l Ils sont d’origine européenne, ils ont épousé la cause algér ienne et ont rejoint le FLN duran t l a guerre de Libération. Ils se sont battus aux côtés des Algériens pour une Algérie libre et in dépendant e. Aujourd’hui, leurs familles se battent pour que l’Algérie indépendante dédie des lieux publics aux noms de ces moudjahidine et chouhada pour leur rendre hommage et justice. Le Bonjour du «Soir» Un week-end très kabyle… A quoi rime la sortie d’Aït Hamouda ? L’un des principaux fondateurs du RCD s’attaque violemment à Saïd Sadi, installant le doute auprès des militants de ce parti qui sauront, j’en suis convaincu, dépasser cette étape difficile. Il y a quelques années, je m’étais élevé contre les graves accusations proférées contre Boumediène, et qu’il accusait d'avoir amassé de l’argent dans une banque newyorkaise. Il y a quelques semaines, je m’étais élevé contre le RCD qui chassait sans ménagement le fils d’Amirouche. Aujourd’hui, je ne peux être que solidaire de Saïd Sadi et lui exprimer toute la sympathie du monde ! C’est la rançon de la fidélité ! Quant au MAK, il faut aussi savoir ce que nous voulons. On lui reprochait de tenir des assises en France et ailleurs, «preuve» de sa servilité ! Mais, quand il organise son congrès au cœur de la Kabylie, la police accourt pour bloquer les accès. On remarquera, toutefois, que la répression féroce du passé n’est plus qu’un mauvais souvenir. Des arrestations, il y en a eu mais tout le monde a été libéré aussitôt. Tant mieux, parce qu’une étincelle peut tout enflammer et c’est ce qu’attendent les partisans d’une internationalisation de la prétendue «question» kabyle. Dans les deux cas, la sagesse doit être de rigueur. Certains peuvent penser que la Kabylie est «éclatée». Non, elle est simplement traversée par des courants divers et parfois antagonistes, et c’est le meilleur visage de la démocratie ! [email protected] La guerre secrète a commencé l LIBYE PAGE 3 Photos : DR Ces moudjahidine en quête de reconnaissance Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 IVETON, MAILLOT, ACOMPORA, LUCETTE ... l Une guerre sans merci contre Daesh s’opère aux por tes de l’Algéri e. La présence de commandos améri cains, britanniques et fr ançai s sur le sol libyen est désor mais confir mée à l’heure où l’aile politique des islamistes (le gouver nement de Tr ipoli) redouble d’activité pour tenter de se faire reconnaît re par les pays de tout e la région, l ’Algérie en par ti culier, en vue d’ar racher une victoire politi que. PAGE 3 l FFS Habib Yousfi quitte Nebbou réitère Le RCD prévient «Notre système les principes d’une «banqueroute politique est la présidence inclassable» de son parti financière» de la CGEA l SAÏDA NEGHZA ÉLUE EN QUALITÉ DE PRÉSIDENTE PAGE 5 PAGE 5 l ALI BENFLIS À PARTIR DE CHLEF : PAGE 5 Photos : DR PAGE 4 l À L’ISSUE D’UNE RÉUNION DE SON SECRÉTARIAT NATIONAL DIMANCHE 28 FÉVRIER 2016 - 19 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7728 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P Offensive marocaine C'est une véritable opération de propagande que vient de livrer le gouvernement marocain à l'endroit de l'Algérie. Ce vendredi, le ministre de la Communication marocain a lancé un plan de formation, étalé sur cinq ans, de 5000 jeunes sur le thème du Sahara occidental. En fait, c'est une véritable armée d'internautes qui sera déployée sur la toile pour d é n i g r e r l'Algérie et réclamer l'ouverture des frontières. ERISCOOP Changements à Bellara [email protected] Dimanche 28 février 2016 - Page 2 Le complexe de sidérurgie de Bellara est en train de changer de portefeuille. En raison de difficultés financières, la société qatarie Industries a décidé de céder ses parts à sa compatriote Qatar Mining. Industries Qatar, détenue par Qatar Petroleum et un fonds de pension, compte réduire son déploiement à l'étranger et se concentrer sur les investissements à l'intérieur du pays. Finalement, décision signée Finalement, le ministère de l’Enseignement supérieur vient, après celui de la Santé, de parapher la décision interministérielle obligeant les professeurs chefs de service à faire valoir leurs droits à la retraite à 65 ans. Elle réside à Paris et ouvre une pharmacie à... Aïn Arnat Une pharmacienne, née et résidant toujours à Paris, où elle exerce également, a bénéficié d’une décision d’installation d’officine à... Aïn Arnat (Sétif). Cette pharmacie est déjà opérationnelle et les confrères sur la liste d’attente ne comprennent pas la décision de la Direction de la santé et de la population de Sétif. Un jour, un sondage Pensez-vous qu’il va y avoir une intervention étrangère en Libye malgré la réticence des pays voisins ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que le gouvernement va accepter l’idée d’une amnistie fiscale générale telle que proposée par le président de la Caci ? OUI : 40,7% I Résultat sondage NON : 52,2% S. OPINION : 7,2% Dialogue avec un inconnu S AS SO OI T T DI IT E N N P PA SS SA AN T T l est des jours comme ça où l’on se surprend à penser qu’entre aimer son pays pour ce qu’il est et ne pas supporter la moindre critique qui est opposée à certains de ses indignes représentants, il y a un abus à ne pas commettre aux yeux d’âmes inconscientes ou de mauvaise foi. Il y a, en d’autres termes, ceux qui font exprès de ne pas comprendre ou qui ont compris mais éprouvent un malin plaisir à s’en prendre aux autres, et il y a ceux qui ont été conditionnés à ne voir et à ne reproduire que ce qu’une bonne partie de nos dirigeants indignes leur affirme ou leur commande de faire. Et attention à vous si vous tentez d’ébranler leurs certitudes. Il y a, aussi, enfin, ceux qui, sous couvert de l’anonymat, vont vous refaire la classe et vous livrer le bien-fondé de leur analyse quand ils ne sont pas d’accord avec vous. Le dernier billet sur ces Algériens, qui, une fois ailleurs, ne maîtrisent plus ni leurs faits ni leurs gestes et foncent tête baissée sur les femmes des autres, sans s’encombrer de cette réalité qui veut qu’elles ne sont pas une chose que l’on s’approprie juste parce que l’on décide que tout est enfin possible, a recueilli l’adhésion de ceux qui me l’ont exprimé — merci à eux — et dérangé, et quand je dis dérangé, je suis très en deçà de la colère qui m’a été signifiée le matin même de sa parution. Par un lecteur. Un seul, je dois dire. Pourquoi en parler alors ? Ce ne sont pas tant le «ya m’ra» par lequel on vous interpelle, menaçant, ni les insultes qui s’ensuivent et moins encore le verdict cinglant selon lequel vous n’êtes pas faite pour ce métier qui vous dérangent. C’est le temps que l’on perd à s’inventer un pseudonyme, juste pour pouvoir vous vomir dessus, à l’abri des autres, que je trouve horripilant tant il renseigne sur le caractère si peu courageux de l’inconnu à vous dire bien en face ses certitudes et sa désapprobation. Par Malika Boussouf [email protected] «Douga douga» ! C’est le pseudo dont s’est affublé mon «admirateur» pour plaindre mon ignorance et auquel j’aurais envie de dire que la qualité de ses conseils et du vocabulaire qui les porte, il faut, pour être certain de faire mouche, commencer par en tester les effets chez soi. M. B. La guerre secrète a commencé Actualité Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE LIBYE Abla Cherif - Alger (Le Soir) Explications : il y a trois jours, une information de la plus haute importance est divulguée par des médias français qui annoncent la présence de forces spéciales et d’agents secrets français en Libye dans le cadre d’opérations conjointes avec Washington et Londres. Elle fait l’effet d’une bombe qui entraîne immédiatement l’ouverture d’une enquête du gouvernement français car les éléments publiés relèvent du secret défense. Bizarrement, le Premier ministre du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale qui gardait jusque-là le silence sur la question, confirme publiquement l’information. «Il y a, dit-il, des forces commandos spéciales qui dirigent les combats en cours à Benghazi depuis un centre d’opérations sur la base de Benina (…) ils ne combattent pas et le groupe est composé uniquement de conseillers». Le voile est levé sur les véritables intentions de la communauté internationale décidée à réduire autant que faire se peut l’avancée des groupes de Daesh en Libye et par là minimiser ses capacités de nuisance à l’étranger. Et ce voile est levé au moment où des informations de plus en plus pressantes laissent entrevoir une imminente intervention étrangère dans ce pays qui prendrait la forme de bombardements des positions de Daesh à l’exemple de celui qui a été récemment mené par les Américains. Mais la véritable guerre avait en réalité commencé. Loin des médias, des bruits de guerre traditionnels et ses conséquences désastreuses sur les pays de la région (l’Algérie et la Tunisie en particulier) qui ont alerté sur la BOUIRA nécessité d’être informés de toute éventuelle action à) entreprendre «des actions discrètes, voire secrètes, ponctuelles et très ciblées» affirment les Français ont été mises en place pour éliminer les cadres de Daesh. Selon un responsable militaire cité par le journal Le Monde, «la dernière chose à faire serait d’intervenir en Libye. Il faut éviter tout engagement militaire ouvert et opter pour la discrétion». La présence militaire française a été également confirmée par un officier supérieur libyen au Figaro qui rapporte : «Ce groupe donne des recommandations à l’armée ces responsables ont entrepris une opération de rapprochement avec les autorités des Etats voisins, l’Algérie en particulier, via des pays arabes connus pour entretenir la mouvance islamiste. Cette opération les a amenés à dévoiler les zones de leur implantation sur le territoire libyen qu’ils affirment dominer à 70%. Cette domination s’étalerait de la zone Ouest jusqu’à Kofra au Sud-Est et la région de Darna au Nord-Est. Le gouvernement de Tripoli affirme en outre détenir sous son contrôle la zone de champs pétroliers de Djodrane et s’interroge, par conséquent, sur les raisons qui poussent la communauté internationale à ne pas lui tourner le dos. Comme pour donner des preuves de sa bonne volonté, le gouvernement de Tripoli a annoncé, hier, l’arrestation de plusieurs membres de Daesh dont le chef de cette organisation à Sabrata, bombardée par l’aviation américaine le 19 février dernier. A. C. Photo : D. R. Une guerre sans merci contre Daesh s’opère aux portes de l’Algérie. La présence de commandos américains, britanniques et français sur le sol libyen est désormais confirmée à l’heure où l’aile politique des islamistes (le gouvernement de Tripoli) redouble d’activité pour tenter de se faire reconnaître par les pays de toute la région, l’Algérie en particulier, en vue d’arracher une victoire politique. 3 La présence de commandos américains, britanniques et français se confirme. nationale libyenne dans sa lutte contre le terrorisme mais ne combat pas aux côtés des forces libyennes». Objectif, décapiter la tête de l’organisation islamiste qui, acculée militairement, tente actuellement d’œuvrer pour se redé- ployer sur le plan politique. D’autre part, et selon les spécialistes du dossier, ce même gouvernement active en ce moment pour faire reconnaître sa suprématie sur le terrain libyen. Ainsi, et selon les informations dont nous disposons, Après avoir annoncé son refus de toute intervention militaire armée en Libye, la Tunisie se serait rétractée, du moins, relativement. Ce retour de manivelle a été annoncé, vendredi, par le ministre de la Défense Farhat Horchani en visite dans le sud du pays, soit au poste frontalier de Ras Jédir. agents de sécurité frontalière et des douaniers. En outre, a annoncé le ministre des Finances, Slim Chaker, des scanners ont été installés au contrôle des marchandises en attendant la mise en place d’autres qui seront affectés au contrôle des voyageurs. Par ailleurs, en relation avec les manifestations de protestation des syndicats des forces de sécurité devant le siège de la présidence du gouvernement, celui-ci entend engager des poursuites judiciaires contre tout syndiqué ayant envahi le siège de la présidence du gouvernement et lancé un «Dégage» à M. Habib Essid. Dans cette affaire, celui-ci donne l’impression d’être esseulé et isolé. Aucun soutien ne lui a été La Tunisie n’est pas contre une attaque étrangère contre Daesh TOUT EN AFFIRMANT SON ATTACHEMENT À SA POSITION ANTÉRIEURE De Tunis, Kattou Mohamed Le ministre a, cependant, précisé que la Tunisie rejette toujours l’intervention armée étrangère «au sens classique» du terme, en raison de ses conséquences sur la Tunisie rappelant, à ce sujet, la situation chaotique qu’elle a vécue en 2011 suite à l’attaque de l’Otan. Mais, elle accepte que des frappes soient dirigées contre les positions de Daesh tout en souhaitant que les parties libyennes par- Trois trafiquants d’armes arrêtés et des armes de guerre récupérées Les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi jeudi à mettre la main sur un important réseau de trafiquants d’armes au village de Selloum, dans la commune d’Aghbalou, à 60 kilomètres à l’est de Bouira, a-t-on appris ce vendredi de sources sûres. D’après nos sources, l’opération a été déclenchée après qu’un citoyen, qui possède une maison isolée en cours de construction, eut remarqué aux abords de cette maison un mouvement suspect de véhicules. Alertés, les éléments de la Gendarmerie nationale de la daïra de M’chedallah se sont déplacés sur les lieux où ils ont tendu une embuscade au cours de laquelle ils ont interpellé trois personnes qui étaient à bord de deux véhicules. Après une fouille minutieuse des deux véhicules, ils ont trouvé une quantité importante d’armes de guerre et des munitions. Hier, un communiqué du MDN faisant état de 9 fusils à pompe et de quatre pistolets automatiques récupérés ainsi que la saisie des deux véhicules. Cependant, nos sources ne précisent pas si ces trafiquants font partie des réseaux de soutien au terrorisme ou agissent dans le cadre de la grande criminalité, après la prolifération des armes de guerre en provenance de la Libye. H. M. viennent à une issue politique. Le ministre a, par ailleurs, adressé un message au peuple tunisien l’assurant que les frontières sont bien protégées. Malgré ces assurances, le peuple tunisien vit avec inquiétude l’évolution de la situation en pays voisin, tout comme les autorités. Dans ce contexte, 50 caméras seront prochainement installées au poste frontalier de Ras Jédir qui portera le nombre de ces équipements à 88 pour améliorer la qualité du travail des apporté par les partis politiques y compris ceux qui sont représentés au gouvernement. Quant à la présidence de la République, elle a annoncé par la bouche de son porte-parole, Moez Sinaoui, qu’elle «condamnait la tournure prise par la manifestation, mais ne comptait pas prendre des mesures» contre ceux qui ont fait fi de l’état d’urgence décrété dans le pays. Qu’elles soient organisées au moment où le pays est confronté à de nombreux problèmes plus importants que les augmentations salariales des agents des forces de l’ordre, ces manifestations laissent les observateurs se poser la question : «Qui se place derrière ?» K. M. La cour de Béjaïa confirme l’arrestation de Zouhir Mehdaoui SUSPECTÉ D’ÊTRE UN PROCHE D’ABAAOUD L’affaire de Zouhir Mehdaoui, le jeune émigré bruxellois de 29 ans, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Oued Ghir, à Béjaïa, pour une présumée appartenance à un groupe terroriste Daesh activant à l’étranger, a fait réagir le parquet de Béjaïa. En effet, dans un communiqué de presse, le procureur général annonce l’ouverture d’une enquête préliminaire «aux fins de recueillir des éléments de preuves ayant, selon le même communiqué, permis l’identification de la personne en question». «Faisant suite à des informations parvenues au parquet de la République d’Akbou, sur une possible implication d’un citoyen originaire de la région dans des activités terroristes et son éventuelle appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger, une enquête préliminaire a été ouverte aux fins de recueillir les éléments de preuves, ce qui a permis l’identification de la personne en question» lit-on dans le communiqué du procureur général de Béjaïa. La même instance judiciaire fait savoir que dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à l’encontre de Zouhir Mehdaoui en date du 17/02/2016, et suite à sa convocation, l’intéressé s’est présenté devant le juge d’instruction. Et d’ajouter qu’en date du 23/02/2016, interrogé sur les faits et confronté aux charges retenues à son encontre, le mis en cause a été placé en détention préventive, tout en précisant que l’instruction suit son cours. Pour rappel, Zouhir Mehdaoui est considéré comme un des lieutenants de Abdelhamid Abaaoud, le cerveau des attaques terroristes de Paris, survenues le vendredi 13 novembre 2015 et ayant coûté la vie à 130 personnes. Né en 1987 à Tamokra, dans la wilaya de Béjaïa, marié à une citoyenne belge de 55 ans, le suspect vit à Saint-Gilles, en Belgique, à quelque 3 km de la capitale Bruxelles, et exerçait comme agent d’entretien dans une municipalité toute proche de sa résidence. Les fortes coïncidences et la nette ressemblance de Zouhir Mehdaoui, montré dans une vidéo diffusée en boucle par toutes les chaînes d’information, au lendemain des attentats de Paris, ont suscité moult interrogations au sein de la population de son village Tamokra, qui l’a aussitôt dénoncé aux services de la Gendarmerie nationale. Les responsables de ce corps de sécurité avaient immédiatement saisi leur hiérarchie en prenant l’information au sérieux. Le jeune de Tamokra a été reconnu par tout son village aux côtés d’Abaaoud, le sinistre terroriste belgomarocain abattu par les forces de police dans un immeuble de Saint-Denis, quelques jours après la macabre attaque de Paris. Kamel Gaci Le Soir d’Algérie Actualité Ces moudjahidine en quête de reconnaissance Dimanche 28 février 2016 - PAGE IVETON, MAILLOT, ACOMPORA, LUCETTE ... 