PAGE GABARIT - Le Soir d`Algérie

Un temps pour
se résigner,
un temps
pour s’indigner
Contributions
L’audience
aura-t-elle
lieu ?
Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 10)
l Le FLN et le RND s’affronteront aujourd’hui au Sénat pour le renouvellement
de 48 sièges dans le cadre d’élections sous haute tension. Etape ultime
d’une série d’affrontements entre Ouyahia et Ammar Saâdani pour
des «places» à visée stratégique lointaine.
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Par Boualem Aïssaoui (P. 8 et 9)
Le Bonjour du «Soir»
Toutes nos
excuses,
M. Youssoufi !
Il y a quelques semaines, nous
dénoncions ici même le comportement
scandaleux de quelques douaniers voyous
français qui, faisant fi des règles
diplomatiques les plus élémentaires, avaient
procédé à une fouille au corps de notre
ministre de la Communication. Visiblement,
de telles «prouesses» n'ont pas pour seul
théâtre les aérogares parisiennes.
A l'aéroport d'Alger, M. Youssoufi,
personnalité marquante du royaume
chérifien, n'a pas été fouillé au corps.
Heureusement ! Mais ce que lui ont fait subir
des voyous du même acabit que les sbires
d'Orly est inacceptable ! Outre le fait que
cette personnalité est connue pour son
soutien actif à la révolution algérienne, ne
faut-il pas rappeler que M. Youssoufi a fait le
voyage pour présenter à la famille du défunt
Da l'Ho et au peuple algérien, ses
condoléances et celles de son pays ? Voilà
une manière peu courtoise de répondre à ce
geste fraternel qui est allé droit au cœur de
tous les Algériens...
Nous sommes plus attachés que jamais
au droit inaliénable du peuple sahraoui à
l'autodétermination et nous ne manquons
aucune occasion pour rappeler la
nécessaire application des résolutions de
l'ONU consacrant ce droit, mais ces
positions de principe sont une attitude
essentiellement politique, nourrie aux
vertus de la solidarité et aux valeurs morales
de notre grande révolution. Elles ne
sauraient
être
ternies
par
ces
comportements de petits délinquants en
manque de sensations fortes. Et quand on
ajoute ces attitudes à d'autres qui souillent
le champ politique et médiatique, il y a
vraiment de quoi craindre le pire. Car, plus
que jamais, se pose la question centrale : «Y
a-t-il un pilote dans l'avion ?»
[email protected]
Vers une grève
générale
l BRAS DE FER ENTRE LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET L’UGTA
Photos : Samir Sid
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Duel SaâdaniOuyahia
l ÉLECTIONS SÉNATORIALES AUJOURD’HUI
l Rien ne va plus entre le département de l’énergie et la Fédération nationale
des travailleurs de l’électricité et du gaz affiliée à l’UGTA. Une remise en cause
de la part de la tutelle d’au moins trois accords contenus dans la convention de branche
du secteur de l’électricité et du gaz a fait réagir les représentants des travailleurs,
qualifiant le geste d’un «coup de poignard dans le dos».
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MARDI 29 DÉCEMBRE 2015 - 17 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7676 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
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Éducation et les logements
de fonction
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Bien vacant
«L’Algérie n’est pas un bien vacant»,
a lancé Khalida Toumi. Et pourtant…
Depuis le temps qu’on trait la vache à
traire, que les bras les plus forts tirent
sur le pis à qui mieux mieux, on aurait
dû s’apercevoir que l’Algérie est non
seulement un bien vacant mais aussi un
bien vacant sur lequel des rapaces ont
planté leurs griffes… Le bien vacant a
été dépecé jusqu’à la moelle et le pro blème des nouveaux indus occupants,
c ’ e st d e trou ver d e s m i e t t e s c o m e s tibles. Tout l’enjeu actuel est là !
A. T.
[email protected]
[email protected]
Mardi 29 décembre 2015 - Page 2
La ministre de l’Education nationale a été très sensible à la question
des retraités de l’éducation qui occupent des logements de fonction du
fait qu’ils peuvent se retrouver à la rue du jour au lendemain. Pourtant,
ses services devraient voir les dossiers de plus près. La surprise peut être
grande dans certains cas. Comme celui de ce retraité qui occupe un logement de fonction dans une école primaire à Saïd-Hamdine et un autre
dans un groupe d’habitations pour travailleurs de l’éducation situé
à Hussein-Dey, plus exactement proche de l’école primaire OmarBenabdelatif.
Blida innove
Améliorer le cadre de vie des citoyens de Blida
semble être la priorité des autorités de cette ville.
Ainsi, elles viennent de dégager deux assiettes
foncières pour ceux qui veulent investir dans la
réalisation d’un parc d’attractions et d’un parc
aquatique. Par ailleurs, il est prévu également un
terrain de 5 hectares pour la réalisation d’un circuit de karting et plus
de 30 000 m2 pour la réalisation de
deux hôtels d’affaires. Il faut rappeler que ces terrains sont
situés dans le périmètre de la
nouvelle ville de Bouinan.
Un jour, un sondage
Et les campagnes
de reboisement ?
Souvent, les directions des forêts des différentes wilayas lancent des appels d’offres
pour des campagnes de reboisement. Si
cela s’avère nécessaire,
par contre, la société civile n’est plus sensibilisée
pour mener des campagnes de volontariat ce
qui peut réduire
considérablement la facture.
Pensez-vous
que le procès
Sonatrach I va
apporter de
nouvelles
révélations ?
OUI
Sans opinion
NON
Pensez-vous que le taux de remplissage actuel des
barrages peut nous éviter une grande sécheresse ?
Oui :
30,97%
Résultat sondage
Non :
61,66%
Sans opinion :
7,37%
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l IPTV : des démos sans parabole, un dossier de Nacer Aouadi
l Aston Diva HD premium : la TNT française en gratuit et pour toujours !
l Un bouquet algérien sur Yah Sat
l Comment installer une parabole fixe
l Matériel : DiSecQ et Satfinder
l HOT BIRD : élévation et azimut pour quelques villes algériennes
l Les actualités satellite, chaînes locales et étrangères
l A quoi vont ressembler nos téléviseurs ?
l Dossier : la TNT algérienne
l Dossier : réalisé entièrement à Oran, Alsat-2B sera lancé à partir de l’Inde
l 5 questions à Mme Houda-Imane Feraoun
l L’actualité des opérateurs mobiles
l Les nouveaux smartphones algériens en force
l Mobilis, Ooredoo et Djezzy optent pour les « packages »
l Astuces et applis pour mobiles
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Le Soir
d’Algérie
Duel Saâdani-Ouyahia
Actualité
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
ÉLECTIONS SÉNATORIALES AUJOURD’HUI
politique de Belkhadem. Or ce que
l’on remarque, c’est que le FLN,
conduit cette fois par Ammar
Saâdani, paraît être exactement
dans le même état qu’il était lorsqu’il
a perdu la bataille électorale face au
RND (17 sièges contre 24). Pis
encore, cette fois, il devra affronter y
compris certains de ses propres
élus, des dissidents mécontents, qui
se sont présentés aux sénatoriales
en candidats libres pour mettre des
bâtons dans les roues du FLN.
De ce fait, Ammar Saâdani devra
compter uniquement sur la voix de
ses élus. Difficile cependant de
sous-estimer ses capacités de «tirer
les ficelles en douce» et la possibilité d’achats de voix est une option
que beaucoup ont évoquée ces dernières semaines.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la
tension entre les deux chefs de partis est née il y a quelques mois suite
Photo : Samir Sid
Abla Chérif - Alger (Le Soir) Les deux hommes se sont menés
une guerre féroce, pour le moins
que l’on puisse dire, qui a inévitablement débordé sur des jeux d’alliance et de ruptures non sans conséquences sur la base. A chacun ses
méthodes.
D’une part, Ammar Saâdani qui a
décidé de faire cavalier seul en
comptant uniquement sur la force de
l’aura du parti, et d’une autre,
Ouyahia qui, en fin tacticien, a préféré opter pour des alliances locales
avec des partis politiques sans que
cela engage publiquement leurs
secrétaires généraux.
Ainsi, ces militants ont eu toute
latitude de tisser des liens pendant
de longues semaines pour tenter de
sauvegarder la majorité (24 sièges)
raflée lors des précédentes sénatoriales face à un FLN alors affaibli par
les divergences conséquentes à la
Photo : Samir Sid
Le FLN et le RND s’affronteront aujourd’hui au Sénat
pour le renouvellement de 48 sièges dans le cadre d’élections sous haute tension. Etape ultime d’une série d’affrontements entre Ouyahia et Ammar Saâdani pour des
«places» à visée stratégique lointaine.
Ammar Saâdani.
Ahmed Ouyahia.
au rejet par Ammar Saâdani de la
proposition d’Ouyahia de ressusciter
l’ancienne Alliance présidentielle.
Son projet était d’unir le MPA de
Amara Benyounès, le TAJ de Amar
Ghoul, son propre parti et le FLN
dans un groupe qui aurait pour
vocation de soutenir toutes les
actions présidentielles.
Ammar Saâdani refuse l’idée.
Peu de temps après, il soumet un
projet de création d’un front national
pour le programme du président de
la République ouvert aux mouvements associatifs et aux personnalités autant qu’aux partis politiques.
La réponse du patron du RND ne se
fait pas attendre longtemps.
Lors d’une conférence de presse,
il rejette poliment l’offre de Saâdani
et ne manque pas de faire état de
cette mauvaise habitude qu’a
3
Ammar Saâdani de vouloir faire de
son parti la «tête» pensante de toute
action politique. La rupture entre les
deux hommes est consommée.
Dans les coulisses on évoque
des «appartenances» différentes,
des visions différentes incontestablement liées aux luttes qui se
mènent dans les plus hautes
sphères du pouvoir.
Dans ce cadre, il reste très peu
de place en fait sur le véritable débat
de fond qu’est la vocation même du
Sénat de son importance dans les
démocraties où le dernier mot
revient à la Chambre haute.
Le passage de la très controversée loi de finances 2016 a parfaitement illustré la déliquescence
d’ailleurs évoquée par Zohra Drif
laquelle a été victime de toute une
série de manœuvres destinées à
l’empêcher de faire entendre un son
de voix discordant.
Des sénatoriales pour quoi, pour
qui s’interroge-t-on dès lors à l’heure
où la visibilité politique évolue au gré
des évènements politiques qui
secouent le pays.
A. C.
Vers une grève générale
BRAS DE FER ENTRE LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET L’UGTA
Rien ne va plus entre le département de l’énergie et la Fédération
nationale des travailleurs de l’électricité et du gaz affiliée à l’UGTA.
Une remise en cause de la part de la
tutelle d’au moins trois accords
contenus dans la convention de
branche du secteur de l’électricité
et du gaz a fait réagir les représentants des travailleurs, qualifiant le
geste d’un «coup de poignard dans
le dos».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La
Commission exécutive fédérale (CEF) de la
Fédération nationale des travailleurs de l’élec-
tricité et du gaz affiliée à l’UGTA se réunira
mercredi prochain au siège de la Centrale syndicale pour débattre des décisions «arbitraires» prises par le premier responsable du
département de l’énergie et qui «s’inscrivent à
contre-courant des accords conclus entre le
partenaire social et l’entreprise Sonelgaz».
Selon le secrétaire général de ladite fédération, en l’occurrence M. Achour Telli, «toutes
les options sont envisageables pour faire
valoir nos droits et défendre nos acquis».
«C’est aux membres de la Commission
exécutive fédérale de décider de la suite à
donner à cette affaire», a indiqué M. Achour
Tell. «Même l’option d’une grève générale
dans le secteur de l’électricité et du gaz n’est
pas à exclure», a-t-il averti. A l’origine de cette
montée au créneau des représentants des tra-
vailleurs, «la remise en cause par le ministre
de l’Energie de l’accord collectif négocié en
2015 et signé la même année entre le secrétaire général de la Fédération nationale des
travailleurs de l’électricité et du gaz et le P-dg
du groupe Sonelgaz. Lequel accord qui a reçu
l’aval du conseil d’administration du groupe
Sonelgaz, remis à l’Inspection générale du travail et enregistré au niveau du tribunal
d’Alger».
Selon le secrétaire général de la
Fédération de l’électricité et du gaz, «l’accord
paraphé par les deux parties comporte plusieurs points dont la validation des nouvelles
recrues au nombre de 8 000 travailleurs dans
leur majorité des universitaires dans le poste,
la remise d’un diplôme d’honneur à tout travailleur ayant exercé 40 ans et plus au sein de
Auditions des prévenus aujourd’hui
PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1
Aujourd’hui que les choses sérieuses vont commencer dans le procès de l’affaire Sonatrach 1. Ce
mardi, le président du tribunal criminel près la cour
d’Alger entamera l’audition des mis en cause. Ces
derniers au nombre de quinze doivent répondre du
chef d’inculpation de corruption, selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation.
La lecture du volumineux arrêt
de renvoi de la chambre d’accusation s’est poursuivie hier pour la
seconde journée. Composé de
296 pages, le document fait état
des conclusions de la chambre
d’accusation à l’encontre des
quinze personnes mises en cause
dans cette affaire.
Selon les avocats, l’audition
est attendue aujourd’hui en début
de matinée. Pour rappel, le procès avait débuté dimanche dernier dans l’après-midi avec la lecture des délibérations sur les
moyens en la forme présentés
par la défense.
Se référant au texte juridique
stipulant que les directeurs des
entreprises publiques écono-
miques ne sont poursuivis qu'en
cas de dépôt d'une plainte contre
eux, ils ont souligné que dans
cette affaire, aucune plainte n'a
été déposée par le groupe
Sonatrach. Cependant, le procureur général avait affirmé que «les
accusés sont poursuivis conformément à l'article 119 bis du code
pénal qui ne requiert pas le dépôt
préalable d'une plainte». Quant à
la constitution du Trésor public
partie civile dans cette affaire,
les avocats de la défense avaient
refusé la demande du Trésor
public de se constituer partie
civile estimant que ce dernier n'a
pas été affecté par les pertes
Des armes de guerre récupérées
à Bordj-Badji-Mokhtar
Des éléments du secteur opérationnel de BordjBadji-Mokhtar, relevant de la 6e RM, chargés
notamment de la surveillance des frontières avec
les pays du Sahel, ont découvert une cache
d’armes de guerre, selon le ministère de la
Défense. Cinq roquettes pour RPG-7, un fusil-
mitrailleur FMPK, cinq kalachnikovs, ainsi que des
chargeurs garnis, une grosse quantité de balles de
divers calibres et des grenades ont été, ainsi, récupérés par les militaires, annonce-t-on dans le
même communiqué.
A. M.
subies par le groupe Sonatrach.
Pour sa part, le procureur général avait indiqué que toute partie
qui estime être affectée par les
faits cités dans l'arrêt de renvoi, a
le droit de se constituer partie
civile et l'acceptation et le refus
de cette demande relèvent du
tribunal.
Selon l'arrêt de renvoi, les
faits portent sur 5 marchés frauduleux accordés par l'ex-P-dg de
Sonatrach, Mohamed Méziane,
au groupe allemand Contel
Algérie Funkwerk dans le cadre
d'un projet d'acquisition d'équipements de télésurveillance et de
protection électronique des complexes du groupe pétrolier à travers le pays.
Les accusés, dont sept sont
en détention, doivent répondre
des chefs d'inculpation de
«constitution d'une association de
malfaiteurs, passation de marchés en violation de la législation
et du règlement, octroi d'avantages injustifiés au profit d'autrui
et augmentation des prix lors de
la passation des marchés».
A. B.
l’entreprise Sonelgaz dès son admission à la
retraite. Ledit diplôme est gratifié par une
prime financière d’une valeur de 21 millions de
centimes. Au total, sur trois années, soit en
2015, 2016 et 2017, ils ne sont qu’une centaine de travailleurs concernés par cette mesure,
l’application de la loi concernant le fils de chahid, etc.», explique notre interlocuteur.
Selon d’autres sources, le ministre de
l’Energie qui a saisi le Premier ministre au
sujet de sa mesure «s’est précipité dans la
prise de décision (...) il a été très mal informé
au sujet des travailleurs qui bénéficient des
clauses de l’accord». «On a fait croire au
Premier ministre que l’accord concerne les
cadres dirigeants, alors que c’est totalement
faux. Nous avons remis au ministre de tutelle
tous les documents faisant foi de l’accord
conclu entre la fédération et le groupe
Sonelgaz, mais nous avons reçu une fin de
non recevoir. Face à cette situation, nous
avons fait appel aux membres de la
Commission exécutive fédérale de la fédération, instance suprême entre deux congrès,
pour trancher la question et donner suite à nos
inquiétudes», a ajouté M. Telli Achour.
A. B.
Hommage à
Hocine Aït-Ahmed
ce mercredi à Oran
La société civile oranaise compte rendre
hommage à Hocine Aït-Ahmed, le dernier
historique de la Révolution et figure emblématique de l’opposition algérienne. C’est
par le biais des réseaux sociaux que l’annonce a été faite, dimanche soir.
Le rassemblement aura lieu demain à la
place du 1er-Novembre, à partir de 16h30. Il
est à préciser que ce n’est pas le bureau
d’Oran du FFS qui a initié ce rassemblement populaire, mais plutôt la société civile
de la wilaya.
Il faut mentionner que le bureau local du
FFS à Oran a ouvert, depuis jeudi dernier,
un registre de condoléances.
Nombre de citoyens oranais, ainsi que
des représentants de partis politiques, à
l’image du FLN, du RND et du MDS, et des
élus locaux ont fait le déplacement au siège
du FFS pour signer ce registre.
A. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Des demandeurs de logements
paralysent la ville
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
CONSTANTINE
C’était la paralysie, presque totale, hier au niveau de
tous les accès de Constantine. Le centre-ville n’a pas été
épargné au même titre que les petites ruelles de la cité qui
permettaient quelques échappatoires aux plus téméraires, mais en vain, puisque tout le monde devait patienter au moins deux, voire trois heures pour rentrer chez lui.
Un cauchemar que celui qui a été
vécu, hier par une population qui ne
comprenait pas toute cette immobilisation, mais le bouche à oreille a fini par
livrer les dessous de l’embouteillage. Il
s’agit, en effet, d’une énième obstruction de la route au niveau de la cité
Boudraâ-Salah, précisément au niveau
du grand rond-point de cette cité, où
des habitants n’ont pas trouvé mieux
que de barrer la route, les motifs restent
les mêmes : l’octroi de logements
sociaux.
«Nous sommes presque deux cents
familles auxquelles on a promis un relogement avant la fin de l’année en cours,
mais à notre grand étonnement, nous
ne figurons sur aucune des listes des
futurs acquéreurs et en barrant la route,
nous estimons que c’est pour nous le
dernier recours . En fait, ces derniers,
squatteurs des immeubles de la cité
Boudraâ-Salah pour certains et dont les
authentiques occupants ont déjà été
relogés, estiment qu’ils n’ont pas eu un
autre choix que de les réoccuper.
Jugés inhabitables et même proposés à
la démolition, ces immeubles sont res-
ALGERIA MODEL
UNITED NATIONS
Investir
les potentialités
des jeunes
La deuxième édition de la conférence
«Algérie Modèle des Nations-Unies» a été inaugurée hier à l’Ecole supérieure algérienne des
affaires. Une initiative pour laquelle le développement des potentialités des jeunes Algériens
en est la priorité.
Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - La productivité intellectuelle et interpersonnelle a été glorifiante
pour l’AMUN. Ce sont près de 160 jeunes Algériens
de 38 wilayas qui participent à cet évènement, allant
du 27 au 30 de ce mois, contre 92 adhérents seulement pour 2014.
Concrètement, le programme de «Algérie
Modèle des Nations-Unies» est une expérience
enrichissante tant sur l’aspect personnel que professionnel. Les jeunes étudiants collaborant dans des
simulations de travail des différents organismes des
Nations-Unies, dont chaque pays membre est représenté par des délégués, sont amenés à interagir sur
des questions d’actualité géopolitique globale et à
faire valoir leur rôle et place sur la scène internationale. Des sessions où, évidemment, «le débat pacifique» est favorisé et où le consensus positif est
l’objectif commun. C’est, en effet, cet ensemble d’interactions qui permettent au jeune Algérien de développer ses compétences communicationnelles,
rédactionnelles, linguistiques et interpersonnelles.
Par quels moyens ? Le processus est simple, a
expliqué Abdeldjali Arif, le jeune fondateur et directeur d’Algeria Model United Nations. L’appel aux inscriptions se fait sur la plateforme virtuelle (site et
réseaux sociaux). Après le critère de l’âge (16 ans –
32 ans), ce sont surtout l’intérêt, la motivation et
l’ambition qui constituent la condition ultime et qui
font toute la valeur ajoutée d’un profil de qualité.
Contrairement à ce que l’on juge, ce programme ne
s’adresse pas uniquement aux jeunes diplômés en
politique ou branches avoisinantes mais à l’ensemble de la jeunesse en quête d’épanouissement.
Puis, suite à une sélection qualitative des candidatures, le processus du coaching est enclenché.
La formation se fait par des professionnels que
ce soit pour la prise de parole en public, les techniques rédactionnelles, de recherche et de communication ou les deux langues enseignées. L’arabe et
l’anglais sont «pour l’instant» les seules langues qui
sont dispensées, a précisé le directeur.
Outre ces acquis plutôt techniques, le programme assure un développement beaucoup plus personnel par le travail d’équipe et l’enrichissement du
profil du jeune participant par l’ouverture sur
d’autres opportunités et orientations. Le fondateur a,
par ailleurs, confirmé que des lettres de recommandation de la part de l’AMUN ont toujours leur poids.
En l’occurrence, la jeune équipe trouve «désolant» que les pouvoirs publics et les médias n’accordent pas assez d’importance à la couverture de
telles initiatives. Rajoutant que l’on ne s’intéresse à
une cause que si tel ou tel ministre y participe.
