Un intérêt réciproque et quelques réussites

52
W I RTS C H A F T & F I NA NZ E N
Les relations économiques sino-luxembourgeoises
La vie des sociétés
Nouvelles constitutions
Louia Renovation s.à r.l.
Sitz: 92A, route d’Esch,
L-3332 Fennange
Kapital: 12 500 EUR (100 Anteile)
Gesellschafter: 1) Jürgen LouiaKretz, Angestellter, wohnhaft in D66798 Wallerfangen, 50 Anteile
2) Sandra Louia, Angestellte,
wohnhaft in D-66798 Wallerfangen,
50 Anteile
Zweck: die Ausführung aller Maurer- und Betonarbeiten; die Ausführung von Innen- und
Außenputz und Fassadenarbeiten,
sowie jede Art von Tätigkeit, welche mit dem Gesellschafts
zweck direkt oder indirekt zusammenhängt
Gründung: 22.10.2013
Rippilux s à r.l.
Siège social: 63-65, rue de Merl,
L-2146 Luxembourg
Capital: 31 000 EUR (310 actions)
Actionnaire: Bernard Louis André
Citroën, conseiller financier, demeurant à L-2146 Luxembourg
Objet: les prestations dans le domaine de conseil en stratégie, investissements, et fusions-acquisitions, ainsi que toutes opérations
mobilières, financières ou industrielles, commerciales, liées
directement ou indirectement
à l’objet social
Date de constitution: 29/10/2013
Heading Luxembourg s.a.
Siège social: 332-334, route de
Longwy, L-1940 Luxembourg
Capital social: 12.500 EUR
(120 parts)
Associé: José Ferrolho Marques,
demeurant à P-2855-641 Corroios
Objet: l’activité d’entreprise générale de construction, toutes
les activités de maçonnerie et
celles relevant du domaine du béton, ainsi que toutes mesures
et toutes opérations commerciales,
industrielles et financières, tant
mobilières qu’immobilières dans
tous secteurs, qui peuvent
paraître utiles à l’accomplissement
de l’objet social
Date de constitution: 23/10/2013
Pub de Lamadelaine s.à r.l.
Siège social: 31, Grand-rue,
L-4874 Lamadelaine
Capital social: 12.500 EUR
(100 parts)
Associés: 1) Katy Seyral, serveuse,
demeurant à F-54400 Longwy, 50
parts, 2) Agostinho Ribeiro Marques, gérant de café, demeurant
à L-4515 Differdange, 50 parts
Objet: l’exploitation d’un débit de
boissons avec petite restauration
Date de constitution: 22/10/2013
The Recruiter s.à r.l.
Siège social: 32-36, boulevard
d’Avranches, L-1160 Luxembourg
Capital social: 62.500 EUR
(100 parts)
Associé: Nicolas Hurlin, demeurant
à F-57330 Roussy-le-Village
Objet: toutes prestations de services aux entreprises dans le domaine des ressources humaines,
notamment en stratégie, organisation, gestion des compétences, le
recrutement de personnel, conseil
en rémunération
ainsi que l’organisation de cours de
formation liés, analogues ou connexes au domaine des ressources
humaines; la gestion, la location, la
promotion et la mise en valeur
d’immeubles
Date de constitution: 23/10/2013
Luxemburger Wort
Dienstag, den 4. Februar 2014
Un intérêt réciproque et quelques
Depuis un peu plus d’un an, la Chine a boosté sur l’ouverture économique et le Luxem
PAR LINDA CORTEY
Entre l’arrivée de HNCA dans le capital de Cargolux et l’installation de
banques chinoises, 2013 aura été
l’année où les entreprises chinoises
ont découvert le Luxembourg. Leur
intérêt va continuer de croître dans
les années à venir.
En 2009 quand le fournisseur chinois de solutions informatiques
Huawei s’est installé à Kirchberg,
son arrivée avait un côté exotique.
Aujourd’hui, l’annonce d’un nouvel
investisseur chinois dans le pays ne
surprendrait plus personne. Car
entre-temps, la Chine s’est ouverte
économiquement au monde et a découvert le Grand-Duché.
