INCENDIE CRIMINEL DANS UN BUNGALOW À ZÉRALDA(ALGER) S Sept morts et un blessé ept personnes ont trouvé la mort et une autre a été atteinte de brûlures, hier au petit matin, après un incendie qui s'est déclaré dans un bungalow du complexe touristique Azur de Zéralda. Selon une source policière, il s’agit d’un acte d’origine criminelle. On croit savoir qu’une femme qui a survécu miraculeusement aurait identifié les auteurs, dont trois sont déjà activement recherchés. Il est à noter que d'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés par les services de la Protection civile pour venir à bout du sinistre. R. N. L 1 MOBILIS /16E JOURNÉE L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Un somptueux CRB-MCA pour la reprise Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 14 janvier 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3616 - 12e année P2 UN MOUVEMENT DE REDRESSEMENT DE L’EX-AIS MONTE AU CRÉNEAU EN APPUYANT À FOND LES RÉFORMES DE BOUTEFLIKA Madani Mezrag hors circuit ? Phs : DR Dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, des ex-membres de l’AIS (Armée islamique du salut) regroupés autour d’une structure nationale mise en place il y'a une semaine, ont exprimé leur opinion au sujet des derniers développements politiques qui marquent la scène nationale. Lire en page 3 APRÈS L’OPÉRATION COUP-DE-POING DE LA POLICE CONTRE LES RÉSEAUX MAFIEUX HIER À L’AUBE À ALGER Climat de France respire P 24 l ABDELOUAHAB NOURI, MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT «L’État doit revoir à la hausse le tarif de l’eau» l SYNDICALISME P2 L’État reconnaît le SNAPAP P4 2 ACTUALITÉ Jeudi 14 janvier 2016 ABDELOUAHAB NOURI, MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT «L’État doit revoir à la hausse le tarif de l’eau» Propos recueillis par notre envoyé spécial à Tamanrasset Hacène Nait Amara ujourd’hui, la rareté des pluies conjuguée à la baisse des recettes de l’état suite à l’effondrement du prix du pétrole remet au goût du jour la question de l’augmentation du prix de l’eau. Interrogé sur la question, en marge de sa visite de travail qu’il a effectuée mardi dans la wilaya de Tamanrasset, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri n’écarte pas l’éventualité de la révision à la hausse du tarif de l’eau. Il a estimé que l’augmentation du tarif de la ressource hydrique constitue même une solution pour amener le consommateur à rationaliser son utilisation. A Êtes-vous de l’avis de ceux qui estiment que l’augmentation du prix de l’eau constitue une solution pour lutter contre le gaspillage de cette ressource hydrique ? Effectivement, il suffit de voir les politiques tarifaires de l’eau potable des pays européens, qui ne sont pas sous la menace d’un stress hydrique, pour que vous vous rendez compte que le meilleur moyen pour amener le consommateur à rationaliser sa consommation de cette ressource qui se raréfie en nos jours est d’appliquer son tarif réel. Chez nous, le jour où on tapera dans la poche du consommateur et celui-ci aura une note salée, ce jour-là, je suis persuadé qu’il changera son comportement et prendra conscience de l’importance d’économiser la consommation de l’eau. Même si la question de l’augmentation du tarif de consommation de l’eau n’a pas été prise en compte dans la loi de finances 2016, cela ne veut pas dire que le prix de la ressource hydrique restera éternellement soutenu par l’état. Tôt ou tard, le tarif de l’eau connaitra une augmentation. Il est regrettable de constater que nous sommes des gaspilleurs de l’eau alors que l’Algérie est classée en 17e rang des pays les plus pauvres en eau renouvelable. Tant que l’état continue à soutenir le prix de l’eau au même titre que le prix de certains autres produits de Ph : DR La question de la révision à la hausse du tarif de l’eau potable n’a jamais été à l’ordre du jour du gouvernement. Elle est même considérée comme tabou. périence de savoir que le remplissage des barrages se fait généralement début janvier à fin mars et c’est là où on connait un taux de pluviométrie considérable qui nous permet de reconstituer le stock de la ressource hydrique au niveau de nos barrages. Durant les deux mois de septembre et octobre écoulés, nous avions connu une pluviométrie acceptable qui nous a permis de stabiliser le niveau de certains barrages hydrauliques. Au moment où je vous parle, il y a des barrages qui déversent. Le taux de remplissage des barrages estimé à 70% nous permet d’assurer l’alimentation en eau potable de nos populations et d’approvisionner nos agriculteurs en cette ressource hydrique. Abdelouahab Nouri, ministre des Ressources en eau et de l’Environnement consommation, le consommateur ne s’en privera pas. Il est regrettable de trouver chaque matin du pain jeté dans des poubelles par le citoyen. Chose qu’on ne voit pas ailleurs, même dans des pays les plus développés et les plus aisés financièrement. Ce constat m’amène à dire que la rationalisation de l’utilisation de l’eau est une question de mentalité. Il ne faut pas qu’on se voile la face. Il n’y a pas d’autre solution que de réviser à la hausse le tarif de l’eau pour amener le citoyen à modérer sa consommation de cette ressource hydrique. Il faut appeler les choses par leurs noms. Le citoyen doit savoir que la situation financière de l’Algérie ne permet pas de continuer à subventionner les prix de certains produits de consommation contre vents-et-marrées. Le mode de consommation énergétique de l’Algérie devient de plus en plus insoutenable pour l’état. Quelle sera votre stratégie pour développer les énergies renouvelables? Vous savez que nous nous sommes engagés dans le cadre de la Conférence de Paris sur le climat (Cop 21), qui s’est tenue en décembre dernier, à produire 30% de notre consommation énergétique à partir de l’énergie renouvelable, à l’horizon 2030. Toutefois, l’Algérie a soumis cette stratégie à conditions, à savoir, l’existence des finances et du savoir-faire technologique nécessaires pour le développement de ce type d’énergie. Ce sont là les conditions que l’Algérie a exigé, car, il est impossible de réussir cette transition énergétique sans l’apport et l’assistance des pays ayant la maitrise de cette technologie. L’Algérie ne peut s’aventurer à lâcher l’exploitation d’une énergie dont elle a la maitrise parfaite pour l’utilisation d’une énergie qui exige la maitrise d’autres technologies. Pour ce faire, l’Algérie a demandé l’existence des ressources financières appropriées et un accompagnement en termes de transfert de technologie. Notre stratégie du développement des énergies renouvelables a eu un écho favorable. La semaine prochaine, le ministère de l’énergie procédera à l’inauguration d’une grande station de production d’énergie solaire au sud du pays. Il faut également souligner l’existence et l’importance de ce tissu de PME privées qui investissent dans le créneau des énergies renouvelables pour le compte du groupe Sonelgaz. Cet hiver est marqué par la rareté des pluies. Quelle sera l’impact d’une telle situation sur l’alimentation en eau potable et l’agriculture ? La situation n’est pas totalement désespérée. En tant hydrauliciens, nous avons l’ex- Quel est l’objectif de votre visite dans la wilaya de Tamanrasset ainsi que la localité de In Salah ? Ma visite dans cette wilaya est motivée par le souci d’offrir aux habitants de Tamanrasset et ceux de In Salah une qualité de l’eau potable. Je suis venu pour inspecter la station de déminéralisation au nord de In Salah d’un montant de plus de six milliards de dinars. Cet ouvrage, dont les travaux ont atteint un taux d’avancement de 25% et devant entrer en exploitation au 3ème trimestre de 2016, assurera la production d’une eau déminéralisée avec une réduction de sa teneur en sel de deux à moins d’un gramme par litre. Sans oublier bien sûr l’inspection d’autres projets permettant d’assurer un meilleur suivi concernant le fonctionnement de ce grand projet du transfert In SalahTamanrasset. H.N.A. SÉCURITÉ SOCIALE Les entreprises désengagées, selon Bourkaieb our le directeur de la sécurité sociale auprès du ministère du Travail et de l’Emploi, Djaoued Bourkaieb, les entreprises algériennes privées qu’elles soient ou étatiques ne remplissent pas, tout à fait, leurs obligations vers la sécurité sociale. Selon le responsable, la situation doit être assainie. S’adressant, hier, à une assistance composée essentiellement de chefs d’entreprises, lors d’un forum organisé au siège du FCE à Alger, Bourkaieb a déploré que l’économie nationale soit « ruinée » par l’informel, précisant qu’il en existe deux types. Le premier, touche, explique-t-il, les entités légales où les travailleurs ne sont pas déclarés. L’autre type d’informel, par contre, touche les entités non-légales où les entrepreneurs ne formalisent pas leur situation, ni celles des autres travailleurs. Une situation qui doit à tout prix changer, note Bourkaieb qui reconnaît, toutefois, l’existence d’insuffisance en matière de communication entre la securité sociale et les operateurs économiques. Dans ce sens, il a souligné qu’il est nécessaire d’aller plus vite et de combler les lacunes, surtout, que P « le contexte économique actuel l’exige». Toujours dans le même contexte, il a rappelé, que le ministère du Travail a donné une chance aux entreprises de régulariser leur situation, fixant la date du 31 mars 2016 comme dernier délai. « Les entreprises qui ne se présenteront pas avant dans les délais, feront objet de mise en demeure », a-t-il averti, ajoutant qu’après cela, s’il n y aura également pas de réponse, la CNAS exécutera les recouvrements forcés. « Il faut que les concernés saisissent cette opportunité », a soutenu Bourekaieb. Par ailleurs, en matière d’amélioration des prestations de la sécurité sociale, l’hôte du forum des chefs d’entreprises a fait savoir que plusieurs mesures ont été prises dans ce sens. Il a cité, à ce titre, la création de nouvelles structures à l’échelle nationale, afin de répondre au mieux à la demande, de plus, il a été question d’améliorer l’accessibilité au traitement, mais aussi du pouvoir d’achat des retraités. Bourkaieb a souligné également l’introduction et la volonté de développer l’outil informatique. Pour ce qui est des perspectives tracés par le ministère du Travail, elles se dirigent essentiellement, vers la régularisation de la situation des travailleurs non-salariés, mais aussi la régularisation de la situation de certaines professions particulières. Reconnaissant, dans ce contexte, le faible niveau de certaines prestations, le conférencier annonce la création d’une école supérieure de la sécurité sociale pour offrir des formations continues aux travailleurs. Et d’ajouter que la direction de la sécurité sociale, vise, notamment, à améliorer la télé-déclaration qui peine toujours à se développer. Djaoued Bourkaieb, n’a pas manqué d’aborder, à l’occasion, la conjoncture économique actuelle caractérisée par la chute des prix du baril. Il dira à ce propos, que la sécurité sociale compte aller vers la rationalisation de ses dépenses, mais sans pour autant toucher à la qualité des prestations. À noter que le reste de la conférence à été consacrée à un débat ouvert avec les chefs d’entreprises qui ont fait part de leur différentes interrogations auxquelles le DG de la sécurité sociale a soigneusement répondu. Ania Nait Chalal ACTUALITÉ Jeudi 14 janvier 2016 UN MOUVEMENT DE REDRESSEMENT DE L’EX-AIS MONTE AU CRÉNEAU EN APPUYANT À FOND LES RÉFORMES DE BOUTEFLIKA Dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, des ex-membres de l’AIS (Armée islamique du salut) regroupés autour d’une structure nationale mise en place il y’a une semaine, ont exprimé leur opinion au sujet des derniers développements politiques qui marquent la scène nationale. emblée, les rédacteurs du document mettent en avant leur attachement au principe de l’instauration d’un État civil et de son caractère républicain, seuls à même de parachever l’accomplissement de la citoyenneté au profit de tous les enfants du peuple algérien et lesquels permettent aussi, selon eux, de garantir les libertés dans le cadre des constantes nationales. Ce message sonne comme un soutien et un appui à la politique menée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à travers son programme de réforme politique, annoncée depuis 2011. D’ailleurs, ce groupe se réclamant de l’exbras armé du FIS (Front islamique du salut) n’ont pas manqué de revenir sur la question de la révision de la Constitution, dont ils mettent le doigt notamment sur «l’importance suprême de l’instauration d’un État institutionnel basé sur la sépara- D’ Ph : DR Madani Mezrag hors circuit ? Madani Mezrag tion des pouvoirs», pouvaiton lire dans le même communiqué daté d’avant-hier mardi, et lequel portant la signature de Mustapha Kebir, en sa qualité de coordinateur national de l’AIS. En se référant à la Déclaration de Novembre 54 comme principe fondamental de la base politique de l’État algérien, le même texte poursuit : «En reconnaissance aux sacrifices consentis par les martyrs et des chouhada pour la liberté, l’indépendance et la naissance de l’État algérien démocratique et social, souverain dans le cadre des principes islamiques», «l’ex-AIS reste fidèle à la chère partie» qui fait face aux bouleversements régionaux, notamment devant «la convoitise du néocolonialisme», a-t-on indiqué. Et à l’ex-AIS, d’assurer de son soutien de tout travail ou effort et de toute initiative visant à mettre à l’abri le pays, ses institutions et son peuple de toute «dépendance» étrangère ou interne sous quelque forme qu’elle soit, at-on encore souligné. Dans le même contexte, les membres de l’aile armée du FIS ont fait part de leur soutien et leur «dévouement corps et âme» envers toute personne s’inscrivant dans cette «démarche nationaliste noble», pour peu que celle-ci vise l’intérêt du pays et son peuple, ajoute le même communiqué. En revenant sur la mouture de l’avant-projet de la Loi fondamentale du pays, les membres de l’ex-AIS saluent les dispositions apportées dans ce texte de loi. Ainsi, ils considèrent que les récentes réformes présidentielles «ont rétabli l’équilibre entre les pouvoirs et doté des missions que leur confère la Constitution». Une raison qui fait dire à ce même groupe que ces mêmes réformes sont dans une bonne voie. Enfin, à travers ce document, ces membres de l’ex-phalange armée souhaitent que ces mesures politiques puissent être à la hauteur de leurs attentes en matière de paix et de la réconciliation nationale, afin de parachever, ont-ils précisé, ce qui a pu être fait auparavant, allusion à la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, projet cher à Abdelaziz Bouteflika. Joint hier par téléphone pour en savoir davantage sur les auteurs de ce document, Mustapha Kebir a éclairé davantage sur qui s’apparente à une entreprise consistant à redresser l’ex-AIS dont notre interlocuteur s’en réclame la majorité «absolue» des membres. «Notre mouvement remonte à 2012, lorsque nous nous sommes entendus sur le principe de restrcuturer l’organisation (ex-AIS, ndlr). Notre objectif étant d’œuvrer à la recherche de solutions pour les problèmes qui se posent au pays», dira d’emblée ce coordinateur qui dit que leur mouvement s’adjuge du soutien des membres de l’Est, ceux du Centre et une partie de l’Ouest du pays. Interrogé au sujet de Madani Mezrag, leader de l’ex-AIS qui ambitionne de lancer un parti politique, Kebir dit se démarquer de cette initiative qui ne tient par la route selon lui. Il a indiqué que Mezrag n’est plus n’est moins qu’un membre de l’ex-AIS, même s’il a précisé que celui-ci n’a pas rejoint ce mouvement de redressement. En poursuivant, Kebir a révélé que cette structure a été mise en place la semaine dernière, lors d’une rencontre dont il n’a pas précisé le lieu. Farid Guellil 3 ÉLECTION DU NOUVEAU P/APW DE BOUIRA Comme une lettre à la poste es 43 élus au sein de l’Assemblée populaire de la wilaya de Bouira ont été conviés durant la matinée d’hier dans une AG extraordinaire pour élire le nouveau P/APW. Un seul candidat s’est présenté à cette élection. Il s’agit de Monsieur Saadeli Brahim élu sur la liste du FLN à cette assemblée. Au terme de l’opération du vote, il a été constaté que 42 élus sur les 43 qui étaient présents ont voté pour l’unique candidat qui vient donc remplacer son prédécesseur issu de la même formation politique le FLN en l’occurrence, qui a été de son côté élu lors des dernières élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation. Les élus présent à cette opération de vote sont répartis comme suit : 16 du FLN, 06 du MPS, 07 du FFS, 05 de HMS et enfin 10 du RND. Soulignons qu’avant même le début des élections, et à l’exception d’un seul candidat issu du parti d’Amara Benyounes, tous les autres élus électeurs candidats ont affiché leur soutien à l’unique candidat au poste du président de l’APW de la wilaya de Bouira. Comme stipule la loi en vigueur, l’ex-président de l’APW et actuellement sénateur a été remplacé par Amroun Aamar de la liste d’attente de l’ex-parti unique le FLN. Ce dernier est désormais membre à cette assemblée populaire. Il importe de souligner enfin que l’opération d’élection s’est déroulée dans de très bonnes conditions sous l’œil vigilant du wali de Bouira Nacer Maasakri. Omar Soualah L IL MET EN GARDE CONTRE LE DEVOIEMENT DES TERMES DE LA CONSTITUTION Ksentini plaide pour le rigorisme u-delà de son satisfécit bienveillant quant aux dispositions incorporées dans l’avant-projet de révision de la Constitution, Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH (Commission nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme), met l’accent surtout sur la problématique de la mise en œuvre du texte de loi. Intervenu hier sur les ondes de la Chaîne III, maître Ksentini a prévenu contre une mauvaise interprétation de la Loi fondamentale du pays. Comme le lui confère sa mission d’émettre tout avis portant sur la question des droits de l’Homme, Ksentini a évoqué l’aspect traitant de la question des droits et des libertés individuels et collectifs contenus dans ce projet de loi. Pour lui, ces mesures ne peuvent être dissociables du caractère démocrate de l’état, lesquelles augurent, selon ses termes, d’un avenir plus «serein» pour le pays. Mais, faudra-t-il encore arriver à une application rigoureuse des lois découlant de ce texte. En effet, Ksentini a souligné que quand bien même l’on dispose de lois «magnifiques», mais il s’avère que la législation souffre souvent d’une mise en œuvre efficace qui en fait défaut. D’ailleurs, il n’a pas manqué de soulever et de dénoncer par la même des pratiques qui consistent à «dévoyer les lois», pour ne pas dire les vider de leur substance. «C’est extrêmement dangereux. C’est anti-démocratique et ça porte atteinte à l’intégrité de la Constitution», a-t-il prévenu, avant d’appeler l’institution juridique à veiller de maniè- A re scrupuleuse à une application correcte. Ceci, d’autant plus que la mouture de la Loi fondamentale telle qu’elle a été élaborée, dispose de mesures explicites et détaillées, pour qu’elle soit appliqué de manière claire, a-t-il expliqué. En revenant sur le renforcement dont jouit la liberté de manifestation, Ksentini a indiqué qu’il s’agit d’un principe important qu’il faudra consacrer, afin de permettre aux citoyens d’exprimer librement leurs opinions, comme cela a cours dans les pratiques démocratiques. Mais, il faudra que ces manifestations se fassent dans le respect de la loi et qu’elles soient menées de manière pacifique, a-t-il précisé. En effet, la question de l’interdiction des manifestations publiques comme mesure imposée surtout aux acteurs politiques, telles que les marches interdites aux partis de l’opposition politique dans la capitale, Alger, a été soulevée comme problématique lancinante, d’autant plus que l’on vise à travers les réformes politiques, la consolidation de la démocratie dans le pays. Ksentini a justifié cette mesure prise par les pouvoirs publics à l’impératif sécuritaire, en référence au développement dangereux dont lequel ont été entrainés de nombreux pays de la région, lors de l’avènement dit «le printemps arabe» qui s’est manifesté en 2011. Le président de la CNCPPDH reste tout de même optimiste. En effet, il a «souhaité» que les nouveaux textes introduits permettraient davantage à la population de s’exprimer librement dans un cadre serein et pacifique, a-t-il estimé. RÉTRACTION DE LA MISSION DE LA CNCPPDH En revenant au sujet de la détention sous toutes ses formes, Ksentini a déploré le manque d’informations exactes et des statistiques exhaustives concernant le nombre de personnes emprisonnées, que ce soit en situation de détention préventive ou bien en prison ferme. Il dit, «ignorer» les données établies par les pouvoirs publics et a appelé d’ailleurs à fournir davantage d’efforts à même d’arriver à communiquer des informations chiffrées et exactes. Interrogé à fournir approximativement les chiffres dont dispose la commission qu’il préside, l’avocat a révélé l’existence d’environ 55 000 personnes incarcérées à travers le pays. Ce qui est pour lui, un chiffre effarant et énorme par rapport au nombre d’habitants que compte l’Algérie. Pour lui, on dépasse largement les normes en cours dans d’autres pays tels que la