Questionnaire QSPT

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Aux nouveAux
élus
qui sAvent
que pour
dynAmiser
un territoire
il fAut d’Abord
dynAmiser
ses
entreprises.
La Chambre de CommerCe et d’industrie marseiLLe ProVenCe
est fière de PartiCiPer,
en Partenariat aVeC Les éLus du territoire,
au déVeLoPPement éConomique d’aix-marseiLLe-ProVenCe
et de ses 83 500 entrePrises.
lettre ouverte à tous les mAires de frAnce
www.ccimp.com
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4 Infos CCI Et maintenant, la métropole ! 5 L’industrie locale ouvre ses portes aux jeunes
6 Un observatoire de la e-réputation hôtelière de Marseille 8 Actualité Com4Innov se
dédouble à La Ciotat 9 Enovacom veut sécuriser de nouveaux marchés 10 Pépinières
d’entreprises : des serres high-tech plus prisées que jamais 12 La Relève, un QG
de charme 13 Amperis Energie déborde de vitalité 14 Marseille Métropole soutient
la comparaison au MIPIM 15 Alpha 2017 propulse Aubagne sur une nouvelle orbite
16 Restons Capitale ! Le Gyptis, vestige retrouvé des cinémas de la Belle de Mai
17 La Caisse d’épargne devient le mécène fondateur du MuCEM 20 Spécial bonnes
nouvelles 21 Dossier « French Tech » la dream team provençale 26 Ils font bouger
Marseille Provence 30 Made in Marseille Provence 32 Eclairages 34 Agenda
pantone
quadri
PANTONE 390C
cyan pur
cool gray 9
Un seul numéro, toutes les réponses
0 810 113 113
PRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXE
allocci
Marseille Provence
Un seul numéro, toutes les réponses
0 810 113 113
PRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXE
allocci
Marseille Provence
allocci
Marseille Provence
allocci
Directeur de la publication : Laurent Carenzo. Rédactrice en chef Marseille
: Marie-Hélène
Balivet. Ont collaboré à ce numéro : Lorraine Duval, Eric Collomb, Marie-Odile Helme, Grégory N'Kodia.
Provence
Illustration de Une : C-Ktre.
allocciMaquette, conception & création : C-ktre. Réalisation : Laurent Dagany (www.sitweb-concept.com). Chargée d'édition : Delphine d'Ambrosi. Publicité : Frédéric Jouffrey,
113
directeur de régie, tél.0 810
0411391
54 98 98. Routage : Esprit Mail. Edition : Direction de la communication CCI Marseille Provence - BP 21856 - 13221 Marseille cedex 01 Tél. 04 91 39 56 39. Site web :
N° ISNN : 1621-8213. Imprimeur : Siris, Marseille. Contact est imprimé sur un papier issu de forêts durablement gérées.
www.ccimp.com.
Marseille Provence
N° AZUR - PRIX D'UN APPEL LOCAL DEPUIS UN POSTE FIXE
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infos cci
Et maintenant, la métropole !
Pour Laurent Théry au contraire, la
métropolisation est un processus qui
concerne tous les territoires, y compris
ruraux. La France des pauvres est dans
la métropole et elle empêche son développement économique. L’Etat doit
garantir l’égalité des chances dans des
systèmes inter-dépendants. Mais bien
entendu, la métropole ne réussira que
si elle est une mutation au service des
questions sociales aussi bien qu’économiques.
Interrogé sur l’avancement du processus qui doit donner naissance à la métropole Aix Marseille Provence le 1er
janvier 2016, le préfet Théry a redit la
nécessité d’appuyer cette métropole sur
des projets structurants et stratégiques
forts, construits en partenariat avec les
collectivités locales et la société civile :
« Il faut qu’une dynamique naisse avant
même l’institution ». La métropole devra se construire en lien étroit avec la
Région qui détient la compétence économique. De son côté, Jacques Pfister
a réaffirmé sa détermination : « Avant
les municipales, les élus ont pratiqué
la politique de la chaise vide. Nous allons nous bagarrer pour qu’ils viennent
s’asseoir autour de la table, discuter et
construire les projets avec nous ».
Photo François Jonniaux
Le 3 avril, la CCI Marseille Provence et
le journal l’Opinion ont organisé pour
les entreprises un débat portant sur la
construction de la métropole Aix Marseille Provence et l’intérêt d’une telle
organisation urbaine pour le territoire.
Ce débat, organisé en partenariat avec
le Club Top 20 et l’UPE 13, associait
Nicolas Beytout, président et fondateur de l’Opinion, Christophe Guilluy,
géographe et expert des métropoles,
Laurent Théry, préfet délégué au projet métropolitain Aix-Marseille-Provence et Jacques Pfister, président de
la CCIMP. Devant une salle remplie de chefs d’entreprise, il a permis d’évoquer deux visions de la métropole.
Pour Christophe Guilluy, la nouvelle
géographie sociale permet de distinguer deux France, celle des grandes
métropoles (40% de la population) et la
« France périphérique », celle des petites
villes, des espaces ruraux et du périurbain subi (60% de la population). La
métropolisation apparaît donc comme
un processus économique très pertinent (2/3 du PIB est généré par les métropoles) mais peu intégrateur socialement. Selon lui, ce constat explique
pour partie le malaise français puisque
pour la première fois dans l’histoire les
catégories modestes ne vivent pas là où
se crée la richesse. Cette nouvelle géographie sociale redessine désormais la
carte politique.
Préventica
protège l’entreprise
Sous l’égide de la Ville de Marseille,
le Parc Chanot accueillera, le 17, 18
et 19 juin, la 26e édition nationale
de Préventica, salon de référence
pour tous les acteurs de la maîtrise
des risques, tant dans l’entreprise
que dans les services publics.
Consacré à la santé et la sécurité des salariés, le premier volet du
Congrès fera le point sur les grands
dossiers d’actualité : prévention de
la pénibilité, réforme de la médecine du travail, prévention des
risques psychosociaux, accessibilité du travail aux personnes handicapées… De nombreux ateliers pratiques apporteront solutions et retours d’expériences : manutentions,
lombalgies, addictologies, amiante,
produits chimiques… Un zoom particulier sera fait sur des secteurs à
risques plus élevés : bâtiment, intérim, hôpital, industrie…
Le deuxième volet de Préventica s’intéressera à la pérennisation
de l’outil de travail et de l’activité économique de l’entreprise. De
nombreux débats seront proposés
sur la gestion des risques majeurs,
la responsabilité des dirigeants,
l’évolution de la cyber-criminalité,
l’éthique et la professionnalisation
des métiers de la sécurité…
Des solutions opérationnelles seront également apportées : maintenance des équipements de sécurité incendie, nouvelles réglementations des établissements recevant du public, contrôle d’accès et
vidéosurveillance, gestion des incivilités, sécurité dans les établissements de santé, évacuation des
personnes en cas d’incendie, sécurité des chantiers…
www.preventica.com
Jacques Pfister et le préfet Théry ont débattu avec le journal l'Opinion de la construction métropolitaine.
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Photo X DR
La CCI Marseille-Provence soutient l’initiative du collectif « Entreprise et territoire d’avenir » qui
appelle à la signature d’une pétition afin de maintenir le dispositif
« Zone franche urbaine », remis en
cause par l’article 29 de la loi de finance rectificative du 29 décembre
dernier. Cette modification de l’article est rétroactive pour 2013 et
limite les bénéfices exonérés à la
portion du chiffre d’affaires ou des
recettes réalisées en zone franche.
« Entreprise et territoire d’avenir »
juge la mise en œuvre de ce nouveau dispositif « complexe » et « illogique » car favorisant les professions libérales au détriment des
plus gros employeurs basés dans
ces zones (entreprises de BTP, de
nettoyage et de gardiennage). L’application de cette mesure isolerait
un peu plus les entreprises installés
en ZFU, cantonnant leurs activités
La Station Alexandre.
au simple périmètre de leur zone.
Vous pouvez, vous aussi, signer la
pétition « Sauver les ZFU » soutenue par 98 zones franches urbaines
de France.
www.ccimp.com/actualite/entreprises/
7536-une-petition-pour-defendre-zfu
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Le 10 avril 2014, la 4e édition du
Rallye de l’industrie a été organisé par la CCI Marseille Provence
en partenariat avec de nombreux
syndicats professionnels, l’Académie Aix-Marseille et la Cité des
métiers de Marseille, dans le cadre
de la Semaine nationale de l’industrie. Objectif : valoriser l’industrie locale, ses métiers et ses opportunités de carrière.
Les principales filières locales
étaient représentées (sidérurgie,
aéronautique, pétrochimie, microélectronique, industrie des minéraux, énergie, industrie agroalimentaires, biotechnologie, industries diversifiées). STMicroelectronique, Airbus Helicopters, Pébéo,
EDF, Arkema font partie de la cinquantaine d’entreprises qui ont
ouvert leurs portes aux 1 600 collégiens et lycéens des bouches-duRhône. A la clé : un prix de l’industrie récompensant le groupe
d’élève ayant écrit le meilleur
compte-rendu des visites.
Le Rallye de l’industrie a eu lieu
dans le cadre de la Semaine nationale de l’industrie, qui du 7 au
13 avril, a vu une trentaine de manifestations se succéder dans les
Bouches-du-Rhône : forums d’emploi, résidences d’artistes, visites
d’établissements...
Portée par le ministère du Redressement productif, la Semaine de
l’industrie met en avant des secteurs d’activités porteurs d’emplois
à court terme. D’ici 2015, l’industrie pourrait recruter entre 80 000
et 100 000 hommes et femmes par
an (dont 20 % concerneront des
emplois cadres), notamment pour
rééquilibrer la pyramide des âges
dans les entreprises.
Puissance 2,
des dirigeants engagés
au service des jeunes
entrepreneurs
Le 25 mars, la CCI Marseille Provence a clôturé la première promotion du dispositif « Puissance 2 »
pour en lancer une nouvelle. L’occasion de réunir au Palais de la Bourse
les acteurs de ce programme, dans
lequel un chef d’entreprise confirmé
parraine un jeune entrepreneur.
L’étude d’impact concernant la première promotion révèle des résultats
très positifs. 95 % des parrains et filleuls sont satisfaits de leur aventure
et 75% des filleuls ont une vision
optimiste de leur business en 2014.
Pierre Allary, parrain de la première
promotion, a souligné l’importance
Photo François Jonniaux
Une pétition pour
défendre les ZFU
L’industrie locale
ouvre ses portes
aux jeunes
pour un dirigeant de transmettre
ses connaissances. « J’ai vécu, à
mes débuts, la grande solitude d’un
chef d’entreprise de PME. Je me devais d’accompagner à mon tour un
jeune créateur d’entreprise. C’est
une expérience qui fait grandir ». Car comme l’indique Christophe Tolmos-Ripoll, membre élu en charge
du dispositif, « Puissance 2, c’est un
programme tourné vers ceux qui représentent l’avenir et la richesse de
ce territoire. C’est une famille de
jeunes entrepreneurs, une communauté qui développe un fort sentiment d’appartenance au territoire
et au développement de son économie ». Eric Ammar, vice-président
élu CCIMP, met en avant le succès
d’ « un format original, concret, qui
parle aux jeunes dirigeants et surtout, qui leur apporte des réponses ».
Puissance 2, 2e édition, rassemble
des jeunes entrepreneurs de tout le
territoire, avec des activités allant
des services aux entreprises et aux
particuliers jusqu’au négoce, en passant par l’ingénierie et le conseil.
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infos cci
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Un observatoire de la
e-réputation hôtelière de Marseille
Qui ne veut pas être sur le web, l’est quand même. A son insu. Alors inutile de
faire l’autruche : pour une entreprise veiller à son e-réputation est capital. Et le
secteur du tourisme est l’un des plus impactés. Solocal Group vient de publier
une étude inédit en la matière.
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Investissements touristiques
en Paca
1,55 milliard d’€ investis
en 2012 dans le secteur du
tourisme en région Paca,
(en recul de 5% par
rapport à 2011).
2e rang de l'investissement national (13,2% )
derrière l'Ile-de-France.
Attractivité du territoire :
bilan 2013
Avec 63 projets d’investissements étrangers générant
plus de 2 000 emplois ,
les Bouches-du-Rhône se
placent parmi les premiers
départements français.
Photo Thinkstock
Avec le développement exponentiel
des réseaux sociaux, les internautes
donnent leur avis tous azimuts sur le
web : forums, blogs, Facebook, Twitter,
Google plus, Cityvox et autres réseaux
spécialisés dans l’achat de biens ou
de services. Coups de gueule et coups
de cœur sont partagés en temps réel
et les acheteurs potentiels consultent
de plus en plus ces opinions avant de
faire leur choix. Ils contribuent ainsi à
faire et défaire la réputation d’une entreprise. La CCIMP a engagé une réflexion approfondie en la matière pour
aider ses ressortissants, en particulier
dans le secteur du tourisme, l’un des
plus impactés.
