Un temps pour se résigner, un temps pour s’indigner Contributions L’audience aura-t-elle lieu ? Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 10) l Le FLN et le RND s’affronteront aujourd’hui au Sénat pour le renouvellement de 48 sièges dans le cadre d’élections sous haute tension. Etape ultime d’une série d’affrontements entre Ouyahia et Ammar Saâdani pour des «places» à visée stratégique lointaine. PAGE 3 Par Boualem Aïssaoui (P. 8 et 9) Le Bonjour du «Soir» Toutes nos excuses, M. Youssoufi ! Il y a quelques semaines, nous dénoncions ici même le comportement scandaleux de quelques douaniers voyous français qui, faisant fi des règles diplomatiques les plus élémentaires, avaient procédé à une fouille au corps de notre ministre de la Communication. Visiblement, de telles «prouesses» n'ont pas pour seul théâtre les aérogares parisiennes. A l'aéroport d'Alger, M. Youssoufi, personnalité marquante du royaume chérifien, n'a pas été fouillé au corps. Heureusement ! Mais ce que lui ont fait subir des voyous du même acabit que les sbires d'Orly est inacceptable ! Outre le fait que cette personnalité est connue pour son soutien actif à la révolution algérienne, ne faut-il pas rappeler que M. Youssoufi a fait le voyage pour présenter à la famille du défunt Da l'Ho et au peuple algérien, ses condoléances et celles de son pays ? Voilà une manière peu courtoise de répondre à ce geste fraternel qui est allé droit au cœur de tous les Algériens... Nous sommes plus attachés que jamais au droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et nous ne manquons aucune occasion pour rappeler la nécessaire application des résolutions de l'ONU consacrant ce droit, mais ces positions de principe sont une attitude essentiellement politique, nourrie aux vertus de la solidarité et aux valeurs morales de notre grande révolution. Elles ne sauraient être ternies par ces comportements de petits délinquants en manque de sensations fortes. Et quand on ajoute ces attitudes à d'autres qui souillent le champ politique et médiatique, il y a vraiment de quoi craindre le pire. Car, plus que jamais, se pose la question centrale : «Y a-t-il un pilote dans l'avion ?» [email protected] Vers une grève générale l BRAS DE FER ENTRE LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET L’UGTA Photos : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Duel SaâdaniOuyahia l ÉLECTIONS SÉNATORIALES AUJOURD’HUI l Rien ne va plus entre le département de l’énergie et la Fédération nationale des travailleurs de l’électricité et du gaz affiliée à l’UGTA. Une remise en cause de la part de la tutelle d’au moins trois accords contenus dans la convention de branche du secteur de l’électricité et du gaz a fait réagir les représentants des travailleurs, qualifiant le geste d’un «coup de poignard dans le dos». PAGE 3 MARDI 29 DÉCEMBRE 2015 - 17 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7676 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P E ER RI IS SC CO OO OP P Éducation et les logements de fonction DIGOUTAGE Par Arris Touffan Bien vacant «L’Algérie n’est pas un bien vacant», a lancé Khalida Toumi. Et pourtant… Depuis le temps qu’on trait la vache à traire, que les bras les plus forts tirent sur le pis à qui mieux mieux, on aurait dû s’apercevoir que l’Algérie est non seulement un bien vacant mais aussi un bien vacant sur lequel des rapaces ont planté leurs griffes… Le bien vacant a été dépecé jusqu’à la moelle et le pro blème des nouveaux indus occupants, c ’ e st d e trou ver d e s m i e t t e s c o m e s tibles. Tout l’enjeu actuel est là ! A. T. [email protected] [email protected] Mardi 29 décembre 2015 - Page 2 La ministre de l’Education nationale a été très sensible à la question des retraités de l’éducation qui occupent des logements de fonction du fait qu’ils peuvent se retrouver à la rue du jour au lendemain. Pourtant, ses services devraient voir les dossiers de plus près. La surprise peut être grande dans certains cas. Comme celui de ce retraité qui occupe un logement de fonction dans une école primaire à Saïd-Hamdine et un autre dans un groupe d’habitations pour travailleurs de l’éducation situé à Hussein-Dey, plus exactement proche de l’école primaire OmarBenabdelatif. Blida innove Améliorer le cadre de vie des citoyens de Blida semble être la priorité des autorités de cette ville. Ainsi, elles viennent de dégager deux assiettes foncières pour ceux qui veulent investir dans la réalisation d’un parc d’attractions et d’un parc aquatique. Par ailleurs, il est prévu également un terrain de 5 hectares pour la réalisation d’un circuit de karting et plus de 30 000 m2 pour la réalisation de deux hôtels d’affaires. Il faut rappeler que ces terrains sont situés dans le périmètre de la nouvelle ville de Bouinan. Un jour, un sondage Et les campagnes de reboisement ? Souvent, les directions des forêts des différentes wilayas lancent des appels d’offres pour des campagnes de reboisement. Si cela s’avère nécessaire, par contre, la société civile n’est plus sensibilisée pour mener des campagnes de volontariat ce qui peut réduire considérablement la facture. Pensez-vous que le procès Sonatrach I va apporter de nouvelles révélations ? OUI Sans opinion NON Pensez-vous que le taux de remplissage actuel des barrages peut nous éviter une grande sécheresse ? Oui : 30,97% Résultat sondage Non : 61,66% Sans opinion : 7,37% VOTRE REVUE EST CHEZ LES BURALISTES !* www.magazinemm.com / Le mensuel du satellite, de la télévision numérique et des Télécoms (Disponible également sur vos mobiles) Au menu : l Problème avec Algérie3 sur Nilesat ? « Programme National » est sur Nilesat, mais quelle est sa fréquence, peut-on la décrypter facilement ? MM est là ! l IPTV : des démos sans parabole, un dossier de Nacer Aouadi l Aston Diva HD premium : la TNT française en gratuit et pour toujours ! l Un bouquet algérien sur Yah Sat l Comment installer une parabole fixe l Matériel : DiSecQ et Satfinder l HOT BIRD : élévation et azimut pour quelques villes algériennes l Les actualités satellite, chaînes locales et étrangères l A quoi vont ressembler nos téléviseurs ? l Dossier : la TNT algérienne l Dossier : réalisé entièrement à Oran, Alsat-2B sera lancé à partir de l’Inde l 5 questions à Mme Houda-Imane Feraoun l L’actualité des opérateurs mobiles l Les nouveaux smartphones algériens en force l Mobilis, Ooredoo et Djezzy optent pour les « packages » l Astuces et applis pour mobiles l Rétro : vivez la formidable épopée du complexe téléphone de Tlemcen, un rêve brisé ! l L’édito de Maâmar Farah, les chroniques de Hakim Laâlam et Mourad Nini -(*) : pour les villes de l’Est, à partir de lundi et mardi prochains Ne ratez pas ce second numéro de votre revue Sat/Télécoms ! Et bonne année satellitaire 2016 ! Le Soir d’Algérie Duel Saâdani-Ouyahia Actualité Mardi 29 décembre 2015 - PAGE ÉLECTIONS SÉNATORIALES AUJOURD’HUI politique de Belkhadem. Or ce que l’on remarque, c’est que le FLN, conduit cette fois par Ammar Saâdani, paraît être exactement dans le même état qu’il était lorsqu’il a perdu la bataille électorale face au RND (17 sièges contre 24). Pis encore, cette fois, il devra affronter y compris certains de ses propres élus, des dissidents mécontents, qui se sont présentés aux sénatoriales en candidats libres pour mettre des bâtons dans les roues du FLN. De ce fait, Ammar Saâdani devra compter uniquement sur la voix de ses élus. Difficile cependant de sous-estimer ses capacités de «tirer les ficelles en douce» et la possibilité d’achats de voix est une option que beaucoup ont évoquée ces dernières semaines. Ce qu’il faut savoir, c’est que la tension entre les deux chefs de partis est née il y a quelques mois suite Photo : Samir Sid Abla Chérif - Alger (Le Soir) Les deux hommes se sont menés une guerre féroce, pour le moins que l’on puisse dire, qui a inévitablement débordé sur des jeux d’alliance et de ruptures non sans conséquences sur la base. A chacun ses méthodes. D’une part, Ammar Saâdani qui a décidé de faire cavalier seul en comptant uniquement sur la force de l’aura du parti, et d’une autre, Ouyahia qui, en fin tacticien, a préféré opter pour des alliances locales avec des partis politiques sans que cela engage publiquement leurs secrétaires généraux. Ainsi, ces militants ont eu toute latitude de tisser des liens pendant de longues semaines pour tenter de sauvegarder la majorité (24 sièges) raflée lors des précédentes sénatoriales face à un FLN alors affaibli par les divergences conséquentes à la Photo : Samir Sid Le FLN et le RND s’affronteront aujourd’hui au Sénat pour le renouvellement de 48 sièges dans le cadre d’élections sous haute tension. Etape ultime d’une série d’affrontements entre Ouyahia et Ammar Saâdani pour des «places» à visée stratégique lointaine. Ammar Saâdani. Ahmed Ouyahia. au rejet par Ammar Saâdani de la proposition d’Ouyahia de ressusciter l’ancienne Alliance présidentielle. Son projet était d’unir le MPA de Amara Benyounès, le TAJ de Amar Ghoul, son propre parti et le FLN dans un groupe qui aurait pour vocation de soutenir toutes les actions présidentielles. Ammar Saâdani refuse l’idée. Peu de temps après, il soumet un projet de création d’un front national pour le programme du président de la République ouvert aux mouvements associatifs et aux personnalités autant qu’aux partis politiques. La réponse du patron du RND ne se fait pas attendre longtemps. Lors d’une conférence de presse, il rejette poliment l’offre de Saâdani et ne manque pas de faire état de cette mauvaise habitude qu’a 3 Ammar Saâdani de vouloir faire de son parti la «tête» pensante de toute action politique. La rupture entre les deux hommes est consommée. Dans les coulisses on évoque des «appartenances» différentes, des visions différentes incontestablement liées aux luttes qui se mènent dans les plus hautes sphères du pouvoir. Dans ce cadre, il reste très peu de place en fait sur le véritable débat de fond qu’est la vocation même du Sénat de son importance dans les démocraties où le dernier mot revient à la Chambre haute. Le passage de la très controversée loi de finances 2016 a parfaitement illustré la déliquescence d’ailleurs évoquée par Zohra Drif laquelle a été victime de toute une série de manœuvres destinées à l’empêcher de faire entendre un son de voix discordant. Des sénatoriales pour quoi, pour qui s’interroge-t-on dès lors à l’heure où la visibilité politique évolue au gré des évènements politiques qui secouent le pays. A. C. Vers une grève générale BRAS DE FER ENTRE LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET L’UGTA Rien ne va plus entre le département de l’énergie et la Fédération nationale des travailleurs de l’électricité et du gaz affiliée à l’UGTA. Une remise en cause de la part de la tutelle d’au moins trois accords contenus dans la convention de branche du secteur de l’électricité et du gaz a fait réagir les représentants des travailleurs, qualifiant le geste d’un «coup de poignard dans le dos». Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La Commission exécutive fédérale (CEF) de la Fédération nationale des travailleurs de l’élec- tricité et du gaz affiliée à l’UGTA se réunira mercredi prochain au siège de la Centrale syndicale pour débattre des décisions «arbitraires» prises par le premier responsable du département de l’énergie et qui «s’inscrivent à contre-courant des accords conclus entre le partenaire social et l’entreprise Sonelgaz». Selon le secrétaire général de ladite fédération, en l’occurrence M. Achour Telli, «toutes les options sont envisageables pour faire valoir nos droits et défendre nos acquis». «C’est aux membres de la Commission exécutive fédérale de décider de la suite à donner à cette affaire», a indiqué M. Achour Tell. «Même l’option d’une grève générale dans le secteur de l’électricité et du gaz n’est pas à exclure», a-t-il averti. A l’origine de cette montée au créneau des représentants des tra- vailleurs, «la remise en cause par le ministre de l’Energie de l’accord collectif négocié en 2015 et signé la même année entre le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’électricité et du gaz et le P-dg du groupe Sonelgaz. Lequel accord qui a reçu l’aval du conseil d’administration du groupe Sonelgaz, remis à l’Inspection générale du travail et enregistré au niveau du tribunal d’Alger». Selon le secrétaire général de la Fédération de l’électricité et du gaz, «l’accord paraphé par les deux parties comporte plusieurs points dont la validation des nouvelles recrues au nombre de 8 000 travailleurs dans leur majorité des universitaires dans le poste, la remise d’un diplôme d’honneur à tout travailleur ayant exercé 40 ans et plus au sein de Auditions des prévenus aujourd’hui PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Aujourd’hui que les choses sérieuses vont commencer dans le procès de l’affaire Sonatrach 1. Ce mardi, le président du tribunal criminel près la cour d’Alger entamera l’audition des mis en cause. Ces derniers au nombre de quinze doivent répondre du chef d’inculpation de corruption, selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation. La lecture du volumineux arrêt de renvoi de la chambre d’accusation s’est poursuivie hier pour la seconde journée. Composé de 296 pages, le document fait état des conclusions de la chambre d’accusation à l’encontre des quinze personnes mises en cause dans cette affaire. Selon les avocats, l’audition est attendue aujourd’hui en début de matinée. Pour rappel, le procès avait débuté dimanche dernier dans l’après-midi avec la lecture des délibérations sur les moyens en la forme présentés par la défense. Se référant au texte juridique stipulant que les directeurs des entreprises publiques écono- miques ne sont poursuivis qu'en cas de dépôt d'une plainte contre eux, ils ont souligné que dans cette affaire, aucune plainte n'a été déposée par le groupe Sonatrach. Cependant, le procureur général avait affirmé que «les accusés sont poursuivis conformément à l'article 119 bis du code pénal qui ne requiert pas le dépôt préalable d'une plainte». Quant à la constitution du Trésor public partie civile dans cette affaire, les avocats de la défense avaient refusé la demande du Trésor public de se constituer partie civile estimant que ce dernier n'a pas été affecté par les pertes Des armes de guerre récupérées à Bordj-Badji-Mokhtar Des éléments du secteur opérationnel de BordjBadji-Mokhtar, relevant de la 6e RM, chargés notamment de la surveillance des frontières avec les pays du Sahel, ont découvert une cache d’armes de guerre, selon le ministère de la Défense. Cinq roquettes pour RPG-7, un fusil- mitrailleur FMPK, cinq kalachnikovs, ainsi que des chargeurs garnis, une grosse quantité de balles de divers calibres et des grenades ont été, ainsi, récupérés par les militaires, annonce-t-on dans le même communiqué. A. M. subies par le groupe Sonatrach. Pour sa part, le procureur général avait indiqué que toute partie qui estime être affectée par les faits cités dans l'arrêt de renvoi, a le droit de se constituer partie civile et l'acceptation et le refus de cette demande relèvent du tribunal. Selon l'arrêt de renvoi, les faits portent sur 5 marchés frauduleux accordés par l'ex-P-dg de Sonatrach, Mohamed Méziane, au groupe allemand Contel Algérie Funkwerk dans le cadre d'un projet d'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protection électronique des complexes du groupe pétrolier à travers le pays. Les accusés, dont sept sont en détention, doivent répondre des chefs d'inculpation de «constitution d'une association de malfaiteurs, passation de marchés en violation de la législation et du règlement, octroi d'avantages injustifiés au profit d'autrui et augmentation des prix lors de la passation des marchés». A. B. l’entreprise Sonelgaz dès son admission à la retraite. Ledit diplôme est gratifié par une prime financière d’une valeur de 21 millions de centimes. Au total, sur trois années, soit en 2015, 2016 et 2017, ils ne sont qu’une centaine de travailleurs concernés par cette mesure, l’application de la loi concernant le fils de chahid, etc.», explique notre interlocuteur. Selon d’autres sources, le ministre de l’Energie qui a saisi le Premier ministre au sujet de sa mesure «s’est précipité dans la prise de décision (...) il a été très mal informé au sujet des travailleurs qui bénéficient des clauses de l’accord». «On a fait croire au Premier ministre que l’accord concerne les cadres dirigeants, alors que c’est totalement faux. Nous avons remis au ministre de tutelle tous les documents faisant foi de l’accord conclu entre la fédération et le groupe Sonelgaz, mais nous avons reçu une fin de non recevoir. Face à cette situation, nous avons fait appel aux membres de la Commission exécutive fédérale de la fédération, instance suprême entre deux congrès, pour trancher la question et donner suite à nos inquiétudes», a ajouté M. Telli Achour. A. B. Hommage à Hocine Aït-Ahmed ce mercredi à Oran La société civile oranaise compte rendre hommage à Hocine Aït-Ahmed, le dernier historique de la Révolution et figure emblématique de l’opposition algérienne. C’est par le biais des réseaux sociaux que l’annonce a été faite, dimanche soir. Le rassemblement aura lieu demain à la place du 1er-Novembre, à partir de 16h30. Il est à préciser que ce n’est pas le bureau d’Oran du FFS qui a initié ce rassemblement populaire, mais plutôt la société civile de la wilaya. Il faut mentionner que le bureau local du FFS à Oran a ouvert, depuis jeudi dernier, un registre de condoléances. Nombre de citoyens oranais, ainsi que des représentants de partis politiques, à l’image du FLN, du RND et du MDS, et des élus locaux ont fait le déplacement au siège du FFS pour signer ce registre. A. B. Le Soir d’Algérie Actualité Des demandeurs de logements paralysent la ville Mardi 29 décembre 2015 - PAGE CONSTANTINE C’était la paralysie, presque totale, hier au niveau de tous les accès de Constantine. Le centre-ville n’a pas été épargné au même titre que les petites ruelles de la cité qui permettaient quelques échappatoires aux plus téméraires, mais en vain, puisque tout le monde devait patienter au moins deux, voire trois heures pour rentrer chez lui. Un cauchemar que celui qui a été vécu, hier par une population qui ne comprenait pas toute cette immobilisation, mais le bouche à oreille a fini par livrer les dessous de l’embouteillage. Il s’agit, en effet, d’une énième obstruction de la route au niveau de la cité Boudraâ-Salah, précisément au niveau du grand rond-point de cette cité, où des habitants n’ont pas trouvé mieux que de barrer la route, les motifs restent les mêmes : l’octroi de logements sociaux. «Nous sommes presque deux cents familles auxquelles on a promis un relogement avant la fin de l’année en cours, mais à notre grand étonnement, nous ne figurons sur aucune des listes des futurs acquéreurs et en barrant la route, nous estimons que c’est pour nous le dernier recours . En fait, ces derniers, squatteurs des immeubles de la cité Boudraâ-Salah pour certains et dont les authentiques occupants ont déjà été relogés, estiment qu’ils n’ont pas eu un autre choix que de les réoccuper. Jugés inhabitables et même proposés à la démolition, ces immeubles sont res- ALGERIA MODEL UNITED NATIONS Investir les potentialités des jeunes La deuxième édition de la conférence «Algérie Modèle des Nations-Unies» a été inaugurée hier à l’Ecole supérieure algérienne des affaires. Une initiative pour laquelle le développement des potentialités des jeunes Algériens en est la priorité. