Janvier 1912 - Site en travaux, le week

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Pî° 1 (I e année). — Samedi 6 Janvier 1912
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TÉLÉPHONE 86
POLITIQUE
ABONNEMENTS
Organe de concentration Républicaine
AGRICO^
:
MAEITIMB
Rédacteur
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1 An.
Quimper, Finistère et départements limitrophes
Autres départements
Etranger..'.'.'
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BUREAUX
6 Mois.
31'.50 2 f.
4
2 50
6 50 4
—
en chef
et Imprimerie
COMMERCIAL
s J.-D.
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Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la réponse.
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PU 7 JANVIER 1912
Candidats Républicain s
Briens.
Dubuisson.
Fenoux.
Hémon.
Piton.
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R
Abonnez-vous
au
CITOYEN
ot faites abonner
vos
amis.
Seus remercions ceux de nos amis qui
ont bien voulu nous adresser leur souscription en vue des élections sénatoriales.
Depuis l'ouverture de la campagne électorale
sénatoriale, le Citoyen ,-j été envoyé gratuitement à la plupart des délégués sénatoriaux.
É
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L
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Z
Discours adressé par le cheval de trait pur breton Bleûn-Lann,
à M . pichon, sénateur sortant, sur la pelouse
du manoir de Tréflez.
la* " K l u d - l t n o k
".
Lo Stud-Boolc a été organisé dans le
Nord-Finistère sous les auspices do M.
le sénateur Pichon et de quelques autres
réactionnaires de marque dans le hut
principal dc certifier les origines des
chevaux dc trait do race bretonne.
Les acheteurs étrangers de nos étalons dc irait, les Américains outre autres, exigent toujours un certificat d'origine. et, à co point de vue, lo StudBook peut rendre des services. Logiquement tout animal inscrit au Stud-Boolc
• devrait être de raco bretonne. Malheureusement celle-ci est fortement mélangée dc percheron, dc boulonnais ct
d'ardennais, si bien que les inscriptions
au Stud-Boolc peuvent nuire à l'élevage
breton en se sens qu'elles montrent
l'impureté dc nos produits et la regrettable diversité de leurs origines.
Les commissions de réception des
premiers animaux présentés auraient dù
se montrer très sévères sur le choix des
reproducteurs à inscrire au Stud-Book
et ne prendre quo ceux dont le type los
rapprochait de l'équidé de trait amélioré.
Or, soit pour plaire à l'électeur, soit
pour montrer le succès de l'entreprise,
tout a été pris. I l fallait du nombre, on
a recherché le nombre. On l'a obtenu.
Des réunions nombreuses ont été tenues dans le Nord-Finistère qui ont permis à M. Pichon do plastronner à son
'
uise.
Les bretons soucieux de l'avenir de
l'industrie chevaline en Bretagne commencent à pousser le cri d'alarme, l'administration des haras s'émeut ct le
pays dc Saint-l'ol, générateur du type
postier, est sur l'œil !
Les chevaux eux mémos ont recouvré
l'usage dc la parole ct protestent à leur
tour par la voix dc l'un des leurs, BleùnLann, délégué par ses camarades syndiqués.
IJC c l a o v a l
B!â<*i'aii-3.;uan " .
Le poil épais et fourni, lo corps ramassé ct trapu, la tèto forte, carrée,
droite et un peu camuse, le front large,
l'œil vif ct animé, les naseaux ouverts, l'encolure assez courte et grasse,
musculeuso et chargée dc crins épais, la
poitrine large ct ronde, le flanc assez
court, la croupe large, bien musclée et
descendue, le jarret osseux ct bas, les
épaules développées, charnues ct musculeuses, le pied large, bien fait, pourvu
d'une corne compacte, et franchement
posé, tels sont les caractères de cc cheval.
On l'avait appelé Blcûn-Lann
parceq u ' i l représentait le type pur du cheval
breton, parce que la lando est en fleur
en tout temps,
I.onn en deuz bleftn c peb oinser,
Cl qu'il représentait bien ainsi les caractères dc la durée et de la permanence de
la race dc 1 roit breton, et aussi parce
que la lande est la fleur d'amour (blcùn
a garante/.) uimée de lu jeunesse, (karet
gand ar iaouankis) ct perpétuellement
génératrice ct conservatrice cle l'espèce
à travers lo temps.
Blcûn-Lann
avait trotté toute lu nuit
pour gagner Tréflez où habile M. Pichon,
Après s'être reposé quelques instants
sur la pelouse, l'œil fixé sur les fenêtres
du grand protecteur du Stucl-Book t
Blcûn-Lann so levant brusquement en
apercevant M. Pichon, fit un tourd'nllée
et se présenta la tète haute devant le
candidat sortant absolument ahuri.
I l parla ainsi i
Citoyen sénateur.
Ne vous étonnez pas de ma venue et
do ma présence devant vous. Mes camarades, citoyens do la République hippique armoricaine, m'ont délégué près de
vous pour vous exposer les revendications de la Fédération des chevaux de
trait breton.
Notre Fédération comprend deuxsyndicats, celui du cheval du Léon et celui
du cheval armoricain qui vit dans Ja
Cornouaille, et comprend notamment
le double bidet de la région dc Crozon,
dc Plogastel-Saint-Germain, do PontCroix et de Pont-l'Abbé, race infatiguablc, si recherchée, il y a peu d'années
encore, par les Celtes du plateau central et par les Kspagnols.
Nos ancêtres proviennent les uns dc
l'Irlande, les autres dc l'Arabie. Los
premiers ont reçu les caresses des Celtes aux longs cheveux qui fréquentent
les bords de la mer sauvage, des lacs et
des rivières de l ' E r i n où la terre est toujours verdoyante et le ciel embrumé. Les
seconds ont eu pour ancêtres les chevaux arabes amenés en Bretagne, à
l'époque dc la guerro des Croisades, par
des Seigneurs bretons qui avaient pris
part à cette expédition pieuse ct lointaine.
L'origine des uns et des autres est antique.
Le cheval breton est lo type du cheval de trait tel que les hippiàtres ont
coutume do le décrire. La perfection
n'est pas do cc monde ct jo comprends
qu'on ait songé à améliorer nfltro race.
On pouvait et on devait la travailler en
faisant disparaître quelques uns dc nos
défauts qui étaient le manque de taille,
ot parfois le lymphatisme et des formes
irrégulières.»On y serait parvenu, par la
sélection des reproducteurs et en écartant dc la reproduction les individus mal
conformés, en recherchant par le dressage la gymnastique fonctionnelle c t u n
trot plus allongé et plus régulier.
Malheureusement dans la plupart de
nos centres d'élevage on a ptél'éré s'adresser nu croisement, ct, notro Bretagne hippique présente aujourd'hui des
types fortement mélangés d'ardennais,
de percheron et de boulonnais.
L ' i m m i g r a t i o n triomphera ct la conquête sera complète demain si on ne lui
oppose une barrière.
L'ennemi : c'est l'ardennais aux reins
bas, aux oreilles courtes, aux épaules
plates ; c'est le percheron au crâne
allongé, aux épaules obliques, trop près
de terre ct pas assez râblé ; c'est lo boulonnais à ht tête volumineuse, à l'oreille
de cochon, pondante comme une loquo,
et qui par le croisement enlève du cachet
à la lèto du cheval breton.
Dans les concours do chevaux de trait
cpie vous présidez, citoyen sénateur, on
reçoit tous les chevaux de trait nés en
Bretagne, tous les types et produits
dérives du croisement des races anciennes avec les étalons ardennais, percherons ct boulonnais, alors qu'on ne devrait y admettre que les bretons do trait
pur.
Votre Stud-Boolc devrait être un vaste
répertoire donnant seulement les filiations des chevaux ou juments isssus sans
mésalliance de chevaux ou juments de
race do trait pure bretonne. U en est,
hélas ! tout autrement,
Si l'on n'y prend garde,c'en estfaitdc
nous, de la race qui, il y n quelques
années encore, révélait l'antiquité,la pureté et la vigueur do l'espèce primitive,
ct dont le corps adapté à notro sol et à
notro ciel reproduisait la naturo bretonne.
Caveant eonsulcs ! Que les Consuls
prennent gardent, et vous, M. le Sénateur qui êtes le 1 e r consul !..,. Allons, no
protestez pas.
Demain notre raco sera abâtardie,
elle sera absorbée par le sang du dehors
et les in 11 nenccs étrangères ; la déchéance
la menace et ses innombrables échantillons dans nos vallées et dans nos plaines ne seront plus qu'une multitude de
corps décousus, sans harmonie, ct par
conséquent sans vigueur.
Vous ignorez donc votro sol et sa
composition physique otchimiquo, citoyen sénateur ; les chevaux à ossature
développée, les bêtes à grande charpente
que vous voulez obtenir par le croisement exigent beaucoup de phosphaté
de chaux alors que notro sol granitique
ot schisteux manque d'acide phosphorique ct de cluiux, ce qui rend impossible dans notre Armoriqne la production
du cheval de irros volume.
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Laissez-moi maintenant joler un regard dans l'avenir.
Je vois l'automobilisme appliqué de
plus en plus a la traction des lourds
fardeaux. D'où impossibilité de spécialiser lo cheval île trait. Ce tpi'il nous
f a u l c ' o s t le cheval omnibus, bon a tout
faire.
Citoyen sénateur, en vérité je vous le
dis, pourquoi ne me croyez vous pas,
tandis que vous songez à ménager l'électeur, à vous rendre populaire ct que
vous abandonnez les principes conservateurs de l'intégrité de notre race, mon
devoir est d'y songer et de maintenir
dans sa pureté le sang et la tradition
reçus des ancêtres.
Libre aux hommes, aux hommes politiques surtout, do so tenir chancelants
ct métis comme disait votre vieux Montaigne. J'ai entendu diro quo les hybrides parcouraient, souvent parmi les hodimes uno brillante carrière.
La République des chevaux ne tolérera pas plus longtemps un état de choses mauvais dans le présent et qui tournera à la ruine prochaino de la race.
Citoyen sénateur.
J'ai rempli le mandat reçu de mes
camarades ct jo vous ai parlé en citoyen
libre. Los hommes vous accablent do
flatteries. I l appartenait à un cheval do
vous dire la vérité. Longtemps nous
avons été considérés comme les frères
inférieurs de l'homme. Nous avions lo
sentiment. I l ne nous manquait quo la
parole. Nous l'avons, et désormais, il ne
faudra pas nous traiter en parents pauvres. Les volontaires en sabots ont
vaincu le mondo. Nous avons les sabots
ct nous sommes capables de menacer,
après avoir prié et conseillé, et de vaincre par des ruades, après avoir inutilement menacé.
Pour triompher de nos ennemis, i l
nous faudra de l'audace, encore do l'audace ct toujours de l'audace.
Un jour viendra peut-être où l'on dira
que la plus belle conquête que le cheval
ait jamais faite est celle de l'homme !
J'ai dit, citoyen sénateur.
Annonces j u d i c i a i r e s ct diverses (4 page)
Réclames (3° page)
Réclames (2* page)
Chronique locale ou départementale
Annonces payables
d'avance.
Prix à forfait
pour les Annonces répétées et traités
R a p p o r t d r HE. ( h é r o n a u noitt «le
la ('.oaïauiiNtttoia «lu ISaitlffet MUI* ta
p r o p o r t i o n «le rt'Noliitioii
de M. I.e Rail, r e l a t i v e aux
MiPaveiatioiiN aux coaaalaeuneM p o u r eoitMt r u v. 13 o an w
d'école».
I l s'agit des subventions pouvant aller
jusqu'à 25 0 / 0 . et proportionnelles au
rapport existant entre la population scolaire ct la population totale dc la commune. M. Chéron dit, en parlant de
cetto proposition : « La Commission du
budget estime, avec l-'auteur de la proposition de résolution, qu'il est de toute
équité de .venir.en aide aux communes
dans lcsquclloa la population scolaire
est particulièrement élevée, et qui, "le ce
fait, ont des charges plus lourdes à
supporter pour assurer le service de
l'enseignement. Ces charges sont d'ailleurs accrues et la situation signalée par
M. Le Bail est encore aggravée par le
renchérissement du prix des matériaux
de construction et de la main d'œuvre,
dc sorte que les barèmes établis par la
loi de 1885 sont ct seront de plus en
plus à l'avantage des communes où la
population des écoles est la moins dense.
« La proposition de M. Le Bail répond
donc â une véritable nécessité. L ' A d m i nistration possède les éléments nécessaires pour déterminer,avec toute la pré
cision et l'exactitude désirables, la densité de la population des écoles. La
commission du budget ne peut que l'inviter de la façon la plus pressante à
saifrir à bref délai le Parlement dc dispositions tendant à compléter la loi de
1885 pour tenir compte dc l'élément
nouveau d'appréciation si justement signalé par l'honorable M. Le Bail. »
Tazes d'octroi sur
le poisson de mer.
Le rapport de M. Engerand a été distribué à la Chambre.
I l prévoit un maximum des taxes
d'octroi que les conseils municipaux
peuvent établir sur le poisson de mer
vendu àlacriée municipale ou hors criée.
P'° catégorie. — Homard, langouste,
crevette dite bouquet, esturgeon, turbot,
bar, barbue, sole, surmulet ou rougetbarbet, mulet, le kilogramme : de 0 l'r. 10
ii 0 fr. 30 suivant la population des
villes.
2" catégorie. — Raie, merlan, maquereau, congre, dorade, poule 'do mer,
solo - perdrix, limande, limande-sole,
carlet ou plie, lotte ou marache. rascasse,
langoustine.crovel te grise, coquille SaintJacques, le kilogramme : de 0 fr. 02 à
0 fr. 07 (id.)
3a catégorie. — Poissons communs :
exempts.
La loi n'est pas applicable à Paris où
les poissons communs sont exempts.
POUR LE5 QREFFSER5 PE p*\IK
DIOGÈNE.
Depuis sa fondation, le t'.ltoyeaa ne cesse
de voir s'augmenter son çhiffre de vente au
numéro el le nombre de ses abonnés.
Nous signalons à nos leeieurs habituels
et amis les moyens les plus efficaces pour
soutenir l'œuvre du journal républicain :
/" SisîEaMoi'tro cùqh ijIîMBJcaeasaeEat
venlc au numéro ne rapportant rien).
2"H.5SÎ
IJJSJ
TCSAA'W «MBOWESCCIM
(le fort tirage du Mltuy ec» est d'ailleurs un
garant dr l'excellence de sa publicité).
3" Confier ù /'Uaaipicigaierle b r e t o n n e
d u « I K o y n i » leurs c v u i n i n m l c s de
travaux commerciaux ou autres.
Nous leur demandons aussi dc faire con•
naître et de faire lire le journal ù leurs
amis.
L'année 1912 verra d'ardentes luttes
électorales dans noire département, Il est
utile que tous les républicains sincères se
groupant et soutiennent l'organe de combat
appelé j| les défendre
Crganlgens-nous l
0(.20
0 30
0 50
1
de
publicité
M — • — — — — P — • »
iris S é n a t o r i a l e s
La loi sur les retraitcSouvriôros impose
Sans attendre h}réponse do M. Pichon, aux greffiers de paix, pour uno rémunéle cheval tourna le dos, so dressa sur les ration ridicule, un travail considérable
jarrets, ct gagna l'humble toit où i l d'une exécution matérielle longue ct
songe à la delivranco de la raco en ber- difficile.
çant sa pensée au bruit du ruisseau qui
Touto peine mérite salaire et il n'est
tombe en cascade dans le pré voisin.
pas admissible qu'on maltraite ainsi une
Blcûn-Lann
a demande au Citoyen honorable corporation d'ofliciers minisd'insérer le texte in extiêiso dc son dis- tériels qui ne sont pas des Crésus. Qu'on
cours, co que nous faisons bien volontiers. leur enlève ce surcroit do travail ou
Pour copia conforme : qu'on les paie en conséquence.
AUX RÉPUBLICAINS
la ligne
e
— M — M M Y U M » II
RÉPUBLICAINS I
:
ANNONCES
QUIMPER
I.es Bureaux sont ouverts de 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à 6 heures le soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à !1I. S a h r i é , ct tout co qui
concerne l'Administration ou l'Imprimerie à m. P. Gm-guen, administrateur-gérant.
Les abonnements partent du 1" ou du lô de chaque mois.
Paraissant
SABRIÉ
: 21, Rue du Sallé, 21 —
TÉLÉPHONE 8 6
de l a
— La Chnmbro et le Sénat sont partis
samedi en vacance, jusqu'au 9 janvier.
Finistère
Médaillons Sénatoriaux
M. Portin.
Aux Assises du Finistère, i i y a déjà
bien longtemps, un avocat qui faisait des
débuts plutôt malheureux, prononça ces
seuls mots : « Acquittez mon client,
Messieurs les Jurés
car i l est du département d'os Côtes-du-Nord.... »
Le Clergé qui soutient M. Fortin pour
dc bon tandis qu'il soutient le colcxnel
Roudière un peu comme la corde soutient le pendu, ne pouvait invoquer quo
cette raison pour faire passer M. Fortin :
Nommez notre candidat, Messieurs les
électeurs, pour représenter le Finistère,
car il est du département des Côtes-duNord.
I l est impossible dc méconnaître que
les électeurs qui se laisseront guider pa:
cette raison supérieure sont de braves
gens faciles à convaincre.
discours à la Chambre en 1897, M. Hémon appelait les partisans de l'abbé
Gayraud des néo-républicains
cléricaux,
admettant la République à correction et
coulant l'expurger de cc qui en fait le
prix : i'espru
républicain.
M. Fortin se dit républicain modéré!
I l doit certes ne pas être un républicain radical celui qui, lors de son immigration dans le pays de Ploudalmézeau
jura dc purger la contrée des sales républicains qui l'infestaient, et qui, hier
encore, faisait une guerre au couteau aux
conseillers municipaux républicains de
Saint-Pabu dont il est parvenu à faire
annuler l'élection par le Conseil d'Etat.
Le seul tort des élus, pourtant inofifensifs et doux comme des agneaux, était
d'être des républicains convaincus.
Bossuet qualifiait les modérés de la
nuance dc M. l ' o r t i n , dc faux modérés
et le grand Carrel les appelait des tigres
de modération.
m
M. Fortin est le fils d'un pharmacien
de Lannion. La famille Soubigou le présenta un jour à M . Guillard, conseiller
général de Ploudalmézeau, dont i l devint le gendre.
Un excellent homme que M. Guillard.
I l portait des redingotes et des fauxcols à la mode dc 18:i0 ; réactionnaire,
mais pas trop, timoré au fond et désireux de rester bien avec la Préfecture.
Au Conseil général, au moment des
votes épineux, on le voyait trotter dans
los couloirs ; ses amis le cherchaient et
ne le trouvaient pas.
Le jour où M. Fortin fut nommé
conseiller général, les électeurs s'imaginèrent pour la plupart avoir voté pour
M. Guillard. Les curés le firent passer
comme une muscade. On prétend qu'on
ne recommence pas deux fois le même
tour en prestidigitation et pourtant les
curés qui sont capables de tout en ont
fait un sénateur. Dans le Léon, l'Evangile est dépassé. Les curés parviennent
tous les jours à faire passer un chameau
par le trou d'une aiguille.
M. Fortin se proclame républicain
modéré.
Républicain! Je reconnais qu'à moins
d'avoir une taie sur les yeux, on doit se
rendre a l'évidence.
L'homme qui a été le président d'un
comité de l ' e n on libérale
populaire,
le parrain plusieurs fois récidiviste de la
candidature dc l'abbé Gayraud, ct qui,
en 1908, lors dc ses tournées électorales
pour le Sénat, se faisait accompagner
partout en Cornouaille par M. dc Servigny, no peut être que républicain.
Croyez bien que c'est la faute à la
République ct non la sienne, si M. Fortin en est réduit à cette pitoyable extrémité. Fille était si populaire, la République, et si universellement acceptée par
le pays ! Le clergé, poussé par Léon X I I I ,
disait aux candidats : « I l faut trouver
un langage nouveau ou vous êtes flambés. » Et les vestes se retournaient
comme par enchantement ! On mettait
des drapeaux tricolores partout ct on
braillait la Marseillaise
avec la conviction que donnent de robustes poumons !
Républicain ! et pourquoi pas, celui
qui, une fois élu sénateur, dans la joie
du triomphe et l'effusion do la reconnaissance, offrit un dîner de 40 couverts
aux prêtres do sa région c l à 2 ou 3 cléricaux de marque encore plus militants
que les curés. Au dessert, on but le Champagne ct, au milieu des salves d'artillerie réunies dc la Mère Cliquot et du Duc
de M ontebello, ou donna l'accolade et
la bénédiction au nouvel élu.
— M. Geoffroy, ambassadeur de France à
Madrid a remis au Ministre des Affaires
Etrangères d'Espagne le contre-projet fran(la
çais répondant au projet espagnol sur l'accord marocain.
Républicain !
— En Chine, la République a été proclaI
,.,. Je vois bien quelque chose,
mée. L'un des chefs du mouvement réforMais je no sois pour quelle cause
mateur Sun-Yen-Mat, a été élu Président
Je ne distingue pas très-bien,
du Gouvernement.
M. de Cassagnac, l'enfant terrible du
— M. Cnnibon, ambassadeur de France à
Londres, a reçu de la Compagnie de navi- parti conservateur écrivait un jour avec
gation â laquelle appartenait le paquebot t sa franchise d'entrepreneur de pavés de
Delhi un chèque de 12.500 fr. pour les l'ours :
victimes du Priant.
« Tous les ralliés ou républicains na-— Le capitaine Lux, arrêté eti territoire tionalistes
éprouvent un besoin impéannexé allemand et condamné h plusieurs rieux de 8C d é f t t t l M t r en
républicains
années de l'ol'tel'esso sous l'inculpation
afin
d'être
mieux
ù
tnctnc
dc
renverser
d'espionnage a réussi h s'évader de la cita'
Cela est peut-être une
delle de Glatz, au milieu des dangers les la Bépublique.
plus grands. L'oBlcior est rentré à Paris où habile tnanCL'UVrc, mais c'est d'une franchise contestable, Dans son admirable
i l a été reçu par le Ministre do la Guerre,
Grâce aux abondantes provisions de
rhubarbe trouvées dans l'officine paterternellc, M. Fortin a réussi à se maintenir le corps Hbrc. Quel dommage qire le
séné n'assure pas au même degré la liberté de l'esprit, car nous aurions
alors un Fortin vraiment indépendaïîif
Beaucoup de républicains se demandent
comment M M . Delobeau, Gassis et Pichon ont accepté de figurer sur la liste
de M. Fortin et de s'embarquer dans la
chaloupe qui porte le cléricalisme et sa
fortune.
'
Eh bien ! Voilà. M. Fortin est, dit-on,
possesseur d'une écorce de quinquina
unique au monde et qui vaudrait au
moins deux cents écus le kilo. I l en a
fait prendre tant et tant à ses collègues
pour les préserver de la fièvre radicale
et des accès de laïcité aigùe que ces
messieurs sont devenus inoffensifs et
vraiment dignes de figurer sur la liste
patronnée par tous les presbytère da département.
Je comprends que François Cougou,
dit Goyen, patronne tous ces gaillardslà. S'il y en avait beaucoup au Sénat dc
cet acabit, la République, la vraie, bien
entendu, n'aurait qu'à faire ses malles....
et à déguerpir, si on lui en laissait le
temps, car on serait bien capable avant
qu'elle ait franchi la frontière, de l u i
faire le coup du père François.
DIOGÈNE.
Le vice-amiral de Cuverville
Comme M. Fortin, l'amiral dc Cuverville est né dans les Côtes-du-Nord.
C'était en 1834, so.us la monarchie de
juillet.
Auteur dc plusieurs livres estimés, 1e
Canada et les intérêts français,
les
Leçons de la guerre
Russo-Japonaise,
Port-A ri h ur et Tsoushima, M. de Cuverville a élé chef d'Etat-Major général de
la Marine dans le second ministère de
M. Lockroy, en 1-898.
Après avoir dirigé autrefois l'expédh
tion du Dahomey, i l est devenu, depuis
q u ' i l est à la retraite, membre du comité
directeur de l'Action libérale
populaire
et du Groupe
Catholique.
Un dictionnaire des contemporains
dit de lui : d 11 se signale surtout par
« l'ardeur de son zè'le qui se manifeste
« au Parlement par l'intransigeance do
« ses votes et au dehors par des mani< ^
u festoyons dévotes que ses amis eux-*
« mêm'es trouvent parfois exagérées. »
C'est lui qui, on s'en souvient, lorsqu'il fut nommé au commandement de
l'escadre de la Méditerranée, voua la
flotte à St-Michel 1
Juge un peu, mon bon, comme dirait
le Marseillais, ce q u ' i l doit être devenu
depuis qu'il a quitté la Marine,
»
Je ne veux pas rabaisser le pouvoir de
St-Michel ni contester ses brillants états'
dc service. C'est lo chef de la milice
céleste. 11 menait dans une journée à
jamais mémorable les troupes du ciel
au combat contre les anges révoltés. I l a
chassé le démon du Ciel, l'a terrassé,
voilà qui est entendu, mais i l aurait bien
dù l'cmpèchcr dc dégringoler sur la terre
Nous publierons dans notre prochain au reboisement des terrains improducdans un vol plané sans précédent dans missions mensuelles. Dont acte ; c'cst composent. Je sais quo M. Goude en est
tifs, si étendus encore en Bretagne.
les fastes do l'aviation. Que de tours do du resto une formalité obligatoire. Qu'on la tête, et voilà tout. En voulez-vous du numéro en causerie agricole :
Cette assemblée, résolue à donner
sa façon Satan a joués depuis au genre le veuille au non, qu'on y aille ou pas,, Goudo, on on a mis partout.
Pu choix des vaches laitières
l'exemple,
a tout d'abord décidé d'étuLos
Athéniens
se
sont
fatigués
d'enhumain et comme sans lui nous serions on fait partio d'uno commission mônier l'acquisition éventuelle par le départranquilles, bien à l'abri des tentations, suelle et d'un bureau par voio de tirage tendre surnommer Aristide le Juste'.
tement des grandes propriétés qui pour- pour les Délégués Sénatoriaux
Goude qui 110 saurait aspirer à cc titre,
de l'Enfer et des curés cjui en vivent.
au sort.
raient se trouver à vendre dans les
risque
fort
do
tourner
bientôt
à
l'indiM. Gassis prétend y avoir parlé
.lo suis électeur sénatorial et jo vous
régions montagneuses du Finistère.
gestion
.
maintes
fois.
Puisque
M.
Gassis
l'affirme,
jure sur mon baptême que si M. de CuA l'occasion des élections sénatoriales,
D'autre part (et c'est en cela surtout
U n jour on lo rendra à lagrande naverville pouvait me garantir que Saint- il faut le croire tout en maudissant les
er
l'horaire suivant a été arrêté pour le dique
la
délibération
du
1
septembre
ture.
Michel est capable de tenir tète aux journaux qui n'y ont pas fait une allupourra intéresser beaucoup de nos lec- manche 7 janvier.
Figurez-vous quo ce plastronncur raflottes réunies de l a Triplice, je serais sion, parce qu'ils sont évidemment mal
Ecoles de pêche
teurs), le Conseil général a décidé qu'il
1° Du Carhaix à Quimper vià Châconte que sa liste est la seule laïque. Je
capable de faire une infidélité à l ' u n informés.
- La question do la réorganisation des accorderait aux communes ou aux par- teaulin :
ne
connais
pas
ses
copains,
mais
je
le
des cinq candidats do l a listo républi
M. Gassis soutient q u ' i l a été le plus
écoles do pêcho est à l'ordre du jour.
ticuliers une subvention de 25 francs
caine et d'engager mes amis à en faire assidu dos sénateurs. Je lo veux croire connais lui, Goudo.
Train spécial mis en marche entre
M.
A.
Rivoal,
directeur
do
l'Ecolo
do
pour chaque hectare de terrain dont le
Lo Courrier du Finistère n'en parle
autant.
sur parolo.
et Châteaulin correspondant
Carhaix
reboisement serait entrepris.
jamais. Le Goyon du Progrès ronge.sa Douarnenez, a reçu, du ministère do
Mais alors !
Commo ce serait avantageux ! Près
avec le train partant de cette dernière
marine
uno
mission
d'études.
I
l
prépare
Or 1111 hectare de terrain, ensemencé
dû prendre part à plume d'oie pour no pas avoir à en fairo
Mais alors,
de cinq cents millions d'économies palen ce moment les éléments d'un rap- on pin maritime moyennant une dépense gare à 8-h. 3 du matin pour Quimper.
l'élogo.
à
la
tribune.
M
.
maintes
discussions
an qu'on affecterait à l'amélioration des
port sur la situation do l'enseignement de 50 francs pour culture des potets et Départ de Carhaix 5 h. 27 matin, s'arComme tout cela mc parait louche';!
retraites ouvrières ot paysannes et à l'as- Gassis ne lo d i t pus. Cc sera pour lo
nautique en Franco et a déjà visité les achat de graines peut fournir au bout rête à toutes les stations. Arrivée à
surance des ouvriers contro le chômage prochain numéro. Coquins de sténo- Vous ètes-vous jamais posé cotto ques- écoles do Boulogne, LeTréport, Dieppe,
de 2o ans une coupe d'une valeur de Châteaulin-Orléans à 7 h. 37 d'où le
graphes ! S'ils nc nous l'ont pas appris tion : Èt, s'ils étaient do mèche ?
et la maladie.
Saint-Valéry en Caux, Fécamp, le Ilâvre, 1.209-francs à 1.500 francs. C'est là déjà départ a lieu à 8 h. 3 pour Quimper
KISS-KISS.
Cuirassés et torpilleurs embossés, à c'cst qu'ils s'étaient tous ligués contre
Ilonflcur, Grandcamp. I l inspecte en ce un placement des plus avantageux.
(arrivée à Quimper : 8 h. 41).
l ' a b r i des vents, dans une anso de la rado M. Gassis. I l y a eu complot et M .
moment les écoles du littoral breton et
La subvention allouée par le Conseil
Gassis
est
lour
victime.
2° De Morlaix
à Quimper vià Rosde Brest, conserveraient tout juste le
fr propos du vote du Budget vendéen.
général, en réduisant de moitié la dé- porden :
M. Gassis fait l'inventaire public de
personnel nécessaire à leur entretien.
pense à la charge du propriétaire, accroîNous aurions un muséo do plus, un mu- l'œuvre qu'il a accomplio au Sénat.
Train spécial en correspondance à la
Conserves
de
poissons
tra sensiblement les bénéfices de l'opéMinco,
dirait
Gugusso
!
M
.
Gassis
sée naval et uno (lotte menant commo
gare de Rosporden avec le train rapide
ration.
plein d'une loi robusto, espère quo les
Après avoir entendu et discuté lo rap
les moines une vie contemplative !..
Pour être admis à bénéficier de ces 629, arrivant à 8 h. 17 à Quimper.
port fait sur la question par M. lo méde
Les canons de l'Eglise suffiraient n électeurs cléricaux habitués à so con
Départ de Morlaix 4 h. 15 matin (arrêt
subventions,
communes 011 propriétaires
cin inspecteur Calmctte, le comité techassurer la défense do nos frontières ma- tenter de pou, seront satisfaits
à toutes les stations). Arrivée à Rosintéressés
n'auront
qu'à
adresser
à
M
.
Connaissez-vous
l'histoire
romaine
?
nique de santé a admis en principe la
1° M. Gassis a fait voter par lo Sénat
ritimes sur les trois mors !
N'avez-vous jamais entendu parler de substitution des conserves de poisson lo Préfet des demandes (sur timbre de porden 7 h. 43. Départ de Rosporden
l'érection d'uno section do communo du
département do la Seine. Voilà qui vous l'empereur Héliogabale ? Son règne ne fut aux conserves do viande dans la propor- 0 fr. GO) indiquant les numéros et les par le train rapide 7 h . 59. (Arrivée
pas marqué de plus d'excentricités que celui tion d'un quart au total des rations indi- contenances dos parcelles- cadastrales à Quimper 8 h. 17).
Mais je sens bien quo co n'est là qu'un intéressera, habitants du Finistère.
de M. Goude pendant son passage à la viduelles dans les approvisionnements qu'ils se proposeraient de reboiser.
Nota. — La compagnie d'Orléans ac2° M. Gassis a fait partie d'uno com
rôvo.unc utopie, et M.doCuvcrvillo risque
Mairie de Brest. Les deux gouvernements de sic^e ; i l a émis l'avis qu'il y a liou
Pour toucher ensuite le montant des corde à M M . les délégués sénatoriaux
mission
do
18
membres
chargés
do
fort de no pas avoir ma voix, car le prédurèrent chacun quatre années.
de demander aussi bien pour la qualité subventions qu'ils auraient obtenues en porteurs de billets de 2e et 3° classe, spétendu Dieu des Ai-mées, comme l'a écrit délimiter la Champagne. Coquin do
principe, les intéressés devront provoL'empereur
Héliogabale
était,
on
l'avouera
quelque part M . Renan, est toujours sort, M. Gassis n'a pas songé à vous un singulier amphylrlon. il invitait à des nue pour lo mode do préparation des quer — trois ans après l'exécution du cialement pour le 7 janvier, accès du
inv
iter
à
boire
le
délicieux
nectar
pour
conserves
de
poisson,
les
mêmes
garanpour la nation qui a la meilleure artiltrain rapide n° G29 au départ de Rosfestins les personnages de marque de ties que celles qui sont réglementaires reboisement — la constatation des tra
arroser la délimitation.
lerie et les meilleurs amiraux.
vaux effectués, cn demandant à M. le porden.
3° M. Gassis fait partio du Groupe de l'Empire. La salle du banquet ètincelaif de pour les conserves de viandes.
En 1870 la France, fîllo aimée de l'Epréfet de fairo visiter le terrain reboisé.
lumières, le décorum était fastueux, des
glise a été saignée à blanc, ot dans mon f Aviation. M. Gassis est sénatour-aéros- musiciens triés surle vol etrépandaien! a dour
Fermeture de la Chasse
enfance, j ' a i entendu raconter qu'à tier !
d'eux
les
accents
d'une
harmonie
presque
d
'
i
m
p
o
r
t
a
t
i
o
n
de
rogues
Certificats
La
clôture
générale de la chasse est fixée
Réjouissez-vous, électeurs du Nord ot
Tours, une nuit, un membre du Gouverau 28 janvier.
de bonne qualité et facture
du M i d i du département, ot aussi ceux divine.
Sur un signe, on se mettait il table. La
somma inutilement do venir au secours de la Montagno et de la Plaine, M.
d'achat de rogues.
pour tous vos Imprimés
vaisselle
était remarquable. Au fond des
du pays agonisant et mutilé, de la France, Gassis protège l'aviation, i l la fait avanDANS LA MARINE.
I.e
Journal
OJjiciel du 20 décembre :wll'CSNC/.-vnu* à l ' I m p r i m e r i e clu
plais, des artistes renommés avaient reprécer,
et
c'cst
beaucoup
à
lui
qu'on
doit
patrio de Jeanno d'Arc et de SaintNous relevons les noms suivants dans la
le triomphe de cctto science admirablo. senté les mets les plus délicieux. Vingt fois 1911 donne les modèles des certificats Citoyen, 'Ji. r u e do Sallé. à Q u i m p e r liste publiée à 'Officiel dos premiers
Louis !
d'importation
de
rogues
de
bonne
quatandis
que
les
estomacs
se
creusaient,
les
Depuis qu'on le sait àChàtcaiilin, tout
maitres inscrits sur le tableau d'avancele mondo exulte, on nc se tient plus do plats succédaient aux plats, donnant à tous lité et le modèle do la facture d'achat do
ment à la date du 18 décembre dernier :
joio et une auréole de fierté nimbo les convives l'illusion d'une féerie gastrono- rogues. Ces documents sont nécessaires
1° Pour lo grade d'adjudant principal de
M . de Cuverville ne connait pas l'art
pour
toucher
la
prime.
mique composée pour une réception chez les
tous los fronts.
5° classe : MM. Péronnet (Léon-Henri),
de farder la vérité. C'est l'hommo du
Les syndicats qui voudront se les pro1 er maitre de mousqueterie, Quimper 506 ;
On prétend que M. Gassis prépare une dieux.
bloc clérical. Quand i l s'enfonce dans
curer
devront
s'adresser
à
l'administraLes
unifiés,
Goude
en
lèle,
sont
les
pâles
Le Goyat (Yvcs-Mathias) 1 er maitre fourrier,
surprise sensationnelle pourlc dimanche
l'ultramoiUanisme jusqu'au -cou, i l s'y
L'homme
du
passé.
OJjiciel.
Quimper 711 ; Bescond (Hervé), 1 er maitre
7 janvier. Au moment où les électeurs successeurs de ce mystificateur célèbre tion du Journal
baigne commo dans un océan de délices.
charpentier,
Camaret 1001.
du Léon débarqueront du train sous la entre tous. Ils promettent tout ce qu'on
Mademoiselle
Georges Sand a, dans
C'est un Merrv del Val moins lo froc..
2° Pour le grade de pilote major de
voudra,
parlent
sur
tout,
s'ingénient
ù
parconduite des curés, M . Gassis, revêtu
La subvention de 100.000 francs La Quintinie, écrit une page maîtresse 3e classe : M. Tanguy (Pierre-MarieM . Fortin a exclu do sa liste, direzd'un uniformo de sapeur aérostier, atter- courir la gamme de toutes les surenchères ;
où elle représente l'homme moderne, le Noël), Douarnenez 79D.
aux marins-pêcheurs sardiniers
vous, l'amiral de Cuverville, parce qu'il
rira devant eux en faco du Palais de puis, quand le p o p u l o est à table, la serlibre-penseur, poursuivi et traqué par
était trop compromettant. C'est donc le
du Finistère.
Justice, accompagné d'un aumônier quo viette au cou et de l'eau plein la bouche, on
schisme dans le parti ? Vous n'y êtes
l'homme du passé, le clérical.
l'invite à se rincer l'oeil et à tirer la langue
TABLETTES ADMINISTRATIVES
lui aura confié M. Daniélou.
A l'unanimité, la Commission supépas. Le lieutenant-colonel Roudièro est
Voici le mâle langage qu'un père
devant les discours de M. Goude à la ChamPostes et Télégraphes. — L'n concours
PIGEON V O L E .
sur la liste, mais c'est M. do Cuverville
bre, qu'en a eu soin de découper dans les rieure de contrôle et de surveillance du libre-penseur tient à son fils sur l'avenir pour le recrutement de dames employées
Crédit
maritime
mutwl
a
émis
1
avis
qu'on trouvera au fond del'urno. Encore
colonnes de /'Ofllcicl et de coller au fond
qui l'attend :
des Postes et des Télégraphes aura lieu les
un tour des curés ! I l fallait bion ménades assiettes avec de la bouillie préparée que la somme de 100.039 francs versée à
jeudi
15 et vendredi 16 février 1912 au chef« Dès aujourd'hui, i l y a une prédiction
l'Association des Prêts m intimes en
ger les apparences et plaire aux éiocteurs
pour les chats•
lieu de chaque département.
que
je
peux
te
faire,
c'est
qu'en
me
suivant
un peu sur l'œil. L'épéo du colonel
1906, constituait, non pas uno avance,
Le nombre maximum des admissions est
Cn discute à la tribune les budgets bourdans la voie où j'ai marché, tu cours le risRoudière se prête admirablement à servir la loi Cloarec et nos cinq sénateurs
mais une subvention acquise et qui degeois, on remercie le ministre quand 11 a
que sérieux de rompre avec toutes les espé- fixé à 800.
de paratonnerre à la bonno listo.
vait être reversée à la Caisse
régionale rances comme avec toutes les sécurités de la
Seront admises à concourir les postuCloarec s'émut un jour du sort de nos laissé tomber de son banc une réforme ou de Quimper.
lantes
sans infii mité ayant une taille de
I l y a pourtant des dissemblances
vie. Quelle que soit la carrière ouverte à ta
une amélioration de salaires ; en va jusqu'it
et peut-être même des contrastes agriculteurs vendeurs de chevaux. Les l'assurer de la reconnaissance des travaillégitime ambition, l'homme du passé t'y 1 m. 50 au minimum, âgées de 18 ans au
entre M. Fortin et l'amiral de Cuverville. malheureux so voyaient fairo les procès leurs ; puis, au moment de se prononcer jur,
guette et t'y attend pour se mesurer avec moins et de 25 ans au plus au jour du conP R I M E S
toi. Si tu es homme de science, i l t'empê- cours. Cette limite d'âge est toutefois
M . Fortin veut que le clergé domine les plus injustos par des maquignons du le budget, en proteste, cn se récrie, on s'jn?\UX Rogues Artificielles.
centre
et
du
midi
de
la
France
qui
chera d'avoir une tribune pour professer; reculée pour les aides d'une durée égale à
l'aristocratie, tandis que M.do Cuverville
dlgne et finalement cn vote contre.
chargeaient
les
pauvres
bêtes
de
tous
les
homme de lettres, il to fera railler, outrager, celle de leurs services en cette qualité,
issu d'une famille de gentilshomm
De telle sorte que si le budget n'était pas
Là
Chambre
des
Députés
a
renvoyé
calomnier au besoin dans ta vie privée par dans les conditions fixées par l'arrêté du
vices
imaginaires
et
forçaient
les
bretons
qui portaient l'épéo, veut que le clergé
voté
par
les
députés
bourgeois
(sic),
les
les
nombreux organes dont i l dispose ; ar- 4 juillet 1010.
la Commission de la Marine un amen
soit dirigé par une noblesse encore plus à aller plaider au loin avec do gros frais
La liste d'inscription sera close le 20
employés et ouvriers en seraient réduite à dement à la loi de Finances de M M . tiste en contact avec le public, il te fera sifet
le
risque
de
perdre
leur
procès.
papisto que lui. Ce n'est pas, après tout,
janvier 1912 au soir.
fler,
lapider,
s'il
le
peut,
par
les
bandes
qu'il
des tiraillements d'estomac devant le toupet Léon Porrier et Cazauvieilh relatif aux
Pour arrêter cette épidémie si perni
l ' h a b i t qui fait lo moine ?
Contributions Indirectes. — M. Bastarde M. Goude qui absorbe chaque semaine rogues artificielles, rapporté par M. Le enrégimente ou par les passions qu'il soucicuse,
Cloaroc
déposa
et
fit
voter
à
la
lève et qu'il égare ; homme politique, i l te di, commis principal à la direction des
Si M . Fortin était entré dans los ordres,
un
peu
plus
de
cosmétique
et
grandit
chaque
Bail
qui
lui
avait
donné
la
rédaction
suifermera tous les chemins de l'action et s'ef- Contributions Indirectes de Quimper, est
i l serait curé de campagno à Lesneven, Chambre le 7 juillet 1909 une proposi- jour d'un millimètre au moins.
vante acceptéo par le Ministro do la forcera de t'ouvrir tous ceux de la misère,
nommé à la direction de Versailles.
Ploudalmézeau ou Lannilis, dans uno tion do loi qui dort depuis dans les car
Après ses festins chimériques, Hélioga- Marine :
de la prison ou do l'exil; homme de loisir
M. Le Coty, receveur ambulant à Brestcure qui rapporte gros. M. do Cuverville tons du Sénat.
bale, faisait défiler devant lui ses Invités
« Los navires armés à la pèche de la ou de réflexion, il suscitera des orages au- Lambézellec. a été nommé receveur entreTandis
quo
M.
Delobeau
songe
à
l'ai
aurait choisi la vie cénobitiquc qui peret leur demandait s'ils étaient satisfaits. u sardine et les associations de marins- tour de toi ; il troublera l'air que tu respires poseur à Redon.
met à l'homme de jouir de Dieu dans une liance russe, M. do Cuverville à Saint- Ces derniers qui n'avaient pas envie de dor(( pêcheurs utilisant do la roguo artifi- par des paroles empoisonnées, i l aigrira
Michel,
M.
Gassis
aux
découvertes
de
vie de contemplation et d'idéal.
«
mir
dans
le
Tibre
répondaient
imperturbacielle fabriquée en Franco par dos in- contre toi jusqu'au plus dévoué de tes serl'aviation et M. Fortin à Lannion, pays
M. Fortin en tenait pour Léon X I I I
FOlftES DE LA SEMAINE
(( dustriels français sont admis à bénéfi- viteurs ; époux et père, i l te disputera la
do ses jeunes années, M. Pichon est on blement : oui.
auquel M. do Cuverville préfère Pie X.
confiance
de
ta
femme
ot
le
respect
de
tes
Samedi 8 janvier.— St-Rcnan, Plouescat,
Il ne nous reste plus qu'à connaître f opi- (t cier d'une prime de 10 francs par
arrêt devant ce projet de loi ; i l y songe
enfants, car il est partout ! De tout temps, Le Ponthou.
Confesseur, M. de Cuvervillo eût été
tous les jours, i l ne penso qu'à cela, nion des électeurs de M. Goude sur leur u quintal métrique (100 kilos).
il
a
ourdi
une
vaste
conspiration
au
sein
rigide et M. Fortin relâché. Le premier
Lundi 8. — Rosporden, Crozon.
« Un règlement d'administration pu- des civilisations les plus florissantes, i l
mais i l n'ose pas lo fairo voter, parce député.
auraitjoui de la grâce surnaturelle tandis
Mardi 9. — Folgoêt, Plabennec, La
DIOGÈNE.
ic blique, pris sur la proposition du M i - traite avec les souverains, i l les menace, i l
qu'il a, ponse-t-il, partio perduecFavanco
quo celui-ci,en possession déjà de lagràco
Feuillée.
«
nistre
do
la
Marine,
déterminera
les
I l aura pour lui tous les sénateurs breles effraye. I l a pénétré dans tous les con
Mercredi 10. — Landudec, Bannalec.
naturelle, s'en serait bien passé.
« conditions que devront remplir les seils, i l a mis le pied dans tous les foyers
tons mais i l craint d'avoir contro l u i
Jeudi 11. — Guipavas.
Pour rien au monde M . Fortin ne
domestiques
;
il
est
dans
les
armées,
dans
« rogues pour être admises. »
tous les autres sénateurs des pays ache
Vendredi 12. — Douarnenez.
mangerait un vendredi des pommes de
les magistratures, dans les corps savants,
teurs.
terre frites dans ae la graisse do cochon
dans les académies, sur la place publique,
Comment, M. Pichon qui croit avoir
mais si on lui démontrait que sont répusur le navire en pleine mer, dans la campaM. Goude qui compte dans soni parti
gne, à tous los carrefours, "dans le cabaret
tées maigres toutes les viandes et toutes assez d'influence pour faire voter Brestpar le Sénat, 11c peut un certain nombro de millionnaires
de village, dans le couvent, dans l'alcove
les volailles ayant franchi lo seuil d'un Transatlantique
Théâtre Municipal.
— Ce soir samedi
conjugale. Il observe et consterne l'honnête 6 janvier aura lieu au Théâtre municipal une
L m p l o i de» Menue» p o u r I» péclie
ecclésiastique, je suis convaincu qu'il pas se décider à essayer ses forces en authentiques dont quelques-uns sont
c u r é qui croit l'esprit favorable à l a lettre.
faisant passer le texte de la loi Cloarec
de» p e t i t » m a q u e r e a u x .
consentirait à y porter les dents.
représentation de Gala, par la tournée des
mémo entrés à la Chambre, s'attaque à
11 gouverne les pontifes, i l raille, méprise
Ce
qu'a
pu
Cloarec
à
la
Chambre,
M. do Cuvervillo est homme à se
A chaque Congrès maritime, la Fédé- et violente ceux qui, une fois en leur vie, concerts artistiques. Partie de concert ;
M. Lo Bail, parco q u ' i l a, durant la pénourrir de racines et de salsifis ot à ne le peut pas au Sénat. I l s'avoue riode électorale dernière, recommandé ration des marins-pêchcurs sardiniers de ont tenté de lui résister sur quelque Morceaux d'opéra.
Grande sélection de Werther, opéra de
poursuivre pendant 24 heures un jeune vaincu avant d'avoir réuni ses moyens aux marins sablais la candidature de M. Franco émet à l'unanimité des voix, point. »
Massenet, avec le concours de : Melle
et
tenté
l'entreprise.
que M. Fortin ferait cesser au coup de
moins celles dos pêcheurs de Saint-GuéRizzini, chanteuse légère du Théâtre Royal
Electeurs sénatoriaux, si vous voulez Chailley, qui a été élu contre un réac- nolé-Ponmarc'h, un voeu tendant à co
m i d i , le vendredi saint.
de Gand ; M. Algrin, ténor du Théâtre do
tionnaire
à
tous
crins.
Brest-Transaavoir la loi Cloarec et
quo l'emploi
des sennes soit
interdit
Depuis que M. Fortin estdovonu répul'Opéra de Nice ; M. Gurdin. baryton de
M. Chailley ost qualifié de requin pour la pêche du petit maquereau.
tlantique, je vous engago fort à changer
l'Opéra de Nice ; M. de Perrin, basse chaucain modéré, i l n'est pas possiblo qu'il
votre attelago au reluis.
parce qu'avant do rentrer à la Chamliro
tante du Grand Théâtre de Bordeaux.
Quollo n'a pas été leur stupéfaction
soit resté un catholique intransigeant.
KISS-KISS,
2'i, rue du Parc, Quimper
il était ou allait devenir concessionnaire d'apprendre qu'après uno onquêto faite
La vertu est uno et clic ost contre gaucho,
Sur le Champ de Bataille.
— Nous
d'uno mino en Tunisie q u i lui avait par M. l'Inspecteur général des Pèches, r a p p e l l e aux A c h e t e u r * q u ' i l v e n d
et la vérité so tient in médias res.
recevons la lettre suivante d'un de nos
causé pas mal d'ennuis avant do l u i le iVJinistre de la Marine avait conclu au à Crédit payable p a r A-Comptes amis :
A notro époque tourmentée, les homCONSEILS
COLONEL
t o u s les m o i s .
fairo espérer dos millions incertains qui maintien du statu quo!
mes et les institutions se transforment
Quimpérois de vieille roche, j'applaudis
R
O
U
D
I
È
R
E
Nous avoiA roçu cle nombreuses prode tout cœur à ce qui contribue à rendre
souvent aveclamobilitédosnuécspuisquo
sont encore d'ailleurs hypothéqués sur
plus agréable le séjour de notre ville. C'est
nous trouvons bras dessus bras dessous
los brouillards du cerveau do M . Goude. testations à co sujot, A Concarneau nopourquoi ,ie me suis réjoui, — avec tous
tamment,
les
cours
so
sont
effondrés
du
de» hommes partis dos pôles les plus Trompeur, Trompette et Trompé
Quand M . Lo Bail écrivait cot article
mes concitoyens, je suppose, — de l'instalfait
do
cct
emploi.
M.
l'Inspectourgénéopposés do la politique.
sur M. Chailley, i l no croyait pas avoir
Q U K 3 I P E R
lation récente d'un établissement forain sur
ral
des
Pèches
maritimes
doit
être
bien
Jo
suis
la
trompette
et
i
l
ne
faut
pas
Au milieu do cos changements M. do
devant lui un candidat millionnaire ou absorbé pur ses études do laboratoire, Fourrures
choix
important le Champ de Bataille.
quo vous soyez le trompé.
.Cuvervillo est demeuré immobilo.
Laissez-moi toutefois vous exposer une
l.o trompeur, c'est lo clérical, comme cn train do lo dovenir. Co n'ost qu'à puisqu'il n'a pas constaté co fléchisseCapitoli immobile saxum
critique au sujet de l'emplacement dévolu
M.
Goude
qu'il
appartient
d'entretenir
ment anormal.
Comment voter pour un homme do toujours.
à cctte construction. Au moment où se
Tous los tribunaux do France ot dos de âi riches relations.
Nous publierons dans llotl'o journal
tient la grande foire de l'année, i l n'est pas
l'ancien régimo dans le pays qui adonné
Colonies ont jugé qu'un candidat 110
Dans le numéro du j o u r n a l où M. Lo des précisions, prochaines on attendant
douteux que toute la superficie de l'immense
le jour à la Révolution ?
terre-plein doit être utilisée pour placer les
Jo sais bien que do bonno foi M. do peut pas être porté sur uno liste contro Bail faisait l'éloge do M. Chailley, i l quo lo groupo dès députés sardiniers et
Audience du 2 janvier
1012.
baraques foraines.Mais, lorsqu'il s'agit d'un
Cuvervillo so placo sur le terrain consti- son consentement,
consacrait aussi des articles à d'autres dos Inscrits maritimes de la Chambre
établissement isolé, j'estime et ne suis pas
Nul doute que M M . Fortin, Delobeau candidats, MM. Tissier et I-Ionnorat, soit saisi do la question.
tutionnel. Mais jo suis sur qu'au fond i l
QUIMPER. — Les poivrots. — Le nom
le seul à estimer qu'il serait préférable de
et
Gassis,
soient
do
cœur
avec
vous.
Ils
n ' a pas plus oublié son roi quo son Dieu
mé Lévénès a été rencontré dans les rues lui assigner un autre emplacement.
qui n'ont jamais passé, quo jo sache,
r
de Quimper, le jour du l ' janvier, dans un
et q u ' i l est prêt à les servir tous deux à souffrent cruellement, n'en doutez pas
pour dos crésus.
En effet, une telle construction, édifiée'
L'abondance des matières nous état d'ébriété avancée et a, en outre, outrado voir le nom do M, do Cuvorvillc accolé
la fois.
exactement
à l'angle brusque de la chausCola
prouve
qu'à
l'heuïe
où
les
unifiés
oblige, à notre grand regret, de ren- gé des agents qui lui dressaient procèsDans son for intérieur, i l ponso que de au leur et substitué au vôtro sur une listo
sée réservée aux véhicules, constitue un
verbal.
combattaiont
M
.
Lo
Bail,
ce
dernier,
voyer au prochain numéro la suite
véritable danger pour ces dernier». Sa
môme que la monarchie entourée d'ins- dissidente patronnée par le Progrés,
Deux jours do prison avec sursis.
avec beaucoup do liberté d'esprit ot do de notre article sur Les Pécheurs
Dimanche on distribuera cetto listo
masse empêche un conducteur longeant la
titutions républicaines est tombée en
— Egalement pour ivresse, lo même rrille de la Préfecture d'apercevoir une!
République, do mémo la République Priez M . Pichon do fairo venir son solidarité républicaine q u i est à son' Bretons eu Mauritanie.
jour, Le Moan, manœuvre à Quimper qui autre voiture venant en sens inverse et prêt
•ans républicains t o m l e r a en monarchie. huissier pour surveillor lo manègo, fain élogo, pensait à ses umis ot voulait assului, esl un récidiviste, récolte six jours de à prendre le tournant,
11110 sommation et dresser 1111 constat,
rer avant tout le triomphe do la RépuDIOGÈNE.
prison et 1(> fr. d'amende.
Lo remède est bien simple â cct état de
Lu consultation ost gratuite.
blique,
CONCARNEAU. — Mendiant
dange- choses. I l consisterait à placer plus cn
0
M RENARD,
La tare pour M. Goudo n'est pas d'ètro
reux. — Non content de solliciter la charité avant le théâtre forain ou mieuXj plus à
M. Cassis, sénateur-aérostier
millionnaire, c'ost do ne pan être unifié Hue I h t é r r e s S i U i i e décision
des passants, le nommé Durand injurie ceux droite, de façon à laisser tout la visibilité
d a Conseil g é n é r a l d u F i n i s t è r e d'entre eux qui so refusent à lui faire utile du tournant aux voituriers. Appeler
pur
dessus
le
marché.
Quoint
Un
hommo
GOUDE PL&STRONJiE
M. Gassis, qui a lo trac à la veille du
l'aumône. Pour avoir, de plus, .joint le geste l'attention bienveillante de la municipalité
réunit cos deux qualités i l devient aussi
Dans sa séance du 1e'' septembre 1911, aux paroles violentes, lo dangereux men- sur cette petite réforme suffira, j'en suis
scrutin, répand pur'.out un tract où i l
La listo socialiste pour lo Sénat est sucré pour M. Goudo que lo crococlilo lo Conseil général du Finistère a pris diant écopc d'une condamnation à un mois certain* pour la persuader de son bien-'
énumère l'œuvre q u ' i l a accomplie depuis
fondé.
formée.
