Mars 2014 N°342 GRÈVE LE 18 MARS DOSSIER MOUVEMENT INTRA Actualité CONTRE L’AUSTÉRITÉ, POUR L’EMPLOI, LES SALAIRES ET LE SERVICE PUBLIC Grève et manifestations unitaires le 18 mars à l’appel de CGT, FO, FSU et Solidaires Extrait du communiqué de presse de la FSU du 18 février E mploi, pouvoir d’achat et salaires, accès aux services publics, protection sociale… la situation économique et sociale continue de se dégrader. Les salariés du public comme du privé, mais aussi les jeunes, les chômeurs et les retraités ne l’acceptent pas. Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques (…) Notre modèle social est ainsi fragilisé alors qu’il avait été reconnu comme un amortisseur de la crise. S’il est nécessaire de prendre des mesures pour relancer l’emploi, cela ne doit pas se faire au détriment des services publics, de la fonction publique et de ses agents pour compenser de nouvelles aides aux entreprises, sans contrôle. D’autant que la politique de réduction des cotisations sociales et des aides diverses aux entreprises, n’a pas fait la preuve de son efficacité. La FSU exige, avec d’autres organisations syndicales, la généralisation de la conditionnalité des aides et exonérations fiscales aux entreprises à la mise en œuvre d’objectifs d’investissements économiques et sociaux (emploi, salaires, qualification…). Pour la FSU, les conditions de la reprise de l’activité passent par une réforme fiscale, réhabilitant l’impôt et organisant une redistribution des richesses tout en luttant contre l’évasion et la fraude fiscales. Il faut sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive. (…) Les agents de la fonction publique, qui n’ont pas non plus été épargnés ces dernières années (suppressions massives d’emplois, gel du point d’indice, retraites, précarité…), ne peuvent plus attendre. Si le premier ministre a apporté le démenti que nos fédérations de fonctionnaires demandaient concernant la baisse de pouvoir d’achat et le gel des avancements, il confirme néanmoins que la fonction publique participera à la baisse de la dépense publique, ce qui apparaît comme une vraie contradiction… Or, la reconnaissance du travail des fonctionnaires appelle la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociations pour la revalorisation. (…) La FSU juge indispensable une journée nationale d’action interprofessionnelle et unitaire pour l’augmentation des salaires et des pensions, l’emploi, la protection sociale, le développement des services publics et contre une nouvelle réduction des dépenses publiques. C’est pourquoi la FSU appelle tous les agents de la fonction publique à la grève le 18 mars. (…) La FSU s’engage également pleinement dans la manifestation du 4 avril à Bruxelles organisée par la Confédération Européenne des Syndicats en faveur d’un plan européen pour l’investissement, une croissance durable et des emplois de qualité. Bientôt retraités… (mais pas forcément !) Stage « Retraites » le mardi 15 avril 2014 La FSU 31 organise le 5 juin 2014 à Toulouse un stage « Enseigner l’égalité des sexes et des sexualités » Bernard Schwartz STAGES Le Snes, en partenariat avec l’ADBEN Midi-Pyrénées vous propose aux professeurs documentalistes une journée d’analyse et de réflexion sur le métier le mardi 8 avril 2014 Le stage se déroulera au Lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme d’Occitanie à Toulouse : 1 rue de l’abbé Jules Lemire. Horaires : 9 h - 16 h 00. Deux thématiques seront abordées : n Identité numérique, données personnelles, vie privée ; n Le professeur documentaliste et l’enseignement des médias et de l’information (EMI) avec la présence de divers intervenants. Un débat autour de l’évolution du métier clôturera cette journée. 2 Bulletin Syndical avec la participation d’Anne Feray, secrétaire nationale du SNES et spécialiste de ces questions. Au menu : textes et lois qui régissent la retraite des fonctionnaires et leur évolution au fil des différentes réformes, modalités de départ dans les principales situations, comment et quand constituer son dossier, l’importance du syndicat au moment du départ mais aussi après… tout ce que vous devriez savoir sur votre future retraite sans avoir jamais pensé à le demander. Face à la polémique et aux attaques que subit l’Éducation nationale ces dernières semaines sur les questions d’égalité des sexes et des sexualités, il apparaît plus que jamais nécessaire d’armer les collègues sur ces sujets. Ce stage sera l’occasion de faire le point sur la recherche universitaire, de préciser les notions (notamment celle de genre) et de partager ou construire des pratiques de classe. (Résultats globaux) Rapport d’activité académique Exprimés : 962 Pour : 770 (80,04 %) Contre : 35 (3,64 %) Abstention : 157 (16,32 %) Rapport financier académique Exprimés : 962 Pour : 857 (89,09 %) Contre : 8 (0,83 %) Abstention : 97 (10,8 %) Rapport d’activité national Exprimés : 972 Pour : 756 (77,78 %) Contre : 92 (9,47 %) Abstention : 124 (12,76 %) Rapport financier national Exprimés : 974 Pour : 849 (87,17 %) Contre : 9 (0,94 %) Abstention : 116 (12,06 %) N° CPPAP : 1112S06278 - Prix au numéro : 1 e Dépôt légal à parution - ISSN 1635-9658 Journal édité par le Snes : 2, avenue Jean-Rieux 31500 Toulouse Tél. 05 61 34 38 51 • Fax 05 61 34 38 38 Mél : [email protected] Directeur de Publication : Jean-Louis Viguier Rédactrice en chef : Monique Degos-Carrère Mars 2014 - N° 342 Midi-Pyrénées Impression : Tél. 05 61 44 11 12 EDITORIAL - EDITORIAL - EDITORIAL Résultats du vote sur les rapports d’activité et financier On ne peut plus attendre Le Président de la République a annoncé, il y a plusieurs semaines, 50 milliards d’économies pour réduire le déficit public et financer le pacte de responsabilité pour les entreprises. Pour ce faire, il a décidé de réunir régulièrement un conseil stratégique de la dépense publique qui est composé notamment des ministres du budget, de l’économie, de la fonction publique et de Vincent Peillon pour l’éducation nationale. Le 5 février, l’annonce par ce dernier et dans ce cadre de ces économies, d’une proposition de « gel des promotions et avancements automatiques » des fonctionnaires avait été démentie dès le lendemain puis, quelques jours plus tard, par une réponse écrite du premier ministre. Il n’en demeure pas moins que la volonté de réduire encore la puissance d’intervention de l’État est désormais assumée et que ce choix est lourd de conséquences, et notamment pour les plus fragiles. Le pari de la relance par l’offre, à coups de baisses d’impôts et de coupes dans les solidarités installe le pays dans l’austérité. Si en réponse au ballon d’essai de Vincent Peillon, le ministre du budget s’est fendu lui aussi d’un démenti formel en déclarant qu’un « fonctionnaire, c’est une richesse et qu’ils ont déjà fait beaucoup d’économies », il n’en demeure pas moins que ces projets sont inacceptables. La FSU est très vite intervenue en parlant d’un casus belli. Elle a rappelé que la France a besoin de sa Fonction publique car elle est elle aussi créatrice de richesse et participe au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. C’est pourquoi, a contrario de la politique actuelle, le SNES avec la FSU, revendique l’ouverture de négociations pour une revalorisation des salaires des fonctionnaires après 4 années consécutives du gel de la valeur du point d’indice. Les agents de la fonction publique ne peuvent plus attendre et c’est dans ce sens que le SNES avec la FSU appelle, avec l’intersyndicale à la grève le 18 mars. Bernard Schwartz Co-secrétaire général Bulletin Syndical 3 Rentrée 2014 ÉDUC ATION PRIORITAIRE La vigilance s’impose toujours ! temps : demi-journées banalisée dans les réseaux ECLAIR puis synthèses lors d’ « Assises inter-académique ». A Toulouse, le 20 novembre 2013, se sont réunis des représentants des académies de Montpellier, ClermontFerrand et Toulouse, triés sur le volet. (Au collège Fermat) L e 16 janvier 2013, Vincent Peillon annonçait ses mesures pour « refonder l’éducation prioritaire » (EP). On retient notamment, pour les enseignants, la pondération du temps devant élèves pour libérer du temps « dédié à la formation, au travail en équipe et au suivi des élèves ». 