Elle a ainsi organisé mercredi 19 mars
un « Rendez-vous du Tourisme » sur la
e-reputation hôtelière avec son partenaire Solocal Group. Ce rendez-vous
qui a rassemblé une trentaine de personne a permis d’exposer l’importance
et les conséquences de la e-reputation
pour un établissement ainsi que les
moyens de la contrôler et donc la gérer. Il a été également l’occasion pour
Solocal de présenter son Observatoire
de la e-reputation hôtelière de Marseille. Cette étude est une première en
France : elle fournit une vision globale
sur un échantillon de 70 hôtels marseillais dont les clients se sont exprimé
sur internet ( avis collectés parmi plus
de 100 sites de voyageurs).
Les chiffres
de la CCIMP*
Les principaux enseignements de cet
Observatoire de la e-réputation hôtelière de Marseille :
• La e-reputation est devenue une réalité forte pour les hôtels de Marseille,
avec plus de 3 avis en moyenne par semaine en 2013. En projection, ce volume passera à 15 avis par semaine en
2014, puis 40 avis en 2015.
• Les consommateurs évaluent globalement très positivement les hôtels de
Marseille avec une note de 76/100.
• Les avis consommateurs se distribuent sur 54 sources. Les 5 principales
concentrent 80% des avis : Booking,
Trip Advisor, Expedia, Venere, Hotels.
com.
• Plus de 30 nationalités s’expriment,
ce qui montre le caractère profondément international de la e-reputation.
Le Top 5 des langues : français, anglais,
allemand, italien, espagnol.
• La réponse aux avis est en passe de
devenir une bonne pratique (32%) et
est en progression (+68%).
M-H.B
Enquête BMO 2014 :
55 900 projets de recrutement des entreprises
des Bouches-du-Rhône,
+11 % par rapport à
2013 ( +6% en Paca et
+7% en France).
Conjoncture métropolitaine
• 542 193 salariés au 4e trimestre 2013 (-0,1% par
rapport au 4e trimestre 2012).
5 112 créations d'entreprises au 2013 (-2,1%).
• Transport/fret au 1er
trimestre 2014 :
1 625 171 passagers
aériens (+2,3% par rapport
au 1er trimestre 2013).
13 082 tonnes de fret
aérien (+4% par rapport
au 1er trimestre 2013).
18 796 tonnes de fret
maritime dont 286 295
conteneurs (+8,2%).
• Commerce extérieur
(4e trimestre 2013) :
3,819 Mds € d'exportation (-15,5% par rapport
au 4e trimestre 2012).
7,239 Mds € d'importations (-12,9%).
Retrouvez les publications du CRE,
Centre de ressources économiques,
sur www.ccimp.com (Rub. : Info Eco)
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Atelier Alexandre Imbert
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actualité
Com4Innov se
dédouble à La Ciotat
Cap Vert Energie
veut tripler de puissance
Comment vérifier que de nouveaux services et applications
conçus pour faciliter notre
mobilité fonctionneront efficacement dans le futur sur nos
smartphones, PC ou tablettes ?
La plate-forme Com4Innov a
été créée au sein du pôle Solutions communicantes sécurisées pour permettre aux
start-up, TPE/PME et grands
groupes de les tester en conditions réelles. Après Sophia Antipolis, cette infrastructure de
pointe, dédiée à une R&D mutualisée, dispose désormais
d’un site à La Ciotat, chez le
leader mondial de la sécurité
numérique Gemalto. Ce centre
d’expérimentation
permet
d’accéder à un réseau ultrahaut débit mobile pour développer des technologies (capteurs, passerelles, routeurs...)
permettant à des objets ou des
machines de communiquer
entre eux, dans le transport, la
santé, l’énergie, l’environnement, les loisirs... « Accompagnées par des experts, les adhérentes de la plate-forme simulent et vérifient ici la sécurité, l’interopérabilité, la fiabilité, les temps de connexion, les
performances de leurs produits
dans des conditions auxquelles
elles ne peuvent pas avoir accès ailleurs », assure Claude
Hary, le directeur opérationnel.
Photo X DR
Photo X DR
Cofondée en 2009 à Marseille par
Christophe Caille, Pierre de Froidefond et Hervé Lucas, Cap Vert
Energie a subi toutes les tergiversations gouvernementales qui ont
freiné l’essor de la filière photovoltaïque française. Mais elle a résisté : « Notre capacité de résilience est
très forte. Nous avons dû réinventer
notre modèle économique », confie
Pierre de Froidefond, en charge
du développement. Indépendante,
la société de 25 personnes développe, finance, construit et exploite
des centrales solaires et des unités
de méthanisation. D’ici au mois de
juin, elle gèrera 10 MWc de puissance cumulée sur son parc solaire,
dans toute la France pour un investissement global de plus de 19 millions d’euros. « Nous espérons multiplier par trois cette puissance d’ici
à l’été 2015, poursuit-il. Nous finalisons un projet de 6,5 MW sur les
Bouches-du-Rhône qui devrait être
lancé au dernier trimestre 2014 ».
Cap Vert Energie intervient pour
des collectivités, comme à La Ciotat
où elle a équipé les toitures de cinq
écoles et d’un complexe sportif,
pour des industriels, des agriculteurs... Parallèlement, elle implante
sa première unité de méthanisation en Touraine. La mise en service est prévue fin mai. « Notre projet s’inscrit dans la pérennité, insiste Pierre de Froidefond. Comme
nous exploitons, nous veillons à la
qualité de nos installations et nous
privilégions la transparence et la
confiance avec nos clients et partenaires ».
ENTREPRISES
Entre Sophia et La Ciotat, 10
millions d’euros sur trois ans
seront investis dans cette initiative.
ID2, ingénieux
pour les plus grands
Ne cherchez pas. ID2 est l’acronyme d’Ingénierie et d’une même
initiale pour deux noms (d’où le
carré), Emeric Didier et Malik Derouiche. Ces jeunes ingénieurs, 30
ans chacun, anciens diplômés de
l’Insa, ont quitté leurs employeurs
respectifs, Areva et Véolia, pour
fonder à Peyrolles leur propre société, en octobre 2012. Forts de leur
expérience, ils se sont lancés dans
l’assistance technique et réglementaire, englobant la pré-étude
jusqu’à l’inspection des produits finis. Leurs clients peuvent être des
géants, comme Arkema, les CEA
dont Cadarache, ou encore Areva. Ce dernier groupe justement a
confié à la jeune structure une mission exceptionnelle et sensible sur
le futur réacteur nucléaire de la
Photo XDR
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Emeric Didier et Malik Derouiche,
fondateurs et dirigeants de ID2.
centrale normande de Flamanville :
le suivi de production des composants internes de la cuve, et plus
précisément la surveillance qualité de la fabrication des pièces dans
l’atelier de production de la DCNS.
Les PME, comme le groupe CSTI,
constituent également une clientèle
privilégiée.
Le démarrage de ID2 a été immédiat : « Nous nous sommes beaucoup appuyés sur nos réseaux,
cercles de dirigeants, associations
d’anciens... qui ont servi de véritable tremplin », assure Emeric Didier. L’année 2013 s’est soldée par
un premier chiffre d’affaires de 800
000 € et ID2 comptera bientôt 8 ingénieurs dans ses rangs.
L.D
E.C
E.C
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ENTREPRISES
Enovacom
veut sécuriser de nouveaux marchés
Kaporal gonfle la voilure
Photo X DR
L.D
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cliner certaines de nos offres, annonce
Laurent Frigara, président d’Enovacom. Cela nous permettrait dans le
même temps d’amortir nos investissements R&D, qui avoisinent aujourd’hui
les 15% de notre chiffre d’affaires ».
Autre axe de développement, l’étranger, tout d’abord en direction de l’Europe, la Scandinavie et le Canada, où
un partenariat avec un hôpital de Montréal a été conclu. Viendraient ensuite
les Etats-Unis, Singapour et l’Asie.
A l’aune de cette « transformation génétique » de la société, une équipe de
recrutement de partenaires a été mise
sur pied à l’international tandis que sur
place les effectifs gonflent régulièrement : Enovacom entend passer de 75
à 90 salariés cette année, et embaucher
une cinquantaine de personnes dans
les années à venir, en particulier des
ingénieurs, des commerciaux et spécialistes du marketing. Les trois dirigeants
de la société ambitionnent de multiplier par deux le chiffre d’affaire (8
millions d’euros en 2013) sur la même
période. Toutes les bonnes cartes sont
en effet entre leurs mains depuis l’entrée de nouveaux investisseurs dans
leur capital : le fonds sectoriel Extens
vient de rejoindre Viveris à part égale,
22,5%. « Un souffle providentiel car
nous avons besoin d’une expérience et
d’une expertise extérieures », commente
Laurent Frigara. 2014 sera donc riche
en challenges !
L.D
Photo François Moura
Pour ce groupe de prêt-à-porter marseillais au développement
éclair, la révolution a eu lieu courant 2012, quand le fond américain
Tower Brook a pris la majorité du
capital, démultipliant les possibilités de développement et d’investissement. Un choix que le fondateur de la marque, Laurent Emsellem, resté aux commandes du développement, du style et du marketing, avait mûrement pesé : « Cela
nous permet de nous structurer
sérieusement pour nos dix ans,
de prendre l’étoffe d’une vraie société européenne ». De fait, Kaporal a enregistré en 2013 un chiffre
d’affaires supérieur à 110 millions
d’euros (+10%) et, d’ici le mois de
décembre, devrait compter plus de
cent magasins (dont quelques franchises, encore très minoritaires).
Avec le printemps, les nouvelles
enseignes ont fleuri, notamment à
Paris et en banlieue : un flagship
rue de Rivoli, un autre à La Défense
et à Aéroville, « avec un nouveau
concept et de plus gros volumes ».
A découvrir localement, dès que
les Terrasses du Port auront ouvert leurs portes. Mis entre parenthèses pour un temps, le développement en Europe va repartir de
plus belle, qu’il s’agisse de « wholesale ou de retail » - comprenez gros
et détail. Régions visées, le Bénélux, la Scandinavie, l’Allemagne et,
très vite, les Etats-Unis. Les études
de marché sont en cours. Autant de
bonnes nouvelles qui impactent les
effectifs : quelque quarante nouveaux salariés ont récemment rejoint une équipe de 400 personnes.
Et le recrutement n’est pas fini…
Spécialisée dans la conception et l’édition de logiciels dédiés aux établissements de santé, Enovacom aborde sa
12e année d’existence avec de nombreux projets en poche. Dématérialisation et maîtrise des flux d’information sont les qualités essentielles des
deux principales gammes développées,
autour de l’interopérabilité d’une part
(communication entre deux systèmes)
et la sécurité des données d’autre part,
appelée « espace de confiance » selon
les termes en vigueur... Leader sur le
marché français, la société marseillaise y compte à ce jour quelque 1 300
clients, dont 20 des 32 CHU de l’Hexagone, 800 hôpitaux généraux et plus
de 250 cliniques privées. Un portefeuille précieux, auquel s’adosser pour
diffuser les nouveaux logiciels créés,
qu’ils soient indépendants ou complémentaires. C’est le cas du dernier-né,
tout juste arrivé sur le marché, le logiciel « Enovacom patient connect » qui
transmet directement et automatiquement les mesures relevées par les appareils biomédicaux (électrocardiogramme, tensiomètre, spiromètre…) au
dossier du patient. Un projet de messagerie médicale sécurisée est par ailleurs lancé.
« Nous cherchons aujourd’hui à nous
diversifier et à intéresser d’autres métiers, comme les bailleurs sociaux ou
les collectivités, car leurs besoins sur
les échanges de données sont sensiblement les mêmes et nous pouvons dé-
Laurent Frigara et Renaud Luparia, les dirigeants d'Enovacom.
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actualité
S PE AR RV CI COEUSR S
Pépinières d’entreprises
Des serres high-tech plus prisées que jamais
On en parle moins et pour cause, elles se sont fondues dans le paysage économique. Désormais très pointues, souvent
spécialisées, mieux équipées, plus élitistes, les pépinières d’entreprises restent des acteurs incontournables de l’économie
locale. Et une aide précieuse pour les entreprises innovantes qui se créent chaque année sur le territoire.
• Entreprendre et territoires n°2,
Franck Araujo et Pierre Durieux
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« Il ne peut plus y avoir de trous dans
la raquette, explique de façon imagée
Christian Rey, fondateur et directeur de
Marseille Innovation. Car la maturation des projets doit être rapide et impeccable. Le défi aujourd’hui consiste à
faire grossir nos clients le plus rapidement possible, à atteindre des effectifs de
plus de 80 personnes pour pouvoir aller
en bourse dix ans plus tard. » Tout doit
être envisagé : l’engineering financier et
la levée de fonds, le crowdfunding (finance participative), le sourcing, la mutualisation des outils, la mise en réseau,
le teambuilding, voire des partenariats
avec de grands groupes...
