FRAMONDE

FRAMONDE
Lettre électronique des départements de français dans le monde
24 janvier 2014
APPELS À COMMUNICATIONS
(congrès, colloques, rencontres, journées scientifiques)
APPELS À CONTRIBUTIONS
(articles pour publications, revues, ouvrages collectifs)
APPELS D'OFFRES
(financement de recherches, bourses de mobilité, expertise, emploi)
DEMANDES
(recherche de co-direction, co-tutelle, orientation, informations localisées)
INFORMATIONS – RESSOURCES
(publications en ligne, informations générales)
Table des matières
Appels à communications............................................................................................................................. 4
Descriptions linguistiques et descriptions pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage du
français, 2e colloque international, 22 et 23 mai 2014 à l’université de Jyväskylä (Finlande), Université de
Jyväskylä, Institut des Langues modernes et classiques, Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, groupe
de recherche Grammaire et contextualisations (GRAC/DILTEC) ...............................................................4
Colloque international CECI - Communication Électronique, Cultures et Identités, Le Havre (France) - Les
11, 12 & 13 juin 2014, Site: http://colloquelehavre2014.org/ .......................................................................5
Conférence internationale sur Langue, Littérature et Culture dans l'Éducation – LLCE2014, 7-9 mai, 2014,
Nitra, Slovaquie........................................................................................................................................... 8
II Colloque franco-espagnol d’analyse de discours et d’enseignement des langues sur objectifs
spécifiques, Thème du colloque : Langues, communication et technologies numériques, Site web :
www.upv.es/IIcolfe .................................................................................................................................... 10
Vies d'objets, souvenirs de guerres, Colloque interdisciplinaire et international, 8-9-10 octobre 2014, UFR
Sciences humaines et sociales, Ile du Saulcy, Metz (France), Musée de la Guerre de 1870 et de
l’Annexion, Gravelotte .............................................................................................................................. 12
Les objets numériques : création et consommation, Colloque scientifique international Ludovia 2014, du
25 au 28 août 2014, Ax les Thermes – Ariège (09) – France ...................................................................15
Norbert Elias et la sociologie : un héritage en questions, Colloque international, Les 22 et 23 mai 2014 à
FRAMONDE, lettre électronique des départements de français dans le monde
Programme Langue française, diversité culturelle et linguistique
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)
Informations compilées par : Amélie Nadeau
Soumettre le contenu pour la prochaine lettre via :
[email protected]
Agadir (Maroc) .......................................................................................................................................... 18
Contre-discours dans l’espace public (contemporain), Appel à contribution pour Semen N° 39, Éditeur :
Julien Auboussier, maître de conférences (71e), Université de Franche-Comté ......................................20
La littérature maghrébine de langue française au tournant du 21ème siècle : formes et expressions
littéraires dans un monde en mutation, 25-26 novembre 2014, Université Alger 2 (Algérie) ....................22
Langue et discours, quel enseignement ?, Université Moulay Ismaïl, Faculté des Lettres – Meknès
(Maroc) , 25 et 26 novembre 2014............................................................................................................. 24
Congrès 2015: « Le français à travers le monde », Congrès national des professeurs de français aux
Pays-Bas, Palais des Congrès De Leeuwenhorst à Noordwijkerhout (Pays-Bas) ....................................25
Appels à contributions................................................................................................................................. 26
Les proéminences à l'oral, Revue TIPA : Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage
http://tipa.revues.org/ ................................................................................................................................ 26
Le(s) discours de l’action collective, Le numéro 14 de la revue Argumentation et Analyse du Discours,
dont la publication est prévue pour avril 2015, est placé sous la direction d’Eithan Orkibi (Ariel, ADARR)
................................................................................................................................................................... 27
Les avatars de la métaphore – Numéro spécial Publif@rum ....................................................................29
L’évaluation dans la formation, sens, utilité et avancées, Appel à contributions pour le N°91 de la revue
d'interface des AEFTI ............................................................................................................................... 29
Être littéraire aujourd’hui en francophonie, et ailleurs. Visages, usages et présages ...............................30
Identités et conflits dans le discours politique latino-américain. Mots. Les langages du politique, Appel à
contributions pour un dossier publiable en novembre 2015 .....................................................................32
Le commerce de la parole entre linguistique et économie. Synergies Italie, Revue du GERFLINT, ISSN:
1724-0700, http://gerflint.eu/publications/synergies-italie.html n°11/2015 ................................................35
Appels d'offres.............................................................................................................................................. 37
Appel à projets Vinci 2014 ........................................................................................................................ 37
Directeur d’études vacant à l’École nationale des chartes en "Histoire du livre et des médias
contemporains" (Paris, France)................................................................................................................. 37
Aide à l’édition 2014 (Société des études du XVIIe siècle) .......................................................................38
Mission pour un (e) stagiaire dans le cadre de la coordination linguistique, Mairie d'Ivry-sur-seine (94) ,
de février à juillet 2014 .............................................................................................................................. 38
Vient de paraître............................................................................................................................................ 39
Demandes...................................................................................................................................................... 42
Projet Le français en (première) ligne, Recherche d'un partenariat (groupe de tuteurs)............................43
Informations – ressources........................................................................................................................... 43
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http://sillages.info/ ..................................................................................................................................... 43
http://questionsdecommunication.revues.org/, Centre de recherche sur les médiations Communication,
langue, art, culture (EA 3476, université de Lorraine/université de Haute-Alsace) ...................................44
APPELS À COMMUNICATIONS
DESCRIPTIONS LINGUISTIQUES ET DESCRIPTIONS
PÉDAGOGIQUES POUR L’ENSEIGNEMENT ET
L’APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS
2e colloque international
22 et 23 mai 2014 à l’université de Jyväskylä (Finlande)
Université de Jyväskylä, Institut des Langues modernes et classiques
Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, groupe de recherche Grammaire et
contextualisations (GRAC/DILTEC)
Date limite : 31 janvier 2014
L’Institut des Langues modernes et classiques de l’université de Jyväskylä et l’Université Paris III-Sorbonne
Nouvelle, groupe de recherche Grammaire et contextualisations (GRAC) de l’équipe Didactique des langues,
des textes et des cultures (DILTEC, Équipe associée 2288) organisent le 2e colloque international du GRAC
qui se tiendra les 22 et 23 mai 2014 à l’université de Jyväskylä (Finlande). Site Internet :
https://www.jyu.fi/en/congress/grac2014
Thème du colloque 2014
Descriptions linguistiques et descriptions pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage du français
Conférenciers invités :
Henri Besse, Crédif / ENS LSH, Lyon
Henning Nølke, Université d’Aarhus
Martin Riegel, Université de Strasbourg
Le projet du groupe GRAC est d’organiser et de mener à bien des études systématiques des formes de «
contextualisation » de la grammaire du français (comme description de la langue) dans des « ouvrages de
grammaire française » produits hors de France et qui peuvent être adaptés aux utilisateurs concernés. Cette
démarche tend à identifier et à tester les adaptations de la description « de référence » du français (celle des
grammaires d’usage destinées à des francophones natifs) au contexte métalinguistique d’apprenants
allophones. Mais elle prend aussi en compte la question de la transposition didactique des descriptions
linguistiques con-temporaines du français qui n’ont pas de visée pédagogique.
Le GRAC se propose, dans un premier temps, d’identifier, de décrire et de typologiser les « écarts »
possibles entre les grammaires du français produites en France pour des fran-cophones et les grammaires
produites dans des contextes autres (c’est-à-dire « localement ») pour des publics d’apprenants (autonomes
ou en situation institutionnelle), en particulier par des auteurs ayant été eux-mêmes apprenants de cette
langue et ayant enseigné à leur tour à des apprenants du même contexte, ou par des auteurs francophones
ayant appris la langue de contexte, et de rendre compte de ces écarts contexte par contexte. L’un des
objectifs à long terme du GRAC est d’exploiter les apports de ces descriptions contextualisées (« extérieures
») pour améliorer la description du français en général. Voir le programme du GRAC.
2e APPEL À CONTRIBUTIONS
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Le comité organisateur du colloque invite les chercheurs, les enseignants, les auteurs de manuels et les
étudiants de cycles supérieurs de tous pays à soumettre des propositions de communication portant sur les
thèmes du colloque :
•
les descriptions du français produites dans le cadre théorique de la linguistique et leurs utilisations
potentielles pour l’enseignement ;
•
l’analyse de la doxa grammaticale (description pédagogique ordinaire du français) et l’amélioration
des descriptions de la grammaire française que mettent au jour les contextualisations ou les
pratiques didactiques ;
•
les descriptions contextualisées de la grammaire française présentes dans les manuels et/ou dans
la pratique pédagogique de l’enseignement du français produites hors de France, sous toutes leurs
formes ;
•
les pratiques et les traditions didactiques de l’enseignement de la grammaire française dans ces
pays, y compris d’un point de vue historique ;
•
l’interaction entre didactique et linguistique dans la description du français et/ou la production
d’ouvrages de grammaire française ;
•
la présentation de projets de recherche existants portant sur les thématiques mention-nées
ci-dessus et les objectifs du GRAC. Les propositions portant sur d’autres thématiques liées à la
didactique de la grammaire du français ou du FLE pourront éventuellement être considérées par les
organisateurs.
Les langues de travail du colloque seront le français et l’anglais.
Date limite de soumission des propositions : 31 janvier2014
Notification de l’acceptation : 28 février 2014
Les propositions de contribution seront déposées sur le site du colloque en respectant le format et la
procédure indiqués:
https://docs.google.com/forms/d/1QJ2ewl1kYrHIHRMdk92wtt4t87IjGnP3fCKjHsbu9kM/viewform
COLLOQUE INTERNATIONAL CECI - COMMUNICATION
ÉLECTRONIQUE, CULTURES ET IDENTITÉS
Le Havre - Les 11, 12 & 13 juin 2014
Site: http://colloquelehavre2014.org/
Date limite: 31 janvier 2014
Après 2010 (La communication électronique en situations mono et plurilingues – Formes, Frontières, Futurs)
et 2012 (La communication électronique dans la société de « l’information »), nous organisons en 2014 un
troisième colloque international sur la communication électronique au Havre. Cette manifestation scientifique
se déroulera dans les locaux de l’IUT (Quai Frissard- Le Havre, France), comme lors des précédentes
éditions, et elle sera l’occasion de fêter les 20 ans du Département Information-Communication.
Si nous souhaitons continuer de mobiliser les chercheurs sur cette thématique qui est au cœur des
préoccupations de l’équipe organisatrice (http://www.cirtai.org), c’est parce que la communication
électronique est, plus que jamais, une activité sociale, sociétale essentielle. En effet, la communication
électronique, qui consiste en l’échange d’informations de natures variées et sous des formes diverses à
l’aide des Technologies de l’Information et de la Communication (désormais TIC), permet de/conduit à «
laisser » des traces numériques, consciemment ou non, de son passage et/ou de son activité.
L’Homme-Trace converse aujourd’hui avec une grande variété d’interlocuteurs, il prend la parole
publiquement sur les réseaux et s’empare de toutes les TIC renégociant les usages comme les pratiques.
Ce phénomène, ce pluri-usage numérique génère une plurisémioticité des échanges, un plurilinguisme, un
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pluriculturalisme qui ont tous des effets sur l’identité des interlocuteurs/interscripteurs. C’est en tenant
compte de ces constats que nous avons décidé de structurer la réflexion à partir de 4 niveaux. Nous
proposons ainsi de réfléchir 1) à la place de l’individu (notamment au travers de son rapport au corps et aux
« espaces » qui l’entourent) en situation de communication électronique ; 2) à la manière dont ceux qui
reçoivent et qui organisent les savoirs perçoivent et exploitent l’outil communication électronique ; 3) aux
nouveaux rapports que les usages numériques politiques instaurent (de l’Homme au citoyen) ; 4) aux effets
de la communication électronique sur les entreprises, les marques.
Formellement, ces 4 niveaux prennent la forme de 4 axes et nous souhaitons que les propositions de
communication s’inscrivent dans l’un d’eux.
Axe 1 – Corps physique et corps informatisé
Toute considération sur le corps rappelle que la culture est un mécanisme éminemment biologique. Au-delà
de sa réputation de média élémentaire, le corps est le sujet (et l’objet) de nombreuses complexifications.
Assisté, appareillé, voire fatalement posthumain, il reste le domaine de prédilection de la construction du Soi
et de ses reflets. Par ses qualités d’« interface », entre jugements, signes et traces, il investit des
paradigmes de reconstruction ou de recomposition dans lesquels les traces (numériques) suppléent
l’absence des corps physiques. Le corps investi par l’action évolue vers un corps individualisé à la recherche
de visibilité, ralliant empreintes durables et manières systématisées de sentir et de penser.
Dès lors, quelles sont les mutations, les réciprocités, les incidences qui cristallisent la présence physique au
cœur de la communication électronique ? Doit-on parler d’un corps informatisé, ou bien d’un corps
simplement informé ? Quels sont les contextes, technologiques, communicationnels, sociologiques, etc., qui
conditionnent les évolutions les plus remarquables, et avec quels impacts sur des études futures ?
Cette liste n’est pas exhaustive et toutes propositions traitant du corps et (/en situation) de communication
électronique seront appréciées.
Axe 2 – Apprentissage, formation et communication électronique
Les TIC, les usages et les pratiques qui en découlent jouent un rôle majeur dans les processus
d’apprentissage développés par et pour les apprenants. Le rapport à ces outils est complexe notamment
pour les plus jeunes qui s’en emparent de plus en plus tôt et développent des usages et des pratiques
parfois frénétiques. Le non usage est une réalité mais nous constatons aussi qu’une immense majorité de la
population en France et dans le monde vit au quotidien avec les TIC. L’Ecole et la formation (tout au long de
la vie) sont ainsi directement concernées et logiquement questionnées. Elles sont interrogées parce qu’elles
subissent les usages et les pratiques de communication électronique mais aussi (et surtout) parce qu’elles
se les approprient pour « aider » les apprentissages (rediscutant par là même le rapport au savoir, rapport à
la société, rapport aux institutions, rapport à l’Altérité, etc.).
Les apprentissages se réalisent donc pour partie grâce aux TIC et dans ce monde virtuel que les
enseignants/formateurs intègrent dans la démarche pédagogique. Cela permet aux jeunes notamment de
comprendre que les usages qu’ils produisent ne sont pas nécessairement l’usage et que la communication
électronique ne permet pas seulement de tisser du lien social. Cette redécouverte peut permettre, par
exemple, de rendre efficiente une stratégie (d’écriture) communicationnelle dans le cadre d’une recherche
de formation, de recherche d’emploi, d’échanges professionnels, etc.
Les contributions pour cet axe pourront s’articuler autour de questions variées du type : quels apprenants
numériques ? De quelles « connaissances ignorées » disposent-ils ? Comment les jeunes vivent-ils leur
savoir numérique ? Quels types d’apprentissages sont concernés par les TIC ? Quelle communication
électronique (consciente ou non) pour le recrutement ?
Axe 3 – Politique polyTIC
Au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, la communication politique s’est très vite établie dans les
pays démocratiques. Aujourd’hui, le recours aux TIC est devenu quasi-indispensable pour tout candidat se
présentant à une échéance électorale. Cet essor rapide de la communication électronique dans le domaine
politique ne doit rien au hasard. Il a été favorisé, entre autres, par le développement et l’amplification des
TIC. D’un côté ces nouveaux outils permettent aux citoyens l’accès à de nouvelles tribunes d’expression
ainsi que la possibilité de mener des actions politiques spécifiques. D’un autre côté, les TIC permettent aux
politiques d’être plus visibles dans l’espace public tout en leur assurant une indépendance vis-à-vis des
médias traditionnels.
Les contributions pour cet axe pourront s’articuler autour des questions suivantes : quels sont les usages et
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les pratiques des TIC (réseaux sociaux, micro-blogs, site web…) dans les campagnes électorales (locales,
nationales, européennes…) ? Quels rôles jouent-elles dans l’établissement du contact direct avec les
citoyens/électeurs (e-démocratie, e-gouvernement, e-citoyenneté…) ? Comment les citoyens
s’approprient-ils les TIC pour mener des actions collectives en direction de l’opinion publique ?
Axe 4 – Marketing et stratégies numériques
Le développement des TIC a conduit les institutions et entreprises à adapter leurs stratégies commerciales
et communicationnelles à de nouveaux dispositifs et supports électroniques, et à instaurer de nouvelles
techniques relationnelles auprès de leurs publics/clients (stratégies numériques).
D’une part, elles se doivent de soigner leur visibilité numérique et leur discours institutionnel (notoriété,
e-réputation), par la mise en service d’interfaces web attractives et une présence active sur les réseaux
sociaux (fan page FB, compte Twitter, etc.), induisant des modes de communication de plus en plus
interactifs, qui confèrent aux publics des moyens d’expression (critiques) et de pression (appels au boycott)
puissants, et supposent habileté et rapidité dans la gestion des crises.
D’autre part, elles sont désormais conduites à intégrer les dispositifs électroniques à leurs stratégies
marketing en proposant à leurs clients de multiples services (e-commerce, m-commerce – dont applications
de géolocalisation) et modes d’information ou de sollicitation (newsletters, e-mailing personnalisé,
notifications par SMS).
