LES MOTEURS Les moteurs électriques sont des actionneurs chargés de transformer l'énergie électrique en énergie mécanique de rotation. Energie électrique Le mouvement de rotation à l'intérieur d'un moteur est engendré grâce à des phénomènes magnétiques. Plusieurs types de moteurs existent. Chacun ayant des caractéristiques qui lui sont propres : o o o o les moteurs à courant continu, les moteurs asynchrones pour courant alternatif triphasé ou monophasé, les moteurs synchrones pour courant alternatif les moteurs pas à pas Moteur asynchrone 1- Présentation Le moteur asynchrone est alimenté par une tension alternative monophasée ou triphasée. u(V) O f----t--+-~-f-----t--+-~-----,t?> t (s) Les centrales électriques produisent et distribuent l'énergie par un réseau triphasé. La consommation industrielle se fait en triphasé alors que la consommation des ménages est en monophasé. La fréquence de l'alimentation définira la vitesse de rotation du moteur. Que ce soif en monophasé ou en triphasé, le principe de fonction· nement du moteur reste le même. 2- Principe de fonctionnement Le fonctionnement du moteur asynchrone est basé sur le phénomène d'aHraction 1 répulsion qu'opèrent entre eux deux aimants. (Pour plus d'informations, consulter les fiches sur le magnétisme). Une bobine alimentée par une tension alternative crée un champ magnétique dont le sens et l'intensité dépendent du sens du courant et de son intensité. La présence de la bobine provoque un déphasage d'l/4 de période entre le courant et la tension (le courant est en retard par rapport à la tension) : le champ est maximal quand l'intensité du courant est maximale (ce qui correspond à une tension nulle). __ ...___.. ,..._ Evolution du champ magnétique 3- Vitesse de synchonisme et moteur asynchrone Si on place plusieurs bobines autour d'un rotor métallique et que ces bobines créent chacune un champ magnétique déphasé l'un par rapport à l'autre, le champ résultant est animé d'un mouvement de rotation. La vitesse de rotation du champ magnétique est appelée vitesse de synchronisme. Le rotor cherche en permanence à s'aligner avec le champ magnétique mais est toujours légèrement en retard. Le rotor ne tourne pas exactement à la vitesse de synchronisme : le moteur est asynchrone. s P. -. =· ::::: =" 4- Les deux types de moteurs asynchrones Selon le réseau de distribution électrique el l'usage que l'on souhaite en faire, on utilisera un moteur asynchrone monophasé ou triphasé. Moteur asynchrone monophasé 1· Introduction Les moteurs monophasés se rencontrent principalement dans des applications et installations domestiques et tertiaires qui ne disposent pas d'un réseau de distribution triphasé (appareils électroménagers, tondeuses, ventilateurs..•) En comparaison avec les moteurs triphasés, à puissance égale, les moteurs monophasés sont plus volumineux et plus onéreux. Ils développent une puissance plus faible (5 kW maximum) et ont un facteur de puissance plus défavorable. Photo : Knopp·France 2· Principe de fonctionnement Comme tout moteur, le moteur monophasé est constitué d'un stator et d'un rotor animé en rotation par un champ magnétique tournant. Cependant, la rotation du champ magnétique doit être ici provoquée par un dispositif annexe (d. pages suivantes). 3· Créer un champ magnétique tournant en monophasé Le champ magnétique créé par l'alimentation monophasée dans un seul enroulement statorique a une amplitude qui varie mais il ne tourne pas et la rotation du rotor placé dedans ne pourra pas démarret Deux méthodes principales sont utilisées: D utilisation d'une spire de Froger, D ajout d'une seconde bobine et d'un condensateur de déphasage. 4· Spire de Frager Ce type de moteur est également appelé moteur à pôles fendus. Chaque pôle comporte une encoche qui délimite deux moitiés, l'une d'elles étant entourée d'une spire de cuivre fermée sur elle-même (spire de Froger). Le courant induit dans cette spire ajoute son action magnétisante à celle du courant parcourant le circuit principal. Le déphasage qui en résulte suffit à privilégier un sens de rotation : le rotor passe devant le demi-pôle non pourvu de spire avant de passer devant l'autre. Cette technique est utilisée dans les mo·teurs de faible puissance (moins de 200 W). Photo : Denis Schneider 5- Enroulement et condensateur de démarrage • principe Dans les moteurs industriels, on installe dans le stator un second enroulement perpendiculaire à J•enroulement principal, alimenté en série avec un condensateur. LlN Condensateur de démarrage Pour augmenter le couple au démarrage, il faut augmenter la capacité du condensateur ou en mettre un deuxième en parallèle du premier et le déconneder une fois que le rotor tourne. 