SKIKDA Peine capitale contre une femme et son complice pour homicide et mutilation de son ex-mari P 24 ÉLIMINATOIRES CAN-2017/ ALGÉRIE-ÉTHIOPIE, DEMAIN À BLIDA (20H30) L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 24 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3676 - 12e année Les Verts pour un autre pas vers la qualif. P 11 BENGHEBRIT AVERTIT : «Des brouilleurs de communications contre la triche au Bac» Dans un entretien accordé à l’APS, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a évoqué hier plusieurs questions relevant de son secteur. Le Bac, les programmes 2G, la déperdition scolaire, les départs en retraite anticipés, ainsi que le concours de recrutement de 28 000 enseignants ont été, en effet, les principaux points soulevés. Lire en page 3 L’examen le 30 avril Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale P3 LAKSACI EST REVENU SUR LA QUESTION À L’APN Vers l’augmentation de l’allocation touristique L’Argentier du pays est revenu hier sur un sujet dont le débat remonte au moins aux cinq dernières années. P4 l LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT Les agents immobiliers, le maillon faible l INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, P2 Biotechnologie, un pactole à capter P 4 Phs : DR l RECRUTEMENT D’ENSEIGNANTS 2 ACTUALITÉ Jeudi 24 mars 2016 LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D’ARGENT Les intervenants dans le marché de l’immobilier, particulièrement les agents immobiliers, seraient le maillon faible de la chaîne de lutte contre le blanchiment d’argent. C’est du moins le constat dressé par les intervenants, lors d’une journée d’étude organisée hier, à Alger, par le site spécialisé dans l’immobilier “Lkeria.com”. rganisée sous le thème “Le Rôle des métiers de l’immobilier dans la lutte anti-blanchiment de capitaux et financement du terrorisme”, la rencontre a eu pour objectif de vulgariser le dispositif législatif régissant ce domaine et sensibiliser les professionnels de l’immobilier, quant au rôle et devoir qui leur est dévolu par la loi. Elle a été animée par Lotfi Ramdani, fondateur du site Lkeria. Cet ancien inspecteur de la Banque d’Algérie a relevé que "l’immobilier est un secteur propice aux actes de corruption et de blanchiment d’argent par excellence, d’où le rôle très important des agents immobiliers dans la lutte contre ce phénomène, étant assujettis à la déclaration de soupçon, et ce, en collaboration avec les notaires, O Ph : DR Les agents immobiliers, le maillon faible les banques, la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), placée sous la tutelle du ministère des Finances, ainsi que la justice". Il a exposé, à ce titre, certaines dispositions des lois régissant ce domaine (loi 0501 du 6 février 2005 et décret exécutif 06-05 du 9 janvier 2006), en citant le caractère obligatoire de déclaration de tous soupçons liés aux transactions immobilières, sans pour autant que cela n’engage des poursuites d’une quelconque nature, si la déclaration s’avère infondée. Il a fait part, par contre, des risques encourus par les agents immobiliers en cas de non déclaration, à savoir, des sanctions disciplinaires, des amendes allant jusqu’à 10 millions de DA, ainsi que des poursuites judiciaires. Les professionnels assujettis doivent également former leur personnel et filtrer leur clientèle en se basant sur la liste des terroristes établie par les Nations unis, a-t-il ajouté. Sur ce point, Lkeria.com a développé pour un système de recherche qui vérifie directement dans la liste des Nations unies le nom de la personne et affiche des informations sur le présumé terroriste, le cas échéant. Cependant, la réalité est totalement différente. Selon Ramdani, si les banques et Algérie Poste transmettent à la CTRF respectivement un peu plus de 100 et entre 200 et 300 déclarations de soupçon par année, les agents immobiliers n’en transmettent aucune. C’est dire que "cette situation inquiétante fait de ces intervenants le maillon faible de la chaîne de lutte contre ce fléau", a-il souligné. Et de poursuivre que cette passivité n’est pas du tout sans risque sur l’agent immobilier puisqu’elle altère l’image et la notoriété de son activité et elle le prédispose à des sanctions et autres poursuites. Plus grave encore, elle détruit l’économie nationale, en faisant flamber les prix et injectant des fonds colossaux provenant de trafics et d’activités illicites dans le circuit légal, sans création de richesses ni d’emplois. Le conférencier a rappelé, par ailleurs, que cette situation conjuguée au retard dans notre dispositif législatif, pour ce qui est du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme a fait que notre pays était resté sur la liste noire du Groupe d’action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental créé en 1989 par les ministres de ses États membres, ayant pour objectifs l’élaboration des normes et la promotion de l’efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces pour l’intégrité du système financier international. Ce n’est qu’en 2015, après l’amendement de la loi 0501, que l’Algérie a été retirée de cette liste. Ce regroupement a vu essentiellement la participation des agents immobiliers, ainsi que des représentants de la CTRF, de la corporation des notaires et des établissements financiers, ainsi que des promoteurs immobiliers. Le ministère de l’Habitat directement concerné a, toutefois, brillé par son absence. Les présents, à leur tête le président de la Fédération des agences immobilières Abdelhakkim Aouidat, ont soulevé l’obligation d’assainir le marché de l’immobilier des non professionnels, d’assurer des formations aux acteurs et de mettre en place un système de télé-déclaration informatisée, notamment pour ceux exerçant en dehors de la capitale. Lyes Azizi LUTTE CONTRE LE TERRORISME OUARGLA Un terroriste recherché arrêté n terroriste a été arrêté hier, à Ouargla, par les services de sécurité, dans le cadre de la lutte anti-terroriste, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un terroriste recherché par les services de sécurité a été arrêté à l'aube hier, à Ouargla, (4e Région militaire)", précise la même source. Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, "trois contrebandiers ont été appréhendés, deux véhicules tout-terrain et 3 200 litres de carburant ont été saisis à In Guezzam, (6e Région militaire), ajoute-t-on. En outre, et à Tlemcen, (2e Région militaire), treize immigrants clandestins ont été arrêtés", rapporte encore le MDN. U BOUIRA Trois casemates détruites près de Zbarbar ans le cadre de la lutte antiterroriste, les forces de l’ANP ont encore asséné un coup dur aux dernières poches de sanguinaires activant sur le territoire de la wilaya de Bouira. En effet, selon des sources sécuritaires locales, les militaires ont découvert avant-hier, à travers une opération de ratissage, qui se poursuivait depuis plusieurs jours, dans les denses forêts situées entre les deux régions Lakhdaria et Bordj-Akhris, au nord-ouest de Bouira, trois casemates qui servaient de caches aux terroristes. Lesdites caches ont été détruites après être fouillées par les éléments de l’Armée nationale populaire. Ces derniers qui continuent de mettre la pression et de pourchasser les groupuscules de sanguinaires, encore en activité dans la wilaya de Bouira, n’ont pas l’intention de reculer jusqu’à leur total anéantissement. Rappelons, enfin, que plusieurs opérations de ratissages sont enclenchées dans plusieurs régions de la wilaya par les nombreux détachements de l’ANP implantés à Bouira. Cependant, aucune autre information fiable n’est encore disponible pour l’heure. O. S. D PLUSIEURS RESPONSABLES EUROPÉENS Y FONT RÉFÉRENCE DE PLUS EN PLUS OUVERTEMENT Bruxelles ouvre la voie à une intervention en Libye Europe a été frappée, avant-hier, en son cœur politique, Bruxelles, la capitale belge, par deux attentats sanglants. Des attentats qui ont ciblé son aéroport international et une des stations de son métro -deux lieux, tout ce qu’il y a de plus public- que Daech s’est empressé de revendiquer. Et qui ont été précédés par une série d’événements qui se sont produits, pour l’un d’entre eux, à Bruxelles même, et pour les autres dans la région maghrébo-sahélienne. Des évènements qui ont pour particularité de ramener, tous, à la nébuleuse djihadiste. À Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et à Daech, pour être précis. Dans un jeu de rôle où, à l’évidence, rien n’est laissé au hasard, mais où tout est parfaitement programmé, ces deux organisations-phares de la nébuleuse terroriste ont, en effet, revendiqué tous les évènements en question. Des revendications qui -est-ce fortuit ?- apportent de l’eau au moulin des chancelleries occidentales dans leurs «croisades», pas du tout innocentes, au vu des visées géostratégiques qui les sous-tendent, contre «le péril vert» qui menacerait, dans leurs quiétude et valeurs, leurs sociétés et peuples ; un péril qu’incarnent, comme par hasard, la nébuleuse djihadiste et ses organisations-phares susmention- L’ nées. De là, la conviction de nombre d’observateurs de la scène arabo-sahélienne que la succession des faits sanglants que connaissent, depuis quelques mois, cette aire géo-civilisationnelle et une partie du Vieux Continent, ne relève d’aucun hasard. Mais s’inscrit plutôt dans un agenda, dont la finalité dernière est la reconfiguration de la carte politique de l’aire arabo-sahélienne précitée. Et l’objectif visé, à une échéance rapprochée, l’intervention en Libye. Une intervention qui est dans l’air depuis la suspecte, parce que brusque, apparition, à la fin de l’année 2014, de Daech en Libye. Et qui est revendiquée, avec une insistance croissante, par les pays occidentaux, depuis l’attentat, en janvier 2015, contre l’hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo» et, surtout, depuis ceux qui ont frappé, au mois de novembre de la même année, la capitale française. Nul doute que cette revendication (d’une intervention en Libye) va se faire plus pressante après les derniers attentats qui viennent d’ensanglanter la capitale belge et européenne. Surtout auprès des pays du voisinage libyen. Et plus particulièrement auprès de l’Algérie et de la Tunisie qui, de tous ces pays, semblent les plus résolus dans leur opposition au bellicisme occi- dental à propos de la Libye. Une opposition basée sur leur refus principiel de toute ingérence étrangère dans les affaires internes des pays et sur leur conviction, tout aussi principielle, que les conflits et les crises, surtout d’ordre interne, se règlent avant tout politiquement. Des données qui confortent l’analyse développée par nombre d’observateurs de la scène maghrébo-sahélienne et l’opinion qui tend à s’élargir parmi les citoyens des pays de cette région, que tous ces évènements participent d’un double objectif: de pression sur les États opposés à l’approche occidentale de lutte contre le terrorisme et, partant, à l’intervention en Libye, pour certains de ces évènements; et de conditionnement de l’opinion publique européenne dans la perspective de l’amener à cautionner cette intervention et toutes les actions en préparation dans le cadre de la supposée lutte en question, pour les autres. C’est, à coup sûr, dans la première catégorie que s’inscrivent les attaques, revendiquées par Aqmi, menées, depuis le début de la présente année, contre des sites touristiques au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, un hôtel de Bamako abritant le siège de la Mission militaire de l’Union européenne au Mali, un site gazier du Sud de l’Algérie, et celle d’envergure, revendiquée par Daech, contre la ville tunisienne, frontalière de la Libye, de Ben-Guerdane : les pays le plus visés par ces pressions étant l’Algérie et la Tunisie qui, comme souligné ci-dessus, s’opposent le plus résolument à toute intervention militaire occidentale en Libye. Et dans la seconde, que s’inscrit l’arrestation surmédiatisée, quelques jours seulement avant les derniers faits de Bruxelles, de Salah Abdessalam, un Belge d’origine marocaine, présenté comme étant le cerveau des sanglants -ils ont fait officiellement 183 morts et quelque 400 blessés- attentats qui ont ébranlé la capitale française, en novembre 2015. Mais, également, toutes les déclarations des responsables européens, ressassées à l’envi à chaque attentat, sur «la gravité de la menace que fait peser sur l’Europe la présence, à seulement trois cent kilomètres de sa rive sud, des djihadistes de Daech». Clairement décodées, celles-ci apparaissent pour ce qu’elles sont réellement: une préparation de l’opinion publique européenne à accepter une intervention militaire en Libye; à l’évidence, décidée depuis quelque temps déjà; pour certains observateurs, depuis que la présence de Daech a été signalée en Libye… Mourad Bendris ACTUALITÉ Jeudi 24 mars 2016 3 BENGHEBRIT AVERTIT : «Des brouilleurs de communications contre la triche au bac» n ce qui concerne le concours de recrutement reporté à maintes reprises, la ministre a annoncé à cet égard qu’il aura finalement lieu le 30 avril prochain, et les résultats seront donnés le 12 mai, ce qui permettra, selon elle, aux candidats retenus de passer le test oral les 8 et 9 juin, alors que les résultats définitifs seront rendus publics le 30 juin. Elle a expliqué que le report de cette épreuve a été dicté par des considérations objectives, notamment organisationnelles, nécessitant la sensibilisation des inspecteurs et des responsables des ressources humaines au niveau local. «Nous avons choisi la date du samedi 30 avril pour ne pas perturber la scolarité des élèves», a-t-elle souligné, ajoutant que le test oral interviendra bien après le déroulement des examens nationaux. Selon Benghebrit, cette opération lourde de part le nombre de plus de 28 000 postes ouverts, et par ricochet le nombre de candidatures nécessite une maîtrise du calendrier, afin de permettre aussi à la Fonction publique de nous accompagner dans cette opération. En outre, elle a fait savoir que les spécialités ont été élargies, cette année, à 28 nouvelles filières, à l'instar des sciences politiques, des sciences de la communication, du droit, de l'économie et de certaines spécialités scientifiques. Toutefois, les candidats retenus suivront des formations cycliques dès le mois de juillet, et le ministère a déjà pris option pour un portail électronique de formation à distance. «Nous allons compenser le manque pédagogique par un encadrement de qualité, l'accompagnement et la prise en charge à travers les inspections», a-t-elle expliqué, insistant sur le recrutement des diplômes des Écoles normales supérieures des enseignants (ENS). Le recrutement de qualité demeure celui des diplômes des ENS, d'ailleurs, les équipes du ministère travaillent d'arrache-pied avec ceux du ministère de l'Enseignement supérieur pour la mise en place d'une cartographie par besoin, par wilaya et par cycle, a indiqué la ministre, en insistant sur les principes de l'équité dans cette opération. E de chacun. Ils doivent assumer leur responsabilité. Je leur conseille, cependant, d'y renonce, sachant que la loi ne leur permet pas une intégration directe car la Fonction publique a l'obligation d'équité, a-t-elle souligné. Relevant que cette catégorie d'enseignants a eu l'occasion, au cours des deux dernières années, de passer le concours, elle a considéré qu'un contractuel ne peut pas avoir un double avantage, c'est la loi, assurant qu'aucune personne n'avait été lésée. Ph : DR Dans un entretien accordé à l’APS, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a évoqué hier plusieurs questions relevant de son secteur. Le Bac, les programmes 2G, la déperdition scolaire, les départs en retraite, anticipés, et aussi le concours de recrutement de 28 000 enseignants ont été, en effet, les principaux points soulevés. Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale 96 % DES DEMANDES DE RETRAITE SONT DES DÉPARTS ANTICIPÉS Le nombre des départs à la retraite anticipée des enseignants a atteint un taux de 96% du nombre total (des départs à la retraite) pour l'année 2016, a indiqué par ailleurs Nouria Benghebrit. Selon la ministre, les raisons de ce phénomène sont à chercher dans l'amélioration des conditions financières des enseignants, suite à l'augmentation des salaires, intervenue depuis 2010. Tout en exprimant son regret devant cette flambée de départs de compétences ayant un niveau d'expérience sur le plan éducatif et pédagogique, elle a relevé que «nous ne pouvons pas les empêcher de partir, dans la mesure où la loi le permet». La réglementation en vigueur autorise les enseignants hommes à faire valoir leurs droits à la retraite anticipée après 20 ans de cotisations et 50 ans d'âge, et 15 ans de cotisations et 45 d'âge pour les femmes, a-t-elle expliqué. Évoquant le problème des enseignants contractuels qui menacent de recourir à une démission collective et le boycott du concours du 30 avril, Benghebrit a appelé à la responsabilité SYSTÈME DE REMÉDIATION POUR LUTTER CONTRE LA DÉPERDITION La ministre a fait savoir, dans un autre cadre d’idées, qu'un groupe de travail, composé d'experts algériens, décortique actuellement des millions de copies des examens de la 5e, du BEM et du Bac, afin d'élaborer une grille d'analyse permettant de déceler les failles (ou les erreurs à répétition) chez les élèves. Selon la responsable, qui répondait à une question relative au nombre important de doublants, le groupe en question rendra les résultats de son travail en mai prochain, ce qui permettra de donner à l'enseignant la solution pour parer à certaines faiblesses récurrentes des élèves. «C'est un travail énorme qui se fait, car il nous faut un protocole, comme cela se fait à travers le monde. Cette analyse mettra à la disposition de l'enseignant la clé pour remédier aux points faibles de ses élèves. Si des erreurs de syntaxe, de grammaire ou autres se répètent, l'enseignant est dans l'obligation de diriger ses efforts dans ce sens, a-t-elle insisté. Dans ces sens, elle a ajouté que seul le système de remédiation est à même de réduire le taux de déperdition scolaire qui pourra donner une seconde chance aux enfants scolarisés. Ania N. C. FRAUDE AVEC LES MOYENS DE COMMUNICATION Le recours aux brouilleurs n'est pas écarté a ministre de l'Éducation nationale, Nouria Benghebrit, n'a pas écarté le recours aux dernières technologies comme les brouilleurs des moyens de télécommunications pour contrer les tentatives de triche lors de l'examen du Baccalauréat. «Tous les moyens technologiques, dont les brouilleurs des moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d'enfreindre la réglementation et de tricher lors de l'examen du Baccalauréat, a indiqué, hier, la ministre. Elle a expliqué également qu'une opération de sensibilisation, forte et rigoureuse, en direction des parents et des candidats, sera menée afin d'interpeller leur sens de citoyenneté autour de cet examen qui mobilise plusieurs secteurs. Dans ce sens, elle a rappelé que la dernière convention signée avec la Direction nationale de la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale est venue formaliser une coopération de longue date, citant notamment, le transport des sujets par avions militaires. Benghebrit a précisé que son département dispose, actuellement, de moyens d'identification et d'indices lui permettant d'intensifier la surveillance et le contrôle dans certains établissements, par rapport à d'autres. À travers une étude, nous pouvons avoir des indices qui nous montrent les établissements, les filières ou groupes qu'il faut contrôler davantage, a-t-elle souligné. A.N.C L INSUFFISANCES RÉNALES Plus de 10 000 patients en attente d’une greffe a greffe rénale en Algérie accuse un retard très important, en raison de l’insuffisance des dons. Attendre encore et toujours. Le quotidien d’un insuffisant en Algérie se résume à une attente, prolongée, interminable. Au cours des dix dernières années, le nombre de malades a triplé, passant de 3 000 cas à plus de 10 000 personnes inscrites sur liste d’attente. Ainsi, le président de la Société algérienne de néphrologie, le professeur Tahar Rayan, a tiré, hier, la sonnette d’alarme quant à l’urgence de mettre en pratique le dispositif permettant le prélèvement d’organes sur des cadavres, afin de venir à la rescousse des 10 0000 insuffisants rénaux qui attendent d’être greffés. Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio algérienne, le professeur qui a fait savoir qu’environ 1,5 million d’Algériens à souffrir de diverses pathologies rénales, a fait état d’un cruel et «énorme déficit» de reins à greffer, faute de donneurs. Le professeur Tahar Rayan, qui est aussi chef du service de néphrologie du CHU NaffissaHamoud (ex-Parnet), a signalé, à cette occasion que depuis 1986, date à laquelle a été effectuée, au CHU de Constantine, la première greffe rénale, seulement 1 600 opérations ont pu être réalisées par les établissements hospitaliers nationaux maîtrisant la technique de transplantation, dont 265 l’ont été durant l’année 2015, par suite d'un don effectué par un parent. «Certes, le chiffre a augmenté de 70% par rapport à 2014, mais il est toujours insignifiant com- L parativement au nombre de malades», a-t-il dit. «On programme des journées de sensibilisation pour adapter notre société au don d’organes à partir d’une personne décédée», a encore précisé l’hôte de la Radio, qui regrette que dans 90% des cas les familles des défunts refusent l’idée de don d’organes. Dressant, ainsi, un sombre tableau quant à la prise en charge médicale de ces patients, le Pr Tahar Rayan a affirmé, en termes plus clairs, qu’au rythme actuel de prise en charge, qui ne dépasse pas les 265 cas par an, «il nous faudrait 60 ans pour éponger le nombre de patients qui attendent, sans oublier que le nombre d’insuffisants rénaux ne cesse de progresser chaque année. Il n’a pas manqué de relever la difficulté de se procurer des organes à greffer par le refus des familles de personnes décédées à consentir à un prélèvement sur leur cadavre, bien que, indique-t-il, la législation algérienne, tout autant que la religion musulmane, qui le considère avec bienveillance, autorisent cette pratique. Pour Tahar Rayan, «il s’agit d’une question culturelle» qui est à vulgariser, sans cesse, par des actions de sensibilisation de longue haleine à travers tout le territoire. Pour illustrer l’extrême détresse des personnes en attente d’un don de rein, le professeur Rayan signale que, chaque année, vient s’y ajouter une centaine d’enfants espérant une transplantation de ce précieux organe. S’agissant des enfants souffrant d’une insuffisance rénale, l’intervenant a mis en garde contre les risques de l’hémodialyse sur cette catégorie. En effet, celle-ci qui affecte leur croissance engendre d’énormes dégâts sur leur futur. Ainsi, affirmant que chaque année plus de 100 enfants ont besoin d’une transplantation rénale, il a lancé un appel aux parents pour sauver leurs progénitures. Néanmoins, il a regretté que dans la majorité des cas, c’est la mère qui se porte volontaire pour sauver son enfant, appelant, ainsi, à changer les mentalités, vu que le donneur peut vivre avec un seul rein. «Quand l’insuffisance rénale touche les enfants c’est un vrai drame. La prévention c’est de détecter cette maladie dès le jeune âge pour l’éviter par une simple intervention ou même des mesures hygiéno-diététiques», a-t-il rassuré. Concernant la base de données de donneurs d’organes, l’hôte de la Radio algérienne a indiqué que c’est à l'Agence nationale de greffe d'organes de constituer la liste de donneurs et de receveurs. Cependant, il a regretté que celle-ci ne soit toujours pas «officialisée». Dans ce sillage, il a appelé à la mise à jour de la liste pour déterminer les besoins de l’Algérie en matière de dons d’organes. Par ailleurs, il a appelé à développer la transplantation rénale ABO Incompatible (groupes sanguins incompatibles entre donneur et receveur, ndlr) en Algérie, et ce, afin de «trouver d’autres sources de donneurs». Lamia Boufassa 4 ACTUALITÉ Jeudi 24 mars 2016 LAKSACI EST REVENU SUR LA QUESTION À L’APN Vers l’augmentation de l’allocation touristique Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a indiqué, hier, à l’APN, qu’il compte procéder prochainement à la révision en hausse de la marge bénéficiaire des bureaux de change. Cette mesure permettra, selon lui, de booster et relancer cette activité qui souffre d’attractivité, eu égard au marché parallèle qui supplante le circuit formel. E Ph : DR n effet, après deux jours de débat houleux à l’Assemblée populaire nationale, avec, en prime, la remise au goût du jour de la lancinante question de l’inexistence des bureaux de change, à travers le pays, lorsqu’encore cette activité est remise en cause par la prééminence des marchés parallèles de devises. Ceci, de surcroît, au moment où la monnaie nationale est en proie à la fluctuation des marchés internationaux, et les spéculations des cambistes qui sévissent sur les places de change informel. En effet, Laksaci a indiqué lors de cette séance parlementaire consacrée aux réponses aux critiques émises par les parlementaires, que le Conseil de la monnaie et du crédit a édicté, le 6 mars dernier, un nouveau dispositif de loi permettant de définir avec précision la nature et le rôle qui échoient aux bureaux de change. Ce nouveau texte de loi permettra aussi d’élargir le change manuel aux opérateurs de l’informel, comme il explicite les personnes morales ou physiques qui sont susceptibles de postuler à la création de bureaux dédiés à cette activité, au demeurant, souffrant d’un manque de rentabilité de l’ordre de 1%. Cette nouvelle loi a en quelque sorte un objectif à double tranchant. Et pour cause, selon les explications fournies par l’Argentier du pays, au-delà de créer une certaine attractivité pour cette activité, en allant vers l’aug- cadre bancaire se montre plus que jamais sceptique à l’idée de relancer une activité qui souffre de rentabilité. Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie mentation du taux des bénéfices revenant aux opérateurs, il est visé, par cette mesure, d’amener les cambistes à intégrer la sphère économique parallèle. Cela étant dit, à l’heure actuelle, tout le monde sait que les marchés monétaires illicites, comme ceux du Square Port-Saïd d’Alger, ou encore ceux installés à l’Est et à l’Ouest du pays, sont convoités de tous, de par l’intérêt qu’ils rapportent, aussi bien aux marchands qu’aux clients euxmêmes. Le premier responsable à la tête de la Banquemère a précisé que cette instruction, portant sur la hausse de la marge revenant aux bureaux de change, sera publiée aussitôt que la nouvelle disposition serait rendue publique dans le Journal officiel. Sans préciser ni la date, ni encore le taux à valoriser pour créer cette attractivité tant désirée au niveau des agences de changes, Laksaci a, tout aussi, dressé un constat peu reluisant de l’état des lieux. À l’heure actuelle, seulement six bureaux destinés aux opérations de change sont disponibles au niveau national, ce qui est de loin bien en deça des besoins réels en la matière. Et pour cause, le même responsable s’en défend et insiste comme pour dire que la BA a bien rempli sa mission. À ce titre, il a précisé que sur les 46 agréments accordés au profit des bénéficiaires, 13 bureaux se sont retirés et ont demandé de cesser l’activité, alors que 27 autres ont été annulés, en raison de la création des bureaux par les bénéficiaires dûment agréés à cet effet. Cependant, ces nouvelles mesures, même appliquées d’ailleurs, ne sont pas une fin en soi, dès que fautil encore amener les détenteurs de fonds à privilégier ces bureaux formels, aux places illicites qui présentent plus ou moins de marges intéressantes. Une fois le règlement est mis en place et les bureaux de change installés, ce qui est, pour Laksaci, «un nouveau dispositif qui améliorera l’activité», que sera le niveau de l’offre?», s’est interrogé Laksaci, tout en déplorant cette même offre qui fait défaut. Pour lui, il y a un placement faible en matière de l’offre de la devise émise, notamment par les non résidents. Un fait qui a pour cause, a-t-il expliqué, la faiblesse du secteur touristique. À ce titre, la même question d’ailleurs se pose pour les citoyens nationaux désireux d’effectuer des opérations de change monétaires, qui, souvent, font appel aux cambistes. Revenant aux agréments retirés ou dont les bénéficiaires ont décidé eux-mêmes d’arrêter cette activité, Laksaci a posé la problématique de savoir sur le sort à réserver à ces mêmes autorisations. Du coup, le haut ALLOCATION TOURISTIQUE : LAKSACI ÉMET DES RÉSERVES L’Argentier du pays est revenu également sur un sujet dont le débat remonte au moins aux cinq dernières années. Il s’agit de l’allocation touristique qui revient de droit à tout citoyen désireux d’effectuer un voyage à l’étranger. On le sait tous, la dotation touristique dont bénéficie le citoyen algérien est en dessous de ce qui est en cours chez les pays voisins. Elle est de l’ordre de la modique somme de 15 000 DA, annuels. Le débat donc, qui revient à l’APN, pose à nouveau la possibilité de revoir à la hausse ce montant. À ce titre, Laksaci qui a essuyé de vives critiques, avant-hier mardi, ne s’est pas montré réticent le lendemain, à l’idée notamment d’aller au-delà du plafond du montant de cette allocation, sachant que c’est à la BA que revient la prérogative d’en fixer le montant maximal. Mais, il a émis des réserves quant à cette disposition qui concerne, en plus du touriste national, les personnes voulant se rendre à l’étranger pour soins en cause de maladie, et les étudiants résidents. «Quant au droit de change des personnes qui voudront voyager, étudier ou se soigner à l’étranger, cela fait partie des dispositions de convertibilité courantes du dinar, du moins pour tous les pays membres du FMI, conformément aux engagements de l’Algérie», dira-t-il sans donner de précisions, à même de laisser filer une certaine volonté confirmant la hausse de cette allocution. Laksaci, tout de même, indique, que la BA peut décider de manière «exclusive» à augmenter le montant au profit des personnes de «bonne foi», notamment les personnes voyageant pour des raisons de santé. Farid Guellil INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Biotechnologie, un pactole à capter ’Algérie tente se placer dans le panthéon des quatre ou cinq pays se taillant la part du lion du marché de l’industrie pharmaceutique, basée sur la biotechnologie. La Banque mondiale a injecté ce qui avoisine 130 milliards de dollars pour financer cette industrie, et l’Algérie espère capter au moins 10 à 15 milliards à l’horizon 2025-2030, en vue d’être le représentant de la région africaine et du Moyen-Orient, comme l’est Singapour pour l’Asie, et l’Irlande, pour l’Europe. C’est, en gros, l’objectif de la rencontre organisée, ce mercredi à l’hôtel Hilton, par le Conseil des hommes d’affaires algéroaméricain et l'association PhRMA (Pharmaceutical Research and Manufacturers of America), dans le cadre du Forum algéroaméricain, et placée sous la houlette du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH). La manifestation s’inscrit dans la foulée des discussions entamées en 2011 en vue d’établir un partenariat dans le cadre de l’industrie pharmaceutique devant lier la partie algérienne, représentée par le MSPRH, et la partie américaine, en le Forum algéro-américain. La mise en place L d’un cadre juridique est la condition sine qua non pour que les options de développement de cette industrie soient à la hauteur des attentes des deux parties contractantes, algérienne et américaine. La création de l’Association PhRMA, présidée par Noureddine Loutichène, a été le fer de lance de cette tentative de bâtir des ponts à l’international, en matière de développement de l’industrie pharmaceutique. L’objectif est de matérialiser le projet en cours de peaufinage à l’horizon 2020, et ce, bien que Ismaeil Chikoune, président du Conseil des hommes d’affaires algéro-américain, repousse cette échéance vers 2030, pour éviter, semble-t-il, les effets d’annonce. Au préalable, des mesures doivent être initiées, dont l’harmonisation réglementaire, déjà rapportée, entre l’Association précitée et le ministère concerné, à travers notamment la Loi sur la santé et la création de l’Agence du médicament. La mise en place des commissions d’experts cliniciens, des règles d’évaluation du prix de l’enregistrement (les molécules biologiques et les entités chimiques), ainsi que la pharmaco-vigilance et la requalification des ressources humaines. Ce sont là les facteurs déterminants de la réussite recherchée. La feuille de route entre 2017 et 2020 se décline en deux grands axes, à savoir la mise en œuvre de la réglementation en biopharmaceutique, et celle relative aux études précliniques phase I et II, et investir en recherche clinique. En 2018, l’accent sera mis sur l’élaboration d’un rapport d’évaluation de la fabrication des matières premières (état des lieux des capacités biologiques). À la date ultimatum, fixée en 2020, il sera procédé à l’accompagnement des centres académiques pré-requis phases I, II et III, et le lancement de partenariats avec les centres de référence internationale en études phase I et II. À titre d’information, un accord de partenariat a été conclu entre Cialfarm filiale du groupe ETRHB Haddad et le leader américain Variant Medical Systems. La cérémonie y afférente aura lieu, ce jeudi 24 mars 2016, à 8h30 à l’hôtel Sheraton (Club des Pins), et elle sera rehaussée par la présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, de la Chef de Mission à l’ambassade des US, Ana Escrogima. C’est déjà un pas! Zaid Zoheir LICENCES D'IMPORTATION DE VÉHICULES Plus de 80 demandes déposées lus de 80 demandes ont été déposées durant l'opération de dépôt des dossiers pour bénéficier des contingents quantitatifs à l'importation des véhicules fixé à 152 000 unités pour l'année 2016, a indiqué le président du secrétariat du Comité interministériel chargé des délivrances des licences d'importation et d'exportation Saïd Djellab. "Nous avons reçu plus de 80 demandes. Mais ce n'est pas tous les opérateurs qui répondent aux critères exigés par la réglementation", a déclaré à l'APS Djellab en marge des débats du Forum de chefs d'entreprise (FCE). Il s'agit à titre d'exemple d'opérateurs n'ayant pas d'agrément, ceux qui font le multimarque ou encore des agents agréés. "Nous travaillerons uniquement avec les concessionnaires qui sont agréés par le ministère de l’Industrie", a-t-il insisté. Interrogé sur la probabilité de revoir à la hausse le contingent véhicules fixé fin janvier à 152 000 unités pour l'année 2016, Djellab était formel: "la question n'est pas posée du tout. Les 152 000 unités seront réparties durant la semaine prochaine", a-t-il encore indiqué ajoutant que la périodicité de la licence s'étalera sur une durée de six mois qui peut être prolongée. "Si le concessionnaire n'arrivera pas à importer tout le quota qui lui a été attribué durant cette période, il pourra demander une prolongation de la validité, il faut qu'on reste souple", a-t-il rassuré. Lors des débats du FCE, Djellab qui est également directeur du Suivi des accords bilatéraux et DG du Commerce extérieur par intérim au ministère du Commerce, a fait savoir que le comité interministériel entamera dès cette semaine l'examen des demandes des concessionnaires. "Le comité chargé des délivrances de licences n'a pas chômé. Nous avons travaillé durant les deux derniers mois sur la répartition des quotas des contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE, du ciment et du rond à béton (...). Dans les prochains jours nous examinerons les dossiers des concessionnaires", a-t-il tenu à préciser. Le comité, poursuit-il, respectera les délais réglementaires fixés à deux mois à partir de la date de clôture de l'opération du dépôt des dossiers (3 février 2016). "Nous rendrons public les résultats vers fin mars ou début avril", a affirmé le même responsable. Le quota des importations des véhicules sera attribué à ces concessionnaires en fonction de ce que représentait, en pourcentage, la part qu'ils avaient l'habitude d'importer par rapport aux importations globales annuelles des véhicules. Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes, (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour leur propre fonctionnement de leur entreprise, ne sont pas concernés par le dispositif des licences. La facture d'importation des véhicules a reculé à 306,77 millions de dollars (usd) durant les deux premiers mois de 2016 contre 730 millions usd durant la même période en 2015, soit une baisse de près de 58%. Le volume importé a reculé de 63% avec 21 380 véhicules importés en janvier et février derniers contre 57 696 unités sur les deux premiers mois de l'année précédente, selon les données provisoires du Centre national des statistiques des Douanes (CNIS). Par ailleurs, Djellab a fait savoir que le ministère est en train d'identifier une nouvelle liste de produits, objets de requête des entreprises, afin de les soumettre aux licences d'importation dans le but de sauvegarder la production nationale. P -- ACTUALITÉ Jeudi 24 mars 2016 5 STATION DE DESSALEMENT D’EAU DE FOUKA (TIPASA) L'Algérienne des eaux (ADE) a engagé des négociations avec la direction de la Station de dessalement d'eau de mer de Fouka (Tipasa), en vue de porter sa capacité de production à 200 000 m3 d'eau/j, contre 120 000 m3 actuellement, a-t-on appris du directeur de l’hydraulique de la wilaya. opération est inscrite au titre des dispositions visant à faire face à une "possibilité de stress hydrique", eu égard au manque de pluies, enregistré durant cette saison à travers le pays, a indiqué Ramdane Kerbadj à l’APS, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. Ces dispositions ont été prises par le ministre des Ressources en Eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, en perspective d’un "éventuel stress hydrique" pouvant survenir, au vu de la "réduction du niveau des barrages Boukerdane (Tipasa) et Bouroumi d’El-Affroune (Blida), au même titre que d’autres barrages du pays, affectés par le manque de chutes de pluie", avait souligné le ministre. À ce titre, l’importance stratégique de la station de Fouka a été soulignée par le ministre qui a rappelé que la structure a été inscrite au titre des projets structurants du secteur, visant à assurer une alimentation H/24 en eau potable de 58 communes de l’ouest d’Alger et de 18 autres de Tipasa. Qualifiant le projet de relèvement de la capacité de production de la station de Fouka de "grand défi", le ministre a ajouté qu’il fait, aussi, "partie des priorités des autorités publiques dans les wilayas d’Alger et de Tipasa". La station de Fouka est entrée en service en 2011, au titre d’un investissement privé d’un coût de 180 millions de dinars. Sa durée d’exploitation, par son promoteur, est fixée à 25 ans. L' UNE MESURE D'URGENCE POUR UN RELÈVEMENT DE L'ORDRE DE 20 000 M3/J Selon le directeur de l’hydraulique, un accord a été signé entre l'Algérienne des eaux (ADE) et la direction de la station de dessalement de Fouka (en tant que cliente de l’ADE), en vue du relèvement, "en guise de procédure d’urgence", de sa capacité de production de 120 000 à 140 000 m3 d’eau/j, soit une hausse de 20 000 m3/j. Il a souligné que cette mesure vise à pallier le déficit enregistré au niveau du barrage Boukerdane, à l’Ouest de Tipasa, dont le niveau n’a pas dépassé, cette année, les 25,5 millions de m3 d’eau, contrairement aux années précédentes, où son taux de remplissage dépassait les 30 millions de m3 d’eau. Kerbadj a estimé que le niveau actuel du barrage (25,5 millions) est faible, d’autant plus que sa capacité de mobilisation est de plus de 105 millions de m3 d’eau, et qu’il assure l’alimentation en eau potable de 10 communes de Tipasa. "La station de dessalement d’eau de mer de Fouka dispose de tous les équipements et moyens susceptibles de lui garantir la réalisation de cet objectif (hausse de production de 20 0000 m3)", a assuré Kerbadj, dans un entretien avec l'APS, dans lequel il a affirmé que les deux parties (ADE et station de Fouka) sont parvenues à un "accord de principe" stipulant un relèvement de la capacité de production de la station à 200 000 m3 d’eau/j. Il a signalé le lancement, à cet effet, d’une étude globale relative au volet financier du projet. Cet étude porte, entre autres, sur les "équipements techniques nécessités, les travaux de génie civil, les conduites de transfert d’eau, ect.", a t-il expliqué. Pour ce responsable, un relèvement de la capacité de production de la station de Fouka à 200 000 m3 d’eau/j "peut aisément couvrir le déficit enregistré", tout en assurant la Ph : DR Une importance stratégique, selon Nouri "poursuite de l'alimentation, H/24, de 58 communes de l’ouest d’Alger et de 18 autres de Tipasa". La station de Fouka assure, actuellement, un volume quotidien de plus de 115 000 m3 d’eau, dont 70 000 m3 affectés à la wilaya de Tipasa, est-il signalé. LES EAUX SOUTERRAINES : L'AUTRE AXE DE LA STRATÉGIE DU SECTEUR L'ADE de Tipasa compte plus de 100 000 abonnés approvisionnés H/24 en eau potable, avec des moyennes fluctuant entre 50 à 100%, estil signalé à la direction du secteur. Un effort est, cependant, consenti en vue de l’amélioration des prestations fournies aux populations de la région ouest de Tipasa, où l’alimentation en eau potable accuse une "grande instabilité", a observé Kerbadj. Cet effort est particulièrement consenti, a-t-il ajouté, en perspective de la prochaine saison estivale, durant laquelle la wilaya enregistre des "pics" en matière de consommation d’eau potable, en raison du flux considérable de touristes, a-t-il expliqué. Selon une situation arrêtée à mars courant, le volume d’eau global (barrages, puits, eau dessalée), mobilisé au niveau de la wilaya de Tipasa, est de plus de 226.000 m3/j, une quantité jugée "suffisante", selon Kerbadj, pour "atténuer la crainte quand au risque lié à un stress hydrique". Il a fait part parmi les mesures initiées, en vue de pallier à un quelconque risque, de "l'exploration de nouvelles sources d'eau souterraines, et la réalisation de nouveaux forages d'eau", signalant le lancement, dernièrement, de la réalisation de 30 puits, susceptibles de mobiliser, à terme , 30 000 m3 d'eau/j, afin de pallier au déficit accusé par le barrage Bouroumi. La direction des ressources en eau de la wilaya œuvre, en parallèle, à l'exploration de "sources d'eau dans les zones montagneuses", au vu du caractère rural et agricole de la région, tout en consacrant, également, des efforts en matière de lutte contre les fuites d'eau, la rationalisation de la gestion de l'eau, et la lutte contre le vol d'eau et les raccordements illicites. Outre le barrage Boukerdane, assurant l'AEP au profit de 10 communes du Centre et Ouest de la région, la wilaya de Tipasa est, également, approvisionnée, à partir de 13 puits, d’une capacité de production quotidienne, estimée à plus de 100 000 m3, auxquels s’ajoutent les 70 000 m3/j assurés par la Station de dessalement d’eau de mer de Fouka. Un volume d'eau jugé "suffisant" pour "faire face à un éventuel stress hydrique", a estimé Ramdane Kerbadj. TIZI OUZOU Un potentiel d'eaux superficielles en quête de mobilisation a wilaya de Tizi Ouzou dispose d'un "important" potentiel hydrique évalué à 808,070 millions de m3/an d'eaux superficielles, qui, en attendant d'être mobilisées et rationnalisées, finissent versées dans la mer, selon la direction locale des Ressources en eau. L'écoulement des oueds représente une ressource hydrique assez importante. Mais en l’absence d’infrastructures hydrauliques pour la mobilisation de ces eaux superficielles, ce sont 808 070 000 m3 d’eau provenant des pluies et de la fonte des neiges qui s’écoulent, annuellement, vers la mer, selon cette même direction. Actuellement, sur un volume d’eaux superficielles, évalué à 1 milliard de m3 d'eau ruisselant à travers le territoire de la wilaya, le volume total mobilisé par les barrages en exploitation (Taksebt, Aïn-Zaouia, Draâ-el-Mizan, Djebla, et Tizi-Gheniff) et les 83 retenues collinaires n’est que de 191,930 millions de m3, a-t-on observé. La plus importante de ces infrastructures est le barrage de Taksebt, mis en eau en 2001, et qui dispose d’une capacité de stockage de 180 millions m3. Suivent les barrages de Djebla (3 millions de m3), de Draa-el-Mizan (1,5 million de m3), d’Aïn-Zaouïa (1,4 millions de m3), et de Tizi-Gheniff (530 000 m3). Les 83 retenues collinaires de la wilaya permettent la mobilisation d’un volume global de 4,5 millions de m3, rappelle-t-on. Selon Rachid Hameg, directeur local des ressources en eau, la capacité de mobilisation des eaux superficielles de la wilaya peut être portée à 450 millions de m3 par la réalisation des barrages qui sont en cours de construction, à savoir celui de Souk n'Tlata (98 millions L de m3/an), en instance de réalisation, dont celui de Sidi-Khelifa (21,4 millions de m3), ou en cours d’étude, à savoir le barrage de Bounachi (30,5 millions de m3) et de Zaouïa (43,6 millions de m3). En outre, une ancienne étude réalisée par la direction locale des ressources en eau fait état de six sites potentiels de barrages qui sont Imdoussene à Kahra (Fréha), Tamda (Ouaguenoune), Aït-Issael à AïtKhellili (Mekla), Thala-Athmane, et Ilssanene (Oued-Fali). L'importance de la réalisation des projets en instance, ou en cours d'étude, pour augmenter la capacité de stockage d'eau dans la wilaya, a été remise sur le tapis de manière insistante par les autorités locales suite au manque de pluie qui caractérise cette hiver. Cela a induit une baisse drastique du volume d’eau emmagasiné par le barrage de Taksebt qui a atteint un "seuil critique" de 45% de taux de remplissage en février dernier, avant de remonter, à 58% durant ce mois de mars, avec l’arrivée de fortes précipitations, selon le directeur de l’unité de Tizi