Les contributions pour cet axe pourront interroger les bénéfices et risques de ces évolutions, ou développer
l’analyse d’un cas particulier (/aspect spécifique) de communication électronique à visée commerciale ou
institutionnelle.
Proposition de communication
Pour chaque proposition de communication, le texte devra comporter :
le titre de la communication,
un résumé de 3 500 caractères espaces compris,
l’inscription dans l’un des 4 axes proposés,
les coordonnées personnelles et l’affiliation institutionnelle de l’auteur.
Les propositions devront nous parvenir pour le 31 janvier 2014 à l’adresse suivante :
[email protected]
Elles seront évaluées, en double aveugle, par les membres du comité scientifique.
Les langues du colloque sont le français et l’anglais.
Publication(s)
Les communications feront l’objet de publications courtes (8 pages) dans des Actes (version papier)
disponibles pour l’ouverture du colloque.
A son terme et sur la base de la qualité des communications tenues, une publication longue (15 pages) sera
éventuellement proposée. Elle fera alors l’objet d’une évaluation par le comité de lecture expressément
constitué.
Calendrier
31 janvier 2014 : date limite de réception des propositions de communication.
04 mars 2014 : notification d’acceptation.
04 mai 2014 : date limite d’inscription au colloque et de remise des textes courts (8 pages) pour les Actes.
Frais d’inscription
110 euros pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs.
70 euros pour les doctorants.
L’inscription comprend un exemplaire des Actes, les repas du midi et les pauses-cafés.
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Comité scientifique
Ibrahim Albalawi (Université du Roi Saoud – Riyad – Arabie Saoudite)
Thomas Atenga (Université de Douala – Cameroun)
Synda Ben Affana (Université du Québec – Trois-Rivières – Canada)
John Barzman (Université du Havre)
Marcel Burger (Université de Lausanne – Suisse)
Nedjma Cherrad (Université de Constantine – Algérie)
José Luis Dader (Université de Complutense – Espagne)
Eric Delamotte (Université de Rouen)
Martina Drescher (Université de Bayreuth – Allemagne)
Alain-Philippe Durand (Université d’Arizona – Etats-Unis)
Béatrice Galinon-Mélénec (IUT du Havre)
Gilles Gauthier (Université de Laval – Québec – Canada)
Kamel Gharbi (Université du Bahreïn – Manama – Bahreïn)
Sadok Hammami (Université La Manouba – Tunis – Tunisie)
Sung-do Kim (Université de Corée – Séoul – Corée du Sud)
Alain Kiyindou (Université de Bordeaux)
Frédéric Lambert (IFP, Paris II)
Pascal Lardellier (Université de Bourgogne)
Christian Licoppe (Telecom Paristech)
Dawn Marley (Université du Surrey – Grande-Bretagne)
Adrian Mihalache (Université Polytechnique de Bucarest – Roumanie)
Isabelle Pailliart (Université de Grenoble 3)
Francesca Pasquali (Université de Bergame – Italie)
Randal Pompeu (Université de Fortaleza – Brésil)
Jacques Walter (Université de Metz)
Comité d’organisation
Jennifer Lou Burford (Université du Havre)
Christelle Crumière (IUT du Havre – co-responsable)
Guillaume Delignières (IDHE – ENS Cachan)
Daiana Dula (Université de Rouen – co-responsable)
Eric Guéguen (IUT du Havre)
Florence Jacob (IUT du Havre)
Guillaume Le mignot (IUT du Havre)
Fabien Liénard (IUT du Havre – co-responsable)
Basilia Marchandise-Ruiz (IUT du Havre)
Liliane Rouzès (IUT du Havre)
Hadi Sabaayon (Université du Havre)
Clotilde Vaissaire (IUT du Havre)
Sami Zlitni (IUT du Havre – co-responsable)
CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LANGUE, LITTÉRATURE
ET CULTURE DANS L'ÉDUCATION - LLCE2014
7-9 mai, 2014, Nitra, Slovaquie
Date limite: 31 janvier 2014
Page officielle de la Conférence internationale sur Langue, Littérature et Culture dans l'Éducation 2014
Language, Literature and Culture in Education - LLCE 2014: http://jolace.webnode.sk/en/llce2014/
La conférence aura lieu entre le 7 et 9 mai 2014, dans la ville historique de Nitra, Slovaquie.
Habitée de plus de 6 000 ans, Nitra est une ville européenne historique et culturelle, ville de deux universités
et de plusieurs institutions de recherche. Elle est devenue également un centre de recherche moderne et
d'éducation.
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LLCE2014 fait une liaison et ainsi enrichit la tradition de la série des conférences Foreign Languages and
Cultures at School (2002-2013) et se donne l'objectif de créer une plateforme idéale des chercheurs,
scholars, enseignants, maitres de conférences, professeurs des universités, futurs enseignants, enseignants
titulaires afin de discuter, d'échanger et de partager les résultats des recherches, des projets, des
expériences et des nouvelles idées sur les études en langue, littérature et culture reliées avec
l'enseignement et l'éducation dans une atmosphère conviviale internationale.
Langues de travail
Les langues officielles de travail sont l'anglais et le français.
Dates importantes
Proposition des résumés Date limite: 31 janvier 2014 (inclus) [email protected]
Notification de l'acceptation ou du refus: 14 février 2014
Inscription date limite pour les auteurs: 15 mars 2014 (inclus)
Soumission des articles entiers Date limite: 31 mars 2014 (inclus)
Dates de la conférence Nitra (Slovaquie), 7-9 mai 2014
Résumés CD et procédures et publication des articles de la conférence: 31 mai 2014
Journal of Language and Cultural Education Conference Issue (Vol. 2, Issue 3) publication des articles
approuvés: 30 septembre 2014
Modalités de la présentation
a) Pléniaire (40 min.)
Les présentateurs pléniaires sont demandés de restreindre leur présentation au max. 35 minutes qui sera
suivie par une discussion de 5 minutes.
b) Article scientifique (20 min.)
Les scholars, les chercheurs, les maitres de conférences ou autres présentateurs scientifiques prépareront
leur présentation de 15 minutes. Elle sera suivie par une discussion de 5 minutes.
c) Atelier (30 min.)
Les sessions d'ateliers comprennent la participation active de l'auditorium. Et ceci par l'intermédiaire des
discussions et des expériences pratiques ou théoriques personnelles et professionnelles.
d) Poster
Les posters peuvent être du format, au max., A1 (594mm x 840mm) et doivent inclure l'un des thèmes listés.
e) Articles virtuels.
Publications
Les résumés et les articles acceptés seront publiés dans deux publications avec un numéro ISBN. Les deux
publications seront incluses dans Google Scholar et envoyées pour leur acceptation dans ISI Conference
Proceedings Citation Index.
Les articles approuvés par les examinateurs du comité scientifique seront publiés en tant qu'un tome dans le
journal scientifique JoLaCE: Journal of Language and Cultural Education (ISSN:1339-4045).
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II COLLOQUE FRANCO-ESPAGNOL D’ANALYSE DE DISCOURS
ET D’ENSEIGNEMENT DES LANGUES SUR OBJECTIFS
SPÉCIFIQUES
Thème du colloque : Langues, communication et technologies numériques
Site web : www.upv.es/IIcolfe
Date limite : le 16 février 2014
Le II Colloque franco-espagnol d’analyse de discours et d’enseignement des langues sur objectifs
spécifiques organisé par le Grupo de Análisis de Lenguas de Especialidad (GALE) de l’Universitat
Politècnica de València et les laboratoires Grammatica et Textes et Cultures de l’Université d'Artois aura lieu
du 3 au 5 septembre 2014 au Departamento de Lingüística Aplicada de l’Universitat Politècnica de València
sur le thème «Langues, communication et technologies numériques » .
Ce colloque sera structuré autour de trois axes, à la fois distincts et complémentaires (les listes proposées
sont indicatives et non exhaustives) :
Axe n°1: Les technologies numériques et le processus d'enseignement-apprentissage
- Planification
- Objectifs d’apprentissage
- Méthodologies actives
- Evaluation
- Conception de matériel
Axe n°2: Les technologies numériques émergentes et autres médias interactifs
- Interaction et discours participatifs: réseaux sociaux, Skype, chats, forums, blogs, wikis, vidéoconférences
- Utilisation de nouveaux outils numériques: téléphonie mobile, tablettes
- Autres médias numériques interactifs: sites web, jeux en ligne, CD-ROM, DVD, télévision en ligne, livres
électroniques, radio numérique
- Environnements d’apprentissage ouverts: MOOC, Open Course Ware
Axe nº3: Les technologies numériques et la recherche linguistique
- Communication et interculturalité
- Discours et société
- Corpus et outils informatiques
- Communication professionnelle et académique
Dates importantes
Dates de réalisation du colloque : du 03 au 05 septembre 2014
Date limite de réception des résumés : le 16 février 2014
Début des inscriptions : le 17 mars 2014
Notification aux auteurs des résultats de l’évaluation : le 17 mars 2014
Date limite d’inscription pour les intervenants : le 1 juin 2014
Date limite pour les inscriptions à tarif réduit : le 1 juin 2014
Envoi des textes complets des communications : le 17 mai 2014
Fermeture du paiement des inscriptions : le 27 juin 2014
Envoi des propositions
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•
•
•
•
•
•
•
Le résumé de la communication ne doit pas être inférieur à 500 mots (tableaux, notes et bibliographie
inclus). Il sera envoyé en format Word au courriel de réception des propositions :
[email protected]
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Vous trouverez plus de détails sur la soumission des propositions sur le site web du colloque, onglet “envoi
des propositions”:
http://www.upv.es/contenidos/IICOLFE/info/867238normalc.html
Conférenciers invités confirmés
Dra. Marta Baralo Ottonelo (Universidad Nebrija - Grupo AEELE)
Dra. María-Teresa Cabré i Castellví (Universitat Pompeu Fabra - IULA)
Dr. Nicolas Guichon (Université Lyon 2 - Laboratoire ICAR)
Dr. Jean-Marc Mangiante (Université d'Artois - Laboratoire Grammatica)
Dr. Barry Pennock-Speck (Universitat de València – IULMA)
Dr. Thierry Soubrié (Université Stendhal Grenoble 3 - Laboratoire Lidilem)
Publication numérique avec ISBN
Les textes complets des conférences et des communications acceptées seront publiés en format numérique
durant le mois de septembre 2014. Cette publication sera affichée dans le dépôt institutionnel de l’UPV
RiuNet en libre accès.
Le Comité d’organisation prévoit également la publication d’une sélection d’articles issus de ce colloque
dans une monographie d’une revue.
Frais d’inscription
Tarif réduit (jusqu'au 1er juin 2014): 120 euros
Plein tarif (à partir du 2 juin 2014): 150 euros
Tarif étudiants, diplômés chômeurs et assistants: 50 euros
Ateliers
Durant le colloque, deux ateliers sont prévus. Le premier dispensé par José V. Benlloch et Lenin Lemus du
Departamento de Informática de Sistemas y Computadores (DISCA) de l’université Polytechnique portera
sur “Les tablettes et l’encre électronique: supports technologiques pour favoriser l’interaction en classe de
langues étrangères”. Le second réalisé par Carlos Barroso de la maison d’édition SGEL présentera des
“Techniques et dynamiques de groupe pour l’utilisation des TIC dans la classe : avec des moyens différents,
nous faisons des choses différentes”.
Logement
Vous trouverez tous les renseignements sur les hôtels et la résidence universitaire que nous avons
sélectionnés pour vous sur le site web du colloque : www.upv.es/IIcolfe
Comité scientifique franco-espagnol
Sophie AUBIN (Universitat de València)
Brigitte BUFFARD-MORET (Université d’Artois)
Jan GOES (Université d’Artois)
María-José LABRADOR PIQUER (Universitat Politécnica de València)
Jean-Marc MANGIANTE (Université d’Artois)
Angélique MASSET-MARTIN (Université d’Artois)
Florent MONCOMBLE (Université d’Artois)
José María OLIVER FRADE (Universidad de la Laguna)
Françoise OLMO (Universitat Politécnica de València)
Carmen PINEIRA (Université d’Artois)
Denis VIGNERON (Université d’Artois)
Comité d'organisation
Miguel-Ángel CANDEL, Luisa CARRIÓ, Adriana GIL, Daniela GIL, Jan GOES, Jean-Marc MANGIANTE
(coordinateur adjoint), Angélique MASSET-MARTIN, Eva MESTRE, Françoise OLMO (coordinatrice),
Victoria PALAZÓN, Carmen PINEIRA, Mila del SAZ, Hanna SKORCZYNSKA, Inmaculada TAMARIT.
Le comité d’organisation sera ravi de vous accueillir à Valencia et espère compter sur votre participation. Ce
sera une belle occasion pour partager et échanger nos recherches et nos pratiques autour des technologies
numériques.
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VIES D'OBJETS, SOUVENIRS DE GUERRES
Colloque interdisciplinaire et international
8-9-10 octobre 2014
UFR Sciences humaines et sociales, Ile du Saulcy, Metz (France)
Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion, Gravelotte
Date limite: 15 mars 2014
Les objets du passé : une question d’actualité
Dans l’hebdomadaire Paris Match (Caroline Fontaine, 7-13/11/13), un article titré « 1914-1918. On a
retrouvé le soldat Leguay » raconte l’histoire d’un soldat mort en 1915, dont le corps n’avait jamais été
retrouvé. C’est en 2012 que quelques ossements, un casque, deux médailles pieuses et une plaque
d’identification sont découverts par l’anthropologue Michel Signoli. Outre leur intérêt scientifique, ces
trouvailles permirent d’attester du décès d’un homme dont l’État avait reconnu la réalité après l’Armistice, en
1919, mais sans qu’aucune preuve de celle-ci n’ait pu être fournie. Aujourd’hui, le souslieutenant Leguay est
enterré à la nécropole de Minaucourt (Marne). Mais en sortant de l’oubli, ces objets, décrits comme étant
des « reliques sacrées pour les descendants […] et des éléments d’identification pour l’armée », ont
également clarifié les circonstances obscures d’une disparition. En effet, le casque du soldat Leguay porte
les traces de la pluie d’obus dont il a probablement été victime.
D’une certaine façon, de tels objets qui racontent la fin de vie d’un homme racontent aussi celle de milliers
d’autres. À la charnière entre un itinéraire privé et une histoire commune, ils attestent d’un conflit dont la
violence perdure après sa fin, beaucoup des corps de ceux qui ont péri n’ayant pas été retrouvés. Objets
apportant des preuves, ils sont aussi investis d’une charge affective puisque les descendants du soldat
peuvent désormais compléter des pages blanches de l’histoire familiale. Enfin, parce qu’ils sont le fruit d’une
découverte dont l’article de Paris Match dépeint, entre autres caractères, la dimension « religieuse », leur
portée est aussi symbolique, le sens qui leur est attribué aujourd’hui transcendant la fonction qu’ils
remplissaient hier. Ainsi la disparition et réapparition de ces objets en font-elles les relais d’une articulation
particulière entre passé et présent.
C’est un questionnement de cet ordre qui est au centre du colloque interdisciplinaire et international « Vies
d’objets, souvenirs de guerres ». Précisément, il s’agit de retracer des vies d’objets en les positionnant au
sein d’un continuum où se succèdent des investissements politiques, symboliques, affectifs et/ou
patrimoniaux. Ceci à partir du moment où un conflit, quels qu’en soient l’époque et le lieu, est investi d’une
dimension mémorielle. Un objectif scientifique qui est en lien avec des préoccupations sociales, les objets
étant non seulement au centre de plusieurs expositions à dimension historique (voir, par exemple : « 1917 »,
Centre Pompidou-Metz, 2012 : « Vies d’exil 1954-1962. Des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie
», Cité nationale de l’histoire de l’immigration, 9 octobre 2012-19 mai 2013), mais au coeur de parcours
muséaux dont celui du nouveau Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion (Gravelotte, Moselle).
Un questionnement à plusieurs entrées
Si des travaux envisagent la dimension sociale des objets selon une perspective qui, d’une part, est celle de
la création et/ou de l’innovation et, d’autre part, fait référence aux traces collectives les constituant
(Appadurai, dir., 1986 ; Bromberger, Chevallier, dirs, 1999), c’est à la « carrière » privée et/ou publique des
objets que le colloque s’attachera. Il le fera en invitant des chercheurs de disciplines différentes à partager
leurs points de vue et résultats, non seulement ceux qui, traditionnellement, s’intéressent aux objets
(anthropologues, ethnologues, historiens et archéologues, chercheurs en sciences de l’information et de la
communication, sociologues…), mais aussi à d’autres (chercheurs en littérature, en sciences de l’art, en
sciences du langage…). Ceci pour renouveler les approches et mieux comprendre le rapport que les objets
entretiennent au souvenir, au témoignage, à l’histoire et/ou à la médiation mémorielle en tenant compte, à
l’instar des carrières professionnelles, des seuils, des étapes, des bifurcations…
Pour autant, si la dimension économique peut croiser ce projet, elle sera abordée comme l’une des
manifestations par lesquelles un objet marque sa présence au monde. Il en sera de même des caractères
culturels, politiques, esthétiques dont il est attendu qu’ils soient mis en résonance avec des vies d’objets…
De ce point de vue, dans The Social Lifes of Things. Commodities in Cultural Perspectives (Appadurai,
dir.,1986), il était déjà question de contester et dépasser le clivage ordinaire entre valeur d’usage et valeur
d’échange pour montrer la complexité à l’oeuvre dans la notion de valeur.