4 Salima Akkouche – Alger (Le Soir) - «Que vaut la vie d’un homme, surtout la mienne, ce qui compte, c’est l’Algérie, son avenir, je vais mourir mais l’Algérie sera libre demain», ces mots ont été prononcés par Fernand Iveton avant son exécution à la prison de Serkadji, le 11 février 1957. Pour que nul n’oublie, un hommage a été rendu hier au cimetière chrétien de Saint-Eugène à Iveton, l’enfant de Salembier qui a offert sa vie pour l’Algérie, et à Georges Acompora, l’enfant de Bab El-Oued, ancien condamné à mort, qui a consacré sa vie pour une Algérie libre, indépendante et tolérante, décédé le 11 février 2011. Au total, il y a eu une soixantaine d’exécutions à Alger de martyrs d’origine européenne, selon Colozi Félix, moudjahid, compa- gnon de Fernand Iveton. Pourtant comme beaucoup de pages de notre histoire, ces noms restent anonymes pour de nombreux Algériens. Est-il tabou d’évoquer ces noms comme étant des moudjahidine ? Dans une lettre adressée par la famille Henri Maillot, cette dernière se demandait pourquoi ces moudjahidine d’origine européenne dont l’attachement à la patrie et le sacrifice ne sont plus à prouver, sont bannis du carré des martyrs ? Leurs noms, s’insurge-t-on, ne figurent sur le fronton d’aucun lycée ni université ni encore moins sur un lieu public. Pour que leur combat ne soit pas vain et pour qu’ils ne restent plus des oubliés de la Révolution algérienne, les familles lèvent encore une fois leur voix pour demander un lieu de mémoire pour ces moudjahidine pour qu’ils Fernand Iveton. restent dans la mémoire collective. Colozi Félix, malgré son âge avancé, se rappelle encore de son compagnon et des actions qu’ils ont menées aux côtés des Algériens. L’homme qui faisait partie du groupe de Fernand Iveton lors du dépôt d’une bombe dit avoir encore des remords pour l’exécution de ce dernier. Les choses auraient pu être différentes. Comment ? Colozi porte les remords d’un procès qui fut expéditif et durant lequel son Henri Maillot. Georges Acompora. témoignage n’a pas été pris en considération. «Nous avons été graciés mais pas Iveton» dit-il amèrement comme s’il s’en voulait de rester encore en vie. Iveton, raconte-t-il, ne voulait pas que la bombe tue des personnes, c’est pourquoi, il a décidé de la déposer pour qu’elle explose à 19h30 au lieu de 18h30 à l’usine de gaz située à Ruisseau, où il était tourneur. «Il voulait une explosion témoignage et non meurtrière» dit-il. «Nous avons été torturés pour leur donner le lieu du laboratoire où étaient fabriquées les bombes, Iveton a fini par leur dire qu’il connaissait le lieu mais il a conduit les policiers sur une fausse piste. Malheureusement, il a été arrêté encore une fois en tentant de s’enfuir et il a dit que la femme qui lui a donné la bombe était une blonde alors que Jaqueline Guerroudj était une brune» a rapporté Colizi. S. A. Photos : DR Ils sont d’origine européenne, ils ont épousé la cause algérienne et ont rejoint le FLN durant la guerre de Libération. Ils se sont battus aux côtés des Algériens pour une Algérie libre et indépendante. Aujourd’hui, leurs familles se battent pour que l’Algérie indépendante dédie des lieux publics aux noms de ces moudjahidine et chouhada pour leur rendre hommage et justice. M. Habib Yousfi, 87 ans, quitte la présidence de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), tout en gardant la présidence d’honneur. Hier, lors des travaux de l’Assemblée générale ordinaire de la confédération patronale, tenue à Alger, les membres de cette organisation patronale, venus de 30 wilayas, ont élu à l’unanimité Mme Saïda Neghza en qualité de présidente de la CGEA. Younès Djama - Alger (Le Soir) - Lors d’une allocution lue à cette occasion, Habib Yousfi, qui quitte la CGEA qu’il a présidée pendant 25 ans, a fait un plaidoyer en faveur de l’organisation patronale tout en décochant des flèches à l’égard d’autres organisations patronales, sans les citer. Tout en assurant que la CGEA est la «doyenne» du patronat algérien, M. Yousfi souligne que de fait son organisation refusait «fondamentalement de se voir coiffée en matière de représentation par des structures dont la crédibilité fait défaut» malgré le soutien indirect qu’elles reçoivent de certains membres du gouvernement et qui ont fait de la promotion pour elles auprès du patronat européen. «Nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui que la CGEA est une organisation leader en Algérie, en fonction de sa représentativité et de sa crédibilité et nous n’avons pas à en rougir. Car, nous avons estimé que notre devoir en tant qu’entreprises algériennes est d’abord de servir l’indépendance chèrement acquise. Et il est important de comprendre aujourd’hui que les défis ne peuvent être relevés qu’à travers la mobilisation de tous et particulièrement des opérateurs économiques», a affirmé Yousfi. Ce dernier a également décla- ré que la CGEA a concrétisé son assise en tant que structure patronale «crédible » et en installant sa représentation à travers une trentaine de wilayas du territoire national. «Cela prouve, selon lui, qu’il y a une réelle mobilisation des potentialités que nous avons dans notre pays. Notre assise organique est un état de fait reconnu par les autorités, et c’est à travers cette fusion que les autorités considèrent notre organisation en tant que leader et doyenne des organisations patronales». M. Yousfi a souligné qu’il était impératif d’aller vers une réorganisation «interne» de sa structure «afin de permettre à l’organisation d’être prête pour relever les défis de ce pays, en créant les richesses et les emplois malgré la situation qui nous est imposée par une conjoncture extérieur liée à la question des prix du pétrole». De son côté, la nouvelle présidente de la CGEA, Saïda Neghza, s’est dit «honorée» par cette consécration tout en s’engageant à défendre les entreprises affiliées à la confédération auprès des autorités. Elle s’est montrée conciliante avec les autres organisations patronales, notamment le Forum des chefs d’entreprises (FCE) qu’elle a pourtant sévère- Habib Yousfi. ment attaqué à plusieurs reprises. «Nous n’avons aucun problème avec le FCE. La preuve, nous avons invité certains de ses membres» à l’AGO de l’organisation patronale dont elle préside désormais aux destinées. Y. D. consommation, Mohamed Abidi insiste sur la réadaptation de la réglementation du crédit à la consommation et la précision du taux d’intégration. Et d’expliquer : «Aujourd’hui, n’importe quel opérateur peut importer des lots de pièces et composants de véhicules et faire le montage sur place avec 1% de taux d’intégration et pouvoir ainsi faire partie de la liste des produits concernés par le crédit à la consommation.» Il estime qu’il fallait carrément créer un crédit dédié à l’automobile et laisser le crédit à la consommation pour le reste des produits nationaux tels que les appareils électroménagers. La FAC plaide également pour l’allègement des intérêts bancaires afin d’«encourager l’investissement et par là même la consommation». Et à son président, Zaki Hariz, de proposer quelques solutions. «Soit c’est aux opérateurs de supporter la différence du prix du produit, c'est-à-dire l’intérêt et permettre ainsi au citoyen de payer uniquement le coût initial du produit, soit l’intérêt est partagé entre l’opérateur et la banque. Sinon, accorder un crédit avec zéro intérêt», suggère-t-il. Ry. N. La FAC plaide pour un crédit automobile à part CRÉDIT À LA CONSOMMATION La Fédération algérienne des consommateurs (FAC) appelle à la reconsidération des modalités du crédit à la consommation. Elle estime que l’automobile devrait être séparée du reste des produits nationaux à travers un crédit à part. Rym Nasri - Alger (Le Soir) – Pas convaincue du taux d’intégration dans le tissu industriel national de 10 à 12% avancé par l’Etat, la FAC affirme que le taux «réel» ne dépasse pas les 7 à 8%. D’ailleurs, estime-t-on, la totalité des produits éligibles au crédit à la consommation ne répondent pas au taux d’intégration reconnu mondialement, soit 40%. «Il faut que le taux d’intégration atteint les 40% pour qu’on puisse attribuer au produit l’origine de produit national», expliquait Mohamed Abidi, le vice-président de la FAC, hier au forum du quotidien El Moudjahid à Alger. Selon lui, aujourd’hui «il est indispensable de déterminer c’est quoi réellement une production nationale et avec quel taux d’intégration». Appelant à reconsidérer les modalités du crédit à la Photo : Samir Sid. Habib Yousfi quitte la présidence de la CGEA SAÏDA NEGHZA ÉLUE EN QUALITÉ DE PRÉSIDENTE Actualité «Notre système politique est inclassable» Le Soir d’Algérie ALI BENFLIS À PARTIR DE CHLEF : M. Kebci-Alger (Le Soir) - A l’appui de son assertion lancée hier à Chlef à l’occasion d’un regroupement régional des cadres et militants du parti, Ali Benflis avance le fait que les juristes et les experts en droit constitutionnel, en droit public, en sciences politiques et en sociologie politique du parti se sont retrouvés face à un défi intellectuel insurmontable : celui de classer le régime politique algérien parmi les régimes constitutionnels connus dans le monde. «Nos experts se sont demandé si notre régime politique était de type présidentiel et ils en ont conclu que non. Ils se sont demandé si notre régime politique était de type présidentialiste et ils en ont conclu que non. Ils se sont demandé si notre régime politique était de type semiprésidentiel et ils en ont conclu que non. Ils se sont demandé si notre régime politique était de type parlementaire et ils en ont conclu que non. Ils se sont demandé si notre régime politique était un régime d’Assemblée et ils en ont conclu que non. Ils se sont donc trouvés dans l’impossibilité de classer notre régime politique dans quelque catégorie que ce soit parmi tous les régimes politiques connus dans le monde», affirme-t-il. Même si, au bout, poursuit-il, «ils ont dû trouver une solution à ce dilemme et ils ont qualifié le régime politique algérien d’hyper- présidentialiste», un régime «unique» «sans équivalent dans le monde». Et d’explorer les caractéristiques de ce régime politique singulier, estimant que notre régime politique est bâti sur un culte : le culte de la personnalité, le culte de l’homme providentiel, le culte de l’homme fort et le culte du zaïmisme. «Notre pays n’a jamais connu de tels excès et une telle dérive. Cette dérive est étrangère à nos valeurs, à notre culture et à notre conception du gouvernant. Notre pays n’a jamais vécu une situation où un homme – et un homme seul- est placé au-dessus de l’Etat, de la Nation, de la société, de la Constitution et des lois». Un culte de l’homme providentiel, de l’homme fort, du zaïm aux quatre conséquences particulièrement graves, note l’ancien chef de gouvernement, citant, entre autres, «la concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme qui n’est pas en mesure de les assumer dans leur intégralité, la marginalisation des institutions et l’empêchement de la mise en place soit d’une séparation soit d’un équilibre des pouvoirs»... Avec comme conséquences «une situation où il n’y a plus de médiations politiques, écono- Photo : Samir Sid Le président du parti des Avant-gardes des libertés poursuit de pourfendre le pouvoir en place, qualifiant, cette fois-ci, le système qui le sous-tend d’«inclassable». D’où, selon lui, «l’impérieuse nécessité de sa refondation à travers une transition démocratique consensuelle, ordonnée et apaisée». Ali Benflis. miques et sociales dans notre pays ; il n’y a plus que des clientèles politiques, économiques et sociales qui gravitent autour du pouvoir personnel Dimanche 28 février 2016 - PAGE et qui donnent à celui-ci la fausse impression qu’il est efficacement relayé dans toute la société», «l’hégémonie du pouvoir personnel sur tous les segments de la vie politique, économique et sociale de la Nation» où, selon lui, «réside la nature totalitaire de notre système politique. Le pouvoir personnel veut tenir d’une main de fer les institutions, l’administration publique, la société civile, le monde économique et le paysage médiatique» Pour le président du parti des Avant-gardes des libertés, l’Algérie est «toujours en attente de sa modernisation politique car la dernière révision constitutionnelle n’a d’aucune manière mis fin à ses archaïsmes», considérant qu’elle «attend toujours la naissance de l’Etat de droit où la citoyenneté serait réhabilitée, où la souveraineté populaire serait respectée, où les libertés et les droits seraient protégés, où le gouvernant serait responsable et comptable de 5 ses actes, où la Constitution et les lois seraient inviolables et où l’Etat serait garant de l’intérêt général et non celui d’intérêts particuliers». L’alternative, poursuit Benflis, est dans l’enclenchement «d’une transition démocratique» car «vitale pour notre pays et que le redressement et le renouveau de notre pays ne s’accompliront pas sans elle puisque c’est elle qui fournira à notre pays un nouveau cap, de nouvelles ambitions et de nouvelles perspectives, c’est d’elle que viendra la fin de l’immobilisme, de la stagnation et de la régression». Pour le président du parti des Avant-gardes des libertés, si «la pérennité du régime politique en place est synonyme de l’échec répété et des reculs renouvelés, la transition démocratique est, quant à elle, synonyme d’horizons nouveaux plus prometteurs et de marche en avant plus mobilisatrice et plus rassembleuse». M. K. Le RCD prévient d’une «banqueroute financière» À L’ISSUE D’UNE RÉUNION DE SON SECRÉTARIAT NATIONAL C’est le secrétariat national du parti, réuni vendredi dernier, en session mensuelle ordinaire, qui tire la sonnette d’alarme. Pour cette instance du RCD, «le pays subit une crise financière aux sombres perspectives» avec, «en une trentaine d’années d’extraction effrénée des richesses naturelles, le régime a réussi à aggraver la dépendance du pays tout en épuisant ses richesses naturelles». Même le Fonds de régulation des recettes présenté comme un «butin de guerre» fond «plus vite que prévu, devant les tares et les précarités d’une gestion approximative et l’acharnement des clientèles à maintenir leurs statuts au détriment de larges couches de la population», note encore l’exécutif du RCD dans le communiqué sanctionnant sa réunion. Et de lire en «la suppression des franchises douanières la dénonciation de l’Accord d’association avec l’Union européenne» et renseigne sur la «panique et probablement des incompétences graves dans les centres de décision», en référence aux «rectifications apportées, plus tard, et qui dénotent d’une légèreté inquiétante». Mais pas que cette banqueroute financière puisque le RCD n’exclut pas également des troubles sociaux «incontrôlables à cause d’une part, du manque de ressources pour maintenir des transferts sociaux qui n’ont pour seule base matérielle que la rente pétrolière et gazière et, d’autre part, de la politique de répression contre les syndicats autonomes et l’intégration de l’UGTA, réduite à des chapelles bureaucratiques entretenues par la rente». Une Centrale syndicale autrefois «symbole de la mobilisation et des sacrifices des travailleurs algériens pour la liberté et l’indépendance» et «aujourd’hui l’instrument privilégié du régime pour la domestication du monde du travail» qui se retrouve «réduite à quémander l’installation de sections syndicales auprès d’opérateurs privés». Et de dénoncer son silence au moment où, selon le RCD, «des licenciements économiques se multiplient et le drame des travailleurs licenciés du Sud scellent son expulsion du monde du travail», exprimant, au passage, son inquiétude quant à «l’absence d’une représentation forte et crédible dans ce secteur». Evoquant également «une violence en lien avec une situation régionale explosive et les dérives régionalistes du régime algérien», allusion aux «risques réels d’intervention militaire en Libye avec des débordements inévitables sur l’Algérie qui doivent constituer une préoccupation majeure», le secrétariat national du RCD note la «fragilité du tissu social, l’isolement du pouvoir qui ne tire plus de soutiens qu’à travers des allégeances extérieures conjugué à des déséquilibres régionaux ouvrent la voie à des dérapages qui font peser des menaces y compris sur l’intégrité et l’unité du pays». Plus grave encore est, selon lui, la collaboration des populations du sud du pays avec les services de sécurité qui «n’est plus ce qu’elle était et ce qu’elle doit être à cause, précisément, de la politique de répression et du sentiment d’exclusion». Et d’estimer «qu’il n’est pas trop tard de mobiliser les Algériennes et les Algériens pour imposer un autre cours aux évènements», et ce, «par l’ouverture d’une autre phase politique qui associe l’ensemble des forces vives du pays pour doter la nation d’institutions légitimes et crédibles». M. K. Nebbou réitère les principes de son parti «Rien ne se fera sans le FFS.» C’est le premier secrétaire national du FFS, M. Nebbou, qui a fait cette déclaration lors de son intervention devant des militants du parti, à l’occasion de la cérémonie de réouverture du siège de la fédération d’Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le FFS veut rester fidèle aux principes pour lesquels son chef historique et président d’honneur, feu Hocine Aït Ahmed, a milité depuis la création du parti en septembre 1963. C’est le message qui ressort des propos tenus par son premier secrétaire national à l’occasion de la cérémonie portant réouverture du siège de la fédération d’Alger. En effet, lors de sa brève déclaration faite en la circonstance, M. Nebbou a déclaré que «cet espace rouvert aujourd’hui sera celui de la libre expression des idées démocratiques et patriotiques». Il dira également que «cet espace de libre débat n’est pas seulement celui du FFS mais celui de tous les Algériens». «Nous avons un lourd héritage qu’on doit préserver et que nous devons défendre», a lâché l’orateur. C’est dans cette optique qu’il dira que «la direction du parti a tracé une feuille de route, dont le principal objectif est celui de la restructuration du parti à travers la tenue de plusieurs congrès de fédérations». Et au premier secrétaire national de souligner que «rien ne se fera sans le FFS». Autrement dit, le plus vieux parti de l’opposition démocratique en Algérie a inscrit son FFS déploiement organique dans la perspective de se préparer pour les prochaines échéances politiques. D’ailleurs, M. Nebbou a réitéré les positions de son parti, à savoir «un changement politique pacifique qui doit se faire avec la société civile et les acteurs politiques partageant avec nous les projets démocratiques et républicains». «On va se déployer et le programme de ce futur déploiement sera débattu et connu lors de la prochaine réunion du conseil national de notre parti qui se tiendra prochainement», a-t-il ajouté. Pour rappel, lors de la tenue de son dernier conseil national, soit quarante jours après la disparition de feu Aït Ahmed, le FFS a réitéré que «tout projet constitutionnel ne reflétant pas le plus large consensus possible est inéluctablement voué à l’échec et ne permettra nullement de répondre à la crise multidimensionnelle que vit notre pays». «Le FFS réaffirme que seul un processus constituant permettra au peuple algérien de recouvrer sa souveraineté dans un cadre consensuel et pacifique pour l’avènement d’une deuxième République. Le FFS demeure convaincu que la construction d’un consensus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo», a-t-on expliqué. A. B. «Nous voulons une Constitution du peuple» FILALI GHOUINI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MOUVEMENT ISLAH : «Nous voulons une Constitution du peuple, pas celle des présidents», soutient le secrétaire général du mouvement Islah, lui pour qui la nouvelle Loi fondamentale du pays est celle des seuls partis du pouvoir, le reste de la classe politique et la société entière ayant été tenues en «marge» du projet. Filali Ghouini qui s’exprimait, hier, à l’ouverture des travaux d’une conférence féminine du mouvement, affirme que la nouvelle Constitution n’échappe pas à une «constante» du système politique, le «même à être à la tête du pays depuis le recouvrement de son indépendance à nos jours». Un pouvoir qui a, selon lui, lamentablement échoué dans la gestion des affaires du pays, fuit ses responsabilités et s’obstine à refuser toute présentation de bilan». «C’est lui qui a géré la période du socialisme, celle de l’ouverture économique et démocratique et veut qu’on l’accompagne pour dépasser la difficile crise multidimensionnelle qui se présente au pays», ajoute Ghouini. Le secrétaire général du mouvement Islah note avec dépit que la pensée unique est fort malheureusement de mise encore chez les tenants du pouvoir. Il en veut pour preuve le message du pré- sident de la République à l’occasion de la célébration du double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures et la création de l’UGTA. Un message qui fait «l’éloge de la seule centrale syndicale», ignorant superbement le reste des syndicats autonomes pourtant de large représentativité, notamment dans la fonction publique, la santé et l’éducation». Et à Ghouini d’en appeler à la réparation de cette «injustice» et à éliminer ce «résidu de l’ère de la pensée unique révolue», en associant les syndicats autonomes aux débats qui engagent le pays en les faisant participer notamment aux «tripartites». M. K. Le Soir Régions 4000 nouveaux stagiaires à Annaba... d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - Page 6 FORMATION PROFESSIONNELLE ment connue en matière d’orientation pédagogique des stagiaires dans les établissements. L’on a pris en compte, les exigences socioéconomiques pour éviter de former pour former. Il s’agit, selon le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels à Annaba, de répondre aux exigences de la demande du marché local en termes de métiers à proposer à l’apprentissage, à la formation et à l’enseignement professionnels des jeunes des deux sexes. C’est donc pour bien maîtriser l’ensemble des aspects pédagogiques que le ministère de tutelle a lancé un travail de terrain avec l’organisation d’une série de rencontres régionales. Les concepteurs de la nouvelle démarche ont, d’une certaine manière, ignoré la traditionnelle démarche en appelant les formateurs et autres cadres de maîtrise ainsi que les chefs d’entreprises publiques et privées, grands pourvoyeurs de postes de travail, à enrichir la démarche avec des propositions réalistes. C’est, d’ailleurs, cet esprit qui a prévalu tout au long des 14 conférences régionales ponctuées par celle, nationale, organisée à Alger. Il en a résulté des recommandations allant dans le sens d’une plus grande maîtrise de la formation et l’enseignement professionnels d’une part, et, d’autre part, rendre le secteur de la formation plus attrayant pour toutes les parties impliquées, formateurs, stagiaires, pourvoyeurs de postes d’emploi. Même si le premier responsable local du secteur est resté avare en chiffres en termes de filières, particulièrement celles nouvelles sur lesquelles se sont rués les jeunes des deux sexes, il n’en demeure pas moins que quelque 110 filières ont été mises à la disposition des candidats des deux sexes dans la wilaya de Annaba. Il