PREFET DE LA REGION GUYANE DIRECTION DE LA MER PLAN DE CONTRÔLE DES PÊCHES MARITIMES ET DE PROTECTION DU MILIEU MARIN RÉGION GUYANE ANNÉE 2014 1 SOMMAIRE Introduction 1. Évolutions récentes CONTRÔLE DES PÊCHES MARITIMES 1 Plan de contrôle « mer et débarquements » (GUYANE) 1.1 1.2 1.3 1.4 Typologie des flottilles et des activités – analyse de risques Unités de contrôle « mer et débarquement » Contrôles des espèces d'intérêt communautaire et national – suivi VMS Contrôle des pêcheries d'intérêt régional 2 Plan de contrôle « terre » (GUYANE) 2.1 2.2 2.2.1 2.2.2 2.2.3 Unités de contrôle « terre » Contrôles « terre » 2013 Détaillants Transporteurs Restaurateurs 3 Mise en œuvre de la réglementation sur la pêche illicite, non déclarée, et non réglementée (INN) 3.1 3.2 3.2.1 3.2.2 3.2.3 3.2.4 3.3 3.3.1 3.3.2 Bilan 2013 Lutte contre la pêche INN pratiquée par les navires étrangers Navires du Brésil Navires du Surinam Navires du Vénézuela Autres pavillons Lutte contre la pêche INN pratiquée par les navires français Contrôle physique des débarquements Contrôle de la commercialisation 4 Suivi statistique et bases de données 4.1 4.2 4.3 Logiciel SATI Base de donnée INN Transmission des données et statistiques PROTECTION DU MILIEU MARIN 1 Protection des zones sensibles 1.1 1.2 Réserves naturelles Zones de ponte des tortues marines 2 Encadrement de la pêche de loisirs 2.1 2.2 2.3 Décret 90-618 Charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable Encadrement des pêcheries sensible: Mérou... Annexe 1 : Prérogatives des unités de contrôle en mer Annexe 2 : Infractions courantes et références. 2 Introduction Le plan de contrôle s’applique conformément à l’organisation du contrôle des pêches maritimes fixée par le décret n° 90-94 du 25 janvier 1990 modifié et par la circulaire du Premier Ministre du 8 septembre 2000, qui disposent que le préfet de la Guyane est responsable de la police des pêches en mer et à terre. A cette fin, il coordonne l’action des différents services de l’État : le directeur de la mer de Guyane est chargé de la mise en œuvre de ces contrôles pour le compte du préfet de la Guyane. Sur cette base, chaque administration concourt à l’action de police des pêches dans le cadre normal de ses activités. Afin d’assurer la cohérence du dispositif de contrôle, la planification générale du contrôle des pêches est assurée par la direction de la mer (coordonnateur régional du contrôle des pêches) en lien avec le bureau Action de l’État en Mer (AEM) du commandant de zone maritime (CZM). Le directeur de la mer de Guyane établit : - un plan de contrôle mer pour la façade - un plan de contrôle terre pour la région Dans un souci de clarté, ces deux plans sont réunis dans le plan de contrôle des pêche pour la Guyane. Il s'applique dans le ressort de la Direction de la Mer de la Guyane, tel que défini par le décret n° 2010-1582 du 17 décembre 2010 relatif à l’organisation et aux missions des services de l’État dans les départements et les régions d’outre-mer, à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon, et par le décret n° 90-94 du 25 janvier 1990 modifié. Ce ressort comprend les parties terrestre et maritime correspondant à la région et aux eaux sous souveraineté ou juridiction françaises situées au large de la côte de Guyane. Au titre du contrôle des pêches maritimes, le plan de contrôle des pêches maritimes et de protection du milieu marin de Guyane a pour objectif de garantir le respect des mesures d'encadrement fixées dans le cadre de la politique commune des pêches (PCP). Il doit permettre également de mettre en œuvre des mesures d'encadrement des pêcheries d'intérêt national et régional. 3 Au titre de la protection du milieu marin, le plan de contrôle des pêches maritimes et de protection du milieu marin de Guyane a pour objectif de contribuer à l'encadrement des activités ayant un impact sur les espèces ou les zones sensibles. Il définit, pour l'année 2014, les principes, les modalités et les objectifs: • • • du contrôle en mer et au débarquement des navires de pêche opérant dans les eaux de Guyane du contrôle à terre des opérateurs de la filière des pêches maritimes de l'encadrement des activités ayant un impact sur les espèces ou les zones sensibles 1. Évolutions récentes: La loi n°2013-1029 du 15 novembre 2013 portant diverses dispositions relatives à l'outre-mer, a créé un article L-943-6-1 inséré au Code rural et de la pêche maritime. Cet article permet, sur ordre du juge des libertés et de la détention, de détruire sans délai les navires dépourvus de nationalité exerçant une activité de pêche illicite. Les articles L 1521-11 et suivants du Code de la défense ainsi que la Circulaire du 13 juillet 2011 relative à l’exercice par l’État de ses pouvoirs de police en mer, prévoient la mise en œuvre de mesures de coercition et de mesures restrictives et privatives de libertés (MRPL). Dans ce cadre juridique, la directive n°N° 57 DDG Guyane/AEM/NP explicite la possibilité de rétention à bord des navires de l'Etat de marins contrôlés à bord de navires surpris en infraction, durant le déroutement de ces navires. Des instructions permanentes à destination des services en charge de la police des pêches maritimes ont été rédigées par le parquet de Cayenne le 12 juin 2013: elles