Lire lejournal en PDF

l Ils sont d’origine européenne, ils ont épousé la cause algér ienne
et ont rejoint le FLN duran t l a guerre de Libération. Ils se sont
battus aux côtés des Algériens pour une Algérie libre et
in dépendant e. Aujourd’hui, leurs familles se battent pour que
l’Algérie indépendante dédie des lieux publics aux noms de ces
moudjahidine et chouhada pour leur rendre hommage et justice.
Le Bonjour du «Soir»
Un week-end
très kabyle…
A quoi rime la sortie d’Aït Hamouda ? L’un
des principaux fondateurs du RCD s’attaque
violemment à Saïd Sadi, installant le doute
auprès des militants de ce parti qui sauront,
j’en suis convaincu, dépasser cette étape
difficile. Il y a quelques années, je m’étais
élevé contre les graves accusations
proférées contre Boumediène, et qu’il
accusait d'avoir amassé de l’argent dans une
banque newyorkaise. Il y a quelques
semaines, je m’étais élevé contre le RCD qui
chassait sans ménagement le fils
d’Amirouche. Aujourd’hui, je ne peux être
que solidaire de Saïd Sadi et lui exprimer
toute la sympathie du monde ! C’est la
rançon de la fidélité !
Quant au MAK, il faut aussi savoir ce que
nous voulons. On lui reprochait de tenir des
assises en France et ailleurs, «preuve» de sa
servilité ! Mais, quand il organise son
congrès au cœur de la Kabylie, la police
accourt pour bloquer les accès. On
remarquera, toutefois, que la répression
féroce du passé n’est plus qu’un mauvais
souvenir. Des arrestations, il y en a eu mais
tout le monde a été libéré aussitôt. Tant
mieux, parce qu’une étincelle peut tout
enflammer et c’est ce qu’attendent les
partisans d’une internationalisation de la
prétendue «question» kabyle.
Dans les deux cas, la sagesse doit être de
rigueur. Certains peuvent penser que la
Kabylie est «éclatée». Non, elle est
simplement traversée par des courants
divers et parfois antagonistes, et c’est le
meilleur visage de la démocratie !
[email protected]
La guerre secrète
a commencé
l LIBYE
PAGE 3
Photos : DR
Ces moudjahidine
en quête de
reconnaissance
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
IVETON, MAILLOT, ACOMPORA, LUCETTE ...
l Une guerre sans merci contre Daesh
s’opère aux por tes de l’Algéri e. La
présence de commandos améri cains,
britanniques et fr ançai s sur le sol libyen
est désor mais confir mée à l’heure où l’aile
politique des islamistes (le gouver nement
de Tr ipoli) redouble d’activité pour tenter
de se faire reconnaît re par les
pays de tout e la région, l ’Algérie
en par ti culier, en vue d’ar racher une
victoire politi que.
PAGE 3
l FFS
Habib Yousfi quitte Nebbou réitère Le RCD prévient «Notre système
les principes d’une «banqueroute politique est
la présidence
inclassable»
de son parti
financière»
de la CGEA
l SAÏDA NEGHZA ÉLUE EN
QUALITÉ DE PRÉSIDENTE
PAGE 5
PAGE 5
l ALI BENFLIS À PARTIR
DE CHLEF :
PAGE 5
Photos : DR
PAGE 4
l À L’ISSUE D’UNE RÉUNION DE
SON SECRÉTARIAT NATIONAL
DIMANCHE 28 FÉVRIER 2016 - 19 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7728 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
Offensive
marocaine
C'est une véritable opération
de propagande que vient de
livrer le gouvernement marocain
à l'endroit de l'Algérie. Ce vendredi, le ministre de la
Communication marocain a
lancé un plan de formation, étalé
sur cinq ans, de 5000 jeunes sur
le thème du Sahara occidental.
En fait, c'est une véritable armée
d'internautes qui
sera déployée
sur la toile pour
d é n i g r e r
l'Algérie
et
réclamer l'ouverture des frontières.
ERISCOOP
Changements à Bellara
[email protected]
Dimanche 28 février 2016 - Page 2
Le complexe de sidérurgie de Bellara est en train de changer de portefeuille. En raison de difficultés financières, la
société qatarie Industries a décidé de céder ses parts à
sa compatriote Qatar Mining. Industries Qatar, détenue
par Qatar Petroleum et un fonds de pension, compte
réduire son déploiement à l'étranger et se concentrer
sur les investissements à l'intérieur du pays.
Finalement, décision
signée
Finalement, le ministère
de l’Enseignement supérieur vient, après celui
de la Santé, de parapher
la décision interministérielle obligeant les
professeurs
chefs de service à faire
valoir leurs
droits à la
retraite à
65 ans.
Elle réside à Paris
et ouvre une pharmacie
à... Aïn Arnat
Une pharmacienne, née et
résidant toujours à Paris, où
elle exerce également, a bénéficié d’une décision d’installation
d’officine à... Aïn Arnat (Sétif).
Cette pharmacie est déjà opérationnelle et les confrères sur la
liste d’attente ne comprennent pas
la décision de la Direction de
la santé et de la population de Sétif.
Un jour, un sondage
Pensez-vous qu’il va y avoir
une intervention étrangère en Libye
malgré la réticence des pays voisins ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que le gouvernement va accepter
l’idée d’une amnistie fiscale générale telle
que proposée par le président de la Caci ?
OUI :
40,7%
I
Résultat sondage
NON :
52,2%
S. OPINION :
7,2%
Dialogue avec un inconnu
S
AS
SO
OI T
T DI
IT E N
N P
PA
SS
SA
AN T
T
l est des jours comme ça où l’on se surprend à penser qu’entre aimer son pays
pour ce qu’il est et ne pas supporter la
moindre critique qui est opposée à certains
de ses indignes représentants, il y a un
abus à ne pas commettre aux yeux d’âmes
inconscientes ou de mauvaise foi.
Il y a, en d’autres termes, ceux qui font
exprès de ne pas comprendre ou qui ont
compris mais éprouvent un malin plaisir à
s’en prendre aux autres, et il y a ceux qui
ont été conditionnés à ne voir et à ne
reproduire que ce qu’une bonne partie de
nos dirigeants indignes leur affirme ou leur
commande de faire. Et attention à vous si
vous tentez d’ébranler leurs certitudes. Il y
a, aussi, enfin, ceux qui, sous couvert de
l’anonymat, vont vous refaire la classe et
vous livrer le bien-fondé de leur analyse
quand ils ne sont pas d’accord avec vous.
Le dernier billet sur ces Algériens, qui,
une fois ailleurs, ne maîtrisent plus ni leurs
faits ni leurs gestes et foncent tête baissée
sur les femmes des autres, sans s’encombrer de cette réalité qui veut qu’elles ne
sont pas une chose que l’on s’approprie
juste parce que l’on décide que tout est
enfin possible, a recueilli l’adhésion de
ceux qui me l’ont exprimé — merci à eux —
et dérangé, et quand je dis dérangé, je suis
très en deçà de la colère qui m’a été signifiée le matin même de sa parution.
Par un lecteur. Un seul, je dois dire.
Pourquoi en parler alors ? Ce ne sont pas
tant le «ya m’ra» par lequel on vous interpelle, menaçant, ni les insultes qui s’ensuivent et moins encore le verdict cinglant
selon lequel vous n’êtes pas faite pour ce
métier qui vous dérangent. C’est le temps
que l’on perd à s’inventer un pseudonyme,
juste pour pouvoir vous vomir dessus, à
l’abri des autres, que je trouve horripilant
tant il renseigne sur le caractère si peu
courageux de l’inconnu à vous dire bien en
face ses certitudes et sa désapprobation.
Par Malika Boussouf
[email protected]
«Douga douga» ! C’est le pseudo dont
s’est affublé mon «admirateur» pour
plaindre mon ignorance et auquel j’aurais
envie de dire que la qualité de ses conseils
et du vocabulaire qui les porte, il faut, pour
être certain de faire mouche, commencer
par en tester les effets chez soi.
M. B.
La guerre secrète a commencé
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
LIBYE
Abla Cherif - Alger (Le Soir) Explications : il y a trois jours, une
information de la plus haute importance est divulguée par des
médias français qui annoncent la
présence de forces spéciales et
d’agents secrets français en Libye
dans le cadre d’opérations
conjointes avec Washington et
Londres. Elle fait l’effet d’une
bombe qui entraîne immédiatement l’ouverture d’une enquête du
gouvernement français car les éléments publiés relèvent du secret
défense. Bizarrement, le Premier
ministre du gouvernement de
Tripoli, non reconnu par la communauté internationale qui gardait
jusque-là le silence sur la question, confirme publiquement l’information. «Il y a, dit-il, des forces
commandos spéciales qui dirigent
les combats en cours à Benghazi
depuis un centre d’opérations sur
la base de Benina (…) ils ne combattent pas et le groupe est composé uniquement de conseillers».
Le voile est levé sur les véritables
intentions de la communauté internationale décidée à réduire autant
que faire se peut l’avancée des
groupes de Daesh en Libye et par
là minimiser ses capacités de nuisance à l’étranger. Et ce voile est
levé au moment où des informations de plus en plus pressantes
laissent entrevoir une imminente
intervention étrangère dans ce
pays qui prendrait la forme de
bombardements des positions de
Daesh à l’exemple de celui qui a
été récemment mené par les
Américains. Mais la véritable guerre avait en réalité commencé. Loin
des médias, des bruits de guerre
traditionnels et ses conséquences
désastreuses sur les pays de la
région (l’Algérie et la Tunisie en
particulier) qui ont alerté sur la
BOUIRA
nécessité d’être informés de toute
éventuelle action à) entreprendre
«des actions discrètes, voire
secrètes, ponctuelles et très
ciblées» affirment les Français ont
été mises en place pour éliminer
les cadres de Daesh. Selon un
responsable militaire cité par le
journal Le Monde, «la dernière
chose à faire serait d’intervenir en
Libye. Il faut éviter tout engagement militaire ouvert et opter pour
la discrétion».
La présence militaire française
a été également confirmée par un
officier supérieur libyen au Figaro
qui rapporte : «Ce groupe donne
des recommandations à l’armée
ces responsables ont entrepris
une opération de rapprochement
avec les autorités des Etats voisins, l’Algérie en particulier, via
des pays arabes connus pour
entretenir la mouvance islamiste.
Cette opération les a amenés à
dévoiler les zones de leur implantation sur le territoire libyen qu’ils
affirment dominer à 70%. Cette
domination s’étalerait de la zone
Ouest jusqu’à Kofra au Sud-Est et
la région de Darna au Nord-Est. Le
gouvernement de Tripoli affirme en
outre détenir sous son contrôle la
zone de champs pétroliers de
Djodrane et s’interroge, par conséquent, sur les raisons qui poussent
la communauté internationale à ne
pas lui tourner le dos. Comme
pour donner des preuves de sa
bonne volonté, le gouvernement
de Tripoli a annoncé, hier, l’arrestation de plusieurs membres de
Daesh dont le chef de cette organisation à Sabrata, bombardée par
l’aviation américaine le 19 février
dernier.
A. C.
Photo : D. R.
Une guerre sans merci contre Daesh s’opère aux portes
de l’Algérie. La présence de commandos américains, britanniques et français sur le sol libyen est désormais
confirmée à l’heure où l’aile politique des islamistes (le
gouvernement de Tripoli) redouble d’activité pour tenter
de se faire reconnaître par les pays de toute la région,
l’Algérie en particulier, en vue d’arracher une victoire politique.
3
La présence de commandos américains, britanniques et français se confirme.
nationale libyenne dans sa lutte
contre le terrorisme mais ne combat pas aux côtés des forces
libyennes». Objectif, décapiter la
tête de l’organisation islamiste qui,
acculée militairement, tente actuellement d’œuvrer pour se redé-
ployer sur le plan politique.
D’autre part, et selon les spécialistes du dossier, ce même gouvernement active en ce moment pour
faire reconnaître sa suprématie sur
le terrain libyen. Ainsi, et selon les
informations dont nous disposons,
Après avoir annoncé son refus de toute intervention
militaire armée en Libye, la Tunisie se serait rétractée, du
moins, relativement. Ce retour de manivelle a été annoncé, vendredi, par le ministre de la Défense Farhat Horchani
en visite dans le sud du pays, soit au poste frontalier de
Ras Jédir.
agents de sécurité frontalière et
des douaniers. En outre, a annoncé le ministre des Finances, Slim
Chaker, des scanners ont été installés au contrôle des marchandises en attendant la mise en
place d’autres qui seront affectés
au contrôle des voyageurs.
Par ailleurs, en relation avec
les manifestations de protestation
des syndicats des forces de sécurité devant le siège de la présidence du gouvernement, celui-ci
entend engager des poursuites
judiciaires contre tout syndiqué
ayant envahi le siège de la présidence du gouvernement et lancé
un «Dégage» à M. Habib Essid.
Dans cette affaire, celui-ci
donne l’impression d’être esseulé
et isolé. Aucun soutien ne lui a été
La Tunisie n’est pas contre une attaque
étrangère contre Daesh
TOUT EN AFFIRMANT SON ATTACHEMENT À SA POSITION ANTÉRIEURE
De Tunis, Kattou Mohamed
Le ministre a, cependant, précisé que la Tunisie rejette toujours
l’intervention armée étrangère «au
sens classique» du terme, en raison de ses conséquences sur la
Tunisie rappelant, à ce sujet, la
situation chaotique qu’elle a vécue
en 2011 suite à l’attaque de l’Otan.
Mais, elle accepte que des
frappes soient dirigées contre les
positions de Daesh tout en souhaitant que les parties libyennes par-
Trois trafiquants d’armes
arrêtés et des armes
de guerre récupérées
Les éléments de la Gendarmerie nationale ont
réussi jeudi à mettre la main sur un important réseau
de trafiquants d’armes au village de Selloum, dans la
commune d’Aghbalou, à 60 kilomètres à l’est de
Bouira, a-t-on appris ce vendredi de sources sûres.
D’après nos sources, l’opération a été déclenchée
après qu’un citoyen, qui possède une maison isolée
en cours de construction, eut remarqué aux abords de
cette maison un mouvement suspect de véhicules.
Alertés, les éléments de la Gendarmerie nationale de
la daïra de M’chedallah se sont déplacés sur les lieux
où ils ont tendu une embuscade au cours de laquelle
ils ont interpellé trois personnes qui étaient à bord de
deux véhicules. Après une fouille minutieuse des deux
véhicules, ils ont trouvé une quantité importante
d’armes de guerre et des munitions. Hier, un communiqué du MDN faisant état de 9 fusils à pompe et de
quatre pistolets automatiques récupérés ainsi que la
saisie des deux véhicules. Cependant, nos sources
ne précisent pas si ces trafiquants font partie des
réseaux de soutien au terrorisme ou agissent dans le
cadre de la grande criminalité, après la prolifération
des armes de guerre en provenance de la Libye.
H. M.
viennent à une issue politique. Le
ministre a, par ailleurs, adressé un
message au peuple tunisien l’assurant que les frontières sont bien
protégées. Malgré ces assurances, le peuple tunisien vit avec
inquiétude l’évolution de la situation en pays voisin, tout comme les
autorités. Dans ce contexte, 50
caméras seront prochainement
installées au poste frontalier de
Ras Jédir qui portera le nombre de
ces équipements à 88 pour améliorer la qualité du travail des
apporté par les partis politiques y
compris ceux qui sont représentés
au gouvernement. Quant à la présidence de la République, elle a
annoncé par la bouche de son
porte-parole, Moez Sinaoui, qu’elle «condamnait la tournure prise
par la manifestation, mais ne
comptait pas prendre des
mesures» contre ceux qui ont fait
fi de l’état d’urgence décrété dans
le pays. Qu’elles soient organisées
au moment où le pays est confronté à de nombreux problèmes plus
importants que les augmentations
salariales des agents des forces
de l’ordre, ces manifestations laissent les observateurs se poser
la question : «Qui se place derrière ?»
K. M.
La cour de Béjaïa confirme
l’arrestation de Zouhir Mehdaoui
SUSPECTÉ D’ÊTRE UN PROCHE D’ABAAOUD
L’affaire de Zouhir Mehdaoui, le jeune émigré bruxellois de 29
ans, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Oued Ghir, à
Béjaïa, pour une présumée appartenance à un groupe terroriste
Daesh activant à l’étranger, a fait réagir le parquet de Béjaïa.
En effet, dans un communiqué de
presse, le procureur général annonce
l’ouverture d’une enquête préliminaire
«aux fins de recueillir des éléments de
preuves ayant, selon le même communiqué, permis l’identification de la personne en question». «Faisant suite à des
informations parvenues au parquet de la
République d’Akbou, sur une possible
implication d’un citoyen originaire de la
région dans des activités terroristes et
son éventuelle appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger, une
enquête préliminaire a été ouverte aux
fins de recueillir les éléments de preuves,
ce qui a permis l’identification de la personne en question» lit-on dans le communiqué du procureur général de Béjaïa.
La même instance judiciaire fait savoir
que dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à l’encontre de Zouhir
Mehdaoui en date du 17/02/2016, et
suite à sa convocation, l’intéressé s’est
présenté devant le juge d’instruction. Et
d’ajouter qu’en date du 23/02/2016, interrogé sur les faits et confronté aux
charges retenues à son encontre, le mis
en cause a été placé en détention préventive, tout en précisant que l’instruction
suit son cours. Pour rappel, Zouhir
Mehdaoui est considéré comme un des
lieutenants de Abdelhamid Abaaoud, le
cerveau des attaques terroristes de
Paris, survenues le vendredi 13
novembre 2015 et ayant coûté la vie à
130 personnes.
Né en 1987 à Tamokra, dans la wilaya
de Béjaïa, marié à une citoyenne belge
de 55 ans, le suspect vit à Saint-Gilles,
en Belgique, à quelque 3 km de la capitale Bruxelles, et exerçait comme agent
d’entretien dans une municipalité toute
proche de sa résidence. Les fortes coïncidences et la nette ressemblance de
Zouhir Mehdaoui, montré dans une vidéo
diffusée en boucle par toutes les chaînes
d’information, au lendemain des attentats
de Paris, ont suscité moult interrogations
au sein de la population de son village
Tamokra, qui l’a aussitôt dénoncé aux
services de la Gendarmerie nationale.
Les responsables de ce corps de sécurité avaient immédiatement saisi leur hiérarchie en prenant l’information au
sérieux. Le jeune de Tamokra a été
reconnu par tout son village aux côtés
d’Abaaoud, le sinistre terroriste belgomarocain abattu par les forces de police
dans un immeuble de Saint-Denis,
quelques jours après la macabre attaque
de Paris.
Kamel Gaci
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Ces moudjahidine
en quête de reconnaissance
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
IVETON, MAILLOT, ACOMPORA, LUCETTE ...
4
Salima Akkouche – Alger (Le
Soir) - «Que vaut la vie d’un
homme, surtout la mienne, ce qui
compte, c’est l’Algérie, son avenir,
je vais mourir mais l’Algérie sera
libre demain», ces mots ont été
prononcés par Fernand Iveton
avant son exécution à la prison de
Serkadji, le 11 février 1957.
Pour que nul n’oublie, un hommage a été rendu hier au cimetière chrétien de Saint-Eugène à
Iveton, l’enfant de Salembier qui a
offert sa vie pour l’Algérie, et à
Georges Acompora, l’enfant de
Bab El-Oued, ancien condamné à
mort, qui a consacré sa vie pour
une Algérie libre, indépendante et
tolérante, décédé le 11 février
2011.
Au total, il y a eu une soixantaine d’exécutions à Alger de martyrs
d’origine européenne, selon
Colozi Félix, moudjahid, compa-
gnon de Fernand Iveton. Pourtant
comme beaucoup de pages de
notre histoire, ces noms restent
anonymes pour de nombreux
Algériens. Est-il tabou d’évoquer
ces noms comme étant des moudjahidine ? Dans une lettre adressée par la famille Henri Maillot,
cette dernière se demandait pourquoi ces moudjahidine d’origine
européenne dont l’attachement à
la patrie et le sacrifice ne sont plus
à prouver, sont bannis du carré
des martyrs ? Leurs noms, s’insurge-t-on, ne figurent sur le fronton
d’aucun lycée ni université ni
encore moins sur un lieu public.
Pour que leur combat ne soit
pas vain et pour qu’ils ne restent
plus des oubliés de la Révolution
algérienne, les familles lèvent
encore une fois leur voix pour
demander un lieu de mémoire
pour ces moudjahidine pour qu’ils
Fernand Iveton.
restent dans la mémoire collective. Colozi Félix, malgré son âge
avancé, se rappelle encore de son
compagnon et des actions qu’ils
ont menées aux côtés des
Algériens. L’homme qui faisait partie du groupe de Fernand Iveton
lors du dépôt d’une bombe dit
avoir encore des remords pour
l’exécution de ce dernier. Les
choses auraient pu être différentes. Comment ? Colozi porte
les remords d’un procès qui fut
expéditif et durant lequel son
Henri Maillot.
Georges Acompora.
témoignage n’a pas été pris en
considération.
«Nous avons été graciés mais
pas Iveton» dit-il amèrement
comme s’il s’en voulait de rester
encore en vie. Iveton, raconte-t-il,
ne voulait pas que la bombe tue
des personnes, c’est pourquoi, il a
décidé de la déposer pour qu’elle
explose à 19h30 au lieu de 18h30
à l’usine de gaz située à
Ruisseau, où il était tourneur. «Il
voulait une explosion témoignage
et non meurtrière» dit-il. «Nous
avons été torturés pour leur donner le lieu du laboratoire où étaient
fabriquées les bombes, Iveton a
fini par leur dire qu’il connaissait le
lieu mais il a conduit les policiers
sur une fausse piste.
Malheureusement, il a été arrêté encore une fois en tentant de
s’enfuir et il a dit que la femme qui
lui a donné la bombe était une
blonde alors que Jaqueline
Guerroudj était une brune» a rapporté Colizi.
S. A.
Photos : DR
Ils sont d’origine européenne, ils ont épousé la cause
algérienne et ont rejoint le FLN durant la guerre de
Libération. Ils se sont battus aux côtés des Algériens pour
une Algérie libre et indépendante. Aujourd’hui, leurs
familles se battent pour que l’Algérie indépendante dédie
des lieux publics aux noms de ces moudjahidine et chouhada pour leur rendre hommage et justice.
M. Habib Yousfi, 87 ans, quitte la présidence de la
Confédération générale des entreprises algériennes
(CGEA), tout en gardant la présidence d’honneur. Hier,
lors des travaux de l’Assemblée générale ordinaire de la
confédération patronale, tenue à Alger, les membres de
cette organisation patronale, venus de 30 wilayas, ont élu
à l’unanimité Mme Saïda Neghza en qualité de présidente de
la CGEA.