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Précisément, la valeur est ici autant d’usage que d’échange : elle s’attache à des objets dont les propriétés
qui sont celles de leur utilisation en temps de guerre, se sont transfigurées au fur et à mesure de leurs
usages/échanges ultérieurs. À l’instar du casque du soldat Leguay, les objets ayant appartenu à une
personne connaissent une vie qui transcende la singularité du sujet pour viser le collectif tout en ne la
négligeant pas. Si le casque découvert sur un champ de bataille traduit la violence des armes qui ont
provoqué la mort de milliers d’hommes, l’interprétation résultant de l’analyse des impacts d’obus permet à la
famille de savoir comment un aïeul est mort.
Au vu de ce cadrage, quatre axes de travail sont envisagés. L’un considère ces objets – notamment – à
l’aune du modèle d’objet-frontière (Star, 1988 ; Star, Griesemer, 1989) qui permet de mettre en évidence les
traits relatifs à la flexibilité interprétative, à la structure matérielle et organisationnelle, aux questions
d’échelle et de granularité. Un autre consiste à explorer la dynamique et les processus à l’oeuvre dans
l’appropriation et les modes de circulation des objets dans le temps et dans l’espace ; un autre encore où les
objets sont considérés comme des partenaires à part entière des interactions sociales. Enfin, les objets
porteurs de mémoire ou d’histoire ont pour fonction de dire ce à quoi nous tenons. De ce point de vue, ne
peut-on avancer qu’ils comptent doublement ? Ce qui est susceptible de faire débat, si ce n’est d’ouvrir des
controverses.
Ø Axe 1 : Pratiques mémorielles et transmission
Les objets dont on traite sont ceux qui existaient avant ou au moment des guerres et dont le sens et les
propriétés se sont transformés au cours de l’événement lui-même ou bien après, parallèlement à la mise en
place de pratiques mémorielles. D’objets utilitaires, certains d’entre eux ont pu devenir des objets de culte,
des objets patrimoniaux, des pièces artistiques et/ou muséales. Au fil du temps et en lien avec des situations
et circonstances, leur usage s’est donc éloigné de celui qui a motivé leur première acquisition. Quant aux
objets qui ont pu être fabriqués pendant un conflit, ils sont des artefacts qui, selon des modalités diverses,
ont joué un rôle particulier pendant et après celui-ci. De ces modèles, résultent des modes contrastés de
transmission qui, par ailleurs, peuvent aussi dépendre de modes de circulation différents. Plusieurs
questions peuvent découler de ce constat : quels ont été les modes d’acquisition de ces objets ?
Résultent-ils d’un achat, d’un don, d’une trouvaille ? En quoi et comment ces modes d’être et d’acquérir
ont-ils symboliquement influé sur le caractère matériel ? À travers l’analyse de la façon dont ces objets sont
arrivés au monde et s’y sont installés, quelle culture de la transmission est-elle diffusée ? À quelles valeurs
rallient-ils les individus qui s’y réfèrent ? Et parfois, au nom de certaines valeurs, comment des objets sont-ils
déclassés ?
Ø Axe 2 : Médiateurs et publics
Si les objets voient leur statut et sens se transformer, ils acquièrent aussi des valeurs et représentations en
accord avec les milieux qui les accueillent. Ainsi peut-on identifier des médiateurs et/ou passeurs qui font
circuler les objets d’un monde à un autre. Par exemple, acquis par un collectionneur, un objet se verra
distingué pour sa singularité en même temps que pour sa capacité à compléter un ensemble dont il enrichit
la portée. Et si le collectionneur fait don de cet ensemble à un musée, les objets qui le composent seront les
témoins d’une distinction sociale en même temps que patrimoniale. Dans certaines configurations, des
objets participent du spectacle de la guerre : collectionnés, littéralement, ils font le spectacle
(commémorations des guerres mondiales, musées – Alésia par exemple –, reconstitutions de batailles
napoléoniennes, reconstitutions médiévales, journées du patrimoine, etc.).
D’où ces interrogations : quels rapports entre privatisation et publicisation établissent ce cheminement et ce
passage de flambeau ? Qui sont ces passeurs faisant circuler les objets ? Sont-ils des collectionneurs, des
membres d’associations et/ou d’institutions ? Qu’ils puissent être des amateurs ou des professionnels a-t-il
des répercussions sur la vie de tels objets ?
Ø Axe 3 : Vies et temporalité
Il est question de vie d’objets, donc on peut aussi avoir affaire à leur disparition, certains étant susceptibles
de cesser de représenter un intérêt pour les contemporains. A contrario, on peut envisager une vie nouvelle
pour des objets auparavant oubliés, voire la résurrection de quelques-uns d’entre eux ou leur
métamorphose. Ainsi l’objet est-il totalement en prise avec une temporalité qui influe sur le périple qui
marque sa présence au monde. Mais au-delà de cette évidente et pertinente approche en termes de
temporalité, d’autres interrogations surgissent : que représente l’objet dans la contemporanéité ? Joue-t-il un
rôle encore aujourd’hui ? Est-il le jouet d’une simple logique de recyclage ou, comme l’écrivent Octave
Debary et Arnaud Tellier (2004) au sujet des vide-greniers, le signe d’un « rachat de l’histoire comme
conservation de ce qui ne doit pas disparaître » ? Est-ce qu’on en parle encore quand on évoque des conflits
? Enfin, et pour reprendre l’interrogation de Walter Benjamin (1935), qu’en est-il des objets eux-mêmes à
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l’ère de la reproductibilité technique ?
Ø Axe 4 : Débats et controverses
L’intérêt pour les objets de guerre peut se manifester sous l’angle économique. Sous cet angle, l’idée de
relance via le marché peut stimuler des investigations. On peut donc poser la question de savoir si le
centenaire de la Grande Guerre favorisera une relance de cet ordre ? Quoi qu’il en soit, le marché des objets
du passé peut être sujet à controverses, notamment lors de la mise en circulation d’objets passibles de
sanctions et/ou d’interdictions. Un cas : en novembre 2013, le site eBay mit en vente des objets venant de
camps de concentration nazis. Si, une fois le délit constaté, le site a immédiatement retiré de la vente les
objets incriminés et annoncé qu’il verserait 30 000 euros à une organisation caritative, le scandale n’a pu
être étouffé. Mais au-delà de la responsabilité du site et des auteurs de l’infraction, des questions se posent :
pourquoi, aujourd’hui encore, des objets de ce type exercent-ils une forme de fascination ? Et comment cette
fascination s’exprime-t-elle ?
Calendrier
•
15 mars 2014 : date limite de retour des propositions
•
5 mai 2014 : envoi des avis du comité scientifique aux auteurs
•
8-9-10 octobre 2014 : colloque
•
5 janvier 2015 : remise des textes complets
•
10 février 2015 : envoi des avis du comité scientifique aux auteurs
•
1er avril 2015 : remise des textes définitifs pour publication
Modalités de soumission
Rédigées en français, les propositions de communication (coordonnées et affiliation sur la première page,
proposition de 25 lignes environ avec indication de l’axe choisi, un titre provisoire et une courte bibliographie
indicative
sur
la
seconde
page) sont
à adresser à beatrice.fleury@univ-lorraine
et
[email protected], organisateurs du colloque. Elles seront soumises à l’expertise en double
aveugle des membres du comité scientifique.
Publication
Les textes complets (25 000 signes, accompagnés d’une ou plusieurs photographies d’un ou des objets dont
il est question) seront expertisés et sélectionnés par le comité scientifique. La publication des actes illustrés
est assurée en 2015.
Comité scientifique
Marilda Azulay (Université polytechnique de Valence, Espagne)
Thierry Bonnot (EHESS, Paris, France)
Chantal Bordes-Benayoun (CNRS, Toulouse, France)
Joceline Chabot (Université de Moncton, Canada)
Weixing Chen (Université de la communication de Chine, Pékin, Chine)
François Cochet (Université de Lorraine, France)
Gaëlle Crenn (Université de Lorraine, France)
Olivier Dard (Université Paris 4 Sorbonne, France)
Jean Davallon (Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, France)
Octave Debary (Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, France)
Donatien Dibwe dia Mwembu (Université de Lubumbashi, République démocratique du Congo)
Galyna Dranenko (Université d’État de Tchernivitsi, Ukraine)
Claudia Feld (Conicet, Buenos Aires, Argentine)
Leticia Ferreira (Université fédérale de Pelotas, Brésil)
Béatrice Fleury (Université de Lorraine, France)
Mechthild Gilzmer (Université de la Sarre, Allemagne)
André Gob (Université de Liège, Belgique)
Pierre Halen (Université de Lorraine, France)
Nathalie Heinich (EHESS, Paris, France)
Estrella Israel-Garzón (Université CEU Cardenal Herrera de Valence, Espagne)
Habib Kazdaghli (Université de la Manouba, Tunisie)
Sonja Kmec (Université de Luxembourg, Grand-Duché du Luxembourg)
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Gerd Krumeich (Université Heinrich-Heine, Düsseldorf, Allemagne)
Raymond Montpetit (Université du Québec à Montréal, Canada)
Henry Rousso (CNRS, Paris, France)
Valérie Serdon-Provost (Université de Lorraine, France)
Jean-Louis Tornatore (Université de Bourgogne, France)
Laurier Turgeon (Université Laval, Québec, Canada)
Jacques Walter (Université de Lorraine, France)
Contact
[email protected]
[email protected]
LES OBJETS NUMÉRIQUES : CRÉATION ET CONSOMMATION
Colloque scientifique international Ludovia 2014
du 25 au 28 août 2014
Ax les Thermes – Ariège (09) – France
Date limite: 16 mars 2014
Pour sa dixième édition, le Colloque Ludovia, lieu d’échanges et de réflexions, poursuit son exploration des
problématiques posées par le multimédia dans les pratiques éducatives et/ou ludiques. Que ce soit en
production ou en réception, les réalisations sont des creusets de synergies convoquant des approches
pluridisciplinaires (arts, informatique, sciences de l’éducation, sciences cognitives, sciences de l'information
et de la communication, etc).
Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du « faire soi-même » (2008), «
espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité et interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir
(2012), de l’imaginaire (2013) nous proposons pour l’édition 2014 le thème :
Les objets numériques : création et consommation
Ludovia 2014 souhaite mobiliser les chercheurs dans une perspective pluridisciplinaire pour interroger les
objets et applications numériques dans leur confrontation aux questions de la création et de la
consommation.
Création et consommation peuvent être considérées comme deux pôles antagonistes entre lesquels se
situent les outils du multimédia :
Sont-ils des outils pour créer de nouveaux artefacts artistiques, de nouveaux supports éducatifs, de
nouveaux moyens d’expression, de nouvelles modalités d’écriture ?
Sont-ils des outils pour consommer plus via le commerce électronique, ou pour se conformer aux logiques
des standards dominant le marché ?
Si cette logique manichéenne peut faciliter positionnement des applications ou des acteurs, force est de
constater que les technologies numériques bousculent les anciens clivages. De nouvelles postures
mobilisent simultanément les deux registres. Le consommateur peut passer du statut de consommateur à
celui de créateur et inversement ou les associer. En outre, non seulement les manières de consommer
peuvent être considérées comme des actes de création, mais pour créer avec un objet numérique, il faut le
consommer[1].
Ces interrogations ne sont pas nouvelles dans l’univers des technologies numériques. Elles ont été posées
dès les années 1990 par Pierre Lévy[2] ou Jean-Louis Weissberg[3]. Il nous paraît aujourd’hui utile de les
réactiver au regard de l’émergence des nouveaux outils techniques tels que les périphériques mobiles,
l’internet des objets, l’informatique ubiquitaire et aussi de nouvelles applications avec les réseaux sociaux, le
développement des Tice, du e-learning, ou encore l’expansion du domaine des jeux vidéo avec les serious
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game et la gamification.
Les propositions pourront aborder notamment les thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :
Les interfaces numériques qu’elles soient matérielles ou logicielles : favorisent-elles le créateur ou le
consommateur, ou encouragent-elles de nouvelles postures ? Vers quelle direction nous conduisent les
possibilités de modification qu’elles autorisent dans leur structure ou dans leur présentation ? Peut-on
devenir co-créateur de nos interfaces ?
Le monde éducatif : quelle appropriation permettent les outils Tice ? Dans quelle approche est situé
l’apprenant ? Quelle priorité dans les apprentissages : apprendre à être un consommateur éclairé d’Internet
et des technologies ou apprendre à programmer ? On s’interrogera notamment sur les logiciels éducatifs et
sur les plateformes et environnements numériques proposés par les établissements.
Les jeux vidéo : les médias stigmatisent souvent le consommateur excessif de jeux vidéo, ceux-ci étant
considérés comme des addictions. Y a-t-il une part créative dans la pratique des jeux vidéo ? On pourra
s’intéresser aux pratiques créatives à partir des jeux vidéo (détournements, machinimas…). On pourra
s’interroger sur l’extension des logiques vidéoludiques avec les serious et la gamification : pour un
consommateur plus éclairé, plus instruit, plus créatif ?
L’art numérique : l’art contemporain a largement remis en question la traditionnelle position spectatoriale
avec des injonctions à participer. Avec l’art numérique qui met en avant l’interactivité, que devient la frontière
artistes / spectateurs ? Peut-on constater l’avènement d’un nouveau spect-acteur ? Qu'advient-il alors du «
statut » de l'artiste ? À la suite d’Edmond Couchot[4] peut-on dire qu’il existe une dualité auctoriale entre un
« auteur-amont » et un « auteur-aval » ?
Internet et les réseaux sociaux : le développement des réseaux sociaux modifie les relations sociales des
jeunes générations, relations médiées par des applications qu’il convient d’interroger. Ces pratiquants
sont-ils des consommateurs formatés par le réseau ? Sont-ils au contraire en train d’inventer de nouveaux
rapports sociaux plus riches et plus denses ?
Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans
l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.
[1] Gobert Thierry (2008), Consommer pour créer, créer en consommant : la consocréation, Actes Ludovia
2008.
[2] Lévy Pierre (1997), Cyberculture, Odile Jacob.
[3] Weissberg Jean-Louis (2000), Présences à distance, L’Harmattan.
[4] Couchot Edmond, Hillaire Norbert (2009), L’art numérique, Flammarion.
ORGANISATION SCIENTIFIQUE
Modalités de soumission
Les propositions doivent être transmises par courrier électronique jusqu’au 16 mars 2014 à :
[email protected]
La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail
La proposition livrée en fichier attaché (titré au nom de l’auteur et Ludovia 2014) aux formats rtf, doc ou odt,
sera composée de 3 parties :
Un résumé de la communication de 4 000 signes maximum, espaces non compris,
Une courte biographie du (des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes,
une page maximum,
Une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode
appliquée, le terrain d’expérimentation (s’il y a lieu) et les références.
Organisation de la sélection
La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 15 sur 43
communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche
correspondant à l’article, l’autre extérieur.
Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de
l’article et en donnera les critères. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en
fonction des remarques des lecteurs.
Modalités techniques
L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées
dans une feuille de style type.
La taille de l’article sera comprise entre 25 000 et 30 000 signes espaces compris.
Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format. doc, .rtf ou .odt, contenant le titre, le
résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2,
etc).
Participation au colloque
Les auteurs seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax les Thermes dans le cadre d’une
communication orale de 20 minutes.
Ludovia ne prend pas en charge les frais de transport et d’hébergement des communicants.
La publication dans les actes est conditionnée à la participation au colloque.
Publication
Les résumés des articles acceptés, notes biographiques et de positionnement scientifique seront publiés
avant le Colloque sur le site de l’université d’été Ludovia : www.ludovia.org.
Les articles seront publiés par voie électronique après le Colloque dans l’espace de publication du site
Web de Culture numérique :
http://culture.numerique.free.fr/index.php/espace-de-publication
Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du Colloque dans une revue
scientifique sera envisagée.
Date limite de soumission : 16 mars 2014.
Notification d'acceptation des propositions : 30 avril 2014.
Remise des textes complets (30 000 signes maximum, espaces compris) : 7 juillet 2014.
Colloque : du lundi 25 au jeudi 28 août 2014.
Calendrier (dates importantes)
En savoir plus
Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par
l’adresse de réception des communications :
[email protected]
Coordinateur de l’organisation scientifique : Michel Lavigne (Mcf Universités Toulouse 2 & 3).
Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2014 :
Jean-Pierre Jessel (Pr Université Toulouse 3) & Patrick Mpondo-Dicka (Mcf Toulouse 2).
Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :
-
pour les aspects scientifiques sur le site : http://culture.numerique.free.fr/
-
et pour les aspects matériels (inscriptions, hébergement…) sur le site : www.ludovia.org/
Site: http://culture.numerique.free.fr/index.php/ludovia/88#aac14
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NORBERT ELIAS ET LA SOCIOLOGIE : UN HÉRITAGE EN
QUESTIONS
Colloque international
Les 22 et 23 mai 2014 à Agadir (Maroc)
Date limite: 25 mars 2014
Coordinateur du colloque
Pr. Hassan Majdi
Comité d’organisation
Hassan Majdi, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Kanza Kassimi, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Mhamed Mahdane, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Abderrahim Anbi, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Habiba Hafsaoui, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Brahim Labari, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Zoubida Achahboune, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Rachid Ben Bih, Sociologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
bouyaakoubi lahoucine, Anthropologue, FLSH, Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Comité scientifique
Coordinateurs du comité scientifique : Hassan Majdi et Brahim Labari, Professeurs de Sociologie, FLSH,
Université Ibnou Zohr, Agadir, Maroc.
Baudouin Dupret, Juriste et politiste. Directeur du Centre Jacques Berque, Rabat.
Alain Garrigou, Politiste et sociologue, Université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. Directeur de
l’Observatoire des sondages. Il a notamment co-dirigé l’ouvrage « Norbert Elias, la politique et l'histoire », La
Découverte, 1997.
Georges Bertin, Socio-anthropologue au CNAM. Directeur de la Revue Esprit Critique.
Marc Joly, Historien, auteur de l’ouvrage “Devenir Norbert Elias”, Fayard, 2012
Nathalie Heinich, Sociologue et linguiste, auteur de l’ouvrage, « Sociologie de Norbert Elias », La
Découverte, 1997
Rabah Nabli, Maître de conférences (HDR) en Sociologie à l’Institut Supérieur des Sciences Humaines de
Tunis (ISSHT), Université de Tunis El-Manar. Tunisie.
Renée Vigneron, Sociologue, Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense.
Sylvie Chiousse, Socio-anthropologue, Laboratoire Méditerranéen de sociologie, Directrice du comité
scientifique de la Revue Esprit Critique
Rabah Kechad, Sociologue, Université de Blida, Algérie.
Therese Neuer-Miebach, Prof. Dr. Fachhochschule frankfurt am main – university of applied sciences
fachbereich soziale arbeit und gesundheit.
Yves Couturier, M.s.s., Ph. D. Chaire de recherche du Canada sur les pratiques professionnelles
d'intégration de services en gérontologie. Canada.
Argumentaire
A quand découvrira-t-on l’apport essentiel de Norbert Elias à la sociologie ? Cet auteur, au terme d’une
longévité remarquable (1897 – 1990), s’était attaché à comprendre la civilisation européenne, les mœurs de
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la cour et les comportements infimes de la vie sociale quotidienne. Ce pionnier de la sociologie, aujourd’hui
consacré et enseigné dans la plupart des départements de sociologie de par le monde, mérite à coup sûr
toute sa part dans l’héritage de la sociologie. Philosophe de formation comme bon nombre des pionniers de
la sociologie, il définissait celle-ci par rapport à celle-là dans ces termes : « La sociologie est une science,
une science sociale, qui lie en une connaissance concrète des données empiriques à des théories, alors que
la philosophie peut spéculer sur le désir d’un cœur sans avoir à se légitimer elle-même à travers des tests
empiriques. Quand je suis venu à Heidelberg comme étudiant, j’étais en très bons termes avec Jaspers.
Mais quand j’y suis retourné la seconde fois, je l’ai regardé plus durement ». Norbert Elias compte parmi ces
sociologues qui ont le plus prôné et pratiqué la pluridisciplinarité, aujourd’hui la perspective la mieux à même
de rendre compte de la complexité du réel.
Ce colloque organisé par l’équipe de recherche « Société, Organisation, Mondialisation » du département de
sociologie vient déployer un regard sociologique sur une œuvre sociologique en sélectionnant 8
communications étalées sur deux demi-journées autour des deux axes suivants :
Axe I : L’originalité sociologique de Norbert Elias : apports et critiques
Axe II : L’actualité de Norbert Elias et ses prolongements possibles
S’ensuivront deux autres demi-journées qui s’attèleront à penser l’œuvre de Norbert Elias dans les contextes
autres qu’occidentaux. Les communications sélectionnées seront confrontées à la diversité des
« configurations » sociales en faisant la part belle aux concepts forgés par l’auteur pour comprendre aussi
bien les lourdeurs historiques, les relations internationales et les vocations de la sociologie.
Les propositions de communication doivent être envoyées avant le 25 mars 2014 aux Pr. Hassan Majdi et
Brahim Labari : [email protected] et [email protected]
Le colloque aura lieu dans l’enceinte de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Ibn
Zohr d’Agadir les 22 et 23 mai 2014.
De quelques références bibliographiques de Norbert Elias traduite en langue française
1973, La civilisation des mœurs (Paris: Calmann-Lévy).
1974, La société de cour (Paris: Calmann-Lévy)
1975, La dynamique de l’Occident (Paris: Calmann-Lévy).
1976, (avec Eric Dunning) « Sport et violence », Actes de la recherche en sciences sociales 2 (6), pp. 2–19.
1977, La dynamique de l’Occident (Paris: Calmann-Lévy).
1981, Qu'est-ce que la sociologie ? (Aix-en-Provence: Pandora).
1981, « La solitude du mourant dans la société moderne », Le Débat: Histoire, politique, société 12, pp.
83–104.
1985, La société de cour (Paris: Flammarion).
1985, « Remarques sur le commérage », Actes de la recherche en sciences sociales 60, pp. 9-23.
1987, La solitude des mourants (Paris: Christian Bourgois).
1991, La société des individus (Paris: Arthème Fayard).
1991, Mozart: Sociologie d’un génie (Paris: Éditions du Seuil).
1991, Norbert Elias par lui-même (Paris: Arthème Fayard).
1993, Engagement et distanciation: Contributions à la sociologie de la connaissance (Paris: Arthème
Fayard).
1994, (avec Eric Dunning) Sport et civilisation: La violence maîtrisée (Paris: Arthème Fayard).
1997, Du temps (Paris: Arthème Fayard).
1997, La civilisation des mœurs (Paris, France Loisirs).
1998, (avec John L. Scotson) Logiques de l’exclusion. Enquête sociologique au cœur des problèmes d’une
communauté (Paris: Arthème Fayard).
2000, « Les transformations de la balance de pouvoir entre les sexes », Politix, 51, pp. 15–53.
2002, Écrits sur l’art africain (Paris: Éditions Kimé).
2003, « Études sur les origines de la profession de marin », Les Champs de Mars, 13.
2003, « Le repli des sociologues dans le présent », Genèses 52, pp. 133–44.
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CONTRE-DISCOURS DANS L’ESPACE PUBLIC
(CONTEMPORAIN)
Appel à contribution pour Semen N° 39
Éditeur : Julien Auboussier, maître de conférences (71e), Université de Franche-Comté
[email protected]
Date limite: 10 avril 2014
Argument :
La notion de « contre-discours » est mobilisée en sciences du langage dans les travaux relatifs à
l’argumentation. Cette dernière se fonde sur la confrontation entre un discours et un contre-discours : le «
Proposant » conteste le discours de « l’Opposant » devant un « Tiers » que l’on souhaite convaincre (Plantin
1996). L’étude de la polémique comme contre-discours (Kerbrat-Orecchioni 1980), notamment, a ainsi
permis d’éclaircir quelque peu la notion de « contre-discours » dans le cadre des sciences du langage et de
l’analyse de discours (Amossy, Burger 2012).
Nous souhaiterions dans ce numéro de Semen prolonger la réflexion en adoptant un point de vue à la fois
discursif et, résolument, communicationnel sur le/les contre-discours défini(s) très provisoirement comme
tentative de définition d’un espace discursif spécifique.
La question du/des contre-discours s’inscrirait alors dans une réflexion plus large relative au «
fonctionnement discursif de l’espace public » (Delforce 2010, 70). L’espace public qui nous concerne est à
considérer « comme lieu d’exercice de la parole publique, comme lieu de production et de circulation sociale
du sens et comme lieu de débats relatifs à la mise en discours du social » (idem, 58-59). Dans cette
perspective, nous souhaitons interroger la capacité de la notion de « contre-discours » à contribuer à « une
topographie discursive » de l’espace public et du discours social (Angenot 1989, 2006) ; nous souhaitons
interroger la capacité de la notion à rendre compte des conflits, controverses, ruptures et convergences qui,
à la fois, alimentent et soutiennent l’espace public.
Appréhender l’espace public comme réalité discursive, c’est reprendre la leçon de Foucault pour qui le
discours est ce par quoi et pour quoi les acteurs sociaux luttent (Foucault, 1971). La notion de
contre-discours, dès lors qu’elle s’inscrit dans une réflexion sur l’espace public, pose donc directement la
question du pouvoir (que celle-ci soit posée en termes de domination, d’idéologie ou encore d’hégémonie).
Traiter des contre-discours (progressistes comme réactionnaires), c’est traiter de l’acceptabilité sociale des
contre-discours, de leur « charme » (Angenot 2006), de leur « impertinence sémantique » (Ricoeur 1975).
C’est aussi s’attacher aux processus de coercition discursive qui participent de la distinction, dans l’espace
public, entre dicible et indicible, légitime et illégitime.
Dans cette perspective, un contre-discours ne prend sens que si son analyse prend en compte le cadre
communicationnel dans lequel il s’inscrit (déterminations sociales, rapports de pouvoir…). Tout discours est
intervention : la lutte des discours peut donc être considérée « comme une forme socialement construite de
la lutte des acteurs » (Delforce, Noyer 1999). Ainsi, les contributions pourront s’inscrire dans la
problématique des problèmes publics (Cefaï 1996), de la visibilité (Voirol 2005) ou encore de la lutte pour la
reconnaissance (Honneth 2000). La liste n’est pas exhaustive et illustre que le point de vue à la fois discursif
et communicationnel privilégié peut se déployer dans l’interdisciplinarité.
Si l’on accepte l’idée selon laquelle la logique technocratique dominante conduit à la disparition d’un univers
discursif contradictoire (Gobin 2011), penser la possibilité du contre-discours dans l’espace public revêt une
importance capitale : c’est interroger le dynamisme et la vitalité de l’espace public contemporain, sa capacité
à concilier entente et conflit (Ramoneda 2011).
À partir de ce cadrage, nous encourageons les propositions d’articles consacrés aux questions suivantes :
- la définition de la notion de « contre-discours » et ses diverses acceptions disciplinaires
Si les sciences du langage, dans le cadre des analyses argumentatives, ont contribué à définir le
contre-discours, l’analyse de discours et les autres sciences sociales se limitent souvent à un usage
non-réflexif de la notion. Or, celle-ci « ne va pas de soi » et exige, sans nul doute, un effort définitoire.
Notamment : où se loge la consistance contre-discursive ? dans la langue, le discours, le contexte… ?
- le potentiel heuristique de la notion dans la compréhension de l’espace public
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Le potentiel heuristique de la notion et ses applications possibles dans la compréhension de l’espace public
contemporain sont à discuter ; et c’est bel et bien l’objectif de ce numéro : interroger sans a priori sa
pertinence et son applicabilité. La notion relève-t-elle de la coquille vide ou offre-t-elle une vraie ressource
dans l’analyse de l’espace public et du discours social ?
- la dialectique discours/contre-discours
L’« intimité conflictuelle » (Terdinam 1985) qui lie discours et contre-discours est naturellement à analyser. Le
contre-discours s’oppose-t-il toujours à un discours clairement identifiable ? Le contre-discours peut-il
échapper à la domination discursive qu’il conteste ? est-il condamné à confirmer les dominantes de
l’interdiscours desquelles il cherche à se dissocier ? Une attention particulière pourrait, par exemple, être
portée aux contre-discours suscités par les discours institutionnels.
- la configuration et la circulation des contre-discours
Appréhender l’espace public dans une perspective diachronique (prise en compte de la temporalité) et
historique (pris en compte du contexte socio-historique) doit permettre l’identification des processus de
figement, de convergence, d’opposition, bref de circulation sociale des contre-discours. Cette perspective
peut permettre, par exemple, l’identification de phénomènes de « neutralisation » (Krieg-Planque, 2010), de
« lissage » (Oger, Ollivier-Yaniv, 2006) ou encore de « dilution » de la conflictualité (Auboussier, 2011).
- l’articulation du contre-discours au pouvoir et à l’idéologie
A quel ordre du discours viennent s’opposer les contre-discours ? Le contre-discours semble, par nature,
s’inscrire dans une axiologie politique, morale ou éthique. Bien souvent, le contre-discours tente de
s’imposer, depuis l’utopie (Ricoeur 1984), comme dévoilement et dénonciation de l’idéologie. A ce titre, les
contributions se réclamant de la Critical discourse analysis seront aussi les bienvenus.
ECHEANCIER
・ Propositions d’article, avec résumé (environ 2500 signes, espaces compris) : 10 avril 2014.
・ Signification aux auteurs : 15 juin 2014.
・Remise des textes à l'éditeur et à la revue pour évaluation interne et navette : 15 octobre 2014.
・ Publication prévue : avril 2015.
Contact : [email protected]
Références bibliographique
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AMOSSY R, BURGER M. (2011), « Polémiques médiatiques et journalistiques », Semen, n°31, p.7-24
ANGENOT M. (2006), « Théorie du discours social », in Contextes [en ligne], n°1. Consulté le 21 décembre
2013. URL : http://contextes.revues.org/index51.html
ANGENOT M. (1989), « Hégémonie, dissidence et contre-discours. Réflexions sur les périphéries du
discours social en 1889 », in Etudes littéraires, vol. 22, n°2, p. 11-24.
AUBOUSSIER J. (2012), « La dilution du discours antimondialisation dans les discours de presse », in Mots.
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CHARAUDEAU P., 2005, Le discours politique. Les masques du pouvoir, Paris, Vuibert.
CHARAUDEAU P. (1999), « La médiatisation de l’espace public comme phénomène de fragmentation », in
Etudes de communication, n°22, p. 73-92, 1999
CEFAI D. (1996), « La construction des problèmes publics. Définitions de situations dans des arènes
publiques », in Réseaux, n° 75, p. 43-66
DELFORCE B., NOYER J. (1999), « Pour une approche interdisciplinaire des phénomènes de
médiatisation : constructivisme et discursivité sociale », in Etudes de communication, n°22, p. 13-37.
DELFORCE B. (2010), « Discursivité sociale/discours sociaux : penser les enjeux sociaux de l’information »,
in DELFORCE B. (et al.), Figures sociales des discours. Le « discours social » en perspectives, Lille, Ed. du
Conseil Scientifique de l’Université Charles-de-Gaulle, p. 23-42.
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FOUCAULT M. (1971), L’ordre du discours, Paris, Gallimard.
FRASER N. (2001), « Repenser la sphère publique : une contribution à la critique de la démocratie telle
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HABERMAS J. (1993), L'espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la
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KERBRAT-ORECCHIONI C. (1980), L’énonciation de la subjectivité dans le langage, Paris, Armand Colin.
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interdisciplinaire », in DELFORCE B. (et al.), Figures sociales des discours. Le « discours social » en
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GUILHAUMOU J. et SCHEPENS P. (dir), Matériaux philosophiques pour l’analyse du discours, Besançon,
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RICOEUR P. (1984), « L’idéologie et l’utopie : deux expressions de l’imaginaire social », in Les cahiers du
christianisme social, n°2, p. 53-64
TERDIMAN R. (1985), Discourse/Counter-discourse: The Theory and Practice of Symbolic Resistance in
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VOIROL O. (2005), « Les luttes pour la visibilité. Esquisse d'une problématique », in Réseaux, n°129-130, p.
89-121.
LA LITTÉRATURE MAGHRÉBINE DE LANGUE FRANÇAISE AU
TOURNANT DU 21ÈME SIÈCLE : FORMES ET EXPRESSIONS
LITTÉRAIRES DANS UN MONDE EN MUTATION
25-26 novembre 2014, Université Alger 2 (Algérie)
Date limite: 30 avril 2014
A la fin des ères coloniales, la littérature maghrébine s’est attribué la mission de révolutionner les sociétés
endogènes promises à des mutations sociales et politiques pour entrer résolument dans la modernité. Dans
cet élan, souvent le roman algérien, plus généralement le roman maghrébin, a été appréhendé à travers le
prisme de l’inter-culturalité, du métissage, du nomadisme et autres concepts qui ont induit par exemple les
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thèmes de l’exil et des migrations, orientés vers le Nord à la fois enchanteur et décevant.
Dans ce contexte, l’aboutissement d’une telle préoccupation, s’inscrivait dans ce qui a été appelé : « La
littérature Monde », en écho à l’idée de mondialisation préconisant la rupture des frontières, à la faveur d’une
plus souple circulation des hommes, des biens et des idées. Ainsi disparaîtrait le ‘’National’’ et ce qui le
désigne tout spécifiquement, voyant en cela un frein au progrès de l’humanité.
