Micronora Infos

I N F O R M A T I O N S
REVUE DU SALON INTERNATIONAL DES MICROTECHNIQUES
Salon 2014
23-26 sept - Besançon
www.micronora.com
JANVIER 2014 - N°133
Dossier
La mesure vise
tous azimuts
Tendances
Fabrication plastique
> page 5
Focus entreprise
Cryla :
polyvalence et haute technicité
> page 19
Innovations
Usinage ultraprécis
> page 21
Entretien
Christian Millet,
directeur d’Interplex Soprec
> page 37
La qualité totale est notre véritable culture d’entreprise
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ÉDITORIAL
La compétitivité,
un enjeu crucial
En couverture :
Les solutions
de mesure automatisées,
comme ce système robotisé
de contrôle à lumière blanche,
améliorent la précision
et la fréquence des inspections.
Source : Hexagon Metrology
La confrontation économique, qui se joue désormais à
l’échelle mondiale, est impitoyable. Nos entreprises de
microtechniques ne sont-elles pas chaque jour, avec leurs
produits de haute technicité omniprésents dans l’industrie,
en première ligne ? Alors, pour gagner cette bataille en 2014
elles doivent se forger une compétitivité sans faille. Avec
évidemment, des coûts directs et indirects imbattables.
Mais aussi et surtout, avec des produits innovants, fabriqués
par des équipements de dernière génération, capables
d’assurer une qualité parfaite. Produire à temps, moins cher
et sans défaut, c’est le cocktail de la réussite. Logiquement,
le dossier de ce numéro est consacré au contrôle-mesure
en production, aux équipements et solutions idoines. Avec
un objectif primordial : plutôt que de constater trop tard
que les produits fabriqués ne sont pas conformes, mieux
vaut les scruter sur toutes leurs coutures à chaque étape de
la production. Avec le double bénéfice d’avoir de bons produits à la fin et un processus de
production qui ne connaît aucune dérive.
ON EN PARLE
Les micro-news
N’oublions pas non plus la robotisation, domaine dans lequel la France accuse un retard
considérable par rapport à ses voisins. Profitez donc du programme "ROBOT Start PME" lancé
par le Syndicat des machines et technologies de production (Symop) avec le Centre technique
des industries mécaniques (Cetim) et l’institut CEA List.
PRODUITS & SERVICES
2
TENDANCES5
Fabrication plastique
DOSSIER8
La mesure vise tous azimuts
APPLICATIONS15
Électronique
Automobile
Sous-traitance
Énergie
Médical
FOCUS ENTREPRISE
Cryla
19
INNOVATIONS21
Usinage ultraprécis
Mechatronics Awards 2013
25
L’ENTRETIEN DE MICRONORA37
Christian Millet (Interplex Soprec)
Profitez aussi du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Pour donner un
coup de fouet aux investissements, à la recherche, à l’innovation, à la formation. Pour mieux
recruter, prospecter de nouveaux marchés ou assurer l’inévitable transition écologique et
énergétique...
Véritable plateforme d’échanges et de prospection, Micronora 2014 s’annonce d’ores et déjà
comme un cru exceptionnel qui permettra aux entreprises de mettre en valeur leurs atouts
"compétitivité". Les visiteurs y trouveront une offre microtechnique capable de répondre à
des cahiers de charges de plus en plus ardus. De nombreuses surprises, microtechnologiques
évidemment, leurs seront réservées. Levons un coin du voile sur l’un des plus intéressants : le
Zoom consacré aux technologies micromécatroniques.
Je vous souhaite à tous un enthousiasme à toute épreuve. Que 2014 soit pour les amoureux
des microtechniques, lecteurs, exposants et visiteurs du futur salon Micronora, une année
pleine de réussites dans la vie professionnelle et privée !
Thierry Bisiaux, Président
Revue du Salon International des Microtechniques — Administration : MICRONORA — CS 62125 - 25052 BESANÇON CEDEX — Tél. : +33 (0)3 81 52 17 35 — Fax +33 (0)3 81 41 30 89
www.micronora.com — E-mail : [email protected] — 3 numéros / an - Tirage 15 000 exemplaires — Directeur de la publication : Thierry BISIAUX — Date de dépôt : Janvier 2014
Rédacteur en chef : Mirel SCHERER — Conception et réalisation : Cactus/Besançon — Impression : Imprimerie de Champagne/Langres
Nous déclinons toute responsabilité pour les erreurs involontaires qui auraient pu se glisser dans le présent document, malgré tous les soins apportés à son exécution. (Jurisprudence Cour d’Appel de Toulouse 1887, de Paris 19.10.1901).
Tous droits de reproduction interdits.
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1
ON EN PARLE…
LES MICRO-NEWS DE L'INDUSTRIE
Des moteurs-roues pour demain
Protean Electric a signé un
accord de partenariat de cinq
ans avec SKF. Spécialisé dans
le développement des moteursroues pour les voitures hybrides
et électriques, l’entreprise américaine utilisera les roulements
de roue intégrés conçus sur
mesure par SKF. Dotés de joints
et des capteurs spécifiques,
ces roulements correspondent
aux objectifs de ces projets
innovants. ]
www.skf.com
www.proteanelectric.com
Moteur-roue développé
par Protean Electric.
Source : Protean
La ruche de la mécatronique
Inaugurée en septembre dernier, La
Maison de la Mécatronique concentre
un riche savoir-faire dans les 18 laboratoires de recherche, une salle informatique de 200 m², un hall de montage
de 200 m², 65 bureaux et des salles
de réunion. Elle assure un développement cohérent des activités de
Edifiée sur une surface de près de 3 000 m2,
recherche et d'enseignement menées
la maison a nécessité un investissement
par les deux entités implantées sur le
de 7 millions d’euros. Source : Thésame
campus d'Annecy-le-Vieux, l'Université
de Savoie et le CNRS (Centre national
de la recherche scientifique). La première y installe son école d'ingénieurs Polytech
Annecy-Chambery qui profite de cette structure pour redéployer le laboratoire
SYMME (Systèmes et Matériaux pour la Mécatronique). Elle renforce également les
actions de partenariat avec le Cetim (Centre technique des industries mécaniques)
ou avec des entreprises en phase de pré-incubation. Le CNRS participe avec le LAPP
(Laboratoire Annécien de Physique des Particules). Unité mixte CNRS et Université
de Savoie, il comporte un service d'électronique performant avec une équipe d'ingénieurs et d’automaticiens qui développent l'instrumentation sur les accélérateurs et
un centre de calcul de plus de 1000 CPU. La construction a été labellisée MINERGIE
(ce qui garantit au bâtiment confort, économie, performance énergétique, qualité de
construction, préservation de l'environnement). ]
www.mecatronique.fr
2
- Mic ro n ora i n for m a t i on s N° 133 - Ja n vier 2014
Systèmes
intelligents :
partenariat
franco-suisse
Créé en 2013, le Collégium
international SMYLE (SMart sYstems
for a better LifE), est le fruit
d’une collaboration scientifique
dans le domaine des systèmes
intelligents de l’Institut FEMTO-ST
et de l’Ecole polytechnique fédérale
de Lausanne (EPFL). Un partenariat
qui a déjà une longue tradition dans
le domaine des microtechniques
(photonique, microsystèmes, micro
robotique, temps-fréquence, énergie).
Cette action structurante enrichira
la palette de formations proposées
et permettra la mise en œuvre
des modules communs entre
les établissements. Elle favorisera
les échanges d’étudiants
et d’enseignants ainsi que
la formation à la recherche.
Les recherches communes de haut
niveau seront stimulées, mais aussi le
transfert et les relations partenariales
avec l’industrie à l’échelle
transfrontalière. ]
www.femto-st.fr
www.epfl.ch
Le chiffre
732 M€
C’est selon Transparency Market Research,
le chiffre d’affaires du marché médical de
l'impression 3D en 2019. Il connaîtra de
2013 à 2019 une croissance de 15,4 % par
an. ]
www.transparencymarketresearch.com/3dPrinting-medical-applications.html
Les obstacles
à la commercialisation des MEMS
La technologie MEMS (microsystèmes électromécaniques) ne rencontre pas le même
succès commercial que celle des circuits
intégrés. Telle est la conclusion de l’enquête Report Card 2012 (MEMS Industry
Commercialization Report Card Study) qui
passe en revue les principaux freins qu’affrontent les MEMS. Selon plusieurs études,
le marché des MEMS a été en 2012 d’environ
10 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros),
tandis que selon Gartner Research les
Grossissement d’un MEMS avec un microscope
VHX de Keyence. Source : Keyence
circuits intégrés ont totalisé environ 299,9
milliards de dollars en 2012 (223,3 milliards
d’euros). Cependant, le marché des MEMS connaît ces dernières années une croissance
annuelle de 15-20 %, celui des circuits intégrés étant stable pour la période similaire. ]
www.rgrace.com
Nouvelle unité
de production
de SNR Cévennes
La filiale de NTN-SNR dispose d’une
nouvelle unité de production de roulements pour les roues automobiles
de 3e génération. Située à Alès, dans
la zone d’activité de Croupillac, elle
profite ici d'une main d’œuvre qualifiée, de la présence d’une usine SNR
Cévennes et du partenariat avec la
communauté d’agglomération. Cet
investissement productif a été soutenu par l’État à travers une prime
d’aménagement du territoire (PAT)
abondée par les collectivités (conseil
régional, conseil général et agglomération) ainsi que l’Union Européenne
au travers des fonds FEDER. ]
Tout sur l'impression 3D
Réalisé par Mathilde Berchon avec Bertier Luyt et
publié aux éditions Eyrolles, le livre "L’Impression 3D"
arrive à point nommé. Il fera le bonheur de tous ceux
qui sont de plus en plus nombreux à utiliser, dans
l’industrie ou dans les applications personnelles, ce
moyen de fabrication si peu gaspilleur. Bien sûr, son
titre est quelque peu restrictif car l'ouvrage passe en
revue la quasi-totalité des procédés de fabrication
additive. Prenons ainsi un exemple parmi d’autres,
les machines du constructeur suédois Arcam, mentionnées dans l'ouvrage, qui ne sont pas des impri"L’Impression 3D",
mantes 3D. Plaisant à lire, le livre réalisé dans des
178 pages, 25 Euros,
www.eyrolles.com
conditions graphiques exceptionnelles, apportera
aux lecteurs une foule d'informations tant en ce qui
concerne les procédés et les machines que les matériaux utilisés. On peut regretter toutefois le fait que les rares constructeurs français présents sur ce marché
avec des solutions originales de frittage et de fusion métallique, l'Irepa Laser et
Phenix Systems (racheté récemment par 3D Systems), ne soient pas mentionnés
dans l'ouvrage. Ni le professeur Jean-Claude André, le premier à mettre au point
et en 1984 dans les laboratoires de l'Ecole nationale supérieure des industries
chimiques de Nancy le procédé de stéréolithographie. Reste que ce qui aurait pu
faire la richesse de l’industrie française a été, comme dans d’autres cas hélas, mis
en pratique à l’étranger. C’est l’ingénieur américain Charles Hull, un visionnaire,
qui a industrialisé le procédé et mis au point en 1988 la première machine grâce
à sa société 3D Systems. Cette dernière est devenue depuis un des leaders de ce
marché en expansion continue... ]
La micromécatronique
sous la loupe
Drones, microsatellites, cœur artificiel…
Le zoom du futur salon Micronora
(23-26 septembre 2014 à Besançon,
Franche-Comté) sera consacré
à la micro-mécatronique. Omniprésents
dans l’industrie et la vie de tous les
jours, ces systèmes ouvrent de nouvelles
opportunités pour les entreprises. ]
Pour en savoir plus et participer :
www.micronora.com
Drone utilisé pour effectuer des photos
aériennes. Source : Photec
Mic ronora informations N°133 - J a nv i e r 2 0 1 4 -
3
TENDANCES FABRICATION PLASTIQUE
Des machines plus rapides
et moins énergivores
De la brosse à dents
aux microcomposants électroniques,
les plastiques sont aujourd’hui
omniprésents. L’explication est
simple. Matériau souple, le plastique
peut se transformer facilement
et s’adapte à toutes les applications.