6· Types de moteurs à enroulement auxiliaire Selon l•usage prévu, il existe trois types de moteurs monophasés à enroulement auxiliaire : Condensateur permanent LlN Condensateur de démarrage Ll N Condensateurs permanent et de démarrage LlN ® Le condensateur permanent assure le déphasage. La bobine auxiliaire participe en pennanence à la rotation du champ magnétique. Le couple d•entraînement est régulier mais le couple de démarrage est plus faible. Usage : bétonneuses••• La bobine auxiliaire est sollicitée pendant la phase de démarrage puis est mise hors circuit par un relais électronique ou un capteur centrifuge avant que le moteur développe son couple maximal. Ensuite, le rotor est entraîné par son inertie. Usage : machines à couple résistant élevé, compresseurs••• ® Un condensateur de démarrage est couplé au condensateur permanent pendant la phase de démarrage. Ce type de moteur présente un couple nominal et un couple de démarrage élevés. Moteur asynchrone triphasé 1- Introduction Le moteur asynchrone triphasé est l'adionneur éledrique le plus fréquemment employé dans les applications industrielles. Ce moteur est capable de développer de fortes puissances mécaniques {jusqu'à 5000 kW) et on le rencontre aussi bien dans l'industrie sidérurgique, que dans le traitement des eaux, l'industrie agro· alimentaire, les systèmes d'entraînement et de convoyage, les applications avec variation de vitesse•.. 2.1- Principe de fondionnement du moteur triphasé Le principe évoqué ne suffit pas à créer un moteut En effet, régulièrement, le champ magnétique s'annule lorsque le courant est nul. C'est pour ceHe raison qu'on place trois bobines réparties à 120° autour de l'axe du moteur. Ces bobines alimentées par un courant triphasé créeront chacune un champ magnétique au centre du dispositif. ... '! phase 1 1_ § ~ g ~ Suite.- ph se2 ~ / phase 3 2.2- Principe de fondionnement - suite Le rotor tourne dans le même sens que le champ magnétique pour s'opposer à la cause des courants induits. Sa vitesse est légèrement inférieure à celle du champ sinon il n'y aurait plus de courant induit donc plus de rotation. La différence de vitesse (appelée glissement) explique le terme d'asynchrone. ~~ -, -,c, ou, ran, ts~""'"""""""" lmaxl-+--++---+--: _,.~.!:-i'-+---!-I-+-+/-,J...-~......11', 1:-+-+-+-I-i-c /':J..+.o.!:-'- \V \ 1 0 1 \ 1 \ v ~~ 1 \ v 1\ ~~ v~ V\ •lmax l' 1\ phase 1 ~r ::. "'= ~ = ~ ~v /~ /~ /\ 1 \ t 7 \V + v~ .... / 0 0 0 0 Arrêt Animation pas à pas Voir les tensions Von le champ résultant 3- Constitution Les moteurs asynchrones sont constitués : o d'une carcasse à ailettes permettant la dissipation thermique, o d'un arbre claveté pour transmettre le mouvement de rotation, o d'un stator bobiné (enroulements fixes connectés au réseau d'alimentation), o d'un rotor (enroulements mobiles ou cage), o d'une boîte à bornes pour conneder le moteur au réseau, o d'une plaque signalétique, indiquant les caractéristiques du moteur Vue éclatée d'un moteur asynchrone à cage J'écureuil moulée (cliquer) Accès aux fiches "boîte à bornes'~ "plaque signalétique" et "rotor" en cliquant sur les liens rouges. phase 3 pbuse 2 4- Caractéristiques Les caractéristiques du moteur sont regroupées sur la plaque signalétique et permettent de définir les conditions d'utilisation et le service qu'on peut en attendre. En tant qu'utilisateur, les informations importantes qui permettent de valider le choix en rapport avec un cahier des charges sont : o la vitesse de rotation du moteur, o la puissance mécanique fournie. En tant que technicien, les informations importantes qui permettent d'utiliser le moteur dans des conditions optimales de sécurité sont : o le facteur de puissance, o la tension d'utilisation et le couplage à utiliser, o le courant absorbé... Rotor à cage ou à bagues Constitution du rotor Le rotor, partie mobile du moteur, est constitué d'un empilage de tôles minces isolées entre elles formant un cylindre. On dispose, à la périphérie du cylindre, des conducteurs qui sont le siège des courants induits. Rotor en court-circuit (ou à cage d écureuil) 1 Les conducteurs du rotor sont reliés à chaque extrémité par une couronne métallique et forment une cage d'écureuil. Sur les petits moteurs1 la cage d'écureuil est entièrement moulée. Ces moteurs ont un couple de démorrage relativement faible avec un courant absorbé au démarrage très supérieur au courant nominal. Rotor bobiné (ou à bagues) Les enroulements du rotor sont couplés en étoile, les autres extrémités des enroulements sont reliées à trois bagues solidaires du rotor sur lesquelles frottent des balais raccordés au circuit de démarrage et/ou de freinage. Ces moteurs sont employés lorsqu'on souhaite limiter l'appel de courant de démarrage ou obtenir un départ progressif (on peut modifier la résistance des bobinages en montant, au démarrage, des résistances en série • démarrage rotorique). Moteur synchrone - Moteur Brushless 1- Introduction Le moteur synchrone est un moteur à courant alternatif dont la vitesse de rotation du rotor correspond exactement à celle du champ magnétique tournant : la vitesse du rotor est la vitesse de synchronisme. C'est ce qui différencie les moteurs synchrones des moteurs asynchrones ; il n'y a pas de glissement. L1 L2 L3 2- Principe de fonctionnement et constitution A la différence des moteurs asynchrones, le rotor du moteur synchrone possède un champ magnétique qui s'accroche au champ tournant du stator. Le champ magnétique rotorique suit le champ tournant du stator avec un retard eproportionnel à la charge. Le rotor peut être constitué : 0 d'un enroulement parcouru par un courant continu (courant d'excitation) + _ grace à un système de bagues et de balais, 0 ou d'un aimant permanent (moteur Brushless ="sans balais") dons le domaine des faibles puissances. 