LE JOURNAL 1179- Jeudi 21 avril 2016 Tél. : 05 90 27 65 19 - Fax : 05 90 27 91 60 www.journaldesaintbarth.com - [email protected] ISSN : 1254-0110 DE SAINT-BARTH Transat Ag2r La Mondiale C’est très serré ! A cinq jours de l’arrivée, prévue lundi 25 avril, cinq prétendants étaient quasiment à égalité. P.8 Conférence sur la transition énergétique de l’île ce jeudi Festival du livre Rendez-vous avec les auteurs P.6 P.4 Enfin du cinéma ! P.7 JSB- 21 avril 2016 - n°1179 En bref Fin de l’épidémie de dengue ACTUALITÉS 2 Carte d’urbanisme : le nouveau document à disposition du public Depuis des semaines, notre île connaissait une épidémie de dengue. Au cours des deux dernières semaines, le nombre de cas confirmés est redevenu conforme à la normale, rapporte la Cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) Antilles Guyane dans son dernier bilan. C’est donc la fin de l’épidémie qui a affecté au moins 91 personnes, motivé 28 passages aux urgences et conduit à une hospitalisation, selon les chiffres collectés par la CIRE. le sérotype exclusivement circulant lors de cette épidémie était le DENV1. En revanche, notre île reste confrontée à une épidémie de dengue avec plus de 250 cas depuis la mi janvier, indique encore la CIRE. Zika : 43 cas à Saint-Martin Sur notre île, toujours aucun cas évocateur de zika n’a été rapporté par les médecins généralistes sondés par la Cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) Antilles Guyane. Ni, a fortiori, aucun cas confirmé par analyse biologique. A Saint-Martin, en revanche, un nouveau cas de zika a été confirmé en dernière semaine. Portant le total à 43. En Guadeloupe, 48 nouveaux cas ont été confirmés en dernière semaine. Portant le total à 239. En Guyane, 28 nouveaux cas ont été confirmés en dernière semaine. Portant le total à 411. En Martinique, où les analyses biologiques ont été réservées pour les publics à risque comme les femmes enceintes, ne sont comptabilisés que les cas évocateurs de zika. D’où des chiffres très supérieurs. 1340 nouveaux cas évocateurs de zika ont été rapportés en dernière semaine. Portant le total à 17.990. Le patron des gendarmes d’Outre-mer limogé Les gendarmes d’Outre-mer s’apprêtent à changer de patron. Le général de corps d’armée Bertrand Soubelet, qui les commandait jusqu’à présent, a été écarté de ses fonctions par le ministère de l’intérieur. Et va être placé hors cadre. Le général Lambert Lucas, actuellement en poste en Guyane, pourrait lui succéder. Le général Soubelet paie vraisemblablement le fait d’avoir rompu avec le devoir de réserve des militaires au sein de la Grande Muette. Avec la parution, le 24 mars dernier, d’un ouvrage au titre évocateur, Tout ce qu’il ne faut pas dire (Plon), dans lequel il critique notamment la politique pénale du gouvernement. Saint-Martin Le Conseil constitutionnel se prononcera sur la DGC A Saint-Martin aussi, les élus ont souhaité questionner la conformité à la Constitution de la dotation globale de compensation (DGC) qui est réclamée à la Collectivité. A hauteur de 634.000 euros chaque année. Et ce sous forme d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), d’abord transmise au Conseil d’Etat, comme le veut la procédure. Mercredi 13 avril, le Conseil d’Etat a jugé cette question suffisamment «sérieuse» pour la soumettre au Conseil constitutionnel. Il reste maintenant aux sages à se prononcer. Pour rappel, il y a deux ans, le Conseil constitutionnel avait jugé conforme à la Constitution la DGC réclamée à Saint-Barthélemy. Depuis lundi, la consultation des documents est ouverte pour un mois à la Collectivité. Mais aussi sur son site internet. uels zonages sont prévus par la nouvelle carte d’urbanisme ? Que permettrait le nouveau règlement ? Pour le savoir, depuis lundi 18 avril, ces documents ont été mis à la disposition du public, pour une consultation ouverte au minimum pour un mois. Soit jusqu’au 18 mai, voire plus. A l’hôtel de la Collectivité, de 8h à 12h et de 14h à 17h. Mais aussi en ligne, sur son site internet (www.comstbarth.fr). A la Collectivité, la consultation se fait dans la salle du Conseil territorial. Quatre planches graphiques y sont exposées. A l’échelle 1/10.000e, la première planche offre une vision complète du nouveau document de zonage. Pour faciliter la lecture, les trois autres planches sont des zooms au 5000e des parties sous le vent, au centre, et au vent de l’île. Pour voir plus précisément encore où passent les limites entre zones vertes et constructibles, il est possible de venir «demander des extraits de plans et des agrandissements», indique Jean-Marie Duprat. Ce dernier a été chargé par la Collectivité de mener à bien l’éla- Q boration de cette nouvelle carte. Pour rappel, fin 2013, le précédent document d’urbanisme avait été finalement censuré par le tribunal administratif. Le juge ayant notamment reproché des insuffisances dans le document de présentation. La Collectivité s’est donc appliquée. «A disposition du public depuis lundi, il y a aussi un dossier papier», ajoute Jean-Marie Duprat. Dans lequel on trouve le règlement d’urbanisme et un tableau de synthèse de ce règlement. Mais aussi toutes les annexes de la carte, les inventaires des espaces terrestres et marins remarquables, les servitudes d’utilité publique, les zones de présomption de prescription archéologique, la carte des emplacements réservés pour les parkings ou les équipements scolaires, par exemple, la carte des périmètres établis par l’Architecte des bâtiments de France (ABF) à proximité des monuments historiques. Et un rapport de présentation. Tous ces documents sont également consultables en ligne sur le site de la Collectivité. A ce stade de la procédure, il ne s’agit que de consulter «le projet arrêté», précise Jean-Marie Duprat. Pas encore «le projet approuvé», nuance-t-il. Pour cela, il faudra réunir les élus en Conseil territorial. Depuis lundi, «une vingtaine de personnes par jour en moyenne sont venues consulter», indique le chargé de mission. Sachant qu’un registre de consultation est en outre ouvert au public. La plupart des observations concernent encore des demandes de déclassement. Comme cette femme, venue demander mercredi «une petite extension de la zone constructible, pour inclure la maison existante en zone verte». Depuis la prescription d’une nouvelle carte d’urbanisme, près de 250 demandes de déclassement de terrains ont été formulées à la Collectivité, qui affirme avoir opposé un refus à la plupart. Un nouveau code couleur pour la carte Sur les planches graphiques mises à disposition, un nouveau code couleur distingue les différentes zones. La zone inconstructible reste bien sur de couleur verte. Mais pour les zones urbaines, il n’y a plus de bleu foncé, ni de bleu ciel. Les différences de densité autorisées apparaissent en rose et orange. En rose foncé, une zone dite U1 de plus forte densité, à Gustavia uniquement. En rose clair, les zones de moyenne densité, dites U2, dans certains secteurs de Saint-Jean, Flamand, Corossol, Lorient. En orange, les zones de faible densité, dites U3. Lorsqu’elles sont hachurées, ces zones délimitent les secteurs où les constructions à étage sont interdites. Pour ne pas boucher la vue aux riverains derrière. En bordure de littoral le plus souvent. Et comme sur la précédente carte, en jaune sont figurées trois zones d’activité (U4), à Public, Saint-Jean et Petite Saline. Retrouvez votre journal chaque semaine sur www.journaldesaintbarth.com JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS 3 Hausse du trafic à l’aéroport au premier trimestre record a été de 202 mouvements d’appareils, le 20. En moyenne, la plateforme de Saint-Barth a enregistré 135 mouvements d’appareils par jour lors des trois premiers mois de l’année. l’aéroport, la hausse du trafic est restée soutenue ce début 2016. Selon les chiffres communiqués par la direction de la plateforme, sur le premier trimestre, l'aéroport a enregistré une croissance de +6,2% par rapport à la même période À l'an dernier. 62.387 passagers commerciaux ont été enregistrés : 20.182 passagers au mois de janvier (+6,38%) ; 19.698 en février (+6,68%) ; Et 22.507 en mars (+5,60%). L'international a progressé de 4,5% et enregistré 50.909 passagers. «Le hub de Juliana est en hausse de +4%, suivi par San Juan (+15,9%), et Antigua (+7,5%)», indique Fabrice Danet, le directeur de la plateforme. Avec 11.478 passagers, le trafic national a progressé plus encore (+14,6%), tiré par les liaisons avec l'aéroport de Pointe-à- Pitre en Guadeloupe (+18,6%). En termes de mouvements d’appareils, le trafic a culminé le 3 janvier, avec 253 mouvements enregistrés sur la piste (arrivées et départs confondus). En mars, le record a été de 218 mouvements le 26. En février, le Gare aux drones non autorisés A Saint-Barth comme ailleurs, l’usage de drones de loisirs pose de plus en plus de problèmes aux autorités aéroportuaires et à l’aviation civile. A nouveau, «des vols non conformes ont été portés à notre connaissance», explique Fabrice Danet, le directeur de l’aéroport. En l’occurrence, il s’agirait de l’utilisation de drones de loisirs à des fins commerciales. Alors que de tels vols sont normalement réglementés et soumis à autorisation. Et que des limites, 150 mètres de hauteur, notamment, doivent impérativement être respectées pour ne pas empiéter dans l’espace aérien. Ni menacer des personnes au sol. Fabrice Danet cite encore le cas d’un drone manifestement perdu par un visiteur américain sur notre île. «Retrouvé à Grand Fond il y a quelques jours, l’exploitation de ses données a montré que, monté jusqu’à 310 mètres, il avait dépassé de beaucoup la limite de hauteur autorisée», indique le directeur de l’aéroport. Pour faire un usage des drones en toute sécurité et conforme à la réglementation, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) rappelle notamment qu’il ne faut pas survoler les personnes ; qu’il faut respecter les hauteurs maximales de vol ; ne jamais perdre son drone de vue et ne pas l’utiliser de nuit ; ne pas l’utiliser au dessus de l’espace public en agglomération ; ne pas l’utiliser à proximité des aérodromes ; ne pas survoler de sites sensibles ou protégés ; qu’il faut respecter la vie privée des autres ; ou encore, qu’il est défendu de diffuser ses prises de vue sans l’accord des personnes concernées et qu’il ne faut pas en faire une utilisation commerciale. JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS 4 La transition énergétique est une opportunité économique Pour envisager la transition énergétique de SaintBarthélemy, le CESCE a missionné deux cabinets. Pour faire connaître leurs orientations mises sur la table, une conférence est organisée ce jeudi 21 avril. A 18h, au restaurant scolaire de Gustavia. roposer un plan d’action pour la transition énergétique de SaintBarthélemy. C’est la mission confiée par le Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE) et son président Pierre-Marie Majorel aux cabinets Hinicio et Technopolis. Le premier est spécialisé en matière «d’énergies et de transports durables», indique JeanChristophe Lanoix, directeur des projets. Le second a pour vocation «le conseil et l’évaluation de politiques publiques», explique Gaëtan Coatanroch, consultant. C’est la troisième fois que JeanChristophe Lanoix et Gaëtan Coatanroch viennent sur notre île pour évaluer le potentiel en matière d’énergies renouvelables (ENR) et les attentes des élus et des socioprofessionnels. En particulier ceux du tourisme ou du BTP, les acteurs de P l’énergie à commencer par EDF SEI, ainsi que des responsables de la Chambre économique multiprofessionnelle (CEM) et du Comité du tourisme (CTTSB). Il s’agit de «proposer une vision cohérente à l’horizon 2025», détaille Jean-Christophe Lanoix. C’est-à-dire «une trajectoire techniquement faisable et économiquement pertinente pour parvenir à la transition énergétique. Et aussi ancrée dans les réalités et les spécificités de l’île», précise-t-il. Après des mois de travaux, les deux consultants s’apprêtent à remettre leur rapport au CESCE. Pour faire connaître au public les orientations mises sur la table, une conférence publique est organisée ce jeudi 21 avril. A 18h, au restaurant scolaire de Gustavia. Jean-Christophe Lanoix et Gaëtan Coatanroch ont accepté d’en dévoiler quelques aspects. Pour rappel, le mix énergétique à Saint-Barth est actuellement facile à résumer. 100% énergies fossiles ou presque. L’électricité étant produite à la centrale EDF de Public en brûlant du gasoil. Des panneaux photovoltaïques commencent cependant à pousser. Selon les deux experts missionnés par le CESCE, un développement des énergies renouvelables à hauteur de 25% et une amélioration de l’efficacité énergétique de 10% à l’horizon 2025 sont «parfaitement réalistes et faisables techniquement». En matière d’énergies renouvelables, «les éoliennes ont été écartées», indique Gaëtan Coatanroch. «Les interlocuteurs interrogés ne le souhaitent pas, pour ne pas défigurer le paysage», développe-til. Qu’à cela ne tienne, il existe d’autres ressources. Avec la chaleur dégagée par les moteurs de la centrale EDF, couplée avec de l’eau qui pourrait être puisée devant Public, «on peut produire de l’énergie selon le principe d’un cycle organique de Rankine», assure Jean-Christophe Lanoix, ingénieur de formation. Et sur une ile où il fait beau presque toute l’année, il s’agit bien sûr de miser sur l’énergie solaire. Notamment en installant des ombrières couvertes de panneaux sur les parkings et sur d’autres surfaces facilement mobilisables à court-terme, notamment certains toits terrasse. Pour alimenter, entre autres, un parc de véhicules électriques qui pourrait atteindre 2500 unités. De manière générale, «la transition énergétique représente une opportunité économique», souhaitent faire comprendre les deux consultants. Qui détailleront ce jeudi leur proposition de modèle économique pour financer cette transition. «A coût négatif, c’est-à-dire en générant des revenus additionnels pour l’île», assure Jean-Christophe Lanoix. Car cette tran- sition est génératrice d’activités. Dans la construction d’abord, pour équiper les bâtiments, ou mieux les isoler. Et en matière de tourisme, l’île pourrait «jouer de ce positionnement, pour mieux se démarquer». A Saint-Barth, le choix des énergies renouvelables est d’autant plus pertinent économiquement quand on sait que le coût de l’énergie actuellement produite à la centrale de Public est biaisé. La contribution au service public de l’électricité (CSPE) nous permettant de payer l’électricité à un prix bien inférieur à son coût de production réel. Jusqu’à quand ? A l’usine d’incinération, la transition énergétique est déjà une réalité l y quelques semaines, TIRU s’est vu attribuer par la Collectivité la gestion du centre de propreté de Public. Cette filiale d’EDF exploitait déjà depuis 15 ans l’usine d’incinération des déchets, comme une unité de valorisation énergétique I (UVE). Spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets ménagers, TIRU utilise en effet les déchets brûlés à l’usine d’incinération comme combustible. Pour fournir la plus grande partie de l’énergie nécessaire sur notre île au dessalement de l’eau de mer et la production d’eau potable par la Sidem. A l’occasion de l’attribution du marché du centre de propreté, TIRU n’a pas manqué de le rappeler dans un communiqué. JSB- 21 avril 2016 - n°1179 Raconte-moi Saint-Barth affiche complet Au Théâtre du Paradis ce week-end, Raconte-moi Saint-Barth est à l’affiche. Avec les mêmes comédiens mais une nouvelle pièce, intitulée Une journée en 1970. Jouée elle aussi en patois et en créole. Mais le spectacle, vendredi 22, samedi 23, comme dimanche 24 avril, affiche déjà complet. Des spectacles jusqu’au Festival de Théâtre u 13 au 22 mai est programmée une nouvelle édition du Festival de Théâtre organisée par SB Artists. Avec Nadège Emmanuelian à la baguette. Le festival démarrera par une soirée de gala avant un premier spectacle programmé le 14 mai. et parmi les artistes annoncés Noémie Caillault, nominée pour les Molières 2016. Ou encore Warren Zavatta, petit-fils du célèbre clown. Mais d’ici là, d’autres spectacles sont proposés au Théâtre du Paradis. Dès la semaine prochaine, rendez-vous est donné pour trois nouvelles représentations de Alors on chante. Les 29, 30 et 1er mai, à 20h 30. 15 euros. Puis, les 5, 6, 7, 8 mai, place à Venise sous la neige, de Gilles Dyrek, par la troupe de SB Artists. A 20h 30. 15 euros. Après quoi le spectacle Vegetal, d’Antoine Percheron, prendra le relais les 9, 10 et 11 mai. A 20h 30 (25 euros). D ACTUALITÉS 5 Les talents de l’île se réunissent ce week-end rtists of Saint-Barth organise trois nouveaux rendez-vous pour découvrir les talents sur l’île en matière de peinture, sculpture, photo, et autres domaines de création. Ces vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 avril. A Gustavia, sur le quai du général de Gaulle, où sera ouvert le village d’arrivée de la Transat Ag2r La Mondiale. Pour présenter les œuvres de pas moins de 32 créateurs, la poire a donc été coupée en trois. Avec Pearl Bonvallet, Ted Deltour, Grenouille, Sandrine Hasselwander, Kate Kova, David Martin, Roger Moreau, Pascal Philippon, Alex Polasek, Philippe Savary, Véronique Vandernoot, David Wegman exposés le premier soir, vendredi. Gabriela Berrutti, Corinne Durin, Grenouille, Amanta K., Rémy-Laurent Kraft, Olivia Lerolle, Lili, David Martin, Jean Martin, Fabienne Miot, Christel Paquet, Gérald Tessier, exposés le samedi. Et Jérémy Albaladejo, Robert A 1 Danet, Dvis Dformes, Grenouille, Nadine Maréchaux, Hannah Moser, Aurélie Queudet, Pompi, Maxime Rouault, Staphane Vezerian, Jean Verrechia exposés le dimanche. A partir de 19h, tous les soirs. L’association animée par Pearl Bonvallet et Emmanuel Leprince promet même un verre de bienvenue aux premiers visiteurs. 3 2 4 1- Dvis Dformes 2-Nadine Maréchaux 3- Pompi 4- Jean Verrechia JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS Festival du Livre Rendez-vous avec les auteurs rganisé par SaintB’Art, le Festival du Livre se poursuit cette fin de semaine. Avec des interventions dans les écoles des auteurs invités. Lucie Albon, auteure et illustratrice, créatrice notamment de séries pour la jeunesse, dont Lili (L’élan vert). Renaud Garreta, dessinateur de BD, on lui doit notamment la série des Insiders (Dargaud), qui coiffe de plus O en plus souvent aussi la casquette de scénariste. Frédéric Pichon, écrivain et journaliste, qui s’est pris de passion pour la Caraïbe et son histoire. Pour preuve, son roman jeunesse Un Amérindien dans la tempête (Pélican des Isles), récit historique implanté dans l’arc des Antilles. Sans oublier bien sûr Henry Petitjean Roget. L’historien, anthropologue, archéologue, spécialiste des Amérindiens des Antilles, qui devait donner mercredi soir une conférence sur le sujet à l’hôtel de la Collectivité. Il sera possible de retrouver ces invités ce week-end. A commencer par Lucie Albon et Renaud Garreta. Tous deux animeront un atelier de dessin ce samedi. Le matin, pour Lucie Albon, à la bibliothèque territoriale. Un atelier baptisé «Empreintes», Renaud Garreta Lucie Albona Frédéric Pichon Henry Petitjean Roget 6 JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS 7 Festival du Livre pour apprendre à dessiner en apposant sur une feuille différentes parties de sa main trempée dans la couleur. De 9h à 11h, à partir de 7 ans (sur inscriptions auprès de la bibliothèque). Autre talentueux illustrateur, Renaud Garreta animera pour sa part un atelier de dessin sur le thème : «Comment imaginez-vous Saint-Barth si la mer montait d’un mètre ?». De 14h 30 à 16h, ouvert à partir de 12 ans, cet atelier est finalement programmé au Musée territorial. A noter qu’au musée ces deux artistes voient chacun leurs dessins exposés. Dans un premier espace sont accrochées une vingtaine de planches illustrées par Renaud Garreta. Qu’il s’agisse de la série Insiders, de Tanguy et Laverdure, ou d’une nouvelle série, Warm Up, dans l’univers de la moto de course, pour laquelle Renaud Garreta signe également le scénario. Dans un espace à côté sont montrés des dessins de Lucie Albon. Près d’une cinquantaine d’illustrations, extraites, pour certaines, de sa collection Du Bout des Doigts (Elan Vert). A Lyon, mais aussi à New-York ou à Tokyo, l’artiste s’illustre aussi par des collages sur les murs («avec l’autorisation», précise-t-elle). Avec des élèves des écoles de l’île, Lucie Albon a d’ailleurs ponctué de collages un parcours dans Gustavia. Ces auteurs, de même que tous ceux qui ont vocation à écrire des livres sur l’île, ont été invités à rencontrer le public ce dimanche matin quai du Wall House. S’y tiendront également la bourse aux livres ou encore la remise des prix des concours de nouvelles ouverts aux élèves du collège et aux adultes. Du cinéma cette semaine Le Saint-Barth Film Festival démarre ce lundi 25 avril. partir de lundi, jusqu’à samedi prochain, est programmé le Saint-Barth Film Festival. Seront projetés dans ce cadre une vingtaine de longs et courts métrages, conformément à l’esprit du festival dont c’est la 21e édition cette année. C’est à dire «des films de la Caraïbe, ou qui en parlent», rappelle Ellen Lampert-Gréaux, organisatrice de la manifestation, avec Sophie Maupoil, Joshua Harrison et Rosemond Gréaux. Ainsi, pas moins de quatre films nous transporteront à Cuba cette année. Dont Sans A Ailes, film américanocubain de Ben Chace (2015, 90 min), le premier soir. Cuba Libre, film 100% cubain, celuilà (2015, 120 min) en présence de Iohamil Navarro, son producteur, établi à Miami. Ou e n c o r e Havana Formell, de Dominique R o l a n d (Cuba/France, 2015, 52 min), le jeudi soir, plage de Flamands. La projection sera suivie d’extraits musicaux du film. Et le lendemain, au Théâtre du Paradis, est programmé un échange sur la musique cubaine. Autre gros contingent, celui de la Guadeloupe. Avec une rétrospective des films courts métrages Varan Caraïbe. Et notamment - Intrigues et passions à cité Chanzy d’Abel Bichara ; Mauvais genre de Guy Gabon (2012, 19 min) ; Boissard renaissance de Jean-Claude “Peka” Resdedant (2015, 21 min) ; Rue Vatable de Melissa Issorat (2015, 30 min) ; Ma vie si rose de Cédrick Mbenze (2015, 13 min). Ou encore Carifesta, nou tout sé Caribbean de Steve James (2015, 26 minutes). Et Nightmare Before Wedding de Fabienne Chomaud (2015, 18 min). Le Festival fera également escale en Guyane avec La Vie Pure de Jérémy Banster (2014, 90 min). Et Couleurs Amazone - Les tambours créoles de la Guyane de Dimitry Zandronis (2015, 52 min). Aux îles Caïmans, avec Man de Pascal Pernix (2015, 19 min). A Trinidad, avec Dying Swan (Nijinski Mas) de Christopher Laird, (2015, 10 min). En Martinique, avec Au Temps des Isles à Sucre, de Patrick Baucelin (2015, 40 min). Et même à SaintBarth, avec Montbar, court métrage de Harrisson Bordjel (2016, 9 min), tourné sur notre île. Pour cette édition, les organisateurs ont varié un peu la formule. En souhaitant terminer, non pas par une soirée plage de Flamand. Mais quai du Wall House, à Gustavia. En collaboration avec les organisateurs de la West Indies Regatta, dont les bateaux-pays seront au port au même moment. Le film d’Alexis Andrews sur ces bateaux, Vanishing Sail (2015, 88 min) sera projeté à cette occasion. VENTES AUX ENCHERES PUBLIQUES le JEUDI 