L’industrie plastique est néanmoins
confrontée à des impératifs similaires
aux autres domaines : réduction
des coûts et amélioration de la
productivité. Sans parler du recyclage.
Les principales tendances
technologiques en images.
Fabrication additive :
une solution économique
Pouvoir utiliser des granules plastiques du marché pour fabriquer avec une imprimante 3D des
petites pièces complexes ? Arburg lance une
machine qui répond à ce rêve des utilisateurs.
Destinée à la fabrication des pièces unitaires
ou en petite série, la Freeformer utilise des
granules standards (ABS, polycarbonate, TPE/
TPU, etc.) ce qui autorise un coût de fabrication
sensiblement inférieur à celui d’autres fournisseurs du marché. Un obturateur à buse doté de
la technique piézo à haute fréquence réalise
les gouttelettes qui sont déposées couche par
couche. L'équipement n'utilise pas de support
et produit des pièces multimatériaux, avec
des couleurs différentes ou des combinaisons
dures/molles mobiles. Ou encore des pièces
dont l’épaisseur est de 0,075 mm. Une unité
acoustique qui opère à 30 kHz et avec une
puissance de 1,5 kW, fournit l’énergie nécessaire pour fondre les granules de polymère
en quelques millisecondes. Ce processus sans
chauffage évite la dégradation du matériau
que peuvent provoquer les approches conventionnelles. Le prix de la machine : de 80 000 à
100 000 Euros.
www.ultrasion.com
La Freeformer peut être équipée de trois buses
différentes en fonction de la précision visée.
Source : Arburg
présentant un aspect ou un toucher spécial,
dont les deux composants sont solidement
liés. La machine sera commercialisée en 2014.
Son prix : environ 100 000 Euros.
www.arburg.fr
Les robots sont largement utilisés dans la
fabrication plastique et les constructeurs
ne cessent d’améliorer leurs performances.
Presse à ultrasons
Comment pousser les limites de la précision
de fabrication ? La start-up catalane Ultrasion
propose une avancée technologique avec
sa presse à injecter qui utilise les ultrasons.
Robot Stäubli piloté par le logiciel Visual 3
de Sepro. Source : MS
Source : Ultrasion
Exemples de pièces fabriquées
avec la Freeformer. Source : MS
Commande robotique
puissante et conviviale
Destinée à la fabrication de mini ou micropièces, la Sonorus 1G met en oeuvre la technologie USM (ultrasonic molding) et assure une
économie d’énergie jusqu’à 90 % par rapport
aux procédés classiques. La précision est sensiblement améliorée. A titre d’exemple, l’équipement fabrique une pièce de 15 mm de longueur
Destiné au pilotage des robots pour les presses
à injecter de 700 à 5 000 tonnes, le logiciel
Visual 2 de Sepro est aussi simple qu’un jeu
vidéo et peut être utilisé pour les applications
d’empilage, de pose d’inserts, de surmoulage,
de vision... L’option Visual 3 robot lui apporte
certaines fonctions complémentaires, comme
la PLC à 20 ms qui permet de contrôler des
systèmes périphériques intelligents. L’option
Path Tracking facilite la programmation, le
flammage de pièce ou tout type de processus
d’extraction complexe de la presse. Le vacuostat numérique programme et enregistre les
réglages de prise pièces pour chaque moule.
www.sepro-robotique.com
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Mic ronora informations N°133 - J a nv i e r 2 0 1 4 -
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• un seul interlocuteur
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conception de la pièce à la périphérie de votre machine automatique.
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en matériaux polymères, surmoulage
• Conception, réalisation
de moules de haute précision
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de grande précision et complexes
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• Haute horlogerie : outillages, composants
Département Vibration
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sélection, triage de pièces par :
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• centrifugeuses
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à bande et à rouleaux, trémies
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TENDANCES FABRICATION PLASTIQUE
Consommation électrique
divisée par deux
Hydraulique, hybride ou électrique… Les solutions se multiplient dans l’injection plastique,
chacune de ces types de source d’énergie étant
destinée à une application bien distincte. Le
tout électrique a le vent en poupe dans l’injection plastique rapide et de haute précision.
Le laboratoire dans un circuit intégré
fabriqué par la cellule robotisée Battenfeld.
Source : Wittmann-Battenfeld
La presse Elion 4200 est rapide et précise. Source : MS
Alors, de nombreux constructeurs de machines,
comme Arburg, Battenfeld, Billion ou Netstal,
l’ont adopté. Netstal par exemple, propose une
famille de presses électriques, la Elion. Sa dernière-née, la Elion 2200 (force de fermeture de
2200 kN) fabrique en 9,6 secondes une seringue
de 1 ml en polypropylène. Le constructeur
propose également des solutions hybrides,
comme la Elion 4200 (force de fermeture de
4200 kN), qui divisent par deux la consommation d’énergie par rapport à une installation
hydraulique. Une machine qui offre une vitesse
d’injection de plus de 2,2 mm/s.
www.netstal.com
Injection intégrée
Produire les différents composants d’un produit complexe sur une seule presse est une
des tendances fortes dans l’industrie plastique.
Plusieurs constructeurs en ont fait la démonstration au salon K 2013 en octobre dernier à
Fabrication plastique de l’UE : baisse de 1,4 % en 2012
Selon Plastic Information Europe et
Eurostat, le marché total de pièces plastiques techniques de 27 pays de l’Union
européenne a été de 29,7 milliards d’Euros
en 2012. Il est en légère baisse par rapport
à 2011. L’Allemagne se taille la part du lion
avec plus de 39 % de ce marché. Soit 11,62
milliards d’Euros de chiffre d’affaires.
L’industrie plastique des autres acteurs
européens qui suivent dans le classement
(France, Italie, Espagne, Grande Bretagne)
est en baisse, avec des chiffres compris
entre 9 % pour la France et 26 % pour
l’Espagne. Les pays de l’Europe centrale
connaissent en revanche, une véritable
envolée de leur production plastique. La
palme revient à la Roumanie avec 234 %,
mais son chiffre d’affaires n’était que de
100 millions d’Euros en 2012. Côté applications, l’industrie médicale, l’aéronautique
et la fabrication de machines connaissent
une croissance remarquable, tandis que
l’automobile décline.
www.pieweb.com/226186 La chambre d’égouttage composée
de trois pièces fabriquée en une seule étape
par la presse e-victory 160 d’Engel.
Source : Engel
Düsseldorf (Allemagne). Wittmann Battenfeld
a présenté une cellule robotisée composée
de deux presses MicroPower 15 capable de
produire un "lab-on-a-chip" (un laboratoire
dans un circuit intégré) dans une atmosphère
de salle blanche. Même approche pour Engel
avec la production en une seule étape d’une
chambre d’égouttage pour la transfusion sanguine sur sa presse à injecter e-victory 310H.
L’installation est robotisée et les produits sont
contrôlés après fabrication. Auparavant les
trois composants du dispositif étaient fabriqués individuellement. Productif, sûr et économique, ce procédé révolutionne non seulement
la fabrication des produits pour l’industrie
médicale, mais aussi celle d’autres domaines.
Les filtres automobiles, par exemple. ]
www.engelglobal.com
Mic ronora informations N°133 - J a nv i e r 2 0 1 4 -
7
DOSSIER
CONTRÔLE / PRODUCTION
La mesure vise tous azimuts
De nombreux moyens, polyvalents et flexibles, assurent le contrôle des pièces
pendant le processus de production. Ce qui permet de corriger les dérives des équipements
et d’éliminer les défauts à la source. Une démarche essentielle pour améliorer la compétitivité.
Le système de mesure 3D Mach Ko-Ga-Me
de Mitutoyo s'installe dans la ligne
de production et peut être robotisé comme
dans cette cellule réalisée par
Cellro Automation. Source : Cellro Automation
La réduction des coûts de production est un
des éléments clés pour assurer le succès des
produits "Made in France" sur les marchés
mondiaux. Mais ce n’est pas le seul. Leur qualité est tout aussi essentielle. Le contrôle des
pièces, à chaque étape du processus de fabrication, est la condition sine qua non pour
trouver en fin de chaîne un produit sans défaut.
Et pouvoir intervenir en temps réel pour arrêter
le mauvais fonctionnement d’un équipement
de production. Les fournisseurs d’équipements
de mesure ont bien compris l’enjeu de cette
démarche et proposent une multitude de solutions polyvalentes et flexibles. A savoir, des
systèmes automatisés, comme les machines à
mesurer tridimensionnelles (MMT) basées sur
une commande directe par ordinateur. Ou un
capteur de mesure intégré dans la machine-
8
- Mic ro n ora i n for m a t i on s N° 133 - Ja n vier 2014
outil qui assure le retour d'information pendant l'usinage. Ou encore, des systèmes de
mesure automatique pendant le processus de
fabrication, tels que les bras de mesure 3D. "Les
avantages que procure l'utilisation individuelle
ou combinée de ces technologies sont de coûts
de production plus bas, un flux de production
constant, des processus de fabrication allégés
et une meilleure qualité du produit", souligne
Serge Durand, directeur commercial et marketing d’Hexagon Metrology.
Des solutions
polyvalentes et flexibles
Tous les principaux constructeurs de MMT
proposent des solutions multicapteurs qui
s’adaptent aux différents cas d’application.