3- Caractéristiques et utilisation Les moteurs synchrones sont très souvent employés en robotique et dans les machines à commande numérique lorsqu'il est nécessaire de contrôler précisément leur vitesse de rotation. Ils prennent la place des moteurs à courant continu car leur réalisation est plus simple. 0 Excellente fiabilité. 0 Excellent rendement (> 90%). 0 Faible niveau sonore. 0 Couple à l'arrêt (utilisation en positionnement). 0 fadeur de puissance réglable en modifiant le courant d'excitation. 4- Contrôle de la vitesse Pour foire varier la vitesse d'un moteur synchrone, il faut faire varier la fréquence d'alimentation du stator : _ + L1 Réseau 50 Hz "' 1-__.,_ "----J Redresseur Onduleur à fréquence variable Photo : Servofronic 5- Démarrage des moteurs synchrones Le principal inconvénient des moteurs synchrones vient de la difficulté de les démarrer. En effet, ces moteurs ne possèdent pas de couple de démarrage et le champ statorique tournant qui S1établit à la mise sous tension du moteur a une vitesse de rotation bien trop grande pour que le champ magnétique du rotor S1Yaccroche. Deux méthodes permeHent de palier ce problème : 0 Démarrage par moteur auxiliaire (asynchrone ou à courant continu) qui entraîne le moteur synchrone à une vitesse proche du synchronisme avant de le coupler au réseau. 0 Démarrage en asynchrone : le rotor est équipe d1une cage d1écureuil et est court-circuité le temps qu 1il aHeigne une vitesse proche de la vitesse de synchronisme. A ce moment seulement, le rotor est alimenté en tension continue et le synchronisme S1établit. 6- Moteur synchrone autopiloté (ou moteur autosynchrone) tautopilotage est une réponse apportée au problème de démarrage : un détecteur de position (resolver ou codeur numérique) est associé au moteur. Il transmet à tout moment la position exacte du rotor à un variateur électronique qui alimente le stator de façon optimale L1 Photo : Parvex Codeur Moteur Dahlander : couplage d•enroulements Le moteur Dahlander dispose de deux vitesses de rotation par couplage d1enroulements (ou encore couplage de pôles). Il possède deux bobinages par phase que lion peut coupler en parallèle (une paire de pôles) ou en série (deux paires de pôles) : En associant les deux bobinages en parallèle, leurs actions vont se superposer et ils se comporteront comme un seul enroulement (une paire de pôles). Le moteur tournera à sa vitesse maximale. En associant deux bobinages en série, on double le nombre de pôles (deux paires de pôles). La vitesse du moteur est divisée par deux. Boite à bornes et schémas Bornes pour grande vitesse W2 U2 V2 Ul Wl Vl W2 U2 V2 Ul VI Wl Câblage de la boite à bornes - Grande vitesse L1 L2 l3 Ll L2 l3 Les bornes .. petite vitesse.. sont mises en court-circuit et les bornes ..grande vitesse .. sont chacune reliées à une phase. Ce couplage est aussi nommé "parallèle • étoile" : en effet, les bobinages sont reliés en parallèle deux à deux. Câblage de la boite à bornes - Petite vitesse Les bornes ugrande vitesse" ne sont pas connectées et les bornes "petite vitesse" sont chacune reliées à une phase. Ce couplage est aussi nommé "série • triangle" : en effet, les bobinages sont reliés en série. Circuits de puissance et de commande KM1 : petite vitesse KM2 : gronde vitesse KM3 : couplage parallèle des bobinages SI : OITêt S2 : marche petite vitesse S3 : marche gronde vitessE simvhr fllr.hm§C Moteur à deux enroulements séparés Le moteur à enroulements séparés correspond à 11assemblage de deux moteurs aux vitesses différentes dans la même carcasse. U1 Vl Wl U2 V2 W2 L1encombrement d1un tel moteur est plus important que pour un moteur asynchrone à couplage d1enroulements (moteur de type Dahlander) mais le rapport des vitesses peut être quelconque. Boite à bornes et schéma Ul U2 Branchements pour la vitesse 1 Vl Wl @ @ @ U2 V2 W2 V2 W2 L1 L2 Ll U2 V2 W2 Ul Vl Wl @ Dans la version présentée ici, le moteur est en couplage étoile. Il existe également des moteurs à deux enroulements pouvant être utilisés en étoile/triongle. Ll L2 L3 @ @ Branchements pour la vitesse 2 Circuits de puissance et de commande La commande dlun tel moteur utilise un contacteur inverseur afin que les deux vitesses de rotation ne puissent être commandées simultanément. - - r - - - -Fl -KMI -F2 -F2 -KM2 simuler iVf(hprgQ Moteur asynchrone : plaque signalétique Les moteurs sont accompagnés d'une plaque signalétique qui comporte des renseignements sur leur fonctionnement et les conditions d'utilisation. Selon les moteurs et les marques, les plaques peuvent différer mais certaines indications sont systématiques. '< . . .LEROY. Mot. "v LS 90L - T . .SOOfR w 999999 JJ0001 IP55 v 0 1 1- Type du moteur et caractéristiques générales {numéro de série, date de fabrication ..