Les produits cosmétiques à l’ANSM Thierry THOMAS : Chef de pôle inspection en surveillance du marché DI – INSMAR, ANSM Vanessa PICOT : Inspecteur des produits cosmétiques DI – INSMAR, ANSM Mercredi 19 novembre 2014, Congrès de Chartres BILAN DES INSPECTIONS DE L’ANSM 1) Inspections réglementaires 2) Inspections BPF 2 Inspections réglementaires Méthodologie : déroulement des inspections Démarche de mise sur le marché des produits cosmétiques : (« du développement à la conception » : formalisation de la démarche, homologation des MP, évaluation de la sécurité en amont, points bloquants…) Point concernant le changement de réglementation en 2013 : (Personne responsable, DIP, Notification, évaluation de la sécurité « renforcée », BPF, distributeurs, nanomatériaux, critères communs…) Etude de dossiers réglementaires et vérification des étiquetages relatifs aux dossiers étudiés Gestion des Réclamations et de la Cosmétovigilance (procédures, centralisation, suivi, tendance et/ou récurrence) Maîtrise de la sous-traitance (contrat, description des responsabilités techniques, audits…) Rappels de produits (traçabilité, procédure, réalisation d’exercice de rappel) Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 2 3 Inspections réglementaires Bilan des inspections 2013 : Campagne produits de blanchiment dentaire Recherche de Personnes Responsables en France grâce au CPNP/ internet DPS de l’ANSM visant à l’interdiction des produits à plus de 6% de H2O2 (09/07/13) 11 établissements inspectés Produits à destination des consommateurs (Bars à sourire, pharmacie, GMS…) Produits à destination des dentistes 20 produits prélevés pour analyses 9 Mises en Demeure dont 1 toujours en suivi Principales non conformités des DIP et étiquetages étudiés : Absence de connaissance de la règlementation cosmétique Absence de notification des produits Dossiers non satisfaisants ou absents Rapport sur la sécurité absent ou à améliorer Étiquetage à revoir (avertissements…) Présence de Perborate de sodium (CMR 1B) 7 établissements ont arrêtés la mise sur le marché Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 3 4 Inspections réglementaires Point d’étape inspections 2014 : Campagne produits dépilatoires Recherche de Personnes Responsables en France grâce au CPNP / internet 11 inspections prévues 8 produits prélevés pour analyses Suites administratives : 1 injonction 1 projet de DPS 2 rappels à la loi dont 1 avec des analyses non conformes Principales non conformités des DIP et étiquetages étudiés : Dossiers pas encore « sous format Règlement » : manque les nouvelles dispositions Absence de justificatif de la PAO Formule qualitative et quantitative non satisfaisantes (absence de décomposition des MP) Rapport sur la sécurité absent ou à améliorer Étiquetage à revoir (liste des ingrédients, avertissements…) Absence de gestion de la cosmétovigilance Mauvaise connaissance de la sous-traitance (contrats, audits) Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 4 5 Inspections réglementaires Non conformités critiques depuis l’entrée en application du Règlement : Absence de mise à jour des dossiers depuis le passage au règlement : Rapport sur la sécurité absent ou sous version Directive Absence de déclaration de conformité aux BPF Absence de notification des produits sur le CPNP Absence de formule qualitative et quantitative Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 5 6 Inspections réglementaires Non conformités récurrentes depuis l’entrée en application du Règlement (1/2): La constitution du DIP par un tiers : Absence de connaissance du DIP par la PR Absence de contrat entre la PR et son prestataire Absence de preuve de la revue du rapport sur la sécurité par une personne qualifiée (constitution et évaluation) Absence de maîtrise du dossier : Annexes absentes Mauvais copier/coller Tests non réalisés dans les contenants finaux Choix des tests non justifiés Absence de connaissance du produit (usage prévisible, application, population cible…) produits destinés aux enfants de moins de 3 ans sans évaluation spécifique Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 6 7 Inspections réglementaires Non conformités récurrentes depuis l’entrée en application du Règlement (2/2): Maitrise des méthodes de contrôle des produits (MP, eau, Vrac, PF) Méthodes rapides versus méthodes normalisées Méthodes se rapprochant plus des contrôles environnementaux (surface) Article 12 du Règlement (fiable et reproductible) Contrôles des produits finis (pas uniquement des produits vrac) Dosages pertinents en fonction des catégories de produit : Peroxyde d’hydrogène pour les produits de blanchiment dentaire Acide thioglycolique pour les produits dépilatoires Filtres solaires pour les produits de protection solaire En routine ???? Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 7 Bilan des inspections réglementaires Risques inhérents à la mise sur le marché des produits cosmétiques : Nature Exemple Non maîtrise des procédés et de la fabrication Ecart lors de la fabrication, de maîtrise des équipements, de stockage Risque de contamination, de confusion et/ou erreur (omission), de détérioration… Non maîtrise des contrôles et de la libération du produit Ecart lors du contrôle qualité ou libération des produits, compétences… Non maitrise des entrants et de la production en soustraitance Cahier des charges et contrats, contrôles entrant, cohérence matières utilisées et dossier d’information sur le produit, surveillance et maîtrise des sous-traitants, … Non respect des exigences applicables après la mise sur le marché Traçabilité, cosmétovigilance, gestion des réclamations, maîtrise des rappels de lot, mésusage, conditions de stockage, transport,… Non maîtrise du système de management de la qualité Procédures non à jour ou non gérées, non réalisation des audits interne, problème de gestion des compétences, … Non respect des exigences préalables à la mise sur le marché Insuffisance du dossier d’information sur le produit, absence de rapport sur la sécurité, étiquetage non conforme, absence de preuve de l’effet revendiqué, méconnaissance des matières premières… Risque utilisateurs Présence de substance interdite… Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé BPF 8 Inspections BPF Norme ISO 22716 BPF : Pour quoi faire ? - assurer la qualité des produits fabriqués - assurer la traçabilité des produits - prévenir des différents risques inhérents à la fabrication Personnel Documentation Sous-traitance Audit interne Traitement des produits hors spécifications Gestion des modifications Déviations Réclamations et rappels Déchets Locaux Equipements Matières premières et articles de conditionnement Production Produits finis Laboratoire de contrôle de la qualité Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 9 10 Inspections BPF Inspections qui engendrent beaucoup de Non Conformités En 2014 : moyenne de 38 écarts par rapport Répartition du nombre d'écarts 4% 25% 71% Ecarts critiques Ecarts majeurs Ecarts autres Est « Critique » un manquement impactant directement la qualité du produit cosmétique et susceptible de menacer la santé et la sécurité du consommateur ou d’avoir un enjeu immédiat de santé publique Est « Majeur » un manquement impactant gravement l’organisation de l’établissement inspecté et susceptible d’avoir un effet indirect sur la qualité du produit cosmétique ou d’avoir un enjeu différé de santé publique Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 10 Inspections BPF Les non conformités BPF récurrentes (1/6) PERSONNEL « Responsabilités clefs et formations » : Les fiches de fonction ou fiche de poste ne mentionnent pas certaines responsabilités clés, telles que la libération de lots ainsi que sa délégation (« personnel autorisé ») Formation du personnel nouvellement recruté en charge des opérations de production (formation BPF et formation appropriée aux tâches qui lui sont confiées) Plan de formation du personnel doit être développé et dispensé à toutes les personnes concernées et particulièrement au personnel devant obtenir une habilitation à certaines opérations liées à la production et au contrôle de la qualité Les formations doivent être enregistrées et le niveau requis pour les valider doit être établi « Hygiène et santé du personnel / Types de zones / Flux » : Les règles d’hygiène doivent être plus clairement définies en fonction du type de zone Les flux ne sont pas logiques et les différentes zones ne sont pas suffisamment séparées ce qui entraine des règles d’hygiène pas toujours cohérentes Les prélèvements ne sont pas tous réalisés avec les précautions particulières pour éviter toute contamination ou toute détérioration Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 11 Inspections BPF LOCAUX Les non conformités BPF récurrentes (2/6) « Principe / espace » : Les locaux doivent permettre : d’assurer la protection des produits De minimiser les risques de mélange (flux logiques) un nettoyage « facilité » « Ventilation » : Des mesures spécifiques doivent être prises pour maîtriser et garantir la protection des produits en contact direct avec l’air ambiant en zone de prélèvement, de pesée de fabrication et de conditionnement Non maîtrise de l’environnement des zones de production (air, surface) « Conduits, canalisations d’évacuation et gaines » : Canalisation d’évacuation gardée propre et ne permettant pas le reflux Conduits apparents doivent permettre un nettoyage approfondi « Sols, murs, plafonds / nettoyage et désinfection des locaux » : Locaux maintenus propres, Qualité du revêtement au sol doit permettre son nettoyage, Les murs et les plafonds font partis des locaux…. Des programmes de nettoyage et de désinfection doivent être définis pour chaque type de zone avec des périodicités adéquates les enregistrements doivent être réalisés. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 12 Inspections BPF Les non conformités BPF récurrentes (3/6) EQUIPEMENTS « Conception / installation / étalonnage » : Les tuyaux de transfert doivent être nettoyés, protégés et vérifiés pour s’assurer de leur intégrité Les équipements doivent être identifiés pour assurer la traçabilité avec les enregistrements de nettoyage Les étalonnages doivent être définis et enregistrés (périodicité) « Nettoyage et désinfection » : Des critères d’efficacité des agents de nettoyage pour les opérations de nettoyage notamment au niveau des équipements doivent être déterminés Des programmes de nettoyage et de désinfection doivent être définis (périodicité). MATIERES PREMIERES ET ARTICLES DE CONDITIONNEMENT « Principe / Achat / Réception / Identification et statut » : Etiquetage des MP et des AC à réception avec identification du statut (physique / informatique) Pour la traçabilité des MP : étiquetage par contenant et non pas par palette « Stockage des MP, AC, produits vrac et PF » : Absence de contrôle de la température dans les différentes zones de stockage Stockage à même le sol Propreté des contenants arrivés à la pesée Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 13 Inspections BPF Les non conformités BPF récurrentes (4/6) MATIERES PREMIERES ET ARTICLES DE CONDITIONNEMENT « Libération MP et AC » : Libération des MP ne peut pas se faire uniquement au vu des BA des fournisseurs : « les MP et les AC peuvent être acceptés sur la base du certificat d’analyse du fournisseur, seulement s’il existe des exigences techniques établies, une expérience et une connaissance du fournisseur, un audit du fournisseur et si les méthodes de test du fournisseur ont fait l’objet d’un accord » Chap. 6.5.3. Pouvoir identifier les matières premières à réception afin de s’assurer de la cohérence entre la matière reçue et la matière attendue (définir des « traceurs », IR…), se poser la question de l’inviolabilité Prélèvement des MP par du personnel autorisé, dans des zones adéquates afin de ne pas contaminer les échantillons, justification des contrôles à réaliser (procéduré) Libération des MP/ AC par du personnel autorisé responsable de la qualité, Prélèvement des AC doit être statistique et les prélèvements allégés doivent être justifiés Gestion de la libération afin de s’assurer que seuls sont utilisés les MP et AC libérés « Réévaluation » : Définition d’une période de stockage, Mise en place d’un système permettant de bloquer les MP arrivées à péremption «Qualité de l’eau utilisée en production » : Sélection des matériaux n’altérant pas la qualité de l’eau utilisée en production (suivi), Maîtrise de la qualité de l’eau définie (prélèvements, contrôles, maintenance, nettoyage/désinfection, enregistrements) Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 14 Inspections BPF Les non conformités BPF récurrentes (5/6) PRODUCTION « Documentation des opérations de fabrication et conditionnement » : Dans la documentation de fabrication/ conditionnement doit apparaitre la traçabilité : des quantités réellement pesées, des nettoyages, des péremptions (si pas gérées informatiquement) La documentation de fabrication / conditionnement doit reprendre les vérifications au démarrage, les numéros de lot (MP, Vrac, AC et le PF) « Contrôle en cours de production / Laboratoire de contrôle de la qualité » : Des contrôles en cours de production doivent être définis et réalisés « validité / validation » des méthodes utilisées pour la libération des produits Tout résultat en dehors des critères d’acceptation (hors spécification) doit être rapporté, soumis à enquête et transmis au personnel autorisé de la qualité pour décision (acceptation en l’état, retraitement, destruction) PRODUITS FINIS « Libération des PF » : Contrôles doivent être réalisés sur les produits finis et non sur les produits vrac uniquement Vérification fonctionnelle des produits finis Libération « globale » des PF par du personnel autorisé responsable de la qualité au vu des dossiers de fabrication et de conditionnement et des résultats de contrôle « Retours » : Evaluation des retours selon des critères établis, libération par du personnel autorisé des produits retournés Identification des retours et distinction des retours