Ouyahia avertit ses détracteurs Pourquoi El-Oued ? l LA WILAYA CONNAÎT UN REGAIN DE L’ACTIVISME TERRORISTE Entre Benghebrit et les braves marcheurs, je choisis les marcheurs Qu'il aurait été facile de tirer sur les islamistes rancuniers et de défendre, une fois de plus, Mme Benghebrit, la femme à la main de fer, la progressiste et la ministre par laquelle l'école peut rattraper son siècle ! Oui, cela aurait été dans la logique des choses. Mais voilà, ces marcheurs ne sont pas des obscurantistes qui veulent imposer le voile aux enseignantes, ni interdire le sport aux filles et encore moins s'opposer aux langues étrangères ! Ces marcheurs qui passent la nuit à la belle étoile et qui ont les honneurs d'une police qui, bientôt, se mettra au garde-à-vous devant Chakib Khelil, si elle ne l’a déjà fait ; ces marcheurs qui sentent le labeur et l'honnêteté sont les braves représentants de ces contractuels qui ne demandent que leurs droits ! Alors, si nous devons choisir, nous serons avec les braves marcheurs ! Sans réfléchir une seconde, nous serons à leurs côtés pour porter haut et fort la voix de ceux qui luttent et espèrent, loin des cercles politiques qui, à droite comme à gauche, en haut et même en bas, ont d'autres chats à fouetter. Pardon Madame, notre cœur est avec ces femmes et ces hommes qui nous montrent que la dignité n'est pas morte dans ce pays ! [email protected] lLa région d’El-Oued semble s’être progressivement transformée en nouvelle zone stratégique pour les groupes terroristes algériens. Selon des experts en matière de lutte antiterroriste, le fait s’explique en partie par la «facilité» qu’offre le terrain à ces bandes armées soumises, comme on l’a constaté, à une très forte pression des troupes de l’ANP déployées dans cette wilaya. PAGE 5 Un bon moral malgré une situation déplorable l TROISIÈME JOURNÉE DE GRÈVE DE LA FAIM DES ENSEIGNANTS CONTRACTUELS l Ces jeunes enseignants et enseignantes en grève de la faim depuis 3 jours à Boudouaou où les policiers les avaient stoppés, les empêchant d’arriver dans la capitale afin de demander leur intégration, sans condition, dans le corps des enseignants permanents, sont un échantillonnage de ce que peut consentir l’Algérien comme efforts et sacrifices quand il est convaincu que la cause qu’il défend est juste et transparente. PAGE 4 Photo : DR Le Bonjour du «Soir» PAGE 5 Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l TOUT EN MAINTENANT LE CONGRÈS POUR LE 5 MAI JEUDI 7 AVRIL 2016 - 28 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7763 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Mellah s’aligne sur la position d’Ouyahia [email protected] Jeudi 7 avril 2016 - Page 2 L’ a n c i e n s e c r é t a i r e d ’ E t a t à l a j e u n e s s e e t c a n d i d a t concurrent à Ahmed Ouyahia au poste de SG du RND, Belkacem Mellah, est contre le report du congrès prévu pour le 5 mai prochain. Le report, pour rappel, est revendi qué par le «Mouvement des douze» dans un communiqué rendu public mardi et rejeté avec véhémence par Ouyahia, hier mercredi. DIGOUTAGE Danger Par Arris Touffan Défavorable à l’UNPA Pour avoir figuré sur les «Panama Papers», le Premier ministre islandais a été contraint à la démission. Dans d'autres pays, des enquêtes sont déjà diligentées. Chez nous, ouallou ! Bouchouareb, épinglé par les révélations sulfureuses n'a visi blement rien à craindre. Les flics n'iront pas l'embê ter, tout occupés qu'ils sont à réprimer un danger autrement plus important : la marche des contractuels de l'enseignement. A. T. [email protected] Les agriculteurs, membres de l’UNPA (Union nationale des paysans algériens) que dirige Alioui, n’ont plus le vent en poupe au sein de la CNMA (Caisse nationale de mutualité agricole). En effet, on apprend que le renouvellement des Conseils d’administration au niveau des Caisses régionales n’a pas été en faveur de l’UNPA, à l’exemple de la wilaya d’El-Bayadh. Selon des informations, dans plusieurs wilayas les nouveaux élus sont des universitaires. Le forcing de Seddik Chihab Seddik Chihab, l’actuel n°2 du RND, a passé quasiment toute la journée du mardi au téléphone avec divers responsables de wilaya du parti. Objet de ces appels : la rédaction de communiqués de soutien à Ahmed Ouyahia et à la direction du parti après le communiqué, relayé dans la presse, émanant de cadres du RND et réclamant un report de la date du congrès extraordinaire du parti. Un jour, un sondage Pensez-vous que les bureaux de change vont éliminer progressivement le marché informel de la devise ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que la justice algérienne va ouvrir une information judiciaire suite à l’affaire de «Panama Papers» ? OUI : 7% I Résultat sondage NON : 91,2% S. OPINION : 1,8% Manuel Valls à Alger ? S SO I IT T D DI T E E N PA S SS SA N NT l est des jours comme ça où je me pose de sérieuses questions sur l’impact des visites de personnalités étrangères en Algérie. Après le chef de la diplomatie française, dont le déplacement ne semble pas avoir abouti au résultat escompté par l’Elysée, ce serait, selon un confrère, au tour de son supérieur, Manuel Valls, de venir dans quelques jours. Au-delà des accords bilatéraux, lesquels auraient besoin d’être redynamisés et dont on imagine bien qu’il sera question, on attend du Premier ministre français qu’il nous donne des nouvelles de notre Président avec lequel, on n’en doute pas une seule seconde, il passera quelques heures à discuter de l’état de la planète, et surtout, dont il prendra le précieux avis sur ce qu’il y aurait lieu de faire pour gagner la guerre contre ces méchants ennemis qui voudraient asservir l’Occident, si cher aux pays émergents comme le nôtre. Grâce à M. Valls, nous aurons droit à un bulletin de santé plus frais ! Au passage, cela devrait rassurer ses amis du groupe des 19 moins 4 ou 5. Ils sauront, ainsi, que celui dont ils s’inquiètent plus silencieusement, aujourd’hui, a toutes les capacités requises pour gérer le pays à partir de son fauteuil roulant. Il va donc nous confirmer qu’il se porte à merveille et qu’il est tout à fait en état de nommer ou de dégommer qui lui chante.A dire vrai, comme nous avons pris l’habitude que ce soit les visiteurs étrangers qui nous renseignent sur l’état de santé du chef de l’Etat, j’attends, comme tout le monde, de notre invité qu’il nous dise tout sur les projets et ambitions actuels et futurs de notre inamovible Gardien du temple. Bon, c’est vrai qu’il y a Saâdani et que des hommes comme lui, qui savent laver plus blanc que blanc, ça ne court pas les rues. Quand le chef du FLN nous annonce, parce que c’est devenu une habitude, Par Malika Boussouf [email protected] que Abdelaziz Bouteflika va, par exemple, nommer Chakib Khelil à un poste de souveraineté, il faut le croire sans faire la moue. C’est sans doute tout ce que le Palais de Zéralda a trouvé comme porte-parole, mais ce qu’il ne faut pas lui dénier, c’est le fait qu’il s’acquitte parfaitement de sa mission ! M. B. Le Soir d’Algérie Actualité 4 Un bon moral malgré une situation déplorable Jeudi 7 avril 2016 - PAGE Ces jeunes enseignants et enseignantes en grève de la faim depuis 3 jours à Boudouaou où les policiers les avaient stoppés, les empêchant d’arriver dans la capitale afin de demander leur intégration, sans condition, dans le corps des enseignants permanents, est un échantillonnage de ce que peut consentir l’Algérien comme efforts et sacrifices quand il est convaincu que la cause qu’il défend est juste et transparente. Durant la nuit de mardi, au vu de la situation déplorable, des familles du quartier du Plateau sont venus proposer aux grévistes de prendre en charge les femmes. D’autres ont proposé de mettre à leur disposition des appartements pour les femmes. Celles-ci ont refusé d’abandonner leurs collègues sous la pluie pour se mettre à l’abri. Hier, après avoir passé une dure journée de mardi suivie d’une pénible nuit sous la pluie battante et le froid, les grévistes toujours aussi nombreux entamaient la journée d’hier toute aussi fraîche que pluvieuse, en plus de la faim. 11 jours de protestation, une marche de 8 journées consécutives et 3 jours de grève de la faim n’ont pas entamé leur moral. Hier matin, nous avons même échangé quelques plaisanteries avec certains. Ces hommes et ces femmes restent dignes et ne demandent rien, sinon la solidarité de tous. Après tant d’efforts aux plans physique et moral, aucun dépit ni énervement n’apparait chez eux. Ils restent lucides et toujours aussi déterminés que le premier jour de leur action. Hier, ils ont chanté le premier couplet de Kassamen avant de lancer les activités de la journée. Saïd le coordinateur, fait une brève intervention pour encourager ses compagnons. «Nous sommes ici, non pas pour devenir des patrons, mais tout simplement pour que l’on nous donne le droit de devenir des enseignants afin d’éduquer les enfants de notre pays et pourquoi pas le futur président de la République.» A la mi-journée, le malheureux, complétement épuisé, a été évacué par les éléments de la IL CONSIDÉRE LEURS REVENDICATIONS LÉGITIMES Ahd 54 se solidarise avec les enseignants contractuels Ahd 54 se solidarise, lui aussi, avec les enseignants contractuels qui revendiquent leur intégration sans condition aucune, ce pourquoi ils poursuivent leur sit-in à Boudouaou au bout de leur longue marche entamée il y a dix jours à partir de Béjaïa. Dans un communiqué rendu public, hier, le parti que préside Ali Fawzi Rebaïne estime que les revendications de ces enseignants sont légitimes et s’étonne de l’usage de la force pour empêcher leur marche pacifique, une des prérogatives constitutionnelles, alors qu’il fallait engager un dialogue concret et constructif. Pour Ahd 54, le pouvoir politique use de la force contre les citoyens au moment où, fait-il remarquer, «il n’y a pas eu intervention quand les repentis de l’AIS tenaient leur université d’été à Jijel avec la bénédiction du pouvoir politique». Ce qui fait dire au parti que l’on assiste à la «déliquescence de nos institutions et à l’utilisation de la force comme seule arme de débat». M. K. Protection civile vers un centre de santé de la localité. Par la suite, le collectif des grévistes chanta les slogans d’un riche répertoire régulièrement mis à jour. «Sellal au Hilton, l’enseignant sur le carton !» «Quelle honte ! Un ministère sans le pouvoir de décision !» «Protestation jusqu’à l’intégration !» «Assa azzeka el Idmadj yella yella !» «Algérien nationaliste, je ne tairai jamais sur mes droits !» Solidarité et spontanéité Hier matin, alors que nous discutions, sous la pluie avec des grévistes, un jeune d’une vingtaine d’années fit une intrusion dans le petit groupe. Après une brève salutation, il posa la question adressée à tout le monde. «Est-ce que quelqu’un n’a pas de veste pour se couvrir et se tenir au chaud.» Tout le monde se regarda. Puis le jeune enleva son beau blouson et le remis à un gréviste avant de repartir. Il y a lieu de noter quelques gestes des habitants de Boudouaou qui ont fait don de couvertures et matelas permettant aux femmes de se reposer. Dans le domaine de la solidarité, signalons la présence, à chaque instant auprès de grévistes, du député Khaled Tazaghart. Les membres du Bureau de la wilaya de Boumerdès du Cnapest, sont présents tous les jours, depuis l’arrivée des grévistes samedi aprèsmidi à Ammal, à l’entrée est de la wilaya de Boumerdès. Ces derniers sont efficaces pour aider, dans le secteur de la logistique, les marcheurs devenus par la suite des grévistes. Le représentant du CLA est également présent depuis le premier jour. Photo : New Press TROISIÈME JOURNÉE DE GRÈVE DE LA FAIM DES ENSEIGNANTS CONTRACTUELS Les marcheurs, devenus grévistes, sont toujours aussi nombreux. Ils ne refusent le soutien de personne, même de ceux qui tentent de faire de la récupération, mais ils ne s’alignent sur aucune tendance syndicale ou politique. Abachi L. Contrairement à ce que l’on voulait faire admettre, aucun syndicat n’a tenté de récupérer ce mouvement. L’affirmer, c’est insulter l’intelligence de ces enseignants qui veillent farouchement à protéger leur protestation. La solidarité institutionnelle, quelle hypocrisie ! LE CROISSANT ROUGE AUX ABONNÉS ABSENTS Mardi après-midi, alors qu’il tombait des trombes sur les enseignants grévistes de la faim de Boudouaou, Djamel et quelques grévistes ont fait appel au responsable de la commune de Si Mustapha du Croissant rouge algérien (CRA) que préside, au plan national, madame Benhabylès. Les grévistes ont demandé à ce responsable de Si Mustapha une tente et des couvertures afin de mettre à l’abri les femmes grévistes. «Je l’ai appelé deux fois il m’a affirmé qu’il demandera d’abord, l’autorisation du bureau de wilaya de Boumerdès. Au troisième appel, vers 20 heures, il m’a affirmé que les hautes autorités se sont opposées à cette aide. J’ai compris qu’il s’agissait des autorités civiles», nous a affirmé Djamel. Le lendemain — mercredi — nous avons pris contact avec ce responsable de Si Mustapha. Il a refusé de répondre à notre question ou de nous indiquer le numéro du président du bureau de la wilaya de Boumerdés. Par ailleurs, il n’a pas démenti l’affirmation de Djamel sur le refus des hautes autorités d’aider les grévistes. Cette affaire nous amène à poser des questions sur la solidarité institutionnelle pour laquelle on mobilise à chaque fois les médias officiels. Le P/APC (FLN) de la ville de Boudouaou et son viceprésident (PLJ) ne savaient-ils pas que des centaines d’Algériens venus des quatre coins du pays qui se dirigeaient vers la capitale et qui ont été stoppés par les services de sécurité vivent, jour et nuit, sans aucun moyen dans une totale précarité sous la pluie ? La même question est adressée à la wali de Boumerdès qui administre le territoire de toute la wilaya. On peut également inclure dans le lot les supposés représentants du peuple, membres de l’APW, députés et sénateurs. La réponse est toute trouvée. Ils et elle ont fait abstraction de leur devoir de faire l’effort pour protéger leurs administrés car ces compatriotes, venus de l’Algérie profonde, une fois arrivés dans le territoire de Boumerdès deviennent leurs administrés. Ces responsables n’ont rien fait, craignant de commettre un crime de lèse-majesté estimant que leur carrière en dépendait. En effet, ces compatriotes, venus de l’Algérie profonde, de sur- croît des fonctionnaires de l’Etat algérien, ont osé élever la voix vers le sommet de l’Etat pour formuler, pacifiquement, une revendication. Sont-ils, dès lors, considérés comme des parias à bannir de la société ? N’oublions pas dans cette affaire, les médecins de la région. Ne savent-ils pas qu’un humain normal qui fait une marche de 40 kilomètres chaque jour pendant une semaine, de plus, durant tout ce temps, mange et dort mal, subit des dégâts particulièrement aux membres inferieurs ? Nous n’avons vu aucune blouse blanche venir accomplir un geste de solidarité et s’enquérir de la santé de ces femmes et de ces hommes ou se pencher sur le cas de Fella qui, malgré le risque d’amputation du pied — blessée lors d’une charge policière à Alger — préfère continuer le combat avec ses collègues. C’est bien dommage. En tout cas, la wilaya de Boumerdès ne sort pas grandie de cette marche du courage et du sacrifice pour une conviction citoyenne et la réclamation d’un droit. A. L. Grève du Cnapeste et fermeture du siège de la Direction de l’éducation de Béjaïa MOUVEMENT DE SOLIDARITÉ AVEC LES ENSEIGNANTS CONTRACTUELS La consigne de grève générale lancée par le Cnapeste a été massivement suivie hier mercredi à travers l’écrasante majorité des établissements scolaires des trois paliers de la wilaya de Béjaïa en signe de solidarité avec le mouvement des enseignants contractuels bloqués par les forces de l’ordre à Boudouaou, wilaya de Boumerdès, dans leur marche nationale, dans la dignité, et rejoindre Alger pour «faire entendre leur voix». La journée de protestation d’hier a été décidée mardi à l’issue des cinq conférences régionales du Cnapeste pour étudier les voies et moyens de soutenir les enseignants contractuels dans leur «action historique visant à faire aboutir leur principale revendication, à savoir une intégration sans condition», écrit le Cnapeste dans un communiqué. Selon Zenati Slimane, coordinateur du Cnapeste de la wilaya de Béjaïa, plus de 80% des enseignants exerçant dans les trois paliers ont répondu favorablement à son mot d’ordre de grève dans la wilaya de Béjaïa. Il convient de signaler également que le siège de la Direction de l’éducation a été fermé hier par les enseignants contractuels qui n’ont pas effectué le déplacement à Alger avec la même revendication «une intégration sans condition, ni concours» et exprimé aussi leur solidarité avec leurs collègues en grève de la faim à Boudouaou. Par ailleurs, le comité de solidarité avec les travailleurs de Béjaïa annonce une caravane de solidarité qui s’ébranlera vendredi vers Boudouaou pour apporter aide et soutien aux enseignants contractuels, grévistes de la faim. A. Kersani L’écrivain Chabane Ouahioune inhumé, hier, à Tassaft Ouguemoun L’écrivain et romancier, Chabane Ouahioune a été inhumé, en début d’après-midi, mardi passé, au cimetière de son village, Tassaft Ouguemoun. L’enterrement s’est déroulé en présence d’une foule nombreuse de citoyens venus de plusieurs villages de la région auxquels se sont jointes des figures connues du monde de la culture et de la politique dont la directrice de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou ainsi que les maires d’Iboudrarène et celui de Tizi-Ouzou. Tous sont venus rendre un hommage mérité, à la hauteur de l’homme et du romancier qu'était celui que beaucoup appelaient affectueusement Dda Chaâvane et qui a su célébrer la majesté de la montagne et des collines qui l’ont vu naître à travers l'écriture romancière et ses récits. Dans un style simple, épuré et attrayant, conforme à la formation littéraire classique de celui qui a très tôt croisé de grands noms de la littérature algérienne, à l’exemple de Mouloud Mammeri, les romans de Chabane Ouahioune sont le reflet d’un pastoralisme qui fleure bon le pays natal et le terroir. Une écriture toute tournée vers le milieu qui a vu naître l’écrivain : bucolique, écologique, mais profondément humaine car relatant la vie des gens, leur histoire et leur quotidien. Né le 22 avril 1922 à Tassaft Ouguemoun. Avocat de formation, l’auteur de Tiferzizouet s’est intéressé très tôt à l'écriture. Il sera même lecteur correcteur au sein de l'ex-Sned. Ce qui donnera naissance à une palette de récits et de romans. La maison au bout des champ, Tiferzizouith où le parfum de la mélisse, Parmi les collines invaincues, Ce mal des siècles, Itinéraires brûlants font partie de ses huit romans qui portent l’empreinte du parcours biographique et du milieu qui a vu naître C. Ouahioune. L'aigle du rocher est sa dernière fiction écrite à l'âge de 89 ans et qui a consacré un autre récit à sa rencontre avec le chanteur-poète Aït Menguellet Lounis dont il est natif de la même commune et avec qui il partage la même passion de la montagne. Lettre de Kabylie est le titre de la chronique hebdomadaire qu’il animait sur les pages du Soir d’Algérie, durant les années 1990. S. A. M. Le Soir d’Algérie Pourquoi El Oued ? Actualité Jeudi 7 avril 2016 - PAgE LA WILAYA CONNAÎT UN REGAIN DE L’ACTIVITÉ TERRORISTE Abla Chérif - Alger (Le Soir) Depuis un certain temps, les fréquents communiqués du ministère de la Défense nationale nous apprennent que l’essentiel des résultats obtenus dans le cadre de la lutte antiterroriste parviennent d’El-Oued. Plus d’une quinzaine d’individus abattus depuis le mois de mars dernier, des destructions de caches et surtout la récupération de très importantes quantités d’armes et de munitions. La même source annonçait ce mardi une nouvelle découverte spectaculaire : celle d’une cache d’armes contenant un mortier, deux mitrailleuses ainsi que… 2 560 balles de différents calibres. Ces résultats, précise encore une fois le MDN, ont été obtenus dans le cadre d’une très vaste opération, en cours depuis près de deux semaines d’ailleurs, qualifiée «d’opération qualitative». Pourquoi donc El-Oued ? Les spécialistes en matière de lutte antiterroriste affirment que la situation est directement liée à la topographie du terrain. La zone prête aux groupes armés une facilité de déplacement et de caches inexistantes dans les régions environnantes. Toutes les tentatives d’actions et surtout de déploiement ailleurs ont