Hors Marseille, l’efficacité est également
la règle, notamment au sein des pépinières du Pays d’Aix, seules à être certi-
tock
A lire
L'efficacité est la règle
inks
• Grand Luminy (sciences de la vie, biotechnologies)
www.grandluminy.com - Marseille 9e - Tél. 04 91 82 84 84
• Marseille Innovation à la Belle-de-Mai (numérique,
audiovisuel, transmédia) - www.marseille-innov.org
Marseille 3e - Tél. 04 91 05 50 50
• Marseille Innovation au Technopôle de Château-Gombert
(nouvelles technologies, sciences de l’ingénieur) Marseille 13e - Tél. 04 91 11 88 00
• Espace Liberté (services)
http://espaceliberte.fr - Marseille 1er - Tél. 04 91 28 38 00
• Pays d’Aix Meyreuil (électronique, logiciel, optique,
photonique, biotech)
www.pepinieres-paysdaix.com - Tél. 04 42 61 29 29
• Pays d’Aix Arbois (innovation, environnement)
www.arbois-med.com - Tél. 04 42 97 18 18
to Th
PRATIQUE
deux sites spécialisés (voir encadré pratique). Plusieurs dizaines de sociétés
sont passées dans ses murs, à l’image de
Provence Technologies au développement exemplaire (lire dans Contact 90).
Il existe aussi des pépinières ultra pointues, comme celle du Grand Luminy,
spécialisée dans les sciences
de la vie, en passe de
s’agrandir avec un nouveau plateau de 500
m2. « De quoi compléter la gamme des prestations proposées aux
futurs pensionnaires », se
félicite Florent Boyer, directeur de Grand Luminy
Technopole. Sur les 14 entreprises hébergées depuis sa
création, en 2009, 10 sont toujours en activité.
Les projets n’aboutissent pas toujours. Un
temps évoquée, une pépinière adossée à
la Cité de la cosmétique n’a finalement
pas vu le jour. Une autre existe à l’état
de dossier, constituant un morceau de réponse (dans le cadre d’un dossier transversal notamment monté avec le théâtre
de la Criée) à l’appel d’offres concernant
l’avenir du hangar J1, à la Joliette.
Pho
Le jargon s’étoffe régulièrement, illustration d’une véritable dynamique : pépinières, couveuses, incubateurs, fab-labs,
hôtels technologiques, coworking, clusters, start-up week-end, et autres accélérateurs de business sont les composantes
de petits écosystèmes très organisés.
Pour les porteurs de projets et créateurs
d’entreprises, ce tutorat est une bénédiction car un accompagnement adapté réduit de manière significative les risques
d’échec. Pourtant, moins de 20% des
quelque 21 000 entreprises (dont 56,3%
en auto-entrepreneur) créées en 2013
dans les Bouches-du-Rhône sont passées par une pépinière.
A Marseille, la première pépinière est apparue voilà une vingtaine d’années, au
sein de l’Institut de robotique. La métropole en compte aujourd’hui une grosse
poignée, chacune ancrée dans un secteur
précis, avec des compétences comme un
savoir-faire dédiés, ce qui leur confère
de la valeur ajoutée et les rend plus attractives. La plus importante, Marseille
Innovation, se partage aujourd’hui entre
fiées Afnor (gage de qualité supplémentaire) en Paca. Christophe Dartigues
est à la tête d’Interfaces, qui gère ces
structures à même d’accueillir dans le
même temps une quarantaine de startups, « plus structurées qu’avant, davantage portées par une équipe que par un
individu ». Certaines, comme Novadem
et ses drones, Genes’Ink et ses pigments
photovoltaïques ou Bazile Telecom
avec son téléphone à une touche ont
bien négocié leur décollage. Qui réussit le mieux ? « Plutôt ceux qui partent
avec une technologie de série B mais une
équipe de série A », juge le professionnel.
Le séjour moyen dans ces havres sécurisants est de 30 mois, quatre ans maxi,
avant de déménager si nécessaire dans
l’hôtel technologique le plus proche. Il
faut dire que les pépinières croulent aujourd’hui sous les demandes et opèrent
une sélection drastique à l’entrée. L’excellence est devenue la règle.
L.D
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actualité
Photo Hôtel C2
par exemple, où une étonnante
piscine intérieure a été aménagée, creusée entre les murs, toute
sombre et bien singulière. Ou pour
prendre l’apéritif au bar lounge ou
sur la terrasse-patio végétalisée. Des
concerts alternant jazz, classique et
musiques actuelles seront régulièrement organisés, ainsi que des expositions d’art contemporain, tous
supports confondus. On peut enfin
y venir pour profiter d’une salle de
réunion idéale, bordées de grandes
baies vitrées, dotées d’équipement
technologiques et drôlement baptisée Red Bulle Business. Le C2 est
cosigné par deux architectes marseillais, Claire Fastosme et Christian
Lefèvre.
L.D
www.c2-hotel.com
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Photo Grégory N'Kodia
Niché en plein cœur de la ville,
cours Pierre Puget, un petit établissement plein de classe vient de lever le rideau. Installé dans un hôtel
particulier datant de la fin du XIXe
siècle, ancienne propriété de riches
commerçants grecs, le dernier-né
des hôtels marseillais compte vingt
chambres élégantes, où les tons gris
et blanc s’allient au beige des briquettes utilisées comme têtes de
lit. Le mobilier, fait sur mesure des
chaises aux luminaires, joue une
carte sobre et contemporaine, pour
un ensemble très épuré, alliance
impertinente mais idéale avec les
marbres, parquets, colonnes, bas
reliefs et fresques d’époque.
On peut être client du C2 sans y
avoir de clé. Pour accéder au spa,
Mymarseille.com
revisite les codes
de la transaction
La Relève,
un QG de charme
Le Bar de la Relève fait partie de
ces endroits que l’on aimerait faire
découvrir à tout son entourage. Il
pourrait être le quartier général
dont vous avez toujours rêvé, le
dénominateur commun de toutes
vos sorties. Ce bar de quartier prend
place en plein Marseille, rue d’Endoume. Et pourtant, on y découvre
une décoration nous rappelant le
Paris d’avant-guerre, avec un mobilier aux allures de bistrot d’antan,
des assiettes en liserés dorés et une
tapisserie gaufrée qui ne manque
pas d’élégance. Mais l’esprit de la
maison se veut populaire et décontracté. Le soir venu, de la terrasse
à la salle, les discussions sont animées, les rires aux éclats sont nombreux et les passages pour se frayer
un chemin jusqu’au comptoir se
font rares !
Ce bistrot de charme est né grâce
à la collaboration de 4 personnalités marseillaises qui se sont alliées
pour offrir à leur clientèle le meilleur de leur créativité. Pour la carte,
Edouard (Le Bistrot d’Edouard) et
Arnaud (Le Café des Epices) proposent des hors d’œuvre en service
non-stop de 12h à 22h et 2 plats du
jours « aux petits oignons ». Hugo
(La Cave de Baille & La Cave de
Grignan) se charge d’accompagner
le tout avec une sélection avisée de
vins et Greg de Plaisir Collectif y
organise les soirées. Ça y est : on a
trouvé la relève !G.N'K
Le Bar de la Relève. 41 rue d’Endoume.
Marseille 7e. 04 95 09 87 81. Ouvert du lundi au samedi de 8h à 22h.
En mars 2010, un ovni s’est posé
dans le milieu de l’immobilier marseillais. Baptisée Mymarseille.com,
cette agence s’est rapidement distinguée des autres, s’imposant dans le
paysage avec de nouvelles méthodes
marketing. Créée par Christophe
Campusan (par ailleurs cofondateur
de VirtualExpo) et Magali Avignon
(transfuge du service communication et marketing du groupe Rossignol), elle mise sur l’image et la qualité. Le site web est particulièrement
soigné et étudié, avec des photos réa­
lisées par des professionnels, adaptées à des annonces premium, même
si l’exhaustivité est la règle. De plus,
aux annonces Mymarseille.com s’en
agrègent d’autres, de particulier à
particulier. « Cela permet de disposer d’un panel des plus larges. Nous
concentrons 60% de l’offre marseillaise », assure Christophe Campusan.
Autre argument, de poids, des tarifs
ajustés (4,9%) qui correspondent à
la qualité des prestations offertes,
ainsi qu’un service d’administration
des ventes versé dans les problématiques techniques. Mais c’est surtout
en matière de marketing que Mymarseille.com fait la différence, recourant aux mailing, newsletters,
réseaux sociaux.... La Saint Valentin
a par exemple été l’occasion d’une
campagne intitulée « Quel est votre
style d’Home ? », relayée par un magazine tiré à 30 000 exemplaires. A
l’issue de trois années d’exercice, le
bilan est des plus satisfaisants : 43
salariés et 8 recrutements en cours,
2 500 visiteurs par jour, un département location qui décolle doucement, une politique RH étudiée et
l’ambition de passer de 6% à 15% de
L.D
parts de marché.
DR
Hôtel C2 : le patrimoine
habilement recyclé
ENTREPRISES
Photo X
12 | 13
Christophe Campusan et Magali Avignon.
16/04/2014 10:42:22
ENTREPRISES
Amperis Energie
déborde de vitalité
Avec 2 M€ investis dans des locaux (1100 m2) à Rousset et l’achat
d’une nouvelle machine industrielle, Steripure, entreprise créée il
y a deux ans à Eguilles par Olivier
Bourgois, un spécialiste de l’agroalimentaire, voit loin. Positionnée
sur le créneau de la pasteurisation des produits alimentaires secs
(poudres, herbes…) et des fruits à
coques grâce au procédé de mise
sous vide, suivi d’injection de vapeur saturée, cette TPE de huit personnes (CA 2013 : 700 000 €) se
Photo X DR
Olivier Bourgois, dirigeant de Steripure.
situe dans le quatuor français qui
propose une alternative à l’ionisation, certes efficace, mais relevant
du nucléaire. « La machine mise au
point par notre partenaire suisse,
Napasol, joue à la fois sur le temps,
la température et la pression. Elle
permet de purifier de fragiles herbes
de Provence à 70° comme de nettoyer le poivre à 115°. Ayant beaucoup de demandes de sociétés françaises, européennes, voire américaines, nous traitons actuellement 800 tonnes/an, et prévoyons
le double l’an prochain », explique
le président-fondateur. Visant la
place de leader franco-européen, ce
dernier qui compte embaucher cinq
personnes d’ici la fin de l’année
envisage de s’implanter aussi près
d’Anvers ou Rotterdam en 2016. Il
a levé l’an dernier 900 000 € auprès d’actionnaires privés, fonds
d’amorçage régionaux et filiales de
banques.
M-O.H
Dans le secteur du génie électrique et
climatique, les acteurs sont petits ou
très gros. Ampéris Energie veut occuper l’espace vacant entre eux.
Au premier abord, Ampéris Energie
s’apparente à un ensemble hétéroclite.
Le groupe comprend différentes sociétés, LB Entreprise, GEI Energie, GEI Industrie, EPM, Ampéris Réseaux, couvrant des métiers aussi divers que l’ingénierie, l’installation, la maintenance
électrique et climatique, l’éclairage public, les réseaux électriques aériens et
souterrains et les filets anti-évasion
dans les prisons ! Mais son dirigeant,
Thierry Persia, qui l’a constitué depuis
2010 à force de créations et d’acquisitions, a un atout : cet ancien collaborateur du groupe Eiffage sait où il
veut aller et l’explique avec limpidité.
Sa vision a d’ailleurs séduit son nouveau partenaire financier, Tertium, entré au capital à hauteur de 39,13%.
« Notre fonds de capital-développement
cible des entreprises régionales aptes à
grandir fortement, confie Pierre GrandDufay, président de Tertium. Par sa
complémentarité d’activités et la combativité de son management, Ampéris Energie a le potentiel pour grimper
à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ».
« Nous avons réalisé 30,7 millions
d’euros en 2013. Avec nos 250 salariés, nous atteindrons 32 millions cette
année et nos prises de commandes
dépassent déjà 40 millions, indique
Thierry Persia, soucieux que cette
croissance s’accompagne de rentabilité.