•) Mot. '\.., LS 90L - T N° 999999 JJ0001 IK08 A380 Â230 A400 A415 ci.F •c S.S1 Hz min-• kW cos cp 50 50 50 50 A440 60 -A460 60 1420 1430 1430 1435 1710 1720 1.50 1.50 1.50 1.50 1.80 1.80 0 .83 0 .81 0 .81 0 .79 0 .85 0 .83 CE kg 18 A 3 .70 6 .20 0 3 .60 3.60 3.60 3 .50 Placer la souris surie dessin pour voit des plaques réelles. 2- Informations sur l'indice de protection {IPSS) et les conditions d'utilisation. IP55 IK08 ci.F oc 3- Caractéristiques électriques et mécaniques selon le couplage utilisé et la tension d'alimentation. v J. 'lQn 6230 A400 Hz 50 50 50 min -1 kW cos <p 1420 1430 1430 1.50 1.50 1.50 0.83 0.81 0.81 A 3.70 6.20 3.60 1 Tension maximale en fonction du couplage choisi. Dans le cas d'un démarrage étoile triangle, veiller à la tension maximale du couplage triangle. S.S1 kg 18 = V tension d'alimentation Hz fréquence d'alimentation min·• ou RPM= vitesse de rotation en tours par minute kW= puissance mécanique développée cos cp facteur de puissance A intensité du courant nominal = = = Moteur asynchrone : boite à bornes Les moteurs asynchrones standards sont équipés d'un boîtier où sont regroupées les 6 bornes correspondant aux 6 extrémités des 3 enroulements. Chaque enroulement est repéré par un couple de lettres : U1-U2, V1-V2 ou W1-W2. La boîte à bornes est aussi appelée la plaque à bornes. Connexions à l'intérieur du moteur Selon les moteurs, la distribution des bornes adopte deux répartitions différentes : Moteur à 2 enroulements séparés. Moteur à 6 bornes pour couplage étoile-triangle. Il est possible de relier définitivement les bornes pour un couplage étoile ou triangle grâce à des barrettes : Dons ce cas, la vitesse du moteur est fixée. Couplage étoile Couplage triangle Branchement à un circuit de démarrage étoile/ triangle Les 6 bornes du moteur sont reliées au circuit de puissance qui gère les deux couplages. L1 L2 L3 Ll L2 L3 Moteur triphasé : choix du couplage du stator 1- Les couplages du stator Les trois enroulements du moteur asynchrone triphasé doivent être alimentés par des tensions identiques. Il existe deux possibilités de raccorder les enroulements au réseau triphasé : le couplage en étoile et le couplage en triangle. Ce couplage peut être réalisé en usine ou déterminé par l'utilisateur à l'aide de la boîte à bornes. 1.1· Couplage étoile Les trois enroulements ont une borne en commun (considérée comme reliée ou neutre). Phase 1 L'autre borne de chaque enroulement est reliée à une des phases du réseau d'alimentation. La tension aux bornes de chaque enroulement est donc la tension simple V. 1 Dans le cos d'un réseau 230 V1400 ~ chaque enroulement est alimenté sous 230 V. Phase 3 U 1.2- Couplage triangle Chaque enroulement est alimenté entre deux phases. La tension aux bornes de chaque enroulement est donc la tension composée U. Dans le cas d'un réseau 230 V 1 400 V, chaque enroulement est alimenté sous 400 V. Phase 1 u Phase 2 u Phase 3 2- Choix du couplage Pour choisir quel est le couplage à utiliser, il faut connaître les tensions du réseau triphasé d'alimentation (par exemple : 127/220 V, 230/400 V, 400/690 V ...) et la tension nominale qu'un enroulement du stator peut supporter. Sur la plaque signalétique du moteur, le constructeur indique les tensions d'emploi. La plus petite valeur indique toujours la tension nominale que peut supporter l'enroulement. Ici, cette tension est de 230 V. On peut donc utiliser ce moteur dans un réseau 130/230 Vou 230/400 v. Sur un réseau 130/230 V, on utilise un couplage triangle pour que les bobinages soient alimentés sous leur tension nominale. Dans le cadre d'un démarrage étoile/triangle, le couplage en étoile conduira à une alimentation inférieure à la tension nominale. Sur un réseau 230/400 V, on ne peut utiliser qu'un couplage étoile pour que les bobinages soient alimentés sous leur tension nominale. On ne peut pas utiliser ce moteur sur un réseau 400/690 V car la tension aux bornes des bobinages serait toujours supérieure à la tension nominale préconisée. Vitesse des moteurs asynchrones 1- Influence du nombre de pôles par·phase sur la vitesse Les enroulements du moteur, alimentés en triphasé, créent un champ magnétique tournant à deux pôles : Nord et Sud. (Au glissement près, le rotor tourne à la vitesse de rotation du champ magnétique). En associant deux bobines reliées en série à chaque phase, on double le nombre de pôles. Sur une période, le champ magnétique va passer devant 3 bobines (soit un demi tour). Le rotor cherchant à s'aligner avec le champ tournant va donc tourner deux fois moins vite. 1 paire de pôles par phase 2 paires de pôles par phase ~ phase 1 -~ phaseJ ~ j ~ ~ ---- J::) 1 1 11\ ph.ase2 .