ressort que les deux instituts de formation et d’enseignement spécialisés implantés dans la commune du chef-lieu de wilaya auront fort à faire pour canaliser le flux des jeunes demandeurs. Ça sera aussi le cas au centre d’El Hadjar, spécialisé dans les métiers des travaux de la terre et de l’élevage en tout genre, celui de Berrahal pour les métiers de la ferronnerie, l’ajustage…, ou à Chetaïbi, Aïn Berda et El Bouni. Il y a également les deux centres spécialisés dans l’apprentissage d’un métier des jeunes de niveau scolaire primaire auxquels seront dispensés des cours théoriques et pratiques de divers métiers du bâtiment dont la maçonnerie, l’électricité, la peinture, la forgerie et l’étanchéité. A. Bouacha tuées. La visite de la délégation officielle qui a eu lieu peu avant midi, a attiré presque tous les habitants qui ont convergé vers la minuscule place du village. Un habitant d’un certain âge nous dira «la dernière visite d’un wali dans notre localité remonte au milieu des années 80, il était arrivé par hélicoptère, aussi, la visite du wali aujourd’hui qui vient de s’enquérir de nos conditions de vie est un grand événement». Structures médicales, éducatives, administratives, sociales telles que la construction de logements ont figuré au menu de la visite de la délégation officielle, à la fin de laquelle a été tenue une réunion avec des citoyens représentant les différentes localités, les P/APC des communes de Boumedfaâ et d’El Hoceïnia, du chef de daïra et des différents directeurs de l’exécutif concernés. Après que les P/APC aient présenté un exposé de la situation que vivent leurs communes, ce qui a été et ce qui reste à réaliser, que les représentants des citoyens des différentes localités aient exposé leurs doléances et leurs souhaits, après que les directeurs de l’exécutif aient donné les chiffres précis sur les dotations et autres subventions dont les communes ont bénéficié, le wali a pris la parole pour répondre point par point aux demandes citoyennes et prendre les décisions attendues. Pour la localité de Talaouine, la plus touchée par le sous-développement, il a été décidé d’une extension de l’électrification rurale, la réhabilitation des 13 km de route entre Aïn Dem et Talaouine, le captage des sources, sur le budget de la wilaya. En ce qui concerne l’habitat rural, il a été rappelé que ne peuvent en bénéficier que ceux qui sont propriétaires, de manière directe ou indirecte, de terrains à bâtir. Ceux qui envisageaient un périmètre proche du lieu-dit Nessissa (Boumedfaâ), ont essuyé un refus catégorique «ce périmètre servira d’assiettes pour des projets d’investissements, producteurs de richesses pour tous. A propos d’investissements, toujours à Boumedfaâ, trois grands projets sont en cours de réalisation, notamment celui d’une grande briqueterie moderne à qui il a été promis la concession pour l’exploitation d’une colline de marne. On signale que de nombreux investisseurs ont pris option pour la réalisation de différents projets, mais ne se sont pas manifestés par la suite. A ce sujet, instruction a été donnée pour que la situation soit assainie dans les meilleurs délais. S’agissant de la restitution des armes, le chef de l’exécutif a fait savoir que les pouvoirs publics ont entamé cette restitution et qu’un certain nombre d’armes ont déjà été remises à leurs propriétaires, en ajoutant que l’opération est en cours et ceux dont les armes ne seront pas retrouvées, ceux-là seront compensés. Karim O. Son importance est reflétée par la présence du wali de Annaba, Youcef Cherfa. Ce dernier présidera cet événement au centre de formation d’El Bouni flambant neuf. Ce nombre est appelé à être orienté vers les dizaines de métiers qui leur sont proposés dans le cadre du plan quinquennal 2015/2020. Il faut dire que ce rendez-vous pédagogique été préparé au mois de décembre dernier par les responsables du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Les mêmes responsables ont tenu à expliquer à leurs effectifs, aux chefs d’entreprises publiques et privées et Photo : DR. Dès aujourd’hui dimanche, quelque 4.000 nouveaux stagiaires sur une capacité d’accueil de 17.000 filles et garçons, de divers niveaux scolaires (primaire, moyen et secondaire) ayant raté leur scolarité classique, devraient être au rendez-vous que leur a fixé le secteur de la formation et l’enseignement professionnels dans la wilaya de Annaba. à leurs invités, toute la pertinence de la nouvelle orientation. C’est que cette rentrée de la formation et de l’enseignement professionnels du 28 février 2016 s’effectuera autrement que celle traditionnelle- ...Plus de 2 300 nouveaux inscrits à Aïn Témouchent Le coup d'envoi de la nouvelle session de la formation et enseignement professionnels a été donné hier à l'Institut spécialisé Ouaddah-Benaouda de Aïn-Témouchent. Cette rentrée de février se caractérise par l'inscription de 2 300 nouveaux inscrits dans les différentes spécialités qu'offrent les centres de formation à travers le territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent. Selon le premier responsable du secteur, M. Mostefaoui Kouider, cette saison connaît l'ouverture de plusieurs nouvelles spécialités relatives à la demande et aux besoins de la wilaya en matière de formation. S. B. Talaouine, le hameau du bout du monde… BOUMEDFAÂ (AÏN DEFLA) Talaouine, un nom quasi inconnu des habitants des autres régions, un hameau situé à l’extrême est de la wilaya de Aïn-Defla, dans la zone limitrophe avec la wilaya de Médéa, dans la daïra de Boumedfaâ, compte quelque 470 âmes qui survivent, accrochés aux flancs des collines nues. Les habitants sont confrontés à de` multiples problèmes depuis des décennies. En premier lieu, ils souffrent d’isolement puisque Talaouine se situe à 13 km de Aïn Dem et à 25 km du chef-lieu de la commune, Boumedfaâ, à l’est, 10 km les séparent de la commune de Ouamri (wilaya de Médéa). Les routes qui y mènent, tant vers Aïn Dem que vers Ouamri sont dans un état déplorable qui les rend presque impraticable surtout en hiver, menacées par des éboulements en certains endroits. Les affres de l’isolement sont accentuées par l’absence de transport. Selon les habitants que nous avons rencontrés, en marge de la visite officielle de la localité qu’a effectuée le wali, accompagné des membres de l’exécutif, mercredi dernier, il n’existe que deux transporteurs qui descendent le matin très tôt en direction de Aïn Dem, ne remontent vers Talaouine que le soir à la tombée de la nuit. Toujours selon des habitants, la couverture sanitaire de la population du hameau est très déficiente. Il existe bien une salle de soins mais l’infirmier qui y est affecté n’y fait que de rares et brèves apparitions, tout comme le médecin qui ne vient que les mardis et qui ne consul- te que pendant quelques heures seulement, en général de 10 à 14h. De ce fait, les malades doivent se déplacer, pour une simple injection, vers Aïn Dem ou bien Ouamri (Médéa), en louant un véhicule à 600 DA, voire plus, selon l’heure. Concernant la scolarisation, selon des élèves et leurs parents, l’horaire scolaire est de 9h du matin à 15h, à cause de la difficulté pour les élèves et les enseignants de joindre l’établissement. L’eau potable coule rarement dans les robinets du hameau de Talaouine. Les habitants ne disposent que d’un petit réservoir de 300 m3, ne suffisant pas à tous les foyers pour faire des réserves. Pourtant, Talaouine signifie en langue amazighe «les tois sources». On nous indique que «l’une de ses trois sources, si les services de l’hydraulique avaient pris la peine de la capter, cette eau de très bonne qualité, qui coule à longueur d’année dans le lit d’un ruisseau, pourrait suffie à tout le monde». Sur le plan sécuritaire, d’anciens gardes communaux démobilisés ont restitué leurs armes. Ils se disent menacés, surtout que la localité adossée à la montagne surnommée Kaf Ettiour (La falaise des oiseaux) est isolée, aussi ils souhaitent que leurs armes leur soient resti- Régions Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - Page Des mesures salutaires à Souk-Ahras 7 Devant la propagation rapide du virus Zika en Amérique latine et dans les Caraïbes, et face à cette menace, en dépit qu’aucun cas n’a été décelé en Algérie, hormis quelques spécimens d’aedes albopictus ont été capturés dans l’Oranie et en Kabylie, la Direction de la santé et de la population au niveau de la wilaya de SoukAhras dans le cadre de la préparation et de l’alerte face à cette maladie, vient de mettre un dispositif prophylactique pour contrecarrer l’apparition éventuelle de ce virus sur le territoire de la wilaya, d’autant plus que Souk-Ahras est une région frontalière avec la Tunisie. Dans ce contexte, un point focal chargé de la maladie à virus Zika vient d’être désigné au niveau de la DSP de Souk-Ahras dont la mission est de coordonner le cas échéant, la prise en charge de tout cas suspect et son lieu de détection jusqu’à son arrivée à l’hôpital, nous a déclaré le directeur de la santé et de la population le Dr Ben Khelifa, en sus de l’installation des cellules de veille aux fins d’évaluation de la situation, ajoutant qu’un dispositif d’isolement a été mis en place au niveau du service infectieux à l’établissement public hospitalier Ibn Rochd de Souk-Ahras, au niveau du poste de contrôle sanitaire frontalier dans la région de Heddada, où des moyens humains et matériels ont été mobilisés tels que des équipes médicales, une ambulance pour prendre en charge tout patient suspect ainsi que les moyens de protection tels que les thermomètres frontaux et des solutions hydro-alcooliques. En matière de lutte, des mesures salvatrices ont été prises par les services de la wilaya qui consistent à éliminer les points d’eau stagnante favorables au développement des moustiques. Autres mesures et pas des moindres qui consistent en l’élimination des gites larvaires et des moustiques adultes avec l’utilisation des produits insecticides. Barour Yacine Sénateurs et députés se rebiffent DÉVELOPPEMENT DE LA WILAYA D’EL TARF Ce qui n’était que rumeur, conciliabules sans lendemain et chuchotements sans écho sur une prétendue initiative des sénateurs et députés que compte la wilaya, toutes obédiences et chapelles confondues, d’organiser une grande rencontre avec la population et les cadres de la wilaya pour débattre sans fioritures ni scories de la problématique du développement touchant tous les secteurs, est en train de prendre forme, inexorablement. En effet, compte tenu des chiffres avancés tels des trophées par l’administration et qui ne reflètent guère la réalité du terrain et l’augmentation sans cesse des besoins des populations en matière de prise en charge sociale, d’emploi et de logements nonobstant les sommes mobilisées par l’Etat, les représentants du peuple des deux Chambres ont jugé utile et urgent de tirer la sonnette d’alarme pour une reprise BLIDA salutaire de la dynamique du développement et une mobilisation tous azimuts des capacités et points forts de la wilaya. Nos sources ont martelé avec force qu’«un rapport exhaustif et détaillé sera par la suite adressé aux hautes autorités de l’Etat pour leur faire part de la situation réelle de la wilaya et les besoins exprimés par sa population». Daoud Allam Les cartes d’identité biométriques pour les candidats au bac seront délivrées la semaine prochaine Les services de l’administration locale des différentes daïras de la wilaya de Blida sont sur le point d’entériner l’opération de délivrance des cartes d’identité biométriques pour les candidats au baccalauréat de la session 2015/2016. C’est ainsi que les élèves de classes de terminale recevront leurs nouvelles cartes au courant de la semaine prochaine. C’est ce qu’a fait savoir le premier responsable de l’exécutif de la wilaya, Abdelkader Bouazghi, en marge des travaux du conseil exécutif, à savoir que les services en charge de la délivrance de ce document à travers toutes les daïras et communes de la wilaya sont arrivés à un MOSTAGANEM taux de 50%, ce qui laisse entendre qu’un grand pas a été réalisé à cet effet. A cette occasion, le wali de Blida a demandé à ce que les efforts soient multipliés et a instruit la directrice de l’éducation pour qu’elle termine l’opération de transport des élèves de terminale vers les services chargés de la prise des photos ainsi que la sensibi- L’impératif de promouvoir l’esprit entrepreneurial A l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI Dahra) de Mostaganem, il a été organisé en cette fin de semaine un séminaire consacré à la création et au développement des entreprises. Le séminaire aménagé en conférences-débats et en travaux d’ateliers a été une occasion particulière pour débattre des préoccupations et des handicaps qui entravent l’évolution de l’entrepreneuriat en Algérie, tout en informant l’assistance quant aux possibilités d’investissement et d’accession au crédit nécessaire accordé par les firmes bancaires. Animée par des cadres et des représentants des organismes financiers et des institutions mises en place aux fins de promouvoir la PME-PMI, la rencontre aura permis de passer en revue un large éventail des problématiques inhérentes aux dispositifs de soutien à la création de l’emploi, et du processus de l’investissement en général. Des débats et une approche qui, à travers maintes interventions, ont versé dans la passion dès qu’il s’agissait d’évoquer l’état des lieux de la situation actuelle, et surtout de l’écart à combler pour prétendre au diapason de la compétitivité. En marge de cette rencontre, des organismes administratifs et financiers, à l’instar du CNRC, de l’ANDPME (Développement de la PME), de l’Ansej, de la Cnac, de l’Andi et des banques ont présentés des bilans chacun dans son secteur. L’Ansej a financé 100 microentreprises au cours de l’année 2015 au profit des jeunes diplômés générant quelque 300 emplois tandis que le directeur de la BEA a fait part du financement de 6 000 micro-entreprises à travers 5 wilayas de l’Ouest depuis l’année 1996 à 2015 générant 11 400 emplois pour un montant de 11 milliards DA. La Cnac quant à elle, a financé 3 000 micro-entreprises et l’Angem a financé 18 400 projets induisant ainsi 8 500 emplois pour un montant de 7,7 milliards DA et ce, pour la même période. A. B. lisation de ces mêmes élèves au niveau de leurs établissements sur l’importance de cette opération afin que tout le monde ait sa carte d’identité biométrique avant les vacances de printemps. Enfin, le wali de Blida s’est dit rassuré de la volonté des travailleurs des services concernés par cette opération quant à son entérinement dans les délais impartis. M. B. Photo : DR. POUR CONTRECARRER LA MENACE ZIKA AUX FRONTIÈRES NOUVELLE LIGNE MARITIME MOSTAGANEM/VALENCE La vente des billets a commencé La nouvelle ligne maritime pour le transport des passagers, reliant le port de Mostaganem à celui de Valence Espagne, sera ouverte le 13 mars prochain à titre expérimental, a annoncé le directeur régional de l’ENTMV M. Latrech Benamar. La ligne assurera deux rotations régulières deux fois par semaine, dès la prochaine saison estivale et une desserte une fois tous les 15 jours en hors saison. L’Entreprise portuaire de Mostaganem (EPM) assurera les prestations de mise à disposition du quai Maghreb ainsi que les utilités techniques aux car-ferries d’une capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules. Par ailleurs, le programme des traversées a été mis au point à travers toutes les agences de l’ENTMV et celles agréées. Le prix du voyage en aller et retour a été fixé à 20.000 DA en classe économique (fauteuil), à 53.700 DA dans la même catégorie avec véhicule et 60.220 DA en classe cabine avec véhicule. A. B. CNAS DE AÏN TÉMOUCHENT Journée de sensibilisation pour la nécessité de s'affilier Conformément aux recommandations de la tutelle pour une meilleure action de sensibilisation, l'agence Cnas de la wilaya de Aïn-Témouchent mène inlassablement des campagnes de sensibilisation envers les travailleurs pour leur expliquer les nouvelles modalités de la nouvelle loi de finances complémentaire 2015, sur les rôles et activités de la Caisse qui oblige chaque employeur qui n'a pas encore déclaré sur son activité ou sur ses travailleurs, de se présenter de gré à la Caisse pour régulariser la situation avant la fin du premier trimestre de l'année 2016, et ce, pour éviter les mesures contenues dans la loi en vigueur. A cet effet, la Direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya, qui est considérée comme le partenaire incontestable des opérations de sensibilisation, en collaboration avec la Cnas, ont organisé une journée de sensibilisation animée par des professeurs experts en la matière au profit de mourchidates et imams pour qu'ils soient au fait de la nécessité de s'affilier à la Caisse pour, ensuite, informer les concernés et les membres de leurs familles, sur les profits qu'ils peuvent générer en s'affiliant à la Caisse et, par conséquent, la participation effective de la lutte contre les accidents de travail et les maladies professionnelles. Les différentes interventions ont porté sur les volets de solidarité, l'entraide et les cotisations régulières pour bénéficier de la couverture sanitaire et des indemnités. S. B. Soi-même comme un autre ou l’aménagement Le Soir d’Algérie e titre de cette présentation, emprunté à Paul Ricœur, même légèrement détourné, exprime ce désir, que ressentent parfois les chercheurs, de pouvoir parler de soi-même comme s’ils parlaient d’un autre quand ils sont en prise avec des questions qui touchent directement à leur personnalité, à leur intimité, à leur subjectivité. En parler à la personne du délocuté, de manière objectale. C’est le niveau de réflexion exigé dans ce type de traitement de la langue maternelle qu’est l’aménagement linguistique lorsqu’on travaille soimême sur sa propre langue maternelle, particulièrement quand celle-ci a subi les L Contribution (1) plus ou moins «artificielle». Et cette artificialité acquise entraîne l’amenuisement de son efficience et de sa fonctionnalité sociale locale. Ce qui équivaut à une restructuration profonde du paraître global de la langue, son aspect phénoménologique, dont le moindre effet est de déstabiliser sa cohérence habituelle et sa représentation mentale phonétique, morphologique, lexicale, sémantique et même syntaxique. C’est pour cela qu’il est toujours préférable d’agir par ce que Karl Popper appelle le peace-meal engeneering (= procéder par petites touches). Les locuteurs natifs, pour la satisfaction desquels il aura été déployé Dans quelles conditions peut-on imaginer qu’un locuteur kabylophone, par exemple, quels que soient son âge et son niveau d’instruction, ressentirait-il le besoin d’apprendre une langue artificielle même dite tamazight, au lieu d’apprendre le français, l’anglais ou l’arabe scolaire, compte tenu des fonctionnalités sociales de ces langues et bien d’autres (utilitarisme) ? affres de la marginalisation et de l’oppression, et surtout quand nos propres actes pourraient lui causer de graves préjudices. Cette posture épistémique, absolument difficile à tenir, est, cependant, tout à fait nécessaire afin de garantir un traitement un tant soit peu objectif dans lequel l’empirisme intervient comme validation d’une procédure hypothéticodéductive et constructiviste sans aller, toutefois, jusqu’à l’invention de la réalité. C’est ce en quoi consiste la dure posture épistémique de l’intellectuel critique, celui dont la société attend qu’il l’éclaire de son expertise et non qu’il se soumette douillettement à une posture apologétique populiste : plaire durant l’instant, quitte à provoquer la destruction de la volonté sociale. L’intellectuel n’a pas vocation à se ranger sur des postures militantes, être «pour» ou être «contre». Aussi le simplisme doit-il être absolument évité dans tout débat sur des questions sensibles et complexes que seul le paradigme de la complexité en sciences sociales est à même de comprendre les contours. Aménager une langue de moindre diffusion ayant survécu autant au darwinisme linguistique qu’aux interventions symboliquement destructrices de la volonté des hommes est une véritable gageure aux plans linguistique et symbolique. La survie d’une langue de moindre diffusion est une question d’une grande sensibilité, car quand elle sera perdue, elle le sera non seulement pour ses locuteurs natifs, mais aussi pour l’humanité entière. Cette survie dépend, aujourd’hui, en contexte de sociétés humaines mondialisées de la communication et ouvertes à toutes les influences, et à une tendance de standardisation culturelle et linguistique prégnante, de l’intelligence et de