France qui en compte 65 000 détenus. Ainsi, la problématique du déficit posé par le manque d’informations précises à ce sujet, Ksentini a préconisé la facilitation de l’accès aux données afin de permettre à son organisme d’accomplir sa mission convenablement. AUX EX-GÉNÉRAUX DE L’ARMÉE, «UN DÉBAT AU NIVEAU BAS» Farouk Ksentini s’est exprimé au sujet des la cacophonie médiatique menée ces derniers jours par les ex-responsables militaires et politiques des années 90. Même s’il précise respecter de part égalitaire toutes les personnalités, il a fait part de son regret quant au niveau des déclarations tenues par les nombreux intervenants. Pour lui, la qualité des discours doit être «un peu plus élevée», selon les propos du président de la CNCPPDH. En effet, depuis plus d’une semaine, la scène nationale n’a cessé d’enregistrer les déclarations interposées et des échanges d’accusations proférés par d’anciens hauts gradés de l’institution militaire, qui étaient en poste durant la fin des années 80 et le début de la décennie noire. Ksentini a recommandé aux différents protagonistes de faire preuve de modération dans le ton, en rappelant aux mêmes personnalités que lorsqu’on est un homme publics, «l’on doit s’exprimer avec modération». Pour l’hôte de la Chaîne III, l’exemple archétype vient du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lequel, selon Ksentini, n’a jamais fait appel dans ses communications tenues durant la compagne électorale, à un ton de voix démesuré, encore moins selon l’avocat, verser dans la «polémique avec qui que ce soit». Ainsi, en le prenant comme exemple d’homme politique en matière du discours objectif, Ksentini a souligné «sans complaisance» que son protégé n’a jamais eu recours à un verbe agressif ou violent. Au contraire, selon lui, Bouteflika sait exposer ses idées et défendre son programme politique à travers une communication impartiale et saine. Farid Guellil 4 ACTUALITÉ Jeudi 14 janvier 2016 SYNDICALISME L’État reconnaît le SNAPAP n effet, pas moins de six ministres ont rehaussé de leur présence la cérémonie inaugurale. Trois, pour des indisponibilités professionnelles, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ont préféré déléguer des cadres les représentant, tandis que les trois autres, Mohammed Ghazi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mounia Meslem, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, et Mohammed Mebarki, de la Formation et de l’Enseignement professionnels ont tenu à y participer eux-mêmes. Ceci a été interprété comme la preuve par dix, que de nouveaux rapports, moins conflictuels, entre le SNAPAP et l’État, ont été tissés à commencer par la tenue de la 7e Conférence, laquelle a, de mémoire d’adhérents, bénéficié d’un traitement jamais relevé auparavant. «Avant, on se débrouillait comme on peut pour tenir nos sessions, dans la discrétion et l’anonymat, prenant le soin, après plébiscité et applaudissements le sanctionnant, d’élaborer des PV de réunions et les adresser à qui de droit, manière de justifier de la légalité de la rencontre. Cette fois-ci, la séance de travail est solennelle, comme vous le constatez par vous-même. Une dizaine de millions de DA y auraient été même consacrée pour le bon accueil des adhérents de 46 wilayas et de 16 secteurs de la Fonction publique », ce sont là, en résumé, les propos récoltés par-ci par-là. Les efforts consentis, particulièrement au Sud du pays, sanctionnés par des résultats encourageants et apaisants sur le plan social, auraient largement contribué à orienter le regard du pouvoir vers ce Syndicat. Dans la liste des présents, on peut mentionner aussi les représentants du Forum des chefs d’entreprise, des Syndicats autonomes E Ph : DR La 7e Conférence nationale du SNAPAP, qui se tient du 12 au 14 janvier à la Mutualité générale des travailleurs des matériaux de construction de Zéralda, a, semble-til, scellé le sort, avantageux, de ce Syndicat, longtemps marginalisé par le pouvoir au profit de l’UGTA. (Cnapest, Unpef, Snte…), du syndicat de l’Association nationale des économistes algériens, du Syndicat des magistrats, de l’Inspecteur général de la Fonction publique. Excusez du peu ! L’invité surprise de cette Conférence, dont la clôture aurait pu être annoncée du fait du plébiscite de Belkacem Felfoul pour un troisième mandat d’affilé, n’est autre que Sidi Said, l’inamovible secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens. Le SG, contrairement à son habitude, ne s’est pas prêté aux questions des journalistes, à l’issue de la cérémonie inaugurale. Selon des sources indiscrètes, ce dernier aurait été «sommé» pour assister, lui qui a toujours refusé de «cautionner» une démarche, même officielle, synonyme de haussement de la considération à l’égard d’un rival, mais surtout de signature de mort pour son Union. D’ailleurs, l’état moribond dans lequel se trouve empêtrer celle-ci, illustrée par une fronde sans pareil ayant émaillé les regroupements de ses adhérents, et accentuée notamment par les pétitions en vogue sur les réseaux sociaux, est un facteur qui a, selon des analystes avisés de la chose politique, contribué à revoir pour l’État son approche quant au rapport avec son partenaire social. L’allocution prononcée par la ministre Mounia Meslem s’inscrit dans cet objectif. Après la rituelle mise en valeur de la personnalité et de l’œuvre d’Abdelaziz Bouteflika, la ministre a manifesté la disponibilité de l’État, à travers ses démembrements, de s’ouvrir davantage envers le SNAPAP. Les vertus du dialogue, ne sont pas en reste, et devront, selon l’oratrice, être mises à profit mutuellement pour la prise en charge des problèmes socioprofessionnels du personnel de la Fonction publique. Lui emboitant le pas, Blekacem Felfoul, interrompu par une ovation en un seul signifiant son plébiscite, a réaffirmé l’engagement du SNAPAP de venir à bout des obstacles, notamment salariaux, qui rendent la vie difficile à tous les fonctionnaires. En marge de la Conférence, Belkacem Felfoul a déclaré que la revalorisation salariale est un droit pour tous les fonctionnaires, de quelques catégories soient-ils, pour parer à la hausse des prix touchant plusieurs produits vitaux. Rappelant, au passage, la proposition formulée, en 2014, par le SNAPAP, de fixer le SNMG à 35 000 DA, indiquant que celle-ci est devenue insuffisante en ces temps difficiles. Parmi les notables perspectives du SNAPAP, la généralisation de la prime du Sud pour tous les fonctionnaires y résidant, la réactualisation de la prime des Hauts-Plateaux, du Sud et de la régions des Aurès conformément à la nouvelle grille des salaires, garantie du droit à la formation et de promotion pour le personnel de la Fonction publique durant leur carrière, obligation de titulariser les recrues dans le cadre du Pré-emploi et du Filet social selon une nomenclature nationale. La reconnaissance de la place privilégiée qu’aura à occuper dorénavant le SNAPAP, fort de ses plus de 450 000 adhérents à l’échelle nationale, peut-être, comme nouvel interlocuteur du pouvoir, va-t-elle déclarer l’UGTA comme persona non grata aux yeux du pouvoir ? Zaid Zoheir PROCÈS SONATRACH 1 Les témoins face aux contradictions ans une salle d'audience plongée dans un silence pesant, le procès Sonatrach 1, suit son cours et poursuit pour la seconde journée consécutive l’audition des témoins. Ces derniers avaient l’air déstabilisé, à un tel point que le juge ne cessait de leur rappeler qu’ils ne sont que « témoins », dans la dite-affaire et non des accusés. Et pour cause, leurs témoignages étaient très approximatifs et contradictoires. Ainsi, dés les coups de 9h30, fidèle à ses coutumes, le juge Mohamed Reggad, donne le coup d’envoi de l’audience, avec une ponctualité irréprochable. Le juge appelle alors, le directeur des contrôles à la Banque d'Algérie au moment des faits, Si Fodil Hanafi. Celui-ci a vite était inondé de questions de la part du juge qui cherchait à mieux comprendre les transactions bancaires qui ont eu lieu avant le déclenchement de l’affaire. Celui-ci penchera vite la case du côté de Contel, où il affirme qu’à aucun moment il y a eu lieu des dépassements dans les transactions de l’entreprise. Néanmoins, sur le virement de 26 millions de dinars par Contel Algérie sur le compte domicilié à la BNP, de Meghaoui , le représentant de la Banque d’Algérie dira que selon les rapports, ces derniers ont été bel et bien versés de la part de Contel. Ce point créera le désaccord entre lui et Meghaoui. En effet, ce dernier, affirme qu’il s’agit «de dividendes» dont les justificatifs ont été présentés. «Ils ont été virés du holding et non pas de Contel Algérie», répond-t-il au juge qui évoque le rapport D de l’inspection de la Banque d’Algérie qui relève que la somme a été virée sur son compte en tant que salarié et non en tant qu’associé. Plus tard, nous assisterons à un défilé de témoins n’ayant aucun rapport avec l’affaire, si ce n’est qu’ils occupaient un poste dans le secrétariat technique du vice-président Belkacem Boumediène. Après cela, c’était au tour de El Hachemi Kamel, chargé du suivi du projet avec Contel-Funkwerk. Celui-ci avait pour mission de suivre de prés l’exécution des travaux dans le cadre des 5 contrats de télésurveillance. à une question du juge, quant aux de retards accusés dans la réalisation, le témoin a précisé qu’il n’y avait pas retards dans les 4 premiers contrats, cependant, il signale que la base du 24 février sise à Hassi-Messaoud, n’a toujours pas été livrée. Aussi, il a assuré que selon les caractéristiques techniques des équipements conformaient parfaitement aux normes exigées dans les contrats. Cependant, il a affirmé, au juge que Sonatrach avait émis quelques réserves d’ordres « techniques », qui ont été réglés par la suite. Il a garantit, cependant, la bonne exécution des projets. De surcroît, il a fait savoir qu’en raison de gel des comptes bancaires, les projets n’ont toujours pas été libérés. « Je tiens à dire qu’il n’y a pas eu de manque de qualité, ni de performance. Un an après que nous avons reçu les projets, les engagements de Contel-Funkwerk ont été tenues, et que le matériel est d’une grande qualité, soutient-t-il. à une question de la défense, relative au fait que Contel-Funkwerk ait respecté le cahier de charges, le témoin répond par affirmatif. L’autre témoin, ayant subit, une grande pression, hier, était, Ouchène Mohamed, directeur de la direction juridique, au niveau de la production. Celui-ci ne savait plus à quel Saint se vouer. En effet, tantôt la voix qui tremblait, tantôt il se contredisait. M. Ouchène avait du mal à fournir des explications précises quant au contrat signé avec Contel-Funkwerk, essentiellement, avec le statut du groupe. « On a vérifié tous les éléments du statut de Contel. Mais on ne s’est rendu compte que de l’approche de la date limite du statut, sans se focaliser sur le fait que le fils de l’ex P-DG de Sonatrach, Bachir Fawzi était associé dans l’entreprise », dit-t-il à basse voix. Il va jusqu’à affirmer qu’il n’a jamais connu Bachir Fawzi. En outre, le témoin, a assuré que le département juridique n’avait pas pour prérogatives de publier les avis d’appels d’offre. S’agissant de la directive A408R15, relative à la passation des marchés publics, il a indiqué que le recours au plus disant dans les contrats de télésurveillance, ne devait pas avoir lieu, si on se fie à la directive. Cependant, en dépit qu’il soit un directeur juridique il va commencer à contredire ses dires, en affirmant qu’il ne connaît pas les dessous du recours au gré à gré et au plus disant. Il va, jusqu’à ne pas connaître les personnes ayant le pouvoir de signer les contrats. Des réponses qui ont suscité à maintes reprises des tensions dans la salle. Lamia Boufassa -- ACTAULITÉ Jeudi 14 janvier 2016 5 DÉBATS AUTOUR DU SYSTÈME LMD Hadjar plaide pour un système de doctorat unifié u cours de cette conférence, Hadjar a déclaré que le recours constant à l'évaluation n’est pas propre à l'université algérienne, mais selon la prérogative de toutes les universités du monde entier, qui ont opté pour le système LMD. Il a ajouté que tout système est en permanence, sous réserve de l'évaluation de l'améliorer. Le ministre a souligné que cette réunion est une occasion d'atteindre des solutions appropriées, soulignant que ce travail exige la contribution de tous les acteurs de l'université algérienne et ses partenaires. Lors de l'ouverture des travaux de la conférence, qui s’est étalée sur deux jours, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué que ce système n'est pas remis en cause, en précisant que l'objectif était de l'évaluer pour rectifier l'approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire. Il a déclaré dans une conférence de presse animée en marge de la Conférence tenue en présence de quelque 800 participants, qu’en réalité, le système LMD n’est pas remis en cause, mais il y a lieu, tout juste d'évaluer pour, ensuite, rectifier ce qu'il y a lieu de rectifier. D’autre part, le ministre a souligné que le système LMD est ni bon, ni mauvais, mais simplement un système universitaire qui n’a peut-être pas été appliqué d'une manière appropriée nécessaire. Au cours de cette conférence, il a ajouté que c’est l'occasion de déterminer ses avantages et ses inconvénients. Il a refusé de donner une opinion sur ce système. Par ailleurs, il a affirmé qu’afin de ne pas influencer les débats prévus au cours de cette conférence, en faisant valoir qu'ils (débats) seront libres et transparents, et se traduira A a gestion efficiente de l’université exige une formation aux outils de management moderne, ont estimé hier à Alger des experts interrogés en marge de la Conférence nationale d’évaluation du système LMD. "Il faut former les responsables aux outils de management moderne", a déclaré Bakouche Sadek de la Commission nationale pour l’implantation de l’Assurance qualité dans l’enseignement supérieur (CIAQES), et qui participe dans l’atelier dédié à la Gouvernance universitaire. "On a appliqué le système LMD (Licence-Master-Doctorat) sans changer de modèle de gestion", a-t-il relevé, estimant "nécessaire de disposer d’un système d’information performant et fiable" pour une meilleure gestion de l’université. Revenant sur les objectifs de la rencontre, l'expert estime qu’il est attendu de "faire émerger les principales problématiques rencontrées par tous les acteurs de la communauté universitaire et de voir dans quelle mesure il est possible de les prendre en charge par des solutions consensuelles qui vont permettre de redynamiser le système". Il a ajouté que "de manière globale, le système a fonctionné, puisqu’il y a un million de diplômés et d’autres qui ont créé leurs propres entreprises après un enseignement dans le système LMD". Pour sa part, Amara Nadji, de l’École nationale supérieure de sciences politiques, il y a un impératif de "passer à un management performant basé sur le mérite". Plaidant pour "une rentabilité du produit universitaire", l’enseignant a indiqué que "l’université ne doit pas former un étudiant pour qu’il ne trouve pas de débouchés dans le monde de travail". Les travaux de la Conférence se poursuivent en quatre ateliers et les recommandations de cette rencontre seront rendues publiques en fin de journée. L Phs : DR Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, mardi, à Alger, que l’objectif de la conférence nationale sur l'évaluation du système LMD (licence, master, doctorat) est de renforcer les acquis, tout en ajustant les lacunes liées à ce système. Un management moderne pour une gestion efficiente de l’université par des recommandations à mettre en œuvre sur le sol. En outre, il a ajouté que tous les partenaires sociaux de l'université, y compris les organisations d'étudiants, des professeurs, des chercheurs et d'autres spécialistes ont été invités à assister à cette conférence, afin d’améliorer la qualité du débat et de relever le niveau des diplômés. Hadjar a affirmé qu’une invitation a également été adressée aux opérateurs économiques, industrielles et commerciales, afin de participer à l'évaluation du système LMD, car ils sont les premiers à accuser les diplômés universitaires soient théoriquement formés et loin de la réalité sur le terrain. En tant que tel, il a appelé à une interaction nécessaire entre l'université et son environnement économique et social. Cette réunion sera également l'occasion d'apporter une vue plus étroits pour la mise en œuvre de programmes de formation, au sein des entreprises économiques, ainsi que des projets de recherche et de diplomation, selon le ministre qui a décrit la relation entre l'industrie et l'université comme un point de coupure qui doit être arrêté. La conférence nationale se terminera par la mise en place d'un comité de coordination et deconsultation, réunissant les syndicats et les organisations étudiantes. Ce comité se réunira trimestriellement à partir de septembre de chaque année pour examiner la situation au sein de l'université et trouver des solutions à lui. Par ailleurs, le ministre a révélé d'autres réunions au niveau local, entre l'université et ses partenaires sociaux pour l'instauration d'un climat de la confiance et de la communion entre eux. Le ministre a rappelé que le système LMD a été mis en œuvre dans 10 établissements pilotes avant sa généralisation à l’ensemble des universités du pays, le ministre a fait savoir que le nombre cumulé de diplômés de ce système avoisine actuellement 1 015 400. Par ailleurs, il a relevé que le système LMD a montré quelques dysfonctionnements dans son application, à l'exemple de la pléthore de Licences qui était à l’origine d’une mauvaise visibilité de ce titre au niveau des secteurs utilisateurs. Cette carence a amené le secteur à réviser les programmes de formation de la 1ère et 2ème année, ce qui a permis de réduire le nombre de Licences, qui était de 5 000, à 176 seulement. Par ailleurs, le ministre a fait état d'avancées réalisées en matière d’encadrement, relevant que l'effectif est passé de 25 229 enseignants en 2005 à 53 622 en 2015. Par conséquent, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a plaidé au cours de cette conférence nationale pour un système de doctorat unifié. Il a déclaré qu’il est temps d’unifier ce système puisqu’il existe dans l’enseignement supérieur trois genre de doctorat (docteur d’État, docteur de sciences et docteur LMD). Par conséquent, le ministère avait distribué des questionnaires au nivaux des établissements universitaires et au niveau des secteurs socio-économiques sur l'efficience du système LMD et son adéquation avec les exigences du marché de l'emploi. Les résultats de ce sondage feront l'objet d'un examen durant deux jours, pour évaluer le système de l'enseignement supérieur en Algérie et l'efficacité des réformes, dont le secteur a fait l'objet. Lazreg Aounallah « Passer au stade de l'efficacité » e système d'enseignement universitaire doit passer au stade de "l'efficacité", "l'adaptation" et de "la qualité", a affirmé hier à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. S'exprimant à la clôture des travaux de la Conférence nationale d'évaluation du système LMD (Licence Master Doctorat), ouverte mardi au Palais des nations (Club des Pins), le ministre a invité la communauté universitaire à passer à "un autre stade marqué par l'efficacité, l'adaptation et la Tahar Hadjar qualité, de façon à répondre aux exigences économiques et aux aspirations de la société". Hadjar a estimé que "la dynamisation de la réforme de l'université exige un renforcement de la dimension professionnelle des enseignements universitaires dans un cadre qui organise la relation entre l'université et l'entreprise afin de concrétiser le principe de l'employabilité des diplômés". Le ministre s'est dit, dans ce sens, "convaincu" que toute opération de réforme, touchant le système universitaire, est "avant tout un processus de société avant qu’elle ne soit une opération technique et procédurale, sachant que l'université est un espace d'enseignement, de recherche et de formation des ressources humaines". Pour y arriver, le ministre a mis en évidence la nécessité d'impliquer les professionnels du secteur économique dans l'élaboration des offres de formation et leur encadrement, ainsi que la L consolidation des voies de dialogue et de communication entre les deux entités. Hadjar a, en outre, plaidé en faveur du principe d'intégrer une année préparatoire dans le cycle de Doctorat durant laquelle les nouveaux professeurs seront formés dans les méthodologies de recherche scientifique, l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication, et dans les langues étrangères. Le ministre a exprimé sa "détermination" à installer un groupe de travail chargé du suivi de l'exécution des recommandations dégagées par la Conférence nationale d'évaluation du système LMD, élargie aux partenaires socioéconomiques. Le groupe de travail sera composé d'acteurs de la communauté universitaire et scientifique, de partenaires sociaux et de représentants du monde socioéconomique, selon un calendrier qui va tenir compte des recommandations susceptibles d'être concrétisées à court, moyen et long termes. Hadjar a promis d’inscrire la majorité des recommandations dans le plan de travail du secteur aussi bien au niveau de