Avec mon équipe, nous avons mis en
place l’organisation qui nous permettra de profiter de toutes les opportunités offertes par les évolutions de nos
métiers ». Déjà impliquée sur les lots
techniques du Campus d’Aix-en-Provence, le siège de la Banque populaire
au Prado ou la protection incendie de
la prestigieuse Tour Odéon à Monaco,
l’entreprise entend s’investir sur le remplacement des 5 millions de compteurs
électriques de la région par les compteurs intelligents Linky d’EDF. Elle
va rénover dans diverses communes
l’éclairage public par l’installation de
led plus économiques pour la collectivité. L’adaptation des bâtiments aux
nouvelles règlementations techniques
pour réduire leur consommation énergétique lui ouvre aussi une jolie perspective. Sans oublier son partenariat
national avec WattMobile pour l’installation de bornes de recharge de véhicules électriques aux abords des gares
SNCF. Une première série de 25 bornes
a été lancée.
E.C
Photo Eric Collomb
Steripure
met la pression
Thierry Persia, PDG de Ampéris Energie et Pierre Grand-Dufay, président de Tertium.
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vers la métropole
Le transport aérien se
réunit à Marseille
Marseille Métropole soutient la comparaison au MIPIM
projets. Des références internationales
saluent la dynamique marseillaise.
« Cette région n’est pas encore où elle
devrait être, mais elle a un avenir intéressant. Gênes n’offre pas autant de
disponibilités foncières pour se développer », souligne Dirk Lannoo, viceprésident du groupe belge de logistique Katoen Natie qui a créé 450 emplois et va en générer 350 de plus sur
150 000 m2 d’entrepôts à Saint-Martin-de-Crau. Investisseur, promoteur
et constructeur, IDEC a réalisé en Provence des entrepôts pour Atosa, Pomona, Norbert Dentressangle, Davigel,
Barjane, L’Occitane... Il va bientôt reconvertir l’ex-site LyondellBasell à La
Feuillanne, à Fos-sur-Mer, et édifier
200 000 m2 d’entrepôts avec Group Life
pour 150 millions d’euros. « L’image a
tellement changé que nos clients ne se
demandent pas s’ils ont raison de s’y
implanter, mais s’ils pourront trouver
la main d’oeuvre nécessaire », assure
Christophe Simmonet, directeur d’IDEC
Développement. Président d’Hammerson France, porteur des « Terrasses du
Port », Jean-Philippe Mouton note aussi ce changement de regard. « Trente
enseignes internationales ont choisi
Marseille et les « Terrasses » pour leur
positionnement unique en France ».
François-Xavier Trivière, directeur Territoires et Projets du groupe Brémond,
s’avoue donc convaincu de la réussite
future du « Parc Habité » qu’il aménagera avec Progéréal sur Euroméditerranée. « Provence Promotion a relevé en
2013 une augmentation significative
des implantations étrangères. Ces entreprises nous perçoivent bien comme
un territoire en expansion », se réjouit Joseph Pérez, vice-président de la
CCIMP.
E.C
PhotoEric Collomb
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Du 6 au 8 avril, Marseille a accueilli pour la première fois le congrès
Routes Europe 2014 qui réunit les
décideurs de plus de 100 compagnies aériennes mondiales et
de l’ensemble des aéroports européens. Routes Europe 2014 est
l’incontournable rendez-vous annuel de négociation entre les compagnies aériennes et les aéroports
qui vendent tous leurs destinations
dans l’objectif d’ouvrir de nouvelles
lignes aériennes.
Au total 1100 congressistes ont été
accueillis à Marseille, tandis que
6 000 rendez-vous organisés en
« speed networking » ont eu lieu au
Palais du Pharo. Parallèlement, les
congressistes ont pu découvrir l’accueil et la gastronomie locale, grâce
à un programme organisé avec le
concours de l’OTCM.
« L’accueil de l’édition 2014 de
Routes Europe constitue une formidable opportunité pour faire rayonner le territoire. L’occasion de révéler sa mutation aux décideurs », a
Photo Camille Moirenc
Sa maquette ne couvrait pas la même
surface que celle de Londres, mais
tout au long du Marché international des professionnels de l’immobilier
(MIPIM) à Cannes, mi-mars, les acteurs du secteur sont venus par centaines pour comprendre pourquoi les
500 membres de l’Académie d’urbanisme de Londres ont désigné Marseille
« Ville européenne de 2014 ». Sous l’enseigne « Marseille Métropole », cinq entités ont uni leurs voix pour leur expliquer les 55 milliards d’euros d’investissements programmés d’ici à 2050 :
la ville de Marseille, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, Euroméditerranée, la CCI Marseille Provence et le Grand Port Maritime de Marseille-Fos. Le MIPIM est un
endroit idéal pour se comparer, faire du
« benchmarking », puisque les grandes
cités de la planète y présentent leurs
souligné Jacques Pfister, président
de la CCI Marseille Provence, en
précisant : « Outre son poids économique considérable, l’aéroport
Marseille Provence est tout à la fois
vecteur de développement touristique et d’attractivité économique
pour la métropole Aix-Marseille
Provence. »
Produit par la société anglaise UBM
et organisé avec l’aéroport Marseille
Provence, ce congrès est soutenu par la
CCIMP, la Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur, le Conseil général 13, la Ville de
Marseille, la Communauté urbaine MPM,
plusieurs grandes entreprises locales et de
multiples acteurs présents dans le secteur
aéroportuaire.
M-H.B
16/04/2014 10:42:26
Grands projets, infrastructures, aménagements du territoire, actions collectives :
tout ce qui préfigure la métropole Aix Marseille Provence.
Anima Investment
Network, engagée sur le
front méditerranéen
Alpha 2017 propulse Aubagne
sur une nouvelle orbite
Photo X DR
Anima, plateforme de coopération pour le développement économique en Méditerranée, mène
avec adresse une barque ancrée
à Marseille. Son réseau compte à
ce jour une soixantaine d’agences
gouvernementales, instituts bancaires, groupements d’affaires et de
financement dédiés à cette région
du globe. De quoi y encourager et
développer le volume des transactions et des investissements, avec la
volonté de mettre en avant les marchés et pôles économiques émergents. En 14 ans d’existence, Anima a su mettre en place des outils
et services efficaces, à commencer
par un centre de ressources conséquent, doté d’une médiathèque recensant 8 000 projets, une base de
données de 600 fonds d’investissement et de nombreuses études. Depuis quelques semaines, les acteurs
économiques de la région Paca disposent même d’un programme ciblé et spécialement conçu pour
eux, baptisé Pôle Med.
« En matière d’ingénierie de coopération, nous avons par ailleurs réalisé le montage financier de quelque
50 projets, à l’instar d’Invest inMed, mais aussi accompagné des
partenariats d’affaires ou le développement de start-ups », complète
Emmanuel Noutary, délégué général de cette agence engagée. Anima gère en effet de nombreux programmes à portée économique. La
majorité de son financement provient de la gestion de programmes
de bailleurs de fonds internationaux.
Le modèle d’aménagement des grands
pôles commerciaux développés sur les
Bouches-du-Rhône depuis 40 ans estil aujourd’hui dépassé ? A l’heure où
la grande distribution semble tâtonner
sur la définition de nouveaux concepts
aptes à répondre à l’évolution des tendances de consommation, Immochan
se voit offrir un immense terrain d’expérimentation à Aubagne. La Communauté de Communes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile a en effet sélectionné en octobre dernier la filiale immobilière du groupe Auchan pour aménager un « éco-quartier résidentiel »
d’une superficie de 42 hectares sur la
ZAC des Gargues et remettre de la cohérence dans un environnement urbain à l’essor souvent anarchique, près
de la zone d’activités des Paluds et du
pôle commercial de 70 000 m2 où Auchan exploite son hypermarché, « le
2e de France » pour le groupe. Immochan fait d’ores et déjà de ce projet, l’un
des plus importants d’Europe, baptisé pour l’heure Alpha 2017, un symbole de ses ambitions : après le MAPIC
à Cannes, consacré à l’immobilier commercial, le groupe en a assuré la promotion mi-mars au MIPIM face aux
investisseurs internationaux de l’immobilier tertiaire. Pour Paul des Longchamps, directeur Montage de projets,
« Nous n’avons jamais eu l’opportunité de créer un quartier complet, en
portant le risque aménageur. « Alpha
2017 » démontrera notre savoir-faire
aux collectivités confrontées à des problématiques urbanistiques. Nous espérons finaliser les études pour l’été 2014
et lancer les travaux début 2016 ». Immochan détient déjà 60% du foncier.
Dessiné par le cabinet d’architectes
britannique BDP, le futur « centre de
vie » sera desservi par le tramway. Il
s’étendra sur une surface plancher de
218 000 m2, comprenant 100 000 m2
d’équipements commerciaux, de restauration et de loisirs, 4 000 places
de parking, un hôtel, entre 25 000 et
35 000 m2 de bureaux et plus de 800
logements dont une part à vocation
sociale réalisée avec Vilogia. Dix-neuf
millions d’euros vont être consacrés à
la construction d’équipements publics :
crèche, école, maison de quartier, pôle
de transport... Un multiplexe est programmé ainsi que des aménagements
sportifs et des lieux de promenade.
« Alpha 2017 génèrera 500 millions
d’euros de travaux pour l’économie locale. A terme, le site devrait attirer 10
millions de clients par an », affirme
Paul des Longchamps.
E.C
L.D
Immochan DR
www.animaweb.org
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restons capitale !
Gardanne se change
en puits de culture
A Gardanne, la reconversion de l’ancienne mine franchit un nouveau
seuil autour du puits Yvon Moran-
Photo Eric Collomb
Une résidence d’artiste
aux Tuileries Monier
Le Théâtre du Gyptis, revient à ses
premières amours. Avant d’accueillir un théâtre, le Gyptis faisait partie des cinémas populaires qui animaient le 3e arrondissement: le
Marceau, le Kleber, le National, le
Chic. Tous ont disparu depuis. Au
départ du couple emblématique
Chatôt-Voyoucas qui administrait
le théâtre depuis 1982, l’avenir du
bâtiment était incertain. C’est finalement la Friche la Belle de Mai
qui s’est proposé de conserver cet
écrin de création artistique, lieu de
rendez-vous cher à tous les habitants du quartier, pour lui redonner
sa vocation première : projeter des
films.
Le cinéma proposera une programmation pointue mais ouverte à tous
les publics marseillais, allant de
films contemporains méconnus aux
grands classiques du 7e art. Avant
des travaux programmés l’été prochain, l’acoustique de la salle a été
améliorée et un grande toile installée sur la scène. Car jusqu’en juin
prochain, le Gyptis propose « CinéDimanche », des journées dominicales gratuites proposant une programmation thématique. Le 7 avril
dernier était consacré à Michel
Gondry, réalisateur français reconnu dans le monde entier pour son
œuvre originale. En présence de
l’artiste, 4 films retraçant une partie de sa filmographie ont été projetés, pour le plus grand bonheur des
cinéphiles.
C’est un beau prolongement de
MP2013, période qui a vu se multiplier ces rapprochements, inédits pour beaucoup, entre le monde
des artistes et celui des entreprises.
La semaine de l’industrie se prêtant bien à l’exercice, le ministère
concerné a passé commande de
5 résidences dans autant de régions.
Sous la houlette locale de Sandrina
Martins, une passerelle a été jetée
entre le sculpteur Arnaud Vasseux
et les Tuileries Monier, un des descendants des Tuileries Marseillaises
ayant reçu le secret des écailles de
G.NK
Photo Grégory N'Kodia
dat. Ses 14 hectares vont se transformer en un site de valorisation de
la culture scientifique et de l’innovation technologique et industrielle.
Conçu dans le respect de la mémoire
des lieux, le projet a été présenté en
mars, après trois ans de réflexion et
d’études. L’ancienne « salle des pendus » doit ainsi devenir un centre
d’interprétation de la mine pour redécouvrir les techniques d’extraction du charbon. Un parcours muséographique consacré à « La Terre
vue de l’intérieur », conduira les visiteurs, via le chevalement, vers un
panorama sur la ville. Une salle
d’exposition et de spectacles s’implantera là où, par le passé, les mineurs prenaient leur douche. Les
vestiaires des ingénieurs de la mine
deviendront un espace de conférences et de séminaires, avec auditorium. Ceux des anciens mineurs
accueilleront cinq ateliers d’artistes
en résidence, avec la volonté d’instaurer des échanges avec des scientifiques. Parmi les pistes envisagées
: un laboratoire sur les sciences de
la vie et de la terre, un « CréaLab »
sur la création numérique, un studio de post-production, un FabLab
de conception et fabrication d’objets
en 3D... Un parc d’activité high-tech
entourera ces installations qui pourraient être alimentées en énergie par
un système de géothermie des eaux
ayant servi à l’ennoyage de la mine.
L’ensemble du projet qui espère être
inscrit au plan Etat-Région reste à
financer pour une mise en service
souhaitée en 2020.