L’intégration des capteurs optiques ouvre ainsi
de nouvelles perspectives. Pionnier parmi les
pionniers, Carl Zeiss propose une famille de
machines à mesurer tridimensionnelles, la
MaxLine, capables de fonctionner dans l’environnement difficile de l’atelier. "CenterMax, la
plus grande, est construite comme un centre
d’usinage, ce qui lui confère une rigidité surprenante pour un volume de mesure de 1 m3",
explique Stefano Belotti, responsable commercial chez Carl Zeiss France. Sa stabilité
thermique autorise une installation au milieu
de la chaîne de production, tout comme celle
de ses sœurs plus petites, la GageMax et la
DuraMax. La première mesure en scanning actif
des courbes inconnues et des formes gauches
dans une plage de température qui peut varier
de 15° à 40° C. Son écran de commande, tactile, est insensible aux huiles et poussières.
Dernière-née dans cette famille qui n’a pas
peur de copeaux, la DuraMax est la plus petite :
son volume de mesure est de 500 mm au cube.
Installé à 1800 exemplaires au monde, cet équipement dont le prix est d’environ 65 000 Euros,
remplace avantageusement les instruments
multicotes en rendant le contrôle universel. La
machine se passe de l’air comprimé, peut être
chargée sur les trois côtés, intègre un système
d’amortissement passif des vibrations.
Remplacer les "multicotes" est aussi l’objectif du petit système comparateur hexapode
Equator de Renishaw, qui s’installe en bordure
de ligne de production. "Insensible aux variations de température de l’atelier, ce moyen de
contrôle rapide se base sur une comparaison
des pièces fabriquées par rapport à une pièceétalon", souligne Frank Schulze, responsable
des ventes chez Renishaw France.
Les solutions MMT clés en main, polyvalentes
et flexibles, se retrouvent également dans
la panoplie de Mitutoyo, Werth Messtechnik
France, Hexagon Metrology, MicroVu ou Nikon
Metrology. "Nos machines disposent d’une plateforme multicapteurs pilotés par un seul logiciel et offrent un scanning de haute précision",
indique Jean-Michel Coquard, responsable de
ventes chez Nikon.
Chez Werth, les MMT intègrent un microcapteur, le WFP/S, qui met en œuvre des opérations de scanning régulé. La polyvalence de
ce capteur fibre doté d’une optique de mesure
à fort grossissement explique son utilisation
dans différents domaines de haute précision
comme l’industrie médicale (implants), horlogère (engrenages/pignions miniatures) ou pour
l’automobile (injecteur diesel ou essence).
Dotée de multiples capteurs dont une caméra,
la MMT Optiv Classic d’Hexagon Metrology
couvre elle aussi un large spectre d’applications. Tout comme les équipements de familles
Vertex et Excel de MicroVu, des machines qui
peuvent être équipées d’un palpeur mécanique, d’un laser et d’un module de rugosité.
L’IF-Profiler d’Alicona est une solution portable
de mesure de rugosité, de forme et de contour.
Source : Alicona
Mesurer cinq fois plus vite
Située au cœur de la Vallée de Joux, la
Pierrette SA est depuis une centaine d’années au service des plus prestigieuses
marques horlogères auxquelles elle fournit chaque année plusieurs millions de
pierres fines. "La première qualité d’une
pierre d'horlogerie est de minimiser les frottements", explique Romain Conti, spécialiste au service R&D de cette PME d’une
centaine de personnes. "Un frottement
métal sur métal induirait inévitablement
à court terme, un grippage du palier." En
saphir ou en rubis, la société réalise toutes
les pierres nécessaires aux mouvements
des montres de luxe. "La fabrication des
pierres d'horlogerie est complexe, car seul
le diamant est plus dur que les matériaux
que nous travaillons", ajoute l’expert. De
fait, l'usinage diamant est la seule possibilité. Les tolérances de fabrication sont
aussi très serrées, avec des tolérances de
2 à 8 µm. La fabrication ne peut se faire
qu'avec des machines dédiées et implique
une activité métrologique intensive. "Le
contrôle se réalisait sur des bancs manuels,
avec des processus de mesure longs pour
caractériser pour chaque pièce plusieurs
cotes", indique Romain Conti. "De plus, ce
type de contrôle est réalisé à de multiples
reprises durant le processus." Pour accélérer et automatiser le processus de mesure,
la société a choisi le système de mesure
optique Série IM de Keyence. "Nous examinons plusieurs pièces à la fois et cette
solution permet le contrôle des défauts de
forme. La mise en place du système en "production" a été presque immédiate car la
programmation est intuitive. Et le processus
de mesure est cinq fois plus rapide qu’avec
les bancs manuels", conclut Romain Conti.
"On passe ainsi de la mesure optique à celle par palpage et au scanning pour contrôler toutes les dimensions de la pièce ainsi que son état de surface avec
une seule machine", constate Kevin Communod,
chef de projet marketing chez MicroVu.
La miniaturisation des composants et l’évolution vers les nanotechnologies demandent
des moyens de caractérisation des surfaces
d’une nouvelle race. Le TR Scan de Trimos met
en œuvre la Digital Holographic Microscopy
(DHM), une technologie de mesure sans
contact extrêmement précise développée pour
l’industrie médicale, qui produit en quelques
secondes un hologramme de la surface analysée. La société stéphanoise Microrectif spécialisée dans la rectification de haute précision doit
contrôler des surfaces polies dont la rugosité
est de 0,04 µm. Le TR Scan s’est donc imposé
sans aucune difficulté.
Avec l’InfiniteFocus d’Alicona, l’utilisateur
bénéficie sur un même instrument des avantages d’une machine à mesurer tridimensionnelle ainsi que de ceux d’un instrument de
mesure d’états de surface. L’instrument utilise
le principe de variation focale, une méthode
optique qui fournit une densité de points de
plus de 100 millions de points de mesure. Les
applications s’étendent depuis la mesure 3D
d’outils de coupe à la mesure de composants
micro-usinés et d’aubes de réacteurs, les dispositifs médicaux, la science des matériaux et
l’industrie du papier et de l’impression, l’assurance qualité en micro forgeage, la police scientifique et la microélectronique.
Le système d’imagerie Série IM mesure en
quelques secondes automatiquement et avec
précision jusqu'à 99 cotes. Source : Keyence
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et précision pour des
pièces unitaires
ou des petites séries
avec la gamme
MIKRON HSM LP.
Minimisez les
préréglages et le
temps de coupe
en utilisant les
toutes dernières connaissances technologiques de précision,
de la première à la
dernière pièce.
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(Diamètre de bille 20 µm)
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Capteur confocal matriciel, mesure
en Z de micro surface et rugosité
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scanning 3D sans contact
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Palpeur fibre Werth, point à point
et scanning de forme libre
IP
Analyse d’image de contour, la puissance
Werth pour la mesure vidéo
Multisensor :
pourquoi se limiter à
un seul capteur de mesure
sur une machine ?
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DOSSIER
CONTRÔLE / PRODUCTION
Mesure automatisée :
les bons conseils
Les machines Vertex et Excel de MicroVu disposent d’un palpeur mécanique, d’un laser
et d’un module de rugosité pour contrôler en production toutes les dimensions de la pièce
ainsi que son état de surface. Source : MS
Une autre solution qui a le vent en poupe pour
assurer le contrôle au pied de la pièce est celle
de bras de mesure 3D, qui intègre désormais
un scanner. Plus résistants et plus légers, ces
dispositifs fournis par Faro, Kreon Technologies
ou Hexagon Metrology, disposent d’une structure fabriquée en fibre de carbone. Chez
Hexagon Metrology, le bras Romer Multigage
est en fait, une véritable MMT portable certifiée ISO 10360-2 disponible pour un investissement qui varie de 17 000 à 20 000 Euros.
"L’utilisateur a le choix entre différents types
de palpeurs qu’il peut permuter rapidement",
explique Serge Durand. Sans aucun recalibrage
ni sélection du palpeur, inspection 3D des
pièces usinées et coulées, d’outils de coupe,
de moules… les applications de ce système
facile à utiliser même par un néophyte, sont
diverses et variées. L’opérateur dispose d’un
poignet ergonomique muni de boutons intuitifs qui améliore la productivité des opérations
de contrôle.
L’usinage contrôlé
en temps réel
Véritables miniMMT, plus légers et polyvalents,
les bras de mesure sont plébiscités par les
utilisateurs. Ici celui de Hexagon Metrology
dont la structure est en fibre de carbone.
Source : MS
Même évolution chez Faro qui propose un bras
de mesure 3D doté d’une caméra. Construit
en fibre de carbone et en fibre de verre, l’Edge
ScanArm ES allie la puissance d’un scanner
à la flexibilité d’un bras de mesure. Ce qui lui
ouvre un champ d’application plus large qui va
du développement de produit à l’inspection et
contrôle qualité.
Ces performances séduisent les ateliers qui
plébiscitent les bras de mesure 3D. "Si les
ventes de MMT sont restées stables en France,
le marché de bras de mesure a été multiplié par
quatre en quatre ans", précise Serge Durand
d’Hexagon Metrology qui propose aussi aux
utilisateurs d’installer sur le bras de mesure un
scanner maison.
- Évaluer les avantages de différents
systèmes, leur pertinence dans un
cas d'application précis, ainsi que les
risques et bénéfices associés.
- Savoir qu’implanter une MMT (machine
à mesurer tridimensionnelle) de haute
précision dans un atelier est impossible
en raison des vibrations et des variations de température.
- Bien prendre en compte le temps de
cycle de l'unité de production. Les
temps de cycle longs se prêtent à une
solution semi-automatique. Une zone
tampon peut s'avérer nécessaire pour
mettre les pièces en attente.
- La propreté des pièces est un problème
très important. Après l'usinage, une
pièce peut être recouverte de copeaux
métalliques et d'huile. Il est impossible
d'effectuer une mesure précise des
composants dans ces conditions et un
endommagement de la MMT peut survenir après quelques inspections.
- L'aspect financier ne doit pas être sousestimé. L'équipement de métrologie
peut par exemple exiger des enceintes
ou des zones tampons. D'autres coûts
peuvent être liés à l'absence de logiciel
clé en main puisqu'il n'y a pas de code
standard pour la communication entre
les robots et la MMT.
- Le manque de personnel expérimenté
pour intégrer le système et les coûts
de développement sont d'autres facteurs qu'il convient d'étudier minutieusement.
Source : Hexagon Metrology
Pouvoir contrôler l’ensemble d’une pièce sur
une seule machine à mesurer est un vieux rêve
des utilisateurs. Il devient réalité grâce à la
tomographie assistée par ordinateur (CT), une
technologie de mesure de plus en plus utilisée dans l’industrie. "Une machine à mesurer
multicapteurs équipée de ce procédé assure
la mesure ou l’analyse complète des produits",
précise Bruno Vetticoz, directeur de Werth
Messtechnik France. "Sans contact et au micromètre près." La société allemande, qui est à
l’origine de nombreuses innovations comme le
capteur optique en fibre de verre ou l’analyse
d’image en mesure optique, propose depuis
2005 une machine à mesurer CT.