Ouzou de l’Algérienne des eaux (ADE) Amar Berzouk. Face à l’assèchement, à la fin de l’été des forages réalisés sur les oueds de la wilaya et les besoins sans cesse croissants liés à l’évolution démographique, "la satisfaction des besoins en eau (potable, irrigation et industrie) passe inévitablement par la mobilisation des eaux superficielles et la réalisation de grands transferts", a-t-il expliqué. PLUS DE 120 SOURCES IMPORTANTES RECENSÉES À TRAVERS LA WILAYA La direction des ressources en eau a recensé 121 sources importantes à travers la wilaya, d'un potentiel total estimé à 16 millions de m3, situées, pour la majorité, sur le flanc nord de la chaîne du Djurdjura. Selon des géologues, le relief de cette montagne (fracturé et dénivelé) permet à l’eau de s’infiltrer rapidement et en profondeur dans le sol. L'eau s'engouffre dans les innombrables cavités et circule à travers des galeries souterraines pour rejaillir dans un autre endroit après avoir parcouru, parfois, des milliers de mètres sous terre. Parmi ces sources, figurent celles d'Aincer-Amokrane dans la commune d’Iferhounene, derdar ( Ath-Ziki), Tinzert (Boghni), El-Hammam (Aït-Boumahdi), Aidloul à Timeghras (Ouacifs), Tala-Ouguelid (Mechtras), Oualsous, Ammane-Melloulen et Zerroud (Aït-Ouabane). Sur ces 121 sources, une trentaine a été captée pour alimenter en eau potable des villages de la wilaya. Selon la direction des ressources en eau, le volume d'eau global mobilisé, à partir de ces sources, est de 4,36 millions m3. Le volume d'eau emmagasiné par le barrage de Taksebt a augmenté, atteignant près de 59% de sa capacité de stockage, à la faveur des précipitations enregistrées depuis le début mars, selon Hameg, qui a précisé que ce taux va progressivement augmenter pour atteindre 60, voire 70% d'ici la fin du mois. Avec un volume de 106 millions m3 emmagasiné par le barrage de Taksebt, la wilaya de Tizi Ouzou assurera son alimentation en eau potable jusqu'à l'hiver prochain, a-t-il rassuré. Jeudi 24 mars 2016 7 RÉGIONAL AFFAIRE DE VIOL ET SÉQUESTRATION D'UNE JEUNE ESPAGNOLE À BOUMERDÈS 5 ans de prison ferme pour les 2 accusés U ne peine de 5 ans de prison ferme a été prononcée, hier, par le tribunal criminel de Boumerdès à l’encontre de 2 jeunes accusés de viol et de séquestration d'une jeune fille de nationalité espagnole, dans la localité de Heuraoua. Les faits de cette affaire remontent au 02 octobre 2015, aux environs de quatre heures du matin , lorsque une patrouille policière a aperçu , dans l'une des ruelles de la localité citée , située à l'est d'Alger, un jeune homme de 20 ans environ tenant un sabre à la main , en compagnie d'une jeune fille, très inquiète et agitée . A la vue des policiers, le suspect jeta son arme blanche et prit la fuite, mais il a été aussitôt rattrapé. Il s’agit de S.A habitant dans la même localité. La fille en question, N.K .M, de mère espagnole a avoué alors aux services de sécurité qu''elle était hébergée dans la maison d'un ami prénommé Soheib, en attendant de préparer son passeport pour rejoindre sa mère en Espagne, après que son père de nationalité algérienne l'eut abandonnée ''. Et c'est dans cette maison qu'elle fut violée, en ce début d'octobre dernier, par le nommé S.A et l'un de ses complices, un certain Z..R, avant que ces deux mis en cause ne la violent encore durant des heures , dans une cabane située hors de la ville, a raconté la victime .Toujours selon l'acte de renvoi , les deux mis en cause ont décidé ensuite de l'emmener dans un autre coin , mais ils ont été repérés et arrêtés . Les 2 accusés âgés de 20 ans ont été condamnés à 5 ans de prison chacun, alors que 2 frères mis en cause de cette affaire ont été acquittés par la même instance judiciaire. B. K. BOUIRA AÏN-TÉMOUCHENT ADE Ph : DR La gestion intégrée des ressources en eau et les orientation du SNAT en débat Organisée par la direction des ressources en eau de la wilaya d’Aïn- Témouchent, en étroite collaboration avec l’ONG « Défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de l’environnement », la célébration de la Journée mondiale de l’eau 2016, qui a pour thème fédérateur « L’Eau et le Travail », a eu pour cadre la splendide et pittoresque bibliothèque Malek-Benabi, sise boulevard 1er Mai à Aïn-Témouchent. Etaient conviés à ce grand rendez-vous annuel les membres de l’exécutif de wilaya, les chefs de daïra, les élus de l’APN, du Sénat et des collectivités locales, les représentants des organismes et agences locaux, les bureaux d’hygiène communaux, les universitaires et des invités concernés par des expositions en rapport avec les activités de l’eau et de l’environnement. Suite en page 9 ADRAR Saisie de près de 320 tonnes de denrées alimentaires à Timiaouine es forces de l’ANP opérationnelles dans la région de Bordj Badji-Mokhtar viennent de saisir 318 tonnes de denrées alimentaires diverses au sud de Timiaouine, dans le courant de la matinée de mardi dernier. Cette importante saisie a été faite lors de L l’interception d’une caravane composée de 21 véhicules entre camions, semiremorques et véhicules tout-terrain qui se dirigeait vers la localité de Hassi El Khalil située en territoire malien. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie territorialement compétente pour remonter à la tête de ce réseau de contrebande. La réussite de cette opération démontre, une fois de plus, le degré de vigilance acquis sur le terrain par les forces de l’ANP ayant pour mission la protection du territoire national de toute intrusion. M. A. 8 personnes d’une même famille atteintes de brucellose à Bordj Akhris oins de trois mois après avoir été signalée dans la région de Taghzout, au Nord est de Bouira, revoilà la maladie de la brucellose qui réaparaît sur le territoire de la wilaya de Bouira. Cette fois-ci les victimes, dont le nombre a atteint huit personnes, habitent au village Krichat relevant de la commune de Bordj Akhris au Sud de la wilaya de Bouira. Selon des sources médicales les victimes ont consommé du lait cru avant de sentir un malaise. Transférées au début de cette semaine vers les urgences de l’EPH de Sour El-Ghozlane, les huit personnes ont été admises au service des urgences, avant d’être transférées au service de médecine générale. Après des analyses effectuées sur place les malades ont été contrôlés positifs au virus de la brucellose transmis par une vache malade. Les mêmes sources précisent que sept malades parmi les huit ont quitté l’enceinte hospitalière et poursuivent leur traitement contre ce virus chez eux. Il importe de souligner que durant l’été écoulé, quelque temps seulement après la découverte de cette maladie dans la région de Taghzout et Haizer, les services des deux directions de la santé et de l’agriculteur ont lancé des campagnes de sensibilisation à travers plusieurs coins de la wilaya de Bouira. Plusieurs vaches malades ont été abattues par les mêmes services. Cependant, même si le cas des huit personnes atteintes de ce virus dans la région de Bordj Akhris peut être un cas isolé, les services concernés comme le bureau d’hygiène communal, les services de l’agriculture et de la santé de la région de Sour ElGhozlane doivent agir sans délais afin de localiser le foyer et éradiquer cette épidémie qui risque de se propager vers d’autres citoyens. O. S. M 8 RÉGIONS Jeudi 24 mars 2016 CHLEF BOUMERDÈS BÂTIMENT Recherche main-d’œuvre désespérément Le secteur du bâtiment et celui de l’agriculture peinent à trouver des travailleurs à leurs chantiers pour les uns et à leurs exploitations agricoles pour les autres. ’est du moins le constat fait par les plus hautes autorités de la wilaya ; lors d’une séance tenue au siège de l’APW. Cette carence n’arrête pas de s’accentuer depuis quelques années au point où la demande en la matière se fait de plus en plus criarde et surtout touche de nombreux secteurs d’activités. Un problème surréaliste dans un pays où les jeunes disent souffrir du chômage. Pour le secteur du bâtiment et des travaux publics et hydraulique (BTPH) nombreux sont les entrepreneurs qui ont formulé des demandes auprès de ces organismes et qui n'ont pas encore été satisfaits, selon des sources de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) qui assure la mission d'intermédiation entre les entreprises et les demandeurs d'emploi. Les besoins en emplois qualifiés, et de moins qualifiés dans le BTPH, ne cessent d'augmenter surtout avec le lancement des nouveaux chantiers de logements. Les promoteurs ont à plusieurs reprises alerté les pouvoirs publics concernant le manque crucial de maçons, de plâtriers, de plombiers, de ferrailleurs de coffreurs et autres. De l’avis de nombreux entrepreneurs «le secteur de la formation professionnelle est tenu de former cette main-d'œuvre qualifiée dans l'immédiat, si on veut résorber partielle- ANSEJ 343 projets crées et 450 dossiers transmis en justice en 2015 e dispositif ANSEJ n’est pas touché par l’austérité » a déclaré le directeur de l’agence locale, lors d’une conférence de presse portant sur le bilan de cette institution étatique d'emploi. Il a ajouté que le travail se poursuit sans aucun changement puisque le traitement des dossiers se fait normalement en précisant que l’opération d’aide pour la réalisation des projets au profit des jeunes obéit aux critères préalablement exigés. Depuis sa création l’ANSEJ de Boumerdés a réalisé plus de 7 000 microentreprises au profit des jeunes et cela dans plusieurs domaines d’activités. Si un grand nombre de jeunes entrepreneurs ont réussi tant bien que mal à concrétiser leurs projets en respectant les modalités de remboursement des crédits, d’autres par contre n’ont pas respecté la procédure et l’engagement pris avec l’ANSEJ. Cet état de fait, a engendré des poursuites judiciaires contre les défaillants a-ton indiqué. Ainsi près de 450 dossiers ont été déposés devant la justice durant l’année 2015, a déclaré le responsable local de l’ANSEJ en précisant que 400 jeunes sont poursuivis pour le retard dans le remboursement et 50 autres pour vente du matériel acquis sans l’exploiter. Le directeur n’a pas omis de préciser que les étapes de concrétisation du projet sont minutieusement menées sur le terrain par les agents de l’ANSEJ en apportant assistance et orientation aux jeunes bénificiaires. Néanmoins les jeunes astés en justice ont délibérément agi à l’encontre des dispositions dira-t-il. Concernant le respect de la règle relative à l’attribution des 20% des projets aux jeunes , le directeur répondra que 118 projets y ont été attribués durant l’année 2015. Ce même commis a ajouté que ce dispositif d'aide aux jeunes implanté dans la wilaya de Boumerdés a comptabilisé une somme de 7 727 projets financés dans la région depuis sa création dans les domaines de l’agriculture et de la pêche, l'artisanat, le BTPH, l'industrie et la maintenance, les professions libérales et les services. Pour l’année 2015, il a été réalisé 343 projets touchant à différents domaines entre autres, l’industrie et la maintenance avec 116 microentreprises, le BTPH avec 91 projets et 27 pour l’artisanat. En dépit de la vocation agricole de la wilaya, le nombre de projets crées reste en deçà avec seulement 17 projets. Cette situation est due au problème foncier, et les jeunes demandeurs de projets ne disposent pas d’actes de propriété, a justifié le conférencier. B.Khider «L Phs : DR C ment le chômage et permettre au BTPH de se développer». Il est vrai qu’aujourd’hui « dénicher » un maçon ou un plombier pour effectuer des travaux à la maison nécessite temps et patience même si les prestations fournies sont gracieusement rémunérées. « Les jeunes aujourd’hui préfèrent des emplois moins pénibles et, malgré qu’ils soient moins rémunérateurs, ils optent pour des postes de sécurité au niveau des entreprises ou des administrations » nous a confié un gérant d’une grande entreprise en charge de réalisation d’un important programme de logements. Mais cet avis n’est pas partagé par de nombreux jeunes et se « disent prêts à rejoindre les centres de formations pour se spécialiser dans le secteur du bâtiment et par la suite pouvoir bosser pour ces entrepreneurs de peu qu’ils soient d’une part assurés auprès de la Cnas et d’autre part rémunérés en fonction de leurs efforts consentis ». Cependant si le problème d’assurance devra être réglé définitivement avec, notamment l’application à partir du 31 mars 2016 de la Loi qui fait obligation à tout employé de déclarer son salarié à la Cnas sous peine de poursuite judiciaire, allant jusqu’à l’emprisonnement en sus d’amende allant de 10 à 20 millions de centimes, celui de la rémunération resté poser . Bien entendu chaque salarié a droit à un SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), mais ce dernier demeure insuffisant pour les jeunes travailleurs. Quant au secteur agricole, le même phénomène est observé. À titre d’exemple en cette période de récolte de la pomme de terre, les producteurs ont recours à défaut d’une main-d’œuvre masculine à celle de la main-d’œuvre féminine, notamment celle issue du monde rurale pour récolter leur production. Généralement elles sont payées à 100 DA le cageot de 20 kilos. Une journée de travail peut facilement leur rapporter entre 3 000 et 4 000 Dinars. Mais de ce travail, les jeunes n’en veulent pas apparemment, car ils le trouvent assez pénible. Sur ce sujet, il faut noter que nos parents et grands-parents ne rechignaient devant aucun travail, tout en l’accomplissant avec dévouement et abnégation. Cependant, il faut souligner qu’il n’y a pas que le BTPH ou l’agriculture qui manquent cruellement d’ouvriers chez nous. De nombreux autres secteurs souffrent le martyr pour trouver des gens qui peuvent ou veulent travailler ! Mais comment estce possible ? Un octogénaire nous dira « Le chômage n’existe pas dans notre pays. Il y a surtout de la fainéantise. Les jeunes d’aujourd’hui veulent gagner de l’argent sans travailler. Ils veulent tous devenir patrons et demander des crédits à l’ANSEJ. La terre, c’est devenu humiliant pour eux de la travailler. Nous courons un grand danger si cette mentalité se perpétue », avertit notre interlocuteur. Bencherki Otsmane ENVIRONNEMENT L’eau contée aux élèves ans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'eau,( 22 Mars) l'agence du bassin hydrographique Cheliff-Zahrez a organisé, en collaboration avec les directions de l’éducation, un concours de dessin dans trois wilayas : Chlef, Aïn Defla et Relizane. Ce concours est destiné aux élèves de collèges et lycées, et cela pour leur inculquer, la préservation et l'économie de l'eau. Parallèlement à ce concours, des dépliants sont mis à la disposition du public et particulièrement des élèves, sur lesquels différentes questions ayant un lien avec l’eau sont abordées. Il y a eu également des sorties éducatives vers les infrastructures de l’eau à l’image du barrage de Sidi Yagoub, la station d’épuration de Chlef ou la station de dessalement d’eau de mer. Il faut souligner que la wilaya de Chlef qui a connu dans un passé récent un réel problème d’approvisionnement d’eau potable pour ses populations a « gagné » la bataille de l’eau et ce, grâce à D la SDEM de Mainis de Ténès qui produit actuellement environ 200 000 m3/j d’eau potable. Aujourd’hui l’eau est disponible à travers toutes les communes de la wilaya à l’exception de Bréra et Béni-Haoua qui dispose de leur propre unité de dessalement. Toutefois malgré la disponibilité de cette substance vitale, les pouvoirs publics recommandent d’en faire un bon usage et d’éviter le gaspillage. En effet de simples gestes du quotidien peuvent faire des économies d’eau comme exemple, faire réparer les fuites sur les canalisations ou sur les robinets et chasse d’eau. Un robinet qui goutte, c’est 100 litres d’eau perdus chaque jour et une chasse d’eau, c’est 1000 litres d’eau. Il en est de même pour se raser, se laver les mains ou se brosser les dents où il est conseillé de fermer le robinet. Autant de gestes pour préserver cette eau si précieuse et que faut-il le reconnaître, n’est pas « vendue» à son juste prix. À titre de rappel, depuis 1992 date à laquelle l'Organisation des Nations Unies a décidé d’instituer une journée dédiée à l’eau et ce, le 22 mars. Chaque année un thème est retenu pour célébrer cette journée et pour celle de 2016, c’est : L’eau et l'emploi. Ce thème a été retenu du fait qu’on estime, aujourd’hui que de nombreux secteurs qui font travailler les populations ont un lien avec celui de l’eau. Le rôle que joue cette dernière dans la création et le soutien d'emplois de qualité n’est plus à démontrer. D’où la nécessité de sa préservation. B. O. RÉGIONS Jeudi 24 mars 2016 9 Suite de la page 7 … La bibliothèque, avec un perron vaste et haut de plusieurs marches et une vaste esplanade à l’extérieur, a permis à plus de 30 exposants d’occuper cet espace pour exposer du matériel lourd dans le domaine de l’eau, les équipements d’irrigation, de panneaux solaires, de pompes solaires, de pièces spéciales ( robinetteries vannes coudes, ventouses …) des canaux et kit d’aspersion, des appareils de mesure spécifiques à l’eau. Le public a été attiré par les expositions de l’ADE, la SEOR, Bénisaf Water Company, l’ONA, le CTH, ANRH, Solec- énergie renouvelable, de l’agence des bassins Oranie Chatt Echergui, des ressources en eau, de l’environnement et d’autres entreprises venues étaler leurs produits en vue de contracter des contrats avec des promoteurs et entrepreneurs du domaine de l’eau et de l’environnement. Les autorités de la wilaya, accompagnées du directeur des ressources en eau et du président de l’ONG ainsi que d’autres invités de marque se sont attardées devant les nouvelles techniques présentées par les exposants, venus assez nombreux cette fois-ci. La veille, deux visites guidées ont été organisées par l’ADE d’Aïn-Témouchent et l’ONG et qui avaient pour but de visiter le barrage Hammam Boughrara (Tlemcen) et la prise Tafna (AïnTolba). Ont profité desdites visites des cadres de la wilaya et des stagiaires de la formation professionnelle option traitement des eaux. De prime abord, le directeur des ressources en eaux a souhaité la bienvenue à toute l’assistance et déclaré l’ouverture du séminaire. Le wali a, dans sa brève allocution mis en exergue les grands moyens alloués par l’État au secteur des ressources en eaux ces dernières décennies marqués par de grands chantiers dans le domaine de la mobilisation des ressources en eau, la rénovation et l’extension des réseaux d’eau potable, des adductions d’eau, de construction de nouveaux ouvrages de stockage d’eau, de mise en place de nouvelles stations d’épuration des eaux usées et des taux encourageants réalisés dans le domaine des branchements particuliers à l’eau potable et l’assainissement, ainsi que l’amélioration de la distribution d’eau qui a connu une nette amélioration ces trois dernières années. Pratiquement toutes les communes sont alimentées en H24 par l’ADE et toutes les communes sont prises en charge dans le domaine de l’assainissement et l’épuration par l’ONA. Dans son intervention, le président de l’ONG a lu la lettre du séminaire. Il a abordé la problématique relative « aux nécessités économiques et exigences écologiques ». Ce point, dit-il, a été débattu au Colloque international sur le développement durable (19-20 décembre 2012). Dans ce cadre, note-t-il, il cite le professeur Nadjat AROUA (PhD) qui a présenté un riche travail de réflexion. Il s’agit « de procéder à une lecture critique du Phs : DR AÏN TÉMOUCHENT schéma national d’aménagement du territoire récemment approuvé (SNAT 2030) et de vérifier la cohérence de ses orientations sur les plans de l’approche et de choix stratégiques avec les principes de développement durable, de gestion intégrée des ressources en eau et d’adaptation au nouveau contexte climatique». À ce titre, la réflexion se propose «d’exiger le respect des seuils d’exploitation et du bon usage des ressources en eau et en sol, ainsi qu'une répartition équilibrée de la population à travers le territoire afin d'éviter l’exaspération des risques liés à l’eau difficiles et très coûteux à gérer après coup, notamment en situation de changement climatique ». La répartition équilibrée de la population à travers le territoire, comme le conçoit le Professeur Nadjat Aroua suscite des questions non des moindres. Aussi, dans ce contexte précis, la question qui se pose avec grand intérêt est : Qui doit suivre l’autre ? Est-ce le plan national de l’eau (PNE), à l’horizon 2025 ou bien le schéma national d’aménagement du territoire SNAT) à l’horizon 2030 ? Effectivement, la question est de taille et s’impose d’elle-même, elle ouvre le débat et suscite une grande réflexion. Alors laissons les spécialistes aménagistes, urbanistes et hydrauliciens se prononcer. Mais une chose est certaine, il est préférable d’élargir l’étude du PNE à l’horizon 2030 pour exprimer les mêmes besoins que ceux du SNAT aux mêmes horizons décennaux de planification. La seconde thématique, présentée par le professeur Abdelmalek Bekkouche, de l’université Abou-Bakr- Belkaid, a trait aux systèmes appliqués aux ressources en eau- Cas du bassin de Hammam Boughrara. Selon lui il s’agit en effet d’un axe de recherche important dans le traitement des problèmes de l’eau, un travail assez pointu qu’il entend initier en collaboration avec certains pays africains et qui sera piloté par des experts allemands. Selon lui, il s’agit d’une nouvelle approche, voire une nouvelle philosophie pour la prise en charge des problèmes complexes. L’autre conférence qui a suscité un intérêt particulier est celle présentée par Abderrahmane Zoheiri, responsable de la station de dessalement d’eau de mer Benisaf Water Company. La thématique a trait à l’apport de la station de dessalement d’eau de mer durant la période de stress hydrique 2015-2016. Effectivement la station qui débite 200 mille mètres cubes d’eau par jour a sauvé la wilaya d’Aïn-Témouchent pendant la période du stress hydrique. La distribution de l’eau n’a pas été affectée et les gens recevaient de l’eau en H24 sans interruption. L’autre thème qui a suscité une attention particulière est celui des changements climatiques, présenté par A.Bouzid et T. Slimane de l’Institut national hydrométéorologique d’Oran. En effet, ce sujet est d’actualité à l’échelle planétaire et il est aussi cyclique. Ceci a permis aux conférenciers d’user des statistiques hydrométéorologiques qu’il dispose sur plusieurs décennies. L’échauffement de la terre par effet de serre, la montée de l’eau au niveau de plusieurs mers du globe, les inondations cycliques et les grands cataclysmes dans le monde. Le représentant de l’BH Oran s’est intéressé dans son exposé à l’agriculture et les points d’eau en exploitation dans la wilaya d’Aïn Témouchent. La surexploitation des nappes, le fonçage illicite de points d’eau (forages et puits), la pollution des aquifères et des oueds sont les principaux points développés par l’orateur. Sur ce plan précis, il est demandé le concours des responsables du secteur