Le Gyptis,
vestige retrouvé
des cinémas de la
Belle de Mai
Photo X DR
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terre cuite en héritage... « Assembler les deux m’a semblé judicieux
car cet artiste travaille souvent des
matériaux issus du secteur du bâtiment ou de l’industrie, des matériaux à même de changer d’état, qui
sont à la fois fragiles et résistants
comme le plâtre, la résine... ». Audelà de la résidence de deux mois,
de l’exercice imposé et de la création artistique in situ, la démarche a
d’autres visées : d’abord, en interne,
modifier l’image de l’entreprise auprès de ses salariés (lien social, implication...) et, ensuite, aiguiser le
regard des mêmes employés sur
l’art cette fois, et plus précisément
le processus de création. Une publication d’atelier compilant des photos mais aussi les témoignages des
uns et des autres sera éditée, afin
de garder une trace durable de cette
parenthèse créative.
L.D
E.C
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Toutes les initiatives qui poursuivent l'élan culturel impulsé en 2013...
La Caisse d’épargne
devient le mécène fondateur du MuCEM
PhotoX DR
A Marseille et alentours, il faut appartenir à un public averti ou curieux pour connaître l’Affranchi. Et
pour cause, cette salle de café-musiques construite il y a quinze ans
est localisée à Saint-Marcel, autant
dire, très loin des circuits culturels et nocturnes. Pourtant, contrat
rempli pour la structure estampillée Smac (Scène de musiques actuelles) en 1998, qui a toujours fait
le plein grâce à une programmation de qualité, spécialisée dans les
musiques urbaines, rap et hip hop
en tête. « Nous avons organisé 500
concerts et reçu 50 000 spectateurs
en quinze ans », rappelle Miloud
Arab-Tani, son directeur.
Depuis deux ans, c’était silence
radio en raison de gros travaux.
L’ensemble du bâtiment a été ravalé, doté d’une extension qui va
permettre d’accueillir une école de
DJ ainsi qu’un local de répétition.
La vraie reprise aura lieu en septembre, avec une affiche comptant
une quarantaine de spectacles, souvent en coproduction.
L.D
www.l-affranchi.com
Favoriser l’éveil des jeunes à la culture,
tel est le but de la convention de partenariat récemment signée avec le MuCEM qui fait de la Caisse d’épargne
Provence-Alpes-Corse (Cepac) son
grand mécène. Avec 200 000 € versés
chaque année au musée (pendant cinq
ans), la Cepac permet de ramener les
visites scolaires à la moitié de leur coût
initial. Commentaires d’Alain Lacroix,
son président : « Le monde de la culture
n’est pas le nôtre, mais nous sommes
fiers d’être à ses côtés. Nous ferons
tout ce que nous pourrons pour porter le MuCEM sur l’ensemble de la Méditerranée ». Pour preuve, le deuxième
axe du mécénat concerne le soutien au
« Med Lab éducatif », initiative mettant
en contact des classes du pourtour méditerranéen (le collège Izzo à Marseille
avec le lycée Hassan II à Tétouan ainsi qu’avec ceux de Thessalonique en
Grèce, et de Dubrovnik en Croatie). Objectif ? La création d’un réseau international pédagogique. Réunis autour
d’un beau projet sur le thème de la citoyenneté, les quatre établissements
scolaires pourraient être rejoints dans
le futur par d’autres candidats. « Les
mondes culturel et économique doivent
travailler ensemble pour faire rayonner le territoire. Pour mener à bien nos
missions, nous avions besoin d’un mécène fondateur, particulièrement sur le
secteur jeune public », explique Bruno
Suzzarelli, président du MuCEM. C’est
désormais chose faite.
M-O.H
Photo Lisa Ricciotti
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Le 5 avril, la fondation Luma, présidée par la mécène Maja Hoffmann, a convié les Arlésiens à fêter la pose de la première pierre symbolique du chantier du Parc des Ateliers. Elle compte
Frank Gehry (à gauche), qui abritera des salles d’exposition et d’accueil pour les artistes. Les bâtiments seront ouverts au fur et à mesure de leur réhabilitation et la fin des travaux est
1599-2013 la CCI Marseille Prov
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y installer un vaste campus dédié à la création contemporaine. Il comprendra les différents bâtiments du Parc, restaurés, et une construction unique, signée de l’architecte américain
prévue pour 2018. (Illustration fondation Luma)
ence au service de la création
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actualité
Spécial bonnes nouvelles
Delta Assurances conquiert la tour Eiffel
Le cabinet Delta Assurances, piloté par Jacques Lecat, vient de remporter l’appel d’offres
de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) concernant l’assurance dommages aux
biens et pertes financières consécutives. Le courtier marseillais assurera donc, en
collaboration avec Royal & Sun Alliance (RSA), le chef d’œuvre de Gustave Eiffel jusqu’au
31 décembre 2015 avec possibilité de reconduction deux fois. Sont compris dans ce
contrat l’ensemble du monument, locaux, ascenseurs et équipements afférents, les
archives ainsi que les droits de propriété intellectuelle, commerciale et industrielle. La SETE
emploie la moitié des 600 salariés travaillant pour la Tour Eiffel qui accueille 7 millions de
visiteurs par an pour un chiffre d’affaires de 66,5 M€ en 2012.
L’Intercontinental récompensé
aux Mipim Awards
Créé en 1991, le Mipim Awards est un
concours de renommée internationale
qui met à l’honneur l’innovation et
l’excellence dans le secteur de
l’architecture
et
des
projets
immobiliers dans le monde entier. En
2014, la France qui avait 4 projets
Fos accueille les Dacia en
provenance de Tanger
Uniqlo et Hema à Marseille
Uniqlo a choisi d’ouvrir sa première
boutique provinciale à Marseille.
L’entreprise japonaise de prêt-à-porter
investira un espace d’environ 685 m2
aux Terrasses du Port de la Joliette,
dont l’ouverture a été reportée au 24
mai 2014. Uniqlo, créé en 1949, possède
1 200 magasins sur 3 continents
différents. Hema, chaîne néerlandaise
de grands magasins, a inauguré sa
nouvelle boutique au centre commercial
La Valentine le 17 mars dernier. 450 m2
sont consacrés aux articles du quotidien,
conçus dans un esprit contemporain et
à des prix abordables. Hema dispose
déjà de plus de 650 magasins en Europe,
dont 29 en France.
Une école pour
les métiers du patrimoine
Le Musée des civilisations de l’Europe et
de la Méditerranée (MuCEM) et l’Institut
national du patrimoine (INP), établissement d’enseignement supérieur du ministère de la Culture et de la Communication, se sont rapprochés pour créer ensemble, à Marseille, l’Institut méditerranéen des métiers du patrimoine (I2MP),
dédié à la formation des professionnels
et tourné vers les enjeux et les besoins
du patrimoine méditerranéen. La mission
de l’I2MP est de former aux méthodes de
conservation/restauration, à la gestion et
à la mise en valeur des patrimoines. Il a
été inauguré officiellement le 2 avril.
L’usine Renault-Nissan basée à Tanger
(Maroc) a choisi le port de Marseille Fos
et le logisticien automobile TEA, filiale
du groupe Charles André, pour exporter les voitures de sa filiale Dacia, vers
le marché français. A compter du mois
d’avril 2014, plus de 20 000 véhicules
Dacia seront réceptionnés chaque année sur le terminal voitures de Fos. Le
port voit la décision de Renault-Nissan
comme une confirmation de l’attractivité de Marseille Fos et de son nouveau et
troisième terminal dédié aux trafics de
voitures. Elle illustre la capacité du port
à gagner de nouveaux trafics.
parmi les 28 finalistes a réussi à
remporter un seul prix : celui de la
catégorie
«
Meilleur
de
rénovation urbaine » qui a été décerné
à InterContinental Marseille-Hôtel
Dieu dont la rénovation a été menée
par l’agence d’AAA Béchu et Tangram
Architectes. Ce prix remis à Cannes le
13 mars récompense le travail de
toute une équipe : le maître d’ouvrage
et propriétaire Axa Real Estate,
l’opérateur Intercontinental Hotels
Group, le promoteur Altarea Cogedim
et tous les compagnons de chantier.
Livraisons en vue pour l’immobilier de bureaux
Après une année morose pour l’immobilier de bureaux, la tendance devrait s’inverser en
Page réalisée par Marie-Hélène Balivet et Grégory N'Kodia.
2014 avec plusieurs programmes en passe d’être livrés. Pascal Schori, directeur
associé de BNP Paribas Real Estate, annonce même une « grande année
d’investissement ». Après le Balthazar (sur les « Quais d’Arenc ») et Euromed Center
(14 000 m2) livrés au 1er trimestre 2015, viendront l’Ilot 3C sur Euroméditerranée, réalisé
par Vinci (8 000 m2 fin 2015), puis encore 8 000 m2 par BNP Paribas (fin 2016), et
ensuite, à l’horizon 2017, un programme de 21 000 m2 sur le site de l’ancien hôpital
Desbief, et encore 8 000 m2 reconvertis par Eiffage et ANF dans l’ancien siège de la
SNCM, et enfin le programme tertiaire autour du nouveau stade Vélodrome, 12 000 m2.
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dossier
« French Tech »
la dream team du Sud
Dossier réalisé par Eric Collomb
Transversal à toutes les activités, le numérique est
devenu un investissement-clé pour les entreprises. Il l'est
aussi pour la métropole, candidate à l'appel à projets de
l'Etat, « French Tech ». Le dossier s'appuie sur de solides
arguments grâce à l'implication des entreprises
« Tech champions », des collectivités et de l’ensemble
des acteurs du territoire.
« Le numérique, une chance
pour la métropole »
Photo X DR
Le point de vue de Jacques Pfister,
président de la CCI Marseille Provence
« Le projet French Tech est un exemple passionnant de ce
que l'on peut faire pour développer notre territoire. C’est
l’alliance de "Tech champions" qui font grandir des start-up à leurs côtés et des collectivités à l’écoute des besoins précis d’un écosystème. Concrètement, nous assistons à une convergence des initiatives à l’échelle de la métropole, un partage et une
prise en compte des enjeux de la part des entreprises comme des collectivités, un accompagnement par les acteurs publics et privés… le tout au service de la croissance
d’un écosystème et de l’emploi qui ne peut que bénéficier au territoire. »
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La métropole Aix-Marseille-Provence
ne naîtra officiellement que le 1er janvier 2016 mais le numérique concrétise déjà un premier rapprochement. Mimars, la communauté du Pays d'Aix, la
Ville d’Aix-en-Provence, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole
(MPM) et la ville de Marseille ont en effet signé ensemble un courrier adressé à
l'Etat pour poser une candidature commune à l'appel à projets « French Tech »
lancé par le gouvernement fin 2013.
Six mois plus tôt, alors que l'initiative s'appelait encore « quartiers numériques », deux dossiers rivalisaient à
Marseille, l'un autour du technopôle de
Château-Gombert, l'autre autour du Pôle
Média Belle de Mai, et Aix-en-Provence
en peaufinait un troisième, avec un
« campus numérique ». Une multiplicité de candidatures qui réduisait d’autant
les chances de chaque dossier. Le cahier
des charges, publié fin janvier 2014 règlera la question en stipulant clairement
qu’un seul dossier pouvait émaner d’une
même métropole.
Bien avant d’être obligés par les textes
de travailler ensemble, les candidatures
s’étaient rapprochées sous l’impulsion des
différents acteurs du territoire. Déjà en fin
d’année dernière, tous se retrouvent au
sein d’un groupe de travail informel pour
préparer activement le dossier d’éligibilité : aux côtés des collectivités qui portent
notamment la dimension territoriale de
chacun des projets (lire encadré page 25),
on retrouve Provence Promotion pour la
mobilisation des entreprises « Tech champions », figures de proues de la candidature, mais aussi la CCI Marseille Provence, la Mission interministérielle pour
le projet métropolitain Aix-Marseille Provence, le Conseil régional, le Conseil général, Pays d'Aix Développement, Euroméditerranée, Aix Marseille Université,
Centrale Marseille…
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Symbolisée par un coq en origami, la
« French Tech » doit constituer la future
équipe de « Tech Champions » du numérique en France : entrepreneurs, investisseurs, ingénieurs, designers, chercheurs, étudiants, opérateurs publics, associations... Elle considère que, dans ce
secteur, le pays a du talent à travers ses
start-up, ses PME et ses groupes internationaux pour offrir au monde une image
plus attractive. Le 27 novembre dernier, Fleur Pellerin, alors encore ministre
déléguée aux PME, à l'innovation et à
l'économie numérique, en évoquait les
principes. « L'objectif, c'est de tout faire
pour que les prochains Google naissent
et se développent en France et en Europe.
Ces pépites se concentrent dans des écosystèmes urbains favorables. La French
Tech doit appuyer, pour les amplifier, les
dynamiques entrepreneuriales existantes
au sein des métropoles phares du numérique en France et irriguer l'ensemble du
territoire pour que la France deviennent
la "Start-up Republic” de l'Europe ».