→→→
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
11
Composants pour l’horlogerie,
la bijouterie, les Industries du luxe
et la micromécanique
Le groupe IMI :
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et industrielles
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de montres. Poussoirs
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pour la haute horlogerie
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sur flaconnages
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de composants sur articles de luxe
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DOSSIER
CONTRÔLE / PRODUCTION
Le logiciel Metrolog X4 de Metrologic Group peut piloter aussi bien les bras poly-articulés que les
lasers tracker ou les scanners 3D ainsi que les MMT. Source : MS
Dans le cas des connecteurs par exemple,
sa TomoScope est capable de mesurer les
dimensions des cavités intérieures sans couper la pièce. Une réduction de coûts sensible.
L’utilisateur peut aussi constater si la matière
plastique ou métallique a été bien répartie
dans un moule et si elle ne contient pas des
bulles. Il peut ainsi concevoir un outillage
conforme et améliorer les paramètres d’injection. A citer dans cette catégorie la machine
VoluMax de Zeiss et celle de Nikon qui peuvent
être configurées sur mesure. La puissance de
ces machines s’accroit : la XT H 450 de Nikon
Productivez !
Le label du Symop (Syndicat des entreprises de technologies de production)
distingue les entreprises engagées
dans une dynamique d’investissement
productif pour gagner en compétitivité. "Les instruments de mesure et de
contrôle jouent un rôle majeur dans le
processus d’amélioration de la compétitivité de l’industrie française", remarque
Gilles Gaubert, chargé de professions
et responsable international au Symop.
"L’utilisation de ces solutions facilite le
contrôle et le reglage des moyens de production, la mise en place d’une stratégie
de maintenance préventive et l’optimisation du processus de production. Bref, c’est
une garantie de qualité et de fabrication
conforme au cahier de charges."
www.symop.com
dispose d’une microsource X de 450 kV qui
permet une collecte plus rapide des données.
Le contrôle s’intègre également dans la
machine-outil pour permettre à l’opérateur de
savoir en temps réel si la pièce a été usinée dans
les conditions requises. Dévoilé à l’EMO 2013,
le système de scanning à contact Sprint de
Renishaw saisit rapidement et précisément des
formes 3D et des profils de pièces complexes.
Exemple d’application : la réparation d’aubes de
turbine. La mesure à grande vitesse de sections
transversales de pales alliée à une forte intégrité
des données (même sur les bords d’attaque et
de fuite) indique un état réel de la pièce permettant de générer un usinage adaptatif. Des sousprogrammes automatisés (réglage, alignement
de l’aube, scanning de la pale et collecte de
données) confèrent une précision significative et
réduisent les temps de cycle par rapport aux systèmes à déclenchement par contact. Le système
réalise un contrôle automatique de diamètres
ayant une tolérance de quelques micromètres,
mais également de l’excentricité, concentricité
et circularité, ce qui renforce la capacité de
fabrication des machines-outils multiaxes. Son
secret ? Un palpeur de scanning, l’OSP60, doté
d’un capteur analogique (résolution 0,1 µm
sur trois dimensions). La très grande puissance
d’analyse du système (il saisit 1000 points 3D
par seconde) permet des opérations diverses :
mesure de pièces, inspection, usinage adaptatif,
contrôle de procédé…
Enfin, pour bien profiter de ces solutions il faut
disposer d’un logiciel de pilotage performant,
Le système de scanning à contact Sprint
de Renishaw s'installe sur la machine-outil.
Il saisit rapidement et précisément des formes
3D et des profils de pièces complexes.
Source : Renishaw
fourni évidemment par le constructeur de la
machine. Ceux qui veulent toutefois, disposer
d’un outil indépendant du moyen de mesure
peuvent faire appel au logiciel Metrolog X4 de
Metrologic Group. Des bras poly-articulés aux
lasers tracker en passant par les scanners 3D et
les MMT, cette solution couvre tout le spectre
de la mesure. Finis donc le casse-tête des
mises à jour ou de création des programmes.
Avis donc aux amateurs… ]
www.alicona.fr
www.faro.com
www.heidenhain.fr
www.hexagonmetrology.com
www.keyence.fr
www.kreon.fr
www.mce-mesures.com
www.metrologic.fr
www.mitutoyo.fr
www.nikonmetrology.com
www.renishaw.com
www.trimos.ch
www.werthfrance.com
www.zeiss.fr
En savoir plus : le "qui fait quoi" en contrôle/mesure
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
13
APPLICATIONS ÉLECTRONIQUE
APPLICATIONS AUTOMOBILE
Des normes
respectées à la lettre
Découpe laser
des composites
Un des principaux objectifs des constructeurs d’automobiles est
la réduction du poids des voitures. L’utilisation de matériaux plus
légers, comme les composites, répond à ce défi. Volkswagen collabore avec le Laser Zentrum Hannover eV (LZH) et d'autres partenaires pour la mise au point d'un procédé laser innovant pour la
découpe automatique des composants d’automobiles en fibre de
carbone. Le processus laser qui est visé par le projet HolQueSt 3D
a une grande reproductibilité et est flexible. Jusqu'à présent cependant, l’usinage laser de pièces en fibre de carbone ne pouvait pas
être utilisé en raison des températures élevées qui provoquent des
dommages dans la zone de traitement.
Agilent Technologies a eu besoin de plusieurs années de recherches
pour retirer les soudures au plomb de ses produits électroniques
afin de respecter les nouvelles normes environnementales
de l’Union Européenne (UE). Source : Agilent Technologies.
La multiplication des réglementations – notamment RoHS (restriction de l’utilisation de substances dangereuses), REACH (enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances
chimiques) et WEEE (déchets des équipements électriques et électroniques) - adoptées par l’UE pour réduire la pollution met à
rude épreuve les industriels. Ces derniers doivent apprendre à s’y
préparer longtemps à l’avance. Exemple : Agilent Technologies.
Le spécialiste de l’équipement de contrôle-mesure a eu besoin de
plusieurs années de recherches pour retirer les soudures au plomb
de ses produits électroniques afin de respecter les nouvelles normes
environnementales de l’Union Européenne (UE). Reconcevoir 2 100
produits a pris 24 mois, alors que les tests de performance et de
durabilité sur les nouveaux modèles ont demandé 18 mois de plus.
"Si nous ne nous étions pas attaqués au problème très tôt, le marché
européen aurait pu interdire nos produits", constate Frank Elsesser,
directeur de conformité environnementale, des réglementations
produits et de la sécurité chez Agilent. "Nous avions un tiers de
nos revenus annuels en jeu, soit environ 1 milliard de Dollars. Et les
réglementations se multiplient." Dans l’absolu, tous les fabricants de
la planète sont confrontés au même défi que Frank Elsesser, mais
rares sont ceux qui font preuve d’autant d’énergie qu’Agilent pour en
venir à bout. "La durée de vie de nos produits s’étend sur des décennies", explique-t-il. "Nous avons compris qu’une mise en conformité
précoce pouvait se transformer en sérieux avantage concurrentiel.
Et nous avions raison." Le plomb, métal lourd, n’est que l’une des
nombreuses substances réglementées que l’entreprise a dû contrôler. Pour chaque substance, les concepteurs et ingénieurs d’Agilent
ont dû déterminer quels composants inclure dans leurs produits, et
calculer si la combinaison de ces choix leur permettrait de répondre
aux limites fixées par la réglementation dans tous les pays. ]
www.3ds.com/compassmag
www.agilent.com
Le système de découpe laser des pièces automobiles en fibre
de carbone mis au point par Volkswagen avec le Laser Zentrum
Hannover (LZH) et leurs partenaires utilise un laser fibre
nanoseconde Trumpf. Source : LZH
Basé sur une source laser fibre avec des durées d'impulsion de
l'ordre de la nanoseconde fournie par Trumpf, le LZH a mis au point
un processus adapté aux applications de découpe de pièces en fibre
de carbone et un système de contrôle de procédé optimisé. Le LZH
collabore avec Jenoptik Katasorb pour trouver la parade à un autre
obstacle à l'utilisation des lasers : la génération de particules et de
gaz dangereux pour la santé. Les spécialistes allemands sont en train
de mettre au point une méthode appropriée pour le traitement et le
filtrage de ces émissions, basée sur leur caractérisation préalable.
HolQueSt 3D est doté de 7 millions d'Euros pour l'ensemble du
projet. ]
www.lzh.de
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15
DIAMAC
C U TTIN G TO O L S
ISO 9001 : 2008
BUREAU VERITAS
Certification
N° 191 247 A
ISO 14001 : 2004
BUREAU VERITAS
Certification
N° 191 247 B
DIAMA
CUTTING
APPLICATIONS SOUS-TRAITANCE
APPLICATIONS ÉNERGIE
Tournage plus rapide
Borne de recharge
solaire intelligente
Spécialiste des embarreurs, IEMCA propose des solutions qui
améliorent sensiblement la productivité des tours. Exemple : le
Master 80HF qui permet, pour l’usinage sur un tour à poupée
fixe, le chargement automatique de tous types de barres. Sa
longueur varie entre 3 m et 4 m. Grâce à sa structure innovante,
il exploite la gamme de diamètres de barres à charger de 15 à
80 mm, en utilisant un seul guide-barres, sans vibration et sans
usure des pièces de guidage. "Testé par la société Perrollaz Gaston
en Haute-Savoie, cet embarreur a confirmé son intérêt", explique
Didier Bouvet, directeur général de Bucci Industries France.
La borne intelligente dispose d’un système de gestion de l’énergie
qui améliore l’exploitation des ressources énergétiques en fonction
de paramètres économiques, environnementaux et de disponibilité.
Source : Bertin Technologies
L’embarreur Master 80 HF réduit le temps de cycle de 10 à 40%.