de l’agriculture et des chambres professionnelles. Le représentant de l’ADE a abordé la thématique de la préservation des ressources en eaux. Selon lui les efforts doivent se poursuivent dans le domaine de la lutte contre les fuites d’eau, la déperdition de l’eau dans les adductions de transport, le vol de l’eau par des piquages illicites et la lutte contre le gaspillage de l’eau par tous les moyens légaux. Quant au représentant de la direction des ressources en eau, en l’occurrence M. Abdelmoumène, il a abordé le thème relatif à l’épuration des eaux usées et les textes réglementaires portant types de cultures à irriguer et paramètres physico- chimiques et bactériologiques définissant une eau usée épurée à utiliser dans l’irrigation des cultures céréalières et arboricoles notamment. Enfin, des élèves et stagiaires qui ont bien répondu aux questions posées lors des précédentes visites guidées ont été distingués par l’ONG et les autres partenaires de la direction des ressources en eau. Boualem Belhadri BLIDA CADRE DE VIE Ralentisseurs + pluies = inondations ’est une équation qui se confirme partout et à chaque fois qu’il pleut. Un cercle vicieux dans lequel nous nous retrouvons depuis fort longtemps et duquel nous ne pouvons sortir. D’un côté, il y a tellement de chauffards qu’il faut placer des ralentisseurs chaque 100 m, aussi bien au niveau des ruelles que des grands boulevards. D’un autre, les avaloirs étant toujours oubliés, les voies de dégagement de l’eau de ruissellement étant rarement pensées, dès qu’il pleut, c’est l’inondation assurée. Toutes les eaux tombant du ciel, censées être un bienfait, deviennent source de désagréments et d’angoisse à cause de ces imperfections qui, souvent, ont été payées par le Trésor public comme étant des travaux déjà réalisés. Nous aurions peut-être cru à une erreur si la même situation ne se répétait pas toujours et partout, nous aurions pu excuser un relâchement dans le suivi des travaux, mais là nous ne pouvons parler que de gabegie, de laisser-aller, de vol et de détournement de deniers publics. En effet, comment imaginer une étude pour le revêtement ou pour la réhabilitation des routes ou pour de C nouvelles voies, sans que les avaloirs et les dégagements des eaux pluviales ne soient programmés, sinon le bureau d’études n’en serait pas un et c’est grave. Plus grave encore, si l’étude comporte la réalisation d’avaloirs et de dégagements sans que cela soit suivi d’effets sur le terrain et, surtout, si ces travaux ont été facturés.Il faut dire que le doute persiste car il est aussi inconcevable que des travaux cités dans le cahier des charges, ayant fait l’objet d’un devis quantitatif et estimatif, soit délaissés comme cela, sans que personne ne s’en aperçoive. Il faudrait au moins que les responsables concernés s’investissent plus dans le respect de toutes les clauses des marchés qu’ils ont à charge de gérer. En plus, les élus locaux ont une grande part de responsabilité dans ce qui arrive à leurs administrés, puisqu’ils auraient dû réparer les avaloirs détériorés, les nettoyer et les rendre opérationnel puis, surtout, de veiller aussi à ne réceptionner que les ouvrages terminés en bonne et due forme. Dans plusieurs cités, nous avons pu voir des rues coupées, inondées, pleines d’immondices et mélangées aux égouts qui débordent et déversent leur contenu noir et nauséabond. C’est peut-être toujours la même rengaine que nous répétons, mais nous devons tous rappeler aux responsables, élus ou de l’administration, leurs devoirs envers le citoyen et leur pays. Nous n’avons pas eu beaucoup de pluie cette année et c’est juste ces jours-ci qu’une certaine quantité est tombée, ce qui aurait dû plutôt nous réjouir sans ces défaillances. Ceci sans parler des inondations de nombreuses maisons dont personne n’entend parler. Hadj Mansour SP RTIF Jeudi 24 mars 2016 11 TOTTENHAM Opéré du genou, Bentaleb indisponible six semaines L e milieu international algérien de Tottenham (Premier league anglaise de football) Nabil Bentaleb, opéré mardi, du genou gauche, devra s'éloigner des terrains pendants six semaines, a annoncé le club londonien sur son site officiel. Bentaleb s'est blessé, lors d'une rencontre de championnat des moins de 21 ans (U21) ayant opposée son équipe Tottenham face à Leicester City, vendredi dernier. Forfait pour la double confrontation de l'équipe nationale face à l'Ethiopie, les 25 et 29 mars, comptant pour les qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon, Bentaleb a été remplacé par Adlene Guedioura (Watford/Angleterre). Bentaleb compte cette saison deux titularisations seulement avec les "Spurs", qui pointent à la 2e place au classement du championnat, à cinq longueurs du leader Leicester City. ÉLIMINATOIRES CAN-2017/ALGÉRIE-ETHIOPIE, DEMAIN À BLIDA (20H30) Phs : DR Les Verts pour un autre pas vers la qualification La sélection algérienne renoue avec l’ambiance de son public, quatre mois après sa dernière sortie officielle, soldée par une éclatante victoire face à la Tanzanie au stade Mustapha-Tchaker de Blida, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde. ette fois, les Verts attaquent les qualifications de la CAN-2017. Premiers de leur groupe, ils espèrent profiter de la double confrontation contre l’Ethiopie pour valider prématurément leur qualification pour la phase finale prévue au Gabon. La mission ne devrait pas être difficile face au dauphin l’Ethiopie. Le rapport de force entre les deux antagonistes penche largement en faveur des protégés de l’entraîneur français, Christian Gourcuff. Mieux, l’équipe algérienne vient de se renforcer par deux valeurs sûres qui honorent pour l’occasion, leur première convocation avec le ‘’Club Algérie’’. Il s’agit de Yassine Benzia, l’un des espoirs C du football français, lorsqu’il portait les couleurs des bleuets, et Sofiane Hanni, le meilleur buteur du championnat de la Belgique. Deux renforts de taille pour le secteur offensif où les places sont devenues tout simplement très chères. C’est dire qu’avec un effectif aussi riche en quantité et en qualité, le coach national trouvera certainement toutes les peines du monde pour composer son onze de départ. En revanche, les choix en défense sont limités. Déjà, la charnière centrale constitue depuis un bon bout de temps un véritable casse tête chinois pour le sélectionneur national. Idem pour le flanc droit où son occupant, Mehdi Zeffane, manque sensiblement de compétition, vu qu’il est rarement utilisé au sein de son club français, Rennes. Seul le flanc gauche donne de l’assurance avec la présence de l’excellent Fawzi Ghoulam qui est en train de réussir une très belle saison avec son club Naples, dauphin de la Série A italienne.Toujours est-il que l’Ethiopie est loin d’être ce foudre de guerre que l’on devra appréhender pour autant, même si dans leurs déclarations, mardi, en zone mixte, les joueurs de l’équipe nationale étaient unanimes à mettre en garde contre tout excès de confiance. Hakim S. IL EST PRÊT À ACCEPTER LES CHOIX DU SÉLECTIONNEUR Benzia émerveillé par le centre de Sidi Moussa assine Benzia, l’attaquant de Lille OSC, fait ses premiers pas avec la sélection algérienne, après avoir honoré sa première convocation. Beaucoup de choses ont été dites d’ailleurs à propos des motivations ayant été derrière sa décision de changer sa nationalité sportive, en optant pour la sélection algérienne. Certains ont fait le lien entre les mésaventures de Yassine Benzema et Samir Nasri avec la sélection de France et la décision de l’ex-joueur de France, mais l’intéressé a nié complètement que sa décision a été prise par rapport, justement à l’expérience des deux joueurs cités avec les bleus.«Je n’ai pas pris en considération ce qui s’est passé pour Benzema et Nasri avec l’équipe de France dans ma décision d’opter pour l’Algérie. Ça fait déjà un bon bout de temps que j’ai choisi l’Algérie, j’attendais seulement le moment opportun pour annoncer ma décision», a expliqué le néo-international algérien. Par ailleurs, et sur ses ambitions avec les Verts, Benzia s’est dit être à la disposition du sélectionneur national. «à qui revient le dernier mot à propos de ma titularisation ou non», a-t-il dit, ce mardi, en zone mixte avant la deuxième séance d’entraîneur de la sélection algérienne dans le cadre de son stage entamé, hier, à Sidi Moussa en vue de la double confrontation contre l’Ethiopie (25 et 29 mars) pour le compte des éliminatoires de la CAN-2017. Enfin, le joueur n’a pas caché sa satisfaction quant aux conditions dans lesquelles, il travaille avec la sélection algérienne, lui, qui a mis pour la première fois ses pieds dans le centre technique de Sidi Moussa, quartier général des Verts.» «Je suis fier d’être là, et tout le monde m’a bien accueilli. Tout se passe bien pour le moment. Je viens ici en pleine forme, sans blessure. Je suis à la disposition du coach. C’est lui qui fera ses choix. S’il me fait jouer, je me donnerai à 100%. Dans le cas contraire, l’équipe passe avant tout », dira le jeune Benzia, émerveillé par le CTN de Sidi Moussa.« C’est un très beau centre avec de bonnes installations. On m’en avait déjà parlé. Toutes les conditions sont réunies pour bien travailler.Tout est bénéfique pour l’équipe », précise le jeune attaquant de Lille. H. S. Y 12 SPORTS Jeudi 24 mars 2016 L 1 MOBILIS (23E J) Le MOB pour conforter sa place de dauphin Le MO Béjaïa tentera de conforter sa place de dauphin en accueillant le RC Relizane, alors que l'ES Sétif, pas loin de la zone rouge, devra l'emporter à domicile face à l'ASM Oran, à l'occasion de la suite et fin de la 23e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, prévue vendredi et samedi. e MO Béjaïa (2e, 347 pts), auteur d'une retentissante qualification en Ligue des champions d'Afrique aux dépens des Tunisiens du Club Africain (aller 1-0, retour 2-0) espère consolider sa deuxième place à l'occasion de la réception du RC Relizane (14e, 23 ps). Cette rencontre entre deux équipes aux objectifs diamétralement opposés, devrait revenir aux "Crabes" qui commencent à retrouver des couleurs après un passage à vide. En revanche, une autre défaite du RC Relizane pourrait être préjudiciable pour l'équipe de l'Ouest, qui lutte pour son maintien en Ligue 1. De son côté, l'ES Setif, auréolée de sa qualification au 3e tour de la Ligue des champions d'Afrique, aura à cœur de confirmer en championnat face aux Asémistes, sérieusement menacés par la relégation. Battue lors de la dernière journée par l'USM Blida (2-1), la formation sétifienne est appelée ainsi à réagir, au risque de sombrer à nouveau dans le START Vendredi 25 mars (18h00): Constantine : CS Constantine - JS Saoura Samedi 26 mars (18h00) Oran : MC Oran - USM Blida (huis clos) Béjaia : MO Béjaia - RC Relizane (huis clos) Sétif : ES Sétif - ASM Oran Ph : DR doute. L'ASMO (15e, 18 pts), devra impérativement puiser dans ses ressources pour tenter de revenir avec un résultat probant de Setif dans l'optique du maintien. La JS Saoura (4e, 33 pts) espère pour sa part un faux pas du MOB pour lui ravir la deuxième place, mais cela passe- Classement Pts 1). USM Alger 51 2). MO Béjaïa 34 --). DRB Tadjenanet 34 4). JS Saoura 33 5). CR Belouizdad 32 --). USM El-Harrach 32 --). NA Hussein-Dey 32 8). MC Alger 31 9). MC Oran 30 10). JS Kabylie 29 11). ES Sétif 28 12). CS Constantine 27 13). USM Blida 26 14). RC Relizane 23 15). ASM Oran 18 16). RC Arbaâ 16 ra d'abord par une victoire sur le terrain du CS Constantine, qualifié au prochain tour de la Coupe de la Confédération (CAF). MOB et JSS vont ainsi se livrer un duel à distance pour la deuxième place, au moment où le solide leader l'USM Alger, vainqueur samedi dernier lors Zamalek -MOB à huis-clos our le prochain tour de la Ligue des champions, les Crabes se déplaceront en Egypte pour jouer face au représentant de ce pays, le Zamalek Sporting Club en l’occurrence. Un club qui n’est plus à présenter, et dont le match aller se jouera en égypte entre le 8, 9 ou le 10 avril (Le mois prochain) et celui du retour aura lieu bien entendu à Béjaïa. On nous dit aussi que cette rencontre aller aura lieu à huisclos et ce sera au stade du Caire, vu la situation qui prévaut actuellement dans le pays des Pharaons. Ce qui reste une opportunité pour les Béjaouis, P afin de revenir avec un bon résultat avant le match retour, bien que le Zamalek SC n’est plus à présenter. Toutefois et avant le déplacement de l’équipe vers l’Egypte, elle aura une autre rencontre à disputer pour le compte du championnat (24è journée) et ce sera face à l’ASMO. Un autre mal-classé et la rencontre est programmée pour le 02 avril au stade Bouakeul d’Oran à 16 h. Signalons que le retour du Malien Sidibé Soumaila qui était suspendu face au Club Africain pour la simple raison qu’il avait reçu deux cartons jaunes, le milieu récupérateur Malien, a donc purgé son match DRB TADJENANET J 23 22 23 22 23 23 23 23 22 23 22 22 22 22 22 23. du derby algérois face au CR Belouizdad (2-0), n'est qu'à un pas d'un 7e titre. Enfin, le MC Oran (9e, 30 pts) aura à cœur de se hisser à la première partie du tableau en accueillant l'USM Blida (13e, 26 pts) dans un duel qui sera certainement âprement disputé. DEUXIEME TOUR DE LA LDC MEMO..MEMO… Déjà joué : USM Alger - CR Belouizdad 2-0 JS Kabylie - MC Alger 2-1 RC Arbaâ - USM Harrach 3-1 NA Hussein Dey - DRB Tadjenanet 2-2 a sélection olympique algérienne de football affrontera, vendredi à Séoul, son homologue coréenne au stade Munhak d'Inheon (20h00 locales 12h00 algériennes) en match amical de préparation en vue du tournoi des Jeux Olympiques Rio-2016 (5-21 août). Il s'agit de la première sortie en déplacement pour les joueurs du sélectionneur Pierre-André Schürmann depuis la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 disputée au Sénégal. En février dernier, les coéquipiers de Zineddine Ferhat ont accueilli en amical la sélection palestinienne au stade du 5-Juillet d'Alger (défaite 10). Pour cette sortie face au vice-champion d'Asie, les Olympiques algériens vont certainement se donner à fond pour convaincre le coach national, qui compte mettre à profit les deux rendez-vous amicaux face à la Corée du Sud pour régler les automatismes, à cinq mois du rendez-vous brésilien. D'aucuns estiment que les Algériens seront face à un véritable test révélateur devant une sélection confirmée dont la qualité des joueurs n'est plus à discuter. "Nous allons mettre à profit ces deux matchs pour corriger nos erreurs, notamment après la défaite face à la Palestine (1-0) et surtout tirer le maximum d'enseignements en vue du tournoi olympique", a indiqué le défenseur Houari Ferhani (JS Kabylie). En vue de ces deux rendez-vous, le sélectionneur de l'équipe nationale, le Suisse Pierre-André Schürmann a retenu 24 joueurs, dont six seniors : Hocine Benayada (USM Alger), Hicham Nekkache (CR Belouizdad), Amir Sayoud (DRB Tadjenanet), Belkheiter Mokhtar (MCE Eulma), Lyes Seddiki (NA Hussein Dey) et Mohamed Amine Abid (MC Alger). En revanche, l'équipe olympique est privée des services du milieu défensif du MC Alger (Ligue 1/Algérie), Oussama Chita, gravement touché au genou et forfait pour les JO-2016. Les Algériens disputeront un second test face à la Corée du Sud le lundi 28 mars au stade de Goyang, dans la banlieue nord de Séoul, à 19h00 locale (11h00 algérienne).L'Algérie avait composté son billet pour les JO-2016 en décembre dernier, en atteignant la finale de la CAN-2015, perdue face au Nigeria (2-1) De son côté, la sélection de la Corée du Sud s'est qualifiée pour le rendez-vous de Rio en disputant la finale de la Coupe d'Asie de la catégorie, jouée au Qatar et perdue face au Japon (3-2). Les deux sélections seront fixées sur leurs adversaires aux JO-2016, le 14 avril prochain, à l'occasion du tirage au sort prévu au stade Maracana de Rio de Janeiro. L L Le Difaâ revoit à la hausse ses ambitions e DRB Tadjenanet, encouragé par son parcours positif pour son premier exercice en Ligue 1 algérienne de football, a revu ses ambitions à la hausse et vise désormais une place qualificative à une compétition internationale la saison prochaine, indique mercredi son président Tahar Graich. "Nos ambitions ont grandi au fil des journées. Notre classement actuel avant sept matchs de la fin, nous motive à revoir à la hausse nos ambitions. Nous visons désormais une participation internationale la saison à venir", a déclaré Graich à l'APS. Le DRBT, auteur de deux accessions de suite au cours des deux précédentes saisons pour se retrouver pour la première fois de son histoire parmi l'élite algérienne, constitue l'attraction de l'édition actuelle du championnat de Ligue 1. Les hommes de l'entraîneur Lyamine Bougherara partagent la deuxième place au classement avec le MO Béjaia, même si ce dernier a un match en moins qu'il livrera samedi à domicile contre le RC Relizane dans le cadre de la mise à jour de la 23e journée. "Tout Tadjenanet rêve d'une première participation internationale dès la saison à venir. On aimerait bien prendre part à la Ligue des champions, la coupe de la CAF ou la coupe arabe, dont on dit qu'elle sera bientôt relancée", a ajouté le premier responsable du DRBT. Convaincu des bienfaits de la stabilité de l'encadrement technique, Graich a fait savoir, en outre, qu'il a d'ores et déjà commencé les discussions avec l'entraîneur Bougherara, à la barre technique du club depuis trois ans, pour prolonger son contrat. L automatique et sera d’aplomb pour le match aller des 8è de finale de la LDC où il sera d’un grand atout pour l’équipe face à l’un des ogres du Continent africain, le Zamalek en l’occurrence. Ce dernier reste un dur morceau avec douze titre de champion de son pays, vingtquatre fois vainqueur de la coupe d’égypte, quinze fois sacrés champions de la Ligue du Caire et une fois champion de la LDC arabe, cinq fois vainqueur de la LDC et une super coupe d’Afrique. Notons aussi qu’en ce qui concerne le championnat local de ligue 1 égyptienne, il est composé de 18 clubs. Il a déjà bouclé sa 22è journée et ou l’adversaire du MOB pour le prochain tour (8è de finale) est actuellement dauphin avec 41 points derrière le leader le Ahly du Caire qui a 47 points. Le club a remporté douze victoires, contre deux nuls et cinq défaites, avec un match en moins. Il a inscrit 31 buts (5ème meilleure attaque) et a encaissé 17 buts (3ème meilleure défense). Ce club a gagné son dernier match, le 06 Mars passé face à Arabe Contractors sur le score de deux buts à zéro et à domicile. Zamalek jouera son prochain match le 04 Avril 2016 face à El Ismailia. ça reste donc un adversaire coriace et pour preuve, malgré qu’il joue à huis clos, il avait éliminé le club Camerounais, l’Union de Douala, d’où le match aller joué le 13 Mars passé avec une victoire sur le score d’un but à zéro pour le club Egyptien (0/1) avant que ce dernier ne remporte le match retour le samedi passé sur le score de deux buts à zéro. M. R. CRITIQUÉ, JALOUSÉ CORÉE DU SUD-ALGERIE Test révélateur pour les Olympiques algériens 13 Guardiola doit toujours en faire plus que les autres pour convaincre Contre la Juventus, Pep Guardiola a passé 75 minutes aux enfers. On a alors entendu de tout sur lui, son football et ses idées grotesques. Il a fallu quatre buts pour faire taire provisoirement les ricaneurs. Mais pourquoi les victoires comme les défaites du coach espagnol sont-elles toujours jugées avec tant de mépris et de jalousie ? Explications mythologiques. l n’avait pourtant rien fait d’autre que de révéler le rapt d’Egine par Zeus à son père. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Nous serions-nous tu ? Il y a dans la mythologie grecque un épisode qui peut nous dire des choses intéressantes sur l’étrange malédiction qui poursuit Pep Guardiola à chacune de ses apparitions. C’est l’histoire de Sisyphe. Écoutons-là. Zeus, mécontent de la dénonciation de Sisyphe à Asopos (le père d’Egine), lui avait envoyé le génie de la Mort pour l’emporter. Mais au lieu de se laisser faire et d’accepter son sort, il enjoint secrètement à sa femme de ne pas lui rendre les hommages funèbres. Ainsi, quand il arriva face à Hadès, le dieu des Enfers, celui-ci ne parvenant pas à l’emporter tout à fait, entendit le rusé Sisyphe se plaindre de l’impiété de son épouse. Il obtint donc du dieu, indigné, la permission de revenir sur terre pour la châtier. Or, une fois revenu auprès des siens, Sisyphe n’en fit évidemment rien et, d’un éclat de rire, célébra sa victoire sur Hadès. Il avait trompé la mort. Zeus le foudroya aussitôt et, pour prix de son insolence, le condamna à pousser pour toujours un rocher à contre-pente. Pour l’éternité on le verrait ainsi descendre, puis remonter, puis redescendre, puis remonter. Fatal orgueil. Aux grands hommes, le football reconnaissant, si les Grecs avaient leurs contes, leurs dieux et leurs panthéons pour se raconter le mystère de l’existence humaine, ses injustices et ses absurdités, nous avons à notre tour inventé des héros mythologiques à la portée de notre quotidien. Ils jouent le mercredi en Europe et le week-end, dans tous nos stades. Ils poussent un ballon sous les yeux passionnés de foules, qui ont confié à leur art et à leur ruse le soin de les faire vibrer. Si nos héros habitent nos conversations, c’est qu’ils partagent avec ceux des Anciens la même lourde responsabilité, celle d’avoir confié à quelques-uns le soin d’accélérer notre rythme cardiaque, de nous rendre tout à coup irascibles, inquiets ou perturbés pour un motif aussi futile qu’un ballon qui s’obstinait à ne pas vouloir entrer dans les filets adverses. Ils accordaient à nos existences normales le privilège provisoire et délicieux de l’héroïsme à peu de frais. Aussi, le jour où l’un d’entre eux tromperait notre vigilance et aurait le malheur d’être plus rusé que tous les autres, nous n’hésiterions pas à le foudroyer à notre tour. En bouleversant le football des années 2010, en démontrant qu’on pouvait jouer et gagner, s’amuser et séduire à la fois, il avait trompé la vigilance des divinités qui gouvernaient jusqu’ici toutes nos opinions. Il avait trompé la défaite. Il avait négligé la victoire. Pep devait payer. Gérard Houllier - ce Zeus à lunettes - en haut de la pyramide du football français, on nous avait si obstinément répété qu’il valait mieux abandonner nos rêves de football, si par malheur on mesurait moins d’un mètre quatre vingt, que 83% des buts étaient marqués après maximum cinq passes et que la meilleure attaque c’était toujours la défense, qu’on avait fini par se rendre complice du rapt affectif en quoi avait consisté l’éradication systématique de tous nos rêves d’enfants. I GUARDIOLA, CET IMPOSTEUR On raconte ainsi qu’un accord secret empêcherait Guardiola d’emporter avec lui Alaba, Kimmich ou Coman à City. On écoute attentivement et on en vient même parfois à trouver légitime cette curieuse interdiction (pourquoi est-il le seul entraîneur à qui sont imposées de telles contraintes de recrutement?). Il n’y avait d’ailleurs plus aucun mérite, ajoute-t-on, à choisir un club aussi argenté