définissent la réponse judiciaire apportée à la pêche illicite, notamment aux abords des frontières maritimes. En 2013, les modalités d'attribution et de maintien des licences de pêche au vivaneau rouge par des navires non communautaires (Vénézuela) ont été durcies par la commission européenne. Il en résultera un contrôle accru de cette activité, en vue d'en assurer la pérennité: des journaux de pêche « logbook » en espagnol seront mis à la disposition des ligneurs vénézueliens en 2014. L'importance de la pêche illicite pratiquée en dans les eaux guyanaises par les navires étrangers, et l'engagement de l’État à éradiquer ce phénomène se traduit notamment par des réunions stratégiques bimensuelles conduites par le préfet de Guyane. A l’issue de chaque contrôle (en mer et à terre), les agents rédigent dans les meilleurs délais un rapport d’inspection par le biais de l’application SATI : http://sati.dpma.agriculture.ader.gouv.fr Le remplissage sur SATI permet de se conformer aux dispositions du règlement n° 404/2011 du 8 avril 2011 fixant les mentions obligatoires devant figurer dans les rapports d’inspection (annexe XXVII du règlement). 4 PREMIERE PARTIE CONTRÔLE DES PÊCHES MARITIMES Le programme national de contrôle des produits de la pêche maritime et de l’aquaculture (PNC) est établi par la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture. 1 Plan de contrôle « mer et débarquements » (GUYANE) Du fait de l'importance de la pêche illicite pratiquée dans les eaux de Guyane par des navires battant pavillon d’États tiers, et ne pouvant être contrôlés qu'à la mer, les moyens nautiques de contrôle disponibles sont affectés prioritairement au contrôle de ces navires. Cette priorité est rappelée par le préfet de la région Guyane dans ses directives annuelles pour l'action de l’État en mer. Les navires français et vénézuéliens opérant sous licences peuvent être contrôlés en mer, au débarquement et sur pièces (contrôles documentaires). Objectifs de contrôles mer et débarquement: Vénézuéliens Artisans français Crevette TOTAL Bilan 2013 Objectif 2014 (mer et débarquement) Bilan 2013 Objectif 2014 (mer et débarquement) Bilan 2013 Objectif 2014 (mer et débarquement) 2014 Nb de contrôles 45 45 10 30 23 30 105 Poids (Tonnes) 99 5% -- 21 97 38 ORGANISATION: Contrôles à la mer: Le coordonnateur régional transmet au CROSS Antilles-Guyane et à l'assistant du délégué du gouvernement pour l'AEM (DDG AEM), des orientations trimestrielles. Elles prennent en compte les objectifs annuels, les statistiques de contrôles effectués et les informations recueillies sur la situation des flottilles en mer. Elles sont diffusées à tous les moyens de contrôle. Conformément au décret n°2005-1514 du 6 décembre 2005, relatif à l'action de l'État en mer outre-mer, le commandant de zone maritime assure la planification et la préparation des opérations. En Guyane, dans la conduite de leurs missions, les administrations assurent chacune le contrôle opérationnel de leurs propres moyens en mission de police des pêches. L'arrêté du 17 avril 2012, relatif à l'organisation et aux missions du centre national de surveillance des pêches (CNSP) précise qu'il est assisté pour la zone Guyane par le CROSS Antilles-Guyane: avant chaque contrôle à la mer de navires titulaires d'autorisation de pêche (crevettiers, ligneur vénézuéliens...), l'unité de contrôle entre en contact avec le CROSS AG, qui vérifie notamment en temps réel les émissions de balises VMS. A l'issue du contrôle, un compte-rendu téléphonique est également effectué. • Le CROSS AG est joignable au 0596725372 du lundi au vendredi de 7h à 19h et au 0596709292 hors de ces créneaux. Le coordonnateur régional du contrôle des pêches oriente et conseille les unités, en amont par des formations et des informations sur l'état des flottilles et, le cas échéant, pendant la patrouille. Le CNSP/CROSS AG assure une veille réglementaire. • Contrôles à terre : Le coordonnateur régional du contrôle des pêches transmet chaque trimestre aux administrations impliquées dans le contrôle à terre, les orientations pour le trimestre à venir. Il est également chargé de coordonner l'action de ces services entre eux et de préparer des opérations conjointes. Les contrôles sont effectués dans le cadre fonctionnel des différentes unités. Le service GDAM de la Direction de la mer organise régulièrement des réunions inter-services pour s’assurer du respect des objectifs assignés et préparer des opérations conjointes aux services concernés. 