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - La productivité intellectuelle et interpersonnelle a été glorifiante pour l’AMUN. Ce sont près de 160 jeunes Algériens de 38 wilayas qui participent à cet évènement, allant du 27 au 30 de ce mois, contre 92 adhérents seulement pour 2014. Concrètement, le programme de «Algérie Modèle des Nations-Unies» est une expérience enrichissante tant sur l’aspect personnel que professionnel. Les jeunes étudiants collaborant dans des simulations de travail des différents organismes des Nations-Unies, dont chaque pays membre est représenté par des délégués, sont amenés à interagir sur des questions d’actualité géopolitique globale et à faire valoir leur rôle et place sur la scène internationale. Des sessions où, évidemment, «le débat pacifique» est favorisé et où le consensus positif est l’objectif commun. C’est, en effet, cet ensemble d’interactions qui permettent au jeune Algérien de développer ses compétences communicationnelles, rédactionnelles, linguistiques et interpersonnelles. Par quels moyens ? Le processus est simple, a expliqué Abdeldjali Arif, le jeune fondateur et directeur d’Algeria Model United Nations. L’appel aux inscriptions se fait sur la plateforme virtuelle (site et réseaux sociaux). Après le critère de l’âge (16 ans – 32 ans), ce sont surtout l’intérêt, la motivation et l’ambition qui constituent la condition ultime et qui font toute la valeur ajoutée d’un profil de qualité. Contrairement à ce que l’on juge, ce programme ne s’adresse pas uniquement aux jeunes diplômés en politique ou branches avoisinantes mais à l’ensemble de la jeunesse en quête d’épanouissement. Puis, suite à une sélection qualitative des candidatures, le processus du coaching est enclenché. La formation se fait par des professionnels que ce soit pour la prise de parole en public, les techniques rédactionnelles, de recherche et de communication ou les deux langues enseignées. L’arabe et l’anglais sont «pour l’instant» les seules langues qui sont dispensées, a précisé le directeur. Outre ces acquis plutôt techniques, le programme assure un développement beaucoup plus personnel par le travail d’équipe et l’enrichissement du profil du jeune participant par l’ouverture sur d’autres opportunités et orientations. Le fondateur a, par ailleurs, confirmé que des lettres de recommandation de la part de l’AMUN ont toujours leur poids. En l’occurrence, la jeune équipe trouve «désolant» que les pouvoirs publics et les médias n’accordent pas assez d’importance à la couverture de telles initiatives. Rajoutant que l’on ne s’intéresse à une cause que si tel ou tel ministre y participe. D’autant plus qu’il s’agit de la cause jeune et de son investissement, la plus grande richesse de toutes nations aujourd’hui. N. B. tés à l’abandon devenant un lieu de prédilection des délinquants de tout bord. La responsabilité des autorités locales étant pleinement engagée dans cet état de fait qui a généré non seulement une gêne insupportable pour les riverains mais aussi, mis mal à l’aise les services de sécurité. Et il fallait s’attendre à une telle situation, fort déplorable, qui a mis dos à dos les responsables locaux et les occupants de ces habitations, bernés semble-t-il par de fausses promesses. Une situation qui a connu une véritable confrontation avec les services de sécurité, venus en renfort pour atténuer une crise qui aurait pu déraper gravement. Selon la cellule de communication de la Sûreté nationale, il n’y avait qu’un seul blessé dans les rangs de la police, mais aussi plusieurs arrestations dans le camp des émeutiers, sauf qu’aucun chiffre ne nous a été communiqué. Du côté du chef de daïra, Mohamed Taleb, ce dernier reconnaît la gravité de toute cette agitation, notamment cette prise en otage de toute une ville par des demandeurs de logements sociaux, en barrant les accès de la ville, un procédé banni par les lois et règlements de la République, selon ses propos : « C’est regrettable que d’arriver à ces situations et porter atteinte à la liberté d’autrui en bloquant toute une ville. Ces demandeurs de logements, je les ai reçus à trois reprises pour leur expliquer clairement qu’ils font partie de la deuxième génération, voire la troisième pour certains d’entre eux et qu’à ce titre, l’octroi d’un logement n’est pas si automatique que cela, à plus forte raison que leurs parents ont bénéficié de logements.» Une manière de dire que des listes sont déjà faites selon des enquêtes et 4 des formalités réglementaires et qu’il ne peut y avoir de dérogations pour faire bénéficier certains au détriment d’autres. Allant plus loin dans son intervention, notre interlocuteur nous avoue qu’il ne peut se plier à cette pression et à toutes ces menaces car il est question de respect des lois de la République et partant de la tranquillité des citoyens. Regrettant toute la gêne qui a caractérisé Constantine, la veille, ce dernier ne manquera pas d’évoquer tous les efforts consentis par l’Etat en matière de relogement d’une grande partie de la population mais en respectant des procédures, le but étant de disqualifier tous ces fraudeurs qui empiètent dans la distribution de logements sociaux, sources d’une grande injustice que le citoyen ne cesse de dénoncer. N. Benouar Le Cnes absent RENCONTRE ENTRE LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LES PARTENAIRES SOCIAUX Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a entamé hier le premier round des réunions prévues avec les partenaires sociaux et les organisations estudiantines. Cette première rencontre s’est déroulée sans le Cnes (Conseil national des enseignants du supérieur) qui prévoit un mouvement de protestation à partir du 5 janvier prochain. Le syndicat qui dit ne pas être prévenu à temps a demandé le report du rendez-vous. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Non, Tahar Hadjar n’agit pas sous la pression. C’est d’ailleurs lui-même qui a tenu à apporter cette précision. «L’initiative de rencontrer les organisa- tions estudiantines et le partenaire social n’est pas issue de la pression», a soutenu le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a entamé hier le premier round des négociations prévues entre son département et le partenaire social ainsi que les organisations estudiantines. Son département, a-t-il souligné, a tracé un programme de réunions périodiques depuis la rentrée de septembre dernier pour écouter les préoccupations des étudiants et des enseignants. D’ailleurs, le ministre a rappelé avoir reçu à ce moment là les syndicats des enseignants. Et c’est depuis cette date que des rencontres trimestrielles ont été programmées. «Aujourd’hui, nous sommes à la fin du premier trimestre et c’est pourquoi nous nous réunissons pour tenir informés nos partenaires de ce que nous avons réalisé et écouter leurs préoccupations. Cette rencontre est la suite de celle organisée en début de la rentrée et, dorénavant, nous allons nous réunir chaque trois mois pour concertation», a indiqué le premier responsable dus secteur. La démarche du ministre n’a donc aucun lien avec le mouvement de protestation de trois jours organisé le 15 décembre dernier par le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). D’ailleurs, le syndicat n’a pas participé à la rencontre d’hier avec le ministre. Contacté, Abdelmalek Rahmani, coordonnateur du Cnes a dit avoir demandé le report de cette réunion. «Nous avons reçu une convocation et non pas une invitation a seulement trois jours du rendez-vous, et qui a été envoyée au bureau de l’université de Tizi-Ouzou et non pas au bureau du Cnes, d’ailleurs on se demande pourquoi, mais nous avons juste demandé le report de la date de la réunion car nous ne refusons pas le dialogue», a expliqué M. Rahamani. Le syndicat a prévu un autre mouvement de protestation de trois jours à partir du 5 janvier prochain. Il revendique l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants et du niveau de l’université. S. A. qu’une nouvelle dynamique de gestion et de travail du Fnac (Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue) a été mise en place dans le but de «promouvoir et développer la formation par apprentissage, et ce, sur la base des nouvelles procédures telles que citées par la loi de finances 2016 liée à la gestion du fonds». Dans le cadre de la prise en charge des jeunes d’une manière générale et du développement de la formation par apprentissage en particulier, le Fnac a organisé, en coordination avec la direction de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle, des conférences adressées aux partenaires et acteurs directs de la formation professionnelle. Celle d’hier était la dernière d’une série de quinze rencontres tenues durant l’année 2015. La finalité de ces journées, précise le directeur général du Fnac, Kamel Ouali, est d’«étudier par branche, les différents domaines de financement ainsi que l’organisation afin que les maîtres d’apprentissage bénéficient d’une prime qui sera prise en charge par le Fnac». Il est également question, poursuit-il, de la prise en charge des moyens pour le suivi des apprentis. «Nous avons introduit certaines dispositions dans le volet dépenses pour la prise en charge des présalaires des apprentis et des maîtres d’apprentissage», explique-t-il. Ry. N. Un mode qui touchera 70% des stagiaires FORMATION PAR APPRENTISSAGE La formation par apprentissage est désormais le cheval de bataille du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Selon le ministre du secteur, il est question de former 70% des stagiaires avec ce mode de formation. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels mise sur la formation par apprentissage et son développement. Un mode de formation qui répond le mieux aux besoins de l’entreprise en termes de ressources humaines, assurent les experts. «Dans le cadre de la stratégie du gouvernement, nous œuvrons à former près de 70% du nombre global des stagiaires du secteur avec la formation par apprentissage, et ce, avec l’implication des différents secteurs d’activité», affirme Mohamed Mebarki. Selon lui, le développement de ce mode de formation est aujourd’hui un «axe prioritaire» du plan d’action du secteur 2015/2019. Intervenant, hier, lors de la conférence régionale sur l’apprentissage, tenue à l’Ecole supérieure de l’hôtellerie et de la restauration (ESHRA) à Alger, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a indiqué Un avant-projet de loi pour l’apprentissage Un avant-projet de loi relatif à l’apprentissage a été préparé pour consolider et enrichir ce mode de formation. Selon le sous-directeur chargé de l'apprentissage au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Bettache, ce texte de loi compte plusieurs points «positifs» au profit de l’apprenti et du maître d’apprentissage. Et de citer ainsi le congé de maternité qui sera accordé aux femmes apprenties enceintes et le droit au congé scolaire, fixé à six semaines par an. S’agissant des droits des apprentis mineurs, «l’avant-projet de loi a fait la part des choses entre les apprentis mineurs et les apprentis majeurs», assure Mohamed Bettache. A titre d’exemple, les apprentis mineurs qui travaillent après les cours, à l’exemple des domaines de la boulangerie et de la pâtisserie, devraient obtenir une autorisation de l’inspection du travail de la circonscription de compétence afin, dit-il, «de leur assurer une protection». Selon lui, cet avant-projet de loi prévoit également l’octroi d’une prime aux maîtres d’apprentissage et ce dans le cadre des «mesures incitatives». Ry. N. Actualité Le Soir d’Algérie Mardi 29 décembre 2015 - PAGE SELON LUI, SONATRACH, SONELGAZ, EL HADJAR ET SNVI NE SERONT PAS PRIVATISÉS Abdesselam Bouchouareb répond aux «19» Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a saisi l’occasion de son passage hier à la Radio nationale, pour répondre aux animateurs du groupe des «19-4» qui, la veille, ont critiqué les dispositions de la loi de finances 2016 qualifiée de menace sur le caractère souverain et social de l’Etat algérien. Younès Djama - Alger (Le Soir) Bouchouareb, invité au Forum de la Radio Chaîne 1, a tenu à répondre sur ces deux aspects en soulignant que l’Etat n’a pas renoncé à la politique des subventions, qui fonde le caractère social de l’Etat, et dont le montant est de 184 000 milliards de centimes (1 840 milliards DA) ce qui représente 10% du produit intérieur brut. Il a également fait savoir que dans le cadre de la LF2016, 40% du budget de l’Etat sera consacré à l’investissement public et 20% ira aux subventions en faveur du citoyen. «Il est vrai que nous sommes dans une crise et nos revenus ont reculé de 40%. Malgré cela, nous Bouchouareb : «l’année 2016 sera celle des mines» C’est ce qu’a fait savoir Abdesselam Bouchouareb qui a rappelé que la loi de finances 2016 est venue avec deux dispositions en faveur de la promotion de ce secteur. À ce propos, le ministre de l’Industrie et des Mines a révélé que le gouvernement est accompagné par un célèbre laboratoire canadien dans la mise en valeur du gisement de fer de Gara Djebilet. L’étude réalisée par ledit laboratoire a confirmé que le taux de phosphore dans ce minerai est de 0,8%, ce qui rend improbable sa commercialisation. Un travail a été entrepris en vue de ramener ce taux à 0,1%. «Grâce à un travail de laboratoire, nous avons pu ramener ce niveau à 0,03% bien inférieur au taux visé. Technologiquement, nous avons la capacité de réduire le taux de phosphore dans le fer», affirme le ministre qui ajoute que le laboratoire canadien a pu déterminer le taux de fer dans le gisement et qu’il a évalué à 63%. Une phase pilote sera lancée en vue de déterminer la méthode réelle de réduction du phosphore dans le fer à Gara Djebilet. Les résultats de l’expertise sont attendus pour juin 2016. Y. D. LICENCES D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION La mise en œuvre du dispositif sera souple, selon Belaïb La mise en œuvre du dispositif des licences d’importation et des licences d’exportation sera «souple», assurait hier le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques et représentants d’associations patronales, organisée hier au Palais des expositions (Pins-Maritimes) et en marge de la 24e Foire de la production nationale, le ministre du Commerce a indiqué que le dispositif des licences ne concernera pas tous les produits importés ou exportés. Il concernera en fait certains produits dont la liste sera arrêtée d’ici deux semaines, dans le cadre de la concertation intersectorielle et avec l’establishment économique. Outre les produits d’importation relevant des secteurs économiques et soumis automatiquement au régime des licences, il s’agit des produits contingentés dans le cadre de l’accord d’association avec l’Union européenne et qui seront régis dès janvier 2016 au régime des licences non automatiques. A ce propos, Bakhti Belaïb a indiqué que ces produits agricoles ou agricoles transformés représentent un coût de l’ordre de 1 milliard d’euros. Les licences d’importation non automatiques concerneront également trois produits, soit les véhicules, les ciments Portland et le rond à béton dont la facture avoisine les 4 à 5 milliards de dollars. Tout en considérant que cette liste de produits éligible est une première liste, pouvant être modulable, révisable par la suite, sur la base de la concertation et sur la base des données sectorielles (quantités, besoins), Bakhti Belaïb tiendra à préciser que le dispositif des licences notamment non automatiques «ne sera pas imposé» mais sera opérationnel selon les «sollicitations» des opérateurs. Comme ce dispositif est «globalement conforme» à la réglementation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relèvera-t-il, répondant ainsi indirectement à certaines appréhensions exprimées par la partie européenne. Notons également que le ministre du Commerce qui explicitera les modes de répartition des contingents écarte pour le moment l’application du système FIFO (premier arrivé, premier servi) et que l’activité de l’importateur ainsi que sa situation fiscale et douanière seront également considérées. Concernant les licences d’exportation, Bakhti Belaïb expliquera que le dispositif ne sera pas imposé mais concernera des produits dont la nature reste à arrêter même s’il devrait s’agir de produits dont l’ouvraison est possible localement ainsi que certaines matières sujettes à spéculation. Par ailleurs, le ministre du Commerce a indiqué que la liste des produits éligibles au crédit à la consommation sera arrêtée d’ici la deuxième décade de janvier 2016. C. B. continuerons dans notre politique sociale», a indiqué Bouchouareb. Il a qualifié de «non responsable» le discours des détracteurs de la loi de finances 2016 à leur tête la patronne du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Le message est aussi destiné aux 91 députés de différentes obédiences politiques qui ont adressé une lettre au président de la République appelant ce dernier à ne pas signer le texte de loi. «Ils veulent nous faire revenir aux années 1990. Le Président qui ne signe pas la LF2016 ? Cela veut dire que dès janvier 2016 les travailleurs ne toucheront pas leurs salaires», a estimé Bouchouareb. L’autre axe sur lequel s’est appesanti le ministre, le controversé article 66 relatif à l’ouverture de capital des entreprises publiques à hauteur de 66%. A ce sujet, Bouchouareb a estimé que cet article est venu mettre fin à la privatisation tous azimuts décidée en 2001 par l’ancien ministre Abdelhamid Temmar. «A travers la disposition 66 de la LF 2016, nous avons introduit le concept de partenariat au lieu de privatisation», a énoncé Bouchouareb qui pointe la modestie des PME en Algérie. «90% de nos PME ne parviennent pas à dépasser 2 milliards de dollars de chiffres d’affaires. Le partenariat permettra à ces entreprises d’augmenter leur CA», a indiqué l’invité de la radio. Selon Bouchouareb, ceux qui assimilent l’article 66 à une privatisation, font preuve d’une méconnaissance des mécanismes la régissant. «Ils ne connaissent pas les lois qui régissent Sonatrach. Ni moi, ni même le Premier ministre ne pouvons ouvrir son capital. Sauf le président de la République qui en a la latitude via un décret», explique Bouchouareb qui ajoute que cette règle est aussi valable pour Sonelgaz, El Hadjar, SNVI, etc. A ce titre, il a rappelé le plan d’urgence d’un montant d’un milliard de dollars validé par le Conseil des participations de l’Etat en faveur de la SNVI. 5 «Après que nous avons injecté des sommes importantes d’argent, nous allons les privatiser. Est-ce raisonnable ?», interroge le ministre qui rappelle qu’aucun investisseur n’acceptera de racheter une entreprise comme la SNVI dont les dettes s’élèvent à 1500 milliards de centimes. Idem pour El Hadjar. Et dans une pique adressée à Louisa Hanoune, qu’il ne cite pas nommément, Abdesselam Bouchouareb, qui accuse celle-ci de faire dans la récupération politicienne, affirme : «Si tu vises à créer des conflits politiques dans la perspective des joutes électorales à venir, cellesci sont encore loin et la présidentielle est pour 2019». Y. D. Usine Peugeot : le contrat sera signé en février prochain Sur le registre automobile, Bouchouareb a annoncé que le groupe italien Fiat a jeté son dévolu sur la wilaya d’Annaba en vue d’installer son projet industriel de montage de véhicules. Ce projet industriel s’ajoutera à d’autres en cours ou en prévision, en l’occurrence Nissan, Hyundai, Iveco (Bouira), et une marque chinoise dont l’identité n’a pas été dévoilée. S’agissant du constructeur français Peugeot, Bouchouareb a déclaré que le contrat pour la réalisation d’une usine de montage dans la wilaya d’Oran sera signé en février prochain lors d’une cérémonie officielle en présence des deux Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Manuel Valls. «Le foncier industriel a été dégagé et nous avons exigé 40% de taux d’intégration», a indiqué le ministre. Y. D. «Les crédits Ansej ne seront pas suspendus» MOHAMED GHAZI À BLIDA : Alors qu’il a mis fin à la rumeur quant à la suspension des crédits Ansej au profit des jeunes en raison de la crise financière, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, a tenu hier, lors de sa visite de travail effectuée à Blida, à lever le voile sur les «tumultes» inhérents à la création de 90 mille entreprises en 2016 pour lesquelles «d’aucuns avaient émis le doute sur la possibilité de concrétiser ce projet». Ainsi, il dira que le président de la République a décidé de ne pas toucher aux dispositifs de l’Ansej et de la Cnac malgré la chute des prix du pétrole, d’où la décision de créer 60 000 entreprises Ansej et 30 000 de la Cnac.Par ailleurs, il a fait savoir qu’il va y avoir plus de facilités dans les procédures d’obtention de crédits bancaires destinés aux créateurs d’emplois par le biais de l’Ansej tout comme il leur sera consacré un taux de 20% en terme d’octroi de marchés, et ce pour permettre à ces entreprises, ajoutera le ministre, de vivre aussi longtemps que possible et de créer des richesses. Pour ce faire, il s’adressera aux diplômés d’universités et de centres de formation professionnelle pour les inviter à tirer profit des avantages offerts par l’Etat et créer leurs propres entreprises qui seront à même de contribuer à relever l’économie nationale. De son côté, le secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid SidiSaïd, qui a accompagné le ministre dans sa visite, a exhor- té à consommer algérien pour sauver l’économie du pays en réduisant les importations surtout en ces moments de disette, insistera-t-il. Pour lui, les entreprises issues des dispositifs de l’Ansej constituent le 1/3 de la force économique algérienne et tous leurs produits sont de fabrication locale. Dans son allocution, Abdelmadjid Sidi-Saïd n’hésitera pas à raconter une anecdote, celle d’un syndicaliste français qui lui a confié que chaque véhicule français vendu permettra de sauvegarder cinq postes d’emploi en France. M. B. Appel à boycotter l’importation de la semence de classe A FILIÈRE DE LA POMME DE TERRE Réunis dimanche dans la matinée au niveau de la Chambre de l’agriculture, les tenants de la filière de la pomme de terre de consommation et de semences qui exploitent plus de 20 000 ha pour les deux saisons ont soulevé moult problèmes auxquels ils sont confrontés mais aussi des problèmes qui nuisent à l’économie nationale. Il a été question de l’importation de la semence de la classe A, une semence qui, affirment-ils, est largement produite en Algérie et en quantité suffisante pour satisfaire tous les besoins de la culture de ce fécule. «Pourtant, certains hauts responsables clament qu’il faut acheter algérien et que l’importation de produits fabriqués en Algérie est interdite dorénavant, mais cela continue au détriment de nos producteurs», a-t-on dit. Aussi, ils demandent aux instances concernées de stopper immédiatement ces importations et même d’interdire leur commercialisation. Aux producteurs de pomme de terre de toutes les régions du pays, ils les prient de boycotter les semences de cette classe. Les classe E et S E ne sont pas concernées. Certains ont soulevé un autre problème de taille que les producteurs