D’autant plus qu’il s’agit de la cause jeune et de son
investissement, la plus grande richesse de toutes
nations aujourd’hui.
N. B.
tés à l’abandon devenant un lieu de prédilection des délinquants de tout bord.
La responsabilité des autorités locales
étant pleinement engagée dans cet état
de fait qui a généré non seulement une
gêne insupportable pour les riverains
mais aussi, mis mal à l’aise les services
de sécurité. Et il fallait s’attendre à une
telle situation, fort déplorable, qui a mis
dos à dos les responsables locaux et
les occupants de ces habitations, bernés semble-t-il par de fausses promesses. Une situation qui a connu une
véritable confrontation avec les services de sécurité, venus en renfort pour
atténuer une crise qui aurait pu déraper
gravement. Selon la cellule de communication de la Sûreté nationale, il n’y
avait qu’un seul blessé dans les rangs
de la police, mais aussi plusieurs arrestations dans le camp des émeutiers,
sauf qu’aucun chiffre ne nous a été
communiqué. Du côté du chef de daïra,
Mohamed Taleb, ce dernier reconnaît la
gravité de toute cette agitation, notamment cette prise en otage de toute une
ville par des demandeurs de logements
sociaux, en barrant les accès de la ville,
un procédé banni par les lois et règlements de la République, selon ses propos : « C’est regrettable que d’arriver à
ces situations et porter atteinte à la
liberté d’autrui en bloquant toute une
ville. Ces demandeurs de logements, je
les ai reçus à trois reprises pour leur
expliquer clairement qu’ils font partie de
la deuxième génération, voire la troisième pour certains d’entre eux et qu’à ce
titre, l’octroi d’un logement n’est pas si
automatique que cela, à plus forte raison que leurs parents ont bénéficié de
logements.»
Une manière de dire que des listes
sont déjà faites selon des enquêtes et
4
des formalités réglementaires et qu’il ne
peut y avoir de dérogations pour faire
bénéficier certains au détriment
d’autres.
Allant plus loin dans son intervention, notre interlocuteur nous avoue qu’il
ne peut se plier à cette pression et à
toutes ces menaces car il est question
de respect des lois de la République et
partant de la tranquillité des citoyens.
Regrettant toute la gêne qui a
caractérisé Constantine, la veille, ce
dernier ne manquera pas d’évoquer
tous les efforts consentis par l’Etat en
matière de relogement d’une grande
partie de la population mais en respectant des procédures, le but étant de disqualifier tous ces fraudeurs qui empiètent dans la distribution de logements
sociaux, sources d’une grande injustice
que le citoyen ne cesse de dénoncer.
N. Benouar
Le Cnes absent
RENCONTRE ENTRE LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET LES PARTENAIRES SOCIAUX
Le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche
scientifique a entamé hier le premier round des réunions prévues
avec les partenaires sociaux et les
organisations estudiantines. Cette
première rencontre s’est déroulée
sans le Cnes (Conseil national des
enseignants du supérieur) qui prévoit un mouvement de protestation à partir du 5 janvier prochain.
Le syndicat qui dit ne pas être prévenu à temps a demandé le report
du rendez-vous.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Non,
Tahar Hadjar n’agit pas sous la pression. C’est
d’ailleurs lui-même qui a tenu à apporter cette
précision. «L’initiative de rencontrer les organisa-
tions estudiantines et le partenaire social n’est
pas issue de la pression», a soutenu le ministre
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique qui a entamé hier le premier round
des négociations prévues entre son département
et le partenaire social ainsi que les organisations
estudiantines.
Son département, a-t-il souligné, a tracé un
programme de réunions périodiques depuis la
rentrée de septembre dernier pour écouter les
préoccupations des étudiants et des enseignants. D’ailleurs, le ministre a rappelé avoir
reçu à ce moment là les syndicats des enseignants. Et c’est depuis cette date que des rencontres trimestrielles ont été programmées.
«Aujourd’hui, nous sommes à la fin du premier trimestre et c’est pourquoi nous nous
réunissons pour tenir informés nos partenaires
de ce que nous avons réalisé et écouter leurs
préoccupations. Cette rencontre est la suite de
celle organisée en début de la rentrée et, dorénavant, nous allons nous réunir chaque trois
mois pour concertation», a indiqué le premier
responsable dus secteur.
La démarche du ministre n’a donc aucun lien
avec le mouvement de protestation de trois jours
organisé le 15 décembre dernier par le Conseil
national des enseignants du supérieur (Cnes).
D’ailleurs, le syndicat n’a pas participé à la rencontre d’hier avec le ministre.
Contacté, Abdelmalek Rahmani, coordonnateur du Cnes a dit avoir demandé le report de
cette réunion. «Nous avons reçu une convocation et non pas une invitation a seulement trois
jours du rendez-vous, et qui a été envoyée au
bureau de l’université de Tizi-Ouzou et non pas
au bureau du Cnes, d’ailleurs on se demande
pourquoi, mais nous avons juste demandé le
report de la date de la réunion car nous ne refusons pas le dialogue», a expliqué M. Rahamani.
Le syndicat a prévu un autre mouvement de
protestation de trois jours à partir du 5 janvier
prochain. Il revendique l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants et
du niveau de l’université.
S. A.
qu’une nouvelle dynamique de gestion et de travail du Fnac (Fonds national de développement
de l’apprentissage et de la formation continue) a
été mise en place dans le but de «promouvoir et
développer la formation par apprentissage, et ce,
sur la base des nouvelles procédures telles que
citées par la loi de finances 2016 liée à la gestion
du fonds».
Dans le cadre de la prise en charge des
jeunes d’une manière générale et du développement de la formation par apprentissage en particulier, le Fnac a organisé, en coordination avec la
direction de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle, des conférences adressées
aux partenaires et acteurs directs de la formation
professionnelle. Celle d’hier était la dernière
d’une série de quinze rencontres tenues durant
l’année 2015. La finalité de ces journées, précise
le directeur général du Fnac, Kamel Ouali, est
d’«étudier par branche, les différents domaines
de financement ainsi que l’organisation afin que
les maîtres d’apprentissage bénéficient d’une
prime qui sera prise en charge par le Fnac». Il est
également question, poursuit-il, de la prise en
charge des moyens pour le suivi des apprentis.
«Nous avons introduit certaines dispositions dans
le volet dépenses pour la prise en charge des
présalaires des apprentis et des maîtres d’apprentissage», explique-t-il.
Ry. N.
Un mode qui touchera 70%
des stagiaires
FORMATION PAR APPRENTISSAGE
La formation par apprentissage
est désormais le cheval de bataille
du ministère de la Formation et de
l’Enseignement professionnels.
Selon le ministre du secteur, il est
question de former 70% des stagiaires avec ce mode de formation.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le ministère
de la Formation et de l’Enseignement professionnels mise sur la formation par apprentissage et
son développement. Un mode de formation qui
répond le mieux aux besoins de l’entreprise en
termes de ressources humaines, assurent les
experts.
«Dans le cadre de la stratégie du gouvernement, nous œuvrons à former près de 70% du
nombre global des stagiaires du secteur avec la
formation par apprentissage, et ce, avec l’implication des différents secteurs d’activité», affirme
Mohamed Mebarki.
Selon lui, le développement de ce mode de
formation est aujourd’hui un «axe prioritaire» du
plan d’action du secteur 2015/2019.
Intervenant, hier, lors de la conférence régionale sur l’apprentissage, tenue à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la restauration
(ESHRA) à Alger, le ministre de la Formation et
de l’Enseignement professionnels a indiqué
Un avant-projet de loi pour l’apprentissage
Un avant-projet de loi relatif à l’apprentissage a été préparé pour consolider et enrichir ce mode
de formation. Selon le sous-directeur chargé de l'apprentissage au ministère de la Formation et de
l'Enseignement professionnels, Mohamed Bettache, ce texte de loi compte plusieurs points «positifs» au profit de l’apprenti et du maître d’apprentissage. Et de citer ainsi le congé de maternité qui
sera accordé aux femmes apprenties enceintes et le droit au congé scolaire, fixé à six semaines par
an. S’agissant des droits des apprentis mineurs, «l’avant-projet de loi a fait la part des choses entre
les apprentis mineurs et les apprentis majeurs», assure Mohamed Bettache. A titre d’exemple, les
apprentis mineurs qui travaillent après les cours, à l’exemple des domaines de la boulangerie et de
la pâtisserie, devraient obtenir une autorisation de l’inspection du travail de la circonscription de compétence afin, dit-il, «de leur assurer une protection».
Selon lui, cet avant-projet de loi prévoit également l’octroi d’une prime aux maîtres d’apprentissage et ce dans le cadre des «mesures incitatives».
Ry. N.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
SELON LUI, SONATRACH, SONELGAZ, EL HADJAR ET SNVI
NE SERONT PAS PRIVATISÉS
Abdesselam Bouchouareb répond aux «19»
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam
Bouchouareb, a saisi l’occasion de son passage hier à la
Radio nationale, pour répondre aux animateurs du groupe
des «19-4» qui, la veille, ont critiqué les dispositions de la
loi de finances 2016 qualifiée de menace sur le caractère
souverain et social de l’Etat algérien.
Younès Djama - Alger (Le Soir) Bouchouareb, invité au Forum de la
Radio Chaîne 1, a tenu à répondre
sur ces deux aspects en soulignant
que l’Etat n’a pas renoncé à la politique des subventions, qui fonde le
caractère social de l’Etat, et dont le
montant est de 184 000 milliards de
centimes (1 840 milliards DA) ce qui
représente 10% du produit intérieur
brut. Il a également fait savoir que
dans le cadre de la LF2016, 40% du
budget de l’Etat sera consacré à l’investissement public et 20% ira aux
subventions en faveur du citoyen.
«Il est vrai que nous sommes
dans une crise et nos revenus ont
reculé de 40%. Malgré cela, nous
Bouchouareb : «l’année 2016 sera celle des mines»
C’est ce qu’a fait savoir Abdesselam Bouchouareb qui a rappelé que la loi
de finances 2016 est venue avec deux dispositions en faveur de la promotion
de ce secteur. À ce propos, le ministre de l’Industrie et des Mines a révélé
que le gouvernement est accompagné par un célèbre laboratoire canadien
dans la mise en valeur du gisement de fer de Gara Djebilet. L’étude réalisée
par ledit laboratoire a confirmé que le taux de phosphore dans ce minerai est
de 0,8%, ce qui rend improbable sa commercialisation. Un travail a été entrepris en vue de ramener ce taux à 0,1%. «Grâce à un travail de laboratoire,
nous avons pu ramener ce niveau à 0,03% bien inférieur au taux visé.
Technologiquement, nous avons la capacité de réduire le taux de phosphore
dans le fer», affirme le ministre qui ajoute que le laboratoire canadien a pu
déterminer le taux de fer dans le gisement et qu’il a évalué à 63%. Une phase
pilote sera lancée en vue de déterminer la méthode réelle de réduction du
phosphore dans le fer à Gara Djebilet. Les résultats de l’expertise sont attendus pour juin 2016.
Y. D.
LICENCES D’IMPORTATION
ET D’EXPORTATION
La mise en œuvre du
dispositif sera souple,
selon Belaïb
La mise en œuvre du dispositif des
licences d’importation et des licences d’exportation sera «souple», assurait hier le
ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques et représentants
d’associations patronales, organisée hier au Palais des expositions (Pins-Maritimes) et en marge de la 24e Foire de la production nationale, le ministre du Commerce a indiqué que le
dispositif des licences ne concernera pas tous les produits
importés ou exportés. Il concernera en fait certains produits
dont la liste sera arrêtée d’ici deux semaines, dans le cadre
de la concertation intersectorielle et avec l’establishment économique. Outre les produits d’importation relevant des secteurs économiques et soumis automatiquement au régime
des licences, il s’agit des produits contingentés dans le cadre
de l’accord d’association avec l’Union européenne et qui
seront régis dès janvier 2016 au régime des licences non
automatiques. A ce propos, Bakhti Belaïb a indiqué que ces
produits agricoles ou agricoles transformés représentent un
coût de l’ordre de 1 milliard d’euros. Les licences d’importation non automatiques concerneront également trois produits,
soit les véhicules, les ciments Portland et le rond à béton dont
la facture avoisine les 4 à 5 milliards de dollars. Tout en considérant que cette liste de produits éligible est une première
liste, pouvant être modulable, révisable par la suite, sur la
base de la concertation et sur la base des données sectorielles (quantités, besoins), Bakhti Belaïb tiendra à préciser
que le dispositif des licences notamment non automatiques
«ne sera pas imposé» mais sera opérationnel selon les «sollicitations» des opérateurs. Comme ce dispositif est «globalement conforme» à la réglementation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relèvera-t-il, répondant ainsi indirectement à certaines appréhensions exprimées par la partie
européenne. Notons également que le ministre du Commerce
qui explicitera les modes de répartition des contingents écarte pour le moment l’application du système FIFO (premier
arrivé, premier servi) et que l’activité de l’importateur ainsi que
sa situation fiscale et douanière seront également considérées. Concernant les licences d’exportation, Bakhti Belaïb
expliquera que le dispositif ne sera pas imposé mais concernera des produits dont la nature reste à arrêter même s’il
devrait s’agir de produits dont l’ouvraison est possible localement ainsi que certaines matières sujettes à spéculation. Par
ailleurs, le ministre du Commerce a indiqué que la liste des
produits éligibles au crédit à la consommation sera arrêtée
d’ici la deuxième décade de janvier 2016.
C. B.
continuerons dans notre politique
sociale», a indiqué Bouchouareb. Il a
qualifié de «non responsable» le discours des détracteurs de la loi de
finances 2016 à leur tête la patronne
du Parti des travailleurs, Louisa
Hanoune.
Le message est aussi destiné aux
91 députés de différentes obédiences
politiques qui ont adressé une lettre
au président de la République appelant ce dernier à ne pas signer le
texte de loi. «Ils veulent nous faire
revenir aux années 1990. Le
Président qui ne signe pas la LF2016
? Cela veut dire que dès janvier 2016
les travailleurs ne toucheront pas
leurs
salaires»,
a
estimé
Bouchouareb.
L’autre axe sur lequel s’est appesanti le ministre, le controversé
article 66 relatif à l’ouverture de capital des entreprises publiques à hauteur de 66%. A ce sujet, Bouchouareb
a estimé que cet article est venu
mettre fin à la privatisation tous azimuts décidée en 2001 par l’ancien
ministre Abdelhamid Temmar. «A travers la disposition 66 de la LF 2016,
nous avons introduit le concept de
partenariat au lieu de privatisation», a
énoncé Bouchouareb qui pointe la
modestie des PME en Algérie. «90%
de nos PME ne parviennent pas à
dépasser 2 milliards de dollars de
chiffres d’affaires. Le partenariat permettra à ces entreprises d’augmenter
leur CA», a indiqué l’invité de la radio.
Selon Bouchouareb, ceux qui
assimilent l’article 66 à une privatisation, font preuve d’une méconnaissance des mécanismes la régissant.
«Ils ne connaissent pas les lois qui
régissent Sonatrach. Ni moi, ni même
le Premier ministre ne pouvons ouvrir
son capital. Sauf le président de la
République qui en a la latitude via un
décret», explique Bouchouareb qui
ajoute que cette règle est aussi
valable pour Sonelgaz, El Hadjar,
SNVI, etc. A ce titre, il a rappelé le
plan d’urgence d’un montant d’un milliard de dollars validé par le Conseil
des participations de l’Etat en faveur
de la SNVI.
5
«Après que nous avons injecté
des sommes importantes d’argent,
nous allons les privatiser. Est-ce raisonnable ?», interroge le ministre qui
rappelle qu’aucun investisseur n’acceptera de racheter une entreprise
comme la SNVI dont les dettes s’élèvent à 1500 milliards de centimes.
Idem pour El Hadjar.
Et dans une pique adressée à
Louisa Hanoune, qu’il ne cite pas
nommément,
Abdesselam
Bouchouareb, qui accuse celle-ci de
faire dans la récupération politicienne, affirme : «Si tu vises à créer des
conflits politiques dans la perspective
des joutes électorales à venir, cellesci sont encore loin et la présidentielle
est pour 2019».
Y. D.
Usine Peugeot : le contrat sera signé
en février prochain
Sur le registre automobile, Bouchouareb a annoncé que le groupe italien
Fiat a jeté son dévolu sur la wilaya d’Annaba en vue d’installer son projet
industriel de montage de véhicules. Ce projet industriel s’ajoutera à d’autres en
cours ou en prévision, en l’occurrence Nissan, Hyundai, Iveco (Bouira), et une
marque chinoise dont l’identité n’a pas été dévoilée. S’agissant du constructeur français Peugeot, Bouchouareb a déclaré que le contrat pour la réalisation
d’une usine de montage dans la wilaya d’Oran sera signé en février prochain
lors d’une cérémonie officielle en présence des deux Premiers ministres,
Abdelmalek Sellal et Manuel Valls. «Le foncier industriel a été dégagé et nous
avons exigé 40% de taux d’intégration», a indiqué le ministre.
Y. D.
«Les crédits Ansej ne seront pas suspendus»
MOHAMED GHAZI À BLIDA :
Alors qu’il a mis fin à la rumeur quant à la suspension des crédits Ansej au profit des jeunes en
raison de la crise financière, le ministre du Travail,
de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed
Ghazi, a tenu hier, lors de sa visite de travail effectuée à Blida, à lever le voile sur les «tumultes»
inhérents à la création de 90 mille entreprises en
2016 pour lesquelles «d’aucuns avaient émis le
doute sur la possibilité de concrétiser ce projet».
Ainsi, il dira que le président
de la République a décidé de ne
pas toucher aux dispositifs de
l’Ansej et de la Cnac malgré la
chute des prix du pétrole, d’où la
décision de créer 60 000 entreprises Ansej et 30 000 de la
Cnac.Par ailleurs, il a fait savoir
qu’il va y avoir plus de facilités
dans les procédures d’obtention
de crédits bancaires destinés
aux créateurs d’emplois par le
biais de l’Ansej tout comme il
leur sera consacré un taux de
20% en terme d’octroi de marchés, et ce pour permettre à ces
entreprises, ajoutera le ministre,
de vivre aussi longtemps que
possible et de créer des
richesses. Pour ce faire, il
s’adressera aux diplômés d’universités et de centres de formation professionnelle pour les
inviter à tirer profit des avantages offerts par l’Etat et créer
leurs propres entreprises qui
seront à même de contribuer à
relever l’économie nationale. De
son côté, le secrétaire général
de l’Ugta, Abdelmadjid SidiSaïd, qui a accompagné le
ministre dans sa visite, a exhor-
té à consommer algérien pour
sauver l’économie du pays en
réduisant les importations surtout en ces moments de disette,
insistera-t-il. Pour lui, les entreprises issues des dispositifs de
l’Ansej constituent le 1/3 de la
force économique algérienne et
tous leurs produits sont de fabrication locale. Dans son allocution, Abdelmadjid Sidi-Saïd
n’hésitera pas à raconter une
anecdote, celle d’un syndicaliste français qui lui a confié que
chaque véhicule français vendu
permettra de sauvegarder cinq
postes d’emploi en France.
M. B.
Appel à boycotter l’importation
de la semence de classe A
FILIÈRE DE LA POMME DE TERRE
Réunis dimanche dans la
matinée au niveau de la
Chambre de l’agriculture, les
tenants de la filière de la pomme
de terre de consommation et de
semences qui exploitent plus de
20 000 ha pour les deux saisons
ont soulevé moult problèmes
auxquels ils sont confrontés
mais aussi des problèmes qui
nuisent à l’économie nationale.
Il a été question de l’importation de la
semence de la classe A, une semence qui,
affirment-ils, est largement produite en
Algérie et en quantité suffisante pour satisfaire tous les besoins de la culture de ce
fécule.
«Pourtant, certains hauts responsables
clament qu’il faut acheter algérien et que
l’importation de produits fabriqués en
Algérie est interdite dorénavant, mais cela
continue au détriment de nos producteurs», a-t-on dit.
Aussi, ils demandent aux instances
concernées de stopper immédiatement ces
importations et même d’interdire leur commercialisation. Aux producteurs de pomme
de terre de toutes les régions du pays, ils
les prient de boycotter les semences de
cette classe. Les classe E et S E ne sont
pas concernées.
Certains ont soulevé un autre problème
de taille que les producteurs de pomme de
terre rencontrent avec la Société de gestion et de participation (S G P) Proda.
Selon différents intervenants, de très nombreux producteurs qui ont vendu leurs produits n’ont pas été payés à ce jour. Cette
situation les met en difficulté à faire face
aux frais que nécessitent les cultures de
saison, une situation, disent-ils, qui les
oblige à brader leur récolte et à s’endetter.
La société Proda n’est pas la seule à ne
pas avoir honoré ses engagements affirment-ils puisque l’ONLV (Office national de
légumes et de viandes) ne leur a pas payé
les semences qu’ils lui ont vendues. Aussi,
ils prient les autorités concernées d’intervenir pour que leurs dus soient payés dans
les meilleurs délais.
Un des participants à cette réunion,
gros producteur, a soulevé un autre problème concernant le devenir des agriculteurs.
Il constate que ce phénomène rarissime,
mais quand même existant en Algérie, est
le fait qu’il y a plus de commerçants de produits agricoles que de producteurs car le
nombre de ces producteurs ne cesse de
diminuer. L’intervenant attribue ce phénomène au fait que la situation sociale des
agriculteurs n’est pas convenablement
prise en charge par l’Etat. Il constate que
l’agriculteur perçoit seulement une allocation «vieillesse» dérisoire en fin de carrière, pas même d’allocations familiales.