1.1 Typologie des flottilles et des activités – analyse de risques • • • L'activité de pêche maritime en Guyane se décline en 3 catégories principales: La pêche à la crevette avec des navires chalutiers La pêche artisanale côtière avec des navires fileyeurs La pêche au vivaneau rouge effectuée par des ligneurs vénézuéliens opérant sous licence communautaire 5 La richesse halieutique du plateau guyanais attise la convoitise des pêcheurs des pays riverains (Suriname et Brésil principalement). Les pêcheurs brésiliens considèrent en outre l'estuaire de l'Oyapock comme une zone de pêche « historique ». Le risque principal identifié et attesté est la pêche illicite du fait de navires en provenance d’États tiers. Les objectifs poursuivis par le plan de contrôle 2014 sont: ➢ Protection des intérêts des pêcheurs français déclarés et de la filière légale. • Lutte contre la pêche illégale par les navires étrangers, essentiellement surinamais et brésiliens • Lutte contre les filières d'approvisionnement et de commercialisation parallèles, notamment la vente de produits de la mer issus de la pêche de loisir ou non autorisée. • Lutte contre la pêche française non autorisée (absence de permis de mise en exploitation, informels,...) • Contrôle des navires des pays tiers sous licence communautaire afin de s'assurer du respects de leurs obligations • • • • • • • • ➢ Protection de l'environnement (faune marine) Lutte contre la pêche en zone protégée (réserve du grand Connétable, chalutage en deçà de la limite définie dans l'arrêté préfectoral n°1090 du 5 juillet 1999) Lutte contre la pêche illégale sur les zones de ponte de tortues marines, notamment la pêche surinamaises sur le secteur ouest de la Guyane. Conformité des engins de pêche Lutte contre la mutilation des requins ➢ Respect des obligations règlementaires et contractuelles Respect des obligations déclaratives (journaux et fiches de pêche, préavis de débarquements) Contrôle de la conformité des quantités débarqués / quantités déclarées (crevette, vivaneau) Contrôles des émissions (AIS, VMS) Marquage des engins de pêche En Guyane, en raison du nombre de navires pêchant de façon totalement illégale et du nombre de points de débarquement, l'inspection en mer doit être privilégiée pour les navires de pêche artisanale. Le contrôle aléatoire au débarquement est peu efficace. Afin de limiter la pêche des navires étrangers non autorisés, tous les moyens légaux disponibles seront mis en œuvre (déroutement, saisie, destruction des navires; saisie, vente ou destruction de la pêche et des engins). Si des infractions sont constatées en mer, par un aéronef ou un moyen nautique qui n'est pas en mesure de réaliser une inspection, les informations doivent être sans délai communiquées au service GDAM de la direction de la mer, qui les enregistrera dans la base de données qu'elle tient à jour et qui est diffusée régulièrement aux moyens de contrôle et à la Commission Européenne, via la DPMA, dans le cadre de la réglementation INN. Les contrôles au débarquement sont généralement effectués par le poste de gendarmerie maritime de la direction de la mer, qui peut être assisté d'autres personnels habilités au besoin. 1.2 Unités de contrôle « mer et débarquement » Les patrouilleurs P400 « La Capricieuse » et « La Gracieuse »: • 55m, 490T, 23knts, TE 3,5m, équipe de visite projetable: 6 personnes • Contrôles sur tous types de navires de pêche • Autonomie de 7 jours et capacité de navigation hauturière Les VCSM « Organabo » et « Mahury » • 20m, 35T, 28knts, TE 1,5m, équipe de contrôle projetable: 2 à 3 personnes • Contrôles sur navires de pêche jusqu'à 20' au large • Autonomie de 24 à 72h La vedette DF21 « Alizé » • 21m, 55T, 26knts, TE 1,70m, 8 membres d'équipage – 3 à 4 personnes projetables • Contrôles sans limite de distance • Autonomie 500nautiques 6 Les canots légers de surveillance « Sinnamary » et « Grage » • 3 à 5 personnes embarquées • Contrôles côtiers • Autonomie: 1 journée de mer Moyens nautiques ponctuels (bâtiments de passage) Moyens de surveillance aérienne • Hélicoptères « FAG », hélicoptères embarqués des bâtiments de passage • Avions de transport tactique Casa • Avion « Cessna » de surveillance des douanes basé à Fort-de-France • Falcon 50 déployé en renfort ponctuellement depuis la métropole. 1.3 Contrôles des espèces d'intérêt communautaire et national – suivi VMS Pêche à la crevette: Malgré son déclin, la pêche à la crevette reste un secteur important de la pêche guyanaise. Confrontés aux impératifs communautaires, la flottille est en cours d'équipement de journaux de pêche électroniques. ➢ • • • • • Une vigilance particulière sera portée sur: Le respect des zones interdites à la pêche Le respect des obligations déclaratives de captures La diffusion des préavis de débarquements La conformité des engins (maillage et équipement TTED) Les émissions de positionnement (balise VMS) Pêche au Vivaneau rouge par les navires ligneurs vénézuéliens Cette pêcherie est devenue une composante majeure de la filière « pêche » guyanaise. 3 sociétés locales ont conclu des contrats avec des navires vénézuéliens, qui bénéficient d'une licence communautaire. Au regard de l'enjeu économique, le respect des contraintes communautaires est essentiel pour assurer le maintien de ce régime de licence et l'activité induite. ➢ Une vigilance particulière sera portée sur: • Le respect des obligations déclaratives • Le respect du préavis de débarquement de 04h • Le respect des clauses du contrat, notamment de la clause imposant le débarquement de 75% des captures La recherche de cette infraction passe par le contrôle du journal de bord et le contrôle de la cale à poisson (sondage de la glace de la cale « vide »). • L'équipement en balise VMS et leur bon fonctionnement (règlement (CE) n°2244/2003 du 18 décembre 2003). Les contrôles de navires, tant en mer qu’à terre, donneront lieu à une vérification systématique de l’installation de la balise et, après communication avec le centre national de surveillance des pêches (CNSP), du bon fonctionnement de cette dernière. En 2014, 45 navires doivent opérer sous licence. La direction de la mer assure la diffusion de la liste mise à jour de ces navires auprès du centre national de surveillance des pêches et des moyens de contrôle. 