de pomme de terre rencontrent avec la Société de gestion et de participation (S G P) Proda. Selon différents intervenants, de très nombreux producteurs qui ont vendu leurs produits n’ont pas été payés à ce jour. Cette situation les met en difficulté à faire face aux frais que nécessitent les cultures de saison, une situation, disent-ils, qui les oblige à brader leur récolte et à s’endetter. La société Proda n’est pas la seule à ne pas avoir honoré ses engagements affirment-ils puisque l’ONLV (Office national de légumes et de viandes) ne leur a pas payé les semences qu’ils lui ont vendues. Aussi, ils prient les autorités concernées d’intervenir pour que leurs dus soient payés dans les meilleurs délais. Un des participants à cette réunion, gros producteur, a soulevé un autre problème concernant le devenir des agriculteurs. Il constate que ce phénomène rarissime, mais quand même existant en Algérie, est le fait qu’il y a plus de commerçants de produits agricoles que de producteurs car le nombre de ces producteurs ne cesse de diminuer. L’intervenant attribue ce phénomène au fait que la situation sociale des agriculteurs n’est pas convenablement prise en charge par l’Etat. Il constate que l’agriculteur perçoit seulement une allocation «vieillesse» dérisoire en fin de carrière, pas même d’allocations familiales. Cet état de fait constate-t-il génère un désintéressement considérable des jeunes à s’investir dans la production agricole. De ce fait, affirme l’intervenant, il devient urgent que l’aspect social de la carrière de l’agriculteur soit pris en considération car il y va du devenir de l'agriculture en Algérie. D’ailleurs à ce sujet, le Premier ministre A. Sellal lors de la dernière visite effectuée à Aïn Defla n’a-t-il pas fait part de son étonnement lorsque à Biskra, on lui avait demandé d’importer de la main-d’oeuvre chinoise pour répondre aux besoins des travaux agricoles. Un autre tenant de la filière s’est demandé «si des réformes ne sont pas introduites pour valoriser le travailleur agricole, pourra-t-on un jour accéder à l’autosatisfaction et à l’autosuffisance des besoins du pays en produits agricoles vitaux pour la population algérienne» ? Karim O. Régions Le Soir d’Algérie Flagrant délit de corruption CHLEF Hier, un fonctionnaire des services de biens de l'Etat a été surpris en train de recevoir une somme de 15 000 DA de la part d'un citoyen. Ce dernier avait déposé un dossier de régularisation d'un acte de propriété relatif à un terrain. Il s'est vu proposer par un agent indélicat le versement d'un montant pour accélérer la procédure. La victime de ces agissements a informé les services de sécurité qui ont confondu le fonctionnaire en flagrant délit de recevoir la somme exigée. Après les procédures d'usage, le mis en cause a été présenté au procureur de la République de Chlef. Medjdoub Ali Décès d’un jeune homme lors d’une dispute MOSTAGANEM Un jeune homme a été tué par son compagnon au cours d’une rixe violente à Mazagran, à quelque 4 km de la ville de Mostaganem, dans la nuit de dimanche dernier. La victime B. Abderrahmane, âgée de 22 ans, a été mortellement poignardée avec une arme blanche et a succombé à ses blessures peu après son évacuation aux UMC. L’auteur de ce crime s’est enfui dans un premier temps avant d’être arrêté par la police. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce crime. A. B. 6 Une vache fait le buzz sur le net Mardi 29 décembre 2015 - PAGE BOUIRA A travers une vidéo postée par un internaute au début du mois de décembre, la jeune vache de Latef Yahia a défrayé la chronique et déclenché des émules sur la Toile. Le propriétaire, éleveur et agriculteur de son état, vivant dans une petite localité relevant de la commune de Aïn Turk, à quelques encablures de Bouira, raconte sa mésaventure : «J’ai acheté cette jeune vache de dix mois le 5 décembre, arrivé à la maison, et alors que je m’apprêtais à ouvrir la porte de l’étable, la bête a réussi à me déstabiliser puis a pris la poudre d’escampette. Je me suis mis à sa poursuite en voiture avec mon neveu à travers les villages environnants ; Aïn Turk, Iguettafen, Ounessiss, mais point de vache, elle avait complètement disparu. Par la suite, des riverains du coin nous ont appris que notre animal avait réussi à accéder à l’autoroute Est-Ouest et là, c’était le drame.» Pour retrouver sa bête, Yahia a longé l’autoroute en allant vers l’est mais en vain. Arrivé vers l’entrée est de la ville, et en perte d’espoir, notre agriculteur trouve pourtant des indices auprès des commerçants de Oued Edhous qui lui affirment qu’une vache avait bien emprunté ce chemin mais que «son propriétaire», un camionneur, avait réussi à la récupérer. Le malheureux, réalisant le larcin dont il avait été victime et n’ayant plus d’autre choix, se dirige vers la brigade de gendarmerie fixe qui se trouve non loin de là, et comble de la stupéfaction, les gendarmes aussi ont aperçu la vache qui se baladait là mais qui a été récupérée par son «propriétaire». Avertis de l’affaire, les agents n’ont rien trouvé à dire que de regretter leur ignorance et de demander au vrai propriétaire de commencer à glaner les informa- tions pour faire tomber les voleurs. Une mésaventure qui porte à rire mais qui n’enchante guère notre éleveur qui ne démord pas et qui cherche toujours à récupérer sa vache. D’autant plus qu’une vidéo publiée sur Youtube et Facebook, intitulée «une vache se balade sur l’autoroute» a déchaîné les «like» et les partages. Ainsi, Latef Yahia lance un ultime appel à témoins à quiconque possède la moindre information ou indice pouvant l’aider à démasquer les malfrats qui se sont emparés de sa vache de lui faire signe et promet à celui ou celle qui l’y aidera une belle récompense. Katya Kaci niques, laboratoires d'analyses, centre d’hémodialyse et autres). Ainsi, les responsables sont aujourd'hui chargés d’accélérer la cadence de réalisation des œuvres et de veiller à la consolidation et à l'aménagement des voies et des trajectoires de façon à pallier tout aléa, en l'occurrence les risques de glissements de ter- rain qui pourraient survenir en cours de travaux. Par ailleurs, M. Mostafa Layadi a instruit les parties concernées à se montrer plus coopératives et plus efficaces et a mis en garde contre toute négligence ou retard car cela entraînerait parmi moult autres désagréments un alourdissement du coût du projet. M. L. Un projet à la traîne VOIE DE CONTOURNEMENT NORD DE LA VILLE DE MÉDÉA Le projet en question est décisif pour l'économie de la wilaya mais pas seulement car une fois réalisé, il devrait contribuer aussi d'une façon conséquente à désengorger le centreville des poids lourds et autres véhicules de gros tonnage. Sur un tronçon de pas plus de 11 km censé assurer la jonction entre la RN1 et la RN18 et faire foi de raccourci pour les usagers de cet axe routier, on constate le retard accusé quant à la réalisation de ce projet. Le wali, en visite d'inspection sur le site, n'a pas caché son mécontentement estimant que si l'étude technique avait été faite de façon plus approfondie et plus rigoureuse, il n'y aurait pas eu autant d’empêtrements et de contretemps. Ainsi, les bureaux d'études ont été sommés de redresser la situation sans délai et de faire preuve de plus de professionnalisme et de perspicacité cette fois-ci. Le chef de l'exécutif a durci le ton et n'a pas «mâché ses mots» pour déclarer qu'aucune défaillance ne serait tolérée dorénavant, surtout que ce projet est d'une extrême importance et qu'il devrait entre autres désenclaver des populations et 55 harragas interceptés en une seule journée ANNABA Au total, 55 harragas entassés dans trois embarcations de fortune ont été interceptés à différentes heures de la journée d’hier lundi au large de Ras El Hamra (Annaba) par les gardes-côtes du groupement de Annaba. Le premier groupe composé de 17 harragas avait pris la mer de la plage de la Caroube à 1h du matin. Le deuxième d’un effectif de 21 harragas l’avait suivi de la même plage à une heure d’intervalle alors que le troisième groupe, comptant quelque 17 autres harragas s’est lancé tranquillement de la plage de Oued Bagrat en pleine journée vers 10 h du matin. Les trois groupes ont été interceptés quelques heures seulement du début de leur aventure en mer. Trois mineurs et une jeune fille figurent parmi les 55 harragas dont l’âge se situe entre 16 et 34 ans. Durant les 25 premiers jours du mois de décembre courant, pas moins de 206 harragas ont été déjà interceptés par les gardes-côtes de Annaba auxquels s’ajouteront les 55 d’hier lundi. Un chiffre effarant en seulement 28 jours ! Et cela sans compter les dizaines de harragas de Annaba arrivés à «bon port», ce même mois de décembre sur les côtes sardes (Italie) et qui ont informé leurs parents de «la réussite de leur traversée». A. Bouacha dégager également des poches foncières qui pourraient servir d'assises à des projets d'intérêt humanitaire tels que des hôtels, des infrastructures de santé (cli- Le petit bourg de Messaïdia, un douar mal loti RELIZANE Les habitants de Messaïdia, relevant administrativement de la commune de Belacel-Bouzegza rattachée à la daïra d’El Matmar dans la wilaya de Relizane, viennent encore une fois de saisir les autorités de la wilaya en raison de la situation précaire du cadre de vie. Selon la représentation du quartier, l’état déplorable des conditions de vie ne permet pas aux nombreuses familles de vivre convenablement, d’où la «hogra» instantanée. Les routes sont impraticables en été comme en hiver et l’éclairage public est entièrement défectueux tandis que le village ne dispose d’aucune infrastructure pour les jeunes. A cause de SIDI-BEL-ABBÈS l’état des routes qui représente un danger constant pour les écoliers, le transport fait largement défaut. Une pétition en ce sens a été transmise à qui de droit par la population de ce hameau dépourvu de toutes les installations. Selon toujours nos interlocuteurs, plusieurs correspondances ont été adressées aux communaux mais sans suite. A. Rahmane L’APC de Hassi Zahana fermée par les écartés de la distribution des logements sociaux Depuis plusieurs jours, la localité de Hassi Zahana est en proie à un mouvement de contestation suite à l’affichage de la liste des 50 logements sociaux. En effet, depuis près d’une semaine les écartés de cette distribution de logements sociaux continuent à observer des sit-in devant le siège de l’APC qu’ils ont fini par fermer dans la journée du lundi au public tout en empêchant, élus et agents d’y pénétrer pour rejoindre leurs postes de travail. Ils ont tenté il y a quelques jours de fermer la RN 7 reliant Sidi-Bel-Abbès à Tlemcen mais les éléments de la gendarmerie qui ont été déployés sur les lieux les ont empêchés de paralyser la circulation. Echouant dans cette tentative, ils ont fermé l’APC. Les contestataires crient à l’injustice dans cette distribution. Bien qu’ils aient été reçus à la fin de la semaine écoulée par le chef de daïra, les manifestants ne veulent pas renoncer à leur contestation depuis plusieurs jours et les autorités font face à une ténacité difficile à convaincre. A. M. Arrestation de la bande spécialisée dans le vol par effraction EL TARF Les habitants de la ville balnéaire d’El Kala peuvent enfin respirer à pleins poumons. En effet, les éléments de la brigade judiciaire de la Sûreté de la daïra d’El Kala ont réussi à mettre la main sur une bande de malfaiteurs composée de trois personnes, âgées entre 23 et 30 ans, et spécialisée dans le vol par effraction de villas et d’appartements. Selon le communiqué de la cellule de communication, cette affaire a pu être dénouée grâce au système de reconnaissance d’empreintes «Afis» utilisé, spécialement, par la police scientifique. Les policiers ont, par ailleurs, réussi à récupérer tous les objets volés, alors que les membres de cette bande qui ne sévira plus dans la ville d’El Kala, ont été tous écroués, est-il mentionné dans ledit communiqué. Daoud Allam Le Soir d’Algérie Régions La diplomatie algérienne sous le Président défunt Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 25e ÉDITION DU COLLOQUE SUR HOUARI BOUMEDIÈNE À MILA Ainsi, la Maison de la culture Moubarak-El-Mili a accueilli, deux jours durant, les 27 et 28 décembre en cours, les travaux de ce colloque qui ont été rehaussés par la présence et les interventions respectives de Son Excellence, l’ ambassadeur de la Palestine en Algérie, Louay Aïssa, ainsi que l’ancien chef du gouvernement et chef de la délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Lamine Ahmed, qui ont tous deux mis l’accent sur l’action de Boumediène en faveur des mouvements de libé- ration et des opérations de décolonisation à travers le monde. Beaucoup d’invités, particulièrement des jeunes venus de différentes wilayas, ont tenu à prendre part à ce colloque pour «témoigner leur fidélité aux idéaux des chouhada et des héros de la patrie, dont le défunt président Boumediène au passé glorieux durant la Révolution comme dans l’édification du pays», a souligné dans son allocution le secrétaire général de l’UNJA, Tahar Kaïs. Dans son allocution d’ouverture, Madani Fouatih Photo : DR La wilaya de Mila a été choisie, cette année, pour accueillir les assises de la 25e édition du colloque national sur le président défunt Houari Boumediène, en commémoration du 37e anniversaire de sa disparition ; un colloque qui a eu pour thème «La diplomatie algérienne à l’ère du Président défunt.» Abderrahmane, wali de Mila, a indiqué que l’Algérie est «fière de ses fils de la carrure de Houari Boumediène dont le leitmotiv était ‘’construire un Etat qui ne disparaît pas avec la mort des hommes’’». Une exposition photos, des documentaires sur la vie et l’œuvre de l’homme, du révolutionnaire et du Président ont été projetés à l’intention des participants, ainsi qu’un rassemblement de solidarité et de soutien au long de son cours ; les produits sont destinés à la consommation des populations vivant sur les deux rives. A signaler aussi que l’utilisation des pesticides et des engrais, par lessivage des sols, vient accentuer le degré de pollution du Chelif déjà hautement pollué par les rejets des eaux usées de toutes les agglomérations installées sur les 2 rives, surtout que par ces temps où les pluies se sont raréfiées, les lâchers des barrages sont devenus un luxe. Par ailleurs, l’utilisation à outrance et anarchique des engrais et des pesticides affecte non seulement le Chelif mais aussi les nappes aquifères comme l’ont démontré plusieurs études scientifiques qui ont révélé que la présence de nitrates a atteint des normes inadmissibles. Selon un élu de l’APC de Aïn Soltane, des études ont été faites pour trouver une solutions mais celles-ci sont restées depuis des années au stade des études. Le grand problème, nous a-t-on indiqué, est qu’en zone éparse les agglomérations se situent en dessous du niveau du lit du Chelif. La solution idéale donc, selon notre interlocuteur, est la réalisation d’une fosse septique, d’une grande capacité qui serait accouplée à une station d’épuration des eaux usées. Cependant par ces temps de crise financière, ce projet n’est pas pour demain. 7 aux peuples palestinien et sahraoui a été tenu, dans la foulée. Des sorties guidées à l’intention des invités ont été organisées à destination du grand barrage de Béni Haroun, de la Zaouia El Hamlaouia à Oued Seguen et des sources thermales de Teleghma. Il a été prévu, également, la baptisation du barrage réservoir et l’organisation d’une campagne de reboisement tout autour et enfin, une soirée artistique au niveau de la salle de spectacles de la Maison de la culture. A signaler que beaucoup d’invités ont fait le déplacement permettant ainsi à Mila d’être mise sous les feux de la rampe, le temps d’un colloque, sur la vie et l’œuvre d’un Président hors norme ! A. M’haïmoud La problématique des eaux usées AÏN SOLTANE (AÏN DEFLA) Enserrée entre les communes de Khemis Miliana et Djendel, la commune de Aïn Soltane comptait 23 848 âmes à la fin de l’année 2014. Sa population est regroupée dans 9 quartiers de l’agglomération du chef-lieu, dans 3 agglomérations secondaires et 10 autres agglomérations en zone éparse. Autre donnée qui caractérise la commune de Aïn Soltane, la RN 18 qui relie Khemis Miliana à Djendel, la partage en 2 secteurs éloignés l’un de l’autre, le cheflieu avec ses quartiers, au nord, à flanc de montagne et la zone éparse au sud de la RN 18. Sur les 2 rives du Chelif. Aïn Soltane se trouve confrontée à un problème majeur, celui de l’assainissement et l’évacuation des eaux usées. Si le chef-lieu est doté d’un réseau d’assainissement, ce n’est pas le cas des 9 agglomérations en zone éparse, au sud de la RN18, où pratiquement chaque foyer s’est doté d’une fosse septique, on en compte plus de 6 000, nous a-t-on indiqué. A ce sujet, il y a lieu de signaler que toutes les eaux usées du chef-lieu sont canalisées et vont se déverser directement dans le Chelif. Le Chelif qui est déjà hautement pollué et dont les eaux sont utilisées pour l’irrigation sauvage des maraîchages tout Les ralentisseurs au cœur du problème de la circulation routière TIPASA Malgré que des dispositions avaient été prises au niveau de certaines contrées de la wilaya de Tipasa, pour la suppression des ralentisseurs anarchiques, force est de constater que des particuliers s’arrogent le droit d’ériger devant leurs domiciles des dos-d’âne, quelquefois disproportionnés qui engendrent des dégâts conséquents pour les automobilistes, au grand dam des élus locaux. Il y a quelque temps de cela, des citoyens avaient salué la disparition de plusieurs ralentisseurs sur les tronçons routiers des villes de la wilaya de Tipasa qui furent surprises par l’éradication inopinée de ces ralentisseurs appelés communément «dosd’âne», érigés au mépris des lois et de la réglementation sur l’usage des ralentisseurs et les conditions de leur implantation à tra- vers le décret exécutif du 29 décembre 2005. Rappelons que ce décret indique que «ces ralentisseurs sont soumis à l’autorisation préalable du wali et qu’ils doivent s’insérer dans un schéma d’aménagement global et leur choix devra être de dernier recours.» On nous révèle, en outre, que «le décret exécutif du 29 décembre 2005 est formel. Il indique qu’en agglomération, les ralentisseurs sont interdits sur les voies à grande circulation, dans les virages et à la sortie de ces derniers». Plus grave ces «dos-d’âne» sont érigés en violation des préoccupations des automobilistes qui voient leurs véhicules gravement malmenés ou endommagés. L’autre stratégie adoptée par les revendeurs à la sauvette, c’est de s’installer, juste sur les ralentisseurs, pour la revente de la pomme de terre, des oranges et autres produits. Le cas des ralentisseurs de Rahaba à Hadjout et de Nador à Tipasa, de Cochard à Cherchell et de Sidi Moussa à Sidi Amar sont éloquents. Tous les commerces illégaux sont installés sur ces ralentisseurs, au mépris de la loi et des élus locaux, qui semblent insensibles ou non concernés par ce phénomène. Personne ne veut éradiquer ce phénomène, excepté lors des tournées épisodiques du chef de l’exécutif. Il a été constaté par ailleurs que la plupart des délinquants utilisent ces ralentisseurs pour agresser les automobilistes. Le cas des dernières agressions sur la route de Zéralda est éloquent, malgré que les conducteurs, des sportifs de Cherchell, avaient réussi à mettre en fuite une bande de quatre délinquants. Houari Larbi Toujours selon notre interlocuteur, en l’absence d’un réseau d’assainissement réhabilité, l’installation du réseau de distribution de gaz naturel auquel Aïn Soltane est connectée se trouve bloquée. Il en est de même pour la réhabilitation du réseau routier. Pourtant Aïn Soltane est appelée à devenir une agglomération stratégique une fois la nouvelle voie de chemin de fer achevée et la mise en service du gigantesque diffuseur en cours de réalisation à partir de l’autoroute qui passe à l’est de la commune. Karim O. AÏN-TÉMOUCHENT Salon du livre, des réductions de plus de 200 dinars Le Centre islamique implanté au boulevard principal du 1erNovembre, à proximité du siège de l'APC au chef-lieu de wilaya, en collaboration avec l'entreprise Kawtar d'Oran, organise un Salon du livre, où plus de 5 000 livres sont exposés au large public pour une période de 15 jours, plusieurs ouvrages traitant entre autres les volets religieux, culturel, scientifique et scolaire, ainsi que des CD pour les scolarisés et les étudiants. La particularité de ce Salon est que des réductions sont consenties sur les livres allant de 50 à 200 dinars, et ce, pour encourager les bibliophiles à acheter des ouvrages. S. B. L’audience aura-t-elle lieu ? Le Soir d’Algérie Contribution Dans un pays imaginaire que le commun des lecteurs n’aura aucune peine à reconnaître, le peuple, toutes catégories sociales confondues, est sur le point d’être reçu en audience par le Gouverneur, selon des informations dont on attend d’un moment à un autre la confirmation. Connu depuis l’origine des temps pour ses révoltes chaque fois recommencées jusqu’à l’ultime combat libérateur lorsqu’il s’agit de s’affranchir de l’occupation étrangère, mais sitôt son indépendance reconquise, par ses inquiétants silences dont la mutation en colère peut surprendre à tout instant aussi bien les analystes les plus avertis qui croient voir