Cet état de fait constate-t-il génère un
désintéressement considérable des jeunes
à s’investir dans la production agricole. De
ce fait, affirme l’intervenant, il devient
urgent que l’aspect social de la carrière de
l’agriculteur soit pris en considération car il
y va du devenir de l'agriculture en Algérie.
D’ailleurs à ce sujet, le Premier ministre
A. Sellal lors de la dernière visite effectuée
à Aïn Defla n’a-t-il pas fait part de son étonnement lorsque à Biskra, on lui avait
demandé d’importer de la main-d’oeuvre
chinoise pour répondre aux besoins des
travaux agricoles.
Un autre tenant de la filière s’est
demandé «si des réformes ne sont pas
introduites pour valoriser le travailleur agricole, pourra-t-on un jour accéder à l’autosatisfaction et à l’autosuffisance des
besoins du pays en produits agricoles
vitaux pour la population algérienne» ?
Karim O.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Flagrant délit
de corruption
CHLEF
Hier, un fonctionnaire des
services de biens de l'Etat a
été surpris en train de recevoir une somme de 15 000 DA
de la part d'un citoyen. Ce
dernier avait déposé un dossier de régularisation d'un
acte de propriété relatif à un
terrain. Il s'est vu proposer par
un agent indélicat le versement d'un montant pour accélérer la procédure.
La victime de ces agissements a informé les services
de sécurité qui ont confondu
le fonctionnaire en flagrant
délit de recevoir la somme
exigée.
Après les procédures
d'usage, le mis en cause a été
présenté au procureur de la
République de Chlef.
Medjdoub Ali
Décès
d’un jeune
homme lors
d’une dispute
MOSTAGANEM
Un jeune homme a été tué
par son compagnon au cours
d’une rixe violente à Mazagran,
à quelque 4 km de la ville de
Mostaganem, dans la nuit de
dimanche dernier. La victime B.
Abderrahmane,
âgée
de
22 ans, a été mortellement poignardée avec une arme
blanche et a succombé à ses
blessures peu après son évacuation aux UMC.
L’auteur de ce crime s’est
enfui dans un premier temps
avant d’être arrêté par la police.
Une enquête a été ouverte
pour déterminer les causes de
ce crime.
A. B.
6
Une vache fait le buzz sur le net
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
BOUIRA
A travers une vidéo postée par un internaute au début
du mois de décembre, la jeune vache de Latef Yahia a
défrayé la chronique et déclenché des émules sur la Toile.
Le propriétaire, éleveur et
agriculteur de son état, vivant
dans une petite localité relevant
de la commune de Aïn Turk, à
quelques encablures de Bouira,
raconte sa mésaventure : «J’ai
acheté cette jeune vache de dix
mois le 5 décembre, arrivé à la
maison, et alors que je m’apprêtais à ouvrir la porte de l’étable, la
bête a réussi à me déstabiliser
puis a pris la poudre d’escampette. Je me suis mis à sa poursuite
en voiture avec mon neveu à travers les villages environnants ;
Aïn Turk, Iguettafen, Ounessiss,
mais point de vache, elle avait
complètement disparu. Par la
suite, des riverains du coin nous
ont appris que notre animal avait
réussi à accéder à l’autoroute
Est-Ouest et là, c’était le drame.»
Pour retrouver sa bête, Yahia
a longé l’autoroute en allant vers
l’est mais en vain. Arrivé vers
l’entrée est de la ville, et en perte
d’espoir, notre agriculteur trouve
pourtant des indices auprès des
commerçants de Oued Edhous
qui lui affirment qu’une vache
avait bien emprunté ce chemin
mais que «son propriétaire», un
camionneur, avait réussi à la
récupérer.
Le malheureux, réalisant le larcin dont il avait été victime et
n’ayant plus d’autre choix, se dirige vers la brigade de gendarmerie
fixe qui se trouve non loin de là, et
comble de la stupéfaction, les
gendarmes aussi ont aperçu la
vache qui se baladait là mais qui a
été récupérée par son «propriétaire». Avertis de l’affaire, les agents
n’ont rien trouvé à dire que de
regretter leur ignorance et de
demander au vrai propriétaire de
commencer à glaner les informa-
tions pour faire tomber les voleurs.
Une mésaventure qui porte à rire
mais qui n’enchante guère notre
éleveur qui ne démord pas et qui
cherche toujours à récupérer sa
vache. D’autant plus qu’une vidéo
publiée sur Youtube et Facebook,
intitulée «une vache se balade sur
l’autoroute» a déchaîné les «like»
et les partages. Ainsi, Latef Yahia
lance un ultime appel à témoins à
quiconque possède la moindre
information ou indice pouvant l’aider à démasquer les malfrats qui
se sont emparés de sa vache de
lui faire signe et promet à celui ou
celle qui l’y aidera une belle
récompense.
Katya Kaci
niques, laboratoires d'analyses,
centre d’hémodialyse et autres).
Ainsi, les responsables sont
aujourd'hui chargés d’accélérer la
cadence de réalisation des
œuvres et de veiller à la consolidation et à l'aménagement des
voies et des trajectoires de façon
à pallier tout aléa, en l'occurrence
les risques de glissements de ter-
rain qui pourraient survenir en
cours de travaux. Par ailleurs, M.
Mostafa Layadi a instruit les parties concernées à se montrer plus
coopératives et plus efficaces et a
mis en garde contre toute négligence ou retard car cela entraînerait parmi moult autres désagréments un alourdissement du coût
du projet.
M. L.
Un projet à la traîne
VOIE DE CONTOURNEMENT NORD DE LA VILLE DE MÉDÉA
Le projet en question est décisif pour l'économie de la
wilaya mais pas seulement car une fois réalisé, il devrait contribuer aussi d'une façon conséquente à désengorger le centreville des poids lourds et autres véhicules de gros tonnage.
Sur un tronçon de pas plus de
11 km censé assurer la jonction
entre la RN1 et la RN18 et faire foi
de raccourci pour les usagers de
cet axe routier, on constate le
retard accusé quant à la réalisation de ce projet. Le wali, en visite
d'inspection sur le site, n'a pas
caché son mécontentement estimant que si l'étude technique
avait été faite de façon plus
approfondie et plus rigoureuse, il
n'y aurait pas eu autant d’empêtrements et de contretemps. Ainsi,
les bureaux d'études ont été sommés de redresser la situation sans
délai et de faire preuve de plus de
professionnalisme et de perspicacité cette fois-ci. Le chef de l'exécutif a durci le ton et n'a pas
«mâché ses mots» pour déclarer
qu'aucune défaillance ne serait
tolérée dorénavant, surtout que
ce projet est d'une extrême importance et qu'il devrait entre autres
désenclaver des populations et
55 harragas interceptés
en une seule journée
ANNABA
Au total, 55 harragas entassés dans trois embarcations
de fortune ont été interceptés à différentes heures de la
journée d’hier lundi au large de Ras El Hamra (Annaba) par
les gardes-côtes du groupement de Annaba.
Le premier groupe composé de 17 harragas avait pris la mer de la
plage de la Caroube à 1h du matin. Le deuxième d’un effectif de 21
harragas l’avait suivi de la même plage à une heure d’intervalle alors
que le troisième groupe, comptant quelque 17 autres harragas s’est
lancé tranquillement de la plage de Oued Bagrat en pleine journée
vers 10 h du matin.
Les trois groupes ont été interceptés quelques heures seulement
du début de leur aventure en mer. Trois mineurs et une jeune fille figurent parmi les 55 harragas dont l’âge se situe entre 16 et 34 ans.
Durant les 25 premiers jours du mois de décembre courant, pas
moins de 206 harragas ont été déjà interceptés par les gardes-côtes
de Annaba auxquels s’ajouteront les 55 d’hier lundi.
Un chiffre effarant en seulement 28 jours ! Et cela sans compter les
dizaines de harragas de Annaba arrivés à «bon port», ce même mois
de décembre sur les côtes sardes (Italie) et qui ont informé leurs
parents de «la réussite de leur traversée».
A. Bouacha
dégager également des poches
foncières qui pourraient servir
d'assises à des projets d'intérêt
humanitaire tels que des hôtels,
des infrastructures de santé (cli-
Le petit bourg de Messaïdia, un douar mal loti
RELIZANE
Les habitants de Messaïdia, relevant administrativement de la commune de Belacel-Bouzegza rattachée à la
daïra d’El Matmar dans la wilaya de Relizane, viennent
encore une fois de saisir les autorités de la wilaya en raison de la situation précaire du cadre de vie.
Selon la représentation du
quartier, l’état déplorable des
conditions de vie ne permet pas
aux nombreuses familles de
vivre convenablement, d’où la
«hogra» instantanée.
Les routes sont impraticables
en été comme en hiver et l’éclairage public est entièrement
défectueux tandis que le village
ne dispose d’aucune infrastructure pour les jeunes. A cause de
SIDI-BEL-ABBÈS
l’état des routes qui représente
un danger constant pour les écoliers, le transport fait largement
défaut. Une pétition en ce sens a
été transmise à qui de droit par la
population de ce hameau
dépourvu de toutes les installations. Selon toujours nos interlocuteurs, plusieurs correspondances ont été adressées aux
communaux mais sans suite.
A. Rahmane
L’APC de Hassi Zahana fermée par les écartés
de la distribution des logements sociaux
Depuis plusieurs jours, la localité de
Hassi Zahana est en proie à un mouvement
de contestation suite à l’affichage de la liste
des 50 logements sociaux.
En effet, depuis près d’une semaine les écartés
de cette distribution de logements sociaux continuent à observer des sit-in devant le siège de l’APC
qu’ils ont fini par fermer dans la journée du lundi au
public tout en empêchant, élus et agents d’y pénétrer pour rejoindre leurs postes de travail. Ils ont
tenté il y a quelques jours de fermer la RN 7 reliant
Sidi-Bel-Abbès à Tlemcen mais les éléments de la
gendarmerie qui ont été déployés sur les lieux les
ont empêchés de paralyser la circulation. Echouant
dans cette tentative, ils ont fermé l’APC.
Les contestataires crient à l’injustice dans cette
distribution. Bien qu’ils aient été reçus à la fin de la
semaine écoulée par le chef de daïra, les manifestants ne veulent pas renoncer à leur contestation
depuis plusieurs jours et les autorités font face à
une ténacité difficile à convaincre.
A. M.
Arrestation de la bande spécialisée
dans le vol par effraction
EL TARF
Les habitants de la ville balnéaire d’El Kala
peuvent enfin respirer à pleins poumons.
En effet, les éléments de la brigade judiciaire
de la Sûreté de la daïra d’El Kala ont réussi à
mettre la main sur une bande de malfaiteurs composée de trois personnes, âgées entre 23 et 30
ans, et spécialisée dans le vol par effraction de villas et d’appartements. Selon le communiqué de la
cellule de communication, cette affaire a pu être
dénouée grâce au système de reconnaissance
d’empreintes «Afis» utilisé, spécialement, par la
police scientifique.
Les policiers ont, par ailleurs, réussi à récupérer tous les objets volés, alors que les membres
de cette bande qui ne sévira plus dans la ville d’El
Kala, ont été tous écroués, est-il mentionné dans
ledit communiqué.
Daoud Allam
Le Soir
d’Algérie
Régions
La diplomatie algérienne
sous le Président défunt
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
25e ÉDITION DU COLLOQUE SUR HOUARI BOUMEDIÈNE À MILA
Ainsi, la Maison de la culture
Moubarak-El-Mili a accueilli,
deux jours durant, les 27 et 28
décembre en cours, les travaux
de ce colloque qui ont été
rehaussés par la présence et les
interventions respectives de Son
Excellence, l’ ambassadeur de la
Palestine en Algérie, Louay
Aïssa, ainsi que l’ancien chef du
gouvernement et chef de la délégation de la République arabe
sahraouie démocratique (RASD),
Mohamed Lamine Ahmed, qui
ont tous deux mis l’accent sur
l’action de Boumediène en
faveur des mouvements de libé-
ration et des opérations de décolonisation à travers le monde.
Beaucoup d’invités, particulièrement des jeunes venus de différentes wilayas, ont tenu à
prendre part à ce colloque pour
«témoigner leur fidélité aux
idéaux des chouhada et des
héros de la patrie, dont le défunt
président Boumediène au passé
glorieux durant la Révolution
comme dans l’édification du
pays», a souligné dans son allocution le secrétaire général de
l’UNJA, Tahar Kaïs.
Dans son allocution d’ouverture,
Madani
Fouatih
Photo : DR
La wilaya de Mila a été choisie, cette année, pour
accueillir les assises de la 25e édition du colloque national
sur le président défunt Houari Boumediène, en commémoration du 37e anniversaire de sa disparition ; un colloque qui a eu pour thème «La diplomatie algérienne à
l’ère du Président défunt.»
Abderrahmane, wali de Mila, a
indiqué que l’Algérie est «fière de
ses fils de la carrure de Houari
Boumediène dont le leitmotiv
était ‘’construire un Etat qui ne
disparaît pas avec la mort des
hommes’’».
Une exposition photos, des
documentaires sur la vie et
l’œuvre de l’homme, du révolutionnaire et du Président ont été
projetés à l’intention des participants, ainsi qu’un rassemblement de solidarité et de soutien
au long de son cours ; les produits sont destinés à la consommation des populations vivant
sur les deux rives.
A signaler aussi que l’utilisation des pesticides et des
engrais, par lessivage des sols,
vient accentuer le degré de pollution du Chelif déjà hautement
pollué par les rejets des eaux
usées de toutes les agglomérations installées sur les 2 rives,
surtout que par ces temps où les
pluies se sont raréfiées, les
lâchers des barrages sont devenus un luxe.
Par ailleurs, l’utilisation à
outrance et anarchique des
engrais et des pesticides affecte
non seulement le Chelif mais
aussi les nappes aquifères
comme l’ont démontré plusieurs
études scientifiques qui ont révélé que la présence de nitrates a
atteint des normes inadmissibles.
Selon un élu de l’APC de Aïn
Soltane, des études ont été faites
pour trouver une solutions mais
celles-ci sont restées depuis des
années au stade des études. Le
grand problème, nous a-t-on indiqué, est qu’en zone éparse les
agglomérations se situent en
dessous du niveau du lit du
Chelif.
La solution idéale donc, selon
notre interlocuteur, est la réalisation d’une fosse septique, d’une
grande capacité qui serait accouplée à une station d’épuration
des eaux usées.
Cependant par ces temps de
crise financière, ce projet n’est
pas pour demain.
7
aux peuples palestinien et sahraoui a été tenu, dans la foulée.
Des sorties guidées à l’intention des invités ont été organisées à destination du grand barrage de Béni Haroun, de la
Zaouia El Hamlaouia à Oued
Seguen et des sources thermales de Teleghma. Il a été
prévu, également, la baptisation
du barrage réservoir et l’organisation d’une campagne de reboisement tout autour et enfin, une
soirée artistique au niveau de la
salle de spectacles de la Maison
de la culture.
A signaler que beaucoup d’invités ont fait le déplacement permettant ainsi à Mila d’être mise
sous les feux de la rampe, le
temps d’un colloque, sur la vie et
l’œuvre d’un Président hors
norme !
A. M’haïmoud
La problématique des eaux usées
AÏN SOLTANE (AÏN DEFLA)
Enserrée entre les communes de Khemis Miliana et
Djendel, la commune de Aïn Soltane comptait 23 848
âmes à la fin de l’année 2014. Sa population est regroupée dans 9 quartiers de l’agglomération du chef-lieu,
dans 3 agglomérations secondaires et 10 autres agglomérations en zone éparse.
Autre donnée qui caractérise
la commune de Aïn Soltane, la
RN 18 qui relie Khemis Miliana à
Djendel, la partage en 2 secteurs
éloignés l’un de l’autre, le cheflieu avec ses quartiers, au nord,
à flanc de montagne et la zone
éparse au sud de la RN 18. Sur
les 2 rives du Chelif.
Aïn Soltane se trouve
confrontée à un problème
majeur, celui de l’assainissement
et l’évacuation des eaux usées.
Si le chef-lieu est doté d’un
réseau d’assainissement, ce
n’est pas le cas des 9 agglomérations en zone éparse, au sud
de la RN18, où pratiquement
chaque foyer s’est doté d’une
fosse septique, on en compte
plus de 6 000, nous a-t-on indiqué.
A ce sujet, il y a lieu de signaler que toutes les eaux usées du
chef-lieu sont canalisées et vont
se déverser directement dans le
Chelif. Le Chelif qui est déjà hautement pollué et dont les eaux
sont utilisées pour l’irrigation
sauvage des maraîchages tout
Les ralentisseurs au cœur du problème
de la circulation routière
TIPASA
Malgré que des dispositions avaient été prises au
niveau de certaines contrées de la wilaya de Tipasa, pour
la suppression des ralentisseurs anarchiques, force est
de constater que des particuliers s’arrogent le droit d’ériger devant leurs domiciles des dos-d’âne, quelquefois disproportionnés qui engendrent des dégâts conséquents
pour les automobilistes, au grand dam des élus locaux.
Il y a quelque temps de cela,
des citoyens avaient salué la disparition de plusieurs ralentisseurs
sur les tronçons routiers des
villes de la wilaya de Tipasa qui
furent surprises par l’éradication
inopinée de ces ralentisseurs
appelés communément «dosd’âne», érigés au mépris des lois
et de la réglementation sur l’usage des ralentisseurs et les conditions de leur implantation à tra-
vers le décret exécutif du
29 décembre 2005. Rappelons
que ce décret indique que «ces
ralentisseurs sont soumis à l’autorisation préalable du wali et qu’ils
doivent s’insérer dans un schéma
d’aménagement global et leur
choix devra être de dernier
recours.»
On nous révèle, en outre,
que «le décret exécutif du
29 décembre 2005 est formel. Il
indique qu’en agglomération, les
ralentisseurs sont interdits sur les
voies à grande circulation, dans
les virages et à la sortie de ces
derniers».
Plus grave ces «dos-d’âne»
sont érigés en violation des préoccupations des automobilistes qui
voient leurs véhicules gravement
malmenés ou endommagés.
L’autre stratégie adoptée par
les revendeurs à la sauvette, c’est
de s’installer, juste sur les ralentisseurs, pour la revente de la
pomme de terre, des oranges et
autres produits.
Le cas des ralentisseurs de
Rahaba à Hadjout et de Nador à
Tipasa, de Cochard à Cherchell et
de Sidi Moussa à Sidi Amar sont
éloquents. Tous les commerces
illégaux sont installés sur ces
ralentisseurs, au mépris de la loi
et des élus locaux, qui semblent
insensibles ou non concernés par
ce phénomène. Personne ne veut
éradiquer ce phénomène, excepté lors des tournées épisodiques
du chef de l’exécutif.
Il a été constaté par ailleurs
que la plupart des délinquants utilisent ces ralentisseurs pour
agresser les automobilistes. Le
cas des dernières agressions sur
la route de Zéralda est éloquent,
malgré que les conducteurs, des
sportifs de Cherchell, avaient
réussi à mettre en fuite une bande
de quatre délinquants.
Houari Larbi
Toujours selon notre interlocuteur, en l’absence d’un réseau
d’assainissement réhabilité, l’installation du réseau de distribution
de gaz naturel auquel Aïn
Soltane est connectée se trouve
bloquée. Il en est de même pour
la réhabilitation du réseau routier.
Pourtant Aïn Soltane est
appelée à devenir une agglomération stratégique une fois la nouvelle voie de chemin de fer achevée et la mise en service du
gigantesque diffuseur en cours
de réalisation à partir de l’autoroute qui passe à l’est de la commune.
Karim O.
AÏN-TÉMOUCHENT
Salon du livre,
des réductions
de plus de
200 dinars
Le Centre islamique implanté au boulevard principal du 1erNovembre, à proximité du
siège de l'APC au chef-lieu de
wilaya, en collaboration avec
l'entreprise Kawtar d'Oran,
organise un Salon du livre, où
plus de 5 000 livres sont exposés au large public pour une
période de 15 jours, plusieurs
ouvrages traitant entre autres
les volets religieux, culturel,
scientifique et scolaire, ainsi
que des CD pour les scolarisés
et les étudiants.
La particularité de ce Salon
est que des réductions sont
consenties sur les livres allant
de 50 à 200 dinars, et ce, pour
encourager les bibliophiles à
acheter des ouvrages.
S. B.
L’audience aura-t-elle lieu ?
Le Soir
d’Algérie
Contribution
Dans un pays imaginaire que le commun des lecteurs n’aura aucune
peine à reconnaître, le peuple, toutes catégories sociales confondues,
est sur le point d’être reçu en audience par le Gouverneur, selon des
informations dont on attend d’un moment à un autre la confirmation.
Connu depuis l’origine des temps pour
ses révoltes chaque fois recommencées
jusqu’à l’ultime combat libérateur lorsqu’il
s’agit de s’affranchir de l’occupation
étrangère, mais sitôt son indépendance
reconquise, par ses inquiétants silences
dont la mutation en colère peut surprendre à tout instant aussi bien les analystes les plus avertis qui croient voir un
fleuve tranquille là où des courants
contraires se préparent à émerger et à
tout emporter sur leur passage, que des
gouvernants qui ont pris le risque
d’échanger le manuel de la bonne gouvernance contre le vieil almanach des
recettes de la ruse, il faut savoir que le
peuple a fait preuve, cette fois-ci, d’une
immense patience.