Â~~' ~ 'i w'~1 '1r" l 'i' --~ phase3 ~. . .... , ~,,~ ~\ ~~ 1 &, {/"( phase 3 La vitesse de rotation du rotor est donc directement liée au nombre de paires de pôles par phase du stator. J-----( _phase 1 2- Exemple Sur ce stator d'un moteur asynchrone triphasé, on distingue deux séries d'enroulements : c'est un moteur à deux paires de pôles. -~ 1~ i Phase---==- 0 0 phase~ Voir la première série d'enroulements Voir la seconde série d'enroulements 3- Vitesse de synchronisme Les bobines du stator alimentées en triphasé créent un champ magnétique tournant dont la vitesse de rotation ns (appelée vitesse de synchronisme) es.t égale à : f = fréquence du réseau d'alimentation en Hz p = nombre de paires de pôles par phase ns = vitesse de rotation du champ en tours/s f ns= - p En France : f = 50 Hz tandis qu'aux Etats-Unis : f= 60Hz. p 1 f= S.OHz SOtr/s = 3000 tr/min f= 60Hz 60 tr/s = 3600 tr/min 2 25 tr/s = 1500 tr/min 30 tr/s = 1800 tr/min 3 16.6 tr/s = 1000 tr/min 20 tr/s = 1200 tr/mih ... ... ... Le nombre de paires de pôles par phase est fixé par le fabricant du moteur en fonction de la vitesse souhaitée et peut prendre d'autres valeurs entières que celles du tableau. Sur certains moteurs, on peut mettre en service ou non certaines paires de pôles et ainsi faire varier la vitesse du moteur. 4- Vitesse réelle des moteurs et glissement Le rotor ne tourne pas à la vitesse du champ tournant. Si tel était le cas, les conducteurs du rotor ne seraient pas soumis à une variation de champ magnétique et il n'y aurait pas de courant induit. Le couple moteur serait alors nul. Le rotor tourne à une vitesse légèrement inférieure au champ tournant (c'est pour cela que ces moteurs sont appelés asynchrones). On définit le glissement par la relation : g = glissement (souvent exprimé en%) ns- n, g=-n, = vitesse de rotation du rotor ns ns = vitesse de synchronisme 5- Exemple Sur cette plaque signalétique d'un moteur, on lit que la vitesse du moteur est de 1390 tr/min. La vitesse de synchronisme directement supérieure, en 50 Hz est 1500 tr/min. On en déduit que le moteur a 2 paires de pôles et que g= 1500 1390 = 0 074 soit 7 4% 1500 ' ' Puissances dans un moteur 1- Bilan des puissances La puissance dissipée par effet Joule correspond à la puissance absorbée par les bobinages et dissipée en chaleur. Puissance absorbée La puissance réadive est absorbée par le circuit magnétique. Puissance adive La puissance absorbée correspond à la puissance électrique qui doit être fournie par le réseau de distribution pour que le moteur fonctionne. Moteur à courant continu Pa= U.l Moteur asynchrone monophasé Pa= U.l.cos(<p) Moteur asynchrone triphasé Pa= U.l. ']3.cos(<p) cos( rp) = facteur cie puissance La puissance utile correspond à la puissance mécanique disponible sur l'arbre de sortie. Pu= T.m T: couple moteur (en m.N) parfois noté Cou M. (J}: vitesse cie rotation (racl/s} C'est la puissance utile qui est indiquée sur la plaque signalétique du moteut 2- Bilan pour un moteur asynchron,e Puissance absorbée =puissance électrique Pertes fer Pertes par effet Joule Puissance transmise au rotor Puissance -~~~... éledromagnétique Alimentation du stator 3- Bilan pour un moteur à courant continu à excitation séparée Alimentation Rotor du rotor • Puissance absorbee Pubsance = ~uiss~nce Puissance électrique électromagnétique elednque inducteur Pu•ssan,ce électrique induit Pertes Alimentation Alimentation électrique du stator 4- Calcul du rendement : 11 le bilan des puissances, quelque soit le moteur, fait apparaître 3 types de puissances : o Puissance absorbée = Puissance éledrique consommée en entrée de l'installation o Puissance utile = Puissance mécanique réellement disponible pour le mécanisme entrainé o Pertes = Ensemble des énergies dissipées lor5 de la transformation de l'énergie électrique en énergie mécanique. = Pertes cuivre + Pertes colledives (ou pertes complémentaires) Pertes cuivre = Pertes Joule du stator et du rotor (résistance électrique des bobinages) Pertes colledives = Pertes fer + pertes mécaniques Pertes fer = pertes par courants de Foucault et phénomène d'hystérésis dans les masses métalliques Pertes mécaniques = frottements dans les paliers et roulements, de l'air, contad balais-collecteur •. . Puissance utile Méthode directe : 11 = - - - - - Puissance absorbée Méthode indirecte (méthode des pertes séparées) : 11 = Puissance utile Puissance absorbée ·Pertes = --------Puissance utile + Pedes Puissance absorbée Moteurs asynchrones : exercices Tensions du réseau triphasé : 230 / 400 V D Tension simple : D Tension composée : V Dans le cas d'un moteur relié à ce réseau, complétez les tensions repérées pour les ...... deux cas de couplage possibles : V Plaque signalétique du moteur étudié -: LS 63 M IPLERQY® rv 3 . . SOMER N° 420503·2004 cl. F 40 °( IP 55 IK 08 s % c/h C uf v 0 230 y 400 /::::,. 277 y 480 !::::,. c J,lf cos iP A 50 50 60 60 0.75 0.75 0.75 0.75 0.18 0.18 0.22 0.22 D ~luplage Hz min - 1 kW 2790 2730 3400 3230 D'après la plaque signalétique, quelle tension doit être appliquée aux bornes d'un bobinage du moteur ? V 0.52 00 0.3 00 =< 0.53 8 u 0.3 QueJ proposez-vous ? 0 Effile Y 0 Triangle /). 0 Aucun (tension trop élevée) 0 Aucun (tension trop faible) Quelle est la vitesse de rotation du moteur ? D Complétet l'ensemble des tàdres et séledionnet un couplage éiVant de vétifiet... tr/min Q Vérifier Moteur à courant continu 1- Présentation Le moteur à courant continu est fréquemment employé en automatismes (par exemple, en robotique). Il est alimenté par une tension continue. 