N° 62 - Août-Septembre 2013 - Électro magazine filière électrique

Le magazine de la filière électrique
N° 62 - AOÛT-SEPTEMBRE 2013
magazine
www.electromagazine.fr -
ISSN 1779-9899 - 9.00 €
Voir page 13
Profession installateur/
prescripteur
Optiréno : la rénovation
énergétique globale
Profession fabricant
Profession négociant
Technologie
Produits et nouveautés
120 ans, et plein
de jeunesse pour
Chauvin Arnoux
Espaces Pro, distributeur
provençal visionnaire
Détecteurs de présence,
de mouvement…
et de luminosité
Eaton propose une gamme
complète d’armoires BT
SOMMAIRE
AOÛT-SEPTEMBRE 2013
n° 62
28
52
18
20
5 Editorial
47
5 Un nouvel éclairage sur la normalisation
du bâtiment intelligent
36 Technologie
36 Détecteurs de présence, de mouvement…
et de luminosité
6 Les actualités de la filière
6
6
7
8
9
10
12
14
Monteurs de réseaux électriques aéro-souterrains : …
Hager réalise 3 acquisitions …
SERCE : remise des prix du concours sécurité 2012
La filière Pompes à Chaleur en 2012
Bannissement de l’incandescence (suite)
Nexans : des résultats encourageants…
Hager et Bouygues : intelligence dans le locatif neuf…
Caroline Nivelle, directrice marketing Hager SAS
15 La parole à…
15
Approche juridique : les incendies d’origine électrique
16 Profession installateur/prescripteur
16
Optiréno : la rénovation énergétique globale
40 Développement durable
40
Sarlam : un engagement éco-responsable
42 Réglementation
42
42
Éclairage au travail : des recommandations …
NF C 15-100 et parafoudres : nouvelle fiche …
43 Chantier
43
44
46
47
48
Philips éclaire le site de logistique surgelé STEF…
Phoenix Contact détecte et analyse les impacts foudre…
Socomec en milieu industriel
Chattanooga : Trilux exporte son savoir-faire
En BTS domotique, Wago et EnOcean …
18 Profession fabricant
18
20
21
22
24
25
26
120 ans, et plein de jeunesse pour Chauvin Arnoux
Delta Dore : des gestionnaires RT2012
Vacon : acteur des convertisseurs de fréquence AC
5e Forum DEHN : évolutions des normes
PM Plastic Materials : la qualité au service …
Legrand Cable Management : une seule marque, …
Générale d’Aspiration : Guide Pro 2013 et nouveautés
28 Profession négociant
28
Espaces Pro, distributeur provençal visionnaire
30 Logistique
30
32
Le processus MRP-II de Silec Cable
Un éclairage logistique « lean » sur Havells-Sylvania
34 Solution technique
34
Un tableau de répartition parfait
50 Produits et nouveautés
50
51
52
54
55
56
58
59
60
61
62
63
64
65
Eaton propose une gamme complète d’armoires BT
Klauke : Wonder Gel version cartouche
La solution de traçabilité par HellermannTyton
La dernière génération de lecteurs CDVI …
Repter 2, le nouveau repartireur de terre Forsond…
Gripple : Solution cloueur
Weidmüller annonce des parasurtenseurs …
Nexans - DISTINGO™, un câble innovant …
BLM, spécialiste du matériel BBC, investit encore…
Marechal Electric - Condamnation mécanique et visuelle…
Cembre - B-FL75 : Emporte-pièce sur batterie
Nouveau Catalogue CATU France 2013/2014…
Socoda - Nouveau catalogue thématique…
Aiphone - Série JM : le nouveau portier de villa
66 Agenda et index
66
66
Agenda
Index des entreprises et organismes cités
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3
ÉDITO
© D.R.