100 réseaux (REP +) sont concernés à la rentrée 2014, auxquels 250 s’ajouteront normalement en 2015. Dans l’académie, seuls deux collèges semblent concernés en 2014 : La Reynerie et Bellefontaine. Concertation : peut mieux faire ! A l’automne, le ministère avait organisé des « Assises de l’Éducation Prioritaire », en deux L’académie de Toulouse s’y est illustrée : organisation à la va-vite et synthèse de la plus pure langue de bois. Et pour cause ! Dans notre académie (au contraire des autres) pas de demijournée banalisée pour le secondaire ! Comme concertation, on fait mieux… Le SNES académique, avec la FSU, et l’appui logistique du S2-31, y étaient présents, visibles et écoutés. A l’entrée, chacun des participants a reçu le 4 pages de la FSU et la lettre de B. Groison au ministre. A l’intérieur, premiers à prendre la parole après les « officiels » pour dénoncer cette pseudo-concertation et faire valoir les revendications de la FSU : en finir avec ECLAIR et la déréglementation, donner enfin de vrais moyens pour réussir, avoir la même ambition pour tous les élèves, ne pas fixer à priori un nombre de réseaux mais établir des critères objectifs de classement en EP. RENTRÉE DANS LES HAUTES-PYRÉNÉES Un air de déjà vu… L’ actualité du Second Degré en Bigorre ? Jusqu’ici, tout va bien… À deux ou trois « détails » près ! Nous n’avons que peu d’informations sur les moyens qui ont été attribués à notre département. Nous avons eu évidemment connaissance du montant de l’enveloppe qui nous était allouée, via les documents du CTA du 16 janvier. Cependant la date tardive de notre CTSD (bien après la tenue des C.A… municipales obligent ?) nous laisse dans l’expectative. Ce que nous pouvons dire cependant, c’est que l’effort pour améliorer le taux d’encadrement en collège ne se fera que très peu sentir sur le terrain avec la création de 3 ETP en collèges, effort financé pour partie par les lycées comme l’avait été la mise en place de la réforme Châtel par les collèges il y a peu. Les temps changent, mais les méthodes… Quant aux lycées, la création de 3 ETP ne permettra pas de faire face à une hausse sensible des effectifs. Tout ceci est à relativiser : cela peut encore s’aggraver ! Entre les prévisions de janvier et la réalité de la rentrée 2014, nous verrons si, comme l’année dernière, le pourcentage d’HSA n’augmentera pas et le taux d’encadrement (H/E) ne diminuera pas pendant les vacances d’été ! Pour finir, nous avons été confrontés à des situations particulièrement complexes pour ce qui concerne les professeurs d’occitan, tant en terme de mutations bloquées par des étiquetages rares de certains postes, qu’en terme de compléments de service liés à des postes SPEA avec des restrictions telles que les collègues se trouvent parfois en situation d’effectuer un complément de service hors établissement faute de la reconnaissance de leur bivalence… Voilà ce qui arrive quand on multiplie les situations et les règles particulières ! Nous suivrons ce dossier de près, avec l’aide précieuse des Commissaires Paritaires. Marc Poulou S2 des Hautes-Pyrénées 4 Bulletin Syndical Le compte n’y est pas ! Décisions du ministère : 1 000 Réseaux d’Éducation Prioritaire répartis en deux catégories : 650 REP et 350 REP +, pour les plus en difficulté. Le classement est au choix des académies. Si, comme le demandait la FSU, il y aura deux niveaux d’EP, avec une gradation des moyens, aucune grille nationale de classement n’est établie. La pondération pour les enseignants des REP + (bien qu’insuffisante), ainsi qu’un certain nombre de mesures, semblent aller dans le bon sens : formation, accompagnement, réflexion pédagogique… Cependant la vigilance sera de mise sur leur application et pour garder la main sur l’utilisation des heures « libérées ». Il manque encore beaucoup pour donner un réel élan à l’EP : pas de pondération pour les simples REP, moyens qui restent contractualisés, risque toujours présent du profilage des postes et des hiérarchies intermédiaires type « Préfets des études », utilisation d’un nouveau grade (le GRAF) qui risque de mettre les personnels en concurrence, et rien sur la nécessaire baisse des effectifs dans les classes… Ironie de l’histoire : les établissements en EP du 92, 93 et le 13 étaient en grève reconductible en février car leurs DGH pour 2014… sont en baisse, victimes des redéploiements de moyens ! Il s’agit toujours aujourd’hui de se mobiliser pour que l’éducation, et singulièrement l’EP, soit une vraie priorité. Loïc Saint-Martin pour le secrétariat académique Au Rectorat avec Le 5 février 2014, le Snes Académique organisait un rassemblement pour dénoncer les conditions de la rentrée devant le RENTRÉE 2014 / SECOND DEGRÉ Pas assez de postes face à la hausse démographique L es moyens accordés à l’Académie montrent la fin de l’embellie promise par le Ministre Ainsi pour le second degré dans l’Académie, le nombre de postes d’enseignants prévus l’illustre : ceci a pour conséquence une diminution globale du taux d’encadrement, d’où des effectifs de classes toujours très chargés, etc. Dans la répartition, bien que la Rectrice ait choisi de donner la priorité aux collèges en affichant un taux d’encadrement légèrement amélioré, le peu de moyens qui leur seront accordés n’amélioreront pas significative- ment la situation concrète des collègues. Dans ce contexte, l’expérimentation de la mise en place d’une LV2 dès la 5e aggrave encore leur situation, en obligeant par exemple à réduire les dispositifs d’aide aux élèves. Quant aux lycées, le taux d’encadrement, affiché en baisse dès le départ, ramène pratiquement l’académie à l’étiage des années précédentes. Enfin, la maigre dotation en postes de CPE (+3) ne suffira toujours pas à assurer l’implantation d’au moins un poste dans tous les établissements qui n’en disposent pas, ni à améliorer les conditions d’encadrement des élèves ! Gisèle Bonnet élue Snes-Fsu au CTA Rentrée 2013 +2400 élèves +369 ETP (en postes) Rentrée 2014 +2200 élèves +137ETP (dont 117 en postes et 20 en HSA) Rationnement pour les lycées L es CA qui viennent de se tenir confirment la baisse du taux d’encadrement pour les lycées avec toutes les conséquences, nombreuses et négatives que l’on peut imaginer. Sur le terrain, la traduction concrète de ce rationnement sera variable d’un établissement à l’autre, puisque la réforme Chatel des lycées, toujours en place malgré la promesse d’un bilan par le Ministère, laisse une part importante des moyens à l’autonomie des établissements (près 1/3 de la dotation). Ainsi, plusieurs leviers sont utilisés dans les Constructions de lycées programmées par la Région L ors d’une rencontre du SNES-FSU avec la vice-présidente chargée de l’Éducation à la Région, celle-ci nous a confirmé les constructions ou extensions suivantes : n rentrée 2014, des classes de secondes générales ouvrent au lycée Françoise de Tournefeuille (31) et les années suivantes progressivement il y aura l’ouverture des classes de premières et terminales générales le Snes n le lycée de Villefranche de Lauragais (31) ouvrira à la rentrée 2016 avec 600 élèves au départ n une extension du lycée de Pins Justaret (31) est prévue, il pourra ainsi accueillir 1 500 élèves à partir de la rentrée 2016 (800 actuellement) n un lycée est prévu à Pibrac (31), ouverture rentrée 2017, avec 1 000 élèves au départ n un lycée est à l’étude dans le sud du montalbanais (82), sur l’axe Fronton/Castelsarrasin établissements pour répartir les moyens dans une enveloppe contrainte et insuffisante : des structures resserrées, qui limitent les dédoublements et augmentent de facto les classes prévues à 35 ; des effectifs toujours plus chargés ; des dédoublements qui ne peuvent plus être assurés ; des groupes de langues à plus de 24 élèves ; des options malmenées. Quant à l’Accompagnement Personnalisé, il continue d’être la variable d’ajustement, de plus en plus bricolé pour tenir compte des contraintes impossibles : soit il est pratiqué en classe entière, soit