M e n s u e l d ’ i n f o r m a t i o n d u C l u b E n s e i g n e & I n n o v a t i o n N°178 /// février 2016 Mood : experience store 2 Compte-rendu soirée /// Rendez-vous 3 > 5 Concept Mood 6 > 8 Dossier 10 > 11 Concept Day By Day /// Ceux qui bougent, ceux qui cherchent 12 > 13 Qualité d’usage 14 > 15 Les membres du Club Soirée du 4.01.2016 SÉCURITÉ INSTANTANÉE DU POINT DE VENTE : LE CANON À BROUILLARD Soirée animée par la société Protect France On ne vole pas ce que l’on ne voit pas ! C’est un excellent résumé de cette activité qui se déploie depuis près de 15 ans dans tous les commerces de petites ou grandes tailles. Il est possible de protéger des salles coffres ou des distributeurs de billets, mais aussi des grandes surfaces alimentaires pour le rayon alcool ou bijouterie ou plus simplement la partie high tech des magasins de produits Bruns (tablette, PC, smartphone). Le fonctionnement du canon à brouillard est très spécifique, très loin des fumigènes d’antan à déclenchement unique. Les différents types d’environnements et leurs mises en œuvre permettent de démontrer l’interopérabilité de ces appareils avec les systèmes d’alarme ou de GTC en place dans tous les établissements. Côté réglementation : ce produit bénéficie de la norme européenne EN50131-8, de l’autorisation dans les Etablissements Recevant du Public et de la certification des assurances NF&A2P. Le canon à brouillard est associé à la lumière d’un stroboscope, aveuglant ainsi totalement l’intrus. RENDEZ-VOUS La prochaine soirée à thème du Club Enseigne & Innovation aura lieu le lundi 1er février 2016 à partir de 19 h 30 à ➜L A MAISON DE LA RECHERCHE 54, rue de Varenne 75007 Paris Elle sera animée par la société KENDU sur le thème : « L’architecture, la technologie et la simplicité » Une approche sur différents éléments qui aident à créer un contexte favorable à l’achat de bons produits. (Accès réservé aux invités et aux adhérents du Club Enseigne & Innovation) COORDONNÉES DU CLUB Aces Partners 79, rue Paul Vaillant Couturier 37700 Saint-Pierre-des-Corps Tél. 02 47 75 15 18 - Fax 02 47 75 17 23 e.mail : [email protected] www.enseigne-et-innovation.com concept mood MOOD : EXPERIENCE STORE Fort de son expérience de dix ans dans la vente d’accessoires pour smartphone sous pavillon Orange, Générale de Téléphone a décidé d’aller plus loin en lançant en octobre 2014 sa première boutique laboratoire Mood à Bordeaux. Dans ce lieu dédié aux accessoires tendances pour smartphone et aux objets connectés du quotidien, le réseau Mood ambitionne de s’étendre partout en France, avec à terme 50 à 70 boutiques d’ici à 2020. Mood a été conçu comme un laboratoire d’expériences sensorielles et tactiles. Rentrer chez Mood, c’est rentrer dans une grande zone de liberté. En effet, tous les sens sont mis en éveil et, fait assez rare dans l’univers de la distribution, le client a le droit de tout toucher, de tout essayer, de tout porter ! « Chez Mood, nous partons du principe que ce sont les clients qui éduquent la marque et non l’inverse. Nous apprenons d’eux à chaque visite » explique Nicolas de Trogoff, directeur général adjoint chez Mood. Lorsque Générale de Téléphone a créé Mood, la société avait surtout à cœur de la doter d’un supplément d’âme. Dans un univers concurrentiel clinique, laboratoire, très codifié, quasi statutaire, l’ambition était d’amener une nouvelle proposition aux consommateurs : une boutique, un « Experience Store » coloré, ludique, joyeux, chaleureux. À travers cette boutique, il y avait également l’envie d’offrir la lettre du club 178 février 2016 3 concept mood La Table d’Expériences repose sur une application spéciale présente sur le téléphone du conseiller Mood. Avec cette application, le conseiller peut