Le magazine de la filière électrique magazine N° 64 - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 www.electromagazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 € Voir page 15 Profession installateur/ Profession fabricant prescripteur Klauke : connexions Gain de temps et logistique simplifiée avec Gripple… et outillages de qualité au service des installateurs Profession négociant Technologie Produits et nouveautés SOCODA : une force de compétences ! Luminaires LED d’éclairage d’accentuation Vu sur Interclima + elec SOMMAIRE NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2013 28 n° 64 34 42 46 54 5 Editorial 5 « Luminaires LED d’éclairage d’accentuation, pour des mises en valeur sophistiquées » 6 Les actualités de la filière 6 7 8 9 10 11 12 13 Label Bepos Effinergie 2013 : … Efficacité énergétique au programme de Trilux Brainybiz : « madrier et domotique » dans les Alpes GAL inaugure son nouveau showroom à Pantin URMET change de nom, de logo et de locaux… Les lauréats du premier Hackathon Direct Énergie BALDASSARI CAVI : 50 ans pour un monde d’énergie Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED … 34 Formation 34 Hager renforce son dispositif de formation 36 Solution technique 36 La mesure des champs électriques 38 Technologie 38 Luminaires LED d’éclairage d’accentuation 42 Développement durable 14 Profession installateur/prescripteur 14 16 Dominique Lagier : un techno-curieux au service … Gain de temps et logistique simplifiée avec Gripple… Installateurs et association Promotelec : … L’installateur, premier ambassadeur … Sécurité et confort : les attentes des consommateurs Association Promotelec : un levier au service… 22 Profession fabricant 22 24 26 27 28 Klauke : connexions et outillages de qualité au service… ADES : au service des PME/PMI, mais aussi des TPE HellermannTyton : le respect de la qualité ! Association CDVI/Decelect pour sécuriser … General Cable : le très haut débit partout et pour tous… 30 Profession négociant 30 SOCODA : une force de compétences ! L’école d’Ouhans, premier bâtiment à énergie positive… Cogénération « Biomasse Tour » : Vacon équipe… 48 Produits et nouveautés 48 49 50 51 52 53 54 55 56 56 57 58 59 60 L’aspiration centralisée, c’est aussi pour la rénovation ! HellermannTyton - Panel Plates : … Nouvelle génération de goulottes métalliques chez SIB Aiphone - Avec le nouveau kit vidéo JO écran 7’’… PM Plastic Materials : une nouvelle ligne… Chauvin-Arnoux - LOCAT-N, le localisateur de câbles … Fiches et prises Gewiss IEC 309 HP : … B.E.G. : premier détecteur de présence TOUT-en-UN FUSADEE ACCESS Weidmüller annonce u-remote, … Havells Sylvania… LED 100% made in Europe CATU retisse son site sur la toile… Place à l’innovation avec les nouveaux Spots XanLite Pro Vu sur Interclima + elec 62 Agenda et index 32 Réglementation 32 32 Charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments … 44 Chantier 44 46 18 Regards croisés… 18 19 20 21 42 Qualité de l’air intérieur : un plan d’action RT 2012 : la notion de « comptage » d’énergie… 62 62 Agenda Index des entreprises et organismes cités Ce numéro comporte un calendrier des “rendez-vous de la profession en 2014“ jeté au centre www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 3 © D.R. ÉDITO « Luminaires LED d’éclairage d’accentuation, pour des mises en valeur sophistiquées » La LED a très rapidement devancé les sources traditionnelles, en particulier dans l’éclairage d’accentuation. Elle a apporté une autre dimension, dans tous les sens du terme. Tout d’abord, une miniaturisation, pour mieux répondre aux besoins de certains commerces, notamment l’horlogerie et la bijouterie, secteurs dans lesquels l’éclairage est aussi un travail d’orfèvre et où les produits peuvent désormais être mis en valeur par une lumière enfin à leur échelle. Ces luminaires aux dimensions réduites ont également permis d’intégrer les appareils d’éclairage de façon discrète dans l’architecture, qu’il s’agisse du bâti ou du mobilier, afin de privilégier l’effet recherché, essentiel en éclairage d’accentuation. La LED a par ailleurs conquis bien des domaines d’application en apportant des solutions adaptées à chaque secteur. Dans les musées, où la maîtrise de la dissipation de la chaleur ainsi que la quasi-absence d’émission d’UV et d’infrarouges permettent d’éclairer des œuvres au plus près sans les endommager ; dans l’hôtellerie, où les accents de lumière créent une ambiance accueillante dès le hall d’entrée et contribuent au confort de la chambre, sans pour autant augmenter la consommation ; dans les commerces en général, où des changements de couleur et des nuances de blanc participent à l’attractivité du magasin. En outre, la LED a servi de levier à l’utilisation de systèmes de gestion, en particulier en France, pays qui accusait un certain retard dans le domaine. Grâce à l’électronique embarquée, les automatismes se sont imposés. Ainsi, on a vu apparaître des éclairages dynamiques qui concourent à la fois à réduire les consommations et à adapter la lumière aux objets ou aux espaces à mettre en valeur. Ces dispositifs permettent bien entendu également de répondre aux attentes des maîtres d’ouvrage, mais aussi à celles des usagers, qui peuvent choisir leur ambiance lumineuse en fonction de l’heure de la journée ou de la situation (repos, travail), comme dans une chambre d’hôtel. Enfin, rappelons que les luminaires pour l’éclairage d’accentuation offrent le choix entre plusieurs angles d’ouverture et peuvent s’orienter et s’incliner pour éclairer l’endroit requis au moment voulu, pour des projets de plus en plus sophistiqués. Benoît Bohu Président de la division éclairage architectural du Syndicat de l’éclairage www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 5 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Éclairage : Nordéon acquiert un site industriel de Philips Nordéon vient d’acquérir le site industriel Philips de Dijon et reprend l’effectif de 25 personnes spécialisées dans la logistique pour y développer sa propre plateforme de vente à distance de matériel professionnel pour les électriciens. Nordéon transférera sur place la production de lampes spéciales actuellement fabriquées à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), site lui-même acquis auprès de Philips à la fin de 2012. Il s’agit de lampes pour atmosphère explosible ou encore gainées de film plastique afin d’éviter les bris de verre dans les industries agroalimentaires. Le site de Dijon devrait, à terme, produire des appareils d’éclairage Leds. Smartlight : un projet de R&D en éclairage « AMI » Parmi les quatre projets cofinancés par les « investissements d’avenir » dans le cadre de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) « bâtiments et îlots performants » piloté par l’Ademe pour le compte de l’État, se trouve le projet Smartlight. Objectif : développer une gamme de produits d’éclairage intelligents, prêts à installer en substitution aux solutions existantes. Cela devrait permettre, dans le cas d’une rénovation, de changer uniquement le bloc luminaire sans avoir à recâbler l’installation. Les luminaires développés seront tous équipés d’un détecteur de présence, d’un capteur de luminosité, d’un outil de transmission sans fil et d’une intelligence embarquée. Le but ? Automatiser le réseau d’éclairage afin de l’adapter aux justes besoins et ainsi générer des économies d’énergie. Risque électrique et solaire photovoltaïque : un guide de référence Afin de faciliter la maîtrise du risque électrique sur les installations photovoltaïques, les équipes de chercheurs du CEA à l’Ines, le Gimelec et SER-Soler viennent de publier un guide pratique de référence. Ce guide identifie les risques encourus par les équipes de sécurité civile amenées à intervenir en cas d’incendie à proximité des installations photovoltaïques. Il donne également aux équipes d’intervention les moyens de mieux les maîtriser. En d’autres termes, le guide Maîtriser le risque électrique sur les installations photovoltaïques constitue une synthèse des risques factuels présentés par les générateurs photovoltaïques et leurs installations électriques associées. Ce document apporte des réponses claires aux questions des sapeurs-pompiers. Il est téléchargeable sur le site du Gimelec. Label Bepos Effinergie 2013 : première maison labellisée et certifiée © D.R. BRÈVES Après le succès du label BBC-effinergie avec près de 200 000 logements certifiés au 1er juillet 2013 et le déploiement du label Effinergie +, la dynamique du label Bepos Effinergie 2013 est lancée. C’est au constructeur de maisons individuelles La Bocaine que revient ce premier label avec une certification NF Maison individuelle HQE délivrée par Céquami, pour une maison située en Vendée, à La Ferrière. Basé sur la RT 2012, ce label a pour objectif d’anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020. Pour cette maison située en zone climatique H2b et d’une SHON RT 2012 de 135 mètres carrés, le bureau d’études thermique BET Picard Joré a construit le projet autour d’une structure en blocs béton de 15 centimètres, isolés par l’intérieur avec de la laine minérale. Deux types de toiture ont été employés : une toiture plate avec membrane d’étanchéité isolée par 28 centimètres de laine de verre, et une autre en rampant assurée par plus de 58 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Une chaudière gaz à condensation assure le chauffage et la production d’ECS, tandis qu’une ventilation à double flux permet le renouvellement et le maintien de la qualité de l’air intérieur. Consommation d’énergie primaire (Cep) sur les cinq usages réglementaires : -122 kWhep/(m².an), pour un Cep maximum admissible de 50 kWhep/(m².an). Avec un Cep de 46,8 kWhep/(m².an) hors production photovoltaïque, la maison répond aux critères actuels de la RT 2012. Les panneaux photovoltaïques produisent à eux seuls 169,2 kWhep/(m².an). Notons que la VMC consomme près de 10 kWhep/(m².an), mais récupère l’énergie sur l’air extrait, tandis que le chauffage au gaz a un impact sur la consommation Cep de seulement 13,4 kWhep/(m².an) ! n Efficacité énergétique : dernière minute Dans le cadre des ateliers du Salon des maires 2013, le ministère de l’Écologie a annoncé la sortie du décret (voir notre article « Développement durable » p.42) sur l’obligation de la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires pour la fin de 2014. En effet, les ministères concernés souhaitent attendre les retours d’expérience (fin du premier semestre 2014) avant de définir le contenu du décret. 6 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Efficacité énergétique au programme de Trilux Trilux annonce le lancement de deux nouveautés Ambiella LED et Oleveon LED sous le thème commun de l’efficacité énergétique. © Trilux Destiné à l’éclairage des couloirs, halls d’accueil, restaurants, hôtels, salles de conférence, espaces de vente, le downlight Ambiella LED constitue une alternative intéressante pour le passage à la technologie LED à moindre coût avec un retour sur investissement en seulement trois ans. Disponible en 15, 20 et 28 W avec des flux lumineux allant de 800 à 2 100 lm, Ambiella LED propose deux températures de couleurs 3 000 et 4 000 K pour un IRC supérieur à 80. Il dispose d’un réflecteur en aluminium anodisé, à facettes, à répartition intensive extensive symétrique en rotation des intensités lumineuses. Le corps de refroidissement, en aluminium moulé sous pression, peut être équipé (en option) d’une plaque de recouvrement en verre Float pour atteindre un IP 44 par le dessous. La collerette (également en aluminium) offre un revêtement poudré blanc pour une meilleure intégration dans les plafonds. L’appareillage séparé intègre un dispositif anti-traction. Versions avec driver électronique ou driver électronique gradable DALI. Durée de vie assignée : 35 000 heures. © Trilux Avec Oleveon LED, Trilux marque le pas pour une rénovation efficace : économies de près de 60 % grâce à l’utilisation de la technologie LED dans les locaux humides et les zones extérieures couvertes (IP 66). Ce plafonnier se décline en deux longueurs : 1 200 millimètres pour les modèles de 23 et 40 W ; et 1 500 millimètres pour les puissances de 35 et 56 W. Il offre une efficacité lumineuse globale de 100 lm/W pour chaque version et une température de couleur de 4 000 K pour un IRC supérieur à 80. La vasque en polycarbonate, opale, résistante aux chocs (IK 08/6 J), lisse à l’extérieur, avec prismes longitudinaux situés à l’intérieur, présente des faces frontales finement structurées. Elle est maintenue par des fermetures à levier en polyamide renforcé par des fibres de verre. Le corps du luminaire, de couleur gris lumière (analogue à RAL 7035), est en résine polyester renforcée par des fibres de verre, difficilement inflammable et dispose d’une entrée côté frontal et d’obturateurs défonçables pour câble d’alimentation. Oleveon LED peut fonctionner à des températures ambiantes allant de -20 °C à +35 °C. Il se fixe directement au plafond, avec un crampon pour montage rapide, ou en suspension au moyen d’étriers en acier inoxydable. Versions avec driver électronique ou driver électronique gradable DALI. Durée de vie assignée : 35 000 heures. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 7 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Brainybiz : « madrier et domotique » dans les Alpes À l’occasion des Journées nationales de la domotique (JND) organisées par l’association Promotelec, le bureau d’études et intégrateur suisse Brainybiz proposait la visite d’un chalet équipé de fonctions automatisées implanté au-dessus d’Évian-les-Bains. par la technologie domotique. Brainybyz évoque entre autre les possibilités d’installer une solution de Home Automation complète dans une maison existante, sans refaire le câblage électrique. Cette réalisation a permis également de montrer qu’avec la consommation électrique de la maison affichée sous forme de graphes en temps réel (en watts et en euros), les habitants prennent conscience de ce qu’ils utilisent et peuvent aussi vérifier la portée réelle de leurs gestes écologiques. Autre constat : en associant un poêle à granulés au système domotique, il est possible d’atteindre un niveau élevé de confort qui, selon l’intégrateur, est parfois difficile à obtenir dans un chalet qui a tendance à être très chaud, puis très froid. Enfin, Brainybiz a eu la bonne idée de contacter la rédaction d’Electromagazine pour communiquer sur son projet. Une démarche rare de la part d’un bureau d’études ou d’un intégrateur… À bon entendeur. n © D.R. Spécialiste de la domotique et de la téléphonie sur IP, la société Brainybiz Sarl assure des prestations de bureau d’études et d’intégrateur pour des projets situés en Suisse (canton de Vaud), mais aussi dans le département de Haute-Savoie. Brainyhouse constitue son activité de domotique (Home Automation) au service des entreprises et des particuliers qui désirent rendre leurs bâtiments plus performants et plus confortables. À l’occasion de l’événement organisé du 15 au 29 novembre 2013 par l’association Promotelec, Brainybiz proposait de visiter sa réalisation « madrier et domotique » située sur les pentes du Léman, au-dessus d’Évian-lesBains. Ce showroom éphémère présentait l’opportunité pour les propriétaires, futurs propriétaires et professionnels de la construction (architectes, constructeurs, électriciens, décorateurs) de se rendre compte des possibilités offertes aujourd’hui ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE GAL inaugure son nouveau showroom à Pantin © Gal Fondée en 1928, GAL est une entreprise française d’éclairage industriel. L’année 2013 signe sa renaissance avec une nouvelle direction artistique (en collaboration avec le studio de design Fritsch-Durisotti) et une nouvelle adresse, un showroom inauguré le 14 novembre dernier. Cet espace de 500 mètres carrés dédiés à la marque, à ses collections et à ses produits a pour ambition de devenir un lieu privilégié d’échange entre les différents acteurs de la profession de l’éclairage, avec notamment la proposition de formations gratuites offrant une plateforme de discussion et destinées à répondre aux problématiques des professionnels. n BRÈVES Nomination chez Yantec © D.R. Guy Lorand vient de rejoindre la société Yantec en tant que directeur de la stratégie et du développement pour les marques XanLite et XanLite Pro. Il aura pour mission d’accompagner Yantec dans la consolidation de ses positions en grand public et le développement de ses activités dans le secteur professionnel, avec la marque XanLite Pro. À lire : Maître d’œuvre bâtiment Ce guide pratique, technique et juridique constitue la deuxième édition d’un ouvrage de 386 pages. Il s’adresse aux architectes, aux maîtres d’œuvre, mais aussi et surtout aux techniciens et aux interlocuteurs des différents corps d’état. Objectif : parler le même langage et comprendre au mieux les méandres techniques et administratifs relatifs à la maîtrise d’ouvrage. Le livre aborde la conception (réglementation, base sur les lots techniques, qualité environnementale du bâtiment, organisation de la production des études…), puis la réalisation, de l’appel d’offres à la réception. Cette bible comprend l’approche de la dernière réglementation thermique en date : la RT 2012. (Eyrolles/ISBN 978-2-212-13841-2). Révision de la NF C 15-100 La révision de la partie 7-771 de la norme NF C 15-100 démarrera à la fin de janvier 2014. Décidée à participer activement aux travaux de révision, la FFIE lance un appel aux praticiens. L’occasion est donc donnée aux professionnels de l’électricité de faire état des bonnes pratiques, de dispositions permettant d’améliorer la sécurité des personnes et des biens ou encore des difficultés de mise en œuvre, voire des bonnes pratiques permettant d’y faire face. La FFIE recueille les propositions de chacun par mail à l’attention de Mlle RICATO ([email protected]), avant le 15 janvier 2014. Le message doit comporter l’objet « RÉVISION 771 LOGEMENT ». Les propositions seront analysées au sein de la commission technique de la FFIE. (Source : site Internet FFIE) www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 9 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE URMET change de nom, de logo et de locaux pour toujours plus de services et de proximité avec ses clients Mais au-delà de son image, c’est l’ensemble du siège social français qui a muté, d’Aulnay-sous-Bois à Roissy-en-France. L’objectif : réorganiser sa structure technique afin d’offrir une qualité de services et un gain de temps à ses clients. URMET France souhaite ainsi répondre à 100 % à leur satisfaction. En passant de 1 850 à plus de 3 000 mètres carrés, URMET France a pu repenser entièrement son agencement. Outre la réorganisation des bureaux, pour apporter plus d’espace et de confort aux équipes, c’est toute l’organisation technique qui a été revue. Le siège d’URMET France regroupe en effet un grand pôle logistique et services ouvert partiellement aux clients. Sont ainsi répartis sur le site : un accueil client pour les retraits de marchandise sur place, un SAV pour les réparations, un pôle hotline pour répondre aux questions des clients et une zone de stockage et de chargement des camions pour l’approvisionnement des points de vente. En matière d’organisation, les espaces ont été agrandis, mais surtout réorganisés, pour optimiser l’accueil et les services. Le SAV et le lieu de réception des clients, regroupés sous le nom de station technique chez URMET France, ont été réunis pour apporter des réponses immédiates et assurer un gain de temps aux visiteurs. La station technique conviviale apporte une gestion optimale des clients avec une prise en charge immédiate. Les 9 interlocuteurs de la hotline ont également été regroupés à proximité afin de garantir des réponses très rapides aux 200 appels reçus chaque jour de la part des professionnels. © D.R. Le leader français en solutions d’interphonie et de contrôle d’accès opère un relooking complet pour mieux affirmer son identité et satisfaire encore plus ses clients. Précédemment connu sous le nom d’URMET CAPTIV, la filiale française de l’entreprise italienne URMET se met aux couleurs de la maison mère avec un nouveau logo et une nouvelle appellation qui valorise son appartenance au groupe : URMET France. Côté logistique, l’espace de stockage a doublé de volume avec désormais 2 000 mètres carrés disponibles. Les 2 200 références standards du catalogue URMET sont ainsi garanties en stock et expédiées dans les 24 heures. Enfin, grâce à la plateforme d’enlèvement exclusive, ce sont plusieurs quais de chargement qui sont à disposition pour l’expédition quotidienne de deux tonnes de marchandises. Grâce à ce nouvel outil, URMET France confirme sa volonté d’accompagner au mieux ses clients pour une qualité de services à la hauteur de son rôle de leader. n BRÈVES Recharge VE : les bornes Scame deviennent ZE ready Selon la procédure Renault, toutes les stations de recharge Scame ont passé le test de qualification permettant d’affirmer leur conformité avec le standard ZE Ready 1.2 du constructeur automobile. Les exigences et la vérification de la charge sont correctes pour les véhicules Renault (Twizy, Kangoo, Fluence et Zoe). Salon IBS : 3 819 visiteurs La quatrième édition du salon IBS, le Salon de la performance des bâtiments tertiaires, industriels et collectifs, s’est déroulée les 25 et 26 septembre 2013. Elle a accueilli 3 819 visiteurs et auditeurs aux conférences, soit une hausse de 18 % par rapport à l’édition de 2012. 10 Deux co-chefs de projet pour le plan Rénovation thermique du bâtiment Marcel Torrents, président du directoire de Delta Dore et Jacques Pestre, directeur général adjoint du groupe Point.P, ont été nommés co-chefs de projet pour le plan Rénovation thermique des bâtiments. Lancée en septembre dernier par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, les 34 plans de reconquête ont pour but de faire émerger les produits made in France du futur. Parmi eux, le plan de Rénovation thermique des bâtiments. 1 000 PAC pour Trecobat Le constructeur de maisons individuelles Trecobat a installé sa millième pompe à chaleur double service monobloc Aquarea de Panasonic depuis l’accord de partenariat signé avec le fabricant en février 2012. Ces PAC fournissent à la fois les besoins de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Ce dimanche 24 novembre, le groupe Direct Energie (né de la fusion de Poweo et de Direct Energie) a récompensé les meilleurs développeurs d’applications mobiles liées à l’énergie dans la maison grâce aux objets connectés. Les prix ont été remis par Anne Lauvergeon (présidente de la commission Innovation 2030) et Bruno Léchevin (président de l’Ademe), à la tête d’un jury dans lequel se trouvaient notamment Rafi Haladjian, pionnier de l’Internet des objets, et Jérôme Bonaldi. Du 22 au 24 novembre, dix équipes de développeurs ont eu pour objectif de créer les nouvelles applications et services du futur pour le grand public, en utilisant les objets connectés des partenaires de ce Hackathon ou marathon créatif… Ils se sont partagé les 15 000 euros de dotation, ainsi que de nombreux cadeaux offerts par les partenaires. Les trois grands gagnants sont Youn Plug (projet Un écosystème sur le Cloud), qui obtient le prix Maison connectée, Gray (projet InstaGrid) pour le prix Maîtrise de la consommation, et Thales (projet Home remote Home station), qui reçoit le Coup de cœur du jury. n © D.R. Les lauréats du premier Hackathon Direct Energie Les lauréats du Coup de cœur du jury BRÈVE Mesure géoréférencée du champ électrique L’association Mesures-CQFD développe un procédé de cartographie du champ électrique urbain en s’aidant du GPS d’un analyseur de spectre. Les données recueillies sont filtrées et traitées par une batterie de logiciels de façon à visualiser chaque point d’enregistrement avec son niveau électrique. Cette nouvelle méthode de mesure géoréférencée doit être appliquée sous peu dans une municipalité. ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE BALDASSARI CAVI : 50 ans pour un monde d’énergie Depuis sa création en 1963, la société Baldassari s’est sans cesse développée jusqu’à devenir aujourd’hui une des plus importantes réalités dans le panorama italien et européen de la fabrication des câbles électriques de basse tension. Au fil du temps, la société s’est développée et ses locaux couvrent désormais 133 000 mètres carrés (dont 50 000 m2 couverts), divisés en trois unités de production et une unité pour le stockage et l’expédition du matériel. La philosophie de l’entreprise est la richesse du patrimoine et les valeurs transmises par la famille Baldassari qui exerce avec succès dans ce secteur depuis cinquante ans dans un esprit de constante amélioration, que ce soit en termes de gamme ou de chiffre d’affaires. Baldassari Cavi® produit de nombreux types câbles adaptés à chaque utilisation : - Les câbles harmonisés pour poses internes et externes, câblage et applications spéciales (H07V-U/ H07V-R, H05V-K/H07V-K, H05VV-F etc) ; - Les câbles nationaux et européens pour applications individuelles ou industrielles en cuivre (U-1000 R2V) et en aluminium (U-1000 AR2V) ; - Les câbles de sécurité sans halogène, non propagateurs de l’incendie et à faible dégagement de fumée (FR-N1X1G1, H05ZK/H07Z-K etc) ; - Les câbles spéciaux résistants à l’huile (H05VV5-F etc) . Aujourd’hui, Baldassari se projette dans le futur, grâce une direction déterminée à acquérir de nouvelles ressources technologiques et à effectuer d’importants investissements afin de maintenir son rôle de protagoniste sur le marché. n BRÈVE Ouvrage : le diagnostic électrique accessible Eyrolles vient de publier un document de 80 pages intitulé Le Diagnostic électricité. L’ouvrage rassemble tout ce qu’un propriétaire (bailleur ou vendeur) doit savoir sur le sujet. Ce petit livre pratique s’adresse à tous, car les règles élémentaires de sécurité y sont clairement décrites, avec, à la clé, les actions à mener. À parcourir : 11 fiches de contrôle détaillées. 9 €. (ISBN 978-2-212-13845-0). ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Toujours à la recherche de solutions d’éclairage innovantes et peu consommatrices en énergie, Citéos (groupe VINCI Energies) a testé pendant huit semaines les performances de l’éclairage à LED sur les voies urbaines à Aix-les-Bains. Un banc d’essai de neuf luminaires, issus de quatre fournisseurs, a été mis en place sur l’un des principaux axes routiers de la ville afin de tester leurs performances en situation réelle. Les mesures ont été réalisées par la division éclairage du CSTB de Grenoble. L’efficacité énergétique a été comparée dans une même situation à des sources SHP. Les critères d’éclairement, d’uniformité, du rapport de contiguïté ainsi que la puissance électrique ont été simulés par © Citéos.Photo Xavier Boymond Citéos teste l’efficacité des luminaires à LED sur les voies urbaines des études avec des données issues des fournisseurs, puis mesurés sur le terrain. En moyenne, les luminaires LED testés ont une efficacité énergétique de plus de 30 % supérieure à celle de luminaires traditionnels. En parallèle, l’étude de satisfaction menée avec la mairie d’Aix-les-Bains révèle que 84 % des Aixois interrogés ont déclaré être favorables à un éclairage à LED. Des progrès restent cependant à faire. Pour Citéos, l’étude révèle des résultats prometteurs pour le système LED dans un contexte où le coût de l’énergie subit une constante augmentation et où la technologie n’arrête pas de progresser en termes d’efficacité. La démocratisation des LED amène aussi une baisse perpétuelle du coût des matériels. n Thorn continue la commercialisation de la marque Hess en France Thorn, acteur dans la conception, la fabrication et la commercialisation de matériel et de solutions d’éclairage professionnel, reprend la commercialisation de la marque Hess qui vient de traverser une période difficile, enfin révolue. La marque sera présente sur le salon international de Francfort, Light + Building de 2014 avec ses produits phares, mais également des nouveautés urbaines et des systèmes de gestion de l’éclairage. Hess fait partie maintenant du groupe Nordeon qui représente un nouvel essor pour la marque. Hess garde son identité, ses usines et la totalité de son offre de produits, luminaires et mobilier urbain. © Thorn BRÈVE XX PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Dominique Lagier : un techno-curieux au service de ses clients © D.R. Dominique Lagier n’hésite pas à se remettre en question, à innover en s’intéressant à de nouvelles technologies liées aux métiers de l’électricité. Un touche-à-tout respectueux des attentes du client. Une condition pour avancer : être fier de ses chantiers. Tout est dit ! Rencontre. Dominique Lagier Très tôt, Dominique Lagier a compris ce qu’était l’électricité, au sens d’entreprendre : son grand-père était fabricant d’interrupteurs de coupure, son père installateur électricien. En 1989, Dominique crée sa propre entreprise d’installation électrique. Aujourd’hui, à 56 ans, il a derrière lui 38 ans de recul sur son métier d’électricien et met toujours autant d’entrain à comprendre les nouvelles technologies qui contribuent à faire évoluer son métier. Electro Magazine – Dans quel secteur de l’électricité exercez-vous ? Dominique Lagier – Je suis implanté à Saint-Martin-de-Valamas, en centre Ardèche. Au départ, environ 80 % de mon activité étaient consacrés à l’industrie, le reste se faisait dans le cadre d’installations domestiques. Aujourd’hui, le rapport s’est totalement inversé. Dès le début des années 1980, j’ai été attiré par les évolutions techniques et par la technologie des équipements comme les automates industriels ou même les pompes à chaleur. Je suis tout simplement curieux de ce qui est nouveau. Membre actif de Fedelec, je participe aux réunions du bureau. Je travaille seul, mais si je dois faire face à un gros chantier, je m’arrange avec des collègues en fonction des besoins. C’est là un échange de bons procédés. Electro Magazine – Cette apparente facilité pour intégrer les nouvelles technologies est-elle naturelle ? Dominique Lagier – J’ai initialement de bonnes connaissances en informatique, mais au-delà d’un certain niveau, la propre expérience ne suffit plus. J’ai donc suivi des formations afin d’obtenir des certifications. Pour cela, j’ai fait des stages chez les fournisseurs. Ainsi, j’ai complété mon portefeuille de prestations avec la réception satellite, la climatisation, le photovoltaïque ou encore les équipements hybrides mariant photovoltaïque et petit éolien sur site isolé. Electro Magazine – Avec autant de cordes à votre arc, le business a-t-il été au rendez-vous ? Dominique Lagier – J’avoue que ces activités n’ont pas toujours été porteuses dans l’immédiat. Mais de façon certaine, cela me permet d’être bien en phase avec l’évolution des besoins de mes clients et avec celle de mon métier. De fait, sans me laisser distancer, je reste agile et à même de suivre ces changements. 14 Electro Magazine – Qu’auriez-vous à dire à vos confrères de la génération Y ou aux jeunes électriciens qui entrent tout juste sur le marché du travail ? Dominique Lagier – Le message est simple : il faut y croire et être fier. Être fier de ses chantiers. C’est très important et cela conditionne beaucoup de choses ! Ensuite, je conseillerais de se tenir informé des nouvelles technologies en toutes circonstances, même si, a priori, il n’y a pas d’intérêt direct pour son activité immédiate ! Electro Magazine – Outre la maîtrise de la technique et l’amour du travail bien fait, il y a l’approche commerciale. Quelle est la vôtre ? Dominique Lagier – Je suis pragmatique : j’écoute les besoins de mon client et sur ce cahier des charges, je procède comme si je réalisais le chantier pour mon propre usage. Autre aspect : ne jamais forcer, mais amener à la réflexion. Il est certain que cela prend du temps, c’est un investissement. Mais un client, ça se respecte. Cette façon de procéder conduit à être fier de son chantier et à ne pas être amené à trop en discuter le prix. Enfin, je dirais que ma meilleure publicité, ce sont mes réalisations ! Electro Magazine – Et côté fournisseur, quelle est votre attitude ? Dominique Lagier – Dès le départ, j’ai choisi mes distributeurs et je leur reste fidèle. Le Comptoir lyonnais d’électricité, Tessier et CGED sont mes fournisseurs d’équipements. Globalement, je dirais qu’il faut faire attention à la vulgarisation des produits et toujours rechercher l’équipement ou l’accessoire de qualité pour satisfaire les clients sur la durée, que ce soit en plomberie, en froid ou en électricité. Le cas des pompes à chaleur illustre bien mes propos ! Electro Magazine – La domotique, ça vous parle ? Dominique Lagier – J’ai commencé à m’y intéresser il y a quatre ans après une formation d’un fabricant. Cette année, j’ai suivi dix jours de formation à Limoges, et sur cette base, j’ai réalisé mes premières installations. Il existe bien une clientèle. Cependant, il ne faut pas lui parler de la technique, mais des usages. Je crois surtout à la domotique pour le neuf. Cela va me permettre de me démarquer de mes confrères. Dans ce domaine-là, mes connaissances en informatique vont m’aider. Le pilotage à partir d’un Smartphone, voilà un levier qui va ouvrir le marché. C’est certain ! n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent AVIS D’INSTALLATEUR XX PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR © D.R. Gain de temps et logistique simplifiée avec les solutions Gripple Jean-Yves Monot utilise les systèmes d’accrochage Gripple depuis 2001. Il nous fait partager son expérience auprès de ses clients dans le secteur de la vente. Jean-Yves Monot a vingt-cinq ans d’expérience en installation électrique et aménagement de surfaces commerciales. Il y a un an, il décide de créer sa propre entreprise à Saint-Pol-de-Léon (Finistère). M. élect Énergie compte aujourd’hui cinq personnes. Sa spécialité ? L’installation électrique courants forts, les éclairages, les alarmes antivol et anti-incendie, ainsi que les réseaux informatiques. M. élect Énergie travaille principalement dans l’aménagement de magasins d’une surface moyenne de 1 000 mètres carrés, en lien avec les donneurs d’ordres de plusieurs enseignes nationales. Ainsi, Jean-Yves Monot intervient partout en France. « Nous intervenons avant la pose des faux plafonds. Cependant, la tendance est à la disparition des dalles et structures de faux plafond. Aujourd’hui, après accrochage des équipements techniques et des cheminements, il est courant de noircir l’ensemble du plafond pour le soustraire à la vue des clients, sans pour autant dissimuler les équipements électriques et canalisations. » La base de l’accrochage avec le système CTI « Afin de suspendre les luminaires et de maintenir les chemins de câbles, nous utilisons non pas des profilés standards 41 x 41 millimètres, mais un câble tendu entre deux murs. Le système CTI de Gripple nous permet de couvrir toute la largeur d’un magasin sur 40 à 50 mètres. Nous faisons passer le câble en prenant appui sur les pannes apparentes. Aux extrémités, le câble est fixé sur des pannes en acier ou en bois. Parfois, nous mettons en œuvre des platines d’ancrage munies de goujons pour prendre appui sur les murs. » Ce support primaire horizontal s’installe sans boulonnerie grâce à un système de blocage qui se verrouille par un quart de tour avec une clé six pans. « Le système CTI représente pour nous un gain de temps important à la pose. En vingt minutes, une longueur d’accrochage de 50 mètres est prête à supporter des charges ! » Jean-Yves Monot utilise pour cela une pince de tension Gripple. Cet outil spécial permet d’ajuster automatiquement la bonne tension du câble. Outre le gain de temps, c’est aussi la logistique simplifiée qui séduit l’équipe de M. élect Énergie : « Comparativement à de la barre 41 x 41 millimètres, le CTI représente une grande avancée en matière de logistique et d’encombrement ! Nous réalisons des installations dans toute la France, et je dois dire que, entre le fait de nous faire livrer sur place des barres de six mètres ou d’emporter 16 avec nous des CTI en couronnes de câbles, il n’y a pas photo… Une vingtaine de cartons de 40 centimètres de côté suffisent à la réalisation d’un chantier. Tout cela tient dans notre véhicule. Par ailleurs, le système de suspension Gripple remplace très avantageusement les supports par chaînette. Je travaille avec Gripple depuis 2001 et j’installe le CTI depuis huit ans. Jamais je n’ai eu de remarques à propos de ces équipements ou du concept même de supportage. » Reprise de charge avec le C-Clip ajustable Le système CTI constitue un primaire d’accrochage pour l’ensemble des équipements posés par Jean-Yves Monot et son équipe. « L’accessoire C-Clip permet une reprise sur le CTI des charges verticales avec un système HF classic, par exemple pour les luminaires, ou encore des étriers G pour le support des chemins de câbles. Nous suspendons aussi de simples canalisations avec le système HF classic, de même que des rideaux d’air chaud électriques à partir de CTI disposés spécialement pour ces charges. » « Le C-Clip présente l’avantage de pouvoir être déplacé le long du câble horizontal CTI. Cela nous permet d’ajuster les rampes de luminaires au centimètre près. Parfois même, le client nous demande de déplacer les luminaires selon l’axe du CTI. Dans ce cas, l’opération ne demande aucune modification du système de support. » Étrier en G facilite l’installation des câbles À partir du CTI, l’équipe M. élect Énergie utilise des Gripple de descente verticale se terminant par un Y-Express. Cette double accroche autorise la suspension d’un étrier en G : « On ajuste la hauteur de l’étrier en G avec un niveau laser, puis on pose le chemin de câbles. Il n’y a ensuite plus rien à régler ! L’étrier en G rigidifie bien la fixation des chemins de câbles. Enfin, du fait de la forme ouverte de l’étrier en G, il est facile de mettre ou de retirer les câbles sans aucun démontage du support. » Et Jean-Yves Monot de conclure : « Il existe sur le marché d’autres offreurs de solution de suspension par câble. Mais franchement, pour avoir essayé certains de ces produits, cela n’a rien à voir avec la facilité d’installation et les possibilités de réglage des solutions Gripple ! » n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Michel Laurent REGARDS CROISÉS … © UNA 3E capeb Installateurs et association Promotelec : le souhait d’un partenariat efficace Christophe Bellanger, président de l’UNA 3E Capeb Christophe Bellanger, président de l’UNA 3E Capeb, détaille sa vision d’un partenariat indissociable entre l’installateur et l’association Promotelec. Sur la base de nombreux outils de communication existants, il reste à créer les liens et les habitudes pour mettre à profit un mécanisme déjà appliqué avec efficacité par certains professionnels. Electro Magazine – Quelle relation existe-t-il entre l’installateur et Promotelec ? Christophe Bellanger – L’association Promotelec est aujourd’hui organisée par région, dans le contexte d’une proximité de terrain essentielle et gérée par quatre directeurs régionaux. Malgré cela, nous pourrions encore mieux travailler ensemble. Je constate malheureusement que la sollicitation des installateurs n’est pas au rendez-vous… Peut-être faudrait-il mettre plus encore l’accent sur le rôle d’animation départemental et régional des comités pléniers régionaux, au bénéfice des professionnels à l’échelle des départements. Un tel schéma nécessite une implication plus forte des organisations professionnelles. De son côté, l’association Promotelec pourrait être plus demandeuse d’un relationnel de proximité, en lien avec sa capacité d’organisation, bien sûr. Promotelec mène aussi des actions auprès des particuliers… Christophe Bellanger – Justement, l’association Promotelec peut parfaitement être le lien entre l’installateur et le client final. Cette double communication s’appuie sur des outils Internet existants et sur des supports de communication tels que brochures, dossiers techniques, forums… l’impact est probant. Ça marche. Nous pouvons aussi inciter nos clients à se rendre sur le site de l’association Promotelec. Il est évident que nous avons de nombreux thèmes en commun, non seulement au sujet de la sécurité électrique, mais aussi concernant la domotique au service des problématiques du grand âge ou du handicap. Il serait vraiment dommage que les installateurs, chacun de leur côté, ne fassent pas profiter leurs clients de ces leviers d’information. Il y a là de quoi faire évoluer le débat et susciter de nombreuses interrogations chez les clients. Comment cela pourrait-il devenir un réflexe chez l’installateur ? Telle est la préoccupation centrale sur laquelle nous travaillons ensemble. Souhaitez-vous la reconnaissance d’un partenariat entre les installateurs et Promotelec ? Christophe Bellanger – Nous savons pertinemment que l’association Promotelec est prête à répondre à nos sollicitations, à nous aider pour aller plus loin avec le client sur les différents thèmes qui l’animent. Nous souhaitons cependant que l’association Promotelec reconnaisse un groupe d’électriciens partenaires Promotelec sous couvert d’une qualification donnée. Cette reconnaissance pourrait être distincte d’un partenariat momentané autour d’un événement ponctuel tel que les Journées nationales de la domotique. Mais ces outils sont-ils bien connus des installateurs ? Christophe Bellanger – C’est précisément là que le travail d’information reste à faire. Toute la difficulté consiste à faire connaître par tous, la palette de communication mise à disposition. Je serais tenté de dire que tout est là… et qu'il manque juste une étincelle. L’UNA 3E a évidemment sa part de responsabilité quant au lien à créer. Dans un tel contexte, comment cette problématique va-t-elle évoluer ? Christophe Bellanger – Début 2014, avec l’association Promotelec, nous lancerons un groupe de travail dans le but de resserrer les liens entre les acteurs, notamment via les outils disponibles sur Internet. Quatre représentants de l’UNA 3E Capeb, issus des différentes régions de France, participeront à ces travaux communs. Ces émissaires régionaux seront chargés de diffuser les informations au niveau départemental. 18 Comment aller plus loin encore ? En jouant de synergies entre régions, peut-être ? Christophe Bellanger – Oui, c’est un sujet qui nous tient à cœur. Car lorsque se déroulent avec succès des actions dynamiques dans une localité, nous avons tout intérêt à les dupliquer dans un maximum d’autres départements. Il y a un avantage évident à faire savoir que ça marche ! La sécurité électrique fait partie des sujets qui offrent une base de travail intéressante dans cette perspective, en lien avec l’association Promotelec, mais aussi avec l’Anah. Existe-t-il, un événement parmi d’autres qui, justement, pourrait être reproduit ailleurs ? Au niveau de votre entreprise, utilisez-vous les supports de communication Promotelec ? Christophe Bellanger – En Haute-Vienne, nous avons signé en mai dernier une charte départementale qui implique les pouvoirs publics, la Capeb, l’association Promotelec, la FFIE, l’INPI, l’Anah et la préfecture. Cette charte engage les partenaires sur des prestations de mise en sécurité des installations électriques. Voilà un événement à reproduire dans d’autres départements ! n Christophe Bellanger – Lorsque j’arrive chez un client avec quelques plaquettes d’information sur le thème de la sécurité électrique, Propos recueillis par Michel Laurent www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 REGARDS CROISÉS … © Promotelec L’installateur, premier ambassadeur des messages de l’association Promotelec L’association Promotelec dispose de nombreux vecteurs de communication, aussi bien à destination de l’installateur que de son client. Parmi ceux-ci, un site Internet générant un fort trafic, des outils en ligne, un magazine papier… Explication avec Damien Hasbroucq, directeur de l’association Promotelec. Damien Hasbroucq, directeur de l’association Promotelec Electro Magazine – Que proposez-vous aux installateurs électriciens ? Dans quelle mesure un installateur peut-il utiliser les documents d’information Promotelec ? Damien Hasbroucq – L’association Promotelec dispose aujourd’hui d’un grand nombre d’outils d’accompagnement destinés aux installateurs et à leurs clients. Ces outils ont été conçus pour clarifier des messages fondamentaux sur des thèmes forts tels que la sécurité électrique. Damien Hasbroucq – Tout installateur peut reprendre les contenus d’information diffusés par l’association Promotelec, en en citant, bien entendu, la source. En reprenant nos contenus, il participe, à nos côtés, à la diffusion de messages de qualité et bénéficie de notre image d’association neutre, à dimension d’intérêt général. Il peut commander ou télécharger ces plaquettes et documentations ou mettre des liens à partir d’un site Internet. L’installateur faisant référence à nos messages, à nos documents d’information ou à la partie grand public du site Internet ne peut que gagner la confiance de ses clients. Promotelec cautionne son discours sur des bases normatives, avec un sens développé du confort et de la performance énergétique. D’ailleurs, le foisonnement des thèmes abordés permet à l’électricien d’adapter son discours aux besoins de ses interlocuteurs, qu’il s’agisse de la mise en sécurité ou de l’installation de fonctions domotiques dédiées au simple confort ou à l’autonomie à domicile. Quels sont ces outils ? Damien Hasbroucq – Ils sont multiples, en version papier pour certains et sous forme électronique pour d’autres. À destination des professionnels et du grand public, selon deux parties distinctes, nous disposons tout d’abord d’un site Internet qui offre la synthèse de nos supports de communication. En ligne, nous mettons des outils d’évaluation à disposition des maîtres d’ouvrage, des quiz et des évaluations qui, grâce à un accompagnement progressif, permettent d’évaluer une situation et de faire réaliser des travaux de qualité. Par ailleurs, nous diffusons dix numéros de la newsletter La Lettre Promotelec au cours de l’année. Le Fil Pilote, notre revue trimestrielle à destination des installateurs, des professionnels du bâtiment et des collectivités territoriales, est disponible aujourd’hui au format papier (plus de 50 000 abonnés), mais aussi au format Web enrichi, le Webzine. Dans les dossiers techniques et thématiques comme au travers de réalisations concrètes, les lecteurs y puisent des informations en phase avec leur actualité. Ce double format vise à répondre aux attentes et aux habitudes de tous nos lecteurs, pour qu’ils puissent disposer de ses contenus le plus simplement possible. Nous proposons aussi toute une série de brochures grand public que les installateurs peuvent diffuser auprès de leurs clients [voir article « Regards croisés » page 20]. Vous disposez aussi de documents plus techniques… Damien Hasbroucq – Oui, il s’agit des éditions techniques à destination des professionnels. Chaque année, nous diffusons plus de 15 000 ouvrages et documents payants, sur support papier ou à télécharger. Parmi ceux-ci, la librairie Promotelec en ligne compte les mémentos, qui constituent des synthèses des dispositions réglementaires et normatives, les guides, qui expliquent la réglementation et les normes, et les cahiers techniques dédiés aux règles de conception et de mise en œuvre, sans compter les « Zoom sur » et les « Fiches pratiques », disponibles directement sur le site Internet. Quel intérêt peut-il y trouver ? Damien Hasbroucq – L’installateur a tout intérêt à s’appuyer sur les messages que l’association Promotelec diffuse tout au long de l’année. Certes, il devient ainsi notre ambassadeur, mais il s’assure surtout de transmettre des informations vecteurs de qualité et de sécurité pour ses clients ! Comment comptez-vous informer plus encore les électriciens de cette large mise à disposition d’informations et de services ? Damien Hasbroucq – Parmi nos axes de communication, le groupe de travail qui va être très prochainement mis sur pied avec l’UNA 3E Capeb permettra notamment aux installateurs de faire remonter activement leurs attentes en matière d’accompagnement, à la fois auprès de la Capeb et de l’association Promotelec. Nous sommes toutefois conscients que de nombreux installateurs ne sont affiliés à aucun syndicat ou fédération professionnelle. Et notre objectif est bien d’accompagner tous les professionnels. n Propos recueillis par Michel Laurent www.promotelec.com http://webzine.promotelec.com www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 19 REGARDS CROISÉS … © D.R. Sécurité et confort : les attentes des consommateurs Patrick Chrétien, président de l’association Familles de France Membre de l’association Promotelec, l’association Familles de France représente le point de vue des familles. Patrick Chrétien, son président, explique quelles sont les attentes des utilisateurs, notamment sur les thèmes de la sécurité électrique, de la performance énergétique et du confort, aussi bien vis-à-vis des électriciens que de l’association Promotelec. Electro Magazine – Quelle est votre approche de la sécurité électrique dans les logements ? Patrick Chrétien – Pour notre association, la sécurité électrique reste un prérequis dans le sens où il faudrait que l’ensemble des logements et des maisons soit en sécurité. Il se trouve que ce n’est pas le cas. Il existe notamment une dichotomie entre le sentiment de sécurité des occupants et la réalité du parc ! Il faut poursuivre la sensibilisation des familles au vieillissement de l’installation et, de fait, à son entretien. Il va falloir accroître les actions d’information auprès du grand public sur ce thème. Quelle est votre position en matière de contrôle de l’installation électrique ? Patrick Chrétien – Les utilisateurs seuls ne perçoivent pas le danger électrique, car ils ne le connaissent pas. Il n’est pas évident pour les non-électriciens de savoir qu’une installation se trouve en mauvais état ou présente des dangers potentiels pour les occupants du logement. Il faut pour cela la contrôler à un moment donné. Or, à part au moment où interviennent des transactions entre deux personnes, il n’y a pas de contrôle sur une installation électrique. On peut passer toute sa vie dans un même logement sans qu’il y ait un seul contrôle. C’est un fait sur lequel il faut travailler, sans oublier l’impact complémentaire que peuvent avoir les campagnes d’information et de sensibilisation aux risques électriques auprès des familles. durable à ceux de l’économie familiale. C’est plutôt par cette approche financière que nous sensibilisons les familles. Ce message sera-t-il suffisant pour induire des travaux d’amélioration au sein des logements ? Patrick Chrétien – Cela va évidemment engendrer un coût pour les familles, qui ne sont pas toutes dans la même situation financière. D’où la nécessité d’accéder à des aides de l’État, via l’Anah, les collectivités territoriales… Et là, il est parfois difficile de s’y retrouver. La mise à disposition d’un guichet unique faciliterait bien les choses. Mais l’occupant garde une certaine réticence face à l’entreprise de travaux qui propose des solutions, car cela reste une action commerciale. Je crois en revanche à une « coproduction » entre le monde des entreprises et un organisme tel que l’association Promotelec. Cette collaboration avec une instance officielle permettrait d’apporter la confirmation que les travaux prévus dégageront bien un important retour sur investissement, aussi bien du point de vue économique que du confort. Je pense que la confiance des ménages et la réussite des travaux engagés tiennent à la compétence des acteurs chargés d’un projet. La collaboration entre les entreprises de travaux, les organismes professionnels comme le vôtre, soutenus par des messages de l’État ou des collectivités territoriales, peut faire aboutir nombre de projets. n Propos recueillis par Michel Laurent Comment les familles expriment-elles leur définition du confort ? Patrick Chrétien – Le confort reste une notion relativement difficile à définir d’une façon globale. Car selon l’âge, la situation familiale et géographique, nos familles expriment des besoins très différents. Comment le développement durable est-il perçu et quelles sont les attentes des familles en la matière ? Patrick Chrétien – Au sein de Familles de France, nous avons mené des actions sur le développement durable qui sont en train d’intéresser notre public. Le développement durable devient une préoccupation qui, au-delà de l’aspect environnemental, permet aussi de réduire les dépenses énergétiques des ménages. Même si les familles sont sensibles à l’aspect du développement durable, elles ne déclencheront pas pour autant des actions sur la base de ce seul levier. Ainsi, nous arrivons à associer le thème du développement 20 Familles de France Organisé en plus de 400 associations de loi 1901, Familles de France est notamment agréé en tant qu’établissement d’utilité publique et organisation nationale de consommateurs. Cette association a pour objectif de défendre les intérêts matériels et éthiques des familles auprès des pouvoirs publics, sur l’ensemble des aspects de la vie familiale : éducation, santé, logement, transport, consommation, développement durable, pouvoir d’achat, retraite, équipements collectifs, fiscalité… Familles de France est un mouvement familial, libre de tout lien politique, confessionnel, syndical, idéologique ou géographique www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 REGARDS CROISÉS … © Promotelec Association Promotelec : un levier au service des utilisateurs Documentation, information en ligne, études et enquêtes de terrain : l’association Promotelec s’intéresse à l’utilisateur final et conçoit des supports de communication qui lui sont dédiés. Explication de Damien Hasbroucq, directeur. Damien Hasbroucq, directeur de l’association Promotelec Des guides à destination du grand public Electro Magazine – Quel rôle l’association Promotelec joue-telle auprès des occupants de logements ? Habitat sûr : - Vous envisagez de vendre ou d’acquérir un logement ? Le Diagnostic électrique obligatoire, c’est simple quand on nous guide. - Assurer la qualité de son installation électrique, c’est simple quand on nous guide ! - Évaluer la sécurité la sécurité électrique d’un télétravailleur… Damien Hasbroucq – Dans sa dimension d’intérêt général, l’association Promotelec agit pour apporter des réponses aux enjeux de l’habitat. Comme abordé lors des troisièmes assises Électricité et Habitat, le confort pour tous dans le logement, c’est possible, notamment avec les bons usages de l’électricité, pour un habitat sûr, adapté à chacun, économe et respectueux de l’environnement. Par quels moyens parvenez-vous faire passer le message ? Damien Hasbroucq – En 2014, Promotelec va articuler ses campagnes d’information et de sensibilisation autour de cinq temps forts, sur le thème des Rendez-vous du confort pour tous dans l’habitat. La première campagne se déroulera de décembre à février, sur l’enjeu de l’habitat sûr et plus particulièrement le thème de la sécurité électrique. Nous nous adressons à l’ensemble des acteurs concernés par le logement : grand public, professionnels et collectivités territoriales. Ces campagnes sont ponctuelles. Quelles sont vos actions permanentes ? Damien Hasbroucq – Elles passent, pour beaucoup, par le site Internet www.promotelec.com. Ce site est la vitrine de l’association, car il regroupe l’ensemble des messages d’information ou des outils d’accompagnement que nous proposons pour répondre aux enjeux dans le logement. Que peuvent y trouver les consommateurs ? Damien Hasbroucq – Nous proposons des brochures pédagogiques d’information et de sensibilisation, des quiz, des outils d’évaluation en ligne, les référentiels de recommandation en matière de travaux ou de construction de logement. Tous ces outils sont élaborés selon les attentes des occupants de logements et leur mode de vie. Notre objectif est de favoriser les relations entre particuliers et professionnels. Ces outils sont donc accessibles à tous, pour que, collectivement, nous comprenions les enjeux et puissions connaître les solutions pour y répondre, aussi bien en matière de sécurité, d’assistance à l’autonomie à domicile et d’économie d’énergie, que de respect de l’environnement. Outre vos contacts avec les associations de consommateurs, comment pouvez-vous être en phase avec le terrain ? Damien Hasbroucq – Pour accompagner les politiques publiques et les acteurs du logement, l’association mène régulièrement des études, des baromètres ou sondages. C’est dans ce cadre que Promotelec a lancé l’observatoire Promotelec du confort dans l’habitat lors des troisièmes assises Électricité et Habitat. Habitat adapté à chacun : - Vivre mieux chez soi… Habitat économe et respectueux de l’environnement : - Consommer mieux… Dans le cadre de cet observatoire, Promotelec a très récemment diffusé les résultats de la première enquête, Habitants, habitats et modes de vies, réalisée par le Crédoc. Quelles en sont les principales conclusions ? Damien Hasbroucq – Il en ressort que les propriétaires sont plutôt bien dans leur logement : 2 sur 3 sont très satisfaits du niveau de confort de leur logement. Un tiers d’entre eux souhaite cependant en améliorer le confort. 14 % pensent même directement à des travaux d’amélioration thermique. Par ailleurs, bien que 69 % des propriétaires se déclarent d’accord pour réduire les consommations d’énergie, par exemple en se chauffant ou en se déplaçant moins, 53 % ne partagent pas l’idée de la réduction de consommation d’énergie « de façon importante ». Les actions prioritairement retenues vont d’abord vers les écogestes, les bons comportements : 51 % le font déjà et 38 % souhaiteraient le faire avant le recours à des investissements plus lourds, comme l’installation d’un système de chauffage plus performant. À ce sujet, 30 % sont passés à l’acte, tandis que 16 % souhaiteraient franchir le pas. La sécurité ressort aussi comme un besoin. Elle est la raison principale pour laquelle les propriétaires s’intéressent à la domotique. Et côté performance énergétique ? Damien Hasbroucq – Au-delà de cette enquête, nous sommes également partenaires de l’Observatoire de la performance énergétique du logement social depuis 2010. À ce titre, l’association Promotelec poursuit son accompagnement, avec l’Union sociale, des acteurs du logement social. Dans ce cadre, nous travaillons pour des opérations HLM neuves ou réhabilitées, thermiquement performantes, sur le thème de l’évaluation des performances énergétiques et économiques, en termes de confort et de qualité d’usage. n Propos recueillis par Michel Laurent www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 21 PROFESSION FABRICANT Klauke : connexions et outillages de qualité au service des installateurs © Klauke Spécialiste de la connexion électrique haute performance et des outillages de mise en œuvre des câbles, Klauke défend la notion de qualité et poursuit sa stratégie de services au plus proche de ses clients. Le point avec Gérard Cordel, gérant. Gérard Cordel, gérant de Klauke France Électro Magazine – Quels types d’outillages proposez-vous ? Gérard Cordel – Depuis de nombreuses années, Klauke France distribue des outils de sertissage, de dénudage et de coupe, ainsi qu’une large gamme de connexions électriques fabriquées par Klauke en Allemagne. En 2009, l’offre s’est élargie aux outillages Greenlee. Cela nous permet de juxtaposer des offres complémentaires à notre offre de connectiques. Rappelons que Greenlee comprend trois grandes familles d’outillage : les outils de découpe et de perçage tels que les emporte-pièce, les systèmes de tirage de câbles et les solutions de mesure et de traçage de câbles. Dès 2009, Klauke a su mettre en lumière ces deux dernières familles de produits, initialement moins connues des professionnels. Gérard Cordel – Oui, dans le cadre de notre programme Démo-Tour, nous disposons effectivement d’un camion showroom qui sillonne les routes de France tout au long de l’année. Selon un programme de prise de rendez-vous, nous nous rendons ainsi chez le client final avec le distributeur, voire directement sur son chantier, pour effectuer des essais ou une prise en main des outils. Nous réalisons aussi des rencontres avec les professionnels directement chez le distributeur. Ces rencontres, notamment sur site, sont l’occasion pour les utilisateurs de faire part de leurs impressions positives auprès de leur service achat. Comment vous placez-vous actuellement sur le marché français ? Lancerez-vous des nouveautés prochainement ? Gérard Cordel – Dans le contexte économique actuel, le niveau de qualité des produits est un argument certes bien perçu, mais remis en question lorsqu’il s’agit du prix. Klauke conçoit et produit en Allemagne une large palette de connectiques haut de gamme. Il nous faut donc démontrer au quotidien le bien fondé de nos choix, de la qualité et des atouts de telles connexions. Il s'agit d'un marché sur lequel la concurrence est particulièrement virulente, alors que notre offre de connexions demeure la plus large et la plus profonde. En revanche, ce même message de qualité et de performance est très bien perçu par nos clients installateurs lorsqu’il s’agit de l’outillage. Nos ventes d’outils de coupe et de sertissage en version électrique ou électro-hydraulique se portent très bien. Nous avons également de belles opportunités de développement en ce qui concerne les solutions de tirage de câbles. Ce sont des produits performants et de qualité, qui remportent un vif succès auprès des électriciens ! Gérard Cordel – En 2014, à l’occasion du salon de Francfort, nous présenterons de nouvelles solutions Greenlee pour le poinçonnage, et Klauke pour la coupe et le sertissage électro-hydraulique. Artisans électriciens, tableautiers et industriels seront directement concernés. Ces nouveautés traduiront d’importantes évolutions qui permettront aux professionnels de gagner du temps et d’accroître la qualité du travail effectué, notamment en atelier de câblage. Les produits présenteront une ergonomie à même de réduire les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Comment travaillez-vous avec la distribution ? Gérard Cordel – Klauke s’appuie au maximum sur la distribution professionnelle pour promouvoir et vendre ses solutions. De fait, nos ventes passent à plus de 90 % par ce canal depuis de nombreuses années, que ce soit en France ou à l’international. En France, Klauke anime une équipe de 11 représentants commerciaux sous la houlette de Philippe Lehmann, notre directeur commercial. Elle assure la prospection et le support à la fois commercial et technique auprès de la distribution. Nous menons des actions commerciales régulières, qu’il s’agisse de promotions d’envergure nationale ou de missions plus adaptées à certains distributeurs en région. 22 Utilisez-vous toujours un showroom mobile pour aller à la rencontre de vos clients ? Que représentent les services pour Klauke ? Gérard Cordel – Aujourd’hui, Klauke France est constitué d’une équipe de 30 personnes, dont deux techniciens dédiés au service après-vente pour l’entretien, l’étalonnage et la réparation des produits des marques Greenlee et Klauke. Ces techniciens réalisent également des essais de sertissage pour valider certaines demandes de clients, qu’il s’agisse, par exemple, d’essais de traction ou de chute de tension sur connecteurs. Nous rédigeons alors un document dans lequel nous proposons les solutions les mieux adaptées au cahier des charges, essais à l’appui. Nos capacités d’essais couvrent aussi les outillages, par exemple pour la coupe de câbles spéciaux. Sur cette base nous réalisons de nombreuses prestations spécifiques, notamment pour répondre aux demandes de nos clients industriels. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent PROFESSION FABRICANT © Ades ADES : au service des PME/PMI, mais aussi des TPE Pascal Porte, responsable commercial d’Ades De la plus petite des TPE aux plus grands comptes, ADES assure des missions de conseil en s’appuyant sur son expérience et son savoir-faire technologique. Une originalité : facturer le client au temps passé, sans contrat ni minimum de facturation. Rencontre avec Pascal Porte, responsable commercial. En août 1991, trois amis de promo créent ADES, juste avant de sortir de leur école d’ingénieurs, Sup’Info. Forts de vingt-deux ans d’expérience, François Bonnet (sécurité et réseaux), Pascal Porte (commerce) et Frédéric Savy (génie logiciel) poursuivent le développement de leurs offres de services informatiques en s’appuyant sur des partenaires constructeurs et éditeurs leaders sur le marché. Implantée à Goussainville (Val d’Oise), la SSII emploie aujourd’hui 12 personnes. Électro magazine – Quels types de services offrez-vous ? Pascal Porte – ADES propose à ses clients le développement d’applicatifs, le déploiement de solutions, la gestion et la maintenance de systèmes d’information (SI), la vente de matériel et de logiciels ainsi que de la formation. La maintenance représente 50 % de notre activité. Nous intervenons aussi bien auprès d’une TPE que dans le cadre de la sécurité du système informatique d’une compagnie d’aviation. Démarrée avec quelques grands comptes, notre activité s’est rapidement élargie à une clientèle de PME et de TPE. À présent, nous sommes au service de 300 clients et assurons la maintenance de plus de 4 000 postes et serveurs. Parmi nos services à valeur ajoutée, nous proposons le contrôle journalier de la sauvegarde et une option de sauvegarde externalisée sur notre propre espace de stockage. En cas de sinistre important chez le client, nous sommes capables de remonter le système d’information en quelques heures seulement. Nos clients sont essentiellement implantés à Paris et dans sa région, mais nous intervenons régulièrement dans des sites éloignés grâce à la prise en main à distance. Quels sont vos interlocuteurs en entreprise ? Pascal Porte – Ils sont de trois types : le directeur administratif et financier, le responsable qualité ou le dirigeant, lorsque l’entreprise Un logiciel de dérogation de prix… … pour les constructeurs ADES, concepteur de nombreux outils logiciels, est particulièrement reconnu et apprécié pour son logiciel de gestion de « dérogations de prix ». Provence s’intègre à tout système d’informations ; il offre la possibilité d’échanger et de gérer automatiquement tous les accords commerciaux spécifiques sous forme de fichiers informatisés. À la clé, un gain financier et une forte productivité administrative. Cet outil, proposé aux grands industriels depuis plus de onze ans, fait aujourd’hui l’objet de 400 licences utilisateurs. 24 est de taille modeste et ne dispose pas de service informatique. ADES devient alors progressivement le « département informatique » du client. Notre interlocuteur peut également être l’informaticien interne, lorsqu’il opère seul en entreprise. ADES le conseille et l’aide au quotidien, car il est souvent absorbé par la maintenance de premier niveau. Dans les entreprises qui disposent d’un service informatique interne, nous travaillons avec le DSI. Dans ces cas-là, notre intervention concerne des points bien précis tels que la virtualisation, la sauvegarde… ou alors, elle sert à décharger l’équipe en place de prestations chronophages. L’intervention d’une SSII a-t-elle vraiment un intérêt pour une TPE ? Pascal Porte – Oui, bien sûr ! La TPE a souvent besoin de conseils au niveau de la sécurité de ses données et de ses sauvegardes. Nous apportons alors une réponse à ses besoins en adéquation avec son budget. La compréhension des métiers des TPE nous permet ensuite de proposer des solutions adaptées, ce qui booste leurs performances : messagerie collaborative, Intranet, développements spécifiques pour le reporting… Recourir à un prestataire en informatique, n’est-il pas surdimensionné pour une TPE ? Pascal Porte – Non, dans la mesure où nous ne proposons aucune relation contractuelle. Tous nos clients sont facturés au temps passé, sans minimum de facturation. Si d’aventure nous n’étions plus assez réactifs ou « professionnels », nos clients auraient toute facilité à nous quitter ! ADES a décidé de s’engager dans une relation de confiance avec sa clientèle. Ceci vaut bien mieux qu’un contrat onéreux, avec des engagements souvent peu respectés et des reconductions tacites. Quelle est votre stratégie de développement ? Pascal Porte – Notre stratégie de développement s’articule autour de cinq axes principaux : la conquête de nouveaux clients PME et TPE, l’élargissement de notre offre de services à la téléphonie sur IP, l’adaptation du business model ADES à l’évolution du marché et des technologies. Nous souhaitons également, bien sûr, poursuivre le développement commercial de notre logiciel Provence (voir encadré) sur le segment des industries électriques, mais aussi sur d’autres segments du secteur du bâtiment confrontés à des problématiques similaires. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent PROFESSION FABRICANT HellermannTyton : le respect de la qualité ! © HellermannTyton Laurent Kyvel est responsable de la qualité et de la sécurité environnementale (QESH) chez HellermannTyton France depuis juin 2013. Déterminé à poursuivre la stratégie qualité engagée, il entend améliorer les différents processus à tous les niveaux de l’entreprise. Objectif : mettre en œuvre les quatre principes du World Class Manufacturing (WCM) et atteindre un niveau World Class. Laurent Kyvel, responsable de la qualité et de la sécurité environnementale (QESH) chez HellermannTyton France Électro magazine – Dans quel contexte de l’entreprise avezvous pris vos fonctions ? Laurent Kyvel – HellermannTyton a pour objectif de satisfaire ses clients dans le cadre d’une dynamique d’amélioration continue de ses processus. Selon ce schéma, HellermannTyton S.A.S. a fait en sorte d’organiser ses activités selon des référentiels structurants tels que la norme ISO 9001 sur le plan de la qualité ou ISO 14001 en matière d’environnement. Depuis plusieurs années, nous avons également acquis le certificat ISO TS 16949 bien connu des donneurs d’ordres de l’industrie automobile et le certificat EN 9100, si précieux lorsque l’on travaille avec le secteur de l’aéronautique. En se hissant à un tel niveau, l’entreprise a structuré ses activités en différents processus, dès lors bien mieux maîtrisés. Vous avez une expérience du management de la sécurité. Comment la valorisez-vous chez HellermannTyton ? Laurent Kyvel – En matière de sécurité des salariés, conduire une stratégie d’action pour tendre vers le « zéro accident » nécessite d’appliquer des règles de base de façon rigoureuse. En étant missionné à la fois sur les thèmes de la sécurité et de la qualité, il me semble évident que les méthodes liées à la sécurité des salariés vont positivement influencer la qualité de la production. Je m’applique à être régulièrement présent sur le terrain, afin de suivre l’application des processus vertueux. Je suis également partisan du management par l’exemple. D’une façon plus imagée, je dirais que le respect d’une règle de base, comme le port des équipements de protection individuels pour la sécurité du personnel, induit la capacité de chacun à appliquer d’autres règles, telles que celles liées à la qualité de la production. Quel plan d’action « qualité » entendez-vous déployer chez HellermannTyton France ? Laurent Kyvel – L’approche est multiple. Elle concerne tout d’abord une conception exemplaire des produits. Nous devons développer notre offre et continuer à innover. Ensuite, il nous faut 26 poursuivre le travail sur le lean manufacturing en production. Cela passe par la maîtrise et l’accroissement des taux de rendement. La démarche lean nous amènera à simplifier tous nos processus comme le suivi des commandes et à raccourcir les délais de livraison. Globalement, cela nous permettra d’améliorer notre efficacité et de planifier plus facilement la production quels que soient les aléas pouvant survenir en fabrication. En poursuivant notre objectif de qualité totale, nous allons ainsi continuer à réduire les coûts de la non-qualité. Pour moi, un autre axe de stratégie est de développer l’autocontrôle à chaque niveau de l’entreprise. Les personnes chargées de la qualité doivent venir en support des processus et non se trouver dans les flux de production. Cela nécessite d’impliquer toutes les équipes afin d’éliminer la perte de temps et de permettre une réactivité renforcée de la production. Il faut que chacun à son niveau soit impliqué dans la qualité des pièces produites. Avez-vous un objectif particulier au terme de ce programme ? Laurent Kyvel – Oui, il se nomme World Class Manufacturing ou WCM. Il s’agit d’un système de management complet destiné à améliorer la performance de l’entreprise par l’élimination des pertes et en employant les meilleurs outils : 5S, TPM, Lean… Il s’appuie sur quatre principes de base : la mesure des performances, le déploiement transversal, des méthodologies éprouvées sur le terrain et des dispositifs facilitateurs. Le déploiement de la démarche doit être réalisé de façon pragmatique et progressive avec la volonté d’aboutir à des résultats opérationnels et tangibles. La puissance de la méthode WCM provient de l’implication des équipes. Là est notre implication et notre programme pour les cinq prochaines années ! Quelle est votre stratégie « développement durable » ? Laurent Kyvel – Elle consiste à aller au-delà de ce que nous impose l’ISO 14001. Cette stratégie doit imprégner l’entreprise dans son ensemble avec la mise en œuvre d’un plan d’action global qui considère les aspects écologiques, sociaux et économiques. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent PROFESSION FABRICANT © J-C.F Association CDVI/Decelect pour sécuriser les Data Centers Pascal Le Roux et Philippe Bonduelle. Decelect ? Un fabricant de composants de réseaux qui a développé une gamme « data center » intégrant tous les composants passifs en courant fort et en courant faible depuis l’enceinte, baptisée le « cube », véritable local technique autonome dissimulant les serveurs informatiques, leur câblage cuivre ou optique, des routeurs, des panneaux de brassage… Bref, les chemins de données pour mener jusqu’à 40 Gbit/s (voire 1 Tbit/s en fibre optique) depuis le routeur jusqu’à l’utilisateur final ! Atrium : le contrôle d’accès du cube en plus Face aux installations centrales gérant le Big Data, devraient bientôt se standardiser des mini data centers, c’est-à-dire des systèmes autonomes sécurisés, bâtis sur le cube, répartis dans chaque agence et capables de communiquer avec le Big Data. « D’où l’idée de nous associer à CDVI pour assurer le contrôle d’accès au cube et sécuriser les données qui s’y trouvent stockées, admet Philippe Bonduelle, président de Decelect, seuls doivent pouvoir y avoir accès l’administrateur du réseau et le technicien chargé de la maintenance. » Les deux entreprises ont participé au salon du Cloud Computing, en mars 2013, à La Défense, et c’est là que Decelect a présenté sa solution de data center, avec d’une part, des baies sécurisées individuellement par un système de contrôle d’accès, et d’autre part, la sécurisation globale du data center via des portes motorisées automatiques. De la sorte, un intervenant externe peut avoir accès à certaines baies, mais pas à toutes. Par ailleurs, un tel système autorise la traçabilité de l’ouverture des baies. Enfin, les déperditions d’énergie s’en trouvent minimisées : « Le cube est climatisé de façon à refroidir le matériel électronique actif, explique Philippe Bonduelle, et le fait de confiner le froid dans un cold corridor permet d’économiser au minimum 30 % d’énergie. » Decelect Le contrôle d’accès origine France garantie, c’est CDVI qui s’associe avec Decelect, spécialiste des data centers… Deux PME, les seules à offrir une solution aussi innovante et aussi complète de surveillance et de sécurité, plus le service que n’ont pas les multinationales. Qu’est-ce que le data center de Decelect, au juste ? Une infrastructure d’hébergement de serveurs à basse et à haute densité. Plus précisément, c’est une structure modulaire de grande profondeur (1 000 ou 1 200 mm), large de 800 mm et d’une hauteur de 42 U à 47 U, offrant un indice de protection IP20. Chaque installation est conçue sur-mesure à la demande du client, en respect du nombre de serveurs à installer, du nombre de switches, de la puissance électrique requise. Un configurateur permet au client de mener l’étude de son data center et d’avoir son prix en direct. Enfin, un catalogue de composants vient d’être publié. De son côté, Pascal Le Roux, directeur général de CDVI commente : « Plutôt que de déployer des centrales qui se positionnent dans les coffrets métalliques sur les murs, nous avons développé des coffrets horizontaux occupant 1 U dans les baies informatiques. Nous proposons ainsi une centrale de contrôle d’accès raccordée au réseau, avec Web Server intégré pour surveiller, gérer le data center depuis n’importe où dans le monde : c’est l’Atrium. » Cette centrale, qui gère et sécurise l’ouverture des deux portes d’une baie (porte avant, porte arrière) au moyen de deux lecteurs de badges et de deux dispositifs de verrouillage, peut aussi être mise en réseau avec des cartes d’extension afin de gérer plus de portes. Ceci va, au demeurant, davantage intéresser l’administrateur de réseaux dont l’obligation première est de garantir la vie de la société pour laquelle il travaille. En outre, en ajoutant une centrale occupant 1 U supplémentaire dans cette installation, il est possible de contrôler l’accès de toute la société qui l’abrite : en somme, le cœur du système est dans la baie. Pascal Le Roux ajoute qu’il est possible « d’utiliser différentes technologies d’accès, depuis le badge RFID classique jusqu’à la biométrie avec lecteur d’empreintes digitales ». Aujourd’hui, CDVI et Decelect offrent en service plus un accompagnement complet, depuis l’avant-vente jusqu’au montage et à la mise en service. n Contrôle d’accès pour data center. © Decelect © Decelect/CDVI Jean-Claude Festinger Decelect est une PME soissonnaise d’une quarantaine de personnes, réalisant un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros dans les domaines du data center et du résidentiel (coffrets de communication, câblage FTTH). Ses clients sont les acteurs majeurs du génie électrique, des systèmes d’information et de communication, mais aussi les hôpitaux, les banques, les administrations… Certains d’eux vendent des solutions informatiques complètes et font appel à Decelect pour la fourniture du cube, le câblage et le contrôle d’accès. Au travers de ses études et de la prescription, la firme s’adresse aussi aux architectes de réseaux, aux bureaux d’études. Les produits de Decelect sont distribués en France par Sonepar, par des indépendants… et demain à l’export jusqu’en Chine. Câblage structuré cuivre et optique. www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 27 PROFESSION FABRICANT © Silec Cable General Cable : le très haut débit partout et pour tous grâce à la fibre optique Marie-Ange Curinckx-Vatin Directrice commerciale EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) des ventes de câbles à fibres optiques Compte tenu de nos nouveaux modes de vie et de nos exigences vis-à-vis de la santé, de l’éducation, des loisirs et des transports, les câbles à fibres optiques s’imposent pour le marché des communications à haut et à très haut débit et pour éviter la fracture numérique qui se produirait si les opérateurs et les pouvoirs publics ne déployaient pas les réseaux jusqu’aux régions les moins accessibles. © Silec Cable « L’évolution de la société est telle que les réseaux doivent impératidonnées dans le Cloud et n’ont plus la patience d’attendre l’informavement évoluer », explique Marie-Ange Curinckx-Vatin, directrice tion ! De plus, aux heures de pointe, le trafic Internet est excessivecommerciale EMEA des ventes de câbles à fibres optiques de General ment élevé et les débits s’effondrent. Les nouvelles offres des opéraCable. « Le cuivre va céder progressivement la place aux fibres teurs (« triple play », VOD) sont également très consommatrices de optiques pour soutenir la demande de débit », débit. C’est dans ce contexte que l’Union europoursuit-elle. Une demande qui concerne les péenne doit débloquer 9 milliards d’euros entre 2014 et 2020 pour le déploiement de réseaux à besoins professionnels, mais aussi les loisirs haut débit. Les pouvoirs publics français ont des internautes, le téléchargement d’images, de vidéos et de musique, sans oublier les politiques prévu de leur côté d’injecter 3 milliards d’euros pour accélérer le déploiement de ces réseaux à de santé (la télé-médecine), qui, sans ces réseaux, nécessiteraient davantage d’infrastrucfibres optiques dans cette même période. tures d’accueil, notamment pour la surveillance General Cable possède une compétence forte des personnes à risque. Par ailleurs, de nomdans ce domaine. « Notre usine Silec Cable de breuses régions souhaitent (re)dynamiser leurs Montereau, en Seine-et-Marne, a bénéficié zones rurales aujourd’hui coupées du monde d’investissements importants de modernisamoderne : la fibre optique autorise le home tion en vue, dans un premier temps, de doubler office en permettant aux sédentaires de travailses capacités de production de câbles à fibres ler à domicile… En découlent le désengorgement optiques. Nous exportons à peu près 50 % de des moyens de transport et un gain de temps notre production vers l’Afrique (réseaux longue substantiel. distance essentiellement), l’Union européenne et les autres pays d’Europe (réseaux FTTH) », « Dans ces conditions, estime Marie-Ange Curinckx-Vatin, le réseau cuivre ne supporte dit Marie-Ange Curinckx-Vatin. plus le niveau aujourd’hui requis par les flux μGAINE®, des câbles d’informations. » La transition vers les réseaux de plus en plus compacts optiques sera un levier de croissance pour le pays, mais aussi pour l’Europe. « Certes, la Il existe deux catégories principales de câbles Pose de microgaine France possède un très bon réseau cuivre, mais à fibres optiques : ceux à tubes et les câbles il est exploité jusqu’à ses limites techniques », affirme Marie-Ange microgaine (μGAINE®). Ces derniers, dont la structure est compoCurinckx-Vatin. Le déploiement est donc incontournable, dans la sée de micromodules, ont été inventés par les équipes R & D de mesure où les nouvelles générations stockent de plus en plus de l’usine de Silec Cable à la fin des années 1980. Ils sont majoritaire- Silec Cable, site de fabrication… En Europe, les câbles à fibres optiques de General Cable sont fabriqués à Montereau, en Seine-et-Marne, au sein de l’usine Silec Cable. Le site de production francilien de 43 hectares abrite l’atelier qui leur est consacré. Les investissements réalisés ces dernières années permettent aujourd’hui à General Cable de mieux servir ses clients grâce une capacité de production doublée. General Cable est une entreprise leader dans la fabrication de câbles au niveau mondial. En expansion et développement constants, la compagnie possède 57 sites de production, répartis dans 26 pays et compte plus de 14 000 employés, qui servent un réseau global de clients dans le monde entier. 28 © Silec Cable …des câbles à fibres optiques de General Cable ment utilisés aujourd’hui sur le marché français, et de plus en plus à l’export. De haute performance, ils répondent aux exigences de tous les types de réseaux, aussi bien pour les liaisons à longue distance, pour les boucles urbaines, que pour les réseaux de distribution et d’accès. La microgaine présente de nombreux avantages quant à l’installation (possibilité d’installer un plus grand nombre de fibres sous des volumes réduits), au raccordement et à l’accès aux fibres lors d’opérations de maintenance ou de reconfiguration des réseaux (notion de « piquage »). Et Marie-Ange Curinckx-Vatin conclut : « Cette technologie n’a pas encore atteint ses limites et est constamment améliorée pour réduire encore le diamètre des câbles pour que, demain, le véritable très haut débit soit accessible partout et à tous. » n Câble microgaine www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Jean-Claude Festinger PROFESSION NÉGOCIANT SOCODA : une force de compétences ! © Socoda Groupe Socoda, premier réseau français de distributeurs indépendants des secteurs du bâtiment et de l’industrie a toujours porté une attention particulière à son activité éclairage. Avec la pénétration des lampes et luminaires LED sur de nombreux marchés, les cartes sont redistribuées. Marie-Seïla Lip, acheteuse, chef de produits éclairage et courant faible VDI, fait le point. généré par les métiers de l’électricité au sein de Socoda représente 18 % du CA total et l’éclairage constitue 13 % de cette part, ce qui n’est pas négligeable. Ces dernières évolutions n’ont été faciles pour personne et aujourd’hui, nous nous efforçons de promouvoir des marques compétentes, performantes et qualitatives pour nous aider à développer ces différents axes. Marie-Seïla Lip, acheteuse, chef de produits éclairage et courant faible VDI. Électro Magazine – Quels sont les secteurs d’activité couverts par Socoda en éclairage ? Marie-Seïla Lip – Nous distribuons lampes, luminaires et systèmes de gestion dans tous les domaines. Nous intervenons aussi bien dans le tertiaire (bureaux, commerces, hôtels, restaurants, centres commerciaux), le résidentiel, les équipements sportifs, les établissements d’enseignement et de santé, que dans l’industrie, l’éclairage urbain, les illuminations festives à thème, les mises en valeur architecturales de façades, l’éclairage de sécurité et le balisage des cheminements. Les produits sont distribués par notre réseau d’indépendants et profitent d’une approche grands comptes dynamique. Socoda est le troisième réseau de distribution professionnelle sur le marché français. Marie-Seïla Lip – Le marché a connu une mutation importante et les cartes ont été redistribuées. D’une part, les fabricants qui maîtrisaient les technologies traditionnelles, comme l’incandescence ou la fluorescence, ont dû se renouveler et ont investi dans la recherche et le développement afin de fournir des solutions tout aussi performantes. D’autre part, les nouveaux entrants ont découvert un autre marché : celui de l’éclairage. En France, le chiffre d’affaires Quels moyens de communication avez-vous mis en œuvre ? Marie-Seïla Lip – Nous intervenons à plusieurs niveaux, à l’aide de stages de formation et d’outils d’information qui expliquent de façon didactique les technologies et la réglementation en vigueur. Pour les formations, nous sommes épaulés par les grands fabricants comme Philips, Osram ou HavellsSylvania et nous proposons également nos propres stages. Nous avons par ailleurs créé un présentoir LED qui permet à nos adhérents de se faire connaître Présentoir LED qui permet aux adhérents en tant que point de vente spécialisé : ils placent de Socoda de se faire connaître en tant que façon visible ce présentoir éclairé et signalent ainsi à point de vente spécialisé. leurs clients leur compétence en la matière. Groupe Socoda en bref • 177 entreprises indépendantes adhérentes • 9 000 collaborateurs • 650 points de vente • 440 000 clients professionnels • 1 000 partenaires fournisseurs • 2,5 millions de références articles • 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires • 7 métiers du bâtiment et de l’industrie : électricité, matériaux, décoration, sanitaire-chauffage, aciers, outils professionnels, industrie 30 Marie-Seïla Lip – Nos adhérents et leurs points de vente sont bien ancrés dans leur région, ils connaissent très bien leurs clients et cette proximité géographique leur permet de répondre plus précisément à leurs demandes : ils les conseillent, les accompagnent dans leurs projets et les orientent vers des systèmes d’éclairage efficaces, fonctionnels et durables. Pour ce faire, ils ont besoin d’être tenus informés de l’actualité, tant en ce qui concerne les fournisseurs, leurs technologies et leurs produits qu’en ce qui se rapporte aux évolutions réglementaires et normatives. © Socoda Quelle incidence la LED a-t-elle eue sur le marché de l’éclairage ? Comment les adhérents de Socoda ont-ils appréhendé ce virage technologique ? Quels sont les outils d’information que vous évoquez ? Marie-Seïla Lip – Socoda édite des guides Tout savoir sur…, qui traitent, entre autres, du rôle de l’éclairage dans la RT 2012 ou de l’efficacité énergétique. Ces guides sont en partie réinsérés dans les catalogues sous forme de pages ou de blocs conseils, afin d’aider les installateurs dans leurs problématiques de chantiers et d’installations. De plus, un autre outil intitulé « Info innovation » est envoyé régulièrement par courriel à nos adhérents : il s’agit d’une fiche technique au format A4, personnalisable, qui détaille les nouveautés produits et leurs avantages. Ces dispositifs constituent une véritable boîte à outils garantissant une réactivité immédiate et une qualité de service pour nos clients et installateurs finaux. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Propos recueillis par Isabelle Arnaud RÉGLEMENTATION Qualité de l’air intérieur : un plan d’action Sur la base des préoccupations exprimées lors de la table ronde Santé Environnement de la conférence environnementale de septembre 2012, le gouvernement a rendu public le 23 octobre dernier un « plan d’action sur la qualité de l’air intérieur ». La thématique concerne directement trois ministères : le ministère des Affaires sociales et de la Santé, le ministère de l’Égalité des territoires et du Logement, et le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Selon ces instances, la base des connaissances scientifiques actuelles permet dès aujourd’hui d’engager des actions de prévention. Le plan ainsi lancé prévoit des actions à court, à moyen et à long termes, afin d’améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos. Ainsi, le plan de rénovation énergétique de l’habitat devrait être accompagné d’une vigilance particulière sur la qualité de l’air intérieur. Cela se traduira par le renforcement de ce volet dans les certifications et les fiches environnementales existantes et par la mobilisation de l’ensemble des professionnels du bâtiment sur la qualité de l’aération-ventilation dans les projets de rénovation thermique ou de construction de bâtiments. La formation des professionnels du bâtiment sera renforcée sur ce sujet. Toujours dans le cadre de ce plan d’action, des lieux et pollutions spécifiques feront l’objet d’actions ciblées, tels que les métros souterrains, où un groupe de travail élaborera une méthodologie de surveillance et expérimentera des stratégies de réduction des pollutions. n M.L. Les obligations de surveillance actuelles La loi Grenelle 2 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains ERP sensibles. Cette obligation s’applique notamment aux établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans, aux centres de loisirs et aux établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du premier et du second degrés. L’entrée en vigueur de cette obligation devra être achevée avant le : • 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles ; • 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires ; • 1er janvier 2020 pour les centres de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré ; • 1er janvier 2023 pour les autres établissements. Trois substances jugées prioritaires par la communauté scientifique seront mesurées : le formaldéhyde, le benzène et le dioxyde de carbone (CO2). RT 2012 : la notion de « comptage » d’énergie reste large Faut-il mettre en œuvre un vrai sous-comptage de l’énergie par usage ou peut-on inviter l’usager à réaliser une estimation mensuelle via un moteur de calcul en ligne ? Une fiche d’application du 30 mai 2013 précise l’éventail des solutions envisageables. La RT 2012 précisait initialement dans son article 23 (arrêté du 26 octobre 2010) : « Les maisons individuelles ou accolées ainsi que les bâtiments ou parties de bâtiments collectifs d’habitation sont équipés de systèmes permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement, (…/…). » L’application concrète est longtemps restée floue, et chacun a bien voulu y lire ce qui l’arrangeait : estimation ou mesure réelle ? D’où la parution, le 30 mai 2013, d’une fiche d’application émanant des ministères concernés, du CSTB et de l’Ademe. Le document décrit de façon non exhaustive quelques systèmes permettant RT 2012 : exemples de systèmes de comptage Dans la fiche d’application RT 2012 du 30 mai 2013, trois exemples ne constituant pas une liste exhaustive des possibilités permettent d’illustrer les exigences réglementaires. de répondre aux exigences initiales. Mais, fort de ces précisions, le texte reste timide, car on peut y lire, concernant les bâtiments collectifs d’habitation : « En cas de production collective de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire, la consommation d’énergie mensuelle par poste de chaque logement fournie à l’occupant peut être estimée selon une clé de répartition définie par le maître d’ouvrage (exemples de répartition : prorata des surfaces habitables, tantièmes, répartition des postes chauffage et eau chaude sanitaire issue de l’étude thermique…). » Autre exemple qui prouve l’immaturité en matière d’application : « Le “système” s’appuie sur les consommations affichées au(x) compteur(s) d’énergie, et éventuellement des informations de consommation issues des équipements consommant de l’énergie. Les consommations sont relevées et saisies manuellement par l’utilisateur dans le logiciel informatique, a minima mensuellement, afin de déterminer une répartition des consommations par poste. » L’exercice reste artificiel et risque de mobiliser peu de personnes. n Michel Laurent 32 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 FORMATION © Hager Hager renforce son dispositif de formation Transition et efficacité énergétique, RT 2012, bornes de charges pour véhicules électriques, conjoncture économique… : la filière électrique doit s’organiser face à ces défis. En réponse, Hager renforce son dispositif de formation avec la mise en place de centres de compétences. Explications de Frédéric Monnot, directeur du développement des compétences France de Hager. Électro magazine – Comment Hager répond-elle aux nouveaux défis de la filière électrique ? À quels besoins les centres de compétences Hager répondent-ils ? Frédéric Monnot - L’évolution du métier d’électricien, l’arrivée de nouveaux besoins et de nouvelles technologies exigent de la filière de nouvelles compétences. Depuis toujours, Hager a fait de la formation son fer de lance dans la conquête du marché. Ainsi, depuis la fin de 2011, l’entreprise s’est lancée dans un vaste programme de renforcement de son offre de formation. Dans ce cadre, les sites dans lesquels sont dispensés les formations Hager en région ont été repensés. Aujourd’hui, sept sont des centres de compétences équipés d’un showroom high-tech présentant nos solutions. Il s’agit des centres de Lyon, Nice, Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Rennes et Nantes (1). À ce dispositif s’ajoute le nouveau forum Hager, en cours de construction à Obernai. Destiné à accueillir chaque année près de 10 000 clients et visiteurs venus du monde entier, ce nouveau bâtiment offrira des espaces de travail et de formation, un centre d’exposition et de conférences, un auditorium et une cafétéria. Frédéric Monnot - Les acteurs de la filière électrique sont confrontés à la fois à une conjoncture difficile et à l’émergence de nouvelles opportunités. Nous nous devons d’accompagner et de garantir la pérennité des entreprises de nos clients, de les aider à saisir ces nouvelles opportunités. Nous voulons interagir avec eux pour développer et faire grandir leur activité. Il y a une forte demande de formation pour se positionner sur la valeur ajoutée, acquérir des compétences commerciales et ainsi passer le cap difficile de la période actuelle. Frédéric Monnot - Hager propose tout un catalogue de formations avec des parcours de spécialisation pour les installateurs et les distributeurs. Ce catalogue est porté par nos commerciaux avec les distributeurs et les formateurs, afin de déterminer les formations, selon la région, tout en laissant à chacun son autonomie. Il est possible d’accéder aux formations via notre site Web www.hager.fr ou En quoi un centre de compétences Hager Frédéric Monnot, directeur du développement des partenariats avec les organisations proconsiste-t-il ? des compétences France de Hager. fessionnelles. Nous proposons également Frédéric Monnot - Ces structures regroupent des formations décentralisées pour celles et ceux qui travaillent les équipes techniques en région et comprennent également un loin des centres de compétences. centre de formation répondant à la charte de qualité de la FIEEC (2). Les centres de compétences Hager ont pour vocation de réunir, de façon professionnelle et conviviale, les installateurs et Le succès des centres de compétences est-il au leurs clients, les distributeurs, bureaux d’études et architectes, rendez-vous ? selon différents types de visites. Chacune de ces réunions peut se Frédéric Monnot - Oui. Les installateurs viennent et reviennent concrétiser par une formation d’un à quatre jour(s), un échange avec leurs clients, avec un taux de 80 % d’affaires conclues. Nos forautour d’un projet domotique ou tertiaire, le traitement d’une mations sont validées par des attestations. Un diplôme sanctionne affaire, l’organisation la formation KNX et celles concernant la pose des bornes de d’une vidéoconférence, recharge de véhicules électriques sont certifiées et qualifiées par la la démonstration, la certification Z.E. Ready de Renault. Par ailleurs, en 2014, nous prise en main et l’expéallons tester une offre interne et externe de formation e-learning. n rimentation des solutions Hager… Il est égaPropos recueillis par Roland Kuschner lement possible d’y (1) Voir carte interactive sur le site Web Hager. organiser des réunions (2) Fédération des industries électriques électroniques et de communication. ou des événements. © Hager © Hager 34 Quels types de formations Hager développe-t-elle ? www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 SOLUTION TECHNIQUE La mesure des champs électriques Si une antenne-relais