La ministre annonçait également que
seules quelques villes se verraient attribuer cette labellisation et dévoilait le
détail du financement du projet dans le
cadre des « Investissements d'avenir » :
200 millions d'euros, via la Caisse des
dépôts et BPI France, dans des programmes privés d'accélération qui aident
les entreprises numériques à croître plus
vite pour devenir des champions internationaux et 15 millions d'euros consa-
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crés à la promotion internationale de la
French Tech, avec Ubifrance et l'Agence
Française pour les Investissements Internationaux. Une plate-forme web a
été créée pour rassembler et animer la
« communauté numérique » française :
www.lafrenchtech.com.
Communauté de combat
L'Etat n'a fixé aucune date butoir pour
poser sa candidature et décerner le label,
mais le cahier des charges – exigeant –
force au jeu collectif. Ainsi, de nombreux acteurs du territoire, de façon plus
ou moins visible, se sont employés à rassembler les énergies, en ciblant prioritai-
rement les entreprises. « Pour notre part,
nous avons fait le choix d'associer le plus
de joueurs possible, à partir d'un noyau
dur d'entrepreneurs et en faisant grossir le cercle, explique Pierre Distinguin,
directeur de la prospection de Provence
Promotion, soutenue par la CCIMP et le
Conseil général 13. Pour attirer des talents, il faut créer de l'image. Le département est sous-doté en nombre d'accélérateurs privés. On a donc expliqué que s'ils
coachaient des start-up pour les aider à
grandir, le gouvernement abonderait aux
fonds privés investis en cas d'obtention
du label French Tech. Certains travaillaient déjà à un projet d'accélérateur et
ont accepté de le rendre visible pour que
la Provence augmente ses chances. Nous
Témoignage Denis Philipon
Cofondateur et président de VoyagePrivé.com
« Se donner les moyens d'attirer
les meilleurs »
« Le numérique a généré un quart de la croissance française en 2013
et un quart des créations d'emplois. Les PME ont cru deux fois plus vite
et exporté deux fois plus ces trois dernières années que leurs homologues d'autres domaines. Dans le e-commerce, le chiffre d'affaires
s'est élevé à 51,1 milliards d'euros, soit 12,5% de croissance en un an. Enfin, 1 euro investi dans le numérique génère 2 euros de marge opérationnelle. Nous avons donc 20 ans de croissance devant nous
si, avec un projet ambitieux, nous réussissons à renforcer la compétitivité et le rayonnement du territoire, à convaincre des jeunes ingénieurs à travailler en Provence. Londres, Berlin et d'autres en Europe, Nantes ou Bordeaux en France vont très vite, il ne faut pas décrocher. Créé en 2006, VoyagePrivé.
com est le leader européen des ventes privées de voyages en ligne, avec 370 personnes, près de 400
millions d'euros de chiffre d'affaires et des implantations à Barcelone, Milan, Varsovie, Londres, Rio de
Janeiro... Nous souhaitons aider le territoire à obtenir la labellisation French Tech grâce à la création
d'un campus à Aix où nous partagerons notre expérience et nos valeurs avec des start-up dont les activités apporteront de l'innovation à l'industrie du voyage. Sur notre incubateur, nous sélectionnerons les
entreprises, nous les hébergerons, nous les encadrerons avec nos meilleurs spécialistes... Aujourd'hui,
la démarche French Tech me paraît bien évoluer pour bâtir entre Aix et Marseille la dynamique qui permettra d'attirer les meilleurs ».
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« Start-up Republic »
en construction
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dossier
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avons été au final le premier territoire
français à déposer un dossier de candidature. Nous espérons finir dans le Top
3 des métropoles labellisées ».
Voyageprivé.com, Jaguar Network, Gemalto, Digitick, Avenir Télécom, Autoescape, Digital Virgo, High Co, Wyplay...
ont été sollicitées et écoutées. Certaines
ont déjà décidé de déployer leur projet
dans le cadre de la French Tech : Voyageprivé.com (lire l’interview de Denis Pilippon), Jaguar Network (lire l’interview de
Kevin Polizzi). Gemalto, qui pilote par
ailleurs le plan national « services sans
contact », a également choisi d’implanter sur le territoire métropolitain son futur accélérateur. Le programme « Gemalto NFC factory » s’articulera autour de 5
axes : la connaissance des marchés, l’accès à la technologie, aux talents, le men-
torat et l’accès à l’international. Il ciblera
des start-up ayant une activité déjà lancée et qui pourront bénéficier du support
de Gemalto pour accélérer leur déploiement à l’international, à la manière d’un
apporteur d’affaires.
Les chefs d’entreprises ont surtout été incités à renforcer leur ancrage territorial
sur la métropole où les différentes collectivités locales s’emploient à leur proposer les meilleures conditions d’implantation et de développement. Ainsi, à Marseille, sur le périmètre d'Euroméditerranée, le Pôle Média Belle de Mai, en lien
avec le technopôle de Château-Gombert,
deviendrait le premier des « bâtimentstotems » de la French Tech locale comme
le veut le cahier des charges ministériel. A
Aix-en-Provence, un campus numérique
de 15 hectares prendra place autour de
Témoignage Kevin Polizzi
PDG de Jaguard Network
ensemble le Marseille
de demain »
Photo Yann Bouvier
« Inventons
« Fondé en 2001, Jaguar Network exerce deux métiers, opérateur télécoms et hébergeur de données.
L'entreprise est installée depuis 2006 dans le 16e arrondissement de Marseille où elle a inauguré fin
2013 un nouveau DataCenter de 8 000 m2. Cet investissement de 12 millions d'euros garantit à nos
clients une disponibilité et une intégrité totales de leurs données, 24h sur 24h. En 2011, Jaguar réalisait
8,6 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle atteindra les 25 millions d'euros en 2014. Soixante collaborateurs travaillent avec nous et nos recrutements continuent. Avec la French Tech, nous voyons une
opportunité d'inventer le Marseille de demain. Jaguar Network étudie la création d'un "accélérateur"
de start-up des TIC. Pour croître, notre société a dû franchir plusieurs obstacles techniques, juridiques,
administratifs, fiscaux... En transmettant nos compétences et connaissances, nous leur ferons gagner
du temps pour déployer leurs technologies et conquérir des marchés. Le monde du numérique exige
des approches novatrices, en management, en aménagement de locaux, en formation... Aujourd'hui, par
exemple, face à notre difficulté à trouver localement des collaborateurs, nous embauchons à bac + 2 et
nous les formons avec des films sous forme de jeux (serious games) qui donnent au final de meilleurs
résultats sur les nouvelles générations ! ».
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VoyagePrivé.com (voir page précedente)
sur la ZAC de la Constance, entre le Jas
de Bouffan et la zone de la Pioline.
Fondations à consolider
Aix-Marseille-Provence ne manque pas
d'arguments pour convaincre. La candidature s’appuie largement sur les atouts
mis en avant par l’étude réalisée en 2012
par la CCI Marseille Provence et qui recense dans les Bouches-du-Rhône près
de 35 000 salariés privés dans la fabrication de composants et équipements pour
les TIC, les réseaux et services télécoms,
les logiciels et services informatiques,
les contenus et services numériques, qui
constituent le cœur de l'écosystème local. Il faut en ajouter 5 000 supplémentaires si l'on intègre les activités de distribution et de réparation et les autres
activités liées aux TIC. Soit l'équivalent
du tourisme ou de l’industrie portuaire !
Son chiffre d'affaires global est estimé à
8 milliards d'euros sur plus de 9 600 établissements.
Autre point fort et non des moindres, les
infrastructures télécom. Le territoire est
un hub de télécommunications avec la
connexion aux câbles sous-marins qui
offre une ouverture sans pareil sur l’international. Les opérateurs télécoms en
sont bien conscients qui placent le territoire au cœur de leur stratégie : « SFR y
a réalisé son premier pilote 4G et créé la
Box SFR, dans Efixo, notre centre de recherches à Saint-Menet », explique Bernard Crozes, directeur des relations interrégionales Méditerranée. Fabien Finucci,
délégué régional Marseille Provence, rappelle que « en 2012, Marseille a été la
première ville française équipée de la 4G.
Nous avons aussi réalisé une première
mondiale, avec l'expérimentation de Flux
Vision en partenariat avec Bouches-du-
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Rhône Tourisme pour mesurer les flux de
fréquentation de sites ou d'événements ».
Même discours chez Bouygues Télécom,
et Numéricable qui investissent également massivement sur la ville.
Si les atouts de la filière sont réels, la stratégie de développement reste encore peu
lisible... En réclamant « une stratégie ambitieuse à trois ans et dix ans qui vise à
faire de l'écosystème métropolitain une
référence internationale », l'appel à projets « French Tech » oblige les acteurs locaux à la préciser. Et à anticiper sur les
passerelles à construire entre le mouvement French Tech et le reste de l’économie du territoire pour améliorer la performance des secteurs économiques forts
que sont ici l’énergie, le tourisme, la santé... Avec un objectif clair : créer de la valeur et de l’emploi sur la métropole.
Synergies et promesses
Autres acteurs clés de l’écosystème, les
pôles de compétitivités et associations
d’entreprises, ont également bien perçu l’intérêt de la démarche French Tech.
« Il existe en Provence une multitude de
sociétés prometteuses aux compétences
fortes en sécurité numérique, explique
Gérard Stehelin, président d'Arcsis, l'association des acteurs de la microélectronique, au sein du pôle SCS. Si elles sont
bien accompagnées pour que le produit
rencontre son marché, elles pourraient
donner un Gemalto du futur ». Délégué général du pôle Transmédia PRIMI,
Pierre-Louis Perrin insiste, lui aussi, sur le
fait que « le développement viendra d'un
système solidaire » où les expertises des
grands et des plus petits se nourrissent
mutuellement. Il se félicite que des sociétés concurrentes, membres du PRIMI, acceptent de s'insérer dans une démarche
collective profitable à tous. Des labora-
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toires de pointe sont également prêts à
s'impliquer. « L'activité partenariale avec
l'industrie est dans nos gènes », assure
ainsi Olivier Thomas, directeur adjoint de
l'IM2NP, à Marseille, spécialisé dans les
nanotechnologies. Même écho du côté
du Centre microélectronique de Provence
Georges Charpak à Gardanne où Michel Fiocchi, directeur de l'entrepreneuriat qui a accompagné les premiers pas de
nombreuses start-up (Crosslux, MicroVitae, Nawa Technologies...) est convaincu
qu'un appui à la prospection internationale accélérerait leur essor...
Ligne droite
Une prospection internationale également essentielle pour attirer des entreprises de croissance. Provence Promotion, dont c’est la spécialité, souligne
l’atout que constitue l’offre d’accueil des
entreprises du numérique dans un des accélérateurs de la French Tech Aix Marseille. L’agence a déjà établi un partenariat avec le Telecom Corridor du Texas
dont les entreprises ont tenu fin mars à
Marseille leur NFC Boot Camp pour tester
l’Europe pour de futurs développements
dans les services sans contact. Elle a également programmé une dizaine de missions sur les TIC aux USA, en Europe et
en Asie, et a déjà, par exemple, rencontré
une centaine de sociétés à succès au 1er
trimestre au Mobile World Congress de
Barcelone, à la Game Developers Conference de San Francisco, au RFID Journal
Live d’Orlando.
Aujourd’hui, il s’agit de transformer le
dossier d’éligibilité déposé fin mars en
dossier de candidature, en vue du jury international qui devrait se réunir dans le
courant de l’été : finalisation des premiers
projets, association d’autres acteurs, entreprises, structures d’accompagnement
ou établissements d’enseignement et de
recherche, articulation des dimensions
territoriales du projet ou encore réponses
aux problématiques d’entreprises (formation, compétences, locaux, transports…).
L’action des collectivités locales
Sur le territoire Aix-Marseille, la French tech va
mailler quatre « hotspots », des espaces phares favorables à la croissance des entreprises du numérique,
qui concentreront d’importants investissements de la
part des collectivités locales. A Marseille : le site de
la Belle de Mai et son bâtiment-phare le Pôle Media
devraient bénéficier d’une extension avec la création
du Pôle Media 2.0, pour compléter l’offre immobilière
existante et proposer de nouveaux services et équipements. Le technopôle de Château-Gombert, à la fois
campus et pôle technologique, dont l’extension sur
30 ha positionnera le site comme un espace d’expérimentation des nouveaux usages autour notamment
du « Marseille Creativity Center » porté par Centrale
Marseille.
A Aix-en-Provence : le technopôle de l’environnement
Arbois Méditerranée, qui accueillera un accélérateur
de startup dédié à la smart city. Enfin le pôle numérique de la Constance à Aix offrira 15 ha d’espaces
dédiés au numérique et plus particulièrement aux
entreprises du e-commerce et e-tourisme autour du
projet d’entreprise voyageprivé.com.