lancer les animations de présentation des produits directement de la Table d’Expériences sur l’écran de restitution situé juste derrière. Le Bar à Coques : c’est « the place to be » pour relooker tous les smartphones. Avec toutes ses coques imaginées par des créateurs de renom, Gaultier, Lacroix, Kenzo, Ora-ïto, Mood et son « bar à coques » c’est un vrai défilé de mode ! La Recharge Batterie : un espace service malin et sympa pour permettre aux clients de recharger en un clin d’œil pendant leur visite la batterie de leur téléphone. Ce lieu a été pensé pour appartenir avant tout à ses clients. Ils sont toujours les bienvenus dans leur boutique, leur « Experience Store », qu’ils achètent un nouvel accessoire tendance ou pas. une nouvelle façon d’appréhender l’achat d’accessoires tendances et utiles pour smartphones, comme des protections, des casques, des chargeurs et des objets connectés à travers une large gamme. Pour Générale de Téléphone, plus qu’un simple point de vente, Mood devient un lieu de démonstration, de simulation, de découverte dans lequel le client peut tout tester, tout essayer… Au cœur du concept de « l’Experience Store » on retrouve des vrais piliers : le mur d’objets connectés est un espace de présentation libre et interactif dédié aux nouveautés produits. Tous les objets connectés de ce mural sont présentés sur des étagères individuelles et en libre toucher. Au milieu des étagères, un écran tactile introduit chacun de ces produits dans un univers d’usage inspiré par l’envie de sport, de style, de bien-être, de confort, de loisirs… à travers des films d’animations dédiés. La magie opère lorsque le client saisit l’un de ces objets sur les étagères. À ce même moment et grâce à la technologie RFID, le film de présentation du produit se met en marche. Le client peut, à l’issue de cette présentation, choisir une présentation plus complète du même produit ou découvrir un autre objet connecté. 4 la lettre du club 178 février 2016 Chez Mood, tout a été pensé pour que le client devienne un hôte. À titre d’exemple, la mise à disposition d’un tiroir transparent sécurisé pour recharger son téléphone durant la visite. En tant que marque toujours connectée, Mood se décloisonne, converge et converse également via les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, lnstagram) avec et pour eux. Le site marchand Mood est résolument tendance, fashion, connecté et social. Il permet de continuer sa visite et de prolonger l’expérience vécue au cœur de « l’Experience store » la lettre du club 178 février 2016 5 dossier Habillage mo Enseigne de toit, enseigne drapeau, enseigne lumineuse, en toile tendue… Différentes façons d’habiller une façade existent, afin de permettre aux commerçants de se signaler et surtout de se démarquer. Reste que concevoir des projets attractifs, en tenant compte du cahier des charges de chaque client, et avec la préoccupation d’une parfaite intégration dans l’environnement urbain, n’est pas une mince affaire. Témoignages de deux professionnels du secteur. 700 chantiers chez Krys, 1 200 chez Vivarte… Uniquement des opérations de grande envergure pour le compte d’enseignes majeures. Autant dire que quand il parle de façades, Patrick Destribats, 20 ans d’expérience en tant que directeur technique notamment pour ces deux enseignes, et aujourd’hui en poste en tant que directeur des opérations chez Eurodif, sait de quoi il parle. De même que Guillaume Tondeur, PDG de la société enseigniste DT Signs, qui a notamment déployé 300 façades pour le compte de Monoprix. iL’enseigne, l’image de marquei Hisser haut les couleurs du commerçant et les mettre en valeur en y incorporant tous les signes distinctifs de l’entreprise, voici le rôle que doit remplir une nouvelle