que Manchester City pour prochaine étape (peut-être aurait-il dû choisir Auxerre pour s’attirer les faveurs des Pharisiens), à n’avoir jamais été éliminé d’aucun quart de finale de Champions League de sa vie (c’était au Barça puis au Bayern, osaient-ils, que l’imposteur devait ses succès). L’absurdité n’ayant pas de limites, elle aime ponctuer ces remarques édifiantes de quelques commentaires esthétiques condamnant le style de jeu "trop téléphoné" (sans jamais nous expliquer en quoi il consistait), et rendant gloire à la stratégie turinoise "si intelligente" (quand elle s’était contenté de se replier et de sortir en contre, sans jamais réaliser plus de quatre passes successives). Ce n’était plus de goût dont il s’agissait, mais bien de ressentiment. PLE PROCÈS GUARDIOLA Souvenons-nous de ce qu’on contemplait il y a dix ans, juste avant Pep. Lors d’une finale de Coupe du Monde 2006, on admirait la France repliée autour de ses géants ThuramGallas-Makelele-Vieira daignant de temps à autres céder le ballon au plus célèbre compagnon de nos longues années de béton, Zinédine Zidane. À la fin de cette saison maudite, on s’était résolus à remettre le Ballon d’Or à Fabio Cannavaro, admirant chez lui, la mort dans l’âme, le défenseur moderne, le brillant destructeur qui manquait encore à la France. On avait intériorisé si profondément cette antonymie simpliste entre le résultat et le jeu (c’était le jeu du football "moderne" répétions-nous alors), qu’on était prêts à tous les renoncements pourvu qu’un soir on éprouvât à notre tour le bonheur, au bout de la tension et de l’ennui, de soulever quelque laiton. Seule la victoire était belle, nous étions-nous convaincus, oubliant pour toujours les préceptes de nos pères fondateurs : José Arribas, Jean Snella et Albert Batteux. Ces hommes enfouis dans notre passé avaient fait Nantes (l’amour de la passe), Reims (l’éloge du beau jeu) et tout le football français (et la dévotion pour le milieu de terrain). Comme nous, Pep avait eu Platini pour idole de jeunesse, et avait su se montrer digne de cet héritage. Mais nous, qu’avions-nous fait de cette tradition ? Pas grand chose. Depuis 1989 et l’arrivée de LE TRIOMPHE DE ZEUS En contredisant frontalement cette école qui s’auto-proclamait "moderne" et "pragmatique" (tout en prônant des préceptes frustres et conservateurs), Pep Guardiola avait ressuscité le goût raffiné pour un football qu’on croyait à jamais disparu. Pep était descendu aux enfers et, en faisant confiance à l’intelligence plutôt qu’à la force pour tromper la vigilance de la mort, révéla l’imposture des prêtres qui régnaient sur nos préjugés. Voilà pourquoi pour eux, Pep sera toujours coupable. Aujourd’hui encore, les censeurs en veulent au "petit jeu" (c’est le traditionnel reproche adressé successivement au Reims de Batteux, aux tergiversations de Kopa, au Nantes d’Arribas, Suaudeau ou Denoueix, aux Bleus d’Hidalgo, au PSG de Blanc, l’OM de Bielsa, au Gym de Puel, au Rayo de Jemez, à l’ESTAC de Furlan...). Ils en veulent aussi au Bayern, au Barça et à tous ceux qui, comme Pep, préfèrent l’intelligence à la force, l’esquive au duel, la passe au contact, le football des Anciens à celui des Modernes. Au moment de les laisser vaquer à leur ressentiment et d’entamer la seconde mi-temps contre la Juve, Guardiola a collé sa joue contre la pierre, et à la tête de toute une tradition oubliée, a entamé une nouvelle ascension (sans défenseur central de métier, avec deux ailiers français de moins d’un mètre quatre-vingt, Ribéry et Coman, en multipliant les passes et la circulation de ballon avec Thiago). On vit tout à coup se dessiner sur son visage un curieux sourire de satisfaction. Le héros ne regrettait rien. Pis encore. Il renchérissait. C’était la morale de cette histoire : Sisyphe était un homme heureux. ATTRIBUTION DE LA COUPE DU MONDE 2006 À L'ALLEMAGNE La FIFA ouvre une enquête a commission d'éthique de la FIFA a annoncé mardi, avoir ouvert une enquête sur les conditions d'attribution de la Coupe du monde 2006 à l'Allemagne. Cette enquête vise notamment Wolfgang Niersbach, ancien président de la Fédération allemande de football ainsi que Franz Beckenbauer, en qualité de président du Comité de candidature puis d'organisation du Mondial 2006. La justice interne de la FIFA a annoncé, mardi, avoir ouvert une enquête sur les conditions d'attribution de la Coupe du monde de football 2006 à l'Allemagne, visant, notamment Franz Beckenbauer. Le "Kaiser" Franz Beckenbauer est au centre de l'enquête en tant que président du Comité de candidature puis d'organisation du Mondial 2006. La commission d'éthique de la FIFA s'intéresse également à Wolfgang Niersbach, ancien président de la Fédération allemande de football (DFB). L'enquête ouverte par la chambre d'instruction de la commission d'éthique de la FIFA cible aussi Helmut Sandrock et Horst Schmidt, tous L deux en tant qu'ancien secrétaire général de la DFB ainsi que Theo Zwanziger, ex-président de la DFB et l'ancien directeur financier de la Fédération allemande, Stefan Hans. Beckenbauer et Zwanziger sont soupçonnés de corruption, pour avoir reçu "des paiements et des contrats indus en échange d'un avantage dans le processus de sélection pour le Mondial 2006", précise le communiqué de la commission d'éthique. Niersbach, qui siège toujours au comité exécutif de la FIFA, est lui soupçonné de "ne pas avoir dénoncé une violation du code d'éthique". Début mars, le cabinet d'avocats Freshfields, dans un rapport mandaté par la Fédération allemande de football, avait indiqué qu'aucune preuve d'un achat de voix par l'Allemagne pour organiser le Mondial 2006 n'avait été trouvée mais qu'un tel mécanisme de corruption ne pouvait être écarté. UN VERSEMENT OPAQUE DE 6,7 MILLIONS D'EUROS "Nous n'avons pas trouvé de preuve d'achat de votes mais nous ne pouvons l'exclure", avait expliqué le cabinet engagé pour enquêter sur un versement opaque de 6,7 millions d'euros." "Mais nous avons pu constater un possible changement du comportement dans le vote et qui a pu concerner des représentants asiatiques du comité exécutif de la FIFA", avait encore relevé le représentant du cabinet d'avocat, Christian Duve, devant la presse. L'hebdomadaire Der Spiegel avait jeté un pavé dans la mare, fin octobre en avançant que l'Allemagne aurait utilisé un fonds secret de 10 millions de Francs suisses (6,7 millions d'euros) pour acheter des voix et obtenir l'organisation du Mondial 2006. Ce fonds aurait été alimenté, à la demande de Franz Beckenbauer, par l'ancien patron d'Adidas, le défunt Robert Louis-Dreyfus, peu avant l'été 2000, période à laquelle s'est faite l'attribution de la Coupe du monde à l'Allemagne, d'une courte marge (12 voix contre 11), aux dépens de l'Afrique du Sud. SPORTS Jeudi 24 mars 2016 CAMEROUN MERCATO Pourquoi les Lions ne sont plus indomptables ? Manchester United fait le forcing pour Aubameyang Ph : DR 14 Longtemps fers de lance du football africain, les Lions ne font plus peur à grand monde. Aujourd'hui 61e nation mondiale, le Cameroun, qui faisait partie du gratin mondial il y a encore 15 ans, ne semble pas pouvoir croquer un avenir radieux. À cause d'une organisation dirigeante qui ne bouge pas. l fut un temps où le Cameroun faisait peur, où rencontrer les Lions était quasiment synonyme de défaite. Où le pays africain faisait jeu égal avec les mastodontes européens et sudaméricains. Il fut même un temps où la sélection faisait partie des huit meilleures équipes du monde. Mais ce temps appartient au passé. Et rien ne dit aujourd’hui qu’on le reverra un jour. Car depuis 1990 et un quart de finale de Coupe du monde avec la bande de Roger Milla, le Cameroun a connu bien plus de mauvais passages que de bonnes périodes. Au point qu’il se retrouve aujourd’hui au fond du gouffre, en témoigne cette vilaine 61e place mondiale au classement FIFA, la pire position de son histoire. À l’échelle continentale, ce n’est guère mieux : les Lions pointent au dixième rang. Ils avaient pourtant relevé la tête après une première descente aux enfers entre 1993 et 2000, en remportant deux CAN (2000 et 2002) et les JO (2000). Mais à partir de 2009, des résultats sportifs médiocres ont démontré ce que beaucoup ne voulaient pas voir : les Lions autrefois indomptables sont malades. I « PERSONNE N'A ANALYSÉ NOTRE SUCCÈS AU MONDIAL 1990 » Forcément, ce déclin s’explique. D’abord par un immobilisme de la part des membres de la Fédération, au pouvoir depuis de très longues années. « On n’a pas progressé au niveau structurel, affirme Patrick Mboma, troisième meilleur buteur de l’histoire de la sélection, qu’il a fréquentée de 1995 à 2004. C'est une forme de mafia. Pour garder leur pouvoir, les mêmes individus restent en place au détriment des personnes compétentes. » L’an- cien attaquant est rejoint làdessus par Joseph-Antoine Bell, qui a évolué avec le maillot vert entre 1976 et 1994 et qui a donc participé à l’épopée des Lions en 1990: « Il n’y a jamais eu de responsable pour analyser le succès au Mondial et définir un réel programme pour rester au sommet. » « Les footballeurs sont très loin du pouvoir, enchaîne Thomas Libiih, son ex-partenaire. Elle est là, la clé. » En d’autres termes, les deux retraités réclament du mouvement en haut, comme Patrick Suffo, vainqueur des JO 2000 et de la CAN 2002 : « Il faut une révolution totale et des mesures radicales, c’est-à-dire changer toutes les personnes qui sont au pouvoir et redonner le football au footballeur. C’était déjà mon discours il y a deux ans et absolument rien n’a changé au sommet. » CORRUPTION & INFRASTRUCTURES VÉTUSTES Il faut croire que les places y sont chères. La raison ? L’argent. Sans donner de noms ni expliquer précisément les stratagèmes financiers, de nombreuses voix dénoncent une corruption omniprésente. Celle de Suffo en fait partie : « La majorité des dirigeants sont là pour garnir leur propre poche. Ils ont surfé sur nos victoires pour garnir leur compte en banque. » Un avis partagé par Bell : « Les responsables sont tellement obnubilés par leur profit personnel qu’ils vont justifier les mauvais résultats actuels par des excuses bidons. Ils ne sont pas bêtes, ne vous inquiétez pas. Mais vous le savez, le cerveau et l’intelligence ne garantissent pas le bien. Ils savent réfléchir, mais uniquement pour maintenir leur profit financier. » Or, si les billets vont se glisser dans certains porte-monnaie déjà bien garnis, c’est le terrain qui en pâtit. Ainsi, à écouter ceux qui ont fait découvrir le football camerounais au reste du monde, aucun investissement n’est réalisé au service des infrastructures. « Il n’y a aucune dépense, note Suffo. Moi, j’ai toujours joué dans le même stade, toujours connu le même centre d’entraînement. Alors que toutes les autres équipes africaines progressent... » PRIMES OUBLIÉES & NUITS DANS LE BUS Par ailleurs, les anciens ne sont pas les seuls à s’offusquer de la situation. Chaque année, énormément de joueurs, qui évoluent en Europe pour la plupart, refusent de répondre favorablement à une convocation, prétextant blessure ou fatigue. Et ça ne date pas d’hier, selon Bell : « Lauren, qui jouait pour Arsenal, on lui a volé sa prime en 2002. Voilà pourquoi il n’est jamais revenu en sélection. Et on a préféré se mettre à dos le joueur alors que celui qui a volé l’argent, dont je tairais le nom, n’a jamais eu aucun problème. Pour Assou-Ekotto, Matip ou Eto’o, c’est pareil : ils sont passés pour des voyous alors qu’ils ont eu le courage de dénoncer une organisation qui n’est pas acceptable. » Contre l’Afrique du Sud ce mercredi, Song, Moukandjo, Choupo-Moting ont eux aussi déclaré « forfait » . Pas une surprise pour Mboma, qui s’étrangle en évoquant les conditions de travail : « Les dirigeants préparent une compétition internationale comme s'ils préparaient un départ en week-end. Il y a trop d'improvisation. On cherche des hôtels et on prend les billets d'avion au dernier moment. On gère encore les primes avec du cash. Il n'y a aucune progression. On a toujours les mêmes travers, avec les mêmes grèves des joueurs. C'est grave. » Bell, qui avait mené la grève en 1990 pour une histoire de primes, corrobore : « Les dirigeants n’ont toujours pas compris que si on voyage pendant une nuit entière, on sera fatigués... » Autant de raisons qui justifient les soucis sportifs des Lions. TALENT ABSENT & MAUVAIS RÉSULTATS Des soucis que Mboma interprète également par un autre argument : le manque de talent. « Avant, au sein de la même formation, on avait Song, Foé, Kalla, Geremi, Lauren, Eto'o… Le Cameroun ne peut pas toujours avoir des générations aussi bonnes. D’ailleurs, dans un récent sondage, six joueurs de notre génération composent le onze type de l’histoire camerounaise » , estime-t-il. Avant de relativiser : « On ne peut pas dire que la génération actuelle va si mal. » Pas vraiment d’accord, Bell dégaine : « Apres avoir été 5e mondial, le Cameroun se contente de la 60e, et les dirigeants vous disent que tout va bien. Les joueurs de haut niveau, on les a. Le problème, c’est que les résultats ne tiennent pas qu'aux pieds des footballeurs. » Suffo y va également de son commentaire : « On n'a plus aucune influence sur le continent. Avant, quand tu venais jouer au Cameroun, tu ne savais même pas si tu allais avoir l’occasion de cadrer une frappe. » Et de conclure: « Ceux qui nous dirigent doivent montrer des signes de patriotisme envers le pays. S’il n’y en a pas, comment pouvez-vous attendre des signes de patriotisme de la part des joueurs ? » anchester United a entamé des négociations avec l'entourage de Pierre-Emerick Aubameyang selon The Daily Mirror. L'attaquant gabonais, qui a donné son accord au Real Madrid d'après les médias espagnols, est cependant loin quitter le Borussia Dortmund. Manchester United est manifestement impatient de tirer un trait sur cette saison et de passer à la prochaine. Si la question du prochain entraîneur des Red Devils n'est pas encore réglée, cela n'empêche pas les dirigeants mancuniens de travailler d'ores et déjà sur le recrutement du prochain mercato. Notamment en attaque. Le nom de Zlatan Ibrahimovic, qui arrive en fin de contrat au PSG, a déjà été évoqué. Mais d'après The Daily Mirror, la priorité de MU dans ce secteur se nomme PierreEmerick Aubameyang. Le tabloïd britannique affirme que des représentants mancuniens ont eu des "discussions secrètes" avec les représentants de l'ancien Stéphanois. Et ajoute que Manchester United est prêt à faire d'Aubameyang la superstar de l'équipe, et l'un des joueurs africains les plus réputés de l'histoire, pour le convaincre de rejoindre Old Trafford l'été prochain. Pour l'arracher à Dortmund, MU est disposé à faire une offre de plus de 60 millions de livres (76 millions d'euros) selon le média britannique. M UN PRIX DE DÉPART À 100 MILLIONS D'EUROS ? Si Aubameyang est réellement l'objectif numéro un de Manchester United, le club anglais a des raisons de s'y prendre dès maintenant. Il est peut-être même déjà trop tard. C'est en tout cas ce que le quotidien As laissait entendre il y a une dizaine de jours. D'après le média madrilène, il y aurait déjà un accord entre le Real Madrid et PEA, qui serait particulièrement désiré par l'entraîneur merengue dans la capitale espagnole. Pour le Real comme pour Manchester United, le plus dur reste cependant à venir : faire plier Dortmund. Le Borussia n'a pas l'intention de céder Aubameyang, 26 ans, et auteur de 35 buts en 40 matches toutes compétitions confondues. As affirme ainsi que les dirigeants du club allemand ne discuteront pas à moins de 100 millions d'euros. De quoi refroidir les ardeurs de la Maison Blanche et des Red Devils ? L'avenir le dira… LE SUCCESSEUR DE DAVID DE GEA DÉJÀ CIBLÉ ? Alors que David De Gea semble déterminé à quitter Manchester United en fin de saison, les Red Devils auraient fait de Samir Handanovic leur priorité. Mais le Slovène est aussi pisté par Pep Guardiola, le futur coach de Manchester… City. Sixième de Premier League à un point des places européennes, Manchester United peine dans le jeu. Pour gagner des matches, les Red Devils s‘en remettent régulièrement à leur gardien espagnol, David De Gea. Mais le portier de la Roja souhaiterait quitter le Nord de l’Angleterre cet été. Et c’est donc le nom de Samir Handanovic qui reviendrait désormais avec insistance pour garder les buts de Manchester United la saison prochaine comme l’annonce The Daily Express. Actuel cinquième de Serie A avec l’Inter Milan, le gardien de 31 ans, sous contrat jusqu’en 2019, pourrait être intéressé par un départ cet été. Surtout si le club lombard n’arriverait pas à se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions. Avec 140 matches pour les Nerrazzuri depuis 2012 - après un passage à Udinese - Handanovic a notamment été désigné deux fois gardien de l’année de série A en 2011 et 2013. MONDE Jeudi 24 mars 2016 LIBYE TUNISIE La crise aggravée par un troisième gouvernement Le rejet par les deux autorités rivales dirigeant la Libye d’un troisième gouvernement soutenu par l’ONU aggrave une situation déjà chaotique dans un pays où croît de jour en jour la menace jihadiste à 300 km de l’Europe, selon des experts. e gouvernement «d’union nationale», prévu par un accord parrainé par l’ONU, était censé mettre fin au conflit qui oppose deux «gouvernements» riaux siégeant l’un à Tripoli et l’autre dans l’Est, en reconstituant un pouvoir central. Or, ce gouvernement d’union, qui s’est autoproclamé, a réussi à les mettre d’accord... mais contre lui ! «La naissance de ce gouvernement et de cette façon ne fait qu’aggraver la crise politique (...), engendrer de nouveaux conflits et déstabiliser davantage» la Libye, explique à l’AFP Mohamed Eljarh, expert libyen au Centre Rafic Hariri pour le Moyen-Orient, à Washington. Si l’ONU et la communauté internationale espèrent faire en sorte que le gouvernement d’union siège à Tripoli, «cette orientation comporte des risques (...), ne serait-ce que du point de vue légal», ajoute-t-il. En vertu d’un accord signé en décembre 2015 au Maroc, un conseil présidentiel composé de neuf membres de factions rivales, a été créé pour proposer ce gouvernement d’union. Pour être officiellement investi, ce gouvernement conduit par le Premier ministre désigné Fayez al-Sarraj devait obtenir un vote de confiance du Parlement reconnu par la communauté internationale, basé à Tobrouk, avant de s’installer à Tripoli, la capitale. Mais le conseil a proclamé le 12 mars, depuis l’étranger, 40 combattants d’Al-Qaïda tués dans la frappe américaine l-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a perdu au moins 40 de ses combattants dans la frappe américaine menée dans le sud-est du Yémen, a-t-on appris mercredi, de sources tribale et gouvernementale. Au moins 40 combattants d’Al-Qaïda ont été tués et 25 autres blessés dans la frappe aérienne, qui a visé mardi, un camp d’entraînement à Hajr, à l’ouest de Moukalla, ville contrôlée par le réseau extrémiste depuis avril 2015, a déclaré à l’AFP une source gouvernementale locale. Une source tribale a confirmé à l’AFP ce bilan, précisant que les morts et les blessés étaient de nouvelles recrues qu’Al-Qaïda formait dans le camp. D’autres combattants, qui se trouvaient dans le camps, ont réchappé à la frappe, a ajouté cette source tribale. Redoutant de nouveaux bombardements, les partisans d’Al-Qaïda ont évacué des bâtiments publics qu’ils occupaient à Moukalla, et ont déployé cinq véhicules militaires autour de l’hôpital où ont été admis les blessés de la frappe américaine. Le Pentagone avait annoncé dans la nuit, qu’une frappe américaine avait fait des dizaines de morts dans un camp utilisé par plus de 70 combattants, sans préciser la localisation du site. Notre premier bilan est que des dizaines de combattants d’Aqpa ont été supprimés du champ de bataille, avait indiqué son porte-parole Peter Cook. Des sources yéménites avaient dans un premier temps attribué la frappe aérienne à la coalition militaire arabe qui, menée par l’Arabie saoudite, opère depuis près d’un an au Yémen en soutien au gouvernement reconnu internationalement dans sa guerre contre les rebelles chiites Houthis pro-iraniens. A L’état d’urgence prolongé de trois mois n policier tunisien monte la garde sur la plage de l’Impérial Merhaba à Port Al-Kantaoui, près de Sousse, le 29 juin 2015. Les autorités tunisiennes ont décidé, mardi 22 mars, de prolonger de trois mois l’état d’urgence dans le pays. Cette mesure était en vigueur depuis l’attentat-suicide contre un autobus de la garde présidentielle, le 24 novembre 2015, dans la capitale de Tunis. L’état d’urgence, déjà prolongé pour une durée d’un mois en février, permet aux autorités d’interdire les grèves et les réunions « de nature à provoquer ou à entretenir le désordre , de fermer provisoirement » salles de spectacle et débits de boissons « ainsi que de prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ». U Phs : DR L YÉMEN 15 l’entrée dans ses fonctions du gouvernement d’union de 18 ministres en se basant sur un simple communiqué de soutien d’une centaine de parlementaires (sur 198) et sans le vote de confiance requis. RISQUE SÉCURITAIRE Avec un Premier ministre basé entre la Tunisie et le Maroc et des ministres dispersés dans différentes régions de Libye, le pouvoir d’action d’un tel gouvernement semble bien limité, soulignent les experts. «La question la plus importante» est de savoir si dans cette configuration, ce gouvernement est «capable de fonctionner», relève Mattia Toaldo, expert au centre de réflexion European Council on Foreign Relations. «Le gouvernement d’union aura besoin de l’aide des différents acteurs libyens et sa légitimité demeurera faible tant qu’il n’y a pas eu de vote au parlement», ajoute-t-il. Dans sa déclaration annonçant l’entrée en fonction du gouvernement d’union, le conseil présidentiel a appelé à «mettre en place les modalités de passation des pouvoirs de manière pacifique et organisée». Le conseil présidentiel annonce depuis Tunis que le gouvernement s’installera bientôt à Tripoli, mais sans expliquer comment, alors que la capitale est contrôlée par des milices armées qui s’opposent à lui. Il «ne pourra pas s’installer à Tripoli tant que les principaux groupes armés ne lui ont pas prêté allégeance», tranche M. Eljarh. «La communauté internationale devrait être prête à lui fournir une protection militaire si besoin est. Est-elle capable d’intervenir si (le gouvernement Sarraj) le lui demandait?», s’interroge l’expert. Cette hypothétique installation présente «un risque sécuritaire majeur susceptible de provoquer des affrontements entre les groupes armés pour ou contre ce gouvernement». MAILLON FAIBLE Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par les violences entre factions armées, une instabilité dont profite le groupe Etat islamique (EI) pour étendre son influence. Ce dernier s’est installé dans la ville côtière de Syrte pour y former des combattants. Les pays voisins du Maghreb comme la Tunisie et l’Algérie redoutent d’être