Younès Djama - Alger (Le
Soir) - Lors d’une allocution lue à
cette occasion, Habib Yousfi, qui
quitte la CGEA qu’il a présidée
pendant 25 ans, a fait un plaidoyer en faveur de l’organisation
patronale tout en décochant des
flèches à l’égard d’autres organisations patronales, sans les citer.
Tout en assurant que la CGEA est
la «doyenne» du patronat algérien, M. Yousfi souligne que de fait
son organisation refusait «fondamentalement de se voir coiffée en
matière de représentation par des
structures dont la crédibilité fait
défaut» malgré le soutien indirect
qu’elles reçoivent de certains
membres du gouvernement et qui
ont fait de la promotion pour elles
auprès du patronat européen.
«Nous sommes fiers d’annoncer aujourd’hui que la CGEA est
une organisation leader en
Algérie, en fonction de sa représentativité et de sa crédibilité et
nous n’avons pas à en rougir. Car,
nous avons estimé que notre
devoir en tant qu’entreprises algériennes est d’abord de servir l’indépendance chèrement acquise.
Et il est important de comprendre
aujourd’hui que les défis ne peuvent être relevés qu’à travers la
mobilisation de tous et particulièrement des opérateurs économiques», a affirmé Yousfi.
Ce dernier a également décla-
ré que la CGEA a concrétisé son
assise en tant que structure patronale «crédible » et en installant sa
représentation à travers une trentaine de wilayas du territoire
national. «Cela prouve, selon lui,
qu’il y a une réelle mobilisation
des potentialités que nous avons
dans notre pays. Notre assise
organique est un état de fait
reconnu par les autorités, et c’est
à travers cette fusion que les
autorités considèrent notre organisation en tant que leader et
doyenne des organisations patronales». M. Yousfi a souligné qu’il
était impératif d’aller vers une
réorganisation «interne» de sa
structure «afin de permettre à l’organisation d’être prête pour relever les défis de ce pays, en créant
les richesses et les emplois malgré la situation qui nous est imposée par une conjoncture extérieur
liée à la question des prix du
pétrole».
De son côté, la nouvelle présidente de la CGEA, Saïda
Neghza, s’est dit «honorée» par
cette consécration tout en s’engageant à défendre les entreprises
affiliées à la confédération auprès
des autorités. Elle s’est montrée
conciliante avec les autres organisations patronales, notamment le
Forum des chefs d’entreprises
(FCE) qu’elle a pourtant sévère-
Habib Yousfi.
ment attaqué à plusieurs reprises.
«Nous n’avons aucun problème
avec le FCE. La preuve, nous
avons invité certains de ses
membres» à l’AGO de l’organisation patronale dont elle préside
désormais aux destinées.
Y. D.
consommation, Mohamed Abidi
insiste sur la réadaptation de la
réglementation du crédit à la
consommation et la précision du
taux d’intégration. Et d’expliquer :
«Aujourd’hui, n’importe quel opérateur peut importer des lots de
pièces et composants de véhicules et faire le montage sur place
avec 1% de taux d’intégration et
pouvoir ainsi faire partie de la liste
des produits concernés par le crédit à la consommation.»
Il estime qu’il fallait carrément
créer un crédit dédié à l’automobile et laisser le crédit à la consommation pour le reste des produits
nationaux tels que les appareils
électroménagers.
La FAC plaide également pour
l’allègement des intérêts bancaires afin d’«encourager l’investissement et par là même la
consommation».
Et à son président, Zaki Hariz,
de proposer quelques solutions.
«Soit c’est aux opérateurs de supporter la différence du prix du produit, c'est-à-dire l’intérêt et permettre ainsi au citoyen de payer
uniquement le coût initial du produit, soit l’intérêt est partagé entre
l’opérateur et la banque. Sinon,
accorder un crédit avec zéro intérêt», suggère-t-il.
Ry. N.
La FAC plaide pour un crédit automobile à part
CRÉDIT À LA CONSOMMATION
La Fédération algérienne des consommateurs (FAC)
appelle à la reconsidération des modalités du crédit à la
consommation. Elle estime que l’automobile devrait être
séparée du reste des produits nationaux à travers un crédit à part.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) –
Pas convaincue du taux d’intégration dans le tissu industriel national de 10 à 12% avancé par l’Etat,
la FAC affirme que le taux «réel»
ne dépasse pas les 7 à 8%.
D’ailleurs, estime-t-on, la totalité
des produits éligibles au crédit à
la consommation ne répondent
pas au taux d’intégration reconnu
mondialement, soit 40%. «Il faut
que le taux d’intégration atteint les
40% pour qu’on puisse attribuer
au produit l’origine de produit
national», expliquait Mohamed
Abidi, le vice-président de la FAC,
hier au forum du quotidien El
Moudjahid à Alger.
Selon lui, aujourd’hui «il est
indispensable de déterminer c’est
quoi réellement une production
nationale et avec quel taux d’intégration». Appelant à reconsidérer
les modalités du crédit à la
Photo : Samir Sid.
Habib Yousfi quitte la présidence de la CGEA
SAÏDA NEGHZA ÉLUE EN QUALITÉ DE PRÉSIDENTE
Actualité
«Notre système politique est inclassable»
Le Soir
d’Algérie
ALI BENFLIS À PARTIR DE CHLEF :
M. Kebci-Alger (Le Soir) - A l’appui de son assertion lancée hier à
Chlef à l’occasion d’un regroupement
régional des cadres et militants du
parti, Ali Benflis avance le fait que les
juristes et les experts en droit constitutionnel, en droit public, en sciences
politiques et en sociologie politique
du parti se sont retrouvés face à un
défi intellectuel insurmontable : celui
de classer le régime politique algérien parmi les régimes constitutionnels connus dans le monde.
«Nos experts se sont demandé si
notre régime politique était de type
présidentiel et ils en ont conclu que
non. Ils se sont demandé si notre
régime politique était de type présidentialiste et ils en ont conclu que
non. Ils se sont demandé si notre
régime politique était de type semiprésidentiel et ils en ont conclu que
non. Ils se sont demandé si notre
régime politique était de type parlementaire et ils en ont conclu que non.
Ils se sont demandé si notre régime
politique
était
un
régime
d’Assemblée et ils en ont conclu que
non. Ils se sont donc trouvés dans
l’impossibilité de classer notre régime politique dans quelque catégorie
que ce soit parmi tous les régimes
politiques connus dans le monde»,
affirme-t-il. Même si, au bout, poursuit-il, «ils ont dû trouver une solution
à ce dilemme et ils ont qualifié le régime politique algérien d’hyper- présidentialiste», un régime «unique»
«sans équivalent dans le monde».
Et d’explorer les caractéristiques
de ce régime politique singulier, estimant que notre régime politique est
bâti sur un culte : le culte de la personnalité, le culte de l’homme providentiel, le culte de l’homme fort et le
culte du zaïmisme. «Notre pays n’a
jamais connu de tels excès et une
telle dérive. Cette dérive est étrangère à nos valeurs, à notre culture et à
notre conception du gouvernant.
Notre pays n’a jamais vécu une
situation où un homme – et un
homme seul- est placé au-dessus de
l’Etat, de la Nation, de la société, de
la Constitution et des lois».
Un culte de l’homme providentiel,
de l’homme fort, du zaïm aux quatre
conséquences
particulièrement
graves, note l’ancien chef de gouvernement, citant, entre autres, «la
concentration de tous les pouvoirs
entre les mains d’un seul homme qui
n’est pas en mesure de les assumer
dans leur intégralité, la marginalisation des institutions et l’empêchement de la mise en place soit d’une
séparation soit d’un équilibre des
pouvoirs»... Avec comme conséquences «une situation où il n’y a
plus de médiations politiques, écono-
Photo : Samir Sid
Le président du parti des Avant-gardes des libertés
poursuit de pourfendre le pouvoir en place, qualifiant,
cette fois-ci, le système qui le sous-tend d’«inclassable».
D’où, selon lui, «l’impérieuse nécessité de sa refondation
à travers une transition démocratique consensuelle,
ordonnée et apaisée».
Ali Benflis.
miques et sociales dans notre pays ;
il n’y a plus que des clientèles politiques, économiques et sociales qui
gravitent autour du pouvoir personnel
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
et qui donnent à celui-ci la fausse
impression qu’il est efficacement
relayé dans toute la société», «l’hégémonie du pouvoir personnel sur
tous les segments de la vie politique,
économique et sociale de la Nation»
où, selon lui, «réside la nature totalitaire de notre système politique. Le
pouvoir personnel veut tenir d’une
main de fer les institutions, l’administration publique, la société civile, le
monde économique et le paysage
médiatique»
Pour le président du parti des
Avant-gardes des libertés, l’Algérie
est «toujours en attente de sa modernisation politique car la dernière révision constitutionnelle n’a d’aucune
manière mis fin à ses archaïsmes»,
considérant qu’elle «attend toujours
la naissance de l’Etat de droit où la
citoyenneté serait réhabilitée, où la
souveraineté populaire serait respectée, où les libertés et les droits
seraient protégés, où le gouvernant
serait responsable et comptable de
5
ses actes, où la Constitution et les
lois seraient inviolables et où l’Etat
serait garant de l’intérêt général et
non celui d’intérêts particuliers».
L’alternative, poursuit Benflis, est
dans l’enclenchement «d’une transition démocratique» car «vitale pour
notre pays et que le redressement et
le renouveau de notre pays ne s’accompliront pas sans elle puisque
c’est elle qui fournira à notre pays un
nouveau cap, de nouvelles ambitions
et de nouvelles perspectives, c’est
d’elle que viendra la fin de l’immobilisme, de la stagnation et de la
régression». Pour le président du
parti des Avant-gardes des libertés,
si «la pérennité du régime politique
en place est synonyme de l’échec
répété et des reculs renouvelés, la
transition démocratique est, quant à
elle, synonyme d’horizons nouveaux
plus prometteurs et de marche
en avant plus mobilisatrice et plus
rassembleuse».
M. K.
Le RCD prévient d’une «banqueroute financière»
À L’ISSUE D’UNE RÉUNION DE SON SECRÉTARIAT NATIONAL
C’est le secrétariat national du
parti, réuni vendredi dernier, en session mensuelle ordinaire, qui tire la
sonnette d’alarme.
Pour cette instance du RCD, «le pays subit
une crise financière aux sombres perspectives»
avec, «en une trentaine d’années d’extraction
effrénée des richesses naturelles, le régime a
réussi à aggraver la dépendance du pays tout en
épuisant ses richesses naturelles».
Même le Fonds de régulation des recettes présenté comme un «butin de guerre» fond «plus vite
que prévu, devant les tares et les précarités d’une
gestion approximative et l’acharnement des clientèles à maintenir leurs statuts au détriment de
larges couches de la population», note encore
l’exécutif du RCD dans le communiqué sanctionnant sa réunion. Et de lire en «la suppression des
franchises douanières la dénonciation de l’Accord
d’association avec l’Union européenne» et renseigne sur la «panique et probablement des incompétences graves dans les centres de décision», en
référence aux «rectifications apportées, plus tard,
et qui dénotent d’une légèreté inquiétante».
Mais pas que cette banqueroute financière
puisque le RCD n’exclut pas également des
troubles sociaux «incontrôlables à cause d’une
part, du manque de ressources pour maintenir des
transferts sociaux qui n’ont pour seule base matérielle que la rente pétrolière et gazière et, d’autre
part, de la politique de répression contre les syndicats autonomes et l’intégration de l’UGTA, réduite à des chapelles bureaucratiques entretenues
par la rente». Une Centrale syndicale autrefois
«symbole de la mobilisation et des sacrifices des
travailleurs algériens pour la liberté et l’indépendance» et «aujourd’hui l’instrument privilégié du
régime pour la domestication du monde du travail» qui se retrouve «réduite à quémander l’installation de sections syndicales auprès d’opérateurs
privés». Et de dénoncer son silence au moment
où, selon le RCD, «des licenciements économiques se multiplient et le drame des travailleurs
licenciés du Sud scellent son expulsion du monde
du travail», exprimant, au passage, son inquiétude
quant à «l’absence d’une représentation forte et
crédible dans ce secteur». Evoquant également
«une violence en lien avec une situation régionale
explosive et les dérives régionalistes du régime
algérien», allusion aux «risques réels d’intervention militaire en Libye avec des débordements
inévitables sur l’Algérie qui doivent constituer une
préoccupation majeure», le secrétariat national
du RCD note la «fragilité du tissu social, l’isolement du pouvoir qui ne tire plus de soutiens qu’à
travers des allégeances extérieures conjugué à
des déséquilibres régionaux ouvrent la voie à des
dérapages qui font peser des menaces y compris
sur l’intégrité et l’unité du pays».
Plus grave encore est, selon lui, la collaboration des populations du sud du pays avec les services de sécurité qui «n’est plus ce qu’elle était et
ce qu’elle doit être à cause, précisément, de la
politique de répression et du sentiment d’exclusion». Et d’estimer «qu’il n’est pas trop tard de
mobiliser les Algériennes et les Algériens pour
imposer un autre cours aux évènements», et ce,
«par l’ouverture d’une autre phase politique qui
associe l’ensemble des forces vives du pays pour
doter la nation d’institutions légitimes et crédibles».
M. K.
Nebbou réitère les principes de son parti
«Rien ne se fera sans le FFS.» C’est le premier secrétaire national du FFS, M. Nebbou, qui a fait cette déclaration lors de son intervention devant des militants du parti,
à l’occasion de la cérémonie de réouverture du siège de
la fédération d’Alger.
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
- Le FFS veut rester fidèle aux principes pour lesquels son chef historique et président d’honneur, feu
Hocine Aït Ahmed, a milité depuis la
création du parti en septembre 1963.
C’est le message qui ressort des propos tenus par son premier secrétaire
national à l’occasion de la cérémonie
portant réouverture du siège de la
fédération d’Alger.
En effet, lors de sa brève déclaration faite en la circonstance, M.
Nebbou a déclaré que «cet espace
rouvert aujourd’hui sera celui de la
libre expression des idées démocratiques et patriotiques». Il dira également que «cet espace de libre débat
n’est pas seulement celui du FFS
mais celui de tous les Algériens».
«Nous avons un lourd héritage qu’on
doit préserver et que nous devons
défendre», a lâché l’orateur. C’est
dans cette optique qu’il dira que «la
direction du parti a tracé une feuille
de route, dont le principal objectif est
celui de la restructuration du parti à
travers la tenue de plusieurs congrès
de fédérations». Et au premier secrétaire national de souligner que «rien
ne se fera sans le FFS». Autrement
dit, le plus vieux parti de l’opposition
démocratique en Algérie a inscrit son
FFS
déploiement organique dans la perspective de se préparer pour les prochaines échéances politiques.
D’ailleurs, M. Nebbou a réitéré les
positions de son parti, à savoir «un
changement politique pacifique qui
doit se faire avec la société civile et
les acteurs politiques partageant
avec nous les projets démocratiques
et républicains». «On va se déployer
et le programme de ce futur déploiement sera débattu et connu lors de la
prochaine réunion du conseil national
de notre parti qui se tiendra prochainement», a-t-il ajouté.
Pour rappel, lors de la tenue de
son dernier conseil national, soit quarante jours après la disparition de feu
Aït Ahmed, le FFS a réitéré que «tout
projet constitutionnel ne reflétant pas
le plus large consensus possible est
inéluctablement voué à l’échec et ne
permettra nullement de répondre à la
crise multidimensionnelle que vit
notre pays». «Le FFS réaffirme que
seul un processus constituant permettra au peuple algérien de recouvrer sa souveraineté dans un cadre
consensuel et pacifique pour l’avènement d’une deuxième République.
Le FFS demeure convaincu que
la construction d’un consensus national est la seule solution en mesure
de sortir le pays du statu quo», a-t-on
expliqué.
A. B.
«Nous voulons une Constitution du peuple»
FILALI GHOUINI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MOUVEMENT ISLAH :
«Nous voulons une Constitution du
peuple, pas celle des présidents»,
soutient le secrétaire général du mouvement Islah, lui pour qui la nouvelle
Loi fondamentale du pays est celle
des seuls partis du pouvoir, le reste de
la classe politique et la société entière
ayant été tenues en «marge» du projet.
Filali Ghouini qui s’exprimait, hier, à l’ouverture
des travaux d’une conférence féminine du mouvement, affirme que la nouvelle Constitution n’échappe pas à une «constante» du système politique, le
«même à être à la tête du pays depuis le recouvrement de son indépendance à nos jours». Un pouvoir qui a, selon lui, lamentablement échoué dans
la gestion des affaires du pays, fuit ses responsabilités et s’obstine à refuser toute présentation de
bilan». «C’est lui qui a géré la période du socialisme, celle de l’ouverture économique et démocratique et veut qu’on l’accompagne pour dépasser la
difficile crise multidimensionnelle qui se présente
au pays», ajoute Ghouini.
Le secrétaire général du mouvement Islah note
avec dépit que la pensée unique est fort malheureusement de mise encore chez les tenants du
pouvoir. Il en veut pour preuve le message du pré-
sident de la République à l’occasion de la célébration du double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures et la création de l’UGTA.
Un message qui fait «l’éloge de la seule centrale
syndicale», ignorant superbement le reste des syndicats autonomes pourtant de large représentativité, notamment dans la fonction publique, la santé
et l’éducation». Et à Ghouini d’en appeler à la
réparation de cette «injustice» et à éliminer ce
«résidu de l’ère de la pensée unique révolue», en
associant les syndicats autonomes aux débats qui
engagent le pays en les faisant participer notamment aux «tripartites».
M. K.
Le Soir
Régions
4000 nouveaux stagiaires à Annaba...
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - Page
6
FORMATION PROFESSIONNELLE
ment connue en matière d’orientation
pédagogique des stagiaires dans les établissements.
L’on a pris en compte, les exigences
socioéconomiques pour éviter de former
pour former. Il s’agit, selon le directeur de
la formation et de l’enseignement professionnels à Annaba, de répondre aux exigences de la demande du marché local en
termes de métiers à proposer à l’apprentissage, à la formation et à l’enseignement
professionnels des jeunes des deux
sexes.
C’est donc pour bien maîtriser l’ensemble des aspects pédagogiques que le
ministère de tutelle a lancé un travail de
terrain avec l’organisation d’une série de
rencontres régionales. Les concepteurs
de la nouvelle démarche ont, d’une certaine manière, ignoré la traditionnelle
démarche en appelant les formateurs et
autres cadres de maîtrise ainsi que les
chefs d’entreprises publiques et privées,
grands pourvoyeurs de postes de travail,
à enrichir la démarche avec des propositions réalistes. C’est, d’ailleurs, cet esprit
qui a prévalu tout au long des 14 conférences régionales ponctuées par celle,
nationale, organisée à Alger.
Il en a résulté des recommandations
allant dans le sens d’une plus grande maîtrise de la formation et l’enseignement
professionnels d’une part, et, d’autre part,
rendre le secteur de la formation plus
attrayant pour toutes les parties impliquées, formateurs, stagiaires, pourvoyeurs de postes d’emploi. Même si le
premier responsable local du secteur est
resté avare en chiffres en termes de
filières, particulièrement celles nouvelles
sur lesquelles se sont rués les jeunes des
deux sexes, il n’en demeure pas moins
que quelque 110 filières ont été mises à la
disposition des candidats des deux sexes
dans la wilaya de Annaba.
Il ressort que les deux instituts de formation et d’enseignement spécialisés
implantés dans la commune du chef-lieu
de wilaya auront fort à faire pour canaliser
le flux des jeunes demandeurs. Ça sera
aussi le cas au centre d’El Hadjar, spécialisé dans les métiers des travaux de la
terre et de l’élevage en tout genre, celui de
Berrahal pour les métiers de la ferronnerie, l’ajustage…, ou à Chetaïbi, Aïn Berda
et El Bouni. Il y a également les deux
centres spécialisés dans l’apprentissage
d’un métier des jeunes de niveau scolaire
primaire auxquels seront dispensés des
cours théoriques et pratiques de divers
métiers du bâtiment dont la maçonnerie,
l’électricité, la peinture, la forgerie et
l’étanchéité.
A. Bouacha
tuées. La visite de la délégation officielle
qui a eu lieu peu avant midi, a attiré
presque tous les habitants qui ont
convergé vers la minuscule place du village. Un habitant d’un certain âge nous
dira «la dernière visite d’un wali dans
notre localité remonte au milieu des
années 80, il était arrivé par hélicoptère,
aussi, la visite du wali aujourd’hui qui
vient de s’enquérir de nos conditions de
vie est un grand événement».
Structures médicales, éducatives,
administratives, sociales telles que la
construction de logements ont figuré au
menu de la visite de la délégation officielle, à la fin de laquelle a été tenue une
réunion avec des citoyens représentant
les différentes localités, les P/APC des
communes de Boumedfaâ et d’El Hoceïnia, du chef de daïra et des différents
directeurs de l’exécutif concernés.
Après que les P/APC aient présenté
un exposé de la situation que vivent leurs
communes, ce qui a été et ce qui reste à
réaliser, que les représentants des
citoyens des différentes localités aient
exposé leurs doléances et leurs souhaits, après que les directeurs de l’exécutif aient donné les chiffres précis sur
les dotations et autres subventions dont
les communes ont bénéficié, le wali a
pris la parole pour répondre point par
point aux demandes citoyennes et
prendre les décisions attendues. Pour la
localité de Talaouine, la plus touchée par
le sous-développement, il a été décidé
d’une extension de l’électrification rurale,
la réhabilitation des 13 km de route entre
Aïn Dem et Talaouine, le captage des
sources, sur le budget de la wilaya. En
ce qui concerne l’habitat rural, il a été
rappelé que ne peuvent en bénéficier
que ceux qui sont propriétaires, de
manière directe ou indirecte, de terrains
à bâtir. Ceux qui envisageaient un périmètre proche du lieu-dit Nessissa (Boumedfaâ), ont essuyé un refus catégorique «ce périmètre servira d’assiettes
pour des projets d’investissements, producteurs de richesses pour tous.
A propos d’investissements, toujours
à Boumedfaâ, trois grands projets sont
en cours de réalisation, notamment celui
d’une grande briqueterie moderne à qui il
a été promis la concession pour l’exploitation d’une colline de marne.
On signale que de nombreux investisseurs ont pris option pour la réalisation
de différents projets, mais ne se sont pas
manifestés par la suite. A ce sujet, instruction a été donnée pour que la situation soit assainie dans les meilleurs
délais.