enseigne installée sur une façade de magasin. « Ce qui explique le soin avec lequel, avant de démarrer un chantier, nous déterminons l’image que doit dégager la devanture, pour représenter le retailer, décrit Patrick Destribats, directeur des opérations chez Eurodif. Ensuite, il faut définir un standard, qui intègre les différentes contraintes liées à la structure du bâtiment, des lieux, aux taxes, à la mairie, aux Bâtiments de France. » Voici les deux préalables requis avant de se lancer dans le projet. Une fois ces points clés calés, la phase concernant le choix des prestataires peut démarrer : les enseignistes, les électriciens, les peintres… À sélectionner en fonction de leurs compétences mais aussi de leurs capacités à gérer des programmes de plus ou moins grande envergure. En effet, tous ne sont pas dimensionnés pour travailler sur plusieurs centaines de magasins répartis dans toute la France. « Dans notre cas, nous disposons de tout un réseau d’installateurs agréés, capables d’être déployés très vite sur des chantiers », spécifie Guillaume Tondeur, PDG de DT Signs. 6 la lettre du club 178 février 2016 de façade : ode d’emploi Suit la réalisation d’un prototype grandeur nature d’une façade type, qui permet de valider les différents choix : le type de matériaux (panneaux bois composite, bois naturel, tôles tablettes, aluminium laqué, bardage, panneaux finition pierre, matériaux composite…), la solidité des lettres, leur design, leur technologie en matière d’éclairage… En entrant dans ce niveau de détails, cela permet d’affiner aussi les prévisions budgétaires, comme le note Patrick Destribats. « À titre indicatif, pour Vivarte, le programme incluant les 1 200 changements de façades de magasins a nécessité un investissement d’une quarantaine de millions d’euros pour deux ans de chantiers », se remémore-t-il. Les étapes qui suivent concernent le plan de déploiement, le calendrier des opérations et le mode opératoire. « Nous identifions d’abord les sites prioritaires et ensuite nous déterminons les tournées : par exemple, le programme démarre par un chantier sur Strasbourg et se poursuit ensuite par un autre situé à proximité. Dans le jargon, on parle de tournée en escargot… Ceci afin de gagner du temps et d’éviter d’éparpiller les professionnels et les matériaux aux quatre coins du pays, sans cohérence », poursuit-il. iUne phase administrative obligatoirei Pour chaque projet, une demande d’autorisation doit être déposée en mairie. Elle comprend un photo montage coté, qui donne toutes les indications chiffrées : taille de l’enseigne, peinture, matériaux… En parallèle, il est envoyé aux partenaires, pour qu’ils puissent se préparer, commander les matières premières et être parés pour le jour J. La coordination des prestataires représente une lourde charge de travail. De même que le suivi. « L’établissement de ce cahier des charges est incontournable avant de lancer cette opération. Il est impératif de réceptionner chaque site au fur et à mesure du déploiement », souligne Patrick Destribats. la lettre du club 178 février 2016 7 Habillage de façade : mode d’emploi dossier iDes « enseignes » de plus en plus réduitesi Des chantiers qui ont connu différentes contraintes au fil du temps. Exit les bandeaux couvrant toute la façade ! « Auparavant, nous posions des totems de 30 ou 40 m de haut. Aujourd’hui, nous sommes limités à 8 m de haut », commente Guillaume Tondeur. En cause : la taxe sur la publicité extérieure (TLPE), mise en place par l’article 171 de la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008. Payable à la commune, la TLPE concerne tous les supports publicitaires fixes : les enseignes, les préenseignes et les dispositifs publicitaires. La TLPE fixe de nouvelles