28 avril 2016 à 9h30 Terrain derrière le parking de Super U - St-Jean - ST BARTHELEMY Liquidation Judiciaire : SM COMPANY - TILES ET STONES PHOTOS VISIBLES SUR LE SITE www.hoteldesventesantilles.com Prévoir l’enlèvement des matériels le jour même de 10h30 à 17h LES ADJUDICATAIRES DEVRONT S’ACQUITTER AUPRES DE LA COLLECTIVITE DE SAINT BARTHELEMY DE LA VIGNETTE OBLIGATOIRE 2016 POUR LES VEHICULES ET MATERIELS IMMATRICULES Tractopelle JCB 4CX de 2002 avec brise roche - Mini pelle KOMATSU PC 35 MR de 2006 (environ 5.500 heures) avec brise roche et moteur neuf – Chariot manuscopique JCB 525-67 3016 heures avec godet et fourche - Malaxeur à mortier IMER 120 MX de 2006 – Environ 48 banches aluminium 2.7x0.75 – 2 Banches de 2.7x0.50 et une d’angle – 101 Planches de coffrage et consoles bois pour échafaudage – Dameuse WACKER BS 60-4S – Coupe carreaux électrique – Burineur MAKITA – Laser MEASURER OUTILLAGE 2 Ponceuses à béton HILTI DG 150 et aspirateur VC 40 – Lot d’environ 250 poutrelles bois ALTRAD – Environ 20 outils portatifs – Ponceuse à parquet LJ 200 – Scie DEWALT DW 718 US – 2 Petits compresseurs – Scie sur pied RAIMONDI – Dameuse MACFER – Démonte pneus TECO 23 – Compresseur à air – 2 Nettoyeurs haute pression ALTO et KANZLE – Système d’aspiration peinture AIRLESS – Petit groupe électrogène PRAMAC ES 4000 – Cintreuse de tubes OFMER TP 3035 de 2001 – 2 Transpalettes – Treuil 3 Bennes à béton – Chalumeau STOCK 4 Palettes de marbre avec rails aluminium pour fixation en façade ventilée – Bois de structure de charpente – 15 Pneus 195X70X15 – 70 pneus 155RC 12 C VÉHICULES Camion MAN 8.153 benne de 1994 avec grue AUMONT 5022 (en panne de démarreur) Camionnette HYUNDAI H 100 plateau de 2009 - Camionnette HYUNDAI H 100 de 2008 (59.000 kms) - DAIHATSU TERIOS de 2007 (B.V.A. 124.000 kms) - Camionnette HYUNDAI H 100 de 2007 (78.000 kms) - Camionnette HYUNDAI H 100 plateau de 2008 – SUZUKI VITARA de 2003 - Camionnette SUZUKI CARRY plateau de 2005 (avec cuve à gasoil de 2.000 litres) - HYUNDAI GETZ de 2005 (BVA – 96.000 kms) - Camionnette HYUNDAI H 100 PLATEAU de 2005 (89.000 kms) - Camionnette SUZUKI CARRY FOURGON de 2001 - Mini bus 8 places CMC VERYCA 4X4 de 2005 - 2 Camionnettes HYUNDAI H 100 PLATEAU de 2008 - SUZUKI CARRY 1.3 I (6 places de 2001 – 106.000 kms) - Camionnette VOLKSWAGEN SAVEIRO 1.8 I de 2008 (110.000 kms) A LA SUITE Fax CANON MX 451 – 2 Imprimantes HP K 7100 et CP 2025 – Serveur FUJITSU PRIMERGY TX 100 – Unité centrale HP - 2 Onduleurs – Armoire basse – 5 Meubles bureau – 4 Fauteuils dactylo tissu – 4 Fauteuils skaï – 7 Paires de chaussures de sécurité à 11h Les Mangliers - Local 2 bâtiment 5 - St Jean - SAINT BARTHELEMY Liquidation Judiciaire : TRIMAX « GAAP » MOBILIER, AGENCEMENT ET INFORMATIQUE Machine à carte bleue INGENICO – Téléphone sans fil PANASONIC – Mini chaîne MAXO – Comptoir de caisse en trois éléments – Chaise de caisse – 4 Mannequins adultes – Mannequin enfant – Miroir sur roulettes – 3 Stoyacks – Meuble laqué blanc 3 tiroirs – Support tubulaire aluminium avec 9 spots – 13 Panneaux muraux aluminium brossé gris avec 38 tablettes medium et 11 portants inox – 2 Cabines d’essayage – Split SPRIM AIR 24000 BTU STOCK DE VETEMENTS HOMME ET FEMME DE MARQUE KAPORAL, REDSOUL, MODE ANI – 18 PAIRES DE BOTTES MIZIA ET CHAUSSURES (VENDU EN LOTS) Par le Ministère de : Maître Pascal VOUTIER – Commissaire Priseur Judiciaire Société de Ventes Volontaires VOUTIER S.A.S. - Agrément 2001 n°021 HOTEL DES VENTES - 762, RUE DE LA CHAPELLE - ZONE INDUSTRIELLE DE JARRY - 97122 BAIE MAHAULT - Tél : 05.90.38.56.30 – Fax : 05.90.38.56.28 PAIEMENT COMPTANT – FRAIS LEGAUX EN SUS DES ENCHERES Site internet : www.hoteldesventesantilles.com JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS 8 Transat Ag2r La Mondiale C’est très serré ! Ils ont dit ou écrit Adrien Hardy, skipper d’Agir Recouvrement : « Depuis le début de la nuit vers deux heures, nous avons empanné pour un grand tribord amure vers l’arrivée. C’était les derniers calages. Le vent est rentré, on a 15 à 17 nœuds de vent. C’est plus facile de faire marcher le bateau. Les adversaires sont revenus hier dans la journée. Ça montre que c’est difficile. Les écarts vont se faire et se défaire. Il faut être vigilant et concentré. Globalement, c’est le dernier bord tout droit vers les Antilles. Il y aura peut-être un recalage vers la Guyane. Nous sommes fatigués. La journée il fait tellement chaud que c’est dur de dormir dans le bateau. A l’extérieur, on n’est pas bien non plus. Donc on essaye de bien récupérer la nuit. Il peut y avoir peu de vent sur l’arrivée. Mais pour l’instant nous n’en sommes pas là. On ne se projette pas jusque-là car on a suffisamment à faire en ce moment. » Erwan Tabarly, co-skipper de Gedimat : A cinq jours de l’arrivée prévue lundi 25 avril, cinq prétendants étaient quasiment à égalité. ercredi, les estimations du temps d’arrivée (ETA) laissaient espérer que les premiers bateaux engagés sur cette Transat Ag2r La Mondiale franchiraient la ligne d’arrivée à Gustavia ce lundi 25 avril, aux alentours de 16h. A cinq jours de l’arrivée, il était encore difficile M de faire un pronostic pour départager les cinq équipages de tête qui se tenaient encore dans un mouchoir. Un poil plus au Nord, et ainsi plus proches de la route directe, Gildas Morvan et Alexis Loison sur Cercle Vert émargeaient toujours en première place au classement. Devant Adrien Hardy et Vincent Biarnes (Agir Recouvrement), Sébastien Simon et Xavier Macaired (Bretagne –CMB Performance). Venaient ensuite Thierry Chabagny et Erwan Tabarly (Gedimat), qui ont pris l’option la plus au Sud. Cette option pourrait s’avérer payante. Car un flux de vent un peu supérieur, jusqu’à 17 nœuds, leur était promis ces prochaines 48 heures. Un peu plus que les 15 nœuds maximum promis à Cercle Vert. Quoi qu’il en soit cette édition de la Transat Ag2r - La Mondiale est très serrée. Les 14 équipages en lice ayant tous fait le choix de descendre jusqu’au Cap Vert comme le leur permettait la direction de course pour la première fois. Au sein de l’archipel, la sécession entre nordistes et sudistes ne s’est opérée qu’à la marge. Si bien que les concurrents en tête bénéficient grosso modo du même flux. En milieu de peloton, les trois bateaux des Saintes (9e), de Guadelope (10e), et de Marie-Galante (11e), font une course honorable. Tandis que derrière, Cuisines Ixina (12e), Free Dom Services à Domicile (13e) et Lorientreprendre (14e) sont largués. Les concurrents n’étant plus que 14 depuis le démâtage de Skipper Macif. Le froid qui avait saisi les marins au départ de Concarneau le 3 avril est un lointain souvenir. Presque à regret. Car les équipages naviguent maintenant en plein cagnard. Emmaillotés comme des Touaregs pour se protéger du soleil. Ce qui accentue la fatigue. «La journée il fait tellement chaud que c’est dur de dormir dans le bateau. A l’extérieur, on n’est pas bien non plus. Donc on essaye de bien récupérer la nuit», expliquait ainsi Adrien Hardy», sur Agir Recouvrement. Si les conditions météo sont identiques ou presque, la victoire à Saint-Barth pourrait revenir à l’équipage qui a les nerfs les plus solides. « On a toujours une quinzaine de nœuds de vent, un peu plus que ce qui est prévu. On devait passer une zone où il n’y a pas trop de vent mais finalement ça n’avance pas trop mal pour nous sous spi. On fait Cap à l’ouest. La lune nous éclaire on n’a même pas besoin des frontales pour se déplacer sur le bateau, on voit très bien. Il y aura peut-être des petits recadrages à faire en bâbord mais il y a 90% minimum de tribord à faire. Sur la fin, ce ne sera pas très simple dans les îles. On sera certainement vent arrière avec des possibilités d’empannages pour rejoindre Saint-Barth mais d’ici là, nous sommes installés dans les alizés au portant. Nous nous sommes un peu décalés des trois autres bateaux qui sont assez proches. On espère que ça va payer un peu. Si on l’a fait, c’est que nous avons bon espoir d’avancer un peu plus vite qu’eux. Nous sommes toujours à 100% sur le bateau, on y croit encore mais on sait que ça ne va pas être facile. Nous avons bien investi dans le sud, ça nous a bien rallongé la route. Il n’y a plus trop de sargasses. On regarde la quille par le hublot. Quand il y en a, on utilise la corde à nœuds. Mais il n’y en a pas des paquets. J’ai fait des transats où nous en avions plus que ça. C’est serré. Nous sommes cinq bateaux avec Gildas dans une bataille rude. C’est assez investi. Les écarts à l’arrivée ne seront pas très importants. On espère que les bateaux plus nord auront moins de vent dans les deux à trois prochains jours. » Message reçu d'Artemis, Mercredi : Tout va bien à bord d’Artemis. Aujourd’hui il fait très chaud, c’est comme être dans un sauna toute la journée, mais les Scandinaves disent que c’est bon pour la santé donc c’est que ça doit l’être. On est au nord de la flotte, nous sommes contents d’être dans cette position, on fait marcher, et on attend de voir si cette tactique paye et comment on pourra maximiser nos gains d’ici l’arrivée. L’arrivée est dans 4 jours maintenant et on commence déjà à penser à ce qu’ont va manger une fois arrivés. Pour ma part, je suis à la recherche d’un immense steak pour passer des heures à le manger ! Sam partirait plus sur un curry indien même si je ne pense pas qu’il le trouvera là bas. Pas grand-chose de plus à raconter, mais les estomacs commencent à gargouiller ! Artemis out Robin and Sam" JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ACTUALITÉS Mars pluvieux Sus aux poissons-lions ! Le mois dernier a été plus pluvieux que la normale de saison. Une première depuis plus d’un an. En mars, un total de 55,4 mm de précipitations a été enregistré au point de mesure de Gustavia. «Pour une normale de 48,9 mm», précisent Yannick Gréaux et Lucien Louis, de l’Espace Météo Caraïbe. Ce cumul de pluie place ce mois de mars 2016 dans la tranche moyenne des normales de précipitation. En étant légèrement supérieure à la normale, il s’agit d’une première depuis plus d’un an «que nous n’avions pas atteint ou dépassé» la normale, précisent Yannick Gréaux et Lucien Louis. Températures : Concernant les températures, il a fait en moyenne 26,2°C le mois dernier. Une température dans «la norme» de saison. Le mercure est monté jusqu’à 31,8°C, le 7. Il est descendu à 21,2°C, le 10. La moyenne des températures minimales a été de 23,7°C, une valeur supérieure à la normale soit 23,2°C. La moyenne des températures maximales a été de 28,7°C, une valeur légèrement inférieure à la normale, soit 29°C. Le vent : Le vent. Soufflant d’habitude de secteur Est-Nord-Est, il a parfois pris une composante de secteur Sud-Est à Sud, en mars. Mais moins souvent que les mois précédents où cette composante Sud a été plus accusée. Le vent a soufflé de manière modérée à souvent forte. En valeur maxi des vents moyens sur 10 minutes, il a soufflé jusqu’à près de 28 nœuds, 9 soit 50 km/h, les 12 et 27 mars. En valeur maxi instantanée, il a atteint 75 km/h le 8 mars en début de nuit, à la station de Gustavia. Faits marquants : Un épisode de houle de secteur Nord-NordEst assez énergétique, présentant des creux moyens de l’ordre de deux mètres a engendré des remous dans le port de Gustavia, pendant la Bucket, du 17 au 20 mars. En bref Les prévisions tablent sur une saison cyclonique moyenne Les météorologues de l’Université du Colorado ont livré leurs prévisions quant à la saison cyclonique à venir. Selon ces experts, par rapport aux années précédentes, 2016 pourrait être une année moyennement active. Avec 13 tempêtes annoncées, six ouragans, dont deux majeurs. Sachant qu’un phénomène déjà formé, Alex, en janvier, est déjà comptabilisé dans ces données. De 1981 à 2010, en moyenne, 12 tempêtes ont été enregistrées chaque année. Et 6,5 ouragans, dont deux majeurs. Les experts le rappellent eux-mêmes, il ne s’agit là que de prévisions. Et reste encore à savoir quel territoire fera les frais de tel ou tel phénomène. ne chasse aux poissons-lions était organisée samedi 16 avril. A l’initiative de Coral restoration St-Barth, l’association de Didier Laplace, une quinzaine de chasseurs étaient au rendez-vous en baie de Colombier. Ils ne sont pas venus pour rien. Car pas moins de 174 spécimens ont été prélevés ! Preuve que le poissonlion, espèce invasive, prolifère aussi dans nos eaux, au risque de bouleverser l’écosystème. Très vorace, le poisson-lion, lui, ne souffre pas ou peu de prédateurs. Excepté le Mérou de Nassau, qui parvient à gober le poisson-lion sans craindre ses aiguilles venimeuses. C’est pourquoi le mérou de Nassau est «un U allié dont nous avons grandement besoin», souligne Didier Laplace. Qui rappelle que la pêche du Mérou de Nassau est strictement interdite à Saint-Barth. Pour lutter contre le poisson-lion, une dérogation à la réglementa- Mérou de Nassau tion permet déjà dans nos eaux de le chasser avec bouteilles. «Sur autorisation nominative et hors périmètre de la Réserve», précise Olivier Raynaud, le directeur de l’Agence territoriale de l’environnement. Pour pouvoir accorder des autorisations nominatives de chasser le poisson-lion dans le périmètre de la Réserve, le comité consultatif de la Réserve va modifier sa réglementation. Une réunion du comité consultatif est prévue à ce sujet ce vendredi 22 avril. D’autres aspects de la réglementation de la Réserve, comme l’aménagement d’une bande de 50m réservée à la baignade, pourraient être réformés. JSB- 21 avril 2016 - n°1179 SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUX 10 Voiles de Saint-Barth Peu de vent, mais 10 heureux gagnants ! Dans la catégorie des Maxis 1, la victoire est allée in extremis à Proteus, dont l’équipage a remporté la montre RM 60-01 offerte par Richard Mille. Photos : Christophe Jouany, Michael Gramm et Rosemond Gréaux our cette 7e édition des Voiles de SaintBarth, le vent a joué avec les nerfs des organisateurs et des marins. Après la pétole complète de vendredi, qui a contraint les bateaux à rester à quai ou au mouillage, une première pour les Voiles, Eole a failli poser un lapin également samedi. Finalement, une dernière manche a tout de même été courue. Avec un petit air, soufflant entre 4 et 7 nœuds pas plus. Ce qui était limite sous le vent de l’île. Et mollissant, si bien que le parcours a été arrêté au Pain de Sucre. «Un mille plus tôt que ce qui était initialement prévu», précise Jean Coadou, le président du comité de course. Sur le dernier bord, les trous d’air ont tout de même compliqué la tâche de certains. Et avantagé d’autres. Causant quelques bouleversements dans les classements. Ainsi, chez les Maxi 1, Momo, qui avait mené la course en tête, P s’est fait piéger par un trou sans vent, à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Laissant Proteus revenir sur lui, puis filer vers la victoire. «Nous savions qu'entre lui et nous, ce serait une histoire de secondes», confiait Sébastien Col, chargé de la stratégie à bord du bateau américain, après la ligne d’arrivée. «Mais nous n'imaginions pas un tel scénario. C'est dommage, mais c'est comme ça. Cela fait partie de notre sport », se consolait-il toutefois. L’équipage de Proteus, vainqueur, s’est donc vu remettre samedi soir la montre RM 60-01 de Richard Mille, partenaire principal des Voiles. Sébastien Col n'est pas le seul à avoir connu un tel sort, samedi. Pour autant, tout le monde avait le sourire au retour de mer. «Nous sommes là pour courir, et régater dans le petit temps est toujours très intéressant», estimait ainsi Christine Briand, barreuse de Lipton, 2e dans la classe des CS3. Derrière Corr's Lite Racing, le bateau de Peter Corr, impérial avec trois victoires de manches. «Il a réalisé un sans-faute. Il n'y a rien à dire», reconnaissait la navigatrice rochelaise. Impériaux, Triple Jack, de Richard Wooldridge en Multi, Lazy Dog, de Sergio Sagramoso en CSA 1, Eärandil de Catherine Pourre en Class 40, mais aussi Vesper, en CSA 0, et Humilidad Zero, de Daniel Figueirido, en CSA 2, l'ont également été cette semaine. Eux non plus, n'ont pas laissé une seule miette à leurs adversaires. En CSA 4, Crédit Mutuel Maximarine, le Jeanneau 3200 de Marc Emig, plus lourd, a limité les frais dans le petit temps. Terminant juste derrière Wild Devil samedi. Et reportant une troisième victoire d’affilée aux Voiles. Chez les Melges 24, la victoire est revenue à Island Water PODIUMS PAR CLASSE Maxi 1 : 1er Proteus (USA), 2è Momo (IVB), 3è Galateia (CAY). Maxi 2 : 1er Prospector (USA), 2è Team Brunel (NED), 3è Windfall (MLT). CSA 0 : 1er Vesper (USA), 2è Spokie (USA), 3è Sorcha (GBR). CSA 1 : 1er Lazy Dog (PUR), 2è Dingo (TRI), 3è Kick’em Jenny 2 (SXM). Class 40 : 1er Eärendil (FRA), 2è Voiles 44 (FRA), 3è Creno Moustache Solid (FRA). CSA 2 : 1er Humildad Zero (ARG), 2è L’Espérance (SXM), 3è EH01 (GBR). CSA 3 : 1er Corr’s Lite Racing (USVI), 2È Lipton (FRA), 3è J-Boss (FRA). CSA 4 : 1 Crédit Mutuel-Maximarine (FRA), 2è Wild Devil (NM), 3è Speedy Nemo (SBH). Melges : 1er Team Island Water World (SXM), 2è GFA Caraibes (FRA), 3è Gill Race Team (SXM) Multihull : 1er Triple Jack (IVB), 2è Phaedo 3 (USA), 3è Fujin (USA). Sport, le bateau de Frits Bus, vainqueur pour la troisième fois lui aussi. En multicoques, l’équipage de Triple Jack, conduit par Richard Wooldridge, est monté sur la première marche du podium lors de la remise des prix organisée samedi soir quai du général de Gaulle. «Nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu et à finir devant des bateaux plus performants et plus modernes que le nôtre», se félicitait Richard Wooldridge. «Nous sommes vraiment heureux de cette victoire. Heureux aussi de l’accueil qui nous a été réservé par les organisateurs», poursuivait-il. George Sakellaris propriétaire du Maxi 72 Proteus vainqueur de la classe Maxi JSB- 21 avril 2016 - n°1179 SPORTS Photos : Christophe Jouany, Michael Gramm et Rosemond Gréaux PAR ROSEMOND GRÉAUX 11 JSB- 21 avril 2016 - n°1179 SPORTS Dimitri Ouvré sort dès le 4e tour Auréolé de ses récents succès sur le circuit qualificatif (QS), Dimitri Ouvré n’a cependant pas fait d’étincelles sur l’étape la plus proche de Saint-Barth. En Martinique, où se déroule pour la seconde année consécutive, depuis dimanche une épreuve pro QS 3000. Sur le spot de Basse-Pointe, Dimitri Ouvré s’est fait sortir au quatrième tour. Mercredi, il ne restait plus que 32 surfeurs en lice, parmi lesquels sept Français. SURF+ LA CHAÎNE OFFICIELLE Pour la seconde édition de la Martinique Surf PRO, qui se tiendra du 17 au 24 avril 2016, en Martinique, CANAL+ sera au coeur de l'événement du surf mondial. Un événement majeur international, qui verra une nouvelle fois s’affronter, sur la chaîne SURF+, certains des meilleurs surfeurs de la planète, sur les plus belles vagues de Basse-Pointe, dans un duel acharné, où le flair, l’audace et le spectacle seront les seuls maitres-mots. A cet effet, Canal + mettra un dispositif exceptionnel pour retransmettre la compétition, grâce au live du Canal 99 avec un plateau SURF+ au cœur du village pour vous faire vivre les meilleurs moments du Martinique Surf Pro, la retransmission intégrale des HEATS les plus spectaculaires, de la première seconde à la finale et des focus sur les favoris caribéens. Des interviews et des images insolites depuis le village et le spot de l’événement. ROSEMOND GRÉAUX 12 DRJSCS, et Pascale Pepe, inspectrice, chargée du sport et du handicap. Accompagnés de Magali Maxor, responsable des sports à la Collectivité, plusieurs responsables d’associations et clubs sur l’île ont répondu présents. Les responsables de la DRJSCS ont pu leur présenter leurs actions. Notamment le dispositif CNDS (centre national pour le développement du sport). Surf : Martinique Pro QS 3000 Joshua Burke (BRB) PAR Dimanche 17 avril, l'association Galops des îles organisait une journée porte ouverte au ranch du Gouverneur. Sur le thème cowboys/indiens. Avec au programme de la matinée, un village de jeux et des balades à dos de poney. Et un concours de saut d'obstacles, l'après-midi, réunissant 35 cavaliers. L'épreuve des galops 1 a été remportée par Enola Schmitt, suivie de Madi Rubira et d'Othélia Guiheneuc Berland. Celui des Galops 2/3 voyait s’imposer Aubane Costa, suivie de Lilou Herbst et Mailys Navarre. Sur l'épreuve des Galops 4/5, c’est Jazz Jouany qui sortait victorieuse, devant, Maelle Prochasson et Orlane Collet Quant à l'épreuve Galops 6/7, Shirley Saintvoirin a pris la 1e place. Devant Olivia Bouzat Beguelly et Elodie Andurand. Ouverte aux plus jeunes cavaliers, une épreuve pour les miniriders a remporté un grand succès. Le prochain rendez-vous au ranch est donné aux 11 et 12 juin prochain avec la 1e édition d'un concours inter-îles, le St Barth Show Jumping. Challenge sportif des sapeurs pompiers Rugby Les Barras vainqueurs par forfait Résultats de la 9e journée BRUC-Racing Club de Saint-François 10-13. Archiball-GoodLuck 13-8. Barracudas-Racing Club de Goyave (forfait de Goyave). Calendrier de la 10e journée - Samedi 23 avril : Racing Club Saint-François vs Racing club de Goyave. - Samedi 30 avril : Good-Luck vs Barracudas en Guadeloupe et BRUC vs Archiball. Classement : 1er Barracudas 38pts (+199), 2è BRUC 27pts (+87), 3è Archiball 23pts (-25), 4è Good-Luck 21pts (+21) 5è RC Saint-François 21pts (+4), 6è RC Goyave 0 pt (-286). Football : Championnat de Saint-Barth Calendrier de la 4e journée : Vendredi 22 avril à 21h : AS Gustavia vs Arawak. Samedi 23 avril à 19h30 : Diables Rouges vs ASPSB. Bernard Gendrey et Dimitri Thalmensy vont en finale régionale Samedi 16 avril, au stade de Capesterre Belle-Eau, en Guadeloupe, a eu lieu la finale départementale du challenge sportif des sapeurs-pompiers. Saint-Barth était représentée par le sergent Bernard Gendrey sur le parcours sportif. Et par le sapeur Dimitri Thalmensy au lancer du poids. En remportant chacun leur épreuve, les deux pompiers de notre île ont décroché leurs billets pour la finale régionale. Programmée le mois prochain en Martinique. Classement : 1er AS Gustavia 12pts, 2e ASPSB 9pts, 3e Arawak 6pts, 4e Diables Rouges 3pts. Rencontres à venir : - Vendredi 6 mai à 21h : AS Gustavia vs Diables Rouges. - Samedi 7 mai à 19h30 : Arawak vs ASPSB. - Vendredi 27 mai à 21h : ASPSB vs AS Gustavia. - Samedi 28 mai à 19h30 : Diables Rouges vs Arawak. Les Petites Annonces Charles Martin (GLP) Equitation Journée porte ouverte au ranch Rencontre entre la direction régionale des sports et les associations Mardi 19 avril, rendez-vous était donné aux responsables des associations sportives sur notre île. Pour rencontrer les cadres de la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) venus de Guadeloupe. A commencer par Patrick Bouleau, responsable de la délégation et du pôle sport au sein de la DRJSCS. Avec notamment à ses côtés Marc Fabre, chargé de la réglementation et des contrôles à la Déposer votre texte accompagné de votre règlement au bureau du Journal de Saint Barth situé aux Mangliers (près de la Poste) à St-Jean avant le mardi 17h ou par la poste : Journal de Saint Barth - BP 602 - 97098 Saint-Barthélemy cedex 10€ par parution Pour les rubriques suivantes : Moto, Bonnes Affaires, Demande d’emploi, Demande de location, Voiliers Automobiles, Animaux, Offre d’emploi, Nautisme, 20€ par parution Pour les rubriques suivantes : Offres de location, Immobilier, Offres de services Fonds de commerce, Terrains, ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! PROGRAMME ST BARTH FILM FESTIVAL 25 - 30 avril 2016 Tous les films sont en français ou en version originale avec sous-titres en français. LUNDI 25 AVRIL 2016 • 20h AJOE Lorient (5€) SOIRÉE D’OUVERTURE En présence des réalisateurs. - TERMINUS, ANSE DUPUY de Daniel Paris (Guadeloupe, 2015, 19 min.) - SIN ALAS (Sans ailes) de Ben Chace (USA / Cuba, 2015, 90 min, espagnol sous-titré en français). MARDI 26 AVRIL 2016 • 15h Théâtre du Paradis, Gustavia (entrée gratuite): - RÉTROSPECTIVE DES FILMS VARAN CARAÏBE, Guadeloupe avec Gilda Gonfier et Guy Gabon • Intrigues et passions à Cité Chanzy d’Abel Bichara (2012, 18 min.) • Mauvais genre de Guy Gabon (2012, 19 min.) • Boissard renaissance de Jean-Claude “Peka” Resdedant (2015, 21 min.) • Rue Vatable de Melissa Issorat (2015, 30 min.) • Ma vie si rose de Cédrick Mbenze (2015, 13 min.) • 20h AJOE Lorient (entrée 5€) En présence des réalisateurs : - MONTBARS d’Harrisson Bordjel (St Barth, 2016, 9min). - LA VIE PURE (Pure life) de Jérémy Banster (France / Guyane, 2015, 90 min, en français sous-titré en anglais) MERCREDI 27 AVRIL 2016 • 15h Théâtre du Paradis, Gustavia (entrée gratuite): En présence des réalisateurs - CARIFESTA, NOU TOUT SÉ CARIBBEAN de Steve James (Guadeloupe, 2015, 26 min.) - NIGHTMARE BEFORE WEDDING de Fabienne Chomaud (Guadeloupe, 2015, 18 min.) • 20h AJOE Lorient (entrée 5€): - LA MORT DU CYGNE (The Dying swan) de Christopher Laird (Trinidad & Tobago, 10 min, en anglais sous-titré en français) En présence du réalisateur. - CUBA LIBRE de Jorge Luis Sánchez (Cuba, 2015, 120 min, espagnol sous-titré en français) En présence du producteur, Iohamil Navarro JEUDI 28 AVRIL 2016 • 10h : Le Repaire : Causerie avec les réalisateurs Dominique Roland et Jérémy Banster (entrée gratuite): www.stbarthff.org CLAP SUR LA 21 © Ed Gudenas e ienvenue au 21ème St Barth Film Festival. Nous avons un programme passionnant cette année avec une très belle série de films caribéens, dont un éclairage tout particulier sur Cuba avec Sin Alas, Cuba Libre et Havana Formell avec la superbe musique de Los Van Van en concert. La Vie Pure nous plonge dans la forêt amazonienne de Guyane française, tandis qu’Au Temps Des Isles à Sucre nous ramène à l’époque des plantations de sucre dans toute la région. Aussi, pour la première fois nous reprogrammons une seconde année consécutive le film Vanishing Sail, à nouveau notre film de clôture présenté en collaboration avec la West Indies Regatta, mais cette fois sous-titré en français. Nous avons aussi une sélection de B courts et moyens-métrages, dont beaucoup de la Guadeloupe, une île avec une forte tradition cinématographique. Il y a aussi Montbars, un court-métrage 100% Made In St Barth. Prenez le temps de lire et découvrir tous ces films et retrouvez-nous aux projections d’après-midi, en soirée, et lors de notre causerie avec divers réalisateurs. Nous proposons aussi durant un aprèsmidi une présentation exceptionnelle sur la musique cubaine, plus une soirée d’exposition “Art Party" avec les Artists of St Barth, nous embarquant ainsi dans un voyage très enrichissant autour du bassin caribéen au travers de son art et de sa culture. Joshua Harrison Ellen Lampert-Gréaux ST. BARTH FILM FESTIVAL Organisateurs : Ellen Lampert-Gréaux, Joshua Harrison, Rosemond Gréaux, Sophie Maupoil Projectionnistes : Jean-Marc Césaire (Ciné Woulé) et Claude Halgand (Presta SBH) Equipe : Jeanne-Marie Gréaux, Judy & Lee Davidson ASSOCIATION CINÉ SAINT BARTH Président : Rosemond Gréaux, BP 1017- Saint-Jean 97012 Saint Barthélemy cedex email : [email protected] Tél : 05 90 27 80 11 - Fax : 05 90 29 74 70 • 15h Théâtre du Paradis, Gustavia (entrée gratuite): En présence des réalisateurs - MAN de Pascal Pernix (Iles Caïmans, 2015, 19 min.) - COULEURS AMAZONE, LES TAMBOURS CRÉOLES DE LA GUYANE de Dimitry Zandronis (Guadeloupe, 2015, 52 min) • 20h La plage de Flamands (entrée gratuite): En présence du réalisateur - HAVANA FORMELL de Dominique Roland (Cuba / France, 2015, 52 min, espagnol sous-titré en français) Avec extraits du concert hommage live : Los Van Van 45ème Anniversaire / Hommage à Juan Formell VENDREDI 29 AVRIL 2016 • 15h Théâtre du Paradis, Gustavia (entrée gratuite): Discussion sur la musique cubaine avec Dominique Roland • A partir de 18h30, quai du Wall House (entrée gratuite): SOIRÉE ARTISTIQUE En collaboration avec Artists Of Saint Barth, exposition des artistes de l’île au Musée du Wall House. Verre de bienvenue à 18h30 • 19h En présence des réalisateurs - MONTBARS d’Harrisson Bordjel (St Barth, 2016, 9min). - AU TEMPS DES ISLES À SUCRE (Sugar Mills) de Patrick Baucelin (Martinique, 2015, 40 min, en français sous-titré en anglais) Concert avec le groupe Sound Citizens après le film. SAMEDI 30 AVRIL 2016 • 19h sur le quai du Wall House : SOIRÉE DE CLÔTURE (entrée gratuite) - VANISHING SAIL de Alexis Andrews (Antigua, 2015, 88 min, en anglais sous-titré en français) En présence du réalisateur. En collaboration avec la West Indies Regatta. Fête de clôture avec Soley en live ! ST BARTH FILM FESTIVAL 2016 - CINÉMA CARAÏBES - 21è Edition du 25 au 30 avril 2016 ... ST BARTH FILM FESTIVAL 2016 - CINÉMA CARAÏBES - 21è Edition du 25 au 30 avril 2016...ST BARTH FILM FESTIVAL 2016 LES FILMS Tous les films sont en français ou VO sous-titrés en français LUNDI 25 AVRIL 2016, SOIRÉE D’OUVERTURE 20h, AJOE, Lorient, 5€ MARDI 26 AVRIL 15h, Théâtre du Paradis, Gustavia, entrée gratuite Une rétrospective des films Varan Caraïbe Terminus, Anse Dupuy Daniel Paris (Guadeloupe, 2015, 19 min.) L'association Varan Caraïbe soutient en Guadeloupe le développement d'une culture cinématographique caribéenne vivante, productive, pérenne en favorisant l'émergence d'une production régionale depuis son origine - la formation et le soutien apporté aux jeunes cinéastes—jusqu'à son aboutissement : la diffusion et la mise en réseau. Anne, jeune femme travaillant au département de la restauration de film au CNC à Paris, a été invitée par LUC, un projectionniste et collectionneur de films, pour s'envoler en Guadeloupe. Luc a découvert un film qui a pu ê tre filmé en Guadeloupe et pourrait dater de l'époque du cinéma muet. Durant son séjour à Vieux Fort, Anne découvrira la beauté de l'île, le pouvoir de sa nature et la place des hommes en son sein. Ben Chace (USA / Cuba, 2015, 90 min, espagnol sous-titré en français) Montbars Harrisson Bordjel (St Barth, 2016, 9 min.) Aux Caraïbes, à Saint-Barthélemy, Léo, jeune chasseur de trésors amateur pas très glorieux, va se retrouver sur les pistes de la légende d’un célèbre pirate de l’île. Un court-métrage 100% Saint Barth! LA VIE PURE (PURE LIFE) Jérémy Banster (France / Guyane, 2015, 90 min, en français sous-titré en anglais) Abel Bichara (2012, 18 min.) Dans les faubourgs de Pointe-à-Pitre, les journées du mois d’août à la cité Chanzy sont rythmées par les jeux des enfants, les promenades sur les coursives et bien sûr, les incontournables télénovelas. Mauvais genre Je m’appelle Guy. Ce prénom d’un genre opposé à mon sexe féminin m’a été donné par mon père. J’ai eu besoin de retourner dans mes souvenirs et de rencontrer des gens comme moi pour comprendre pourquoi ce prénom est un fardeau que je porte. Boissard renaissance Jean-Claude “Peka” Resdedant (2015, 21 min.) Boissard, quartier de la ville des Abymes et l’un des plus grands ghettos de France est en pleine RHI (Résorption de l’habitat insalubre). Témoins de cette transformation brutale, Starsky et Steeve, habitant depuis toujours ce qui reste du ghetto face au chantier qui avance, sont les jeunes gardiens de la mémoire vivante du quartier et de cette frontière qu’ils ne veulent pas voir avancer. Au-delà du changement de décor, qu’est ce qui a vraiment changé dans la vie des habitants de Boissard? Luis Vargas, un homme de soixante-dix ans, est assis devant son immeuble art déco délabré du centre de La Havane et lit un journal communiste. Il remarque l'annonce du décès d'Isabela Muñoz, célèbre danseuse moderne d'autrefois, et assiste à ses funérailles à l'écart du reste de la foule en deuil. Cette nuit-là, il ne peut pas dormir, tourmenté par le fragment d'une mélodie de son fameux spectacle de 1967. Son ami Ovilio lui suggère de finir cette mélodie pour enfin se libérer, mais après avoir déambulé dans les rues de La Havane, Luis est poussé à se plonger encore plus dans un monde de souvenirs qu'il a mis des décennies à essayer d'oublier. En même temps que les scènes de son histoire avec Isabela se révèlent et se mélangent à sa réalité quotidienne, Luis commence a voir des parallèles entre le mariage difficile de ses jeunes voisins et les souvenirs de ses parents durant sa jeunesse en province. Réalisant sa place dans un cycle d'intentions ratées, le vieil homme essaye de le rompre. Le premier long-métrage américain tourné 100% à Cuba depuis 1959. 20h, AJOE, Lorient, 5€ Intrigues et passions à Cité Chanzy Guy Gabon (2012, 19 min.) Sin Alas (Sans Ailes) MARDI 26 AVRIL 2016 Rue Vatable Melissa Issorat (2015, 30 min.) Dès 5 heures du matin, Jean-Louis émerge des ténèbres de la rue Vatable, son balai à la main. Joseph lui, sillonne toute la journée la rue en homme providentiel. Dans le salon de coiffure de M Guathierot, se succèdent les sages, les prophètes et les sceptiques du quartier poursuivant une conversation sans fin. Les destins se croisent dans cette rue de Pointe-à-Pitre, comme hors du temps. Ma vie si rose Cédrick Mbenze (2015, 13 min.) C’est l’histoire de Cédrick. Son père s’est noyé quand il avait deux ans; c’est à ce père disparu que s’adresse ce récit, révisant les lieux, retraçant le parcours, les étapes d’une vie qu’il n’a pas connue : celle de son fils de 24 ans … En 1949, Raymond Maufrais, un jeune explorateur français part en expédition solitaire dans la forêt amazonienne. Il laisse derrière lui un journal, un carnet de voyages, qui retrace son parcours, ses rencontres et sa recherche d’une Vie Pure. Il laisse aussi derrière lui le mystère de sa propre disparition. “C’est beau à voir, intrigant, poétique…” Le Nouvel Observateur MERCREDI 27 AVRIL 2016 15h, Théâtre du Paradis, Gustavia, entrée gratuite Carifesta, Nou Tout Sé Caribbean Steve James (Guadeloupe, 2015, 26 min.) Carifesta, c'est le plus grand événement culturel de la Caraïbe, un immense festival itinérant et pluridisciplinaire. Aujourd'hui, le rideau de cet événement mythique se lève sur un pays qui l'est tout autant, Haïti, la première république noire, un symbole de liberté pour les peuples opprimés du monde entier. A l’occasion de ce rendez-vous exceptionnel, la Guadeloupe a réuni une délégation tout aussi exceptionnelle pour y présenter le meilleur de son art et de ses traditions. Nightmare Before Wedding Fabienne Chomaud (Guadeloupe, 2015, 18 min) Nightmare Before Wedding est une adaptation créole de Alice au Pays des Merveilles. Lili se marie aujourd’hui, elle a rendez-vous à midi mais ne se souvient plus dans quelle église. Elle traverse le nord Grande Terre de Guadeloupe, à fond la caisse sur sa grena (mobylette locale très célèbre) au milieu des champs de canne. De gauche à droite et de droite à gauche, d’une église à l’autre, Lili va devoir traverser des épreuves et accomplir un voyage initiatique. 20h, AJOE, Lorient, 5€ La Mort du Cygne (The Dying Swan) Christopher Laird (Trinidad & Tobago, 10 min) Peter Minshall est un artiste de spectacles de mascarade de renommée internationale et le concepteur créatif des cérémo- nies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques de Barcelone et d’Atlanta. Il a dominé le Carnaval de Trinidad et Tobago depuis presque trois décennies et a changé pour toujours la conception de spectacles de mascarade. Ayant produit sa première mascarade il y a de cela presque dix ans, en 2016, il ressuscite le ballet classique « La Mort du Cygne » de Mikhail Fokine pour un « Moko Jumbie » ou danseur sur échasses travesti. Ce spectacle fut le seul de tous les numéros en compétition pour le titre de Roi des Groupes (King of the Bands) à être longuement plébiscité et applaudi. Réalisateur Christopher Laird a capturé ce moment incroyable dans ce film. 20h, AJOE, Lorient, 5€ Havana Formell Dominique Roland (Cuba / France, 2015, 52 min, espagnol sous-titré en français) Avec extraits du concert hommage live Les moulins de La Caraïbe: ce documentaire primé dépeint les différents types de moulins et éléments de toute habitation créole, ainsi que leur utilisation et mode de fonctionnement, qu’ils soient mus par la force du vent, de l’eau ou des animaux de bât. Il met aussi en lumière les évènements passés et fait revivre tout un pan de notre histoire où pratiquement toute l’économie était fondée sur la canne à sucre. Nous découvrirons la richesse de ces sites historiques à travers la Caraïbe (Antigua, Barbade, Dominique, Grenade, Guadeloupe, Martinique, St Kitts & Nevis… SAMEDI 30 AVRIL 2016, Cuba Libre SOIRÉE DE CLÔTURE Jorge Luis Sánchez (Cuba, 2015, 120 min, espagnol sous-titré en français) Les Cubains combattent l'Espagne depuis des années. En 1898, le gouvernement américain prend comme prétexte l'explosion du bateau de guerre USS Maine pour s'immiscer ainsi dans cette lutte aux côtés des Cubains. On suit la vie intense de deux enfants, Samuel et Simon, durant cette période de la défaite de l'Espagne à la reprise par les Américains. Les Américains commencent à se comporter comme une armée d'occupation. Il s’agit d’un beau film, débordant de symbolisme, où le directeur traite de la fin de la guerre hispano-cubanonord-américaine au 19esiècle. Le directeur s’attache aux événements dans lesquels convergent les trois armées, à travers l’innocence de deux enfants cubains. JEUDI 28 AVRIL 2016 15h, Théâtre du Paradis, Gustavia, entrée gratuite Man Pascal Pernix (Iles Caïmans, 2015, 19 min.) 19h, Quai du Wall House, Gustavia, Entrée gratuite Hommage à Juan Formell, père fondateur de Los Van Van, groupe mythique riche d’une carrière de 45 ans, ce documentaire Havana Formell, réalisé au lendemain de la disparition du bassiste et compositeur, récompensé par deux Grammy Awards. Véritable portrait en creux de cette figure dans son quartier d’enfance à La Havane, ce documentaire au détour des décors, musiciens, amis et générations de danseurs, part sur les traces de celui qui a toujours entretenu un lien organique avec la danse, et entamé une révolution musicale par le Songo, fusion des rythmes cubains et caribéens avec le son traditionnel cubain. Vanishing Sail Alexis Andrews (Antigua, 2015, 88 min, en anglais sous-titré en français / English, subtitled in French) VENDREDI 29 AVRIL 2016 15h Théâtre du Paradis, Gustavia, entrée gratuite Discussion sur la musique cubaine Avec Dominique Roland, directeur du Centre des arts d’Enghien-les-Bains et directeur artistique de la Biennale Internationale des arts numériques, Bains numériques. Une Soirée Artistique 18h30, Quai du Wall House, entrée gratuite En collaboration avec ARTISTS OF SAINT BARTH : exposition des artistes de l’île au Musée du Wall House. Montbars Un artiste peintre à succès, au creux de la vague et à cours d'inspiration, est mis au pied du mur par son entourage professionnel quand il doit préparer une exposition célébrant sa carrière. Harrisson Bordjel Couleurs Amazone - Les tambours créoles de la Guyane Au Temps des Isles à Sucre (Sugar Mills) Dimitry Zandronis (Guadeloupe, 2015, 52 min.) Patrick Baucelin La terre rouge de la Guyane nous convie à un voyage dans l’antichambre de l’Amazonie, un pays où le bois est roi. Les tambours de Guyane résonnent de mille et une sonorités diverses, aussi riches que les peuples qui partagent ce beau pays en bordure de la forêt vierge. Pour ce voyage initiatique aux rythmes des tambours, nous sommes allés à la rencontre de la musique, des danses et chants traditionnels du peuple créole guyanais. (Martinique, 2015, 40 min, en français sous-titré en anglais / In French subtitled in English) Filmé dans les Grenadines, Vanishing Sail raconte l’histoire du commerce à la voile dans les Antilles et suit une communauté de constructeurs de bateaux à Carriacou, qui lutte pour préserver un savoir-faire en péril. A travers une collection d’intenses scènes de navigation à voile, de rares films d’archives et d’entretiens sans précédents avec les derniers vieux capitaines de la mer caraïbe, Vanishing Sail cherche à préserver l’héritage de la construction nautique aux Grenadines introduite par les colons écossais au 19ème siècle et espère ainsi recréer un intérêt pour cette forme d’art avant qu’elle ne disparaisse au profit du progrès. Primé au Trinidad & Tobago Film Festival, Caribbean Tales International Film Festival et le Rhode Island International Film Festival. (St Barth, 2016, 9 min). INVITÉS Alexis Andrews, réalisateur, Antigua Patrick Baucelin, réalisateur, Martinique Jérémy Banster, réalisateur, France Harrisson Bordjel, réalisateur, St Barth Jean-Marc Césaire, Ciné Woulé, Guadeloupe Ben Chace, réalisateur, USA Fabienne Chomaud, réalisatrice, Guadeloupe Guy Gabon, réalisatrice, Guadeloupe Lorène Gaudet, productrice, France Gilda Gonfier, productrice, Guadeloupe Stephanie James, productrice, Guadeloupe Steve James, réalisateur, Guadeloupe Christopher Laird, réalisateur, Trinidad & Tobago Iohamil Navarro, producteur, Cuba Daniel Paris, réalisateur, Guadeloupe Pascal Pernix, réalisateur, Iles Caïmans Dominique Roland, réalisateur, France Dimitry Zandronis, réalisateur, Guadeloupe ST BARTH FILM FESTIVAL 2016 - CINÉMA CARAÏBES - 21è Edition du 25 au 30 avril 2016 Merci à tous nos partenaires La Collectivité de Saint-Barthélemy ; La Direction des Affaires Culturelles de Guadeloupe (DAC) ; Ministère des Outres-Mers (MOM) ; L’A.J.O.E ; Ciné Woulé ; Maya’s Restaurant Biogr aphies Alexis Andrews est né en Grèce, a étudié la photographie en Europe et est parti vivre à Antigua aux Antilles en 1986 pour poursuivre son travail de photographe commercial dans l’industrie yacht. En 1997 il achète un vieux gréement sloop de Carriacou qui avait échoué à Antigua, le rénove et navigue avec jusqu’aux Grenadines à la rencontre de son créateur. Après y être retourné chaque été pendant 10 ans, il publie un livre en deux volumes sur les derniers constructeurs de ces bateaux. Sa passion pour la navigation de ces bateaux et sa volonté de sauver des compétences en péril, l’a éventuellement mené à créer l’annuel West Indies Regatta à Saint Barth et réalisé le film doucmentaire Vanishing Sail. Jérémy Banster Emeraude Plage KiKi-é Mo La Cave du Port Franc C.C.P.F. AUBERGE DE LA PETITE ANSE Ets Florville Gréaux & Fils Tropical Shipping Remerciements - Bruno Magras, président de la Collectivité de SaintBarthélemy - Michel Magras, sénateur de Saint-Barthélemy - Micheline Jacques, chargée des affaires culturelles et directrice de l’école primaire de Gustavia - La Commission Culturelle de la Collectivité - Jean-Michel Knop, Philippe Bon, Direction des Affaires Culturelles (DAC), Guadeloupe - Nils Dufau et le Comité du Tourisme de Saint-Barthélemy - Bettina Cointre & l’équipe de l’AJOE - Nadège Emmanuelian, SB Artists - Maya & Randy Gurley, Maya’s Restaurant & Maya’s to Go - David & Jane Matthews, Annette Leroux, Fabrice Moizan, Jean-Alexis Costa, Eden Rock - Luis Contreras, Sereno Hotel - Suger & Vassi Gréaux, Auberge de la Petite Anse - Catherine Charneau, Village St Barth - Jean-Marc Gréaux, Sylvie Bloch, Budget - Jean-Noël Lédée, Josette Danet, St. Barth Evasion - Hafida Ameziane, The Hideaway - Sabine Masseglia, Le Guanahani - Olivier Leroy, Christopher Hôtel - I.B. Charneau, Kiki è Mo - Yves Brin, Tropical Shipping - Mona Gob, Collège Mireille Choisy - Lucienne Gréaux, Ecole Sainte-Marie - Marie-Claire Christophe, Ecole Saint Joseph - Dantes Magras, Laurent Georges, La Cave du Port Franc - Avigael Haddad, Hugo Lattard, Le Journal de Saint Barth - Miguel Berry, St. Barth Magazine - Romy Magras, Cactus production & Tropik FM - Jeannot Danet, corossol.info - Florville Gréaux & Fils - Geneviève Nouy, Emeraude Plage - Dennis and Wendy Carlton, Normandie Hotel - Joanne Quetel, Albert Yaphet, Les Artisans - Julie et Paco Chanseau, Tamarin - Mr & Mme Julien Gréaux, Flamands - Albert and Sandra Balayn, La Gloriette - Tim and Rickey Thornton - Zabu Le Jardin - Eric Mortier, Le News - Simao Silva, Ocean Culture - Patrick & Estelle, St Barth Print - Karina & David Jackson - Alan Ritter and Eileen Silverstein - Lindy Shuttleworth & Art Reichstetter - Diana & Yves Bourel - Linn Anderson - David Anderson - Nat & Lucy Day - Nancy Latta - John & Susie King - John & Susan Miller - Kevin and Kate Strong - Phil & Amy Bettan - Henry & Carole Herschaft - Ronald & Kathy Herman - Sue Wunderlee & Peter Catherwood - Andrew Kolker, Center for New American Media - Tim Taylor (webmaster) - Guy Laresse, Caraïbe Enseigne - Jean-Paul, Island Flavors - Artists of St Barth - Papeterie Générale et tous ceux qui soutiennent le festival. est acteur, auteur, réalisateur, producteur français. Il commence sa carrière d'acteur au Conservatoire d'Arts Dramatiques de Paris en 1985. Ses films incluent un 1er court©Laurent Capmas métrage, Les Portes Blanches en 1998 et son 2ème en 2000, Règlement de Contes. En 2001, il écrit son 1er scénario de long métrage, Et Pourtant Si Désirable, pour Blue Film. En parallèle de sa carrière de réalisateur, il mène une carrière d'acteur. En 2011 il fonde sa société de production Cantina Studio. Il co-produit et co-écrit le film La Vie Pure, avec Stany Coppet. Patrick Baucelin est un réalisateur et producteur audiovisuel indépendant de la Martinique. Né à Fort-de-France en 1957, il est l’un des seuls réalisateurs martiniquais à représenter aujourd’hui le cinéma d’Outre-Mer © Jean-Philippe Valard dans le monde. Depuis bientôt une trentaine d'années, il réalise des documentaires sur la Caraïbe et ses films ont gagné de nombreux prix dans divers festivals internationaux à travers le monde. Élevé à Saint-Barthélemy et né en Martinique, est un jeune réalisateur qui vient de terminer ses études à la Toronto Film School où il a étudié Acting for film, television & the theatre. Durant ses études, il s’intéresse beaucoup à la partie production et réalisation qui l’emmène par la suite à la réalisation de son premier court-métrage réalisé sur l’île où il a grandi, dans l’espoir que peut être un jour ce court-métrage deviendra un long-métrage. Harrisson Bordjel ST BARTH FILM FESTIVAL 2016 - CINÉMA CARAÏBES - 21è Edition du 25 au 30 avril 2016 Biogr aphies Ben Chace est un réalisateur et musicien américain originaire de Providence, Rhode Island. Il a étudié à Gallatin School de l’Université de New York, où il a commencé à expérimenter avec la réalisation de documentaire. Son diplôme en poche, il co-réalise son premier long métrage de fiction Wah Do Dem, qui remporte le prix du jury au Festival du Film de Los Angeles en 2009 et est nommé l’un des 10 meilleurs films de 2010 par Artforum. Ben continue d’écrire et de se produire avec son groupe Bird Dog, qui a sorti trois albums, plusieurs vidéos. Sin Alas est son premier long métrage comme unique scénariste/réalisateur. C’est à l’époque des radios libres que Fabienne Chomaud attrape le virus de l’audiovisuel. Elle fait ses premières armes dès 1986 comme assistante réalisateur de Patrick Coët pour RFO et Extérieur Jour qui produira ses premiers films. En 1995, elle crée Rosebud