S’agissant de la restitution des armes,
le chef de l’exécutif a fait savoir que les
pouvoirs publics ont entamé cette restitution et qu’un certain nombre d’armes ont
déjà été remises à leurs propriétaires, en
ajoutant que l’opération est en cours et
ceux dont les armes ne seront pas
retrouvées, ceux-là seront compensés.
Karim O.
Son importance est reflétée par la présence du wali de Annaba, Youcef Cherfa.
Ce dernier présidera cet événement au
centre de formation d’El Bouni flambant
neuf. Ce nombre est appelé à être orienté
vers les dizaines de métiers qui leur sont
proposés dans le cadre du plan quinquennal 2015/2020.
Il faut dire que ce rendez-vous pédagogique été préparé au mois de décembre
dernier par les responsables du ministère
de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Les mêmes responsables ont
tenu à expliquer à leurs effectifs, aux
chefs d’entreprises publiques et privées et
Photo : DR.
Dès aujourd’hui dimanche,
quelque 4.000 nouveaux stagiaires
sur une capacité d’accueil de
17.000 filles et garçons, de divers
niveaux scolaires (primaire, moyen
et secondaire) ayant raté leur scolarité classique, devraient être au
rendez-vous que leur a fixé le secteur de la formation et l’enseignement professionnels dans la wilaya
de Annaba.
à leurs invités, toute la pertinence de la
nouvelle orientation. C’est que cette rentrée de la formation et de l’enseignement
professionnels du 28 février 2016 s’effectuera autrement que celle traditionnelle-
...Plus de 2 300 nouveaux
inscrits à Aïn Témouchent
Le coup d'envoi de la nouvelle session de la formation et enseignement professionnels a été donné hier à l'Institut spécialisé Ouaddah-Benaouda de Aïn-Témouchent. Cette rentrée de février se caractérise par l'inscription de 2 300 nouveaux inscrits dans les différentes spécialités qu'offrent les centres de formation à travers le
territoire de la wilaya de Aïn-Témouchent. Selon le premier responsable du secteur,
M. Mostefaoui Kouider, cette saison connaît l'ouverture de plusieurs nouvelles spécialités relatives à la demande et aux besoins de la wilaya en matière de formation.
S. B.
Talaouine, le hameau du bout du monde…
BOUMEDFAÂ (AÏN DEFLA)
Talaouine, un nom quasi inconnu des habitants des autres régions, un
hameau situé à l’extrême est de la wilaya de Aïn-Defla, dans la zone limitrophe avec la wilaya de Médéa, dans la daïra de Boumedfaâ, compte
quelque 470 âmes qui survivent, accrochés aux flancs des collines nues.
Les habitants sont confrontés à de`
multiples problèmes depuis des décennies. En premier lieu, ils souffrent d’isolement puisque Talaouine se situe à 13 km
de Aïn Dem et à 25 km du chef-lieu de la
commune, Boumedfaâ, à l’est, 10 km les
séparent de la commune de Ouamri
(wilaya de Médéa). Les routes qui y
mènent, tant vers Aïn Dem que vers
Ouamri sont dans un état déplorable qui
les rend presque impraticable surtout en
hiver, menacées par des éboulements en
certains endroits.
Les affres de l’isolement sont accentuées par l’absence de transport. Selon
les habitants que nous avons rencontrés,
en marge de la visite officielle de la localité qu’a effectuée le wali, accompagné
des membres de l’exécutif, mercredi dernier, il n’existe que deux transporteurs
qui descendent le matin très tôt en direction de Aïn Dem, ne remontent vers
Talaouine que le soir à la tombée de la
nuit.
Toujours selon des habitants, la couverture sanitaire de la population du
hameau est très déficiente. Il existe bien
une salle de soins mais l’infirmier qui y
est affecté n’y fait que de rares et brèves
apparitions, tout comme le médecin qui
ne vient que les mardis et qui ne consul-
te que pendant quelques heures seulement, en général de 10 à 14h. De ce fait,
les malades doivent se déplacer, pour
une simple injection, vers Aïn Dem ou
bien Ouamri (Médéa), en louant un véhicule à 600 DA, voire plus, selon l’heure.
Concernant la scolarisation, selon des
élèves et leurs parents, l’horaire scolaire
est de 9h du matin à 15h, à cause de la
difficulté pour les élèves et les enseignants de joindre l’établissement.
L’eau potable coule rarement dans les
robinets du hameau de Talaouine. Les
habitants ne disposent que d’un petit
réservoir de 300 m3, ne suffisant pas à
tous les foyers pour faire des réserves.
Pourtant, Talaouine signifie en langue
amazighe «les tois sources». On nous
indique que «l’une de ses trois sources,
si les services de l’hydraulique avaient
pris la peine de la capter, cette eau de
très bonne qualité, qui coule à longueur
d’année dans le lit d’un ruisseau, pourrait
suffie à tout le monde».
Sur le plan sécuritaire, d’anciens
gardes communaux démobilisés ont restitué leurs armes. Ils se disent menacés,
surtout que la localité adossée à la montagne surnommée Kaf Ettiour (La falaise
des oiseaux) est isolée, aussi ils souhaitent que leurs armes leur soient resti-
Régions
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - Page
Des mesures salutaires à Souk-Ahras
7
Devant la propagation rapide du virus
Zika en Amérique latine et dans les
Caraïbes, et face à cette menace, en dépit
qu’aucun cas n’a été décelé en Algérie,
hormis quelques spécimens d’aedes albopictus ont été capturés dans l’Oranie et en
Kabylie, la Direction de la santé et de la
population au niveau de la wilaya de SoukAhras dans le cadre de la préparation et
de l’alerte face à cette maladie, vient de
mettre un dispositif prophylactique pour
contrecarrer l’apparition éventuelle de ce
virus sur le territoire de la wilaya, d’autant
plus que Souk-Ahras est une région frontalière avec la Tunisie.
Dans ce contexte, un point focal chargé
de la maladie à virus Zika vient d’être désigné au niveau de la DSP de Souk-Ahras
dont la mission est de coordonner le cas
échéant, la prise en charge de tout cas
suspect et son lieu de détection jusqu’à
son arrivée à l’hôpital, nous a déclaré le
directeur de la santé et de la population le
Dr Ben Khelifa, en sus de l’installation des
cellules de veille aux fins d’évaluation de la
situation, ajoutant qu’un dispositif d’isolement a été mis en place au niveau du service infectieux à l’établissement public hospitalier Ibn Rochd de Souk-Ahras, au
niveau du poste de contrôle sanitaire frontalier dans la région de Heddada, où des
moyens humains et matériels ont été mobilisés tels que des équipes médicales, une
ambulance pour prendre en charge tout
patient suspect ainsi que les moyens de
protection tels que les thermomètres frontaux et des solutions hydro-alcooliques.
En matière de lutte, des mesures salvatrices ont été prises par les services de la
wilaya qui consistent à éliminer les points
d’eau stagnante favorables au développement des moustiques. Autres mesures et
pas des moindres qui consistent en l’élimination des gites larvaires et des moustiques adultes avec l’utilisation des produits
insecticides.
Barour Yacine
Sénateurs et députés se rebiffent
DÉVELOPPEMENT DE LA WILAYA D’EL TARF
Ce qui n’était que rumeur, conciliabules
sans lendemain et chuchotements sans
écho sur une prétendue initiative des sénateurs et députés que compte la wilaya,
toutes obédiences et chapelles confondues,
d’organiser une grande rencontre avec la
population et les cadres de la wilaya pour
débattre sans fioritures ni scories de la problématique du développement touchant tous
les secteurs, est en train de prendre forme,
inexorablement. En effet, compte tenu des
chiffres avancés tels des trophées par l’administration et qui ne reflètent guère la réalité du terrain et l’augmentation sans cesse
des besoins des populations en matière de
prise en charge sociale, d’emploi et de logements nonobstant les sommes mobilisées
par l’Etat, les représentants du peuple des
deux Chambres ont jugé utile et urgent de
tirer la sonnette d’alarme pour une reprise
BLIDA
salutaire de la dynamique du développement et une mobilisation tous azimuts des
capacités et points forts de la wilaya.
Nos sources ont martelé avec force
qu’«un rapport exhaustif et détaillé sera par
la suite adressé aux hautes autorités de
l’Etat pour leur faire part de la situation réelle de la wilaya et les besoins exprimés par
sa population».
Daoud Allam
Les cartes d’identité biométriques pour les candidats
au bac seront délivrées la semaine prochaine
Les services de l’administration locale des différentes
daïras de la wilaya de Blida
sont sur le point d’entériner
l’opération de délivrance des
cartes d’identité biométriques
pour les candidats au baccalauréat
de
la
session
2015/2016. C’est ainsi que les
élèves de classes de terminale
recevront leurs nouvelles
cartes au courant de la semaine prochaine. C’est ce qu’a fait
savoir le premier responsable
de l’exécutif de la wilaya,
Abdelkader Bouazghi, en
marge des travaux du conseil
exécutif, à savoir que les services en charge de la délivrance de ce document à travers
toutes les daïras et communes
de la wilaya sont arrivés à un
MOSTAGANEM
taux de 50%, ce qui laisse
entendre qu’un grand pas a été
réalisé à cet effet. A cette occasion, le wali de Blida a demandé à ce que les efforts soient
multipliés et a instruit la directrice de l’éducation pour qu’elle
termine l’opération de transport
des élèves de terminale vers
les services chargés de la prise
des photos ainsi que la sensibi-
L’impératif de promouvoir l’esprit
entrepreneurial
A l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI Dahra) de Mostaganem, il a été organisé
en cette fin de semaine un séminaire consacré à la
création et au développement des entreprises.
Le séminaire aménagé en
conférences-débats et en travaux d’ateliers a été une occasion particulière pour débattre
des préoccupations et des handicaps qui entravent l’évolution
de l’entrepreneuriat en Algérie,
tout en informant l’assistance
quant aux possibilités d’investissement et d’accession au crédit
nécessaire accordé par les
firmes bancaires.
Animée par des cadres et
des représentants des organismes financiers et des institutions mises en place aux fins de
promouvoir la PME-PMI, la rencontre aura permis de passer en
revue un large éventail des problématiques inhérentes aux dispositifs de soutien à la création
de l’emploi, et du processus de
l’investissement en général.
Des débats et une approche qui,
à travers maintes interventions,
ont versé dans la passion dès
qu’il s’agissait d’évoquer l’état
des lieux de la situation actuelle,
et surtout de l’écart à combler
pour prétendre au diapason de
la compétitivité.
En marge de cette rencontre,
des organismes administratifs et
financiers, à l’instar du CNRC,
de l’ANDPME (Développement
de la PME), de l’Ansej, de la
Cnac, de l’Andi et des banques
ont présentés des bilans chacun
dans son secteur.
L’Ansej a financé 100 microentreprises au cours de l’année
2015 au profit des jeunes diplômés générant quelque 300
emplois tandis que le directeur
de la BEA a fait part du financement de 6 000 micro-entreprises
à travers 5 wilayas de l’Ouest
depuis l’année 1996 à 2015
générant 11 400 emplois pour
un
montant
de
11 milliards DA.
La Cnac quant à elle, a financé 3 000 micro-entreprises et
l’Angem a financé 18 400 projets induisant ainsi 8 500
emplois pour un montant de 7,7
milliards DA et ce, pour la même
période.
A. B.
lisation de ces mêmes élèves
au niveau de leurs établissements sur l’importance de cette
opération afin que tout le
monde ait sa carte d’identité
biométrique
avant
les
vacances de printemps.
Enfin, le wali de Blida s’est
dit rassuré de la volonté des
travailleurs
des
services
concernés par cette opération
quant à son entérinement dans
les délais impartis.
M. B.
Photo : DR.
POUR CONTRECARRER LA MENACE ZIKA AUX FRONTIÈRES
NOUVELLE LIGNE MARITIME
MOSTAGANEM/VALENCE
La vente
des billets
a commencé
La nouvelle ligne maritime pour le
transport des passagers, reliant le port de
Mostaganem à celui de Valence Espagne,
sera ouverte le 13 mars prochain à titre
expérimental, a annoncé le directeur régional de l’ENTMV M. Latrech Benamar.
La ligne assurera deux rotations régulières deux fois par semaine, dès la prochaine saison estivale et une desserte une
fois tous les 15 jours en hors saison.
L’Entreprise portuaire de Mostaganem
(EPM) assurera les prestations de mise à
disposition du quai Maghreb ainsi que les
utilités techniques aux car-ferries d’une
capacité de 1 300 passagers et 300 véhicules.
Par ailleurs, le programme des traversées a été mis au point à travers toutes les
agences de l’ENTMV et celles agréées. Le
prix du voyage en aller et retour a été fixé
à 20.000 DA en classe économique (fauteuil), à 53.700 DA dans la même catégorie avec véhicule et 60.220 DA en classe
cabine avec véhicule.
A. B.
CNAS DE AÏN TÉMOUCHENT
Journée de sensibilisation
pour la nécessité de s'affilier
Conformément aux recommandations de la tutelle pour une meilleure
action de sensibilisation, l'agence
Cnas de la wilaya de Aïn-Témouchent
mène inlassablement des campagnes
de sensibilisation envers les travailleurs pour leur expliquer les nouvelles modalités de la nouvelle loi de
finances complémentaire 2015, sur les
rôles et activités de la Caisse qui oblige
chaque employeur qui n'a pas encore
déclaré sur son activité ou sur ses travailleurs, de se présenter de gré à la
Caisse pour régulariser la situation
avant la fin du premier trimestre de
l'année 2016, et ce, pour éviter les
mesures contenues dans la loi en
vigueur. A cet effet, la Direction des
affaires religieuses et des wakfs de la
wilaya, qui est considérée comme le
partenaire incontestable des opérations de sensibilisation, en collaboration avec la Cnas, ont organisé une
journée de sensibilisation animée par
des professeurs experts en la matière
au profit de mourchidates et imams
pour qu'ils soient au fait de la nécessité de s'affilier à la Caisse pour, ensuite,
informer les concernés et les membres
de leurs familles, sur les profits qu'ils
peuvent générer en s'affiliant à la Caisse et, par conséquent, la participation
effective de la lutte contre les accidents de travail et les maladies professionnelles. Les différentes interventions ont porté sur les volets de solidarité, l'entraide et les cotisations régulières pour bénéficier de la couverture
sanitaire et des indemnités.
S. B.
Soi-même comme un autre ou l’aménagement
Le Soir
d’Algérie
e titre de cette présentation,
emprunté à Paul Ricœur, même
légèrement détourné, exprime ce
désir, que ressentent parfois les chercheurs, de pouvoir parler de soi-même
comme s’ils parlaient d’un autre quand ils
sont en prise avec des questions qui touchent directement à leur personnalité, à
leur intimité, à leur subjectivité.
En parler à la personne du délocuté,
de manière objectale. C’est le niveau de
réflexion exigé dans ce type de traitement
de la langue maternelle qu’est l’aménagement linguistique lorsqu’on travaille soimême sur sa propre langue maternelle,
particulièrement quand celle-ci a subi les
L
Contribution
(1)
plus ou moins «artificielle». Et cette artificialité acquise entraîne l’amenuisement
de son efficience et de sa fonctionnalité
sociale locale. Ce qui équivaut à une
restructuration profonde du paraître global de la langue, son aspect phénoménologique, dont le moindre effet est de
déstabiliser sa cohérence habituelle et sa
représentation mentale phonétique, morphologique, lexicale, sémantique et
même syntaxique. C’est pour cela qu’il
est toujours préférable d’agir par ce que
Karl Popper appelle le peace-meal engeneering (= procéder par petites touches).
Les locuteurs natifs, pour la satisfaction desquels il aura été déployé
Dans quelles conditions peut-on imaginer qu’un
locuteur kabylophone, par exemple, quels que
soient son âge et son niveau d’instruction,
ressentirait-il le besoin d’apprendre une langue
artificielle même dite tamazight, au lieu
d’apprendre le français, l’anglais ou l’arabe
scolaire, compte tenu des fonctionnalités sociales
de ces langues et bien d’autres (utilitarisme) ?
affres de la marginalisation et de l’oppression, et surtout quand nos propres actes
pourraient lui causer de graves préjudices. Cette posture épistémique, absolument difficile à tenir, est, cependant, tout à
fait nécessaire afin de garantir un traitement un tant soit peu objectif dans lequel
l’empirisme intervient comme validation
d’une procédure hypothéticodéductive et
constructiviste sans aller, toutefois,
jusqu’à l’invention de la réalité.
C’est ce en quoi consiste la dure posture épistémique de l’intellectuel critique,
celui dont la société attend qu’il l’éclaire
de son expertise et non qu’il se soumette
douillettement à une posture apologétique populiste : plaire durant l’instant,
quitte à provoquer la destruction de la
volonté sociale. L’intellectuel n’a pas
vocation à se ranger sur des postures
militantes, être «pour» ou être «contre».
Aussi le simplisme doit-il être absolument
évité dans tout débat sur des questions
sensibles et complexes que seul le paradigme de la complexité en sciences
sociales est à même de comprendre les
contours. Aménager une langue de
moindre diffusion ayant survécu autant au
darwinisme linguistique qu’aux interventions symboliquement destructrices de la
volonté des hommes est une véritable
gageure aux plans linguistique et symbolique. La survie d’une langue de moindre
diffusion est une question d’une grande
sensibilité, car quand elle sera perdue,
elle le sera non seulement pour ses locuteurs natifs, mais aussi pour l’humanité
entière. Cette survie dépend, aujourd’hui,
en contexte de sociétés humaines mondialisées de la communication et ouvertes
à toutes les influences, et à une tendance
de standardisation culturelle et linguistique prégnante, de l’intelligence et de
l’efficacité des institutions d’aménagement spécialisées, mais surtout de ses
capacités créatives, utilitaristes, d’absorption et d’adaptation autant que de l’attachement affectif de ses locuteurs natifs.
La langue aménagée : un artefact
Pourtant, toute œuvre d’aménagement massif d’une langue entraîne, ipso
facto, la distanciation de celle-ci de ses
locuteurs et de leur affect pour devenir
d’énormes efforts militants, techniques,
financiers et institutionnels, ne s’y reconnaîtraient pas et seraient mis en situation
de réapprentissage, à leur corps défendant, d’une langue différente (artificielle)
sous les apparences de leur langue
maternelle, mais qui n’en a pas moins
des caractéristiques d’une langue étrangère ! Si avec le développement des
connaissances scientifiques en matière
de didactique des langues, le fait d’apprendre une langue nouvelle n’est plus
perçu comme un obstacle rédhibitoire,
l’économie de l’éducation nous enseigne,
cependant, que l’apprenant ne déploie
des sacrifices d’apprentissage (temps et
financement) que dans la mesure où les
gains attendus sont plus grands ! Le marché linguistique, dans une société plurilingue, est animé par une concurrence
féroce entre les différentes langues qui
l’animent, et le critère de réussite sociale
lié à la fonctionnalité de la langue en
question devient déterminant(2). Dans
quelles conditions peut-on imaginer
qu’un locuteur kabylophone, par
exemple, quels que soient son âge et son
niveau d’instruction, ressentirait-il le
besoin d’apprendre une langue artificielle
même dite tamazight, au lieu d’apprendre
le français, l’anglais ou l’arabe scolaire,
compte tenu des fonctionnalités sociales
de ces langues et bien d’autres (utilitarisme) ? Question inéluctable, certes, mais
qui indique bien la voie à suivre en matière d’aménagement et les écueils à éviter.
L’écriture et l’orthographe comme
image de la langue
L’écriture et l’orthographe, quelles que
soient les graphies, est la première
image que se construit l’apprenant d’une
langue. C’est par l’écriture que devient
visible l’aménagement de la langue. Les
règles d’écriture et d’orthographe doivent
être des facilitateurs de l’accès à la
langue… La notion de simplicité, sans jeu
de mots, n’est pas «simple» à définir. Elle
appartient à ce langage épistémologique
minimum donné comme allant de soi,
mais qui, en matière de description,
revient à qualifier une situation où un
minimum de moyens descriptifs, de
règles, sont utilisés pour rendre compte
d’un maximum de faits et de situations.
C’est une loi d’économie. En ce sens, le
système descriptif doit être conçu de
sorte à satisfaire à un critère d’adéquation interne (3) (cohérence et simplicité du
système) et externe (adéquation aux
données linguistiques empiriques). Dans
une perspective épistémologique évaluative, et non pas de découverte, un système descriptif qui a recours à des moyens
trop nombreux et complexes ne satisfait
pas aux critères de simplicité et d’adéquation, car la description est censée
faciliter la compréhension et la réutilisation par un apprenant (ou, plus généralement, par un utilisateur) autant qu’elle
permet précisément la falsifiabilité(4).
Nous voyons bien que les procédures
épistémologiques évaluatives les plus
modernes consacrent le retour permanent
de la raison critique sur elle-même comme
seule force valide de la vérité. Le retour
accéléré signifie qu’une connaissance
scientifique nouvelle a un effet boomerang
sur les connaissances antérieures qu’elle
bouleverse et produit une accélération du
progrès de la connaissance, y compris sur
d’autres domaines non visés expressément. Par conséquent, aucune autorité
individuelle ou institutionnelle ou même
surnaturelle qui puisse être mise hors de
portée de la raison critique.
Ecrire tamazight, entre histoire
et projection future
Tamazight, culture et langue, n’est pas
entièrement de tradition orale. Une tradition scripturaire a existé, en effet, depuis
la plus haute antiquité. Elle fut écrite (de
manière très limitée) en tifinagh (surtout
dans le Sud algérien, au Niger et au
Mali…) ; en hébreu carré au Maroc
(tachelhit) ; en caractères arabes (Maroc,
Algérie et Libye), et en caractères latins
(Algérie, Maroc). Ces choix ne furent pas
le résultat d’une réflexion méthodique
antérieure sur les caractères qui seraient
les plus adéquats à la langue, selon l’expression commune d’aujourd’hui. Aussi
loin que l’on regarde dans l’histoire, une
graphie s’était toujours imposée spontanément selon le contexte linguistique
dominant dans chaque époque historique. Ainsi les tifinaghs (= lettres phéniciennes) ont été utilisés sous l’influence
de la période phénicienne (punique), les
caractères hébraïques pendant l’émergence de la culture juive, notamment au
Maroc, les caractères arabes suite à la
domination de la culture arabe et les
caractères latins suite à la domination
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
8
Par Pr Abderrezak Dourari (*)
turales de la langue — partant du fait
qu’une langue partage des caractéristiques structurales (système phonologique et morphologique notamment) avec
les autres membres de sa famille linguistique, et que, par conséquent, une graphie
déjà adaptée à l’un des membres de la
famille serait plus adéquate qu’une autre ;
2- à une perspective sociolinguistique :
(a) macrosociologique qui tienne compte
de la réception sociale de la langue et de
sa graphie au niveau de la société globale, et (b) méso ou microsociologique
locale (la communauté qui la parle représentations de ses locuteurs). Il s’agit bien
sûr, ici, d’une question d’attitude sociolinguistique déterminante pour l’apprenant
et pour les institutions de normalisation.