règles, comme le détaille l’expert. « La surface taxable est calculée en m². Le tarif varie selon la superficie et le type de support. Nous avons de nouvelles contraintes concernant la taille du nom à proprement parler : il peut occuper jusqu’à 15 % seulement d’une surface allant jusqu’à 50 m2. Si celle-ci dépasse les 50 m2, le nom peut occuper au maximum 25 % de la surface ». L’évolution porte aussi sur le type de couleurs à utiliser, moins vives aujourd’hui. Également, le nom doit se découper en lettres séparées, de préférence en inox brossé ou en laiton, afin de ne pas dénaturer le charme architectural du site et pour que la façade, en dessous, en pierre ou en brique, conserve son charme d’origine. Enfin, l’éclairage indirect devient un passage quasi obligé, afin de diminuer la pollution visuelle. Parfois, les contraintes des Bâtiments de France sont telles qu’il n’est pas possible de poser des enseignes extérieures et le nom figure alors sur des portants suspendus à l’intérieur, mais néanmoins orientés vers l’extérieur, pour rester visibles malgré tout. Et à l’avenir ? « La seule chose qui pourrait changer, à mon sens, concernerait la luminosité, répond Guillaume Tondeur. Car il existe de plus en plus de vitrines digitalisées, avec des écrans et des diodes apparentes… Ce qui peut s’avérer un peu voyant et le législateur pourrait être tenté d’introduire la notion de nuisance lumineuse ». Et influer ainsi sur le business des enseignistes. Pour autant, avec le nombre de rachats de commerces et de changements de réseaux, la profession a encore de beaux jours devant elle. « D’ailleurs, 2015 fut une meilleure année que 2014 », sourit Guillaume Tondeur. Une conclusion positive Christelle Magaud 8 la lettre du club 178 février 2016 la lettre du club 178 février 2016 9 concept day by day DAY BY DAY : L’ANTI-GASPI MADE IN FR de coût. L’objectif pour un client est de sélectionner la quantité désirée et de payer moins cher que leurs équivalents en grande distribution. Ainsi, le consommateur n’achète que ce dont il a réellement besoin. Il stocke moins, jette moins de produits périmés non consommés et dépense moins tout en préservant la planète. DAY BY DAY, UNE LOGISTIQUE RIGOUREUSE En mai 2014, une plateforme logistique a été mise en place en région parisienne afin de réceptionner les marchandises provenant de la quarantaine de fournisseurs référencés et préparer les bacs qui sont alors livrés « prêts à vendre », réduisant considérablement le temps et les coûts pour les magasins. De plus, chaque lot de produit est systématiquement identifié permettant ainsi le traçage depuis le producteur jusqu’au magasin. DAY BY DAY, À L’ÉCOUTE ET AU SERVICE DES CONSOMMATEURS À l’initiative du magasin de Versailles, un principe d’échanges de contenants a été mis en place entre les clients afin de réduire l’utilisation des emballages de transport jetables. Des dégustations de produits sont régulièrement organisées dans les magasins Day By Day afin de permettre aux visiteurs de découvrir de nouvelles saveurs ou des produits originaux Day By Day est le premier concept français d’épicerie en vrac de proximité, à proposer des produits de consommation quotidienne, vendus au poids et sans emballage. Éco-responsable, Day By Day offre une nouvelle perspective « du mieux consommer », visant à acheter des produits qualitatifs qui préservent plus l’environnement, et sans emballage. L’emballage représente un coût compris entre 5 % et 20 % du prix final des produits de grande consommation. DAY BY DAY : STOP AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE Le gaspillage alimentaire est évalué par l’Adème à près de 20 kg, dont 7 kg de produits non déballés, par an et par Français. Ce sont donc 17 millions de tonnes