BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri 9 25. 2. 15 Bulletin des médecins suisses 301 Editorial YASMIN: petite pilule – grands effets 302 FMH / Entretien avec Nikola Biller-Andorno «La notion d’assistance est au cœur de la médecine» 337 Rencontre avec le chirurgien cardiaque Michele Genoni «Die Copy-paste-Mentalität ist gefährlich» 344 Et encore… par Eberhard Wolff De la diversité des salles d’attente Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services SOMMAIRE 299 Rédaction Rédaction Ethique Dr et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef); Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr Lazare Benaroyo; Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor); Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d. Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice); Rédaction Histoire médicale Dr Werner Bauer; Prof. Dr Samia Hurst; Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès. sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d. Dr Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA; Rédaction Economie Dr Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr Hans Stalder; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Dr Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Droit Me Hanspeter Kuhn (FMH) FMH EDITORIAL: Gert Printzen 301 YASMIN: petite pilule – grands effets INTERVIEW: Bruno Kesseli 302 «La notion d’assistance est au cœur de la médecine» En écho à l’exposé tenu par Nikola Biller-Andorno lors de la dernière Chambre médicale et intitulé «Bien-être du patient et économie: le médecin au service de deux causes», l’entretien présenté ici reprend quelques-uns des aspects de cette question et se demande comment adapter notre système de santé pour répondre aux défis © Alexraths/Dreamstime.com économiques actuels. 306 PRÉVENTION: Ursula Steiner-König Diagnostic difficile: entre choc et soulagement A l’occasion de la Journée des malades du 1er mars 2015, la déléguée de la FMH s’interroge sur la prise en charge des patients atteints de maladies incurables. Une situation très difficile non seulement pour les malades, mais également pour les médecins. A cet égard, les soins palliatifs et spirituels sont appelés à répondre à des besoins souvent négligés des malades. 308 Nouvelles du corps médical Autres groupements et institutions WORKSHOP MANAGED CARE SCUOL: Daniel Maurer 309 Standortbestimmung und Zukunftsfindung in der VUCA-Welt 2015 Courrier / Communications 312 Courrier au BMS 313 Examens de spécialiste / Communications FMH Services 314 Seminare / Séminaires / Seminari 322 Emplois et cabinets médicaux Tribune COMPTE RENDU: Gregor Hasler 333 Angst kann uns einander näherbringen Le deuxième congrès international sur la peur qui s’est tenu à Téhéran s’est penché sur les causes de la peur et des troubles psychosomatiques en Iran. Or la peur est universelle. Si ses causes peuvent être différentes, le sentiment éprouvé reste le même, d’où l’importance du dialogue international. SOMMAIRE 300 Tribune 336 Spectrum Horizons RENCONTRE AVEC…: Daniel Lüthi 337 «Die Copy-paste-Mentalität ist gefährlich» Rencontre avec Michele Genoni, médecin-chef de la clinique de chirurgie cardiaque de l’Hôpital Triemli à Zurich. Daniel Lüthi l’a interrogé sur le rôle de la médecine de pointe, notamment en comparaison de la médecine de premier recours, sur la mince frontière qui sépare la réussite de l’échec, sur l’esprit de concurrence – mais aussi sur son passe-temps favori, le hockey sur glace. SOUS UN AUTRE ANGLE: René Bloch 340 Krankheitsursachen im Wandel der Zeit NOTES DE LECTURE: Roland Kunz 341 selbst bestimmt sterben NOTES DE LECTURE: René Baumgartner 341 «Der Orthopädie verschrieben» SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 342 Aliens VITRINE: André Simon 343 Panda’s dream Et encore… Eberhard Wolff 344 De la diversité des salles d’attente STRASMANN Impressum Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected], www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces: Dr Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected] «Offres et demandes d’emploi/Immeubles/Divers»: Matteo Domeniconi, personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected] «Office de placement»: FMH Consulting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77, fax +41 (0)41 921 05 86, [email protected], www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH: FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11, fax +41 (0)31 359 11 12, [email protected] Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, [email protected] Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus. obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit. ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés. © EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «openaccess» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur; (2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch Photo de couverture: © Tyler Olson/ Dreamstime.com FMH Editorial 301 YASMIN: petite pilule – grands effets Gert Printzen Dr, membre du Comité central de la FMH, responsable du département eHealth – Informatique et documentation médicales / Produits thérapeutiques En 2008, une adolescente âgée de 16 ans qui prenait la arrivé à la conclusion que les bénéfices des contracep- pilule contraceptive «Yasmin» depuis environ 2 mois tifs hormonaux combinés (CHC) pour prévenir les a dû être hospitalisée d’urgence suite à une perte de grossesses non désirées restaient supérieurs au connaissance. Victime d’une grave lésion cérébrale risque de thromboembolies veineuses (VTE) et que ce sur embolie pulmonaire, la jeune fille est aujourd’hui risque avéré était faible pour tous les CHC. Cette ana- lourdement handicapée. lyse a également mis en évidence l’importance d’une Aussi bien le tribunal de district que le tribunal can- information claire et actuelle des femmes qui uti- tonal de Zurich ont minimisé la responsabilité du fa- lisent ces médicaments, mais également du person- bricant. Le 5 janvier 2015, le Tribunal fédéral est par- nel médical spécialisé qui les conseille et les prend en venu à la même conclusion: l’information donnée à charge. En conséquence, les notices d’information la patiente sur la pilule avait été correcte, le fabricant des CHC ont été actualisées. a fourni des indications suffisantes sur les risques de Compte tenu du risque reconnu de thrombose, l’Allemagne a décidé que toutes les informations d’utilisa- Il est essentiel d’informer les patientes de manière complète et compréhensible des possibles risques, notamment pour les médicaments soumis à ordonnance. tion ou pour spécialistes des contraceptifs oraux combinés devaient être complétées à partir du mois d’août 2014. Ce faisant, l’Institut fédéral pour les médicaments et les produits médicaux (BfArM) a appliqué la décision européenne du 16 janvier 2014. la pilule Yasmin dans la notice d’information desti- Il est essentiel et indiscutable que les femmes doivent née aux patientes. Pour tous les médicaments sou- être informées du risque de VTE, de ses signes et de mis à ordonnance, la responsabilité d’informer re- ses symptômes, et que les médecins doivent prendre vient en premier lieu au médecin traitant. en compte les facteurs de risques individuels au mo- Pour de nombreux médicaments, et en particulier ment de prescrire un contraceptif. Mais finalement, ceux prescrits par ordonnance, les patients ne dis- les patientes sont seules à décider si elles souhaitent posent pas toujours des connaissances spécifiques prendre la pilule ou choisir un autre moyen de nécessaires pour évaluer les bénéfices et les risques contraception voire y renoncer. Pour cette raison, la du produit. Plus que toute autre, la question de la contraception orale revêt une importance cruciale pour la pratique gynécologique. Lors d’une pre- Une amélioration possible: de nouvelles mises en garde concernant les thromboses. mière prescription, la pratique habituelle consiste à disposer de suffisamment de temps pour informer FMH ne comprend pas que les informations conte- la patiente de tous les risques ou effets secondaires nues dans la notice d’emballage ne soient pas juridi- liés à la pilule, mais également pour lui montrer le quement pertinentes. Aux Etats-Unis, le fabricant chemin pour une meilleure utilisation et satisfaction avait dû renforcer les avertissements sur les embal- avec la contraception orale prescrite. lages de ses pilules suite au dépôt de plusieurs cen- En 2013, le Comité pour l’évaluation des risques en taines de plaintes. Il en va tout autrement en Suisse. matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence eu- Au final, les analyses «bénéfices/risques» et les taux ropéenne des médicaments (EMA) a pour la première d’incidence restent des statistiques qui, s’ils per- fois réalisé une évaluation des pilules contraceptives mettent de mettre en évidence l’existence de cas iso- sous l’angle de la nouvelle réglementation sur la lés, ne peuvent malheureusement ni les prévenir ni pharmacovigilance: en novembre 2013, le Comité des les appréhender dans leur dimension tragique indivi- médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA est duelle. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):301 FMH Inter view 302 Entretien avec Nikola Biller-Andorno, professeure en éthique biomédicale, Université de Zurich «La notion d’assistance est au cœur de la médecine» Entretien: Bruno Kesseli Dr et lic. phil., rédacteur en chef du BMS En écho à l’exposé tenu l’automne dernier par Nikola Biller-Andorno devant les délégués à la Chambre médicale et intitulé «Bien-être du patient et économie: le médecin au service de deux causes», l’entretien présenté ici reprend quelquesuns des aspects de cette question aussi passionnante qu’actuelle pour le corps médical. Tous sont unanimes pour dire que la Suisse a l’un des vée, accessible à tous? On ne peut pas soulever ces meilleurs systèmes de santé du monde. Il est égale- questions sans se pencher sur les coûts. C’est un ment évident qu’un tel niveau de prise en charge a un point auquel il faut réfléchir. coût. Où réside alors le problème? On peut facilement se reposer sur des déclarations Est-ce du ressort des médecins? telles que «C’est un peu cher, mais la qualité a un En premier lieu, les médecins doivent naturellement coût», mais il faut aussi s’en méfier. En effet, notre se préoccuper du bien-être des patients. Mais d’un système de santé fonctionne de facto si bien que nous autre côté, ils devraient également contribuer à la pouvons être tentés d’en occulter les points faibles, maîtrise des coûts. Cela risque naturellement d’en- alors que nous savons qu’ils existent. gendrer des conflits. Par exemple? Le titre de votre exposé tenu à la Chambre médicale On peut se poser toute une série de questions. Les pose clairement les données du problème (le médecin prestations que le système nous fournit sont-elles à au service de deux causes). Selon vous, quels sont les la hauteur de notre investissement, élevé en soi? domaines particulièrement sensibles ou à risques? Avons-nous des données fiables pour déclarer que notre système est bon, juste et efficient? Ces données sont-elles transparentes? Pouvons-nous maintenir durablement ce système, c’est-à-dire pouvons-nous partir du principe que nos enfants et nos petits-enfants profiteront aussi d’un système de qualité éle- Docteur en médecine et en philosophie, la Prof. Nikola BillerAndorno est directrice de l’Institut d’éthique biomédicale et d’histoire de la médecine. Elle dirige également le Center for Medical Humanities nouvellement créé à l’Université de Zurich. Quel système de santé laisserons-nous à nos petits-enfants? En se posant cette question, on ne peut pas, selon Nikola BillerAndorno, occulter les coûts. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):302–305 FMH Inter view 303 Dans mon exposé, je me réfère à la feuille de route de cine interne, la chirurgie et l’anesthésie, en veillant à l’ASSM [1] qui décrit les principaux enjeux et qui pour ce que les différents niveaux hiérarchiques soient cela les illustre par des descriptions de cas concrets. également bien représentés. Prenons un exemple: si une infirmière n’a pas le temps de mobiliser un patient ou de changer sa posi- Et précisément, quels problèmes avez-vous abordés? tion, nous sommes d’une part face à une perte de La question suivante a été au centre de notre dé- qualité liée à une augmentation mal gérée de l’effi- marche: lors du traitement des patients, le médecin cience. Dans le même temps, l’infirmière ressent a-t-il l’impression que les décisions prises sont autres d’elle-même qu’elle ne peut plus porter assistance que celles qui auraient été prises en ne tenant compte comme elle le souhaiterait. que du bien-être du patient? Il s’est donc agi de savoir si les considérations économiques ont un impact sur «Il peut y avoir des pertes de qualité que les paramètres que nous utilisons de manière standardisée pour la mesurer ne permettent pas de relever.» l’évolution des traitements médicaux et si la qualité et l’équité des soins s’en ressentent. Et qu’en est-il ressorti? Il est intéressant de constater que la qualité des soins Quelle valeur prêtez-vous à la notion d’assistance? dans son propre service est majoritairement perçue La notion d’assistance est au cœur de la médecine car comme bonne à très bonne. Parallèlement, l’étude in- je me mets à l’écoute de quelqu’un d’autre. Si le chan- dique que des constellations sont apparues au détri- gement des conditions de travail la vide de sa subs- ment de la qualité des soins, notamment en lien avec tance, la motivation intrinsèque en pâtira, à l’instar des sorties d’hôpital prématurées ou tardives pour de notre infirmière qui déclare dans la feuille de motifs économiques, ou en lien avec différentes route: «J’ai appris mon métier il y a des années avec formes de pénurie ou de surabondance de soins. En- tant d’enthousiasme et voilà comment je suis deve- fin, l’introduction des DRG s’accompagne plutôt nue aujourd’hui, je refuse de lever une patiente.» On d’une baisse de la satisfaction au travail. a beaucoup à perdre d’une hausse de l’efficience mal gérée ou d’une maximisation maladroite du profit. Pouvez-vous nous donner un exemple concret des questions posées? Les premières études indiquent que très peu de choses Nous avons par exemple demandé si, dans leur envi- ont changé dans les hôpitaux depuis l’introduction des DRG. Les exemples que vous évoquez dressent un tableau différent. Comment l’expliquez-vous? Cela dépend de ce que vous regardez. Il existe par exemple des études qui indiquent que la durée d’hospitalisation n’a pas beaucoup changé. La question est de savoir si on se satisfait de ce genre de déclarations. Mais on ne peut pas en tirer la conséquence que rien n’a changé en termes de qualité. Il peut y avoir des pertes de qualité que les paramètres que nous utilisons de manière standardisée pour la mesurer ne permettent pas de relever. Comment relever ces changements? La vue d’ensemble doit être complétée par des études empiriques qui analysent les impressions de ceux qui exercent réellement pour le système de santé, notamment donc les médecins, le personnel soignant mais aussi les personnes qui exercent une autre profession du domaine de la santé. Nous avons appliqué * IDoC: Assessing the Impact of Diagnosis Related Groups (DRGs) on patient care and professional practice cette approche à une étude menée dans le cadre d’un projet IDoC* [2] financé par le FNS. Une des parties de ce projet a consisté à enquêter auprès de médecins hospitaliers de différentes disciplines, dont la méde- «On a beaucoup à perdre», s’exclame Nikola Biller-Andorno à propos d’une hausse de l’efficience mal gérée. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):302–305 FMH Inter view 304 ronnement professionnel, les personnes interrogées Avez-vous des indices précisant que les médecins, ont vu au cours des six derniers mois qu’une mesure hommes ou femmes, ressentent un malaise à faire le qui aurait été utile et favorable à un patient n’a pas grand écart entre intérêts économiques et intérêts été exécutée pour des raisons de coûts ou a été rem- médicaux? placée par quelque chose de moins cher et de moins En considérant que chaque médecin tient aussi bien efficace. compte du bien-être des patients que des intérêts économiques de son hôpital, nous avons demandé Quel a été le résultat? aux médecins comment ils se rangeraient sur une Vu la bonne situation en Suisse en matière de res- échelle de 1 à 10; la valeur 10 signifiant tenir exclu- sources, je m’attendais à ce que la grande majorité réponde: «Nous ne rencontrons jamais cette situation.» Pourtant cette réponse ne nous a été donnée que par un tiers environ des sondés. Les deux tiers restants ont répondu: «Nous rencon- «De manière générale, les organes de pilotage du domaine de la santé ne devraient en aucun cas renoncer à l’expertise et aux connaissances du corps médical.» trons cette situation», mais à des fréquences diffé- sivement compte des intérêts des patients et la va- rentes. leur 1, uniquement les intérêts économiques de l’ins- Ce sont des résultats alarmants. titution. Avec 7,7, en moyenne, les médecins interrogés souhaitent se voir du côté des patients, Qu’en conclure? mais dans leur environnement professionnel réel, ils Ce genre d’enquête ne suffit bien évidemment pas à se donnent la note de 5. On peut ainsi en déduire que expliquer précisément comment la prise en charge les médecins agissent davantage selon des critères médicale évolue. En revanche, c’est certain, ces résul- économiques qu’ils ne le souhaiteraient réellement. tats indiquent de manière explicite la nécessité d’approfondir la question et d’y regarder de plus près. Que concluez-vous de ce résultat? Comment se fait-il qu’une part importante de méde- On note, aujourd’hui, un écart manifeste entre les cins déclare: «Il nous arrive de faire du sous-approvi- exigences des médecins et la réalité du terrain, qui sionnement»? peut déboucher sur un stress psychologique ou de l’insatisfaction. Mais avec cet instrument, il sera éga- «Les médecins agissent davantage selon des critères économiques qu’ils ne le souhaite raient réellement.» lement intéressant d’observer l’évolution au fil du temps. Peut-être que demain, il existera des générations de médecins pour lesquelles un résultat de «fifty-fifty» sera parfaitement satisfaisant et qui consi- La tendance opposée, la surabondance, existe-t-elle déreront que les deux côtés de l’échelle sont également? équivalents. Ce sont des questions dont on doit dé- Oui. Elle existe. Nous avons demandé si des interven- battre avec la société. tions chirurgicales étaient réalisées pour des raisons économiques sans être absolument nécessaires. Là La pression économique offre-t-elle aussi des oppor- aussi, près de la moitié des sondés a indiqué avoir vu tunités? Des initiatives comme «Choosing wisely» ce genre d’intervention au cours des six derniers ou «Smarter Medicine», visant à éviter des pratiques mois. médicales inefficaces, ont reçu un écho large et Est-il possible d’estimer de manière probante si la Plus le système de santé deviendra cher, plus nous situation a changé suite à l’introduction des DRG? devrons regarder les coûts. De ce fait, il est inévitable Ou était-ce déjà comme ça avant leur introduction? que l’économie s’invite dans le débat. Mais les méde- positif. Nous n’avons pas encore de perspective à long terme. cins doivent impérativement jouer un rôle actif lors- Peu avant l’introduction des DRG, nous avons égale- qu’il s’agit de garantir la durabilité du système et ment mené une enquête pour suivre de près les diffé- d’éviter les excès / le gaspillage. rences. Son analyse est en cours. Mais indépendamment des DRG, qui ne sont qu’un système incitatif Les médecins doivent donc indiquer aux économistes parmi d’autres, il serait absolument souhaitable de et aux politiciens de la santé où il est possible mettre en place un monitorage de la qualité global et d’économiser sans perte de qualité? obligatoire. Les données peuvent avoir un impact Il est certainement bon que prioritairement les ma- très important. nagers se chargent des coûts et les médecins du bien- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):302–305 FMH Inter view 305 être des patients. Mais cette répartition des tâches ne doit en aucun cas signifier que les médecins ne doivent rien avoir affaire avec les questions économiques. Car alors il y aurait polarisation, la compétence et le savoir des médecins manqueraient. Ce sont eux qui peuvent apprécier si ce qu’on veut laisser de côté peut l’être sans impacter négativement la qualité ou peut même être bénéfique au patient. Si de telles mesures sont décrétées de l’extérieur, leur résultat sera nettement moins efficace que si les médecins avaient été consultés. Où et comment les médecins doivent-ils être consultés? Au niveau des organes politiques, de l’administration, des caisses-maladie, de la direction des hôpitaux? Différentes pistes sont possibles. Les initiatives déjà mises en place comme «Choosing wisely» sont certainement très pertinentes. Dans le domaine des HTA (Health Technology Assessments), il est impératif de collaborer étroitement avec le corps médical. De manière générale, les organes de pilotage du domaine de la santé ne devraient en aucun cas renoncer à l’expertise et aux connaissances du corps médical Pour Nikola Biller-Andorno, un bon système de santé se distingue par le fait que les médecins ne sont pas tenus d’accepter des «compromis douteux». avant de prendre une décision s’ils veulent obtenir de bons résultats à long terme. Une meilleure intégra- aussi que les coûts ne deviennent pas incontrôlables tion de l’éthique médicale pourrait permettre d’évi- et que nous bénéficierons de prestations à la hauteur ter une trop forte concentration sur les chiffres de ce que nous avons investi. Dans ce système de comme les volumes de patients et les résultats d’ex- santé, les médecins ne doivent ni capituler ni être ploitation. tenus d’accepter des compromis douteux, mais au contraire pouvoir pratiquer une médecine axée sur le Pour finir, un dernier regard général: quelle direction bien-être des patients tout en intégrant la réalité éco- préconisez-vous pour développer notre système de nomique. santé face aux enjeux économiques actuels? Je pense que la clé ne peut résider que dans un triple 1 objectif, comme celui énoncé dans le concept «Triple Aim». Nous voulons en premier lieu une bonne prise en charge individuelle du patient. Nous voulons également une prise en charge adéquate de la population, qui met les priorités aux bons endroits et qui bkesseli[at]emh.ch s’attaque aux vrais problèmes. Et enfin, nous voulons 2 Médecine et économie – quel avenir? Feuille de route de l’Académie Suisse des Sciences Médicales: Résumé et recommandations. Bull Méd Suisses. 2014;95(43):1598–1600. La feuille de route complète peut être consultée en PDF à l’adresse internet suivante: www.samw.ch/fr/Projets/ Economicisation-medecine.html Fässler M, Wild V, Clarinval C, Tschopp A, Faehnrich J, Biller-Andorno N. Impact of the DRG-based reimbursement system on patient care and professional practise: perspectives of Swiss hospital physicians. Swiss Med Wkly. 2015;145:w14080. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):302–305 FMH Prévention 306 Journée des Malades, dimanche 1er mars 2015 Diagnostic difficile: entre choc et soulagement Ursula Steiner-König Dr, déléguée de la FMH au Comité central de la Journée des Malades Rétrospective Les malades concernés sont-ils les seuls à être sous le choc? Les médecins traitants ne le sont-ils pas aussi (parfois)? Je me souviens des cours donnés dans les années 70 par l’oncologue Gerd Nagel aux étudiants en médecine bâlois sur les maladies incurables et leur annonce au malade («Unheil-kunde»). Une approche révolutionnaire à l’époque tant, pendant longtemps, il était inconcevable de dire la vérité aux patientes et patients, surtout lorsqu’il s’agissait de diagnostics à l’issue fatale. Les diagnostics de cancer étaient ceux qui étaient les plus redoutés. Le corps médical estimait que le commun des mortels n’était pas capable d’affronter l’inéluctable fin de vie. On peut aujourd’hui retourner la question et se demander qui, des malades ou des médecins, avait finalement le plus de difficultés à aborder cette question? Quelques années plus tard, la menace des infections au virus du SIDA, qui plaçait la médecine face à une situation d’impuissance, allait entraîner des situations bien plus difficiles encore. Depuis, la réflexion autour de cette question a évolué. Dans le sillage de E. Kübler Ross, auteure de l’ouvrage «Les derniers instants de la vie» («On Death And Dying», paru en 1969), les publications sur l’accompagnement en fin de vie se sont multipliées. Un des enseignements essentiels de cette pionnière suisse de la recherche dans ce domaine consiste à dire que la mort relève de l’existence et de l’histoire personnelle de chaque individu. La société ne devrait pas fuir les questions sur la pertinence du principe du prolongement de la vie à tout prix. Parallèlement, face à l’augmentation croissante des coûts de la santé, le débat sur le rationnement et la rationalisation des soins a pris de l’ampleur. Enfin, la montée en puissance de l’internet a ouvert des possibilités jusque-là insoupçonnées d’accéder à des informations sur les symptômes, le diagnostic et les possibilités de traitement d’une maladie, sans passer par un interlocuteur médical. l’accent est désormais placé sur les diagnostics, les schémas thérapeutiques et les protocoles de soin; les économistes de la santé et les assureurs-maladie mettent au premier plan les critères d’économicité mais aussi d’éventuelles limitations aux soins. Le dialogue entre soignant et malade a tendance à se réduire aux pathologies en tant que telles. Forts des possibilités de l’internet, les patientes et patients ont tendance à s’improviser spécialistes du diagnostic. Et ils ne sont pas loin de revendiquer leurs compétences en matière de traitement avec un risque accru de surestimation de leurs capacités ou d’attentes démesurées. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de plus en plus de consommateurs et non pas de patients. En outre, avec la généralisation du ‹Tiers garant›, nous courons le risque de voir l’assureur-maladie s’immiscer toujours plus dans le contrat de soins entre médecin et patient et de chercher à infléchir les choix à son avantage. Mais dans ce champ de vision, que reste-t-il de l’être humain, de la personne atteinte d’une maladie? En situation de choc, même s’ils n’en ont pas toujours conscience, les malades ont besoin de bien plus que d’une discussion rationnelle. Dans les hôpitaux, suite aux mesures d’économies d’une part et au diktat des DRG et des forfaits par cas d’autre part, il est devenu quasiment impossible de se poser la question de savoir si la relation entre les patients et les médecins est suffisamment prise en compte. Le soignant pour sa part a besoin de faire une distinction: il va par exemple se demander si le malade est encore un patient en soins aigus ou s’il relève plutôt d’une unité de réadaptation ou de soins; s’il a besoin d’un psychiatre, d’un psychologue ou d’un travailleur social pour répondre à ses besoins d’information; ou encore déterminer qui doit s’occuper des proches et de leurs besoins? Qu’est-ce qui relève de la compétence des infirmières, de la physiothérapie, de l’ergothérapie ou d’autres catégories professionnelles? La situation actuelle Perspectives Dans un contexte d’amélioration de la qualité et de ra- Face à l’évolution des pathologies, les domaines trai- tionalisation des méthodes de traitements médicaux, tant les formes de démence, les maladies chroniques BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):306–307 FMH Prévention 307 ou la médecine palliative doivent être réévalués horspair de la maladie, mais …» Manifestement, il lui compte tenu d’une demande qui ne cesse de croître. a manqué de sensibilité, d’empathie et de présence L’accompagnement de malades incurables mobilise dans le cas d’une patiente face à un diagnostic onco- beaucoup d’actifs dans le domaine de la santé. Les logique particulièrement difficile. soins palliatifs et – nouveau champ d’action – les Suis-je en mesure de voir la situation en face? En fonc- soins spirituels sont appelés à répondre à des besoins tion de nos expériences de vie, que ce soit dans le souvent négligés des malades. La demande en per- cercle familial ou des proches ou dans la pratique au sonnel formé dans ce domaine s’accroît. On peut cabinet, et aussi en fonction de notre âge, nous abor- craindre un nouveau fractionnement des compé- dons les questions des limites de la vie de diverses tences ou, au contraire, voir dans cette évolution un manières. La frayeur des débuts laisse progressive- nouveau défi. Il existe probablement un lien orga- ment la place à une plus grande aisance face à cette nique entre l’augmentation de la technicisation de question. la médecine d’une part et le besoin d’une dimension Comment vais-je accueillir les réactions du malade? supplémentaire porteuse de sens d’autre part. Si nous, L’incertitude liée à cette question représente la plus médecins, considérons cette dimension comme par- grande tentation de vouloir éluder tout échange en tie de notre mission, dans la pratique, il n’y a pas lieu profondeur avec la personne malade. A moins d’arri- de faire une séparation entre deux niveaux en théo- ver à cacher ses propres émotions. rie différents. La manière dont un médecin comprend Qu’en est-il de ses propres compétences? L’importance sa mission s’oppose au morcellement de sa propre de cet aspect dépend assurément de la spécialisation: image. en oncologie, on aura un comportement différent A partir du printemps prochain, l’Université de Bâle qu’en orthopédie. Aucune discipline n’est cependant proposera un nouveau master en soins spirituels épargnée et ce ne sont pas les médecins de famille (Advanced Studies, en formation continue) qui «en- qui diront le contraire. Cependant, plus nous sommes seigne au médecin à impliquer la dimension spiri- régulièrement confrontés à des situations boulever- tuelle dans l’approche de la maladie et de la santé, santes, moins nous en sommes affectés. De même, de la fin de vie et de la mort» (voir www.uniweiterbil- dans la communication, il y aura forcément une dif- dung.ch) férence s’il s’agit de l’annonce d’une maladie chro- Les propos ci-dessus nous révèlent que les «diagnos- nique ou d’une question de vie ou de mort, avec des tics difficiles» peuvent engendrer une situation de conséquences massives sur la vie quotidienne. Même choc aussi du côté des soignants. Pour pouvoir appor- si une maladie chronique peut aussi durablement af- ter son aide à un patient, il faut avoir bénéficié d’une fecter la manière de vivre ou les perspectives d’ave- auto-assistance préalable permettant d’intégrer sa nir d’une personne, l’espérance d’un sens à donner propre acceptation des limites de la vie et de dévelop- à son existence peut plus facilement reprendre le per une conception de la médecine comme l’art de dessus. La médecine comme art de soigner peut alors soigner plutôt que de réparer. Une telle approche per- s’affirmer dans la durée pour le bien des patientes et mettrait de s’affranchir d’attentes démesurées aussi patients. bien envers soi-même qu’envers les patients qui nous sont confiés. Post-scriptum Durant la rédaction du présent article sur la Journée Que faut-il au moment de la confrontation du médecin avec le patient concerné? des Malades, notre Bulletin des médecins suisses a publié un document de la DDQ intitulé «Shared Connaissons-nous suffisamment la personne? Dans la Decision Making – Médecins et patients décident pratique, cet aspect se cristallise autour de différents ensemble» [1]. Suite à cette publication, je renonce à éléments tels que l’âge de la / du malade, la durée du développer davantage la question pour ne pas «por- traitement et le genre de pathologies évoquées. Face ter de l’eau à la rivière». En revanche, je félicite notre aux limitations du temps disponible justifiées pour FMH et en particulier les auteurs de l’article pour sa Correspondance: différentes raisons, il est légitime de se poser la ques- parution. Dr Ursula Steiner-König tion de savoir si jusqu’à présent, on a traité la per- Beim Goldenen Löwen 3 CH-4052 Bâle usteiner[at]hin.ch sonne ou les maladies. Je rapporterais les propos d’un collègue à ce sujet: «Ce médecin était un gestionnaire 1 Gerber M, Kraft E, Bosshard C. Shared Decision Making – Médecins et patients décident ensemble. Bull Méd Suisses. 2014;95(50):1883–9. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):306–307 FMH Nouvelles du corps médical 308 Nouvelles du corps médical Todesfälle / Décès / Decessi Aargauischer Ärzteverband Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Gorjana Branca (1929), † 1.2.2015, Spécialiste en anesthésiologie, 1206 Genève Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzteverband haben sich angemeldet: Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet: Heinz Wiesner (1944), † 10.1.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4450 Sissach Yves Groebli (1949), † 3.2.2015, Spécialiste en chirurgie, 2000 Neuchâtel Werner Berger (1919), † 30.1.2015, Facharzt für Chirurgie, 8200 Schaffhausen Urs Baumann (1924), † 3.2.2015, 8455 Rüdlingen als ordentlich praktizierende Mitglieder: Stefanie Amann-Tietz, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Frauenklinik Luzerner Kantonsspital Wolhusen, 6110 Wolhusen und ab April 2015 Alpenstrasse 1, 6004 Luzern Henning Achilles, 4126 Bettingen, Angestellt in Praxis in Wohlen seit 5. Januar 2015 Christian Mauch, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, F-68220 Hégenheim, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Rheinfelden seit 1. Januar 2015 Katharina Rösler, Fachärztin für Ophthalmologie, D-73733 Esslingen, Angestellt in Praxis in Dättwil seit 1. Januar 2015 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen. Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet: Dorothée Rhein Straub, Fachärztin für Innere Medizin FMH, Klinische Notfallmedizin SGNOR, ab Juli 2015: Leitende Ärztin Notfall Luzerner Kantonsspital Sursee, 6210 Sursee Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet: Peter Jäggi, Facharzt für Kardiologie FMH, Tätigkeit in Praxis Dr. med. M. Richter in 8808 Pfäffikon Elisabeth Huberle, Fachärztin für Neurologie FMH, Maihofstrasse 68A, 6006 Luzern, Tätigkeit in Praxis Frau Dr. med. Kliesch in Schwyz und Belegärztin am Spital Schwyz Jörg Zehetner, Facharzt für Chirurgie, Schänzlihalde 1, 3013 Bern Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel Christopher Heer, Facharzt für Chirurgie, Jungfraustrasse 6, 3076 Worb Ärztegesellschaft Thurgau Zum Wieder-Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet: Riccardo Ciarpaglini, Facharzt für Neurochirurgie FMH, Lindenhofspital, Bremgartenstrasse 119, 3012 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet: Jakob Eberhard, Neuhauserstrasse 18A, 8500 Frauenfeld 2015;96(9):308 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Workshop Managed Care Sc uol 309 Managed Care Workshop Sc hweiz Standortbestimmung und Zukunftsfindung in der VUCA-Welt 2015 Daniel Maurer Dr. med., Präsident Är ztenetzwerk Thurgau Am 17. Managed Care Workshop in Scuol fand vom 4. bis 6. Dezember 2014 das jährliche Treffen von Ärztenetzwerk-Verantwortlichen und Vertretern anderer Organisationen statt. Neben Präsentationen von Projekten und Analysen wurde vor allem über den aktuellen Stand und über zukünftige Strategien von Managed Care diskutiert. Managed Care und VUCA-Welt – was soll das bedeu- schaftliche Entwicklung in der EU). «Ambivalent» ten? VUCA steht für volatil – ungewiss – complex – steht für Unschärfe der Realität mit dem Potential ambivalent. VUCA ist ein Begriff der Ökonomie, der von Missdeutungen und Missinterpretationen, aber den rasanten Wandel mit risikoreicher Dynamik un- auch für unterschiedliche Bedeutung von Bedingun- serer Zeit beschreibt. «Volatil» steht für hohe Ge- gen sowie für verwirrende Ursache- und Wirkungs- schwindigkeit von Veränderungen und für rasche effekte (als Beispiel: Masseneinwanderungsinitia- Dynamik von Prozessen (als Beispiel: Entwicklung tive). VUCA ist aber nicht nur eine skizzenhafte Beschreibung. VUCA steht am Beginn von Lernpro- Ohne Neuausrichtung könnte Managed Care drohen, sich selbst zu erschöpfen und ineffektiv zu werden. zessen, Analysen und Lösungen. Schnelles Lernen, hochgradige Flexibilität und grosse Anpassungsfähigkeit sind verlangt. Und genau da stehen wir auch mit Managed Care und der Integrierten Versor- der digitalen Welt). «Ungewiss» steht für einge- gung: Veränderte Anliegen und Wünsche vonseiten schränkte Vorhersehbarkeit und Ablauf mit Über- der Patienten, Internet-Patient, bundesrätlich ver- raschungen und Risiken (als Beispiel: Aufhebungen ordnete Veränderungen im TARMED-Bereich, Kran- der Untergrenze Euro). «Complex» steht für Vielfalt kenkassen mit neuen Versorgungsmodellen, mög- der Kräfte, für das Durcheinander von Problemen liche Aufhebung Kontrahierungszwang, allfällige und für Chaos und Unordnung (als Beispiel: wirt- Reduktion der Prämienrabatte ab 2016 bei Hausarzt- Der Workshop wurde moderiert von Dr. sc. nat. ETH Hansjörg Schlegel und unterstützt von der Firma Novartis Pharma Schweiz AG, vertreten durch Lorenz Borer. Viel Denkarbeit gab es beim 17. Managed Care Workshop in Scuol, denn es geht um eine Neuausrichtung. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):309–311 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Workshop Managed Care Sc uol 310 modell-Versicherungen, investorgeführte Gruppen- der Politik neu verhandelt werden. So stehen nicht praxen und Praxisketten, Hausärztemangel, neues mehr Gatekeeping, Steuerung und Controlling allein Heilmittelgesetz, bundesrätliche Qualitätsvorlagen im Vordergrund. Der Mehrwert einer qualitativ (Bundeszentrum für Q), neue medizinische Technolo- hochstehenden integrierten Versorgung mit inter- gien und neue, meist teure Medikamente – willkom- disziplinärer Betreuung unter Berücksichtigung von men in der VUCA-Welt. optimaler Ressourcen-Ausschöpfung und Ethik-zentriertem Mitteleinsatz und vor allem die Sicherstellung der ärztlichen Grundversorgung mit garantier- Wo steht Managed Care? tem Zugang und gesichertem Angebot soll in den Der Managed-Care-Markt erscheint gesättigt. Echte Vordergrund gestellt werden. Die Anerkennung und Hausarztmodell-Versicherungen (mit Vertragsanbin- Honorierung soll sich an diesen Mehrwert-Leistun- dung an Ärztenetzwerke) sind bei 25% der Bevölke- gen orientieren und nicht mehr ausschliesslich an rung etabliert. Mit Pseudo-Hausarztmodellen sowie der Kosteneinsparung. «Gute Medizin» im Rahmen Listenmodellen und Telmed-Modellen steigt der An- Managed Care kann nicht günstiger, aber eben doch teil auf 60% an. Managed Care beinhaltete bisher vor besser sein. allem Gatekeeping, Steuerung, Controlling und Qua- Damit dies aber überhaupt möglich ist, brauchen die litätsangebot sowie Qualitätssicherung. Nach Ein- Ärztenetzwerke genügend Hausärzte (und jetzt und führung und Wachstum von Managed Care (MC) und auch in Zukunft integrierte, niedergelassene Spezial- den Ärztenetzwerken ist nach einer Reifungsphase jetzt die Sättigung erreicht. Dieser Prozess ging auch noch nach Ablehnung der MC-Vorlage 2013 weiter. Nachdem nun die Einheitskasse-Ini- Managed Care wird im Gesundheitswesen zunehmend wichtiger: Alterung, chronisch Kranke, Multimorbidität ... tiative abgelehnt wurde, könnte Managed Care drohen – ohne Neuausrichtung und ohne Anpassung ärzte). Von den Netzwerken wurden schon die ver- an die neuen Gegebenheiten –, sich selbst zu erschöp- schiedensten Ansätze zur Hausarzt-Nachwuchsför- fen und ineffektiv zu werden. Hier wird sicherlich derung unternommen. Das Motto heisst «Zufriedene auch eine allfällige Reduktion der Prämienrabatte Ärzte für zufriedene Patienten». Dann ist auch die bei Hausarztmodell-Versicherungen ab 2016 mit eine vertrauensvolle Zusammenarbeit zwischen Arzt und Rolle spielen. Patient gewährleistet, die den ganzheitlichen Informationsstand ermöglicht. Wie merkt nun aber der Mögliche Zukunfts-Strategien für Managed Care Wie soll sich Managed Care nun strategisch ausrich- Patient, dass er im Hausarztmodell versichert ist (ausser über die Prämienreduktion)? Darüber wurde lange mit unterschiedlichen Ansichten diskutiert. Insbesondere auch unter dem Aspekt, dass Nicht-MC- ten? Wo steht Managed Care bis im Jahr 2020? Dass Versicherte schon jetzt von den MC-Ärzten profitie- die Ärztenetzwerke im Rahmen der veränderten und ren, da die ärztliche Behandlung meist für MC-Versi- sich stetig ändernden Strukturen für Managed Care cherte und Nicht-MC-Versicherte nicht selektiv flexibel, innovativ und anpassungsfähig sein müs- gehandhabt wird. Uneinigkeit bestand darüber, ob sen, war für die Workshop-Teilnehmer klar. Was man Nicht-MC-Versicherte spürbar anders im Sinne könnte Managed Care dem schweizerischen Gesund- von weniger umfassend betreut werden sollen oder heitswesen beisteuern? Lohnt es sich, die Idee «Ma- ob gerade im Gegenteil keinerlei Gatekeeping mehr naged Care» zu erhalten? Im Workshop bestand Ei- durchgeführt werden soll. Allerdings wäre so eine nigkeit, dass Managed Care weitergehen soll, auch in 2-Klassen-Medizin im ambulanten Bereich zu be- Zukunft gebraucht wird, im Gesundheitswesen sogar fürchten. Ein Mehrwert ist somit für MC-Versicherte zunehmend wichtiger wird. Die demographische schwierig spürbar und aufzuzeigen. Und wie soll die Entwicklung (Alterung, chronisch Kranke, Multimor- Ärztenetzwerk-Mitgliedschaft und die Netzwerk- bidität) und das sich zunehmend reduzierende Ange- Tätigkeit der jungen Ärzteschaft positiv vermittelt bot an Grundversorgung macht das nötig. Managed werden. Hier wurden als Motivation die Kollegialität, Care soll gar die Führungsrolle in der ambulanten die Gemeinsamkeit, Interessensaustausch auf fach- Versorgung übernehmen. Hierfür müssen sich die licher und organisatorischer Ebene, die Einführung Ärztenetzwerke im Managed Care der Zukunft anders und Begleitung bei Praxisübernahme, die gegensei- ausrichten. Die Netzwerk-Tätigkeiten müssen mit tige Unterstützung hervorgehoben. Und wie sollen den Krankenkassen und Versicherungen und auch sich die Netzwerke gegenüber den Versicherern posi- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):309–311 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Workshop Managed Care Sc uol tionieren? Die Anerkennung und Honorierung der Mehrwerte-Leistungen wurde schon erwähnt. Einige Netzwerke sehen eine noch bessere Positionierung durch überregionale Ausrichtung und Ausbreitung und durch Hochspezialisierung (durch zum Beispiel Zusammenschluss von hochmotivierten NetzwerkÄrzten). Andere Netzwerke hätten gerne bei Vertragsabschluss mit den Krankenkassen modular aufgebaute Verträge mit stufenweise gesteigerter Verpflichtung. Dann wurde auch über mögliches Vorgehen gegenüber Krankenkassen mit Pseudo-Hausarztmodellen oder Listenmodellen gesprochen. Ein allgemeingültiges Vorgehen wurde nicht gefunden. Bei konzertierten, überregionalen Massnahmen könnten sich sogar juristische Probleme ergeben. Nichtkooperatives Vorgehen gegenüber solchen Krankenkassen auf Ärzte- und Netzwerkebene wäre da schon eher möglich. Gemeinsamer Meinung war man auch, dass die Ärztenetzwerke im Bereich Qualität die Führung übernehmen sollen. Die Handlungsfreiheit soll dadurch gewahrt bleiben. Ein zentralistisches Bestimmen der Qualität ist keine Alternative. Verschiedene Tools zur Qualitäts-Evaluation sind schon vorhanden. In der Umsetzung der Qualitäts-Evaluation besteht jedoch in den Netzwerken ein grosser Nachholbedarf. Dies ist bedingt durch zumeist Frei- 311 Präsentation von Projekten und Analysen aus dem Jahr 2014 – Studien zur (neuen) Selbstdispensation im Kanton Zürich: Dr. Oliver Reich, Zürich, Helsana – Attraktivitätssteigerung MC: Dr. med. Wolfgang Czerwenka, Wettingen, Argomed – mediX – wohin geht die Reise?: Dr. med. Felix Huber, medix ZH / Dr. med. Adrian Wirthner, medix BE – Standortbestimmung Qualität Xundart: Dr. med. Yvonne Gilli, Wil/SG, Xundart – Grundsatzdiskussion Ärztenetz Nordwest: Dr. med. Florian Suter, Basel, Ärztenetz Nordwest – Erweiterung der Mitgliedschaftsmodelle: Dr. med. Markus Reber, Zürich, zmed – Patient empowerment: Dr. med. Urs Keller, Wangs, Pizol Care – Fortbildungscurriculum Grisomed: Dr. med. André Müller, Küblis, Grisomed – Elektronische Rezeptübermittlung: Dr. med. Andreas Schöpke, Nennighofen, Hareso/Argomed – Politisches Umfeld Schweiz: Lorenz Borer, Rotkreuz, Novartis Weitere Teilnehmer: Dr. med. Christoph Baumann, Winterthur, säntiMed; Dr. med. Rainer Hurni, Zürich, medswiss.net; Dr. med. Ueli Krebs, Thun, Igomed; Dr. med. Axel Marzeion, Zürich-Wiedikon, Sanacare; Dr. med. Thomas Michel-Nufer, Wilderswil, beodocs; Dr. med. Tobias Wettstein, Zürich, Zürcher Gesundheitsnetz; Dr. med. Markus Wieser, Winterthur, hawadoc; Dr. med. Bernhard Studer, Luzern, Hausärzte Schweiz; Daniel Jung, Rotkreuz, Novartis willigkeit für Qualitäts-Evaluation und durch Abneigung vonseiten der Netzwerkärzte. Hier sind also die strukturierten Ärztenetzwerken und wegen fehlen- Ärztenetzwerke zusätzlich gefordert. den Informationen von nicht anwesenden, anderen Gesundheitsplayern (junge Ärzte und vor allem auch Referate zu Projekten und Analysen Ärztinnen, Patienten-Organisationen, MPA, Spezialärzte, Spitalärzte). Dies zeigte aber auch die Grenzen Hervorzuheben sind zwei Referate: Studien zur eines solchen Workshops auf: Zu viele Stimmen wür- Selbstdispensation im Kanton Zürich haben aufge- den zwar zusätzliche Informationen, aber wohl noch zeigt, dass Grundversorger zunehmend SD-Ärzte weniger einen gemeinsamen Konsens ergeben. Wur- werden, dass jedoch kein «Apothekersterben» ein- den in früheren Workshops zum Teil wichtige, rich- trat. Im Netzwerk Xundart wird eine neue Art von tungsweisende Strategie-Papiere entworfen, so konn- Qualitäts-Evaluation eingesetzt: «Wege zur Qualität» ten jetzt vor allem wichtige Erfahrungen und der Steiner-Schulen. Hier stehen Beziehungsdienst- Informationen ausgetauscht werden. Von allen Teil- leistungen im Vordergrund; diese sind nicht mess- nehmern wurden deshalb die spannenden und wich- bar, jedoch erfahrbar. tigen Grundsatz-Diskussionen geschätzt. Zum Erhalt und zur weiteren Entwicklung von Managed Care Fazit sind Aktivitäten auf zwei Ebenen gefordert. Auf der nationalen Ebene ist medswiss.net aktiv und schafft Der MC Workshop 2014 fand in einem schwierigen, optimale politische und wirtschaftliche Rahmen- gesundheitspolitischen und sozialen Umfeld statt. bedingungen, welche den Ärztenetzwerken eine qua- Dr. med. Daniel Maurer Eben in der VUCA-Welt. Vieles wurde im Workshop litativ hochstehende integrierte Medizin ermög- Präsident Ärztenetzwerk andiskutiert und konnte meist nicht zu Ende disku- lichen. Die Ärztenetzwerke selbst sind wiederum tiert werden. Dies war bedingt wegen schwierig vor- gefordert, auf ihrer Ebene auf die neuen Begebenhei- aussehbaren Entwicklungen, wegen unterschiedlich ten aktiv und innovativ zu reagieren. Korrespondenz: Thurgau Untermoosstrasse 11 CH-8335 Aadorf BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):309 –311 COURRIER redac [email protected] 312 Courrier au BMS Vielen Dank Zum Leserbrief von Herrn Trachsel [1] Sehr geehrter Herr Kollege Trachsel Vielen Dank für Ihren «geerdeten» Brief, ich kann Ihnen aus eigener Erfahrung in jedem Punkt nur zustimmen. Die sogenannte Phra sendrescherei entspricht unserem Zeitgeist, die leider auch vor dem Gesundheitswesen nicht haltmacht. Mit freundlichen Grüssen Dr. med. Karl Baier, Basel 1 Trachsel C. Wer stoppt die teure akademische Selbstbeschäftigung und Fehlentwicklung im BAG? Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(6):181. Merkantilisierung Zu den Leserbriefen von R. Niedermann [1] und C. Trachsel [2] Ich möchte den beiden Kollegen Niedermann und Trachsel für ihre Beiträge herzlich danken, welche klar formuliert aufzeigen, wie weit sich die Medizin und ihre verantwortlichen Exponenten und Funktionäre von der Rea lität der menschlichen Existenz entfernt ha ben. Nachdem sich die Kostenträger mit Hilfe der ITIndustrie den Zugang zu vermeintlich ver traulichen Daten bereits gesichert haben, er folgt nun der Angriff breitseitig auch von Seiten der übrigen Industrie im Gesundheits bereich, welche aufgrund von Praxisprofilen, Medikamentenstatistiken und VerkaufsAna lysen unsere Verschreibungsgewohnheiten zu erodieren versucht. Die Entwicklungen im Spitalsektor lassen auch keinen Zweifel an dieser Merkantilisierung aufkommen, wie die Privatisierungen und Fusionen einerseits, der Ausbau der äussert rentablen Notfallpforten mit ihren alles be rücksichtigenden Laborprofilen und absichern den «Amortogrammen» andrerseits aufzeigen. Auf der Strecke bleibt der Mensch, als Arzt oder als Patient, mit seiner Eigenverant wortung, seinem gesunden Menschenver stand, seinen Ängsten und seiner Entschei dungsfähigkeit. Da helfen weder aufwendige Qualitätsprogramme noch von industrie gesponserten OpinionLeaders moderierte Workshops weiter. Am Ende gilt auch hier, dass ein informier ter «Kunde» a) mehr Zeit braucht, aber b) die Marktentwicklung nur stört! Dr. med. André Thurneysen, Avenches 1 2 Niedermann R. Nous autres, marchands de la santé Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(6):181. Trachsel C. Wer stoppt die teure akademische Selbstbeschäftigung und Fehlentwicklung im BAG? Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(6):181. «... der Montagseffekt» Zum Artikel von Bruno Soltermann [1] Als Montagseffekt bezeichnet Kollege Sol termann, Chefarzt des Schweizerischen Ver sicherungsverbandes, die Tatsache, dass nach Krankheit «die meisten Arbeitnehmenden ihre Tätigkeit am Montag wiederaufnehmen»; sie könnten ja schon «zum Beispiel am Don nerstag wieder mit der Arbeit beginnen». Vor einigen Jahrzehnten (!) wies uns Ärzte die SUVA auf diesen – statistischen – Montag Unfug hin, mit dem Hinweis auf die gewaltigen Versicherungskosten für einen einzigen Tag. Um die psychologische Unmöglichkeit zu ver meiden, einen Bauarbeiter schon am Wochen ende zur Arbeit zu schicken – jedoch gleich zeitig die «Montag»Statistik der Versicherung zu verbessern, anerbot ich der SUVA, die ge heilten Patienten statt am Montag jeweils erst am Dienstag als arbeitsfähig zu erklären; difficile est satiram non scribere. Dr. med. Johann Jakob, Bad Ragaz 1 Soltermann B. Die heilende Kraft des Wochenendes oder der Montagseffekt. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(7):224. Familie und Beruf vereinbaren Die Erfahrungen von Frau Dr. med. Sylvia Peters (Leserbrief Ausgabe 7 [1]), dass eine eigene Praxis bessere Möglichkeiten bietet, um Familie und Beruf zu vereinbaren, als eine Anstellung, kann ich aus der Sicht einer Psychiaterin nur bestätigen. Ich bin seit 18 Jahren in einer Gemeinschaftspraxis mit meinem Ehemann (Allgemeininternist) tätig und habe in dieser Zeit drei Kinder bekom men, die nun zwischen 16 und 11 Jahre alt sind. Als Praxisinhaberin konnte ich mein anfängliches Arbeitspensum von ca. 50% ohne Probleme erhöhen, als das jüngste Kind in den Kindergarten kam. Ich kann auch mei nen freien Nachmittag an den Stundenplan der Kinder anpassen und in den Schulferien weniger arbeiten als sonst. Es gibt zwar Pa tienten, die das nicht verstehen, aber da in der Psychiatrie sowieso an vielen Orten ein Mangel an FachärztInnen besteht, habe ich immer noch genug zu tun. Auch Mutter schaftsurlaube konnten mit Hilfe von Kolle gen überbrückt werden. In einem Angestell tenverhältnis wäre ich viel weniger flexibel. Auch fachlich ist eine eigene Praxis span nend, denn ich kann Schwerpunkte setzen, in denen ich mich besonders qualifiziere. Zu dem ist die Zusammenarbeit Grundversor gerSpezialarzt in der gleichen Praxis sehr be reichernd. Auch für einen aktiven Vater bietet eine eigene Praxis oder Gruppenpra xis, in der man mitreden kann und nicht ein fach angestellt ist, viele Vorteile. Man muss keinen freien Halbtag eingeben, wenn man am Schulbesuchstag dabei sein möchte, und kann auch mal tagsüber an ein Elterngespräch gehen. Und auch die Ferien können freier ge wählt werden. Dr. med. Monika Diethelm-Knoepfel 1 Peters S. Familie und Beruf vereinbaren. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(7):226. Lettres de lecteurs Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/auteurs/ envoi-lettres-lecteurs/ BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):312 COMMUNICATIONS 313 Communications Examens de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention de la formation approfondie en pneumologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie Lieu: Ligue pulmonaire Suisse, Chutzenstrasse 10, 3007 Bern Date: Jeudi, 24 septembre 2015 Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en Hémato-Oncologie Pédiatrique Lieu: Universitäts-Kinderklinik, Inselspital, 3010 Bern, germanophone Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, CHUV, 1011 Lausanne, francophone Date: 12 novembre 2015; prévoir toute la journée Délai d’inscription: 30 juin 2015 Délai d’inscription: 30 avril 2015 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pédiatrie Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en pneumologie Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en prévention et santé public Lieu: Examen oral: Berne Lieu: Secrétariat SSSP, c/o polsan, Effingerstrasse 2, Berne Secrétaire général – Dr Ueli Grüninger Après 12 ans au service du CMPR, le Dr Ueli Grüninger atteint l’âge de la retraite et quitte ses fonctions de secrétaire général au 30 avril 2015. Nous le remercions chaleureusement de ses précieux services et lui souhaitons une très heureuse retraite. Ses fonctions administratives seront reprises à notre nouvelle adresse ci-dessous; quant à ses fonctions de direction médicale elles seront assurées par la Présidence du CMPR avec délégation aux divers groupes et commissions. La direction du projet Coaching Santé sera confiée à temps partiel dès le 1.4.2015 au Dr Stefan Neuner-Jehle à qui nous sou haitons beaucoup de succès. Secrétariat administratif du CMPR Examen écrit: Amsterdam (congrès ERS) Date: Examen oral: Jeudi, le 10 septembre 2015 Examen écrit: Samedi, 26 septembre 2015 (après-midi) Délai d’inscription: le 30 avril 2015 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés→ Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Pneumologie Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine intensive Lieu: 1re partie, examen écrit: Berne, hôpital universitaire de Berne, Inselspital (L’examen écrit se compose de questions à choix multiples, en anglais) 2e partie, examen oral: à suivre Date: Jeudi, 3 décembre 2015 Délai d’inscription: 14 octobre 2015 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Prévention et santé publique Collège de médecine de premier recours CMPR Changements très importants au secrétariat du CMPR ce printemps Dès le 1er avril 2015, notre direction administrative et notre secrétariat (avec nos deux collaborateurs Dagmar Sutz et Fabian Egli) auront une nouvelle adresse, sous le toit de l’Union patronale du canton de Fribourg: Collège de médecine de premier recours CMPR, rue de l’Hôpital 15, CP 1552, 1701 Fribourg. Téléphone, fax, courriel et site web restent inchangés: tél.: 031 370 06 70, fax: 031 370 06 79, khm[at]hin.ch, www.kollegium.ch Courriels et site web Coaching Santé: Dr Stefan Neuner-Jehle, directeur de projet: sneuner[at]bluewin.ch Fabian Egli, gestionnaire de projet: fabian.egli[at]kollegium.ch gesundheitscoaching[at]kollegium.ch www.gesundheitscoaching-khm.ch Sujets actuels de forum Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch Michael Kammer-Spohn, spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, M.A. philosophie Directives anticipées en cas de troubles psychiques (DATP) Directives anticipées en psychiatrie – objet de contrariété ou opportunité? Date: 1re partie, examen écrit: Lundi, 5 octobre 2015, 11h00 2e partie, examen oral: Jeudi, 10 décembre 2015 Délai d’inscription: 1 mai 2015 au 31 juillet 2015 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → médecine intensive Ursula Zybach, ing. ETH, directrice Denk-Art 13 Sàrl, ancienne responsable du secteur prévention et dépistage de la Ligue suisse contre le cancer Claudia Kessler, Dr méd. MPH, FMH prévention et santé publique, consultante de la Ligue suisse contre le cancer Nouveaux standards de qualité Nouveaux standards de qualité pour les programmes de dépistage par mammographie du cancer du sein en Suisse BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2 015;96(9):313 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps mé dical 314 Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Seminare / Séminaires / Seminari Praxiseröffnung/-übernahme Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/ Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen. Themen – Juristische Aspekte (Praxisbewilligung, Zulassung zur Sozialversicherung, Vertragswesen) – Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht (Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung) – Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kostenberechnung) – Praxisadministration (Leistungserfassungsund Abrechnungssysteme) – Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis) – Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherungsmöglichkeiten) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Personen- und Sachversicherungen, Vorsorgeplanung) Sponsoren Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt. K02 K03 Donnerstag, 5. März 2015 09.00–16.30 Uhr Donnerstag, 30. April 2015 16.00–20.30 Uhr Donnerstag, 11. Juni 2015 09.00–16.30 Uhr Sponsoren Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt. Daten K06 K07 K08 Donnerstag, 12. März 2015 13.30–18.00 Uhr Donnerstag, 7. Mai 2015 16.00–20.30 Uhr Donnerstag, 18. Juni 2015 13.30–18.00 Uhr St. Gallen Hotel Einstein K14 Bern Schmiedstube Finanz- und Steuerplanung Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Praxisübernahme stehen oder bereits praxistätig sind. Kosten Für FMH Services Mitglieder kostenlos. Daten K11 Praxisübergabe Themen – Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag, allg. Vertragswesen, Übergabe der Krankengeschichten) – Nachfolgeplanung und Bewertung einer Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in der Nachfolgeplanung, Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungsverträgen, Pensions- und Finanzplanung) Donnerstag, 26. März 2015 13.30–18.00 Uhr Donnerstag, 25. Juni 2015 13.30–18.00 Uhr Zürich Technopark Bern BERNEXPO Ouverture et reprise d’un cabinet médical Bern Schmiedstube Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die ihre Praxis übergeben wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus steuertechnischen und vorsorgeplanerischen Gründen). Kosten Für FMH Services-Mitglieder kostenlos. K13 St. Gallen Hotel Einstein Zürich Volkshaus – Präsentation von sechs führenden Praxisinformationssystemen (Leistungserfassung, elektronisches Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elektronische Krankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungen usw.) Daten Zürich Volkshaus Themen – Finanzplanung (Businessplan, buchhalterische Massnahmen vor Praxiseröffnung/ -übernahme, Standardkontenplan, doppelte Buchhaltung, EDV-unterstützte Buchführungslösung) – Steuern (Steueraspekte bei Eintritt in die Selbständigkeit, Steuerfallen und Steuerrisiken, optimierte Steuerplanung) Daten K01 – Steuern (Steueraspekte bei der Praxisübergabe: Optimierung der steuerlichen Auswirkungen, Liquidations- und Grundstückgewinnsteuer, Bestimmung des optimalen Übergabezeitpunktes) K12 Donnerstag, 19. März 2015 13.30–18.00 Uhr Donnerstag, 17. September 2015 13.30–18.00 Uhr Zürich Volkshaus Le séminaire est destiné aux médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant. Contenu – Business plan (préparation du plan de financement et crédit d’exploitation, financement par la banque) – Aménagement (implantation, projet et concept d’aménagement, choix du mobilier, budget) – Estimation d’un cabinet (inventaire et goodwill) – Laboratoire – Administration d’un cabinet medical – Assurances – Passage du statut de salarié à celui d’indépendant – Fiscalité Sponsors Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch). Bern Schmiedstube Dates K20 Praxiscomputer-Workshop Jeudi 5 mars 2015 13h30–18h00 Jeudi 7 mai 2015 13h30–18h00 Lausanne Mövenpick Der Workshop richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Praxisübernahme stehen oder bereits praxistätig sind. K21 Themen – Anforderungen an ein Praxisinformationssystem (Einführung) – Evaluationsprozess (projektorientiertes Vorgehen in der Evaluation eines Praxisinformationssystems) Remise d’un cabinet médical BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Genève Crowne Plaza Le séminaire s’adresse aux médecins désirant remettre un cabinet médical. Idéalement 5–10 ans avant la remise prévue (pour des questions de taxation et prévoyance). 2015;96(9):314–318 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps mé dical Contenu – Aspects juridiques (autour du contrat de remise/reprise) – Estimation d’un cabinet (inventaire et goodwill) – Assurances (prévoyance, assurances à l’intérieur et autour du cabinet) – Conséquences fiscales d’une remise Date Sponsors Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch). Studio medico associato Dates K24 K25 Jeudi 28 mai 2015 13h30–18h00 Jeudi 12 novembre 2015 13h30–18h00 Lausanne World Trade Center Genève Crowne Plaza Apertura e rilevamento di uno studio medico Il seminario è destinato ai medici in procinto di aprire o di rilevare uno studio medico. Contenuto – Business Plan (preparazione del piano di finanziamento e del credito d’esercizio, prestito bancario) – Pianificazione (insediamento, progetto e pianificazione, scelta del mobilio, budget) – Valutazione di uno studio medico (inventario e goodwill) – Amministrazione di uno studio medico (interna allo studio, rapporti con la banca) – Assicurazioni (tutte le assicurazioni necessarie interne ed esterne allo studio) – Passaggio dallo stato di dipendente a quello di indipendente – Fiscalità Sponsor Diversi sponsor si fanno carico delle spese (si rimanda al sito www.fmhservices.ch). K50 K51 Giovedi 16 aprile 2015 dalle 14.00 alle 17.30 Giovedi 22 ottobre 2015 dalle 14.00 alle 17.30 315 Anmeldung und Auskunft / Inscription et information / Iscrizioni e informazioni Chiasso FMH Consulting Services Chiasso FMH Consulting Services www.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services, Cornelia Fuchs, Burghöhe 1, 6208 Oberkirch, Tel. 041 925 00 77, Fax 041 921 05 86 Il seminario è destinato ai medici in formazione che desiderano esercitare la loro futura attività in uno studio medico associato. Liberi praticanti che auspicano affiliare o che hanno già affiliato il loro studio medico individuale ad uno associato. Contenuto – Strategia (obiettivi dello studio medico associato, struttura dell’offerta delle prestazioni) – Imprenditori (composizione del gruppo di lavoro e regole di condotta, partecipazione finanziaria e metodi di remunerazione) – Finanze e diritto (assicurazioni, previdenza e patrimonio, forma giuridica, finanze e fiscalità) – Ubicazione e allestimento dello studio (esigenze dei locali e analisi della situazione concorrenziale, allestimento dello studio e costi) – Risorse umane (qualifiche, regolamenti e contratti) – Direzione e organizzazione (struttura e procedimenti, compiti, responsabilità e competenze) – Informatica e amministrazione (aspettative dal sistema informatico per lo studio, valutazione dei sistemi d’informazione Sponsor Diversi sponsor si fanno carico delle spese (si rimanda al sito www.fmhservices.ch). Hinweis / Remarque / Osservazioni Bei sämtlichen Seminaren, bei denen die Kosten teilweise oder gänzlich von Seminarsponsoren gedeckt werden, werden die Teilnehmeradressen den jeweiligen Sponsoren zur Verfügung gestellt. Les adresses des participants aux séminaires dont les coûts sont couverts en partie ou totalement par des sponsors sont communiquées aux sponsors concernés. Gli indirizzi dei partecipanti ai seminari, i cui costi sono coperti in parte o completamente da degli sponsor, vengono comunicati agli sponsor interessati. Annullierungsbedingungen / Conditions d’annulation / Condizioni d’annullamento Bei Abmeldungen oder Fernbleiben werden folgende Unkostenbeiträge erhoben: Un montant est perçu pour une absence ou une annulation. Il est de: Un importo verrà rimborsato in caso di assenza o annullamento. Esso sarà di: – 50 CHF pro Person ab 14 Tage vor Seminarbeginn / par personne dans les 15 jours avant le début du séminaire/ per persona entro i 15 giorni prima dell’inizio del seminario; – 100 CHF pro Person ab 7 Tage vor Seminarbeginn oder Fernbleiben / par personne dans les 7 jours avant le début du séminaire / per persona entro i 7 giorni prima dell’inizio del seminario. Date K88 Giovedi 7 maggio 2015 dalle 14.00 alle 18.00 Chiasso FMH Consulting Services BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):314–318 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps mé dical 316 Seminarsponsoren 2015 Die Unterstützung durch verschiedene Sponsoren ermöglicht es der FMH Consulting Services AG, ihre Seminarreihen für FMH Services Mitglieder teils kostenlos, teils kostengünstig anzubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in einem Kurzporträt vor. Medics Labor AG Chutzenstrasse 24, 3001 Bern Tel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 44 info[at]medics-labor.ch www.medics-labor.ch Medizinisches Labor und mehr Medics Labor ist ein Schweizer Unternehmen, zu Hause in Bern, hier verwurzelt und seit vielen Jahren erfolgreich tätig im Kanton sowie weiteren Regionen. Geschätzt als persönliches, unkompliziertes Gegenüber, überzeugt Medics Labor durch fachliches und menschliches Gespür mit zahlreichen Hilfestellungen und Dienstleistungen. Wir verstehen uns als sozialer Arbeitgeber und beschäftigen auch behinderte Personen. Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte. Es gehört den Laborspezialisten und den Ärzten, die das Unternehmen gemeinsam führen. Bioanalytica AG Maihofstrasse 95a, 6006 Luzern Tel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30 service[at]bioanalytica.ch www.bioanalytica.ch Engagierte Kompetenz Bioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiert auf einer langjährigen Tradition. Stetige Innovation und ein Team qualifizierter Fachspezialisten und Labormediziner bilden das Fundament unserer Kompetenz. Qualität und Seriosität – das sind die Werte, denen wir uns verschrieben haben. Aus der Überzeugung, dass dies auch unseren Kunden wesentliche Vorteile bietet, haben wir unser Labor im Jahre 2000 akkreditieren lassen. Schnell, wenn notwendig auch rund um die Uhr, sind wir für Sie da. Mit dem Know-how von rund 85 Mitarbeitenden, modernster Laborautomation und Informationstechnologie sind unsere Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar. Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittelpunkt. Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteam jederzeit gerne optimal im persönlichen Kontakt und mit zahlreichen wertvollen zusätzlichen Dienstleistungen. Bedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglich über echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit. Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen: Dank der Kompetenz der Menschen, die dort arbeiten, kann die Ärzteschaft darauf vertrauen, dass bei den Patientinnen und Patienten, für die sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollen gewährleistet sind. Analytica Medizinische Laboratorien AG Falkenstrasse 14 8024 Zürich Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51 kundendienst[at]analytica.ch www.analytica.ch Werte. Verbinden. Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr Kollege Die Analytica Medizinische Laboratorien AG wurde 1957 von meinem Vater gegründet und ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht, mich unpersönlich und mit schönen Worten vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker, gibt es ein Problem, dann löse ich es und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann komme ich gerne vorbei und stelle mich vor. Wir haben uns nach langen Diskussionen für den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden. Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die uns einen persönlichen Umgang miteinander ermöglichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit beschreiben und Werte, die wir mit Ihnen – unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt. Für das bin ich dankbar. Dr. med. Peter Isler Polyanalytic SA Avenue de Sévelin 18, 1004 Lausanne Tel. 021 804 92 50, Fax 021 804 92 50 info[at]polyanalytic.ch www.polyanalytic.ch Polyanalytic ist ein Labor für medizinische Analysen, das auf dem Gebiet der Kantone Waadt und Neuenburg tätig ist. Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in den Dienst der Patientinnen und Patienten und der Ärzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine umfassende Palette von medizinischen Analysen. Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist das Unternehmen für herausragende Qualität und kundennahe Dienstleistungen bekannt. Den frei praktizierenden Ärztinnen und Ärzten werden mit unvergleichlicher Konstanz verlässliche, rasche und kompetente Leistungen geboten, damit sie ihre Kunst ausüben können. Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen und Ärzte nicht nur über einen Partner, der auf ihre BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Dianalabs SA Rue de la Colline 6, 1205 Genève Tel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44 info[at]dianalabs.ch www.dianalabs.ch Dianalabs ist ein Labor für medizinische Analysen, das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde, der Ärzteschaft und den Patientinnen und Patienten optimale Laborkontrollen zu bieten. Aufgrund seiner Publikationen und Präsentationen ist das Genfer Labor für die Qualität seiner Serologie international anerkannt. Wir bieten eine umfassende Palette von medizinischen Analysen, um alle Bedürfnisse der Medizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehr als ein polyvalentes Allround-Labor: Dank seinem Spezialistenteam deckt es eine Vielzahl von Fachgebieten ab und bietet eine Schnittstelle zu jedem medizinischen Fachgebiet mit seinen besonderen Bedürfnissen. Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeit mit den Ärztinnen und Ärzten und den universitären Zentren wurde uns klar, dass nur ein regionales Unternehmen, das grundlegende menschliche Werte wie Qualität, Austausch und Dienstleistungsbereitschaft in den Vordergrund stellt und mit den lokalen Verhältnissen vertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerung und der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann. MOGE LS B E RG MEDIPRINT • CLASSICPRINT Schmid Mogelsberg AG Sonnmattstrasse 1, 9122 Mogelsberg Tel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81 info[at]schmid-mogelsberg.ch www.schmid-mogelsberg.ch Ärztedrucksachen – 80 Jahre im Dienste der Ärzte Seit 80 Jahren pflegen wir die Kunst des Details. Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprint über 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Qualität, Perfektion und Vertrauensbildung sind für uns ebenso ausschlaggebend wie für Sie 2015;96(9):314–318 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps mé dical als Kunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Beratung oder unsere Druckmusterkollektion in Anspruch. Anruf genügt. Schweizerische Ärzte-Krankenkasse Oberer Graben 37, Postfach 2046, 9001 St. Gallen Tel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28 info[at]saekk.ch www.saekk.ch Die richtige Adresse für Erwerbsausfalldeckungen, Kollektivkrankenkasse und Versicherungsplanung. Mit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsere Organisation auch heute die Bedürfnisse der Ärztinnen und Ärzte. Sie bietet entsprechend durchdachte und kostengünstige Lösungen an, sowohl für Praxiseröffner/-innen wie auch für selbständige und angestellte Ärztinnen und Ärzte. Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft Länggassstrasse 8, 3000 Bern 9 Tel. 031 301 25 55, Fax 031 302 51 56 versa[at]versa.ch www.versa.ch Spezialisiert auf die Bedürfnisse von Ärztinnen und Ärzten und deren Ehegatten, bietet die Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft individuelle, flexible und kostenoptimierte Lösungen für Risikoabdeckungen (Tod und Invalidität) sowie für den sicheren Kapitalaufbau im Bereich der privaten Vorsorge an. kgarchîv-schweiz Berner Archiv AG Bernstrasse 23, 3122 Kehrsatz Tel. 031 960 10 70 info[at]kgarchiv.ch www.kgarchiv.ch kgarchîv-schweiz bietet in Zusammenarbeit mit FMH Services datenschutz-konforme Systeme, um Ärzte/-innen die Archivierung der Krankengeschichten gemäss Standesregeln abzunehmen. 317 Wir übernehmen sämtliche Archivaufgaben nach der Praxisaufgabe. Wir bieten mit Scanning on demand eine einfache und kostengünstige Lösung bei der Umstellung von der physischen zur digitalen Krankengeschichte an. Das Krankengeschichten-Archiv ist eine spezifische Dienstleistung der Berner Archiv AG. Die sehr sensiblen Patientendaten verlangen nach einem sorgfältigen, fachgerechten und datenschutzkonformen Handling. Entsprechend zertifiziertes Fachpersonal erfüllt diese Aufgabe gemäss den ISO-Normen 9001/2008, Goodpriv@cy + VDSZ Datenmanagement. Pharmapool AG Unterlettenstrasse 18, 9443 Widnau Tel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55 info[at]pharmapool.ch www.pharmapool.ch MEDIZINISCHE LABORATORIEN DR. F. KAEPPELI AG Eidgenössisch anerkannte Laboratorien Wolfbachstrasse 17, 8024 Zürich Tel. 044 269 99 99, Fax 044 269 99 09 info[at]medica-labor.ch www.medica-labor.ch Der promovierte Mikrobiologe und Biochemiker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, übernahm 1976 das heute über 50-jährige Unternehmen und gründete als dessen Leiter und Inhaber die Einzelfirma medica. Der wichtigste unternehmerische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasitologie, Serologie, Immunologie, klinische Chemie, Hämatologie, molekulare Diagnostik und Pathologie in Human- und Veterinärmedizin. So entstand ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung. Die modernst ausgebauten Laboratorien werden laufend erweitert und befinden sich im Herzen von Zürich. Über 200 Angestellte der Partnerlabors, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren für höchste Professionalität. Pharmapool ist der ärzteeigene Grossist mit 24-Stunden-Lieferbereitschaft. Das Kennen der Bedürfnisse von Arzt und Praxispersonal und das Wissen über die medizinischen Abläufe stehen im Mittelpunkt. Dank der fundierten Betreuung und rationellen Belieferung wird die Wirtschaftlichkeit der von Pharmapool bedienten Praxen verbessert – sowohl von rezeptierenden als auch selbstdispensierenden Ärzten. Unabhängig von Einzelinteressen der Pharma-Branche erhalten unsere Kunden das gesamte Sortiment an Originalprodukten, Generika, Seren, Verbrauchsmaterialien, Einrichtungsgegenständen und MiGeLArtikeln zu transparenten Konditionen. Eng verbunden mit der attraktiven Lieferpolitik sind unsere praxiserprobten Dienstleistungen rund um die Medikamenten-Logistik, wie z.B. modernes Bestellwesen sowie praktische Preisnachführung und hilfreiche Einkaufs-Statistiken. Pharmapool – von Ärzten für Ärzte. Diatools AG Durisolstrasse 12e, 5612 Villmergen Tel. 0878 800 232, Fax 0878 800 233 info[at]diatools.ch www.diatools.ch Galexis AG Industriestrasse 2, Postfach, 4704 Niederbipp Tel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14 info[at]galexis.com www.galexis.com Als Vollgrossist setzt Galexis AG Standards im Schweizer Gesundheitsmarkt. Wir beliefern unsere Kunden ganz nach dem Motto «Alles aus einer Hand» mit Pharma, Praxis- und Laborbedarf sowie Medizintechnik und erbringen darüber hinaus integrierte Dienstleistungen in der Gesundheitslogistik – schweizweit. Mit er- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI probten Lösungen fördert Galexis den Erfolg ihrer Kunden. Möchten Sie ausserdem Ihre eigene Praxis praktisch, funktionell und ästhetisch einrichten? Genau hier kann Sie Galexis mit ihren Fachpartnern und einer langjährigen Erfahrung professionell beraten und unterstützen! Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sie rechnen! Innovative Lösungen im Praxislabor Die Diatools AG ist seit dem Jahr 2000 im Bereich Labordiagnostik tätig und hat sich mit zuverlässigen Produkten und kompetenten Dienstleistungen einen Namen gemacht. Dank der langjährigen Erfahrung unserer Mitarbeiter im Diagnostikbereich und einem Netzwerk von ausgesuchten Partnerfirmen bieten wir unseren Kunden auf ihre Bedürfnisse abgestimmte Dienstleistungen an. 2015;96(9):314–318 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps mé dical Produktpalette: Klinische Chemie (Dialab Autolyser); Elektrolyt Analyser (Medica EasyElectrolytes); Hämatologie (Swelab Alpha); PT/INR (Alere INRatio®2); HbA1c/CRP/ACR (Alere Afinion AS100); Urinanalytik (Analyticon Urilyzer®100); Schnellteste (Diagnostik Nord). Legen Sie Wert auf individuelle Betreuung, umfassenden Service und kundenorientierte Lösungen, dann sind Sie bei uns an der richtigen Adresse. 318 et des prestations sur mesure aux médecins et aux patients de Romandie. Le groupe Meditest s’est développé dans toute la Suisse Romande depuis 1979 et a depuis 1992 exporté son savoir faire à Singapour. Depuis maintenant plus de 30 ans, notre philosophie est restée la même, nous associons les plus hautes compétences intellectuelles aux dernières innovations technologiques en matière d’interprétation, de diagnostic, et de prévention. Nous cherchons toujours à nous adjoindre les services de médecins et consultants reconnus dans leurs domaines pour offrir un diagnostic complet, cela toujours dans un esprit de service sur mesure et de proximité. synlab Suisse SA Alpenquai 14, 6002 Luzern Tel. 041 360 35 35, Fax 041 360 72 94 labor.suisse[at]synlab.ch www.synlab.ch synlab Suisse – Der Laborpartner in Ihrer Nähe synlab Suisse ist an 20 Standorten, inklusive überregionalen Kompetenzzentren, mit 500 hochqualifizierten Mitarbeitenden in der gesamten Schweiz vertreten. Die Nähe zu unseren Kunden ist uns wichtig. Dies garantiert eine schnelle Abwicklung, gekoppelt mit fundierter medizinischer Erfahrung, moderner Analysentechnik und Resultate Übermittlung. Wir bieten unseren Kunden ein umfassendes Angebot an Dienstleistungen, von der Routineanalytik bis hin zu Spezialanalysen, dies umfasst über 4000 verschiedene Analysen aus allen Bereichen der Labormedizin. synlab – Synergien, die Werte schaffen synlab ist ausserdem eine der führenden medizinisch-analytischen Laborgruppen in Europa. synlab ist in 23 Ländern vertreten und beschäftigt ca. 7000 Mitarbeiter, die sich täglich für das Wohlergehen der Patienten engagieren. Lohmann & Rauscher AG Oberstrasse 222, 9014 St. Gallen Tel. 071 274 25 70, Fax 071 274 25 71 info[at]ch.LRmed.com www.Lohmann-Rauscher.ch L&R ist ein international führender Anbieter von erstklassigen Medizin- und Hygieneprodukten höchster Qualität – vom klassischen Verbandstoff bis zum modernen Therapie- und Pflegesystem. 1998 aus den Unternehmen Lohmann (gegründet 1851) und Rauscher (gegründet 1899) entstanden, verfügt L&R über mehr als 160 Jahre Kompetenz als zuverlässiger Problemlöser für seine Kunden. Mit über 4000 Mitarbeitern, 37 Konzerngesellschaften und Beteiligungen sowie mehr als 130 ausgewählten Partnern ist L&R in allen wichtigen Märkten der Welt vertreten und konnte sein Umsatzvolumen 2013 auf 530 Millionen Euro steigern. Das 100-prozentige Tochterunternehmen Lohmann & Rauscher Schweiz sitzt in St. Gallen und vertreibt einen Grossteil der internationalen L&R Marken aus den Bereichen Setsysteme & Hygiene, Unterdrucktherapie, Wundversorgung, Kompressionstherapie sowie Mo bilisation und Immobilisation. Laboratoire Meditest Vevey SA Av. Général-Guisan 30B, 1800 Vevey Tél. 021 925 40 20, Fax 021 922 92 88 info[at]meditest.ch www.meditest.ch Meditest est un laboratoire d’analyses médicales Suisse fondé à Vevey en 1978 dans le but d’offrir un service de proximité à haute valeur ajoutée BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Sandoz Pharmaceuticals AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz Tel. 041 763 74 11, Fax 041 763 74 00 info.switzerland[at]sandoz.com www.generika.ch Sandoz Pharmaceuticals AG Sandoz Pharmaceuticals AG ist der führende Generika-Anbieter in der Schweiz. Das Produktportfolio beinhaltet über 180 Wirkstoffe in über 1100 Darreichungsformen und deckt damit viele Indikationsgebiete ab. Zudem zeichnet sich Sandoz durch die Entwicklung und Herstellung von differenzierten Generika und Biosimilars (Folgepräparate patentierter biotechnologischer Arzneimittel) aus. Derzeit sind drei Biosimilars in der Schweiz zugelassen. Sandoz Schweiz versteht sich als vertrauenswürdiger Partner für die Ärzte, Apotheker und Patienten. Umfassende Serviceleistungen wie Patientenbroschüren, klar bezeichnete Verpackungen, benutzerfreundliche und innovative Darreichungsformen runden das Angebot ab. Medical Neuroth Medical Switzerland AG Allmendstrasse 11, 6312 Steinhausen Tel. 0800 100 018, Fax 041 741 30 11 medical[at]neuroth.ch www.neuroth.ch Ein verlässlicher Partner: Damit Sie sich auf Ihre Patienten konzentrieren können. Die Neuroth Medical Switzerland AG ist ein eigenständiges Schweizer Unternehmen und Teil der Neuroth-Gruppe, Österreichs ältestes Familienunternehmen für Hörgeräteakustik. Die bereits über 60 Jahre lange Erfahrung der Neuroth Medical hat gezeigt, dass Kunden bzw. Patienten von einer engen, partnerschaftlichen Zusammenarbeit mit ORL-Ärzten profitieren. Die Neuroth Medical Switzerland AG bietet das erlangte Know-how des österreichischen Marktführers in ORL-Medizintechnik in Kombination mit qualitativ hochwertigen Produkten (Zeiss, Storz, Atmos, Interacoustics, Otodynamics, Melag, Miele etc.) nun vor Ort für Sie an: von der Praxisplanung bis zur ORL-Einheit; von der Pinzette bis zum RF-Gerät; vom OAE-Screener bis zur kompletten neurootologischen Testbatterie; vom Desinfektionsmittel bis zum Hygieneplan. 2015;96(9):314–318 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Assurance responsabilité civile professionnelle Au nom du corps médical, nous surveillons constamment le marché des assurances et négocions pour vous des solutions adaptées à des conditions particulières. Ceci également pour l’assurance responsabilité civile professionnelle. Disposez-vous déjà d’une couverture de risque de 10 ans ou d’une somme d’assurance laquelle peut être mise à disposition deux fois par année en cas de coups durs ? Vérifiez par vous-même notre proposition et commandez une offre comparative sans engagement au moyen du coupon réponse ci-dessous. ASSuRAnce ReSponSAbIlITé cIVIle pRoFeSSIonnelle J’aimerais recevoir une offre de FMH Insurance Services pour une assurance responsabilité civile professionnelle sans frais ni engagement. (Merci de joindre une copie de votre police d’assurance actuelle.) Domaine de spécialité ______________________________ Taux d’activité ______________________________ Spécialités ______________________________ Pour autant que vous employez du personnel médical (sans assistantes et apprentis): Nombre de personnes ______________________________ Taux d’activité par personne ______________________________ Domaine de spécialité ______________________________ Veuillez m’envoyer la brochure «Responsabilité médicale: l’essentiel». Veuillez m’appeler pour un conseil personnalisé. Prénom / Nom ______________________________ Adresse ______________________________ NPA / Lieu ______________________________ Téléphone privé / cabinet ______________________________ Atteignable le plus facilement ______________________________ Adresse e-mail ______________________________ Talon réponse: prière d’envoyer ou de faxer au 031 959 50 10 Roth Gygax & Partner AG - Service de coordination Moosstrasse 2, 3073 Gümligen Tél. 031 959 50 00 - Fax 031 959 50 10 [email protected] - www.fmhinsurance.ch IN915 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Marktführendes Stellenportal für Ärzte & medizinisches Personal www.Fmhjob.ch Für Stellenanbieter – – – – Einfache Erfassung, Änderung und Verwaltung von Anzeigen Attraktiver Kombipreis für Web (www.fmhjob.ch) und Print (Schweizerische Ärztezeitung) Chiffreangebot Übersicht der Stellensuchenden (Abonnement) Für Stellensucher – Einfache und kostenlose Erfassung, Änderung und Verwaltung von Stellengesuchen – Kostenlose Publikation auf Web (www.fmhjob.ch) und preiswerte Printpublikation (Schweizerische Ärztezeitung) – Online Erfassung und Verwaltung Ihrer Bewerbungen und Unterlagen – Neue Stellenangebote kostenlos per E-Mail (Job Mailer) FMH Consulting Services AG Burghöhe 1, 6208 Oberkirch Tel. 041 925 00 77 - Fax 041 921 05 86 [email protected] - www.fmhservices.ch IN0915 TRIBUNE Compte rend u 333 Psychiatrie-Kongress im Iran Angst kann uns einander näherbringen Gregor