l'administration centrale qu'au niveau des établissements universitaires. La rencontre a vu la participation de plus de 800 membres qui ont pris part dans les travaux organisés en quatre ateliers, dédiés à "l’amélioration de la qualité des formations supérieures", la "relation université-secteur économique", "la gouvernance universitaire" et la "vie estudiantine". Jeudi 14 janvier 2016 7 RÉGIONAL BATNA ALGER Arrestation de 23 individus impliqués dans des agressions contre les habitants du Climat-de-France ingt-trois individus, dont deux jeunes filles, ont été arrêtés, avant-hier, par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya d'Alger pour formation d'une bande de malfaiteurs ayant agressé les habitants du quartier Climat-de-France (Bab El-Oued). L'opération qui a duré plusieurs heures est intervenue suite à des appels de secours lancés par des habitants du quartier dans la nuit du lundi à mardi vers 03h00 via le numéro vert 15-48, pour demander une intervention des services de sécurité suite à des agressions commises par des jeunes âgés entre 20 et 30 ans. Les malfaiteurs ont été arrêtés mardi vers 14h00 par les services de sécurité qui ont récupéré une quantité de drogue (cannabis et psychotropes), des sommes d'argent, des armes blanches prohibées, deux fusils de chasse, des jeux pyrotechniques, des sabres et bombes lacrymogènes. L'opération qui a été menée sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Bab El-Oued a été favorablement accueillie par les habitants du quartier. V BLIDA AGRUMES Une production de plus de 4 millions de quintaux attendue malgré l'aléa climatique Mise hors d'état de nuire d'un réseau de vol de véhicules es services de la brigade de Gendarmerie nationale de Barika (wilaya de Batna) ont mis un terme, au courant de cette semaine, aux activités d'un réseau spécialisé dans le vol de véhicules, a indiqué, avant-hier, ce corps constitué. Ce réseau est spécialisé également dans le démontage des véhicules volés et leur vente en pièces détachées, a-t-on souligné de même source, précisant qu’il a été procédé au cours de cette opération à la récupération, dans la maison d’un citoyen situé à la commune d’El-Djezzar, d’un véhicule touristique qui circulait sans papiers administratifs. Dans le même logement un véhicule démonté et des pièces détachées ont été saisis par les mêmes services sécuritaires, a-t-on ajouté de même source. Les membres de ce réseau ont été présentés devant les instances judiciaires, a-t-on ajouté de même source. L BÉCHAR Saisie de 15 kg de kif au niveau du barrage de Benzireg ne quantité de résine de cannabis pesant 15 kg a été saisie, lundi dernier, au niveau d’un barrage de contrôle routier dressé au niveau de la RN6 par la Gendarmerie nationale et une brigade mobile de la Douane algérienne au PK 50 communément appelé barrage de Benzireg. Le conducteur d’un véhicule de marque Hyundai Accent immatriculé à Béchar a abandonné son véhicule à la vue du barrage pour prendre la clé des champs. Selon notre source, les gendarmes sont arrivés à l’identifier et ont procédé à la perquisition de son domicile alors qu’il demeure toujours en fuite. M.A. Ph : DR U La wilaya de Blida s’attend, cette année, à engranger une production de 4,2 millions de quintaux d’agrumes, selon les prévisions de la direction des services agricoles (DSA), qui œuvre, avec la contribution des professionnels du secteur, au développement de la filière à travers notamment l’extension des vergers agrumicoles de la wilaya et la formation des jeunes dans le domaine. Suite en page 8 CHLEF Le ticket de bus plus cher es transporteurs de voyageurs assurant la ligne du centre-ville de Chlef vers la banlieue d’OuledMohamed ont décidé unilatéralement d’augmenter, à partir de ce mardi 12 janvier, le tarif sur ce trajet à raison de 5 DA. Ainsi, le citoyen devra débourser désormais la somme de 20 Da au lieu de 15 L précédemment. Selon les transporteurs « il ne s’agit pas d’augmentation de tarif du ticket de transport proprement dit, mais d’un ajustement qui d’ailleurs devait être appliqué depuis 2012, mais que nous avons différé jusqu’à ce jour en raison des nouveaux prix des carburants appliqués en ce début d’année ». Ces derniers sou- lignent également que « continuer à travailler avec les anciens tarifs signifierait pour nous travailler à perte, à un moment où le gasoil et les pièces détachées ont connu une hausse significative des prix ». Pour l’heure on ne signale aucune réaction de la direction des transports et apparemment ce sont les citoyens, notamment les travailleurs et les étudiants, qui sont contraints de subir le diktat des transporteurs. D’’ailleurs , certains citoyens que nous avons rencontrés au niveau des arrêts de bus « s’inquiètent que cela fasse tache d’huile pour toucher l’ensemble des transporteurs de la wilaya ». B. O. 8 RÉGIONS Jeudi 14 janvier 2016 BLIDA BOUIRA DÉCHMIA Suite de la page 7 Des citoyens ferment le centre de santé lusieurs dizaines d’habitants de la commune de Déchmia, municipalité relevant de la daira de Sour El-Ghouzlane, au sud de Bouira, ont participé à une action de protestation organisé devant le centre de santé. Les citoyens en colère qui ont commencé leur action de rue par un sit-in devant la bâtisse abritant cette unité de soins, ont fini par la fermer carrément, invitant gentiment le personnel médical à quitter les lieux. Les mécontents, disent qu’ils ont à maintes reprises sollicité, à travers des lettres de doléance les responsables municipaux ainsi que ceux de la direction de la santé publique de la wilaya de Bouira afin de se pencher sur l’état d’abandon dans lequel se trouve cette structure de santé mais en vain. Ce centre de santé selon les citoyens en colère, n’a de centre de santé que le nom, vu qu’il est dépourvu des moyens matériel et humain pour fonctionner. Réduit en une unité de soins, où ne sont assurés que des injections et le changement de pansement. Pour tout autre services, tel que la radiologie et les consultations médicales, les habitants de la commune de Déchmia doivent parcourir des dizaines de kilomètres en aller retour, pour se rendre dans les centres de santé des communes mitoyennes ou ceux de Sour ElGhozlane. Les protestataires qui continuaient à bloquer cette structure de santé, au moment où nous rédigions ces lignes, exigent l’affectation d’un personnel spécialisé, a savoir un médecin généraliste et un dentiste mais aussi sa dotation en matériels. Un appel de détresse est donc lancé à l’endroit de ceux censés veiller sur la santé publique afin de se pencher sur le cas des milliers de citoyens de la commune de Déchmia qui sont descendus dans la rue pour crier leur ras-le-bol et ce après avoir épuisé toutes les voies légales, selon leurs propres déclarations. Omar Soualah P Ph : DR … En dépit de conditions climatiques défavorables à la floraison des arbres, notamment en mai dernier, conjuguées aux vents chauds de novembre, la DSA compte atteindre les objectifs fixés pour la filière, par le contrat de performance de la wilaya, a assuré le chef du service de production à la DSA , Nacer Laouedj. Une production jugée record de plus de 4,4 millions de quintaux a été réalisée durant la campagne de l’année passée dans la wilaya, avec un rendement estimé à 245 quintaux d’agrumes à l’hectare, est-il signalé de même source. Selon M.Laouedj, les responsables du secteur sont déterminés à atteindre l’objectif fixé pour la filière, en prodiguant tout le soutien technique et matériel nécessaire aux agriculteurs, notamment en cas de conditions climatiques défavorables, parallèlement à l’accompagnement des agrumiculteurs tout au long du processus technique fixé pour eux (plantation, entretien et traitement des cultures ). Une autre option consiste en l’orientation d’un nombre d’agriculteurs du domaine vers la culture de certains types d’agrumes d’arrière-saison, qui pourront répondre aux besoins de beaucoup de consommateurs, notamment la Valencia (orange) récoltée en mai, a indiqué le secrétaire de la chambre d’agriculture de la wilaya, Abri Maâmar. Les agrumiculteurs de la wilaya, signale-t-on, ont une préférence pour certaines variétés d’agrumes au dépens d’autres, à l’instar des oranges Thomson et Navale, représentant 55 % des agrumes cultivés dans la région, sur les 27 variétés existantes. Selon les responsables du secteur, la capitale de la Mitidja (Blida) était réputée, par le passé, pour l’abondance de différentes variétés d’agrumes en son sein durant neuf (9) mois de l’année, à l’exception de de juin, juillet et août. à la plantation, au titre du présent quinquennat 2014-2019, est-il encore signalé. RÉHABILITATION DES VERGERS AGRUMICOLES Actuellement, des efforts sont déployés par la DSA en coordination avec ses différents partenaires du secteur, pour la réhabilitation des vergers agrumicoles de la wilaya, dont un grand nombre sont devenus improductifs en raison de leur âgé avancé. Le programme de développement de la filière agrumicole dans la Mitidja, a ainsi permis la plantation d’un surface de 1.422 ha en agrumes, au titre du quinquennat écoulé. Une partie de ces plantations a été destinée au remplacement des vieux vergers, remontant à l’époque coloniale, alors que l’autre partie représente des extensions de vergers agrumicoles dans les communes de Blida, Boufarik, Chebli, Oued Alleug, Larbaâ et de Chiffa, at-on indiqué de même source. Une autre surface de 3164,5 ha d’agrumes est programmée FORMATION POUR LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR La chambre d’agriculture de la wilaya de Blida est partie intégrante dans ce programme de relance de la filière agrumicole, à travers l’organisation, à chaque campagne, de sessions de formation au profit des professionnels du secteur, mais aussi à l'endroit de jeunes intéressés par cette filière arboricole. Ainsi, une session de formation d’une durée de cinq jours a été lancée lundi au profit de 140 stagiaires, qui bénéficieront d’une formation théorique et appliquée sur l’élagage des arbres au niveau des différents vergers de Chebli, Mouzaïa et Oued El-Alleugue avec à la clé l’attribution de diplômes qualificatifs pour les jeunes, qui seront ainsi habilités à intégrer le domaine. "L’organisation de cette session de formation est une réponse à une doléance des professionnels du sec- teur, qui ont relevé un déficit en main-d’œuvre qualifiée", a souligné M.Abri, ajoutant que l’opération vise, également, à encourager les jeunes à intégrer la filière suite au constat d’un recul, a-t-il dit, dans la spécialité d’élagage des arbres notamment, dont la pratique est réduite, ces dernières années, aux personnes âgées. Une situation qui a eu un impact négatif sur le cours des agrumes dans cette wilaya de la Mitidja dotée d’un verger agrumicole d’une superficie globale de 17.820 ha. En effet, les agrumes, qui font l’objet d’une forte demande de la part des citoyens au vu de leurs bienfaits pour la santé et leur intérêt nutritionnel, demeurent "hors de portée" des bourses du citoyen modeste, qui les trouvent sur le marché à des prix allant de 100 à 150 DA le kg, suivant leur variété et qualité. Un prix que de nombreux commerçants expliquent par l’"orientation de la production de la wilaya vers d’autres régions du pays", créant ainsi une situation de pénurie. TÉLEX DE MÉDÉA… TÉLEX CADRE DE VIE Les habitants du quartier Benguennif en colère n groupe de citoyens du quartier périphérique Benguennif à l’ouest de la ville de Médéa, espèrent pouvoir soumettre au premier responsable de la wilaya leurs doléances qui portent sur un certain nombre de points, dont le plus important est celui relatif au bitumage de la principale voie de leur quartier. Pour les riverains , le bitumage de la principale voie est une priorité, alors que la nécessité de sa réhabilitation a déjà été portée à la connaissance du P/APC et du chef de daïra. “ Attendant depuis plusieurs mois une quelconque décision pour son bitumage, nous constatons que rien n’a été entrepris” estiment les habitants qui ajoutent que le tronçon qui a une longueur de près de 3 km est dans un état de dégradation avancée, empêchant les liaisons des transports publics collectifs et les dessertes par les autres véhicules légers et les taxis. Les amoncellements de boue sont aussi la cause de désagréments car ils rendent difficiles les déplacements à pied et sont sou- U vent charriées par les pluies jusqu’à l’intérieur des habitations. Pour les habitants du quartier, il est devenu risqué de sortir la nuit faute d’éclairage public depuis plusieurs années, alors que sa réalisation n’occasionnera pas beaucoup de dépenses pour l’administration de la commune, fait-on remarquer. Les habitants du quartier s’étonnent de la négligence des autorités quant à mettre une clôture autour du cimetière dont le terrain a été offert par une âme charitable en 1988 et qui accueille les morts, est-il souligné. Gagnés par la lassitude du fait des promesses données et non tenues, ils ont tenu à se rassembler devant le siège de la wilaya pour être écoutés et afin que leurs problèmes soient pris en charge d’une manière définitive, déclare-t-on. Zarouat M. BIR BEN-ABED Les infrastructures sanitaires font défaut a commune de Bir Ben-Abed enregistre un manque flagrant en matière d'infrastructures sanitaires, ainsi que l'absence totale d'encadrement médical qualifié. Des habitants de la commune disent qu'ils sont contraints de faire des dizaines de kilomètres pour subir les premiers soins dans les communes voisines. Sachant que la commune de L Bir Ben-Abed renferme cinq centres de santé qui sont implantés au niveau des localités d'El-Choiytia, d’Aïn Boureffou, Mouisset, Ouled Saïd, ainsi qu'au niveau de la localité urbaine mais leurs prestations restent très faibles, d'après les mêmes habitants et ne répondent pas à leurs besoins notamment à Aïn Boureffou. Toujours selon eux, toutes ces presta- tions se limitent aux premiers secours et à quelques soins faciles avec des moyens du bord très limités. S'ajoute à cela l'absence de médecins, hormis au niveau du centre de santé situé au niveau de la localité urbaine qui dispose d'un seul médecin généraliste. Ce qui contraint les malades à se déplacer vers le centre hospitalier de Guelb El-Kebir ou vers l’hôpital de Béni-Slimane traversant ainsi des dizaines de kilomètres. Devant cette situation, les habitants de la commune de Bir Ben Abed demandent, une nouvelle fois, la réalisation d’une polyclinique dans la commune avec des médecins spécialistes et les équipements nécessaires afin d'assurer la couverture médicale aux patients. Z.M. RÉGIONS Jeudi 14 janvier 2016 BOUIRA 9 AÏN-DEFLA YENNAYER EL-ABADIA Remise des clés de 200 logements LPL Concours : deux robes kabyles en lice Une nouvelle année commence : Ennayer. Porteuse d’espoir pour tous les Algériens, elle a été fêtée, hier à Bouira, avec les robes, les gâteaux et les plats traditionnels de la région. Une vingtaine d’artisanes ont participé à l’exposition donnée à la maison de la culture. Cette fête, où le savoir-faire a rivalisé de talent et de génie, a inspiré à la direction de la culture et du tourisme l’idée d’organiser un concours du meilleur plat, du meilleur gâteau et de la meilleure robe traditionnelle ou moderne. ttendu vers 10h, le wali, arrivé peu après, a fait le tour des stands, encourageant les plus jeunes et félicitant les plus expertes parmi les artisanes pour la perfection et la beauté de leurs produits. Naturellement deux robes ont retenu l’attention pendant cette exposition : la robe d’Ahl Ksar (une localité à une vingtaine de km à l’est de Bouira) et la robe Youdyène (des Ouadhias (localité entre Tizi Ouzou et Bouira). Par la variété de leur couleur (toutes les couleurs de l’arc en ciel ont été sollicitées pour la parer) et la richesse des tissus utilisés pour leur confection, elles étaient le clou de cette exposition. Les flashs crépitaient pour immortaliser ces moments uniques qui rehaussent cet événement périodique. Les vœux fusaient aussi en arabe, en tamazight et en français. Quelques artisanes ont profité pour porter leurs doléances au premier responsable de la wilaya. Nadia, de Bechloul voudrait un deuxième local pour donner plus d’espace à son activité de couturière. Noëlle de Bouira demande sans succès un local pour mettre en marche sa deuxième machine industrielle. L’appartement qu’elle occupe ne le lui permet pas. Nouara de Chaâbat Braham, dans la commune de Haïzer, souhaite ouvrir un atelier, mais n’a pu obtenir de local. Elle espérait que le wali visite son stand. Hélas, le wali ne l’a pas vue. Et l’artisane de Chaâbet Braham n’a eu la satis- Ph : DR A faction ni de porter sa doléance devant le responsable de la wilaya ni de recevoir ses encouragements pour la robe Iouadyène.Au premier étage de la maison de la culture règne une ambiance proprement gastronomique. Tout l’art culinaire tient en l’espace de cette pièce où s’aligne des tables supportant des plats de couscous et de gâteaux, dont les recettes viennent de si loin qu’on ne peut dire exactement d’où. Le wali a pris une cuiller parci, une cuiller par-là, en portant un jugement flatteur pour chaque plat ou gâteau goutté. Il y avait des crêpes, des beignets, du couscous en semoule de blé et en semoule d’orge, avec des légumes et du poulet ou avec du petit lait. Et puis d’autres plats et d’autres gâteaux que la tradition a consacrés et qui n’ont pas de noms équivalents en arabe. L’artisane El Arem a montré son art en la matière qui s’appuie sur quarante ans d’expérience. « J’ai commencé à travailler à 16 heures la veille, et je ne me suis couchée que vers 4 heures. Il m’a fallu tout ce temps pour préparer tous les plats. », s’est-elle confiée à nous. Un atelier ? Oui, elle voudrait en avoir un. Mais elle, son problème, c’est les impôts. Elle a vu son activité taxée à 9 millions l’année dernière, alors qu’elle est es clés de 200 logements publics locatifs (LPL) ont été remises, mardi, à leurs bénéficiaires dans la commune d’ ElAbadia, à l’Ouest de Aïn-Defla. La cérémonie de remise des clefs s’est déroulée dans une ambiance bon enfant en présence des familles, des heureux bénéficiaires et des autorités locales. Une opération similaire concernera, février prochain, les communes de Khémis-Miliana (600 logements) et Miliana (66 logements), a indiqué, à cette occasion, le DG de l’antenne de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya, Rachid Sabor.Pas moins de 13. 