Comme ces deux perspectives peuvent
susciter des réponses très différenciées
au regard du contexte dans lequel évolue
tamazight et de son passé, on s’attendra
à ce que le choix de l’une ou de l’autre
perspective aura des incidences en
matière d’extension de la réception de la
langue, et, par conséquent, de sa vitalité
et de son poids dans le marché linguistique en question.
La simplicité de l’interface écrite
de la langue
Toutes les langues, même les plus diffusées et les plus dynamiques dans le
processus de production de connaissances scientifiques, connaissent des
problèmes dans leurs orthographes et
requièrent des changements. Signalons
aussi les nombreuses résistances sociétales ardues à ces changements autant
par nostalgie à l’ancienne norme que par
misonéisme. En effet, autant il est nécessaire de mettre en place une autorité
dotée d’une légitimité scientifique, politique et morale qui servirait de guide et de
levier à la réforme/aménagement de la
En effet, autant il est nécessaire de mettre en place
une autorité dotée d’une légitimité scientifique,
politique et morale qui servirait de guide et de levier
à la réforme/aménagement de la norme de la langue,
autant il est capital d’établir le corpus de référence
qui fonde la légitimité de cette norme dans les
pratiques sociales et linguistiques des locuteurs.
française. Tamazight n’eut pas le privilège, à notre connaissance, d’avoir servi
comme langue du domaine formel (où
l’écriture est nécessaire) dans une période quelconque de l’histoire connue.
Méthodologiquement, décider aujourd’hui de quelle graphie le tamazight pourrait
se parer pour s’exprimer visuellement exige
la prise en compte d’une double référence :
1- à une perspective linguistique qui
tienne compte des caractéristiques struc-
norme de la langue, autant il est capital
d’établir le corpus de référence qui fonde
la légitimité de cette norme dans les pratiques sociales et linguistiques des locuteurs. En somme deux autorités doivent
encadrer tout travail de normalisation
sérieux de la langue : l’autorité d’une académie scientifiquement et financièrement
viable et l’autorité d’un corpus de la
langue, recueilli dans des conditions
scientifiquement fixées.
de tamazight comme facteur de survie
Le Soir
d’Algérie
Des dictionnaires ainsi que des grammaires complètes de référence en
seraient extraits et pourraient alors être
établis de manière consensuelle afin de
concrétiser et de diffuser précisément la
norme linguistique retenue.
Ce qui constitue un grand pas vers la
standardisation. Mais ces produits culturels et intellectuels, faisant partie de ce
qu’on appelle l’industrie de la langue,
sont eux-mêmes écrits selon certaines
normes et doivent à leur tour servir de
référence normative en matière grammaticale et sémantique, d’écriture et d’orthographe. L’idée consiste à donner à tous
les éléments une image relativement fixe
et simplifiée.
Réforme orthographique
d’autres langues
Les langues italienne et espagnole ont
connu chacune sa (ses) réforme moderne et une évolution vers une orthographe
plus phonétique où l’on ne retient que les
informations liées à l’expression et à la
signification, convaincu du fait qu’une
désambiguïsation totale est impossible.
La langue française a connu sa réforme
en 1991 à travers des institutions comme
le Conseil de la langue française ou
l’Académie de la langue française ou de
l’Office québécois de la langue française.
La langue allemande a connu, elle aussi,
sa réforme en 1996 (appliquée en 2005).
Ce fut le Cercle de travail international
pour l’orthographe (constitué de linguistes allemands, autrichiens et
suisses) qui rendit publiques ses recommandations de simplifications, notamment l’écriture orthographique des mots
étrangers et des mots très longs.
Les réformes orthographiques dans le
monde, aujourd’hui, agissent dans le
sens d’une plus grande simplification du
nombre de règles et de signes utilisés
pour écrire une langue (minimiser le
nombre de diacritiques, de traits d’union,
des
accents
circonflexes,
des
digrammes…). La réduction, donc, de
certaines informations dans le signe écrit
est une véritable avancée pour soulager
la mémoire de l’apprenant du fait que
celui-ci n’ait, la plupart du temps, aucun
besoin de données historiques ou segmentales de rang inférieur pour pouvoir
lire et comprendre un texte écrit, et cela
au-delà de la confusion souvent constatée entre la segmentation distributionnelle d’un corpus en «ses plus petits éléments dotés de signification» (analyse
Contribution
morphématique/monématique) et écriture orthographique.
Ecrire «rechtschreibreform» (=réforme
de l’orthographe) en un seul morphogramme, en allemand, ou l’écrire en trois
morphogrammes séparés par des blancs
recht schreib reform a une conséquence
certaine sur la simplicité de la
lecture/écriture. On pourrait faire encore
plus compliqué, si l’on veut, et unir les
trois morphogrammes par des traits
d’union comme suit : recht-schreibreform en conformité avec les mêmes
arguments que ceux avancés par une
certaine tendance dans la normalisation
de tamazight. On voit aussi, dans la
langue française, des morphogrammes
amalgamés dont on ne se doutait même
de normalisation de la notation de tamazight en caractères latins, nous dit ceci :
Trait d’union. On rappellera la règle
générale : les affixes sont liés au nominal, au verbe ou à la préposition auxquels ils se rapportent par un trait
d’union, qu’ils soient antéposés ou postposés. Pour le verbe, les affixes sont les
pronoms compléments direct et indirect
et les particules d’orientation ; pour le
nominal, les démonstratifs et les possessifs ; pour la préposition, les pronoms.
(p.120) Cela implique pour le lecteur et le
scripteur d’un texte en kabyle, par
exemple, qu’il sache reproduire l’analyse
que vient de faire ici-même le grammairien ! Dans le langage de Lucien Tesnière, cela signifie qu’un lecteur/scripteur de
Au fur et à mesure que les orthographes des
langues du monde développé se simplifient en se
débarrassant des informations superfétatoires
pour le lecteur (en première lecture/analyse),
l’écriture de tamazight se complique. Ainsi, quand
le trait d’union disparaît peu à peu dans l’écriture
française, il semble au contraire promis à un
meilleur avenir dans sa délocalisation vers
l’écriture latine de tamazight.
pas : «ortho-graphe» (=droite, écriture);
«marcherais» qui pourrait s’orthographier
en trois unités séparées par des blancs
ou des traits d’union : marche-r-ai-s correspondant aux unités signifiantes constituantes du morphogramme : (lexème verbal-futur-première pers. Sing-conditionnel-présent) ; trouvâmes : trouv-â-mes :
(lexème verbal-1re pers plu-passé
simple)…
Le trait d’union dans l’écriture
de tamazight
Au fur et à mesure que les orthographes des langues du monde développé se simplifient en se débarrassant des
informations superfétatoires pour le lecteur (en première lecture/analyse), l’écriture de tamazight se complique. Ainsi,
quand le trait d’union disparaît peu à peu
dans l’écriture française, il semble au
contraire promis à un meilleur avenir
dans sa délocalisation vers l’écriture latine de tamazight. On oublie ainsi que la
notation n’est pas l’écriture orthographique et ne revêt, surtout, aucun caractère sacré. Kamel Nait Zerrad(5), l’un des
plus importants contributeurs en matière
texte doit pouvoir analyser explicitement
celui-ci (donné pour lecture et décryptage/encryptage de la signification) en hiérarchies comme les constellations (en
astronomie) et la hiérarchie des planètes
(noms, verbes) et leurs satellites (les
affixes). Inutile de dire qu’aucune écriture
de langue n’obéit à une telle exigence.
On pourra aisément tenter de réécrire
un texte, une poésie, un roman selon un
système orthographique simplifié (sans
les traits d’union, tout en le systématisant), en apprécier le visuel résultant et
les facilités de lecture (test auprès
d’élèves débutants) qu’il offre. Ce type
d’étude scientifique doit absolument être
mené en toute objectivité, et les conclusions diffusées et prises en compte dans
tout travail d’aménagement de l’écriture
et de l’orthographe quelle que soit la graphie retenue, par ailleurs : aucune n’est
privilégiée par nous.
Ce travail pourrait être fait par cette
future académie. Les articles proposés
dans le dernier numéro (n0 6) de Timsal n
tamazight, produit par le CNPLET/MEN,
qui sera bientôt mis en ligne sur le site
/cnplet.net/, dans la diversité de leurs
Dimanche 28 février 2016 - PAgE
9
points de vue, entrent dans ce cadre.
Qu’il s’agisse d’écriture littéraire ou théorique, d’imprimerie traditionnelle ou de
traitement de texte, la notion de simplicité
impliquant l’économie typographique,
d’effort, d’argent, de papier, de mémoire… est de mise.
Les utilisateurs comme les normalisateurs doivent échanger leurs préoccupations, même les plus techniques, afin
d’obtenir une amélioration substantielle
de l’écriture/orthographe de tamazight
dans l’objectif d’en faciliter l’accès et
l’usage et en élargir les possibilités de
diffusion y compris dans les couches de
la société les moins instruites, c’est-àdire les plus nombreuses.
A. D. (*) Docteur de l’université de la
Sorbonne, professeur des
sciences du langage et de
traductologie
Bibliographie
A. Dourari, «Tamazight dans le marché
linguistique algérien», in Actes du colloque international Médias, communication, langues et langages : Où en est
tamazight ? HCA, Azazga, 2014, (pp 73-88)
A. Dourari, De Ferdinand de Saussure à Noam Chomsky, Essai de présentation critique de théories linguistqiues,
Ed. Frantz Fanon, 2016
Kamal Nait-zerrad, «La notation
usuelle et la standardisation du berbère,
Ecrire en berbère, oui mais comment ?»
in Tifin, revue de littératures berbères, N
1/2006, pp 112-128
Karl Popper, La connaisance objective, ISBN 978-2-08-081405-0
....................
1) En référence au livre de Paul Ricœur
du même titre paru aux éditions du Seuil en
1990.
2) V. A. Dourari, «Tamazight dans le marché linguistique algérien…», in Actes HCA op
cit. 2014
3) A. Dourari, De Ferdinand de Saussure à
Noam Chomsky, Essai de présentation critique de théories linguistiques, Frantz Fanon,
2016
4) Karl Popper, La connaissance objective, op cit. Ce concept est rendu parfois par
«la réfutabilité»
5) Kamal Naït-Zerrad, «La notation usuelle
et la standardisation du berbère, Ecrire en
berbère, oui mais comment ?» in Tifin,
revue de littératures berbères, N 1/2006,
pp 112-128.
Le Soir
d’Algérie
Cérémonies funéraires à Guelma :
les traditions malmenées
Faits Divers
Dimanche 28 février 2016 - Page
dans les meilleures conditions possibles, même si on est obligé de dépenser au-dessus de nos moyens, «pourvu
que les mauvaises langues ne s'en
mêlent pas !» nous confie ammi L’hadi,
un ancien Guelmi. Certains manquent
de délicatesse en faisant le tour de ceux
qu'on n'a pas vus depuis longtemps
avant d'en venir aux principaux intéressés pour présenter les condoléances, un
geste qui devrait être accompli autant
que possible dès l'arrivée. Fini le temps
où la présence des proches était reçue
comme un baume à des moments où
chaque geste de soutien compte beaucoup. Les citadins se rappellent des
années où certaines personnes maladroites préfèrent se tenir loin des
obsèques afin d'éviter de dire des
bêtises par respect du lieu et de la
mémoire du mort.
A cette époque, se comporter comme
il se doit lors des funérailles et bien choisir les mots qui doivent surtout être sincères et venir du cœur était très important. Pour ammi Boudjemaâ, un septuagénaire rencontré dans un café maure
de la ville, «le lieu est réservé au
recueillement et au respect de la mémoire du défunt et non pas pour les discussions animées. Et il s'agit surtout d'exprimer à l'endeuillé que nous compatissons avec son chagrin».
Finalement, les pratiques sociales et
les activités coutumières, auxquelles
plusieurs familles de Guelma sont attachées, et qui font partie de leur vie sont
aujourd'hui malmenées par des changements absurdes et brutaux.
Décidément, les traditions et les
repères s’estompent et le rôle de nos
aînés devient de plus en plus incertain.
Noureddine Guergour
De sources bien informées, nous
avons appris que des éléments des services de sécurité de Blida ont saisi 150
kilogrammes de kif traité qui étaient dissimulés dans un véhicule de tourisme, et
ce, au niveau de l’axe routier entre la localité de Benchabane et la commune de
Benkhelil, située à 15 kilomètres au nordest de Blida. C’est sur la base d’informa-
tions parvenues aux services de sécurité
que l’intervention a eu lieu. Cependant,
les dealers, dont le nombre n’a pas été
révélé, ont pu fuir à travers les vergers qui
se trouvent dans cette localité.
Selon notre source, il s’agit d’un réseau
de trafic de drogue qui tente d’introduire le
kif dans les wilayas du centre du pays
après l’avoir fait parvenir de l’extrême-
ouest algérien. Par ailleurs, nous avons
appris que les éléments de ce réseau ont
été identifiés et sont activement recherchés. Certains parmi eux sont originaires
des wilayas limitrophes d’où une extension de compétence territoriale a été délivrée aux enquêteurs pour arrêter ces derniers.
M. B.
Photo : DR.
Des traditions qui réaffirment
l’identité des autochtones de cette
cité peuvent contribuer à marquer
les événements qui sont étroitement liés à son histoire et à sa
mémoire. Il peut s’agir de petites
célébrations sociales (mariages,
naissances, réussites dans un parcours professionnel ou scolaire ...)
mais également de fêtes religieuses de grande ampleur et surtout les funérailles.
Ce moment de recueillement se trouve aujourd'hui durement touché par les
changements que subissent les sociétés
dans ce monde moderne. L'influence
grandissante et autres effets des sociétés actuelles ont particulièrement modifié les cérémonies funéraires dans cette
ville, un moment de tristesse et de douleur qui réaffirme l'identité et le lien avec
les traditions des citadins.
Aujourd'hui, les Guelmis constatent
que les parents, les voisins, les collègues et même les riverains les plus
éloignés sont de plus en plus nombreux
à assister à cet événement. A chaque
fois qu'un décès survient dans une
famille, les préparatifs et la prise en
charge des participants deviennent très
coûteux.
Pour satisfaire tout le monde, il faut
souvent mobiliser un grand nombre de
personnes et parfois même les institutions (certaines administrations pour
acquérir des tentes, de préférence les
plus récentes et autres accessoires)
pour abriter les foules qui se dirigent
quotidiennement et à toutes heures pour
soi-disant compatir avec la famille du
défunt.
En effet, à Guelma, les cérémonies
funéraires se sont transformées en un
moment de rencontres conviviales et de
distractions et même pour varier le
menu avec des mets et des friandises
les plus sophistiquées, pour satisfaire
«les invités» du jour du «farg», troisième
jour du décès.
Aujourd'hui, la cérémonie funéraire
est mieux organisée que d'autres occasions avec des budgets conséquents
dépassant parfois de loin ceux de certaines cérémonies festives. La mobilisation peut durer trois jours, voire une
semaine. Le paquet est donc mis pour
que tout le monde s'installe et mange
Saisie de 150 kilogrammes de kif traité...
BLIDA
...Et 750 g de cocaïne en possession d’un
employé du Tassili 2
ORAN
C’est suite à des informations parvenues aux services de la
Police des frontières, activant au port d’Oran, qu’il a été procédé,
ce week-end, à l’arrestation d’un employé à bord du bateau Tassili 2, en possession de 750 g de cocaïne de type «cristal», de
qualité supérieure. La fouille a permis de découvrir trois sachets
de cocaïne de 250 g chacun. La drogue provenait de Marseille.
NAÂMA
Six jours après sa disparition, le
bambin Brahim subit le même sort
que le petit Syrien rejeté par la mer
Perdu de vue, à la suite d’une
tempête de sable, du domicile
familial sis dans la commune de
Aïn-Ben-Khelil (40 km nord de
Naâma), depuis le 21/02/2016,
Brahim Khelifa, âgé de 4 ans, a
été retrouvé sans vie à une vingtaine de kilomètres de chez lui
dans la journée d’hier, a-t-on
appris auprès de la Protection civile de Naâma.
Notons que durant cette journée, une tempête de sable sévissait dans la région où la visibilité a
atteint parfois zéro, ce qui a fait
10
emporter et éloigner l’enfant du
groupement d’habitations où il
réside, en se perdant dans les
dunes de sable de Aïn-Ben-Khelil. Brahim subit alors le même sort
que le petit Syrien rejeté par la
mer ; mort par les vagues du vent
de sable dans les mêmes circonstances et retrouvé dans la même
position.
Cette disparition tragique a mis
en émoi toutes les populations de
la région et la famille du petit Brahim.
B. Henine
L’employé en question est un vacataire qui embarque une fois
tous les six mois — le premier contrat date de 2014 et qui faisait
suite au décès de son père, lui-même marin.
Nous apprenons que son employeur, l’ENTMV, compte se
constituer partie civile dans cette affaire.
A. B.
2 dealers arrêtés en possession
de près d’un kg de kif traité
KHEMIS MILIANA
Agissant sur renseignements faisant état de
vente de drogue dans le
quartier sud de la ville de
Khemis Miliana, Hay Es
Salam, les éléments de la
brigade de lutte contre le
trafic de stupéfiants ont
entamé une opération
d’investigation.
Une fois les deux dealers identifiés, âgés respectivement de 27 et 28
ans, ils ont été placés
sous surveillance discrète
avant d’être interpellés.
Après une fouille corporelle, les policiers ont découvert qu’ils était en possession de 8 plaquettes d’un
poids total de 788 g, destinées à la vente. Ils ont été
arrêtés et déférés au parquet.
Après avoir été entendus par le procureur de la
République, qui a retenu
contre les deux mis en
cause les charges de
détention de drogue et de
sa commercialisation, ils
ont été placés en déten-
tion provisoire. On a beau
dire que Khemis Miliana
n’est qu’un point de passage de la drogue entre
l’ouest et l’est, mais à
l’évidence le commerce de
ce poison ne cesse de
proliférer surtout dans les
quartiers populeux, au vu
du nombre d’arrestations
de trafiquants par les services de police.
Les mis en cause sont
souvent des jeunes qu’encadrent des moins jeunes.
Karim O.
TOUT SAVOIR
Dimanche 28 février 2016 - Page 11
sur les plantes médicinales
E-mail : [email protected] -
Comment les soulager efficacement…
DOULEURS ARTICULAIRES
Vers la quarantaine, il
n'est pas rare qu'apparaissent les premières douleurs
articulaires, limitant la mobilité des articulations, ce qui
pourrait considérablement
nuire à la qualité de vie.
Cependant, il est possible de
réduire ou de retarder l’apparition des douleurs articulaires grâce à quelques
règles :
Les
Laboratoires
Magpharm puisent dans la
nature pour vous offrir des
solutions efficaces et naturelles :
> Glucoflex Baume
- Une bonne alimentation : pour des os et des
muscles en pleine forme, il
est
indispensable
de
consommer des fruits et
légumes pour leur bon apport
en vitamine C ainsi que du
poisson gras qui constitue
d’excellentes sources de vitamine D.
- Les exercices physiques : attention, tout exer-
cice physique n’est pas
nécessairement bon pour vos
articulations ! Les spécialistes recommandent les activités nautiques puisque le
poids s’allège dans l’eau, ce
qui fera éviter aux articulations de porter votre poids.
- Réduire l’excès pondéral : des études ont
démontré que perdre 10% de
son poids diminue la douleur
de 28% et que des opérations chirurgicales peuvent
être évitées avec une baisse
SACHEZ
QUE...
Stimulante et
tonique, la menthe en
tisane régule
également le manque
d’appétit, l’anxiété et
les palpitations.
Le remède pour soulager
une angine que personne
ne connaît
de propriétés anti-inflammatoires agissant sur la douleur.
D’ailleurs, le curcuma est
l'anti-inflammatoire naturel le
plus puissant identifié à ce
jour, son efficacité est scientifiquement prouvée depuis
plusieurs dizaines d'années.
NOTÉ POUR VOUS
D’après un article publié dans Psychosomatic Medicine, il n’est pas
bon de tout garder pour soi. Même si les discussions de couple peuvent dégénérer en guerres de mots, le risque de contracter une maladie cardiovasculaire, en décidant d'accumuler et ne rien exprimer, est
plus élevé que de fumer ou avoir un taux de cholestérol élevé, préviennent des chercheurs de l’Université de l’Utah. Il suffit qu’un des
conjoints discute sans agressivité pour que ce risque diminue, précise
le directeur de cette étude. «Essayez de compenser chaque remarque
dure par plusieurs commentaires lénifiants.»
Tirez la langue le plus loin possible hors de votre bouche comme
si vous vouliez agrandir votre
langue. Laissez-la tirée entre 25 et
30 secondes. Puis répétez ce
mouvement au moins 5 fois.. Et
voilà ! Vous avez soulagé le mal
de gorge dû à votre angine.
Pourquoi ça marche : Le fait
de tirer très fort la langue provoque
un afflux sanguin. En relançant la
circulation du sang, cela va permettre d'évacuer les toxines et de
guérir plus rapidement votre angine.
Recette d’un jus pour
soulager l’asthme
Dans une carafe, versez de
l’eau, ajoutez le jus d’un citron et
râpez l’agrume pour ajouter le
zeste. Ensuite, ajoutez une racine
(3 cm) de gingembre râpé et laissez reposer pendant quelques
heures.
Vous pouvez consommer
cette boisson si vous ressentez
des difficultés à respirer ou durant
les périodes où les crises d’asthme sont fréquentes. Buvez ce jus
pendant quinze jours, deux ou
trois fois par an, sans prolonger
cette période. Le gingembre possède des propriétés coagulantes, il
est donc déconseillé aux personnes qui suivent un traitement
lié aux maladies du sang ou aux
femmes enceintes.
Miel et noix pour traiter
les ulcères
pondérale de seulement 5
kg.