Je l'ai lu quolquo part thais n'ai l'était pour les Egyptiens.
uno importante décision à laquelle ap- d'emprisonnement.
huit ans qu'il siège au Sénat.
Un commerçant,
plaudiront tous ceux qui s'intéressent
Fftrceur< ra,
J1 prétend avoir fait partio des com* pas gardé lo souvenir des noms qui la
Trains spéciaux
POUR L'INDUSTRIE
SARDINIERE
L'Unifié Goude
& l'Empereur Héliogahle.
. les Secrétaires de Mairies
PAGE A L I R E
Les Cultivateurs bretons,
M. Goude chasse le requin
et s'agenouille devant le crocodile
Attitude
Inexplicable
&DIMPER
LE m MARCHÉ
BON
MARCHÉ
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE «L'IMPER
LE REBOISEMENT
LE
Bal de la " Quimpèroise " . — Nous
rappelons que c'est samedi prochain, Ili janvier, qu'aura lieu lo bal de la " Quimpèroise " .
On peut se procurer des cartes au gymnase municipal los lundi, mercredi et vendredi, il partir de 8 h. du soir.
Le Comité négligera rien pour la réussite,
commo les années précédentes, do ce bal.
Une fête de famille. — Mercredi soir,
le personnel du Citoyen s'est réuni en un
diner tout intime âi'hôtel de la Gare. Notre
ami M. Georges Le Bail, député, présidait
ce repas amical ayant à côté de lui M.Jacob,
l'actif et sympathique directeur de la Coopérative ouvrière de peinture l'Avenir, qui
avait bien voulu se joindre à nous. Puis
nos dévoués collaborateurs, J.-D. Sabrié,
rédacteur en chef, Pierre Guéguen, administrateur-gérant, Damian, ltonël, Le
Moal, Goù'rret, Dénès, Goardet.
Ln maison du Citouen, est une petite
république où les principes de coopération
ouvrière sont aussi la règle, tous les co;urs
battent il l'unisson pour io même idéal.
Dans cette atmosphère d'amicale entente,
bien des projets furent faits pour lo développement toujours plus grand de notre
cher journal, pour le succès do l'idée républicaine et démocratique qu'il s'eflorco de
semer. Ce fut uno soirée charmante dont
le souvenir nc sera perdu pour aucun de
nous.
Qu'il nous soit permis de remercier ici
l'initiateur de cette fèto, M. le député I.e
Bail. Il nous a donné uno occasion nouvelle do nous rapprocher d'avantago et,
par là même do nous mieux comprendre et
de lui exprimer aussi tout notre attachoment au vaillant journal dont il fut 1e fondateur:
Inutile de dire que lo menu fut exquis et
l'entrain parfait. Nous ne résistons pas au
désir do reproduire la carte, dont l'excellence valut des félicitations au maitre Vatel
Touchard.
Huîtres do Bélon
Vermicelle
Langoustines au bourre
Coquilles St-Jacques
Poulet sauté aux champignons
Choux de Bruxelles au beurre
Pommes château
Gigot pré salé au cresson
Salado
St-Emillion
Gâteau de roi
Desserts variés
— Le même soir, les employés du dépôt
de la Gare et les délégués de différents services de la C1' des chemins de fer se réunissaient au même hôtel cn un vin d'honneur.
11 s'agissait de fêter les adieux de M.
Pessau, le sympathique chef do dépôt
nommé à Bourges.
A l'issue de cette réunion empreinte do
la gaité la plus franche, des projets furent
formés, à l'instigation de M. Le Bail, pour
l'organisation d'une fête au profit de l'orphelinat des chemins de fer.
Souhaitons que cette bonne idée fasse
son chemin.
Nous n o u s proposons du reste d'y revenir.
roux est mort le 28 décembre ('ans dos
souffrances atroces. 11 laisse une veuve et
sept enfants.
L'auteur du geste fatal qui vient de coûter la vio â ce père do famille, Jacques
Mazo, est âgé de 37 ans. I l a reconnu les
faits qui lui sont reprochés par la justice ot
a déclaré qu'en frappant Hélias, avec lequel
il avait de bonnes relations, il avait agi dans
un moment d'égarement, sous l'influence
de l'ivresse.
Mazo a été mis en état d'arrestation et
conduit à la maison d'arrêt de Quimper.
Société Sportive.—
I l vient dose former à Plozévet une société de foot-ballassociation. Ello compte déjà un grand
nombre de joueurs qui font leurs entraînements, tous les dimanches, sur la belle
place de la Trinité.
Le nombre de ses membres honoraires
augmente tous les jours. Grâce au dévouement do ses joue urs, nous espérons que la
Jeunesse sportive Plozévédienne fera bientôt do grands progrès.
r-iogofî
CITOYEN
niers et cn peu de temps, toute la popula- acolytes demandèrent en chaire le retour à
tion était sur pied. L'immeuble a étél'ancien régime. Ils prêchèrent l'horreur
complètement détruit, mais les maisons du vice en termes d'une grossièreté et d'une
d'habitation l'avoisinant ont pù être préser- trivialité révoltantes, faits pour conseiller
vées. Remarqué sur les lieux MM. l'Adjoint ce qu'ils voulaient éviter. Ils bravèrent à
au Maire, le Docteur de la Marine, Le tel point 1c sentiment public, que les jeunes
lieutenant des Douanes, le Receveur Bura- gens de Brest demandèrent avec instance
une représentation de Tartufe. La municiliste, etc.
Les dégâts assez importants, sont couverts palité, plus cléricale qu'en 181!), refusa.
Alors, le 12 octobre 1826, des troubles éclapar une assurance.
tent au Théâtre. Vingt-cinq arrestations sont
opérées. Les manifestants, qui appartenaient tous à des familles honorables, furent condamnés à la prison et à de fortes
Un vœu de la Société d'Agriculture. — amendes : parmi eux était M. Antoine DeLa Société d'Agriculture de l'arrondisse- lobeau, père du sénateur actuel.
ment de Brest vient d'adresser à tous les
M. Vallaux conclut en montrant que
membres du Parlement un vœu demandant l'Eglise, dont les principes ne changent pas,
le maintien des droits de douane sur lo bé- et dont les moyens d'action seuls changent
tail étranger et les viandes frigorifiées, suivant les époques, ne sait pas plus mainacceptant, en outre l'entrée cn Franco du tenant que sous la Restauration pratiquer
bétail colonial, à condition que les Lois sani- la tolérence• La tolérance et la liberté de
taires soient rigoureusement respectées à conscience sont les mortelles ennemies de
son égard.
l'Eglise. Leur triomphe n'est pas encore
La Société d'Agriculture de l'arrondissesuré en Bretagne où le cléricalisme a
ment de Brest émet en outre une protesta- conservé une certaine force. Ce sora le rôle
tion contre toute autre mesure qui ne res- de l'enseignement laïque d'assurer la liberté
pecterait pas los droits et les intérêts des de conscience des citoyens.
producteurs et demande enfin que des réductions de transports soient accordées à
titre transitoire aux denrées de consommation courante essentielle à l'alimentation de
l'homme ot des animaux.
BREST
Corsets pour démâtions ou saillie des Omoplates
â P M i t u t j m m ysMirooins
—=E3
B R A S E T J A M B E S ARTIFICIELS
Corsets de Ville sur Mesure
P.-S. — Surtoutj suivez bien et souvent la croisance de vos Enfants,
20 O/'O sont atteints.
G. P É P I N , •
Bandagiste-
Orthopédiste
16, rue Kéréon, QUIMPER
Républicains, lisez- et faite* lire le « Citoyen ».
m è t r e c a r r é p o u r le t r o u b l e causé
Obsèques. — Le Samedi 23 décembre,
d a n s la j o u i s s a n c e des t e r r a i n s e t
dans la matinée, ont eu lieu à Plogoff les
p o u r les r é c o l t e s (et c e p o u r u n e
obsèques de M. Marchand, receveur buraous avez beau chercher, ce sera difficile
liste, ancien adjudant d'infanterie coloniale,
b a n d e de t e r r a i n d e d e u x m è t r e s
D'avoirdesBrodequinsnecraignantpasrusure
secrétaire du syndicat des marins-pècheurs
A meilleur marché, au travers de la ville
de l a r g e u r , y c o m p r i s l a p a r t i e
langoustiers de Plogoff, enlevé en quatre
Comme où flamboie l'enseigne :
a
p p a r t e n a n t à la v i l l e ) au cas o ù i l
jours, d'une diphtérie malique. Rien n'avait
[ H A L L E A L A CHAUSSURE
Verres garantis absolument purs
s
e
rait procédé ultérieurement par
C'est la seule maison duns l'arrondissement
révélé la gravité du mal dont il était atteint.
Le Citoyen est en vente :
E X É C U T I O N S O I G N É E Où l'on trouve le choix, le grand assortiment. la v i l l e à l a v é r i f i c a t i o n o u à l a
L'allluence élait considérable. I l serait
Chez M. GUILLAUME, dépositaire géUn vrai connaisseur.
impossible de citer toutes les personnalités néral, IS, rue de Siam, ainsi que dans les
r é p a r a t i o n de la c o n d u i t e .
des oi-doiiiiaiice»
qui, par leur présence, avaient voulu prendre dépôts suivants :
Tous les jeudis, occasion et solde.
L a p r é s e n t e i n s e r t i o n est f a i t e e n
part au deuil des communes de Clèdcn et
des meilleurs oculistes
M. Colin, rue d'Aiguillon, 36.
c
o
n f o r m i t é des a r t i c l e s 15, 16 e t 17
fr
Ifr
WfrlLE
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de Plogolf. Nombreux étaient venus les
Vve Chauvin, rue de la Mairie, 25.
de
la l o i d u 3 m a i 1841 s u r l ' e x p r o marins, les cultivateurs, les fonctionnaires.
1,
Place
Terre-au-Duc,
Quimper
JUmELLES,
THERmomÈTRES
Vve Jaouon, rue d'Aiguillon, 56.
Plusieurs couronnes étaient placées sur lo
p
r
i
a
t i o n p o u r cause d ' u t i l i t é p u b l i Mlle Ségalen, rue Emile-Zola, 23.
cercueil. Parmi elles, on remarquait celle
Vve Bernard, ruo de Siam, 2.
q
u
e
,
e t a p o u r b u t de p u r g e r l e s
BAROMÈTRES
Il n'y a |>lus de SKhumalismes
du syndicat des marins, délicate attention et
Mlle Lo Bourch, rue cle Siam, 84.
t
e
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a
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n s a c q u i s p a r la c o m m u n e de
souvenir affectueux pour les services rendus
pour Ceux qui veulent
Vve Creton, rue de Siam, 13.
Concarneau après l'expiration d u
par celui qui n'est plus ! M. le receveur des
Mlle Lelong, rue Monge, 3.
Guérir.
contributions indirectes a prononcé quelques
d é l a i de q u i n z a i n e à p a r t i r d e l a
Legrand, rue Emile-Zola, 48.
16,
rue
Kéréon,
QUIMPER
paroles simples et émues our la tombe.
L
e
s
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o
u
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r s d a n s les A r t i c u l a - t r a n s c r i p t i o n d u c o n t r a t , d e t o u s
Loyer, rue Traverse, 47.
M. Le Bail, député, n'a pu ù son grand
Vve Bougaran, rue Ambroiso Tomas, 1. '
t i o n s , les F r o i d u r e s , les N é v r a l g i e s , p r i v i l è g e s et h y p o t h è q u e s , de q u e l regret, arriver à temps pour les obsèques.
Cuquenol, rue de Siam, 123.
es P o i n t s de c ô t é , les R h u m a t i s m e s q u e n a t u r e q u ' i l s s o i e n t .
M. Marchand était un homme bon, loyal,
Lidou, rue Louis Pasteur, 18.
Q u i m p e r , le 3 j a n v i e r 1912.
sorviable ét désintéressé. Il sera unanimen
oueux, les déformations articuVve Guérenneur, avancée de la Porte /le
ment regretté.
1 1J
Landerneau.
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des
M
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L'Avoué de la ville de Concarneau,
( L o i d u 17 m a r s 1909)
Nous adressons à sa veuve et à ses quatre
Vve Gélébart, rue Louis Pasteur(Escalier
et
guéris
en
e
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u
n
Produit
P. M O R E L .
Par acte sous signatures privées
enfants l'hommage do nos sentiments sin
Neuf).
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savamment composé qui constitue
cères de condoléances.
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Mlle Calvez, place de l'tlaiteloire.
Mlle Jicquel, rue do la Mairie, près les 1911, d o n t l ' u n des o r i g i n a u x a été u n e des p l u s b e l l e s Invention du
Halles.
d é p o s é au r a n g des m i n u t e s de M ° siècle e t q u i e s t p r é p a r é p a r l a
Vve Thiéry, place Marcellin Bertholot.
L A N Q U E S T , n o t a i r e à P a r i s , le 18 Grande Pharmacie
de l'Est à Paris.
Mort suspecte. — M. Merlin, Procureur
Vve Salaun, place St-Martin.
n o v e m b r e 1911, i l a é t é é t a b l i les
(Société d'IIy^iène de France)
de la République, M. Dubois, Juge d'Ins
Mlle Orieux, place Sanquer.
N o t i c e e t Renseignements envos t a t u t s d ' u n e s o c i é l é a n o n y m e sous
NAISSANCE
truction et M. Le Godec, Commis GrefI.e Gall, place Guérin.
la d é n o m i n a t i o n de « Compagnie yés p a r r e t o u r d u c o u r r i e r à t o u t e
Gnu, ruo do Paris, MO.
Aussitôt après la naissance, i l faut
fier, assistés de M. le D'' Baley, médecinMlle Guillerm, rue de Paris, 121,
légiste, se sont rendus vendredi après-midi
des Oieiiiiias de fer Arinori- d e m a n d e p a r l e t t r e a f f r a n c h i e c o n - nettoyer les yeux de l'enfant avec un tampon
Mlle Ilouédry, rue de Paris, 2.
à la ferme de Iverguily en Dinéault pou
eains ». au c a p i t a l de u n m i l l i o n t e n a n t t i m b r e p o u r r é p o n s e e t d'ouate hydrophile, imbibée d'eau bouillie
Labbé, rue du Cimetière 42.
procéder à une enquête au sujet d'une
additionnée d'un peu d'acide borique ou de
de f r a n c s , avec siège s o c i a l à P a r i s a d r e s s é e à m o n s i e u r l e D i r e c t e u r
Mlle Mangin, rue Danton, 23.
mort susp«ctc.
jus de citron.
r u e d ' A m s t e r d a m , n° 55.
de l a C l i n i q u e des m a l a d i e s de l a
Nicolas, rue de Paris, 45.
l ' n nommé Guillaumo Miossec, 53 ans
Laver l'enfant à l'eau tiède et le pouMlle Pérusse, rue de Paris, 70.
et son frèro Jean-Pierre, âgé de 50 ans,
drer à l'amidon tous les matins.
A u x t e r m e s de c e t a c t e , i l a é t é N u t r i t i o n :
Quily, rue Victor Hugo, 48.
ayant absorbé chacun un demi litre d'eau— Lui faire prendre, deux fois par
f a i t les a p p o r t s c i - a p r è s i n d i q u é s :
39, Boulevard
Voltaire,
Paris.
Parou, rue du Pont, 18.
de-vie et étant ivres se prirent de querelle,
semaine, un bain tiède de dix minutes,
M . A l f r e d F A Y R E - R O B I N E T , inMlle Bergot, rue de la Porte, 18.
Guillaume qui était couché so leva et en
deux heures après la tétée.
Vve Rustique, rue de la Porte, 11.
chemise se rua sur son frère. Celui-ci le
génieur, demeurant à Paris, r u e
Débarrasser au plus vite l'enfant des
Vve Magueur, rue de la Porte, 44.
repoussa, une lutte eut lieu nu cours de
d ' A m s t e r d a m , n° 55.
gourmes et des croûtes de lait, qui se forBoulet, rue Pierre Ozanne, 2.
laquelle Guillaume fut terrassé, et frappé.
ment souvent.
NANQUETTE,
Q U I M P E R
Et M . Auguste
Vve Guézennec, rue Neuve, 42.
Il se recoucha se plaignant de douleurs au
L'enfant doit être vacciné dans les
e n t r e p r e n e u r de t r a v a u x p u b l i c s , Pardessus mode, 'i'i, '£5. 99 fr.
Perrot, rue de la Porte, 85.
ventre, le lendemain on le trouva mort vers
deux mois qui suivent la naissance.
Vve
Jestin,
rue
de
la
Porte,
28.
demeurant à Paris, avenue du T r o 4 heures du matin. L'autopsie pratiquée
— L'enfant bien portant ne doit jamais
Q U I M F E R
Mlle Thépaut, rue de la Porte.
par M. le D r Baley révéla une péritonite
c a d é r o , 26.
rendre
de lait ; i l n« doit pas avoir plus de
0
par suite de perforation de l'intestin, provoVêtements
tle
sports
Port de Commerce.
• O n t a p p o r t é sous d i v e r s e s c o n - E t u d e de M P a u l M O R E L , a v o u é trois selle* jaunes par jonr.
quée par les coups portés par Jean-Pierre.
à Q u i m p e r , 5, r u e d u P a l a i s .
Vve Piat, quai de la Douane, 16.
d i t i o n s et r é s e r v e s à l a s o c i é t é e n
ALIMENTATION
Chasse, Uniformes,
Livrées Ce dernier a été mis en état d'arrestation et
Mme Le Guillou, quai de la Douane, 42
Le lait est le seul aliment que doit
f o r m a t i o n -.
éeroué à la maisson d'arrêt de Châteaulin.
prendre l'enfant jusqu'à dix mois.
1° L a c o n c e s s i o n des c h e m i n s de
Vve Castel, aux4 Moulins, St-Pierre QuilC o n c a r n e a u
Médecins experts. — Voici la liste des
— Le lait le meilleur est celui de la mère:
fer d ' i n t é r ê t local à voie d ' u n
Médecins experts de l'arrondissement de bignon.
il
évite bien des maladies.
Unifiés et évêques. — Est-il exact que le Châteaulin pour l'année 1011-1912.
P a r a c t e passé en l a f o r m e a d mètre.
Philias, place Thiers, Lambézellec.
— I l est rare que la femme ne puisse pas
Conseil municipal de Concarneau, qui se
MM. Baley, à Châteaulin ; Bastit, à HuelVve Salaun, place Thiers, Lambézellec.
De M o r l a i x à la l i m i t e d u d é p a r - m i n i s t r a t i v e à C o n c a r n e a u , l e 10allaiter.
dit socialiste, se soit empressée, lors de l'é- goat ; Bouroulec, au Faou ; Dubuisson et
Le Bars, St-Marc (Bourg).
• Le lait n'est abondant qu'au bout de
n o v e m b r e 1911, d û m e n t a p p r o u v é
t
e
m
e n t v e r s P l e s t i n , avec e m b r a n
tablissement du cahier des charges pour Lo Gall, à Châteauneuf-du-Faou ; KeranLe Stanc,Moulin-Blanc (près la Poudrorie)
4 à 5 semaines.
l
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l'adjudication des fournitures scolaires, de guyador, à Crozon ; Marcliaix, à Carhaix ;
— Laver les bouts de seins à l'eau bouillie
entre
M . Ségalin,
H e l e t - q - K o r l i u o n
De Plouescat à Rosporden p a r enregistré,
Quéneudoc, à Plomodiern.
s u p p r i m e r de la liste doux livres d'histoire
et boriquée avant et après chaque tétée.
m a i r e de l a c o m m u n e d e C o n c a r Chimistes experts. — Listes des Chimiscondamnés par les évêques, l'un de Calvot,
— Maintenir sur les seins un linge touConférence de M. Vallaux sur " laL a n d i v i s i a u , S i z u n , C o m m a n a , B r a s
tes experts pour la même année judiciaire :
neau, a g i s s a n t en c e t t e q u a l i t é , e t jours propre.
l'autre de Gauthier-Descliamps ?
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lutte contre le cléricalisme èi Brest sous
MM. Terrier et Le Normand, professeur
— La mère et la nourrice doivent s'absteParlant de ce dernier ouvrage, l'abbé
la Restauration ". — M. Vallaux raconte
D e P o n t - l ' A b b é à A u d i e r n e p a r en v e r t u d ' u n d é c r e t p r é s i d e n t i e l
à la Faculté des Sciences, à Rennes ; BoGayraud déclarait qu'il le jugeait innocent din, D'-Médecin, à Rennes ; Galaune, phar- aux républicains du Relecq-Kerhuon une ou p r è s P o n t - C r o i x .
en d a t e d u 16 j a n v i e r 1911, d é c l a - nir : de médicaments, de vin fort, de l i queurs, qui donnent des convulsions à
et d'une parfaite orthodoxie. Nos munici- macien ; Laurent et Bouzat, professeurs à page d'histoire locale. 11 y a près de ceut
De P o r t s a l l à P o r s p o d e r p a r A r - r a n t d ' u t i l i t é p u b l i q u e l e p r o j e t l'enfant.
ans,
après
Waterloo,
les
Bourbons
et
les
paux socialistes seraient-ils devenus ortho- l'Ecole de Pharmacie ; Auguet, directeur
d ' a d d u c t i o n d ' e a u de la v i l l e d e
genton.
— Les meilleures boissons sont : le lait
doxes plus rigoureux que l'abbé Gayraud du Laboratoire Municipal de Brest ; An- émigrés ne furent pas seuls à rentrer en
2° L e b é n é f i c e de t o u t e s c o n v e n - C o n c a r n e a u , d ' u n e p a r t , et : M . L e et la bière légère.
France
dans
les
fourgons
de.
l'étranger
:
lui-même en embrassant la thèse de M. douard lils, directeur de la station agrono— Si le lait est assez abondant, la femme
le cléricalisme y rentra aussi. Pour l'Eglise,
ê t r e passées p a r C r â n e , L o u i s , p r o p r i é t a i r e d e s p a r Fortin, qui veut que l'on s'incline devant mique do Nantes ; Pailheret, professeur à Waterloo était une victoire. La France ré- t i o n s q u i o n t p u
ne doit rien changer à sa nourriture habi4
c
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a
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les interdictions lancées par les évêques ? l'école Nationale d'Agriculture do Rennes ; volutionnaire une fois abattue, les circons- les a p p o r t e u r s avec l e s t i t u l a i r e s
tuelle. V
Murchadour, ingénieur chimiste ù Brest.
c a d a s t r a l de l a c o m m u n e de B e u — Pour les autres, manger surtout : les
E s t - i l exact que l ' u n des plus farouches
tances paraissaient bonnes pour revenir, en p r i m i t i f s de l a c o n c e s s i o n a p p o r
Pour les assises. — Salaiin, l'auteur de toutes choses, à l'ancien régime. Aussi, la t é e , l e d é p a r t e m e n t d u F i n i s t è r e z e c - C o n q , s e c t i o n C.. d ' a u t r e p a r t œufs, potages aux légumes, légumes verts,
candidats au Sénat de la liste socialisto ait
purées de pommes de terre, de pois cassés,
pendant quelque temps laissé fréquenter l'attentat commis au début de ce mois contre période do 1815 à 1830 fut dans toute la et t o u t e s c o m p a g n i e s d e c h e m i n s i l a é t é c o n v e n u cc q u i s u i t :
la femme Fitamant, au lieu do Coatiborno France, et en particulier en Bretagne, une de f e r ; l e s q u e l l e s
Saler abondamment.
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conventions
par son fils une garderie d'enfants tenue à en Châteaulin a été, l'instruction étant ter— Les tétées doivent être réglées :
période d'oppression cléricale : l'Eglise,
1°
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la Ville Close par des religieuses ?
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minée, transféré jeudi àlaniaison d'arrêt de sure ,de la complaisance servile du GouverLe jour : t u r mois : toutes les deux
Ces questions nous paraissent d'une Quimper pour comparaitro devant ce Jury nement, usa de tous les moyens pou;- affer- d u >'réseau c i - d e s s u s i n d i q u é ; e t m u n e de C o n c a r n e a u , u n e b a n d e heures ;
actualité singulière, au moment où, les uni- des prochaines assises.
2U et 3* mois : toutes les deux heures et
g é n é r a l e m e n t l e b é n é f i c e de t o u s de t e r r a i n de s i x c e n t t r e n t e m è mir son despotisme.
fiés sollicitent les suffrages des électeurs
Ln des moyens les plus employés était, a c c o r d s e t a r r a n g e m e n t s q u i o n t t r e s de l o n g u e u r s u r u n m è t r e d e demie ;
Incendie. —• Un incendie s'est déclaré le
Ensuite : toutes les trois heures.
sénatoriaux en proclamant qu'ils veulent 20 décembre vers 8 h. 1/2 du malin dans alors comme aujourd'hui, la Mission. Des p u ê t r e passés p a r les a p p o r t e u r s l a r g e u r à p r e n d r e d a n s l e s p a r La nuit : Pendant les deux premiers
« que l'Ecole laïque soit défendue contre une chambre du 1e1' étage de la maison prédicateurs fanatiques allaient dtj paroisse
r e l a t i v e m e n t a u c e l l e s p r é m e n t i o n n é e s s u i v a n t l e mois : deux tétées au plus ;
avec d e s t i e r s
appartenant à Madame Stéphan, boulangère, en paroisse. Dans chaque paroisse ils deles diffamations êpiscopalos ».
tracé du plan approuvé pour l'étaAprès le 3e mois, si l'enfant est bien pormeuraient une ou deux semaines. Chacun m ê m e r é s e a u .
Nous nous proposons d'ailleurs d'y reve- place du Marché,
Ces a p p o r t s o n t é l é f a i t s sans b l i s s e m e n t de la c a n a l i s a t i o n d ' a - tant, il doit rester six â sept heures de nuit
I.e feu a pris dans une armoire cependant contribuait aux Irais de la mission, d'une
nir d'une manière toute particulière.
foi niée il clef, l'incendie a été rapidement manière plus ou moins volontaire, U fallait r é m u n é r a t i o n p a r t i c u l i è r e e n l a m e n é e d ' e a u d ' a l i m e n t a t i o n à Con- sans téter.
Pl«/.6vct
POIDS
éteint. Néanmoins une certaine somme en refaire, moyennant finances, les mariages v e u r des a p p o r t e u r s , m a i s la so c a r n e a u ;
— l.o nourrisson doit être pesé une fois
Tué d'un coup de parapluie. - I.e billots do banque a disparu ; a-t'ollo été contractés pendant la Révolution et décla- c i é t é est t e n u e de r e m b o u r s e r a u x
2° L e d r o i t de passage su r^ u n e par semaine.
parquet de Quimper. accompagné do M. 1e brûlée ou volée, c'ost un point que la justice rés nuls ; il fallait brûler les livres impies, a p p o r t e u r s l o r s q u e ses d i s p o n i b i
b
a
n d e cle t e r r a i n de m ê m e l a r g e u r
et
notamment
Voltaire
et
Rousseau
;
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fals'efforce
d'oclaicir.
— Tout enfant qui diminue do poids ou
Méd'ecin légiste, "s'est rendu ces jours derl i t é s l e p e r m e t t r o n t les s o m m e s
lait abjurer toutes les doctrines perverses.
n'augmente pas est malade.
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niers à Plozévet pour procéder à une
Audience correctionnelle du 26 décembre La privation des sacrements dans le pré- q u i l e u r s e r o n t dites à r a i s o n des
— Pendant les cinq premiers mois, l'enii r e c e v o i r m o m e n t a n é m e n t l e s
enquête au sujet d'uno grave affaire. Voici
Pleyben. — Vols. — Le Bihan, Jean, sent, les llammes do l'enfer dans l'avenir, é t u d e s , p l a n s , d e v i s et t r a v a u x p a r
fant augmente de 20 à 30 grammes par
les faits qui ont motivé ce transport de
e u x f a i t s en e x é c u t i o n des c o n v e n - t e r r e s p r o v e n a n t d e s t r a n c h é e s jour.
23 ans, maçon, Le Bihan, Pierre-Jean, menaçaient les récalcitrants.
justice.
d a n s l e s q u e l l e s sera logée la c a n a 19 ans, L'Haridon, Mario, femme Le Bi- A la campagne, les choses marchaient t i o n s s u s - é n o n c é e s .
— Pendai 1 les sept mois suivants, i l
Dans la soirée du 26 décembre, jour où
han, 44 ans, leur mère, ménagère à Pleyben, bien pour les missionnaires. Les paysans
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augmente de 10 à 15 grammes par jour.
La c o n s l i t u t i o n d é f i n i t i v e de l a se tenait à Plozévet la foiro aux gages
— L'enfant doit avoir doublé son poids
Le tout moyennant une indemnirieux groupes composés de patrons et do ont ensemble et de concert commis plu- étaient alors complètement aux mains de d i t e s o c i é t é a eu l i e u l e 2 d é c e m de naissance vers le 5° mois et l'avoir triplé
domestiques se trouvaient réunis dans lo sieurs vols de grains et de lapins dans la l'Eglise. Le clergé séculier se chargeait de b r e 1911.
té f o r f a i t a i r e de m i l l e f r a n c s .
les tenir. Un prêtre de paroisse, causant en
à 1 an.
cabaret Donnart. D'uno part, i l y avait M. commune de Pleyben.
A.ÏMMS fraises.
L e s o p p o s i t i o n s , s ' i l y a l i e u , de- Ci
— Poids moyen à un an : 9 kilos.
Ils sont condamnés chacun à 15 jours do 181!) avec lo brestois Corbière, lui démonGuillaume Kerourcdan,
propriétaire
v r o n t ê t r e f a i t e s d a n s les d i x j o u r s
E n é c h a n g e , ii t i t r e de c o m p e n — Poids moyen à 2 ans : 12 kilos.
Keringard et trois autres personnes, dont prison. Le suisiscst accordé aux deux fils trait qu'il était de l'intérêt de l'Etat et de
la société do maintenir les paroissiens dans au p l u s t a r d q u i s u i v r o n t la p r é - s a t i o n , M . S é b a s t i e n S é g a l i n . esites deux domestiques. De l'autre, MM. Gen- Le Bihan.
DENTITION, MARCHE
l'ignorance et dans l'abrutissement. Aussi, s e n t e i n s e r t i o n .
qualité, reconnaît à M. L e Crâne,
tric pèro et fils, propriétaires et Jacques
Spézet. — Escroquerie. —Yves Morvan, à part de rares exceptions, tout le monde
— Un enfant bien portant perce ses preL e s o p p o s i t i o n s s e r o n t r e ç u e s à L o u i s , l e d r o i t d ' u s e r c n t o u t mières dents â 6 ou 7 mois et marche seul
Mazo, do Plouhinec.
41 ans, se disant horloger à Spézet, s'est
Une d i s c u s s i o n s'étnnt elevéo entre les fait livrer des marchandises parune maison pavait, obéissait el tremblait.
Paris, c n l'étude de M 0 L A N - temps d u t e r r a i n acquis p a r
entre 10 mois et 1 an.
Mais cn ville, et à liiest en particulier, il
deux groupes, Kerourcdan et ses amis de Paris, sachant qu'il ne pourrait le payer
Q U E S T , n o t a i r e , sise b o u l e v a r d v i l l -, de l e c u l t i v e r â son g r é , â sa
n'en
élait
pas
de
même.
Brest
était
alors
DIARRHÉE
quittèrent le cabaret pour éviter quo l'alter- et ce, à l'aide île moyens frauduleux. Il
bien plus libéral qu'aujourd'hui. Uno bour- H a u s s m a n n , 92, c l à Q u i m p e r , e n c h a r g e t o u t e f o i s de nc pas le c r e u —
Plus
de
trois
selles jaunes par jour
cation ne prit un tour plus grave.
adressait en effet des lettres de commerce à
geois M éclairée y maintenait les droits do l ' é t u d e de M " M A N I È R E , n o t a i r e . s e r it p l u s de q u a r a n t e c e n t i m è t r e s constituent la diarrhée.
P a r malheur, les deux bandes ne tardèrent en-tête donnant à penser qu'il émit à la
— S'il y a diarrhée :
pas à se rejoindre, non loin du débit Kèrisit, tète d'un commerce sérieux, alors qu'il la libre pensée ot do la raison. A chaque
Pour deuxième insertion ;
d a n s a u c u n cas et sous a u c u n p r é excès des missionnaires répondaient des
1° Cesser de donner du lait ou des potaGentric pèro eut uno nouvelle altercation habitait un taudis,
t e x t e et de p r e n d r e t o u t e s d i s p o s i - ges ;
LANQUEST.
protestations bruyantes : charivaris dans la
avec K e r o u r c d a n q u ' i l saisit, parait-il, pâlLo tribunal lo conduinnc à 3 mois de rue, rires aux sermons, démarches auprès
t i o n s u t i l e s p o u r ne pas d é t é r i o r e r
2° Donner exclusivement de l'eau récemies vêtements sans toutefois le frapper.
prison.
de la municipalité et des pouvoirs publics. E l u d e de M® P i e r r e J A C Q , n o t a i r e la c o n d u i t e sous p e i n e cle se v o i r ment bouillie ;
Malgré l'intervention de plusieurs nmis
Curhnix
La riposte lavorite consistait à demander
3° Appeler d'urgence le médecin.
communs, qui essayaient de faire cesser la
d é c l a r e r r e s p o n s a b l e des d é t é r i o à Quimper,
la
représentation de Tartufe au Théâtre ;
bagarre, quelques coups furent alors échanIncendie. —- Un incendie dont la cause c'étuit montrer aux missionnaires dans
r a t i o n s q u i p o u r r a i e n t p r o v e n i r de
ALLAITEMENT AU BIBERON
gés. Soudain Mazo, qui tenait à la main un est inconnue a détruit placo de l'Aiguillon,
— Cet allaitement se fait avec du lait
son
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ou
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quelle
catégorie
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les
rangeait,
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parapluie, en frappa Alain Hélias do la dans une cour, une écurie appartenant a
C'est surtout à deux reprises, en 1819 et
et a u s s i des i n d e m n i t é s q u i p o u r - bouilli le plus tôt possible après la traite.
pointe.
.
M. Bescond, bouclier; les pertes estimées
— Le lait bouilli doit être conservé dans
en
1826,
que
les
excès
de
langage
des
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r a i e n t ê t r e r é c l a m é e s p a r la v i l l e
Atteint à l'a'il gauche,ce dernier s iilluissa 850 fr. sont couvertes par une assurance à
un vase couvert non métallique et dans un
sionnaires
ti
Brest
causèrent
des
désordres.
à 2 heures en l ' é t u d e ,
en c o n s é q u e n c e de ces d é t é r i o r a - endroit frais.
en poussant un cri de douleur. Le coup la C " u La Nationale ».
Ceux de 1820 eurent un retentissement par'
avait été porté avec une telle violence que
tions.
— Le lait stérilisé dans l'industrie peut
ticulier. La mission était dirigée pnr un
la pointe terrée
ferrée du parapluies
parapluie s'enfdiKju
La ndévennee
eniuinjii idans
seul
se conserver.
certain abbé Guyon, vrai type de brute initi'
M. Sébastien. Ségalin s'engage
le cerveau et que les os do l'orbite furent
fi Kerfeunteun.,
r u e de l n M è r e - d e *
— Le meilleur des biberons est le plus
Iticendie—Le 26 décembre, vers2 lietirea telligento , fanatique et maladroite. M< Valen o u t r e â p a y e r à M . L e C r â n e ,
brisés.
du matin, un incendie se déclarait chez lo laux fait passer le portrait de Guyon sous D i e u , 28. C o u r avec m a i s o n t\ f o u r , L o u i s , u n e i n d e m n i t é c a l c u l é e à simple : un flacon gradué et une courte
Relevé par les témoins de cetto scène,
tétine.
sieur Lo Gall, bouluuger à Landévennoc* les youx du public ! la physionomie dit assez b û c h e r s e t p u i t s , p e t i t j a r d i n .
Bélias fut conduit dans lo débit Kèrisit. 11 L'alarmo fut aussitôt donnéo par les doua ce "qu'était lo personnage, Guyon et eos
raison de vingt cinq centimes l e
— Le llacon et la tétine doivent être net*
m m
Al»lll\ î 13.000 fr.
perdait sou sang en abondance, Le malhou;
LUETTES & M
Entendu à
Quimper!
M
G. PEPIN, Opticien
Deuxième Insertion
Conseils aux jeunes Mères
AU BON
MARCHE
A U BON M A R C H E
Purge d'hypothèques
Adjudication Volontaire
D'UNE
MAISON
LE
CITOYEN
— — — « c i m ii inn» 11
toyés ct brossés intérieurement après
LES MARCHÉS
chaque tétéo, dans l'eau tiède.
y
— I l faut les tenir constamment dans
QUIMPER. — Marché du 30 décembre. —
l'eau froido préalablement bouillie.
Farine, première qualité, les 100 kilos, 34
— Toute tétine dont le trou est devenu à 35 ; farine, deuxième, qualité,"33 à 34.»»;
trop grand doit être rejetée.
froment, 23à24.»» ; seigle, 19 à 19.50; sarra— Lo lait resté dans lo biberon après la sin, 26 à 26.50 ; avoine, 19.50 à 20.»»; orge,
tétéo doit ètro rejeté.
18.50 à 19;son,13à 14.»»; pommes de terre,
— La tétine ne doit jamais rester aux 7.50 îi 8; foin, les500 kilos, 50à 55; paille, 28
lèvres de l'enfant dans l'intervalle des à 35; bœuf, le kilo sur pied, 0.70 à 0.75; vatétées.
che, 0.60 à 0.65; veau, 0.75 il 0.80; mouton,
— Tous les suçons, sucottcs et hochets 0.80 à 0.S5 ; porc, 1.»» t\ 1.10 ; beurre, le kilo
sont mauvais.
en gros, 3.10 il 3.30, et en détail, 3.40 à 3.50;
— Les tétées, de jour et de nuit, au sein œufs, la douzaine, 1.45 i\ 1.50 ; poulets, la
ou au biberon, se donne on même nombre couple, 3.50 il 4.50; cidre, la barrique, 30 à
aux mêmes intervalles.
35 fr.
— Pendant lo l" r mois, on mélange 1 li
CHATEAULIN— Marché du 26 décembre
d'eau bouillie et 2, 3 de lait ; on sucre un
— Froment, prix moyen, los 100 kilogs, 24.75;
peu.
seigle, 19.50; orge, 20.50; sarrasin, 22.25;
— Pendant le 2° mois : Eau 1 i, lait 3,1.
avoine, 20.75 ; pommes de terre, 7.25; foin,
— Ensuite le lait pur est bien supporté.
les 500 kilos, 50 à 55 ; paille, 35 à 10 ; beurre,
— L'eau pure récemment bouillie doit le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 à
SEULE servir & couper le lait.
1.40; cidre, la barrique, 30 il 35 fr.
— Pendant les premières semaines, on
MORLAIX.— Marché du26 décembre.—
donnera par tétéo :
Farine, première qualité, les 100 kilos,
l r o semaine
30 gr..
lait coupé
34.»» à 34.50; farine, deuxième qualité, 32.»»
2»
»
•45 »
il 32.50 ; froment, 24 à 24.50 ; seigle, 18.»» à
»
3»
»
CO »
»».»»; sarrasin, 21.»» A 22.»» ; avoine, 18.»»
»
à C» »
75 il m:
à 18.50; orge, 18.»» il »».»» ; sou, 17.50 à
»
2* mois..
100 »
18.»»; pommes do terre, 7.50 il ».»»; foin,
:$» »
120 »
lait pur.
les
500 kilos, 50.»» à 60.»»; paille, 35.»» ii
l» »
»
»
135
10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 ii0.90;
»
5° »
150 »
vache, 0.75 à 0.80; veau, 1.»» il 1.10; mou»
100 »
6* »
ton,
1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo
»
7» à 12* mois.
180 à 200
— Si l'alimentation au sein ou au biberon en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et en déest régulièrement donnée, tout enfant qui tail, 3.»» à 3.50 ; omis, la douzaine, 1.50 à
1.75 ; cidre la barrique, 35 ii 40; asperges,
crie est malade. Appeler'lo médecin, surla botte, 0.40 à 0.60 ; salades la douzaine de
tout en cas de selles vertes.
tètes, 0.10 à 0.50 ; artichauts, la douzaine
D r IIE1SEH,
1.»»i\ 1.25.
Médecin du Dispensaire gratuit pour
DOUARNENEZ. — Marché du mardi 26
enfants pauvres du /.V". \ ica-Présidécembre—Farine,
première qualité, les
dent de la Société d'Hygiène de
100 Uilos, 31.50 ; farine, deuxième qualité,
France.
32.50; froment, 21.»» à 24.50; soiglo, 18.75;
sarrasin,22.»» à 23.»»; avoine, 18.50il 18.75;
pommes do terre,les'100 k., 9.50 ; I'oin,les500
kilos, 55 ii »» ; paille, 40.»» il 45 ; beurre, le
kilo, 3.10; (uiifs, la douzaine, 1.50 à 1.60;
adressez-vous à
poulets, la couple, 3.50 il 4.»»; cidre, la barrique, 30 francs.
P o u r lous vos I m p r i m é s
M' & Mme ALLIER
Cliii'urgicns-Denlislos
D i p l ô m é s de l ' U n i v e r s i t é de Paris
rue Kéréon,
QUIMPER
En face la Cathédrale.
Maladies de la.bouche et des dents
Prothèse — Redressements
Consultations tous lo jours
do 8 h. du matin à 6h. du soir.
P R I X MODÉRÉS
S
î
^
«
CONCARNEAU. — Marché du 25 décembre.— Farine 1"' qualité, les 100 kilos,
81 il 35 ; farine, 2* qualité, 33 à 31 ; froment,
21 à > >> ; seigle, 19 à 20; sarrasin, 27 à 28 ;
avoine, 19 à »» ; orge, 18 ii 18.50; son, 16.»»
à 16.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100
kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35
à 40; bœuf, le kilo sur pied, 0.65 à 0.70;
vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.95 à » ; mouton,
0.90 à 0.00 ; porc, 1.20il 1.30 ; beurre, le kilo
en gros, » il 2.90 ; en détail, 3 it 3.10 ; œul's,
la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3 à
4.»»; lièvres, la pièce, 4.»» à 5 ; perdrix,
1.50 à » ; ciflrc, la barrique, 28 à 30; lapins
ne garenne, 1.25 à 1.50; oignons, le kilo nu
détail, 0.45; fagots, lcccr.t, 16 fr. ; au détail,
0.20 le fagot.
s
Questions Agricoles
P o u r f a i r e p o n d r e le» poules
en h i v e r .
Pour faire pondre les poules en hiver, les
uns conseillent de garan tes perchoirs d'une
couche de fumier qui, en fermentant, augmente la température; d'autres préconisent
l'agglomération des poules dans un local
étroit. Ces pratiques sont à déconseiller, car
la poule a besoin de beaucoup d'air pur. M.
Joubert, professeur d'agriculture à Fontainebleau, vient do l'aire d'intéressantes expériences c o m p a r a t i v e s il ce sujet du 1er o c t o bre au l , r février. En 1907-08, il prit 12 poules du gùtinais, Agées de 16 mois ; il en pla<,-a
G dans une cabane bien close, C autres dans
un parquet n'ayant comme abri qu'un toit
pour les garantir do la pluie. Chaque poule
recevait le matin 60 grammes d'un mélange
dc blé, avoine, sarrasin ou orge; à midi,
150 grammes de pommes de terre cuites;
le soir, 50 grammes dc déchets de pain et
de ln verdure on abondance. Les poules du
parquet à air libre reçurent en outre une
ration quotidienne de 10 c. c. de vin, titrant
10 à 11°, mélangé à un peu do pain, mélange
dont elles sont très friandes. Le rendement
en œufs a été le suivant :
1° Le parquet fermé, sans alcool, produisit en : octobre l œufs; novembre 1; décembre 0; janvier 22 ; 2° Le parquet découvert avec alcool donna : octobre 28 œufs ;
novembro,'57; décembre, i l ; janvier, iO.
Soit une différence do 148 œul's pour C poules on faveur de l'addition du vin !
En 1908-09, il refit la mémo expérience,
mais avec des poules de 8 mois. En voici
les résultats : parquet sans alcool : octobre ,
0 ; novembre, 1; décembre, 0 ; janvier 8.
Parquet A alcool : octobre, 8; novembre, 16 ;
décembre, 38 ; janvier, 42. Soit une différence de 87 œufs en faveur du parquet à
alcool. A partir du 1*' février M. Joubert a
supprimé le Vin, et dans chaque parquet une
ponte normale s'est établie, donnant une
moyenne de 115 œufs. Dans chaque parquet
11 met toujours tin coq, non pour obtenir
des œufs fécondés, mais parce que l'approche du mille incite toujours les poules à la
ponte.
QUIMPERLÉ —Marché du vendredi 22
décembre — Farine, première qualité, los
100 kilos, 35.»» ii »».»» ; farine, deuxième
qualité, 33.»»; froment,24.75à»».»»; seigle,
21.»» ; sarrasin, 27.»» à 28 ; avoine, 19.»» à
19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommes de
torre, 9.)») ii 10.»» ; foin, les500 kilos, 70.»»
à 75.»» ; veau, 1.»» à 1.10 ; mouton, 0.95;
porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, le' kilo en gros,
2.60, et on détail, 3.)») à ».»»; œul's, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»;
cidre, la barrique, 20 francs.
Questions da Droit.
LES PLAIDEURS WP1QEJ«T5
devant !e Conseil d'Efaf.
Le Conseil d'Etat, conformément aux
conclusions du commissaire de Gouvernement, vient do décider qu'un plaideur indigent ayant demandé l'assistance judiciaire
aura un délai de 2 mois, il compter de l'avis
de rejet d'assistance, pour former sa requête.
Il jouira donc des mêmes délais que ceux
qui sont impartis par la loi à lout plaideur.
M" RENARD.
" LE CITOYEN "
est composé par
des ouvriers syndiqués
L Administrateur-Gérant
8 I I P Renault,
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Bonne occasion.
S'adresser au b u r e a u du j o u r n a l .
AUTO
LE P'TIT MITRON
par
I D E I v I E S S E
— Il faut que tout un chacun v ive !...
conclut Claude, philosophiquement...
Pour quant à nous, vous nous voyez en
préparatifs dc festin...
— Ah !...
— Oui... Ma bello sœur, Clara Moutonnet, boulangèro à Paris, — la marraine dc notre Claire, — est chez nous
depuis hier, pour deux jours... et nous
attendons son fils, mon neveu, caporal
nu 28° dc ligne, avec son sergent-major...
Ils sont en garnison à Evrcux, et viennent passer 1e dimanche avec nous,
souvent... Ma belle-sœur ct notre Claire
s o n t allées au-devant d'eux jusqu'à la
gare...
On entendit, soudain, au dehors, une
sonore imitant la claironnée militaire du réveil.
Voix
Claude, mis en galté, s'écrie :
Les voici !.,. C'est mon neveu
Léon qui fait ce chambard-là... Sacré
galvaudcux, va !... Il n'y a plus moyen de
ronchonner quand il est là : un rigolo,
ce bougre do Parisien !,.,
Maintenant, la voix plus vibrante,
plus proche, imitait la sonne,tic aux
champs..!
« Ta ta ta ra ta taire... ta ta ra.,. ta
Place
JANVIER
Quimpor,
le
QUIMPER
SUIVANTES :
Saint-Corentin
Sz,
1, r ia e
Kéréon
RERGEOY - G ARMER
S u r baisse de mise
prix.
En l'étude de M" Mauduit,
notaire à Pont-l'Abbé
16
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VENTE D'IMMEUBLE
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COMPAGNIES
I.a IV» l i o n ait;, Capital social 10 millions, ASSURANCES contre l'incandie et les explosions.1
l a iVa' iOnnlc, Capital social 15 millions, ASSURANCES sur lu vie et rentes viagères.
L a S o c ' i ' N ' Unisse à W h i l e i - t l j u , CapiluI social 10 millions, ASSURANCES contre
les accidfcrits.
I.e ï . t o j d >< c r l a n d a i « , Capital socinl 8 millions, ASSURANCES contre le vol.
L a V a l e i r i n o i » e Société en commandite, ASSURANCES contre le bris des glaces et les
dégâts des eaux.
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Il ajoute ce vieux dira-t-on
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Que ce refrain n'est pas ordinaire
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Quand l'on voudra que le Ménestrel
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la voir par cc temps-là !... Excepté
nous, il n'y avait pas un chien dehors...
Et quelle poussière !... On n'arrose pas
dans vos rues : un jour de Côte nationale !... Qu'est-ce qu'elle fiche votre
municipalité ?... Et on ne peut pas entrer chez son oncle parce qu'il a barricadé sa porte avec do la paille !... Ah ! la,
la, que j ' a i donc soif !...
Claude rigolait...
— Avec toi, on s'en paie du bon
sang !... Mâtin do sacré mutin... .le vais
tirer du cidre... annonça-t-il...
— On s'humectera, volontiers, le
gossier... déclara Fernand...
— Mon oncle.., appela Léon...
Le pore Claude revint...
— Quoi ?.,, demanda-t-il, aguiché,..
Le caporal, l'ayant attiré vers lui,
comme pouvuno recommandationgrave..
— N'oublie pas la glace !... flt-il en
s'esclalîant...
Le bonhomme lui allongea une tape
sous laquelle il bouscula...
Sacré Parisien, va !...
Et il sortit.,,
—; Claire.,, mets des verres.., dit
Rose,..
La jeune fillo prit des verres sur le
bulîet, les ranger sur la table.,.
Ello allait, venait, svelte, presque
élégante sous sa jupe en drap gris, sa
chemisette en mousseline, légèrement
décolletée — bion simples, pourtant.
Lo plaisir do so voir en compagnie
avait coloré ses joues pâles...
— Vous êtes arrivés avec du retard...
reprit lio.^e,..
— Pardi.,, répliqua Léon.,, vous avez,
Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e B r e t o n n e clu Citogent
Certifié par le Gérant soussigné*
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Q u i m p e r et de M 0 " M A U D U I T et
G A O U Y E R , notaires à Pontl'Abbé.
Rose, émcrillonnée, so montra, lo
ventre ceint d'un large tablier...
— J'étais dans mon premier coup do
feu, à la cuisine, et je n'ai pu venir tout
dc suite quand j'ai entendu le rafut do
Léon...
Le caporal l'embrassa...
—• Bonjour, ma tante...
—• Bonjour, mon petit...
— Tu nous manquais...
— Est-il gentil !...
Léon se trouva, ensuite, devant sa
cousine, Claire...
En riant, il lui baisa la joue...
—• Tu ne fais que ça, voyons, d'embrasser les gens, et, surtout, Mademoiselle !,.. dit lo sergent-major...
— Pardi, c'est que c'est un plaisir
pour moi, toujours,..
— Savoir si c'est un plaisir pour elle ?..
—• Mai oui.,, répliqua la jeuno fille,..
— Ali I ça to la coupe I... fit Léon,
ravi...
Alors, Fernand Ducroc, tout en ôtant
ses gants blancs, pivota sur ses lalons
trop hauts, ct salua lloso, eu galant qui
suit ses devoirs d'hôte toujours bien
accueilli.,.
— Madame... Serviteur...
Il portait droit sa tète au masque insignifiant, retroussait sa moustacho noiro
frisée au fer, plastronnait pour montrer
sa médaille, faire valoir sa taille, alourdie, déjà, ot comme corsetée sous sa
tunique en drap fin, ornée d'épaulettes
longues (A des deux lurges galons d'or
de son grade,,.
— Nous somme^en plein jus... reprit
On se trouva mieux h l'aise tout de
Léon... On l'aime, sa famille, pour venir
mémo après la sortie du maire...
ta ra... ta ta ra ta ra ta la... ta ta ra ta
ta... ta ta ra ta ta... »
I.e maire s'était redressé...
— Comme un appel do joie demandant droit d'entrée !... fit-il.
— Il y eut une faufilade, en trombe,
dans la salle, d'un être frétillant, menu,
robuste, avec une figure do singe, aux
yeux clairs, à la bouche comique, surmonléo de quatre poils dc moustache
blond albinos...
— Bonjour, mon oncle !... C'est moi!..
C'est nous
— Marmaillon !... Tu en fais du potin !...
Le caporal Léon Moutonnet s'arrêta
net interloqué à l'aspect du maire...
Le sergent-major, Fernand Ducroc,
parut, donnant le bras à la belle-sœur
de Claude.,.
Derrière eux entra Claire, fille des
métayers.,.
— Voilà tous nos gens, m'sieu le
maire... Le vieux capitaine salua...
Mesdames... enchanté...
Il serra la main du sous-oftlcicr et du
caporal, mis on respect devant son
ruban rouge...
— Vous me rajeunissez I
Vous me
rappelez le bon temps du régiment..,
lit, «'adressant à Claude :
— Je vous laisse en famille.,. Mes
respects, mesdames.,. Au rovoir, camarade»,.. Salut, Fleury...
— Salut, m'sieu le maire,.,
— Sans adieu... No vous dérangez
pas.,.
II
FEUILLETON DU
CITOYEN
du G Janvier 1912.
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Fourrures
par ici, des trains qui vont comme des
escargots en balade !...
I l vit sa mère assise à l'écart, pensive...
Clara Moutonnet était une femme de
quarante ans. brune, à la peau blanche,
aux yeux r.oirs, aux lèvres rouges, ct
grande, un peu forte, séduisanteoncore...
Sa robe, en foulard violet, à pois
blancs, l'habillait bion, quoique sans
recherche de coquetterie... et sa chaine
d'or en sautoir ; sa broche: un cercle
entourant le portrait de Léon ; son
bracelet gourmette lourd, lui donnaient
un air do commerçante parisienne
cossue...
— Eh bien ! mais... tu n'as pas ta
bonne figure, maman !... Est-ce que tu
n'es pas contente de le voir, ton gosse ?...
Tu n'es pas malade "?.,.
— Non !.,. Seulement, le grand air
mc casse !...
Léo.i se baissa devant elle, lui gratta
le menton...
— Faites une risette au petit, tout de
suite...
— Qu'il est donc hôte!.,, dit Clara,
souriante..,
— Un brave enfant, murmura Rose...
— Non... mais regardo maman, ma
tante : elle s'épanouit à vue d'œil !...
C'est toujours comme ça, quand, devant
elle, on vante son Léon...
Claude, cependant, reparut, portant
un pot de cidre...
— On va boire !...
— Chouette !... s'écria Léon...
— Ça requinquera.,, déclara Fernand..
— C'est frais... La cave est bonne : i l
y fait bougrement meilleur qu'ici !...
Claire servit,..
Chacun prit un verre...
Léon trinqua à la ronde...
— A la tienne, Etienne !... San s rancune, aucune !... Oh ! serre !. Tonnerre... Avalons !...
— Où va-t-il chercher tout ça ?... demanda Claude...
— C'est dc lagéographic, mon oncle...
— I l a un certain bagout
insinua
le sergent-major...
On but...
— Encore deux mois, moïisieur Fernand Ducroc, avant votre libération ?...
reprit Claude...
— I l n'est que temps... après quatorze
ans de service !...
— Vous avez votre pain cuit, aussi ?..,
Une retraite : la pension de votre médaille,.. ct l'on vous doit une place ?...
— J'ai fait une demande pour ètro
nommé à Paris, garde de parc ou de
promenade publique. C'est agréable :
on vit en plein air ; on porte un j o l i
costume.,. J'ai la protection de deux
sénateurs... J'espère être placé au bois
dc Boulogne : on n'y voit que du beau
monde... Des dames en falbalas... Ça
mo changera !... J'en ai assez de la province !...
— Et toi, Léon... tu es content à
l'idée dc retourner bientôt à Paris ?...
21, rue d u Sallé.
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
de Quimper,
le
Le Ma ire j
ÇA
suivre.)
K° 2 (4e année). — Samedi 13 Janvier 1912
le numéro
centimes
a
TÉLfPHOVE 8 6
POLITIQUE
ABONNEMENTS
Organe de concentration Républicaine a
AGRICOLE —
:
Rédacteur
1 An.
Quimper, Finistère et déparlements l i m i t r o p h e s
A u t r e s départements
Etranger
6 Mois.
3C.50 2 f.