un fleuve tranquille là où des courants contraires se préparent à émerger et à tout emporter sur leur passage, que des gouvernants qui ont pris le risque d’échanger le manuel de la bonne gouvernance contre le vieil almanach des recettes de la ruse, il faut savoir que le peuple a fait preuve, cette fois-ci, d’une immense patience. Mais pourquoi donc le peuple a-t-il éprouvé soudain le besoin de solliciter gement partagés ? Sans convoquer les invasions lointaines qui ont gravé à coups d’épée et de sabots leurs empreintes dans les esprits et dans les corps, il suffit de revisiter la longue «présence» ottomane dont le raffinement des réalisations architecturales et l’art de vivre qui ont fait le bonheur des artistes peintres et des musiciens ne doivent pas cacher la cruauté de la gouvernance qui tranchait au moindre soupçon et sans distinction la tête des gens de la cour et de la plèbe, de remonter le cours sanglant de l’occupation française «inaugurée» à coups de canon, d’enfûmades, de vols massifs en nature et en espèces, de viols des biens et des personnes, qui va durer plus d’un siècle en réaction, lit-on dans les livres d’histoire, à «l’affront» causé à l’honneur de la France par un Certains disent qu’il faut chercher une première explication dans le respect que le peuple voue malgré tout à ce Gouverneur au parcours personnel et historique exceptionnel à plus d’un titre, et qui, quelles que soient les critiques d’une opposition qui est dans son rôle lorsqu’elle se démarque de toute invective et s’élève par les seules armes de ses arguments au rang d’une alternative crédible, restera sans doute dans l’histoire. une audience auprès de celui qu’il a élu et à maintes reprises réélu ? Est-ce pour renouveler sa confiance au maître du palais, s’assurer de sa présence physique permanente au poste de pilotage, s’inquiéter de son état de santé, dire son inquiétude devant telle ou telle dérive dans la gestion des affaires publiques, apporter son soutien à toute action qui en effacerait les traces ? Le peuple a-t-il pris cette initiative de son propre chef ou a-t-il été inspiré par des acteurs qui se cacheraient toujours derrière le rideau même partis en retraite, comme le suggère jusqu’à l’obsession, un «érudit» en formules assassines qui fait grimper à lui seul le tirage de journaux annoncés la veille au bord du dépôt de bilan, et qui enflamme la scène politique par des mots qui claquent comme des morceaux de silex, sans crainte d’allumer un jour une grosse étincelle dans la rue ? Dans ce pays au passé plusieurs fois millénaire que la nature a comblé de ses richesses au point d’en faire un paradis avant l’Heure, où la diversité des paysages vous emportent par leur beauté et leurs parfums jusqu’à l’ivresse totale, dans ce vaste musée à ciel ouvert étalant à perte de vue de fabuleux trésors préhistoriques et historiques, pourquoi donc «les matins calmes» sont-ils si courts et si rares, pourquoi «le besoin d’en découdre» est vécu comme une «constante nationale», et pourquoi les formules de courtoisie échangées à toute heure de la journée et davantage durant le sacré mois de Ramadhan, laissent-elles place au moindre regard et au moindre propos mal «ajustés», à des heurts d’une extrême violence verbale et physique ? Y a-t-il une ou plusieurs explications à ces «traits de caractère » lar- chasse-mouches transformé par souci d’élégance en coup d’éventail ; pour comprendre que ces deux périodes historiques d’un passé relativement récent, ne sont pas innocentes, chacune dans son registre de violences, dans le façonnement du profil d’une population forgée à la résistance contre toute forme de domination et d’injustice. Une population tantôt généreuse, tolérante et capable de miracles, tantôt hostile à elle-même jusqu’à l’autodestruction, aux yeux de laquelle l’Etat est toujours perçu dans sa seule forme répressive, et qui a fait au fil des ans de la méfiance et de la rébellion sporadique, ses «arguments favoris» contre les représentants de «l’ordre établi», même lorsque ces derniers lui remettent dans une atmosphère de kermesse les clés d’un toit pourtant longtemps attendu. A cela s’ajoute une confusion entretenue de part et d’autre entre l’administration de la chose publique qui doit être par essence «au-dessus des évènements et des hommes» pour paraphraser une formule célèbre d’un homme qui n’a pas gouverné en son nom propre — encore une anomalie — lui préférant un pseudonyme qui résonne comme un grondement de tonnerre, et le système politique du moment soumis en principe aux conditions d’un «contrat à durée déterminée», donc exposé à la critique et à la sanction des seules urnes, lorsque celles-ci ne contiennent pas bien sûr de double-fond et ne servent pas à de grotesques tours de magie des chiffres le jour des élections. Dans l’esprit des gens, il n’y a de ce fait aucune différence entre l’Etat et le mode de gouvernance en place, avec tous les dégâts que cela entraîne à la moindre confrontation. Mais laissons aux sociologues et aux chercheurs le soin de nous éclairer sur le profil psychologique et le comportement social et politique de ce peuple à la fois adulé et craint, qui s’est proclamé seul héros de la dernière guerre d’indépendance puisque c’est bien dans ses rangs, dans sa matrice, qui peut le contester, que les figures illustres de la résistance et de la lutte de libération ont vu le jour et se sont aguerris, et revenons à notre propos. Posons-nous d’abord cette question : dans quelle contrée du monde a-t-on vu un peuple tout entier demander audience à son gouverneur ? Certains disent qu’il faut chercher une première explication dans le respect que le peuple voue malgré tout à ce Gouverneur au parcours personnel et historique exceptionnel à plus d’un titre, et qui, quelles que soient les critiques d’une opposition qui est dans son rôle lorsqu’elle se démarque de toute invective et s’élève par les seules armes de ses arguments au rang d’une alternative crédible, restera sans doute dans l’histoire. Serait-ce pour son appartenance reconnue à la lutte de Libération nationale dans le statut qui fut le sien, pour son apport au rayonnement extérieur de son pays dans la période post-indépendance et plus tard, après son retour sur la scène politique à la tête de la magistrature suprême au lendemain d’une décennie de malheurs, pour son rôle décisif dans le retour progressif de la paix civile et la reconquête d’une place dans le concert des nations restée longtemps vacante ? Faut-il ajouter, pour peu que l’on préserve son objectivité au milieu d’une actualité brouillée, l’aboutissement durant ses mandats des grands projets de développement commencés antérieurement à son gouvernement ou portés par son propre programme, qui ont transformé selon les statistiques officielles et des convictions partagées, la carte du pays en matière d’habitat, d’infrastructures routières, de constructions scolaires, de pôles universitaires pour ne citer que ces têtes de chapitres, même s’il est toujours attendu d’une justice qui se proclame — il faut s’en réjouir — indépendante dans les textes, une sanction à la mesure du mal fait au pays dans sa chair et dans son image, de tous les scandales qui ont émaillé leur gestion Mrdi 29 décembre 2015 - PAGE 8 Par Boualem Aïssaoui constitutionnels des gens et de l’impartialité de la justice, de la défense du territoire et de sa souveraineté, pour pouvoir souscrire à l’exemplarité et recevoir des mains du peuple dans sa version apaisée, et pourquoi pas de l’humanité tout entière, le brevet de la bonne conduite qui ouvre les portes du Panthéon de l’Histoire. S’il n’ignore rien des affaires de corruption anciennes et actuelles rapportées et rappelées plus d’une fois par la presse, des atteintes ici et là aux droits des personnes et au droit lui-même, de la voracité des prédateurs en tout genre capables d’avaler aujourd’hui plusieurs budgets à la fois si l’on en croit certaines voix à l’intonation rocailleuse et aux convictions immuables, des combinaisons qui se mettent en place parfois dans la brutalité pour s’installer, dit-on, le moment venu, à titre individuel ou en groupe, à des postes d’influence ou de commande, des dangers intérieurs et extérieurs qui menacent de très près le pays, le peuple ne souscrit pas pour autant à la «politique du tableau noir», ni ne se range à la précipitation des uns et des autres, que ce soit dans «l’opposition à l’opposition» concept récemment inventé, ou dans l’opposition au pouvoir, qui est, avec le respect dû à ses figures patriotiques et intègres, toujours à la recherche d’une unité de pensée et d’action dans ses propres rangs. Le peuple a sa propre horloge. Il est maître de son heure. Depuis les temps noirs de son embrigadement machiavélique au nom usurpé de l’Eternel, et de l’immense tragédie dans le sang de laquelle il a été plongé et dont les plaies ne sont pas encore cicatrisées, ce peuple «imprévisible» a gagné en maturité de ce côté-là et il sait, pour revenir à l’actualité, qu’à quelques exceptions près, «errabie el arabi» s’est vite transformé partout en «takhrib el arabi» au profit de chefs d’orchestre tapis dans la fosse ou virevoltant dans le ciel qui jouent, c’est le cas de le dire, leurs propres «partitions». Mais si de ce côté-là, le corps a été globalement prémuni, l’axe du mal dont le plus simple des GPS peut localiser la source et lire le tableau de bord, est quant à lui toujours en activité, à la recherche de connections intérieures auxquelles malheureusement le mépris Au même moment, par la délivrance de certificats de présence et de bonne gouvernance, alors que cet acte ne relève nullement de leur «spécialité», ceux qui occupent une fonction élective ou exécutive et qui ont pris la liberté de s’autoproclamer porte-parole, au lieu de faire dans l’apaisement recherché, ne réussissent-ils pas par leurs propos pour le moins inattendus, à ajouter au trouble des uns et des autres ? quels qu’en soient les auteurs ? Il n’est pas faux de dire dans ce cas, que les réalisations matérielles ne constituent jamais à elles seules la preuve d’une bonne gouvernance qui doit se nourrit sans cesse, en même temps que la mise en œuvre sur le terrain de ses programmes de développement, de l’intégrité morale de ses acteurs, de la lutte sans merci contre les corrupteurs et les corrompus, de la prééminence du droit sur la ruse, du rejet de toutes formes de népotisme et de régionalisme, du respect des droits et l’arrogance des uns et des autres, l’absence de transparence dans la gestion des grandes affaires publiques, les lourds déficits en matière de communication, le silence institutionnalisé là où une seule parole peut mettre à terre toutes les rumeurs et les spéculations, offrent le meilleur des lits. C’est sans doute pour cette raison aussi que le peuple est en mode de vigilance absolue et qu’il a souhaité en référer directement au gouverneur avant d’entrer en force sur scène. Le Soir d’Algérie Un moment, il s’en est fallu de peu que le peuple retire sa demande d’audience. Il s’est posé en effet la question de savoir pourquoi le gouverneur ne reçoit ni ne consulte sur les grands dossiers d’intérêt national les représentants d’une opposition pourtant agréée et dont il connaît de surcroît les grandes figures, pourquoi il ne répond plus au cri du cœur de ceux qui ont fait ou soutenu avec enthousiasme ses différentes campagnes, qui ont travaillé longtemps sous son autorité et qui déclarent craindre, ce qui est d’une extrême gravité, que sa signature ne soit détournée dans les conditions qui sont les siennes aujourd’hui, ni à l’appel de ses compagnons de lutte d’hier qui s’inquiètent de son silence prolongé, ni aux grands médias nationaux qui souhaitent à voix basse ne plus compter parmi les seuls au monde à n’avoir pas eu le privilège de l’entendre sur des questions de leur choix, pour honorer au moins leur contrat avec l’opinion publique travaillée sans cesse par la rumeur et la manipulation. Au même moment, par la délivrance de certificats de présence et de bonne gouvernance, alors que cet acte ne relève nullement de leur «spécialité», ceux qui occupent une fonction élective ou exécutive et qui ont pris la liberté de s’autoproclamer porte-parole, au lieu de faire dans l’apaisement recherché, ne réussissent-ils pas par leurs propos pour le moins inattendus, à ajouter au trouble des uns et des autres ? Un gouverneur, dans la pleine jouissance de ses attributions et de ses moyens, peutil en effet au risque de donner raison à ceux qui doutent de son bon état physique et moral, déléguer des prérogatives sensibles qui touchent à sa propre personne et à sa magistrature en tant que premier symbole de l’Etat, et laisser disserter à demi-mots sur son carnet de santé et son aptitude à gouverner ? Peut-il par ailleurs recevoir une délégation qui compte certes en son sein d’éminents acteurs de la lutte de Libération nationale, de grands élus, d’anciens commis de l’Etat, un intellectuel à l’engagement philosophique et patriotique reconnu et salué pour ses œuvres «entêtées», un premier responsable de parti dont la parole et les actes sont à la fois controversés et respectés, en somme une délégation qui n’est l’émanation ni d’une association agréée, ni d’un parti légal, ni d’une autorité scientifique, culturelle ou sportive, ni d’une entité strictement civile, au seul motif que ses membres ne reconnaissent plus, disent-ils, l’empreinte et les choix historiques du Gouverneur dans des décisions qui engagent la stabilité et l’avenir du pays, et qu’ils souhaitent porter à sa connaissance preuves à l’appui, ce qu’ils considèrent comme de graves déviations dans le vote de certains textes de loi et des risques que cela comporte à leurs yeux pour le carac- Contribution tère social de l’Etat ? En un mot se rendre compte par eux-mêmes de sa seule et unique présence au poste de commande. S’il reçoit sur la base de cet exposé des motifs les initiateurs de cette initiative qualifiée d’apolitique et de citoyenne par ses auteurs, le Gouverneur ne reconnaît-il pas implicitement avant même de les entendre, la faillite de ceux, structures et personnels, qui sont chargés à ses côtés et dans les rangs de sa propre majorité de veiller à ce que les documents présentés à sa signature soient conformes en toutes circonstances à ses engagements électoraux, à ses orientations et à ses instructions et de l’alerter en cas d’urgence par les mécanismes institutionnels en place, sur toute tentative d’altération à un moment ou à un autre, de leur contenu ou la ville pour en lire les grandes lignes et les soumettre au débat populaire avant leur adoption démocratique et leur présentation au Gouverneur au cours de l’audience à venir. Selon des indiscrétions, le «cahier des doléances» comporterait des propositions pertinentes précédées d’un long préambule dans lequel on peut lire en signe d’avertissement, que la patience du peuple a atteint ses limites à la fois à l’égard de ceux qui menacent l’unité et l’intégrité de la magistrature suprême en parlant en son nom sans être élus à ce rang et sans que les textes constitutionnels ne leur donnent un mandat, et de ceux dans l’opposition qui se proposent de descendre dans la rue, option qui relève faut-il le rappeler, des seules prérogatives du peuple aussi loin que l’on remonte le cours de l’humanité. de leur processus d’exécution ? S’il n’accède pas à la demande de cette délégation dont la composition et la démarche singulière ont suscité de nombreux commentaires, le Gouverneur ne donne-t-il pas raison à ceux qui ont déjà soutenu que son courrier était détourné et plus grave, qu’il serait maintenu dans l’isolement par des forces occultes dont l’objectif suprême viserait à «accaparer tous les leviers de l’Etat» ? C’est en pesant le pour et le contre que le peuple, mû par un souffle invisible, a décidé avant d’entrer en scène par ses propres moyens, de solliciter dans une première étape une audience en bonne et due forme auprès du Gouverneur, persuadé que dans ce cas, les initiateurs de l’initiative citée plus haut qui a perdu chemin faisant quelques adhérents respectables ayant avoué par écrit tout simplement leur «naïveté» avant de quitter les lieux, ne trouveraient rien à dire de la légitimité de sa demande, et que le Gouverneur lui-même serait finalement libéré à ses yeux d’un casse-tête apparemment insoluble. Nuit et jour des volontaires ont enregistré en divers lieux et auprès de catégories sociales, différentes en activités et en âges, les doléances de la population, puis comme au temps de la Grèce antique, se sont dirigés vers une place centrale de Comme il y a trop de «sources bien informées» qui dissertent au nom du Gouverneur, de l’autre côté trop de partis se réclament de la voix du peuple entend-on dire parmi la foule qui s’est rappelée à l’occasion, avec nostalgie, les débats historiques d’antan de la Charte nationale version originale et version «enrichie». C’est ici que commence la liste des propositions. Pour hâter l’avènement de l’«après-pétrole», le peuple suggère que les revenus des hydrocarbures ne servent dorénavant à financer directement que le fonctionnement rationnel des services de l’Etat, l’éducation, l’enseignement et la recherche, la formation, la culture, la justice, la communication institutionnelle audiovisuelle et écrite à caractère de service public, la santé et les affaires sociales, la solidarité, la diplomatie, la défense et la sécurité; les autres secteurs d’activité devant produire les moyens de leur propre existence et davantage tenus de participer à l’effort national. A quoi sert de financer par exemple un secteur du tourisme qui connaît une instabilité vertigineuse depuis l’indépendance, qui fait lui-même du tourisme international à longueur d’année en voyageant à travers salons mondiaux et conférences sans retour de résultats, et qui peine à remplir le peu de lits dont il dis- C’est en pesant le pour et le contre que le peuple, mû par un souffle invisible, a décidé avant d’entrer en scène par ses propres moyens, de solliciter dans une première étape une audience en bonne et due forme auprès du Gouverneur, persuadé que dans ce cas, les initiateurs de l’initiative citée plus haut qui a perdu chemin faisant quelques adhérents respectables ayant avoué par écrit tout simplement leur «naïveté» avant de quitter les lieux, ne trouveraient rien à dire de la légitimité de sa demande, et que le Gouverneur luimême serait finalement libéré à ses yeux d’un casse-tête apparemment insoluble. Mardi 29 décembre 2015 - PAge 9 pose sur son propre territoire ? Le secteur du tourisme ne fait-il pas partie, si ses formidables ressources étaient exploitées par des mains expertes, loin des discours politiques qui y ont trouvé refuge, des industries durables de «l’après-pétrole» puisque son champ est encore vierge aujourd’hui ? Encourager par des mesures incitatives toutes les activités potentiellement créatrices de richesses à même de réduire les importations jusqu’à banaliser le cours forcément fluctuant du pétrole qui ne doit plus faire peur ou servir d’indice de bonne santé financière et de garantie de la paix sociale qui repose dans ce cas de figure sur un feu dormant, assurer la vérité et le contrôle des prix des produits de large consommation, lancer une campagne nationale permanente contre le gaspillage, ne devrait pas heurter les travailleurs, lit-on entre autres dans le cahier des doléances, qu’ils émargent à des organisations syndicales ou à un parti puissant par ses convictions et ses arguments et qui appelle courageusement à la séparation de l’argent et du pouvoir, même si ses détracteurs ne cessent de lui reprocher en toutes occasions, une appellation qui jure, selon eux, avec les dispositions de la loi. Il y a bien d’autres propositions dans le texte de la demande d’audience qui témoignent de la grandeur de ce peuple lorsqu’il renoue avec le débat et reprend la parole, qu’il serait long d’énumérer ici. Allons droit à l’essentiel. Fragilisé moralement par la médiatisation des informations touchant au fonctionnement interne de la sécurité nationale à l’heure où des menaces sérieuses pointent aux frontières, angoissé devant la confusion des discours sur l’Etat de l’économie en ces temps de crises, inquiet face aux annonces de «succession» avant l’heure, le peuple a souligné en conclusion et en rouge ce souhait dans la demande faite au Gouverneur : «Parlez, Monsieur le Président, dites quelque chose !» Au moment où la foule se séparait dans l’ordre, laissant la grande place de la cité dans une propreté impeccable, échangeant à profusion les salutations dont elle est coutumière sauf accident qui peut réveiller, on le sait maintenant, en une fraction de seconde le volcan qui somnole en son sein, un homme, le plus sage d’entre tous, déclara, vite applaudi : «Et si le Président se préparait à faire un message solennel au peuple sur tous les écrans de télévision à l’occasion de la présentation prochaine du projet de la nouvelle Constitution longtemps attendu ?» Sur ce, par respect pour le Gouverneur de cette fiction dont les personnages sont convoqués avec le respect dû à leur rang, toute l’assistance a décidé, confiante dans l’avenir qui ne peut pas se construire sans elle mais toujours en vigilance accrue, de reporter sur-le-champ sa demande d’audience. B. A. Un temps pour se résigner, un temps pour s’indigner