Aussi, la phytothérapie
emploie beaucoup de plantes
telles que le curcuma et le
gingembre, extrêmement
bénéfiques pour les articulations, puisqu’elles disposent
Faire bouillir 20 grammes de
noix broyées dans un peu d’eau
(1 demi-verre). Remuez tout au
long de la cuisson, jusqu’à obtenir
un liquide homogène qui ressemble à du lait. Ensuite, ajouter à
cette préparation 2 à 3 cuillères à
soupe de miel. Pour traiter votre
ulcère, prenez 2 à 3 cuillères à
soupe de ce mélange une demiheure avant chaque repas, trois
fois par jour, tous les jours.
La lavande plus efficace
que les antidépresseurs !
Une étude montre que la
lavande (khezzama) serait en fait
plus efficace qu’un anti-dépresseur. De nos jours, où la prise de
ces médicaments est importante, il
serait peut-être temps de considérer à nouveau la phytothérapie
comme alternative aux psychotropes.
Cette fleur peut soulager
un mal de dents
Qu'elle soit du visage ou des
dents, la camomille peut soulager
une névralgie.
Plier un torchon en plusieurs
fois et y déposer une dizaine de
gouttes d'huile essentielle de
camomille.
Appliquer le torchon sur la partie douloureuse et le maintenir
dessus toute la nuit, à l'aide d'un
sparadrap.
Pourquoi mentir permet
de faire durer votre couple
Ce n'est probablement pas le
genre de tromperie à laquelle vous
pensez.
Et si le mensonge était la clé
d'une relation durable et
heureuse ? Il ne s'agit pas de
mentir à son partenaire mais plutôt
à soi-même. Se persuader que sa
moitié a toutes les qualités dont on
a toujours rêvé.
Pendant 3 ans, les chercheurs
ont interrogé régulièrement 200
couples en leur demandant les
qualités principales de leur
conjoint(e), est-ce qu'il/elle cherchait souvent la dispute, est- ce
qu'il/elle est gentil(le)... dans un
deuxième questionnaire chaque
membre du couple a dû écrire les
qualités que devaient avoir leur
partenaire idéal.
Résultat ? la plupart des sondés ont répondu que leur partenaire était proche du profil parfait
même si ce dernier n'avait pas les
qualités idéales citées lors du
second test. Selon les chercheurs,
les répondants se persuadaient
eux-mêmes que leur partenaire
est le bon.
Au fil des années, l'expérience
a révélé que les personnes qui se
mentaient à elles-mêmes sont
celles dont le couple a été heureux
le plus longtemps par rapport à
ceux étant trop réalistes à propos
de leur conjoint.
Infusion de fleurs d’oranger
La fleur d’oranger a un effet
calmant sur les tensions nerveuses, les troubles digestifs et
favorise l’endormissement. Buvez
de l’infusion de fleurs d’oranger
tout au long de la journée (sans
danger on peut même en donner
aux petits enfants pour les calmer).
Dans une tasse, versez de
l’eau bouillante sur 2 cuillerées à
thé de fleurs et de feuilles d’oranger.
Laissez infuser 10 minutes.
Filtrez. Buvez.
soulage efficacement et naturellement les douleurs articulaires, redonne souplesse et
mobilité aux articulations
grâce à la Glucosamine,
composant naturel du cartilage, le MSM, très riche en
soufre et le Menthol et son
effet analgésique.
Appliquer en massage
local 1 à 2 fois par jour sur la
zone concernée.
> Dolopatch est une
gamme de produits offrant
des solutions à différents problèmes articulaires et musculaires en procurant 8 heures
de soulagement local continu
avec ses trois produits :
Dolopatch hydroGel procure une sensation rafraîchissante et apaisante qui aide à
détendre les muscles,
Dolopatch
Capsicum
contient de la capsaïcine
dont l’efficacité a été prouvée
pour décontracter les
muscles et soulager les douleurs
musculaires
et
Dolopatch Antidouleur qui
soulage efficacement les
douleurs articulaires et musculaires localisées.
Publicité
Page animée par Fadila DH.
PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Bonbons-médicaments contre la toux
Ce médicament à base d’ingrédients naturels va libérer vos voies
respiratoires et réduire le mucus. Voici la recette :
Ingrédients :
• 1 cuillère à soupe de jus de citron frais
• 1 cuillère à soupe de miel
• 1 tasse d’eau
• 1 tasse de sucre brun
• ½ cuillère à café de gingembre
• ¼ de cuillère à café de clou de girofle moulu
Préparation :
Dans une petite casserole, versez la tasse de sucre brun et ajoutez le reste des ingrédients. Laissez chauffer à feu vif pendant
quelques minutes, puis passez à feu doux pendant une quinzaine de
minutes en veillant à bien mélanger les ingrédients.
Pendant ce temps, couvrez un plateau de papier sulfurisé.
Ensuite, à l’aide d’une cuillère à soupe, versez des petites quantités
de votre mélange sur le plateau. Assurez-vous que cela forme des
petits cercles séparés, comme si vous prépariez des petits bonbons.
Laissez refroidir. Vos bonbons-médicaments sont prêts ! A sucer ou à
diluer dans une tasse d’eau tiède.
LE SAVIEZ-VOUS... ?
Dans l'Egypte ancienne, il semblerait qu'on demandait à une
femme présumée enceinte d'uriner plusieurs jours de suite sur
deux sacs : un premier rempli de blé (qam’h), le second rempli
d’orge (échair). Si les contenus des deux sacs germaient, cela
signifiait que la femme était enceinte. On pensait également que
ce test permettait de prédire le sexe de bébé : si l’orge germait
en premier, elle attendait un garçon ; une fille si c'était le blé.
Les pelures de ce fruit sont utiles
contre la constipation
Les pelures d'oranges pourraient être efficaces contre la constipation. Après avoir épluché une orange, couper le zeste en lanières.
Dans une casserole, verser l'équivalent d'un verre d'eau et ajouter les
zestes d'orange. Laisser frémir pendant 20 minutes. Jeter l'eau.
Remplir de nouveau la casserole et laisser à nouveau frémir les
zestes 20 minutes en y ajoutant cette fois 1 cuillère à soupe de miel.
Prendre uniquement les pelures d'orange et les laisser sécher.
Manger les pelures une par une.
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
12
Sports
LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (TOUR PRÉLIMINAIRE, RETOUR),
CE SOIR (18H) AU STADE DE L’UMA : MO BÉJAÏA- ASHANTI GOLD (GHANA)
FOOTBALL
Les Crabes déterminés à poursuivre l’aventure africaine
Défaits par un but à zéro, les
hommes d’Amrani affichent une
ferme détermination à remonter ce
léger avantage des Ghanéens et
arracher le ticket qualificatif pour le
prochain tour de cette prestigieuse
compétition africaine. «Notre défaite par un but à zéro à l’aller constitue certes un score piège. On est
conscient de cette situation mais
nous tenterons le tout pour marquer
et surtout bien défendre afin de ne
pas encaisser le but assassin pour
ne pas compromettre nos chances
de qualification. Avec le soutien de
notre public, on reste optimistes
pour surmonter cet handicap et
renverser la vapeur pour arracher le
ticket
qualificatif»
a
confié
Messaoudi. Il faut dire également
que cette première participation historique à ce rendez-vous africain
constituera à coup sûr une source
de motivation supplémentaire aux
Béjaouis pour réussir à garder le
billet qualificatif à Béjaïa. «Nous
avons concédé un but à l’aller face
à un adversaire que nous ne
connaissons pas et ce n’est pas tellement grave. Pour cette deuxième
manche, ce sera un autre match.
Nous connaissons mieux notre
adversaire et on tentera d’exploiter
ses faiblesses pour revenir au score
et prendre le dessus afin de poursuivre cette aventure africaine»,
dira de son côté Bentayeb. En effet,
après cette première manche en
terre ghanéenne, le coach vert et
noir a désormais une meilleure idée
de l’adversaire. Abdelkader Amrani
tentera d’exploiter les points faibles
observés à l’aller chez son adversaire pour réussir dans sa mission
de rester en course dans cette prestigieuse compétition africaine. Le
staff technique s’est attelé à mettre
en place un programme spécial afin
de permettre à son groupe de
reprendre ses forces et d’être prêt
pour remporter cette bataille devant
` le club ghanéen de l’Ashanti Gold.
Outre le travail de récupération et le
volet tactique, Amrani a aussi insisté sur le plan psychologique très
important dans ce genre de compétition internationale pour une équipe
qui participe pour la première fois
de surcroît à ce genre de compétition. Les camarades de Bentayeb
affichent en tout cas une totale
sérénité. La déception observée
chez les Crabes au lendemain de la
défaite chez eux devant les
Usmistes d’Alger en championnat
est oubliée. Les hommes d’Amrani
se sont aussitôt remobilisés pour
bien faire en ligue des champions et
se faire pardonner leur faux pas en
championnat. «La ligue des champions est une autre compétition.
Loin de sous-estimer notre adver-
saire, on pense vraiment que la
qualification est possible», estime le
même joueur Bentayeb. Le même
sentiment est partagé par le peuple
vert et noir qui fait confiance à ses
protégés qui se sont toujours plutôt
très bien sortis dans des situations
délicates. «Nos joueurs savent sortir le grand jeu dans pareilles situations. La courte défaite par un but à
zéro à l’aller est surmontable. Notre
équipe comptera sur notre soutien
pour se surpasser et réussir à se
qualifier» a déclaré Farid F., l’un des
ultras du MOB. Dans les rangs des
fans mobistes, c’est la grande mobilisation pour se déplacer massivement au stade afin de donner de la
voix à leur équipe fétiche.
A. Kersani
À L’ÉCOUTE DE
YEMMA GOURAYA
La délégation
de l’Ashanti
Gold est arrivée
vendredi
Photos : DR
Les Crabes attendent de pied ferme le club ghanéen de
l’Ashanti Gold à l’occasion de cette manche retour de la
ligue des champions programmée, aujourd’hui, au stade
de l’Unité maghrébine à partir de 18h.
Les horaires des matchs des Verts en mars officialisés
Yaya et le MOB en quête d’une qualification.
CAN-2017 (QUALIFICATIONS, GROUPE J)
Le match entre la sélection algérienne de football et son
homologue éthiopienne dans le cadre de la 3e journée des
qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017
(Groupe J) se jouera le vendredi 25 mars au stade
Mustapha-Tchaker de Blida à partir de 20h30, a annoncé
vendredi soir la Confédération africaine de football (CAF).
Les Verts se déplaceront ensuite à Addis-Abeba pour
donner la réplique à l'Ethiopie le mardi 29 mars dans le
cadre de la 4e journée. Le coup d'envoi de la rencontre sera
donné à 17h00 locale (15h00 algérienne), selon le calendrier
dévoilé par l'instance africaine.
Les deux autres pensionnaires du groupe J, les
Seychelles et le Lesotho vont se donner la réplique le samedi 26 mars à Victoria (16h30 locale) avant de se rencontrer
à Maseru (15h00 locale), trois jours plus tard.
Lors des deux premières journées, l'équipe nationale
s'est imposée à Blida face aux Seychelles (4-0) avant de
récidiver à Maseru face au Lesotho (3-1).
L'Algérie caracole en tête avec 6 points devant l'Ethiopie
(4 pts). Les Seychelles arrivent à la troisième place avec un
seul point alors que le Lesotho ferme la marche avec 0 point.
PROGRAMME (HEURE ALGÉRIENNE)
3e journée
Vendredi 25 mars (20h30)
A Blida: Algérie - Ethiopie
Samedi 26 mars (13h30)
A Victoria : Seychelles - Lesotho
4e journée
Mardi 29 mars
A Addis-Abeba (15h) : Ethiopie - Algérie
A Maseru (16h): Lesotho –Seychelles
La délégation ghanéenne est
arrivée vendredi à Béjaïa dans
le cadre de cette deuxième
manche retour face au MOB
attendue aujourd’hui à 18h au
stade de l’Opow.
La délégation du club de
l’Ashanti Gold, composée d’une
quarantaine de personnes, est
hébergée à l’hôtel Cristal 2 qui
offre toutes les commodités
pour un meilleur séjour.
Les arbitres
soudanais
depuis jeudi
à Béjaïa
Le trio d’arbitres soudanais
désigné pour ce rendez-vous
africain entre le MOB et
l’Ashanti Gold du Ghana, se
trouve depuis jeudi à Béjaïa.
Il s’agit de Sabri Mohamed
Fadul
et
ses
assistants
Mohamed Abdellah Ibrahim et
El Moiz Ali Mohamed. Le trio
d’arbitres a pris ses quartiers à
l’hôtel Brahmi, situé au centreville de Béjaïa.
Le stade de
l’UMA fait peau
neuve
Pour ce rendez-vous africain
, les autorités locales ont mis les
bouchées doubles pour une
meilleure organisation de cette
deuxième manche entre le MOB
et l’Ashanti Gold. Le stade de
l’Opow qui abritera cette
manche retour de la ligue des
champions africains a enregistré d’importants travaux d’aménagement. Les travaux sont
pratiquement achevés.
Le stade de l’Opow a été
retapé pour accueillir les invités
de Béjaïa aujourd’hui dimanche
dans de très bonnes conditions.
Aucune
augmentation
du prix du billet
Pour cette rencontre comptant pour le match retour de la
Ligue des champions, le ticket
d’entrée au stade de l’Opow n’a
pas connu d’augmentation, a-ton appris. Le prix du billet reste
le même que celui pratiqué pour
les rencontres de championnat.
L’accès aux gradins coûtera
200 DA et le billet pour la tribune couverte est fixé à 400 DA.
A. Kersani
La JSK cale
LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE)
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
Le NAHD a réalisé une excellente opération à
domicile, venant à bout de l’USM Blida, la JSK se
neutralise à domicile face à Tadjnant, le MCO lui
aussi n’a pas réussi à prendre le dessus sur le
RC Relizane.
RC Arba 2 - ASM Oran 1
Après une première mitemps stérile, le match s’anime
en seconde période, les locaux
ont réussi à ouvrir la marque à
la 62’ par l’intermédiaire du
buteur Yettou.
Les Asémistes ratent par la
suite une multitude de buts
devant une défense d’Ezzarga
trop passive. A la 72’ , le RCA
développe une contre-attaque,
l’ex-Mouloudéen Yachir aggrave
la marque en faveur de son
équipe. Quatre minutes plus
tard, M. Aouad surprend le gardien du RCA et réduit la
marque. La rencontre prend fin
sur ce score.
JS Kabylie 1 - Tadjenant 1
Bien en jambes sur le plan
jeu, les Canaris ont dominé les
débats durant la première mitemps. A la 39’, l’attaquant
Boulaouidet secoue la cage des
visiteurs.
Le jeu baisse en intensité
lors de la seconde période. La
JSK défend son petit acquis,
Tadjenant tente timidement de
revenir au score, la JSK paie
cash sa tactique basée sur la
prudence, car les visiteurs nivelleront le score en fin de partie
suite à un tir de son défenseur
Berchich.
CS Constantine 2 - CR Belouizdad 1
Les Constantinois confirment leur bonne santé, durant
cette seconde phase de championnat, en recevant les
Belouizdadis. Les Sanafir n’ont pas fait
dans le détail, refusant tout partage de points sur leur pelouse.
A la 18’, Bencherifa ouvre le
score, 20 minutes plus tard, le
capitaine Bezzaz se voit accorder un penalty, qu’il transforme
avec brio.
Les Belcourtois ne baissent
pas les bras, à la 72’ l’attaquant
Yahia chérif marque pour son
équipe, le CRB a tenté de renverser la vapeur, mais le CSC a
montré une grande résistance.
MC Oran 1 - RC Relizane 0
Bien que dominateurs durant
la majeure partie du match,
notamment en première pério-
MC ALGER
Cascade de blessures
avant les quarts de
finale contre Ghriss
Le MC Alger, qui veut sauver sa saison par un titre en Coupe
d'Algérie où il est qualifié aux quarts de finale, risque d'affronter l'AB
Ghriss avec un effectif décimé après la cascade de blessures que
connaît le club de Ligue 1 algérienne de football depuis quelques
temps.
Vendredi face à l'USM El Harrach (0-0), en ouverture de la 21e
journée du championnat, le Doyen a perdu les services de deux
autres joueurs, en l'occurrence, les défenseurs centraux, Ayoub
Azzi et Rachid Bouhenna.
Les deux joueurs n'ont pu aller au terme de la rencontre, obligeant l'entraîneur Lotfi Amrouche de modifier complètement la
charnière centrale de sa défense.
Ces blessures viennent s'ajouter à celles de deux autres cadres
des Vert et Rouge, à savoir, Abdelghani Demou et Amir Karaoui. Le
premier nommé est à son deuxième forfait de suite, alors que le
second s'est blessé lors du précédent match de Coupe sur la pelouse du RC Relizane.
Karaoui revenait pour la circonstance d'une blessure l'ayant éloigné des terrains pour un bon bout de temps.
Demou, Karaoui, Azzi et Bouhenna, sont incertains pour le
match face à l'AB Ghriss (Inter-ligue), prévu pour samedi prochain
au stade de l'Unité africaine de Mascara (16h00).
L'entraîneur du MCA, qui a enchaîné face à l'USMH son troisième match à la barre technique des Vert et Rouge depuis qu'il a succédé à Meziane Ighil -dont le contrat a été résilié pour "mauvais
résultats"- trouvera certainement du mal pour composer son onze
en vue des prochains matchs.
Déjà, l'effectif du Doyen a été réduit lors du mercato d'hiver qui
a connu le départ des trois joueurs étrangers de l'équipe (Roberson,
Ngoula et Salaheddine), alors que l'attaquant, Kheireddine
Merzougui, meilleur buteur du MCA, a été suspendu, il y a quelques
semaines, pour quatre ans pour dopage.
de, les Oranais se sont heurtés
à une véritable muraille du RCR.
De retour des vestiaires, les
locaux redoublent d’efforts. A la 66’, l’arbitre accorde un
penalty au MCO, Benyahia se
charge de la sentence et la
concrétise. Le RCR n’a pas dit
son dernier mot, imposant le
partage des points suite au but
de Benabderahmane inscrit
dans le temps mort.
NA Hussein Dey 2 - USM Blida 0
C’est avec beaucoup de
détermination que les Nahdistes
ont abordé la rencontre. A la 8’,
première menace, premier but
pour les Sang et Or. Les capés
du duo Bouzidi-Dziri ont persisté
dans le pressing. A la 45’,
Gasmi double la mise pour son
équipe, l’USMB a vite abdiqué.
A. A.
ÉLECTIONS DE LA LFP
La commission des
candidatures recevra les
dossiers en septembre prochain
La commission des candidatures pour
les élections de la Ligue de football professionnel (LFP) commencera à recevoir les
dossiers des postulants en septembre prochain, a appris l'APS auprès du président
de la LFP Mahfoud Kerbadj.
«Cette commission entamera son travail en septembre prochain, soit juste après
la fin du cycle olympique et les JO-2016
prévus à Rio de Janeiro (5-20 août) », a
affirmé le premier responsable de l'instance dirigeante de la compétition.
Saïd Allik, ancien président de l'USM
Alger, et Mourad Lahlou à la tête du Club sportif amateur (CSA) du
NA Hussein Dey, ont exprimé leur désir de briguer la présidence.
Lors de la dernière assemblée générale ordinaire (AGO) de la
LFP, il a été question de l'installation de la commission des candidatures composée de Hassan Hamar (ES Sétif), Mohamed El Moro
(ASM Oran) et Mahfoud Boukhelkhal (Olympique Médéa).
Pour la commission des recours, elle est composée
d’Abdelmadjid Yahi (US Chaouia), Boubakeur Ikhlef (MO Béjaïa) et
Djilali Bensenada (USM Bel-Abbés).
Une des principales conditions pour être déclaré «candidat retenu» au poste de président de la LFP, est «de ne pas occuper un
poste de responsabilité au sein d'un club ou encore posséder des
actions dans son capital», a expliqué Kerbadj, qui a indiqué au passage que « les élections vont se dérouler au début de l'année 2017,
au même titre que celles de la Fédération algérienne (FAF)».
Interrogé sur ses intentions de briguer ou non un nouveau mandat à la tête de l'instance, Mahfoud Kerbadj a réaffirmé sa position
de quitter son poste à la fin de sa mission.
«Ma décision de quitter la LFP est irrévocable, en dépit de l'insistance de l'ensemble des 32 clubs des deux Ligues qui souhaitent
me voir à nouveau pour un nouveau mandat», a-t-il indiqué.
Kerbadj, élu à la présidence de la LFP en juillet 2011, avait
démissionné de son poste lors de l'assemblée générale ordinaire
en mars 2015, avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments sur
insistance des membres de l'assemblée générale.
«Je souhaite vivement que le prochain président sera à la hauteur de la confiance placée en lui», a-t-il conclu.
Ghimouz jette l'éponge
A BOU SAÂDA
N’ayant pas accepté la défaite concédée à domicile face à l’USM
Bel-Abbès (0-1) vendredi lors de la 21e journée du championnat de la
Ligue 2 Mobilis, l'entraîneur de l’A Bou-Saâda, Amine Ghimouz, a
décidé de se retirer de la barre technique. En place depuis octobre
dernier, l’ancien driver de la JSMB avait succédé à Abdelhak
Bouguerra. Avec cette défaite à domicile, l’équipe de Bou Saâda
s’éloigne des premières places et se rapproche davantage du bas du
classement (12e) avec 24 points, soit à une longueur du 3e relégable.
Ah. A.
13
Le Soir
d’Algérie
Boudebouz
entre regrets
et ambitions
VERTS D’EUROPE
L'international
algérien,
Ryad
Boudebouz, a indiqué qu'il ne faisait
pas une obsession du titre honorifique
de meilleur passeur de la Ligue 1 française de football après avoir réussi, le
week-end dernier, à battre son record
de passes décisives en une seule saison lorsqu'il a signé sa septième offrande lors de la victoire de son équipe
Montpellier sur le terrain d'Angers (3-2).
«Je suis content bien sûr. Mais c’est
avant tout grâce aux joueurs qui marquent que j’en suis à ce total (7). Sans
langue de bois, ce n’est pas un objectif», a déclaré Boudebouz au micro de
beIN Sports. «J’essaye d’être efficace,
de faire briller mes partenaires, de marquer quand je peux, mais la seule
chose qui est dans ma tête avant un
match, c’est de prendre des points pour
assurer le maintien. Ce sera la récompense d’une saison très difficile où tous
les joueurs ont galéré. C’est quand le
maintien sera acquis, que je pourrais
voir s’il reste des trucs à aller chercher», a-t-il ajouté.
Boudebouz (26 ans) avait comptabilisé six passes décisives lors de l'exercice 2010-2011 quand il portait les couleurs de Sochaux, qui évoluait à
l'époque en Ligue 1. Ce fut sa meilleure
moisson dans ce registre, avant qu'il ne
l'améliore samedi dernier à Angers.