4
2 50
6 50 4
Les abonnements partent du /or ou du 15 de chaque mois.
Résultais généraux,
LENDEMÀI
DE BATAILLE
Ça y est. La déveino a tourné brusquement.
Deux candidats républicains vont en
trer à la Haute Assemblée pour représenter le département du Finistère.
De longtemps, on n'avait assisté à
pareille fèto. On ne voyait plus les boules rouges et la série des noires se succédait depuis la nuit maudite où, dans
la sallo de la Cour d'Assises du Finistère, fut proclamé le résultat de l'élection de Chamaillant.
J'ai conservé intact le souvenir do
cette minute ou l'indiscipline conduisit
à la défaite un parti qui allait le matin
à la bataille avec une majorité do plus
do cent voix.
I l faut des années pour réparer les
fautes d'un jour et changer la veine au
profit d'une armée qui s'est débandée.
L'expiation, pour les républicains du
Finistère, a duré longtemps. Ils ont vidé
jusqu'à la lie le calice d'amertume.
Tandis que de scrutin en scrutin la
majorité républicaine du Sénat grossissait à vue d'oeil et so corsait davantage,
le I inistère envoyait au Luxembourg des
hommes sans caractère, inconsistants
et mous, et nc changeait la nature de
ses envois que pour faire succéder un
clérical, libéral modéré comme M. Fort i n à un modéré libéral clérical comme
M. Pichon.
MARITIME
lui a témoignée est un hommage rendu
à son caractère, ù sa valeur morale et à
sa haute intelligence. Quant à lui, il a
voulu combattre à coté do ses amis sur
uno liste pure do touto compromission
avcc la droite. Il n'est pas de ceux qui
acceptent, sous forme de suffrages, les
présents des modernes Artaxcrxès de la
réaction.
Cetto fidélité réciproque aux hommes
et nux idées honore grandement ceux
qui, dans des groupes différents, servent
avec dévouement une cause commune.
La victoire de M. Fenoux a ravi d'aiso
les républicains et permis toutes les
espérances d'avenir.
M. Fenoux appartient à Y Alliance
républicaine
démocratique.
I l entro
encore jeune au Sénat et devient le premier représentant finistérien des idées
nouvelles.
On ne se représente plus une République décolironnéc de tout idéal laïque,
démocratique et social. On espère que
M. Fenoux consacrera à son avènement
ie meilleur de ses forces et qu'il justifiera
les espérances des amis anciens et nouveaux qui lui ont donné sa belle majorité
de 93 voix.
BUREAUX
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Adresser toutes communications concernant la Rédaction à M. S a b r i é , et tout ce qui
concerno l'Administration ou l'Imprimerie à M. P. Guéguen, administrateur-gérant.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
A toute demande de renseignements, joindre un. timbre pour la réponse.
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Annonces j u d i c i a i r e s et diverses (4e page)
Réclames (3e page) . . . .
Réclames (2° page)
Chronique locale ou départemeiatale.
Annonces payables
d'avance.
Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités
la ligne
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Moires républicaines. — Dans le Finistère.
MIS LE FINISTÈRE
Voici les résultats détaillés des élections au Sénat qui ont eu liou dimancho
7 janvier à Quimpor.
8" 'l'unir d r S c r u t i n .
Inscrits : 1324; votants : 1315 ; Majorité absolue : Gf)8. '
Ont obtenu :
Liste d'Union
Républicaine.
M M . Briens, cons. général. . 5(50
Dubuisson, député. . . , 563
Fenoux, cons. général. . 632
Hémon, député
633
D1' Piton, anc. cons.gén. 504
Liste
lilérale.
M M . Delobeau, sén. sort. 7<X) voix
Pichon,
—
732 -—
Fortin,
—
005 —
Gassis,
—
656 —
I.'-Col. Roudière. . 122 —
De Cuverville, s. s. 575 —
voix.
—
—
—
—
de combat, détermina une manifestation
qui tenait du délire.
A notre tour, nous avions, de haute
lutte, assuré notre place au soleil et
gagné deux sièges sur la réaction.
Cette journée inoubliable, qu'on nous
pèrmette d'en retracer los émouvantes
péripéties.
La Matinée
Huit heures du matin.
A la grillo du Palais de Justice, qui
dresse en silhouette blanche sa froide
architecture sur le demi-jour pluvieux,
un service d'ordre est organisé. Des présidents de section de vote vont et viennent, à la recherche de scrutateurs pour
la formation des bureaux.
I.a r é a c t i o n est là !
Quelques candidats aussi, parmi lesquels M. Pichon, qui se démène, très
actif. Sa haute taille et son chapeau
légendaire constituent une enseigne vivante et mouvante, autour de laquelle
quelques-tins se rallient.
Liste Socialiste
Unifiée.
M. Fortin a l'œil à tout, passe parmi
M M . Goude, député
19 voix. les groupes encore rares. Puis, voici
Arztir, cultivateur. . . .
17 —
M. Daniélou escorté d'une suite animée.
La réaction est là ! Ou, du moins son
Campion, cons. munie.. 16 —
état-major. Que fait donc M. Gassis ?
Stéphan, marin-pécheur 17 —
Les résultats obtenus, bien qu'appréOn 110 l'a pas vu encore.
Guyador, t o n n o l i e r . . . . 18 —•
ciables, ne nous autorisent pas à nous
Lentement d'abord, par petits paquets
endormir. L'action est le propre do la M. Mazé, ingénieur, rép. ind. 97 voix. les électeurs sénatoriaux se rendent au
ISaElottage giour d e u x sièges.
vie et la loi nécessaire des partis.
scrutin, dans la grande salle des assises
Les bonnes troupes, pour maintenir
20 tour de Scrutin.
où sont disposes les six bureaux de vote.
leur cohésion, leurdisciphne, leur entrai- MM. Ilémon, républic. . 661 voix élu. Ce sont, pour la plupart, des délégués
iiemcnt, doivent s'astreindre à manœuFenoux,
—
653 —
vomis la veille à Quimper. Puis, au fur
vrer do suite sur le champ de bataille oii
De Cuvervillo, cons. 646 —
et à mesure .quo s'avance la matinée,
elles ont vaincu la veille, Cc n'est qu'à
Gassis, libéral. . . . 631 —
l'affluence devient plus grande. On re• «
cetto condition qu'elles sont toujours
Divers
32 —
connaît les représentants dos communes
Le parti prétro avait uno liste com- prêtes ii affronter de nouvelles luttes.
de Châteaulin, du Léon, des environs de
posée de M M . Fortin, Pichon, Delobeau,
l l a l l o t t n g e p o u r un siège.
Ce n'est pas assez de manœuvrer. I l
Brest, chacun avec leurs costumes parGassis et Roudière.
3" tour de scrutin.
ticuliers et parfois si pittoresques.
Les nobles et les cléricaux, les vrais, faut encore demeurer unis. Toujours les
De groupe à groupe, on échange peu
les purs, espéraient enlever l'élection de républicains doivent avoir en vue le pro- M M . Fenoux, républic. . 700 voix élu.
fit de la collectivité et savoir sacrifier
De Cuverville, cons. 607 —
de mots. Chacun tient autant que posM. do Cuvervillo.
leurs tendances individuelles, leurs rivasiblo à rester avec « les siens », RéacL a trinité chère au cœur des curés,
lités d'intérêts et leurs rancunes dans
tionnaires surtout arrivent et restent en
M M . Fortin, Delobeau et Pichon, a passé
$lux Electeurs du Finistère.
l'intérêt commun do la cause.
rangs serrés, ne parlant guère. On sent
au premier tour. C'était lo pur froment
Deux élections législatives et des élecVoici la lettre do remerciement .que que, chez ces gens-là, tout est subordonné
do ia liste, l'essentiel auquel on tenait
tions
municipales
vont
avoir
lieu
proMM.
Louis llcmon et Maurice Fenoux au mot d'ordre des chefs de file.
avant tout.
chainement dans notre département.
ont
adressée
aux électeurs du Finistère
M. Gassis échoue et le groupe de l'aChez les nôtres.
Apprêtons-nous à combattre les ad- au lendemain do leur élection au Sénat :
viation clu Sénat va être privé do ses
versairesde
la
République
qui
travaillent
Parmi
les
républicains, plus d'entrain
lumières et de l'impulsion qu'il lui comChers concitoyens,
à la saper pour la mieux bombarder
commo toujours, plus d'indépendance.
n
muniquait.
L . haut témoignage de confiance qui On échange des paroles d'espoir sur
ensuite.
Le colonel Roudière, auquel le Citoyen
oient
de nous être accordé nous laisse l'issuo de la lutte, on discute, on encouMontrons lotir quo les républicains
avait crié casse-cou, reste aussi sur le
grandement honorés et sincèrement re- rage et on félicite les candidats. Autour
n'ont
pas
dégénéré,
qu'ils
ont
encore
carreau, vaincu par la félonie de la cléconnaissants.
de M. Fenoux, qui passe, des mains
ricaille qui a exploité sa crédulité. Tous bon pied bon œil et qu'ils ont su conNous ne pourrons mieux vous le té- nombreuses se tendont. Voici, près do la
server
intacte
lu
flamme
qui
animait
les crayons de la réaction se sont rués
moigner qu'en restant
invariablement grille, M.VI. Georges Lo Bail, Cloarec,
sur son nom loyal et l'ont biffé, raturé, leurs pères.
Jldàles aux idées que nous vous avons Le Louédec, députés, de nombreux conDIOGÈNE.
supprimé, guillotiné en .cinq secs. On
exposées en toute franchise avant l'é- seillers généraux. Voici encore M. Louppe,
peut rappeler à son sujet les vers du
lection.
venu de Paris pour fairo son devoir
poète italien traduits pour ceux qui ne
Quand aux intérêts
départementaux, d'électeur. O n cherche dos youx M.
connaissent pas la langue de Machiavel :
nous n'avons pas besoin d'ajouter
qu'ils Maissin...
I.e pauvre malheureux, ne se doutant do rion
doivent compter sur tout notre dénoueS'en allait uu combat, éttint mort bel et bien.
On verra plus loin que les élections ment.
maissin... s'affiche !
Tandis quo Roudièro était ainsi sacri- sénatoriales de dimanche dernier asIl nous sera permis, par
ailleurs,
M. Maissin n'a pas cru pouvoir cn
fié au premier tour, l'amiral de Cuver- surent, dans leur ensemble, sept sièges d'adresser un cordial salut aux compapersonne se rendre au scrutin. En reville était abandonné au troisième tour nouveaux aux républicains.
gnons qui ont soutenu avec nous le poids vanche, il a fait placarder uno profusion
par des électeurs libérés do la surveilDans la Charente, un radical est. i l de cette lutte difjicil".
MM.
Dubuisson, d'affiches rouge-sang dont voici la telance étroite des'caporaux d'Eglise qui est vrai, remplacé au Sénat par M. Mar- Briens. Piton, ont vaillamment fait leur
nour :
avaient épié leur premier vote et par les tel, progressiste. Maison revanche, dans devoir: ils ont bien mérité des républiUn télégramme de M. Maissin.
carbonari du siltonisme qui ont pour la presques tous los départements soumis cains du Finistère !
Retenu à Paris par suite du refus de
noblesse et les châteaux la haine qui au renouvellement, co sont des succès
Vive la République !
m'accorder
un délai jugé nécessaire à
unimait Tarquin le Superbe contre l'aris- républicains de gaucho que nous enreVive le Finistère républicain !
ma défense devant le Conseil d'enquête,
tocratie de son temps.
gistrons. Sans parler des deux sièges
Louis H E M O N , Maurice FENOUX, ne pourrai pas prendre part à l'élection
Le clergé apostolique ot romain ne gagnés dans notro Finistère sur les cléSénateurs du Finistère.
sénatoriale.
conçoit et n'admet qu'un peuple courbé ricaux réactionnaires, voici l'Aisne,
En conséquence, je prie vivement tous
l'Aube,
le
Calvados,
la
Seine-Inférieure,
Quimper, le 8 janvier 1912.
devant lui et agenouillé ù ses pieds. Lui
l'Aveyron
oti
nos
adversaires
reçoivent
mes
amis de suppléer à mon absence en
seul doit régner et tant pis pour les parotant tous pour l'amiral de Cuverville,
vots élevés et hautains qui ont l'inso- de rudes coups.
Delobeau, Pichon, Fortin et Gassis.
lence de dresser leur taillo et leur imporDuns lo Doubs, les liantes-Alpes, lo
Vive la République !
tance devant sa superbe.
cantal, l'Eure-et-Loir, la victoire des
Journéo do rudes émotions et de baMAISSIN,
Le gant est jeté et l'on se demando si républicains a été éclatante.
taille. que vécurent dimancho les répuConseiller
général.
l'outrage sera relevé dans la circonsCe succès, dont la presse conservacription de l'abbé Gayraud où les nobles trice essaie cn vain d'atténuer la portée blicains du Finistère !
On commente ferme, cela va sans
Après les escarmouches de lu périodo
pourraient bien de nouveau so trouver est d'autant plus caractéristique que, si
dire, cotte étrange déclaration de celui
do
préparation, allions-nous enfin assis- qui, en 1908, protestait contro lo traon rapproche les nombres de voix obteaux prises avec les curés.
nues dans toute la Franco par les uns et ter a un magnifique réveil du parti dé- quenard que lui avait tendu lo clergé
• •
les autres, la majorité s'ost prononcée cn mocratique ou connaître la désespérante ot, so retirant écœuré do la lutte, se
L'élection de M. Hémon réjouira les
faveur do la .politiquo dos groupes de défaite ?
désistait en laveur du candidat républirépublicains sincères qui se souviennent
Ou sait que la première mancho do cain, M. Fonoux !
gauche.
des luttes qui ont précédé et accompacetto suprême partio fut ucquiso à nos
Non seulement à Quimper mais dans
gné la fondation de la République dans
adversaires. Dans lo voto de la matinée,
Les Unifiés en scène.
toute la France, la bataille de dimanche
notre département.
ils obtenaient trois sièges sur cinq I On
Tandis
que se poursuivent les opéraLongtemps sa vie fut un apostolat et est marquée par la victoire do notre sait aussi comment, dans un bel élan do tions électorales, les socialistes unifiés
parti.
sa parole ardente a animé et conduit à
cohésion et do concot'do, nos uniis revin- tiennent réunion au Gymnase municipal,
l'assaut les troupes républicaines.
rent en bon ordre ù la bataille et obtin- pour y développer lo programme de leurs
Depuis quatorze ans, M. Hémon avait
rent l'élection de doux républicains. candidats.
RÉPUBLICAINS I
cessé d'être d'accord avec bien dos réL'élection do M. Hémon provoqua uno
Dans la sallo, quarante d cinquante
au
CITOYEN explosion do joie. C'était lo premior personnes, dont huit délégués sénatopublicains sur l'orientation politique do Abonnez-vous
notre parti. L a fidélité constante qu'on ot faites
abonner vos amis» succès, Celle do M. Fonoux, dans ce soir riaux» bion comptés, Le citoyon Goudo,
Vue d'Ensemble
Une Journée
élu.
élu.
élu.
exposo un vague programme socialiste,
mais il se dit « avant tout républicain ».
(Avez-vous remarqué combien le camarade Goude varie ses effets depuis quelque temps ?)
Rendons à César ce qui est à César.
Le député de Brest déclare que les candidats socialistes, ne figurant que pour
la forme, se désisteront en cas de second
tour, en faveur des républicains.
Mais alors, pourquoi ne pas marcher
tout de snite pour eux ?
Après le
premier tour
Reprenons le chemin du Palais de
ju.sticeoù vont commencer les opérations
du dépouillement. Elles dureront jusqu'à 2 heures, car il n'y a, en effet, pas
moins de dix huit candidats en présence !
Au milieu de l'actif comptage des
scrutateurs, on suppute
fiévreusement
les chances de chacun. L'impression
générale est bientôt que les républicains
ont perdu toute chance de passer au
premier tour. Presque dans tous les
bureaux, les réactionnaires arrivent en
tète. L ' a m i r a l de Cuverville, ajouté
avec discipline sur les bulletins de la
liste Delobeau, parvient à 575 voix, alors
que le candidat officiel de la liste, M. le
colonel Roudière, cn trouve à peine
122 ! C'est une véritable trahison...
— Colonel, on vous l'avait bien dit :
rien à faire avec la calotte !
Au milieu d'un .silence glacial, le Président proclame le résultat : M M . Delobeau, élu ! Pichon, Fortin, élus ! M.
Gassis manque le coche de deux voix à
peine l
C'est un moment de stupeur parmi
nous.
Mais les républicains ne tarderont pas
à se ressaisir.
Parmi les candidats républicains, deux
restent en effet en bonne posture pour
lo second tour. M M . Ilémon et Fenoux
suivent de près M. Gassis et les candidatures de M. Mazé et des socialistes
ont évidemment égaré des voix...
On décide do so réunir au Gymnase
pour examiner la situation.
Les désistements.— MM. Hémon
et Fenoux restent candidats.
On apprend coup sur coup le désistemont pur et simple de M. Roudière,
^pelui do M. Mazé qui, républicain,
demando à ses amis de voter pour les
républicains.
Ce dernier désistement est apporté à
la tribune par M. Le Hars, maire de
Quimper qui annonce aussi que M M .
Dubuisson, Piton et Briens, s'inclinant
devant l'indication donnée par un premier voto et fidèles à la discipline républicaine, demandent aux électeurs de
faire bloc sur les noms do M M . Ilémon
et Fenoux.
Dans une improvisation vibrante, M.
Lo Hars fait un appel à la discipline de
tous les républicains. Quo chacun fasse
son devoir, dit-il, et nous aurons la
victoire.
Dos acclamations retentissent et les
cris de vive Hémon, vive Fenoux ! vive
la République ! sortent de quatre cents
poitrines lorsque les candidats prennent
à leur tour la parole.
C'est l'enthousiasme républicain qui
renaît. C'est le premier coup de clairon
de la victoire !
M. Hémon, élu
Certes, lo second tour de scrutin no
donne plus cette impression de froideur
qu'il produisait tout-à-l'houre. L'espoir
renaît partout. On prend conscience que
seuls, les dissidences qui se sont produits ce matin ont causé notre échec.
Les chiffres décevants du l 01 ' tour, publiés dans uno édition spéciale du Citoyen, — et qu'on s'arrache littéralemont— sont maintenant envisagés d'une
manière plus calme.
A cinq heures a lieu le dépouillement.
C'est une ruée vers lu grande salle. Les
premiers chiffres accusent en notro
faveur la majorité numérique. On peut
croiro nos doux candidats élus... I l n'en
est rien encore, M. Hémon seul est proclamé Sénateur,
Mais M. Fenoux le suit de près et dès
lors la partie paraît à tous gagnés.
Et alors, partent de tous côtés les
acclamations et les vivats. « Vive Hémon,
vive la République ! ». Voilà le premier
coup porté à la réaction dans cette journée tourmentée. Le député de Quimper
est l'objet d'une manifestation superbe.
La Soirée
Comme une traînée de poudre s'est
propagée en ville la nouvelle de cette
première victoire. Aussi, la foule est-elle
compacte dès 7 heures, devant le Palais
de Justice où les distributeurs de bulletins multiplient leur activité.
Plus de doute, maintenant, sur l'issue
de la bataille. Un enthousiasme indescriptible plane sur la foule. Dans les
rues, aux abords de la salle de vote, ce
ne sont que cris de « Vive Fenoux »
auxquels rien ne répond. Les bleus
auront vaincu encore !
m. Fenoux, proclamé.
Décrire l'aspect de la salle de vote au
moment du dépouillement est chose
impossible. On se presse, on se bouscule
un peu pour saisir au vol les énoncés de
chiffres. Enfin, pour la troisième fois,
M. le Président Frélaut-Ducours proclame les résultats.
— M. Fenoux est élu Sénateur du Finistère !
L'enthousiasme, mal contenu jusquelà, éclate et n'a plus de bornes. Tous les
républicains — disons tous les délégués
présents — se précipitent pour serrer la
main de celui sur le nom duquel vient
de s'affirmer le succès de la chaude
journée. M. Fenoux, très ému par cette
manifestation toute spontanée, est littéralement porté en triomphe jusqu'au
bas des marches du Palais. Mais déjà,
son élection est connue au dehors, où
plus d'un millier de personnes sont massées.
Une colonne immense se forme autour
du nouvel élu républicain. Une foule
compacte le suit, scandant sa marche
des cris : « Vive Fenoux ! Vive la Répuque ! La calotte, liou ! hou ! » Jusqu'au
Parc, la cohorte est sans cesse grossie
de passants.
Quelques minutes plus tard, c'est devant le domicile de M . Hémon qu'éclataient les acclamations de centaines de
républicains heureux d'associer son
nom à celui de M. Fenoux.
Paroles d'espoir
Cette manifestation vraiment réconfortante ne devait pas être la dernière
de cette belle soirée.
Au Café de Bretagne, où l'attendaient
un grand nombre do délégués sénatoriaux et d'amis politiques, M. Fenoux
était bientôt l'objet de nouvelles félicitations. En quelques mots, et malgré les
fatigues de cette journée chargée, le sénateur républicain exprima avec une
émotion contenue toute la gratitude que
lui inspirait pareil accueil.
« Je remercie, dit-il, les républicains
du Finistère de m'avoir confié le mandat de les représenter au Sénat. Ce n'est
pas le triomphe d'un homme qu'ils ont
affirmé par là, mais le triomphe de leurs
convictions républicaines. Qu'ils sachent
bion que mon ami Hémon et moi, nous
ne l'oublierons jamais. »
Do vifs applaudissements couvrent ses
dernières paroles.
Puis, c'cst M. Georges Le Bail qui,
avec sa belle force d'évocation et son
ardeur coutumières, dégage la leçon des
différents scrutins.
Nous regrettons de ne pouvoir reproduire ici son allocution éloquente qui fit
une impression profonde sur tous les
républicains présents.
I l montra ce qu'était cette journée
d'âpre lutte, dont l'aube grise avait
éclairé le succès de nos adversaires irréductibles, mais dont le couchant s'était
éteint dans l'apothéose d'un magnifique
succès républicain. Elle nous montre,
cotte journée, ce que doit être la bataille
contre la réaction, bataille sans trêve et
sans merci, dans laquelle notre discipline
et notre cohésion républicaines finiront
toujours par triompher.
LE CITOYEN
C'est u l'union toujours plus grande les candidats do la liste Delobeau en
dos républicains — union que lo succès sont arrivés à écrire qu'ils combattaient
d'aujourd'hui rendra désormais l'acilo — à « masque découvert » ce qui revient à
à l'organisation nécessaire ot prochaine dire que ces honorables ont pris lo soin
du parti, que M. Le Bail lève sa coupe. de cacher en eux l'homme véritable sous
Ces paroles vibrantes soulèvent de un masque d'emprunt. Tandis quo les
nouveau d'unanimes acclamations pour républicains Delobeau et Pichon s'effornos élus républicains. Ou chante la çaient do modeler leurs traits sur ceux
Marseillaise,
l'enthousiasme est à son du clérical Fortin, co dernior se grimait
do la bello façon pour ressembler aux
comble.
Puisse cetto belle et réconfortante t républicains Delobeau-Pichon.
journée être le point do départ d'une
M. Larher veut bion nous apprendre
largo et sincèro entento entre les répu- quo depuis longtemps i l est mêlé aux
blicains do toutes les régions du Finis- deuils ot aux joies de ses futurs électère, gage certain de la victoiro défini- teurs.
tive de demain !
•le connais un jeuno marié qui est
désolé d'apprendre que M. Larher était
J. n. S...
là au moment 'oit, le jour do ses justes
noces, il s'est écrié : Un fin, seuls ; el, je
Manifestation enthousiaste
sais, en revanche, un bravo homme qui
ost enchanté à ht pensée que M. Larher
à Pont-Çrolx
a pleuré avec lui dans lo deuil où il se
morfondait, seul, sans amis, en proie à
Notre correspondant do Pont-Croix un violent désespoir. Si ce dernier avait
nous écrit :
voté, M. Larher aurait recueilli une voix
au premier tour.
Pont-Croix, S janvier 1012.
Mais voici M. Pérez, déjà candidat en
Dès que la nouvelle de l'élection do
M. Fenoux au Sénat l'ut connue ici, hier 1008. Le fantaisiste Pérez, qui porte un
soir, vers 11 heures, de nombreux habi- nom espagnol, a le don de faire rire tout
tants de la ville ont organisé une petite en conservant l'air le plus sérieux du
monde.
manifestation pour annoncer.-on succè
I.es officiers de marine (attrape, de
A 11 h. 1 2, co matin, plus do 300
personnes attendaient à la gare, quand Cuverville) ont pour lui toute compéla nouvelle, reçue par télégramme, an- tence d a n s leurs fonctions, mais en manonçait que le nouveau Sénateur n'arri- tière agricole ils connaissent seulement
les carottes des navets lorsqu'on leur en
verait qu'à \ houres.
Dès 11 heures, une foule nombreuse se sert dans leur soupe.
Pour lui lo Sénat n'est qu'un boxe
pressait malgré une pluie line, mais
incessante, aux abords de la gare, qui d'engraissement.
I l est pour la suppression de la loi sur
l'ut littéralement envahie avant l'arrivée
les vices redhibitoires. Que le trop bête,
du train.
Au Conseil municipal et à MM. les écrit,-il, qui ne sait acheter lui-même
fonctionnaires, s'étaient jointsMmes les aille chercher le vétérinaire avant dc
Institutrices et M M . les Instituteurs, payer.
Il préconise la vente des mobiliers des
avec les enfants des écoles publiques,
préfectures ; tous, les
fonctionnaires
drapeau en tète.
leurs cuillères et leurs gaDès l'arrêt du train, M. Fenoux et fournissent
M M . les Délégués sénatoriaux sont melles, les préfets exceptés.
Il veut organiser le crédit agricole suisalués par une sonnerie de tambours et
clairons et les cris nourris de « Vivo de larges bases. On donne deux millions
par an aux agriculteurs pour organiser
Fenoux ! Vivo la République ! »
De charmantes fillettes lui présentent leur crédit el on vote un million à queldes bouquets ornés de rubans aux cou- ques danseuses du grand Opéra pour
leurs nationales, et toutes les mains *e faire cuir leurs seins nus et leurs mollets.
Et il signe J. Pérez, lauréat des
tendent vers notro sympathique Sénachamps de courses.
teur.
Le jour de l'élection, on ne s'est pas
A la sortie de la gare, il est, pendant
que les acclamations retentissent de ennuyé non plus. Le chapeau de M. P
tous côtés, salué par les Instituteurs, chon, un feutre à larges bords, faisait la
quo lui présente M. le Maire. M. Jézéquel, joie des délégués et du public. Il a eu
directeur de l'école, félicite M. Fenoux, autant de succès que sa candidature et
président de la Mutualité scolaire, au ti peut-être contribué à la faire réussi
nom du bureau dc celte Société, ct du Les léonards enchantés trouvaient qu'il
avait vraiment une bonne tèto.
personnel enseignant de Pont-Croix.
Inutile d'ajouter que M. Pichon qui
Le cortège se forme aussitôt ; les garescomptait
les effets à tirer de son couçons de l'école chantent deux couplets
de la Marseillaise
; puis, drapeaux, vre-chef, s'est bien gardé de donner à
clairons et tambours en tète, la foule M M . Gassis et Roudière l'adresse deson
qui va toujours grossissant accompagne chapelier.
RIGOLO.
le nouveau Sénateur à la Mairie, où,
oubliant ses fatigues, il rend compte
dans un entrelien charmant, do la journée dc dimanche qui a conduit avec lui,
dit-il, tous les bons républicains à la
Victoire.
'écriait-il. S'il n'était plus là en 1012
pour la défondre, les républicains n'y
ont pas manqué et M. Fenoux, pour
lequel il faisait jadis des vœux contre M .
•'ortin, n'a pas eu cotto l'ois besoin do
son patronage pour être victorieux.
M, Maissin oublie, les républicains
eux, gardent lo souvenii;. Voilà la différence.
Qu'ils lo gardent bien et qu'ils en
retiennent surtout la leçon.
J.-D. SABRIÉ.
Carillon Finistérien
IVlils Croquis Electoraux
ECHOS DES ELECTIONS
M o r t a c d d c n l r l l e (l'un délégué.
Un délégué sénatorial dc Plouégat.Moysan, M. Le Meur, conseiller municipal de cette commune, qui prenait le
train samedi soir au Ponthou pour se
rendre à Landerneau ct Quimper, a été
tamponné par un train. On a trouvé son
cadavre sur la voie, à environ un kilométro de la gare.
On suppose que M. Lo Meur, a eu son
chapeau enlevé par le vent au moment
où i l longeait la voie ferrée et, qu'étant
très sourd, il n'a pas entendu le train
arriver derrière lui tandis qu'il le cherchait entre les rails.
Il a été trouvé, dimanche, au Palais
de Justice, aussitôt après la proclamation du résultat du 3° tour de scrutin,,
une casquette, presque neuve.
La réclamer à l'Imprimerie du Citoyen.
jlprès les élections.
Une statistique.
Les élections do dimanche comprenaient lo renouvellement do la série A
du Sénat, c'est-à-dire des représentants
des départements allant par ordre alphabétique de l ' A i n au Gard, inclusivement,
plus Alger et les colonies do la Guadeloupe et dc la Réunion.
Cette série comporto 0(5 sièges. En
outre, il y avait à élire quatro sénateurs
hors série, pour pourvoir à des sièges
devonus vacants dans les six mois précédant le renouvellement partiel. Au
total, 1(X) sénateurs, soit le tiers du Sénat, étaient à élire.
11 résulte de la statistiquo communiquée par le Ministère de l'Intérieur que
les élections ont donné un gain de
sièges aux républicains, à savoir :
Eure-et-Loir, "2; Aveyron, 1 ; Doubs,
1 ; Finistère, 2 ; Hautes-Alpes, 1 ; Cantal, 1 ; co qui constitue avec un siège
perdu dans la Charente, un gain net dc
7 sieges.
Sur le même air.
Le gros pétard lancé
dimanche
par M. Maissin no pouvait faire Ion
l'eu. M. Maissin patronnant à grand
renfort d'affiches la listo CuvorvilleFortin (la vraie, la bonne, pas celle clu
trompe-d'œil), voilà qui était bien fait
pour intéresser sinon pour confondre
tous ceux qui suivent la politique finistérienne d'un œil attentif.
Souvent femme varie. I l parait que M.
Maissin ne le cède en rien au sexe gracieux sur ce point délicat.
Pour ceux qui manquent de mémoire,
il est bonde rappeler, comment, en 1908
« lâché » au milieu de la bagarre où
l'avaient entraînés les cléricaux, M
Maissin appréciait l'attjtude de ce parti
Le morceau vaut d'être cité ;
Electeurs,
C'est ù lu demande des membres du
clergé que j'avais consenti ù être candidat,
il un moment où ils avaient l'assurance
qu'aucun de leurs candidats ne pourrait
remonter le torrent de houe qui inondait le
parti.
Les plus hauts dignitaires ecclésiastiques
ont été consultés sur la partie de ma pro
fession de ici relative ù la religion et ils
ont accepté entièrement ma lettre aux élecleurs.
Ayant depuis 20 ans soutenu le clergé et
les modérés, même quand il y avait danger
ù le faire, ayant été toute ma vie la victime
de mes opinions modérées, je ne pouvais
croire qu'on m'aurait t e n d u u u t r a q u e nard.</u'c/i viendrait me tirer de ma tranquililé pour mc faire jouer un rôle d'entraîneur.
Le résultat du vote est net.
t'.'est In f a i l l i t e de l ' h o n n ê t e t é
p o l i t i q u e de ce p a r t i suivant celle de
leur représentant disparu.
L'n enseignement doit en Cire lire par les
républicains. C'est que «-eut q u i s o n t
entré.* d a n s i n I t é p u l i l i q u e ne l ' o n t
l'ait que p o u r l ' é t r a n g l e r .
J'ai pu conseiller à mes amis politiques
de la conciliation, je ne leur prêcherai
jamais la capitulation.
Pour moi, je mi retire de la vie politique
en disant aux vr-jis républicains : que cela
vous serve d'exemple et défende/, la
place j u s q u ' à la m o r t .
L. MAISSIN.
P. S. — J'engage donc mes amis h voter
pour M. fenoux,
On iiô s'etinuie pas, pondant les pé
ribdes électorales qui précèdent les élec
tions pour lo Sénat, dans lo Finistère.
Après avoir eu le cerVeuu ébranlé par
les trépidations des tournées électorales,
« Défendez la pluce jusqu'à la mort »
Electorales.
' — L'exécution d'un bandit, Alphonse
Boursier, qui viola à Bégard (Côtes-duNord) une fillette dc 11 ans, a eu lieu à
Saint-Brieuc.
— La commission d'enquête des Poudres
et Salpêtres s'est réunie mercredi ii Paris
et a entendu MM. Louppo ot Maissin.
Les candidats, prêtres ct évéques, frappent à la porte (Ici électeurs influents
de la circonscription Gayraud.
Ils disent :
Ouvre/, nous la porte pour l'amour dc Dieu,
Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu.
Et les portes demeurent impitoyablement fermées.
La Chambre des députés est un paradis,
comme chacun le sait, et les gros électeurs Veulent y entrer, pour en savourer
eux-mêmes les joies qu'ils ont si souvent
entendu vanter par leurs représentants
ecclésiastiques.
Voilà dc quelles paroles cinglantes le
défenseur actuel do M, do Cuverville
flagellait ceux qui l'avaient attiré dans
lo guêpier.
Eu 1!X)K, M. Maissin, motivait avoc
uno force un peu tlprc su rupture avec
lu cléricuillo.
I l est rentré dans le giron ct rovontl à
ses premières amours,
Glanes et Perles
— Une terrible collision s'est produite
samedi soir entre deux trains au pont des
Coquetiers à Bondy, à 13 kilomètres dc
Paris, sur le réseau de l'Est. Il y a eu neuf
morts et une vingtaine dc blessés.
Un mot d'un distributeur du Citogen
en voyant passer les cinq candidats dc
droite avec, au milieu, M. Pichon, plus
grand qu'eux et coiffé dc son chapeau
désormais légendaire
Il pleuvait
— Tiens, on dirait un parapluie, lo
larapluie de l'escouado.
VARIATIONS
A sa sortie, M. Fenoux est de nouveau
acclamé, ct reconduit à sa demeure, par
une foule en délire.
de la
*
*
«
Un électeur léonard qui a de l'esprit
comme un Cornouaillais eomparo .les
urnes aux femmes qu'il trouve é£alcmbnt
mystérieuses.
-— On ue sait jamais dit-il cc qu'elles
renferment ni le sexo do l'enfant auquel
elles doivent donner le jour.
Le clergé tenait beaucoup à l'élection
de M M . Delobeau, Fortin ct Pichon.
Cette tri ni té rêvée est sortie de l'urne à
la grande joie des prêtres.
Le soir dc l'élection, dans le compartiment d'un wagon de deuxième classe,
un prêtre devant ses collègues célébrait
sa joie en termes dithyrambiques : M.
Delobeau vieillard majestueux, disait-il,
représente Dieu le pèro ; M. Fortin,
encore jeuno ct beaux, représente le fils,
et M. Pichon, qui a la l'orme d'une colombe, est le Saint-Esprit.
M. Pichon à réuni le plus de suffrages.
I l doit son succès à l'intérêt q u ' i l q.
montré à la question chevaline. L'électeur n'a vu que cela.
I l y a tunt do gens dans la vie que la
vuo d'une maison empêche de voir la
ville et auxquels l'arbre empêche d'apercevoir la forêt.
On citait jusqu'ici la ville de Laval et,
celle de Senonos commo jouissant d'uno
curieuse particularité : celle de pouvoir
se lire indifféremment par le commencement ou la fin, sans que rien soit
changé au mot.
Depuis hier, 1e Sénat compte un
membre qui est dans le même cas quo
Laval et Senoncs. Le docteur Canac,
qui causa la défaite de M. Constnns
dans l'Aveyron, peut se lire également
dans les deux sens.
Et chose bizarre, il fut élu par
voix, ce qui complète l'étrangeté du fait.
A U BON MARCHÉ
Q U I M P E R
Vêtements
do sports
Chasse, Mniformos,
Livrées
Conseil des Ministres
Les ministres se sont réunis mardi à
2 heures et demie à l'Elysée, sous la
présidence dc M. Fallières. M. Caillaux
a fait part, à ses collègues du résultat des
élections sénatoriales ; il a appelé l'attention du Conseil sur certaines affaires
courantes ct notamment sur le règlement de l'ordre du jour des Chambres.
— On signale de New-York que quatorze
navires de guerre, formant la seconde division de la Hotte américaine des Etats-Unis,
ont été saisis par la dernière tempête et
fortement endommagés.
— Une explosion terrible s'est produite
mardi à la fonderie de canons de Ruelle.
On compte huit morts et treize Idcssés.
— Le Ministre de l'Instruction Publique
vient d'autoriser los délégations d'élèves
des lycées et collèges à prendre part à la
l'été fédérale de gymnastique qui aura lieu à
Tunis en avril prochain.
LE CRÉDIT
fictive se poursuit actuellement, en
France, notamment par la voie de la
presse, en vuo de recruter des ouvriers
agricoles pour l'Argentine.
Cette publicité est de nature à provoquer un courant d'émigration irréfléchie
parmi nos travailleurs des campagnes.
Nous sommes donc heureux de pouvoir
nseigner exactement ceux-ci sur la
nature des avantages qui leur sont présentement offerts.
La propagande Argentine qui se produit aujourd'hui en France a uniquement pour but d'assurer la levée de la
récolte avec le concours de la maind'œuvre étrangère.
Ceux qui se laisseraient tenter par les
promesses des journaux pourraient sans
doute gagner en Argentine 3 à - i piastres
par jour, pendant trois mois. Mois la
moisson terminée, ils devraient
retourner en Europe à leurs frais.
S'ils voulaient rester plus longtemps dans le pays
d'outre-mer où les auraient entraînés
leurs espérances chimériques, ils n'y
trouveraient aucun travail et tomberaient
dans la misère.
L'émigration, dans ces conditions, est
des plus dangereuses et nous nous
faisons un devoir dc mettre en garde
contre ses attraits tous ceux qui seraient
tentés d'en courir l'aventure.
MARITIME
Nous sommes heureux de reproduire dans
nos colonnes l'article suivant qu'un de nos
bons amis, depuis longtemps dévoué
iien voulu
l'o'uvre du Crédit Maritime,
nous communiquer :
BON
Fourrures
Le Crédit Maritime ! Mot plein do
promesses, qui a fait battre bien des
cœurs et éveillé bien des espérances,
mais qui, jusqu'ici, a malheureusement
causé des déceptions.'
Noble idée, conception d'un grand
cœur, entravée ct même combattue par
ceux qui, ses protecteurs nés, eussent dù
lui apporter aide et soutien, elle percera
comme touto vérité, comme toute chose
juste et, triomphante, reprendra sis
bienfaits pour peu que vers elle se ten
dent la volonté ct les efforts des marins
pêcheurs intéressés sans exception à sa
réalisation.
Le Crédit Maritime, en effet, ne doit
pas être l'apanage de quelques-uns qui,
patrons, grâce à lui obtiendront d'une
manière moins onéreuse la construction
dc bateaux ou la fourniture d'appâts et
d'engins; il doit à chaque marin-pécheur
apporter plus do facilité, plus de gain,
dans l'exercice dc sa profession, plus
de bien-être dans sa famille.
Grâce aux sociétés locales du Crédit,
pratiquant les prêts à court terme, grâce
aux coopératives d'achat, de vente et
d'expédition, i l faut q u ' i l permette à
chacun de supporter les aléas d'une
.mauvaise annéo de pèche et les rigueurs
d'un hiver trop dur. En un mot, i l doit
i ï r e l'appui sur lequel tout marin laborieux et honnête a le droit do compter
pour mettre sa famille à l'abri du besoin
et assurer le pain de ses vieux jours.
Par le Crédit Maritime, partout, le
marin-pêcheur doit être soustrait à la
rapacité des fournisseurs et des mareyeurs. Par lui, l'aisance doit entrer
dans chaque chaumière, dans chaque
famille.
Le jour où, grâce à lui, le chef de chacune d'elles tirera directement parti du
produit de sa pêcho et pourra se passer
des intermédiaires pour l'achat des appâts, engins et do toutes les fournitures
ou matières utiles à l'exercice de sa profession, le jour, aussi, oii grâce à des
coopératives do construction, d'habitations hygiéniques et à bon marché, chaque famille aura sa demeure à elle propre, ce jour-là, dis-je, la pensée des
créateurs du Crédit Maritime ne pourra
plus être traitée d'utopie, car elle sera
réalisée pour le plus grand bien clo tous.
Et pour cela quo faut-il ? De l'union,
do la volonté ! Mais une volonté tenace
et énergique, résolue à poursuivre envers
et contre tous un but et un programme
bien arrêtés. Co programme, vous me permettrez, cliers' lecteurs ct amis, de vous
l'exposer tel que jo lo conçois dans le
Citoyen qui, organe .dévoué à la fédération sardinière, doit être celui de vos
désirs ct do vos justes revendications.
TENAX.
L'arcord franco-Allemand.
On so souvient de la manifestation
plutôt
intempestive fomentée par quel
Le Conseil a ensuite envisagé les ques
tions qui se rattachent à l'organisation ques jeunes « séparatistes bretons »
lors do l'inauguration du monument
du Maroc.
Enfin i l s'est ènlrctonu delà politique commémorant l ' u n i o n dc la Bretagne i
extérieure ct des conditions dans les* la France en octobre dernier.
L ' u n de ces bruyants protestataires
quelIcH va se poursuivre au Sénat la
M, Camille Lomercier d ' E r m , qui s'était
discussion du traité franco-allemand.
A l'issue du Conseil M. Caillaux a tùtit particulièrement signalé par sa
conféré uvcc M. Messimy, ministre de la Véhémence, il comparu le S courant deGuerre, et M. Couyba, ministre du Com' vant lo tribunal do simple polico de
lionnes.
me ree.
11 a déclaré que le <t parti nationaliste
breton », auquel i l appartient, veut la
L'HORAIRE DES C H E M I N S DE FER Bretagne libre, séparée de la France !
Si, — commo tout le fait craindre
uno légère condamnation vient frapper
La
i 0 1 li.
dans quelques jours le jeune LemerA la suite d'une consultation des Con- cier, peut-ètro so consldcrera-t-il sans
seils généraux ot des Chambres dc com- rire commo 1e premier martyr d'uno
merce, — consultation qui a donné une cause « nationale »,
Tout arrive.
majorité favorable à la réforme, — le
Ministre des Travaux publics vient tic
décider que la notation des heures, eu
matière d'horaires de chemins do fer,
sera faite désormais de 0 à 24, au lieu
de 0 à 12 comme actuellement.
Cette mesure sera appliquée sur les
réseaux d'intérêt général ct d'intérêt
local, lors de rétublissomont des ho'
raires du procliuin service d'été.
CONTRE L'EMIGRATION
Nous avons signalé i l y a quelques
temps les dangers qui attendent les
Français qui, sur les plus fallacieuses
pt'omossds s'expatrient pour aller au Ca
nada chûrchef fortuno.
Nous apprenons Qu'une
campagne
Si-Guénolé, Auffret fils, île Sl-Guénolé,
Paul Guéguen, Briec, Tanniou et tant
d'autres bons ot courageux amis des
marins. M. Coquelin, le dévoué secrétaire du comité de sauvetage de Kérity
prodiguait ses soins aux naufragés à leur
arrivée à terre.
Nous leur adressons, à. tous de bien
vives félicitations, ainsi qu'au sous-brigadier des douanes Le Brec, pour l'énergie qu'il a déployée en la circonstance,
à ses douaniers, M M . Cariou c t K e r m o r van.
L ' A n t o i n e t t e est actuellement échouée
près de la route qui conduit de Tréguennec à la côte. '
MARCHE
choix
important
Le successeur
de l'Abbé Gayraud
Quel va être le candidat choisi pour
représenter dans la troisième circonscription do Brest le parti clérical ?
Cette circonscription comprend les
cinq cantons de Lannilis, Lesneven,
Ouessant, Ploudalmézeau et Saint-Renan, représentés au Conseil général,
dans l'ordre qui vient d'être indiqué,
par M M . Lostis, Soubigou, Chcvillotte,
Fortin et Lareur.
On a parlé d'un évêque et cité des
noms. On a aussi prononcé ceux d'abbés
batailleurs.
Mais voici que la candidature d'un
civil parait tenir la cordc.
On parle de M. Lostis ou de M. Soubigou.
A aucun prix, les léonards ne veulent
désormais être représentés par une soutane. Si on leur imposait un prêtre, ils
seraient capables de prendre leur chapeau, leur canne et leur parapluie et de
passer à l'ennemi.
D'autre part, la guerre des partisans
du château et du presbytère, aussi fameuse que celle de la rose blanche et de
a rose rouge, va-t-elle se ranimer "?
Les républicains ne sauraient s'abste
nir plus longtemps dans cette circons
cription.
11 faut qu'ils aillent à la bataille.
Là où i l y a lutte, i l y a espoir !
EMOUVANf SAUVETA6B
A l ' e i u i i a r c l i . — Le t r o i s m a t s
" A n t o i n e t t e " à la r o t e
COUPE DE
CORNOUAILLE
Pont-l'Abbé. — Dimanche 31 décembre
s'est disputé, par un temps très favorable,
sur le terrain deTrévennec,un match comptant pour la coupe de Cornouaille entre les
premières équipes de l'Union Sportive
Douarneniste et de l'Union Sportive Pontl'Abbiste.
Dès une heure de l'après-midi les lignes
de touche se couvrent de spectateurs qui
attendent avec impatience le coup de sililjt.
".a partie l'ut irréprochablement arbitrée
par Bideau et ne l'ut marqué» par aucun
incident.
Dès le début le jeu est mou, les équipes
dominent chacune à leur tour mais aucun
but n'est marqué ; on peut cependant constater la supériorité de l'équipe Pont-l'Abbiste. l ' n penalty est accordé a Douarnenez
mais n'est pas transformé en but. Un second penalty est accordé cetle fois à Pontl'Abbé et le capitaine Autret rentre la balle
par un shoot au ras de terre. Peu après,
l'inter-gauche do l'U. S. Pont-l'Abbiste
Mouseau rentre un deuxième but. Quelques
minutes plus tard, sur un très long shoot, le
demi-gauche Pont-l'Abbiste Nicolas en
marque un troisième et la mi-temps est
silllée.
La partie reprend, mais le jeu est plus
serré. Pont-l'Abbé domine nettement et
bombarde les buis Douarnenistes. Mais la
défense se multiplie Dornic dégage et
Saout essaye de se l'aire un passage, mais
son élan n'est que de courte durée car la
défense Pont-l'Abbiste veille. Vers la lin
de la mi-temps plusieurs corners sont accordés à Pont-l'Abbé. Nicolas porte à 1 le
score de Pont-l'Abbé puis c'est l'extrême
gauche qui l'ait rentrer la balle sur un autre
corner. En faisant une touche, Nicolas
lance la balle sur le goal Douarneniste qui
la saisit mais n'a pas le temps de dégager
car Briec le rentre dans son but, la tin est
silllée quelques instants après sur le score
suivant :
Pont-l'Abbé 6 buts. Douarnenez 0.
Après le match, un vin d'honneur a été
oftert à l'êquique Douarneniste au café du
Commerce. La gaieté n'a cessé de régner
pendant toute la journée et les équipes se
sont quittées en se disant à bientôt à Douarnenez.
Nous sommes heureux de constater les
progrès constant de la jeune société, mais
aussi l'intérêt que le public Pont-l'Abbiste
prend maintenant à un match de foot-balt;
les réunions de Trévennec sont de plus en
plus suivies et prennent l'allure de véritables fêtes.
Souhaitons pour finir, en ces jours
d'étrennes, que les membres honoraires do
l'Union Spoitive deviennent de plus en plus
nombreux afin de favoriser les efforts sportifs de toute cette jeunesse qui est certainement pleine de bonne volonté,mais à besoin
d'être soutenue pécuniairement.
Samedi après-midi, vers 2 h. 1/2, les
stations dc sauvetage dc Penmarch
étaient prévenues qu'un navire se diri
geait dans l'anse de Pors-Carn avec sa
voilure en lambeaux. Les trois canots
firent remorquer jusqu'à l'endroit indi
qué, mais il fut impossible de les lancer
à cause do l'état de la mer. Les canotiers prirent alors leurs engins dc sauvetage et longèrent la côte en cherchant
à découvrir le navire naufragé. A ce moment, le canon porte-amarre de Kérity
et son fourgon arrivèrent, traînés par
une trentaine d'hommes. 11 fallut, au
pas de course, traverser les dunes en
prenant garde aux crevasses. Le fourgon
fut, à un moment, renversé dans l'une
d'elles.
Vers la Torche, la petite troupe, dirigée par le sous brigadier Le Brec lit la
rencontre du syndic des gens de mer.
On crut à un moment le navire à la côte
non loin dc Penhors, sous Plozévet.
Enlin, après une course de S kilomètres impossible à décrire, les sauveteurs
aperçurent le navire naufragé.
Une aussière reliait le bord à terre,
mais l'équipage refusait de descendre.
La nuit tombait rapidement. Le canon
porto-amarre fut mis en batterio et fit
établir un va-et-vient.
A G heures enfin, un homme descendait a terre et apprit que lo navire
échoué était l ' A n t o i n e t t e , de Nantes, et
q u ' i l restait treize hommes à bord. Le
mousse vint ensuite. Ce pauvre adolescent faisait son premier voyage et était
malade depuis son départ. A sept heures, tout l'équipage était à terre.
C'est à Kérity que furent conduits et
secourus les naufragés. Le retour l'ut
épouvantable,tant était noire la nuit et
accidenté le terrain. Un jeune homme
de 15 ans, Henri Durand, tomba dans
dans une crevasse et ne put se relever.
On lo trouva lo lendemain mort de froid
et d'inanition.
11 serait trop long do donner la liste
de tous ceux qui, dans cette circonstance, se dévouèrent pour porter secours
aux naufragés.
Notons pourtant, parmi les personnes
qui s'étaient rendues au lieu de sauvetage et prêtèrent leur concours à la manœuvre du va-et-vient : MM. Le Mordant, le peintre de marine bien connu,
Corentin Coïc, sous-patron du canot de
suuvetugo de Kérity, Sébastien Riou,
patron du canol de Sl-Guénolé, Joseph
Kerlivet, patron du canot do St-Pierre,
Marrot, propriétaire du grand hôtol do
TRIBIX1L CORRECTIONNEL DE QUIMPER
Audience
du 0 janvier
1012.
QUIMPER. — La main dans le sac. —
Un raccommodeur de paniers, nommé Salami, comparait pour vol à la tire. Cet individu peu gêné, ayant accosté une brave
dame, feignait d'examiner une réparation à*
l'aire à sou panier, cependant qu'il fouillait
dans une de ses poches. Surpris durant
cette opération, Salaun fut remis entre les
mains de la police qui l'incarcéra.
Comme il a déjà quelques peccadilles de
ce genre à son actif, Salaun récolte un
mois de prison.
DOUARNENEZ. - L'ivresse. - JosephMarie-Eugène Simon, 13 ans, coiffeur
à Douarnenez, est également « soill'eur ».
Il est poursuivi pour ivresse en récidive,
ayant été trouvé outrageusement pochard
dimanche par la police.
En raison de ces précédents, Simon
attrappe 1.") jours de prison, 30 francs
d'amende el s'entend en outre priver pendant deux années de ses droits de citoven.
TABLETTES ADMINISTRATIVES
Postes et Télégraphes. — Par arrêté de
M. le Sous-Secrétaire d'Etat des Postes et
des Télégraphes en date du 27 décembre
1911, Mme Cloarec, receveuse des Postes à
Chilteauneuf-du-Faou, a été nommée à
Lambézellec, en remplacement de Mme
Hamon, retraitéé.
Mme Rio, receveuse it St-Mars-la-Jaille
(Loire-Inférieure), a été nommée il Chà-1
teauneuf-du-Eaou, eu remplacement de
Mme Uloarec.
Contributions
Indirectes. — M. Le
Morellec, receveur à Lesneven, a été élevé
sur place à la l r o clas«e de son grade.
— M. Judeaux, receveur à Livarot (Calvados), est nommé à Chàteauneuf-du-Faou,
en remplacement de M. Lescop, nommé à
Dinnrd.
, — M. Lesteven, commis à Vauparfonds
\Oise) a été nommé à Brest, en remplacement de M. Le Corre, nommé à Tours..
— M. > rauseaux, commis à Etaves (Aisne)
a élé nommé ù Brest, en remplacement de
M. Féal, appelé sous les drapeaux.
Dans lu Police. — M. Caire, commissaire spécial-à Brest, nommé récemment à
Cherbourg, vient de rejoindre son poste. 11
ost remplacé à Brest par M.Ménissier, précédemment commissaire spécial'adjoint au
Havre.
D'autre part, M. Terrène, commissaire de
police du 1er arrondissement de Brestj.
L E CITOYEN
nommé à Caen, a été définitivement désigné
pour ce poste qu'il u rejoint.
Douanes. — M . Gautrot, Charles-JeanBaptiste, adjudant au 5' bataillon de Chasseurs à Remiremont (Vosges), a été nommé
Commis des Douanes à Douarnenez.
r a i "i
Ti'éboul
E
Lo parti dos Basile a bien dégénéré. Il ne médie de 1073 à l()8r>), par M. Gautlicrm,
professeur au Lycée de Brest.
sait rien l'aire avec grâce.
5 février : Les origines et la croissance
Donc, le Progrès de la semaine dernière
essaye à propos de doux faits divers d'incri- d'une grande ville : Paris, par M. Perrin,
miner la municipalité dont i l proclame professeur au Lycée de Brest.
l'incurie. Il s'agit de la rixe fatale au cours
12 février : Les Vieilles Chansons brede laquelle un malheureux domestique tonnes et poitevines (avec auditions musiA P P A R E I L S ; POUR, y i M » M § >
=
reçut un coup mortel et de l'accident assu- cales), par M. Philippe, receveur des Firément
terrible
qui
coûta
la
vie
à
un
autre
nances,
président
de
la
Société
d'EducaFOIRES DE LA SEMAINE
BRAS ET JAMBES A R T I F I C I E L S
.A u d i e r n o
habitant, M. Guéguen, électrocuté par un tion populaire de Morlaix.
Samedi 13 janvier. — Plonéour-Lanvern,
20 février : L'humour maritime dans l'art
Corsels d oVille sur
M e s u r e
Le mauvais temps.— Plusieurs bateaux fil de transmission d'énergie électrique do
Carhaix, Morlaix.
et la littérature, par M. Marec, administrade pêche d'Audierne sont sortis mardi l'usine do Pont-l'Abbé à Audierne.
Lundi 15. — Ploudalmézeau, Guimiliau, malgré le mauvais temps, pour profiter
Pour la première affaire le Progrès affir- teur de 3* classe de l'Inscription maritime.
bien
•
1
*
Scaër.
4 mars ': Brest pendant la Révolution, par
une accalmie. A leur retour, la mer avait me, sans preuve, que parmi les assaillants
Mardi 1G. — Peumerit, Pleyben, Plou- grossi et le canot de sauvetage dut être mis du malheureux Hélias, se trouvaient des M. Delourmel, bibliothécaire-archiviste de
néour-Ménez, Pont-Aven.
à la mer pour protéger leur rentrée au port. républicains, qu'il décore du nom ronflant la ville.
Mercredi 17. —Dirinon, Rclecq-Kerhuon,
11 mars : Christophe Colomb, par M.
En eflet, lo bateau 212 dut être pris en du « baillovingicns ».
^
C«. P É P I N ,
Camnret-sur-Mer, Lo Faon, Plouézoc'li.