Mais pourquoi donc le peuple a-t-il
éprouvé soudain le besoin de solliciter
gement partagés ? Sans convoquer les
invasions lointaines qui ont gravé à
coups d’épée et de sabots
leurs
empreintes dans les esprits et dans les
corps, il suffit de revisiter la longue «présence» ottomane dont le raffinement des
réalisations architecturales et l’art de
vivre qui ont fait le bonheur des artistes
peintres et des musiciens ne doivent pas
cacher la cruauté de la gouvernance qui
tranchait au moindre soupçon et sans
distinction la tête des gens de la cour et
de la plèbe, de remonter le cours sanglant de l’occupation française «inaugurée» à coups de canon, d’enfûmades, de
vols massifs en nature et en espèces, de
viols des biens et des personnes, qui va
durer plus d’un siècle en réaction, lit-on
dans les livres d’histoire, à «l’affront»
causé à l’honneur de la France par un
Certains disent qu’il faut chercher une première
explication dans le respect que le peuple voue malgré
tout à ce Gouverneur au parcours personnel et
historique exceptionnel à plus d’un titre, et qui,
quelles que soient les critiques d’une opposition qui
est dans son rôle lorsqu’elle se démarque de toute
invective et s’élève par les seules armes de ses
arguments au rang d’une alternative crédible,
restera sans doute dans l’histoire.
une audience auprès de celui qu’il a élu
et à maintes reprises réélu ? Est-ce pour
renouveler sa confiance au maître du
palais, s’assurer de sa présence physique permanente au poste de pilotage,
s’inquiéter de son état de santé, dire son
inquiétude devant telle ou telle dérive
dans la gestion des affaires publiques,
apporter son soutien à toute action qui en
effacerait les traces ?
Le peuple a-t-il pris cette initiative de
son propre chef ou a-t-il été inspiré par
des acteurs qui se cacheraient toujours
derrière le rideau même partis en retraite,
comme le suggère jusqu’à l’obsession,
un «érudit» en formules assassines qui
fait grimper à lui seul le tirage de journaux
annoncés la veille au bord du dépôt de
bilan, et qui enflamme la scène politique
par des mots qui claquent comme des
morceaux de silex, sans crainte d’allumer
un jour une grosse étincelle dans la rue ?
Dans ce pays au passé plusieurs fois
millénaire que la nature a comblé de ses
richesses au point d’en faire un paradis
avant l’Heure, où la diversité des paysages vous emportent par leur beauté et
leurs parfums jusqu’à l’ivresse totale,
dans ce vaste musée à ciel ouvert étalant
à perte de vue de fabuleux trésors préhistoriques et historiques, pourquoi donc
«les matins calmes» sont-ils si courts et
si rares, pourquoi «le besoin d’en
découdre» est vécu comme une
«constante nationale», et pourquoi les
formules de courtoisie échangées à
toute heure de la journée et davantage
durant le sacré mois de Ramadhan, laissent-elles place au moindre regard et au
moindre propos mal «ajustés», à des
heurts d’une extrême violence verbale et
physique ? Y a-t-il une ou plusieurs explications à ces «traits de caractère » lar-
chasse-mouches transformé par souci
d’élégance en coup d’éventail ; pour
comprendre que ces deux périodes historiques d’un passé relativement récent, ne
sont pas innocentes, chacune dans son
registre de violences, dans le façonnement du profil d’une population forgée à
la résistance contre toute forme de domination et d’injustice.
Une population tantôt généreuse, tolérante et capable de miracles, tantôt hostile à elle-même jusqu’à l’autodestruction,
aux yeux de laquelle l’Etat est toujours
perçu dans sa seule forme répressive, et
qui a fait au fil des ans de la méfiance et
de la rébellion sporadique, ses «arguments favoris» contre les représentants
de «l’ordre établi», même lorsque ces
derniers lui remettent dans une atmosphère de kermesse les clés d’un toit
pourtant longtemps attendu.
A cela s’ajoute une confusion entretenue de part et d’autre entre l’administration de la chose publique qui doit être par
essence «au-dessus des évènements et
des hommes» pour paraphraser une formule célèbre d’un homme qui n’a pas
gouverné en son nom propre — encore
une anomalie — lui préférant un pseudonyme qui résonne comme un grondement de tonnerre, et le système politique
du moment soumis en principe aux
conditions d’un «contrat à durée déterminée», donc exposé à la critique et à la
sanction des seules urnes, lorsque
celles-ci ne contiennent pas bien sûr de
double-fond et ne servent pas à de grotesques tours de magie des chiffres le
jour des élections.
Dans l’esprit des gens, il n’y a de ce
fait aucune différence entre l’Etat et le
mode de gouvernance en place, avec
tous les dégâts que cela entraîne à la
moindre confrontation. Mais laissons aux
sociologues et aux chercheurs le soin de
nous éclairer sur le profil psychologique
et le comportement social et politique de
ce peuple à la fois adulé et craint, qui
s’est proclamé seul héros de la dernière
guerre d’indépendance puisque c’est
bien dans ses rangs, dans sa matrice, qui
peut le contester, que les figures illustres
de la résistance et de la lutte de libération
ont vu le jour et se sont aguerris, et revenons à notre propos.
Posons-nous d’abord cette question :
dans quelle contrée du monde a-t-on vu
un peuple tout entier demander audience
à son gouverneur ?
Certains disent qu’il faut chercher une
première explication dans le respect que
le peuple voue malgré tout à ce Gouverneur au parcours personnel et historique
exceptionnel à plus d’un titre, et qui,
quelles que soient les critiques d’une
opposition qui est dans son rôle lorsqu’elle se démarque de toute invective et
s’élève par les seules armes de ses
arguments au rang d’une alternative crédible, restera sans doute dans l’histoire.
Serait-ce pour son appartenance
reconnue à la lutte de Libération nationale dans le statut qui fut le sien, pour son
apport au rayonnement extérieur de son
pays dans la période post-indépendance
et plus tard, après son retour sur la scène
politique à la tête de la magistrature
suprême au lendemain d’une décennie
de malheurs, pour son rôle décisif dans
le retour progressif de la paix civile et la
reconquête d’une place dans le concert
des nations restée longtemps vacante ?
Faut-il ajouter, pour peu que l’on préserve son objectivité au milieu d’une
actualité brouillée, l’aboutissement
durant ses mandats des grands projets
de développement commencés antérieurement à son gouvernement ou portés
par son propre programme, qui ont transformé selon les statistiques officielles et
des convictions partagées, la carte du
pays en matière d’habitat, d’infrastructures routières, de constructions scolaires, de pôles universitaires pour ne
citer que ces têtes de chapitres, même
s’il est toujours attendu d’une justice qui
se proclame — il faut s’en réjouir — indépendante dans les textes, une sanction à
la mesure du mal fait au pays dans sa
chair et dans son image, de tous les
scandales qui ont émaillé leur gestion
Mrdi 29 décembre 2015 - PAGE
8
Par Boualem Aïssaoui
constitutionnels des gens et de l’impartialité de la justice, de la défense du territoire et de sa souveraineté, pour pouvoir
souscrire à l’exemplarité et recevoir des
mains du peuple dans sa version apaisée, et pourquoi pas de l’humanité tout
entière, le brevet de la bonne conduite
qui ouvre les portes du Panthéon de
l’Histoire.
S’il n’ignore rien des affaires de corruption anciennes et actuelles rapportées
et rappelées plus d’une fois par la presse,
des atteintes ici et là aux droits des personnes et au droit lui-même, de la voracité des prédateurs en tout genre capables
d’avaler aujourd’hui plusieurs budgets à
la fois si l’on en croit certaines voix à l’intonation rocailleuse et aux convictions
immuables, des combinaisons qui se
mettent en place parfois dans la brutalité
pour s’installer, dit-on, le moment venu, à
titre individuel ou en groupe, à des postes
d’influence ou de commande, des dangers intérieurs et extérieurs qui menacent
de très près le pays, le peuple ne souscrit
pas pour autant à la «politique du tableau
noir», ni ne se range à la précipitation des
uns et des autres, que ce soit dans «l’opposition à l’opposition» concept récemment inventé, ou dans l’opposition au
pouvoir, qui est, avec le respect dû à ses
figures patriotiques et intègres, toujours à
la recherche d’une unité de pensée et
d’action dans ses propres rangs.
Le peuple a sa propre horloge. Il est
maître de son heure. Depuis les temps
noirs de son embrigadement machiavélique au nom usurpé de l’Eternel, et de
l’immense tragédie dans le sang de
laquelle il a été plongé et dont les plaies
ne sont pas encore cicatrisées, ce peuple
«imprévisible» a gagné en maturité de
ce côté-là et il sait, pour revenir à l’actualité, qu’à quelques exceptions près,
«errabie el arabi» s’est vite transformé
partout en «takhrib el arabi» au profit de
chefs d’orchestre tapis dans la fosse ou
virevoltant dans le ciel qui jouent, c’est le
cas de le dire, leurs propres «partitions».
Mais si de ce côté-là, le corps a été
globalement prémuni, l’axe du mal dont
le plus simple des GPS peut localiser la
source et lire le tableau de bord, est
quant à lui toujours en activité, à la
recherche de connections intérieures
auxquelles malheureusement le mépris
Au même moment, par la délivrance de certificats de
présence et de bonne gouvernance, alors que cet acte
ne relève nullement de leur «spécialité», ceux qui
occupent une fonction élective ou exécutive et qui ont
pris la liberté de s’autoproclamer porte-parole, au lieu
de faire dans l’apaisement recherché, ne réussissent-ils
pas par leurs propos pour le moins inattendus, à
ajouter au trouble des uns et des autres ?
quels qu’en soient les auteurs ? Il n’est
pas faux de dire dans ce cas, que les réalisations matérielles ne constituent jamais
à elles seules la preuve d’une bonne gouvernance qui doit se nourrit sans cesse,
en même temps que la mise en œuvre
sur le terrain de ses programmes de
développement, de l’intégrité morale de
ses acteurs, de la lutte sans merci contre
les corrupteurs et les corrompus, de la
prééminence du droit sur la ruse, du rejet
de toutes formes de népotisme et de
régionalisme, du respect des droits
et l’arrogance des uns et des autres, l’absence de transparence dans la gestion
des grandes affaires publiques, les lourds
déficits en matière de communication, le
silence institutionnalisé là où une seule
parole peut mettre à terre toutes les
rumeurs et les spéculations, offrent le
meilleur des lits.
C’est sans doute pour cette raison
aussi que le peuple est en mode de vigilance absolue et qu’il a souhaité en référer directement au gouverneur avant
d’entrer en force sur scène.
Le Soir
d’Algérie
Un moment, il s’en est fallu de peu que
le peuple retire sa demande d’audience. Il
s’est posé en effet la question de savoir
pourquoi le gouverneur ne reçoit ni ne
consulte sur les grands dossiers d’intérêt
national les représentants d’une opposition
pourtant agréée et dont il connaît de surcroît les grandes figures, pourquoi il ne
répond plus au cri du cœur de ceux qui ont
fait ou soutenu avec enthousiasme ses différentes campagnes, qui ont travaillé longtemps sous son autorité et qui déclarent
craindre, ce qui est d’une extrême gravité,
que sa signature ne soit détournée dans
les conditions qui sont les siennes
aujourd’hui, ni à l’appel de ses compagnons de lutte d’hier qui s’inquiètent de
son silence prolongé, ni aux grands
médias nationaux qui souhaitent à voix
basse ne plus compter parmi les seuls au
monde à n’avoir pas eu le privilège de l’entendre sur des questions de leur choix,
pour honorer au moins leur contrat avec
l’opinion publique travaillée sans cesse par
la rumeur et la manipulation.
Au même moment, par la délivrance de
certificats de présence et de bonne gouvernance, alors que cet acte ne relève nullement de leur «spécialité», ceux qui occupent une fonction élective ou exécutive et
qui ont pris la liberté de s’autoproclamer
porte-parole, au lieu de faire dans l’apaisement recherché, ne réussissent-ils pas par
leurs propos pour le moins inattendus, à
ajouter au trouble des uns et des autres ?
Un gouverneur, dans la pleine jouissance
de ses attributions et de ses moyens, peutil en effet au risque de donner raison à
ceux qui doutent de son bon état physique
et moral, déléguer des prérogatives sensibles qui touchent à sa propre personne
et à sa magistrature en tant que premier
symbole de l’Etat, et laisser disserter à
demi-mots sur son carnet de santé et son
aptitude à gouverner ?
Peut-il par ailleurs recevoir une délégation qui compte certes en son sein d’éminents acteurs de la lutte de Libération
nationale, de grands élus, d’anciens commis de l’Etat, un intellectuel à l’engagement philosophique et patriotique reconnu
et salué pour ses œuvres «entêtées», un
premier responsable de parti dont la parole
et les actes sont à la fois controversés et
respectés, en somme une délégation qui
n’est l’émanation ni d’une association
agréée, ni d’un parti légal, ni d’une autorité
scientifique, culturelle ou sportive, ni d’une
entité strictement civile, au seul motif que
ses membres ne reconnaissent plus,
disent-ils, l’empreinte et les choix historiques du Gouverneur dans des décisions
qui engagent la stabilité et l’avenir du pays,
et qu’ils souhaitent porter à sa connaissance preuves à l’appui, ce qu’ils considèrent
comme de graves déviations dans le vote
de certains textes de loi et des risques que
cela comporte à leurs yeux pour le carac-
Contribution
tère social de l’Etat ? En un mot se rendre
compte par eux-mêmes de sa seule et
unique présence au poste de commande.
S’il reçoit sur la base de cet exposé des
motifs les initiateurs de cette initiative qualifiée d’apolitique et de citoyenne par ses
auteurs, le Gouverneur ne reconnaît-il pas
implicitement avant même de les
entendre, la faillite de ceux, structures et
personnels, qui sont chargés à ses côtés
et dans les rangs de sa propre majorité de
veiller à ce que les documents présentés à
sa signature soient conformes en toutes
circonstances à ses engagements électoraux, à ses orientations et à ses instructions et de l’alerter en cas d’urgence par
les mécanismes institutionnels en place,
sur toute tentative d’altération à un
moment ou à un autre, de leur contenu ou
la ville pour en lire les grandes lignes et les
soumettre au débat populaire avant leur
adoption démocratique et leur présentation
au Gouverneur au cours de l’audience à
venir. Selon des indiscrétions, le «cahier
des doléances» comporterait des propositions pertinentes précédées d’un long préambule dans lequel on peut lire en signe
d’avertissement, que la patience du peuple
a atteint ses limites à la fois à l’égard de
ceux qui menacent l’unité et l’intégrité de la
magistrature suprême en parlant en son
nom sans être élus à ce rang et sans que
les textes constitutionnels ne leur donnent
un mandat, et de ceux dans l’opposition
qui se proposent de descendre dans la
rue, option qui relève faut-il le rappeler, des
seules prérogatives du peuple aussi loin
que l’on remonte le cours de l’humanité.
de leur processus d’exécution ?
S’il n’accède pas à la demande de cette
délégation dont la composition et la
démarche singulière ont suscité de nombreux commentaires, le Gouverneur ne
donne-t-il pas raison à ceux qui ont déjà
soutenu que son courrier était détourné et
plus grave, qu’il serait maintenu dans l’isolement par des forces occultes dont l’objectif suprême viserait à «accaparer tous
les leviers de l’Etat» ? C’est en pesant le
pour et le contre que le peuple, mû par un
souffle invisible, a décidé avant d’entrer en
scène par ses propres moyens, de solliciter dans une première étape une audience
en bonne et due forme auprès du Gouverneur, persuadé que dans ce cas, les initiateurs de l’initiative citée plus haut qui a
perdu chemin faisant quelques adhérents
respectables ayant avoué par écrit tout
simplement leur «naïveté» avant de quitter
les lieux, ne trouveraient rien à dire de la
légitimité de sa demande, et que le Gouverneur lui-même serait finalement libéré à
ses yeux d’un casse-tête apparemment
insoluble. Nuit et jour des volontaires ont
enregistré en divers lieux et auprès de
catégories sociales, différentes en activités
et en âges, les doléances de la population,
puis comme au temps de la Grèce antique,
se sont dirigés vers une place centrale de
Comme il y a trop de «sources bien informées» qui dissertent au nom du Gouverneur, de l’autre côté trop de partis se réclament de la voix du peuple entend-on dire
parmi la foule qui s’est rappelée à l’occasion, avec nostalgie, les débats historiques
d’antan de la Charte nationale version originale et version «enrichie».
C’est ici que commence la liste des propositions. Pour hâter l’avènement de
l’«après-pétrole», le peuple suggère que
les revenus des hydrocarbures ne servent
dorénavant à financer directement que le
fonctionnement rationnel des services de
l’Etat, l’éducation, l’enseignement et la
recherche, la formation, la culture, la justice, la communication institutionnelle
audiovisuelle et écrite à caractère de service public, la santé et les affaires sociales,
la solidarité, la diplomatie, la défense et la
sécurité; les autres secteurs d’activité
devant produire les moyens de leur propre
existence et davantage tenus de participer
à l’effort national. A quoi sert de financer
par exemple un secteur du tourisme qui
connaît une instabilité vertigineuse depuis
l’indépendance, qui fait lui-même du tourisme international à longueur d’année en
voyageant à travers salons mondiaux et
conférences sans retour de résultats, et
qui peine à remplir le peu de lits dont il dis-
C’est en pesant le pour et le contre que le peuple,
mû par un souffle invisible, a décidé avant d’entrer
en scène par ses propres moyens, de solliciter dans une
première étape une audience en bonne et due forme
auprès du Gouverneur, persuadé que dans ce cas,
les initiateurs de l’initiative citée plus haut qui a perdu
chemin faisant quelques adhérents respectables ayant
avoué par écrit tout simplement leur «naïveté»
avant de quitter les lieux, ne trouveraient rien à dire de
la légitimité de sa demande, et que le Gouverneur luimême serait finalement libéré à ses yeux
d’un casse-tête apparemment insoluble.
Mardi 29 décembre 2015 - PAge
9
pose sur son propre territoire ? Le secteur
du tourisme ne fait-il pas partie, si ses formidables ressources étaient exploitées par
des mains expertes, loin des discours politiques qui y ont trouvé refuge, des industries durables de «l’après-pétrole» puisque
son champ est encore vierge aujourd’hui ?
Encourager par des mesures incitatives
toutes les activités potentiellement créatrices de richesses à même de réduire les
importations jusqu’à banaliser le cours forcément fluctuant du pétrole qui ne doit plus
faire peur ou servir d’indice de bonne
santé financière et de garantie de la paix
sociale qui repose dans ce cas de figure
sur un feu dormant, assurer la vérité et le
contrôle des prix des produits de large
consommation, lancer une campagne
nationale permanente contre le gaspillage,
ne devrait pas heurter les travailleurs, lit-on
entre autres dans le cahier des doléances,
qu’ils émargent à des organisations syndicales ou à un parti puissant par ses convictions et ses arguments et qui appelle courageusement à la séparation de l’argent et
du pouvoir, même si ses détracteurs ne
cessent de lui reprocher en toutes occasions, une appellation qui jure, selon eux,
avec les dispositions de la loi. Il y a bien
d’autres propositions dans le texte de la
demande d’audience qui témoignent de la
grandeur de ce peuple lorsqu’il renoue
avec le débat et reprend la parole, qu’il
serait long d’énumérer ici. Allons droit à
l’essentiel. Fragilisé moralement par la
médiatisation des informations touchant au
fonctionnement interne de la sécurité
nationale à l’heure où des menaces
sérieuses pointent aux frontières, angoissé devant la confusion des discours sur
l’Etat de l’économie en ces temps de
crises, inquiet face aux annonces de «succession» avant l’heure, le peuple a souligné en conclusion et en rouge ce souhait
dans la demande faite au Gouverneur :
«Parlez, Monsieur le Président, dites
quelque chose !» Au moment où la foule se
séparait dans l’ordre, laissant la grande
place de la cité dans une propreté impeccable, échangeant à profusion les salutations dont elle est coutumière sauf accident
qui peut réveiller, on le sait maintenant, en
une fraction de seconde le volcan qui somnole en son sein, un homme, le plus sage
d’entre tous, déclara, vite applaudi : «Et si
le Président se préparait à faire un message solennel au peuple sur tous les écrans
de télévision à l’occasion de la présentation
prochaine du projet de la nouvelle Constitution longtemps attendu ?» Sur ce, par
respect pour le Gouverneur de cette fiction
dont les personnages sont convoqués
avec le respect dû à leur rang, toute l’assistance a décidé, confiante dans l’avenir qui
ne peut pas se construire sans elle mais
toujours en vigilance accrue, de reporter
sur-le-champ sa demande d’audience.
B. A.
Un temps pour se résigner,
un temps pour s’indigner
Le Soir
d’Algérie
«Si El-Hocine est mort ‘‘ouakaf’’
et le pouvoir est mort-vivant»
(Z. Zaïd)
De toutes les définitions de la notion
de liberté rencontrées tout au long de
mes lectures et de ma vie ma préférence
va à celle-ci, découverte dans mon adolescence : «La liberté c’est pouvoir
s’en aller.» J’ai peu connu Aït-Ahmed,
on a échangé brièvement une fois à la
présidence de la République le jour où
Boudiaf devait nous recevoir (mars
1992) et une seconde fois à Rome en
octobre 1994 pour immédiatement diverger.
Néanmoins, je crois connaître assez
bien ses idées, son itinéraire, son personnage et ce qui le distingue des
Contribution
grandis nous aussi, élevés au-dessus de
la fange dans laquelle nous pataugions
et dans laquelle nous retomberons après
la période de deuil. Il nous aura rappelé
qu’il existait un sens du haut, une dimension occultée depuis longtemps de notre
univers de définition. L’Ecclésiaste ne l’a
pas dit, c’est Da Lho qui a ajouté à la
complainte : «Il y a un temps pour se
soumettre et un temps pour se révolter, un temps pour se résigner et un
temps pour s’indigner», lui qui, à vingt
ans, rédigeait déjà un essai sur la guérilla.