les élèves n’ont pas leur dû, etc. Et quand un établissement décide de maintenir ses sections européennes - qui ne sont pas financées par le rectorat - il est d’autant plus « étranglé ». On constate alors que les établissements ne peuvent pas financer totalement la réforme des lycées, dont le SNES persiste à demander la mise à plat : au lycée aussi, le gouvernement ne se donne pas les moyens de son ambition pour l’École, comme si la refondation s’était limitée à une seule petite année ! L’éducation prioritaire dans l’Académie de Toulouse Actuellement, il y a 17 établissements relevant de l’Éducation Prioritaire dans l’académie : 1 lycée, 2 LP et 14 collèges et collèges + Segpa Rectorat pavoisé avec les 1500 cartes pétitions TZR recueuillies, qui seront remises à la Rectrice lors du mouvement Intra. Par départements : Ariège : 3 Aveyron : 2 Haute-Garonne : 7 Hautes Pyrénées : 1 Tarn : 4 11 établissements étaient étiquetés ECLAIR. (7 en Haute-Garonne, 2 dans le Tarn et 2 en Ariège) et 6 RRS (Il existe aussi des RRS d’écoles sans collège) C’est bien sûr sans compter les établissements qui peuvent relever de l’EP sans encore avoir l’étiquette. Seront-ils pris en compte dans l’établissement de la nouvelle carte ? Et les actuels RRS ou ECLAIR serontils tous maintenus ? Bulletin Syndical 5 Rentrée 2014 LANGUES VIVANTES Déréglementation au programme du Rectorat A près le Cadre Européen Commun de Référence (CECR), les épreuves du Bac, les groupes de compétences, la Rectrice de l’académie de Toulouse se porte volontaire pour que les enseignants de LV en collège expérimentent dans la précipitation un nouveau dispositif : introduction de la LV2 dès la 5e à raison de deux heures par semaine et, pour « financer » ce dispositif, dérogation aux horaires nationaux en 6e (3 heures au lieu de 4) et arrêt du financement des bi-langues et des sections européennes (depuis 2013). Conséquences dans les établissements : le désordre Un calendrier précipité Autres conséquences : fragilisation du latin, de l’occitan… disparition des dédoublements en sciences, abandon de dispositifs de remédiation, non-respect des heures d’AP en 6e… Du 16 janvier (Comité Technique Académique) au 23 janvier, au moment où les DGH arrivent dans les établissements, la mise en place de ce dispositif est annoncée comme une obligation, sans aucun document écrit. Aussitôt, le SNES-FSU intervient, les collègues réagissent et un argumentaire ainsi qu’une motion sont mis en ligne sur le site académique. A partir du 27 janvier, face aux arguments des collègues dans les CA, aux motions et aux premiers rejets de TRMD, la Rectrice tente de justifier son expérimentation en envoyant aux principaux une circulaire académique et un Vademecum des IPR. Face au SNES, elle reconnaît avoir été vite dans la mise en place de ce dispositif mais continue à le justifier. Le SNES continue son travail d’information, une intersyndicale est créée, un rassemblement organisé devant le Rectorat le 05 février jour du Conseil Académique de l’Éducation Nationale (CAEN). LV1 en 6°: maintien des horaires nationaux, passage à 3 heures, 3 h 30, dédoublement sur une heure, premières disparitions des LV1 espagnol. LV2 en 5°: 2 heures ? 3 heures ? Des classes dédoublées ?.… les solutions sont multiples. Suppression des sections européennes et des dispositifs bi-langues… ou pas. Quels arguments ? (Le développement est à retrouver sur notre site) Respecter le contrat d’objectif ? FAUX Introduire la globalisation des langues ? VRAI Harmoniser les dispositifs existant dans l’académie ? FAUX Récupérer des moyens ? VRAI Introduire l’équité dans l’accès à l’enseignement des LV ? FAUX Préparer la nouvelle organisation du collège en 3 blocs ? VRAI Améliorer le niveau des élèves ? FAUX Mettre en place les nouveaux cycles ? VRAI Colère des enseignants L es enseignants du Gers ont manifesté leur mécontentement sur la décision de la rectrice concernant les langues vivantes au collège par des mails et des appels au S2 mais aussi en votant souvent contre les TRMD de leur établissement avec des motions explicatives. Le S2 a tenté un rassemblement devant l’inspection académique, le mardi 11 février. Même s’il n’a pas eu le 6 Bulletin Syndical succès escompté du fait de l’heure, du temps pluvieux, mais surtout de la tenue des CA dans les différents établissements, un bref article de La Dépêche du Midi a cependant pu permettre d’expliquer notre action. Jocelyn Petit S2 du Gers Conclusions En voulant anticiper la mise en place du contrat d’objectif académique et la mise en place des nouveaux cycles, en devançant la réécriture des programmes de 5° prévus en 2015, la politique rectorale nous a montré une merveilleuse application concrète de la formule DP : Déréglementation + Pilotage local = Dégradation et Pagaille Carine Rios Pour le secteur langues Les enseignants de LV en ont assez d’être le laboratoire d’expérimentation ! Pleins de bonne volonté, ils savent s’adapter au pied levé à beaucoup de situations, trop souvent avec des classes surchargées… tiens… et si pour améliorer le niveau en langue de nos élèves on commençait par ça ? des effectifs réduits et des enseignants respectés dans leur métier ? Et dire que personne n’a encore pensé à cette expérimentation ! Poursuivre l’action Les remontées des collèges font état de nombreuses actions sur les CA des collèges, souvent avec les parents d’élèves. Il faut poursuivre la bataille dans les établissements. Le Snes-Fsu continue en parallèle à revendiquer auprès du Rectorat l’abandon de cette expérimentation. Il est à l’initiative d’une pétition intersyndicale académique qu’il invite tous les collègues à signer. Vie Interne Un moment essentiel dans la vie démocratique du Snes Les congrès du SNES-FSU (académique et national) se tiennent tous les deux ans. Ces congrès, et les débats qu’ils permettent, sont l’occasion de réfléchir aux revendications que porte notre syndicat, de les réinterroger, de les compléter et de les actualiser. Dans le contexte toujours difficile que connaît le Second Degré, marqué, après une embellie de courte durée à la rentrée 2013, par l’abandon de l’ambition de refondation pourtant élevé au rang de priorité par le gouvernement, il est essentiel de prendre le temps de définir, ensemble, nos positions. Le Congrès Th èm e 1 Du collège au lycée, un tremplin vers la réussite I l s’agit pour le second degré de sortir d’une logique du socle commun qui n’apporte aucune vision véritablement ambitieuse pour les jeunes. Le Snes et la Fsu proposent de porter la scolarité obligatoire à 18 ans. Cela impose de travailler à la construction d’une cohérence collège-lycée qui donne à chaque élève les moyens de poursuivre un parcours vers une des trois voies du lycée. Le Snes veut construire le second degré sur le principe d’une éducation commune et collective capable de prendre en charge tous les jeunes, et leur permettant de construire une culture commune émancipatrice. Ainsi, la lutte contre le décrochage doit être une priorité qui ne peut être menée efficacement qu’au sein de l’Éducation nationale. Structuration du second degré Pour le Snes-Fsu, le collège marque l’entrée dans les disciplines constituées, tremplin vers chacune des trois voies du lycée qui permettent au plus grand nombre l’obtention du baccalauréat, premier grade universitaire ouvrant le droit à une insertion professionnelle de qualité grâce à une qualification reconnue, ou aux poursuites d’études supérieures. Th èm e 2 De l’ambition pour les personnels et nos métiers C omment être à l’offensive sur la revalorisation de nos métiers et sur leur reprise en main par les personnels ? Le thème 2 apporte des réponses à tous les moments de Académique, qui se tiendra les 20 et 21 mars à Toulouse, est le moment d’une première synthèse des points de vue des syndiqués. Il permet de préparer le Congrès national, réuni cette année à Marseille, du 31 mars au 4 avril, à qui il reviendra d’adopter les analyses et les positions que défendra le SNES pour les deux ans à venir. Les sections d’établissement peuvent donc apporter leur