000 logements socio-locatifs sont en cours de réalisation sur le territoire de la wilaya de Aïn-Defla, a souligné M.Sabor, faisant état de quelque 1000 logements lancés dans la seule daïra d’El-Abadia. De son côté, la directrice du logement de la wilaya, Fatiha Arkab, a fait part de l’attribution, depuis 2010, de 27 000 aides à l’habitat rural. De ce chiffre, 14.000 logements ont été achevés, 7 000 sont en cours de réalisation et 6 000 autres en voie de lancement, a-telle ajouté. Un quota de 3.000 aides supplémentaires a été réservé à la wilaya de Aïn Defla, suite à la visite qui y a été effectué par le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la Ville au mois de septembre 2015, a rappelé Mme Arkab, signalant que ce quota est en cours de d’attribution. Le logement de type rural constitue le point de mire du citoyen de Aïn-Defla au regard du cachet rural et agricole de la wilaya, a observé Mme Arkab, émettant le souhait de voir l’ensemble du programme lancé avant la fin de l’année en cours. L femme au foyer, cette fille de chahid, qu’une bombe a failli tuer alors qu’elle était enfant, au temps de la guerre de libération. Fatima, de Bechloul, s’est plainte de l’exigüité de son local qui ne lui permet pas d’exposer ses gâteaux. Au bout de la salle, dans un coin, Lila voudrait, elle aussi, avoir son local. Mais elle, sa préoccupation est d’un autre ordre. Elle a stigmatisé l’absence de publicité autour de cette exposition. Pour elle, il fallait mettre plus de moyens pour faire circuler l’information à propos d’événement comme celui-là. Elle s’est livré, à une comparaison entre l’exposition qu’elle a faite avant-hier à Tassala, dans la daïra de Haïzer où elle a vendu beaucoup de gâteaux et celle-ci où la vente s’est révélée presque nulle, à cause du peu de monde. Enfin, Naïma, de Chorfa est scandalisée du fait qu’on n’a pas assuré la restauration des exposants. Un malaise due à une hypoglycémie a failli l’envoyer l’après-midi à l’hôpital. Interrogée à ce propos, la responsable de cette exposition a fait savoir que le ministère de la Culture, eu égard à la crise et les mesures économiques a été contraint de supprimer la restauration des exposants. Le concours allait se dérouler tard dans l’après midi. Ali D. AÏN TÉMOUCHENT FORMATION PROFESSIONNELLE Une commission nationale de suivi de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route dressée le 16 décembre 2015, aux directeurs de la formation et de l’enseignement professionnels, des 48 wilayas, la circulaire n°1/SM/MFEP portant mise en œuvre des conclusions de la conférence nationale du 10 novembre 2015 s’articule autour de 10 commandements distincts qui constituent, selon le directeur de wilaya d’Aïn Témouchent de la formation et de l’enseignement professionnels une feuille de route qu’il fallait à tout prix vulgariser. Présidant, ce mardi 12 janvier 2016, une rencontre de wilaya ayant regroupé les directeurs des 11 centres et l’institut national de la formation professionnelle, le directeur axé son allocution sur les instructions du ministre Mebarki, qui visent à prendre en charge la demande sociale en matière de formation, répondre aux besoins en ressources humaines qualifiées selon les spécificités de chaque région et faciliter A l’employabilité des diplômés. Ce point précis a suscité un débat de haut niveau ayant abordé les aspects liés à la disponibilité actuelle des compétences requises en mesure de former les formateurs dans des spécialités nouvelles en management, en entrepreneuriat et en affaires managériales. Dans le cadre de la diversification de l’offre de formation, il y a lieu, a-t-il dit, d’intégrer la dimension nationale de formation par la mobilité des stagiaires avec la possibilité de multiplier l’ouverture de sections en formation passerelles dans diverses spécialités afin de satisfaire la demande importante du public. Aussi, il a tenu à insister sur l’optimisation et la rentabilisation des capacités de formation pour le développement des formations qualifiantes ainsi que l’élargissement de la nomenclature des spécialités et branches nouvelles. A ce titre, notre bureau avait donné une importance capitale aux nou- velles filières qu’il faut absolument ouvrir pour répondre aux besoins de la zone industrielle de Tamzourah. Sur ce, le directeur avait dit que ses services devaient se rencontrer avec les nouveaux partenaires ayant déjà affiché leur engagement à vouloir y investir dans le cadre des nouvelles lois régissant les activités industrielles en Algérie. Selon lui, il est question d’aménager l’ancien siège de la garde communale de Tamzourah en centre de formation spécialisé. Cette proposition a été faite par le président de l’APW, lequel attend beaucoup de la direction de la formation pour ouvrir sans tarder les filières en rapport avec les activités de l’automobile et autres. Derechef, l’orateur qui s’est confessé à notre bureau réitère les objectifs fixés par le ministre, qui visent à atteindre 70% des produits à former en apprentissage, un seuil qui est présentement à la limite de 39% des inscrits. Ainsi, la promotion de l’apprentissage sera renforcée par la disposition insérée dans la loi de finance de 2016, qui va permettre au FNAC d’en financer des actions de ce genre. Ceci dit, cela doit passer par l’adaptation des formations aux besoins socioprofessionnels et socioéconomiques par le développement de partenariats gagnant –gagnant. Cependant au niveau local les yeux sont braqués sur les futurs pôles d’excellence qui doivent intéresser les partenaires potentiels, nationaux et étrangers. Ces pôles devraient focaliser leur travail sur la formation des formateurs dans les spécialités nouvelles. Avant la rentrée de février, la feuille de route doit connaitre une évolution notable dans sa mise en œuvre. Une commission nationale a été instituée en vue de faire des contrôles et d’apprécier le travail de chaque wilaya, avait-il conclu. Boualem Belhadri SP RTIF Jeudi 14 janvier 2016 11 CLASSEMENT DES BUTEURS AFRICAINS D'EUROPE Slimani et Mahrez sur le podium slam Slimani (Sporting Lisbonne/Portugal) et Riyad Mahrez (Leicester/Angleterre) sont sur le podium des buteurs africains évoluant dans les championnats de football d'Europe, selon le classement établi par Radio France internationale (RFI). Les deux joueurs algériens se partagent la troisième place avec 13 buts chacun en compagnie de l'ex-international camerounais d'Antalyaspor Samuel Eto"o. Auteur d'un 13è but en championnat avec le Sporting Lisbonne, lundi lors de la victoire face à Praga (3-2), Slimani se pointe à la deuxième position des meilleurs artilleurs du championnat portugais, à cinq unités de l'attaquant brésilien de Benfica, Oliveira Jonas (18 buts) . De son côté, Riyad Mahrez, a été laissé au repos par son entraîneur, Claudio Rainieri, cette semaine, à l'occasion du match de la Coupe de la Ligue contre Tottenham (2-2). Pour sa part, le joueur algérien de Malines/ Belgique, Sofiane Hanni occupe la 11è place au classement RFI des meilleurs buteurs africains avec 9 buts. Le classement est dominé par l'international gabonais du Borussia Dortmund et meilleur joueur africain-2015, Pierre-Emerick (18buts), suivi du Nigerian Odion Ighalo (Watford/Angleterre), avec 14 buts. Ce classement prend en compte seulement les joueurs évoluant dans les douze meilleurs championnats d'Europe (selon l'indice UEFA 2015-2016), sélectionnés ou sélectionnables par une équipe nationale A africaine. Les joueurs binationaux sont inclus. I L 1 MOBILIS /16E JOURNÉE Un somptueux CRB-MCA pour la reprise Le championnat de Ligue 1 Mobilis de football reprendra ses droits ce week-end avec à l'affiche le derby algérois entre le CR Belouizdad et le MC Alger, au moment où le champion d'hiver l'USM Alger affrontera le NA Hussein-Dey, à l'occasion de la 16e journée prévue jeudi, vendredi, et samedi. Suite en page 12 Start L1 Jeudi 14 janvier : Alger (5-juillet) : USM Alger - NA Hussein Dey (18h00) Vendredi 15 janvier : Relizane : RC Relizane - DRB Tadjenanet (15h00) Oran (Ahmed-Zabana) : MC Oran - ES Sétif (16h00) Béchar : JS Saoura - USM Harrach (18h00) Samedi 16 janvier : Blida (Brakni) : USM Blida - ASM Oran (15h00) Alger (20-août 1955) : CR Belouizdad - MC Alger (15h00) Béjaïa : MO Béjaïa - RC Arbaâ (16h00) Constantine : CS Constantine - JS Kabylie (16h00) L2 Vendredi A Sidi Bel-Abbès : USM BelAbbès - Paradou AC A Médéa : Olympique Médéa USMM Hadjout A Saïda : MC Saïda - MC El Eulma A Bordj Bou Arréridj : CA Bordj Bou Arréridj - Amel Boussaâda Au Khroub : AS Khroub - OM Arzew A Béjaïa : JSM Béjaïa - JSM Skikda A Batna : CA Batna - US Chaouia Samedi : A Chlef : ASO Chlef CRB Aïn Fekrou IL POURSUIT SA RÉSURRECTION AU RED STAR Hameur Bouazza co-meilleur passeur de la Ligue 2 française isiblement, L'ex-international algérien, Hamer Bouazza, s’est refait une santé depuis qu’il a rejoint le Red Star au cours de la deuxième moitié de l’exercice dernier. La preuve, après avoir contribué grandement dans la montée de cette formation en Ligue deux française, le voilà qu’il s’illustre cette saison notamment par ses passes décisives, qui font de lui tout simplement l’un des meilleurs passeurs du deuxième palier de l’Hexagone. Bouazza a fait parler de lui à nouveau en signant sa septième passe décisive, à l’occasion de 20e journée déroulée ce week-end. Et même si le milieu offensif algérien a connu un mauvais aprèsmidi, après la défaite des siens à domicile contre le RC Lens (2-1), conjuguée à son expulsion suite à un deuxième carton jaune, il n’en demeure pas moins que le joueur peut se consoler par cette première place au classement des meilleurs passeurs à laquelle il s’est hissé pour l’occasion. Une place qu’il partage néanmoins avec le joueur Gustavo Campanharo, sociétaire d’Evian TG FC. La défaite du Red Star lui a coûté aussi de reculer à la 5e place au classement avec 32 points, distancé de trois unités par le troisième Clermont Foot, où évolue le portier international algérien, Mehdi Jeanine. Bouazza (31 ans) avait rejoint le club parisien après un court passage à l'ES Sétif où il a vécu sa seule expérience dans le championnat algérien, après avoir évolué en France, en Angleterre, en Turquie et en Espagne. Il n'a plus été convoqué en sélection nationale (23 sélections et 3 buts) depuis 2013. H. S. V LIGUE DES CHAMPIONS (TOUR PRÉLIMINAIRE/ALLER) Le MOB à Accra le 9 février pour affronter l'Ashanti Gold e MO Béjaïa s'envolera pour la capitale ghanéenne Accra le 9 février avec une délégation de 32 personnes, pour affronter l'Ashanti Gold en match aller du tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique, a indiqué, avant-hier, la direction du club. Le match aller se jouera entre le 12 et le 14 février alors que la seconde manche est prévue entre le 26 et le 28 février au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa. Le MOB participera pour la première fois de son histoire à une compétition africaine grâce à la deuxième place décrochée lors du précé- L dent exercice derrière le champion en titre de l'ES Sétif. Le club béjaoui est également détenteur de la Coupe d'Algérie 2015. En cas d'un exploit face aux Ghanéens, les Béjaouis devront rencontrer le vainqueur de la double confrontation entre les Tunisiens du Club Africain et les Ivoiriens de l'AS Tanda. Neuf (9) clubs sont exemptés du tour préliminaire à savoir l'ES Sétif (Algérie), le TP Mazembe (RD Congo, tenant), Coton Sport (Cameroun), l'AC Léopards (Congo), Al-Ahly et Zamalek (Egypte), Al-Merrikh et Al-Hilal (Soudan), et l'ES Sahel (Tunisie). DE RETOUR À L’ES SÉTIF Djabou obtient le feu vert du médecin de l’EN pour rejouer e désormais ex-stratège du Club Africain de Tunis, Abdelmoumen Djabou, a lancé un ouf de soulagement après avoir reçu le feu vert du médecin de la sélection algérien, Dr Yekdah, pour renouer avec la compétition après près de huis mois d’absence due à sa méchante blessure contractée en fin de saison dernière au niveau d’un genou. Voilà qui rassure aussi les milliers de fans de l’ES Sétif qui continuent de jubiler après le retour de leur enfant prodige au bercail. Djabou avait résilié, en fin de semaine dernière, son contrat avec le champion de Tunisie en titre après trois années passées du côté de Bab Jdid.Cependant, et même si Djabou est L autorisé à rejouer, il n’en demeure pas moins qu’il devra encore patienter avant de rechausser les crampons. Le joueur de 28 ans accuse naturellement un sérieux retard sur le plan physique, lui qui reprend à peine l’entraînement. En tout cas, le premier responsable de l’ESS, Hassen Hamar, ne manquera pas de souligner que le staff technique de l’Aigle noir ne comptait pas mettre le ‘’chouchou’’ des Sétifiens de sitôt dans le bain.«On va être très patient avec Djabou. Pas question de bruler les étapes car le joueur devra avoir le temps nécessaire pour retrouver sa forme optimale. Il faudra notamment lui éviter une quelconque rechute à même de le faire revenir à la case de départ», insiste le boss de l’Entente.Il faut dire que ce mercato d’hiver a été aussi l’occasion pour l’ESS de récupérer ses enfants. Outre Djabou, le club a également récupéré deux autres éléments produits de son école. Allusion faite à Abdelhakim Amokrane et Akram Djahnit. Le premier a mis un terme prématuré à son contrat de prêt au DRB Tadjnanet, tandis que le second est en passe de résilier son bail le club koweitien d’Al-Arabi qu’il avait rejoint l’été dernier. Djahnit signera un contrat de deux ans avec l’Entente dès son retour au pays dans les prochaines heures.Il y a lieu de souligner dans la foulée que le boss sétifien a récupéré ces trois joueurs sans payer un centime. Hakim S. 12 SPORTS Jeudi 14 janvier 2016 Suite de la page 11 L 2 MOBILIS (16E JOURNÉE) Le PAC défie Bel Abbès 'USM Bel-Abbès, leader de Ligue 2 Mobilis de football accueille Paradou AC (6e), dans une confrontation qui s'annonce palpitante et indécise pour le compte de la 16e journée de la compétition, prévue ce week-end et qui sera marquée également par d'autres affiches alléchantes, entre autres le derby CA BatnaUS Chaouia. L'USMBA, sacrée championne d'automne il y a vingt jours grâce au nul vierge ramené de chez son dauphin, le CA Batna, s'apprête en effet à croiser le fer avec le Paradou AC, une des principales satisfactions de la phase aller, ce qui devrait donner lieu à une chaude empoignade, à l'issue incertaine. Le Paradou avait timidement démarré sa saison, certes, mais il s'est bien ressaisi au fil des matchs, parvenant même à surclasser l'ogre de la Ligue 1 Mobilis, l'USM Alger, en 32e de finale de la Coupe d'Algérie avant de dominer CR Beni-thour (3-0) en 1/16es de finale . Une belle forme que respire également le champion d'automne, l'USMBA, ce qui devrait donner lieu à un match très disputé. L'autre affiche de cette journée de reprise mettra aux prises le CA Batna (2e) à l'US Chaouia (12e) dans un derby chaud. Certes, les hommes de Rachid Bouaârata sont favoris pour engranger les trois points de la victoire mais l'USC s'est bien repris depuis l'arrivée de l'entraîneur libyen Abdelhafidh Erbich. De son côté, l'O. Médéa (3e) partira avec les faveurs de pronostic à l'occasion de la réception de l'UMM Hadjout (16e), alors que l'ASO Chlef (5e) accueillera le CRB Ain Fekroun qui vient de sortir le MC El Eulma en Coupe d'Algérie. Les matchs AS Khroub - OM Arzew, JSM Béjaïa - JSM Skikda et le derby des Hauts Plateaux, CABBA - ABS, sont les autres rencontres au programme de cette 16e journée. L LIVERPOOL USMA Le leader à la recherche d’un joueur au profil de Belaili 'USM Alger, leader de la Ligue 1 algérienne de football est à la recherche d'un joueur au profil du milieu de terrain offensif Youcef Belaili, suspendu quatre ans pour dopage, a annoncé, mardi, le coordinateur du club algérois Salah Allache. "Nous sommes à la recherche d'un joueur du même profil que Belaili, qui a énormément manqué à l'équipe. C'est difficile d'en trouver quelqu'un à trois jours de la clôture du mercato d'hiver, mais tout reste envisageable", a indiqué le dirigeant de l'USMA. Contrôlé positif en septembre 2015 pour dopage, Belaili avait écopé de quatre ans de suspension. Le natif d'Oran s'était illustré, notamment en Ligue des champions d'Afrique, dont l'USMA avait atteint la finale, battue par le TP Mazembe (1-2, 0-2). "Si on n'arrive à dénicher un joueur qui a 60% des qualités de Belaili, nous sommes preneurs, si non, nous allons nous contenter de l'effectif actuel qui est tout de même assez équilibré", a-t-il ajouté. L'USMA a enregistré, lors de l'actuel mercato d'hiver, le retour de prêt de l'attaquant Djamel Eddine Chettal, qui a évolué pendant une saison au MO Béjaia avec lequel il avait remporté la Coupe d'Algérie. Le nom du milieu de terrain offensif Akram Djahnit, qui va résilier incessamment son contrat avec AlArabi (division 1 koweïtienne) a été évoqué dans l'entourage du club algérois, mais aucune offre n'a été formulée, pour le moment, à l'agent du joueur. L'USMA, championne d'hiver à dix longueurs de son poursuivant direct, le CR Belouizdad, entamera la seconde partie de la saison jeudi avec le derby face au NA Hussein Dey prévu au stade du 5-juillet (18h00). L Phs : DR …Cette première journée de la phase retour sera donc dominée par une somptueuse opposition entre le CRB (2e, 26 pts) et le MC Alger (3e, 24 pts) dans un duel qui promet en intensité. Eliminé samedi dernier en 16es de finale de la Coupe d'Algérie par l'ES Sétif (2-1, a.p), le Chabab tentera de se refaire une santé au détriment du Doyen, qui aspire, quant à lui, à rester sur le podium. Le leader incontesté du championnat l'USMA accueillera, au stade du 5-Juillet le NAHD (9e, 19 pts) dans un derby qui devrait, a priori, revenir aux "Rouge et Noir". Tenue en échec une seule fois lors des derbies algérois disputés au 5Juillet lors de la phase aller par le MCA (0-0), le club de Soustara vise à accentuer son avance sur ses poursuivants et foncer vers un septième titre. Le Nasria, qui reste sur une qualification à l'arraché au prochain tour de Dame Coupe, aura à cœur de créer la surprise comme ce fut le cas lors de la victoire face au MCA (2-1) au temple olympique (ndlr, 9e journée). À noter que la seule défaite des Usmites lors de la première partie du championnat avait été essuyée face aux Sang et Or (2-1). Le MO Béjaia (4e, 23 pts) accueillera la lan- terne rouge le RC Arbaâ qui ferme la marche avec 8 points seulement, et dont l'avenir en Ligue 1 est plus que jamais menacé. Les Béjaouis, qui auront l'avantage du terrain et du public, devraient sortir vainqueurs, au moment où une défaite du RCA risque de l'enfoncer davantage. L'USM Harrach, qui partage la 4e place avec le MOB, sera en péril quand il se rendra à Bechar pour défier la JS Saoura (8e, 19 pts), intraitable dans son antre du 20Août. Les coéquipiers du buteur maison Mustapha Djalit, éliminés en Coupe d'Algérie, comptent s'offrir les Harrachis, qui voyagent plutôt bien depuis le début de la saison. Le nouveau promu, le DRB Tadjenanet (6e, 22 pts), véritable révélation de la première partie de saison, défiera en déplacement un mal classé, le RC Relizane (14e, 15 pts) en l'occurrence, dans un match aux objectifs diamétralement opposés. Le champion d'Algérie en titre l'ES Sétif (10e, 19 pts), qui n'arrive toujours pas à amorcer son départ, sera en appel à Oran pour croiser le fer avec le MCO (7e, 21 pts), qui reste sur deux victoires de rang en championnat. Les Sétifiens, dont l'attaque ne carbure pas à plein régime (ndlr, 10 buts à l'aller) sont appelés à se "révolter" s'ils ne veulent pas connaître de mauvaise surprise en cette seconde manche qui s'annonce difficile pour l'ensemble des clubs. La JS Kabylie (11e, 18 pts), auteur de résultats mitigés à l'aller devra rester vigilante à l'occasion de son duel à Constantine face au CSC (13e, 16 pts), plus que jamais menacé par le spectre de la relégation. Les deux clubs qui se trouvent pratiquement dans la même situation devront impérativement sortir le grand jeu pour éviter la défaite. En bas du classement, l'ASM Oran (15e, 13 pts), éliminée sans gloire en 16es de finale de la Coupe par la modeste formation de l'ARB Ghriss (interrégions 1), compte aborder son match de groupe sur le terrain de l'USM Blida (12e, 17 pts), avec la ferme intention de revenir avec un résultat probant, en dépit de la complexité de sa mission face à une équipe avide de rachat après son élimination en Coupe d'Algérie. JSMB-JSMS DEMAIN À 15 HEURES À BÉJAÏA Un match à ne pas rater pour les locaux ’est la reprise du championnat chez les clubs de la ligue 2 et où demain, l’un des clubs qui jouent l’accession, la JSMB en l’occurrence, recevra chez elle la JSM Skikda. Les deux équipes voudraient bien entamer la deuxième partie du championnat avec une bonne note, soit un succès, mais les trois points seront plus importants pour les locaux, car, au moins, ils sont à la deuxième place avec 26 points exæquo et qu’en cas ou ils laisseraient filerdes points chez eux, ils peuvent même quitter le podium provisoirement, ceci au moment où le quatrième au classement, l’Olympique de Médéa qui est à un point de la JSMB et du CAB, jouera à domicile face à l’USMMH. Ce qui fait que les Bejaouis doivent gagner pour rester sur le podium. Les visiteurs qui sont à la 10e place avec 19 points voudront se relancer dans la course à l’accession et partant de là, ils ne viendront pas à Béjaïa en disant qu’ils ont déjà perdu les trois points, mais voudraient bien battre les Vert et Rouge de la Soummam pour la deuxième fois, après celui de la première journée de l’exercice actuel. Ce match ne doit pas être raté par les Vert et Rouge, surtout que tout juste après, ils effectueront un déplacement à Aïn Fekroun pour jouer face au CRBAF au stade Allag et dont la rencontre débutera à 15h. Seuls les trois points compteraient pour les capés de Hammouche Said, qui appréhende ce match de début de la phase retour, surtout en l’absence du capitaine Lemaici qui s’était blessé lundi passé lors du match amical qui a opposé les camarades du nouvel arrivé Dehouche à l’équipe de la division nationale amateur, l’USOA en l’occurrence (0/0). Disons donc C que cette rencontre ne sera pas facile et que les hommes du président du CSA, Zahir Guellati ne sont pas prêts de céder le moindre point chez eux, à commencer par la rencontre de demain. Reste à savoir si les visiteurs de la JSMS vont les entendre de la même oreille. Attendons pour voir, mais le match sera certainement très disputé entre les deux équipes. Seule l’équipe qui s’est bien renforcée et la mieux préparée pourra remporter cette rencontre. M. R. KOWEÏT Djahnit va résilier son contrat avec Al-Arabi e milieu de terrain algérien Akram Djahnit a décidé de résilier son contrat le liant à la formation d'Al-Arabi (division 1 koweïtienne de football), au moment où les deux clubs de Ligue 1 algérienne : le CS Constantine et l'ES Sétif sont à l'affût. Le joueur, arrivé durant l'intersaison au Koweït pour un contrat de deux ans en provenance de l'ESS, a décidé de mettre fin à son L aventure avec Al-Arabi en raison d'un "problème d'adaptation", précise la même source. La direction du club d'Al Arabi compte se réunir mardi aprèsmidi avec le joueur pour la résiliation du contrat. Le CS Constantine a fait une offre au joueur pour l'enrôler lors de l'actuel mercato d'hiver qui prendra fin vendredi, alors que l'Entente est également intéressé par un retour de son joueur, souligne la même source. Djahnit (24 ans) s'est illustré la saison dernière avec le club sétifien, notamment lors de la Ligue des champions d'Afrique remportée par l'ESS, ce qui lui a valu l'intérêt de plusieurs équipes étrangères dont Al-Arabi. Au cours de sa courte expérience au Koweït, le meneur du jeu formé à l'ESS, a inscrit 2 buts en championnat avec Al-Arabi. 