l’efficacité des institutions d’aménagement spécialisées, mais surtout de ses capacités créatives, utilitaristes, d’absorption et d’adaptation autant que de l’attachement affectif de ses locuteurs natifs. La langue aménagée : un artefact Pourtant, toute œuvre d’aménagement massif d’une langue entraîne, ipso facto, la distanciation de celle-ci de ses locuteurs et de leur affect pour devenir d’énormes efforts militants, techniques, financiers et institutionnels, ne s’y reconnaîtraient pas et seraient mis en situation de réapprentissage, à leur corps défendant, d’une langue différente (artificielle) sous les apparences de leur langue maternelle, mais qui n’en a pas moins des caractéristiques d’une langue étrangère ! Si avec le développement des connaissances scientifiques en matière de didactique des langues, le fait d’apprendre une langue nouvelle n’est plus perçu comme un obstacle rédhibitoire, l’économie de l’éducation nous enseigne, cependant, que l’apprenant ne déploie des sacrifices d’apprentissage (temps et financement) que dans la mesure où les gains attendus sont plus grands ! Le marché linguistique, dans une société plurilingue, est animé par une concurrence féroce entre les différentes langues qui l’animent, et le critère de réussite sociale lié à la fonctionnalité de la langue en question devient déterminant(2). Dans quelles conditions peut-on imaginer qu’un locuteur kabylophone, par exemple, quels que soient son âge et son niveau d’instruction, ressentirait-il le besoin d’apprendre une langue artificielle même dite tamazight, au lieu d’apprendre le français, l’anglais ou l’arabe scolaire, compte tenu des fonctionnalités sociales de ces langues et bien d’autres (utilitarisme) ? Question inéluctable, certes, mais qui indique bien la voie à suivre en matière d’aménagement et les écueils à éviter. L’écriture et l’orthographe comme image de la langue L’écriture et l’orthographe, quelles que soient les graphies, est la première image que se construit l’apprenant d’une langue. C’est par l’écriture que devient visible l’aménagement de la langue. Les règles d’écriture et d’orthographe doivent être des facilitateurs de l’accès à la langue… La notion de simplicité, sans jeu de mots, n’est pas «simple» à définir. Elle appartient à ce langage épistémologique minimum donné comme allant de soi, mais qui, en matière de description, revient à qualifier une situation où un minimum de moyens descriptifs, de règles, sont utilisés pour rendre compte d’un maximum de faits et de situations. C’est une loi d’économie. En ce sens, le système descriptif doit être conçu de sorte à satisfaire à un critère d’adéquation interne (3) (cohérence et simplicité du système) et externe (adéquation aux données linguistiques empiriques). Dans une perspective épistémologique évaluative, et non pas de découverte, un système descriptif qui a recours à des moyens trop nombreux et complexes ne satisfait pas aux critères de simplicité et d’adéquation, car la description est censée faciliter la compréhension et la réutilisation par un apprenant (ou, plus généralement, par un utilisateur) autant qu’elle permet précisément la falsifiabilité(4). Nous voyons bien que les procédures épistémologiques évaluatives les plus modernes consacrent le retour permanent de la raison critique sur elle-même comme seule force valide de la vérité. Le retour accéléré signifie qu’une connaissance scientifique nouvelle a un effet boomerang sur les connaissances antérieures qu’elle bouleverse et produit une accélération du progrès de la connaissance, y compris sur d’autres domaines non visés expressément. Par conséquent, aucune autorité individuelle ou institutionnelle ou même surnaturelle qui puisse être mise hors de portée de la raison critique. Ecrire tamazight, entre histoire et projection future Tamazight, culture et langue, n’est pas entièrement de tradition orale. Une tradition scripturaire a existé, en effet, depuis la plus haute antiquité. Elle fut écrite (de manière très limitée) en tifinagh (surtout dans le Sud algérien, au Niger et au Mali…) ; en hébreu carré au Maroc (tachelhit) ; en caractères arabes (Maroc, Algérie et Libye), et en caractères latins (Algérie, Maroc). Ces choix ne furent pas le résultat d’une réflexion méthodique antérieure sur les caractères qui seraient les plus adéquats à la langue, selon l’expression commune d’aujourd’hui. Aussi loin que l’on regarde dans l’histoire, une graphie s’était toujours imposée spontanément selon le contexte linguistique dominant dans chaque époque historique. Ainsi les tifinaghs (= lettres phéniciennes) ont été utilisés sous l’influence de la période phénicienne (punique), les caractères hébraïques pendant l’émergence de la culture juive, notamment au Maroc, les caractères arabes suite à la domination de la culture arabe et les caractères latins suite à la domination Dimanche 28 février 2016 - PAGE 8 Par Pr Abderrezak Dourari (*) turales de la langue — partant du fait qu’une langue partage des caractéristiques structurales (système phonologique et morphologique notamment) avec les autres membres de sa famille linguistique, et que, par conséquent, une graphie déjà adaptée à l’un des membres de la famille serait plus adéquate qu’une autre ; 2- à une perspective sociolinguistique : (a) macrosociologique qui tienne compte de la réception sociale de la langue et de sa graphie au niveau de la société globale, et (b) méso ou microsociologique locale (la communauté qui la parle représentations de ses locuteurs). Il s’agit bien sûr, ici, d’une question d’attitude sociolinguistique déterminante pour l’apprenant et pour les institutions de normalisation. Comme ces deux perspectives peuvent susciter des réponses très différenciées au regard du contexte dans lequel évolue tamazight et de son passé, on s’attendra à ce que le choix de l’une ou de l’autre perspective aura des incidences en matière d’extension de la réception de la langue, et, par conséquent, de sa vitalité et de son poids dans le marché linguistique en question. La simplicité de l’interface écrite de la langue Toutes les langues, même les plus diffusées et les plus dynamiques dans le processus de production de connaissances scientifiques, connaissent des problèmes dans leurs orthographes et requièrent des changements. Signalons aussi les nombreuses résistances sociétales ardues à ces changements autant par nostalgie à l’ancienne norme que par misonéisme. En effet, autant il est nécessaire de mettre en place une autorité dotée d’une légitimité scientifique, politique et morale qui servirait de guide et de levier à la réforme/aménagement de la En effet, autant il est nécessaire de mettre en place une autorité dotée d’une légitimité scientifique, politique et morale qui servirait de guide et de levier à la réforme/aménagement de la norme de la langue, autant il est capital d’établir le corpus de référence qui fonde la légitimité de cette norme dans les pratiques sociales et linguistiques des locuteurs. française. Tamazight n’eut pas le privilège, à notre connaissance, d’avoir servi comme langue du domaine formel (où l’écriture est nécessaire) dans une période quelconque de l’histoire connue. Méthodologiquement, décider aujourd’hui de quelle graphie le tamazight pourrait se parer pour s’exprimer visuellement exige la prise en compte d’une double référence : 1- à une perspective linguistique qui tienne compte des caractéristiques struc- norme de la langue, autant il est capital d’établir le corpus de référence qui fonde la légitimité de cette norme dans les pratiques sociales et linguistiques des locuteurs. En somme deux autorités doivent encadrer tout travail de normalisation sérieux de la langue : l’autorité d’une académie scientifiquement et financièrement viable et l’autorité d’un corpus de la langue, recueilli dans des conditions scientifiquement fixées. de tamazight comme facteur de survie Le Soir d’Algérie Des dictionnaires ainsi que des grammaires complètes de référence en seraient extraits et pourraient alors être établis de manière consensuelle afin de concrétiser et de diffuser précisément la norme linguistique retenue. Ce qui constitue un grand pas vers la standardisation. Mais ces produits culturels et intellectuels, faisant partie de ce qu’on appelle l’industrie de la langue, sont eux-mêmes écrits selon certaines normes et doivent à leur tour servir de référence normative en matière grammaticale et sémantique, d’écriture et d’orthographe. L’idée consiste à donner à tous les éléments une image relativement fixe et simplifiée. Réforme orthographique d’autres langues Les langues italienne et espagnole ont connu chacune sa (ses) réforme moderne et une évolution vers une orthographe plus phonétique où l’on ne retient que les informations liées à l’expression et à la signification, convaincu du fait qu’une désambiguïsation totale est impossible. La langue française a connu sa réforme en 1991 à travers des institutions comme le Conseil de la langue française ou l’Académie de la langue française ou de l’Office québécois de la langue française. La langue allemande a connu, elle aussi, sa réforme en 1996 (appliquée en 2005). Ce fut le Cercle de travail international pour l’orthographe (constitué de linguistes allemands, autrichiens et suisses) qui rendit publiques ses recommandations de simplifications, notamment l’écriture orthographique des mots étrangers et des mots très longs. Les réformes orthographiques dans le monde, aujourd’hui, agissent dans le sens d’une plus grande simplification du nombre de règles et de signes utilisés pour écrire une langue (minimiser le nombre de diacritiques, de traits d’union, des accents circonflexes, des digrammes…). La réduction, donc, de certaines informations dans le signe écrit est une véritable avancée pour soulager la mémoire de l’apprenant du fait que celui-ci n’ait, la plupart du temps, aucun besoin de données historiques ou segmentales de rang inférieur pour pouvoir lire et comprendre un texte écrit, et cela au-delà de la confusion souvent constatée entre la segmentation distributionnelle d’un corpus en «ses plus petits éléments dotés de signification» (analyse Contribution morphématique/monématique) et écriture orthographique. Ecrire «rechtschreibreform» (=réforme de l’orthographe) en un seul morphogramme, en allemand, ou l’écrire en trois morphogrammes séparés par des blancs recht schreib reform a une conséquence certaine sur la simplicité de la lecture/écriture. On pourrait faire encore plus compliqué, si l’on veut, et unir les trois morphogrammes par des traits d’union comme suit : recht-schreibreform en conformité avec les mêmes arguments que ceux avancés par une certaine tendance dans la normalisation de tamazight. On voit aussi, dans la langue française, des morphogrammes amalgamés dont on ne se doutait même de normalisation de la notation de tamazight en caractères latins, nous dit ceci : Trait d’union. On rappellera la règle générale : les affixes sont liés au nominal, au verbe ou à la préposition auxquels ils se rapportent par un trait d’union, qu’ils soient antéposés ou postposés. Pour le verbe, les affixes sont les pronoms compléments direct et indirect et les particules d’orientation ; pour le nominal, les démonstratifs et les possessifs ; pour la préposition, les pronoms. (p.120) Cela implique pour le lecteur et le scripteur d’un texte en kabyle, par exemple, qu’il sache reproduire l’analyse que vient de faire ici-même le grammairien ! Dans le langage de Lucien Tesnière, cela signifie qu’un lecteur/scripteur de Au fur et à mesure que les orthographes des langues du monde développé se simplifient en se débarrassant des informations superfétatoires pour le lecteur (en première lecture/analyse), l’écriture de tamazight se complique. Ainsi, quand le trait d’union disparaît peu à peu dans l’écriture française, il semble au contraire promis à un meilleur avenir dans sa délocalisation vers l’écriture latine de tamazight. pas : «ortho-graphe» (=droite, écriture); «marcherais» qui pourrait s’orthographier en trois unités séparées par des blancs ou des traits d’union : marche-r-ai-s correspondant aux unités signifiantes constituantes du morphogramme : (lexème verbal-futur-première pers. Sing-conditionnel-présent) ; trouvâmes : trouv-â-mes : (lexème verbal-1re pers plu-passé simple)… Le trait d’union dans l’écriture de tamazight Au fur et à mesure que les orthographes des langues du monde développé se simplifient en se débarrassant des informations superfétatoires pour le lecteur (en première lecture/analyse), l’écriture de tamazight se complique. Ainsi, quand le trait d’union disparaît peu à peu dans l’écriture française, il semble au contraire promis à un meilleur avenir dans sa délocalisation vers l’écriture latine de tamazight. On oublie ainsi que la notation n’est pas l’écriture orthographique et ne revêt, surtout, aucun caractère sacré. Kamel Nait Zerrad(5), l’un des plus importants contributeurs en matière texte doit pouvoir analyser explicitement celui-ci (donné pour lecture et décryptage/encryptage de la signification) en hiérarchies comme les constellations (en astronomie) et la hiérarchie des planètes (noms, verbes) et leurs satellites (les affixes). Inutile de dire qu’aucune écriture de langue n’obéit à une telle exigence. On pourra aisément tenter de réécrire un texte, une poésie, un roman selon un système orthographique simplifié (sans les traits d’union, tout en le systématisant), en apprécier le visuel résultant et les facilités de lecture (test auprès d’élèves débutants) qu’il offre. Ce type d’étude scientifique doit absolument être mené en toute objectivité, et les conclusions diffusées et prises en compte dans tout travail d’aménagement de l’écriture et de l’orthographe quelle que soit la graphie retenue, par ailleurs : aucune n’est privilégiée par nous. Ce travail pourrait être fait par cette future académie. Les articles proposés dans le dernier numéro (n0 6) de Timsal n tamazight, produit par le CNPLET/MEN, qui sera bientôt mis en ligne sur le site /cnplet.net/, dans la diversité de leurs Dimanche 28 février 2016 - PAgE 9 points de vue, entrent dans ce cadre. Qu’il s’agisse d’écriture littéraire ou théorique, d’imprimerie traditionnelle ou de traitement de texte, la notion de simplicité impliquant l’économie typographique, d’effort, d’argent, de papier, de mémoire… est de mise. Les utilisateurs comme les normalisateurs doivent échanger leurs préoccupations, même les plus techniques, afin d’obtenir une amélioration substantielle de l’écriture/orthographe de tamazight dans l’objectif d’en faciliter l’accès et l’usage et en élargir les possibilités de diffusion y compris dans les couches de la société les moins instruites, c’est-àdire les plus nombreuses. A. D. (*) Docteur de l’université de la Sorbonne, professeur des sciences du langage et de traductologie Bibliographie A. Dourari, «Tamazight dans le marché linguistique algérien», in Actes du colloque international Médias, communication, langues et langages : Où en est tamazight ? HCA, Azazga, 2014, (pp 73-88) A. Dourari, De Ferdinand de Saussure à Noam Chomsky, Essai de présentation critique de théories linguistqiues, Ed. Frantz Fanon, 2016 Kamal Nait-zerrad, «La notation usuelle et la standardisation du berbère, Ecrire en berbère, oui mais comment ?» in Tifin, revue de littératures berbères, N 1/2006, pp 112-128 Karl Popper, La connaisance objective, ISBN 978-2-08-081405-0 .................... 1) En référence au livre de Paul Ricœur du même titre paru aux éditions du Seuil en 1990. 2) V. A. Dourari, «Tamazight dans le marché linguistique algérien…», in Actes HCA op cit. 2014 3) A. Dourari, De Ferdinand de Saussure à Noam Chomsky, Essai de présentation critique de théories linguistiques, Frantz Fanon, 2016 4) Karl Popper, La connaissance objective, op cit. Ce concept est rendu parfois par «la réfutabilité» 5) Kamal Naït-Zerrad, «La notation usuelle et la standardisation du berbère, Ecrire en berbère, oui mais comment ?» in Tifin, revue de littératures berbères, N 1/2006, pp 112-128. Le Soir d’Algérie Cérémonies funéraires à Guelma : les traditions malmenées Faits Divers Dimanche 28 février 2016 - Page dans les meilleures conditions possibles, même si on est obligé de dépenser au-dessus de nos moyens, «pourvu que les mauvaises langues ne s'en mêlent pas !» nous confie ammi L’hadi, un ancien Guelmi. Certains manquent de délicatesse en faisant le tour de ceux qu'on n'a pas vus depuis longtemps avant d'en venir aux principaux intéressés pour présenter les condoléances, un geste qui devrait être accompli autant que possible dès l'arrivée. Fini le temps où la présence des proches était reçue comme un baume à des moments où chaque geste de soutien compte beaucoup. Les citadins se rappellent des années où certaines personnes maladroites préfèrent se tenir loin des obsèques afin d'éviter de dire des bêtises par respect du lieu et de la mémoire du mort. A cette époque, se comporter comme il se doit lors des funérailles et bien choisir les mots qui doivent surtout être sincères et venir du cœur était très important. Pour ammi Boudjemaâ, un septuagénaire rencontré dans un café maure de la ville, «le lieu est réservé au recueillement et au respect de la mémoire du défunt et non pas pour les discussions animées. Et il s'agit surtout d'exprimer à l'endeuillé que nous compatissons avec son chagrin». Finalement, les pratiques sociales et les activités coutumières, auxquelles plusieurs familles de Guelma sont attachées, et qui font partie de leur vie sont aujourd'hui malmenées par des changements absurdes et brutaux. Décidément, les traditions et les repères s’estompent et le rôle de nos aînés devient de plus en plus incertain. Noureddine Guergour De sources bien informées, nous avons appris que des éléments des services de sécurité de Blida ont saisi 150 kilogrammes de kif traité qui étaient dissimulés dans un véhicule de tourisme, et ce, au niveau de l’axe routier entre la localité de Benchabane et la commune de Benkhelil, située à 15 kilomètres au nordest de Blida. C’est sur la base d’informa- tions parvenues aux services de sécurité que l’intervention a eu lieu. Cependant, les dealers, dont le nombre n’a pas été révélé, ont pu fuir à travers les vergers qui se trouvent dans cette localité. Selon notre source, il s’agit d’un réseau de trafic de drogue qui tente d’introduire le kif dans les wilayas du centre du pays après l’avoir fait parvenir de l’extrême- ouest algérien. Par ailleurs, nous avons appris que les éléments de ce réseau ont été identifiés et sont activement recherchés. Certains parmi eux sont originaires des wilayas limitrophes d’où une extension de compétence territoriale a été délivrée aux enquêteurs pour arrêter ces derniers. M. B. Photo : DR. Des traditions qui réaffirment l’identité des autochtones de cette cité peuvent contribuer à marquer les événements qui sont étroitement liés à son histoire et à sa mémoire. Il peut s’agir de petites célébrations sociales (mariages, naissances, réussites dans un parcours professionnel ou scolaire ...) mais également de fêtes religieuses de grande ampleur et surtout les funérailles. Ce moment de recueillement se trouve aujourd'hui durement touché par les changements que subissent les sociétés dans ce monde moderne. L'influence grandissante et autres effets des sociétés actuelles ont particulièrement modifié les cérémonies funéraires dans cette ville, un moment de tristesse et de douleur qui réaffirme l'identité et le lien avec les traditions des citadins. Aujourd'hui, les Guelmis constatent que les parents, les voisins, les collègues et même les riverains les plus éloignés sont de plus en plus nombreux à assister à cet événement. A chaque fois qu'un décès survient dans une famille, les préparatifs et la prise en charge des participants deviennent très coûteux. Pour satisfaire tout le monde, il faut souvent mobiliser un grand nombre de personnes et parfois même les institutions (certaines administrations pour acquérir des tentes, de préférence les plus récentes et autres accessoires) pour abriter les foules qui se dirigent quotidiennement et à toutes heures pour soi-disant compatir avec la famille du défunt. En effet, à Guelma, les cérémonies funéraires se sont transformées en un moment de rencontres conviviales et de distractions et même pour varier le menu avec des mets et des friandises les plus sophistiquées, pour satisfaire «les invités» du jour du «farg», troisième jour du décès. Aujourd'hui, la cérémonie funéraire est mieux organisée que d'autres occasions avec des budgets conséquents dépassant parfois de loin ceux de certaines cérémonies festives. La mobilisation