Au delà de ces opérations d’aménagement programmées pour attirer et pérenniser les implantations
d’entreprises numériques, les quatre collectivités
soutiennent la création et le développement de lieux
ouverts d’expérimentation des nouveaux usages
numériques, d'espaces de démonstration et de tests
des innovations numériques, de Fablabs qui offrent
des services de fabrication numérique et de prototypage rapide pour passer de l’idée au projet. Elles
réfléchissent à la mise en place d’espaces urbains
pilotes, véritables laboratoires d’usages des technologies numériques et à la conduite d’expérimentations
grandeur nature.
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ils font bouger marseille provence
Pascal Boulanger
Emmanuelle Champaud
Président fondateur de
Nawa Technologie
Elle a pu monter son projet grâce à la
plate-forme Initiative Marseille Métropole, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), et le
FREE (Fonds régional pour l’environnement et l’économie) qui lui ont permis de financer un investissement de
départ conséquent, avec l’achat de sept
voitures, soit environ 80 000 €. Deux
annonceurs, Kedge Business School et
les Coiffeurs du Sud ont déjà adopté ce support publicitaire. « Pour être
rentables, il nous faudrait six gros annonceurs à l’année », explique cette férue de marketing. L’affichage coûte actuellement 120 € la semaine, hors frais
d’habillage des véhicules. Et, à 3 € la
demi-heure, la location s’avère des plus
attractives !
L.D
Photo X DR
Beau sujet de fierté, elle vient juste de
décrocher le prix de l’entrepreneure
responsable, décerné par le réseau European PWN (professional women’s
network), parrainé par Les Echos ! Emmanuelle Champaud n’en revient pas :
sa petite entreprise née en septembre
n’a pas encore un an ! Totem.mobi
se divise en trois branches : la location de mini voitures électriques Twizy, une application pour mobiles dédiée (avec l’actualité du parc auto, les
infos du Citandingue, un jeu interactif),
et une régie publicitaire qui permet aux
annonceurs de s’afficher, « sponsoriser » les véhicules destinés notamment
à un public d’étudiants. Le principe ?
« Une communication différente, responsable et efficace, qui pollue moins
que des tracts et permet de baisser le
coût de location des voiture pour des
publics ayant des moyens limités ». Il
a fallu la conjonction de plusieurs éléments pour amener cette jeune quinquagénaire, mère de quatre enfants, à
se lancer dans la création d’entreprise.
Des années professionnelles dans le
monde de la pub et du marketing. Un
licenciement par Euro-RSCG. Une expérience dans le secteur de la mobilité
électrique. Et un grand intérêt pour le
développement durable – Emmanuelle
Champaud est administratrice de l’institut Inspire, un think-tank écolo qui
cogite entre Marseille et Paris.
Photo X DR
Fondatrice de Totem.mobi
Pascal Boulanger sait que le métier de chercheur a évolué ces vingt
dernières années, il en a été le témoin : « Un chercheur aujourd'hui
doit avoir l’étoffe d'un chef de projet : il faut savoir monter des projets et aller chercher de l'argent
pour les financer ».
Ingénieur en micro-électronique et
doctorant en sciences physiques, il
intègre le Commissariat à l’énergie
atomique pour travailler sur l'énergie nucléaire et solaire. Son activité
glisse progressivement vers les transferts de technologie. Directeur adjoint de l'Iramis, Institut de recherche
en nanotechnologies affilié au CEA,
il est chargé « d'identifier les différentes pépites » technologiques susceptibles d'être industrialisées.
Grâce au dispositif Eissemage permettant à un employé du CEA
d'être détaché 18 mois sur un projet porteur, il décide de prendre en
main le programme « nawatube »,
pour développer un nanomatériau
à base de carbone permettant un
stockage d’électricité 5 fois supérieur aux technologies existantes.
Sûr de la fiabilité de ses études, il
quitte le CEA, fait breveter ses travaux et crée sa propre structure,
NawaTechnologies, en avril 2013.
Depuis, ses travaux ont été salués
par de nombreuses récompenses
dont un prix au Concours mondial
de l'innovation en mars dernier, et
50 % du chiffre d'affaire de l'entreprise se crée déjà à l’international,
particulièrement en Asie. A 48 ans,
Pascal Boulanger espère voir ses travaux appliqués d'ici 5 ans, notamment dans les transports publics.
G.N'K
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Dimitri de
Roudneff
Propriétaire et chef de
L’Esprit de la Violette
Créatrice de la marque
« les Baigneuses »
Il aurait pu appeler son nouveau
restaurant tout simplement « Marc
de Passorio », mais en reprenant le
« Clos de la Violette » (Aix-en-Provence) à Jean-Marc Banzo, le « feeling » a été tellement fort entre les
deux grands chefs, que l’ancien
propriétaire-gérant du restaurant
étoilé de l’Hostellerie du Vallon de
Valrugues
(Saint-Rémy-de-Provence) a tenu à le baptiser « L’Esprit
de la Violette par Marc de Passorio ». Ouvert dans quelques jours, ce
restaurant plein de charme proposera une cuisine décalée « d’auteur,
à base de produits régionaux, avec
beaucoup de légumes, de saveurs
et senteurs » à un prix d’entrée accessible. Ce chef, qui a cuisiné aux
quatre coins du monde, n’en est pas
à son coup d’essai puisque après
avoir revendu son restaurant de
Valrugues, il a créé l’an dernier à
Chateaurenard « L’Esprit culinaire
par Marc de Passorio », lequel a
déjà récolté une toque au Gault et
Millau 2014. Si ce dernier est géré
par l’un de ses plus anciens amis,
doublé d’un fidèle second en cuisine, il n’en sera pas de même à
Aix où il va s’installer. Homme « de
partage et transmission », il cultive
une autre passion : le rallye automobile et n’a pas hésité à organiser
quelques concours culinaires pour
« Je suis amoureuse des années
40-60, symboles de la féminité. En
lançant ma marque, j’avais envie
de créer des maillots de bain couverts », explique Laila Benaia. Diplômée de l’ESMOD et armée de
dix ans d’expérience chez différents couturiers, la jeune styliste
s’installe à son propre compte en
2011. Arrivée à Marseille sept ans
plus tôt, elle constate qu’il y existe
très peu de marques de maillots et,
sans grands moyens pour démarrer, elle propose sa première collec-
les pilotes ! Alors gastronomie ou
course ? « Dans les deux cas je n’ai
pas droit à l’erreur », précise t-il.
M-O.H
Président de
l’Observatoire immobilier
de Provence
C’est une première… Un notaire à
la tête de l’Observatoire immobilier
de Provence (OIP), structure créée
en 1993 à l’initiative de la Fédéra-
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Laila Benaia
Photo Martial Thiebaut
Marc de Passorio
tion sur son site de vente en ligne,
puis dans une vingtaine de points
en France. Son style rétro plait
bien sur le littoral ouest, de la Bretagne à la côte basque. Laila ouvre
en 2013 une boutique-atelier dans
le Panier, tout près de la place de
Lenche. « L’an dernier, j’ai vendu
à des Belges, des Suisses, des Allemands. Ce concept-store balnéaire
haut de gamme qui cible le voyage
est un pari, mais c’est en train de
prendre », poursuit-elle. Il faut dire
que les clientes bénéficient de la
souplesse de la créatrice qui adapte
les maillots de bain sur place. Et de
matières superbes, principalement
du lycra italien qui servent à merveille ses produits fabriqués pour
partie en France, et par une coopérative de femmes du nord de l’Italie. « 500 pièces par an à ce jour,
mais je cible un développement
plus large en France, Russie, Allemagne. Sans compter un projet de
lignes homme et enfant »…
tion des promoteurs immobiliers de
Provence qui regroupe les organisations majeures de l’acte de bâtir
et présente son baromètre chaque
semestre aux professionnels. Viceprésident depuis 2010, Dimitri de
Roudneff en tient désormais les
rênes. A 38 ans, doté d’un fort atavisme pour la pierre puisqu’une
bonne partie de sa famille est (et a
été) notaire à Marseille et dans ses
environs, il a fait ses études à Paris II et Aix-en-Provence. Impliqué dans la thématique du logement, il a notamment participé à
la commission de la Ville de Marseille pour la lutte contre les appartements vacants, et a planché, toujours avec la ville, sur les grandes
copropriétés en difficulté. « Il y a
ici une vraie problématique immobilière du fait des contraintes géographiques et de la forte demande,
avec un besoin de renouvellement
urbain », souligne-t-il. Son mandat
comportera plusieurs axes de travail, dont la promotion d’ « e-focus », nouvelle offre qui permet aux
promoteurs immobiliers de réaliser
une étude de concurrence en ligne,
l’adaptation des données de l’Observatoire au périmètre de la métropole, la création de rendez-vous
sur des points techniques particuliers…
M-O.H
M-O.H
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ils font bouger marseille provence
Cyril Brunet
promotion du projet dans les milieux les
plus divers… Au cours de l’année 2013,
il anime des rencontres publiques au
Pavillon M, et se fait repérer par Alain
Armani, directeur des programmes de
LCM. « On a inventé alors « On va faire
court », une émission destinée à promouvoir les courts-métrages faits par les gens
d’ici »… Mensuelle, l’émission remporte
tout de suite un vrai succès d’audience et
d’estime. Une nouvelle étape dans le parcours de celui qui se revendiquant « spécialiste de rien », s’intéresse passionnément à tout.
M-H.B
- Crédit photo : Getty Images. Mutuelle soumise aux dispositions
du livre II du Code de la Mutualité - Immatriculée sous le n° 311 799 878 Siège Social : 104 avenue de Saxe 69003 LYON. Document non contractuel.
C’est un touche-à-tout de talent, un caméléon, un jeteur de passerelles… Cyril
Brunet naît à Port Saint Louis du Rhône
et s’en échappe très vite pour s’embarquer comme cuisinier à bord d’un navire de la SNCM. Une série de rencontres
providentielles (Richard Bohringer, Serge
Moati) l’amène à fréquenter les studios
de cinéma où il hérite de rôles brefs dans
quelques films… En 93 il décide de retourner à la Fac, section cinéma, et, dans
le cadre de son cursus, réalise des portraits d’artistes : William Sheller, Jacques
Higelin, Jean-Claude Carrière… C’est le
début d’un parcours atypique et sensible
qui au fil des années, va le faire penduler
de la lumière des sunlights aux quartiers
des cités. Dans les années 2000, remarqué pour sa « tchatche » et sa diplomatie, il est chargé par la mairie de Marseille de s’occuper des jeunes de FraisVallon. En 2006, il intègre l’équipe chargée de préparer la capitale européenne
de la culture : poisson-pilote, il fait la
Photo François Moura
Animateur de l’émission « On va faire court »
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innovation
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Made in Marseille Provence
Quand les abat-jours font boom !
Balade numérique
Le designer Mitri Hourani a un faible
pour les abat-jours, même si des clayettes
peuvent lui donner des idées de bibliothèque tandis que des cagettes deviendront
la trame d’une table ! De la même manière
qu’il tapisse ses chaises de canevas à l’ancienne, il habille ses lampadaires de costumes rétro qui rappellent les boudoirs chamarrés, des cabarets coquins ou des salons
vintage. Les costumes de ces luminaires
futés et colorés sont souvent chinés, taillés dans des lots de tissu, dans des textiles
dont c’est la deuxième vie. Le tout est assorti de franges et de guipures ou encore
de cordons chamarrés. Du 100% made in
Marseille !
« Comment s’appelle cet
oiseau ? » « J’ai oublié le
nom de cette plante »…
Des questions que les
randonneurs se posent
fréquemment
au
cours de leurs promenades… La réponse se trouve désormais facilement
avec Ecobalade, une application Smartphone destinée à valoriser les territoires et leur patrimoine
naturel. Tel un Shazam
de la biodiversité, Ecobalade permet d’identifier plantes et animaux
rencontrés sur les espaces naturels de l’archipel
du Frioul, de la presqu’île de
Giens ou de la Sainte Victoire… Ecobalade a été mis au
point par la jeune société Natural Solutions, composée
de seize passionnés qui mettent les nouvelles technologies au service de la biodiversité.
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Ma vaisselle en tomettes
malin au patrimoine, une
intrusion originale au rayon
des arts de la table.
Pages réalisées par M-H. Balivet, L. Duval, M-O. Helme.