génère un champ électrique dont il faut contrôler le niveau d’intensité compte tenu des risques pour la santé humaine, il n’en va pas de même des équipements électroniques : ils engendrent des champs électriques qu’il convient de mesurer afin de maîtriser l’émissivité et l’immunité des appareils. L’intensité du champ électrique se mesure en volts par mètre (V/m), en millivolts par mètre (mV/m) ou en microvolts par mètre (μV/m). Comme la variation du champ électrique peut être très importante, on utilise aussi le décibel par rapport au microvolt par mètre (dBμV/m). Le niveau de référence de 0 dBμV/mètre correspond à 1 μV/mètre, et la formule utilisée pour la conversion est : EdBμV/m = 20*log(EμV/m) Mesure indispensable des champs électriques hertziens Quel est l’effet des champs électriques émis par les antennesrelais sur la santé ? Les recherches pour connaître ce que les animaux pouvaient supporter sont la base des normes prises en compte par les organismes de contrôle accrédités Cofrac et discutées par les associations de défense des consommateurs comme Robin des toits et son partenaire Mesures-CQFD, le Criirem, le Priartem, France nature environnement, l’Afutt… Retour en 1999 : le Parlement européen émet un projet de résolution qui est soumis à la Commission européenne (rapport Tamino, A4-0101-99). Il y est fait état de deux sortes d’effets : - les effets aigus apparaissant à des expositions de faible durée à des niveaux de champs élevés. Les propositions de l’ICNIRP conduisant au décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 fixant les valeurs de champ à ne pas dépasser sont reprises : 41 V/m pour une antenne GSM à 900 MHz, 58 pour une antenne GSM à 1 800 MHz, 61 pour une antenne UMTS, le Wi-Fi… - Les effets biologiques apparaissant à des expositions de longue durée à des niveaux faibles de champ. Une norme de 1 V/m (fréquences radioélectriques et téléphonie mobile confondues) est proposée, correspondant à 0,6 V/m pour la seule téléphonie mobile, toutes fréquences confondues. Catherine Gouhier, secrétaire générale du Criirem, souligne que « sur proposition de la Commission, le Conseil des ministres européens a adopté la recommandation 1999/519/CE du 12 juillet 1999 […] ne retenant que les effets des expositions de faible durée 36 à des niveaux de champs élevés. Il ignore totalement le principe de précaution. » Force est de constater qu’aujourd’hui, le débat a pris un caractère politique : d’un côté, se trouvent les bureaux de contrôle et les laboratoires privés accrédités par le Cofrac, qui mettent en œuvre le protocole ANFR/DR 15 de l’Agence nationale des fréquences (mesure sur site du niveau d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les stations émettrices fixes). Grâce à ce protocole réglementaire, les organismes accrédités vérifient le respect des valeurs limites d’exposition du public prévues par le décret du 3 mai 2002. De l’autre, les associations de défense des consommateurs (non accréditées par le Cofrac) militent en faveur d’une exposition ne dépassant pas 0,6 V/m. Notons que dans sa résolution 1815 (27 mai 2011), conformément au principe de précaution, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a préconisé un seuil de prévention ne dépassant pas 0,6 V/m pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, à ramener à moyen terme à 0,2 V/m. De son côté, le Copic (organisme issu de la Conférence nationale ouverte en juillet 2009 sur les effets possibles des rayonnements électromagnétiques sur la santé) retient que : 1 - les niveaux de rayonnement électromagnétiques constatés sur le terrain sont très inférieurs au niveau réglementaire de 41 V/m préconisé en France ; 2 - un abaissement excessif de ce niveau (par exemple à moins de 3 V/m) aurait des effets négatifs sur la qualité du service et l’accessibilité au réseau, obligeant à une multiplication du nombre des émetteurs ; 3 - l’intensité croissante de la compétition entre opérateurs et l’augmentation forte et régulière de la demande en capacité de débit conduisent inévitablement à une densification des réseaux. Il a par ailleurs été démontré que, pour réduire l’exposition des personnes, il suffirait de multiplier par trois le parc d’antennesrelais. Techniquement, cela ne poserait aucun problème, mais www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 SOLUTION TECHNIQUE comment la société l’accepterait-elle ? Le buzz qui règne autour des antennes montre un public est très réticent à la pose de nouvelles antennes, tandis que les opérateurs ont des difficultés à trouver des sites. Trois appareils de mesure des champs hertziens Selon le Dr de Sèze, chercheur à l’unité de Toxicologie expérimentale de la direction des risques chroniques de l’Ineris, « il y a trois types d’appareils de mesure des champs électriques hertziens principaux : - le mesureur de champ, ou champêtre, qui mesure l’ensemble des champs à proximité et n’a pas une sensibilité très importante. Il y a dix ans, le seuil de sensibilité était de 0,5 ou 0,6 V/m à peine, contre de 0,2 à 0,3 V/m actuellement. Il coûte entre 5 000 et 8 000 euros ; - l’analyseur de spectre est un appareil de mesure qui possède une très grande sensibilité (jusqu’à 1 mV/m), capable d’indiquer très précisément la gamme de fréquences dans laquelle se situe l’exposition. Il est plus complexe que le champmètre, demande à régler de nombreux paramètres et s’adresse aux techniciens ayant une expérience dans l’interprétation des résultats de la mesure. Il coûte entre 20 000 et 30 000 euros ; - le dosimètre sélectif en fréquence donne des valeurs de champ en fonction des fréquences présélectionnées. Petit appareil portable, simple à utiliser pour enregistrer les mesures, il requiert un équipement pour l’analyse et la visualisation. Son prix : environ 4 500 euros. Il est donc moins cher, mais aussi moins précis que le champmètre. Son intérêt ? Fournir le temps durant lequel on a été exposé à une plage de fréquences ». Le traitement des données est facilité par la cartographie des ondes en 3D : une innovation expérimentée par le Criirem dans la ville d’Échirolles. La mesure des faibles champs électriques d’équipements Un multimètre émet un champ électrique dont l’intensité s’évalue en dBμV/m. Pour le commercialiser, le fabricant doit y apposer le logo CE indiquant que l’appareil est conforme à la directive européenne 2004/108/CE relative à la compatibilité électromagnétique. Celle-ci impose la mesure du champ émis par l’équipement électrique. Il convient en effet de s’assurer qu’il n’émet pas trop de perturbations. La valeur limite en milieu résidentiel est de 30 dBμV/m dans la gamme de fréquence de 30 à 230 MHz pour une mesure à une distance de 10 mètres, et de 37 dBμV/m entre 230 et 1 000 MHz. Un niveau d’amplitude de l’ordre du dBμV se mesure grâce à une antenne caractérisée par une bande relativement large et à un récepteur de mesure similaire à un analyseur de spectre. Pour mesurer des fréquences relativement élevées (entre 200 MHz et 1 GHz), on utilise une antenne multibrins, et une antenne biconique entre 30 MHz et 200 MHz. Par le facteur d’antenne, on connaît la relation entre le champ mesuré en volt par mètre et sa valeur convertie en dBμV/m. n Jean-Claude Festinger TECHNOLOGIE Luminaires LED d’éclairage d’accentuation L’éclairage d’accentuation est un éclairage de mise en scène qui a pour objectif d’améliorer la présentation d’un produit en l’accentuant ponctuellement par des taches de lumière ou de couleur, en créant des effets de silhouettes et de forts contrastes entre les zones sombres et les zones éclairées. Les luminaires sont des spots (sur rail ou patère) ou des projecteurs souvent orientables pour s’adapter à la présentation des produits et dotés de systèmes optiques qui permettent de concentrer la lumière. De plus en plus miniaturisés, ils se fondent dans les décors intérieurs, se font discrets ou, au contraire, offrent des designs qui accompagnent les architectures. Ils s’équipent de plus en plus de sources à LED et des dispositifs électroniques permettent la gradation, la gestion des allumages, la programmation de scénarios lumineux, la projection d’images ou bien encore le changement de couleurs. Modularité et adaptabilité magasin et les exigences des consommateurs. Les couleurs, par exemple, peuvent être rehaussées selon le type de produit. Il est disponible en 2 700 ou 4 500 lumens et en deux températures de couleur, 3 000 et 4 000 kelvins (1). Avec Neostyle, Toshiba Lighting joue sur les ouvertures de faisceaux proposant 15, 25 ou 1 - Lunis SL-T de 35 degrés. Le projecteur se décline en trois Siteco (par Osram) est orientable à 360° couleurs (blanc, noir et argent) et différents à l’horizontale et modèles : encastrés, downlights et spots en jusqu’à 60° à la 32 watts pour 2 500 lumens, soit une efficaverticale. cité lumineuse globale de 78 lm/W. Claire Mendy, chef de produits, précise que « Neostyle dispose d’une optique spéciale pour créer un angle parfait ». Sa durée de vie annoncée est de 45 000 heures. Jacques Béhar, gérant de Firalux, spécialiste français en éclairage d’accentuation depuis plus de trente ans, rappelle que « la société utilise ses trois brevets pour les produits LED : Thermoled® pour améliorer l’efficacité thermique, Waterled® pour rendre étanches IP 67 de petits produits LED et Chromaled® pour faire varier les teintes de blanc en retrouvant toute la richesse chromatique et l’expérience de lumière des lampes incandescentes et halogènes ». Ainsi, le petit dernier de la gamme Occhioled, RD, très compact (65 mm d’encastrement seulement) peut aussi bien s’installer en intérieur qu’à l’extérieur ; il comprend deux optiques, une intensive de 18 degrés, l’autre semi-intensive de 22 degrés et trois températures de couleur (2 700 K, en plus de 3 000 et de 4 000 K). Le microprojecteur Tempoled Trio [photo2], de dimensions très réduites (25 mm de diamètre et 4 cm de long) offre trois longueurs et cinq finitions différentes pour s’intégrer complètement dans l’architecture. Pour les musées et les magasins : un IRC élevé © Firalux De petites dimensions, orientables, inclinables, à faisceaux étroits, équipés de différents accessoires (volets coupe-flux, filtres, gobos) pour animations lumineuses dynamiques, les luminaires LED pour éclairage d’accentuation se déclinent sous toutes les formes : rondes, carrées, ovales, rectangulaires. Thierry Galais, chef de produits luminaires intérieurs chez Osram, explique que « pour obtenir une lumière innovante, décorative et attrayante, extrêmement polyvalente et variable, très efficace et donc économique, il faut miser sur des solutions d’éclairage de qualité flexibles. Avec nos filiales Siteco et Traxon, Osram offre des portfolios qui se complètent parfaitement, notamment dans l’éclairage des com- 2 - Tempoled Trio de Firalux est un microprojecteur équipé de merces où la lumière inspire, stimule, trois LED de puissance qui se séduit. Elle joue plusieurs rôles : de la décline en trois modèles : tige de 5, 15 ou 30 cm. simple orientation, à travers une mise en valeur des produits, vers une mise en scène de l’entière surface intérieure. Le bon éclairage est une promotion des ventes pure ; il crée l’ambiance, oriente les clients et met l’accent sur l’image de marque ». Osram propose notamment des downlights, Puncto LED orientables, dans un large panel de puissances et avec des flux lumineux allant de 625 à 2 450 lumens pour une température de couleur de 3 000 K. De plus, Puncto LED est gradable de 10 à 100 %. Siteco a choisi de présenter Lunis SLT [photo1]. Disponible sur rail triphasé ou sur un rail Modario, le spot possède une grande flexibilité et modularité. Orientable à 360 degrés à l’horizontale et jusqu’à 60 degrés à la verticale, Lunis SL-T se configure facilement selon les spécificités du © Osram À l’heure de la RT 2012 et de l’efficacité énergétique, le marché des luminaires d’éclairage d’accentuation se porte plutôt bien. En effet, grâce à la LED et à ses performances sans cesse améliorées, les appareils destinés à la mise en valeur de produits, de tableaux ou d’éléments architecturaux retrouvent toutes leurs lettres de noblesse. 38 © Havells-Sylvania L’éclairage contribue parfois à créer des zones virtuelles dans le magasin. Il suffit d’accentuer tel rayonnage ou tel produit pour redéfinir un espace ou une ambiance. La notion d’atmosphère est très importante et doit correspondre aux attentes du client pour qu’il se sente à l’aise et qu’il ait envie de rester, de regarder, d’essayer et d’acheter. Si le magasin est dépourvu d’éclairage général, les volumes et les éléments architecturaux peuvent être révélés par un éclairage indirect, par exemple avec des appareils dissimulés dans une corniche et des appliques, et avec certaines zones ou produits mis en valeur par des spots orientables qui créent une ambiance chaleureuse avec quelques accents de 3 - Le Beacon Recessed Adjustable lumière. Mais il est tout aussi Muse de Concord comprend une essentiel que les clients ou les optique permettant un réglage du faisceau de 10 à 65° en tournant la visiteurs dans les musées puisbague graduée. sent apprécier les couleurs www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 TECHNOLOGIE certainement pas visible à l’œil nu », déclare-t-elle. Disponible en encastré fixe, cardanique et extractible, ce luminaire, éligible aux CEE, offre deux niveaux de puissance : la version Compact Power, qui équivaut à une lampe à décharge compacte de 35 watts, et la version Performance, dont le flux est comparable à une lampe à décharge compacte de 70 watts. LuxSpace propose plusieurs faisceaux : 25° (semi-intensif), 40° (extensif), 60° (extra-extensif) et quatre flux lumineux pour quatre températures de couleur et un IRC de 80 ou 90 : 3 200 lm (827), 3 500 lm (830), 4 000 lm (840) ou 2 680 lm (930). [photo4] Chez Eva Lighting, le Track XL de 47 watts, garanti cinq ans, offre un IRC 5 - Fairway de EvaLighting affiche un flux lumineux supérieur à 95, ce qui en de 1 200 lm en 4 100 K. fait un projecteur parfaitement adapté aux musées et aux magasins. Pour les vitrines, le Club, inclinable, propose deux ouvertures de faisceaux, 15 et 35 degrés, pour les modèles de 25 W (2 050 lm) et 45 W (3 025 lm), caractéristiques qui en font un appareil qui peut aisément remplacer les spots traditionnels équipés de lampes aux iodures métalliques. [photo5] Première référence de l’offre Museo by Neolux, le projecteur LED Suite page 40 ©EvaLighting © Philips réelles des vêtements ou des tableaux notamment. L’IRC joue donc là un rôle primordial. Axel Malaterre, directeur marketing, Havells-Sylvania, précise que « parmi les trois marques du groupe, Concord est le fer de lance de l’éclairage d’accentuation. Le BRA (Beacon Recessed Adjustable) Muse LED [photo3] est un encastré alliant flexibilité et performance. Grâce à son optique ajustable, il permet de faire varier le faisceau de 10 à 65 degrés, simplement en tournant la bague graduée. Sa grande flexibilité (orientation 035°/rotation 355°) et son excellent rendu des couleurs, supérieur à 95, en font la solution d’éclairage idéale dans les musées, 4 - Le projecteur StyliD d Philips propose trois galeries d’art et magasins angles d’ouverture et un accessoire de luxe ». D’une durée de pour faisceau ovale afin de concentrer la lumière sur les zones requises. vie de 50 000 heures, il réduit les coûts de maintenance. Disponible en rond ou carré, BRA Muse LED 26 watts existe en deux finitions, blanc et noir, et en deux températures de couleur. Chez Philips, Béatrice Buecher, chef de produits luminaires architecturaux intérieurs, présente la gamme LuxSpace. Plutôt dédiée aux musées, elle met en œuvre le réflecteur Perfect accent qui offre une bonne maîtrise de la lumière blanche. « Ce qui veut dire que l’écart chromatique entre les teintes de blanc est quasiment nul, TECHNOLOGIE © Thorn ©Holight Museo Neo-Cut sur rail, autorise des mises Chez Teconex, Fabrice Defaweux, directeur en lumière particulières, pointues et exiexport, constate que « la technologie LED a geantes : expositions de tableaux, œuvres révolutionné la manière dont nous utilisons la d’art, minéraux. Son faisceau est orientable à lumière : elle offre des applications contrôlasouhait, tandis que sa focale est réglable. bles, accordables et intelligentes et laisse L’angle d’ouverture (de 15° à 45°) et la focale augurer d’utilisations novatrices. Dès du projecteur LED Museo Neo-Cut sont réglaaujourd’hui, elle est un choix incontournable ». bles. Il remplit aussi une fonction de cadreur Ainsi, le Pic downlight 21 watts équivaut à une grâce à son jeu de quatre couteaux. Conçu solution classique 36 watts, tandis que le 6 - Procyon de Holight comprend un réflecteur en pour optimiser l’éclairage d’accentuation TecoRound comprend trois versions, compacte aluminium métallisé à facettes sphériques. Faisceau 17, 29 ou 43°. dans les zones d’exposition et fixé sur rail, il (15, 20 et 35 W), carrée (12 W avec un IRC de 80 permet de réaliser des découpes de zones et d’objets modulables ou 90, 25 et 36 W) et ronde. [photo8] tout en évitant l’encastrement. Le projecteur offre également une Philips, de son côté, a étoffé la gamme Coreline avec le modèle véritable mise en ambiance des espaces. 50 watts, gradable, il offre Proset 2, gradable, fixe ou orientable, qui propose un flux lumiun flux lumineux moyen de 2 300 à 2 800 lumens en fonction de l’anneux de 640 lumens et vient de lancer le projecteur pour rail trois gle, une température de couleur de 2 700, 4 000 et allumages EcoStyle, adapté à l’éclairage des petits 5 000 kelvins et un IRC de 85. commerces. Éric Greven, responsable commercial, chez Holight Chun Tia, chef de produits chez EvaLighting, rapexplique que « la marque a innové avec Procyon, un pelle que « les spots TEE et Club remplacent avantout nouveau projecteur pensé et conçu autour de la tageusement les luminaires équipés de lampes aux LED et destiné à l’éclairage d’accentuation dans les iodures métalliques, avec des flux lumineux respeccommerces ». Monté sur rail, il est facilement orientatifs de 2 900 et 2 050 lumens ». ble, et se révèle particulièrement équilibré : le centre de Atelier Sedap, spécialiste des luminaires en plâtre, a gravité se situe toujours sur le même axe vertical, ce développé des encastrés pour sources MR 16 LED qui permet de ne pas forcer sur le rail quelle qu'en soit comme le Tiqal (carré, rond, 30° et double) ou encore l’orientation. Il est disponible en 3 200, 4 000 et 4 500 lm l’IPL 12, plus classique, qui peut recevoir un, deux ou 7 - Le Prospector Led de Thorn, avec trois spots. et avec un IRC dépassant 90. [photo6] 85 et 87 lm/W, constitue une réponse adaptée à l’éclairage d’accentuation Chez iGuzzini, on explique que, pour un éclairage d’acUne alternative à l’halogène centuation, on choisit souvent des projecteurs sur rail dans les magasins ou les musées. et aux iodures métalliques avec faisceau serré, orientables, comme le Palco ou le Les lampes halogènes et aux iodures métalliques ont longtemps Primo Piano qui disposent de plusieurs faisceaux et accessoires résisté aux LED, mais aujourd’hui, la tendance commence à s’inver(volets, filtres) afin de répondre au mieux aux exigences de la muséoser. Josselin Cahn, chef de produits éclairage intérieur, Thorn comgraphie ou de l’agencement de magasins. Toutefois, il n’est pas toumente ce changement : « Les performances des projecteurs LED ont jours possible de travailler avec des rails. Dans les hôtels, notampermis de vaincre les dernières réticences. Le Prospector Led, par ment, il est plus fréquent d’utiliser des encastrés qui s’intègrent faciexemple, avec 85 et 87 lm/W, constitue une excellente réponse pour lement dans les faux plafonds. l’éclairage d’accentuation dans les magasins ou les musées. Il offre Des luminaires qui s’intègrent dans l’architecture une bonne modularité – deux angles d’ouverture de 24 ou 40 degrés, deux températures de couleur, deux IRC, 80 ou 90, deux formes, Imaginé pour les espaces commerciaux, qui nécessitent beaucoup ronde ou carrée –, qui permet au client d’adapter l’éclairage à sa de lumière, l’encastré Pixel Pro [photo9] d’iGuzzini se fond dans le convenance. » [photo7] Prospector Led s’installe sur rail ou patère et décor et sa lumière définit l’espace architectural ; le contrôle therpeut recevoir des filtres de couleur rouge, verte ou bleue pour créer mique est assuré par un dissipateur de chaleur en forme de coquildes éclairages dynamiques. Le Chalice 190 Led, quant à lui, est doté lage : l’élément fonctionnel devient ainsi un élément esthétique. Il de la technologie Tunable White (blanc dynamique) qui permet de utilise des LED dont les flux lumineux vont de 600 à 3 000 lumens. régler la température de couleur de 2 700 à 6 500 kelvins pour créer Le Pixel Pro est disponible en trois dimensions dans la version simdes atmosphères dynamiques. ple et une version multiple, composée d’un à trois groupes optiques, peut être réalisée avec le projecteur corps moyen. Elles sont toutes 9 - Pixel Pro de Massimo Iosa Ghini pour iGuzzini. Le groupe optique est amovible et orientable dans les deux sens : orientation interne jusqu’à 45° et externe jusqu’à 75°. 40 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 © iGuzzini © Teconex 8 - Tous les projecteurs LED sur rail de Teconex utilisent la technologie à lentille Diamant. © Aurora Lighting TECHNOLOGIE © Atelier Sedap 11 - Le spot m10DE™ d’Aurora Lighting utilise l’optique LEDChroic™ imitant en tout point une lampe halogène dichroïque. 