de nourriture qui sont gaspillés chaque année. Le gaspillage est partout : de l’industrie agroalimentaire et des producteurs qui jettent jusqu’à 15 % de leur production, des marchés, qui génèrent 400 000 tonnes de gâchis par an, des commerces et de la grande distribution qui imposent des contraintes de calibrages ou de quotas. Day By Day s’engage dans une consommation plus responsable, plus écologique et plus éthique. DAY BY DAY, VARIÉTÉ DES PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE Véritable point de vente de proximité, les magasins Day By Day proposent plus de 500 produits du quotidien (pâtes, riz, céréales, fruits secs, légumes secs, café, thé, confiserie, biscuits, savons, produits d’entretien…) sans emballage ni surcharge 10 la lettre du club 178 février 2016 RANCE Enseigne internationale recherche un /une CHEF DE PROJET En charge des phases d’exécution (planning, suivi de chantier, levée des réserves…). Expérience minimum de 5 ans. Italien courant exigé. Poste basé en Italie Adressez votre candidature sous réf 177.02 à [email protected] Cabinet de maîtrise d’œuvre en agencement de magasin recherche un /une CHEF DE PROJET EN MAÎTRISE D’ŒUVRE Réalisation des APS et APD. Gestion du planning, coordination des entreprises, suivi de chantier jusqu’à la levée des réserves. Expérience minimum de 5 ans. Poste basé à Clermont-Ferrand. Adressez votre candidature sous réf 177.04 à [email protected] Enseigne recherche pour un remplacement de congé maternité un /une ASSISTANT ADMINISTRATIF SERVICE TECHNIQUE CDD 3 mois Votre mission : épauler le directeur travaux. Expérience minimum de 5 ans. Bilingue anglais exigé. Poste basé à Paris. Adressez votre candidature sous réf. 178.01 à [email protected] Cabinet de maîtrise d’œuvre recherche pour un remplacement de congé maternité un /une CHED DE PROJET EN MAÎTRISE D’ŒUVRE D’EXÉCUTION CDD 3 mois Votre mission : épauler le directeur travaux. Expérience minimum de 5 ans. Poste basé dans le 49. Adressez votre candidature sous réf. 178.02 à [email protected] la lettre du club 178 février 2016 11 réglementation LA QUALITÉ D’USAGE VERS UNE APPROCHE SPATIAUX, FONCTIONN Qu’il soit lieu de travail, logement, ou équipement public, le bâtiment est un objet à la fois social, technique et fonctionnel. Dès lors, il est le terrain d’interactions entre les acteurs qui le fréquentent, les fonctions qu’il abrite, et les espaces qui le composent. L’ensemble de ces interactions, parfois antagonistes, doit être pris en compte, le cas échéant faire l’objet d’arbitrages depuis la phase de programmation du bâtiment jusqu’à son utilisation. De l’intégration de ces interactions dépend la qualité d’usage du bâtiment. LA QUALITÉ D’USAGE : UNE NOTION SIMPLE ET POURTANT DIFFICILE À APPRÉHENDER La notion de qualité d’usage d’un lieu peut se définir simplement comme sa capacité à répondre aux besoins, attentes et contraintes des acteurs. Pour les bâtiments, il s’agit alors d’apporter des réponses spatiales, techniques et fonctionnelles qui permettent : a ux usagers de bénéficier du service attendu ; a ux utilisateurs d’effectuer leurs tâches professionnelles ; à tous les occupants (usagers et utilisateurs) de bénéficier de conditions de confort et de sécurité adaptées ; tout en s’assurant que le maître d’ouvrage atteigne ses objectifs initiaux. Il n’existe pas de réponse architecturale universelle et uniformément reproductible. Le maître d’ouvrage est donc amené à rechercher le meilleur compromis, sur la base de choix éclairés et d’une concertation avec les occupants existants ou futurs. Chaque bâtiment à construire ou réhabiliter est un cas unique. Chaque projet exige en effet une réponse « sur mesure » afin de répondre aux enjeux de qualité d’usage. UNE APPROCHE