Or, force est de constater que cet élan fédérateur à grande échelle s’essouffle du fait d’un retour
précisément au national qui alimente les imaginaires ; comme si l’ailleurs dictait maintenant le retour à soi,
encouragé par un contexte politico-idéologique qui clame la fermeture sur soi comme disposition sécuritaire
et comme mesure d’accompagnement des efforts pour juguler les crises économiques internes des pays
occidentaux. Peut-être faut-il aussi se ranger du côté de Stéphane Hessel défenseur des frontières « pour
au moins avoir le plaisir de les franchir. »
De fait, la littérature magrébine en ce nouveau siècle, renoue volontiers les liens avec le territoire interne ;
les lieux de l’ailleurs sont plutôt absents. Dans les récentes livraisons, les espaces narratifs s’éloignent de
ceux de l’outre Méditerranée au moment même où paradoxalement le flot des harraga ne cesse de gonfler.
Et quand il est question de départ, c’est encore une manière de parler de ce qui de l’intérieur l’Algérie le
suscite.
Les motifs narratifs puisent dans l’Histoire qui se réécrit à contre- courant de celle dite officielle, dans la
société qui décline ses multiples visages inédits et contradictoires, dans l’actualité internationale avec ses
incidences directes sur le national, etc. Dans le présent, la littérature d’Anouar Benmalek, par exemple,
donne de l’Algérie et de l’Algérien une représentation inédite.
Des questions antérieurement soulevées sont ressaisies, mais selon de nouvelles postures. Pour exemple,
l’image de la femme n’est plus celle d’un sujet mais souvent d’un citoyen qui se positionne par la parole et
les actes. Signe de libération qui va parfois jusqu’à la provocation ressentie par certains quand par exemple
Sarah Haïder publie Virgules en trombes, un véritable phénomène littéraire. Il est aussi des écrits, plus
marginaux, comme ceux de Djamel Mati qui s’inscrivent volontiers dans la création, plutôt distante des
préoccupations socio-politiques et historiques. Plus originale est aussi l’écriture de Y.B.
Ce que l’on peut affirmer c’est que le retour à soi dans la littérature algérienne en ce présent s’effectue dans
la rupture avec la littérature post-coloniale et les théories qui l’accompagnent. Nouvelle perception du monde
et de soi qui conduit à se revisiter de l’intérieur sans pour autant perdre de vue la complexité de la relation à
l’autre qui se pose en des termes nouveaux. Dans cette reconfiguration, le champ littéraire, autant par la
variété des problématiques soulevées que par celle des modes d’écriture qui déclinent des factures
esthétiques plurielles, mérite un état des lieux qui participe assurément à l’écriture de l’histoire littéraire
algérienne.
Au cours de ce colloque, l’objectif majeur est de décrire et de définir le(s) nouveau(x) visage(s) de la
littérature algérienne afin de mettre au jour le(s) Sens qu’elle construit en cette première décennie du XXI°S.
Axes d’intervention :
- Réécritures de l’Histoire
- Anciennes thématiques, nouvelles approches : Exil, harraga, immigration, écriture de Soi, écriture et
thématiques féminines…
- Au-delà des notions : Inerculturalité, littérature monde, mondialisation, Post-colonialisme…
- Nouveaux modes d’expressions.
Comité scientifique :
Abdoun Ismail, Bererhi Afifa, Bonn Charles, Kacedali Assia, Raissi Rachid, Kassab-Charfi Samia,
Fatmi-Sakri Sabrina, Benslimane Radia.
Comité d’organisation :
Hamouche Noura, Larbi Cherifa, Sadoun Djoher, Bestandji Nabila, Fatmi Imen, Fatmi-Sakri Sabrina, Issad
Ahcene, Derridj Melissa, Berghout Noudjoud, Karah Lamia, Arab Hacen, Ait Ouarab Massiva, Benslimane
Radia.
Calendrier
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30 avril 2014 : Date limite d’envoi des propositions
01 Septembre 2014 : Notification d’acceptation
Prière d’envoyer vos propositions (250-300 mots) et
[email protected], [email protected].
une
brève
notice
biographique
à
LANGUE ET DISCOURS, QUEL ENSEIGNEMENT ?
Université Moulay Ismaïl, Faculté des Lettres – Meknès (Maroc) , 25 et 26 novembre 2014
Date limite: 31 mai 2014
L’Equipe de Recherche Langages, Textes et Discours (Université Moulay Ismaïl) organise les 25 et 26
novembre 2014 à la Faculté des Lettres de Meknès un colloque international sur le thème : Langue et
discours, quel enseignement ?
Aujourd’hui, plus qu’auparavant, tandis que la mise en œuvre de la réforme universitaire L.M.D. semble
désormais acquise au Maroc, la reconsidération de l’enseignement des langues et de leurs cultures
respectives s’avère une tâche pressante. Or, l’intention première de ce colloque consiste en une contribution
des sciences du langage (linguistique, sémiotique, pragmatique, analyse du discours, rhétorique) au
traitement de problèmes posés par l’étude de la langue et du discours et que l’on peut replacer dans le cadre
plus précis de l’enseignement du français. Comment des enseignants-chercheurs ayant acquis quelque
pratique des sciences du langage peuvent-ils œuvrer pour optimiser l’utilisation de ces disciplines et,
corrélativement, permettre une bonne maîtrise du français ? Ne pouvons-nous pas redéfinir, dans ce cadre
scientifique, des contenus d’enseignement afin de répondre aux nouveaux besoins de l’étudiant ? Quels
outils analytiques pourrons-nous mettre à la disposition de l’apprenant pour qu’il puisse réfléchir sur la
langue et sur le discours et à partir d’eux, mais aussi acquérir un savoir-faire, accomplir des performances,
en sciences du langage ? Celles-ci s’affinent davantage et les nouvelles technologies prennent des formes
de plus en plus sophistiquées ; et il importe d’en exploiter les derniers apports et de les rendre accessibles.
S’il entend tracer des voies de communication entre sciences du langage (recherche) et enseignement, le
colloque ne prétend pas pour autant à l’élaboration d’une nouvelle pédagogie du français ; il convie à une
redistribution des savoirs de ces disciplines en tenant compte des expériences concrètes d’enseignement
(pratique). Car, on le sait, une classe contribue à montrer la toute relativité d’une théorie (savoirs dits
savants) et amener ainsi à la reconstruire. C’est donc la relation entre le modèle théorique et son usage qu’il
importe aussi de soumettre à l’interrogation.
Voici à présent les principaux fondements scientifiques du colloque. L’enseignement de la langue tel qu’il est
envisagé ici, s’il concerne principalement le français langue étrangère, eu égard au contexte marocain, se
rapporte aussi au français langue maternelle. Ces deux modes d’enseignement, tout comme la réflexion sur
les deux langues et leurs productions discursives, peuvent se révéler fructueux l’un pour l’autre. C’est ce qui
justifie aussi dans une certaine mesure le caractère international du colloque. D’autre part, outre cette
diversité linguistique inscrite au sein d’une même langue, il y a celle qu’implique le contact de langues
appartenant à des sphères culturelles différentes (plurilinguisme) : le français aux côtés de l’arabe et de
l’amazighe. Autrement dit, réfléchir sur le français conduit également à porter le regard sur ces deux
langues. D’ailleurs, une bonne connaissance de la langue maternelle facilite aussi bien l’approche que
l’acquisition d’une langue étrangère.
Pour ce qui est du discours, il est pris dans son acception large, car il inclut cette unité qu’est le texte,
notamment le texte littéraire. En effet, le texte acquiert le trait « discursif » une fois rattaché à la situation de
sa production et de sa réception, au sens pragmatique. Le discours, c’est, le texte en contexte. Et si nous
souhaitons tenir la balance égale entre langue et discours, c’est parce que la langue en tant que système de
signes et de règles (virtualité) reste inséparable du discours comme lieu de sa matérialisation (réalisation).
Et cela d’autant plus que les deux domaines s’inscrivent dans une constante interaction.
Axes des contributions
Linguistique et enseignement du français (Phonologie, grammaire, sémantique)
Sciences du langage et discours (littéraire, artistique, politique, médiatique…)
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Traitement informatique de la langue et du discours
Lecture / écriture ou construction du sens
La langue à travers ses productions écrites et orales
Sociolinguistique : une approche sociale de la langue et du discours
Langues en contact ; plurilinguisme et traduction
Ethique et linguistique
Calendrier
Le 31 mai 2014 : date limite de soumission des propositions (résumé d’une page environ)
Le 30 septembre : notification aux auteurs de la décision du comité scientifique
Le 25 décembre 2014 : date limite d’envoi des textes pour la publication
Modalités de présentation et de participation
Communication de vingt minutes ; langue d’intervention : le français.
La faculté des lettres de Meknès et l’université Moulay Ismaïl prendront en charge le séjour des participants
durant le colloque, tandis que leur mobilité sera laissée à charge de leurs structures respectives.
Comité d’organisation : Noraddine Bari, Anouar Ben Msila, Malika Bezaa, Saida Bougrine, Abdeljalil El
Kadim, Fouad Mehdi .
Comité scientifique : Driss Ablali, Guy Achard-Bayle, Anouar Ben Msila, Amal Chekrouni, Mohamed
Embarki, Bouchta Es-Setté, Ali Fallous, Tijania Hidass, Zohra Lhioui, Hassan Moustir, Mohamed Naji, André
Petitjean, Kamal Toumi, Dalida Témim, Karima Ziamari.
Adresse et coordination : Anouar Ben Msila ; [email protected]
GSM : (00.212) 6.62.09.27.42
CONGRÈS 2015: « LE FRANÇAIS À TRAVERS LE MONDE »
Congrès national des professeurs de français aux Pays-Bas
Palais des Congrès De Leeuwenhorst à Noordwijkerhout (Pays-Bas)
Date limite: 1er juin 2014
Dans le courant des années le congrès national des professeurs de français s’est montré un des
événements phare dans le paysage de l'enseignement du français aux Pays-Bas. Ce congrès bisannuel
aura lieu les 20 et 21 mars 2015, pendant la Semaine de la Francophonie. Son slogan Le français à travers
le monde, évidemment non pas choisi au hasard, est axé sur les nombreuses cultures de la planète où le
français a trouvé sa place. Ce qui inspirera le comité organisateur d’offrir aux 450 participants (attendus) un
éventail multicolore d'ateliers ayant tous en commun l'enseignement du français et sa didactique.
Le congrès 2015 aura lieu au Palais des Congrès De Leeuwenhorst à Noordwijkerhout. Le Palais est situé
favorablement tout près de l'aéroport de Schiphol, entre Amsterdam et La Haye. Une telle réunion durant
deux jours sera pour les enseignants de français de tous niveaux l'occasion par excellence de se rencontrer
parmi homologues, de s'enthousiasmer et de se ressourcer !
Vous aimeriez participer au congrès en tant qu'intervenant ? Vous avez des idées intéressantes qui font la
différence et que vous voudriez partager avec des professeurs de FLE ? Contactez-nous au plus vite !
Ensuite, nous reprendrons contact dans les mois à venir pour vous faire savoir si votre proposition a été
retenue pour le programme du congrès 2015.
Si vous participez, vous vous engagerez à faire une intervention de 75 minutes maximum. Il est possible que
nous vous demandions d’animer votre intervention deux fois pendant le congrès en fonction des demandes
des participants. Nous vous prierons de bien vouloir nous décrire votre intervention en 50 à 75 mots pour le
Journal du Congrès, envoyé à tous les professeurs de français et institutions aux Pays-Bas (5.000
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exemplaires). En échange, nous vous offrirons le voyage, l'hébergement pour les nuits de jeudi à samedi
ainsi que les repas.
Vous pouvez poser votre candidature d'intervenant en envoyant directement un mél au comité organisateur
du congrès : [email protected]. Pensez à l'envoyer avant le 1er juin 2014 (date limite). Si vous
connaissez des collègues souhaitant animer un atelier ou faire une présentation, n'hésitez pas à leur passer
ce message.
Vous remerciant d’avance de votre réaction,
Le comité organisateur du congrès,
Marcel van den Munckhof
Président du congrès de français
APPELS À CONTRIBUTIONS
LES PROÉMINENCES À L'ORAL
Revue TIPA : Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage http://tipa.revues.org/
Date limite: 28 février 2014
Le 30ème numéro de la revue TIPA est à paraître en décembre 2014, sur le thème « Les proéminences à
l'oral »
Editeur invité : Sophie Herment, Laboratoire Parole et Langage, Aix-Marseille Université
Poursuivant la tradition de la revue TIPA, le 30ème numéro rassemblera des travaux interdisciplinaires sur la
parole et le langage. Des articles traitant des proéminences à l’oral feront l’objet de ce numéro.
Nous accepterons des soumissions dans différents domaines linguistiques : prosodie, phonétique,
phonologie, syntaxe, morphologie, pragmatique, dialectologie, diachronie.
Le terme proéminences englobe des acceptions différentes qui, nous l’espérons, seront traitées dans les
diverses contributions. A l’oral, les proéminences peuvent aller de l’emphase ou la focalisation, aux entités
métriques comme les syllabes fortes par exemple, en passant par les accents mélodiques, etc.
Des articles traitant des interfaces pourront faire l’objet de soumissions : comment les proéminences
syntaxiques sont-elles réalisées à l’oral ? Comment la structure informationnelle est-elle reliée à la
proéminence ? Certains constituants morphologiques sont-ils plus proéminents que d’autres ? Etc.
Nous accueillerons des études se réclamant de différentes perspectives : des approches fondées sur
l’analyse de corpus, des approches plus théoriques, en linguistique, psycholinguistique, neurolinguistique,
sociolinguistique, des études sur le traitement automatique du langage, sur l’apprentissage des langues
(première ou seconde)...
Tous ces aspects sont loin d’être exhaustifs et d’autres approches permettant d’apporter un éclairage sur le
thème du numéro 30 de TIPA seront bien entendu envisagées.
La langue de publication sera soit le français, soit l’anglais. Chaque article contiendra un résumé de 2 pages
dans l’autre langue, afin que les papiers en français soient plus accessibles aux lecteurs qui lisent l’anglais
et inversement.
Dates à retenir
28 février : date limite pour soumission des résumés
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 25 sur 43
30 mars : notification d’acceptation
30 juin : réception des articles
Décembre : publication.
Instructions pour les auteurs
Merci d’envoyer 2 fichiers à : [email protected]
- l’un en .doc contenant le titre, le nom et l’affiliation de l’auteur (des auteurs).
- l’autre anonyme en .pdf, ne dépassant pas une page A4 (en times 12) contenant : le titre; ½ page
d’introduction au sujet de la recherche et au cadre théorique/méthodologique ; ½ page donnant les résultats
ou conclusions principaux. Une courte bibliographie (5 ou 6 titres parmi lesquels les auteurs ne devront pas
apparaître plus de deux fois) pourra venir compléter la page de résumé.
Pour davantage de détails, les auteurs pourront suivre ce lien :
http://tipa.revues.org/222
LE(S) DISCOURS DE L’ACTION COLLECTIVE
Le numéro 14 de la revue Argumentation et Analyse du Discours, dont la publication est
prévue pour avril 2015, est placé sous la direction d’Eithan Orkibi (Ariel, ADARR)
Date limite: 1er mars 2014
Argumentaire :
Du « printemps arabe » au mouvement de « Occupy Wall Street » aux États-Unis, des tentes dressées dans
les rues d’Israël aux manifestations sociales en Espagne et en Grèce, du mouvement « Femen » en Ukraine
aux grèves contre la réforme des retraites en France – le monde autour nous ne cesse de bouger. Et la
parole protestataire fait désormais l’objet de multiples recherches. Aux États-Unis, depuis les années 1960,
tout un courant scientifique s’est consacré à l’exploration systématique de la « rhétorique des mouvements
sociaux »[1]. Dans l’espace francophone, de manière plus dispersée, les sciences de langage ont vu naître
des travaux non moins éclairants tels que (pour n’en citer que quelques exemples) ceux de Jacques
Guilhaumou sur le discours révolutionnaire[2], de Maurice Tournier sur les mots de la lutte sociale[3], ou de
Marc Angenot sur les enjeux idéologique et politique du discours du conflit social[4]. De plus, il existe un
ensemble de travaux en sciences sociales parfois ignoré en science du langage[5] qui, depuis les années
1980, s’intéressent aux processus de communication, de symbolisation et de construction discursive des
significations dans l’action collective - une contribution particulièrement importante à l’étude des discours de
l’action collective[6].
Le 14e numéro de la revue Argumentation et Analyse du discours a pour objectif d’explorer les dimensions
discursives de l’action collective. Nous souhaitons approfondir notre compréhension scientifique et critique
de la parole et des textes issus des processus et des pratiques sociaux comme la mobilisation et les
protestations collectives ; la formation, le fonctionnement et la gestion des mouvements sociaux ; ou encore
des activités plus organisées à l’intérieur des ONG (Organisations non-gouvernementales) ou des groupes
d’intérêt. Nous nous intéressons à la manière dont le(s) discours de l’action collective permet(tent) d’un côté
de la véhiculer et de la gérer (mobiliser, enthousiasmer, confronter des adversaires), et de l’autre côté, de
construire, de formuler et de diffuser des idées, des symboles et des significations (revendications sociales,
identités collectives, perception de la réalité sociale).