Nous sommes une nation d’individualités qui aiment la grandeur vue dans les
films, lue dans les livres d’histoire, surtout sainte, ou entendue dans les contes
de grand-mère. Nous l’avons si rarement
Alors que tout le destinait à prendre ses quartiers dans
notre drôle de panthéon national, que nous nous
attendions tous à le voir rejoindre naturellement le
carré officiel où dorment les plus «illustres», Aït Ahmed
a feinté tout le monde puisque c’est dans son village
natal qu’il va finalement reposer pour le restant de
l’éternité, loin des accointances qui lui
répugneraient, même sous terre.
hommes de son rang et de sa génération. Aussi ma définition favorite de la
liberté me semble-t-elle lui convenir car il
s’en est toujours allé de quelque part, de
quelque chose, d’un pays, d’un parti,
d’un gouvernement, d’une Assemblée,
d’une prison, d’une affaire devenue
louche ou d’une mésalliance politique.
Le trait le plus remarquable de sa personnalité est là, dans son irrépressible
désir d’autodétermination, dans son
obsession à demeurer libre comme le
vent qui balayait dans son enfance son
village natal d’Ath Ahmed perché au plus
haut niveau de la zone habitable du
Djurdjura. Il a dû souvent rêver d’être le
Max que d’aucuns disent avoir vu voler
dans une fameuse chanson. La connaissait-il ? Il l’eut aimée. Alors que tout le
destinait à prendre ses quartiers dans
notre drôle de panthéon national, que
nous nous attendions tous à le voir
rejoindre naturellement le carré officiel
où dorment les plus «illustres», il a feinté tout le monde puisque c’est dans son
village natal qu’il va finalement reposer
pour le restant de l’éternité, loin des
accointances qui lui répugneraient,
même sous terre. Ainsi s’en est allé une
dernière fois Aït Ahmed, indifférent
comme à l’accoutumée au qu’en-dira-ton et au qu’en-pensera-t-on car pleinement convaincu d’être dans son «droit
d’avoir des droits».
L’émotion nationale suscitée par son
décès et le choix du lieu où il sera inhumé ont métamorphosé en un éclair de
temps sa stature dans l’imaginaire national, un imaginaire blasé par les mesquineries et les déceptions que lui ont tant
de fois infligées ceux qui, passant pour
des «grands», se sont avérés être des
petits. Il est devenu démesurément
grand, aussi grand que l’ombre qui, à un
moment de la journée, couvre l’espace
visible. En projetant son ombre sur l’ensemble de l’espace algérien, il nous a
croisée dans notre passé que nous ne
nous figurons même pas la voir dans
notre présent, que nous ne nous attendons pas à la voir en vrai chez les nôtres
car elle nous incommoderait, nous
dérangerait, nous renverrait à notre
pusillanimité, à nos jalousies cachées, à
nos petites lâchetés qui nous font quotidiennement commettre tel ou tel attentat
contre le civisme. «Nul n’est meilleur
que les autres ! Nous sommes tous
les enfants de neuf mois !» est un
credo populiste dans lequel communient
tous les Algérien du berceau au tombeau.
Vous connaissez l’expression «Le
dernier qui s’en va ferme la porte derrière lui» ? En partant, Aït-Ahmed n’a
pas fermé la porte et pourtant nous
l’avons entendue claquer. Courant d’air ?
Tremblement de terre concomitant ?
C’est peut-être la porte du «système»
qui s’est fermée comme une vengeance
du sort, une Némésis, un châtiment pour
ce qu’il lui a fait endurer à lui depuis l’indépendance, et beaucoup plus au
peuple. De quoi je parle ?
Un député en exercice, M. Hassan
Aribi, a rapporté dans une émission télévisée diffusée dans la soirée du samedi
26 décembre sur la chaîne algérienne
privée Beur TV qu’il aurait récemment
été reçu par le général Toufik, chef des
services secrets algériens pendant vingtcinq ans et jusqu’à septembre dernier,
en son domicile.
Il lui aurait confié que la cause principale de son limogeage serait la remise
au président de la République d’un rapport établissant, preuves à l’appui, que
l’ancien ministre de l’Energie a reçu sur
un seul de ses comptes bancaires au
titre de la corruption la somme de 198
millions de dollars, nonobstant ce qui
aurait été versé sur d’autres comptes
dont ceux de son épouse, de ses enfants
et de l’intermédiaire Farid Bedjaoui.
Le député parlait calmement, comme
s’il s’agissait de banalités, alors qu’il
vient de lâcher sur nos têtes l’équivalent
moral de la bombe d’Hiroshima. Il avait
l’air sûr de lui, débitait ses déclarations
posément, comme s’il n’avait rien à
craindre en dépit de l’énormité de ce qu’il
apprenait à l’opinion publique. Il semblait
même dire avec le sourire : j’ai été autorisé à rendre publics ces faits. Le lendemain, une dépêche tombait non pour
infirmer catégoriquement les propos du
député, mais pour dissuader quiconque
serait tenté à l’avenir de s’exprimer au
nom de l’ancien chef du DRS.
Juristes, hommes de loi, hommes
politiques, intellectuels, journalistes,
associations de lutte contre la corruption,
chambres du Parlement, ONG, Transparency International, hommes et femmes
de ce pays, civils ou en tenue, tout le
monde devrait, toutes affaires cessantes, exiger que la terre cesse de tourner, le pays de fonctionner et les êtres
vivants de respirer jusqu’à ce que toute
la lumière soit faite sur cette affaire s’il
en est.
Des actes de la plus haute importance doivent intervenir sans délai ou bien
l’Etat algérien va s’écrouler, entraînant le
pays dans on ne sait quelle aventure. Si
l’un des trois hommes ne va pas en prison, l’affaire ne saurait être close.
La réduire à une péripétie de la lutte
des clans, y voir la réponse de Toufik aux
attaques de Tliba comme cela a été écrit,
reviendrait à se voiler la face, à faire
semblant de n’avoir pas vu, à enfoncer
sa tête dans le sable en ignorant ce
qu’on a laissé dehors. Fausse alerte ?
Prémices de déballages à venir ? Luttes
sournoises pour la succession ? Tout le
monde s’est soumis jusqu’ici au fait du
prince, aux abus incessants, aux humiliations permanentes, au spectacle à ciel
ouvert de la rapine et de la prédation
avec un certain fatalisme, pensant que
ce n’est peut-être pas vrai, que c’est
exagéré, qu’on ne sait pas où est la vraie
vérité, que ça ne nous concerne pas,
Mardi 29 décembre 2015 - PagE
10
Par Nour-Eddine Boukrouh
[email protected]
ressources naturelles et ressources
humaines ne s’emboîtent pas, n’interagissent pas pour donner une économie
florissante. Il faut s’employer à créer
immédiatement un état d’esprit manichéen, à mettre le pays devant un choix
forcé entre le pourrissement à petit feu et
le sursaut salvateur.
Le manichéisme est dans notre situation actuelle une vertu : le «système» est
derrière nous et la démocratie à conquérir devant nous. Les lignes de démarcation ne sont plus idéologiques, culturelles et religieuses mais entre le «système» et l’antisystème.
Le feu est désormais dans la demeure, il faut tous y aller qui avec un seau,
qui avec une brouette, qui avec une
citerne… On a utilisé ces derniers jours
l’expression de «dernier des Mohicans»
à propos de Hocine Aït-Ahmed pour le
saisir dans un rôle héroïque et légendaire, sans se soucier de vérifier si le sens
de ce titre d’un roman historique célèbre
du début du XIXe siècle correspond à ce
qu’on espérait de la comparaison entre
lui et «le dernier des Mohicans».
Ce roman de l’Américain James Fenimore Cooper qui a donné lieu à plusieurs
films non moins célèbres est une saga
Juristes, hommes de loi, hommes politiques,
intellectuels, journalistes, associations de lutte contre la
corruption, chambres du Parlement, ONG,
Transparency International, hommes et femmes de ce
pays, civils ou en tenue, tout le monde devrait, toutes
affaires cessantes, exiger que la terre cesse de tourner,
le pays de fonctionner et les êtres vivants de respirer
jusqu’à ce que toute la lumière soit faite
sur cette affaire s’il en est.
qu’ils n’ont qu’à se déchiqueter entre
eux… Mais cette attitude a-t-elle encore
un sens ? Jusqu’à quand ?
Les éléments de la solution espérée
aux problèmes du pays sont là, sous nos
yeux, sauf qu’ils ne s’assemblent pas, ne
s’accordent pas, ne se combinent pas.
Les ingrédients susceptibles de constituer la solution existent, ils sont entre les
mains des acteurs de la vie sociale et
politique, entre les mains du peuple dans
son ensemble. C’est comme les
richesses
naturelles
dont
nous
disposons : il ne nous manque rien, nous
les avons toutes et en abondance, mais
racontant la disparition d’une communauté amérindienne avec la mort glorieuse de son dernier guerrier, Cerf Agile
(Uncas). Or, notre communauté n’a pas
été décimée par de méchants blancs
venus d’Europe, elle ne cesse de s’accroître numériquement et inutilement,
l’unique péril qui la guette provenant
des derniers des derniers des Algériens
qui la dirigent. Ce qu’on peut dire de lui
sans risque d’erreur est qu’il était le premier des indignés et le dernier des résignés. Ce n’est pas rien.
N. B. Culture
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Le bouffeur d’énergie
Par Kader Bakou
Une réflexion de Meryl Streep est partagée partout
par les internautes. L’actrice américaine dit notamment : «Je n'ai plus de patience pour certaines
choses, non pas parce que suis devenue arrogante,
mais tout simplement parce que je suis arrivée à un
point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de
temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me
déplaît. Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la
critique excessive ni pour les exigences d'une nature
quelconque. J'ai perdu la volonté de plaire à celui qui
n'aime pas, d'aimer celui qui ne m'aime pas et de sourire à celui qui ne veut pas me sourire. Je ne dédie
plus une seule minute à celui qui ment ou à celui qui
veut manipuler.» Meryl Streep ne le précise pas, mais
son message doit certainement s’adresser à ceux
qu’on appelle «les vampires» ou les «bouffeurs
d’énergie». Les psychologues donnent des indices
pour repérer ce genre de personnes.
Le meilleur conseil qu’ils donnent est de s’en
débarrasser le plus vite possible. Le bouffeur d’énergie est souvent un type qui cherche à vous miner
pour on ne sait quel but pervers. D’autres, involontairement, vous font subir leur stress, leur mal-être
selon le principe dit de «la cascade». Ils sont ces
aigris, ces amers, ces jaloux, ces envieux, ces
égoïstes, incapables d’admettre et de comprendre
que ce qui mine ou motive leur vie et qui ne correspond en rien à ce que vous ressentez et vivez. Les
psychologues expliquent qu’il y a des gens qui ne
supportent pas que les autres ne souffrent pas,
soient détendus ou heureux. En règle générale, ils
sont à la fois parfaitement autistes, complètement
autocentrés sur eux et leur vie, faisant dériver toute
conversation sur du «moi, je», pour les plus égocentrés, au «c’est comme ça» (trouver la formule pour le
bouffeur d’énergie local), pour les plus tristes. Un
autre conseil d’un spécialiste français : «Tout ce que
vous pourrez leur dire ne changera rien à leur manière de fonctionner et, bien au contraire, alimentera la
machine comme du charbon alimente la chaudière.»
La règle est qu’il ne faut pas entrer dans leur jeu, car
certains, c’est pathologique, vont redoubler de perversité s’ils s’aperçoivent que leurs assauts sont
sans succès. Il faut donc savoir les repérer rapidement et les fuir tout aussi rapidement !
K. B.
[email protected]
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[email protected]
CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF
Conférence sur «Les héros de la Wilaya V
dans la mémoire populaire»
La rencontre commence par
une minute de silence à la mémoire du moudjahid Hocine AïtAhmed, un monument de l'histoire de la guerre de libération.
A près ce moment chargé d'émotion,
le secrétaire général du café littéraire, M. Saâdoune, présente à l'assistance l'invité du jour M. Kamel Abdelhakim, un écrivain de Bethioua venu à
Chlef faire connaître son ouvrage Les
héros de la Wilaya V historique dans
la mémoire populaire.
A la question d'un intervenant qui
a voulu avoir des explications sur
l'événement qui a abouti à la conception de cet ouvrage, le conférencier
répondra que la direction des moudjahidine a souhaité qu'il réalise un
dépliant relatant le parcours militant
dans les rangs de l'ALN de son père
chahid tombé au champ d'honneur le
3 mars 1959. Il exhibera pour preuve
la déclaration de décès faite par la
brigade de gendarmerie d'El Aricha et
transmise à l'état civil d’El Aouedj où
est né le chahid Kamel Mohamed
Ramdane. La correspondance nous
donne des détails sur les circonstances de la mort de ce résistant. On
peut lire : «El Aricha, le 3 mars 1959,
l'adjudant Rousset, commandant de
la brigade de gendarmerie d'El Aricha
à M. l'officier d'état civil d'El Aouedj
(Tlemcen) : je vous prie d'enregistrer
le nom d'un rebelle abattu par les
forces de l'ordre au cours d'un accrochage qui a eu lieu à 17 km au nordouest d'El Aricha le 2 mars 1959. Il
s'agit de Kamel Mohamed Ould
Ramdhane né en 1920 à Ouled Mansourah de la commune de Mécheria.»
A la place d'un simple dépliant, l'au-
teur a préféré éditer cet ouvrage pour
mieux faire connaître le parcours militant de son père, le fonctionnement
de la résistance en Wilaya V et la
symbiose entre le peuple et l'ALN,
sans oublier de parler des traîtres
que les services psychologiques de
l'armée française s'ingéniait à
«injecter» dans la population pour
casser la détermination de l'ALN à
libérer notre pays du joug de la colonisation.
Le découpage en régions, secteurs, les tactiques de guérilla des
impavides moudjahidine, la logistique,
l'exploitation de la proximité frontalière avec le Maroc et le contournement
de la ligne électrifiée édifiée pour isoler les maquisards, sont bien explicités. L'élaboration de ce livre a demandé trois années de travail consistant
en des témoignages de compagnons
du chahid Kamel Mohamed Ould
Ramdane avec des recoupements
pour donner plus de crédibilité aux
différentes déclarations des moudja-
hidine. A la faveur de ce travail, l'auteur a pu indiquer les étapes importantes sur le parcours du chahid qui a
été désigné en 1958 à la tête de la
section 1 appartenant à la région 1 de
la Wilaya V historique qui s'étend de
Sebdou jusqu'à Tlemcen, Mecheria
(wilaya de Naâma) et Ras Elma
(wilaya de Sidi Bel-Abbès). Elle rassemble toutes les tribus qui peuplent
la frontière algero-marocaine : Ouled
Mansour, Ouled Khelif, Beni Metref,
Lebkakra, Akarma, Ouled Moubarek,
Beni Akba.Vers la fin des années
1958, on lui ajouta le commandement
de la 2e «nahia» comprenant El Aricha
jusqu'à sa mort le 2 mars1959. En ce
jour fatidique, il se trouvait en compagnie du moudjahid Kahla Mohamed.
Ils furent surpris par une patrouille de
l'armée. Après des échanges de
rafales, son ami fut blessé. Il lui
ordonna de se replier. Il résista, blessé. Il eut le temps de détruire les
documents secrets en les déchirant et
en les avalant avant de tomber au
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
champ d'honneur.Les cueilleurs d’alfa
de cette région ont pu témoigner de
cette scène qui restera ancrée dans
la memoire populaire. Un autre invité,
sur un autre registre, a impressionné
l'assistance par sa passion pour les
chiffres. Madani Bouabdallah, enseignant de mathématiques à Jussieu,
en retraite, se passionne pour les
conjectures liés aux nombres premiers. Parti en France en 1972 pour
des soins, alors qu'il était ingénieur
des eaux et forêts, il refait son cursus
universitaire dans les mathématiques
et se passionne pour la théorie des
nombres premiers. Il considère ces
derniers comme l'atome des maths.
Ils ne se limitent pas à l'arithmétique
mais ont aussi des applications dans
l'informatique et les télécommunications. Ils servent au codage des
cartes bancaires et des secrets des
administrations. Il travaille surtout sur
des théories qui ne sont pas démontrées mais on pense qu'elles sont
vraies. Il a eu le mérite de travailler
avec des mathématiciens sur internet,
concernant des résolutions par l'absurde. La formule a été validée par
l'académie des sciences de Paris. Il
dénonce les milieux scientifiques
français qui ne sont pss enthousiastes pour ses propositions. D'un
autre côté, il souhaiterait que les
autorités algériennes profitent de
ses recherches en le mettant en
contact avec les compétences universitaires. Il ambitionne de créer un
institut à Ténès avec une annexe à
Tamanrasset pour dénicher «les cerveaux». A la fin de cette intéréssante
rencontre, MM. Saâdoune et Boudjaltia ont lu des poèmes en arabe.
Medjdoub Ali
ÉQUIPE NATIONALE
Yassine Benzia
confirme les contacts
avec les Verts !
Yassine
Benzia, évoluant à Lille
(Ligue 1 française) pourrait
rejoindre les
Verts en 2016.
Sélectionné à
plusieurs
reprises avec
l’équipe de
France espoir,
le sélectionneur national Christian Gourcuff
voudrait bien convaincre le joueur du
LOSC de rejoindre les Verts pour les prochaines éliminatoires du Mondial 2018.
Gourcuff aurait même eu un entretien téléphonique avec le joueur lillois.
«J'ai des petits contacts avec les responsables de la sélection algérienne, mais
je préfère pour le moment me concentrer
sur mon parcours avec mon club. On verra
donc plus tard». Agé de 21 ans, Benzia
devrait choisir entre les Bleus et les Verts
d’autant plus qu’il pourrait prendre part au
prochain Euro de sa catégorie d'âge en
2017. Toutefois, le sélectionneur algérien
est tenté de le convaincre de rejoindre
d’abord les U23 pour les JO 2016 à Rio.
Auteur de 4 buts en 12 rencontres de
championnat français, Yassine Benzia, qui
a préféré ne pas trancher pour le moment,
a rejoint Lille l'été dernier en provenance
de l'Olympique Lyon.
Ah. A.
Sampdoria : Mesbah
sur le départ
Le défenseur international algérien de
la Sampdoria
de
Gênes
D j a m e l
Mesbah, peu
utilisé lors de
la phase aller,
n’est pas encore fixé sur son
avenir
à
quelques jours
de l’ouverture du mercato d’hiver. Vincenzo
Montella le coach de la Samp devrait choisir entre la libération de Mesbah ou de
l’Italien Vasco Regini lors de la période des
transferts d’hiver en Italie, fixée du 4 janvier
au 1er février 2016, selon la presse italienne. Djamel Mesbah (31 ans), arrivé au club
en août 2014 en provenance de Livourne
(Serie B) a été perturbé en début de saison
par une blessure qui ne lui a pas permis de
jouer souvent.
Montpellier :
Bensebaïni parti
pour rester !
R a m y
Bensebaïni
pourrait
devenir définitivement
un joueur de
Montpellier.
Prêté
au
club français
de Ligue 1
par
le
Paradou AC,
Ligue 2 Algérie, le défenseur a donné satisfaction aux dirigeants montpelliérains. Ces
derniers, d’après certains médias français,
comptent entamer des négociations dans
les prochains jours pour acheter définitivement son contrat.
Sports
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
«La saison prochaine,
je serai en L1 avec l’OM»
FOOTBALL
12
SID-AHMED SLIMANI (ENTRAÎNEUR DE L’O MÉDÉA) :
Sid-Ahmed Slimani, l’actuel entraîneur tlemcénien
de l’OM, a toujours cultivé l’élégance dans ses
tenues vestimentaires mais aussi dans le jeu, et la
preuve, nous est donnée par cette formation
médéenne qui pratique un beau football au point de
jouer à guichets fermés à chaque rencontre à domicile. Et après avoir raté l’accession de peu, il y a
deux ans, l’OM atteindra-t-elle son but cette saison.
Slimani y croit.
Le Soir d’Algérie : L’O
Médéa est quatrième avant le
début de la phase retour.
Comment jugez-vous le parcours de votre équipe au
cours de l’aller ?
Sid-Ahmed Slimani : Je
pense que ce parcours est
honorable et qu’il est bon dans
l’ensemble puisque nous
sommes à trois points du leader
belabbésien.
De toute façon, l’accession
est votre objectif.
Au début, on s’est mis d’accord pour voir le niveau réel de
l’équipe après toutes ses
confrontations avec les autres
clubs. Puis, on avait l’intention
de l’évaluer à la fin de la phase
aller, et voir selon nos moyens
si l’accession peut être un
objectif réaliste.
Avec son stade doté d’un
terrain en gazon naturel, ce
serait bien que Médéa accède
?
Médéa a non seulement une
bonne infrastructure, mais aussi
des supporters qui ont un grand
engouement envers leur équipe.
Il y a deux ans, l’OM a raté
l’accession de très peu au
profit du NAHD. Alors, peutêtre que cette année sera la
bonne ?
Oui, je m’en souviens et moi
je le répète, avec un tel stade et
un tel engouement, l’OM mériterait d’évoluer parmi l’élite.
Vous avez drivé plusieurs
clubs de l’élite et aujourd’hui
vous dirigez une formation de
L2. Y a-t-il une grosse différence entre les deux paliers ?
Oui, on sent une différence
au niveau de l’organisation et
des moyens mis à la disposition
des équipes. Le niveau du jeu
est plus technique en Ligue 1 et
il y a évidemment un écart entre
les deux paliers.
Et ce qui concerne l’effectif, c’est la période du mercato d’hiver. Allez-vous demander des renforts ?
Bien sûr, on va renforcer
l’équipe au cours de ce mercato.
Sid-Ahmed Slimani.
Avez-vous des noms de
joueurs
à
nous
communiquer ?
Pour le moment, je n’ai rien
à vous communiquer parce qu’il
y a rien d’officiel. Nous avons
ciblé des joueurs, mais rien n’a
été conclu.
A quels postes souhaitezvous renforcer l’effectif
actuel ?