Nous nc le suivrons pas dans une querelle Tramond, professeur à l'Ecole Navale.
remorque, ayant reçu à l'arrière un paquet
Jeudi 18. —• Pont-Croix, Rosporden, Huel- de mer et le 524, désemparé de sa barre et de ce genre., Il nous semble étrange qu'on
18 mars : Le roman contemporain en
BandagisteOrthopédiste
goat, Plounévez-Loehrist, Sizun.
jeté sur des luisants, dut être tiré de sa veuille mêler la politique à un triste fait où Espagne, par M. Capmartin, professeur au
Vendredi 1!». — Quimperlé.
l'alcool seul, l'alcool meurtrier, est, de l'avis Lycée do Brest.
nngereuse position par les sauveteurs.
16, rue Kéréon, QUIMPER
de tous, lo grand coupable.
25 mars : Edmond About, par le colonel
l^Nfiuihicu
Mais, si besoin était, nous pourrions éta- Gniau.
Mouvement de la population. — Enblir le rùle de chacun dans cette affaire, tel
1911, les naissances se sont réparties comme qu'il résulte nettement de l'enquête.
Le buis-clos est prononcé et, après des
Bal de la" Quimpèroise".
— C'est suit : garçons 29 ; lilles 28 : total 57. MaLe Progrès peut être sur que nous n'y
débats assez longs, le jury rend un verdict
ce soir, samedi 13 janvier, qu'aura liou, riages 11) ; Décès-29, dont 7 octogénaires manquerons pas, s'il désire des précisions ;
Un rat d'églises. — I.es recherches d'acquittement.
pour tous vos Smprimés
salle Rieux, le bal organisé sous le patro- et septuagénaires. Mortalité infantile 13.
et l'on verra sans doute quo la responsabi- exercées contre un nommé Le Borgne, qui
Audience du 11 janvier.
nage de la société de gymnastique ot de
lité de lu provocation qui amena la rixe fu- commit dans la contrée de nombreux vols,
adi'CNNCz-voiiN à l ' I m p r i m e r i e d u
r
A ï o l - — Le 5 décembre dernier, vers
préparation militairo.
l'en mai'eli
neste, pourrait bien remonter jusqu'à une particulièrement dans les églises, viennent
Vu le nombre de souscripteurs cc bal est,
enlin de donner un résultat. Il a été arrêté 0 heures du soir, le nommé Pierre Salaun, Citoyen, ' i l . r u e «lu $ a l ! é . à Q u i m p e r
personnalité
que
le
pieux
journal
connait
Découverte d'un cadavre. — On a
certain de ses succès précédents.
à St-Malo, au moment où il s'apprêtait à 20 ans, ouvrier agricole, revenait de trabien, car elle est do ses amis.
A minuit aura lieu le tirage d'une grande découvert, il y a quelques jours, le corps du
s'embarquer pour l'Angleterre où i l a plu- vailler d'une ferme des environs de Saint8
décembre,
il
est
Quant
à
l'accident
du
Nic en compagnie de la femme F... lorsque,
tombola, assortie d'une grande quantité nommé Stéphan, Alain, âgé do 52 ans, aussi inexact de dire que la municipalité a sieurs fois fait lo commerce des oignons.
Pour
cause
de
Départ
d'objets et dont le comité remercie les géné- carrier, dans un fossé près du cimetière. La manqué à son devoir. Nous laissons les lecLe Borgne est l'auteur du vol d'un ciboire profitant do ce qu'ils se trouvaient à dismort
avait
fait,son
(ouvre.
reux donateurs.
en or,d'une valeur de 150 fr. qu'il avait brisé tance (le toute habitation, il la jeta à terre
Stéphan, qui s'adonnait fréquemment à teurs impartiaux juges do la bonne loi du pour en vendre ensuite à vil prix les frag- et lui fit subir d'odieuses violences.
On pourra se procurer des cartes à l'oujournal
clérical
et
de
la
notre.
la boisson, scmblo avoir succombé à une
Tels sont les faits relevés par l'accusation.
Le Progrès reproche à la municipalité ments aux bijoutiers de notre villo.
trée du bal.
congestion occasionnée par l'alcool et lo
Conduit mercredi à Morlaix par la gen- Ils sont niés par Salaun.
d'avoir négligé de prendre des mesures
Vétérans de 1S70-1S71. — La plus froid.
Le buis-clos est prononcé sur cette affaire.
immédiates. Il proteste parce qu'à !) ou 10 darmerie,il a été ècroué aussitôt.
grande diligence est recommandée aux
Pour Homme* cl Dame*
Ministère public, M. Brunier. Défenseur,
Coiionrncnu
houres
du
soir,
au
moment
où
la
tempête
0
Vétérans de la 235° section pour la producPlouigneau
M
Louvière.
Confection pour Hommes et Enfants
faisait rage, où chacun s'enfermait frileusetion des pièces on vue de la délivrance de
Conférence. — Le dimanche 21 janvier,
Après une courte délibération, le jury
La foire des bêtes « cornes.— La t'oirc des
la pension annuelle. En conséquence, ils à 2 heures de l'après-midi, salle Chàtelard, ment chez soi, personne n'ait constaté non
rapporte un verdict négatif.
BONNE C L I E N T E L E
sont priés de vouloir bien se mettre on me- sous la présidence d'honneur de M. Coui- l'arrachement d'un poteau soutenant le lil bêtes à cornes, qui s'est tenue hier, a été
Pierre Salaiin est acquitté.
meurtrier,
comme
il
le
dit
faussement,
mais
excellente, quoique le temps fur mauvais.
sure de déposer leur certiticat de vie chez tin, le sympathique maire de Lanriec, M.
le desserrement progressif de spires
Matériel et Marchandises
— Une seconde affaire, d'un caractère
le trésorier de la section, M. Garnier, uvan
Guichnrd, le très distingué directeur de placées entre deux poteaux, qui ont amené, 11 y avait une afllucnce de marchands venus
de Landerneau. où la foire qui devait se très grave, a été jugée cette môme audience.
le 25 janvier, délai de rigueur.
6 à 7.000 francs.
l'Ecolo normale d'Instituteurs de Quimper, une. distention
dujil.
tenir ce jour-là n'avait pas eu lieu. Les Il s'agissait d'un nommé François-Marie
Société philharmonique
" La Chorale fera une conférence sur le chansonnier
Dès le lendemain matin M. Cabillic, cours ont été élevés.
Port, de Gouesnou, accusé d'attentats à la
Quimpèroise- " — La matinée récréative Béranger, avec audition de plusieurs chan- adjoint au maire, élait prévenu et envoyait
S'adresser à M. L.
BARTHÉpudeur sur sa propre fillette, âgée de 11 ans.
sons
du
poète
exécutées
par
un
groupe
de la société aura lieu au théâtre le dimanI . a 11 d i v i s i i t u
à l'usine d'Audierne située plus près du
M.
Brunier,
substitut,
requiert
le
buis-clos.
LÉMY,
Belle
-Jardinière,
PONTchoisi d'Elèvos-Maitres de l'Ecole normale.
che 21 janvier, à 2 h. I 2.
bourg un messager, qui par une coïncidence
Après plaidoirie de M 0 de Cliabre, un ver- L'ABBÉ.
Mort
Je
congestion.
—
M.
Allain
CorLes
dames
sont
admises.
Le programme que nous donnerons dans
étrange, signalons-le en passant, est le fils bol, 43 ans, ouvrier tonnelier chez Mine dict de culpabilité est rendu et la Cour connotre prochain numéro promet d'être très
Un noyé. — Un marin-pêcheur de Brest, de celui qui devait dans l'après-midi être la veuve Bloch, a .été trouvé mort dans une damne le père indigne à 0 ans de réclusion.
intéressant.
Yves Le liorgue, a découvert ces jours der- victime.
grange chez M. Didier Crenn, aubergiste,
M. Writh, prestidigitateur et illusionniste, niers, dans le bassin des yachts au Port do
A Audierne, on répondit qu'on 110 poui m
prêtera son gracieux concours, magie, trans- Commerce, ie corps d'un marin de l'Etat vait se déplacer pour l'aire la réparation. Le rue de Landerneau, où il était en pension. Le
docteur Barbier, qui l'a examiné, a conclu C R E D I T F O N C I E R D E F M C E
formation genre Frégoli.
Q
UIMJPER
qui a été reconnu pour être le matelot malheur voulut que le messager, au lieu de à une mort due à une congestion provoquée
l'ne pièce : Jean-Marie, d'André Theu- Joseph Guyader, de Concarneau, qui se revenir aussitôt à Plozévet, n'y rentra que
E
M
I
S
S
I
O
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E
2.003.000
OBLI
G
ATI
O
N
COSMIULES
Complet* vestons mode
par le froid et l'alcool. Allain Corbel était
riet, sera interprétée nu cours de la matinée.
de 2 5 0 f r . 3 % avec LOTS
uivait à bord du you-you du Sylphe qui le soir. On sait la funeste conséquence qui originaire do Saint-Thégonnec.
i * . 25. 2»fr. et au-dessus
r a p p o r t a n t 7 f r 5 0 d ' i n t é r ê t par an.
I.a Chorale et son excellent orchestre se chavira avoc trois hommes le l i décembre en résulta.
feront entendre.
P R I X D'EMISSION : 2 4 8 fr. 5 0
E5 O M C O I Ï
dernier on rade de Brest.
Mais, l'usine d'Audierne étant prévenue,
Nous pouvons également annoncer que
P a y a b l e s : 1 5 f r en s o u s e t i v a n t . — 1 5 f r . a ta r é p a r t i t i o n
M. Cabillic pouvait et devait croire que
Mouvement de la population. — fin
et l e s u r p l u s eu d i x v e r s e m e n t s .
Adjudication. — Le 20 décembre dernier les précautions étaient prises pour éviter
le grand concert quo doit donner la société
Pour vos LETTRES de MJlRl^GE
12 Tirages m e n s u e l s d e l o t s p a r a n n é e
1911, le mouvement de la population a été
philharmonique à ses membres honoraires a eu lieu la 2" adjudication des boues et tout accident.
p o u r 2.064.000 fr. d e lots
le suivant : Naissances : 51 ; mariages : 17 ;
est activement poussé ; l'orchestre et les fumiers de la ville do Concarneau, la P"
adressez-vous à
dont 1 2 de 1 O O . O O O fr.
Le courant électrique n'étant lancé, chad u r a n i l e s 20 p r e m i è r e s
années.
chonirs préparent des numéros sensation- n'ayant donné aucun résultat. Le titillai ro que jour qu'à 4 heures I \ du soir, aucun décès : 107. Il était en llllt) do : naissances :
l'Imprimerie Bretonne du Citoyen
P o u r l o s u r p l u s , v o i r le prospectus o u l ' a f f i c h e .
137; mariages : 50; décès : 117.
actuel s'est vu adjuger l'enlèvement de ces
nels et d'une haute partie artistique.
boucs et fumiers au prix de 525 lianes, danger n'existait pendant, la journée. Or
Souscription publique le 20 JANVIER 1912
Concert Alex Thomas. — Lo concert alors quo lo précédent avait dù pousser c'est vers i b. I 2 qu'eut lieu l'accident. Do
h PAIUS : A U C R E D I T F O N C I E R D E F R A N C E
Alex Thomas est définitivement fixé au jusqu'à 3.000 francs : d'où un déficit de plus, le lil détendu était encore à une ceret dnns les p r l n c I p a l M S o c i é t é » de c r é d i t ,
la
taine
hauteur,
puisque,
pour
l'atteindre,
dimanche 28 janvier en matinée.
e u s LES 1 thez ÏM. les Trésoriers-Payeurs Généraux :
1000 francs par an pour la caisse municiDépartements
( cbtz Hï, 1rs Receveurs Particuliers Ces Finance»
fillette
qui
fut
la
première
victime
de
l'acciDevant l'énorme succès remporté l'année pale.
OU DANS LHS AOKNCKS ET SUCCUnSALKS DF.j UCCICICS.
dent dut monter sur un mur élevé d'environ
dernière par Mmo Auguez de Montalant,
On peut dit A prêtent to utérin pir correipcndtnct.
Droits de place. — M. Lancien, ex-con- 1 m. 00 et ne put le saisir qu'en élevant les
Toutefois, les souscription* de c^tte n n t u i e ne sont o imlsa»
et se rappelant l'impression profonde faite
que pour cinq obligations ot nu-dessus.
seiller
municipal
socialiste
de
Concarneau,
mains.
sur le public quimpérois par l'admirable
La première session des Assises du Fi- lotlu cuMIfc in bulletin annexe ln Jouratl 0(B:tel du 25 D.c.nï. 1J1L
droits de place a pris
Voici
les
faits
retracés
dans
leur
vérité
cantntrice, M. Thomas n'a pas hésité à nomme préposé nux
sou service le 1 er janvier. M. Lancien a entière, ce que s'est bien gardé de faire le nistère s'est ouverte à Quimper lundi, à
l'engager pour ce concert.
midi, sous la présidence de M. Tyssandier,
No,us croyons inutile de rappeler ici les donné sa démission de conseiller municipal. correspondant du Progrès. Et si nous te- conseiller à la Cour d'Appel de Rennes.
Pourquoi
M.
Campion,
adjoint
au
maire
nons
à
passer
les
àneries
dont
ce
journal
a
titres de Mme Auguez de Montalant qui
Les formalités relatives à la constitution
est sans contredit, en France, la plus grande socialisto, continue-t-il à cumuler les fonc- tenu à émailler ses mensonges, du moins
du jury sont aussitôt commencées. La Cour
et
celles
tions
de
surveillant
des
travaux
était-il
lion
de
souligner
ceux-ci
pour
l'édiA la suite de la démission donnée
chanteuse de concerts.
dispense pour la durée de la session M.
fication do 1103 lecteurs... et des siens.
Comme numéros sensationnels nu pro- d'adjoint au maire ? Oui, Pourquoi i
mardi par M. de Selves, ministre des
Bergot, de Saint-Pierre-Quilbignon et jus-en-Valois 3 mars.
gramme, nous pouvons déjà annoncer le
Affaires étrangères, le cabinet Caillaux
Réponse au «Cri du Peuple ». — Se sen*
qu'au mercredi M. Collot, de Pencran ; tous
Monsieur,
septuor avec trompette de St-Saéns (P" tantbien malades, les municipaux socialistes
a décidé de le suivre tout entier dans sa
doux ont produit à cet égard des certificats
audition à Quimper) et le quintette avec de Concarneau ont dù faire appelait comité
Je suis guéri de mes
rhumatismes retraite.
médicaux. En outre, 1111 troisième juré, M.
clarinette de Mozart.
administratif de la section socialiste et l'un
Le ministère Caillaux avait succédé,
Kerhoas, de Pleyben, est dispensé de sié- grâce à vos fumigations et je vous
Audience correctionnelle du i janvier.
ger pour la journée, à raison d'une impré- félicite de votre trouvaille.
le 27 j u i n 1911, au ministère Monis,
Société Républicaine d'Education Popu- des membres s'est fendu d'un article. A
Huelgoat. — Vol. — Un nommé Quémè- cision dans l'êtat-civil.
Depuis 18 ans que j'étais malade de dont neuf membres restaient au pouvoir
laire. — Nous apprenons que M. Jac- tout prix, le correspondant occasionnel du
quelin, agrégé des lettres, le distingué Cri du Peuple veut justifier la nomination nor, Jean, forgeron à Huelgoat, a été conli est convenu que les audiences auront rhumatismes noueux, j ' a i essayé tous M M . Caillaux, Cruppi, Messimy, Delles moyens, les médecins me disant que cassé, Pams, Steeg, Dujardin-Beaumetz,
professeur du lycée La Tour d'Auvergne, à do M. Lancien aux droits de place pris en damné pour vol de différents outils à 25 fr. lieu à midi 12.
je ne guérirai
jamais.
Quimper, fera, salle du Gymnase municipal, régie par la municipalité ; mais ce qu'il d'amende.
Malvy et Chaumet.
Audience du ti janvier.
Spé/ct
le samedi 20 janvier à 8 heures 1/2 du soir, oublie de dire, ou plutôt ce qu'il no veut
Je
suis
heureux
aujourd'hui de vous
pas
dire,
c'est
que
M.
Lancien
était,
avant
Incendie volontaire. — Le dire combien je sui.^ satisfait de votre
sous les auspices de la Société républicaine
r
Infanticide. — Uue jeune fille de 17 ans,
d'éducation populaire, une conférence sur le l« janvier 1912, conseiller municipal. Catherine Coënt, habitant Rcstangoff, en 24 novembre dernier, dans la soirée, une procédé sudorifiquo qui m'a sauvé. A
Les noms de MM. Léon Bourgeois et
Cela, il ne pouvait pas le dire, car c'était
l'Esprit bourgeois. — M. Homais.
Spézet, vient d'être arrêtée et écrouée à la scène violente éclatait à Ty-Nêvez, en Irvil- toute occasion, je nc manquerai pas
Mlles les Elèves-Maitressos de l'Ecole reconnaître que le groupe d'ouvriers sans maison d'arrêt de Châteaulin sous l'inculpa- lac, entre la femme Goasguen et son mari d'engager mes amis à user de votre Delcassé ont éié prononcés pour la forqui, étant ivre, lui réclamait de l'argent procédé qui a produit sur moi un effet mation du nouveau cabinet.
normale, sous la direction de M. Laot, exé- travail avait parfaitement raison lorsqu'il tion d'infanticide.
pour aller boire.
cuteront plusieurs morceaux do chants de aflimait que la devise des municipaux sociamerveilleux.
Suivant l'enquête, elle aurait accouché
listes était lti suivante : Tout pour eux, riei,i
leur répertoire.
La femme Goasguen se coucha vers 7 li. I 2
clandestinement
d'un
enfant
mort-né,
allirJe vous présente, Monsieur, avec mes
pour les autres.
avec ses enfants. Vers 11 heures, une autre
Les dames sont, admises.
L'auteur de l'article s'en prend ensuite au me-t-clle, dont ello aurait ensuite fait brûler scèno violente so produisit, son mari so jeta remerciments, mes salutations.
REPUBLICAINS!
G. B.
Homonymie. — M. Lévénez, corroyour, Citoyen. (Il est vrai que la campagne menée le cadavre. La mère et la sœur de Catherine
sur elle et la serra avec violence. Apeurée,
demeurant Coteau du Frugy, nous prie de par le Citoyen est bien gênante pour ses Coënt ont été inculpées de complicité.
au CITOYEN
Ecrire avec timbre pour réponse, 39, Abonnez-vous
la pauvre femme appela au secours. Elle
dire qu'il n'a rien de commun avec un indi- amis I)
abonner
vos amis»
Boulevard Voltaire à Paris. (Clinique et faites
s'habilla
et
sortit
avec
ses
enfants,
mais
ItoNcnnvcl
vidu nommé Lévénès, récemment con-«
Quoiqu'il en dise, le Citoyen a beaucoup
anti-arthritique).
à
terre
Goasguen,
qui
l'avait
suivie,
la
jeta
damné par le tribunal correctionnel de d'amis parmi les marins et ouvriers concar.-1 propos du Pont de Kcrvian. — Notre et lui porta des coups, en la serrant à la
Quimper pour vagabondage et ivresse.
nois, car ils n'oublient pas ceux qui les rédacteur en chef a reçu la semaine der- gorge.
Insoumis. — L'n réserviste do la classe ont défendus lorsque besoin était. Qu'il so nière la lettre suivante dont la reproduction
Un nommé Kermarrec, accouru aux cris
1895, du recrutement de Quimper, Jérôme rappelle l'affaire des machines et l'attaque a dù être ajournée par suite de l'abondance poussés par la femme Goasguen, fit lâcher
24, rue du Parc, Quimper
Guiffaut, a été condamné à six mois de pri- dirigée contre les marins par André Doris. des matières..Nous l'insérons aujourd'hui à prise au forcené et recueillit la mèro et les
son avec sursis, pour insoumission, par lo Pourquoi n'avez-vous rien fait et rien dit à titre documentaire:
Verres garantis absolument purs
rappelle aux Aelieleur* qu'il vend
enfants chez lui. Rendu furieux, Goasguen
cc moment ? Pourquoi ètes-vous. restés
conseil de guerro du Mans.
à ('.redit p a y a b l e p a r A - C o m p t e s
fit cctto menace à Kermarrec : « Tu te reMonsieur lo Rédacteur en Chef,
E X É C U T I O N
S O I G N É E
muets, vous Cri du Peuple et vous comité
pentiras de cela I »
t o u s tes m o i s .
En forcené. — Samedi, lo nommé Jeanadministratif de la section socialiste? Voila
J'ai recours à votro obligeance pour vous
Quelques instants après, il mettait le feu
de*
ei'doïaiiitEiccN
Marie Hémon, 27 ans, infirmier, demourant
comment vous vous intéressez au sort des prier de vouloir bien insérer cc qui suit :
à uno meule do paille appartenant à son
rue de Locronan, s'était armé d'un couteau
ouvriers et marins concarnois !
d e * iiieilietn3'<>> octaliMfeN
Le public est, de nature, très impatient. voisin Kermarrec. L'incendie se communiet menaçait d'en frapper sa femme.
Causerie agricole
Vous plaisantez lorsque vous dites quo 1e Aussi les questions pleuvent-elles sur les qua à une meule de foin, puis à un tas do
Des personnes du quartier, qui'- voulait
THERmomÈTRES
intervenir, furent également menacées par Citoyen ne peut pas avoir d'amis parmi les édiles de notre commune au sujet du pont fagots ; le préjudice causé est d'environ J U m E L L E S ,
lui, et la police prévenue, eut toutes les ouvriers sans travail et vous ajoutez « un de Kcrvian que l'on avait promis aux adnii- 1.000 francs.
ventre vide et intelligent est nécessairement nist rés pour le mois d'août dernier. Plusieurs
L'accusé reconnaît le crime relevé à sa
T R E S
peines du monde à le conduire au poste.
Procès-verbal a été dressé contre Hémon. socialiste ». Ali non, vous nous en servez ne parlent, de rien moins que do réclamer charge et en renouvelle l'aveu en pleurant
I.a vache laitière est une machine vivante
de belles ; nous avions entendu parler de la auv trésoriers de la souscription faito à cet à l'audience.
Mouvement de la population.— Pendant reconnaissance du ventre mais jamais do elïot, leurs cotisations qu'ils ont versées
qui transforme los fourrages et les aliments
M. lo substitut Brunier soutient l'accusal'année 1911, i l a été enregistré à l'état son intelligence I
qu'on lui donne en lait et cn viande. Si
depuis plus d'un an. Et cependant, à la tion. M 0 Alizon assiste Goasguen à la barre.
civil de Quimper: 301 naissances,523décès,
16,
rue
Kéréon,
QUIMPER
nous voulons retirer de cette machine le
séance du Conseil municipal du 20 novembre
A 3 li. 1/2, le jury rend 1111 verdict afflrLire dans le prochain numéro :
maximum de produits, i l faut après avoir
118 mariages et 0 divorces. En 1910, lo
dernier, M. le Maire soumettait à ses con- matif avec admission des circonstances attéfait 1111 choix judicieux, lui donner de bons
nombre des naissances s'était élevé à 30j
La municipalité socialiste et les droits seillers le plan de co pont en leur promet- nuantes. E11 conséquence, l'accusé Goassoins et l'alimenter parfaitement.
celui des décès ù 470, celui des mariages à d'octroi, la question du pain.
tant catégoriquement pour, le lendemain le guen est condamné à deux ans de prison.
Au point de vue du choix, nous insisterons
131, et celui des divorces à 6. En 1911, i l y
devis relatif à ce projet.
l'iozévu't
Audience du P janvier.
assez longuement sur les caractères qu'il
a donc eu \ naissances et 13 mariages de
QUIMPER
Nous croyons savoir qu'à l'heure actuelle
faudra rechercher.
moins quo l'année précédente, et 47 décès
A v o 0* t o s & k r i 3. — On se rappelle
Promenade scolaire. Exemple ri suivre. celte pièce ne se trouve pas encore à la
B'urdCMNiiN m o d e .
2o». S?» IV.
En cc qui concerne la conformation généde plus.
dans
quelles
conditions
eut
lieu
à
Quimper,
— I.e Vendredi 5 janvier une vingtaine d'é- mairie. Il est vrai que le passage de Qtiélernrale, les bonnes vaches laitières ont assez
Concert. — La Lyre Quimpèroise don
lèves de l'école publique ont été conduits au Kervian à Roscanvel, est vraiment péril- l'arrestation d'une sage-femme, la femme
rarement des formes qui plaisent à l'œil ;
Benoit, âgée de 42 ans, inculpée d'avortonera un concert, sous les Balles, dimanche village de I.unmtirziii pour suivre les diver- leux.
ses opérations d'une plantation de pomprochain 14 janvier do 2 heures 1/2
Espérons que M. le Mairo saura calmer ment, sur la personne d'une veuve Le Goff P o u r l o u s v o s B m p r i m é s fort souvent c'est le contraire.
Générale mont maigres, les aliments sermiers. Au bout de trois heures, ces enfants les incertitudes de ses administrés ainsi qui, obligée de so faire soigner à l'hospice
3 heures 1/2.
adressez-vous à
vant surtout eh°z elles à la production du
Programme :
étaient bien au courant de tous les détails que celles de nombreux souscripteurs cro à la suite des mnnwuvros pratiquées sur
lait, elles sont ussez souvent mal conford'une plantation rationnellement fuite. M. /,(muais qui supputent depuis longtemps les elle par la matrone, avaitdù expliquer l'ori- S l m p r i m e r i e d u
Le Cosaque (allégro). . Z. Bojtis.
mées, les éleveurs n'envisageant la plupart
gine
de
son
état.
Kei né, directeur d'école, accompagnait les chances do réalisation de cc travail.
La Blanche Alger (oudu temps que les qualités laitières, sans
Cette;
affaire
est
verue
devant
la
Cour
élèves
et
M.
Le
Bail,
maire,
était
présent.
verture)
L Henry.
Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur,
tenir compte des formes.
.d'assises où la veuve Le Golf comparait
On a profité do la circonstance pour don- etc.
Folle Nuit (valse) redeLa vache laitière est plutôt mince de
comme complice à côté de la sage-femme.
ner
aux
écoliers
des
conseils
pratiques,
et
mandée
Flnminio.
Un passant.
devant, avec le ventre gros et les hanches
M.
lo
Procureur
Mazeaud
est
assis
au
notamment
pour
leur
apprendre
ii
prélever
ul
Clémence-1saure(font.)
Michel Blégor,
saillantes ; ainsi faite, elle est plus disgrasiège du Ministère public. Les accusées
un échantillon de terrain pour analyse lh
Amortissables à long terme
-•1 ce soir (mazurka). . . Félix Minet.
1
cieuse que belle.
sont assistées pnr M '" Lo Bail et de Cliabre.
pour leur enseigner quelques notions de
Tout propriétaire d'immeubles peut, «n
D o u u r n c n e z
Autant que possible, la tète doit être line
contractant
un
emprunt
hypothécaire
au
Les
débats
ont
lieu
à
huis
clos.
Reconnue
droit ruial usuel pratique sur les fosses et
A la Société Académique. — Les confé- coupable avec circonstances atténuantes, la
et intelligente, la bouche large, les lèvres
la largeur des douves et sur les caractères
Noyét'. — La potito Louise Moreau, une
épaisses, l'encolure grêle, les cornes noires
juridiques des chemins vicinaux ordinaires, rences de la Société académique commen- femme Benoit est condamnée à trois ans de
ta procurer des fonds pour commerce, Indusenfant de 4 ans 1/2, a été trouvée noyée
ou blanches, selon la race, mais toujours
trie, eiploitation agricole, acquisition d'Imdes chemins ruraux classés et non classés ceront le 15 janvier prochain et auront lieu prison. La veuve Le Golf est acquittée.
meublei, remboursement d'hypothéqués antédans le ruisseau qui alimente le moulin de et des chemins d'exploitation.
comme d'ordinaire lo lundi, à 8 h. 30 du
lisses et effilées. Les bonnes laitières ont
rieure», constitution de dot, etc.
Trennebrit, en Pouldergat, exploité par ses
Audience du 10 janvier.
soir, à la sallo de la Bourse.
rarement de grosses cornes. L'n dos droit
I.o capital m'0it Jantmii exiaibla.
I l l ' a m o r t i t d a m u n d é l a i d o tO t. T3 u n i ,
parents. La mort est accidentelle.
Une réponse. — Tout est bon aux inforest
un très bon caractère, suitout s'il préVoici lo programme de la première série
A t f i ' t t i ï ' e «Se u i t i e i i r M . — Pierre
mctii IVmpi'vnlsur peut, à son gré,
mateurs du Progrès pour jeter le discrédit des conférences annoncées :
sente une ou deux échancrures vers Son
r»tnb»urtrr toul «h pmrUm a- prêt,
Maréchal, 25 ans, cultivateur à Si-Jean
Une distinction méritée. — Nous appre
•M profitant da l'mmortiummtnl déjà
milieu, à la jonction des vertèbres lom15 janvior ! les Rois mages dans l ' A i t Trolimon t est accusé d'avoir, le 12 octobre
nous avec plaisir quo le maltre-fnêcanicien sur nos municipalités républicaines! Le
baires et des vertèbres dorsales. On préroua T O U S amsiuoNKXiNTi t'iDKissia as
Jules Lesteven a été l'objet d'une proposi- maire est-il, au surplus, député, c'est alors (avec projections lumineuses), par M. Mas- dernier, commis une tentative de viol sur
tend que la vache ost d'autant plus féconde
une demoiselle D..., âgée de 10 ans.
tion extraordinaire de médaille militaire en la grosso artillerie qui entre cn scèno, pour seron, avocat, licencié ès-lettres.
«(OU FUICIEI <1 FRANCE, 11, NI Un Cajutimi. hrH
cn lait que ces échancrures sont plus pro22 janvier ; I.es sectes religieuses en
raison de l'accident dont i l a été victime à la plus grande joie des lecteurs dévots.
Comme dans la précédente affaire, M.
Kl à M. BKRNARD, 21, rue d'Aiguilfondes (un bon travers de doigt). Ces troua
Ces gens-là, par bonheur, Sont piètres Russie^ par M. Cadiou, administrateur Mnzcou, procureur de la République, reprébord du Wuldeck-Rousseuu.
lon,
à
Brest,
directeur
de
la
succursale
sont désignés sous le nom de « portes du
sente le Ministère public. M 0 Le Bail lils
Nos sincères compliments au vaillant artilleurs ot se servent de la gûll'e plus faci- principal de l'Inscription maritime.
du Crédit Foncier de France, pour le
lait d'en haut ».
29 janvier : L'Héritage de Molière (la Co- est au banc do la défense,
pllicior marinier et à son honorable famille. lement que de l'écouvilloti,
département du Finistère.
Affaire délicate. — L'ne enquête est
ouverte cn ce montant contre un individu
qui so sciait livré à des actes contraires aux
bonnes mouirs sur la personne d'une fillette
do S ans. t "est à la suite de la plainte déposée par le père de cette enfant quo des
recherches ont commencé.
Corsets pour déviations ou saillie des Omoplates
P.-S — Surtout suives
&UIMP EU
et souvent la croisance de vos Enfants,
20 0 / 0 sont atteints.
MORLAIX
. les Secrétaires de Mairies
M a g a s i n de T a i l l e u r
m
uni
COUR D'ASSISES
du Finistère.
Le Ministère Caillaux
démissionnaire.
L'Bloquence des Faits
CHATEAULIN
IMITES &
rmCS-KEZ
le
\\m mm
Du choix des Vaches laitières
G. PEPIN, Opticien
AU HON
MARCHE
Citoijen
CREDIT FONCIER DE m m
LE CITOYEN
I.es veines du ventre devront être très protégés contre les accidents au mémo titre
E t u d e dc M° P i e r r e JACQ, n o t a i r e
1
me
Tribunal de Commerce de Quimper
grosses ct très saillantes au point où elles que ceux de l'industrie.
à Quimper.
pénètrent dans l'abdomen ; elles devront
('.••édit a g r i c o l e i n d i v i d u e l
présenter une large ouverture (portes du
Les c r é a n c i e r s de la f a i l l i t e du
Vous avez beuu chercher, ce sora difficile
Chirui'giens-Deiilhles
à long ternie
lait d'en bas). La queue descendra au-desD'à voir des Brodequinsne craignant pas l'usure
s i e u r Le Besque, épicier à Q u i m p e r ,
sous des jarrets ; elle sera moins grosse à
de l ' U n i v e r s i t é de P ^ r i s
Diplômés
Le Gouvernement vient de déposer un A meilleur marché, au travers de lu villo
sont i n v i t é s à se r e n d r e au T r i b u la naissance que celle des bonnes bôtes de projet de loi dont l'article unique ost ainsi Comme où flamboie l'enseigne :
î , rue Kérécui»
Q15IMPER
ELI<: i s a o m ' B B i U H « a
ES'.BS. nal cle Commerce clo Q u i m p e r , le
boucherie.
[ I I A U . H A LA CHAUSSURE
En facc la Cathédrale.
conçu :
à
2
heures
en
l
'
é
t
u
d
e
,
C'est
la
seule
maison
dans
l'arrondissement
19
j
a
n
v
i
e
r
1912,
à
9
h.
1/2,
p
o
u
r
l ' n o peau souple, moelleuse, mobile, peu
Les avances quo lo Gouvernement est
Où l'on trouve le choix, lo grand assortiment.
Maladies de l a bouche et des dents
épaisse, est un très bon indice.
d é l i b é r e r s u r un c o n c o r d a i .
autorisé à faire aux caisses régionales do
Un vrai connaisseur.
Ce n'est pas sur lo pis qu'il faut la ti\ter, Crédit agricole, en vertu de la loi du 19 mars
Prothèse — Redressements
à Kerfeunteun,
r u e de la M è r e - d e Touslc6 jeudis, occasion et solde.
mais bien sur les côtes.
1910 instituant le crédit individuel à long
Consultations tous le jours
V é r i f i c a t i o n des créances :
Dieu, 28. Cour avec maison à f o u r ,
Les mamelles doivent être volumineuses teimc, pourront être prélevées sur l'avance
de 8 h. du matin à 6 h. du soir.
1° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur
et saines ; les trayons, au nombro de qua- spéciale de 10 millions versée par la banque & L * HflLIE ft Lft CHAUSSURE bûchers et p u i t s , p e t i t j a r d i n ,
PRIX MODÉRÉS
1, Place Terrc-au-Duc, Quimper
N e r r i e c , boulanger à Concarneau,
tre, seront, autant quo possible, égaux, de France. Ces prélèvements ne pourront
l l f l t t l ' ] A l ' H I X : l ' j . O O O ft*.
longs, gros, disposés en carré. La peau du excéder la somme 12 millions.
le 19 j a n v i e r à 9 h. 1/2.
pis devrait être souple comme celle d'un
2° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur
jjl rais acacia très secs, tougant, peu ou pas poilue et, lorsque la vache
L
e
T
a
l
l
e
c
,
b
o
u
l
a
n
g
e
r
à
Concarneau,
l
l
l
l
f
l
t
l
l
i tes dimensions.
a été traite, lo pis doit ètro mou, tlasque et
LES M A R C H É S
Dans petite villo de l'arrondissement de Quimper
adressez-vous à
le 20 j a n v i e r à 10 h.
fortement ridé.
S'adresser à M. LE RESTE, PoulBon Commerce de Tissus
QUIMPER. — Marché du (i janvier. LE BIIIAN,
l ' n pis graisseux et charnu est un maudreuzic.
vais pis. U reste presque aussi volumineux Farine, première qualité, les 100 kilos, 81
Confections sur mesure p1' hommes,
Greffier.
à 31.»»;
après la traite qu'avant; c'est pour cela que à !15 ; farine, deuxième qualité,
dames et enfants. .
les marchands tirent la peau par derrière, froment, 22à23.»»; seigle, 20à 20.50; sarraA f f a i r e s : 10.000 f r a n c s p a r a n .
alin do prouver aux naïfs qu'il n'est pas sin. 20 26.50 ; avoine, 19.50 à 20.»»; orge,
Vente rédame -- prix très réduits
I>ltl\ \ BHISIIIKI:
charnu. Des trayons supplémentaires cons- 18.50 à l9;son,13à U.»»; pommes de terro.
Petites Annonces Gratuites
Ecrire Agence commerciale, 6, rue
tituent un très bon indice do lactation. C'est 7.50 à S; loin, les 500 kilos, 50à 55; paille. 28
Beau c h o i x cle P o m m i e r s n o n
Vieux dira-t-on, dit Raton
à
30
;
bœuf,
le
kilo
sur
pied,
0.70
à
0.75
;
vapeut-être l'un des plus sûrs, en même temps
Il ajoute ce vieux dira-t-on
greffés, cle 0 f r . 75 h 1 f r . 25. Choix de la Mairie, Ii rest.
JEUNE HOMME libéré du service miche, 0.60 à 0.65; veau, 0.75 à 0.S0; mouton,
(lue ce refrain n'est pas ordinaire
quo le plus visible.
considérable de Châtaigniers, F r ê Jitaire, demande place de 2e clerc ou
Et l'autre dit que ce* fut extraordinaire
Il existe aussi une méthode que nous ne 0.80 à 0.85; porc, l.»»à I.IO; beurre, le kilo
nes,
H
ê
t
r
e
s
et
Accacias.
autre emploi. — S'adresser au bureau
pouvons passer sous silence, car on lui a on gros, 3.20 à 3.50, et en détail, 3.10 à 3.50;
*
*
œufs, la douzaine, 1.50 à 1.55 ; poulets, la
du journal.
S'adresser à M . Pennanech, à
Eh bien " AU MÉNESTREL "
reconnu une réelle valeur.
IS, place Saint-Corentin, il prouvera
Cetto méthode, connue sous le nom de couple, 3.50 à 1.50; cidre, la barrique, 30 à K e r v a l g u e n ,
e n Penhars, près
EMISSION SE 2.005.000 OBLIGATIONS COMMUNALES
JEUNES CULTIVATEURS demanQuand l'on voudra que le Ménestrel
V.
méthode Guénoti, du nom de son inven- 35 l'r.
' I f 2 5 0 f r . 3 % n v c . I.OTS
Quimper.
dent place dc garçons d'écurie ou autres
L'n jour su musique les mœurs adoucira
n i p p o r h i î i t 7 lr. 5 0 d ' i n l é r i H p n r un.
teur, consiste à observer avec soin la diC H A T E A U L I N - M a r c h é du 20 décemhro
#
emplois. S'adresser au bureau du Citogen.
s- #
P R I X D EMISSION : 2 4 3 fr. 5 0
rection du poil qui recouvre la région péri- — Froment,prix moyen, les lOOkilogs, 24.75;
P a y a b l e s : 1 B t r en s o n s c i W u n l . — 1 5 (r. ù l n r é p a r t i t i o n
La
dernière
création
SUPERBE
PHONOnéenne et le pis. Lo poil se dirige habituel- seigle, 19.50; orge, 20.50; sarrasin, 22.25;
JEUNE
HOMME, 19 ans, bonne instruc" LE CITOYEN "
et lu s u r p l u s ou d i x v o r s o i n o i i l s .
GRAPHE sans pavillon, qui joue tous dislement de haut en bas sur le corps des avoine, 20.75 ; pommes de terre, 7.25; loin,
tion,
demande
place de commis.
iS Tirntjcn m e n s u e l s d o l o t s p a r a m i O o
est composé par
ques de toutes marques au prix réclame de
animaux. Celui qui recouvre le pis et le péri- les 500 kilos, 50 à 55; paille, 35 à 10; beurre,
p o u r 2 . 0 S 4 . 0 0 0 fr. d e lots
S'adresser au bureau du journal.
.">.") f r a n c s .
des ouvriers syndiqués
(tout 1 S <!,• J O O . O O O fr.
née, au contraire, va de bas en haut et le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 à
d u r a n i l u s 20 p r o i n l O r c s a n n é e s .
prend alors lo nom d ' « écusson ». On a 1.10; cidre, la barrique, 30 à 35 fr.
T o u r lo s u r p l u s , v o i r lo prospectus o u l ' u f f i c h o .
reconnu quo plus 1'« écusson » est grand,
: P. GUÉGUEN
i (
M O R L A I X . — Marché du 8 janvier. — L'Administrateur-Gérant
it
meilleure ost la vache. C'est au point qu'on Farino, première qualité, les 100 kilos,
Souscription publique le 20 JANVIER 1912
Il l'A lus : A U e . l r . D i r F O N C I E R D E F R A N C E
a observé que lorsqu'un écusson est plus 31.»» à 31.50; farine, deuxième qualité, 32.»»
«•t .ion. le. principal**» Société» do crédit.
large d'un côté que do l'autre, les trayons à 32.50 ; froment; 21 à 21.50 ; seigle, 18.»» à
D-.NS I.KS l elifz M. 1M Trésoriers-Payours Généraux ;
P l a c e
S a i n t - C o r e n t i n
Se 1 , r u e
K é r é o n .
situés du côté le plus largo donnent plus de »».»»; sarrasin, 21.»» à 22.»» ; avoine, 18.»»
Dé|arlunenls ( clitz M. 1rs Receveurs Part culiers des Finances
OU
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S
S'
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CII'
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S.
lait que ceux du coté lo plus étroit.
Pour tous vos Imprimés
i\ 18.50; orge, 18.»» à »».»» ; son, 17.50 à
Un lient dit .1 prlttnt souscrira p.ir corrtsfAndânco.
Les qualités il rechercher dans une va- 18.»»; pommes de terre, 7.50 à ».»»; foin, a d r e s s e z - v o u s à l ' l u n p r i n i e r i c d u
Toutefois.
souscriptions île <•• t l o m i t u r e ne «ont admises
q«e u n i r clin] nltliirtUInn* et au-dessus.
che laitière varient encore suivant le pro- les 500 kilos, 50.»» à 60.»»; paille, 35.»» à
Noticepubliôcaubulletiaannexe Ju Journal O.'fle/e/Ju i'j Ifemi. 19! I.
duit spécial qu'on désire en retirer. Telle 10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.90; Citoyen, 2 1 . r u e d u S a l l é , à t t u l n i p e r
vache donne du lait en grande abondance vacho, 0.75 à 0.80; veau, t.»» à 1.10; moumais i l est léger et séreux ; telle autre ton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo
"Ville d'Audierne
donne une faible quantité, mais il est très en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et en déLaines
Filées
crémeux et d'une belle consistance.
tail, 3.»» à 3.50 ; œul's, la douzaine, 1.50 à
L'examen extérieur de la bête peut ren- 1.75; cidre la barrique, 35 à 40; asperges,
24, r u e du Parc, Q u i m p e r
PRIX
M O D É R É S •—~
seigner d'une façon très suffisante sur la la botte, 0.40 à 0.60 ; salades la douzaine de
r
a
p
p
e
l
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u
x
l
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s
<|u'il
v
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n
d
qualité du lait fourni. C'est ainsi que la têtes, 0.40 à 0.50 ; artichauts, la douzaine
des F o u r n i t u r e s S c o l a i r e s à C r é d i t p a y a b l e p a r A-t'.omiptes
bonne vacho beurrière a l'extrémité <lo la 1.»» à t .25.
Le dimanche 28 janvier
1012, àt o u s l e s m o i s .
queue jaune, ainsi que le pis, l'intérieur
DOUARNENEZ. — Marché du lundi 8
des oreilles ct le contour des yeux. l)o janvier — Farine, première qualité, les 2 heures de l ' a p r è s - m i d i en la
même, les bonnes vaches beurrières ont 100 kilos, 34.50 ; farino, deuxième qualité, M a i r i e d ' A u d i e r n e . L e c a h i e r des
l i T O
o H 1J H e n a u l t ,
l'intérieur des oreilles et le tour du bout de 32.50; froment, 21.»» à 24.50; seigle, 18.50; charges est e n t r e les mains du
la queue recouverts 'de matières sébacées sarrasin, 22.»» à 23.»»; avoine, 18.50 à 18.75 ;
U
I U 4 places,
fl.SOOfr.
de couleurs safran. Plus la couleur est pro- pommes de torre,les 100k.,9.50; l'oin,les500 S e c r é t a i r e de M a i r i e , à la disposi- Bonne occasion.
noncée, plus le lait fourni contient de ma- kilos, 55 à »» ; paille, 40.»» à 45 ; beurre, 1e t i o n des soumissionnaires.
S'adresser au b u r e a u du j o u r n a l .
tières grasses.
kilo, 3.10; œufs, la douzaine, 1.50 à 1.60;
Le Maire,
iriïil>Wf —
Il resto enlin à connaître l'âge, point très poulets, la couple, 3.50à 4.»» ; cidre, la barL
E
B
A
R
S
.
importait ct souvent assez diflieilo à véri- rique, 30 francs.
pelisse fourrée, palefofs poulain, m
a
r
r
o
n noir ef naturel,
fier, h cause des ruses qui sont employées
Hodèlc de
ttoumfcsiun.
CONCARNEAU. — Marché du 8 janLoups de Russie, de Siam, Çhèvres de Chine, Madagascar ef Suisse.
journellement.
Amortissables à long terme.
vier. — Farine 1'° qualité, les 100 kilos,
Jusqu'à cinq ans, l'examen des dents
Je
soussigné
(nom,
prénoms,
p
r
o
Palefofs chevrettes grises pour Fiiieffes ef Qarçonnets
3 i à 35 ; farine, 2" qualité, 33 à 31 ; froment,
permet de se rendre compte de l'âge, mais
Tout propriétaire pout on contractant
21 à »» ; seigle, 19 à 20 ; sarrasin, 27 à 28 ; fession) d e m e u r a n t à. . . r u e . . .,
passé ce temps, les indications sont des
*
avoine, 19 à »» ; orge, 18 à 18.50; son, 13.»» après a v o i r p r i s connaissance clu un emprunt au
plus incertaines.
à 14.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100 cahier cles charges et cle la nomenOn peut cependant contrôler la dentition
kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35 c l a t u r e y annexée dressé
pour
par les cornes d'une façon très simple. A
à 40 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.65 à 0.70; l ' a d j u d i c a t i o n des f o u r n i t u r e s clas- se procurer des fonds pour commerce,
partir de trois ans. il se l'oimo à la base des
vache, 0.60 à 0.65; veau, 0.95 à » ; mouton, siques en u n l o t , pendant une pé- industrie, exploitation agricole, acquisicornes un sillon circulaire assez fortement
o u
S p o r t
F o r m e
V i l l e
0.90 à 0.95 ; porc, 1.20à 1.30 ; beurre, le kilo t i o d e cle q u a t r e ans. c o m p r i s e tion d'immeubles, remboursement d'hyaccentué ; à quatre ans, i l en parait un
en gros, » à 2.90 ; en détail, 3 à 3.10 ; œufs, e n t r e le mois de janvier
1912 et le pothèques antérieures, constitution de
second ; à cinq ans, un troisième, et ainsi
POUR
MESSIEURS
ET G A R Ç O N N E T S
la douzaine, 1.50 ; poulets, 1a couple, 3 à
dc suito.
31
décembre
101Ô,
déclare
nie r e n - dot, etc.
•i.»» ; lièvres, la pièce, 4.»» à 5 ; perdrix,
Il n'y a donc qu'à compter le nombre des
Le capital n'est jamais exigible. I l
1.50 à » ; cidre, la barrique, 28 à 30; lapins d r e a d j u d i c a t a i r e de c e t t e f o u r n i & 9
îS.ue K é r é o n ,
& —
C & Î J I M I ^ ï I I * .
cercles, en commençant par le plus près do
de garenne, 1.25 à 1.50; oignons, le kilo au t u r e a u x c o n d i t i o n s d u d i t c a h i e r s'amortit dans un délai dc 10 à 75 ans,
lapointedes cornes; on aura l'âge de la
des
charges
moyennant
u
n
rabais
mais l'emprunteur peut, à son gré, remdétail, 0.45 ; fagots, le cent, 16 fr. ; au détail,
Vache en ajoutant deux à co nombre.
de (en toutes l e t t r e s et en c e n t i m e s bourser tout ou partie du prêt, en pro0.20 1e fagot.
Par exemple, si les cornes portent cinq
Q U I M P E R L É — Marché du vendredi 5 sans f r a c t i o n de centime) p a r cent fitant de l'amortissement déjà effectué.
cercles, la vache aura sept ans, trois pour
janvier — Farine, première qualité, les francs s u r l ' e n s e m b l e de la f o u r - 6 milliards dc prêts réalisés actuellele premier et un pour chacun des autres.
ment.
Ces signes sont peu surs, lorsque les va- 100 kilos, 35.)»» à »».»» ; farine, deuxième n i t u r e .
Près
CONCARNEAU
ches travaillent au joug, car l'usure de la qualité, 33.»»; froment, 24.75 à))».»» ; seigle,
A A u d i e r n e , le
1912.
LE
CRÉDIT
FONCIER
DE
FRANCE
Ce Château, donné au D é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e p a r l a princesse N a 21.»» ; sarrasin, 27.»» à 28 ; avoine, 19.»» à
corne fait disparaître les sillons.
consent aussi des prêts aux départe( Signature )
19.50; orge, 1S.»»; son, 17. » ; pommes de
r
i
s
h k i n e , est situé au m i l i e u d ' u n P a r c magnifique, à u n k i l o m è t r e de
LIi VÉTÉRINAIRE.
ments, communes, chambres de comterre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 70.»»
Concarneau.
C'est la r e c o n s t i t u t i o n f o r t intéressante d ' u n M a n o i r d u
à 75.»» ; veau, 1.»» à 1.10; mouton, 0.95;
une bonne fac- merce, hospices, bureaux de bienfai5
sance,
et
autres
établissements
publics
porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, lo kilo en gros,
X
V
siècle.
L
e M u s é e r e n f e r m e u n e superbe c o l l e c t i o n de tapisseries,
t r i c e p o u r la
2.60, et en détail, 3.»» à ».»»; œufs, la doupour
toute
durée
à
des
conditions
très
faïences, o b j e t s d ' a r t , meubles anciens, coiffes et costumes b r e t o n s ,
chaussure. I n u t i l e cle se p r é s e n t e r
zaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»;
avantageuses et sans aucune commissi
on
ne
connaît
pas
déjà
le
C
o
m
p a r c h e m i n s , sceaux et a u t o g r a p h e s d o n t q u e l q u e s - u n s r e m o n t e n t a u
cidre, la barrique, 20 franc».
sion. 4 milliards de prêts réalisés.
Peur le* travailleur*
emploies
merce.
X I I e siècle. I l possède en o u t r e u n e précieuse c o l l e c t i o n de p e i n t u r e s
POUR TOUS RENSEIGNEMENTS S'ADRESSER :
aux iiiarliiiieN agricoles.
S'adresser au bureau du
journal.
Entendu à
Quimper!
M ' & M ALLIER
Adjudication Volontaire
D'UNE M A I S O N
Pour tous vos Imprimés
CÉDER
l'Imprimerie <lu Citoyen
Liquidation de Pépinières
DEMANDES D'EMPLOIS
La Musique adoucit les Mœurs
CREDIT m m DE FRANCE
AU ROI G R A D LO N
MM. les Secrétaires de Mairies
MEUVE ON - G A RM
ADJUDICATION
LE m MARCHE
"VIlsTS
&
EU
S P I R I T U E U X
A
SOLDE DES VETEMENTS DE FOURRURES
PRETS sur IMMDBS
CRÉDIT FONCIER de FRANCE
SERONT SOLDÉS 20 q/0 Âu-Dessous du PRIX de GROS
VOIR NOS ASSORTIMENTS EN PARDESSUS
Château-Musée de KEBIOLET ~
Questions Agricoles
Le Gouvernement a déposé un projet do
loi déterminant les conditions de sécurité
que doivent remplir les moteurs inanimés
employés dans les exploitations agricoles
ainsi quo les machines mues par un moteur.
U veut que les ouvriers agricoles soient
FEUILLETON DU
CITOYEN
du 13 Janvier 1912.
LE P'TIT MITRON
par
Hrlenri
D E M E S S E
Oh ! je ne mc suis pas embêté, au régiment... Pardi, co n'est pas toujours
drôle — au commencement, surtout !...
Mais quoi?... on y est commo en famille.
I l y a bien quelques mufles parmi les
camarades, mais la plupart sont de
bons enfants... Nos chefs — de braves
gons — font ce qu'ils peuvent pour nous
rendre la vie douce... Tout do même
oui, je retournerai à Paris avec plaisir
— rapport à maman... Pauvre maman !..,
Veuve, jeune encore, jolie ! *-- oui, oui !
jolie ! — elle n'a pas voulu se remarier,.,
à cause de moi... Digne femme I.., Ello
en a abattu dc la besogne I... Avec un
munie encore en bas âge, faire marcher
uno maison... Quo dc peines !... Et
puis, elle est seule, là-bas, depuis un
an... Elle a trouvé le temps long... C'est
fini... Jo vais revenir... Tout ira... Nous
serons deux... On reverra le p'tit mitron
à son pétrin, la mère à son comptoir...
Et puis, je mo marierai, j'aurai une
femmo gentille, dos gosses. Je ne demande rien dc plus !...
Cluutle toucha le bras du sorgent-ma-
j° r -
.
. ,
— Y a du bon, dans ce qu'il dit !...
fit-il... en hochant la téte,..
AU
bon.
mmm
Pour vos LETTRES de MftRIftGE
QUIMPEFt
CompleU
vestons
mode
9 5 , 2 9 fis ct au-dessus
adressez-vous à
l'Imprimerie Bretonne du Citoyen
Claude, dc nouveau, toucha le bras
— Sans doute... sans doute !.., réplidu scrgcut-màjor.
qua Fernand...
— Oui, oui, un brave enfant !.., ajouta
— Tout ça... entendez-vous, monsieur
Rose...
Fernand Ducroc "?... ça remue un tas dc
Clara s'était redressée.,,
bonnes choses qui sont en nous, tout dç
I l semblait qu'ello était mieux vail- môme.., Ma belle-sœur a raison : c'est
lante...
bon, la famille !.,,
— Ça m'a fait du bien do l'entendre.,,
— D'accord !... d'accord !.,. répondit
ditcllc...
Fernand...
— Ma maman chérie !...
11 pivota encore sur ses talons...
Fernand so dandina...
— Mais... à présent quo nous sommes
Il nous joue des scènes do famille : reposés... si nous allions faire un tour
il nous émeut !... déclara-t-il,gouailleur. jusqu'au Bec-llcllouin ?.,. proposa-t-il.
— Clara fixa sur lui un regard qui On a besoin do marcher un pou... Et
luisait.
puis, on fora uno partio dc billard, là— I l y a do quoi s'émouvoir, mon- bas... Vonez avec nous, monsieur
sieur... riposta-t-elle do sa voix au tim- Fleury ?.,.
bre vibrant. C'est vrai qu'on a trimé !...
— Volontiers !.,.
Jo n'avais pas vingt ans quand j ' a i
— Et les dames?... demanda Léon,.,
quitté 1e pays pour aller à Paris, essayer
On les laissera seules, alors ?...
de gagner ma vie,.. Mes parents, mé—• 11 faut que je m'occupe du dîner.
tayers, ne nous avaient rien laissé...
dit
Rosci.. Sans compter lo reste...
Nous nous aimions bien, mon aînée,
Rose, el moi... Elle m'a aidée, quoique Allez au village... Amusez-vous !
— Pendant que tu t'esquinteras I...
pas riche, dans los premiers temps.,.
Et
voilà : les hommes lichent, l'ont la
Oh ! jo m'en souviens, va !... Je ne
gagnais guère commo secondo do la l ' é t é . p o u r quant aux femmes : « Traporteuse de pain qui m'avait prise avec vaillez I... Esclaves I... » Chez moi,
elle. Les cent sous que ma sœur m'en- quand j'aurai une femme, elle rigolera
voyait, dc temps en temps, m'ont été quand jo rigolerai... ou bien personne
souvent utiles... Jo mo mariai... Mon 110 rigolera : uno idée à moi !...
— Y a du bon dans co qu'il dit I... Y
mari, qui n'était que mitron, devint
boulanger à son compto... Tout mar- a du bon !... répéta Claudoi.. Mais,
chait bien,.. Mon homme mourut,,, avant do partir, i l faut que jo garnisse
très jeune !... J'avais lo petit.,. Quand i l lo râtelier des bétes : elles no s'dcCupent
faut, on se grouille.•. On va.., Ne sait pas do la Féte Nationale ; il faut qu'elles
commo !... Et nous voilà !.., En fumillo !.. mangent... Viens me donner uu coup do
main, Léon ?.,.
