FRAMONDE Lettre électronique des départements de français dans le monde 22 octobre 2014 APPELS À COMMUNICATIONS (congrès, colloques, rencontres, journées scientifiques) APPELS À CONTRIBUTIONS (articles pour publications, revues, ouvrages collectifs) APPELS D'OFFRES (financement de recherches, bourses de mobilité, expertise, emploi) DEMANDES (recherche de co-direction, co-tutelle, orientation, informations localisées) INFORMATIONS – RESSOURCES (publications en ligne, informations générales) Table des matières Appels à communications............................................................................................................................. 4 Langue et territoire 2 , 2e Edition du Colloque international , Organisé par l’Université Laurentienne de Sudbury, Ontario, Canada et L’Université d’Etat Ilia, Tbilissi, Géorgie , 30 août 2015 au 4 septembre 2015 à L’Université d’Etat Ilia .............................................................................................................................. 4 Cette langue est-elle la mienne ? Plurilinguisme et migrations dans la littérature de langue française, Colloque International , Université de Coimbra (Portugal), 19-20 mars 2015 .............................................7 Corpus complexes et enjeux méthodologiques : de la collecte de données à leur analyse , Colloque international pour doctorants et jeunes chercheurs ICODOC 2015 , 18-19 mai 2015, Lyon (France) , organisé par le Laboratoire ICAR : CNRS, Université Lyon 2, ENS de Lyon ..............................................9 La Francopolyphonie 2015 . L’interculturalité et l’herméneutique à travers la linguistique, la littérature, la traduction et la communication , Colloque international , édition anniversaire (Xème) , Chișinău, ULIM, 27-28 mars 2015 ...................................................................................................................................... 10 Jeunes, médias et diversités. Les pratiques de la diversité : de la production à la réception, Colloque international, 2-3 avril 2015, Bruxelles, Belgique , Organisé par le Centre d’études sur les jeunes et les médias , En partenariat avec Media Animation et l’IHECS Master, Bruxelles ...........................................13 IIe Symposium international de Sociocritique , Organisé par le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (CRIST), en collaboration avec le Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités (CERLOM/INALCO), le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (FIGURA/UQAM) et le Centre de Recherche sur les médiations (CREM/Université de Lorraine) , FRAMONDE, lettre électronique des départements de français dans le monde Programme Langue française, diversité culturelle et linguistique AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF) Informations compilées par Amélie Nadeau Soumettre le contenu pour la prochaine lettre via : [email protected] Montréal, 10-11-12 décembre 2015 .......................................................................................................... 15 La fr/agilité des femmes – The Fr/agility of Women, Colloque international, Jeudi 12 et vendredi 13 mars 2015, Queen’s University, Kingston, Canada ...........................................................................................16 CERLICO 2015: Linéarité et interprétation 2 . Approximation, modulation, ajustement, Jeudi 11 et vendredi 12 juin 2015, LIDILE EA 3874 Université Rennes 2 ...................................................................17 ILPE 2 - Les idéologies linguistiques dans la presse écrite :l'exemple des langues romanes , Université de Sherbrooke (campus de Longueuil/Montréal) , Du 29 au 31 octobre 2015 ..........................................18 Colloque International « Langage(s) et Traduction » - Le Dit et le Non-dit , 9-11 juin 2015, Université de Bucarest (Roumanie)................................................................................................................................. 20 Conférence TALN 2015 . 22ème conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles, Appel à Ateliers, Université de Caen Basse-Normandie, Caen, Du 22 au 25 juin 2015 à Caen, France...24 Le mot dans la langue et dans le discours, La chaire de Néophilologies de l’Université de Białystok en Pologne, invite à un colloque qui aura lieu les 16-17 mars 2015 ..............................................................25 Anne Hébert, le centenaire : colloque international , les 28, 29 et 30 juillet 2016 , Organisé par le Centre Anne-Hébert, en partenariat avec l’Association internationale des études québécoises (AIÉQ), Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) ......................................................................................... 26 Appels à contributions................................................................................................................................. 28 La traduction au service des exceptions culturelles et/ou d’une communication globalisée ?, Appel à contributions pour le no10/2014, Synergies Chili Revue du GERFLINT ...................................................28 Appels d'offres AUF..................................................................................................................................... 30 Bourses de recherche doctorale et de postdoctorat « Eugen Ionescu » 2014-2015..................................30 Dialogue d’expertise - Expertises globales ou spécifiques........................................................................31 Dialogue d’expertise - Création d’un département de français .................................................................32 Publications en français 2015 du Moyen-Orient : dépôt d’une demande de soutien ................................33 Soutien aux publications scientifiques francophones 2015........................................................................34 Prix Louis D’Hainaut de la meilleure thèse en technologie éducative .......................................................34 Appels d'offres.............................................................................................................................................. 36 Lancement de la 5ème édition du programme de Chaires Franco-Brésiliennes dans l’Etat de Sao Paulo ................................................................................................................................................................... 36 Vient de paraître............................................................................................................................................ 36 Informations – ressources........................................................................................................................... 41 Le français médical en contexte plurilingue en Europe centrale et orientale (FRANMED-ECO) ..............41 Le lexique du Numérique .......................................................................................................................... 41 FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 2 sur 40 APPELS À COMMUNICATIONS LANGUE ET TERRITOIRE 2 2e Edition du Colloque international Organisé par l’Université Laurentienne de Sudbury, Ontario, Canada Et L’Université d’Etat Ilia, Tbilissi, Géorgie 30 août 2015 au 4 septembre 2015 A L’Université d’Etat Ilia Date limite 1er novembre 2014 Contexte En août 2010, fut tenu le premier colloque international Langue et Territoire à l’Université Laurentienne de Sudbury en Ontario (Canada). Ce fut un événement qui a réuni plus de 350 conférenciers de plus de 35 pays. Suite aux soumissions d’articles et au processus d’évaluation par les pairs, près d’une cinquantaine d’articles sont parus dans trois ouvrages de la collection Série monographique en sciences humaines. L’Université d’État Ilia, sise à Tbilissi (Géorgie), sera l’hôte de la deuxième édition du colloque international Langue et Territoire organisé du 30 août 2015 au 04 septembre 2015. Description Les langues, dépositaires d’histoire et de culture, occupent divers territoires, une même langue pouvant se retrouver dans plusieurs de ces espaces-territoriaux sans y avoir le même poids. Le concept de territoire, dans une acception très grande, peut être circonscrit par la sphère d’activité d’une langue donnée, que cette activité soit délimitée par le territoire géopolitique et juridique ou par les lieux participant d’un espace social. Les «frontières» que nous traçons entre langue et territoire ne sont pas étanches : elles sont perméables dans le temps, en fonction de facteurs tels que le déplacement des populations, les politiques linguistiques, les représentations linguistiques et sociales, l’éducation, les médias de masse et les valeurs socioculturelles. Traiter des langues et des territoires, c’est traiter de l’évolution de ces langues, de leurs forces et de leurs faiblesses, de leur vitalité et de leur devenir. C’est également traiter de leur interaction les unes avec les autres, puisque cette interaction peut sous-tendre une cohabitation harmonieuse ou conflictuelle. Par ailleurs, le contact entre les langues affecte profondément les représentations que les locuteurs se font de leur(s) langue(s) et de celles des autres. Ce qui est inscrit dans ce contact selon la langue et selon le territoire relève des dynamiques de groupes, nourries à même ce qui constitue l’espace-territorial. Le colloque Langue et territoire propose la mise en commun, dans une démarche systémique et analytique, de réflexions en thématiques qui appréhendent la complexité de la construction et de la reconstruction de ces espaces. Langue, territoire et histoire Langue, territoire et politique Langue, territoire et droit Langue, territoire et éducation Langue, territoire et Premières Nations Aménagement linguistique Langue, territoire et religion Langue, territoire et identité Contact et cohabitation linguistiques Sociolinguistique et écologie urbaines Géographie littéraire Langue et territoire virtuel Langage, territoire et philosophie D’autres thématiques peuvent être ajoutées. Pour participer au colloque FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 3 sur 40 Nous vous invitons à soumettre une proposition de communication libre ou de session complète. Toutes les demandes seront soumises à l’approbation d’un comité scientifique. Veuillez faire parvenir votre demande, conformément aux dates et au protocole précisés ci-dessous à : [email protected]. Pour plus de renseignement, visitez notre site au http://www.langueetterritoire.iliauni.edu.ge Communication libre Les communications individuelles sont d’une durée de 20 minutes suivies de 10 minutes de questions, et peuvent être prononcées en français, en anglais ou en géorgien. La date limite pour proposer une communication libre est le 1er novembre 2014. Veuillez rédiger votre proposition en Word (police de caractère Times Roman, 12 p.p.) en y incluant les renseignements suivants : Titre de civilité ou professionnel (Monsieur, Madame) Prénom Nom (en majuscules) Institution d’attache Adresse postale No de téléphone No de télécopie Courriel Statut : professeur, chercheur indépendant, étudiant aux cycles supérieurs Titre de la communication (20 mots au maximum) Résumé de la communication (250 mots au maximum) Session complète Les sessions complètes regroupent trois participants autour d’une thématique commune. Il vous est possible de proposer une session complète avec deux autres participants ou de nous faire connaître la thématique de votre session, accompagnée d’une courte description, et nous diffuserons votre appel de communications. Les communications prononcées dans le cadre d’une session se feront soit en français, soit en anglais, soit en géorgien. Les sessions sont de 90 minutes chacune, chaque communication étant de 20 minutes avec 10 minutes de questions. La date limite pour proposer une session complète est le 1er novembre 2014. Veuillez nous faire parvenir votre proposition en Word (police de caractère Times Roman, 12 p.p.) en y incluant le titre de la session (25 mots au maximum) et les renseignements suivants pour chaque participant : Titre de civilité ou professionnel (Monsieur, Madame) Prénom Nom (en majuscules) Institution d’attache Adresse postale No de téléphone No de télécopie Courriel Statut : professeur, chercheur indépendant, étudiant aux cycles supérieurs Titre de la communication (20 mots au maximum) Résumé de la communication (250 mots au maximum) Calendrier Date limite pour proposer une communication : le 1er novembre 2014 Date limite de la notification d’acceptation : le 30 janvier 2015 Diffusion du programme du colloque : le 1er août 2015 Comité d’organisation Julie Boissonneault (Université Laurentienne) : [email protected] Mzaro/Mzagve Dokhtourichvili (Université d’État Ilia) : [email protected] [email protected] Inga Ghutidze (Université d’État Ilia) : [email protected] FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 4 sur 40 Atinati Mamatsashvili-Kobakhidze (Université d’État Ilia) : [email protected] Ali Reguigui (Université Laurentienne) : [email protected] Comité Scientifique Alain Beaulieu – Université Laurentienne, Canada Henri Boyer – Université Paul Valéry – Montpellier 3, France Anna Bondarenco – Université d’État de Moldova, République de Moldova Heinz Bouillon – Université catholique de Louvain, Belgique Jacques Bres – Université Paul Valéry – Montpellier 3, France Claude Chastagner - Université Paul Valéry – Montpellier 3, France Renée Corbeil – Université Laurentienne, Canada Gérard Dédayan – Université Paul Valéry – Montpellier 3, France Ketevan Djachy – Université d’État Ilia, Géorgie Nino Dobordjguinidzé – Université d’État Ilia, Géorgie Serge Dupuis – Université Laurentienne, Canada Louis Gerrekens – Université de Liège, Belgique Laurent Gautier – Université de Bourgogne, France Michel Giroux – Université Laurentienne, Canada Amélie Hien – Université Laurentienne, Canada Aurélie Lacassagne – Université Laurentienne, Canada Simon Laflamme – Université Laurentienne, Canada Eileen Lohka – Université de Calgary, Canada Chantal Mayer-Crittenden – Université Laurentienne, Canada Bernard Outtier – Directeur de Recherche au CNRS, France Nino Pirtskhalava – Université d’État Ilia, Géorgie Patrick Seriot – Université de Lausanne, Suisse Ekaterine Shaverdashvili – Université d’État Ilia, Géorgie Bela Tsipuria – Université d’État Ilia, Géorgie Ludmila Zbant – Université d’état de Moldova, République de Moldova Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec nous au courriel [email protected] ou consulter le site Web du http://www.langueetterritoire.iliauni.edu.ge du colloque colloque : à CETTE LANGUE EST-ELLE LA MIENNE ? PLURILINGUISME ET MIGRATIONS DANS LA LITTÉRATURE DE LANGUE FRANÇAISE Colloque International Université de Coimbra (Portugal) 19-20 mars 2015 Date limite: 30 novembre 2014 « Un grand écrivain est toujours un étranger dans la langue où il s’exprime, même si c’est sa langue natale » (Deleuze, 1993) Dans le domaine de la littérature, l’hétérogénéité caractérise de nombreux textes par le biais de l’intertextualité, du mélange des genres, des mixages et des collages. L’art en général, et la littérature en particulier, thématisent fréquemment la question de l’Autre ou transforment le texte littéraire en un discours autre, c’est-à-dire en un genre novateur non contraint par des règles canoniques. Cette présence de l’altérité comme thème et pratique discursive se présente à nous comme