peut durer trois jours, voire une semaine. Le paquet est donc mis pour que tout le monde s'installe et mange Saisie de 150 kilogrammes de kif traité... BLIDA ...Et 750 g de cocaïne en possession d’un employé du Tassili 2 ORAN C’est suite à des informations parvenues aux services de la Police des frontières, activant au port d’Oran, qu’il a été procédé, ce week-end, à l’arrestation d’un employé à bord du bateau Tassili 2, en possession de 750 g de cocaïne de type «cristal», de qualité supérieure. La fouille a permis de découvrir trois sachets de cocaïne de 250 g chacun. La drogue provenait de Marseille. NAÂMA Six jours après sa disparition, le bambin Brahim subit le même sort que le petit Syrien rejeté par la mer Perdu de vue, à la suite d’une tempête de sable, du domicile familial sis dans la commune de Aïn-Ben-Khelil (40 km nord de Naâma), depuis le 21/02/2016, Brahim Khelifa, âgé de 4 ans, a été retrouvé sans vie à une vingtaine de kilomètres de chez lui dans la journée d’hier, a-t-on appris auprès de la Protection civile de Naâma. Notons que durant cette journée, une tempête de sable sévissait dans la région où la visibilité a atteint parfois zéro, ce qui a fait 10 emporter et éloigner l’enfant du groupement d’habitations où il réside, en se perdant dans les dunes de sable de Aïn-Ben-Khelil. Brahim subit alors le même sort que le petit Syrien rejeté par la mer ; mort par les vagues du vent de sable dans les mêmes circonstances et retrouvé dans la même position. Cette disparition tragique a mis en émoi toutes les populations de la région et la famille du petit Brahim. B. Henine L’employé en question est un vacataire qui embarque une fois tous les six mois — le premier contrat date de 2014 et qui faisait suite au décès de son père, lui-même marin. Nous apprenons que son employeur, l’ENTMV, compte se constituer partie civile dans cette affaire. A. B. 2 dealers arrêtés en possession de près d’un kg de kif traité KHEMIS MILIANA Agissant sur renseignements faisant état de vente de drogue dans le quartier sud de la ville de Khemis Miliana, Hay Es Salam, les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants ont entamé une opération d’investigation. Une fois les deux dealers identifiés, âgés respectivement de 27 et 28 ans, ils ont été placés sous surveillance discrète avant d’être interpellés. Après une fouille corporelle, les policiers ont découvert qu’ils était en possession de 8 plaquettes d’un poids total de 788 g, destinées à la vente. Ils ont été arrêtés et déférés au parquet. Après avoir été entendus par le procureur de la République, qui a retenu contre les deux mis en cause les charges de détention de drogue et de sa commercialisation, ils ont été placés en déten- tion provisoire. On a beau dire que Khemis Miliana n’est qu’un point de passage de la drogue entre l’ouest et l’est, mais à l’évidence le commerce de ce poison ne cesse de proliférer surtout dans les quartiers populeux, au vu du nombre d’arrestations de trafiquants par les services de police. Les mis en cause sont souvent des jeunes qu’encadrent des moins jeunes. Karim O. TOUT SAVOIR Dimanche 28 février 2016 - Page 11 sur les plantes médicinales E-mail : [email protected] - Comment les soulager efficacement… DOULEURS ARTICULAIRES Vers la quarantaine, il n'est pas rare qu'apparaissent les premières douleurs articulaires, limitant la mobilité des articulations, ce qui pourrait considérablement nuire à la qualité de vie. Cependant, il est possible de réduire ou de retarder l’apparition des douleurs articulaires grâce à quelques règles : Les Laboratoires Magpharm puisent dans la nature pour vous offrir des solutions efficaces et naturelles : > Glucoflex Baume - Une bonne alimentation : pour des os et des muscles en pleine forme, il est indispensable de consommer des fruits et légumes pour leur bon apport en vitamine C ainsi que du poisson gras qui constitue d’excellentes sources de vitamine D. - Les exercices physiques : attention, tout exer- cice physique n’est pas nécessairement bon pour vos articulations ! Les spécialistes recommandent les activités nautiques puisque le poids s’allège dans l’eau, ce qui fera éviter aux articulations de porter votre poids. - Réduire l’excès pondéral : des études ont démontré que perdre 10% de son poids diminue la douleur de 28% et que des opérations chirurgicales peuvent être évitées avec une baisse SACHEZ QUE... Stimulante et tonique, la menthe en tisane régule également le manque d’appétit, l’anxiété et les palpitations. Le remède pour soulager une angine que personne ne connaît de propriétés anti-inflammatoires agissant sur la douleur. D’ailleurs, le curcuma est l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour, son efficacité est scientifiquement prouvée depuis plusieurs dizaines d'années. NOTÉ POUR VOUS D’après un article publié dans Psychosomatic Medicine, il n’est pas bon de tout garder pour soi. Même si les discussions de couple peuvent dégénérer en guerres de mots, le risque de contracter une maladie cardiovasculaire, en décidant d'accumuler et ne rien exprimer, est plus élevé que de fumer ou avoir un taux de cholestérol élevé, préviennent des chercheurs de l’Université de l’Utah. Il suffit qu’un des conjoints discute sans agressivité pour que ce risque diminue, précise le directeur de cette étude. «Essayez de compenser chaque remarque dure par plusieurs commentaires lénifiants.» Tirez la langue le plus loin possible hors de votre bouche comme si vous vouliez agrandir votre langue. Laissez-la tirée entre 25 et 30 secondes. Puis répétez ce mouvement au moins 5 fois.. Et voilà ! Vous avez soulagé le mal de gorge dû à votre angine. Pourquoi ça marche : Le fait de tirer très fort la langue provoque un afflux sanguin. En relançant la circulation du sang, cela va permettre d'évacuer les toxines et de guérir plus rapidement votre angine. Recette d’un jus pour soulager l’asthme Dans une carafe, versez de l’eau, ajoutez le jus d’un citron et râpez l’agrume pour ajouter le zeste. Ensuite, ajoutez une racine (3 cm) de gingembre râpé et laissez reposer pendant quelques heures. Vous pouvez consommer cette boisson si vous ressentez des difficultés à respirer ou durant les périodes où les crises d’asthme sont fréquentes. Buvez ce jus pendant quinze jours, deux ou trois fois par an, sans prolonger cette période. Le gingembre possède des propriétés coagulantes, il est donc déconseillé aux personnes qui suivent un traitement lié aux maladies du sang ou aux femmes enceintes. Miel et noix pour traiter les ulcères pondérale de seulement 5 kg. Aussi, la phytothérapie emploie beaucoup de plantes telles que le curcuma et le gingembre, extrêmement bénéfiques pour les articulations, puisqu’elles disposent Faire bouillir 20 grammes de noix broyées dans un peu d’eau (1 demi-verre). Remuez tout au long de la cuisson, jusqu’à obtenir un liquide homogène qui ressemble à du lait. Ensuite, ajouter à cette préparation 2 à 3 cuillères à soupe de miel. Pour traiter votre ulcère, prenez 2 à 3 cuillères à soupe de ce mélange une demiheure avant chaque repas, trois fois par jour, tous les jours. La lavande plus efficace que les antidépresseurs ! Une étude montre que la lavande (khezzama) serait en fait plus efficace qu’un anti-dépresseur. De nos jours, où la prise de ces médicaments est importante, il serait peut-être temps de considérer à nouveau la phytothérapie comme alternative aux psychotropes. Cette fleur peut soulager un mal de dents Qu'elle soit du visage ou des dents, la camomille peut soulager une névralgie. Plier un torchon en plusieurs fois et y déposer une dizaine de gouttes d'huile essentielle de camomille. Appliquer le torchon sur la partie douloureuse et le maintenir dessus toute la nuit, à l'aide d'un sparadrap. Pourquoi mentir permet de faire durer votre couple Ce n'est probablement pas le genre de tromperie à laquelle vous pensez. Et si le mensonge était la clé d'une relation durable et heureuse ? Il ne s'agit pas de mentir à son partenaire mais plutôt à soi-même. Se persuader que sa moitié a toutes les qualités dont on a toujours rêvé. Pendant 3 ans, les chercheurs ont interrogé régulièrement 200 couples en leur demandant les qualités principales de leur conjoint(e), est-ce qu'il/elle cherchait souvent la dispute, est- ce qu'il/elle est gentil(le)... dans un deuxième questionnaire chaque membre du couple a dû écrire les qualités que devaient avoir leur partenaire idéal. Résultat ? la plupart des sondés ont répondu que leur partenaire était proche du profil parfait même si ce dernier n'avait pas les qualités idéales citées lors du second test. Selon les chercheurs, les répondants se persuadaient eux-mêmes que leur partenaire est le bon. Au fil des années, l'expérience a révélé que les personnes qui se mentaient à elles-mêmes sont celles dont le couple a été heureux le plus longtemps par rapport à ceux étant trop réalistes à propos de leur conjoint. Infusion de fleurs d’oranger La fleur d’oranger a un effet calmant sur les tensions nerveuses, les troubles digestifs et favorise l’endormissement. Buvez de l’infusion de fleurs d’oranger tout au long de la journée (sans danger on peut même en donner aux petits enfants pour les calmer). Dans une tasse, versez de l’eau bouillante sur 2 cuillerées à thé de fleurs et de feuilles d’oranger. Laissez infuser 10 minutes. Filtrez. Buvez. soulage efficacement et naturellement les douleurs articulaires, redonne souplesse et mobilité aux articulations grâce à la Glucosamine, composant naturel du cartilage, le MSM, très riche en soufre et le Menthol et son effet analgésique. 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Voici la recette : Ingrédients : • 1 cuillère à soupe de jus de citron frais • 1 cuillère à soupe de miel • 1 tasse d’eau • 1 tasse de sucre brun • ½ cuillère à café de gingembre • ¼ de cuillère à café de clou de girofle moulu Préparation : Dans une petite casserole, versez la tasse de sucre brun et ajoutez le reste des ingrédients. Laissez chauffer à feu vif pendant quelques minutes, puis passez à feu doux pendant une quinzaine de minutes en veillant à bien mélanger les ingrédients. Pendant ce temps, couvrez un plateau de papier sulfurisé. Ensuite, à l’aide d’une cuillère à soupe, versez des petites quantités de votre mélange sur le plateau. Assurez-vous que cela forme des petits cercles séparés, comme si vous prépariez des petits bonbons. Laissez refroidir. Vos bonbons-médicaments sont prêts ! A sucer ou à diluer dans une tasse d’eau tiède. LE SAVIEZ-VOUS... ? Dans l'Egypte ancienne, il semblerait qu'on demandait à une femme présumée enceinte d'uriner plusieurs jours de suite sur deux sacs : un premier rempli de blé (qam’h), le second rempli d’orge (échair). Si les contenus des deux sacs germaient, cela signifiait que la femme était enceinte. On pensait également que ce test permettait de prédire le sexe de bébé : si l’orge germait en premier, elle attendait un garçon ; une fille si c'était le blé. Les pelures de ce fruit sont utiles contre la constipation Les pelures d'oranges pourraient être efficaces contre la constipation. Après avoir épluché une orange, couper le zeste en lanières. Dans une casserole, verser l'équivalent d'un verre d'eau et ajouter les zestes d'orange. Laisser frémir pendant 20 minutes. Jeter l'eau. Remplir de nouveau la casserole et laisser à nouveau frémir les zestes 20 minutes en y ajoutant cette fois 1 cuillère à soupe de miel. Prendre uniquement les pelures d'orange et les laisser sécher. Manger les pelures une par une. Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE 12 Sports LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (TOUR PRÉLIMINAIRE, RETOUR), CE SOIR (18H) AU STADE DE L’UMA : MO BÉJAÏA- ASHANTI GOLD (GHANA) FOOTBALL Les Crabes déterminés à poursuivre l’aventure africaine Défaits par un but à zéro, les hommes d’Amrani affichent une ferme détermination à remonter ce léger avantage des Ghanéens et arracher le ticket qualificatif pour le prochain tour de cette prestigieuse compétition africaine. «Notre défaite par un but à zéro à l’aller constitue certes un score piège. On est conscient de cette situation mais nous tenterons le tout pour marquer et surtout bien défendre afin de ne pas encaisser le but assassin pour ne pas compromettre nos chances de qualification. Avec le soutien de notre public, on reste optimistes pour surmonter cet handicap et renverser la vapeur pour arracher le ticket qualificatif» a confié Messaoudi. Il faut dire également que cette première participation historique à ce rendez-vous africain constituera à coup sûr une source de motivation supplémentaire aux Béjaouis pour réussir à garder le billet qualificatif à Béjaïa. «Nous avons concédé un but à l’aller face à un adversaire que nous ne connaissons pas et ce n’est pas tellement grave. Pour cette deuxième manche, ce sera un autre match. Nous connaissons mieux notre adversaire et on tentera d’exploiter ses faiblesses pour revenir au score et prendre le dessus afin de poursuivre cette aventure africaine», dira de son côté Bentayeb. En effet, après cette première manche en terre ghanéenne, le coach vert et noir a désormais une meilleure idée de l’adversaire. Abdelkader Amrani tentera d’exploiter les points faibles observés à l’aller chez son adversaire pour réussir dans sa mission de rester en course dans cette prestigieuse compétition africaine. Le staff technique s’est attelé à mettre en place un programme spécial afin de permettre à son groupe de reprendre ses forces et d’être prêt pour remporter cette bataille devant ` le club ghanéen de l’Ashanti Gold. Outre le travail de récupération et le volet tactique, Amrani a aussi insisté sur le plan psychologique très important dans ce genre de compétition internationale pour une équipe qui participe pour la première fois de surcroît à ce genre de compétition. Les camarades de Bentayeb affichent en tout cas une totale sérénité. La déception observée chez les Crabes au lendemain de la défaite chez eux devant les Usmistes d’Alger en championnat est oubliée. Les hommes d’Amrani se sont aussitôt remobilisés pour bien faire en ligue des champions et se faire pardonner leur faux pas en championnat. «La ligue des champions est une autre compétition. Loin de sous-estimer notre adver- saire, on pense vraiment que la qualification est possible», estime le même joueur Bentayeb. Le même sentiment est partagé par le peuple vert et noir qui fait confiance à ses protégés qui se sont toujours plutôt très bien sortis dans des situations délicates. «Nos joueurs savent sortir le grand jeu dans pareilles situations. La courte défaite par un but à zéro à l’aller est surmontable. Notre équipe comptera sur notre soutien pour se surpasser et réussir à se qualifier» a déclaré Farid F., l’un des ultras du MOB. Dans les rangs des fans mobistes, c’est la grande mobilisation pour se déplacer massivement au stade afin de donner de la voix à leur équipe fétiche. A. Kersani À L’ÉCOUTE DE YEMMA GOURAYA La délégation de l’Ashanti Gold est arrivée vendredi Photos : DR Les Crabes attendent de pied ferme le club ghanéen de l’Ashanti Gold à l’occasion de cette manche retour de la ligue des champions programmée, aujourd’hui, au stade de l’Unité maghrébine à partir de 18h. Les horaires des matchs des Verts en mars officialisés Yaya et le MOB en quête d’une qualification. CAN-2017 (QUALIFICATIONS, GROUPE J) Le match entre la sélection algérienne de football et son homologue éthiopienne dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 (Groupe J) se jouera le vendredi 25 mars au stade Mustapha-Tchaker de Blida à partir de 20h30, a annoncé vendredi soir la Confédération africaine de football (CAF). Les Verts se déplaceront ensuite à Addis-Abeba pour donner la réplique à l'Ethiopie le mardi 29 mars dans le cadre de la 4e journée. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 17h00 locale (15h00 algérienne), selon le calendrier dévoilé par l'instance africaine. Les deux autres pensionnaires du groupe J, les Seychelles et le Lesotho vont se donner la réplique le samedi 26 mars à Victoria (16h30 locale) avant de se rencontrer à Maseru (15h00 locale), trois jours plus tard. Lors des deux premières journées, l'équipe nationale s'est imposée à Blida face aux Seychelles (4-0) avant de récidiver à Maseru face au Lesotho (3-1). L'Algérie caracole en tête avec 6 points devant l'Ethiopie (4 pts). Les Seychelles arrivent à la troisième place avec un seul point alors que le Lesotho ferme la marche avec 0 point. PROGRAMME (HEURE ALGÉRIENNE) 3e journée Vendredi 25 mars (20h30) A Blida: Algérie - Ethiopie Samedi 26 mars (13h30) A Victoria : Seychelles - Lesotho 4e journée Mardi 29 mars A Addis-Abeba (15h) : Ethiopie - Algérie A Maseru (16h): Lesotho –Seychelles La délégation ghanéenne est arrivée vendredi à Béjaïa dans le cadre de cette deuxième manche retour face au MOB attendue aujourd’hui à 18h au stade de l’Opow. La délégation du club de l’Ashanti Gold, composée d’une quarantaine de personnes, est hébergée à l’hôtel Cristal 2 qui offre toutes les commodités pour un meilleur séjour. Les arbitres soudanais depuis jeudi à Béjaïa Le trio d’arbitres soudanais désigné pour ce rendez-vous africain entre le MOB et l’Ashanti Gold du Ghana, se trouve depuis jeudi à Béjaïa. Il s’agit de Sabri Mohamed Fadul et ses assistants Mohamed Abdellah Ibrahim et El Moiz Ali Mohamed. Le trio d’arbitres a pris ses quartiers à l’hôtel Brahmi, situé au centreville de Béjaïa. Le stade de l’UMA fait peau neuve Pour ce rendez-vous africain , les autorités locales ont mis les bouchées doubles pour une meilleure organisation de cette deuxième manche entre le MOB et l’Ashanti Gold. Le stade de l’Opow qui abritera cette manche retour de la ligue des champions africains a enregistré d’importants travaux d’aménagement. Les travaux sont pratiquement achevés. Le stade de l’Opow a été retapé pour accueillir les invités de Béjaïa aujourd’hui dimanche dans de très bonnes conditions. Aucune augmentation du prix du billet Pour cette rencontre comptant pour le match retour de la Ligue des champions, le ticket d’entrée au stade de l’Opow n’a pas connu d’augmentation, a-ton appris. Le prix du billet reste le même que celui pratiqué pour les rencontres de championnat. L’accès aux gradins coûtera 200 DA et le billet pour la tribune couverte est fixé à 400 DA. A. Kersani La JSK cale LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE) Dimanche 28 février 2016 - PAGE Le NAHD a réalisé une excellente opération à domicile, venant à bout de l’USM Blida, la JSK se neutralise à domicile face à Tadjnant, le MCO lui aussi n’a pas réussi à prendre le dessus sur le RC Relizane. RC Arba 2 - ASM Oran 1 Après une première mitemps stérile, le match s’anime en seconde période, les locaux ont réussi à ouvrir la marque à la 62’ par l’intermédiaire du buteur Yettou. Les Asémistes ratent par la suite une multitude de buts devant une défense d’Ezzarga trop passive. A la 72’ , le RCA développe une contre-attaque, l’ex-Mouloudéen Yachir aggrave la marque en faveur de son équipe. Quatre minutes plus tard, M. Aouad surprend le gardien du RCA et réduit la marque. La rencontre prend fin sur ce score. JS Kabylie 1 - Tadjenant 1 Bien en jambes sur le plan jeu, les Canaris ont dominé les débats durant la première mitemps. A la 39’, l’attaquant Boulaouidet secoue la cage des visiteurs. Le jeu baisse en intensité lors de la seconde période. La JSK défend son petit acquis, Tadjenant tente timidement de revenir au score, la JSK paie cash sa tactique basée sur la prudence, car les visiteurs nivelleront le score en fin de partie suite à un tir de son défenseur Berchich. CS Constantine 2 - CR Belouizdad 1 Les Constantinois confirment leur bonne santé, durant cette seconde phase de championnat, en recevant les Belouizdadis. Les Sanafir n’ont pas fait dans le détail, refusant tout partage de points sur leur pelouse. A la 18’, Bencherifa ouvre le score, 20 minutes plus tard, le capitaine Bezzaz se voit accorder un penalty, qu’il transforme avec brio. Les Belcourtois ne baissent pas les bras, à la 72’ l’attaquant Yahia chérif marque pour son équipe, le CRB a tenté de renverser la vapeur, mais le CSC a montré une grande résistance. MC Oran 1 - RC Relizane 0 Bien que dominateurs durant la majeure partie du match, notamment en première pério- MC ALGER Cascade de blessures avant les quarts de finale contre Ghriss Le MC Alger, qui veut sauver sa saison par un titre en Coupe d'Algérie où il est qualifié aux quarts de finale, risque d'affronter l'AB Ghriss avec un effectif décimé après la cascade de blessures que connaît le club de Ligue 1 algérienne de football depuis quelques temps. Vendredi