Thématiques
Dans l’objectif d’ouvrir un débat théorique, méthodologique et empirique qui pourra à la fois explorer les
contributions uniques de l’analyse du discours à l’étude de l’action collective, et fournir un espace de
dialogue interdisciplinaire (entre l’AD, la rhétorique, les sciences de la communication et les approches
discursives en sociologie), nous prendrons en compte pour ce numéro toute proposition dotée d’une
perspective théorique bien argumentée, suivie d’une étude de cas fondée sur un corpus empiriquement
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 26 sur 43
structuré.
Nous voudrions examiner, en particulier (mais non pas exclusivement), les thématiques suivantes :
•
la parole collective de militants de base et la rhétorique vernaculaire des activistes, tel qu’elles
figurent sur le terrain et à travers les nouveaux médias et les réseaux sociaux ;
•
la construction collective, la négociation et la confrontation des arguments et des revendications
sociales ;
•
L’évolution des arguments et des contre-arguments autour des luttes sociales ;
•
La construction des identités dans et à travers le discours de l’action collective ;
•
la dimension rhétorique des actions directes « traditionnelles » (grève, manifestation, blocage et
occupation de locaux) et « nouvelles » (hacking, appropriation de l’espace public, artivisme
[art+activisme], etc.[7]).
Modalités de soumission :
•
Les propositions peuvent être soumises sous la forme de résumés ou d’avant-projets de 1 000 mots
(au maximum) dont l’acceptation vaudra encouragement mais non pas engagement de publication,
jusqu’au 1er mars 2014.
•
Les auteurs des propositions serons informés des décisions jusqu’au 1er avril 2014.
•
Les propositions retenues devront être envoyées sous forme d’article (50 000 signes maximum,
notes et bibliographies comprises) jusqu’au 1er septembre 2014.
•
Les manuscrits seront lus, avec intérêt, par le comité éditorial de la revue et puis envoyés
anonymement à deux spécialistes pour une évaluation finale.
•
Les auteurs seront informés des résultats jusqu’au 1er novembre 2014.
•
Les articles acceptés pour publication devront être renvoyés, après corrections (le cas échéant),
jusqu’au 1er janvier 2015.
•
La publication du numéro est prévue pour le 15 avril 2015.
•
Les auteurs sont encouragés à bien vouloir prendre connaissance du protocole rédactionnel de la
revue Argumentation et Analyse du Discours (disponible sur : http://aad.revues.org/173)
•
Coordonnées : Eithan Orkibi, responsable du numéro – [email protected]
[1] Cf. Cox, Robert & Christina R. Foust (2009), « Social Movement Rhetoric », in Andrea A. Lunsford, Kirt H. Wilson & Rosa A. Eberly
(Éds.), The SAGE Handbook of Rhetorical Studies (Los Angeles : Sage Publications), pp. 605-622
[2] voir, à titre d’exemple, Guilhaumou, Jacques. 1989. La langue politique et la Révolution française. De l’événement à la raison
linguistique (Paris : Klincksieck)
[3] Voir, à titre d’exemple : Tournier, Maurice (2007), Les mots de mai 68 (Toulouse : Presses Universitaires du Mirail)
[4] Voir, à titre d’exemple, Angenot, Marc (2002), Anarchistes et Socialistes, 1880-1914 : trente-cinq ans de dialogue de sourds
(Montréal : Université McGill)
[5] Pour une tentative convaincante et pertinente d’intégrer la théorie de l’argumentation avec les perspectives sociologique, lisons
Renne, Juliette (2011), « Les formes de la contestation. Sociologie des mobilisations et théories de l’argumentation », A contrario 16,
pp. 151-173.
[6] Voir, par exemple, Cefaï, Daniel (2007), Pourquoi se mobilise-t-on ? Les théories de l’action collective (Paris : La Découverte) ;
Cefaï, Daniel & Danny Trom, Éds. (2008), Les formes de l’action collective (Paris : Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences
Sociales) ; Johnston, Hank (1995), « A Methodology for Frame Analysis : From Discourse to Cognitive Schemata », in Hank Johnston &
Bert Klandermans (Éds), Social Movements and Culture (Minneapolis : University of Minneapolis Press), pp. 217-246.
[7] Pour un historique et aperçu, voir : Cédric Polère (2007), « L’action directe : extension des modes de participation politique, ou
menace
pour
la
démocratie
?
»,
Millénaire
3,
Centre
Ressources
Prospective
du
Grand
Lyon
(http://www.millenaire3.com/fileadmin/user_upload/syntheses/action_directe.pdf)
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 27 sur 43
LES AVATARS DE LA MÉTAPHORE – NUMÉRO SPÉCIAL
PUBLIF@RUM
Date limite: 15 mars 2014
Le groupe de recherche F@rum consacrera son prochain numéro de la revue Publif@rum en ligne à la
thématique de la métaphore.
On explorera le thème sous ses multiples facettes : usages et emplois de la métaphore en rhétorique et
stylistique, nature et exemples de la métaphore dans les divers genres littéraires, mais également
métaphores scientifiques, exploitation des métaphores cognitives dans les terminologies techniques,
métaphores visuelles dans les arts figuratifs, dans la BD et au cinéma.
Vous pouvez envoyer vos propositions de titre accompagnées de 10 lignes de projet et votre profil à
l’adresse [email protected], avant le 15 mars 2014. Le comité scientifique décidera dans les mois qui
suivent et nous communiquerons ensuite les consignes éditoriales aux auteurs sélectionnés.
Calendrier:
- 15 mars 2014 remise propositions
- 30 avril 2014 - avis du Comité Lecture sur les propositions
- 30 juin 2014 - remise des textes
- 30 septembre 2014 – avis du Comité Lecture sur les textes
- 30 novembre 2014 - remise définitive des textes
- fin décembre 2014 - publication de la revue
Comité de lecture
Stéphane Chaudier (Université de Saint-Etienne)
Joëlle Gardes-Tamine (Université de la Sorbonne - Paris)
John Humbley (Université Paris Diderot)
Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lyon II)
Isabelle Oliveira (Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris III)
Michele Prandi (Università di Genova)
L’ÉVALUATION DANS LA FORMATION, SENS, UTILITÉ ET
AVANCÉES
Appel à contributions pour le N°91 de la revue d'interface des AEFTI
Date limite: 23 mars 2014
En décembre 2005, la fédération AEFTI publiait un hors-série de la revue Savoirs et formation sur
l’évaluation dans la formation. L’évaluation y était posée comme élément constitutif de la formation. Elle
induit une réflexion sur ses fonctions. Qui évalue quoi ? Pour qui ? Et pourquoi faire ? Au moment où les
niveaux de langue conditionnent les titres de séjour, à l’heure où la réussite aux masters conditionne
l’embauche des formateurs en centres labellisés, le poids de l’évaluation n’est pas anodin. Qu’évalue-t-on
exactement ? Qu’est-il légitime d’évaluer ? Comment le faire ? Qu’en est-il de l’évaluation de l’évaluateur ?
Celle du décideur ? Celle du formateur ? Celle de l’apprenant ? Autant de questions qui peuvent se penser
à travers plusieurs grilles de lectures selon que l’on est ; décideur politique et institutionnel qui créent des
circulaires, veillent à leur mise en œuvre, statisticien, évaluateur, association, formateur, apprenant mais
aussi, chercheur qui étudie différentes formes d’évaluation, leur pertinence leurs défauts, qui en propose de
nouvelles. Chacun peut s’interroger sur les notions d’objectifs, (généraux, spécifiques, opérationnels) de
niveaux, d’erreur, de réussite, sur les types d’évaluation (prospective, sommative, normative, critériée,
formative, continue ou non, sur la co-évaluation, l’auto-évaluation…), autant d’interrogations qui ouvrent
grande la porte des contributions possibles.
Vous pouvez proposer des témoignages, des articles de fond, des informations sur l’actualité juridique,
institutionnelle ou professionnelle, vous pouvez proposer de présenter une action liée à la problématique,
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 28 sur 43
mais également des fiches pédagogiques pour le « cahier du formateur ». Vous pouvez enfin proposer
également des illustrations dessins, photos.
Les contributeurs veilleront à produire des articles de 25 000 signes (espace compris) maximum. Ils joindront
à leur contribution leur nom, fonction ainsi que leurs coordonnées postales, téléphoniques et électroniques et
si possible une ou plusieurs photos d'eux-mêmes et/ou photos d'illustration en format Jpg.
Les contributions devront parvenir à la Fédération AEFTI au plus tard le 23 mars 2014 par courriel à
[email protected] et copie à [email protected]
Merci de préciser dans l'objet du message « proposition d’article pour Savoirs et Formation N°91 »
ÊTRE LITTÉRAIRE AUJOURD’HUI EN FRANCOPHONIE, ET
AILLEURS. VISAGES, USAGES ET PRÉSAGES
Date limite: 30 avril 2014
Pour la Collection « Francophonie » des Presses Universitaires de Limoges, le Laboratoire FRED
(Francophonie, Éducation, Diversité) de l’Université de Limoges, en collaboration avec Le Laboratoire LLEC
(Langues, Littératures et Études Comparées) de l’Université de Maroua, lance un Appel à contribution sur le
thème : « Être littéraire aujourd’hui en francophonie, et ailleurs. Visages, usages et présages».
Si entrer en littérature, c’est tenter de faire corps avec les instances de la féérie, se mettre à l’écoute – pas
seulement scolaire avec les clivages disciplinaires que l’on sait – dionysiaque et carnavalesque du monde
pour l’habiter et en témoigner, il semble cependant difficile aujourd’hui non seulement d’être littéraire et le
dire, mais aussi de déterminer le champ et les limites de ce paradigme dans les sciences humaines en
contexte francophone. Y a-t-il convergence entre être littéraire en francophonie aujourd’hui et l’être dans
d’autres espaces linguistiques, en d’autres époques ? Entre croyances et traditions littéraires, les topiques et
les topoï de l’art d’agencer les lettres ainsi que les littéracies qui le remonétisent dans la pensée critique
tendent à manifester, voire à amplifier les apories et les impasses de la parole littéraire en francophonie, et
invitent à interroger en permanence l’objet et le fait d’être littéraire dans son essence et son déploiement.
Les débats sur la francophonie littéraire et sa théorie (Beniamino, Bonn, Joubert, Moura, etc.), bien qu’ils
aient clarifié le phénomène, ont peu questionné le fait d’être littéraire en francophonie.
Être littéraire, c’est, pourrait-on dire provisoirement, faire l’expérience des limites (Sollers) – comme Dante,
Sade, Lautréamont, Mallarmé, Mongo Beti, Kourouma, Labou Tansi, Saro Wiwa, etc. – ; c’est aussi,
peut-être, accéder à un état de questionnement, d’accomplissement de soi et de plénitude, lorsque l’instant
du verbe se remplit de félicité, d’infini, d’universalité et d’éternité. Mais on ne saurait ignorer l’inconfort, les
incertitudes et toutes les ambigüités qui s’attachent à la condition littéraire en contexte francophone.
À l’heure où soufflent les vents de la diversité culturelle, comment vivre et traduire cette
expérience diverselle en francophonie sans qu’elle ne souffre d’aucun déficit symbolique dans certaines
instances d’évaluation de la littérature ? Sans que la condition littéraire ne se mêle du syndrome pré-, anti-,
dé- post- colonial ? Comment vivre cette condition « bourgeoise » – ou qui se veut telle ? Comment assumer
politiquement, matériellement et professionnellement ce statut délicat dans un espace francophone en mal
d’utopies, où d’autres statuts lui font concurrence ? Comment être littéraire aujourd’hui dans un espace
linguistique ouvert à d’autres aires linguistiques, où l’utilité se mêle des questions d’art et l’art des questions
d’utilité ? Où l’on sépare la littérature désormais de la langue française – certains écrivains francophones
ambitionnant même d’écrire sans la France ? Comment appréhender la flottabilité du statut et de la
personnalité inhérente à la condition littéraire en francophonie ?
On peut relancer le débat sur certaines de ces questions hautement complexes pour montrer comment l’acte
d’écriture engage l’auteur francophone dans des possibles qui échappent même aux causalités ambiantes et
aux limites de la réalité. Une telle ouverture critique invite à interroger la transversalité, la complexité, voire
l’indétermination inhérente au statut du littéraire en francophonie. À titre indicatif, les analyses peuvent
explorer un ou plusieurs des points suivants :
Le statut et la condition d’écrivain, hier, aujourd’hui et demain
La littérature et les autres arts
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Littérature et savoir(s)
Les vertus de la littérature
Les relations entre le littéraire et le social
L’éthique et l’esthétique de la littérature
Les langues et langages du littéraire
Le discours littéraire et ses spécificités
La littérature (et la) politique
La littérature du salut
Le polyglottisme et la traduction
La littérature et ses disciplines
La littérature et ses champs
Les limites du littéraire
Le décloisonnement littérature et langue
L’herméneutique littéraire en contexte francophone
Les littératures et les littéracies
Littératures, oralitures/oratures et paralittératures
La didactique de la littérature
L’être littéraire en Francophonie avec/ou d’autres espaces linguistiques
L’être littéraire en Francophonie avec/ou d’autres époques, croyances et traditions littéraires
La culture littéraire
La littérature et la culture
Littérature politique et politique de la littérature
La littérature francophone et comparée
La littérature et ses sexes
La création littéraire
Les parcours littéraires.
Calendrier à retenir :
Propositions de contribution au plus tard : 30 avril 2014
Avis du Comité de Coordination : 15 mai 2014
Réception des contributions définitives : 15 août 2014
Parution du volume : décembre 2014.
Modalités de soumission
Les propositions, résumé de 300 mots au plus suivi de 3-5 mots-clés, et d’une biobibliographie abrégée de
l’auteur (5-7 lignes), sont à faire parvenir à :
Raymond Mbassi Atéba – Email : [email protected]
Coordinateur du dossier : Raymond Mbassi Atéba, ENS-Université de Maroua (Cameroun), Chercheur
Associé FRED (Francophonie, Éducation, Diversité) Université de Limoges.
Comité scientifique
Abada Medjo Jean Claude – Littératures française et francophone, Université de Maroua, Cameroun
Bauer Thomas – Littérature française, Université de Limoges
Beniamino Michel – Littérature francophone, Université de Limoges
Beziat Jacques – Sciences de l’éducation, Université de Limoges
Chemain Degrange Arlette – Littératures africaines francophones, Université de Nice
Cheymol Marc – Coordonateur émérite de Programme, AUF
Filteau Claude – Littérature francophone, Université de Limoges
Gay-Sylvestre Dominique – Civilisation latino-américaine, Université de Limoges
Issur Kumari R. – Littérature francophone, Université de Maurice
Meto’o Etoua Maxime Pierre – Littérature comparée, Université de Maroua
Ngalasso Mwatha Musanji – Langue et littératures africaines francophones, Université de Bordeaux
Omgba Richard Laurent - Littératures française et francophone, Université de Yaoundé I
Oswald Thierry – Littérature française, Université de Limoges
Pénel Jean Dominique – Littératures africaines francophones, Université de Gambie
Poucova Marcela – Langue et littérature françaises - Masarykova univerzita, Pedagogicka Fakulta, Brno
(Czech Republic)
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Semujanga Josias – Littératures de langue française - Université de Montréal, Québec
Steiciuc Elena Brandusa – Littératures francophones, Université Stefan Cel Mare de Suceava, Roumanie
IDENTITÉS ET CONFLITS DANS LE DISCOURS POLITIQUE
LATINO-AMÉRICAIN. MOTS. LES LANGAGES DU POLITIQUE
Appel à contributions pour un dossier publiable en novembre 2015
Date limite: 1er mai 2014
La revue Mots. Les langages du politique souhaite publier en novembre 2015 un dossier rassemblant des
travaux portant sur la manière dont les identités collectives (ethniques, politiques, sociales et de genre) se
manifestent et se construisent à travers les discours politiques et médiatiques (fictionnels ou non) en
Amérique Latine. Problématique générale Dans cette région en effet, de nombreux groupes revendiquent
une identité propre, influençant ainsi des politiques publiques et étant à l’origine de mouvements sociaux ou
de changements sociopolitiques. On pense notamment :
- aux identités régionales et nationales : à l’échelle locale, au sein d’un même pays, ou à l’échelle
continentale. Ainsi, la création d’organisations interétatiques, comme la CELAC ou l’ALBA, illustrent la
volonté de construire une identité latino-américaine.
- aux identités politiques, liées à l’appartenance à un parti, à une tendance politique ou à une idéologie. Les
différentes formes de socialisme revendiquées par les gouvernements équatorien, bolivien ou vénézuélien et
leur opposition en constituent un exemple.
- aux identités ethniques, comme celles des populations afro-descendantes (en Colombie, au Brésil ou au
Venezuela par exemple), ou des populations dites « indigènes » dans presque tous les pays
latino-américains.
- aux identités de genre : liées à la féminité et à la masculinité, mais également celles revendiquées par les
communautés LGBT -Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Les législations mises en place dans
certains pays comme l’Uruguay, l’Argentine ou la Colombie, au sujet des violences faites aux femmes et du
mariage homosexuel touchent par exemple directement aux identités liées au genre.