Le mouvement vers l’extérieur de
l’économie chinoise a en fait connu
un coup d’accélérateur en juillet
2012 avec le 12e plan quinquennal
chinois. Entrepreneurs et investisseurs chinois sont incités par le gouvernement central à chercher des
opportunités dans des domaines jugés stratégiques par la Chine,
comme la logistique, les télécommunications, les nouvelles technologies ou encore la recherche et le
développement. «Quand vous comparez ces domaines stratégiques
avec les secteurs d’activité au
Luxembourg, vous pouvez voir que
cela va bien ensemble», indique
Amanda Yeung, directrice associée
responsable des relations chinoises
chez EY. Le message est bien passé
auprès des investisseurs chinois:
leurs investissements directs à
l’étranger (IDE) ont bondi de 17 %
en 2013, pour atteindre 90 milliards
de dollars. Pékin estime que les IDE
sortant de Chine pourraient dépasser les IDE entrant d’ici 2016.
Au Luxembourg, le premier effet
de cette nouvelle politique chinoise
s’est concrétisé début 2013, avec
l’annonce en janvier dernier du ra-
Amanda Yeung, directrice associée responsable des relations chinoises chez EY.
chat de IEE, équipementier automobile spécialisé dans les systèmes
de sécurité automobile. La société
d’Echternach avait déjà un pied en
Chine et les nouveaux actionnaires,
HiWing et SAIC ont depuis renforcé le volet recherche et développement de IEE, au Luxembourg
comme en Chine.
Des investisseurs toujours
intéressés après un premier achat
Ce premier investissement au
Luxembourg de ces investisseurs
chinois pourrait ne pas être le dernier, les dirigeants de HiWing et
SAIC ont apprécié le dynamisme et
le potentiel luxembourgeois et l’ont
fait savoir. Même son de cloche chez
HNCA. Le nouvel actionnaire de
Cargolux – le deal doit encore être
approuvé par les autorités chinoises – a découvert le potentiel du
Grand-Duché via le rachat de 35 %
du spécialiste luxembourgeois du
fret aérien. Il compte bien investir
de nouveau dans le pays si les opportunités se présentent, selon Robert Song, conseiller senior de
HNCA.
Qu’est-ce qui, au Luxembourg,
plaît tant aux Chinois? La réponse
est la même que celle des autres investisseurs étrangers: le cadre légal
accueillant pour les sociétés internationales, la réactivité des autorités et un accès central au coeur de
la zone euro. «Les sociétés chinoises réfléchissent directement au niveau européen. Le Luxembourg est
le lieu idéal pour des activités internationales en Europe», détaille
Amanda Yeung qui estime que les
investissements chinois au Luxembourg vont continuer.
Le secteur bancaire est bien sûr
celui qui offre le plus de perspectives pour les sociétés chinoises,
Berliner Startup treibt Dateitransfer voran
Facebook-Nutzer können bis zu einem Gigabyte direkt übertragen
Berlin. Das Berliner Startup Pipe hat
am Montag einen DatentransferDienst auf Facebook auf einem neuen technischen Fundament gestartet. Über den Dienst können Mitglieder des Netzwerks Dateien bis
zu einer Größe von einem Gigabyte
direkt übertragen. „Wir gewähren
dabei Privatsphäre der Anwender,
weil weder wir noch Facebook sehen können, welche Inhalte via Pipe
übermittelt werden“, sagte PipeMitbegründer Simon Hossell der
Nachrichtenagentur dpa.
Technisch setzt Pipe auf
WebRTC, einen Standard für Echtzeitkommunikation im Web, der von
der Google-Tochter Global IP Solutions entwickelt wurde. „WebRTC
ist eine bahnbrechende Technologie, die bildlich gesprochen das Internet neu verkabelt“, sagte Hossell. Damit könnten Internet-Nutzer direkt miteinander über den
Browser kommunizieren, ohne die
Daten über den Server eines Drittanbieters umzuleiten. Wenn der
Empfänger nicht online sei, könne
eine Datei mit bis zu 250 Megabyte
in einem sicheren Schließfach („Locker“) drei Tage lang aufbewahrt
werden.
Das Berliner Unternehmen Pipe
offeriert den Service bislang kostenlos. Zunächst gehe es darum,
möglichst viele Anwender für den
Dienst zu begeistern. Später seien
kostenpflichtige Premiumdienste,
etwa ein höheres Datenvolumen für
das Daten-Schließfach denkbar.
Pipe ist erstmals im Juni 2013 online gegangen. Damals beruhte die
Lösung noch auf der Technologie
Flash von Adobe, die nun abgelöst
wurde.