2- Constitution moteur à inducteur bobiné moteur à oimonts permanents Le moteur à courant continu est composé des éléments suivants: o Un inducteur, appelé aussi stator. L'inducteur est composé, soit d'aimants permanents, soit d'enroulements bobinés autour d'un élément immobile du stator. Il crée le champ magnétique dit statorique. o Un induit appelé aussi rotor. Le rotor cylindrique est composé de tôles isolées entre elles et munies d'encoches dans lesquelles sont réparties les conducteurs. Parcourus par un courant, ceux-ci créent le champ magnétique dit rotorique. Sur ce schéma, seule une·spire est réprésentée et finJucteur est un aimant permanent. o Un collecteur fixé à l'induit, il est en contact avec les charbons. o Des charbons appelés aussi balais. Ils alimentent l'induit par le collecteur sur lequel ils frottent. 3- Principe de fonctionnement L'induit est plongé dans le champ magnétique créé par l'indudeut Par l'intermédiaire des charbons et du colledeur, un courant éledrique circule dans les enroulements de l'induit. Il se crée alors un champ magnétique dans chacune des spires de chaque enroulement et une force éledro· magnétique qui provoquent la rotation de l'induit autour de son axe. Montrer le courant () Montrer le champ magnétique statorique 0 Montrer le champ magnétique O créé par la spire Montrer la force magnétique 0 Application rie Jo règle ries 3 rloigts pour déterminer le sens rie la force. Pour plus d'explications, consulter le chapitre sur le magnétisme. Le collecteur étant constitué de plusieurs parties, il y a des points neutres pour lesquels la spire n'est pas alimentée. Sur ces positions, la force électromagnétique est nulle. 4- Excitation des moteurs à courant continu Le type d'inducteur (à aimant permanent ou inducteur bobiné) et la méthode utilisée pour alimenter l'inducteur et l'induit déterminent le comportement des moteurs à courant continu. On parle d'excitation pour décrire le mode d'alimentation de l'inducteur et de l'induit bobiné. Excitation séparée aimants permanents Excitation dérivation (moteur shunt) Excitcttion série (moteur universel) Longue dérivation Courte dérivation indudeur bobiné $] ])[ ~ Excitation composée (moteur compound) M -- ' $~~ Dans le cas d'un induteur bobiné, nécessite deux alimentations. Vitesse relativement constante, Fort couple à basse vitesse. Couple de démarrage meilleur qu'en dérivation quelle que soit la charge {autorégulateur de vitesse). Autorégulateur de puissance : mais plus faible qu'en série. la vitesse décroît lorsque la Vitesse relativement stable, charge augmente. Absence d'emballement à vide. Petites puissances pour les quelle que soit la charge. moteurs à aimants permanents Couple de démarrage moyen. Risque d'emballement à vide. Absence d'emballement à vide. 5.1- Du modèle au réel : le stator Dans un moteur réel, le stator (aussi appelé inducteur) est constitué de plusieurs paires de pôles magnétiques. Les pôles peuvent être obtenus avec des aimants permanents ou des bobinages (principe des électroaimants). 5.2- Du modèle au réel : le rotor L'induit est constitué d'un enroulement de spires conductrices réunies en faisceaux disposés de telle manière que lorsqu'un côté est soumis au pôle nord, l'autre est au pôle sud. Les faisceux sont tous reliés en série grâce aux lames du collecteur. Collecteur Enroulement 1 5.3- Du modèle au réel : moteur à aimants permanents Sur certains moteurs à courant continu, l'indudeur est constitué d'aimanb permanents placés dans le corter. Aimant permanent Faisceaux conducteurs / Entrefer Charbons assurant l'alimentation Ju rotor Aimant permcment 5.4- Du modèle au réel : alimentation du rotor Sur de nombreux moteurs à courant continu, l'alimentation du rotor se fait par l'intermédiaire de charbons qui sont maintenus en contact avec les lames du collecteur par des ressorts. Charbons Fils d'alimentation ' Cosse Les charbons sont reliés à l'alimentation électrique du moteur par les fils reliés aux cosses. Ils sont plaqués sur les lames du collecteur par les poussoirs et le ressort. 6· Caractéristiques des moteurs à courant continu La qualité du moteur (régularité de l'entraînement, couple, vitesse•••) est donc directement lié à sa constitution : o nombre de pôles, o nombre de faisceaux (et donc de lames du collecteur}, o nombre de spires dans un faisceau, o choix des matériaux constituant l'ensemble. lnvensys • Parvex La vitesse de rotation du moteur est directement liée à la tension d'alimentation. Le sens de rotation dépend de la polarité de l'alimentation du bobinage de l'induit {du rotor) ou du stator lorsque que celui-ci est constitué d'éledroaimants. Moteur à courant continu : plaque signalétique Les moteurs sont accompagnés d'une plaque signalétique qui comporte des renseignements sur leur fonctionnement et les conditions d'utilisation. Selon les moteurs et les marques, les plaques peuvent différer mois certaines indications sont systématiques. Moteur à aimant permanent Puissance mécanique développée Courant nominal Tension nominale aux bornes de l'induit Couple nominal r Vitesse de rotation nominale AC SERVO MOTOR T Y PE 850 7.1 SG~·G-09A2AB C 5.39 N·m 1500 r/ min A 200 V CONT. Jins. F 0 / N 3P0037 001 -078 S / N 800360037030078 /DATE 0306 r. W YASKAWA ELECTRfC MADE IN JAPAN -~-IIIIIJ IIIIUI(IM--Itii-IIIIIIIP/1-WIII Moteur à inducteur bobiné Dons le cos du moteur à inducteur bobiné, Jo ploque signalétique indique également Jo tension d'excitation. • ~~& \te Couple nominal Puissance mécanique développée [El LR 57008 rna~ ~ t,;;n,. 