Si la notion d’identité est large et relativement fluctuante – on parle d’identité pour désigner des statuts ou
des rôles sociaux (identité masculine, identité au travail), des cultures de groupe (identités nationales ou
religieuses), des pathologies mentales (troubles de l’identité), etc. (Dortier, 2004) –, nous l’envisagerons ici
sous l’angle discursif. En effet, la construction identitaire passe notamment, comme l'a montré Paul Ricoeur
(1990), par l'activité narrative, par la mise en récit : le récit permet à l'individu ou au groupe de se présenter à
soi-même comme un tout unifié, et ainsi, de construire, ou de reconstruire son identité. Les récits et discours
circulant dans un groupe (politique, armé, social, etc.) jouent donc un rôle de taille dans la construction de
son identité, « car le langage est au coeur de la construction aussi bien individuelle que collective du sujet »
(Charaudeau, 2009b).
Par ailleurs, comme le souligne ce même auteur, la construction de l’identité est « une affaire complexe, car
elle n’est pas seulement l’affaire de soi, mais aussi l’affaire des autres, ou plus exactement, l’affaire de soi à
travers le regard des autres » (2009b). L’altérité, autrement dit, la question de la relation à l’autre et à
l’ailleurs est ainsi au coeur de la notion d’identité. Comme l’a mis en évidence Sophie Moirand (2012), les
discours politiques et médiatiques, en tant que lieux de circulation interdiscursive, sont des lieux privilégiés
de configuration de l'identité, dans la mesure où l’identité d’un individu ou d’un groupe se construit par
rapport, ou en opposition, à l’identité de l’Autre. En ce sens, les notions d’identité et d’altérité sont
étroitement liées à la question du conflit. En effet, comme l’ont montré un certain nombre de recherches, les
discours identitaires peuvent contribuer à engendrer des conflits ou à les accentuer (Borja et al, 2008 ;
Charaudeau, 2009a et 2009b ; Oddo, 2011 ; Reisigl & Wodak, 2001, entre autres). Ce dossier sera donc
l’occasion de s’interroger également sur la question des conflits liés à l’identité, et ce en particulier dans des
régions qui connaissent de nombreux conflits sociaux et politiques : les conflits dans lesquels sont engagées
certaines communautés dites « indigènes » ; ceux liés aux discriminations et aux violences – physique,
psychologique, sexuelle, et/ou symbolique – dont sont victimes les femmes et les personnes de la
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 31 sur 43
communauté LGBT dans de nombreux pays d’Amérique latine (où la religion, notamment catholique, joue un
rôle important) ; le conflit armé en Colombie ; l’extrême polarisation politique au Venezuela, etc. Plusieurs
questionnements pourront ainsi être abordés dans les contributions. On pourra s’interroger en premier lieu
sur la notion même d’identité, et/ou sur la façon dont celle-ci est abordée dans les discours politiques et
médiatiques latino-américains. On pourra analyser par ailleurs la façon dont les identités sociopolitiques,
nationales ou de genre sont représentées dans les discours politiques et médiatiques latino-américains, et
au-delà, dans quelle mesure et de quelle façon ces derniers contribuent à les construire.
On privilégiera pour ce dossier les contributions explorant la notion d’identité à travers des faits
linguistico-discursifs tels que l’analyse des représentations et des stéréotypes (culturels, ethniques, de
genre, etc.), ou de la déconstruction de ces stéréotypes. L’étude des procédés de nomination (nommer
l’Autre, s’auto-désigner) constitue une autre piste de réflexion : on pense par exemple à la manière dont les
textes de loi se réfèrent aux populations « noires » en Colombie : negritudes, afrodescendientes, etc., ou
encore au terme escuálido (« maigrichon », « décharné »), désignation attribuée par les chavistes à leur
opposition, qui se l’est ensuite appropriée. Dans cette perspective, les procédés de définition – structures
lexico-syntaxiques définitoires associées aux désignations (« être », « s’appeler », « désigner »),
reformulations, reprises anaphoriques, etc. – pourront également être analysés. On pourra aussi s’intéresser
aux procédés évaluatifs de valorisation ou de dévalorisation de soi-même ou de l’autre (lexique, procédés
argumentatifs) ; on peut rappeler par exemple qu’en espagnol, le terme indio (indien) entre dans la
construction de plusieurs expressions dépréciatives (hacer el indio : « faire le zouave ») et que le terme
lui-même a une valeur péjorative dans de nombreux pays d’Amérique Latine. La question de l’identité pourra
également être abordée à travers l’analyse des pronoms personnels et personnes verbales et de leurs
référents (« nous » opposé à « eux », par exemple), ou encore, des symboles de l’identité, tels que les
grandes figures de l’Indépendance latino-américaine (Simón Bolívar, José de San Martín, Miguel Hidalgo,
etc.), ceux-ci pouvant par exemple être observés en discours à travers l’emploi des noms propres et de leurs
dérivés (bolivariano, sanmartiniano). Enfin, la question de la langue (langues autochtones, revendication
d’une langue nationale propre, distincte de celle de l’ancienne métropole) pourra aussi trouver sa place dans
ce dossier.
Références bibliographiques indicatives
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Modalités de soumission Les contributions pourront prendre la forme d’articles (maximum 45 000 signes tout
compris) ou de notes de recherche (maximum 15 000 signes tout compris). Les auteurs devront soumettre
aux trois coordinateurs, avant le 1er mai 2014, un avant-projet (3000 signes maximum tout compris), dont
l’acceptation vaudra encouragement mais non pas engagement de publication. Les contributions devront
être proposées aux trois coordinateurs avant le 30 octobre 2014. Conformément aux règles habituelles de la
revue, elles seront préalablement examinées par les coordinateurs du dossier, puis soumises à l’évaluation
doublement anonyme de trois lecteurs français ou étrangers de différentes disciplines en novembre 2014.
Les réponses aux propositions de contributions seront données à leurs auteurs au plus tard en mai 2015,
après délibération du Comité éditorial.
Les références bibliographiques devront figurer en fin d’article et être mentionnées dans le corps du texte
sous la forme : (Machin, 1983). L’usage des caractères italiques sera réservé aux mots et expressions cités
en tant que tels, et les guillemets aux énoncés dûment attribués à un auteur, ou à la glose d’un syntagme.
Un résumé́ de cinq lignes et cinq mots-clés seront joints à l’article, en français, en espagnol et si possible en
anglais. Pour plus d’information, se référer aux consignes de la revue : http://mots.revues.org/76.
Coordination du dossier
•
Jean-Paul Honoré, sciences du langage, Université Paris-Est Marne la Vallée / CEDITEC
[email protected]
•
Eglantine Samouth, docteure
[email protected]
•
Yeny Serrano, sciences de l’information et de la communication, Université de Strasbourg / LISEC,
ADAL [email protected]
en
espagnol
et
sciences
du
langage,
ADAL,
CEDITEC
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 33 sur 43
LE COMMERCE DE LA PAROLE ENTRE LINGUISTIQUE ET
ÉCONOMIE. SYNERGIES ITALIE
Revue du GERFLINT
ISSN: 1724-0700
http://gerflint.eu/publications/synergies-italie.html
APPEL A CONTRIBUTIONS pour le n°11/2015
Date limite : 30 mai 2014
La revue du Synergies Italie lance un appel à contributions pour la publication du n°11 sur le thème :
Le commerce de la parole entre linguistique et économie
Coordonné par Giovanni Agresti, Université de Teramo
Le rapport entre langue et économie est crucial, notamment à l'âge de la mondialisation où hégémonie
économique rime souvent avec domination linguistico-culturelle. Il est banal de rappeler qu'une bonne
compétence en langues véhiculaires est un atout précieux pour avoir accès aux marchés du travail et/ou
pour avoir des revenus plus importants. Mais pour qu'elle soit reconnaissable et exploitable, cette
compétence doit être construite de manière efficace et mise en discrétion, standardisée, certifiée, promue.
Tout cela, d'une part présuppose l'idée que la langue a d'abord et surtout une valeur d'échange, et de l'autre
représente une véritable industrie, qui génère à son tour une importante économie que les pouvoirs publics
ainsi que la communauté scientifique se doivent de prendre en compte (Grin 2005).
A l'opposé, les langues locales, minoritaires ou identitaires sont considérées moins comme des outils que
comme des patrimoines immatériels qu'il s'agit, dès lors, de rentabiliser, par exemple à travers des formes
de tourisme culturel et linguistique. La protection/promotion des langues locales est de plus en plus en
phase avec le développement local (social et/ou économique) et s'accompagne de la protection et
valorisation d'autres biens non rivaux comme le paysage et l'environnement (Agresti et D'Angelo 2010). Il y a
là circularité: les communautés linguistiques minoritaires (désormais CLM) ne peuvent survivre que s'il y a
usage et transmission de leurs patrimoines linguistiques et donc, en amont, que si elles éprouvent un «désir
de langue» (Giordan 2010). Mais pour que ce désir soit éprouvé, il faut qu'au sein des CLM les
représentations de la langue locale soient positives, il faut que celle-ci soit perçue comme étant, quelque
part, prestigieuse ou utile. L'utilité économique ou para-économique de la langue et son statut social vont en
quelque sorte de pair et se conditionnent réciproquement.
Par ailleurs, il y a lieu d'espérer que, notamment au contact des réalités linguistiques de proximité, la
conception de l'économie évolue elle aussi, se recentrant épistémologiquement par rapport à la notion de
«qualité de la vie». La dimension humaine des échanges linguistiques, la valeur attribuée à l'identité ainsi
qu'aux appartenances, bref à la loyauté linguistico-culturelle et territoriale, fondent ou pourraient contribuer à
fonder une économie autre. La parole possède dès lors une valeur moins d'échange que d'usage et les
relations humaines sont envisagées comme de véritables biens relationnels.
Les terrains nous montrent finalement que le rapport entre langue et économie est à tout le moins articulé
d'après deux conceptions et du linguistique et de l'économique: a) d'une part, une linguistique et une
économie numériques, au service du libre échange et pour qui la diversité et la variation sont ressenties
d'abord comme des entraves. Cette conception se fonde sur la notion de signe d'après la terminologie
saussurienne et sur une vision de la société en tant que «masse inerte»; b) d'autre part, une linguistique et
une économie analogiques, fondées sur une idée de la société en tant que «lieu de conflits» et trouvant dans
le praxème - défini comme unité de production du sens - l'un des principaux concepts et outils unificateurs
(Lafont 2007).
Sous ces différences, langue et économie se rejoignent sur le plan de la production langagière. Des
praxèmes comme rendement, efficacité, dépense, valeur, échange, économie (de l'effort) etc., nous
suggèrent que, avant même que de prendre du temps, tout acte de langage - de son gisement d’endothème
à sa thématisation, à son retour d’interaction - prend et diffuse de l’énergie. Celle-ci est indirectement aussi
un fait économique.
Il nous paraît par là possible de penser la production/interaction discursive comme un fait d’abord
d’économie du sujet, un sujet relationnel, créateur de configurations sociales. Ce principe
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économiqueénergétique est forcément sujet-centrique et permet de relativiser la notion de valeur, et ce non
seulement au niveau du discours, mais également au niveau des jugements portés sur les langues : au lieu
de dire « telle langue est importante / utile / inutile etc. » on dira plutôt « telle formulation discursive est
efficace / incisive / regrettable etc. dans tel contexte d’interaction ». Il ne peut donc pas y avoir de valeur
absolue ni de hiérarchie des langues, données une fois pour toutes et partout valables. N’importe quelle
langue peut être majoritaire ou minoritaire, très utile ou peu utile à un moment ou à un endroit donnés. Cette
articulation du rapport entre langue et économie contribue à constituer la «linguistique d'intervention» (Dotte
et al. 2012): d'après celle-ci, les CLM ne font plus que l'objet de politiques de protection ou de promotion,
mais se posent également, de par leur nature de réalités sociales à la fois synchroniques et diachroniques,
en sujet de transformation des conditions de vie des territoires dont elles sont l'expression.
Sur la base ou en contrepied par rapport à ces éclairages théoriques, ce numéro de Synergies Italie tâchera
de développer les différentes formes du rapport entre langue et économie, en faisant la part belle au
«commerce de la parole», soit à l'expression du sujet prise dans le maillage de relations à la fois sociales et
économiques. L'appel est ouvert à des contributions portant sur les axes suivants:
1. L'industrie de la langue. La dimension sociale entre économie et idéologie.
2. Les communautés linguistiques minoritaires: des laboratoires d'innovation sociale et économique?
3. Les représentations des langues entre théories linguistiques et théories économiques.
4. Langue, travail, économie: des outils pour transformer le monde?
Les contributions porteront de préférence sur les langues de France, les variétés régionales du français
(même d'outre-mer) qui pourront être comparées avec les langues et dialectes d'Italie.
Quelques références bibliographiques
Agresti, G., D’Angelo, M. (éds.). 2010. Renverser Babel. Economie et écologie des langues régionales et
minoritaires.
Actes des Troisièmes Journées des Droits Linguistiques (Teramo-Faeto, 20-23 maggio 2009). Roma:
Aracne.
Dotte, A.-L., Muni Toke, V., Sibille, J. 2012. Langues de France, langues en danger: aménagement et rôle
des linguistes. Paris: Ministère de la Culture et de la Communication, Délégation générale à la langue
française et aux langues de France, Cahiers de l'Observatoire des pratiques linguistiques n. 3.
Giordan, H. 2010. « Créer le désir de langue ». In Agresti, G., D’Angelo, M. (éds.). 2010. Renverser Babel.
Economie et écologie des langues régionales et minoritaires. Actes des Troisièmes Journées des Droits
Linguistiques (Teramo- Faeto, 20-23 maggio 2009). Roma: Aracne, p. 19-32.
Grin, F. 2005. L’enseignement des langues étrangères comme politique publique. Rapport établi à la
demande du Haut Conseil de l'évaluation de l'École. Texte disponible à la page web:
www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/054000678/0000.pdf
Lafont, R. 2007. Il y a quelqu'un: la parole et le corps. Limoges : Lambert-Lucas.
Format de soumission et sélection
L’auteur/e enverra sa proposition et son article de préférence en langue française (voir les consignes aux
auteurs). Les propositions d’articles seront présentées sous forme d’un résumé de deux pages maximum
(format A4, police Times taille 10), incluant 5 mots-clés et les éléments essentiels de bibliographie, et
envoyées par courriel à l'adresse suivante : [email protected]
Ce fichier Word fera mention des informations suivantes :
- nom et prénom de l'auteur(e) ;
- institution d'appartenance ;
- titre de l'article ;
- pour les doctorant(e)s : affiliation et directeur de thèse ;
- quelques lignes de présentation de l’auteur(e).
Les propositions seront transférées pour évaluation au comité scientifique de la revue.
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 35 sur 43
Calendrier :
Date limite de l'envoi des résumés : 30 mai 2014
Retour des avis aux auteurs : 30 juin 2014
Envoi des articles avant le 20 septembre 2014
Courriel: [email protected]
La politique éditoriale de l’éditeur ainsi que les consignes rédactionnelles sont à consulter à ces adresses :
http://gerflint.eu/accueil/politique-editoriale-generale.html
http://gerflint.eu/publications/synergies-italie/politique-editoriale.html
APPELS D'OFFRES
APPEL À PROJETS VINCI 2014
Date limite : 26 février 2014
L’Université Franco Italienne lance en janvier l’appel à projets Vinci dont l’objectif est de promouvoir la
mobilité des étudiants, doctorants et enseignants, l’échange de méthodologies et d’expériences didactiques
ainsi que la constitution d’un réseau d’excellence scientifique et de formation entre la France et l’Italie.
CHAPITRE 1. Cursus universitaires binationaux de second niveau : Master / Laurea Magistrale
CHAPITRE 2. Aides à la mobilité pour thèses en cotutelle
CHAPITRE 3. Contrats doctoraux pour thèses en cotutelles / Bourses triennales de Doctorat en cotutelle
CHAPITRE 4. Soutiens à l'insertion postdoctorale
Publication de l'appel à projet Vinci 2014 : 8 janvier 2014
Ouverture de la procédure d’enregistrement en ligne : 8 janvier 2014
Date limite d’enregistrement en ligne de la candidature : 26 février 2014 (12h00)
Date limite d’envoi de la documentation papier : 5 mars 2014
TELECHARGER LE TEXTE DE L'APPEL A PROJET VINCI 2014:
http://www.universite-franco-italienne.org/contenu/appelaprojets/vinci/vinci2014/AAP_VINCI_2014_FR.pdf
DEPOSER UN DOSSIER DE CANDIDATURE:
http://www.universite-franco-italienne.org/form-connexion.php?lang=fr
CONSULTER LES FAQ:
http://www.universite-franco-italienne.org/contenu/appelaprojets/vinci/vinci2014/faq/FAQ_VINCI_2014_FR.pd
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FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 36 sur 43
DIRECTEUR D’ÉTUDES VACANT À L’ÉCOLE NATIONALE DES
CHARTES EN "HISTOIRE DU LIVRE ET DES MÉDIAS
CONTEMPORAINS" (PARIS, FRANCE)
Date limite: 28 février 2014
Un emploi de directeur d’études est déclaré vacant à compter de la prochaine année académique 2014-2015
à l’École nationale des chartes en « Histoire du livre et des médias contemporains (XIXème- XXIème s.) »
Ce poste est ouvert :
aux titulaires d’une habilitation à diriger des recherches ou d’un Doctorat d’Etat
aux personnes justifiant de titres universitaires ou de travaux jugés équivalents. Ces équivalences sont
appréciées par la commission mentionnée à article 12 du Décret n°89-710 du 28 septembre 1989 sur avis
d'une commission d'experts désignés par celle-ci.