Le joueur commence à retrouver la
plénitude de ses moyens depuis
quelques journées, pour sa première
saison avec Montpellier qu'il a rejoint
l'été passé en provenance de Bastia SC
(Ligue 1, France).
Cette ascension, le meneur de jeu
l'attribue à l'arrivée à Montpellier de son
ancien coach à Bastia, Frédéric Hantz,
qui a succédé à Rolland Courbis, parti à
Rennes (Ligue 1, France). «Je le
connais par cœur. Je sais comment il
est, comment il bosse, ce qu’il attend de
moi. J’essaye toujours de progresser. Il
me prépare des montages vidéo pour
me montrer ce qui va et ce qui est un
peu moins bien. Cela avait bien marché
avec lui à Bastia et j’étais très déçu lors
de son départ, car c’est un coach qui
sait ce qu’il veut. Et cela me plaît. On
bosse bien ensemble lui et moi», révèle
l’ancien Sochalien qui se sent bien dans
son nouveau club. «Montpellier, c’est un
club famille. Il met tout en œuvre pour
que les joueurs réussissent. Et cela
fonctionne pour moi. Pour réussir, j’ai
besoin d’affection et dans les moments
compliqués du début de saison, c’est ce
que j’ai ressenti de la part du personnel
de Montpellier et de mes coéquipiers. Ils
ne m’ont pas lâché. Et malgré mes sept
passes décisives, je sais que j’aurais dû
être meilleur», a-t-il conclu.
Première victoire
de Belkaroui
avec Nacional Madeira
L'international algérien, Hichem
Belkaroui, a goûté à sa première victoire avec son nouveau club portugais,
Nacional Madeira, vainqueur à domicile
face au Paços Ferreira (3-0), vendredi
soir en ouverture de la 24e journée du
championnat.
Belkaroui, signataire d'un contrat de
six mois avec Nacional cet hiver en provenance du Club Africain de Tunisie, a
enchaîné pour l'occasion son troisième
match avec la formation portugaise. Et
comme lors de ses deux premières sorties, le défenseur central de 25 ans a
disputé la totalité du temps de la rencontre.
Belkaroui n'a pas été chanceux lors
de son baptême du feu dans le championnat de «Liga Nos», lorsque son
équipe a été sévèrement battue à domicile par le leader Sporting Lisbonne, où
évolue le buteur algérien Islam Slimani,
sur le score de 4-0. Nacional est allé, au
cours de la journée suivante, imposer le
nul à Setubal (1-1).
Sports
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
FOOTBALL
BASKET-BALL
Pour Infantino, le plus dur commence
AU LENDEMAIN DE SON ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE LA FIFA
SUPERDIVISION A
(21E JOURNÉE)
Le NAHD prend
le meilleur
sur le CRBDB
(70-63)
démenti ces accusations, son élection aurait été dévastatrice pour la
Fifa en termes d'image.
«Infantino est de loin le meilleur
choix pour diriger la Fifa», analyse
pour l'AFP Patrick Nally, spécialiste
du marketing sportif à l'origine en
1975 du premier contrat de partenariat entre la Fifa et Coca-Cola.
«Il doit maintenant rassembler
tous les partenaires extérieurs, supporteurs, sponsors, diffuseurs, gouvernements et les assurer que la Fifa
est désormais une institution transparente», poursuit M. Nally.
Pour cela, le nouveau patron du
foot mondial pourra s'appuyer sur le
Est-ce la fin de la
«dictature Hayatou» ?
MÉMENTO
Quelles retombées sur le football africain, sur l’Algérie, aura cette élection de l’Helvético-Italien, Gianni Infantino, fraîchement élu à la présidence
de la Fifa en remplacement de son compatriote Sepp Blatter emporté par un
scandale financier au bout de son cinquième mandat ?
Des promesses ont été faites et un travail de coulisses fait. Désormais,
place à la concrétisation desdites promesses.
Avant de passer aux urnes, les fédérations africaines étaient partagées
sur le candidat à soutenir, sur lequel le choix sera porté le jour J. L’ordre du
vieux Issa Hayatou et de ses lieutenants Suketu Patel (Seychelles),
Constant Omari Selemani (Gabon) et Almamy Kabele Camara (Guinée) de
porter secours au candidat de l’AFC, Cheikh Salman (Bahreïn). Si le prince
de Garoua a voté pour son «ami» Cheikh Salman, les voix de l’Afrique ont
attendu les dernières heures pour s’exprimer. Les 54 associations africaines
représentaient assurément un panel sur lequel aucun candidat ne pouvait
cracher dessus. Le retrait de dernière minute du candidat sud-africain Tokyo
Sexwale a davantage «libéré» les consciences et les intentions de vote.
L’Afrique, certainement séduite par les avances de Gianni Infantino, le poste
de SG de la Fifa, l’augmentation du quota de participants en phase finale de
la Coupe du monde et de la rente générée par l’instance internationale de
football, a sa raison garder. Parce que le représentant européen a touché
aux vraies questions qui freinent l’épanouissement de la pratique footballistique dans le continent noir et a proposé les meilleures solutions possibles,
la tendance qui penchait pour un avantage au Bahreïni a brutalement évolué
en défaveur du représentant d’une partie des votants arabes et asiatiques.
Celui-ci a fait semblant pendant un tour, le premier, puis a sombré lors du
second. Durant la «mi-temps», des choses se sont produites. Et les coulisses ont complètement «irradié» le scrutin : alors que Cheikh Salman crédité de 85 voix au premier a augmenté son capital de trois bulletins favorables, le Suisse (88 voix au premier tour) accomplissait la nécessaire razzia
durant la seconde phase du vote (115 voix). Les 37 bulletins obtenus par le
prince Ali (27) et Jérôme Champagne (7) n’ont pas été le seul «magot» à
partager par Infantino et Salman. Le Suisse a dû certainement récupérer
plus que des miettes de l’assiette promise par Hayatou à Cheikh Salman.
Une «belle jambe» pour le vieux Camerounais qui, déjà décrédibilisé par ses
instructions en défaveur du candidat de l’Europe qui l’avait souvent imposé
à la présidence de la CAF du fait qu’il défendait ses intérêts économiques, a
également perdu sa crédibilité et son honneur vis-à-vis d’une partie de l’Asie
et de l’Arabie qui ne s’expliquent pas le pourquoi de la volte-face des
Africains envers le candidat arabo-asiatique. C’est certainement l’échec de
trop, le coup de grâce, pour un seigneur qui, depuis 1988, a régné sans partage sur le football africain. Désormais, l’heure de la chute du dictateur de
Garoua a cruellement sonné. En 2017, lors du congrès électif de Libreville,
Hayatou visera la passe de 8. Une quête difficile à réaliser si l’on tient compte de nouvelles donnes. A 71 ans, celui qui a fait sauter le «verrou» des septuagénaires au prix d’un «retaillage» à l’africaine, devrait choisir une nouvelle clé pour ouvrir les sièges de la CAF au Caire et à… Douala. Infantino et
ses soutiens africains se chargeront d’enrayer le «cadenas»…
M. B.
Photo : DR
Une nouvelle présidence s'ouvre à la Fifa, mais est-ce
vraiment le début d'une nouvelle ère ? Après l'élection de
Gianni Infantino, une question reste brûlante : un patron
tout neuf et l'adoption de réformes porteuses d'espoir
suffiront-ils à changer l'institution, mise à bas par les
scandales de corruption?
La tâche est immense pour
Infantino (45 ans), ex-bras droit de
Michel Platini à l'UEFA : redonner
confiance aux sponsors et aux fans
malgré le séisme qui ébranle la Fifa,
cernée par la justice et confrontée à
une baisse de ses revenus.
Pour relever ce défi, l'Italo-Suisse,
élu par 115 voix sur 207, était le candidat dont le profil offrait le moins de
risques. L'autre favori, le Cheikh
Salman, est mis en cause par des
ONG de défense des Droits de
l'Homme pour son rôle présumé dans
la répression du soulèvement démocratique au Bahreïn en 2011. Même
s'il a toujours vigoureusement
Gianni Infantino, nouveau président de la Fifa,
en discussion avec Issa Hayatou.
train de réformes adoptées vendredi.
Elles visent à améliorer la gouvernance de l'institution et à rompre
avec l'omnipotence du prédécesseur
d'Infantino, Joseph Blatter, forcé à la
démission à cause du scandale au
bout de 17 ans de règne.
électronique a demandé vendredi
dans un communiqué la mise en
place « d'une supervision indépendante et à long terme des réformes ».
L'entreprise avait vivement réclamé
dès octobre dernier le départ de
Sepp Blatter.
Parmi ces réformes, la limitation à
12 ans maximum du mandat du président et des hauts dirigeants, la
publication de leurs revenus et la
séparation des activités politiques et
économiques de la Fifa pour éviter
les conflits d'intérêt.
« Des réformes de fond ont été
adoptées. Nous allons travailler sans
relâche pour faire en sorte que la
réputation de la Fifa redevienne ce
qu'elle mérite d'être », a juré Infantino
vendredi.
Mais même si elles « sont un très
bon début" comme le souligne
Patrick Nally, ces mesures restent à
mettre en œuvre.
« Les réformes sont absolument
nécessaires mais pas suffisantes. Il
faut changer la culture de la Fifa »,
assure à l'AFP Mark Pieth, professeur de droit pénal à l'Université de
Bâle et fin connaisseur du fonctionnement de l'instance (il était à la tête
de la première commission de
réformes créée en 2011).
Un jugement sans concession
que partage le consultant américain
Jeff Thinnes, spécialisé dans les
questions d'éthique et de bonne gouvernance des grosses organisations:
"La culture de la Fifa est une culture
de corruption via les fédérations
nationales (qui la composent, ndlr). Il
faudra donc un gros effort pour traduire dans les faits des réformes
adoptées sur le papier."
Et M. Thinnes de préconiser la
création d'un comité de surveillance
formé de personnalités extérieures
au-dessus de tout soupçon (comme
le proposait d'ailleurs l'un des candidats, le prince Ali).
C'est exactement ce que réclame
Visa, sponsor de la Fifa depuis 2007
et qui a renouvelé son partenariat
jusqu'à la Coupe du monde au Qatar
en 2022.
Le géant américain du paiement
Autre partenaire historique, l'équipementier Adidas « attend de la Fifa
et sa nouvelle direction plus de transparence dans la conformité aux
normes, lesquelles doivent être
ensuite appliquées ».
Infantino, lui, a promis d'attirer à
la Fifa des « voix indépendantes et
respectées », sans plus de détails.
Car il sait que regagner le cœur des
sponsors sera vital et souhaite en
priorité « s'adresser aux partenaires
commerciaux et diffuseurs qui doivent retrouver confiance ».
Multinationale du football, avec un
Mondial qui génère près de 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires
tous les quatre ans et 1,5 milliard de
réserves sur son compte en banque,
la Fifa a connu une annus horribilis
qui a engendré d'énormes surcoûts.
Elle est « en retard de 550 millions de dollars » (500 M EUR) sur
ses objectifs financiers d'ici à 2018, a
annoncé vendredi le secrétaire général par intérim Markus Kattner.
La Fifa devrait même enregistrer
en 2015 des pertes un peu supérieures à 100 millions de dollars,
selon une source proche.
Dans le même temps, Infantino a
en partie remporté l'élection sur sa
promesse très « blattérienne » d'accroître massivement les aides aux
fédérations et de leur reverser 25%
des revenus de la Fifa (1,25 milliard),
tout en essayant de « réduire les
coûts partout où ce sera possible ».
Le controversé Blatter a du reste
pris un malin plaisir à transmettre le
flambeau à son cadet, né comme lui
dans la province suisse du Valais: « Il
apporte toutes les qualités avec lui
pour poursuivre mon travail », a
assuré le patriarche désormais retraité. Une formule piquante quand on
sait que tourner la page des années
Blatter est le principal défi d'Infantino.
«Culture
de corruption»
Pression
des sponsors
14
La salle omnisports du
Caroubier à Hussein-Dey a vibré
vendredi après-midi au rythme de
la grande affiche de la 21e journée
du championnat de basket-ball de
la superdivision A qui avait mis aux
prises le NAHD au CRB Dar ElBeida, soit deux big formations de
l’élite qui ne se sont départagées
que lors du dernier quart temps
(70-63). Une rencontre qui a également connu quelques tensions
de par l’engagement des joueurs
des deux formations tout au long
de la partie qui aura duré près de
deux heures. La rencontre, qui a
été très disputée entre les deux
ténors, a été marquée par un
engagement physique avec l’expulsion d’un joueur de Dar ElBeida vers la fin de la rencontre.
Les Sang et Or ont remporté les
deux premiers quarts temps
(17 – 13 et 32 à 17) alors qu’en
seconde période, le CRBDB est
revenu dans le match en terminant
le 3e quart temps en sa faveur (4448). Au 4e quart temps, les locaux
se sont ressaisis et ont pris le
meilleur dans les dernières
minutes (70 à 63). A moins d’une
minute du coup de buzzer final, le
score était de 60 – 57. Grâce à
cette victoire, les Sang et Or, qui
totalisent le même nombre de
points avec leur adversaire du jour
(37) prennent la 2e place grâce au
goal-average particulier, victoire
du NAHD en aller-retour.
Ah. A.
NATATION
AGO DE LA FAN
Les bilans moral
et financier
adoptés
La Fédération algérienne de
natation (FAN) a organisé son
assemblée générale ordinaire
(AGO) vendredi après-midi à l’issue
de laquelle les bilans moral et financier ont été adoptés. Et c’est en présence de M. Belakehal Réda, représentant du ministère de la Jeunesse
et des Sports, que les membres de
l’AG ont adopté les bilans par la
majorité (37 sur 43 membres présents sur 53 inscrits, 5 abstentions
et une voix contre), selon la FAN.
Les travaux de l’assemblée se sont
déroulés au Centre de préparation
des équipes nationales de
Souidania (Alger). «Les bilans ont
donc été votés presque à l'unanimité. Pour le restant des travaux, l'on
notera que le commissaire aux
comptes de la FAN a été reconduit
pour un autre mandat de trois ans à
la demande de l'assemblée générale», note la FAN.
Ah. A.
Culture
Le Soir
d’Algérie
Mon Dieu, gardez-moi
de mes amis !
Par Kader Bakou
C’est Voltaire qui a dit : «Mon Dieu,
gardez-moi de mes amis. Quant à
mes ennemis, je m'en charge !»
On trouve de tout sur les réseaux
sociaux, même la «contagion émotionelle» ! Une revue scientifique
américaine a rendu publique une
«curieuse» recherche effectuée sur
700 000 inscrits sur le réseau social
Facebook. L’étude, menée du 11 au
18 janvier 2012, par Facebook, l’université de Cornell et l’université de
Californie à San Francisco, portait
sur les états émotionnels. Les fils
d’actualité des personnes ont été
modifiés (à leur insu) par un algorithme pour faire passer des «émotions» négatives ou au contraire
positives. Il en a résulté une contagion émotionnelle des sujets. La
recherche a été publiée dans la
revue
scientifique
américaine
Comptes rendus de l’Académie
nationale des sciences.
Les chercheurs voulaient savoir
si le nombre de messages positifs
ou négatifs lus par les utilisateurs
influençaient la teneur de ce qu’ils
vont poster eux-mêmes. Ils ont
constaté que les utilisateurs ciblés
ont commencé à utiliser davantage
de mots négatifs ou positifs selon
l’ampleur des contenus auxquels ils
avaient été «exposés». «Les états
émotionnels sont communicatifs et
peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant
les autres personnes à ressentir les
mêmes émotions sans en être
conscientes», ecrivent le auteurs de
cette recherche. Une bonne raison
de bien choisir ses «amis» virtuels.
Les ennemis sont connus.
K. B.
[email protected]
15
Un cinéma du dépouillement et de la pureté
[email protected]
THEEB PROJETÉ À ALGER
Impressionnant. C’est le moins qu’on puisse dire à propos du film Theeb du réalisateur jordanien Naji Abou
Nouar, projeté vendredi à la Cinémathèque d’Alger pour
clôturer en beauté les 5es Journées du cinéma jordanien.
ans le désert d’El Batraâ
en Jordanie, Naji Abou
Nouar nous offre une virée
magistrale en compagnie d’un
prodige nommé Jassir Aid qui,
du haut de ses treize ans, va
accaparer l’écran et devenir l’attrait principal de ce long-métrage
primé à Venise et sélectionné
aux Oscars. Theeb (Loup) est
une
espèce
de
western
dépouillé, débarrassé des fioritures et des effets de manche
usuels. Nous sommes en 1916 :
en pleine Grande Guerre, les
révolutionnaires arabes, soutenus par l’Empire britannique, se
soulèvent contre la présence
turque. Theeb est le fils cadet
d’un chef de tribu nomade qui
passe ses journées avec Hussein, son frère aîné, dans l’immensité désertique où le quotidien
s’écoule
sereinement
jusqu’à ce qu’un bédouin arabe
escortant un officier anglais vienne demander l’aide de Hussein
pour atteindre un point de rendez-vous avec les insurgés.
Curieux, le gosse s’invitera
dans le périple et ce sera le
début d’une rude aventure qui
dévoilera les innombrables
talents du réalisateur. Ce dernier,
également co-auteur du scénario
avec Bassel Ghandour, est
d’abord un excellent conteur : la
traversée silencieuse d’un Sahara rude et inhospitalier se fait au
rythme d’une légende arabe,
ponctuée par les paysages gran-
D
dioses des gorges et des dunes
et les scènes de cavalerie, de
fraternité et de bassesse comme
au bon vieux temps narré par les
poètes anciens.
C’est sans doute là que réside le premier coup de force de
Naji Abou Nouar : cet art de
maintenir un côté intemporel et
d’échapper à la chronologie fixée
par le synopsis car il devient évident qu’il est moins important de
comprendre la trame du film que
de s’imprégner de ses atmosphères et d’admirer la construction à la fois épurée et complexe
des personnages. Descriptif
sans donner l’air d’y toucher,
Theeb arbore un assemblage
curieux entre un regard froid et
distant sur le mode de vie des
bédouins et une tendresse infinie
pour ces hommes n’ayant pour
nation que leur clan et pour
morale que le principe ancestral
de la solidarité tribale.
Pour autant, le film est exactement le contraire du canevas
usuel retournant dans tous les
sens les aspects sociologiques
de la vie de ses protagonistes,
lesquels d’ailleurs ne sont pas
légion.
Tout au long de ses 100
minutes, il arbore au contraire
une superbe austérité à l’image
des espaces nus où il se déroule
; la parole est aussi rare que la
présence humaine et les situations dramatiques sont savamment dosées entre un suspense
Photo : DR
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
sournois et un côté méditatif
désarmant. Il ne s’agit pas non
plus de se laisser prendre au
piège des plans panoramiques
abusifs favorisés par la majesté
des paysages mais de pointer sa
caméra de manière aussi intelligente que pudique sur ces sites
époustouflants de beauté sans
jamais prendre plus de temps
qu’il n’en faut. Tout est donc
affaire de rythme et de calibrage
où se rencontrent harmonieusement une poétique éthérée digne
d’un film d’auteur et un certain
nombre d’ingrédients garantissant le spectacle à la manière
d’Hollywood.
Ce voyage initiatique d’un
enfant n’ayant connu du monde
que son troupeau de chèvres et
l’horizon hostile des confins
désertiques infranchissables est
en fin de compte une célébration
d’une certaine idée de la pureté,
celle d’une Arabie de jadis où les
valeurs se réduisaient certes à
un code tribal rudimentaire mais
qui paraissent au spectateur
d’aujourd’hui comme un véritable
havre spirituel où la rudesse de
la nature apprenait aux hommes
le sens de l’honneur, de l’humilité
et de la frugalité.
Celle-là même qui fait toute la
force esthétique du film : tourné
sans décors, sans casting
embouteillé et sans extravagances techniques, Theeb s’impose par la seule puissance de
sa mise en scène et, bien entendu, la performance inoubliable de
son acteur principal.
Sarah H.
Ave Maria, dialogue de sourds entre Israéliens et Palestiniens en lice pour les Oscars
CINÉMA
ans le huis clos d'un monastère en Cisjordanie occupée, Basil Khalil filme un
véritable dialogue de sourds : celui
de colons israéliens en panne de
voiture en plein shabbat, donc
incapables de décrocher un téléphone, et obligés de s'en remettre
à des religieuses ayant fait vœu
de silence. Et cette parabole qui
s'empare à la fois du conflit israélo-palestinien et des interdits religieux pourrait permettre au jeune
cinéaste, né à Nazareth, d'un père
palestinien et d'une mère britannique, de décrocher dimanche le
premier oscar du court-métrage
pour la Palestine. En moins de 15
minutes, Ave Maria, avec son ton
ironique et décapant, raconte «un
enchaînement d'événements» qui
débute avec la voiture des colons
percutant une statue de la Vierge
devant le petit monastère palestinien. Ces événements, «aussi
absurdes et drôles qu'ils paraissent» au spectateur et au réalisateur qui s'amuse à faire éclater la
«bulle» de ses personnages, «ne
font pas rire les Israéliens et les
sœurs», prisonniers qu'ils sont de
«leur pire cauchemar : que leurs
lois et règles de vie soient mises à
l'épreuve», explique le cinéaste.
D'un côté, le colon juif — entouré
de sa femme et de sa mère — se
débat pour savoir s'il doit accepter
un verre d'eau venu de la cuisine
des religieuses où il a aperçu du
porc, interdit dans le judaïsme ; de
l'autre, des sœurs liées par un
vœu qui leur interdit de s'exprimer
et sollicitées pour contacter quiconque pourra réparer la voiture
de leurs visiteurs impromptus.
Et, dit M. Khalil à l'AFP depuis
Londres où il réside, Ave Maria
n'est «pas un film sur la religion»
car le propos de ce film tourné en
anglais, hébreu et arabe se veut
bien plus universel.
«Dès qu'un enfant naît en
Israël/Palestine, on lui assigne des
ennemis et des amis, on lui dit qu'il
doit se battre pour tel ou tel côté.
Ce n'est plus une chose à laquelle
il croit, c'est quelque chose qui lui
est imposée», affirme-t-il. Et visi-
CENTRE CULTUREL MUSTAPHAKATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD,
ALGER)
Jusqu’au 3 mars : A l’occasion de la
journée de La Casbah, l’établissement
Arts et Culture de la wilaya d’Alger
organise une exposition de peinture et de
cuivre de Farouk Benabderahmane et de
Samir Beddag.
ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL,
ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition
collective «Art Propos» avec les
artistes Abdeljalil Machou, Mejda
Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed
Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et
Selma Dahman.
MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI DE TIZI OUZOU
Dimanche 28 février : Journée d’étude
sous le thème «Mouloud Mammeri,
l’explorateur de l’ahellil du Gourara».
ANNEXE D’AZAZGA DE LA MAISON
DE LA CULTURE MOULOUDMAMMERI
Dimanche 28 février : Journée d’étude
sous le thème «Mouloud Mammeri,
l’explorateur de l’Ahellil du Gourara».
GALERIE D’ART KEZAS (CENTRE
D’ARTISANAT DE SAÏD HAMDINE,
ALGER)
Jusqu’au 14 mars : Exposition-vente
d’arts plastiques «Mille et une
couleurs» de l’artiste Yacine Kezas.
GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD
KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,
ALGER)
Jusqu’à la fin du mois de février :
Exposition de peinture «Sirocco» de
l’artiste Valentina Ghanem
Pavlovskaya.
AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY ELBINA, DELY IBRAHIM, ALGER)
Dimanche 28 février : Exposition
collective par les artistes Zineb
Boukhalfa-Messani, Samia
Boumerdassi et Meriem Kezouit.
GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE
D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES
DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente
collective par les artistes Hssicen
Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba,
Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et
D
blement le message porte : Ave
Maria, une coproduction française,
allemande et palestinienne a déjà
récolté 16 récompenses, et été
projeté dans une trentaine de pays
et plus de 75 festivals. L'oscar, dit
M. Khalil, «serait une magnifique
consécration de mon travail de
réalisateur, la cerise sur le
gâteau».
Une consécration de plus aussi
pour le cinéma palestinien, encore
à la traîne dans le monde arabe
mais qui a réussi plusieurs percées remarquées, notamment aux
Oscars, où plusieurs films ont été
retenus dans les finalistes.
En 2014, Omar était en lice
pour l'oscar, alors que l'année
d'avant, Cinq caméras brisées
concourait dans la compétition des
documentaires.
Sofiane Dey.
ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER)
Jusqu'au 13 avril : Exposition
«Regard's» de l’artiste peintre Adlane.
ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE
DE BOUZAREAH (ALGER)
Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontredébat autour du thème «Regard croisé
sur la littérature algérienne» animée par
Amin Zaoui, Abdelkader Benarab et Amar
Zentar, avec des enseignants et des
étudiants de français, d’arabe et de
tamazight.
Le Soir
d’Algérie
Monde
Des obus sont tombés à Damas
malgré la trêve
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
SYRIE
kurdes s'étant engagés à le respecter. M. Rudskoï a également
confirmé que l'armée de l'air russe
avait arrêté tous ses bombardements en Syrie après l'entrée en
vigueur de l'accord de cessez-lefeu. «L'armée de l'air russe a totalement arrêté ses bombardements
dans la zone verte, c'est-à-dire
dans les zones où se trouvent les
groupes armés qui nous avaient
soumis une demande de cessezle-feu», a-t-il déclaré.
L'Observatoire syrien des droits
de l'Homme (OSDH), une organi-
sation
non-gouvernementale
proche de l’opposition, avait auparavant indiqué que l'aviation de la
Russie n'avait effectué aucune sortie depuis minuit au nord de
Lattaquié, et que le calme régnait
dans les provinces centrales de
Homs et de Hama.
Les organisations terroristes
telles que le groupe Etat islamique
(Daesh) et le Front Al-Nosra,
branche syrienne d'Al-Qaïda, sont
exclues de l'accord. Le régime
syrien et la Russie, ainsi que la
coalition internationale dirigée par
les Etats-Unis, pourront ainsi continuer dans les prochains jours à
frapper Daesh et Al-Nosra, qui
contrôlent plus de la moitié du territoire syrien. Le Président russe
Vladimir Poutine avait d'ailleurs
souligné vendredi que la Russie
continuerait, après l'entrée en
vigueur de la trêve, sa «lutte implacable» contre Daech, le Front AlNosra et les «autres organisations
terroristes», sans préciser lesquelles. Mais la Russie ne devrait
donc effectuer aucune frappe au
moins pour la journée de samedi.
«Nous honorons une obligation
de respecter le cessez-le-feu pleinement», a dit M. Rudskoï. «Mais
cela ne veut pas dire que Daesh et
Al-Nosra peuvent pousser un soupir de soulagement».
Le responsable a précisé que
17 groupes armés qui se battent
aux côtés de l’armée régulière ou
indépendamment avaient contacté
le centre de coordination du cessez-le-feu russe sur la base de
Hmeimim pour s'engager au respect de la trêve, qui est contrôlé
par plus de 70 drones. La trêve est
la première de cette ampleur dans
un conflit qui a fait plus de 270.000
morts depuis 2011, déplacé plus de
la moitié de la population et qui voit
s'affronter une multitude d'acteurs,
syriens et internationaux.
lences qui déchirent leur pays.
L'année 2015 a été la plus sanglante
pour eux depuis que l'ONU a commencé en 2009 à compter le nombre
d'Afghans tués ou blessés dans le
conflit. La guerre a fait au total
11.002 victimes civiles, dont 3.545
morts, l'an dernier, selon son rapport
annuel.
Les deux attaques de samedi
font encore vaciller un peu plus les
espoirs d'une reprise du processus
de paix avec les talibans, laborieusement mis en branle depuis le
début de l'année avec l'appui de la
Chine, le Pakistan et les Etats-Unis.
Les quatre pays s'attendent à un
dialogue direct entre les talibans et
Kaboul d'ici à la semaine prochaine.
Mais «l'échéance est totalement
irréaliste, d'autant que les talibans
disent ne pas avoir été contactés»
par le quartette, explique à l'AFP
Thomas Ruttig, spécialiste de la
rébellion au Réseau des analystes
sur l'Afghanistan (AAN) basé à
Kaboul. Kaboul ne cesse d'appeler
«tous les groupes talibans» à s'asseoir à la table des négociations,
mais le Président Ashraf Ghani a
aussi dit que son gouvernement «ne
fera pas la paix avec ceux qui tuent
des civils». Un premier round de
négociations directes avait eu lieu
l'été dernier au Pakistan, mais une
seconde édition avait été reportée
sine die à l'annonce de la mort du
mollah Omar, le fondateur du mouvement.
Son successeur, le mollah Akhtar
Mansour, ne fait pas l'unanimité. Un
contingent non négligeable de
cadres et de combattants ont fait
sécession en décembre dernier. Au
même moment, le mollah Mansour
était blessé dans une fusillade
déclenchée par une querelle entre
cadres au Pakistan. En dépit de ces
guerres intestines, les talibans sont
loin d'avoir rendu les armes. Depuis
la fin de la mission de combat de
l'Otan en Afghanistan fin 2014, ils
ont au contraire multiplié les attentats et les offensives sur le terrain.
L'agence n’a pas fait état
de victimes
Selon une source sécuritaire,
une dizaines d'obus sont tombés
sur le quartier des Abbassides,
dans l'est de la ville.
Un habitant interrogé par l'AFP
a confirmé la chute d'obus sur ce
quartier en fin de matinée.
Il s'agit du premier incident
notoire à Damas depuis l'entrée en
vigeur de la trêve initiée par la
Russie et les Etats-Unis et soutenue par l'ONU. Des terroristes du
Front Al-Nosra, branche syrienne
d'Al-Qaïda, sont présents dans le
quartier de Jobar et la ville de
Douma est contrôlée par les seuls
rebelles.
«La direction générale de l'armée met en garde contre les
conséquences de tels actes et
appelle tous les citoyens à participer à la réconciliation nationale»,
selon Sana. Par ailleurs, l’armée
russe a annoncé hier la suspension, pour la journée, de toutes les
sorties aériennes au-dessus de la
Syrie afin de soutenir l'accord de
cessez-le-feu entré en vigueur
après minuit vendredi et d'éviter
toute erreur de bombardement.
«Le 27 février, aucune sortie de
l'aviation russe en Syrie, y compris
d'avions à long rayon d'action,
n'aura lieu en conformité avec la
résolution du Conseil de sécurité
de l'ONU adoptée en soutien de
l'accord decessez-le-feu russoaméricain entré en vigueur et afin
d'éviter toute erreur de bombardement», a déclaré à la presse
Serguei Rudskoï, haut représentant de l'état-major des forces
armées russes.
Entré en vigueur samedi (vendredi 22h GMT), l'accord a fait taire
les armes sur une partie du territoire syrien pour la première fois
depuis mars 2011, le président
Bachar Al-Assad une centaine de
factions rebelles et les forces
Photos : DR
Plusieurs obus sont tombés hier en milieu de journée
sur Damas quelques heures après l'entrée en vigueur de
l'accord de cessation des hostilités avec les rebelles, a
indiqué l'agence officielle Sana.
«Un petit nombre de terroristes
à Douma et Jobar (des secteurs à
l'est de Damas) ont tiré plusieurs
obus contre des quartiers résidentiels de la capitale», a précisé une
source militaire citée par l'agence
qui ne qualifie pas la chute de ces
obus comme une violation de la
trêve.
16
Deux attentats font 25 morts à Kaboul
et dans l’est du pays
Vingt-cinq personnes ont péri hier en Afghanistan dans
deux attentats perpétrés dans l'est du pays et la capitale,
deux nouvelles attaques sanglantes qui surviennent au
moment où Kaboul tente de ramener les talibans à la table
des négociations.
Comme souvent, les talibans, qui
ont endossé la responsabilité de l'attentat de Kaboul, se sont attaqué à
un symbole du pouvoir central en
envoyant un kamikaze se faire
exploser face au ministère de la
Défense, dans le centre-ville.
«Douze personnes, dont deux
soldats afghans, ont été tuées et 8
autres blessées», a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Un précédent bilan avancé
par Abdul Rahman Rahimi, le chef
de la police de Kaboul, faisait état de
9 morts et 13 blessés.
«Le kamikaze était à pied» et
s'est fait exploser à l'heure de sortie
des bureaux, a précisé Dawlat
Waziri, porte-parole du ministère.
D'après les analystes, les talibans multiplient les attentats au
cœur de la capitale afghane pour
pouvoir peser lors de chimériques
négociations de paix avec Kaboul,
leur ennemi juré qu'ils combattent
depuis la chute de leur régime en
2001. Ils n'ont en revanche pas
revendiqué un premier attentat qui a
secoué dans la matinée Asadabad,
chef-lieu de la province de Kunar,
dans l'est du pays. Treize civils ont
été tués et 40 autres blessés dans
cette attaque qui visait un chef tribal
farouchement opposé aux islamistes, selon un porte-parole du
gouverneur et le chef adjoint de la
police provinciale. Le chef tribal, Haji
Khan Jan, a péri dans l'attentat com-
mis par un kamikaze à moto devant
un marché. Les talibans ne revendiquent généralement pas les attentats qui font de nombreuses victimes
civiles, car ils prétendent ne s'attaquer qu'aux soldats afghans, des
«larbins» des puissances étrangères, et aux troupes de l'Otan,
considérées comme des «envahisseurs», ainsi qu'aux symboles du
pouvoir central. Mais les civils
payent un très lourd tribut aux vio-
AFGHANISTAN
14 morts dans l'attaque d'un hôtel
à Mogadiscio
Quatorze personnes ont été tuées
vendredi soir, dans l'attaque d'un
hôtel à Mogadiscio par les terroristes
somaliens Shebab, qui ont eu recours
à de grandes quantités d'explosifs
lors de cette opération, ont indiqué
hier des sources gouvernementale et
médicale citant un nouveau bilan.
Deux personnes ont succombé à leurs
blessures, a rapporté un médecin de l'hôpital
Medina de Mogadiscio, portant de 12 à 14 le
nombre de morts de la double explosion suivie
d'une fusillade entre le commando Shebab et
SOMALIE
les forces de sécurité. «Dix-huit blessés ont
été admis à l'hôpital et jusqu'à présent, deux
d'entre eux ont succombé à leurs très graves
blessures», a déclaré le Dr Mohamed Moalim.
Vendredi soir, peu après l'attaque, un responsable policier avait fait état de 12 morts.
L'attaque s'est déroulée vendredi en début
de soirée dans le centre-ville de Mogadiscio, à
proximité de l'enceinte ultra-sécurisée de la
Villa Somalia, complexe fortifié abritant la présidence somalienne et les bureaux du Premier
ministre. Deux explosions à quelques minutes
d'intervalle ont visé l'hôtel SYL et un jardin
public voisin très prisé des habitants de la
ville, le Peace Garden. «Selon nos experts,
les explosifs utilisés pesaient environ 200 kg,
ce qui a fait de cette explosion la plus grande
(recensée à Mogadiscio), encore plus importante que celle utilisée à l'encontre de l'hôtel
Jazeera», en juillet 2015, a déclaré hier le
ministre somalien de la Sécurité, Abdirasak
Omar Mohamed. «Les forces de sécurité, a-til ajouté, ont réussi à arrêter le camion (piégé)
à un barrage qu'il était en train de forcer et
cela a permis de limiter le nombre de victimes
(...) Le camion a explosé sur place et tué les
gens alentour».
(APS)
Le Soir
[email protected]
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE 17
Le mal
de gorge
Un mal de gorge peut
avoir de multiples
causes : la première
qui nous fait consulter
est l’angine ou la rhinopharyngite. Les autres
causes sont des
irritations dues à la
pollution, au tabac, à
une irritation
mécanique comme de
parler trop fort, trop
longtemps, de se racler
la gorge, une allergie,
la présence d’une
tumeur bénigne ou
maligne… Face à un
mal de gorge
persistant, il est
conseillé de consulter
votre médecin, il
examinera votre gorge
et fera le nécessaire
pour vous soulager.
Le
magazine de la femme
Le pire ennemi de nos
dents : le sucre
os dents peuvent être
agressées de bien des
façons, un coup, une
chute, un os, le suivi d’un
traitement médicamenteux,
une maladie, etc. Mais au
quotidien, tout au long de la
journée, le pire ennemi de nos
dents est le sucre. Comment
cet ennemi redoutable s’y
prend
exactement
pour
endommager nos dents ?
Le sucre nourrit les
nombreuses bactéries qui
cohabitent dans notre bouche,
lesquelles produisent des
acides. Ces acides peuvent
endommager
les
tissus
minéralisés de la dent et à la
longue provoquer des caries.
N
Timbales
au chocolat
et leur coulis
Pour les timbales : 3 œufs, 125 g de sucre en
poudre, 125 g de chocolat, 4 cl de lait chaud,
250 g de fromage blanc, 2 c. à s. de beurre
ramolli, 3 tranches de pain blanc, 1 c. à s. de
cacao en poudre, 1 c. à c. d’essence de vanille.
Pour la décoration : 60 g de chocolat à cuire,
125 g de confiture de fraises, fruits de saison,
copeaux de chocolat
Pour
les
timbales
:
Préchauffez le
four th.6 (180°C).
Faites chauffer le
lait et fondre le
c h o c o l a t .
Détaillez
les
tranches de pain
en
morceaux.
Battez les œufs
et le sucre au
robot. Incorporez le lait chaud, le fromage blanc,
le chocolat fondu, le beurre, les morceaux de
pain, le cacao et l’essence de vanille. Mélangez
bien. Versez dans des ramequins légèrement
beurrés et faites cuire au four au bain-marie 35 à
40 min. Laissez refroidir et démoulez.
Pour la décoration : Faites fondre le chocolat. A
l’aide d’une poche à douille, faites des zigzags
dans le fond des assiettes avec le chocolat fondu.
Déposez les timbales au centre des assiettes,
garnissez d’un peu de confiture de fraises, de
fruits frais et de copeaux de chocolat.
BEAUTÉ
Mais il faut savoir que le sucre
agit également selon un autre
mécanisme, renforçant son
potentiel cariogène : le sucre
que l’on mange contribue à
diminuer le pH de la salive, ce
qui amplifie l’acidité buccale et
donc le risque de caries.
Comment s’en protéger ?
En limitant la quantité de
sucre consommé bien sûr !
Mais pas seulement. En se
lavant les dents après chaque
repas.
En
évitant
le
grignotage, et à défaut en se
lavant les dents après.
À savoir que même le pain
et le lait contiennent des
sucres (glucides complexes),
et entraînent donc une
production d’acides par les
bactéries. En consommant un
chewing-gum sans sucre
lorsque l’on ne peut pas se
laver les dents (la mastication
augmente la quantité de
salive et permet un autonettoyage des dents).
Il est également judicieux
de
se
méfier
tout
particulièrement des boissons
sucrées, lesquelles sont
souvent consommées en
dehors
des
repas,
et
augmentent
parallèlement
l’acidité buccale, puisque ces
boissons, en plus d’être
sucrées, sont généralement
aussi très acides !
Page animée par Hayet Ben
Galettes aux
épinards
250 g d’épinards, bottes d’épinards,
4 œufs, 4 tranches de pâté de dinde,
1 oignon, 3 gousses d’ail, 6 cuillères
à soupe de farine, deux cuillères à café
de persil haché, sel et poivre
Préchauffez votre four à 180° (Th.7). Pelez
et émincez l’oignon. Lavez et coupez les
épinards en lanières. Pelez et hachez l’ail.
Hachez le persil. Hachez les tranches de pâté
de dinde. Dans une poêle faites-les revenir
dans un peu d’huile avec les oignons.
Dans un grand saladier, mélangez bien les
épinards, le persil, l’ail, les œufs, le sel et le
poivre. Ajoutez ensuite la farine, puis les
oignons et le pâté de dinde et mélangez bien
le tout. Versez dans un plat et faites cuire au
four 30 minutes.
Prendre la température
dans la bouche, c’est plus
pratique pour les tout-petits
FAUX : Elle ne convient pas aux enfants
car elle demande leur coopération.
Pour que la mesure soit la plus correcte
possible, cette méthode exige que la
bouche reste fermée plusieurs minutes et
que l’enfant garde le thermomètre sous la
langue, sans bouger.
Halte au grignotage la nuit !
ngoissée pour un rien,
vous
avez
grossi
brutalement
sans
modifier votre alimentation
pendant la journée. La raison ?
Vous vous levez la nuit pour
grignoter. Voilà
comment
apprendre à contrôler vos
pulsions.
Stressée
en
permanence, vous avez besoin
de tout bien faire pour vous
rassurer. Vous êtes du genre
maniaque,
et
déléguez
difficilement. La journée, vous
faites des repas équilibrés. Mais
la nuit, vous filez à la cuisine
dans un état de demi-sommeil
pour engloutir ce qui vous
tombe sous la main. Et parfois,
vous ne vous souvenez de rien.
«Le
grignotage
nocturne
renvoie à l’adolescence : à cet
âge, sous l’effet des hormones,
l’appétit est déréglé, et les
horaires de prises alimentaires
souvent décalés,en plus, la nuit,
on s’épargne la présence des
parents
!
Ainsi,
votre
comportement dénote une
certaine régression.Il permet
aussi à la femme qui s’est
contrôlée toute la journée de
s’exprimer.»
BON À SAVOIR
A
Soyez plus cool
Sur la nourriture, mais pas
seulement : imposez-vous peu
à peu des «lâcher-prises» dans
tous les domaines (éducation,
travail, finances).
Stoppez les régimes restrictifs
Ligne et plaisir ne sont pas
antinomiques ! Réhabilitez au
sein de vos repas les aliments
que vous avez tendance à
diaboliser (féculents, matières
grasses, produits sucrés…),
mais en quantités raisonnables.
Rendez inaccessibles les produits
de grignotage
Dans la mesure du possible,
évitez d’avoir sous la main des
biscuits, du chocolat… Ou
placez-les dans des endroits
difficiles d’accès (haut de
placard ....). Peut-être souffrezvous d’hypoglycémies la nuit.
Votre rythme alimentaire doit
certainement
être
révisé.
Contrairement à une idée reçue,
il ne faut pas manger trop peu le
soir car l’organisme a besoin
d’énergie pour fonctionner la
nuit. Certains aliments doivent
également être évités car ils
favorisent les fluctuations de
glycémie et les éveils nocturnes.
Faites un vrai dîner
Pas une soupe + un yaourt !
Préparez des repas complets et
cuisinez, même simplement.
Au menu : un peu de viande
ou poisson, des légumes, des
féculents, un laitage et/ou un
fruit.
Bannissez les excitants après 16 h
Le café, le thé, les boissons
énergisantes
hachent
le
sommeil et perturbent aussi la
stabilisation de la glycémie.