Le Soir d’Algérie «Si El-Hocine est mort ‘‘ouakaf’’ et le pouvoir est mort-vivant» (Z. Zaïd) De toutes les définitions de la notion de liberté rencontrées tout au long de mes lectures et de ma vie ma préférence va à celle-ci, découverte dans mon adolescence : «La liberté c’est pouvoir s’en aller.» J’ai peu connu Aït-Ahmed, on a échangé brièvement une fois à la présidence de la République le jour où Boudiaf devait nous recevoir (mars 1992) et une seconde fois à Rome en octobre 1994 pour immédiatement diverger. Néanmoins, je crois connaître assez bien ses idées, son itinéraire, son personnage et ce qui le distingue des Contribution grandis nous aussi, élevés au-dessus de la fange dans laquelle nous pataugions et dans laquelle nous retomberons après la période de deuil. Il nous aura rappelé qu’il existait un sens du haut, une dimension occultée depuis longtemps de notre univers de définition. L’Ecclésiaste ne l’a pas dit, c’est Da Lho qui a ajouté à la complainte : «Il y a un temps pour se soumettre et un temps pour se révolter, un temps pour se résigner et un temps pour s’indigner», lui qui, à vingt ans, rédigeait déjà un essai sur la guérilla. Nous sommes une nation d’individualités qui aiment la grandeur vue dans les films, lue dans les livres d’histoire, surtout sainte, ou entendue dans les contes de grand-mère. Nous l’avons si rarement Alors que tout le destinait à prendre ses quartiers dans notre drôle de panthéon national, que nous nous attendions tous à le voir rejoindre naturellement le carré officiel où dorment les plus «illustres», Aït Ahmed a feinté tout le monde puisque c’est dans son village natal qu’il va finalement reposer pour le restant de l’éternité, loin des accointances qui lui répugneraient, même sous terre. hommes de son rang et de sa génération. Aussi ma définition favorite de la liberté me semble-t-elle lui convenir car il s’en est toujours allé de quelque part, de quelque chose, d’un pays, d’un parti, d’un gouvernement, d’une Assemblée, d’une prison, d’une affaire devenue louche ou d’une mésalliance politique. Le trait le plus remarquable de sa personnalité est là, dans son irrépressible désir d’autodétermination, dans son obsession à demeurer libre comme le vent qui balayait dans son enfance son village natal d’Ath Ahmed perché au plus haut niveau de la zone habitable du Djurdjura. Il a dû souvent rêver d’être le Max que d’aucuns disent avoir vu voler dans une fameuse chanson. La connaissait-il ? Il l’eut aimée. Alors que tout le destinait à prendre ses quartiers dans notre drôle de panthéon national, que nous nous attendions tous à le voir rejoindre naturellement le carré officiel où dorment les plus «illustres», il a feinté tout le monde puisque c’est dans son village natal qu’il va finalement reposer pour le restant de l’éternité, loin des accointances qui lui répugneraient, même sous terre. Ainsi s’en est allé une dernière fois Aït Ahmed, indifférent comme à l’accoutumée au qu’en-dira-ton et au qu’en-pensera-t-on car pleinement convaincu d’être dans son «droit d’avoir des droits». L’émotion nationale suscitée par son décès et le choix du lieu où il sera inhumé ont métamorphosé en un éclair de temps sa stature dans l’imaginaire national, un imaginaire blasé par les mesquineries et les déceptions que lui ont tant de fois infligées ceux qui, passant pour des «grands», se sont avérés être des petits. Il est devenu démesurément grand, aussi grand que l’ombre qui, à un moment de la journée, couvre l’espace visible. En projetant son ombre sur l’ensemble de l’espace algérien, il nous a croisée dans notre passé que nous ne nous figurons même pas la voir dans notre présent, que nous ne nous attendons pas à la voir en vrai chez les nôtres car elle nous incommoderait, nous dérangerait, nous renverrait à notre pusillanimité, à nos jalousies cachées, à nos petites lâchetés qui nous font quotidiennement commettre tel ou tel attentat contre le civisme. «Nul n’est meilleur que les autres ! Nous sommes tous les enfants de neuf mois !» est un credo populiste dans lequel communient tous les Algérien du berceau au tombeau. Vous connaissez l’expression «Le dernier qui s’en va ferme la porte derrière lui» ? En partant, Aït-Ahmed n’a pas fermé la porte et pourtant nous l’avons entendue claquer. Courant d’air ? Tremblement de terre concomitant ? C’est peut-être la porte du «système» qui s’est fermée comme une vengeance du sort, une Némésis, un châtiment pour ce qu’il lui a fait endurer à lui depuis l’indépendance, et beaucoup plus au peuple. De quoi je parle ? Un député en exercice, M. Hassan Aribi, a rapporté dans une émission télévisée diffusée dans la soirée du samedi 26 décembre sur la chaîne algérienne privée Beur TV qu’il aurait récemment été reçu par le général Toufik, chef des services secrets algériens pendant vingtcinq ans et jusqu’à septembre dernier, en son domicile. Il lui aurait confié que la cause principale de son limogeage serait la remise au président de la République d’un rapport établissant, preuves à l’appui, que l’ancien ministre de l’Energie a reçu sur un seul de ses comptes bancaires au titre de la corruption la somme de 198 millions de dollars, nonobstant ce qui aurait été versé sur d’autres comptes dont ceux de son épouse, de ses enfants et de l’intermédiaire Farid Bedjaoui. Le député parlait calmement, comme s’il s’agissait de banalités, alors qu’il vient de lâcher sur nos têtes l’équivalent moral de la bombe d’Hiroshima. Il avait l’air sûr de lui, débitait ses déclarations posément, comme s’il n’avait rien à craindre en dépit de l’énormité de ce qu’il apprenait à l’opinion publique. Il semblait même dire avec le sourire : j’ai été autorisé à rendre publics ces faits. Le lendemain, une dépêche tombait non pour infirmer catégoriquement les propos du député, mais pour dissuader quiconque serait tenté à l’avenir de s’exprimer au nom de l’ancien chef du DRS. Juristes, hommes de loi, hommes politiques, intellectuels, journalistes, associations de lutte contre la corruption, chambres du Parlement, ONG, Transparency International, hommes et femmes de ce pays, civils ou en tenue, tout le monde devrait, toutes affaires cessantes, exiger que la terre cesse de tourner, le pays de fonctionner et les êtres vivants de respirer jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire s’il en est. Des actes de la plus haute importance doivent intervenir sans délai ou bien l’Etat algérien va s’écrouler, entraînant le pays dans on ne sait quelle aventure. Si l’un des trois hommes ne va pas en prison, l’affaire ne saurait être close. La réduire à une péripétie de la lutte des clans, y voir la réponse de Toufik aux attaques de Tliba comme cela a été écrit, reviendrait à se voiler la face, à faire semblant de n’avoir pas vu, à enfoncer sa tête dans le sable en ignorant ce qu’on a laissé dehors. Fausse alerte ? Prémices de déballages à venir ? Luttes sournoises pour la succession ? Tout le monde s’est soumis jusqu’ici au fait du prince, aux abus incessants, aux humiliations permanentes, au spectacle à ciel ouvert de la rapine et de la prédation avec un certain fatalisme, pensant que ce n’est peut-être pas vrai, que c’est exagéré, qu’on ne sait pas où est la vraie vérité, que ça ne nous concerne pas, Mardi 29 décembre 2015 - PagE 10 Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected] ressources naturelles et ressources humaines ne s’emboîtent pas, n’interagissent pas pour donner une économie florissante. Il faut s’employer à créer immédiatement un état d’esprit manichéen, à mettre le pays devant un choix forcé entre le pourrissement à petit feu et le sursaut salvateur. Le manichéisme est dans notre situation actuelle une vertu : le «système» est derrière nous et la démocratie à conquérir devant nous. Les lignes de démarcation ne sont plus idéologiques, culturelles et religieuses mais entre le «système» et l’antisystème. Le feu est désormais dans la demeure, il faut tous y aller qui avec un seau, qui avec une brouette, qui avec une citerne… On a utilisé ces derniers jours l’expression de «dernier des Mohicans» à propos de Hocine Aït-Ahmed pour le saisir dans un rôle héroïque et légendaire, sans se soucier de vérifier si le sens de ce titre d’un roman historique célèbre du début du XIXe siècle correspond à ce qu’on espérait de la comparaison entre lui et «le dernier des Mohicans». Ce roman de l’Américain James Fenimore Cooper qui a donné lieu à plusieurs films non moins célèbres est une saga Juristes, hommes de loi, hommes politiques, intellectuels, journalistes, associations de lutte contre la corruption, chambres du Parlement, ONG, Transparency International, hommes et femmes de ce pays, civils ou en tenue, tout le monde devrait, toutes affaires cessantes, exiger que la terre cesse de tourner, le pays de fonctionner et les êtres vivants de respirer jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire s’il en est. qu’ils n’ont qu’à se déchiqueter entre eux… Mais cette attitude a-t-elle encore un sens ? Jusqu’à quand ? Les éléments de la solution espérée aux problèmes du pays sont là, sous nos yeux, sauf qu’ils ne s’assemblent pas, ne s’accordent pas, ne se combinent pas. Les ingrédients susceptibles de constituer la solution existent, ils sont entre les mains des acteurs de la vie sociale et politique, entre les mains du peuple dans son ensemble. C’est comme les richesses naturelles dont nous disposons : il ne nous manque rien, nous les avons toutes et en abondance, mais racontant la disparition d’une communauté amérindienne avec la mort glorieuse de son dernier guerrier, Cerf Agile (Uncas). Or, notre communauté n’a pas été décimée par de méchants blancs venus d’Europe, elle ne cesse de s’accroître numériquement et inutilement, l’unique péril qui la guette provenant des derniers des derniers des Algériens qui la dirigent. Ce qu’on peut dire de lui sans risque d’erreur est qu’il était le premier des indignés et le dernier des résignés. Ce n’est pas rien. N. B. Culture LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Le bouffeur d’énergie Par Kader Bakou Une réflexion de Meryl Streep est partagée partout par les internautes. L’actrice américaine dit notamment : «Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me déplaît. Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences d'une nature quelconque. J'ai perdu la volonté de plaire à celui qui n'aime pas, d'aimer celui qui ne m'aime pas et de sourire à celui qui ne veut pas me sourire. Je ne dédie plus une seule minute à celui qui ment ou à celui qui veut manipuler.» Meryl Streep ne le précise pas, mais son message doit certainement s’adresser à ceux qu’on appelle «les vampires» ou les «bouffeurs d’énergie». Les psychologues donnent des indices pour repérer ce genre de personnes. Le meilleur conseil qu’ils donnent est de s’en débarrasser le plus vite possible. Le bouffeur d’énergie est souvent un type qui cherche à vous miner pour on ne sait quel but pervers. D’autres, involontairement, vous font subir leur stress, leur mal-être selon le principe dit de «la cascade». Ils sont ces aigris, ces amers, ces jaloux, ces envieux, ces égoïstes, incapables d’admettre et de comprendre que ce qui mine ou motive leur vie et qui ne correspond en rien à ce que vous ressentez et vivez. Les psychologues expliquent qu’il y a des gens qui ne supportent pas que les autres ne souffrent pas, soient détendus ou heureux. En règle générale, ils sont à la fois parfaitement autistes, complètement autocentrés sur eux et leur vie, faisant dériver toute conversation sur du «moi, je», pour les plus égocentrés, au «c’est comme ça» (trouver la formule pour le bouffeur d’énergie local), pour les plus tristes. Un autre conseil d’un spécialiste français : «Tout ce que vous pourrez leur dire ne changera rien à leur manière de fonctionner et, bien au contraire, alimentera la machine comme du charbon alimente la chaudière.» La règle est qu’il ne faut pas entrer dans leur jeu, car certains, c’est pathologique, vont redoubler de perversité s’ils s’aperçoivent que leurs assauts sont sans succès. Il faut donc savoir les repérer rapidement et les fuir tout aussi rapidement ! K. B. [email protected] Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 11 [email protected] CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF Conférence sur «Les héros de la Wilaya V dans la mémoire populaire» La rencontre commence par une minute de silence à la mémoire du moudjahid Hocine AïtAhmed, un monument de l'histoire de la guerre de libération. A près ce moment chargé d'émotion, le secrétaire général du café littéraire, M. Saâdoune, présente à l'assistance l'invité du jour M. Kamel Abdelhakim, un écrivain de Bethioua venu à Chlef faire connaître son ouvrage Les héros de la Wilaya V historique dans la mémoire populaire. A la question d'un intervenant qui a voulu avoir des explications sur l'événement qui a abouti à la conception de cet ouvrage, le conférencier répondra que la direction des moudjahidine a souhaité qu'il réalise un dépliant relatant le parcours militant dans les rangs de l'ALN de son père chahid tombé au champ d'honneur le 3 mars 1959. Il exhibera pour preuve la déclaration de décès faite par la brigade de gendarmerie d'El Aricha et transmise à l'état civil d’El Aouedj où est né le chahid Kamel Mohamed Ramdane. La correspondance nous donne des détails sur les circonstances de la mort de ce résistant. On peut lire : «El Aricha, le 3 mars 1959, l'adjudant Rousset, commandant de la brigade de gendarmerie d'El Aricha à M. l'officier d'état civil d'El Aouedj (Tlemcen) : je vous prie d'enregistrer le nom d'un rebelle abattu par les forces de l'ordre au cours d'un accrochage qui a eu lieu à 17 km au nordouest d'El Aricha le 2 mars 1959. Il s'agit de Kamel Mohamed Ould Ramdhane né en 1920 à Ouled Mansourah de la commune de Mécheria.» A la place d'un simple dépliant, l'au- teur a préféré éditer cet ouvrage pour mieux faire connaître le parcours militant de son père, le fonctionnement de la résistance en Wilaya V et la symbiose entre le peuple et l'ALN, sans oublier de parler des traîtres que les services psychologiques de l'armée française s'ingéniait à «injecter» dans la population pour casser la détermination de l'ALN à libérer notre pays du joug de la colonisation. Le découpage en régions, secteurs, les tactiques de guérilla des impavides moudjahidine, la logistique, l'exploitation de la proximité frontalière avec le Maroc et le contournement de la ligne électrifiée édifiée pour isoler les maquisards, sont bien explicités. L'élaboration de ce livre a demandé trois années de travail consistant en des témoignages de compagnons du chahid Kamel Mohamed Ould Ramdane avec des recoupements pour donner plus de crédibilité aux différentes déclarations des moudja- hidine. A la faveur de ce travail, l'auteur a pu indiquer les étapes importantes sur le parcours du chahid qui a été désigné en 1958 à la tête de la section 1 appartenant à la région 1 de la Wilaya V historique qui s'étend de Sebdou jusqu'à Tlemcen, Mecheria (wilaya de Naâma) et Ras Elma (wilaya de Sidi Bel-Abbès). Elle rassemble toutes les tribus qui peuplent la frontière algero-marocaine : Ouled Mansour, Ouled Khelif, Beni Metref, Lebkakra, Akarma, Ouled Moubarek, Beni Akba.Vers la fin des années 1958, on lui ajouta le commandement de la 2e «nahia» comprenant El Aricha jusqu'à sa mort le 2 mars1959. En ce jour fatidique, il se trouvait en compagnie du moudjahid Kahla Mohamed. Ils furent surpris par une patrouille de l'armée. Après des échanges de rafales, son ami fut blessé. Il lui ordonna de se replier. Il résista, blessé. Il eut le temps de détruire les documents secrets en les déchirant et en les avalant avant de tomber au Photo : DR Le Soir d’Algérie champ d'honneur.Les cueilleurs d’alfa de cette région ont pu témoigner de cette scène qui restera ancrée dans la memoire populaire. Un autre invité, sur un autre registre, a impressionné l'assistance par sa passion pour les chiffres. Madani Bouabdallah, enseignant de mathématiques à Jussieu, en retraite, se passionne pour les conjectures liés aux nombres premiers. Parti en France en 1972 pour des soins, alors qu'il était ingénieur des eaux et forêts, il refait son cursus universitaire dans les mathématiques et se passionne pour la théorie des nombres premiers. Il considère ces derniers comme l'atome des maths. Ils ne se limitent pas à l'arithmétique mais ont aussi des applications dans l'informatique et les télécommunications. Ils servent au codage des cartes bancaires et des secrets des administrations. Il travaille surtout sur des théories qui ne sont pas démontrées mais on pense qu'elles sont vraies. Il a eu le mérite de travailler avec des mathématiciens sur internet, concernant des résolutions par l'absurde. La formule a été validée par l'académie des sciences de Paris. Il dénonce les milieux scientifiques français qui ne sont pss enthousiastes pour ses propositions. D'un autre côté, il souhaiterait que les autorités algériennes profitent de ses recherches en le mettant en contact avec les compétences universitaires. Il ambitionne de créer un institut à Ténès avec une annexe à Tamanrasset pour dénicher «les cerveaux». A la fin de cette intéréssante rencontre, MM. Saâdoune et Boudjaltia ont lu des poèmes en arabe. Medjdoub Ali ÉQUIPE NATIONALE Yassine Benzia confirme les contacts avec les Verts ! Yassine Benzia, évoluant à Lille (Ligue 1 française) pourrait rejoindre les Verts en 2016. Sélectionné à plusieurs reprises avec l’équipe de France espoir, le sélectionneur national Christian Gourcuff voudrait bien convaincre le joueur du LOSC de rejoindre les Verts pour les prochaines éliminatoires du Mondial 2018. Gourcuff aurait même eu un entretien téléphonique avec le joueur lillois. «J'ai des petits contacts avec les responsables de la sélection algérienne, mais je préfère pour le moment me concentrer sur mon parcours avec mon club. On verra donc plus tard». Agé de 21 ans, Benzia devrait choisir entre les Bleus et les Verts d’autant plus qu’il pourrait prendre part au prochain Euro de sa catégorie d'âge en 2017. Toutefois, le sélectionneur algérien est tenté de le convaincre de rejoindre d’abord les U23 pour les JO 2016 à Rio. Auteur de 4 buts en 12 rencontres de championnat français, Yassine Benzia, qui a préféré ne pas trancher pour le moment, a rejoint Lille l'été dernier en provenance de l'Olympique Lyon. Ah. A. Sampdoria : Mesbah sur le départ Le défenseur international algérien de la Sampdoria de Gênes D j a m e l Mesbah, peu utilisé lors de la phase aller, n’est pas encore fixé sur son avenir à quelques jours de l’ouverture du mercato d’hiver. Vincenzo Montella le coach de la Samp devrait choisir entre la libération de Mesbah ou de l’Italien Vasco Regini lors de la période des transferts d’hiver en Italie, fixée du 4 janvier au 1er février 2016, selon la presse italienne. Djamel Mesbah (31 ans), arrivé au club en août 2014 en provenance de Livourne (Serie B) a été perturbé en début de saison par une blessure qui ne lui a pas permis de jouer souvent. Montpellier : Bensebaïni parti pour rester ! R a m y Bensebaïni pourrait devenir définitivement un joueur de Montpellier. Prêté au club français de Ligue 1 par le Paradou AC, Ligue 2 Algérie, le défenseur a donné satisfaction aux dirigeants montpelliérains. Ces derniers, d’après certains médias français, comptent entamer des négociations dans les prochains jours pour acheter définitivement son contrat. Sports Mardi 29 décembre 2015 - PAGE «La saison prochaine, je serai en L1 avec l’OM» FOOTBALL 12 SID-AHMED SLIMANI (ENTRAÎNEUR DE L’O MÉDÉA) : Sid-Ahmed Slimani, l’actuel entraîneur tlemcénien de l’OM, a toujours cultivé l’élégance dans ses tenues vestimentaires mais aussi dans le jeu, et la preuve, nous est donnée par cette formation médéenne qui pratique un beau football au point de jouer à guichets fermés à chaque rencontre à domicile. Et après avoir raté l’accession de peu, il y a deux ans, l’OM atteindra-t-elle son but cette saison. Slimani y croit. Le Soir d’Algérie : L’O Médéa est quatrième avant le début de la phase retour. Comment jugez-vous le parcours de votre équipe au cours de l’aller ? Sid-Ahmed Slimani : Je pense que ce parcours est honorable et qu’il est bon dans l’ensemble puisque nous sommes à trois points du leader belabbésien. De toute façon, l’accession est votre objectif. Au début, on s’est mis d’accord pour voir le niveau réel de l’équipe après toutes ses confrontations avec les autres clubs. Puis, on avait l’intention de l’évaluer à la fin de la phase aller, et voir selon nos moyens si l’accession peut être un objectif réaliste. Avec son stade doté d’un terrain en gazon naturel, ce serait bien que Médéa accède ? Médéa a non seulement une bonne infrastructure, mais aussi des supporters qui ont un grand engouement envers leur équipe. Il y a deux ans, l’OM a raté l’accession de très peu au profit du NAHD. Alors, peutêtre que cette année sera la bonne ? Oui, je m’en souviens et moi je le répète, avec un tel stade et un tel engouement, l’OM mériterait d’évoluer parmi l’élite. Vous avez drivé plusieurs clubs de l’élite et aujourd’hui vous dirigez une formation de L2. Y a-t-il une grosse différence entre les deux paliers ? Oui, on sent une différence au niveau de l’organisation et des moyens mis à la disposition des équipes. Le niveau du jeu est plus technique