13 Klopp n'a pas encore pris la mesure de la «férocité» de la Premier League Liverpool est dans une période délicate : les blessures succèdent aux blessures, peut-être provoquées par la méthode éreintante de son nouvel entraîneur, Jürgen Klopp. Ce dernier a importé d'Allemagne ses idées et ses principes. Pas encore une grande réussite. Il devra s'adapter pour durer. am Allardyce qui donne la leçon à Jürgen Klopp, on aura tout vu, non ? Comment ose-t-il, ce dinosaure, s'attaquer au chouchou des hipsters, à l'homme dont même Sir Alex Ferguson - grand ami de Big Sam - craint qu'il ne refasse de Liverpool une équipe qui se batte avec les Red Devils pour une place sur leur "p***** de perchoir" ? Mais, comme le disait George Orwell, ce n'est pas parce que quelque chose est écrit dans le Daily Telegraph que ce quelque chose est nécessairement faux; et ce n'est pas parce qu'Allardyce se fend d'un tacle que celui-ci doit automatiquement être sanctionné d'un coup franc. Voici que qu'a dit le manager de Sunderland, parlant des blessures musculaires qui ont obligé Klopp à aligner une équipe de Youth Cup (plus Enrique, dont tout le monde avait oublié qu'il était encore sous contrat avec les Reds) face à Exeter City en 32es de finale de la FA Cup, au vu d'un programme démentiel en ce début de 2016. "C'est lui (Klopp) qui demande à ses joueurs de jouer un jeu de pressing à haut tempo dans la moitié de terrain [de l'adversaire]. C'est formidable que ses joueurs aient été capables de le faire, mais je crois que la fatigue se fait sentir maintenant." "Je ne crois pas que Jürgen se soit rendu compte de la férocité de notre championnat" A fair point, dirions-nous ici. Pas moins de douze joueurs de Klopp sont aujourd'hui aux soins, alors que Liverpool doit se préparer à disputer six matches d'ici la fin de ce mois, en l'espace de dix-sept jours - si tant est qu'Exeter City capitule dans le replay de FA Cup programmé le mercredi 20 janvier -, dont une demi-finale de League Cup contre Stoke et, dès dimanche, un duel toujours brutal contre Manchester United. Après quoi, il faudra ajouter les 16es de finale de la Ligue Europa au menu, avec Augsbourg au rendez-vous les 18 et 25 février. Continuons d'écouter Allardyce : "Je ne crois pas que Jürgen se soit rendu compte de la férocité de notre championnat à cette époque de l'année, parce qu'il a demandé [à ses joueurs] encore davantage d'énergie, les dix yards en plus. [Ses joueurs] sont fatigués, vu le nombre de matches à jouer dans un laps de temps aussi court, et se paient des blessures musculaires. Ce sont des athlètes très affûtés, plus que jamais auparavant, et la masse de travail qu'ils doivent abattre dans un match aujourd'hui les rend plus susceptibles de se blesser". tournoi amical comme le fut la DFB Ligapokal avant qu'elle disparaisse après l'édition de 2007. Et un relégable de la Premier League offre un défi autrement plus conséquent - à tout le moins physiquement - qu'un traînard de Buli. Klopp n'est certainement pas le premier entraîneur importé d'un autre championnat à s'étonner de ce que celui d'Angleterre peut avoir de brutal. De la même façon qu'un footballeur venu de l'étranger doit passer par une phase d'adaptation quand il le découvre, un technicien doit "apprendre l'anglais", particulièrement lorsque son expérience du jeu a été acquise dans un seul pays. C'est le cas du manager de Liverpool. S LIVERPOOL COURT PLUS ET PLUS VITE Laissons de côté les grands titres dont se sont fendus les tabloïds anglais après ces déclarations. Pour eux, tout ce qui peut ressembler à une guéguerre verbale entre managers est du pain bénit. Et posons plutôt la question : Allardyce aurait-il mis le doigt là où Liverpool a le plus mal ? Les statistiques confirment l'intensification de l'effort fourni par les Reds depuis que Klopp a succédé à Brendan Rodgers. Distance parcourue par l'équipe en un match quand l'Irlandais du Nord était en place: 107, 7 kilomètres. Avec l'Allemand aux rênes, 112,8, soit une augmentation de 5% environ, ce qui est loin d'être négligeable à ce niveau de compétition, quand les équipes de Rodgers n'avaient pas la réputation d'être des traîne-crampons. Nombre moyen de sprints avant, en quatre-vingt-dix minutes: 474. Après : 548. Nombre de blessures subies par les joueurs de Liverpool lors des deux derniers mois passés par Rodgers à Anfield: huit. Lors des trois premiers de Klopp sur les bords de la Mersey: vingt-quatre. Certains accuseront une préparation physique insuffisante en présaison, un argument douteux en ce cas précis. Ce n'était pas à Rodgers d'imaginer quelles seraient les exigences de son possible successeur en ce domaine, et rien n'indique qu'il ait failli à son devoir. On dira ce qu'on voudra du disciple de Mourinho, ce dont je ne me suis d'ailleurs pas privé dans le passé; mais il n'est jamais passé pour un "tueur" dans le milieu, bien au contraire. Il avait même insisté plusieurs fois sur la nécessité de phases de récupération plus longues dans le contexte de la Premier League. Sur ce chef d'accusation, non coupable, Votre Honneur. A-T-IL BIEN PRÉPARÉ SON ARRIVÉE ? A l'opposé, il semble que la préparation de Klopp à sa conquête de l'Angleterre n'ait pas été aussi minutieuse qu'on l'aurait cru. Il a récemment avoué, par exemple, qu'il ignorait que les demifinales de League Cup se jouaient en matches aller-retour. Et à l'entendre voir les conseils qu'il a prodigués à Pep Guardiola lors de sa conférence de presse de ce lundi -, on a le sentiment que beaucoup d'autres constantes de l'équation anglaise du football lui avaient échappé, à savoir le nombre de rencontres que toute équipe de l'élite doit s'attendre à disputer. Quand on fait match nul avant les demi-finales de la FA Cup, on rejoue. Il y a vingt clubs de Premier League, pas dix-huit comme en Bundesliga. La League Cup n'est pas un POCHETTINO, LE MODÈLE À SUIVRE C'est là qu'on doit faire la comparaison avec un autre produit d'importation, Mauricio Pochettino qui, lui, a très vite compris que la méthode qu'il avait employée à Espanyol ne serait pas nécessairement la plus efficace lorsque Southampton lui fit appel. Il abandonna rapidement son programme de deux, voire trois séances d'entraînement quotidiennes. S'il exige de ses joueurs un pressing intense dans les trente mètres adverses, comme il sied à un élève de Bielsa, il prend aussi garde à ne pas griller ses attaquants en leur demandant de fournir ces efforts supplémentaires pendant l'intégralité d'une rencontre. Regardez attentivement Tottenham jouer, et vous verrez que les Spurs prennent le temps de souffler, se réservent des plages de moindre activité qui peuvent passer quasi-inaperçues, mais leur permettent in fine d'appliquer encore plus efficacement le plan de leur entraîneur. Aussi, attendons. Le Liverpool kloppien s'est parfois montré enthousiasmant, malgré les limites évidentes d'un effectif de qualité inégale. En d'autres occasions, il ne s'est pas élevé au-dessus de la médiocrité. Avant que les Reds se fassent à Klopp et interprètent son jeu comme le Borussia Dortmund le fit, il faudra que Klopp se fasse à son nouveau pays. Et écoute, peut-être, ce qu'Allardyce avait à lui dire. Manchester United rattrapé sur le fil par Newcastle n croyait que Manchester United allait mieux et qu'il allait enregistrer une deuxième victoire de suite en championnat. Mais les Red Devils, qui ont mené 0-2, puis 23, ont fini par se faire reprendre par de vaillants Magpies en toute fin de match. Un nouveau coup dur pour les hommes de Louis Van Gaal. L'énorme performance de Wayne Rooney (un doublé et une passe décisive) n'aura pas suffi à Manchester United. Après avoir livré la première période la plus solide de leur saison en championnat à l'extérieur, les Mancuniens se sont faits rejoindre sur le fil par Newcastle (3-3) lors de la 21e journée de Premier League. C'est le latéral Paul Dummett (90e) qui a permis aux Magpies de stopper une série de trois revers consécutifs. Au classement, MU (6e) voit West Ham, vainqueur dans le même temps à Bournemouth (1-3), lui passer devant. Newcastle reste relégable (18e) mais récolte son premier point en 2016 en championnat. Louis Van Gaal risque de ruminer longtemps ces deux points qui ont échappé à ses hommes à Saint James Park. Les coéquipiers d'Anthony Martial, placé côté droit dans le 4-23-1 du technicien néerlandais, ont inscrit un but dès la 9e minute, du jamais vu cette saison, par Rooney sur penalty. Le capitaine mancunien est en grande forme en ce début d'année. Déjà buteur le 2 janvier face à Swansea (2-1) en championnat, et de nouveau samedi en Cup face à Sheffield United (1-0), il n'avait plus marqué lors de deux matches consécutifs de Premier League depuis quatorze mois. O SISSOKO TRÈS PRÉCIEUX SUR SON CÔTÉ DROIT Ce n'est pas la seule satisfaction de sa soirée. Rooney a ensuite été passeur décisif sur la réalisation de Lingard (2-0, 38e) avant de s'offrir un doublé d'une splendide frappe en lucarne à l'entrée de la surface (2-3, 79e). A ce moment-là, il a cru mettre à l'abri son équipe mais c'était sans compter sur une formation de Newcastle solidaire jusqu'au bout, à l'image de Moussa Sissoko, très précieux sur son côté droit. Wijnaldum a réduit la marque une première fois juste avant la mi-temps (1-2, 43e) avant l'égalisation de Mitrovic sur penalty (2-2, 67e). Le missile de Dummett en fin de match (90e, 3-3) a soulagé son entraîneur Steve McLaren, qui a enregistré cette semaine le renfort d'Henri Saivet (Bordeaux) et Shonjo Shelvey (Swansea) pour aller décrocher le maintien. De son côté, Manchester United n'avait plus inscrit trois buts dans un match depuis le 17 octobre et un large succès à Everton (0-3). A l'image de ce penalty bêtement concédé par Smalling (67e), la défense des Red Devils a plombé l'excellente copie de son attaque et de son capitaine. Louis Van Gaal a eu beau se satisfaire du résultat et de la performance de ses joueurs après la rencontre, les Mancuniens n'ont gagné que 2 de leurs 11 derniers matches et le titre s'éloigne journée après journée en championnat. Désormais, il faut d'abord penser à assurer un ticket pour la prochaine Ligue des champions. En commençant par un déplacement délicat chez le grand voisin et rival Liverpool, dès dimanche. SPORTS Jeudi 14 janvier 2016 15 BALLON D'OR Et en plus, Lionel Messi a de l'avenir... A 28 ans, Lionel Messi est au sommet de sa forme. La retraite ? Ranger ses crampons ? La puce argentine n’y pense pas car il a encore faim de titres et de victoires. est l’histoire d’un petit homme qui n’en finit plus de surprendre et de grandir. A 28 ans, Lionel Messi impressionne ses coéquipiers et ses adversaires et subjugue les centaines de millions de téléspectateurs qui suivent, chaque semaine, ses prouesses. Buteur, passeur, chef d’orchestre, sa panoplie de super héros du ballon rond n’en finit plus de s’élargir. "La grande qualité de Leo, c’est qu’il continue de progresser et de faire évoluer son jeu. Aujourd’hui, il est donc plus complet qu’hier. La question est : où s’arrêtera t-il ?", vient de déclarer l’ex-capitaine blaugrana, Carles Puyol, au quotidien Mundo Deportivo. Et c’est vrai que le glouton argentin s’épaissit. Il n’est plus le gamin timide et réservé qui avait presque honte de répondre aux questions des journalistes. Il n’est plus ce joueur de Playstation, supersonique, tellement obnubilé par le ballon qui lui arrivait même de faire la tête sur le terrain lorsqu’il ne le touchait plus. "Non, Leo est devenu un homme, annonce Cesar Luis Menotti à l’agence DPA. Il est plus patient sur le terrain et je trouve continuer d’être motivé, saison après saison, affirme Luis Enrique. Il n’en finit plus de battre des records et pourtant, il ne veut pas s’arrêter là. Il se surpasse chaque jour un peu plus et c’est ce qui fait sa force. Et tout ça, ça va durer jusqu’à ce qu’il le veuille. C’est un joueur unique…" Et Messi a en effet prouvé qu’il pouvait changer, faire évoluer son jeu pour continuer de régner sur le football mondial. Alors, quel Messi pour 2018 ? "Messi est devenu un joueur total, a déclaré son acolyte Javier Mascherano à ESPN Radio Sur. Ce n’est pas seulement un goleador. C’est également un milieu de terrain passeur qui est capable de contrôler le tempo, de mener le jeu. Avec Guardiola, Messi devait finir le travail, inscrire des buts car le rôle de créateur était donné à Xavi, Iniesta et à Busquets. Aujourd’hui, avec Suarez et Neymar à ses côtés, il est dans un autre registre. Il contrôle, il mène le jeu et il le fait très bien. Le Barça est encore plus dépendant de lui qu’il y a quelques saisons…" Ph : DR C’ qu’il montre beaucoup plus de caractère. Il peut s’énerver, répondre à une provocation, discuter avec un arbitre. Il n’est plus ce gamin qui donnait l’impression de jouer dans la rue, en bas de chez lui." Les dernières interviews données par le quintuple Ballon d’Or donnent raison à Puyol comme à Cesar Luis Menotti. Lionel Messi fait désormais passer des messages et n’hésite plus à dire ce qu’il pense. Car, s’il est adulé sur le vieux continent, il ne fait pas encore l’unani- PUB mité chez lui, en Argentine. "J’en ai marre qu’on dise ici et là que je n’ai pas la fibre patriotique, que je ne 'sens' pas le maillot de la sélection, a t-il raconté sur la chaîne TyC Sports. Les gens oublient vite qu’on vient de faire finale de la Coupe du Monde et finale de la Copa America. Lorsque j’écoute ce qui se dit, j’ai l’impression qu’on n’a rien fait. C’est vrai, nous n’avons pas gagné, mais on est allés jusqu’en finale, on ne s’est pas fait éliminés en huitièmes de finale, non ?" Cette interview donnée à une chaîne de télé argentine a fait couler beaucoup d’encre. Parce que jamais Leo n’avait haussé le ton comme ça. Mais aussi parce que Messi a montré, une nouvelle fois, qu’il voulait gagner des grands titres avec l’albiceleste. Des titres avec sa sélection, c’est d’ailleurs ce qu’il manque à son extraordinaire palmarès. Encore que, on oublie bien souvent que la "puce atomique" a remporté une Coupe du Monde des -20 ans (2005) et une médaille d’or aux Jeux Olympiques (2008). Ce qui n’est pas rien. "Lorsque j’enfile le maillot albiceleste, je veux tout gagner, poursuit Leo dans cette interview. Cet été, il y a une nouvelle Copa America (aux EtatsUnis), et on va encore tout faire pour ramener le trophée à la maison." Et après, il sera temps pour lui de se préparer à l’un des derniers grands rendezvous de sa carrière internationale : la Coupe du Monde 2018. Une compétition qui est déjà dans un coin de sa tête car il sait que l’Argentine aura encore une équipe capable de la gagner. Il y a peu, Messi s’est montré dithyrambique avec Paulo Dybala, un futur coéquipier en sélection ? "Vous savez, Messi se donne toujours des nouveaux défis et c’est ce qui lui permet de LE SEUL QUI POURRAIT LE FAIRE QUITTER LE BARÇA, C'EST... NEYMAR L’Argentin a donc plus d’un tour dans son sac. En 2018, il sera certainement plus bas sur le terrain pour être le chef d’orchestre dans son club comme dans sa sélection. Et c’est cette évolution constante et étonnante (en comparaison avec Cristiano Ronaldo par exemple) qui devrait lui permettre de continuer à briller sur les pelouses. Aujourd’hui père de deux enfants, il semble plus responsable et plus épanoui que jamais. L’autre question qui n’a pas fini d’être posée lors des prochaines saisons est de savoir s’il va quitter ou non son Barça. "Tant que le Barça veut de moi, je n’ai aucune raison d’aller voir ailleurs" ne cesse de répéter l’Argentin. Pour l’instant, il n’a aucune raison de s’exiler en Angleterre ou ailleurs. Mais, dans le football, il ne faut jamais dire jamais, car tout est possible dans ce milieu. Rejoindre Guardiola à Manchester City ? Pourquoi pas, mais il ne faut pas oublier que les deux hommes n’étaient plus vraiment sur la même longueur d’ondes à la fin de l’ère Pep au Barça. Et puis Manchester ? Messi n’est pas attiré par le Nord de l’Angleterre et pas vraiment enclin à faire tous les efforts nécessaires pour apprendre la langue de Shakespeare. Non, finalement, ce qui pourrait le faire partir c’est si Neymar prenait de plus en plus de place au sein du club et de l’équipe. S’il venait à dépasser le maître. Mais ce n’est pas encore le cas et Messi a encore de belles années devant lui. Alors, profitons-en, car "l’Argentin est un mythe" (dixit Hristo Stoichkov) qui a déjà marqué l’histoire du jeu. AS ROME Rudi Garcia démis de son poste d'entraîneur ur la sellette depuis plusieurs semaines, Rudi Garcia a été démis de ses fonctions d'entraîneur de la Roma ce mercredi. Le technicien français était arrivé dans la capitale italienne en 2013. Comme cela était annoncé, Rudi Garcia (51 ans) a été démis de ses fonctions d'entraîneur de la Roma ce mercredi. Selon nos informations, le technicien français vient officiellement d'en S être informé. Fortement critiqué ces dernières semaines, Garcia n'a donc pas résisté au dernier match nul concédé par son équipe contre l'AC Milan (1-1). Arrivé au club en 2013 en provenance de Lille, Garcia va être remplacé, comme prévu, par Luciano Spalletti (56 ans). Déjà en charge de l'équipe entre 2005 et 2009, l'Italien a rencontré les propriétaires américains du club à Miami. 16 MONDE Jeudi 14 janvier 2016 ÉTATS-UNIS Obama pense qu'il n'y a pas de «troisième guerre mondiale» Pour son ultime discours sur l'état de l'Union, le président américain a défendu son bilan et a appelé à la raison face aux déclarations des républicains. éterminé à marquer le contraste avec les républicains qui espèrent lui succéder à la Maison-Blanche en 2017, Barack Obama, très à l'aise, enjoué, a invité les Américains mardi soir à accompagner les « extraordinaires changements » en cours. À l'attention de ses adversaires, Barack Obama a mis en garde, à la tribune du Congrès, contre les déclarations excessives sur l'EI selon lesquelles le monde serait engagé dans « la troisième guerre mondiale ». « Elles font le jeu » des djihadistes, a-t-il averti. « Des masses de combattants à l'arrière de pick-up et des esprits torturés complotant dans des appartements ou des garages posent un énorme danger pour les civils et doivent être arrêtés. Mais ils ne représentent pas une menace existentielle pour notre nation », a-t-il martelé lors de son ultime discours sur l'état de l'Union. Sûr de son effet, il a ajouté : « Si vous doutez de l'engagement de l'Amérique, ou du mien, pour que justice soit faite, demandez à Oussama Ben Laden ! » Ce rendez-vous traditionnel était pour le 44e président des États-Unis la dernière occasion de s'adresser aux Américains en prime time avant que Washington et le reste du pays ne basculent complètement dans une véritable frénésie électorale. Candidats démocrates et républicains à la présidentielle s'apprêtent à entrer, enfin, Ph : DR Fin du siège près du consulat pakistanais ept membres des forces de sécurité afghanes ont été tués mercredi lors de l'attaque et du siège d'un bâtiment proche du consulat pakistanais de Jalalabad, dans l'est afghan, a-t-on appris auprès des autorités, selon qui le siège était désormais terminé. Le siège du bâtiment, qui avait débuté par un attentat suicide, s'est achevé par la mort de "deux terroristes qui s'étaient retranchés dans la maison et ont été tués par nos forces", a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Sept membres des forces de sécurité ont été tués et sept autres blessés", a-t-il précisé. S L'enquête se poursuit après l'attentat d’Istanbul 'attaque aurait été perpétrée, selon les autorités, par un Syrien âgé de 28 ans, récemment entré sur le sol turc et présenté comme membre de l'EI. La police turque poursuivait mercredi son enquête au lendemain de l'attentat-suicide attribué au groupe État islamique (EI) qui a, pour la première fois en Turquie, visé des étrangers et le secteur-clé du tourisme en tuant à Istanbul 10 personnes. Trois mois après celle qui a fait 103 morts à la gare d'Ankara, cette nouvelle attaque a été perpétrée, selon les autorités, par un Syrien âgé de 28 ans, entré sur le sol turc il y a quelques jours depuis la Syrie et présenté comme un membre de l'EI. Dans la foulée de l'attentat, la police turque a poursuivi ses descentes dans les milieux djihadistes, apparemment sans lien immédiat avec les événements d'Istanbul, en arrêtant mercredi 9 personnes, dont 3 ressortissants russes, à Antalya (Sud) et Mersin (Sud), selon l'agence de presse Dogan. Dans la seule journée de mardi, 65 partisans présumés de l'EI avaient été arrêtés à Ankara, Izmir (Ouest), Kilis, Adana et Mersin (Sud), ainsi qu'à Sanliurfa (Sud-Est). Longtemps soupçonné de complaisance envers les rebelles radicaux syriens, le régime islamo-conservateur turc a rejoint l'été dernier la coalition internationale anti-djihadiste, pilonnant l'EI en Syrie. Depuis l'automne, il a multiplié les arrestations de membres présumés de l'EI, affirmant avoir déjoué plusieurs projets d'attentats. L D AFGHANISTAN TURQUIE dans le vif du sujet avec le début des primaires, le 1er février dans l'Iowa. Parler du déclin de l'économie américaine est « une fiction politique », a encore lancé Barack Obama, dans une référence à peine voilée aux déclarations alarmistes du milliardaire Donald Trump. « DÉCOUVERTES MÉDICALES » Évoquant les bouleversements profonds qui ont touché les États-Unis au cours de l'histoire, avec en particulier des vagues d'immigrations successives, il a appelé à garder le cap : « À chaque fois, certains nous disaient d'avoir peur de l'avenir. (...) À chaque fois, nous avons vaincu ces peurs. » Début décembre, la Maison-Blanche a dénoncé des propos « cyniques » et « destructeurs » de Donald Trump après sa proposition visant, sur fond de crainte d'attentats djihadistes, à interdire temporairement