contribution aux débats en désignant un collègue qui pourra voter au congrès académique, avec les membres élus de la CA académique, les mandats du terrain. Tout syndiqué peut, en outre, assister au congrès, sans prendre part aux votes s’il n’est pas mandaté. C’est à vous, exprimez-vous ! A chacun d’entre nous, à chaque section d’établissement (S1) de se saisir des rapports préparatoires, d’en débattre et d’élaborer des contributions, qui sont d’ores et déjà recensées sur le site national du SNES : http://www.snes.edu/-Le-congres-de-Marseille-31-mars-14-.html Réunissez-vous dans chaque établissement. Débattez Communiquez vos remarques et vos propositions à vos délégués au Congrès Académique ou en écrivant à [email protected]. C ongrès académique 20 & 21 mars la vie professionnelle : avant l’entrée dans le métier (études et FDM), pendant l’exercice du métier (carrière) et à la fin de la carrière (retraite). Il s’agit de mettre à jour nos mandats au plus près de ce qui s’est fait depuis deux ans et surtout de ce qui ne s’est pas fait… Tous les statuts et toutes les dimensions de nos métiers sont abordés avec le souci constant d’obtenir des progrès pour tous (qualifications, conditions de travail, évaluation et liberté pédagogique, rémunérations et pensions…). Th èm e 3 Penser des alternatives pour un société plus juste et solidaire C e thème aborde les problèmes généraux de la société. De ce fait, partant du constat de la poursuite des politiques d’austérités, il balaie l’ensemble des questions allant de l’UE aux droits et libertés en passant par la protection sociale. Il est difficile de résumer la totalité des questions posées mais parmi les plus importantes ou nouvelles : n l’acte II de la décentralisation et ses conséquences sur les services publics ; n le financement de la protection sociale ; n en parallèle les impôts et les problèmes du quotient familial et du quotient conjugal ; n le mariage pour tous n L’IVG et la nécessité de sa défense encore aujourd’hui. Nous retrouvons des questions déjà évoquées et toujours d’actualité : retraites, la perte d’autonomie et sa prise en charge… Autant de débats de fond pour une société plus juste, nécessaires tant au sein du Snes que de la Fsu. L ycée B ellevue - T oulouse Th èm e 4 Faire vivre le syndicalisme de transformation sociale pour gagner L a continuité de certains choix politiques, en dépit d’une alternance politique qui aura pu susciter des attentes, rend plus forte la nécessité de donner de la crédibilité aux alternatives mais aussi de construire les conditions et le rapport de force nécessaires à leur concrétisation. La nouvelle donne dans la représentativité - qui a redessiné le paysage syndical en le clivant davantage dans une opposition entre un bloc présenté comme réformiste et un bloc contestataire - et le développement du principe du « dialogue social » doivent aussi conduire à s’interroger de manière plus poussée sur les stratégies et le travail syndical, et notamment de la Fsu dont une spécificité reste son champ de syndicalisation limité à la fonction publique. Ce thème permettra donc d’aborder différents aspects de l’action et des stratégies du Snes dans son fonctionnement propre, comme au sein de la fédération, et dans l’espace intersyndical : fonctionnement, syndicalisation, place des retraités, avenir de la fédération, autant de problématiques que le congrès devra traiter pour réfléchir aux évolutions possibles ou nécessaires pour faire avancer la transformation sociale. Bulletin Syndical 7 Vie Interne TENDANCE ÉCOLE ÉMANCIPÉE Du 5 au 28 mai É lections à la commission administrative académique Appels à candidatures >>>>>> Participez à la vie démocratique du Snes! La Commission Administrative (CA) est la principale instance académique du SNES. Elue au suffrage direct par les syndiqués, tous les 2 ans, après chaque congrès, elle élit en son sein le bureau académique (exécutif). Cette assemblée délibérative, au sein de laquelle sont discutés, débattus et votés les choix d’orientation du syndicat, et l’organisation de la section académique du SNES, est composée de 45 syndiqués. C’est elle qui détermine les modalités locales de mise en œuvre des mandats issus du Congrès National, impulse les actions. Elle travaille en liaison avec la Commission Administrative Nationale (exécutif national). La CA est convoquée par le secrétariat au moins une fois par trimestre en séance ordinaire. Ses réunions peuvent être élargies aux responsables des S1 lorsque l’actualité l’exige. L’autorisation d’absence pour participer aux réunions de la CA est de droit, car c’est une instance statutaire de notre syndicat. Si vous souhaitez faire acte de candidature au titre de l’une des listes ci-contre, prenez contact avec son responsable. Etre candidat sur l’une des listes qui seront déposées, c’est prendre part aux grandes décisions d’action du syndicat, et contribuer à la réflexion pour défendre au mieux nos métiers ! 8 Bulletin Syndical QUAND LA GAUCHE POURSUIT LA POLITIQUE DE LA DROITE, le SNES doit poursuivre le combat ! L e slogan de campagne de la présidentielle annonçant un changement imminent est encore dans les mémoires. Pourtant, depuis mai 2012, le gouvernement Hollande-Ayrault n’a pas marqué de réelle rupture avec la politique menée par Sarkozy et Fillon durant 5 ans. Après le TSCG, l’ANI, la réforme des retraites, la hausse de la TVA… les renoncements se succèdent, avec encore très récemment le recul sur le projet de loi sur la famille. Dans l’Éducation, certes des postes ont été créés mais au détriment d’autres ministères. L’asphyxie de nos services publics se poursuit sous couvert du remboursement d’une dette dont la population n’est pas responsable. Dans le second degré, ni le LPC, ni le dispositif ECLAIR n’ont été supprimés ; il n’y a aucune remise en question de la réforme des lycées. La politique éducative du gouvernement ne rompt pas avec la vision néo-libérale de l’école fondée sur le tri social, l’individualisation des parcours et l’utilitarisme. Le Snes doit dénoncer les logiques libérales qui orientent les choix politiques du gouvernement, et ce, quelle que soit la couleur politique de celui-ci. Les attaques sont globales et la réponse syndicale ne peut se limiter à des « discussions » avec le Ministère. Pour défendre les services publics et l’emploi, pour lutter contre le chômage et la précarité, il nous faut construire la mobilisation, travailler aux convergences avec les autres secteurs, au sein de la FSU, mais aussi au niveau interprofessionnel. Les militant-e-s de l’EE ont fait le choix d’investir les différents niveaux et instances du syndicat pour y porter une voix différente, souvent plus combative, au sein du SNES et de la FSU. Être candidat-e sur les listes EE, c’est donc soutenir et encourager la pluralité et le débat démocratique dans le syndicat. L’EE, tendance qui a recueilli 23 % des voix lors du dernier scrutin académique, présente une orientation alternative à la majorité U &A, pour un syndicalisme : n qui s’appuie sans hésitation sur les luttes, qui favorise les convergences, construit et fait vivre des mandats fédéraux et unifiants n qui défend les personnels, leurs statuts, revendique la titularisation des précaires et l’arrêt définitif du recours à la précarité qui lutte pour une école égalitaire et démocratisée, rompant avec le tri social, et avec une gestion managériale n qui intervient dans les mobilisations sur les sujets de société (droits des femmes, lutte contre les discriminations, droit au logement, RESF, régularisation des sans-papiers…) n Chaque adhérent du Snes peut s’exprimer au moment des votes pour les listes d’orientation, mais peut également participer à la vie du syndicat en tant qu’élu(e), et ainsi prendre part aux débats internes, avoir une influence directe sur ce qu’est le Snes et sur son action ! Pour un Snes offensif, démocratique et fédéral, soyez candidates avec nous sur les listes académique et départementales de l’École Émancipée. Contact : [email protected] TENDANCE ÉMANCIPATION Pour un SNES rebelle et plus fort ! L e SNES englué