été vouées à l’échec. Elles ont pourtant eu lieu du côté de In Amenas, Illizi, Ouargla et même Touggourt, mais les obstacles auxquels se sont trouvés confrontés les groupes armés les ont très vite forcés à bannir l’option de passage par ces zones qui n’ont à leur offrir que d’immenses terrains désertiques. Contraints à se déplacer en véhicules, ils sont très vite repérés par les soldats qui patrouillent. Dans le meilleur des cas, ces zones leur offrent d’immenses montagnes infranchissables. Les terroristes comme leurs relais se retrouvent dans l’obligation d’emprunter ce que les experts appellent des «passages obligés» des points de transit uniques connus de tous et où des embuscades sont fréquemment montées par les militaires. Les régions situées plus au Nord ne leur sont pas non plus profitables car ils se retrouveraient une fois de plus confrontés à la présence des gardes-frontières tunisiens et des soldats que ce pays a disposé en grand nombre pour faire face à la menace Présences inhabituelles et mouvements suspects à El Oued. libyenne. Reste alors la zone d’ElOued. L’itinéraire est considéré comme plus adéquat, plus «sécurisé», le terrain leur permet de trouver des lieux où ils peuvent se cacher plus qu’ailleurs où le plan prévaut. Des informations en provenance d’une population connue pour son calme et notamment soucieuse de ne pas revivre les évènements de la décennie noire font état de mouvements suspects de présences inhabituelles. Les enquêtes qui s’en suivent permettent de remonter des filières qui démontrent que l’arrivée des armes est en provenance de Libye. Le pays Photo : DR La région d’El-Oued semble s’être progressivement transformée en nouvelle zone stratégique pour les groupes terroristes algériens. Selon des experts en matière de lutte antiterroriste, le fait s’explique en partie par la «facilité» qu’offre le terrain à ces bandes armées soumises, comme on l’a constaté, à une très forte pression des troupes de l’ANP déployées dans cette wilaya. plongé dans un chaos politico-sécuritaire regorge de bandes armées. Nombre d’entre elles sont livrées au trafic de ce genre. «Il faut aussi comprendre, nous dit-on, la psychologie des groupes terroristes. Les groupes algériens soumis à une très forte pression sont titillés par leurs compères libyens, tunisiens ou autres qui les poussent à agir de leur côté. Ils leur proposent de les alimenter en armes en échange d’argent bien sûr car la plupart d’entre eux sont des trafiquants poussés par le gain.» Des armes de guerre sont ainsi introduites puis dispatchées vers le Nord. La proximité des wilayas, comme celles de Biskra ou même 5 Tébessa, fait qu’elles sont utilisées comme des points de passage et d’acheminement de la marchandise vers le Nord. Et c’est ainsi que les kalachnikovs, munitions, grenades et autres types d’armement parviennent ou tentent de parvenir à Boumerdès, à Bouira où dans d’autres zones, de Kabylie notamment, où sont fréquemment signalées des saisies ou la neutralisation de terroristes. Reste une question : qui sont ces groupes encore en activité qui réceptionnent ces armes ? Selon nos informations, les terroristes en question sont affiliés à ce qui reste du fameux GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) créé à la fin des années 90 par Hassan Hattab. Phagocyté par les luttes entre groupes rivaux, déserté par ses membres à la faveur de la loi sur la rahma mais aussi soumis à une très forte pression des services de sécurité, le GSPC a tout le mal du monde à poursuivre ses actions. Il revendique pourtant l’assassinat d’Hervé Gourdel (alpiniste francais) en 2014. Le GSPC avait entretemps éclaté en petits groupes constitués au maximum de 4 à 6 personnes. La conjoncture sécuritaire, l’hostilité des populations qui ne leur fournit plus aucun soutien les contraint notamment à se débrouiller seuls pour se nourrir, d’où la nécessité de réduire au minimum le nombre des membres des groupes actifs. A. C. Ouyahia avertit ses détracteurs TOUT EN MAINTENANT LE CONGRÈS POUR LE 5 MAI Le congrès extraordinaire du RND aura bel et bien lieu à la date convenue, du 5 au 7 mai prochain. C’est ce que Ahmed Ouyahia a tenu à affirmer, hier mercredi, comme pour décliner la demande de report de ce rendez-vous organique formulée la veille par un groupe de cadres du parti au motif de nombre d’irrégularités qui auraient, selon eux, émaillé, son processus de préparation. M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Un cheminement vers le congrès extraordinaire qui se poursuivra, selon le rythme convenu par la commission nationale préparatoire composée des deux tiers du conseil national», selon le secrétaire général intérimaire du parti qui a rendu public un communiqué. Et de rappeler à ces cadres frondeurs qu’ils sont des congressistes de droit et qu’il «leur appartient donc d’aller mesurer leur représentativité et promouvoir leurs vues, au niveau de leurs wilayas d’appartenance dont les congrès auront lieu samedi prochain, ou au niveau des pré-congrès régionaux au nombre de neuf qui les concernent et qui se tiendront le 16 avril prochain, ou même devant un congrès extraordinaire». Ne s’arrêtant pas là, Ouyahia avertira «qu’aucun groupuscule ni aucune minorité n’imposera désormais son diktat au sein du Rassemblement national démocratique». Pour sa part, le secrétaire national à la communication du parti soutiendra que les signataires de cette demande de report du congrès extraordinaire «n’ont pour leur quasi-majorité, plus aucun lien organique avec le parti». Pour Seddik Chihab, ces gens qui sont loin de la base et ne la représentent pas, ne doivent leur statut de membres du conseil national qu’à l’ex-secrétaire général du parti qui les a inclus dans son quota prévu dans les statuts du parti. Ces gens, poursuivra-t-il, «ne sont que des contractuels politiques qui veulent une réintégration dans le parti sans passer par le congrès». «Près de 110 000 militants sur les 250 000 que le parti compte, ont été associés aux prépa- ratifs de ce congrès, via un questionnaire, et ont exprimé leurs avis et remarques sur nombre de questions dont les diverses résolutions devant être débattues les 5, 6 et 7 mai prochain», ajoutera Chihab, comme pour démentir les accusations d’irrégularités et de manque de transparence dans les préparatifs de ce congrès extraordinaire relevées par ces frondeurs. De son côté, l’ex-secrétaire d’Etat à la jeunesse, Belkacem Mellah qui, pour rappel, a déposé cette semaine, sa candidature au poste de secrétaire général, exprimera toute sa confiance en la commission de préparation de ce congrès extraordinaire. «Tout se déroule normalement», affirmera-til à partir de Tipasa où il était en campagne de promotion de sa candidature à propos de laquelle il exprimera toute sa «conviction quant à une victoire certaine». Il est utile de rappeler qu’une douzaine de cadres du RND, entre membres du conseil national, anciens députés et ex-sénateurs, ont plaidé, à l’issue d’une réunion tenue lundi dernier, pour le report de ce congrès extraordinaire. Ils appuient leur requête par les «graves dysfonctionnements», les «irrégularités» et les «dérives» qui auraient jalonné le processus de préparation de ce conclave devant, à ne point douter, consacrer Ouyahia comme secrétaire général du parti. Ils dénoncent également «l'exclusion» et la «marginalisation» de nombreux militants du parti dans l’opération d’élection des congressistes où la cooptation et la désignation sont érigées en moyen de sélection, faisant fi d’un vote par la base. M. K. 62 condamnations prononcées en Algérie en 2015 PEINES DE MORT Soixante-deux peines de mort ont été prononcées par la justice algérienne en 2015, a indiqué hier la présidente de la section Amnesty International (A. I) – Algérie, Mme Oussedik, lors d’une conférence de presse animée à Alger. Selon la conférencière, la quasitotalité des peines de mort prononcées par la justice algérienne ont eu lieu par contumace et dans des affaires relevant du terrorisme. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon la même source, «l’année 2015 a été caractérisée par une envolée spectaculaire du nombre d’exécutions dans le monde, le plus élevé de ces 25 dernières années». A ce titre, le communiqué d’Amnesty International remis en la circonstance à la presse fait ressortir que «l’Arabie Saoudite, l’Iran et le Pakistan étaient en grande partie responsables de cette envolée». «Au moins 1 634 personnes ont été exécutées en 2015, soit une hausse de plus de 50% par rapport à l’année précédente et le chiffre le plus élevé jamais recensé par l’organisation depuis 1989. Ce chiffre ne tient pas compte des milliers de personnes probablement exécutées en Chine, où les statistiques sur la peine de mort sont considérées comme un secret d’Etat», liton. Et d’ajouter : «Heureusement, les Etats qui procèdent à des exécutions sont minoritaires et de plus en plus isolés. Les autres ont pour la plupart renoncé à la peine capitale et, en 2015, quatre nouveaux pays ont complètement retiré ce châtiment barbare de leur législation». Concernant l’Algérie, la conféren- cière a regretté que «l’Algérie n’a pas inclus dans sa nouvelle Constitution l’abolition de la peine de mort», tout en lançant un appel «pour que le combat soit poursuivi pour réaliser cet objectif». Cela dit, en rendant le chiffre de 62 peines de mort prononcées par la justice algérienne en 2015, la présidente d’Amnesty International Algérie a déclaré que l’institution que dirige Tayeb Louh «n’a pas donné suite aux multiples demandes formulées par son organisme pour connaître les circonstances et les motifs de ces condamnations». Il n’en demeure pas moins, ajoute la même source, que «le chiffre de 62 condamnations à mort enregistrées en 2015 est très élevé par rapport aux peines prononcées en 2014 et 2013 et moins élevé que celles de 2010 et 2012, soit 16, 40, 130 et 153». Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, «l’usage de la peine capitale a considérablement augmenté en 2015». «Tous les pays à l’exception d’Israël et d’Oman ont prononcé des sentences capitales et huit d’entre eux ont exécuté des condamnés. Au moins 1 196 exécutions ont été recensées, soit une augmentation de 26% par rapport à 2014, l’Arabie Saoudite et l’Iran étant les principaux responsables de cette augmentation. L’Iran représente à lui seul 82% des exécutions enregistrées dans la région». Enfin, selon Amnesty des «condamnés à mort ont vu leur peine commuée ou ont bénéficié d’une grâce dans 34 pays en 2015, alors que 51 condamnés à mort ont été innocentés dans six pays en 2015, soit en Chine, en Egypte, aux Etats-Unis, au Nigeria, au Pakistan et à Taiwan. Pour cette ONG, «aucun élément ne prouve que la peine de mort ait un effet plus dissuasif sur la criminalité que les autres peines». A. B. Le Soir d’Algérie Actualité Une personne sur trois ignore qu’elle est diabétique Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati a indiqué hier que 4 millions de personnes en Algérie sont atteintes de diabète, soit 15% de sa population, un chiffre qui devrait connaître une augmentation dans les années à venir. Younès Djama - Alger (Le Soir) «Ce chiffre était prévu par une étude prospective du ministère de la Santé, en 2007, qui soulignait que ce taux devait être atteint en 2025. Or, aujourd’hui, nous avons déjà 4 millions. Ce qui fait que les projections seront beaucoup plus importantes dans les années futures», a, d’emblée, souligné le président de la Forem lors de son passage hier de la Chaîne 3. Selon Khiati, un diabétique sur trois ignore qu’il est atteint par cette maladie. Se pose, de fait, le problème des dépistages, un domaine où l’Algérie enregistre beaucoup de retard, ce qui la place loin des normes internationales, déplore Khiati qui parle d’une déficience en matière de dépistage. Il appelle, ainsi, à la mise en place d’un programme national «cohérent» et «intégré» de dépistage des personnes diabétiques. D’après Khiati, il existe deux niveaux de dépistage. Le premier concerne les personnes à risque, soit celles qui présentent des antécédents de diabète de par leurs parents. Il y a possibilité de dépister ces personnes en mettant en place des protocoles pharmacologiques, observe-t-il. Le deuxième niveau porte sur les personnes qui présentent des risques comme les adultes en surpoids, sachant que cette catégorie de personnes sont les plus touchées par le diabète de type 2. Pour ceux-là également, il y a possibilité des programmes de dépistage. «De façon générale, si on arrive à mettre en place ce type de dépistage au niveau des lieux de travail, on en aura réalisé une grande partie», fait savoir le Pr Khiati. Le président de la Forem pointe du doigt la mauvaise hygiène de vie et la surconsommation de sucre de différentes sources notamment chez les adolescents. Ce qui, d’après lui, fait apparaître le diabète 2 qui touche les adultes chez cette catégorie de jeunes. «Le diabète de type 2 qu’on voyait habituellement après 20 ans, touche aujourd’hui en Algérie des jeunes de 15 et 16 ans parce que ce sont des enfants qui, dès l’âge de 8 ou 9 ans, ont surconsommé des boissons gazeuses doublement concentrées en sucre par rapport aux boissons commercialisées en Europe et aux EtatsUnis», a souligné le Pr Khiati. Ce dernier qualifie certaines boissons (jus et sodas) comme de véritables «confitures liquides», du fait que certaines d’entre elles contiendraient jusqu’à 18 grammes par litre de sucre loin des normes mondiales. Ce qui pose, selon 7 Photo : DR MUSTAPHA KHIATI, PRÉSIDENT DE LA FOREM Jeudi 7 avril 2016 - PAGE Mustapha Khiati déplore le nombre croissant des diabétiques. grammes par litre, comme c’est en vigueur dans la plupart des pays européens. Le président de la Forem juge impératif de commencer par revoir la seule réglementation qui existe et qui date des années 1970, du temps où le sucre était considéré comme un «complément alimentaire». Y. D. lui, un gros problème de santé publique. Et Khiati de rappeler avoir à maintes fois interpellé les pouvoirs publics, et notamment le ministère du Commerce, à l’effet de se pencher sur cette problématique de la concentration du sucre en grande quantité dans les boissons. Le professeur plaide pour un taux de sucre de 8 Des habitudes sociales et alimentaires incitent cette expansion PLUS DE CINQ MILLIONS D’ALGÉRIENS ATTEINTS DE DIABÈTE La Journée mondiale de la santé a été consacrée pour le diabète ce 7 avril 2016. Plus qu’une maladie chronique, celui-ci prend les allures d’un véritable fléau. En plus de certains comportements culturels nuisibles, un mode de vie de plus en plus occidental, une malnutrition davantage axée sur les matières grasses et le sucre constituent la combinaison idéale pour l’envol du diabète. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - 552 millions est le chiffre prévu par l’OMS pour ce qui est du nombre de diabétiques à l’échelle mondiale en 2030. 80% des cas résident dans le tiersmonde ou les pays en voie de développement. Une maladie pour laquelle l’Afrique offre une augmentation de 11%, l’une des plus importantes évolutions. Un classement où le Grand Maghreb figure en tête de liste. Des statistiques, sans doute, frustrantes, surtout si l’on considère que le nombre de diabétiques oscille entre 5 et 6 millions de personnes, soit 1 Algérien sur 8 en 2015. Sachant que ce chiffre se limitait à 1 million deux décennies en arrière. Pour revenir aux origines historiques, le docteur Smaïl Boulbina, invité du forum El Moudjahid hier, rappelle que le phénomène de l’obésité, une des causes majeures du diabète, est «nouveau» pour la société algérienne. Son avènement remonte à la fin du siècle précédent seulement puisque «la situation de guerre avant 1962 avait appauvri le peuple». L’explosion de la consommation suite à l’indépendance a donné naissance à ce qu’on qualifie de «maladies de civilisation», à savoir le diabète entre autres. Effectivement, la malnutrition engendrée se généralise de plus en plus au sein de la société s’orientant vers un mode alimentaire occidentalisé bourré en gras et sucres. Aujourd’hui, l’Algérien a gagné en moyenne «10 centimètres en largeur» comparativement aux années 60, a révélé le docteur. En plus de l’obésité et des mauvaises habitudes alimentaires, l’inactivité physique et la dépendance aux appareils électroniques (TV, PC, tablettes …), particulièrement chez les jeunes, encouragent le développement du diabète. Selon les dernières enquêtes menées par des laboratoires indépendants, le taux de prévalence en Algérie avoisinerait les 16%. D’autant plus qu’un tiers des concernés ne sont pas conscients de leur maladie. Evidemment, il y a également une part de prédilection génétique. Celle-ci est notamment appuyée par le nombre important de mariages endogames. «Cette habitude culturelle catastrophique n’est définitivement pas à perpétuer», rajoute S.Boulbina, puisqu’elle renforce considérablement la probabilité de consanguinité. En effet, selon les statistiques du professeur, quand l’un des parents est diabétique, 2/5 des descendants sont susceptibles de l’être aussi. Par contre, quand ce sont les deux parents qui sont atteints de diabète, 4/5 des descendants pourraient en hériter. Cette habitude culturelle n’est pas la seule à bannir, selon le professeur. Les plats gorgés en sucres et matières grasses ainsi que les boissons gazeuses servies au mois de Ramadhan sont «une réelle arme de destruction massive», prévient-il. En effet, 22l à 26l de boissons gazeuses sont annuellement consommées pour un Algérien en moyenne. Question de prévention ou de subventions ? Le rôle des instances exécutives est souvent problématique quand une maladie chronique évolue plus fortement que la croissance économique. Autant pour les autorités que pour le consommateur, c’est l’équilibre budgétaire qui est menacé, outre l’état de santé en détérioration. Pour le docteur S. Boulbina, les représentants des associations de protection des consommateurs et la présidente du CroissantRouge algérien subventionner la farine, le sucre et le lait n’est pas seulement «un gaspillage extraordinaire» mais c’est parallèlement «la subvention du diabète». Conséquemment, le pain fabriqué à base de farine blanche subventionnée, à forte teneur en sucres longs, fait l’objet d’une grande consommation et de «tout autant de gâchis». «Des aides directes aux personnes nécessiteuses» est ce qui a été, encore une fois, proposé. Il faut également savoir que les dépenses sont énormes en matière de médicaments importés pour traiter le diabète. Surtout que l’Etat les fournit gratuitement par le biais de la carte Chifa. «Une autre tendance au gaspillage», selon certains intervenants. Afin de pallier «cette mentalité», il y a lieu «d’institutionnaliser la prévention». La communication et la sensibilisation demeurant les seuls moyens afin que l’ensemble des parties prenantes, société civile et autorités, puissent agir sur le mode de vie et l’hygiène alimentaire néfastes de la société. Des actions de prévention coordonnées et «non conjoncturelles» sont aujourd’hui l’unique issue pour contrecarrer le fléau du diabète. N. B. Les directeurs de la santé au chevet du respect de la réglementation PHARMACIES DE GARDE ET CONCURRENCE DÉLOYALE Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis un service en ligne concernant les pharmacies de garde. Les pharmaciens concernés respecteront-ils le service de garde ? Comment éviter la concurrence déloyale des pharmaciens non concernés par la garde ? Le ministère de la Santé via les Directions de la santé de wilaya a mis en place des inspecteurs de contrôle pour veiller au respect de la réglementation. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Désormais il suffit de cliquer sur le site du ministère de la Santé pour connaître quelle pharmacie est de garde. L’application sera bientôt téléchargeable sur les smartphones et un système de géolocalisation des pharmacies de garde est aussi en cours de mise en place. Cette activité est cependant gérée par un arrêté ministériel publié en 2014. Les pharmaciens d’officines sont tenus d’assurer la garde les vendredis et jours fériés de 8h à 19h et la nuit de 19h à 8h. Le pharmacien qui assure la garde de nuit bénéficie d’une journée de récupération le lendemain de la garde. En dehors de la garde dont les horaires sont fixés, les pharmaciens d’officines doivent respecter les horaires d’ouverture et de fermeture. La pharmacie doit rester ouverte d’une manière continue de 8h à 19h et exceptionnellement jusqu’à 22h après accord du directeur de la santé et de la population de wilaya, en fonction des spécificités de la zone d’implantation de l’officine. La liste des officines de pharma- cie devant assurer la garde par commune est établie par le directeur de la santé et de la population de la wilaya, quinze jours avant le début de chaque mois, en concertation avec les représentants des pharmaciens d’officines. Dans les endroits où le nombre d’officines est inférieur ou égal à trois, la garde est assurée uniquement de jour les vendredis et les jours fériés. Selon cet arrêté, seule l’officine désignée de garde reste ouverte pendant les horaires fixés. Comment faire respecter la réglementation ? Le ministère de la Santé précise que la Direction de la santé et de la population de wilaya est chargée d’effectuer régulièrement des inspections pour s’assurer du respect de la garde. «Elle doit transmettre un bilan trimestriel faisant état des inspections effectuées et mesures prises aux services compétents du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L’inobservation des dispositions du présent arrêté entraîne l’application des sanctions administratives conformément à la législation et la réglementation en vigueur. Le pharmacien ayant fait l’objet d’une sanction de fermeture définitive, ne peut prétendre à l’ouverture d’une nouvelle officine», stipule l’arrêté relatif aux modalités d’organisation de la garde au niveau des officines de pharmacie. «La liste de garde se fait au niveau de chaque wilaya par les directeurs de la santé en relation avec le Syndicat national des pharmaciens d’officines et la garde est obligatoire. Chaque DSP dispose d’une inspection médico-chirurgicale, de chirurgie dentaire et pharmaceutique», explique Slim Belkessam directeur de l’information au ministère de la Santé. L’ouverture d’une autre pharmacie non concernée par la garde est incompatible, dit-il, pour éviter la concurrence déloyale. S. A. Régions Le Soir d’Algérie 8 Le manque de ciment hypothèque plusieurs projets dans le bâtiment Jeudi 7 avril 2016 - PAGE AÏN-TÉMOUCHENT Concernant le premier point, il a dit ; «Le ciment est presque inexistant à l’échelle de la wilaya. Tous les chantiers ouverts risquent de s’arrêter immédiatement et les centaines de travailleurs vont chômer, Un marché de proximité dans un état lamentable JIJEL Réalisé à coups de milliards de centimes par les pouvoirs publics, le marché de proximité situé dans le quartier du village Moussa, à l'entrée est de la ville de Jijel, connaît une dégradation continue. Le visiteur de cet espace commercial, ouvert il y a seulement quelques mois par les autorités locales pour contenir les commerçants, sera frappé par l'état des lieux : des compteurs saccagés par les occupants, des ordures jonchant le sol à chaque coin de ce marché malgré l'existence des bacs à ordures et des poubelles. Ceci par manque de civisme des locataires, et même des étals de fortune sont dressés au milieu des allées de ce marché partiellement exploité. Lors de notre virée à ce marché fortement fréquenté, nous avons été désagréablement surpris de voir, à l'intérieur d'un local, un lit sur lequel un homme d'un certain âge était allongé, aux environs de 18 heures. Selon des citoyens rencontrés sur les lieux, leurs avis sont unanimes à dire que ces locataires, qui étaient des vendeurs à la sauvette dans la rue, ont du mal à se débarrasser des réflexes du commerce informel en dépit de la tentative des pouvoirs publics visant leur réintégration dans le circuit légal pour exercer leur activité dans de bonnes conditions. Lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de wilaya, le wali a instruit les services concernés pour superviser ce qui se passe au sein de ce marché et étudier les possibilités d’exploiter les locaux toujours inoccupés. B.M.-C. sans parler des autres conséquences relatives, et d’ajouter d’un ton égratigné, ces entreprises réalisatrices de «ces projets n’ont pas été payées par la Caisse nationale du logement (CNL) et par l’OPGI au sujet de leurs situations depuis quatre mois.» Les entreprises n’arrivent pas à payer les salaires de leurs travailleurs ni à honorer leurs engagements envers les fournisseurs et les caisses Photo : DR Selon le président de la Confédération du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique, M. Sid-Ahmed Errouane, a tenu un point de presse : «Plusieurs projets de logements sociaux à travers la wilaya de AïnTémouchent connaîtront des retards considérables dans la réalisation, et ce pour deux raisons : le manque de ciment et le retard du paiement des situations des entreprises.» Cnas, Casnos et Cacobath qui les menacent de pénalité de retard. C’est la première fois que les entreprises sont secouées par une telle crise. «Nous interpellons le chef de l’exécutif d’intervenir pour un dénouement heureux de cette situation.». Ce représentant des entreprises a précisé qu’une correspondance a été adressée le 28 mars dernier par le président national de la Confédération BTPH, M. A. Dennouni, au directeur général de la CNL dans laquelle il lui a fait connaître la situation déplorable des entrepreneurs de Aïn Témouchent et il a saisi le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. S. B. Des écuries en plein milieu urbain NAÂMA L’élevage des animaux dans les milieux urbains a pris de l’ampleur ces derniers temps dans certains quartiers des communes de la wilaya de Naâma. Les habitants de certaines cités qui se plaignent des maquignons et apprentis éleveurs, interpellent encore une fois, les autorités locales, à l’effet de lancer une opération d’envergure pour interdire ces pratiques et éradiquer ce phénomène inquiétant qui ne cesse de se développer anarchiquement. Ovins, bovins, poules et même baudets vivent avec leurs propriétaires au sein même des habitations transformées en la circonstance dans des quartiers populeux, à l’exemple de AïnR’cheg, Haï Mzi, Mouileh I et II, Haï Bouamama, pour ne citer que ces quartiers dans la ville de Aïn-Séfra, autrement dit, le phénomène est partout. La quasi-totalité des quartiers à Naâma, Méchéria et dans les communes, n’est pas épargnée par les écuries, voire même l’aménagement de «zribates, de gourbis» et de poulaillers sur les terrasses. Or, l’exode des nomades vers la ville et dans les périphéries des villes, la nouvelle vague des revendeurs et spéculateurs, des maquignons, ont, en effet, terni l’image citadine des cités devenues au fil des temps des douars ; une atteinte à l’environnement, à la santé publique, des odeurs nauséabondes, des moustiques et scorpions etc. d’où les solutions de l’autorité sont devenues quasiment difficiles, pour ne pas dire nulles. Les citoyens donc, se plaignent de leurs voisins-éleveurs, or, pour ces derniers, c’est une source de vie qui procure des avantages bénéfiques, surtout lors des occasions (fêtes de l’Aïd, noces, Ramadhan, Sbouê etc). L’autorité doit agir et doit protéger l’aspect esthétique des villes, surtout face aux nouvelles urbanisations périphériques généralement «agrémentées» d’étables pour animaux. B. Henine ce problème, mais, à ce jour, rien n’a été fait sur le terrain malgré la gravité du problème et les risques majeurs sur notre santé», se plaignent les villageois qui dénoncent «le laxisme et l’indifférence des autorités de wilaya. La fermeture de cette importante voie de communication n’a pas manqué une énième fois de pénaliser lourdement les citoyens des autres municipalités de la wilaya et les étrangers à la région dans leurs déplacements. Les nombreux usagers de cet axe routier ont dû faire un long détour par la RN75 passant par Amizour pour rejoindre leur destination. Des travailleurs et des étudiants, pris en otage dans un conflit dont ils sont loin d’être impliqués, n’ont pas manqué de pointer du doigt la première autorité de la wilaya accusée d’être «le premier responsable de cette anarchie qui s’est installée dans la région avec de graves conséquences sur le développement économique d’une wilaya déjà marginalisée par le pouvoir», fulmine Mohand K., cadre à Cevital. A. Kersani du dépôt, ces individus l’ont roué de coups avant de prendre la fuite. L’un des migrants auteurs du vol a été arrêté le lendemain à Sidi-Aïch par les enquêteurs de la police judiciaire de la localité, rapporte notre source. Une enquête a été diligentée aussitôt par la police judiciaire de Sidi-Aïch pour arrêter l’ensemble des auteurs du cambriolage du dépôt de matériel et pièces détachées se trouvant en plein centre-ville. A. K. La RN 12 fermée une nouvelle fois à Oued Ghir BÉJAÏA La RN 12 a été une nouvelle fois fermée à la circulation automobile par la population de Oued Ghir, à hauteur de Hellil. Les villageois de Hellil, Mellala, Aït Ahmed-Ouamnsour, Ireza et Ibachiren entendent réclamer à travers cette action radicale de blocage de cet important axe routier reliant le chef-lieu de wilaya aux wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira et Alger la fermeture du centre d’enfouissement technique Sidi Boudraem, surplombant ces localités. Le CET en question dégagerait, selon les protestataires, un produit hautement toxique. Ce produit dangereux, le lixiviat, constitue une grave menace sur la santé des villageois, dénoncent les manifestants. «Toutes les autorités ont été alertées pour cette menace qui pèse sur notre santé .Le directeur de ce CET, la direction de l’environnement et le chef de daïra ont été saisis à maintes reprises sur cette situation alarmante. Le S/G de la wilaya, en présence du directeur de l’environnement, a promis de trouver une solution appropriée à Vol et agression d’un groupe de migrants subsahariens SIDI-AÏCH Un groupe de migrants subsahariens a violemment agressé le gardien d’un dépôt de matériel et pièces détachées hydrauliques appartenant à un privé à Sidi-Aïch. Le groupe de refugiés subsahariens s’est introduit dans le dépôt dans la nuit de lundi à mardi pour tenter de dérober du matériel hydraulique pour le revendre, selon une source policière. Surpris par le veilleur de nuit Le Soir d’Algérie Régions 431 aides financières au profit de l’habitat rural octroyées récemment SOUK AHRAS Il faut le dire, nonobstant les chutes vertigineuses des prix de l’or noir, au demeurant, l’Etat adopte toujours la même stratégie de soutenir les trois secteurs pivots pour la population, le triumvirat «santé, habitat et éducation». Assurément, les aides affectées à la construction de l’habitat rural et l’acquisition d’un logis se poursuivent toujours dans le but de lutter contre l’habitat précaire. Dans ce contexte, quelque 431 aides destinées à l’habitat rural ont été octroyées durant les deux der- niers mois à travers plusieurs localités de la wilaya de SoukAhras, nous a fait savoir le directeur du logement. Pour ce faire, une manne financière de l’ordre de 300 millions de dinars a été allouée pour porter aide à l’autoconstruction et cette politique vise évidemment à accompagner le retour, la fixation des populations dans leurs hameaux d’origine et freiner, par là, l’exode vers les villes. En chiffres selon nos sources, 2 644 aides financières ont été concédées en 2015 à la faveur de nouvelles facilitations mises en exergue par le ministère de l’Habitat. 60% du montant sont octroyés après l’obtention du permis de construire et les 40% restants seront dégagés une fois que les travaux des gros œuvres démarreront. A rappeler que la wilaya de Souk-Ahras pour le quinquennat 2010-2014 a bénéficié de 12 290 aides afin de contribuer à l’achèvement des constructions rurales. Concernant le logement public locatif «LPL», la wilaya de Souk-Ahras a bénéficié de 10 500 unités qui sont en cours de construction. Barour Yacine charges qui stipule que l'une des conditions consiste en l'apuration de la situation financière. Une nouveauté à signaler, le prix de la concession sera proportionnel au nombre d'estivants. Par ailleurs le balisage sera tracé en présence du chef de daïra. Concernant les précautions sanitaires, le wali s'est montré étonné de constater que l'eau de mer n'est analysée que deux fois par mois par un laboratoire situé à... Aïn Defla. Pour pallier ce problème, il va décider de l'achat de valises d'analyses qui seront détenues par des techniciens, logés au niveau des villes côtières. Medjdoub Ali Plan d'action de la DAS pour la saison estivale 2016 CHLEF Lors de la réunion mardi dernier de l'exécutif au niveau de la salle de conférences de la Wilaya, présidée par le wali en compagnie de la secrétaire générale et du P/APW, M. Bouabdellah Salah a dévoilé son programme pour cette période. Ce dernier va s'articuler autour de 3 volets. En premier lieu, les enfants du Sud vont faire l'objet d'une grande attention puisque 2 sessions vont leur être consacrées. Chacune réunira 300 colons, encadrés par des éducateurs bien formés et expérimentés. En plus des joies de la mer, des activités culturelles et sportives vont agrémenter leur séjour. Le second volet sera «le plan bleu» et ciblera les enfants des zones déshéritées au nombre de 2 000, qui partiront vers les plages le matin et retourneront chez eux le soir. L'initiative est louable quand on connaît les températures infernales qui règnent l'été dans cette wilaya et l'impossibilité financière de s'offrir des vacances en bord de mer. Le troisième point soulevé par le directeur de l'action sociale concernera le nettoyage des plages. L'effectif des villes côtières sera renforcé par le recrutement d'agents dans le cadre de Blanche Algérie pour lutter contre l'insalubrité et pour un séjour agréable. Puisque la réunion a porté principalement sur la prépara- tion de la saison estivale, le premier responsable de la wilaya a averti que tous les candidats à une concession des plages doivent respecter le cahier des 440 litres de lait saisis pour condition de conservation non conforme SIDI-BEL-ABBÈS La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a, au cours d’une patrouille de routine, intercepté un camion transportant 440 litres de lait de vache dans des citernes non soumises à une source de fraîcheur garantissant leur conservation. Cette quantité de lait a été saisie et le conducteur du camion interpellé. A. M. Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 9 KHEMIS MILIANA Une fuite de gaz butane suivie d’une explosion fait 2 victimes Mercredi, en tout début de matinée, vers 6h du matin le bruit d’une forte déflagration s’est fait entendre dans tout le quartier situé à une centaine de mètres au sud de la gare routière de la ville de Khemis Miliana, réveillant tous les habitants aux alentours du lotissement de l’ex-Beaumarchais. Les premiers arrivés sur les lieux de l’explosion furent les éléments de la Protection civile qui ont porté secours à une femme de 64 ans qui souffrait de brûlures du 2e degré et à un homme âgé de 38 ans, en état de choc. Les 2 victimes ont été évacuées vers les UMC de l’hôpital tout proche. En plus des deux victimes, il a été constaté l’effondrement des murs et du toit de la cuisine sans compter la destruction de nombreux objets dans la maison. Selon les premières constatations il s’agit d’une fuite de gaz butane qui a été suivie d’une explosion. Encore une fois l’utilisation d’appareils de chauffage ou de cuisine défectueux, sans contrôle de l’installation, est à l’origine de ce drame qui hélas se produit souvent en cette période pluvieuse et surtout en l’absence de bouches d’aération. Karim O. Pour une meilleure gestion du patrimoine communal MÉDÉA Vu la conjoncture économique actuelle du pays, il est aujourd'hui urgent de revoir la gestion des biens des collectivités à travers le territoire du Titteri. Cette démarche devrait permettre de booster les ressources et le budget des communes, leur concédant ainsi une meilleure prise en charge de leur développement et que ce dernier ne demeure pas tributaire des seules subventions de l'Etat. Le premier responsable exécutif de la Wilaya estime que les communes doivent optimiser leurs recettes en exploitant pleinement leurs biens et propriétés, et ce, en «repensant» la gestion de ce patrimoine. Cette mission incombera désormais à une commission de wilaya qui finit de s'installer. Il a été précisé dans ce sens que ce dispositif humain formé de responsables de l'administration locale, de l'inspection générale, du Trésor public et des impôts de la wilaya de Médéa devra régenter et administrer les biens mobiliers et immobiliers des communes et même les marchés de quelque nature qu’ils soient. Pour ce faire, les commissions de daïras se chargeront de mettre en œuvre cette nouvelle pratique et seront suivies et diligentées par ladite instance wilayale devant faire office de «manager». M. L. Le rôle de la culture artistique dans la formation du sens moral Le Soir d’Algérie n a souvent insisté sur le rôle que devrait jouer à l’école primaire la culture artistique et une certaine culture esthétique. Comme la culture intellectuelle développe l’amour du Vrai et la culture morale celui du Bien, la culture artistique et esthétique développe l’amour du Beau. De quoi est-il fait ? Il est, d’abord, goût de l’ordre, de la mesure, de l’harmonie. Il est ensuite sentiment de grandeur, d’admiration. Il est encore désintéressement, projection du moi dans l’objet, oubli de soi. Il est enfin communion, non seulement avec le créateur de l’œuvre d’art, mais avec tous ceux qui l’admirent. Si l’on en juge par ses effets, on peut dire qu’il est à la fois apaisement, idéalisation, impersonnalité et socialisation. On retrouve exactement les mêmes éléments dans l’amour du Bien. Celui-ci est également goût de l’ordre par l’obéissance à la règle, sentiment de la grandeur d’un idéal O Contribution progressive et signe d’une réflexion sur l’œuvre. Enfin l’IMITATION : Dernier stade, dont il convient de préciser le caractère. Elle n’est pas nécessairement désir de copier les œuvres. Elle traduit dans la vie quotidienne l’exigence de beauté qu’on a su faire naître chez les enfants. L’enfant, élevé dans le voisinage de la beauté, sous ses aspects les plus simples, qui n’ont rien à voir avec le luxe, sera en mesure de la chercher et de la trouver partout. Il la respectera. Comme dit Hubert (Traité de Pédagogie générale), «l’imitation à l’art qui en fait saisir la beauté est, presque au sens religieux du terme, une élévation.» Alors pourra se faire le passage du domaine esthétique au domaine moral : - la fierté de la bonne tenue corporelle deviendra fierté de résister aux petites tentations de chaque jour et de vaincre la paresse, Nous avons un système éducatif trop peu culturel. Les enseignements dits «accessoires» (chant, dessin, musique, travail manuel, théâtre…) sont souvent négligés dans nos institutions scolaires. Dans bien des classes, ils sont volontiers remplacés par un exercice écrit de grammaire, de conjugaison, de lecture ou par une dictée ou un problème supplémentaire. transcendant, désintéressement par projection du moi dans l’autre ou altruisme et communion des consciences sur le plan supérieur des valeurs. Cette analogie a conduit bien des penseurs, pour qui vivre moralement est en somme vivre en beauté, a souhaité que la formation du sens moral prenne appui, dès l’école primaire, sur celle du sens esthétique. A première vue, cela paraît difficile. Tout, en l’enfant, semble s’opposer à l’épanouissement du sens esthétique, du moins dans la plus grande partie de la troisième enfance, âge de l’école primaire. Désordonné, il passe d’une occupation à l’ordre, laisse traîner ses affaires et considère la règle comme une entrave. Effrayé par le grandiose qui l’écrase alors qu’il est en pleine expansion, il est plutôt porté vers les petites choses et sa sympathie va à ce qui est lilliputien. Réaliste, il vit dans le tangible et non dans l’idéal. Egocentrique, il est individualiste et ne communie longtemps qu’avec lui-même. Est-ce à dire que l’enfant soit absolument réfractaire à l’appel du Beau ? Non, et c’est pourquoi la culture esthétique peut, dans une certaine mesure, jouer son rôle dans la formation du sens moral. Affectif avant tout, l’enfant est sensible aux formes, aux couleurs, aux sons et aux rythmes ; illusionniste et animiste, il succombe au charme du merveilleux qui n’est autre que l’idéalisé. C’est sur ces virtualités que prendra d’abord appui une éducation pré-esthétique très simple, fondée sur le goût de la propreté (un être sale n’est jamais beau), de l’ordre (classe nette et sobrement décorée), multipliant les impressions favorables (ligne agréable d’un vase, mouvement gracieux d’une plante verte, harmonie des couleurs d’un bouquet) beau musical par