N°62 - OCTObre 2014 DOSSIER Cardiologie ACTU Substitution: une cacophonie complète GESTION EXPERT DU MOIS Médecins et pharmaciens: des situations fiscales bien différentes Evasion Dr Daniel Wagner Ava n t a g e s Prêt(e) pour un saut outre-Manche ? Semper vous offre deux pages de cadeaux OSTEOPOROSE (Vitamine D3) * Calci-Bone D3® 30 comprimés à croquer : 13,55 € Calci-Bone D3® 90 comprimés à croquer : 30,08 € Remboursé : 80% • Le moins cher dans sa classe* • Bon goût orange 1 /jour à croquer 2014/43 - CALC - PUBL - 9/2014 * Calci-BoneD3 est indiqué comme adjuvant à un traitement spécifique de l’ostéoporose. ** Calci-BoneD3 est le moins cher des comprimés à croquer qui contiennent du calcium et de la vitamine D avec un dosage de 1000/880. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Calci-BoneD3 1000 mg/880 U.I., orange, comprimés à croquer COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé contient : 2 500 mg de carbonate de calcium (équivaut à 1000 mg de calcium). 8,8 mg de concentré de cholécalciférol (sous forme de poudre – équivaut à 22 microgrammes de cholécalciférol = 880 UI de vitamine D3). FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé à croquer. Comprimé rond et blanc de surface lisse et comportant une barre de cassure. Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales. DONNÉES CLINIQUES Indications thérapeutiques Les comprimés à croquer de Calci-BoneD3 1000 mg/880 U.I., orange, comprimés à croquer sont indiqués : - pour la prévention et le traitement des déficits en vitamine D et en calcium chez les personnes âgées ; - comme complément en vitamine D et en calcium ainsi que comme adjuvant à un traitement spécifique de l’ostéoporose chez les patients présentant un risque de déficit en vitamine D et en calcium. Posologie et mode d’administration Posologie Adultes et personnes âgées 1 comprimé à croquer par jour (correspondant à 1000 mg de calcium et 880 UI de vitamine D3). Posologie en cas d’insuffisance hépatique Il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose. Posologie en cas d’insuffisance rénale Les comprimés à croquer de Calci-BoneD3 1000 mg/880 U.I., orange, comprimés à croquer ne doivent pas être utilisés chez les patients présentant une insuffisance rénale grave (voir rubrique 4.3). Posologie durant la grossesse Pendant la grossesse, la dose quotidienne ne devrait pas dépasser 1500 mg de calcium et 600 UI de vitamine D3. En conséquence, la dose quotidienne ne doit pas dépasser ½ comprimé (voir section 4.6). Mode d’administration Usage oral Les comprimés à croquer de Calci-BoneD3 1000 mg/880 U.I., orange, comprimés à croquer peuvent être pris à tout moment, avec ou sans aliments. Les comprimés doivent être mâchés et avalés. Les comprimés à croquer de Calci-BoneD31000 mg/880 U.I., orange, comprimés à croquer ne sont pas destinés à être utilisés chez les enfants et les adolescents (voir rubrique 4.3.). Contreindications Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients Hypercalciurie et hypercalcémie, et maladies et/ou conditions qui entraînent une hypercalcémie et/ou une hypercalciurie (par exemple myélome, maladies osseuses, hyperparathyroïdie primaire, immobilisation prolongée accompagnée d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie. Lithiase rénale Néphrocalcinose Hypervitaminose D Insuffisance rénale sévère En raison de la teneur élevée en vitamine D, l’utilisation du médicament est contre-indiquée chez les enfants et les adolescents. Effets indésirables L’évaluation des réactions négatives repose sur la définition des fréquences suivante : Très fréquent(e) (t 1/10) Fréquent(e) (t 1/100 à< 1/10) Peu fréquent(e) (t 1/1000 à< 1/100) Rare (t 1/10 000 à< 1/1,000) Très rare (< 1/10 000) Inconnu(e) (ne peut être estimée en fonction des données disponibles) Troubles du système immunitaire Inconnue (ne peut être estimée en fonction des données disponibles) : réaction d’hypersensibilité telle qu’un angiœdème ou un œdème laryngé. Troubles métaboliques et nutritionnels Peu fréquents : hypercalcémie, hypercalciurie. Troubles gastro-intestinaux Rares : nausées, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, flatulences, distension abdominale. Troubles cutanés et sous-cutanés Rares : rash, prurit, urticaire. Nature et contenu de l’emballage extérieur Les comprimés à croquer sont disponibles sous forme de films thermosoudés en aluminium laminé, dans les conditionnements suivants : 10, 20, 30, 40, 48, 60, 60 (emballage groupé 2x30), 90 et 90 (emballage groupé 3x30),96, 100 (emballage groupé 5x20) comprimés à croquer Il se peut que tous les conditionnements ne soient pas commercialisés. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ WILL-PHARMA 33, Avenue Monplaisir 1030 Bruxelles NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE420901 DÉLIVRANCE : médicament non soumis à prescription médicale DATE D’APPROBATION DU TEXTE : 03/2013 Edito Et si nous parlions d’autre chose ? Assez d’éditos ont été consacrés à la substitution depuis que l’idée hante les couloirs des ministères. C’est bon, fini, plié. Il y a bien d’autres choses intéressantes à raconter, non ? De toute façon, il paraît que tout le monde s’en f…. Ou en tout cas que les médecins, comme les convoyeurs, attendent. So, wait and see. Parlons donc plutôt de formation continue, puisque c’est un autre ouvrage qui sera bientôt mis sur le métier. Tôt ou tard, mais plutôt tôt que tard, on vous le prédit. Et mettons la main au feu que cela risque de grincer du côté des molaires. Alors tout bien considéré, n’en parlons pas, histoire de ne pas nous fâcher. Ou parlons-en à l’occasion de la 6e Journée de la Recherche Clinique, consacrée cette année à la Pharmacovigilance. Mazette, un autre sujet qui gêne aux entournures paraît-il. Les autorités compétentes, pour adopter le vocable consacré, seront là. Mais aussi les pharmaciens, les médecins, les grossistes. Et bien sûr les partenaires de l’industrie, qui ont répondu présent comme chaque année, aux côtés de Semper. Ah… un dernier mot M’sieurs Dames, comme disait Columbo: si vous n’avez pas d’alibi ce mercredi 22 octobre, la formation en pharmacovigilance vaudra le coup. Et vous repartirez peut-être invités par le Centre Thermal de Mondorf pour une petite cure de bien-être. Dr Eric Mertens N°62 - OCTObre 2014 Rédacteur en chef Dr Eric Mertens [email protected] Ont collaboré à ce numéro D. Colin, Dr R. Dehesbaye, Dr H. Kugener, Dr C. Leroy, Samuel, E. Werber Secrétaire de rédaction Françoise Moitroux [email protected] Production et impression Sacha Design s.à.r.l. [email protected] Directrice artistique Nathalie Ruykens [email protected] Semper Luxembourg est imprimé sur du papier certifié issu de la gestion responsable des forêts. Rédaction web Céline Buldgen [email protected] www.dsb.lu Photographe Semper Luc Deflorenne www.lucphoto.lu Les articles, photos, dessins et autres illustrations de la partie rédactionnelle de Semper ne comportent pas de publicité. Les mentions d’entreprises ou de produits figurent à titre documentaire. Les articles, photos et dessins ainsi que les opinions et les publicités sont publiés sous la seule responsabilité des auteurs ou annonceurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous pays. DSB Communication s.a. Société anonyme au capital de 31.000 € Adm. responsable: Dr Corinne Rosman 15-17 avenue Guillaume - 1651 Luxembourg Fax +352 26 25 61 63 R.C.S. Luxembourg B 110.223 Autorisation d’établissement N°123743 Chargée de relations Micheline Legrand Tél. + 352 27 86 01 89 [email protected] Directeur général Dr Eric Mertens Tél. + 352 27 86 01 87 [email protected] RÉSUMÉ ABREGE DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT: Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit pour une information complète concernant l’usage de ce médicament. W Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique ‘effets indésirables’ pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: Relvar Ellipta 92 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose EU/1/13/886/001 EU/1/13/886/002 - EU/1/13/886/003. Relvar Ellipta 184 microgrammes/22 microgrammes poudre pour inhalation, en récipient unidose EU/1/13/886/004 - EU/1/13/886/005 EU/1/13/886/006. Classe pharmacothérapeutique: Médicaments adrénergiques et autres médicaments pour les maladies obstructives des voies respiratoires, Code ATC: R03AK10. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l’embout buccal) de 92 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate) ce qui correspond à une dose contenue dans chaque récipient unidose de 100 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate). Chaque inhalation délivre une dose (au niveau de l’embout buccal) de 184 microgrammes de furoate de fluticasone et 22 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate) ce qui correspond à une dose contenue dans chaque récipient unidose de 200 microgrammes de furoate de fluticasone et 25 microgrammes de vilanterol (sous forme de trifenatate). Excipient(s) à effet notoire: Chaque dose délivrée contient approximativement 25 mg de lactose (sous forme monohydraté). INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES: Asthme: Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l’asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus, dans les situations où l’utilisation d’un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un bronchodilatateur bêta2-agoniste de longue durée d’action est justifiée: chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta2-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée “à la demande”. Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO): Relvar Ellipta est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chez les adultes dont le VEMS (mesuré après administration d’un bronchodilatateur) est inférieur à 70% de la valeur théorique et ayant des antécédents d’exacerbations malgré un traitement bronchodilatateur continu. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Posologie: Asthme: Adultes et adolescents de 12 ans et plus: Une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour ou une inhalation de Relvar Ellipta 184/22 microgrammes une fois par jour. Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 15 minutes qui suivent l’inhalation de Relvar Ellipta. Cependant, il conviendra de les informer qu’une utilisation quotidienne est nécessaire pour contrôler les symptômes de l’asthme et que le traitement doit être poursuivi même en cas de disparition des symptômes. Si les symptômes surviennent entre les prises, un bronchodilatateur bêta2-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée doit être utilisé pour obtenir un soulagement immédiat. Une dose initiale de 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta doit être envisagée pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin de doses faibles à moyennes de corticoïdes inhalés associées à un bronchodilatateur bêta2-agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. Si cette dose apparaît insuffisante pour le contrôle de l’asthme, la dose peut être augmentée à 184/22 microgrammes ce qui pourrait améliorer le contrôle de l’asthme. Les patients doivent être régulièrement évalués par un professionnel de santé afin de s’assurer que le dosage de furoate de fluticasone/vilanterol qu’ils reçoivent reste optimal. Il ne sera modifié que sur avis médical. Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace avec laquelle le contrôle des symptômes est maintenu. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes doit être envisagé pour les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus ayant besoin d’une dose plus élevée de corticoïde inhalé associée à un bronchodilatateur bêta2-agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. La dose maximale recommandée de Relvar Ellipta est de 184/22 microgrammes une fois par jour. Chez les patients asthmatiques, le dosage de Relvar Ellipta contenant la dose de furoate de fluticasone (FF) appropriée à la sévérité de leur maladie doit être utilisé. Dans l’asthme, le furoate de fluticasone (FF) 100 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au propionate de fluticasone (FP) 250 microgrammes deux fois par jour tandis que le FF 200 microgrammes une fois par jour est approximativement équivalent au FP 500 microgrammes deux fois par jour. Enfants de moins de 12 ans: La sécurité et l’efficacité de Relvar Ellipta chez les enfants âgés de moins de 12 ans n’ont pas encore été établies dans l’asthme. Aucune donnée n’est disponible. BPCO: Adultes âgés de 18 ans et plus: Une inhalation de Relvar Ellipta 92/22 microgrammes une fois par jour. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n’est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n’apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à Relvar Ellipta 92/22 microgrammes dans la BPCO alors qu’il existe un risque potentiel accru de pneumonie et d’effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes (voir rubriques ‘Mises en garde spéciales et précaution d’emploi’ et ‘effets indésirables’). Généralement, les patients ressentent une amélioration de leur fonction respiratoire dans les 16 à 17 minutes suivant l’inhalation de Relvar Ellipta. Population pédiatrique: Il n’y a pas d’utilisation justifiée de Relvar Ellipta dans la population pédiatrique dans l’indication BPCO. Populations spéciales: Personnes âgées (>65 ans): Aucune adaptation posologique n’est nécessaire dans cette population. Insuffisance rénale: Aucune adaptation posologique n’est nécessaire dans cette population. Insuffisance hépatique Des études menées chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère ont montré une augmentation de l’exposition systémique au furoate de fluticasone (à la fois de la Cmax et de l’ASC). La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison du risque plus important d’effets indésirables systémiques liés aux corticoïdes dans cette population. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la dose maximale est de 92/22 microgrammes (voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d’emploi’). Mode d’administration: Relvar Ellipta s’administre par voie inhalée uniquement. Il doit être administré chaque jour au même moment de la journée. La décision du moment de la prise, matin ou soir, est laissée à l’appréciation du médecin. En cas d’oubli d’une prise, la dose suivante doit être prise à l’heure habituelle le lendemain. Si l’inhalateur est conservé dans un réfrigérateur, il doit rester pendant au moins une heure à température ambiante avant d’être utilisé. Après inhalation, le patient doit se rincer la bouche avec de l’eau sans avaler. Lors de la première utilisation de l’inhalateur, il n’est pas nécessaire de vérifier au préalable le bon fonctionnement du dispositif et il n’y a pas de manipulation particulière à réaliser. Les instructions doivent être suivies étape par étape. Le dispositif pour Couvercle: A chaque ouverture du dispositif, une dose de médicament est préparée pour être inhalée. inhalation Ellipta est conditionné dans un emballage contenant un sachet Compteur de dose dessiccant pour réduire l’humidité. Une Il indique le nombre de doses restantes. Avant la première fois l’emballage ouvert, le sachet inhalation, il indique exactement 30 doses. A chaque fois dessiccant doit être jeté. Lorsque que le couvercle est ouvert le compteur de dose affiche 1 dose l’inhalateur est sorti de son emballage, il en moins. Lorsqu’il reste moins de 10 doses, la moitié du est en position «fermé». Il ne doit être compteur devient rouge. Après l’utilisation de la dernière dose, ouvert que lorsque le patient est prêt à la moitié du compteur de dose est rouge et le chiffre 0 inhaler une dose de médicament. Les apparaît. L’inhalateur est alors vide. En ouvrant à nouveau le instructions étape par étape de couvercle, le compteur de dose deviendra entièrement rouge. l’inhalateur Ellipta 30 doses ci-dessous s’appliquent également à l’inhalateur Ellipta 14 doses. Instruction d’utilisation - 1. A lire avant de prendre ce médicament - Si le couvercle du dispositif Ellipta est ouvert puis refermé sans inhaler le médicament, la dose sera perdue. La dose perdue sera maintenue à l’intérieur de l’inhalateur, mais ne sera plus disponible pour l’inhalation. Il est impossible de prendre accidentellement trop de médicament ou une dose double en une seule inhalation. 2. Comment préparer une dose Le couvercle ne sera ouvert que lorsque le patient est prêt à prendre une Embout buccal dose. Ne pas secouer l’inhalateur. Faire glisser le couvercle vers le bas jusqu’à entendre un «clic». Le Grille d’aération médicament est maintenant prêt à être inhalé et le compteur de dose affiche 1 dose en moins pour le confirmer. Si l’inhalateur ne commence pas le décompte des doses dès le «clic», il ne délivrera pas de dose. Il faut le rapporter au pharmacien. 3. Comment prendre la dose - Eloigner l’inhalateur de la bouche et expirer autant que possible. Ne pas expirer dans l’inhalateur. Serrer fermement les lèvres autour de l’embout buccal. Ne pas bloquer la grille d’aération avec les doigts. Prendre une inspiration longue, profonde et régulière pendant au moins 3-4 secondes. “Clic” • Retirer l’inhalateur de la bouche. • Expirer lentement et doucement. Il est possible de ne pas ressentir ni le produit ni son goût alors que l’inhalateur a été correctement utilisé. 4. Fermer l’inhalateur et rincer la bouche - Pour nettoyer l’embout buccal, utiliser un chiffon sec avant de fermer le couvercle. Faire glisser le couvercle vers le haut jusqu’à ce qu’il couvre l’embout buccal. Rincer la bouche après avoir utilisé l’inhalateur. Cela permettra de réduire la probabilité de développer des effets indésirables comme une irritation/douleur de la bouche ou de la gorge. CONTRE-INDICATIONS: Hypersensibilité aux principes actifs ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP complet. MISES EN GARDE LES LÈVRES S’ADAPTENT À LA FORME SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D’EMPLOI: PROFILÉE DE L’EMBOUT BUCCAL. Détérioration de la maladie: L’association furoate de fluticasone/vilanterol ne doit pas être utilisée pour NE PAS BLOQUER LA GRILLE traiter les crises d’asthme ou une exacerbation aiguë D’AÉRATION AVEC LES DOIGTS. de BPCO; dans ces situations il convient d’avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs de courte durée et d’action rapide pour soulager les symptômes indique une détérioration de la maladie. Dans ce cas, le patient doit consulter son médecin. Les patients ne doivent pas arrêter le traitement par furoate de fluticasone/vilanterol pour leur asthme ou leur BPCO sans demander un avis médical, les symptômes pourraient réapparaître à l’arrêt du traitement. Des événements indésirables liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir au cours du traitement avec le furoate de fluticasone/vilanterol. Les patients devront poursuivre leur traitement et consulter un médecin si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent après l’initiation du traitement par Relvar Ellipta. Bronchospasme paradoxal: Un bronchospasme paradoxal peut survenir, caractérisé par une augmentation des sifflements immédiatement après administration. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l’administration de Relvar Ellipta, d’évaluer l’état du patient et au besoin, d’instaurer un autre traitement. Effets cardiovasculaires: Des effets cardiovasculaires, tels que des arythmies cardiaques (par exemple tachycardie supraventriculaire et extrasystoles) peuvent être observés avec les médicaments sympathomimétiques dont fait partie Relvar Ellipta. Par conséquent, le furoate de fluticasone/vilanterol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de pathologies cardiovasculaires graves. Patient présentant une insuffisance hépatique: Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, le dosage 92/22 microgrammes de Relvar Ellipta doit être utilisé et une surveillance des effets indésirables systémiques liés à la corticothérapie doit être instaurée. Effets systémiques liés à corticothérapie: Des effets systémiques peuvent survenir avec toute corticothérapie inhalée, en particulier lors de traitements à fortes doses au long cours. Cependant, la probabilité de survenue de ces effets reste plus faible qu’au cours d’une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont un syndrome de Cushing, un aspect cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, une diminution de la densité minérale osseuse, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une cataracte et un glaucome et plus rarement, divers effets psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Le furoate de fluticasone/vilanterol doit être administré avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire ou chez les patients atteints d’infections chroniques ou non traitées. Hyperglycémie: Des cas d’augmentation de la glycémie ont été rapportés chez les patients diabétiques. Il convient d’en tenir compte lors de la prescription chez des patients diabétiques. Pneumonie chez les patients atteints de BPCO: Une augmentation des cas de pneumonie a été observée chez des patients atteints de BPCO traités par furoate de fluticasone/vilanterol. Il a également été observé une augmentation de l’incidence des cas de pneumonie ayant entraîné une hospitalisation. Certains de ces cas de pneumonies ont été d’évolution fatale (voir rubrique ‘effets indésirables’). Les médecins doivent rester vigilants sur la survenue possible d’une pneumonie chez les patients atteints de BPCO car les manifestations cliniques de ce type d’infection et celles d’une exacerbation sont souvent confondues. Les facteurs de risque des pneumonies chez les patients atteints de BPCO traités par furoate de fluticasone/vilanterol sont: les fumeurs, les patients avec des antécédents de pneumonie, les patients ayant un indice de masse corporelle <25 kg/m2 et les patients avec un VEMS <50% de la valeur théorique (Volume expiratoire maximal par seconde). Ces facteurs doivent être pris en considération en cas de prescription de furoate de fluticasone/vilanterol et le traitement doit être reconsidéré si une pneumonie survient. Relvar Ellipta 184/22 microgrammes n’est pas indiqué chez les patients atteints de BPCO. La dose 184/22 microgrammes n’apporte aucun bénéfice supplémentaire par rapport à la dose 92/22 microgrammes, alors que le risque potentiel d’effets indésirables systémiques lié à la corticothérapie est augmenté (voir rubrique ‘effets indésirables’. L’incidence des pneumonies chez les patients souffrant d’asthme était fréquente à la posologie la plus élevée. L’incidence des pneumonies chez les patients souffrant d’asthme traités par le furoate de fluticasone/vilanterol 184/22 microgrammes était numériquement plus élevée comparativement à ceux recevant le furoate de fluticasone/vilanterol 92/22 microgrammes ou un placebo (voir rubrique ‘effets indésirables’). Aucun facteur de risque n’a été identifié. Excipients: Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose (déficit en lactase de Lapp ou malabsorption du glucose-galactose) ne doivent pas prendre ce médicament. EFFETS INDÉSIRABLES: Résumé du profil de sécurité: La fréquence des effets indésirables associés au furoate de fluticasone/vilanterol a été déterminée sur les données issues d’un large programme clinique dans l’asthme et la BPCO. Dans le programme de développement clinique dans l’asthme, un total de 7034 patients ont été considérés pour l’analyse regroupée des effets indésirables. Dans le programme de développement clinique dans la BPCO, un total de 6237 sujets ont été considérés pour l’analyse regroupée des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le furoate de fluticasone et vilanterol étaient les céphalées et les rhinopharyngites. À l’exception de la pneumonie et des fractures, le profil de tolérance était semblable chez les patients souffrant d’asthme et de BPCO. Au cours des études cliniques, la pneumonie et les fractures osseuses étaient plus fréquemment observées chez les patients atteints de BPCO. Liste tabulée des effets indésirables: Les effets secondaires sont listés par classe de système d’organes et par fréquence. La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et 1/100), rare (≥1/10 000 et 1/1 000) et très rare (<1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans un ordre décroissant de gravité. Classe organe Infections et Infestations Effet(s) indésirable(s) Pneumonie*, Infection respiratoire haute, Bronchite, Grippe, Candidose buccale et pharyngée Troubles du système nerveux Céphalée Troubles cardiaques Extrasystoles Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Rhinopharyngite, Douleur pharyngée, Sinusite, Pharyngite, Rhinite, Toux, Dysphonie Troubles gastro-intestinaux Douleur abdominale Troubles musculo-squelettiques et systémiques Arthralgie, Douleur dorsale, Fractures** Troubles généraux et anomalie au site d’administration Fièvre Fréquence Fréquent Très fréquent Peu fréquent Très fréquent Fréquent Fréquent Fréquent Fréquent *’** voir ci-dessous la description des effets indésirables sélectionnés. Description des effets indésirables sélectionnés: Pneumonie: Dans une analyse groupée de deux études menées sur 1 an chez des patients atteints de BPCO ayant eu un épisode d’exacerbation de BPCO l’année précédente (n = 3255), le nombre de pneumonies était de 97,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22, de 85,7/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 et de 42,3/1000 patient-années dans le groupe VI 22. Pour les pneumonies sévères, le nombre d’événements correspondant dans chacun des groupes était respectivement de 33,6/1000 patient-années, 35,5/1000 patient-années et 7,6/1000 patient-années alors que pour les pneumonies graves il était de 35,1/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22, de 42,9/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22, et de 12,1/1000 patient-années dans le groupe VI 22. Enfin, les cas mortels de pneumonie ajustés à l’exposition étaient de 8,8 dans le groupe FF/VI 184/22 contre 1,5 dans le groupe FF/VI 92/22 et 0 dans le groupe VI 22. Dans une analyse groupée de 11 études menées dans l’asthme (7 034 patients), l’incidence des pneumonies était de 18,4/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 184/22 contre 9,6/1000 patient-années dans le groupe FF/VI 92/22 et 8,0/1000 patient-années dans le groupe placebo. Fractures: Dans deux études de 12 mois menées sur un total de 3 255 patients atteints de BPCO, l’incidence des fractures osseuses était faible au global dans tous les groupes de traitement, avec une incidence plus élevée dans tous les groupes Relvar Ellipta (2%) par rapport aux groupes vilanterol 22 microgrammes (<1%). Bien qu’il y ait plus de fractures dans les groupes Relvar Ellipta comparativement au groupe vilanterol 22 microgrammes, les fractures typiques de l’utilisation de corticoïdes (telles que compression médullaire/ fracture vertébrale thoraco-lombaire, fracture de la hanche et du cotyle) sont survenues chez <1% des patients dans les bras de traitement Relvar Ellipta et vilanterol.Dans une analyse groupée de 11 études dans l’asthme (7 034 patients), l’incidence des fractures était <1%, et le plus souvent associé à un traumatisme. Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Belgique Agence fédérale des médicaments et des produits de santé Luxembourg Division Vigilance Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments EUROSTATION II Villa Louvigny – Allée Marconi Place Victor Horta, 40/40 L-2120 Luxembourg B-1060 Bruxelles Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html Site internet: www.afmps.be e-mail: [email protected] TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ. Glaxo Group Limited. 980 Great West Road, Brentford, Middlesex TW8 9GS, Royaume-Uni.. MODE DE DELIVRANCE: sur prescription médicale. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: 11-2013 (version 1) **Inhalateurs actuels ou de traitements antérieurs des patients: Handihaler/Diskus/MDI/HFA (BPCO); Diskus/MDI/HFA (asthme)4 Références: 1. Relvar Ellipta - Résumé des caractéristiques du produit GlaxoSmithKline; 2013. 2. Bleecker ER et al. Fluticasone furoate/vilanterol 100/25 mcg compared with fluticasone furoate 100 mcg in asthma: a randomized trial. JACI In Practice 2013 (in press). 3. Svedstater H et al. Ease of use of a two-strip dry powder inhaler (DPI) to deliver fluticasone furoate/vilanterol (FF/VI) and FF alone in asthma. ERS. 2013. 4. Woepse M et al. Qualitative assessment of a two-strip dry powder inhaler (ELLIPTA®) for COPD and asthma. EAACI. 2013. BE/FF/0048/14a - Date de création: Juin 2014 NOUVEAU Conditionnement Prix public Relvar Ellipta 92/22 µg x 30 doses € 48,01 Parce qu’il n’y a pas de place pour l’asthme dans ma vie Des patients comme Olivia veulent vivre chaque jour à fond. Si leur asthme n'est pas sous contrôle avec des CSI seuls, optez pour le nouveau Relvar Ellipta: La première combinaison CSI/LABA# avec une efficacité continue pendant heures2 En une prise par jour1 Dans un dispositif facile à utiliser3,4** Les effets secondaires les plus fréquents sont nasopharyngite et céphalée. La possibilité de l’apparition d’une pneumonie requiert une attention particulière. Relvar Ellipta est indiqué en traitement continu de l’asthme chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus, dans les situations où l’utilisation d’un médicament associant un corticoïde par voie inhalée et un bronchodilatateur bêta2-agoniste de longue durée d’action est justifiée: chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta2-agoniste à action rapide et de courte durée par voie inhalée “à la demande”.1 # CSI = corticostéroïde inhalé # LABA = β agoniste à longue durée d’action (Furoate de fluticasone/vilantérol, poudre pour inhalation) Practical efficacy Prix public A partir du 01/10/14 RÉDUCTION DE PRIX 10 mg X 28 15,99 euros 10 mg X 56 22,99 euros 10 mg x 98 35,41 euros 20 mg x 28 22,99 euros 20 mg x 98 52,78 euros Taux de remboursement 80% - sur prescription médicale UN BON CHOIX POUR VOS PATIENTS ! EXTENSION DE GAMME 98 28 LU-SIPX-2014.09-00001127 • SeeYouSoonOnTheMoon 56 28 NOUVEAU maintenant disponible en 98 GRAND CONDITIONNEMENT DENOMINATION DU MEDICAMENT Sipralexa 10 mg – 20 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé contient respectivement 10 mg ou 20 mg d’escitalopram (sous forme d’oxalate). FORME PHARMACEUTIQUE Comprimés pelliculés. INDICATIONS THERAPEUTIQUES Traitement des épisodes dépressifs majeurs. Traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie. Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale). Traitement du trouble anxiété généralisée. Traitement du trouble obsessionnel-compulsif. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION La sécurité des doses de plus de 20 mg par jour n’a pas été démontrée. Le Sipralexa est administré en une seule prise journalière et peut être pris avec ou sans nourriture. Episodes dépressifs majeurs: La posologie usuelle est de 10 mg par jour en prise unique. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, une augmentation pourra se faire jusqu’à 20 mg par jour, dose maximale. Généralement, l’effet antidépresseur est obtenu après 2 à 4 semaines de traitement. Après disparition des symptômes, un traitement d’au moins 6 mois est nécessaire pour la consolidation de la réponse. Trouble panique avec ou sans agoraphobie: Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée au cours de la première semaine de traitement avant d’être augmentée à 10 mg par jour. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. L’efficacité maximale est atteinte après environ 3 mois de traitement. Le traitement dure plusieurs mois. Trouble anxiété sociale: La posologie usuelle est de 10 mg par jour en prise unique. Généralement, un soulagement des symptômes est obtenu après 2-4 semaines de traitement. En fonction de la réponse thérapeutique individuelle, la posologie pourra ensuite être diminuée jusqu’à 5 mg ou augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Le trouble anxiété sociale est une maladie chronique; un traitement de 12 semaines est recommandé pour consolider la réponse thérapeutique. Le traitement à long terme des patients répondeurs a été étudié durant 6 mois et peut être envisagé pour chaque patient individuellement, afin d’éviter les rechutes. Les bénéfices du traitement doivent être réévalués à intervalles réguliers. Le trouble anxiété sociale est un trouble spécifique bien défini qui ne doit pas être confondu avec une timidité excessive. La pharmacothérapie est uniquement indiquée lorsque le trouble perturbe les activités professionnelles et sociales de manière significative. La place de ce traitement, comparée à la thérapie cognitivo-comportementale, n’a pas été évaluée. La pharmacothérapie fait partie d’une stratégie thérapeutique globale. Trouble anxiété generalise: La dose journalière initiale est de 10 mg en prise unique. En fonction de la réponse individuelle du patient, cette dose pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Un traitement à long terme des répondeurs a été évalué pendant au moins six mois chez des patients traités à 20 mg par jour. Les avantages du traitement et de la dose doivent être réévalués à des intervalles réguliers. Trouble obsessionnel-compulsif: La dose journalière initiale est de 10 mg en prise unique. En fonction de la réponse individuelle du patient, cette dose pourra être augmentée jusqu’à un maximum de 20 mg par jour. Comme le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie chronique, le traitement du patient doit être suffisament long afin que le patient soit asymptomatique. Les avantages du traitement et de la dose doivent être réévalués à des intervalles réguliers. Personnes âgées (> 65 ans): La posologie initiale est de 5 mg par jour. Cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour en fonction de la réponse individuelle du patient. L’efficacité du Sipralexa dans le trouble anxiété sociale n’a pas été étudiée pour cette population. Enfants et adolescents (< 18 ans): Sipralexa ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Insuffisance rénale: Aucune précaution particulière n’est à observer en cas d’insuffisance rénale légère ou modérée. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (CLcr inférieure à 30 ml/min.). Insuffisance hépatique: Une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère à modérée. En fonction de la réponse thérapeutique du patient, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. La prudence et une titration méticuleuse de la dose sont recommandées chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique grave. Les métaboliseurs lents CYP2C19: Chez les patients connus comme étant des métaboliseurs lents du fait de l’isoenzyme CYP2C19, une posologie initiale de 5 mg par jour est recommandée pendant les deux premières semaines de traitement. En fonction de la réponse thérapeutique du patient, la posologie pourra être augmentée à 10 mg par jour. Symptômes de discontinuation observés lors de l’arrêt du traitement: L’arrêt brutal doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par escitalopram, la posologie sera réduite progressivement sur une période d’au moins une à deux semaines afin de diminuer le risque de symptômes de discontinuation lors de l’arrêt du traitement (voir «Effets indésirables»). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite pourra être envisagé. Le médecin pourra ultérieurement continuer à réduire la dose, mais de façon plus progressive. CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Traitement concomitant avec un inhibiteur MAO irréversible, non-sélectif est contreindiqué en raison du risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique, accompagné d’agitation, de tremblements, d’hyperthermie, etc. La combinaison de l’ escitalopram avec les inhibiteurs MAO-A réversibles (p.ex. le moclobémide) ou l’inhibiteur non-sélectif, réversible de la MAO, le linézolide est contre-indiquée en raison du risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT. L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT. EFFETS INDESIRABLES Les effets indésirables sont surtout notés durant la première ou la seconde semaine du traitement et s’estompent, en général, par la suite en intensité et en fréquence. Les effets indésirables connus pour la classe des ISRS et également rapportés pour l’escitalopram dans des études contrôlées versus placebo ou rapportés spontanément depuis la commercialisation, sont listés ci-dessous par classes de systèmes d’organes et selon leur fréquence. Les fréquences sont issues des études cliniques; elles n’ont pas été corrigées comparativement au placebo. Les fréquences sont ainsi définies: très fréquent: (* 1/10), fréquent (* 1/100 à < 1/10), peu fréquent (* 1/1.000 à < 1/100), rare (* 1/10.000 à < 1/1.000), très rare (< 1/10.000), ou indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Affections hématologiques et du système lymphatique: fréquence indéterminée: thrombocytopénie. Affection du système immunitaire: rare: réaction anaphylactique. Affection endocrinienne: fréquence indéterminée: sécrétion inappropriée d’ADH. Troubles du métabolisme et de la nutrition: fréquent: perte d’appétit ou augmentation de l’appétit, prise de poids. Peu frequent: perte de poids. Fréquence indéterminée: hyponatrémie, anorexie1. Affections psychiatriques: fréquent: anxiété, impatiences, rêves anormaux. Chez l’homme et la femme: baisse de la libido. Chez la femme: anorgasmie. Peu frequent: bruxisme, agitation, nervosité, attaques de panique, état confusionnel. Rare: aggressivité, dépersonnalisation, hallucinations. Fréquence indéterminée: manie, idées suicidaires, comportement suicidaire2. Affections du système nerveux: très frequent: maux de tête. Fréquent: insomnie, somnolence, sensations vertigineuses, paresthésies, tremblements. Peu frequent: dysgeusie, troubles du sommeil, syncope. Rare: syndrome sérotoninergique. Fréquence indéterminée: dyskinesies, mouvements anormaux, convulsions, impatience psychomotrice /akathisie1. Affections oculaires: peu frequent: mydriase, troubles visuels. Affections de l’oreille et du labyrinthe: peu frequent: acouphènes. Affections cardiaques: peu frequent: tachycardie. Rare: bradycardie. Fréquence indéterminée: allongement de l’intervalle QT, arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes. Affections vascularies: fréquence indéterminée: hypotension orthostatique. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: fréquent: sinusite, bâillements. Peu frequent: épistaxis. Affections gastro-intestinale: très frequent: nausées. Fréquent: diarrée, comstipation, vomissements, bouche sèche. Peu frequent: hémorragies gastro-intestinales (incluant des rectorragies). Affections hépatobiliaires: fréquence indéterminée: hépatite, anomalie du bilan hépatique. Affection de la peau et du tissu sous-cutané: fréquent: hypersudation. Peu frequent: urticaire, alopécie, éruption cutanée, prurit. Fréquence indéterminée: ecchymoses, angiodèmes. Affection musculosquelettiques et systémique: fréquent: arthralgies, myalgies. Affection des reins et des voies urinaires: fréquence indéterminée: rétention urinaire. Affection des organes de reproduction et du sein: fréquent: chez l’homme: troubles de l’éjaculation, impuissance. Peu frequent: chez la femme: métrorragie, ménorragie. Fréquence indéterminée: galactorrhée. Chez l’homme: priapisme. Troubles généraux et anomaliers au site d’administration: fréquent: fatigue, fièvre. Peu frequent: œdème. 1 Ces effets indésirables ont été rapportés pour la classe thérapeutique des ISRS. 2 Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par escitalopram ou peu après son arrêt. Allongement de l’intervalle QT: Des cas d’allongement de l’intervalle QT et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été rapportés depuis sa commercialisation, en particulier chez les femmes, les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT pré-existant ou d’autres pathologies cardiaques (voir «Contre-indications»). Fractures: Des études épidémiologiques, réalisées principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus, montrent une augmentation du risque de fractures osseuses chez les patients recevant des ISRS et des antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme conduisant à l’augmentation de ce risque est inconnu. Symptômes de discontinuation observés lors l’arrêt du traitement: L’arrêt du traitement par ISRS/IRSN (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à des symptômes de discontinuation. Etourdissements, troubles sensoriels (incluant paresthésies et sensations de choc électrique), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves prégnants), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, confusion, transpiration, céphalées, diarrhée, palpitations, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels sont les réactions les plus fréquemment rapportées. Généralement, ces événements sont légers à modérés et sont limités; néanmoins, ils peuvent être plus sévères et/ou prolongés chez certains patients. Il est donc conseillé lorsqu’un traitement par escitalopram n’est plus nécessaire, de diminuer progressivement les doses (voir «Posologie et mode d’administration»). Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via les systèmes nationaux de déclaration: Belgique: Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé – Division Vigilance, EUROSTATION II – Place Victor Horta, 40/ 40, B-1060 Bruxelles, Site internet: www.afmps.be, E-mail: [email protected]. Luxembourg: Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments, Villa Louvigny – Allée Marconi, L-2120 Luxembourg, Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE H. Lundbeck A/S. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE 10 mg: BE238971. 20 mg: BE238953. DELIVRANCE Sur prescription médicale. DATE D’APPROBATION DU TEXTE 10/2013. 03/10/2014 Dans ce numéro 11 actu ......................................................... 44 l’expert du mois ................................... p. 11 Substitution: une cacophonie complète p. 12 L’Allemagne: modèle ou menace? p. 13 Les dessous des cartes p. 14 Substitution: ce que vous en pensez… Dr Daniel Wagner p. 44 P as près d’avoir terminé… p. 45 Q uand le heart team passe à la télémédecine p. 46 D es guidelines parfois discordantes p. 15 Originaux et génériques: le jeu du vrai et du faux 48 gestion . .................................................. 16 Focus ....................................................... Médecins et pharmaciens: des situations fiscales bien différentes Quel antidépresseur choisir ? 50 evasion ................................................... 19 technique ............................................... p. 19 DoseWatch: optimisation de la Dose et Qualité en Imagerie Médicale p. 50 P rêt(e) pour un saut outre-Manche ? p. 54 L es Portes du Soleil: ski-safari, ambiance pittoresque 22 connexionS ............................................ 58 concours . .............................................. Ava n t a g e s HIV Berodung «20 à 30% des patients ignorent leur état de santé» 28 HISTOIRE DE LA Médecine ..................... Les tombes de médecins (1) 34 dossier . .................................................. p. 34 Congrès 2014 de l’ESC: quelques enseignements pour les cas urgents et les pacemakers p. 36 Moisson 2014: 5 nouvelles recommandations p. 39 L’hypertension: encore bien des choses à préciser - et à tester p. 41 Vous avez dit TRS ? p. 42 Connaissez-vous le TTR de vos patients sous AVK ? Semper vous offre 2 pages de cadeaux: p. 58 S ous l’aile de Nicolas Cage Retour sur 40 ans de cinéma p. 59 L e Burger selon ses envies La schizophrénie, cette maladie ‘qui ressemble à un serpent’ 61 AGENDA . .................................................. 64 Le coup de patte de Samuel ............... La substitution... Et sinon ? @SemperGDL Retrouvez sur www.mediquality.lu - notre dernier numéro en ligne; - les anciens numéros en téléchargement; - l’agenda des événements médicaux luxembourgeois; - l’actu socio-professionnelle Semper Luxembourg Semper Luxembourg - octobre 2014 En bref Les tombes de médecins 44-46 Dr Daniel Wagner Registre national des arrêts cardiaques, télémédecine, poissonszèbres, guidelines, substitution... Le Dr Wagner partage avec nous ses réflexions sur quelques dossiers d’actualité. Et démontre qu’on peut combiner recherche fondamentale et interventions de terrain. A l’approche du Jour des morts je me permets de tirer l’attention sur les confrères qui nous ont quittés. Bien que la mode se tourne vers les incinérations et un «retour à la nature» avec des cimetières en forêt, les tombes classiques en pierre et en marbre gardent un charme certain. Qui aimerait se rappeler que ces pierres servaient initialement à empêcher l’esprit du défunt à regagner le monde et hanter les survivants? 28-30 50-52 Médecins et pharmaciens: des situations fiscales bien différentes Pour le grand public, le médecin libéral et le pharmacien qui exploite une officine sont deux professions très similaires. L’administration fiscale regarde au contraire ces deux activités de manières bien différentes. Ava n t a g e s Concours Semper Luxembourg vous offre 2 pages de cadeaux 8 Prêt(e) pour un saut outre-Manche ? 48-49 Pour le plaisir du shopping dans des boutiques tendance, pour manger des huîtres à Whitstable, adorable petite ville côtière, pour marcher sur les traces de Dickens à Broadstairs, pour découvrir des phoques qui siestent au soleil ou tout simplement pour se changer les idées. Le temps d’un week-end ‘so charming’, découvrez le comté du Kent, au sud-est de Londres. 58-59 Prix 01/09/2014 Exforge 5mg/80mg 1 PROBLÈME 6 SOLUTIONS PUISSANTES* ,1-4 5/160 mg • • 28 comprimés 98 comprimés 10/160 mg • • 28 comprimés 98 comprimés 5/160/12,5 mg • • 28 comprimés 98 comprimés 5/160/25 mg • • 28 comprimés 98 comprimés 10/160/12,5 mg • • 28 comprimés 98 comprimés 10/160/25 mg • • 28 comprimés 98 comprimés * Diminution de la TAS prouvée jusqu’à -43mmHg pour Exforge 10/160mg et jusqu’à -50mmHg pour 10/320/25mg 1. Smith TR et al. J Clin Hypertens 2007; 9; 355-364 2. Poldermans D et al. Clinical Therapeutics. 2007; 29, 279-289 3. Calhoun et al, Hypertension 2009; 54; 32-39 4. SmPC 04/09/2014 EXFORGE = amlodipine besylate/valsartan EXFORGE HCT = amlodipine besylate/valsartan/hydrochlorothiazide EXFORGE 5/80 mg existe aussi en 98 comprimés E.R. : Novartis Pharma n.v./s.a. Medialaan 40, 1800 Vilvoorde comprimés prix public taux 98 € 75,57 100 % Exforge 28 € 40,50 100 % 5mg/160mg 98 € 100,57 100 % Exforge 28 € 44,11 100 % 10mg/160mg 98 € 110,28 100 % Exforge HCT 28 € 40,49 100 % 5mg/160mg/12,5mg 98 € 100,57 100 % Exforge HCT 28 € 40,49 100 % 5mg/160mg/25mg 98 € 100,57 100 % Exforge HCT 28 € 44,11 100 % 10mg/160mg/12,5mg 98 € 110,28 100 % Exforge HCT 28 € 44,11 100 % 10mg/160mg/25mg 98 € 110,28 100 % Dénomination : Exforge 5 mg/80 mg comprimés pelliculés. Exforge 5 mg/160 mg comprimés pelliculés. Exforge 10 mg/160 mg comprimés pelliculés. Composition et forme : Chaque comprimé pelliculé contient 5/10 mg d’amlodipine (sous forme de bésylate d’amlodipine) et 80/160 mg de valsartan. Indications : Traitement de l’hypertension artérielle essentielle. Exforge est indiqué chez les patients adultes dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée sous amlodipine ou valsartan en monothérapie. Posologie : La dose recommandée d’Exforge est d’un comprimé par jour. Exforge 5 mg/80 mg peut être administré chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée avec l’amlodipine 5 mg ou le valsartan 80 mg seuls. Exforge 5 mg/160 mg peut être administré chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée avec l’amlodipine 5 mg ou le valsartan 160 mg seuls. Exforge 10 mg/160 mg peut être administré chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée avec l’amlodipine 10 mg ou le valsartan 160 mg seuls ou avec Exforge 5 mg/160 mg. Exforge peut être pris au cours ou en dehors des repas. L’adaptation individuelle de la dose de chacun des composants (amlodipine et valsartan) est recommandée avant de passer à l’association à dose fixe. Le passage direct de la monothérapie à l’association à dose fixe peut être envisagé si il est cliniquement justifié. Pour des raisons de commodité, les patients qui prennent du valsartan et de l’amlodipine séparément sous forme de comprimés ou de gélules, peuvent prendre à la place le dosage d’Exforge correspondant aux mêmes doses de ces deux composants. Altération de la fonction rénale : Exforge est contre-indiqué chez les patients présentant une altération sévère de la fonction rénale. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale légère à modérée. En cas d’altération modérée de la fonction rénale, il est conseillé de surveiller les taux de potassium et de créatinine. Altération de la fonction hépatique : Exforge est contre-indiqué chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique. Les patients présentant une altération de la fonction hépatique ou des troubles dus à l’obstruction des voies biliaires devront faire l’objet d’une attention particulière en cas d’administration d’Exforge. Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale recommandée de valsartan est de 80 mg. Sujets âgés (65 ans et plus) : Une attention est requise lors de l’augmentation des doses chez les sujets âgés. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité d’Exforge chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Contre-indications : Hypersensibilité aux substances actives, aux dihydropyridines ou à l’un des excipients. Altération sévère de la fonction hépatique, cirrhose biliaire ou cholestase. Altération sévère de la fonction rénale (DFG < 30 ml/min/1,73 m²) et patients sous dialyse. L’association d’Exforge à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1). 2ème et 3ème trimestres de grossesse. Hypotension sévère. Choc (y compris choc cardiogénique). Obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche (par exemple, cardiomyopathie hypertrophique obstructive et sténose aortique de degré élevé). Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde. Effets indésirables : La sécurité d’emploi d’Exforge a été évaluée dans cinq études cliniques contrôlées chez 5 175 patients, parmi lesquels 2 613 ont reçu du valsartan en association avec de l’amlodipine. Les effets indésirables suivants sont survenus le plus fréquement ou sont les plus importants ou les plus sévères : rhinopharyngite, grippe, hypersensibilité, céphalées, syncope, hypotension orthostatique, œdèmes, œdèmes avec signe positif du godet, œdème facial, œdèmes périphériques, fatigue, bouffées vasomotrices, asthénie et bouffées de chaleur. Les effets indésirables sont classés par fréquence, comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), y compris cas isolés. Voir tableau complet dans le résumé des caractéristiques du produit. Informations supplémentaires sur l’association : L’œdème périphérique, un effet indésirable connu de l’amlodipine, a été généralement observé à une incidence plus faible chez les patients qui ont reçu l’association amlodipine/ valsartan que ceux qui ont reçu l’amlodipine seule. Dans des essais cliniques en double aveugle, contrôlés, l’incidence des oedèmes périphériques en fonction de la dose était la suivante : voir RCP complet. L’incidence moyenne des oedèmes périphériques, calculée à partir des données obtenues avec chaque dose, était de 5,1% avec l’association amlodipine/valsartan. Informations supplémentaires sur les composants individuels : Les effets indésirables précédemment rapportés avec l’un des composants individuels (amlodipine ou valsartan) peuvent également être des effets indésirables potentiels avec Exforge, même s’ils n’ont pas été observés dans les essais cliniques ou au cours de la commercialisation. Amlodipine : Fréquent : Vomissements. Peu fréquent : Alopécie, troubles du transit, dyspepsie, dyspnée, rhinite, gastrite, hyperplasie gingivale, gynécomastie, hyperglycémie, impuissance, augmentation de la fréquence mictionnelle, leucopénie, malaise, modifications de l’humeur, myalgie, neuropathie périphérique, pancréatite, hépatite, thrombopénie, vascularite, angioedème et érythème polymorphe. Rare : Arythmies, infarctus du myocarde. Rarement, des patients, en particulier ceux présentant une maladie coronarienne obstructive sévère, ont développé une augmentation de la fréquence, durée ou sévérité d’une angine de poitrine ou d’un infarctus du myocarde aigu lors de l’initiation du traitement par bloqueur des canaux calciques ou lors de l’augmentation de la posologie. Des arythmies (y compris des tachycardies ventriculaires et des fibrillations auriculaires) ont été également rapportées. Ces évènements indésirables peuvent ne pas être discernables de l’évolution naturelle de la maladie sousjacente. Très rare : Ictère cholestatique, augmentation des taux d’ASAT et d’ALAT, purpura, éruptions cutanées et prurit. Des cas exceptionnels de syndromes extrapyramidaux ont été rapportés. Valsartan : Indéterminé : Diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, neutropénie, thrombopénie, augmentation de la kaliémie, augmentation des valeurs de la fonction hépatique y compris une augmentation de la bilirubinémie, insuffisance rénale et altération de la fonction rénale, augmentation de la créatininémie, angioedèmes, myalgie, vascularite, hypersensibilité y compris maladie sérique. Titulaire et numéro d’enregistrement : Novartis Europharm Limited, Wimblehurst Road, Horsham, West Sussex, RH12 5AB, Royaume-Uni - EU/1/06/370/001-036. Délivrance : sur prescription médicale Dernière mise à jour de la notice : 04/09/2014. Dénomination : Exforge HCT 5 mg/160 mg/12,5 mg comprimés pelliculés, Exforge HCT 10 mg/160 mg/12,5 mg comprimés pelliculés, Exforge HCT 5 mg/160 mg/25 mg comprimés pelliculés, Exforge HCT 10 mg/160 mg/25 mg comprimés pelliculés, Exforge HCT 10 mg/320 mg/25 mg comprimés pelliculés. Composition et forme : Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg ou 10 mg d’amlodipine (sous forme de bésylate d’amlodipine), 160 mg ou 320 mg de valsartan et 12,5 mg ou 25 mg d’hydrochlorothiazide. Indications : Traitement de l’hypertension artérielle essentielle en tant que traitement de substitution chez les patients adultes dont la pression artérielle est suffisamment contrôlée par l’association de l’amlodipine, du valsartan et de l’hydrochlorothiazide (HCTZ) , pris soit sous forme de trois composants seuls soit sous forme d’un composant double et d’un composant seul. Posologie : La dose recommandée d’Exforge HCT est d’un comprimé par jour, à prendre de préférence le matin. Avant de passer à Exforge HCT les patients doivent être contrôlés par des doses stables de monothérapies prises en même temps. La dose d’Exforge HCT doit être basée sur les doses des composants individuels de l’association au moment du passage à Exforge HCT.La dose maximale recommandée d’Exforge HCT est 10 mg/320 mg/25 mg. Altération de la fonction rénale : Du fait du composant hydrochlorothiazide, Exforge HCT est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale légère à modérée. Chez les patients présentant une altération modérée de la fonction rénale, il est conseillé de surveiller les taux de potassium et de créatinine. Altération de la fonction hépatique : Du fait des composants hydrochlorothiazide et valsartan, Exforge HCT est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3) . Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale recommandée de valsartan est de 80 mg, et par conséquent Exforge HCT n’est pas adapté à ce groupe de patients. Insuffisance cardiaque et coronaropathies : Les données concernant l’utilisation d’Exforge HCT chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et des coronaropathies sont limitées, notamment en cas d’utilisation de la dose maximale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et des coronaropathies, notamment en cas d’utilisation de la dose maximale d’Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg. Sujets âgés (65 ans et plus) : Des mesures de précaution, comprenant des contrôles plus fréquents de la pression artérielle, sont recommandées chez les patients âgés, notamment en cas d’utilisation de la dose maximale d’Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg, car les données disponibles dans cette population sont limitées. Population pédiatrique : Il n’existe pas de données concernant l’utilisation d’Exforge HCT chez la population pédiatrique (patients en dessous de 18 ans) dans l’indication de l’hypertension artérielle essentielle. Hypotension sévère. Choc (y compris choc cardiogénique). Obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche (par exemple, cardiomyopathie hypertrophique obstructive et sténose aortique de degré élevé). Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde. Contre-indications : Hypersensibilité aux substances actives, aux autres sulfamides, aux dérivés de la dihydropyridine, ou à l’un des excipients. 2ème et 3ème trimestres de grossesse. Altération de la fonction hépatique, cirrhose biliaire ou cholestase. Altération sévère de la fonction rénale (DFG < 30 ml/ min/1,73 m²), anurie et patients sous dialyse. L’association d’Exforge HCT à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG <60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.4 et 5.1). Hypokaliémie réfractaire, hyponatrémie, hypercalcémie et hyperuricémie symptomatique. Hypotension sévère. Choc (y compris choc cardiogénique). Obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche (par exemple, cardiomyopathie hypertrophique obstructive et sténose aortique de degré élevé). Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde. Les réactions indésirables : La sécurité d’emploi d’Exforge HCT a été évaluée à la dose maximale de 10 mg/320 mg/25 mg dans une étude clinique contrôlée de courte durée (8 semaines) menée chez 2 271 patients, dont 582 ont reçu le valsartan en association avec l’amlodipine et l’hydrochlorothiazide. Les réactions indésirables ont été généralement d’intensité légère et de nature transitoire et elles n’ont nécessité que peu fréquemment un arrêt du traitement. Dans cette étude clinique contrôlée contre comparateur actif, les raisons les plus fréquentes d’arrêt du traitement par Exforge HCT ont été des sensations vertigineuses et une hypotension (0,7 %). Dans l’étude clinique contrôlée de 8 semaines, aucune réaction indésirable significative nouvelle ou inattendue n’a été observée avec la trithérapie par rapport aux effets connus de la monothérapie ou des composants de la bithérapie. Dans l’étude clinique contrôlée de 8 semaines, les modifications des constantes biologiques observées avec l’association d’Exforge HCT ont été mineures et conformes au mécanisme d’action pharmacologique de chaque agent administré en monothérapie. La présence de valsartan dans la triple association a atténué l’effet hypokaliémant de l’hydrochlorothiazide. Les effets indésirables suivants sont survenus le plus fréquement : hypokaliémie, sensations vertigineuses, maux de tête, hypotension, dyspepsie, pollakiurie, fatigue, œdème. Voir tableau complet dans le résumé des caractéristiques du produit. Les réactions indésirables, présentées par classe de systèmes d’organes MedDRA et fréquence, concernent Exforge HCT (amlodipine/ valsartan/HCTZ) ainsi que l’amlodipine, le valsartan et l’hydrochlorothiazide individuellement. Très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Titulaire et numéro d’enregistrement : Novartis Europharm Limited, Wimblehurst Road, Horsham, West Sussex, RH12 5AB, Royaume-Uni. EU/1/09/569/001-060. Délivrance : sur prescription médicale. Dernière mise à jour de la notice : 04/09/2014 BE1410252101 – 06/10/2014 P.P.: 607,84 € 30 x 50 mg NEW Beyond Efficacy REIMBURSED FOR ALL TREATMENT-NAIVE AND PRETREATED HIV PATIENTS1 in line with the Summary of Product Characteristics2 TIVICAY® (dolutegravir) - ABRIDGED SUMMARY OF PRODUCT CHARACTERISTICS Please refer to the Summary of Product Characteristics (SmPC) for complete information on the use of this product. This medicinal product is subject to additional monitoring. This will allow quick identification of new safety information. Healthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions. See section Undesirable effects for how to report adverse reactions. NAME OF THE MEDICINAL PRODUCT: Tivicay 50 mg film-coated tablets (EU/1/13/892/001). Pharmacotherapeutic group: Antivirals for systemic use, other antivirals, ATC code: J05AX12. QUALITATIVE AND QUANTITATIVE COMPOSITION: Each film-coated tablet contains dolutegravir sodium equivalent to 50 mg dolutegravir. THERAPEUTIC INDICATIONS: Tivicay is indicated in combination with other anti-retroviral medicinal products for the treatment of Human Immunodeficiency Virus (HIV) infected adults and adolescents above 12 years of age. POSOLOGY AND METHOD OF ADMINISTRATION : Tivicay should be prescribed by physicians experienced in the management of HIV infection. Posology Adults Patients infected with HIV-1 without documented or clinically suspected resistance to the integrase class: The recommended dose of dolutegravir is 50 mg (one tablet) orally once daily. Tivicay should be administered twice daily in this population when co-administered with some medicines (e.g. efavirenz, nevirapine, tipranavir/ritonavir, or rifampicin). Please refer to section Interaction with other medicinal products and other forms of interaction, in the SmPC of the product. Patients infected with HIV-1 with resistance to the integrase class (documented or clinically suspected): The recommended dose of dolutegravir is 50 mg (one tablet) twice daily. The decision to use dolutegravir for such patients should be informed by the integrase resistance pattern. Co-administration of Tivicay with some medicines should be avoided in this population (e.g. efavirenz, nevirapine, tipranavir/ritonavir, or rifampicin). Please refer to section Special warnings and precautions for use and Interaction with other medicinal products and other forms of interaction, in the SmPC of the product. Missed doses: If the patient misses a dose of Tivicay, the patient should take Tivicay as soon as possible, providing the next dose is not due within 4 hours. If the next dose is due within 4 hours, the patient should not take the missed dose and simply resume the usual dosing schedule. Adolescents aged 12 and above: In adolescents (aged from 12 to 17 years and weighing at least 40 kg) infected with HIV-1 without resistance to the integrase class, the recommended dose of dolutegravir is 50 mg once daily. Elderly: There are limited data available on the use of dolutegravir in patients aged 65 years and over. There is no evidence that elderly patients require a different dose than younger adult patients. Renal impairment: No dosage adjustment is required in patients with mild, moderate or severe (CrCl <30 mL/min, not on dialysis) renal impairment. No data are available in subjects receiving dialysis although differences in pharmacokinetics are not expected in this population. Hepatic impairment: No dosage adjustment is required in patients with mild or moderate hepatic impairment (Child-Pugh grade A or B). No data are available in patients with severe hepatic impairment (Child-Pugh grade C); therefore dolutegravir should be used with caution in these patients. Paediatric population: The safety and efficacy of Tivicay in children aged less than 12 years or weighing less than 40 kg has not yet been established. In the presence of integrase inhibitor resistance, there are insufficient data to recommend a dose for Tivicay in children and adolescents. Currently available data are described in section Undesirable effects, Pharmacodynamic properties and Pharmacokinetic properties (for details, see the SmPC of the product), but no recommendation on a posology can be made. Method of administration: Oral use. Tivicay can be taken with or without food. In the presence of integrase class resistance, Tivicay should preferably be taken with food to enhance exposure (particularly in patients with Q148 mutations). CONTRAINDICATIONS: Hypersensitivity to the active substance or to any of the excipients. Co-administration with dofetilide (see section Interaction with other medicinal products and other forms of interaction, in the SmPC of the product). SPECIAL WARNINGS AND PRECAUTIONS FOR USE: While effective viral suppression with antiretroviral therapy has been proven to substantially reduce the risk of sexual transmission, a residual risk cannot be excluded. Precautions to prevent transmission should be taken in accordance with national guidelines. Integrase class resistance of particular concern: The decision to use dolutegravir in the presence of integrase class resistance should take into account that the activity of dolutegravir is considerably compromised for viral strains harbouring Q148+≥2 secondary mutations from G140A/C/S, E138A/K/T, L74I. To what extent dolutegravir provides added efficacy in the presence of such integrase class resistance is uncertain. Hypersensitivity reactions: Hypersensitivity reactions have been reported with dolutegravir, and were characterized by rash, constitutional findings, and sometimes, organ dysfunction, including severe liver reactions. Dolutegravir and other suspect agents should be discontinued immediately if signs or symptoms of hypersensitivity reactions develop (including, but not limited to, severe rash or rash accompanied by raised liver enzymes, fever, general malaise, fatigue, muscle or joint aches, blisters, oral lesions, conjunctivitis, facial oedema, eosinophilia, angioedema). Clinical status including liver aminotransferases and bilirubin should be monitored. Delay in stopping treatment with dolutegravir or other suspect active substances after the onset of hypersensitivity may result in a life-threatening allergic reaction. Immune Reactivation Syndrome: In HIV-infected patients with severe immune deficiency at the time of institution of combination antiretroviral therapy (CART), an inflammatory reaction to asymptomatic or residual opportunistic pathogens may arise and cause serious clinical conditions, or aggravation of symptoms. Typically, such reactions have been observed within the first few weeks or months of initiation of CART. Relevant examples are cytomegalovirus retinitis, generalised and/or focal mycobacterial infections, and Pneumocystis jirovecii pneumonia. Any inflammatory symptoms should be evaluated and treatment instituted when necessary. Autoimmune disorders (such as Graves’ disease) have also been reported to occur in the setting of immune reconstitution, however, the reported time to onset is more variable and these events can occur many months after initiation of treatment. Liver biochemistry elevations consistent with immune reconstitution syndrome were observed in some hepatitis B and/or C co-infected patients at the start of dolutegravir therapy. Monitoring of liver biochemistries is recommended in patients with hepatitis B and/or C co-infection. Particular diligence should be applied in initiating or maintaining effective hepatitis B therapy (referring to treatment guidelines) when starting dolutegravir-based therapy in hepatitis B co-infected patients (see section Undesirable effects). Opportunistic infections: Patients should be advised that dolutegravir or any other antiretroviral therapy does not cure HIV infection and that they may still develop opportunistic infections and other complications of HIV infection. Therefore, patients should remain under close clinical observation by physicians experienced in the treatment of these associated HIV diseases. Drug interactions: Factors that decrease dolutegravir exposure should be avoided in the presence of integrase class resistance. This includes co-administration with medicinal products that reduce dolutegravir exposure (e.g. magnesium/ aluminium-containing antacid, iron and calcium supplements, multivitamins and inducing agents, tipranavir/ritonavir, rifampicin and certain anti-epileptic drugs) (see section Interaction with other medicinal products and other forms of interaction, in the SmPC of the product). Metformin concentrations may be increased by dolutegravir. Patients should be monitored during therapy and a dose adjustment of metformin may be required (see section Interaction with other medicinal products and other forms of interaction, in the SmPC of the product). Osteonecrosis: Although the aetiology is considered to be multifactorial (including corticosteroid use, biphosphonates, alcohol consumption, severe immunosuppression, higher body mass index), cases of osteonecrosis have been reported in patients with advanced HIV-disease and/or long-term exposure to CART. Patients should be advised to seek medical advice if they experience joint aches and pain, joint stiffness or difficulty in movement. UNDESIRABLE EFFECTS: Summary of the safety profile: The safety profile is based on pooled data from Phase IIb and Phase III clinical studies in 1222 previously $BJTTF/BUJPOBMFEF4BOUÏ 4VNNBSZPG1SPEVDU$IBSBDUFSJTUJDTPG5JWJDBZWFSTJPOKVMZoPOMJOFPOùXXXFDPNQFOEJVNCF untreated patients, 357 previously treated patients unexposed to integrase inhibitors and 264 patients with prior treatment failure that included an integrase inhibitor (including integrase class resistance). The most severe adverse reaction, seen in an individual patient, was a hypersensitivity reaction that included rash and severe liver effects (see section Special warnings and precautions for use). The most commonly seen treatment emergent adverse reactions were nausea (13%), diarrhoea (18%) and headache (13%). The safety profile was similar across the different treatment populations mentioned above. Tabulated list of adverse reactions: The adverse reactions considered at least possibly related to dolutegravir are listed by body system, organ class and absolute frequency. Frequencies are defined as very common (≥1/10), common (≥1/100 to <1/10), uncommon (≥1/1,000 to <1/100), rare (≥1/10,000 to <1/1,000), very rare (<1/10,000). Table 2 Adverse Reactions Immune system disorders Uncommon Hypersensitivity (see section Special warnings and precautions for use); Immune Reconstitution Syndrome (see section Special warnings and precautions for use)** Psychiatric disorders Common Insomnia, Abnormal dreams Nervous system disorders Very common Headache Common Dizziness Very common Nausea, Diarrhoea Common Vomiting, Flatulence, Upper abdominal pain, Abdominal pain, Abdominal discomfort Hepatobiliary disorders Uncommon Hepatitis Skin and subcutaneous tissue disorders Common Rash, Pruritus General disorders and administration site conditions Common Fatigue Investigations Common Alanine aminotransferase (ALT) and/or Aspartate aminotransferase (AST) elevations, Creatine phosphokinase (CPK) elevations Gastrointestinal disorders **see below under Description of selected adverse reactions. Description of selected adverse reactions: Changes in laboratory biochemistries: Increases in serum creatinine occurred within the first week of treatment with dolutegravir and remained stable through 48 weeks. A mean change from baseline of 9.96 μmol/L was observed after 48 weeks of treatment. Creatinine increases were comparable by various background regimens. These changes are not considered to be clinically relevant since they do not reflect a change in glomerular filtration rate. Co-infection with Hepatitis B or C: In Phase III studies patients with hepatitis B and/or C co-infection were permitted to enrol provided that baseline liver chemistry tests did not exceed 5 times the upper limit of normal (ULN). Overall, the safety profile in patients co-infected with hepatitis B and/or C was similar to that observed in patients without hepatitis B or C co-infection, although the rates of AST and ALT abnormalities were higher in the subgroup with hepatitis B and/or C co-infection for all treatment groups. Liver chemistry elevations consistent with immune reconstitution syndrome were observed in some subjects with hepatitis B and/or C co-infection at the start of dolutegravir therapy, particularly in those whose anti-hepatitis B therapy was withdrawn (see section Special warnings and precautions for use). Immune response syndrome: In HIV-infected patients with severe immune deficiency at the time of initiation of combination antiretroviral therapy (CART), an inflammatory reaction to asymptomatic or residual opportunistic infections may arise. Autoimmune disorders (such as Graves’ disease) have also been reported; however, the reported time to onset is more variable and these events can occur many months after initiation of treatment (see section Special warnings and precautions for use). Paediatric population: Based on limited available data in adolescents (12 to less than 18 years of age and weighing at least 40 kg), there were no additional types of adverse reactions beyond those observed in the adult population. Reporting of suspected adverse reactions: Reporting suspected adverse reactions after authorisation of the medicinal product is important. It allows continued monitoring of the benefit/risk balance of the medicinal product. Healthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions via the national reporting system: t-VYFNCPVSH%JSFDUJPOEFMB4BOUÏo%JWJTJPOEFMB1IBSNBDJFFUEFT.