l'entrée des États-Unis aux musulmans. Les bouleversements en cours sont chargés de promesses, telles que « des découvertes médicales fantastiques », a encore souligné Barack Obama, avant d'annoncer un « nouvel effort national » contre le cancer. Et de citer le vice-président Joe Biden selon lequel « l'Amérique pourrait soigner le cancer comme elle a su conquérir la Lune ». Le président a aussi replacé au premier plan une ancienne promesse de campagne sur laquelle il a jusqu'ici échoué : fermer la prison de Guantana- mo, ouverte après les attentats du 11 septembre 2001. « Elle coûte cher, elle est inutile, et elle n'est qu'un tract de recrutement pour nos ennemis », at-il lancé, sous des applaudissements nourris. « LEVEZ L'EMBARGO ! » Mettant en avant le chemin parcouru depuis l'annonce il y a un an du rapprochement avec Cuba, il a une nouvelle fois appelé le Congrès à lever l'embargo économique américain. « Cinquante ans passés à isoler Cuba n'ont pas réussi à promouvoir la démocratie et nous ont fait reculer en Amérique latine. Vous voulez renforcer notre leadership et notre crédibilité sur le continent ? Admettez que la guerre froide est finie. Levez l'embargo ! » a-t-il lancé. Sur les trois sénateurs républicains candidats à la succession de M. Obama, seul Marco Rubio (Floride) était présent dans l'hémicycle. Ted Cruz (Texas) avait lui décidé de poursuivre sa campagne dans le New Hampshire, loin de la capitale fédérale dont il dénonce inlassablement les turpitudes. À douze mois de son départ, le bilan de Barack Obama divise l'Amérique : selon un sondage CBS/NYT, 46 % approuvent son action à la Maison-Blanche, 47 % la désapprouvent. Dans les tribunes du public étaient présents plusieurs femmes musulmanes en hijab, invitées par des élus démocrates, ainsi qu'un réfugié syrien récemment arrivé aux États-Unis. Jim Obergefell, l'un des plaignants du fameux procès ayant conduit à la légalisation du mariage entre personnes de même sexe, était assis derrière la première dame. Dans la tribune en face d'eux, la greffière du Kentucky Kim Davis, qui avait refusé d'appliquer l'arrêt de la Cour suprême, a assisté stoïque au discours. LES CHANTS DES SIRÈNES Dans la traditionnelle réponse au président, prononcée cette année par Nikki Haley, gouverneur de l'État conservateur de Caroline du Sud, les républicains ont, sans le nommer, décoché de sévères piques contre Donald Trump. Le succès de ce dernier dans les sondages affole l'appareil du Grand Old Party, car il est jugé trop extrémiste pour remporter la présidentielle. « Dans cette période anxieuse, il peut être tentant de suivre les chants des sirènes des voix les plus en colère. Nous devons résister à cette tentation », a lancé Nikki Haley. Sur Twitter, Donald Trump a ignoré la gouverneur et ironisé sur un discours présidentiel « ennuyeux, plat et léthargique ». « Sept années de progrès. Il faut bâtir dessus, ne pas revenir en arrière », a de son côté lancé Hillary Clinton, grandissime favorite pour être la candidate démocrate lors du scrutin du 8 novembre. « Je crois au changement, car je crois en vous », a conclu Barack Obama en écho aux slogans de la campagne qui l'avait porté au pouvoir, en 2008. IRAN Les marins américains ont été libérés L'Iran a relâché mercredi les dix marins américains arrêtés la veille après s'être égarés dans les eaux territoriales iraniennes, un incident rapidement clôt qui témoigne du réchauffement des relations entre Téhéran et Washington à la suite de l'accord historique sur le nucléaire. "Après avoir présenté des excuses, ils ont été libérés dans les eaux internationales" car "il s'est avéré que leur entrée dans les eaux territoriales du pays n'était pas intentionnelle", ont annoncé les Gardiens de la révolution. "Les Etats-Unis se sont engagés à ne plus répéter de telles erreurs", a précisé l'armée d'élite du régime dans un communiqué. Les dix marins, neuf hommes et une femme, sont restés captifs moins de 24 heures après l'interception mardi après-midi des deux petits navires rapides de guerre sur lesquels ils naviguaient au large de l'île Farsi, située dans la partie nord du Golfe. Des photos publiées sur le site des Gardiens de la révolution (Sepahnews.com) les ont montrés, après leur arrestation, assis à même le sol sur des tapis dans une grande pièce. Les Etats-Unis avaient annoncé mardi soir avoir "perdu le contact avec deux petits navires militaires qui naviguaient entre le Koweït et Bahreïn". Mais, dès le début, Washington avait évité de jeter de l'huile sur le feu en affirmant que les marins allaient bien et pourraient être libérés rapidement. HOMMAGE AUX VICTIMES Selon les médias turcs, l'auteur de l'attaque d'Istanbul s'appelait Nabil Faldi, né en Arabie saoudite, et était entré en Turquie le 5 janvier en tant que réfugié. C'est grâce à ses empreintes digitales enregistrées par les services d'immigration qu'il a pu être rapidement identifié, a précisé la presse turque. Ce « kamikaze » a actionné sa ceinture d'explosif mardi matin dans le coeur historique d'Istanbul, sur l'ancien hippodrome bordant la basilique SainteSophie et la Mosquée bleue, visitées chaque année par des millions de touristes étrangers. Dix personnes, dont au moins huit Allemands et un Péruvien, ont été tuées et quinze autres blessées, dont deux se trouvaient toujours dans un état grave mercredi, a indiqué à l'Agence France-Presse un responsable sanitaire de la ville. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu devait rendre visite mercredi aux blessés dans trois hôpitaux stambouliotes, ont annoncé ses services. Mercredi matin, la police avait levé ses cordons de sécurité et rendu la place aux touristes. Devant une nuée de médias, quelques personnes ont rendu hommage aux victimes en déposant des roses rouges au pied de l'obélisque où l'explosion s'est produite. MONDE Jeudi 14 janvier 2016 SYRIE Négociations «compliquées» pour l’évacuation de Madaya e coordinateur humanitaire de l’ONU en Syrie Yacoub el Hillo a réclamé mardi la levée rapide des sièges des villes syriennes, faute de quoi, a-til averti, de nombreux habitants vont mourir. Après un tollé international provoqué par les informations sur la situation alarmante à Madaya, dans la province de Damas, le régime avait cédé en autorisant l’entrée lundi de 44 camions d’aides humanitaires dans la ville de 42.000 habitants soumise depuis six mois à un siège hermétique de l’armée. En l’absence d’approvisionnement, des centaines d’habitants de Madaya «sont en grand danger de mort» car ils souffrent de malnutrition ou «d’autres problèmes médicaux», avait averti le patron des opérations humanitaires de l’ONU Stephen O’Brien. «400 personnes doivent être évacuées immédiatement». Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Croissant Rouge et l’ONU ont tenu mardi des négociations pour l’évacuation de ces 400 civils malades, mais le porte-parole du CICR à Damas, Pawel Krzysiek, a parlé «d’un processus très compliqué» qui «va prendre du temps». «Ce que nous avons vu (à L Madaya) est assez horrible, il n’y avait pas de vie. Des rapports crédibles disent que des personnes sont mortes de faim. C’est sans comparaison par rapport à d’autres parties de la Syrie», a témoigné le représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), Sajjad Malik. «Ce que nous avons vu à Madaya ne devrait pas exister à notre époque», a-t-il insisté, soulignant que les habitants manquaient de tout. La situation est aussi «très préoccupante» à Foua et à Kafraya, deux localités chiites encerclées par les rebelles à plus de 300 km de Damas, dans la province d’Idleb (nord-ouest), où 21 camions d’aides sont aussi entrés lundi. Ces localités sont «sans eau potable, sans électricité et sans nourriture», a dit M. Krzysiek. Il devrait y avoir une ou deux livraisons d’aide supplémentaires cette semaine pour les trois localités ainsi qu’à Zabadani, près de Madaya. Mais ces aides ne suffisent pas car «les besoins sont immenses», a dit M. Hillo, présent à Damas, en souhaitant que «les livraisons continuent dans les mois à venir». «Beaucoup d’autres (Syriens) vont mourir si le monde n’agit pas plus vite» en faveur des quelque 400.000 civils assiégés par l’armée, notamment à Madaya, ou par des groupes rebelles, a-t-il ajouté. A Madaya, il a dit avoir vu des enfants «presque squelettiques», et a dénoncé une «tactique de guerre» utilisée par les belligérants. Pour couvrir l’aide humanitaire à apporter en 2016 à 22,5 millions de civils vivant en Syrie ou aux réfugiés dans les pays voisins, l’ONU a lancé mardi un appel de fonds de 7,73 milliards de dollars Selon un communiqué, cette somme doit couvrir les besoins de 13,5 millions de Syriens affectés ou déplacés par la guerre qui dure depuis près de cinq ans, ainsi que de 4,7 millions de réfugiés et de 4 millions de membres des communautés qui les accueillent. IMPORTANTE VICTOIRE DU RÉGIME Sur le front, les forces du régime ont repris la localité stratégique de Salma dans l’ouest, qui était aux mains des rebelles depuis 2012. «Nos unités de l’armée, en coordination avec les Forces de défense nationale (milice pro-régime), ont pris le contrôle total de Salma et des collines environnantes», a indiqué la télévision d’Etat. Située à 800 m d’altitude, dans la province de Lattaquié, berceau de la famille Assad, cette localité était devenue le QG des rebelles islamistes et du Front alNosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les forces prorégime ont bénéficié de l’appui essentiel de l’aviation russe. Ailleurs dans le pays, 57 civils ont péri dans des raids probablement russes selon l’OSDH. Quatorze civils, dont trois enfants, sont morts à Minbej, tenu par le groupe jihadiste Etat islamique dans la province d’Alep. Et dans trois localités de la province d’Idleb, 43 civils, dont quatre enfants, ont été tués. La guerre en Syrie a été déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques réclamant des réformes. Opposant au départ le régime à des rebelles syriens elle s’est ensuite complexifiée avec l’implication de groupes jihadistes ainsi que des grandes puissances. Plus de 260.000 personnes y ont péri et des millions ont été poussées à la fuite. Mercredi, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie Staffan de Mistura rencontrera les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité à Genève en amont de négociations entre régime et opposition censées être lancées le 25 janvier pour tenter de mettre fin à la guerre. PAKISTAN 15 morts dans un attentat contre un centre anti-polio n kamikaze a tué quinze personnes devant un centre antipolio mercredi matin dans le sud-ouest du Pakistan, prenant pour cible une campagne de vaccination qui venait de démarrer dans l’un des derniers pays au monde où la maladie est endémique. La plupart des victimes sont des policiers, et selon un journaliste de l’AFP sur place, des lambeaux d’uniformes, des casquettes et des chaussures étaient disséminés sur les lieux de l’attentat à Quetta, grande ville du sudouest du Pakistan. Des enquêteurs rassemblaient des indices et des restes humains dans des sacs plastiques. Les policiers étaient en train de se réunir devant le centre afin d’accompagner les vaccinateurs à l’occasion de la troisième journée d’une campagne de vaccination contre la poliomyélite dans U ARABIE SAOUDITE La soeur du blogueur Badaoui arrêtée et emprisonnée mnesty International a dénoncé mardi l’arrestation par l’Arabie saoudite de la soeur du blogueur saoudien Raef Badaoui, condamné par Ryad à 10 ans de prison et 1.000 coups de fouet, y voyant un «nouveau recul alarmant des droits de l’Homme» dans ce pays. Samar Badaoui a été arrêtée mardi matin à Jeddah avec sa fille de deux ans, avant d’être interrogée par la police pendant quatre heures, puis incarcérée à la prison de Dhahran, a indiqué l’ONG sur son site internet. Selon l’épouse de Raef Badaoui, Ensaf Haidar, elle «a été arrêtée sous l’accusation d’avoir animé le compte Twitter @WaleedAbulkhair» de son ex-mari, militant des droits de l’Homme qui purge lui une peine de 15 ans de prison. «Samar Badaoui a été transférée à la prison centrale de Dhahran, où Raef Badaoui et Waleed Abdulkair se trouvent aussi», a écrit sur son compte Twitter Ensaf Haidar, réfugiée au Québec avec ses trois enfants, deux fillettes et un garçon. Cette arrestation «est un nouveau recul alarmant des droits de l’Homme en Arabie Saoudite et démontre l’extrême détermination des autorités à mener leur campagne impitoyable de harcèlement et d’intimidation contre les défenseurs des droits de l’Homme pour les contraindre au silence», a déclaré Philip Luther, en charge du Moyen-Orient pour la branche américaine d’Amnesty International. Selon l’ONG, Samar Badaoui doit comparaître mercredi devant un juge. Elle faisait l’objet d’une interdiction de quitter le royaume wahhabite depuis décembre 2014, émise par le ministère saoudien de l’Intérieur, a précisé en outre Amnesty. Emprisonné depuis 2012, Raef Badaoui avait reçu ses 50 premiers coups de fouet en janvier 2015 mais cette punition a été suspendue après une vague de protestations internationales. Animateur du site internet Liberal Saudi Network, Raef Badaoui a obtenu le 29 octobre le Prix Sakharov pour la liberté d’expression décerné par le Parlement européen, qui avait alors appelé à sa libération «immédiate». A Ph : DR Les organisations humanitaires tentent toujours d’évacuer 400 civils souffrant de malnutrition de la ville assiégée de Madaya en Syrie mais les négociations s’avèrent «compliquées», alors que l’ONU s’est alarmée de souffrances jamais vues en cinq ans de conflit. 17 le Baloutchistan, province instable dont Quetta est la capitale. Selon un officier de la police locale, «il y a 15 morts, dont 12 policiers», un bilan confirmé par un médecin de l’hôpital Sandeman à Quetta. «Je peux confirmer qu’il s’agit d’un attentat suicide», a indiqué le ministre provincial des affaires intérieures du Baloutchistan, Sarfaraz Bugti, évoquant en outre 15 blessés, dont 7 dans un état grave. Shabir Ahmed, un policier de 32 ans envoyé à Quetta pour assurer la sécurité des vaccinateurs, attendait devant le centre le départ des équipes anti-polio qui devaient se diriger vers différentes zones à 10H du matin (05H00 GMT). «Il y a eu un énorme boum, je suis tombé à terre (..) puis j’ai entendu des gens hurler et des sirènes d’ambulance», a-t-il raconté depuis son lit d’hôpital. «J’ai essayé de retrouver mes collègues, mais ils étaient dispersés partout, certains morts et d’autres appelant à l’aide», ajoute le policier, qui a luimême reçu des éclats d’obus dans le ventre et les jambes. FAUSSE CAMPAGNE DE LA CIA Le Pakistan et l’Afghanistan voisin sont les deux derniers pays au monde où la polio est toujours endémique, et des dizaines d’enfants touchés restent paralysés chaque année. Les campagnes de lutte contre la maladie sont entravées par des attaques meurtrières récurrentes contre les équipes de vaccination, qui sont rarement revendiquées. Des groupes islamistes militent contre le vaccin, faisant circuler des rumeurs selon lesquelles il contiendrait du porc ou viserait à rendre stérile la population musulmane. NUCLÉAIRE NORD-CORÉEN Séoul veut une réponse sévère éoul a exhorté mercredi la communauté internationale à répondre par la plus grande fermeté au quatrième essai nucléaire nordcoréen et mis Pékin, principal allié de Pyongyang, face à ses responsabilités. Signe du niveau actuel de tension entre les deux frères ennemis, l’armée sud-coréenne a effectué mercredi des tirs de sommation contre un objet soupçonné d’être un drone nordcoréen qui avait traversé la frontière commune. Les coups de feu sur l’une des zones les plus militarisées au monde sont aussi rares que préoccupants. Mais aucune riposte n’est intervenue du côté nord-coréen. Lors de sa conférence de presse annuelle, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a qualifié l’explosion nucléaire du 6 janvier de provocation et de «défi inacceptable» pour la sécurité et la paix globales. Pyongyang avait claironné que l’engin testé était une bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire, ce qui a été mis en doute par de nombreux experts.. S 18 CULTURE Jeudi 14 janvier 2016 NOUVEL AN AMAZIGH YENNAYER 2966 CINÉMA L'OSN anime la clôture des célébrations Premier tour de manivelle du film "Ahmed El Wahrani" à Oran L'Orchestre symphonique national (Osn), dirigé par le maestro Amine Kouider a animé, mardi soir à Alger, la clôture des célébrations du nouvel an amazigh Yennayer 2966, dans une ambiance festive, où s'est mêlée la musique classique universelle aux airs et rythmes du patrimoine amazigh. L Ph : DR e public nombreux présent au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, aura eu droit à un concert d'exception de l'Osn qui a présenté une heure et demie durant, un répertoire diversifié fait de pièces émanant des différentes régions amazighophones d'Algérie. Préludant le concert, la troupe "Imzad Tindi" d'Illizi, qui est intervenue en solo avec ses cinq vocalistes assis à même le sol, a entonné des airs en Tamacheq (une des variantes de la langue amazighe) dans des rythmes ternaires joués sur l'"Ajermani" (jerrycan aux sonorités veloutées) et en tapant des mains. Dmoumen Lalla, Tehmir Mabrouka, Slimani Itta, Ali Belkheir et son père Brahim Belkheir, aux commandes du groupe, ont rendu, dans un rituel marqué par des youyous et des cris de joie, huit pièces du patrimoine dont "Izalem", "Ilouhem", "Hinayna", "Inchahem" et "Ilihalmi ighayacha". Donnant le ton de l'universalité, l'Osn est ensuite entré en scène, interprétant "Le poète et le paysan" du compositeur autrichien Franz Von Suppé (1819-1895) et la pièce, bande originale du film "Le pirate des Caraïbes" (2003) de l'Allemand Klaus Badelt, avant d'enchaîner des pièces dans les genres kabyle, tergui, mouzabite et chaoui, en présence du Secrétaire général du Hca Si El Hachemi Assad. Ahcène N'Ath Zaïm, chanteur kabyle et premier invité de l'Osn, a interprété la pièce "Adhyili Rabbi Dhemmi", en hommage au regretté Taleb Rabah, disparu le 22 décembre dernier, enchaînée en musique à la pièce "Win Azizen" de la grande chanteuse des années 1970 Anissa. Sonia Amrani et Zoheir Mazari, intervenant en duo, ont ensuite rendu "El Dzaïr inch'Allah Atahlou" de e tournage des premières séquences du long métrage "Ahmed El Wahrani" a été lancé cette semaine à Oran, a-t-on appris du réalisateur et scénariste Belfadel Sidi Mohamed. Cette œuvre cinématographique produite par l’association culturelle "El Amel", comme première expérience dans la catégorie des longs métrages, est filmée à Oran dans des sites historiques dont le marché de Medina Jdida et à Tlemcen. Le film de 80 minutes raconte une histoire d’amour entre un jeune, Ahmed d'Oran et Marie d'une famille française qui résidait en Algérie durant la période coloniale et qui y retourne avec un objectif de récupérer de prétendus biens. En découvrant l'horreur des crimes abominables perpétrés par le colonisateur français à l’encontre du peuple algérien, elle renonça au but de son retour en Algérie. Après une ballade touristique à travers Oran et des visites à des vieilles connaissances en compagnie d’Ahmed l’oranais, Marie fut fascinée par la beauté de cette ville et l’hospitalité de ses habitants. Interprété par une pléiade d’acteurs dont Gouissem Youcef au rôle de Ahmed, Linda Kinane (Marie), Boudahri Samir et Sayah Farah, ce film sera prét à la fin avril prochain, selon la même source. Le metteur en scène tente à travers cette œuvre de mettre en exergue des sites touristiques, des coutumes et traditions et les valeurs de la société algérienne. L’association culturelle "El Amel", qui active dans le 4ème art, espère participer avec le film "Ahmed El Wahrani" à la prochaine édition du festival international du film arabe d’Oran, a souligné Belfadel Sidi Mohamed. Son court métrage "El Moudmina" (toxicomane) a obtenu le prix du jury au festival national du court métrage à Sidi Bel-Abbès en 2015, a-t-il rappelé. L l'icône de la chanson algérienne d'expression kabyle, Chérif Kheddam (1927-2012), suivie de la chanson populaire "C'Dah a Taous", suscitant du bon répondant chez le public. Après un interlude musical de l'Osn reprenant la pièce "Yemma Gouraya", le chanteur targui Mohamed Miloudi Choghni est apparu devant le public pour entonner " Amine Amine" et "Ayethma N'Nagh", au plaisir des spectateurs venus en famille assister à la clôture des célébrations de Yennayer 2966. Les chanteurs Mouzabi- te Salah Assekkar et chaoui Zahi Cheraïti se sont succédé ensuite, rendant "Lachi N'Zoua" et "Ekkerd A N'Ugir" respectivement, avant d'être rejoints par l'ensemble des intervenants pour chanter en choeur la pièce d'El Hadj Rabah Deriassa "Yahia Ouled Bladi", accompagnés dans l'euphorie par le public avec des claquements saccadés des mains et des youyous. Crée en 1992, l'Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la direction du regretté maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. Regroupant actuellement plus de 80 musiciens, l'Osn est dirigé depuis 2001 par Abdelkader Bouazzara. Un vaste programme organisé depuis samedi par le Haut commissariat à l'Amazighité (Hca), a marqué les célébrations de Yennayer 2966, à travers des caravanes culturelles déployées sur 14 villes du pays, une grande