(dpa)
Rydmann, Hosselle und Eggersgluess sind die drei Gründer von der Berliner
Firma Pipe.
(QUELLE: PIPE)
(PHOTO: ROMAIN SCHANCK)
comme l’a confirmé en ce début
d’année la succession d’annonces
concernant l’arrivée de banques
chinoises. L’internationalisation de
leur monnaie, le renminbi, joue un
rôle clé dans ce développement (lire
le Luxemburger Wort de vendredi
31 janvier) mais il n’explique pas
tout. Si les banques chinoises choisissent le Luxembourg c’est avant
tout pour deux raisons, estime Nigel Fielding, CEO de HSBC Luxembourg: les banques luxembourgeoises suivent les demandes de
leurs clients et les activités financières développées au Luxembourg
correspondent à leurs objectifs de
développement. Sur ce plan aussi,
l’attrait du Luxembourg devrait
attirer d’autres sociétés chinoises,
estime Nigel Fielding.
L’ouverture de la Chine n’est pas
à sens unique et les investisseurs
européens sont les bienvenus, a rap-
Lloyds legt Mil
Skandal kostet Großbank
London. Die britische Großbank
Lloyds legt weitere 1,8 Milliarden
Pfund (2,2 Mrd. Euro) für Schadensersatzforderungen von Kunden
zurück, denen sie unnütze Kreditausfallversicherungen verkauft hat.
Das teilte Lloyds gestern in London mit. Damit hat der branchenweite Skandal in Großbritannien allein Lloyds inzwischen fast 10 Milliarden Pfund gekostet. Die Bank
hatte sich beim Ausmaß der Ansprüche ihrer Kunden mehrfach
vertan.
Lloyds zufolge bereitet die britische Regierung den weiteren Abbau ihrer Beteiligung an dem Institut vor. Die Bank war in der Finanzkrise mit Milliarden vom Staat
gerettet worden. Dieser erhielt im
Gegenzug fast 40 Prozent der Anteile. Im September 2013 hatte die
Regierung ein erstes Aktienpaket am
Markt platziert und hält jetzt noch
32,7 Prozent. Die Verfehlungen aus
der Vergangenheit lasten erneut
schwer auf dem Lloyds-Ergebnis für
2013. Vor Steuern erwartet die Bank
nun nur noch einen kleinen Ge-
W I RTS C H A F T & F I NA NZ E N
Luxemburger Wort
Dienstag, den 4. Februar 2014
réussites
bourg en profite
pelé le ministre chinois des Affaires
étrangères lors de sa visite la semaine dernière à Bruxelles.
La Chine ne représente que 2 %
des IDE européens
Pékin espère voir les investissements européens progresser en
Chine: pour l’instant, seuls 2 % des
IDE de l’Union européenne vont en
Chine. Ce chiffre devrait tout de
même s’améliorer à en croire la tendance de l’an passé: les IDE de l’UE
en Chine ont progressé de 18 % pour
atteindre 7,2 milliards de dollars,
tandis que l’ensemble des IDE
étrangers progressait de «seulement» 5 %, à 117,6 milliards de dollars, dont 102,5 milliards venant des
pays asiatiques, selon les chiffres
publiés mi-janvier par le ministère
chinois de l’Economie.
Et le Luxembourg dans tout ça?
La dernière mission économique en
Chine mi-décembre 2013 a montré
qu’un intérêt existe parmi les sociétés du pays. Un peu plus d’une
vingtaine d’entre elles ont fait le déplacement jusqu’à Pékin. La délégation luxembourgeoise comprenait des sociétés du secteur financier mais aussi de l’industrie et des
télécommunications, des grands
noms comme des sociétés plus
jeunes. Investir en Chine demande
une volonté de se développer très
loin des frontières luxembourgeoises, mais les opportunités sont
là pour ceux qui savent s’y prendre.
«La Chine ouvre de plus en plus ses
portes aux étrangers», souligne
Amanda Yeung, «il y a vraiment des
opportunités pour les entreprises
luxembourgeoises, à condition de
bien se préparer. Il faut être conscient que la Chine est un grand
pays, avec des régions différentes et
une culture différente. Les choses
peuvent sembler plus compliquées
mais la demande est très forte et le
marché immense».
liarden zurück
inzwischen 10 Mrd. Pfund
Preiskampf drückt Ryanair in die Verlustzone
Verlust von 35,2 Millionen Euro im dritten Geschäftsquartal
Dublin. Erneut schlechte Nachrichten für Ryanair: Im Winter ist der
Billigflieger überraschend tief in den
roten Zahlen gelandet. Für das laufende Geschäftsjahr ist Chef O’Leary dennoch optimistisch.