en Ligue 1 et il y a évidemment un écart entre les deux paliers. Et ce qui concerne l’effectif, c’est la période du mercato d’hiver. Allez-vous demander des renforts ? Bien sûr, on va renforcer l’équipe au cours de ce mercato. Sid-Ahmed Slimani. Avez-vous des noms de joueurs à nous communiquer ? Pour le moment, je n’ai rien à vous communiquer parce qu’il y a rien d’officiel. Nous avons ciblé des joueurs, mais rien n’a été conclu. A quels postes souhaitezvous renforcer l’effectif actuel ? Il nous faut un meneur de jeu et des attaquants pour renforcer correctement l’équipe. Vous êtes originaire de Tlemcen et vous avez également entraîné de nombreuses Une campagne de sensibilisation aux risques du dopage Une campagne de sensibilisation aux risques et les conséquences du dopage a été initiée a l'adresse des jeunes talents sportifs en stage depuis le premier jour des vacances d’hiver dans différents camps de regroupement en prévision des prochains Jeux africains de la jeunesse 2018. Lancée par le ministère de la Jeunesse et des Sports en coordination avec la commission nationale antidopage, cette initiative a concerné dans une première étape les pensionnaires du camp de Souidania pour cibler ensuit l’école olympique de Sétif. Les autres structures où sont domiciliés les représentants de l’Algérie dans cette échéance continentale comme l’ENSTS de Dely Brahim, l’Ecole nationale des sports aquatiques et subaquatiques de Bordj-El-Bahri ainsi que les Opow de Batna et de Mostaganem, sont également concernées par ces actions de vulgarisation, ce qui devrait permettre aux jeunes athlètes de mieux cerner ce fléau aux multiples dangers, et ce, selon un calendrier élaboré par les services du MJS. Mourad Benameur Où sont les chargés de communication des clubs de Ligue 1 ? En décembre 2014, la Ligue de football professionnel (LFP) avait instruit les clubs de Ligue 1 pour la désignation «dans les plus brefs délais» d’un responsable chargé de la communication avec comme objectif notamment de «développer des relations privilégiées avec les médias». Plus d’une année après, l’instruction de l’instance de Kerbadj est restée lettre morte, puisque hormis une ou deux équipes, les autres clubs professionnels ne disposent pas de chargé de communication, du moins officiellement, selon les critères imposés par la Ligue. Dans son instruction, la LFP avait précisé que le chargé de communication doit jouir d’un diplôme universitaire et maîtriser les langues étrangères. Ah. A. formations de l’ouest. Aujourd’hui l’ASMO en L1 et le MC Saïda en L2 sont relégables et le WAT est en DNA. Comment l’expliquez-vous ? Les équipes de l’ouest sont en difficulté et ne brillent plus parce que nous avons un déficit de dirigeants compétents et connaisseurs. Quand vous retrouvera-ton à la tête d’un club de Ligue 1? La saison prochaine avec l’O Médéa. Propos recueillis par Hassan Boukacem CHAMPIONNAT DE BELGIQUE L'Algérien Hanni dans l'équipe-type Le milieu de terrain algérien du FC Malines, Sofiane Hanni, a été choisi dans l'équipe-type de la première partie de la saison footballistique 20152016 en Belgique. Hanni a terminé cette première partie à la deuxième place au classement des buteurs du championnat de première division avec 9 réalisations, dont la dernière samedi lors de la réception du leader La Gantoise (2-0). Le joueur, formé à Nantes (France) porte à 16 son capital buts en championnat de Belgique au cours de l'année solaire 2015. Il s'était illustré par 7 réalisations au cours de la deuxième partie de l'exercice 2014-2015. Deuxième meilleur buteur du classement des joueurs algériens évoluant en Europe cette saison derrière Riyad Mahrez (13 buts), Hanni serait dans le viseur du sélectionneur d'Algérie, Christian Gourcuff, en vue des prochaines échéances. Il avait figuré pour la première fois dans la liste élargie des Verts en juin passé avant la réception des Seychelles, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique de 2017, mais n'a pas été retenu pour le regroupement ayant précédé la rencontre. Hanni, qui bouclera mardi ses 25 ans, joue à Malines depuis la saison passée. Il avait rejoint ce club en provenance de la Turquie où il a porté les couleurs de Kayseri Erciyesspor (2012-2013) et Ankaraspor (2013-2014). Auparavant, il a évolué à Nantes entre 2009 et 2012. Photos : DR Le Soir d’Algérie Le Soir d’Algérie Sports Confiance renouvelée à Meziane Ighil MC ALGER FOOTBALL Achour Betrouni, le président du MCA, a renouvelé sa confiance à l'entraîneur Meziane Ighil en dépit des nombreuses voix qui se sont élevées réclamant son départ. Jeudi dernier, des dizaines de supporters, qui ont agressé l’ex-sélectionneur national au cours de la séance d’entraînement, avaient exigé son limogeage. Le président du Mouloudia a réitéré sa confiance en affirmant que Meziane Ighil fait du bon travail. Après la fin de la phase aller, le MC Alger occupe la 3e place du classement avec 24 points derrière le CRB 26 et l’USMA 36. Salaheddine devant le conseil de discipline… L'attaquant international éthiopien du MC Alger, Salaheddine Saïd, qui n’a pas été convoqué pour la dernière rencontre de la phase aller face à l’ESS, a été entendu par les membres du conseil de discipline pour son «mauvais comportement» lors de la rencontre USMA-MCA comptant pour la mise à jour de la 11e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis. L’international éthiopien devait écoper d’une sanction financière. «Ce qu'a fait Salaheddine lors du derby face à l'USM Alger est condamnable, il aurait dû se comporter en tant que vrai professionnel», a affirmé Achour Betrouni. Pour rappel, Salaheddine n'a pas retenu sa colère lorsqu'il a su qu'il ne sera pas utilisé lors du match face à l'USMA, endommageant le banc de touche d'un coup de pied. Arrivé l'été dernier en provenance du Ahly du Caire (Égypte), Salaheddine n'a joué que rarement lors de la phase aller de la compétition, que ce soit avec l'ancien entraîneur Artur Jorge ou bien l'actuel coach Meziane Ighil. … Il réclame sa lettre de libération Aussitôt après l’annonce du président du MCA de la comparution de l'attaquant international éthiopien devant le conseil de discipline du club pour son mauvais comportement, Salaheddine a Meziane Ighil, entraîneur du MCA. demandé à être libéré à l'occasion du mercato d'hiver, a rapporté l'APS. L'ex-joueur de l’équipe d’Al-Ahly d’Égypte, qui a tenté d’expliquer son geste devant les membres du conseil de discipline, ne veut plus continuer son aventure avec le Mouloudia. Informé de la requête de son joueur, le président du MCA a demandé au joueur de ramener un club pour négocier sa libération. Signature imminente de Boucherit Sur demande de Meziane Ighil, le président du MCA, Achour Betrouni, a affirmé que la signature du milieu défensif Antar Boucherit est imminente. Par ailleurs, le défenseur camerounais du MCA, Patrick Ngoula et le milieu offensif brésilien Robserson sont près de la porte de sortie, a indiqué le président du Mouloudia. Ah. A. Mardi 29 décembre 2015 - PAGE USM ALGER 13 Meftah suspendu pour quatre matchs par la CAF La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de suspendre le joueur MohamedRabie Meftah (USM Alger) quatre matchs pour «récidive à un cumul de cartons» lors des rencontres de la Ligue des Champions d’Afrique 2015. Le joueur usmiste a déjà purgé deux matchs de suspension lors de la finale en aller et retour contre le TP Mazembe (RDC), par conséquent Meftah est suspendu pour ses deux prochains matchs interclubs de la CAF, précise l'instance africaine. Finaliste de la Ligue des champions d'Afrique 2015, l'USM Alger s'est inclinée face aux Congolais du TP Mazembe à l'aller et au retour (1-2, 0-2). L'USMA a échoué à se qualifier à l'une des deux compétitions interclubs de la CAF de 2016 (Ligue des champions et Coupe de la Confédération). Une semaine de repos Après avoir terminé la phase aller leader et champions d’hiver, les joueurs de l’USM Alger ont bénéficié d’une semaine de repos. Ce qui leur permettra de reprendre leur souffle après une phase aller très épuisante. La reprise des entraînements est prévue pour la semaine prochaine pour préparer la 16e journée du championnat face au NA Hussein-Dey. Zemmamouche à Doha pour se soigner Profitant du repos accordé par le staff technique, Mohamed-Lamine Zemmamouche devait s’envoler hier après-midi pour le Qatar pour soigner sa blessure au coude contractée depuis des semaines. L’ex-portier international devrait se soigner à la clinique Aspetar. Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie TENNIS CLASSEMENT MONDIAL JUNIORS Ibbou se maintient à la 32e place (ITF) La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou s'est maintenue à la 32e place mondiale des juniors pour la 2e semaine consécutive, selon le nouveau classement de la Fédération internationale de tennis (ITF) publié lundi. Début 2015, la jeune algérienne (17 ans) pointait à la 152e place de ce classement, mais son sacre continental chez les U-18 au mois d'avril au Caire (Égypte), l'a directement propulsée dans le Top 50. La championne d'Afrique a commencé par se maintenir dans cette position pendant quelques semaines avant d'entamer une lente ascension, jusqu'à atteindre la 40e place. Ibbou a surfé par la suite entre la 40e et 45e place pendant quelques semaines avant d'entamer une nouvelle ascension l'ayant hissée à la 33e position. Le 30 novembre 2015, suite à un bon parcours au Mexique, où elle a disputé l'Abierto-Juvenil Mexicano, du 16 au 22 novembre, puis la 29e édition de la Yucatan Cup, du 23 au 28 du même mois, la jeune Algérienne a réussi à se hisser à la 29e place, qui reste à ce jour le meilleur classement jamais atteint par cette joueuse. Un succès éphémère cependant, puisque la championne d'Afrique U18 n'est restée qu'une semaine à cette 29e place, avant de rétrograder à la 31e place (le 7 décembre) puis à la 32e, une semaine plus tard. Ibbou n'a disputé aucune compétition officielle depuis un mois, mais elle a néanmoins réussi à se maintenir à cette 32e place mondiale pendant deux semaines consécutives. La jeune Algérienne devait participer à l'Orange Bowl, un tournoi international du 13 au 22 décembre courant en Floride (Etats-Unis), mais un différend entre son père, Kamel et la Fédération algérienne de tennis (FAT) l'a obligée à tout plaquer. «La Fédération a signé des contrats de sponsoring à mon insu, alors que je suis le tuteur légal de ma fille. Inès a été complètement délaissée par cette instance, qui n'a même pas daigné prendre de ses nouvelles lorsqu'elle a contracté une blessure au coude en septembre dernier, ce qui m'a amené à mettre un terme à notre collaboration avec la Fédération», avait expliqué Kamel Ibbou à l'APS. Le divorce n'est cependant pas entièrement consommé, puisqu'une rencontre est prévue prochainement avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, pour essayer de réconcilier les deux parties. Football REAL MADRID Les «Socios» réclament la démission de l’entraîneur Benitez Même si le président madrilène, Florentino Perez, affirme que Rafa Benitez continuera sa mission, au moins jusqu’à la fin de la saison, ce dernier est toujours sous pression et de plus en plus impopulaire. D’ailleurs, il s’en est rendu compte de son retour de… Liverpool, où il a passé ses vacances de Noël, à l’aéroport de Barajas de Madrid où de nombreux «Socios» du Real l’attendaient aux cris de «Benitez demission». Imperturbable, l’ex-coach de Naples a repris la direction des entraînements de la «maison blanche» pour préparer la réception de la Real Sociedad en championnat prévue ce mercredi. Ensuite, les coéquipiers de Ronaldo se déplaceront à Valence pour affronter Feghouli et ses camarades. Si le Real concède le moindre échec au cours de ces deux rencontres, on se demande comment le technicien espagnol pourrait sauver sa tête. H. B. Pep Guardiola au PSG ? Son agent ne l'envisage pas Josep Maria Orobitg, l'agent de Pep Guardiola, a démenti lundi la rumeur d'une arrivée de l'entraîneur espagnol au PSG. La presse catalane indiquait samedi que le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, aurait sondé l’entourage de Pep Guardiola en vue d’une éventuelle venue à Paris à la fin de la saison. Un écho démenti par le club parisien, mais aussi par l’agent du Catalan, Josep Maria Orobitg. «Je n’ai jamais parlé avec le président du PSG, que ce soit dernièrement ou par le passé, assure ce dernier. J‘ai des contacts avec leur directeur sportif (Olivier Létang), mais pour parler d’un de mes joueurs. Nous n’avons jamais évoqué la situation de Pep et le PSG ne m’a pas posé la moindre question sur ses envies, etc. À moins que Pep ait eu un contact direct, mais ça m’étonnerait et il ne m’en a pas parlé. De toute façon, c’est très loin des choses envisageables aujourd’hui». Guardiola quittera le Bayern Munich en juin et devrait rejoindre la Premier League. «C’est une grande possibilité, consent Orobitg sans confirmer les pistes de Manchester United et surtout City. Pep prendra sa décision d’ici à deux-trois mois. Tout est possible, même une année sabbatique.» De son côté, le PSG devrait prolonger Laurent Blanc de deux ans (2018) dans les semaines à venir. Mardi 29 décembre 2015 - PAGE POUR SON 3e MATCH AMICAL INTERNATIONAL EN EUROPE HANDBALL 14 Le Sept national algérien s’incline face au Monténégro (19-25) Pour son troisième match international amical, disputé avant hier au Monténégro, notre équipe nationale messieurs s’est inclinée face à celle du Monténégro sur un écart de 6 buts (19-25). Ce test s’est déroulé en vu du déroulement de la 22e Coupe d’Afrique de janvier 2016 au Caire, où les Verts iront défendre leur titre continental remporté en janvier 2014 à Alger. Lors de cette rencontre, le coach Salah Bouchekriou a poursuivi la supervision de tous les éléments présents. Bien que les débats étaient d’un niveau plus élevé que les deux précédents, les présents ont pu constater que les Algériens ont été très entreprenants dans leurs constructions offensives tout comme ils se sont bien défendus devant les athlétiques joueurs adverses. Mais des observateurs ont constaté amèrement que la paire d’arbitres locale a quelque peu favorisé les joueurs monténégrins dans certaines situations qui ont pesé dans l’écart au tableau d’affichage. De tous les éléments présents en sélection, seul Chehbour Riad n’a pas pris part aux trois matchs de ses coéquipiers pour cause de douleurs au dos. Aussi, le médecin Youcef Mellal et le kiné Belkacem Mahiout redoublent d’effort pour remettre d’aplomb cet important élément dans l’échiquier des Verts. Pour l’autre joueur blessé avant le stage, il s‘agit de Hichem Kaâbeche qui se trouve à Alger où il se soigne et rejoindra ses coéquipiers lors du prochain stage en Slovénie. Quant à Abdelkader Rahim, il a pris part aux matchs contrairement aux rumeurs infondées sur une blessure contractée. Hier à 16h30, la formation algérienne devait affronter de nouveau le Monténégro et regagnera, par avion, le centre de Belgrade juste après le match. Le retour à Alger pour les joueurs évoluant en championnat national est programmé pour jeudi 31 décembre, dans la soirée. Pour ce qui est des joueurs évoluant à l’étranger, ils seront à Alger dès le 3 janvier pour effectuer TUNISIE - CLUB AFRICAIN L'entraîneur Nabil Kouki limogé F o o tb a ll le prochain regroupement à Alger et rallier le 5 janvier prochain la Slovénie pour un nou- L’entraineur Nabil Kouki a été limogé de son poste d'entraîneur du Club Africain pour insuffisance de résultats, après le nul concédé dimanche à Hammam-lif (2-2), en match comptant pour la 12e journée de Ligue 1 tunisienne, a indiqué le président de la commission juridique du club de Bab Djedid. Depuis son avènement à la place du technicien français Daniel Sanchez qui l'avait conduit au titre de champion de Tunisie 20142015, le Club Africain version Nabil Kouki a remporté deux victoires seulement face à l'AS Marsa (1-0) et l'US Ben Guerdane (2-1). «Le comité directeur a décidé de mettre un terme à la mission de Nabil Kouki à la tête de l'équipe dont le rendement ne se hisse pas au projet mis en place par la direction du club puisque ses prestations n'ont pas évolué lors des précédentes journées et n'ont pas été à la hauteur des aspirations des supporters. Les résultats ont été négatifs dans l'ensemble et même les victoires n'ont pas été convaincantes», a déclaré à l'agence TAP, Nabil Sebii. «Le comité directeur a mis en place un grand projet pour faire du Club Africain un des meilleurs clubs du continent d'autant que nous nous apprêtons dans quelques semaines à disputer la Ligue des Champions mais nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs avec Nabil Kouki en dépit de notre respect pour lui», a-t-il indiqué. A propos du successeur de Kouki, Sebii a précisé que le comité directeur «va prendre la décision appropriée dans les heures qui viennent et le futur entraîneur sera un technicien de bonne réputation qui a le profil pour mener à bien le projet du comité directeur». Au terme de la 12e journée, les coéquipiers des Algériens Djabou, Belkaroui et Chenihi occupent la 8e place ex aequo avec l'EO Sidi Bouzid et l'US Ben Guerdane (15 pts), accusant un retard de 16 points sur le leader, l'Etoile du Sahel. veau stage précompétitif jusqu’au 16 du même mois. H. C. L'Égypte battue par la Lettonie en amical (29-24) L'Égypte, adversaire de l'Algérie en Coupe d'Afrique des nations 2016 (CAN-2016) de handball, a été battue par la Lettonie 29 à 24 (mi-temps : 11-10), dimanche à Riga dans le cadre d'un tournoi amical quadrangulaire. Il s'agit de la deuxième défaite de suite pour les Égyptiens en terre lettone, après celle concédée samedi devant la Russie sur le score de 31 à 24. Les hommes de Marwan Ragab devaient disputer hier leur troisième et dernier match du tournoi contre la Biélorussie, qui a été battue dimanche par la Russie sur le score de 34-24 (mi-temps : 17-13). GLOBE SOCCER AWARDS DUBAÏ 2015 Messi élu meilleur joueur du monde devant CR7 Lionel Messi et le FC Barcelone ont été les stars de l’édition 2015 des Globe Soccer Awards dimanche à Dubaï. L’attaquant argentin a été élu meilleur joueur du monde devant son éternel rival Cristiano Ronaldo et le gardien italien Gialuigi Buffon. C’est un jury composé de 15 personnes dont Demetrio Albertini, Fabio Capello, Antonio Conte, Luis Figo, Adriano Galliani ou encore l’arbitre international Nicola Rizzoli qui a décerné les prix.Parmi les autres distinctions, le Barça a également été élu meilleur club face à quatre autres candidats : le Bayern Munich, le Dnipro Dnipropetrovsk, la Juventus Turin et le Paris Saint-Germain. Par ailleurs, son président Josep Maria Bartomeu a également été primé au titre de meilleur dirigeant de 2015. Marc Wilmots repart avec le trophée de meilleur entraîneur de l’année devant Luis Enrique et Antonio Conte. L’Italien Andrea Pirlo et l’Anglais Franck Lampard ont été honorés pour leur carrière. C’était la 7e édition des Globe Soccer Awards. Soir Retraite Le Soir La Cnas en quête de solutions complémentaires d’Algérie Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 15 Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected] LIBRE DÉBAT Le système de sécurité sociale en Algérie est en crise et connaît de très graves difficulté notamment financières. A part quelques mesures conjoncturelles et prises dans l’urgence par les pouvoirs publics pour éviter que le système ne s’effondre à court terme, aucune réforme de fond ne semble se dessiner. La contribution que nous publions ci-dessous évoque quelques causes à l’origine de cette crise. C'est avec un profond respect et une grande estime que je vous réserve à propos de votre article relatif à la sécurité sociale et son système de remboursement, en parallèle à vos conclusions et leur aspect qui semble négatif sur l'avenir de notre système de sécurité sociale. Pour ce fait, permettez-moi d'attirer votre attention sur les raisons de cette santé financière de notre régime de sécurité sociale qui n'est en aucun cas une force majeure ou relative à la chute du prix du pétrole. Les vrais raisons se résument comme suit : 1) Il y a lieu d'enquêter sur le Fonds de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) créé en 1996 et financé par la Cnas et les cotisations sécurité sociale des assurés sociaux. Là je vous annonce que depuis cette année 1996, pas de grandes réalisations dans le sens social. La question est toujours posée sur la destination de ces fonds. 