Oui, c'est bon I...
— Avec plaisir, mon oncle ; les bêtes,
— U y avait si longtemps qu'on no
Ça mo connaît !.,<
s'était vus,., dit Roso.
A M. BERNARD, à Brest, 24, rue clu g r a n d paysagiste Camille B e r n i c r .
Le prix des entrées est de 50 centimes, la semaine de 9 h. matin à 5 II.
d'Aiguillon, directeur cle la succursale
du Crédit Foncier pour le département soir, sauf le lundi matin, et de 15 c e n t i m e s le dimanche
après-midi.
du Finistère.
Envoi d'une notice sur demande.
lisez- et faites (ire le « Citoyen ».
R E N S E I G N E M E N T S G R A T U I T S Républicains,
Claude, à la porte, regarda l'horizon
avec inquiétude...
— Le maire avait raison,,, dit-il... I l
y a un gros nuago, là-bas, qui s'amène
vers nous... Ça trinquera, tout à l'heure,
là-haut !... Et mes gerbes qui sont dehors !... Ah ! la sacrée fête, la sacrée
fête !...
11 s'éloigna avoc Léon...
III
— J'irai avec vous au village... fit
Clara. Tu y viendras aussi, Claire ?...
Tu peux to passer d'elle, Roso ?...
— Pardi !... Oui, oui, qu'elle aille avec
vous... Jo me tirerai d'affaire toute seule.
Je ne renàclo pas sur la besogne...
— Je serai aise do prendre l'air reprit
Clara. I l est cinq heures et demie, la
chaleur baisse... On marchera mieux...
Jo vais chorchcr un mantclct dans ma
chambre,.. Jo vous retrouverai ici.,,
Ello sortit.
— Il n'est que temps quo je mette eu
train ma fricassée ct ma gibelotte, dit
Rose. Vous aile/ vOlls donner de l'appétit, il faut que jo vous fricote de quoi lo
satisfaire. Excusez, monsieur Ducroc !...
— Faites, faites donc, madame Fleury... No vous gênoz pas pour moi... Du
reslo Mlle Claire mo tiendra compagnie.
Roso rotourna à la cuisine...
Claire, alors, débarrassa la table.
Fernand Ducroc alluma Une cigurotto.
— On entend comme uno musique, au
loin.., reprit-il..,
— Lo bal... Ils dansent déjà, là-bas,u
-<- Nous danserons.., Si vous voulez...
— Jo veux bien...
— Ça vous éilioustillc, hein ?
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoyen,
Certifié par le Gérant soussigné»
Quimper, le
— C'est si amusant de danser !...
— Une distraction pour vous, que
cette fête ?
— Mais... demain,., la vie monotone
recommencera...
— Vous vous ennuyez ?
-— Un pou !...
— Je comprends ça L . On crève
d'embêtement, à la campagne. Est-ce
qu'on vit, dans un pareil trou ?
11 prit la jeune fille par le bras.
— Bien la peine d'avoir la peau si
blanche pour la tanner à travers
champs !... Toutes les femmes, ici,
sont cassées à trente-cinq ans... Et
qu'est-ce qui vous attend?... Un mari
« cul-terreux », de qui vous serez la servante... Dommago !... Si vous vouliez...
— Quoi ?
— Quand je serai libéré du servico, on
se marierait.,.
— So marier...
Est-ce quo vous me trouvez trop
vieux ?
— J'aurais mauvaise ijr'Acc. Je coifferai bientôt sainte Catherine.
•— Vous seriez à Paris.
— C'est trop beau !...
— Ça vous plairait !...
— Je serais difficile !...
— Aldt's...
— C'est irréalisable...
— Pourquoi ?...
— Jo suis pauvre !...
— J'aurai assez pour deux... Et puis../
quand on aime...
— Vous ne m'aimez pas !...
— Jo vous aime depuis le premier jour
que jo vous ai vue...
— Combien de l'ois avez-vous répété
cela à d'autres ?...
— Jamais comme je le dis à vous...
— Oh ! vous n'êtes pas embarrassé
pour la réplique !...
— Mais vous... m'aimez-vous ?...
— A quoi bon cela, puisque...
— Cc n'est pas répondre... Je ne vous
déplais pas ?
— Non!...
— Je vous plais donc ?...
— Plutôt !...
— Normande !... Ni oui, ni non !...
Tout net, m'aimez-vous ?... Parlez
donc ?...
— I l faudrait que j'explique...
— Expliquez ?...
Elle était troublée — très jolie...
— On est dans une ferme... loin de
tout... répliqua-t-elle, sans oser regarder Fernand... On a vécu, un temps, en
pension, à la ville ; on a écouté, regardé j
on a lu, aussi... et on pense... on rêve!...
Les journées, souvent, semblent longues... On passe les nuits sans dormir,
presque... On a des inquiétudes... On
voudrait changer de place, vivre avec
d'autres gens que ceux que l'on coudoie
sans cesse, voir autre chose que ce qui
est devant soi depuis des années... Vous
êtes venu, au dernier printemps, chez
nous, avec Léon... Vous avez été gentil !... Vous parliez doucement... On s'est
promené... Vous me donniez le bras...
Et j ' a i eu un regret quand vous êtes
parti !... Et puis, après... je mo suis
rappelé des mots de vous... Je vous
entendais... Je vous revoyais...
21, rue clu Sallé.
V u pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie
de
Quimper,
le
Le Maire,
ÇA suicre.J
N° 3 (4e année). — Samedi $$ Janvier 1012
X-
'
Se numéro
•
V: :
• ,-ïrt
centimes
TdlEPKOSF
d
83
POLITIQUE
ABONNEMENTS
Organe de concentration
AGRICOLE
MARITIME
Rédacteur
:
1 An. fi Mois.
Q u i m p e r , F i n i s t è r e et d é p a r t e m e n t s l i m i t r o p h e s
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Los Bureaux sont ouverts do 9 h. à Midi le matin et de 2 heures à G heures lo soir.
Adresser toutes communications concernant la Rédaction à SI. Sahrie. et tout co qui
concerne l'Administration ou l'Imprimerie n ni. P. &urgucn. administrateur-gérant.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
.-I toute demande de renseignements, joindre un timbre pour la
Béranger a dit :
Les destins et les flots sont changeants.
Et Lamartine :
Ainsi tout change, ainsi tout passe.
I.e ministère Caillaux n'est plus. Traqué au sujet de l'accord Allemand, il a
volontairement misfinà ses jours en so
volatilisant.
Il comprenait des talents souples et
variés et n'était pas, comme on dit vulgairement, de la petite bière.
Voltaire nous parle de ccs souris qui,
après avoir passé par uno infinité do
trous, se voient subitement arrêtées par
un mince orifice oit ne parvient pas,
malgré mille efforts, à se. faufiler leur
taille menue.
En face de situations inextricables,
les ministères disparaissent dans les
nuées d'où Socrate descendait dans un
panier, si j'en crois Aristophane.
Je ne parlerai donc pas du ministère
Caillaux. A quoi bon "? De cc ministère
tombé, on peut dire ce que Musset disait de la Malibran :
Sans doute il est trop tard pour parler encor
Intérieur : M. Paul Mcrel.
LA 8 M A T O
I..-I
t'.CiainSire et le Ki'ual
ï SE H l'<Ut< Ftotl aCCUCM.
La déclaration du nouveau ministère a été
lue. mardi, à la tribune de la Chambre, par
M. Raymond Poincaré. Ln voici les passages essentiels :
« Messieurs,,
a Dans les circonstances présentes, nous
avons pensé quo noire devoir le plus impérieux était de grouper en un même sentiment national toutes les fractions du parti
républicain. ( Très bien !) Pour réaliser
eeite union nous n'avons eu qu'à suivre
l'exemple du pays qui, toujours indifférent
aux questions de personnes, sait aux heures
di flic: les s'élever sans peine à la claire compiébension de l'intérêt public. (Très bien!)
TÉLÉPHONE 86
P a r a i s s a n t
SABRIÉ
21 —
réponse.
bles de dormir à la belle étoile et de
Sous-secrétaire d'Etat aux Finances : à rendre effective uno obligation tant de
REPUBLICAINS!
l'ois restée lettre morte. (Applaudissements
combattre et de durer quinze jours dans M. René Besnard.
Abonnez-vous
au
CITGYZFi la houe, I.a prochaine guerro sera peutau centre et ù f/auche). »
Po.-los el Télégraphes : M. Chaumet.
et faites abonner
vos
amis. être une grando bataille ininterrompue
Beaux-Arts : M. Lécn Bérard.
B.e« «-livre* sociales.
où le moral triomphera définitivement
de la poudre et de l'acier.
M. Delcassé nous reste à la Marine (H
voilà ce qui nous enchante.
Avec lui et Millerand, notre défense
est en bonnes m a i n s .
L'œuvre de Dclcassé à la Marine est
écrasante. Depuis qu'il s'adonne tout
entier a l'administration de ce département, dirigé autrefois par Colbert, il n'a
plus le temps de lire et de relire Racine.
Mais à quoi bon, puisqu'il le sait par
cœur ? Je suis sùr qu'à cette heure, il
doit préférer le vers cornélien.
Sur le terrain de l'éloquence parlementaire, ce fin escrimeur aie jeu serré
et précis d'un Mérignac et, quand i l
lutte pour de bon dans un duel à mort,
sa parole a le tranchant et la trame du
meilleur acier.
M. Steeg passe de l'Instruction publique à l'Ultérieur où sa présence nous
rassure.
M. Steeg a le solide et le brillant. A
l'Instruction publique, il a montré qu'il
avait des lettres. Il doit l'aire appel
maintenant à toute sa philosophie et
déployer ses qualités d'homme d'action
au gouvernement. Sur la scène politique
intérieure il occupe la première place,
puisqu'il tient la barre. 11 lui appartient
de mettre et de tenir résolument ie cap
à gauche.
a
l o
ANNONCES
A
M
E
de l a
retard la grave question de l'assurance-inva— On vient de mettre en chantier, à
lidité, « convaincus que nous sommes,dit-il, Portsmouth, le premier des cinq cuirassés
de la supériorité morale et politique de Tas- anglais prévus au programme de 1011. Ce
su rance,qui encourage l'effort individuel,sur nouveau dreadnougln, sera le plus grand
l'assistance, qui peut devenir par mégarde cuirassé anglais qui aura été constiuit. Sa
une prime à l'imprévoyance et à la paresse. jauge dépassera de 8.000 tonnes le plus fort
i Très vifs applaudissements au centre et navire de ce type.
ii f/auche).
M.:a s i t u a t i o n e x t é r i e u r e .
— Une receveuse des gares accusée d'aLo Président du Conseil se déclare par- voir fait dérailler un train sur la ligne de
« Assurer le plus rapidement possible la
tisan de l'impôt sur le revenu. Il faut dit-il, Vire à St-Hilaire du Barcouët, pour se venratification définitive d'un traité qui a été
assurer le vote d'une réforme fiscale qui ger de la Compagnie, a comparu devant la
négocié nu nom de la France, qui a été voté
aboutisse enfin sans procédés vexatoires à Cour d'assises du Calvados.
par la Chambre et dont la commission sénaune répartition plus équitable des charges
toriale est certainement disposée à achever
— Le paquebot français Carthage, se
publiques.
l'étude avcc la conscience et l'impartialité
rendant à Turin, a été arrêté mardi par un
dont elle a fait preuve dès le début de ses
contre-torpilleur italien, sous le prétexte
L a défense nationale.
travaux, voilà la premièro tâche qui s'impose
qu'il avait à son bord un aviateur et son
Enfin,
M.
Poincaré
s'explique
sur
la
au gouvernement.
appareil, considéré comme contrebande de
question de la défense nationale :
[d'elle ?
«
Co
traité,
bientôt
complété,
nous
n'en
guerre.
Nos agents diplomatiques interVoici Klotz, notro grand argentier,
« Si profondément pacifique que soit notre
Depuis qu'elle n'est plusquinze jours sont passés
Jean Dupuy, homrno do sons rassis, de doutons pas, par une entente loyale avec pays, il n'ost pas maitre de toutes les éven- viennent pour dénouer cct incident.
Et dans ce pays-ci quinze jours, je lo sais,
l'Espagne, nous permettra d'organiser ou
I-'ont d'une mort récente une vieille nouvelle.
grande expérience et do bon conseil, Mai oc un protectorat qui est l'aboutisse- tualités et il entend rester à la hauteur de
tous ses devoirs. (Vifs
applaudissements
Lebrun et l'ernand David, deux jeunes, ment naturel de notre politique africaine.
sur presque tous les bancs. Une interpleins d'avenir et de talent, Pams qui a
« Il nous permettra également de maintebien réussi à l'Agriculture o i , quoique nir entre une grande nation voisine et la ruption partie de l'extrême-gauche est
l.o ministère Caillaux est mort.
accueillie par des huées. Les applaudisd ' i l f p i q u e .
Vive le ministère nouveau qui vient de étant du Midi il n'a jamais perdu lo France, dans un esprit sincèrement pacifi- sements se prolongent).
que,
dus
relations
de
courtoisie
et
de
frannord
;
Guist'hau,
esprit
souple,
ailé,
fin,
se constituer sous la présidence de M.
L'armée et la marine seront l'objet de
\ o s marins-pècheurs
chise inspirées par le respect mutuel de
délicat.
Poincaré.
notre
sollicitude attentive. Comme vousà P o r t - E t i e n n e (1)
leurs
intérêts
et
de
leur
dignité.
(Très
Il a la garde do l'école laïque.
mêmes nous voyons en elles les soutiens
On l'appelle le grand ministère, parce
bien!)
(Suite)
Nous lui demandons de la surveiller
sacrés de la République et do la Patrie.
qu'il est composé d'hommes d'Etat
« AUTANT QUE JAMAIS NOUS EN- (Applaudissements unanimes, sauf ù l'exLes vents sont réguliers et suffisamavec
une vigilance attentive. Son ami
français éminents.
TENDONS
PESTER
E IDE LES A
ment bien établis en général pour assutrême-gauche).
Que de personnages de marque ! Le Briand a dit qu'elle est la pierre angu- NOS ALLIANCES
ET A NOS AMIrer la traction du chalut et un retour
dessus du panier parlementaire est là. laire de la République. Les paroles ne TIES (Vifs applaudissements)
NOUS
rapide au point de déchargement de la
suffiront
pas.
Il
faudra
des
actes.
-Ce
& la Chambre.
Voici le président du Conseil, M. PoinNOUS EFFORCERONS DE LES CULpèche.
caré, un bon pilote, digne de gouverner serait folio de tendre la main à ccux qui TIVER AVEC CETTE PERSÉVÉRANCE
Cette déclaration a été écoutée avec un
Cette dernière considération a uno
nous
montrent
lo
poing
et
crient
«
au
et de commander, capable d'éviter les
ET CETTE CONTINUITÉ QUI SONT intérêt évident par la Chambre et, nous importance capitale, car la température
loup
!
»
sur
les
maîtres
et
les
maîtresses
écueils et de bien conduire le vaisseau
DANS L'ACTION DIPLOMATIQUE LE l'avons vu, le centre et la gauche ont, à élevée ne permet pas de garder longtemps
de l'Etat de la main et do l'œil. Qu'il de nos écoles.
maintes reprises, applaudi les paroles du
MEILLEUR GAGE DE DROITURE ET
le poisson à bord. Or, les circonstances
Voici le brelan des sous secrétaires d'E •
Ministère.
épluche un budget à h» tribune, parle ù
DE PROBITÉ.
(Vifsapplaudissements.)))
pourraient amener nos pêcheurs à 20,
M.
Poincaré,
appelé
à
s'expliquer
sur
tat.Chau
met,
Léon
Bérard,
Bené
Besnard,
la barre, écrive sur Alexandre Dumas
certaines parties de la déclaration, a été 30 milles de la cote. La préparation du
O r d r e et p r o g r è s .
fils ou célèbre le centenaire de l'Institut, Paul Morel, talents jeunes, frais ot chartrès applaudi et l'ordre du jour do MM. poisson n'est pas possible à bord par
c'est toujours le mémo virtuose, capable mants, jolis printemps qui nous proM. Poincaré continue en déclarant que lo
d'enlever tous les rôles à la pointe du mettent do beaux étés ministériels pour Gouvernement est résolu à prendre les res- Dalimier, Verlotet Berthod, proposant à la suite du manque de place et de l'effectif
Chambre d'en approuver les termes, a été réduit de l'équipage. Si les bâtiments se
plus tard.
ponsabilités qui lui incombent, et à exercer
talent.
voté par 4i0 voix contre 6.
trouvent à l'ouest ou nu nord du Capsans
défaillance
toute
l'autorité
qu'il
tient
Leur joue en llcur plairait à la déesse
MM. Bourgeois et Briand ont renoncé
Blanc ils pourront facilement, comme
do la confiance du pays.
et
nos
demi-excellences
nous
plaisent
au bâton de chef d'orchestre pour jouer
nous
l'avons vu, rallier ce point, les
« St le progrès, dit-il, n'est que l'ordre en
Sénat.
leur partie, sous lu direction de M. Poin- parce qu'elles personnifient à nos yeux
vents
étant portants ; s'ils ont établi
mouvement,
une
grande
démocratie
répucaré, dans lo concert national qu'on la Républiquo toujours jeune, marchant blicaine qui veut améliorer son organisaAu Sénat, c'est M. Aristide Briand, vice- leur croisière sur les accores du banc
a
la
pour'suito
du
bien
et
du
mieux,
en
nous promet. L'accord Franco-Allelion sociale doit savoir avant tout disci- président du Conseil, qui adonné lecture de d'Arguin,le louvoynge sera long et pénimand, le statut des" fonctionnaires, la route vers l'idéal sacré !
pliner elle-même ses forces intimes do la déclaration Ministérielle. Elle a été ble. De plus, du Cap-Blanc à Portréforme électorale, la réformefiscaleet On dit que ce ministère sera un mi- développement. (Très bien!) et se soumet- écoutée avec une faveur marquée et, comme Etienne, il y a 15 milles environ à-parla défense de l'école laïque, que de nistère national. Cela, il le faut ; oui, lo tre librement nux conditions vitales de à la Chambre, de nombreux passages ont courir et uu jusant los courants atteisoulevé les applaudissements de la majorité.
beaux sujets a mettre on musique parle- ministère de la République une et indi- toute société civilisée.-»
gnent Iî et 4 nœuds.
visible
travaillant
aux
œuvres
de
paix,
Maintien de la paix publique, répression
mentaire !
Les canariens qui fréquentent cos
d'émancipation
et
de
progrès,
et
serrée,
inflexible des crimes et des délits commis
M. Bourgeois est un Athénien revu et
parages ont comme base d'opération la
debout,
dressée
s'il
le
fallait
contre
contre
les
personnes
ou
la
propriété,
telle
complété par le génie français. Sous des
baie du Faux Cap ; ils y ont établi des
dehors de scepticisme aimable, il cache l'Etranger qui entreprendrait de violer sera la ligne de conduite du gouvernement.
sècherics a terre ; poureux la .seule diffinos droits, nos frontières ou do nous Mais il entend aussi exercer son rùle de
une foi juridique ot politique robustes,
culté consiste en l'accostage à la plage
réduire à l'antique esclavage, comme direction et d'éducation sociale.
I l y a de bons badauds qui vous mur- qui est difficile, parfois même dangeun sens social qu'a pénétré le lait de la
on le clame dans notre Marseillaise.
fl.e fitatut de» i o i u f i m i n a i i ' C N , murent à l'oreille quo dès l'instant où reux par suite du ressac.
bonté humaine. Cet esprit compréhensif
Avec
cc
ministère,
nous
irons
longpeut faire de grandes chose» au minisLu chef du gouvernement dit qu'en l'Eglise est séparée do l'État, et dès
Nos. pécheurs n'auront pas la môme
temps, s'il pratique uno politique largo
tère du Travail !
échange du loyalisme qu'il est en droit l'instant oti le budget dos cultes est rayé ressource d'un point do débarquement
et
haute
de
progrès
social,
s'il
n'hésite
d'attendre des citoyens chargés de services de noire loi de finances, la lutte contre accessible par tous les vents. I l leur fauM. Briand nous revient avec sa voix
de sirène. S'il représentait Marseille, on pas à faire la chasse des abus el à pro- publics, i l s'efforcera do faire aboutie, le cléricalisme finit dans l'impuissance dra rentrer cn baie. La question du rapourrait lui appliquer le mot qu'on a dit mener la tète do loup et lo balai dans devant les Chambres, un projet de statut et le désarmement de l'Eglise. Croyez vitaillement en eau mise à part, le point
tous les coins. On no gouverne plus protégeant les fonctionnaires contre l'arbi- ça, mes bons amis, et buvez do l'eau de
de Thiers : « Bouche du Rhône. »
aujourd'hui uu profit d'uuo aristocratie tiaire, et délimitant aussi leurs droits comme Lourdes. L'Eglise est « séparée », mais le plus propre à établir les sècherics,
Sa tuillc s'est un pou inclinée. I l
point où l'accostage est toujours facile,
que ce soit celle du nom ou tle l'argent. leurs devoirs.
elle n'en est que plus libre. L'Eglise dont l'accès est de plus commode, c'cst
semble que le corps ploie sous l'effort
On gouverne uu nom el au profit de lous
n'émarge plus, mais elle dresse ses gui- l'anse, qui se trouve immédiatement au
L a r é f o r m e éltH'tforalp.
de la pensée intérieure.
dans une républiqiie'pénciroo el vivifiée
chets dans les recoins de ses cures. Lu pied cl à l'Est du pharo du Cap Blanc.
Jamais il n'ouvre de livres. Sa biblioLe
gouvernement
se
metlin
immédiatepar le grand air de l'et-pril moderne.
thèque est lo grand livre du monde où il
ment (-ii rapport avec la commission du sul'- seule différence esl que la paie qui vou- En y établissant leur dépôt de pêche,
DIOGÈNE.
1:'i : u n i v t ' i s e l pour faire voter, dans le dra et que eaux-là ne se trouvent plus les pêcheurs éviteront de longs retards
observe et retient tout co qui mérite la
aussi bêles qui,naguère, la subvention- provenant dos vents et courants contraiplus bief délai, la léfoime électorale.
peine d'être noté, retenu et médité.
naient malgré qu'ils la combatisseut. res.
I l excelle à extraire des choses huL'écolc laïque,
Voici la composition du nouveau miNous nous sentons moins nigauds : sommaines le suc qui doit composer le miel nistère :
1 Ctite pèchc
Ln eo qui concerne l'Ecole, M.- Poincaré mes nous moins menacés'/ L'Eglise ne
de ses discours, vrai régal clu public des
Les rives de la baie du Lévrier sont
renonce point à sa domination séculaire.
Présidence du Conseil et Affaires étran- s'exprime en ces termes :
grandes séances parlementaires.
excessivement riches en toutes sortes do
«
Parmi
les
influences
moralisatrices
dont
Son
orgueil
est
irréductible
comme
sa
gères
:
M.
Poinvarê.
Voici Millerand, un rude jouteur qui
poissons ; mais à l'intérieur de la baie,
Vice-présidence du Conseil cl Justice ; dispose l'Etat, l'une des plus efficaces est rapacité. Ses empiétements changent de
va trouver à la Guerre une excellente
assurément l'école publique.
on no peut compter qu'exceptionnelleforme.
Mais,
sous
leurs
divers
avatars,
occasion d'appliquer à l'œuvre do la dé- M. Briand.
« Fidèles i\ la pensée do ses fondateurs, ils condamnent lu pensée libre à une ment sur la capture des fausses-morues.
Travail et Prévoyance sociale : M. Licti nous voulons que l'école laïque, si souvent
fense nationulo son esprit vigoureux ot
Lors des calmes qui s'établissent géBourgeois.
réglé.
calomniée par l'esprit de parti, demeure incessante batuille.
néralement
en Août et Septembre, laraPIERRE & PAUL
Intérieur : M. Steeg,
une école nationale. (Très bien! au centre.)
Si jamais la Patrie est en danger, il
bino entre en baio à la poursuite des
cLa
"
Dépêche
"
de
Toulouse),
Guerre : M. Millerand.
« Ouverte à tou» les enfants de Franco et
nous faudra pour conduire au feu les
immenses bancs do petits poissons,mais
scrupuleusement respectueuse de la liberté
Marino : M. Dclcassé.
régiments de Franco, des chefs instruits,
on
en prend rarement à la senne, heude conscience, avec tous lus républicains,
Finances : M. Klotz.
vigoureux et actifs. Qu'il nous les donne
reusement du reste pour la bonne connous
sommes
décidés
à
la
défendre
contre
Instruction publique : M. (juisl'hatl.
en fauchant les officiers impotents ou
servation de cos engins.
les attaques systématiques dont elle est
Travaux publics : M, Jean Dupuy,
inhabiles.
l'objet et à l'entourer en outre do tout un
Mulets, bars, capitaines, soles, barFour fous vos Imprimés
Colonies : M. Lebrun.
Nous sommes las de voir avancer les
ensemblo d'institutions protectrices et
il) Le premier article de cette intéressante
Commerce : M. pcmand David.
complémentaires ; œuvres' post-scolaires, adressC/.'-vous à l ' I m p r i m e r i e du étude u paru dans le n Citoyen » du décemctéatures des bureaux et les fils ù papa,
Agriculture : M, Pains, '
caisses dos écoles, commissions destinées Citayea, 21> n'uc d u Sallé, h Q u i m p e r bre l'J-11.
et nous avons besoin de généraux capa-
Sur la Oate Ooeidentale
bataille
MM. les Secrétaires de Mairies
/
D
I
:
A n n o n c e s j u d i c i a i r e s et diverses (4e page)
Réclames (3e page)
Réclames (2e page)
C h r o n i q u e locale ou d é p a r t e m e n t a l e
Annonces payables
d'avance.
Prix à forfait
pour les Annonces répétées et traités
'.' Nous avons également foi, ajoutc-t-il,
dans l'action salutaire des grandes œuvres
sociales qu'a déjà entreprises la République
— M. Canalejas, président du Conseil
et que, dans la mesure de ses forces financières, elle se doit à elle-même de conti- des Ministre à Madrid, a offert lundi sa
démission au roi. Sur les instances de celuinuer.
« Le ministère du Travail qui a depuis sa ci, il a, dans la même journée, consenti à
création sollicité les plus fiers esprit, doit conserver le pouvoir.
être dans la nation un foyer de concorde et
— La cour d'assises du Calvados vient de
une école de solidarité. (Très bien!) »
juger une châtelaine, Mme de Couvrigny,
accusée d'avoir fait assassiner son mari, et
I.es I l e t r a i t r s O u v r i è r e »
son fils qui avait exécuté son dessein.
e j Paysannes.
Celait parco que M. de Couvrigny essayait
M. Poincaré s'explique maintenant sur d'empêcher sa femme et son fils de se livrer
les projets de son cabinet en ce qui concer- à leur passion pour la boisson que sa mort
ne la grande loi de protection ouvrière.
avait été résolue en famille.
Il entend comme son prédécesseur,
La mégère a été condamnée à mort et son
amender sur les points défectueux la loi do fils aux tiavaux forcés.
1!)05 et développer progressivement, avec la
Ou annonce qu'une éclipse totale de
collaboration de la mutualité, le mécanisme
des assurances sociales, en abordant sans soleil aura lieu le 17 avril 1012.
U incessante
S
la ligne
01.20
0
0
1
de
30
50
publicité
bues abondent sur toutes les plages,
principalement entre la pointe Consado
et la pointe Chacal et surtout dans le
Nord de la baie, entre la pointe-de
l'Etoile et la pointe des Hyènes.
De l'expérience acquise, je crois pouvoir conclure que les sennes à employer
ne devront pas avoir une longueur exagérée : 80 à 100 mètres suffisent largement ; les ailes devront être larges et
bien garnies de liège par suite de la
pente rapide des rives ; le sac devra être
très fort pour pouvoir résister aux coups
de queues et d'ailerons des requins et
des thères.
J'ai dit que dans les périodes de calme d'août et de septembre,des bancs de
poissons rentrent en rade ; je ne saurais
en déterminer exactement l'espèce. Certains sont du genre sardine ; d'autres
plus nombreux se rapprochent comme
aspect de l'espèce appelée chinchards
sur nos côtes.
La pêche aux filets flottants serait
certes très fructueuse. Je ne crois pas,
par contre, au succès de la pèche aux
filets dormants, tramails ou autres et ce,
pour les mêmes raisons que je n'ai confiance dans les résultats que pourraient
donner la ligne ou la palangro par suite
de l'abondance des poissons « nuisibles ».
(A
suivre).
Pour tous vos Imprimés
adressez-vous à
l'Imprimerie du Citoyen
_
Glanes et Perles
Quiproquo.
Quant un sujet anglais devient pair,
il change de nom, et on oublie souvent
celui qu'il portait auparavant.
Adonc, avant de succéder à son père,
le comte Winterton s'appelait lord Turnour, nom sous lequel il se montra bruyant à la Chambre des communes.
Quelque temps après la mort de son
père, un voisin de table lui dit au cours
d'un diner :
— I l me semble vous connaître, mais
je ne me souviens pas de votre nom.
— Je suis le comte Winterton, répondit le comte.
— Parfaitement, parfaitement. Où
avais-je donc la tète ? Figurez-vous que,
depuis le commencement du repas, je
vous prenais pour cet âne de Turnour.
Le noble lord ne répliqua pas.
Coopératives japonaises.
En 1909, on comptait au Japon 5.149
coopératives dont 744 coopératives de
production. Depuis 1903, le nombre de
ces sociétés avait presque décuplé. La
dernière statistique connue (1907) donne
le chiffre de 151.000 coopérateurs. Le
nombre des coopératives étant monté
de 1.G23 cn 1907 à 5.149 en 1909, on supposo que lo nonibre des coopérateurs
japonais atteint aujourd'hui le demimillion. En 1907, les coopératives s'occupant d'agriculture étaient dans la
proportion de 18 0 0.
Invasion noire.
L invasion dos meines français continue en Belgique. Quatre nouveaux couvents vont être construits à Tournai. I l
y on avait déjà 56. Cela fera 60.
Soixante couvents dans uno ville de
38.000 habitants.
Un couvent pour 630 habitants !
Echo des élections.
On parlait devant un misogyne endurci
des revendications politiques des femmes.
— Je veux bien, dit-il, qu'elles soient
éligibles, mais au Sénat seulement. Pour
entrer au Luxembourg, cn effet, il faut
avoir quarante ans sonnés. C'est un âge
que les femmes n'avouent pas volontiers.
L'ambition cependant suscite parfois
des héroïsmes
Pour finir.
On parle à table do loups affamés.
— Moi, s'écrie Chaponet, qui, comme
toujours éprouve le besoin de dire une
tinerie, je me suis trouvé récemment
sans armes, par un temps de neige, face
à l'ace avec trois loups.
— Et alors ?
— Alors, je les ai regardés fixement,
puis je suis parti, les mains dans me»
poches, en silHotant.
— Et ils ne vous out pas poursuivi ?
— Ils ne pouvaient pas. C'était au
Jardin des Plantes.
LE CITOYEN
Nos pêcheurs en Mauritanie
Dans la 3" circonscription de Brest
Depuis mercredi dernier, 17 janvier,
sept bateaux de la llolillo formée à
Douarnenez par la Société do pèche coloniale, sur huit armés,ont quitté Douarnenez pour se rendre en Mauritanie, l.o
dernier attend en etîot divers engins
pour prendre aussi la mer.
Nous consacrerons,dans notro numéro
do samedi prochain, un article à l'inté
ressanto campagne do pécho qui va
s'ouvrir sur la cote occidentale, sous les
auspices dc cette nouvelle Société.
Dans les milieux réactionnaires, lo
mutisme est complet, en co qui concerne la succession do l'abbé Gayraud,
député de 1k 3° circonscription do Brest.
Qui recevra, parmi tant do postulants,
l'investiture de c audidat ? Pretro batailleur ou châtelain inlluent? La question,
nous dit-on, reste entière.
Ces conjectures 110 doivent pas fairo
oublier à nos amis républicains quo
l'honneur du parti, comme sou intérêt,
e>t d'êtro présent à la bataille. Au jour
do l'élection, il faut qu'un républicain
de teinte franche réunisse sur son nom
les voix de ceux qui veulent résolument,
dans cette circonscription, secouer le
joug réactionnaire et clérical.
Ceux-là doivent, dès à présent, s'organiser. Si la victoire cette l'ois, n'est pas
au bout de leurs efforts, du moins auront-ils montré la voie et préparé le
triomphe inéluctable dc l'idée.
COUPS
da
G A R C E T T E
V & R O T O N 3 COLLECTIVISTES
i
p r o p o s d'ôlct'tioijs
j!n<HU'rIrn»e«i>
l,es collectivistes font comme les
grands musiciens, ils introduisent dos
thèmes variés dans leurs sonates électorales.
N'oies avions les variations do Mozart
sur l'air de Ah •' cous dirais-je,
maman.
Nous avons celles de MM. Goudo et
Masson. grands pontiles de la chapelle
unifiée du Finistère, sur l'air bion connu,
pas d'ennemis à gauche.
Après avoir marché avec les républicains de 1898 à 1905, les unifiés tournent brusquement lo dos à leurs camarades de lutte, on leur disant avec un
gonflement de vanité : Nous sommos un
parti de lutte dc classe, nous ne vous
connaissons plus.
En 1910, nous les voyons au mieux
avec les réactionnaires qui, dans 20 circonscription", votent pour eux avec enthousiasme : il y a 2 mois à peine, à
Neuilly, ils refusent, dans un scrutin dp
ballotagp, leurs voix a un radical qui
luttait contre un réactionnaire et l'ut
battu.
D a n s l c Finistère enfin, lorsque MM.
Goude ct Masson firent leur entrée
solennelle au Conseil général du Finistère, ils déclarèrent bien haut qu'ils ne
donneraient leurs coix qu'a des républicains ne connaissant pas d'ennemis à
gauche.
Et, en toutc x occasion, dans cette société d'admiration mutuelle à deux, on
vit Goude voter pour Masson ct Masson
pour Goude.
Montés sur des échasses, nos deux
unifiés regardaiçnt avec dédain les radicaux assis à leurs pieds.
Une élection sénatoriale a lieu et nos
h o m m e s se ravisent. Nous allons, disent
ils, voter pour MM. Hémon ct Fenoux
et ils invitent à en fairo autant les délégués de Concarneau comme si, parmi
ces derniers, il n'y avait pas quelques
républicains capables de l'aire leur devoir,
en se passant de l'invitation de Goude,
Masson et Philippot.
Au second tour de l'élection sénato
riale, la demi-section vote sans doute
pour Hémon, Fenoux et Dubuisson seuls.
Mais au troisième tour, M M . Goude,
Masson ct Philippot se sont éclipsés, ils
ont repris vers Brest leur vol indépendant et abandonnent la lutte, laissant
M. Fenoux lutter avoc ses amis.
Et M. Fenoux l'a emporté sans le
concours de nos trois anabaptistes de la
Sociale.
O mes amis, gardez-vous de croire
que ces Messieurs ont fait au second
tour leur devoir républicain pour les
beaux yeux de Marianne. En votant
pour M. Hémon, ils ont voulu créer une
vacance législative permettant à M. Masson d'entrer en lice et de devenir le collègue de M. Goude, à 15.000d'appointements.
Ils ont escompté un hullotagc ct se
sont dit : Si nous avons la majorité sur
le républicain, nous invoquerons au second tour la discipline républicaine et
nous demanderons aux radicaux ct aux
modérés d'imiter notre exemple ; nous
les sommerons au besoin de nous donner
une grosse fève pour m * petit pois.
Les unifiés ! oh ! les gourmands,
oh ! les malins !
Oh ! les artistes !
Comme les musiciens ct les femmes,
ils connaissent les variations.
Souvent unifié carie
Bien fol est qui s'gjic.
KISS-KISS.
FUMISTES
O11 n'a pas oublié les incidents scandaleux qui éclatèrent il y a quelques
semaines à Languidic, dans le Morbihan. l ' n tiiV- honorable habitant dc la
commune, M. Le Golf, qui avait acheté
pour S.2IX) fr., à l'amiable, des biens dc
la fabrique paroissiale, l'ut l'objet d'une
vengeance cléricale odieuse.
Non content \le prononcer contre, lui
l'excommunication majeure, le clergé
détermina une campagne violente qui
devait aboutir à des actes do véritable
jacquerie.
Bien loin de réprouver cette attitude
des cléricaux, M. I.amy, le député réactionnaire dc la 2° circonscription dc
Lorient. porta la question à la tribune
dc la Chambre et, avec une belle indignation, dénonça l'odieufc de « ces
ventes à l'amiable qui favorisent tous
les marchandages et toutes les injustices. »
Or, la suite de celte grosse affaire a
l'ait connaître des dessous qui méritent
d'être révélés : I l a élé établi que M.
Juffré.'curé doyen de Languidic avait,
à la date du 12 avril 1911, offert dc se
rendre acquéreur des biens de fabrique
pour une somme de .">.100 francs, mais,
disait-il, à la condition expresse qu'ils
me soient cédés à l'amiable.
11 y a mieux. On apprit encore qu'un
surenchérisseur qui, le 2.") octobre, offrit
10.000 francs dc ces biens, n'est autre
que M. Lamg lui même !
M. Lamy du haut de la tribune, vitupère contie les spéculations résultant
des ventes dc gré à gré. Dans la coulisse,
il ne dédaigne pas d'y prendre part.
Des saintes colères du recteur dc Languidic, de l'indignation vertueuse du
député clérical, voilà tout cc qui reste ;
une question do gros sous.
Tas de fumistes, va !
Lire dans nclre prochain numéro :
La Question des Sennes
employées pour la pèche des petits maquereaux.
«M—M—ML llimill I I B I I I — M U M I I I
IIIIW
TRIBUNAL COltRECTlOlEL DE ( j l W E R
Audience
du 10 janvier
1012.
DOUARNENEZ.-Les ivrognes.— Le U
janvier, le nommé Auguste Kérivel, âgé de
31 ans, couvreur, n outragé dos agents qui
lui dressaient procès-verbal pour ivresse et
leur a opposé une vive résistance. 8 jours
de prison avec sursis pour le délit et 5 IV.
d'amende pour la contravention d'ivresse.
— Pour mémo délit, Jacques Gloaguen,
19 ans, marin-pécheur, récolte G jours de
prison sans sursis et 5 fr. d'amende,
DOUARNENEZ. — Le quart d'heure de
Rabelais. — Nous relatons d'autre part
l'exploit du nommé Barré qui, se trouvant
mercredi dans le débit Dariou, se lit servir
utl repas composé de conserves ct de vin,
dont il régala ses amis, puis déclara n'avoir
pas d'argent pour en payer le montant.
Poursuivi pour filouterie d'aliments, Barré
récolte huit jours de prison.
—-, L'ivresse. — Le 15 janvier, Jean Tanneau, 42 ans, a élé trouvé en état d'ivresse
en récidiviste dans los nies do Douanioucz.
Il s'entend condamner pour cc l'ait à 0 jours
et 10 l'r. d'amende.
QUIMPER. — Le prix du tajla. — Le
Moigne, Piorro-Joan, marin-pécheur au
Guilvinec, 25 ans, s'est l'ait servir un demilitre do talia dans 1111 débit do la ruo Astor
et le consomma on compagnio de camarades,
Mais au moment de payer, on lui trouva..,
lô centimes en poche. G jours de prison.
392 IV. 15. L'enquête apprit que le tiroir- mie à l'école navale de lirest; Le liras, pucaisse de la receveuse, Mme Yvonnou, avuil bliciste ;ï Morlaix : Le Marc'hadour, substiété ouvert, au moyen d'une pesée exercée itut du procureur général près la Cour d'apavec un instrument dont les empreintes ré- pel do Rennes ; Lhcrmite, inspecteur dévélaient lu mit lire. C'était une lime. On partemental de l'enseignement commercial
constata aussi que railleur de eo vol auda- à Brest ; Michel, instituteur honoraire à
r
cieux avait dù so blesser, on pratiquant Brest ; I) Vergos, médecin-inspecteur des
écoles à Brest.
l'effraction.
Les soupçons se portèrent sur Milhour,
OlJiciers d'Académie. — MM. Abaliin,
dont l'altitude, après le vol, avait parue sus- conseiller municipal, ancien adjoint-maire
pecte. Milhour, au même moment racontait à Lambézellec ; Aupinel, inspecteur dos
11 la srondnrmerio qu'il avait, dans la nuit, postes à Quimper; Autret, délégué cantoété l'objet d'une agression au cours de la- nal à Plouhinec; Allain Baron, secrétaire
quelle il avait été assez, grièvement blessé à de la mairie de Landivisiau ; Ba.slié, souscoups de bâton. Or, l'examen médical dé- inspecteur des Postes et Télégraphes à Brest;
montra que les ecchymoses relevées sur Bastit, président du tribunal de commerce,
Millourno provenaient nullement de coups Brest ; Beghin, professeur d'analyse et de
ci, quant à l'agression, elle parut problé- mécanique à l'école navale de Brest ; Bematique.
nassis, ex-second-maitre musicien de la
Enfin, une perquisition au clianlior où ilotte, professeur de musique à Brest ; Bess'occupait Milhour, lit découvrir dans le cond, conseiller municipal do Carhaix ;
coffre à outils une lime dont la largeur cor- Cariou, maire de l'Ile-Tudy; Coalval,agentrespondait exactement à cello ayant vrai- voyer d'arrondissement à Quimperlé ; Colsemblablement servi à l'effraction du b li- lomby, conseiller municipal à Landerneau ;
Crozo, greffier au tribunal de simple police
teau de la garo.
A l'instruction, Milhour a déclaré que de Brest ; Freund; publiciste à Brest ; Félix
cette lime avait élé empruntée par lui pour Godec, commis de l'enrcgistrementà Brest ;
«Ifùter une pelle. Il n'a cessé de protester Guérin, juge dc paix du 2" canton, à Brest ;
de son innocence dans cette grave affaire. Citiillerme, conseiller municipal à Brest ;
A l'audience, l'inculpé discute pied à pied Guillermit, professeur de musique à Brest ;
les faits relevés contre Jni. On n'entend pas Guisquet, artiste peintre à Quimper.
Harel, publiciste agricole à Brest ; lieraimoins de vingt témoins sur les tiois vols
gou, délégué cantonal dc Plogastel-St-Germis à sa charge par le ministère.
Après cette longue audition, M° Le Di- main ; Jacq, commis-grollior au tribunal dc
ru
herder, qui l'assiste, dépose des conclu-, l instance de Brest ; Josep Jacob, publisions tendant à co que le tribunal se déclare ciste à Pont-Aven ; Guillaume Kersaudy,
incompétent, les faits motivant la poursuite délégué cantonal à Pont-Croix ;
Laboureur, receveur de l'enregistrement
constituant des actes criminels et non des
délits cl demandant aussi la mise en liberté à Brest ; Laurent, mécanicien en chef de la
marine en retraite à Brest ; Le Bihan, conprovisoire du prévenu.
M. Jacquier, substitut, ne peut que se seiller municipal à Melgven ; Le Blanche
ranger au nom du minislèie public à la de- agent-voyor principal à Rosporden ; Le
mande foi imitée par la défense en ce qui' Bieton, grellicr de la justice de paix du 2°
concerne la question d'incompétence. En canton, Brest ; Le Galles, grellior en chef
revanche, il s'élève foimellemcnt contre la ut tribunal civil de Quimper : Le Grand,
prétention formulée par la défense d'obte- conseiller municipal à Quimperlé ; Leprincc,
imprimeur à Quimper ; Lhostis, conseiller
nir la mise en liberté de Milhour.
Après une courte délibération, le tribunal municipal à Carhaix ; Mancier, directeur
faisant droit aux conclusions de l'avocat des Postes et Télégraphes à Quimper
se déclare incompétent et ordonne la mise Marzin, secrétaire en chef de la mairie de
Morlaix ; Mathorel, inspecteur des Postes
en liberté de l'inculpé.
François Milhour comparaîtra donc do- à Quimper ; Michel Prosper, chef de bureau à la mairie de Brest ; Monfort, secré
vunt la Cenr d'Assises.
taire en chef du commissariat central de
PONT-L'ABBÉ. — Un père brutal. — police à Brest.
Le nommé Isidore I.e Berre, âgé de 45 ans,
Pérès, percepteur au Huelgoat ; Pouillot
garçon-livreur à Pont-l'Abbé, est inculpé délégué cantonal à lirest ; Torillec, institu
de coups à ses enfants. C'est sur la plainte leur public en rotraite à Si-Vougay ; Tour
ie voisins, qui l'accusent notamment de nier, délégué cantonal à Concarneau.
frapper sa fille aillée pour lui soutirer de
Nos bien vives félicitations aux nouveaux
l'argent, que des poursuites ont été exer- promus.
cées contre lui.
Le Berre reconnaît s'être montré parfois
ENSEIGNEMENT AGRICOLE
violent à l'égard do ses enfants surtout depuis la mort de sa femme, mais i l affirme
M. Soulière, professeur départemental
n'avoir pas dépassé le droit paternel do d'Agriculture, fera une conférence agricole,
correction. De l'ensemble dos dépositions à Plouzévédé, le 21 janvier 1!)12, à 1 h. 1/2,
recueillies à l'audience, il semble résulter sur le sujet suivant :
que l'inculpé est d'une mauvaise conduite
Création, organisation ct fonctionneet se livre à la boisson.
ment des Caisses de Crédit Agricole.
0
M Le Bail fils, présente la défense de Le
Berre. Le tribunal, finalement, condamne
UNE CONFÉRENCE
l'inculpé à 3 mois de prison avec sursis ct,
tenant compte de la situation même d'emL'abondance des matières nous oblige, à
ployé de Le Berre qui 11e lui permet pas notre grand regret, à remettre la publicad'exercer une surveillance effective sur ces tion du compte-rendu d'une attrayante conenfants, décide qu'ils seront confiés à férence faite par M. Camille Vallaux, prol'Assistanûe publique. '
fesseur à l'école navale de Brest, sur «la
Bretagne », à l'école des Hautes Etude»
sociales, à Paris.
SPORTS
CHAMPIONNAT DE BRETAGNE '
Si ule Quimpérois. — Stade Quimpérois
contre Lambézelloc. Malgré une belle et
énergique défense, l'A. S. L. qui se présentait au complet, s'est incliné dimanche,
devant le Stade avcc deux remplaçants, par
1 but à 4.
A la mi-temps, les deux camps étaient à
égalité, avec un but chacun, celui de l'A. L.
acquis sur corner. Celle-ci avait toutefois
très nettement dominé durant la première
demi-heure. A partir de ce moment, et de
la reprise à la lin de la partie, les stadistes
mènent U' danse et 11e quittent plus les
lignes adverses.
Leur courage est récompensé par trois
nouveaux buts. Bon arbitrage de M. I.élias.
Ont été particulièrement remarqués: A
l'A. S. L. Martin, Calvez et Le Bloc'h. Au
Stade, Kermoal, demi-centre, qui fit réellement merveille ; Floch, Ménardeau ct Decrop dans l'attaque ct dans la défense, Le
Rotix, Donnai t, ainsi que Cosquer, goal, qui
eut dc très vifs arrêts.
Donnée mérite aussi une citation, bien
quo trop personnel. Avec un peu plus de
tète, il ferait un joueur excellent.
Le résultat de cette rencontre n'établit
point, au contraire, l'écrasante supériorité
de l'A. S. I.., attribuée trop volontiers à ses
joueurs,
U convient do souligner que l'équipe
stadiste comprenait 4 unités nouvelles dont
deux do seconde ct que toute, les lignes remaniées se présentaient pour la première
fois sur le terrain en formation d'essai.
Pour vos LETTRES de M/iRI^CE
adressez-vous à
l'Imprimerie Bretonne du Citoyen
Les vols dans les g a r e s .
BON
MARCHE
L'affaire qui est maintenant déférée au
tribunal présente un véritable caractère do
gravité. Il s'agit cil olïet de trois vols ac
Votes de nos Députés.
complis
dans
les
gares
de
Névez
et
TréFourrures
choix
important
Dans le scrutin sur l'ordre du jour de
gunc à l'aide d'effraction, dont est accusé
confiance voté mardi par la Chambre à
le nommé François Milhour, 38 ans, ancien
l'occasion des déclarations du nouveeu
chef d'équipe à la Cie des Chemins de l't:
ministère, les votes des députés du Finistère
départementaux du Finistère,
se répartissent ainsi !
Le premier remonte au 10 avril 1911. A
Ont voté pour ! MM. Cloarec, Daniélou,
cetto
époque,
un
voleur
audacieux
s'était
Lt' t r a n s p o r t à p r i x r é d u i t
Dubuisson, Le Bail, Le Louédec, Piou
introduit, en l'absence dc la receveuse, dans zané ct Villiers.
Le ministre dc la Marine informe les la gare de Névcz, et avait fracturé le tiroir
Se sont abstenus : MM. Goude et dc Mun.
intéressés, qu'après un nouvel examen caisse contenant une somme dc 02 fr, 15
de la question du transport à prix réduit dont il s'était emparé. Une enquête, faite
des marins pratiquant la pècho entière, ù cette époque, ne donna aucun résultat.
La promotion violette
Le 12 novembre, la gare dc Trégunc était
l'administration du réseau des chemins
à son tour visitée par 1111 malfaiteur. Entre G
I.a promotion annuelle dos distinctions
de fer de l'Etat a reconnu la possibilité
et 7 heures du soir, c'est-à-dire en pleine universitaires vient de paraître ù l'Officiel.
d'abaisser à cinq le minimum do dix nuit, 011 s'était introduit dans lo bureau en Nous relevons les noms suivant parmi les
Voyageurs précédemment imposé aux fracturant une porto, puis on avait fait nouveaux promus :
marins dont il s'agit pour bénéficier du main-basse, par 1111 procédé identique, sur
OlJiciers de l'Instruction
publique. —
demi-tarif lorsque, retenus dans un port une somme de 45 fr. 55,
MM. le D' Allain, président de la délégaU
dc rofuge par l'état de la mer, ils désition du !J canton do Brest ; D1" Bouquet,
Un troisième vol, accompagné de cir
rent se rendro dans leurs familles pen- constances assez particulières, motiva une directeur du cours départemental d'obsté'
dant co temps où le gain est nul. Le information qui aboutit n l'arrestation de ttlque à Brest ; lo contre-amiral Calloch de
Korillis, commandant lu divition navale,
ministre fait remarquer quo cotto mesure François Milhour.
Ce Inrcin, plus important que les autres, île l'Extrême-Orient ; Mmo Dubendftrfe
très bienveillante, présentera désormais
lut commis dans la matinée du 1"' janvier dite Jeanne Dorfer, du théâtre municipal do
un intérêt pratiquo qu'elle 110 pouvait dernier, à la gare de Trégunc. Le inalfui
Brest; Frélaut-Ducours, président du tri
avoir sous lo régime précédemment tour avait fracturé le tiroir où i l nvuit dé
bunal civil dc Quimper ! Ilaudic,lleutcnaiitétabli.
rubé toute la recette de la veille, soit colonol, professeur do physique ot de «hi
POUR LES MARINS-PÊCHEURS
A onze heures, un punch a été offert aux
invités. Remarqué, parmi les personnes
présentes: MM. Ilammond,secrétaire général de la Préfecture, le commandant Vachette, Garnior, président do la Société des
fêtes quimpéroises, Dénie, président de la
Chorale, Pairaud, président do la Cornouaille, Rabot, secrétaire en chef de la
mairie, Ripault, le professeur dévoué de la
Quimpéroise etc. M. Parent, président de
la société a en termes charmants remercié
les invités d'avoir bien voulu honorer la
soirée de leur présence. Tour à tour, MM.
Ilammond, Vachette et Garnier ont félicité
les organisateurs de la fète et ont bu à la
prospérité de la sociélé.
Au milieu de la plus saine et. do la plus
franche gaité, celte réunion tant attendue
par nos jeunes danseurs s'est prolongée
jusqu'à 5 h. 1 2 du matin.
Croix-Rouge Française.—
Le samedi
10 février 1912, le comité de Quimper de
l'Association des Dames françaises donnera,
salle Pieux, un liai par souscription au prolit de l'Hôpital auxiliaire n° 202.
Le p r x des cartes est fixé à 10 fr. pour
les cartes de famille donnant entrée à quatre personnes au maximum ; à 5 fr. pour
les caries personnelles.
Tombola.
On peut se procurer des cartes aux
adresses suivantes :
M M mes Le Ha rs, 9, place de la Tour
d'Auvergne ; Colin, 22, rue de Brest ;
Kerhuel, 2, 111e Astor ; Urcun, Société Générale, boulevard de l'Odet.
Le prix du Tajia. — Lundi soir, la police a arrêté le nommé Pierre Le Moigne,
27 ans, marin-pécheur demeurant au Guilvinec. Cet individu s'était fait servir, ainsi
qu'à plusieurs camarades, un demi-litre de
talia chez une débitante de la rue Astor,
puis, au moment de payer, avait déclaré
qu'il était sans argent.
Le Moigne a été conduit au parquet et
écro lié.
!£{»>*;» u r d e n
Les coups- — Plainte a été portée par M.
Yves Querrien, àgj de 44 ans, charron à
Rosporden, contre le nommé Pierre Quénéhervé, 29 ans, propriétaire a Coatculoden, qui, au cours d'une discussion sur une
créance, le jeta à terre et lui porta des
coups do pied.
Treffiagit
Classe 1911. — L'affiche du tableau dc
recensement des jeunes gens de la classe
1911 comprend 25 noms contre 20 en 1910.
Mouvement de la population. — Le mouvement de la population pendant l'année
1011 a été de 90 naissances, 24 mariage-*,
35 décès, contre 77 naissance, 22 mariages,
3H décès en 1910.
F
o
UCKII « ï t 1
Un succès ! — La conférence Masson,
annoncée dimanche àgi.'.nd renfort d'affiches et de publications faites à l'issue des
messes, sans parler d'un appel inséré dans
le Cri du Peuple, n'a pas eu lieu... faute
d'auditeurs.
En vain le camarade Masson. qui se croit
déjà en pleine période électorale, attenditil patiemment pendant une heure. Pas un
fouesnantais 11e se hasarda à venir écouter
son éloquence de saule-pleureur. La mine
plus longue encore qu'à l'habitude, notre
homme se retira, en disant qu'il reviendrait
dans quinze jours.
Les fouesnantais lui prédisent quo, ce
jour-là, il aura le même succès !
<: o n c a r n e a u
La « poutre » à Campion. — Il convient
de remercier le citoyen Campion pour-son
article paru samedi dernier sur le Cri du
Peuple. Il nous permet de révenir sur la
question des livres scolaires et do laïcité
telle que la comprennent nos unifiés conearnois.
1° « A aucun moment, la municipalité
socialiste n'est intervenue dans le choix de
livres scolaires »aflii me le citoyen Campion.
Les soldats apaclies — Dimanche aprèsih bien ! Pourquoi n'est-elle pas intervemidi, trois soldats du; 118* se faisaient re- nue ?
marquer, dans les rues avoisinant la place
Son rôle, nous scmble-t-il, était dc s'enSaii l-Corenlin, par leur état d'ivresse, tourer de tous les renseignements nécesallant de cabaret en cabaret et menant saires pour que les fournitures scolaires
grand tapage. A un certain moment, ils coûtent le moins possible à la ville ; quel a
eurent une discussion avec 1111 civil et l'un été le rôle de la commission scolaire ? Queld'entre eux dégaina son épée-baïo 11 nette.
ques conseillers n'en faisaient-il pas parLes agents du posie do la mairie inter- tie ? Quel en était le Président ? Un
vinrent, mais ils furent injuriés ct frappés conseiller municipal, n'est-ce pas ?
par les forcenés. Doux d'entre eux, nomQui a établi le cahier des charges ? Est-ce
més Coant et François purent prendre le le maire, est-ce la commission scolaire ?
large au cours de la bagarre, mais durent,
Questions-épineuses, nous n'en doutons
dans la soirée, rejoindre la caserne. Quant pas, citoyen Campion !
au troisième, nommé Garandel, i l dut s'y
Toujours est-il que les livres d'histoire de
laisser conduire après la fuite de ses cama- France Calvet et Gauthier-Deschamps (inrades.
terdits par les évéques) étaient en usage à
Ces militaires n'en sont pas, parait-il, à l'écoledes filles du Pavillon el à l'école des
leur coup d'essai.
garçons. Il y a plus : en les maintenant sur
lïtat-Ciril
du P2 au 18 Janvier 1912. — la liste des livres à fourniraux écoles laïques,
Naissances : Joséphine Bescond, place on eut réalisé une certaine économie poulMescloaguen, 10. — Elie Jézéquel, rue ies finances de la ville.