retraités Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 15 Inspections BPF Les non conformités BPF récurrentes (6/6) SOUS-TRAITANCE « Donneur d’ordre / sous-traitant / contrats » : Les donneurs d’ordre doivent évaluer la compétence et la capacité du sous-traitant à réaliser les opérations contractées (audit), Le sous-traitant doit informer le donneurs d’ordre de tout changement susceptible d’avoir un impact sur la qualité des produits dont sous-traitance en cascade. RECLAMATIONS ET RAPPELS Gestion des réclamations par personnel autorisé; suivi, enquête, revue de direction et archivage, Coordination des rappels par du personnel autorisé, exercice de rappel, zone de rappel sécurisée. DOCUMENTATION Elaboration et mise à jour du système documentaire afin de faciliter les opérations sur le terrain, Système pyramidale Procédures Instructions Enregistrements, Les documents doivent être accessibles au personnel concerné, Les enregistrements doivent être complétés, signés, datés… La période de révision et l’archivage doivent être maîtrisés. GESTION DES MODIFICATIONS Groupe de travail réunissant les différentes parties prenantes, Identification et suivi des modifications susceptibles d’affecter la qualité des produits. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 16 Bilan des inspections BPF Risques inhérents à la fabrication des produits cosmétiques : Nature Exemple Contamination tenues, locaux, présence d’insectes, nourriture… Confusion désordre, non respect de la nomenclature, mauvaise étiquette, mélange des flux… Oubli et/ou erreur documentation, étape de fabrication, MP… Détérioration mauvaises conditions de stockage, transport, équipements mal entretenus… Libérer un produit non-conforme libération « globale », traitement des hors spécification… Non maîtrise de la traçabilité dossier de lot, opération de rappel… Non maîtrise de la production en sous-traitance contrats, audits… Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 17 Bilan des décisions administratives prises par l’ANSM dans le domaine cosmétique 19 Bilan des décisions administratives 2014 Rappel Loi N°2011-2012 du 29 Décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (JO.30/12/2011) : article 39 –1°: harmoniser et mettre en cohérence les sanctions pénales et les sanctions administratives article 39 – 2° : adapter les prérogatives des agents et des autorités chargés de constater les manquements punis par ces sanctions et de les mettre en œuvre ORDONNANCE n°2013-1183 du 19/12/2013 (JO.20/12/2013) DECRET D’APPLICATION n°2014-73 du 30/01/2014 (JO.31/1/2014) Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 19 20 Bilan des décisions administratives 2014 Programmation des inspections en fonction du risque susceptible d’affecter la qualité ou la sécurité des produits et des personnes : Possibilités après procédure contradictoire : d’injonctions, de décisions de suspension/interdiction pour 6 mois d’une activité portant sur des produits, suite aux inspections pour tous les opérateurs non soumis à autorisation (L.5312-1 CSP) si danger grave avéré ou potentiel, de sanctions administratives financières. Publication sur site internet ANSM : - des injonctions (à l’issue du délai de réponse fixé ou en cas de non-réponse ou en cas de réponse incomplète ou jugée insuffisante): jusque régularisation de la situation. - des décisions de police sanitaire, des décisions de suspension / retrait d’autorisation prises en application des dispositions ci-dessus et de celles des articles L.5312-1 à L.5312-4 CSP, - des sanctions administratives financières. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 20 21 Bilan des décisions administratives 2014 Décisions de police sanitaire (DPS) 2 projets de DPS envoyés Aucune DPS prise Autres décisions (non publiées) : Injonctions 7 Lettres préalables à injonction envoyées 4 Injonctions prises 2 Injonctions levées 3 Rappels à la loi Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 21 22 Bilan des décisions administratives 2014 Inspection avec écarts critiques et/ou majeurs Envoi lettre préalable à injonction (LPI) • Groupe de suivi ANSM pour décision • Fixant des délais de mise en œuvre des actions Fixant des conditions pour ne pas prendre de décision Envoi du rapport préliminaire à opérateur Période contradictoire de « x » jours Période contradictoire de 15 jours Envoi du rapport final d’inspection à opérateur Injonction (ou pas) Vérification des actions Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé prises et levée injonction 22 23 Bilan des décisions administratives 2014 Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 23 COMITE INTERFACE COSMETIQUE « GT PRATIQUES INDUSTRIELLES » Missions des comités d’interface