2102 451 / A • MADE IN '1 SOMER IEC 34.1.1990 FRANCE MOTEUR A COURANT CONTINU DIRECT CURRENT MOTOR W 700000/10 9/1992 1M 249 kg lM 1001 IP 23 IC 06 301 N.m 1000 rn 40 oc . -1 Nom.IRat. T 0 système l"<flnture: Service / Duty S1 Vitesse de rotation nominale l Induit 1Arm. Ex cil./ Field DE 6312 2RS c3 1NOE 6312 2RS C3 Tension nominale aux bornes de l'induit 0 Courant nominal dons l'induit Moteur universel 1- Description Un moteur universel est un moteur qui peut être alimenté indifféremment en courant continu ou en courant alternatif. C'est un moteur à courant continu à inducteur bobiné à excitation série : le rotor est connecté en série avec l'enroulement inducteur. 2- Utilisation Les moteurs universels sont employés dons des appareils exigeant un couple de démarrage assez élevé ou de grondes vitesses de rotation (jusque 30.000 tours par minute) tout en cherchant à conserver un volume réduit. On les trouve dons les robots de cuisine et appareils électroménager, l'outillage électroportotif de faible puissance (jusqu'à 1200 W), les sèchecheveux ou encore les aspirateurs. 3- Constitution Le moteur universel est un moteur à courant continu à indudeur bobiné. Charbons lndudeur Induit Collecteur du rotor 1 . . Le moteur universel est un moteur à courant continu à indudeur bobiné. Stator Inducteur Charbons (ou halais) 4- Principe de fonctionnement Lorsque l'inducteur est alimenté, il crée un champ magnétique stotorique dons l'entrefer. L'induit est également alimenté puisqu'il est bronché en série avec l'inducteur. Ses conducteurs situés sous un même pôle sont parcourus par des courants de même sens. Ils créent un champ magnétique perpendiculaire ou champ stotorique qui va chercher à s'aligner avec ce dernier. Il se crée un couple qui fait tourner l'induit du moteur. Rotor et induit Stator ~ lndudeur +-- Q Champ magnétique statorique créé par l'indudeur dans l'entrefer Champ magnétique résultant créé par les spires du rotor Inverser la polarité de l'alimentation Dons le cos d'une alimentation alternative~ les courants dons l'induit et dons l'inducteur s'inverseront simultanément et les champs magnétiques s'inverseront également : le sens de rotation restera donc le même. 5· Sens de rotation Le sens de rotation est déterminé par le sens du courant électrique dons l'induit par rapport à l'inducteur. Pour inverser le sens de rotation, il suffit d'inverser le branchement de l'inducteur : Le moteur tourne dans le sens horaire Le moteur tourne dons le sens onti-horoire 6- Réglage de la vitesse La vitesse de ces moteurs dépend de la voleur de la tension d'alimentation. En régime de courant alternatif, elle peut être facilement réglée par un dispositif électronique tel qu'un grodoteur. Elle peut atteindre de très grondes voleurs (jusqu'à 30.000 tours par minute) mois elle varie fortement selon la charge entraînée. 7- Inconvénients Commande de la vitesse Durée de vie limitée : comme dans toute machine à courant continu, le fonctionnement du moteur provoque l'usure des balais ou des charbons alimentant le rotor. Les ruptures de contact successives dans l'ensemble balais-collecteur génèrent des parasites dans le circuit d'alim.entation et des interférences électromagnétiques qui peuvent être préjudiciables au bon fonctionnement d'autres appareils : télévisions, radios, téléphones. Les zones métalliques massives soumises à des champs magnétiques alternatifs sont le siège de courants de Foucault qui provoquent des pertes par échauffement et diminuent le rendement du moteur. Pour limiter les courants de Foucault le stator et le rotor sont feuilletés. Moteur shunt 1- Description Un moteur shunt (ou moteur dérivation) est un moteur à courant continu à inducteur bobiné à excitation parallèle : le rotor (induit) est connecté en dérivation avec l'enroulement • inducteur. L'induit et l'inducteur sont soumis à la même tension provenant d'une seule source d'alimentation. 2- Sens de rotation Le sens de rotation est déterminé par le sens du courant électrique dans l'induit par rapport à l'inducteur. Pour inverser le sens de rotation, il suffit d'inverser le branchement de l'inducteur : Le moteur tourne dans le sens horaire Le moteur tourne dans le sens anti-horaire Moteurs pas à pas 1- Introduction les moteurs pas à pas sont très employés dans les périphériques informatiques (entraînement du papier dans une imprimante ou positionnement de la tête de lecture d'un disque dur) et sur certaines applications de robotique. Ils permettent essentiellement d'obtenir un positionnement très précis : à chaque fois que le moteur re~oit une impulsion électrique de commande, son axe effectue une rotation d'un angle déterminé (de moins de 1 degré à plusieurs degrés selon le moteur). Ces moteurs sont d'une très grande précision et présentent une faible usure mécanique. Leur commande se faisant par une suite d'impulsions électriques, ils nécessitent d'être alimentés par un circuit électronique spécifique. 