10 - Le Micro Blade Cadre d’Atelier Sedap s’intègre discrètement dans les plafonds et les murs (5 cm de profondeur). équipées d’un système de blocage du réglage et d’un élément qui facilite l’orientation de l’appareil. Pour Benoît Bohu, pdg d’Atelier Sedap, « des luminaires qui venaient en applique, nous sommes passés à des appareils qui disparaissent dans l’architecture. Nos produits sont toujours en plâtre, mais avec la technologie LED, nous parvenons à une finition discrète où le matériau des luminaires s’interface avec celui de l’architecture ». Citons notamment le Micro Blade Cadre, profil en plâtre HD à encastrer dans les plafonds et les murs, qui comprend 60 LED par mètre en 3 000 ou 6 000-7 000 kelvins. [photo10] Fruit de l’innovation des équipes Aurora-ABI, le nouveau spot m10DE™ est une solution destinée à répondre aux nouvelles réglementations du bâtiment et construction BBC. Il peut être équipé d’un capuchon d’isolation breveté qui lui permet d’être recouvert de laine de verre, de laine de roche et de tout autre matériau en rouleau. Ce spot, compatible 230 volts, dispose de la technologie IC DE™driver embarquée, ce qui rend son installation très facile pour le professionnel. Le travail de pose est, par ailleurs, simplifié grâce au connecteur rapide FASTFIX™ et aux dimensions compactes du m10DE™ (< 100 mm). [photo11] Enfin, citons le spot à angle ajustable PG350SA de XanLite Pro. Ce spot est équipé d’une lentille réglable brevetée, signée XLT, qu’il suffit de tourner et de positionner sur l’angle désiré : il est ainsi possible d’obtenir un faisceau lumineux de 25, 40 ou 55 degrés. n Isabelle Arnaud (1) Sauf indication contraire, les produits présentés dans cet article offrent deux températures de couleur de 3 000 et 4 000 kelvins. © Arnaud Bouissou/MEDDE-METL DÉVELOPPEMENT DURABLE Charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés En préfiguration du décret qui sera publié en 2014, le plan Bâtiment durable propose aux acteurs du secteur tertiaire de s’engager de manière volontaire dans la rénovation énergétique de leurs bâtiments en devenant signataires de la www.planbatimentdurable.fr. Chaque année, un Français consomme plus d’une tonne d’équivalent pétrole. Avec près de 44 % de la consommation d’énergie finale, le bâtiment est le secteur économique le plus énergivore. Il génère 123 millions de tonnes de CO2 par an, soit près du quart des émissions nationales de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, en application des engagements européens de la France en la matière, le secteur du bâtiment fait l’objet d’un ambitieux programme de réduction des consommations énergétiques : au moins 38 % d’ici à 2020. Cet objectif contribuera à mettre la France sur la trajectoire de son engagement de réduire de 30 % ses consommations d’énergie fossile d’ici à 2030, et de 50 % sa consommation d’énergie à l’horizon 2050. www.planbatimentdurable.fr Le contexte de la charte Dans le cadre de la concertation engagée en vue de préparer le futur décret, Maurice Gauchot, président de CBRE France, a été chargé par Philippe Pelletier, président du plan Bâtiment durable, de rassembler l’ensemble des acteurs du parc tertiaire public et privé afin de présenter des recommandations de nature à contribuer à la rédaction d’un décret d’application. Ainsi, un rapport (www.planbatimentdurable.fr/IMG/pdf/rapport_obligation_renov_ parc_tertiaire_nov_2011.pdf) a été remis aux pouvoirs publics en novembre 2011, qui a donné lieu à l’établissement de la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés. Le 31 octobre 2013, la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement et le ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie ont signé la charte qui s’étendra jusqu’à publication du décret d’application de l’article 3 de la loi du 12 juillet 2010. Celle-ci est désormais ouverte à la signature de tous les acteurs publics et privés du secteur tertiaire désireux d’engager l’amélioration énergétique de leur parc et aux organismes collectifs qui les rassemblent : associations et fédérations qui promeuvent les intérêts d’un métier ou d’un segment particulier du parc (ACR, CINOV Construction, Fedene, syndicat de l’Éclairage, Syntec Ingénierie, entre autres, ont apporté leur soutien à cette démarche). Les engagements des signataires (extraits) Les signataires déclarent s’engager dans la diminution de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés, en particulier de : 42 • mobiliser les leviers principaux d’amélioration de la performance énergétique des immeubles tertiaires : mobilisation des utilisateurs, amélioration de l’exploitation et de la gestion technique, travaux d’aménagement des locaux, de rénovation du bâti et/ou des équipements techniques ; • fixer l’objectif de performances à atteindre en tenant compte du niveau initial du bâtiment considéré et des travaux déjà réalisés, en visant une réduction de la consommation énergétique d’autant plus élevée que la performance de départ est faible ; • apprécier les efforts de réduction de la consommation rendue possible par la coopération de toutes les parties prenantes (propriétaire et occupant), soit immeuble par immeuble, soit en prenant en compte le patrimoine dans son ensemble ; • prendre en compte le caractère rentable et soutenable des investissements réalisés ; • cibler l’effort en écartant du périmètre immobilier concerné certains bâtiments du fait soit de leur surface, soit de leur statut juridique en copropriété, soit de leur destination particulière. Les signataires s’engagent à porter l’effort sur les bâtiments de plus de 1 000 mètres carrés et peuvent, s’ils le souhaitent, prendre en compte les surfaces plus petites. Exemples des dispositifs mis en œuvre (extraits) • Développement des bonnes pratiques des utilisateurs et optimisation de l’exploitation et de la maintenance des sites ; • Développement des modes d’emploi vertueux des immeubles, notamment après chaque campagne de travaux, y compris l’aménagement de locaux ; • Mise en place des plans de progrès pour les grands immeubles (plus de 10 000 m²) décrivant à la fois les actions et les travaux réalisés et à réaliser pour atteindre les objectifs ; • Mise en œuvre des dispositions relatives à l’annexe environnementale au bail, conformément aux dispositions de l’article 8 de la loi du 12 juillet 2010, les objectifs énergétiques de l’annexe environnementale se référant en particulier à celui défini dans la présente charte ; • Conclusion de contrats de performance énergétique ; • Introduction de l’affichage des consommations énergétiques dans les immeubles ; • Développement des labels, certifications et méthodologies associées pour établir et suivre la performance énergétique et environnementale des immeubles existants. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Isabelle Arnaud CHANTIER © Wago L’école d’Ouhans, premier bâtiment à énergie positive du Doubs © Wago Grâce au système de connexion Winsta de Wago Contact mis en œuvre pour le précâblage des 80 luminaires de la nouvelle école primaire publique d’Ouhans, l’installateur électrique, la société Boitelec, a réalisé une économie substantielle d’une quarantaine d’heures. Entre Besançon et Pontarlier, dans le Doubs, en Franche-Comté, Ouhans se situe à la source de la Loue (en fait, une résurgence du Doubs !) qui jaillit en cascade dans un imposant cirque rocheux… Ses 376 habitants sont appelés les Loups blancs et les Louves blanches… Une appellation qui reste toutefois un peu confuse. Toute l’histoire reposerait sur la source de la Loue : du fait de son impétuosité, elle aurait été baptisée « la louve ». Puis, au fil du temps, perdant peut-être de son ardeur, la rivière aurait également perdu le « v » de son nom… « Après un appel d’offres, nous sommes intervenus dans l’école d’Ouhans, où s’est concrétisé le regroupement scolaire de quatre communes : Ouhans, Aubonne à 4,9 kilomètres, Saint-Gorgon-Main à 3,5 kilomètres, et Renédale à 4 kilomètres. Celui-ci avait été encouragé par le syndicat intercommunal », nous confie Pierre-Alain Hadjeb, chargé d’affaires Électricité chez Boitelec. « Dans le département du Doubs, c’est la première réalisation d’un bâtiment public BBC, conforme RT 2012. D’une superficie de 1 500 mètres carrés, il est le premier à être totalement passif : sa déperdition thermique est équivalente à celle d’une feuille A4 ! » Ce bâtiment est composé de six salles de cours, d’un réfectoire, d’une salle périscolaire où les enfants sont accueillis à l’ouverture de l’école, d’une bibliothèque et d’une salle de motricité qui permet aux jeunes de pratiquer leurs sports favoris. Sur le plan énergétique, il comLe précâblage des luminaires porte des panneaux photovoltaïques (16 kW) intégrés au bâti, une toiture végétalisée qui participe à une bien meilleure étanchéité thermique et une ossature en bois avec isolation en paille. La dalle en béton radié est, quant à elle, issue de composants recyclés en verre. Neuf mois de chantier, de décembre 2012 à septembre 2013 « La société Boitelec a été retenue pour le lot Électricité », nous confie Thierry Favreau, ingénieur technico-commercial chez Wago Contact. « Pour ce chantier, Pierre-Alain Hadjeb a décidé d’utiliser le précâblage pour luminaires de la série Winsta de Wago. Ceux-ci sont ainsi arrivés précâblés : il n’y avait plus qu’à les raccorder. » L’objectif était de gagner du temps sur le câblage et sur la mise en route de l’installation, mais aussi demain, quand sonnera l’heure de la maintenance. « Ce principe est encore plus flagrant si les luminaires à 44 économie d’énergie arrivent directement équipés. Un appel téléphonique au fabricant de lumiPierre-Alain Hadjeb, naires a suffi pour s’assurer de chargé d’affaires chez Boitelec leur compatibilité avec les connecteurs. » Le choix de Boitelec s’est orienté vers les luminaires Sylvania (80 luminaires au total) de la gamme Rana 1092, caractérisés par « un très bon rendement lumineux et une excellente répartition de la lumière », selon Pierre-Alain Hadjeb. L’installation est équipée d’une variation d’éclairage des pièces principales en fonction de l’apport de luminosité extérieure et de l’utilisation des luminaires, tous dimmables. En l’occurrence, une variation 1-10 V autorisant à n’utiliser qu’un seul câble à cinq conducteurs. Tout se gère automatiquement, grâce aux détecteurs de mouvement « deux zones » prescrits dans le cahier des charges. Il s’agit de ceux de BEG, les Luxomat PD-4-M Duo, qui adaptent la consommation d’énergie aux besoins. « Comparé à un câblage traditionnel, le gain de temps réalisé a été en fait bien supérieur aux 50 % annoncés par le responsable commercial Wago », annonce Pierre-Alain Hadjeb, qui chiffre ce gain de temps à une demi-heure par luminaire câblé. « De plus, le bureau d’études de Wago a réalisé le chiffrage directement sur plan, ce qui a considérablement simplifié l’étude et garantit la bonne quantité de cordons et de tés de raccordement pour l’ensemble du bâtiment. » À l’évidence, cette première réalisation de Boitelec en Winsta en appelle d’autres avec, pourquoi pas, l’intégration probable de la GTB Wago, y compris le calcul et le contrôle de la consommation. n Jean-Claude Festinger Boitelec SARL d’une dizaine de personnes fondée voici huit ans à Pontarlier par Stéphane Boitel, son gérant, la société Boitelec intervient dans un rayon de 40 kilomètres autour de son siège pour tous travaux d’électricité, d’automatisme et de chauffage, aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels, pour la mise en place d’installations photovoltaïques sur l’habitat ou le tertiaire, ainsi que pour l’installation d’alarmes, de surveillance, de détection de fumée et de mouvements. Elle réalise en outre des travaux d’entretien industriel. www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 © Boitelec L’école communale d’Ouhans CHANTIER © Vacon Cogénération « Biomasse Tour » : Vacon équipe l’ensemble des fonctions de variation de vitesse À partir d’une seule famille de variateurs, notamment rompus en standard à la problématique des harmoniques, Vacon répond à la totalité des besoins d’une usine de cogénération. Explications. Dans le cadre d’une centrale de production d’électricité, le principe de la cogénération permet de valoriser jusqu’à 40 % d’énergie supplémentaire comparativement à une turbine sans soutirage de vapeur pour applications thermiques. Le projet de cogénération Biomasse Tour, répond directement à un appel d’offres, CRE3, lancé par les pouvoirs publics. L’usine entre actuellement en exploitation. Une chaudière alimentée en plaquettes forestières (bois déchiqueté) produit de la vapeur envoyée dans une turbine couplée à un alternateur. Un soutirage de vapeur au niveau de la turbine permet d’alimenter en énergie le réseau de chauffage urbain de Tour. L’ensemble délivre jusqu’à 7,5 MW électriques et 17 MW thermiques. Variation sur thème des auxiliaires gamme NXP intègrent en standard des selfs de protection contre les émissions d’harmoniques. Sans cette caractéristique, l’équipement actif de tête aurait nécessité une capacité de filtrage supérieure. Pascal Paucod, ingénieur des ventes chez Vacon : « Dès la phase d’avant-projet, nous avons réalisé des simulations d’harmoniques sur le réseau avec nos variateurs. Ces essais ont permis à l’installateur de prédéfinir la meilleure solution technico-économique pour atteindre les objectifs de taux de distorsion mentionnés au cahier des charges. » Suivi dans la continuité Cyrille Pilven, technicien d’affaires chez Actemium Brest : « C’est le premier projet que nous réalisons avec Vacon. En matière de variation de vitesse, je dois dire que nous apprécions d’être accompagnés du point de vue commercial et technique, tout comme pour la mise en service. Chez Actemium, nous avons la fibre technique. Chacun de nous peut dérouler un projet depuis le chiffrage et jusqu’à la réception, en passant par les études et le suivi technique. Les interlocuteurs rencontrés chez Vacon présentent le même profil. C’est important pour le bon déroulement du projet. Côté produits, le fait Cyrille Pilven, Actemium : « Concernant la mise qu’une seule gamme couvre tous nos besoins en œuvre du raccordement électrique facilite grandement l’approche. Des produits qui de puissance entre les variateurs et les moteurs, embarquent la fonction de sécurité STO Vacon préconise l’utilisation de câbles blindés. Comme l’architecture du bâtiment ne nous [N.D.L.R. : Safe Torque Off] sur toute la gamme, permettait pas de cheminement séparé là aussi nous apprécions ! » © Vacon Autour de la chaudière et de la turbine, de nombreux équipements auxiliaires participent à l’automatisation et à la régulation du processus : réguler un débit de pompe, faire varier la vitesse d’alimentation en plaquettes de la chaudière en fonction de la qualité du combustible… « Ces fonctions sont critiques, explique Éric Jamin, responsable du site pour Dalkia Atlantique (maître d’ouvrage). Cet hiver, nous réceptionnerons quotidiennement de 14 à 18 camions de 24 tonnes de plaquettes ! Et aucun auxiliaire ne devra défaillir, notamment pour une raison financière : l’entrée en production de notre chaudière fioul de secours ne permet pas de en fourreaux, nous avons donc fait le choix, produire une “énergie verte” donnant droit à un pour le respect des exigences CEM (comptabilité Mise en service accompagnée taux de TVA réduit au bénéfice de l’exploitant du électromagnétique), d’utiliser du câble blindé tel que préconisé. » réseau de chaleur. » « Pour la programmation et la mise en service, Le site comprend ainsi 29 variateurs de vitesse Vacon nous a accompagnés avec une grande réactivité, notamdédiés à des moteurs allant de 0,75 à 250 kW. Et Éric Jamin ment en période estivale, souligne Cyrille Pilven d’Actemium d’ajouter : « Nous exploitons un site similaire à Rennes, égaleBrest. En effet, afin que le chaudiériste réalise ses essais, les prement équipé de solutions de variation de vitesse Vacon. Nous miers variateurs devaient être opérationnels rapidement. Le lot devrions ainsi mutualiser une partie du stock de pièces de initial a donc été mis en route par l’interlocuteur Vacon, accomparechange, notamment pour les plus gros variateurs. » gné sur site de nos techniciens. À cette occasion, Vacon a également réalisé une formation auprès de l’exploitant. » Courants harmoniques maîtrisés Sur les autres lots, forts de cette première expérience, nous avons effectué nous-mêmes les mises en route, avec parfois un soutien En lien avec les exigences d’EDF en matière d’injection de courant téléphonique de Vacon et des échanges de fichiers. n sur le réseau, Dalkia a équipé l’usine de filtres actifs en tête de réseau. Il s’agit de respecter un cahier des charges spécifique pour Michel Laurent les producteurs d’électricité. Les 29 variateurs Vacon de la 46 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Aspirer sans avoir à débrancher le flexible à commande électrique © Générale d’Aspiration PRODUITS ET NOUVEAUTÉS L’aspiration centralisée, c’est aussi pour la rénovation ! © Générale d’Aspiration Sans fil ni traîneau, l’aspiration centralisée, source de confort, de puissance et d’hygiène, n’est pas réservée au résidentiel neuf. Elle s’adapte également à la rénovation. prises et la centrale… donc, pas de fils électriques à tirer ! Un simple té de dérivation suffit pour raccorder le boîtier de commande au réseau d’aspiration. Dès lors, pour la mise en route à distance de la centrale d’aspiration, il suffit d’agiter le flexible : cela provoque une onde sonore spécifique qui se propage tout le long de la tuyauterie, avant d’être captée par l’élément sensible (un microphone) contenu dans le boîtier Sonis positionné à proximité de la centrale d’aspiration. À l’opposé, l’interruption du débit, commandée à la poignée ou par la fermeture de la prise, provoque l’arrêt de la centrale. L’aspiration centralisée avec sa commande Sonis Adieu poussière, pollen, acariens, bactéries, poils et cheveux ! Avec l’aspiration centralisée, les particules sont totalement aspirées et évacuées vers la centrale, dans un silence parfait. Très en vogue dans les pays nordiques, l’aspiration centralisée s’impose à présent en France : elle permet d’éviter de traîner un aspirateur. Un long flexible se branche sur des prises d’aspiration reliées à une centrale cachée dans la cave ou le garage. Fabrice Martins, électricien, cogérant de la société Absolu Services, précise : « Générale d’Aspiration a conçu un système complet qui permet d’adapter la centralisation à la rénovation. » Tout pour l’aspiration centralisée dans le résidentiel © J-C.F. C’est une gamme complète de centrales adaptées à la superficie de l’habitat qui est proposée par Générale d’Aspiration, depuis le modèle GA130, de puissance électrique égale à 1 400 W, caractérisé par un débit maximal de 50 dm3/s, une dépression maximale de 29 kPa et une efficacité d’aspiration (équivalant à la puissance utile de l’aspirateur) de 490 W, jusqu’au modèle GA600 de 2 280 W, d’un débit maximal de 60 dm3/s, d’une dépression maximale de 38 kPa et d’une efficacité d’aspiration de 760 W. Des modèles qui font usage d’un moteur électrique de type thru flow (moteur à refroidissement direct par l’air Pour la rénovation de l’habitat existant aspiré, plus silencieux, plus résistant dans le temps, autorisant un De multiples solutions techniques sont prévues pour réussir l’instalmeilleur refroidissement que le moteur by-pass). Destinés à l’habitat lation des conduits d’aspiration dans l’habitat existant, rapidement, en résidentiel, ces modèles sont particulièrement silencieux, puisque toute discrétion, sans avoir à tout casser : il suffit leur niveau sonore est compris entre 61 dB (A) et 66 dB (A). d’utiliser judicieusement les moindres recoins (le Un nouveau modèle fait son apparition dans les studios : le fond d’un meuble de cuisine, les placards), de faire GA Compact, qui offre une efficacité d’aspiration maximale disparaître le conduit derrière la gaine technique de 450 W. À noter que Générale d’Aspiration propose égades w.-c., d’habiller le conduit traversant verticalelement le système d’aspiration centralisée GA Pro, spéciament une pièce pour rejoindre l’étage supérieur par lement dédié au secteur professionnel (hôtels, banques, une gaine technique dans la teinte du décor, de faire centres hospitaliers…). circuler les conduits dans les combles ou le faux Chaque centrale peut fonctionner en mode hybride avec plafond, ou d’utiliser une goulotte spécifique en PVC sac en microfibres de 10 litres pour filtrer efficacement pour cacher les passages apparents… les micropoussières ou sans sac. Diverses prises sont proposées pour raccorder le La centrale est livrée avec de multiples accessoires : flexible d’aspiration au réseau de conduits : prise flexibles souples standards ou à commande électrique de sol (pour les maisons avec sous-sol), prise de (indispensable pour se déplacer sans débrancher le flexiservice (dans le garage ou le cellier), prise plinthe ble), canne télescopique, brosses diverses et variées. ramasse-miettes (sous un meuble de cuisine), « L’installateur dispose par ailleurs d’une diversité de Fabrice Martins, prise décorative Initia™, qui se pare d’un enjoliveur conduits rigides faciles à monter (sans colle) pour constiélectricien interchangeable, prise murale en harmonie avec tuer le réseau d’aspiration au travers de l’habitat : éléles prises électriques de l’habitat (Legrand propose les prises ments droits, coudes, tés, note Fabrice Martins, ainsi qu’un conduit Celiane™, avec un choix de plus de 30 couleurs différentes). semi-rigide pour passer partout, dans les endroits exigus, comme Autre atout de cette centrale d’aspiration : elle est susceptible de foncen extérieur pour les maisons sans sous-sol ou sans possibilité de tionner avec fil (chaque prise est raccordée à la centrale) ou bien sans passage en intérieur. » n fil, grâce à la commande Sonis qui s’avère parfaitement adaptée aux Jean-Claude Festinger exigences de la rénovation : plus besoin de liaison filaire entre les 48 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 © HellermannTyton PRODUITS ET NOUVEAUTÉS HellermannTyton - Panel Plates : l’alternative aux étiquettes gravées HellermannTyton lance sur le marché français une solution d’impression permettant de remplacer avantageusement, et à la demande, les étiquettes bicouches destinées à la gravure. Un procédé rapide © HellermannTyton Très largement utilisée pour renseigner coffrets, tableaux électriques et équipements, l’étiquette bicouches gravée rigide nécessite généralement le recours à un sous-traitant spécialisé. D’où la question du coût et des délais de réalisation. Par ailleurs, un équipement de gravure pouvant être utilisé en interne induit une action mécanique d’enlèvement de matière et produit des copeaux ainsi qu’une fine poussière indésirable. Afin d’apporter une réponse à ces différents points, en novembre 2013, HellermannTyton introduit sur le marché français une solution d’impression par transfert thermique sur imprimante standard, comprenant l’imprimante, le logiciel de gestion des impressions, les étiquettes Panel Plates et les rubans d’imprimante. Alors que la gravure des étiquettes rigides s’effectue en moyenne à une vitesse de trois millimètres/seconde, l’impression des étiquettes Panel Plates se déroule quinze fois plus rapidement, à une vitesse de l’ordre de 50 millimètres/seconde. La précision du procédé permet d’imprimer des textes, mais aussi des logos ou encore des codes à barres et des QR codes. Souples et résistantes Les étiquettes Panel Plates disposent de coins arrondis pour éviter tout amorçage de décollement. Réalisées en mousse compensée très dense et d’une épaisseur d’environ 8/10e, elles restent souples afin d’épouser la forme du support. Autocollantes sur tout type de support propre et dégraissé, elles résistent aussi bien à l’épreuve du temps, à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments. Le niveau d’agressivité de l’ambiance (UV, agressions physiques…) conditionne cependant le choix du ruban d’impression par transfert thermique. Par exemple, un ruban TT822OUT sera plus adapté à la réalisation d’étiquettes pour utilisation intérieure, tandis que la référence TT122OUT sera recommandée pour résister particulièrement aux rayonnements UV. Les étiquettes sont livrées en rouleaux et couvrent une plage dimensionnelle qui s’étend de 7 x 13 mm à 70 x 100 mm. Il en existe des blanches ou argentées (autres coloris sur demande) et des couleurs d’impression variées : noir, rouge, vert, bleu, blanc… n APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Nouvelle génération de goulottes métalliques chez SIB © J-C.F. Une nouvelle génération de goulottes métalliques fait son apparition chez SIB. Des goulottes simples et doubles, de 60 et de 80 millimètres de profondeur, en version toute hauteur ou mi-hauteur. Une génération offerte via la distribution et qui est appelée à couvrir 80 % des besoins domestiques. Olivier Bourgard, directeur industriel chez SIB À l’évidence, les installateurs s’orientent de plus en plus souvent vers la goulotte au détriment des bacs et coffrets. Il est vrai que l’amendement A3 de la loi handicap du 11 février 2005 et la norme NF C 15100 exigent l’accessibilité du sol au plafond pour faciliter le tirage ultérieur de câbles. Dans ce contexte, les produits pour GTL (gaine technique logement) du type bacs et coffrets, toujours commercialisés, requièrent l’ajout de trappes de visite pour satisfaire à ces nouvelles exigences. Selon Olivier Bourgard, directeur industriel chez SIB : « Nous commercialisons depuis longtemps des portes et trappes de visite qui facilitent l’accessibilité et rendent possible le câblage ultérieur. » Il n’empêche que SIB a décidé d’aller plus loin, d’offrir une solution performante et d’éviter à sa clientèle la mise en œuvre de porte(s) de visite : à partir de janvier 2014, SIB va commercialiser des goulottes métalliques de nouvelle génération. La nouvelle gamme de goulottes métalliques SIB © SIB Deux goulottes vont être proposées : • une goulotte simple qui s’apparente au bac. Elle est destinée aux logements de superficie petite ou moyenne (jusqu’à 70 mètres carrés) ; • une goulotte double, dès lors que l’on a davantage de matériel électrique à y installer. « Nous proposerons des goulottes de 60 millimètres de profondeur susceptibles d’être intégrées dans un placard dédié, précise Olivier Bourgard. Compte tenu de la profondeur de l’appareillage modulaire, cette installation répondra parfaitement aux exigences de la norme NF C 15100 pour laquelle les dimensions minimales intérieures de la gaine technique logement sont de 600 millimètres en largeur et 200 millimètres en profondeur. » En zone pavillonnaire, cette gaine technique est généralement placée dans le garage, là où, pour se donner davantage d’aisance, on préfère souvent disposer d’une goulotte de plus grande profondeur (80 millimètres) : celle-ci sera disponible dès janvier 2014. Une variante concerne les radiateurs électriques dont l’alimentation s’effectue par le bas. Or, force est de constater qu’il existe de moins en moins d’installations de chauffage électrique : les câbles arrivent à la gaine technique par le haut. Dès lors, deux versions de goulotte simple et de goulotte double vont cohabiter dans l’offre SIB : 50 • l’une, dite « toute hauteur », du sol au plafond, est dédiée aux installations comportant encore des radiateurs électriques : elle permet d’intégrer les câbles arrivant par le bas ; • l’autre correspond à la goulotte « mi-hauteur » : elle part du plafond et descend jusqu’à environ 1 mètre du sol. Les éléments constitutifs des goulottes Olivier Bourgard poursuit : « SIB n’a pas voulu perturber ses clients et a préféré rester fidèle aux caractéristiques techniques de ses produits préexistants de façon à ce que l’acheteur n’ait pas à s’interroger sur les dimensions utiles des goulottes lorsqu’il les compare à celles des coffrets. » Les goulottes métalliques comportent à cet effet quatre éléments : 1) La partie centrale, qui accueille l’intégralité de l’appareillage modulaire, la platine de comptage, l’appareil général de commande et de protection (AGCP), etc. 2) La partie supérieure, qui est coulissante et permet ainsi d’adapter la hauteur de la goulotte à la hauteur du plafond (réglage de ±100 millimètres par rapport à la hauteur moyenne de plafond de 2,50 mètres), 3) La partie basse de la goulotte « toute hauteur », qui est également réglable selon un système gigogne, partie haute et partie basse coulissant toutes deux sur la partie centrale. La partie basse comporte en outre une trappe de visite pour que l’organisme de contrôle puisse vérifier la qualité de la mise à la terre. 