le chant et beau littéraire par la poésie et la récitation. Dans le domaine plus familier du travail quotidien et des objets qui forment le décor de la vie, on doit s’efforcer de rendre les enfants sensibles aux notions d’ordre et d’harmonie qui sont à l’origine de ce qu’on appelle le bon goût, de leur faire sentir l’importance des proportions des objets, des accords entre les nuances et les teintes, et les ressources qu’offrent de secrètes dissonances. Il faut apprendre à l’enfant à sentir, plus exactement à organiser et hiérarchiser les sensations que lui procure le monde extérieur, puis à exprimer ce qu’il ressent, et enfin à s’exprimer. On peut distinguer, au point de vue éducatif trois moments : -D’abord l’ADMIRATION : L’enfant admire, et toute son attitude le révèle : bouche bée, regard fixe. - Puis la CONTEMPLATION : La contemplation, la prise de conscience élégance intérieure, le plaisir de l’ordre matériel deviendra besoin de régularité et esprit de discipline, l’admiration, en détachant des petites choses, assurera peu à peu, comme le souhaitait Bain, le triomphe du «higer-self» sur le «lover-self» «Les enseignants sont-ils assez armés pour une authentique et incontestable activité artistique dans nos écoles ?» Nous avons un système éducatif trop peu culturel. Les enseignements dits «accessoires» (chant, dessin, musique, travail manuel, théâtre…) sont souvent négligés dans nos institutions scolaires. Dans bien des classes, ils sont volontiers remplacés par un exercice écrit de grammaire, de conjugaison, de lecture ou par une dictée ou un problème supplémentaire. Les maîtres allègent la surcharge des programmes ou leur manque de dons personnels ou de formation. En fait, derrière ces excuses se cache une désaffection à l’égard de ces enseignements considérés comme accessoires parce qu’on en ignore la valeur pratique et éducative et qu’on les prend pour de simples divertissements ou séances récréatives. C’est une grande erreur que celle d’une pédagogie toute intellectualiste qui, trop exclusivement préoccupée de l’acquisition du savoir et de la culture de l’esprit, néglige l’éducation de la sensibilité. Il faut donner une résonnance culturelle à l’ensemble des disciplines, de façon que l’école soit un miroir, une expression de la vie non pas un éparpillement d’abstractions où la vie ne passe plus. Il faut qu’à l’intérieur des établissements scolaires, les maîtres soient des agents d’ouverture et qu’à l’extérieur, les responsables de toutes les sources de la culture soient des guides en même temps que des éveilleurs. Le pédagogue doit être un animateur et l’animateur doit être un pédagogue, de façon qu’ensemble ils composent un passage culturel et artistique. C’est au sein de l’école que le petit Algérien saura apprécier un morceau de musique, une peinture, une poésie, un texte de littérature classique, une pièce théâtrale, l’architecture d’un monument historique… Toute œuvre belle est promesse et certitude d’un échange et cet échange annonce un enrichissement de l’individu. «Une belle œuvre signifie sans fin.» a écrit Alain. Peu à peu, par la contemplation de la beauté sous toutes ses formes, l’être accède à des formes supérieures de conscience. Tels ces enfants découvrant, avec admiration teintée d’angoisse, l’halluci- nante beauté du bouquet de fleurs et les miniatures de Med Racim, les faons, les poissons en fontaine de Baya, les tournesols de Van Gogh et forçant d’exprimer par la couleur ce qu’ils éprouvent alors. Tels ces petits qu’émeut l’histoire du Petit Prince de St Exupéry, et dont les yeux scintillent de larmes quand le petit Prince dit adieu à son ami. Un silence alors se fait dans la classe, et il est riche d’une émotion capable d’éclairer mainte vie pour longtemps. Le plaisir artistique, l’un des plus essentiels à l’humanité Est-il utile d’en rappeler les raisons ? D’abord parce qu’une certaine qualité de l’être, tout au long de sa vie , est liée à l’apprentissage qu’il a pu faire de s’exprimer, que ce soit par la création théâtrale, architecturale, musicale, chorégraphique, plastique et de goûter, à travers ses propres exercices, la création des artistes d’aujourd’hui et de demain, mais aussi de ceux qui nous ont précédés et dont le legs constitue un patrimoine qui nous est commun dans la seule mesure où nous avons appris à le connaître et à l’apprécier. Le rôle, le plus ancien de l’école, qu’elle tend à reléguer à l’arrière-plan, étant donné l’importance prise par la formation préprofessionnelle et professionnelle, est précisément d’initier les jeunes aux différentes formes de l’humanisme. N’oublions pas que la communauté scolaire est vie commune, c'est-à-dire organisation sociale, avec ses règles et sa rigueur (respect des personnes et des groupes) mais aussi fête, joie commune : un beau spectacle, une exposition de peinture, un concert, la recherche de belles formes, la création sont appréciés en eux-mêmes, avec leurs valeurs affectives, culturelles, sans mépriser les explications ou le discours, mais sans toujours leur donner le dernier mot. Si la communauté scolaire n’admet pas de vivre une vie culturelle pour le plaisir de vivre, quelle communauté humaine accueillera le plaisir culturel comme l’un des plaisirs essentiels à l’humanité ? Il est donc clair que les relations entre l’école et toutes les institutions et manifestations culturelles doivent être systématiquement facilitées et encouragées. Il faut donner aux enseignants le pouvoir et les moyens de veiller à l’éducation culturelle et artistique, comme moyen d’éveil et d’épanouissement des personnalités. Des séances de réflexions pédagogiques doivent réunir les enseignants et les conservateurs de musées, des forêts, des spécialistes de l’environnement, les directeurs de théâtres , des centres culturels, de Maisons de jeunes et des Ecoles des beaux-arts… en se souvenant que «toute pédagogie artistique doit proposer sans imposer, suggérer sans démontrer. Elle n’est Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 10 Par Abdelhamid Benzerari Faire de la musique à l’école, mais ne pas entendre ailleurs, faire du théâtre, pratiquer les arts plastiques en classe, mais ne rien connaître de ce qu’on fait ou font les autres, savoir lire, mais ne pas fréquenter les bibliothèques prive des stimulations, des rapprochements, de l’aisance qu’il faut avoir dans les rapports avec les objets culturels. La stérilité de l’école algérienne en la matière n’a d’égal que le vide désertique et l’analphabétisme artistique dans lequel vit une grande partie de notre société. «Sans un minimum de loisir, pas de travail créateur, par conséquent, pas de culture ni de civilisation.» Rey Lewis La pratique est insuffisante sans la familiarité. L’enseignement peut avoir recours aux nouvelles technologies de communication, le multimédia, Internet pour procurer aux élèves le plaisir de découvrir des œuvres d’art différentes, d’artistes connus mondialement en peinture, musique, poésie…Et puis, pour donner de l’imagination aux autres, il faut être imaginatif soi-même. Il faudrait que tous les enseignants fussent créatifs, imaginatifs, inventifs. Parce que la culture est plus dans le regard de l’homme que dans l’objet qu’il contemple ; la formation culturelle dépend essentiellement de l’éducation. La liberté qu’elle impose c’est : - Celle de l’honnêteté à l’égard de sa propre expression. - Celle de l’ouverture de l’esprit et de la sensibilité. - Celle de l’attention portée à l’infinie diversité de la création. - Celle du respect d’autrui. L’acquisition des savoirs fondamentaux, la transmission de la culture, l’éducation aux valeurs et aux règles de la vie commune, voilà ce qu’une société doit à ses enfants. Certains pays comme l’Allemagne, la Finlande…, tellement ils donnent de l’importance maintenant aux activités culturelles, artistiques et sportives dans les écoles qu’ils leur consacrent les après-midi dans les emplois du temps des enseignants. La non-culture, c’est l’intolérance, c’est la solitude… Elle est essentiellement un refus ou une ségrégation, un repliement sur soi ou sur le vide. «Le développement unilatéral de l’intelligence cognitive, aux dépens des autres modes de percevoir le réel et de maîtriser les ressources de la personnalité, produit des êtres psychologiquement difformes et incapables d’habiter ce monde avec l’aisance, la compétence et la grâce qui s’impose.», affirmait Lengrand, ex-Directeur de l’éducation à l’Unesco. Former une conscience, c’est donner Des séances de réflexions pédagogiques doivent réunir les enseignants et les conservateurs de musées, des forêts, des spécialistes de l’environnement, les directeurs de théâtres, des centres culturels, de Maisons de jeunes et des Ecoles des beaux arts… en se souvenant que «toute pédagogie artistique doit proposer sans imposer, suggérer sans démontrer. pas “feuille de route, mais invitation au voyage.”» (Louis Raillon). En favorisant la découverte d’un centre culturel, d’un opéra, d’un orchestre de malouf, d’un orchestre de musique classique ou andalouse, d’une Ecole des beaux arts…, l’école permet aux jeunes de développer en eux des virtualités trop souvent atrophiées et l’expérience prouve que l’école, dans le même temps, se vivifie elle-même. Les rapports maîtres élèves évoluent. Le rendement scolaire s’améliore. On assurera ainsi le contact des jeunes avec les œuvres d’art et avec les traditions de la culture locale. Cette formation culturelle développera leur sensibilité et est une nécessité. «L’analphabétisme esthétique, l’analphabétisme sentimental et l’analphabétisme social sont aussi redoutables pour l’équilibre des individus et, enfin de compte, pour la société, que les autres formes de l’analphabétisme, mieux connues et plus faciles à identifier.» à un être jeune, encore vacant, le goût de vivre et d’aimer. Elle peut porter aussi bien au sommet de la création artistique ceux qui y sont armés pour y parvenir. Nous estimons ainsi qu’il n’est jamais trop tôt pour sauvegarder et développer les possibilités de compréhension et de créativité de l’enfant, que parler de liberté, de justice scolaire, de dignité humaine n’a pas de sens si l’on ne donne pas à chacun, à la mesure de ses moyens et au moment où il en ressent le besoin, la possibilité d’accroître et d’ajuster son savoir, pour faire face aux problèmes que sa vie lui pose. En conséquence, l’éducation artistique ne peut plus être une discipline séparée des autres ; elle constitue un catalyseur d’intervention pédagogique. Il ne s’agit plus, pour nous éducateurs, «d’enseigner l’art, mais d’éduquer par l’art.» A. B. Culture Le Soir d’Algérie Métropolisson Par Kader Bakou Le photographe Janol Apin a illustré de belle manière des stations du métro de Paris en prenant au mot (ou au pied de la lettre), leurs noms. Quelques exemples ? Sur le quai du Champ-de-Mars, on voit un astronaute (ou un cosmonaute). Le célèbre général, qui avait, un jour, tout «compris» à Alger, hante la station Charles-deGaulle-Etoile. A la Porte Maillot, tous les voyageurs portent un maillot. «Un pour tous, tous pour un», semblent dire les Trois Mousquetaires de la station Alexandre-Dumas. Tiens, un Gaulois à Alésia ! En tout cas, il paraît beaucoup plus sympa que le militaire de l’Ecole Militaire ou les men in black de la Maison-Blanche. Une station du métro d’Alger s’appelle Les Fusillés... K. B. [email protected] HOMMAGE Chabane Ouahioune, l’écrivain chroniqueur écrivain et chroniqueur algérien Chabane Ouahioune, décédé lundi en fin de journée, à l'âge de 94 ans, est né le 22 avril 1922 à à Tassaft Ouguemoune (Tizi-Ouzou). Avocat de formation, il est l'auteur de huit romans sur la Kabylie et le Djurdjura, à savoir La maison au bout des champs, qui raconte son village, Tassaft, durant la période coloniale ; Tiferzizouith où le parfum de la mélisse, un hymne au Djurdjura ; Parmi les collines invaincues ; Ce mal des siècles ; Itinéraires brûlants et L'aigle du rocher, son dernier roman écrit à l'âge de 89 ans. Son premier contact avec l'écriture romanesque remonte à l'année 1946, lorsqu'il rencontre Mouloud Mammeri. «Da Chaâvane» sera par la suite lecteur correcteur à la Société nationale d'édition et de diffusion. Contacté par l'APS, Mme Goumeziane qui a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du défunt a déploré cette «grande perte d'un grand homme de lettres humble et modeste, qui a marqué de son empreinte la littérature algérienne». «L'aigle a quitté son rocher et pris son envol vers son Créateur», a-t-elle ajouté non sans émotion. Un hommage appuyé a été rendu à Chabane Ouahioune à travers une exposition de ses œuvre et de son parcours mardi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, a indiqué la directrice de la culture. Vendredi dernier, les villageois de Tassaft Ouguemoune (commune d'Iboudrarene) avaient rendu un premier hommage à celui qu’ils appellent affectueusement et par respect «da Chaâvane». Hélas, il n’avait pas pu y assister étant alité. L' LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (ALGER-CENTRE) Samedi 9 avril à 14h30 : MohamedLarbi Madaci signera son livre Les tamiseurs de sable. AurèsNememcha 1954-1959 (Anep). Samedi 16 avril à 14h30 : Mustapha Cherif signera son livre Sortir des extrêmes. Ni intégrisme ni perte d’identité (Casbah). SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 7 avril 19h : Concert de Kenza Morsli. Vendredi 8 avril à 19h : Concert de l’association El Djenadia de Boufarik. PETIT THÉÂTRE DE L’OREF (EL- 11 [email protected] Back in URSS après les Beatles ENTRETIEN AVEC L’ÉCRIVAINE IRA DE PUIFF D’origine russe, Ira de Puiff s’est installée à Paris à la fin des années 90. Diplômée de la Sorbonne en langues étrangères, commerce international et communication, cette professeure d’université s’est convertie en journaliste et est actuellement rédactrice indépendante, entre autres, pour les magazines La Riviera Russe, Vsya Evropa, Nargis, AESTVS, Pro-Fashion ou encore Atelier. Elle est aussi écrivaine et auteure des romans Ange-Putain (Moscou, 2005) et Back in URSS (Paris, 2011). Ange-Putain, présenté en 2005 lors du Salon international du livre à Moscou, s’est fait immédiatement remarquer par la presse russe (Izvestia, Nezavissimaïa Gazeta…) et est devenu en quelques semaines le best-seller de sa maison d’édition. Son second livre, Back in URSS — Mémoires d’une jeune femme russe, paru en France en octobre 2011, a également suscité d’excellentes réactions de la part des lecteurs et des médias. De sa collaboration avec Ramiro naîtra Le Roman de la mode, à paraître, et bien sûr le magazine internet Born in fashion. Le Soir d’Algérie : Votre roman Back in URSS est-il une autobiographie ? Ira de Puiff : Je ne peux pas dire que mon roman soit une autobiographie, c’est plutôt une histoire basée sur mon vécu, sur des faits réels dont j’ai été témoin directement ou indirectement mais avec lesquels j’ai tout de même pris certaines petites libertés. En Occident, votre roman est souvent présenté comme une histoire romancée de l’URSS et de la Russie de ces trente dernières années. Estce exact ? Oui, c’est tout à fait cela, c’est une histoire inspirée par des faits réels qui ont eu lieu avant, pendant et après la perestroïka. Les personnages qui y figurent sont aussi, pour la plupart, des personnes qui m’étaient et me sont proches encore aujourd’hui. Back In URSS, c’est une allusion au Back in the USSR des Beatles ? Oui, c’est vrai, il s’agit de la chanson des Beatles Back in the USSR, qui donnait de l’espoir à la génération de mon père, ainsi qu’à la mienne, de voir un jour les Beatles se produire en Union soviétique… Un rêve qui ne s’est réalisé qu’à moitié : les Beatles ne se sont jamais produits tous les quatre, mais Paul McCartney a donné un grand concert sur la Place Rouge en 2003. MADANIA, ALGER) Vendredi 8 avril à 19h : Concert de jazz par le groupe algérois Last Day. MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZIOUZOU Vendredi 8 avril de 9h à 16h30 : Journée pédagogique animée par Mme Feriale Samane (auteur de livres scolaires), organisée par la Sarl Edi. Culture d’Alger. Samedi 9 avril de 9h à 16h30 : Présélection de candidats du neuvième Concours national de la chanson amazighe organisé par l’association culturelle «Tarwa n gaya» de Redjaouna Tizi-Ouzou (au Petit Théâtre). A la Grande Salle : 5e Rencontre sur Que s’est-il réellement passé lors de cette fameuse visite des Beatles en URSS ? Il y a des versions contradictoires… Il est vrai qu’il y a des versions selon lesquelles les Beatles se seraient tout de même déplacés en URSS, et que suite à cela ils aient écrit leur fameuse chanson. Mais pour l’instant, ce ne sont que des théories, une sorte de légende urbaine qui s’est répandue de bouche à oreille, mais il n’y a aucune preuve. Je ne peux alors vraiment pas me prononcer à ce sujet car la vérité est ailleurs… On y croit ou pas, selon notre fantaisie ! Dans les années 1970, la maison d’édition Mélodia avait édité des disques des Beatles et aussi certains disques de Vladimir Vyssotski, ce dernier souvent considéré comme un opposant... En ce qui concerne les disques des Beatles édités par Mélodia durant les années 1970 en URSS, ce n’était que des 45 tours et en prime, ils étaient édités de façon piratée, sans que Mélodia négocie avec EMI pour les droits en URSS ! De plus, les premières éditions ne comportaient même pas le nom du groupe, et les chansons de Lennon/McCartney étaient présentées comme des «chansons populaires» ! Personnellement, je n’ai connu que les 45 tours avec Let it be d’un côté, et Across the univer- la dimension spirituelle dans le patrimoine national amazigh organisée par la Direction des affaires religieuses de la wilaya de Tizi-Ouzou. COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Vendredi 8 avril à 15h : Spectacle pour enfants, éducatif et divertissant Loubat Nina, interprété par la troupe El Mawdja El Zarka d’Alger. Jusqu’au 13 avril : Exposition d’art plastique de l’artiste Peintre Rachid Menzer, intitulée «Lumière des Aurès». Samedi 9 avril à 15h : Concert de musique par Houssam Dahal (chaâbi), Mohamed Saghir (variétés) se et I me mine de l’autre. Le reste, c’étaient plutôt des enregistrements qui circulaient sous le manteau parmi les amis de mon père. Les deux premiers LP des Beatles (et j’en parle dans mon livre), pour lesquels Mélodia a tout de même acheté la licence, ne sont parus qu’en 1986. Cela a été un sacré événement à l’époque. Quel bonheur ! Je me souviens des noms des albums : le premier, A taste of honey (compilation des albums Please, please me, With the Beatles et Beatles for sale) et le second, A hard day’s night, où la composition When I get home était bizarrement absente. Quant à Vyssotski, et je le mentionne également dans mon roman, il n’était pas vraiment interdit, mais, disons mal vu par les pouvoirs en place, même s’il avait des fans parmi les hautes personnalités du parti, dont Khrouchtchev entre autres. Malheureusement, malgré sa renommée, Vladimir Vyssotski n’a jamais acquis de reconnaissance officielle en tant qu’auteur compositeur car, en URSS, être une star, cela ne suffisait pas. Pour être reconnu comme poète, il fallait un diplôme d’études littéraires. Pour être classé parmi les compositeurs, il fallait avoir suivi le Conservatoire. On devait être dans la ligne. Or, Vyssotski était acteur de formation, et pour le ministère de la Culture, et Chafik Hmaïdi (danse moderne). LIBRAIRIE EL-IDJTIHAD (9, RUE AREZKI-HAMANI, ALGER) Jusqu’ au 18 avril : Exposition-vente de peinture de Morad Foughali. GALERIE AICHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 9 avril : Exposition de l’artiste peintre Souad Si Abderrahmane. GALERIE SIRIUS (139, BD KRIMBELKACEM, TÉLÉMLY, ALGER) Jusqu’au 20 avril : Exposition «Un con Scient» de l’artiste photographe Mizo. ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER) Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's» de l’artiste peintre Adlane. GALERIE DAR EL KENZ (LOT Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Jeudi 7 avril 2016 - PAGE mieux valait qu’il le reste. Ses concerts étaient organisés sous la forme de rencontres d’acteurs avec le public. Je précise quand même qu’on ne l’interdisait pas : on le tolérait. Peut-on parler ici d’une certaine nostalgie de l’URSS ? Je ne nierai pas qu’il demeure une certaine nostalgie, présente d’ailleurs dans toutes les couches de la société russe actuelle, et que l’on y adhère ou non, on peut la comprendre. Le rêve de la «démocratie» des Russes a été trahi par le néolibéralisme venu de l’Occident. Pendant la fameuse «thérapie de choc», le peuple russe a très vite découvert la face cachée du capitalisme se confrontant aussitôt au chômage, à la précarité mais aussi à l’individualisme. Cela a été une frustration immense pour la majorité de la population. Tout raser pour tout reconstruire n’était pas une si bonne idée. Le peu d’acquis que nous possédions nous a été spolié par un capitalisme pur et dur. Nos rêves ont été balayés comme poussière par le vent… Mais pour moi, la nostalgie, ce n’est pas quelque chose de constructif si on ne peut aller de l’avant, en apprenant des leçons du passé afin d’éviter de retomber dans les mêmes erreurs. Entretien réalisé par Kader Bakou BOUCHAOUI 2 N° 325, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 16 avril : Exposition «Trois peintres, trois regards» par les artistes Zohra Hachid Sellal, Safia Zoulid et Mohamed Oulhaci. GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DE PICARDIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER) Jusqu’au 30 avril : Exposition de peinture par l’artiste Farid Benyaa intitulée «Algériennes, source du futur». MUSÉE NATIONAL PUBLIC DU BARDO (2, RUE FRANKLINROOSEVELT, ALGER) Jusqu’au 2 mai : Exposition «Voyage nostalgie» des artistes peintres Fatma-Zohra Bouaouni et Dounia Hedid. Le Soir d’Algérie Pas Poutine, Pas Bachar ! Monde Jeudi 7 avril 2016 - PAGE PANAMA PAPERS ET PRESSE — FRANÇAISE — OFFSHORE 12 De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Puis, rien, plus rien n’apparaît ni dans les débats télévisés, tant publics que privés, ni dans les quotidiens à fort ou bon tirage, (Libération, Le Monde, Le Figaro). Panama est dès lors exfiltré de la liste des pays lessiveurs. Tout le monde, il est beau, tout le monde il est content et tout le monde, il est satisfait... Les journalistes et chroniqueurs hexagonaux reviennent ensuite, tranquillement, à leurs activités préférées. Dénonciation du «régime sanguinaire d’Al Assad». «Faut-il parler à Poutine». «Y a-t-il, peut-il y avoir un islam de France ?». Les mêmes qui squattent les plateaux télés et les espaces radio dénoncent «la bien-pensante» et tirent à boulets rouges sur ceux qui ne voient pas que la «France se communautarise» et ordonnent à chaque attentat terroriste aux «musulmans de France de prendre position et de dénoncer ces actes barbares». Musulmans de France est une catégorie SYRIE 18 morts dans un bombardement rebelle sur un quartier kurde d'Alep Dix-huit personnes ont été tuées dans un bombardement rebelle sur un quartier kurde de la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, ont rapporté mercredi des médias citant une ONG syrienne. «Un bombardement majeur a fait 18 morts parmi les civils mardi, dont trois enfants, une femme enceinte et une dame âgée», a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée à Londres et proche de l’opposition, ajoutant que cette attaque survenue mardi a également fait 70 blessés dont 30 enfants. «Il s'agit d'une violation très claire du cessez le feu», issu de l'accord de cessation des hostilités entré en vigueur le 27 février, a déclaré le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane. L'attaque visait le quartier à population majoritaire kurde de Cheikh Maksoud, où quelque 50 000 habitants sont pris au piège entre les quartiers contrôlés par le gouvernement et les zones des rebelles. Les rebelles, dont le groupe «Ahrar al-Sham», allié au réseau terroriste «Al-Qaïda» en Syrie, ont poursuivi mercredi leur bombardement de Cheikh Maksoud qui surplombe les zones contrôlées par le gouvernement, a fait savoir l'OSDH. Selon M. Abdel Rahmane, les rebelles tentent de prendre le contrôle du quartier car il leur permettrait d'avoir «une rampe de lancement pour les attaques» sur les forces gouvernementales. unie, univoque, un bloc sans failles, identifiable à première vue. Ainsi donc, il n’y aurait que des musulmans, pas de non-croyants maghrébins, des croyants non pratiquants, des gens ordinaires qui sont à l’islam ce que les autres sont à la chrétienté, à la judaïté ou à rien d’autre. Les musulmans de France n’ont pas le droit — médiatique — d’être socialistes, les républicains, proches de Bayrou, communistes, verts, sans parti ou sans identité politique fixe. Ils ne sont, ne peuvent être que «les musulmans de France» selon Zemmour, Polony et les autres. Rien sur Panama alors. Puisque Sarko l’a dit, les banques l’ont confirmé et Hollande l’a accrédité avec ses Valls, Sapin, Le Foll et Fabius. Panama n’est pas, n’est plus un paradis fiscal, ni le Luxembourg, ni Monaco, ni Andorre, ni le Lichtestein, ni les îles Vierges, circulez, rien à voir, Haro sur Assad, Poutine, Hezbollah, l’Iran... Lorsque le consortium des lanceurs d’alerte et des journalistes associés sort de Panama Papers, Le Monde, presse française, trouve encore le moyen de chipoter, de traficoter, d’induire en erreur, de manipuler, de coller à l’orientation générale du Quai d’Orsay. Il fabrique un photo-montage qui n’a rien à voir avec l’événement planétaire, invente des fraudeurs imaginaires (Poutine, Assad, Bouteflika) et ne braque pas les Français, nombreux à être pris dans les documents de Panama. Pourtant, ni les présidents russe, syrien Photos : DR «Les paradis fiscaux, c’est fini !», déclarait, péremptoire, l’ex-président français N. Sarkozy. La presse française, docile, instrumentalisée, coupée en deux fronts de soutien, l’un au monde politique, l’autre à celui des banques et des affaires, accepte la sentence. Vladimir Poutine. ou algérien n’apparaissent, qu’à cela ne tienne, si Bouchouareb est pris la main dans le sac c’est que c’est proche de Bouteflika, le théorème n’est pas valable lorsqu’il s’agit de Caseneuve, ex-ministre du Budget qui a planqué un trésor de guerre ailleurs qu’en France et qui vient encore une fois d’être cité dans Panama-Gate. On ne dira pas, jamais, de Bernard Caseneuve qu’il est un proche de François Hollande. Après la publication des premiers éléments de l’un des scandales du siècle qui n’a pas encore livré tous les noms des malfaiteurs, on en est loin, très loin, encore ! Les médias des pays où la presse n’est pas aussi collée aux pouvoirs qu’en France, les journalistes ont cherché à traquer les leurs, leurs fraudeurs à eux, leurs satrapes, leurs voleurs. En Islande, ils ont chassé le Premier ministre, au Royaume-Uni ils mettent Cameron dans la tourmente, la Belgique Bachar el-Assad. enquête, déjà, sur les «siens», l’Australie fait de même, nombreux sont les Etats qui ont actionné la justice pour punir les criminels en cols blancs et pour récupérer leur argent... Certes, les autorités algériennes ont été ridicules en saisissant les AE françaises pour dénoncer la manipulation du «monde». Pour autant, le photo-montage de la publication de Hubert B. Meury, André Fontaine, Eric Rouleau, Bruno Frappat, est tout sauf de l’information. «Les paradis fiscaux, c’est fini», puisque Sarkozy, homme des marchés, ex- et peutêtre même futur président, l’a dit, donc c’est vrai. Faisons du journalisme sur le dos de Poutine et de Bachar... Bruxelles, immense concentration de journalistes offshore, assiste, impuissante à la descente aux enfers de la presse française. A. M. dans le village de Matagis, à dix kilomètres de la ligne de front, a confirmé que la nuit avait été "calme et sans tirs". Les affrontements, qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait au moins 75 morts civils et militaires dans les deux camps: Bakou affirme que 31 soldats et quatre civils ont péri dans les combats, tandis que les autorités du NagornyKarabakh font état de 35 soldats et cinq civils tués. Il s'agit des pires violences dans la région depuis la signature d'une première trêve entre Erevan et Bakou en 1994, après une guerre ayant fait 30.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement azerbaïdjanais. Les troupes azerbaïdjanaises assurent avoir capturé plusieurs hauteurs stratégiques, dont Lala-Tepe, qu'elles sont actuellement en train de "consolider", modifiant pour la première fois la ligne de démarcation depuis la fin de la guerre. Erevan affirme néanmoins ne pas avoir perdu de terrain dans cette région, peuplée majoritairement d'Arméniens mais reconnue comme appartenant à l'Azerbaïdjan par la communauté internationale. Sur le front diplomatique, des médiateurs russes, américains et français - qui coprésident le groupe de Minsk sur le Karabakh - ont rencontré mercredi le président azerbaïdjanais Ilham Aliev à Bakou. Après cette rencontre, les diplomates ont appelé l'Arménie et l'Azerbaïdjan à intensifier leurs efforts en vue d'une résolution pacifique du conflit. Le président arménien Serge Sarkissian s'est pour sa part rendu en Allemagne pour une visite prévue de longue date au cours de laquelle il a rencontré la chancelière Angela Merkel. Le président russe Vladimir Poutine, qui fait office de puissant voisin et de médiateur entre Bakou et Erevan depuis le début du conflit, a intimé les deux dirigeants à s'assurer que la trêve, signée mardi après des pourparlers à Moscou, soit respectée. Après avoir appelé ses homologues azerbaïdjanais et arménien, il avait souligné mercredi la nécessité pour les deux parties de relancer «le processus de négociations»pour permettre «un règlement pacifique» de ce conflit vieux de 28 ans. Le Premier ministre russe Dimitri Medvedev doit pour sa part se rendre dans les deux capitales du Caucase dans les prochains jours. La France a également salué le cessez-le-feu, appelant les belligérants à le respecter «strictement». Les deux camps se rejettent la faute de la reprise des hostilités, qui ont déstabilisé une région stratégique pour le transport des hydrocarbures à la charnière entre l'Iran, la Turquie et le Proche-Orient. L'escalade militaire est survenue au moment où la Russie, qui a de bonnes relations avec l'Arménie, et la Turquie traversent une grave crise diplomatique sur fond de guerre en Syrie. La Russie entretient de bonnes relations avec les deux belligérants mais dispose de bases militaires en Arménie, tandis que la Turquie a prévenu que son pays resterait aux côtés de l'Azerbaïdjan «jusqu'à l'apocalypse». Le cessez-le-feu globalement respecté entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes Le cessez-le-feu conclu entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie était globalement respecté 24 heures après son entrée en vigueur dans la région contestée du NagornyKarabakh, ouvrant une période de calme après quatre jours d'affrontements qui ont fait au moins 75 morts. Les interrogations demeurent concernant les territoires conquis par les armées de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan pendant les quatre jours d'affrontements. Un journaliste de l'AFP présent sur la colline de Lala-Tepe a toutefois pu constater que cette position était bien passée sous contrôle des forces azerbaïdjanaises. «Le cessez-le-feu a été globalement respecté cette nuit le long de la ligne de front», a déclaré le ministère de la Défense du Nagorny-Karabakh, région séparatiste soutenue par l'Arménie. Même constat du ministère azerbaïdjanais de la Défense au lendemain de la signature à Moscou d'un accord de cessez-le-feu par les chefs d'état-major arménien et azerbaïdjanais. Un porte-parole du ministère arménien de la Défense, Artsrun Hovhannisian, a toutefois indiqué que des tirs sporadiques se poursuivaient mercredi, «y compris depuis des chars, mais pas de manière aussi intensive» que les jours précédents. «Les tirs sporadiques sont une chose courante sur la ligne de front depuis des années. Cela ne veut pas dire que le cessez-le-feu a échoué», a assuré à l'AFP un officier des forces séparatistes. Un photographe de l'AFP se trouvant NAGORNY-KARABAKH «Panama Papers» un rouage prédateur du capitalisme financier CE MONDE QUI BOUGE ous les pays sont concernés, pas seulement ceux du sud ou les régimes dits autoritaires. «Panama Papers» met dans l’embarras de nombreux gouvernements dont certains n’ont pas hésité à actionner la justice contre des journalistes ayant eu Par Hassane Zerrouky le tort de révéler des affaires compromettantes. Reste cependant que le système de fraude et d’évasion fiscale révélé par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) n’est que le produit, disons-le, du système financier capitaliste international, plus précisément de la financiarisation de l’économie où la spéculation financière prend le pas sur l’économie réelle. Ce système qui s’est traduit au fil des années par la création d’une économie dérivée où priment les produits financiers sur la production réelle, peu créatrice d’emplois, écrase les peuples et siphonne le produit de leur travail depuis des décennies. Et dans ce cadre, les «paradis fiscaux» pointés par le ICIJ ne sont qu’un des rouages de cette financiarisation de l’économie permettant aux spéculateurs et aux détenteurs de l’argent sale issu de la fraude ou du détournement, voire de la corruption institutionnalisée, de mettre à l’abri leur «magot» et de le faire fructifier. Ainsi, plus de 25 000 milliards de dollars soustraits aux peuples de cette planète sont planqués dans les paradis fiscaux, des territoires qui garantissent, aux titulaires des comptes qui veulent échapper au fisc de leurs pays d’origine, un anonymat total. Selon Le Monde «les Panama Papers» révèlent qu’outre des milliers d’anonymes, de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des centaines d’entreprises dont 500 multinationales américaines, et sans doute des maffieux, recourent à des montages financiers offshore, c’est-à-dire en dehors du pays où ils résident et dont ils sont citoyens, pour dissimuler leurs actifs en toute opacité. Et le scandale Swiss Leaks, qui a révélé l’existence de 53 Algériens détenant des comptes aux montants peu élevés à la banque HSBC de Genève, est peu de chose comparativement à ce qu’a révélé le Consortium international des journalistes d'investigation. Comment ça fonctionne ? Une vidéo diffusée par Le Monde.fr explique aux profanes que nous sommes, comment marche ce système de prédation à grande échelle, ses acteurs et qui en profite. Ça peut être un riche homme d’affaires qui ne veut pas payer d’impôts, un intermédiaire (dirigeant politique ou d’entreprise. ndlr) à qui une multinationale verse des commissions de plusieurs millions de dollars pour obtenir un marché de plusieurs millions ou milliards de dollars, ou encore de l’argent public détourné. La Suisse ne garantissant plus tout à fait le secret bancaire depuis que les Etats-Unis l’ont contrainte à révéler le nom des riches clients américains ayant ouvert des comptes en banque dans ce pays dit «neutre» sauf en affaires bien sûr, les heureux bénéficiaires de ce système -dont des malfrats et autres corrompus — font appel à des cabinets conseils qui leur proposent de créer des sociétés offshore situées dans des pays peu regardants comme le Panama, mais aussi dans des pays «respectables» comme le Luxembourg ou le Lichtenstein qui abritent des paradis fiscaux. Lesquels cabinets font appel à d’autres institutions comme Mossack Fonseca par qui le scandale a éclaté qui leur choisit, selon Le Monde, le paradis fiscal le plus adapté. Toujours selon Le Monde, Fonseca fournit à ses clients «le guide parfait de l’opacité» leur permettant un total anonymat en recourant à des «prête-noms fictifs» de sorte que le titulaire des comptes n’apparaisse jamais. C’est ce client fictif, agissant souvent comme administrateur, qui agit au nom des sociétés dites écrans. Il peut ainsi acheter, vendre, spéculer, effectuer des transactions financières dans un anonymat total, à l’abri des regards. Pour un pays comme l’Algérie où selon le rapport publié par la Commission Ksentini en juillet 2015, commission tout ce qui a de plus officielle, la fuite des capitaux entre 2004-2014 a été estimée à 16 milliards de dollars, soit quelque 1,5 milliard de dollars par an, il ne faut pas être devin pour savoir où sont planqués ces énormes sommes d’argent. Sûrement dans ces paradis fiscaux qui ont pour nom le Panama, les îles Vierges ou les îles Caïman voire (eh oui) l’Etat du Delaware aux Etats-Unis. Pourtant en 2008, au sommet du G-20 consacré à la crise des «subprimes», les dirigeants des pays riches, Barack Obama en tête, avaient promis d’éradiquer les paradis fiscaux. Il n’en a rien été. Un représentant du capitalisme financier – c’est le cas d’Obama – ne va pas scier la branche sur laquelle il est assis et qui lui permet de dominer le monde. D’ailleurs, les médias américains ne parlent presque pas ou si peu de «Panama Papers» ! H. Z. T Monde Jeudi 7 avril 2016 - PAGE La Constitution tunisienne serait-elle, déjà, obsolète ? 2 ANS SEULEMENT APRÈS SON ADOPTION 13 Tout indique que la Constitution tunisienne adoptée, il y a seulement deux ans, serait amendée. Est-ce par précipitation ? Est-ce pour répondre aux goûts et aux désirs de certains hommes politiques ? La réponse ne peut pas être nette. Cependant, tôt ou tard, elle sera amendée si on se fie à la cacophonie qui caractérise l’évolution de la politique au niveau de l’exécutif, c'est-à-dire les relations entre la présidence de la République et le gouvernement. De Tunis, Kattou Mohamed De façade, rien ne trahit certaines mésententes survenues entre les deux têtes de l’exécutif. Mais à voir de près, l’on pourrait conclure que tout ne baigne pas dans l’huile. Certaines actions et certains gestes qualifiés généralement d’anodins, finissent pas peser dans la balance. Bien qu’évoqué à maintes reprises par des spécialistes en Droit constitutionnel, un tel amendement, estiment-ils, ne doit pas conduire à un renouvellement des expériences passées qui avaient fait du président de la République un messie, soit l’unique homme fort du pays auquel nul ne pouvait désobéir. Cependant, bien qu’ils aient mis beaucoup de temps pour la confectionner, la Constitution de 2014, celle de la deuxième République, est loin d’être parfaite. De nombreuses lacunes y ont été décelées par des experts. Et le premier à en pâtir n’est autre que le président de la République. Aussi, le mécontentement vient-il du palais de Carthage, plus particulièrement de son locataire, Béji Caid Essebsi ? Celui-ci, n’étant pas satisfait du manteau que la Constitution lui a fait endosser, a fini par appeler, récemment, à un amendement de la Constitution. «Pourquoi ne pas y recourir ?», a-t-il répondu à une question posée au cours d’une interview commune à trois chaînes tunisiennes. Béji Caid Essebsi, Photo : DR Le Soir d’Algérie Le Président tunisien, Beji Caïd Essebsi. habitué depuis son entrée en politique à un régime présidentiel fort, en référence à Bourguiba et Ben Ali, trouve ses mains liées et ses prérogatives ne dépassant pas le cadre de la sécurité et des affaires étrangères. En fait, c’est à une extension de ces prérogatives à d’autres secteurs qu’appelle le président de la République. Nida Tounès, qu’il avait fondé, n’a pas attendu longtemps pour lui emboîter le pas. En effet, le groupe parlementaire de ce parti à l’assemblée se penche, actuellement, sur l’élaboration d’un projet de loi qui accorderait au chef de l’Etat un pouvoir constitutionnel en ce qui concerne la nomination des hauts cadres de l’Etat. Ce pouvoir est, à ce jour, détenu par le chef du gouvernement. Ce n’est qu’un exemple de la limitation des pouvoirs du président de la République qui souhaiterait avoir les mains plus libres pour intervenir dans la politique générale du pays sans se voir accusé d’ingérence dans les affaires relevant des prérogatives du chef du gouvernement. Aussi, at-il pris l’initiative de parler du chômage et de l’emploi. Une telle intervention aurait été mal prise par le chef du gouvernement. Ce ne sont que des exemples. Ainsi, seul un amendement de la Constitution pourrait l’autoriser à agir dans ce sens. D’autant plus qu’il était arrivé au président de la République de violer la Constitution sans s’en rendre compte. Sinon, comment expliquer son intervention dans les affaires du parti Nida Tounès, en crise alors que la Constitution fait de lui le président de tous les Tunisiens. Dans ce contexte, le député Soufiène Tobel (Nida Tounès) a mis en relief les contradictions entre la Constitution et les décrets d’application qui font du chef du gouvernement l’homme fort du pays. Selon ce député, il y a lieu de procéder à cet amendement en vue d’assurer l’harmonie souhaitée et nécessaire entre le texte de la Constitution et ceux de son application sur le terrain. Le système né de cette Constitution est qualifié, par certains observateurs, «d’hybride» ou