Il nous faut un meneur de
jeu et des attaquants pour renforcer correctement l’équipe.
Vous êtes originaire de
Tlemcen et vous avez également entraîné de nombreuses
Une campagne de sensibilisation
aux risques du dopage
Une campagne de sensibilisation aux risques et les conséquences
du dopage a été initiée a l'adresse des jeunes talents sportifs en stage
depuis le premier jour des vacances d’hiver dans différents camps de
regroupement en prévision des prochains Jeux africains de la jeunesse 2018. Lancée par le ministère de la Jeunesse et des Sports en
coordination avec la commission nationale antidopage, cette initiative a
concerné dans une première étape les pensionnaires du camp de
Souidania pour cibler ensuit l’école olympique de Sétif.
Les autres structures où sont domiciliés les représentants de
l’Algérie dans cette échéance continentale comme l’ENSTS de Dely
Brahim, l’Ecole nationale des sports aquatiques et subaquatiques de
Bordj-El-Bahri ainsi que les Opow de Batna et de Mostaganem, sont
également concernées par ces actions de vulgarisation, ce qui devrait
permettre aux jeunes athlètes de mieux cerner ce fléau aux multiples
dangers, et ce, selon un calendrier élaboré par les services du MJS.
Mourad Benameur
Où sont les chargés
de communication
des clubs de Ligue 1 ?
En décembre 2014, la Ligue de football professionnel (LFP) avait
instruit les clubs de Ligue 1 pour la désignation «dans les plus brefs
délais» d’un responsable chargé de la communication avec comme
objectif notamment de «développer des relations privilégiées avec les
médias». Plus d’une année après, l’instruction de l’instance de
Kerbadj est restée lettre morte, puisque hormis une ou deux équipes,
les autres clubs professionnels ne disposent pas de chargé de communication, du moins officiellement, selon les critères imposés par la
Ligue. Dans son instruction, la LFP avait précisé que le chargé de
communication doit jouir d’un diplôme universitaire et maîtriser les
langues étrangères.
Ah. A.
formations de l’ouest.
Aujourd’hui l’ASMO en L1 et
le MC Saïda en L2 sont relégables et le WAT est en DNA.
Comment l’expliquez-vous ?
Les équipes de l’ouest sont
en difficulté et ne brillent plus
parce que nous avons un déficit
de dirigeants compétents et
connaisseurs.
Quand vous retrouvera-ton à la tête d’un club de Ligue
1?
La saison prochaine avec l’O
Médéa.
Propos recueillis
par Hassan Boukacem
CHAMPIONNAT
DE BELGIQUE
L'Algérien Hanni
dans l'équipe-type
Le milieu de terrain algérien du FC
Malines, Sofiane
Hanni, a été choisi
dans l'équipe-type
de la première partie de la saison footballistique 20152016 en Belgique.
Hanni a terminé
cette première partie à la deuxième
place au classement des buteurs
du championnat de
première division
avec 9 réalisations, dont la dernière samedi lors de la réception du leader La Gantoise (2-0). Le joueur, formé à Nantes
(France) porte à 16 son capital buts en championnat de
Belgique au cours de l'année solaire 2015. Il s'était illustré
par 7 réalisations au cours de la deuxième partie de l'exercice 2014-2015. Deuxième meilleur buteur du classement des
joueurs algériens évoluant en Europe cette saison derrière
Riyad Mahrez (13 buts), Hanni serait dans le viseur du
sélectionneur d'Algérie, Christian Gourcuff, en vue des prochaines échéances. Il avait figuré pour la première fois dans
la liste élargie des Verts en juin passé avant la réception des
Seychelles, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique de 2017, mais n'a pas été
retenu pour le regroupement ayant précédé la rencontre.
Hanni, qui bouclera mardi ses 25 ans, joue à Malines depuis
la saison passée. Il avait rejoint ce club en provenance de la
Turquie où il a porté les couleurs de Kayseri Erciyesspor
(2012-2013) et Ankaraspor (2013-2014). Auparavant, il a
évolué à Nantes entre 2009 et 2012.
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
Le Soir
d’Algérie
Sports
Confiance renouvelée
à Meziane Ighil
MC ALGER
FOOTBALL
Achour Betrouni, le président du MCA, a renouvelé sa confiance à l'entraîneur Meziane Ighil en
dépit des nombreuses voix qui se sont élevées
réclamant son départ. Jeudi dernier, des dizaines
de supporters, qui ont agressé l’ex-sélectionneur
national au cours de la séance d’entraînement,
avaient exigé son limogeage.
Le président du Mouloudia
a réitéré sa confiance en affirmant que Meziane Ighil fait
du bon travail. Après la fin de
la phase aller, le MC Alger
occupe la 3e place du classement avec 24 points derrière
le CRB 26 et l’USMA 36.
Salaheddine devant le
conseil de discipline…
L'attaquant international
éthiopien du MC Alger,
Salaheddine Saïd, qui n’a
pas été convoqué pour la
dernière rencontre de la
phase aller face à l’ESS, a
été entendu par les membres
du conseil de discipline pour
son «mauvais comportement» lors de la rencontre
USMA-MCA comptant pour la
mise à jour de la 11e journée
du championnat de la Ligue 1
Mobilis. L’international éthiopien devait écoper d’une
sanction financière. «Ce qu'a
fait Salaheddine lors du derby
face à l'USM Alger est
condamnable, il aurait dû se
comporter en tant que vrai
professionnel», a affirmé
Achour Betrouni. Pour rappel,
Salaheddine n'a pas retenu
sa colère lorsqu'il a su qu'il
ne sera pas utilisé lors du
match face à l'USMA,
endommageant le banc de
touche d'un coup de pied.
Arrivé l'été dernier en provenance du Ahly du Caire
(Égypte), Salaheddine n'a
joué que rarement lors de la
phase aller de la compétition,
que ce soit avec l'ancien
entraîneur Artur Jorge ou
bien l'actuel coach Meziane
Ighil.
… Il réclame sa lettre
de libération
Aussitôt après l’annonce
du président du MCA de la
comparution de l'attaquant
international éthiopien devant
le conseil de discipline du
club pour son mauvais comportement, Salaheddine a
Meziane Ighil, entraîneur du MCA.
demandé à être libéré à l'occasion du mercato d'hiver, a
rapporté l'APS.
L'ex-joueur de l’équipe
d’Al-Ahly d’Égypte, qui a
tenté d’expliquer son geste
devant les membres du
conseil de discipline, ne veut
plus continuer son aventure
avec le Mouloudia. Informé
de la requête de son joueur,
le président du MCA a
demandé au joueur de ramener un club pour négocier sa
libération.
Signature imminente
de Boucherit
Sur demande de Meziane
Ighil, le président du MCA,
Achour Betrouni, a affirmé
que la signature du milieu
défensif Antar Boucherit est
imminente. Par ailleurs, le
défenseur camerounais du
MCA, Patrick Ngoula et le
milieu offensif brésilien
Robserson sont près de la
porte de sortie, a indiqué le
président du Mouloudia.
Ah. A.
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
USM ALGER
13
Meftah suspendu
pour quatre matchs
par la CAF
La commission de discipline de la
Confédération africaine de football (CAF) a
décidé de suspendre le joueur MohamedRabie Meftah (USM Alger) quatre matchs pour
«récidive à un cumul de cartons» lors des rencontres de la Ligue des Champions d’Afrique
2015. Le joueur usmiste a déjà purgé deux
matchs de suspension lors de la finale en aller
et retour contre le TP Mazembe (RDC), par
conséquent Meftah est suspendu pour ses
deux prochains matchs interclubs de la CAF,
précise l'instance africaine. Finaliste de la
Ligue des champions d'Afrique 2015, l'USM
Alger s'est inclinée face aux Congolais du TP
Mazembe à l'aller et au retour (1-2, 0-2). L'USMA a échoué à se qualifier à l'une des deux
compétitions interclubs de la CAF de 2016
(Ligue des champions et Coupe de la
Confédération).
Une semaine de repos
Après avoir terminé la phase aller leader et
champions d’hiver, les joueurs de l’USM Alger
ont bénéficié d’une semaine de repos. Ce qui
leur permettra de reprendre leur souffle après
une phase aller très épuisante. La reprise des
entraînements est prévue pour la semaine prochaine pour préparer la 16e journée du championnat face au NA Hussein-Dey.
Zemmamouche à Doha pour
se soigner
Profitant du repos accordé par le staff technique, Mohamed-Lamine Zemmamouche
devait s’envoler hier après-midi pour le Qatar
pour soigner sa blessure au coude contractée
depuis des semaines. L’ex-portier international
devrait se soigner à la clinique Aspetar.
Ah. A.
Sports
Le Soir
d’Algérie
TENNIS
CLASSEMENT MONDIAL JUNIORS
Ibbou se maintient à la 32e place (ITF)
La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou s'est maintenue à la
32e place mondiale des juniors pour la 2e semaine consécutive, selon
le nouveau classement de la Fédération internationale de tennis (ITF)
publié lundi. Début 2015, la jeune algérienne (17 ans) pointait à la 152e
place de ce classement, mais son sacre continental chez les U-18 au
mois d'avril au Caire (Égypte), l'a directement propulsée dans le Top
50. La championne d'Afrique a commencé par se maintenir dans cette
position pendant quelques semaines avant d'entamer une lente ascension, jusqu'à atteindre la 40e place. Ibbou a surfé par la suite entre la
40e et 45e place pendant quelques semaines avant d'entamer une nouvelle ascension l'ayant hissée à la 33e position. Le 30 novembre 2015,
suite à un bon parcours au Mexique, où elle a disputé l'Abierto-Juvenil
Mexicano, du 16 au 22 novembre, puis la 29e édition de la Yucatan
Cup, du 23 au 28 du même mois, la jeune Algérienne a réussi à se hisser à la 29e place, qui reste à ce jour le meilleur classement jamais
atteint par cette joueuse. Un succès éphémère cependant, puisque la
championne d'Afrique U18 n'est restée qu'une semaine à cette 29e
place, avant de rétrograder à la 31e place (le 7 décembre) puis à la 32e,
une semaine plus tard. Ibbou n'a disputé aucune compétition officielle
depuis un mois, mais elle a néanmoins réussi à se maintenir à cette
32e place mondiale pendant deux semaines consécutives. La jeune
Algérienne devait participer à l'Orange Bowl, un tournoi international
du 13 au 22 décembre courant en Floride (Etats-Unis), mais un différend entre son père, Kamel et la Fédération algérienne de tennis (FAT)
l'a obligée à tout plaquer. «La Fédération a signé des contrats de sponsoring à mon insu, alors que je suis le tuteur légal de ma fille. Inès a
été complètement délaissée par cette instance, qui n'a même pas daigné prendre de ses nouvelles lorsqu'elle a contracté une blessure au
coude en septembre dernier, ce qui m'a amené à mettre un terme à
notre collaboration avec la Fédération», avait expliqué Kamel Ibbou à
l'APS. Le divorce n'est cependant pas entièrement consommé, puisqu'une rencontre est prévue prochainement avec le ministre de la
Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, pour essayer de réconcilier
les deux parties.
Football
REAL MADRID
Les «Socios» réclament la démission
de l’entraîneur Benitez
Même si le président madrilène, Florentino Perez, affirme que Rafa
Benitez continuera sa mission, au moins jusqu’à la fin de la saison, ce dernier est toujours sous pression et de plus en plus impopulaire. D’ailleurs, il
s’en est rendu compte de son retour de… Liverpool, où il a passé ses
vacances de Noël, à l’aéroport de Barajas de Madrid où de nombreux
«Socios» du Real l’attendaient aux cris de «Benitez demission».
Imperturbable, l’ex-coach de Naples a repris la direction des entraînements
de la «maison blanche» pour préparer la réception de la Real Sociedad en
championnat prévue ce mercredi. Ensuite, les coéquipiers de Ronaldo se
déplaceront à Valence pour affronter Feghouli et ses camarades. Si le Real
concède le moindre échec au cours de ces deux rencontres, on se demande comment le technicien espagnol pourrait sauver sa tête.
H. B.
Pep Guardiola au PSG ? Son agent ne l'envisage pas
Josep Maria Orobitg, l'agent de Pep Guardiola, a démenti lundi la
rumeur d'une arrivée de l'entraîneur espagnol au PSG. La presse catalane
indiquait samedi que le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, aurait sondé
l’entourage de Pep Guardiola en vue d’une éventuelle venue à Paris à la
fin de la saison. Un écho démenti par le club parisien, mais aussi par
l’agent du Catalan, Josep Maria Orobitg. «Je n’ai jamais parlé avec le président du PSG, que ce soit dernièrement ou par le passé, assure ce dernier. J‘ai des contacts avec leur directeur sportif (Olivier Létang), mais pour
parler d’un de mes joueurs. Nous n’avons jamais évoqué la situation de
Pep et le PSG ne m’a pas posé la moindre question sur ses envies, etc.
À moins que Pep ait eu un contact direct, mais ça m’étonnerait et il ne
m’en a pas parlé. De toute façon, c’est très loin des choses envisageables
aujourd’hui». Guardiola quittera le Bayern Munich en juin et devrait
rejoindre la Premier League. «C’est une grande possibilité, consent
Orobitg sans confirmer les pistes de Manchester United et surtout City.
Pep prendra sa décision d’ici à deux-trois mois. Tout est possible, même
une année sabbatique.» De son côté, le PSG devrait prolonger Laurent
Blanc de deux ans (2018) dans les semaines à venir.
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
POUR SON 3e MATCH AMICAL
INTERNATIONAL EN EUROPE
HANDBALL
14
Le Sept national algérien s’incline
face au Monténégro (19-25)
Pour son troisième match international amical,
disputé avant hier au Monténégro, notre équipe nationale messieurs s’est inclinée face à celle du
Monténégro sur un écart de 6 buts (19-25). Ce test
s’est déroulé en vu du déroulement de la 22e Coupe
d’Afrique de janvier 2016 au Caire, où les Verts iront
défendre leur titre continental remporté en janvier
2014 à Alger.
Lors de cette rencontre, le
coach Salah Bouchekriou a
poursuivi la supervision de tous
les éléments présents. Bien
que les débats étaient d’un
niveau plus élevé que les deux
précédents, les présents ont pu
constater que les Algériens ont
été très entreprenants dans
leurs constructions offensives
tout comme ils se sont bien
défendus devant les athlétiques joueurs adverses.
Mais des observateurs ont
constaté amèrement que la
paire d’arbitres locale a
quelque peu favorisé les
joueurs monténégrins dans
certaines situations qui ont
pesé dans l’écart au tableau
d’affichage. De tous les éléments présents en sélection,
seul Chehbour Riad n’a pas
pris part aux trois matchs de
ses coéquipiers pour cause de
douleurs au dos. Aussi, le
médecin Youcef Mellal et le
kiné Belkacem Mahiout redoublent d’effort pour remettre
d’aplomb cet important élément dans l’échiquier des
Verts. Pour l’autre joueur blessé avant le stage, il s‘agit de
Hichem Kaâbeche qui se trouve à Alger où il se soigne et
rejoindra ses coéquipiers lors
du prochain stage en Slovénie.
Quant à Abdelkader Rahim,
il a pris part aux matchs
contrairement aux rumeurs
infondées sur une blessure
contractée. Hier à 16h30, la
formation algérienne devait
affronter de nouveau le
Monténégro et regagnera, par
avion, le centre de Belgrade
juste après le match. Le retour
à Alger pour les joueurs évoluant en championnat national
est programmé pour jeudi 31
décembre, dans la soirée. Pour
ce qui est des joueurs évoluant
à l’étranger, ils seront à Alger
dès le 3 janvier pour effectuer
TUNISIE - CLUB AFRICAIN
L'entraîneur Nabil Kouki limogé
F o o tb a ll
le prochain regroupement à
Alger et rallier le 5 janvier prochain la Slovénie pour un nou-
L’entraineur Nabil Kouki a été
limogé de son poste d'entraîneur
du Club Africain pour insuffisance
de résultats, après le nul concédé
dimanche à Hammam-lif (2-2), en
match comptant pour la 12e journée de Ligue 1 tunisienne, a indiqué le président de la commission
juridique du club de Bab Djedid.
Depuis son avènement à la place
du technicien français Daniel
Sanchez qui l'avait conduit au titre
de champion de Tunisie 20142015, le Club Africain version
Nabil Kouki a remporté deux victoires seulement face à l'AS
Marsa (1-0) et l'US Ben Guerdane
(2-1). «Le comité directeur a décidé de mettre un terme à la mission de Nabil Kouki à la tête de
l'équipe dont le rendement ne se
hisse pas au projet mis en place
par la direction du club puisque
ses prestations n'ont pas évolué
lors des précédentes journées et
n'ont pas été à la hauteur des
aspirations des supporters. Les
résultats ont été négatifs dans
l'ensemble et même les victoires
n'ont pas été convaincantes», a
déclaré à l'agence TAP, Nabil
Sebii. «Le comité directeur a mis
en place un grand projet pour
faire du Club Africain un des
meilleurs clubs du continent d'autant que nous nous apprêtons
dans quelques semaines à disputer la Ligue des Champions mais
nous ne pouvons pas atteindre
nos objectifs avec Nabil Kouki en
dépit de notre respect pour lui»,
a-t-il indiqué. A propos du successeur de Kouki, Sebii a précisé que
le comité directeur «va prendre la
décision appropriée dans les
heures qui viennent et le futur
entraîneur sera un technicien de
bonne réputation qui a le profil
pour mener à bien le projet du
comité directeur». Au terme de la
12e journée, les coéquipiers des
Algériens Djabou, Belkaroui et
Chenihi occupent la 8e place ex
aequo avec l'EO Sidi Bouzid et
l'US Ben Guerdane (15 pts),
accusant un retard de 16 points
sur le leader, l'Etoile du Sahel.
veau
stage
précompétitif
jusqu’au 16 du même mois.
H. C.
L'Égypte battue par la Lettonie
en amical (29-24)
L'Égypte, adversaire de l'Algérie en Coupe d'Afrique des
nations 2016 (CAN-2016) de handball, a été battue par la
Lettonie 29 à 24 (mi-temps : 11-10), dimanche à Riga dans le
cadre d'un tournoi amical quadrangulaire. Il s'agit de la deuxième
défaite de suite pour les Égyptiens en terre lettone, après celle
concédée samedi devant la Russie sur le score de 31 à 24. Les
hommes de Marwan Ragab devaient disputer hier leur troisième
et dernier match du tournoi contre la Biélorussie, qui a été battue
dimanche par la Russie sur le score de 34-24 (mi-temps : 17-13).
GLOBE SOCCER AWARDS
DUBAÏ 2015
Messi élu meilleur joueur
du monde devant CR7
Lionel Messi et le FC
Barcelone ont été les stars
de l’édition 2015 des Globe
Soccer Awards dimanche à
Dubaï. L’attaquant argentin a
été élu meilleur joueur du
monde devant son éternel
rival Cristiano Ronaldo et le
gardien
italien
Gialuigi
Buffon. C’est un jury composé de 15 personnes dont
Demetrio Albertini, Fabio
Capello, Antonio Conte, Luis
Figo, Adriano Galliani ou encore l’arbitre international Nicola
Rizzoli qui a décerné les prix.Parmi les autres distinctions, le
Barça a également été élu meilleur club face à quatre autres
candidats : le Bayern Munich, le Dnipro Dnipropetrovsk, la
Juventus Turin et le Paris Saint-Germain. Par ailleurs, son
président Josep Maria Bartomeu a également été primé au
titre de meilleur dirigeant de 2015. Marc Wilmots repart avec
le trophée de meilleur entraîneur de l’année devant Luis
Enrique et Antonio Conte. L’Italien Andrea Pirlo et l’Anglais
Franck Lampard ont été honorés pour leur carrière. C’était la
7e édition des Globe Soccer Awards.
Soir Retraite
Le Soir
La Cnas en quête de solutions complémentaires
d’Algérie
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
15
Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]
LIBRE DÉBAT
Le système de sécurité sociale en Algérie est en crise et connaît de très graves difficulté notamment
financières. A part quelques mesures conjoncturelles et prises dans l’urgence par les pouvoirs publics pour éviter
que le système ne s’effondre à court terme, aucune réforme de fond ne semble se dessiner. La contribution que
nous publions ci-dessous évoque quelques causes à l’origine de cette crise.
C'est avec un profond respect et
une grande estime que je vous réserve
à propos de votre article relatif à la
sécurité sociale et son système de
remboursement, en parallèle à vos
conclusions et leur aspect qui semble
négatif sur l'avenir de notre système de
sécurité sociale.
Pour ce fait, permettez-moi d'attirer
votre attention sur les raisons de cette
santé financière de notre régime de
sécurité sociale qui n'est en aucun cas
une force majeure ou relative à la
chute du prix du pétrole. Les vrais raisons se résument comme suit :
1) Il y a lieu d'enquêter sur le Fonds
de péréquation des œuvres sociales
(FNPOS) créé en 1996 et financé par
la Cnas et les cotisations sécurité
sociale des assurés sociaux.
Là je vous annonce que depuis
cette année 1996, pas de grandes réalisations dans le sens social. La question est toujours posée sur la destination de ces fonds.
2) Entendons-nous bien aussi sur le
nombre de salariés et de retraités
mutualistes qui ne bénéficient pas des
avantages de ces mutuelles comme
Travailleurs non déclarés
à la Sécurité sociale
sous d’autres cieux en particulier le
régime français de sécurité sociale
puisque vous citez dans votre sujet la
France comme exemple. Il ne faut pas
oublier que les retraités en France ont
une retraite principale et cet avantage
de retraite complémentaire servie par
COURRIER DES LECTEURS
Un mail incompréhensible !
Monsieur, pour savoir comment quelque-lé erg
de retraite es que nous avons un pourcentage au
niveau la pension de retraite p rapport 87 bis. Je
vous donner entières satisfaction d'une suite j’espère favorable. Je vous d'agréer l’expression de ma
haute considération.