Prévoyez les bons sucres le soir
Pain, pâtes, légumes secs,
céréales, bananes… apportent
une sensation de réplétion
et de calme propice à
l’endormissement et évitent
des fluctuations de glycémie la
nuit. Pas de bonbons ou de
biscuits qui favorisent les
hypoglycémies en seconde partie
de nuit.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son nom
---------------Son prénom
Son
père
Son
pays
Ecoute
---------------Ebruité
---------------Libéré
Dissimula
---------------Aperçu
Vieux do
---------------Enlevé
---------------Placés
Part (ph)
---------------cube
---------------Diplôme
Article
---------------Rage
Pronom
---------------Poisson
---------------Polonium
Palmipède
---------------Fer
---------------Sommets
Pronom
---------------Mourir
---------------Sur le quai
Armée
---------------Mous
Heurte
---------------Pistolets
18
Attachés
---------------Dorée
Erbium
---------------Monsieur
Note
---------------Pronom
---------------Connaît
Affection
---------------Alliée
Son
métier
Panne
---------------Crasseux
Mesures
---------------Joua au
PSG
Démonstratif
---------------QG
Exprimeras
---------------Fruit
Diplôme
---------------Ornés
Mammifère
---------------Lisse
Défaut
---------------Arme
---------------Impliqué
Est obligé
---------------Arrivé
Flaques
---------------Acquisition
---------------Lutécium
Crack
---------------Pars
---------------Nouveau
Pronom
---------------Lithium
---------------Lanthane
Arsenic
---------------Cuivre
ENUMÉRATION
Concept
---------------Porte les
voiles
Piège (ph)
---------------Clairs
---------------Chlore
Joyeux
---------------Préfixe
Tournai
---------------Article
Règles
---------------Chiffre
Rusé
---------------Chef
Y est née
L ET T R E S D E : Riadh
Ces colonnes abritent les noms de onze sites de nouvelles centrales électriques photovoltaïques.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Wilaya»
R
I
A
D
H
1
2
3
4
5
I
H
A
S
N
A
L
I
D
T
N
T
L
A
I
A
G
S
I
I
Station
---------------Glisse
Arbre
D
E
T
O
U
A
R
S
B
S
O U F B O R D
N A J D A F L
N A A M A A D
R
A
R
S
A R H A K U O
E L A B B E S
S E M S I L T
1- NAÂMA
2- ADRAR
3- SOUK AHRAS
4- SIDI BEL
ABBÈS
J
E
J
D
A
L
I
S
M
J
B
O
U
A
R
R
E
R
I
D
5- MSILA
9- AÏN SALAH
6- DJELFA
10- TINDOUF
7- DJANET
11- BORDJ BOU
8- OUARGLA
ARRÉRIDJ
1- PAYS
2- INDUSTRIE
6
3- MONT
7
8
4- VALLÉE
9
10
11
5- DYNASTIE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
HUSSARD-REPARTIR
ANES-ALLONS-AIRE
RIT-MT-ITS-PIC-I
LE-CAUSAS-GO--EN
E-POURRI-TAULESMESUREE-GRINCE-E
-RIVES-VIANDE-TM
TI-ES-TA-CES-TRI
AGIR-BELLES-TUER
NEF-NERVIS-DE-MA
-E-CARNET-D-TAIT
F-ERIGES-ROTULERAVIVES-VERRES-C
OMISES-MELAIS-AR
TETES-CANADA-SUE
TRES-GE-ETE-NE-V
EES-CENTRE-FORMA
RS-PONDUE-MOMIES
A-LOUTRE-FORME-S
-POMPEE-FARCE-NE
COUPES-TOUTE-LIHOVER-BORNE-RIDE
ARES-MORTE-RI-SN
NOS-LISSE-FIER-T
GT-BASSE-MIEL-DO
E-RASEE-LIEN-MER
AMUSER-LIES-PANS
INTERESSES-EVITE
MOTS FLÉCHÉS
-BIRA-ENTRAINEUR
AIRE-AVOUE-DOUEBEE-P-ICE-TE-R-J
DN-CASTE-PRADO-S
E-MARGE-VOILE-MM
LA-RUT----ME-GIS
KURDE-----A-TANK
R-IE-C-----DIRAI
IMA-TOLES-PORE-K
MO-SITES-VASE-CD
-NOIRES-BILE-CRA
STERES-TIRE-CIOIR--R-MURA-ROTIE
CABBARRERIDJ-ETE
LETTRES DE
SABAH (BORNÉO)
-MALAISIE--------SADAKAN----------BANGGI-----KOTAKINABALU
---DECHINE-----
MOT RESTANT = TISSEMSILT
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Port libyen
---------------Méditer
Touchée
---------------Fiente
Sombra
---------------Décorer
Article
---------------Ainsi
---------------Fatiguée
Précieux
---------------Bâtiment
---------------Note
Brome
---------------Iridium
---------------Tunnel
Extrait
---------------Sélénium
---------------Ecoute
Nobélium
---------------Ruisselets
---------------Possessif
Métal
---------------Dormeurs
---------------Méprisées
Alliée
---------------Préparation
Solidaires
---------------Fou
Choisie
---------------Intimes
Plante
---------------Régimes
---------------Aisé
Confiantes
---------------Praséodyme
---------------Sommets
Prescription
---------------Rompt
---------------Radium
Clos
---------------Humanitaire
---------------Réalisées
Rince
---------------Solde
---------------Glossine
Rédiges
---------------Fourrage
---------------Couleur
Existence
---------------Latent
---------------Griffes
Cartons
---------------Pierre
---------------Détalerai
Nazis
---------------Terre
---------------Sudiste
Néon
---------------Fonça (dés)
Frôle
---------------Sport
Averse
---------------Vraie
Serein
---------------Wilaya
Brigand
---------------Surveillée
Silencieux
---------------Etuis
Isolée
---------------Désigna
Similitude
---------------Digitigrade
Invités
---------------Apprendrai
Amusas
---------------Adepte
A payer
---------------Fin de
soirée
---------------Article
Etain
---------------Induration
Bagnard
---------------Souffrance
Singulier
---------------Pousser
Forme
d’être
---------------Euphorique
Mahatma
---------------Saveur
Obsédée
---------------Etreignit
---------------Fuites
Pareil
---------------Handicap
Erbium
---------------Organisation
internationale
(dés)
Poil
---------------Note
---------------Radium
Sain
---------------Calées
Valoir
---------------Impliquera
Durée
---------------Argon
Clôturait
---------------Briser
Wilaya
---------------Arme
Aggraver
---------------Assagi
Manganèse
---------------Aller
---------------Espèce
Substance
---------------Coûter
Nickel
---------------Conifère
Larges
---------------Artère
---------------Calculé
Tellure
---------------Camp
Baryum
---------------Possessif
---------------Couche
Continent
---------------Détériorera
Report
---------------Idéal
Bateau
---------------Eprouvé
Via
---------------Très vif
Enfants
---------------Nœud
Pronom
---------------Connaître
Sevré
---------------Fauve
Rocher
---------------Succombé
Rince
---------------Praséodyme
---------------Porte les
voiles
Nobel
français
---------------Note
Prévenue
---------------Foot à Oran
Jeune
---------------Dopé
---------------Césium
Décisifs
---------------Scandium
Pour deux
---------------Scandium
Plat (ph)
---------------Note
Théâtre
---------------Gorges
Conjoint
Tenaces
---------------Avantageux
Publicité
––––––––––––––––––––
Ag. Express - 0554 24 82 95 - 0771 77 38 04 Vend F4 semi-fini, 125 m2, 1er étage,
PENSÉE
Hommage à Zanoun Mohamed
Plus le temps passe,
plus l'absence de ton
corps s'efface devant
la présence de la force
de ton âme que je ressens très fort.
Tu es là à chaque instant à veiller sur nous
et prêt à tendre la main
à celui d'entre nous qui
en a besoin.
Moi yemma, tous tes enfants, petites-filles et
tes proches te porterons à jamais dans nos
cœurs.
Merci vava (mon héro).
Je t'aime tellement.
Je marche sur tes pas, continue d'éclairer
mon chemin.
Paix à toi.
Ta fille LUIZA
PENSÉE
R106148 B/13
lotissement Salhi, T-O, avec acte, accepte
crédit bancaire. F106176/B13
––––––––––––––––––––
Particulier vend étage complet composé de
2 F2, s-fini, équipé d’interphone, à BoghniCentre, accepte crédit bancaire.
Tél.: 0550 93 82 44 F10617/B13
––––––––––––––––––––
Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts,
Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89
NS
––––––––––––––––––––
Ag. vend joli F3, 73 m2 à Douaouda-Ville dans
une très belle résidence calme, 1er étage.
Px 1 milliard 300 nég. Tél.: 0552 79 67 17
F141610
––––––––––––––––––––
Vds F3 de 36 m2 + 10 m2 partie commune,
4e étage, cité Naëgelene centre-ville TiziOuzou (acte + livret foncier), 500 millions. 0540 62 25 81 F106177/B13
––––––––––––––––––––
Vds duplex, haut standing, 230 m2, 5 pièces,
dans une résidence à Baba-Hassen, Alger.
Tél.: 0669 42 93 88 F141600
––––––––––––––––––––
LOCATIONS
––––––––––––––––––––
Loue F3, Mohammadia. Tél.: 0551 225 226
F141607
––––––––––––––––––––
PENSÉE
Cela fait déjà 40
jours, le 19 janvier
2016, nous a quittés à jamais notre
cher et regretté
père et grand-père
AIT MOHAMED
AMER
laissant derrière lui un vide que nul ni
personne ne pourra combler.
En cette douloureuse circonstance, sa
femme, ses enfants, ses petits-enfants,
les amis et les proches demandent à
tous ceux qui l'ont connu et aimé
d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire et que Dieu le Tout-Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis.
Repose en paix, cher père.
Adieu, Daamar.
Vous voulez réussir la tessdira de votre
fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus
beau jour de sa vie ? Faites appel à une
professionnelle au : 0554 92 23 08 NS
––––––––––––––––
Collectionneur achète tablaux de maîtres. 0771 12 56 21 F141605
––––––––––––––––
Entreprise prend travaux d’étanchéité, garantie
10 ans. - 0559 60 73 94 F141550
––––––––––––––––
Prenons travaux de peinture, maçonnerie
et étanchéité. Tél.: 0553 08 24 47 F141569
––––––––––––––––
Tous travaux d’étanchéité, plomberie. 0550 38 56 20 F141562
F113/B1
R10664 B/13
NS
OFFRES
RESTAURANT
CHERCHE
• Cuisinier • Aide-cuisinier
• Serveur qualifié
Alger-Centre, avec hébergement.
Tél.: 0552 13 65 16 - 0552 13 84 11
NS
––––––––––––––––––––
Particulier loue un garage à Ouled-Fayet
(Chéraga) : 110 m2 de superficie, et 3 m 60 de
hauteur. Tél.: 0557 61 08 24
––––––––––––––––––––
––––––––––––––––––––
Cherche p/couple appartement p. location,
Alger. - 0552 660 444 F141608
––––––––––––––––––––
Vends avec acte
4e étage,
cité du 1er Mai,
U-V 4/5.
TEL : contacter
05 57 33 67 61 06 66 76 91 14
NS
Offre d'emploi
Annaba. Entreprise cherche:
- Un responsable commercial maitrisant
l'outil informatique et le français
- Un ingénieur en marketing
- Une agent de saisie habitant
de préférence Annaba El Bouni.
Envoyer CV à goldsteeleurl@gmail ou
[email protected]
PARTICULIER
cherche à l’achat un véhicule
Toyota Hilux.
Tél.: 0662 48 24 20
Père de famille cherche pour son
enfant cancéreux, âgé de 14 ans,
Vincristine 2 mg.
Merci à toutes âmes charitables de
contacter le : 0561 69 92 36
Vieille dame, 91 ans, cherche
couches adultes, larges.
Tél.: 0540 24 73 95
Cherchons en urgence donneurs de plaquettes de sang habitant
Tizi-Ouzou ou dans les environs, pour sauver la vie d’une jeune fille
leucémique hospitalisée au CHU de Tizi-Ouzou.
— Appeler le 0550 21 33 55 (URGENCE SIGNALÉE) GR/B13
CYLKA - Soins à domicile
• Ambulance 24h/24 •
A votre disposition et assurés
par une équipe médicale et
paramédicale qualifiée
• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,
post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats
• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux
d’Alger • Garde-malades.
Appelez-nous au : 0550 40 14 14
Urgent : JF, 18 ans, handicapée
100 %, cherche couches 3e âge, bébé
n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11
––––––––––––––––
Recrutons néphrologue (H-F), + 45 ans,
infirmier dialyseur. Envoyer CV à :
[email protected] F141609
––––––––––––––––
Réparation TV à domicile,
toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22
- 0776 33 88 56 NS
D’EMPLOI
Agence de voyages à Alger cherche
un directeur technique. Diplôme requis :
licence dans le tourisme. Contacter : agence
de tourisme et voyages. - 0556 83 15 08
NS
PROSPECTIONS
ANNABA - Sidi Amar.
SOS
sur chenilles, neuve, marque Hyundaï,
modèle R220 LC7, pour entreprise
ou chantier, longue durée.
Tél.: 0557 95 35 94
LOCAUX COMMERCIAUX
Part. vend surface à usage de service, sup.
135 m2, livret foncier, plus conformité, deux
accès rue Malouli-Ahmed, axe M’douha, TiziOuzou. Tél.: 0554 19 74 60 F106186/B13
––––––––––––––––––––
DIVERS
Safaâ, handicapée moteur à 100 %, âgée
de 14 ans, demande à toute âme
charitable de l’aider en lui procurant des
couches adultes medium (moyennes).
Merci. Allah vous le rendra.
Tél.: 0552 57 05 26
SOS
LOUE PELLE HYDRAULIQUE
Ton fils, ton frère, ton ami Lyes
AVIS
TERRAINS
––––––––––––––––––––
Boudouaou, Merzouga, vends 150 m2,
200 m2, 250 m2, acte + certificat d’urbanisme,
prix 10 000 DA/m2. - 0662 09 16 54 0555 44 59 16 F141588
––––––––––––––––––––
21
SOS
En ce jour du 27
février, cela fait
déjà 3 ans que
nous a quittés
notre très chère
mère et grandmère
Mme Vve BOUCHERIT
née YEKHELF
Fatima
Le souvenir de ton immense piété,
de ta générosité, de ta bonté et de
ton amour, tes filles Fadhila,
Houaria, ton gendre, tes petitsenfants, surtout ton fils Tahar à
qui tu manques beaucoup.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.»
Loue F3 (cabinet médical), Larbaâ, Blida. 0661 93 83 21 F11520
––––––––––––––––––––
SOS SOS
APPARTEMENTS
LE SOIR DE L’IMMOBILIER
Dimanche 28 février 2016 - PAGE
Ecole cherche 1 secrétaire diplômée. Faxer
CV : 021 96 34 80 - BEO. F141571
––––––––––––––––
Crèche privée à Beni-Messous
cherche éducatrice diplômée dans différentes
sections (moyenne et grande section)
maîtrisant la langue française et
l’arabe pour la rentrée 2015/2016. Veuillez
nous contacter au 0550 41 55 28 Kb
––––––––––––––––
Cherche conducteur d’offset 2 couleurs,
Rolland Favorite. Salaire intéressant. Benchoubène. Tél.: 0560 36 37 60
––––––––––––––––
Rec. femme et homme de ménage hab. BeniMessous et env. Tél.: 021 63 27 18 0560 09 98 45 - 0560 09 98 75
Urgent : cherche médicament
Foncitril 4000 - Tél.: 0771 22 91 17
SOS
Le Soir
d’Algérie
SOIR DE LA FORMATION
PROF DONNE COURS DE SOUTIEN maths pour élèves 4e année moyenne et BEM. - Appeler au : 0664 23 99 81
NS
SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec BOSHA (Bureau Occupational Safety et Health Algeria)
et OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. —
Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Intendance ; • HACCP ; • Cours de langues ; • Informatique. — Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous
contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou
- E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F10674/B13
A l’occasion de son 19e anniversaire, IMA vous offre des remises (jusqu’à 30 %) sur les tarifs des formations : cameraman (camerawoman), montage vidéo pro, webmaster, infographie pro,
3 DA Max, Autocad, Delphi, C#, Java, SQL Server, réseaux et systèmes, configurations des routeurs et Switch Maint (GSM, smartphones, tablettes), maint. (matériels électroniques, micros,
photocopieurs), vidéosurveillance et électricité bâtiment. — Tél.: 023 51 07 20 - Mob.: 0551 959 000 (El-Madania). F022
PANORAMA
Malek Alloula et le football
Il y a une année, le 17 février
2015, Malek Alloula nous faisait
l’impardonnable surprise de
s’éclipser. Subitement. Sans crier
gare. Comme il a vécu. Avec lui, la
chronique people n’a rien à gratter.
Aucune place pour les apparences, les postures, le cirque
médiatique. La discrétion faisait de
lui l’un de ces êtres essentiels sur
lesquels aucune futilité n’avait
prise. Même dans sa présence à
l’autre, on sentait cette retenue
presque timide, celle d’une sentinelle veillant sur un univers dans
une autre dimension.
Avec lui, bien qu’il n’en parlât
pas – peut-être est-il primordial de
ne pas en parler- on comprenait
qu’être poète ne consiste pas uniquement à ciseler de beaux vers.
C’est aussi et surtout habiter un
autre monde avec ses codes et ses
tourments auxquels s’ajoute celui
de devoir se farcir un quotidien par
trop prosaïque. A la différence de
certains de ces poètes qui se glorifient de l’onction qu’est censé leur
valoir cet état vécu comme une
élévation, Malek Alloula vivait sa
singularité comme une clandestinité qui le plaçait au même niveau
que tout un chacun. Il ne donnait
pas l’impression d’avoir un plus
par rapport à vous et moi.
Pour être sincère, il m’est arrivé
de vouloir échanger avec lui sur la
poésie. En vain. Comme si en parler entre deux sujets quelconques
allait profaner cette quête essentielle. La seule fois où son actualité éditoriale, à la faveur de la sortie
de son ouvrage Le Cri de Tarzan,
la nuit, dans un village oranais
(2008), avait dicté que je lui fasse
une interview, il avait exigé de
répondre par écrit, comme s’il ne
faisait pas confiance à la volatilité
de la parole susceptible de trahir la
patience, la durée, la réflexion, la
densité qui sont l’apanage de la
poésie. Avec lui, on réussissait la
prouesse de ne pas s’exprimer
oralement sur la poésie même lors
d’une interview.
Pour moi, Malek Alloula a donc
toujours été le poète puriste, exigeant, parfois même hermétique.
Son univers, un entrelacs de
pierres précieuses, de mots d’orfèvre, m’a toujours paru trop
immaculé pour s’acoquiner avec le
quotidien. Dans ses arcanes, on
avait l’impression qu’il errait avec
parfois le désarroi ironique de
celui qui ne trouvait pas ses
marques et qui pensait en même
temps qu’il n’était pas nécessaire
de les trouver.
Même quand je l’ai mieux
connu, je l’imaginais chevauchant
un nuage, loin de nos préoccupations de terriens et de nos lieux
communs.
Et voilà qu’un jour, je découvre
qu’il lui arrive de descendre de son
nuage pour s’intéresser au… foot.
Oui, ce fut pour moi très surprenant ! Franchement, je ne voyais
pas Malek Alloula en passionné de
foot. N’importe qui, mais pas lui !
Un préjugé me l’aurait même fait
figurer dans cette liste d’intellectuels et d’artistes que nous nous
amusions à élaborer avec des
amis dans les années 1980, à
l’époque de la Coupe du monde de
1982. Nous avions découvert ainsi
qu’il y en avait parmi eux qui
étaient infichus de dire combien de
temps durait un match de football
et combien de joueurs comportait
une équipe. Quelque chose d’imprécis chez Malek Alloula m’avait
laissé croire qu’il appartenait à
cette catégorie. Eh bien non !
J’allais découvrir qu’il ne ratait
pas un seul match à la télévision.
Quand les circonstances le
tenaient loin de chez lui à l’heure
d’un grand match, il cherchait un
café où on pouvait suivre la
retransmission de la rencontre
sportive. Mieux encore : lui, si peu
loquace sur tout autre sujet, était
capable de parler longtemps du
classement de tel club ou des qualités et limites d’un joueur. Oui,
c’est comme ça : il était capable de
parler longtemps de stratégie et de
tactique, lui par ailleurs si discret.
Mais je fus encore plus surpris
d’apprendre de son propre aveu
que dans sa jeunesse, il avait joué
au foot à Bel-Abbès. Et sous la
direction de… Ben Barek, la perle
noire, celui dont Pelé disait : «Si je
suis le roi du football, alors Ben
Barek en est le dieu.» C’était en
1957, l’année où Ben Barek accepta pour une saison le poste d'entraîneur de l'USM Bel-Abbès.
A l’époque où je découvrais l’attrait du foot sur Malek Alloula,
j’étais tombé sur un numéro de
«Hommes et migrations», une
revue française de sciences
sociales consacrée aux faits
migratoires. La publication traitait
précisément des footballeurs
immigrés.
Ayant parcouru avec beaucoup
d’intérêt une longue biographie de
Ben Barek, il me sembla naturel
que je donne à lire à Malek Alloula
cet article sur l’entraîneur dont il
Par Arezki Metref
[email protected]
parlait avec beaucoup de fierté.
Malheureusement, étant moimême un joueur médiocre, je mis
longtemps à lui faire la passe. Il
me relança pendant près de 6
mois, toutes les deux semaines. Je
lui répondais invariablement que je
n’avais toujours pas retrouvé cette
revue dans mon fouillis.
Je finis par mettre la main dessus et je lui apportai comme promis. Plus tard, il me dira l’avoir lu
avec l’intérêt qu’on peut imaginer
pour son ancien entraîneur.
Je lui demandai ce qu’il avait
pensé de cet article qui m’avait
passionné. Il me répondit avec ce
grand sourire éloquent qui précédait ses appréciations mitigées. Et
aujourd’hui, je m’aperçois qu’avec
Malek Alloula j’aurai davantage
parlé foot que de poésie.
A. M.
POUSSE AVEC EUX ! Allah ghaleb ! Date de péremption
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
Par Hakim Laâlam
largement dépassée !
La France ? Un très grand pays. Avant, elle colonisait
la jungle. Aujourd’hui, elle…
…la vide !
Je trouve extrêmement intéressant le flop
magistral enregistré par le Palais dans ses tentatives pour nous arracher des «ah !» et des «oh !»
scandalisés autour de l’activité du MAK en
Kabylie. En d’autres temps, le régime de bananes
sans goût qui nous non-gouverne aurait eu la
capacité de réveiller tous ses réseaux
«Baltaguias». De rameuter toute la famille révolutionnaire pour stigmatiser ces «méchants séparatistes du MAK» et pour crier à l’Algérie en danger.
Certes, des filets de voix cassées, des couinements de rombières aujourd’hui encore rémunérées au cachet d’aspirine ont bien tenté de faire
écho-casseroles. Mais rien ! L’Algérienne et
l’Algérien lambda ne marchent plus à cette dope !
Le temps où des gosses du quartier du 1 er-Mai
étaient rétribués au casse-croûte pour …casser
du manifestant kabyle est révolu. Le joujou présidentiel semble cassé, H.S. comme son proprio !
Le citoyen ne se laisse plus embarquer. Dans tous
les sens du terme. Sauf pour sortir crier qu’il va
mal. Pour le reste, vouloir le «lever» contre
d’autres compatriotes, lui faire commettre le sale
boulot de matraquage, ça ne percute plus !
Module détraqué ? Usé à force d’avoir été sur-utilisé ? Peut-être. Au-delà des recettes toutes
prêtes du Palais et sorties régulièrement depuis
l’indépendance pour nous réguler, nous mater du
ciboulot, l’indifférence citoyenne autour des gesticulations du pouvoir sur la question du MAK trahit
le coup de pompes. Un vrai coup de pompes. La
caisse à outils traditionnelle ne suffit plus à réparer les pannes, à faire soudure, à atténuer les
chocs et à coller les morceaux. Et, plus édifiant,
plus instructif encore, je ne sens pas la volonté
ferme du Châtelain et de tous ses apprentis d’enrichir la gamme des outils classiques par de nouveaux, de faire appel à des techniques «novatrices» de matage et de colmatage du rafiot. Rien
de tout cela. Le régime est à bout de souffle.
L’atelier ne sort plus rien de révolutionnaire. Allez
! Je vais oser un concept fou : l’inventivité répressive est sur cale. A plat ! Sans rien en conclure
d’extraordinaire, je note juste qu’il est toujours
utile d’enregistrer ce genre de décès, cette sorte
de mise au grenier. Et tout en le notant, je fume du
thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.