Les personnes ne possédant pas la nationalité française peuvent se présenter à ce concours.
Les candidats doivent présenter un dossier comportant titres et travaux, un curriculum vitae détaillé ainsi
qu’un projet d'enseignement de 6 h par semaine pendant l'année académique. Cet enseignement s'oriente
prioritairement vers la formation scientifique de futurs conservateurs.
Ces éléments devront être transmis par voie électronique à l’attention du directeur de l’École nationale des
chartes le 28 février 2014 à 16h au plus tard à l’adresse [email protected].
(Contact : M. Canosi, téléphone : 01 40 46 48 92 adresse postale : 19 rue de la Sorbonne 75005 PARIS,
[email protected] )
Les candidats présenteront leur projet durant 20 minutes devant la formation restreinte aux
enseignants-chercheurs de rang professoral et assimilés du conseil scientifique de l'Ecole nationale des
chartes, lors d’une séance prévue pour le 11 avril 2014. Cette présentation sera suivie de 15 mn de
discussion.
AIDE À L’ÉDITION 2014 (SOCIÉTÉ DES ÉTUDES DU XVIIE
SIÈCLE)
Date limite: 15 mars 2014
La Société d'étude du XVIIe Siècle réserve, chaque année, une somme d’un montant maximum de 1500
euros, pour aider, sans exclusive de discipline, à la publication d’un ou plusieurs ouvrages traitant du XVIIe
siècle.
Son jury est constitué comme suit : C. Barbafieri, C. Callard, M. Cassan, J.-M. Constant, J. de Guardia, B.
Donné, Y Lignereux, S. Macé, O. Poncet, M. Pécharman, L. Susini, A. Tallon, J.-Y. Vialleton, J-C. Waquet.
Les candidats à l’aide à l’édition 2014 peuvent adresser leur tapuscrit jusqu’au 15 mars 2014 au Président
de la Société d'étude du XVIIe Siècle :
Jean-Marie Constant ([email protected]).
5 rue J.J. Aleton
72220 Marigné-Laillé (France)
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 37 sur 43
MISSION POUR UN (E) STAGIAIRE DANS LE CADRE DE LA
COORDINATION LINGUISTIQUE
Mairie d'Ivry-sur-seine (94) , de février à juillet 2014
La Municipalité d’Ivry-sur-Seine, en collaboration avec de nombreuses associations linguistiques ainsi que
des partenaires institutionnels, travaille à la mise en place d’une coordination linguistique territoriale.
Une première étude de recensement de l’offre linguistique a été réalisée et un travail commun entre les
différentes associations a été initié afin d’harmoniser leur offre, leur méthode, leur pédagogie.
Nous souhaiterions proposer un stage à un étudiant de M2 en ingénierie linguistique ou en socio
linguistique, à raison de deux jours par semaine, afin qu’il accompagne à la mise en place de cette
coordination. Ce stage serait d’une durée de cinq à six mois et commencerait dès février.
Ses missions seraient les suivantes :
- Actualiser le répertoire des actions à composante linguistique en ligne sur le site de la Mairie,
- Participer aux réponses aux appels d’offres pour rechercher des financements pour la coordination
linguistique territoriale,
- Initier la rédaction d’une lettre trimestrielle en direction des acteurs de la formation linguistique
- Organiser et mettre en place le suivi des formations de formateurs,
- Planifier les journées de rencontres pédagogiques
- Développer le partenariat en vue de parcours vers l’insertion professionnelle
- Contribuer à la conception d’outils pédagogiques.
L’étudiant sera accompagné dans cette mission de mise en place d’une coordination territoriale par l’équipe
de Co-Alternative/Ameri.
Direction de la Démocratie et de l’Action Citoyenne
Droits et Citoyenneté des Résidents Etrangers
GUINOT-ABARCA Alexis
Affaire suivie par Alexis Guinot Abarca
T 01 72 04 64 73 F 01 43 90 40 99
[email protected]
Références : R111/AGA/ML
VIENT DE PARAÎTRE
La jeunesse et ses visages
Simona Jişa et Yvonne Goga (coord.), La jeunesse et ses visages, Casa Cărţii de Ştiinţă, Cluj-Napoca,
Roumanie, 2013, coll. « Romanul francez actual », 206 pages
EAN 9786061704248
Nous avons le plaisir de rassembler dans ce volume les études élaborées par l’équipe de recherche du
Centre d’Étude du Roman Français Actuel et par des doctorants affiliés, dans le cadre du programme
Journée jeunes chercheurs. La séance de communications, qui a bénéficié d’une participation internationale,
a eu lieu le 13 avril 2013.
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 38 sur 43
Les études démontrent que la lucidité particulière des écrivains modernes, la plupart appartenant à la
seconde moitié du XXe siècle, inscrit dans leurs textes le rapport entre la fiction et leur propre histoire,
procédé qui contribue à la complexité considérable de la problématique de la jeunesse. Cette complexité est
abordée de nombreuses façons dans les présentes études qui visent les aspects différents du champ de la
jeunesse, sans pour autant prétendre à l’exhaustivité.
Le volume donne l’occasion à des réflexions variées autour de l’implication des jeunes dans les relations de
famille et dans la vie sociale et culturelle. Comme le démontrent les textes, des configurations familiales les
plus diverses sont possibles, avec des conséquences sur la construction et l’affirmation de leur identité. Les
auteurs des textes analysent la construction d’un complexe de sentiments contradictoires dans des espaces
sociaux à structure bien différente. Les relations souvent décisives existant entre la jeunesse et la société
dans laquelle elle vit ont des effets non seulement sur le plan de la vie intime et de la vie sociale, mais aussi
sur le plan de la vie culturelle et artistique. Ainsi les auteurs des textes de ce volume s’interrogent-ils aussi
sur les aspects de la voix narrative et sur l’influence exercée par le milieu familial et par le monde
contemporain sur le développement de l’écriture romanesque.
Les études de ce volume démontrent l’existence d’un complexe de problèmes qui s’inscrivent dans la vaste
thématique de la jeunesse et de sa mentalité dans notre monde contemporain, soulevés par des textes
romanesques publiés dans l’espace français et francophone.
Pour toute commande ou information sur le livre s’adresser à Simona Jişa ([email protected])
Francontraste : l’affectivité et la subjectivité dans le langage
Sous la direction de Bogdanka Pavelin lesic
Cipa, coll. "Langages et société", 2014.
EAN 9782930200286.
472 p.
Prix: 27€
Présentation de l'éditeur :
Actes du deuxième colloque francophone international de l'Université de Zagreb (Francontraste) tenu du 11
au 13 avril 2013, sous le titre thématique Le français en contraste : l’affectivité et la subjectivité dans le
langage. Organisée sous l’égide du Président de la République de Croatie, cette manifestation a réuni une
centaine d’intervenants de 23 pays différents d’Europe mais aussi d’Amérique, d’Asie centrale et d’Afrique. Il
s'agit d'un événement scientifique et culturel important pour le rayonnement de la Francophonie dans les
pays où la langue française n'est pas langue officielle.
Répartis en quatre sections parallèles, les travaux du Colloque ont porté sur les sciences du langage,
l'enseignement du FLE, les études littéraires et l'activité traduisante. Les participants ont exprimé leurs idées
et présenté leurs travaux sur ce thème, qui a fait émerger une réflexion pluridisciplinaire et contrastive
toujours dans l’optique des études francophones. Il s’est avéré que la langue française, comme toute langue
naturelle, est susceptible d’exprimer affectivité et subjectivité de façon(s) spécifique(s) et plurielle(s) qui lui
sont propres.
Pour commander : http://hosting.umons.ac.be/html/cipa/index_fichiers/page0056.htm
Les Langues Modernes n°4/2013 : « Apprendre à s’autoformer en langues : approches créatives et
outils numériques »
Numéro coordonné par Monica Masperi
Résumé
Quelles sont les incidences, pour l’enseignant, d’une volonté affirmée de développer l’autonomie de ses
étudiants ? Nous nous proposons d’approcher cette question sur le plan de la conception et celui de
l’accompagnement dans une double perspective complémentaire, celle de l’agir compétent situé et celle
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offerte par l’approche socio-constructiviste. Elle nous amènera à nous interroger, du côté de l’enseignant, de
l’apprenant ou des pairs, sur la place et le rôle de l’étayage, des stratégies d’apprentissage, sociales et
affectives en particulier, de la motivation ainsi que du travail collaboratif dans le développement de
l’autonomie.
Site: http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article5307
Revue "Dacoromania", no 1, 2013
Le numéro 1/2013 de la Revue "Dacoromania" met en discussion Les apports théoriques et/ou
méthodologiques de l'analyse des corpus médiatiques en linguistique et analyse du discours. Le numéro est
consultable dans son intégralité sur http://www.dacoromania.inst-puscariu.ro/
Sommaire
Introduction
Ligia Stela Florea
CATHERINE KERBRAT-ORECCHIONI, Corpus médiatiques et interprétation: le cas des débats
présidentiels / 13
ALAIN RABATEL, Les apports de l’analyse des discours médiatiques: de l’interprétation des données à la
critique des pratiques discursives et sociales / 29
ALINA OPREA, L’impolitesse comme spectacle: le cas du talk-show français On n’est pas couché / 45
LIGIA STELA FLOREA, De la mise en thème à la mise en texte de l’information. Quelle place pour le point
de vue du journaliste? Le cas du reportage / 58
COMPTES RENDUS ET PRÉSENTATION D’OUVRAGES
Rabatel Alain (dir.), Les reformulations pluri-sémiotiques en contexte de formation, Besançon, Presses
Universitaires de Franche-Comté, 2010, 297 p. (Ileana Georgiana Giurgiu) / 77
Catherine Kerbrat-Orecchioni (coord.), S’adresser à autrui. Les formes nominales d’adresse en français,
Chambéry, Éditions de l’Université de Savoie, 2010, 380 p. (Vlad Dobroiu) / 78
Ligia Stela Florea (coord.), Aspects de la problématique des genres dans le discours médiatique,
Cluj-Napoca, Casa Cărţii de Ştiinţă, 2011, 187 p. (Lavinia Margea) / 80
Les Risques du discours
Biglari Amir, Ducrot Oswald
Amir Biglari a rencontré Oswald Ducrot en tête-à-tête à quatre reprises entre 2009 et 2011, ce qui donne lieu
à ce petit ouvrage où le linguiste revient sur sa formation, son parcours académique et ses travaux.
L’intérêt de ce retour est d’interroger les raisons et les origines des mutations profondes qu’a subies la
sémantique argumentative qui portera désormais sa signature.
À travers les étapes de l’évolution de sa théorie linguistique, qui, malgré l’élaboration de nouveaux concepts
tels qu’échelles argumentatives, topos, polyphonie, point de vue, blocs sémantiques, etc., restera dans le
sillage de Ferdinand de Saussure, ses propos permettront de dégager le principe fondamental qui explique
le discours indépendamment du référent et de l’ancrage ontologique, laissant la place à la nature
intrinsèquement argumentative de la langue. Là où il y a des mots, conclut-il, il y a toujours risque de
tromperie et d’abus.
Avant-propos : par Amir Biglari
Parution : Octobre 2013
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Nombre de pages : 80
Format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-35935-085-2
15€ TTC
Site: http://www.lambert-lucas.com/les-risques-du-discours
Alsic, volume 16
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution d'un nouveau volume, volume 16, de notre revue.
Vous le trouverez à l'adresse http://alsic.revues.org/2596.
Vous pourrez y lire les textes suivants.
Éditorial
Muriel Grosbois
http://alsic.revues.org/2654
Rubrique Recherche
- Pascal Grégoire et Thierry Karsenti
Le processus de révision et l'écriture informatisée – Description des utilisations du traitement de texte par
des élèves du secondaire au Québec
http://alsic.revues.org/2598
- Katerina Zourou et Marie-Noëlle Lamy
Social networked game dynamics in web 2.0 language learning communities
Les mécanismes ludiques dans les communautés web 2.0 d’apprentissage des langues en réseau
(traduction française du texte disponible dans les prochains jours)
http://alsic.revues.org/2642
Rubrique Pratique et recherche
- Marie-Josée Hamel
Analyse de l'activité de recherche d'apprenants de langue dans un prototype de dictionnaire en ligne
http://alsic.revues.org/2613
- Cédric Brudermann
Tutorat en ligne et rétroactions correctives à distance – Vers un modèle de médiation pour la production en
langue étrangère
http://alsic.revues.org/2633
Rubrique Analyse de livres
- Jacques Crinon
Analyse de TIC et métiers de l'enseignement supérieur
http://alsic.revues.org/2605
- Marco Cappellini
Analyse de Researching Online Foreign Language Interaction and Exchange. Theories, Methods and
Challenges
http://alsic.revues.org/2607
Sélection de parutions
http://alsic.revues.org/2656
Séminaire Mines, université Paul Valéry, Alsic
- Présentation du séminaire "Le numérique pour l'enseignement et l'apprentissage des langues pour
non-spécialistes", 12 et 13 décembre 2013
http://alsic.revues.org/2630
- Les vidéos du séminaire sont d'ores et déjà disponibles sur le compte UM3 de Canal-U.
http://www.canal-u.tv/producteurs/um3/seminaires/le_numerique_pour_l_enseignement_et_l_apprentissage_
des_langues_pour_non_specialistes_2013
Revue ALSIC
Apprentissage des langues et systèmes d'information et communication
http://alsic.revue.org
FRAMONDE - 24 janvier 2014 - page 41 sur 43
DEMANDES
PROJET LE FRANÇAIS EN (PREMIÈRE) LIGNE
Recherche d'un partenariat (groupe de tuteurs)
La professeur responsable d'une équipe d'apprenants de niveau B1+, de Hong Kong Baptist University,
souhaite établir un partenariat avec un professeur responsable d'un groupe de tuteurs dans le cadre du
projet Le français en (première) ligne : http://www.aidenligne-francais-universite.auf.org/spip.php?
page=sommaire_appui_ens_fr.
•
Mode de communication souhaité: échanges en asynchronie et en synchronie
•
Nombre d'heures d'activités disponible : 2h x 8 semaines
•
Disponibilité: mi-février / mi-avril 2014
Les détails et les conditions de participation sont décrits sur le site
http://www.aidenligne-francais-universite.auf.org/spip.php?page=sommaire_appui_ens_fr
Pour compléter le formulaire d'inscription:
http://www.aidenligne-francais-universite.auf.org/spip.php?article1042
INFORMATIONS – RESSOURCES
HTTP://SILLAGES.INFO/
La communauté "eprep" à créé l'initiative Sillages qui vient de lancer son nouveau site, http://sillages.info
Ce site s'adresse directement aux étudiants comme aux contributeurs potentiels et préparant le lancement
prochain de ses premières formations en ligne ouvertes à tous.
•
Des ressources et des formations en ligne labellisées, libres et gratuites, pour l’ouverture sociale,
territoriale et internationale de l’accès aux grandes écoles
•
Une offre pluridisciplinaire : plus de 800 ressources, plus de 300 000 visites
L’ambition de l’initiative SILLAGES (ressources et formations en ligne pour l’ouverture Sociale et
InternationaLe de L’Accès aux Grandes EcoleS), lancée au Sénat en novembre 2010, est de développer une
production collaborative de contenus pédagogiques multimédias, scénarisés et interopérables, de niveau L0,
L1 et L2, et un accompagnement adapté. Elle vise à contribuer à l’offre numérique de l’enseignement
supérieur français pour un large accès, tant au niveau social et territorial qu’international, aux grandes
écoles de toutes filières, sans s’interdire la production de contenus en anglais mettant alors en valeur la
spécificité de l’approche pédagogique française.
•
Une communauté de 80 acteurs de 11 pays
•
Une association de 13 membres présidée par la Conférence des grandes écoles
L’initiative SILLAGES bénéficie du soutien du ministère des Affaires étrangères et de l’Agence universitaire
de la Francophonie pour ses actions à l’international ; elle est partenaire d’OMERIC, ce qui permet
notamment la valorisation des ressources SILLAGES dans le cadre de projets soutenus par l’UNESCO.
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HTTP://QUESTIONSDECOMMUNICATION.REVUES.ORG/
Centre de recherche sur les médiations Communication, langue, art, culture (EA 3476,
université de Lorraine/université de Haute-Alsace)
Fondée sur le pluralisme, Questions de communication suscite des débats sur les concepts ou les méthodes
de la recherche dans les domaines de l'information et de la communication. A raison d'un thème par numéro
semestriel, la revue favorise l'approfondissement et le renouvellement des approches par le croisement de
contributions faisant référence à différentes traditions. Enfin, par l'attention à une dimension internationale,
elle vise un accroissement heuristique de la circulation des connaissances et de la dynamique comparative,
notamment par les recensions d'ouvrages français et étrangers. Les livraisons 1 à 19 sont intégralement en
ligne. Les introductions des dossiers thématiques et des "Echanges", ainsi que les notes de lecture des
livraisons 20 à 23 sont librement accessibles en texte intégral.
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