2- Principe général de fonctionnement Les moteurs pas à pas sont généralement constitués de deux bobines et d'un rotor. Le rotor est souvent un aimant permanent (mais il peut être d'une autre constitution). Les deux bobines peuvent créer un champ magnétique dont l'orientation dépend de leur alimentation. Bobine 1 Bobine 2 Au départ, les deux bobines ne sont pas alimentées, le rotor est dans une position inconnue. 3- Alimentation des moteurs pas à pas En fondion du circuit de commande, !•alimentation d•un moteur pas à pas peut se faire selon 3 modes différents : (o) monophasé o 1/2 pas o biphasé Mode monophasé (ou par pas entiers) Une seule bobine est alimentée à la fois. Le rotor tourne d•un pas à chaque fois que !•alimentation change de bobine. Cest le mode d•alimentation le plus simple. Pas suivant Bobine 2 Bobine 1 Pas suivant Bobine 2 4- Moteurs à aimant permanent : bipolaires ou unipolaires ? Les moteurs pas à pas à aimant permanent sont probablement les plus utilisés dans les applications dont la finesse des pas n'est pas essentielle et qui ne nécessitent pas un fort couple d'entraînement. Leur vitesse de rotation ne peut être très élevée en raison des courants induits dans le stator par la rotation du rotor magnétique. Les bobines doivent créer un champ magnétique dont le sens varie alternativement. Pour celà, elles peuvent être bipolaires ou unipolaires. Bobinages bipolaires Le bobinage est alimenté une fois dans un sens, une fois dans l'autre. Le même bobinage crée alternativement le pôle Nord et le pôle Sud, d'où son nom de bipolaire. Bobinages unipolaires Le bobinage est réalisé à l'aide de deux fils ayant une extrémité commune. Chaque enroulement n'est alimenté que dans un seul sens et crée touiours le même pôle. Adimension équivalente, le couple est moins important que pour un bobinage bipolaire. 5- Moteur à réludance variable Dons un moteur à réludance variable, le rotor n'est pas constitué d'un aimant permanent mais est en acier doux. Le rotor possède un nombre de dents inférieur au nombre de pôles du stator. Les dents vont chercher à s'aligner avec la bobine alimentée qui crée le champ magnétique. Puisque que le rotor n'est pas magnétique, son sens de rotation ne dépend plus de la polarité de l'alimentation des bobines mais seulement de leur séquence de mise en service. De plus, le moteur ne craint plus la création de courants induits par le rotor et la vitesse peut être nettement plus élevée que pour un moteur à aimant permanent. 0 Pas suivant Etant donné le nombre cie dents et leur disposition par rapport aux bobines, le rotor tourne clans le sens opposé tle la séquence d'alimentation tles bobines. 6- Moteur hybride Le moteur hybride, très répandu dans le domaine industriel, combine les principes des moteurs à aimant permanent et des moteurs à réludance variable. Le stator est toujours constitué de bobinages répartis autour du rotot Le rotor est constitué de 1•assemblage de deux pièces dentées renfermant entre-elles un aimant créant ainsi un pôle Nord sur 1•une et un pôle Sud sur ftautre. En faisant tourner l•alimentation des bobines, la paire de pôles du rotor la plus proche du nouveau champ magnétique va chercher à s•afigner avec lui, provoquant la rotation, selon le même principe que dans le moteur à réludance variable. Le nombre de paires d•enroulements et le nombre de dents du rotor influent directement sur le pas du moteur : plus elles sont nombreuses et plus le pas est petit. 7- Comparaison des 3 types de moteurs pas à pas Aimant permanent Résolution Moyenne nombre rie PfJS P"' tour quelques rlizaines rie pos P"' tour Couple moteur Elevé Hybride Réluctance variable -· Elevée Elevée jusqu'à 1000 pos par tour ~levé Faible o::::::E' Sens de rotation Dépend du sens du courant dons les bobines !Fil ~ Dépend de 1•ordre d•alimentotion des bobines c Vitesse* Faible centaines rie tours por minute Elevée 1~ 11 [ Elevée milliers rie tours par minute * Attention, à trop grande vitesse, le rotor risque de décrocher et de perdre des pas commandés. ll 8- Contrôle des moteurs pas à pas Le contrôle des moteurs pas à pas comporte 3 parties qui peuvent être traitées par un seul organe de commande (boîtier dédié). Logique de commande ~~.___c_o_n_tr_ôl_eu_r_ _,l.... Interface de puissance ....@ Définir : o la vitesse à laquelle le contrôleur va exécuter le cycle Gèrer la séquence d•alimentation des bobines du moteur pas à pas. Faire circuler des courants élevés dans les bobines du moteur pas à pas. d•alimentation des bobines du moteur. o le sens de rotation du moteur. o l•atimentation du moteur à t•arrêt. Exemple : !297 Exemples : !298 ou 5804
© Copyright 2024 Paperzz