un défi pour ce colloque international qui, de par sa problématique, sera multidisciplinaire et portera sur les questions liées au recours au plurilinguisme littéraire. Nous retiendrons tout particulièrement la thématique des migrations, de la diaspora et de l’exil. Ce colloque international a donc pour ambition de formaliser et de théoriser un phénomène qui concerne à la FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 5 sur 40 fois la linguistique et la littérature de forme égale. Il existe un intérêt croissant pour l’écriture plurilingue à travers différents types de textes et de genres. Nous espérons recevoir des propositions de communications qui combinent un intérêt pour les questions théoriques avec l’analyse de textes ou d’auteurs spécifiques. L'objectif est de réunir des chercheurs travaillant sur les questions d'actualité dans le contexte des langues et de la culture. Plus précisément, le colloque prétend fournir un aperçu de l’état de l’art, d'explorer de nouvelles directions et les nouvelles tendances dans les cultures et les langues. Aussi, l’Association Portugaise d’Études Françaises, en partenariat avec la Faculté des Lettres de l’Université de Coimbra, est-elle heureuse d’annoncer ce colloque qu’elle organise à l’Université de Coimbra, les 19 et 20 mars 2015, et en raison duquel elle lance cet appel à communications aux chercheurs que cette thématique transversale ne manquera pas d'intéresser et d’interpeller. Dans le cadre général de cette rencontre, des axes de travail sont suggérés, dans le sens de favoriser un croisement thématique, comparatiste, critique et problématique: - Répercussions linguistiques et littéraires des contacts de langues dans la littérature (alternance de langues, mélanges de langues, emprunts, etc.) - L’hétérogénéité linguistique et littéraire - L’écriture migrante, la diaspora, l’exil - L’écrivain et ses langues - La traduction et l’auto-traduction - L’écriture à la « périphérie » de la norme - Les écritures postcoloniales - La transmission de la langue dans le contexte de la migration - Le transnationalisme et l'identité nationale - L’assimilation, l’intégration, la sensibilisation au multiculturalisme - L’ethnicité, l’identité, l’altérité, la classe et le genre LANGUES DES COMMUNICATIONS : Les langues de présentation des communications sont le français, le portugais, l’anglais et l’espagnol. CALENDRIER : 30 novembre 2014: date limite pour l’envoi des propositions de communication (résumé de 300 mots maximum et une brève notice biobibliographique de 15 lignes maximum) 20 décembre 2014: date limite pour la réponse du Comité Scientifique 15 janvier 2015: programme définitif CONFÉRENCIERS INVITÉS : Azouz Begag (Directeur de l'Institut Français du Portugal, Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle) Dominique Combe (Professeur à l’École Normale Supérieure) Lise Gauvin (Professeur émérite de l’Université de Montréal) ORGANISATION : Ana Clara Santos (Univ. d’Algarve) Isabelle Simões Marques (Univ. Aberta) João da Costa Domingues (Univ. de Coimbra) José Domingues de Almeida (Univ. de Porto) Maria de Jesus Cabral (Univ. De Coimbra) FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 6 sur 40 COMITÉ SCIENTIFIQUE : Ana Clara Santos (Univ. d’Algarve) Ana Paula Coutinho Mendes (Univ. de Porto) Anne-Rosine Delbart (Univ. Libre de Bruxelles) Charles Bonn (Univ. Lyon 2) Dominique Maingueneau (Univ. Paris-Sorbonne) Isabelle Simões Marques (Univ. de Coimbra) João da Costa Domingues (Univ. de Coimbra) José Domingues de Almeida (Univ. de Porto) Maria de Jesus Cabral (Univ. de Coimbra) Maria do Rosário Mariano (Univ. de Coimbra) Maria João Simões (Univ. de Coimbra) Marta Teixeira Anacleto (Univ. de Coimbra) Michel Beniamino (Univ. de Limoges) Michel Laronde (The Univ. of Iowa) ENVOI DES PROPOSITIONS DE COMMUNICATIONS : Toutes les propositions de communication seront soumises à l’évaluation du Comité scientifique du colloque. Prière d’indiquer l’axe de travail retenu. Les communications admises ne dépasseront pas les 20 minutes. Afin de soumettre votre proposition de communication, sous forme d’un résumé de 300 mots accompagné d’un court CV, prière de nous joindre uniquement sur le courriel suivant : [email protected] INSCRIPTIONS : Jusqu’au 5 janvier 2015: Membres de l'APEF avec communication : 50 euros Autres avec communication : 90 euros Doctorants avec communication : 40 euros Après le 5 janvier 2015 : Membres de l'APEF avec communication : 65 euros Autres avec communication : 110 euros Doctorants avec communication : 60 euros Les textes sélectionnés à l’issue du colloque seront réunis dans des publications à ISSN et ISBN, sous condition d’avis favorable du comité de lecture. MODALITÉS DE PAIEMENT: (pour le Portugal) Virement bancaire : NIB: 0010 0000 34138130001 44 (pour l’étranger) Virement bancaire : IBAN: PT50 0010 0000 3413 8130 0014 4 BIC: BBPIPTPL (Photocopie du virement ATM envoyée en version numérisée courriel [email protected], faisant foi) Contact : [email protected] Liens : www.apef.org.pt FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 7 sur 40 CORPUS COMPLEXES ET ENJEUX MÉTHODOLOGIQUES : DE LA COLLECTE DE DONNÉES À LEUR ANALYSE Colloque international pour doctorants et jeunes chercheurs ICODOC 2015 18-19 mai 2015, Lyon (France) organisé par le Laboratoire ICAR : CNRS, Université Lyon 2, ENS de Lyon Date limite : 30 novembre 2014 Pour cette première édition 2015, nous souhaitons en effet nous concentrer sur la notion de corpus complexes, qu'il s'agisse de corpus oraux, de corpus écrits (textuels), de corpus issus du web (oral-écrit) et/ou de corpus pluri/polysémiotiques[1]. Les visées, les outils et les techniques intervenant dans la constitution de corpus complexes à des fins d’analyse par des chercheurs ainsi que les questions méthodologiques intéressent ce colloque. Les communications attendues devront apporter une contribution en lien avec le langage et la constitution de corpus complexes/multi-modaux, et dont les méthodes d’approche peuvent être, à titre d'exemples : • la linguistique interactionnelle, • l’analyse du discours, • les approches pluridisciplinaires de l’interaction, • le traitement automatique des corpus écrits et oraux, • la didactique de l’enseignement / apprentissage des langues, des sciences, des mathématiques et des savoirs professionnels, • l’approche en corpus d’un fait de langue, qu’il soit phonologique, morphosyntaxique, lexical, orthographique, ou sémantique. Sont invités à proposer une communication les doctorants, post-doctorants et jeunes chercheurs dont les objets d'étude sur le langage impliquent la constitution de corpus complexes et s'intéressent aux enjeux méthodologiques du recueil de corpus. Nous proposons quatre axes de réflexion autour de la posture du chercheur : Axe 1 La problématique de terrain : modalités d’approches du terrain et de recueil de corpus Axe 2 La problématique de traitements : manuel et/ou informatique Axe 3 La problématique de l’analyse : approches qualitatives, quantitatives et mixtes Axe 4 La problématique dans la diffusion et la mutualisation des corpus : bases de données, plateformes outillées, etc. Publications prévues : Les contributions retenues (orales ou poster) donneront lieu à deux formes de publication possibles : Une version allégée des actes du colloque en ligne (résumé long, 5 pages maximum) avant le colloque. Une version papier sous forme d’articles dans un ouvrage collectif à l’issue du colloque. Nous sommes en discussion avec trois maisons d’éditions pour au final n’en retenir qu’une seule. Lieu du colloque ENS de Lyon, 15 Parvis René Descartes, 69342 Lyon Cedex 07 Site Descartes, Métro B, arrêt Debourg Salle de Conférences, Bâtiment Buisson (Ifé), au fond à gauche des jardins de l'ENS de Lyon. L'appel à communication complet : http://icodoc2015.sciencesconf.org/resource/page/id/1 Pour toutes questions, écrivez-nous à : [email protected] FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 8 sur 40 LA FRANCOPOLYPHONIE 2015 . L’INTERCULTURALITÉ ET L’HERMÉNEUTIQUE À TRAVERS LA LINGUISTIQUE, LA LITTÉRATURE, LA TRADUCTION ET LA COMMUNICATION Colloque international édition anniversaire (Xème) Chișinău, ULIM, 27-28 mars 2015 Université Libre Internationale de Moldova Institut de recherches philologiques et interculturelles MD 2012, Chişinău, rue Vlaicu Pârcalab, 52 Tél.: + (3732) 20-59-26, Fax : + (3732) 22-00-28 icfi.ulim.md e-mail : [email protected] Date limite: 10 décembre 2014 L’herméneutique - langue commune de notre temps (Vattimo) caractérise l’espace intellectuel et culturel de notre époque relativiste postmoderne. Le visage contrasté et polymorphe de l’herméneutique installe un règne interprétatif dans un monde multipolaire où il n’y a pas de faits, mais seulement des interprétations (Nietzsche) parce que nous sommes des êtres qui vivent le drame insurpassable du sens, d’un sens que nous nous efforçons de comprendre, mais qui est toujours extensible suite au caractère interprétatif de notre expérience du monde. La compréhension, catégorie essentielle de l’herméneutique, est un mode primordial de notre être-au-monde. Mais le Logos humain (raison+parole) est dans l’incapacité d’exprimer l’Être situé au-delà de l’intelligence. Il doit se contenter de l’indiquer, de le signifier, de l’interpréter. Sans rien rajouter au Réel, l’herméneutique introduit un nouvel ordre de fonctionnalité anthropologique, celui de la transcendance du Réel - de représenter, d’interpréter, d’analyser, d’expliquer, d’élucider le Réel par des signes et de comprendre ces signes comme représentant le Réel. L’nterculturalité doit apprivoiser l’herméneutique et la mettre à ses services parce que l’intercompréhension des cultures n’est pas une intuition pure, directe et immédiate, elle doit faire des détours suite à l’entendement humain qui est par essence participatif. La véritable humanité tient compte de la raison étrangère et se rend sensible à une autre source de sens. Le cogito humain ne règle ses problèmes que dans un antagonisme adaptatif entre la raison et une raison autre à travers la confrontation de perspectives. Notre irréductible appartenance à l’espèce humaine est la condition d’une compréhension mutuelle, d’un dialogue possible, d’un engagement pour mieux rendre compte des faits et asseoir un monde plus compréhensible et plus intelligible. Le langage (langue+parole) est la dimension essentielle pour fonder une vraie herméneutique. La raison n’existe que dans le langage et par le langage, qui est son unique et ultime organon. L’herméneutique ouverte d’aujourd’hui souligne que tout sens est relatif aux conditions de la compréhension possible dans le contexte des formes de vie dépassant l’autonomie normative de la langue, le caractère statique et automatique de la compréhension suite à la récursivité des règles, décrétant une approche créative, imprévisible et incalculable de la compréhension. Dans ce sens, l’interprétation n’est plus la prise de connaissance du compris, mais l’élaboration des possibilités esquissées dans le comprendre (Heidegger). Ainsi, l’unité spéculative du Langage et de l’Être contribue à une mise en forme du réel, au fondement de notre rapport au monde, à autrui et à soi, au renouvellement incessant et au mouvement du sens dans la compréhension et l’interprétation. La traductologie est redevable à l’'herméneutique qui s’arroge un rôle médiateur dans l'activité traduisante. Par définition la traduction ne trouve son essence que d'être partage et/ou parcours herméneutique entre deux cultures, entre deux discours, entre deux sujets. La traduction est le plus indocile des actes langagiers qui révèle une opposition factice et/ou adaptative entre identité et altérité. La mission titanique qui s’en suit est cette activité de relation par excellence comme rapport demeuré rapport (Meschonnic) qui permet mieux reconnaître une altérité dans une identité. Une telle démarche médiatrice de l’herméneutique réduit l'opposition banale et aporétique entre partisans de la lettre, attachés au texte de départ (sourciers) et défenseurs du sens, soucieux de l'efficacité de la transmission du message (ciblistes). Une traduction est toujours sur une ligne de fuite, jamais définitive, toujours ouverte à la reprise, à la retraduction par nature et nécessité. C’est aussi un dépassement - progression en avant (Hegel), représentation-suppléance (Gadamer) parce que toute l'identité d'une traduction est faite d'altérité et sa nature hétérogène montre qu'il ne s'agit là que de deux modes d'être qui, de surcroît, ont ontologiquement besoin l'un de l'autre. FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 9 sur 40 La littérature orchestrait de toujours le compromis (in)stable entre une logique du « territoire » et une logique « herméneutique », légitimé par son caractère de discours cumulatif et inclusif. Le littéraire commente les œuvres en s’appuyant sur des routines interprétatives et sur son propre charisme, en recourant à deux stratégies : la fuite vers le « haut » (la philosophie) et la fuite vers le « bas » (l’érudition). Dans un dernier temps, son ouverture à des corpus littéraires l’oblige à se préoccuper davantage de la question du texte, en accordant un rôle privilégié à la mémoire, à la diversité des supports matériels, aux modes de diffusion, à la diversité des usages des textes. De même, elle l’incite à renouveler sa réflexion sur l’auctorialité et sur la question des appareils d’interprétation de textes littéraires. Les médias et la communication participent au processus de mise en relation qui recoupe précisément la (re)définition herméneutique de la compréhension, de sa nature dialogique comme recherche d’un accord. Pourtant, la communication humaine procède des confusions véhiculées entre l’étant que nous sommes et les étants subsistants et manipulables, soit de l’objectivation et de l’aliénation méthodologique (Ricœur) or, en l’absence de la vérité on décide d’un sens. Les médias exploitent au maximum la nature idéologique du langage qui exprime différents sens dans des co(n)textes différents ainsi que l’incapacité des agents de la communication d’exercer un contrôle total sur les symboles, les signaux, les expressions, les unités de message et le sens de l’information pour profiler et promouvoir des intentionnalités diverses. Le sacrement du langage humain (Agamben) et son anthropogénie (Van Lier) comme donné-construit suit une évolution hiérarchique, dialogique et adaptative pour projeter une dialectique infinie des entre-deux à l’interface des oppositions : fermeture-ouverture ; réalité –représentation ; unité-diversité etc. et c’est à l’intelligence herméneutique que revient la (re)découverte de la puissance créatrice du langage et de l’unité spéculative de l’Être et du Langage. En explorant les démarches - prescriptive (technique et pragmatique) ; descriptive (le processus herméneutique et les modes de compréhension) ; subjective (l’importance et l’influence de l’interprète) ainsi que les tendances majeures dans l’évolution de l’herméneutique contemporaine : a) pneumatologique (spirituelle) - le langage est un véhicule de la transcendance (E. Linnemann) ; b) critique-historique (le langage est un phénomène purement référentiel, P. Stuhlmacher) ; c) anthropocentrique (le langage est symbolique, analogique et anagogique, G. Maier ; d) idéologique (le langage est polysémique ; exprime différents sens dans des co(n)textes différents, F. Gutierez) ; e) rélativiste (le langage est pure conventionalité, S. Fish) etc. nous invitons