exposition au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria et des activités de proximité dans des établissements scolaires. Une célébration de dimension nationale a célébration du nouvel an Amazigh 2966 qui débute le 12 janvier de chaque année a été marquée, mardi, par un carnaval haut en couleur et de dimension nationale, a-ton constaté. Des troupes folkloriques représentant les wilayas de Tizi Ouzou, Oran, Khenchela, Batna, Béjaïa, Ghardaïa et Béchar, ont pris part à un carnaval organisé par la direction locale de la culture en collaboration avec la cellule des grandes manifestations de la wilaya, le mouvement associatif, la direction de la jeunesse et des ports et la famille révolutionnaire, qui ont animé les rues de la capitale du Djurdjura avec un défilé rythmé par les sons des Guesba, kerkabou, Bendir, et autre instruments de musique du patrimoine algérien. La joyeuse procession a pris le départ de la placette de l’olivier, arbre symbolisant la paix pour les Imazighen, pour rejoindre la maison de la culture Mouloud Mammeri, en empruntant l’avenue Laârbi Ben Mhidi, puis l’avenue Abane Ramdane, pour aboutir à la maison de la culture. Tout au long de ce parcours, les membres des différentes troupes, parés d'habits traditionnels de leurs régions, ont exécuté des danses et L entonnés des chants qui marquent la célébration de Yennayer, dans leurs wilayas, à l’instar de "Bekaissou", une sorte de carnaval ou de spectacle de rue fêtant Yennayer dans la wilaya de Bechar. A la maison de la culture Mouloud Mammeri, où une foule nombreuse les a accueillies et en attendant le couscous de Yennayer offert aux visiteurs à midi, les différentes troupes ayant pris part au carnaval ont fait prolonger la fête et durer le spectacle, entourées d’une foule nombreuse notamment de jeunes qui n’arrêtaient pas de les solliciter pour des prises de photos souvenirs. A propos de cette manifestation, la coordinatrice de la cellule des grandes manifestations de la wilaya, Malika Talbi-Zertal, a souligné que "ce carnaval met à l’honneur les traditions ancestrales qui marquent la célébration de Yennayer dans différentes régions du pays, en tentant de faire un brassage qui rappelle et restitue la richesse et la diversité du patrimoine culturel national". Les festivités marquant la célébration du nouvel an Amazigh 2966 seront clôturées par un gala artistique au niveau de la salle de spectacles de la maison de la culture. Célébration de la manifestation à l’Hôtel de Ville de Paris ne foule nombreuse est venue, mardi soir à l’Hôtel de Ville de Paris, célébrer Yennayer 2966, le nouvel an berbère, avec au programme un riche spectacle en musique et danses traditionnelles de la culture amazigh. Organisée par l’Association de culture berbère de Paris dans une somptueuse salle de l’Hôtel de Ville de Paris, la soirée s’est déroulée en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de l’ambassadeur d’Algérie en France, U Amar Bendjama. En accueillant les invités, la maire de Paris a affirmé, dans une allocution, que la communauté d’origine algérienne à Paris est extrêmement importante», soulignant notamment que les Berbères sont porteurs d’une culture ½très forte». ½Nous avons travaillé ensemble pour arriver à doter prochainement Paris d’un centre culturel berbère, un lieu qui vas nous permettre de partager et d’échanger nos cultures», at-elle dit, notant qu’elle appréciait la présence de l’ambassadeur d’Algérie qui est, a-t-elle souligné, naturelle et évidente ». Nous sommes ici, des femmes et des hommes de bonne volonté qui a envie de reconnaître l’autre dans sa différence», a-t-elle ajouté. Avant le début du spectacle, les organisateurs ont salué l’inscription de l’officialisation de tamazight dans le projet de révision constitutionnelle, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et rendu un vibrant hommage à l’un des chefs historiques de la Révolution algérienne, Hocine Aït Ahmed, décédé à la fin de décembre, un homme épris de paix, de droit et d’égalité». Le spectacle a débuté par la suite avec un achwiq de Na Aldjia, mère du défunt chantre de la chanson Kabyle, Matoub Lounès. Avant de céder la scène à une pléiade d’artistes berbères, une troupe de danse traditionnelle des berbères marocains s’est produite devant un millier de personnes. CULTURE Jeudi 14 janvier 2016 19 CINÉMA Huit choses que vous ne saviez pas sur «Les Huit Salopards» On n'en a pas fini avec le dernier Tarantino. 2. LE FORMAT EST EMPRUNTÉ AUX VIEILLES SÉRIES TV C'était un standard dans les années 60 ou 70, quand une saison de série TV arrivait à cours de budget et avait besoin d'être remise financièrement sur les rails, les producteurs ordonnaient un "bottle show", ou épisode réalisé en quelques jours se déroulant presque entièrement dans un décor unique, afin de faire des économies, pouvant être redirigées dans les épisodes suivants. A partir de cet Phs : DR 1. TARANTINO N'A QUASIMENT RIEN CHANGÉ AU SCRIPT QUI A FUITÉ Le réalisateur culte en a fait toute une saga à coup de communiqués de presse et déclarations internet. Le script original ayant fuité sur la toile en janvier 2014, Tarantino abandonne le film, avant de se raviser, après une lecture en public le 19 avril 2014, avec la participation des acteurs Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Amber Tamblyn, James Parks, Walton Goggins, Zoë Bell, James Remar, Dana Gourrier, Bruce Dern, Tim Roth et Michael Madsen. Tarantino annonce alors qu'il va reprendre le scénario et rédiger deux versions différentes avant le tournage. Mais plutôt que de reconsidérer le script en entier jusque dans sa structure, Tarantino s'est contenté de le réviser, y apportant de menus changements (le personnage joué par Samuel Jackson, mort en cours de film à l'origine, survit désormais jusqu'à la fin). Particulièrement, l'un des éléments les plus improbables (tuer le personnage principal joué par Kurt Russell, en plein milieu du film), demeure inchangé. C'est un peu comme si Snake Plissken ou John MacReady mourraient au milieu de New York 1997 ou The Thing. Mais c'est du Tarantino tout craché. mets le dialogue en bouche, parce que je pense que le personnage le dirait plutôt de cette manière. Il va alors me dire "très bien, on fait comme tu veux", ou bien "non, je préfère comme je l'ai écrit". Ça se passe habituellement comme ça". Pas étonnant donc que ces performances chez Tarantino soient à chaque fois mémorables impératif économique, les scénaristes redoublaient de virtuosité et d'inventivité, donnant lieu à des épisodes parfois mémorables, alors qu'ils étaient à la base conçus comme "pauvres". C'est à ce phénomène industriel que Les Huit Salopards rend hommage, avec la grande différence que Tarantino a eu tout le temps, sur son décor studio unique, de peaufiner chaque performance et chaque plan, ce que les séries TV cultes, réalisées dans l'urgence, ne pouvaient pas se permettre. 3. KURT RUSSELL JOUE SON RÔLE MÊME DANS LES SCÈNES OÙ IL EST MORT On pourrait croire qu'une fois flingué en plein milieu du film, Kurt Russell a été remplacé par une doublure ou un mannequin pour toutes les scènes où il est attaché à Jennifer Jason Leigh. Hors il n'en est rien. "J'ai passé quatre mois et demi enchaîné à Jennifer" explique Russell. "Ça m'aurait fait trop bizarre de ne pas être là pour de vrai à côté d'elle. Pour Jennifer, c'était quand même mieux de m'avoir en vrai, si elle avait besoin de me trainer au sol, ce n'aurait pas été pareil si cela avait été un manne- quin. C'est pourquoi j'ai insisté pour être présent. Et puis à part ça, c'était comme si j'avais décoché la meilleure place dans le cinéma : j'étais au premier rang pour voir ce casting démentiel jouer, et je n'avais même pas besoin d'apprendre des répliques !" 4. SEUL SAMUEL JACKSON PEUT FAIRE DES SUGGESTIONS À TARANTINO POUR MODIFIER LES DIALOGUES Tarantino a toujours été un réalisateur rock star, et ce dès Reservoir Dogs. Mais avec le succès, il est devenu presque impossible à quiconque de discuter de ses choix artistiques, ou modifier ses dialogues. Sauf pour Samuel Jackson, qui peut à sa guise s'approprier les mots qui lui conviennent, et changer ceux qu'il estime ne pas aller. "Je ne change pas grand-chose en fait" estime Jackson. "Si je veux dire autre chose que ce qui est écrit, j'en discute avec lui. Il me dit alors "Laisse-moi entendre comment ça fonctionne comme je l'ai écrit", et je lui joue la scène comme sur la page. Puis il me dit "très bien maintenant, joue comme tu l'entends" et je lui refais la scène, mais comme j'en ai envie. Je GOLDEN GLOBES Tarantino vaincu par le seul scénariste qu'il respecte aron Sorkin a remporté le Golden Globe du meilleur scénario pour Steve Jobs, qui coiffe au poteau Les Huit Salopards. Ça avait fait le tour du web à l’époque : Quentin Tarantino n’aime pas True Detective. Plus exactement, il n’a pas réussi à aller au bout du premier épisode. Dans un grand entretien au New York Magazine en août dernier, le roi de la pop culture évoquait ses goûts culturels en général, et en matière de série télé en particulier. Après avoir balayé la série de Nic Pizzolatto d’un revers de main, il évoquait le show qui lui a vraiment plu sur HBO : The Newsroom d’Aaron Sorkin : « C’est la seule série que j’ai carrément vue trois fois ». « Ce n’est pas surprenant que j’apprécie le meilleur dialoguiste du business » a-t-il même répondu à l’étonnement de son intervieweur, faisant un compliment rare à Sorkin au passage. Rare, car QT n’en est pas coutume, loin s’en faut. Dans le même entretien, le cinéaste A à l’égo bien portant avoue tranquillement qu’il ne se sent « plus en compétition avec qui que ce soit désormais ». WHO’S THE BOSS ? Dans les pages de Première, il auto-analysait son travail avec aussi peu de modestie : « Je ne vais pas vous mentir, j’adore mes films et je prends énormément de plaisir à les revoir ». Il est deux domaines dans lesquels il concède une place à un concurrent : la direction d’acteur – « David O. Russell est le meilleur directeur en activité, à égalité avec moi (Vulture) » et l’écriture des dialogues donc, pourtant son gros point fort. Et cette nuit, c’est son concurrent en la matière, Aaron Sorkin, qui a été salué par la presse étrangère. QT a dû se contenter de monter sur scène pour récupérer le Golden Globe de la meilleure bande originale décerné à Ennio Morricone, auteur de la superbe musique des Huit Salopards. A peu près aussi bavard mais beaucoup plus intello, Aaron Sorkin est en effet l’autre roi du scénario hollywoodien à l’heure actuel- le. Sauf que, contrairement à Tarantino, au cinéma (parce qu’il est aussi le créateur et auteur de quelques grands morceaux de téloche), il met sa plume au service des autres. Rob Reiner (Des hommes d’honneur, Le Président et Miss Wade), Mike Nichols (La Guerre selon Charlie Wilson), David Fincher (The Social Network, pour lequel il remporte le Golden Globe et l’Oscar). Et maintenant Danny Boyle donc, pour qui il a signé le script de l’excellent Steve Jobs, œuvre miroir du biopic de Mark Zuckerberg et portrait d’un autre génie égocentrique. Tarantino confiait récemment à GQ qu’il aimerait remporter au moins deux autres Oscar du meilleur scénario pour battre Woody Allen (qui en a 3) et que, après sa mort, il souhaiterait qu’on rebaptise cette catégorie « le Quentin ». Si ça continue comme ça (rendez-vous aux Oscars le 28 février), il faudra peut-être envisager « Aaron » en deuxième prénom. 5. LES HUIT SALOPARDS A UN POINT COMMUN AVEC FAST & FURIOUS Pour ceux qui ne s'en seraient pas aperçu, le cinéma de Tarantino a changé depuis Django. Depuis Reservoir Dogs, les films de Tarantino étaient tous montés par Sally Menke, décédée en 2010. C'est son assistant Fred Raskin, monteur entre autre de Fast & Furious : Tokyo Drift et Fast & Furious 5, mais aussi des Gardiens de la Galaxie qui la remplace désormais. On est donc passé dans le cinéma de Tarantino d'un point de vue féminin sur son matériel, à un point de vue exclusivement masculin, et qui plus est de blockbuster hollywoodien. La raison pour laquelle les entrées de ces derniers films semblent de plus en plus exploser au box-office ? 6. LE MONTAGE EST DIFFÉRENT SELON LA VERSION DU FILM QUE VOUS VOYEZ Si vous allez voir Les Huit Salopards en 70mm avec prologue et entracte, il ne s'agit pas des uniques différences avec la version DCP standard. "La version 70mm est l'intégrale" explique Tarantino. "Vous avez payé votre ticket, vous avez droit à la totale. J'ai donc laissé des plans durer plus longtemps dans celleci, par rapport à la version cinéma numérique, qui est un peu plus hachée et moins contemplative. Disons que cette dernière est pour les spectateurs habitués à voir des films à la maison, qui sont peut-être un peu moins patients que les autres". La différence serait de 6 minutes, et porte sur plusieurs scènes, parmi lesquelles celle du déplumage du poulet. 7. LES HUIT SALOPARDS EST LE MILIEU D'UNE TRILOGIE "Il faut avoir réalisé 3 westerns pour être qualifié de réalisateur de westerns" explique Tarantino. Après Django, Les Huit Salopards est donc conçu comme le milieu d'une trilogie. Ce qui laisse espérer un western supplémentaire sur les deux films (en théorie) restant à Tarantino avant qu'il arrête le cinéma, selon ce qu'il nous a déclaré. 8. LE FILM S'INSPIRE D'UN EURO WESTERN GORE OUBLIÉ INTITULÉ Influencé, tout comme Les Huit Salopards, par Le Grand Silence de Sergio Corbucci, Cut-Throats Nine alias Condenados a vivir est un western espagnol ultra gore, réalisé en 1972 par Joaquin Romero Marchent, et quasi-invisible depuis, contant l'histoire d'un groupe de hors-la-loi enchaînés, voyageant en diligence. Attaqués par des bandits, seuls un sergent, sa fille, et 7 prisonniers survivent. Le sergent doit défendre sa fille, escorter les prisonniers à destination et les protéger contre d'autres pillards, tout en cherchant à découvrir lequel d'entre eux est responsable du viol de sa femme. Ultra-violent, censuré en VHS, très difficile à trouver (seul existe un DVD américain en version intégrale, mais avec doublage anglais, sans la version originale espagnole donc, et sans sous-titres), CutThroats Nine est l'œuvre matricielle sur laquelle Les Huit Salopards se cale, jusque dans ses excès les plus gore. A découvrir. 20 JEUX Jeudi 14 janvier 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°879 Mots fléchés n°879 HORIZONTALEMENT 1 - Nommé - Dévorer - 2 - Loupe - Consacrés - 3 Narines des cétacés - Calcium - 4 - Réfléchi Double voyelle - Fleuve d’Italie - 5 - Banque Lilliputiennes - 6 - Navigation de plaisance - 7 Thallium - Coule en Suisse - Souverain - 8 Manger à Londres - Cabochardes - 9 - Indique le lieu - Néon - 10 - Infirme - 11 - Canaris - Pion - 12 - Mimosa. VERTICALEMENT 1 - Cures - 2 - Arbre du voyageur - Possessif - 3 Gomme - Actinium - Diplôme - 4 - Conduit - Marque la surprise - Poil - 5 - Attraits - 6 - Difficulté - Champ - Grecque - 7 - Mesure jaune - Conifère Personnel - 8 - Inconvenant - Mèche rebelle - 9 Média algérien - Sur la rose des vents - Romains - 10 - Préposition - Tribunal qui juge les crimes. Mots masqués n°879 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui préfère attendre pour agir (9 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AFFECTATION ASSIDUE - BALEINE BOURBIER - CRITERE CROUTE - DISCRETION - DOULEUR - EFFORT EPRISE - FESTIVAL FORÇAT - GARGANTUA - GRANDIOSE - HANTISE - HOTELIER HOUPPE - IMPORTANCE - INTERET JUVENILE - LAME LIVRESQUE - MERLE MONDIALE - MONT NOCTAMBULE - NUPTIAL - OISIVETE ORAGE - PENSIVE PORTION - PRESENTE RELIQUAT RODOMONT ROSERAIE - SOMNAMBULE - SOURNOISE STERILE - TANGO TRAITE - URETRE USINE - VISAGE - VISITE. MOTS CROISÉS N° 878 1. Énergumène - 2. Nationales 3. Crée - Ille - 4. RR - Nèfle - 5. O.E.N - Noé - Le - 6. Amer - Air 7. TGV - Émaner - 8. Épar - Ira 9. Lasse - Of - 10. Étêtée - LCI 11. Nô - Arriéré - 12. Tir - Tartes. VERTICALEMENT : 1- Encroûtement - 2. Narre - Gp - Toi - 3 - Été - Navale - 4. Rien Rata - 5. Go - Énée - Sert - 6. Uniformisera - 7 - Malle - Are - Ir 8. Elle - Ana - Let - 9 - Née - Lie Ocre - 10. Es - Terrifiés. MOTS FLÉCHES N° 878 HORIZONTALEMENT : Épatements - Émit - Anas - Nier - Mue - Êta - EES - Têtes - Te Asepsie - Set - Ti - T.N.T - Gesses - Dé - Na - Te - Méat - Lia Carré - Serrés - Ede. VERTICALEMENT : Épeire - Égale - Âme - Tâte - Ir Étirées - Star - Et - Tsé-tsé - A.M - Ma - Pie - Ce - Eau - Os - Sma Innée - It - Ère - Ta - Étendard Assise - Tétée. MOTS MASQUÉS N° 878 FULIGINEUX TURF Jeudi 14 janvier 2016 21 Les courses e ndirect É T U EA T NO G CA T N I U Q HIPPODROME EMIR ABDELKADER - ZEMMOURI JEUDI 14 JANVIER 2016 - PRIX : “ FOULAYA” TROT ATTELÉ QUINTE - QUADRIO *B* DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2 300 M - DÉPART : 15H30 Ils seront quinze excellents trotteurs sous les ordres du starter ce jeudi sur la grande piste de l’hippodrome Emir Abdelkader de Zemmouri à se disputer ce prix Foulaya trot attelé réservé pour les demi-sang français n’ayant pas totalisé la somme de 220 000 DA en gains et places depuis juillet passé. Quoique Uma, Sirena des Charmes et a un degrè moindre Paolardière qui sont habitués à fréquenter la première série, ils auront tout de même à redouter, vieux copain et Unghal qui restent tous les deux sur de belles victoires, puis il y a Quiros de l’Eden et Ami Pierrot qui sont bien sur leur forme. LES PARTANTS AU CRIBLE: 1. ALEX POIFOND : Il possède un bon atout du fait qu’il part au premier poteau. Outsider. 2. ADRENALINE DU VEY: Tâche délicate. 3. VAGUE D’OR : Dans un autre engagement plus favorable. 4. TANIA DU CACENI : À revoir. 5. QUIROS DE L’EDEN : Il est dans un excellent état physique , il peut largement figurer. 6.PAOLARDIÈRE : Longtemps absente des pistes, elle peut manquer de rythme. La forme bat la classe PROPRIÉTAIRE LE PETIT HARAS M.BENDJEKIDEL W.KADRI LE PETIT HARAS AH.SALMI MME.AUMASSIP R.MEZIANI LE PETIT HARAS A.AZZOUZ B.BAZINE A.CHABANE Y.MEZIANI LE PETIT HARAS MME.AUMASSIP FD.ZEMMOURI CHEVAUX N° ALEX POIFOND 01 02 ADRENALINE DU VEY VAGUE D’OR 03 TANIA DE CACENI 04 QUIROS DE L’EDEN 05 PAOLARDIÈRE 06 VIEUX COPAIN 07 AMI PIERROT 08 UNGHAL 09 10 SIRENA DES CHARMES VADE RETRO PAN 11 12 TOPAZE DE FROULAY UKARIM 13 TAMAMES 14 UMA 15 7. VIEUX COPAIN : Il reste sur une belle victoire, il a battu des chevaux de renoms. À reprendre. 8. AMI PIERROT : Cet hongre noir est capable de créer la surprise. Méfiance. 9. UNGHAL: Sa victoire en dernier lieu a été assez impressionnante. À reprendre. 10.SIRENA DES CHARMES : Cette jument de première série aura surement son mot à dire en pareille compagnie. 11. VAD RETRO PAN : Il faut DRIVERS MI.BENHHABRIA AM.BENDJEKIDEL SA.FOUZER M.BENCHOUK S.FILIRI S.MEZIANI A.SAHRAOUI A.CHELLAL N.TARZOUT AL.BENDJEKIDEL A.BENHABRIA F.BOUKHENOUFA N.TIAR R.FILIRI A.BENAYAD DIST 2300 2300 2325 2325 2325 2325 2325 2325 2325 2325 2325 2350 2350 2350 2350 ENTRAÎNEURS MI.BENHABRIA PROPRIÉTAIRE S.FOUZER MI.BENHABRIA PROPRIÉTAIRE S.MEZIANI N.HADDOUCHE A.CHELLAL N.TARZOUT PROPRIÉTAIRE MS.CHABANE PROPRIÉTAIRE A.CHELLAL S.FOUZER PROPRIÉTAIRE toujours se méfier de ce coursier, son entraînement est redoutable. 14. TAMAMES : Trop de recul. À revoir. 12.TOPAZE DE FROULAY : À revoir. 15. UMA : Bien qu’elle ne semble pas en meilleure forme, elle reste à craindre car elle est habituée à courir avec plus meilleurs. 13. UKARIM : Tâche délicate. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 10-SIRENA DES CHARMES 7-VIEUX COPAIN 9-UNGHAL 15-UMA 15-QUIROS DE L’EDEN LES CHANCES : 6- PAOLARDIÈRE 8- AMI PIERROT 22 TÉLÉVISION Sélection du weekend Jeudi 15 janvier 2016 20H50 SÉRIE 20H55 SÉRIE V E N D R E D I J E U D I False Flag - Liaisons dangereuses Réalisé par : Oded Ruskin Acteurs : Ishai Golan (Ben «Benny» Rephael) Ania Bukstein (Asia Brinditch) Magi Azarzar (Natalie Elfassia) Angel Bonanni (Sean Tilson) Orna Salinger (Emma Lipman) Sean parvient à échapper aux agents du Shin Beth en embarquant à bord du bateau de plaisance de l'une de ses maîtresses. Pendant ce temps, les autorités israéliennes reçoivent une vidéo du ministre iranien qui a disparu. L'homme d'état certifie ne pas avoir été enlevé, mais annonce qu'il a fui son pays à cause des crimes politiques qui y sont commis. Les services secrets israéliens sont convaincus qu'il s'agit d'une manipulation. Léo Matteï, brigade des mineurs - La fin de l'innocence 20H50 MAGAZINE Once Upon a Time - L'apprenti sorcier Réalisé par : Ludovic Colbeau-Justin Acteurs : Jean-Luc Reichmann (Léo Matteï) Samira Lachhab (Clara Besson) Florence Maury (Jeanne Delorme) Alexandre Achdjian (Jonathan Nassib) Stéphane Boucher (le commissaire divisionnaire) Deux employés d'une société de nettoyage découvrent un nouveau-né dans les toilettes d'un lycée. Léo Mattéï part à la recherche de la mère qui a peut-être fait une hémorragie. Une seule élève manque à l'appel : Sophie Legendre, une adolescente exemplaire. Mais lorsque la brigade des mineurs la retrouve, la jeune fille de 15 ans déclare qu'elle n'a jamais eu de rapports sexuels... Réalisé par : Ralph Hemecker Acteurs : Jennifer Morrison (Emma Swan) Colin O'Donoghue (Killian «Hook» Jones) Robert Carlyle (Mr Gold) Georgina Haig (Elsa) Ginnifer Goodwin (Mary Margaret Blanchard / Blanche-Neige) Pour son premier rendez-vous galant avec Emma, Crochet souhaite retrouver sa main. Il va voir Gold, qu'il parvient à convaincre de l'aider en le menaçant de révéler à Belle qu'il détient toujours la vraie dague. Celui-ci le prévient : en récupérant son membre, le pirate pourrait également voir son ancienne personnalité, plus agressive, resurgir... 