Source : IEMCA
"Comparé à l'embarreur IEMCA standard qu'utilisait déjà ce soustraitant savoyard, le Master 80HF autorise des outils coupants
plus performants et réduit les temps de cycle de 10 à 40 % grâce à
l’augmentation importante de la vitesse de rotation". Le temps de
changement de série est passé de 15 à 5 minutes et on constate
des gains de production journalière allant jusqu’à 50 %. Le temps
d’utilisation de la machine est plus important, car elle fonctionne
sans surveillance plus longtemps. On remarque également des
gains en consommables et l’augmentation de la longévité de la
machine. Enfin, l’utilisateur constate une réduction des chutes
de barres et la suppression de l’opération de sciage grâce à l’utilisation de barres de 3 m au lieu de 1,50 m. La société Perrollaz
Gaston estime le retour sur investissement du Master 80HF inférieur à un an. ]
www.iemca.fr
Cofinancé par l’Union européenne et la région Aquitaine, le projet
Nomad vise la réalisation d’une station de recharge solaire de
véhicules électriques légers (vélos et scooters). La structure de
recherche sous contrat Bertin Technologies a conçu en partenariat
avec Evtronic l’architecture électrique et la structure matérielle des
bornes. La société a développé un système innovant de gestion de
l’énergie qui améliore l’exploitation des ressources énergétiques
en fonction de paramètres économiques, environnementaux et de
disponibilité. Ce système intègre des données prédictives comme la
météo ou les usages, à savoir, la fluctuation des besoins des utilisateurs selon l’heure, le jour de la semaine ou la période de l’année. Le
coût (changements tarifaires de l’électricité) est une autre donnée
importante prise en compte par le système, tout comme le contenu
carbone (pollution) de l’énergie. En fonction de ces différents
critères, la borne est alimentée par le réseau électrique et/ou par
les modules photovoltaïques de la station. Le système détermine,
selon le cas, s’il faut stocker dans les batteries l’énergie produite par
voie solaire, la revendre sur le réseau, etc. Le premier prototype de
cette station intelligente a été installé sur le site de Tarnos de Bertin
Technologies. ]
www.bertin.fr
www.evtronic.com
BRÈVE MÉDICAL
Une caméra miniature OCT
Mené à l’initiative de l’institut Femto-ST,
le projet Viamos FP7 a comme objectif la
mise au point d’une caméra miniature OCT
(ocular coherence tomography). À faible
www.femto-st.fr
coût, cette caméra marie les technologies de détection et MOEMS (Micro-OptoElectro-Mechanical Systems). Elle fournira
des tomographies 3D transversales avec
une profondeur supérieure à 0,5 mm, des
résolutions axiales et transversales de 5 µm
et un champ d’imagerie de 10 x 10 mm.
Le projet s’appuie sur un réseau de partenaires européens, dont la structure de
recherche sous contrat Statice spécialisée
dans les microsystèmes mécatroniques,
notamment dans le secteur médical.
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FOCUS ENTREPRISE
Cryla marie polyvalence et haute technicité
Présente dans des marchés
aussi exigeants que l’aéronautique,
le médical et le luxe,
la PME bisontine maîtrise plusieurs
métiers indispensables pour fabriquer
des petites pièces ultraprécises.
Epatant. Les surprises, dans le bon sens du
mot, s’enchaînent pour le visiteur de la nouvelle usine de Cryla Industrie. Inaugurée en
septembre dernier dans la zone industrielle
Temis, cette unité de production toute en verre
et en bois, mise en réseau par fibre optique et
chauffée par géothermie, a changé la vie de ses
72 salariés. Ces derniers se régalent maintenant
avec les vues imprenables sur les vertes collines
de Besançon. "Un investissement total de plus
de 4 millions d’Euros avec les nouveaux équipements de production. Soit plus de la moitié de
notre chiffre d’affaires", précise Thierry Bisiaux.
Le bouillonnant directeur général de Cryla et
Président de l’Association Micronora, est de
tous les combats industriels du "pays" des
microtechniques. II a maintenant à sa disposition une surface de production dont le potentiel
est près de trois fois supérieur à celui de l’ancienne usine. Car les projets de développement
ne manquent pas. Rachetée, une fois n’est pas
coutume, en 2009 à un groupe américain par
Thierry Bisiaux et ses associés, Cryla allie développement interne et externe. Résultat : l’entreprise a connu ces trois dernières années une
croissance fulgurante de son chiffre d’affaires.
La reprise d’une petite entreprise en difficulté
pour créer Cryla Développement le prouve.
"Spécialisée dans la réalisation des prototypes
Plus de 4 millions d’euros ont été investis
dans la nouvelle unité de production de Cryla.
En verre et en bois, mise en réseau par fibre optique
et chauffée par géothermie, elle a une surface
de production dont le potentiel est près de trois fois
supérieur à celui de l’ancienne usine. Source : Cryla
Equipée de moyens de production de dernière génération, comme ce centre d’usinage 5 axes
de Willemin-Macodel, l’entreprise maîtrise une production très technique. Source : Cryla
par moulage sous vide de résine des pièces pour
le médical ou le luxe, elle emploie trois personnes
et réalise 150 000 Euros de chiffre d’affaires",
indique ce Gadzarts à l’allure sportive, grand
amateur de tennis.
De nombreux défis techniques
Découpage, usinage, injection/surmoulage,
assemblage… les différents départements de
l’entreprise travaillent main dans la main pour
répondre à des commandes de haute technicité. Des projets étudiés et adaptés aux spécificités de clients par les spécialistes du bureau
d’études et de Méthodes grâce aux logiciels
de CAO (conception assistée par ordinateur)
SolidWorks et Esprit (DP Technology). La polyvalence est de mise, car chaque client de l’entreprise a ses impératifs. "Délais et qualité pour le
luxe, traçabilité pour le médical, technicité et précision pour l’aéronautique… les défis techniques
sont nombreux", constate Thierry Bisiaux.
Un équipement à la pointe assure la production de ces moutons à cinq pattes, des petites
pièces dont la précision est meilleure que 3 µm.
Neuf presses à découper ronronnent dans leur
atelier et assurent des opérations qui représentent 55 % du chiffre d’affaires. A côté, ce sont
plusieurs machines-outils de dernière génération. Qu’il s’agisse du centre d’usinage 5 axes
508 MT Willemin-Macodel ou de la machine
multifonction Traub TNL 18, l’entreprise ne
lésine pas sur les investissements productifs.
Une presse numérique à découper s’ajoutera
l’année prochaine à cette petite "armée productive" pour améliorer encore la productivité
et la qualité. La veille technologique est aussi
permanente pour trouver les procédés les plus
efficaces. La découpe par jet d’eau est ainsi sous
la loupe des ingénieurs de Cryla.
Infatigable, Thierry Bisiaux a dans ses cartons de
nombreux autres projets avec en ligne de mire
un chiffre d’affaires de 10 millions d’Euros en
2015. Il souhaite créer un groupe régional de la
précision à vocation internationale grâce, entre
autres, à des opérations de croissance externe à
moyen terme.
C’est aussi un visionnaire qui n’oublie pas les
jeunes, seuls garants d’un avenir solide pour
l’industrie. Son concours original "Imagine
l’entreprise industrielle du XXI siècle" a été un
défi lancé aux jeunes de 6 à 25 ans qui ont
exprimé grâce à quatre supports (peinturedessin, sculpture, écriture, outil numérique) le
monde industriel de demain. Des œuvres qui
ont été grandement appréciées par les participants à l’inauguration de la nouvelle usine en
septembre dernier… ]
www.cryla.fr
Cryla Industries
en chiffres
Chiffre d’affaires 2012 : 7,5 millions d’Euros
72 salariés
Quatre spécialités : découpage, usinage,
injection/surmoulage, assemblage
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
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INNOVATIONS USINAGE
Petites machines, grande précision
Le tour de décolletage SwissNano usine avec précision la plupart des petites pièces
complexes. Source : Tornos
L’usinage des pièces complexes de petite
taille pour l’industrie horlogère, le médical
ou la connectique nécessite des équipements
ultraprécis, fiables et productifs. La palme
de l’innovation revient à Willemin-Macodel.
Son centre d’usinage à cinématique parallèle
701S (voir Micronora Informations N°132, page
27), un des principaux évènements technologiques de l’EMO 2013, affiche une précision
en dessous du micromètre. Très rigide, cette
machine qui n’occupe qu’une surface de 1 m2,
améliore sensiblement la productivité. "Les
cycles d’usinage sont trois à cinq fois plus courts
que sur les équipements classiques de taille
similaire", explique Denis Jeannerat, directeur technologique du constructeur suisse.
"Le mécanisme parallèle, un robot Delta inversé
qui porte la pièce, assure des mouvements
extrêmement rapides."
Tornos commercialise lui, un tour de décolletage original et
hautement précis.
Baptisé SwissNano,
cet
équipement
proposé en huit
couleurs différentes,
dispose d’un passage en barre de
4 mm et d’une précision proche du
micromètre.
Le
secret : sa structure
symétrique qui renUn petit robot ABB charge et décharge les palettes sur le centre
force la stabilité therd’usinage K50 conçu par Kummer Frères. Source : MS
mique et la rigidité.
BRÈVE INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
L'usinage traverse les nuages
La société suisse Machining Cloud propose
une plateforme éponyme qui offre l'accès
à des applications, des données, des services, et des ressources issues d'une base
de données de fabrication via le Cloud. Les
industriels ont accès en ligne à de nom-
breux outils analytiques pour créer, gérer et
optimiser les données de coupe, ainsi que
la capacité de commander directement les
composants nécessaires pour réaliser les
pièces. Ils peuvent aussi consulter et utiliser
des machines-outils virtuelles, les bridages,
les assemblages d'outils, et toute une série
d'objets relatifs à la coupe. D'après Michael
Le centre d’usinage à cinématique
parallèle 701S allie haute précision
et productivité. Source : Willemin-Macodel
Destiné à l’industrie horlogère, mais aussi au
médical ou à la connectique, cette machine
compacte (65 cm de large seulement) est très
accessible grâce à un capot transparent qui
s’ouvre en basculant vers le bas. La machine
dispose de six axes linéaires et d’un axe C. La
machine est pilotée grâce à l’application sur
tablette du constructeur via une liaison sans fil.
Les petites machines-outils ne sont pas seulement de plus en plus précises, mais elles
s’automatisent. Le centre d’usinage K50 de
Kummer Frères intègre un robot pour le chargement automatique des pièces. Très compacte, cette machine dispose d’un système
à deux tiroirs sécurisés dotés chacun d’une
palette. Un tiroir peut être retiré pour échanger la palette pendant que le robot charge ou
décharge l’autre palette. Un équipement agile
grâce à une cinématique à coulisses linéaires
brevetée qui assure des accélérations de
10 m/s2. Sa précision de positionnement est
inférieure au micromètre. ]
www.willemin-macodel.com
www.tornos.com
www.kummer-precision.ch
www.machiningcloud.com
Taesch, chef de projet du Machining Cloud,
les industriels peuvent économiser 20 à
30 % de leur temps machine. Le carburier
Kennametal a présenté à l'EMO 2013 la première application du Machining Cloud. Son
application NOVO est disponible en téléchargement : www.kennametal.com/novo/fr
et en images : http://youtu.be/Ncww84xu9V4
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
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INNOVATIONS TECHNOLOGIES
La mécatronique, une technologie mature
Cette démarche, incontournable
pour réaliser des systèmes complexes,
s’impose comme une solution
industrielle structurée.
tion d’énergie et à durée de vie
très longue. Serma Ingénierie en
assure la fabrication et fournit
des nœuds "prêts à l’envol".