dans le dialogue social ne veut pas déranger le gouvernement. Que de temps perdu depuis le dernier congrès ! Au niveau académique l’équipe qui dirige le S3 avec le soutien de l’École Émancipée se contente de décliner l’inaction du syndicat et théorise l’attentisme des collègues qui sont pourtant, beaucoup plus qu’on ne le dit, prêts à agir. Mettre fin au statut quo Émancipation propose une autre orientation, l’abrogation de toutes les contre-réformes imposées par la droite et maintenues par le pouvoir actuel. Après l’allongement de la durée des cotisations retraites, le gouvernement organise de nouveaux reculs. L’éducation n’y échappe pas, comme le montre la loi d’orientation, le décret sur les rythmes scolaires et le projet de Peillon contre les statuts des personnels enseignants et d’éducation. Pour défendre nos métiers et nos statuts Récemment, Peillon a voulu faire passer un projet de réforme attaquant les garanties statutaires des enseignant-e-s (décrets de 1950). Il a provisoirement reculé, devant un début de mobilisation. Mais il est dommageable que le Snes n’ait pas clairement agi contre le projet ministériel ! Aujourd’hui, Peillon veut reprendre les «concertations» pour faire passer son projet. Pour nous, la priorité du Snes dans l’immédiat doit être d’agir pour le retrait du projet ministériel, y compris par la grève, plutôt que de s’engluer dans des «concertations». La défense de nos statuts et conditions de travail va de pair avec la construction d’une mobilisation pour faire aboutir les revendications : En mettant fin à la précarité (titularisation de tous/toutes les non-titulaires) et aux déréglementations et aux dérives managériales dans les établissements, en améliorant les conditions d’encadrement en personnels de toutes catégories (Vies scolaire, enseignants, administratifs, agents…). Un Snes qui lutte ! A Émancipation n’avons ni « places » ni « décharges » à offrir dans le syndicat. Nous sommes des militant-e-s, enseignant-e-s à plein-temps. Nous proposons aux collègues qui veulent défendre le métier et l’avenir de notre système éducatif, changer l’école et la société, de s’organiser avec nous pour s’opposer aux régressions insupportables et exiger dans le Snes comme dans la Fsu une véritable stratégie de lutte au lieu des éternelles pétitions et rituelles « journées d’action » sans perspectives. Contact : Edouard Martin, lycée de Millau [email protected] 06 80 96 24 28 TENDANCE UNITÉ ET ACTION Pour un syndicalisme représentatif de la profession «U nité et Action » est le courant de pensée à vocation majoritaire du Snes-Fsu. Il rassemble des collègues de sensibilités différentes, mais qui ont choisi ensemble de renforcer sans cesse le syndicat majoritaire dont la profession aura toujours besoin. Les militants de ce courant de pensée agissent au quotidien pour changer les choses. Parce qu’ils sont fondamentalement convaincus que l’engagement dans l’action syndicale de la plus large partie des collègues est le seul à même de déboucher sur des résultats tangibles, ils considèrent qu’il est essentiel de construire la mobilisation et qu’il ne suffit pas toujours de la décréter : il ne s’agit pas de se laisser enfermer dans l’agitation stérile ou l’incantation politique, mais bien de convaincre, de faire partager ses analyses. Parce qu’ils sont convaincus du bien fondé de leurs revendications et de la nécessité du rapport de force, mais parce qu’ils sont en même temps responsables, lucides, et pragmatiques, les militants de ce courant de pensée n’excluent aucune modalité d’action a priori, mais refusent, quand il le faut, d’épuiser les collèges dans des actions minoritaires, inefficaces, et qui peuvent éventuellement décrédibiliser l’action syndicale. Oui, c’est bien dans un cadre à privilégier, celui de mobilisations larges, que doivent être portées les revendications, pour améliorer les conditions de travail et défendre une conception du système éducatif. C’est cette vision que porte « Unité et action » au sein de la fédération Fsu. C’est pourquoi, conscients de la diversité des situations personnelles, de la variété des établis- sements et des contextes locaux, ils cherchent en permanence à appréhender au mieux les problèmes des collègues pour proposer le cadre le plus adapté qui permette à toute la profession de se retrouver autour d’objectifs communs. Les militants « Unité et Action » élus à la CAA sortante ont cherché durant le mandat écoulé à dynamiser notre syndicalisme, à le rendre plus efficace et à l’adapter aux attentes des collègues. Ce chantier reste toujours d’actualité, pour que nos professions disposent d’une organisation capable de les fédérer efficacement autour de la défense de ses intérêts et de ceux du Second Degré, et plus largement au sein de la Fsu. Dans ce but, « Unité et Action » appelle aujourd’hui de nouveaux collègues à rejoindre notre liste, pour renforcer la diversité, le dynamisme et l’unité du Snes-Fsu. n Pour construire un syndicat pluraliste, vivant, où le débat entre collègues de terrain permet de faire avancer la réflexion collective et d’assurer l’ancrage du Snes-Fsu dans la réalité de nos métiers ; n Pour construire, dans l’unité la plus large possible, et lorsqu’elles sont nécessaires, des actions dans lesquelles la majorité de la profession peut se reconnaître pour faire avancer ses droits ; n Pour assurer le renouvellement toujours nécessaire des équipes de militants du Snes-Fsu sur la base de notre conception du syndicalisme, Soyez candidat sur la liste « Unité et Action » ! Contactez-nous : [email protected] Bulletin Syndical 9 Dossier Spécial MOUVE AVERTISSEMENT A l’heure où nous mettons sous presse ce dossier, le rectorat de Toulouse n’a pas encore publié la circulaire académique fixant les règles applicables cette année. Le Secrétariat Académique a néanmoins considéré que le SNES-FSU ne pouvait laisser les demandeurs de mutation dans l’incertitude totale. Il a choisi de publier ce dossier avec les informations les plus complètes et les plus exactes possibles compte tenu des circonstances. Dès que nous aurons connaissance de la circulaire définitive, nous mettrons à votre disposition un complément d’information sur le site académique : www.toulouse.snes.edu Des élus Snes-Fsu pour vous aider et vous défendre L ors de la période de contrôle vœux et barèmes, les commissaires paritaires examinent les dossiers des demandeurs à l’aide des documents fournis par le rectorat. En commission, ils veillent à l’application de la circulaire et au respect des règles d’affectation pour tous. Durant toutes les étapes du mouvement les élus SNES-FSU sont disponibles pour vous conseiller lors des permanences, des réunions et des stages « mutations » organisés dans les départements (voir page 15) Lors de la phase intra-académique, dès réception des documents transmis par le rectorat nous enverrons par courriel aux syndiqués leurs vœux et barèmes, afin qu’ils contrôlent la prise en compte exacte de leur situation. Pour recevoir ce courriel vos coordonnées personnelles doivent être à jour. Vous pourrez les vérifier et si besoin les corriger sur le site du SNES, http://ww.snes.edu dans la rubrique adhérent. 