20H45 MAGAZINE Envoyé spécial Présenté par : Guilaine Chenu Françoise Joly Présenté par : Guilaine Chenu Françoise Joly Marine le Pen : la bataille des mots ? Depuis le mois de septembre, la présidente du Front national est omniprésente, de la crise des réfugiés aux élections régionales. Chacune de ses petites phrases sur l'actualité fait le buzz. Certains disent même qu'elle serait la seule à parler vrai. Décryptage de ses discours depuis son investiture à la tête du parti en 2011 • USA : les devins du crime. Prédire où et quand auront lieu les prochains crimes et délits : aux Etats-Unis, c'est déjà la réalité. Cela s'intitule la police prédictive. 21H10 SÉRIE 20H55 DIVERTISSEMENT Chérif - Témoin gênant Réalisé par : Vincent Giovanni Acteurs : Abdelhafid Metalsi (Kader Chérif) Carole Bianic (Adeline Briard) Mélèze Bouzid (Sarah Chérif) Elodie Hesme (Deborah Atlan) François Bureloup (Joël Baudemont) Alors qu'il fait son jogging, Chérif est le témoin d'un meurtre. Une jeune femme est projetée par un homme d'une passerelle surplombant un cours d'eau. Au moment d'intervenir, il est renversé par une voiture. Chérif souffre d'amnésie. Le policier ne se souvient plus des cinq années écoulées. Son traumatisme l'empêche de participer pleinement à l'enquête. Quant à la victime, elle est retrouvée noyée. 20H55 SÉRIE Elementary L'illustre client Réalisé par : Guy Ferland Acteurs : Stuart Townsend (Del Gruner) Jonny Lee Miller (Sherlock Holmes) Lucy Liu (Joan Watson) Aidan Quinn (le capitaine Gregson) Jon Michael Hill (Marcus Bell) Ophelia Lovibond (Kitty Winter) Mélanie Vilkas, une jeune femme de 24 ans, est retrouvée morte sur une jetée. Son meurtrier lui a bandé les yeux avec du scotch, et lui a brûlé le dos. Sherlock remarque qu'il s'agit de mêmes traces de torture que celles de Kitty. Il en déduit rapidement que le coupable est l'ancien tortionnaire de sa protégée. Avec l'aide de Watson, le détective part à la recherche du violeur récidiviste et tente de protéger Kitty. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 20H55 HUMOUR Elles se croient toutes Joly L'humoriste et actrice Sylvie Joly s'est éteinte le 4 septembre 2015 à l'âge de 80 ans. Sous la houlette de Pierre Palmade, une pléiade de comédiennes, Carole Bouquet, Valérie Lemercier, Michèle Laroque, Catherine Hiegel, Claire Nadeau, Muriel Robin... se retrouvaient sur scène le 26 octobre dernier pour lui rendre hommage. L'occasion de découvrir et redécouvrir les grands classiques de l'artiste à travers une galerie de ses plus grands sketches. L'intégralité de la recette de cette soirée a été reversée à France Parkinson. Créée en 1984, cette association lutte contre la maladie de Parkinson dont était atteinte Sylvie Joly. Vendredi, tout est permis avec Arthur Présenté par : Arthur Pour lancer le week-end, l'animateur convie Florence Foresti, Isabelle Nanty, Anthony Kavanagh, Arnaud Ducret, Rachid Badouri, Jérôme Commandeur et, pour la première fois, José Garcia à une soirée où ils pourront laisser libre cours à leur créativité. Dans la décontraction et la bonne humeur, il leur lance des défis d'improvisation où l'autodérision est de mise. Les invités doivent par exemple jouer une saynète sur un « Décor penché » à 22,5 degrés et ainsi défier les lois de la gravité. Ils improvisent également une chorégraphie sur « Let's Dance », miment l'interprétation d'un groupe de rock sans disposer d'instruments ou encore doivent parvenir - en portant un casque sur les oreilles - à découvrir les mots prononcés par leur partenaire dans le jeu « Articule ». 21H00 COMÉDIE La nuit au musée : le secret des pharaons Réalisé par : Shawn Levy Acteurs : Robin Williams (Teddy Roosevelt) Ben Stiller (Larry Daley) Dan Stevens (Sir Lancelot) Owen Wilson (Jedediah) Rebel Wilson (Tilly) Au Muséum d'histoire naturelle où travaille toujours Larry, il semble que la tablette d'Ahkmenrah, qui permet aux créatures du musée de revenir à la vie, ait subi une malédiction. En effet, tous les personnages se comportent bizarrement. Afin que la tablette retrouve tous ses pouvoirs, Larry doit se rendre au British Museum, à Londres. Il part, accompagné de son fils et de ses compagnons habituels : Theodore Roosevelt, Jedidah le cow-boy, Attila le Hun... Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. 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On revient maintenant à l’arrêt du processus électoral et on refait l’histoire » Rachid Grim, politologue , à TSA - Caprices de généraux, alors …ou sénilité ? «Je serai bientôt sur le terrain pour combattre encore une fois ces pratiques staliniennes que je croyais révolues et porter la voix de tous ces militants et cadres sincères frappés de suspicions. Les échecs et accointances des uns et des autres devront être assumés publiquement.» Nordine Aït Hamouda (In TSA) - 22 v’là le bourourou ! « La qualité de Messi que j’aimerais avoir ? son pied gauche est plutôt bon…j’aimerais bien l’avoir » - Cristiano Ronaldo - Punaise ! Même quand Monsieur daigne concéder quelque éloge sur son grand ennemi intime, il le fait à demi mots et de façon tronquée: chez l’extra terrestre Messi, ce n’est pas tant son pied gauche qui épate mais bien cette magie que CR7 ne pourra jamais avoir… La photo sensas Sans commentaire La régularisation de la situation vis-à-vis du Service national des citoyens âgés de trente ans et plus jusqu'au 31 décembre 2014, se poursuit dans de "bonnes conditions", indique mercredi à Alger un communiqué du ministère de la Défense nationale. "Le ministère de la Défense nationale informe que la régularisation de la situation vis-à-vis du service national des citoyens âgés de trente (30) ans et plus jusqu'au 31 décembre 2014, décidée par son Excellence Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, se poursuit dans de bonnes conditions", précise la même source. Depuis le début de cette opération au mois de mars 2011 et jusqu'au 31 décembre 2015, le nombre de citoyens ayant bénéficié de mesures présidentielles est estimé à 218.101, dont 2.939 résidants à l'étranger, selon le communiqué. Cette opération a également permis, ajoute la même source, la régularisation de 558.805 retardataires des classes jusqu'à 2012. "Le ministère de la Défense national porte à la connaissance des citoyens que les centres du Service national continueront à accueillir et à prendre en charge, avec toute la diligence requise, les personnes concernées qui se présenteront et ce, indépendamment des calendriers des passages fixés antérieurement". Gendarmerie nationale : des chiens entraînés à la détection de drogues dures opérationnels pour la première fois en Algérie Le Commandement général de la Gendarmerie nationale s'est doté mardi de chiens entraînés à la détection de drogues dures comme la cocaïne et l'héroïne. Lors d'une visite d'inspection au Centre national d'instruction cynophile de Bainem (Alger), le commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Menad Nouba a souligné "l'importance du recours aux chiens entraînés à la détection de drogues dures comme la cocaïne". Le chef de service communication au Commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Abdelhamid Kerroud, a précisé dans une déclaration à la presse que "des chiens viennent d'être entraînés pour la première fois en Algérie à la détection de drogues dures (cocaïne, héroïne)". Ces chiens sont opérationnels dès aujourd'hui à Alger en attendant leur généralisation aux autres wilayas du pays, a-t-il ajouté.Le Centre national d'instruction cynophile de la Gendarmerie nationale dresse des chiens selon les normes internationales pour la détection de drogues et d'armes et la recherche de criminels et de disparus. Yennayer 2966 célébré à l’Hôtel de Ville de Paris Une foule nombreuse est venue, mardi soir à l’Hôtel de Ville de Paris, célébrer Yennayer 2966, le nouvel an berbère, avec au programme un riche spectacle en musique et danses traditionnelles de la culture amazighe. Organisée par l’Association de culture berbère de Paris dans une somptueuse salle de l’Hôtel de Ville de Paris, la soirée s’est déroulée en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et de l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjama. Avant le début du spectacle, les organisateurs ont salué l’inscription de l’officialisation de tamazight dans le projet de révision constitutionnelle, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et rendu un vibrant hommage à l’un des chefs historiques de la révolution algérienne, Hocine Aït Ahmed, décédé à la fin décembre, un homme épris de paix, de droit et d’égalité». Le spectacle a débuté par la suite avec un achwiq de Na Aldjia, mère du défunt chantre de la chanson Kabyle, Matoub Lounès. Avant de céder la scène une pléiade d’artistes berbères, une troupe de danse traditionnelle des berbères marocains s’est produite devant un millier de personnes. FCE : installation du représentant du Forum à Berlin En marge du Forum d’affaire algéroallemand, le président du FCE, Ali Haddad a installé, le 11 janvier 2016, le membre honoraire du Forum des Chefs d’Entreprise à Berlin, Zine El Abidine ARTEBAS, en présence des vice-présidents du FCE, Mohamed BAIRI et Mohamed Laid BENAMOR, du Président de la Commission Relations Internationales, Mr Mehdi BENDIMERAD et de plusieurs membres. Pour le président du FCE, « la rencontre économique Algéro-Allemande, forte de la délégation représentative de notre organisation et de la qualité des échanges et des opportunités qui seront discutées, en plus de cette cérémonie, augurent de prémices heureuses pour le partenariat algéro-allemand». L’installation du membre honoraire s’inscrit dans cette démarche. Elle répond également à la volonté du Forum de renforcer sa présence à l’international.HADDAD a tenu à rappeler que «l’action du FCE en matière de relations internationales vise à organiser un cadre adapté et évolutif permettant de promouvoir le partenariat de nos entreprises, à dynamiser le développement de leurs capacités d’exportation, et à nouer durablement des relations avec les organisations susceptibles de nous apporter savoir-faire et expertise».A rappeler que le FCE a installé au courant de l’année 2015 des membres honoraires à : Dubaï, Paris, Madrid, Londres, New York et Los Angeles. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Jeudi 14 janvier 2016 22°C / 7°C Jeudi 4 rabie al thani 1437 Dohr : 12h57 Assar : 15h35 Maghreb : 17h57 Îcha : 19h20 Dans la journée : ensoleillé Vent : 11 km/h Humidité : 63 % Dans la nuit : dégagé Vent : 5 km/h Humidité : 83 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Vendredi 5 rabie al thani 1437 Sobh : 06h29 Chourouk : 08h00 APRÈS L’OPÉRATION COUP-DE-POING DE LA POLICE CONTRE LES RÉSEAUX MAFIEUX HIER A L’AUBE À ALGER Climat de France respire L es riverains rencontrés, hier, lors de note virée dans ce quartier, hier, ont manifesté, un soulagement de voir «enfin ces délinquants derrière les barreaux» nous lance, Djamel, la trentaine, qui n’a pas caché sa peur pour son jeune frère, collégien, en nous déclarant «les délinquants et vendeurs de drogue arrivent même à vendre leur drogue» dans les établissements scolaires. Le soleil jetait ses rayons, hier matin, sur les balcons et les terrasses des immeubles de Climat de France, réveillé, 24 heures, la veille par la descente surprise mais surtout musclée des éléments de la Brigade de recherche et d’intervention, ciblant des membres d’un réseau mafieux, dont la majorité sont des repris de justice, n’ont cessé de nous préciser les habitants rencontrés, sur place et dans les quartiers voisins à la grande Cité de Climat de France. Pour cet enseignant à la retraite qui a passé toute sa vie, entre cette cité qui l’a vu naître et «el houmates (quartiers: NDLR)», de Bab-El-Oued, et de la Basse Casbah, il a le cœur gros. «Je suis triste et désemparé» nous lance-t-il, quand ajoute cet ex-enseignant «je vois dans quel environnement dégradant, en l’absence d’une vie collective imprégnée de valeurs, grandissent nos bambins» déplore-t-il. Pour notre interlocuteur, la déperdition scolaire, délinquance, la violence et les comportements nonciviques ont profité aux maffieux de la drogue, «ce poison qui tue notre jeunesse» lâche-t-il. Le soulagement de voir que des malfaiteurs - n’ayant plus la liberté et les moyens d’imposer leur diktat, après l’opération coup-de-poing en question a été certes le maître-mot, dans l’expression des riverains rencontrés, mais bon nombre parmi eux avancent que «ça ne suffit pas», comme cette pharmacienne, qui plus loin dans ses propos nous lance «l’oisiveté est mère de tous les vices». Pour cette dame, «le travail accompli par la police, comme ce fut le cas, dans la mise hors d’état de nuire, mardi matin, dans Ph : DR Après l’opération coup-de-poing opérée, à climat de France, Oued Koriche, très tôt dans la matinée d’hier, par une élite d’éléments des sections composant la police judicaire de la sûreté de wilaya d’Alger, un réseau mafieux a été démantelé et ses membres arrêtés. notre quartier, d’un réseau maffieux» rappelle-t-elle, avant de suggérer qu’ «il est temps de penser à des solutions durables pour protéger la jeunesse dans ces quartiers populaires». Il s’agit, selon elle, de la mobilisation d’encadreurs, de formateurs et d’éducateurs, «qui peuvent être natifs de ces quartiers» souligne-telle, rappelant pertinemment que «des potentialités existent» affirme notre interlocutrice. Traversant la grande cour de la Cité, où les rires et les cris joyeux d’enfants retentissaient des maisons, trop étroites, d’ailleurs, pour que des bambins s’adonnent, sans contraintes, à des mouvements turbulents, en empruntant des raccourcis, pour sortir sur la grande rue, où une atmosphère paisible et calme y régnait. Toutefois, certains des adolescents et jeunes, rencontrés, sur notre passage semblaient être forcés de se tenir «à carreaux», après la mise hors d’état de nuire, mardi matin, de membres d’un réseau maffieux. Cette opération a refroidi les petits délinquants, ceux spécialisés, notamment dans le vol à la sauvette, qui se sont fait discrets… Pour le jeune Mourad, même pas la trentaine, chétif, sirotant son café d’un gobelet en carton jetable, se tenant à proximité d’un marchand de légumes et fruits, affichait une mine d’enterrement et semblait évasif, ce qui laisser penser qu’il n’a pas eu sa part « de poison » selon l’expression de l’enseignant en retraite, cité auparavant. La descente et l’intervention surprise des éléments d’interventions de la police de mardi matin, s’est soldée non pas seulement par l’arrestation de membres d’un réseau de mafieux, mais son impact est «la mise à carreau d’autres délinquants» nous confie El-hadja, qui revenait de ses courses, au marché des Trois horloges, à Bab-el-Oued, que nous avons aidé, à la soulager, en lui portant son couffin, pour les quelques mètres qu’il lui restait, à faire pour arriver chez-elle. DES MAFIEUX QUI SE NOMMENT TYSON ÉQUIPÉ D’UN ARSENAL DE GUERRE Si au terme de l’opération de la police à Climat de France, des maffieux ont été arrêtés, il a été notamment question de quantités de stupéfiants saisis,de psychotropes et de cannabis outre d’armes blanches, gros marteaux, des épées, des fusils marins, des produits pyrotechniques qu’une une somme d’argent. Les commentaires allaient bon train, hier, sur l’opération opérée par la police contre ce réseau de maffieux, composé de jeunes, âgés entre 22 et 35 ans, dont un, surnommé Tyson. Pour les habitants de la cité et les quartiers avoisinants, «il suffisait d’un malentendu ou bien d’une altercation» pour que «nous vivions une nuit de psychose» nous raconte un père de famille. «Souvenez-vous des bagarres qui éclataient ces dernières années, entre groupes de quartiers, à l’arme blanche, épées, couteaux et avec les pyrotechniques aux bruits assourdissants» nous lance-til. Climat de tension qui ne peut profiter qu’aux réseaux maffieux, lesquels prolifèrent grâce à cet état des lieux «pour imposer leur diktat à nos quartiers». L’activité commerciale informelle «est gangrenée par les dealers et la vente illégale des devises» souligne un homme ne dépassant pas la quarantaine et de nous lancer « pensez vous qu’on arrive à distraire nos jeunes seulement avec le ballon rond, ou qui gagnera entre Barca ou le Real ou bien El mouloudia ou l’Usma ?». Un réseaux a été mis hors d’état de nuire, par la police, «est c’est tant mieux» ce jeune qui discutait avec son ami, à proximité des trois horloges, le cœur battant de Bab El-Oued, ou l’actualité locale et d’ailleurs commentée à longueur de journée. Toutefois, il exprime son «désespoir» de voir le commerce illégal des maffieux de la drogue reculé, car lance-t-il à son ami « ils sont même arrivés à vendre leur sale produit dans nos écoles». Et à son ami de répliquer «il faut un sursaut général, celui des parents, des responsables à tous les niveaux et surtout la prise en charge de ceux qui quittent très tôt les bancs d’écoles» dira-t-il, avant de conclure que «le chômage arrange bien les trafiquants et les dealers de drogue, qui profitent du désarroi des jeunes pour vendre leur poison» lance-t-il à son ami. Karima Bennour ÉTAT CIVIL Des CIB délivrées la semaine prochaine aux candidats au bac 2016 L es candidats au baccalauréat session juin 2016 auront leur carte d'identité biométrique «à partir de la semaine prochaine», a affirmé, mercredi à Alger, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar. Lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la conférence nationale sur l'évaluation du système LMD (Licence-Master-Doctorat), M. Hadjar a indiqué qu'il a été décidé lors de la dernière réunion dugouvernement, de doter les candidats au baccalauréat pour la session 2016 de cartes d'identité biométriques à partir de la semaine prochaine». Le ministre a affirmé par ailleurs qu'un groupe de travail sera installé la semaine prochaine entre son département et le ministère de l'Intérieur pour «télécharger» les applications de cette carte qui servira également de carte d'étudiant et qui sera utilisée dans les domaines de l'enseignement supérieur et autres comme les soins». FINALE INTERNATIONALE DU ARAB MOBILE CHALLENGE À ALGER Ooredoo contribue à l’émergence des jeunes talents algériens L e Directeur Général de Ooredoo, Joseph Ged croit grandement en les capacités de la jeunesse arabe à se mettre au diapason des évolutions des Nouvelles technologies de l’Information et de la communication. Dans son discours tenu à l’occasion de la cérémonie de remise des prix aux lauréats de cette 3ème édition du Arab Mobile Challenge qui s’est déroulée dans la soirée du mardi 12 janvier 2016, à Alger en présence d’invités de marque, dont le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Pr. Tahar Hadjar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, d’ambassadeurs et de représentants diplomatiques des pays arabes ainsi que des partenaires de Ooredoo, Joseph Ged a affirmé « croire » en la jeunesse arabe et en ses « capacités » créatrices innovantes dans « l’économie digitale de demain». Il a fallu beaucoup d’efforts au jury composé de 7 membres et présidé par l’expert Younès Grar, expert en télécoms pour départager les concurrents à cette compétition organisée par IMTIAZ MIDDLE EAST et qui a regroupé vingt-quatre (24) équipes représentant une dizaine de pays de la région MENA (Middle East and North Africa), à savoir : l’Algérie, le Qatar, la Tunisie, le Liban, la Palestine, le Kuweït, la Jordanie, l’Égypte, le Sultanat d’Oman et le Soudan. Ses initiateurs soulignent qu’elle vise à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes talents, la création des start-up et le développement d’applications innovantes dans différents domaines tels que l’éducation, la santé et l’entreprenariat social. Au final, les deux meilleures équipes qui ont été primées par des récompenses financières (20 000$) sont: VISIONGEEKS du Soudan et BOOKR du Koweït. Cinq autres équipes lauréates sont qualifiées au World Mobile Congress, en l’occurrence SYNOOS d’Algérie, DOHA GUIDE du Qatar, MY U TEAM du Koweït, GRAVILOG de Palestine et RAYE7 d’Égypte. Elles auront l’honneur de représenter le monde arabe à cette compétition qui réunira des équipes du monde entier et qui sera organisée du 22 au 26 février 2016 à Barcelone. Le Directeur général Ooredo a insisté sur les compétences de la jeunesse arabe et affirme « croire » en cette force vive , soulignant qu’ « à travers son soutien et son accompagnement des start-up algériennes, Ooredoo poursuit sa politique unique de valorisation du potentiel novateur des jeunes algériens en apportant son savoir-faire et son expertise technologique pour aider les jeunes entrepreneurs algériens à exprimer leurs ambitions et à réaliser leurs rêves». Il exprime sa conviction qu’il y aura « un label technologique made in Algéria ». A noter que cinq équipes algériennes ont participé à la 3ème finale régionale de Arab Mobile Challenge AMC, à savoir : Aklm , FuturisTIC, Suitit, Synoos Studio et Yed F Lyed. S.B.
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