Doublage puis Ubik Films qui deviendra un acteur majeur du doublage en France avec plus de 200 films à son actif pour les plus importantes majors: Warner, Colombia, BVI, UIP, BAC films, Diaphana. Lorsqu'elle rentre en Guadeloupe en 2005, elle se consacre à l'écriture et à la réalisation. Après un documentaire de 52mn, un court-métrage de fiction et plusieurs films de commande, Fabienne Orain Chomaud est désormais reconnue pour la qualité des ses productions institutionnelles. Gilda Gonfier, auteure / bibliothécaire. Elle publie sa première nouvelle dans la revue Autrement Guadeloupe : temps incertains en 2000. S'ensuivent d'autres écrits, notamment en 2008, la pièce de théâtre Le Cachot et deux courts textes de théâtre. Elle est la lauréate avec Doumey Durieux du prix du Conseil général : Livres jeunesse en Caraïbe en 2008-2009, Zandoli mandé maye (L'Anoli Amoureux). Elle a aussi réalisé deux fictions radiophoniques, une adaptation de sa pièce le Cachot et Parlez moi d’amour, diffusées sur Guadeloupe Première. Présidente de l'association Varan Caraïbe depuis 2006. Scénariste, elle écrit un court métrage de fiction (La femme aux 7 maris), un documentaire et un web documentaire. Guy Gabon : Son travail de création est un acte individuel poétique et politique qu’elle a choisi de centrer sur les enjeux -politique, social et écologique- de la société d’aujourd’hui en faisant appel à l’émotion pour interpeller, pour mobiliser, provoquer le dialogue, inspirer l’action. Elle fait de l’espace public son terrain privilégié d’intervention. C’est là qu’elle initie ses projets collaboratifs, participatifs, poétiques et politiques. Son travail artistique est résolument pluri et transdisciplinaire : il la conduit à imaginer et mettre en œuvre des expérimentations artistiques à caractères multi formes prenant appui sur le land art, l’éco design, le cinéma, le graff végétal, le graffitti inverse, pour «changer le monde et pas simplement montrer ce qui ne va pas». Steve and Stéphanie James sont avant tout un couple de « nomades enracinés », profondément attachés à leur Caraïbe natale, mais parcourant le monde... Pour faire découvrir cette région qu’ils adorent, ils ont choisi l’image, et singulièrement l’image féminine à travers le magazine télévisuel F Comme Femme (100 X 13 mn tournés dans une vingtaine de destinations de la Caraïbe) et la série documentaire F Comme Femme Diaspora (41 X 26 mn) pour laquelle ils ont parcouru la planète à la rencontre de ces femmes caribéennes d’exception qui sont les ambassadrices de notre culture à travers le monde. Ils ont également écrit, produit et réalisé des documentaires sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux et ont remporté notamment le Prix Spécial du Public pour Le Mozart Noir A Cuba (Festival du Film Pan Africain, Los Angeles 2011) et le Prix du Meilleur Documentaire de la Diaspora pour Fan Do Brasil (Africa Movie Academy Awards, Nigéria 2013). Leurs documentaires incluent aussi Almendron Mi Corazon et Santiago, the soul of the Caribbean, tous deux filmés à Cuba. Christopher Laird a été professeur, a publié dans le journal d’arts Kairi et a dirigé le théâtre de Port of Spain pendant les années 70. Il a produit plus de 300 documentaires, drames et autres productions vidéos avec Banyan Ltd depuis les 35 dernières années récoltant prix nationaux, régionaux et internationaux. Il a supervisé l’établissement de la plus large collection mondiale de vidéos sur la culture Caribéenne, l’Archive caribéenne de vidéos et films. En 2003 il fonde avec Errol Fabien, Gayelle, la première station de télévision libre de la région. En 2009 il reçoit un doctorat d’honneur de l’Université des Antilles. Iohamil Navarro a commencé à produire des films en 1996 quand il travaillait comme traducteur freelance pour des productions britanniques dans sa terre natale de Cuba. Il dirigea plus tard deux autres compagnies de production internationales à Cuba jusqu'à ce qu'il décide d'élargir son horizon et de redevenir freelance en 2002. A partir de là, il a travaillé sur des longs-métrages, et documentaires de réalisateurs prestigieux incluant un large éventail de projets internationaux. Après avoir produit des court-métrages pour les réalisateurs cubains Humberto Padrón et Tamara Morales, il a organisé la production du long métrage El Benny (2006), sur Benny Moré, grand musicien cubain. D'autres projets inclus Chamaco du réalisateur cubain Juan Carlos Cremata. Daniel Paris travaille pour le Ministère de la Jeunesse de Paris depuis environ 25 ans. Durant toute sa carrière, Daniel a été activement impliqué dans le développement du cinéma et dans la sensibilisation des jeunes générations au travail cinématographique. L'un de ses plus grand accomplissements est la création du Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes. Durant toutes ces années - à Paris et plus récemment en Guadeloupe – il a aidé les jeunes dans leur développement personnel. Il était temps pour lui de faire son film: Terminus, Anse Dupuy, inspiré par ses années de vie à Basse-Terre. Pascal Pernix a grandi dans le Sud de la France, entouré de livres, appareil photos et musique, et découvre très jeune sa passion pour l'art et la photographie. Après avoir travaillé quelques années comme photographe indépendant en Métropole et internationalement, il se retrouve aux Iles Caïmans en 2007 et devient le directeur artistique de Pcreative et plus récemment MOCA Films, agence de création et production vidéo. Dominique Roland est directeur du Centre des arts d’Enghien-lesBains depuis sa création en 2002 et directeur artistique de la Biennale Internationale des arts numériques, Bains numériques. Depuis 2014, il coordonne le cluster des villes arts numériques du Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO qui regroupe huit autres villes. En parallèle, Dominique Roland mène une activité d’auteur, réalisateur de films documentaires et dirige une collection consacrée aux Arts Numériques et Technologiques. Son parcours professionnel l’a conduit à maintes reprises à mettre en œuvre des projets de coopération culturelle, en particulier avec l’Europe, Cuba, le Japon, la Corée du sud et la Chine. A la fin de ses études d’Histoire et de Cinéma à Toulouse, revient en Guadeloupe en 2001. Deux ans après, il crée une structure de production Kontras’Prod et commence à produire des courts métrages de fiction et des documentaires. En 2011, il réalise un documentaire sur Maryse Condé, écrivaine célèbre. Son écriture filmique répond à une volonté artistique d’utiliser tous les outils à sa disposition qui peuvent servir son discours narratif. Il travaille un style qu’il décrit comme étant une poésie documentaire. Il s’agit de mêler au documentaire une certaine magie qui sert la matière des thématiques. Après avoir oeuvré dans le milieu Gwoka, signant une série de dix documentaires Ka Palé, il finit la série par une immersion au sein du milieu tambourinaire de la Guyane avec Couleurs Amazone. Zandronis Dimitry JSB - 21 avril 2016 - n°1179 18 Concours de Nouvelles Jeunes Plumes 2016 O La bande par Cousous SBH n s’est rencontrés un jour de printemps. Je les considère comme mes meilleurs amis depuis ce jour. Nous ne savons pas pourquoi on est ici, nous avons été abandonnés depuis longtemps. C’est une sorte d’orphelinat mais nous n’avons pas le droit de faire grandchose. Un jour, un matin où le soleil ne s’était pas encore levé, nous entendîmes des bruits de pas. Cinq individus que nous n’avions jamais vus se sont approchés de nous et nous ont attrapés par la tête. Nous avons essayé de nous débattre mais nous ne sommes pas arrivés à bouger. J’ai essayé de crier à l’aide mais personne n’a entendu. Ils nous jetèrent dans un sac et on entendit un bruit de moteur de voiture. Pendant le trajet, nous nous posions plein de questions : «Où nous emmènent-ils ?» «Pourquoi nous ?» «Que vont-ils faire de nous ?» Tous mes amis étaient inquiets. I Après environ deux heures de trajet, la voiture s’arrêta. Ils prirent le sac où nous nous trouvions et nous emmenèrent quelque part. Ils s’arrêtèrent puis ils vidèrent le sac, comme des déchets dans une poubelle, dans un immense trou rouge. Nous tombâmes. Je pensai que c’était la fin. Nous nous écrasâmes violemment contre le sol. On commençait à avoir très peur du sort qui nous attendait. Depuis où nous nous trouvions, on sentait des odeurs étranges que je ne connaissais pas comme pour mes amis. J’aperçus des couleurs mélangées à d’autres. Il y avait aussi des cris perçants qui me faisaient assez peur. Un moment, les cinq individus revinrent et nous recommençâmes à avoir peur. Il y mit son grain de sel. Ils nous attrapèrent violemment et une voix forte s’écria : «Pour les raisins, c’est un euro le kilo m’dame» La marchande par Poulet-Cafard-Damn l était onze heures précises, et, ce midi, Kelly recevait des amis pour le repas. Elle décida donc (à l’aide de sa nouvelle cuisine) de leur cuisiner un bon petit plat. Mais, pour cela, il lui manquait quelques ingrédients. Elle alla donc au marché, qui bizarrement se trouvait en face de chez elle. Bien que ce marché soit minuscule, Kelly adorait y faire ses achats et observer les grands étalages. Lorsqu’elle y était, tout le monde la regardait, elle était si belle. Son teint de porcelaine, ses longs cheveux blonds, ses grandes jambes fines et son sourire qui ne la quittait jamais la rendait parfaite à tous moments de la journée. Tout le monde l’adorait, surtout sa meilleure amie Stella qu’elle croisa d’ailleurs devant le boucher. Elles discutèrent très longtemps, de la pluie et du beau temps mais surtout des rumeurs et des potins. Après dix minutes de papotage elles furent coupées dans leur conversation. C’était le boucher, et il y ajouta son grain de sel en complimentant Kelly sur sa nouvelle robe. Ils rigolèrent tous les trois jusqu’à ce que Kelly se rende compte qu’il lui fallait faire vite. Elle acheta ses fruits, ses légumes puis s’apprêtait à rentrer chez elle quand tout à coup elle entendit une voix qui lui était familière : «Louise ! Dépose ta poupée et range tes jouets ! Ton repas va être froid. - D’accord maman, je mets Kelly dans sa boîte et j’arrive !» Meurtre au marché A par Aymanie Branchard ujourd’hui, maman m’emmène au marché. C’est mieux que de pourrir à la maison dans le 5ème arrondissement de Marseille. Je m’appelle Basile, j’ai 11 ans et plus tard, je voudrais être détective. En arrivant au marché, j’entendis les sirènes de police et je vis le marché sens dessus-dessous. Les étals étaient par terre, les fruits écrasés, la viande à moitié mangée et le camion tout cabossé. L’inspecteur et les policiers faisaient passer un interrogatoire à Jean-Lou, mon copain charcutier. « Nous étions partis prendre une pause en laissant notre camarade finir d’installer son étal. Ensuite on a entendu un gros bruit et des coups de feu. Nous sommes venus et l’on a trouvé notre ami cuisinier, mort, la poitrine transpercée. » Pendant que maman consolait Jean-Lou, je partis me promener pour récolter des indices, comme mon idole, Sherlock Holmes. Le lendemain, je fis l’école buissonnière et je découvris les policiers en train d’interroger Franck, un jeune homme de 22 ans et qui habitait juste à côté. Franck avait plusieurs fois été interpellé par la police : braquage de banque, vol dans une grande bijouterie, complot contre un prof mais il avait été innocenté à chaque reprise. Jean-Lou arriva. Il y mit son grain de sel : « - J’accuse M. Franck Saumur car le jeune cuisinier n’avait pas d’armes à feu sur lui, M. Saumur m’a dérobé un couteau de boucherie, il y a quelques années qui aurait facilement pu faire une cicatrice de ce genre. » « Êtes-vous sûr de cela ? Demandais-je, un petit revolver à la main. » J’ai trouvé ça dans la toque de votre défunt ami et j’ai mené ma petite enquête. Hier, j’ai trouvé des poils blancs et une griffe de tigre. Je me suis dit qu’ils ne devaient pas être là par hasard. Alors, dans ma tête, j’ai établi ceci : votre ami étant attaqué par le nouveau tigre blanc du cirque d’à côté, a tiré sur le fauve pour le faire fuir. Le dernier, s’étant enfui, voulut retourner chez ses maîtres mais avant il asséna un coup de griffe dans la poitrine de votre ami qui lui fut fatal. » L’inspecteur jubila : « - c’est vrai que je n’avais pas vu les choses sous cet anglelà. Bravo petit ! Le félicita -t-il en lui donnant une claque sur le dos. Tu feras un bon détective ! ». Je ne crois que ce que je vois M par Panpidou on nom est Etan Armand et je ne crois que ce que je vois. Tous les ans, en automne est organisé un grand marché à Gatineau, une ville caractéristique plutôt charmante du Québec. Je m’y rends tous les ans depuis trois ans sans exception. J’y participe même chaque année en vendant de magnifiques fleurs de toutes sortes. L’automne arriva, je me rendais au marché avec mes deux bras encombrés d’une dizaine de fleurs. Pour moi, la vue est le sens le plus merveilleux que l’homme puisse avoir, ces magnifiques fleurs éblouissaient mes yeux de leurs beaux pétales lumineux. Les heures passaient lentement mais paisiblement, c’est alors qu’une charmante jeune fille retint mon attention. C’était déjà une connaissance, je l’avais déjà aperçue dans mon lycée, sans y prêter attention, elle s’approcha du stand, éclaircit sa voix et prononça quelques mots : « Bonjour Etan, je ne m’attendais pas à voir une personne aussi paresseuse que toi ici. - Comment connais-tu mon nom ? - Je te trouvais très charmant, alors je me suis renseignée sur toi. - Tu es directe, je trouve. - C’est si dérangeant que ça ? - Non ! C’est bien, troublant mais bien. - Troublant ? - Tu as déjà vu une aussi belle fille faire le premier pas ? - C’était un compliment j’imagine. - Les filles sont intelligentes, j’étais pas au courant. » Elle rit d’une façon très charmante. J’avais plutôt l’habitude de vexer ou d’offenser les filles. L’appel de mon père me fit détourner le visage de l’attirante et belle jeune fille pour se tourner vers le visage familier de mon père : « Oui ! - Qu’est-ce que tu fais ! Il y a des clients qui te réclament depuis au moins dix minutes. C - Je suis désolé, je parlais à cette jeune demoiselle. Je me tournai vers elle pour que mon père puisse la voir mais elle n’était plus là. » Elle avait laissé derrière elle un bout de feuille déchirée, où il était écrit un petit mot « Appelle-moi : 0034832. » « Tu parlais à qui. Reprit mon père. - Fais comme si j’avais rien dit. - Comme tu voudras mais ramène-toi ici et travaille. » Les jours passèrent et j’étais de plus en plus proche de cette rencontre. Un jour, je lui ai proposé de venir passer une après-midi chez moi pour que je puisse la présenter à mon père. Je l’amenai donc chez moi en empruntant un chemin de feuilles mortes. Certaines rafales de vent annonçaient l’hiver et d’autres rappelaient la douceur de l’automne. Arrivé à la petite maisonnette où j’habitais, j’ouvris la porte et j’appelai mon père : « Papa ! Elle est là ! - Viens, je suis dans la cuisine !» Je pris la magnifique jeune fille par la main et la présentai à mon père. Mon père lui dit à peine bonjour sans même la regarder. Il prétendait ne pas avoir de temps pour des enfantillages. Je n’avais pas compris le réel sens de cette phrase mais je choisis de ne pas y prêter attention. C’est alors qu’il dit : « Va t’amuser dehors, je suis sûr que prendre un peu l’air te fera du bien ! - Pourquoi aurais-je besoin de prendre l’air ? » Je me tournai vers la plus belle personne de la pièce : « Tu veux faire un tour ? - Mais oui ! Regarde elle sourit ! Allez, sortez ! Moi c’est ce que j’aurais fait. - Je l’ai demandé à elle pas à toi ! » Il y mit son grain de sel, comme Le dégoût par Le-baka-Adrien omme tous les lundis matin, il se tenait là, derrière ses pommes fraîches. Il essayait tant bien que mal de les vendre au marché. Il vient d’Angleterre, et ce sont les «amies» de ma mère qui me l’ont soufflé, de vraies commères celles-là. Revenons à nos moutons. Il était là, donc, au marché, à vendre ses pommes, il criait joyeusement de sa voix mélodieuse, le prix bon-marché d’un kilo de ses fruits. Ses cheveux châtain, tirant sur le brun, collaient sur son front en sueur, ses grands yeux marronnoisette reflétaient sa joie de vivre. Il avait de fines lèvres rosées, dont j’enviais le toucher. Quant à son style, en général, il mettait ce qu’il trouvait. Mais ce jour-là, il y mit son grain de sel, qui le rendait si unique et parfait. Mes sentiments ont commencé il y a deux ans maintenant, dans ce même marché. Quand nos regards se sont rencontrés pour la première fois, la première fois où nous nous sommes admirés mutuellement ; les personnes âgées qui se trouvaient autour de d’habitude, il passe son temps à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Cette journée avait été plutôt longue et ennuyante, affreuse même. Le lendemain, je trouvai près de mon lit, sur ma commode, deux pilules blanches déposées sur un morceau de feuille déchirée où était écrit un petit message venant de mon père : « Ce sont des vitamines, tu parais fatigué ces tempsci, prends-les. » Je pris les pilules sans vraiment demander si j’en avais réellement besoin et me levai du lit. Les jours passèrent, j’attendais, jours et nuits, l’appel de cette jeune fille dont j’étais tombé amoureux. Peut-être avait-elle été offensée par l’attitude infecte de mon père ? Je ne saurais répondre, à mon plus grand regret. J’aimerais pouvoir m’arracher à mon enveloppe corporelle pour communiquer directement avec son esprit, pouvoir savoir où elle est, si elle va bien. Sa présence est devenue pour moi indispensable. En effet, être loin d’elle me déchirait le cœur. Je devais me concentrer sur mes études. Un matin, je voulus prendre des vitamines mais c’est une boîte vide que je découvris. J’en avertis mon père et il décida d’aller voir son médecin en ma compagnie. Il me dit de l’attendre dans la salle et que cela ne prendrait que quelques minutes. C’est alors que je feuilletais un magasine que la porte s’ouvrit e que j’entendis : « Bien, vous avez remarqué des changements depuis la prise de médicament, dit le docteur. - Oui, il ne la voit plus et ne lui parle plus, répondit mon père heureux. - Parfait, mais prenez garde, la schizophrénie est un traitement à vie. » Je restai figé sur mon siège, choqué, sans bouger, ni parler. C’était impossible, je ne comprenais pas. C’était tellement inimaginable ! Mon nom est Ethan Armand et je ne crois plus ce que je vois. nous nous regardaient avec dégoût, je déteste quand les personnes font ça ! Il est comme ses pommes, un fruit défendu à quiconque. Je ne pense qu’à lui ! Malheureusement, je me soucie trop de ce que les gens pensent à son sujet, je suis trop lâche pour lui exprimer mes sentiments. J’ai peur que lui aussi me rejette, qu’il se dégoûte de moi, que je l’écœure. C’est bizarre d’aimer un homme non ? Car après tout, j’en suis un moi aussi ! JSB - 21 avril 2016 - n°1179 19 Concours de Nouvelles Jeunes Plumes 2016 L Trafic au marché par LMD a nuit était tombée sur la place du marché et toutes les échoppes étaient fermées. Un silence lugubre régnait en maitre, il n’y avait plus aucune lumière mise à part celle du réverbère, mais celui-ci luttait contre l’obscurité qui engloutissait le marché. Tout était endormi, silencieux. Caché derrière les cageots de fruits vides, James attendait, terrifié à l’idée qu’on le découvre. Il savait bien que ce qu’il faisait n’était pas bien, mais il n’avait pas le choix s’il voulait aider son ami. Plongé dans ses pensées, il regardait les étalages vides sans les voir. Et dire que c’était si calme. Quand on pense que dès demain à l’aube ce sera plein à craquer, bruyant et tout ce qui va avec ! Le marché de jour, c’était le meilleur endroit pour que tous les marchands écoutent, à l’affût d’histoires à se mettre sous la dent, pour ensuite pouvoir aller les déformer à quelqu’un d’autre de telle sorte qu’à la fin du jour, tout le monde est au courant de tout sauf de la vérité. Mais la nuit, ils laissaient place à des trafiquants de la ville et toutes les combines les plus malsaines qui puissent exister. La vermine pure. Et James savait qu’il risquait car certains avaient U été pris la main dans le sac par les patrouilles. Il poussa un soupir en revenant à la réalité. La lune était déjà haute dans le ciel mais était cachée par de nombreux nuages noirs. Son rendezvous était en retard, James était de plus en plus tendu. Et si son complice avait été pris et qu’il le dénonçait… Non ! Ce n’était pas possible ! Alors qu’il songeait à rentrer, il entendit un bruit. Un long frisson d’effroi lui parcourut l’échine. Il prit une pierre qui était à ses pieds et la serra si fort que ses articulations en devinrent blanches. Il regardait partout, terrorisé, mais ne voyait rien avec l’obscurité, quand tout à coup une main se posa sur son épaule. Il se leva d’un bond en se retournant et brandit sa pierre. Il allait l’écraser contre la tête de la personne mais reconnut le visage juste à temps. C’était Alex, son rendez-vous. Sur son visage s’y trouvait beaucoup d’amusement, même pas une once de peur. James s’écria : « Mais tu es fou, j’aurais pu te tuer !» Alex éclata de rire : «Détends-toi, tu es trop stressé.» Mais cela ne le rassura pas pour autant. Alex, il le connaissait depuis peu, mais c’était son meilleur ami. En fait, ils étaient devenus inséparables quand Reviendra-t-il ? par Miss Panda n jour alors que je me promenais avec mon papa au parc, je trouvais qu’il était plutôt distant. D’habitude, il me faisait plein de câlins car je suis sa file chérie ! Mais là, même pas une attention, rien! Plus tard, dans la matinée, il reçut un appel qui le laissa sans voix, de mon côté, je pouvais entendre le son de la voix d’une femme mais je ne la comprenais pas, qu’avait-elle pu lui dire ? Il me regarda avec un air triste et je vis même une larme sur le coin de son œil, lorsqu’il J quitta la maison il me fit : « Je vais au marché travailler, à tout à l’heure ». Seul à la maison, je décidai d’aller jouer dans ma chambre, juste pour faire passer le temps. Deux heures plus tard, il revenait avec un sac rempli mais il ne me laissa pas regarder ce qu’il contenait. Puis on se mit à table à l’heure du repas, en premier je mangeais mes carottes et ma salade, il y mit son grain de sel partout dans mon plat. Sur le coup, je me demandais pourquoi il avait fait ça car il ne faisait cela que dans ses plats. il l’avait trouvé encerclé par une bande de gros bras. A deux contre un, Alex n’avait aucune chance, donc il s’était joint à la bagarre et depuis ils ne se quittaient plus. James avait été fasciné par la vie de son nouvel ami, et bien sûr, il y mit son grain de sel et maintenant ils se retrouvaient toujours dans de sales coups. Et quand il pense à ce qu’il venait faire là, en pleine nuit, ça lui faisait froid dans le dos, c’était pire que d’habitude. « Bon alors, tu l’as emmené ? Tu l’as hein ? » lui demanda Alex, le faisant sortir de ses pensées. « Oui, tiens », répondit-il en lui tendant un sac les mains moites. « Et fais gaffe, c’est du lourd, vas-y mollo, si t’en prends trop d’un coup, tes idées vont se mélanger et ta tête va exploser mec ! » « Ok, ok, t’inquiète je fais gaffe. De toutes façons, tu me connais ! » « Ben justement, c’est pour ça, je sais de quoi t’es capable ! » « Haha, très drôle. Bon merci, je