4) Deux éléments qui seront systématiquement livrés pour habiller la partie supérieure de la goulotte : • le cornet d’épanouissement pour élargir la section de la goulotte au droit du plafond lorsque les gaines arrivent toutes par le haut et que la section de la goulotte ne peut accueillir tous les conduits. Cet élément masque le trou nécessaire au passage de câbles, notamment lorsque la pose s’effectue dans un garage ; • un élément spécifique appelé « plafonnier » pour les logements dont les goulottes sont intégrées dans le placard technique. Il autorisera l’obturation de la partie supérieure du placard pour obtenir un rendu esthétique parfait. Enfin, tous les éléments des goulottes SIB, y compris les cornières de séparation courants forts/courants faibles, seront munis de mise à la terre pour garantir la conformité totale de l’installation. n www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 Jean-Claude Festinger Aiphone - Avec le nouveau kit vidéo JO écran 7’’, l’efficacité et la tranquillité sont au rendez-vous Spécialiste du kit vidéo écran LCD 7² pour le résidentiel, Aiphone lance un nouveau kit vidéo, le JO, qui offre les fonctions essentielles pour sécuriser la maison en toute tranquillité. Un produit qui s’installe rapidement et s’utilise facilement : écran LCD 7’’, touches sensitives, mains libres, extraplat, platine de rue ultra résistante… Le JO est un kit vidéo accessible en termes de prix, qui offre la fiabilité Aiphone et bénéficie de la garantie Triple A (Assistance, Assurance, Avantage). Le kit vidéo JO dans le détail : - moniteur vidéo couleur écran LCD 7’’ (JO1MD) ; - extraplat (2,1 cm) en ABS blanc ; - mains libres ; - touches sensitives à côté de l’écran ; - pictogrammes facilement identifiables : ouverture de porte, conversation (prise de parole et raccrochage). Pré réglages d’origine : Ajustement du contre-jour (jour et nuit) Contrôle du volume d‘écoute Possibilité d’ajouter un poste secondaire en option (JO1FD) Deux platines extérieures sont proposées au choix : une platine saillie (JODV) et une encastrée (JODVF). Ces deux platines affichent un indice de protection et de chocs élevés : IP 54 pour la résistance à la poussière et à l’eau et IK 08 pour les chocs. De nombreux accessoires complètent la gamme : adaptation façade Inox avec clavier rétro-éclairé 100 codes, boîtier d’angle, clavier saillie, extension d’appel… Un rapport qualité/prix attractif - Kit JOS1V (130400) avec platine en saillie : 855 € TTC + 1, 20 € TTC d’écotaxe ; - Kit JOS1F (130401) avec platine encastrée : 855 € TTC + 1, 20 € TTC d’écotaxe. Dans le cadre de sa politique de qualité et de service, la société Aiphone propose, la garantie Triple A - assistance, assurance, avantage. La garantie Triple A concerne exclusivement les kits vidéo résidentiels et offre cinq ans de garantie, l’échange à neuf pendant un an, en cas de dysfonctionnement et une assistance téléphonique avec une ligne dédiée. Toutes les informations sur le site internet http://triplea.aiphone.fr (compatible tablette et smartphone). n COURANTS FAIBLES © Aiphone PRODUITS ET NOUVEAUTÉS PRODUITS ET NOUVEAUTÉS © PM Plastic Materials PM Plastic Materials : une nouvelle ligne de manchons pour gaines En cohérence avec son offre de gaines sans halogènes, PM Plastic Materials introduit la nouvelle famille de manchons de raccordement à valeur ajoutée, PM Block. Objectif : gagner du temps au montage et s’assurer de la qualité de l’assemblage, c’est-à-dire de la bonne tenue de l’ensemble gaines et manchon. © PM Plastic Materials Les manchons pour gaines PM Block de PM Plastic Materials (également utilisables pour tubes IRL) permettent à l’installateur de visualiser l’insertion du tube et d’assurer l’étanchéité du raccordement. conique du manchon assure une protection d’étanchéité IP65. D’où une jonction sûre des gaines ICTA, mais aussi des tubes rigides IRL. Sans pour autant recourir à des techniques hasardeuses et chronophages, en mettant un adhésif pour solidariser gaine et manchon par exemple, l’installateur a ici l’assurance d’une liaison sûre, verrouillée et non démontable, avant de couler une dalle. Vérification en un coup d’œil PM Plastic Materials, spécialiste à l’échelle européenne de la production de tubes et de raccords en plastique pour les installations électriques, présente un nouvel accessoire. Il s’agit d’un manchon sans composants halogénés, facile à utiliser et conçu pour offrir une résistance mécanique élevée. À l’origine de ce développement, PM entend simplifier et accélérer le travail des installateurs en étant attentif à leurs besoins. La gamme PM Block, nouvelle famille de raccords pour gaines (également utilisable pour les tubes rigides IRL), permet dans ce contexte de rendre fiables et de sécuriser les installations. Michel Laurent Sans halogènes Matteo Maffioli, responsable export France chez PM : « Aujourd’hui, force est de constater que les manchons les plus utilisés sur le marché sont en PVC. Ces accessoires s’avèrent cependant toxiques pour l’homme et nocifs pour l’environnement en cas d’incendie. » Ces manchons sont utilisés lors de la réalisation des installations pour connecter des gaines en polypropylène (gaine ICTA), gaines à faible émission de fumée et à zéro émission de gaz halogéné. Il est évident que l’utilisation de raccords en PVC affecterait ici la sécurité du système de jonction. Un accessoire étanche Lorsque les gaines sont posées en dalle, avant coulage du béton, il est essentiel que l’étanchéité du joint soit sûre. À ce titre, les manchons standards, étanches IP40 et IP44 par exemple, ne sont pas adaptés à ce type d’utilisation. Une fois reliés aux tubes, ils ne permettent pas de vérifier la jonction et donc d’évaluer la sécurité de l’installation. Étanche IP65, l’accessoire PM Block interdit quant à lui toute pénétration de béton ou de corps étranger dans la gaine. L’intérêt du clip métallique Pour répondre aux besoins d’installations de qualité, PM Plastic Materials a lancé des raccords coniques en polypropylène écologique pourvus de clips métalliques. Le clip assure une capacité mécanique de résistance à la traction supérieure à 20 daN, tandis que la forme 52 À chaque diamètre de manchon correspond un code couleur. Une large gamme d’accessoires … … pour tubes et gaines PM Plastic Materials diffuse en France une large gamme d’accessoires pour ses tubes IRL (rigides) en PVC. Il s’agit de manchons, de coudes à 90°, d’équerres ou de tés. Chacun de ces accessoires est étanche IP40 et auto-extinguible. La gamme existe pour des diamètres allant de 16 à 50 millimètres et demeure disponible selon un RAL identique à celui du tube (7035). De nombreux accessoires de fixation complètent les solutions de raccordement : clips standards, clips à cheville, clips à collier… L’offre d’accessoires de raccordement pour les tubes IRL sans halogènes correspond à la gamme PM Smart. Ces composants conçus sans halogènes, à l’image des tubes, offrent une étanchéité IP66 ou IP67. www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 © PM Plastic Materials Plus aucun doute sur la bonne insertion du tube ! De plus, afin d’offrir à l’installateur la possibilité de vérifier visuellement la bonne jonction entre gaines ou conduits, PM propose des manchons entièrement transparents. Dans le but d’optimiser le temps et de permettre à l’installateur d’identifier en un coup d’œil le diamètre de montage dont il a besoin, les raccords PM Block sont réalisés dans des couleurs différentes, une par diamètre. Par exemple, le manchon d’un diamètre de 20 millimètres est blanc translucide, tandis que celui de diamètre de 25 millimètres est translucide orange et celui de diamètre de 32 millimètres, vert translucide… La gamme PM Block couvre l’ensemble des diamètres de gaines et de tubes du diamètre de 16 au diamètre de 50 millimètres. Les manchons sont emballés par diamètre dans des sachets en PE transparent, que l’utilisateur peut refermer après la première ouverture. Ces accessoires sont disponibles auprès des distributeurs depuis fin novembre 2013. n PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Chauvin-Arnoux - LOCAT-N, le localisateur de câbles et de conduits métalliques Le C.A 6681 LOCAT-N de chauvin Arnoux, localisateur de câbles et de conduits métalliques, est parfaitement adapté à la rénovation de l’habitat, à la maintenance des bâtiments et aux interventions après un sinistre. LOCAT-N, l’instrument indispensable sur le terrain pour applications multiples : © Chauvin-Arnouxx Pour les artisans électriciens ou chauffagistes, les plombiers ou spécialistes des installations de télécommunication, le LOCAT-N convient à toutes les configurations, sous tension et hors tension. Il localise les conducteurs métalliques câbles électriques ou de télécommunications, les tuyaux métalliques, et même les défauts sur une installation (court-circuit, coupure…). Composé d’un émetteur et d’un récepteur, dotés chacun d’un grand afficheur LCD, le LOCAT-N utilise la technologie numérique, qui lui confère une immunité maximale aux perturbations. La détection est ainsi optimisée et fiable. Le LOCAT-N indique sous forme numérique, visuelle et sonore la présence des câbles ou conduits pour un suivi intuitif de la trace. Le réglage automatique ou manuel de la sensibilité de réception permet d’affiner la détection. Une puissante lampe torche est intégrée à chacun des éléments pour offrir une excellente visibilité en toute circonstance. Ergonomiques, ils sont légers et livrés complets avec des accessoires pratiques pour les mesures en direct sur les luminaires à douille ou à baïonnette, ou les prises secteur. Electricité : > Repérer un fusible, un disjoncteur… > Suivre le câble dans un mur ; > Déterminer l’emplacement d’une coupure dans le circuit ; > Localiser un court-circuit ; > Repérer les passages des câbles dans une maison ; > Repérer des conducteurs enterrés. Plomberie/chauffage : > Repérer les canalisations (cuivre, acier) ; > Suivre une canalisation plastique. Télécom : > Repérage de câble ; > Discrimination d’une paire dans un toron. n MESURES / OUTILLAGES PRODUITS ET NOUVEAUTÉS © Gewiss Les bornes à ressort permettent de réduire de moitié la durée nécessaire au câblage. © Gewiss Fiches et prises Gewiss IEC 309 HP : à la fois IP 68 et IP 69 Pratique, le couvercle de protection s’ouvre d’une seule main ! Gewiss renouvelle son offre de fiches et de prises mobiles droites ainsi que de socles de prise à encastrer, avec un élargissement de gamme correspondant à 150 % de références supplémentaires. Présentée au début de novembre à l’occasion du salon Interclima + elec, la gamme de prises et de fiches industrielles IEC 309 HP répond à deux indices de protection complémentaire. La nouvelle gamme de prises et fiches IEC 309 HP de Gewiss, constitue la première et unique gamme dans la filière électrique à satisfaire à deux indices de protection complémentaires, IP 68 et IP 69, en plus des indices de protection IP 44 et IP 67. Rappelons que l’IP 68 correspond à une résistance à l’immersion profonde et prolongée du produit, (2 bars ou 20 mètres de profondeur pendant une durée de six heures). L’indice IP 69 correspond quant à lui à une résistance au jet d’eau haute pression à haute température (de 14 à 16 litres par minute sous une pression de 80 à 100 bars, à une température de 80 °C). 444 références au choix Pourvue de cette caractéristique d’étanchéité, la gamme IEC 309 HP (HP pour haute performance) affiche une intensité nominale de 16 ou de 32 ampères. Elle est disponible avec connexion à vis ou connexion rapide par bornes à ressort et ne comprend pas moins de 444 références, contre 178 pour l’offre actuelle. Assemblage rapide La gamme IEC 309 HP fait l’objet d’un système breveté permettant un assemblage rapide, fiable et sécurisé du corps et de la poignée : Safe-Lock. Ce système breveté Gewiss est commun à toutes les versions IEC 309 HP mobiles, protégées en IP 44 et étanches IP 66/67. L’assemblage du corps et de la poignée s’effectue par rotation d’un quart de tour. L’alignement entre corps et poignée se repère à l’aide de flèches. Puis, au moment de l’assemblage, un clic sonore confirme le verrouillage. Enfin, une vis de sécurité à un quart de tour verrouille l’assemblage corps/poignée. L’ensemble permet une ouverture/fermeture rapide en utilisant simplement un tournevis plat. De plus, la qualité du matériau utilisé autorise de nombreuses manœuvres répétées sans détérioration. Plusieurs astuces… Ergonomique, le couvercle assure une ouverture facile. Il peut d’ailleurs être maintenu en position ouverte d’une seule main. Le design des nouvelles fiches et prises de 16 et 32 ampères a été coordonné à celui des fiches et prises 63 et 125 ampères. On remarquera la présence d’un anneau d’accrochage sur la poignée de chaque prise et fiche mobile, afin de mieux gérer le maintien d’un assemblage de prise. Utilisé sur les versions protégées et étanches, un nouveau presse-étoupe verrouille fermement le câble et permet de garantir l’indice de protection annoncé. Ce presse-étoupe garantit une haute résistance aux vibrations et aux contraintes mécaniques : pas de 54 dévissage accidentel. La bague de serrage est, quant à elle, imperdable, même totalement dévissée. Les prises sont toutes emballées individuellement. Versions à câblage rapide Proposées en version à câblage rapide (technologie qui convient à tous types de fils), les prises et fiches intègrent des bornes à ressort compatibles avec des intensités nominales de 16 ou 32 ampères. Grâce au repérage couleur des pôles sur les leviers de connexion, il n’y a pas d’erreur possible lors du câblage. Gewiss estime à 50 % le gain de temps lors du câblage, sachant que, de plus, l’assemblage ne nécessite aucune maintenance. Versions à vis Fiches et bornes sont prêtes à l’emploi : toutes les vis sont orientées dans la même direction, les vis de câblages sont desserrées et munies d’un frein filet. La tête de vis à empreinte PH2 accepte les tournevis à lame plate ou cruciforme. Côté sécurité électrique : la borne de terre est relevée par rapport aux autres bornes afin d’éviter un choc électrique en cas d’arrachement accidentel du câble de connexion. Dans ce cas-là, le fil de terre serait le dernier à se rompre. Sécurité de l’opérateur : la lame du tournevis est enfermée à l’intérieur de la cage, protégeant les mains du câbleur en cas de glissement soudain et accidentel du tournevis. Sécurité de la connexion : chaque borne des prises et fiches 32 ampères est équipée de deux vis de serrage pour assurer fiabilité et sûreté dans le temps du raccordement électrique. n Michel Laurent Anticorrosion et sans halogène Au-delà des standards du marché, les références de la gamme IEC 309 HP offrent une haute résistance aux contraintes mécaniques, y compris à basse température. Les contacts mâles et femelles nickelés garantissent la qualité de connexion pour des éléments sensibles à la corrosion, notamment dans des conditions d’exploitation extrêmes (installations maritimes, présence d’agents agressifs…). Les matériaux employés sont sans halogène, selon la norme EN50267-2-2, afin d’assurer la sécurité les personnes en cas d’incendie. www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Complétant sa gamme d’interrupteur automatique INDOOR, B.E.G. lance son premier détecteur de présence LUXOMAT® IS140-L19 TOUT-en-UN pour montage encastré mural en remplacement d’interrupteurs conventionnels. Equipé de 3 LED’s blanches à l’aplomb de son BP, plusieurs scénarios sont possibles car cet inter/BP peut travailler en mode semi-automatique, automatique, couloir ou esclave.. Un exemple simple en choisissant le mode semi-automatique Si la luminosité est inférieure au seuil choisi : Lorsqu’ aucun mouvement n’est détecté le produit est en mode veilleuse et fonctionne sur une seule LED Lorsqu’un mouvement est détecté le produit passe en mode balisage et fonctionne sur l’ensemble de ses 3 LED’s Si la luminosité du mode balisage est insuffisante, un appui court sur le BP enclenche les sources raccordées au détecteur (2 300 W maxi) en mode éclairage automatique avec contrôle permanent de la luminosité. Lorsqu’il n’y a plus de détection le produit après sa temporisation d’inertie repasse dans son mode veilleuse . Si la luminosité est supérieure au seuil choisi : Les modes veilleuse et balisage sont éteints Un appui court sur le BP enclenche l’éclairage forcé pour une durée maximum de 15min. La luminosité des LED’s blanches des modes veilleuse et balisage est entièrement réglable. Le mode veilleuse peut être réglé de façon permanente E ou de quinze secondes à trente minutes. Chaque mode balisage et éclairage peut être réglée indépendamment en temporisation d’inertie de quinze secondes à trente minutes maximum. Un appui long sur le BP fait basculer en marche forcée 12 h l’éclairage des sources raccordées. Ce changement d’état est signalé par les 2 LED’s verte et rouge, à luminosité réglable, intégrées au BP sur la partie translucide de la lèvre centrale en face avant. Un contact d’entrée est disponible pour n’importe quel détecteur esclave de la gamme B.E.G. ou un autre bouton poussoir standard. Alimentation : 230V/1N/50-60Hz Zone de détection : 140° Portée latérale : 8m latéral (2x4m de chaque côté) / frontale : 3m Sécurisant les circulations et n’allumant l’éclairage que si nécessaire, ce détecteur est une véritable innovation dans le domaine des économies d’énergie liées à la détection de présence en milieu résidentiel. n COURANTS FAIBLES © BEG B.E.G. : premier détecteur de présence TOUT-en-UN © Adee PRODUITS ET NOUVEAUTÉS FUSADEE ACCESS Grâce à une nouvelle génération de diodes semi-conducteurs, Adee electronic propose un nouveau parafoudre : le FUSADEE ACCESS. Cette gamme, permet d’équiper les maisons en tarif bleu directement avec le système FUSADEE et sans hésitation due au prix. Disponible en modulaire ou en coffret pré-câblé, bipolaire ou tétrapolaire. s’altèrent pas. La maintenance préventive devient inutile. Interchangeabilité des cartouches La gamme est compatible avec les cartouches déjà existantes et permet d’évoluer si nécessaire vers des cartouches plus résistantes aux chocs. Conforme aux normes : Les installations réalisées avec FUSADEE sont conformes à la norme NF EN 61643-11 et à la NFC15-100. Certifiés QualiFoudre, nous nous engageons pour des produits fiables à 100%. Rapidité à la pico-seconde Lors d’un front de surtension, la cartouche FUSADEE est la plus rapide à réagir, elle est mille fois plus rapide qu’un parafoudre conventionnel. L’écoulement de la surtension à la terre est immédiat. Sécurité positive : En cas de surtension forte et durable, FUSADEE ACCESS écrête et protège l’installation (Ifus 10KA) Pérennité des performances : Une varistance vieillit, elle perd ses qualités à chaque surtension. Tant que la cartouche FUSADEE est en état, ses qualités ne © Adee Protection rapprochée Avec un Up de 0.8kV, FUSADEE ACCESS ne laisse pas passer les surtensions fugitives dans la maison. Son action améliore la qualité du courant et évite au matériel de « vieillir » insidieusement. Montage facile : Sans nécessairement rajouter de déconnecteur associé supplémentaire, le disjoncteur différentiel suffit selon la norme NF EN 61643-11 en régime TT ou TN. Écologique et économique : En plus d’éviter le vieillissement prématuré des appareils électroniques, le parafoudre FUSADEE ne perd pas d’énergie en fonctionnement. Les varistances laissent fuir du courant (payé) vers la terre et encore davantage lorsqu’elles sont un peu usées. La diode Zener ne perd pratiquement pas de courant. Les cartouches FUSADEE ne contiennent pas de métaux lourds et sont recyclées. n APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE Weidmüller annonce u-remote, un système d’entrées-sorties déportées IP20 © Weidmüller 1er octobre 2013 - Weidmüller, partenaire en connectivité industrielle, annonce u-remote, système d’entrées-sorties déportées IP20 avec connectique Push-In. Le format d’u-remote, aujourd’hui le plus étroit du marché (largeur 11,5 mm), permet de réduire la taille des armoires. Parmi ses autres avantages : modularité, installation simple et mise en service rapide, serveur Web intégré et réduction des temps d’arrêt machine. u-remote en bref Configuration flexible et encombrement minimal pour une densité maximale. Grâce à son format étroit (11,5 mm de large), u-remote libère de l’espace dans les armoires. Les connexions sont réalisées sur une seule rangée, ce qui permet de gagner de la place, facilite la réalisation des schémas et évite les erreurs de câblage. Ultra-rapidité et réserve de puissance : u-remote dispose d’un système de bus à haute vitesse pouvant traiter 256 E/S ToR en 20 μs ; paramétrer de façon expresse et offrir un mapping précis de la 56 configuration dans le système. u-remote offre également d’importantes réserves de puissance pour des extensions ultérieures. Alimentation intelligente : u-remote possède 2 circuits séparés de 10 A (un pour les entrées et un pour les sorties) capables de résister à des charges élevées. S’il est nécessaire d’augmenter la puissance, en particulier pour les sorties, seul le module d’alimentation dédié est à ajouter dans la configuration. Les interventions sur u-remote sont ainsi plus rapides, car les entrées et les sorties peuvent être désactivées indépendamment les unes des autres. Installation rapide et fiable Avec u-remote, les erreurs d’insertion sont systématiquement évitées. Il existe en effet 64 combinaisons de détrompage pour les modules enfichables. Le design d’u-remote permet une manipulation intuitive et écourte le temps de démarrage des équipements. u-remote permet également de remplacer plus rapidement les éléments électroniques sans avoir à modifier le câblage. Moins de modules pour davantage de clarté : grâce à un paramétrage intégré, u-remote s’adapte à toutes les configurations et réduit le nombre de modules nécessaires. n APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Havells Sylvania… LED 100% made in Europe Havells Sylvania, fournisseur de solutions d’éclairage LED 100% made in Europe, élargit son offre afin de toujours mieux répondre aux attentes de ses clients professionnels et particuliers. La gamme LED Sylvania Pour applications intensives et professionnelles: RefLED Coolfit, RefLED Superia et ToLEDo Superia Des produits très performants, dont la durée de vie va jusqu’à 50 000 heures, pour des installations fonctionnant 24/24 heures, et dans des luminaires IP 65/IP 44. Elle est dédiée aux professionnels de l’éclairage et du bâtiment, et aux gros utilisateurs finaux comme les commerces, musées, hôtels, restaurants, cafés, bureaux, industries, etc. Pour applications résidentielles : RefLED+ et ToLEDo+ Des produits d’une grande fiabilité, fournissant une qualité d’éclairage optimale, dont la durée de vie va jusqu’à 15 000 heures, parfaitement adaptés à l’éclairage résidentiel. © Havells-Sylvania Fort d’une R&D réalisée en Europe et de la volonté de proposer des produits innovants, performants et toujours plus compétitifs, Havells Sylvania a dernièrement enrichi son offre de produits LED pour disposer désormais d’une des gammes les plus complètes du marché. Il devenait alors indispensable de réorganiser cette gamme afin d’améliorer sa lisibilité auprès notamment des professionnels, prescripteurs et installateurs. L’offre a ainsi été séparée en deux catégories : RefLED (réflecteurs) et ToLEDo (lampes non directionnelles) ; deux catégories elles mêmes segmentées par applications : professionnelles intensives, résidentielles et domestiques. La tarification de la gamme a été revue pour répondre au mieux aux attentes des différents marchés ; le packaging des produits a lui aussi été revu afin d’améliorer la lisibilité des performances et de faciliter le choix des produits. Domestique: RefLED et ToLEDo Destinés au grand public, ces produits associent les avantages de la LED à un excellent rapport qualité prix. La largeur de l’offre LED Sylvania apporte une véritable solution pour générer d’importantes économies d’énergie et de maintenance. 