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Aix job’in, l’emploi
sur Facebook
Photo Laure Melone
Fascinée par la forme, la
couleur, l’usage, la patine,
l’histoire, la robustesse, la
symbolique de la tomette,
la designer Lætitia Sellier a décidé de s’en emparer. Et décidé qu’on lui
avait assez marché dessus
et qu’il était temps de l’inviter à table ! Bref, cette jeune
femme pleine d’imagination
a transformé l’hexagone qui
pave tant d’appartements
marseillais en ramequin,
made in Provence depuis la
conception jusqu’au packaging. On y présente biscuits
apéro, sushis, tapenades,
friandises et bonbons. C’est
un présentoir pour mise en
bouche, une pièce d’un jeu
gourmand, un clin d’œil
<
« Vous cherchez ? Nous trouvons ! »
Depuis mai 2012, Aix Job’in met en relation entreprises
et demandeurs d’emplois locaux sur Facebook. Cynthia,
FB et « Mademoiselle L » ont eu l’idée de créer ce groupe
qui propose des offres d’emplois concrètes, sur Aix-enProvence uniquement. Fort d’un réseau de 320 professionnels et de 1 500 abonnés, Aix Job’in a déjà permis
à 20 personnes de trouver une embauche… Des résultats obtenus aussi grâce à la grande réactivité des administrateurs, capables de répondre en temps réel à leurs
abonnés. Objectif : étoffer le réseau pour atteindre bientôt 500 entreprises partenaires et 2000 abonnés.
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Nouveaux produits, concepts fûtés, services inédits : nos entreprises ont du talent !
La sélection du mois de Contact.
En 2011, le parfumeur marseillais Corania avait eu la
bonne idée de lancer « Solinotes » avec une première
collection de six eaux de toilette « Collection originale »
qui fut primée aux Victoires de la Beauté. Sa nouvelle
gamme « Fleurs de Solinotes » qui comprend déjà « Fleur
d’oranger » et « Fleur de cerisier » s’enrichit désormais
de deux nouvelles fragrances, frangipanier et jasmin…
Lesquelles, comme toutes les créations « Solinotes »
peuvent se porter en solo, ou bien se combiner harmonieusement pour créer un parfum unique. Vendues à
un prix très abordable,
on trouve ces eaux de
toilettes chez Sephora,
Monoprix et Parashop
mais aussi sur la nouvelle boutique mise
en ligne en décembre
dernier. A noter qu’un
nouveau duo de
« Fleurs de Solinotes »
sortira en septembre…
www.solinotes.fr
Conteneurs
innovants
Onet technologies vient de mettre sur le marché une
gamme innovante de conteneurs destinés à la chaîne
logistique du secteur nucléaire. Destinés au transport
des matières radioactives de faible activité, des matériels et outillages, ces conteneurs sont dotés d’une résistance accrue. Ils intègrent des solutions techniques brevetées permettant d’accroître le volume utile de cargaison, d’améliorer l’arrimage des colis, d’accélérer le chargement et le déchargement via des accessoires ergonomiques. La commercialisation a débuté en France et en
Europe avec une capacité de distribution allant jusqu’à
cinq mille conteneurs par an.
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Petite mousse marseillaise
litres/mois actuellement,
monter en gamme dans la
sélection des levures, s’approvisionner auprès de
producteurs de céréales locaux et faire du bio. En fûts
ou en bouteilles, leur bière
est aujourd’hui distribuée
dans le centre de Marseille
essentiellement, chez des
cavistes, dans des bars, restaurants, hôtels et épiceries
spécialisées.
Photo Thierry Vaudé
Deux nouvelles
fragrances pour
Fleurs de Solinotes
Blonde, blanche ou ambrée ? La micro-brasserie
de la Plaine fabrique ces
trois variétés depuis bientôt
un an. Auxquelles ajouter
des bières de saison, et des
déclinaisons, blonde très
légère, plus forte comme en
Belgique ou à la violette. A
la tête de cette petite entreprise, Salem Haji et Sylvain
Perrot espèrent augmenter la production, de 3 000
En un clic, votre marché chez les
producteurs des BdR !
Sur le « Drive du Marché »
initié par le site « Le Marché
français », on peut acheter
des produits de qualité extra-frais (viande, poisson,
pain, laitages, fruits et légumes, épicerie fine, crustacés…) chez vingt-deux
producteurs et artisans des
Bouches-du-Rhône, et se
les faire livrer près de chez
soi dans l’un des vingttrois points Drive ouverts
sur le département et solidaires de la démarche. Une
bonne occasion d’acheter
de la qualité locale, bio ou
issue de l’agriculture raisonnée, à des prix accessibles. Créatrice du Marché français qui permet,
via « La Place du Marché »,
d’acheter en direct des spécialités gastronomiques à
des producteurs des quatre
coins de la France, Sylvie
Beaudoin envisage de proposer des points Drive dans
les entreprises intéressées,
histoire que les salariés
soient livrés sur place.
www.le-marchefrancais.com
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éclairages
Vu, lu, écouté et approuvé par Contact..
Page réalisée par Lorraine Duval et Marie-Odile Helme
A Vitrolles
Quel livre étonnant ! Quelle drôle et bonne idée
d’avoir fait de Vitrolles le décor pittoresque et
décalé d’une série de photos. Derrière ce projet socio-artistique se trouve Kristine Thiemann,
photographe de mode enfants pour la version
italienne de Vogue. Sous le titre Metropolen,
elle a choisi de se pencher sur les petites villes
qui vivent dans l’ombre de plus grandes. Après
la région de Hambourg, les banlieues de Rouen
et Bordeaux, elle a installé ses objectifs entre
l’étang de Berre et l’aéroport. Puis, comme à son
habitude, elle s’est fondue dans la ville, pour en
sentir les vibrations, en cerner les contours, y dénicher des détails, faire des repérages et, surtout,
rencontrer les habitants qui vont devenir les modèles et figurants de l’aventure. Cet album est un
petit bijou qui raconte, de façon joyeuse et poétique, les coulisses des 16 photos sélectionnées.
A Vitrolles,
Ed Wildproject
www.wildproject.org
Marseille en noir et blanc
A l’heure où l’idée d’un pont transbordeur à
Marseille refait surface, la réimpression de
l’album de photos de Germaine Krull tombe
à pic ! Réalisées en 1935, légendées par An-
dré Suarès, ces photos font la part belle au
port et au pont transbordeur de l’époque.
Témoins de la vie des gens, elles reflètent
le caractère engagé de leur auteure, influencée par le peintre-photographe hongrois Moholy-Nagy. Un destin peu banal
pour cette communiste, contre-révolutionnaire, anticolonialiste et féministe née en
1897 en Allemagne qui ira des Pays-Bas
à Paris (qu’elle photographiera en 1929 :
« 100 x Paris »), puis des Etats-Unis à Brazzaville. Correspondante de guerre en Indochine, elle dirigera ensuite l’hôtel Oriental
de Bangkok, fera des milliers de photos sur
l’art bouddhique en Asie du Sud-Est et vivra en Inde dans un ashram. Ses photos de
Marseille affichent une sacrée personnalité.
A son image.
« Marseille »
Par Germaine Krull
Texte André Suarès
Réimpression de l’édition de Paris, 1935
Editions Jeanne Laffitte
Nouvelles sombres
Toutes les short
stories compilées
ici ont été écrites
spécialement pour
ce drôle de volume
orange. Quatorze
chapitres et autant
d’auteurs de polars
bien connus ici
(Marie Neuser, Pia
Peterson et Minna
Sif pour commencer par les dames,
mais aussi Thomazeau, Coulomb,
Garcin, Carrèse et
compagnie). Pour tous, un lieu commun, Marseille, distillée dans la litanie de ses quartiers, où les différentes
intrigues sont campées. Mais d’une plume à l’autre, les
personnages, les intrigues, l’affect et bien sûr les styles
diffèrent. Au fil des bistrots et des scènes de crime, on
explore la Joliette, le Frioul, le Vélodrome, le Panier ou
Endoume. Cette anthologie est dirigée par Cédric Fabre,
journaliste, amateur de roc, lui-même auteur de romans
policiers.
Marseille noir, Cédric Fabre, Editions Asphalte
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Du 24 mars au 08 décembre 2014
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LES RENDEZ-VOUS EN 2014
» Aubagne — 9h à 18h30
Lundi 19 et mardi 20 mai 2014
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» Istres — 9h à 18h30
Jeudi 5 et vendredi 6 juin 2014
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agenda
19 février - 17 avril
Retrouvez l’agenda actualisé en temps réel sur ccimp.com
Avril
Mai
Juin
17
1er au 5
5 et 6
Rendez vous des entrepreneurs
de Vitrolles
Rencontre dédiée aux fournisseurs et
sous-traitants : show-room,
speed business meeting.
Co-organisé par la CCI Marseille
Provence, la ville de Vitrolles et
Vitropole Entreprendre
Salle de spectacle Guy Obino
Vitrolles - 0 810 113 113
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Sm’art
Bou’TIC Tour
Ce Salon d’art contemporain accueillera
en plein air plus de 200 artistes
peintres, sculpteurs, photographes,
vidéastes, graveurs, designers, confirmés
ou émergents , ainsi que 12 galeristes.
Soutenu par la Ville d’Aix et la CPA.
Commerçants, CHR, créateurs, venez
participer gratuitement au Bou’TIC Tour,
et découvrir des solutions technologiques
achetables, adaptables, et génératrices
de CA et de gain de temps, des ateliers
spécialisés, des conseils.
Parc Jourdan - Aix-en-provence
Pré-inscription obligatoire
sur ccimp.com
Boutique CCIMP
5b, avenue Aristide Briand - Istres
12 au 16
Exposition “le défi Métropole,
les étudiants rêvent de leur
territoire en 2050”.
Le Club de l’immobilier, en partenariat
avec la CCI Marseille Provence et la
mission Métropole Aix-MarseilleProvence, a lancé une initiative auprès de
7 écoles constituées en 12 équipes qui ont
eu 5 mois pour réfléchir sur ce que sera la
Métropole en 2050.
Galerie Musée de la Marine (Palais de la
Bourse) et locaux Mission interministerielle
Métropole - Marseille 1er
19 et 20
Bou’TIC Tour
Commerçants, CHR, créateurs, venez
participer gratuitement au Bou’TIC Tour,
et découvrir des solutions technologiques
achetables, adaptables et génératrices
de CA et de gain de temps, des ateliers
spécialisés, des conseils.
Pré-inscription obligatoire sur ccimp.com
Salle du Bras d’or - Avenue Lagunas - Aubagne
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Les talents du pays d’Aix du GEPA
Le Groupement des Entreprises du Pays
d’Aix organise pour la dixième année la
manifestation des Talents du Pays d’Aix,
en partenariat avec Méridien Mag. Au
programme de cette Nuit de l’Entreprise,
un débat sur l‘entreprenariat animé par
Nicolas Beytout du journal L’Opinion. Le
GEPA remettra un Talent à 5 entreprises
performantes du Pays d’Aix.
Aix en Provence
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Conférence sur l’économie
circulaire : "Quel rôle pour les
métropoles dans la transition vers
l’économie circulaire"
Conférence organisée par l'Institut
de l'économie circulaire, présidé par
François-Michel Lambert, député des
Bouches-du-Rhône, en partenariat
avec la CCI Marseille Provence. Cette
conférence sera consacrée à ce nouveau
modèle de développement économique : la
réutilisation et le recyclage pour préserver
les ressources et économiser l’énergie.
Palais de la Bourse - Marseille 1er
0810 113 113
12 et 13
BtoB’ Cup : la regate
inter-entreprises Marseille-Cassis
Après 5 ans d’IT SAIL’CUP et 5 ans
d’IMMO’CUP, la BtoB’ CUP qui réunit
tous les acteurs de la vie économique
aura lieu les 12 et 13 juin. Au
programme : conférences et régates.
www.btobcup.com
17
Nocturnes de la Trans’Mission
Rencontres d’affaires organisées pour
permettre à des repreneurs de rencontrer
des chefs d’entreprise engagés dans une
démarche de cession.
Palais de la Bourse - Marseille 1er
0810 113 113
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Le 5 juin, faites comme Zidane,
mettez vos baskets pour ELA.
ie
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l’entreprise
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belle action solidaire pour faire avancer le combat d’ELA. Pour les enfants
atteints de leucodystrophies, la découverte d’un traitement est le seul
espoir. Alors, munissez-vous d’un podomètre* et mettez vos baskets.
Pour chaque pas effectué, l’entreprise s’engage à
reverser un centime d’euro à ELA. Et si, ce jour là, vous
préférez les escaliers aux ascenseurs, vous donnerez
*Podomètre
encore plus d’espoir aux enfants malades.
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Retrouver la liste des sociétés partenaires de l’opération « Mets tes baskets »
sur www.ela-asso.com/MTBE
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LES NOCTURNES DE LA
6
EMES
RENCONTRES
CÉDANTS-REPRENEURS
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2
0
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VOUS SOUHAITEZ REPRENDRE
OU CÉDER UNE ENTREPRISE
NOUS VOUS ACCOMPAGNONS !
MARDI 17 JUIN 2014 18H00/22H00
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Palais de la Bourse
9, La Canebière - 13001 Marseille
ORGANISATEUR
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PARTENAIRES
FINANCEUR
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