face à l'USM El Harrach (0-0), en ouverture de la 21e journée du championnat, le Doyen a perdu les services de deux autres joueurs, en l'occurrence, les défenseurs centraux, Ayoub Azzi et Rachid Bouhenna. Les deux joueurs n'ont pu aller au terme de la rencontre, obligeant l'entraîneur Lotfi Amrouche de modifier complètement la charnière centrale de sa défense. Ces blessures viennent s'ajouter à celles de deux autres cadres des Vert et Rouge, à savoir, Abdelghani Demou et Amir Karaoui. Le premier nommé est à son deuxième forfait de suite, alors que le second s'est blessé lors du précédent match de Coupe sur la pelouse du RC Relizane. Karaoui revenait pour la circonstance d'une blessure l'ayant éloigné des terrains pour un bon bout de temps. Demou, Karaoui, Azzi et Bouhenna, sont incertains pour le match face à l'AB Ghriss (Inter-ligue), prévu pour samedi prochain au stade de l'Unité africaine de Mascara (16h00). L'entraîneur du MCA, qui a enchaîné face à l'USMH son troisième match à la barre technique des Vert et Rouge depuis qu'il a succédé à Meziane Ighil -dont le contrat a été résilié pour "mauvais résultats"- trouvera certainement du mal pour composer son onze en vue des prochains matchs. Déjà, l'effectif du Doyen a été réduit lors du mercato d'hiver qui a connu le départ des trois joueurs étrangers de l'équipe (Roberson, Ngoula et Salaheddine), alors que l'attaquant, Kheireddine Merzougui, meilleur buteur du MCA, a été suspendu, il y a quelques semaines, pour quatre ans pour dopage. de, les Oranais se sont heurtés à une véritable muraille du RCR. De retour des vestiaires, les locaux redoublent d’efforts. A la 66’, l’arbitre accorde un penalty au MCO, Benyahia se charge de la sentence et la concrétise. Le RCR n’a pas dit son dernier mot, imposant le partage des points suite au but de Benabderahmane inscrit dans le temps mort. NA Hussein Dey 2 - USM Blida 0 C’est avec beaucoup de détermination que les Nahdistes ont abordé la rencontre. A la 8’, première menace, premier but pour les Sang et Or. Les capés du duo Bouzidi-Dziri ont persisté dans le pressing. A la 45’, Gasmi double la mise pour son équipe, l’USMB a vite abdiqué. A. A. ÉLECTIONS DE LA LFP La commission des candidatures recevra les dossiers en septembre prochain La commission des candidatures pour les élections de la Ligue de football professionnel (LFP) commencera à recevoir les dossiers des postulants en septembre prochain, a appris l'APS auprès du président de la LFP Mahfoud Kerbadj. «Cette commission entamera son travail en septembre prochain, soit juste après la fin du cycle olympique et les JO-2016 prévus à Rio de Janeiro (5-20 août) », a affirmé le premier responsable de l'instance dirigeante de la compétition. Saïd Allik, ancien président de l'USM Alger, et Mourad Lahlou à la tête du Club sportif amateur (CSA) du NA Hussein Dey, ont exprimé leur désir de briguer la présidence. Lors de la dernière assemblée générale ordinaire (AGO) de la LFP, il a été question de l'installation de la commission des candidatures composée de Hassan Hamar (ES Sétif), Mohamed El Moro (ASM Oran) et Mahfoud Boukhelkhal (Olympique Médéa). Pour la commission des recours, elle est composée d’Abdelmadjid Yahi (US Chaouia), Boubakeur Ikhlef (MO Béjaïa) et Djilali Bensenada (USM Bel-Abbés). Une des principales conditions pour être déclaré «candidat retenu» au poste de président de la LFP, est «de ne pas occuper un poste de responsabilité au sein d'un club ou encore posséder des actions dans son capital», a expliqué Kerbadj, qui a indiqué au passage que « les élections vont se dérouler au début de l'année 2017, au même titre que celles de la Fédération algérienne (FAF)». Interrogé sur ses intentions de briguer ou non un nouveau mandat à la tête de l'instance, Mahfoud Kerbadj a réaffirmé sa position de quitter son poste à la fin de sa mission. «Ma décision de quitter la LFP est irrévocable, en dépit de l'insistance de l'ensemble des 32 clubs des deux Ligues qui souhaitent me voir à nouveau pour un nouveau mandat», a-t-il indiqué. Kerbadj, élu à la présidence de la LFP en juillet 2011, avait démissionné de son poste lors de l'assemblée générale ordinaire en mars 2015, avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments sur insistance des membres de l'assemblée générale. «Je souhaite vivement que le prochain président sera à la hauteur de la confiance placée en lui», a-t-il conclu. Ghimouz jette l'éponge A BOU SAÂDA N’ayant pas accepté la défaite concédée à domicile face à l’USM Bel-Abbès (0-1) vendredi lors de la 21e journée du championnat de la Ligue 2 Mobilis, l'entraîneur de l’A Bou-Saâda, Amine Ghimouz, a décidé de se retirer de la barre technique. En place depuis octobre dernier, l’ancien driver de la JSMB avait succédé à Abdelhak Bouguerra. Avec cette défaite à domicile, l’équipe de Bou Saâda s’éloigne des premières places et se rapproche davantage du bas du classement (12e) avec 24 points, soit à une longueur du 3e relégable. Ah. A. 13 Le Soir d’Algérie Boudebouz entre regrets et ambitions VERTS D’EUROPE L'international algérien, Ryad Boudebouz, a indiqué qu'il ne faisait pas une obsession du titre honorifique de meilleur passeur de la Ligue 1 française de football après avoir réussi, le week-end dernier, à battre son record de passes décisives en une seule saison lorsqu'il a signé sa septième offrande lors de la victoire de son équipe Montpellier sur le terrain d'Angers (3-2). «Je suis content bien sûr. Mais c’est avant tout grâce aux joueurs qui marquent que j’en suis à ce total (7). Sans langue de bois, ce n’est pas un objectif», a déclaré Boudebouz au micro de beIN Sports. «J’essaye d’être efficace, de faire briller mes partenaires, de marquer quand je peux, mais la seule chose qui est dans ma tête avant un match, c’est de prendre des points pour assurer le maintien. Ce sera la récompense d’une saison très difficile où tous les joueurs ont galéré. C’est quand le maintien sera acquis, que je pourrais voir s’il reste des trucs à aller chercher», a-t-il ajouté. Boudebouz (26 ans) avait comptabilisé six passes décisives lors de l'exercice 2010-2011 quand il portait les couleurs de Sochaux, qui évoluait à l'époque en Ligue 1. Ce fut sa meilleure moisson dans ce registre, avant qu'il ne l'améliore samedi dernier à Angers. Le joueur commence à retrouver la plénitude de ses moyens depuis quelques journées, pour sa première saison avec Montpellier qu'il a rejoint l'été passé en provenance de Bastia SC (Ligue 1, France). Cette ascension, le meneur de jeu l'attribue à l'arrivée à Montpellier de son ancien coach à Bastia, Frédéric Hantz, qui a succédé à Rolland Courbis, parti à Rennes (Ligue 1, France). «Je le connais par cœur. Je sais comment il est, comment il bosse, ce qu’il attend de moi. J’essaye toujours de progresser. Il me prépare des montages vidéo pour me montrer ce qui va et ce qui est un peu moins bien. Cela avait bien marché avec lui à Bastia et j’étais très déçu lors de son départ, car c’est un coach qui sait ce qu’il veut. Et cela me plaît. On bosse bien ensemble lui et moi», révèle l’ancien Sochalien qui se sent bien dans son nouveau club. «Montpellier, c’est un club famille. Il met tout en œuvre pour que les joueurs réussissent. Et cela fonctionne pour moi. Pour réussir, j’ai besoin d’affection et dans les moments compliqués du début de saison, c’est ce que j’ai ressenti de la part du personnel de Montpellier et de mes coéquipiers. Ils ne m’ont pas lâché. Et malgré mes sept passes décisives, je sais que j’aurais dû être meilleur», a-t-il conclu. Première victoire de Belkaroui avec Nacional Madeira L'international algérien, Hichem Belkaroui, a goûté à sa première victoire avec son nouveau club portugais, Nacional Madeira, vainqueur à domicile face au Paços Ferreira (3-0), vendredi soir en ouverture de la 24e journée du championnat. Belkaroui, signataire d'un contrat de six mois avec Nacional cet hiver en provenance du Club Africain de Tunisie, a enchaîné pour l'occasion son troisième match avec la formation portugaise. Et comme lors de ses deux premières sorties, le défenseur central de 25 ans a disputé la totalité du temps de la rencontre. Belkaroui n'a pas été chanceux lors de son baptême du feu dans le championnat de «Liga Nos», lorsque son équipe a été sévèrement battue à domicile par le leader Sporting Lisbonne, où évolue le buteur algérien Islam Slimani, sur le score de 4-0. Nacional est allé, au cours de la journée suivante, imposer le nul à Setubal (1-1). Sports Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE FOOTBALL BASKET-BALL Pour Infantino, le plus dur commence AU LENDEMAIN DE SON ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE LA FIFA SUPERDIVISION A (21E JOURNÉE) Le NAHD prend le meilleur sur le CRBDB (70-63) démenti ces accusations, son élection aurait été dévastatrice pour la Fifa en termes d'image. «Infantino est de loin le meilleur choix pour diriger la Fifa», analyse pour l'AFP Patrick Nally, spécialiste du marketing sportif à l'origine en 1975 du premier contrat de partenariat entre la Fifa et Coca-Cola. «Il doit maintenant rassembler tous les partenaires extérieurs, supporteurs, sponsors, diffuseurs, gouvernements et les assurer que la Fifa est désormais une institution transparente», poursuit M. Nally. Pour cela, le nouveau patron du foot mondial pourra s'appuyer sur le Est-ce la fin de la «dictature Hayatou» ? MÉMENTO Quelles retombées sur le football africain, sur l’Algérie, aura cette élection de l’Helvético-Italien, Gianni Infantino, fraîchement élu à la présidence de la Fifa en remplacement de son compatriote Sepp Blatter emporté par un scandale financier au bout de son cinquième mandat ? Des promesses ont été faites et un travail de coulisses fait. Désormais, place à la concrétisation desdites promesses. Avant de passer aux urnes, les fédérations africaines étaient partagées sur le candidat à soutenir, sur lequel le choix sera porté le jour J. L’ordre du vieux Issa Hayatou et de ses lieutenants Suketu Patel (Seychelles), Constant Omari Selemani (Gabon) et Almamy Kabele Camara (Guinée) de porter secours au candidat de l’AFC, Cheikh Salman (Bahreïn). Si le prince de Garoua a voté pour son «ami» Cheikh Salman, les voix de l’Afrique ont attendu les dernières heures pour s’exprimer. Les 54 associations africaines représentaient assurément un panel sur lequel aucun candidat ne pouvait cracher dessus. Le retrait de dernière minute du candidat sud-africain Tokyo Sexwale a davantage «libéré» les consciences et les intentions de vote. L’Afrique, certainement séduite par les avances de Gianni Infantino, le poste de SG de la Fifa, l’augmentation du quota de participants en phase finale de la Coupe du monde et de la rente générée par l’instance internationale de football, a sa raison garder. Parce que le représentant européen a touché aux vraies questions qui freinent l’épanouissement de la pratique footballistique dans le continent noir et a proposé les meilleures solutions possibles, la tendance qui penchait pour un avantage au Bahreïni a brutalement évolué en défaveur du représentant d’une partie des votants arabes et asiatiques. Celui-ci a fait semblant pendant un tour, le premier, puis a sombré lors du second. Durant la «mi-temps», des choses se sont produites. Et les coulisses ont complètement «irradié» le scrutin : alors que Cheikh Salman crédité de 85 voix au premier a augmenté son capital de trois bulletins favorables, le Suisse (88 voix au premier tour) accomplissait la nécessaire razzia durant la seconde phase du vote (115 voix). Les 37 bulletins obtenus par le prince Ali (27) et Jérôme Champagne (7) n’ont pas été le seul «magot» à partager par Infantino et Salman. Le Suisse a dû certainement récupérer plus que des miettes de l’assiette promise par Hayatou à Cheikh Salman. Une «belle jambe» pour le vieux Camerounais qui, déjà décrédibilisé par ses instructions en défaveur du candidat de l’Europe qui l’avait souvent imposé à la présidence de la CAF du fait qu’il défendait ses intérêts économiques, a également perdu sa crédibilité et son honneur vis-à-vis d’une partie de l’Asie et de l’Arabie qui ne s’expliquent pas le pourquoi de la volte-face des Africains envers le candidat arabo-asiatique. C’est certainement l’échec de trop, le coup de grâce, pour un seigneur qui, depuis 1988, a régné sans partage sur le football africain. Désormais, l’heure de la chute du dictateur de Garoua a cruellement sonné. En 2017, lors du congrès électif de Libreville, Hayatou visera la passe de 8. Une quête difficile à réaliser si l’on tient compte de nouvelles donnes. A 71 ans, celui qui a fait sauter le «verrou» des septuagénaires au prix d’un «retaillage» à l’africaine, devrait choisir une nouvelle clé pour ouvrir les sièges de la CAF au Caire et à… Douala. Infantino et ses soutiens africains se chargeront d’enrayer le «cadenas»… M. B. Photo : DR Une nouvelle présidence s'ouvre à la Fifa, mais est-ce vraiment le début d'une nouvelle ère ? Après l'élection de Gianni Infantino, une question reste brûlante : un patron tout neuf et l'adoption de réformes porteuses d'espoir suffiront-ils à changer l'institution, mise à bas par les scandales de corruption? La tâche est immense pour Infantino (45 ans), ex-bras droit de Michel Platini à l'UEFA : redonner confiance aux sponsors et aux fans malgré le séisme qui ébranle la Fifa, cernée par la justice et confrontée à une baisse de ses revenus. Pour relever ce défi, l'Italo-Suisse, élu par 115 voix sur 207, était le candidat dont le profil offrait le moins de risques. L'autre favori, le Cheikh Salman, est mis en cause par des ONG de défense des Droits de l'Homme pour son rôle présumé dans la répression du soulèvement démocratique au Bahreïn en 2011. Même s'il a toujours vigoureusement Gianni Infantino, nouveau président de la Fifa, en discussion avec Issa Hayatou. train de réformes adoptées vendredi. Elles visent à améliorer la gouvernance de l'institution et à rompre avec l'omnipotence du prédécesseur d'Infantino, Joseph Blatter, forcé à la démission à cause du scandale au bout de 17 ans de règne. électronique a demandé vendredi dans un communiqué la mise en place « d'une supervision indépendante et à long terme des réformes ». L'entreprise avait vivement réclamé dès octobre dernier le départ de Sepp Blatter. Parmi ces réformes, la limitation à 12 ans maximum du mandat du président et des hauts dirigeants, la publication de leurs revenus et la séparation des activités politiques et économiques de la Fifa pour éviter les conflits d'intérêt. « Des réformes de fond ont été adoptées. Nous allons travailler sans relâche pour faire en sorte que la réputation de la Fifa redevienne ce qu'elle mérite d'être », a juré Infantino vendredi. Mais même si elles « sont un très bon début" comme le souligne Patrick Nally, ces mesures restent à mettre en œuvre. « Les réformes sont absolument nécessaires mais pas suffisantes. Il faut changer la culture de la Fifa », assure à l'AFP Mark Pieth, professeur de droit pénal à l'Université de Bâle et fin connaisseur du fonctionnement de l'instance (il était à la tête de la première commission de réformes créée en 2011). Un jugement sans concession que partage le consultant américain Jeff Thinnes, spécialisé dans les questions d'éthique et de bonne gouvernance des grosses organisations: "La culture de la Fifa est une culture de corruption via les fédérations nationales (qui la composent, ndlr). Il faudra donc un gros effort pour traduire dans les faits des réformes adoptées sur le papier." Et M. Thinnes de préconiser la création d'un comité de surveillance formé de personnalités extérieures au-dessus de tout soupçon (comme le proposait d'ailleurs l'un des candidats, le prince Ali). C'est exactement ce que réclame Visa, sponsor de la Fifa depuis 2007 et qui a renouvelé son partenariat jusqu'à la Coupe du monde au Qatar en 2022. Le géant américain du paiement Autre partenaire historique, l'équipementier Adidas « attend de la Fifa et sa nouvelle direction plus de transparence dans la conformité aux normes, lesquelles doivent être ensuite appliquées ». Infantino, lui, a promis d'attirer à la Fifa des « voix indépendantes et respectées », sans plus de détails. Car il sait que regagner le cœur des sponsors sera vital et souhaite en priorité « s'adresser aux partenaires commerciaux et diffuseurs qui doivent retrouver confiance ». Multinationale du football, avec un Mondial qui génère près de 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires tous les quatre ans et 1,5 milliard de réserves sur son compte en banque, la Fifa a connu une annus horribilis qui a engendré d'énormes surcoûts. Elle est « en retard de 550 millions de dollars » (500 M EUR) sur ses objectifs financiers d'ici à 2018, a annoncé vendredi le secrétaire général par intérim Markus Kattner. La Fifa devrait même enregistrer en 2015 des pertes un peu supérieures à 100 millions de dollars, selon une source proche. Dans le même temps, Infantino a en partie remporté l'élection sur sa promesse très « blattérienne » d'accroître massivement les aides aux fédérations et de leur reverser 25% des revenus de la Fifa (1,25 milliard), tout en essayant de « réduire les coûts partout où ce sera possible ». Le controversé Blatter a du reste pris un malin plaisir à transmettre le flambeau à son cadet, né comme lui dans la province suisse du Valais: « Il apporte toutes les qualités avec lui pour poursuivre mon travail », a assuré le patriarche désormais retraité. Une formule piquante quand on sait que tourner la page des années Blatter est le principal défi d'Infantino. «Culture de corruption» Pression des sponsors 14 La salle omnisports du Caroubier à Hussein-Dey a vibré vendredi après-midi au rythme de la grande affiche de la 21e journée du championnat de basket-ball de la superdivision A qui avait mis aux prises le NAHD au CRB Dar ElBeida, soit deux big formations de l’élite qui ne se sont départagées que lors du dernier quart temps (70-63). Une rencontre qui a également connu quelques tensions de par l’engagement des joueurs des deux formations tout au long de la partie qui aura duré près de deux heures. La rencontre, qui a été très disputée entre les deux ténors, a été marquée par un engagement physique avec l’expulsion d’un joueur de Dar ElBeida vers la fin de la rencontre. Les Sang et Or ont remporté les deux premiers quarts temps (17 – 13 et 32 à 17) alors qu’en seconde période, le CRBDB est revenu dans le match en terminant le 3e quart temps en sa faveur (4448). Au 4e quart temps, les locaux se sont ressaisis et ont pris le meilleur dans les dernières minutes (70 à 63). A moins d’une minute du coup de buzzer final, le score était de 60 – 57. Grâce à cette victoire, les Sang et Or, qui totalisent le même nombre de points avec leur adversaire du jour (37) prennent la 2e place grâce au goal-average particulier, victoire du NAHD en aller-retour. Ah. A. NATATION AGO DE LA FAN Les bilans moral et financier adoptés La Fédération algérienne de natation (FAN) a organisé son assemblée générale ordinaire (AGO) vendredi après-midi à l’issue de laquelle les bilans moral et financier ont été adoptés. Et c’est en présence de M. Belakehal Réda, représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, que les membres de l’AG ont adopté les bilans par la majorité (37 sur 43 membres présents sur 53 inscrits, 5 abstentions et une voix contre), selon la FAN. Les travaux de l’assemblée se sont déroulés au Centre de préparation des équipes nationales de Souidania (Alger). «Les bilans ont donc été votés presque à l'unanimité. Pour le restant des travaux, l'on notera que le commissaire aux comptes de la FAN a été reconduit pour un autre mandat de trois ans à la demande de l'assemblée générale», note la FAN. Ah. A. Culture Le Soir d’Algérie Mon Dieu, gardez-moi de mes amis ! Par Kader Bakou C’est Voltaire qui a dit : «Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !» On trouve de tout sur les réseaux sociaux, même la «contagion émotionelle» ! Une revue scientifique américaine a rendu publique une «curieuse» recherche effectuée sur 700 000 inscrits sur le réseau social Facebook. L’étude, menée du 11 au 18 janvier 2012, par Facebook, l’université de Cornell et l’université de Californie à San Francisco, portait sur les états émotionnels. Les fils d’actualité des personnes ont été modifiés (à leur insu) par un algorithme pour faire passer des «émotions» négatives ou au contraire positives. Il en a résulté une contagion émotionnelle des sujets. La recherche a été publiée dans la revue scientifique américaine Comptes rendus de l’Académie nationale des sciences. Les chercheurs voulaient savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençaient la teneur de ce qu’ils vont poster eux-mêmes. Ils ont constaté que les utilisateurs ciblés ont commencé à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs selon l’ampleur des contenus auxquels ils avaient été «exposés». «Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes», ecrivent le auteurs de cette recherche. Une bonne raison de bien choisir ses «amis» virtuels. Les ennemis sont connus. K. B. [email protected] 15 Un cinéma du dépouillement et de la pureté [email protected] THEEB PROJETÉ À ALGER Impressionnant. C’est le moins qu’on puisse dire à propos du film Theeb du réalisateur jordanien Naji Abou Nouar, projeté vendredi à la Cinémathèque d’Alger pour clôturer en beauté les 5es Journées du cinéma jordanien. ans le désert d’El Batraâ en Jordanie, Naji Abou Nouar nous offre une virée magistrale en compagnie d’un prodige nommé Jassir Aid qui, du haut de ses treize ans, va accaparer l’écran et devenir l’attrait principal de ce long-métrage primé à Venise et sélectionné aux Oscars. Theeb (Loup) est une espèce de western dépouillé, débarrassé des fioritures et des effets de manche usuels. Nous sommes en 1916 : en pleine Grande Guerre, les révolutionnaires arabes, soutenus par l’Empire britannique, se soulèvent contre la présence turque. Theeb est le fils cadet d’un chef de tribu nomade qui passe ses journées avec Hussein, son frère aîné, dans l’immensité désertique où le quotidien s’écoule sereinement jusqu’à ce qu’un bédouin arabe escortant un officier anglais vienne demander l’aide de Hussein pour atteindre un point de rendez-vous avec les insurgés. Curieux, le gosse s’invitera dans le périple et ce sera le début d’une rude aventure qui dévoilera les innombrables talents du réalisateur. Ce dernier, également co-auteur du scénario avec Bassel Ghandour, est d’abord un excellent conteur : la traversée silencieuse d’un Sahara rude et inhospitalier se fait au rythme d’une légende arabe, ponctuée par les paysages gran- D dioses des gorges et des dunes et les scènes de cavalerie, de fraternité et de bassesse comme au bon vieux temps narré par les poètes anciens. C’est sans doute là que réside le premier coup de force de Naji Abou Nouar : cet art de maintenir un côté intemporel et d’échapper à la chronologie fixée par le synopsis car il devient évident qu’il est moins important de comprendre la trame du film que de s’imprégner de ses atmosphères et d’admirer la construction à la fois épurée et complexe des personnages. Descriptif sans donner l’air d’y toucher, Theeb arbore un assemblage curieux entre un regard froid et distant sur le mode de vie des bédouins et une tendresse infinie pour ces hommes n’ayant pour nation que leur clan et pour morale que le principe ancestral de la solidarité tribale. Pour autant, le film est exactement le contraire du canevas usuel retournant dans tous les sens les aspects sociologiques de la vie de ses protagonistes, lesquels d’ailleurs ne sont pas légion. Tout au long de ses 100 minutes, il arbore au contraire une superbe austérité à l’image des espaces nus où il se déroule ; la parole est aussi rare que la présence humaine et les situations dramatiques sont savamment dosées entre un suspense Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Dimanche 28 février 2016 - PAGE sournois et un côté méditatif désarmant. Il ne s’agit pas non plus de se laisser prendre au piège des plans panoramiques abusifs favorisés par la majesté des paysages mais de pointer sa caméra de manière aussi intelligente que pudique sur ces sites époustouflants de beauté sans jamais prendre plus de temps qu’il n’en faut. Tout est donc affaire de rythme et de calibrage où se rencontrent harmonieusement une poétique éthérée digne d’un film d’auteur et un certain nombre d’ingrédients garantissant le spectacle à la manière d’Hollywood. Ce voyage initiatique d’un enfant n’ayant connu du monde que son troupeau de chèvres et l’horizon hostile des confins désertiques infranchissables est en fin de compte une célébration d’une certaine idée de la pureté, celle d’une Arabie de jadis où les valeurs se réduisaient certes à un code tribal rudimentaire mais qui paraissent au spectateur d’aujourd’hui comme un véritable havre spirituel où la rudesse de la nature apprenait aux hommes le sens de l’honneur, de l’humilité et de la frugalité. Celle-là même qui fait toute la force esthétique du film : tourné sans décors, sans casting embouteillé et sans extravagances techniques, Theeb s’impose par la seule puissance de sa mise en scène et, bien entendu, la performance inoubliable de son acteur principal. Sarah H. Ave Maria, dialogue de sourds entre Israéliens et Palestiniens en lice pour les Oscars CINÉMA ans le huis clos d'un monastère en Cisjordanie occupée, Basil Khalil filme un véritable dialogue de sourds : celui de colons israéliens en panne de voiture en plein shabbat, donc incapables de décrocher un téléphone, et obligés de s'en remettre à des religieuses ayant fait vœu de silence. Et cette parabole qui s'empare à la fois du conflit israélo-palestinien et des interdits religieux pourrait permettre au jeune cinéaste, né à Nazareth, d'un père palestinien et d'une mère britannique, de décrocher dimanche le premier oscar du court-métrage pour la Palestine. En moins de 15 minutes, Ave Maria, avec son ton ironique et décapant, raconte «un enchaînement d'événements» qui débute avec la voiture des colons percutant une statue de la Vierge devant le petit monastère palestinien. Ces événements, «aussi absurdes et drôles qu'ils paraissent» au spectateur et au réalisateur qui s'amuse à faire éclater la «bulle» de ses personnages, «ne font pas rire les Israéliens et les sœurs», prisonniers qu'ils sont de «leur pire cauchemar : que leurs lois et règles de vie soient mises à l'épreuve», explique le cinéaste. D'un côté, le colon juif — entouré de sa femme et de sa mère — se débat pour savoir s'il doit accepter un verre d'eau venu de la cuisine des religieuses où il a aperçu du porc, interdit dans le judaïsme ; de l'autre, des sœurs liées par un vœu qui leur interdit de s'exprimer et sollicitées pour contacter quiconque pourra réparer la voiture de leurs visiteurs impromptus. Et, dit M. Khalil à l'AFP depuis Londres où il réside, Ave Maria n'est «pas un film sur la religion» car le propos de ce film tourné en anglais, hébreu et arabe se veut bien plus universel. «Dès qu'un enfant naît en Israël/Palestine, on lui assigne des ennemis et des amis, on lui dit qu'il doit se battre pour tel ou tel côté. Ce n'est plus une chose à laquelle il croit, c'est quelque chose qui lui est imposée», affirme-t-il. Et visi- CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 3 mars : A l’occasion de la journée de La Casbah, l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger organise une exposition de peinture et de cuivre de Farouk Benabderahmane et de Samir Beddag. ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos» avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI DE TIZI OUZOU Dimanche 28 février : Journée d’étude sous le thème «Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’ahellil du Gourara». ANNEXE D’AZAZGA DE LA MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI Dimanche 28 février : Journée d’étude sous le thème «Mouloud Mammeri, l’explorateur de l’Ahellil du Gourara». GALERIE D’ART KEZAS (CENTRE D’ARTISANAT DE SAÏD HAMDINE, ALGER) Jusqu’au 14 mars : Exposition-vente d’arts plastiques «Mille et une couleurs» de l’artiste Yacine Kezas. GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY ELBINA, DELY IBRAHIM, ALGER) Dimanche 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et D blement le message porte : Ave Maria, une coproduction française, allemande et palestinienne a déjà récolté 16 récompenses, et été projeté dans une trentaine de pays et plus de 75 festivals. L'oscar, dit M. Khalil, «serait une magnifique consécration de mon travail de réalisateur, la cerise sur le gâteau». Une consécration de plus aussi pour le cinéma palestinien, encore à la traîne dans le monde arabe mais qui a réussi plusieurs percées remarquées, notamment aux Oscars, où plusieurs films ont été retenus dans les finalistes. En 2014, Omar était en lice pour l'oscar, alors que l'année d'avant, Cinq caméras brisées concourait dans la compétition des documentaires. Sofiane Dey. ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER) Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's» de l’artiste peintre Adlane. ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE BOUZAREAH (ALGER) Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontredébat autour du thème «Regard croisé sur la littérature algérienne» animée par Amin Zaoui, Abdelkader Benarab et Amar Zentar, avec des enseignants et des étudiants de français, d’arabe et de tamazight. Le Soir d’Algérie Monde Des obus sont tombés à Damas malgré la trêve Dimanche 28 février 2016 - PAGE SYRIE kurdes s'étant engagés à le respecter. M. Rudskoï a également confirmé que l'armée de l'air russe avait arrêté tous ses bombardements en Syrie après l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-lefeu. «L'armée de l'air russe a totalement arrêté ses bombardements dans la zone verte, c'est-à-dire dans les zones où se trouvent les groupes armés qui nous avaient soumis une demande de cessezle-feu», a-t-il déclaré. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organi- sation non-gouvernementale proche de l’opposition, avait auparavant indiqué que l'aviation de la Russie n'avait effectué aucune sortie depuis minuit au nord de Lattaquié, et que le calme régnait dans les provinces centrales de Homs et de Hama. Les organisations terroristes telles que le groupe Etat islamique (Daesh) et le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, sont exclues de l'accord. Le régime syrien et la Russie, ainsi que la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, pourront ainsi continuer dans les prochains jours à frapper Daesh et Al-Nosra, qui contrôlent plus de la moitié du territoire syrien. Le Président russe Vladimir Poutine avait d'ailleurs souligné vendredi que la Russie continuerait, après l'entrée en vigueur de la trêve, sa «lutte implacable» contre Daech, le Front AlNosra et les «autres organisations terroristes», sans préciser lesquelles. Mais la Russie ne devrait donc effectuer aucune frappe au moins pour la journée de samedi. «Nous honorons une obligation de respecter le cessez-le-feu pleinement», a dit M. Rudskoï. «Mais cela ne veut pas dire que Daesh et Al-Nosra peuvent pousser un soupir de soulagement». Le responsable a précisé que 17 groupes armés qui se battent aux côtés de l’armée régulière ou indépendamment avaient contacté le centre de coordination du cessez-le-feu russe sur la base de Hmeimim pour s'engager au respect de la trêve, qui est contrôlé par plus de 70 drones. La trêve est la première de cette ampleur dans un conflit qui a fait plus de 270.000 morts depuis 2011, déplacé plus de la moitié de la population et qui voit s'affronter une multitude d'acteurs, syriens et internationaux. lences qui déchirent leur pays. L'année 2015 a été la plus sanglante pour eux depuis que l'ONU a commencé en 2009 à compter le nombre d'Afghans tués ou blessés dans le conflit. La guerre a fait au total 11.002 victimes civiles, dont 3.545 morts, l'an dernier, selon son rapport annuel. Les deux attaques de samedi font encore vaciller un peu plus les espoirs d'une reprise du processus de paix avec les talibans, laborieusement mis en branle depuis le début de l'année avec l'appui de la Chine, le Pakistan et les Etats-Unis. Les quatre pays s'attendent à un dialogue direct entre les talibans et Kaboul d'ici à la semaine prochaine. Mais «l'échéance est totalement irréaliste, d'autant que les talibans disent ne pas avoir été contactés» par le quartette, explique à l'AFP Thomas Ruttig, spécialiste de la rébellion au Réseau des analystes sur l'Afghanistan (AAN) basé à Kaboul. Kaboul ne cesse d'appeler «tous les groupes talibans» à s'asseoir à la table des négociations, mais le Président Ashraf Ghani a aussi dit que son gouvernement «ne fera pas la paix avec ceux qui tuent des civils». Un premier round de négociations directes avait eu lieu l'été dernier au Pakistan, mais une seconde édition avait été reportée sine die à l'annonce de la mort du mollah Omar, le fondateur du mouvement. Son successeur, le mollah Akhtar Mansour, ne fait pas l'unanimité. Un contingent non négligeable de cadres et de combattants ont fait sécession en décembre dernier. Au même moment, le mollah Mansour était blessé dans une fusillade déclenchée par une querelle entre cadres au Pakistan. En dépit de ces guerres intestines, les talibans sont loin d'avoir rendu les armes. Depuis la fin de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan fin 2014, ils ont au contraire multiplié les attentats et les offensives sur le terrain. L'agence n’a pas fait état de victimes Selon une source sécuritaire, une dizaines d'obus sont tombés sur le quartier des Abbassides, dans l'est de la ville. Un habitant interrogé par l'AFP a confirmé la chute d'obus sur ce quartier en fin de matinée. Il s'agit du premier incident notoire à Damas depuis l'entrée en vigeur de la trêve initiée par la Russie et les Etats-Unis et soutenue par l'ONU. Des terroristes du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, sont présents dans le quartier de Jobar et la ville de Douma est contrôlée par les seuls rebelles. «La direction générale de l'armée met en garde contre les conséquences de tels actes et appelle tous les citoyens à participer à la réconciliation nationale», selon Sana. Par ailleurs, l’armée russe a annoncé hier la suspension, pour la journée, de toutes les sorties aériennes au-dessus de la Syrie afin de soutenir l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur après minuit vendredi et d'éviter toute erreur de bombardement. «Le 27 février, aucune sortie de l'aviation russe en Syrie, y compris d'avions à long rayon d'action, n'aura lieu en conformité avec la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée en soutien de l'accord decessez-le-feu russoaméricain entré en vigueur et afin d'éviter toute erreur de bombardement», a déclaré à la presse Serguei Rudskoï, haut représentant de l'état-major des forces armées russes. Entré en vigueur samedi (vendredi 22h GMT), l'accord a fait taire les armes sur une partie du territoire syrien pour la première fois depuis mars 2011, le président Bachar Al-Assad une centaine de factions rebelles et les forces Photos : DR Plusieurs obus sont tombés hier en milieu de journée sur Damas quelques heures après l'entrée en vigueur de l'accord de cessation des hostilités avec les rebelles, a indiqué l'agence officielle Sana. «Un petit nombre de terroristes à Douma et Jobar (des secteurs à l'est de Damas) ont tiré plusieurs obus contre des quartiers résidentiels de la capitale», a précisé une source militaire citée par l'agence qui ne qualifie pas la chute de ces obus comme une violation de la trêve. 16 Deux attentats font 25 morts à Kaboul et dans l’est du pays Vingt-cinq personnes ont péri hier en Afghanistan dans deux attentats perpétrés dans l'est du pays et la capitale, deux nouvelles attaques sanglantes qui surviennent au moment où Kaboul tente de ramener les talibans à la table des négociations. Comme souvent, les talibans, qui ont endossé la responsabilité de l'attentat de Kaboul, se sont attaqué à un symbole du pouvoir central en envoyant un kamikaze se faire exploser face au ministère de la Défense, dans le centre-ville. «Douze personnes, dont deux soldats afghans, ont été tuées et 8 autres blessées», a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Un précédent bilan avancé par Abdul Rahman Rahimi, le chef de la police de Kaboul, faisait état de 9 morts et 13 blessés. «Le kamikaze était à pied» et s'est fait exploser à l'heure de sortie des bureaux, a précisé Dawlat Waziri, porte-parole du ministère. D'après les analystes, les talibans multiplient les attentats au cœur de la capitale afghane pour pouvoir peser lors de chimériques négociations de paix avec Kaboul, leur ennemi juré qu'ils combattent depuis la chute de leur régime en 2001. Ils n'ont en revanche pas revendiqué un premier attentat qui a secoué dans la matinée Asadabad, chef-lieu de la province de Kunar, dans l'est du pays. Treize civils ont été tués et 40 autres blessés dans cette attaque qui visait un chef tribal farouchement opposé aux islamistes, selon un porte-parole du gouverneur et le chef adjoint de la police provinciale. Le chef tribal, Haji Khan Jan, a péri dans l'attentat com- mis par un kamikaze à moto devant un marché. Les talibans ne revendiquent généralement pas les attentats qui font de nombreuses victimes civiles, car ils prétendent ne s'attaquer qu'aux soldats afghans, des «larbins» des puissances étrangères, et aux troupes de l'Otan, considérées comme des «envahisseurs», ainsi qu'aux symboles du pouvoir central. Mais les civils payent un très lourd tribut aux vio- AFGHANISTAN 14 morts dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio Quatorze personnes ont été tuées vendredi soir, dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio par les terroristes somaliens Shebab, qui ont eu recours à de grandes quantités d'explosifs lors de cette opération, ont indiqué hier des sources gouvernementale et médicale citant un nouveau bilan. Deux personnes ont succombé à leurs blessures, a rapporté un médecin de l'hôpital Medina de Mogadiscio, portant de 12 à 14 le nombre de morts de la double explosion suivie d'une fusillade entre le commando Shebab et SOMALIE les forces de sécurité. «Dix-huit blessés ont été admis à l'hôpital et jusqu'à présent, deux d'entre eux ont succombé à leurs très graves blessures», a déclaré le Dr Mohamed Moalim. Vendredi soir, peu après l'attaque, un responsable policier avait fait état de 12 morts. L'attaque s'est déroulée vendredi en début de soirée dans le centre-ville de Mogadiscio, à proximité de l'enceinte ultra-sécurisée de la Villa Somalia, complexe fortifié abritant la présidence somalienne et les bureaux du Premier ministre. Deux explosions à quelques minutes d'intervalle ont visé l'hôtel SYL et un jardin public voisin très prisé des habitants de la ville, le Peace Garden. «Selon nos experts, les explosifs utilisés pesaient environ 200 kg, ce qui a fait de cette explosion la plus grande (recensée à Mogadiscio), encore plus importante que celle utilisée à l'encontre de l'hôtel Jazeera», en juillet 2015, a déclaré hier le ministre somalien de la Sécurité, Abdirasak Omar Mohamed. «Les forces de sécurité, a-til ajouté, ont réussi à arrêter le camion (piégé) à un barrage qu'il était en train de forcer et cela a permis de limiter le nombre de victimes (...) Le camion a explosé sur place et tué les gens alentour». (APS) Le Soir [email protected] d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE 17 Le mal de gorge Un mal de gorge peut avoir de multiples causes : la première qui nous fait consulter est l’angine ou la rhinopharyngite. Les autres causes sont des irritations dues à la pollution, au tabac, à une irritation mécanique comme de parler trop fort, trop longtemps, de se racler la gorge, une allergie, la présence d’une tumeur bénigne ou maligne… Face à un mal de gorge persistant, il est conseillé de consulter votre médecin, il examinera votre gorge et fera le nécessaire pour vous soulager. Le magazine de la femme Le pire ennemi de nos dents : le sucre os dents peuvent être agressées de bien des façons, un coup, une chute, un os, le suivi d’un traitement médicamenteux, une maladie, etc. Mais au quotidien, tout au long de la journée, le pire ennemi de nos dents est le sucre. Comment cet ennemi redoutable s’y prend exactement pour endommager nos dents ? Le sucre nourrit les nombreuses bactéries qui cohabitent dans notre bouche, lesquelles produisent des acides. Ces acides peuvent endommager les tissus minéralisés de la dent et à la longue provoquer des caries. N Timbales au chocolat et leur coulis Pour les timbales : 3 œufs, 125 g de sucre en poudre, 125 g de chocolat, 4 cl de lait chaud, 250 g de fromage blanc, 2 c. à s. de beurre ramolli, 3 tranches de pain blanc, 1 c. à s. de cacao en poudre, 1 c. à c. d’essence de vanille. Pour la décoration : 60 g de chocolat à cuire, 125 g de confiture de fraises, fruits de saison, copeaux de chocolat Pour les timbales : Préchauffez le four th.6 (180°C). Faites chauffer le lait et fondre le c h o c o l a t . Détaillez les tranches de pain en morceaux. Battez les œufs et le sucre au robot. Incorporez le lait chaud, le fromage