Hasler Prof. Dr. med., Chefarzt Universitätsklinik für Psychiatrie Bern, ausserordentlicher Professor und Leiter der Abteilung für Molekulare Psychiatrie, Universität Bern, Präsident der Schweizer Gesellschaft für Bipolare Störungen Angst kann über kulturelle Grenzen hinweg verschiedene Ursachen haben – als Grundgefühl der Verunsicherung ist sie jedoch universell. Eine Tatsache, die Fachleute zur Verbesserung ihres Gesundheitswesens in Bezug auf Psychiatrie, Psychotherapie und Psychosomatik nutzen sollten – nicht nur im Iran. Was sind die Ursachen von Angststörungen? Warum nehmen sie zu? Mein Vortrag auf dem «Second International Anxiety Congress» in Teheran handelt – wie alle hier – von der Angst. Als ängstliches Kind musste ich mich wohl oder übel schon früh mit dem Grundgefühl der Verunsicherung auseinandersetzen. Viele Menschen schämen sich wegen ihrer Ängste und verheimlichen ihre Probleme selbst in einer vertrauensvollen Arzt-Patient-Beziehung. Iraner wollen Psychiatrie und Psychosomatik mehr Beachtung schenken. Trotz jahrelanger Beschäftigung mit der Angst und angstlösender Therapien war ich nun unangenehm und körperlich beunruhigt, als ich zu der Veranstaltung geflogen bin. Wenige Tage zuvor hatten islamische Terroristen einen Briten vor laufender Kamera Eine Kurzform dieses Artikels wurde am 14.12.2014 auf SPIEGEL online publiziert. geköpft. Will ich jetzt wirklich in Teheran sein? Ja, ich habe mich dafür entschieden. Mich freut nicht nur, dass man im Iran meine Arbeiten über die Neu- Summary Congrès de psychiatrie en Iran: la peur peut nous rapprocher Quelles sont les raisons de la peur et des troubles psychosomatiques en Iran? Que nous apportent les échanges interculturels en la matière? Le compte rendu de Gregor Hasler du deuxième congrès international sur la peur qui s’est tenu à Téhéran soulève ces questions. La guerre entre l’Iran et l’Irak, le tremblement de terre à Bam, la fréquence des accidents de la circulation, l’insécurité économique et politique, et la fin des réseaux et des rôles traditionnels dans la société contribuent de manière significative à la hausse des troubles de la peur en Iran. Les Iraniens réagissent à ces défis en étoffant leur système de santé en matière de psychiatrie, de psychothérapie et de psychosomatique. Les échanges interculturels entre Américains, Européens et Iraniens montrent de manière frappante que la peur est universelle. Ses causes peuvent être différentes, mais le sentiment éprouvé reste le même. Il est capital que le dialogue international aborde les sujets qui nous rapprochent, et nous, médecins, pouvons apporter une pierre à cet édifice. robiologie der Angst schätzt. Es ist eine grossartige Idee, sich als Europäer gemeinsam mit amerikanischen und iranischen Kollegen über Ängste auszutauschen, weil kulturelle Faktoren bei der Entstehung von Angststörungen eine immer grössere Rolle spielen. Ein Sprecher des iranischen Parlaments, der den ersten Vortrag des Kongresses hält, kennt ein einfaches Mittel gegen Angst: Religion. Im Glauben an Allah würden sich unsere Ängste auflösen. Er betont die Iranische Psychologie-Studentinnen, der Basler Psychologe Serge Brand (links) und Gregor Hasler am zweiten Internationalen Angst-Kongress in Teheran. grosse Bedeutung von Familie und Gemeinschaft. Die Angst sei ein Resultat unserer Ungläubigkeit und der BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):333–335 TRIBUNE Compte rend u 334 westlichen Kultur. Er spricht schnell und laut, der Übersetzer verliert den Faden. Am Schluss lobt der Mann das Engagement von Ärzten und Psychologen. Wie er die Brücke von der Religion zur Psychiatrie geschlagen habe, frage ich die ältere Dame neben mir. Die Pionierin der Familientherapie in Teheran gibt zu, nicht zugehört zu haben. Es spiele auch keine Rolle. Die Bedeutung der Psychotherapie nehme im Iran stark zu, der Kongress werde vom Staat finanziert. Religion ist kein Garant für psychische Stabilität Wie alle Frauen hier ist sie sorgfältig verschleiert. Auch eine US-Kollegin, Expertin für Zwänge und Perfektionismus, muss Schleier tragen. Sie sagt, die Kopfbedeckung störe, je länger, desto mehr, und zwar nicht nur mental, sondern auch physisch. Sie möge es, ihren Kopf im Freien zu haben. Eine Iranerin erklärt, dass man die Mädchen sehr früh an die Kopfbedeckung gewöhnen müsse, am besten ab dem fünften Lebensjahr. Der Schleier habe aber nicht nur Nachteile. Er reduziere die Rivalität unter Frauen. Eine britische Studie habe zudem gezeigt, dass verschleierte Frauen Die Masjed-E Imam-Moschee in der Nähe des Basars im Zentrum von Teheran. ein positiveres Körpergefühl und weniger Angst hätten, äusserlich nicht zu genügen. Ein erfahrener Forscher berichtet von seiner Studie zu Ängsten in Iran. Junge Leute hätten vor allem Zu- Kulturelle und religiöse Werte in westlich geprägte Medizin integrieren kunftsängste, weil die Arbeitssituation prekär sei. Äl- Bedeutsam sei dies vor allem in Familien, die vom tere hätten eher Existenzängste, weil sich die tradi- Land in die Stadt ziehen. Das Aufeinanderprallen tionellen sozialen Netze allmählich auflösten und die ländlicher Traditionen mit der zunehmend westlich Altersabsicherung durch Institutionen gering sei. geprägten städtischen Kultur überfordert viele: Sie Ferner sei die Rechtssicherheit gefährdet, die Gesetze entwickeln Angststörungen, oder ihre Verunsiche- seien immer weniger verbindlich, die Religion werde rung führe zu psychosomatischen Beschwerden. von der Führungsschicht laufend neu interpretiert. Im Treppenhaus spricht mich eine Psychotherapeu- Dies führe zu einer allgemeinen Desorientierung. Die tin in fliessendem Deutsch an. Sie teile meine Mei- religiöse Erziehung führe nicht zu mehr Sicherheit, nung, man solle weniger Psychopharmaka verschrei- im Gegenteil. Die Religion sei immer weniger eine Psychotherapie hilft, kulturell bedingte Kon flikte zwischen Tradition und Selbstverwirk lichung zu lösen. ben. Mit Medikamenten und starren religiösen Vorstellungen werde man den Psychiatrie-Patienten im Iran nicht gerecht. Die Vorstellung, dass Islam und Individualismus nicht zusammengehen, hält sie für ein Vorurteil des Westens. Der Ausbau der Psychothe- Quelle innerer Werte und innerer Unabhängigkeit, rapie im Land sei entscheidend, um Konflikte zwi- sondern bloss etwas Äusserliches, eine leere Hülle. schen Tradition und Selbstverwirklichung zu lösen. Dies untergrabe die psychische Widerstandskraft. Aber auch die Ärztinnen und Ärzte müssten einen Konflikte um die Rolle der Frau seien ein wichtiges Beitrag dazu leisten, indem sie sich mehr Zeit neh- Thema in Therapien, sagt eine iranische Psychothe- men würden, um auf die komplexen psychosozialen rapeutin. Viele Frauen seien gut ausgebildet, aufge- Probleme ihrer Patienten einzugehen. Sie schildert, schlossen, freiheitsliebend und liberal. Zugleich seien wie Gespräche mit der Grossfamilie oft eine wichtige sie in ihrer traditionellen Rolle eine wichtige Stütze Wendung im Krankheitsverlauf bringen: Die ver- der Gesellschaft. ständnisvolle Meinung einer Grossmutter könne ausschlaggebend sein. Im Westen hat die Grossfamilie an Bedeutung stark abgenommen. Es kommt nur selten BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):333–335 TRIBUNE Compte rend u 335 vor, dass ein Patient den Wunsch hat, sein psychiatri- körperlichen Krankheiten und Invalidität sei. Die Zu- sches oder medizinisches Problem gemeinsam mit kunft der Verunfallten sei oft unklar, medizinisch seiner Grossfamilie zu besprechen. wie ökonomisch, was wesentlich zur Verunsicherung Generationenkonflikte kämen sehr häufig vor, junge der Unfallopfer beitrage. Iraner seien zunehmend hedonistisch eingestellt. Die Religion versuche der Ausrichtung der jungen Generation an westlichen Werten entgegenzuwirken, indem sie sich über die Politik zunehmend in persön- Das Gesicht der Angst ist kulturell bedingt liche Dinge einmische. Familiäre Konflikte würden Am Schluss der Veranstaltung sprechen iranische dadurch gesamtgesellschaftliches Ausmass anneh- Künstler und Schauspieler über das Thema Angst. Ei- men. Dies führe zu enormen Spannungen. Sie betont, gentlich eine gute Idee, da kulturelle Faktoren bei der wie wichtig es ist, kulturelle und religiöse Werte in weltweiten Zunahme von Angststörungen bedeut- die westlich geprägte Medizin und Psychotherapie zu sam sind. Leider verstehen wir kaum etwas, die Über- integrieren. setzung ist ungenau und setzt gelegentlich aus. Ein Schauspieler, der lange schweigt, sagt am Schluss, er Gespräche über Angst verbinden Bei einem Workshop mit Fallbesprechungen ist das wisse nicht, was seine Rolle bei diesem Kongress sei. Der Anspruch des Kongresses, Westen und Osten, Kultur, Wissenschaft und Politik zusammenzubrin- gegenseitige Verständnis am grössten. Die vorgestell- gen, um das globale Phänomen Angst zu besprechen, ten Patienten sind vorwiegend Überlebende des Iran- ist hoch. Wir sind erst am Anfang. Irak-Krieges und des Erdbebens in Bam mit schweren posttraumatischen Störungen. Ärger, Wut und körperliche Beschwerden wie Nackenschmerzen und vermehrtes Schwitzen sind häufige Symptome. Die Teilnehmer reden langsam, wir verstehen uns. Es ist Korrespondenz: Prof. Dr. med. Gregor Hasler Universitätsklinik für Psychiatrie u. Psychotherapie Bolligenstrasse 111 CH-3000 Bern 60 gregor.hasler[at]puk.unibe.ch Psychosoziale Medizin wirkt im kulturel len Kontext Was war eigentlich das Ziel des Kongresses? Die Ira- eigenartig: Gespräche über lustvolle Dinge wie Tanz, ner wollen ihr Gesundheitswesen in Bezug auf Psych- Sex und Wein schaffen Distanz – zu verschieden sind iatrie und Psychosomatik ausbauen. Treiber dieses die Kulturen, die Ansichten. Gespräche über Angst, Ausbaus sind unter anderem die Kriegsveteranen, Schmerz, Verletzung und Krankheit dagegen bringen die in der Öffentlichkeit ein hohes Ansehen genies- uns näher. sen. Ferner sind sich die Politiker und religiösen Füh- Ein Schweizer Kollege flüstert mir zu, dass unsere rer einig, dass das Regime langfristig nur dann Erfolg Schweizer Angst-Patienten die iranischen Veteranen, haben kann, wenn es gelingt, westliche Werte und In- die um ihre Existenz kämpfen, treffen sollten. Dies dividualismus, die von der jungen Generation einge- würde vermutlich das Koordinatensystem ihrer eige- fordert werden, in die religiös geprägte Tradition zu nen Ängste heilsam durcheinanderbringen. integrieren. Nicht nur die psychosozial orientierte Die internationalen Kollegen haben grosses Interesse Medizin, auch die Forschung auf diesem Gebiet soll am Schweizer System der beruflichen Wiedereinglie- gefördert werden. Dies wird es den Iranern ermög- derung. Eine Teilnehmerin will wissen, wo sich die lichen, eigene Interventionen und Therapien zu ent- führenden Forschungsgruppen der Psychotraumato- wickeln und auszutesten. Das ist wichtig, weil es logie befänden. Wir sind uns darüber einig – in Israel. keine psychosoziale Medizin gibt, die losgelöst vom Doch niemand wagt, hier diese Antwort zu geben. Da kulturellen Kontext wirkt. ist sie wieder, die Angst. Was nehme ich aus Teheran mit? Angst ist universell. Wolken über Teheran. Ein seltenes Ereignis. Kurzer Die Ursachen mögen verschieden sein, das Gefühl ist Regen nach einer langen Trockenperiode. Die Stras- das Gleiche. Wir sollten im internationalen Dialog sen sind ölig. Während der Fahrt vom Restaurant nicht vergessen, über die Themen zu sprechen, die zum Hotel sehen wir drei schwerverletzte Motorrad- uns näherbringen. Dazu können wir Ärztinnen und fahrer. Ein iranischer Arzt erzählt mir, dass Strassen- Ärzte einen Beitrag leisten. unfälle eine wichtige Ursache von Angststörungen, BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):333–335 TRIBUNE Spec trum 336 Die Siedlung «Im langen Loh» in Basel: Verkehrsberuhigte Strassen erhöhen die Aufenthaltsqualität. Ein neues Handbuch zeigt, wie Mobilität in Wohngebieten mit Anreizen und Informationen umweltgerechter gestaltet werden kann. Das Instrumentarium wurde in zehn Pilotgebieten in den Städten Basel, Bern, Lausanne, Zürich, Effretikon und Horgen getestet. Das Handbuch «MIWO – Mobilitätsmanagement in Wohnsiedlungen» bietet Ideen und Ansätze, wie die wohnungsbezogene Mobilität in Siedlungen beeinflusst werden kann. Es enthält praktische Analyseraster, einen Leitfaden für das Gespräch mit der Liegenschaftsverwaltung sowie Listen mit Massnahmen auf Stufen Siedlung und Gemeinde. Die Verbände Fussverkehr Schweiz und Verkehrs-Club der Schweiz VCS haben das Handbuch zusammen mit der HSR Hochschule für Technik Rapperswil erarbeitet. Weitere Informationen findet man auf www.wohnen-mobilitaet.ch (Fussverkehr Schweiz) Die Golf-Provinz an der südlichen Küste von Papua-Neuguinea, eines der Länder mit der höchsten Tuberkulose-Rate, ist besonders von der Infektionskrankheit betroffen. Doch einzig das zentrale Krankenhaus in Kerema hat die labortechnischen Möglichkeiten für die Diagnose. Die Strassen zwischen den lokalen Gesundheitszentren und Kerema sind jedoch schwer passierbar. «Ärzte ohne Grenzen» testet nun gemeinsam mit einer amerikanischen Firma Hochtechnologie: Ferngesteuerte Flugkörper sollen den schnellen Transport der Sputum-Proben, Ergebnisse und Medikamente zwischen Gesundheitszentrum und Krankenhaus ermöglichen. Neben dem Einsatz des Flugkörpers wird die Infektionskontrolle in der Klinik verbessert und eine eigene Tuberkulose-Station aufgebaut. (MSF) © Aris Messinis/Matternet Ferngesteuerter Flugkörper soll Tuberkulose-Erkrankten helfen Testflug des unbemannten Flugkörpers: Künftig soll er Sputum-Proben schnell zur Diagnose ins Labor bringen. Analyse von Antikörpern Dank Antikörper-Analysen sind bessere Impfstoffe und Tumordiagnosen möglich. Ein Team von internationalen Wissenschaftlern unter Führung von Stephan von Gunten vom Institut für Pharmakologie der Universität Bern hat zuckerspezifische Antikörper des Menschen erforscht. Die daraus gewonnenen Erkenntnisse können insbesondere für die Tumordiagnostik genutzt werden sowie zur Behandlung und Prävention von Infektionen. Dank der Erkenntnisse der Studie könnten unter anderem bessere Impfungen entwickelt werden. (Universität Bern) Boissons énergisantes © Albund/Dreamstime.com © Monika Gutmann, Frenkendorf Nachhaltige Mobilitätsangebote für Wohnsiedlungen Que contiennent les boissons énergisantes et quels effets produisent-elles? On associe volontiers les boissons énergisantes au plaisir et à la performance. Mais que contiennent ces boissons et quels effets produisent-elles? La nouvelle fiche d’information d’Addiction Suisse fait la lumière sur la question. Une canette de 250 ml a pour principaux composants de la caféine, environ 80 mg, ce qui correspond à deux expressos, 25 à 30 grammes de sucre, de la taurine et de la vitamine B. Les adolescents ne devraient pas ingérer plus de 100 mg de caféine par jour. Or, une canette de Monster de 500 ml en contient déjà plus de 160 mg. Le mélange boissons énergisantes–alcool pose particulièrement problème, le sucre masquant l’effet de l’alcool. Du point de vue de la prévention, la décision de la Confédération de ne plus interdire la vente de mélanges composés d’alcool et de boissons énergisantes donne un mauvais signal. (Addiction Suisse) Plus d’efforts pour les maladies Durch die Analyse von Antikörpern erhofft man sich bessere Impfstoffe. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI non transmissibles Selon un nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé, les gouvernements doivent agir d’urgence pour atteindre les cibles mondiales relatives à la réduction de la charge des maladies non transmissibles (MNT) afin d’éviter que, chaque année, 16 millions de personnes ne décèdent prématurément – avant l’âge de 70 ans – de maladies cardiaques ou pulmonaires, d’un accident vasculaire cérébral, d’un cancer ou du diabète. Selon le rapport, la plupart des décès dus aux MNT peuvent être évités. (OMS) 2015;96(9):336 HORIZONS Rencontre avec… 337 … Michele Genoni, Chefarzt der Klinik für Herzchirurgie am Stadtspital Triemli, Zürich «Die Copy-paste-Mentalität ist gefährlich» Daniel Lüthi Freier Journalist und Fotograf, Medientrainer, Bern Es beginnt mit einem Schokoladeherzlein, das der Coach, als Trainer. Tore schiessen, gewinnen wollen Chefarzt zum Kaffee in der Kantine reicht. Eine ist Sache des Patienten.» Womit wir schon bei einem kleine, feine, offenbar typische Geste. Weiter geht es zweiten wichtigen Thema im Leben dieses Herzchir in seinem Büro, denn Michele Genoni will nicht im urgen sind: Eishockey. Alle drei Söhne waren Profis, Operationssaal fotografiert werden. Das vermittle jetzt steht noc h der mittlere auf dem Eis, als Tor ein allzu technisches Bild seiner Tätigkeit. «Herzchir hüter beim HC Davos. Der Spitzensport hat auch Vater urgie ist nur zum Teil Handwerk», erklärt er. Womit Genoni geprägt, die Vergleiche kommen immer wie wir bereits beim Herz seines beruflichen Credos sind. der. Auch eine Operation sei ein Mannschaftssport, sagt er, und: «Spitzensportler und Spitzenmediziner Spitzenmedizin und Spitzensport wandeln beide auf dem sc hmalen Grat zwisc hen Sieg und Niederlage, zwischen Erfolg und Misserfolg. Immer gehe es darum, einen Menschen für eine Ope Entsc heidend ist die ‹mentalità vincente›». Dass er ration zu gewinnen, sagt Genoni. «Ich sehe mich als für ‹Siegermentalität› den italienisc hen Ausdruck BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):337–339 HORIZONS Rencontre avec… braucht, ist ebenfalls typisch. Beide Eltern von Michele 338 Genoni sind Tessiner, sein Heimatort ist Semione im Michele Genoni Bleniotal, ein Teil seines Herzens ist dort geblieben. Prof. Dr. med. Michele Genoni wurde 1957 in Luzern geboren. Seine Jugend verbrachte er in Kilchberg (ZH) und Sarnen (OW). Er studierte Medizin in Zürich und erwarb 1983 das eidgenössische Arztdiplom. 