Comité d’interface : assurer des échanges réguliers et constructifs sur des questions d’ordre général, dans le respect des règles de transparence de l’ANSM Missions : Échanges d’informations réciproques, Identification des sujets prioritaires (programme de travail) Proposition de mesures visant à augmenter la sécurité et la mise à disposition de produits Proposition de mesures visant à mettre en œuvre des échanges dématérialisés et sécurisés d’information entre les parties Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 25 Groupes de travail du comité d’interface Rattachement possible de groupes de travail permanents et ad hoc - 4 groupes de travail constitués suite au Comité d’interface : Groupe 1 : pratiques industrielles Groupe 2 : modalités d’interaction entre les organisations professionnelles et l’ANSM, en dehors du champ de l’inspection Groupe 3 : cosmétovigilance Groupe 4 : recommandations de bon usage des PC Conclusions des GT présentées devant le comité d’interface Publications sur le site de l’ANSM Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 26 Informations publiées sur le site de l’ANSM Comité d’interface Groupe de travail Comité d’interface Groupe de travail Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 27 Groupe pratiques industrielles 3 réunions depuis sa création - principaux sujets abordés : projet de modification de la déclaration d’établissement développement d’un référentiel d’accréditation bilan des inspections modification des rapports d’inspection (criticité) évolution des décisions administratives Mise en place de 2 sous-groupes de travail ad hoc : Déclaration d’établissement (réuni le 17/06/14) Amélioration des pratiques (BPF) sous groupe à venir (janvier 2015) Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 28 DECLARATION D’ETABLISSEMENT Déclaration des établissements de fabrication ou de conditionnement de produits cosmétiques à l’ANSM Règlement cosmétique (considérant 56): • Possibilité pour les Etats membres de réglementer, dans le respect du droit communautaire, l’établissement d’opérateurs économiques dans le secteur des produits cosmétiques. Article L.5131-2 du CSP (modifié par la loi n°2014-201 du 24 février 2014): La loi du 24 février 2014 a mis en cohérence les dispositions législatives du CSP avec le règlement cosmétique a modifié l’article L.5131-2 du CSP principalement par l’introduction d’un alinéa relatif à la personne qualifiée chargée de l’évaluation de la sécurité et par la suppression de l’obligation de déclaration pour les établissements qui importent des produits cosmétiques. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 34 Déclaration des établissements de fabrication ou de conditionnement de produits cosmétiques à l’ANSM Article L.5131-2 du CSP (suite): Sont subordonnées à une déclaration auprès de l’ANSM • ouverture et exploitation de tout établissement de fabrication ou de conditionnement • Extension d’activité d’un établissement à de telles opérations • Obligation concernant également les établissements qui réalisent ces opérations à titre accessoire • Toute modification des éléments constitutifs de cette déclaration doit être communiquée à l’ANSM • Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 35 Déclaration des établissements de fabrication ou de conditionnement de produits cosmétiques à l’ANSM Formulaire de déclaration: Un nouveau formulaire en cours de discussion dans le cadre du groupe de travail « Pratiques industrielles » associé au comité d’interface ANSM/Organisations professionnelles des industries du cosmétique • Dans l’attente de sa finalisation et de la publication du décret d’application de la loi n°2014-201 du 24 février 2014, utiliser le formulaire publié sur le site de l’ANSM • Article L.5431-2 1°du CSP / Sanctions (issu de la loi n°2014-201 du 24 février 2014): Peine: 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende • Non respect des obligations de déclaration mentionnées à l’article L.5131-2 du CSP • Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé 36 MERCI DE VOTRE ATTENTION Avertissement Lien d’intérêt : personnel salarié de l’ANSM (opérateur de l’Etat). La présente intervention s’inscrit dans un strict respect d’indépendance et d’impartialité de l’ANSM vis-à-vis des autres intervenants. Toute utilisation du matériel présenté, doit être soumise à l’approbation préalable de l’ANSM. Warning Link of interest : employee of ANSM (State operator). This speech is made under strict compliance with the independence and impartiality of ANSM as regards other speakers. Any further use of this material must be submitted to ANSM prior approval.
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