Un nouvel éclairage
sur la normalisation
du bâtiment intelligent
Les actions en faveur de l’intelligence du bâtiment se multiplient. Depuis
plus d’un an, IGNES organise chaque mois des Matinales du Smart Home
pour que les acteurs de ce métier partagent leurs expériences et
contribuent à la création d’une filière française forte autour du réseau
intelligent dans la maison.
Par ailleurs, avec le Syndicat de l’éclairage, IGNES formalise un document
traitant des problèmes de compatibilité entre sources d’éclairage (les nouvelles lampes à économie d’énergie) et appareillages
de contrôle (variateurs de lumière, interrupteurs crépusculaires, détecteurs de présence et de mouvement).
Enfin, depuis plusieurs années, des groupes de travail œuvrent au niveau international (CEI) pour définir les spécifications de
compatibilité entre les systèmes de contrôle et les lampes LED (compatibilité qui existait avec les lampes incandescentes et
halogènes).
Les nouvelles sources d’éclairage (dont les lampes à LED) comportent des dispositifs électroniques qui génèrent des problèmes
de compatibilité entre appareillages de contrôle et installation électrique. Il y a en effet un vrai problème d’adaptation des
nouvelles technologies aux installations électriques existantes. Le travail actuel, qui consiste à décrire les interfaces entre
l’appareillage de contrôle et les lampes fluocompactes ou à LED et à définir pour celles-ci des performances minimales, devrait
être achevé en septembre 2014, lorsqu’apparaîtra l’étape du Règlement 1194-2012 ayant pour objet le bannissement progressif
des lampes halogènes les plus énergivores… Bannissement qui pourrait être total en 2016, sachant que le législateur européen
reste prudent sur le fait d’éliminer les sources lumineuses « à bas prix » en faveur de sources beaucoup plus onéreuses : il a
prévu de revoir cette étape au plus tard en septembre 2015.
L’avènement de cette étape sera fortement conditionné, par la capacité pour les utilisateurs, de trouver des sources lumineuses
compatibles avec les installations existantes,
La réglementation prévoit également qu’à partir de septembre 2014, tous les appareillages de contrôle des lampes seront
compatibles entre eux. Il faut à cet effet disposer d’un référentiel permettant aux fabricants d’affirmer que leurs produits
fonctionnent correctement avec les LED. Ce référentiel servira aussi à la surveillance des marchés.
L’enjeu normatif de la bonne adaptation des nouvelles technologies de lampes s’avère extrêmement intéressant du fait des
économies d’énergie qu’elle procure et de la pérennité annoncée des sources (pour les LED, on parle d’une durée de vie de
20 000 heures, voire de 50 000 heures).
Un dernier point concerne les courants d’appel et les harmoniques que les LED impactent fortement. La compatibilité
électromagnétique fait l’objet de travaux au sein du Comité Technique IEC TC 77. Des travaux qui supportent la directive CEM
fixent les taux d’émission.
Notons enfin trois tendances fortes qui marquent le marché.
L’un des grands défis de demain sera de pouvoir embarquer plus de fonctions dans le détecteur tout en réduisant l’énergie qu’il
consomme pour remplir ses fonctions. Une seconde tendance concerne la mutualisation des fonctions pour des raisons
d’économies d’énergie et d’économies de ressources : dans un bâtiment tertiaire ou industriel, on peut trouver dans une même
pièce plusieurs détecteurs… destinés l’un à assurer la sécurité anti-intrusion, l’autre à allumer la lumière ou le chauffage quand
on en a besoin. Mais les technologies diffèrent, tant et si bien que l’on ne souhaite pas être sujet à des déclenchements
intempestifs de l’anti-intrusion, alors que pour la détection de mouvement, on souhaite au contraire allumer la lumière le plus
vite possible. Mais il y a là un vrai défi technologique pour cette mutualisation qui doit être obtenue à un prix attractif.