Der Preiskampf in Europas Luftfahrt hat den irischen Billigflieger
Ryanair im Winter weit in die roten
Zahlen gedrückt. Im traditionell
schwachen dritten Geschäftsquartal
bis Ende Dezember stand unter dem
Strich ein Verlust von 35,2 Millionen Euro, wie der Easyjet-Konkurrent gestern in Dublin mitteilte.
Ein Jahr zuvor hatte das Unternehmen noch einen Gewinn von 18,1
Millionen Euro eingeflogen.
Für das laufende Geschäftsjahr
bis Ende März peilt Ryanair-Chef
Michael O’Leary dennoch weiterhin
einen Gewinn von 500 bis 520 Millionen Euro an.
In den drei Monaten bis Ende Dezember hatte Ryanair die Kunden
mit billigeren Tickets geködert. Die
Zahl der Fluggäste wuchs im Jahresvergleich um sechs Prozent auf
18,3 Millionen. Der Umsatz blieb mit
964 Millionen Euro jedoch nur
knapp stabil, da die Flugtickets im
Schnitt neun Prozent billiger über
den Tisch gingen. Zudem stiegen die
Treibstoffkosten um knapp ein
Zehntel auf fast 455 Millionen Euro,
und das schwache Pfund drückte
aufs Ergebnis.
Für den Start des nächsten Geschäftsjahrs Anfang April zeigte sich
O’Leary allerdings zuversichtlich.
So hätten bereits mehr Kunden Tickets gebucht als ein Jahr zuvor,
winn, wenn der Konzern am 13. Februar seine komplette Bilanz vorlegt.
Vergangene Woche hatte bereits
die Royal Bank of Scotland (RBS)
angekündigt, 3,1 Milliarden Pfund
für Regressforderungen von Kunden zurückzulegen. Sie gehört derzeit noch zu fast 81 Prozent dem
Staat.
(dpa)
Für das laufende Geschäftsjahr bis Ende März peilt Ryanair-Chef Michael O’Leary weiterhin einen Gewinn von 500
bis 520 Millionen Euro an.
(FOTO: AFP)
selbst wenn man den Effekt des späten Ostertermins 2014 herausrechne.
Nach Jahren des Höhenflugs hatte Ryanair in den vergangenen Monaten einige Rückschläge hinneh-
men müssen und danach unter anderem den Service verbessert. So
wurden die Gepäckbestimmungen
gelockert.
Anfang November hatte Ryanair
das Gewinnziel für das Geschäfts-
jahr bis Ende März von 570 Millionen Euro gekappt. Im Oktober war
O’Leary beim Kurznachrichtendienst Twitter mit Kritik am Service der Airline und Beschimpfungen überschüttet worden.
(dpa)
HRE hätte drohende Schieflage früher zugeben sollen
Nach dem ersten Prozesstag sieht es nicht schlecht für die Anleger aus
München. Es geht um mehr als eine
Milliarde Euro Schadenersatz: Ehemalige Aktionäre der Hypo Real Estate verlangen Entschädigung für
erlittene Kursverluste. Gewinnen
sie, zahlt wohl am Ende der Steuerzahler – und bisher sieht es nicht
schlecht für die Anleger aus.
Brisante Kritik zum Prozessauftakt: Die Hypo Real Estate (HRE)
hat nach der bisherigen Einschätzung des Oberlandesgerichts München ihre Anleger zu spät über
die Folgen der Finanzkrise für die
Bank informiert. In einem Hinweis
sagte der Vorsitzende Richter Guido Kotschy gestern, die Bank habe
in einer Pressemitteilung im August 2007 betont, keine negativen
Auswirkungen durch die Krise zu
befürchten. Dies hätte korrigiert
werden müssen, nachdem der Bank
der Ernst der Lage klar geworden
sei.