Les PME ont désormais un rôle
Le jury de Mechatronics Awards 2013 remis lors majeur à jouer en mécatronique.
de la conférence EMM (European Mechatronics La preuve ? Il a été impossible de
Meeting) 2013 a eu beaucoup de mal à dépar- départager deux projets exceptager les quinze dossiers retenus dans la sélec- tionnels dans cette catégorie.
tion finale. Pour André Montaud, directeur du Le premier est une pince mécaThésame et initiateur des Awards, c’est un tronique développée par Alpes
signe qui ne trompe pas. "On assiste à une Deis avec le concours de Renault
véritable maturité de ce domaine", constate Trucks pour réduire les troubles
le spécialiste. Ainsi, pour la première fois, le musculo-squelettiques (TMS)
Mechatronics Awards – Grand prix est revenu des opérateurs. Cette pince puisà une start-up, la société Whylot. Son exploit : sante et à grande autonomie a
la mise au point d’une nouvelle architecture été développée pour assurer les
de moteur électrique à très haut rendement fonctions de serrage et de coupe Pince mécatronique développée par Alpes Deis
et à très faible encombrement. Une approche des colliers plastiques. Sur un avec Renault Trucks pour réduire les troubles
qui répond à la raréfaction des matières pre- poids lourd par exemple, il a plus musculo-squelettiques des opérateurs. Source : Alpes Deis
mières (terres rares, cuivre) tout en assurant la de 1000 colliers à serrer. La pince
gestion intelligente de l’énergie. Le bobinage a été optimisée à la fois pour sa fonction pre- sement de l’actionneur électromécanique des
est reconstitué à partir d’un tore massique en mière, mais a été aussi allégée et équilibrée en portes d’avion. Ce projet montre les opportualuminium usiné dans la masse. Le rotor allégé fonction des positions de travail.
nités de transfert de technologies industrielles
est réalisé en fibre de verre et permet d’obtenir Le second produit est un tripode mobile déve- ou automobiles vers l’aéronautique dans une
une puissance massique multipliée par 100. loppé par Comat pour assurer le pointage des logique de réduction de coûts.
Le résultat est un moteur de 320 kW très plat, antennes satellites ou la stabilisation des camé- Enfin, deux projets de formation en mécatroléger, facile à fabriquer et particulièrement bien ras dans l’audio-visuel. Un ensemble mécatro- nique ont été mis en évidence. L’un au niveau
adapté aux défis de l’embarqué.
nique compact, léger et robuste qui fonctionne du secondaire avec le lycée d’Artagnan de
Evidemment, la consommation d’énergie est même avec une panne d’un des moteurs.
Nogaro. Ce dernier intègre depuis plusieurs
au centre de recherches mécatroniques. Le Les grands groupes et les entreprises de taille années dans l’enseignement la construction
Centre suisse d’électronique et de microtech- intermédiaire ne pouvaient pas manquer au de véhicules solaires permettant aux jeunes
nique (CSEM) de Neuchatel a été distingué pour palmarès. SKF décroche cette année le trophée de découvrir toutes les facettes de la concepson projet Strainwise. Ces réseaux de capteurs pour l’intégration de roulements instrumentés tion de systèmes complexes. L’autre au niveau
autonomes communicants destinés à la sur- dans le projet Nexged, dont le chef de file est le ingénieur avec INP Toulouse – ENSEEIHT qui
veillance de structures aéronautiques sont en groupe aéronautique Latécoère. Le roulement permet aux futurs ingénieurs de se confronter
fait, des plateformes à très faible consomma- capteur développé par SKF assure l’asservis- à un cahier des charges spécifiant un système mécatronique fourni par un grand groupe
(Airbus, EADS Astrium). ]
www.thesame-innovation.com
www.whylot.com
www.csem.ch
www.serma-ingenierie.com
www.alpes-deis.fr
www.renault-trucks.fr
www.comat.fr
www.skf.fr
www.latecoere.fr
Ce tripode mobile assure le pointage des antennes satellites ou la stabilisation des caméras dans l’audio-visuel.
Un ensemble mécatronique compact, léger et robuste qui fonctionne même avec une panne d’un des moteurs.
www.inp-toulouse.fr
Source : Comat
http://cite-d-artagnan.entmip.fr
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
23
ZA l’Orée du Bois
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Fax : (33) 03 81 48 21 49
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PRODUITS & SERVICES
PRODUITS & SERVICES
Stop & Start
pour les engins BTP
Les équipements
Samsung distribués
en France
HYDRAULIQUE
MACHINE-OUTIL
Bosch Rexroth a adapté le système Stop & Start automobile aux
engins de travaux publics. Lorsque les engins de chantier sont
inactifs, cette fonction supprime la consommation de carburant.
On améliore ainsi le confort de conduite et le rendement des
véhicules de chantier, tels que les chargeuses sur roues ou les
camions à benne. Le système HFW (hydraulic fly wheel, volant
d’inertie hydraulique) accumule rapidement de l'énergie et la
met à la disposition de la machine ultérieurement, au moment
requis, pour fournir une impulsion, soutenir le moteur diesel en
cas de pic de puissance ou alimenter la fonction Stop & Start.
Centre d’usinage vertical construit par Samsung Machine Tools.
Source : SMT
Schéma du système Stop & Start. Source : Bosch
Dans ce système, l'électronique vérifie qu'une pression suffisante est
disponible pour redémarrer le groupe diesel arrêté. Si l'hydraulique
d'entraînement ou de travail requiert de l'énergie, le système Stop &
Start redémarre immédiatement le moteur diesel à l'aide de l'énergie stockée précédemment. La vitesse requise pour la translation ou
l’hydraulique de travail est atteinte presque instantanément, sans
qu’aucun retard ne soit perçu par l'opérateur. La fonction Stop &
Start est aussi possible sans l'unité supplémentaire pompe/moteur,
nécessaire dans le cadre du procédé HFW. Dans ce cas, le seul prérequis est de disposer d'une pompe hydraulique de travail qui puisse
fonctionner en cylindrée négative. Cette pompe peut alors servir de
moteur hydraulique, capable de redémarrer le moteur diesel. ]
www.boschrexroth.com
Rosilio Machines Outils assure la commercialisation de Samsung
Machine Tools en France. La société coréenne est spécialisée dans la
fabrication des machines-outils, des équipements semi-conducteurs
et des robots. Elle propose une gamme de tours horizontaux à commande numérique de 300 mm jusqu’à 5200 mm entre pointes et de
centres d’usinage allant de 500 mm à 4000 mm de course en X. Les
équipements disposent d’un système de contrôle à distance grâce
à un logiciel développé par Samsung et accessible sur smartphone
ou tablette tactile. Le contrôle intègre une caméra de surveillance.
Rosilio Machines Outils complète cette offre par des solutions
"clé en main" personnalisées intégrant l’industrialisation, les études,
les modélisations, les outils de coupe et les stratégies d’usinage, la
réalisation de prototypes, l’installation, la formation et la programmation, l’automatisation et la robotisation, le support téléphonique
hotline ainsi que la maintenance. ]
www.rosilio.fr
BRÈVE TÔLERIE
Amada investit en France
Le constructeur japonais a lancé un programme
d’investissements de 40 millions d'Euros sur
ses sites de production français de Châteaudu-Loir (Sarthe), spécialisé dans les presses
plieuses et les cisailles, de Charleville-Mézières
www.amada.fr
(Ardennes), qui fabrique des poinçonneuses,
et d'Auffay (Seine-Maritime), qui produit des
outils destinés à équiper des poinçonneuses. Il
permettra la création de 50 à 60 emplois directs.
L'investissement projeté vise à augmenter de
50 % la production des trois usines françaises.
Environ 340 salariés travaillent sur les trois
sites du groupe Amada en France. Au total,
la filiale française compte environ 540 personnes pour un chiffre d'affaires de 160,5
millions d'Euros en 2012, en hausse de près
de 11 % sur un an.
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PRODUITS & SERVICES
PRODUITS & SERVICES
Procédé économique
et productif
Capteur de pression
démontable
SOUDAGE
MESURE
Le système HPS améliore de 50% les performances du soudage
MIG/MAG. Source : Air Liquide Welding
Le câble peut être démonté facilement du corps de ce capteur
de pression miniature. Source : Kistler
Les générateurs d’Air Liquide Welding intègrent un nouveau mode de
transfert qui dope les performances du soudage MIG/MAG. Baptisé
High Penetration Speed (HPS), ce procédé original utilise la pulvérisation axiale avec une réduction d’énergie. Grâce à une vitesse
de fil élevée et une énergie de soudage plus faible qu’en régime
conventionnel, le HPS profite des modes de transfert pulvérisation
axiale et court-circuit. Cet effet peut être obtenu par une régulation
entièrement numérique basée sur une technologie onduleur à commutation douce permettant de contrôler parfaitement l’intensité de
soudage avec une très grande précision. Cette solution innovante
assure la réduction du nombre de passes de remplissage nécessaires pour la réalisation des assemblages ainsi que la diminution
de la préparation des pièces à souder, d'où la réduction des coûts
de main d'œuvre. Ensuite, l’énergie de soudage plus faible diminue
les déformations et de la ZAT (Zone Thermiquement Affectée) dans
les assemblages soudés. Ce qui permet d'obtenir des soudures de
qualité sans reprise. ]
www.airliquidewelding.com
Le capteur miniature 6183C de Kistler offre la possibilité de démonter le câble du corps du capteur. L’avantage principal étant une
maintenance plus aisée et une nouvelle possibilité de l’installer dans
le moule. Les capteurs de pression empreinte acceptent aussi bien
des câbles coaxiaux que des câbles avec la technologie exclusive à
Kistler : le mono fil. Le corps du capteur 6183C apporte une nouvelle
solution de montage dans le moule grâce à la mise en place d’une
liaison sans fil intégrant une connexion via une entretoise conductrice ou un "quick connector". Les caractéristiques du capteur restent
inchangées à savoir la possibilité d’avoir une face avant chromée ou
non, selon le type de matière, et la possibilité de mettre en forme
cette face avant pour épouser la forme du fond d’empreinte. Pour
cela, le capteur est conçu avec un chanfrein anti-rotation assurant
un repositionnement en cas de démontage. Le 6183C possède aussi
un évent pour l’évacuation des gaz issus de matières telles que le
POM ou les PA. ]
www.kistler.com
BRÈVE MAINTENANCE
Henkel propose
un site Internet mobile
Spécialement conçu pour les techniciens MRO
(en opération de maintenance et réparation),
ce site offre des informations sur les produits
et de nombreuses astuces de techniques
d’applications pour les marques phares du
fabricant, comme Loctite par exemple. Il
offre une navigation facile pour permettre
aux utilisateurs d’identifier rapidement le
produit Loctite correspondant à leur besoin.