Nous allons enfin connaître le déploiement de réseaux de gestion du bâtiment intelligent et la segmentation des détecteurs,
entre détecteurs stand-alone, et détecteurs communicants capables de remonter des informations à un organe central. Se pose
ici la question de l’interopérabilité entre les différents systèmes de gestion du bâtiment (éclairage, chauffage, climatisation,
sécurité des biens et/ou des personnes…). Les fabricants auront à travailler avec des réseaux ouverts et pour le moins, des
réseaux interopérables. Pour cela aussi IGNES et ses adhérents travaillent d’arrache pied !
Nadine Bravais
IGNES
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5
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Monteurs de réseaux électriques aéro-souterrains :
l’AFPA répond aux besoins des entreprises
L’AFPA de Golbey (Vosges) forme chaque année environ 40 professionnels en continu ou en alternance. Le 14 juin dernier, 9 d’entre eux se
voyaient remettre leur diplôme, tandis qu’arrivaient sur site 14 demandeurs d’emploi en vue d’effectuer un parcours de découverte du métier.
© D.R.
Au total, dix centres AFPA répartis en France forment chaque année
200 à 250 professionnels monteurs de réseaux électriques aérosouterrains. À Golbey (Vosges), l’AFPA travaille en lien avec les
entreprises qui recrutent ce profil tel ErDF, mais aussi Eiffage
Energie Lorraine (Forclum), Spie, Citéos, Cegelec Nord-Est... « Suite
à leur formation de 7 mois en continu ou de 12 mois en alternance,
ces professionnels sont habilitables, car ils ont suivi une formation
aux travaux sous tension, explique Christine Goddyn, responsable
formation au sein du secteur industrie bâtiment de l’AFPA. Outre
l’acquisition d’un titre professionnel de niveau V, ils disposent du
CACES nacelle. » Coté prévention, l’AFPA fait de la sécurité une
notion enseignée de façon transversale tout au long du parcours.
Afin de découvrir les différentes facettes du métier, les personnes
intéressées par cette formation peuvent si besoin effectuer un
stage abordant les pré-requis du métier. « C’est une façon de sécuriser le parcours de chacun et d’éviter tout malentendu. » n
BRÈVES
José Pereira, président de Qualifelec
Elu au cours de l’assemblée générale du 17 juin 2013 José
Pereira assure dorénavant la présidence de Qualifelec. Il
succède à Nicolas Maillet Avenel. Maître artisan électricien
dans la métropole lilloise, José Pereira dirige la société
Mortreux et Pereira SARL située à Lambersart depuis 1991
(entreprise spécialisée en domotique, mise en sécurité et
ventilation). José Pereira a précédemment effectué 2
mandats de 2007 à 2013 en qualité de président national de
l’UNA3E Capeb.
Gilles Schnepp, président de la FIEEC
Gilles Schnepp, pdg du groupe Legrand depuis 2006, a été
élu le 11 juillet dernier à la présidence de la Fédération des
industries électriques, électroniques et de communication.
Par ailleurs, une vice-présidence en charge de l’innovation
a été créée et confiée à Joseph Puzo, pdg d’Axon’ Cable.
ABB finalise l’acquisition
de Power-One
ABB a récemment finalisé l’acquisition de Power-One,
fournisseur de solutions d’énergie renouvelable, de
conversion de puissance et de gestion d’énergie. ABB
renforce ainsi sa position de fournisseurs d’onduleurs
photovoltaïques. Dans le panier de la mariée se trouve une
vaste gamme d’onduleurs couvrant aussi bien les
applications résidentielles que les applications de
puissance, mais aussi d’importantes installations de
production à l’échelle internationale. Power-One possède
également un portefeuille de solutions énergétiques qui
complète l’activité d’ABB. Power-One emploie près de 3 500
personnes, principalement en Chine, en Italie, aux ÉtatsUnis et en Slovaquie.
6
Hager réalise 3 acquisitions
dans le domaine
de la télésurveillance
Le groupe Hager vient de faire l’acquisition, dans le cadre d’un
plan de cession, de trois sociétés (Teles SA, Prodis, A.V.I.