te revaudrai ça ! » Et il partit enfin, laissant James seul, dans l’ombre du marché, avec l’espoir de réussir là où il avait toujours échoué, grâce au corrigé de l’évaluation de mathématiques que James venait de lui donner. Après le repas, une grosse fatigue surgit en moi, étalée sur mon lit, je m’endormis sur l’instant. Le lendemain mon père me réveilla et m’amena sur le marché des animaux avec lui. Il me présenta à une femme et lui expliqua qu’il n’avait pas assez d’argent, je pensais qu’il voulait travailler avec elle jusqu’au moment où la jeune femme me prit et me mis avec d’autres lapins. Ce jour là je n’avais plus de papa mais mon amour pour lui resta en moi. Un amour impossible par Hiyori la baka e l’observais, tous les matins. Elle allait au marché. Elle achetait toujours la même chose mais elle prenait un petit truc en plus, comme un bracelet. Tout lui allait merveilleusement bien. Quelques jours plus tard, elle changea son look. Elle était encore plus belle. Son look était du style Kawaï qui signifie « mignon » en japonais. Pour une fois, elle était accompagnée de sa sœur qui avait un style gothique, ça lui allait bien aussi. J’étais tombé fou amoureux- pas de la petite sœur gothique- mais de la grande. Il y mit son grain de sel, le vendeur de pommes, en disant que c’était ridicule de mettre des habits de ce style et que ce n’était pas carnaval. Elle était calme et lui a dit ses quatre vérités, personne n’en revenait. Chaque jour qui passait, elle était de plus en plus belle. J’avais envie d’aller lui parler mais surtout de lui demander de sortir avec moi. Mais notre amour est impossible… parce que je ne suis qu’une caméra de surveillance. C Un voyage agité par Henderson 31832 ’était un matin venteux. Je me trouvais sur un marché de fruits et légumes, au beau milieu de la campagne. C’est ici-même que tout mon long périple a commencé. On venait enfin de me mettre à la disposition d’un client. Après avoir attendu si longtemps, j’étais heureux d’être enfin libéré de mes frères et sœurs. On me confia deux belles petites pommes toutes rondes qui possédaient une odeur on ne peut plus bizarre. Quelques minutes plus tard, on me retira mon fardeau pour se sustenter et on m’abandonna sur un passage piéton. Pourquoi faire une telle chose ?!!! Une cruauté que tant de gens font ! Une fois sur la route, je m’étais retourné sur moi-même une bonne dizaine de fois avant de prendre de la hauteur et m’envoler vers d’autres horizons. Je ne me contrôlais point, je me faisais balloter par le vent. C’était lui le maître. Voltiger parmi les oiseaux, parmi les nuages, beaucoup de personnes désireraient en faire autant ! C’était à la fois magnifique et irréel. Il m’arrivait quelquefois de planer au-dessus des communes perdues dans la campagne profonde où les villageois me regardaient d’un œil désap- M probateur. Et puis, une brusque rafale de vent me déposa au sommet d’un conifère. Des oiseaux suspicieux se rapprochèrent de moi et commencèrent à gazouiller. Je les dévisageai tant bien que mal. Un épervier vint se poser en battant lentement des ailes, juste à côté de moi. Bien entendu, il y mit son grain de sel et commença à piailler. Je terminai donc cette journée, perché sur la cime d’un arbre au milieu des babillages et sifflements, en pleine forêt. Le lendemain matin, le temps était plus agité que la veille. Une bourrasque de vent m’emporta dans le ciel. Je commençai à apercevoir à l’horizon des montagnes avec leur col blanc. Tout à coup, je fus projeté à terre dans les herbes. S’ensuivit un petit éboulement de pierres. Je ne pouvais plus bouger. L’hiver arriva, froid et rigoureux. Des flocons de neige me recouvrirent. C’est ainsi que je commençai à hiberner. Quelques mois plus tard, je pus à nouveau discerner le ciel : le printemps était de retour ! J’étais enfin libre ! Je pouvais me mouvoir, la roche et la neige ne pesait plus de tout leur poids sur moi. Un instant après, je repris ma course effrénée dans l’air. Des semaines plus tard, je distinguai finalement la mer, si belle, si pure, celle que mes frères, mes cousins et moi avions saccagée. Ce n’était pas notre faute mais à cause de tous ces humains dépourvus de générosité envers les futures générations, envers la faune et la flore. Le vent me déposa sur l’eau et je naviguai pendant des jours et des jours en croisant plusieurs de mes congénères. C’était dangereux ici pour nous. Les tortues nous confondaient avec des méduses. On pouvait se faire dévorer à chaque instant. Je ne rejoignis pas le septième continent comme mes petits cousins mais un autre continent de plastique dont peu de gens avait encore entendu parler. Dans l’Océan Atlantique. J’y finirais ma longue vie. En 2089 après avoir étouffé déjà tous les océans, des humains ont enfin commencé à tenter de nous retirer de la mer, ce qui était peine perdue : on était beaucoup trop nombreux. Un scientifique me ramassa pour m’examiner et s’exclama : «Ce sac plastique a plus d’une centaine d’années, il est pourtant en excellent état ! » Une présence par Koum-Koum 2911 Byrne attakin Byrne marchait tranquillement le long de la rue Sainte-Catherine. A cette période de l’année, on pouvait admirer les quelques centimètres de neige qui recouvraient les toits des maisons. Oui, on pouvait le dire, ce mois de novembre commençait bien! Mattakin possédait un chalet à Entrelacs, une petite ville non loin de la capitale, en bordure du lac. La nuit tombant très tôt en cette saison, il décida de rentrer. Il avait entendu parler de cette tempête de neige à la radio, mais n’y avait pas porté attention. Maintenant, il le regrettait. Ça devait faire bientôt deux heures qu’il était coincé dans sa voiture, la neige ayant atteint le bas de la portière. Il avait mis le chauffage des sièges au maximum. Il s’installait sur la banquette arrière quand soudain il aperçut une lumière dans la forêt. « Qui peut bien être dehors par ce temps ? » pensa-t-il ? C’était sa seule chance de rentrer chez lui. Il s’habilla plus chaudement encore et sortit, frigorifié dans la tempête. Il avança prudemment vers la lumière. Elle devenait de plus en plus puissante. Mattakin, à bout de souffle, s’effondra dans la neige. Il se réveilla dans son lit, emmitouflé dans ses draps. La neige avait cessé de tomber, laissant sur son passage, un magnifique manteau blanc qui recouvrait le chalet et ses alentours. Surpris, il tenta de se rappeler ce qu’il avait fait la veille. « Je rentrais de Montréal… la tempête…une lumière… MA VOITURE ! « Il se précipita hors de son lit et regarda par la fenêtre : sa voiture n’était pas à sa place habituelle. Il s’empressa de se préparer, prit une grosse pelle et sortit dehors à la recherche de son véhicule. Il fit le chemin inverse jusqu’à ce qu’il trouve, sur le bas côté, sa voiture. Une fois rentré, en voiture cette fois-ci, il décida de manger quelque chose, malheureusement son frigo était vide. Affamé, il ressortit acheter de quoi se sustenter. En arrivant au marché il remarqua une dame tout de noir vêtue. Elle lui faisait peur. Elle dégageait une sorte de désespoir… soudain, cette femme si inquiétante s’avança vers lui d’un pas ferme. Mattakin recula mais elle l’attrapa par les épaules et le plaqua contre le mur. Elle retint sa respiration et murmura : « tu es protégé par une force maléfique naissante. « Mattakin se dégagea de son étreinte et courut jusqu’à sa voiture, une « Porsche Cayenne » ; il fit chauffer le moteur quand un des vendeurs décida d’y mettre son grain de sel : « Ne vous inquiétez pas monsieur, elle dit ça souvent ! « pourtant, Mattakin n’était pas rassuré. Il rentra chez lui. Exténué des événements de la veille, Mattakin se coucha tôt. Le lendemain matin, il prit son téléphone et commença à regarder ses messages. Ça le soulagea d’avoir reçu un mail de sa maman. Il se rappela qu’il lui avait promis de lui envoyer les photos de son meilleur ami et au ski. Mattakin rechercha la photo et en les regardant, il s’attarda sur la plus récente. C’était une photo de lui en train de dormir. Il vivait seul. Absolument terrorisé, Mattakin décida d’appeler Josh, son meilleur ami, afin de se confier et de se sentir en sécurité. A sa grande surprise, Josh accepta. C’était pourtant un garçon qui détestait perdre ses petites habitudes et malgré ça, il avait accepté de venir. Josh arriva quelques instants plus tard, je lui ouvris la porte et il s’écria en se jetant sur moi sans même me dire bonjour : « Mattakin, elle arrive ! - Qui arrive ? » Trop tard, la maîtresse était là : « les enfants rangez vos bicyclettes et fermez la cabane, c’est l’heure d’aller à la cantine, en plus il fait froid dehors !» JSB - 21 avril 2016 - n°1179 Saint B’Art Concours de Nouvelles 2016 Le cru 2016 Les adultes étaient également invités à participer au concours de nouvelles organisé par l’association Saint B’Art, dans le cadre du Festival du Livre, concours par ailleurs ouvert aux élèves du Collège Mireille Choisy. Voici en intégralité les six textes adultes ayant participé au concours. Les meilleures nouvelles du concours «jeunes plumes» et du concours «adultes» seront récompensées lors de la remise des prix prévue ce dimanche quai du Wall House. L'Archipel des 9 îles par Julien d’Anglemont Février 2086 Je suis sous le vent de la Guadeloupe ... 16° nord, 62° ouest ... En remontant du sud d'une seule traite depuis le Brésil, il ne me reste plus longtemps pour voir enfin Saint Barthélemy ... Le GPS prévoit une arrivée demain en début de matinée, si le vent de SE reste stable ! Au loin, a tribord, quelques lumières sur la côte défilent doucement dans la nuit qui tombe, apportant des odeurs de fruits mûrs, de feux de bois ... J'avais décidé de passer entre Montserrat et Antigua. Je bouclais un tour du monde sur mon voilier après une absence de 66 ans ! Arrivés aux Antilles sur le voilier de mes parents en 2016, ils voulaient fêter mon anniversaire à St Barth' !! Je m'appelle Lucas, je suis né à Paris le 15 février 2000 et, partis de Bormes les Mimosas fin décembre 2015, je comptais bien souffler mes 16 bougies à terre ! Nous sommes restés 4 ans au mouillage de Gustavia. Papa travaillait comme chef de chantier, et maman était vendeuse dans une boutique de fringues. Nous avons vécu heureux tout ce temps, sur et autour de cette île magnifique... Nous partions de juillet à octobre jusqu'à Grenade, les Testigos, pour éviter les cyclones... Trois mois avant que mes parents décident de continuer le voyage vers le Pacifique, j'ai rencontré mon "premier amour", et, du coup, je ne voulais plus les suivre dans leur quête de liberté, d'insouciance, d'aventures et de découvertes ! Léa avait 18 ans, elle était née à St Martin, un peu "chabine", sang mêlé, belle comme sont les métisses! La veille du départ, nous avons fait l'amour pour la première et la dernière fois sur la plage de Gouverneur ... Aujourd'hui, à 86 ans, je m'en souviens encore ! Nous avons passé la nuit allongés sur le sable à contempler le ciel. Je lui montrais la Grande Ourse, Orion, l'étoile du nord et Vénus au petit matin... On ne s'est jamais revus, on ne s'est jamais écrit, mais elle n'est jamais sortie de ma mémoire ... Entre temps, "je me suis amusé à vieillir, cela à été une occupation de tous les instants" comme disait P. Léautaud ... Léa ...! Perdu dans mes pensées, à la barre de mon bateau, je rêve de ses longs cheveux frisés, de son sourire, j'ai encore dans ma mémoire le parfum de sa peau vanillée ... "T'endors pas mon Lulu, demain tu jetteras ta pioche dans la rade de Gustavia" ... Papa est mort à Tahiti, il n'avait pas 60 ans, d'une saloperie qu'il nous avait toujours cachée mais qu'il devait trimballer depuis longtemps. Maman à voulu quitter la Polynésie et nous avons continué la route jusqu'en Nouvelle Calédonie. Elle s'est éteinte quelques années plus tard et je suis resté seul sur "Antigone". J'ai fait ma vie à Nouméa dans l'immobilier mais je savais que je reviendrais un jour à Saint Barthélemy. Je voulais revoir Léa, je voulais boucler la boucle, retrouver les souvenirs de mes 20 ans. A bâbord, je distingue Redonda, un peu sinistre, et à tribord, au loin, les petites lumières d'Antigua. La nuit, la mer est différente, on ne reconnait plus rien, mais si mes yeux n'y voient pas bien, mes narines perçoivent un remugle d'algues, de marée basse. Je somnole, mon cœur bat un peu trop fort, heureusement, cela m'empêche de dormir ... Faut pas ! Au petit matin, je ne suis plus qu'à quelques dizaines de milles de l'île de mon adolescence. Que vais-je y retrouver? Vénus s'est diluée dans le petit jour, j'avance à 6/7 nœuds, l'alizé tient bon et me pousse inexorablement vers mon destin.... Aux jumelles, je scrute la côte qui semble glisser sur ma droite ... Tiens, on dirait qu'il n'y a plus de sable à Salines et la plage de Gouverneur semble avoir disparu ?... Vers 11:00 h j'approche de Gustavia... En passant devant Shell Beach, je vois que la mer a envahi toute la baie??? La Pointe serait devenue une île ??? Qu'est ce que c'est que ce bazar ??? En doublant les Petits Saints, je découvre enfin la rade de Gustavia ! Mais l'eau est maintenant au-dessus des quais ! L'Hôtel de la Collectivité trempe ses colonnes joufflues dans un mètre d'eau !!! Je n'en crois pas mes yeux ... En face de moi, c'est l'hallu, tout le port de commerce a disparu ! Il y a de l'eau sur toute la route et, de la pharmacie à la Capitainerie, de l'eau partout ... De l'autre côté, au fond, il y a effectivement un bras de mer qui sépare la Pointe, la poste est baignée par la mer ... Plus loin, à droite, le quai Barnes, Rockefeller, le Wall House sont inondés !! Merde mais c'est pas possible, le niveau de la mer est monté d'au moins 2 mètres ??... Il n'y a que 5 bateaux au mouillage, des catamarans. Où sont passés "Hajj", "Nuages 3", "Piwit", le cata des plongeurs de "Kuka" ????? Plus personne !! Je jette l'ancre devant ce qui reste de la Capitainerie. Le fond du port est désert. Je mets mon dinghy à l'eau et je longe le quai où étaient mouillés les petits bateaux à moteur, les pécheurs ... Pati, l'Entracte, les banques, et plus loin, tout est fermé, inondé jusqu'à la moitié des portes. Nom de Dieu, l'église anglicane est transformée en piscine couverte ! L'ancien Bazbar est englouti et la mer lèche les fondations de la maison Suédoise ??.... Je fais demi-tour et remonte la rue du Select. Il y a au moins un mètre d'eau partout ... J'attache mon annexe en face de l'ancienne parfumerie Privilège qui s'est transformée en aquarium !! P....., mais c'est quoi ce b.....? Quelques voitures silencieuses passent dans la rue de la boulangerie, au-dessus. Je suis complètement paumé et je me demande, en pataugeant, comment vivent les habitants maintenant ? Une petite bagnole électrique me prend en stop et me propose de m'emmener à Lurin. " Ben dites donc! Vous débarquez de la lune" me dit la conductrice !" Ici, depuis la montée des eaux, c'est la débrouille ! Beaucoup de gens sont partis de l'île ... Il n'y a plus de centrale électrique, plus d'eau douce, plus d'avions, la piste est devenue une jolie baie, plus d'essence, plus que deux mille habitants, sur les hauteurs" ... "Arrêtez-moi ici, s'il vous plaît, merci " Je vais vers un homme qui est dans son jardin en train de couper du bois . " Bonjour !, je m'appelle Lucas " " Bonjour, moi c'est Robert .. euh, vous cherchez quelqu'un ??" " Oui, vous savez où est la maison de Léa ?" " LEA ??? Léa, la gangone Léa ????" " Euh ... Vous la connaissez ?" " Ah ben, pour sûr que j'la connais, elle en a enterré quelque uns la vieille ... Elle habite dans la case bleue, un peu plus haut, là-bas, à vot' gauche, voyez ?... C'est m ......" Je n'entends pas la suite de ses paroles, et je monte doucement vers la maison .. Quand je frappe à la porte, mon coeur va lâcher, saloperie de côte ! Une vieille femme aux yeux malicieux, m'ouvre prudemment . " Bonjour, je cherche Léa .." " ..°°°OO0oo°..*¨¨;;.. ben c'est moi , mais toi ...°°²²%;/§°°°;.. t'es Lucas ?" " Lélé ! " " Lulu ! ", mais ..., c'est bien toi, te v'la enfin, t'es rev'nu ??? Ah ben ça alors! t'es pas mort ???" " Ben toi non plus on dirait ! T'as l'air en pleine forme dis donc !" Jusqu'à la nuit, elle m'a tout raconté. Année après année, la montée implacable de la mer, Le cyclone terrible de septembre 2042, celui, plus fort jamais connu de juillet 51 qui a tout démoli, et pis quatre ans après, "Roméo", force 5 +, qui a fini le boulot de destruction ... Enfin, le gigantesque tsunami de décembre 2070, il y à 16 ans, qui a emporté dans une vague monstrueuse venue de l'ouest, tous les bateaux qui restaient encore sur les corps morts, qui a fracassé toutes les boutiques du bord de mer, on ne peut plus prendre la route qui va à Lorient, St Jean est une espèce de marécage géant, SuperU n'existe plus depuis longtemps, on fait du kayak sur la piste de l'aéroport, plus rien ne marche, beaucoup de gens ont tout perdu, ceux qui restent fonctionnent aux panneaux solaires, aux éoliennes, il n'y a plus que quelques voitures électriques qui tournent encore ... " Alors, on survit, comme dans les années 60, je veux dire 1960, au temps des anciens ... Cyrille, le Président de notre pauvre Collectivité, à réussi à faire venir il y a 2 ans une centaine d'ânes qui nous aident pour nous déplacer et transporter des matériaux pour refaire des passages où l'eau n'est pas trop haute ... "Eh oui, mon Lulu, aujourd'hui, le niveau est monté de près de 3 mètres et St Barth est maintenant faite de 9 îles ..." " Ben dis donc ! c'est pas possible, c'est complètement dingue ... Mais dis moi Léa, quand j'ai demandé un peu plus bas où était ta maison, un type qui s'appelle Robert m'a dit : La vieille gangone ?, ça veut bien dire grand'mère en Créole, non ? C'est'y que tu t's'rais mariée et que tu as eu des enfants et des petits enfants ????..." "Mariée, nan, jamais, et Robert, c'est ton fils, enfin, notre fils..... !!! Il aura 66 ans en novembre, il à épousé la Germaine et y z' ont eu 3 mômes, 2 filles et un garçon... Ce sont tes petits enfants !!! " " O²+°°°;;¨¨**$°°°... " " Ben fais pas cette tête là, on dirait que t' as avalé un oursin !!!" La plus âgée, c'est Clémence, elle a 40 ans. Elle s'est mariée avec un Russe, elle vit à côté de Moscou, ils ont 2 enfants, une de 16 et un de 18, Ils viennent tous les ans ... Pauline, 38 ans est partie y a vingt ans au Canada pour finir ses études, et ça fait bien 10 ans que je ne l'ai pas revue, je crois qu'elle n'aime pas trop les hommes ... euh, tu vois c'que j'veux dire ... .. Matthieu, 32 ans est toubib, toujours célibataire, mais il est resté ici, on ira le voir demain si tu veux, il bosse à l'hôpital, pas facile d'y aller tu sais ... Pour en revenir à Robert, not' fils, lui, il est né le 26 novembre 2020, juste 9 mois après notre nuit à Gouverneur, T'es arrière grand-pépé mon vieux Lucas !!!" "...Euh,°0oO**... dis donc, Léa, t'aurais pas un bon vieux rhum à finir ? Toute cette eau salée m'a donné soif tu vois ..." " T'as du bol mon Lulu, j'ai toujours ma réserve, j'ai même des citrons, mais pour les glaçons, faudra r'passer !!!..." 20 Tout dépend d’aujourd’hui ! par BettyBoots S aint-Barth demain dormira quand je me lèverai. Les premiers Oiseaux commenceront à chanter, les coureurs matinaux à courir, les fêtards à rentrer. Lorsque j’ouvrirai la porte de ma Petite Case, je verrai mon Chat qui m’attend patiemment, en ce dimanche matin. Je prendrai quelques minutes à le caresser, échangerai quelques Mots avec lui, lui servirai son petit bol de lait. Saint-Barth demain verra le Jour et, la Nuit finissant, l’Aube arrivant, la Clarté naissant ; j’enfilerai mes bottes de pluie et je sortirai. Quelques pas en direction de la boulangerie, deux trois noctambules rencontrés en chemin, deux trois cyclistes salués au passage, le sourire des vendeuses de pains, l’odeur du café chaud et je repartirai avec un délicieux financier aux amandes. Aujourd’hui, pas de journal à prendre, pas de News à lire mais si quelqu’un que je connais prend son p’tit dej en terrasse, je m’assoirai avec elle, avec lui, avec eux et je rentrerai plus tard ou partirai en « After », bien fraîche ! Demain SaintBarth s’éveillera quand je dégusterai, assise dans mon Jardin, une tasse de Thé Vert et une Viennoiserie, et le Ciel deviendra Bleu, le Soleil, Chaud ; la Journée… Magique ! L’Avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Mais d’une semaine à l’autre tout peut changer ! D’un jour à l’autre, tout peut advenir ! Et j’aurais pu, tout aussi bien écrire : « Saint-Barth demain dormira quand je rentrerai de boîte ! Les premiers Oiseaux commenceront à chanter, les pêcheurs à partir en Mer, les fêtards à rentrer. Dans le Ciel déjà clair, quelques Etoiles pourtant. Parfois la Lune aussi, est là au petit jour. Ainsi, irai-je à la boulangerie, m’attabler avec les « Nighteurs » qui continuent leur Nuit, regardant passer les coureurs courageux, les cyclistes motivés, sentir le Matin qui vient. Saint-Barth demain s’éveillera quand je regagnerai, en marchant Tranquillement, ma Petite Case douillette, en Talons, Maquillée, encore toute « Enjaillée » ! Et, fidèle au poste, je retrouverai mon Chat assis devant la porte, faisant semblant de ne pas m’attendre ! Et je lui servirai son petit bol de lait puis je prendrai une bonne douche pour ôter l’odeur de la fumée, de mes Cheveux lâchés. Et j’irai rejoindre mon lit puis je m’endormirai bercée par la Musique, Souvenirs de la veille. Aujourd’hui, rien de spécial à faire ! Aucune obligation ! Pas de programme ! Juste Vivre le Moment Présent dans le Calme et savoir qu’ici le Ciel est Bleu, le Soleil, Chaud ; la Journée…Magique ! » Les jours passent et ne se ressemblent pas, alors Saint-Barth demain… Tout dépend d’aujourd’hui ! JSB - 21 avril 2016 - n°1179 Saint B’Art Concours de Nouvelles 2016 LE PARI FOU par Le Visionnaire « 5000€, c’est une belle offre vous ne trouvez pas ? » En face de lui, assis dans sa berceuse, le vieux SaintBarth secoua la tête, souriant, en signe de refus. Bouillant intérieurement mais avec un sourire de façade, Pechternak le russe, lui proposa de se revoir le lendemain pour continuer cette «conversation». Elle avait commencé la veille avec une proposition à 1500€, et déjà Pechternak s’était heurté à un premier rejet têtu et poli. Toutefois, il ne perdait pas espoir car il lui fallait gagner à tout prix son pari, et il était certain de ses atouts. Volodine Ivanovitch Pechternak : V.I.P pour ses intimes, un oligarque qui avait fait fortune dans tout ce qui se négocie : pétrole, argent, platine, or et plus encore, pesait 840 milliards d’ . Il avait un fils unique qui le secondait et, selon le magazine Forbes, il était une des cinq plus grandes fortunes mondiales. Depuis quelque temps, il était dans la réflexion et l’introspection. Tout cet argent pour quoi faire ? Certes il était heureux de ses succès mais aussi conscient qu’il n’était pas éternel et qu’il ne pourrait jamais dépenser le millième de ce trésor, même s’il gaspillait sans compter en achats somptuaires : avions, yachts, palaces à travers le monde et menait la vie à grandes guides au quotidien. Certes, à l’imitation de ses glorieux prédécesseurs, Bill et Melinda Gates Mark et Priscilla Chan Zuckerberg, il avait déjà tâté de l’humanitaire, mais pour l’instant il s’était égoïstement contenté de venir en aide aux populations russes et ukrainiennes touchées par des conflits qui, des décennies après, les laissaient toujours exsangues. Maintenant, son altruisme et surtout son ego lui disaient qu’il fallait faire encore plus. Avec une telle fortune, donc, une telle puissance, il était devenu mégalomane et il estimait que son argent lui permettait de tout s’offrir. Des désirs les plus insensés le travaillaient, et, comme il aimait à le répéter ; « Quand l’argent parle, tout le reste se tait », et c’est ainsi que, pour laisser sa marque dans l’histoire…de l’humanité, il imagina ce pari fou qui devait,… devrait marquer les esprits pour des milliers d’années. Nous sommes à la Noël 2056 quand il concocte le scénario de l’organisation de ce « concours » inter-richissimes qui devait, selon lui marquer les esprits : »Urbi et Orbi » Le 1e Janvier, après un réveillon où le caviar affrontait le foie gras, l’esturgeon, la poularde, et la vodka le champagne, il exposa aux convives qui festoyaient avec lui son grandiose projet. « Mes très chers amis » leur dit-il « De nombreuses civilisations ont laissé des traces indélébiles dans le paysage, témoignage de leur grandeur, de leur magnificence. Nous avons tous présents sous nos yeux les preuves de ce que j’avance. Sans faire une liste exhaustive de tout ce qui existe, je vous rappelle en vrac :les pyramides d’Egypte, la grande muraille de Chine ; les arcs de triomphe romains, les temples aztèques, le château de Versailles, le Taj Mahal, et, plus près de nous, la tour Eiffel, l’opéra de Sydney, et encore plus près, les tours de Dubaï ? ET NOUS ? Que laisserons nous à la postérité, que retiendra-t-on de notre passage sur cette terre ? pour l’instant RIEN ! Mais, aujourd’hui j’ai un projet qui vous plaira sûrement : il faudra que chacun, nous construisions une tour dans un endroit improbable. Voici les règles que je vous propose. 