1.4 Contrôle des pêcheries d'intérêt régional ➢ Fileyeurs Les fileyeurs français présents sur tout le littoral pratiquent une pêche côtière sur des courtes durées. Une pratique informelle subsiste, bien que les contraintes règlementaires en matière de pêche maritime professionnelle soient peu nombreuses. • • • • • Une vigilance particulière sera portée sur: La conformité des engins de pêche (maillage, longueur) Le respect de la réglementation relative aux espèces protégées Le respect des zones interdites à la pêche (réserve du grand Connétable) Les conditions de conservation (présence de glace) L'autorisation de pêche 7 2 Plan de contrôle « terre » (GUYANE) Ces contrôles sont coordonnés par le service GDAM de la direction de la mer de la Guyane. Les contrôles effectués à terre permettent de vérifier l'origine et la conformité des produits proposés à la consommation. Ils sont réalisés par les services en charge de la sécurité sanitaire et par le poste de gendarmerie de la direction de la mer. En fonction du type de contrôles prévus, l'administration en charge de la répression des fraudes et de la sécurité alimentaire, ainsi que toute autre administration pertinente pourront y être associées. Point de débarquement Mareyeurs / grossistes Véhicules Restaurants Vente au détail (GMS, poissonnerie, vente directe) TOTAL contrôles filière terre DM 3 10 7 20 20 60 DAAF 3 10 7 10 5 15 5 5 30 85 DIECCTE TOTAL 3 2.1 • • • 10 7 30 Unités de contrôle « terre » Service alimentation de la DAAF Pôle C (répression des fraudes) de la DIECCTE Poste de gendarmerie maritime de la DM 2.2 Contrôles « terre » 2014 2.2.1 Détaillants Les détaillants se répartissent essentiellement entre le marché aux poissons de Cayenne (MIR), celui de Kourou, les GMS et les poissonniers ambulants. Toutefois, les épiceries qui proposent des produits de la mer congelés sont également contrôlées. Ces contrôles sont effectués par le poste de gendarmerie maritime de la direction de la mer et les services de la DIECCTE et ou de la DAAF. 2.2.2 Transporteurs Le contrôle routier en Guyane, s'il n'est pas un enjeu majeur, doit toutefois perdurer. En effet, la possibilité pour les opérateurs guyanais de la transformation ou de la commercialisation de produits de la mer de voir subventionnée l'acquisition de véhicules frigorifiques de transport a été conditionnée au respect d'un cahier des charges qui prévoit des contrôles fréquents pour s'assurer que ces véhicules ne transportent effectivement que des produits de la mer. Ces contrôles seront aussi l'occasion de vérifier la provenance des produits; importation illégale ou concordance entre la quantité déclarée sur les documents et la quantité réellement présente dans le véhicule. Un risque de transport de produits de la mer issus d'importation illégale a été identifié. Il concerne des produits en provenance tant de l'Ouest que de l'Est. La présence de postes de contrôles fixes à Iracoubo et sur la route de Régina doit être mis à profit: tout transport de produit de la mer sera signalé sans délai à la direction de la mer (portable de permanence du poste de gendarmerie maritime). 2.2.3 Restaurateurs Si l'aspect sanitaire reste l'enjeu majeur lors des contrôles effectués chez les restaurateurs, la traçabilité des produits doit pouvoir être établie sans difficulté. Le contrôle des factures d'achat et, le cas échéant, des documents d'importation, fera l'objet de contrôles croisés avec tout autre donnée utile. (registres, documents de livraison) Ces contrôles sont effectués par le poste de gendarmerie maritime de la direction de la mer, par les services de la DIECCTE et par les services de la DAAF. 8 3 Mise en œuvre de la réglementation sur la pêche illicite, non déclarée, et non réglementée (INN) 3.1 Bilan 2014 Inspections Déroutements Saisie administratives Mainlevées (pêche, engins) 221 34 3.2 32 3 Filets saisis Pêche Incarcérations saisie 101,3kms 58,35 T 8 Navires détruits 31 Lutte contre la pêche INN pratiquée par les navires étrangers Les règlements CE 1005/2008 et CE 1010/2009, destinés à éradiquer la pêche dite « INN » (illicite, non déclarée, non réglementée). Imposent un nouveau cadre réglementaire: Certificat de capture et préavis: tout produit de la pêche non transformé, issu des pays tiers (hors CE) entrant sur le territoire national doit être accompagné d'un certificat de capture certifié par l'État du pavillon du navire ayant pêché ce produit, déclarant que cette capture ne provient pas de la pêche INN. Cette réglementation s'applique aussi bien aux importations traditionnelles (route, avion...) qu'aux navires des pays tiers débarquant directement leurs captures dans un port désigné (en Guyane, Le Larivot). Quatre heures avant l'entrée au port, le navire « pays tiers » qui compte débarquer ses captures, doit transmettre au CNSP: • déclaration préalable au débarquement • notification préalable à l'entrée au port Le CNSP transmet alors au navire • autorisation d'entrée au port • autorisation de débarquer les captures. Le CNSP délivre ces autorisations après avoir