les chercheurs à donner libre cours à leurs contributions pour pouvoir profiler de nouvelles perspectives herméneutiques et/ou (inter)culturelles dans le dessein de l’implémentation d’une interculturalité à venir. Les suivantes aires de recherche, centrées sur les concepts-clefs interculturalité et herméneutique, seraient au gré des débats du Colloque : • Interculturalité et défis herméneutiques ; • Valeurs linguistiques conventionnelles et la spontanéité de l’esprit interprétatif ; • La littérature – manifestations de la compréhension textuelle et de l’interprétation ; • La traduction - parcours et/ou partage(s) herméneutiques ; • Le cercle herméneutique (trois « habiletés » (subtilitas) : subtilitas intelligendi, subtilitas explicandi et subtilitas applicandi) et la didactique des langues-cultures ; • Les média, la communication et les arts à l’emprise de l’herméneutique Langues de communication : français, espagnol, italien, roumain, anglais, allemand, russe. Modalités de participation : In praesentia, le 27 mars 2015 – les sessions plénières et ateliers Visioconférence, le 28 mars 2015 Calendrier • Les titres des communications et les références personnelles sont agréés jusqu’au 10 décembre 2014 • Les résumés dans la langue de communication (publiés dans le programme du colloque) devraient parvenir à l'adresse [email protected] avant le 28.02.2015 par l’intermédiaire du formulaire à remplir ; FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 10 sur 40 • Les textes in extenso seront déposés le jour du Colloque, le 27.03.2015 ; • Les consignes de rédaction sont disponibles sur le site de l’Institut icfi.ulim.md • Les textes inédits et représentatifs seront publiés dans le volume anniversaire La Francopolyphonie (nr.10/2015) qui sera disponible version électronique et imprimée. La revue La Francopolyphonie (ISSN 1857-1883), spécialisée en philologie et en culturologie, est classée par l’Académie des Sciences de Moldova dans la catégorie B (diffusion internationale). Elle est disponible sur le site : http://lafrancopolyphonie.blogspot.com et http://icfi.ulim.md Contribution financière : 30 € pour les participants étrangers (documents Colloque, publication) 200 MDL pour les participants moldaves (documents Colloque, publication) Possibilité d’hébergement dans les espaces de l’hôtel de l’ULIM aux prix convenables. Une excursion dans les fameuses caves de Mileştii Mici / Cricova (http://itravel.md/ro/turismul-in-moldova/vinurile-moldovei/beciurile-subterane-cricova.html), ville viniviticole sous-terraine incluse dans le Livre Guinness des Records, pourrait être organisée aux frais des intéressés (environ 50 €). JEUNES, MÉDIAS ET DIVERSITÉS. LES PRATIQUES DE LA DIVERSITÉ : DE LA PRODUCTION À LA RÉCEPTION Colloque international 2-3 avril 2015 Bruxelles, Belgique Organisé par le Centre d’études sur les jeunes et les médias En partenariat avec Media Animation et l’IHECS Master, Bruxelles Date limite: 17 décembre 2014 La diversité, tour à tour invoquée comme état de nos sociétés ou comme valeur à promouvoir, reste un concept polysémique et complexe. La définition de la diversité renvoie au caractère de ce qui est divers, varié, différent. Or le terme est communément usité pour faire référence à un ensemble de personnes marquées par la singularité de leurs origines géographique, socio-culturelle ou religieuse, de leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc. Mais la diversité est aussi associée à des pratiques hétérogènes et diverses, en somme, à des pratiques plurielles. Les médias, parce qu’ils sont des médiations symboliques, techniques et sociales entre les individus et le monde, invoquent la complexité de cette diversité. Industries du symbolique, ils construisent et donnent à voir une « réalité » du monde dans toute sa diversité. Dès lors, quelle est la nature de cette diversité constituée par et avec les médias ? Comment la production et la réception de ces contenus, dispositifs, outils, supports constituent-elles des expériences de la diversité ? L’expérience de la diversité dans les médias est-elle en lien avec la diversité sociale, culturelle vécue quotidiennement ? Le rapprochement entre les ressorts de la diversité et ceux des médias s’est opéré dans divers pays et à différents moments de leur histoire. Dans tous les cas, il est à la fois l’objet d’un débat civil voire civique, d’une position politique voire militante, et toujours d’une question de recherche. Dans la lignée des travaux du Centre d’études sur les jeunes et les médias et de ses partenaires l’IHECS et Media Animation, ce colloque propose d’aborder la thématique des jeunes et des médias autour de la problématique de la diversité. Il s’agit de s’intéresser aux rapports des jeunes à la diversité via les médias, et ce à trois niveaux : FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 11 sur 40 ° au niveau micro, celui de la réception et de l’expérience de la diversité via les pratiques médiatiques ; ° au niveau méso, celui de la production de la diversité, tant dans les pratiques professionnelles que dans la création de contenus ; ° au niveau macro, celui des industries culturelles, éducatives et de la communication dans une perspective transnationale. À partir de trois axes de recherche thématiques, ce colloque a pour ambition de présenter différentes situations et réflexions concernant les jeunes et les médias comme expérience de la diversité. AXE 1 - Diversité des pratiques, pratiques de la diversité. AXE 2 – Médias et diversité de la production : visibilité et contenus. AXE 3 – Les industries culturelles et éducatives au prisme de la diversité. Pour ce colloque, les approches pluridisciplinaires et internationales seront fortement appréciées. Afin de proposer un regard percutant et critique sur ces thématiques, une discussion sera engagée avec des acteurs sociaux et politiques du monde professionnel des médias. Les propositions de communication doivent être soumises avant le 17 décembre 2014 sous forme de résumé en français ou en anglais (5 000 signes maximum, espaces compris, Times New Roman, police 12, interligne simple, 5 mots-clés, un titre) à l’adresse [email protected]. Elles seront évaluées en double aveugle par le comité scientifique. Les propositions ainsi que les communications peuvent être données en anglais ou en français. Dans le courriel, vous donnerez les informations suivantes : nom, prénom, adresse e-mail, statut universitaire/professionnel, université et laboratoire de rattachement, titre de la communication. La proposition de communication en elle-même sera proposée dans un document joint en format .doc qui portera votre nom (PrenomNom.doc). Dans le document en revanche, il vous est demandé de respecter l’anonymat, y compris si vous faites référence à certaines de vos publications antérieures. Une sélection de communications sera regroupée dans une publication scientifique dont les modalités seront précisées ultérieurement. CALENDRIER Clôture des soumissions : 17 décembre 2014 Notification d’acceptation : 30 janvier 2015 Colloque : 2 et 3 avril 2015 Pour publication : Envoi des textes pour évaluation : 1er juin 2015 Notification de l’évaluation : 30 septembre 2015 Remise des textes définitifs : 10 novembre 2015 Publication prévue : printemps 2016 COMITE SCIENTIFIQUE Christian Agbobli (PR, UQAM, GERACII, Québec) Baptiste Campion (IHECS, UCL, Belgique) Sirin Dilli (MCF HDR, Université de Giresun, Turquie) Pierre Fastrez (PR, UCL, Belgique) Claire Frachon (Experte Médias et Diversité au Conseil de l’Europe) Alec Hargreaves (PR, Université d'État de Floride, Winthrop-King Institute, USA) Angeliki Koukoutsaki-Monnier (MCF, Université de Haute-Alsace, CREM, France) Christine Larrazet (MCF, Université de Bordeaux, Centre Emile Durkheim, France) Guy Lochard (PR, émérite Université Paris 3, CIM, France) Tristan Mattelart (PR, Université Paris 8, CEMTI, France) Maria Ranieri (MCF, University of Florence, Italy) Virginie Sassoon (Twiki Productions, IFP, CARISM, France) Aude Seurat (MCF, Université Paris 13, LABSIC, France) Daya Thussu (PR, University of Westminster, UK) FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 12 sur 40 Carsten Wilhelm (MCF, Université de Haute-Alsace, CRESAT, France) COMITE D’ORGANISATION Paul de Theux (Directeur Média Animation) Isabelle Feroc Dumez (Université de Poitiers, ESPE, Laboratoire TECHNE) Marlène Loicq (Présidente du Centre d’études sur les jeunes et les médias) Jérémie Nicey (Université de Tours, Laboratoire CIM-MCPN) Anne Claire Orban (International Project Manager, Media Animation) Isabelle Rigoni (INS HEA, Grhapes / Centre Émile Durkheim / MICA) Patrick Verniers (Président Master en Éducation aux médias IHECS) CONTACTS Marlène Loicq, [email protected] Infos sur www.jeunesetmedias.fr Appel complet: http://www.educationauxmedias.eu/sites/default/files/files/AAC-Jeunes%26Medias2015.pdf IIE SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE SOCIOCRITIQUE Organisé par le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes (CRIST), en collaboration avec le Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités (CERLOM/INALCO), le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (FIGURA/UQAM) et le Centre de Recherche sur les médiations (CREM/Université de Lorraine) Montréal, 10-11-12 décembre 2015 Date limite: 31 décembre 2014 Le chantier des réalismes, et autres travaux en cours Tenu à Paris en décembre 2011, le Ier Symposium international de sociocritique permit de faire le point sur la démarche épistémologique, sur les hypothèses heuristiques, sur les principes herméneutiques et sur les voies d’avenir de la sociocritique. Le IIeSymposium se tiendra en décembre 2015 à Montréal. Il ira davantage et directement vers les pratiques de lecture et comprendra quatre axes, le premier d’entre eux pouvant déterminer des interventions s’indexant sur les trois autres. 1. Le chantier des réalismes En art et en littérature, la question du réalisme fait partie de celles que la critique littéraire déclare régulièrement caduques alors qu’elle ne cesse de faire retour et de se présenter sous des formes nouvelles au fil de l’histoire des textes. DepuisMimésis. La représentation de la réalité dans la littérature occidentale d’Erich Auerbach, classique des études de lettres s’il en est, et les essais de Philippe Hamon, Ian Watt, Leo Bersani, Michael Riffaterre et Roland Barthes rassemblés dans le collectif Littérature et réalité, les travaux qui ont été publiés sur le réalisme — que ce soit en narratologie, en sémiotique, en histoire littéraire, en histoire des représentations, en pragmatique, en sociologie de la littérature ou en psychanalyse — ont été dominés par quatre tendances. La première fait du réalisme du XIXe siècle la forme la plus achevée d’une esthétique définie par l’ambition de produire une représentation fidèle du réel, à telles enseignes que tout autre essai semblable est évalué en rapport avec ce parangon. Cette première tendance est particulièrement lourde dans les études portant sur la littérature française et dans l’espace des littératures francophones tant le trio Balzac-Flaubert-Zola y est élevé en référence absolue. La deuxième tendance pense le réalisme en refermant la littérature sur elle-même, sans préoccupation particulière de ce qui se passe dans l’espace symbolique global, comme si les textes n’étaient justiciables que de positionnement corporatiste ou que d’une endogamie stylistique ou sémiotique. La troisième instrumentalise le réalisme au profit d’un récit historique fort contestable et simplificateur qui soit l’associe à «la modernité» (ce «mot-perroquet», disait Valéry) soit tient cette dernière pour bipolaire, réalisme et formalisme se succédant en alternance, du romantisme allemand jusqu’au néoréalisme contemporain. Enfin, la quatrième limite le réalisme au cadre national, ignorant tout autant la FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 13 sur 40 perméabilité des frontières en matière de création artistique que l’existence d’une large variété de tentatives et de tentations dont des appellations telles «réalisme magique», «réalisme merveilleux», «réalisme symboliste» sont par exemple des indices. Tout en relisant de façon critique Mimésis, Littérature et réalité et les travaux dont il vient d’être question, on remettra le réalisme sur le chantier à partir des hypothèses nodales d’une sociocritique qui, parce qu’elle pense le texte littéraire dans ses interactions avec la semiosis sociale conjoncturelle, sait qu’il n’y a pas un réalisme, mais des réalismes, variant selon les âges et les lieux. Par suite, le Symposium accueillera des communications mettant en valeur l’historicité, la socialité, les mutations et la variabilité des réalismes. On privilégiera des lectures de textes choisis dans la longue durée de la littérature (d’Homère aux écrivains de la «Génération inculte») et de toutes les origines géoculturelles que l’on voudra. Il sera important que des communications abordent dans cet esprit des corpus hétérogènes sur les plans historique ou géographique de manière à dégager la migration incessante des démarches créatrices au cours de l’histoire. 2. Le traduire La pensée de la traduction, «le traduire» (Patrick Maurus) pour le dire de manière à insister sur la nécessité de quitter les illusions issues du lexique conjugal (fidèle, belle infidèle, trahison), accompagne la sociocritique depuis ses débuts. Comment le travail du traduire procède-t-il pour faire glisser un texte d’une semiosis sociale à une autre ? Cette question, le sociocriticien traducteur se la pose en permanence et il n’a que des réponses complexes à lui donner au gré de la singularité des textes. En cette matière, la sociocritique doit s’intéresser à la place prépondérante prise par la poétique d’Henri Meschonnic, avec laquelle Claude Duchet a entretenu un dialogue permanent et productif. Cependant, autant Meschonnic représente une véritable coupure épistémologique (« Vous n'avez jamais lu Shakespeare, vous avez lu des traductions de Shakespeare »), autant il est nécessaire que la sociocritique avance sur ce terrain avec ses propres outils et sa propre question, celle de l'objet à traduire en tenant compte de la socialité et de la matérialité langagière du texte. Si les communications pourront porter sur n’importe quel problème dérivant de l’acte de traduire, on sera tout spécialement intéressé par des interventions touchant à la traduction de textes dits réalistes. 3. Des genres La sociocritique a longtemps privilégié le roman. Il ne s’agit pas de le laisser tomber, mais bien de couvrir autant que possible tout l’éventail générique. S’il existe des travaux en sociocritique de la poésie ou du théâtre, il reste en ce domaine beaucoup de travail à faire. On sera attentif au fait que la question réaliste peut se poser dans tous les genres, du poème en prose à l’impromptu, de la prose d’idée au haï-ku, du discours politique au roman pastoral. 4. Ethnocritique et sociocritique : suites Le Symposium de Paris avait donné lieu à une première rencontre entre ethnocriticiens et sociocriticiens, justifiée par un héritage commun, celui de Bakhtine, et par une attention première au texte considéré dans ses altérités constitutives. Deux autres rencontres fructueuses ont eu lieu depuis lors (à Montréal en 2012, à Metz en 2014) et cette synergie doit être maintenue et développée. Le Symposium sera donc ouvert aux ethnocriticiens, auxquels on demandera comment leur approche culturaliste et leur prise en compte de l’oralité les conduisent à repenser la question réaliste d’une manière innovante. 