100% conforme aux normes et nouvelles réglementations européennes, les produits de cette gamme LED Sylvania sont développés et fabriqués en Europe (Belgique, Allemagne). n ÉCLAIRAGE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS CATU retisse son site sur la toile… CATU, le spécialiste du monde de la sécurité électrique, a entièrement repensé son site www.catuelec.com pour mieux accompagner ses clients et prospects dans leurs choix d’équipements de sécurité électrique. En plus d’une navigation simplifiée et d’une ergonomie intuitive, l’accès aux informations est désormais plus rapide. Cette nouvelle version expose un contenu clair et enrichi. Parmi les nombreuses nouveautés, la rubrique « produits » du site contient les gammes complètes de l’ensemble des produits CATU vendus chez les distributeurs spécialisés. Les professionnels qui cherchent des services ou des solutions pourront désormais trouver toutes les réponses souhaitées dans les rubriques dédiées. À travers sa rubrique « édition », CATU propose maintenant la vente en ligne de guides de sécurité et des carnets de diagnostics via un système sécurisé Paypal. Enfin, certaines publications sont disponibles en téléchargement gratuit via la page d’accueil (EPI, travaux sous tension BT, travaux en hauteur ; guide de sécurité électrique pour l’industrie, pour les contrôles NFC1500 et pour les opérations électriques basse tension). Autant d’atouts qui font du site CATU un outil de travail indispensable pour l’ensemble des professionnels de la filière électrique. www.catuelec.com n INTERNET PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Place à l’innovation avec les nouveaux Spots XanLite Pro Parmi les spots à angle large (flux lumineux à 105°), la marque avance des intensités de 180 à 450 lumens pour des consommations d’électricité minimes comprises entre 2,6 et 6,1 watts. Les spots à angle focalisé (flux lumineux à 38°) disposent quant à eux d’une lentille double focale brevetée par XanLite Pro et signée XLT. Avec des intensités s’échelonnant de 215 lumens à 415 lumens, ils ne consomment que de 3,1 à 6,1 watts. À noter : les références PG50SFD (angle focalisé) et PG50SLD (angle large) sont éligibles aux systèmes de variateur d’intensité. FOCUS INNOVATION Spot à angle ajustable LED XLT : la révolution de l’éclairage focalisé est en marche XanLite Pro a développé un concept exclusif pour l’éclairage focalisé : le spot à angle ajustable PG350SA. Inédit et malin, ce spot est équipé d’une lentille réglable brevetée, signée XLT, qu’il suffit de tourner et de positionner sur l’angle d’éclairage désiré. En un clin d’œil, il est ainsi possible d’obtenir un faisceau lumineux de 25, 40 ou 55 degrés, au choix, pour une mise en lumière trois en un et à la carte. Sans précédent sur le marché, ce modèle unique est le fruit du © Xanlite Pour satisfaire l’ensemble des besoins des professionnels, XanLite Pro propose une gamme de spots complète — à angle large et à angle focalisé. travail de R&D mené par XanLite Pro. La marque s’est aussi attachée à créer une solution performante (350 lumens), économique (consommation de 6 watts) et durable (durée de vie de 25 000 heures). Disponible en culot GU10, le spot PG350SA a décidément tout bon. Caractéristiques techniques Spot à angle ajustable LED XLT XanLite Pro Intensité : 350 lumens Consommation : 6 watts Angles focalisés : 25,40 ou 55 degrés Température de couleur : de 2 700 à 6 000 K Culot : GU10 Durée de vie : 25 000 heures n ÉCLAIRAGE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS © M.L. Vu sur Interclima + elec Du 4 au 8 novembre 2013, le parc des expositions de Paris nord Villepinte accueillait le salon Interclima + elec en parallèle de Batimat. Loin du souvenir qu’a pu laisser dans les esprits le salon Elec des années 1990, ce rendez-vous était principalement axé sur la performance énergétique du bâtiment et sur le confort. La mesure des consommations, la gestion des équipements, le pilotage à distance et la sécurité des installations comptaient parmi les thèmes récurrents au fil des allées. Diaporama en quelques produits. Gestion de l’énergie dans les bâtiments tertiaires Transformateur de courant avec connectique à ressort Les transformateurs d’intensité de la série 855 adoptent dorénavant une connectique à ressort Cage Clamp. Avantage : résistance de la connexion aux vibrations et aux chocs, rapidité de la mise en œuvre. La série de transformateurs permet de s’adapter aux courants de 50 à 1 000 ampères sous 690 volts. Le transformateur se fixe soit directement en fond d’armoire, soit sur rail Din, sauf pour la version 1 000 ampères, dotée d’un adaptateur de montage dédié. Smartstruxure-Lite est un concept dédié à la gestion de l’énergie dans les bâtiments tertiaires de petite et moyenne surface (de 5 000 à 10 000 mètres carrés) et dans l’habitat collectif. La solution s’applique aussi bien aux bâtiments neufs que rénovés. L’ensemble se veut multiprotocoles (Modbus, Bacnet, Ethernet-IP, Zigbee, EnOcean…) et dispose d’un outil de développement et de paramétrage embarqué dans le contrôleur : nul besoin de licence, l’intégrateur comme l’exploitant travaillent sur des pages Web en accès direct. Capteurs et actionneurs sont reliés au contrôleur par radio (via des concentrateurs de signaux) et/ou par liaison filaire. SCHNEIDER ELECTRIC WAGO Système de gestion du bâtiment sous KNX Kit caméra sur perche télescopique Ce kit permet de limiter le travail en hauteur, dans des situations pour lesquelles le professionnel doit, par exemple, lire une information sur une plaque ou une étiquette, agripper un tire-fils ou encore faire une mesure de mise à la terre. Il comprend une canne télescopique de 5,6 mètres, une mini-caméra radio (deux heures d’autonomie), un écran récepteur radio, un flexible en bout, un aimant, une sonde de mesure de terre… La visserie correspond au pas standard utilisé sur les baguettes tire-fils et sur les accessoires, ce qui laisse une infinité de combinaisons possibles. La caméra filme et prend des photos qu’elle transmet en temps réel par radio au moniteur. AGI Outre le système radio Smarthome dédié à la domotique, BEG propose Luxomat pour des applications dans le tertiaire et pour l’habitat résidentiel de standing. Luxomat s’appuie sur le bus interopérable KNX pour faire communiquer détecteurs de présence et de mouvements, actionneurs, interfaces/passerelles (par exemple Dali/KNX), écrans de visualisation, interface sous Internet Protocole (IP) ou encore le nouveau multicapteurs extérieur KNX WTS GPS (position GPS, température, vitesse du vent, pluviométrie…). BEG introduit dans le cadre de son offre une notion de système sous KNX qui couvre, entre autres, les fonctionnalités suivantes : éclairage, ouvrants et systèmes d’occultation, sécurité, simulation de présence, chauffage, climatisation, gestion de l’énergie… BEG Luminaires de qualité en entrée de gamme 60 Modules de puissance tertiaires précâblés Câblerie Daumesnil lance actuellement sur le marché français une gamme de solutions d’éclairage baptisée Ménil. Il s’agit de luminaires à Leds, de hublots, de downlights ou encore de luminaires pour tubes fluorescents. Au total, une trentaine de références sont à la disposition des distributeurs de la filière électrique en complément des câbles, cœur de métier de Câblerie Daumesnil. Ces luminaires d’entrée de gamme sont réalisés par un partenaire pour Câblerie Daumesnil. La stratégie de lancement s’appuie sur une disponibilité permanente en stock de toutes les références et sur un suivi dans le temps des différents modèles. Gesis KNX Flex est constitué d’un module contrôleur sous KNX en lien avec le réseau KNX (câbles verts à gauche de la photo) et la puissance d’alimentation des actionneurs. En complément, des modules d’extension viennent s’ajouter sur la droite du contrôleur. Il s’agit de modules d’entrées recevant les ordres de commande et de modules de sorties qui alimentent les actionneurs en leur délivrant ou non la puissance. Cette solution décentralisée de commande et de gestion des luminaires permet de juxtaposer jusqu’à six modules de sorties pour luminaires ou pour stores. CÂBLERIE DAUMESNIL WIELAND www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Spots Leds entièrement composables Links est un nouveau concept d’assemblage qui permet de composer le spot Leds recherché à partir d’un choix de deux alimentations, six sources, 52 enjoliveurs et sept filtres. Sur la base de ces composants, l’installateur peut proposer plus de 4 000 possibilités à son client, aussi bien du point de vue de la qualité et de la forme de l’éclairage que de celui de l’esthétique finale. Les deux alimentations (9 ou 16 watts) offrent chacune des possibilités de variation d’intensité lumineuse. non dénudé. En deux secondes, le fil est automatiquement dénudé, puis coiffé d’un embout serti dans la foulée. L’appareil dédié à une section donnée de fils fonctionne sur batterie (capacité jusqu’à 2 000 sertissages) et dispose d’un magasin d’embouts. L’opérateur a juste à mettre en route ou à éteindre l’appareil. Un conducteur éventuellement inapproprié est automatiquement détecté, ce qui évite les sertissages erronés. PHOENIX CONTACT EVA LIGHTING Radiateur communicant Wi-Fi Novéo éco-conso est un radiateur électrique à rayonnement maîtrisé doté d’une capacité de détection des occupants et d’ouverture de fenêtre. Capable de communiquer avec ses semblables par radio (protocole propriétaire 868 MHz) ou par liaison filaire, Novéo éco-conso intègre un point d’accès Wi-Fi. Située sur l’un des radiateurs (les autres étant reliés à celui-ci par bus), cette fonctionnalité permet d’échanger avec son environnement sur la présence-absence d’occupants, la température de consigne, la consommation d’énergie pour le lot chauffage (heures pleines et heures creuses) ou encore de programmer des plages de température. Compatible Dombox, ce radiateur offre la possibilité de piloter l’installation de chauffage hors du logement. Lancée au début de 2014, cette famille de radiateurs électriques sera apte, via une passerelle IP/bus fil pilote, à communiquer avec le futur compteur Linky. AIRELEC Parafoudre compact pour réseaux de données D’une largeur de seulement six millimètres, chaque module parafoudre DEHNconnect DCO SD 2 protège un réseau de données. Chaque module est choisi en fonction du type de circuit à protéger : circuit de mesure, bus… Une fonction de déconnexion permet d’interrompre les signaux lors de la maintenance et des réglages. Grâce à un dispositif mécanique, il est possible de couper les signaux de l’équipement terminal, sans retirer le composant pour autant. DEHN Prises IEC 309 IP 68 et IP 69 La gamme de prises (fiches et prises mobiles droites) IEC 309 HP 16 ou 32 A présente l’originalité de satisfaire à la fois aux deux indices de protection IP68 et IP69, en plus des indices IP44 et IP67. L’IP68 signifie la résistance à l’immersion profonde et prolongée du produit (20 mètres de profondeur pendant six heures), tandis que l’IP69 concerne la résistance au jet d’eau à haute pression à haute température (de 14 à 16 litres/minutes à une pression de 80 à 100 bars et à une température de 80 °C). GEWISS Outil manuel de sertissage automatique des fils Outil électroportatif manuel, le Crimphandy réalise automatiquement le sertissage d’un embout dès lors que l’opérateur y introduit un fil Détecteur intérieur de présence pour un design harmonisé Avec le lancement du détecteur thePrema, Theben entend harmoniser le design de ses différents détecteurs jusqu’alors proposés sur le marché. Cette gamme comprend deux modèles : thePrema Standard convient aux applications classiques telles que les bureaux en espace ouvert bien délimité ou les couloirs bénéficiant de beaucoup de lumière naturelle, thePrema Performance possède quant à lui une zone de détection allant jusqu’à 100 mètres carrés pour trois mesures de lumières moyennées. Version disponible sous KNX. THEBEN Centrale de mesure compacte La centrale de mesure Diris A17 présente un format compact de 72 x 72 millimètres (centrales Diris classiques 96 x 96 millimètres). Multifonctions, elle s’adapte à la surveillance et à la gestion de l’énergie électrique, notamment pour les tableaux en rénovation qui présentent peu de place disponible. SOCOMEC Portier audio ou vidéo modulaire Welcome-M incarne le portier modulaire pour applications tertiaires et résidentielles aussi bien individuelles que collectives. Ainsi, neuf modules permettent de composer les platines de rue. Synthèse vocale et indicateurs visuel et tactile sur la platine de rue viennent en aide aux personnes souffrant d’un handicap. Quatre moniteurs internes sont disponibles : écran 4,3 ou 7 pouces, avec combiné ou main libre. ABB Radiateur à inertie à pilotage intelligent Galapagos Pilotage Intelligent intègre un capteur de présence des occupants qui autorise la gestion automatique du passage de la température de confort à la température réduite. De plus, il détecte automatiquement l’ouverture et la fermeture d’une fenêtre dans la pièce chauffée. Le corps de chauffe à inertie est disponible en huit versions, horizontales ou verticales, de 750 à 2 000 watts. ATLANTIC www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013 61 AGENDA Agenda Fête des lumières Du 6 au 9 décembre 2013, à Lyon. Quelques chiffres : 1,1 million de spectateurs place des Terreaux ; 120 artistes impliqués ; 50 % du financement sous forme de mécénat privé ; près de 70 sites investis dans toute la ville. Lyon va accueillir pour la 2e année consécutive le Lyon Light Festival Forum : trois jours et trois nuits consacrés à la lumière pour les professionnels et les quelque 60 délégations internationales en visite à Lyon. Au programme : colloques, visites… En 2012, 33 concepteurs et artistes lumière ont pu rencontrer 17 villes du monde au cours de 200 rendez-vous. www.fetesdeslumieres.lyon.fr Sepem Industries Sud-Est Du 28 au 30 janvier 2014 à Avignon. Salon des services, équipements, process et maintenance. Parmi les exposants représentés : Brady, Sammode Eclairage, Rittal, Prolight Solutions, Klauke, Marechal Electric, Cegelec, Schneider Electric, Phoenix Contact, IGE+XAO, Weidmuller, Socoda... A découvrir aussi sur Internet : www.sepem-industries.com Light & Building Du 30 mars au 4 avril 2014 à Francfort (Allemagne). Salon biennal international de l’architecture et des technologies, notamment orientées autour de l’éclairage, de l’ingénierie électrique, de la domotique, de la gestion technique du bâtiment et de la performance énergétique. Plus de 2 000 exposants pour près de 200 000 visiteurs. Parmi les technologies abordées par les exposants : Leds, électromobilité, électricité photovoltaïque, usages intelligents de l’électricité, smart grids, gestion technique du bâtiment… http://light-building.messefrankfurt.com Entreprises et organismes cités ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 GROUPE POINT.P . . . . . . . . . . . . 10 ABSOLU SERVICES . . . . . . . . . . . 48 GROUPE VINCI. . . . . . . . . . . . . . . 13 ACR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 ACTEMIUM BREST . . . . . . . . . . . 46 ADEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 ADEMECEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Lumibat Du 20 au 22 mai 2014, à Lyon Eurexpo. Le salon de l’éclairage intérieur : éclairage tertiaire, éclairage de l’habitat, éclairage des espaces commerciaux. 80 exposants sont attendus pour plus de 7 000 visiteurs. Au programme : des conférences et des ateliers techniques. http://www.capurba.com/lumibat HOLIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) . . . . . . . . . . . . . . . 36/37 AGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 IGUZZINI . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 AIRELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 ANAH . . . . . . . . . . . . . . 18/19, 20/21 62 INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques) . . . . . . . . . . . . 36/37 ANFR (Association nationale des fréquences) . . . . . . . . . . . 36/37 INES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 ASSOCIATION PROMOTELEC . . . . . 8,18/19, 20/21 INPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19 INFORMATIQUE . . . . . . . . . . . . . . 24 ATELIER SEDAP . . . . . . . . . . . 38/41 KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 KNX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 AURORA-ABI . . . . . . . . . . . . . 38/41 BALDASSARI . . . . . . . . . . . . . . . . 12 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55, 60/61 BET PICARD JORÉ . . . . . . . . . . . . 6 LA BOCAINE . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 LEGRAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 M. ÉLECT ÉNERGIE. . . . . . . . . . . 16 BOITELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 MESURES-CQFD . . . . . . . 11, 36/37 BRAINYBIZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 NEOLUX . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 BUREAU VERITAS . . . . . . . . . . . . 27 NORDEON . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 13 CÂBLERIE DAUMESNIL. . . . . 60/61 OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19 PANASONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 CATU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 PHILIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 CÉQUAMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CGED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 PHILIPS LIGHTING . . . . . . . . 38/41 PHOENIX CONTACT . . . . . . . . 60/61 CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . 53 PLAN BÂTIMENT DURABLE. . . . 42 CINOV CONSTRUCTION . . . . . . . 42 PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . 52 CITÉOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 PRIARTEM (Pour une réglementation des implantations d’antennes relais de téléphonie mobile) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36/37 COFRAC (Comité français d’accréditation) . . . . . . . . . . . 36/37 COMPTOIR LYONNAIS DE L’ÉLECTRICITÉ. . . . . . . . . . . . 14 CRÉDOC . . . . . . . . . . . . . . . . . 20/21 CRIIREM (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques non ionisants) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36/37 RENAULT . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 34 ROBIN DES TOITS . . . . . . . . . 36/37 SCAME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 SCHNEIDER ELECTRIC . . . . . 60/61 SER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 magazine électro magazine - AD.Com Siège social : 4, rue de la Pierre Levée 75011 - Paris Edition : 5, rue de Conflans 94220 - Charenton-le-Pont Directeur de la publication : Alain Maugens Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] RÉDACTION Directeur de la rédaction : Alain Gittinger Rédacteur en chef : Michel Laurent Journalistes : Isabelle Arnaud, Jean-Claude Festinger, Roland Kuschner. Secrétariat de rédaction : Charlotte Le Tarnec PUBLICITÉ Secrétariat de publicité : Géraldine Dumortier Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] ABONNEMENTS AD.Com - 5, rue de Conflans 94220 Charenton-le-Pont Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] REALISATION Conception graphique / mise en pages AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont France Dépôt légal : Novembre 2013 IMPRESSION : Grafik Plus 14, rue Montgolfier - 93110 Rosny-sous-Bois © La reproduction et l’utilisation, même partielle,de tout article (communications techniques, documentations) extrait de la revue “électro magazine” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,… Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication. Pour vous abonner utilisez : www.electromagazine.fr ou contactez nous. INDEX DES ANNONCEURS SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 n° 64 - Novembre-Décembre 2013 CSTB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 32 SILEC CABLE. . . . . . . . . . . . . . . . 28 D. LAGIER ÉLECTRICITÉ. . . . . . . 14 SOCODA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 DALKIA ATLANTIQUE . . . . . . . . . 46 SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv MARECHAL ELECTRIC . . . . . . . . . . . 3ème de couv AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv ADES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57 CÂBLERIE DAUMESNIL . . . . . . . . . . . . . . . . .49 CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 COURANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 ENERGIZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 FRICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59 HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 HELLERMANTYTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 ID CABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 MECATRACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43 NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 OMRON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35 PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . . . . . . . . . . .31 QOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 VACON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 VOSSLOH SCHWABE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 YOKIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 ZUBLIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 DELTA DORE . . . . . . . . . . . . . . . . 10 DIRECT ÉNERGIE . . . . . . . . . . . . 11 SONEPAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 SUP’INFO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 SYNDICAT DE L’ÉCLAIRAGE . . 5, 42 EFFINERGIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 SYNTEC INGÉNIERIE . . . . . . . . . 42 EVA LIGHTING. . . . . . . 38/41, 60/61 TECONEX . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 EYROLLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 TESSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 FAMILLES DE FRANCE . . . . . 20/21 THALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 FEDENE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 FFIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18/19 FIEEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 FIRALUX . . . . . . . . . . . . . . . . . 38/41 FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT . . . . . . . . 36/37 THORN . . . . . . . . . . . . . . . 13, 38/41 TOSHIBA LIGHTING . . . . . . . . 38/41 TRECOBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 FRITSCH & DURISOTTI . . . . . . . . . 9 URMET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 GAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 VACON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 GENERAL CABLE . . . . . . . . . . . . 28 Sepem Industries Sud-Ouest Du 23 au 25 septembre 2014 à Toulouse. Salon des services, équipements, process et maintenance. www.sepem-industries.com. HESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 AFUTT (Association française des utilisateurs de télécommunications) . . . . 36/37 DECELECT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Sepem Industries Est Du 20 au 22 mai 2014 à Colmar. Salon des services, équipements, process et maintenance. www.sepem-industries.com. HELLERMANNTYTON . . . . . . 26, 49 ADES INGÉNIERIE . . . . . . . . . . . 24 CONSUEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Foire de Hanovre Du 7 au 11 avril 2014, à Hanovre (Allemagne). Grand rendez-vous annuel et international regroupant les fournisseurs de l’industrie sur des thèmes aussi variés que l’énergie, l’automatisation, l’usine numérique, la recherche et la technologie… www.hannovermesse.de HAVELLS-SYLVANIA . . . . 38/41, 57 Le magazine de la filière électrique GÉNÉRALE D’ASPIRATION . . . . . 48 GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . 54, 60/61 GIMELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 60/61 WEIDMÜLLER . . . . . . . . . . . . . . . 56 WIELAND . . . . . . . . . . . . . . . . 60/61 GRAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 XANLITE . . . . . . . . . . . . 9, 38/41, 59 GREENLEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 YANTEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 GRIPPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 YOUN PLUG . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 www.electromagazine.fr - n°64 - Novembre-Décembre 2013
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