1) L’ouvrage sera une tour ou une pyramide 2) Hauteur minimale 100 mètres. 3) Il devra être situé dans un lieu original, voire impensable. 4) il devra être technologiquement performant. 5) le lieu d’implantation ne devra pas être votre pays d’origine. Le vainqueur sera désigné par un vote de ses pairs et celui du public sur internet. LE PRIX ? Chaque concurrent perdant devra donner 10% de sa fortune connue, somme qui devra être utilisée dans un programme humanitaire. Ainsi parla V.I.P . Dès que la nouvelle fut connue dans le landerneau très fermé des hyper-riches, des candidats se firent connaître illico presto : deux nord-américains, un mexicain, un sud-américain, un anglais, deux russes et un ressortissant des Emirats Arabes Unis. Parmi les sites proposés : il fallait faire vite car la concurrence serait féroce : le Matto Grosso, le Grand lac Salé, la région d’Ayers Rock en Australie, le désert de Gobi, le Salar de Uyuni… V.I.P. lui avait choisi SaintBarthélemy …Pourquoi ? Dans sa prime jeunesse, il avait passé plusieurs étés dans la propriété d’un ami de son père à l’anse Gouverneur, il était tombé amoureux de l’île , il y était revenu fréquemment par la suite sur son Yacht le SPASSIBA, bien connu dans la rade de Saint-Barth, et aussi par l’intermédiaire de son voilier le POTEMKINE bijou de la firme Perrini pour participer à la mythique « Bucket « . Il n’avait jamais gagné car, si son bateau était l’un des plus compétitifs, son équipage, russe lui, n’était pas à la hauteur, à l’exception de…la 3e mi-temps ! Depuis longtemps il nourrissait le projet, secret, de construire quelque chose sur le Morne Rouge qui le fascinait. Cela était devenu une idée fixe et, de manière subliminale, ce n’était peut-être pas étranger à son idée de concours. Lors de sa deuxième entrevue avec le vieux SaintBarth. Il monta les enchères jusqu’à 25000€ du mètre carré, rencontrant toujours le même refus poli. « Enfin ! » lâcha-t-il « Vous ne vous rendez pas compte de ce que cela signifierait pour vous et vos proches ? une vie sans souci jusqu’à votre mort et la leur. Après un court silence celui-ci lui répondit : «Avec votre fortune, vous pourriez probablement acheter au prix fort les maisons et villas de l’île, mais cela ne nous intéresse pas et il n’est pas sûr que d’autres accepteraient vos propositions . La conséquence serait que le prix des terrains à bâtir augmenterait considérablement et beaucoup de jeunes ne pourraient plus rien acheter chez eux. Autrement dit ils seraient locataires à vie ,et encore, sur leur île . Alors, allez voir ailleurs, et bien le bonsoir. » Déçu mais pas découragé, V.I.P.s’en retourna sur son yacht en mûrissant son plan B. Des élections pour le renouvellement de la Collectivité devaient se tenir dans l’année, il lui faudrait réunir une équipe qui, après la victoire, défendrait son projet. Pour réunir sa « Dream Team » les pots de vin ne seraient pas de trop et, comme il le disait si souvent ; « Quand l’argent parle… » Deuxième partie du plan, mettre tous les architectes sur le coup ; avec une précision, même les perdants seraient bien rémunérés. A sa grande surprise quand ceux-ci prirent connaissance du cahier des charges, tous refusèrent comme un seul homme. Et c’est ainsi que l’information »fuita » et s‘ébruita en un clin d’œil. On peut parler de coup de tonnerre. Dès sa diffusion la nouvelle prit une dimension locale d’abord puis régionale, nationale et enfin internationale. Pour certains c’était : la tour de Babel II, d’autres y voyaient une corne de rhino- céros. Dans tous les cas l’hostilité était générale sur place et, avant que ne fussent connus et la teneur du pari et les protagonistes du concours, l’attention se focalisa sur l’île. Les chaînes de télévision à la recherche du scoop débarquèrent en masse pour s’informer et comprendre. Les françaises d’abord, puis les américaines et pour finir toutes les autres. Tous voulaient savoir et voir le site initial de ce projet insensé. Bien vite ce fut un mega encombrement de caméras à travers lesquelles il fallait slalomer à pied comme en voiture quand on voulait circuler pour vaquer à ses occupations journalières . Ce coup de projecteur avait, il faut le dire, ses bons côtés, on parlait encore et toujours de Saint-Barth.et là, c’était une publicité »Gratis pro deo » . Cela allait permettre de faire valoir et de mettre en avant tout ce qui avait été réalisé sur ce confetti en quelques décennies. Quand on vit quelque part en permanence, les transformations progressives sont intégrées à notre insu et on n’a pas toujours conscience de l’importance de l’évolution, cela va de soi et on s’aligne sur l’instant en oubliant un peu le passé. Quand on regarde deux photos prises au même endroit à quelques années d’intervalle on est frappé par la différence qu’il peut y avoir : un avant et un après en quelque sorte. Les caméras de ces chaînes apportaient un œil neuf sur notre quotidien et nous permettaient à nous aussi et surtout, de faire le point. Tous ceux qui se sentaient concernés, et ils furent nombreux se proposèrent pour montrer l’île sous son meilleur jour.. D’abord, l’office du tourisme, qui après avoir lancé un appel sur les ondes, eut la matière pour organiser une très belle exposition peintures et photos. On y retrouvait notamment les travaux d’ »Alain Photo » et Vianey Stackelborough, les peintures d’Alain Le Chatelier, Stanislas Defize et Gery Langlais pour : « Saint-Barth Avant » A partir de ces témoignages, des photographes étaient partis sur les même sites pour réaliser le « Saint-Barth Après ». On pouvait ainsi apprécier l’évolution immédiatement. Après plusieurs réunions, animées et conviviales, des points forts furent établis pour que l’on puisse apprécier la marche de l’île pendant ce laps de temps. Des élèves de 1e et terminale du lycée Michel Magras présents aussi, se proposèrent pour seconder les taxis et autres bénévoles pendant les vacances de Pâques et faire découvrir « leur » SaintBarth. Aux jeunes qui seraient du voyage. Le point de départ fut fixé à l’usine de dessalement -poumon de la rénovationcompacte et hyper performante, grâce aux investissements de la Collectivité aidée par quelques mécènes russes et américains ,elle desservait sans exception tous les points de l’île,.la mettant à l’abri de toutes les sécheresses, elle permettait aussi le développement d’une agriculture tournée vers les fruits et légumes locaux mais aussi vers une culture d’agrumes : oranges et citrons qui occupaient la plaine de Saint Jean, la région de Saline et la montée de Grand Fond depuis Petite Saline. Mais avant de partir pour un tour de l’île les visiteurs étaient emmenés sur les hauteurs de Corossol où une petite manufacture confectionnait des chapeaux de paille très tendance. Reprenant la succession des anciennes , ils avaient modernisé l’utilisation des feuilles du Sabal ;le »zamarre » local pour faire des coiffes très en vogue, et le modèle le plus demandé étant le « panama Saint Barth » très utile sur les plages. L’entreprise avait pour nom : «Ces dames de Corossol», un bel hommage ! Après les achats, direction Lurin près de la vénérable Maison des plantes :- maison fondée en 1976-où s’était développé, grâce à l’aide généreuse du californien Sergey Brin-un centre High Tech. Séduit par l’homonymie ,il était venu et avait détecté il y a de nombreuses années des talents qui étaient partis se perfectionner dans une université de Floride. A leur retour ils avaient créé des Start Up de jeux vidéo et surtout une petite fabrique de drones qui s’exportaient à travers le monde et dont la première heure de gloire avait été la détection de pêcheurs de Sumatra perdus en mer après un ouragan. Dans le domaine des loisirs, la visite se poursuivait vers la Pointe de Nègres où un jardin botanique de cactus et succulentes avait pris place. A côté des Pilosocereus : la « torche » locale, des Melocactus : « le tête à l’anglais » des mammillarias, des pachypodium : « le palmier de Madagascar » des agaves dont le « karato » peu répandu dans la Caraïbe etc.. ;se trouvaient des variétés de cuba, du Mexique des Etats unis dont d’énormes Grusonii. les fameux « coussins de belle-mère : un EMERVEIL- 21 LEMENT ! Sans trop s’éloigner derrière l’antenne de Lurin , se trouvait le Parc des tortues appelé aussi « Le Zion Arnaudo-Gonfaron » où l’on pouvait voir, nourrir et caresser des tortues en toute liberté. Après ce tour, nos amis étaient rendus à leur hôtel où ils pouvaient profiter pleinement des plages et d’une mer accueillante ;le PA-RA-DIS ! Après tout ils étaient venus pour ça aussi! Et dans tout cela, que devenait notre V.I.P. déclencheur involontaire de ce coup de pub ? Pour lui le réveil s’était révélé pénible, les élections sur lesquelles il comptait avaient été un fiasco lamentable, un désaveu de son programme et de ses projets. Son équipe avait été battue à plate couture et il n’ avait plus qu’à en tirer les conséquences, c’est ce qu’il fit. Dans la plus grande discrétion, en catimini, comme un voleur il partit sans espoir de retour ; « Sic transit gloria mundi » Dans le reste du monde les retombées furent importantes elles aussi. Tous les pays concernés, à leur insu, par ce « jeu » réagirent immédiatement. Toutes les négociations en cours furent suspendues ,ipso facto, toutes les autorisations déjà accordées furent supprimées. Adieu folie des grandeurs ! Les riches n’avaient plus qu’à s’inventer un nouveau divertissement Une alternative leur avait été cependant offerte. Le président de la Corée du Norddictateurs de père en fils depuis 1948- Kim On Jung , toujours soucieux de se démarquer du reste du monde- c’était dans ses gènes- proposa à tous les concurrents de réaliser leur projet dans son pays pour en faire un gigantesque parc d’attraction, mais là, ce furent eux qui refusèrent. V.I.P. avait-il réellement disparu ? NON ! quelquefois des « voileux » et des amateurs de jet-ski, en faisant le tour de l’île, affirmaient l’avoir vu assis face au Morne Rouge où son yacht restait ancré pendant plusieurs jours. Au fait, si vous le revoyez, allez lui dire que si il voulait revenir sur terre il serait le bienvenu, on ne lui en voulait surtout pas. Avoir été un agent de pub aussi efficace, cela ne court pas les rues. TOUT LUI ETAIT PARDONNE. JSB - 21 avril 2016 - n°1179 C Saint B’Art Concours de Nouvelles 2016 Le secret est sous la mer… ’était la fin de la saison humide. La terre renaissait et la nature se parait de ses plus beaux atours. Les nuances du jaune passaient au vert franc et l’île s’égayait au rythme de la nouvelle saison. La beauté enchanteresse des lieux ne pouvait séduire quiconque s’y attardait. C’est dans cet écrin d’allure de paradis que le temps ne pouvait se figer, fuyant inéluctablement vers une nouvelle issue. Le soleil se levait dès l’aurore et celui qui pouvait en profiter ne pouvait nullement rester impassible. La pointe des rochers ombragée faisait bon augure aux pensées de la jeune fille. Quel étrange présage se tramait en ces jours... Surprise par tant de tourments, elle ne voyait pas le signe du renouveau. Elle guettait les méandres de son âme, endolorie en ces jours étranges. Le fil de ses soucis continuait et même les oiseaux qui s’approchaient au plus près d’elle ne la dérangeaient pas, absorbée par le tumulte de son cœur. La plage étincelante miroitait de mille feux, répondant au doux bruissement des vagues lancinantes. Le soleil commençait à brûler la terre et sa peau se tannait légèrement, la sortant inexorablement de ses songes. Quel signe avait-elle vu ? Étaitce un présage ? Avait-elle rêvé ? Sourde aux tentations et aux conclusions hâtives, elle se releva brusquement et chercha quelques réponses pour revenir au moment présent. Rien n’empêchait sa résolution mais le dilemme était de taille. Ne sombrait elle pas dans la folie ? Le secret est sous la mer... Ses paroles résonnaient continuellement, la réveillaient dans son sommeil jadis paisible. Il fallait qu’elle en ait le cœur net. Jamais elle ne pourrait se confier, pas même à sa grandmère qui pourtant était une femme remplie de légendes qui l’avaient bercée toute sa jeunesse. L’instant était rempli de doutes, Nous nous adapterons -"Elle est top ta nouvelle voiture ; avoir monté une Toyota land cruiser safari explorer sur des pneus de tracteur, quelle bonne idée!" -"Tu sais il fallait bien cela pour traverser ce pont car il pleut souvent depuis l'an 2025 et sur le béton il vaut mieux avoir des pneus qui adhérent. Ainsi on pouvait voir cette belle voiture peinte toute or briller sous le soleil. (présent ce jour-là). Bien que la plupart des véhicules qui circulaient étaient d'une taille plus que respectable cette six portes or faisait bien des envieux. Pourtant John450 et Idaly504 n'étaient que du "petit personnel" employés à la journée ; l'un au nettoyage des routes, l'autre au ménage des "villa-châteaux" Ils habitaient les lotissements de Fourchu dont aucun ne dépassait les six mètres de haut. Ces bâtisses étaient tellement longues qu'elles pouvaient abriter au moins cinquante personnes chacune avec tout de même un minimum de trente mètres carrés d'espace habitable par couple. Ce qu'il y avait de bien sur Fourchu c'est qu'on avait réussi à y maintenir quelques arbres et quelques fleurs. C'est pourquoi, sur ce pont reliant Fourchu à St-Barth, en cette heure matinale, on croisait quelques "voitures" de "touristes" qui allaient en sens inverse pour aller admirer ces fleurs devenues rares et voir un film au cinéma. -"Dépêche toi Albert il est déjà six heures du matin, la température ne va pas tarder à dépasser les 35° à l'ombre! On aura tout juste le temps de humer une ou deux fleurs et j'aurais aimé aller au cinéma. -"Ne t'inquiète pas Martha, tu sais que de toute façon en même pas une demiheure on fait le tour de ce jardin. Nous serons rentrés assez vite dans notre de tensions, d’incertitudes... Mais quelle vie ne l’est pas ? Vers quels méandres s’aventurait-elle ? Elle prit la résolution de découvrir ce secret pour le bien de sa famille mais aussi de son île. Elle rentra chez elle et prit le petit déjeuner entourée de sa famille. Elle était toujours plongée dans ses pensées et prospectait déjà à la recherche du secret. Dès qu’elle en eut l’occasion, elle décida du plan à entreprendre : c’était sous la mer que la réponse se trouvait. Elle questionna ses amis sur le sujet: Il y avait des histoires de trésors ensevelis, des arrivées de pirates, des contrebandiers alléchés, des voyageurs égarés, des personnages en quête d’aventures... L’histoire de la Caraïbe était si riche qu’elle pouvait écouter ces contes des heures durant. Mais l’histoire commençait bien au delà, du temps des premières tribus les Kalinas et les Tainos, puis les colons, les par Lilinature demeure climatisée. Pour le cinéma, on verra. _"J'achèterai quelques flacons de senteurs florales pour déposer sur nos plantes en plastique. Celles qui sont produites dans leur petit laboratoire... J'espère qu'Idaly504 ne sera pas encore trop fatiguée pour arriver à faire reluire tous mes parquets. Je la trouve un peu lente" _"On ne peut pas trop lui en vouloir, même si maintenant ils peuvent acheter des daurathons issus de l'aquaculture, cette nourriture là ne leur donne pas la pêche!" _"Ah! Mon cher Albert, je reconnais bien là ton humour. À quoi ressemble une pêche d'ailleurs?" -"Oh! C'est comme pour les poissons, je ne me souviens pas trop. Ça me rappelle qu'on va plonger à 15h." _"En attendant allons voir ce jardin. On arrive à Fourchu" Fourchu se dessinait comme un sol lunaire. Il n'y avait plus de cabris mais plus d'herbe non plus. On voyait ça et là quelques taches blanches : le guano des fous bruns disparus du paysage depuis au moins dix ans (Ça tient le guano!). À part ces bâtisses longues de trois étages (le dortoir des ouvriers), le béton n'avait pas gagné la partie sur cette île. Cela était dû en grande partie à la détermination de John450 et d'Idaly504 qui avaient monté un syndicat anti-béton. Le gouverneur avait dû baisser les bras sinon les employés avaient menacé de rester sur St-Martin et là St-Bétonlemy se serait retrouvée sans personnel aucun. On avait bien essayé de faire un pont direct entre St-Barth (plus connue sous le nom de St-Bétonlemy) et St-Martin mais il s'était écroulé ! Même avec des techniques très innovantes, la longueur hasards des premiers arrivants... Des le lendemain elle se rendit à Gustavia et entreprit d’aller à Shell Beach. Elle mit son masque et son tuba et commença l’exploration sous-marine .Les richesses n’étaient peut-être pas dans la recherche d’un trésor mais simplement dans ce qu’offrait la flore et la faune incroyables... Elle croisa des poissons perroquets, un requin dormeur, des tortues qui glissaient majestueusement sous l’eau et une magnifique raie léopard. La vision du monde aquatique était bien différente et les remises en question sur sa protection concernaient chacun. La prise de conscience de tous ces innombrables détails passait par l’éducation, le respect, la culture, l’amour d’autrui. Ces valeurs essentielles devaient se transmettre même si les temps actuels pouvaient être rongés par l’égoïsme et l’ignorance. Elle retourna chez elle et sa grand mère l’attendait sur le porche. "Ma petite fille, lui dit-elle, en était trop importante pour consolider de façon sérieuse un tel édifice. - Martha : "Quand je pense à tous ces gens morts en 2019 dans l'écroulement de ce pont !" - Albert : "Ils n'ont même pas servi à nourrir les poissons. À part un ou deux tarpons qui traîneraient par là, il n'y a plus rien sous l'eau." - Martha : "Oh! Tu exagères parfois il y a des daurathons qui s'échappent des viviers. Tu sais le seul poisson qu'ils ont réussi à rendre comestible et viable. - Albert : "Au moins ils n'ont ni écailles ni arêtes c'est plus facile pour la cuisine et avec les bonnes saveurs artificielles on arrive à lui donner du goût." Martha et Albert garent leur véhicule sur le terrain vague qui sert de parking près du petit jardin aménagé sous serre. - Martha : "Tout de même, ils ne sont pas si bêtes ces ouvriers, leur système d'arrosage avec l'eau dessalée fonctionne à merveille. Ils arrivent ainsi à faire face à leur consommation personnelle et ils ont de quoi bien entretenir leur jardin." - Albert : "C'est un comble avec ces pluies très fréquentes mais que ce soit l'eau de mer ou l'eau de pluie, il y a intérêt à avoir de sacrés bons filtres pour ôter au mieux toutes les cochonneries que peut contenir l'élément liquide de nos jours. Sans parler de l'acidité." - Martha : "Oui cela devient compliqué de vivre sur terre. D'ailleurs quand il pleut c'est un peu "tout le monde à l'abri". - Albert : "Ça n'empêche pas cette pluie de faire une belle gadoue dans ces terrains vagues ! Je ne comprends pas qu'ils refusent de tout bétonner!" - Martha : "Ce serait comme sur StBarth, que des pistes de bobsleigh et si ces jours une fable nous est transmise à nous les femmes... C’est aujourd'hui à ton tour de découvrir le mystère ... " Comment avait-elle su ? Peutêtre était-ce elle qui lui avait transmis ce message ? Le soir, elle se remémora ces paroles tout en aidant sa mère qui préparait le repas. Le secret est sous la mer... Elle regarda sa mère. Ses yeux la fixaient d’un regard interrogateur et bienveillant. Puis le repas terminé, elles longèrent ensemble la plage de Salines en silence et elles s’assirent un moment. Puis elle sut. Elle comprit dans la pénombre la phrase énigmatique : Le secret est sous la mer... Le secret est sous la mère... "Maman, lui dit-elle, quel est donc ce secret ? Je suis en âge de le connaître." Sa mère, pleine de compassion, l’étreignit et lui dit : "Ma fille, je suis heureuse que tu aies percé le mystère. Depuis des décennies, notre tu n'as pas une voiture amphibie, impossible de circuler. Ces gens là n'auront jamais les moyens d'acheter ce genre de véhicules." D'où la construction d'un énorme parking surélevé, une construction en spirale haute de dix mètres. Les employés venant de Fourchu devaient y laisser leur voiture. Puis des petites sphères aériennes permettaient de les emmener sur les hauteurs, seuls endroits non inondables de l'île dont la surface avait bien rétréci. Seuls les mornes surnageaient. La mer depuis Shell Beach avait rejoint le port. Tous les lacs comme celui de St-Jean ou de Saline avaient été avalés par la mer. Martha et Albert, après avoir pris le temps de voir un film s'en retournent vite à leur véhicule. - "Bon on va la mettre en mode avion, on sera plus vite chez nous et je préfère la garer sur l'aire d'atterrissage de notre villa plutôt que de la laisser dans le parking d'entrée." Pendant ce temps, John450 et Idaly504 étaient arrivés au mur d'enceinte du "château" d'Albert et Martha. Après une identification de leur rétine et de leur voix, la grande porte s'ouvrit et ils partirent chacun vaquer à leurs occupations respectives. - Idaly504 : "J'ai intérêt à ce que ça brille avant que Monsieur et Madame PRIVIOHNON arrivent. Martha est très exigeante." - "Mais, lui répondit John450, c'est bientôt fini leur petite escapade sur StBarth. Ils m'ont demandé à ce que leur navette spatiale soit prête pour dans cinq jours et je vais de ce pas préparer leur mini sous-marin. Ils veulent encore aller faire un tour des bâtiments engloutis depuis la montée inexorable du niveau de la mer. Ils aiment bien se faufiler entre tout ce qui est submergé comme l'ancien hôtel de la collectivité, la grande ancre qui a retrouvé sa place 22 famille est la gardienne de l île de St Barth, un trésor nous est