5. Varia et works in progress Enfin, le Symposium accueillera des travaux en cours et des communications libres. Les doctorants en sociocritique et en ethnocritique sont invités à soumettre des propositions de communication. Les propositions de communication doivent être adressées à Claudia Bouliane ([email protected]) et Pierre Popovic ([email protected]) pour le 31 décembre 2014. Comité d’organisation : Claudia Bouliane (CRIST, Université McGill), Jean-François Chassay (CRIST, FIGURA, Université du Québec à Montréal), Elaine Després (CRIST, FIGURA, Université de Montréal) Djemaa Maazouzi (CRIST, Université Lille-3), Patrick Maurus (CERLOM/Inalco), Olivier Parenteau (CRIST, FIGURA, Cégep de Saint-Laurent), Pierre Popovic (CRIST, FIGURA, Université de Montréal), Jean-Marie Privat (CREM, Université de Lorraine), Geneviève Sicotte (CRIST, FIGURA, Université Concordia), Bernabé Wesley (CRIST, Université Paul-Valéry/Montpellier – Université de Montréal). FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 14 sur 40 LA FR/AGILITÉ DES FEMMES – THE FR/AGILITY OF WOMEN Colloque international Jeudi 12 et vendredi 13 mars 2015 Queen’s University, Kingston, Canada Date limite: 1er janvier 2015 « Fragilité, ton nom est femme » William Shakespeare, Hamlet (Acte 1, scène 2) Les femmes ont pendant très longtemps été considérées de par leur fragilité. Il suffit de revenir à Ève et au péché originel, geste qui lui coûta, à elle et à toutes les femmes, la contrainte d’enfanter dans la douleur, et qui, du même fait, scella le destin de celles-ci – fragiles par punition et vengeance. Dès l’origine, la femme est par conséquent associée à une fragilité à la fois morale et physique, la seconde conséquence de la première. Nul doute que les femmes ne sont d’ailleurs pas dotées de la même force physique, et surtout ne possèdent pas la même constitution, que les hommes. Rappelons-nous toutes ces femmes indisposées de la littérature – vapeurs, menstrues, hystérie, ce à quoi nous devons ajouter la maternité et l’enfantement. Jusque dans les années 1970 et le féminisme de la deuxième vague, seules deux voies sont envisageables pour les femmes : soit rester vierge et se consacrer à l’Église, soit se marier et devenir mère. Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que les femmes aient donc une alternative et qu’elles annihilent le destin qui leur avait été imposé. L’apparition de la contraception leur a en effet permis de se réapproprier leur corps, et ainsi de maîtriser une part de leur « fragilité » grâce au nouveau choix qui s’offrait alors à elles. Si la définition de « fragilité » renvoie, selon Le Petit Robert, à la « facilité à se casser », à la « faiblesse de constitution », ou encore à « l’instabilité », nous ne saurions toutefois fermer les yeux sur le fait que le substantif fragilité comporte en son sein même un autre substantif, celui d’agilité – sorte de mise en abyme qui dévoilerait l’agilité des femmes au cœur de leur fragilité, et vice versa. L’agilité de ces dernières se révèle à tous les niveaux : souplesse, adresse, habileté, capacité, solidité, vivacité, volonté... De nombreuses femmes ont effectivement réussi – et justement parfois grâce à leur condition de femmes – à s’opposer au discours dominant ou même encore à s’imposer dans la résistance. Les communications pourront être issues de divers domaines comme la littérature, le cinéma, les arts plastiques, la philosophie, la psychanalyse, la religion, la science politique, le droit, l’histoire, les études féminines et de genre etc. Veuillez s’il vous plaît envoyer votre proposition de communication (250 mots) ainsi que votre affiliation universitaire à Francesca Fiore [email protected] et à Elodie Vignon [email protected] avant le 1er janvier 2015. CERLICO 2015: LINÉARITÉ ET INTERPRÉTATION 2 . APPROXIMATION, MODULATION, AJUSTEMENT Jeudi 11 et vendredi 12 juin 2015 LIDILE EA 3874 Université Rennes 2 Élisabeth RICHARD et Marie-Claude LE BOT Date limite: 10 janvier 2015 La linéarité de la chaine parlée est en permanence mise à mal : la langue orale se cherche, cherche ses mots et la manière de les dire. En partenariat avec l’équipe d’accueil LIDILE (EA 3874), le 29ème colloque international du CerLiCO interrogera les notions d’approximation, de modulation et d’ajustement, prioritairement dans la langue orale et dans les représentations qu’en donnent à entendre les écrits littéraires (ou autres). Le CerLiCO invite les communicants à proposer des études autour des trois axes suivants : « Études linguistiques », « Traduction », « Didactique des langues ». FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 15 sur 40 1. Études linguistiques Les communications pourront s’attacher à délimiter les formes (prosodiques, morphologiques, syntaxiques) qui disent une approximation et leur inscription dans le discours. D’une part, on observera l’approximation comme une des contraintes de la linéarité du discours oral qui dit et re-dit, qui module, qui ajuste et s’ajuste au fur et à mesure qu’il se construit. D’autre part, des études pourront être menées autour des visées argumentatives ou pragmatiques engendrées par l’exploitation des diverses possibilités offertes par la langue pour signifier de l’approximation. 2. Traduction Le colloque sollicite également des recherches en traduction et notamment en traduction spécialisée. À ce titre, les études interrogeront les effets d’acceptabilité que la notion d’approximation engendre tant dans la langue source que dans la langue cible. On se demandera quel degré d’approximation est admissible en fonction du type de traduction (traduction banalisée ou absolue), de texte et/ou de lecteur cible. Les communications pourront aborder les notions de la modulation et de l’ajustement dans le domaine par exemple de la révision, aussi bien à partir de traductions humaines qu’automatiques. Le thème général du colloque appelle encore à questionner le travail de l’interprète et à analyser en quoi il se distingue de celui du traducteur : quels aménagements du discours l’interprétation permet-elle par rapport à la traduction écrite ? 3. Didactique des langues Enfin, le colloque envisagera des études didactiques. Tant en compréhension qu’en production écrite ou orale, les modes d’expression de l’approximation représentent un point de difficulté majeur pour l’apprenant d’une langue étrangère (même au niveau très avancé) et la question de son enseignement/apprentissage un véritable défi pour la didactique des langues. Les études présenteront les différentes problématiques didactiques liées aux procédés de modulation et d’ajustement à l’oral. Les communicants disposeront de 25 minutes pour leur exposé, qui sera suivi d’une discussion de 15 minutes. Une sélection des communications sera publiée en 2016 dans les Travaux Linguistiques du CerLiCO n°29 aux Presses Universitaires de Rennes, après acceptation par le comité éditorial de la collection. Modalités de soumission Les propositions, anonymes, sont à envoyer pour le 10 janvier 2015 via la plateforme électronique Sciencesconf à l’adresse suivante : http://approximation.sciencesconf.org Elles comporteront une présentation de la problématique et des données (environ 500 mots / 3000 signes) ainsi qu’une brève bibliographie. Les propositions seront examinées anonymement par deux membres du comité scientifique. Contacts : [email protected] [email protected] ILPE 2 - LES IDÉOLOGIES LINGUISTIQUES DANS LA PRESSE ÉCRITE :L'EXEMPLE DES LANGUES ROMANES Université de Sherbrooke (campus de Longueuil/Montréal) Du 29 au 31 octobre 2015 Date limite: 15 janvier 2015 Le réseau de recherche CIRCULA organisera du 29 au 31 octobre 2015 le colloque international ILPE 2 – Les idéologies linguistiques dans la presse écrite : l’exemple des langues romanes. Ce colloque s’inscrit dans la continuité de la première rencontre scientifique ILPE qui a eu lieu à Augsburg (Allemagne) en octobre 2013. Comme la précédente édition, l’événement aura pour objectif de réunir des chercheurs FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 16 sur 40 s’intéressant au double rôle de la presse écrite – que ce soit sur support papier ou numérique – comme lieu de production et de diffusion d’idéologies linguistiques et en tant que moyen de standardisation de la langue, plus particulièrement dans les communautés de langue romane. Le colloque accueille toutes les propositions de communication en lien avec la thématique et il est ouvert à tous les cadres théoriques pertinents dans l’analyse des idéologies linguistiques dans la presse écrite (sociolinguistique, anthropologie linguistique, linguistique textuelle et médiatique, analyse du discours et rhétorique, médiologie et sociologie de la connaissance). Il accueille des contributions portant sur l’ensemble des communautés de langue romane (français, italien, espagnol, portugais, occitan, catalan, etc.). Parmi les thèmes qui pourraient être exploités dans le cadre de ce colloque, signalons entre autres les suivants, à titre illustratif (liste non exclusive) : Les différents types d’idéologies linguistiques convoquées dans la presse écrite ; Les rapports existant entre les idéologies linguistiques et les enjeux politiques et sociaux plus larges dans des contextes précis ; • Le rôle et l’impact des idéologies véhiculées par les médias dans le processus de changement linguistique ; • Les débats sur la norme en matière de langue tels que tenus dans la presse au sein de certaines communautés ; • Les formes, la nature et la valeur des savoirs linguistiques véhiculés dans la presse écrite ; • Les politiques en matière de langue et en matière de norme adoptées dans les instances de presse ; • La conception normative du journaliste et son rôle comme « agent normatif » ; • Les stratégies argumentatives et persuasives qui sous-tendent la diffusion d’idéologies linguistiques ; etc. À l’occasion de cette deuxième édition, nous invitons tout particulièrement les chercheurs travaillant sur les chroniques de langage, c’est-à-dire des rubriques régulières traitant de la langue, à soumettre une proposition de communication. Leurs communications seront réunies dans une session thématique spéciale qui aura pour but d’évaluer comment ce genre d’écrits sur la langue s’est développé dans les différents contextes nationaux selon les facteurs sociohistoriques qui leur sont propres et de dégager les points communs et les points de divergence qui caractérisent les différentes traditions linguistiques à ce sujet. • • Nous invitons toutes les personnes intéressées à intervenir au colloque à soumettre une proposition de communication par courrier électronique à [email protected] et à [email protected] au plus tard le 15 janvier 2015. Nous encourageons tout particulièrement les étudiants des 2e et 3e cycles qui travaillent sur le thème des idéologies linguistiques à soumettre leur travaux pour un atelier des jeunes chercheurs qui leur sera entièrement consacré. Format des propositions • La durée des présentations est de 20 minutes (elles seront suivies d’une période de discussion de 10 minutes) ; • Les résumés ne devront pas dépasser les 400 mots (sans compter les références bibliographiques) ; • Tous les résumés doivent être remis en deux versions (une version anonymisée et une version précisant le nom et l’affiliation de l’auteur) ; • Les langues du colloque seront le français, l’italien et l’espagnol. Dates à respecter Soumission d’une proposition de communication 15 janvier 2015 Confirmation des propositions par le comité scientifique 15 février 2015 Tenue du colloque 29 octobre - 31 octobre 2015 Conférenciers invités Domaine francophone : Annette Boudreau (Université de Moncton) Domaine italophone : Luciana Fellin (Duke University) FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 17 sur 40 Domaine hispanophone : José Del Valle (City University of New York) Pour nous écrire [email protected] ou [email protected] Actes du colloque Les participants auront la possibilité de soumettre leur communication pour publication dans la revue électronique Circula : revue d’idéologies linguistiques, publiée aux Éditions de l’Université de Sherbrooke. Site: http://ilpe2015.evenement.usherbrooke.ca/app_comm_fr.html COLLOQUE INTERNATIONAL « LANGAGE(S) ET TRADUCTION » - LE DIT ET LE NON-DIT 9-11 juin 2015, Université de Bucarest (Roumanie) Date limite: 30 janvier 2015 Ce Colloque de linguistique appliquée est organisé conjointement par les filières de Philologie, LEA et de Traducteurs-Interprètes-Terminologues du Département de français, Faculté des Langues et des Littératures Etrangères de l’Université de Bucarest sous un titre générique qui joue délibérément sur la polysémie du terme de langage – faculté de l’esprit (faculté de langage) et système de signes (langue), mais également, voire surtout usage (style(s), discours) – vise à mieux cerner les rapports entre problématique de la variation linguistique (langages spéciaux /vs/ langage courant /vs/ langage littéraire) et problématique de la traduction, dans une perspective à la fois descriptive et didactique. Le thème autour duquel se dérouleront les débats entend traiter des diverses théories de l’expression du sens et de la signification en langue et en discours, ainsi que les problèmes de traduction qui peuvent intervenir dans le passage d’une langue source à une langue cible. Description du projet La problématique du DIRE (processus d’énonciation), du DIT (sens de l’énoncé, ce que l’on dit lorsqu’on parle), du NON-DIT (tout ce que le locuteur aurait voulu dire sans pour autant s’exprimer explicitement par des mots ou par des signes perceptibles et interprétables par son interlocuteur) a préoccupé depuis toujours les linguistes, les philosophes du langage, les anthropologues, les sémioticiens, les exégètes de l’art. Entre tous ces concepts il y a une relation d’interdépendance : l’un sans l’autre ne fonctionne pas. Préexistant au non-dit, le dit (la parole) « nous accompagne presque à chaque instant, et même le silence, devenu si rare dans les sociétés modernes, prend son sens par rapport à elle. » (Ph. Breton, 2003 : 5). On pourrait même dire que le non-dit est en fait un dit déguisé derrière les divers mécanismes de production. Plusieurs perspectives s’ouvrent dans l’analyse de ce phénomène : d’une part, une perspective sémantico-pragmatique (du type O. Ducrot ; voir à cet égard : Dire et ne pas dire, 1972 ; La preuve et le dire, 1974 ; Le dire et le dit, 1984 ; ou bien du type C. Kerbrat-Orecchioni - L’Implicite, 1986 ) faisant des deux phénomènes une question d’interprétation et, d’autre part, une perspective logico-sémantique du type Robert Martin (Langage et croyances, 1987 ; Pour une logique du sens, 1992) qui fait du phénomène du non-dit un élément de calcul du sens. En deçà du dit du discours ou au-delà de l’unité discursive, l’opposition du dit et du non-dit pourrait correspondre à l’opposition entre contenu explicite /vs/ contenu implicite, ou sens dénotatif /vs/ sens connotatif. On parlera ainsi, avec R. Barthes, de l’existence dans la langue d’un contenu manifeste (explicite) et d’un contenu latent (implicite). Pourtant, si pour le dit le terme « explicite » ne fait pas opposition, pour le non-dit, le terme « implicite » n’est pas le synonyme parfait. Cette distinction apparaît d’une part, dans les recherches de C. Kerbrat-Orecchioni (1986) pour laquelle les seules formes de l’implicite sont la présupposition et le sous-entendu, le reste étant du non-dit, et d’autre FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 18 sur 40 part, dans les travaux de Robert Martin qui, se situant dans une sémantique véri-conditionnelle, définit le non-dit comme un phénomène rassemblant « les cas où, pragmatiquement et sémantiquement, l’énoncé induit un énoncé corrélatif, mais dont la valeur de vérité ne dépend pas directement de la valeur de l’énoncé lui-même comme dans l’implication » (1987 : 27). Le rapport entre « complétude » et « non-dit » apparaît clairement dans les recherches dues à Robert Martin (La monovalence de la négation). Etant donné le flou existant dans la structure sémantique des unités composant les séquences discursives, il y aura toujours une quête de la complétude du sens au niveau manifeste, le reste étant affaire de non-dit. Aspect de l’indécidable et de l’indéterminé, le non-dit est placé par Robert Martin (1987) entre l’ambiguïté et le vague et se distingue de ces concepts par l’absence d’une lecture alternative (pour le premier terme) et par l’absence de liaison avec le continu (pour le second). Le colloque se propose d’explorer quelques axes de recherche : En tant que phénomène de nature pragmatique, le dit et le non-dit représentent la production de l’action des instances énonciatives, des règles du discours, de la situation de communication. Le colloque se propose de s’interroger sur les possibilités de tracer, si c’est le cas, une limite entre les diverses manifestations de l’au-delà du dit : implicite, présuppositions, sous-entendus, allusion, insinuation…et d’autres non-dits. Les modalités de combler ces incomplétudes laissées par la manifestation latente du sens sont une question d’interprétation. Or, « interpréter », signifie dans une lecture d’Umberto Eco (Lector in fabula) savoir identifier et lire les non-dits d’un texte. Le niveau sémantique amène dans la discussion le rôle du co-texte (ou contexte linguistique), du sens dénoté/vs/connoté, du sens conventionnel attribué à un énoncé induit d’un autre, de la polysémie, des sélections sémiques, du changement de sens (la métaphore, le figement, les détournements de sens étant des sources principales de non-dit) et du lieu du non-dit. Nous nous intéressons aussi aux divers déclencheurs sémantico-discursifs du non-dit : négation, adjectifs évaluatifs, connecteurs discursifs, modes/temps verbaux : conditionnel, imparfait, passé composé, etc. Nous invitons ainsi à un débat sur l’étendue/les limites de ces marqueurs dans l’expression du dit et du non-dit. Le niveau morpho-syntaxique nous permet de nous interroger sur les diverses structures génératrices de non-dit. Ce qui est clairement DIT par une séquence discursive correctement construite du point de vue morphosyntaxique peut laisser la place au NON-DIT dans des structures elliptiques, les répétitions (de sons, d’éléments et de structures), des interruptions dans la structure phrastique, tout étant mis en marche pour des raisons stylistiques (niveaux de langue, effets de sens) et argumentatives. L’absence d’un composant à l’intérieur d’une phrase comme Sans blague ! Ah, bon ! Qu’importe ! Si j’ose dire…représente une source formelle de non-dit, génératrice d’effets de sens et de stratégies argumentatives. Au niveau phonétique et phonologique, le colloque invite à l’exploitation des silences dans le discours, des hésitations, des allongements, de l’intonation, de l’intensité de la voix, des inflexions du ton, des exclamatifs, des interjections, des éléments phatiques, du rythme oral et de la prononciation particularisée, autant de manifestations de l’attitude du locuteur qui préfère se servir de ces non-dits pour intensifier l’effet qu’il veut produire sur son interlocuteur/lecteur. À côté de ces marques d’oralité, le non-dit surgit derrière des marques graphiques : les points de suspension, les phrases inachevées, les divers types de rupture, la commutation des graphèmes, etc. Si pour le dit on trouve sans difficulté la source (pronoms à la première personne, modalisateurs, déictiques spatiaux et temporels, temps verbaux, références au monde culturel auquel il appartient, l’intertextualité et l’intratextualité, la présence directe des instances énonciatives dans un texte), on peut bien se demander quelle est la source/les sources du non-dit. Quelle est sa nature : verbale, non-verbale ? Langagière ? Culturelle ? Civilisationnelle ? Ces questions suscitent d’autres distinctions. Il faut savoir qu’on ne pourrait pas toujours poser un signe d’équivalence entre non-dit et non-verbal. La danse, la peinture, la musique par exemple, sont des expressions non-verbales mais qui « disent » un message. La gestuelle se rapproche plus du non-dit, en accompagnant souvent le dit ou en le doublant parfois de façon contradictoire. « Dit », « non-dit », anthropologie et traduction - Le non-dit n’est pas toujours lié à la connotation (qui doit être exprimée ou déduite d’une façon ou d’une autre) mais encore à l’absence ou au refus de dire. Nous proposons ainsi de nous rapporter dans notre investigation au domaine de l’anthropologie pour identifier et analyser la manière dans laquelle se FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 19 sur 40 manifestent les tabous, les interdits dans divers espaces culturels et civilisationnels. De cette façon, dans l’interprétation des dits et des non-dits il faut faire une large part aux connaissances encyclopédiques, aux savoirs partagés pour pouvoir en trouver la vraie interprétation et les vraies causes du non-dit. L’analyse à ce niveau s’avère particulièrement importante dans le domaine de la traduction. Passer d’une langue source à une langue cible suppose une réinterprétation du texte de départ pour aboutir au texte d’arrivée, en acceptant toujours les pertes qui peuvent survenir surtout dans la restitution de l’"implicite culturel". La difficulté consiste en cette absence d’équivalence terme à terme interlinguale, de correspondance contextuelle et situationnelle car, « il n’y a pas que les contextes patents, il y a les contextes cachés et ce que nous appelons les connotations qui ne sont pas toutes intellectuelles, mais affectives, pas toutes publiques, mais propres à un milieu, à une classe, à un groupe, voire un cercle secret ; il y a ainsi toute la marge dissimulée par la censure, l’interdit, la marge du non-dit, sillonné par toutes les figures du caché. » (P. Ricœur, Sur la traduction, 2004 : 47-48) Nous invitons à identifier les meilleures stratégies de traduction capables de restituer le plus fidèlement, dans une langue cible, le savoir culturel et civilisationnel du texte de la langue source. Est-ce qu’il y a des « intraduisibles ? » Comment surmonter ces obstacles ? Les non-dits sont en même temps une source ouverte à une série d’effets indésirables : erreurs d’interprétation, l’impression d’être « visé » par celui qui se sert de cette stratégie, conflits latents. Les questions qu’on peut se poser sont les suivantes : Comment combattre ce phénomène ? Faut-il vraiment le faire ? Et dans quel domaine d’intérêt ? « Dit », « Non-dit » et Terminologie Par sa disponibilité naturelle pour exprimer des concepts moins soumis à la polysémie ou à d’autres particularités du langage naturel, la terminologie est dans une moindre mesure lieu du non-dit. La problématique que nous soumettons au débat est de savoir quelle est tout de même la part du non-dit dans ce domaine. Ou encore : quel type de non-dit agit à ce niveau ? dans quel domaine des discours de spécialité se manifeste le non-dit le plus fréquemment ? est-ce le non-dit une source d’innovation en terminologie ? « Dit », « Non-dit » et didactique des langues Les questions qui nous préoccupent dans ce domaine se rapportent aux moyens, aux stratégies didactiques et aux techniques d’enseignement/apprentissage à même de faciliter la gestion du non-dit et du dit dans la transmission/assimilation du savoir. On peut centrer également notre intérêt sur l’exploitation de l’erreur comme source du dit détourné et générateur de non-dit. Loin d’envisager encore l’erreur comme déclencheur de punition, elle doit être transformée en instrument didactique de remédiation aux insuffisances qui l’ont produite. Principaux axes de recherche : Langage(s) : - caractéristiques sémantico-lexicales, syntaxiques et pragmatico-argumentatives des langages spéciaux par rapport à la fois à la langue commune/ au discours quotidien, et à la langue et au discours littéraire ; - théorie et pratique de la terminologie bi- ou multilingue ; - pédagogie des langages spéciaux et de la terminologie. Traduction : - aspects linguistiques et méthodologiques de la traduction de textes spécialisés ou non spécialisés (dont les textes littéraires) ; - traduction, anthropologie et gestion de l’interculturel ; - pédagogie de la traduction (spécialisée, littéraire, …) ; - théories de la traduction. Sections : Phonétique et Morphosyntaxe Sémantique et Lexicologie FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 20 sur 40 Terminologie. Langages spéciaux Traduction spécialisée /vs/ Traduction littéraire. Anthropologie et Langage quotidien et littéraire Sémiotique, Sémiologie Pragmatique et Argumentation Didactique – enseignement/apprentissage du FLE, FOS, FOU Soumission des propositions : Les propositions (en français, roumain, espagnol, italien) comprendront : • un titre, • cinq mots clefs, • une bibliographie de quatre titres maximum • développement en 500 mots environ présentant la problématique, le cadre méthodologique, le corpus analysé, les principaux résultats escomptés. Les communications donneront lieu, après expertise des textes définitifs par le comité de lecture, à une publication en volume. Les actes du colloque seront publiés en volume aux Éditions de l’Université de Bucarest. Les auteurs sont priés d’indiquer de manière explicite la section à laquelle ils voudront s’inscrire. Les propositions seront soumises avant le 30 janvier 2015 à l'une des adresses suivantes : [email protected] [email protected] Organisation des interventions : Communications individuelles (20 minutes+10 minutes de débats/questions) Tables rondes (4 intervenants pour 45 min + 15 min d’échanges) Conférences plénières (45 minutes + 10 minutes de débats/questions) Calendrier : 1er appel à communications : 30 novembre 2014 2ème appel à communications : 30 décembre 2014 3ème appel à communications : 30 janvier 2015 Notification aux auteurs : 15 février 2015 Colloque : Travaux du colloque : 9-11 juin 2015 Comité scientifique : Jean-Claude Anscombre (Université Paris XIII) Sonia Berbinski (Université de Bucarest) Laura Cîtu (Université de Pitesti) Lidia Cotea (Université de Bucarest) Anca Cosaceanu (Université de Bucarest) Dan Dobre (Université de Bucarest) Anca Gâta (Université « Dunarea de Jos », Galati) Laurent Gautier (Université de Bourgogne) Anne-Marie Houdebine (Université René Descartes, Paris V) Mohammed Jadir (Université Hassan II, Mohammedia, Maroc) Ioan Pânzaru (Université de Bucarest) Marina Paunescu (Université de Bucarest) Henri Portine (Université Bordeaux3, France) FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 21 sur 40 Toader Saulea (Université de Bucarest) Brândusa Steiciuc (Université « Stefan cel Mare », Suceava) Anca Marina Velicu (Université de Bucarest) Halina Widła (Université de Silésie, Pologne) Comité d’organisation : Sonia Berbinski, Université de Bucarest : [email protected] Fréderic Bonnor, Université de Bucarest : [email protected] Lidia Cotea : [email protected] Ileana Mihaila: [email protected] Lucia Visinescu : [email protected] Anca Velicu : [email protected] Frais de participation: Les frais de participation de 80 Euros/60 pour les doctorants couvrent les pauses-café, le dossier du colloque, la publication des Actes du colloque et un repas festif. Les modalités de paiement seront indiquées après l’acceptation de la proposition, avant le 15 mars 2015. Le comité d’organisation mettra à la disposition des participants l’offre d’hébergement pour la période du déroulement des travaux. Les frais d’inscription, de transport, d’hébergement et d’envoi du volume sont à la charge des participants. Fiche d’inscription Nom : Prénom : Intitulé de la communication : Affiliation : Statut (enseignant, chercheur, doctorant, etc.) : Courriel : Adresse professionnelle : Adresse personnelle : Tél. (facultatif) : Langue de communication: CONFÉRENCE TALN 2015 . 22ÈME CONFÉRENCE SUR LE TRAITEMENT AUTOMATIQUE DES LANGUES NATURELLES Appel à Ateliers Université de Caen Basse-Normandie, Caen Du 22 au 25 juin 2015 à Caen, France http://taln2015.greyc.fr Date limite: 30 janvier 2015 OBJECTIFS Un atelier porte sur une thématique particulière de TALN afin de rassembler quelques exposés plus ciblés. Il a son propre président et son propre comité de programme. Le responsable d’un atelier est chargé de l’appel à candidatures et de la coordination de son comité de programme. Les organisateurs de TALN s’occuperont de la partie logistique (gestion des salles, pauses café et diffusion des articles). Les ateliers auront lieu en parallèle sur une journée ou une demi-journée (2 à 4 sessions de 1h30). CALENDRIER -Date limite de soumission des propositions d’atelier : Vendredi 30 janvier 2015 (23:59 heure Paris) FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 22 sur 40 -Réponse du comité de programme : Vendredi 6 février 2015 -Date limite de soumission des versions définitives : Vendredi 8 mai 2015 MODALITÉS DE PROPOSITION Les propositions d’ateliers seront envoyées sous forme électronique à Jean-Marc Lecarpentier (jean-marc.lecarpentier[arobas]unicaen.fr). Les propositions d’ateliers comprendront une description synthétique (1 page en PDF) de la thématique de la conférence ainsi que son comité de programme et de la durée souhaitée. Le comité de programme de TALN choisira parmi toutes les propositions. FORMAT Les conférences auront lieu en français (ou en anglais pour les non-francophones). Les articles devront suivre le format de TALN et comprendront 12 à 14 pages. LE MOT DANS LA LANGUE ET DANS LE DISCOURS La chaire de Néophilologies de l’Université de Białystok en Pologne invite à un colloque qui aura lieu les 16-17 mars 2015 Date limite: 31 janvier 2015 La conférence est adressée aux linguistes qui font de la recherche en morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique, linguistique comparée, analyse du discours, traduction, acquisition et apprentissage des langues. Cette liste n’est pas exhaustive. Les articles choisis seront publiés dans la revue scientifique Białostockie Archiwum Językowe, classée en B sur la liste du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche de Pologne ou dans une monographie à comité de lecture. Calendrier : Date limite d’envoi des résumés d’environ 200 mots : 31.01.2015. Réponses aux auteurs des résumés sélectionnés : 20.02.2015. Langues du colloque : français, anglais Langues de la publication : français, anglais Frais d’inscription: 300zł (80 euros) Les frais d’inscription au colloque comprennent la publication des articles, les pauses-café et le dîner de gala. CONTACTS: Adresse postale: Katedra Neofilologii UwB ul. Liniarskiego 3 15-420 Białystok tel./fax. 0048 85 745 75 16 e-mail : [email protected] Site : http://neo.uwb.edu.pl/wld/indexfr.html Comité d’organisation: Joanna Cholewa Daniel Karczewski FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 23 sur 40 Adrianna Naruk Agata Rozumko Comité scientifique: Xavier Blanco Escoda Krzysztof Bogacki Sylviane Cardey-Greenfield Anna Dutka-Mańkowska Cristiano Furiassi Teresa Giermak-Zielińska