ÏEJDBNFOUT 7JMMB-PVWJHOZo"MMÏF.BSDPOJ--VYFNCPVSH*OUFSOFUTJUFIUUQXXXNTQVCMJDMVGSBDUJWJUFTQIBSNBDJFNFEJDBNFOUJOEFYIUNM MARKETING AUTHORISATION HOLDER: ViiV Healthcare UK Limited, 980 Great West Road, Brentford, Middlesex TW8 9GS, United Kingdom. DATE OF REVISION OF THE TEXT: 24 July 2014 (version 4). GENERAL CLASSIFICATION FOR SUPPLY: Medicinal product subject to medical prescription. For Luxembourg:1MFBTFSFQPSUBEWFSTFFWFOUTUPUIF.JOJTUFSPG)FBMUIPG(SBOE%VDIÏPG-VYFNCPVSH1IBSNBDZBOE%SVH%JWJTJPOBUGBY number +35 2 24795615 or by post) or at Regional Pharmacovigilance Centre of Lorraine (at fax number +33 3 83 32 33 44 or at crpv@ chu-nancy.fr) or to GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. at the phone number +3210 85 85 00. #&%-(o4FQUFNCFS ACtu 11 Substitution: une cacophonie complète Improvisation et désorganisation. Un démarrage en fanfare totalement désaccordée pour la substitution ce 1 er octobre. Le point d’une situation dont on ne mesure certainement pas encore toutes les conséquences. C ’est donc dès le premier jour d’entrée en vigueur de la substitution que les effets pervers prédits par les médecins et les pharmaciens se sont manifestés. Dans une interview à RTL, Alain de Bourcy, président du syndicat des pharmaciens, a dénoncé la situation dans les officines, où le personnel est assailli de questions. Sur le dos du pharmacien Et pour cause: la substitution à la mode luxembourgeoise repose intégralement sur le pharmacien, qui est tenu d’informer le patient de l’existence d’un «générique plus économique», lorsque le médicament prescrit est plus élevé que la «base de remboursement» calculée par la CNS. Si le patient refuse la substitution, il devra s’acquitter de la différence entre la base de remboursement fixée et le prix public du médicament délivré. On imagine sans peine le travail supplémentaire que cela représente pour le personnel des pharmacies. A noter que contrairement à ce qui a prévalu dans d’autres pays, les pharmaciens luxembourgeois sont astreints à ce travail d’information du patient sans qu’aucune rémunération ne soit prévue. Des calculs faussés d’emblée Autre point qui fâche: les lacunes du cadre règlementaire. Ainsi, alors que le pharmacien est supposé proposer au patient le moins cher des produits substituables, le calcul de la base de remboursement de l’atorvastatine repose sur l’atorvastatine de ratiopharm, alors que ce produit n’est plus disponible au Luxembourg. Conséquence directe: le patient qui désire l’original paie une différence par rapport à un «moins cher» auquel il n’a pas accès. Même les grossistes ne s’y retrouvent pas, car aucun système de «cascade» n’est prévu lorsque ce produit «moins cher du moment» n’est pas disponible. Et le médecin dans tout ça ? Si les pharmaciens trinquent, le corps médical observe. Le fait est que les prescripteurs sont habilement (?) contournés dans le processus. Là où dans certains pays il y avait eu engagement sur des objectifs de prescription de médicaments «bon marché» (ce qui inclut tant les génériques que les originaux ayant baissé leur prix), au Grand-Duché le choix a été fait de laisser au pharmacien et au patient la responsabilité de ne pas suivre la prescription médicale. Il est évident que cette démarche ne plait pas, et qu’elle peut peser sur la relation de confiance entre le médecin et le patient. La plupart des confrères paraissent ne rien modifier à leurs habitudes de prescription. «Nous laissons la responsabilité au pharmacien si la prescription est modifiée», entendons-nous. Une chose est sûre: dans un tel schéma, cela risque de faire grand bruit sur la place publique lorsqu’un patient sera victime d’une surmédication suite à une double prise, ou de toute autre complication liée au changement de traitement. n Une campagne critiquable N ous ne nous étendrons pas sur le caractère choquant de la comparaison établie entre les médicaments et des biens de consommation courante interchangeables sans autre considération, mais la campagne d’information heurte en donnant une image totalement biaisée des différences de prix. Dans leur communiqué, les ministères de la Santé et de la Sécurité Sociale précisent que les génériques des deux groupes concernés (statines et IPP) sont en moyenne 30% moins onéreux que les originaux. Pourquoi alors illustrer des différences de l’ordre du quadruple ? Le public est donc induit en erreur sur les coûts des médicaments originaux. En outre, le fait de présenter les seuls médicaments génériques comme sources d’économies est lui aussi trompeur. Il serait plus correct de parler de médicaments «bon marché», d’autant que l’on peut trouver sur la liste des médicaments substituables et substitués des «génériques» plus onéreux que certains «originaux». Semper Luxembourg - octobre 2014 ACTU L’Allemagne: modèle ou menace? Le ministère estime à 2 millions d’euros l’économie potentielle liée à la substitution dans les deux classes concernées. Et de lorgner vers le modèle allemand, où le taux de substitution atteint quelque 75%, contre 30% en France, 15% en Belgique et seulement 7% au Luxembourg. Mais quels chiffres se cachent derrière ces pourcentages ? E la Sécurité Sociale. Ainsi, la part des n Allemagne, les caisses lancent dépenses pharmaceutiques dans les des appels d’offre auprès des gédépenses totales de santé est de 11% nériqueurs pour obtenir le meilleur au Luxembourg, contre plus de 15% prix. Autres pays, autres mœurs. en Belgique ou en France, et près de Aux Pays-Bas, la principale caisse de 15% en Allemaladie partage Etablir une corrélation entre magne. Exprimé même les école taux de pénétration des en dépenses nomies réalisées par habitant, les avec les phargénériques et les dépenses différences sont maciens. Voilà pharmaceutiques d’un pays tout aussi crianqui ferait rêver est un calcul simpliste. tes. dans les officines En d’autres termes: établir une luxembourgeoises ! corrélation entre le taux de pénétraEn réalité, le médicament coûte moins tion des génériques et les dépenses cher au Luxembourg qu’en Allemapharmaceutiques d’un pays est un gne. Ce n’est pas nous qui le disons, calcul simpliste. mais bien l’OCDE et le ministère de 12 Hub européen Le médicament est en réalité une opportunité que le Grand-Duché devrait saisir. L’innovation pourrait prendre dans l’économie luxembourgeoise le relais du secteur financier, notamment grâce à la législation et à la fiscalité s’appliquant aux revenus de la propriété intellectuelle. Le Hub européen de traçabilité du médicament en est un exemple. Au cœur de l’Europe, doté des technologies de l’information les plus pointues et les plus rapides, le Luxembourg pourrait être bien placé pour héberger le centre névralgique de lutte contre les contrefaçons. La présidence de Luxembourg au niveau européen est une opportunité à saisir en la matière, et il ne fait aucun doute que dans la compétition avec les autres pays candidats, où figurent notamment la Suède et l’Allemagne, l’appui de l’industrie innovante implantée à Luxembourg pourrait s’avérer précieux. L’enjeu: de nouveaux emplois à Luxembourg, mais aussi l’image de la place. n ACtu 13 Les dessous des cartes L’industrie pharmaceutique présente à Luxembourg n’a pas qu’une dimension locale. Parmi les membres de l’Association Pharmaceutique Luxembourgeoise, tous n’ont pas une implantation à Luxembourg…. mais quelle implantation, pour certains d’entre eux ! U ne pression sur le prix du médicament menace l’emploi dans toute la chaîne, des firmes pharmaceutiques aux pharmacies, en passant par les grossistes. Ce qui représente plusieurs centaines de personnes dans le pays. Fâcheux. Une pression sur l’industrie pharmaceutique innovante se traduira immanquablement par des restrictions budgétaires impactant directement les budgets investis au Grand-Duché. L’industrie innovante réinjecte en effet chaque année un montant considérable dans le soutien aux congrès, aux symposiums, aux budgets de fonctionnement des sociétés savantes, dans des activités de formation continue ainsi que dans diverses institutions publiques travaillant en partenariat public-privé. Croire que ces budgets viendront demain des génériqueurs est une illusion, car l’approche adoptée par le Luxembourg favorise une logique de «trend» et une compétition à court terme. Gênant. Mais il y a plus. Beaucoup plus. res global des nombreuses holdings internationales de Pfizer établies au Grand-Duché se chiffre à plusieurs milliards de dollars. Et le géant américain n’est pas le seul: on peut citer GSK ou Menarini, mais il suffit de poursuivre la recherche pour mesurer l’ampleur de l’importance économique de l’industrie pharmaceutique innovante pour l’économie du pays. On comprend combien, en termes de revenus fiscaux, conserver sur son territoire les holdings pharmaceutiques constitue un enjeu immense pour le Grand-Duché. Et c’est là que nous renvoyons à la réflexion de Jean-Pol Leblon, directeur de Pfizer Luxembourg (voir notre numéro de janvier 2014) : «C’est triste à dire pour nous qui sommes au Grand-Duché, mais il faut reconnaître que 500.000 Luxembourgeois… cela n’empêche pas de dormir à New-York.» Triste, en effet, car si le siège opérationnel luxembourgeois devait perdre son attractivité au point que des sociétés comme Pfizer ou d’autres mettent la clé sous le paillasson, le risque serait réel que les holdings prennent elles aussi la direction de cieux plus cléments. On pourra alors mesurer comment un pays comme le Luxembourg, qui misait pourtant à la fois sur une place financière et sur l’innovation, s’est tiré une balle dans le pied. n Dr Eric Mertens Le chiffre d’affaires global des nombreuses holdings internationales de Pfizer établies au Grand-Duché se chiffre à plusieurs milliards de dollars. Deux millions contre plusieurs milliards Nous l’avons évoqué: plusieurs firmes pharmaceutiques ont au Luxembourg le siège d’activités internationales. Des activités taxées au Luxembourg, donc. Ainsi, une simple recherche sur Légilux permet de prendre la mesure de la présence de Pfizer dans ses bureaux du Kirchberg. Le chiffre d’affai- Semper Luxembourg - octobre 2014 ACTU Substitution: ce que vous en pensez… Ceux que l’on n’a que peu entendus dans le débat public sur la substitution, ce sont les médecins. Nous avons parfois évoqué le point avec nos Experts du Mois, notamment, avec un consensus qui dénote par rapport au silence actuel. D ans ce numéro même – actualité oblige – le Dr Wagner nous fait part de son avis de cardiologue. Nous vous renvoyons en page 46 pour lire l’intégralité du commentaire, mais nous en retiendrons la dernière phrase: «si je prescris une molécule originale, je ne pense pas qu’il soit bon que ma prescription soit modifiée par le pharmacien car certains patients sont particulièrement difficiles à équilibrer.» Le Dr Wagner n’était pas le premier à s’exprimer dans Semper à ce propos. Avant lui, le Dr Belluci, le Dr Vandivinit, le Dr Thines, le Dr Huber, notamment, avaient exprimé les mêmes vives réticences et avaient pointé du doigt les dangers de la substitution. Libre prescription Sur Mediquality aussi, l’annonce de la campagne de substitution le 8 septembre dernier a suscité un commentaire spontané du Dr Ziade. «Dans la pratique, l’existence des génériques ne sert qu’à baisser le prix des médicaments originaux, qui souvent reviennent en fin de compte moins cher que les génériques», note ainsi notre confrère, qui s’interroge aussi sur la marge de variation de 20% du dosage que les génériques peuvent se permettre, et pose la question du financement de la recherche des nouveaux médicaments. Et le Dr Ziade de conclure en se demandant pourquoi l’on ne rembourse pas simplement un prix fixe pour chaque molécule, en laissant «libre prescription» pour le médicament en qui l’on a confiance? Le 1er octobre, soit le jour de la «cacophonie», le Dr Pilot se demandait quant à lui pourquoi la CNS n’ouvrait pas un bureau d’information ou un call center pour expliquer et rassurer. Et de pointer le fait que «on décide, mais on ne prend pas de responsabilité». Dans un autre commentaire, un lecteur de Mediquality nous rappelle l’étude ide Sorensen et al. Medication management at home: medication risk factor prevalence and interrelationships, Journal of Clinical Pharmacy and Therapeutics (2006) 31, 485–491. Une étude où l’on peut lire que «Parmi les facteurs de risque liés au médicament qui ont été étudiés, les patients ont été le plus souvent induits en erreur par les noms des génériques et des originaux (55,9% des patients)… La relation entre duplication thérapeutique et patients induits en erreur par les noms des génériques et des originaux (p = 0,040) était particulièrement intéressante.» n 14 ACtu 15 Un médicament générique est un médicament «bioéquivalent». C’est-à-dire un médicament qui - après la prise à une même dose molaire – a une biodisponibilité similaire à celle du médicament original de sorte que leurs effets en termes d’efficacité et de sécurité sont en principe identiques. contrôles, l’étiquetage et les tests qu’il subit. Cependant, un médicament original doit se soumettre à des expérimentations (animales) précliniques et à des études cliniques et doit démontrer sa biodisponibilité, tandis qu’un produit générique doit démontrer uniquement sa bioéquivalence. En pratique, le médicament générique doit démontrer cette bioéquivalence par une étude croisée portant sur au moins 12 patients en bonne santé âgés de 18 à 55 ans et de poids corporel normal. n C Références: 1 Johnston A (2010) Current Medical Research & Opinion Vol.26, No.4, 871-878 2 Meredith PA (2009) Current Medical Research & Opinion Vol.25 No.9, 2179-2189 Originaux et génériques: le jeu du vrai et du faux e qui se conçoit bien s’énonce clairement, dit l’adage. Définissons donc de quoi nous parlons… La biodisponibilité désigne la quantité de principe actif absorbée par l’organisme. Sur le plan légal, les autorités réglementaires (EMA et FDA) parlent de bioéquivalence lorsque le pic plasmatique (CMax) d’un médicament générique administré à une même dose a un rapport compris entre 80% et 125% par rapport au médicament original. A noter, en revanche, que les variations autorisées pour les médicaments originaux ne sont que de 5%. Le tableau ci-dessous montre ce que signifie en pratique, cette tolérance entre le médicament de référence (A) et des médicaments bioéquivalents potentiels (B et C) % % % Médica- Biodisporatio ratio ratio ment nibilité sur A sur B sur C A 100 100% 125% 83% B 80 80% 100% 67% C 120 120% 150% 100% Outre les différences de biodisponibilité, les excipients utilisés pour produire un médicament générique ne doivent pas nécessairement être identiques à ceux du médicament original. Etudes sans commune mesure Enfin, pour obtenir son approbation par les organes de réglementation, un produit pharmaco-équivalent (produit générique) est, tout comme un médicament innovant (médicament original), évalué sur les propriétés chimiques, la fabrication, les Vous pouvez retrouver sur Mediquality.lu un dossier «Substitution» ouvert après la Conférence Nationale – Table Ronde sur la substitution organisée par la Patiente Vertriedung en octobre 2012. En résumé: Les variations de doses peuvent avoir des conséquences lorsque l’on fait passer le patient d’un médicament original à un -> VRAI générique. Les excipients peuvent induire un profil thérapeutique et de -> VRAI sécurité différent. Un médicament générique subit les mêmes tests de biodispo-> FAUX nibilité que l’original. Un médicament générique fait également l’objet d’études -> FAUX cliniques thérapeutiques (phase 1-3). Nos colonnes sont les vôtres Si vous souhaitez apporter vos commentaires sur des faits d’actualité ou réagir à des articles parus dans Semper Luxembourg, n’hésitez pas à nous écrire, de préférence par mail. [email protected] * Les textes n’engagent que leurs auteurs. La rédaction de Semper se réserve le droit de publication, et pourra abréger ou remanier les textes en en préservant le sens. Titre, introduction et intertitres sont laissés à l’appréciation de la rédaction. Semper Luxembourg - octobre 2014 FOCUS Quel antidépresseur choisir ? Dans le traitement de la dépression, il existe aujourd’hui un large consensus sur l’utilisation des SSRI en première ligne, en raison de leur efficacité comparable aux tricycliques, sans les effets secondaires de ces derniers. Et parmi les SSRI, la sertraline émerge comme molécule de choix. ger de traitement. Et aujourd’hui de plus en plus de voix mettent en avant le passage à une autre monothérapie (switching), un choix qui n’augmente pas le risque d’interactions médicamenteuses et est simplifié avec les antidépresseurs les plus récents, tels que la venlafaxine préconisée par la WFSBP (World Federation of Societies of Biological Psychiatry). En première intention aussi le choix compte D ans notre édition du mois de mai, nous avons abordé la stratégie thérapeutique lorsqu’un premier anti dépresseur ne livre pas les résultats escomptés. Plusieurs options sont en effet envisageables: augmenter la dose, du moins si la dose maximale n’est pas encore atteinte, passer à un traitement combiné actif sur des mécanismes d’action différents ou chan- 16 Ceci amène aussi à s’interroger sur le meilleur choix en première intention. Tout particulièrement lors du premier traitement, la sélection de l’anti dépresseur peut en effet s’avérer déterminante. En raison des effets secondaires, bien sûr, qui grèvent l’observance thérapeutique des tricycliques. Mais aussi en raison de la tolérance, notamment cardiovasculaire. On sait que la dépression constitue en soi un facteur de risque cardiovasculaire: autant ne pas y ajouter un allongement du QT ou une augmentation du risque d’arythmie ventriculaire. Une autre donnée importante est l’association fréquente de la dépression et de l’anxiété, qui concerne selon les études de 33 à 85% des patients déprimés. Palmarès des antidépresseurs Enfin, les données d’efficacité sont évidemment cruciales. Et en la matière, une publication largement citée aujourd’hui est la méta-analyse récente de Cipriani, qui a inclus 117 études contrôlées et randomisées couvrant un total de 25.928 patients, entre 1991 et 2007. La principale donnée étudiée était la proportion de patients qui ont répondu au traitement ou abandonné leur traitement. L’analyse était menée en intention de traiter. La conclusion de cette méta-analyse publiée dans le Lancet en 2009 a permis de «sortir du panier» quatre molécules pour leur efficacité: la venlafaxine, la sertraline, l’escitalopram et la mirtazapine. L’escitalopram et la sertraline ont montré par ailleurs le meilleur profil d’acceptabilité, avec moins d’arrêts pour effets secondaires que les SNRI. Les auteurs ont conclu de leur métaanalyse qu’il existe effectivement des différences cliniquement importantes entre les antidépresseurs couramment prescrits, justifiant de favoriser l’escitalopram et la sertraline pour leur meilleure efficacité et leur meilleure acceptabilité. Quant à la palme, Cipriani et al. l’attribuent au final à la sertraline, «choix le plus indiqué pour le traitement de départ de la dépression sévère à modérée de l’adulte, et ce parce qu’elle offre l’équilibre le plus favorable entre bénéfices, acceptabilité et coût ». n Dr R. Dehesbaye Classe pharmacologique: La sertraline (Serlain®, laboratoires Pfizer) fait partie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Références Bauer M, et al. World J Biol Psychiatry. 2013; 14: 334–385. World Federation of Societies of Biological Psychiatry, http:// www.wfsbp. org/activities/wfsbp-treatment-guidelines.html Cipriani A, Furukawa TA, Salanti G, et al. Comparative efficacy and acceptability of 12 new-generation antidepressants: a multiple-treatments meta-analysis. Lancet 2009; 373: 746-758. Nouveau pour vos patients atteints de diabète de type 2 ! "#$%!&'()$*++ ,-#%$./!01!*-2! 452. 67845!9 ,-#%$./!:1!*-2! 452. 4;0815!9 Une nouvelle façon de contrôler l’excès de glucose—éliminez-le Le premier traitement approuvé en Europe qui élimine l’excès de glucose et ses calories associées via les reins1,$ TAUX D’ HbA1c PLUS BAS Diminution du poids associée1,° ÉLIMINE ENVIRON 70G/GLUCOSE PAR JOUR* ° Forxiga® n’est pas indiqué pour la perte de poids °° http://www.cns.lu/prestataires - liste positive 1 : RCP - dernière version $ : http://www.ema.europa.eu/ MA 12 nov 2012 NS 172904 rev date 05/2014 * Une étude de 12 semaines ź&HPpGLFDPHQWIDLWO¶REMHWG¶XQHVXUYHLOODQFHVXSSOpPHQWDLUHTXLSHUPHWWUDO¶LGHQWL¿FDWLRQUDSLGHGHQRXYHOOHVLQIRUPDWLRQVUHODWLYHVjODVpFXULWp /HVSURIHVVLRQQHOVGHODVDQWpGpFODUHQWWRXWHIIHWLQGpVLUDEOHVXVSHFWp9RLUUXEULTXH¶(IIHWVLQGpVLUDEOHV¶SRXUOHVPRGDOLWpVGHGpFODUDWLRQGHVHIIHWVLQGpVLUDEOHV !"#$%&'(!$")* +))+"(!+,,+)* -.* /+"$&!"'(!$"* /0* &+/!1'&+"(* ,-#%$./! 6! 2.8! *-2&#$2<=!&>))$*')<=!,-#%$./!45!2.8!*-2&#$2<=!&>))$*')<=!!2.*1$&3$)!(!$"*40',!('(!5+*+(* 40'"(!('(!5+*)RU[LJDPJFKDTXHFRPSULPpFRQWLHQWGXSURS\OqQHJO\FROGHGDSDJOLÀR]LQH pTXLYDOHQWjPJGHGDSDJOLÀR]LQH)RU[LJDPJFKDTXHFRPSULPpFRQWLHQWGXSURS\OqQHJO\FRO GHGDSDJOLÀR]LQHpTXLYDOHQWjPJGHGDSDJOLÀR]LQH([FLSLHQWjHIIHWQRWRLUH)RU[LJDPJ *?/@'>!*-2&#$2<!*-AB$>AB!06!2.!C>!)/*B-=>!/A?DC#>3!,-#%$./!45!2.!E!*?/@'>!*-2&#$2<!*-AB$>AB! 65!2.!C>!)/*B-=>!/A?DC#>3!"-'#!)/!)$=B>!*-2&)FB>!C>=!>%*$&$>AB=8!G-$#!#'(#$@'>!HI$=B>!C>=!>%*$&$>AB=J! 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C’est pourquoi, l’hôpital Kirchberg a été l’un des premiers établissements en Europe à s’équiper du logiciel DoseWatch. Un système révolutionnaire qui permet désormais de surveiller, évaluer et optimiser la dose de rayonnements tant au niveau de l’établissement que pour chaque patient. Céline Buldgen L a Dose Team du Service d’Imagerie Médicale du Centre Hospitalier du Kirchberg (CHK) suit ainsi la volonté de la Commission Européenne d’optimiser et de justifier l’utilisation des rayons. Balance bénéficesrisques «Le patient ne vient jamais dans notre Service par hasard», explique le Dr Alexandre Cordebar, Radiologue au CHK. «Nous mettons toujours en balance un bénéfice attendu de l’examen par rapport à un risque supposé ou extrêmement faible. Et c’est justement cette balance bénéficesrisques qui justifie de réaliser ou non l’examen.» Le Centre Hospitalier du Kirchberg a à sa disposition l’un des plus performants scanners sur le marché, en terme de réduction de doses. En pratique quotidienne, celui-ci leur permet d’obtenir une image de qualité tout en diminuant la dose délivrée par un facteur de 4 à 5. La qualité de l’image permet donc le diagnostic. En comparaison aux autres pays européens, le Luxembourg est le pays où l’on recense le plus de scanners effectués par habitant. Le scanner représente 20% des examens et engendre 80% de la dose délivrée au patient. Quelques études réalisées chez l’enfant ont d’ailleurs pu démontrer l’existence d’un sur-risque de l’apparition d’un certains nombres de tumeurs suite à une exposition répétée à des examens radiologiques en scanner. Des études sont en cours à l’échelle européenne pour tenter d’apprécier plus finement ces constatations. Les résultats d’une cohorte réalisée depuis 10 ans sur 15.000 patients seront accessibles en 2015. Optimisation et qualité «Afin de répondre à une demande de précaution, notre équipe s’est engagée depuis maintenant plusieurs années à réduire l’administration des doses de rayons X dans sa pratique quotidienne. Le logiciel DoseWatch s’intègre parfaitement dans cette démarche car il nous permet d’obtenir un recueil systématique des données pour chaque examen réalisé et d’en évaluer la qualité.», raconte le Dr Alexandre Cordebar. Son équipe peut ainsi vérifier l’homogénéité des données collectées et ajuster en conséquent ses protocoles d’examens. L’objectif est clair: obtenir une dose aussi faible que possible pour autoriser et permettre le diagnostic. Le recueil des données possède un autre Dr Alexandre Cordebar: «La réalisation d’examens d’imagerie médicale diffusant des rayons X est souvent indispensable lorsque le problème de santé est potentiellement grave. Et ce, même chez les femmes enceintes. Faire l’impasse d’un examen par crainte excessive peut être parfois plus dangereux pour la santé.» atout non négligeable: l’équipe est capable de savoir, lorsqu’elle revoit un patient, quel examen a déjà été réalisé et la manière dont celui-ci a été pratiqué. Un ajustement des paramètres d’acquisition de la dose de rayons X délivrée est effectué à la lumière de l’examen d’imagerie précédent. Semper Luxembourg - octobre 2014 TECHNIQUE Paolo Sana: «Il ne faut pas réaliser une radiographie pour vouloir rassurer le patient. Chaque radiographie est une dose de rayons X qui entame le capital radiogène. Restons vigilants.» Paolo Sana, Responsable Adjoint – Administrateur RIS/PACS au Service d’Imagerie Médicale ajoute: «Par le biais de DoseWatch, nous pouvons plus facilement cibler les pratiques différentes voire même les mauvaises pratiques des opérateurs. Il est inconcevable qu’un patient passant deux fois un même examen pour un contrôle ne reçoive pas la même dose à chaque fois. Il n’y a pas de raison. D’où l’intérêt de pouvoir configurer des alertes de doses, de cumulations de doses et de dépassement de doses. Un membre de notre Dose Team; composée essentiellement d’un ATM, d’un radiologue et d’un physicien; vérifie l’alerte et doit pouvoir ensuite la justifier.» Historique des doses Actuellement, il est difficile, voire impossible, d’obtenir l’historique de la cumulation de doses reçues si le patient réalise ses examens d’imagerie médicale dans différents hôpitaux luxembourgeois. Des applications mobiles, par exemple, permettraient de récolter la dose, indépendamment du système utilisé. Afin de déterminer correctement son capital radiogène, le patient pourrait introduire sa dose, manuellement ou automatiquement dans son application mobile, à chaque examen. De plus, les données recensées par DoseWatch ne sont pas encore intégrées de manière systématique dans le dossier médical du patient. Toutefois, à la demande de ce dernier, il est tout à fait possible d’obtenir un descriptif complet des doses délivrées. «En France, l’intégration de la dose au 20 compte-rendu de l’examen est obligatoire. Cette obligation légale n’existe pas encore ici au Luxembourg. Techniquement, tout est prêt pour l’appliquer. Toutefois, cette démarche peut engendrer des difficultés de compréhension: de quelle dose parle-t-on ? N’oublions pas non plus de garder à portée de vue l’irradiation naturelle. Cela peut être un facteur de confusion.», explique le Dr Cordebar. Nouvelle version du logiciel Cela fait maintenant deux années que la Dose Team travaille avec le logiciel DoseWatch. Dès ce mois de septembre, une nouvelle version du logiciel leur permettra d’élargir l’utilisation du DoseWatch à l’ensemble de l’équipe du Service d’Imagerie Médicale. Ce nouveau prototype possède un atout intéressant: la possibilité d’installer directement l’interface dans la salle d’examen et des profils spécifiques permettant aux différents acteurs de valider eux-mêmes les alertes éventuelles. Dès l’arrivée du patient, l’opérateur pourra ainsi obtenir en temps réel toutes les informations nécessaires et être alerté, si besoin il y a. «Cette nouvelle configuration du logiciel est plus en adéquation avec les réalités du terrain. D’autres outils existent mais nous avons opté pour DoseWatch car celui-ci correspond parfaitement à nos besoins. Tous les logiciels ne permettent pas l’optimisation des doses, c’est une des grandes forces de DoseWatch.», raconte Paolo Sana. Il est important de noter que l’ensemble du plateau technique du service d’Imagerie Médicale du CHK utilisant des rayons X est connecté au logiciel et pas seulement ses deux scanners. Cette jeune société DoseWatch d’origine française, mise sur pied il y a 4 ans et comptant déjà 200 sites installés rien qu’en Europe, a d’autres pistes de développement en perspective. DoseWatch joue donc la carte de l’accompagnement et d’une montée en puissance progressive. Sa collaboration avec le Centre Hospitalier du Kirchberg a encore de beaux jours devant elle. n U n succ è s total ! Une première rencontre des utilisateurs de DoseWatch s’était tenue le mardi 13 mai 2014 à l’Hôpital Kirchberg. Ayant eu pour thème: «Optimisation de la Dose et Qualité en Imagerie médicale», celle-ci fût l’occasion de faire passer le message de porter un intérêt tant à la dose délivrée qu’au diagnostic. Et de voir finalement la réussite d’un tel projet dont, il faut l’avouer, la concrétisation a un coût financier non négligeable. Une belle reconnaissance pour la Dose Team, soutenue depuis le début dans sa démarche par sa Direction et le ministère de la Santé. TRESIBA® 1X/JOUR ULTRA-LONGUE DURÉE D’ACTION 2,4 DESCENTE SOUS CONTRÔLE Diminution de l’HbA1c1 Réduction significative du risque d’hypoglycémies nocturnes par rapport à l’insuline glargine2,3 Flexibilité de l’horaire d’administration si nécessaire1 BE/TB/1013/0233 – 4 Nov 2013 1 injection par jour, de préférence au même moment de la journée Tresiba® 100 unités/ml, solution injectable en stylo prérempli. Composition : 100 unités d’insuline dégludec/ml (ADNr). Un stylo prérempli contient 300 unités d’insuline dégludec dans une solution de 3 ml. Forme pharmaceutique : Solution injectable. (FlexTouch®). Solution neutre, incolore et limpide. Indication : Traitement du diabète de l’adulte. Posologie et mode d’administration : POSOLOGIE : Tresiba est une insuline basale pour administration sous-cutanée une fois par jour à n’importe quel moment de la journée, de préférence au même moment chaque jour. La teneur en insuline des analogues de l’insuline, y compris l’insuline dégludec, est exprimée en unités (U). 1 unité (U) d’insuline dégludec correspond à 1 unité internationale (UI) d’insuline humaine, à 1 unité d’insuline glargine ou à 1 unité d’insuline détémir. Chez les patients ayant un diabète de type 2, Tresiba peut être administré seul, en association avec des antidiabétiques oraux ou en association avec une insuline en bolus. Chez les patients ayant un diabète de type 1, Tresiba doit être associé à une insuline d’action courte/rapide afin de couvrir les besoins en insuline lors des repas. La dose de Tresiba doit être ajustée en fonction des besoins individuels du patient. Il est recommandé d’optimiser le contrôle glycémique par l’ajustement de la dose d’insuline en fonction de la glycémie à jeun. Comme pour toutes les insulines, un ajustement de la dose peut être nécessaire si le patient augmente son activité physique, modifie son régime alimentaire habituel ou en cas de maladie concomitante. Tresiba 100 unités/ml et Tresiba 200 unités/ml : Tresiba est disponible en deux concentrations (dans certains pays). Dans les deux cas, la dose nécessaire est sélectionnée en unités. Cependant, les paliers de dose sont différents pour les deux concentrations de Tresiba. Avec Tresiba 100 unités/ml, il est possible d’administrer une dose de 1 à 80 unités par injection, par paliers de 1 unité. Avec Tresiba 200 unités/ml (non disponible en Belgique et au Luxembourg), il est possible d’administrer une dose de 2 à 160 unités par injection, par paliers de 2 unités. Le volume injecté est alors diminué de moitié comparé au volume injecté avec les insulines basales concentrées à 100 unités/ml. Le compteur de dose affiche le nombre d’unités indépendamment de la concentration et aucune conversion de dose ne doit être effectuée en cas de changement de la concentration administrée à un patient. Flexibilité de l’heure d’administration de la dose : Lorsque l’administration de la dose n’est pas possible au même moment de la journée, Tresiba permet une flexibilité de l’heure d’administration de l’insuline. Un intervalle minimum de 8 heures entre deux injections devra toujours être respecté. Il est conseillé aux patients qui oublient une injection de la faire dès qu’ils s’en rendent compte, puis de reprendre leur schéma posologique habituel en une fois par jour. Initiation : Patients ayant un diabète de type 2 : La dose initiale journalière recommandée est de 10 unités, suivie par des ajustements individuels de la posologie. Patients ayant un diabète de type 1 : Tresiba doit être utilisé une fois par jour avec l’insuline administrée au moment du repas et nécessite ensuite des ajustements individuels de la posologie. En remplacement d’autres insulines : Il est recommandé de surveiller attentivement la glycémie lors du changement de traitement et durant les semaines suivantes. Il pourra être nécessaire d’ajuster les doses et les horaires d’administration des insulines d’action courte ou d’action rapide ou des autres traitements antidiabétiques concomitants. Patients ayant un diabète de type 2 : Chez les patients ayant un diabète de type 2, et précédemment traités par insuline basale, basal-bolus, prémélangée ou sous insuline qu’ils mélangent eux-mêmes, le passage de l’insuline basale à Tresiba peut se faire dose pour dose sur la base de la dose antérieure d’insuline basale quotidienne, suivi par des ajustements individuels de la posologie. Patients ayant un diabète de type 1 : Chez la plupart des patients ayant un diabète de type 1, le passage de l’insuline basale à Tresiba peut se faire dose pour dose sur la base de la dose antérieure d’insuline basale quotidienne, suivi par des ajustements individuels de la posologie. Chez les patients ayant un diabète de type 1, précédemment traités par une insuline basale administrée deux fois par jour ou chez qui l’HbA1c < 8,0 % au moment du changement de traitement, la dose de Tresiba sera déterminée individuellement. Une réduction de la dose doit être envisagée, suivie par un ajustement individuel de la posologie en fonction de la réponse glycémique. POPULATIONS PARTICULIERES : Sujets âgés (≥ 65 ans) : Tresiba peut être utilisé chez les sujets âgés. Il est nécessaire d’intensifier la surveillance glycémique et d’ajuster la dose d’insuline de façon individuelle. Sujets atteints de troubles rénaux ou hépatiques : Tresiba peut être utilisé chez les sujets atteints de troubles rénaux ou hépatiques. Il est nécessaire d’intensifier la surveillance glycémique et d’ajuster la dose d’insuline de façon individuelle. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de Tresiba chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. MODE D’ADMINISTRATION : Tresiba doit être administré par voie sous-cutanée uniquement. Tresiba ne doit pas être administré par voie intraveineuse en raison du risque d’hypoglycémie sévère. Tresiba ne doit pas être administré par voie intramusculaire car l’absorption pourrait en être modifiée. Tresiba ne doit pas être utilisé dans les pompes à perfusion d’insuline. Tresiba est administré par voie sous-cutanée par injection dans la cuisse, le haut du bras ou la paroi abdominale. Une rotation des sites d’injection devra toujours être effectuée au sein d’une même région afin de diminuer le risque de développer une lipodystrophie. Tresiba est présenté dans un stylo prérempli (FlexTouch) conçu pour être utilisé avec les aiguilles NovoFine® ou NovoTwist®. Le stylo prérempli de 100 unités/ml permet d’injecter de 1 à 80 unités par paliers de 1 unité. Contre-indications : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Effets indésirables : Résumé du profil de tolérance : L’effet indésirable le plus fré- quemment rapporté lors du traitement est l’hypoglycémie. Liste des effets indésirables : Très fréquent : hypoglycémie (survient lorsque la dose d’insuline est trop importante par rapport aux besoins en insuline. L’hypoglycémie sévère peut entraîner une perte de connaissance et/ ou des convulsions et peut causer une altération transitoire ou définitive des fonctions cérébrales, voire le décès). Fréquent : réactions au site d’injection (notamment hématome au site d’injection, douleur, hémorragie, érythème, nodules, gonflement, décoloration, prurit, chaleur et masse au site d’injection. Ces réactions sont habituellement légères et transitoires et disparaissent généralement lors de la poursuite du traitement). Peu fréquent : lipodystrophie (notamment lipohypertrophie, lipoatrophie. Une rotation continue des sites d’injection au sein d’une même région peut aider à diminuer le risque de développer ces réactions), œdèmes périphériques. Rare : hypersensibilité, urticaire. Des réactions allergiques peuvent survenir avec les préparations d’insuline. Des réactions allergiques de type immédiat, soit à l’insuline elle-même soit aux excipients, peuvent potentiellement menacer le pronostic vital. Une hypersensibilité (se manifestant par un gonflement de la langue et des lèvres, de la diarrhée, des nausées, de la fatigue et des démangeaisons) et de l’urticaire ont rarement été rapportés avec Tresiba. Population pédiatrique : Tresiba a été administré à des enfants et des adolescents jusqu’à l’âge de 18 ans pour étudier les propriétés pharmacocinétiques. La sécurité et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents. Autres populations particulières : D’après les résultats des études cliniques, la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables observés chez les sujets âgés et chez les sujets atteints de troubles rénaux ou hépatiques ne montrent aucune différence avec une plus grande expérience acquise dans la population générale. Mode de délivrance : Prescription médicale. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) : Novo Nordisk A/S, Bagsvaerd, Danemark. Numéro d’AMM : EU/1/12/807/004 (5 stylos préremplis). Date de mise à jour du texte : 05/2013 Tresiba®, FlexTouch®, NovoFine® et NovoTwist® sont des marques déposées appartenant à Novo Nordisk A/S, Danemark. Références : 1. RCP Tresiba® 2. Heller et al. Insulin degludec, an ultra-long acting basal insulin, versus insulin glargine in basal-bolus treatment with mealtime insulin aspart in type 1 diabetes (BEGIN Basal-Bolus Type 1): a phase 3, randomised, open-label, treat-to-target non-inferiority trial Lancet 2012;379(9825):1489-97 - 3. Zinman et al. Insulin Degludec Versus Insulin Glargine in Insulin-Naive Patients With Type 2 Diabetes A 1 year, randomized, treat-to-target trial (BEGIN Once Long) Diabetes Care 2012;35(12)2464-71 - 4. Jonassen et al. Design of the novel protraction mechanism of insulin degludec, an ultra-long-acting basal insulin.Pharmaceutical Research. 2012;29(8):2104-2114. NOUVEAU Connexions HIV Berodung «20 à 30% des patients ignorent vivre avec le VIH» Suite à l’élargissement de ses activités aux hépatites virales et infections sexuellement transmissibles, le service Aidsberodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise a, fin 2013, modifié son nom en HIVberodung (Hépatites-IST-VIH berodung). Un changement d’appellation qui n’étonne guère. En effet, le combat contre le VIH, les hépatites et autres infections sexuellement transmissibles reste identique. Rencontre avec Henri Goedertz, Psychologue et Chargé de Direction à l’HIVberodung. Céline Buldgen Vers la fin du sida ? «The end of aids for 2030», le nouveau slogan de l’ONUSIDA, l’HIVberodung en a fait son porte-drapeau. «Ce slogan ne signifie pas pour autant l’éradication complète du virus à l’échelle mondiale d’ici 2030, mais bien le passage d’une épidémie en état d’endémicité faible et gérable. Tel est notre objectif. Malgré l’absence de perspective d’un vaccin, nous osons mettre la barre très haut car nous avons des moyens de prévention efficaces à notre disposition: les préservatifs, le dépistage, la trithérapie, le traitement d’urgence (Post Exposition Prophylaxis). Les dernières avancées portent actuellement sur un traitement préventif avant la prise de 22 risque: la PREP, Pre-exposure Phophylaxis. Actuellement, aucune distribution de la PREP n’est encore prévue car cette méthode de prévention soulève de nombreuses questions et réflexions quant à la durée de la prise, la prise en charge par une caisse de maladie, le prix» explique Henri Goedertz. Et il ajoute: «Ces dix dernières années, la prise en charge des patients a fortement évoluée. Tout d’abord, le dépistage s’ancre petit à petit et avec lui, l’instauration de traitements efficaces. En effet, à l’heure actuelle, nous disposons d’excellents traitements capables non seulement d’offrir au patient une meilleure gestion de sa maladie mais également d’arrêter au maximum la transmission du VIH. Dans ce sens, Henri Goedertz: «On peut manager le VIH, mais encore faut-il savoir comment procéder de façon optimale.» nous travaillons en étroite collaboration avec le Service National des Maladies Infectieuses au Centre Hospitalier de Luxembourg qui a un rôle central dans la prise en charge médicale du patient ainsi qu’avec le laboratoire de rétrovirologie du CRP-Santé. Notre but est d’accompagner la personne dans sa vie avec le VIH et surtout de la soutenir dans la prise de son traitement et de ses suivis médicaux». Connexions 23 Dépistage précoce Au Luxembourg, le «Plan d’actions National de lutte contre le VIH/Sida 2012-2016», vise entre autre les actions de prévention suivantes: • L ’augmentation du nombre des centres de dépistage, • L ’implication des laboratoires hospitaliers et privés (accompagnée d’une offre de formation du personnel au counselling pré-et-post-test par les psychologues de la HIV Berodung), •D es campagnes de sensibilisation visant le grand public et les populations à risque accru, particulièrement lors de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida qui a lieu chaque année le 1er décembre. L’HIVberodung répond au mieux aux impératifs de ce plan et, depuis 2013, est également devenu un lieu de dépistage anonyme et gratuit et offre une possibilité de dépistage par test d’orientation diagnostique à lecture rapide. En effet, l’HIVberodung propose gratuitement et sans rendez-vous un Test rapide d’Orientation Diagnostique (TROD), tous les lundis et mercredis de 17h00 à 19h00 ainsi qu’au DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé sexuelle). Le Dimps a été mis sur pied par l’HIVberodung de la Croix-Rouge, le Centre Hospitalier de Luxembourg et le ministère de la santé, en 2008. Cette unité mobile permet d’élargir le dépistage en allant directement auprès des populations dites plus à risque d’infection au VIH, par exemple les usagers de drogues, les travailleurs(ses) du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, les migrants et les sans-abris. Henri Goedertz souligne: «Cette stratégie de dépistage offre d’excellents résultats. Depuis le 1er janvier 2014, nous avons réalisé près de 300 dépistages en se rendant dans des lieux où se trouvent ces populations. En cas de résultat positif, nous orientons directement la personne vers le Service National des Maladies Infectieuses au Centre Hospi- talier de Luxembourg où les infectiologues qualifiés prennent le relais. Nous restons toutefois présents pour la personne pour le suivi psychologique et/ou social si la personne le désire. Nous remarquons de plus en plus que les personnes qui ont pris un risque prennent conscience de l’importance de se faire dépister. Toutefois, gardons en mémoire que 20 à 30% des personnes vivant avec le VIH ignore leur état de santé, car elles ne se dépistent pas. Cela peut être dû à une mauvaise évaluation des risques encourus ou encore parce qu’on ne leur propose pas de test de dépistage. C’est pourquoi, j’encourage les médecins à proposer des tests de dépistage à leurs patients ou à réagir rapidement en cas de symptômes alertants. Par exemple, si un patient présente une infection sexuellement transmissible telle que la syphilis, il est tout de même intéressant de lui proposer un test VIH. Cela doit devenir un véritable automatisme. D’autres maladies, indicatives du sida, sont elles aussi à prendre en compte dans cette démarche.» (cf encadré ci-dessous) Maladies/contexte médical associés à une prévalence du VIH non diagnostiqué > 0,1 Pathologies nécessitant un dépistage: • Infections sexuellement transmissibles, • Lymphome malin, • Cancer anal/dysplasia, • Dysplasie du col de l’utérus, • Herpès zoster, • Hépatite B ou C (aiguë ou chronique), • Syndrome mononucléosique, • Leucopénie/thrombocytopénie inexpliquée durant plus de 4 semaines, • Dermatite séborrhéique/exanthème, • Maladie pneumococcique invasive, • Fièvre inexpliquée, • Candidémie, • Leishmaniose viscérale, • Grossesse (implications pour le fœtus). Prévention Depuis le début, l’HIVberodung est acteur de la prévention VIH/Sida. Tout d’abord par des séances d’information dans les lycées, dans les centres pénitentiaires, foyers pour demandeurs d’asile etc, mais aussi par l’initiation de campagne de prévention notamment à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le sida et ce, en collaboration avec le Ministère de la Santé. Depuis plusieurs années, le ministère de la santé organise également une campagne estivale de prévention des infections sexuellement transmissibles à laquelle s’associe l’HIV Berodung. Le but de cette campagne est de rappeler les règles du «safer sex» ainsi que l’importance du port systématique du préservatif lors des rencontres sexuelles occasionnelles. Cette année, le Ministère a également développé un site internet consacré aux IST: www.safersex.lu. Ce dernier offre des informations sur les principales infections à transmission sexuelle, leurs symptômes, traitements et moyens de prévention. Logements encadrés Les logements encadrés sont un lieu de transition et visent à restaurer in fine l’autonomie du patient qui rencontre une situation de détresse psychologique et/ou sociale. L’HIVberodung met ainsi à disposition la maison Henri Dunant (composée de 2 foyers avec au total 17 chambres; soit une capacité maximum de 28 person- Semper Luxembourg - octobre 2014 Connexions nes), ainsi que 11 logements occupés par des bénéficiaires vivant de façon autonome. Un soutien quotidien, un suivi psychologique et un accompagnement aux résidents dans leurs démarches médicales sont notamment proposés. «Nos logements ne sont pas une structure de fin de vie, nous menons avec les patients un vrai projet de vie, et ce, depuis la création du premier logement encadré datant de 1991. Nous établissons dès le départ un contrat avec eux, composé d’objectifs à atteindre et ce, en fonction de chaque personne. Par exemple, une personne ayant des difficultés à suivre ses rendez-vous médicaux ainsi que sa prise de la tri-thérapie, sera admise afin d’établir avec elle une adhérence au traitement. Nous ne faisons aucune discrimination quant à nos clients, ils sont tous les bienvenus chez nous.» ajoute Henri Goedertz. Hépatite C: comment lutter efficacement ? Au Luxembourg, 3.000 personnes vivent avec une hépatite C sans le savoir ! La Journée Mondiale contre l’Hépatite, célébrée le 28 juillet dernier, rappelle ainsi l’importance de la prévention et d’un dépistage précoce. Les patients sous traitement sont suivis quotidiennement par le laboratoire de Rétrovirologie du CRP-Santé, le Service National des Maladies infectieuses et les gastro-entérologues du Centre Hospitalier de Luxembourg. L’HIV D é pistage classique Les tests de dépistage VIH se font anonymement, gratuitement et sans rendez-vous: • Au Centre Hospitalier (CHL), Service des Maladies Infectieuses (2ème étage), jours ouvrables de 7h à 15h, •A la Clinique Ste. Zithe, jours ouvrables de 11h à 18h, •A l’Hôpital Kirchberg, jours ouvrables de 7h à 19h (samedi de 7h à 10h), •A u Laboratoire National, jours ouvrables de 7h30 à 16h, •A u Centre Hospitalier Emile Mayrich, jours ouvrables de 7h à 17h, •A u Centre Hospitalier du NordSt Louis, jours ouvrables de 10h à 14h. En possession d’une ordonnance médicale, les patients peuvent aller se faire dépister au sein de ces trois laboratoires: Ketterthill, Forges du Sud et Réunis. Berodung quant à elle, leur assure un soutien psycho-social régulier. D’après le CRP-Santé, l’éradication de l’hépatite C est désormais possible grâce à de nouvelles formes de traitements visant la réplication du virus. Cependant, en l’absence de vaccin, l’identification et la prise en charge de tous les patients sont nécessaires et doivent être accompagnées de me- sures de prévention pour endiguer la transmission du virus. C’est pourquoi un groupe de travail du comité national de surveillance du SIDA développe actuellement un plan national d’action contre les hépatites virales. Ses objectifs principaux: •d iminuer le nombre de contaminations, • a ugmenter le nombre de diagnostics précoces, • améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients. Ce plan comprend notamment une amélioration de la surveillance et de la connaissance épidémiologique de l’infection aux virus de l’Hépatite B et C par la création d’un registre national. Effectivement, depuis 2001, le programme européen de surveillance SPREAD suit l’évolution de la prévalence de la résistance aux traitements contre le VIH transmise chez les patients nouvellement infectés dans 26 pays européens, sur plus de 10 000 patients. n Contact: HIV Berodung 94, boulevard du Général Patton L-2316 Luxembourg Tel.: + 352 27 55-4500 E-mail: [email protected] Sources: - Interview d’Henri Goedertz, Psychologue et Chargé de Direction à l’HIV Berodung. - Communiqué de presse du CRP-Santé «Au Luxembourg, 3000 personnes vivent avec une hépatite C sans le savoir», datant du 21 juillet 2014. Henri Goedertz: «Pour beaucoup de patients, l’infection au VIH/HCV reste un fardeau lourd à porter, tant moralement que physiquement. Le besoin de soutien psychosocial pour maîtriser les contraintes liées au VIH/HCV est loin d’être un luxe. A mon sens, l’écoute reste le premier remède.» 24 DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: Priligy 30 mg comprimés pelliculés. Priligy 60 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque comprimé pelliculé contient du chlorhydrate de dapoxétine, équivalent à 30 mg ou 60 mg de dapoxétine. Excipient à effet notoire: Lactose. Chaque comprimé de 30 mg contient 45,88 mg de lactose. Chaque comprimé de 60 mg contient 91,75 mg de lactose. Pour la liste complète des excipients, voir RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: Comprimé pelliculé.Les comprimés pelliculés de 30 mg sont gris-clair, ronds, convexes, d’environ 6,5 mm de diamètre, avec sur une face la mention « 30 » marquée dans un triangle. Les comprimés pelliculés de 60 mg sont gris, ronds, convexes, d’environ 8 mm de diamètre, avec sur une face la mention « 60 » marquée dans un triangle. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES: Priligy est indiqué dans le traitement de l’éjaculation précoce (EP) chez les hommes adultes âgés de 18 à 64 ans. Priligy doit uniquement être prescrit aux patients regroupant tous les critères suivants : - temps de latence d’éjaculation intravaginale (IELT) inférieur à deux minutes ; et - éjaculation qui, de façon permanente ou récurrente, survient avec une stimulation sexuelle minimale, avant, pendant ou peu de temps après la pénétration et avant que le patient ne le souhaite ; et - souffrance personnelle importante ou difficultés interpersonnelles comme conséquence de l’EP ; et - mauvais contrôle de l’éjaculation ; et -des antécédents d’éjaculation précoce dans la majorité des tentatives de rapports sexuels au cours des derniers 6 mois. Priligy doit être administré uniquement comme traitement à la demande avant une activité sexuelle prévue. Priligy ne doit pas être prescrit pour retarder l’éjaculation chez les hommes qui n’ont pas été diagnostiqués avec une EP. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Posologie: Hommes adultes (âgés de 18 à 64 ans). La dose initiale recommandée pour tous les patients est de 30 mg, prise suivant les besoins environ 1 à 3 heures avant l’activité sexuelle. Le traitement par Priligy ne doit pas être initié à la dose de 60 mg. Priligy n’est pas destiné à une utilisation quotidienne en continu. Priligy doit être pris que lorsqu’une activité sexuelle est prévue. Priligy ne doit pas être pris plus souvent qu’une fois toutes les 24 heures. Si la réponse individuelle à 30 mg est insuffisante et si le patient n’a pas subi d’effets indésirables modérés ou graves ou de symptômes précurseurs potentiels évocateurs d’une syncope, la dose pourra être augmentée à une dose maximale recommandée de 60 mg, prise selon les besoins environ 1 à 3 heures avant l’activité sexuelle. L’incidence et la sévérité des évènements indésirables sont plus élevées avec la dose de 60 mg. Si le patient a présenté des réactions orthostatiques à la dose initiale, aucune augmentation de dose à 60 mg ne doit être réalisée (voir rubrique 4.4 du RCP). Une évaluation minutieuse du bénéfice risque individuel de Priligy doit être effectuée par le médecin après les quatre premières semaines de traitement (ou au moins après 6 doses de traitement) pour déterminer si la poursuite du traitement par Priligy est appropriée. Les données relatives à l’efficacité et à la sécurité de Priligy au delà de 24 semaines sont limitées. Le besoin clinique de poursuivre et l’équilibre du bénéfice-risque du traitement par Priligy doivent être réévalués au moins tous les six mois.Sujets âgés (65 ans et plus): L’efficacité et la sécurité de Priligy n’ont pas été établies chez les patients âgés de 65 ans et plus (voir rubrique 5.2). Population pédiatrique: Il n’y a pas d’utilisation justifiée de Priligy dans cette population dans l’indication d’éjaculation précoce. Patients insuffisants rénaux: La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. L’utilisation de Priligy n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP). Patients insuffisants hépatiques: Priligy est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée et sévère (Child Pugh Classe B et C) (voir rubriques 4.3 et 5.2 du RCP). Métaboliseurs lents connus du CYP2D6 ou patients traités par des inhibiteurs puissants du CYP2D6: La prudence est recommandée si la dose est augmentée à 60 mg chez les patients connus comme ayant un génotype de métaboliseur lent du CYP2D6 ou chez les patients traités en concomitance par des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.2 du RCP). Patients traités par des inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A4: L’utilisation concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée. Chez les patients traités en concomitance par des inhibiteurs modérés du CYP3A4, la dose doit être limitée à 30 mg et la prudence est recommandée (voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.5 du RCP). Mode d’administration: Voie orale. Les comprimés doivent être avalés entiers pour éviter leur goût amer. II est recommandé de prendre les comprimés avec au moins un grand verre d’eau. Priligy peut être pris avec ou sans nourriture (voir rubrique 5.2 du RCP). Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament: Avant d’instaurer le traitement, voir rubrique 4.4 du RCP concernant l’hypotension orthostatique. CONTRE-INDICATIONS: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP. Affections cardiaques pathologiques significatives telles que : - Insuffisance cardiaque (NYHA classe II-IV). -Anomalies de la conduction telles que bloc auriculo-ventriculaire ou dysfonctionnement sinusal. - Cardiopathie ischémique significative, Valvulopathie significative. - Un antécédent de syncope. Antécédent de manie ou de dépression sévère. Traitement concomitant par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), ou dans les 14 jours suivant l’arrêt du traitement par un IMAO. De même, aucun IMAO ne doit être administré dans les 7 jours suivant l’arrêt du traitement par Priligy (voir rubrique 4.5 du RCP). Traitement concomitant par la thioridazine, ou dans les 14 jours suivant l’arrêt du traitement par la thioridazine. De même, la thioridazine ne doit pas être administrée dans les 7 jours suivant l’arrêt du traitement par Priligy (voir rubrique 4.5 du RCP). Traitement concomitant par des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine [inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), antidépresseurs tricycliques (ATC)] ou par d’autres médicaments/produits à base de plantes ayant des effets sérotoninergiques [par exemple: L-tryptophane, triptans, tramadol, linézolide, lithium, millepertuis (Hypericum perforatum)] ou dans les 14 jours suivant l’arrêt du traitement par ces médicaments/produits à base de plantes. De même, ces médicaments/produits à base de plantes ne doivent pas être administrés dans les 7 jours suivant l’arrêt du traitement par Priligy (voir rubrique 4.5 du RCP). Traitement concomitant par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le ritonavir, le saquinavir, la télithromycine, la néfazodone, le nelfinavir, l’atazanavir, etc. (voir rubrique 4.5 du RCP). Insuffisance hépatique modérée et sévère. EFFETS INDÉSIRABLES: Résumé du profil de sécurité: Syncopes et hypotension orthostatique ont été rapportées dans les essais cliniques (voir rubrique 4.4 du RCP). Les effets indésirables suivants ont été rapportés le plus fréquemment dans les études cliniques de Phase 3 et ont été liés à la dose : nausées (11,0 % et 22,2 % pour le groupe (recevant) de la dapoxétine à 30 mg et 60 mg administrées à la demande, respectivement), sensations vertigineuses (5,8 % et 10,9 %), céphalées (5,6 % et 8,8 %), diarrhées (3,5 % et 6,9 %), insomnies (2,1 % et 3,9 %) et fatigue (2,0 % et 4,1 %). Les évènements indésirables les plus fréquents ayant entraîné un arrêt du traitement ont été les nausées (2,2 % des sujets traités par Priligy) et les sensations vertigineuses (1,2 % des sujets traités par Priligy). Liste des effets indésirables rapportés: La tolérance de Priligy a été évaluée chez 4 224 sujets souffrant d’éjaculation précoce ayant participé à cinq études cliniques en double aveugle contrôlées versus placebo. Sur ces 4 224 sujets, 1 616 ont reçu une dose de Priligy 30 mg selon les besoins et 2 608 ont reçu une dose de Priligy 60 mg selon les besoins ou une fois par jour. Fréquence des effets indésirables: Ils ont été rangés par classe de système d’organe (Classes de systèmes d’organes MedDRA) et fréquence en utilisant les convenances suivantes: Très fréquent (t1/10); fréquent (t1/100, <1/10); peu fréquent (t1/1.000, <1/100); rare (t1/10.000, <1/1.000). Affections psychiatriques: Fréquent: Anxiété, agitation, impatience, insomnie, rêves anormaux, diminution de la libido. Peu fréquent: Dépression, humeur dépressive, humeur euphorique, sautes d’humeur, nervosité, indifférence, apathie, état confusionnel, désorientation, pensées anormales, hypervigilance, troubles du sommeil, insomnie initiale, insomnie moyenne, cauchemars, bruxisme, perte de la libido, anorgasmie. Affections du système nerveux: Très fréquent: Sensations vertigineuses, céphalées. Fréquent: Somnolence, troubles de l’attention, tremblements, paresthésie. Peu fréquent: Syncope, syncope vaso-vagale, vertiges posturaux, akathisie, dysgueusie, hypersomnie, léthargie, sédation, niveau de conscience diminué. Rare: Vertiges d’effort, endormissement soudain. Affections oculaires: Fréquent: Vision trouble. Peu fréquent: Mydriase (voir rubrique 4.4 du RCP), douleur oculaire, trouble visuel. Affections de l’oreille et du labyrinthe: Fréquent: Acouphènes. Peu fréquent: Vertiges. Affections cardiaques: Peu fréquent: Arrêt sinusal, bradycardie sinusale, tachycardie. Affections vasculaires: Fréquent: Flush. Peu fréquent: Hypotension, hypertension systolique, bouffées de chaleur. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: Fréquent: Congestion sinusale, bâillements. Affections gastro-intestinales: Très fréquent: Nausées. Fréquent: Diarrhées, vomissements, constipation, douleur abdominale, douleur abdominale haute, dyspepsie, flatulences, gêne au niveau de l’estomac, distension abdominale, sécheresse buccale. Peu fréquent: Gêne abdominale, gêne épigastrique. Rare: Besoin urgent de déféquer. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Fréquent: Hyperhidrose. Peu fréquent : Prurit, sueurs froides. Affections des organes de reproduction et du sein: Fréquent: Dysfonction érectile. Peu fréquent : Echec de l’éjaculation, trouble orgasmique masculin, paresthésie génitale masculine. Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Fréquent: Fatigue, irritabilité. Peu fréquent: Asthénie, sensation de chaleur, sensation d’énervement, sensation d’être anormal, sensation d’ivresse. Investigations: Fréquent: Augmentation de la tension artérielle. Peu fréquent: Augmentation du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle diastolique, augmentation de la tension artérielle orthostatique. Les effets indésirables rapportés au cours de l’étude d’extension à long terme de 9 mois en ouvert étaient cohérents avec ceux rapportés dans les études en double aveugle, et aucun autre effet indésirable n’a été rapporté. Description de certains effets indésirables: La syncope, caractérisée comme une perte de conscience, avec bradycardie ou arrêt sinusal observés chez les patients portant des moniteurs Holter, a été rapportée dans les essais cliniques et est considérée comme étant liée au médicament. La majorité des cas est survenue durant les 3 premières heures suivant la prise, après la première dose ou suite aux procédures liées à l’étude clinique (telles que prélèvements sanguins, manœuvres orthostatiques et mesures de la tension artérielle). Les symptômes précurseurs ont souvent précédé la syncope (voir rubrique 4.4 du RCP). La survenue d’une syncope et de symptômes précurseurs potentiels semble être dose-dépendante comme l’a démontré une incidence plus élevée chez les patients traités avec des doses plus élevées que celles recommandées dans les essais cliniques de Phase 3. L’hypotension orthostatique a été rapportée dans les essais cliniques (voir rubrique 4.4 du RCP). La fréquence des syncopes, caractérisées comme une perte de conscience dans le programme de développement clinique de Priligy, variait en fonction de la population étudiée et oscillait entre 0,06 % (30 mg) et 0,23 % (60 mg) chez les sujets recrutés dans les essais cliniques de Phase 3 contrôlés versus placebo, et 0,64 % (toutes doses confondues) dans les études de Phase 1 menées chez des volontaires sains sans EP. Autres populations particulières: La prudence est recommandée lors d’une augmentation de dose à 60 mg chez des patients prenant de puissants inhibiteurs du CYP2D6 ou lors d’une augmentation de dose à 60 mg chez des patients avec un génotype CYP2D6 métaboliseur lent (voir rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.2 du RCP). Effets du sevrage: L’arrêt brutal d’ISRS administrés à long terme dans le traitement des troubles dépressifs chroniques, a montré qu’il provoquait les symptômes suivants: dysphorie, irritabilité, agitation, sensations vertigineuses, troubles sensoriels (par exemple, paresthésies telles que des sensations de choc électrique), anxiété, confusion, céphalée, léthargie, labilité émotionnelle, insomnie et hypomanie. Les résultats d’une étude de sécurité ont révélé une incidence légèrement supérieure des symptômes de sevrage d’insomnies légères ou modérées et de sensations vertigineuses chez les sujets passant d’une administration quotidienne pendant 62 jours au placebo. Déclaration des effets indésirables suspectés. La déclaration des effets indésirables suspectés après administration du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté en Belgique via l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta, 40/40, B-1060 Bruxelles, Site internet: www.afmps.be, e-mail: [email protected] et au Luxembourg via la Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des médicaments, Villa Louvigny – Allée Marconi, L-2120 Luxembourg, Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/ pharmacie-medicament/index.html. MODE DE DELIVRANCE: médicament soumis à la prescription médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Menarini Benelux N.V./S.A., Belgicastraat 4, B-1930 Zaventem. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Priligy 30 mg: BE422387, Priligy 60 mg: BE422396. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION: Date de première autorisation : 14 juin 2012. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 21 janvier 2014. Date d’approbation : 02/2014. Ceci est la version courte du RCP. Les rubriques ne sont pas reprises dans leur intégralité. Pour avoir plus d’informations, se référer à la version complète du RCP. PRI-034 /04.04.14 (1) EAU guidelines on ED and PE 2012 Le PREMIER et le SEUL médicament indiqué dans le traitement de l’éjaculation précoce(1) Communiqué des laboratoires Madaus BPCO Avec l’erdostéine (Mucodox®, Madaus), les choses sont claires. En aigu, en chronique... Mucomodificateur de type mucolytique, l’erdostéine exerce son action par l’intermédiaire de ses 3 métabolites à groupement thiol libre qui agissent sur la phase gel du mucus en rompant les ponts disulfures des glycoprotéines. Elle traite ainsi les troubles de la sécrétion bronchique, notamment au cours des poussées aiguës de BPCO, en complément de l’antibiothérapie et de la kinésithérapie respiratoire. Mais elle exerce également un effet préventif, comme l’a démontré un essai présenté au cours de l’ERS. «Traiter les exacerbations d’une BPCO, c’est d’abord tenter de minimiser leur impact clinique, ensuite prévenir la survenue d’exacerbations, rappelle le Pr Maurizio Moretti (Modène, Italie). Elles doivent être traitées d’autant plus agressivement que leur impact sur la qualité de vie et sur le pronostic à court et à long terme est conséquent1, notamment parce que ces exacerbations entraînent une inflammation systémique et une augmentation importante du stress oxydatif2». Quant au traitement, il passe obligatoirement par les bronchodilatateurs, avec une préférence pour les bêta-2-mimétiques à courte durée d’action, les corticostéroïdes par voie systémique (parce qu’ils raccourcissent le délai avant guérison et améliorent la fonction pulmonaire), les antibiotiques en cas de dyspnée, d’augmentation du volume et/ou de la purulence des expectorations, et les agents mucolytiques et/ou antioxydants1. L’erdostéine est l’un de ces agents. Outre une action mucolytique3, elle s’est distinguée par une action anti oxydante, en particulier chez les patients BPCO4 et par sa faculté d’éliminer les radicaux libres5. Avec un bénéfice clinique évident6,7. Le bénéfice se retrouve aussi en cas de BPCO sévère «Nous avons évalué l’erdostéine dans des conditions plus sévères à travers un essai portant sur 40 patients hospitalisés pour exacerbation aiguë8», explique Maurizio Moretti. Ces patients qui devaient avoir été hospitalisés endéans les 48 heures qui suivaient le début des symptômes et ne recevaient aucun traitement corticoïde systémique ont été randomisés pour recevoir l’erdostéine à la dose de 900mg/j durant 10 jours, ou un placebo en plus du traitement standard contenant un antibiotique, un corticoïde systémique avec réduc- tion graduelle, et un traitement aérosol comprenant un corticostéroïde, un SABA et un SAMA. Les patients ont été évalués après 10 jours sur 3 items: le taux de CRP (un bon marqueur de l’inflammation systémique en cas d’infection associée à une BPCO)9, la spirométrie et le score clinique BCS (dyspnée, toux, expectorations). Une deuxième évaluation de ces paramètres a été effectuée après 30 jours tandis que l’appréciation d’une récidive d’exacerbation aiguë était effectuée 30 et 60 jours après le début du traitement. Premier constat, le taux de CRP est réduit de manière significativement plus importante sous erdostéine après 10 jours (p = 0,003). Par ailleurs, un nombre significativement plus élevé de patients atteint les valeurs de VEMS et de CVF antérieures à l’épisode (p < 0,05). Quant au risque de récidive d’une exacerbation, il est clairement abaissé sous erdostéine (Figure 1). Mieux, aucun patient n’avait présenté d’exacerbation à 30 jours (p = 0,009), la différence étant moins manifeste après 60 jours bien que toujours numériquement présente. Cette étude a également démontré que le taux de CRP à 30 jours exerce un impact significatif sur le taux d’exacerbations à 30 jours (p = 0,011) et à 60 jours (p = 0,001). Les commentaires du Pr Moretti Vous avez proposé la dose de 900mg/j. Quelle en est la raison? Il s’agit de patients avec une BPCO sévère, déjà traités avec de hautes doses des traitements classiques. Il fallait donc de hautes doses d’erdostéine pour apporter un supplément d’efficacité, ce qui ne posait pas de problèmes car cette molécule est très bien tolérée et sans effets secondaires majeurs, même à long terme. Mais vous avez observé un émoussement de l’effet après 60 jours? Ce qui est logique puisque l’erdostéine n’a été administrée que durant 10 jours. Le message majeur est que l’erdostéine accélère la guérison des exacerbations et la stabilisation du patient, et réduit ainsi le risque d’exacerbation. Pour le long terme, EQUALIFE6 et ECOBES7 avaient déjà démontré que donner de l’erdostéine à des patients avec BPCO, quel qu’en soit le stade, réduit l’incidence des exacerbations au même titre qu’elle améliore la qualité de vie. Dans ces conditions, le gain pharmacoéconomique semble évident. A quoi attribuez-vous les bénéfices liés à l’administration d’erdostéine? La réduction des taux de CRP que nous avons observée est le signe que cet agent exerce un effet palpable sur l’inflammation, tandis que les valeurs de VEMS et de CVF indiquent que l’action anti-inflammatoire et anti-oxydante de l’erdostéine se traduit sur le plan clinique. Il est donc logique dans ces conditions que la symptomatologie soit significativement améliorée sous erdostéine après 10 jours de traitement (p = 0,01). Il est probable que ces bénéfices sont liés à une accélération du processus de guérison avec l’erdostéine qui réduit le niveau de l’inflammation des voies aériennes10. Vous avez évoqué les spécificités de l’erdostéine. Quelle en est la traduction clinique? Ces particularités permettent à l’erdostéine de réduire en administration chronique le taux d’exacerbations, le taux d’hospitalisation et d’améliorer l’état général des patients avec BPCO6. Mais l’erdostéine est également active en aigu, comme l’a démontré l’essai ECOBES qui a porté sur 120 patients recevant de l’erdostéine à la dose de 600mg/j en plus d’un traitement antibiotique comparés à 117 patients recevant un placebo + l’antibiotique durant 10 jours7. Cette étude multicentrique européenne réalisée chez des patients BPCO modérés non hospitalisés a montré une supériorité significative de l’erdostéine pour tous les paramètres cliniques étudiés: apparence et viscosité des exacerbations, difficulté d’expectoration, toux, intensité de la dyspnée..., l’amélioration se manifestant très tôt puisque significative dès le 3e-4e jour. A propos de long terme, l’erdostéine est la seule à avoir démontré un tel effet? Intrinsèquement oui. De tous les agents mucolytiques, c’est l’erdostéine qui semble avoir l’action la plus convaincante sur la réduction de fréquence des exacerbations, les bénéfices de la NAC n’étant pas constants dans toutes les études11-13,15. Par ailleurs, la NAC est un dérivé thiol à l’effet antioxydant pour lequel la tolérance digestive n’est pas optimale, contrairement à l’erdostéine qui est une prodrogue adaptée au milieu gastrique 14 et dont le métabolite 1 a une activité antioxydante plus puissante.Ce qui peut expliquer que les résultats concernant la NAC ne se rencontrent pas dans toutes les études: BRONCUS (600 mg NAC/jour)15 est négatif, par exemple, alors que la population recrutée dans cette étude est similaire à celle d’EQUALIFE (600mg erdostéine/jour). Pour conclure Le bénéfice de l’erdostéine en prévention des exacerbations chez les patients sévèrement atteints semble logique, car elle exerce une action positive sur la viscoélasticité des expectorations et sur l’adhésivité bactérienne à l’épithélium des voies aériennes et possède une action synergique antibactérienne avec les antibiotiques, ainsi qu’un effet antioxydant et anti-inflammatoire. Encore fallait-il démontrer son effet mucorégulateur... Tout ceci explique que j’ai une préférence nette pour l’erdostéine, accentuée par le fait de sa bonne tolérance et de son effet synergique avec les antibiotiques. Références: 1. GOLD. http://www.goldcopd.org/uploads/users/files/GOLD_Report_2013_ Feb20.pdf 2. Burge S, Wedzicha J. Eur Respir J Suppl 2003;41:46s-53s. 3. Marchioni C, et al. Lung. 1990;168(5):285-93. 4. Dal Negro R, et al. Int J Clin Pharmacol Ther 2011;49(1):41-5. 5. Dal Sasso M, et al. Pharmacology 2004;71(3):120-7. 6. Moretti M, et al. Drugs Exp Clin Res 2004;30(4):143-52. 7. Marchioni C, et al. Int J Clin Pharmacol Ther 1995; 33 (11): 612-8. 8. Moretti M, et al. Erdosteine oral treatment of hospitalised COPD exacerbation prolongs time to first re-exacerbation. ERS 2014. Abstract#P293. 9. Perren A, et al. fection 2008;36(2):163-6. 10. Dal Negro R, et al. Pulm Pharmacol Ther 2008;21(2):304-8. 11. Black P, et al. BMC Pulm Med 2004;4:13. 12. Zheng J, et al. Lancet Respir Med 2014;2(3):187-94. 13. Tse H, et al. Chest 2013;144(1):106-18. 14. Moretti M. Expert Opin Drug Metab Toxicol. 2009 Mar;5(3):333-43. 15. Decramer M, et al. Lancet 2005;365(9470):1552-60. R é daction : R M N HISTOIRE DE LA MéDECINE Les tombes de médecins (1) A l’approche du Jour des morts je me permets de tirer l’attention sur les confrères qui nous ont quittés. Bien que la mode se tourne vers les incinérations et un «retour à la nature» avec des cimetières en forêt, les tombes classiques en pierre et en marbre gardent un charme certain. Qui aimerait se rappeler que ces pierres servaient initialement à empêcher l’esprit du défunt à regagner le monde et hanter les survivants? Dr Henri Kugener L es tombeaux, de simples fosses, mutèrent très vite en constructions de prestige, une tendance que nous observons dès l‘antiquité. Le médecin égyptien Hesyrê vécut vers 2700 av.J.-C., sa tombe en mastaba fut découverte en 1866; en 2013 un groupe d‘archéologues tchèques a découvert sur le site d‘Abousir la tombe d‘un médecin qui servit les pharaons de la Ve Dynastie il y a 4 000 ans – le patron des médecins royaux Shepseskaf‘ankh. Une construction longue de 24, large de 21 et haute de 4 mètres. Trois tombes de médecins rien que sur le site d‘Abousir. D‘autres tombes brillent non pas par leur taille mais par leur contenu plus ou moins sophistiqué: la tombe d‘un médecin celtique trouvée au Dürrnberg près de Salzbourg, la tombe celtique de Colchester outre-Manche avec ses 13 instruments chirurgicaux et ses anneaux de sorcellerie, la riche tombe d’Obermenzing près de Munich, autant de restes ancestraux sur le sol européen. Plus récentes les tombes d‘Hippocrate à Larissa et celle de Patron, médecin grec du 1er siècle avant J.-C., mort à Rome. La frise est conservée au Louvre. 