Salutation plus anticipe reponse dans le proainchain journal de courier de retraite. Merci.
Bouzebda Lazhar
RÉPONSE : Nous avons volontairement
reproduit tel quel ce mail d’un lecteur, mail au
contenu incompréhensible.
Chers lecteurs, faites un effort pour que vos
courriers soient lisibles ! M. Bouzebda, auriezvous l’amabilité de revoir et de corriger votre
mail avant de nous le renvoyer ?
A/S réponse cotisations et
service national Le Soir d'Algérie
du 1er septembre 2015
Merci de nous répondre. Cependant et pour nous
permettre de porter cette affaire au niveau de la justice, nous vous prions de bien vouloir nous éclairer
davantage sur la réserve émise : «Ce qui vous
semble ne pas être légal.»
Il faut rappeler encore une fois que ces versements ont été faits avant la promulgation de la loi
mère 83-12. Sinon, je ne pense pas qu'une entreprise de l'envergure de Sonelgaz ait pu prendre cette
mesure sans en connaître la non-légalité.
les caisses mutuelles sans aller encore
trop loin : caisse d'allocation chômage,
l'assistanat aux personnes âgées, la
couverture
médicale
universelle
(CMU), et la liste des avantages est
très longue. Enfin on ne peut comparer
l'incomparable.
Merci encore une fois et Dieu vous préserve pour
vos bienfaits. Salutations sincères.
Boudjella Benaouda
RÉPONSE : Il est clair au regard de la loi que
pendant vos années de service national vous
perdez durant cette période votre statut de salarié. Par conséquent votre employeur ne peut pas
verser de cotisations de Sécurité sociale à votre
profit : auquel cas il aurait fait une fausse déclaration à la Cnas, ce qui est considéré comme
une infraction à la législation en vigueur en
matière d’assurances sociales. Et même une
entreprise «de l’envergure de Sonelgaz» peut
commettre des délits passibles des tribunaux.
Capital décès du conjoint
non assuré social
Je viens respectueusement solliciter des renseignements auprès du personnel animant la rubrique
«Soir Retraite» à propos du capital décès d'un des
conjoints. Il y a peu de temps mon épouse femme au
foyer est décédée : est-ce que j'ouvre droit à un
quelconque capital décès de la CNR ou de la Cnas,
ayant remis à ces 2 entités le certificat de décès ?
Je vous prie de m'indiquer la démarche à suivre
pour obtenir ce droit, et à qui s'adresser ? Avec
toute ma considération.
Mohamed Djamotah
RÉPONSE : La législation en vigueur ne donne
droit au capital-décès qu’aux assurés sociaux.
Dossier de départ en retraite
Tout d'abord bonjour et merci pour tout ce que vous faites.
Voilà en bref ma question : j'ai 55 ans (né en 1959).
3) Je veux aussi attirer votre bonne
attention sur le montant faramineux
que la Caisse nationale des retraites
(CNR) a déposé à El Khalifa Bank, qui
est de 1200 milliards de centimes,
argent de la Sécurité sociale et des
retraités, à quoi s'ajoute le montant
aussi faramineux que le premier déposé par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas).
4) Le manque par négligence de
l'application des dispositions législatives en matière de déclaration des travailleurs non déclarés qui représentent
un nombre important. Dans ce dernier
cas, cela affecte la situation financière
de notre système de sécurité sociale
mais non par la chute du prix du pétrole comme il semble. J'espère lire les
contributions et les avis des chers lecteurs sur cet avis d'un simple citoyen.
Merci à tous. Aux décideurs : ne restez
pas là assis et distraits sur vos fauteuils et voir le temps passer !
S. Belhout
J'ai exercé au sein de l'ANP de septembre 1977
à octobre 1989, ensuite chez un privé de mars 1993
à octobre 1996.
De novembre 1996 à ce jour, je suis en activité
au sein de la Sonatrach. Je vous saurais gré de
m'informer des démarches à prendre pour la constitution du dossier pour les années antérieures à la
Sonatrach. Je porte à votre connaissance que j'ai
l'intention de partir en retraite à l'âge légal de 60 ans
(si Dieu me prête vie). Votre dévoué et lecteur assidu du journal.
M. Idri Mustapha
PS : Pour la période de novembre 1989 à
février 1993, j'ai travaillé à mon compte sans
cotisations.
RÉPONSE : Pour les années ANP, vous devez
récupérer auprès de l’unité où vous étiez ou du
service du personnel un certificat justifiant de
vos années de présence.
Même chose pour les années de salariat chez
le privé, en vérifiant que pendant cette période
vous étiez déclaré à la Sécurité sociale.
Ces documents vous seront utiles lors de la
constitution de votre dossier de retraite.
Les évacuations ont commencé
Monde
Le Soir
d’Algérie
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
SYRIE
16
Parallèlement, des attentats à la
voiture piégée ont visé un quartier
favorable au président syrien Bachar
al-Assad dans la ville de Homs, au
centre du pays, faisant au moins 14
morts.
Dans le passé, le régime de
Damas a conclu plusieurs trêves
ponctuelles avec des groupes
rebelles mais l'évacuation qui a commencé hier est le fruit d'un des
accords les plus complexes dans
cette guerre qui a fait plus de
250 000 morts depuis 2011.
Conclu en septembre avec l'aide
des Nations-unies, il prévoit une
trêve à Zabadani, dernière ville
tenue par les rebelles à la frontière
syro-libanaise et assiégée depuis
des mois par les forces du président
Assad.
En échange, une trêve est également observée à Koua et Kafraya,
les deux derniers villages chiites
encore contrôlés par l'armée syrienne dans la province d'Idleb (nordouest) qui est elle sous domination
des rebelles.
Les cessez-le-feu devaient être
suivis d'une livraison d'aide humanitaire et enfin d'une opération plus
sensible d'évacuation de civils et de
combattants blessés qui a débuté
hier.
«Plus de 120 combattants et
blessés ont commencé à quitter
Zabadani» pour se rendre, via le
Liban puis la Turquie, dans d'autres
zones contrôlées par la rébellion en
Syrie, a annoncé Rami Abdel
Rahmane,
le
directeur
de
l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme, une ONG qui dispose d'un
vaste réseau de sources en Syrie.
En parallèle, 335 personnes,
dont des civils, ont commencé à
quitter les localités de Foua et
Kafraya pour rejoindre Damas,
contrôlée par le régime.
Par le Liban
et la Turquie
Al-Manar, la chaîne du mouvement chiite libanais qui est alliée au
président Assad, a diffusé des
images de dizaines de combattants
rebelles, la plupart en habit militaire,
massés devant des bus à Zabadani
et attendant leur tour pour y monter.
Des blessés, certains marchant à
l'aide de béquilles, ont également
été évacués par ambulance.
La chaîne a diffusé des images
similaires de Foua et Kafraya, montrant des dizaines de personnes,
dont des femmes et des enfants,
rassemblées près de bus et d'ambu-
lances. L'évacuation se fait sous la
supervision des Nations unies, du
Croissant rouge et du Comité international de la Croix-Rouge.
Les évacués de Foua et Kafraya
se rendront en Turquie par le postefrontière de Bab al-Hawa avant de
gagner en avion l'aéroport de
Beyrouth puis de revenir par voie
terrestre à Damas, selon M. Abdel
Rahmane.
Ceux de Zabadani se rendront au
Liban via la frontière terrestre pour
rejoindre l'aéroport de Beyrouth
avant de gagner la Turquie puis des
zones rebelles en Syrie, d'après la
même source.
Selon M. Abdel Rahmane, l'objectif de ces accords de «réconciliation locale» pour le régime syrien est
de «sécuriser» les zones proches de
la capitale.
Mais ces accords ont toutefois
souvent volé en éclat ou ont été
retardés.
Ainsi, un accord inédit qui prévoyait le départ samedi de trois
quartiers sud de Damas de quelque
4 000 civils et jihadistes appartenant
au groupe Etat islamique (EI) et au
Front al-Nosra, a été suspendu, un
jour après la mort du puissant chef
Photo : DR
Plus de 450 combattants et civils ont commencé à être
évacués hier de trois localités en Syrie dans le cadre d'un
rare et complexe accord d'échange entre le régime et les
rebelles conclu sous l'égide de l'ONU.
Les attentats continuent de viser certaines villes de Syrie.
rebelle Zahrane Allouche, tué par un
raid du régime syrien.
Attentats à Homs
HIer, parallèlement aux complexes évacuations en cours, au
moins 14 personnes ont été tuées et
132 blessées dans des attentats qui
ont frappé une place centrale du
quartier prorégime de Zahra, à
Homs (centre), selon la télévision
officielle syrienne.
Deux voitures piégées ont explosé et un kamikaze a fait détoner sa
ceinture d'explosifs dans ce quartier
à forte population alaouite, la
confession du président Assad,
selon la même source.
Le quartier de Zahra avait déjà
connu le 12 décembre un attentat à
la voiture piégée qui avait fait 16
morts et avait été revendiqué par
l'EI.
Début décembre, des centaines
de rebelles avaient quitté le dernier
quartier qu'ils contrôlaient à Homs
mais la majeure partie de cette province reste sous le contrôle de
groupes opposés au président
Assad.
Plus de 40 morts aux États-Unis
DÉVASTÉS PAR TORNADES ET TEMPÊTES
Après les tornades qui se sont
abattues sur le Texas dévastant la
région de Dallas, une large bande des
Etats-Unis, allant du sud-ouest au
Canada, subissait hier des tempêtes,
portant à 43 morts le bilan des intempéries des derniers jours.
Outre les dégâts, blizzards, pluies glaçantes et
inondations ont également provoqué l'annulation
de centaines de vols et rendu des autoroutes
impraticables, à une période où des millions
d'Américains se déplacent pour les fêtes.
Cet ensemble de tempêtes et de tornades, provoqué par une douceur exceptionnelle des températures, a commencé le 23 décembre dans le Sud,
où six Etats — le Nouveau-Mexique, le Texas, le
Missouri, l'Alabama, le Mississippi et la Géorgie —
ont déjà déclaré l'état d'urgence.
Lundi, 21 Etats, allant du Nouveau-Mexique au
Michigan, étaient en état d'alerte, selon le service
météorologique national (NWS).
Tornades au Texas: 11 morts
Fait inhabituel pour la saison, neuf tornades ont
fait samedi 11 morts dans la région de Dallas, au
Texas — une région qui certes connaît les tornades, mais où celles-ci n'arrivent d'ordinaire qu'au
printemps. Les secouristes continuaient à fouiller
les maisons détruites pour dégager d'éventuels
survivants sous les décombres, mais craignaient
surtout de trouver de nouveaux corps dans cet
amas de toits arrachés, façades éventrées,
poutres, voitures et même bateaux transportés
comme s'il s'agissait de jouets.
L'endroit le plus touché a été la petite ville de
Garland, dans la banlieue de Dallas, où une tornade accompagnée de vents allant jusqu'à 320 km/h
a rasé des rues entières, emporté des autoroutes
et détruit ou endommagé quelque 600 bâtiments,
selon les autorités locales.
C'était seulement la deuxième fois depuis 1950
que la région voyait une tornade aussi puissante.
Celle-ci a fait huit morts à Garland, tandis que
d'autres tornades au nord-est de Dallas ont fait
trois autres morts.
Tout en craignant d'autres tornades, le Texas se
préparait également à affronter à des conditions
hivernales particulièrement dures, avec neige,
glace et risques d'inondations.
Plus à l'ouest, le Nouveau-Mexique, connu pour
sa chaleur, connaissait lui aussi une situation inhabituelle : une tempête a fait tomber dans certaines
parties de l'Etat «plus de 40 cm de neige», provoquant parfois «des congères de plus de deux
mètres, rendant de nombreuses routes imprati-
cables», selon la gouverneure de l'Etat Susana
Martinez.
Dans le Missouri, le gouverneur Jay Nixon a
indiqué que les inondations provoquées par les
tempêtes de ces derniers jours avaient fait au
moins huit morts, et a appelé ses concitoyens à
«éviter autant que possible de voyager».
Même chose dans l'Etat voisin du Mississippi,
où les tempêtes ont fait dix morts, et neuf en
Arkansas et au Tennessee, tandis que plus au
nord, dans l'Illinois, on comptait cinq morts.
Blizzards et neige encore à venir
Et les prévisions du NWS pour hier ne portaient pas à l'optimisme.
Blizzards et importantes chutes de neige
étaient encore prévues au Nouveau-Mexique, en
Oklahoma et dans le nord du Texas, des régions
normalement épargnées par l'hiver.
La neige devrait finir par atteindre la région de
Dallas, où la température, après avoir atteint samedi 28 degrés — une chaleur inhabituelle à l'origine
des tornades —, devrait descendre à 0° d'ici lundi
soir.
«Les tempêtes devraient diminuer mardi, mais
les inondations et les conditions de voyage dangereuses pourraient se poursuivre jusqu'en milieu de
semaine», selon les autorités.
Un dialogue pour une nouvelle Constitution,
sans les Kurdes
Le Premier ministre islamoconservateur
turc
Ahmet
Davutoglu lancera cette semaine
un dialogue au Parlement pour discuter de ses projets de réforme
constitutionnelle sans toutefois les
Kurdes qui ont appelé à l'autonomie dans le sud-est où une opération militaire majeure est en cours.
«Il n'est plus correct de les accepter comme
des interlocuteurs après leurs récentes déclarations qui frôlent l'insolence», a déclaré M.
Davutoglu hier devant la presse à Istanbul.
TURQUIE
Il s'adressait au Parti démocratique des
peuples (HDP, pro-kurde), quatrième force politique de Turquie. Le Congrès pour une société
démocratique (DTK), organisation qui chapeaute les mouvements kurdes turcs, dont en premier lieu le HDP, a lancé dimanche un appel à
l'autonomie, en pleine offensive de l'armée
dans la région qui a jusqu'à présent fait, selon
l'armée, plus de 200 morts dans les rangs du
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement kurde armé actif depuis 1984.
M. Davutoglu a annulé samedi une rencontre prévue mercredi avec Selahattin
Demirtas, le chef de file du HDP, en accusant
sa formation de «profiter» de la violence actuelle.
Hier, il a accusé le HDP, largement considéré comme la vitrine politique du PKK, de n'être
«pas clair dans ses intentions politiques» et
d'être un «pion» des rebelles kurdes. «Cela n'a
plus de sens de s'asseoir à la même table
qu'eux (...) Je suis prêt à discuter de la
Constitution avec tous mais l'intégrité de la
Turquie n'est absolument pas un sujet de
débat», a-t-il ajouté.
L'armée a lancé il y a deux semaines une
opération massive contre des localités du sudest à dominante kurde pour en déloger les
rebelles. Le conflit séparatiste kurde en Turquie
a fait plus de 40 000 morts en trente ans.
M. Davutoglu doit rencontrer mercredi les
chefs des deux autres formations d'opposition
au Parlement, Kemal Kiliçdaroglu du parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et
Devlet Bahçeli du Parti de l'Action nationaliste
(MHP, droite).
Le projet d'un passage à un système présidentiel défendu par le chef de l'Etat Recep
Tayyip Erdogan, l'homme fort de Turquie, est
revenu au premier plan après la nette victoire
(49,5% des voix) de son parti de la justice et du
développement (AKP) aux élections du 1er
novembre dernier.
Mais l'AKP n'a pas obtenu la majorité qualifiée (367 députés) pour pouvoir modifier la
Constitution seul et doit rechercher le soutien
de l'opposition, opposée en bloc à une présidentialisation du régime.
[email protected]
d’Algérie
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 17
Le
Flan au chocolat
200 g de farine, 100 g de sucre en poudre,
4 œufs, 1 litre de lait, 100 g de chocolat, sel
Préchauffez le four à 180°C (th.6). Cassez le chocolat dans
un saladier et posez-le au-dessus d'un bain-marie. Sortez-le
dès qu'il est fondu.
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et le sel.
Incorporez les œufs un à un en remuant à chaque fois.
Terminez par le lait et le chocolat fondu.
Mélangez pour obtenir une pâte homogène.
Beurrez un moule à manqué et chemisez-le à la farine.
Versez la pâte et enfournez-la au milieu du four pendant 40
à 45 min.
Laissez refroidir avant de démouler.
Variante : Faites cuire le flan dans des ramequins et ajustez
le temps de cuisson.
magazine de la femme
Nutrition
Comment manger
moins de sucre
1) Supprimez les sodas et autres
boissons sucrées
Temporairement, remplacezles par des boissons light,
sucrées aux édulcorants. Mais
progressivement, vous devez
diminuer les quantités, pour
au final ne plus boire que de
l'eau et réserver les sodas aux
occasions (fêtes, sorties...). Il
faut bien comprendre que les
boissons sucrées, même
celles contenant des
édulcorants, entretiennent
notre goût pour le sucré.
Autrement dit, plus vous
mangez ou buvez sucré et
plus vous avez envie de
sucre. Il faut donc rompre ce
cercle vicieux.
2) Café, thé : passez aux
édulcorants
Quand nos oreilles font mal
On les néglige trop souvent
en oubliant que l’ouïe est un
sens indispensable à notre
équilibre. Pourtant, occulter
les douleurs causées par nos
oreilles peut avoir de lourdes
conséquences.
Hygiène auriculaire
•Nettoyer ce qui est visible et
n’enlever que l’excès de
cérumen.
•Etre attentif à toute
diminution de l’acuité auditive.
•Utiliser pour dissoudre le
bouchon des produits ne
contenant pas d’eau, mais
des solvants, des corps gras.
•Utiliser des bouchons
d’oreille lors de la pratique de
sports aquatiques.
•Toujours sécher
soigneusement les oreilles
après un contact avec l’eau.
•Ne pas utiliser un coton tige
Sachez que…
pour nettoyer le conduit
auditif. Ces bâtonnets ouatés
peuvent repousser au fond du
conduit auditif le cérumen et
l’accumuler près du tympan,
entraînant de ce fait des
douleurs.
•Ne pas utiliser d’outil ou de
produit agressif pour le
conduit auditif.
•Ne pas employer en
première intention des
produits à base d’eau. Le
bouchon de cérumen étant
insoluble dans l’eau, il va
gonfler et obstruer
complètement le conduit, d’où
l’aggravation des symptômes.
Là encore, l'idéal est de
progressivement diminuer le
nombre de comprimés
d'édulcorants pour vous
habituer au café ou thé sans
sucre. L'homme a la
formidable capacité de
s'habituer à tout, ne l'oubliez
pas, et ce n'est pas si difficile !
3) Dépensez 1 000 calories
Il est nécessaire de dépenser
un minimum de 1 000 calories
chaque semaine en pratiquant
une activité physique. Pas de
panique, 1 000 calories se
dépensent, par exemple, en
faisant 1 heure de course à
pied, 20 minutes de marche à
vitesse modérée, 5 fois par
semaine, 20 minutes de vélo
tous les jours ou 2 séances
d'aérobic par semaine.
4) Apprenez à gérer vos envies
compulsives de sucre
Les envies soudaines de
sucre sont difficiles à refréner.
Pensez à vous relaxer. Le fait
de se détendre et de focaliser
son esprit sur quelque chose
d'autre aide à passer le cap
compulsif. Vous pouvez aussi
réaliser des exercices de
respiration, aux effets
calmants et apaisants, comme
ceux qu'on réalise contre le
stress : inspiration lente et
profonde pendant 5 secondes,
blocage de la respiration
pendant 5 secondes, avant de
souffler lentement pendant 5
secondes.
Relaxation et respiration sont
aussi efficaces contre les
coups de fatigue que vous
aviez l'habitude de contrer en
grignotant un petit quelque
chose... de sucré.
TRUCS ET
ASTUCES
Sauce du couscous
Pour que la sauce du
couscous ne soit ni acide
ni amère, mettez un
morceau de sucre entier au
début de la cuisson. Celuici régulera le goût et vous
obtiendrez alors une sauce
à point.
Semoule
Pour que votre semoule ne
s'humidifie pas, rajoutez à
l'intérieur une cuillère à
café de gros sel pour 3 kg
de semoule et conservez
dans un endroit sec (le sel
ayant la faculté d'absorber
l'humidité). Prenez soin de
tamiser votre semoule
avant utilisation pour retirer
le sel.
Soupe grasse
Pour
dégraisser
une soupe
trop grasse,
placez-la
pendant
quelques
heures au
réfrigérateur et
enlevez la
couche de gras qui aura
durci et sera figée sur le
dessus.
Viande
Ne salez jamais une
Quand on a très faim, faut-il manger
vite pour se rassasier ?
C’est plutôt le contraire. Pour
apprécier ce qu’on mange, prenons
le temps de déguster et de
savourer les aliments. Par ailleurs,
l’effet de rassasiement ne se fait
ressentir qu’au bout de 20 minutes
environ. Si vous mangez trop vite,
vous aurez encore la sensation de
faim et serez tenté(e) d’ajouter un aliment à votre repas.
viande avant la cuisson,
car le sel absorbe les jus
de la viande et l’assèche.
Le sel a pour effet
d’absorber le jus des
viandes et de le faire
monter à la surface. Salez
plutôt durant la cuisson.
Volaille et légumes en terrine
Le marc de café est un
produit aux multiples usages
et il serait vraiment dommage
qu’il finisse à la poubelle.
On l’a vu, au pire il peut servir
à nettoyer les canalisations.
Mais ce n’est pas tout, bien
d’autres applications sont
possibles avec ce produit
quasi miracle :
1- Le marc de café peut être
utilisé comme un colorant
naturel, il suffit de faire bouillir
et tremper dedans ce que
vous voulez rendre brun.
2- On peut s’en servir comme
exfoliant pour le visage.
3- Utilisez-le pour laver les
mains sales et malodorantes.