Peter Greenfield Alicja Kacprzak Zinaida Kharitonchik Anna Kieliszczyk Jarosław Krajka Fabrice Marsac Teresa Muryn Ewa Pilecka Grzegorz Szpila Dorota Śliwa ANNE HÉBERT, LE CENTENAIRE : COLLOQUE INTERNATIONAL les 28, 29 et 30 juillet 2016 Organisé par le Centre Anne-Hébert, en partenariat avec l’Association internationale des études québécoises (AIÉQ), Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) Date limite: 30 mars 2015 2016 est l’année du centenaire de la naissance d’Anne Hébert (1916-2000). C’est également le vingtième anniversaire de la création du Centre Anne-Hébert de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke, institution à laquelle l’auteure a confié ses archives littéraires. Anne Hébert est l’un des écrivains québécois les plus appréciés dans le monde. Elle a obtenu de nombreux prix, parmi lesquels les prestigieux prix des Libraires de France en 1971, Fémina en 1982 et Gilles-Corbeil en 1993. Sa production littéraire s’étend sur plus de soixante ans et comprend des romans, des nouvelles, des poèmes, des pièces de théâtre et des essais. La richesse de cette écriture, aux formes et aux thèmes variés, a suscité un grand nombre de travaux au cours des six dernières décennies, s’inspirant de différentes approches (sociocritique, psychanalyse, mythocritique, sémiotique, études féministes, etc.)1. Mais rares à ce jour sont ceux qui ont porté un regard englobant sur l’œuvre, la replaçant dans son unité et sa continuité temporelle. Ce colloque sera l’occasion pour les chercheuses et chercheurs de réfléchir à la cohérence en même temps qu’aux variations subtiles de cette œuvre. D’une durée de 20 minutes, les communications devront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants : Axe 1 – Regards sur l’œuvre dans son ensemble Chaque écrivain a son langage personnel, ses images, ses thèmes et ses formes de prédilection, ses tensions, voire ses contradictions. Qu’il s’agisse du corps et de l’esprit, de l’ombre et de la lumière, du jour et de la nuit, de la vie et de la mort, ou bien encore de la gémellité, les dualités abondent chez Anne Hébert. Comment ces forces antagonistes s’organisent-elles dans sa pratique de différents genres littéraires? Dans une œuvre où sévit la loi du destin, les personnages semblent dans l’attente de quelque tourmente qui les poussera presque inéluctablement à une fin funeste. La hantise de l’enfermement – dans un tombeau, une chambre fermée, un couvent ou le métro – apparaît souvent comme une trappe qui se referme sur eux. Chez les personnages féminins, aux prises avec toutes sortes de tabous et d’interdits, le désir est grand de se libérer de l’entrave familiale, religieuse ou sociale : pensons à Julie dans Les Enfants du Sabbat (1975). FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 24 sur 40 Certains parviennent à se libérer de leurs chaînes. Ainsi en est-il de femmes porteuses de lumière et protectrices de la vie primitive, telles Ève du recueil Poèmes (1960), Flora Fontanges du roman Le Premier Jardin (1988) et Ludivine Corriveau de la pièce de théâtre La Cage (1990). D’autres, comme Catherine dans Les Chambres de bois (1958), accomplissent leur destin en se libérant de l’emprise d’hommes faibles et mélancoliques, hantés par leurs démons intérieurs; ou en s’affranchissant de la tyrannie d’hommes cruels et violents, comme dans la pièce L’Île de la Demoiselle (1990). Mais il y a aussi les femmes diaboliques, sortes de bêtes sauvages prêtes à dévorer leurs victimes, comme le vampire Héloïse (1980), ou encore la Lydie du roman L’Enfant chargé de songes (1992) qui s’amuse à jouer les mauvais génies pour « tenter Dieu et le diable à la fois ». Que reviennent nous dire, de texte en texte, ces personnages tourmentés par une conscience souffrante, qui mènent une vie ressemblant au sommeil ou à la mort? Dans ses essais, Anne Hébert met l’accent sur l’importance de la langue et sur son amour pour la poésie, la musique, la peinture, la danse et le cinéma. Qu’elle soit en prose ou en vers, son écriture emprunte aux arts et comporte des rythmes langagiers qui nous touchent plus ou moins obscurément : recours au vers dans la prose, chansons et récits poétiques enchâssés, usage de phrases nominales, polysémie, ruptures dans les temps de la narration... Ses lectures ont également joué un rôle considérable dans sa formation littéraire et artistique : Baudelaire, Rimbaud, Supervielle, Jouve, Éluard, Ramuz, Proust, Mauriac, Colette, Faulkner, Beckett, et tout spécialement Saint-Denys Garneau, avec lequel elle partageait une passion pour la poésie et la musique... Certaines lectures sont plus déterminantes que d’autres. Quelles en sont les incidences et les variations dans la production littéraire? Qu’est-ce qui fait l’originalité du style d’Anne Hébert? En quoi cette auteure reste-t-elle poète, même en prose, et en quoi sa poésie peut-elle être mise en relation avec ses romans et son théâtre? Axe 2 – Anne Hébert dans le monde : l’enseignement, la traduction et les études à l’étranger Les textes d’Anne Hébert sont enseignés aux niveaux collégial et universitaire, tant au Québec qu’au Canada bien sûr, mais aussi aux États-Unis, en Amérique latine, en Europe, en Asie et en Afrique. Depuis les années 1960, la poésie et les romans ont fait l’objet de traductions en plusieurs langues. Ainsi, Kamouraska (1970) et Les Fous de Bassan (1982) ont été traduits respectivement en quatorze et huit langues; des poèmes, en anglais, en espagnol, en roumain, et même tout récemment en coréen et en japonais; le recueil de nouvelles Le Torrent (1950, 1963, 1965) a été traduit en anglais et en italien; et la pièce de théâtre La Cage, en anglais et en portugais. Qui traduit Anne Hébert actuellement? Quels sont les chantiers à venir? Quelles visions de l’œuvre sont réfractées par ces traductions? L’intérêt des chercheuses et chercheurs francophones est constant. Un colloque « Anne Hébert » s’est tenu à la Sorbonne en mai 1996 et diverses communications ont porté sur son œuvre dans le cadre du colloque organisé, en octobre 2005, à l’Université de Limoges sur l’écriture du corps dans la littérature québécoise. Signalons également le numéro 12 des Cahiers Anne Hébert, sorti en 2012, qui contient des études de professeures et professeurs japonais et coréens. Différents aspects de l’œuvre ont été examinés par des chercheurs de diverses provenances : quels sont-ils ? On peut aussi se demander de quelle manière l’œuvre sert ou est servie par l’enseignement de la littérature québécoise dans le monde. Quelles sont les nouvelles avenues de réflexion et les préoccupations actuelles des professeures et professeurs étrangers à l’égard de l’enseignement ou de la direction de mémoires et de thèses sur l’œuvre d’Anne Hébert? Axe 3 – Après l’édition critique, nouvelles perspectives de recherche L’édition critique des œuvres complètes aux Presses de l’Université de Montréal apporte un éclairage nouveau par la prise en compte des manuscrits et des dactylographies, des carnets, de la correspondance, ainsi que des adaptations pour le théâtre et le cinéma – pensons entre autres aux films Kamouraska (1973), Les Fous de Bassan (1987) ou Le Torrent (2012). Elle montre la recherche d’une continuité temporelle à travers les différents genres littéraires pratiqués. En plus des vingt et un titres publiés du vivant de l’auteure, l’édition critique présente des textes inédits ou parus en revue. Elle renseigne sur les faits divers qui ont inspiré l’écriture de certaines œuvres d’imagination. Cette recherche, menée par onze chercheuses et chercheurs sur plus de dix ans, fait en outre l’historique des contextes de production, de publication et de réception critique de l’œuvre. Ouvrant la voie aux études génétiques, ces travaux attestent qu’on ne peut plus lire l’œuvre comme auparavant, mais qu’il faut désormais tenir compte des avant-textes, des carnets et des autres matériaux d’archives. En quoi et comment les citations et les listes préparatoires notées dans les carnets orientent-elles l’écriture? Comment les réécritures et les variantes des textes renouvellent-elles la connaissance de textes particuliers, voire de l’œuvre dans son ensemble? Quel art poétique se dégage des « proses diverses » sur la conception de la langue et de l’écriture d’Anne Hébert, sur ses affinités avec certains écrivains et artistes qui ont été pour elle des sources vives d’inspiration? Quelle place Anne Hébert FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 25 sur 40 réserve-t-elle à la dynamique des genres littéraires dans son œuvre? Quels sens nouveaux, en poésie comme en prose, les inédits apportent-ils? Rédigés en français, le titre et un résumé de 300 mots avec une notice biographique de 100 mots devront parvenir par courriel au [email protected] avant le 30 mars 2015. Les résultats de la sélection seront communiqués en juin 2015. Ce colloque se tiendra dans les locaux de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. À l’été 2016, une exposition des archives d’Anne Hébert et d’autres activités culturelles auront lieu aussi à l’Université de Sherbrooke. Comité organisateur : Christiane Bisson (Université de Sherbrooke) Yvette Francoli (Cégep de Sherbrooke) Patricia Godbout (Université de Sherbrooke) Michel Gosselin (Cégep de Sherbrooke) Sophie Montreuil (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) Annie Tanguay (Université de Sherbrooke) Nathalie Watteyne (Université de Sherbrooke) Comité scientifique : Marie-Andrée Beaudet (Université Laval) Neil B. Bishop (Université Memorial de Terre-Neuve) Louise Dupré (Université du Québec à Montréal) Gilles Dupuis (Université de Montréal) Jaap Lintvelt (Université de Groningue) Daniel Marcheix (Université de Limoges) Janet M. Paterson (Université de Toronto) Nathalie Watteyne (Université de Sherbrooke) APPELS À CONTRIBUTIONS LA TRADUCTION AU SERVICE DES EXCEPTIONS CULTURELLES ET/OU D’UNE COMMUNICATION GLOBALISÉE ? Appel à contributions pour le no10/2014 Synergies Chili Revue du GERFLINT Types de contributions : comptes rendus (2500 signes soit1 page Word) articles (15 000 signes minimum, soit 6 pages Word et jusqu’à 30 000 signes soit 10 pages Word) ISSN 0718-0675 / ISSN (en ligne) 2260-6017 http://gerflint.eu/publications/synergies-chili.html Date limite :14 novembre 2014 Numéro coordonné par Carole Garidel et Maritza Nieto, Université de Concepción La revue francophone Synergies Chili internationalement reconnue et indexée, lance pour son dixième numéro un appel à contributions sur le thème de la traduction et de sa relation avec les exceptions culturelles et la mondialisation. Ces trois concepts ne peuvent être dissociés et ont bien souvent été étudiés mais représentent toujours un vaste champ à explorer. Salah Basalamah dans son ouvrage Le droit de traduire : une politique culturelle pour la mondialisation place le traducteur comme « un acteur fondamental –visible, créateur, politiquement engagé- pour une FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 26 sur 40 mondialisation ancrée dans la dignité humaine. » Lorsqu’il s’agit de cultures ou de langues, le concept de mondialisation est souvent synonyme d’homogénéisation, d’une uniformisation contre laquelle luttent les mouvements altermondialistes et qui fait obstacle à toutes formes d’exception culturelle. La traduction, elle, s’inscrit dans un monde globalisé, répond aux lois du marché international, à l’offre et à la demande mais reste un moyen de médiation culturelle, un vecteur de diffusion des cultures et de leurs diversités. C’est cette dualité que la revue Synergie Chili invite à explorer selon quatre axes de réflexion : la formation en traduction, les pratiques traduisantes, les perspectives qu’elle offre ou qui lui sont offertes et enfin les enjeux qu’elle représente. 1. Axe de la formation Accords entre universités, formation de formateurs Didactique de la traduction, enseigner une langue, enseigner une culture Enseignement des langues étrangères orienté vers l’apprentissage de la traduction / FOS (Français sur Objectifs Spécifiques), enseigner les compétences spécifiques nécessaires à un traducteur : professionnalisation Niveau de langue pour commencer à traduire Enseignement et apprentissage de plusieurs langues en parallèle, interférences Importance de la transdisciplinarité pour une bonne spécialisation Traducteur isolé, traducteur en réseau – travail solitaire, travail en équipe Spécialisation ou multifonctionnalité ? Enseignement de la variation linguistique au sein d’une même langue (anglais, français, espagnol), régionalismes. 2. Axe des pratiques Code de conduite, éthique et déontologie Effets négatifs : conséquences et responsabilités Réception : production Les prix, les délais, les clients La perception du public, du lecteur, du donneur d’ordre, du téléspectateur Localisation, TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) Travail interdisciplinaire Exemples et cas particuliers La traduction au-delà du langage 3. Axe des perspectives Uniformisation Automatisation, avenir de la traduction automatisée Clients internationaux Traduction, langues officielles, langues imposées Flux de traduction Le traducteur au service de la mondialisation, la mondialisation au service du traducteur Quelles politiques traductionnelles ? 