de «bâtard», ne laissant aucune chance à une gestion salutaire des affaires d’un pays en crise politique, économique, voire culturelle permanente depuis La «révolution du Jasmin» en janvier 2011. Née après moult palabres et altercations, la Constitution tunisienne seraitelle déjà obsolète? K. M. Enquête officielle sur une fuite gigantesque de données personnelles TURQUIE Le parquet d'Ankara a ouvert une information judiciaire pour une fuite présumée sur internet d'une base de données qui contiendrait les informations personnelles de près de 50 millions de Turcs, a rapporté hier l'agence progouvernementale Anatolie. La base de données, qui n'a pas été authentifiée, a été mise en ligne par des pirates informatiques en début de semaine et aurait été volée à l'Office turc de la population, selon les médias turcs. Ces informations contiendraient entre autres le numéro d'identification national, le sexe, les noms des parents, la date et le lieu de naissance, ainsi que l'adresse de deux tiers des 78 millions de Turcs, les exposant ainsi à toute une série de fraudes. Le ministre de l'Intérieur Efkan Ala a nié toute fuite depuis l'Office turc de la population. Son collègue de la Justice, Bekir Bozdag, a suggéré que la fuite pouvait venir du Haut-conseil électoral (YSK) et pointé du doigt son caractère politique. «Cinquante millions (de personnes), cela correspond au nombre d'électeurs en Turquie», a noté M. Bozdag, ajoutant que l'instance de régulation des élections "partage les informations sur les électeurs avec les formations politiques». Une déclaration anonyme publiée sur le site internet d'un groupe islandais spécialisé dans la publication de fuites a revendiqué l'opération, assortie de commen- taires peu amènes pour le gouvernement islamoconservateur au pouvoir à Ankara. «Qui aurait imaginé que des idéologies rétrogrades, le népotisme et un extrémisme religieux croissant mèneraient à une infrastructure technique vulnérable et qui part en miettes?», pouvait-on y lire à côté d'un profil du président Recep Tayyip Erdogan. Pour authentifier leur forfait, les pirates ont publié les fiches personnelles de M. Erdogan, de son prédécesseur Abdullah Gül et du Premier ministre Ahmet Davutoglu. En visite de travail en Finlande, M. Davutoglu a assuré que son gouvernement prenait l'affaire «très au sérieux» et qu'il adopterait toutes les mesures nécessaires pour protéger les données personnelles de ses concitoyens. Il a également minimisé l'importance de la fuite. «Je vois que mon adresse personnelle a été dévoilée. Il suffisait simplement de me la demander», at-il plaisanté. Ce n'est pas la première fois que la Turquie est victime d'une telle attaque informatique. Le groupe de hackers Anonymous a lancé en décembre une guerre numérique contre la Turquie, accusée de «soutenir (le groupe jihadiste) Etat islamique», et annoncé qu'il continuerait à mener des attaques contre les systèmes informatiques alimentant les banques, les aéroports et les installations militaires turques. Sports Le Soir d’Algérie La Direction générale de la Sûreté nationale a organisé mardi, au niveau de la wilaya de Médéa, le championnat régional de cross entre les services de police de la région centre pour la saison 2015-2016. La compétition a connu la participation de 156 athlètes dont 50 femmesagents, issus de 11 wilayas du centre du pays sur un parcours de 8 km pour participants hommes et 6 km pour les femmes au départ de Draâ Semar. Au classement par équipes, ce sont les coureurs de la wilaya de Aïn Defla qui sont arrivés en tête pour les messieurs devant la wilaya de Boumerdès et d’Alger alors que chez les femmes, ce sont les athlètes de la wilaya d’Alger qui ont devancé celles de Msila et de TiziOuzou. En individuel, la première place chez les messieurs est revenue à un coureur de la wilaya de Aïn Defla devant Msila alors que chez les dames, c’est une athlète de la Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou qui est arrivée en tête devant les athlètes des Sûretés des wilayas d’Alger et de Chlef. Ah. A. BASKET-BALL : TOURNOI DE L’EXCELLENCE SENIORS-MESSIEURS Un ticket à gagner pour le Championnat arabe des clubs champions Après avoir terminé la première phase du championnat de basket-ball de la Superdivision A, et en attendant le début de la seconde phase (play-off), place au tournoi de l’excellence qui se déroulera ce week-end, les 8 et 9 avril, à Aïn El-Arbaâ dans la wilaya d’Aïn Témouchent. Un tournoi qui se disputera entre les quatre premiers du classement à savoir le GS Pétroliers, le CRB Dar El-Beïda, l’US Sétif et le NA Hussein-Dey. La première journée mettra aux prises le 1er du classement à savoir le GSP au 4 e (NAHD) et le 2 e (CRBDB) contre le 3e (USS). Lors de la seconde journée, samedi 9 avril, les perdants aux premières rencontres joueront les 3e et 4e places alors que les deux vainqueurs de la première journée disputeront la finale. Le vainqueur du tournoi participera au Championnat arabe des clubs champions la saison prochaine. Ah. A. FOOTBALL 15 Prendre option à Alger ! CAN-2016 SENIORS-DAMES (DERNIER TOUR PRÉLIMINAIRE, ALLER) : CE VENDREDI (16H) AU STADE OMAR-HAMADI, ALGÉRIE - KENYA l C’est l’heure de vérité pour la sélection algérienne dames dans ces qualifications à la CAN-2016 dont le tournoi final est prévu du 19 novembre au 3 décembre dans les villes de Yaoundé et Limbé (Cameroun). Demain, sur la pelouse du stade Omar-Hamadi, les filles de Chih trouveront sur leur chemin une autre sélection est-africaine, les Harambee Starlets du Kenya en l’occurrence. Face à un adversaire, qualifié à cet ultime tour suite au forfait de la RD Congo, les Algériennes doivent s’éviter de commettre les erreurs de la première confrontation, au précédent tour, face aux Ethiopiennes. A savoir assurer une marge bien sécurisante avant de se rendre dans une semaine à Nairobi. Mission bien délicate pour une équipe algérienne fragilisée par les nombreuses coupures dans sa préparation. Réuni uniquement quand une compétition se profile à l’horizon, l’ensemble de Chih Azzedine a, toutefois, souvent répondu aux défis par d’authentiques performances. La dernière en date a été réalisée à Addis-Abeba face aux Ethiopiennes bien accrocheuses deux semaines plus tôt à Alger. Pour cette double confrontation face au Kenya, les Algériennes ne semblent craindre personne, sauf si les camarades de Zerrouki soient dans un «mauvais jour». L’autre grande incertitude a trait aux capacités réelles du Kenya, pays dont la Ligue de football féminin a été lancée en 1985 mais qui n’a jamais réussi à faire partie d’une phase finale de la CAN contrairement aux Algériennes qui viseront leur cinquième participation (2004 en Afrique du Sud, 2006 au Nigeria, Photos : DR La DGSN organise le championnat régional de cross entre les services de police de la région centre à Médéa ATHLÉTISME Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 2010 en Afrique du Sud et 2014 en Namibie). Ce qui ne rassure pas pour autant le sélectionneur algérien qui a invité ses joueuses à prendre toutes les précautions, particulièrement celle qui consiste à ne pas sous-estimer cet adversaire. Avec des attaquantes de la trempe de Zerrouki, Bouhenni et Sadou, l’EN pourrait s’assurer une sérieuse option, dès demain. Les Harambee Starlets confiantes C’est l'entraîneur-chef de la sélection kényane, David Ouma, qui l’affirme. «Nous avons très bien préparé cette rencontre. Nous sommes confiants de notre capacité de réussir un bon résultat à Alger. C’est vrai, ce n’est jamais facile de battre cette équipe d’Algérie chez elle. C’est une très bonne équipe, expérimentée et qui applique une tactique très efficace. Nous irons là-bas pour faire de notre mieux et nous espérons obtenir un bon résultat», dira le coach kényan au site de la CAF. Pour l’attaquante Aluoch, la «prudence» est recommandée face aux Algériennes. «Le plus important est d’obtenir un bon résultat en Algérie en marquant, si possible, au moins un but là-bas», confie-telle. Et de rappeler que les Algériennes ont sorti une équipe d’Ethiopie qui les avait corrigées en 2014 (5-0 à Addis-Abeba). «Nous nous attendons à un match difficile parce que si elles ont battu l'Ethiopie, adversaire qui nous a battus 5-0 en 2014, cela signifie qu'elles ne sont pas faciles», précise Aluoch qui promet que le match retour à Nairobi sera différent. «Nous voulons y aller et obtenir un but à l'extérieur parce que je sais que nous sommes une équipe forte à la maison», a-t-on assuré. L’équipe kényane est, selon son entraîneur, un amalgame réussi entre la jeunesse et une certaine expérience de ses joueuses avec la vétéran Martha Karimi et les jeunes Viviane Corazon et Mwanalima Adam qui avaient brillé l’année dernière aux championnats scolaires d’Afrique de l’Est qui se sont déroulés au Rwanda. Pour Ouma, «c’est un énorme défi de jouer contre l'Algérie et nous envisageons la possibilité de les battre et de se qualifier pour la CAN», espère-t-il. M. B. Des arbitres capverdiennes à Alger et burundaises à Nairobi La Confédération africaine de football (CAF) a désigné un trio arbitral capverdien pour diriger la rencontre Algérie-Kenya demain (17h) au stade Omar-Hamadi. Le match sera officié par Alcidia Maria Silva Dos Santos, assistée de ses deux compatriotes Irani Chantre Fortes et Carla Helena Montero Caetano. La manche retour aura lieu le 12 avril au stade Misc-Kasarani à Nairobi. Elle sera dirigée par des arbitres burundaises sous la conduite de Sauvis Iratunga, assistée d'Alida Iradkunda et de Fides Bangurambona. La FAF met fin aux spéculations LE NOM DU SUCCESSEUR DE GOURCUFF SERA DÉVOILÉ EN TEMPS OPPORTUN l La Fédération algérienne de football (FAF) prendra «tout son temps» pour désigner un successeur au désormais exsélectionneur national, Christian Gourcuff, dont le contrat a été résilié dimanche dernier, a annoncé hier l’instance fédérale sur son site officiel. «Suite aux fausses informations, diffusées ici et là concernant le nouveau sélectionneur national, la Fédération algérienne de football tient à préciser qu’elle prendra le temps nécessaire, pour mener une large prospection, avant de faire son choix» a indiqué la FAF. Les spéculations sont allées bon train concernant la succession de Gourcuff aux commandes techniques des «Verts». La presse ayant avancé les noms de plusieurs techniciens étrangers susceptibles de reprendre le flambeau. Ayant constaté que la plupart de ces informations étaient dénuées de tout fondement, la FAF a tenu à réagir, en apportant un démenti catégorique aux différentes spéculations. Gourcuff, arrivé à la tête des Verts en août 2014 en remplacement du Bosnien Vahid Halilhodzic, avait exprimé son désir de mettre un terme à son aventure avec la sélection algérienne à l’issue de la double confrontation contre l’Ethiopie (71, 3-3), dans le cadre des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations de 2017 au Gabon. C’est donc à la demande de l’ancien coach du FC Lorient (Ligue 1 française) que la FAF a procédé dimanche à la résiliation de son contrat «à l’amiable». Gourcuff était lié à la Fédération algérienne par «un contrat de performance», et sa mission consistait entre autres à qualifier les «Verts» au Mondial-2018, en Russie. Sous sa conduite, l’Algérie s’était qualifiée pour la CAN2015, en Guinée équatoriale, qui a vu les Verts quitter la compéti- tion en quarts de finale (ndlr, défaite 3-1 face à la Côte d’Ivoire). L’Algérie, actuelle leader du groupe (J) devant l’Ethiopie, les Seychelles et le Lesotho, n’a plus besoin que d’un seul point pour composter son billet pour la CAN-2017, prévue au Gabon, à deux journées de la fin des qualifications. En attendant le recrutement du nouveau sélectionneur national, la FAF a confié l’intérim à l’entraîneur-adjoint de Gourcuff, Nabil Neghiz, dont la première mission sera de récolter le point manquant, pour assurer la qualification des Verts à la CAN-2017. UN SÉLECTIONNEUR DE RENOMMÉE MONDIALE EXIGÉ Raouraoua interpellé par des supporters à Zéralda Le passage à Zéralda de Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football (FAF), n’est pas passé inaperçu. Dès que le boss de la FAF est sorti de la daïra de Zéralda, des citoyens l’ont interpellé pour lui demander de ramener un entraîneur de renommée internationale pour la sélection nationale en remplacement de Christian Gourcuff. Raouraoua, courtois, a pris le temps de répondre aux doléances des supporters des Verts en leur affirmant que la Fédération prendra tout le temps nécessaire pour mener à bien une large prospection pour le recrutement du futur sélectionneur national. Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie Le MOB à pied d’œuvre depuis hier au Caire FOOTBALL Benathmane pourrait manquer le déplacement à Nouakchott CAN-2017 U20 l Les Crabes sont depuis hier mercredi à pied d’œuvre au Caire en prévision de la rencontre comptant pour la manche aller des 8es de finale de la Ligue des champions d’Afrique face au Zamalek prévue à 20h (18h en Algérie), au stade PetroSport. Les Béjaouis, qui ont passé la nuit de mardi à Alger, se sont envolés dans la matinée d’hier vers 8h30 sur un vol régulier d’Air Algérie à destination de la capitale égyptienne. L’arrivée à l’aéroport international du Caire était attendue à 13h30. La délégation algérienne du MOB qui est composée de 30 membres dont 20 joueurs séjournera à l’hôtel The Military se trouvant en plein centre-ville du Caire. Un hôtel qui offre toutes les commodités à même de permettre au staff technique Vert et Noir d’assurer une bonne préparation de son groupe et réussir un bon résultat lors de son rendezvous de samedi devant le Zamalek. Amrani disposera de trois jours pour peaufiner sa préparation et procéder aux derniers réglages. Trois séances de travail sont programmées sur place au Caire dont une séance d’entraînement à l’heure du match à 20h pour permettre aux camarades de Mebarakou d’être au top pour cette importante et très délicate confrontation face à une coriace formation égyptienne. Même si la tâche s’annonce très difficile en terre égyptienne, les camarades de Zerdab affichent une totale sérénité et se disent déterminés à se surpasser pour réussir un bon résultat. Par ailleurs, le retour en Algérie est programmé pour le 11 avril dans l’après-midi. A. Kersani L’ES Sétif s’est envolée hier en direction de la capitale soudanaise Khartoum pour affronter samedi Al Merrikh en match aller des 8es de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football avec l'objectif de sauver son dernier «grand objectif» de la saison, a indiqué son entraîneur, Alain Geiger. Le match de samedi sera «la dernière chance» pour l’Entente de réaliser l’«objectif de qualification» pour la phase de poules de la Ligue des champions après avoir été sortie des courses pour le titre de champion de Ligue 1 Mobilis et de la coupe d’Algérie, a précisé le même technicien. Le défenseur Kheïreddine Laâroussi, l’attaquant Mansour Benathmane, tous les deux blessés et le capitaine Mourad Delhoum, sous le coup d'une sanction, ne feront pas partie du groupe des 20 joueurs retenus pour le match à disputer à Omdurman samedi (20h locales), a souligné le coach de l’Aigle noir. «Tout le groupe est conscient de l’importance de cette mission», a assuré Geiger, relevant que les préparatifs pour ce match étaient surtout axés sur le volet défensif avec des directives pour demeurer à l’affût des moindres occasions pour profiter au maximum de la lenteur de la ligne défensive de l’adversaire. Marquer des buts et revenir avec un résultat positif du Soudan constituera «la moitié du chemin vers la qualification» pour la phase de poules, a ajouté le technicien helvétique. Rencontré mardi au terme de la dernière séance d’entraînement au stade 8-Mai-1945, le gardien Sofiane Khedaïria s’est dit confiant quant aux chances de son club qui n’a d’autres choix que d’assurer sa qualification en réalisant un résultat positif en déplacement. Il a toutefois estimé que le match sera difficile pour les deux clubs qui se connaissent fort bien pour s’être rencontrés l’année passée dans la même compétition (en phase de poules, ndlr). FOOTBALL Ligue des champions d’Afrique (8es de finale, aller) Samedi 9 mars A Omdourman (20h locales, 18h à Alger) : Al-Merrikh (Soudan)-ES Sétif Au Caire (20h locales, 19h à Alger) : Zamalek (Egypte)-MO Béjaïa Coupe de la CAF (8es de finale, aller) A Oran Stade Ahmed-Zabana (18h) : MCO- Kawkab Marrakech (Maroc) A Constantine Stade Chahid-Hamlaoui (18h) : CSC- Misr Maqassa (Égypte) Ligue 1 Mobilis (25e journée) Samedi 9 avril (16h) A Larbaâ Stade Smaïl-Makhlouf : RCA-MC Alger A Tizi-Ouzou Stade du 1er-Novembre : JS Kabylie-NA Hussein Dey A Alger Stade du 20-Août-1955 : CR Belouizdad-RC Relizane A Alger Stade Omar-Hamadi (17h) : USMA-JS Saoura *Les rencontres CSC-ASMO, MCO-USMH, ESS-DRBT et MOB-USMB se joueront le 15 avril. Ligue 2 Mobilis (26e journée) Vendredi 8 avril (16h) HANDBALL Championnat d'Algérie Excellence seniors-messieurs (17e journée) Vendredi 8 avril (15h) CRB Mila-IC Ouargla BASKET-BALL Tournoi de l’excellence seniors-messieurs Vendredi 8 avril (A El-Arbaâ, Aïn Témouchent) VOLLEY-BALL GS Pétroliers-NA Hussein-Dey (16h) Championnat Une A seniors-messieurs (2e phase) Groupe E (11e journée) Vendredi 8 avril 16 LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE : FACE AU ZAMALEK SAMEDI Photos : DR L'attaquant de l'ES Sétif Mansour Benathmane a rejoint dans l'infirmerie de la sélection algérienne des moins de 20 ans (U20) ses deux coéquipiers Zakaria Benchaâ et M'hamed Merouani, avant deux semaines du match face à la Mauritanie dans le cadre du premier tour (retour) des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN2017) de la catégorie. Cette nouvelle blessure donne des soucis supplémentaires au sélectionneur national, Mohamed Mekhazni, qui avait déjà exprimé son regret de n'avoir pas pu compter sur les services de Merouani et Benchaâ lors du match aller (victoire 21), samedi à Alger. Benathmane, qui s'est illustré lors de la première manche, a été ménagé par son club, l'ESS à l'occasion de son déplacement à Khartoum ce mercredi en vue d'affronter les Soudanais d'Al-Merrikh, samedi prochain en huitièmes de finale de la Ligue des champions d'Afrique, apprend-on du club de Ligue 1 algérienne. L'attaquant de 19 ans avait pris part au déplacement de son équipe à Brazzaville lors du précédent tour, et ce, pour sa première expérience internationale. L'entraîneur de la sélection algérienne, Mekhazni, avait souligné que les absences de pas moins de quatre cadres de son équipe lors du match aller, dont Merouani (ASO Chlef) et Benchaâ (MC Oran), ont pénalisé les juniors algériens, tout en souhaitant les récupérer en vue de la manche retour prévue le 22 avril à Nouakchott. Jeudi 7 avril 2016 - PAGE Pour Geiger «l’Entente jouera pour sauver son dernier grand objectif» ES SÉTIF Votre week-end sportif A Sidi Bel-Abbès Stade du 24-Février : USMBA-ASO Chlef A Oum El-Bouaghi Stade Zerdani-Hassouna) : US ChaouiaMC Saïda A Skikda Stade du 20-Août 55 : JSMS-OM Arzew A Aïn Fekroun Stade Allag : CRBAF-O Médéa (à huis clos) A Alger Stade du 20-Août 55) : Paradou AC-USMM Hadjout A Bou Saâda Stade Abdelatif-Mokhtar) : ABS-MC El-Eulma A Bejaïa Stade de l’Unité maghrébine) : JSMB-AS Khroub A Batna Stade Sefouhi : CAB-CAB Bou-Arréridj Championnat amateur (25e journée) Groupe Est Vendredi 8 avril (15h) AB Merouana-NC Magra AS Ain M’Lila-CR Village-Moussa HB Chelghoum Laïd-E. Collo USM Khenchela-US Tébessa USM Annaba-MO Constantine US Biskra-ES Guelma USM Aïn Beïda-MSP Batna NRB Touggourt-HAMRA Annaba Groupe Centre Samedi 9 avril (15h) IB Khemis El Khechna-WA Boufarik NARB Réghaïa-USF Bordj Bou-Arréridj JS Haï El Djabal-MC Mekhadma RC Kouba-US Oued Amizour CR Béni Thour-RC Boumerdès GS Pétroliers-JSE Skikda GS Boufarik-MB Tadjenanet C. Chelghoum Laïd-O El-Oued MC Saïda-MC Oran ES Aïn Touta-WAB Ouargla CR Bordj Bou Arréridj-CRB Baraki CRB Dar El-Beïda-US Sétif (18h) Samedi 9 avril (A El-Arbaâ, Aïn Témouchent) Match pour les 3e et 4e places (14h) Finale JSD Jijel-IB Lakhdaria (à huis clos) JSM Chéraga-CRB Dar El-Beïda WR M'sila-USM Chéraga Groupe Ouest Samedi 9 avril (15h) SA Mohammadia-ESM Koléa WA Mostaganem-SCM Oran GC Mascara-US Remchi WA Tlemcen-IS Tighennif ASB Maghnia-ES Mostaganem CRB Ben Badis-SKAF Khemis CRB Sendjas-RCB Oued Rhiou MB Hessasna-JSM Tiaret Championnat Inter-régions (24e journée) Groupe Ouest Vendredi 8 avril (15h) A Emir-Abdelkader : JSEA-MB Sidi Chahmi À El-Kerma : NRB Bethioua-CRB Sfisef À Sidi Chahmi : ES Araba-JS Sig A Oran (Toula) : USMO-ZSA Témouchent A Sig : CCS-IRB Maghnia A Hennaya : CRBH-IRB El Kerma (à huis-clos) À Aïn Témouchent : CRT-USM Tindouf Exempt : HB El Bordj Groupe Centre-Ouest Vendredi 8 avril(15h) A Ghriss : ARBG-CRBB A Sougueur : CRBS-IRBAH A Dahmouni : ESBD-CRB Aïn Oussera A Ouargla : MB Rouissat-USBT (à huis clos) A Oued Fodda : ORBOF-MBHM A Laghouat : IRBL-FCBF A Hydra : HAC-SC Aïn Defla Groupe Est Vendredi 8 avril (15h) A Teleghma : NRBT-NR Bordj Grarem A Robbah : IRBR-WA Ramdane-Djamel A Besbès : ESBB-ASC Oued-Zenati A El-Hadjar : IRBEH-AB Chelghoum Laïd A Barika : ABB-WM Tébessa A Guelma : NASR El-Fedjoudj-NRB Cheria A El-Kala : NRBEK-CRB Kaïs A Batna (Chaoui) : ES Bouakal-NT Souf Groupe Centre-Est A Azzazga : JSA-AT Hassi Messaoud A Bordj Bou-Arréridj : NRB Achir-ES Ben Aknoun A Ouled Derradj : NRBOD-USM Sétif A Rouiba (Chebcheb) : WAR-AS Bordj Ghedir A Oued Djellal : CRBOD-OM Ruisseau A Tizi-Ouzou (Oukil-Ramdane) : US Béni-Douala-IRB Berhoum A Bir El-Arch : FCB-ES Berrouaghia Samedi 9 avril (14h) CRB Aïn Djasser-CA Kouba Championnat d'Algérie Excellence seniors-dames (11e journée) Samedi 9 avril (11h) HC Mila-HBC El-Biar ESFOR Touggourt-NRF Constantine GS Pétroliers-HHB Saïda HBCF Arzew-FS Constantine Exempt : HBC Gdyel Hussein-Dey Marine-MT Sétif (15h) Division nationale seniors-dames (22e journée) Vendredi 8 avril OM Jijel-Hussein-Dey Marine (10h30) OM Relizane-GS Pétroliers (11h) EC El-Biar-MR Chlef (15h) JF Kouba-RC Bordj Bou-Arréridj (15h) MT Sétif-USA Batna (16h) Samedi 9 avril (10h) MC Saïda-OC Alger O. El Kseur-OMK El-Milia (16h) EF Aïn Azel-MB Béjaïa (16h) NR Bordj Bou-Arréridj-PO Chlef (17h) Etoile Sétif-GS Pétroliers (17h30) WA Tlemcen-IB Metlili Chaânba (16h) ASV Blida-ITR Sétif (16h30) RC M'Sila-MCB Laghouat (17h) WO Rouiba-NC Béjaïa (17h) Groupe F (12e journée) Vendredi 8 avril Division Nationale Une seniors-dames (16e journée) Vendredi 8 avril AC Tizi Ouzou-MB Béjaïa (11h) GS Pétroliers-WA Tlemcen (15h) Samedi 9 avril ASW Béjaïa-Seddouk VB (10h) CRR Toudja-RC Béjaïa (11h) NR Chlef-NC Béjaïa (15h) Superdivision B messieurs (2e phase, 1re journée) Vendredi 18 mars (15h) CSMBB Ouargla-US Biskra USM Alger-MS Cherchell CSC Gué-de-Constantine-JSB M’sila Sports Le Soir d’Algérie Jeudi 7 avril 2016 - PAGE FOOTBALL L'USM Alger à l’heure du sacre, le Rapid ne veut pas «dérailler» UN SELECTIONNEUR DE RENOM, POURQUOI FAIRE ? CONTRIBUTION LIGUE 1 MOBILIS (25e JOURNÉE) Sévèrement battue lors de la précédente journée à Relizane (30), l'USMA tentera de se réconcilier avec son public et du coup, s'approcher d'un septième titre qui lui tend les bras depuis plusieurs journées. Avec une avance confortable de 13 points, le club algérois pourrait porter l'écart provisoirement à seize longueurs sur son poursuivant direct le MO Béjaïa (2 e , 38 points) dont le match face à l'USMB est reporté à une date ultérieure en raison de sa participation à la Ligue des champions. La JS Saoura (5e, 35 points), dont l'entraîneur Karim Khouda a été démis de ses fonctions après le nul concédé face au MC Oran, se rendra à Alger pour tenter de tenir en échec le leader. Le CR Belouizdad (4e, 35 points) sera au rendez-vous avec la réception du RC Relizane (14e, 27 points) dans un duel aux objectifs diamétralement opposés. Si le Chabab aura à cœur de confirmer son succès face à l'ES Sétif (1-0) le RCR tentera de réaliser un résultat probant qui lui permettrait de quitter la zone de relégation, en cas d'une victoire. Le NA Hussein Dey (6 e, 33 points) effectuera un déplacement périlleux à Tizi-Ouzou pour croiser le fer avec la JS Kabylie (9e, 32 points) qui reste sur deux victoires de rang, dont la dernière en déplacement face à l'USM Harrach (10). L'arrivée à la barre technique de Kamel Mouassa a fini par booster un groupe qui cherche désormais à progresser dans le classement et quitter la zone de turbulences. Le MC Alger (8e, 32 points), accroché au stade du 5Juilllet par le NAHD (0-0) aura l'occasion de se racheter en déplacement sur le terrain de la lanterne rouge le RC Arbaâ (16 points), dont l'avenir en Ligue 1 est scellé depuis des semaines. Un succès permettrait aux Algérois de renouer avec la victoire qui leur tourne le dos depuis... la 17e journée (ndle, à domicile face au RC Relizane 1-0). Les quatre dernières rencontres de cette 25e journée se joueront le vendredi 15 avril. La Ligue de football professionnel (LFP) a scindé cette journée en deux parties en tenant compte des clubs engagés dans les deux compétitions africaines. JS SAOURA Saâdi donne son accord de principe L'entraîneur Noureddine Saâdi a donné son accord de principe pour diriger la barre technique de la JS Saoura en remplacement de Karim Khouda, démis de ses fonctions. «Les dirigeants de la JSS m'ont contacté pour le poste d'entraîneur. J'ai donné mon accord de principe en attendant éventuellement de finaliser mon engagement dans les prochaines heures», a indiqué Saâdi. Karim Khouda a été limogé au lendemain du match nul concédé samedi à domicile face au MC Oran (0-0) dans le cadre de la 24e journée du championnat. «La JSS est une bonne équipe qui a démontré cette saison tout son potentiel, ça serait évidemment un bon challenge pour moi», a ajouté Saâdi, qui a débuté la saison sur le banc du MC El-Eulma (Ligue 2) avant d'être limogé. Entraînement hier matin l Comme prévu, les Lions de la Mina ont effectué, hier matin sur le terrain du stade Zougari-Tahar de Relizane, leur deuxième séance d’entraînement sur gazon naturel. La direction du club, qui a eu l’accord pour deux créneaux d’entraînement, après la demande transmise en début de semaine, a pu satisfaire la requête du coach Kada Aïssa qui avait luimême émis le vœu de voir son équipe s’entraîner sur du gazon naturel, en prévision du match face au Chabab de Belouizdad. RC RELIZANE La direction n'a rien régularisé L’ensemble des joueurs du Rapid de Relizane réclament leurs dus. La direction du club, à leur tête les deux présidents du club, Bouhenni et Azzi n’ont pas tenu leur promesse en vue de les régler. Ces derniers n’ont même pas touché la prime du match contre l’USMA, alors qu’elle a été prévue ce lundi dernier. Manucho et Chenin absents La séance d’entraînement d’hier a connu l’absence de l’attaquant Kouadio Manucho et le milieu de terrain Chenins. Ces Transfert de la SSPA de Tassili Airlines à l'ENTP CS CONSTANTINE La société sportive pas actions (SSPA) du CS Constantine est, à partir d’hier, passée sous l'égide de l'entreprise nationale des travaux de puits (ENTP) après avoir été gérée par Tassili Airlines (TAL) depuis fin 2012, indique un communiqué signé par les premiers responsables des deux filiales de Sonatrach. «Dans le cadre de la restructuration du portefeuille des activités du groupe Sonatrach, il a été décidé de transférer la société sportive pas actions SSPA-CS Constantine de TAL groupe Spa à l'ENTP Spa», indique un communiqué rendu public hier. «Cette démarche permettra à l'ENTP de poursuivre ainsi l'élan impulsé depuis le 5 décembre 2012 date à laquelle la prise en main par le groupe TAL a été effective sur la SSPA-CSC», précise encore la même source. «Le devoir des grands est de servir et non de dominer» (Harry Truman) Par Abderrahmane Zerouati Photo : DR l Le leader du championnat de Ligue 1 Mobilis de football l'USM Alger tentera de renouer avec le succès à l'occasion de la réception de la JS Saoura après la débâcle de la semaine dernière, alors que le RC Relizane poursuivra sa mission de sauvetage en se rendant à Alger pour donner la réplique au CR Belouizdad, lors de la 25 e journée prévue samedi. deux derniers devraient justifier leur absence avant que la direc- tion ne prenne des mesures disciplinaires à leur encontre. «Seuls les 3 points comptent» CHAIEB EDOR (ENTRAÎNEUR ADJOINT DU RC RELIZANE) : Nous avons eu un entretien avec l’entraîneur-adjoint Chaieb Edor, censé avoir mené sa mission à son terme. Il l’a fait, faut-il le rappeler, dans des conditions très difficiles. Il a ainsi modifié le jeu des Lions de la Mina, le portant plus vers l’avant. Il nous a fait part de ses constats dans le jeu de l’équipe et des solutions à adopter avec le coach en chef pour faire sortir le Rapid de cette situation. Pour lui, la rencontre face au CRB aura de lourdes conséquences sur l’avenir de l’équipe en Ligue 1. «Seuls les 3 points comptent, pour que le groupe ne sombre pas dans le doute», fait-il savoir. A. Rahmane Que des chocs pour la survie… LIGUE 2 MOBILIS (26e JOURNÉE) La 26e journée de la Ligue 2 Mobilis programmée pour demain, vendredi, à 16h, sera décisive pour plusieurs formations aussi bien pour la course pour l’accession que pour la survie. Ainsi, cette 26e journée va probablement connaître des rebondissements notamment pour la survie qui concerne pas moins de 10 équipes, à cinq journées du tomber de rideau. Si l’USMM Hadjout a pratiquement fait ses adieux à la Ligue 2 et l’A Bou-Saâda qui a un pied en DNA, 10 autres équipes devront se battre pour s’en tirer. A commencer par la rencontre JSM Béjaïa-AS Khroub, deux équipes qui occupent respec- tivement la 12 e et la 14 e places avec 1 point d’écart, une rencontre à six points dans la mesure où chaque formation tentera de remporter les trois points pour s’éloigner de la zone des turbulences. Et pour motiver les joueurs de l’équipe de la vallée de la Soummam, la direction du club leur a octroyé une prime de trois mois. «Les dirigeants ont voulu à travers ce geste mettre les joueurs dans les meilleures conditions morales à la veille d’une rencontre importante» face à l’ASK, a indiqué la JSMB sur son site internet. Le perdant de cette partie devrait par ailleurs commencer à plier bagage pour accompagner Hadjout. L’OM Arzew, également menacée par le purgatoire, n’aura pas la tâche facile à Skikda face à la JSMS qui ne perd pas espoir de jouer l’accession. Idem pour l’US Chaouia (11e avec 30 points) qui accueillera le MCS ; un autre prétendant pour la Ligue 1. Le MC El-Eulma et le CAB BouArréridj seront également en danger respectivement à Bou-Saâda et à Batna. En somme, c’est une journée qui s'annonce palpitante aussi bien dans les duels à distance entre les équipes de tête que pour le maintien ! Une journée où les pronostics ne sont pas permis ! Ahmed Ammour 17 Est-il nécessaire d’engager un sélectionneur de renom pour prendre en charge l’équipe nationale d’Algérie ? Faut-il aller chercher toujours plus loin ce que l’on a à portée de main ? Pourquoi l’on tend à s’acharner tant pour s’en mettre plein la tête de soucis que peut occasionner un entraîneur à son arrivée et surtout à son départ quand les choses vont mal ? Sommesnous redevenus ces personnes qui éprouvent un certain plaisir dans la douleur morale ? La fédération ne fait-elle pas dans la difficulté en favorisant un climat où toutes les supputations sont permises ? En tout cas, la résiliation du contrat Faf/Gourcuff qui eut lieu sous quelque forme que ce soit est une bonne chose pour l’équipe d’Algérie dont on doit désormais réfléchir à deux fois avant de l’engager dans une voie qui ne conviendrait pas à son statut. M. Gourcuff s’interdisait d’être heureux avec cette équipe d’Algérie. Alors que presque tout le destinait à l’être. Il a choisi de troquer une vie d’aventure, un challenge contre une autre, moins soutenue, paisible, à laquelle on s’habitue sans grands efforts. Il aura finalement tenté et vécu des rencontres au plan humain à valeur de test. Peu loquace et souriant de moins en moins, il a préféré donner libre cours à son tempérament. On aurait cru qu’il inventait un football sans parole. Mais il aurait dû au moins faire l’effort de nous enchanter autrement. Faut-il reconnaitre en outre que M. Gourcuff n’est évidemment pas le seul en cause dans ce couac ? D’autres peuvent aussi être désignés du doigt. Ils sont nombreux à choisir le silence quand il leur est demandé de se prononcer pour apporter un autre son de cloche. Verra-t-on la fédération se tourner vers les vrais collaborateurs(les anciens) ? Et la presse (sportive) pourra-t-elle continuer à subir le mécontentement sans raison, de tout le monde et, à comptabiliser les coups sans réagir ? Gourcuff n’a-t-il pas tenté de la discréditer ? N’ayant pu établir sa logique, Gourcuff ne pouvait par conséquent renoncer à sa fougue. Au lieu de rester lucide pour se préparer et préparer son équipe à son nouvel environnement, il a choisi de tourner le dos à cette occasion qui lui est offerte de vivre une expérience qu’une personne sensée en quête de sensation n’y verrait aucun inconvénient à y adhérer sans calcul. Si tout se passe comme semble le prévoir la fédération, avec l’engagement d’un sélectionneur tout court qui a simplement du charisme, de la volonté à se surpasser, une compétence à maîtriser et à gérer un groupe d’hommes, l’Algérie peut redevenir en peu de temps un acteur qui compte dans cet espace africain. Si une telle démarche n’est pas orientée dans cette perspective l’on ne doit pas s’étonner de voir émerger des phénomènes dont la persistance sur la route du succès entraverait énormément la progression. Chaque hésitation de plus, mettra inéluctablement les choses en difficulté. Le football tel que nous l’avons pratiqué a tendance à diminuer, l’on doit donc s’organiser pour se prémunir contre les facteurs endogènes qui semblent proliférer comme si les voies qui leur sont ouvertes, le sont, volontairement. Estimer le préjudice, canaliser la masse d’argent en circulation qui est au-delà de toute mesure pour mieux réparer, pour savoir où l’on est et pourquoi l’on y est ? Renoncer à jeter un regard interrogateur sur ce monde qui entoure notre football reviendrait d’emblée à encourager le statu quo à se départir des règles qui participent au rehaussement du niveau du football. La fédération, incontournable par son budget, y consacre des montants colossaux pour entretenir l’équipe nationale. Que n’at-elle pas fait pour lui donner une notoriété ? A-telle réussi pour autant à lui redorer son blason? Je ne saurais le dire! Gourcuff et, avant lui Saâdane et Halilhodzic ont-ils réussi à inoculer la nécessaire substance qui manquait à cette équipe ? Trois sélectionneurs, trois profils si différents tant sur le plan comportemental que sur tout autre plan. Trois expériences vécues différemment par les fans du club Algérie. Que reste t-il encore au président de la Faf à donner comme argument pour justifier sa volonté à s’attacher les services d’un entraîneur de renom? De quelle trempe sera le successeur de Gourcuff ? Un technicien bardé de diplômes, titré plus d’une fois, compétent, ayant touché à tous les footballs, parlant plusieurs langues et quoi d’autre encore. Etonnant, non ? Pourtant cette compétence existe bel et bien en Algérie. La qualité ne manque pas et la première priorité, de mon point de vue, est l’engagement d’un homme à poigne, qui soit plus meneur d’hommes qu’autre chose. Au fait, ne peut-on pas s’accorder avec Alain Michel ? Ne répond-il pas au profil souhaité ? En tout cas, ce n’est pas une mauvaise chose que d’avoir une pensée pour ce technicien français qui a prouvé qu’il est là pour relever tous les défis possibles. A. Z. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son club Sa sélection Oiseaux ---------------Prévenue ---------------Arriérée Coûte ---------------Baguette ---------------Amoureux Note (inv) ---------------Indien ---------------Calée Aluminium ---------------Sonne ---------------Plante Dans la trachée ---------------Sélénium ---------------Luxe Solution ---------------Lithium Ville ---------------Creusée Interjection ---------------Placée Maladie ---------------Villes ---------------New York Insecte ---------------Avant Hélium ---------------Intitulé ---------------Pari Fine ---------------Pays Enlevée ---------------Saine Continent ---------------Pantois Pronom ---------------Cour Pays ---------------Broyai Rancœur ---------------Pliai Malin ---------------Os Espèce animale ---------------Hassium Releva ---------------Oiseau Traîne ---------------Appris ---------------Achevé Pronom ---------------Protection Néon ---------------Devinette ---------------Cœur tendre Huttes ---------------Attaché Gave ---------------Peina Pronom ---------------Coups ---------------Palladium Radium ---------------Astate ---------------Pronom ENUMÉRATION Flaque ---------------Monsieur Pénalité ---------------Arbres Son poste L ET T R E S D E : San Remo S A N R E M O 1 2 3 4 5 S N T I O N A E R I O E L E L E G U E E I M E M E L E V B U S N I R I T U N I N O I T U A V R E S B U R H L S E U Q S R R I D I C U 1- ŒUVRES BURLESQUES Divinité ---------------Titre Cérémonie ---------------Doter Ces colonnes abritent les noms de cinq œuvres de Paul Scarron. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «La reine la lui accorda» E D N E I D R O I T Travaux ---------------Article S A Z A M A C L E L A D I E U X E R P E 4- LE GARDIEN DE SOI 2- L’HÉRITIER RIDICULE MÊME 3- PRÉCAUTION INUTILE 5- LES ADIEUX À MAZARIN 6 7 1- CULTURE CÉLÈBRE 2- PAYS 3- STATION 4- PROVINCE 5- RÉGION 8 6- ACTIVITÉ 9 10 7- VIEILLE 11 ÉGLISE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS IMPRESSIONNISMENOIE-AORTE-SOIRS SIS-GINA-TESTERA ES-BANDIT-RUT-EH N-ALI-ET-B-SIERA SAVANTE-VAL-SU-R IRISEE-DELICE-BA BASES-SERIES-TRO LIER-RELISE-FARC ERE-PETITE-DAN-C SE-CET-RE-TENTAI --ARRIME-LIT-OSD MALETRE-POSAIT-E EVITEE-RABAIS-SN DITES-MET-NL-POT IDES-SACREE-CITA CES-DACLIN-POE-L AS-MR-HUE-DOUCE- M-RUADES-REPREND EMERGER-NET-TS-E NOTEES-BAGAGE-SM TRIEE-RAVALE-SUE SANS-SE-IRE-FOIN -LE-CAFARD-PUISA SE-LEURRE-BAIN-G A-PO-RAT-SONS-ME GESIRAI-TEND-COR ASTREINTE-DAHLIA MOTS FLÉCHÉS -BENLAREDJ-COACH MITE-SERIES-CIRE OSE-TOMES-VERNIS HE-PI-IS-FELEE-I A-PAGES-MALUS-GT MOLLET----TE-COA ETUIS-----E-GOBI DE-R-L-----LA-ET -RA-FIERS-BILLEVA-PESTE-POTES-K E-SI-SA-COURT-CO NEUTRE-SEULE-CRU DU-RI-CIDRE-SAIB USTEBESSA-TOURNA LETTRES DE SAN DIEGO --PLAISANCE-------PACIFIQUE ETATSUNIS-------SANDIEGO-----CALIFORNIE-----PECHE---OCEANOGRAPHIE-----PORT----- MOT RESTANT = SUBVENTION MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Dévouement ---------------Rompu Abri ---------------Griffes Voyelle double ---------------Saison ---------------Sombrer Quatre à Rome ---------------Bruit ---------------Germanium Réfute ---------------Pouffé ---------------Cachée Liaison ---------------Agence américaine Lésés ---------------Mots Néon ---------------Arbre ---------------Aller Issue ---------------Existence ---------------Dans la peine Foot à Chlef ---------------Cérium ---------------Durée Métro ---------------Pays ---------------Fin de séries Décore ---------------Robe ---------------Calées Erigé ---------------Insatiable Latine ---------------Aluminium Reporté ---------------Miser Clôturer ---------------Shoot Têtu ---------------Peintures ---------------Mettre Accès ---------------Travaux Mille-pattes ---------------Bondis Esplanade ---------------Rigole Enlever ---------------Désirai Emerger ---------------Report Issue ---------------Sosie Absurdité ---------------A deux Montée ---------------Type (ph) Diversifier ---------------Atouts Soupçons ---------------Classification Cabas ---------------Radon Satisfaire ---------------Raclera Tournois ---------------Valoir Traînent ---------------Réalité Tracer ---------------Logis Débités ---------------Césium Tour de chant ---------------Sommet Authentiques ---------------Cacher ---------------Chrome Gâteaux ---------------Lithium ---------------Mot magique Extrait (ph) ---------------Voyelle double Surveiller ---------------Asticot ---------------Brisés Lisière ---------------Aime Doubles ---------------Note Démonstratif ---------------Chiffre Note ---------------Huile Mettent ---------------Saint Elu ---------------Poignard ---------------Roue Colère ---------------Pêcheurs Possessif ---------------Ile ---------------Néon Nickel ---------------Banque Osée ---------------Tendres Alimenté ---------------Brun Chaîne des alpinistes Sport ---------------User Club anglais ---------------Fin de soirées Lave ---------------Accord Colère ---------------Plis ---------------Afin de Moisit ---------------Osmium ---------------Via Bois ---------------Clopiner Cochonnet ---------------Empesta Rejetés ---------------Champignon Bourrée ---------------Membre Déplacés ---------------Adverbe Possessif ---------------Contenant Métal ---------------Panache Nuit ---------------Crétin Endurées ---------------Version Salive Encore ---------------Lettre Pistolet ---------------Appris Graffiti Champ ---------------Astate Calife ---------------Reconnues Possessif ---------------Amas Confie ---------------Gate Bâtisse ---------------Froid Roman de Feraoun ---------------Roche Publicité Le Soir d’Algérie LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Ce que nous attendons de lui : réaliser des reportages au sein des chaînes TV, interviews, portraits des gens de la télé, bonne connaissance des techniques de transmission TV, présentation et critique des programmes, etc. Pige mensuelle pour un reportage + brèves : entre 20 000 et 25 000 dinars selon le nombre de feuillets (21X27, police Arial, corps : 12) publiés - pas plus de 5 feuillets. Écrire à : [email protected] ÉLEVAGE F141830 –––––––––––––––––––– Offre pension à El-Biar 0673 036 002 F141826 –––––––––––––––––––– Safaâ, handicapée moteur à 100 %, a besoin d’une chaise roulante + Sonde n° 08. Merci. Allah vous le rendra. Tél.: 0552 57 05 26 SOS Moudjahed loue licence de taxi. Libre de suite. Exploitation TiziOuzou (11) - Tél.: 0772 27 79 26 21 LA REVUE MENSUELLE «TV SAT MAGHREB" RECRUTE SOS SOS SOS –––––––––––––––––––– Les membres du comité de wilaya FNTR-UGTA de Tizi-Ouzou, très affectés par le décès du frère Ferani Ahcène ex-membre de bureau de comité de wilaya des retraités FNTR/UGTA de Tizi-Ouzou présentent à sa famille leurs sincères condoléances et les prient de trouver ici l’expression de leur profonde compassion. A Dieu nous appartenons et à Lui F106282/B13 nous retournons. –––––––––––––––––––– PENSIONS –––––––––––––––––––– Occasion à saisir : A vendre djenane à Biskra, de 10 ha 50 ares, complanté de palmiers et d’oliviers en pleine production. Téléphoner au : 0557 052 184 F142101/B2 –––––––––––––––––––– Vends terrain 600 m2 à Azeffoun. Tél.: 0560 93 16 46 - 0550 60 70 63 026 20 26 66 F106255/B13 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Ag. vend petit immeuble R+2 et un local de 55 m2, avec livret foncier, situé aux Tours-Villas, Tizi-Ouzou. 