1984 bis 1991 bildete er sich weiter als Kardiologe und Chirurg in Bellinzona, Zürich und Lugano. 1992 kam er als Assistent von Professor Marko Turina an die Klinik für Herzchirurgie des Universitätsspitals Zürich. 1994 bis 1999 war er hier Oberarzt, 1999 bis 2004 war er unter Turina Leitender Arzt für Herzchirurgie am Triemli-Spital Zürich, 2004 bis 2008 Klinikdirektor am Universitätsspital Zürich. Seit 2004 ist er Chefarzt der Klinik für Herzchirurgie am Stadtspital Triemli. Michele Genoni ist verheiratet und Vater von drei erwachsenen Söhnen. Er lebt in Kilchberg (ZH). «Ic h wurde geprägt von der mediterranen Kultur.» Mehr auf die Leute zugehen, bedeute das, und eine gute Misc hung zwisc hen Strukturiertheit und der Möglichkeit zur Spontaneität. Operieren am schlagenden Herz Zusammen mit drei anderen gut ausgebildeten Ope rateuren führt Genoni in seiner Klinik pro Jahr insge samt rund 560 Herzoperationen durch, persönlich ist er an etwa 180 davon beteiligt. Spezialität des Teams sind BypassOperationen am sc hlagenden Herzen. «Das ist etwas anspruchsvoller als die Variante mit HerzLungenMaschine, aber trotzdem weniger stres sig, weil bei uns nicht so aufdringlich eine Uhr tickt Oft sind es gerade in einer hoc hspezialisierten Um und es nicht darum geht, möglichst schnell fertig zu gebung ganz einfache Dinge, die entscheiden. sein.» Den Patienten komme diese Methode entgegen, Ein negatives Paradebeispiel erlebte die Schweiz dies weil sie für ihr Herz schonender sei und auch die Zeit bezüglich im April 2004, als bei einer Herztrans in der Intensivstation verkürze. plantation im Universitätsspital Zürich die Blutgruppe verwechselt wurde. Die Tatsache, dass ausgerechnet «Von Patienten werden wir oft hochgejubelt.» diese Operation vom Schweizer Fernsehen ausführ lich dokumentiert wurde, machte das Ganze nur noch Eine solche Operation dauere zwischen dreieinhalb schlimmer. Michele Genoni arbeitete damals zwar im und fünf Stunden «und alle müssen genau wissen, Triemlispital, war aber Teil des Teams von Professor wie’s läuft». Und: Wichtig sei das stetige Training, wie Turina. Entsprechend nahe geht ihm der Fall Voser im Sport. Oder wie beim Autofahren: «Wenn ich auf heute noch. «In unserem Berufsalltag sehen wir im dem Weg ins Tessin immer die gleiche spezielle Stre mer wieder, dass sich Gewohnheiten einschleichen, cke benütze und sie deshalb gut kenne, dann kann die von anderen gedankenlos übernommen werden», ich auch bei schlechtem Wetter dort durchfahren.» kommentiert er. «Die CopypasteMentalität ist ge Praktisch alle minimalinvasiven Eingriffe, wie zum fährlic h. Es ist gefährlich, dem anderen einfach zu Beispiel BypassOperationen, werden im Triemlispi glauben und es nicht zu wagen, Fragen zu stellen. Wir tal deshalb am schlagenden Herzen durchgeführt. müssen ‹Tüpflischiisser› sein und immer alles selber Das muss einem Operateur doch das erhabene Gefühl nachkontrollieren.» Dem aber stehe etwas anderes im vermitteln, im Zentrum tätig sein, an einem ganz Weg: «Wir Herzchirurgen haben narzistische Grund entsc heidenden Punkt des Lebens – ist das so? Ist züge, und das kann zum Problem werden. Eine aner die Herzchirurgie die Königsdisziplin der Medizin? zogene Selbstsicherheit und die Tatsache, immer wie Genoni sieht das ganz pragmatisch: «Wir sind in der hoc hgejubelt zu werden, können dazu führen, einem sehr technischen und sehr standardisierten dass die Fehler und die Kritikkultur leiden.» Gebiet tätig. Wenn ich am Herz arbeite, sehe ich das Er selber versuche, seine Mitarbeitenden zu einer kri Organ und die jeweilige Problematik. Aber klar: Von tischen Haltung sich selber, aber auch Vorgesetzten Patienten werden wir oft hochgejubelt, weil sie vor gegenüber, zu ermuntern. Einmal pro Monat veran der Operation in der Regel grosse Angst haben und stalte er in seiner Klinik ein CIRSMeeting, wo alle aus nach der Operation entsprechend erleichtert sind.» kritischen Zwischenfällen lernen könnten – «70 Pro zent der Meldungen kommen allerdings von mir.» Was Der schmale Grat zeigt, dass es sich vor allem der Chef leistet, Fehler zu zugeben. «Oh ja», sagt Genoni, «ich habe schon viele Aber da ist ja dieser schmale Grat zwischen Erfolg Fehler gemacht. Und ich habe auch schon Patienten und Misserfolg, den er auch schon erwähnt hat, die verloren. Für meinen Seelenfrieden ist es wichtig, dass Grenze zwischen Leben und Tod letztlich, die Mög ich den Ursprung eines Fehlers finde und daraus ler lichkeit einer Niederlage. nen kann. Denn eine Niederlage schmerzt mich. Und BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):337–339 HORIZONS Rencontre avec… 339 das Schicksal, das deswegen ein Patient erleidet, be «Herzchirurgie ist Teil einer erweiterten Grundver drückt mich.» sorgung und gehört heute zum Standard. Natürlich Der Begriff «Niederlage» führt uns wieder in die Welt kommen wir immer näher an das ethische Dilemma, des Spitzensports. «Das habe ich von meinen Söhnen was sinnvoll, beziehungsweise was machbar ist.» gelernt: Du musst immer besser werden wollen. Des Vieles sehe anders aus, wenn es einen selber betreffe, halb braucht es nac h jedem Spiel – oder eben jeder fügt er schmunzelnd hinzu. «Im Übrigen geht der Operation – eine gute Analyse, eine Besprechung in gesellschaftliche Zwang zur Ökonomisierung weit der Mannschaft.» gehend an mir vorbei. Mein Auftrag ist es, die Lebensqualität und die Lebensprognose meiner Pa Machtkämpfe statt Teamgeist tientinnen und Patienten zu verbessern. Und dies ha ben alle zugute.» Also nicht nur Privatversicherte. Die Herzchirurgen in der Schweiz sind keine Mann «Ich selber operiere mehr Allgemeinversicherte als schaft, da herrscht viel Konkurrenzdenken – Michele andere.» Genoni bestätigt dies: «Allein schon in Zürich gibt es Auc h ist er ab und zu gerne mit dem «allgemeinen diesen Machtkampf zwischen zwei öffentlichen Spi Volk» in einem ganz anderen Kontext zusammen, im tälern und drei herzchirurgischen Abteilungen einer Eishockeystadion zum Beispiel. «Leider kann ich aus Privatklinik, deshalb wäre es wichtig, dass sic h die Zeitgründen nic ht mehr so viele Spiele besuchen öffentlic hen Spitäler zusammensc hliessen würden. wie früher. Aber wenn immer möglich, bin ich dabei. Denn die öffentliche Medizin arbeitet gegen eine Und als unser Sohn mit dem HCD vor Weihnachten in Zweiklassenmedizin. Aber mit der Idee eines gemein Ambri spielte, war die halbe GenoniDynastie dort.» samen Herzzentrums sind wir Anfang 2014 leider gescheitert. Es muss aber weiterhin eine Zusammen arbeit angestrebt werden.» Ja, die Zeit Eigentlich hätte er mit zunehmendem Alter gerne «Mit der Idee eines gemeinsamen Herzzentrums sind wir Anfang 2014 leider gescheitert.» mehr Zeit für sic h selber gehabt. «Mit 60 wollte ich für mich die Viertagewoche einführen. Zurzeit sieht es allerdings eher nach mehr aus. Es ist nicht leic ht, Auch auf nationaler Ebene seien Machtkämpfe leider Musse zu finden.» Gleic hzeitig aber ist es offenbar allzu dominierend, sagt Genoni, der zurzeit als Präsi auch nicht leicht, sich eine Zeit mit mehr Zeit vorzu dent der Fachgesellschaft für Herzchirurgie amtet. «Es stellen. «Meiner Pensionierung blicke ich mit Beden haben sich zu viele Partikularinteressen entwickelt, ken entgegen. Ich stelle mir die Frage, was ic h ohne und es gibt zu viele Ressentiments. Wir Herzchirurgen meine heutigen Strukturen machen werde.» müssen wieder eine gemeinsame Basis finden.» Dazu Der Herzchirurg Michele Genoni wird sich ein Herz gehöre auch der Willen zur Konzentration: «18 Herz fassen müssen. chirurgieZentren sind für dieses Land langfristig zu Vorderhand macht er es symbolisch: In seinem Büro viel. Das Hauptproblem dabei sind jedoch nicht die steht nämlich, verankert in einem Sockel, ein Modell Finanzen, es ist der Mangel an Fachpersonal, der sich herz. Genoni nimmt es, fast wie ein Baby, in die Hand. abzeichnet.» Ein Spruch kommt ihm dabei in den Sinn: «Fass dir ein Herz, sagte der Herzlose, und griff ins Leere.» Spitzenmedizin und Grundversorgung A propos Geld: Der Spitzenmedizin wird ja – insbeson dere von den Grundversorgern – immer wieder vor geworfen, im Verhältnis zu viele Ressourcen zu ver schlingen. Zweierlei sagt Genoni dazu: «Ja, wir sind Teil der Spitzenmedizin. Die Infrastruktur, die wir dl[at]dlkommunikation.ch brauchen, ist enorm, und das kostet viel.» Aber auch: Die nächste «Begegnung mit …» Am Ende jeden Monats stellt die Schweizerische Ärztezeitung eine Persönlichkeit vor, die sich im Gesundheitswesen engagiert. Im März schildert Daniel Lüthi seine Begegnung mit Prof. Dr. med. Jean-François Dufour, Chefarzt Hepatologie am Berner Inselspital. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):337–339 HORIZONS Sous un autre angle 340 Krankheitsursachen im Wandel der Zeit René Bloch Seit Urzeiten obliegt dem Arzt die Aufgabe, Krankheiten teresses. Folglich kann die Therapie des Patienten heute zu heilen. Für den Mediziner aus vorwissenschaftlichen nur noch zum Ziele führen, insofern die Tatsache er Epochen galt Krankheit als ein Geschehen, dessen Ur kannt wird, dass der Mensch selbst die Verursachung ei sachen leicht auszumachen waren. Ihren äusseren Fakto ner Vielzahl krankhafter Störungen psychophysischer ren kam eine nur bescheidene Rolle zu, es sei denn im Art verschuldet. Falle gewaltsamer umweltbedingter oder dämonischer Das Ziel jeder Medizin ist die Heilung des Patienten Einwirkungen. Die Krankheit wurde als störende Ver durch Entfernung der krankmachenden Einwirkung. änderung von Körperfunktionen und als Folge eines In der modernen Zeit könnte der Arzt dieser Aufgabe Missverhältnisses gewisser Körpersäfte angesehen. Nach nur noch gerecht werden, indem er die Gesellschaft und nach entstanden Krankheitslehren, die die Ursachen beeinflusst. Gelingt es nicht, die eigentlichen Krank genauer zu differenzieren vermochten bis zu den Klassi heitsursachen und deren Abstammung zu erkennen, d.h. fikationssystemen, die wir seit der jüngeren Vergangen die Zerstörung der natürlichen Umwelt im Gefolge der heit der Menschheitsgeschichte kennen. Durch diese technischen Entwicklung und die Schaffung einer artifi Systeme können die Krankheiten in verschiedene Kate ziellen Gesellschaftsform, muss man sich mit einer pal gorien eingeteilt werden, je nach deren Erscheinungsfor liativen Therapie begnügen und damit rechnen, dass die men oder Kenntnis über deren Ursprung. krankhaften Störungen in der Bevölkerung weiter zu Für eine ätiologische Einteilung werden die meisten nehmen, wobei ein rascher Anstieg der exogenen Krank Krankheitsursachen Dysfunktionen innerhalb des heitsbilder heute schon erwiesen ist. menschlichen Organismus zugeschrieben und zuletzt Das Aktionsfeld des Arztes wird durch die beschriebene auch genetischen Anomalien. Hinzu kommen Krankhei Situation wesentlich erweitert, indem er seinen thera ten durch diverse äussere Einwirkungen, die sich in der peutischen Einfluss über den Patienten hinaus auf des natürlichen Umwelt des Menschen befinden. In letzter sen Umgebung richten muss. Dabei soll zunächst die Be Zeit spielen Noxen eine Rolle, die durch von Menschen wusstheit des Patienten für die komplexe Interaktion verursachte Veränderungen der Natur und des sozialen MenschUmwelt erreicht werden. Dem Einfluss des Arz Gewebes zustande kommen. tes sind aber bei der Behandlung äusserer schädlicher Während früher die ursachenorientierte Klassifikation Faktoren enge Grenzen gesetzt, da der einzelne Patient von Krankheiten darauf ausgerichtet war, Krankheits nicht für das Fehlverhalten der ganzen Gesellschaft ver einheiten zu beschreiben, die auf natürliche äussere antwortlich gemacht werden kann. Eine Komplizität des pathogene Faktoren zurückzuführen wären, müsste man Patienten am Fehlverhalten der Gesellschaft kann jedoch heute neue Kategorien von Krankheiten beschreiben, de aufgedeckt und erklärt werden mit entsprechenden Vor ren Ursachen nicht ursprünglich in der Umwelt vorkom schlägen für konstruktive Konsequenzen. Über einen men. Dieselben werden durch Eingriffe des Menschen solchen Rahmen hinaus bedarf es aber der Zusammen selbst in dessen Umwelt erzeugt und den damit ver arbeit der Ärzte auf einem höheren Niveau, d.h. interna bundenen multiplen ökologischen Veränderungen und tionaler Standesorganisationen. Buchtipp: Bloch R. Gleichgewichtsstörungen, ebenso gesellschaftliche Um Es ist dringend notwendig, dass Arbeitsgruppen von Ärz Die Psychagogische Psycho strukturierungen, die den Bedürfnissen des Menschen ten gebildet werden, die sich mit den vom Menschen therapie. Ein Denkmodell entgegengestellt sind. selbst verursachten pathogenen Umweltfaktoren befas Wien: Verlagshaus der Ärzte. Durch die Vielzahl zivilisationsbedingter Faktoren, wel sen, zur Ausarbeitung von Vorschlägen, um eine weitere 152 Seiten. 50.50 CHF. che die Gesundheit des Menschen in seiner physischen Gefährdung der menschlichen Gesundheit weltweit zu und psychischen Ganzheit bedrohen, bekommt der Arzt verhüten. Eine Reform und Umkehr der gegenwärtigen eine Aufgabe, die weit über das Tätigkeitsfeld hinaus Situation, die mit grösster Wahrscheinlichkeit zu weite Korrespondenz: reicht, womit er sich noch vor einigen Jahrzehnten be ren destruktiven Veränderungen und ihren gesundheits Dr. med. René Bloch gnügen durfte. Weniger die individuelle Belastbarkeit schädlichen Folgen führen wird, benötigt viel Mut und als vielmehr die Belastungsfaktoren in der Umwelt ein Umdenken auch in ethischen Fragen, deren Beant schieben sich in den Mittelpunkt des diagnostischen In wortung uns heute leichtzufallen scheint. für das 21. Jahrhundert. ISBN 9783990520840 Austrasse 7 CH4106 Therwil marc.girard8[at]wanadoo.fr BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):340 HORIZONS Notes de lec ture 341 Buchbesprechungen Gian Domenico Borasio selbst bestimmt sterben Was es bedeutet. Was uns daran hindert. Wie wir es erreichen können. München: C.H. Beck; 2014. 206 Seiten. 27.90 CHF. ISBN 978-3-406-66862-3 Mit dem Buch über das Sterben hat Gian Domenico Borasio, der Palliativmediziner aus Lausanne und früher München, 2011 ein Thema aufgegriffen und in die Medien gebracht, das sowohl bei der Mehrheit der Mediziner wie in der Gesellschaft bisher vor allem Unsicherheit und Ängste ausgelöst hat. Nun legt er sein zweites Buch zum Thema vor, das schon im Titel vorsichtig provoziert. «Selbst bestimmt sterben – das müssen wir alle. Selbstbestimmt sterben – das können wir erreichen, wenn wir es wollen. Aber zunächst müssen wir herausfinden, was das für jeden von uns konkret bedeutet.» Im ersten Teil geht Borasio auf das Thema Sterbehilfe ein. Sowohl in der aktuellen Debatte in Deutschland wie in der öffentlichen Diskussion in der Schweiz herrscht weiterhin Verwirrung um die Begrifflichkeiten, und oft verstehen Ärzte ihre Rolle bei den Entscheidungen im Sinne der passiven Sterbehilfe falsch, wähnen sich fälschlicherweise an der Grenze zur aktiven Sterbehilfe. Borasio grenzt die Begriffe ab, räumt mit Vorurteilen auf und macht bewusst, wie die heutige Medizin zu oft machbar und sinnvoll gleichsetzt. Das Thema Übertherapie am Lebensende nutzt er, um ein Plädoyer für die Förderung der palliativen Versorgung, der Ausbildung der Ärzte und für ein Umdenken bei der Verteilung der Mittel zu formulieren. Der zweite Teil setzt sich mit der Selbstbestimmung auseinander. Die Bedeutung der Patientenverfügung und des Advance Care Planning wird betont, aber auch die zentrale Rolle der Arzt-Patienten-Kommunikation für die Verwirklichung der Patientenautonomie. Dem von Sterbehilfeorganisationen propagierten selbstbestimmten Tod setzt er die Aussage «Keiner stirbt für sich allein» entgegen und fordert die Berücksichtigung psychosozialer, kultureller und spiritueller Aspekte im Kontext der Selbstbestimmung und des individu- ellen Sterbens. Das Buch ist aber kein Manifest gegen den assistierten Suizid, sondern eine differenzierte Auseinandersetzung, die sinnvolle Regelungen fordert. Das Buch ist kein Fachbuch im engeren Sinne, sondern eine leicht lesbare Auseinandersetzung mit der Medizin und Autonomie am Lebensende, Formen der Sterbehilfe inklusive assistiertem Suizid – und nicht zuletzt mit dem eigenen Sterben. Es richtet sich sowohl an Ärzte und andere Mitarbeiter im Gesundheitswesen wie an jeden, der keinen Bogen um die eigene Endlichkeit macht. Die Verständlichkeit wird durch viele illustrative Fallbeispiele gefördert, die das Buch auch Laien zugänglich machen. Der manchmal provokante Stil des Autors regt zur Auseinandersetzung an, sowohl persönlich und in der Familie wie auch unter Kollegen und Gesundheitspolitikern. Roland Kunz, Affoltern am Albis Margrit Wyder (Hrsg.) «Der Orthopädie verschrieben» Hans Debrunner (1889–1974). Arzt – Dozent – Schriftsteller Aachen: Shaker; 2014. 