4. Axe des enjeux Politique, diplomatie, Économie FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 27 sur 40 Enjeux géostratégiques Politiques linguistiques, langues minoritaires, Langue et pouvoir, langue et langues, culture et cultures (brevets, loi Toubon, etc.) Le droit de traduire Traduire pour communiquer, traduire pour s’informer Les chercheurs, professeurs, pré-doctorants, doctorants, post-doctorants francophones chiliens sont particulièrement invités à proposer un ou plusieurs articles (entre 15 000 et 30 000 signes, soit 6-10 pages Word) ainsi que des comptes rendus d’ouvrage ( 2 5 0 0 s i g n e s s o i t 1 p a g e W o r d ) entrant dans cette thématique ou se situant dans tout autre domaine couvert par la revue : • Culture et communication internationales • Relations avec l’ensemble des sciences humaines • Éthique et enseignement des langues-cultures • Sciences du langage, Littératures francophones et Didactique des langues Les articles rédigés dans une autre langue que le français seront acceptés dans la limite de l’espace éditorial disponible (voir politique éditoriale de la revue). Seuls les articles originaux sont acceptés pour publication. Les auteurs sont priés de bien vouloir prendre connaissance de la politique éditoriale générale du GERFLINT, de celle de la revue et de se conformer, dès l’envoi des propositions, aux consignes et aux spécifications rédactionnelles. L’ensemble de ces informations est en ligne : http://gerflint.eu/accueil/politique-editoriale-generale.html http://gerflint.eu/publications/synergies-chili/politique-editoriale.html http://gerflint.eu/publications/synergies-chili/consignes-aux-auteurs.html CALENDRIER Date limite de soumission des articles : 14 novembre 2014 Notification des articles retenus par le comité de lecture : 15 décembre 2014 Contact avec la rédaction : [email protected] APPELS D'OFFRES AUF BOURSES DE RECHERCHE DOCTORALE ET DE POSTDOCTORAT « EUGEN IONESCU » 2014-2015 - APPEL À CANDIDATURES Date limite: 14 décembre 2014 Le but de ce programme est de permettre aux chercheurs et aux doctorants des pays membres ou observateurs de l’OIF et de l'Algérie, issus des établissements d’enseignement supérieur membres de l’AUF de bénéficier d’une formation de 3 mois dans 26 institutions d’enseignement supérieur roumaines. Le 23 mai 2007, le Gouvernement de la Roumanie a adopté l’arrêté concernant la création du système de bourses d’études doctorales et de postdoctorat « Eugen Ionescu » pour les ressortissants étrangers dans les institutions d’enseignement supérieur de Roumanie, membres de l’Agence universitaire de la Francophonie. FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 28 sur 40 Cette décision fait suite à l’engagement que la Roumanie a pris lors du XIème Sommet de la Francophonie (Bucarest, septembre 2006). Objectifs : Les mobilités « Eugen Ionescu » s’effectuent au sein du réseau des établissements membres de l’AUF. Elles conduisent les enseignants et/ou chercheurs francophones à l’extérieur de leur pays, en leur permettant de se perfectionner dans les universités membres de l’Agence universitaire de la Francophonie en Roumanie. Ces mobilités s’inscrivent dans des champs disciplinaires jugés prioritaires pour le développement du pays d’origine et cohérents avec les intérêts de recherche des établissements d’accueil. La gestion effective de ces bourses est coordonnée par l’Agence universitaire de la Francophonie, dont l’expérience dans ce genre de programmes est internationalement reconnue. Les bourses comprennent : • une allocation mensuelle (1000€ pour postdoctorat, 800€ pour doctorat) • une prime d’installation (300€) • le transport aller-retour • une assurance-santé • frais de laboratoire versés à la structure d'accueil. Public éligible : • étudiants francophones inscrits au doctorat < 40 ans • enseignants-chercheurs francophones < 47 ans Date limite de candidature : le 14 décembre 2014 Durée des mobilités : 3 mois, mars à juillet 2015 Universités d’accueil : 26 universités roumaines partenaires En savoir plus: http://www.auf.org/bureau-europe-centrale-et-orientale/appels-offre-regionales/bourses-eugen-ionescu-14-15 -appel/ Contactez-nous : Bianca OPRISAN, [email protected] DIALOGUE D’EXPERTISE - EXPERTISES GLOBALES OU SPÉCIFIQUES Date limite: 15 décembre 2014 L’Agence universitaire de la Francophonie et l’Institut français collaborent à la mise en place du programme « Dialogue d’expertise ». Le dispositif prendra la forme d’une expertise, effectuée à la demande d’une université, et portant sur tout ou partie des activités d’un département universitaire de français ou d’un centre de langues. Les expertises pourront être globales (ensemble de l’activité du département ou du centre) ou spécifiques (limitée à une question ou un ensemble de questions). Les expertises globales porteront notamment sur les domaines suivants: sélection des étudiants, ingénierie de formation, curriculums, diplomation, employabilité des diplômés, recherche, intégration du numérique, etc. Les expertises spécifiques pourront par exemple porter sur les formations professionnelles au sein des FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 29 sur 40 départements de français (notamment les formations de traducteurs / interprètes), les parcours de français sur objectifs spécifiques, ou une thématique spécifique au département (enseignement de la littérature, formation au tourisme, etc.) ou au centre de langue (amélioration du niveau de sortie des étudiants, révision du curriculum d’enseignement de la langue, etc.). Le dispositif comprend trois grandes phases: 1. une auto-évaluation où l’établissement est invité à remplir un questionnaire couvrant l’ensemble de ses activités; 2. une mission courte permettant à deux experts d’affiner le diagnostic. À la suite de la mission, un compte-rendu est rédigé qui dresse un bilan de la mission et propose des recommandations pour améliorer ou développer les activités. L’équipe d’experts est composée d’un binôme: deux experts, identifiés en fonction des particularités de l’établissement visité et du type de demande d’expertise. Un effort sera fait pour que l’un des experts soit un universitaire de la zone dans laquelle se déroule l’expertise. 3. S’il y a lieu, une deuxième mission est mise en place un ou deux ans après la première, pour aider à la mise en place des recommandations. Qui peut demander une expertise? Les expertises sont soutenues soit par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), soit par l’Institut français, selon les priorités et critères propres à chaque institution. Peut demander une expertise tout établissement d’enseignement supérieur situé dans un pays en développement ou un pays émergent, et disposant d’un département de français ou d’un centre de langue qui enseigne le français. Cet appel concerne aussi les expertises des sections de français rattachées aux filières universitaires francophones des établissements dans les pays en développement ou émergents. La demande doit être déposée au plus tard le 15 décembre 2014 sur le site http://dialoguedexpertise.org (rubrique « Demander une expertise »). L’accord complété et validé par l’université (signature et sceau) doit être joint au formulaire. Dossier de demande Pour déposer sa candidature, remplir le formulaire en ligne à l’adresse http://dialoguedexpertise.org (rubrique « Demander une expertise ») et joindre toutes les pièces justificatives demandées. Date limite d’envoi des dossiers: 15 décembre 2014 Contact Amélie Nadeau : [email protected] Mode de sélection et calendrier La sélection sera effectuée par l’AUF et l’Institut français, avec l’avis du comité de pilotage du projet selon le calendrier suivant : • 15 décembre 2014 : date limite de dépôt des dossiers de demande d’expertise • Janvier 2015 : réunion du comité de pilotage. Sélection des dossiers retenus par l’AUF et par l’Institut français et désignation des experts. • Premier semestre 2015 : mise en place des missions. En savoir plus: http://dialoguedexpertise.org/spip.php?article53 et http://www.auf.org/appels-offre/appel-doffres-dialogue-expertise/ Site : http://dialoguedexpertise.org/ FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 30 sur 40 DIALOGUE D’EXPERTISE - CRÉATION D’UN DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS Date limite : 15 décembre 2014 Contexte Dans le cadre du projet « Dialogue d’expertise », l’Institut français et l’Agence universitaire de la Francophonie proposent aux universités situées dans des pays non francophones qui n’auraient pas de départements de français et qui souhaiteraient se doter d’un tel département une aide, sous la forme d’une expertise, pour les conseiller sur les méthodes et sur les moyens nécessaires pour créer un tel département. La demande peut aussi porter sur la création d’une section de français au sein d’un département de langues romanes ou de langues étrangères, ou d’une section de français dans un centre universitaire de langues. Cet appel d’offres n’a pas pour objectif de financer la création d’un nouveau département de français, mais seulement d’offrir une expertise permettant à l’université concernée de préparer au mieux l’ouverture de sa section ou de son département de français. Le dispositif comprend deux grandes phases : 1. un questionnaire préparatoire où l’établissement est invité à remplir un questionnaire couvrant l’ensemble de ses activités ; 2. une mission courte permettant à deux experts d’affiner le diagnostic. À la suite de la mission, un compte-rendu est rédigé qui dresse un bilan de la mission et propose des recommandations pour améliorer ou développer les activités. L’équipe d’experts est composée d’un binôme : deux experts, identifiés en fonction des particularités de l’établissement visité et du type de demande d’expertise. Un effort sera fait pour que l’un des experts soit un universitaire de la zone dans laquelle se déroule l’expertise. Qui peut demander une expertise ? Les expertises sont soutenues soit par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), soit par l’Institut français, selon les priorités et critères propres à chaque institution. Peut demander une expertise tout établissement d’enseignement supérieur situé dans un pays en développement ou un pays émergent. Dossier de demande Pour déposer sa candidature, remplir http://dialoguedexpertise.org/spip.php?article44 le formulaire à télécharger sur la page Date limite d’envoi des dossiers : 15 décembre 2014 Contact Amélie Nadeau : [email protected] Mode de sélection et calendrier La sélection sera effectuée par l’AUF et l’Institut français, avec l’avis du comité de pilotage du projet selon le calendrier suivant : • 15 décembre 2014 : date limite de dépôt des dossiers de demande d’expertise • Janvier 2015 : réunion du comité de pilotage. Sélection des dossiers retenus par l’AUF et par l’Institut français et désignation des experts. • Premier semestre 2015 : mise en place des missions. En savoir plus: http://dialoguedexpertise.org/spip.php?article44 et http://www.auf.org/appels-offre/dialogue-dexpertise-creation-departement-francais/ Site : http://dialoguedexpertise.org/ FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 31 sur 40 PUBLICATIONS EN FRANÇAIS 2015 DU MOYEN-ORIENT : DÉPÔT D’UNE DEMANDE DE SOUTIEN Date limite: 31 décembre 2014 Dans le cadre du projet « Édition, publication et valorisation scientifique », le Bureau Moyen-Orient de l’AUF lance un appel d’offres pour appuyer les publications en français. Les demandes d’appui doivent être présentées dans le cadre d’un dossier rempli conformément au calendrier de l’appel d’offre, téléchargeable depuis le site internet de l’AUF. Objectif Le programme soutient les publications en français des chercheurs du Moyen-Orient afin de renforcer la visibilité et la valorisation de la recherche francophone en région. Déposer une demande: http://www.auf.org/appels-offre/publications-en-francais-2015-du-moyen-orient-depo/ SOUTIEN AUX PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES FRANCOPHONES 2015 Date limite: 31 janvier 2015 L'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) lance un appel à projets pour soutenir des publications scientifiques francophones. Contexte et objectifs de l'appel d'offres Cet appel s'inscrit dans le cadre du chantier « recherche » de la programmation quadriennale 2014-2017 de l'AUF qui prévoit de favoriser le développement d'équipes de recherche internationales engagées dans des problématiques émergentes et de renforcer les réseaux universitaires afin de favoriser l'innovation et le renforcement de la pertinence sociale, scientifique et technologique des résultats de la recherche. Le soutien aux publications scientifiques contribue à la réalisation de ces objectifs, en aidant la publication et la diffusion d'ouvrages individuels ou collectifs, monographies ou actes de colloques, en version imprimée ou en ligne. Nature des publications et type de soutien Cet appel d'offres vise à soutenir la publication et la diffusion d'ouvrages originaux, ouvrages collectifs, monographies, numéros spéciaux de revue ou actes de colloques en version imprimée ou en ligne. Les ouvrages devront être publiés en langue française. L'AUF apportera une subvention directe à l'éditeur pour l'impression ou la mise en ligne de la publication sélectionnée. Le financement est fixé à 5000 euros maximum par dossier retenu. Le montant de la subvention attribué à chaque dossier pourra toutefois être adapté par le comité en tenant compte du coût global de la publication, des autres aides apportées et des spécificités de chaque dossier. Conditions d'octroi et obligations du bénéficiaire Pour connaître les conditions d'octroi et obligation du bénéficiaire, nous vous invitons à télécharger le fichier Appel d'offres 2015. La sélection des projets de publications est faite une fois par an. La date limite d'envoi des dossiers : 31 janvier 2015 Pour demander un soutien à un projet de publication, téléchargez les formulaires sur le site http://www.auf.org/appels-offre/appel-doffres-2015-pour-le-soutien-aux-publication/ FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 32 sur 40 Calendrier : - Septembre 2014 : lancement de l'appel d'offres « soutien aux publications scientifiques » - 31 janvier 2015 : date limite de dépôt des dossiers - Avril 2015 : examen des dossiers - Mai 2015 : sélection par le comité éditorial des projets qui bénéficieront d'un soutien de l'AUF en 2015 et annonce des résultats - Juin 2015 : signature des conventions avec l'éditeur et l'auteur des projets d'ouvrages. - Mai 2016 : date limite pour la publication des ouvrages. PRIX LOUIS D’HAINAUT DE LA MEILLEURE THÈSE EN TECHNOLOGIE ÉDUCATIVE Date limite: 1er février 2015 L’université de Mons (Belgique) et l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), à travers son Institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (IFIC), s’associent pour décerner le Prix Louis D’Hainaut de la meilleure thèse de doctorat en technologie éducative. Ce prix est annuel et sera délivré pour la deuxième fois au mois de mai 2015. Il est réservé à un docteur ressortissant d’un pays du Sud* dont la thèse a été soutenue il y a moins de trois ans. Le Prix a une vocation internationale et est ouvert à tout chercheur du Sud ayant obtenu une thèse de doctorat au sein d’une institution membre du réseau de l’AUF (du Nord comme du Sud). Le sujet de cette thèse doit impérativement porter sur l’usage des technologies en éducation, indépendamment de la discipline d’appartenance, et doit constituer un apport à l’évolution des connaissances scientifiques dans le domaine. Les récompenses sont de deux ordres : - une somme de 2 500 euros, versée par le Fonds Louis D’Hainaut créé à l’Université de Mons - la prise en charge par l’AUF d’un voyage et d’un séjour de 5 jours au moment de la remise du Prix. Ce dernier est décerné à l’occasion d’une manifestation scientifique internationale durant laquelle le lauréat sera honoré. Les conditions pour pouvoir déposer une candidature sont les suivantes : - Être ressortissant d’un pays du Sud (il est possible de résider dans un pays du Nord) - Avoir obtenu sa thèse depuis au plus trois ans (entre le 1er janvier 2012 et la date de clôture de cet appel) - Avoir rédigé sa thèse en Français Les documents requis sont : - formulaire de candidatures dûment rempli, - curriculum vitae détaillé, - résumé de la thèse en trois pages maximum dans laquelle la contribution spécifique à l’avancement des connaissances dans le domaine des technologies en éducation est clairement décrite, - copie du diplôme sanctionnant l’attribution du titre de docteur, suite à la soutenance de la thèse, exemplaire de la thèse sous format électronique (.pdf). La date de clôture de l’appel est fixée au 1er février 2015 à minuit GMT. Cette initiative a pour objet à la fois d’honorer la mémoire du professeur Louis D’Hainaut et de stimuler la FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 33 sur 40 recherche en technologie de l’éducation dans les pays du Sud. Le professeur Louis D’Hainaut a consacré sa carrière à diffuser dans le monde francophone les concepts et les méthodologies de la recherche en technologie éducative. Il a en outre été un acteur important sur la scène internationale en matière d’appui éducatif aux pays en développement et, a participé, à ce titre, à de nombreuses initiatives en vue d’améliorer l’éducation en Afrique. Le prix est géré par un Comité de direction composé comme suit : - Depover Christian (Université de Mons, Belgique), président, - Dillenbourg Pierre (École polytechnique de Lausanne, Suisse), secrétaire, - Jaillet Alain (Université de Cergy-Pontoise, France), - Karsenti Thierry (université de Montréal, Canada), - Loiret Pierre-Jean (Agence universitaire de la Francophonie). Le Comité