Mescloaguee, 13. — Jeanne Jacq, rue
2° u Mon fils n'a jamais fréquenté l'école
Feunteunic-ar-Lez. — Jean Le Berre, rue maternelle privée » ajoute notre adjointKerfeunteun, 35.
maire. Il 11'a jamais été question d'école
9 Naissances en 1912.
maternelle privée, mais bien de la garderie
5 Mariages.
tenue par des religieuses à la ville close.
Décès : Guillaume Berthelot, 21 ans, s. p.
Puisque le Cri du Peuple juge à propos
célibataire, rue de l'Hospice. — Pierre Pé- de faire des personnalités en mettant en
rou, 69 ans. scieur de long, veuf de Foc'ner,. cnuse un de nos amis, instituteur laïque,
rue de l'Hospice. — Françoise Le Bihan, nous nous expliquerons jusqu'au bout. C'est
01 ans, journalière,célibataire rue l'Hospice. vous, citoyen Campion, qui l'aurez voulu.
— Georges Guédo, 7 mois, rue Providence,
« Peut-être, écrit-il encore, le Citoyen
5. —'Théophile Jaouen, 72 ans, tailleur de ignorait-il que sur les candidats de cette
CERTIFICAT D ' A PT IT U D E
pierres, époux de Bacon, rue Pont-L'Abbé, liste (la liste de concentration républicaine
PEDAGOGIQUE
La date de la composition écrite de l'exa- 4. — François Caugant, 2 ans, place Terre- aux dernières élections municipales), ayant
men du certificat d'aptitude pédagogique au-Duc, 6. — Albert André, 54 ans. commis eu des enfants, plus de la moitié d'entre
dans le département du Finistère est fixée de comptabilité de la marine, époux Ségalen, eux ont élevé la totalité ou une partie de
rue l'Hospice. — Jean Quéflelec, 27 ans, ces enfants dans les écoles privées. Si le
au jeudi 15 février 1912.
cullivareur.célibataire, rue de l'Hospice. — Citoyen ignorait cela, M. Nicolas, ancien
Les inscriptions seront reçues à l'InspecMarie Le Garrec, 03 ans, s. p. veuve Le instituteur laïque, ne pouvait l'ignorer. Et
tion Académique jusqu'au l , r février 1912.
Bras, rue St-Mathieu, 15. — Jean Le Noach cependant, M. Nicolas a dépensé tous ses
Il no sera pas envoyé de lettre de convo17 ans, horloger, rue du Lveée, 2.
efforts pour la même liste que le Citoyen ».
cation.
24
Décès
en
1912,
Nous savions en effet, que quelques canLes candidats devront se rendre le 15 fédont 10 aux hôpitaux. didats avaient élevé leurs enfants dans les
vrier, à 1 heure du soir, dans les centres
écoles privées ; nous savions autre chose
ci-après :
Publications de Mariages :
encore. Mais, citoyen Campion, quelle a été
Brest (l ro et 2° circonscriptions) ; écolc dc
Hervé Barré, empl. de com. à Concarfilles, rue de la Mairie. — Chàteaulin : neau ct Marie Rospars, couturière à Quim- notre attitude pendant la période électorale?
Reportez-vous à la collection de notre jourécole de garçons. — Morlaix : école de per.
nal de janvier et vous verrez que vos paroles
garçons (Poan-Ben). — Quimper : Gymnase
François Quéméré, boulanger dom. à sont erreur ou mensonge. Notre réserve,
municipal. — Quimperlé: école dc garçons. Quimper ct Marie Tarouillv, cuit, à Elliant.
bien légitime en cette circonstance, a été
Corentin Palud,infiniier à Quimper et Ma- observée aussi par notre ami.'
rie Biger domestique à Plogastel St-GerM. Nicolas, qui n'est nullement le salarié
LE TROIS MATS « ANTOINETTE »
main.
du Syndicat des patrons pécheurs mais qui
Le irois-màts Antoinette,dont nous avons
Pierre Doaré, cocher à Clohars-Carnoêt est seulement rétribué par la Coopérative
relaté le tragique naufrage sur la côte de et Anna Rostren, cuit, à Quimper.
d'achat ^qui rend les plus grands services),
Penmarc'h, est définitivement considéré
François Le Corre, charcutier à Piou n'avait à donner d'ordres à personne et
comme perdu par les armateurs qui vont le nédur-Lan vern et Anna Le Rliun, journa
s'est bien gardé de le faire. Et voilà un
mettre en vente sur place.
hère à Quimper.
autre point réglé.
Les hommes d'équipage, après avoir fait
Ludovic Gallais, peintre en bâtiments à
Mais, à votre tour, citoyen Campion. Igno*
leurs déclarations à M. Dard, administra- Quimper et Marie Derrien s. p. à Irvillac.
riez-vous que la plupart des candidats de
teur de la Marine de Quimpor, ont été raQuillec, batelier et Marguerite Lautré- votre liste ont fait élever leurs enfants'dans
patriés dans leurs différents quartiers.
dou, cuisinière à Quimper.
les écoles libres ; que quelques conseillers
socialistes que vous eounaissez bien, ont
encore leurs enfants dans les écoles privées ?
FOIRES DE LA SEMAINE
Cependant, sur votre liste socialiste, se
Samedi 20 janvier.— Quimper, Landertrouvait 1. instituteur laïque ; 1111 autre insneau, C liât eau 11 euf-du-Faou.
Q U I M P E R
tituteur laïquue est conseiller municipal !
Lundi 22. — Plcybor-Christ, PlouégatEt vous parlez de paille et de poutre I La
H
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a
r
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M
M
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s
Minsk».
<55.
2S)
f
r
.
Guérand.
poutre, citoyen Campion, la voyez-vous
Mardi 2:5.— Irvillac, St-Divy, Lanvéoc,
maintenant? Equarisscz-làau plus vite, peutSt-Pol-de-Léon.
être y verrez-vous plus clair. Rabotez là
ïîrsué'îialiéric
Mercredi 24. — Néant.
vigoureusement, qu'elle diminue sans tarJeudi 25. — Confort (en Meillars), PoulIncendie. — Vendredi dernier, vers 3 der, sinon, elle pourrait vous aveugler.
dreuzic, Goucsnou, St-Floi, Plonévez-duLire samedi « La question des octrois ».
Faou, Bcrvon (en Plouzévédé), Le Cloitre, heures de l'après-midi, un incendie s'est
déclaré
dans
une
maison
d'habitation
apparQuerrien.
Sinistre maritime. — Oa apprend de La
tenant à M. Pierre Le Naour, commerçant
Vendredi 26. — Lampaul.
Rochelle que le dundée Gildas-Léonic, du
au bourg et occupée par M. Le Bihan, bouport de ^oncarneau, a sombré et s'est
langer. Ce dernier était absent.
perdu corps et biens,au cours de la dernière
Malgré la rapidité des secours et l'inter- tourmente, en vue dcRovan. De nombreuses
vention des ouvriers de la papeterie dc épaves ont été recueillies sur la cête.
Liste électorale pour 1012. — Le Maire l'Odet, accourus sur les lieux avec une
Le dundée était monté par cinq hommes
do la villo de Quimper a l'honneur de por- pompe à incendie, la maison a été la proie
ter à la connaissance de ses concitoyens des llammes. Seul un bâtiment contigu ser- d'équipage : Christophe Lefioch, 35 ans,
patron ; Paul Primas, 30 ans ; Yves Lcfloch,
que lo tableau rectificatif de la liste élec- vant de remise a pu être préservée.
i l ans; Jean Picollec, 42 ans et Henri
torale pour 1012, sera déposé le 15 janvier
Les dégâts sont évalués à 5.000 francs en Simon, 16 ans, tous inscrits à notre port.
au secrétariat de la tuai rie.
cl- qui concerne l'immeuble et 2.500 francs
Pendant vingt jours, c'est-à-dire du 10 pour les meubles ct objets mobiliers ; il y t
La Fraternelle Concarnoise. — Dimanjanvier au 4 février inclusivement, tout cito- assurance.
che matin a eu lieu, à l'Ecole de pèche,
yen omis pourra réclamer son inscription
sous la présidence de M. Caradec, l'assemDouarnenez
et, tout électeur inscrit, l'inscription de
blée génôrale de la Société de secours mu j
*
tout citoyen omis 011 la radiation de tout
Obsèques. — Samedi, à 4 heures du soir tuels des patrons «matelot s marins-pêcheurs
individu indûment inscrit.
ont eu lieu les obsèques de M. Jacques Le du quartier de Coacarnean « La Fraternelle
\
Les réclamations seront reçues de 9 heu- Du, qui vient de mourir à l'âge de 73 ans Concarnoise ».
En ouvrant la séance, M. Caradec, présires à midi et do 1 heure à 5 heures du soir après avoir pendant de longues années
tous les jours de la semaine, les dimanches, commandé le canot de notro station de dent de la société, adresse des remerciements
de 9 heures à 11 heures du matin et toute la sauvetage,
aux membres honoraires pour tout l'intérêt
journée du dimanche 4 févrior jusqu'à
Une grande affluence suivait le cercueil qu'ils portent à la u Fraternelle » ; puis i l
minuit,
dc cc vieux brave, ct la plupart des notabi- donne la parole à M. Nicolas, secrétaire^
adjoint, pour la lecture de la situation de Ift
liai de la " Quimpéroise " . — Samedi lités de notre ville étaient présentes. Parmi
société au 31 décembre 1911.
soir a eu lieu, salle Rieux, le bal annuel de elles, on remarquait notamment : MM. De
Cette situation est la suivante :
lécluse,
ancien
maire
de
Douarnenez,
pré
la société dc gymnastique la Quimpéroise.
Nombre de membres participants au 31
sident du Comité local de la Société Cen
Ce fut, comme toujours, un succès.
décembre : 226, membres honoraires : 51.
Dès l'ouverture des portes l'ttllluence traie de sauvetage, Louis de Penanros, juge
La société a ou à déplorer la mort de l'un
était grande et l'entrain 11c fît à aucun mo- nu tribunal de commerce, Hippolyte Guil
ment défaut. La salle, sous un éclairage lou, patron du canot de sauvetage, Autret de ses sociétaires Caudan Clément, tué ait
original, présentait il 11 aspect charmant, chevalier de la Légion d'honneur, patron Croisic en se rendant à bord de son bateau
et d'un membre honoraire M. Bouteiller.tant par l'éclat des toilettes féminines que du canot d'Audierne; Au cimetière, M. Dc
par 1 animation des coilples, tourbillonnant lécluse a, au nom de tous, exprimé les administrateur de la marine, enlevé au bout
aux sons d'un excellent orchestre, conduit regrets que laisse après elle la mort de cet de quelques jours pur le mal qui le minait
et que nous avons tenu à accompagner ù tft
homme de courage ot do dévouement.
par M, Roussel,
AU BON
&DÏMPER
MARCHE
LE
dernière demeure. Aux familics île ces chors
disparus, nous renouvelons loi nos plus
sincères con doléances.
Los recette» de la société en 1911 sont de
1.175 fr. 25 se décomposant ainsi: Cotisations des membres participants : 537 fr. 75 ;
membres honoraires : 405 fr. ; droits d'entrée : 15 fr. 50 ; subventions: 457 fr. Les
dépenses sont do 1.2711 fr. 05 dont 07 fr. 55
do frais de gestion ; 08!1 fr. 50 d'indemnités
de maladies ; 2<MJ fr. d'indemnités d'accouchements ; 25 fr. de secours à uno veuve et
à des orphelins.
La situation financière de la Fraternelle
Concai noise au 31 décembre est de 3.953 fr.18
dont 017 fr. 95 en caisse ; 207 fr, 99 à la
caisso d'épargne ; 3.127 l'r. 21 à la caisse
dos Dépôts et Consignations. La fondation
de la Fraternelle Concarnoise no remonte
cependant qu'à 1905.
COUR D'ASSISES
du Finistère.
CITOYEN
Comme il fallait s'y attendre, lo tirage au
sort des membres du jury donne lieu à de
nombreuses récusations de la part de la
défense. On remarque qu'au contraire, très
peu de jurés sont écartés par lo Ministère
public.
l'orateur, que s'adresser aux représentants
de la police présents dans la salle « étant
donné, dit M. Véron, que j'étais la seule
personne désignée d'une manière officielle
pour suivre la réunion ».
M. Michel Cliapel, secrétaire de police,
Aud'cnce du 12 janvier.
qui accompagnait M. Véron. affirme qu'en
L'Bnterrogatoire.
U n i i i c o i i d i a i i ' o . — I.e 0 sepprononçant la phrase incriminée, Pengam
tembre dernier, la veuvo Brangoulo, pioAprès lecture de l'acte d'accusation, M.
priétaire au village de Kergariou-Pouldu, 10 Président Tyssandier procède à l'inter- ie regardait, ainsi qu'au Commissaire du
police.
en Clohars-Cnrnoët, était réveillée, vers rogatoire.
Voici maintenant les témoins à décharge.
on/.e heures clu soir par une vive lueur qui
Pengam répond d'une manière laconique
C'ost, d'abord, M. François Hubert, auxiéclairait la chambre où elle était couchée nux questions qui lui sont posées. I l s'exliaire
à l'Arsenal et secrétaire du syndicat
et qui provenait de l'incendie d'une meule prime d'une voix forte et déclamatoire,
de paille placée à quelques mètres seule- mais évite les « effets » oratoires dont du bâtiment, qui dépose.
I l conteste qu'à la réunion du 3 septemment de son habitation. L'alarme fut don- abusait, i l y trois mois, son camarade
née immédiatement et la maison ayant pu Roullier. Très maitre de lui, i l fait montre bre, i l fut question do sabotage.
MM. François Le Dalle 33 ans, et Olivier
être protégée, les dégâts se bornèrent à la d'une modération dont ne pourront que
Tournier.
47 aris. tailleur, deux « militants »
destruction de 23.000 kilogrammes de paille s'étonner tous ceux qui suivent l'agitation
d'une valeur de 1.000 francs el assurés pour des groupes dont i l est un des membres les de là Bourse du Travail viennent, dire à la
barre que le 15 septembre, c'est-à-dire quelOOO francs seulement.
plus agissants.
ques jours après les réunions du TreillisLes soupçons se portèrent aussitôt sur un
Pengam reconnaît, ou à peu près, la manommé Louis Toullec, âgé de 40 ans, jour- térialité dus faits relevés à sa charge et que Vert, M. Escatesut, commissaire du police
â U j WM I M C f f l i
nalier, domicilié non loin do chez Mme M. lu Président rappelle avec un souci de Recouvrance intervint au marché pour
Brangoulo, qui avait tenu, dans la soirée, d'impartialité poussé jusqu'au scrupule. engager lus ménagères à ne payer le beurre
Q
TJIMPEFl
des propos que chacun s'accordait à trouver M ais i l demande à s'expliquer sur le sens qu'à' raison de 1 fr. 40 la livre.
M. Escassut rappelé, s'explique à ce sujet
<OJII[»let* v e n i o n s I l i o d e
suspects.
des pat oies qui ont été retenues par le
et n'a pas de peine à démontrer qu'en la
Toullec reconnut» qu'il avait mis le feu Ministère public, et conteste l'intorpréta8 M. « ô .
f r . e t UII-IICNNIIM
circonstance, i l s'est simplement efforcé de
dans la meule de paille, mais alluma qu'il lion qui en a été donnée.
faire de la conciliation, cc qui évita peutn'avait allumé cct incendie que par impruC'est alors un véritable plaidoyer qu'il être des incidents fâcheux, car l'exaspéradence. Etant ivre, ce soir là, il avilit jeté par nous faut entendre.
tion était grande des deux cotés.
mégarde une allumette qui avait déterminé
L'inculpé dit qu'il ne voudrait pas que les
Enfin, voici M. Masson dont la déposile feu.
jurés fussent impressionnés par la condam- tion était attendue avec assez de curiosité.
Audience correctionnelle du 11 janvier.
L'opinion publique accuse Toullec, q u i a nation rendue par défaut précédemment
Ses déclarations sont sans grand intérêt en
Quimerc'h. — Les coups. — Jean Les- une réputation détestable, d'avoir au con- contre lui. Ce n'est pas, afliime-t-il, pour co qui concerne les faits de l'accusation. Il
sard, 34 ans, manieuvre à Châteaulin, a traire provoqué volontairement cct incen- échapper à l'action de la justice qu'il s'est estime, lui aussi, que Pengam n'a pu avoir
,
dérobé en octobre dernier, mais bien la pensée de designer un commissaire de
porté des coups au sieur Périon. de Ru- die.
M. le substitut Jacquier soutient l'accusa- parce que M« Boucheron, qui devait l'assis- police cn parlant de « mouchards officiels ».
lande, en Humengol, au cours d'une dispute.
1
Il récolte, pour ce l'ait, 0 jours do prison tion. M -' Giiyonvarc'h assiste Toullec qui ter en même temps que M" Mache'naud, lui
Tous ces « militants » sont, comme par
est finalement condamné à cinq ans de avait fait connaitre doux heures avant l'auavec sursis.
enchantement,
pris à cette audience d'un
réclusion.
dience que, retenu à Paris, il nc pouvait se sentiment de déférence bien extraordinaire
Leuhan. — La chasse. — Jacq Michel,
rendre à Quimper.
pour l'autorité « bourgeoise » officielle.
38 ans, scieur do long à Kéramélen, en
Auilience du 13 janvier.
— C'est cette circonstance, poursuit PenJ/. le Président. — Comment, vous qui
Briec, a chassé sans permis à Leuhan.
B itfc'unt i « - i < l o
ot
N t q i r e N * gam, qui nous détermina, mon défenseur
qui êtes fonctionnaire et qui savez ce que
100 francs d'amende et confiscation du M i o i a d ' e n t a n t . — Marie Bodénès,
et moi, à entamer une procédure destinée c'est que le caractère officiel, pouvez-vous
fusil.
âgée do 21 ans, couturière à Plougastcl- à provoquer lo renvoi do l'affaire.
concevoir qu'on désigne sous le nom du
Coray. — I.a mémo aventure, survenue à Paoulas, a à répondre du crime d'infantiPengam entre ensuite dans do longues « mouchard officiel » un agoni occulte sans
cide
et
de
suppression
d'enfant.
Jean Le Bras, 59 ans, de Pont du Stang, à"
explications relatives aux paroles qu'il pro- mandat ?
Coray, lui vaut une amende de 10 francs et,
Le 27 novembre 1911, sa demi-so-ur, nonça au Treillis,-Vert touchant l'attitude
R. — Je sais qu'il existe des gens qui se
également, la confiscation de son arme.
Mme Korvella, soupçonnant Marie Bodé- qu'il s'efforçait do faire prendre aux ménadissimulent dans les réunions pour mounès,
qu'elle
devinait
auparavant
enceinte,
gères,
vis
à
vis
des
marchands,
dans
lo
cas
Quimerc'h. — L'ivresse. — Sébastien
charder les militants socialistes et les déBronnec, 58 ans, journalier à Quimerc'h, a de s'èlro dèliv rco clandestinement, fil des où lo beurre subirait, du leur fait, uno ma- noncer.
t o p l'été la dive bouteille. Ce qui lui vaut recherches et trouva, dans lu lit do la jeune joration de prix.
M. le Président. — Cette intervention
fille, un enfant du sexe masculin mort-né.
10 l'r. d'amende avec sursis.
Il se défend — ce qui est en contradiction nc s'expliquait pas dans une réunion publiL'examen médical démontra que l'enfant
Pleyben. — Un violent. — Un nvois do avait largement respiré ; la mort était duo à avec l'enquête — d'avoir parlé de saboter que où lu police était officiellement repréles produits d'alimentation. A l'entendre, sentée par un commissaire.
prison est infligé à René Dérout, terrassier une énergique strangulation.
11 s'est borné à donner un exemple les mé- M. le Président autorise enlin la lecture
à Penguily en Pleyben, âgé de 33 ans, qui,
Les faits sont avoués à l'audience.
nagères du Nord qui, dès le début de la d'une déposition de la dame Quéré, ménale 11 décembre dernier,a porté des coups à
M. le substitut Jacquier soutient l'accusa- crise do l'alimentation, se sont organisées
M. Honorât.
tion. M 0 Louvière prononce la plaidoirie pour lutter par des moyens lé;/aux contre gère à Brest, qui, dans l'impossibité de
venir à Quimper, dépose par lettre relatiPlonévez-Porzay. — Vol. — Lors des pour Marie Bodénès, qui est acquittée.
l'exagération de la hausse des prix.
vement à l'intervention de M. Escassut au
fêtes de Sainio-Anne-ln-Palud, un vieillard
Il va même jusqu'à affirmer que c'est marché de Recouvrance, le 15 septembro.
Audience du lij janvier
nommé Quefl'élec circulait entre los baraprécisément pour éviter les violences inuques de la féte lorsque, soudain, il fut boustiles qu'il répudie, qu'il s'est attaché à créer
I.e r é q u i s i t o i r e .
L'AFFAIRE
PEHG^m
culé par deux jeunes gens. U s'aperçut
une association de défense économique.
aussitôt qu'ils venaient. île lui enlever son
Après
une
suspension d'audience, M.
On su rappelle les circonstances dans
En ee qui concerne la seconde réunion
portemonnaie, contenant 23 francs. Les lesquelles le citoyen Victor Pengam, secré- publique, celle du 7 septembre, Pengam Mazeaud, procureur de la République, proauteurs de ce vol ont été reconnus pour taire de la Bourse du travail de Brest et prétend que les mots de « mouchards offi- nonce le réquisitoire.
être les nommés Edouard Cottcr, 27 aus, et l'un des chefs des organisations libertaires ciels » ne s'appliquent nullement, dans sa
Le représentant du ministère public monAlexis Connu, 21 ans, marchand forain sans de cetto ville, comparut au mois d'octobre pensée, aux commissaires de police et à tre tout d'abord la guerre sans merci faite
domicile fixe.
à la société,à la patrie, par les adeptes de la
dernier devant le jury finistérien.
leurs collaborateurs réguliers.
Par défaut, ces individus sont condamLes faits dont il avait à se justicier alors
.— Quand je dis « mouchards », expli- Confédération générale du travail. I l faut,
nés, chacun à 3 mois d'emprisonnement.
l'amènent de nouveau devant la Cour d'as- que-t-il, je veux désigner ces individus dit-il, que la Société et que la patrie se désises. Résumons les brièvement.
méprisables qui se glissent dans nos réu- fendent contre de telles entreprises. Tous
Liste électorale. — Le maire de Chânions pour se faire ensuite nos accusaeturs. les bons citoyens, qui-ont le sentiment de
L'accusation.
teaulin a l'honneur d'informer le publicque
l'honneur du pays, no peuvent méconnaître
M. le Président constate qu'à chaque cette nécessité.
les tableaux rectificatifs do la liste électoAu commencement de septembre 1911,
rale pour l'année 1912 sont déposés au alors qu'une agitation se manifestait dans réunion publique, un commissaire de police
La vie chère a été, pour les chefs du parti
secrétariat de la mairie jusqu'au 4 février les milieux des consommateurs au sujet du est présent, avec mission de recueillir, s'il libertaire, un prétexte pour essayer de déprochain. Pendant ce délai, les demandes renchérissement des vivres, les orateurs y a lieu, les paroles délictueuses prononcées terminer, non un mouvement de protestaen inscription et en radiation seront reçues ordinaires de la C. G. T., firent en province par les orateurs. Dans ces conditions, .il ne tion légale ; mais un courant d'agitation
une série de conférences qui n'avait d'autre pouvait s'agir pour l'accusé de se mettre en révolutionnaire.
à la mairie.
but que de canaliser le mouvement protes- garde ou do protester contre les agissements
C n r l i a l x
Ceci posé, M. Mazeaud entre dans la distataire au profit du mouvement socialiste clandestins des individus du genre dont ils cussion des faits qui amènent aujourd'hui
Accident mortel. — Samedi, une autoparlent, lesquels n'agissent de son aveu
révolutionnaire.
Pengam devant la Cour d'assises. Il consmobile conduite par M. François PenanDans le Finistère, les cifoyeils Roullier même, que dans les réunions privées.
tate l'identité do cette affaire avec celle qui
ltoat, marchand d'automobiles et île cycles
.conduisit Roullier, i l y a trois mois, sur le
à Guingamp, a tamponné sur la route, à et Pengam furent plus particulièrement déLes t é m o i g n a g e s .
même banc d'accusation. Roullier fut con4 kilomètres de Carhaix, une femme Le signés pour faire des tournées de conféI.e premier témoin entendu esl M. Escas- damné à trois ans de prison et 500 fr. d'aGuen, née Corentine Le Roux, 50 ans, jour- rences à cet effet ; tandis que le premier,
nalière à la Grande Carrière, en Plouué- qui fut, rappelons le, condamné par la Cour sut, commissaire de police du quartier de mende. Pengam, pour un délit semblable,
d'assises du Finistère pour incitation au vol Recouvrance, à Brest. Il rapporte les paroles doit être condamné.
vézel.
au
meurtre et à la désobéissance'des chefs prononcées par Pengam à la réunion du
Suivant les déclarations de M. PenanPuis, M. le Procureur, dont l'argumentahoat, cette femme se tenait assise sur le en cas de guerre, opérait à Quimper et dans 3 septembre, concernant le sabotage et lu tion, comme toujours claire et incisive prolu
Sud-Finistère,
Pengam
organisait
à
Brest
boycottage du beurre. 11 confirme, en somme, duit une vive impression, montre ce qu'est
bord de la route et, sans tenir compte des
appels de sa corno d'avertissement, aurait des réunions où, sous couleur de constituer le rapport sur lequel est basé ca premier l'accusé d'aujourd'hui. Secrétaire du Cercle
néo-malthusien, dont Gourmelon, cet autre
voulu traverser le chemin au moment même des associations do défense des consomma- chef d'accusation.
teurs, il s'élevait contre l'ordre social acM. Herlé Le Guen, son secrétaire, qui lui saboteur révolutionnaire fit partie, c'est le
où l'automobile arrivait à sa hauteur.
tuel et s'efforçait de provoquer un courant succède, assistait à la même réunion. Il militant toujours à la této du mouvement
Atteinte par l'avant de la voilure, elle l'ut
de violente protestation.
corrobore ses déclarations.
libertaire. Pengam a déjà passé en cours
renversée. Un enfant, qu'elle tenait dans
Au cours de ces réunions, des propos fuOn entend maintenant M. Véron, commis- d'assises pour excitations à la désobéissance
ses bras, l'ut projeté sur lo sol, mais n'eut
rent tenus qui motivèrent contre lui uno saire de police à Brest qui, lui, explique uux chefs militaires. Il bénéficia, il est vrai,
aucun mal.
instruction
judiciaire puis sa mise en accu- dans quelles circonstances Pengam s'écria d'un acquittement.
Transportée aussitôt par l'auteur de
l o r s .le la réunion du 7 septembre : « Que
L'organe de l'accusation ne s'oppose, pas
l'accident à son domicile, peu distant île là, sation.
Le
3
septembre,
dans
la
matinée,
Penles motrdiards officiels ouvrent leurs sales à l'admission des circonstances atténuantes
Mme LeGuen ne tarda pasà rendre le dernier
gam, prenant la parole à la salle du Treillis- oreilles ».
dans le cas présent. Mais il adjure les citosoupir, malgré les soins que lui prodiguait
Vert, où avait heu une réunion publique
Cotte phrase ne pouvait, dans l'esprit du yens choisis pour rendre la justice à ces
M. le D r Lancien qui, prévenu, s'était liàté
organisée par le Syndicat du bâtiment, s'exd'accourir.
prima cn ces termes :
La malheureuse laisse six enfants, dont
« I.e beurre est mis cn vente sur le marplusieurs en bus âge.
ché. il faut qu'il soit vendu. .Si la marchande
Une enquête est ouverte par la gendar- vous impose un prix trop élevé, vous lui
is
- w ar « :
Département
merie pour déterminer les causes exactes imposez lu votre, vous prenez la marchanIDUJ.
F
i
n
i
s
t
è
r
e
de ce funeste accident.
dise et vous lu payez ; si elle n'y consent
CHATEAULIN
pas, vous n'avez qu'à ne pas l'écouter. »
Un peu plus lard, Pengam, le 7 septembre tenait le langage suivant : « Je demande aux mouchards officiels d'ouvrir leurs
QUIMPER
sales oreilles. Si une ménagère, mère de
Vêtements
de
sports
famille, n'a pas dans son porte-monnaie
Chasso, Uniformes,
Livrées l'argent nécessaire pour donner à ses enfants le beurre et le lait dont ils ont besoin,
elle devra, si on lui fait un prix trop élevé,
olfrir le prix qui a été fixé ut, MI ou refusé
de lui laisser la marchandise à ce pii.x, elle
devra donner son argent et remporter. »
L'our les victimes du " Friant ". — M
Lu 28 octobre, jour de sa comparution
Spencer Dieksonn, vice-consul d'Angleterre
devant
la Cour d'assises, Pengum, par la
à Brest, vient do recevoir 1e montant de la
souscription ouverte par les journaux an- voix de son avocat, M» Muchenuud, déposa
glais en faveur des familles des victimes des des conclusions, tendant à obtenir do la
trois marins français du Friand qui se noyè- Cour une déclaration d'incompétence.
Celle-ci ayant déclaré irrecevables les
rent en portant secours aux passagers du
conclusions du défenseur, l'avocat demanda
paquebot Delhi, échoué près de Tanger.
Cette somme est de 301 livres 9 schillings encore le renvoi de l'all'.iire à uni; autre
0 pence, c'est-à-dire un peu plus de 7.500 session, ce qui lui également refusé.
Ln présence de ces décisions, Pengam
filmes. I.e montant de cette souscription a
été remis pnr lo consul entre les mains du déclara l'aire défaut et quitta lu salle, suivi
vice-ami i al Chocheprat qui va en fairo la de son avocat. En son absence, la Cour
répartition entre les familles des seconds- prononça contre lui, par défaut, la peine
maîtres Curel et Rémond et du matelot de 3 mois de prison et du 500 francs d'aLagndec, en tenant compte du nombre des mende.
C'est en vertu du rejet définitif des conenfants et des parents âgés de chacune des
clusions du défenseur de Pengam par la
victime»!
Cour de Cassation que l'ulfniie revient
aujourd'hui devant la Cour d'assises.
AU BON MARCHÉ
Commune
H
Corsets pour déviations ou saillie des Omoplates
APPAREILS; POUR: LiMTODCSî
<
- e
BRAS ET JAMBES ARTIFICIELS
C o r s e t s <!e M l l e s u r
P.-S. — Surtout, suives bien et souvent la croissance de vos Enfants,
20 0/0 sont atteints.
G.
P É P I N ,
Bandagiste-
Orthopédiste
16, rue Kéréon, QUIMPER
assises de ne point absoudre complètement
ceux qui, pour provoquer une odieuse agitation, n'hésitent pas à faire l'apologie du
vol et du sabotage.
La p l a i d o i r i e .
M" Machenaud prend ensuite la parole
et se hâte de combattre le .rapprochement
fait d'une manière si éloquente par M. le
Procureur de la République entre le cas
de Roullier et celui de Pengam.
Il met, lui aussi, les jurés cn garde contre
l'impression produite par la condamnation
par défaut dont son clicnl a été l'objet précédemment.
Puis, discutant à son tour les paroles reprochées à l'accusé, i l s'efforce d'en atténuer la pottée, et conteste longuement le
caractère d'agitateur imputé à Pengam.
C'est, en un mot, l'acquittement pur ot
simple que réclame la défense.
Les r é p l i q u e s .
M. Mazeaud, répond à la défense et déclare que Pengam lui-même, dans un article du Cri du Peuple a expliqué son système d'attermoiement devant la justice.
Le jury ne doit pas être la dupe de cette
tactique. Aujourd'hui, l'heure de la justice
populaire est venue. Elle fera son devoir en
frappant l'accusé Pengam.
I.e verdict.
A Oh. 1/4, le jury entre en délibération.
Il revient dans la salle vers sept heures rapportant un verdict négatif.
Pengam, en conséquence est acquitté.
La session des assises est close.
I.a sortie à lieu sans incident.
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quantité de soufre. Si l'on a pas de soufre,
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u
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c
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124
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Bourg
Nature
des
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Inscrits à la matrice
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M. A u t r e t , Pierre
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lSfr.25
15 f r .
Total
33fr.25
MORLAIX
Une chute. — M. I.e Nen, cultivateur à
Tiaon-nr-Vélin, déchargeait ces jours derniers, des matériaux de démolition sur la
butto Saint-Augustin, près du cimetière
Saint-Martin, quand soudain ln terre céda
sous le poids de lu charrette, attelée de
deux chevaux, et bètes et véhicule furent
précipités nu fond du ravin d'une hauteur
du 40 mètres. Par un hasard extraordinaire,
les chevaux n'eurent aucun mal. La churotte a été brisée.
Mesure
L'audience.
L'audience est ouverte à midi 12. Des
précautions spéciales onl été prises pour
assurer un service d'ordic très strict, cn
prévision d'événements possibles qui, d'ailleurs no so produiront pas, L'tifllueiico est
très peu nombreuse dnns In partie do la
salle affectée au public. En résumé, l'affaire
ne paraît pas avoir outre mesure passionné
l'opinion.
Pengam se présente, comme lu première
l'ois, en qualité du prévenu libre. 11 est
accompagné de M 0 Machunaud, son défen*
seur.
M. Mazeaud, procureur de la Bépublique^
occupe lo siège du ministère public.
JEUNE FILLE, 18 ans, connaissant
cuisine, demande place.
Bonnes références.
S'adresser au journul,
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Le j o u r doit e n t r e r d a n s l'écurie.
I.'air n'est pns seulement nécessaire :ï la
vitalité des animaux, le jour leur est également indispensable. La nature a bien
conditionné l'existence des êtres et dos
plantos, et de même que lo soleil fait pousser la verdure et les Ileurs, ello exerce aussi
son action chimique puissante sur les animaux.
Les animaux privés do lumière s'étiolent
rapidement, perdent leurs forces, leur entrain, leur goût do vivre et ne tardent pas à
contracter quelques maladies, ou des infirmités les rendant impropres au travail.
Chacun sait, en effet, qu'on préconise
l'obscurité pour l'engraissement des bêtes,
le manque de jour produit promptement
l'accumulation do la graisse. La lumière est
même, dans certains cas, le remède contre
plusieurs maladies.
Ceci nous dit amplement quelle est l'importance qu'on doit attacher au choix d'une
écurie.
Les rayons lumineux doivent y pénétrer
facilement. Mais, comme l'organe de la vue
est très sensible chez le cheval, on évitera
l'emplacement de la fenêtre cn face do sa
tète. Car s'il habite une écurie un peu sombre, et qu'il se voit ainsi frappé par la
clarté brusque du jpur, la lumière lui fera
plutôt du tort que du bien. Il ost donc bon
d'éclairer avec méthode, de manière fi no
pas incommoder les animaux par la trop
grande quantité de lumière frappant immédiatement leurs yeux. Il faut de la lumière,
mais il en faut autant que possible également partout.
(Le Cheval)
I.e c h i e n d e n t est u t i l e au? chevaux.
La racine do chiendent qui est si épuisante pour les terres cultivées, ost par
contre, pour los chevaux, un aliment très
nutritif et très réconfortant.
Donc, après un labour ou un hersage,
ramassez le chiendent mis à nu dans votre
champ, lavez-le soigneusement ot donnez-le
à vos chevaux en lo mêlant au loin do leur
ration.
En quinze jours, los chovaux nourris avecce mélange en montrent les effets par leur
vigueur et leur pelage luisant.
La m e i l l e u r e saison pour l'abatage
des a r b r e s .
Des bûcherons et tous les artisans de
bois savaient fort bien autrefois qu'il est
une saison particulièrement favorable pour
l'abalage des arbres, et que le bois obtenu
est alors de qualité supérieure.
Malgré les exploitations intensives actuellement ù la mode, cette expérience ne
s'est certainement pas perdue,' Elle sera
confirmée pnr l'observation suivante que
relate Scientifie American et fuite il y n
quelques années. Quatre magnifiques arbres
du môme âge, ayant poussé dans le mémo
sol et d'égale vigueur, furent abattus : le
premier, fin décembre ; le second, Hn janvier ; le troisième, fin février ; lo quatrième,finmars. Ils furent équnrris de la
même façon, on poutres semblables, séehées
do façon identique.
Aux essais de flexion, l'arbre abattu en
décembre, montra une résistance double
de celle de l'arbre abattu cn mars. Des
pilotis pris dans les branche» coupées en
décembre, étaient encoro parfaitement sains
nprès seize ans, tandis que les bois de mars
se brisaient facilement après trois ou quatre
ans.
On a, d'ailleurs, constaté souvent que le
bois abattu en décembre est le moins
poreux ; et de tout ceci, il faut conclure que
ce sont les coupes de fin d'automne et
d'hiver qui donnent les meilleurs résultats.
FEUILLETON DU
CITOYEN
clu 20 Janvier 1912.
LE P U T MITRON
par
H o n r i
D E I V C E S S E
Et puis, j'ai été contente, quand j'ai
su que vous reviendriez, 1111 dimanche...
Je l'ai attendu... Vous avez apporté un
bouquet... J'en ai gardé les fleurs... Nous
sommes allés nous promener au mémo
endroit...
— Vous vous appuyiez plus fort à mon
bras...
— C'était doux !...
— Et je vous ai prise par la taille...
Il voulut l'enlacer... Elle s'enfuit...
<— Laissez !...
Il l'étreignit... Elle s'efforça do se
dégager...
— Vous vdusdéfendcz...commcrnutro
fois...
— Laissez-moi...
— Méchante !...
— Laissez-moi !...
— Si vous saviez commo jo vous aime !
Mais il la lâcha, brusquement, ayant
entendu, derrière lui, un bruit do voix
dans la cuisine...
Clara entra... regarda le couple, soupçonneuse, dans une inquiétude— môme
un émoi... pressentant cc qui s'était
passé.
IV
— Comment.,, fit-elle.., Léon, Claude
LES M A R C H É S
QUIMPER. - Marché du 13janvier. —
Farine, premièro qualité, les 100 kilos, 3i
à 3") ; farine, deuxième qualité, 33 à 3'i.)»>;
froment, Sià.25".»>) ;' seigle, 2<H 20.50; sarrasin, 20 à 20.50 ; avoine, 20.»» à 20.50; orge,
H) à bl.50; son, 13.i 11.»»; pommes de terre.
6.50à7; foin, les500 kilos, 50à 55; paille, 28
h 32; bfpuf, le kilo sur pied. 0.70 à 0.75; vache, 0.G0 à 0.05; veau. 0.75 à 0.S0; mouton,
0.80 à 0.S5; porc, l.»»à 1.10; beurre.le kilo
en gros, 3.20 à 3.50, eten détail, 3.40 h 3.50;
Œufs, la douzaine, 1.50 à 1.55 ; poulets, la
couple, 3.50 à 4.50; cidre, la barrique, 30 à
35 'V.
CHATEAULIN — Marché du 15 janvier
— Froment, prix moyen, les I00ki1ogs, 21.75:
seigle, iS 50; orge, 19.50; sarrasin, 21.75;
avoine, 20.50 : pommes de terre.-7.25 ; foin,
les 500 kilos, 50 à 55; paille, 35 à 10; bourre,
le kilo, 2.!j0 à 2.95 ; omis, la douzaine, 1.30 à
1.40; cidre, la barrique, 30 à 35 fr.
MORLAIX. — Marché du 8 janvier. —
Farine, premièro qualité, les 100 kilos,
31.»» à 34.50 ; farine, deuxième qualité, 32.»»
à 32.50 ; froment. 21 à 24.50 ; seigle, 18.»» à
»».»»; sarrasin, 21.»» à 22.»» ; avoine, 18.»»
à 18.50; orge, 18.»» à »».»» ; son, 17.50 à
18.»» ; pommes de terre. 7.50 à ».»» ; foin,
les 500 kilos, 50.»» à 00.»»; paille. 35.»» à
40.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 à 0.90;
vache, 0.75 à 0.80; veau, L»» à 1.10; mouton, 1.»»; porc, 1.20 à 1.30 ; beurre, le kilo
en gros,2.75à ».»»tou!esles qualités, et en détail, 3.»» à 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.50 à
1.75; cidre la barrique, 35 à 40; asperges,
la botte, 0.40 à 0.00 ; salades la douzaine do
têtes, 0.40 à 0.50 ; artichauts, la douzaine
1.»» h 1.25.
DOUARNENEZ. - Marché du lundi 15
janvier - - Farine, première qualité, les
100 kilos, 31.75 ; farine, deuxième qualité,
32.75 ; froment, 24.25 à 24.85; seigle. 20.25 ;
sarrasin, 23.50 à 24.50; avoine, 18.75 à 19.25;
pommes de terre,les 100k.,7.25; foin,les500
kilos, 50 à 55 ; paille, 40.»» k 45 ; beurre, 1e
kilo, 3.30 ; œul's, la douzaine, 1.30 à 1.40;
poulets, la couple, 3.»» à 3.50; cidre, la barrique, 30 francs.
CONCARNEAU. — Marché du 8 janvier. — Farine 1'° qualité, les 100 kilos,
34 à 35 ; farine, 2* qualité, 33 à 31 ; froment,
21 il»»; seigle, 19 à 20; sarrasin, 27 à 28 ;
avoine, 19 à »:> ; orge, 18 à 18.50; son, 13.»»
il 14.50 ; pommes de terre, 9 à 10 fr., les 100
kilos; foin, les 500 kilos, 55 à »» ; paille, 35
à 40 ; bœuf, le kilo sur pied, 0.05 à 0.70;
vache, 0.00 ii 0.05; veau, 0.95 à » ; mouton,
0 90 à 0.95 ; porc. 1.20à 1.30 ; beurre, le kilo
en gros, » à 2.90 ; on détail, 3 à 3.10 ; œufs,
la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3 à
4.»»; lièvres, la pièce, A.»» il 5 ; perdrix,
1.50 à » ; cidre, la barrique, 28 à 30; lapins
do garenne, 1.25 ù 1.50; oignons, le kilo nu
détail, 0.45 ; fagots, le cent, 10 fr. ; au détail,
0.20 le fagot.
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 12
janvier — Farine, première qualité, les
100 kilos, 31.»» ii »».»» ; farine, deuxième
qualité, 32.»»; froment, 24.75 à»».»>"> ; seigle,
21.)») ; sarrasin, 27.»» il 28 ; avoine, 19.»» il
19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommes de
terre, 9.»» ii 10.»» ; foin, les500 kilos, 70.»»
à 75.»» ; veau, 1.»» il 1.10 ; mouton, 0.95;
porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, le kilo en gros,
2.00, et en détail, 3.»» il ».»»; œufs, la douzaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»;
cidre, la barrique, 20 francs.
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Mairie d'Audierne. Le cahier des
O
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charges est . entre les mains du
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Secrétaire de Mairie, à la disposi-
D ' H I V E R
1911-12
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MoilèSe d e
Soumission.
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U) Cl
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Je soussigné (nom, prénoms, pro£
o C- .
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31 décembre 1915, déclare me renpour engrais.
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sans fraction de centime) par cent
francs sur l'ensemble de la fourà la " Coopérative des Couvreurs "
niture.
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EXPOSITION
ORAYATEIS
SUIE â VENDRE"
14, rue de Pouarnens^ 14
«!om»iEii
A Audierne, le
1912.
( Signature )
nc sont pas revenus ?... Qu'est-ce qu'ils part, arrondissait le bras pour le mémo
fichent donc ?...
geste, son chef l'avait devancé.
Rose l'avait suivie.,,
— Voilà !... Galant !.., s'écria-t-il,
— Ils no tarderont guère, à présent... dépité... J'aurais cles droits... tu sais ?...
Partez devant... Ils vous rattraperont... Sans compter que la vraie galanterie.,.
— Bonne idée !... dit Eernand.., Al- Pour te conduire, maman, tu te contenlons, mesdames...
teras d'un simple caporal,..
— Je veux rester avcc toi, maman,
— J'ai pensé que madame serait conpour t'aider... proposa Claire...
tente de rester avec toi... riposta For— Je m'occuperai de tout... répliqua nand, ner-eusement... I l mo l'ait dos
Rose... I l suffira quo tu sois là pour avanies !... Il me vexo !...
— N'y prenez pas garde!... ditClara...
mettre le couvert.. Tu as de l'instruction,
un brevet : la cuisine, cc 11'cst pas ton J'aime mieux marcher seule, lentement.
Partez... Nous vous suivons...
affaire...
— Venez, mademoiselle... reprit Fcr— Toujours à toi cle travailler !...
nand,
satisfait de s'éloigner, enfin, avec
— Les parents prennent do la peine,
c'est pour que leurs enfants soient plus la jeune fille,,.
Quand ils furont dehors, Léon, do
tranquilles qu'eux...
nouveau, arrondit le bras, comiqucir.ent.
— Moyen, souvent, qu'ils le soient
— Maman...
moins !... ujoutti Claira, encoro sous
-—Va,., va devantu. avec eux... J'ai
l'impression de défiance qu'elle avait
un mot à dire à fila sœur...
éprouvée tout à l'heure,.,
Léon, désappointé, sortit cn s'cxcla— Emmenez-les, monsieur Ducroc.., ttlatlt.
reprit Rose...
— La guigne !... Et do doux!... La
Soudain, Léon repartit...
troisième est dans l'uif !...
— Comment '/... seul !.,. interrogea
Cependant, 1e ciel s'était couvert de
Clara...
nuages, quo le vent d'orage poussait
— Eh ! oui... expliqua le caporal.., la vers lo nord...
guigne !... A l'écurie, nous avons trouvé
Par moments, une rafale s'élevait,
un cheval blessé par sa longe... Mon sous laquelle les pommes tombaient,
onclo le soigne... Il en a pour uno demi- dru, dans la cour prochaine.
heure, uu moins.., Il a dit : <1 Allez-vousLes portes battaient ; lo drapeau que
en ; je vous retrouverai au billard... » I l Claude avait accroché au-dessus de l'une
fait bon, à présent... II y a commo un des fenêtres de la salle clnqtiait ; des
coup d'éventail sur les champs ; 011 en gerbes, mal cn équilibre sur l'un des
bo;rait 1... Filons donc..<
chariots, s'étaient renversées ; les poules,
— Il a raison... opina Fernanct... C'est effarée», fuyaient en gloussant,
moi qui vous conduirai, mademoiselle.,.
— Tu as quelque choso '?.., dit Rose à
Juste au moment oit Léon, d'autre sa cadette..!
CACHE-COLS
E t a î j a i s
im.]por,tSLin,t
Clara s'assit sur un escabean...
— Oui !.,, fit-elle...
Elle soupira....
— Des bêtises !,,, Mais j'en suis chavirée !..,
— Pourquoi ?...
— Drôlo, la vie !... Il y a une douzaino
d'années — Léon, alors, n'était qu'un
garçonnet... j'avais vingt-huit ans, et
j'étiiis veuve depuis trois ans — j'ai été
pourchassée... oh ! pendant plus de
quinze mois... par un soupirant qui
s'était enragé à vouloir remplacer, auprès de moi, mon défunt. C'était un
ancien sous-ol'ficier retraité, médaillé,
dgé de trente-cinq ans, employé chez
le percepteur du quartier,., I l logeait au
troisième, dans la maison de notre boulangerie... I l so faisait, par an, trois
millo six conts francs, avec sa rotraite et
ses appointements,,. Un parti !... Ah !
un moment, je faillis céder... Il était si
pressant, si vraiment épris... Pour tout
le monde, autour de nous, chose faito L..
Chacun attendait qu'on lixùt la date de
l'union,,. Tous y poussaient, dans l'intérêt du couple, à dire unanime, si bien
assorti...
« — A votro dge, me répétait-on... on
no peut rester vouve... I l doit vous en
coûter de vivre sans mari 1 Vous ne trouverez pas mieux,,. Un bol homme, rangé
renté... Si vous refusez, votfs le regretterez... trop tard !... »
Dans la sallo, ensoloilléo une heure
auparavant, 0il y voyait à f/oine, t\ présent.
Sur les champs obscurcis une averse
tombait,,.
' I In
I III.I .1
111-11, I„
stulî»
F o u r r u r e s
Une fraîche odeur de terre et d'herbes
humides s'épandait dans l'espace...
— Je refusai,pourtant... repritClara...
à cause cle Léon !... Aussi pour rester
fidèle au mort !...
Le vantail ouvert de la grande porte
de la métairie, poussé par uu coup de
Vent, se ferma violemment...
Les deux femmes sursautèrent...
Rose, effarée, s'assit eu face de Clara.
Celle-ci, touto à ses souvenirs, 11e
voyait plus rien de cc qui se passait
autour d'elle dans la réalité...
Un éclair brilla... et l'on entendit, au
loin, un sourd roulement de tonnerre...
Clara poursuivit :
— Mon amoureux partit en province
peu après... Je ne l'ai pas revu... Je n'eus
plus jamais de ses nouvelles... Où estil ?... Marié, c'est sùr, dans quelque
coin... Il a des enfants, grands déjà...
la cinquantaine, à présent... des cheveux blancs !... Tout passe!...
Elle soupira...
— Moi... veuve toujours !...
Un éclair, plus éblouissant quo le premier, illumina la-pénombre de la sallo...
et le tonnerre éclata, cette fois dans un
fracas.,!
Rose se signa...
Puis, après un temps, elle demanda :
— Eh bien ?
— Eh bien !... répliqua Clara... figure-toi quo, quand jo me trouvai, tout à
l'heure, à la gare, en face de ce NI. Fernanti Ducroc, le sergent-major de Léon,
j'ai été médusée : Il a le même âge, les
mêmes allures, la mémo voix que
« l'autre» — 11 qui je pense encore, parlois ! U11 moment, j'ai revécu le temps où
1' « autre » me faisait la cour... Ça m'avait rajeunie !...
Des larmes tremblaient à ses cils...
— Des bêtises... tu vois ? DJS bêtises !
Rose lui di', très doucement :
— Il y a... le petit !... Ton Léon...
Ta vie, ta joie!... Il est honnête, sérieux,
travailleur, et il a si boa cœ tr !...
Clara soupira encore...
— Oui... oui... des bêtises !... Ça m'a
soulagée, pourtant, de te raconter ces
vieilles histoires !...
Elle sourit... se leva...
— En route !...
Elle fit quelques pas... s'arrêta,., et,
émue, embrassa son ainée...
— Je suis bien, ici... près do toi... près
des tiens... et avec mon garçon !...
Elle articula ces mots : « Mon garçon » avec une force de tendresse...
Puis elle marcha vers la porte, et s'aperçut, seulement alors, de la tempête...
— L'averse a cessé... dit Rose... Mais
pour mieux recommencer tout à l'heure.
L'orage est. sur nous... Regarde ce ciel
si noir... Je suis inquiète... Ne sors pas.
— Au contraire... Ça mc fera du bien
de marcher dans l'air frais... Et puis, je
ramènerai lesenfants... A toutàl'heure !
Clara sortit...
Rose la suivit des yeux tant qu'elle
pu! la voir...
Elle disparut au loin...
V
La fermière, alors, retourna à ses
fourneaux..!
— Pauvre Clara !... dit-elle,.. Une
femme de devoir
C'est vrai qu'elle
en a eu, du courage...
(A suivre.)
ga
Quimper. — Imprimerie Bretonne du Citoijen, 21, rue du Sallé.
Certifié p a r le G é r a n t soussigné,
Quimper, le
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tion des soumissionnaires.
Le Maire,
L E BARS.
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Vu pour légalisation cle la signature ci-contre.
Mairie
de Quimper, le
Le M u i r » ,
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année). — Samedi 27 Janvier 1912
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POLITIQUE
Organe de concentration Républicaine a
AGRICOLE -
IVEARITinVIE -
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1 An.
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Annonces
Réclames
Réclames
Chronique
Prix
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de
En é t u d i a n t le p r o b l è m e d ' u n e
m e i l l e u r e f o r m a t i o n clc l'enfance,
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dès l'école p r i m a i r e ,
j'entei.ds
SEINE-INFÉRIEURE
seulement faire acte tle b o n
Dimanche
a eu lieu une élection pour
citoyen.
pouvoir
à
un
siège do député dans la
Si j e suis appelé comme législa3° circonscription dc Rouen.
teur à i n s c r i r e clans les lois des
En voici les résultats :
idées d i r e c t r i c e s nouvelles, j e veux MM. Peyroux, rép. prog
5.14o
m o n t r e r q u ' a v a n t cle s t a t u e r p o u r
I.afosse,maire d'Elbœuf, s. i. 1.520
l ' a v e n i r et de p a r t i c i p e r à des
Maille, anc. député, radie. . 1.432
p r e s c r i p t i o n s q u i a u r o n t le caracPoisson, socialiste unifié. . 3.241
tère cle l ' i n é v i t a b l e nécessité, j ' a i
Briens, rép. de gauche. . . 37(5
r é f l é c h i à mon sujet.
Ballottage.
M o n s e n t i m e n t bien net est q u ' i l
I l s'agissait de remplacer M. Mouchel,
est possible, dès l ' é c o l e p r i m a i r e , socialiste indépendant, maire d'Elbœuf,
cle c o m m e n c e r l ' é d u c a t i o n dc l ' a p - élu pour la première fois en 1910 par
p r e n t i destiné au monde cle l ' a g r i - 7.1GG voix contre 5.506 à M. Delpeuch,
c u l t u r e , cle la m e r , de l ' i n d u s t r i e républicain de gauche.
Election Législative
publicité
que Occidentale Française des traités aucune publicité, l'assassin Rennrii qui
pour la fourniture de poisson séché s'était faite une spécialité d'attaq'. ;r et de
aux troupes ; elle avait obtenu des tuer les agents de police dc Paris.
commandes des missionnaires de la
— Une partie de la colline dc Marçon,
Congrégation du Saint-Esprit pour leur dans la Sarthe a, par suite des pluies, glissé
grand séminaire de N'Gazolil et pour dans la vallée du Loir. Deux maisons ont
leurs nombreuses missions de l'Inté- été écrasées par son éboulement. Une
rieur ; de la compagnie de chemin de vieille dame a été tuée.
fer du Thies-Kayes ; de différentes mai— Le colonel Patey, dirigeant une opésons de la Côte d'Ivoire, du Cameroun ration de police dans la région du Hodh,
ct d u Congo ; mais ccs différentes admi- dernier refuge des pillards de l'Ouest Sahanistrations ne purent continuer les rien a fait prisonnier le grand adversaire de
achats ; les indigènes ne voulaient pas l'influence française dans cette zone, le fade co poisson qui, au bout dc peu de meux Oud Aida, dont la capture débarrasse
M . E d o u a r d P e t i t a r é c e m m e n t le m o m e n t . Mon but est seulement
temps, devenait rougeâtre et dégageait la Mauritanie d'ii.o ^réconciabJe ennemi.
p u b l i é u n r e m a r q u a b l e a r t i c l e su
de r e c h e r c h e r cc q u ' o n d o i t ap
une
odeur nauséabonde. L'important
— Les souverains anglais, revenant des
« La loi q u i m e u r t ». I l s'agit de I
p r e n d r e aux enfants à l'école p r i stock expédié par la C. C. P. C. à son fêtes du couronnement dans l'Inde, sont
loi du 18 mars 1882 s u r l ' o b l i g a t i o n maire.
dépôt de Dakar a pourri sur place sans arrivés mercredi à Malte où une division
scolaire.
française se trouvait, sous le commandetrouver d'acquéreur.
« •
P o u r assurer l ' a p p l i c a t i o n cle
ment
du vice-amiral Boué de Lapeyrère.