2) Entendons-nous bien aussi sur le nombre de salariés et de retraités mutualistes qui ne bénéficient pas des avantages de ces mutuelles comme Travailleurs non déclarés à la Sécurité sociale sous d’autres cieux en particulier le régime français de sécurité sociale puisque vous citez dans votre sujet la France comme exemple. Il ne faut pas oublier que les retraités en France ont une retraite principale et cet avantage de retraite complémentaire servie par COURRIER DES LECTEURS Un mail incompréhensible ! Monsieur, pour savoir comment quelque-lé erg de retraite es que nous avons un pourcentage au niveau la pension de retraite p rapport 87 bis. Je vous donner entières satisfaction d'une suite j’espère favorable. Je vous d'agréer l’expression de ma haute considération. Salutation plus anticipe reponse dans le proainchain journal de courier de retraite. Merci. Bouzebda Lazhar RÉPONSE : Nous avons volontairement reproduit tel quel ce mail d’un lecteur, mail au contenu incompréhensible. Chers lecteurs, faites un effort pour que vos courriers soient lisibles ! M. Bouzebda, auriezvous l’amabilité de revoir et de corriger votre mail avant de nous le renvoyer ? A/S réponse cotisations et service national Le Soir d'Algérie du 1er septembre 2015 Merci de nous répondre. Cependant et pour nous permettre de porter cette affaire au niveau de la justice, nous vous prions de bien vouloir nous éclairer davantage sur la réserve émise : «Ce qui vous semble ne pas être légal.» Il faut rappeler encore une fois que ces versements ont été faits avant la promulgation de la loi mère 83-12. Sinon, je ne pense pas qu'une entreprise de l'envergure de Sonelgaz ait pu prendre cette mesure sans en connaître la non-légalité. les caisses mutuelles sans aller encore trop loin : caisse d'allocation chômage, l'assistanat aux personnes âgées, la couverture médicale universelle (CMU), et la liste des avantages est très longue. Enfin on ne peut comparer l'incomparable. Merci encore une fois et Dieu vous préserve pour vos bienfaits. Salutations sincères. Boudjella Benaouda RÉPONSE : Il est clair au regard de la loi que pendant vos années de service national vous perdez durant cette période votre statut de salarié. Par conséquent votre employeur ne peut pas verser de cotisations de Sécurité sociale à votre profit : auquel cas il aurait fait une fausse déclaration à la Cnas, ce qui est considéré comme une infraction à la législation en vigueur en matière d’assurances sociales. Et même une entreprise «de l’envergure de Sonelgaz» peut commettre des délits passibles des tribunaux. Capital décès du conjoint non assuré social Je viens respectueusement solliciter des renseignements auprès du personnel animant la rubrique «Soir Retraite» à propos du capital décès d'un des conjoints. Il y a peu de temps mon épouse femme au foyer est décédée : est-ce que j'ouvre droit à un quelconque capital décès de la CNR ou de la Cnas, ayant remis à ces 2 entités le certificat de décès ? Je vous prie de m'indiquer la démarche à suivre pour obtenir ce droit, et à qui s'adresser ? Avec toute ma considération. Mohamed Djamotah RÉPONSE : La législation en vigueur ne donne droit au capital-décès qu’aux assurés sociaux. Dossier de départ en retraite Tout d'abord bonjour et merci pour tout ce que vous faites. Voilà en bref ma question : j'ai 55 ans (né en 1959). 3) Je veux aussi attirer votre bonne attention sur le montant faramineux que la Caisse nationale des retraites (CNR) a déposé à El Khalifa Bank, qui est de 1200 milliards de centimes, argent de la Sécurité sociale et des retraités, à quoi s'ajoute le montant aussi faramineux que le premier déposé par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas). 4) Le manque par négligence de l'application des dispositions législatives en matière de déclaration des travailleurs non déclarés qui représentent un nombre important. Dans ce dernier cas, cela affecte la situation financière de notre système de sécurité sociale mais non par la chute du prix du pétrole comme il semble. J'espère lire les contributions et les avis des chers lecteurs sur cet avis d'un simple citoyen. Merci à tous. Aux décideurs : ne restez pas là assis et distraits sur vos fauteuils et voir le temps passer ! S. Belhout J'ai exercé au sein de l'ANP de septembre 1977 à octobre 1989, ensuite chez un privé de mars 1993 à octobre 1996. De novembre 1996 à ce jour, je suis en activité au sein de la Sonatrach. Je vous saurais gré de m'informer des démarches à prendre pour la constitution du dossier pour les années antérieures à la Sonatrach. Je porte à votre connaissance que j'ai l'intention de partir en retraite à l'âge légal de 60 ans (si Dieu me prête vie). Votre dévoué et lecteur assidu du journal. M. Idri Mustapha PS : Pour la période de novembre 1989 à février 1993, j'ai travaillé à mon compte sans cotisations. RÉPONSE : Pour les années ANP, vous devez récupérer auprès de l’unité où vous étiez ou du service du personnel un certificat justifiant de vos années de présence. Même chose pour les années de salariat chez le privé, en vérifiant que pendant cette période vous étiez déclaré à la Sécurité sociale. Ces documents vous seront utiles lors de la constitution de votre dossier de retraite. Les évacuations ont commencé Monde Le Soir d’Algérie Mardi 29 décembre 2015 - PAGE SYRIE 16 Parallèlement, des attentats à la voiture piégée ont visé un quartier favorable au président syrien Bachar al-Assad dans la ville de Homs, au centre du pays, faisant au moins 14 morts. Dans le passé, le régime de Damas a conclu plusieurs trêves ponctuelles avec des groupes rebelles mais l'évacuation qui a commencé hier est le fruit d'un des accords les plus complexes dans cette guerre qui a fait plus de 250 000 morts depuis 2011. Conclu en septembre avec l'aide des Nations-unies, il prévoit une trêve à Zabadani, dernière ville tenue par les rebelles à la frontière syro-libanaise et assiégée depuis des mois par les forces du président Assad. En échange, une trêve est également observée à Koua et Kafraya, les deux derniers villages chiites encore contrôlés par l'armée syrienne dans la province d'Idleb (nordouest) qui est elle sous domination des rebelles. Les cessez-le-feu devaient être suivis d'une livraison d'aide humanitaire et enfin d'une opération plus sensible d'évacuation de civils et de combattants blessés qui a débuté hier. «Plus de 120 combattants et blessés ont commencé à quitter Zabadani» pour se rendre, via le Liban puis la Turquie, dans d'autres zones contrôlées par la rébellion en Syrie, a annoncé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une ONG qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. En parallèle, 335 personnes, dont des civils, ont commencé à quitter les localités de Foua et Kafraya pour rejoindre Damas, contrôlée par le régime. Par le Liban et la Turquie Al-Manar, la chaîne du mouvement chiite libanais qui est alliée au président Assad, a diffusé des images de dizaines de combattants rebelles, la plupart en habit militaire, massés devant des bus à Zabadani et attendant leur tour pour y monter. Des blessés, certains marchant à l'aide de béquilles, ont également été évacués par ambulance. La chaîne a diffusé des images similaires de Foua et Kafraya, montrant des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, rassemblées près de bus et d'ambu- lances. L'évacuation se fait sous la supervision des Nations unies, du Croissant rouge et du Comité international de la Croix-Rouge. Les évacués de Foua et Kafraya se rendront en Turquie par le postefrontière de Bab al-Hawa avant de gagner en avion l'aéroport de Beyrouth puis de revenir par voie terrestre à Damas, selon M. Abdel Rahmane. Ceux de Zabadani se rendront au Liban via la frontière terrestre pour rejoindre l'aéroport de Beyrouth avant de gagner la Turquie puis des zones rebelles en Syrie, d'après la même source. Selon M. Abdel Rahmane, l'objectif de ces accords de «réconciliation locale» pour le régime syrien est de «sécuriser» les zones proches de la capitale. Mais ces accords ont toutefois souvent volé en éclat ou ont été retardés. Ainsi, un accord inédit qui prévoyait le départ samedi de trois quartiers sud de Damas de quelque 4 000 civils et jihadistes appartenant au groupe Etat islamique (EI) et au Front al-Nosra, a été suspendu, un jour après la mort du puissant chef Photo : DR Plus de 450 combattants et civils ont commencé à être évacués hier de trois localités en Syrie dans le cadre d'un rare et complexe accord d'échange entre le régime et les rebelles conclu sous l'égide de l'ONU. Les attentats continuent de viser certaines villes de Syrie. rebelle Zahrane Allouche, tué par un raid du régime syrien. Attentats à Homs HIer, parallèlement aux complexes évacuations en cours, au moins 14 personnes ont été tuées et 132 blessées dans des attentats qui ont frappé une place centrale du quartier prorégime de Zahra, à Homs (centre), selon la télévision officielle syrienne. Deux voitures piégées ont explosé et un kamikaze a fait détoner sa ceinture d'explosifs dans ce quartier à forte population alaouite, la confession du président Assad, selon la même source. Le quartier de Zahra avait déjà connu le 12 décembre un attentat à la voiture piégée qui avait fait 16 morts et avait été revendiqué par l'EI. Début décembre, des centaines de rebelles avaient quitté le dernier quartier qu'ils contrôlaient à Homs mais la majeure partie de cette province reste sous le contrôle de groupes opposés au président Assad. Plus de 40 morts aux États-Unis DÉVASTÉS PAR TORNADES ET TEMPÊTES Après les tornades qui se sont abattues sur le Texas dévastant la région de Dallas, une large bande des Etats-Unis, allant du sud-ouest au Canada, subissait hier des tempêtes, portant à 43 morts le bilan des intempéries des derniers jours. Outre les dégâts, blizzards, pluies glaçantes et inondations ont également provoqué l'annulation de centaines de vols et rendu des autoroutes impraticables, à une période où des millions d'Américains se déplacent pour les fêtes. Cet ensemble de tempêtes et de tornades, provoqué par une douceur exceptionnelle des températures, a commencé le 23 décembre dans le Sud, où six Etats — le Nouveau-Mexique, le Texas, le Missouri, l'Alabama, le Mississippi et la Géorgie — ont déjà déclaré l'état d'urgence. Lundi, 21 Etats, allant du Nouveau-Mexique au Michigan, étaient en état d'alerte, selon le service météorologique national (NWS). Tornades au Texas: 11 morts Fait inhabituel pour la saison, neuf tornades ont fait samedi 11 morts dans la région de Dallas, au Texas — une région qui certes connaît les tornades, mais où celles-ci n'arrivent d'ordinaire qu'au printemps. Les secouristes continuaient à fouiller les maisons détruites pour dégager d'éventuels survivants sous les décombres, mais craignaient surtout de trouver de nouveaux corps dans cet amas de toits arrachés, façades éventrées, poutres, voitures et même bateaux transportés comme s'il s'agissait de jouets. L'endroit le plus touché a été la petite ville de Garland, dans la banlieue de Dallas, où une tornade accompagnée de vents allant jusqu'à 320 km/h a rasé des rues entières, emporté des autoroutes et détruit ou endommagé quelque 600 bâtiments, selon les autorités locales. C'était seulement la deuxième fois depuis 1950 que la région voyait une tornade aussi puissante. Celle-ci a fait huit morts à Garland, tandis que d'autres tornades au nord-est de Dallas ont fait trois autres morts. Tout en craignant d'autres tornades, le Texas se préparait également à affronter à des conditions hivernales particulièrement dures, avec neige, glace et risques d'inondations. Plus à l'ouest, le Nouveau-Mexique, connu pour sa chaleur, connaissait lui aussi une situation inhabituelle : une tempête a fait tomber dans certaines parties de l'Etat «plus de 40 cm de neige», provoquant parfois «des congères de plus de deux mètres, rendant de nombreuses routes imprati- cables», selon la gouverneure de l'Etat Susana Martinez. Dans le Missouri, le gouverneur Jay Nixon a indiqué que les inondations provoquées par les tempêtes de ces derniers jours avaient fait au moins huit morts, et a appelé ses concitoyens à «éviter autant que possible de voyager». Même chose dans l'Etat voisin du Mississippi, où les tempêtes ont fait dix morts, et neuf en Arkansas et au Tennessee, tandis que plus au nord, dans l'Illinois, on comptait cinq morts. Blizzards et neige encore à venir Et les prévisions du NWS pour hier ne portaient pas à l'optimisme. Blizzards et importantes chutes de neige étaient encore prévues au Nouveau-Mexique, en Oklahoma et dans le nord du Texas, des régions normalement épargnées par l'hiver. La neige devrait finir par atteindre la région de Dallas, où la température, après avoir atteint samedi 28 degrés — une chaleur inhabituelle à l'origine des tornades —, devrait descendre à 0° d'ici lundi soir. «Les tempêtes devraient diminuer mardi, mais les inondations et les conditions de voyage dangereuses pourraient se poursuivre jusqu'en milieu de semaine», selon les autorités. Un dialogue pour une nouvelle Constitution, sans les Kurdes Le Premier ministre islamoconservateur turc Ahmet Davutoglu lancera cette semaine un dialogue au Parlement pour discuter de ses projets de réforme constitutionnelle sans toutefois les Kurdes qui ont appelé à l'autonomie dans le sud-est où une opération militaire majeure est en cours. «Il n'est plus correct de les accepter comme des interlocuteurs après leurs récentes déclarations qui frôlent l'insolence», a déclaré M. Davutoglu hier devant la presse à Istanbul. TURQUIE Il s'adressait au Parti démocratique des peuples (HDP, pro-kurde), quatrième force politique de Turquie. Le Congrès pour une société démocratique (DTK), organisation qui chapeaute les mouvements kurdes turcs, dont en premier lieu le HDP, a lancé dimanche un appel à l'autonomie, en pleine offensive de l'armée dans la région qui a jusqu'à présent fait, selon l'armée, plus de 200 morts dans les rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement kurde armé actif depuis 1984. M. Davutoglu a annulé samedi une rencontre prévue mercredi avec Selahattin Demirtas, le chef de file du HDP, en accusant sa formation de «profiter» de la violence actuelle. Hier, il a accusé le HDP, largement considéré comme la vitrine politique du PKK, de n'être «pas clair dans ses intentions politiques» et d'être un «pion» des rebelles kurdes. «Cela n'a plus de sens de s'asseoir à la même table qu'eux (...) Je suis prêt à discuter de la Constitution avec tous mais l'intégrité de la Turquie n'est absolument pas un sujet de débat», a-t-il ajouté. L'armée a lancé il y a deux semaines une opération massive contre des localités du sudest à dominante kurde pour en déloger les rebelles. Le conflit séparatiste kurde en Turquie a fait plus de 40 000 morts en trente ans. M. Davutoglu doit rencontrer mercredi les chefs des deux autres formations d'opposition au Parlement, Kemal Kiliçdaroglu du parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et Devlet Bahçeli du Parti de l'Action nationaliste (MHP, droite). Le projet d'un passage à un système présidentiel défendu par le chef de l'Etat Recep Tayyip Erdogan, l'homme fort de Turquie, est revenu au premier plan après la nette victoire (49,5% des voix) de son parti de la justice et du développement (AKP) aux élections du 1er novembre dernier. Mais l'AKP n'a pas obtenu la majorité qualifiée (367 députés) pour pouvoir modifier la Constitution seul et doit rechercher le soutien de l'opposition, opposée en bloc à une présidentialisation du régime. [email protected] d’Algérie Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 17 Le Flan au chocolat 200 g de farine, 100 g de sucre en poudre, 4 œufs, 1 litre de lait, 100 g de chocolat, sel Préchauffez le four à 180°C (th.6). Cassez le chocolat dans un saladier et posez-le au-dessus d'un bain-marie. Sortez-le dès qu'il est fondu. Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et le sel. Incorporez les œufs un à un en remuant à chaque fois. Terminez par le lait et le chocolat fondu. Mélangez pour obtenir une pâte homogène. Beurrez un moule à manqué et chemisez-le à la farine. Versez la pâte et enfournez-la au milieu du four pendant 40 à 45 min. Laissez refroidir avant de démouler. Variante : Faites cuire le flan dans des ramequins et ajustez le temps de cuisson. magazine de la femme Nutrition Comment manger moins de sucre 1) Supprimez les sodas et autres boissons sucrées Temporairement, remplacezles par des boissons light, sucrées aux édulcorants. Mais progressivement, vous devez diminuer les quantités, pour au final ne plus boire que de l'eau et réserver les sodas aux occasions (fêtes, sorties...). Il faut bien comprendre que les boissons sucrées, même celles contenant des édulcorants, entretiennent notre goût pour le sucré. Autrement dit, plus vous mangez ou buvez sucré et plus vous avez envie de sucre. Il faut donc rompre ce cercle vicieux. 2) Café, thé : passez aux édulcorants Quand nos oreilles font mal On les néglige trop souvent en oubliant que l’ouïe est un sens indispensable à notre équilibre. Pourtant, occulter les douleurs causées par nos oreilles peut avoir de lourdes conséquences. Hygiène auriculaire •Nettoyer ce qui est visible et n’enlever que l’excès de cérumen. •Etre attentif à toute diminution de l’acuité auditive. •Utiliser pour dissoudre le bouchon des produits ne contenant pas d’eau, mais des solvants, des corps gras. •Utiliser des bouchons d’oreille lors de la pratique de sports aquatiques. •Toujours sécher soigneusement les oreilles après un contact avec l’eau. •Ne pas utiliser un coton tige Sachez que… pour nettoyer le conduit auditif. Ces bâtonnets ouatés peuvent repousser au fond du conduit auditif le cérumen et l’accumuler près du tympan, entraînant de ce fait des douleurs. •Ne pas utiliser d’outil ou de produit agressif pour le conduit auditif. •Ne pas employer en première intention des produits à base d’eau. Le bouchon de cérumen étant insoluble dans l’eau, il va gonfler et obstruer complètement le conduit, d’où l’aggravation des symptômes. Là encore, l'idéal est de progressivement diminuer le nombre de comprimés d'édulcorants pour vous habituer au café ou thé sans sucre. L'homme a la formidable capacité de s'habituer à tout, ne l'oubliez pas, et ce n'est pas si difficile ! 3) Dépensez 1 000 calories Il est nécessaire de dépenser un minimum de 1 000 calories chaque semaine en pratiquant une activité physique. Pas de panique, 1 000 calories se dépensent, par exemple, en faisant 1 heure de course à pied, 20 minutes de marche à vitesse modérée, 5 fois par semaine, 20 minutes de vélo tous les jours ou 2 séances d'aérobic par semaine. 4) Apprenez à gérer vos envies compulsives de sucre Les envies soudaines de sucre sont difficiles à refréner. Pensez à vous relaxer. Le fait de se détendre et de focaliser son esprit sur quelque chose d'autre aide à passer le cap compulsif. Vous pouvez aussi réaliser des exercices de respiration, aux effets calmants et apaisants, comme ceux qu'on réalise contre le stress : inspiration lente et profonde pendant 5 secondes, blocage de la respiration pendant 5 secondes, avant de souffler lentement pendant 5 secondes. Relaxation et respiration sont aussi efficaces contre les coups de fatigue que vous aviez l'habitude de contrer en grignotant un petit quelque chose... de sucré. TRUCS ET ASTUCES Sauce du couscous Pour que la sauce du couscous ne soit ni acide ni amère, mettez un morceau de sucre entier au début de la cuisson. Celuici régulera le goût et vous obtiendrez alors une sauce à point. Semoule Pour que votre semoule ne s'humidifie pas, rajoutez à l'intérieur une cuillère à café de gros sel pour 3 kg de semoule et conservez dans un endroit sec (le sel ayant la faculté d'absorber l'humidité). Prenez soin de tamiser votre semoule avant utilisation pour retirer le sel. Soupe grasse Pour dégraisser une soupe trop grasse, placez-la pendant quelques heures au réfrigérateur et enlevez la couche de gras qui aura durci et sera figée sur le dessus. Viande Ne salez jamais une Quand on a très faim, faut-il manger vite pour se rassasier ? C’est plutôt le contraire. Pour apprécier ce qu’on mange, prenons le temps de déguster et de savourer les aliments. Par ailleurs, l’effet de rassasiement ne se fait ressentir qu’au bout de 20 minutes environ. Si vous mangez trop vite, vous aurez encore la sensation de faim et serez tenté(e) d’ajouter un aliment à votre repas. viande avant la cuisson, car le sel absorbe les jus de la viande et l’assèche. Le sel a pour effet d’absorber le jus des viandes et de le faire monter à la surface. Salez plutôt durant la cuisson. Volaille et légumes en terrine Le marc de café est un produit aux multiples usages et il serait vraiment dommage qu’il finisse à la poubelle. On l’a vu, au pire il peut servir à nettoyer les canalisations. Mais ce n’est pas tout, bien d’autres applications sont possibles avec ce produit quasi miracle : 1- Le marc de café peut être utilisé comme un colorant naturel, il suffit de faire bouillir et tremper dedans ce que vous voulez rendre brun. 2- On peut s’en servir comme exfoliant pour le visage. 3- Utilisez-le pour laver les mains sales et malodorantes. 4- Utilisez-le avec modération comme additif dans votre compost ou votre terreau. 5- Le marc de café est très efficace contre les graisses de cuisson, utilisez-le pour Page animée par Hayet Ben PhotOS : DR Le Soir 2 carottes, 1/2 chou-fleur en petits bouquets, 100 g de petits pois, 200 g de blanc de poulet ou de dinde cuits à la poêle, 2 cuillerées à soupe de persil haché, 200 g de fromage blanc, 2 œufs, 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive, sel et poivre nettoyer votre cuisinière. 6- Il peut absorber les mauvaises odeurs du réfrigérateur. Placez du marc de café sec dans une petite boîte au fond de votre frigo. 7- Le marc de café peut être utilisé comme répulsif antifourmis autour de votre maison. 8- Humide, il peut être utilisé pour polir de fines égratignures sur vos meubles en bois, en frottant en petits cercles délicatement. 9- Appliquez-en sur le pelage de votre chien pendant le bain, c’est un bon répulsif contre les puces. 