4- Utilisez-le avec modération
comme additif dans votre
compost ou votre terreau.
5- Le marc de café est très
efficace contre les graisses
de cuisson, utilisez-le pour
Page animée par Hayet Ben
PhotOS : DR
Le Soir
2 carottes, 1/2 chou-fleur en petits bouquets, 100 g de petits pois, 200 g de blanc de
poulet ou de dinde cuits à la poêle, 2 cuillerées à soupe de persil haché, 200 g de
fromage blanc, 2 œufs, 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive, sel et poivre
nettoyer votre cuisinière.
6- Il peut absorber les
mauvaises odeurs du
réfrigérateur. Placez du marc
de café sec dans une petite
boîte au fond de votre frigo.
7- Le marc de café peut être
utilisé comme répulsif
antifourmis autour de votre
maison.
8- Humide, il peut être utilisé
pour polir de fines
égratignures sur vos meubles
en bois, en frottant en petits
cercles délicatement.
9- Appliquez-en sur le pelage
de votre chien pendant le
bain, c’est un bon répulsif
contre les puces.
10- Vous pouvez tremper
votre viande dans le marc de
café pour l’attendrir.
Lavez les carottes, grattez-les, coupez-les en
deux dans la longueur, puis émincez-les en
bâtonnets. Dans une casserole, faites blanchir
quelques minutes séparément les carottes, les
petits pois et les bouquets de chou-fleur. Faites
préchauffer le four à th. 5/6 (180°C).
Mixez les blancs de volaille avec les œufs
entiers. Salez et poivrez. Versez ce mélange
dans un saladier. Fouettez le fromage blanc
afin qu'il devienne léger et le plus mousseux
possible, puis incorporez-le à la préparation.
Ajoutez les petits pois et mélangez encore.
Huilez les parois d'un moule à cake. Disposez
une couche de carottes, recouvrez de choufleur. Saupoudrez de persil haché et nappez du mélange au fromage blanc.
Placez ce plat dans un autre contenant de l'eau et mettez à cuire au bain-marie pendant 35
minutes. Laissez refroidir, puis démoulez. Servez cette terrine avec une vinaigrette aux herbes
(persil haché et basilic, par exemple).
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mille-pattes
---------------Situé
---------------Vedettes
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Verse des
larmes
Son univers
Eméché
---------------Part (dés)
Existe
---------------Oiseau
Béryllium
---------------Possessif
---------------Résultat
Choix
---------------Guide
Platine
---------------Activité
---------------Possessif
Roche (dés)
---------------Liaison
---------------Périmé
Fin de nuit
---------------Monument
Silencieux
---------------Distance
Geste
---------------Capitale
Cérémonie
---------------Sécrétion
---------------Radon
Très
chère
Arsenic
---------------A l’avance
---------------Bond
Digitigrade
---------------Entrée
Bis
---------------Rase
Paliers
---------------Urgences
Détériorer
---------------Occasions
---------------Saut
Charge
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Hardi
---------------Reconduit
Entière
---------------Jeu
Ile
---------------Plus
qu’assez
Brin
---------------Molybdène
Revenu
---------------Abri
---------------Terrains
Tellement
---------------Sable
Tellure
---------------Allonge
---------------Monnaie
(inv)
Chicane
---------------Lentille
(dés)
Restrictif
---------------Fleuve
---------------Latine
Indien
---------------Stoppe
---------------Manganèse
ENUMÉRATION
Direction
---------------Dans la
soirée
L ET T R E S D E : O.I.T
T
R
A
V
A
I
L
1
2
3
4
5
A
H
E
Z
A
R
B
O
O
M
D
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T
A
F
E
N
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B
R
I O U C H E Z
A N U O M L E
A I K U O R R
E
Z
H
I
A L D J A B O
I H C K A K E
I A S E L A M
1- TOUAL
5- SELAMA
2- DJABOU
6- BOUFLIH
3- BEKAKCHI
7- ZERROUKI
4- BOUAMRIA
8- ATAFEN
A payer
---------------Caché
Eprouvé
---------------Une de ses
œuvres
Ecarta
---------------Préfixe
Ces colonnes abritent les noms
de douze joueurs du cabba (2015/2016).
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«C’est le coach»
H
A
I
F
A
U
O
T
U
A
Fruits
E
U
G
U
O
B
L
U
B
A
R
G
U
I
N
E
F
U
O
B
9- BOUAFIA
10- HADIOUCHE
11- ZERGUINE
12- BOUGUELMOUNA
6
7
1- ON Y A ADOPTÉ LES TEXTES
2- IL EST ASSURÉ PAR LE BIT
3-
PAYS
MEMBRE
4- A RATIFIER
5- LIBERTÉ
8
6-
9
PAYS
MEMBRE
10
7- PRIX DÉCER-
11
NÉ EN 1969
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
INADVERTANCE-UNI
NAGE-TISSEE-S-AN
TIE-SAPAIT-BE-ID
EN-FE-OR-TERMINE
R-CORNUS-EPEE-ST
MALRAUX-MS-LEG-R
IV-CIE-NE-PAS-SO
NIMES-DESTIN-MON
ASIE-FE-SAN-DECA
BEL-CUBAIN-TAN-B
LE-NATURE-TANT-L
E-TAHITI-DENSITE
SERVILE-RENTES-S
-PIREE-RESTER-RCU-ER-MOMIES-VAC
OREE-RATURE-VETO
HEU-SERIES-SURES
ER-PANIER-TE-TNT
S-PLUIES-PERCUTA
IDEALES-VOTRES-R
OR-TER-VELUES-PI
NOCES-PARLER-FAC
-LES-SENSES-AURA
MES-BOSTON-EMISAS-PEU-AS-OTER-S
L-FARDAI-Z-AR-NE
TOURNAI-BONN-SIR
ESTUAIRE-OUGANDA
MOTS FLÉCHÉS
-KUBRICK-LOLITASISE-NOIRE-ACRES
TEA-SC-NU-AS-OSA
AV-PEINE-PREVU-L
N-AORTE-RUERA-SI
LEVURE----TS-PAETALE-----E-PANS
YENS-S-----SARAH
-NT-MACHE-GARDAI
UD-LEVRE-RR-TI-N
S-POKOU-TUEES-FI
ARAGON-PRI-R-CON
-ER-N-CRANE-BORG
ORANGEMECANIQUELETTRES DE
LAVAL
---NEUF--------STMARTIN--------TALBOT----MAYENNE------FRANCE-----FROMAGERIE----
MOT RESTANT = KHEZAR
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Angoisse
---------------Greffer
Montagne
---------------Renonce
Pièges
---------------Caissons
Lentille
---------------Singuliers
---------------Prisons
Radium
---------------Expressions
---------------Magazines
Consonne
double
---------------Titans
---------------Issus
Voyelle
double
---------------Contrepartie
Riches
---------------Dans
l’amidon
Cachée
---------------Crack
---------------Rebellion
Tellure
---------------Cité antique
Artères
---------------Désolées
Ville d’Italie
---------------Arbre
Infinitif
---------------Salut
Dégoût
---------------Isolées
Adorées
---------------Doigt
Vas en
justice
---------------Haltes
Combattent
les taureaux
---------------Gants
Possessif
---------------Cycles
---------------Poignée
Article
---------------Eue
Rongés
---------------Mille-pattes
Abat
---------------Meutes
---------------Limitas
Argent
---------------Article
Osmium
---------------Parti
Keeper
allemand
---------------Sans avis
Foncera
---------------Réfutés
Lac
---------------Concept
Mâchoires
---------------Poisson
Pareils
---------------Afin de
Sombre
---------------Haltes
---------------Escalade
Surveille
---------------Lava
Mardi 29 décembre 2015 - PAGE
Parfums
---------------Egares
Bien-être
---------------Ville du Mali
Possessif
---------------Liaison
Argon
---------------Organe
---------------Diffuse
Bloquée
---------------Défiée
---------------Prétendus
Epoux
---------------Chlore
Poisson
---------------Tribune
Colère
---------------Note
---------------Cubes
Bornée
---------------Sons
---------------Masure
Va à
Londres
---------------Pure
Dopé
Brosses
---------------Obus
Peuple
---------------Stations
Viril
---------------Note
Egarer
---------------Rompus
Brigand
---------------Tissus
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Divinité
---------------Haltes
Orifices
---------------Lanthane
Accouchera
---------------Evoqua
---------------Unis
Mit
---------------Broyée
Préposition
---------------Pronom
Pièces
d’échec
---------------Possessif
Poissons
---------------Pars
Stérilisation
---------------Pure
Baguette
---------------Basses
Par Tayeb Bouamar
Port
marocain
---------------Saison
Nazis
---------------Opéré
---------------Esprit
Repose
(inv)
---------------Atmosphère
19
Manche
---------------Mesures
Issue
---------------Faites
---------------Astate
Voyelle
double
---------------Pronom
(inv)
Radon
---------------Condition
Baisse le
cours d’eau
---------------Beauté
Foot à Lyon
---------------Exprimes
Cordon
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Champ
---------------Copain
Shoot
Méprises
---------------Pronom
---------------Façonne
Prométhéum
---------------Livide
Rapidement
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NECROLOGIE
NS
DÉCÈS
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C’est avec beaucoup de douleur que la
famille Azzam des Genêts, Tizi-Ouzou,
fait part du décès de son cher père
Azzam Idir
à l’âge de 103 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
mardi 29 à 13 h, à Taourirt-Mimoun, BeniYenni.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
retournons.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
––––––––––––––––––––
Triste et douloureuse
surprise fut pour nous
cette
journée
du
29 décembre 2010, cela
fait cinq années que nous a
quittés à jamais notre cher
et regretté
Amazouz Ouramdane
En ce douloureux souvenir, sa mère,
son épouse, ses enfants, ses frères et sœurs
ainsi que tous ses proches demandent à
tous ceux qui l'ont connu, aimé et apprécié
d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire et
de prier Dieu de t'accueillir en Son Vaste
Paradis.
Repose en paix, on ne t'oubliera jamais.
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PENSÉE
Cela fait sept
ans,
le
29
décembre 2008,
nous quittait à
jamais notre cher
père et époux
MOUMOU
MOHAMED
laissant un grand
vide que nul ne pourra combler. En
cette douloureuse circonstance, son
épouse, ses enfants, petits-enfants et
toute sa famille demandent à tous
ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir
une pieuse pensée en sa mémoire.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde
Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en
Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
Acom
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CONDOLÉANCES
Benmedjber Akli, son épouse
et ses enfants présentent leurs
sincères condoléances à
Madame Chentli et ses enfants
suite au décès de son mari et
papa
CHERIF CHENTLI
et les assurent en cette douloureuse circonstance de toute
leur compassion.
Prions Dieu de lui accorder Sa
Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Paradis
Eternel.
«A Dieu nous appartenons, à
Lui nous retournons.»
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PANORAMA
Éradiquer le radicalisme
ne nouvelle expression fait aujourd’hui florès : la déradicalisation. Elle
signifie sommairement extirper la
part de dogmatisme, de sectarisme, de
violence, de haine et d’intolérance qui s’exprime en certains membres de la communauté humaine pour rendre possible leur
cohabitation avec les autres.
S’agissant plus particulièrement de la
communauté musulmane confrontée à une
vague de violence sans précédent, paradoxalement, c’est en son sein même
qu’est enregistré le plus grand nombre de
victimes de la barbarie radicale mue par
une sentence, macabrement célèbre, de
Rachid Ridha déclarant la guerre aux
musulmans : «Les musulmans sont aujourd’hui plus ignorants que les Arabes de la
jahiliyya.» Rachid Ridha est un intellectuel
syrien, né en 1865 à Damas et mort au
Caire en 1935 chez qui on peut déceler
des tendances racistes avérées puisqu’il
ne cache pas sa conviction quant à la
supériorité religieuse des Arabes sur les
autres peuples de la même communauté.
De nos jours, le radicalisme religieux en
question se confond avec la doctrine officielle d’un pays phare (ou enfer), l’Arabie
Saoudite. Il n’est rien d’autre que la doctrine et l’idéologie officielles de cet Etat
moyenâgeux qui a construit son hégémonisme sur les «Lettres aux musulmans»
d’Ibn Abd al-Wahhab (cinquante et une
lettres) qui renouent avec «l’Appel à
conversion» (ou à «reconversion») de
musulmans accusés d’être «impies». Ainsi,
aux «gens du Maghreb», est-il intimé
l’ordre de carrément se convertir !
Cette idéologie est, de nos jours et fort
heureux, partout combattue. Les efforts
internationaux visant à la soumettre à la
raison de la communauté internationale se
recoupent autour d’un axe majeur : la
déradicalisation. C’est la version la plus
récente des thérapies mises en œuvre
contre le regain de violence enregistré au
nom de la religion. On connaissait en effet
la solution répressive et sécuritaire radicale visant à l’extermination physique des
partisans de la violence, parallèlement à la
solution politique – bien discutable –
consistant à insérer (voire à corrompre) les
éléments les plus visibles et les plus actifs
du radicalisme religieux dans le jeu institutionnel pour absorber leur potentiel de violence.
Trois modèles, nouveaux et peu
connus, de déradicalisation, sont de plus
en plus cités en exemple : les modèles
allemand, britannique et danois, objet
d’une récente étude parue dans la revue
Politique Etrangère(*).
U
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
En Allemagne, qui compte 1,5 million
de musulmans, dans leur vaste majorité
originaires de Turquie, l’Office fédéral de
protection de la Constitution, le DRS local,
recense environ 730 individus parmi les
groupes armés terroristes en Syrie et en
Irak. Certains de ceux parmi eux qui sont
revenus, environ 230, ont été condamnés
à des peines de prison allant jusqu’à 10
ans.
Auparavant, suite à l’intervention américaine en Irak en 2003, un nombre croissant d’Allemands a commencé à se rendre
sur les théâtres djihadistes irakiens et dans
les zones tribales en Afghanistan et au
Pakistan.
Les autorités entreprennent alors les
premières actions de prévention consistant
surtout à fournir des supports de formation
(bandes dessinées, brochures, vidéos,
etc.) à des établissements scolaires, des
associations ou des institutions d’État. En
juin 2010, – les services de sécurité fédéraux ou BFV – lancent, sans succès, le
programme Hatif – «téléphone» en arabe
et Heraus Aus Terrorismus und
Islamistischem Fanatismus en allemand
(«Sortir du terrorisme et du fanatisme islamiste»).
Hayat – «vie» en arabe et en turc – est
un autre programme de conseil et de suivi
pour les jeunes radicalisés et leur famille.
Lancé par le Centre de la culture démocratique (ZDK) de Berlin, qui disposait d’une
expertise en matière de déradicalisation
dans les milieux d’extrême droite («EXITDeutschland»), Hayat mobilise un ancien
officier de police et des spécialistes de l’islamisme radical.
«La composante idéologique (du programme) inclut la déconstruction des
notions, interprétations et récits fondateurs
des extrémistes, et nécessite une connaissance approfondie des concepts islamiques et islamistes. Le programme comporte également une composante dite
pragmatique, englobant les démarches
administratives ou de réinsertion professionnelle susceptibles de modifier l’environnement de l’individu», peut-on lire dans
la même étude.
L’exemple britannique est tout aussi
intéressant.
2,7 millions de personnes se déclarant
«musulmanes» y vivent. Ils sont originaires
d’Asie, principalement du Pakistan, du
Bangladesh et d’Inde – rejoints récemment
par un accroissement des conversions
dans les communautés antillaises.
La Grande-Bretagne compte au moins
700 cas de départs vers la Syrie ou l’Irak –
avec environ 300 retours.
Historiquement, Londres a été un
important pôle du djihadisme en Europe.
Les islamistes et djihadistes y ont bénéficié
d’une politique d’asile ouverte, et d’une
liberté d’expression, jusqu’à ce que les
attentats du 11 septembre 2001 laissent
libre cours à leurs desseins cachés. Les
autorités croient pouvoir raboter l’épaisse
couche d’intolérance qui recouvre le corps
des djihadistes par un plan d’action national, appelé Contest, qui englobe un des
programmes résumés par les «quatre P» :
«Prepare, Pursuit, Protect, Prevent»
(Préparer, Poursuivre, Protéger, Prévenir).
Le modèle danois emprunte une tout
autre voie.
Le Danemark compte environ 133 000
musulmans, soit environ 4 % de sa population, principalement originaires de Turquie,
d’ex-Yougoslavie, d’Irak et du Liban, et
dans une moindre mesure de Somalie.
Des réseaux islamistes et djihadistes se
sont implantés au Danemark à partir du
début des années 1990, principalement
par l’intermédiaire d’immigrés originaires
d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Ils
ont commencé à recruter parmi les jeunes
Danois des deuxième et troisième générations, et parmi des convertis au début des
années 2000.
À ce jour, environ 170 Danois sont partis combattre en Syrie et en Irak, plaçant
leur pays en cinquième position des pays
d’Europe de l’Ouest les plus touchés par
les «départs» de djihadistes en proportion
de leur population.
Plus de 50 de ces djihadistes sont revenus. Au Danemark, comme en Allemagne
et en Grande-Bretagne, le fait de rejoindre
un groupe terroriste à l’étranger est considéré comme un crime.
En 2014, le gouvernement danois a
ouvert un programme de déradicalisation
et de réhabilitation de djihadistes : l’EXIT
Programme, avec pour objectifs de
«déconstruire les “grands récits” structurant la propagande djihadiste, de prodiguer
des conseils aux jeunes radicalisés et d’inciter les djihadistes partis en Syrie et en
Irak à rentrer».
«L’approche danoise de la contre-radicalisation est remarquable par le degré de
coopération qu’elle instaure entre société
civile et services étatiques. Elle prend fortement en considération la marginalisation
socio-économique et la faible représentation politique des jeunes Danois immigrés
des deuxième et troisième générations, et
évite la stigmatisation des communautés
musulmanes grâce à des mesures sensibles et différenciées.»
«Il n’existe pas de processus standard
Par Ammar Belhimer
[email protected]
de radicalisation. Plusieurs facteurs générateurs s’enchevêtrent à des degrés divers
: marginalisation socio-économique, aliénation et recherche de sens et d’identité,
perception d’injustice à l’encontre des
musulmans, développement d’une sousculture du djihad, embrigadement sectaire,
attraction de la violence, etc. Face à un
processus aussi complexe, on ne peut
concevoir de recette miracle pour prévenir
la radicalisation ou déradicaliser.
Les acteurs impliqués dans les programmes de contre-radicalisation doivent
venir aussi bien d’institutions étatiques que
de la société civile. Les exemples étudiés
montrent qu’une implication trop importante des services de sécurité peut nuire à
l’efficacité d’un programme : les communautés musulmanes risquent de se sentir
ciblées, de refuser de coopérer et de se
replier sur elles-mêmes. Comme quoi, le
salut ne peut venir que de l’intérieur. Il
revient à ces mêmes communautés ce qui
en leur sein et en leur nom salit leur réputation et pervertit leur message de vie, de
paix et de tolérance.
A. B.
(*) El Difraoui Asiem, Uhlmann Milena,
Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique
et danois., Politique étrangère 4/2015
(Hiver) , p. 171-182.
www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2015-4-page-171.htm.
Boumediène au secours de Trotski !
Succession de Abdekka. Toujours pas de dauphin en vue.
Peut-être faut-il plutôt chercher du côté des…
… requins !
En conférence de presse, donc devant public, et
public nombreux, Hanoune s’est adressée à…
Boumediène et lui a ordonné : «Boumediène, lève-toi, le
pays est en danger !» Ça va mal ! Ça va très mal ! Mais
dans quel état, mon Dieu, ils me l’ont mise ma Tata adorée ! V’là qu’elle parle aux morts, maintenant. Elle leur
demande même de se lever, de marcher et de revenir
parmi nous. Et s’il n’y avait que Hanoune dans cet état.
Non, bien sûr. Y a l’islamiste Hassan Aribi. Il jure qu’il a
eu plusieurs entretiens avec Obi One en personne, hors
promo. Et le grand Jedi lui aurait donné des détails affolants sur les détournements de fonds colossaux commis par les frères Barberousse. Mon Dieu ! Le pays part
en sucette, et bientôt je vais moi aussi demander à
Gainsbourg, à Annie et aux bombons à l’anis de revenir
faire le ménage dans ce foutoir. Par quoi commencer,
mes aïeux ? D’abord, par casser l’ostracisme qui frappe
Tata Louisa. Les milieux mafieux et oligarchiques ont
empêché que n’arrive à la leader du PT cette info pour-
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail : [email protected]
tant capitale : Boumediène est mort ! Oui, je sais que ça
va provoquer chez elle, et chez d’autres, un séisme, un
choc, mais il faut le lui dire. Boumediène est mort.
Ensuite, il faut prendre en aparté Hassan Aribi, lui projeter la bande annonce de Star Wars, le Réveil de la Force,
et arriver à le convaincre, enfin, que dans ses rêves les
plus fous d’islamiste parvenu, dans sa saga personnelle
de doux dingue, il n’aurait jamais pu rencontrer ne
serait-ce que Chubaka, voire, dans le meilleur des cas,
la doublure de R2-D2 ! Une fois Aribi converti à la sagesse du Conseil de l’Empire, il me restera à éclaircir un
point noir dans la galaxie Louf Ok. Déjà des voix s’élèvent pour mettre en doute l’authenticité du communiqué
de Maître Miloud Brahimi. Des spécialistes graphologues, grammairiens et lexicologues jurent que Miloud
n’aurait jamais rédigé ainsi ce texte. Et pour nous
convaincre de cela, ils mettent en exergue cette erreur
grossière. Eh oui ! Relisez bien le communiqué. Il exhorte les gens à cesser de parler au nom de l’ancien patron
des services. M’enfin, Miloud ! Personne ne parle en son
nom. Tout le monde parle en son prénom. C’est différent ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar
continue.
H. L.