354 Seiten. 61 CHF. ISBN 978-3-8440-2553-8 Wer war Hans Debrunner? Diese Frage stellt sich Dejan Maric in der Einleitung und zählt die zahlreichen Verdienste Debrunners um die Schweizer Orthopädie auf. Alfred Debrunner, auch er Orthopäde, hat von seinem Vater einen umfangreichen Nachlass erhalten. Damit konnte er Beat Rüttimann, ebenfalls Orthopäde und damals Direktor des Medizinhistorischen Instituts, für dessen wissenschaftliche Bearbeitung begeistern. Das Ergebnis war die Dissertation von Dejan Maric, aus der Margrit Wyder dann dieses Buch geschaffen hat. In sieben Kapiteln schildert es Debrunners Leben. Prof. Dr. med. Hermann Gocht, Chefarzt der Charité in Berlin, war sein orthopädischer Lehrmeister. Bei ihm wurde Hans Debrunner im Juni 1915 Assistenzarzt und brachte es bis 1924 zu dessen Stellvertreter. Er erlebte Weltkrieg, Hunger und Inflation. Zu 50% waren BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI die Patienten Kinder, getreu der Aufgabe der «Ortho-Pädie», «Kinder ins Lot zu richten». Debrunner begeisterte sich für den angeborenen Klumpfuss. Die Behandlung mit kontinuierlichen kleinen Kräften beim Neugeborenen hatte er bei Gocht gelernt und weiterentwickelt. Doch 1933 wurde sein Buch totgeschwiegen. Es war nicht vereinbar mit der NSEugenik. So wurde es 1936 erst recht zur Habilitationsschrift an der Universität Zürich. Gocht lief mit fliegenden Fahnen zur neuen Ideologie über und wurde Ehrenpräsident auf Lebzeiten der Deutschen Gesellschaft für Orthopädie. 1938 starb er am Röntgenkarzinom. 1924 kehrte Hans Debrunner in die Schweiz zurück und eröffnete in Zürich eine Privatpraxis. Ihm gebührt das Verdienst, d ie Schweizer Orthopädie vor dem zweiten Weltkrieg aus ihrem kleinkarierten Anstaltswesen zu einer – vorerst – «Freien Vereinigung Schweizer Orthopäden» zusammenzuschliessen, aus der die Schweizer Gesellschaft für Orthopädie entstanden ist. Ein Beweggrund für die Gründung war der ersehnte Beitritt zur «Société Internationale de Chirurgie Orthopédique et de Traumatologie» SICOT. Dazu bedurfte es der Delegation einer nationalen Gesellschaft. Den Kontakt mit seinen Kollegen in Deutschland pflegte er weiter, während und nach der NS-Zeit. Zum Dank wurde er nach dem Krieg erstes Ehrenmitglied der «Deutschen Gesellschaft für Orthopädie» DOG. Das war für ihn die Krönung seiner Karriere. Der Vorsitz ist ihm 1957 angetragen worden, für ihn jedoch zu spät. In Basel wetteiferten seine ausgezeichneten Vorlesungen in bestem Hochdeutsch mit dem so anderen Berliner Hochdeutsch von Rudolf Nissen. Debrunner kämpfte an der Basler Universität für einen Orthopäden als Nachfolger und nicht für den von Nissen geplanten Traumatologen. Die Stelle erhielt Willy Taillard, nicht Henry Nigst. Mit 60 Jahren wurde Debrunner der erste Ordinarius für Orthopädie an einer Schweizer Universität. Darüber hinaus sah er sich auch als Schriftsteller. Lesenswerte Beispiele sind seine Berichte an die Thurgauer Lokalzeitung in der Schweiz über Berlin in der Hunger- und Inflationszeit der Zwanzigerjahre. Das Buch liest sich völlig anders als die meisten Biographien. Es besteht aus ausgewählten Notizen aus Hans Debrunners schriftlichem Nachlass. Einzelne Kapitel sind für Schweizer Leser kaum von Interesse. Doch es lohnt sich, die zahlreichen Rosinen herauszupicken aus einer Zeit, die längst vergangen ist. 2015;96(9):341 René Baumgartner, Zumikon HORIZONS Sous un autre angle 342 Aliens Erhard Taverna Dr. med., Mitglied der Redaktion 1 2 Moore B. Da draussen. Leben auf unserem Planeten und an derswo. Zürich: Kein & Aber Verlag; 2014. Moore B. Elefanten im All. Unser Platz im Universum. Zürich: Kein & Aber Verlag; 2014. erhard.taverna[at]saez.ch Der Schweizer Schriftsteller Jürg Federspiel hat sie in formation und den Mechanismus in sich zu tragen, die seiner Erzählung Die Liebe ist eine Himmelsmacht be zur Reproduktion nötig sind.» schrieben: azurblau, doppelt genussfähig, beliebig Bereits die bisherige Astrophysik kann eine unglaub Mann oder Frau. Nach dieser Nahbegegnung der drit liche Vielfalt bizarrer Welten mit einem immensen ten Art wird die Lehrerin Miss Davenport ein sehr lan Potential für Leben nachweisen. Fünfundsiebzig Pro ges Leben ledig und glücklich verbringen. zent der Sterne in der Milchstrasse sind Rote Zwerge. Ben Moore, Professor für Astrophysik an der Univer Leben im purpurnen Schein eines Zentralgestirns, das sität Zürich, unternimmt in seinem Buch Da draus- nur etwa die Hälfte unserer Sonnenmasse besitzt, sen. Leben auf unserem Planeten und anderswo [1] eine würde sich ganz anders entwickeln. Ben Moore speku Synthese dessen, was die aktuelle Wissenschaft zum liert über eine extraterrestrische Evolutionsbiologie, Thema Ausserirdische beiträgt. Es waren die Schweizer die zu völlig verschiedenen anatomischen Ergebnissen Astronomen, Michel Mayor und Didier Queloz, die 1995 führt. Fragen zur Symmetrie Ausserirdischer, zu gravi als Erste einen Exoplaneten, 50 Lichtjahre entfernt, im tativen Grenzen für Leben, fliegenden Pferden, laufen Sternbild Pegasus entdeckten. Mit dem KeplerWelt den Bäumen oder zu Gigers Monster sind nicht so ab raumteleskop sind inzwischen Tausende von exoplane surd, wie die Aufzählung denken lässt. Denn der Autor taren Systemen nachgewiesen, darunter im April 2014 stellt immer den Bezug zu den uns bekannten Lebe der Gesteinsplanet Kepler186f, ein erster Kandidat für wesen her, womit seine AlienAnatomie zu einer faszi eine «zweite Erde». Moore erklärt die Nachweismetho nierenden Erkundung unserer eigenen biologischen Di den mittels Radialgeschwindigkeit, Transit und Gravi versität gerät [2]. Die moderne Kosmologie verzaubert tationslinseneffekt, bevor er sich den Ursprüngen und die Welt aufs Neue, denn die Realität übertrifft alle Sci Bedingungen des Lebens auf unserer Erde zuwendet. enceFictionVorstellungen, von denen einige Buch Allein diese Teile sind eine lohnende Lektüre, weil sie klassiker von Christian Huygens bis Fred Hoyle und für Laien das Thema gut verständlich und auf dem Filme von Krieg der Welten bis Avatar kurz vorgestellt neusten Stand zusammenfassen. Die erfolgreiche Ro werden. Unter ihren Schöpfern sind Denker, die auf settaMission auf dem Kometen Tschurjumow erinnert dem Boden von Naturwissenschaft und Mythologie ah an zahlreiche weitere Forschungsprojekte zur Entste nungsvolle Utopien entwickelt haben. Sie beschreiben hung, Entwicklung und Beschreibung von Planeten, die eine offene Zukunft, deren Visionen uns wieder auf den seit 2014 auch Thema eines neuen Nationalen For eigenen Planeten zurückführen. Ein Ort, der so einzig schungsschwerpunkts (NFS) sind. Wunschobjekt bleibt artig und gefährdet scheint, wie nie zuvor. Die neusten natürlich ein Planet mit erdähnlichem Durchmesser, Schätzungen gehen von etwa 400 Milliarden Sternen der in einer lebensfreundlichen Zone stabile Verhält in unserer Galaxie aus. Etwa fünf Prozent davon sind nisse, möglicherweise mit einem Mond, aufweist. In GSterne, die eine ähnliche Masse und eine Lebens zehn Jahren plant die europäische Raumfahrtorganisa dauer von 10 Milliarden Jahren, wie unsere Sonne, haben. tion ESA den Start des Observatoriums Plato, das in der Ein Fünftel davon könnte einen erdähnlichen Planeten Lage sein soll, eine zweite Erde mit Spuren von Leben in in einer habitablen Zone aufweisen. Was ist wahr der Atmosphäre aufzuspüren. Moore definiert Leben scheinlicher: dass wir die einzigen intelligenten Lebe als: «Jegliche molekulare Struktur, die fähig ist, die In wesen im Universum sind, oder dass in den Abgründen von Raum und Zeit unzählige weitere existieren? Ben Moore ist ein vielseitiger Mann, Physiker, Electro RockMusiker und Schriftsteller. Mit seinen Studenten hat er ein UrknallLovemobile für die Zürcher Street Parade entwickelt. Der Professor leitet das Zentrum für theoretische Astrophysik und Kosmologie CTAC im In stitute for Computational Science ICS. Als Popstar der Astrophysik haben ihn die Medien bezeichnet. Doch schliesslich sind Sterne seine Domäne, und nur ein Multitalent wird da draussen überleben. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):342 HORIZONS Vitri ne 343 Panda’s dream André Simon Legend with black ash. This action covered their white fur Legend has it that the fur of Pandas was originally all pure white. The white Pandas were so different from all the other animals in the forest. They had a special way of living, nourishing themselves with fresh bamboo leaves. They were therefore obliged to live only in bamboo forests. Mother pandas have only one cub. The other animals have multiple cubs, so they quickly outnumber the small panda families. In spite of these differences the smaller panda families live in close knit groups. It is well known however that all children throughout the world like to play with them. Legend has it that a schoolgirl was once playing joyfully with a white panda cub when a leopard happened by and noticed them and attacked them both. The panda escaped by running away, but the leopard killed the schoolgirl. In the core of any happiness there’s a seed of sadness and the joyful playing ended in tragedy. The day after the funeral of the noble schoolgirl, who had saved the panda cub, all panda families particiKorrespondenz: Dr. med. André Simon Dörflistrasse 14 CH-8057 Zürich andre.simon[at]hin.ch pated in a ceremony. In a gesture of mourning they all plunged their paws in black ash. After the ceremony the pandas embraced one another and wiped their tears away with their paws, which were covered coat with black patches and gave them the distinctive black eyes. Dream I am slowly walking along a forest trail that runs next to a clear water creek that I can see my reflection in. All around me the trees cast shadows, the flowers fill the air with their scent and the birds are singing. I stop to enjoy eating the delicate wild strawberries and to watch the squirrels and other unknown forest friends scurrying about. As I keep walking I come across a wooden cabin. I go inside and fall asleep. Suddenly, a bright light appears in my new woodland home and interrupts my sleep. In front of me there is an apparition, a beautiful shining being dressed in brilliant white. «Why have you woken me?» I ask. It replies: «Dear panda-boy, your ancestors once lived happily in their own dream-forests. Observe the trees and plants that are growing here nowadays and immediately you will feel sadness for them. The branches of the trees are already dried out and dead because of air pollution. Trees without their branches, leaves and blooming flowers are no longer homes for the singing birds as well as for vivid butterflies. I offer divine help to all sentient beings, so I interrupt your sleep to return you to your dream-forest. Joyful dreams mean pleasure during sleep and I am able to overwhelm you with this pleasure. Once, I made Chuang Tzu dream that he was a vivid butterfly which flutters from flower to flower. His dreams were so real that when he awoke he was confused; was he a man still dreaming he was a butterfly or was it a butterfly dreaming it was a man?» © Leung Cho Pan/Dreamstime.com Your return to today’s world from your dream would be very painful. Now you can remain in your dream-forest forever. If I had not intervened, you would be back again in today’s world. After that, no one would spell my real name: a n g e l. A dream dreamed by a dreamer is a peaceful land where the only weapon is kindness, where all the children smile and the panda-families play joyfully. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):343 ET ENCORE... 3 44 De la diversité des salles d’attente Eberhard Wolff PD Dr ès sc. soc., membre de la rédaction Histoire médicale Un hôpital m’a convoqué récemment pour un exa- 1 – L’art de prendre son mal en patience dans les salles d’attente a fait l’objet d’un article récemment paru dans la NZZ, à lire sur www.nzz.ch/ feuilleton/da-gehtnichts-weiter1.18451937 Voir aussi: www.bmj.com/ content/349/bmj. g7262 eberhard.wolff[at]saez.ch réunit les patients pour les retrouver au moment men. Peu importe ce dont il s’agissait. La vraie révéla- venu sans qu’ils ne dérangent trop en attendant. tion est que j’ai traversé un dédale impressionnant de Nous ne pouvons pas exiger d’une salle d’attente plus salles d’attente avant de me retrouver dehors deux que ne l’autorisent les contraintes de l’architecture et heures plus tard, bien content d'être sorti. celles encore plus pressantes des nécessités. Il reste Avant même d’avoir pu pénétrer dans le service, j’ai que toute salle d’attente offre une certaine marge de été retenu dans la salle d’attente n° 1: une espèce de manœuvre pour son agencement. Et celui-ci est par- zone de préconditionnement austère, dont le rôle fois révélateur. J’ai eu un jour l’idée de passer en re- était de me faire remplir des formulaires avant de me vue les salles d’attente qui m’avaient marqué person- laisser franchir la puissante porte de sécurité. Au sor- nellement. tir de cette écluse, j’ai été reçu dans la n° 2, une «niche Il y a par exemple la clinique spécialisée moderne de de pré-attente» plus confortable, équipée de fau- la ville où je vis, avec ses aires d’attente meublées de teuils. Un médecin aimable m’y a informé de la na- fauteuils qui font très sérieux. Je m’y sens à chaque ture et des risques de l’examen et j’ai donné mon fois comme devant la porte d’embarquement B73. consentement, sans doute conquis par l’atmosphère Je connais un cabinet communautaire logé dans un sereine et sérieuse qui se dégageait de ces lieux. ancien appartement inhabité d’un immeuble bour- Je devais encore recevoir un premier traitement geois. La salle d’attente, aménagée dans une pièce sé- avant l’examen proprement dit, mais pas avant parée devant la porte de l’appartement, est accessible d’avoir subi le test de résistance qui m’attendait à la directement depuis la cage d’escalier. On est encore salle d’attente n° 3: une rangée de chaises dures pour «dehors» et pour être vu par le médecin, il faut pauvres pénitents alignées dans le corridor devant la d’abord être invité à entrer. On entre donc dans le salle de traitement – une impression de provisoire «sanctuaire» sitôt que l’on passe la porte de l’apparte- dans un cadre sordide, sans aucun souci de discré- ment. L’ambiance y est radicalement différente: plus tion. Vous connaissez certainement ces lieux de mi- distante, plus mystérieuse et extrêmement sérieuse sère qui ne méritent guère le nom d’aire d’accueil. à la fois. Quoi qu’il en soit, c’est là que j’ai su qu’il y avait un Une autre salle d’attente qui n’existe plus est restée problème. L’un des appareils était bêtement tombé très présente dans mon souvenir à cause de la hau- en panne. Or, le service de rechange n’avait rien teur incroyable de son plafond. La salle avait été prévu pour gérer un afflux supplémentaire de pa- construite à l’origine pour tester des orgues et l’on tients. Je me suis donc retrouvé dans une salle d’at- avait toujours le sentiment que rien n’était trop haut tente n° 4 improvisée à la hâte: une salle d’examen dans ce qu'on pouvait y faire. momentanément inoccupée, où j’ai au moins pu pa- Je me souviens enfin d’un généraliste dont la salle tienter sur le lit d’examen. J’y ai appris que la notion d’attente est le centre d’attraction architectural et de provisoire pouvait être étendue à l’infini. l’âme de tout son cabinet. Un lieu de rendez-vous Fort de cette expérience, c'est dans la salle d’attente entre égaux. Tout ce qui n’a pas strictement sa place n° 5 (la dernière!) que j’ai retrouvé une certaine nor- en salle de traitement y est discuté sur un ton ouvert malité: pas de chaises alignées à la va-vite, mais une comme nulle part ailleurs. Le médecin a beaucoup vraie salle relativement accueillante qui m’a fait un de patients d’origine ibérique et je m’y sens un peu peu oublier mon périple avant de passer enfin en comme sur la Plaza Mayor. salle d’examen. Et si vous faisiez comme moi? Comparez votre salle Dans le jargon d’anthropologie culturelle, une salle d’attente à celle des autres et réfléchissez au qualifi- d’attente est un lieu de passage, un espace de transi- catif que vous pourriez lui donner. Je pense par tion comme le sont les ponts et les gares. Les per- exemple à la salle d’attente de l’hôpital pédiatrique sonnes qui s’y trouvent ont vocation à la quitter à de Zurich, où règne ce que j’appellerais affectueuse- brève échéance. Du point de vue pragmatique du per- ment un «joyeux tohu-bohu». Nul doute que vous sonnel médical, la salle d’attente est un lieu où l’on verrez ensuite la vôtre avec d’autres yeux [1]. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9):344 JULES La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(9)
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