blanc, le chocolat fondu, le beurre, les morceaux de pain, le cacao et l’essence de vanille. Mélangez bien. Versez dans des ramequins légèrement beurrés et faites cuire au four au bain-marie 35 à 40 min. Laissez refroidir et démoulez. Pour la décoration : Faites fondre le chocolat. A l’aide d’une poche à douille, faites des zigzags dans le fond des assiettes avec le chocolat fondu. Déposez les timbales au centre des assiettes, garnissez d’un peu de confiture de fraises, de fruits frais et de copeaux de chocolat. BEAUTÉ Mais il faut savoir que le sucre agit également selon un autre mécanisme, renforçant son potentiel cariogène : le sucre que l’on mange contribue à diminuer le pH de la salive, ce qui amplifie l’acidité buccale et donc le risque de caries. Comment s’en protéger ? En limitant la quantité de sucre consommé bien sûr ! Mais pas seulement. En se lavant les dents après chaque repas. En évitant le grignotage, et à défaut en se lavant les dents après. À savoir que même le pain et le lait contiennent des sucres (glucides complexes), et entraînent donc une production d’acides par les bactéries. En consommant un chewing-gum sans sucre lorsque l’on ne peut pas se laver les dents (la mastication augmente la quantité de salive et permet un autonettoyage des dents). Il est également judicieux de se méfier tout particulièrement des boissons sucrées, lesquelles sont souvent consommées en dehors des repas, et augmentent parallèlement l’acidité buccale, puisque ces boissons, en plus d’être sucrées, sont généralement aussi très acides ! Page animée par Hayet Ben Galettes aux épinards 250 g d’épinards, bottes d’épinards, 4 œufs, 4 tranches de pâté de dinde, 1 oignon, 3 gousses d’ail, 6 cuillères à soupe de farine, deux cuillères à café de persil haché, sel et poivre Préchauffez votre four à 180° (Th.7). Pelez et émincez l’oignon. Lavez et coupez les épinards en lanières. Pelez et hachez l’ail. Hachez le persil. Hachez les tranches de pâté de dinde. Dans une poêle faites-les revenir dans un peu d’huile avec les oignons. Dans un grand saladier, mélangez bien les épinards, le persil, l’ail, les œufs, le sel et le poivre. Ajoutez ensuite la farine, puis les oignons et le pâté de dinde et mélangez bien le tout. Versez dans un plat et faites cuire au four 30 minutes. Prendre la température dans la bouche, c’est plus pratique pour les tout-petits FAUX : Elle ne convient pas aux enfants car elle demande leur coopération. Pour que la mesure soit la plus correcte possible, cette méthode exige que la bouche reste fermée plusieurs minutes et que l’enfant garde le thermomètre sous la langue, sans bouger. Halte au grignotage la nuit ! ngoissée pour un rien, vous avez grossi brutalement sans modifier votre alimentation pendant la journée. La raison ? Vous vous levez la nuit pour grignoter. Voilà comment apprendre à contrôler vos pulsions. Stressée en permanence, vous avez besoin de tout bien faire pour vous rassurer. Vous êtes du genre maniaque, et déléguez difficilement. La journée, vous faites des repas équilibrés. Mais la nuit, vous filez à la cuisine dans un état de demi-sommeil pour engloutir ce qui vous tombe sous la main. Et parfois, vous ne vous souvenez de rien. «Le grignotage nocturne renvoie à l’adolescence : à cet âge, sous l’effet des hormones, l’appétit est déréglé, et les horaires de prises alimentaires souvent décalés,en plus, la nuit, on s’épargne la présence des parents ! Ainsi, votre comportement dénote une certaine régression.Il permet aussi à la femme qui s’est contrôlée toute la journée de s’exprimer.» BON À SAVOIR A Soyez plus cool Sur la nourriture, mais pas seulement : imposez-vous peu à peu des «lâcher-prises» dans tous les domaines (éducation, travail, finances). Stoppez les régimes restrictifs Ligne et plaisir ne sont pas antinomiques ! Réhabilitez au sein de vos repas les aliments que vous avez tendance à diaboliser (féculents, matières grasses, produits sucrés…), mais en quantités raisonnables. Rendez inaccessibles les produits de grignotage Dans la mesure du possible, évitez d’avoir sous la main des biscuits, du chocolat… Ou placez-les dans des endroits difficiles d’accès (haut de placard ....). Peut-être souffrezvous d’hypoglycémies la nuit. Votre rythme alimentaire doit certainement être révisé. Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas manger trop peu le soir car l’organisme a besoin d’énergie pour fonctionner la nuit. Certains aliments doivent également être évités car ils favorisent les fluctuations de glycémie et les éveils nocturnes. Faites un vrai dîner Pas une soupe + un yaourt ! Préparez des repas complets et cuisinez, même simplement. Au menu : un peu de viande ou poisson, des légumes, des féculents, un laitage et/ou un fruit. Bannissez les excitants après 16 h Le café, le thé, les boissons énergisantes hachent le sommeil et perturbent aussi la stabilisation de la glycémie. Prévoyez les bons sucres le soir Pain, pâtes, légumes secs, céréales, bananes… apportent une sensation de réplétion et de calme propice à l’endormissement et évitent des fluctuations de glycémie la nuit. Pas de bonbons ou de biscuits qui favorisent les hypoglycémies en seconde partie de nuit. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son nom ---------------Son prénom Son père Son pays Ecoute ---------------Ebruité ---------------Libéré Dissimula ---------------Aperçu Vieux do ---------------Enlevé ---------------Placés Part (ph) ---------------cube ---------------Diplôme Article ---------------Rage Pronom ---------------Poisson ---------------Polonium Palmipède ---------------Fer ---------------Sommets Pronom ---------------Mourir ---------------Sur le quai Armée ---------------Mous Heurte ---------------Pistolets 18 Attachés ---------------Dorée Erbium ---------------Monsieur Note ---------------Pronom ---------------Connaît Affection ---------------Alliée Son métier Panne ---------------Crasseux Mesures ---------------Joua au PSG Démonstratif ---------------QG Exprimeras ---------------Fruit Diplôme ---------------Ornés Mammifère ---------------Lisse Défaut ---------------Arme ---------------Impliqué Est obligé ---------------Arrivé Flaques ---------------Acquisition ---------------Lutécium Crack ---------------Pars ---------------Nouveau Pronom ---------------Lithium ---------------Lanthane Arsenic ---------------Cuivre ENUMÉRATION Concept ---------------Porte les voiles Piège (ph) ---------------Clairs ---------------Chlore Joyeux ---------------Préfixe Tournai ---------------Article Règles ---------------Chiffre Rusé ---------------Chef Y est née L ET T R E S D E : Riadh Ces colonnes abritent les noms de onze sites de nouvelles centrales électriques photovoltaïques. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Wilaya» R I A D H 1 2 3 4 5 I H A S N A L I D T N T L A I A G S I I Station ---------------Glisse Arbre D E T O U A R S B S O U F B O R D N A J D A F L N A A M A A D R A R S A R H A K U O E L A B B E S S E M S I L T 1- NAÂMA 2- ADRAR 3- SOUK AHRAS 4- SIDI BEL ABBÈS J E J D A L I S M J B O U A R R E R I D 5- MSILA 9- AÏN SALAH 6- DJELFA 10- TINDOUF 7- DJANET 11- BORDJ BOU 8- OUARGLA ARRÉRIDJ 1- PAYS 2- INDUSTRIE 6 3- MONT 7 8 4- VALLÉE 9 10 11 5- DYNASTIE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS HUSSARD-REPARTIR ANES-ALLONS-AIRE RIT-MT-ITS-PIC-I LE-CAUSAS-GO--EN E-POURRI-TAULESMESUREE-GRINCE-E -RIVES-VIANDE-TM TI-ES-TA-CES-TRI AGIR-BELLES-TUER NEF-NERVIS-DE-MA -E-CARNET-D-TAIT F-ERIGES-ROTULERAVIVES-VERRES-C OMISES-MELAIS-AR TETES-CANADA-SUE TRES-GE-ETE-NE-V EES-CENTRE-FORMA RS-PONDUE-MOMIES A-LOUTRE-FORME-S -POMPEE-FARCE-NE COUPES-TOUTE-LIHOVER-BORNE-RIDE ARES-MORTE-RI-SN NOS-LISSE-FIER-T GT-BASSE-MIEL-DO E-RASEE-LIEN-MER AMUSER-LIES-PANS INTERESSES-EVITE MOTS FLÉCHÉS -BIRA-ENTRAINEUR AIRE-AVOUE-DOUEBEE-P-ICE-TE-R-J DN-CASTE-PRADO-S E-MARGE-VOILE-MM LA-RUT----ME-GIS KURDE-----A-TANK R-IE-C-----DIRAI IMA-TOLES-PORE-K MO-SITES-VASE-CD -NOIRES-BILE-CRA STERES-TIRE-CIOIR--R-MURA-ROTIE CABBARRERIDJ-ETE LETTRES DE SABAH (BORNÉO) -MALAISIE--------SADAKAN----------BANGGI-----KOTAKINABALU ---DECHINE----- MOT RESTANT = TISSEMSILT MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Dimanche 28 février 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Port libyen ---------------Méditer Touchée ---------------Fiente Sombra ---------------Décorer Article ---------------Ainsi ---------------Fatiguée Précieux ---------------Bâtiment ---------------Note Brome ---------------Iridium ---------------Tunnel Extrait ---------------Sélénium ---------------Ecoute Nobélium ---------------Ruisselets ---------------Possessif Métal ---------------Dormeurs ---------------Méprisées Alliée ---------------Préparation Solidaires ---------------Fou Choisie ---------------Intimes Plante ---------------Régimes ---------------Aisé Confiantes ---------------Praséodyme ---------------Sommets Prescription ---------------Rompt ---------------Radium Clos ---------------Humanitaire ---------------Réalisées Rince ---------------Solde ---------------Glossine Rédiges ---------------Fourrage ---------------Couleur Existence ---------------Latent ---------------Griffes Cartons ---------------Pierre ---------------Détalerai Nazis ---------------Terre ---------------Sudiste Néon ---------------Fonça (dés) Frôle ---------------Sport Averse ---------------Vraie Serein ---------------Wilaya Brigand ---------------Surveillée Silencieux ---------------Etuis Isolée ---------------Désigna Similitude ---------------Digitigrade Invités ---------------Apprendrai Amusas ---------------Adepte A payer ---------------Fin de soirée ---------------Article Etain ---------------Induration Bagnard ---------------Souffrance Singulier ---------------Pousser Forme d’être ---------------Euphorique Mahatma ---------------Saveur Obsédée ---------------Etreignit ---------------Fuites Pareil ---------------Handicap Erbium ---------------Organisation internationale (dés) Poil ---------------Note ---------------Radium Sain ---------------Calées Valoir ---------------Impliquera Durée ---------------Argon Clôturait ---------------Briser Wilaya ---------------Arme Aggraver ---------------Assagi Manganèse ---------------Aller ---------------Espèce Substance ---------------Coûter Nickel ---------------Conifère Larges ---------------Artère ---------------Calculé Tellure ---------------Camp Baryum ---------------Possessif ---------------Couche Continent ---------------Détériorera Report ---------------Idéal Bateau ---------------Eprouvé Via ---------------Très vif Enfants ---------------Nœud Pronom ---------------Connaître Sevré ---------------Fauve Rocher ---------------Succombé Rince ---------------Praséodyme ---------------Porte les voiles Nobel français ---------------Note Prévenue ---------------Foot à Oran Jeune ---------------Dopé ---------------Césium Décisifs ---------------Scandium Pour deux ---------------Scandium Plat (ph) ---------------Note Théâtre ---------------Gorges Conjoint Tenaces ---------------Avantageux Publicité –––––––––––––––––––– Ag. 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En cette douloureuse circonstance, sa femme, ses enfants, ses petits-enfants, les amis et les proches demandent à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire et que Dieu le Tout-Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis. Repose en paix, cher père. Adieu, Daamar. Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Collectionneur achète tablaux de maîtres. 0771 12 56 21 F141605 –––––––––––––––– Entreprise prend travaux d’étanchéité, garantie 10 ans. - 0559 60 73 94 F141550 –––––––––––––––– Prenons travaux de peinture, maçonnerie et étanchéité. Tél.: 0553 08 24 47 F141569 –––––––––––––––– Tous travaux d’étanchéité, plomberie. 0550 38 56 20 F141562 F113/B1 R10664 B/13 NS OFFRES RESTAURANT CHERCHE • Cuisinier • Aide-cuisinier • Serveur qualifié Alger-Centre, avec hébergement. 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Tél.: 0540 24 73 95 Cherchons en urgence donneurs de plaquettes de sang habitant Tizi-Ouzou ou dans les environs, pour sauver la vie d’une jeune fille leucémique hospitalisée au CHU de Tizi-Ouzou. — Appeler le 0550 21 33 55 (URGENCE SIGNALÉE) GR/B13 CYLKA - Soins à domicile • Ambulance 24h/24 • A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 Urgent : JF, 18 ans, handicapée 100 %, cherche couches 3e âge, bébé n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11 –––––––––––––––– Recrutons néphrologue (H-F), + 45 ans, infirmier dialyseur. Envoyer CV à : [email protected] F141609 –––––––––––––––– Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS D’EMPLOI Agence de voyages à Alger cherche un directeur technique. 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(matériels électroniques, micros, photocopieurs), vidéosurveillance et électricité bâtiment. — Tél.: 023 51 07 20 - Mob.: 0551 959 000 (El-Madania). F022 PANORAMA Malek Alloula et le football Il y a une année, le 17 février 2015, Malek Alloula nous faisait l’impardonnable surprise de s’éclipser. Subitement. Sans crier gare. Comme il a vécu. Avec lui, la chronique people n’a rien à gratter. Aucune place pour les apparences, les postures, le cirque médiatique. La discrétion faisait de lui l’un de ces êtres essentiels sur lesquels aucune futilité n’avait prise. Même dans sa présence à l’autre, on sentait cette retenue presque timide, celle d’une sentinelle veillant sur un univers dans une autre dimension. Avec lui, bien qu’il n’en parlât pas – peut-être est-il primordial de ne pas en parler- on comprenait qu’être poète ne consiste pas uniquement à ciseler de beaux vers. C’est aussi et surtout habiter un autre monde avec ses codes et ses tourments auxquels s’ajoute celui de devoir se farcir un quotidien par trop prosaïque. A la différence de certains de ces poètes qui se glorifient de l’onction qu’est censé leur valoir cet état vécu comme une élévation, Malek Alloula vivait sa singularité comme une clandestinité qui le plaçait au même niveau que tout un chacun. Il ne donnait pas l’impression d’avoir un plus par rapport à vous et moi. Pour être sincère, il m’est arrivé de vouloir échanger avec lui sur la poésie. En vain. Comme si en parler entre deux sujets quelconques allait profaner cette quête essentielle. La seule fois où son actualité éditoriale, à la faveur de la sortie de son ouvrage Le Cri de Tarzan, la nuit, dans un village oranais (2008), avait dicté que je lui fasse une interview, il avait exigé de répondre par écrit, comme s’il ne faisait pas confiance à la volatilité de la parole susceptible de trahir la patience, la durée, la réflexion, la densité qui sont l’apanage de la poésie. Avec lui, on réussissait la prouesse de ne pas s’exprimer oralement sur la poésie même lors d’une interview. Pour moi, Malek Alloula a donc toujours été le poète puriste, exigeant, parfois même hermétique. Son univers, un entrelacs de pierres précieuses, de mots d’orfèvre, m’a toujours paru trop immaculé pour s’acoquiner avec le quotidien. Dans ses arcanes, on avait l’impression qu’il errait avec parfois le désarroi ironique de celui qui ne trouvait pas ses marques et qui pensait en même temps qu’il n’était pas nécessaire de les trouver. Même quand je l’ai mieux connu, je l’imaginais chevauchant un nuage, loin de nos préoccupations de terriens et de nos lieux communs. Et voilà qu’un jour, je découvre qu’il lui arrive de descendre de son nuage pour s’intéresser au… foot. Oui, ce fut pour moi très surprenant ! Franchement, je ne voyais pas Malek Alloula en passionné de foot. N’importe qui, mais pas lui ! Un préjugé me l’aurait même fait figurer dans cette liste d’intellectuels et d’artistes que nous nous amusions à élaborer avec des amis dans les années 1980, à l’époque de la Coupe du monde de 1982. Nous avions découvert ainsi qu’il y en avait parmi eux qui étaient infichus de dire combien de temps durait un match de football et combien de joueurs comportait une équipe. Quelque chose d’imprécis chez Malek Alloula m’avait laissé croire qu’il appartenait à cette catégorie. Eh bien non ! J’allais découvrir qu’il ne ratait pas un seul match à la télévision. Quand les circonstances le tenaient loin de chez lui à l’heure d’un grand match, il cherchait un café où on pouvait suivre la retransmission de la rencontre sportive. Mieux encore : lui, si peu loquace sur tout autre sujet, était capable de parler longtemps du classement de tel club ou des qualités et limites d’un joueur. Oui, c’est comme ça : il était capable de parler longtemps de stratégie et de tactique, lui par ailleurs si discret. Mais je fus encore plus surpris d’apprendre de son propre aveu que dans sa jeunesse, il avait joué au foot à Bel-Abbès. Et sous la direction de… Ben Barek, la perle noire, celui dont Pelé disait : «Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en est le dieu.» C’était en 1957, l’année où Ben Barek accepta pour une saison le poste d'entraîneur de l'USM Bel-Abbès. A l’époque où je découvrais l’attrait du foot sur Malek Alloula, j’étais tombé sur un numéro de «Hommes et migrations», une revue française de sciences sociales consacrée aux faits migratoires. La publication traitait précisément des footballeurs immigrés. Ayant parcouru avec beaucoup d’intérêt une longue biographie de Ben Barek, il me sembla naturel que je donne à lire à Malek Alloula cet article sur l’entraîneur dont il Par Arezki Metref [email protected] parlait avec beaucoup de fierté. Malheureusement, étant moimême un joueur médiocre, je mis longtemps à lui faire la passe. Il me relança pendant près de 6 mois, toutes les deux semaines. Je lui répondais invariablement que je n’avais toujours pas retrouvé cette revue dans mon fouillis. Je finis par mettre la main dessus et je lui apportai comme promis. Plus tard, il me dira l’avoir lu avec l’intérêt qu’on peut imaginer pour son ancien entraîneur. Je lui demandai ce qu’il avait pensé de cet article qui m’avait passionné. Il me répondit avec ce grand sourire éloquent qui précédait ses appréciations mitigées. Et aujourd’hui, je m’aperçois qu’avec Malek Alloula j’aurai davantage parlé foot que de poésie. A. M. POUSSE AVEC EUX ! Allah ghaleb ! Date de péremption Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Par Hakim Laâlam largement dépassée ! La France ? Un très grand pays. Avant, elle colonisait la jungle. Aujourd’hui, elle… …la vide ! Je trouve extrêmement intéressant le flop magistral enregistré par le Palais dans ses tentatives pour nous arracher des «ah !» et des «oh !» scandalisés autour de l’activité du MAK en Kabylie. En d’autres temps, le régime de bananes sans goût qui nous non-gouverne aurait eu la capacité de réveiller tous ses réseaux «Baltaguias». De rameuter toute la famille révolutionnaire pour stigmatiser ces «méchants séparatistes du MAK» et pour crier à l’Algérie en danger. Certes, des filets de voix cassées, des couinements de rombières aujourd’hui encore rémunérées au cachet d’aspirine ont bien tenté de faire écho-casseroles. Mais rien ! L’Algérienne et l’Algérien lambda ne marchent plus à cette dope ! Le temps où des gosses du quartier du 1 er-Mai étaient rétribués au casse-croûte pour …casser du manifestant kabyle est révolu. Le joujou présidentiel semble cassé, H.S. comme son proprio ! Le citoyen ne se laisse plus embarquer. Dans tous les sens du terme. Sauf pour sortir crier qu’il va mal. Pour le reste, vouloir le «lever» contre d’autres compatriotes, lui faire commettre le sale boulot de matraquage, ça ne percute plus ! Module détraqué ? Usé à force d’avoir été sur-utilisé ? Peut-être. Au-delà des recettes toutes prêtes du Palais et sorties régulièrement depuis l’indépendance pour nous réguler, nous mater du ciboulot, l’indifférence citoyenne autour des gesticulations du pouvoir sur la question du MAK trahit le coup de pompes. Un vrai coup de pompes. La caisse à outils traditionnelle ne suffit plus à réparer les pannes, à faire soudure, à atténuer les chocs et à coller les morceaux. Et, plus édifiant, plus instructif encore, je ne sens pas la volonté ferme du Châtelain et de tous ses apprentis d’enrichir la gamme des outils classiques par de nouveaux, de faire appel à des techniques «novatrices» de matage et de colmatage du rafiot. Rien de tout cela. Le régime est à bout de souffle. L’atelier ne sort plus rien de révolutionnaire. Allez ! Je vais oser un concept fou : l’inventivité répressive est sur cale. A plat ! Sans rien en conclure d’extraordinaire, je note juste qu’il est toujours utile d’enregistrer ce genre de décès, cette sorte de mise au grenier. Et tout en le notant, je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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