remis pour la protéger et lui assurer un futur serein. Il est temps aujourd’hui que je te remette la clef du coffre qui contient tous ces secrets... Ce trésor n’est pas matériel mais il recèle tous les aspects pour que notre île soit à jamais protégée... Elle l’emmena jusqu’ au bout de l île et arrivées près des piscines naturelles, elles entrèrent dans une grotte. Le coffre était si ancien qu’il fallait l’ouvrir avec la plus grande précaution... Après une courte cérémonie, sa mère lui donna la clef et s’en alla. Prise de doutes, elle hésita. Elle prit son courage et entreprit d’ouvrir le coffre... Prise de stupeur, elle sourit avec étonnement car elle avait toujours su que ce qui s’y trouvait était gravé en elle depuis toujours. Il y avait de la terre avec un message taillé sur une pierre : Prends soin de moi et je prendrai soin de toi. et les boutiques d'antan. Parfois ils vont jusqu'à l'aéroport dans leur petit sous-marin de poche en contournant Grand-Fond jusqu'à Lorient. -"Je ne t'accompagne pas jusqu'à la rampe de lancement j'ai trop à faire ici. J'aurais bien aimé voir le fromager mais bon une autre fois." Le fromager : seul arbre restant sur l'île et d'où part la rampe de lancement des sous-marins de poche des quelques ultra-milliardaires qui possèdent une villa-château. On en compte une trentaine et ce sera tout. Ils sont tous collés les uns aux autres et il n'y a plus un mètre carré de disponible. Ainsi ils visitent le St-Barth d'autrefois à moitié englouti. Puis Albert et Martha repartiront vivre sur une des stations orbitales mises à la disposition du public en 2020. Public est un bien grand mot car pour acheter un appartement dans une de ces stations, il faut débourser une petite fortune même pour un simple 200 mètres carrés. Le petit peuple essayait donc de survivre sur terre pendant que les "privilégiés" essayaient de s'adapter dans l'espace. La vie avait beaucoup changé. Cinq jours plus tard, Albert et Martha étaient à bord de leur navette. Cela leur faisait toujours drôle après le décollage de voir St-Barthelemy se dessiner comme des petites collines que la mer venait narguer et l'hôtel de la collectivité seule sur son morne du fort Oscar à la place de la gendarmerie. Pendant ce temps sur Fourchu, un homme gagnait de l'argent en vendant des petits mouchoirs à tous ceux qui pleuraient en allant voir au cinéma des films sur le St-Barth d'autrefois. Dans cette salle, il avait réussi à reproduire l'odeur des fleurs et le chant des oiseaux. Le "soleil vert" ça ne vous dit rien? JSB - 21 avril 2016 - n°1179 Saint B’Art Concours de Nouvelles 2016 SOLO par Joe Hope L a mer est déchaînée. Le vent est de plus en plus violent. Je ne vais pas pouvoir rester là longtemps, il faut que je me mette à l’abri. Je sais ce qui est en train de se préparer : un cyclone. Il sera d’une violence terrible. Quand je me retourne et que je vois tous les engins de chantier, et le matériel, non protégés, mes craintes se confirment : ils ont oublié. Il n’y a pas eu de cyclone depuis plus de 10 ans, et le dernier, celui de 2015, ressemblait davantage à une tempête. Plus personne ne prévoit le pire, cela assombrit le plaisir, gâche la fête en quelque sorte, et ici elle se doit d’être permanente, au moins la moitié de l’année. Je vis sur l’île de Saint Barthélemy, à Colombier à proximité de l’ancienne maison de David et Peggy Rockefeller. L’actuel propriétaire l’a rasée. Du jour au lendemain elle a disparu. Le paysage qui m’était familier depuis ma naissance a été effacé. Celui qui le remplace me semble totalement inconnu, moi qui suis né ici, je suis devenu un étranger, une espèce non indigène, quasi inadaptée à son environnement. Le béton est en train de remplacer les murs de pierres, et les baies vitrées, qui je n’en doute pas, vont bientôt exploser sous la violence du cyclone, donnent un air fantomatique à l’hôtel qui est en train de surgir de ma pointe rocheuse. Le site est décharné, maintenant il se désincarne, il a perdu son âme. C’est ainsi, les choses changent et je ne peux que faire avec. A qui pourrais-je m’en plaindre, il n’y a plus personne. Je suis seul. Le dernier de ma famille à vivre ici. Et c’est le mois d’octobre : l’île ne se repeuplera que courant novembre pour rouvrir les villas, les hôtels avant l’arrivée des vacanciers. Je vis sur une île dortoir, un petit bout de paradis devenu artificiel. Cela s’est fait lentement, insidieusement, sans que personne ne le veuille vraiment, et sans que personne ne s’y oppose vraiment. La roche a été creusée, la végétation a été arrachée, l’île a été transformée. Je ne peux pas dire que le résultat soit laid. Les constructions rivalisent de prouesses architecturales, les jardins sont splendides, plantés d’espèces créant un camaïeu de verts s’étirant à l’infini dans un accord parfait avec le bleu du ciel et de la mer. Mais ce n’est pas Saint Barthélémy, c’est une autre île, une île tristement parfaite et parfaitement morte la moitié du temps. Personne n’y vit à l’année. Les équipes de constructions, de maintenance, se relaient. D’une année à l’autre je ne vois jamais les mêmes visages, ni n’entends les mêmes langues. Cela fait une éternité que je n’ai pas entendu le rire d’un enfant jouant dans le zaïon. C’est normal, il n’y a plus de coin sauvage, il n’y a que des jardins paysagés. Il n’y a plus d’école non plus. Les enfants viennent en vacances et restent dans les villas ou sur les plages devenues privées. Il faut que je trouve un abri, cela devient urgent. Le bleu a fui le ciel et la mer pour y laisser la place aux ténèbres. Tout est sombre. J’ai du mal à avancer. Je m’accroche, mais je suis aspiré, rejeté. Je n’ose plus regarder du côté de la mer, j’ai peur de la voir s’élever jusqu’à moi, j’ai peur d’être avalé. Le bruit est assourdissant. La nature gronde, rugit, hurle, pleure, elle est enragée, hors de contrôle. Je vais être pulvérisé, comme les baies vitrées qui explosent de toute part. Je trouve enfin un abri, me laissant glisser dans ce qui pourrait être une citerne. Cela me surprend, on ne construit plus de citerne sous les maisons. J’ai entendu les ouvriers expliquer que cela n’était plus rentable, que les propriétaires préféraient rendre toutes les surfaces construites habitables et utiliser l’eau de ville plutôt que l’eau de pluie. Une nouvelle usine a été construite pour des- saler l’eau de mer. Dans les secteurs de rejet, la vie marine a disparu. En compensation ils ont créé une association qui finance l’entretien d’un lagon artificiel à Grand Cul de Sac, le lagon naturel ayant disparu au fur et à mesure que les constructions ont gagné sur la mer. D’après mon ami Santiago, c’est une sorte d’aquarium géant à ciel ouvert. Santiago survole ce coin de l’île très régulièrement. C’est un vrai kamikaze qui se shoote à l’adrénaline. Je suis bien trop vieux maintenant pour parcourir l’île de long en large et je suis effrayé par la circulation. La dernière fois que je me suis aventuré le long d’une route j’ai cru que j’allais passer sous les roues d’un camion ou sous celles d’un de ces énormes quatre-quatre de collection. Santiago m’a appris que ces engins sont interdits en Europe et dans certains états des Etats-Unis car ils sont trop polluants. L’île est indépendante depuis peu, et aucune loi n’a encore été votée sur ce sujet. Heureusement que mon ami est toujours au courant de tout. Il parle plusieurs langues et a le don de se lier facilement. Il me raconte ce qu’il a entendu, nous en rions ensemble, parfois, De moins en moins… Il fait très sombre, mais je distingue du relief sur les murs qui m’entourent. Ce n’est pas du béton, c’est de la pierre. L’appareillage est le même que celui des anciens murs de chez Peggy et David. C’est un bout de l’ancienne maison qui n’a pas été détruit et qui a dû être enterré dans le remblai. Je ne perçois plus le bruit du dehors. Tout est calme. Trop calme. Je suis dans l’œil. L’œil du cyclone. Quand le vent va souffler à nouveau se sera en sens inverse. Ce qu’il a déjà plié dans un sens, il le pliera dans l’autre et le cassera sans pitié. La pluie va recommencer à tomber et cette fois la terre ne parviendra pas à absorber le trop plein d’eau. Le béton, le verre, eux, n’absorbent rien, alors l’eau va couler, couler le long du relief emportant la terre avec elle, transformant les routes en cascade de boue. Ils ont oublié les ravages que peut causer un cyclone et ils n’ont pas réalisé que l’île qu’ils ont créée ne pourra pas y résister. Ce qu’ils vont découvrir à la lueur du jour, ne va pas leur plaire. Ils seront en colère que leur jouet soit cassé, que leur rêve soit brisé. Peut-être qu’ils voudront réparer, ou peut-être qu’ils seront vexés et partiront jouer ailleurs. Que restera‐t‐il de Saint Barthélémy ? Le silence est brusquement fracturé par une nouvelle explosion de verre, le vent a repris. Je sens de l’eau qui monte le long de mes membres et je la vois qui ruisselle le long de la pierre. Mon abri n’est plus sûr, il se remplit d’eau. Il faut que je sorte de là. J’essaie de grimper le long de la paroi, mais je glisse, je n’ai plus de force. A hauteur de mes yeux je vois une plaque de céramique bleue avec des écritures noires. Je ne sais pas lire, mais je sais ce qui est écrit, je me souviens, c’est la plaque qui était accrochée sur une des arcades en pierre de la maison : « Peggy and David live here ». Et moi, je vais mourir ici. « Eh ! Solo ! Mon poto, mon copain ! Réveille‐toi », je sens que l’on me secoue. J’ai mal. J’ouvre difficilement les yeux et je vois mon ami Santiago dressé devant moi, il est hilare : ‐ Ben alors tu roupilles ? T’as oublié, c’est aujourd’hui ! ‐ Aujourd’hui ? Quoi? ‐ Ok, Ok, tu t’es récemment fait amputer d’un membre, t’es encore sonné. Mais ce n’est pas une raison pour oublier un événement pareil ! T’as pas pu oublier ! Je ne sais plus du tout où je suis, ni quand je suis…Je regarde autour de moi et je vois la maison Rockefeller étendant fièrement ses arcades de pierres dans la végétation redevenue sauvage au cours des années. Son 23 toit ondule, jouant avec la ligne parfaite de l’horizon. Le ciel est bleu, la mer est belle. J’entends le cliquetis créé par le vent soufflant doucement entre les mâts des bateaux en contrebas. Des enfants, des adolescents, des hommes et des femmes de tout âge rient, discutent, s’agitent autour de moi. Il n’y a pas eu de cyclone, je me suis endormi, j’ai rêvé. Je tente de me lever, mais la douleur m’en empêche. J’entends une petite fille appeler sa maman : ‐ Maman, regarde ! C’est l’iguane qui a eu un accident et s’est fait amputer d’une patte. On l’avait vu dans le journal. Il est venu manifester lui aussi, c’est super non ? J’ai bien fait d’emmener Santiago, ça lui fera un copain. C’est vrai j’ai eu cet accident : écrasé par une voiture. Mais je suis vivant et mon ami, perché sur l’épaule de la petite fille, secoue ses plumes multicolores, l’air impatient: ‐ Bon, ça y est ? Tu te souviens pourquoi nous sommes là? ‐ Oui, je me souviens. Tu es un perroquet, mais inutile de répéter sans arrêt la même chose. J’ai perdu une patte, mais pas la tête. Nous sommes là pour nous opposer à la destruction de la maison Rockefeller, et de mon jardin. Nous sommes là pour préserver notre île ! - Oui Solo, nous sommes là, parce qu’aujourd’hui c’est demain et que demain il sera trop tard ! Je m’appelle Solo, je suis un iguane né sur l’île de Saint Barthélemy. J’y mourrai, mais, je l’espère, ni sous les roues d’une voiture, ni dernier représentant de mon espèce sur un territoire désincarné. J’ai perdu une patte, mais je cours toujours et maintenant je plais davantage aux femelles. J’ai su m’adapter, évoluer tout en étant différent. Saint Barth avant, c’était avant. Saint Barth maintenant, c’est l’île que nous créons pour demain. JSB- 21 avril 2016 - n°1179 COMMUNIQUÉS AVIS Les résidents de TOINY - PETIT CUL DE SAC, sont informés que l’accés à leur domicile ne pourra plus s’effectuer, à partir du 1er juin 2016, par la route privée appartenant à la succession Guy TURBE, contiguë à l’hôtel LE TOINY. Il est rappelé aux résidents que l’accès à leur domicile doit se faire par la route de PETIT CUL-DE-SAC. CONSEIL EXÉCUTIF SERVICE HAD La prochaine réunion du Conseil Exécutif aura lieu jeudi 21 avril 2016 à 09h00 en Salle des mariages à la Collectivité. Pour rappel, en vertu de l'article LO 6222-14 du code général des collectivités territoriales, les réunions du Conseil Exécutif ne sont pas publiques. En raison des travaux prévus par l'hôpital, le service HAD - Clinique de Choisy informe sa patientèle que l'accueil sera transféré en face des bureaux de la Direction du 21.04 au 05.05 inclus et reste joignable du lundi au vendredi de 8:30 à 15:30 au 05.90.87.33.51. Les jours et horaires pour l'accueil des futures mamans restent inchangés. Merci pour votre compréhension PROJET DE CARTE D'URBANISME Dans le cadre de son processus d'élaboration, le projet de carte d'urbanisme sera mis à la disposition du public à partir du lundi 18 avril 201 6 pendant au moins un mois. Un registre permettra de recueillir les observations. Le projet de carte sera consultable dans la salle du Conseil territorial de l 'Hôtel de la Collectivité les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 heures à 12 heures et de 1 4 heures à 17 heures, ainsi que le mercredi de 8 heures à 12 heures à l'exception des jours fériés. Le projet de carte sera également consultable en ligne sur le site Internet de la Collectivité. CONSULTATION La prochaine consultation de gynécologie et la consultation pré et post natale auront lieu le jeudi 21 Avril 2016 au dispensaire. Prendre rendez vous au 0590 27 60 27. PRÉFECTURE DE SAINT-BARTHÉLEMY Les bureaux de la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin seront fermés : le jeudi 5 mai (ascension), le lundi 16 mai (Pentecôte), le vendredi 27 mai (Abolition de l'esclavage). N.B. : Pour l'annexe de Saint-Barthélemy, la commémoration de l'abolition de l'esclavage est fixée au 9 octobre. RÉUNION PUBLIQUE Le Conseil Economique Social Culturel et Environnemental vous invite à une réunion publique jeudi 21 avril à 18h au restaurant scolaire de Gustavia pour la présentation des conclusions de l’étude sur l’avenir énergétique de l’île, par les cabinets HINICIO et TECHNOPOLIS. Un sujet aux multiples conséquences dans la vie de chacun: économiques, financières, environnementales. OFFRES D’EMPLOIS SUR LE SITE DE LA CEM La période des «Jobs d’été» arrive. Comme chaque année, nous vous proposons de faciliter vos recrutements. Cette année, vous pouvez si vous le souhaitez nous adresser vos « Offres d’Emploi » que nous pourrons diffuser sur notre site internet. N’hésitez pas à le consulter également pour y trouver les « Demandes d’emploi » : http://www.cemstbarth.net/index.php/informations/offres-d-emplois CARTE ARTISAN 2016 La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de SaintBarthélemy informe les artisans (dirigeant de société, conjoint collaborateur, entrepreneur individuel, microentrepreneur) que leurs cartes professionnelles sont actuellement délivrées par la poste. En cas de non réception, la CEM vous invite à vous rapprocher de Françoise VALENTINI – Chargée du Répertoire des Métiers (RM) – afin d’actualiser les données initialement enregistrées. Pour rappel, toutes modifications (changement d’adresse, de situation personnelle, cessation d’activité, etc…) doivent obligatoirement être notifiées au RM. Tél : 0590.27.12.55 – Courriel dédié : [email protected] COMMUNIQUÉ DE LA COLLECTIVITÉ Le Président de la Collectivité de Saint-Barthélemy rappelle aux habitants du secteur de La Pointe à Gustavia, que le réseau tout à l'égout est en fonctionnement. Il invite donc tous les habitants à procéder au raccordement de leur habitation sur le réseau dans les plus brefs délais et notamment ceux dont le dispositif d'assainissement non collectif existant présente des dysfonctionnements (odeurs, écoulements... ) Il convient de se rapprocher de la Générale des Eaux St Barth au 0590 52 37 54, afin de voir les modalités de raccordement au réseau. Le Président de la Collectivité vous remercie de votre compréhension. MESSES CATHOLIQUES - Jeudi 21 Avril: Messe à l'EHPAD à 17h00 - Vendredi 22 Avril: Messe à Colombier à 6h30 - Samedi 23 Avril: Messe à Lorient à 17h30 - Dimanche 24 Avril: Pas de Messe à Colombier. Et Messe à Gustavia à 8h30 FESTIVAL DU LIVRE 11 ème édition du Festival du Livre Saint-Bart 2016: Attention - modification pour l'atelier de Renaud Garreta L’atelier de Renaud Garreta se tiendra au musée, dans la salle d’exposition de ses œuvres. Cet atelier est ouvert aux adultes et aux jeunes de plus de 12 ans de 14h30 à 16h30 le samedi 23 avril. LOTO DES ENSEIGNANTS DE L'ÉCOLE STE MARIE Les enseignants de l'école Sainte Marie organisent vendredi 22 avril 2016 un loto au restaurant scolaire de Gustavia. La vente des cartes se fera à partir de 18h et le loto débutera à 19h. 1 carte : 5 euros, 3 cartes : 12 euros. Buvette et restauration assurées par l'Apel. Venez nombreux, De magnifiques lots à gagner. CIRCULATION - A compter du lundi 18 avril 2016 jusqu’au vendredi 20 mai 2016 inclus, la circulation de tous les véhicules se fera en demi-chaussée, au droit des travaux de réfection d'un muret sur une portion de la voie n°01 à Colombier. Le stationnement sera interdit sur l’ensemble de la zone du chantier. Une signalisation réglementaire à l’aide de feux sera mise en place et entretenue par les entreprises chargées des travaux, pendant toute la durée des chantiers. SOIRÉE ROLLER À L’AJOE Le club de hockey de l'AJOE a le plaisir d'organiser une soirée roller le samedi 23 avril 2016 sur le plateau de l'AJOE à Lorient de 19h à 21h. Entrée + location des patins : 5 euros pour les enfants 7 euros pour les adultes Accès au patinage pour ceux qui possèdent leurs patins : 2 euros Buvette et snack sur place. Venez nombreux!! Sports BASKET Jours et horaires d'entraînement et de stages de basket : Mardi et vendredi de 16h30 à 17h30 pour les plus jeunes; Mardi et vendredi de 17h30 à 18h30 pour les ados/adultes. Stages de basket pour tous, le mercredi de 16h30 à 18h00. Pour tous renseignements et inscriptions, contacter RANDY au 0690 50 16 30. Ballons à gagner. A très bientôt au basket ! RÉSULTAT DU TIRAGE DE LA TOMBOLA DE L'ECOLE DE RUGBY 1er prix : une semaine en chalet (6 personnes) dans le Colorado + 2 billets A/R Sxm / Denvers pour deux personnes offerts pas ELAN voyage, un parent et l'Ecole de rugby. Ticket gagnant n°931, Mouwapaq Annabelle de Grande Saline 2ème prix : une montre 24 ✝ AVIS DE REMERCIEMENTS Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de sympathie qui leur ont été témoignées suite à la disparition de Madame Théodorine Marie Cécilia Sibilly veuve Bellot ; Sa sœur Valentine, ses petits-enfants Joël, Marlène et Daniel, son neveu Etienne et son épouse Marie-Thérèse, tiennent à adresser à tous leurs remerciements sincères, particulièrement à Yvette, Nicole et Josette Gréaux, les sœurs et le curé, Messieurs Jean-Marie Laplace et Calixte Giraud, les fossoyeurs Messieurs Faustin Blanchard et José Lédée, Louisa Hodge, Arlette et Irène, pour leur soutien et leur présence lors de l'adieu à notre parente tant aimée. Hamilton homme offert par GEM'S. Ticket gagnant n°935 au nom de Benoit 3ème prix : une statue de Bouddha en Suar offerte par Dreamtime. Ticket gagnant n° 1048 au nom de Ribiero Paulo 4ème prix : un magnum de blanc de blanc offert par la Cave de CCPF + un bon achat de 50€ chez VARDA Désigner floral. Ticket gagnant n° 934 au nom de Kim 5ème prix : un magnum de rosé offert par la cave de CCPF + une plongée chez Plongée Caraïbes. Ticket gagnant n° 386 au nom de Bousquet Hughes. 6ème prix : un sac à main femme offert par Sable Show. Ticket gagnant n° 1269 au nom de Bassen Sébastien 7ème prix : trois bouteilles de Punch offertes par Franck Pernelle. Ticket gagnant n°921 au nom de Marquant Virginie Merci à tous les participants et vive le rugby. ECHECS Le prochain rendez-vous de St-Barth Echecs aura lieu le samedi 30 avril au Village : le championnat de St-Barth de blitz. Pour des renseignements, appelez après le 21 avril au 0690551214. JSB- 21 avril 2016 - n°1179 ANNONCES LÉGALES 25 ANNONCES LÉGALES AVIS OFFICE NOTARIAL "G. MOUIAL, N. JACQUES, R. HERBERT et T. COLLANGES, Notaires associés" Villa Créole, Saint-Jean - 97133 ST BARTHELEMY AVIS Sur requête expresse de : 1°/ Madame GREAUX Marie Michèle Lina, née à SAINT-BARTHELEMY le 31 janvier 1952, 2°/Monsieur GREAUX Louis Joseph Robert, né à SAINT-BARTHELEMY le 1 mars 1954, 3°/ Madame GREAUX Claudette Marie Françoise, née à SAINT-BARTHELEMY le 17 janvier 1956, 4°/ Madame GREAUX Denise Marie Céline, née à SAINT-BARTHELEMY le 30 juillet 1957, 5°/ Monsieur GREAUX Jules Michel Emmanuel, né à SAINT-BARTHELEMY le 28 décembre 1959, 6°/ Madame LOUIS Liliane Marie née GREAUX, née à SAINT-BARTHELEMY le 7 septembre 1962. Il sera constaté au profit de Monsieur GREAUX Louis Michel, né à SAINT-BARTHELEMY le 29 septembre 1926, puis depuis son décès le 28 décembre 2006, des requérants, ses SIX (6) enfants et seuls héritiers, ensemble pour le tout ou indivisément pour UN/SIXIEME (1/6ème) chacun, le droit de propriété résultant de la prescription trentenaire ci-après. Cette prescription concerne les biens immobiliers sis sur le territoire de la Collectivité de SAINT BARTHELEMY, lieudit " Flamands", figurant au cadastre rénové de ladite Collectivité section AE numéros : - 210 d'une contenance de 343m² et - 1485 d'une contenance de 4095m². Toute personne entendant faire valoir un droit sur ce bien est invitée à en faire la déclaration écrite en l'Office Notarial cidessus avant le 18 mai 2016, date à partir de laquelle le requérant envisage de signer l'acte authentique qui constatera cette prescription. POUR AVIS Me Renaud HERBERT VIE DES SOCIÉTÉS SCP « Gérald MOUIAL, Nadia JACQUES, Renaud HERBERT et Thierry COLLANGES, notaires à SAINT-MARTIN avec bureau annexe permanent à SAINT-BARTHELEMY (Collectivités d'Outre-Mer) AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d’un acte reçu par Maître Renaud HERBERT le 15 avril 2016, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : FORME : S.C.I DENOMINATION : VILLA GILLILAND OBJET : Acquisition par voie d’achat ou d’apport, propriété, mise en valeur, mise à disposition au profit de ses associés, transformation, construction, aménagement, administration et location de tous biens et droits immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Et ce, soit au moyen de ses capitaux propres soit au moyen de capitaux d’emprunt, ainsi que de l’octroi, à titre accessoire et exceptionnel, de toutes garanties à des opérations conformes au présent objet civil et susceptibles d’en favoriser le développement. DUREE : 99 ans. SIEGE SOCIAL : Lieu-dit "Corossol", 97133 SAINT BARTHELEMY. CAPITAL : 10 000,00 Euros divisés en 10 000 parts de 1 Euros. APPORTS : en numéraire. GERANCE : M. Michael GILLILAND et Mme Shannon GILLILAND demeurant ensemble à 3720 Beverly Drive, DALLAS (USA), 75205. IMMATRICULATION : RCS BASSE TERRE. Pour avis, Maître Renaud HERBERT NORD ELEKTRON Société à responsabilité limitée au capital de 10 000 euros Siège social : SAINT JEAN CARENAGE 97133 SAINT BARTHELEMY 523 313 203 RCS BASSE TERRE AVIS DE TRANSFORMATION Aux termes d'une délibération en date du 15 avril 2016, l'Assemblée Générale Extraordinaire des associés, statuant