GLOBALE QUI INTÈGRE LA COMPLEXITÉ DES INTERACTIONS La qualité d’usage recouvre de manière globale plusieurs thématiques du bâtiment avec un périmètre élargi allant de son aménagement intérieur à son environnement proche. Est donc concerné tout ce qui permet le fonctionnement du bâtiment et le déroulement des activités accueillies. Ainsi, se posera également la question de l’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite. La qualité acoustique et visuelle est également concernée, lorsqu’elle est nécessaire à l’utilisation et la pratique des locaux. La qualité technique du bâtiment questionne sa capacité à satisfaire les exigences de performances techniques et environnementales - notamment les consommations énergétiques - via des installations ou systèmes compatibles et adaptés aux utilisateurs et usagers. L’intelligibilité de ces systèmes et leur facilité de prise en main doivent contribuer à cette qualité technique au même titre que leurs performances intrinsèques. LE CONFORT : ENTRE VÉCU DES OCCUPANTS ET RÉALITÉ PHYSIQUE Le confort dans toutes ses composantes (hygro-thermique, acoustique, visuelle, qualité de l’air…) se caractérise par une dimension physique, mesurable et donc facilement interprétable, et une dimension psychologique et sociologique, plus difficile à appréhender. L’ensemble contribue au confort perçu par les occupants. D’autres facteurs dans cette perception de confort découlent du choix d’implantation du bâtiment : conditions d’accès (transport), niveau de service offert par l’espace urbain autour du bâtiment, etc. QUELS GAINS ESPÉRER D’UNE MEILLEURE QUALITÉ D’USAGE ? Lorsque les bâtiments sont bien conçus pour rendre les services attendus, ils sont fréquentés et utilisés de manière adéquate. En donnant satisfaction à leurs occupants (usagers ou utilisateurs), ils seront moins sujets aux dégradations induites 12 la lettre du club 178 février 2016 DES BÂTIMENTS : E GLOBALE DES ENJEUX NELS ET HUMAINS par des « détournements d’usage » et donc plus pérennes potentiellement. OBLIGATION D’ACCESSIBILITÉ, OBJECTIF DE QUALITÉ D’USAGE ? Si le fait de placer l’homme au centre de la conception est commun à l’approche prônée pour l’accessibilité des ERP et à la qualité d’usage, certains aspects les distinguent néanmoins. En effet, la qualité d’usage ne se limite pas à garantir l’autonomie des occupants et englobe par exemple les préoccupations de confort thermique. La réglementation relative à l’accessibilité - comme toute réglementation - doit être considérée comme un minimum qu’il convient de dépasser pour aboutir à une qualité d’usage optimale pour tous. Ainsi, la compréhension des besoins d’usage des différentes catégories de personnes handicapées est un préalable indispensable à l’application des prescriptions réglementaires relatives à l’accessibilité. Le syndrome des bâtiments malsains a été identifié dès 1982 et défini en 1995 par l’Organisation Mondiale de la Santé comme « une condition médicale dans laquelle des individus, dans un bâtiment, souffrent de symptômes ou ne se sentent pas bien sans raison apparente. » Sa prévalence est en nette augmentation depuis 10 ans dans les bâtiments neufs ou rénovés selon l’Institut National de Veille Sanitaire (l’INVS). Dès lors, la qualité d’usage semble constituer une approche prometteuse pour appréhender ce syndrome plus d’infos sur http://www.cerema.fr/ La qualité d’usage peut contribuer à : l a productivité, par l’efficience et l’efficacité des activités réalisées dans le bâtiment ; l ’optimisation de l’exploitation-maintenance, par son adaptation à la fois aux moyens humains (compétences, personnel) et aux ressources financières à disposition ; l a performance environnementale, par la levée de freins et de