Musterprozess
(FOTO: REUTERS)
53
Die Pflichtmitteilung vom 15. Januar
2008 sei dafür wohl zu spät
gekommen. Das Gericht verhandelt
seit gestern in einem Musterprozess über Schadenersatz-Forderungen ehemaliger Aktionäre der
nach der Rettung durch den Bund
verstaatlichten Bank. Genauere
Informationen erhofft sich Kotschy
aus der Vernehmung des damaligen
HRE-Chefs Georg Funke am
Donnerstag. Termine am Dienstag und Mittwoch strich der Richter.
Ehemalige Aktionäre der verstaatlichten Immobilienbank wer-
fen dem Unternehmen vor, viel zu
spät auf die Belastungen durch die
Finanzkrise hingewiesen zu haben.
Die Flut der Klagen wurde in einem
Musterprozess vor dem OLG München gebündelt, um zentrale Fragen
der Beweisaufnahme für alle Verfahren klären zu können. Wann eine Entscheidung verkündet wird, ist
offen.
Das Gericht sieht durchaus Anhaltspunkte dafür, dass zumindest
nicht alle Presse- und Pflichtmitteilungen in Ordnung gewesen sein
könnten, wie der Vorsitzende Richter Guido Kotschy sagte. „Es kommt
sicherlich auf einige Einzelheiten
an“, erklärte er.
Sollte die verstaatlichte Bank
Schadenersatz zahlen müssen, dürfte das am Ende auch den Steuerzahler belasten, denn die HRE gehört noch immer dem Bund. Wie genau mögliche Belastungen aussehen
könnten, ist aber noch offen.
Aktionärsschützerin
Daniela
Bergdolt sieht ihre Position gestärkt. Dass der Rechtsstreit mit ei-
nem Urteil in dem Musterprozess
beendet ist, glaubt die Anwältin allerdings nicht. Sie rechne damit,
dass je nach Ausgang die unterlegene Partei vor den Bundesgerichtshof ziehen werde.
Neben Akten und Mitteilungen
stehen auch Pressemitteilungen und
Äußerungen von Managern im Mittelpunkt der Beweisaufnahme. So
etwa eine Mitteilung vom 3. August
2007, in der die HRE betonte, keine
Belastungen aus der Finanzkrise in
den USA zu erwarten. Es gebe Anhaltspunkte dafür, dass diese Aussagen zu positiv waren, sagte Kotschy. Genaueres müsse nun geklärt
werden.
Die Kläger fordern eine Entschädigung für die massiven Kursverluste ihrer Aktien, die früher im
deutschen Leitindex Dax notiert
waren. Am 15. Januar 2008 hatte die
HRE in einer Pflichtmitteilung massive Belastungen bekannt gegeben
und damit die Börse geschockt. Innerhalb eines Tages brach die Aktie
um mehr als ein Drittel ein. Viele
Es geht um mehr als eine Milliarde Euro Schadenersatz.
(FOTO: REUTERS)
Aktionäre verloren dadurch ein
Vermögen.
35 Milliarden Euro fehlten
Nach Ansicht der Kläger hat das Management um den damaligen Chef
Georg Funke bereits vor Weihnachten 2007 von den Problemen gewusst, die Öffentlichkeit aber nicht
ausreichend informiert. Die Bank
sieht das anders. Nach Überzeugung
der HRE war die Kommunikation zu
jedem Zeitpunkt angemessen. „Diese Position werden wir vor Gericht
vertreten“, hatte ein Sprecher bereits vor Verfahrensbeginn gesagt.
Im September 2008 war die HRE
in größte Not geraten, weil ihre irische Tochter Depfa Geld langfristig
verliehen, sich aber extrem kurzfristig Geld dafür besorgt hatte. Nach
der Lehman-Pleite ging diese Rechnung nicht mehr auf und sie kam
nicht mehr an Geld für die Refinanzierung: Es fehlten 35 Milliarden Euro. Nach der Notrettung mit Steuermilliarden wurde die HRE verstaatlicht. Die Aktionäre mussten ihre Papiere zum Preis von 1,30 Euro
an den Bund abgeben.
Musterkläger für die Aktionäre ist
der Jurist Christian Wefers aus
Nordrhein-Westfalen, der für mehrere
Kapitalanlagefonds
aus
Deutschland und anderen Ländern
auftritt. Rund 90 Anleger hatten ihre Ansprüche von insgesamt rund
900 Millionen Euro an ihn abgetreten. Dieses Geld plus Zinsen wollen
sie zurück. Damit geht es inzwischen um eine Summe von mehr als
einer Milliarde Euro.
(dpa)