déstabilisés à leur tour. Le chaos en Libye profite aussi aux trafiquants d’êtres humains et des milliers de migrants tentent de rejoindre l’Europe depuis ses côtes. Pour contrer les jihadistes, la communauté internationale met tous ses espoirs dans le gouvernement d’union qui serait susceptible de demander une intervention militaire. «Si la communauté internationale ne peut faire en sorte qu’il ait le contrôle des finances, d’une armée nationale forte et légitimée au regard du peuple, ce gouvernement est voué à devenir la plus faible des trois autorités en lice pour le pouvoir», souligne toutefois Michael N. Nayebi-Oskoui, spécialiste en stratégie géopolitique basé à Austin (Texas). Et d’enfoncer le clou: «On est très loin de voir un gouvernement central et fort» en Libye. ESSOR D’UNE MOUVANCE DJIHADISTE La décision intervient alors que la Tunisie a été frappée le 7 mars par un attentat contre des installations militaires de Ben Guerdane, ville de 60 000 habitants, dans le Sud-Est, proche de la Libye. Treize soldats et sept civils ainsi que 49 assaillants ont été tués lors de l’attaque, non revendiquée, mais attribuée à l’organisation terroriste Etat islamique (EI). La Tunisie est confrontée à l’essor d’une mouvance djihadiste depuis la révolution de 2011 qui a chassé l’ex-président Ben Ali du pouvoir. Plusieurs milliers de ressortissants tunisiens feraient partie des rangs des branches de l’organisation État islamique en Syrie, en Irak mais aussi en Libye voisine. La situation s’est dégradée en 2015 avec trois attentats d’ampleur : celui du musée du Bardo en mars, à Sousse en juin, et celui de Tunis en novembre. Les trois attaques avaient fait 72 morts au total, dont 59 touristes étrangers. SYRIE Les forces de Bachar el-Assad aux portes de Palmyre epuis sa prise de contrôle en mai 2015, le groupe État islamique y a détruit de nombreux trésors archéologiques comme le célèbre arc de triomphe. L’Observatoire syrien des Droits de l’homme (OSDH) rapporte que les troupes du régime syrien, appuyées par l’aviation russe, se trouvaient mercredi, à l’entrée de la ville antique de Palmyre qu’elles veulent reprendre au groupe extrémiste État islamique (EI). «Les forces du régime sont désormais à deux kilomètres du côté sud de la ville et à 5 kilomètres du côté ouest», a indiqué à l’Agence France-Presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie. D UNE BATAILLE CAPITALE D’après l’OSDH, l’armée «a avancé après avoir pris la colline d’al-Hiyal située du côté sud-ouest et qui surplombe Palmyre», tombée aux mains des djihadistes de l’EI il y a près d’un an. Appuyée par l’aviation russe, l’armée a débuté le 7 mars une bataille pour reprendre la ville inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’humanité et prise par l’EI en mai 2015. Depuis sa prise de contrôle, le groupe extrémiste y a détruit de nombreux trésors archéologiques comme le célèbre arc de triomphe, les temples de Bêl et de Baalshamin ou encore des tours funéraires symboles de l’essor de cette ville dans les premiers siècles après JésusChrist. Cette bataille est capitale pour le régime, car une prise de la zone de Palmyre lui permettrait de reprendre le désert syrien et de parvenir plus à l’est à la frontière avec l’Irak, contrôlée par les djihadistes. En perdant la ‘badiya’ (le désert) s’étendant entre Palmyre et la frontière irakienne, soit une superficie de 30 000 km2, l’EI verrait le territoire syrien qu’il contrôle, reculer à 30 % contre 40 % actuellement, selon les estimations de l’OSDH. 16 MONDE Jeudi 24 mars 2016 BRÉSIL Rousseff, menacée par une destitution, dénonce un «coup d’Etat» La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a dénoncé mardi avec force à Brasilia, une tentative de «coup d’Etat» de l’opposition en plein débats à l’Assemblée sur la procédure de destitution qui la menace. «J’ Ph : DR ai la conscience tranquille de n’avoir commis aucun crime», «je ne démissionnerai jamais», a clamé la dirigeante de gauche, lors d’une allocution au palais présidentiel, après s’être réunie avec des juristes partageant son point de vue. Une commission spéciale de 65 députés chargée de rendre un premier avis examine, depuis vendredi à marche forcée, une demande de destitution de l’opposition contre Mme Rousseff, dont la coalition parlementaire se délite dangereusement. L’opposition de droite accuse la présidente d’avoir maquillé les comptes de l’Etat en 2014 pour minimiser l’ampleur des déficits publics et favoriser sa réélection. Elle se serait ainsi rendue coupable d’un «crime de responsabilité» administrative prévu par la Constitution. Cette demande ne repose sur «aucune base juridique», a riposté Mme Rousseff, rappelant que «nous vivons sous un régime présidentiel où la destitution ne peut être votée qu’en cas de responsabilité clairement démontrée». Or si les maquillages des comptes ont bien été dénoncés par le Tribunal des comptes de l’impeachment est approuvé, nous serons prêts pour aider à élaborer un programme d’urgence» d’un gouvernement de transition, a assuré M. Neves, président du Parti social-démocrate brésilien (PSDB, centre-droit) et rival malheureux de Mme Rousseff au second tour de la présidentielle de 2014. l’Union (TCU) fédérale du Brésil, les preuves d’une implication directe de la présidente sont beaucoup moins évidentes. «Je ne vais pas mâcher mes mots», a ajouté Mme Rousseff: «Ce qui est en train de se passer, c’est un coup d’Etat contre la démocratie». «IL FAUT ÊTRE PRUDENT» Le président du Sénat, Renan Calheiros, allié centriste de la présidente, a également mis en garde: «L’impeachment est une chose normale à condition qu’il y ait un crime caractérisé, sinon ce n’est pas un impeachment, ça porte un autre nom...» «C’est pourquoi il faut être prudent», a-t-il déclaré, après s’être réuni avec l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva qui fait du lobbying à Brasilia pour tenter de sauver le mandat de son héritière politique. La présidente est embourbée depuis sa réélection dans une crise politique aiguë, empoisonnée par les incessantes révélations du scandale de corruption Petrobras éclaboussant sa majorité, alors que le Brésil est plongé dans une récession. Les événements se sont accélérés récemment. Trois millions de Brésiliens ont réclamé son départ le 13 mars lors de manifestations d’ampleur historique. Et le grand parti centriste PMDB, incontournable allié parlementaire de la coalition au pouvoir, lui-même touché au plus haut niveau par le scandale Petrobras, menace de claquer la porte du gouvernement dès la semaine prochaine. Le patron du PMDB, le vice-président, Michel Temer, qui assumerait le pouvoir jusqu’aux élections de 2018 en cas de destitution de Mme Rousseff, demeure étrangement muet et invisible. Le chef de l’opposition, Aecio Neves, a, en revanche, annoncé avoir partagé avec lui «une discussion républicaine» lundi à Sao Paulo. «Si MAJORITÉ PEAU DE CHAGRIN Selon le quotidien O’Globo mardi, la gauche au pouvoir a calculé que le nombre de députés fidèles à la présidence a chuté de 240-250 il y a une dizaine de jours à un seuil critique d’un «peu plus» de 172 sur un total de 513. Or la présidente a besoin d’au moins 171 députés (un tiers) contre sa destitution pour éviter sa mise en accusation devant le Sénat, qui aurait le dernier mot sur sa destitution. Sa cote de popularité stagne à un plancher historiquement bas de 10%. Selon un récent sondage Datafolha, 68% des Brésiliens souhaitent son départ. Acculée, Dilma Rousseff avait nommé la semaine dernière son prédécesseur Lula chef de cabinet de son gouvernement (quasi Premier ministre), comptant sur le talent politique de son mentor pour inverser la dynamique. Mais la justice a paralysé cette nomination, y voyant une manœuvre pour le faire échapper à la menace d’un placement en détention par le juge fédéral Sergio Moro, en charge du dossier Petrobras, qui a rendue publique l’écoute judiciaire d’une conversation entre Mme Rousseff et Lula renforçant ces soupçons. TURQUIE 10 membres présumés de l’EI arrêtés es forces de sécurité turques ont interpellé, mardi à la frontière syrienne, dix membres présumés du groupe Etat islamique, dont un kamikaze bardé d’explosifs, trois jours après un attentat suicide fatal à quatre touristes étrangers à Istanbul. Selon une déclaration du bureau du gouverneur, ces individus, de nationalité étrangère, ont été arrêtés dans la province de Gaziantep (sud) alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement sur le sol turc. Deux d’entre eux ont été blessés lors d’un échange de coups de feu avec l’armée turque, a-t-il ajouté. Trois autres hommes ont réussi à prendre la fuite. L’un des hommes interpellés portait une ceinture d’explosifs prête à être utilisée, a précisé le bureau du gouverneur. L’agence de presse Dogan a diffusé des photos des dix hommes, accroupis et les mains derrière la tête devant des barbelés, et du dispositif explosif saisi. La police a, par ailleurs, interpellé mardi trois autres jihadistes présumés à Istanbul, soit un Turc, un Irakien et un Syrien, a rapporté l’agence de presse gouvernementale Anatolie. Ces arrestations surviennent alors que la police a lancé une chasse à l’homme pour retrouver trois Turcs qui, selon les médias, auraient reçu pour ordre de L l’EI de commettre des attentats dans des lieux publics très fréquentés, notamment à Istanbul. Samedi matin, un kamikaze s’est fait exploser dans la célèbre avenue piétonne et commerçante Istiklal, au cœur d’Istanbul, tuant quatre étrangers - trois Israéliens, dont deux avec la double nationalité américaine, et un Iranien - et blessant 39 autres personnes. Les autorités ont identifié ce kamikaze comme Mehmet Öztürk, présenté comme lié à l’EI. BANGLADESH Des heurts font 11 morts en marge des élections locales u moins 11 personnes ont été tuées depuis mardi dans des violences en marge d’élections locales au Bangladesh, sept ayant été touchées par des tirs des forces de sécurité, a indiqué mercredi la police. Le Bangladesh est en proie aux violences depuis les élections législatives de 2014 boycottées par l’opposition, les experts estimant que la paralysie de la scène politique a entrainé une radicalisation d’une partie de la population. Les principaux heurts ont éclaté dans la ville côtière de Mathbnaria (sud) où des milliers de sympathisants du parti au pouvoir ont attaqué la police et les garde-frontières qui transportaient les urnes dans des bâtiments du gouvernement. Sur ordre d’un magistrat, les policiers ont tiré sur des milliers de personnes incontrôlables qui nous ont attaqués à coup de machettes, de pierres et de bâtons, a dit Walid Hossain, chef de la police du district à l’AFP. Trois ont été tuées sur le coup et deux lors de leur transport à l’hôpital, a-t-il ajouté. Les victimes sont des partisans de l’Awami League (AL), au pouvoir, qui ont attaqué la police car ils craignaient apparemment la défaite du parti au niveau local, a dit un autre responsable policier. Les forces de sécurité ont tué deux autres personnes dans la ville de Sabrang (sud-est) où les partisans d’un candidat dissident de l’Awami League ont essayé de s’emparer des urnes aux mains des forces paramilitaires, a dit le chef de la police locale, Kabir Hossain, à l’AFP. Quatre autres ont été tuées dans d’autres endroits du pays où l’on votait mardi pour l’élection de plus de 6.000 conseils locaux. Ce vote doit se tenir en six phases sur quatre mois. Le parti d’opposition, le Bangladesh National Party (BNP), estime que pratiquement tous les bureaux de vote ont été touchés par des actes de violence et des fraudes, en particulier le bourrage d’urne par des partisans du pouvoir. Il s’agit d’un nouvelle épisode d’élections grotesques, a dit un porte-parole du parti, Ruhul Kabir Rizvi, à l’AFP. A NIGER Le président Mahamadou Issoufou réélu avec 92,49% % des voix e chef d’Etat nigérien sortant ,Mahamadou Issoufou, 64 ans, a été réélu avec 92,49% des voix lors du second tour de la présidentielle de dimanche, un scrutin boycotté par l’opposition, a annoncé mardi la Commission électorale indépendante. Son adversaire, l’opposant Hama Amadou, 66 ans, en détention depuis novembre et qui a été évacué de sa prison vers un hôpital parisien le 16 mars, a recueilli 7,51% des suffrages. Le taux de participation, principal enjeu du scrutin en raison du boycott, a atteint 59,79%, contre 66,8% au premier tour, selon la Céni. La Coalition de l’opposition pour l’Alternance (COPA 2016), avait annon- L cé, avant la proclamation des résultats, qu’elle ne les reconnaîtrait pas. Selon elle, la participation a été très faible, estimée à 11,05%. La COPA s’est félicité du succès de son mot d’ordre de boycott en dénonçant le bourrage d’urnes. Le pouvoir a balayé les critiques estimant que les élections avaient été transparentes et crédibles, accusant l’opposition de ne pas vouloir admettre une défaite annoncée. Le président Issoufou débute son deuxième mandat à la tête de ce pays ouest-africain de 18 millions d’habitants parmi les plus pauvres du monde, dans une ambiance politique tendue. De source proche du pouvoir et de l’opposition, des négociations ont commencé entre les deux camps pour sortir de cette crise politique dans ce pays qui a connu de nombreux coups d’Etat. M. Issoufou avait raté de peu la victoire dès le premier tour, en recueillant 48,43%, contre 17,73% à M. Amadou, qui avait fait campagne depuis sa cellule. Hama Amadou est poursuivi pour une affaire de trafic d’enfants qui empoisonne le climat politique nigérien depuis deux ans. L’opposant affirme qu’il s’agit d’un montage politique destiné à l’empêcher d’être élu président. Le pouvoir, lui, parle de dossier de droit commun et d’indépendance de la justice. MONDE Jeudi 24 mars 2016 17 PRIMAIRES AMÉRICAINES Bien que Sanders et Cruz se soient imposés dans l’Utah, les deux favoris dans la course à la primaire ont remporté de nombreux délégués dans l’Arizona. Donald Trump et Hillary Clinton ont remporté, mardi, les primaires républicaine et démocrate dans l’Arizona, dans l’ouest des États-Unis, confortant leur avance en nombre de délégués en vue des conventions d’investiture de juillet. ans l’Utah, Bernie Sanders a largement battu Hillary Clinton lors des consultations présidentielles démocrates, selon les projections des chaînes américaines, sa première victoire depuis deux semaines. Le milliardaire républicain a facilement battu le sénateur du Texas Ted Cruz et le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, dans l’Arizona, un État frontalier du Mexique où son discours antiimmigration a rencontré un fort écho. Il y remporte la totalité des 58 délégués en jeu, selon la règle en vigueur dans cet État. Des résultats très partiels donnaient au milliardaire plus de 46 % des voix. D «BESOIN D’UNE COMMANDANTE EN CHEF QUI AIT DU LEADERSHIP» La démocrate Hillary Clinton a remporté, selon des résultats partiels, plus de 60 % des voix contre le sénateur du Vermont Bernie Sanders, ce qui lui permettra d’augmenter encore son avance en nombre de délégués, bien qu’ils soient ici répartis à la proportionnelle, contrairement aux républicains. Se félicitant de sa victoire lors d’un meeting à Ph : DR Clinton et Trump confortent leur avance malgré des défaites Seattle, dans le nord-ouest du pays, elle a attaqué les candidats républicains après leurs réactions aux attentats de Bruxelles. Donald Trump a évoqué le retour à la torture, tandis que Ted Cruz a suggéré que la police patrouille les quartiers à majorité musulmane. «Nous avons besoin d’une commandante en chef qui ait du leadership, qui soit forte, intelligente et avant tout stable pour répondre aux menaces. La dernière chose dont nous ayons besoin, mes amis, est un dirigeant qui exploite les peurs», a lancé Hillary Clinton. «Ce que Donald Trump, Ted Cruz et d’autres proposent est non seulement une erreur, mais c’est dangereux. Cela ne renforcera pas notre sécurité.» DONALD TRUMP, LARGEMENT EN TÊTE Après les attentats de Paris et de Californie l’an dernier, Donald Trump avait proposé d’interdire aux musulmans d’entrer aux États-Unis. Il a persisté mardi après les attentats de Bruxelles en appelant sur NBC à «fermer nos frontières jusqu’à ce qu’on comprenne ce qu’il se passe». Il a aussi argué que le recours à la torture pour faire parler Salah Abdeslam, l’un des auteurs présumés des attentats de Paris qui a été arrêté vendredi à Bruxelles, aurait peut-être permis de déjouer les attentats de mardi. Donald Trump domine la course avec 741 délégués contre 421 pour Ted Cruz et 145 pour John Kasich, selon l’estimation de la chaîne d’informations CNN. Mais l’objectif étant d’accumuler des délégués afin d’atteindre la barre de 1 237 requise pour gagner l’investiture, la seule victoire de Donald Trump dans l’Arizona lui assurait d’augmenter son avance. S’il terminait les primaires en tête mais sans atteindre 1 237, les délégués voteront à la convention pour élire le candidat qui portera les couleurs du parti à la présidentielle de novembre. Le sénateur du Texas Ted Cruz a facilement battu Donald Trump aux «caucus» de l’Utah, l’un des deux Etats en jeu, mardi dans la course des primaires présidentielles républicaines, selon les projections des chaînes NBC et CNN. LA VICTOIRE ATTENDUE DE SANDERS DANS L’UTAH Le succès de Bernie Sanders lui permettra de compenser partiellement la victoire nette d’Hillary Clinton plus tôt dans la soirée à la primaire de l’Arizona, un État plus riche en délégués où elle a obtenu environ 60 % des voix, selon des résultats partiels. Les résultats des «caucus» démocrates (réunions d’électeurs) de l’Idaho étaient encore attendus. Là encore le sénateur Sanders devrait très largement l’emporter, selon des résultats partiels, bien que les chaînes n’aient pas encore déclaré de vainqueur. Ces victoires étaient attendues : aux primaires de 2008, Barack Obama avait infligé une défaite cinglante à Hillary Clinton dans l’Idaho, et elle n’y a pas fait campagne cette année. Mais Utah et Idaho ne mettaient en jeu que 56 délégués, alors que l’Arizona en avait 75 à lui seul. Les délégués seront répartis à la proportionnelle entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, selon leurs scores. En cas de forte majorité, Bernie Sanders pourrait récupérer au total plus de délégués que sa rivale pour cette journée de consultations. DES «CAUCUS» DÉMOCRATES DANS TROIS ÉTATS SAMEDI Le sénateur du Vermont devra maintenir ce niveau de performance dans le reste des primaires qui se tiendront jusqu’en juin pour espérer rattraper la favorite de l’investiture démocrate, très en avance. Avant mardi, elle avait remporté 1 174 délégués contre 850 pour Bernie Sanders. À cela s’ajoute l’appui de près de 500 «super délégués» proClinton, des responsables et élus du parti démocrate qui prendront part au vote à la convention d’investiture de Philadelphie, en juillet. La barre à atteindre est de 2 383. Samedi, l’Alaska, Hawaï et l’État de Washington organisent des «caucus» démocrates (réunions d’électeurs), un format où la participation est généralement moindre que lors d’une primaire classique, ce qui favorise les militants plus actifs comme ceux de Bernie Sanders. Après Cuba, Obama se rend en Argentine es Argentins réclament au président de reconnaître la complicité des États-Unis avec la junte militaire qui a fait disparaître des milliers d’opposants. 40 ans après le coup d’État, après sa visite historique à Cuba, le président américain Barack Obama est arrivé mercredi en Argentine, pour marquer son soutien au gouvernement réformateur et rendre hommage aux victimes de la dictature militaire (19761983). La date de la visite de Barack Obama a soulevé une polémique à Buenos Aires, alors que le pays commémore le début, il y a 40 ans, d’une sanglante dictature, mais l’acceptation d’une revendication ancienne - la levée du secretdéfense sur des archives de l’armée et de la CIA - semble avoir désamorcé les tensions. Un geste réclamé par le président argentin Mauricio Macri, et aussi par les Mères et GrandsMères de la place de Mai, symboles de la lutte contre la dictature. À l’époque de la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique, Washington D avait appuyé les dictatures militaires d’Amérique latine, notamment la junte argentine, au nom de la lutte contre le communisme. Des cérémonies de commémoration Dans une lettre d’un Prix Nobel de la paix à un autre, l’Argentin Adolfo Pérez Esquivel a demandé à Barack Obama de reconnaître la complicité des États-Unis avec la junte militaire qui a fait régner la terreur en faisant disparaître des milliers d’opposants. Dans ce cas, a-t-il ajouté, «tu seras le bienvenu». «En 1976, alors que tu avais 14 ans, nous commencions la période la plus tragique de notre histoire», a écrit Adolfo Pérez Esquivel, «avec le financement, l’endoctrinement et la coordination des ÉtatsUnis». Jeudi matin, le président américain se rendra au parc de la Mémoire, où les noms de milliers de victimes de la dictature sont gravés dans la pierre. Il quittera la capitale de l’Argentine jeudi à la mi-journée, à l’heure où les cortèges se mettront en marche pour rallier la place de Mai, pour les cérémo- nies des 40 ans du coup d’État de 1976. OBAMA, L’HÉRITIER «D’UNE LIGNÉE DÉMOCRATE» Pour le secrétaire argentin aux Droits de l’homme, Claudio Avruj, «l’implication des États-Unis ne fait pas de doute». Ce membre du gouvernement du président Mauricio Macri note «qu’il y a ensuite eu un changement important avec Jimmy Carter», arrivé au pouvoir en 1977. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale argentine, Carlos Malfa, a laissé entendre ce week-end qu’une ouverture des archives de l’Église sur la dictature argentine était également proche. «Mettre de l’ordre dans ces archives prend du temps», a-t-il dit. L’annonce sera faite du Vatican, peut-être cette semaine. Pour l’historienne Ema Cibotti, Barack Obama est l’héritier «d’une lignée démocrate», et il faut faire la distinction avec les républicains comme Gerald Ford (1974-1977) ou Ronald Reagan (à partir de 1981), plus proches des militaires. Mercredi, le président américain rencontrera son homologue Mauricio Macri, ancien maire de centre-droit de Buenos Aires, au pouvoir depuis trois mois, dont il encourage les réformes économiques. LE TEMPS DE LA RÉCONCILIATION À Buenos Aires, Barack Obama et les États-Unis ont désormais un interlocuteur bien disposé à leur égard, après 12 ans de gouvernance des présidents de gauche Nestor et Cristina Kirchner, en rupture avec Washington. Et dont la politique économique protectionniste irritait les marchés. Les Kirchner accusaient les ÉtatsUnis d’être coresponsables de la crise économique de 2001, après les politiques économiques ultra-libérales menées par le gouvernement du président Carlos Menem. Comme à Cuba, l’heure est à la réconciliation. Mauricio Macri veut renforcer la relation bilatérale avec les États-Unis et attirer des investissements américains en Argentine, qui a éliminé ces derniers mois le contrôle des changes, les restrictions aux importations et permet aux entreprises étrangères de rapatrier leurs bénéfices. Le vieux conflit sur la dette datant de la crise économique de 2001 est même en voie de règlement. À la faveur de l’élection de Mauricio Macri, Washington compte pour sa part étendre son influence en Argentine, troisième économie d’Amérique latine, dans une région où les gouvernements hostiles aux États-Unis sont en perte de vitesse. À Cuba, Barack Obama a appelé le Congrès américain, dominé par les républicains, à lever l’embargo contre La Havane, en vigueur depuis 1962, «un poids pour le peuple cubain» et «un poids pour les Américains qui veulent travailler et investir à Cuba». «Je suis venu ici enterrer le dernier vestige de la Guerre froide dans les Amériques», a souligné le président américain. CULTURE Jeudi 24 mars 2016 ÉCRITURE DE L’HISTOIRE LECTURE PUBLIQUE Le mouvement national et la guerre de Libération nationale au centre des débats à Oran Un concours inter bibliothèques à Médéa Les difficultés rencontrés par les chercheurs dans l'écriture de l'histoire du mouvement national et la guerre de Libération nationale ont été au centre des débats, lors d'une rencontre, mardi à Oran, organisée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC). rois chercheurs du CRASC, Ouanassa Siari Tengour, Amar Mohand Amer et Sadek Benkada ont dressé, lors de cette rencontre sur "l’état des lieux de la recherche sur le mouvement national et la guerre de Libération nationale", un état des lieux basé sur plusieurs axes, notamment les difficultés rencontrés par les chercheurs en histoire dans l’accomplissement de leur travail. Fouad Soufi, chercheur au CRASC et modérateur des débats, a focalisé sa présentation sur la confusion entre l’écriture des mémoires et l’écriture de l’histoire, soulignant que les auteurs de mémoires sont plus "compilateurs qu’historiens", car leurs travaux "ne répondent pas aux exigences de l’écriture de l’histoire, qui est une discipline académique obéissant à des critères draconiens d’objectivité et de vérités historiques, notamment en ce qui concerne les sources, T Ph : DR 18 les archives et les témoignages oraux." Dans ce contexte, Mme. Siari Tengour a souligné, dans son intervention, la difficulté du chercheur à entreprendre des recherches sur des thématiques qui lui sont proches, car touchant sa région ou sa famille, entre autres, tout en soulignant que l’histoire de la guerre de libération nationale et du mouvement national en général- est dynamique. "Cette histoire n’est ni figée, ni statique et la recherche n’est jamais terminée, car les analyses changent et s’enrichissent. La recherche n’est intéressante que si elle revisite les événements sous des angles différents", a-t-elle indiqué, ajoutant que solliciter la mémoire des moudjahidine, en l’absence d’archives, "peut combler un vide et c’est une voie ouverte aux chercheurs, quoi que cela peut poser des problèmes car les souvenirs, même pour ceux qui ont été acteurs dans certains événements peuvent, avec le temps, subir des modifications ou à la partialité pour favoriser tel ou tel événement ou tel ou tel personnage." Prenant comme exemple les événements du 8 mai 1945, Ouanassa Siari Tengour a affirmé que "tout n’a pas encore été dit sur cet événement et les chercheurs peuvent avoir accès à une foule d’informations, et ce, en interrogeant plusieurs éléments comme les archives locales et étrangères, la presse de l’époque, la mémoire sociale et individuelle", entre autres. Dans ce cadre précis, Amar Mohand Amer a fait part, quant à lui, de toute la difficulté rencontrée par les chercheurs pour déterminer, par exemple, les organigrammes des Wilayas historiques et des zones, pour aboutir à l’organigramme du 1er novembre 1954, tout en soulignant également que "les porteurs de mémoires se sont imposés aux historiens." "Il faut connaître tous les acteurs de la guerre de Libération nationale de 1954 à 1962, ainsi que tous les acteurs de l’Organisation Spéciale (OS), car, à part ses dirigeants, les autres acteurs ne sont pas connus", a-t-il indiqué. Et de souligner : "il est très compliqué pour les historiens d’effectuer un travail cohérent sans archives et avec seulement des témoignages. Il faut aller vers l’histoire locale". Pour sa part, Sadek Benkada s’est intéressé au récit autobiographique comme "fixateur de la mémoire". Dans ce cadre, il a expliqué que le rapport entre histoire et mémoire "est omniprésent" et il existe une profusion de récits autobiographiques que l’intervenant a classé par catégories, notamment la mémoire de la guerre de libération nationale, les mémoires des wilayas, les mémoires carcérales, ceux de la fédération de France du FLN et la zone autonome d’Alger. Dans ce contexte, Benkada a répertorié tous les ouvrages consacrés à la guerre de libération nationale par wilaya, au niveau national, par métier (la santé, par exemple) et les mémoires de prison, et en a donné plusieurs exemples, notamment les oeuvres de Yacef Saâdi, Ali Haroun, Mohamed Harbi, le docteur Benzerdjeb, le docteur Tami Medjebeur, ainsi que beaucoup d’autres. THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE La pièce "Anâib el mohtaram" chaleureusement accueillie a pièce "Anâib el mohtaram" (l'illustre élu), présentée en générale, lundi soir au théâtre régional de Constantine (TRC), a été chaleureusement accueillie par un public nombreux. Mise en scène par Karim Boudechiche, d'après un texte de l'écrivain martyr, Ahmed Rédha Houhou, et montée par le TRC, la pièce a plongé l'assistance, à travers une succession de scènes, dans les années 1940 pour raconter l'histoire de l'élu Abdelmounaïm et l'enseignant Zaârour. Homme influent, et responsable redouté, Abdelmounaïm, dont le rôle a été confié au comédien Rabie Ouadjaout, est un "fin affairiste" à la recherche d'un associé pour conclure une autre affaire scrabreuse. L'élu prévoit la réappropriation du parc automobile neuf de sa commune, mais pour cela il a besoin d'un prête-nom, gentil et docile qui se contente d'apposer sa signature sur des documents qu'il ne prend même pas la peine de lire. Avec Suzanne, sa partenaire dans les affaires, l'élu jette son dévolu sur Zaârour, un enseignant qui vient de perdre son travail et scelle avec lui un partenariat. Zaârour, campé par Adel Hamlaoui, content dans un premier temps de son nou- L veau poste de travail qui ne nécessite pas beaucoup d'efforts, commence à douter des intentions du respectable élu, mais une "opération séduction" de Suzanne fait vite rentrer les choses dans l'ordre. Le responsable exploite à fond les préoccupations des citoyens et se fait payer, à travers son associé Zaârour, des services, censé les rendre aux gens qui l’ont élu. Les événements s’enchaînent, Zâarour se découvre du talent pour les "transactions douteuses", solidifie sa position de jour en jour, mais est toujours hanté par des valeurs qui constituaient autrefois sa riches- se. Entre un passé lointain et un présent qui renvoie à ce passé, les douze comédiens qui se sont succédé sur scène ont traqué les tares de la société, fustigé l'opportunisme en tout genre et stigmatisé "une presse mercenaire" et "imagé" tout au long de la pièce la corruption qui gangrène les sociétés. Le rideau tombe quand Zaârour "chasse" Abdelmounaïm, remplace Suzanne par Germaine et trouve dans Ourfi, son collègue d’autrefois, l’idéal prêt nom pour élargir le domaine de ses affaires. A l’issue du spectacle, le metteur en scène a indiqué que la pièce "Anâib el mohtaram" reflète des situations et des comportements que l'on observe dans beaucoup de sociétés. Il a ajouté que la pièce a réuni trois générations de comédiens de théâtre, précisant que l'interaction avec les spectateurs a donné à l’œuvre "une autre dimension". Inscrite dans le cadre du programme du département Théâtre de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", cette pièce sera présentée mardi et mercredi sur les planches du TRC, avant d’assurer dix-huit (18) autres représentations dans plusieurs wilayas. MUSIQUE L'association " Ouachah El Andalous" primée à Mostaganem association "Ouachah El Andalous" de Mostaganem a décroché la première place de la cinquième édition des cadets de la musique andalouse qui a pris fin, mardi soir, à la maison de culture Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem. Les deuxième et troisième places ont été remportées respectivement par les associations "El ziria El Andalousia" de Meliana (Aïn-Defla) et " El Alwan El Andalous" d'Alger. Cette manifestation a été marquée par le L' passage de plusieurs associations et troupes versées dans les genres "Sanâa", "Gharnati" et "Malouf", devant un jury exigeant et un public fin connaisseur. La cérémonie de clôture de ce rendez-vous artistique a été marquée notamment par la présentation de chants andalous interprétés avec art par l'association "Ibn Baja" de Mostaganem, lauréate de la 4ème édition (2015) de cette manifestation, qui a enthousiasmé le public formé de familles et de mélomanes. es groupes de jeunes lecteurs ont réussi à passer le cap de la première étape d'un concours inter bibliothèques, lancé le 16 février dernier à Médéa, dans le cadre de la manifestation littéraire "Rapprocher la bibliothèque de l'élève", initiée par la direction locale de la culture, a-t-on appris mardi auprès de cette direction. Les cinq groupes assurés d’une participation à la seconde phase de la compétition, qui débutera le 17 Mai prochain, représentent les communes respectives de Berrouaghia, Beni-Slimane, Tablat, Chahbounia et SidiNaamane, a indiqué la même source. La compétition, qui se déroule entre des groupes d’élèves, composés chacun de six participants, issus de communes différentes, a porté sur des sujets de langue arabe, de mathématique, d’histoire-géographie et d’éducation islamique, a-t-on expliqué. Quatre autres groupes devront rejoindre, d’ici le 12 avril prochain, la liste des demi-finalistes connus, à ce jour, pour tenter de décrocher une place la finale qui aura lieu le 16 mai, à la maison de la culture Hassan-ElHassani de Médéa. La manifestation "Rapprocher la bibliothèque de l’élève" offre, pour rappel, l'opportunité aux élèves de renouer le contact avec les espaces de lecture, délaissés au profit d'autres lieux et moyens de distraction, outre le fait qu’elle incite, selon les organisateurs, le jeune lectorat à retrouver le reflexe de la lecture. D "LECTURE EN FÊTE" À JIJEL Plusieurs troupes théâtrales pour animer la manifestation lusieurs troupes théâtrales se produiront à Jijel dans le cadre de la manifestation "lecture en fête" dont le coup d’envoi a été donné depuis la maison de la culture Omar Oussedik, a-t-on constaté mardi. Ces troupes, venues d’Oum El Bouaghi, Mascara, Bejaia, Souk Ahras, Skikda, Tizi Ouzou, Mila et de Constantine, présenteront à leur public, des jeunes enfants notamment, des pièces théâtrales de divertissement. Les comédiens de Mascara ont été les premiers à se produire sur les planches de la grande salle suscitant un vif intérêt auprès des jeunes spectateurs pour la pièce "Alla Foulla". Divers ateliers ont été mis en place dans le cadre de cette édition de "lecture en fête" où la calligraphie arabe, le dessin et les jeux de Scrabble auront droit de cité. Cette manifestation qui se déplacera dans les communes de la wilaya, sera clôturée le 31 mars prochain par la remise de prix aux lauréats de divers concours. P CULTURE Jeudi 24 mars 2016 CINÉMA CASTING «Batman v Superman» : un choc qui fait pschitt ! Jake Gyllenhaal raconte son audition ratée pour Le Seigneur des Anneaux Zack Snyder, le réalisateur de "Man of Steel", offre un ennemi de taille à Superman dans un nouveau blockbuster superhéroïque qui, malgré son cast, se regarde trop le nombril pour convaincre. Explications. est le blockbuster le plus attendu du printemps. Celui qui marque la rencontre au sommet entre les deux superhéros emblématiques de DC Comics. En dépit d'un casting de luxe, ce Batman v Superman signé Zack Snyder est loin d'atteindre les sommets de la trilogie de Dark Knight de Chris Nolan. Les raisons ? Phs : DR PARCE QUE ÇA MANQUE SÉRIEUSEMENT D'HUMOUR Noir, c’est noir chez Zack Snyder : à peine deux micro-touches d’humour dans ce Batman vs Superman. Mais beaucoup d’introspection en carton : le héros à la cape rouge se demande encore si notre monde vaut la peine d’être sauvé et Bruce veut éradiquer chaque menace pour évacuer le trauma de la mort de papa et maman contre laquelle il n’a rien pu faire. Dans le bas-monde du cinéaste, tout est ainsi : grave, sérieux, sombre, douloureux. Et ce, jusqu'à la lassitude et un fort sentiment de déjà vu. Avec son Dark Knight, Christopher Nolan avait déjà opté pour le côté obscur de la force ... mais en mieux. Le manque de recul, la complaisance et l’absence de second degré sont ici d’autant plus risibles qu’au final, il n’est question que d’un combat de coqs entre un alien en slip et un schizo se prenant pour une chauve-souris. À l’heure où le public plébiscite l’humour de Deadpool, Antman ou Les gardiens de la galaxie, on est en droit de se questionner sur la pertinence du parti pris de Zack Snyder. PARCE QUE LES ACTEURS SONT SOUS-EXPLOITÉS Wonder Woman était attendue comme le messie par les amoureux du genre. Mais Gal Gadot n’est rien de plus qu’un accessoire de mode. Exception faite d'un petit coup de lasso et d’épée dans la séquence finale contre le gros vilain monstre du film, l’actrice se contente de parader dans des robes ultrasexy. Tout le monde n’est heureusement pas logé à la même enseigne : la nervosité et le phrasé mitraillette de Jesse Eisenberg vont comme un gant à Lex Luthor, super méchant sérieusement ravagé. Il est, avec les clins d’œil aux futurs autres membres de La Ligue des Justiciers, la vraie bonne idée du blockbuster. Et quid alors de Ben Affleck que les fans attendaient au tournant après Daredevil ? Jamais ridicule, l’acteur fait oublier son douloureux passif super-héroïque ... Enfin, autant que possible dans une production qui cantonne ses personnages à la castagne et aux cascades. ENCHÈRES Le premier disque des Beatles vendu près de 100 000 euros a maison Omega Auctions a mis en vente le 22 mars, l'enregistrement qui a finalement convaincu George Martin de produire le groupe anglais. Le lot s'est envolé à 77 500 livres. L'enregistrement qui a lancé la carrière des Beatles a été vendu aux enchères pour 77 500 livres (98 000 euros) mardi, à Warrington (nordest de l'Angleterre), a annoncé la maison d'enchères Omega Auctions. «Nous sommes vraiment contents», a déclaré à l'AFP un porte-parole d'Omega Auctions, estimant que le prix tiré de cet enregistrement soulignait son «importance historique». La maison d'enchères, prudente, avait annoncé au départ espérer en tirer 10 000 livres. Le disque, gravé au début de l'année 1962, comporte deux titres des Beatles, Hello little girl et ‘Till there was you. Devenu aujourd'hui une authentique pièce de collection, cet enregistrement aurait, notamment convaincu George Martin de produire les Fabulous Four. «Le caractère unique de ce eter Jackson m'a dit que j'étais le pire acteur qu'il a jamais vu", en rigole encore l'acteur sur le plateau de Jimmy Fallon. Jake Gyllenhaal peut le confirmer comme quasiment tout le reste des acteurs hollywoodiens : une carrière se construit non seulement sur les rôles que l'on décroche, mais aussi sur ceux que l'on laisse échapper. Et comme beaucoup, l'acteur garde encore en mémoire quelques échecs douloureux. Et le plus spectaculaire d'entre eux, qu'il a évoqué sur le plateau de l'émission de Jimmy Fallon, concerne sans nul doute un rôle qui aurait à coup sûr bouleversé sa carrière : Frodon dans la saga Le Seigneur des anneaux. Un rôle qu'il pensait taillé pour lui ("Vous n’avez pas vu mes pieds !", plaisante-til au sujet des petons poilus des héros de Tolkien) mais qui a donné lieu à l'audition la plus ratée de sa carrière, sur laquelle il est revenu dans le détail. "Je suis allé aux auditions, c'était une audition qui avait beaucoup d'indications scéniques. On n'avait quasiment aucun dialogue. C'était la scène où Frodon devait trouver l'anneau. Je devais ouvrir quelque chose avec l'anneau à l'intérieur. Mais je me souviens ne pas l'avoir fait comme il fallait, parce que j'avais aucune ligne de dialogue pour m'aider. J'ai ouvert le truc et pris l'anneau comme si c'était quelque chose de banal. Et je me souviens de la tête de Peter Jackson qui n'en revenait pas. Après, j'ai eu une autre scène avec des lignes de dialogue à réciter ; sauf que cette fois-ci je n'ai pas pris d'accent anglais, alors que les Hobbits devaient avoir un accent britannique. Il [Jackson] est venu me voir pour me dire : 'Tu es le pire acteur que j'ai jamais vu! Personne ne t'a dit que tu devais avoir un accent ?'. J'ai répondu que non et il m'a dit : 'Vire tes agents !'" Si Jake Gyllenhaal est donc passé en beauté à côté de ce qui aurait sans doute été le rôle de sa vie, ce n'est pas le seul film qui lui a échappé à cause d'auditions ratées. Face à Jimmy Fallon, l'acteur détaille également son casting malheureux pour un film d'un autre calibre, Eh mec, elle est où ma caisse ? : "J'avais choisi de chuinter la lettre S pour toutes mes répliques, tout en restant hyper sérieux. J'étais tellement excité que je suis sorti en disant au mec assis à côté de moi, que j'avais eu le rôle. Quand je suis revenu, on m'a dit : 'Vous pourriez la refaire sans accent s'il vous plaît ?'". Jake Gyllenhaal n'a heureusement pas eu trop à se plaindre de ces échecs par la suite. Remarqué pour ses nombreuses performances extrêmes ces dernières années, l'acteur sera à l'affiche de Démolition de Jean-Marc Vallée le 6 avril prochain en salles. "P C' PARCE QUE LE SCÉNARIO EST FAMÉLIQUE Les fans du genre ne pouvaient que se lécher les babines à l’idée d’une rencontre entre Superman, Batman et Wonder Woman. Mais le scénario est à l’opposé des attentes : anémique. Bruce Wayne, dont les potes sont morts pendant la bataille finale de Man of Steel, est en pétard contre le Kryptonien : selon lui, sa superpuissance a déjà et pourrait à nouveau causer du tort aux humains. Résultat : la chauve-souris veut la peau de Clark Kent qui, de son côté, trouve l’homme en noir trop faillible pour redresser Gotham. Voilà pour l’histoire qui, hélas, ne volera guère plus haut : aucun enjeu, aucune émotion malgré quelques tentatives. Impossible ainsi d’être touché par le dénouement du film, qui se voulant tragique, est décrédibilisé par les projets DC Comics annoncés, notamment Justice League, équivalent des Avengers dans lequel Batman, Wonder Woman et Superman se battront à nouveau main dans la main. 19 L disque est renforcé par l'écriture de Brian Epstein sur l'étiquette», a expliqué dans un communiqué d'Omega Auctions l'historien spécialiste des Beatles Mark Lewi- sohn, pour qui, il s'agit de «l'un des plus rares enregistrements des Beatles». Ce premier disque des Beatles a été mis en enchères, deux semaines après la mort de George Martin, le producteur historique du groupe de Liverpool. Omega Auctions a indiqué avoir reçu des enchères des quatre coins du monde, mais que c'est un collectionneur de Manchester, présent, dans la salle, qui a finalement emporté le lot. DAVID BOWIE Une rue de Londres pourrait bientôt porter son nom ambeth, une municipalité de la capitale anglaise, a proposé à la famille de l'artiste, disparu il y a deux mois, de rebaptiser l'une de ses artères ou de ses places pour honorer sa mémoire. Après la constellation d'Aladdin Sane, le David Bowie Day, officialisé le 20 janvier par le maire de New York, c'est au tour de la municipalité de Lambeth à Londres de vouloir rendre hommage à l'artiste. Un peu plus de deux mois après le décès du chanteur, le conseil municipal londonien est en discussion avec la famille de David Bowie. Il souhaite rebaptiser l'une de ses rues ou de ses places en l'hon- L neur du chanteur. Éplorés par le décès de l'homme aux mille visages, survenu le 10 janvier dernier, les citoyens du bourg londonien ont été les premiers à honorer la mémoire de la star en réalisant sur un mur à Brixton une large fresque à l'effigie d'Aladdin Sane. Transformée en lieu de pèlerinage, la rue est aujourd'hui un musée à ciel ouvert où viennent se recueillir les fans avant d'y déposer des messages, des fleurs et des offrandes dédiés à l'artiste disparu. Selon Lib Peck, le chef du conseil municipal de Lambeth, «les résidents de Lambeth ont été submergés par l'émotion. On peut s'en rendre compte, notamment au travers du nombre de fleurs, de messages et de gens venus voir ce mur, afin de rendre hommage à ce «Brixton Boy». Si le conseil de la ville s'est engagé à protéger l'œuvre éphémère, ce dernier a également fait savoir qu'il pensait prochainement à renommer l'une de ses rues au nom de David Bowie. Il aurait, notamment dit examiner toute idée de mémorial permanent, comme une statue ou une place, près de la rue du mur repeint à l'effigie d'Aladdin Sane. Et ce, si la famille de la star disparue lui donnait son accord. «Nous devons respecter cela et être patient», a précisé Lib Peck. 20 JEUX Jeudi 24 mars 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°939 Mots fléchés n°939 HORIZONTALEMENT 1 - Cession - 2 - Talent - Héritage collectif - 3 Franchit le cap - Tantale - Course de cycles - 4 Administré - Moitié de huit - Dans la mêlée - 5 - De la consistance du sable - 6 - Pieu - Bouille - 7 Clameur - Fin de participe - Romains - 8 Anonyme - Meule - Regimba - 9 - Il se laisse duper facilement - Têtes de canards - 10 - Font surface Sbires d’Hitler - 11 - Indique le lieu - Punaises d’eau - 12 - Éprouve - Propager. VERTICALEMENT 1 - Phobies des espaces vides - 2 - Blessé - Ancienne mesure de longueur - Arrivé en criant - 3 Raboteuse - Parole d’enfant - 4 - En peine - En l’air - Effacé - 5 - N’est plus brouillon - Agent de liaison - Coin chaud - 6 - Ont donc été suivies - Dans le temps - 7 - Pronom - Sonde - Éculée - 8 - Baie nippone - Cérium - Sur une borne - Samarium - 9 Fait le hère - Décryptées - 10 - Foule - Faire des tas de choses. Mots masqués n°939 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Elle fait le commerce d'objets d'occasion (11 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AMENDE - ARMEE ARRETE - BERGE BOURDE - BOURG CHANT - CLAIRE CLERGE - DEGOUT DENSE - DIETE - ECRAN - ESSOR - EVENT FOULE - FRANC FRONDE - GALET GRAND - GRAS GROGNE - HAINE HONTE - HOUPPE IMPUR - INTRUS - ISSUE - JARGON - JEUNE LARVE - LIGNE - LIVRE MEUTE - MORNE MOROSE - NAVET NORD - NOUGAT ORALE - OURLET ORVET - PÄLE - PONT PRISE - RAID - RENTE RONDE - SERPE - SOIN SORTIE - TOISE TRAITE - TROUPE URAETE - USANT USURE - VERBE - VESTE - VISITE. MOTS CROISÉS N° 938 1. Achalandée - 2. Présages - 3. Pi - Si - Ripe - 4. Esse - E.V- Av 5. Terrifia - 6. Is - Vif - Ise - 7. Aï - Âpre - 8. Sas - Ire - Nt - 9. A.M - Éteinte - 10. Narre - Naît - 11. T.N.T - Mue - EE - 12. Étal Usure VERTICALEMENT : 1. Appétissante - 2. Crises Amant - 3. Hé - Sr - As - R.T.A 4. Asservi - Er - 5. Lai - II - Item - 6. Ag - Effaré - UU - 7. Nervi Peines - 8. Dsi - Air - Na ! - 9. Pa - Sentier - 10. Élevée - Tétée. MOTS FLÉCHES N° 938 HORIZONTALEMENT : Versatiles - Repère - Me Réside - O.P - Ice - Mûre - Cals Tarir - El - Arias - Orées - Égée Es - Sa - Cr - Murènes - Sures Te - Entée - Tués. VERTICALEMENT : Gère - Aérer - Résilles - St Aspics - Mue - Aède - Assuré Âtre - Tr - Are - Ie - Maie - Est Il - Ouragan - Emprise - Été Usé - Er - Esses. MOTS MASQUÉS N°938 GRIVÈLERIE TURF 21 Jeudi 24 mars 2016 Les courses e ndirect HIPPODROME : EMIR ABDELKADER * ZEMMOURI * JEUDI 24 MARS 2016 - PRIX : ATILA - TRT ATTELÉ QUARTÉ - QUINTÉ - QUADRIO “B” DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2 600 M - DÉPART : 15H30 La première série en piste L’hippodrome Émir Abdelkader de Zemmouri nous propose ce jeudi 24 mars ce prix Atila trot attelé, ouvert pour chevaux de trois ans et plus trotteurs français, avec un recul de 25 mètres par tranche de 190 000 DA cumulé en gains et places depuis le mois de juillet passé. Il faut dire que la majorité des éléments classiques ici présents auront le désavantage d’effectuer leur course d’entrée après plus de deux mois de repos, ce qui ne va pas leur faciliter la tâche, car il n’est jamais évident de rendre 50 mètres. LES PARTANTS AU CRIBLE: PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX DRIVERS DIST ENTRAÎNEURS AEK.MERIRMI 01 PAVOTE DE CEBE SA.FEKHARDJI 2625 PROPRIÉTAIRE H.SALMI/N.DAAS 02 RAYON D’AVRIL S.FILIR 2625 PROPRIÉTAIRE L.MEZIANI 03 TOUNDARA PERRINE S.MEZIANI 2625 S.MEZIANI BAZINE 04 SIRENA DES CHARMES AL.BENDJEKIDEL 2625 R.FEKHARDJI Y. MEZIANI 05 VANDA DE NGANDA Y.MEZIANI 2625 PROPRIÉTAIRE HAMIANE 06 VITE FAIT M.BENCHOUK 2625 PROPRIÉTAIRE BENDJEKIDEL 07 TAMALOU VERT N.HADDOUCHE 2650 PROPRIÉTAIRE CHABANE 08 VIPSOS DE GUEZ A.BENHABRIA 2650 MS.CHABANE O. MEZIANI 09 TAIGA DE CIVRAC N.MEZIANI` 2650 S.MEZIANI M.BECHAIRIA 10 PAUL A.SAHRAOUI 2650 PROPRIÉTAIRE AB. AMMARI 11 AMICALEMENT NOTRE SM.MEZIANI 2650 S.SAHRAOUI SOCIANDO COLMI SA.FOUZER 2675 L.LAMARI URSICATH ROYAL C.SAFSAF 2675 C.SAFSAF M. LAMARI.A.LARREK 12 B. SAFSAF 13 1-PAVOT DU CEBE : Il n’a pas la tâche facile en pareille compagnie. À revoir. encore confirmé. À revoir. 