réticences face à l’usage des équipements par les occupants, et par la mise en œuvre d’actions à faible investissement ; l a santé, la qualité de l’air, la diminution des risques psychosociaux et de l’absentéisme ; l a sécurité des personnes et la sûreté du bâtiment, en prévenant des dysfonctionnements récurrents. CONTRIBUER À UNE GESTION ÉCONOME En contribuant aux performances du bâtiment et à l’efficacité des activités accueillies, la qualité d’usage concourt à la gestion économique du bâtiment. Les défauts de qualité d’usage se traduisent en effet toujours par un surcoût pour le gestionnaire et/ou le maître d’ouvrage. L’optimisation de l’exploitation-maintenance conjuguée à l’implication des occupants dans une démarche d’évolution des pratiques vis-à-vis du bâtiment permettraient un gain de l’ordre de 20 % sur les consommations énergétiques. Il convient également de considérer les coûts d’éventuels travaux de reprise induits par une insuffisante qualité d’usage ainsi que l’impact financier sur la valeur du patrimoine. Finalement, la qualité d’usage invite à considérer le bâtiment comme un objet technique, architectural, mais également social. La prise en compte de la qualité d’usage des bâtiments constitue un des piliers des réflexions en cours pour entraîner les acteurs de la construction vers un bâtiment éco-responsable sur l’ensemble du cycle de vie vous éclairer durablement www.luminem.fr [email protected] la lettre du club 178 février 2016 13 MEMBRES ASSOCIÉS Agence design AKDV Jean-Pierre Lefebvre ARCANE CONCEPT Jacques Lapeyronie LONSDALE WESTERN Loïc Delafoulhouze Bois et panneaux EGGER Thibault Fessart POLYREY Véronique Renard Bureau de contrôle BUREAU VERITAS Philippe Kiener Climatisation Fabricant AIRWELL Alain Perrin ATLANTIC Stéphane Bouffard MITSUBISHI ELECTRIC Antoine Sanchez Installateur AXE ÉNERGIES Jean-Michel Hechner CLIMATICIENS DE FRANCE Véronique Gros GROUPE SESAR Benoit Perret Courants faibles Téléphonie vidéo surveillance ANAVEO Jean-Charles Buisson Démolition gros œuvre Gestion déchets - Bennes - Manutention - Démolition SERVIPAC SALAZIE Philippe Gal Digital Media ATMOSPHERES Philippe Grebot Éclairage (Fabricants & Bureaux d’Etudes) ANSORG Anne-Valérie Dujaud-Rondelez FAGERHULT Yves Farion IPSO David Elleau Électricité PHILIPS Marlène Tisse Façade Palissades WALL TEK Alexandre Fernandes-Cruz Portes PORTALP Didier Fischer RECORD Annick Coutable Stores VOILERIE VILLEURBANNAISE Christophe Passot Serrurerie miroiterie rideaux IFD Grégory Reinneis LA TOULOUSAINE Delmar Pontes Géomètres-Experts PANGEO CONSEIL Joseph Pascual Maintenance LUMINEM Virginie Van Den Driessche PRESTA SERVICE Patrice Prioux SESAR SERVICES Vassil Manoïlov Maîtrise d’œuvre AGOS André Chambe ESPACE 4 Olivier Angleys SIB Pascal Bahuaud Matériels - Matériaux SAINT GOBAIN Maurice Manceau SINIAT Dorian Bomble Mobilier AMC Daniel Soulard BERTHILLOT Emmanuel Cornu FAPEC Bernard Heimendinger SOFADI Sylvain Charretier Peinture Matériel SEIGNEURIE - PPG Christophe Vavasseur Mise en œuvre SCYLLA Florian Thulliez Protection incendie - Désenfumage Extincteurs PREV’INCENDIE Eric Laurent Résines - Films adhésifs - Impression EURECLA Nicolas Coquelin KENDU Diego Roucour Revêtements de sol Fabricant - Distributeur DECOCERAM Nathalie Labalme FORBO Marie Chorro PERGO Gaël Raveneau Rideau d’air chaud BIDDLE Olivier Muller TEDDINGTON Thierry Barroux Sécurité Antivol - Contrôle d’accès NEDAP Kees Payens PROTECT FRANCE Christophe Dessain Signalétique intérieure extérieure DT SIGNS Guillaume Tondeur INSIGNIS Patrick Floren SOVILEC Grégory Peillon Tapis EMCO Anselme Hoffmann LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Luc Dol Président Patrick Destribats Vice-président Secrétaire Général Trésorier Didier