10 Bulletin Syndical Pour un mouvement plus juste et plus fluide D epuis plusieurs années, nous remarquons une inflation des bonifications qui, de notre point de vue, va à l’encontre de la fluidité du mouvement. Le barème devrait être construit afin de permettre à un maximum de collègues de muter. Or, il est devenu aujourd’hui très difficile de muter pour les collègues ne bénéficiant d’aucune bonification familiale. Ces derniers ne mutant pas, ils bloquent pendant plusieurs années des postes, ce qui grippe le mouvement et empêche les demandeurs en rapprochement de conjoints de muter et de se rapprocher de leur famille. C’est en augmentant les chances de chacun de muter qu’on améliorera le mouvement pour tous. Dans cette optique, nous proposons de revoir l’ensemble des bonifications en vue de : rééquilibrer les différentes bonifications du barème. n Des outils destinés à nos syndiqués Les rendez-vous Des rendez-vous seront proposés dans la limite des disponibilités des militants à la section académique : 2, avenue Jean Rieux (4e étage). Pour les personnes éloignées il est possible d’obtenir un rendez-vous téléphonique. Il est indispensable pour obtenir un rendezvous d’envoyer un courriel à [email protected] en indiquant sa discipline en objet et en indiquant vos disponibilités. La fiche syndicale Elle constitue le principal outil de contrôle des vœux et barèmes. En la transmettant le plus tôt possible, vous permettrez aux commissaires paritaires de suivre avec précision votre demande de mutation et de repérer d’éventuelles anomalies. Il est important d’y joindre une copie complète des documents envoyés au rectorat. Un suivi privilégié Nous répondons dans la mesure du possible à toutes les questions des demandeurs de mutation mais donnons priorité à nos adhérents. n prendre en compte les années de séparation en relevant le plafond de 7 à 12 ans. n mettre en place un vœu de type préférentiel sur un département pour les collègues n’ayant pas de bonifications familiales. Concernant ces deux derniers points, nous attendons à ce jour l’arbitrage de Madame la Rectrice. D’autres propositions sont également en attente, parmi elles : n le rétablissement du GT-TZR arbitrairement supprimé par le Recteur en 2009. Les TZR sont des personnels titulaires régis par le même statut que leurs collègues en poste fixe. Les priver de la présence de leurs représentants élus lors de leur affectation à l’année est discriminatoire. n le rétablissement des vœux « groupements de communes », ce qui permettrait de fluidifier le mouvement et de limiter les mutations « à l’aveugle ». Lorsque vous envoyez un courriel à destination des commissaires paritaires à l’adresse [email protected], afin de permettre un traitement efficace et rapide de votre demande, notez en objet votre matière et éventuellement votre numéro d’adhérent. La représentativité du SNES-FSU Lors des élections professionnelles d’octobre 2011, et malgré les conditions du vote que nous avons par ailleurs largement dénoncées, les collègues ont confirmé leur confiance au SNES-FSU en votant à nouveau à une très large majorité pour nos listes. A l’issue de ces élections, la répartition des sièges dans les Commissions Paritaires Académiques est la suivante : Agrégés : 7 Fsu (Snes, Snep, Snesup), 1 Snalc-Csen, 1 Sgen-Cfdt, 1 Sud-Education. AE/Certifiés : 12 Fsu (Snes, Snesup), 1 Snalc-Csen, 1 Sgen-Cfdt, 4 Se-Unsa, 1 Sud-Education. CE/CPE : 4 Snes-Fsu, 4 Se-Unsa. COPsy : 5 Snes-Fsu. EMENT INTRA Comprendre le mouvement Les vœux Les vœux peuvent porter sur des postes fixes - établissements précis, zones géographiques (communes, départements ou académie) - ou sur des zones de remplacement (ZR). Pour une zone géographique, il est possible de préciser le type d’établissement souhaité : Clg, Lyc, Sgt, et LP pour les CPE et les documentalistes. Ainsi formuler le vœu commune typé « collège » revient à demander tous les collèges de cette commune et seulement ceux-ci. Lorsqu’on ne précise pas de type d’établissement, on formule alors un vœu « tout type », qui ne comporte toutefois pas les LP pour les enseignants certifiés ou agrégés. Pour la cinquième année, il n’existe plus de vœu « groupement de communes », mais le rectorat permet de formuler jusqu’à 30 vœux. Les collègues qui doivent obligatoirement être affectés à l’issue du mouvement (entrants dans l’académie, première affectation, réintégration non conditionnelle) ont tout intérêt à faire des vœux larges, incluant plusieurs vœux départementaux pour éviter une affectation en extension (voir page 13). Le vœu « tout poste dans le département » (sans type d’établissement précisé) permet la prise en compte de certaines bonifications comme les années de séparation, les 120 points de stabilisation de TZR, les bonifications de stagiaire ex-non titulaire, les 1 000 points d’ex-titulaire, de réintégration ou de reconversion… En élargissant les possibilités d’affectation à tous les établissements du département, ce vœu expose à un risque d’éloignement géographique par rapport aux souhaits de mutation précis que l’on peut avoir. Cependant, avec un barème souvent plus élevé, il augmente les chances d’obtenir l’affectation que l’on veut, à condition de formuler des vœux plus précis avant. Le vœu « ZRE » n’existe plus dans l’académie de Toulouse depuis plusieurs années : il ne reste que deux types de vœux ZR opérants : ZRD pour demander à être remplaçant sur un département et le vœu ZRA qui couvre toutes les zones de remplacement de l’académie (voir page 15 pour la liste des zones de remplacement). Pour ceux qui sont déjà affectés dans l’académie, en établissement ou en ZR, et qui ne sont pas victimes d’une mesure de carte scolaire, il ne peut y avoir de nomination hors d’un vœu formulé. Si vous êtes dans ce cas, ne formulez que des demandes qui correspondent à vos choix. Zoom sur… Les postes à compléments de service Le Rectorat poursuit sa politique d’implantation de postes non statutaires à complément de service dans une autre commune, souvent même non-limitrophe. Ces postes ne sont plus classés APV, et ne peuvent être exclus lors de la formulation d’un vœu commune ou plus large. Le plus souvent, il n’est donc pas possible de les éviter, alors même que l’information donnée en amont par l’administration sur les compléments de service est très incomplète, voire fluctuante. Comment ça marche ? Principe général Les vœux des demandeurs constituent autant de demandes de mutation. A chacun correspond un barème propre qui traduit une priorité de satisfaction de ce vœu, en regard des textes généraux fixant les droits à mutation des fonctionnaires. Les vœux sont supposés être ordonnés dans l’ordre préférentiel du demandeur, ce qui conduit à l’objectif de satisfaire le vœu situé le plus haut dans la demande. Les demandeurs d’un même vœu sont départagés par le barème personnel correspondant à ce vœu. Le traitement des vœux est plus complexe que pour la phase inter-académique. Pour les vœux concernant des postes fixes, la procédure s’effectue en deux temps : d’abord l’entrée dans le département et ensuite la recherche de la meilleure affectation possible au sein du département. Pour en savoir plus sur le traitement des vœux relatifs à un poste fixe en établissement ou ceux relatifs à une zone de remplacement, vous trouverez des informations sur le site : www.toulouse.snes.edu dans la rubrique mutations.. Dossier préparé par Agnès Akielewiez, David Cluzel, Bénédicte Taurine. Annulation, modifications des vœux et barèmes, mutation tardive. L es annulations de demandes peuvent être acceptées, par écrit (adresser pour cela un mail à : [email protected] en mettant notre adresse en copie : [email protected]. edu). Attention : pour la date limite consulter notre site ou la circulaire académique Une demande tardive peut être enregistrée (par écrit) dans certains cas de force majeure (décès du conjoint ou d’un enfant, mutation du conjoint dans le cadre d’un autre mouvement de personnels fonctionnaires, perte d’emploi ou mutation imprévisible et imposée du conjoint, situation médicale aggravée d’un des enfants). Attention : pour la date limite consulter notre site ou la circulaire académique affectation provisoire pour l’année et un courrier donnant priorité l’année suivante pour l’affectation manquée (sans engagement de réussite). Révision d’affectation Faire la demande par écrit au rectorat le plus rapidement possible après avoir été informé par l’administration de l’affectation, en la justifiant le plus précisément possible. En cas d’erreur du rectorat, elle peut exceptionnellement être rectifiée dans les 48 heures, mais le plus souvent, elle donnera lieu à une Dans tous les cas, informez le SNES de vos démarches pour un meilleur suivi. Concernant les modifications de vœux et barèmes, consultez la rubrique mutations sur le site académique : www.toulouse.snes.edu. Bulletin Syndical 11 Dossier Spécial MOUVE Dossier handicap E n application de la loi du 11 février 2005, le ministre n'attribue