contrôlé le bon fonctionnement de la balise VMS. Tout navire que se trouverait au port ou qui aurait commencé à débarquer ses captures sans ces deux documents serait en infraction. Les débarquements de capture des pays tiers doivent être accompagnées d'un certificat de capture. Pour la Guyane, une dérogation a été mise en place avec l'accord de l'échelon central. Le Vénézuela n'étant pas en mesure de produire ce document dans des délais compatibles avec le fonctionnement optimal d'une entreprise de transformation de produits de la mer, les certificats sont transmis après le débarquement mais avant toute ré-expédition hors de la Guyane. Signalement de navires INN: Les navires étrangers pêchant illégalement dans les eaux françaises sont des navires INN. Ils doivent faire systématiquement l'objet d'un procès verbal de constat d'infraction, transmis à la direction de la mer de la Guyane. Ces procès verbaux sont ensuite transmis, parallèlement à la procédure judiciaire, à la commission européenne, via la DPMA, en vue de sanctions à l'encontre d'Etats non coopérants. L'application de ces textes devrait permettre de faire pression sur les États voisins afin d'obtenir une coopération plus active dans le domaine de la lutte contre la pêche illégale. Conformément à la circulaire du 19/02/2013 de politique pénale territoriale pour la Guyane, la réponse pénale attendue lors des déroutements est la saisie de la pêche, des engins et du navire, ainsi que la condamnation personnelle du capitaine. Cette réponse ferme ne peut être obtenue que sur la base de procédures initiales rédigées avec le plus grand soin et comprenant le plus d'éléments possibles (clichés...) C'est pourquoi une attention particulière sera portée à la qualité des interventions à bord des navires (respect des notifications règlementaires) ainsi qu'à la rédaction des procédures. Observations aériennes: Toute observation aérienne d'infraction (Pêche maritime non autorisée dans les eaux maritimes ou salées françaises par un navire de pays tiers à l'Union Européenne) fera l'objet d'un procèsverbal établi par une personne habilitée présente à bord de l'aéronef. Les navires étrangers surpris en infraction de pêche INN sont ordinairement saisis et détruits. La destruction peut intervenir soit directement en cas d'absence de pavillon (aticle L.943-6-1 CRPM), soit après déroutement lorsque des risques sont identifiés (article L.943-6 CRPM) 3.2.1 Navires du Brésil La flotte INN brésilienne se concentre aux abords de la pointe Béhague, aux embouchures des fleuves Oyapock et Approuague, et le long de la délimitation maritime, jusqu'à 15 nautiques au large. 9 Cette flotte est constituée de tapouilles de taille moyenne (8-12m, 3-5 marins) dites « filles », ainsi que de petites tapouilles d'Oyapoque, mais aussi d'importantes unités, de 15 à 20m, armées par des équipages de 8 à 12 marins, et d'une capacité de chargement en cale de 10 à 20 tonnes (tapouilles « mères »). Ces dernières proviennent pour la quasi-totalité de l'état du Para (Belém). De nombreux cas d'obstacle au contrôle, y compris avec violence, sont répertoriés. Conformément aux instructions permanentes à destination des services en charge de la police des pêches maritimes du parquet de Cayenne, le déroutement des navires en vue de leur saisie et de la condamnation pénale du capitaine est la réponse ordinaire. La destination finale du navire est généralement Dégrad-des Cannes. En cas d'absence de pavillon, la destruction in-situ du navire est possible. 3.2.2 Navires du Suriname La flotte INN en provenance du Suriname se répartit sur la frange côtière allant de l'estuaire du Maroni à Iracoubo (exceptionnellement jusqu'à Sinnamary). Elle est constituée de tapouilles type « open Guyana », généralement équipées de moteurs hors-bord et armées par 6 à 10 marins. Tout navire régulièrement enregistré au Surinam dispose d'une plaque d'immatriculation officielle de couleur jaune apposée sur sa coque. De nombreuses usurpations d'identité étant reportées, les équipes de contrôles doivent indiquer l'ensemble des éléments d'identification du navire (papiers, plaque d'immatriculation, nom...) afin de pouvoir définir une éventuelle absence de pavillon. Les sites de déroutement des navires saisis peuvent être: Mana (canal affluent), Iracoubo, Kourou (petites unités) ou Degrad-des-Cannes Lors des déroutements, le rejet à la mer de la pêche saisie est généralement ordonnée. En revanche, la sanction administrative consistant uniquement en la saisie et la destruction de la pêche et des engins, sans déroutement du navire, doit rester exceptionnelle et doit être motivée. 3.2.3 Navires du Vénézuela Tout navire vénézuélien pêchant ou détenant des captures à bord sans autorisation ou en infraction aux divers règlements est considéré en pêche INN (règlement CE 1005/2008) Au regard de l'importance de la filière vivaneau au sein de l'économie locale, des exigences de surveillance de la commission européenne et de la valeur de ces navires, il sera, sauf contrainte majeure, procédé au déroutement de ces navires vers le port du Larivot. 