dans les conditions prévues par l'article L. 227-3 du Code de com- merce, a décidé la transformation de la Société en Société par actions simplifiée à compter du même jour, sans création d'un être moral nouveau et a adopté le texte des statuts qui régiront désormais la Société. La dénomination de la Société, son objet, son siège, sa durée et les dates d'ouverture et de clôture de son exercice social demeurent inchangées. Le capital social reste fixé à la somme de 10.000 euros. ADMISSION AUX ASSEMBLEES ET DROIT DE VOTE : Tout associé peut participer aux assemblées sur justification de son identité et de l'inscription en compte de ses actions. Chaque associé a autant de voix qu'il possède ou représente d'actions. TRANSMISSION DES ACTIONS : La cession d'actions, à l'exception de la cession aux associés, doit être autorisée par la Société. Monsieur Gonzague DELVAS gérant, a cessé ses fonctions du fait de la transformation de la Société. Sous sa nouvelle forme de société par actions simplifiée, la Société est dirigée par : PRESIDENT DE LA SOCIETE : Monsieur Gonzague DELVAS Né à Vouziers (08) le 22 Novembre 1951 De nationalité Française Demeurant : Anse des Lézards – 97133 SAINT BARTHELEMY Pour avis, Le Président SELAS ST BARTH LAW Société d’Avocats au Barreau de la Guadeloupe RCS Basse-Terre n° 753 807 908 Immeuble La Source, rue Saint-Thomas - Gustavia B.P. 613 97099 SAINT-BARTHELEMY Tel : 05 90 27 93 82 STILEMAN LIGHTING DESIGN SBH Société par actions simplifiée au capital de 1 500 euros Immatriculée au R.C.S de BASSE-TERRE Siège social : Hôtel EDEN ROCK à Saint-Jean 97133 SAINT-BARTHELEMY AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 15 décembre 2015, il a été constitué, sous la dénomination « STILEMAN LIGHTING DESIGN SBH», une société par actions simplifiée ayant pour objet, en France métropolitaine et d’outre-mer et à l’étranger : L'achat, la vente et la supervision dans l'installation de tous types d'éclairages. Le siège-social est fixé : Hôtel EDEN ROCK à Saint-Jean, 97133 SAINT BARTHELEMY. La durée de la société est de 99 années à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, sauf prorogation ou dissolution anticipée. Le capital social est fixé à la somme de 1 500 euros ; il est divisé en 100 actions de 15 euros chacune, qui ont été attribuées aux actionnaires en proportion de leurs apports. Le président de la société est Monsieur Alexander STILEMAN, demeurant : Hôtel EDEN ROCK à Saint-Jean, 97133 SAINTBARTHELEMY. ADMISSION AUX ASSEMBLEES ET DROIT DE VOTE : Tout actionnaire peut participer aux assemblées sur justification de son identité et de l'inscription en compte de ses actions. Chaque actionnaire dispose d'autant de voix qu'il possède ou représente d'actions. AGREMENT : Les actions ne peuvent être cédées au profit de tiers étrangers qu'avec l'agrément préalable de la collectivité des actionnaires statuant à la majorité des associés représentant au moins les deux tiers des actions. La société sera immatriculée au RCS de Basse-Terre (Guadeloupe). Pour avis, le président. décidé, à compter de ce jour, de: - la nomination de M. Vincent CLOQUELL, demeurant Les FicusCamaruche 97133 St Barthélemy, en qualité de gérant en remplacement de M.Anthony LEDEE; - l'ajout, à l'objet social, de l'activité secondaire: location de véhicule, conseil, optimisation, logistique, négociation et centralisation des achats de véhicules; - la refonte des statuts sous forme d'une SARL à associé unique. Mention sera faite au RCS Basse-Terre Pour avis Emmanuel Jacques Almosnino SAS Avocats 3 rue Lafayette BP 656 Gustavia, 97133 Saint Barthélemy Objet: Duet Trust and Fiduciary Services SA RCS Luxembourg n°B 89.325, Sise16A, avenue de la Liberté, L-1930 Luxembourg Par résolution de son nouvel actionnaire unique en date du 13 avril 2016: La société Colfin Grand-Cul-De-Sac Funding SARL, RCS du Luxembourg n° B 179.985, Sise 121 avenue de la Faïencerie, L-1511 Luxembourg, La société Duet Trust and Fiduciary Services SA Est désormais dirigée par un administrateur unique en la personne de: La société Colony Luxembourg SARL, RCS Luxembourg n°B 88. 540, Sise 121 avenue de la Faïencerie, L-1511 Luxembourg, En remplacement de: Messieurs Henry GABAY, Paul François CIERNIAK et Yvon HELL. Pour avis. AMELIE S.A.R.L au capital de 7.700 Euros Siège social : C/° S.B.C.A Quartier de l’Aéroport – Saint Jean 97133 SAINT BARTHELEMY 435 098 306 RCS BASSE TERRE Aux termes d'une délibération en date du 11 mars 2016, l'Assemblée Générale Extraordinaire des associés de la SARL AMELIE a décidé : - de modifier l’objet social de la société : La société a pour objet la prise de participations, sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises, ainsi que la gestion, le contrôle et la mise en valeur de ces participations, l’acquisition de tous titres et droits par voie de participation, d’apport, de souscription, de prise ferme ou d’option d’achat et de toute autre manière, l’acquisition de brevets et licences, leur gestion et leur mise en valeur, ainsi que toutes opérations se rattachant directement ou indirectement à son objet, en empruntant notamment avec ou sans garantie et en toutes monnaies, par la voie d’émission d’obligations qui pourront également être convertibles et/ou subordonnées et de bons, et en accordant des prêts ou garanties à des sociétés dans lesquelles elle aura pris des intérêts. - de transférer le siège social chez Saint Barth Centre Auto – Quartier de l’Aéroport – Saint Jean - 97133 SAINT BARTHELEMY à compter de ce jour, - de modifier la dénomination de la société par « AMELIE » - de remplacer Monsieur Laurent MOLLER, démissionnaire, par Monsieur Raymond VIALENC, gérant de la société pour une durée indéterminée. Pour avis, La Gérance MARCHÉS PUBLICS AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉ AMÉNAGEMENT DES RUES OSCAR II ET AUGUST NYMAN MAITRE D’OUVRAGE : Collectivité de SAINT-BARTHELEMY MAITRE D’ŒUVRE : SAFEGE – Agence Guadeloupe Aux termes d’une décision du 30 mars 2016, les co-gérants sta- CONDUCTEUR D’OPÉRATION : Direction des Services Techtutaires de la SCI VILLA DOLCE VITA au capital de 700.000,00 niques € immatriculée au RCS de BASSE TERRE sous le numéro 483 ATTRIBUTAIRES : 994 406 ont décidé de transférer le siège social initialement Lot n° 01 : Génie Civil/VRD fixé lieudit Anse des Cayes - 97133 SAINT BARTHELEMY au n° SARL LAPLACE BATIMENTS 16, Lieudit Pointe Milou - 97133 SAINT BARTHELEMY Grand Cul de Sac - 97133 SAINT-BARTHÉLEMY Les statuts ont été modifiés en conséquence. Montant : …………...…………………. 4 601 599,65 €. Dépôt légal : Greffe du Tribunal de Commerce de BASSE Lot n° 02 : Électricité/Éclairage TERRE. SARL MIP (Maintenance Industrielle et Pétrolière – Travaux Pour Avis, La gérance Électriques) Anse des Cayes - 97133 SAINT-BARTHÉLEMY Montant : ................................................ 343 900,00 €. SARL L'EXPERT DIESEL Capital 2000€ Les Ficus-Camaruche - 97133 St Barthélemy DATE D’ENVOI DE L’AVIS : 19 Avril 2016. RCS Basse-Terre 522 588 334 Le Président, Aux termes du PV de l’AGE du 06/01/2016, les associés ont Bruno MAGRAS AVIS DE MODIFICATION JSB- 21 avril 2016 - n°1179 PETITES ANNONCES Société leader dans son activité aux Antilles - Guyane recherche son CHEF COMPTABLE (poste basé à SAINT BARTHELEMY) Rattaché directement au dirigeant, vous serez en charge : - du suivi et contrôle de la comptabilité de toutes nos agences avec l’aide d’un comptable. - du contrôle de gestion budgétaire. - de la gestion des ressources humaines. - de collecter les éléments et la production de la paie ainsi que les déclarations des charges sociales auprès des organismes. - de l’établissement de tous documents fiscaux obligatoires. - du suivi administratif, juridique et informatique du siège social et des agences. - de définir les indicateurs de suivi de l’activité. Fort(e) d’une expérience d’une dizaine d’années dans la fonction et titulaire d’un diplôme de type école de commerce et/ou DECF / DESCF. La maîtrise de Sage serait un plus. Rémunération attractive pour ce poste à pourvoir de manière urgente. Envoi lettre de motivation + CV + photo par fax au 05.90.29.73.30 ou par e-mail : [email protected] 1179-Le lycée à Saint Martin, et pourquoi pas ! FAMILLE D’ACCUEIL AVEC RÉFÉRENCES DEPUIS 3 ANS, offre places disponibles pour la Rentrée 20162017 Tel : 0690 33 70 47 Loue Licence IV me contacter à [email protected] 1182-Cabinet d’Expertise Comptable, recrute en CDI dans le cadre de son développement, un(e) Chef de mission. Diplôme DSCG ou DESCF exigé. En charge d'un portefeuille clients avec pour mission : la révision des comptes – l'établissement des états financiers – la production du bilan – manager son équipe. Poste à pourvoir rapidement. Salaire à négocier. [email protected] 1182- Cabinet d’Expertise Comptable, en expansion Recherche un(e)Comptable. Diplôme DCG ou DSCG ou BTS comptabilité obligatoire. Les principales missions seront : la saisie des factures, les lettrages et règlements, les rapprochements bancaires, l'analyse et la justification des comptes… Ce poste en CDI est à pouvoir rapidement. [email protected] 1180- St Barth Services recherche contrat CDD pouvant se transformer en CDI. Agent de comptoir, enregistrement, transfériste et manutention Bagages. Lieu : Aéroport de St Barthélémy. Date d’embauche 02/05/2016. Profil : Jeune H avec de bonnes connaissances en Anglais, dynamique et motivé Bon relationnel et Permis de conduire obligatoire. Envoyez lettre de motivation et CV pour un entretien par email [email protected] ou faxez au 0590275681 Recherche responsable pour la boutique du TI St Barth de fin avril à fin Aout, expérience exigée. Rémunération fixe et pourcentage sur le CA, Anglais exigé [email protected] 0678 73 50 47 Le First Class Yacht Club recherche Chef de rang, références exigées, anglais courant. Envoyez vos CV et photo à : [email protected] 1180-Ralph Lauren recherche pour sa boutique située à GUSTAVIA - SAINT BARTHELEMY un Directeur de Boutique (H/F) à partir de fin juillet. A ce titre, vous êtes responsable de la gestion et de l'animation quotidienne de la boutique notamment pour : Fédérer l'équipe autour de vos Location - Gestion - Vente www.icietlavillas.com [email protected] Tél. : 05 90 27 78 78 - Fax : 05 90 27 78 28 rue Samuel Fahlberg, Gustavia - 97133 Saint Barthélemy objectifs commerciaux - Analyser les indicateurs commerciaux et de gestion du magasin, mettre en place des plans d'action, - Gérer le Stock et lutter contre la démarque inconnue, - Animer et développer l’équipe (3 personnes ), - Suivre la mise en application des procédures, - Etablir les reportings à la direction Retail. Manager expérimenté, vous justifiez d’une expérience confirmée de 5 ans minimum en qualité de Directeur(trice) de Boutique dans le secteur du prêt-à-porter de luxe. Vous possédez une excellente connaissance du secteur du luxe. Cultivé(e), ouvert(e) d’esprit, raffiné(e) dans votre approche client, vous êtes doté(e) d’un excellent relationnel. Sens du commerce, leadership, rigueur et sens des responsabilités seront également vos atouts pour réussir à ce poste. La maîtrise de l’anglais courant est indispensable. Merci d’adresser votre CV + photo à : valeriebonneau@ralphlauren. com Ici et La recherche un/une agent de réservation. Bilingue Anglais/Français. Permis B exigé. Envoyer CV à [email protected] 1179- Restaurant Bonito recherche pour sa prochaine saison un cuisinier spécialisé en cuisine péruvienne, céviches et tiraditos. Connaissance en espagnol nécessaire, poste logé. Envoyer CV à contact@ ilovebonito.com. Ici et La recherche un/une concierge.Bilingue Anglais/Français.Permis B exigé. Envoyer CV à [email protected] Cherche appartement/S tudio/ Villa (2 à 3 chambres ) à l’année, contactez-moi à [email protected] ou au 0690.75.42.31 1185-Agent administratif en CDI et résidente depuis 13 ans, je recherche un logement 1 chambre à louer à l'année. Merci de bien vouloir me contacter au 0690.711.006 1179-Couple installé sur St Barth depuis longtemps recherche un studio ou 1 chambre en colocation. Tél. : 0690 88 61 50. “LORIENT”, une villa contemporaine de 7 chambres, entièrement rénovée en 2010, belle vue mer, sur un terrain de 2570 m2. 5.200.000 € - ref : CML WIMCOsbh REAL ESTATE, + 590-590-51-07- 51 [email protected] “GRAND CUL DE SAC”, une villa composée d’une maison principale avec 2 chambres, 2 salles de bain, dressing, salon climatise, cuisine, terrasse, piscine et jacuzzi, et d’un bungalow d’une chambre, salon cuisine, salle de bain, terrasses. Grande cour, parkings. Jolie vue mer. 1.400.000 € - ref : CRI WIMCOsbh REAL ESTATE, + 590-590-51-07- 51 [email protected] “SAINT JEAN”, Programme neuf, proximité plage et commerces, livraison juin 2018 - 11 lots disponibles du T2 au T3 en duplex avec parking. A partir de 533 681 €. Dossier complet en agence – ref : 26 RVT WIMCOsbh REAL ESTATE, + 590-590-51-07- 51 [email protected] A vendre, cette charmante villa de deux chambres, piscine et jacuzzi située à mi-hauteur sur les collines de St Jean. En rez-de-jardin se trouve un appartement d'une chambre bénéficiant d'une entrée privée, permettant une location à l'année et ainsi générer des revenus complémentaires. Prix : 1 700 000 €. St. Barth Properties Sotheby’s International Realty 0590 29 75 05 A vendre, ce bel appartement d'une chambre situé sur les hauteurs de St. Jean dans une résidence avec piscine commune. Il se trouve en rez-de-jardin et dispose de deux terrasses avec vue en direction de la baie de St. Jean et de Salines. Il offre également d’une pièce supplémentaire pouvant servir de chambre ou de bureau. Prix : 950 000 €. St. Barth Properties Sotheby’s International Realty : 0590 29 75 05 A vendre, villa de deux chambres très privée située sur les hauteurs de Grand Cul-de-sac avec une très belle vue mer et sur le lagon en contrebas. Elle a été récemment rénovée tout en gardant le charme caribéen. 2 500 000 €. St. Barth Properties Sotheby’s International Realty 0590 29 75 05 JSB- 21 avril 2016 - n°1179 HOROSCOPE BÉLIER - du 21 Mars au 20 Avril Amour : Célibataire, vos amours seront ce que vous en ferez. En couple, risque d'incompréhension. Travail-Argent : Vous aurez la possibilité de consolider votre situation sans pour autant avoir à fournir trop d'efforts. Santé : Dépensez votre énergie. Humeur : Semaine sans charme. BALANCE - du 23 Sept au 22 Oct Amour : Tous les rêves à deux sont possibles et vous découvrez un univers amoureux qui vous enchante. Travail-Argent : Des événements décisifs et heureux peuvent survenir dans votre carrière. Un secteur fertile en rencontres et entretiens. Santé : Fatigue. Humeur : Vous êtes sur la mauvaise pente. TAUREAU - du 21 Avril au 21 Mai Amour : Une belle amitié pourrait évoluer en histoire d'amour. Travail-Argent : Vous aurez l'opportunité de mettre en valeur votre esprit créatif. Santé : Sommeil léger. Humeur : Semaine assez valorisante. SCORPION - du 23 Oct au 22 Nov Amour : Vous aurez besoin de beaucoup d'attention et vous regretterez le manque de sollicitude de votre partenaire. Travail-Argent : Vous ne mènerez pas aisément vos projets à leur terme. Vous devrez faire preuve d'une grande souplesse. Armez-vous de patience. Santé : Vos ressources physiques ne sont pas illimitées. Humeur : Rien ne va comme vous le voulez ! GÉMEAUX - du 22 Mai au 21 Juin Amour : Si vous êtes célibataire vous allez faire une rencontre exceptionnelle. Il ne faudra pas laisser qui que ce soit, ni quoi que ce soit, entraver cette rencontre. Travail-Argent : Soyez prudent ! Sans quoi vous serez tenté de faire n'importe quoi. Autant que possible, restez raisonnable dans vos dépenses. Santé : Diminution des migraines. Humeur : Ce n'est pas parfait, loin de là. SAGITTAIRE - du 23 Nov au 21 Déc Amour : Vous régnerez en maître sur votre foyer. TravailArgent : Vous êtes soumis à des influences planétaires contradictoires. Voilà pourquoi les espoirs et les déceptions se succéderont. Santé : Le tonus est là et vous faites un excellent usage de vos forces. Humeur : La semaine s'annonce compliquée. CANCER - du 22 Juin au 22 Juillet Amour : Célibataire, vous pourriez rencontrer l'amour. Si vous l'avez déjà trouvé, l'harmonie règnera dans le couple. TravailArgent : Manqueriez-vous de motivation ? Ne vous laissez pas aller. Réagissez avant que le retard ne s'accumule. Santé : Faites de l'exercice. Humeur : Il faut passer à l'action ! CAPRICORNE - du 22 Déc au 20 Jan Amour : Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Vous serez attentionné et chaleureux. Travail-Argent : Manipuler les gens est une des activités dans laquelle vous excellez. Santé : Vous faites de gros efforts pour manger moins. Bravo ! Humeur : Au top ! LION - du 23 Juillet au 22 Août Amour : Vous prendrez peut-être beaucoup de plaisir à jouer avec le cœur et les nerfs de votre partenaire. Travail-Argent : Un contrat, un accord ou une association peuvent être remis en cause. Santé : Pensez à vous ménager. Humeur : Semaine stressante et fatigante. VERSEAU - du 21 Jan au 18 Février Amour : Faites un effort d'objectivité et vous verrez que tout n'est pas si noir, au contraire. Travail-Argent : Vous saurez caresser vos interlocuteurs dans le sens du poil. Ce seront de précieux atouts. Santé : Prenez le temps de faire enfin quelque chose pour vous. Humeur : Semaine assez banale. VIERGE - du 23 Août au 22 Sept Amour : Vous rêvez tout haut, vous vous sentez le cœur libre et l'amour vous tend les bras ! Travail-Argent : Vous allez trop vite et faites des erreurs. Peut-être un peu trop insouciant cette semaine, ressaisissez-vous et pensez un peu plus au travail. Santé : Vous faites preuve d'une bonne hygiène de vie qui vous protège. Continuez comme ça. Humeur : Ne confondez pas rêve et réalité. POISSONS - du 19 Fév au 20 Mars Amour : Semaine très rassurante sur le plan sentimental. Vos initiatives seront appréciées par les membres de votre famille. très bonne compréhension. Travail-Argent : Des opportunités exceptionnelles se présenteront. Alors soyez prêt ! Côté matériel, vous aurez la possibilité d'effectuer des opérations très profitables. Santé : Vous ne manquerez pas d'allant. Humeur : Semaine tonifiante ! NUMÉROS UTILES 27 SÉCURITÉ CIVILE 05.90.29.70.66 CROIX ROUGE 06.90 71.91.21 CROSSAG (SAUVETAGE EN MER) 196 OU 05.96.70.92.92 GENDARMERIE 05.90.27.11.70 POLICE DE L’AIR ET AUX FRONTIERES 05.90.29.76.76 POLICE TERRITORIALE 05.90.27.66.66 HÔPITAL 05.90.27.60.35 POMPIERS 18 OU 05.90.27.62.31 MÉDECIN DE GARDE 15 OU 05.90.90.13.13 HÔTEL DE LA COLLECTIVITÉ 05.90.29.80.40 Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 Sauf le mercredi de 7h30 à 12h30 06.90.33.12.75 ETAT CIVIL numéro d’urgence week-ends et jours fériés SOUS-PRÉFECTURE 05.90.27.64.10 RÉSERVE MARINE 06.90.31.70.73 DISPENSAIRE 05.90.27.60.27 SERVICE DES EAUX - 24h/24, 7j/7 05.90.27.64.88 SANTÉ MÉDECINS GÉNÉRALISTES Chareyre Stéphane Frappier Gervais Odile Husson Chantal Mazue-Naffah Sophie Tiberghien Yann Eugène Weil Edgar Acuponcteur/Homéopathe : Tiberghien Yann Acuponcteur : Chareyre Stéphane 05.90.27.64.27 05.90.29.10.04 05.90.27.66.84 05.90.27.15.04 05.90.29.71.01 05.90.27.62.40 05.90.29.71.01 05.90.27.64.27 MÉDECINS SPÉCIALISTES Dermatologue : Augé Jean-Michel 05.90.27.63.35 Gynécologue : Bordjel Patrick 05.90.27.68.78 Maladie appareil digestif : Vassel Bernard 05.90.87.90.92 Psychiatre : Berthier-Bicaïs Marie-Claude 05.90.97 60 07 Ophtalmologistes: Cals Jean-Paul 05.90.87 25 55 Achebouche M.K. 05.90.87 25 55 Rident Véronique 06.90.41.93.92 05.90.51.10.90 Orthodontie : Bovero Magali 0690.40.80.23 05.90.52.80.32 Oto-rhino-laryngologiste – Chirurgie de la face et du cou De Lanversin Hubert 06.90.73.09.02 Radiologue : JF Bartoli & B Bartoli 05.90.52.05.32 Stomatologue : Chlous François 05.90.27.87.31 CABINETS DENTAIRES Brault des Grouëts Morgane Camy Sophie Chlous François Gardette Romain Maze Marie-Laurence Redon Dimitri Rousson Perrine Vergniault Pascal Yafi Sophia 05.90.51.98.11 05.90.27.87.28 05.90.27.87.31 05.90.51.98.11 05.90.27.65.95 05.90.27.87.28 05.90.51.98.11 05.90.29.86.08 05.90.52.80.32 AUTRES PROFESSIONS DE SANTÉ A VOTRE SERVICE GARAGE HENRI GREAUX CARROSSERIE - ÉCHAPPEMENT A M O RT I S S E U R SARL RCA - COLOMBIER 05 90 27 77 67 GARDE D’ENFANT Pour concilier vie professionnelle et privée Espace Neptune - Saint-Jean 05.90.69.85.50 MENUISERIE SUR MESURE ❑ AMEUBLEMENT ❑ CUISINE ETUDE PERSONNALISÉE GRATUITE MARIGOT - 05.90.27.76.21 ou cell. : 06.90.35.73.22 [email protected] LE JOURNAL DE SAINT BARTH Les Mangliers - BP 602 - 97098 St Barthélemy cedex ISSN : 1254-0110 - Tél. : 05.90.27.65.19 - Fax : 05.90.27.91.60 [email protected] - www.journaldesaintbarth.com Editeur : S.a.r.l Société de Presse Antillaise Gérante et Dir. de la publication Avigaël Haddad Rédacteur en chef Hugo Lattard Rédaction Rosemond Gréaux, Commerciaux : Ange Patureau, Avigaël Haddad Imprimeur Daily Herald N.V. Dépôt légal à chaque parurion. Le Journal de Saint Barth, décline toute responsabilité sur les annonces publiées. Reproduction ou utilisation des textes, annonces, photos, publicités publiés dans le journal est interdit sans notre autorisation écrite. A.U.D.R.A. Activité Physique Adaptée & Santé: Ventura Isabelle Onier Christian Chiropracteur: Klein Gérard Philippon Thomas Diététicien : Beal Aurélie Infirmiers-Infirmières : Barbe Bardon Sophie 05.90.27.67.55 Baud Sébastien Bro Alice Cardon Isabelle Cousin Dominique Febrissy Gréaux Corinne Macone Matthias Melinand Cécile Rillot Brigitte 05.90.27.72.49 Masseur-Kinésithérapeutes : Agoulon Marion 06.90.14.02.10 Bertin Guylène 06.90.35.94.96 Baud Céline 06.90.58.57.82 Daniel Arnaud Marie Evrard Patrick 06.90.302.705 Godfrin Frédéric Jourdan Véronique Klein Gérard Pastourel Delphine 06.90.65.76.35 Plasse Pauline 06.90.37.22.32 Sorrentino Jean Christophe Van Hove Frédéric Vandenhove Anne Lise 06.90.37.70.27 Wormser Nicolas Naturopathie : Bordaries Fanny Orthophoniste : Bouyer Christine Ostéopathe : Bordaries Fanny Chilah Yasmine Gréaux Dominique Grevin Stephanie Luu Céline Vezzoso Brian Wormser Nicolas Pédicure Podologue : Boutiller Dominique Evrard Patrick 06.90.302.705 Vandenhove Anne Lise Psychologue : Ardil-Brinster Monique Djukanovic Elisabeth Perdereau Cécile (Sophrologue) Ranchin Prune Psychothérapeute M.Laure Penot Laetitia Santarelli Sage Femme Gandoulf Victoria PHARMACIES Pharmacie de l’aéroport Pharmacie Saint-Barth de Gustavia Island Pharmacie à St-Jean LABORATOIRE D’ANALYSES : VÉTÉRINAIRES Chiapello Eliana Kaiser Alexandre Kaiser Benjamin Maille Jean-Claude 05.90.29.27.65 06.90.26.84.70 06 90 38 25 34 06.90.64.87.40 06.90.29.11.01 06.90.47.49.10 06.90.62.28.29 06.90.37.08.22 06.90.48.42.33 06.90.62.90.10 06.90.37.29.05 06.90.59.81.67 06.90.88.26.53 06.90.37.27.42 06.90.49.87.29 05.90.27.81.32 05.90.87.18.77 05.90.27.67.86 06.90.53.44.88 05.90.27.67.86 05.90.27.67.86 05.90.29.72.42 06.90.64.87.40 05.90.27.67.86 05.90.87.18.77 06.90.71.53.57 05.90.27.76.37 05.90.27.81.32 05.90.27.67.86 06.90.09.97.10 05.90.27.88.29 06.90.09.97.10 06 90 73 39 32 06 90 67 30 50 06 90 71.36.15 06 90 48.48.17 06.90.26.36.15 05.90.27.67.86 05.90.29.24.26 05.90.27.67.86 06.90.37.70.27 05.90.51.14.40 05.90.29.62.11 06.90.70.14.44 06.90.35.63.86 05.90.52.00.55 05.90.51.11.69 06.90.50.59.64 05.90.27.66.61 05.90.27.61.82 05.90.29.02.12 05.90.29.75.02 05.90.27.89.72 05.90.27.90.91 05.90.27.90.91 05.90.27.89.72
© Copyright 2024 Paperzz