28 HISTOIRE DE LA MéDECINE 29 Qui n‘a entendu parler de cette tombe de médecin romain trouvée à Bingen, contenant tout un arsenal d‘instruments chirurgicaux. Elle est la tombe la plus connue des 130 tombes de médecins romains fouillées; elle date de la fin du 1er siècle ou du début du 2ème et nous a légué ventouses et scalpels. Deux balances de pharmacie mises au jour dans une tombe de médecin à Reims, datée du début du 3ème siècle, deux tombes de médecin dans une nécropole au nord de Trèves – les tombes les plus proches de chez nous… La plupart de ces tombes se distinguent par les instruments chirurgicaux qu‘elles contiennent. Dans quelques cas, plus rares, l‘identité du médecin romain ressort des reliefs et épitaphes, c‘est le cas notamment pour la stèle funéraire d‘un oculiste exposée au Musée de Bar-le-Duc. Les tombes moyenâgeuses sont plus rares respectivement, ne se distinguent plus guère de celles des nonmédecins. Quelques tombes de médecins célèbres font exception à la règle. Le tombeau d‘AVICENNE (980-1037) à Hamadan en Iran est une œuvre récente datant de 1954. L‘édifice s‘inspire de l‘antique tour funéraire de Gonbad-e Kavus à Gorgan, dans le nord-est de l‘Iran. Douze colonnes en granit soutiennent un toit conique surplombant la salle funéraire ornée d‘inscriptions rappelant l‘œuvre du «prince des philosophes». Le chemin qui mène à la tombe de MAIMONIDE (1138-1204) à Tibériade en Israël est hautement symbolique: sept colonnes s‘élèvent de chaque côté du chemin sur lesquelles sont inscrits les 14 chapitres du Mishné Torah, sa célèbre codification de la Mishna, et un courant d‘eau s‘écoule de part et d‘autre (Maïmon, le nom de son père, vient du mot hébreu «maïm» – l‘eau). Une grande structure en métal surmonte le monument funéraire qui représente une couronne et rappelle le profond respect de Maïmonide pour la tradition juive. Un «must» pour les touristes: le tombeau de PARACELSE (1491-1541) dans l‘église Saint-Sébastien à Salzbourg. Depuis 1837 la dalle de la tombe du fameux docteur EISENBARTH (16631727) rêve des temps passés, le dos penché contre un mur de l‘église St Egide à Hann. Münden près de Göttingen. Lors de votre prochain séjour à Paris ne manquez pas de faire vos révérences aux confrères enterrés au Père Lachaise: la chapelle de Jean-Louis BAUDELOQUE (1745-1810) dans la Division 45 en face de l‘embouchure de l‘av. Saint-Morys; Xavier BICHAT (1771-1802) dans la Division 8, avenue Casimir-Périer, line 1, AC22; Guillaume DUPUYTREN (1777-1835) dans la Division 38, avenue des Acacias, line 1. Impossible de manquer l‘imposante tombe de Samuel HAHNEMANN (1755-1843) dans la Division 19, chemin du Dragon, line 1, S22. Plus discret dans la Division 52, la tombe de Paul GACHET (1828-1909) qui soigna Vincent van Gogh. NELATON dans la Division 6, GALL, PERCY et PINEL rassemblés dans la Division 18; et j‘en passe. Enterrements au Luxembourg Et nos médecins luxembourgeois dans tout cela? Que trouverions-nous dans une tombe moderne? Rien! La famille aura pris soin d‘effacer toute trace de l‘activité médicale du défunt, de nos toubibs ne subsistent que des plaques de marbre, des lettres en bronze. Les tombes de médecin diffèrent-elles des tombes normales? Oui et non. Ce n‘est pas le fait d‘être médecin qui fait la différence mais bien le statut social. Je vous présenterai quelques tombes où reposent les princes de notre métier. Un homme d‘abord que vous connaissez tous – sans vous douter qu‘il était médecin. Pierre d‘ASPELT (12451320), le «faiseur de rois» avait fait des études de médecine avant de se décider pour le sacerdoce. Médecin particulier du roi Rodolphe de Habsbourg (1218–1291), médecin du comte Henri IV de Luxembourg qui l‘envoya en mission diplomatique à la cour papale. Pendant son séjour à Responsible editor: Luc Van Driessche NO-BELUX-AMG-071-2014-February-P Semper Luxembourg - octobre 2014 HISTOIRE DE LA MéDECINE «catharo tactus in hospitali monalium hac nocte obdormivit aetatis 68 annorum», «sepultus fuit in ecclesia nostra Antonius NEUMAGEN chirurgus ac civis Luxemburgensis mortuus in hospitali S.Jois Baptista». Rome il eut occasion de mettre ses connaissances médicales en pratique, en guérissant le Pape (Nicolas IV ou Boniface VIII) d‘une maladie pour laquelle les autres médecins étaient «au bout de leur latin». En signe de reconnaissance le Pape le nomma Prévôt de la Cathédrale Saint-Pierre de Trèves. Le grand-duché l‘honora par un timbre-poste en 1953. Pour voir sa dalle funéraire il faut que vous vous déplaciez à Mayence... Le médecin et pharmacien Jean George SCHANNAT (1653-1722) mourut d‘un miserere et fut enterré au couvent des Capucins devenu plus tard théâtre de la Ville de Luxembourg. Lisez le récit de sa mort dans les annales de la paroisse St. Nicolas: «huius urbis medicus et pharmacopola hodie quadrante post decimam vespertinam omnimodo resignatus et sonsuetudinis Ecclesiae sacramentis munitus tertius pie suscepti octavo die ex cholica quam secuta est duritas ventris et constipatio semper praesentissimus, magnam quantitatem humorem evomit ac demum fortiter vomendi inter manus meas exspiravit aetatis 69 annorum; postridie sepultus est ad pp. capucineos». En 1723 un chirurgien fut mis en tombe à l‘intérieur de l‘église St. Jean à Stadtgrund: 30 Une tombe manifestement sans prétention. Les enterrements suivants sont plus somptueux: «excellentissimus et Doctissimus dominus Julianus Leclairq medicinae Doctor, hujus urbis et patriae phisicus, febri correptus et pectoris oppressus defatigatus obiit, erat 55, sepultus est in nostro Ecclesia in proprio sepulchro prope chorum». - mort d‘une pneumonie, à Luxembourg-ville, du médecin Edmond-Jules LECLERC (1692-1747) et mise en terre dans une tombe privée à proximité du cœur de l‘église St. Nicolas. De cette tombe il ne subsiste pas l‘ombre d‘une trace – l‘église en question ayant fait place à la Chambre des Députés! Le confrère François-Joseph BAYET, médecin et prêtre bénéficiaire, réussit l‘entrée dans le cœur même de l‘église paroissiale de Grevenmacher en 1776: «Reverendus Dominus Franciscus BAYET beneficiatus ad sanctam Mag dalenam, natus 84 annos quantum scire licet, et sepultus fuit in choro ante altare sanctae Mariae-Magdalenae». En 1779 un confrère fut inhumé à l‘intérieur d‘une église de campagne: «Tilmanus Weylandt expertus medicinae maritus Catharinae Tontling ex Cimetière de Schoenberg, croix funéraires datant des 16/18ème siècles. Oberpallen aetatis sua 40 annorum et altera die sepultus fuit in ecclesia parochiali in Oberpallen». Joseph II, conseillé par ses médecins qui interprétaient les odeurs cadavériques comme des miasmes dangereux, bannit ce genre d‘enterrements «intra muros» en 1784. Depuis lors on retrouve les tombes sur les cimetières paroissiaux entourant les églises ou sur les cimetières installés à la périphérie des localités. Un chirurgien herniaire fut enterré sur le cimetière de Roeser en 1784: «Anno Domini 1784 die 22-o januarii hora 2-a pomeridiana obdormivit in Dno. omnibus S. Ecclesiae sacramentis praemunitus Claudius DEVALD octoginta duorum annorum chyrurgus herniarius commorans in Mondorff, viduus superstes uxoris Catharinae Tintinger, qui postridie sepultus est in coemeterio Ecclesiae parochialis de Roeser adstante et ministrante mihi. R.D. J.P. Molitor». Même scénario à Dalheim en 1796: «fridericus gloner chirurgus matrimonio junctus ex Dalheim aetatis quinquaginta octo annorum et eadem sepultus est in coemeterio nostro parochiali ex Dalheim». Les ecclésiastiques mouraient à 75 resp. 84 ans, à des âges bibliques pour l‘époque. Les vrais médecins décédaient bien plus jeunes en moyenne - SCHANNAT à 59, NEUMAGEN à 68, LECLERC à 55, WEYLANDT à 40, DEVALD à 82, GLONER à 58 ans – une tendance que les statistiques modernes confirment: en 2000 les ecclésiastiques allemands mouraient à 76.2, les médecins à 70.7 ans en moyenne (DER SPIEGEL 44/2003). Les tombes «ancien régime» ont toutes disparu à quelques exceptions près. Permettez que la fois prochaine je vous présente des tombes d‘après la révolution française, des tombes qui continuent à marquer nos cimetières. n MUCODOX erdostéine PP boîte 14 gélules 8,94 € PP boîte 56 gélules 17,00 € “Erdosteine provided a double chance of treatment success compared with placebo and other mucolytics” Pulmonary Pharmacology & Therapeutics 2010, 23:135-144 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT MUCODOX 300 mg gélules. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE La substance active est l’erdostéine. Elle est présente à raison de 300 mg par gélule. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE MUCODOX se présente sous forme de gélule opaque à corps jaune et tête verte, contenant une poudre blanche. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Traitement des troubles de l’hypersécrétion bronchique, notamment lors des états d’encombrement des voies respiratoires de l’adulte survenant au cours des broncho-pneumopathies chroniques obstructives. 4.2. Posologie et mode d’administration Posologie Adultes et enfants de plus de 15 ans : 1 gélule à prendre matin et soir avec un verre d’eau. Mode d’administration /DGXUpHGXWUDLWHPHQWVHUDDGDSWpHjODVLWXDWLRQFOLQLTXHPDLVQHGpSDVVHUDSDVPRLVYXO·DEVHQFHG·LQIRUPDWLRQHQPDWLqUHGHWROpUDQFHHIÀFDFLWpSRXUGHV périodes d’administration plus longues. 4.3. Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Vu le manque de données cliniques, il HVWGpFRQVHLOOpG·XWLOLVHU08&2'2;GDQVOHVFDVVXLYDQWVFKH]OHVHQIDQWVGHPRLQVGHDQVFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG·LQVXIÀVDQFHUpQDOHJUDYHFODLUDQFHGH ODFUpDWLQLQHLQIpULHXUHjPOPLQFKH]OHVSDWLHQWVDWWHLQWVG·LQVXIÀVDQFHKpSDWLTXH0LVHVHQJDUGHVSpFLDOHVHWSUpFDXWLRQVG·HPSORL1HSDVXWLOLVHUFKH] O·HQIDQWGHPRLQVGHDQVQLHQFDVG·LQVXIÀVDQFHKpSDWLTXHRXG·LQVXIÀVDQFHUpQDOHJUDYHYRLU&RQWUHLQGLFDWLRQV6LOHSDWLHQWQHSHXWH[SHFWRUHUOHVYRLHV respiratoires seront dégagées par drainage postural ou par aspiration, si nécessaire. 4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse entre l’erdostéine et l’érythromycine ni la théophylline. 4.6. Fécondité, grossesse et allaitement En l’absence de données cliniques humaines et bien qu’aucun effet embryotoxique ou tératogène n’ait été mis en évidence chez l’animal, MUCODOX est déconseillé en cas GHJURVVHVVHHWG·DOODLWHPHQWSDUPHVXUHGHSUXGHQFH(IIHWVVXUO·DSWLWXGHjFRQGXLUHGHVYpKLFXOHVHWjXWLOLVHUGHVPDFKLQHV/·HUGRVWpLQHQ·LQÁXHQFHSDVOD conduite d’un véhicule ni l’utilisation de machines. 4.8. Effets indésirables La fréquence des effets indésirables est dose-dépendante. Affections du système nerveux: FpSKDOpHVYHUWLJHV$IIHFWLRQVJDVWURLQWHVWLQDOHVJDVWUDOJLHVQDXVpHV6XUGRVDJH$XFXQFDVGHVXUGRVDJHQ·DpWpREVHUYpjFHMRXU$IRUWHVGRVHVDXGHOj GHPJMRXUGHVWURXEOHVGLJHVWLIVSHXYHQWVXUYHQLUJDVWUDOJLHVQDXVpHV/HWUDLWHPHQWVHUDV\PSWRPDWLTXH5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés SKDUPDFRG\QDPLTXHV &ODVVH SKDUPDFRWKpUDSHXWLTXH PXFRO\WLTXH FRGH $7& 5&% /·HUGRVWpLQH HVW XQ DJHQW PXFRPRGLÀFDWHXU GH W\SH PXFRO\WLTXH ,QDFWLYHSDUHOOHPrPHHOOHJpQqUHWURLVPpWDEROLWHVUHVSRQVDEOHVGHO·DFWLRQÁXLGLÀDQWHJUkFHjOHXUVIRQFWLRQVWKLROVOLEUHV&HVJURXSHPHQWVWKLROVOLEUHVURPSHQW OHVSRQWVGLVXOIXUHVDVVXUDQWOHVOLDLVRQVLQWUDHWLQWHUPROpFXODLUHVGHVGLIIpUHQWVFRPSRVDQWVGHVVpFUpWLRQVEURQFKLTXHVSURWLGLTXHVJO\FRSURWLGLTXHVOLSLGLTXHV&HFL HQWUDvQHXQHGLPLQXWLRQGHO·K\SHUYLVFRVLWpGXPXFXVEURQFKLTXHTXLV·DFFRPSDJQHG·XQHUpGXFWLRQGXYROXPHGHO·H[SHFWRUDWLRQGHODWRX[HWGHODGLIÀFXOWpj expectorer. L’erdostéine augmente également le transport muco-ciliaire. L’erdostéine exerce un effet de protection du polynucléaire neutrophile contre la diminution de son activité chémotactique due au tabac. L’absence de groupement thiol libre avant métabolisation permet d’éviter toute action délétère de l’erdostéine sur la PXTXHXVHJDVWULTXH3URSULpWpVSKDUPDFRFLQpWLTXHV/·HUGRVWpLQHHVWXQHSURGURJXHHWHVWLQDFWLYHSDUHOOHPrPH/·DGPLQLVWUDWLRQGHGRVHVUpLWpUpHVQHPRGLÀH pas la cinétique de l’erdostéine, en particulier aucune accumulation ni induction enzymatique n’est observée. Absorption Après administration d’une dose orale XQLTXHGHPJO·HUGRVWpLQHHVWUDSLGHPHQWDEVRUEpHODFRQFHQWUDWLRQPD[LPDOHGHǍJPOpWDQWREWHQXHDSUqVK/·DOLPHQWDWLRQUHWDUGHOpJqUHPHQWOHV pics d’erdostéine et de ses métabolites sans affecter les concentrations plasmatiques maximales ni l’aire sous la courbe. Distribution/Biotransformation Par transformation hépatique, l’erdostéine libère trois métabolites à groupements thiols libres. Elle est retrouvée dans le plasma essentiellement sous forme de ces trois métabolites actifs: OD1WKLRGLJO\FRO\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,OD1DFpW\OKRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,HWO·KRPRF\VWpLQHPpWDEROLWH,,,ODIRUPHLQFKDQJpHpWDQWTXDQWLWDWLYHPHQW SHXLPSRUWDQWH/HV7PD[VRQWUHVSHFWLYHPHQWKSRXUOHPpWDEROLWH,HWKSRXUOHVPpWDEROLWHV,,HW,,,/HVDLUHVVRXVODFRXUEHH[SULPpHVHQǍPROOKVRQWHQ moyenne de 14 pour l’erdostéine, 45 pour le métabolite I, 292 pour le métabolite II et 152 pour le métabolite III. Elimination La demi-vie d’élimination de l’erdostéine est de 1,4 h, celle des métabolites I et II respectivement de 1,62 et 2,15 h. Les trois métabolites sont éliminés par voie rénale. Pharmacocinétique chez certains patients /DSKDUPDFRFLQpWLTXHGHO·HUGRVWpLQHQ·HVWSDVLQÁXHQFpHSDUO·kJHSDUXQHLQVXIÀVDQFHUpQDOHFKH]OHSDWLHQWkJpFODLUDQFHjODFUpDWLQLQHFRPSULVHHQWUHHW POPLQQLSDUXQHEURQFKLWHFKURQLTXH&KH]OHVSDWLHQWVkJpVSUpVHQWDQWXQHLQVXIÀVDQFHKpSDWLTXHPRGpUpHODFLQpWLTXHGHO·HUGRVWpLQHPRQWUHXQHOpJqUH DXJPHQWDWLRQQRQVLJQLÀFDWLYHGHODGHPLYLHGXSLFSODVPDWLTXHHWGHO·DLUHVRXVODFRXUEH2QQRWHpJDOHPHQWXQHOpJqUHDXJPHQWDWLRQGHVDLUHVVRXVODFRXUEH des métabolites I et II. Aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée avec la théophylline. 5.3. Données de sécurité précliniques Données non fournies. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Contenu de la gélule: Stéarate de magnésium Cellulose microcristalline Povidone. Gélule elle-même Gélatine 'LR[\GHGHWLWDQH(2[\GHGHIHUMDXQH(,QGLJRWLQH(,QFRPSDWLELOLWpV6DQVREMHW'XUpHGHFRQVHUYDWLRQDQV3UpFDXWLRQVSDUWLFXOLqUHV de conservation A conserver à une température ne dépassant pas 25°C, dans l’emballage d’origine. 6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur Boîtes de 14 et 56 gélules sous plaquettes thermoformées de 14 gélules. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6. Précautions particulières d’élimination Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Madaus Pharma s.a. Rue des Trois Arbres, 16 1180 Bruxelles 8. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ BE180205 9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION. Date de première autorisation: 23/01/1997. Date de renouvellement de l’autorisation: 17/09/2010. 10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: 09/2010. DATE D’APPROBATION DU TEXTE : 03/2012. Délivrance libre. Oct. 2013 DOSSIER MéDICAL DOSSIER Cardiologie ...à lire aussi: p. 36 Moisson 2014: 5 nouvelles recommandations p. 39 L’hypertension: encore bien des choses à préciser - et à tester p. 41 Vous avez dit TRS ? p. 42 Connaissez-vous le TTR de vos patients sous AVK ? Congrès 2014 de l’ESC : quelques enseignements pour les cas urgents et les pacemakers L’édition 2014 du congrès de l’European Society of Cardiology, qui s’est tenue à Barcelone du 30 août au 3 septembre derniers, a fourmillé de nouvelles en tout genre. Il faut dire qu’avec plusieurs milliers d’exposés, la récolte d’informations intéressantes n’était grevée que de l’embarras du choix. Et pas seulement pour les cardiologues mais aussi pour les généralistes et les urgentistes, notamment. Quelques points notés parmi d’autres. Dr Claude Leroy L ’exposé du Suisse Adrian Zurbruchen (Berne) est probablement celui qui a été le plus répercuté dans les media grand public, et il mérite d’être mentionné brièvement pour ceux d’entre nous qui seraient passés à côté. Avec la collaboration de plusieurs spécialistes, il a réalisé un prototype 34 de stimulateur cardiaque sans pile et l’a testé avec succès sur un porc. L’électricité est fournie par un mécanisme d’horlogerie semblable à celui qui permet de produire, en profitant de l’énergie cinétique des mouvements du membre supérieur, cette électricité nécessaire au fonctionnement d’une montre. Ce boîtier, qui a été directement suturé au ventricule gauche de l’animal et relié à un stimulateur monochambre équipé d’une électrode épicardique bipolaire, délivrait une puissance environ cinq fois supérieure à celle qui est nécessaire pour faire fonctionner un stimulateur moderne. Fixer le boitier d’alimentation sur le cœur pour profiter pleinement de ses battements est très bien pour un prototype, mais peut-être plus difficilement tolérable à long terme, avec des risques de lâchage de suture, notamment. Au vu du surplus d’énergie fourni, d’autres lieux d’implantation proches du coeur pourraient être envisagés. En tout cas, l’enjeu est important, car le remplacement d’une Une sonde au cœur du cœur Les pacemakers classiques présentent également un danger supplémentaire, lié à la sonde. Il n’est pas exceptionnel qu’elle se brise, avec les conséquences qu’on imagine. Le risque est forcément plus élevé lorsqu’il y a deux voire trois sondes. Et outre la défaillance mécanique, il faut aussi compter sur un risque infectieux, généralement sous la forme d’une végétation autour de la sonde. Le responsable en est souvent le redoutable staphylocoque doré. Dans une série de 536 patients, le Français Didier Klug et son équipe (Lille) ont relevé un taux de mortalité s’élevant à 6,6% environ à la sortie de l’hospitalisation motivée par le remplacement de la sonde. Des décès liés à une instabilité hémodynamique le plus souvent, mais parfois pour cause de choc septique, malgré une antibiothérapie adaptée. La solution pourrait bien venir des pacemakers sans sonde, qui s’implantent directement dans le coeur. L’Allemande Charlotte Eitel (Université de Leipzig) a présenté le bilan des cinq premières implantations de ce type dans son service. L’échantillon est petit, mais les interventions ont toutes été couronnées de succès, et c’est d’autant plus remarquable que les patients n’étaient plus tout jeunes (âge moyen: 78 ans). L’implantation du stimulateur, sorte de cylindre plus petit qu’une pile 1,5V de type AAA et censé durer 10 ans, s’est faite dans la région apico-septale du ventricule droit. Plus intéressant encore, l’abord est transfémoral, et l’intervention est donc plus légère que de coutume. Cardiologue (CHL) batterie de stimulateur est une intervention qui représente un certain coût et surtout, qui n’est pas vierge de complications possibles. Dr Daniel Wagner DOSSIER MéDICAL 35 L’expert du mois Le saviez-vous? C’est d’autant plus important que les candidats à la pose d’un stimulateur/ défibrillateur cardiaque souffrent très souvent de comorbidités diverses et fragilisantes. L’ambulance, ou l’hôpital de première ligne Les arythmies et leur traitement sont une chose, les infarctus en sont une autre. Et leur prise en charge doit commencer aussi rapidement que possible, surtout lorsqu’il s’agit d’un D u gaz contre l’ infarctus Si la réussite du placement d’un stent permettant la reperfusion post-STEMI est primordiale, réduire autant que possible la taille de l’infarctus l’est également. L’inhalation d’oxyde nitrique (NO) dans les heures suivant l’intervention a été proposée dans ce but. Financée par le gouvernement flamand et réalisée chez 250 patients randomisés, l’étude NOMI a vérifié ce qu’il en était exactement, et ses résultats - qui demandent plus ample confirmation, d’après le professeur Stefan Janssens (KUL), son auteur principal - montrent effectivement que l’inhalation bien conduite de ce gaz peut réduire la taille de l’infarctus. Sauf si le patient avait pris des dérivés nitrés. Hypothèse: à haute dose, le NO entraînerait la formation de radicaux libres, qui aggraveraient la lésion myocardique. «Nous avons la possibilité d’inviter le médecin traitant du patient au heart team par vidéoconférence. C’est vraiment de la télémédecine, permettant par exemple de visionner ensemble une échocardiographie ou coronarographie, ce qui ajoute une interactivité supplémentaire par rapport à la concertation téléphonique classique, mais aussi de débattre de l’autonomie réelle du patient dans le cadre de son domicile.» ...A LIRE EN PAGE 44 Votre partenaire en formation continue Source: www.escardio.org/about/press/press-releases/esc14-barcelona/Pages/hotline-four-nomi.aspx Semper Luxembourg - octobre 2014 DOSSIER MéDICAL L’enjeu est important, car le remplacement d’une batterie de stimulateur est une intervention qui représente un certain coût et surtout, qui n’est pas vierge de complications possibles. redoutable STEMI (infarctus avec élévation du segment ST) avec occlusion d’une coronaire. L’étude ATLANTIC présentée par le professeur Kurt Huber (Autriche) s’est intéressée à l’injection, déjà dans l’ambulance, de ticagrélor dans l’espoir de revasculariser le plus rapidement possible la coronaire obstruée. Le ticagrélor est un antiagrégant apparenté à l’adénosine, et il avait déjà fait preuve de son efficacité à l’hôpital. L’étude, qui était multicentrique, internationale, randomisée et en double aveugle, incluait 1.862 patients. Une dose de charge de 180 mg de ticagrélor était administrée, suivant le groupe de patients, dans l’ambulance ou à l’arrivée à l’hôpital. Aucune différence significative en termes d’évènements indésirables, de complications ou de décès n’a été observée. Par contre, le bras «ambulance» de l’étude s’est illustré, à 30 jours, par une diminution significative du nombre de cas où le stent placé par PCI Moisson 2014: 5 nouvelles recommandations Cinq nouvelles recommandations ou, plus précisément, ensembles de recommandations couvrant cinq domaines de la cardiologie. Avec des messages clairs pour les cardiologues, mais également les urgentistes, les anesthésistes, les chirurgiens et bien sûr les généralistes. 36 •R evascularisation myocardique • E mbolie pulmonaire •C ardiomyopathie hypertrophique •M aladie aortique • E valuation et prise en charge cardio vasculaire dans la chirurgie non cardiaque s’obstruait définitivement: dans 0,2% des cas seulement, versus 1,2% des cas dans le bras «hôpital». Confrères urgentistes, à vos trousses! n Un menu de choix pour l’édition 2015 de la Société Luxembourgeoise de Cardiologie le 28 février prochain. S AV E T H E D AT E 28 février 2015 e médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouWCvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 du RCP pour les modalités de déclaration des effets indésirables. Spedra a été évalué chez 2.144 sujets exposés à l’avanafil pendant le programme de développement clinique. Les effets indésirables les plus fréquents rapportés dans les études cliniques étaient des maux de tête, des bouffées vasomotrices, une congestion nasale et des sinus et une douleur dans le dos. Globalement, les événements indésirables et les effets indésirables chez les sujets traités par l’avanafil étaient plus fréquents chez les sujets avec DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: Spedra 50, 100 & 200 mg comprimés. COMPOSITION QUALITATIVE ET un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 25 (sujets à IMC normal). Dans l’étude clinique de longue durée, QUANTITATIVE: 50 mg: Chaque comprimé contient 50 mg d’avanafil. 100 mg: Chaque comprimé contient le pourcentage de patients ressentant des effets indésirables diminuait lorsque la durée de l’exposition s’allon100 mg d’avanafil. 200 mg: Chaque comprimé contient 200 mg d’avanafil. Pour la liste complète des excipients, geait. Liste des effets indésirables (voir tableau dans le RCP): effets indésirables observés dans les études voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: Comprimé. 50 mg: Comprimés jaune pâle de forme contrôlées contre placebo, selon la convention MedDRA en matière de fréquence: très fréquent (* 1/10), fréovale, avec «50» gravé en creux sur une des faces. 100 mg: Comprimés jaune pâle de forme ovale, avec «100» quent (* 1/100 à < 1/10), peu fréquent (* 1/1.000 à < 1/100), rare (* 1/10.000 à < 1/1.000), très rare (< 1/10.000) gravé en creux sur une des faces. 200 mg: Comprimés jaune pâle de forme ovale, avec «200» gravé en creux sur et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de une des faces. DONNÉES CLINIQUES: INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Traitement de la dysfonction érecfréquences, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Infections et infestations: tile chez l’homme adulte. Une stimulation sexuelle est requise pour que Spedra soit efficace. POSOLOGIE ET Rare: Grippe, Rhinopharyngite. Affections du système immunitaire: Rare: Allergie saisonnière. Troubles du MODE D’ADMINISTRATION: Posologie: Utilisation chez l’homme adulte: La dose recommandée est de 100 mg métabolisme et de la nutrition: Rare: Goutte. Affections psychiatriques: Rare : Insomnie, Éjaculation précoce, à prendre selon les besoins, environ 30 minutes avant l’activité sexuelle. En fonction de l’efficacité et de la toléAffect inapproprié. Affections du système nerveux: Fréquent: Maux de tête. Peu Fréquent: Vertiges, Somnorance individuelles, la dose peut être augmentée jusqu’à 200 mg au maximum ou diminuée à 50 mg. La frélence, Sinusite. Rare: Hyperactivité psychomotrice. Affections oculaires: Peu Fréquent: Vision trouble. Affecquence maximale de prise du médicament recommandée est de une fois par jour. Une stimulation sexuelle est tions cardiaques: Peu Fréquent: Palpitations. Rare: Angine de poitrine, Tachycardie. Affections vasculaires: requise pour obtenir une réponse au Fréquent: Bouffées vasomotrices. Peu traitement. Populations spéciales: Fréquent: Bouffées de chaleur. Rare: Hommes plus âgés (de 65 ans ou plus): Hypertension. Affections respiratoires, Aucun ajustement posologique n’est thoraciques et médiastinales: Frénécessaire chez les patients plus âgés. quent: Congestion nasale. Peu FréDes données limitées sont disponibles quent: Congestion des sinus, Dyspnée pour les patients plus âgés, de 70 ans et d’effort. Rare: Rhinorrhée, Congestion plus. Insuffisance rénale: Aucun ajustedes voies respiratoires supérieures. ment posologique n’est nécessaire chez Affections gastro-intestinales: Peu les patients présentant une insuffisance Fréquent: Dyspepsie, Nausées, Vomisrénale légère à modérée (clairance de la sements, Gêne gastrique. Rare: Séchecréatinine * 30 ml/min). Spedra est resse de la bouche, Gastrite, Douleurs contre-indiqué chez les patients atteints abdominales basses, Diarrhée. Affecd’insuffisance rénale sévère (clairance tions de la peau et du tissus sous-cutade la créatinine < 30 ml/min) (voir runé: Rare: Éruption. Affections muscubriques 4.3 et 5.2 du RCP). Chez les palo-squelettiques et systémiques: Peu tients atteints d’insuffisance rénale léFréquent: Douleurs dorsales, Rigidité gère à modérée (clairance de la créatimusculaire. Rare: Douleurs aux flancs, nine * 30 ml/min, mais < 80 ml/min), qui Myalgie, Spasmes musculaires. Affecont été inclus dans les études de tions du rein et des voies urinaires: phase 3, il a été observé une diminution Rare: Pollakiurie. Affections des orde l’efficacité, par rapport à celle ganes de reproduction et du sein: constatée chez les patients dont la foncRare: Troubles péniens, Érection pétion rénale était normale. Insuffisance nienne spontanée, Prurit génital. hépatique: Spedra est contre-indiqué Troubles généraux et anomalies au chez les patients atteints d’insuffisance site d’administration: Peu Fréquent: hépatique sévère (Child Pugh classe C) Fatigue. Rare: Asthénie, Douleur dans (voir rubriques 4.3 et 5.2. du RCP). Les la poitrine, Symptômes grippaux, patients présentant une insuffisance Œdème périphérique. Investigations: hépatique légère à modérée (Child Peu Fréquent: Augmentation des Pugh classe A ou B) doivent commencer enzymes hépatiques, Électrole traitement avec la dose efficace minicardiogramme anormal, Augmentation male et ajuster la posologie en fonction du rythme cardiaque. Rare: Augmentade la tolérance. Utilisation chez l’homme tion de la pression artérielle, Présence souffrant de diabète: Aucun ajustement de sang dans les urines, Murmure carposologique n’est nécessaire chez les diaque, Augmentation de l’antigène patients diabétiques. Population pédiaspécifique de la prostate (PSA), Prise de trique: Il n’y a pas d’utilisation justifiée poids, Augmentation de la bilirubine de Spedra dans la population pédiasanguine, Augmentation de la créatitrique dans l’indication de dysfonction nine sanguine, Augmentation de la temérectile. Utilisation chez les patients pérature corporelle. Description de cerprenant d’autres médicaments: Utilisatains effets indésirables observés avec tion concomitante d’inhibiteurs du d’autres inhibiteurs de la PDE5: CYP3A4 : La co-administration de Une neuropathie optique ischémique l’avanafil avec des inhibiteurs puissants antérieure non artéritique (NOIAN) et du CYP3A4 (notamment les suivants: une perte soudaine de l’audition ont été kétoconazole, ritonavir, atazanavir, clarirapportées dans un petit nombre de cas thromycine, indinavir, itraconazole, néaprès commercialisation et d’études clifazodone, nelfinavir, saquinavir et téliniques avec d’autres inhibiteurs de la thromycine) est contre-indiquée (voir ruPDE5. Aucun cas n’a été signalé penbriques 4.3, 4.4 et 4.5 du RCP). Chez les dant les études cliniques portant sur patients recevant un traitement concol’avanafil (voir rubrique 4.4 du RCP). Un * mitant par des inhibiteurs modérés du priapisme a été rapporté dans quelques CYP3A4 (notamment les suivants: érycas après commercialisation et d’études thromycine, amprénavir, aprépitant, dilcliniques avec d’autres inhibiteurs de la tiazem, fluconazole, fosamprénavir et PDE5. Aucun cas n’a été signalé penvérapamil), la dose maximale d’avanafil dant les études cliniques de portant sur recommandée ne doit pas dépasser l’avanafil. Une hématurie, une hématos100 mg, avec un intervalle d’au moins permie et une hémorragie pénienne ont 48 heures entre les doses (voir ruété rapportées dans quelques cas après brique 4.5 du RCP). Mode d’adminiscommercialisation et d’études cliniques tration: Voie orale. Si Spedra est pris avec d’autres inhibiteurs de la PDE5. avec des aliments, le début de l’activité Une hypotension avec d’autres inhibi*Goldstein I et al. J Sex Med 2012; 9 (4) : 1122-1133, Belkoff LH et al. Int Clin Pract 2013; 67 (4) : 333-341 , peut être retardé par rapport à une prise teurs de la PDE5 a été rapportée après Kedia GT et al. Ther Adv Urol 2013; 5 (1) : 35-41. Licensed by Vivus Inc. and Mitsubishi Tanabe Pharma Corporation. à jeun (voir rubrique 5.2 du RCP). commercialisation et des vertiges, un CONTRE-INDICATIONS: Hypersensibisymptôme fréquemment dû à une lité au principe actif ou à l’un des excibaisse de la pression artérielle, ont été pients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP. Patients qui utilisent une forme quelconque de dérivés nitrés ou des signalés dans des études cliniques menées avec l’avanafil (voir rubrique 4.5 du RCP). Déclaration des effets indonneurs de monoxyde d’azote (comme le nitrite d’amyle) (voir rubrique 4.5 du RCP). Les médecins doivent tenir désirables suspectés. La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est compte du risque cardiaque potentiel de l’activité sexuelle chez les patients présentant une maladie cardiovasimportante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels culaire préexistante, avant de prescrire Spedra. L’utilisation de l’avanafil est contre-indiquée chez: -les patients qui de santé déclarent tout effet indésirable suspecté en Belgique via l’Agence fédérale des médicaments et des ont eu un infarctus du myocarde, une crise cardiaque ou une arythmie engageant le pronostic vital au cours des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta, 40/40, B-1060 Bruxelles, Site internet: 6 derniers mois; -les patients souffrant d’hypotension au repos (pression artérielle < 90/50 mmHg) ou d’hypertenwww.afmps.be, e-mail: [email protected] et au Luxembourg via la Direction de la Santé – sion (pression artérielle > 170/100 mmHg); -les patients présentant un angor instable, une angine de poitrine Division de la Pharmacie et des médicaments, Villa Louvigny – Allée Marconi, L-2120 Luxembourg, Site internet: pendant les rapports sexuels ou une insuffisance cardiaque congestive de classe 2 ou supérieure de la classificahttp://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html. MODE DE DÉLIVRANCE: médicament tion NYHA (New York Heart Association). Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh soumis à la prescription médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Menarini InterC). Les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). Les patients national Operations Luxembourg S.A. 1, avenue de la gare, L-1611 Luxembourg. NUMÉRO(S) D’AUTORISAayant une perte de vision à un œil due à une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN), TION DE MISE SUR LE MARCHÉ : 50 mg: EU/1/13/841/001-003, 100 mg: EU/1/13/841/004-007, 200 mg: que cet épisode ait été associé ou non à une exposition antérieure à un inhibiteur de la phosphodiestérase de EU/1/13/841/008-010. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : type 5 (voir rubrique 4.4 du RCP). Les patients présentant des troubles héréditaires dégénératifs connus de la Date de première autorisation: 21 juin 2013. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: 03 février 2014. Des informarétine. Les patients utilisant des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (notamment les suivants: kétoconazole, ritonavir, tions détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaatazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, néfazodone, nelfinavir, saquinavir et télithromycine) (voir ruments http://www.ema.europa.eu Ceci est la version courte du RCP. Les rubriques ne sont pas reprises dans leur briques 4.2, 4.4 et 4.5 du RCP). EFFETS INDÉSIRABLES: Résumé du profil de sécurité: Le profil de sécurité de intégralité. Pour avoir plus d’informations, se référer à la version complète du RCP. Traitement de la dysfonction érectile chez l’homme adulte Action rapide et effet érecto gène soutenu DOSSIER MéDICAL 39 L’hypertension: encore bien des choses à préciser - et à tester caments pas vraiment récents, donc, mais qui trouveront peut-être ainsi un second souffle intéressant. Des MG inertes ? S’il est bien une pathologie commune, c’est certainement l’hypertension artérielle. On pourrait en croire les traitements bien codifiés, avec la réserve de l’évolution des connaissances sur telle ou telle catégorie médicamenteuse, ou sur l’intérêt des pilules combinées pour combattre l’hypertension résistante, par exemple. Mais il reste encore de nombreux articles à explorer qui peuvent pourtant sembler basiques. Dr Claude Leroy C es dernières années, les stratégies thérapeutiques de l’hypertension artérielle se sont souvent intéressées à des associations médicamenteuses incluant des diurétiques et des sartans ou des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Seulement voilà: à en croire les Français Michel Safar et Jacques Blacher (1), ce type d’association ne donne pas une réponse satisfaisante chez tous les patients, loin de là, et la réduction du risque cardiovasculaire à long terme resterait insuffisante. En cause, probablement le fait que près de 30% des patients porteurs d’une hypertension essentielle présente- raient une réninémie faible, offrant donc peu de prise au traitement. D’après les deux auteurs, une bonne piste consisterait dans l’association combinant un diurétique et un antagoniste calcique, qui aurait fait ses preuves à long terme. Ils argumentent en faveur d’une pilule combinant de l’indapamide et de l’amlodipine grâce au fait que les mécanismes d’action de ces deux molécules sont complémentaires, avec l’espoir d’une réduction suffisamment marquée et durable de la pression artérielle systolique et de la pression différentielle ainsi que du risque cardiovasculaire. Deux médi- De toute manière, à quoi sert un bon traitement antihypertenseur si les médecins gèrent mal l’hypertension de leurs patients ? La question est volontairement provocatrice pour aborder un débat qui s’est déroulé en public lors du congrès 2014 de l’ESC (European Society of Cardiology), qui s’est tenu fin août-début septembre à Barcelone. En cause, l’étude COME STAI lancée en 2013 auprès de 516 médecins généralistes belges et luxembourgeois, qui avaient à consigner les mesures de PA et les décisions thérapeutiques éventuellement prises chez vingt patients hypertendus consécutifs. Un tiers des patients affichait une PA systolique supérieure à 140 mmHg, mais un changement du traitement n’a été noté que dans 20% des consultations. Le différentiel de 13% serait-il dû à une inertie thérapeutique coupable dans le chef de ces médecins, mauvais élèves de l’école EBM et recommandations officielles ? Présent au banc (virtuel) de l’accusation, Athanasios Manolis, professeur de cardiologie à Athènes, évoquait cette hypothèse sans pour autant l’affirmer. Chute de tension, chute tout court… La défense des MG était assurée par le professeur Walter Van Mieghem d’Hasselt, en Belgique, qui rappelait notamment qu’on ne change pas un traitement sur base d’une seule mesure, et que certains chiffres mesurés Semper Luxembourg - octobre 2014 DOSSIER MéDICAL devaient probablement être confirmés ou infirmés lors d’une consultation ultérieure. Pour lui, vouloir atteindre des chiffres tensionnels recommandés à tout prix peut être dangereux, et tout particulièrement chez la personne âgée. Les seniors étaient nombreux dans cette étude. Ils sont souvent peu ou prou ostéoporotiques, et renforcer un traitement au point de créer un risque d’hypotension orthostatique accompagnée d’une chute est une décision à ne pas prendre à la légère. Le risque de décès sur fracture de hanche chez les seniors est, à terme et à cause des fréquentes complications liées à l’hospitalisation et à l’immobilité temporaire, nettement plus élevé que celui d’une complication cardiovasculaire liée à une pression artérielle peut-être un rien trop haute par rapport aux recommandations - par définition - plus générales. …et tombée du jour «Je vous prescris l’antihypertenseur X, vous en prendrez un le matin». Une phrase bien classique pour beaucoup d’entre nous. Il arrive que la prise soit conseillée en milieu de journée, notamment lorsqu’on observe une PA assez basse en matinée chez un patient hypertendu. Mais faire prendre l’antihypertenseur en fin de journée, voire au coucher ? Cela ne nous arrive pas souvent, et c’est peut-être à tort. Intuitivement, on pourrait penser que NS 224 703 Revision date 07/2014 40 Q uoi de neuf du c ô t é des recommandations ? Rien du côté européen - de l’ESC donc. Il faut dire qu’elles ne sont pas anciennes, puisqu’elles datent de 2013. Le message principal est simple: on parle d’hypertension artérielle au-delà de 140/90 mmHg en position assise, avec au moins deux mesures consécutives. Par contre, les Américains de l’American Medical Association en ont sorti de nouvelles en janvier dernier(2). En résumé, ces recommandations conseillent aussi de viser un maximum de 140/90 mmHg chez les patients âgés entre 30 et 59 ans, mais jusqu’à 150/90 pour les plus de 60 ans. L’EBM des Américains serait-elle trop tolérante en comparaison à celle des Européens ou, à l’inverse, cette dernière serait-elle trop restrictive ? Réponse dans quelques années, peut-être. En attendant des recommandations mondiales reconnues par tous ? Quoiqu’il en soit, les enfants, les adolescents et les jeunes adultes semblent les grands oubliés des grandes recommandations, comme rappelé lors du congrès de l’ESC, alors que la prévalence de l’hypertension est en hausse chez eux. la question a été étudiée depuis bien longtemps, mais c’est faux: il y a peu d’études, et la conclusion de chacune d’entre elles manque de solidité pour des raisons d’insuffisances dans le design. Cela n’a pas découragé une équipe américaine (Roush et al., Connecticut), qui a entrepris une méta-analyse de 180 études dirigées sur les incidents cardiovasculaires chez les hypertendus, en comparant celles qui se basaient sur une prise diurne de l’antihypertenseur et celles qui, au contraire, s’appuyaient sur une prise en soirée. Les outils statistiques ont fait le reste pour démontrer un plus faible nombre d’incidents cardiovasculaires lorsque le médicament est pris en soirée, et plus encore lorsque c’est au coucher. A confirmer par de grandes études multicentriques, bien entendu. n Références: (1) Thiazide-Like/Calcium Channel Blocker Agents: A Major Combination for Hypertension Management. Safar ME, Blacher J. American journal of cardiovascular drugs: drugs, devices, and other interventions 28 august 2014 (2) JAMA. 2014;311(5):507-520. doi: 10.1001/jama.2013.284427. Retrouvez également le dossier ESC 2014 sur Mediquality.lu Vous avez dit TRS ? Le choix rationnel en combinaison avec un mode de vie adapté Plus de vingt sujets couverts par Mediquality, du monitoring de la stimulation cardiaque, en passant par les stents actifs ou la fibrillation auriculaire et les applications mobiles. Avec notamment un intéressant article sur les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et leur impact sur le cœur. Extraits… Paola Mattaliano (Milan) Le SAOS pourrait constituer un facteur de risque de lésion cardiaque et cérébrovasculaire, et d’un pronostic plus défavorable chez les victimes d’un AVC. Hendrik Bonnemeyer (Université de Kiel, Allemagne) Lien possible entre le SAOS et la fibrillation auriculaire (FA) en présence d’une insuffisance cardiaque congestive: après avoir examiné 274 patients consécutifs, les chercheurs ont bien montré une association significative. Mieux encore: l’incidence de la FA était associée au degré de sévérité du SAOS. Hendrik Fox (Université de Bochum) Observation, chez 119 patients en FA et 19 patients en flutter auriculaire, d’une forte prévalence des TRS. Et la cardioversion, si elle n’exerçait pas d’effet à long terme sur le TRS du patient, diminuait tout de même significativement le nombre d’événements respiratoires centraux (autrement dit, du nombre d’apnées du sommeil). Morten Lamberts (Copenhague) La CPAP (ventilation en pression continue positive, couramment proposée aux «ronfleurs») pourrait ne pas procurer les effet bénéfiques espérés. Formule innovante (IIHWVSRVLWLIVVFLHQWLÀTXHPHQW prouvés par des études effectuées avec ArmoLIPID Résultats rapides, appréciables HWTXDQWLÀDEOHV Excellente tolérance HWSURÀOGHVpFXULWpRSWLPDO Composition standardisée SANS INE* CITRIN Produit selon les «Good Manufacturing Practices» (GMP) 1 comprimé par jour Armolipid est un complément alimentaire naturel contenant des ingrédients naturels de haute qualité. Les composants d’Armolipid sont les polycosanols, le riz rouge fermenté, l’acide folique, le coenzyme Q10 et l’astaxanthine. Polycosanols: Les polycosanols sont un mélange d’alcools gras naturels, présents dans la matrice cireuse de la canne à sucre (Saccharum officinarum), le son de riz (Oryza sativa) et la cire d’abeille (Apis mellifera). Dans Armolipid, les polycosanols sont obtenus de la canne à sucre. Riz rouge fermenté: Le riz rouge fermenté d’Armolipid est obtenu dans des conditions normalisées et est produite par la fermentation du riz (Oryza sativa) par une souche particulière de Monascus purpureus, sélectionnée pour un rendement optimal en monacoline K. Acide folique: Armolipid contient la quantité physiologique quotidienne recommandée en acide folique (soit 0.2 mg), pour compenser d’éventuelles carences en acide folique liées à une alimentation déséquilibrée associée au mode de vie moderne. L’acide folique contribue à une synthèse normale d’acides aminés, une formation normale du sang, et un métabolisme normal de l’homocystéine. Coenzyme Q10 (CoQ10): Le CoQ10 est un constituant physiologique de toutes les cellules du corps. Astaxanthine: L’astaxanthine est un pigment rouge-rose qui est présent entre autres dans le saumon, la truite, le homard, le krill et les micro-algues. L’astaxanthine d’Armolipid est produite par la micro-algue Haematococcus pluvialis. Composition d’Armolipid: Un comprimé d’ Armolipid contient polycosanols 10 mg, riz fermenté par Monascus purpureus (riz rouge fermenté) 200 mg (équivalent à 3 mg de monacoline), acide folique 0.2 mg, coenzyme Q10 2.0 mg et astaxanthine 0.5 mg. Indications d’Armolipid: Armolipid est un complément alimentaire naturel composé de polycosanols, de riz rouge fermenté, d’acide folique, de coenzyme Q10 et d’astaxanthine. Les ingrédients d’Armolipid sont des compléments utiles au régime occidental type. Mode d’emploi: La dose habituelle est de 1 comprimé par jour, ou selon l’avis du médecin. Précautions: Ne pas utiliser pendant la grossesse, l’allaitement ou en combinaison avec un médicament hypolipémiant. Tenir hors de portée des enfants de moins de 3 ans. Ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée. Le produit doit être utilisé avec une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. Des études sur le profil de sécurité ont montré que lors de l’utilisation d’Armolipid, il peut se produire de la dyspepsie et des myalgies, celles-ci en particulier chez les patients qui ne tolèrent pas les statines. Ces inconvénients conduisent rarement à l’arrêt de l’utilisation du produit. Sans gluten. *Guardamagna O, et al., The treatment of hypercholesterolemic children: Efficacy and safety of a combination of red yeast rice extract and policosanols, Nutr Metab Cardiovasc Dis (2009), doi:10.1016/j.numecd.2009.10.015 Article complet à lire sur Mediquality.lu – dossier ESC 2014 Fév. 2014 DOSSIER MéDICAL Connaissez-vous le TTR de vos patients sous AVK ? thromboemboliques surviennent chez les patients avec un INR <2,0, et 42% des événements hémorragiques surviennent chez les patients avec un INR >3,0. La méta-analyse montre également que le contrôle de l’INR est moins bon dans deux groupes de patients : • les patients dont l’anticoagulation n’est pas suivie par une clinique de l’anticoagulation ; • les patients naïfs aux AVK, après l’instauration du traitement. Conclusions et commentaires Avec l’émergence des nouveaux anticoagulants oraux, un sujet régulièrement posé sur la table – et évidemment largement discuté à l’ESC – est la maîtrise du TTR (Time in Therapeutic Range), dont on sait qu’elle est souvent perfectible chez les patients sous coumariniques. Et de citer notamment une vaste métaanalyse, menée par une équipe du Connecticut et portant sur 23 années de publications. Dr Eric Mertens U ne recherche MEDLINE, CENTRAL et EMBASE portant sur 1990 à juin 2013: telle est l’ampleur de la méta-analyse menée par E.S. Mears et al. et publiée en juin 2014 dans le Thrombosis Journal (1). Les chercheurs ont évalué le TTR (Time in Therapeutic Range), la proportion de mesures de l’INR dans les valeurs cibles (PINRR) et/ou les mesures d’INR concomitantes à des événements thromboemboliques ou hémorragiques. Soit 95 publications, portant sur 68 groupes de patients traités par antivitamine K (AVK). Les résultats montrent que les paramètres d’INR des patients sont: 42 •d ans les valeurs thérapeutiques pendant 61% du temps; • s ous les valeurs thérapeutiques pendant 25% du temps; • a u-dessus des valeurs thérapeutiques pendant 14% du temps. Les proportions sont comparables pour le PINRR. Relation avec les complications Des complications thromboemboliques et hémorragiques surviennent aussi chez les patients dont l’INR est dans les valeurs thérapeutiques. Cependant, 57% des événements Dans leur conclusion, les auteurs notent que les patients sous AVK ont fréquemment des valeurs d’INR en dehors des valeurs thérapeutiques, et qu’une grande part des complications thromboemboliques ou hémorragiques surviennent effectivement chez ces patients non contrôlés. La «bonne» nouvelle semble être que les valeurs de TTR sont généralement moins mauvaises en Europe qu’aux Etats-Unis. Néanmoins, les auteurs observent également que le contrôle de l’INR est moins bon lorsque l’anticoagulation est suivie en dehors d’une clinique de l’anticoagulation… ou endehors du contexte bien cadré d’une étude clinique. Ainsi, une étude menée en 2006 chez nos voisins belges (2) sur 395 patients (âge moyen 74 ans) en pratique de médecine générale en Belgique a montré un TTR de 53%. n Références : 1. Quality of vitamin K antagonist control and outcomes in atrial fibrillation patients: a meta-analysis and meta-regression. Thrombosis Journal 2014, 12:14. 2. Claes N. Quality of oral anticoagulation in patients with atrial fibrillation: A crosssectional study in general practice. Eur J Gen Pract 2006;12:163-8. Cardiologue (CHL) Dr Daniel Wagner DOSSIER MéDICAL L’ expert du mois Pas près d’avoir terminé… Cardiologue et chercheur, Daniel Wagner est infatigable. Boulimique de travail, diraient bon nombre de ses confrères. Nous avons parcouru avec lui quelques chantiers en cours de la cardiologie luxembourgeoise. Dr Wagner: Les grands chantiers en cardiologie restent la prévention. Or j’ai le sentiment que chaque fois que l’on consacre davantage d’énergie – et de moyens – à d’autres pathologies, on oublie les grandes causes cardiologiques de mortalité et de morbidité. J’aimerais par exemple que se poursuive - élargie à l’arrêt cardiaque et à l’AVC, une initiative telle que le registre national de l’infarctus Lucky, registre pilote qui nous a permis de 2006 à 2012 d’inclure 1000 patients, nous a apporté des enseignements de qualité et nous a valu des publications dans des revues internationales telles que le New England Journal of Medicine et des communications sur les biomarqueurs, notamment. Ce fut donc certes un projet pilote, mais très utile. Un registre tel que Lucky a-t-il permis de modifier la pratique, d’aboutir à des modifications dans la prise en charge ? Dr Wagner: Dans l’infarctus, un paramètre essentiel est la rapidité d’intervention. Et effectivement, nous avons 44 pu objectiver dans la phase initiale des problèmes de transport ou de communication entre intervenants, que nous avons pu largement améliorer. Mais il y aurait encore de la marge d’amélioration en ce qui concerne le délai avant que le patient ne contacte le 112. C’est là clairement le point épineux, sur lequel les campagnes d’information semblent hélas toujours inefficaces. C’est pourquoi il est important de continuer à communiquer vers la population. Un tel projet élargi, incluant l’AVC et l’arrêt cardiaque, devrait s’intégrer dans un plan national. Or actuellement, on sait que si le choix a été fait de lancer un plan national cancer, c’est au détriment d’autres plans pourtant aussi demandés, un plan national diabète par exemple. Dr Wagner: Les budgets sont effectivement le nerf de la guerre. Un workshop sur la nécessité d’un registre national des arrêts cardiaques organisé par le Luxembourg Resuscitation Council, la Société Luxembourgeoise de Cardiologie, le ministère de la Santé, le ministère de l’Intérieur, le CHL, l’INCCI et la Ville de Luxembourg est prévu pour le samedi 18 octobre. Il y a une réelle volonté, à l’échelle nationale, et à juste titre car les pathologies cardiovasculaires restent le tueur numéro 1 au Luxembourg. Un plan national n’a-t-il pas aussi pour bénéfice d’harmoniser les pratiques au sein du pays ? En ce sens, est-ce faisable de réaliser un plan national si l’on ne dispose pas d’un centre national pour la pathologie concernée, à l’instar de l’INCCI ? Dr Wagner: Les arrêts cardiaques passent effectivement largement par l’INCCI, alors que les stroke units sont distribuées géographiquement. Mais ceci n’exclut nullement de mettre sur pied un plan national. C’est d’ailleurs ce qui se fait dans le cadre du cancer, et l’on peut travailler ensemble, dans la même direction, sans être obligatoirement réunis sur un même lieu géographique. Nous restons donc demandeurs. On peut travailler ensemble, dans la même direction, sans être obligatoirement réunis sur un même lieu géographique. DOSSIER MéDICAL 45 Dans certains pays, le débat fait rage en raison du remboursement insuffisant de ces nouvelles techniques. Dr Wagner: C’est exact. Et pourtant, chez des patients bien sélectionnés, ces valves permettent de guérir la pathologie du patient. De sorte qu’au lieu d’être hospitalisé à de nombreuses reprises pour décompensation, le patient peut poursuivre une vie normale. De plus, nous travaillons en excellente concertation avec les chirurgiens cardiaques de l’INCCI. Nous nous réunissons deux fois par semaine dans le cadre de notre heart team pour débattre des cas valvulaires et des cas coronariens… et le plus souvent nous sommes d’ailleurs du même avis. C’est un message important que vous répétez ici, et qui va dans le même sens que nos entretiens antérieurs avec les confrères chirurgiens… Dr Wagner: Cela correspond à une réalité. En outre, nous intégrons le patient dans la réflexion, et de plus en plus le médecin traitant du patient. C’est une notion importante car nous ne connaissons en général le patient que depuis quelques jours, alors que son cardiologue, son interniste et son généraliste le connaissent depuis des années. Quand le heart team passe à la télémédecine Maître mot à l’INCCI: la collégialité. Pour le heart team, la téléconférence est mise à profit et proposée aux confrères extérieurs. Aux plus matinaux d’entre eux, en tout cas. Dr Wagner: Nous connaissons actuellement des avancées technologiques importantes. Les valves percutanées, notamment – tant aortiques que mitrales, permettent aujourd’hui de traiter des patients à qui, il y a une demi-douzaine d’années encore, nous ne pouvions rien proposer. A noter à ce propos que nous avons la possibilité d’inviter le médecin traitant du patient au heart team par vidéoconférence. Nous faisons dès lors clairement un appel aux confrères matinaux - nos réunions se déroulent à partir de 7h15 – afin qu’ils nous rejoignent en «live». C’est vraiment de la télémédecine, permettant par exemple de visionner ensemble une échocardiographie ou coronarographie, ce qui ajoute une interactivité supplémentaire par rapport à la concertation téléphonique classique, mais aussi de débattre de l’autonomie réelle du patient dans le cadre de son domicile. n Les confrères disposés à participer en vidéoconférence au heart team peuvent contacter M. Eric Kuhn ([email protected]) Semper Luxembourg - octobre 2014 DOSSIER MéDICAL Des guidelines parfois discordantes peu des recommandations européennes qui s’appuient davantage sur le profil de risque que sur les paramètres biologiques. Régulièrement investi dans les démarches de formation continue, Daniel Wagner ne pouvait passer sous silence les nouvelles guidelines américaines en matière de prise en charge de l’hypercholestérolémie. Des guidelines qui pourraient être source de confusion, certes, mais qui posent la prise en charge sous un jour nouveau. En parlant de statines, que pensez-vous de la substitution ? Dr Wagner: C’est effectivement un peu dommage de constater que les guidelines européennes, américaines ou canadiennes ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. Néanmoins, le concept avancé aux Etats-Unis est intéressant, et ouvre un nouveau paradigme, à savoir le passage du «Treat to target» au «Fire and forget». En d’autres termes: là où les Américains se focalisaient en prévention secondaire sur un niveau cible de LDL-cholestérol, actuellement on traite tous les patients à risque indépendamment des chiffres de cholestérolémie. On traite donc davantage de patients, fût-ce avec des objectifs peut-être moins sévères. Ceci répond à une objection parfois formulée quant à la faiblesse des données Evidence Based justifiant les valeurs cibles de cholestérolémie très basses qui étaient visées. Le résultat est une simplification de la prise en charge: on prescrit d’emblée une statine à tous les patients ayant une pathologie cardiovasculaire ou un diabète. Ceci se rapproche quelque 46 Dr Wagner: La première chose que je voudrais souligner est le fait que les génériques ont été moins étudiés que les médicaments originaux. Les grandes études ont été menées avec les formulations originales. La biodisponibilité et la pharmacocinétique sont également mieux étayées pour les originaux que pour les génériques. Le deuxième point est la nécessité de faire des économies sur le budget des soins de santé. Certes, dans le cas des statines, on dispose d’un moyen – la biologie – pour s’assurer de l’efficacité du traitement. Ce ne serait pas le cas, par exemple, pour le clopidogrel, où l’enjeu de l’efficacité serait un impact sur la mortalité par thrombose de stent, sans indication biologique préalable. Le dernier point est la méthodologie adoptée pour la substitution. Si je prescris en DCI, je n’ai pas d’objection à ce que le pharmacien choisisse le médicament à ma place. En revanche, si je prescris une molécule originale, je ne pense pas qu’il soit bon que ma prescription soit modifiée par le pharmacien car certains patients sont particulièrement difficiles à équilibrer. n Dr E. Mertens d’après un entretien avec le Dr Daniel Wagner 140798 – August 2014 Réduction puissante du LDL-C / Protection CV* * notice scientifique Lipitor® Pour des informations sur la sécurité de notre produit, veuillez consulter la notice ci-jointe DENOMINATION DU MEDICAMENT LIPITOR 10 mg comprimés pelliculés LIPITOR 20 mg comprimés pelliculés LIPITOR 40 mg comprimés pelliculés LIPITOR 80 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg, 20 mg, 40 mg ou 80 mg d’atorvastatine (sous forme d’atorvastatine calcique trihydratée). FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Comprimés pelliculés blancs et ronds de 5,6 mm, avec la mention ´10` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Comprimés pelliculés blancs et ronds de 7,1 mm, avec la mention ´20` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Comprimés pelliculés blancs et ronds de 9,5 mm, avec la mention ´40` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. Comprimés pelliculés blancs et ronds de 11,9 mm, avec la mention ´80` gravée sur une face et ´ATV` sur l’autre. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Hypercholestérolémie LIPITOR est indiqué en complément d’un régime alimentaire adapté pour diminuer les taux élevés de cholestérol total (total-C), de LDL-cholestérol (LDL-C), d’apolipoprotéine B et de triglycérides chez les adultes, adolescents et enfants âgés de 10 ans ou plus présentant une hypercholestérolémie primaire, incluant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote ou une hyperlipidémie mixte (correspondant aux types IIa et IIb de la classification de Fredrickson), lorsque la réponse au régime et aux autres mesures non pharmacologiques est inadéquate. LIPITOR est également indiqué pour diminuer les taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol chez les adultes présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote en complément d’autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse des LDL) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Prévention des événements cardiovasculaires chez les patients adultes estimés à risque élevé de survenue de premier événement cardiovasculaire (voir rubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs de risques. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Posologie Avant de commencer un traitement par LIPITOR, le patient doit suivre un régime alimentaire hypocholestérolémiant standard ce régime sera ensuite continué pendant toute la durée du traitement par LIPITOR. La posologie doit être adaptée individuellement en fonction des taux initiaux de LDLcholestérol, de l’objectif thérapeutique et de la réponse au traitement du patient. La posologie initiale usuelle est de 10 mg une fois par jour. L’adaptation posologique devra être effectuée en respectant un intervalle minimum de 4 semaines. La posologie maximale est de 80 mg une fois par jour. Hypercholestérolémie primaire et hyperlipidémie combinée (mixte) Une dose de 10 mg d’atorvastatine en une seule prise est suffi sante chez la majorité des patients. Un effet thérapeutique est observé après deux semaines de traitement, l’effet maximum étant atteint après 4 semaines de traitement. L’effet se maintient en cas de traitement prolongé. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote Le traitement par LIPITOR doit débuter à une posologie de 10 mg par jour. La dose sera ensuite adaptée individuellement toutes les quatre semaines jusqu’à 40 mg par jour. Par la suite, la posologie peut être augmentée jusqu’à 80 mg par jour au maximum. Un chélateur des acides biliaires peut être également prescrit en association avec une posologie de 40mg d’atorvastatine par jour. Hypercholestérolémie familiale homozygote Les données disponibles sont limitées (voir rubrique 5.1). Chez les patients présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la posologie d’atorvastatine varie de 10 à 80 mg par jour (voir rubrique 5.1). Chez ces patients, l’atorvastatine doit être administrée en complément aux autres traitements hypolipémiants (notamment l’aphérèse du LDL-cholestérol) ou lorsque de tels traitements ne sont pas disponibles. Prévention des maladies cardiovasculaires Dans les études de prévention primaire, la posologie utilisée était de 10 mg/jour. Une posologie plus élevée peut être nécessaire pour atteindre les objectifs cible du LDL- cholestérol (LDL) fixés par les recommandations en vigueur. Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique 4.4). Insuffisance hépatique LIPITOR doit être utilisé avec précaution chez patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). LIPITOR est contre-indiqué chez les patients présentant une affection hépatique évolutive (voir rubrique 4.3). Utilisation chez le sujet âgé Chez les patients âgés de plus de 70 ans traités aux doses recommandées, l’efficacité et la sécurité d’emploi sont similaires à celles observées dans la population générale. Population pédiatrique Hypercholestérolémie : L’utilisation pédiatrique doit être mise en oeuvre seulement par des médecins expérimentés dans le traitement de l’hyperlipidémie pédiatrique et les patients doivent être suivis régulièrement pour évaluer les progrès. Pour les patients âgés de 10 ans ou plus, la dose initiale recommandée d’atorvastatine est de 10 mg par jour, et peut être augmentée jusqu’à 20 mg par jour. Cette augmentation de dose doit être effectuée en fonction de la réponse et de la tolérance des patients pédiatriques au traitement. Les données de sécurité des patients pédiatriques traités avec une dose supérieure à 20 mg, soit environ 0,5 mg/kg, sont limitées. L’expérience est limitée chez les enfants âgés de 6 à 10 ans (voir rubrique 5.1). L’atorvastatine n’est pas indiquée dans le traitement de patients âgés de moins de 10 ans. D’autres formes pharmaceutiques/doses peuvent être plus appropriées pour cette population. Mode d’administration LIPITOR est destiné à la voie orale. La prise d’atorvastatine se fera en 1 prise quotidienne unique quelque soit le moment de la journée, pendant ou en dehors des repas. CONTRE INDICATIONS LIPITOR est contre-indiqué chez les patients : présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients de ce médicament; atteints d’une affection hépatique évolutive ou ayant des élévations persistantes et inexpliquées des transaminases sériques supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale ; chez les femmes enceintes, allaitantes ou en âge de procréer et n’utilisant pas de méthodes contraceptives fi ables EFFETS INDESIRABLES: Les études cliniques contrôlées ayant comparé l’effet de l’atorvastatine à un placebo chez 16 066 patients (8755 patients traités par LIPITOR ; 7311 patients recevant un placebo) traités pendant une durée moyenne de 53 semaines, 5,2 % des patients traités par atorvastatine ont arrêté le traitement en raison d’effets indésirables, contre 4,0 % des patients recevant un placebo. Les effets indésirables présentés ci-après observés avec l’atorvastatine sont issues d’études cliniques et de l’importante expérience acquise depuis la commercialisation du produit. Les fréquences estimées des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquent (_ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (_ 1/1000, < 1/100) ; rare (_ 1/10.000, < 1/1 000) ; très rare (_ 1/10.000). Infections et infestations Fréquent : nasopharyngite. Affections hématologiques et du système lymphatique Rare : thrombocytopénie. Affections du système immunitaire Fréquent : réactions allergiques. Très rare : anaphylaxie. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : hyperglycémie Peu fréquent : hypoglycémie, prise de poids, anorexie. Affections psychiatriques Peu fréquent : cauchemars, insomnie. Affections du système nerveux Fréquent: céphalées. Peu fréquent: vertiges, paresthésies, hypoesthésie, dysgueusie, amnésie. Rare : neuropathie périphérique. Affections oculaires Peu fréquent : vision floue. Rare : troubles visuels. Affections de l’oreille et du labyrinthe Peu fréquent : acouphènes. Très rare : perte d’audition. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : douleur pharyngolaryngée, épistaxis. Affections gastro-intestinales Fréquent : constipation, flatulences, dyspepsie, nausées, diarrhée. Peu fréquent : vomissements, douleurs abdominales hautes et basses, éructation, pancréatite. Affections hépatobiliaires Peu fréquent : hépatite. Rare : cholestase. Très rare : insuffisance hépatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané Peu fréquent : urticaire, éruption cutanée, prurit, alopécie. Rare : oedème angioneurotique, dermatose bulleuse dont érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell. Affections musculo- squelettiques et du tissu conjonctif Fréquent : myalgies, arthralgies, douleur des extrémités, spasmes musculaires, gonflement des articulations, douleur dorsale. Peu fréquent : douleur cervicale, fatigue musculaire. Rare : myopathie, myosite, rhabdomyolyse, tendinopathie, parfois compliquée d’une rupture. Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation immunitaire. Affections des organes de reproduction et du sein Très rare : gynécomastie. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Peu fréquent : malaise, asthénie, douleur thoracique, oedème périphérique, fatigue, pyrexie. Investigations Fréquent : anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation du taux sanguin de la créatine phosphokinase. Peu fréquent : leucocyturie. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, des augmentations du taux sérique des transaminases ont été rapportées chez des patients recevant LIPITOR. Ces modifications ont été habituellement légères et transitoires et n’ont pas nécessité d’interruption du traitement. Des augmentations cliniquement significatives (> 3 fois la limite supérieure de la normale) du taux des transaminases sériques ont été observées chez 0,8 % des patients traités par LIPITOR. Ces augmentations étaient dose-dépendantes et réversibles chez tous les patients. Une augmentation du taux sérique de la créatine phosphokinase (CPK) de plus de trois fois la limite supérieure de la normale a été observée chez 2,5 % des patients sous LIPITOR, proportion similaire à celle observée avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase au cours d’études cliniques. Des taux sériques supérieurs à dix fois la limite supérieure de la normale ont été constatés chez 0,4 % des patients traités par LIPITOR (voir rubrique 4.4). Population pédiatrique La base de données cliniques de pharmacovigilance comprend des données de sécurité pour 249 patients pédiatriques ayant reçu de l’atorvastatine, parmi lesquels 7 patients étaient âgés de moins de 6 ans, 14 patients étaient dans une tranche d’âge de 6 à 9 ans, et 228 patients étaient dans une tranche d’âge de 10 à 17 ans. Affections du système nerveux Fréquent : Céphalées Affections gastro-intestinales Fréquent : Douleur abdominale Investigations Fréquent : Augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de la créatine phosphokinase sanguine Sur la base des données disponibles, la fréquence, le type et la sévérité des réactions indésirables chez l’enfant sont attendus identiques à ceux chez l’adulte. L’expérience concernant la sécurité à long terme dans la population pédiatrique est actuellement limitée. Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines : Troubles sexuels. Dépression. Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, particulièrement au cours d’un traitement à long terme. Diabète sucré : La fréquence dépendra de la présence ou l’absence de facteurs de risque ( diabète à jeun _ 5,6 mmol/l , IMC>30kg/m², triglycérides élevées, antécédents d’hypertension). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE PFIZER S.A., Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles, Belgique. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: LIPITOR 10 mg comprimés pelliculés (en plaquettes): BE184082 / LIPITOR 10 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307727 / LIPITOR 20 mg comprimés pelliculés (en plaquettes): BE184073 / LIPITOR 20 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307736 / LIPITOR 40 mg comprimés pelliculés (en plaquettes): BE184064 / LIPITOR 40 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307745 / LIPITOR 80 mg comprimés pelliculés (en plaquettes): BE232933 / LIPITOR 80 mg comprimés pelliculés (en flacons): BE307754 DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION LIPITOR : Date de première autorisation : LIPITOR 10 mg, LIPITOR 20 mg et LIPITOR 40 mg : 23/06/1997. LIPITOR 80 mg : 11/03/2002. Date de renouvellement de l’autorisation: 21/01/2008. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 01/2014 DELIVRANCE Sur prescription médicale. GESTION Le médecin exerce une profession libérale tandis que le pharmacien est un commerçant Même si, à côté des médecins, les pharmaciens coopèrent à l’art de guérir (en vérifiant les prescriptions médicales, la compatibilité entre les produits ou même en soignant les pathologies légères), ils achètent des marchandises pour les revendre avec profit et ils font de ces actes de commerce leur profession habituelle. De ce fait, ils sont à considérer comme des commerçants1. La doctrine fiscale rajoute également à cette analyse le fait que, contrairement au médecin libéral, le pharmacien engage des capitaux importants (notamment dans les stocks), qu’il emploie du personnel et délègue une part importante de son travail et qu’il développe à ce titre une activité dont la composante capitalistique est aussi importante que la dimension personnelle. Médecins et pharmaciens: des situations fiscales bien différentes Pour le grand public, le médecin libéral et le pharmacien qui exploite une officine sont deux professions très similaires. L’administration fiscale regarde au contraire ces deux activités de manières bien différentes. 48 L’assimilation aux commerçants entraîne des obligations comptables renforcées pour les pharmaciens Pour le suivi et la détermination de leur bénéfice, les médecins (de même que les dentistes, les kinésithérapeutes et les vétérinaires) sont autorisés à mettre en œuvre un système relativement simple: le régime de la «comptabilité de caisse»2. Le principe de la comptabilité de caisse veut que le bénéfice imposable soit composé uniquement des recettes encaissées sous déduction des dépenses payées, sans autre considération. Ce système permet une organisation simple (éventuellement sous la forme d’un simple tableau tenu sur un tableur) qui ne nécessite pas de retraitements particuliers. Les pharmaciens étant assimilés à des commerçants, ils sont en revanche dans l’obligation de tenir une comptabilité Rubrique sous la direction de Denis Colin, expert-comptable, Fiduciaire LPG. régulière et complète, organisée sous la forme d’une «comptabilité d’engagement». Le principe essentiel de la comptabilité d’engagement est de prendre en compte pour la détermination du bénéfice imposable toutes les charges et tous les produits se rapportant à une année donnée, sans considération de la date de paiement ou d’encaissement de ces charges ou produits. Exemple: un médecin et un pharmacien achètent chacun le 20 décembre 2013 une imprimante pour les besoins de leur activité. La facture est datée du 20 décembre 2013 mais elle n’est payée par chacun des praticiens que le 5 janvier 2014. Cette facture d’achat d’imprimante sera donc déductible au titre de l’année 2013 pour le pharmacien (année de l’engagement de la dépense) et en 2014 pour le médecin (année de réalisation de la dépense). En outre, en application de cette méthode de la «comptabilité d’engagement», les pharmaciens devront appliquer le «principe de prudence» qui veut, par exemple, que des provisions soient comptabilisées pour couvrir des pertes qui ne sont pas encore survenues mais qui sont probables ou certaines, et dont la nature est connue, mais dont on ne peut déterminer exactement soit le montant, soit la date de survenance. Enfin, les pharmaciens devront appliquer le principe «d’indépendance des exercices comptables» qui impose, par exemple, que l’on constate un stock lorsqu’une partie de la marchandise achetée au cours d’une année n’est vendue qu’au cours de l’année suivante. Exemple: un dentiste achète le 20 décembre 2013 pour un prix de 10.000 € une série de prothèses destinées à être utilisées au début de l’année 2014. Au même moment, un pharmacien achète pour un même prix de 10.000 € un lot de médicaments destinés à être revendus au début de l’année 2014. Alors que les 10.000 € dépensés par le dentiste constituent pour ce dernier une charge déductible au titre de l’année 2013, ces mêmes 10.000 € ne constitueront une charge déductible pour le pharmacien qu’au titre de l’année 2014 (pour lui, la charge liée à l’acquisition des produits en 2013 doit être neutralisée par la constitution d’un stock d’un montant équivalent cette même année). L’assimilation aux commerçants entraîne une imposition plus lourde pour les pharmaciens Les pharmaciens étant assimilés à des commerçants, ils seront soumis, en plus de l’impôt sur le revenu, à l’impôt commercial communal (ICC), dont le taux effectif varie entre 6 et 12%3. Exemple: un médecin, marié, qui dégage un bénéfice de 200.000 €, paiera 63.600 € d’impôts. Son homologue pharmacien, dans la même situation, paiera 69.900 € d’impôts sur le revenu (dont 10.800 au titre de l’impôt commercial communal) auxquels il faudra ajouter environ 17.000 € au titre de la redevance de concession4. L’assimilation aux commerçants entraîne l’immatriculation obligatoire à la TVA Les pharmaciens sont tous obligatoirement enregistrés à la TVA et doivent assujettir l’ensemble de leurs ventes à la TVA. La plupart des produits pharmaceutiques sont soumis au taux super-réduit de 3% (les spécialités pharmaceutiques, médicaments préfabriqués et médicaments à usage humain ou vétérinaire, les préparations magistrales ainsi que les produits utilisés à des fins de contraception) tandis que d’autres produits, souvent vendus devant le comptoir, sont soumis au taux normal de 15% (les produits esthétiques ou les produits de puériculture par exemple). Les médecins, les kinésithérapeutes et les médecins dentistes ne sont quant à eux dans l’obligation de s’immatri- GESTION 49 culer à la TVA que s’ils font des acquisitions intracommunautaires pour les besoins de leur activité professionnelle pour un montant supérieur à 10.000 € par an5. Dans la pratique, cela concerne par exemple de nombreux médecins-dentistes qui s’approvisionnent à l’étranger en implants et consommables. n 1 Article 1 du code de commerce. 