•Gardons-nous bien cle chercher
Cependant jo dois ajouter, pour en Une féte a été organisée en l'honneur de
ou clu c o m m e r c e c t q u ' i l est facile
loi, i l faut a m e n e r les familles par à en faire cles savants.
avoir consommé, que les morues récem- nos compatriotes.
cle m e t t r e à la p o r t é e cles écoles
la persuasion, et au besoin par des
ment séchées avaient fort belle appaT o u t l'effort du m a î t r e doit conpénalités, à une nécessaire obéis- sister à d i r i g e r vers cles fins u t i l e s clc filles l'enseignement profesrence et valaient comme goût les meilsionnel e t ménager.
sance. Mais i l faut aussi dans les c e t t e p r e m i è r e éducation clc l'en
leures morues d'Islande, Dans cet état,
PENSÉES
Le Conseil des ministres s'est réuni elles auraient eu cours sur n'importe
On nous p a r l e d'écoles p r a t i c o m m u n e s un peu étendues, m e t t r e fan t.
mardi
matin
à
l'Elysée,
sous
la
présiques, cle sections techniques, des
quel marché européon.
l ' é c o l e à la p o r t é e de l ' e n f a n t p a r
Il s'agit avant t o u t , au lieu cle lui
La scciété vit sur le principe de l'amcur
dence de M. Fallières. M. Poincaré a
D'après M. de Vilmorin, les grosses des cilcyens les uns peur les autres, indéla c o n s t r u c t i o n d ' é c o l e s d o h a m e a u ; m e u b l ç r la tète de choses vaincs écoles p r i m a i r e s supérieures, cle entrenu le Conseil des diverses affaires
écailles dont est revêtue cette espèce de pendamment des croyances. Cr, dites-mci
il faut e n c o r e a u g m e n t e r la p a r t et superflues, cle développer son cours t e m p o r a i r e s d ' h i v e r ! Cela, extérieures en cours. 1
poisson serait un obstacle à la vente sur
c o n t r i b u t i v e de l ' E t a t p o u r d i m i - j u g e m e n t plus que sa m é m o i r e , de il faut y songer c t t r a v a i l l e r à le
qui professera, non pas seulement en paroles,
nos
marchés.
La
r
é
f
o
r
m
e
électorale.
réaliser,
sans
nul
cloute.
mais
en actions, cette doctrine qui est le
n u e r l ' e f f o r t f i n a n c i e r des m u n i c i
le r e n d r e a t t e n t i f réfléchi, p r a t i Or, j'ai fait procéder à des essais. La pain de vie du monde moderne ? Cui enseiLo Conseil s'est ensuite occupé du
Mais avant l o u t , i l i m p o r t e de
palités, dans les c o m m u n e s où 1; que, c u r i e u x de savoir et avide
rabine fraîchement pêchée « s'épluche»
d é c e n t r a l i s e r l'enseignement p r o - débat sur la réforme électorale engagé très facilement ; une fois les écailles en- gnera au catholique la fraternité avec le
p o p u l a t i o n d ' à g e scolaire est excep- d ' a g i r .
devant la Chambre.
juif ? qui enseignera à Luther lamour du
t i o n n e l l e m e n t nombreuse, p a r s u i t e
levées, i l reste une peau brillante et sou- Papiste ? qui enseignera au Papiste l'amour
Le m a i t r e cle l ' é c o l e p u b l i q u e fessionnel, de le r é d u i r e à l'essenLe
général
d'Amade,
commandant
le
' d ' u n e f o r t e n a t a l i t é comme dans le donne l'enseignement au nom de t i e l , j e veux d i r e à cles notions soliple qui blanchit au séchage et p-end le
de Luther ? Il faut pourtant que ces trois
13° corps d'armée, a été désigné pour
d é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e , ou d u l ' E t a t . L a mission clu gouverne- des e t p r a t i q u e s , et de le m e t t r e à la représenter le Gouvernement aux fêtes même aspect que la peau de la vraie ou quatre mondes scient réunis dans une
fait de l ' é c l o s i o n soudaine de gran- ment ne consiste pas à assurer d i - p o r t é e de nos lils et de nos filles qui vont être données â Sofia à l'occa- morue.
même amilié. Cui fera ce miracle ?
des a g g l o m é r a t i o n s i n d u s t r i e l l e s , r e c t e m e n t le b o n h e u r cles citoyens, clans les m i l l i e r s d'écoles de la Ré- sion do la majorité du prince Boris.
Malheureusement au bout de quelLà est la raison d'être de l'enseignement
ques semaines, la chair se strie de filets laïque sans acception d'aucun dogme partic o m m e dans les d é p a r t e m e n t s du mais à c u l t i v e r et à développer en p u b l i q u e .
l e s iniiKiques «l'artillerie.
rouges qui partent de l'épine dorsale et culier. L'instituteur, parle tout ensemble au
N o r d et de M e u r t h e - e t - M o s e l l e .
Je reconnais q u ' i l résultera de
eux, dès l'enlance, les q u a l i t é s cle
s'étendent
à l'intérieur ; le poisson catholique, au protestant, au juif, et H les
M.
Millerand,
sur
la
demande
dc
la
Est-ce à d i r e que, p a r t o u t où i l modeste savoir, cle j u g e m e n t , d'é- c e l l e o r i e n t a t i o n nouvelle des étuprend vilain aspect, donne une odeur fait entrer dans la même communion civile.
commission
dc
l'armée
dc
la
Chambre,
est donné, l ' e n s e i g n e m e n t p r i - nergie et de prévoyance q u i l e u r des p r i m a i r e s la nécessité de
a l'ait signer 1111 projet de loi prorogeant très forte, i l n'est plus comestiblo. Ex- Il doit dire : « Vous êtes tous enfants d'une
m a i r e a réalisé les lins utiles q u i p e r m e t t r o n t cle t e n i r l e u r place r e m a n i e r l'enseignement
donné
au 1 er août 1912 le délai qui expirait le cès d'huile naturelle, disent les uns ; même patrie : tenez-vous par ia main jusl u i é t a i e n t assignées ?
clans le pays et cle faire l e u r che- dans les écoles normales et les l u r février prochain pour le maintien lavage imparfait, prétendent les autres. qu'à la mort. »
dispositions cles locaux scolaires, provisoire des musiques d'artillerie.
Quel est le but dc l ' é d u c a t i o n 1 m i n dans la vie.
Je ne pourrais donner un avis sur cette
Edgar ÙVISET.
mais n'est-ce pas le p r o p r e d u
P r é p a r e r d o u b l e m e n t l ' e n f a n t à la
question. Toujours est-il que les essais
• •
tentés par M. Griivel et quelques pêP r o g r è s d ' é v o l u e r et d ' a m e n e r de
vie professionnelle et à la vie naL ' e n s e i g n e m e n t clu m a i t r e d o i t
cheurs portaient sur de trop faibles
p e r p é t u e l s changements clans la
J5
tionale.
ê t r e animé et vivant. La connaisquantités
pour
être
probants.
marche
cles
choses
et
la
r
e
c
h
e
r
c
h
e
I l s'agit d ' a s s u r e r la f o r m a t i o n
sance et l ' a p t i t u d e pédagogique
Je suis persuadé qu'il faudrait, pour
du m i e u x !
de l'enfance o u v r i è r e , m a r i t i m e et
ne suffisent pas à assurer l'efficaobtenir
des résultats satisfaisants, avoir
M. DelcaNNé prend «le laouvelleN
rurale.
Le besoin a t o u j o u r s créé l ' o r recours au séchage industriel, d'où nécité cle son rôle. I l faut y j o i n d r e
Méfions-nous de l'Italie.
mesure.*
«le
*éc-urlté.
On y a r r i v e p a r des n o t i o n s gégane, ct, à clcs signes manifestes,
cessité do capitaux importants ; car,
la v o c a t i o n et l ' a m o u r . L ' e n f a n t
L'incident du Cartilage que nous siSur tous les- cuirassés modernes, les ne l'oublions pas, Port-Etienne est un
nérales e t spéciales. L e s notions
aperçois que j e me t r o u v e en
ne s'ennuie pas avec le m a i t r e ,
générales consistent dans l'enseiface.d'un o r d r e de choses nouveau organes de noyage des soutes se trou- pays absolument sans ressources; or, qui gnalions la semaine passée, n'était pas
quand le m a i t r e ne s ' e n n u i e pas
vent dans l'entrepont cellulaire. O11 dit préparation industrielle suppose com- encore réglé que la marine militaire itag n e m e n t de la l e c t u r e , de l ' é c r i qui b r û l e d ' é c l o r e .
avec lui. L ' e n f a n t aime celui ou
avait adopté cette disposition pour que bustible, eau, matériel spécial dont le lienne opérait arbitrairement la capturo
t u r e et du c a l c u l e t dans les élé( A s lucre.J
celle q u i l ' a i m e . Le c œ u r d o i t
ces organes se trouvassent abrités par le transport coûtera très-cher, personnel d'un autre navire dc commercefrançais,
m e n t s choisis d ' h i s t o i r e , de géoGeorges L E B A I L ,
le Manouba, sous le prétexte qu'il transpont blindé, afin qu'on pût toujours y
p a r l e r au .cœur comme l ' e s p r i t à
graphie et d'instruction civique
Député du Finistère. accéder pendant le combat. Mais la ca- exercé qui en échange du séjour dans portait à Tunis 29 turcs, infirmiers du
l'esprit.
un pays peu favorisé exigera des salaiq u i sont appelés à l u i p e r m e t t r e
tastrophe dc la Liberté a démontré qu'en res élevés. A ce propos, je crois que l'on Croissant-Rouge,qui correspond à notre
'Que le m a i t r e , s u r t o u t , ne mande s ' i n t é r e s s e r aux choses cle la
cas d'incendie des soutes, la partio qui s'est fait une fausse idée de la valeur de Croix-Rouge française.
que pas une occasion de faire
Le Manouba a été relâché sur les proc i t é e t d ' y faire l i g u r e d ' h o m m e ,
les entoure est envahie par les flammes la main-d'œuvre indigène.
devant l ' e n f a n t l'éloge cle la p r o testations énergiques de notre Gouveret la fumée. En fait, lors de la dernière
de c i t o y e n e t de soldat.
^'ï révolution, ni réaction ? 1 catastrophe, et pour cette raison, i l n'a
Le maure n'est pas travailleur, ou du nement, mais l'Italie fait des difficultés
fession p a t e r n e l l e c t q u ' i l c o n t r i b u e
A ces n o t i o n s de c u l t u r e élémoins
i l 11c l'est quo par intermittence ; pour rendre à la liberté les membres du
à la lui faire p r é f é r e r et suivre.
pas été possible do procéder au noyage.
m e n t a i r e , i l est nécessaire cle j o i n il est surtout indiscipliné. Aucune entre- Croissant-Rouge qui, suivant les conM . Combes, p r é s i d e n t du c o m i t é
Chaque t r a v a i l l e u r a sa place
M. Delcassé vient de décider que les
d r e le c a r a c t è r e u t i l i t a i r e d ' u n enh o n o r a b l e et m a r q u é e d'avance r a d i c a l et radical-socialiste, vient tiges de manœuvres des vannes de prise sérieuse ne pourra compter sur son ventions internationales établies, doiseignement spécial, à la fois théoconcours ; mieux vaudrait s'adresser aux vent être considérés comme inviolables.
dans la cité, comme tout e x é c u t a n t de p r o n o n c e r une a l l o c u t i o n d o n t noyags devront être prolongées jusqu'au
canariens qui sont sobres, se contentent
r i q u e et p r a t i q u e , a p p r o p r i é aux
Cette attitude incompréhensible des
clans u n o r c h e s t r e .
L ' h a r m o n i e nous détachons les passages sui- pont supérieur. O11 pourra ainsi manœu- d'un faible salaire et s'expatrient volonlins de la profession et calqué sur
Italiens
a soulevé une réprobation presvrer ces vannes à découvert ct le noyage tiers.
sociale c o m m e celle d ' u n e musique I vants :
les besoins de la r é g i o n .
que
unanime
dans tous les états d'Eudeviendra
possible
dans
tous
les
cas.
Ces
ou d ' u n c h œ u r , p r o c è d e de la bonNous entendons parfois dans un parti
I.e fumage.
rope, ct nous avons tout lieu de croire
Ce d o u b l e enseignement devra ne tenue clc son r ô l e ou cle sa voisin du notre employer la formule : « NI modifications seront entreprises dès à
Les pêcheurs clc Rufisquo qui sont les que lo gouvernement français ne tarpoursuivre
sa j u x t a p o s i t i o n au p a r t i e p a r chaque u n i t é dans le RÉACTION, NI RÉVOLUTION
présent sur tous les navires en servico.
».
Cette devise, c'est nous qui sommes los
delà de l'âge de la s c o l a r i t é , q u i s y m é t r i q u e ensemble des profesC'est co qu'avait demandé M. Le pourvoyeurs des marchés dc Dakar et dera pas à obtenir la mise en liberté do
des différentes stations du chemin de ces infirmiers arrêtés en violation flase t e r m i n e par l ' o b t e n t i o n clu cer- sions ou des talents divers associés plus qualifiés pour la faire nôtre. Quand Bail, député, lors do la discussion sur la
fer du Cayor font du poisson fumé. Après grante du droit des gens par nos singudonc
avons-nous
pactisé
avec
la
révolution
?
catastrophe dc la Liberté.
tificat d ' é t u d e s p r i m a i r e s à 12 ans. clans u n b u t o u clans un i n t é r ê t
i'avoir ouvert ct séché quelque temps au liers voisins.
Quand avons-aous tendu la main à la
De 13 à 20 ans, i l faut s u i v r e c o m m u n .
m a soleil, ils l'étendent au-dessus d'un feu
— — — — —
réaction ?
A ce propos, i l n'est pas inutile do
l ' e n f a n t devenu un éphèbe e t r e - I l faut que l ' i n s t i t u t e u r s ' a p p l i Je me souviens, alors que j'étais préside balles d'arachides. La chair so rac- rappelor les paroles prononcées à la
p r e n d r e à son p r o f i t , c o n f i r m e r et que t m o n t r e r q u ' i l n'y a pas de dent du Conseil, d'avoir élé souvent accusé
cornic, noircit, prend un aspect peu Chambre des Députés, le 28 novembre
engageant; c'est cependant ce produit 1907, par M. Le Bail qui, dans une iné t e n d r e les enseignements donnés sot m é t i e r et que chaque profes- d'être lo protégé des socialistes. Ceux-ci
il ce moment 11e s'étaient pas séparés du
dont raffolent les noirs du Sénégal."U ne tervention, montrait en quello méfiance
d
'
A
f
o
i
q
u
e
.
•à l ' é c o l e .
sionnel peut t r o u v e r la satisfaction parti républicain ; mais je défie qu'on mc
saurait ètro question do ce genre de on doit tenir l'Italie. 11 disait :
A v e c l ' é l o q u e n c e p r e n a n t e q u ' o n cie ses a s p i r a t i o n s morales c t de cite une seule parole, qu'on mo montre
préparation à Port-Etienne, toute espèce
Nos nuirins-péi'lieuis à Porl-Elienne
L'Italie se signale également par un
l u i c o n n a î t , M . B o u r g e o i s t r a ç a i t ses besoins m a t é r i e l s clans le mé- un seul acte qui ait constitué une concesdo combustible fuisant totalement dé- effort très réel. Vous connaissez le langage
sion
au
parti
socialiste.
( SuiteJ
les i n q u i é t u d e s q u e l u i causait t i e r e t la t r a d i t i o n r e ç u s cles
faut.
Sans doute, nous avions alors, et nous
tenu par M. Curtis, il y a quelques années,
l ' a v e n i r de cet adolescent : « De- ancêtres.
avons encore, avec les socialistes, 1111 désir
M. Griivel. qui a précédé de près de pour défendre le projet de loi sur la flotte
l'tllinatSon
«lu
potanon.
« vant l u i , s ' o u v r e cette longue
Si nous avons affaire au fils d ' u n commun ! celui d'amélioier Ip sort dp la
deux mois l'arrivée de l'escadrille de italienne. Je voudrais également vous indiLa péchc sera abondante.
« p é r i o d e de 13 à 2C ans q u i cons- a g r i c u l t e u r , par exemple, ne ces- démocratie : mais c'est dans l'ordre Ot dans
pêche de Douarnenez, a certainement quer une certaine mentalité qui existe dans
Sera-t-ello productive? L'écoulement
« t i t u e l'âge p é r i l l e u x . L à , tous sons de l u i r é p é t e r que, p o u r la paix publique que nous entendons réaliprévu des approvisionnements dc ma- ce pays el qui a élé exprimée dans un livre
« les hasards d u voisinage, ci u a m é l i o r e r sa c o n d i ' i o n et la faire ser les aspirations sociales du Pays. Quant des produits sera-t il facile? J'en douto tière première destinée au fumage qui a fait beaucoup de bruit. A la fin de
à la miction, nous n'avons cessé do fort. Pour être amené sur les marchés,
comme i l a dû s'assurer par des mar- l'ouvrage,on peut lire celte phrase significa« q u a r t i e r , cle l ' a t e l i e r , de la r u ebénéficier des p r o f i l s s u p é r i e u r s la combattre et c'est, d'accord avec tous
dans les contres do consommation, le
« s e m b l e n t se c o n j u r e r c o n t r e la que donne la c u l t u r e i n l e i l i g c u t e le:; républicains dc gauche, quelles que poisson doit étro séché, fumé, salé ou chés ou des ententes l'écoulement de tive : « Peuple naïf, réveille-toi. Aie l'œil
« p e t i t e conscience encore hési- clu sol, i l devra v i v i f i e r la p r a t i - puix eut être nos préférences sur certains conservé dans des appareils frigorifiques. tous les produits do pêche qui seront sur la mer, sur 4a mer. Là est le salut, là
Industriellement traités à PorUEticnne. est l'avenir de la Patrie. »
« tante ; les t e n t a t i o n s , les mau- que j u d i c i e u s e cle son m é l i e r par- points, au prix cle concessions mutuelles,
que nous voulons poursuivre la politique
Redoublons de vigilance et d'efforts
L
e
«léchage.
« vais e x e m p l e s se succèdent, efl'a- les bienfaits cle la c o o p é r a t i o n et
(A suivre).
traction républicaine inaugurée ily a douze
dans
l'organisation de la défense natioCette opération est rendue très diffi•« çant chaque j o u r un p e u cle l ' e m - clu C r é d i t M u t u e l q u i , seuls, r e n - ans par Waldeek-Rousscau.
nale
ct
méfions-nous des italiens et des
cile
par
suito
du
climat
do
la
baie
du
t< p r e i n t e reçue. E t , du f r a g i l e édi- dent possibles les avances à la
espagnols, ccs parents pauvres de la
Nous voilà en bonne compagnie. Lévrier. L'état hygrométrique essentiel« lice que le m a î t r e a élevé avec t e r r e , la mise en œuvre cles méthofamille latine qui nous jalousent ct nous
M . Goude va t r o u v e r clu coup lement variable, les tempêtes de sables
« tant de patience e t de clévoue- des intensives cle l a b o u r el la vente
détestent au fond.
q u ' i l n ' y a plus que des r a d i c a u x fréquentes, pour 11e pas dire journalières
de l a
« m e n t , s i une a c t i o n v i g i l a n t e ne fructueuse des p r o d u i t s de la ferrendent le séchage naturel presque imde droite.
« v i e n t pas, p r e s q u e c o n s t a m m e n t me.
praticable.
Il
y
a
longtemps
que
nous
avons
Nos lecteurs trouveront plus haut la suite
« en c o n s o l i d e r les assises, en
«
Les différentes compagnies qui so sont
de l'intéressante étude sur la campagne do
• •
îles
socialistes
de
d
r
o
i
t
e
.
« p r o t é g e r les accès, i l ne reste
pêche dos marins bretons qui va s'ouvrir
succédées à Port-Etienne n'ont pu réusDans l ' é t u d e que j e vais entre— Ces jours-ci, M. Canalejas, président en Mauritanie. Elle émane d'une personna« b i e n t ô t plus q u ' u n e l a m e n t a b l e
sir
dans
ce
genre
de
préparation.
L
a
du Conseil des ministres d'Kspagne, s'est
p r e n d r e , j e commence p a r décla« ruine. »
Compagnie Coloniale de pêche et de désisté «le nouveau de ses fonctions. Les li- lité qui a vécu plusieurs années dans cos
RÉPUBLICAINS!
r e r que la science pédagogique
commerce (Compagnio do Vilmorin) béraux protestent contre l'éventualité d'un parages et qui a une compétence particulière pour apprécier la question actuelle
Je ne veux pas m ' o c c u p e r cle est p o u r moi une inconnue, Je n ' y Abonnez-vous
au CITOYEN s'était assurée des débouchés en passant, ministère conservateur.
sous ses différents aspects.
Renseignement p o s t - s c o l a i r e p o u r ai aucune p r é t e n t i o n .
et faites abonner
vos amis* avec le gouvernement général dc l'Afri— On a guillotiné samedi matin, sans
D'autre part, nous ne résistons pas au
Conseil des Ministres
A bord de m Cuirassés
"I
Une allocution de M. Combes.
Sur la Côte Occidentale
Semaine
LE CITOYEN
désir do publier l'article suivant, qui précise le but et les moyens do l'entreprise,
ainsi que les procautions prises pour assurer sa réussite.
Les pêcheurs de Douarnenez
on
Y3aiia*3<aiiio.
La prosse s'est beaucoup occupée, ces
temps derniers, de la Société do pèche
coloniale fondée à Douarnonoz, et bon
nombre d'inexactitudes ont été dites et
redites à ce sujet. Le Citoijen a crû bien
faire, avant de renseigner ses lecteurs,
d'attendre le départ do la flottille.
L'idée d'uno campagne do pèchc on
Mauritanie,' sous los auspices du gouverneur général de l'Afrique Occidentale,
est née en 1910d'uno conversation entre
M. Ponty et M. Georges l.o Mail, députe
de Quimper. M. l.o Bail écrivit aussitôt
à M. Rivoal, son dévoué collaborateur,
pour le mettre au courant du projet et
le prier d'étudier la question, de concert
avec les marins-pècheurs et avec M.
Griïvel, fondé de pouvoir du gouverneur
général.
M. Rivoal, en 'nomme pratique, lit
trois part de la besogne : il s'attribua ht
charge de fonder et d'organiser une
société do pèche en participation ; M.
Lo Bail accepta la mission d'appuyer à
Paris les demandes de subvention et M.
Oriivel s'engagea à fairo marcher à
Port-Ktienne les affaires de la société de
pèche au double point de vue industriel
et commercial.
Les deux premières parties du pro
gramme, malgré les lenteurs incompréhensibles de l'administration do la
Marine, ont été réalisées. Reste la troisième partie, la plus difficile et la plus
importante.
Deux ennemis sont à redouter dans le
séchage du poisson ; le sablo et l'humidité. Mais M. Griïvel, qui est à PortEtienne depuis le 20 décembre, a pris
toutes ses précaution? contro eux. 11 a
transformé le spacieux hangar, autrefois
occupé par la société Vilmorin, de manière à mettre le poisson qu'on y séchera à l'abri du sable et de l'humidité
produite chaque soir, à partir de t r o i s
heures environ, par la condensation des
vapeurs atmosphériques. Quand à la
vente du poisson séché, M. Griïvel l'a
assurée par contrat passé avec trois puissantes compagnies, au prix moyen de
400 francs les 1000 kilos. Si l'on ajoute
n ce prix le montant de la prime à ht
grando pèche, soit 12 fr. par quinta
cela met la tonne de poisson à ï>20 francs,
ce qui est un j o l i denier.
Malheureusement, tout ne sora pas
bénéfice : la société devra payer 10 ou
12 Canariens pour étriper, sécher et
emballer le poisson ; elle devra, en outre
participer dans les frais de transport de
la marchandise de Port-Etienne à Dakar
Quoi qu'il cn soit, si la valeur profes
sionnelle des 61 marins-pècheurs Bretons et le dévouementde M. Grvivel sont
récompensés d'une façon satisfaisante
nous sommes convaincus quo <> la part »
atteindra au moins 1.200 francs.
pantins st
rmus
I.es cléricaux N'aglieaaL
I.e «liahle )CM m è n e .
Les curés ont l'habitude do dire qu'ils
110 font pas de politique. Oll no s'dn
douterait guère dans lo Finistère,
Un excellent, ami, habitant du Cap...
mêlions, si v o u s l u voulez, des environs
de Pont-Croix, nous racontait ccs joursci comment certains recteurs du pays
entendent pratiquer cetto neutralité
sereine.
La semaine précédant les élections au
Sénat, l'un d'eux invita, en chaire, le
Conseil municipal à se rendre au presbytère à l'issue îles vêpres... Et là, entre
quelques larges rasades libéralement
octroyées, le desservant désigna nettement aux b o n s délégués réunis par ses
soins les b o n s , les excellents, los uniques candidats auxquels un chrétien
pouvait sans forfaiture accordait sa voix.
L'écho nous parvient mémo qu'on exigea d'eux une promesse solennelle de
voter pour les candidats de M. le curé !
En prenant cette somme comme base,
voici » combien pourra s'élever le béné
fice total et de quelle manière se fera la
répartition. Les (it hommes comptant
pour 64 parts, chacun des S bateaux
pour quatre parts et les 8 patrons ayant
droit chacun à une demi-part supplé
mentairc dito « de commandement »,
cela porte le nombre cles parts à 103 et
dans notre hypothèse, le bénéfice £
120.000 francs. Quel que soit le résultat
final, c'est donc par 14K) que la société
divisera son gain net pour obtenir cette
unité de valeur variable dénommée
« part ».
En ce qui concerne le fonctionnement
de la « Société de pècho coloniale » à
Port-Etienne, les points les plus importants de la question sont résolus par les
statuts : discipline, travail do chaque
bateau, emploi des divers engins, etc. A
cct effet, des pouvoirs précis, quoiqu'étendus, ont été donnés au Conseil
d'administration composé de 4 patrons
et de 4 matelots élus cn ussembléo générale.
Pour compléter l'administration de la
société, un conseil auxiliaire a été prévu
dans los statuts ; il a pour mission, durant la campagne de pècho, de régler à
Douarnenez certains compto financiers :
paiement des avances ou acomptes aux
familles des sociétaires, quittance des
factures, réception des mandats ou
chèques, etc. Lo trésorier du conseil
auxiliaire est M. Bardouil, lo sympathique maire de Douarnenez, qui est
venu au premier appel mettre soit dévoue-
ment et sa compétenco au servico do
nos vaillants marins-pècheurs,
Maintenant que nous avons exposé
l'organisation de la « Société de pécfic
coloniale », nous allons donner à nos
lecteurs la primeur d'un renseignement
fort intéressant. Sur les 8 bateaux composant la flottille, ."> possèdent un vivier
à langoustes, les 3 autres n'ont ont
point. Eh bien, les patrons des !> bateaux-langousticrs ont proposé do faire,
avant de quitter la Mauritanie pour
retourner cn France, une pèchc do latigoûtes au profit de l'association entière.
Ce trait suffirait à lui seul pour caractériser l'esprit cle solidarité qui anime nos
marins-pècheurs et pour nous faire présager le succès. Souhaitons donc que la
première campagne de notro jeune
« Société de pèche coloniale » réussisse
pleinement el qu'elle devienne lo point
de départ de l'exode tant souhaité de
nos malheureux marins bretons vers les
colonies et pays clo protectorat français.
Lire dans notre prochain
numéro : La Crise Sardinière el
l'^ssurance-chômaâe.
A Quimpor, nous avons vu pire. N'estil pas un établissement d'instruction
congrégnniste oit l'on donna congé le
samedi, veille de l'élection, pour parquer plusieurs centaines d'électeurs,
venus du Léon ou d'ailleurs, ot les tenir
ainsi bien « en mains » durant la journée du diman'che ?
Cette tactique nous valut, au premier
tour, trois sénateurs réactionnaires. Et
ce n'est pas la l'unie des bergers de ce
troupeau moutonnier si nous n'en
avons pas eu cinq !
l'as une voix nc s'égara.
Par bonheur, la surveillance des « caporaux d'Eglise » dut so relâcher dans
la journée. Et qui sait si, le soir,certains
oo tes libres tio se ressentirent pas de la
contrainte du m ttin ?
A trop serrer l'anguille on risque toujours de la mioux l'aire glisser des doigts.
Il nous parvient de Botmour une histoire peu banale. Oyez, et vous nous en
direz des nouvelles.
Ces temps derniers, trois familles très
connues du pays devaient marier leurs
enfants. On pria, comme c'est la coutume, M. le recteur de la paroisse de
c h o i s i r le jour do la cérémonie et celui-ci
no fit aucuno difficulté pour fixer le
grand jour a ; 9 janvier.
Los invita'ions furent fai tes et tout
allait pour le mieux au gré des futurs,
lorsque M. le curé de Botmour s'avisa
qu'un empêchement grave s'opposait, ce
jour-là, à la célébration des hymens.
Courroucé, autoritaire et cassant, il
arriva en trombe chez les parents des
fiancés.
— Vous ne pouvez, leur dit-il, marier
vos enfants un jour pareil. Le 9 janvier
c'est un mardi. On n'a pas idée de faire
un mariage le mardi !
Los braves ^ens restèrent un moment
bouche bée. Ils ignoraient — les âmes
simples ! —- ce que les commandements
de l'Eglise pouvaient avoir à faire dans
le choix de ce jour.
Et commo ils exprimaient leur étunuemeut :
— Vous n'apercevez donc pas l'énormité des conséquences ? s'exclama lo
recteur, q:te l'indignation congestionnait. A vos noces, i l y aura des repas,
j'imagine, et aux repas, il y aura
des
tripes ?
— Des tripes ? fit-on à la ronde,
mais certainement, M. le recteur !
Eh bien, s'il y a des tripes, quand les
netloierez-vous, si cc n'est l'avant veille,
c'est-à-dire le dimanche ? Or, le dimanche est un jour où tout travail est interdit. et vous vous conduiriez comme des
mécréants cn le consacrant à préparer
vos ripailles !
I i ne fut pas possible de sortir de là.
Le recteur, hors de ses gonds,s'en alla,
jurant qu'il ne marierait les couples que
le mercredi 10.
*
faits monstrueux d'intolérance, le mou- vre au jour le jour le mouvement de la
vement, de protestation a gagné les mi* pèche et les besoins des pécheurs.
La Crise do la pêche persiste et prolieux les plus croyants.
Les cléricaux s'agitent à penlrc ha- longe lo malaise, les angoisses et les
leine. Et c'est lo diable qui mène leur souffrances d'uno population maritime
dont la vie est préciouso
pour les
danse.
familles et pour le pays.
J.-D.. S A B l t l K .
Le préjudice causéen 1910aux marinspècheurs de la côte cornouaillaiso so
livrant à la pèche du maquereau au
moyen de filets droits a été considérable.
a d r e s s e z - v o u s <;i
I l résulte de notre cnquôtc faite a Con
carncau quo le poisson so vendait de 18
à 25 fr. le mille. Par suite de l'emploi
•MMBaanM»aMBwaaBBaaHin
de la sonne à Guilvinec, St-Guénolé,
Audierne,
où la production l'ut telle que
Le Travail ds nuit des Enfants.
les usines ne purent tout absorber et
qu'il fallut en expédier ailleurs, les prix
La commission sénatoriale chargée de
tombent à 15, 10 ot puis 6 fr. le mille,
l'examen de la proposition de loi do M.
i I.a pècho cependant n'était pas très
l'abbé I .emire, adoptée par la Chambre
abondante.
et relative au travail do nuit des enfants
L'abaissomont du prix provient du
dans les usines à fou Continu, s'est réunie sous la présidenco do M. Jules Mé- fait quo,dans les ports précités,le poisson
line. Elle a entendu les représentants se vendait à très-bon compte (1 fr. 50,
des diverses spécialités do la verrerie 1 l'r. et même 0 l'r. 75 lo mille) et que les
française. Tous se sont, attachés à mon- négociants de Concarneau, comme ceux
trer l'impossibilité pratique et indus- de Douarnenez, ne pouvaient soutenir
trielle de la suppression absoluo du tra- la concurrence contre leurs collègues de
Guilvinec, St-Guénolé cl. Audierne.
vail de nuit.
Dans ccs trois ports, les bateaux renEu reconnaissant que cette supprestraient
avcc dos 30 à 10.000maquereaux,
sion serait désirable et en constatant les
progrès considérables qui s'accomplis- quelques-uns avec 50 à 60.000. Aussi,
sent tous les jours et qui ont eu déjà pour se débarrasser de leur poisson, les
pour résultat de diminuer considérable- marins l'offraient aux négociants àOfr. 75
ment le travail de nuit des cillants, ils le 1000. Un fait est à noter spécialement.
ont affirmé que dans l'état actuel de Un patron ayant péché dans sa semaine
leur industrie il était impossible de sup- 300.(XX) maquereaux n'a pu donner que
primer absolument le travail de nuit. 50 fr. à la part (10 parts à 50 l'r. soit
Cette mesure aurait du reste pour con- pour 500 fr. de poissons).
A Concarneau, la pècho au moyen de
séquence de rendre l'apprentissage impossible et elle jetterait sur lo pavé des filets droits donnait d'assez bons résulenfants qui travaillent aujourd'hui à tats, 4 à 5000 par bateau ; mais, comme
le prix était assez élevé, lo marin pouvait
côté du [tère de famille. ^
se
tirer d'affaire.
Enfin ils ont fait observer qu'au point
Tout
cn so livrant à la pèche du made vue sanitaire, leur industrie n'offrait
pas plus de danger que les autres, et quo quereau au moyen de la senne, les
la moyenne de la vie y était relative- marins de Guilvinec, de St-Guénolé et
d'Audierne rapportaient de la sardine,
ment très élevée.
3 à 4.000 et quelquefois 7 à 8.000 cc
qui était un moyen de tourner la lot
Causerie agricole interdisant la pèche de la sardine à la
senne.
Rien nc motivait l'emploi des sennes
pendant cette campagno, comme on le
voit.
Jean GOASRU.
Nous reproduisons avec plaisir l'arti(à suivre )
cle suivant (pie nous communique un de
nos amis, collaborateur du Petit Provincial, où il s'est spécialisé dans les
questions agricoles :
QUIMPER
Pour Unis vos Imprimés
l'Imprimerie du Citoyen
«
Le résultat de cetto interdiction fut
tout autre (pic celui qu'il en attendait,
On décida quo l'on se marierait tout
uniment à la Mairie, co qui fut fait. Les
noces n'en furent ni moins brillantes...
ni moins gaies, je vous assuro. Mais co
fut bien uno autre histoire lorsqu'on
voulut faire sonner les clochos en l'honneur des nouveaux époux !
Aux premiers sons de l'instrument, lo
recteur, tiré do sos méditations moroses,
so précipita vers le clocher, évinça d'une
poigne solide lu sonneur ahuri et, bientôt
renforcé par sa cuisinière, qui criait à
l'exorcisme, se mit à fairo bonne garde
autour cle la corde, encoro agitée do
soubresauts désordonnés. La foule dos
invités, mi-colàro, mi-amuséo, prit lo
parti de ri ro do l'incident et entonna,
en l'honneur du curé récalcitrant, un
couplet de circonstances.
Et comme ils étaient près do huit ou
neuf cents, le pauvre homme eut cc
jour-là une sérénado bien nourrie, mais
qui n'avait rien de liturgiquo...
Un qui l'ait do lu belie besogne atiti
cléricale, c'cst bien M, le curé de Botmeur !
« •
Cc n'est p is seulement dans le Finis
téte, ni dans le petit clergé epte s'exerce
cet i '-prit, "d'autoritarisme. Il se manifeste
également du haut eu bus do l'échelle.
Nous n'en voulons pour preuve que
l'odyssée lamentable cle co prêtre de
village, auquel l'évôquo de Séez vient de
refuser la s épulture religieuse l Le mal
heureux avait, durant quinze ans do sa
vie, été en butte aux vexations do son
chef spirituel ot son crimo uniquo était
d'y avoir résisté.
En Normandio, où se sont passés cos
AU
Nous nc voudrions pas ici combattro
les théories ou discuter les démonstrations des savants compétents qui ont
préconisé l'emploi des engrais chimiques qui sont, en effet, quelquefois nécessaires pour reconstituer les terrains
fatigués ou surmenés. Mais il n'en reste
pas moins certain que le fumier de
ferme, s'il n'est pas le plus énergique,
est du moins le plus sûr et le plus complet de tous les engrais parce qu'il réunit
tous les éléments nécessaires à assurer
la fécondation du sol.
BON MARCHÉ
Vêtements de sports
Chasse, Uniformes,
Livrées
dans l'un des cinq cantons ou à Brest
pour lutter, il n'y a qu'à enterrer vivants
tous les comités e t . à envoyer promener
l<i politique à tous les diables.
Le drapeau tricolore est là, tout flambant neuf, qui attend qu'on veuille bien
le sortir de l'inaction et de la poussière
oit il dort.
Qu'un candidat accepte de le tenir, de
le promener dans les foules, de l'agiter
devant ce peuple de paysans, de marins,
d'ouvriers qui ont soif de vérités nouvelles, qui n'ont jamais encore entendu
résonner â leurs oreilles ces mots magiques, ccs formules émancipatrices de
République, de Liberté, d'Egalité, de
fraternité, de Justice qui out rénové la
France et bouleversé le Monde.
DIOGÈNE.
La Réunion
Douas est-il ou non responsable do ses
actes ? Tout l'intérêt du procès est là. Il
résulte do rapports émanant de MM. les
D'» Meillton, Colin et Le Stumpf que sa
responsabilité doit être considérée comme
affaiblie, mais on ne saurait dire qu'il doit
être interné.
On entend un grand nombre de témoins
sur les larcins commis à Rosporden ot à
Ive rnével.
11 résulte de leurs dépositions que Donas
faisait main basse sur tout ce qu'il trouvait
dans les fermes où il pénétrait. £ u dehors
des objets de valeur ou do l'argent, cc sont
des vêtements, des victuailles en quantités
effarantes. Une nuit, il vola un kilos de
pain, uuo livre de lard, autant de fromage,
du beurre et résonnait avoir tout dé.oré sur
lo champ.
— Vous n'avez pas eu une indigestion
s'inquiète M. le Président ?
— Oh I non, t'ait l'inculpé, c'était peu dji
choses.
Un témoin reconriait, sur le dos du prévenu, le cliupen qui lui fut dérobé pendant
son sommeil, Donas, du reste, avoue tout.
M. Jacquier,substitut, demande contre lui
une peino de prison, tandis que M° Machonaud réclame i'inconipéteucc du tribunal.
Celui-ci, faisant une distinction entre les
vols simples de Rosporden ot les vols qualifiés commis à Kernével, condamne pour les
premiers Douas à 3 mois de prison \ t se
déclare incompétent pour los autres.
Le congrès de Lannilis, annoncé par
les prohètes du Progrès, a eu lieu dimanche dernier pour la désignation du
candidat clérical à la-succession de M.
l'abbé Gayraud.
La feuille réactionnaire promettait
avec emphase que M. Soubigou serait
unanimement désigné pour tenir cc
rôle. Malgré toutes les cuisines savantes qui ont précédé la réunion, il s'en
fallut de peu ([tic le candidat cher à son
cu-ur ne restât sur le carreau. En -effet,
sur 117 votants, M. Soubigou ne trouva
(pie 62 suffrages, tandis que M. Lostis
en obtenait 50 et que 5 bulletins s'égaraient sur des noms de seigneurs de
moindre importance.
Donc, nos réactionnaires ont tenu
séance dimanche dernier. Le lieu de
réunion était bien choisi : fa salle du
Patronage ! Los convocations, signées
Fortin, avaient été adressées aux maires, adjoints, délégués sénatoriaux, des
différentes communes de la circonscription, dévoticusement choisis, triés sur
le volet. Toutefois — faveur spéciale —
MM. les curés Ollivier, de Lannillis,
Co/.ic, de Lesneven et Grall, de Plo tdalmézeau y assistaient.
C'est encore le sénateur Fortin qui
présida l'assemblée et proclama la nécessité de désigner un « catholique savant
tout ». Le vieux recteur de Lannillis, M.
Ollivier, renchérit encore. I l l'ait, remarquer qu'en ce moment même, la France,
l'Europe, le monde entier a les yeux
fixés sur la 3 e circonscription de Brest.
Excusez du peu !
Cc qu'il faut aux électeurs, c'est un
candidat capable de défendre les intérêts religieux de la population (les autres n'étant, sans doute", qu'absolument
secondaires). Puis, vient l'antienne sur
la « proportionnelle scolaire » qui est,
on le sait la dernière invention de ces
messieurs.
Le D r Odeyé, maire de Lesneven, dit
qu'il votera pour M. Soubigou. Un conseiller municipal auguste, Caroff, de
Ploudalmézeau est du môme avis. C'est
un croisé véritable : i l faut un homme de
forte croyance et un lutteur pour défendre (( nos libertés ». U n petit maire des
environs met en avant le nom de M.
Lostis. .
Et M. Fortin met aux voix les candidatures. Le chapeau de M. Lostis (toujours aimable. M. Lostis !) circule parmi
les notables. I l a beaucoup de succès
(pas M. Lostis, son chapeau). Bref le
nom de M. Soubigou sort triomphant
(hum, hum !) du couvre-chef.
M. Soubigou est donc proclamé candidat. Aussitôt, M. Lostis remercie les
électeurs de son bord et dit qu'il mettra
son influence au service de M. Soubigou
« qui, ajoutc-t-il est l'homme de la situation. 11 serti le défenseur de nos libertés, avcc le talent que Dieu lui a donné
(sic) ». Quoique battu, M. Lostis a conservé le sourire.
Quant à son heureux concurrent, i l
expose un programme u républicain catholique ».
Les deux candidats cn présence ont
été monarchistes dans leur jeunesse. Ils
sont « ralliés », en attendant la monarchie. Soubigou ou Lostis, c'est la même
étiquette et la même tendance : c'est
bonnet blanc ou blanc bonnet !
On nous dit quo si Lostis a succombé,
c'est q u ' i l y avait trois curés à la réunion : l'abbé Cozic, de Lesneven, apportait tout naturellement son concours à
son ami et fidèle concitoyen Soubigou :
l'abbé Grall, de Ploudalmézeau, s'est
souvenu qu'un de ses sermons avait été
épié et dénoncé lors des élections de
Blois-Gayraud et que son intervention
avait été signalée à la commission qui
invalida co dernier! Et puis, l'abbé Grall
a été le professeur do rhétorique do M.
Soubigou. I l a contribué do la sorte à
développer a les talents que Dieu » etc...
mm sraaAiE
feans la 3e Circonscription de Rrest.
Pour succéder à l'abbé Gayraud qui,
lui mémo, avait remplacé M M . los
évêques Freppel et d'IIulst, dos noms
d'évèques, hauts dignitaires de l'Eglise,
prédicateurs en renom, notabilités théolôgiqucs, avaient été prononcés. I l fut
aussi question d'abbés démocrates,
aboyeurs de réunions publiques et francs
fi leurs de l'Eglise.
On n'en a pas voulu.
A l'évôquo et au curé, on a préféré
cette fois un civil qui a, du reste, sucé
la pure orthodoxie avec lo lait de sa
nourrice léonarde.
Entre les civils,il y alutte aigre-douce,
et M. Soubigou, conseiller général de
Lesneven, l'a emporté sur M. Lostis,
conseiller général de Lannilis p a r ' 6 2
voix seulement contre 50.
Et que voilà du chemin parcouru
depuis quinze ans !
D'une façon générale le fumier prend
les dénominations particulières de fumier d'écurie, fumier d'étable ou fumier
de bergerie selon qu'il est produit par
des chevaux, dos bœufs ou des moutons.
I l faut distinguer aussi le i'umier de
cour, celui dont les cours sont jonchées
et qui est composé par los débris végétaux et notamment les ajoncs et les
bruyères.
Le mélange de ces différentes espèces
constitue le fumier de ferme. Dans nos
pays on dépose le fumier de ferme dans
la cour sans se préoccuper de son emplacement ni do son établissement sur le
sol. Ce sont cependant deux points fort
importants, d'autant plus qu'il ne faut
pas oublier que le fumier est la richesse
*
du cultivateur et que d'un fumier plus
*
«
ou moins bien soigné dépend l'avenir clo
On ne veut plus d'évèques ni de prêla récolte.
;
tres,pour représenter au Parlement la
Le fumier doit être placé au nord, circonscription du Papo.
abrité s'il est possible par un toit en
Les cinq cantons qui avaient refusé de
paille afin qu'il ne soit pas lavé par dévenir uno terre noble avec M. de Blois,
l'eau des pluies ni brûlé par les rayons ont renoncé à demeurer plus longtemps
du soleil ; lo sol sur loquel il repose, un fief ecclésiastique.
doit être préparé soit à la chaux hydrau
I l y a du nouveau sous lo soleil. Le
liquo, soit avcc un ciment quelconque
curé au presbytère... le maire à la Maimais imperméable, de façon a cc que le
rie... et un civil au Parlement...
Voilà
jus no puisse se perdre dans la terre.
ce qu'on pense et cc qu'on murmure
Lo sol ainsi préparé doit ètro cn pente môme dans le Léon. Une conscience
légère et on doit y ménager une rigole électorale nouvelle est cn voio d'élabode façon (pie le jus puisse s'écotilor dans ration au pays do Ploudanicl, de Saintuno l'osso bion imperméable creusée à Méon et du Folgoët.
côté du fumier, à l'abri de la pluie et du
Les ouailles viennent d'infliger une
soleil et clans laquello on amène en diminution de tête au pasteur et l'ont
môme temps les urinos des étables par renvoyé à sa crosse et à sa mitre, à son
des rigoles.
orgue et à ses cloches.
De temps on temps, à l'aide d'uno
Voilà co qui se passe dans lo pays do
pompe ou clo sceaux, on répand le purin la Dami-Nuit,
chez les travailleurs rusdo la fosse sur lo tas pour enrichir et tiques de ce Léon fanatisé, qui compte
modérer la fermentation.
au moin un prêtre dans chaquo famille.
I.e fumier de ferme doit être employé
Où allons-nous, juste Ciel, puisque
N'empècheque M. Lostis, qui s'agitait
dans les proportions suivantes à l'hcc- voici Gros-Jean qui en remontre à son
furieusement pour décrocher la timbale,
turc :
curé dans les villages où la poule no s'est
Très forte l'umuro. .
00.000 kilogs pas mise encore à chanter avant lo coq V ne décolère pas. Ses partisans vont-ils
désarmer ?
Forte fumure. . . .
50.000 —
S...
Bonne fumure. , .
40.000 —
Moyenne l'umuro. .
110.000 —
Quo vont fairo les républicains 1
Fuiblo fumure. . .
20.000 —
Ils ont organisé un comité républicain
cantonal dans lo pays même do M. SouJ. C.
bigou ; lo canton deSt-Renun, qui comAudience du 23 janvier
1912.
prend cles communes républicaines, était
ROSPORDEN.
—
L'odussée
du
récidireprésenté i l y a peu clo temps par un
viste. — H y a quelque temps, la Cour
républicain
;
le
canton
d'Ouessant
a
un
11 v m
uiuiili
d'Assises du Finistère condamnait le nomconseiller d'arrondissement républicain. mé Jean-Louis Donas, Agé de 21 ans, alors
employées pour la pèche
A Ploudalmézeau et Lannilis, il y a aussi m i l i t a i r e , à 3 m o i s d o p r i s o n p o u r d i v e r s
des petits maquereaux, quelque bons éléments.
vols qualifiés. Ce jeune homme comparait
Les républicains vont-ils laisser le aujourd'hui devant les juges correctionnels
Malgré les vtcux persistants des Con- champ libre i la réaction cléricale et sous l'inculpation do nouveaux larcins comgrès maritimes de Quimper et do Nantes, permettre au socialisme toujours aux mis à Rosporden et à Kernével, dans le
courant du mois d'octobre dernier.
demandant do supprimer les sennes aguets de recueillir les voix républicai
Ayant fini sa peine de prison, Donas fut
pour la pècho dos petits maquereaux, le nos qui no lui appartiennent pas ?
envoyé aux bataillons d'Afrique où sa faible
ministère de la marino, sur l'avis conL'abstention serait une faute, presconstitution le fit réformer. C'est, à coup
forme de l'Inspecteur général dos Pè- qu un crimo dans ccs circonstances.
sur, 1111 dégénéré. Certaines peccadilles
ches, a décidé do maintenir lo statu quo.
Do grâce, quo les républicains se pré- attirèrent sur lui l'attention du parquet qui,
Sans contact avec les syndicats mari- parent. Qu'ils mobilisent loin forces, après un examen montai^ le fit placer à
times, M. Fitbrc-Domorguo no devrait qu'ils luttent uno bonne fois et se comp
l'asile des aliénés do Quimper. Il ne tardait
pourtant pas oublior quo les deVoirs do tonti
pas à s'en évader pour commettre les vols
sa fonction lui font l'obligation de sulSi on no trouve pas un républicain multiples dont nous parlons plus liauw
TKIBUML C01111ECMEL DE QCMPEll
DOUARNENEZ. — Les ivrognes. —
Corentin-Murio Bosser,
ans, marin-pécheur à Douarnenez a été trouvé ivro sur la
voie publique. 0 jours de prison et 25 francs
d'amende.
QUIMPER. — Michel Rocuet, 5G ans,
maçon à Penhars, et Pierre Stéphan,- 37 ans,
plâtrier, sont poursuivis pour même délit.
Egalement li jours et 10 francs d'amende.
— Vagabonds. — Alain Le DcufT, 52 ans,
ne travaille jamais. Il est reconnu atteint de
misère physiologique ot d'une capacité de
travail très réduite. Mais sos antécédants
sont déplorables. 6 jours do prison.
— Egalement pour vagabondage cn récidive, Jean-Louis Laran. 32 ans, écope do
0 mois d'emprisonnement.
ST-EVARZEC. - Sans billet. — Pour
avoir voyagé surl'Orléans sans billot, PierreMarie Cornic, ajusteur, est frappé d'une
amende de 25 francs avec sursis.
Les chasseurs. — Henri Allain, 17 ans,
de PlogofT ot Jean Vigouroux de Plomelin,
ont chassé sans permis. 30 francs d'amende
ot confiscation de l'arme.
PONT-L'ABBÉ. - Pas commode. — Le
22 décembre dernior, Pierre Le Loc'li,
40 ans, maréchal ferrant à Pont-l'Abbé,
s'ost rendu chez sa soiur, Mme Dougan. Il
était ivre et lui porta dos coup. Mis à la
porte par son beau-frère, il brisa un carreau de vitro. 30 francs d'amende.
Le yol d u ftlusée de Quimper.
On appelle maintenant l'affaire relative
au vol du tableau de Boucher, Xepiune et
Amphitrite,
dont la disparition soudaine
do notre Musée municipal provoqua, au
mois d'octobre dernier, une si légitime
émotion.
L'auteur de ce rapt, évidemment inspiré
par celui de la Joconde, a été moins heureux dans son opération que les auteurs du
vol retentissant commis au Musée du
Louvre. C'ost d'ailleurs un dévoyé sans
envergure, niais non sans antécédants. Il a
été déjà condamné, notamment, pour outrages publics à la pudeur, à huit mois de
prison.
Auguste Thirion, dit Tiroloy, G6 ans, est
le type accompli du chevalier d'industrie,
à l'allure correcte, à la parole onctueuse.
11 a d'ailleurs autrefois étudié pour obtenir
la prêtrise puis a exercé comme professeur
dans une institution libre. Depuis, successivement représentant en librairie, commerçant. inventeur, il se dit maintenant courtier
en objets d'art.
La prévention sous laquelle comparait
Thiroloy est double, l i a on effet à répondre,
non seulement du vol du Boucher, mais
encore d'un abus de confiance au préjudice
d'un M. Rotgé. marchand de tableaux à
Paris, qui lui avait confié 1000 francs destinés à aller faire achat, à Nantes, d'une collection mirifique qu'un officier d'artillerie
détenait, aux dires de l'escroc. C'est à la
poursuite de cet imaginaire officier, toujours
on déplacements inattendus, insaisissable,
aujourd'hui à Vannes, puis à Lorient, finalement envoyé à Quimpor à cause des
troubles (!) que l'escroc dépensa le plus
clair de l'argent qui lui était confié.
(( Notre officier est à Quimper, écrit-il un
jour à son mandant. J'y vole. » ^Rires).
Lo reste du billet de mille servit à villégiaturer à Douarnenez, sur la plage du Ris,
où il était allé « so tromper dans l'onde
amère »..
Mais il faut pourtant sortir de là. Thirion,
dit Tiroloy, nous raconte sa visite au Musée
de Quimper; un Fragonard frappe sa vue.
Mais il ost cloué solidement. Le Boucher,
plus volumineux.pout cependant être introduit dans la doublure do son pardessus,
qu'il porte sur lo bras. « Les clous qui lo
retiennent au cadre explique-t-il, 110 résistent pas plus que dos épingles ». En uno
minute, le tableau est enlevé, dissimulé et
Tiroloy sort tranquillement, non sans échanger quelques paroles avec le gardien sans
défiance, à la porte du Musée.
Avec une grâce parfaite, l'inculpé montre
au tribupal comment il put insérer dans
son pardessus le tableau de valeur, qui
figtiru comme pièce à conviction. « Vous
voyez comme c'ost commode, fait-il »...
M. Mazeaud procureur do la République
dit tout d'abord la stupeur qui s'empara dos
quimpérois à l'annonce du rapt dont Tiroloy
s'était rendu coupable, u Mais, dit-il, tandis
quo les uns gémssaient, que los polémistes
aiguisaient leurs traits, quo los prophètes
de malheur prédisaient que Xeptune et
Amphitrite avaieut pour toujours déserté
los rives de l'Odet, la Sûreté générale agissait à Paris ». Elle trouva Amphitrite cou'
eliiSe s o u s u n lit de sangle, ce q u i est bien
humiliant pour une déesse.
Puis, l'organe du ministère public fait le
portrait moral de Tiroloy qui, do l'indélicatesse ;ï l'abus do confianco 11 finalement
glissé au vol. Diverses plaintes portées actuellement contre lui, démontrent à quel
genre d'aigrefin le tribunal a affaire. Pour
l'inculpation, la préméditation du vol au
Muséo ost flagrante ot M. Mazeaud demande
au tribunal do se montrer sévère envers soil
autour.
Après plaidoirie do M* de Cliabre, réclamant l'indulgence du tribunal, Thirion dit
Tiroloy est condamné à deux ans depri;onj
LE
Procès dé presse- — A la suite d'une çois Le Coz. patron pécheur : sauvetage de
confère neo faite par notre confrère M. Chan- l'équipage du bateau Coque-de-Noix, 5 octeclairau Oymnase muiùci])al sur la question tobre 1911.
scolaire, le Progrès da Finistère publia, "Concarneau.
— Diplôme d'honneur :
dans son numéro du 2 décembre, un article Yves Guillou, matelot pécheur ; sauvetage
contestant des laits avancés par lo confé- d'un enfant, 22 juin 1911.
rencier relativement à l'intervention, en
chaire, de certains ecclésiastiques contre
les instituteurs ou institutrices deleurcomTABLETTES ADMINISTRATIVES
mune.
Contributions indirectes. — M. GuérenPour refus d'insertion d'une réponse neur, surnuméraire à Brest, a été nommé
audit article, M. Maurice Chanteclair a sou- commis à la même résidence en remplacelevé une action contre le Progrès et dépose ment de M. Allio, nommé à Rennes.
à cet égard des conclusions devant le tribuM. Salaun, surnuméraire du département
nal. M» de Kérangal, qui assiste lo gérant du Finistère,a été nommé commis à Saintdu journal, plaide l'-irrecevabilité de laBrieuc.
demande formée par AI. Chanteclair, des
M. Foucher, receveur à Landerneau, a
tiers étant mis en cause dans l'article dont
été nommé en la mémo qualité à Brestil s'agit.