Perkowski Vincent Le Gorju Commission Soirée à thème Commission Recrutement Benoît Perret Patrick Destribats Commission Formation & Réglementation Commission Salons Emmanuel Cornu et Vincent Le Gorju Commission Labellisation Alain Rousselot Commission Communication Commission Briques d’Or 14 la lettre du club 178 février 2016 Richard Stella Luc Dol Harris Benkaroun MEMBRES ACTIFS Akamebou Sylvie CELIO CLUB André Nadège BURGER KING Arbogast Raymond SMCP Bassompierre-Sewrin Eric GEMO Beauvinon Yann PARASHOP Benkaroun Harris GROUPE GRANDVISION Ben Yahia Samir FORUM SANTÉ Beres Alexandre CHILDREN WORLDWIDE FASHION Bertolone Eric JEFF DE BRUGES Bismuth Sébastien UNDIZ Bodart Eric CLEOR Bonine Nafy BESTSELLER Boucaud-Maître Romain CHOCOLATS VOISIN Bouteille Alain GALERIES LAFAYETTE Bouyssou Audrey WE NATURA Brisson Jérôme ELECTRO DÉPÔT Broquet Anne COTELAC Callens Olivier Chevallier Vincent ONAGVG Compain Jean-Claude ORANGE Coutrix Fanny EURODIF D’amonville Bertrand NATURE & DÉCOUVERTES De Rovira Valérie Destribats Patrick EURODIF Djedi Fatiha POMME DE PAIN Dol Luc COMPASS GROUP Dolce Francesca UNDIZ Doubet Samuel SFD Elzaim Nadine UNDIZ Etienne Carole CLAIRE’S Facon Céline ÉLECTRO DÊPOT Fauvet Daniel IKKS Ferjoux Magalie Gai Alain Galle Éric ORCANTA LINGERIE Gameiro Véronique GAMM VERT Garrigue François MAAF ASSURANCES Gault Astrid GROUPE RICHEMONT Gauthier Éric BNP PARIBAS Gegou Sylvie FRANCE LOISIRS Godard Delphine POINT P Gouville Elisabeth DARJEELING Gramat Amaury RETIF Grangette Bernard TOP OFFICE Grousset Olivier THE BODY SHOP Guéméné Pascal ACCOR Guillot Jean-François GROUPE GRANDVISION Hébert Pascal GÉNÉRALE DE TÉLÉPHONE Henriques Francis Hévin Frédéric LOUVRE HÔTELS Huin Benjamin LAPEYRE Husson Réginald COMPASS GROUP Jacquet Emmanuel SPEEDY Jeansoule Michael PPG DISTRIBUTION Jego Yannick GROUPE ERAM Jorge Jean-Marie MIM Jouanneau Jean-Michel PICARD Jovet Stéphane SYSTEME U Kassam Dinesh C&A Klein di Giacomo Valentin EASY CASH Lafon Pascal LACOSTE Larroque Xavier LA VIE CLAIRE Le Bartz Erwan GROUPE BEAUMANOIR Lefevre Julien IXINA Le Gorju Vincent SPORT 2000 Le Milbeau Bruno Loison Marc SUPERMARCHÉS MATCH Lucia Pierre CELIO GROUPE Manel Julien BROSSETTE Marchand Yann CARREFOUR PROPERTY Maximilien Jean-Yves FORUM SANTÉ Melon Sophie THOM EUROPE Mendil Pascal MOA Meyer Nadie THOM EUROPE Mir David EMOVA GROUP Mokus Laurent BPCE Montagne Philippe CARREFOUR PROXIMITÉ Moreira Filipe BUT Muller Alain NOCIBÉ La réponse à tous les métiers de l’agencement Didier PERKOWSKI 06 22 66 14 66 www.sofadi.com Nicolas Jean-Baptiste CORA Page Thériez Stéphanie AELIA Pairault Laurent SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pedro Manuel TEDDY SMITH Petit Benoît POINT P Petrel Christophe INTERMARCHÉ Peycelon Marc HYPARLO CARREFOUR Phelippeau Patrice AUCHAN Pilton Franck CAMAÏEU FEMME Pineau Ludovic L’OCCITANE Policard Christophe AELIA Ponteau Tommy GROUPE TUI FRANCE Prigent Stéphane Proucelle Bruno VILLEROY & BOCH Ranchoup Christophe 4 MURS Reminiac Gilles Renault Emmanuel LÉON DE BRUXELLES Reynaud Isabelle LA MUTUELLE GÉNÉRALE Riberet Oriane CONFORAMA Richard William GALERIES LAFAYETTE Rocha Paulo KFC Rolland Frédéric VIVARTE Rousselot Alain LÉON DE BRUXELLES Schneider Benoît MONOPRIX Sénéchal Sophie KRYS GROUP Stankovic Zoran LOXAM Stella Richard Szereda Pascale OPTIC 2000 Thibault Philippe NOCIBÉ Timossi Stéphane KILOUTOU Tiron Lionel MIM Tréhout Olivier JENNYFER Van Cauteren Géraldine DELTA LINGERIE Vanexem Jérôme DAMART Vinarnic Bob RETIF Virapin Philippe DEVRED Virenque Isabelle Wattel Christophe SAINT MACLOU Zucchiati Séverine SYSTEME U Climaticiens de France Emmanuel AZEMA 31, rue d’Amsterdam 75008 Paris Tél. 04 78 49 05 76 - 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