plus des priorités médicales (1 000 points sur académie) pour l'inter, mais c'est le recteur qui attribue des priorités « au titre du handicap ». Le SNES a soulevé le risque de voir chaque académie traiter différemment des cas semblables. Ses craintes sont malheureusement vérifiées depuis cette nouvelle disposition. n Constituer un dossier auprès du Médecin Conseiller Technique du Recteur (voir adresse ci-dessous). Comment déposer un dossier ? Attention : les entrants dans l’académie qui ont constitué un dossier pour l’inter doivent à nouveau le déposer à l’intra. n Déposer le plus rapidement possible un dossier de demande de RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) ou de reconnaissance du handicap de l'enfant à la « maison du handicap » de votre département (MDPH). n Cocher sur la confirmation de demande de mutation la case correspondante. Cette année, nous ne savons pas encore si le récépissé de dépôt de demande de RQTH suffira pour que le dossier soit examiné (et éventuellement bonifié) : consulter le site. Au rectorat : adresser le dossier au titre du « handicap » sous pli scellé au : Rectorat de Toulouse - Service Médical, A l’attention du Médecin Conseiller Technique du Recteur Place St-Jacques - 31073 Toulouse Cedex 9 Quelles bonifications ? Les dossiers au titre du « handicap » sont examinés lors d’un groupe de travail paritaire. Le fait de déposer un dossier n’entraîne pas une bonification systématique. Pour les dossiers retenus, la bonification est de 1 000 points est accordée sur des vœux larges (ZR, département, commune) à l’exception des situations nécessitant, selon l’avis du médecin conseiller technique, une bonification sur un vœu établissement. Calendrier : Date limite de dépôt du dossier : voir sur le site. Groupe de Travail « dossiers au titre du handicap » : voir sur le site. Au SNES : adresser le double de votre dossier et de votre demande de mutation en précisant sur l’enveloppe « confidentiel dossier Handicap ». Mesure de carte scolaire Poste en établissement Si vous êtes titulaire d’un poste en établissement et que vous êtes victime d’une mesure de carte scolaire (MCS), vous devez participer au mouvement intra avec des vœux bonifiés. Vous resterez toujours prioritaire sur votre ancien poste fermé – ainsi que sur la commune et le département si vous en sortez – tant que vous ne muterez pas en dehors de l’Académie. Bien entendu, nous vous conseillons, afin d’y être à nouveau affecté, de le demander chaque année, en fournissant une copie de l’arrêté de mesure de carte scolaire, même si le poste n’est pas annoncé vacant sur SIAM (un poste peut se libérer au cours du mouvement). Cette règle vaut aussi pour les TZR qui ont été victimes d’une MCS ces dernières années. Si vous mutez sur l’un de vos vœux non bonifiés par les 1 500 points, vous ne conserverez pas votre ancienneté de poste pour une prochaine demande de mutation. Cependant, vous resterez prioritaire sur le poste supprimé (la commune, si vous en sortez etc.). Si vous ne formulez pas le vœu de l’établissement du poste fermé, alors il sera automatiquement généré, ainsi que celui de son département et de l’académie (en fin de liste, si vous optez par ailleurs pour une demande personnelle). Quelle procédure ? département par éloignement kilométrique progressif par rapport au poste fermé. Si aucune affectation n’est possible dans ce département, la recherche se poursuit au sein de l’académie. Quand aucun poste en établissement n’est disponible, la procédure est alors étendue aux zones de remplacement. Situation familiale et mesure de carte scolaire La procédure de carte scolaire traite des vœux géographiques (commune, département, académie). On a donc tout intérêt à fournir des pièces justificatives afin de faire valoir sa situation familiale. Les bonifications pour rapprochement, RRE… seront particulièrement utiles lorsque plusieurs collègues en mesure de carte scolaire se retrouveront en concurrence. Vos droits La procédure de réaffectation par mesure de carte scolaire recherche d’abord un établissement de même type dans la commune du poste supprimé, puis tout type d’établissement dans cette commune. En cas d’échec, la même logique est appliquée au sein du Afin de bénéficier des 1 500 points, il faudra formuler l’établissement du poste fermé suivi éventuellement de sa commune puis de son département et de l’académie. Si l’ordre des vœux indiqués ci-dessus doit être respecté, cela n’empêche pas de placer des vœux avant et/ou d’en intercaler entre les vœux bonifiés à 1 500 points. Muté dans un des vœux bonifiés, vous conserverez votre ancienneté de poste pour les mouvements ultérieurs. Archivez une trace du mouvement de cette année mentionnant « carte scolaire ». Les arbitrages en cours concernant l’affectation des stagiaires à la rentrée 2014 laissent planer de fortes inquiétudes. En effet, pour assurer aux lauréats du concours 2014 exceptionnel une affectation dans l’académie à temps plein, le Rectorat sera contraint de geler une nouvelle fois de nombreux postes complets. Les postes concernés échapperont donc aux demandeurs de mutation, une nouvelle fois, sans qu’il soit possible pour le moment d’y voir plus clair. Il s’agit là de la conséquence de l’emploi des stagiaires comme moyens d’enseignement, que le SNES récuse depuis toujours. Le SNES demande la fin de ces bricolages répétés, et se bat pour maintenir, pour tous, un mouvement d’affectation et de mutation national équilibré et fluide. 12 Bulletin Syndical Inquiétudes sur la fluidité du mouvement EMENT INTRA Affectation sur les Postes ECLAIR. L e SNES reste opposé au dispositif ECLAIR et au mode de recrutement qui lui est associé. Jusqu’en 2012, l’affectation dans les établissements ECLAIR obéissait à une double « logique » : n les postes vacants de ces établissements étaient considérés comme relevant de « compétences » particulières. Seuls des enseignants recrutés sur dossiers par les chefs d’établissement pouvaient y être affectés. Ceci est toujours vrai. n mais, si un poste occupé par un collègue ayant muté par la « procédure » ECLAIR venait à se libérer en cours de mouvement, alors n’importe quel collègue ayant dans ses vœux larges l’établissement pouvait s’y retrouver affecté, et ce bien sûr sans les fameuses « compétences » évoquées ci dessus ! Ceci n’est plus le cas depuis l’an dernier. Le SNES avait souligné ces incohérences de traitement et avait demandé au rectorat de revenir à un mode de recrutement « clas- Postes Spécifiques Académiques (SPEA) Seuls les collègues les demandant en vœu précis peuvent y être nommés à l’issue de la phase intra, à condition de respecter la procédure : un dossier papier complet par profil de poste, la saisie SIAM du poste (on peut aussi faire des vœux larges). Les postes spécifiques académiques regroupent les postes à compétences requises (ou à profil) dont la typologie est décrite dans le tableau ci-dessous. HAN poste en établissement accueillant des enfants malades ou handicapés BIV poste bivalent en collège DNL2 Discipline non Linguistique - enseignement en Anglais DNLE Discipline non Linguistique - enseignement en Espagnol DNLA Discipline non Linguistique - enseignement en Allemand CLAR Dispositif ECLAIR CLHA poste en classe à horaires aménagés en Éducation Musicale en collège COR poste PLP coordonnateur pédagogique dans un établissement public CSA poste à complément de service dans une autre discipline et dans une autre commune CSM poste à complément de service dans une autre discipline et dans la même commune CSTS poste en section de techniciens supérieurs EEAEREA ESC Même discipline intra commune F11 poste en série F11 en Éducation Musicale FLE poste en Français Langue Étrangère L Poste en série L en Éducation Musicale et Arts Plastiques MIG poste lié à l’accueil des enfants de migrants NTIC ressource nouvelle en technologie informatique PART poste à formation particulières : qui recoupent de tout dont certains postes en ZEP et en FLE PCR poste implanté en classe relais REEC poste en collège «ambition réussite » Comment les demander ? Les