10- Vous pouvez tremper votre viande dans le marc de café pour l’attendrir. Lavez les carottes, grattez-les, coupez-les en deux dans la longueur, puis émincez-les en bâtonnets. Dans une casserole, faites blanchir quelques minutes séparément les carottes, les petits pois et les bouquets de chou-fleur. Faites préchauffer le four à th. 5/6 (180°C). Mixez les blancs de volaille avec les œufs entiers. Salez et poivrez. Versez ce mélange dans un saladier. Fouettez le fromage blanc afin qu'il devienne léger et le plus mousseux possible, puis incorporez-le à la préparation. Ajoutez les petits pois et mélangez encore. Huilez les parois d'un moule à cake. Disposez une couche de carottes, recouvrez de choufleur. Saupoudrez de persil haché et nappez du mélange au fromage blanc. Placez ce plat dans un autre contenant de l'eau et mettez à cuire au bain-marie pendant 35 minutes. Laissez refroidir, puis démoulez. Servez cette terrine avec une vinaigrette aux herbes (persil haché et basilic, par exemple). MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Mille-pattes ---------------Situé ---------------Vedettes Mardi 29 décembre 2015 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Verse des larmes Son univers Eméché ---------------Part (dés) Existe ---------------Oiseau Béryllium ---------------Possessif ---------------Résultat Choix ---------------Guide Platine ---------------Activité ---------------Possessif Roche (dés) ---------------Liaison ---------------Périmé Fin de nuit ---------------Monument Silencieux ---------------Distance Geste ---------------Capitale Cérémonie ---------------Sécrétion ---------------Radon Très chère Arsenic ---------------A l’avance ---------------Bond Digitigrade ---------------Entrée Bis ---------------Rase Paliers ---------------Urgences Détériorer ---------------Occasions ---------------Saut Charge ---------------Osai Hardi ---------------Reconduit Entière ---------------Jeu Ile ---------------Plus qu’assez Brin ---------------Molybdène Revenu ---------------Abri ---------------Terrains Tellement ---------------Sable Tellure ---------------Allonge ---------------Monnaie (inv) Chicane ---------------Lentille (dés) Restrictif ---------------Fleuve ---------------Latine Indien ---------------Stoppe ---------------Manganèse ENUMÉRATION Direction ---------------Dans la soirée L ET T R E S D E : O.I.T T R A V A I L 1 2 3 4 5 A H E Z A R B O O M D K T A F E N U B R I O U C H E Z A N U O M L E A I K U O R R E Z H I A L D J A B O I H C K A K E I A S E L A M 1- TOUAL 5- SELAMA 2- DJABOU 6- BOUFLIH 3- BEKAKCHI 7- ZERROUKI 4- BOUAMRIA 8- ATAFEN A payer ---------------Caché Eprouvé ---------------Une de ses œuvres Ecarta ---------------Préfixe Ces colonnes abritent les noms de douze joueurs du cabba (2015/2016). Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «C’est le coach» H A I F A U O T U A Fruits E U G U O B L U B A R G U I N E F U O B 9- BOUAFIA 10- HADIOUCHE 11- ZERGUINE 12- BOUGUELMOUNA 6 7 1- ON Y A ADOPTÉ LES TEXTES 2- IL EST ASSURÉ PAR LE BIT 3- PAYS MEMBRE 4- A RATIFIER 5- LIBERTÉ 8 6- 9 PAYS MEMBRE 10 7- PRIX DÉCER- 11 NÉ EN 1969 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS INADVERTANCE-UNI NAGE-TISSEE-S-AN TIE-SAPAIT-BE-ID EN-FE-OR-TERMINE R-CORNUS-EPEE-ST MALRAUX-MS-LEG-R IV-CIE-NE-PAS-SO NIMES-DESTIN-MON ASIE-FE-SAN-DECA BEL-CUBAIN-TAN-B LE-NATURE-TANT-L E-TAHITI-DENSITE SERVILE-RENTES-S -PIREE-RESTER-RCU-ER-MOMIES-VAC OREE-RATURE-VETO HEU-SERIES-SURES ER-PANIER-TE-TNT S-PLUIES-PERCUTA IDEALES-VOTRES-R OR-TER-VELUES-PI NOCES-PARLER-FAC -LES-SENSES-AURA MES-BOSTON-EMISAS-PEU-AS-OTER-S L-FARDAI-Z-AR-NE TOURNAI-BONN-SIR ESTUAIRE-OUGANDA MOTS FLÉCHÉS -KUBRICK-LOLITASISE-NOIRE-ACRES TEA-SC-NU-AS-OSA AV-PEINE-PREVU-L N-AORTE-RUERA-SI LEVURE----TS-PAETALE-----E-PANS YENS-S-----SARAH -NT-MACHE-GARDAI UD-LEVRE-RR-TI-N S-POKOU-TUEES-FI ARAGON-PRI-R-CON -ER-N-CRANE-BORG ORANGEMECANIQUELETTRES DE LAVAL ---NEUF--------STMARTIN--------TALBOT----MAYENNE------FRANCE-----FROMAGERIE---- MOT RESTANT = KHEZAR MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Angoisse ---------------Greffer Montagne ---------------Renonce Pièges ---------------Caissons Lentille ---------------Singuliers ---------------Prisons Radium ---------------Expressions ---------------Magazines Consonne double ---------------Titans ---------------Issus Voyelle double ---------------Contrepartie Riches ---------------Dans l’amidon Cachée ---------------Crack ---------------Rebellion Tellure ---------------Cité antique Artères ---------------Désolées Ville d’Italie ---------------Arbre Infinitif ---------------Salut Dégoût ---------------Isolées Adorées ---------------Doigt Vas en justice ---------------Haltes Combattent les taureaux ---------------Gants Possessif ---------------Cycles ---------------Poignée Article ---------------Eue Rongés ---------------Mille-pattes Abat ---------------Meutes ---------------Limitas Argent ---------------Article Osmium ---------------Parti Keeper allemand ---------------Sans avis Foncera ---------------Réfutés Lac ---------------Concept Mâchoires ---------------Poisson Pareils ---------------Afin de Sombre ---------------Haltes ---------------Escalade Surveille ---------------Lava Mardi 29 décembre 2015 - PAGE Parfums ---------------Egares Bien-être ---------------Ville du Mali Possessif ---------------Liaison Argon ---------------Organe ---------------Diffuse Bloquée ---------------Défiée ---------------Prétendus Epoux ---------------Chlore Poisson ---------------Tribune Colère ---------------Note ---------------Cubes Bornée ---------------Sons ---------------Masure Va à Londres ---------------Pure Dopé Brosses ---------------Obus Peuple ---------------Stations Viril ---------------Note Egarer ---------------Rompus Brigand ---------------Tissus ---------------Sauts Divinité ---------------Haltes Orifices ---------------Lanthane Accouchera ---------------Evoqua ---------------Unis Mit ---------------Broyée Préposition ---------------Pronom Pièces d’échec ---------------Possessif Poissons ---------------Pars Stérilisation ---------------Pure Baguette ---------------Basses Par Tayeb Bouamar Port marocain ---------------Saison Nazis ---------------Opéré ---------------Esprit Repose (inv) ---------------Atmosphère 19 Manche ---------------Mesures Issue ---------------Faites ---------------Astate Voyelle double ---------------Pronom (inv) Radon ---------------Condition Baisse le cours d’eau ---------------Beauté Foot à Lyon ---------------Exprimes Cordon ---------------Passerelles Champ ---------------Copain Shoot Méprises ---------------Pronom ---------------Façonne Prométhéum ---------------Livide Rapidement ---------------Titane Rusé ---------------Pariée Romantique ---------------Divertissement Invite Panneau ---------------Arbre Arbre ---------------Ile Publicité APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. Tél.: 0771 47 13 89 NECROLOGIE NS DÉCÈS –––––––––––––––––––– C’est avec beaucoup de douleur que la famille Azzam des Genêts, Tizi-Ouzou, fait part du décès de son cher père Azzam Idir à l’âge de 103 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui mardi 29 à 13 h, à Taourirt-Mimoun, BeniYenni. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– Triste et douloureuse surprise fut pour nous cette journée du 29 décembre 2010, cela fait cinq années que nous a quittés à jamais notre cher et regretté Amazouz Ouramdane En ce douloureux souvenir, sa mère, son épouse, ses enfants, ses frères et sœurs ainsi que tous ses proches demandent à tous ceux qui l'ont connu, aimé et apprécié d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire et de prier Dieu de t'accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en paix, on ne t'oubliera jamais. F10559/B13 Ton frère Hocine. CHERCHE LOCATION F2 Alger-Centre et environs Tél.: 0778 79 22 28 NS Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Meubles, électroménager, informatique ! Tout à crédit. Enlèvement sans paiement. - 24 mois crédit sans intérêts. - Livraison immédiate. - Expo : Ô MARKET/SOLI 16, rue H-B-Bouali. - Tél.: 0555 92 61 55 - 0560 93 94 80/81 021 73 48 42 F845 –––––––––––––––– Traitement par Laser - Epilation définitive & Détatouage - Varice & Acné & ride & Cicatrice - Tache rouge & –––––––––––––––––––– Vends F3, F4 en simplex et duplex à Belfort, en cours de réalisation, toutes commodités, accepte crédit bancaire. - 0770 25 68 04 AF –––––––––––––––––––– Vds F4 NV + local commercial El-Biar. 0551 760 236 F142031 –––––––––––––––––––– Vends F3, Blida. - 0669 82 78 53 F142035 –––––––––––––––––––– Espace immob. Aït-Mouloud Tél.: 026 20 91 81 - 0553 47 12 44 0771 85 12 81 - Vds F4, 120 m2, en s-fini, paiement par tranches, en cours de réalisation. F10566/B13 –––––––––––––––––––– Vends duplex en s/fini, sup. 145 m2, centreville Tizi-Ouzou (côté Poste Chikhi), accepte crédit bancaire. Tél.: 0561 34 85 28 0773 20 26 17 F10565/B13 –––––––––––––––––––– Ag. Tél.: 0556 90 20 13 - 0550 55 68 52 - Ag. vend maison individuelle à Bordj-El-Kiffan (La Verterie), très bien finie, actée, accepte crédit bancaire. - Vd des apparts semi-finis au centre-ville Tizi-Ouzou. - Vd appts finis au centre-ville Tizi-Ouzou. F10564/B13 PENSÉE Cela fait sept ans, le 29 décembre 2008, nous quittait à jamais notre cher père et époux MOUMOU MOHAMED laissant un grand vide que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, son épouse, ses enfants, petits-enfants et toute sa famille demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Acom AVIS Urgent : cherche médicament Valcyte 450 mg. Tél.: 0771 22 91 17 OFFRES Agence de voyages à Alger cherche un directeur technique. Diplôme requis : licence dans le tourisme. Contacter : agence de tourisme et voyages. - 0556 83 15 08 NS –––––––––––––––– Crèche privée à Beni-Messous cherche éducatrice diplômée dans différentes sections (moyenne et grande section) restaurant à Alger cherche cuisinier, aide-cuisinière. Tél.: 0540 62 50 40 NS –––––––––––––––––––– Vends, de part. à part., F4, 2e étage, Les Vergers, toutes commodités, libre de suite, intermédiaires, agences s’abstenir. 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Prions Dieu de lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Paradis Eternel. «A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.» R10564/B13 CYLKA - Soins à domicile • Ambulance 24h/24 • A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades. 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Elle signifie sommairement extirper la part de dogmatisme, de sectarisme, de violence, de haine et d’intolérance qui s’exprime en certains membres de la communauté humaine pour rendre possible leur cohabitation avec les autres. S’agissant plus particulièrement de la communauté musulmane confrontée à une vague de violence sans précédent, paradoxalement, c’est en son sein même qu’est enregistré le plus grand nombre de victimes de la barbarie radicale mue par une sentence, macabrement célèbre, de Rachid Ridha déclarant la guerre aux musulmans : «Les musulmans sont aujourd’hui plus ignorants que les Arabes de la jahiliyya.» Rachid Ridha est un intellectuel syrien, né en 1865 à Damas et mort au Caire en 1935 chez qui on peut déceler des tendances racistes avérées puisqu’il ne cache pas sa conviction quant à la supériorité religieuse des Arabes sur les autres peuples de la même communauté. De nos jours, le radicalisme religieux en question se confond avec la doctrine officielle d’un pays phare (ou enfer), l’Arabie Saoudite. Il n’est rien d’autre que la doctrine et l’idéologie officielles de cet Etat moyenâgeux qui a construit son hégémonisme sur les «Lettres aux musulmans» d’Ibn Abd al-Wahhab (cinquante et une lettres) qui renouent avec «l’Appel à conversion» (ou à «reconversion») de musulmans accusés d’être «impies». Ainsi, aux «gens du Maghreb», est-il intimé l’ordre de carrément se convertir ! Cette idéologie est, de nos jours et fort heureux, partout combattue. Les efforts internationaux visant à la soumettre à la raison de la communauté internationale se recoupent autour d’un axe majeur : la déradicalisation. C’est la version la plus récente des thérapies mises en œuvre contre le regain de violence enregistré au nom de la religion. On connaissait en effet la solution répressive et sécuritaire radicale visant à l’extermination physique des partisans de la violence, parallèlement à la solution politique – bien discutable – consistant à insérer (voire à corrompre) les éléments les plus visibles et les plus actifs du radicalisme religieux dans le jeu institutionnel pour absorber leur potentiel de violence. Trois modèles, nouveaux et peu connus, de déradicalisation, sont de plus en plus cités en exemple : les modèles allemand, britannique et danois, objet d’une récente étude parue dans la revue Politique Etrangère(*). U POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam En Allemagne, qui compte 1,5 million de musulmans, dans leur vaste majorité originaires de Turquie, l’Office fédéral de protection de la Constitution, le DRS local, recense environ 730 individus parmi les groupes armés terroristes en Syrie et en Irak. Certains de ceux parmi eux qui sont revenus, environ 230, ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 10 ans. Auparavant, suite à l’intervention américaine en Irak en 2003, un nombre croissant d’Allemands a commencé à se rendre sur les théâtres djihadistes irakiens et dans les zones tribales en Afghanistan et au Pakistan. Les autorités entreprennent alors les premières actions de prévention consistant surtout à fournir des supports de formation (bandes dessinées, brochures, vidéos, etc.) à des établissements scolaires, des associations ou des institutions d’État. En juin 2010, – les services de sécurité fédéraux ou BFV – lancent, sans succès, le programme Hatif – «téléphone» en arabe et Heraus Aus Terrorismus und Islamistischem Fanatismus en allemand («Sortir du terrorisme et du fanatisme islamiste»). Hayat – «vie» en arabe et en turc – est un autre programme de conseil et de suivi pour les jeunes radicalisés et leur famille. Lancé par le Centre de la culture démocratique (ZDK) de Berlin, qui disposait d’une expertise en matière de déradicalisation dans les milieux d’extrême droite («EXITDeutschland»), Hayat mobilise un ancien officier de police et des spécialistes de l’islamisme radical. «La composante idéologique (du programme) inclut la déconstruction des notions, interprétations et récits fondateurs des extrémistes, et nécessite une connaissance approfondie des concepts islamiques et islamistes. Le programme comporte également une composante dite pragmatique, englobant les démarches administratives ou de réinsertion professionnelle susceptibles de modifier l’environnement de l’individu», peut-on lire dans la même étude. L’exemple britannique est tout aussi intéressant. 2,7 millions de personnes se déclarant «musulmanes» y vivent. Ils sont originaires d’Asie, principalement du Pakistan, du Bangladesh et d’Inde – rejoints récemment par un accroissement des conversions dans les communautés antillaises. La Grande-Bretagne compte au moins 700 cas de départs vers la Syrie ou l’Irak – avec environ 300 retours. Historiquement, Londres a été un important pôle du djihadisme en Europe. Les islamistes et djihadistes y ont bénéficié d’une politique d’asile ouverte, et d’une liberté d’expression, jusqu’à ce que les attentats du 11 septembre 2001 laissent libre cours à leurs desseins cachés. Les autorités croient pouvoir raboter l’épaisse couche d’intolérance qui recouvre le corps des djihadistes par un plan d’action national, appelé Contest, qui englobe un des programmes résumés par les «quatre P» : «Prepare, Pursuit, Protect, Prevent» (Préparer, Poursuivre, Protéger, Prévenir). Le modèle danois emprunte une tout autre voie. Le Danemark compte environ 133 000 musulmans, soit environ 4 % de sa population, principalement originaires de Turquie, d’ex-Yougoslavie, d’Irak et du Liban, et dans une moindre mesure de Somalie. Des réseaux islamistes et djihadistes se sont implantés au Danemark à partir du début des années 1990, principalement par l’intermédiaire d’immigrés originaires d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Ils ont commencé à recruter parmi les jeunes Danois des deuxième et troisième générations, et parmi des convertis au début des années 2000. À ce jour, environ 170 Danois sont partis combattre en Syrie et en Irak, plaçant leur pays en cinquième position des pays d’Europe de l’Ouest les plus touchés par les «départs» de djihadistes en proportion de leur population. Plus de 50 de ces djihadistes sont revenus. Au Danemark, comme en Allemagne et en Grande-Bretagne, le fait de rejoindre un groupe terroriste à l’étranger est considéré comme un crime. En 2014, le gouvernement danois a ouvert un programme de déradicalisation et de réhabilitation de djihadistes : l’EXIT Programme, avec pour objectifs de «déconstruire les “grands récits” structurant la propagande djihadiste, de prodiguer des conseils aux jeunes radicalisés et d’inciter les djihadistes partis en Syrie et en Irak à rentrer». «L’approche danoise de la contre-radicalisation est remarquable par le degré de coopération qu’elle instaure entre société civile et services étatiques. Elle prend fortement en considération la marginalisation socio-économique et la faible représentation politique des jeunes Danois immigrés des deuxième et troisième générations, et évite la stigmatisation des communautés musulmanes grâce à des mesures sensibles et différenciées.» «Il n’existe pas de processus standard Par Ammar Belhimer [email protected] de radicalisation. Plusieurs facteurs générateurs s’enchevêtrent à des degrés divers : marginalisation socio-économique, aliénation et recherche de sens et d’identité, perception d’injustice à l’encontre des musulmans, développement d’une sousculture du djihad, embrigadement sectaire, attraction de la violence, etc. Face à un processus aussi complexe, on ne peut concevoir de recette miracle pour prévenir la radicalisation ou déradicaliser. Les acteurs impliqués dans les programmes de contre-radicalisation doivent venir aussi bien d’institutions étatiques que de la société civile. Les exemples étudiés montrent qu’une implication trop importante des services de sécurité peut nuire à l’efficacité d’un programme : les communautés musulmanes risquent de se sentir ciblées, de refuser de coopérer et de se replier sur elles-mêmes. Comme quoi, le salut ne peut venir que de l’intérieur. Il revient à ces mêmes communautés ce qui en leur sein et en leur nom salit leur réputation et pervertit leur message de vie, de paix et de tolérance. A. B. (*) El Difraoui Asiem, Uhlmann Milena, Prévention de la radicalisation et déradicalisation : les modèles allemand, britannique et danois., Politique étrangère 4/2015 (Hiver) , p. 171-182. www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2015-4-page-171.htm. Boumediène au secours de Trotski ! Succession de Abdekka. Toujours pas de dauphin en vue. Peut-être faut-il plutôt chercher du côté des… … requins ! En conférence de presse, donc devant public, et public nombreux, Hanoune s’est adressée à… Boumediène et lui a ordonné : «Boumediène, lève-toi, le pays est en danger !» Ça va mal ! Ça va très mal ! Mais dans quel état, mon Dieu, ils me l’ont mise ma Tata adorée ! V’là qu’elle parle aux morts, maintenant. Elle leur demande même de se lever, de marcher et de revenir parmi nous. Et s’il n’y avait que Hanoune dans cet état. Non, bien sûr. Y a l’islamiste Hassan Aribi. Il jure qu’il a eu plusieurs entretiens avec Obi One en personne, hors promo. Et le grand Jedi lui aurait donné des détails affolants sur les détournements de fonds colossaux commis par les frères Barberousse. Mon Dieu ! Le pays part en sucette, et bientôt je vais moi aussi demander à Gainsbourg, à Annie et aux bombons à l’anis de revenir faire le ménage dans ce foutoir. Par quoi commencer, mes aïeux ? D’abord, par casser l’ostracisme qui frappe Tata Louisa. Les milieux mafieux et oligarchiques ont empêché que n’arrive à la leader du PT cette info pour- Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] tant capitale : Boumediène est mort ! Oui, je sais que ça va provoquer chez elle, et chez d’autres, un séisme, un choc, mais il faut le lui dire. Boumediène est mort. Ensuite, il faut prendre en aparté Hassan Aribi, lui projeter la bande annonce de Star Wars, le Réveil de la Force, et arriver à le convaincre, enfin, que dans ses rêves les plus fous d’islamiste parvenu, dans sa saga personnelle de doux dingue, il n’aurait jamais pu rencontrer ne serait-ce que Chubaka, voire, dans le meilleur des cas, la doublure de R2-D2 ! Une fois Aribi converti à la sagesse du Conseil de l’Empire, il me restera à éclaircir un point noir dans la galaxie Louf Ok. Déjà des voix s’élèvent pour mettre en doute l’authenticité du communiqué de Maître Miloud Brahimi. Des spécialistes graphologues, grammairiens et lexicologues jurent que Miloud n’aurait jamais rédigé ainsi ce texte. Et pour nous convaincre de cela, ils mettent en exergue cette erreur grossière. Eh oui ! Relisez bien le communiqué. Il exhorte les gens à cesser de parler au nom de l’ancien patron des services. M’enfin, Miloud ! Personne ne parle en son nom. Tout le monde parle en son prénom. C’est différent ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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