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Envoyer CV au 021 65 34 74 F141769 –––––––––––––––– OFFRE D'EMPLOI Annaba. Entreprise cherche: - Un responsable commercial maitrisant l'outil informatique et le français - Un ingénieur en marketing - Une agent de saisie habitant de préférence Annaba El Bouni. Envoyer CV à goldsteeleurl@gmail ou [email protected] DEMANDE D’EMPLOI JF, TS en gestion des ressources humaines cherche emploi dans société publique ou privée. Tél.: 0540 45 19 21 N.S. SOIR DE LA FORMATION PROF DONNE COURS DE SOUTIEN maths pour élèves 4e année moyenne et BEM. - Appeler au : 0664 23 99 81 NS Le Soir [email protected] d’Algérie Le magazine de la femme Ces habitudes qui vous donnent des pointes fourchues Jeudi 7 avril 2016 - PAGE 23 BEAUTÉ Photos : DR 4. Faire des régimes Les régimes peuvent couper dans des aliments essentiels ce qui, non seulement affaiblit les cheveux, mais ralentit aussi la pousse. Une diète saine tout au long de l’année est le meilleur moyen d’avoir des cheveux en bonne santé. Il y a plusieurs causes aux pointes fourchues, le coiffage, la coloration, le soleil, etc. La couche externe disparaît et cause les pointes fourchues. Une fois que cela arrive, il devient quasiment impossible de les éliminer autrement qu’avec un bon coup de ciseaux. Alors au lieu de vous débattre avec vos pointes fourchues, il vaut mieux prévenir leur apparition en évitant certaines mauvaises habitudes : 1. Coiffer des cheveux abîmés Avant d’appliquer de l’air chaud sur vos cheveux, vous devez appliquer une protection à l’aide d’un produit adapté. Trouvez une formule qui ne contient pas de silicone ou d’huile pour ne pas alourdir le cheveu. 2. Vous attacher les cheveux alors qu’ils sont encore mouillés Vu que les cheveux rétrécissent lorsqu’ils sèchent, les attacher mouillés est la meilleure façon de les endommager. Si vous devez absolument les attacher, choisissez des élastiques doux qui ne tirent pas les cheveux. Gâteau au yaourt et à la pomme 1 yaourt (on prend le pot comme mesure), un yaourt aux fruits c'est encore mieux, une pomme, 2 pots de farine, 2 pots de sucre, 1/2 pot d'huile, 1/2 sachet de levure chimique, de la fleur d'oranger (facultatif), 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé 3. Ne pas mettre de protection SPF Les cheveux et la peau sont faits de la même protéine. Tout ce que vous faites pour protéger vos cheveux les rendra en meilleure santé sur le long terme. Appliquez un sérum protecteur ou un spray qui contient de la protection contre les rayons UV. ASTUCE 6. Teindre des cheveux déjà colorés Il est important d’aller chez un professionnel pour teindre vos cheveux si vous ne voulez pas les endommager car ils sont déjà fragilisés par la teinture précédente. Un vrai professionnel ne devrait jamais teindre le cheveu qui l’est déjà. Le vinaigre blanc Le vinaigre blanc est l'un des produits phares de nos grandsmères ! 100% naturel et très bon marché, on lui trouve de nombreuses fonctionnalités dans la maison. C'est un puissant anticalcaire qui remplacera avantageusement vos crèmes à récurer : baignoire, robinets, bouilloire, casseroles, cafetières ou encore lave-linge et lave-vaisselle n'ont qu'à bien se tenir ! Il s'utilise également pour nettoyer les vitres et les miroirs ; il désinfectera et désodorisera complètement les surfaces des cuisines, salles de bain et toilettes et également vos canalisations. Riz aux petits pois et crevettes 1 tasse de riz 2 tasses 1/2 de jus de tomates 1 petit oignons coupé en petits dés 1 poivron vert coupé en petits dés 1 tasse de pois verts congelés 2 c . à soupe d'huile d'olive 1 tasse de petites crevettes Sel et poivre en grains Dans une casserole faites chauffer l'huile d'olive et y ajouter les oignons et les poivrons. Faire cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ajouter aux légumes le riz .Bien mélanger. Ajouter votre jus de tomate et vos crevettes assaisonner au goût de sel et de poivre. Laisser mijoter entre trois à cinq minutes. Allumer le four à 350 degrés C. Transférer votre mélange dans un plat allant au four et laisser cuire pendant 20 à 30 minutes. BON À SAVOIR Je bichonne mes petits petons Le printemps est là ; il s’instale doucement. Après avoir enfermé nos pieds durant des mois entiers dans des bottes fourrées et autres chaussures 100% hermétiques, vous allez enfin pouvoir rendre la liberté à vos pieds ! Mais pas question de les laisser respirer dans de belles petites sandales dans leur avoir, au préalable, fait une beauté. Pour de jolis petits petons il faut leur faire une bonne coupe des ongles. Puis on les laisse faire trempette dans de l'eau chaude salée (c'est plus facile pour enlever les peaux mortes !), on passe un petit coup de pierre ponce, notamment au niveau des talons, on les rince, on les badigeonne de crème hydratante. Là, on enfile une belle paire de chaussures ouvertes ! FORME 5 boissons qui donnent un ventre plat Aujourd’hui, nous vous proposons six délicieuses boissons qui vous aideront à perdre l’excès de graisse que vous avez autour de la taille. Si vous adoptez cette discipline quotidiennement, vous remarqueriez rapidement le résultat. De l’eau aromatisée : Lorsque vous voulez perdre du poids, il est important de s’hydrater. En buvant beaucoup d’eau, vous aidez votre corps à maintenir son niveau de fluide optimal tout en évitant les flatulences. C’est de cette manière que Versez dans un saladier le yaourt, la farine, le sucre, l'huile, les 3 œufs, la levure et la vanille. Mettez la fleur d'oranger (pas trop). Coupez la pomme en cubes et versez-les dans le saladier. Mettez le four en marche termostat 6-7 (200- 220). Beurrer un moule et versez-y votre pâte. Mettez au four pendant 30 minutes. 5. Oublier le revitalisant Lubrifier les cheveux permet de prévenir l’apparition des pointes fourchues. Un revitalisant sans rinçage peut agir comme lubrifiant pour protéger les fibres de vos cheveux. Lorsque ces dernières sont en bonne santé, vos cheveux paraissent plus beaux. Page animée par Hayet Ben vous restez rassasié. Si vous n’aimez pas boire de l’eau ordinaire, aromatisez-la en rajoutant quelques gouttes de citron. Boisson frappée à la pastèque : Ce frappé est un excellent moyen pour vous rafraîchir. La pastèque est l’un des produits les plus hypocaloriques. En plus de sa capacité à hydrater le corps, la pastèque réduit la graisse du corps tout en stimulant l’augmentation de la masse musculaire, et ce, grâce à l’arginine, un acide animé vivement présent dans ce fruit. Le thé glacé à la menthe : Cette boisson est l’un des brûle-graisses les plus efficaces. Elle agit particulièrement au niveau de l’abdomen et vous aide à stimuler la digestion et empêche les flatulences. Boisson frappée à base d’ananas : Ce fruit tropical vous aidera à vous débarrasser des kilos en trop, en particulier ceux de l’estomac. L’ananas contient de la broméline, une enzyme qui contribue à la dégradation des protéines, facilite la digestion et empêche les flatulences. C’est «La» boisson pour ventre plat. Le thé vert : Le thé vert minimise le risque du cancer. De par ses composants riches en catéchines et antioxydants, le thé vert réduit efficacement la graisse, essentiellement celle de l’abdomen. Si vous voulez brûlez plus de graisse lors d’un exercice physique, buvez-en un juste avant. Qui va combattre les voleurs et les corrompus ? LES CHOSES DE LA VIE PANORAMA C Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] e pays a un grave problème à régler avec la morale. Nous ne pouvons pas parler de développement durable, de mutations socioéconomiques patentes, de démocratie et de liberté tant que nous traînerons, comme de lourds boulets rattachés à notre conscience collective, ces graves affaires de corruption qui défrayent la chronique et découragent tout effort honnête. La corruption est devenue un acte normalisé et un secteur d’activité florissant, structuré et institutionnalisé. Le marketing a ses règles que la morale ne connaît pas. Les fameux dix pour cent et les transferts vers des comptes bloqués en Suisse sont des affaires ordinaires. Que cet argent se retrouve au Panama ou à Tataouine-les-Bains n'est pas le problème ! Il serait peut-être temps que les nouveaux services secrets s’occupent de ces millionnaires en euros qui n’ont ni gagné au loto français, ni hérité une parente en Ecosse. On sait ce qu'il est advenu de certaines enquêtes menées par le DRS ancienne version. Le nouveau devrait nous montrer de quoi il est capable dans ce domaine, à moins qu'il n'ait plus aucun rôle à jouer dans la repression du crime économique ; ce qui serait une catastrophe ! L’ancienne-nouvelle mode chez les corrompus et les voleurs est d’acheter des biens immobiliers dans les quartiers huppés des capitales européennes. Il serait temps de leur demander de s’expliquer sur l’origine de telles fortunes, car ces messieurs ont piqué tellement de dinars que cela «ne remplit plus leurs yeux», comme on dit en langage populaire. Passe encore sur les études de leur progéniture, payées sur les caisses de l’Etat et les soins à l’étranger, dans les cliniques réputées, pour de petits bobos qui peuvent être traités ici, par des médecins algériens qui n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers. A ce propos, je reste toujours perplexe devant l’hypocrisie de beaucoup de nos hauts fonctionnaires qui expriment en public leur satisfaction à propos des «acquis du secteur de la santé algérien», mais qui préfèrent se confier à des toubibs étrangers ! Drôle de logique d’une partie de la direction du pays et même de l’opposition qui trahit la confiance placée en elle par le peuple. Cette digression m’amène à parler aussi de la dilapidation de l'argent public qui est utilisé pour se pavaner dans le luxe, car cette caste, souvent issue de POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam milieux jadis écrasés par la misère et le dénuement, veut rattraper le temps perdu et se venger sur le sort ! Arrivistes à souhait, ces gens-là font tout pour effacer de leur mémoire les privations du passé. Un simple calcul sur la base de leur fiche de paie indique clairement qu’ils ne pourront jamais amasser le dixième de ces sommes faramineuses au cours de toute une vie de labeur. Enfin, labeur, voilà un terme inapproprié pour ces blagueurs en costume cravate qui nous racontent des histoires pour nous endormir. Boumèdiene vivait dans un troispièces et n’avait pas plus de 600 dinars en banque à sa mort. Son ultime voyage à Moscou, imposé par ses médecins, aura été de courte durée et il est revenu pour être traité à l’hôpital MustaphaPacha où il est mort d’ailleurs. Et même si des sommités mondiales sont venues à Alger pour étudier son cas, même si des équipements ont été commandés en dernière minute pour traiter sa maladie, l’homme a su donner à son ultime bataille, celle qu’il a menée courageusement contre la maladie, l’image d’un Algérien soigné en Algérie dans un établissement hospitalier populaire qui est aussi le symbole de ce que la santé publique algérienne avait de meilleur ! Sa mort à l’étranger aurait donné au peuple le sentiment qu’il y a une médecine à deux niveaux, l’une pour la caste au pouvoir et les riches et l’autre pour monsieur Tout-le-monde. Quelle confiance accorder à des gens qui n’ont pas… confiance dans les hôpitaux de leur pays ? Quel crédit donner à leur discours sur l’amélioration des conditions de vie, de l’école et de la sécurité quand ils préfèrent les produits occidentaux de luxe pour se nourrir et s’habiller, envoient leurs gosses étudier à l’étranger et prennent une armée de barbouzes pour se protéger dans leurs déplacements ? Elle est belle l’Algérie. Hier, à l’heure du socialisme, ils nous menaient en bateau en faisant de belles phrases sur l’engagement révolutionnaire, la justice sociale et l’égalité des chances. Dès qu’ils achevaient leurs discours, ils montaient dans des limousines et s’en allaient vers leur vie de nababs. Nous étions les dindons de la farce. Nous les avons tellement crus que nous avons été nombreux à faire don de nos terres à la Révolution agraire. Mais, nous ne regrettons rien ! Nous avons mené avec courage, énergie et dévouement la grande bataille pour le socialisme et quand ils sont venus nous dire que ce système n’arrange plus les affaires de l’Algérie, nous les avons encore crus. En fait, ils avaient tellement amassé d’argent qu’il leur fallait l’investir dans des créneaux porteurs ici même. Ils décident le matin et investissent le soir. Prête-noms, filles et fils gâtés ramenés d’Amérique ou d’Europe : vite, vite, il faut faire le max d’affaires avant qu’un semblant de transparence ne vienne tout gâcher ! Le peuple n’a rien vu venir de cette «reconversion». Les apparatchiks, si ! Débrouillards invétérés, ils se retrouvent toujours aux meilleures loges ! Dans le socialisme ou le capitalisme ! Et même dans le trabendisme, système qu’ils ont créé sur mesure pour leurs vastes ambitions mercantiles. Ou encore dans leur dernière trouvaille : l’islamisme… Et puis, il y eut l’affaire Khalifa, la goutte qui a fait déborder le vase, l’énorme scandale qui a éclaboussé presque tout le monde. Depuis le procès sans relief qui a permis de régler leurs comptes aux sous-fifres, en épargnant les éternels «intouchables», nous savons que la justice ne pourra rien contre ces monstres tant qu’elle sera maintenue dans la dépendance du pouvoir politique et le jeu des clans. Car la clé de voûte de ce système de la corruption est le secteur de la justice. Quand on met fin aux fonctions du procureur courageux qui a poursuivi Chakib Khelil, on se demande si le mot justice a encore un sens dans ce pays ! Si l’on veut réellement combattre la corruption dans la justice, on peut le faire facilement ! Une manière efficace de lutter contre cette corruption est de rapprocher les justiciables de la justice en les poussant à dénoncer toutes les carences et les déviations. Mais, concernant la majorité des cas enregistrés, le corrupteur se trouve impliqué dans la mesure où il donne de l’argent pour arracher un droit qui n’est pas le sien ou pour se prémunir d’une condamnation méritée ! Ce sont les criminels, les voleurs et les grands trafiquants qui usent de la corruption pour ne pas subir le sort qu’ils méritent et on les voit mal aller déposer une plainte contre le juge qui les protège. La corruption peut demain prospérer et atteindre des niveaux insoupçonnables si l’on n’y met pas un terme aujourd’hui. Les affaires qui secouent le monde politique sont si nombreuses qu’il n’est plus possible de les occulter ou Par Maâmar Farah [email protected] d’en réduire l’impact. C’est une réalité connue de tous et les organisations mondiales non gouvernementales qui ont classé notre pays dans des positions peu honorables le savent mieux que d’autres. Allons-nous encourager les voleurs et les corrompus ou, au contraire, nous réveiller brutalement d’un long cauchemar pour que vérité et justice soient confortées dans un pays où l’une et l’autre ont subi les pires outrages ? Au moment où les masses populaires peinent sous le fardeau d’une vie devenue impossible, au moment où le pouvoir d’achat croule sous le coup des augmentations successives du coût de la vie, sans que les salaires y apportent les correctifs nécessaires, au moment où tout un pays se fige dans une position d’abandon total, les quelques actions de replâtrage social, bien en deçà des besoins réels des populations, ne semblent pas en mesure de redonner cet espoir dont nous avons tant besoin ! Au contraire, la corruption et les injustices qu’elle provoque finissent par décourager les plus braves. Les cadres qui bâtissent, par le travail et la probité, l’avenir du pays, tous les intègres, les profs des lycées et des universités qui connaissent des fins de mois difficiles, les magistrats propres et tous les directeurs qui ont su échapper au complot du dinar, tous ceuxlà sont au bord de la ruine morale. Le mal continuera-t-il de malmener le bien dans ce pays qui attend, depuis des lustres, de retrouver le chemin de la Justice ? La vraie, pas celle qui se cache dans les palais... M. F. Ni çui-çui ! Ni çui-là ! Il a longtemps couru derrière, et il y est enfin arrivé ! Abdekka en Une du quotidien Le Monde. Sans même payer pour ça. Merci qui ? Merci Panama Papers ! Ça avait déjà commencé la veille. Ou l’avant-veille. Je lisais l’excellente contribution du Professeur Boudarène, parue dans El Watan, lorsque je suis tombé sur cette sentence de l’éminent psychiatre : «l’avenir de la psychiatrie en Algérie est compromis par des luttes des clans». Là, je me suis frappé le front tout en criant «merde ! La lutte des clans même en psychiatrie ?» Un truc à devenir fou, avouez-le. J’en étais là, un entonnoir de travers sur la tête, lorsque je me suis surpris, à l’insu de mon plein gré consentant, à réfléchir sur cette question hautement philosophique : le fait que Saâdani attaque de plus en plus violemment Ouyahia, lui tombe dessus à bras raccourcis, me fera-t-il passer H’mimed pour plus sympa ? Vais-je aimer par défaut Ouyahia, juste parce qu’il est le punching-ball préféré de Ammar Edd’rebki ? Et tout en cogitant fort, je réajustais machinalement mon entonnoir sur le point de tomber à chaque mouvement de ma tête de plus en plus bouillonnante. Pourquoi ma tête bout ? Parce que j’ai conscience qu’avec ce genre de questionnement, je viens d’atteindre le noyau de la terre d’Algérie. J’ai gratté, gratté, gratté pour enfin arriver nez à nez avec le cul du monde-DZ. Tout le drame est là. Car au commencement, s’est posée cette autre question Zarathoustrienne : «qui prendre, qui choisir pour succéder à Zeroual ?» Question qui a induit une réponse nietzschéenne : «Le moins mauvais !» C’est à partir de là que la boussole s’est détraquée, que nous avons perdu le nord, et tout le reste ! Tout comme la boussole déréglée, nous ne sommes plus commandés par le magnétisme terrestre, mais par la magie noire du «moins mauvais». Bien sûr, face à ça, on peut aussi se ressaisir, jeter l’entonnoir dans une poubelle, ou mieux, recouvrir avec le siège du FLN à Hydra (Saâdani dedans) et décider souverainement de n’acheter ni Ouyahia ni Saâdani. Ce qui est tout même embêtant pour les maquignons qui affolent le marché des idées et veulent tantôt nous refiler l’un, tantôt l’autre. Mais – et là, je remets vite fait mon entonnoir en place, c’est-à-dire en haut de mon crâne d’œuf – je dois bien vous l’avouer, c’est tentant au diable. Rien ! Je n’achète ni «çui-ci ni çui-là». Et je croise mes bras sur le ventre du maquignon-chef, en attendant qu’il s’étouffe. Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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