2 Cette dérogation permettant aux médecins d’établir leur comptabilité selon la méthode de la comptabilité de caisse aurait normalement dû être prescrite par un règlement grand-ducal (article 94 LIR), mais celui-ci n’a pas encore été pris. De la sorte, cette dérogation ne trouve aujourd’hui sa source que dans une tolérance administrative (section 81 d’une circulaire de 1941). 3 Le taux de l’ICC est à 3% du bénéfice d’exploitation ajusté comme suit: les cotisations personnelles versées par les exploitants à un établissement de sécurité sociale luxembourgeois et les pertes d’exploitation subies pendant les années antérieures diminuent le bénéfice. Le bénéfice d’exploitation ajusté est encore diminué préalablement d’un abattement de 40.000 €. Le montant obtenu doit encore être multiplié par le taux communal. Ce dernier, fixé par les conseils communaux en fonction de leurs besoins financiers, varie entre 200% et 400%. 4 A côté de l’impôt commercial et de l’impôt privé, les pharmaciens ayant une concession d’Etat (c’est-à-dire environ les deux tiers des pharmacies ouvertes au Luxembourg) doivent s’acquitter d’une redevance à verser aux Contributions correspondant à 2% du chiffre d’affaires à l’exception des produits suivants: médicaments vétérinaires, médicaments à usage humain, pour lesquels la marge commerciale du concessionnaire est inférieure à 31,83%. (Règlement grand-ducal du 18 octobre 2013 modifiant le règlement grand-ducal modifié du 27 mai 1997 relatif à l’octroi des concessions de pharmacie). 5 Article 18 de la Loi TVA. Denis Colin est expert-comptable. Il dirige la Fiduciaire LPG. Semper Luxembourg - octobre 2014 EVASION Prêt(e) pour un saut outre-Manche ? Pour le plaisir du shopping dans des boutiques tendance, pour manger des huîtres à Whitstable, adorable petite ville côtière, pour marcher sur les traces de Dickens à Broadstairs, pour découvrir des phoques qui siestent au soleil ou tout simplement pour se changer les idées. Le temps d’un week-end ‘so charming’, découvrez le comté du Kent, au sud-est de Londres. Evy Werber «Prendre le ferry, c’est déjà un petit air de vacances», lance notre guide, à raison ! Le plaisir du voyage commence, il est vrai, dès l’embarquement, même s’il est matinal: il est 9h, nous sommes à Dunkerque pour monter, avec notre voiture, à bord du ferry de la compagnie DFDS qui nous conduira à Douvres, port d’arrivée idéal pour découvrir le sud de l’Angleterre et Londres. La traversée de la Manche durera 2 heures. Au bout du voyage, la récompense: la vue, impressionnante, sur les 50 falaises blanches de craie de Douvres qui tombent à pic dans la mer. Surplombant le port, le château-fort de Douvres construit au 12e siècle, donne à voir les tunnels secrets creusés dans la falaise et utilisés lors de la bataille d’Angleterre en 1940. Ces tunnels, d’environ un kilomètre de long, stratégiquement situés face à la Manche, abritaient les quartiers généraux de la marine et de l’armée britannique, et permirent en ‘40, de sauver quelque 340.000 soldats britanniques et français. Ouvertes au public, les galeries, réaménagées, permettent de se replonger dans l’enfer de la guerre. Les tunnels sentent d’ailleurs toujours l’humidité, comme une invitation à s’imaginer à quoi ressemblait la vie ici pendant la Seconde Guerre mondiale. On appréciera particulièrement les projections de bombardements en EVASION 51 9 jours pour déguster des huîtres… A 45 minutes en voiture de Douvres, se dresse Whitstable. Cet adorable station balnéaire du nord-est du Kent, à 8 km de Canterbury, est célèbre pour ses huîtres qui y sont ramassées depuis l’époque des… Romains ! En juillet, la ville organise un Festival annuel de l’huître qui dure carrément 9 jours. La journée commence par le ramassage des cages à huîtres, tous les restaurateurs célèbrent le fameux mollusque, et les enfants, sur la plage, construisent de petits monticules de coquilles d’huîtres au cœur desquels ils placent des bougies. Le soir venu, c’est tout bonnement féérique. Nos charmants Greeters, des bénévoles qui accueillent gratuitement les touristes pour leur montrer de façon originale et personnelle leur région…. ombres chinoises sur les murs. Une visite éducative, ludique, et réellement impressionnante. Whitstable, c’est aussi un village artisanal niché dans de jolies cabanes en bois, une Street Food et un Fish Market pour acheter et manger des poissons, crustacés et fruits de mer d’une fraîcheur remarquable. La station n’est pas en reste de bonnes adresses shopping, de petits magasins à l’abri de ravissantes maisons de bois, à l’instar de The Whiting Post, une jolie boutique de vêtements et accessoires pour la maison. Enfin, si vous passez une nuit à Whitstable, n’hésitez pas à louer un Fisherman Huts, une cabane de pêcheur, c’est bon marché (à partir de £75), et vos enfants seront ravis de pouvoir courir sur le sable au lever du jour. Bon plan encore pour visiter les alentours de Whitstable: le vélo ! Infos sur le site www.kentcyclehire.com Ramsgate, le repère des phoques Ramsgate, à 35 minutes en voiture de Whitstable. A l’abri des falaises de la côte nord-est du Kent, la ville offre la douceur de son climat, une agréable promenade (The Royal Parade) avec une vue imparable sur la baie, une jolie petite chapelle de marins, et une très longue plage de sable. C’est de Ramsgate que nous prenons un zodiac piloté par le souriant Stuart pour une excursion maritime, revigorante, à la rencontre des… phoques du Kent. Des phoques pas du tout stressés par notre visite… www.ribrequest.co.uk Broadstrairs, sur les traces de Dickens Entre Margate et Ramsgate, à environ 130 km de Londres, Broadstairs nous ensorcelle. Cette jolie station balnéaire où Dickens et la reine Victoria venaient Semper Luxembourg - octobre 2014 EVASION Adresses gourmandes passer leurs vacances, donne à voir le musée du célèbre auteur d’Olivier Twist bien évidemment (le musée Dickens explore les souvenirs littéraires, c’est là que vivait Miss Mary Pearson Strong, alias Miss Betsey Trotwood dans le roman David Copperfield), mais aussi de grandes plages de sable blanc, des baies spectaculaires, des pubs bien animés, des restos gastronomiques… C’est ici que nous rencontrons un couple de Greeters, des bénévoles qui accueillent gratuitement les touristes pour leur montrer de façon originale et personnelle leur région. C’est un tout bon plan pour découvrir des coins insolites avec des ‘locaux’ et partager, avec eux, une bonne Brew Master, une bière brassée à partir de l’orge et du houblon du Kent, douce mais à l’arrière goût amer persistant… Cheers ! Et n’hésitez pas à faire appel à un Greeter du Kent en vous rendant tout simplement sur Facebook, www. facebook.com/kentgreeters. n Wheelers Oyster Bar à Whitstable: un minuscule resto à la façade rose mais une véritable institution ! Ici, il faut impérativement réserver pour avoir la chance de manger des huîtres ou des truites de mer, dans la petite et romantique salle à manger d’à peine 4 tables et 16 chaises. Apportez votre vin, car la maison n’a pas de licence pour en vendre ! Bar souvent pris d’assaut. Fonctionne également en formule take away. www.wheeleroysterbar.com Pearson’s Arms à Whitstable: un pub ultra cosy qui fait office de resto à l’étage. Une bonne table, face à la mer, où déguster des huîtres évidemment, mais aussi une délicieuse cuisine locale: épaule d’agneau du Kent et haddock (du saint-pierre fumé). w w w. p e a r s o n s a r m s b y r i c h a r d phillips.co.uk Où loger ? Fisherman Huts à Whitstable: de pittoresques cabines de pêcheurs, cosy à souhait, en bord de plage. www.whitstablefishermanshuts. com The Crescent Victoria Hotel à Margate: un nouveau boutiquehôtel de 14 chambres. www.crescentvictoria.co.uk The Pegwell Bay Hotel à Ransgate: un hôtel délicieusement old fashion, service chaleureux, belle vue sur la Manche. www.pegwellbayhotel.co.uk Bijou Hotel à Broadstairs: 4 chambres raffinées - la parisienne, la Buckingham, l’orientale et la marocaine - dans un style bohème chic, ultra romantique. Coup de cœur. www.bijouhotelbroadstairs.com The Botany Bay Hotel à Kingsgate: un hôtel anglais dans le plus pur style, vue imprenable sur la mer. www.botanybayhotel.co.uk Y aller Wyatt & Jones à Broadstairs: sympathique restaurant avec un large choix de bière du Kent et de cidre - boisson plate à base de pommes ou poires souvent plus alcoolisée que la bière ! La tarte au crabe est fameuse, et le lièvre au chutney aussi ! www.wyattandjones.co.uk The Belle Vue Tavern à Broadstairs: un pub animé qui sert des 52 plats de bistrot. Vue imprenable sur la Manche. www.thebellevuetavern.co.uk 1 ou 2 jours en Angleterre ? C’est possible, via DFDS pour respectivement 29 € et 45 €, de Calais à Douvres ! > billet aller-retour 1 jour: voiture et jusqu’à 5 personnes: 29 € (veuillez saisir le code E24SB lors de la réservation) ; > billet aller-retour 2 jours: voiture et jusqu’à 5 personnes: 45 € (veuillez saisir le code E48SB lors de la réservation) www.dfdsseaways.fr Tél. +32 2 514 17 74 Infos: www.visitkent.co.uk nées disponibles). Classe de systèmes d’organes: Infections et infestations: Sinusite: fréquent. Nasopharyngite: fréquent. Affections du système immunitaire: Hypersensibilité: rare. Oedème de Quincke: fréquence indéterminée. Affections de la peau et du tissus sous-cutané: Éruption cutanée: peu fréquent. Prurit: peu fréquent. Troubles du système nerveux: Céphalée: fréquent. Troubles oculaires: Vision trouble: peu fréquent. Troubles cardiaques: Tachycardie: peu fréquent. Troubles DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT: Bretaris Genuair 322 microgrammes poudre pour inhalation. respiratoires, thoraciques et médiastinaux: Toux: fréquent. Dysphonie: peu fréquent. Troubles COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque dose délivrée (la dose délivrée à l’emgastro-intestinaux: Diarrhée: fréquent. Sécheresse buccale: peu fréquent. Troubles rénaux et des bout buccal) contient 375 µg de bromure d’aclidinium (soit 322 µg d’aclidinium) correspondant à une voies urinaires: Rétention urinaire: peu fréquent. Déclaration des effets indésirables suspectés. La dose mesurée de 400 µg de bromure d’aclidinium (soit 343 µg d’aclidinium). Excipient(s) à effet notoire: déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle perchaque dose mesurée contient 12,6 mg de lactose monohydraté. Pour la liste complète des excipients, met une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE: Poudre pour inhalation. Poudre blanche ou déclarent tout effet indésirable suspecté en Belgique via l’Agence fédérale des médicaments et des proquasi-blanche dans un inhalateur blanc avec un compteur de doses délivrées intégré et un bouton d’admiduits de santé, Division Vinistration vert. DONNEES gilance, EUROSTATION II, CLINIQUES: Indications Place Victor Horta, 40/40, thérapeutiques: BreB-1060 Bruxelles, Site taris Genuair est indiqué internet: www.afmps.be, comme traitement bronchoe-mail: adversedrugreacdilatateur continu destiné [email protected] et au à soulager les symptômes Luxembourg via la Direction chez les patients adultes de la Santé – Division de présentant une bronla Pharmacie et des mécho-pneumopathie chrodicaments, Villa Louvigny nique obstructive (BPCO). – Allée Marconi, L-2120 Posologie et mode d’adLuxembourg, Site internet: ministration: Posologie: http://www.ms.public.lu/fr/ La dose recommandée activites/pharmacie-mediest l’inhalation de 322 µg cament/index.html. SURd’aclidinium deux fois par DOSAGE: Des doses jour. En cas d’oubli d’une élevées de bromure d’acliprise, la dose suivante doit dinium peuvent entraîner être administrée dès que des signes et symptômes possible sauf si l’heure de anticholinergiques. Toutela dose suivante est proche, fois, des doses uniques inauquel cas il n’est pas néhalées allant jusqu’à 6 000 cessaire d’administrer la µg de bromure d’aclidinium dose oubliée. Population ont été administrées à des âgée: Aucun ajustement volontaires sains sans ende la dose n’est requis traîner d’effets indésirables chez les patients âgés (voir anticholinergiques systérubrique 5.2 du RCP). Inmiques. En outre, aucun suffisance rénale: Aucun effet indésirable cliniqueajustement de la dose n’est ment significatif n’a été obrequis chez les patients servé chez des volontaires insuffisants rénaux (voir la sains après l’administration rubrique 5.2 du RCP). In(1) de 800 µg de bromure suffisance hépatique: d’aclidinium deux fois par Aucun ajustement de la jour pendant 7 jours. Une dose n’est requis chez les ® ® Bretaris Genuair améliore les symptômes intoxication aiguë suite à patients insuffisants hépaune ingestion accidentelle tiques (voir la rubrique 5.2 (2) du petit matin, de la journée et de la nuit de bromure d’aclidinium du RCP). Population pé(2) est improbable en raison diatrique: Il n’y a pas d’uti1 inhalation, 2x / jour de sa faible biodisponibililisation de Bretaris Genuair té orale et du mécanisme chez les enfants et les adod’administration de l’inhalescents (âgés de moins de lateur Genuair, actionné 18 ans) dans l’indication de par inspiration. MODE DE BPCO. Mode d’adminisDELIVRANCE: médicatration: Voie inhalée. Les ment soumis à la prescrippatients doivent recevoir tion médicale. TITULAIRE des instructions adaptées DE L’AUTORISATION pour une utilisation correcte DE MISE SUR LE MARdu dispositif (voir RCP: CHÉ: Almirall S.A., Ronda Instructions d’utilisation). General Mitre, 151, ESCONTRE-INDICATIONS: 08022 Barcelone, EsHypersensibilité au bromure pagne, Tél. +34 93 291 30 d’aclidinium, à l’atropine ou 00, Télécopie +34 93 291 à ses dérivés, y compris 31 80. Représentant local l’ipratropium, l’oxitropium ou du titulaire de l’autorisation le tiotropium, ou à l’un des de mise sur le marché: excipients mentionnés à la Menarini Benelux NV/SA, rubrique 6.1. du RCP. EFBelgicastraat 4, B-1930 – FETS INDESIRABLES: Zaventem, Tél: + 32 (0)2 Synthèse du profil de 721 45 45. NUMÉRO(S) tolérance: Les effets indéD’AUTORISATION DE sirables les plus fréquents MISE SUR LE MARrapportés avec Bretaris CHÉ: EU/1/12/781/001, Genuair sont les céphalées E U /1/12/781/002, (6,6 %) et les nasopharynEU/1/12/781/003. DATE gites (5,5 %). Synthèse DE PREMIÈRE AUdes effets indésirables: les TORISATION/DE REfréquences attribuées aux NOUVELLEMENT DE effets indésirables dont la L’AUTORISATION: Date liste figure ci-dessous sont de première autorisation: basées sur les taux d’in20 juillet 2012. DATE cidence bruts des effets DE MISE À JOUR DU indésirables (c’est-à-dire TEXTE: 05/2014. les événements attribués à Des informations détaillées Bretaris Genuair) observés sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http:// avec Bretaris Genuair 322 µg (636 patients) dans l’analyse groupée des données issues des essais www.ema.europa.eu/. cliniques randomisés contrôlés contre placebo, l’un d’une durée de six mois et les deux autres d’une durée de trois mois. La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention suivante: très fréquent (*1/10); fréquent (*1/100 à <1/10); peu fréquent (*1/1 000 à <1/100); rare (*1/10 000 à Ceci est la version courte du RCP. Les rubriques ne sont pas reprises dans leur <1/1 000); très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donintégralité. Pour avoir plus d’informations, se référer à la version complète. Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 du RCP pour les modalités de déclaration des effets indésirables. Un NOUVEAU traitement pour la BPCO BR0036 FR – 08.08.14 BRETARIS Genuair (1) Kerwin EM, D'Urzo AD, Gelb AF et al., Efficacy and safety of a 12-week treatment with twice-daily aclidinium bromide in COPD patients (ACCORD COPD I). COPD. 2012 Apr; 9(2):90-101. (2) RCP Bretaris ® Genuair ® - Jan 2014 ©Pierre Jacques EVASION Les Portes du Soleil: ski-safari, ambiance pittoresque Quoi de neuf du côté des Portes du Soleil ? Les 8 stations de ski françaises et les 4 stations suisses qui composent ce vaste domaine ont bien l’intention de nous charmer. Sauf que le ski, ce n’est pas vraiment notre tasse de génépi ! Peu importe car c’est justement du côté des alternatives aux réjouissances hivernales que notre attention s’est portée. Petit tour d’horizon des bons plans qui raviront skieurs et non-skieurs cet hiver, aux Gets, à Morzine et Châtel, trois villages pittoresques au caractère savoyard on ne peut plus franc. Evy Werber A 1h de Genève, entre Léman et Mont-Blanc, s’étirent les Portes du Soleil, l’un des domaines skiables les plus grands au monde – 650 km de pistes, quand même ! Ce n’est pas pour rien qu’on parle ici de ski safari: l’invitation à voyager ski aux pieds, en passant d’une station à l’autre, d’un… pays à l’autre même, étant bel et bien réelle. Les panoramas qui 54 s’offrent à nous sont à couper le souffle: entre vallées, forêts et alpages, la glisse prend des allures carrément bucoliques. A croire que, malgré son immensité, les Portes du Soleil ont su conserver une dimension humaine: Châtel décline le ski sur le mode familial, la Chapelle d’Abondance offre une vue superbe sur le lac Léman, Les Gets séduit par une atmosphère village et Morzine a su préserver son caractère savoyard tout en misant sur la gastronomie et l’after-ski. Et si vous n’aimez pas les voitures, Avoriaz s’impose comme station 100% piétonne - en vous laissant juge du travail de Jacques Labro, son architecte visionnaire… Les Portes du Soleil, c’est aussi et surtout des remontées mécaniques fondues dans le paysage, des goûters à la ferme et des chalets d’altitude qui invitent à découvrir la/les gastronomie(s) locale(s), héritage d’une double culture franco-suisse. Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre de poser bagages aux Gets, à Morzine et à Châtel donc, pour une semaine éclectique et conviviale à souhait. YouCanSki, raquette, spa, découverte de la faune locale et des produits du terroir, impossible de s’y ennuyer ! © Eric Montgobert ©PDS Matthieu Vitre EVASION 55 L’équipée sauvage Vous êtes aux Gets le 14 janvier 2015 ? Tant mieux, car la Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, cette course longue distance qui réunit les meilleurs mushers du monde, fait justement étape aux Gets, pour le plus grand bonheur des amoureux du Grand Nord ! Incontournable. www.grandeodyssee.com YouCanSki ! Si si ! Autant vous le dire d’emblée, nous ne skions pas, ce qui ne nous empêche nullement d’aimer les sports d’hiver ! D’ailleurs, on n’a pas pu résister au YouCanSki, une invitation à apprendre à skier exclusivement réservée aux adultes débutants, qui propose des packages tout compris (ski, forfait, location de matériel) dans les écoles des Portes du Soleil. Soyons honnête, vu notre niveau, ce n’est pas demain la veille que nous dévalerons le fameux Mur suisse (à cheval entre les stations d’Avoriaz et de Champéry-les-Crosets, c’est l’une des pistes les plus raides au monde), mais nous avons au moins appris à appréhender la piste sans (trop) chuter – merci aux bons conseils du moniteur ! www.esf-lesgets.com, www.esf-chatel. com, www.esf-morzine.com Saluer chamois et mouflons: pour guetter des animaux sauvages, on vous recommande chaudement la randonnée accompagnée d’un guide passionné qui vous livrera tous les secrets des chamois et mouflons. Ski attelé: on en faisait déjà à Morzine dans les années 30 quand le ski n’était pas encore développé – la glisse tractée par un cheval, super sympa ! Rando en peau de phoque: le ski de randonnée, un sport de plus en plus populaire à pratiquer avec un guide de haute montagne. Il vous emmènera hors des pistes, pour découvrir la montagne autrement, loin de la foule et des skieurs chevronnés. © Jarry Tripelon Nocturnes en raquettes: prêt(e) pour une randonnée guidée sous les étoiles ? On n’hésite pas d’autant que la balade en raquettes à travers les alpages se termine par un apéritif dinatoire servi dans un igloo. Inoubliable. © Jo Travers U ne autre fa ç on de d é couvrir la montagne Soirées tipi: juste pour savourer l’ambiance des soirées d’autrefois. Skier avec les aigles du Léman: sur les cimes de Morzine, tout le plaisir de voir Victor, l’aigle à queue blanche, passer comme une fusée au-dessus des têtes. Femmes, on vous aime: randonnées vitalité, instants beauté et atelier zen: rendez-vous à Morzine du 7 au 14 mars 2015, pour une semaine à se faire chouchouter. Semper Luxembourg - octobre 2014 EVASION chalet de montagne situé face aux remontées mécaniques qui possède une piscine couverte avec vue imprenable sur la montagne et 9 cabines de soins. www.serenicimes.com. L’Authentique Voyage de l’hôtel Macchi à Châtel: un couple de thérapeutes indiens, Sijo et Jincy, dispensent des massages ayurvédiques qui invitent à la détente, un concept tout à fait inédit en montagne. www.hotelmacchi.com. Le nouveau centre Forme d’O de Châtel offre l’accès à un espace aquatique intérieur et extérieur (200m2 avec vue imprenable sur la vallée), un spa océane et une salle de cardio-training. Détente assurée. www.chatel-formedo.com n Rock ‘n’ glisse Combiner glisse et concerts gratuits il suffit d’avoir son forfait ski - , c’est le bon plan pour qui aime le rock en altitude ! Rock The Pistes invite en effet les festivaliers à se déplacer skis aux pieds entre France et Suisse pour rejoindre les scènes éphémères déplacées dans la nuit ! Et si l’affiche de 2015 est aussi fameuse que celle des années précédentes où Ben l’Oncle Soul, Pete Doherty, BB Brunes et Shaka Ponk ont foulé les pistes du domaine, ça devrait rocker avec enthousiasme sur les pistes ! Du 14 au 21 mars. www.rockthepistes.com Plaisirs de spa et d’O On les a testés pour vous, sans se faire prier: le spa Séréni-Cimes de l’hôtel La Marmotte, aux Gets, un chaleureux 56 Produits du terroir • Le Berthoud, à base du fromage d’Abondance de la race bovine du même nom. Placez de fines lamelles d’Abondance dans un ramequin et arrosez-les d’un vin blanc de Savoie et de Madère. • La Pela savoyarde: fromage reblochon fondu dans lequel on trempe des pommes de terre en chemise. Adresses gourmandes • Le QG, aux Gets: ce restaurant situé au bord des pistes, surplombe littéralement le village des Gets. On y savoure le petit ou le grand lou: des beignets de pommes de terre maison, escortés de charcuterie savoyarde, salade et reblochon fondu. Goûtez à l’abricotine maison. + 33 4 50 79 86 65. • La Fruitière des Perrières aux Gets: cette ferme auberge où l’on peut également acheter du fromage enchante par un cadre authentique à croquer. Réservation indispensable. +33 4 50 79 89 22, www.fruitiere-lesgets.com • La Pela aux Gets: pour déguster des spécialités savoyardes, dont la Pela bien évidemment. +33 4 50 79 85 02, www.la-pela.com • Chalet Philibert à Morzine: dans ce chalet à l’ancienne qui fait la part belle au bois, à l’ardoise et à la chaux, on s’est laissés séduire par la cuisine franconippone de Lionel Cotentin – les makis de foie gras et les ravioles de crevettes au gingembre sont tout bonnement inoubliables. www.chalet-philibert.com • La Table d’Antoine à Châtel: une cuisine gourmande orchestrée par le chef Sébastien Selle, dans un cadre douillet à souhait. Excellent burger de veau avec du vacherin fondu et du foie gras poêlé. +33 4 50 73 29 53, www.table-antoine.com Dans les bras de Morphée • Le Chamois d’or aux Gets : un boutique-hôtel soigné et douillet avec piscine couverte. • L’Hôtel Fleur de Neige à Châtel: atmosphère cosy dans cet hôtel récemment rénové. www.hotel-fleurdeneige.fr www.chatel.com, www.lesgets.com, www.morzine-avoriaz.com 140782 – September 2014 La puissance du SNRI original 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Efexor –Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée, Efexor –Exel 75 mg gélules à libération prolongée, Efexor –Exel 150 mg gélules à libération prolongée 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Efexor-Exel 37,5 mg : Chaque gélule à libération prolongée contient 42,43 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 37,5 mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 75 mg : Chaque gélule à libération prolongée contient 84,85 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 75mg de venlafaxine base. Efexor-Exel 150 mg : Chaque gélule à libération prolongée contient 169,7 mg de chlorhydrate de venlafaxine, équivalent à 150 mg de venlafaxine base. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélule à libération prolongée. Efexor-Exel 37,5 mg : Gélule opaque avec tête grise claire et corps pêche, avec les inscriptions « W » et « 37,5 », marquées à l’encre rouge, gélule en gélatine, taille 3. Efexor-Exel 75 mg : Gélule opaque pêche, avec les inscriptions « W » et « 75 », marquées à l’encre rouge, gélules en gélatine, taille 1. Efexor-Exel 150 mg : Gélule opaque orange foncé, avec les inscriptions « W » et « 150 », marquées à l’encre blanche, gélule en gélatine, taille 0. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Traitement des épisodes dépressifs majeurs. Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs. Traitement du trouble d’anxiété généralisée. Traitement du trouble d’anxiété sociale Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie. 4.2 Posologie et mode d’administration Episodes dépressifs majeurs La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/ jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Si cela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité des symptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plus rapprochés, en respectant un minimum de 4 jours. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut également être justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans la prévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendant l’épisode actuel. Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois après la rémission. Trouble d’Anxiété généralisée La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Trouble d’Anxiété sociale La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Il n’ a pas été démontré que des posologies plus élevées permettaient d’obtenir un bénéfice additionnel. Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologie initiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagée jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut être augmentée par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Trouble panique Il est recommandé d’utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxine à libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite être augmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de 75 mg/jour peuvent bénéficier d’une augmentation de posologie jusqu’à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. En raison du risque d’effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu’après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue. Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Utilisation chez les patients âgés Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n’est considéré comme nécessaire sur le seul critère de l’âge du patient. Cependant, la prudence s’impose au cours du traitement de patients âgés (par ex. : en raison du risque d’insuffisance rénale, de l’éventualité de modifications liées à l’âge de la sensibilité et de l’affinité des neurotransmetteurs). La posologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patients devront être attentivement surveillés lors de toute augmentation de posologie. Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans La venlafaxine n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents. Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescents présentant un épisode dépressif majeur n’ont pas permis de démontrer l’efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8). L’efficacité et la sécurité d’emploi de la venlafaxine dans d’autres indications chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Utilisation chez les patients présentant une insuffisance hépatique D’une manière générale, une réduction de la posologie de 50% doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, une adaptation individuelle de la posologie paraît néanmoins souhaitable. Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plus de 50% de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devra être soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Utilisation chez les patients présentant une insuffisance rénale Bien qu’aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patients présentant un taux de filtration glomérulaire (GRF) entre 30 et 70 ml/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés et chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (GFR < 30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50%. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d’adapter la posologie au cas par cas. Symptômes de sevrage observés à l’arrêt de la venlafaxine L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines afin de réduire le risque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors de l’interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescrite peut être envisagé. Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la posologie, mais à un rythme plus progressif. Voie orale. Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée de venlafaxine au cours d’un des repas, si possible à heure fixe. Les gélules doivent être avalées entières avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées, ni écrasées, ni croquées ou dissoutes. Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine, à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, des comprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prises par jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de 75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiques individuels peuvent être nécessaires. Les gélules de venlafaxine à libération prolongée contiennent des sphéroïdes qui libèrent lentement le médicament dans l’appareil digestif. La fraction insoluble de ces sphéroïdes est éliminée et peut être retrouvée dans les selles. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. L’association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de la monoamine-oxydase (IMAO) est contreindiquée en raison du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, des tremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l’arrêt d’un traitement par un IMAO irréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d’un traitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5). 4.8 Effets indésirables Au cours des études cliniques, les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale, les céphalées et l’hypersudation (incluant les sueurs nocturnes). Les réactions indésirables sont énumérées ci-après, par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Affections hématologiques et du système lymphatique Fréquence indéterminée: Thrombocytopénie, problèmes sanguins, incluant agranulocytose, anémie arégénérative, neutropénie, pancytopénie Affections du système immunitaire Fréquence indéterminée: Réaction anaphylactique Affections Endocriniennes Fréquence indéterminée: Syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : Perte d’appétit Fréquence indéterminée: Hyponatrémie Affections psychiatriques Fréquent : Confusion, Dépersonnalisation, Anorgasmie, Diminution de la libido, Nervosité, Insomnie, Rêves anormaux Peu fréquent : Hallucinations, déréalisation, agitation, Trouble de l’orgasme (femmes), Apathie, Hypomanie, Bruxisme Rare : Manie Fréquence indéterminée: Idées et comportements suicidaires*, Délire, agressivité** Affections du système nerveux Très fréquent : Sensations vertigineuses, Céphalées*** Fréquent : Sédation,Tremblements, Paresthésies, Hypertonie Peu fréquent : Akathisie/Agitation, psychomotrice, Syncope, Myoclonies, Troubles de la coordination et de l’équilibre Rare : dysgeusie Fréquence indéterminée: Convulsions Syndrome Neuroleptique Malin (SNM), Syndrome sérotoninergique, Réactions extrapyramidales incluant dystonie et dyskinésie, Dyskinésie tardive Affections oculaires. Troubles visuels, incluant vision troubles, Mydriase, Troubles de l’accommodation Fréquence indéterminée: Glaucome à angle fermé Affections de l’oreille et du labyrinthe Fréquent : Tinnitus Fréquence indéterminée: Vertiges Affections cardiaques Palpitations Tachycardie Fibrillation ventriculaire, Tachycardie ventriculaire (incluant torsades de pointes) Affections vasculaires Fréquent : Hypertension, vasodilatation (essentiellement bouffées de chaleur) Peu fréquent : Hypotension orthostatique Fréquence indéterminée: Hypotension, Hémorragie (saignement muqueux) Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : Bâillements Peu fréquent : Dyspnée Fréquence indéterminée:Éosinophilie pulmonaire Affections gastrointestinales Très fréquent : Nausées, sécheresse buccale Fréquent : Vomissements, Diarrhée, Constipation Peu fréquent Hémorragie gastro-intestinale Fréquence indéterminée: Pancréatite Affections hépatobiliaires Fréquence indéterminée:Hépatite, anomalie des tests de la fonction hépatique Affections de la peau et des tissus sous-cutanés Très fréquent : Hypersudation (incluant sueurs nocturnes) Peu fréquent : Angio-oedème, Réaction de photosensibilité, Ecchymose, Eruption, Alopécie Fréquence indéterminée: Syndrome de Stevens- Johnson, Érythème polymorphe, Syndrome de Lyell, Prurit, Urticaire Affections musculosquelettiques etsystémiques Fréquence indéterminée: Rhabdomyolyse Affections du rein et des voies urinaires Fréquent : Troubles urinaires (essentiellement retard mictionnel), Pollakiurie Peu fréquent : Rétention urinaire Rare: Incontinence urinaire Affections des organes de reproduction et du sein Fréquent : Troubles menstruels avec augmentation des saignements ou saignements irréguliers (par ex. ménorragies, métrorragies), Troubles de l’éjaculation, Trouble érectile Troubles généraux et anomalies au site d’administration Fréquent : Asthénie, fatigue, frissons Investigations Fréquent : Augmentation de la cholestérolémie Peu fréquent : Prise de poids, perte de poids Fréquence indéterminée: Allongement du QT à l’électrocardiogramme, Allongement du temps de saignement, Augmentation de la prolactinémie *Des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant un traitement par la venlafaxine ou peu de temps après son arrêt (voir rubrique 4.4). *** Dans les essais cliniques poolés, l’incidence des céphalées dans le groupe venlafaxine contre le groupe placebo était similaire. L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à des symptômes de sevrage. Les réactions les plus fréquemment observées sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges, céphalées et syndrome grippal. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés et disparaissent spontanément; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Par conséquent, lorsque le traitement par la venlafaxine n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4). Patients pédiatriques En général, le profil d’effets indésirables de la venlafaxine (dans des essais contrôlés contre placebo) chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) était similaire à celui observé chez les adultes. Comme chez les adultes, perte d’appétit, perte de poids, augmentation de la pression artérielle, et augmentation du cholestérol dans le sang ont été observés (voir rubrique 4.4). Des réactions indésirables à type d’idées suicidaires ont été observées dans les essais cliniques pédiatriques. Une augmentation des cas d’hostilité et, principalement dans le trouble dépressif majeur, d’auto-agressivité, a également été rapportée. En particulier, les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients pédiatriques : douleur abdominale, agitation, dyspepsie, ecchymoses, épistaxis et myalgies. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Pfizer SA, Boulevard de la Plaine 17, 1050 Bruxelles 8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en plaquettes : BE239337, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en plaquettes : BE196524, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en plaquettes : BE196533, Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE422003, Efexor-Exel 75 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE422012, Efexor-Exel 150 mg gélules à libération prolongée en flacons : BE421994 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION Date de première autorisation : Efexor-Exel 37,5 mg gélules à libération prolongée: 29/07/2002, Efexor-Exel 75 mg/150 mg gélules à libération prolongée : 16/11/1998 Date du dernier renouvellement: 20/10/2009 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 04/2014. Sur prescription médicale. CONcOURS Sous l’aile de Nicolas Cage On aime beaucoup l’acteur Nicolas Cage. Souvenez-vous de Leaving Las Vegas qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur. Pourtant, l’homme ne choisit pas toujours bien ses rôles, enchaînant navets sur films d’action navrants. Cette fois, il semble avoir été bien inspiré en acceptant Joe, un film sélectionné à Venise, Deauville et Toronto. Evy Werber D ans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde: le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile… On a aimé: en endossant un personnage complexe, Nicolas Cage retrouve enfin un rôle de l’ampleur de Sailor & Lula, dans Joe, polar rugueux et émouvant sur un Texas sauvage et poisseux à souhait. Coup de cœur. n Ava n t a g e s Retour sur 40 ans de cinéma Le Festival du cinéma américain de Deauville est, en France, le plus grand festival après Cannes. Ce livre officiel accompagne la quarantième édition d’une manifestation qui célèbre avec faste le 7 e art américain. On a aimé: des témoignages de réalisateurs et acteurs français sur le cinéma américain, et le point de vue de réalisateurs et acteurs… américains sur ce festival français rythment l’ouvrage. R etour sur 40 ans de cinéma, 20 ans de compétition, l’impact de la révolution numérique sur l’identité du cinéma, les jurys, les palmarès… 58 C’est ainsi qu’au fil de 160 pages bien documentées, l’on rencontre Vincent Lindon, Roman Polanski, Jean-Jacques Annaud, Carole Bouquet, Nicole Garcia, et aussi Cate Blanchett, Meryl Gagnez > Des DVD de Joe, un film de David Gordon Green, avec Nicolas Cage. Merci à Twin Pics. > Des beaux livres Deauville 40 ans de Cinéma américain. Merci aux éditions Michel Lafon. Pour participer, envoyer un email à [email protected] (Seuls les gagnants, tirés au sort, seront personnellement avertis.) Streep, Clint Eastwood, Harrison Ford, Michael Douglas, Martin Scorsese, les frères Coen, George Lucas. Un beau livre sur les stars et les mythologies. n CONcOURS 59 Le Burger selon ses envies Autrefois symbole du fast-food à l’américaine, le hamburger a aujourd’hui conquis ses lettres de noblesse et trône sur les cartes de tous les restaurants, y compris les plus prestigieux… U ne tendance qui n’a pas échappé à deux jeunes designers français qui proposent chaque semaine sur leur site une nouvelle recette visuellement bluffante: www.fatandfuriousburger.com est d’ailleurs devenu une adresse incontournable qui cumule plus de 300 000 visiteurs depuis 2012. Excaliburger, Dr Jekyll and Mr Burger, My name is Bun, James Bun, Burger d’amour… ce livre propose 60 recettes innovantes et faciles, drôles et étonnantes, des burgers à cuisiner selon ses envies: bœuf, saumon, poulet, truffe noire, poivron, roquette, sirop d’érable, chutney… On a aimé: les nombreux conseils pour faire son propre bun, préparer le patty de viande ou de poisson, choisir le fromage et la sauce, et surtout toutes les astuces pour réaliser de superbes burgers – aussi beaux que sur la photo ! –, à dévorer des yeux et à déguster sans tarder… n La schizophrénie, cette maladie ‘qui ressemble à un serpent’ Matthew a 19 ans et il souffre de schizophrénie. Nathan Filer, infirmier psychiatrique pendant 10 ans à Bristol, signe un premier roman bouleversant, tourmenté, souvent drôle, baigné d’une profonde humanité. M atthew est un jeune homme hanté. Hanté par la mort de son grand frère, lors de vacances à la mer, dix ans auparavant. Hanté par la culpabilité, par la voix de Simon qu’il entend partout, tout le temps: dans le bruissement des feuilles des arbres, dans le crépitement des bougies d’anniversaire, dans le murmure de la marée… Dernier lien qui l’unit au frère disparu pour Matthew; «hallucinations de commande», disent les médecins. On a aimé: pour comprendre son passé et s’en libérer enfin, Matthew raconte l’enfance étouffée par la perte, la douleur silencieuse de ses parents; l’adolescence ingrate brouillée par les nuages de marijuana; la lente descente dans la folie, l’internement… Mais aussi, avec un humour mordant, le quotidien parfois absurde et toujours Ava n t a g e s Gagnez > Des beaux livres Fat & Furious Burger. > Des exemplaires de Contrecoups, un roman de Nathan Filer. Costa Book Award 2014. Merci aux éditions Michel Lafon. Pour participer, envoyer un email à [email protected] (Seuls les gagnants, tirés au sort, seront personnellement avertis.) répétitif de l’hôpital psychiatrique – «Je vis une vie faite de copiés-collés», les soignants débordés mais qui font de leur mieux, l’ennui abyssal: «il n’y a littéralement rien à faire»… Et le combat sans cesse renouvelé pour apprivoiser la maladie, et trouver enfin sa place dans le monde. Un roman touchant qui a bien mérité son prix Costa, l’un des prix littéraires les plus prestigieux en Angleterre. n Semper Luxembourg - octobre 2014 Lactobacillus reuteri Protectis m D3 ine • Renforce orce le système immunitaire1,2 • Offre une solution rapide et naturelle contre la diarrhée3,4 • Aide à soulager les coliques infantiles5-7 AU E V NOU 2 en 1 E.R. Eurogenerics, division NeoCare, Esplanade Heysel 22b, 1020 Bruxelles, Belgium + Vi ta Le probiotique pour toute la famille Solution orale de réhydratation + Lactobacillus reuteri Protectis Traite la déshydratation + raccourcit la durée de la diarrhée 8,9 1. Weizman Z. et al, Pediatrics. 2005 ; 115 : 5-9 / 2. Tubelius P. et al, Environmental Health. 2005 ; 4 : 25 / 3. Shornikova et al, JPGN 24: 399-404, 1997 / 4. Eom et al, Korean J Pediatr 48 : 986-990, 2005 / 5. Savino F. et al, Pediatrics, 2007 ; 119 : e124-e130 / 6. Savino F. et al, Pediatrics, 2010, DOI : 10. 1542/ ped. 2010-0433 / 7. Sjazewska H. et al, Journal of Pediatrics, published online 17 September 2012 / 8. Francavilla R. et al. (2012) Aliment Pharmacol Ther 36:363-369 / 9. Guarino A. et al, JPGN 46 : S81-S122, 2008 a member of the Stada Group AGENDA 61 Mardi 21/10 à 19h ® Adenuric is a trademark of Teijin Limited, Tokyo, Japan O C T O bre Samedi 18/10 de 9h15 à 12h Conférences des Sociétés luxembourgeoises de Pneumologie et de Cardiologie Lieu: Hôtel Mélià, 10 Park Drai Eechelen, 1499 Luxembourg Thème(s): Prise en charge pluridisciplinaire de l’HAP – Les nouveautés Info: Dr Wirtz – [email protected] et Dr Beissel – [email protected] www.chl.lu/nouveautes-HTAP Conférences Groupe Ortholux HKB Lieu: Amphithéâtre de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Les transferts musculaires en chirurgie d’épaule Orateur(s): Dr Gregor Baertz Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 6e Journée de la Recherche Clinique Mercredi 22/10 de 9h à 18h Lieu: Novotel Kirchberg Info: Dr Anna Chioti Contact: [email protected] En partenariat avec: Orateur(s): Prof. dr Friedemann Nauck Info: www.chl.lu/agenda Du jeudi 23/10 au vendredi 24/10 à partir de 8h Santé mentale & rétablissement Lieu: Luxembourg Chambre de commerce, 7 rue Alcide de Gasperi-lux kirchberg, L-2981 Luxembourg Thème(s): Santé mentale info: http://social-psychiatry.lu/fr/programme-24-octobre FORZATEN/HCT ® Vendredi 24/10 de 9h à 11h Samedi 18/10 de 9h à 13h Workshop «Infection & Immunity» Conférence du CHL Lieu: Amphithéâtre du CHL, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg Thème(s): Les jeunes et le sport: Just move ? Info: www.chl.lu Jeudi 23/10 de 17h à 18h30 Lecture series «Infection & Immunity» Lieu: Hotel Sofitel Europe Thème(s): Journée de Rhumatologie Info: www.alformec.lu Lieu: Amphithéâtre du CHL Orateur(s): Pr M.J. Rybak Thème(s): Use and Rationale Behind Combination Therapy for MRSA Infections Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu Lundi 20/10 à 19h Jeudi 23/10 à 19h Conférences du Centre Hospitalier du Kirchberg Soirée thématique Service soins palliatifs CHL Lieu: Auditoire de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Diverticulite du colon: traitement conservateur et indication opératoire Orateur(s): Dr Jacques Kayser Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Lieu: Amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg, 4 rue Barblé, L-1210 Luxembourg Thème(s): Personnaliser l’accompagnement en fin de vie - Médecine palliative et/ou euthanasie? Samedi 18/10 de 8h30 à 17h30 Conférence Alformec Lieu: Mc Clintock Room - Bam 84 Val Fleuri - Luxembourg Orateur(s): Pr M.J. Rybak Thème(s): Use and Rationale Behind Combination Therapy for MRSA Infections Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu Vendredi 24/10 de 8h30 à 17h World Palliative Care Day 2014 Lieu: CHL, 4 rue Barblé, 1210 Luxembourg (Amphithéâtre/Salles R1 A-B-C/ Bibliothèque et salle Snoezelen de la Clinique Pédiatrique) Info: www.chl.lu Under license of Semper Luxembourg - octobre 2014 AGENDA N O V E M bre Samedi 8/11 de 9h à 12h Lundi 03/11 à 19h Neurology Update 2014 Conférences du Centre Hospitalier du Kirchberg Lieu: Hôtel Parc Belair Orateur(s): Prof. D. Dive (Sclérose en plaques) - Prof A. Maertens (Polyneuropathies) - Prof. J. Schoenen (Céphalées) Info: www.neurologie.lu Lieu: Auditoire de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Glaucome: diagnostic & prise en charge Orateur(s): Dr Emilie Costantini Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Thème(s): tba Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu SAS et cancers Conférences Groupe Ortholux HKB Lieu: salle de staff de l’unité 40 au 4e étage de l’Hôpital Municipal Orateur(s): Dr K. Abou Hamdan Info: www.chl.lu/agenda Vendredi 7/11 de 8h15 à 17h 9e Journée d’Etude de la Clinique Bohler Lieu: Parc Hôtel Alvisse, 120 Route d’Echternach L-1453 Luxembourg Thème(s): «Actualités autour du nouveau-né: un autre regard sur sa prise en charge» Info: Mme Bruffard - catherine.buffard@ ffe.lu q +352 26 333 9201 Jeudi 13/11 et vendredi 14/11 de 9h à 16h Third Annual Health Economics and Personalized Medicine Symposium Lundi 10/11 de 8h15 à 9h Mardi 04/11 à 19h Lieu: Amphithéâtre de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): La prise en charge des pertes de substance pulpaires distales en chirurgie de la main Orateur(s): Dr Thomas Jager Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 - Lieu: Hotel Parc Bellevue, Luxembourg Langue: Anglais Info: [email protected] Samedi 15/11 de 8h15 à 15h45 Jeudi 13/11 de 17h à 18h15 Symposium SPORTKINE Lecture Series «Cancer Research» Lieu: Centre National Sportif et Culturel d’COQUE Thème(s): Muscle injuries in sports Info: [email protected] Lieu: Amphithéâtre du CHL Orateur(s): Pr Yosef Yarden Thème(s): tba Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu Jeudi 13/11 de 18h15 à 19h15 Workshop “Cancer Research” Lieu: Amphithéâtre du CHL Orateur(s): Pr Yosef Yarden Lundi 17/11 à 19h - Conférences du Centre Hospitalier du Kirchberg Lieu: Auditoire de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Neue Wege in der Chirurgie: Ein Jahr Da Vinci OP in Luxemburg Orateur(s): Dr Bernd Meyer Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Services et informations gratuits 140230 – Feb 2014 ZZZSî]HUSUROX 62 AGENDA 63 Mercredi 19/11 de 17h à 18h30 Colloque médico-sportif d’Eich Lieu: Salle de Conférence, Centre Médical de la Fondation Norbert Metz (5e étage), 76 rue d’Eich, L-1460 Luxembourg Orateur(s): Dr Oliver Faude Thème(s): Cooling and Regeneration in Sports Organisateur: Académie luxembourgeoise de Médecine, de Kinésithérapie et des Sciences du Sport Info: [email protected] Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu - Vendredi 21/11 de 9 h à 11h d é c E M bre Workshop «Infection & Immunity» Mardi 02/12 à 19h Lieu: Amphithéâtre du CHL Orateur(s): Pr S. Wain-Hobson Thème(s): «Human mutator, enzymes, viruses, inflammation and cancer» Langue: Anglais Info: [email protected] www.crp-sante.lu Mercredi 19/11 à 18h45 Mardi 25/11 à 19h XVIIème Colloque Luxembourgeois de Rythmologie Lieu: A la Coque, Centre National Sportif et Culturel - 2 rue Léon Hengen L-1745 Luxembourg Thème(s): «Une approche électrique des tachycardies supraventriculaires» Orateur(s): Pr. Christian Chillou Info: www.slcardio.lu Conférences Groupe Ortholux HKB Lieu: Amphithéâtre de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Le remplacement partiel du genou: indications et résultats des prothèses unicomportementales Orateur(s): Dr Philippe Wilmes Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Jeudi 20/11 de 17h à 18h30 Lecture series «Infection & Immunity» balgies chroniques Info: www.alformec.lu Samedi 29/11 de 8h30 à 12h30 Conférences Groupe Ortholux HKB Lieu: Amphithéâtre de l’Hôpital Kirchberg Thème(s): Traitement des lésions du cartilage du genou et de la cheville Orateur(s): Dr Pit Putzeys Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Mercredi 3/12 de 14h à 20h Conférences du Centre Hospitalier du Kirchberg Lieu: Medical Training Center, niveau -2 du CHK Thème(s): Cours Macro Photo Dentaire Orateur(s): Dr René Serfaty, Dr Germain Becker et les assistantes: Susanne Johann et Conny Winandy Info: Valérie Duguet – q 2468-2030 Conférence Alformec Lieu: Amphithéâtre du CHL Orateur(s): Pr S. Wain-Hobson Thème(s): «Human mutator, enzymes, viruses, inflammation and cancer» Retrouvez l’agenda Semper détaillé sur www.mediquality.lu Lieu: à définir Thème(s): - Orthopédie en médecine générale - Prise en charge des lom Spasmolyt ® spasmolyt-bandeau-171x57-20131023.indd 1 23/10/2013 14:50:25 Semper Luxembourg - octobre 2014 Le coup de patte de Samuel 64 Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire. DENOMINATION DU MEDICAMENT : Xarelto 10 mg comprimés pelliculés ; Xarelto 15 mg comprimé pelliculé ; Xarelto 20 mg comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Chaque comprimé pelliculé contient : Xarelto 10 mg : 10 mg de rivaroxaban et 26,51 mg de lactose (sous forme monohydratée), voir rubrique 4.4 du RCP. Xarelto 15 mg : 15 mg de rivaroxaban et 24,13 mg de lactose (sous forme monohydratée) voir rubrique 4.4 du RCP. Xarelto 20 mg : 20 mg de rivaroxaban et 21,76 mg de lactose (sous forme monohydratée) voir rubrique 4.4 du RCP. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE : comprimé pelliculé (comprimé). Xarelto 10 mg : comprimé rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg : comprimé rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg : comprimé brun-rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Xarelto 10 mg : prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg : prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que : insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires(EP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte (voir rubrique 4.4 du RCP pour les patients présentant une EP hémodynamiquement instable). Posologie et mode d’administration : Posologie Xarelto 10 mg : la dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Posologie Xarelto 15 et 20 mg : Prévention des AVC et des embolies systémiques : la dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement (voir rubrique 4.4 du RCP). En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : la dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21: 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants : 1 seule prise par jour de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg) ). La durée du traitement doit être définie au cas par cas après évaluation du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement (voir rubrique 4.4 du RCP). Une durée de traitement courte (au moins 3 mois) doit se baser sur la présence de facteurs de risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues doivent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP ou d’une EP idiopathique. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1-21), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié afin d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto : Xarelto 10 mg : Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs du Rapport International Normalisé (INR) seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto doit être instauré une fois que le Rapport International Normalisé (l’INR) est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP, une EP et en prévention des récidives : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto doit être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5 du RCP). Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré à partir de 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures fiables de l’INR ne peuvent être obtenues que 24 heures après la dernière dose de Xarelto (voir rubriques 4.5 et 5.2 du RCP). Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, arrêter l’anticoagulant parentéral et initiez le traitement par Xarelto 0 à 2 heures avant l’heure à laquelle l’administration suivante du médicament parentéral (héparines de bas poids moléculaires, par ex.) aurait été prévue ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : la première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières : Insuffisance rénale : Xarelto 10 mg : Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) (voir rubrique 5.2 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes: - Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour (voir rubrique 5.2 du RCP). Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour. Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP. La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été étudiée dans cette situation clinique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2 du RCP). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) (voir rubrique 5.2 du RCP). Insuffisance hépatique : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : l’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubriques Contre-indications et 5.2 du RCP). Personnes âgées, poids et sexe : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2 du RCP). Population pédiatrique : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : la sécurité et l’efficacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Mode d’administration : voie orale. Xarelto 10 mg : Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas (voir rubriques 4.5 et 5.2 du RCP). Pour les patients qui sont dans l’incapacité d’avaler les comprimés entiers, le comprimé de Xarelto peut être écrasé et mélangé à de l’eau ou de la compote de pommes, immédiatement avant utilisation pour être administré par voie orale. Le comprimé de Xarelto écrasé peut également être administré au moyen d’une sonde gastrique après confirmation du bon positionnement gastrique de la sonde. Dans ce cas, le comprimé écrasé doit être administré par la sonde gastrique dans une petite quantité d’eau et la sonde doit ensuite être rincée avec de l’eau (voir rubrique 5.2 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : Les comprimés doivent être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2 du RCP). Pour les patients qui sont dans l’incapacité d’avaler les comprimés entiers, le comprimé de Xarelto peut être écrasé et mélangé à de l’eau ou de la compote de pommes, immédiatement avant utilisation pour être administré par voie orale. L’administration des comprimés pelliculés écrasés de 15 mg ou 20 mg de Xarelto doit être immédiatement suivie par une prise d’aliments. Le comprimé de Xarelto écrasé peut être administré au moyen d’une sonde gastrique après vérification du bon positionnement gastrique de la sonde. Dans ce cas, le comprimé écrasé doit être administré par la sonde gastrique dans une petite quantité d’eau et la sonde doit ensuite être rincée avec de l’eau. L’administration des comprimés pelliculés écrasés de 15 mg ou 20 mg de Xarelto doit être immédiatement suivie par une alimentation entérale (voir rubrique 5.2 du RCP). Contre-indications : Xarelto 10 - 15 mg et 20 mg : hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP. Saignement évolutif cliniquement significatif. Lésion ou maladie, si considérée comme étant à risque significatif de saignement majeur. Cela peut comprendre : ulcération gastrointestinale en cours ou récente, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices oesophagiennes connues ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales. Traitement concomitant avec tout autre anticoagulant, par exemple, héparine non-fractionnée (HNF), héparines de bas poids moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc), dérivés de l’héparine (fondaparinux, etc), anticoagulants oraux (warfarine, , dabigatran, etexilate, apixaban etc) sauf dans des circonstances spécifiques de relais de traitement anticoagulant (voir rubrique « Posologie et mode d’administration ») ou en cas d’administration d’HNF aux doses nécessaires pour le maintien de la perméabilité d’un cathéter central veineux ou artériel (voir rubrique 4.5 du RCP). Atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubrique 5.2 du RCP). Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6 du RCP). Effets indésirables : Xarelto 10 mg – 15 mg – 20 mg : Résumé du profil de sécurité : la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans onze études de phase III incluant 32625 patients exposés au rivaroxaban (Patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients) : dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale du traitement 39 jours). Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients présentant une affection médicale aigüe (3997 patients) : dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale de traitement 39 jours). Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP), de l’embolie pulmonaire (EP) et prévention des récidives (4556 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants) (durée maximale du traitement 21 mois). Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients) : dose quotidienne maximale 20 mg (durée maximale du traitement 41 mois). Prévention des événements athérothrombotiques suite à un SCA (10225 patients) : dose quotidienne maximale 5 mg ou 10 mg respectivement co-administré avec de l’AAS ou de l’AAS associé au clopidogrel ou à la ticlopidine (durée maximale du traitement 31 mois). . Les effets indésirables signalés le plus fréquemment chez les patients recevant du rivaroxaban ont été les saignements (voir rubrique 4.4 du RCP et « Description de certains effets indésirables » ci-dessous). Parmi les saignements signalés, les plus fréquents (≥ 4 %) ont été l’épistaxis (5,9 %) et l’hémorragie du tractus gastro-intestinal (4,2 %). Au total, des évènements indésirables survenus au cours du traitement ont été rapportés chez environ 67% des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 22% des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou et chez des patients hospitalisés pour une affection médicale aigüe, traités par 10 mg de Xarelto, des saignements sont survenus respectivement chez environ 6,8 % et 12,6% des patients et une anémie chez environ 5,9 % et 2,1% des patients respectivement. Parmi les patients traités pour une TVP ou une EP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 27,8 % des patients et une anémie chez environ 2,2% des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Parmi les patients traités en prévention des événements athérothrombotiques après un syndrome coronarien aigu (SCA), des saignements de tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 22 pour 100 patient-années. Des anémies ont été rapportées avec un taux de 1,4 pour 100 patients-années. Les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes ou d’organes (classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100, <1/10; peu fréquent ≥ 1/1 000, < 1/100; rare ≥ 1/10 000, < 1/1 000; très rare < 1/10000 ; fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles. Affections hématologiques et du système lymphatique : anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire : réaction allergique, dermatite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux : Sensations vertigineuses, céphalées (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne, syncope (peu fréquent). Affections oculaires : hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques : tachycardie (peu fréquent). Affections vasculaires : hypotension, hématomes (fréquent). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : epistaxis; hémoptysie (fréquent). Affections gastro-intestinales : Gingivorragie, hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementsA (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires : anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané : prurit (dont cas peu fréquents de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose, hémorragie cutanée et sous-cutanée, (fréquent); urticaire (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques : douleur des extrémitésA (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome de compression des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires : hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique)A (fréquent); insuffisance rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration : fièvreA, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie) (fréquent); sensation d’inconfort (dont malaise) (peu fréquent), œdème localiséA (rare). Investigations : élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguinesA, élévation de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des y-GTA (peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : hémorragie post-opératoire (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion; plaie suintanteA (fréquent), pseudoanévrisme vasculaireC (rare). A : effets observés dans la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans le traitement de la TVP, de l’EP et la prévention des récidives. C : effets observés peu fréquemment dans la prévention des événements athérothrombotiques suite à un SCA (suite à une intervention coronaire percutanée). Description de certains effets indésirables : en raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement occulte ou apparent au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie post-hémorragique. Les signes, les symptômes et le niveau de gravité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et du degré ou de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie (voir rubrique 4.9 du RCP, Prise en charge des saignements). Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modifiant l’hémostase (voir Risque hémorragique à la rubrique 4.4 du RCP). Les saignements menstruels peuvent être amplifiés et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de sensations vertigineuses, de céphalées ou de gonflements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome de compression des loges et une insuffisance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, l’éventualité d’une hémorragie doit être envisagée lors de l’évaluation de toute affection chez un patient sous anti-coagulant. Observations post-commercialisation : Des cas d’angioedème et d’œdème allergique ont été signalés depuis la commercialisation dans une chronologie compatible avec l’utilisation de Xarelto. La fréquence de ces effets indésirables signalés dans le cadre de la surveillance post-commercialisation ne peut être estimée. Dans les essais de phase III poolés, ces événements ont été peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100). Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration. Belgique : Agence fédérale des médicaments et des produits de santé - Division Vigilance - EUROSTATION II - Place Victor Horta, 40/ 40 - B-1060 Bruxelles - Site internet : www.afmps.be - e-mail: adversedrugreactions@ fagg-afmps.be Luxembourg : Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments - Villa Louvigny – Allée Marconi - L-2120 Luxembourg - Site internet : http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmaciemedicament/index.html DELIVRANCE : sur ordonnance médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Bayer Pharma AG, D-13342 Berlin, Allemagne. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Xarelto 10 mg : EU/1/08/472/001-010, EU/1/08/472/022; Xarelto 15 mg : EU/1/08/472/011-016, EU/1/08/472/023; Xarelto 20 mg : EU/1/08/472/017-021, EU/1/08/472/024. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : Date de première autorisation : 30 septembre 2008 ; Date de dernier renouvellement : 22 Mai 2013. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : 07/2014. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu L.BE.09.2014.1920 1. Patel M et al, NJEM 2011;365(10):883-891 2. Eriksson BI et al., Oral rivaroxaban for the prevention of symptomatic venous thromboembolism after elective hip and knee replacement; J bone Joint Surg (BR) 2009;91-B:636-44 3. EINSTEIN investigators. Oral rivaroxaban for symptomatic venous thromboembolism. NJEM 2010;Vol 363,Nr 26;2499-2510 4. RCP Xarelto® 8002 44 23 [email protected] 1er anti-Xa direct par voie orale La force de la simplicité 1,2,3 Prévention des AVC et des embolies systémiques* r u _ o _ j _ r _ a _ p _ _ x _ 1 __ Prévention des AVC et des embolies systémiques4 Prévention des événements thromboemboliques en cas de chirurgie orthopédique4 *chez les patients adultes atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire4 Traitement des TVP et prévention des récidives sous forme de TVP et EP après une TVP aiguë4 Traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et EP après une EP aiguë4 DENOMINATION DU MEDICAMENT Spiriva 18 microgrammes poudre pour inhalation en gélule COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque Prix Public gélule contient 22,5 microgrammes de bromure de tiotropium monohydraté équivalant à 18 microgrammes de tiotropium. La dose délivrée (c’est-à-dire la quantité de produit sortant de l’embout buccal du dispositif HandiHaler) est de 10 microgrammes de tiotropium. FORME PHARMACEUTIQUE Poudre 30 x18 µg + Handihaler 48.89€ pour inhalation en gélule. Gélules vert clair, avec impression du code du produit TI 01 et du logo de la firme à l’extérieur des gélules. INDICATIONS THERAPEUTIQUES Le tiotropium est un bronchodilatateur indiqué comme traitement d’entretien pour soulager les symptômes des patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Posologie Ce médicament est destiné uniquement à la voie inhalée. La posologie recommandée de bromure de tiotropium est l’inhalation du contenu d’une gélule une fois par jour, à la même heure, à l’aide du dispositif HandiHaler. La dose recommandée ne doit pas être dépassée. Les gélules de bromure de tiotropium sont uniquement destinées à l’inhalation et non à la prise orale. Les gélules de bromure de tiotropium ne doivent pas être avalées. Le bromure de tiotropium doit uniquement être inhalé à l’aide du dispositif HandiHaler. Populations particulières Le bromure de tiotropium peut être utilisé chez les sujets âgés à la dose recommandée. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée. En cas d’insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min), le bromure de tiotropium ne devrait être utilisé que si le bénéfice attendu dépasse le risque potentiel. A ce jour, il n’y a pas d’expérience à long terme chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère. Le bromure de tiotropium peut être utilisé à la dose recommandée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. Population pédiatrique BPCO L’utilisation dans la population pédiatrique (moins de 18 ans) n’est pas justifiée dans l’indication mentionnée dans la rubrique «Indications thérapeutiques». Mucovisidose La sécurité et l’efficacité de SPIRIVA 18 microgrammes chez les enfants et les adolescents n’ont pas été évaluées. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration Pour une administration correcte du médicament, le médecin ou un autre professionnel de santé devra éduquer le patient au bon usage du dispositif. Instructions pour la manipulation et l’utilisation: voir le “Résumé des Caractéristiques du Produit”. CONTRE-INDICATIONS Le bromure de tiotropium sous forme de poudre pour inhalation est contre-indiqué chez les patients hypersensibles au bromure de tiotropium, à l’atropine ou à ses dérivés, c’est-à-dire l’ipratropium ou l’oxitropium, ou au lactose monohydraté (excipient qui contient des protéines de lait). EFFETS INDESIRABLES Résumé du profil de sécurité: Un grand nombre des événements indésirables mentionnés peuvent être attribués à l’action anticholinergique de SPIRIVA. Tableau résumé des effets indésirables Les fréquences attribuées aux effets indésirables dont la liste figure ci-dessous sont basées sur les taux d’incidence bruts des réactions médicamenteuses indésirables (c’est-à-dire des événements attribués au tiotropium) observées dans le groupe du tiotropium (9.647 patients) et survenues au cours de 28 études cliniques groupées, contrôlées versus placebo, pendant des périodes de traitement comprises entre quatre semaines et 4 ans. La fréquence est définie selon la convention BE/SPI – 141665 10/2014 SPIRIVA® Traitement préférentiel dans la BPCO*∆ 6 garder LAMA comme premier choix pour le GOLD B, C et D, et comme choix alternatif pour le GOLD A en matière de fréquence comme suit: Très fréquent (* 1/10) ; fréquent (* 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (* 1/1.000 à < 1/100) ; rare (* 1/10.000 à < 1/1.000) ;très rare (< 1/10.000) ; non déterminée (ne peut être estimée sur la base des données cliniques disponibles). Système classe organe / Terme MedDRA recommandé Fréquence Troubles du métabolisme et de la nutrition: Déshydratation Non déterminée - Affections du système nerveux: Etourdissements: Peu fréquents - Céphalées: Peu fréquentes - Troubles du goût: Peu fréquents - Insomnie: Rare - Affections oculaires: Vision trouble: Peu fréquente - Glaucome: Rare - Augmentation de la pression intraoculaire: Rare - Affections cardiaques: Fibrillation auriculaire: Peu fréquente - Tachycardie supraventriculaire: Rare - Tachycardie: Rare - Palpitations: Rare Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: Pharyngite: Peu fréquente - Dysphonie: Peu fréquente - Toux: Peu fréquente - Bronchospasme: Rare Epistaxis Rare - Laryngite: Rare - Sinusite: Rare - Affections gastro-intestinales: Sécheresse buccale: Fréquente - Reflux gastro oesophagien: Peu fréquent - Constipation: Peu fréquente - Candidose oropharyngée: Peu fréquente - Obstruction intestinale, y compris iléus paralytique: Rare - Gingivite: Rare - Glossite: Rare - Dysphagie: Rare - Stomatite: Rare - Nausée: Rare - Caries dentaires: Non déterminée - Affections de la peau et du tissu sous-cutané, affections du système immunitaire: Eruption cutanée: Peu fréquente - Urticaire: Rare - Prurit: Rare - Hypersensibilité (y compris réactions d’hypersensibilité immédiate): Rare - Oedème de Quincke Réaction anaphylactique: Rare - Non déterminée Infection de la peau, ulcère de la peau: Non déterminée - Sécheresse de la peau: Non déterminée - Affections musculo-squelettiques et systémiques: Gonflement articulaire: Non déterminée - Affections du rein et des voies urinaires: Dysurie: Peu fréquente - Rétention urinaire: Peu fréquente - Infection du tractus urinaire: Rare Description d’effets indésirables sélectionnés Dans les essais cliniques contrôlés, les effets indésirables fréquemment observés ont été des effets indésirables de type anticholinergique comme la sécheresse buccale qui est survenue chez approximativement 4% des patients. Dans 28 essais cliniques, la sécheresse buccale a été à l’origine de 18 arrêts de traitement parmi les 9.647 patients traités par le tiotropium (soit 0,2% des patients traités). Les effets indésirables graves généralement attribués aux effets anticholinergiques comprennent le glaucome, la constipation et l’obstruction intestinale, y compris l’iléus paralytique, ainsi que la rétention urinaire. Autres populations particulières L’incidence des effets anticholinergiques peut augmenter avec l’âge. MODE DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Boehringer Ingelheim International GmbH Binger Straße 173 D-55216 Ingelheim am Rhein Allemagne NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE236047 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 05/2014 REPRESENTANT LOCAL Boehringer Ingelheim Avenue Ariane 16 1200 Bruxelles EDITEUR RESPONSABLE: E. Daacke Avenue Ariane 16, 1200 Bruxelles * From the Global Strategy for the Diagnosis, Management and Prevention of COPD, Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease (GOLD) 2014. Available from: http://www.goldcopd.org/.
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