scientifique est constitué d’une vingtaine d’universitaires, issus des pays du Sud comme du Nord. Pour vous inscrire et déposer vos documents : https://formulaires.auf.org Pour toute question complémentaire : [email protected] Annonce: http://www.auf.org/appels-offre/prix-louis-dhainaut-de-la-meilleure-these-en-techn/ APPELS D'OFFRES LANCEMENT DE LA 5ÈME ÉDITION DU PROGRAMME DE CHAIRES FRANCO-BRÉSILIENNES DANS L’ETAT DE SAO PAULO Date limite: 28 novembre 2014 L’Université de São Paulo (USP), l’Université d’Etat de Campinas (UNICAMP) et l’Université d’Etat de São Paulo « Júlio de Mesquita Filho » (UNESP), en partenariat avec le Consulat Général de France à São Paulo lancent, pour la cinquième année consécutive, un appel à candidature dans le cadre du programme de Chaires Franco-Brésiliennes dans l’Etat de Sao Paulo. A destination des enseignants-chercheurs et chercheurs d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche français, ces chaires visent aussi bien à appuyer des collaborations naissantes ou des projets portant sur des thématiques émergentes qu’à conforter le développement de coopérations d’excellence déjà établies. Co-dirigées avec un professeur référent brésilien, elles constituent une excellente opportunité pour développer et structurer les collaborations entre organismes français et les Universités de l’Etat de São Paulo au travers d’actions de recherche, d’enseignement et de divulgation scientifique. Les dossiers de candidature pour l’année 2015 devront être déposés avant le 28 novembre 2014, selon les modalités indiquées dans le suivant appel à candidatures : http://saopaulo.ambafrance-br.org/IMG/pdf/modalites_chaires_2015_vf_fr.pdf? 2126/c8012d89c230343e964446c84e1bae52959f0a79 Site : http://saopaulo.ambafrance-br.org/Lancement-de-la-5eme-edition-du FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 34 sur 40 VIENT DE PARAÎTRE Essais d'histoire de la traduction - Avatars de Janus Lieven D'hulst Classiques Garnier, 321 pages ISBN: 9782812421006 L’histoire de la traduction est en pleine expansion depuis une bonne décennie. Ce livre essaie de donner à cette discipline la place qui lui revient au sein des sciences humaines. Une première partie s’attache à définir la nature du travail historique et présente ensuite les principaux concepts et méthodes au service de l’étude historique des traductions et des autres formes de transfert interculturel. La seconde partie réunit une série d’études de cas qui proposent des perspectives de recherche encore peu mises en œuvre en histoire de la traduction : elle aborde ainsi, parmi d’autres sujets, le traducteur en tant que médiateur culturel, la traduction en tant qu’exercice d’écriture, les flux de traductions envisagés sous l’angle de la bibliométrie, la figure de l’interprète aux époques révolutionnaire, coloniale et postcoloniale. Pour commander: http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php? page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=1490&category_id=13&keyword=d\ %27hulst&option=com_virtuemart&Itemid=1&vmcchk=1&Itemid=1 Communiquer en FOS. Renforcement du français pour les étudiants Sous la coordination de Julie Stauber Petrea, E. (coll.) Editions du CIPA, Collection « Didactique des langues » , 2014 244 pages ISBN 978-2-930200-32-3 (format papier) ISBN 978-2-930200-33-0 (format e-book) Pour toute commande ou information sur le livre : http://hosting.umons.ac.be/html/cipa/index_fichiers/page0072.htm Parfaire son parcours universitaire dans un pays francophone représente un vrai défi pour un étudiant étranger, que ce soit pour suivre des cours ou communiquer sur son lieu de stage. Communiquer en FOS. Renforcement du français pour les étudiants est un outil multimédia composé d’un manuel et d’un DVD destiné à l’intégration des étudiants étrangers inscrits dans des cursus d’Agroalimentaire, d’Ecologie et protection de l’environnement, de Médecine vétérinaire et de Législation. A ces trois composantes majeures, s’ajoutent des séquences préparatoires aux études universitaires (Français sur Objectif Universitaire). Chaque discipline présentée dans les chapitres comporte des séquences pédagogiques abordant la découverte des professions assimilées ainsi que de réelles situations professionnelles, auxquelles s’ajoutent des notions fondamentales en législation. Des bilans et glossaires viennent parfaire ces activités. Le DVD-Rom propose une vingtaine de vidéos, une dizaine de documents audio ainsi que les corrigés correspondants. Cela permet un usage du manuel en classe mais aussi en autonomie. Cet ouvrage a été conçu par un collectif d’enseignants spécialisés dans les disciplines présentées. Fortement axé sur une pratique active de la langue, il vise à fournir aux étudiants les outils nécessaires pour communiquer en français dans leurs pratiques professionnelles futures. Pluralité linguistique et culturelle (Actualité de la recherche en sociolinguistique) FEUSSI Valentin (Dir.) FERRE C. (Coll.), 2014 Cahiers Internationaux de Sociolinguistique 5, L’Harmattan, Paris, 124 pages ISBN : 978-2-343-03638-0 FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 35 sur 40 Cette livraison permet pour partie d’appréhender les spécificités des réflexions et travaux menés au sein du G.I.S.-P.L.C. (Groupement d’intérêt scientifique - Pluralité linguistique et culturelle). Elle a pour objet de rendre possible une approche critique et raisonnable d’un cadre d’échanges et de problématisation déclinant la/les notion(s) de diversité linguistique et culturelle, avec notamment des entrées comme le plurilinguisme, les contacts de langues ou les relations dites interculturelles. Ce volume invite les lecteurs à réfléchir non seulement aux approches complexes de la pluralité /diversité, à leurs conséquences mais encore et également à leurs fondements épistémologiques. Avec les contributions de : Didier de Robillard, Marie-Madeleine Bertucci, Elatiana Razafimandimbimanana, Mélanie Texier, Clément Ferré, Fanny Martin, Fabrice Georger, Aude Etrillard, Vanessa Delage, Nolwenn Troël-Sauton, Françoise Le Lièvre et Gilles Forlot. Pour plus d'information sur http://www.cairn.info/revue-cahiers-internationaux-de-sociolinguistique.htm Politique éditoriale et comité navig=catalogue&obj=revue&no=875 de rédaction: la livraison: http://www.editions-harmattan.fr/index.asp? Littérature, linguistique et didactique du français Les travaux Pratiques d'André Petitjean Édité par Caroline Masseron, Jean-Marie Privat, Yves Reuter ISBN-10 2-7574-0784-8 ISBN-13 978-2-7574-0784-4 GTIN13 (EAN13) 9782757407844 Près de vingt-cinq chercheurs de notoriété nationale et internationale rendent ici un hommage intellectuel, à la fois critique et amical, à l'œuvre d'André Petitjean. Ses responsabilités éditoriales, ses travaux scientifiques et ses engagements intellectuels et institutionnels enrichissent et infléchissent depuis quarante ans la didactique du français (la revue Pratiques), l'analyse textuelle des discours et la sémio-pragmatique de la littérature (le théâtre). Pour commander: http://www.septentrion.com/livre/?GCOI=27574100457700 La vogue des compétences dans la formation des enseignants: bilan critique et perspectives d’avenir Sous la direction de : Maurice Tardif, Jean-François Desbiens Collection: Formation et profession Discipline: Education Publié en: Septembre 2014 278 pages En Amérique du Nord et en Europe, c’est à partir de la fin des années 1980 que la vogue des compétences envahit le monde scolaire, les programmes d’enseignement, l’activité enseignante et, dans la même foulée, tout le domaine des formations aux professions de l’enseignement. À partir de là, les anciens programmes scolaires organisés par objectifs et par contenus de connaissances sont retraduits en programmes par compétences. La formation des enseignants subit la même opération de traduction et les anciens programmes se voient désormais fondés sur des référentiels de compétences. D’où vient cette vogue et qu’est-ce qui explique l’apparent engouement à l’endroit des compétences sur le plan tant des politiques que des réformes éducatives ? Comment les caractériser par rapport aux conceptions plus anciennes de la formation scolaire et du personnel enseignant ? En quoi modifient-elles les enjeux liés à la formation, à l’évaluation ainsi qu’à la qualification du personnel enseignant ? Quel sort est réservé aux connaissances issues de la recherche sur l’enseignement, mais aussi aux traditions scientifiques et critiques issues des sciences sociales et humaines, lorsqu’elles passent à la moulinette des compétences ? Pour traiter de ces questions, cet ouvrage réunit certains des meilleurs chercheurs et spécialistes des compétences en formation des enseignants en France, en Suisse, en Belgique et au Québec. Il présente une synthèse des réflexions et des travaux les plus récents au sein de la Francophonie concernant la formation des " enseignants compétents ". FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 36 sur 40 Pour commander: https://www.pulaval.com/produit/la-vogue-des-competences-dans-la-formation-des-enseignants-bilan-critique -et-perspectives-d-avenir Analyse linguistique du vocabulaire politique de la guerre d’Algérie d’après six quotidiens parisiens (1969) Denise Maldidier Une édition électronique réalisée à partir du texte de la thèse de 3e cycle de Denise Maldidier, Analyse linguistique du vocabulaire politique de la guerre d’Algérie d’après six quotidiens parisiens. Thèse de IIIe cycle dirigée par le Professeur Jean Dubois à l’Université Paris X-Nanterre en 1969, 279 pages manuscrites. Une édition numérique réalisée par Madame Françoise DUFOUR, docteure en sciences du langage et chercheure indépendante en analyse du discours. À télécharger sur la page: http://classiques.uqac.ca/contemporains/maldidier_denise/analyse_linguistique/analyse_linguistique.html Le numéro Varia de Argumentation et analyse du discours no 13 (Octobre 2014) vient de paraître en ligne. 13 | 2014 Varia · Marc Angenot La rhétorique de la qualification et les controverses d’étiquetage The Rhetoric of Qualification: Labelling Controversies · Rubens Damasceno Morais La recatégorisation comme procédé argumentatif dans le domaine juridique The Mechanism of “Argumentative Recategorization” in the Legal Area · Loïc Nicolas L’évidence du complot : un défi à l’argumentation. Douter de tout pour ne plus douter du tout The Evidence of Conspiracy: a Challenge to Argumentation. Doubting everything, so as not to doubt at all · Damon Mayaffre et Mahé Ben Hamed Récits de mort et souvenir traumatique. Trames et traces lexicales des témoignages sur la Shoah Death Narrative and Traumatic Memory: Narrative Spine and Lexical Traces in Testimonies of Holocaust Survivors · Sylvie Housiel La perception de l’ennemi dans les lettres des combattants français de la Grande Guerre The Perception of the Enemy in French First World War Soldiers’ Letters · Nanourougo Coulibaly Posture discursive et victoire électorale : le cas d’Ibrahim Boubacar Keïta au Mali Discursive Posture and Election Victory: The Case of Ibrahim Boubacar Keïta in Mali · Benoît Sans FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 37 sur 40 La « malédiction » d’Apulée : une interprétation pragmatique et rhétorique The ‘Curse’ of Apuleius: a Pragmatic and Rhetorical Interpretation · Manfred Kienpointner La liberté ou la mort. Les arguments émotionnels dans les Philippiques de Cicéron Freedom or death: Emotional Arguments in Cicero’s Philippics Comptes rendus · Roselyne Koren Frydman, Benoît et Michel Meyer (éds). 2012. Chaïm Perelman (1912-2012). De la nouvelle rhétorique à la logique juridique (Paris : Presses Universitaires de France, L’interrogation philosophique) · Ruth Amossy Gage, John T. (ed.). 2011. The Promise of Reason. Studies in the New Rhetoric (Carbondale & Edwardswille : Southern Illinois University Press) · Eliane Damette Goltzberg, Stefan. 2013. Perelman. L’argumentation juridique (Paris : Michalon, coll. Le bien commun) Alsic, vol. 17, 2014 Rubrique Recherche - Mickaël Roy Sentiment de présence et réalité virtuelle pour les langues – Une étude de l'émergence de la présence et de son influence sur la compréhension de l'oral en allemand langue étrangère http://alsic.revues.org/2709 Rubrique Pratique et recherche - Claire Chaplier et Élisabeth Crosnier Dimension et autonomisation psycho-affectives dans deux dispositifs hybrides – Études de cas en master 2 http://alsic.revues.org/2739 Séminaire Numérique et langues - Isabelle Salengros-Iguenane Le séminaire numérique et langues – Vision d'ensemble http://alsic.revues.org/2728 - Françoise Demaizière et Muriel Grosbois Numérique et enseignement-apprentissage des langues en Lansad – Quand, comment, pourquoi? http://alsic.revues.org/2691 - Isabelle Salengros-Iguenane Internet pour une approche culturelle http://alsic.revues.org/2733 - Laurence Vincent-Durroux et Cécile Poussard Conception et utilisation d'un logiciel pédagogique, l'exemple de Macao http://alsic.revues.org/2698 **- Annick Rivens Mompean Les centres de langues : des dispositifs pluriels à un dispositif modélisé ? FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 38 sur 40 http://alsic.revues.org/2747 ** - Christian Ollivier Vers une approche interactionnelle en didactique des langues et une extension du domaine de la tâche – Les atouts du web 2.0 http://alsic.revues.org/2743 - Eva Schaeffer-Lacroix Utiliser des corpus numériques avec un public Lansad http://alsic.revues.org/2720 Les vidéos du séminaire sont disponibles sur le compte UM3 de Canal-U. http://www.canal-u.tv/producteurs/um3/seminaires/le_numerique_pour_l_enseignement_et_l_appr entissage_des_langues_pour_non_specialistes_2013 Rubrique Analyse de livres - Emmanuelle Artault Duchiron, Monique Marneffe et Christian Ollivier Analyse de Vers l'intégration des TIC dans l'enseignement des langues de Nicolas Guichon http://alsic.revues.org/2695 - Annick Rivens Mompean Analyse de Didactique des langues et technologies – De l'EAO aux réseaux sociaux de Muriel Grosbois http://alsic.revues.org/2729 ** - Nicolas Guichon Analyse de Le Centre de ressources en langues : vers la modélisation du dispositif d'apprentissage de Annick Rivens Mompean http://alsic.revues.org/2745 INFORMATIONS – RESSOURCES LE FRANÇAIS MÉDICAL EN CONTEXTE PLURILINGUE EN EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE (FRANMED-ECO) Site du projet « Le français médical en contexte plurilingue en Europe centrale et orientale » comprenant des dossiers thématiques, des fichiers audio et des fichiers vidéo. Site: http://qr.ro/franmedeco/index.html Accès aux dossiers thématiques : http://qr.ro/franmedeco/dosar.html Contact: Ana Eugenia Coiug ([email protected]) LE LEXIQUE DU NUMÉRIQUE À l’heure du numérique, il est parfois difficile de s’y retrouver tant il y a de termes spécifiques. Bien que certains fassent désormais partie du vocabulaire courant (Internet, SMS...), d’autres sont beaucoup FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 39 sur 40 plus obscurs (Sérendipité, BYOD, e-learning...). Et pourtant, il est essentiel de savoir ce que chaque terme signifie ! Afin que chacun puisse s’y retrouver, nous vous proposons donc un lexique des termes liés aux numérique les plus employés dans l’éducation. Ce lexique est à destination des enseignants, qui ont toute latitude pour adapter les définitions en direction des élèves. Site: http://svt.ac-creteil.fr/?Le-lexique-du-Numerique FRAMONDE - 22 octobre 2014 - page 40 sur 40
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