Ces derniers peuvent choisir leurs critères
de recherche selon le type d’opération (par
exemple : étanchéité des plans de joints ou
assemblage rapide de connexion filetée) ou
une catégorie de produit. L’outil de recherche
permet d’accéder non seulement aux informations clefs du produit souhaité, mais aussi
aux instructions d’application permettant
d’obtenir un résultat optimal. Le guide mobile
Expert Maintenance permet également de
localiser les points de vente et fournit les
liens vers la fiche technique et la fiche de
données de sécurité du produit. Le site internet mobile est gratuit et facilement accessible depuis n’importe quel smartphone ou
tablette, soit en scannant le QR
code, soit en saisissant l’URL
suivant : http://m.loctite-guidemaintenance.fr
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
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Un nouveau concept
unique de comparateur 3D
Rien ne se compare à Equator™
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PRODUITS & SERVICES
PRODUITS & SERVICES
Tronçonnage
économique et efficace
Testez l’usinage
multifonction
Les ateliers confrontés aux productions en grandes séries à partir de barres sont toujours à la
recherche de solutions pour économiser la matière, pour mieux
contrôler les coûts et pour augmenter la capacité des embarreurs. Sandvik Coromant leur
propose une solution, CoroCut
QD, qui répond à ces désidératas. L'attachement des outils
est assuré par un mécanisme
La plaquette CoroCut QD dispose
astucieux et simple. Le logede géométries de tronçonnage
qui offrent des forces de coupe
ment de plaquette est incliné de
aussi faibles que possible
20 degrés et comporte une butée
et un débit copeaux efficace.
afin de supporter les forces de
Source : Sandvik Coromant
coupe élevées. Pour les largeurs
des plaquettes de 2 millimètres
ou plus, l'interface du logement comporte un rail qui augmente la
stabilité. CoroCut QD inclut des plaquettes avec cinq géométries
de tronçonnage et une géométrie de tournage. Des ébauches de
plaquettes à rectifier soi-même sont aussi disponibles ainsi que des
options Tailor Made pour un grand éventail de matières. Le revêtement de plaquette PVD offre une meilleure adhérence, une qualité
d'arête supérieure et des tolérances ER serrées. ]
www.sandvik.coromant.com/fr
Fort du succès de ses succès dans le domaine des plateformes partagées de production (usinage à grande vitesse 5 axes, 8 axes, fusion
de poudres, découpage adiabatique, etc.) portées par le Cetim
(Centre technique des industries mécaniques) depuis 2003, l’équipe
"usinage" de Saint-Étienne propose une nouvelle unité de ce type.
Il s’agit d’une
plateforme
d’usinage multifonction réalisée autour du
centre de tournage NTX 2000
de Mori Seiki.
La mise à disposition de cet
é q u i p e m e n t La plateforme d’usinage multifonction du Cetim
sous forme d'un est réalisée autour du centre de tournage
forfait de loca- NTX 2000 de Mori Seiki. Source : Mori Seiki
tion permet aux
entreprises d’en tester l'intérêt technique et de mesurer la rentabilité
de la solution. Rappelons que le concept d’Unités pilotes à dispositif
partagés (UPDP) permet aux industriels de valider pendant deux ans
la faisabilité d’une nouvelle technologie sur leurs propres produits
et de s’approprier de nouvelles compétences en limitant les risques
financiers. ]
www.cetim.fr
OUTILS DE COUPE
MACHINE-OUTIL
BRÈVE CAPTEURS À ÉCOULEMENT DE GAZ
Pour faire le bon choix…
Caractéristiques/
Technologies
www.memsic.com
Les capteurs à écoulement de gaz utilisent différentes technologies et les utilisateurs doivent
les analyser attentivement pour choisir celle qui est la plus adaptée à leur application.
La société Memsic a comparé ces technologies et a synthétisé leurs avantages.
Technologie
Memsic
MEMS Thermiques
MEMS Capacitifs
(Coriolis)
Anémomètres
à fil chaud (thermistor)
Piezo
(ultrasons)
Effet vortex
Rotomètres
Pression
différentielle
Sensibilité
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Temps de réponse
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Précision
Fiabilité
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Application
écoulement faible
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Amplitude
dynamique
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Résistance
à la contamination
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■
Facilité
d’intégration
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Taille
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Puissance
Erreur (%)
Robustesse
Coût
■ Excellente ■ Bonne ■ Faible Source : Memsic Inc.
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35 ans de défis relevés et de réussites en 2014
REVÊTEMENT DE PROTECTION PARYLÈNE POUR
APPLICATIONS DE POINTE
gPouvoir de pénétration et excellente capacité d’encapsulation
gEpaisseur ajustable d’une fraction de micron à plus de 100 microns
gPropriétés tribologiques : faible coefficient de friction – lubrifiant solide
gExcellent diélectrique ( permittivité, résistance volumique, … )
gStabilité thermochimique élevée
gBarrière aux environnements hautement agressifs
gFaible perméabilité aux gaz
gRenfort mécanique et / ou protection invisible d’éléments fragiles / friables
gTransparence dans une large gamme de longueur d’ondes
gBiocompatible – Biostable : ISO 10993
gConforme aux exigences FDA ( USP Class VI Package )
gConforme aux directives REACH et ROHS
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PRODUITS & SERVICES
PRODUITS & SERVICES
Pour inspecter
l’intérieur des alésages
Découpe jet d’eau
précise et rapide
MESURE
MICRO-USINAGE
Ce mini-capteur contrôle l’intérieur des alésages
à partir d’un diamètre de 4,0 mm et jusqu'à 90 mm de profondeur.
Source : Micro-Epsilon
Micro-Epsilon commercialise un mini-capteur (diamètre de 3,5 mm)
pour contrôler les alésages à partir d’un diamètre de 4,0 mm et
jusqu'à 90 mm de profondeur. Mis en rotation par un servomoteur
électrique, il mesure des diamètres, défauts de forme (ovalisation,
défaut local) et défauts de cylindricité (conicité, perpendicularité,
rectitude etc.). Le système se compose d’une tête de mesure en
acier inoxydable avec mécanisme de rotation, d’une tige de capteur, d’un capteur et de deux contrôleurs. Sa technique de mesure
confocale rotative permet la mesure de nombreuses surfaces. Le
système détecte les arêtes et les différences de niveau. La mesure
des alésages coniques est également possible. La lance du capteur
est introduite à l'intérieur de l’alésage à l'aide d'un axe de translation (non fourni). En fonction du réglage, il est possible de mesurer
différents niveaux ou de générer un profil en forme de spirale de
l'alésage. Si différentes plages de mesure sont requises dans un système, il est possible de remplacer la lance de capteur en quelques
secondes. ]
www.micro-epsilon.fr
Souvent ignorée par
les chefs d’ateliers,
la découpe jet d’eau
abrasive peut s’appliquer avec succès à la
fabrication des micropièces. Les machines
mises au point par
des sociétés comme
Flowcut
Waterjet
Cutting ou Finecut Ce centre de découpe jet d’eau peut usiner
des matériaux différents dont l’épaisseur
prouvent
l’intérêt varie de 50 µm à 10 mm. Source : Finecut AB
de cette démarche.
L’équipement proposé
par Finecut usine avec une précision de 10 µm certains matériaux
dans des épaisseurs jusqu’à 10 mm. L’utilisateur dispose d’un logiciel
de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) comportant une base de données qui adapte la qualité de la découpe
aux paramètres de la
machine, au matériau
à découper et à son
épaisseur. Le jet d’eau
abrasif peut découper
des matériaux élastiques et brillants, du
verre ou des couches
de matériaux différents
superposées.
Voir
des matériaux nonhomogènes comme
Exemple de pièce usinée avec la machine
les fibres de carbone.
Finecut. Source : Finecut
Un des avantages de
cette machine c’est de
pouvoir découper des pièces constituées de plusieurs matériaux
différents avec des polymères vulcanisés ou collés à des métaux.
La vitesse d’usinage est cinq à dix fois plus grande que celle de
l’électroérosion à fil, mais la précision que l’on peut atteindre est
inférieure et on ne peut pas usiner des pièces en 3D. Il faut aussi
savoir que la durée de vie de la buse est fonction de la dureté de
l’abrasif utilisé. ]
www.finecut.se
BRÈVE MARQUAGE
Dans les secrets
du marquage laser
Le CTDec (Centre technique du décolletage)
dispose de deux machines de marquage laser
www.ctdec.com
qui lui permettent d’aider les industriels dans
la mise en place de leurs applications. Le
Centre dispose également d’un relecteur de
codes datamatrix qui est devenu un des principaux moyens de marquage pour assurer la
traçabilité des pièces. De petite taille, ce code
2D est constitué d’une superposition de points
ou des carrés noirs et blancs. Il concentre ainsi
une grande quantité d’informations sur une
surface réduite : jusqu’à 4296 caractères.
Mic ronora informations N°133 - J anv i e r 2 0 1 4 -
31
PRODUITS & SERVICES
ÉQUIPEMENTS DE PRODUCTION
Table rotative
à grande vitesse
Les nouvelles solutions
d’Okuma
Le constructeur japonais, distribué en France par COdeM, complète la gamme de ses tours multifonctions Multus B avec le Multus
U3000 & 4000. A la différence du Multus B, ces machines proposent
une tourelle inférieure (en option), un axe Y avec une course étendue ainsi que des moteurs de fraisage beaucoup plus puissants.
La table rotative à grande vitesse HRC210 offre une productivité
accrue, des réglages réduits et une meilleure précision sur les pièces
soumises à plusieurs opérations. Source : Haas
La réduction du temps de cycle d’usinage est un des soucis permanents de chefs d’ateliers. Ils apprécieront donc la table rotative
à grande vitesse HRC210 qui ajoute un 4e axe à une machine Haas.
Productivité accrue, réglages réduits et une meilleure précision sur
les pièces soumises à plusieurs opérations, en sont les principaux
avantages. La table fonctionne à des vitesses pouvant atteindre
830 degrés/seconde et avec un couple de broche de 149 Nm. Elle est
disponible à partir de 10 295 Euros. ]
www.hasscnc.com
Usinage 30 % plus rapide
DMG Mori Seiki propose
une nouvelle interface
homme-machine pour le
contrôle de l’usinage qui
accélère les opérations
de production. Baptisée
Celos elle sera fournie en
2014 avec les commandes
Selon les spécialistes de DMG,
l’interface Celos réduit de 30% le
numériques Siemens ou
cycle de production. Source : DMG
Mitsubishi. Dotée d’un
écran 21.5 pouces, cette
solution mettra à la disposition de l’utilisateur des données de gestion, de documentation et de visualisation des ordres de production,
du processus d’usinage et de la machine. Celos est compatible avec
les logiciels de gestion intégrée et dialogue avec les systèmes de
CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur). Elle dispose d’une base d’une douzaine d’applications de type Smartphone
directement accessibles, qui sera enrichie. ]
www.moriseiki.fr
Le centre de
tournage Multus
assure l’usinage
multifonction
des pièces dont
le diamètre peut
aller jusqu'à
830 mm.