SPEA sont attribués par le rectorat sur dossier après avis des IA-IPR et les chefs d’établissement d’accueil peuvent également en formuler un. Ces avis sont présentés par l’administration, avant le mouvement, lors d’un groupe de travail dont nous ne connaissons pas encore la date à ce jour. Les vœux SPEA sont à inclure, en vœu établissement, avec saisie du type de SPEA, parmi ceux de la demande de mutation. Dans le même temps, constituer un dossier papier avec la fiche de candidature (modèle téléchargeable sur internet ou figurant aussi parmi les annexes de la circulaire rectorale), CV, lettre de motivation, rapport d’inspection à renvoyer à la DPE par voie hiérarchique (date limite : consulter le site). Prenez contact avec l’IA-IPR de votre discipline et éventuellement avec le chef d’établissement d’accueil. Envoyez-nous les doubles de vos dossiers. sique » pour ces postes. Le rectorat a refusé et préféré les considérer comme des postes spécifiques SPEA. Il a confirmé ce choix encore cette année. Attention : seuls les postes des établissements ECLAIR pourvus avant l’existence de ce dispositif restent non SPEA. Le risque pour un collègue ayant fait un vœu large d’obtenir un établissement ECLAIR n’est donc pas nul. Le dispositif ECLAIR basé sur la déréglementation aboutit à de nombreuses aberrations tant au niveau de l’affectation des personnels que de la gestion des établissements. Le SNES revendique la suppression du programme ECLAIR et rappelle la nécessité d’une tout autre politique éducative. Défendre les droits des personnels L’extension : attention danger Qui est concerné et en quoi cela consistet-il ? Seuls sont concernés les collègues qui n’ont pas d’affectation définitive (poste fixe ou zone de remplacement dans notre académie). Ceux-ci doivent impérativement en obtenir une à l’issue du mouvement intra. Ce sont principalement : les stagiaires actuels, les collègues entrants dans l’académie à l’issue du mouvement inter, les collègues en réintégration. Pour en savoir plus sur le fonctionnement, vous trouverez des informations sur le site : www.toulouse.snes.edu dans la rubrique mutations. Bulletin Syndical 13 Dossier Spécial MOUVE Classification des établissements de l’académie Sensible violence APV RARECLAIR RIS Ariège Collège L. Pasteur 0090490J Lavelanet x x Collège V. Hugo 0090490J Lavelanet x Collège du Montcalm 0090028G Vicdessos Collège du Sabarthès 0090546V Tarascon EREA 0090481ZPamiers x x x Aveyron Collège 0120016C Mur de Barrez x Collège Denys Puech 0120028R Saint Genies d’Olt x Collège de la Viadene 0121295T Saint Amans des Cots x EREA 0121178R Villefranche de Rouergue x Haute-Garonne Collège Bellefontaine 0311235Z Toulouse x x x x SEGPA Bellefontaine 0311248N Toulouse x x x x Collège La Reynerie 0311321T Toulouse x x x x SEGPA La Reynerie 0311322U Toulouse x x x x Collège Lalande 0311265G Toulouse x x SEGPA Lalande 0311316M Toulouse x x Collège Georges Sand 0310086A Toulouse x x x x Collège Stendhal 0311630D Toulouse x x x x Lycée Rive Gauche 0311323V Toulouse x x LP du Mirail 0311324W Toulouse x x Collège Vauquelin 0311718Z Toulouse x LP Guynemer 0310051M Toulouse x Collège Jean Monnet 0310005M Bagnères de Luchon x LP du Bois 0310006N Montauban de Luchon x Lycée E. Rostand 0311334G Bagnères de Luchon x EREA x x x 0311240EMuret x Tarn Collège L. Pasteur 0810125W Graulhet x x x SEGPA L. Pasteur 0810936C Graulhet x x LP C de Pémille 0810995S Graulhet x Collège M. Pagnol 0810026N Labruguiere x x Tous ces établissements, qu’ils soient classés APV ou non, sont inclus dans les vœux géographiques. Il n’est pas possible de les exclure. Remarque : les postes spécifiques nationaux ou académiques implantés dans les établissements classés APV ne le sont pas, sauf pour les postes FLE et les sections européennes. 14 Bulletin Syndical EMENT INTRA Les zones de remplacement (ZR) Être titulaire en ZR Avoir une affectation en ZR oblige à avoir un établissement de rattachement administratif. Cet établissement est octroyé, en même temps que la nomination sur la zone de remplacement (dates non connues à ce jour). Le rattachement est pérenne, il ne peut être modifié que sur demande. Fonctionnement du mouvement En général, le rectorat bloque les entrées sur ZR libérées par le mouvement, afin de pourvoir prioritairement les postes en établissement. Il ne faut donc pas se fier à l’affichage, sur SIAM, de poste vacant en ZR. Changement de rattachement administratif (RAD) Les TZR peuvent demander un changement de RAD sans participer à l’intra. Il leur suffit : de compléter le formulaire de demande de changement de RAD qui figure en annexe de la circulaire. n n d’y ajouter les pièces justifiant la situation familiale. n de le renvoyer par l’intermédiaire du chef d’établissement (date limite : inscrite sur l’annexe de la circulaire académique : voir aussi sur notre site). La demande concerne des communes ou des « pôles », regroupant plusieurs communes (à consulter en annexe de la circulaire et sur notre site). N’hésitez pas le cas échéant à préciser le type d’établissement (collège, lycée). La procédure étant sous forme « papier », l’année dernière plusieurs demandes de changement ont été « égarées ». N’oubliez pas nous transmettre le double de cette demande. Intitulé Aveyron Formuler des « préférences » pour le Rattachement ADministratif Si vous participez à l’intra et formulez une ZR, pensez à saisir vos préférences sur SIAM. Ces préférences serviront pour l’attribution de votre établissement de rattachement administratif. Pour les collègues arrivés sur ZR en extension, le rectorat n’a pas encore défini à ce jour selon quelles modalités s’effectuera cette attribution (vous trouverez en ligne des informations complémentaires dès que le rectorat nous aura informés). Taille des ZR Il n’y a pas de ZR de taille inférieure au département. Les disciplines sont réparties en deux familles : Famille 1 ZR de la taille d’un département : Allemand - Anglais - Arts plastiques - Documentation - Économie et Gestion Administrative - Économie et Gestion comptable - Éducation - Éducation musicale - Électrotechnique - Espagnol - Génie mécanique construction - Génie mécanique productique - Histoire Géographie - Lettres classiques - Lettres modernes - Mathématiques - Orientation - Philosophie - Sciences économiques et sociales - Sciences physiques - Sciences de la vie et de la Terre - Technologie Famille 2 ZR de la taille de l’académie : Toutes les autres disciplines. commune centre de la zone Rodez - mercredi 26 mars de 13 h à 16 h. au local de la FSU 12, avenue Tarayre Haute-Garonne Special stagiaires Au Snes - 2, avenue Jean Rieux Lundi 17 mars de 9h30 à 17h. Pour tous Toulouse - mercredi 19 mars à 14 h 30 au lycée Toulouse-Lautrec (ligne B station Barrière de Paris ou ligne 27-direction lycée ToulouseLautrec - arrêt Amat-Massot). Hautes-Pyrénées Permanences au S2 23, rue André Breyer - Tarbes n mercredi 19 mars de 15 h à 17 h n mardi 25 mars de 8 h 30 à 12 h 30 et 13 h 30 à 16 h n mercredi 26 mars de 15 h à 17 h n mardi 1er avril de 8 h 30 à12 h 30 Lot Lycée Monerville - Cahors mercredi 26 mars - 15 h à 17 h Lycée Champollion - Figeac Jeudi 27 mars de 16 h 30 à 18 h 30 Consultez notre site internet régulièrement www.toulouse.snes.edu code Famille 1 : Ariège Foix Aveyron Rodez Haute-Garonne Toulouse Gers Auch LotCahors Hautes-Pyrénées Tarbes Tarn Albi Tarn-et-Garonne Montauban ZRD009 ZRD012 ZRD031 ZRD032 ZRD046 ZRD065 ZRD081 ZRD082 Famille 2 : Académique ZRA016 Toulouse Réunions et permanences mutations Bulletin Syndical 15 Informations pratiques Pour nous joindre A noter sur votre agenda : Congrès Académique les 20 et 21 mars Lycée Bellevue à Toulouse La revalorisation doit commencer maintenant ! Signez la pétition sur le site du Snes Renforcez le Snes ! Site académique www.toulouse.snes.edu Le syndicat ne vit que des cotisations de ses adhérents Syndiquez-vous ! Crédit Mutuel Enseignant Balma 6, rue de la Tuilerie - 31 131 Balma Cedex Tél. : 05 34 42 64 70 E-mail : [email protected] 16 Bulletin Syndical
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