3.2.4 Autres pavillons La présence de navires de pêche INN du fait d'autres pays que ceux évoqués est anecdotique. Toute opération de police des pêche, menée à bord d'un navire étranger doit sans délai faire l'objet d'une communication avec la direction de la mer (service GDAM) qui seule a compétence pour décider de la saisie des biens appréhendés conformément à l'article L.943-1 (art.L.951-7 du Code rural). Il ne peut être procédé à aucun déroutement de navire dans le cadre de la police des pêches s'il n'a pas été notifié par la direction de la mer (art. L.943-3 du code rural), sauf si celui-ci est effectué avec l'accord du capitaine (art.L941-4) 3.3 Lutte contre la pêche INN pratiquée par les navires français Tout navire, y compris français, pêchant ou détenant des captures à bord sans autorisation, en infraction aux divers règlements, sans avoir fait les déclarations réglementaires ou ayant fait des déclarations frauduleuses est considéré en pêche INN (règlement CE 1005/2008). Les infractions portent essentiellement sur l'absence d'autorisation (pêche informelle) et sur des obligations déclaratives non respectées ou effectuées de façon erronées. Les contrôles en mer concerneront donc prioritairement: 1. Les navires dépourvus d'autorisation de pêche 2. Les navires soumis aux obligations déclaratives ou de reporting (crevettiers, navires de plus de 15m) 3. Les autres navires 3.3.1 Contrôle physique des débarquements Les gendarmes maritimes en poste à la direction de la mer procèdent aux contrôles au débarquement des navires présentant un risque de pêche INN (Vénézuéliens, crevettiers, zones de pêche informelle). Ils sont accompagnés en cas de besoin de personnels d'autres unités, dans le cadre de contrôles conjoints (service en charge de la sécurité sanitaire ou de la répression des fraudes...) 10 3.3.2 Contrôle de la commercialisation Les contrôles à terre (détaillants et restaurateurs) s'attachent à vérifier la traçabilité des produits (factures et bons d'achat). Aucun produit de la mer ne peut être commercialisé si son origine ne peut être établie. 4 Suivi statistique et bases de données Logiciel SATI La formalisation des données de contrôle constitue l’élément clé du dispositif de suivi de l’activité du contrôle des pêches. A l’issue de toute opération de contrôle, les fiches de compte rendu sont remplies par l’unité qui y a procédé. - Les contrôles de navires à la mer ou au débarquement donnent lieu à la rédaction d’une fiche de contrôle « navire »; - Les contrôles des produits débarqués, sur le lieu de débarquement, lors de leur transport ou commercialisation apparaissent sur la fiche de contrôle « terre ». Ces fiches doivent être saisies sous l'application SATI. 4.1 Les unités de la Marine, des brigades nautiques, de la Gendarmerie Maritime et des douanes se chargent de la saisie dans SATI. Les autres unités (gendarmerie, ONCFS, réserves naturelles...), transmettent les fiches au coordonnateur régional qui les saisit. Seuls les contrôles saisis dans cette base SATI sont comptabilisés dans le plan national de contrôle des pêches et participent donc à la réalisation des objectifs. La Commission Européenne a un accès direct à cette base et peut (elle le fait régulièrement) demander des détails sur les contrôles enregistrés. Seules les procédures de constat d'infraction transmises à la direction de la mer de Guyane sont prises en compte dans la réalisation des objectifs (ration infraction/contrôle) Il est donc particulièrement important que ces fiches soient remplies le plus exhaustivement possible et saisies, y compris lorsque le contrôle ne donne lieu à aucune observation. Base de données INN La direction de la mer incrémente en temps réel une base de données des infractions constatées en matière de pêche INN. Cette base de données constitue la référence pour toute administration partenaire. La direction de la mer et le bureau AEM de la marine tiennent également à jour conjointement un tableau statistique résumé (nombre d'infractions par pavillon, quantités saisies...) La base de données pour le contrôle des pêches POSEIDON, en cours de déploiement par le CNSP, devra se substituer à terme aux outils existants. 4.2 4.3 Transmission des données et statistiques Outre la transmission sans délai à la DPMA des rapports d'observation en mer d'activité INN, conformément aux dispositions du règlement CE n°1005/2008, la direction de la mer transmet tous les trimestres à la DPMA la base de donnée INN. En raison de la mise en œuvre de l’application SATI depuis le 1 er janvier 2007, le suivi statistique des plans de contrôle est directement effectué par la DPMA qui extrait les données et les retransmet aux services. Les orientations trimestrielles diffusées aux services de contrôle maritimes et terrestres prennent en compte l'état de réalisation de l'objectif annuel. Le Préfet 11 DEUXIEME PARTIE PROTECTION DU MILIEU MARIN 1 Protection des zones sensibles 1.1 Réserve naturelle La réserve naturelle du Grand Connétable comprend une zone interdite à toute forme de pêche. Les missions aériennes de surveillance des pêches à l'est comprennent systématiquement un survol du grand Connétable. Les gestionnaires de la réserve informent la direction de la mer sans délai de toute action de pêche illicite constatée dans la réserve. Suite à l'accréditation des gardes de la réserve, ceux-ci peuvent désormais rédiger des procès-verbaux au titre du livre IX du Code rural et de la pêche