Source : COdeM
Il propose également pour les applications aéronautiques le tour
vertical Multifonctions VTM 2000YB, avec une table de 200 mm
et un arrosage centre broche à 150 bars de série. En tournage,
Okuma commercialise les tours de production LT2000 et 3000
(bi-broches avec 2 ou 3 tourelles), LU3000 et LU1600 (tours
monobroche avec 2 tourelles) en versions robotisées. Les centres
d’usinage 5 axes MU5000 (table diamètre 500 mm) et MU6300
(table diamètre 630 mm) ont la même structure ultra rigide que
leurs prédécesseurs. Cependant, ils présentent l'avantage d'une
meilleure accessibilité pour l'utilisateur et de nombreuses possibilités d'automatisation facilitées par le positionnement original
des 4e et 5e axes. ]
www.codem.fr
Tournage
et rectification combinés
Amada Machine Tools a dévoilé à l’EMO 2013 un prototype de son
tour multifonction Mi8 qui verra le jour, une fois testé, au deuxième
semestre 2014. Les visiteurs ont pu découvrir également, le tour
V8G. Cette machine bi-broche est équipée d'une tourelle supérieure "classique" pour le tournage et d'une meule de rectification
à la place de la tourelle inférieure avec toutes les fonctionnalités
de la rectification cylindrique (mesure en temps réel, dressage de
la meule, etc.). Elle combine deux opérations réalisées sur deux
machines différentes et devrait trouver sa place chez les fabricants
de pièces traitées nécessitant une opération de rectification en fin
de processus. ]
www.amadamachinetools.com
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PRODUITS & SERVICES
PRODUITS & SERVICES
Codage d'outils par RFID
Procédé économique
et polyvalent
IDENTIFICATION
SOUDAGE
Le procédé TIGer mis au point par Polysoude est une variante du
soudage TIG à fil chaud qui permet de faire chuter de 20 à 50 %
le coût d’exploitation par kilogramme de métal déposé. Il s’agit de
la juxtaposition de deux arcs TIG combinés en un seul arc ce qui
améliore considérablement le rendement du procédé. Il convient
aussi bien aux applications de rechargement qu'aux opérations de
beurrage préliminaires à la réalisation de soudures hétérogènes.
L'identification des outils de coupe grâce à la technologie RFID
(identification par radio-fréquence) BIS C supprime les erreurs
d'affectation et les pertes d'outils. Source : Baluff
Balluff propose une solution d'identification des outils de coupe
qui met en œuvre la technologie RFID (identification par radiofréquence). Baptisée BIS C, elle supprime les erreurs d'affectation
et les pertes d'outils et intègre un support de données miniature
résistant, une tête de lecture/écriture et un processeur. Toutes les
données importantes sont stockées sans contact sur un support
de données incorporé au porte-outil. Le chargement automatique
dans la mémoire système garantit des données toujours correctes,
celles-ci étant mises à jour à chaque charge et décharge de l'outil.
Conçue pour résister à des charges extrêmes en termes de chocs, de
vibrations et d'effets électromagnétiques, thermiques et chimiques,
elle s’intègre aux systèmes de gestion des outils. Ces systèmes permettent de transférer automatiquement les paramètres d'outils. Ce
qui réduit de manière importante les pertes de productivité sur la
machine, sans compter les gains de temps et de main-d'œuvre pour
l'approvisionnement en outils et équipements et l'optimisation de
la durée de vie des outils. Selon le fabricant, l'investissement est
rentabilisé au bout d'un ou deux ans. ]
www.balluff.fr
Le procédé TIGer est une variante du soudage TIG à fil chaud qui
permet de faire chuter de 20 à 50 % le coût d’exploitation par
kilogramme de métal déposé. Source : MS
Selon les besoins, l’épaisseur des couches peut être ajustée entre
1,5 et 3,5 mm et donc de réaliser des économies importantes compte
tenu des coûts relatifs aux produits d’apport (généralement des
alliages nobles). Les vitesses de soudage optimisées sont de l’ordre
70 à 90 cm/min avec des taux de dépôt compris entre 2,5 et 6 kg/h,
soit près de 3 fois plus qu’avec le procédé TIG fil chaud. Les machines
de rechargement TIG fil chaud d’anciennes générations peuvent être
transformées pour intégrer le procédé TIGer. ]
www.polysoude.com
BRÈVE CFAO/MACHINE-OUTIL
L’usinage 5 axes,
plus facile et productif
L’éditeur français de logiciels de CFAO
(conception et fabrication assistées par
ordinateur) Missler Software collabore
avec le fabricant américain de machinesoutils Haas Automation Europe. Objectif :
développer des solutions d’usinage 5 axes
plus simples à utiliser et efficaces. Un
partenariat dont le premier fruit est un
www.topsolid.fr | www.haascnc.com
post-processeur TopSolid’Cam
qui améliore l’exploitation
du centre d'usinage universel
UMC-750 de Haas.
Le post-processeur TopSolid’Cam
a été conçu pour mieux exploiter
le centre d'usinage 3+2 et 5 axes
UMC750 de Haas.
Source : Missler Software
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L’ENTRETIEN DE MICRONORA
Christian Millet, Directeur d’Interplex Soprec :
"Les pièces à fabriquer seront de plus en plus petites"
Spécialisé comme nous dans le découpage de
haute technicité, il emploie 3000 personnes et
réalise un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’Euros. Les échanges entre les différentes usines du groupe sont permanents et la
veille technique s’en trouve renforcée. Chacun
peut profiter des avancées de l’autre en visitant
les unités les plus en pointe dans un domaine
ou l’autre de microtechniques.
Comment évoluent les microtechniques ?
Micronora Informations
Comment se porte Interplex Soprec ?
ce qui permet de mieux adapter le plan de la
pièce à nos spécificités de fabrication.
Christian Millet
Notre entreprise se développe continuellement. Elle emploie aujourd’hui 80 personnes et
réalisera en 2013 un chiffre d’affaires de 16 millions d’Euros (34 millions d’Euros en intégrant
sa filiale auvergnate). Ce qui représente une
des meilleures années que nous avons connue
en 42 ans d’existence.
Quels sont vos atouts ?
Votre stratégie qui allie polyvalence et haute
spécialisation, s’avère donc payante ?
Effectivement. Notre activité se répartit entre
la découpe, le surmoulage, l’emboutissage
et la fabrication des connecteurs. Cette production est assurée par l’unité de fabrication
de Dannemarie-sur-Crète, près de Besançon.
Quant à notre filiale auvergnate, elle fabrique
des micro-connecteurs pour le secteur électronique. Nos donneurs d’ordres sont dans les
industries automobile et aérospatiale. Avec
certains, notamment dans le domaine aérospatial, nous travaillons en co-développement
Tous les outillages nécessaires à ces fabrications
sont étudiés et réalisés par notre service technique. Ce dernier compte 17 techniciens qui ont
accumulé un grand savoir-faire. Nous accordons
une attention particulière à la préparation de nos
futurs collaborateurs, surtout celle des jeunes,
des apprentis que nous formons nous-mêmes.
D’autre part, nous avons toujours été à l’avantgarde de nouvelles technologies de production. Un exemple : la CAO (conception assistée
par ordinateur) 3D dont nous sommes parmi
les premiers dans le domaine du découpage à
l’avoir adoptée en 2003.
Êtes-vous présents à l’étranger ?
Près de la moitié de notre production est
exportée. Une performance facilitée par la présence dans onze pays au monde de notre
maison mère, le groupe américain Interplex
Industries, à qui nous appartenons depuis 1990.
Les pièces que nous devons fabriquer sont
de plus en plus petites. Une évolution qu’affronte surtout notre filiale auvergnate pour
qui nous concevons des outils de découpe de
très grande précision. Les poinçons de 200 µm
sont devenus ainsi pour nous monnaie courante. Un véritable exploit technique, car il
faut assurer la conception des outils, tester les
fabrications à 100 %... Un travail qui s’effectue
au bureau d’études avec l’aide du logiciel de
CAO SolidWorks-Logopress3D. Et nous pensons que les outils de découpe vont encore
évoluer vers "le plus petit". Un véritable cassetête technique, mais cela nous permet de nous
différencier de nos concurrents. C’est la raison
pour laquelle la conception des outillages, le
vrai trésor de l’entreprise, reste et restera toujours le cœur de notre entreprise.
Votre entreprise est toujours présente
au salon Micronora. Pour quelles raisons ?
Nous faisons partie de l’Association Micronora
et nous pensons que cette manifestation,
unique dans son genre en France, nous donne
de la visibilité. Elle nous permet de rencontrer
surtout les fournisseurs, car les clients nous
les voyons régulièrement. Micronora est également, une occasion idéale pour la société
hongroise du groupe pour se faire connaître.
Je pense que le futur Micronora devra renforcer
les rencontres avec des entreprises frontalières
allemandes et suisses, qui pourront devenir
demain nos clients… ]
www.interplex-soprec.com
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Bowers Metrology
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Coord3 Industries
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Creaform
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Hexagon Metrology
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Jenoptik
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www.creaform3d.com
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www.delcam.com
www.faro.com
www.flir.com
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www.gom.com
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www.hexagonmetrology.com
www.jenoptik.com
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Kreon Technologies
www.keyence.fr
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Leika Microsystems
www.kistler.com
www.kreon.fr
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www.leika-microsystems.com
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M&H
www.mh-inprocess.com
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Materialise
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Metrologic Group
www.materialise.com
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www.metris.com
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www.metrologic.fr
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Micro Epsilon
MicroVu
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MTS
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Optris
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Solartron Metrology
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www.micro-epsilon.fr
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www.microvu.com
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www.mitutoyo.fr
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www.mtssensor.com
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Trimos Sylvac Metrologie
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Vision Engineering
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Raytek
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www.metrology.zeiss.com
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Kistler
Werth Messtechnik
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Keyence
Taylor Hobson
www.3dscanner.fr
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GOM
Renishaw
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Site Internet
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Flir Systems
Nikon Metrology
Tomographie
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Delcam
Mitutoyo
Scanners
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Carl Zeiss
Metris
Systèmes de mesure
optiques
www.bowersmetrology.com
Bruker
Faro
Microscopes
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www.nikonmetrology.com
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www.optris.fr
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www.raytek.com
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www.renishaw.com
www.solartronmetrology.fr
www.taylor-hobson.com
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www.trimos.ch
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www.visioneng.com
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www.werth.com