2-RAYON D’AVRIL : Ses deux derniers tentatives plaident largement en sa faveur. Méfiance il peut surprendre. 7- TAMALOU VERT : Il a gagné deux courses sur ce mettinge d’hiver, peut être que sa forme persiste, on ne peut le négliger. 3-TOUNDRA PERRINE : Le parcours va beaucoup lui plaire, elle sera bien dans une longue. 8-VIPSOS DE GUEZ : Il aime bien courir après un bon repos. Outsider lointain. 4-SIRENA DES CHARMES : Outsider très lointain. 9-TAIGA DE CIVRAC : Elle fait partie des pretendants à la victoire. 10- PAUL : Il n’est plus à présenter sur sa forme il peut même gagner. 5-VANDA DE N’GANDA : Tâche difficile. 6-VITE FAIT : Il n’a pas 11-AMICALEMENT NOTRE : Tâche délicate. 12-SOCIANDO COLMI : IL aura ici, à confirmer statut de champion. 13-URSICATH ROYAL : Désormis, il vient de gagner sa place dans la cour des grands. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 13- URSICATH ROYAL 9- TAIGA DE CIVRAC 7- TAMALOU VERT 10-PAUL 12- SOCIANDO COLMI LES CHANCES : 2- RAYON D’AVRIL 3- TOUNDRA PERRINE 22 TÉLÉVISION Sélection du weekend Jeudi 24 mars 2016 20H50 SÉRIE 20H55 SÉRIE V E N D R E D I J E U D I The Affair - Trahisons intimes Réalisé par : Anna Boden Ryan Fleck Acteurs : Joshua Jackson (Cole Lockhart) Dominic West (Noah Solloway) Ruth Wilson (Alison Bailey) Maura Tierney (Helen Solloway) Josh Stamberg (Max) Richard Schiff (Jon Gottlief) Julia Goldani Telles (Whitney Solloway) La passion est toujours très forte entre Noah et Alison même si l'écrivain soupçonne la jeune femme de lui cacher des secrets. Whitney débarque au chalet sans s'annoncer et provoque une crise violente. Noah rencontre Max qui lui fait une offre aussi inattendue que généreuse. Alison démarre son travail d'assistante personnelle d'Yvonne. Cette dernière se montre rapidement très indiscrète. 20H50 SÉRIE Scorpion - La grande évasion Section de recherches Sous influence Réalisé par : Jean-Marc Thérin Acteurs : Xavier Deluc (Martin Bernier) Chrystelle Labaude (Nadia Angeli) Franck Sémonin (Lucas Auriol) Manon Azem (Sara Cazanova) Pierre Cassignard (Stanislas Meyer) Un homme est retrouvé mort près de son garage. Il a été roué de coups. En arrivant sur la scène de crime, Sara devient livide : elle avait eu une liaison avec la victime, Stanislas Meyer, qui la harcelait depuis leur rupture. Elle s'était confiée la veille à Lucas, qui était allé le voir pour le dissuader de continuer. Tous deux se retrouvent rapidement obligés d'en parler à Martin. Réalisé par : Mel Damski Acteurs : Elyes Gabel (Walter O'Brien) Katharine McPhee (Paige Dineen) Alana De La Garza (Adriana Molina) Eddie Kaye Thomas (Toby Curtis) Jadyn Wong (Happy Quinn) Sur le point d'avouer son amour à Megan, Sylvester est convoqué pour une mission. Un indic a été assassiné en détention, au moment où il découvrait que les membres d'un gang comptaient tuer trois juges. Mais personne ne sait lesquels. L'équipe est chargée de décoder le code secret du gang, et Sylvester est envoyé en prison sous couverture. Mais sur place, ce dernier ne tarde pas à se faire des ennemis. 20H45 MAGAZINE Des paroles et des actes Présenté par : David Pujadas Le journaliste reçoit J e a n - L u c Mélenchon. A 64 ans, l'ancien professeur de français et journaliste, devenu député européen, est candidat à l'élection présidentielle de 2017. L'homme politique de gauche a rejeté le principe des primaires, s'est désolidarisé du Front de gauche, et a créé un mouvement citoyen pour agir collectivement, sans affiliation obligée à un parti politique. Il veut rassembler les citoyens via une nouvelle plateforme : jlm2017.fr. Pour convaincre, Jean-Luc Mélenchon a aussi lancé une émission web intitulée « Pas vu à la télé ». Son programme sera décortiqué par François Lenglet et Nathalie Saint-Cricq notamment, et un débat contradictoire l'opposera à une autre personnalité politique. 21H10 TÉLÉFILM Deux flics sur les docks - Visa pour l'enfer Réalisé par : Edwin Baily Acteurs : Jean-Marc Barr (Faraday) Bruno Solo (Winckler) Mata Gabin (Lucie Dardenne) Liza Manili (Julie Fabian) Emmanuel Salinger (Bazza Swaty) Le corps d'un médecin urgentiste est retrouvé en bord de mer. Il a été achevé d'une balle dans la nuque, ce qui rappelle les méthodes du milieu. Or, rien ne semble relier ce fils de bonne famille à la pègre. Les policiers découvrent qu'une mystérieuse jeune femme habitait avec son bébé chez la victime, mais elle semble avoir disparu. De son côté, Winckler, qui connaît des tensions avec Fabian, tente d'approcher la mafia russe. 20H55 MAGAZINE 20H55 SÉRIE Bones - Frères de sang (1/2) Réalisé par : Randy Zisk Acteurs : Emily Deschanel (Temperance «Bones» Brennan) David Boreanaz (Seeley Booth) John Boyd (James Aubrey) Kim Raver (Grace Miller) Patricia Belcher (Caroline Julian) Six mois après avoir quitté leurs fonctions, Booth et Brennan ont changé de vie. Alors que le premier est devenu instructeur au FBI, la seconde se consacre à l'écriture. Pendant ce temps, à l'Institut Jefferson, l'équipe enquête sur le squelette d'un homme retrouvé dans un véhicule carbonisé. Elle découvre que le numéro de série du pistolet que portait la victime correspond à celui de... Booth. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Quand les hommes nous font rire Présenté par : Yves Lecoq Chantal Ladesou Après avoir rendu hommage aux femmes, Yves Lecoq et Chantal Ladesou réunissent les stars de l'humour au masculin, toutes générations confondues. Des sketches cultes aux performances plus récentes de la nouvelle scène française... cette soirée est l'occasion de revoir de grands moments de télévision ainsi que de découvrir raretés et révélations du moment. Au programme : Guy Bedos « Chagrin fiscal », Coluche « La Publicité », Chevallier et Laspalès « Les Femmes », Patrick Timsit « Les Vacances à Koumac », Roland Magdane « J'aime pas voyager », Olivier de Benoist « Chérie, je t'aime »… 20H35 FOOTBALL Match de préparation à l'Euro 2016 Pays-Bas / France L'heure tourne pour les Bleus qui débuteront l'Euro 2016 le 10 juin prochain contre la Roumanie. Le sélectionneur D i d i e r Deschamps compte sur ce match amical contre les Pays-Bas pour tester notamment le secteur défensif. Blaise Matuidi, Paul Pogba, Hugo Lloris et les Tricolores affrontent en effet une sélection batave réputée pour son jeu offensif. Les Néerlandais, qui n'ont pas réussi à se qualifier pour l'Euro, comptent notamment sur Memphis Depay ou Klaas-Jan Huntelaar pour décrocher une victoire de prestige ce soir face à la France. De côté des Bleus, l'affaire du chantage à la sextape a rebattu le jeu chez les attaquants. André-Pierre Gignac, Hatem Ben Arfa ou encore Alexandre Lacazette ont une carte à jouer. 21H00 FILM A la poursuite de demain Réalisé par : Brad Bird Acteurs : George Clooney (Frank Walker) Britt Robertson (Casey Newton) Hugh Laurie (David Nix) Kathryn Hahn (Ursula) Raffey Cassidy (Athena) En 1964, le jeune Frank propose son jetpack à la foire aux inventions technologiques de New York. Méprisé par David Nix, initiateur du concours, il attire l'attention de la jolie Athena. En la suivant, il se retrouve dans une étrange cité, régie par une technologie avancée. De nos jours, Casey Newton, une adolescente rebelle, se retrouve au commissariat après un acte de vandalisme. C'est là qu'elle trouve une étrange broche, qui, au moindre contact, la transporte dans un univers futuriste. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Jeudi 24 mars 2016 23 FAUT Y CROIRE ! El Ghazi en France Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, effectuera à partir de demain jeudi une visite de travail de deux jours en France. Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-française en matière de travail, d'emploi et de sécurité sociale et ce, en application du nouveau cadre de partenariat stratégique 2013-2017, signé entre l'Algérie et la France lors de la réunion de haut niveau présidée par les chefs d'Etat des deux pays à Alger, en décembre 2012. Lors de cette visite, M. El Ghazi aura un entretien avec la ministre française des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, au cours duquel seront notamment abordés les points relatifs à la sécurité sociale et à l'emploi. «Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à l’étranger sont faibles actuellement» Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, à l’APN - À 130 minables euros, tu défonces vraiment là des portes ouvertes, mon vieux ! Accidents de la route: 5 morts et 43 blessés en 24 heures Cinq personnes ont trouvé la mort et 43 autres ont été blessées dans neuf accidents de la circulation enregistrés au cours des dernières 24 heures au niveau national, selon un bilan établi mercredi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M'sila, avec deux morts et huit blessés dans deux accidents survenus sur la route nationale RN70, le premier au niveau de la commune Aïn El Melh, et le second au niveau de la commune Ben Srour, relève la même source. Football : la FAF impose le "passeport du joueur" «Tous les moyens technologiques, dont les brouilleurs des moyens de communication, seront utilisés pour contrer toute velléité d'enfreindre la réglementation et de tricher lors de l'examen du baccalauréat» Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation - Il restera toujours la complaisance des surveillants, Madame…et ce n’est pas là une simple vue de l’esprit, loin s’en faut La photo du sensas La Fédération algérienne de football a indiqué mercredi que "tout joueur doit disposer d’un passeport qui récapitulera sa carrière depuis l’âge de 12 à 23 ans", conformément aux "dispositions du règlement FIFA portant statut et transfert du joueur et les règlements généraux de la FAF". Les dispositions réglementaires de la saison 2016-2017 publiées sur le site officiel de la FAF précisent qu'une indemnité de formation sera payée par le club qui reçoit un joueur de moins de 23 ans, signant son premier contrat professionnel. Le montant de cette indemnité est fixé à 200.000 DA. Elle est répartie proportionnellement entre les clubs formateurs du joueur sur la base de son passeport sportif. Une autre indemnité est prescrite également, sous le nom de "Indemnité de solidarité". "Chaque fois qu’un joueur professionnel est transféré avant l’échéance de son contrat, une indemnité de solidarité sera payée par le club qui reçoit le joueur. Elle est fixée à cinq pour cent (5%) du montant du contrat", souligne encore la première structure footballistique nationale. Turquie: La Haye évacue son consulat à Istanbul en raison de menaces terroristes Les Pays-Bas ont évacué et fermé hier matin leur consulat général à Istanbul à la suite de "menaces terroristes", a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué."Le ministre a décidé de fermer le consulat momentanément et par précaution, à la suite de possibles menaces terroristes", a indiqué le ministère dans un communiqué. "La sécurité de nos employés et des visiteurs du consulat est notre priorité", a affirmé le ministre Bert Koenders, cité dans le communiqué. Au moment de l'évacuation, le consul et environ 40 employés étaient présents dans le bâtiment, et ils continuent, autant que possible, de travailler depuis d'autres bâtiments, a ajouté le ministère. "Sur la nature de la menace et les informations (qui justifient cette décision) nous ne pouvons faire de déclarations, pour des raisons évidentes", a ajouté M. Koenders. Par ailleurs, le ministre "conseille aux Néerlandais présents dans la plus grande ville de Turquie d'éviter les alentours du consulat général", a ajouté le ministère. Istanbul a été la cible d'un attentat-suicide samedi qui a tué au moins quatre touristes étrangers et fait une trentaine de blessés sur une célèbre avenue touristique du centre-ville. Les autorités turques avaient mis en cause le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI, Daech) dans cet attentat, le dernier en date d'une série d'attaques meurtrières qui ont placé la Turquie en état d'alerte maximale. Algéro-france : Stéphane Le Foll aujourd’hui à Alger Sans matricule Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la forêt, porteparole du gouvernement, effectue une visite aujourd’hui à Alger a indiqué, hier, un communiqué de l’Ambassade de France à Alger. Il s’agit de son sixième déplacement en Algérie depuis sa prise de fonction en mai 2012. Stéphane Le Foll rencontrera au cours de son séjour plusieurs personnalités gouvernementales, parmi lesquelles son homologue, Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Il sera par ailleurs reçu en audience par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Neuf mois après la visite de travail et d’amitié du président de la République, dans la continuité des nombreuses visites officielles françaises en Algérie et à quelques semaines du Comité Intergouvernemental de Haut niveau - qui sera conjointement présidé à Alger par les Premiers ministres français et algérien -, le déplacement de Stéphane Le Foll mettra à nouveau à l’honneur la densité des liens entre la France et l’Algérie ajoute la même source. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Jeudi 24 mars 2016 16°C / 6°C Jeudi 14 djoumad el thani 1437 Dans la journée : averses Vent : 16 km/h Humidité : 71 % Dans la nuit : naugeux Vent : 6 km/h Humidité : 80% L’INFORMATION AU QUOTIDIEN LG ELECTRONICS LANCE SON V10 À la conquête du marché algérien des Smartphones Après avoir renouvellé complètement son staff dirigeant de sa filiale algérienne, LG Electronic annonce un retour en force en Algérie avec une nouvelle restructuration de l’entreprise ainsi que des réarrangements Exécutifs en interne. Mobilis accompagne une opération de mariage collectif à Djanet M obilis, reconduit son accompagnement du mouvement associatif en direction des associations d'aide aux personnes démunies, en soutenant une opération de mariage collectif qui se déroulera le jeudi 24 mars 2016 au profit de 33 couples de jeunes de Djanet, wilaya d’Illizi. Le parrainage de cette nouvelle action de mécénat initiée par l’association « », va réunir les citoyens de la ville de Djanet, autour d’un événement humanitaire au profit de 66 jeunes nécessiteux, sélectionnés après enquêtes sociales, et ce dans le but de les aider à convoler en justes noces. Ainsi, à travers cette noble action, Mobilis, confirme son investissement dans le champ humanitaire vis-à-vis des populations défavorisées. Une entreprise qui tend, avec bienveillance, sa main a tous les Algériens issus de tous les horizons et de toutes les couches sociales. nouvelles caractéristiques distinctives, citons le double écran, les deux caméras frontales et le mode vidéo- manuel, le LG V10 a réussi à se démarquer de la concurrence. Le tout emballé dans un design qui utilise l'acier inoxydable et silicone de haute qualité pour faire du V10 l’un des rares Smartphones à passer des tests de choc réalisés par un tiers indépendant. Repoussant toujours les limites de l'innovation de Smartphones, LG introduit un second écran encastré au-dessus de la principale dalle QHD IPS Quantum de 5,7 sur le V10. Fonctionnant indépendamment, le deuxième écran peut rester en marche pour améliorer la productivité du V10 sans impacter l’autonomie de la batterie. Il est ainsi possible de personnaliser les données affichées comme pour voir la météo, l’heure, la date ou le niveau de la batterie lorsque l'écran principal est éteint. Même lorsque la dalle principale est en marche, le second écran permet également d’afficher des raccourcis vers vos applications préférées pour les lancer plus rapidement. De plus, lorsque vous regardez un film ou vous jouez un jeu, le second écran vous avertira discrètement sans occuper la zone d’affichage quand vous recevez un appel ou un message. Ainsi, vous pouvez mettre en pause ce que vous faites pour répondre. Le représentant en Algérie du géant sud-coréen de l’électroménager ne se contente pas uniquement d’importer et de vendre en l’état des produits de LG Electronics, mais dans la stratégie expansionniste, la nouvelle équipe dirigeante de LG Algérie compte lancer des activités industrielles et semi-industrielles pour la fabrication de plusieurs produits de LG en Algérie. Rappelant que LG Algérie fabrique déjà des téléviseurs LG en Algérie avec la société Bomare. Hacène Nait Amara INITIATION À L’UNIVERS DES TECHNOLOGIES Un groupe de Scouts musulmans algériens rend visite à Ooredoo O oredoo a accueilli au niveau de son siège central sis à Ouled Fayet à Alger, le mardi 22 mars 2016, le groupe « Ennachat », de la section de Bachdjarrah des Scouts musulmans algériens, composé d’une quinzaine de membres. Les jeunes scouts, accompagnés de leurs encadreurs, ont visité les espaces de travail des employés, notamment l’Espace de vente Ooredoo, le Centre d’appels et l’incubateur destiné aux start-ups technologiques. Cette visite a également permis aux scouts de se familiariser avec les TIC, en découvrant de manière ludique et instructive l’univers de la programmation des robots et ce à travers un atelier d’initiation à la robotique, organisé au niveau de l’incubateur Ooredoo. Par cette initiative, Ooredoo confirme sa dimension citoyenne et son ouverture à la société tout en exprimant sa volonté de faire découvrir les dernières technologies aux jeunes algériens. Vendredi 15 djoumad el thani Sobh : 05h17 Chourouk : 06h44 SKIKDA Peine capitale contre une femme et son complice pour homicide et mutilation de son ex-mari L Phs : DR L a firme sud-coréenne nourrit ainsi de nouvelles ambitions en Algérie, voire un nouvel horizon commercial. Pour l’année 2016, LG Electroniques compte annoncer de nouveaux produits premiums pour faire profiter les consommateurs algériens des dernières expériences technologiques du label Coréen. Parmi ces produits figure le Smartphone V10. Au cours d’une soirée conviviale, organisée lundi à l’hôtel Sheraton d’Alger, la nouvelle équipe dirigeante de LG Algérie a eu le plaisir de présenter à la presse nationale son nouveau bijou avec lequel elle compte batailler pour s’adjuger de nouvelles parts de marché dans le segment des Smartphones en Algérie. Le V10 est doté de capacités multimédia jamais vu auparavant dans un appareil mobile. La première génération de la série V, le LG V10 a été conçu pour fournir une expérience multimédia riche en termes de consommation et de création pour les consommateurs avertis des réseaux sociaux d'aujourd'hui. Grâce à ses Dohr : 12h54 Assar : 16h24 Maghreb : 19h07 Îcha : 20h26 e tribunal criminel près la Cour de justice de Skikda a prononcé, mardi dans la soirée, la peine capitale contre une femme (49 ans) et son complice (58 ans) pour constitution d’une association de malfaiteurs et homicide volontaire accompagné de torture et actes sauvages avec préméditation à l’encontre de l’ex-mari de la femme. Le tribunal a relaxé le troisième co-accusé B.A (58 ans) poursuivi dans la même affaire. Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au mois de novembre 2012 lorsque la victime B.K (53 ans) a disparu dans des conditions obscures alors que son ex-épouse B.N et ses trois enfants prétendaient qu’il était parti travailler dans le Sud du pays. Devant l’impossibilité de le joindre et constatant son absence aux obsèques de son frère et au succès de sa fille au baccalauréat 2013, les proches de la victime ont signalé, en juillet 2013, sa disparition à la police et ont fait part de leur suspicion à l’égard de son ex-épouse avec qui il avait un différend constant par rapport à l'appartement qu'elle occupe, lui réclamant de le libérer car il comptait se remarier. Après une enquête approfondie, la mise en cause a fini par avouer les faits du meurtre perpétré au domicile familial en novembre 2012 avec la complicité de son amant B.S et de B.A avec qui elle avait contracté un mariage coutumier (Orfi) en 2010 après son divorce. La prévenue s’est ensuite rétractée et avait nié tout lien avec le meurtre ainsi que sa présence au domicile le jour du crime. Les enquêteurs ont réussi, en dépit de la négation des faits par les accusés, à découvrir le cadavre de la victime enterré sous le bassin de la douche du domicile en question découpé en neuf morceaux avec des coups sur la tête et des coups de poignard au ventre et au dos. Au cours du procès, la femme a nié tout lien avec le meurtre et a soutenu que son amant l’avait menacé de tuer son fils si elle venait à le dénoncer. Chaque accusé a nié les faits rejetant la responsabilité sur l'autre. Le parquet qui a souligné le caractère «horrible et prémédité» de l’assassinat de la victime qui a reçu 7 coups de marteau à l’avant de la tête et deux autres sur la partie postérieure du crâne ainsi que 12 coups de poignards au ventre et au dos avant d’être découpé et enterré au domicile, a requis la peine capitale contre les trois accusés.
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