maritime. Zones de ponte des tortues marines Une vigilance particulière sera portée à la surveillance des zones de ponte des tortues marines, situées sur les communes d'Awala-Yalimapo, Mana, Cayenne et Remire-Montjoly. Dans ces zones, le respect des obligations règlementaires concernant les engins de pêche sera contrôlé par les services compétents (ONCFS, Gendarmerie maritime). Ces obligations porterons sur: • Le marquage des engins de pêche • La dimension des engins de pêche Une opération de contrôle par mois sera menée durant la période de ponte: entre les mois de février et juillet dans le secteur de la réserve naturelle de l'Amana, et entre avril et août à proximité de l'île de Cayenne. Toute infraction constatée fera l'objet d'une procédure, dont la direction de la mer sera mise en copie. 1.2 2. Encadrement de la pêche de loisir La pêche de loisir est encadrée par le décret n°90-618 et par la charte d'engagements et d'objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable du 7 juillet 2010. En Guyane, la pêche de loisir au mérou est règlementée par l'arrêté n°1641/DRAM du 26 août 2010, qui limite le nombre de prise à une par embarcation. Les unités intervenant pour des contrôles en mer ou au débarquement sont compétentes pour effectuer des contrôles sur les navires se livrant à la pêche de loisir. L'arrêté du 17 mai 2011 impose le marquage de certaines espèces capturées dans le cadre de la pêche maritime de loisir; c'est un élément déterminant dans la lutte contre la vente illégale de produits de la mer. Les services de contrôle veilleront au respect de cette mesure par les pêcheurs plaisanciers. Le Préfet 12 Références : ● ● ● ● Circulaire DPMA/SRDH/CDQPV/C2006-9603 du 12 janvier 2006 « formatage des plans de contrôles des pêche régionaux et plans de façade ». Circulaire du premier ministre du 08 septembre 2000 relative à l'organisation générale du contrôle des pêches Circulaire DPMA/SRDH/C-2012 du 9 mai 2012 établissant le programme national de contrôle des produits de la pêche maritime et de l'aquaculture marine bisannuel 2012-2013 Décision N°6 du 22 janvier 2008 du Préfet de la région Guyane portant nomination d'un coordonnateur régional du contrôle des pêches. Une liste exhaustive de l’ensemble des textes de référence est jointe au plan national de contrôle édité par la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA). 13 ANNEXE 1 Prérogatives des unités de contrôle en mer Référence: Code Rural et de la Pêche Maritime Opérations de contrôle Article L941-4 Les agents chargés de la police des pêches maritimes peuvent donner à tout navire ou engin flottant l'ordre de stopper et, le cas échéant, de relever son matériel de pêche. Ils peuvent procéder à bord à tout examen des ponts et locaux de différentes zones du navire ou engin flottant, des captures et des produits qui en sont issus, des matériels de pêche, des installations de stockage ou de traitement, des équipements propulsifs, des matériels de navigation, de localisation et de déclaration, ainsi que de tous documents de bord, notamment ceux qui sont relatifs à l'enregistrement des captures. Ils peuvent, avec l'accord du capitaine, faire procéder au déroutement du navire ou engin flottant jusqu'au port désigné par l'autorité maritime compétente en vue des contrôles ou vérifications à faire et procéder alors à la pose de scellés et conserver les documents de bord jusqu'à leur remise à l'autorité compétente. Agents chargés de la recherche et la constatation des infractions Article L942-1 I. ― Sans préjudice des compétences des officiers et agents de police judiciaire, sont habilités à rechercher et à constater les infractions prévues et réprimées par le présent livre : 1° Les administrateurs, officiers et inspecteurs des affaires maritimes. 2° Les commandants, commandants en second ou officiers des bâtiments de la marine nationale et les commandants des aéronefs militaires affectés à la surveillance maritime ainsi que les officiers mariniers désignés par l'autorité administrative. 3° Les contrôleurs des affaires maritimes. 4° Les syndics des gens de mer. 5° Les agents des douanes. 6° Les agents mentionnés au I de l'article L. 205-1. 7° Les agents de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. 8° Dans les eaux situées en aval de la limite de salure pour les espèces vivant alternativement dans les eaux douces et dans les eaux salées, les agents de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques. II. ― Dans l'exercice de leurs fonctions, les agents assermentés des parcs nationaux, des réserves naturelles, des parcs naturels marins et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage sont également habilités à rechercher et constater les infractions prévues et réprimées par le présent livre. 