I.ambézelleo, en remplacement de M. Lo
Après intervention dc M" Mazeaud, qui Coty.
examine la question au point de vue strict
M. Foucher a été remplacé à Landerneau
du droit; le jugement est remis à huitaine.
par M. Hossennec, receveur à Guerlesquin,
et ce dernier pur M. Fabre, receveur à
l'iouancé (Maine-et-Loire).
CITOYEN
La malinée de la " Chorale ". — Dimanche après-midi a eu lieu, au Théâtre
municipal, la matinée récréative organisée
par la Chorale Quimpéroise. Malgré le
beau temps incitant aux longues promenades, c'est devant un public nombreux que
c'est levé 1e rideau. Et ses applaudissement ont montré maintes fois aux organisateurs qu'ils n'avaient point manqué leurbut
do saine et bonne récréation.
Dans le programme fort attrayant de cette
fête, une place toute particulière à l'excellent illusionniste "Wirth dont lo concours
fut très apprécié. Dans ses fantaisies japonaises, i l nous révéla de manière plaisante
lo « pourquoi » de tant de mystères de la
magie, fut très finement artiste dans ses
transformations genre Frégoli et sa baguette
enchantée fit merveille au cours des expériences de haute prestidigitation, illusionnisme, etc. qui constituaient le clôt' de sa
représentation.
« Jean-Marie », un acte poignant de André
Theuriet, fut interprété do maniêro touchante par Mme Tréguier, MM. Mathelier
et Le Bris ; La Chorale fut très applaudie
dans ses chœurs.
Quanta l'orchestre, il fut comme toujours
au-dessus de tout éloge, dans l'exécution de
divers morceaux, sous la baguette, magique
elle aussi, de M. Passini.
tés ou imposés pour la première fois (tels
sont la eocose, les abats cl issues dc toute
nature (tête, ca;ur, poumons, panses,
boyaux, tripes, pieds) les graisses, le lard).
Je vous le demande, prolétaires conear- j B A N D A G E S AA/EO et SANS RESSORT
nois, quels sont ceux qui consomment ces
dill'érents articles cocose, abats, graisses,
lard ? Sont-ce les bourgeois? Non, n'est-ce
pas, ce sont les malheureux qui, n'ayant pas
? PLASTIQUE,
iés mbyens de se payer du beurre (il eSt si
cher vraiment) se rattrappent sur les graisses, sur la cocose ce beurre démocratique
par excellence ; ne pouvant se payer de
bonnes tranches de bœuf, ils consomment
Ptôse,
les abats et issues de touto nature. Voilà,
mes amis, une partie de l'œuvre des municipaux socios. Imposer les matières consommées par les malheureux! C'est indigne de leur part. 1.'ell'et n'a pas tardé à se
produire el vos mères, vos femmes paient
ces denrées plus cliers maintenant, les graisses, le lard, la cocose un sou de plus par
ves, ainsi que du vin. Saliou, probablement
livre!
Tribunal de Commerce de Quimper
Le bois de chauffage, 'les fagots, les bou- ivro, s'est déshabillé dans la cave. l i a dû
gies paient les mêmes droits que précédem- regagner son domicile en chemise ! Les
Réunion de créanciers, clu 2 fé-~
Douanes. — Par arrêté en date du 13
ment. Les socios n'auront donc aucune deux chenapans ont été arrêtés et écroués
janvier
courant.
M.
Billot,
actuellement
en
v
r
i
e r , à 9 h. 1/2.
à
la
maison
d'arrêt.
Q U I .IIS»I-:BC
excuse d'imposer les malheureux. C'est
Afrique Occidentale Française, a été nomvous,
marins
el
ouvriers,
qui
en
êtes
les
1°
L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e du sieur
Fourrures
choix
important mé Capitaine des Douanes à Lesneven.
consommateurs car, comme les bourgeois
L
e
T
a
l l e c , boulanger à Concarneau,
Enseignement agricole ct ménager. —
M. Broué, brigadier de la direction
vous ne pouvez pas vous payer du charbon
AL Bernard,inspecteur d'Académie,assisté pour la vérification des créances ;
d'Alger, a été nommé lieutenant à Plougusde terre pour le chaulfagc, ni le gaz pour
de M. Soulière, professeur départemental
nou.
2° L i q u i d a t i o n j u d i c i a i r e clu sieur
l'éclairage. Force vous est donc de vous
La
Chorale.
—
Nous
sommes
heureux
d'agriculture, ct dc M. Petit, inspecteur Nerriec, boulanger ù Concarneau,
— Par arrêté en date du 20 janvier 1912,
rabattre sur les billettes et les fagots pour la
d'annoncer
que
lo
comité
do
la
société
primaire, présidera demain dimanche, 28
M. Moine, brigadier de la direction de Lyon
Phiharmoiiiquo la Chorale Quimpéroise cuisson de vos aliments et sur les bougies courant, à 9 h. 1/2 du matin, dans l'une des pour délibérer sur un concordat.
est
nommé
lieutenant
à
Plougasnou.
Nombreux étaient, le vendredi 19, les
vient de lixer son grand concert annuel, pour vous éclairer. Il est vrai qu'il y a i e
LE BIHAN,
Postes et Télégraphes. — Sont nommés oll'ort à ses membres honoraires au diman- pétrole, l'essence qui ne paient pas de salles de la mairie de Pleyben, une réunion
députés ct membres de la Pomme qui
u
d'agriculteurs, d'amis de l'école et des insGreffier.
facteurs
:
à
Argol,
M.
Podel,
soldat
au
t!
che 18 février prochain. C'est un agréable droits. Est-ce la faute des municipaux ?
se trouvaient réunis au restaurant Doyen
tituteurs et institutrices du canton. Celle
régiment
d'Infanterie
Coloniale;
à
Audierne,
montent
en
perspective
car
les
éloges
do
Non,
car
l'alliche
portait
un
droit
de
-i
francs
pour entendre uno conférence avec proM. A lire t, soldat au 9" régiment d'Infante- cette société et de son orchestre artistique par hectolitre. Heureusement qu'en haut assemblée, qui s'annonce comme devant
Pour
cause]de
Départ
jections sur le Mont Saint-Michel et
être très nombreuse, se propose de constirie Coloniale ; à Querrien, M. ('ail, ex- ne sont plus à faire.
lieu on a eu plus de soucis île vos intérêts
aviser aux mesures à prendre pour re- caporal du I" régiment d'Infanterie Colotuer une société d'encouragement à renD'après cc que nous en savons, les noms ce qui fait que les essences de toute nature seignement agricole et ménager, et, à cet
pousser les barbares qui font le siège de niale.
de nos plus grands maitres de la Musique servant à l'éclairage ne paient pas de droits. ell'et, d'organiser des concours entre élèves
ce monument. Lo mercantilisme ct la
Voilà,, ouvriers et marins conearnois,
seront au programme et eo sera véritable
et jeunes gens recevant cet enseignement
digue auront bientôt raison de cette
régal que d'en entendre l'interprétation l'œuvre de cette municipalité socialiste en dans les écoles ou cours d'adultes.
FOIRES DE LA SEMAINE
merveille, si l'on n'y prend garde.
donnée de la façon habile à laquelle nous a ce qui concerne le tarif de l'octroi. Qu'ils
B ' o u r Etlomisies e t D a n s e *
On sait que déjà 1111 concours de ce genre
M. Chéron, député, présidait et fut Samedi 27 janvier. — Le Cloitie, Le habitué l'excellente société Philharmonique ne viennent pas dire qu'ils cherchent l'in- se tient annuellement à Plogastel-SaintConfection
pour Hommes et Enfants
térêt du malheureux. Drôle de manière, en
éloquent. Parmi les autres députés pré- Faou, Loc-Kguinor-Saint-Tliégoniiee, Plou- Quimpéroise.
•Germain.
vorn.
ell'et
de
rechercher
les
intérêt
des
malheusents ou remarquait : MM. Jules Roche,
Etat-Civil du 19 au 25 Janvier 1912. —
BONNE C L I E N T È L E
Lundi 29. — Plogastel-Saint-Germain, Naissances. — Yves llénatl', rue Neuve, 13. reux en leur faisant payerdes droits d'octroi
l.e Bail, de Villebois-Marcuil, Modeste
plus élevés sur les denrées qu'ils consomLesneven,
Cléder.
Leroy, Raulino, Lo Louédec, Paul Bon— Jean Cornée, voio Rouzaut.
Matériel et Marchandises
ment journellement, en établissant de nou- Parti radical el radical-socialiste breslois
Mardi 30. — Commana.
13 Naissances en 1912.
cour, etc., etc...
veaux impôts. N'en avez-vous donc pas
Mercredi 31. — Néant.
6 à 7 . 0 0 0 francs.
10 Mariages.
Comme l'a dit Paul Boncour dans son
C o n f é r e n c e «lu citoyen Havel
assez, prolétaires conearnois, qu'il faille
_ Jeudi 1'''' février. — Pont-Croix, PontDécès. — Joseph Le Gall, 50 ans, soudeur, vous imposer davantage ?
rapport sur les Beaux-Arts en 1910 : l'Abbé, I.a Roche, Chàteaulin. Mespaul, Le
Notre camarade I-Iavel, professeur agrégé
époux Priol, rue de l'Hospice. — Jean Lo
S'adresser à M. L.
BARTHÉ« Le seul remède efficace est un remède Relv.-q (en Plounéour-Ménoz).
Dans leurs réunions, ils viendront sans au Lycée, a inauguré samedi 20 janvier, une
Vendredi 2. — Pouldavid (en Pouldergat) Naour, 2 ans, rue Basse, à Locmaria. — doute vous dire quo ce ne sont pas les mal- série de conférence publiques. La réunion LÉMY,
brutal : couper la digue, rendre à la mer
Belle Jardinière,
PONTYves-Marie Balliner, (il ans, menuisier, heureux qu'ils imposent, mais bien les gros publique et contradictoire 'ilait présidée par
quelques arpents do terre, et le Mont Coray, Saint-Sauveur.
L'ABBÉ.
époux Guézennec, rue de l'Hospice. — Jean- marchands, les capitalistes, les requins, les ie camarade Natalini, le dévoué Président
Saint-Michel ti son vrai décor ».
Marie Ilémidy, lô ans, garçon de magasin, bourgeois. Ne vous laissez plus prendre, de la fédération radicale et radicale-sociaLe dessinateur Léandrc assistait à la
rue de l'Hospico. — Marie Peuziat, 08 ans, car ceux-là, ils ne peuvent pas les atteindre ; liste de l'arrondissement de Brest.
M I N I S T È R E D E LA G U E R R E
féte et son cravon v a fait merveille.
s. p., célibataire, rue de l'Hospice. — Marie payant de nouveaux droits, les marchands
Natalini, en ouvrant la séance, expose en
l.e Moigne, 09, ans. veuve Pérou, mur- vous feront payer leurs marchandises plus quelques mots les idées directrices du parti
Société Républicaine d'Education Po- chandedo poissons, rue des Gentilshommes.
Service du Génie
cher. Les matériaux de construction payant radical-radical-socialiste, dont certains on,
pulaire. — Samedi dernier 20 janvier, dans
des droits plus élevés, vos loyers seront voulu proclamer la mort. Les élections
32 Décès en 1912,
la Salle du Gymnase municipal, M. Jnequedont 15 aux hôpitaux. augmentés.
sénatoriales viennent de donner un cinglant
lin, un des plus distingués professeurs de
Les municipaux socios ne cherchent démenti à ces prophètes de malheur. Les
noire lycée I.a Tour d'Auvergne, a l'ait une
Publications de Mariages :
à Oiikiis]ici'
donc pas les intérêts de la classe ouvrière, élections municipales prouveront aussi que
QUIMPER. — Foot-ball. — Demain, conférence très documentée el très remarAlain Kerviel, cultivateur à Quimpor et
sans cela ils auraient supprimé ou diminué notre parti est réellement le grand parti
dimanche 28 janvier, un match de foot-ball quable sur V Esprit bourgeois : M. Bo- Mario Cariou, s. p. à Plugull'an.
LE G MARS 1912
tout ou partie des droits d'octroi. Seraientsera joué sur le terrain du I.ycée Lu Tour rnais.
Georges Le Gall, employé des postes à ils donc partisans des renchérissement du national, celui dans lequel l'immense majorité
du
peuple
français
met
sa
confiance.
d'Auvergne, à St-Lauicnt,en Ergué-Armcl,
En quelques tiaits habiles et heureux, le Quimper et Suzanne Nougarède, s. p. à
Travaux à exécuter à forfait
la vie ? On serait porté à le croire car ils C'est pourquoi il se propose de continuer
de 2 heures à l heures, entre les équipes conférencier dont le talent du peintre égale Chàleaubi iani.
n'ont
rien
fait
pour
essayer
de
diminuer
le
p
o
u r la c o n s t r u c t i o n d ' u n Stand
uvec
foi
sa
propagande
républicaine.
suivantes :
celui du lettré, devant une salle archi-coinAlexis Vabre, photographe à Paris et
Le camarade Havel, a cru devoir, pour sa de 200 mètres N° 1, dans la Place
Equipe Pont-l'Abbiste contre la 2e équipe ble, nous a procuré un vrai régal intellec- Eugénie Le Drézen, couturière à Quimper. prix des vivres. Ils ne cherchent donc pas
l'intérêt du malheureux et nous l'établirons conférence de début, tracer un tableau peu
du Lycée.
tuel. 11 nous a finement campé la silhouette
encore dans notre prochain article : « Le flatté des mœurs politiques actuelles. de Quimper, au lieu dit : " M O N T DOUARNENEZ. — Foot-ball. — La 2" parfaite, le type caractéristique du génial et
pain
cher. »
un Apprenti
D'après lui, elles sont caractérisées parla FRUGY " .
équipe de l'U. S. D. a matché dimanche ù légendaire bourgeois : AI. llomais. 11 nous
ro
prédominance
des questions de personnes.
Imprimeur
CaBiftremeiit C£Dt o
l nnemen
Pen-ar-hoat la l équipe de la J. S. Chà- a tracé uu portrait d'après nature, brossé
Conférence. — La conférence faite, diL'intrigue
et
l'argent
jouent un rôle exorteaulinoise. Celle-ci a été battue par 3 buts de main de maitre, sur le cadre doré ayant son certificat d'études.
dÉMtlI. provisoire.
manche dernier à Concarneau, sous les
bitant dans les élections. Trop de repréà zéro. Klle a pourtant vaillamment com- duquel on serait tenté d'accoler plusieurs
1 er LOT. — T e r S'adresser à l'Imprimerie
du Ci- auspices de la société Républicaine d'Edu- sentants du Peuple au Parlement sont indifnoms, si l'on ne connaissait la bienveilbattu ct a attaqué sans cesse.
cation Populaire de Quimper a obtenu 1111
rassements, transtoyen, 21, rue du Sallé, Quimper.
Demain dimanche, trois équipes de I T . lance de l'esprit dc l'orateur, le moins du
succès complet. Grâce à l'organisation de férents aux intéiéts généraux et à ceux de ports, ouvrages de
la
démocratie.
La
faute
en
est
en
grande
monde satyrique.
S. D. se déplacent.
M. Le Tendre, délégué do lu Société pour
maçonneries et béTout l'auditoire charmé de l'heure c tquise
D o u a r n e n e z
Ln l r o se rend à Concarneau où elle
Concarneau, tout a été réglé de façon im- partie aux électeurs dont beaucoup sont
ton (sauf les ouvra- Dn vlnget
qui
s'imadépourvus
d'idées
politiques,
ro
matche la l dc l'U. S. C. pour la Coupe de procurée par sa brillante conférence, émuilCadavre retrouvé. — On vient de retrou- peccable. La salle Chat- lard, très vaste et ginent que les députés et sénateurs n'ont ges en béton armé), tième du prix
lée
d'autant
d'humour
que
de
réelle
éloCoi nouaille.
ver sur la céle à Lanvéoc, le cadavre du d'un fort joli aspect, était garnie d'une nom- d'autre devoir que de leur procurer les facrépis, enduits, paMaire
Elle sera ainsi composée : Larhantec, quence, a applaudi très chaudement l'aima- marin-pécheur Pierre Lebrun, âgé du 37 breuse assistunco.
veurs administratives. Ces mo'ursne seront vages, dallages
consenti. 500 fr.
Coatanéa, Fitament, Pouliquen, Lesteven, ble speaker.
La
réunion
était
présidée
par
M.
Courtin,
ans, né à Plozévet et inscrit sous le n° 1117
me
L ue fois de plus aussi, Mlles les élèves- qui a disparu en rade de Brest, le 20 décem- l'aimable et très distingué maire de Lan- pas modifiées par la substitution du scrutin
Saout, Ilémon, Dérédec, Doinic, André,
2
L
O
T
.
—
C
h
a
r
maîtresses de l'école normale d'institu- bre dernier, lors du naufrage du Transvaal. riec. Au nom de la société, son président de liste au scrutin d'arrondissement. Les
Celton.
pentes,
menuisetrices,
sous la direction de leur professeur Samedi, le corps a élé ramené à Douarne- se fait l'écho de lotis les adhérents en lui questions de personnes resteront prépondéUn grand nombre de membres honoraires
ries,
ferronneries,
rantes
;
les
questions
de
principe
seront
M. Laot, nous ont mélodieusement enchan- nez pur le bateau Marie.
offrant l'assurance de toute leur gratitude.
suivent l'équipe.
reléguées au second plan, ou même effacées, s e r r u r e r i e , euivreLa 2° et la
équipe vont à chàteaulin où tés par leurs chœurs habilement choisis,
Après son cordial salut, M. Courtin donne
comme cela arrive dans les élections séna- rie, plomberie, zine
Fiançailles.
—
Nous
sommes
heureux
linement
nuancés
et
parfaitement
exécutés.
elles rencontrent la I'" et la 2 équipe de la
la parole au conférencier, M. Guichard, le
Au nom de notre société, au nom du nom- d'apprendre les fiançailles de Mlle Marie directeur si apprécié de l'école normale de toriales.
guerie,
peinture,
J. S. Chàteaulinoise.
Pourtant, i l est urgent de faire cesser de v i t r e r i e , v e r r e arbreux auditoire, nous leur disons bien cor- Auffret, demeurant rue Dugny-Trouin,sœur Quimper.
Ces deux onze douarnenistes sont :
de notre ami, très dévoué à la cause répuAvec son éloquence coutumière, M. Gui- pareils errements qui sont préjudiciables mé
En 2® : Droalin, Héréus, Barbu, Dussauze, dialement : merci.
i d . 150 fr.
au Parti radical et radical-socialiste plus
blicaine,
M.
Corentin
Aullïet,
conseiller
chard
nous
parle
de
Bélanger,
le
chansonQuéméner, Bihan, Chanard, Salaun, Conan,
m
o
Société Hippique. — Le comité de la municipal, avec M. Ambroise Bazin, méS LOT. — Ounier populaire dont l'œuvro, toute faite de qu'à tout autre.
Le Signe (cap.), Salaun, Jean.
Société hippique de Quimper, dans une de
Il faut éclairer, moraliser le suffrage uni- vrages
en béton
En 3° : Hascoèt, Tnlidec, Le Mognc ses dernières réunions, a décidé que le daillé militaire, propriétaire, rue St-Michel sentiment et de simplicité, sans prétention,
i d . 450 fr.
(cap.), Trellu, François Bihan, Jézéquel, concours annuel de 11*12 aurait lieu à Quim- à Douarnenez. Nous prions Mlle Auffret ci niais non sans verve vengeresse, marque versel, i l faut faire l'éducation politique de armé
M. Bazin do vouloir bien agréer nos sincè- dans notre histoire littéraire une étape des la masse, il faut substituer la politique de
Jall'ry, Vigouroux; Belbeoc'h, François Riou, por les 17, 18 et 19 mai prochains.
Le
cahier
des
charges
et les pièprincipes à la politique de personnes. Ce
res félicitations. Lo mariage est fixé au 13idées libérales.
Dagorn.
ces
clu
marché
sont
déposés
à la
sera
l'œuvre
de
nos
comités,
ainsi
que
le
février
prochain.
Concert Alex Thomas. — 'Mme Auguez
Boune chance à tous.
Cette conférence a été longuement apcamarade
Havel
se
propose
de
l'expliquer
à
Brest,
place
Chefferie
du
Génie
de Alontalant sera entourée d'une groupe dc
plaudie par les auditeurs, ainsi que les couL e <• u i 1 v i n e c
musiciens dont les noms sont très connus
du Château, et à la Caserne L a
plets tirés de l'œuvre de Bélanger, très dans une prochaine causerie.
Marin noué. — Le 20 courant, le patron tinemefit détaillés par nos élèves-muitres.
L'assistance où les socialistes étaient en T o u r d'Auvergne à Quimper, chez
de
nos compatriotes. Nous citerons eu pre- Louis Cariou, habitant au village de LéchiaDes compliments ont été justement adres- grand nombre, la réunion étant ouverte à
mier heu le maestro Rendolf Hermanti qui gat, partit seul, malgré la mer mauvaise et sés pur M. le Président à latin de lu séance tous à écouté, le conférencier avec courtoisie. le casernier, où on peut en p r e n d r e
connaissance.
vient de
le vent fort, pour se livrer à la petite pêche
aux personnes présente comme aux orga- Aucun incident ne s'est produit.
I » A NS L'EN SKI GN EM ENT
se tailler un succès immense en à bord de son canot de pêche Washington
Les pièces nécessaires p o u r être
nisateurs de cette réunion charmante : MM.
M. Bernard, inspecteur d'Académie à dirigeant à Vienne un orchestre aussi célè- n° 3372. Dans l'après-midi, dos débris de Cllatelard, Le Tendre, Lamballais et Nicoadmis à c o n c o u r i r devront être
Quimper, vient d'être nommé eu même bre dans ce pays que l'est l'orchestre Co- son embarcation, recueillis à la pointe Saint- las.
AU RON
MARCHÉ
fournies au plus tard, le 1G février
lonne en Franco. Puis, l'excellente violon- Jacques, no laissèrent aucun doute sur sa
qualité à Nantes.
Q
U
I
M
P
E
R
1912.
disparition
en
mer.
Cariou
était
âgé
de
celliste
Mme'
Le
Guorrannic
;
le
solide
muNous prions M. Bernard dc recevoir nos
bien sincères félicitations pour cet avance- sicien M. l.aot ; M. Roussel, trompette, 15 ans. Il laisse une veuve et 5 cillants.
B*ar<ie*«iis Blinde. 3 2 .
'i»fr.
Les candidats à l ' a d j u d i c a t i o n
hiuréat du Conservatoire de Lille; M. X...,
ment mérité.
du
3"1" L o t devront en outre fourAudience
correctionnelle
du
18
janvier.
H le-Tudy
un des meilleurs élèves de Paradis, le plus
nir au chef d u Génie, avant le
Crozon. — Un violent. — Le nommé Ja«rand clarinettiste français, et enlin, M.
Nos sauveteurs. — M. Alexis Teurtroy,
Entendit
à
Qaimper t
10 F é v r i e r 1912, les pièces énuméJo>é de la louche, contrebassiste de ta- a été élu dimanche dernier sous-patron du met Armand, 35 ans, mécanicien à Crozon,
UNE GRANDI". FETE BRETONNE
lent. La partie de piano sera tenue par M. canot de sauvetage en remplacement de M. a brisé la fenêtre do l'habitation de sa parées h l ' A r t . 29 du cahier des charLe journal Le Breton de Paris organise
tronne, Mme veuve Le Roy. U11 mois de Vous avez beau chercher, ce sera difficile
Alex Thomas.
François Toulurustel.
ges spéciales.
pour le 30 janvier, à l'Athénée Si-Germain,
prison lui est inlligé.
l.e septuor de S'-Suons, d'une facture si
D'avoir des Brodequins 11e craignant pas l'usure
a 8 h. 1,2 du soir, une grande l'été bretonne claire el si lumineuse sera interprété digneConcarnu» u
Pour tous autres renseignements
A meilleur marché, uu travers de la ville
Chàteauneuf.
—
Vol.
—
Pour
vol
d'outils,
au profit des deux œuvres bretonnes îles ment par ce groupe d'artistes, et nous supconsulter les affiches.
Aux marins ot ouvriers Conearnois François Pérou, 50 ans, journalier à Chà- Connue où tlamboie l'enseigne :
Rapatriements et des Colonies Scolaires plions les personnes qui craignent le classi1 I I A L L E A LA CH.M'SSURE
Le nouveau tarif de l'octroi de la villo de teauneuf, est condamné à 15 jours de priBrest, le 22 janvier 1912.
de Vacances. Le programme sora des plus cisme des concerts de notre compatriote,
C'est la seule maison dans l'arrondissement
r
Concarneau
est
en
vigueur
depuis
le
l«
janson.
Le chef de Bataillon, chef du Génie,
attrayants. On applaudira à tour de rôle les de so rendre au théâtre le 23 janvier; elles
Où l'on trouve le choix, le grand assortiment.
plus grands artistes et poètes Bretons. Une auront en sortant lu conviction quo la belle vier 1912,
Un vrai connaisseur.
Crozon. — Bataille de dames. — La
MÉGARD.
Ce nouveau tarif est l'œuvre de la munipièce ravissante terminera la soirée.
musique bien interprétée s'adresse à tout cipalité socialiste dc Concarneau (voir le nommée Marie-Anno Larrour, femme
ousles jeudis, occasion et solde.
Prix des places : Fauteuils réservés 5 fr,, le monde.
registre dos délibérations du Conseil muni- Kerautret, âgée de 57 ans, ménagère à Tré- * Lfr H f l L L E & L * C H A U S S U R E
premières i fr., secondes 2 fr., troisièmes
boul, a porté des coups à la veuve Mérour
Théâtre dc Quimper. — On nous au-"1 cipal — Séances des 3 juin et 9 août 1911).
RECETTES MÉNAGÈRES
1 franc.
et à sa fille. Elle récolte 0 jours d'emprinonce pour le jeudi 1" lévrier, nue repré1, Place Terre-au-Duc,
Quimper
Il
nous
semblait
que
les
socialistes
étaient
S'adresser aux bureaux du Breton de sentation sensationnelle du NOS SUL'Ssonnement.
»»l>t!t>.\ic p a r le f r o i d .
Paris, 14, ruo Vatican et à l'Athénée St- OFFICIERS, la célèbre pièce militaire de les adversaires résolus des droits d'octroi
Le Cloître. — La main leste. — Une
et, tous, nous nous attendions, lorsqu'ils su
Envelopper
l'asphyxié dans une couverGeimum, 21, rue du Vieux Colombier.
MM. Paul Kiasme et de Riciiudy, qui obsont installés ii la mairie, à ce que les femme Favennec, née Catherine Carré,
ture de laine, moins la tète, le transporter
tint ii l'Ambigu et au théâtre Molière un
municipaux socios les suppriment ou 38 ans, journalière au Cloître, a dérobé une
dans une chambre dont les pQrtcs ct les
nombre incalculable de représeiiiuiions.
loiil au moins les diminuent. Eli bien, pro- somme de (ii francs à su marraine la veuve
fenêtres sont ouvertes, le mettre dans 1111 lit
NOS SAUVETEURS
C'est sous l'égide de M. Domaine, l'halétaires conciirnois, il faut en déchanter: Le Cône. Ce geste lui vaut 15 jours de
Verres
garantis
i'bsoliimriil
jmrs
non bassiné et se garder de l'approcher du
bilu
et
infatigable
imprésario,
qu'aura
hou
La Société centrale do Sauvetage des
Aucun article n'a élé diminué; beaucoup prison.
feu. Préparer 1111 bain avec de l'eau de
fiaui'iagés vient dc décerner les récompenses cette belle représentation, avec le concours ont été augmentés, d'autres doublés et quoi*
E X É C U T I O N S O I G N É E puits, froide, y tremper l'asphyxié ; au bout
Crozon. — Un vétéran. •— Pour la
d'uinsles tle Paris spécialement engagée
suivantes :
quos-un» imposés pour la première fois. soixantième l'ois, Simon Kerinec se préde deux ou trois minutes verser un peu
des ordonnances
Primelin. — Médaille de bronze : Henri pour cette pièce.
Nous allons les passer en revue et vous don- sente devant les juges correctionnels pour
d'eau chaude du coté des pieds, agiter, re'l out lait présager une des plu:, belles soiLe Floch, sous-patron d«# douanes, sauvener quelques chiffres. Les alcools cl les répondre du délit d'ivresse. 0 jours de prid3 MM. les Oculistes
commencer toutes les trois minutes pendant
rées
de
la
saison.
tage d'un enfant, 27 juiMct 1011.
trois quarts d'heure de manièro à porter le
On peut d'ores et déjà leteiiir des places viandes, sans changement (il est vrai qu'ils son lui sont octroyés.
Ile Molène. — Médaille d'or de 3" classe:
paient le maximum). Lu paille, lo ciment, le
bain à 20 ou 25 degrés. Pendant ce temps
au but eau de location.
Aimable Delarue, patron du canot de sauvePloybon. — Le mémo motif amène Michel
for, les tuiles, les bois on grumes tendres
faire dc légères aspersions avec l'eau du
Société des pécheurs ù la ligne de paient le doublo : 3 fr., 0 fr. 80, 1 fr. 50,2 IV. Le Bilinn, 25 ans, toucheur de bestiaux à
tage ; — médailles d'argent tle l , u classe :
bain sur le visage du malade et des frictions
B
A
R
O
M
È
T
R
E
S
Quimper.
—
L'assemblée
générale
u
eu
lieu
René Masson, sous-puli on etRené Dubosq,
1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 50, 0 fr. 40, 0 fr. 75, Pleyben, devant lo tribunal. Egalement six
sur les extrémités. Dès que le corps est
matelot du canot de sauvetage ; — médaille le mercredi 10 courant. Lecture a été don- 1 l'r,, 0 fr. 75. Le foin, les ardoises, les bri- jours de prison.
moins raide, provoquer la respiration par
née
de
la
situation
financière
de
la
Société
d'argent cle 2* dusse : Jean-Marie Cariou,
des pressions exercées de bas en haut de la
ques,
les
pierres
de
taille,
les
moéllons
et
La
cambriole.
—
Jaugcon
Victor,
17
ans,
Jean-François Masson, Renan Cuillundre, et les comptes ont été approuves à l'unani- les bois paient davantage : 4 fr., 3 l'r., 2 l'r.,
16, rue Keréon, QUifflpER poitrine. Lorsque l'asphyxié donne signe
matelots du canot cle sauvetage ; — mé- mité. l'n aperçu général des liavaux et dé- 2 l'r., 0 IV. 35, 3 fr., 2 IV. 25, 1 IV. 80 «u lieu charron et Corentin Sahou, 20 ans, plâtrier,
de vie, le placer dans un lit non chauffé, et
condamnés
dernièrement
par
le
tribunal
marches
faits
par
le
comité
u
élé
exposé
daille de bronze : Ambroise Gouachel,
le frictionner avec des linges froids. Eniin,
de
:
3
fr.,
2
fr.,
1
fr.
50,
1
fr.
50,
0
fr.
25,
correctionnel
de
Chàteaulin,
le
premier
à
Théophile Tuai, François Masson, Fran- par le Président.
chatouiller l'intérieur du nez avec une barbe
2 fr. 50, 1 l'r. 50, 1 l'r. 50. L'avoiuc est impo- un an, le second à huit mois de prison avec
Enfin la réunion s'est terminée par le
çois Podcur, Jean-Marie Gouachel, Sylvesde plume et lui faire prendre un peu d'eau
sée pour la première fois. Pour ces diffé- sursis pour Vols qualifiés, ont recommencé
tre Bidau, matelots du ennot de sauvetage : renouvellement de buieau ont été réélus: rents articles, vous n'êtes fruppés qu'indifroide avec de l'eau de mélisse ou de Cololeurs exploits. Dans la nuit de lundi à mersauvetage périlleux de 5-i personnes du MM. Roussin, président ; Loubulié et Stii- rectement et nous le verrons tout à l'heure; credi, ils se sont introduits dans la cave
gne ; surtout, pas de liqueurs spiritueuses.
avec
Accessoires
vapeur espagnol Gorbeu-Mendi, 21 octobre gnette, vice-présidents; Mary ct Sclunidt, mais ce qui est plus grave, et ici marins ct d'une dame Barré, épicière, place du MarC o n t r e les B-liiimniisikie».
trésoriers ; Salaiin et Yan, secrétaires ; Jean
1911.
ouvriers concuriiois, vous êtos frappés di- ché a Chàteaulin, en fracturant 1111 soupirail
-A.
V E N D R E
M
anger
du cùlcri en abondance ou fairo
Ile-Tudy. — Aiéduille de bron/e i Fran- Nédellec, Mulléjaeq et Boutin, membres.
rectement, certains articles sont augmen- et ont volé do nombreuses boites do conserS'adresser
au
Journal,
bouillir du céleri en morceaux dans l'eau
BON
MARCHE
Réunion de la " Pomme "
es p u r Varices — Ceintures Abdominales
assurant la réducIron rapide (So V embonpoint, recommandée pour
les Maladies de l'Estomac, de l'intestin,
Rein
mobile,
Déplacement des Oryanes, etc...
Corsets de Ville et Corselets Elastiques
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Lunetes et Pn
ice nez
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TRÈS BON BiLLfiHD
LE
CITOYEN
«MMJTMITAWWOTJTO
jusqu'à co qu'il soit très cuit, et boire l'eau
dans laquollo il a bouilli. D'autre part, mettre dans une casserole du lait avec un peu
de farine délayée ot de la noix muscade,
dans cotto sorte do sauce, on ajoute lo céleri mouillé et dos tranches do pain. Faire
usage de co mot avec persévérance et la
guérison est certaine. Cotto méthode a été
découverte par un médecin anglais.
L'Administrateur-Gérant
: P. GUÉGUEN
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b m
mmut
aUIMPEFl
La Bouchoiisôrie Marseillaise
<Johiij»B«!'S!>) vewtfcnaîij
8
Ç'ttjîjïSjjei'
Serge DAVRll..
LES M A R C H É S
QUIMPER. — Marché du 20 janvier. —
Farine, première qualité, les 100 kilos, 31
à 35 ; farine, deuxième qualité, 33 il 31.»»;
froment, 23à21.»»; seigle, 20ii 20.50; sarrasin, 20 à 20.50 ; avoine, 20.50 il 21.»»; orgo.
1!) à 10.50 ; son, Vih U.»»; pommos do torre,
7.»»à8; foin, les500kilos, 50à 55; paille, 30
à 32 ; bœuf, lo kilo sur pied, 0.70 à 0.75 ; vacho, 0.00 à 0.05; veau, 0.75 ii 0.80; mouton,
0.80 à 0.85; porc,l.»»ii 1.10; bourre,le kilo
en gros, 2.80 à 2.90, et en détail, 3.»» ii 3.10 ;
œufs, la douzaine, l.'iO il 1.45 ;»poulots. la
couple, 3.»» il 1.50; cidro, la barrique, 30 à
35 fr.
CHATEAULIN - Marché du 15 janvier
— Froment, prix moyen, los lOOkilogs, 21.75;
seigle, 18.50; orge, 19.50; sarrasin, 21.75;
avoine, 20.50 ; pommos do terre, 7.25: foin,
los 500 kilos. 5'> il 55; paille, 35 il iO ; beurre,
le kilo, 2.90 à 2.95 ; œufs, la douzaine, 1.30 il
1.40; cidre, la barrique, 30 à 35 fr.
MORLAIX. — Marché du 23 janvier. —
Farine, première qualité, los 100 kilos,
31.»» il 31.50; farine, deuxième qualité. 32.»»
il 32.50; froment, 21 il 21.50 ; seigle, 18.»» il
>»>.)»>; sarrasin, 21.»» il 22.»» ; avoine, US.»»
il 18.50; orge, 18.»» il »».»» ; son, 17.50 à
18.»» ; pommes de terre, 7.50 à».»»; foin,
les 500 kilos, 50.»» à 00.»» ; paille, 35.»» ii
10.»»; bœuf, le kilo sur pied, 0.80 il 0.90;
vache, 0.75 à 0.80; veau, 1.»» ii 1.10; mouton, l.)i»; pore, 1.20 à 1.30 ; beurre, lo kilo
en gros,2.75à ».»»toutesles qualités, et on détail, 3.»» ii 3.50 ; œufs, la douzaine, 1.50 à
1.75 ; cidro la barrique, 35 à 40; asperges,
ia botte, 0.10 à 0.00 ; salades la douzaine do
tètes, 0.10 ii 0.50 ; artichauts, la douzaine
1.»» à 1.25.
DOUARNENEZ. - Marché du lundi 22
janvier — Farine, première qualité, les
100 kilos, 35.25 ; farine, deuxième qualité,
33.25; froment, 21.»» ii 21.50; seigle, 19.25;
sarrasin,23.50 il 21.50; avoine, 18.50à 19.»»;
pommes de terre,les 100k., 8.50; foin,les500
kilos, »» il 55 ; paille, 10.»» il 15 ; beurre, lo
kilo, 3.10 ; œufs, la douzaine, 1.00 à 1.70;
poulets, la couple, 3.50à 5.)))); cidre, la barrique, 30 francs.
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PORT
Pour V03 LETTRES de M A R I E E
DE
DE
CONCARNEAU
M . les Secrétaires de Mairies
LE P'TIT MITRON
par
Henri
DEMESSE
Ello mit en train sa gibelotte...
— Co Léon... pensait-elle... dommage,
oui, dommage qu'il soit un peu trop
jeuno : co serait lo mari qui conviendrait
lo mieux à notro Clairo !...
Son rêve, depuis six mois : marier lo
cousin avec la cousine...
Claude en était d'accord...
Ouichc !... La « mam'zollo à brevet »
— scion le mot du métayor — voyait
plus haut et mieux que le mitron...
Tout à coup la pluie tomba, de nouveau, en gouttes énormes, pressées,
fouettant les vitres...
Un éclair mit une lueur do fett autour
de Rose, qui jota un grand cri d'épouvante...
En mémo temps, un formidablo coup
do tonnerre ébranla les murs do l a
métairie...
L a voix do Claude retentit, au dehors,
en détresse..,
— Rose !... Rose !..,
— J'ai pour !... murmura la fermière..,
Ëllc revint dans la sallo oti Claude,
affolé, haletant, pénétra...
— Quest-co qui so passe ?.,.
— Los gerbes.., brûlent... L a foudre
est tombée sur la petite grange...
I i » ( rUt«
I
Les volets ilo fornieturo do la boulan*
gerie Moutonnct — située avenue de
Clichy, près de la station du chemin de
fer de Ceinture, à quelques pas des fortifications — étaient déjà posés... la
porto d'ontréo seulement restait entrobdillée...
I l pleuvait depuis le matin do cotto
journéo dos premiers jours de septembre.
Au dehors, uno buéo chaude flottait
sur l'avenue, oii lesflaquos reflétaient la
lueur des réverbèros...
Les passants so faisaient do plus on
plus rares ; los tramways roulaient,
iourds, grinçants, vides...
La boutiquo, potito, apparaissait coquette, sous l'éclairago do sos torchères,
qui mettaient uno lueur crue sur le marbre blanc du comptoir, la mosaïque du
sol en losanges blancs et rouges alternés,
le cuivre reluisant clos rayons d'évontaires portant les pains invendus, et sur
les marchandises alignées, avec goût, à
la devanture : tablettes do chocolat enrobées do papier d'argent, paquets do
biscuits aux enveloppes bariolées, pâtisseries sèches à l'usago des enfants...
Une porte, en glaces dépolies, donnait
dans la sallo à manger,., moubléo do
chêne et do sièges cannés, devant lesquels, sur le plancher, verdoyaient dos
ronds cn spartorie.,.
Uno autre donnait sur uno petite cour,
couverte en vitres, sur laquollo débouchait l'oscalier qui menait au sous*sol
fournil.,,
Clara, assise devant la table do la
salle à manger, —• après le dlnor,,. vite
expédié — faisait dos comptes, compulsait clos factures.
D o n n e a c t e de l ' a r r ê t é d ' a l i g n e m e n t p r i s s u r la d e m a n d e de M o n s i e u r B o l l o r é , le t r o i s m a r s m i l
n e u f c e n t onze et d i t q u e l ' i n d e m n i t é d u e p o u r ce t e r r a i n au d i t
s i e u r B o l l o r é , L o u i s , et à t o u s aut r e s a y a n t s d r o i t sera r é g l é e p a r
le J u r y d ' e x p r o p r i a t i o n .
C o m m e t M . cle B a u d r e ou à son
d é f a u t , M . J a r n o , j u g e au siège,
p o u r r e m p l i r les f o n c t i o n s a t t r i buées p a r la l o i au m a g i s t r a t , d i r e c t e u r d u J u r y c h a r g é de f i x e r les
indemnités.
D i t q u ' e n cas d ' e m p ê c h e m e n t
cles m a g i s t r a t s c o m m i s i l sera p r o cédé à leur r e m p l a c e m e n t sur simple requête.
A i n s i j u g é et p r o n o n c é en audience publique du T r i b u n a l civil
de p r f e m i c r e i n s t a n c e s é a n t à Q u i m p e r ( F i n i s t è r e ) t e n u e le t r e n t e nov e m b r e m i l n e u f c e n t onze à u n e
h e u r e tle l ' a p r è s - m i d i et o ù siég aientMessieursFrelaut-Ducours,
p r é s i d e n t , cle B a u d r e , j u g e , et J a r n o ,
j u g e s u p p l é a n t . Ce d e r n i e r a p p e l é
p o u r c o m p l é t e r le T r i b u n a l c n r e m p l a c e m e n t de M . D u f o u r , j u g e
c h a r g é de l ' i n s t r u c t i o n au l i e u e l
p l a c e de M o n s i e u r C h a u v i n , j u g e
d ' i n s t r u c t i o n en c o n g é .
Présents : Monsieur
Brunier,
s u b s t i t u t d u P r o c u r e u r de la Rép u b l i q u e et M . L e Galles, g r e f f i e r .
Quimper,
le
C î t O V B U
n mois
1 nn
2fr.
3f. .50
Déments
as
Organe de C o n c e n t r a t i o n R é p u b l i c a i n e
BULLETIN
Q mois
1 nn
2J.50
4fr.
D'ÂB©
Je soussigné O
déclare
souscrire
à partir
du
Ci-joint
pour
un abonnement
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.au journal
un mandat
SLi* CJstoyoat "
de.
.le.
.19
SIGNATURE :
(1) Nom, prénoms, profossion et adresse.
HK^iiciu'i' cc I n i M e t i n e t l ' i K l r c N s e r à ^ï. I e . &aaégc:cn.
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UIB'E:»
La servante, Julio, vaguait, do la salle
à la boutique...
C'était une fille balourde, à l'air godiche, aux cheveux ébouriffés, aux grosses
mains rouges... Ello portait un jupon
court sous un tablier bleu, un caraco
d'indienne, et ello était chaussée de
savates...
Uno ouvrière, gentillo, entra...
— Un peu plus... je n'aurais pas eu de
pain, co soir
— Mais oui... Nous allions fermer...
— Do bonne heure !...
— Commo d'habitude : à neuf heures
ot demie...
— Je sors de l'atelier... L a rentréo des
grandes clientes est prochaino. I l faut
veiller... On s'éreinto, après deux mois
do chômage...
L'ouvrière prit un pain, quo la bonno
enveloppa dans un papior do soie...
Merci !.,. Mmo Moutonnot va
bien ?..,
—3 Assez bien !..,
—j Voilà vos trois sous... Maintenant,
on va dinor. I l n'ost que temps, hein ?..,
Après, au lit !.,. Repos !,.. Bien gagné !...
À domaiA 1...
—> A domain, mademoiselle...
La porteuse do pain, venant do la cuisine, passa dans la boutique,
V i r g i n i e — veuve depuis dix ans du
mitron Tissier — était uno petite femmo
do quarante ans, touto rondo... un
« baril à pattos ».., comme disaient les
titis des environs...
Sa l'ace, uu front bas, luisant sous ses
cheveux roux, plaqués cn bandeaux...
aux bajoues Uusques, pendantes... était
Q u i m p e r . — I m p r i m e r i e B r e t o n n e du Citoyen,
Certifié par le G é r a n t soussigné»
Autres
#
limitrophes
Alignement délivré àffl.Bolloré,
Signé ; F R E L A U T - D U C O U R S . SE5,
propriétaire à Concarneau,
Le
Greffier,
quai d'Aiguillon.
Signé : L E G A L L E S .
Jugement d'Expropriation
— E irrayant !...
L'incendie s'était étendu, partout, cn
un clin d'œil.,.
La paille sèche, tout le jour chauffée,
sur les chariots, par lo soleil ardent,
flambait..,
Les épis éclataient, projetant des
étincelles...
— Sauvons-nous...
— Viens par ici...
Un mur s'abattit...
— Mon Dieu !...
— Tout a pris d'un soûl coup... Commo ça ronfle... Entends-tu ?... Los chovaux se battent là-dedans ?...
— Au secours !...
Les métayers évoluaient, silhouettes
noires, danti lo rougooiement d'un brasier..,
— Viens,,. Par ici L . Viens donc..,
Claude s'efforça d'entraîner Rose ;
mais il y avait autour d'eux une enceinte
do l'eu.,,
Dos poutres tombèrent du toit,.,
La fumée, épaisse, était trouée parfois
par le jet de flammes longues..,
— Au secours ?...
— Claire !... Claire !... Ma petite
Clairo !... clama Rose..,
Ello tomba, suffoquée.,.
Claude tenta do la relever ; i l tomba à
son tour..,
— Foutus !,,. s'écria-t-il.,,
Un instant après, les murs s'écrou»
lêroilt,.,
DEUXIÈME PARTIE
Départements
P a r ces m o t i f s :
Le
CQNCARNEAU. - Marché du 22 jan- l'Imprimerie Bretonne du Citoyen
vier. — Farine 1'° qualité, los 100 kilos,
31 à 35 ; farino, 2' qualité, 33 à 3t ; froment.
ELXTxriat.iï.xrr
"Ville
d ' A u d i e r n e
21 à))»; seigle, »» ii 20 ; sarrasin, »» à 27 ;
du
avoine, 21 à »» ; orge, 19.50 il 20; son, 13.»»
il 11.»» ; pommos de terre, 9 à U fr., los 10.)
kilos; foin, los 500 kilos, 50 à 55 ; paille, 30
il 32; bœuf, le kilo sur pied, 0.70 à 0.75;
des F o u r n i t u r e s S c o l a i r e s
D ' u n j u g e m e n t r e n d u p a r le t r i vache, 0.00 à 0.05; veau, 0.80 à » ; mouton,
Le dimanche
28 janvier
1912, à b u n a l cle p r e m i è r e i n s t a n c e de
0.80 il 0.85; porc, l.lOii 1.20; beurre, le kilo
en gros, 3 à 3.10 ; en détail, » il 3.25 ; œufs, 2 h e u r e s tle l ' a p r è s - m i d i en l a l ' a r r o n d i s s e m e n t cle Q u i m p e r l e
la douzaino, 1.15; poulets, la couple, 1 à M a i r i e d ' A u d i e r n e . L e c a h i e r des 30 n o v e m b r e 1911, e n r e g i s t r é l e
5.»»; lièvres, la pièce, 5.»» à 0 ; perdrix, c h a r g e s est e n t r e les m a i n s d u
14 d é c e m b r e 1911 s u r le r é q u i s i 1,05 à » ; cidre, la barrique, 35 à 10 ; lapins
oc garenne, 2.»» il 2 25 ; oignons lo kilo au S e c r é t a i r e de M a i r i e , à la d i s p o s i - t o i r e p r é s e n t é p a r M . le P r o c u r e u r
détail, 0.35 ; fagot», le cent, 10 fr. ; au détail, t i o n des s o u m i s s i o n n a i r e s .
cle l a R é p u b l i q u e p r è s le m ê m e
0.20 le fagot.
Le
Maire,
t r i b u n a l , au n o m de M . le P r é f e t du
QUIMPERLÉ — Marché du vendredi 19
LE BARS.
d é p a r t e m e n t du F i n i s t è r e agissant
janvier — Farine, première qualité, les
d a n s l ' i n t é r ê t cle l ' E t a t .
ï ï i u l è l o :1e
ttaiiiutasioai.
100 kilos, 3i.»» à »».»» ; farine, deuxième
A é t é e x t r a i t ce q u i s u i t :
qualité, 32.»»; froment, 21.75 à »».»»; seigle,
Je s o u s s i g n é ( n o m , p r é n o m s , p r o 21.»» ; sarrasin, 27.»» ii 28 ; avoine, 19.»» à
L e t r i b u n a l s u r le r a p p o r t f a i t à
19.50; orge, 18.»»; son, 17. » ; pommos do fession) d e m e u r a n t à. . . r u e . . . , la présente, a u d i e n c e p a r M o n s i e u r
terre, 9.»» à 10.»» ; foin, les 500 kilos, 70.»» a p r è s a v o i r p r i s c o n n a i s s a n c e d u
à 75.)») ; veau, 1.»» à 1.10; mouton, 0.95; c a h i e r des c h . i r g e s et de la n o m e n - cle B a u d r e , j u g e h ce co t i m i s a p r è s
porc, 1.30 à 1.35 ; beurre, lo kilo en gros, c l a t u r e y a n n e x é e d r e s s é
p o u r a v o i r e n t e n d u le M i n i s t è r e P u b l i c
2.00, et en détail, 3.»» à ».»»; œufs, la dou- l ' a d j u d i c a t i o n des f o u r n i t u r e s clas- d a n s ses c o n c l u s i o n s et en a v o i r
zaine, 1.50; poulets, la couple, 3.»» à 7.»»; s i q u e s en un l o t , p e n d a n t une p é - d é l i b é r é s u i v a n t la l o i .
cidre, la barrique, 20 francs.
l i o d e de q u a t r e ans.
comprise
V u la r e q u ê t e q u i p r é c è d e et les
e n t r e le mois de janvier
1912 et le p i è c e s à l ' a p p u i .
" L E C I T O Y E N " 31 décembre 1915, d é c l a r e me r e n V U ; 1° L e d é c r e t en d a t e clu
d r e a d j u d i c a t a i r e de c e t l e f o u r n i est
composé
par
q
u
inze novembre mil huit cent
iMAira^pOU
ture aux conditions dudit cahier
1
ISây
f i x a n t les a l i g n e des ouvriers syndiqués îles c h a r g e s m o y e n n a n t u n r a b a i s c i n q u a n t e - s i x
m
e
n
t
s
de
la
r
o
u
t
e départementale
de (cn t o u t e s l e t t r e s et c n c e n t i m e s
n
u
m
é
r
o
u
n
clans
l a t r a v e r s é e de
s:in.s f r a c t i o n de c e n t i m e ) p a r c e n t
f r a n c s s u r l ' e n s e m b l e de la f o u r - C o n c a r n e a u .
niture.
2° L ' e x t r a i t d u p l a n d ' a l i g n e Pour tous vos Imprimés
m
e
n t a n n e x é au s u s - d i t d é c r e t .
A
A
u
.
l
i
e
r
n
e
,
le
1912.
a d r c t t a c z - v o u M à riiiapa'lauea'le «lu
3°
L ' a r r ê t é p r é f e c t o r a l en d a t e
( Signature )
Citoyen, 21. r u e <1(3 ttallé. à Q u l i a i p e r
F E U I L L E T O N DU
CITOYEN
du 27 Janvier 1912.
du t r o i s m a r s m i l n e u f c e n t onze,
f i x a n t l ' a l i g n e m e n t à d é l i v r e r au
sieur Louis Bolloré, propriétaire,
quai d ' A i g u i l l o n
& Concarneau,
a l i g n e m e n t q u i e n t r a î n e la c e s s i o n
à l ' E t a t d ' u n e s u r f a c e cle c e n l - c i n quant.e m è t r e s c a r r é s v i n g t - n e u f ,
mesurée c o n t r a d i c t o i r e m e n t enlre
l'Administration
e t Bolloré, attendu qu'une entente amiable sur
le p r i x n ' a p u s ' é t a b l i r e n t r e l ' a d m i n i s t r a t i o n et le p r o p r i é t a i r e .
FîSée\s
M O D É R É S
LE I M MARCHÉ
DEMANDES D'EMPLOIS
Petites
Annonces
Gratuites
JEUNE H O M M E libéré du service militaire, demande place de 2" clerc ou
autre emploi. — S'adresser au bureau
du journal.
JEUNES C U L T I V A T E U R S demandent place de garçons d'écurie ou autres
emplois. S'adresser au bureau du Citoyen.
24, r u e d u P a r c , Q u i m p e r
a*appelle a u x Aclaeteaars fjaa'il v e n d
à C r é d i t p a y a b l e p a r A-Coanptes
toaas l e s m o i s .
i i
J E U N E H O M M E , 19ans, bonne instruction, demande placo de commis.
S'adresser au bureau du journal.
JEUNE F I L L E , IS ans, connaissant
cuisine, demande place.
Bonnes références.
S'adresser au journal.
Saint-Corentin,
QUIMPER
PHONOGRAPHE
Grand choix de
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disques
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francs.
A son service, vous aurez trente francs
par mois, pour commencer...
— Vous êtes gentille !... Sans vous,
j'aurais étésur le pavé, après-demain !...
Ils disent tous que je ne suis pas débrouillarde. Aussi, j'arrive de mon patelin... Paris, c'est autre chose, hein '?...
U faut le temps qu'on s'y fasse... L o i n
des siens, on a de la peine !... J'ai
pleuré dans ma chambre, souvent... Je
vous remercie bion...
— Pas do quoi !... fit Virginie, bourrue... 11 ejt bon qu'on s'entr'aide.
Elle essuya les yeux de Julie avec son
tablier.
— A h ! oui... si on voulait... ça irait
mieux cn ce monde
Ne pleurez pas...
Tout s'arrange, allez... I l pleut aujourd'hui "?... laissons pleuvoir !... I l y aura
du soleil demain... Et do ça, ma fille,
tout un chacun peut s'en payer à l'œil...
L'entrée de Clara interrompit le colloque...
Virginie s'occupa, dans un coin, avoc
ses « tailles )>.
Julie, empêtrée, s'efforça de se donner
une contenance : Ello tremblait devant
la patronne...
Clara portait une robe en drap léger,
gris foncé, avcc col, manchettes en toi'a
blanche et un petit tablier en soie noire.
— Est-co qu'on ferme, madame ?...
— Paa encore... J'attends le nouveau
mitron... I i m'avait dit q u ' i l serait là
vers 9 heures...
Clara s'installa au comptoir et commença à faire sa caisse...
Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
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très beau modèle à 150 fa-anc*
I l i j j i y i i n p rais acacia très secs, toui i v l y l l l l l j tes dimensions.
S'adresser à M . L E RESTE, Pouldreuzic,
bien éclairée par ses deux beaux yeux
vifs, et par son bon sourire...
Elle portait le costume bleu, le grand
tablier à bavette, retroussé sur l'épaule
et qui lait poche...
Elle tenait uu paquet do ces planchettes de bois, dénommées « tailles »,
sur lesquelles, par un éran, chaque jour,
on marque lo pain qu'on fournit aux
clients...
Ello mordait, à même un bout de
miche tout eu mie...
— Ouf !... je mo sons mieux... C'est
vrai, la pluie, ça mo creuso !... Lo beau
temps aussi, du reste... J'avais l'estomac
dans les mollets... C'est fameux ça :
quand l'appétit va, tout va...
Lo visage do Julio s'était clésembrumé
à son aspect...
— Toujours gaie !... Vous en avez do
la chance, madame Virginie !...
— Ma fille, les gens calés, seuls, on le
moyen do s'embêter dans la vio : Il faut
que les sans-lo-sou, peinent, rigolent...
Même de leur malheur, au besoin... Ça
les remonte !...
— Tout dépend des caractères !...
—• No vous turlupinez pas,.. Je vous
ai trouvé une autre olaco...
— Vrai -?...
— Pardi !... Je suis porteuse de pain,
ici, depuis plus de quinze ans... On mo
connaît, on m'estimo — je peux lo dire
— dans le quartier : Jo l'ai- assez battu
et rebattu, en tous gens, par tous les
temps !... Quand on aura fermé la boulangerie, jo vous présenterai chez la
bouchère du coin — une bravo femme :
jo lui ai parlé do vous... Elle vous attend.
AU M E N E S T R E L "
18,Place
le
Le Maire,
(A
suivre.)