14 ANNEXE 2 Infractions courantes en Guyane et références réglementaires: Natinf N° 2608 Qualification PECHE MARITIME ET OU DETENTION D ORGANISMES MARINS NON AUTORISEE DANS LES EAUX MARITIMES OU SALEES FRANCAISES PAR UN NAVIRE NAVIRE DE PAYS TIERS A L'UNION EUROPEENNE Définie par ART.L.945-2 §I 3°, ART.L.921-9 C.RURAL. ART.42 A) REGLT.CE DU 29/09/2008. Réprimée par ART.L.945-2 §I AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Nature DELIT PENAL Natinf N° 2609 Nature DELIT PENAL Qualification PECHE MARITIME NON CONFORME A L'AUTORISATION, DANS LES EAUX MARITIMES OU SALEES FRANCAISES PAR UN NAVIRE DE PAYS TIERS A L'UNION EUROPEENNE Définie par ART.L.945-2 §I 3°, ART.L.921-9 C.RURAL. ART.42 A) REGLT.CE DU 29/09/2008. Réprimée par ART.L.945-2 §I AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL Natinf N° 2604 Nature DELIT PENAL Qualification REFUS, PAR LE CAPITAINE D'UN NAVIRE DE PECHE MARITIME D'OBTEMPERER A UNE SOMMATION DE STOPPER POUR SE SOUSTRAIRE A UN CONTROLE Définie par ART.L.945-2 §I 5°, ART.L.941-4, ART.L.942-5 C.RURAL. Réprimée par ART.L.945-2 §I AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Natinf N° 20235 Nature CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 Qualification INSCRIPTION D'INFORMATION ERRONEE OU INCOMPLETE SUR UN JOURNAL DE PECHE MARITIME - EAUX C.E.E. Définie par ART.24 AL.1 2°, ART.16 AL.1,AL.2 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. Réprimée par ART.24 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990 Natinf N° 20234 Nature CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 Qualification NON TENUE D'UN JOURNAL DE PECHE MARITIME IMPOSE POUR PERMETTRE LE RESPECT DE QUOTAS - EAUX C.E.E. Définie par ART.24 AL.1 2°, ART.16 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. Réprimée par ART.24 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. Natinf N° 4450 Nature DELIT PENAL Qualification USURPATION DU COMMANDEMENT D'UN NAVIRE Définie par ART.L.5531-12 AL.2 C.TRANSPORTS. Réprimée par ART.L.5531-12 C.TRANSPORTS. 15 Natinf N° 22184 Nature CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 Qualification NAVIGATION MARITIME AVEC UN EQUIPAGE PROFESSIONNEL SANS ROLE D'EQUIPAGE Définie par ART.2 DECRET 60-799 DU 02/08/1960. ART.L.5232-1, ART.L.5232-2, ART.L.5231-1, ART.L.5231-2 C.TRANSPORTS. ART.5 LOI 42-427 DU 01/04/1942. Réprimée par ART.2 DECRET 60-799 DU 02/08/1960. Natinf N° 12912 Nature DELIT PENAL Qualification PECHE MARITIME SANS PERMIS DE MISE EN EXPLOITATION DE NAVIRE DE PECHE PROFESSIONNELLE Définie par ART.L.945-4 1°, ART.L.921-7 C.RURAL. ART.1, ART.7 DECRET 93-33 DU 08/01/1993. Réprimée par ART.L.945-4 AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Natinf N° Nature Qualification 20240 CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 MUTILATION PREPARATION OU TRANSFORMATION INTERDITE D ESPECES MARITIMES PECHEES EAUX CEE Définie par Règlement (CE) n° 1185/2003 relatif à l'enlèvement des nageoires de requin à bord des navires. ART.24 AL.1 6°, ART.18 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. Réprimée par ART.24 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. Natinf N° Nature 20241 CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 Qualification NON RESPECT DES OBLIGATIONS D'IDENTIFICATION DES NAVIRES DE PECHE MARITIME - EAUX C.E.E Définie par ART.24 AL.1 7°, ART.22 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990 Réprimée par ART.24 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990 Natinf N° Nature 20242 CONTRAVENTION PENALE DE CLASSE 5 Qualification ABSENCE DE SIGNALEMENT OU D'IDENTIFICATION D'ENGIN DE PECHE MARITIME EAUX C.E.E. Définie par ART.24 AL.1 8°, ART.21 DECRET 90-94 DU 25/01/1990 Réprimée par ART.24 AL.1 DECRET 90-94 DU 25/01/1990. ART.L.943-7 AL.2, ART.L.943-8 AL.5 C.RURAL Natinf N° Nature 22035 DELIT PENAL Qualification REFUS D'OBTEMPERER AUX INJONCTIONS CONTROLE EN MER D'UN NAVIRE Définie par ART.L.1521-9, ART.L.1521-3, ART.L.1521-4, ART.L.1521-5, ART.L.1521-10 C.DEFENSE. Réprimée par ART.L.1521-9, ART.L.1521-10 C.DEFENSE D'UN COMMANDANT LORS DU 16 Natinf N° Nature 2583 DELIT PENAL Qualification DESTRUCTION OU DETOURNEMENT DE L'OBJET D'UNE SAISIE EN MATIERE DE PECHE MARITIME Définie par ART.L.945-1 1°, ART.L.943-1, ART.L.943-7 C.RURAL. Réprimée par ART.L.945-1 AL.1, ART.L.945-5 1°,2°, 3°, 4°, 5° C.RURAL. Natinf N° Nature 2584 DELIT PENAL Qualification OBSTACLE A UNE SAISIE EN MATIERE DE PECHE MARITIME Définie par ART.L.945-1 2°, ART.L.943-1, ART.L.943-7, ART.L.943-8 AL.3 C.RURAL. Réprimée par ART.L.945-1 AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Natinf N° Nature 2593 DELIT PENAL Qualification PECHE MARITIME AVEC UN ENGIN DONT L'USAGE EST INTERDIT Définie par ART.L.945-4 8° C.RURAL. ART.42 A) REGLT.CE DU 29/09/2008. Réprimée par ART.L.945-4 AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Natinf N° Nature 2596 DELIT PENAL Qualification PECHE MARITIME DANS UNE ZONE INTERDITE Définie par ART.L.945-4 3°, ART.L.921-1 C.RURAL. ART.42 A) REGLT.CE DU 29/09/2008. Réprimée par ART.L.945-4 AL.1, ART.L.945-5 1°, 2°, 3°, 4° C.RURAL. Natinf N° 27688 Nature DELIT PENAL Qualification NON RESPECT DES OBLIGATIONS D'ENREGISTREMENT ET DE COMMUNICATION DES DONNEES REQUISES DANS LE CADRE DU SYSTEME DE SURVEILLANCE DES NAVIRES DE PECHE MARITIME Définie par ART.L.945-4 13° C.RURAL. ART.9 REGLT.CE DU 20/11/2009. ART.42 A) REGLT.CE DU 29/09/2008. Réprimée par ART.L.945-4 AL.1, ART.L.945-5 1°,2°,3°,4° C.RURAL. Natinf N° 27712 Nature DELIT PENAL Qualification ACCES A UN PORT DESIGNE SANS NOTIFICATION PREALABLE PAR UN NAVIRE DE PECHE COMMUNAUTAIRE Définie par ART.L.945-4 5°, ART.L.932-1 C.RURAL. ART.17, ART.18 REGLT.CE DU 20/11/2009. Réprimée par ART.L.945-4 AL.1, ART.L.945-5 1°, 2°, 3°, 4° C.RURAL. 17
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