Securité) et de l’une des branches du fonds de commerce de la
société Artys.
La société Teles SA exerce une activité de télésurveillance à partir
de 2 centres situés en France, à Dijon et à Puget. Prodis distribue
quant à elle des produits et du matériel liéq à la sécurité, à la télésurveillance et à la vidéosurveillance. Sa filiale A.V.I. Sécurité est
spécialisée dans la vente, l’installation et la maintenance de systèmes d’alarmes. Enfin, la branche « fond de commerce » de la
société Artys reprise par Hager Group est localisée à Paris. Elle
s’appuie sur un réseau de distributeurs. L’ensemble de ces sociétés
et activités représente un chiffre d’affaires de 15 M€ et emploie
environ 120 collaborateurs.
Avec ces acquisitions, Hager Group explique rejoindre les rangs des
cinq premiers acteurs du marché français de la télésurveillance en
termes de volume de clientèle. Rappelons que le groupe Hager est
déjà présent sur ce marché avec ses marques Daitem et Diagral,
son réseau Proxeo ainsi que son centre de télésurveillance et son
site de production de Crolles (Isère, France).
Par ailleurs, ces acquisitions permettent à Hager Group d’équilibrer
son portefeuille clients et d’accéder à une clientèle de professionnels et de grands comptes. L’entreprise s’oriente en effet depuis
plusieurs années sur le marché tertiaire en parallèle de son activité
principale concentrée sur le secteur résidentiel. n
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
SERCE : remise des prix du concours sécurité 2012
Les tendances sont encourageantes, car l’année 2012
marque une fois encore le recul des accidents survenant
dans les entreprises d’électricité. Ainsi, se dégage un taux
de fréquence record de 11,7 (contre 12,4, en 2011) et un
taux de gravité de 0,66 qui semble vouloir percer le plancher de 0,70 où il se cantonnait depuis cinq ans. Pour le
Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique,
ces chiffres sont un fort encouragement à persévérer. Ils
attestent que les accidents ne sont pas une fatalité, même
sur les chantiers à risque ! Rappelons que cet événement
vise à récompenser, parmi les entreprises les plus performantes en prévention des risques au cours des trois dernières années, celles qui sont les mieux organisées ou font
preuve d’innovation dans ce domaine. Bernard Vadon, président sortant du Serce ajoutait à cette occasion : « En
complément de ce défi permanent, l’actualité réglementaire nous désigne 2 objectifs pour le futur proche. Le premier concerne la prévention du risque électrique avec l’application des procédures définies par la norme NF C 18510 qui s’imposera aux entreprises au 1er janvier 2015.
L’autre objectif se rapporte à l’amiante. Un risque que l’on
pensait, pour l’essentiel, en marge de nos activités apparaît désormais prégnant et latent ! » n
© M. Laurent
Comme chaque année, le Serce, en partenariat avec l’OPPBTP, a désigné les entreprises de travaux lauréates du concours sécurité relatif
à la dernière année civile écoulée. 24 prix ont ainsi été décernés au titre de l’année 2012.
Alain Le Du, élu président du Serce
Au cours de l’assemblée générale du 5 juin 2013, le conseil d’administration du Serce a élu Alain Le Du à la présidence. Depuis 1984, Alain Le Du
préside le groupe familial Le Du situé à Châtelaudren (Côtes d’Armor). Son
entreprise, qui emploie 400 collaborateurs répartis sur 7 sites en
Bretagne, spécialisée dans les réseaux d’énergie, l’électricité et les automatismes industriels ainsi que les process de pompage et de traitement
des eaux. Membre du Bureau du Serce, il présidait également depuis 5
ans la commission « Éclairage public et régulation du trafic ».
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
La filière Pompes à Chaleur en 2012
L’AFPAC, association de filière exclusivement dédiée à la pompe à chaleur, regroupe les principaux industriels : bureaux d’études, énergéticiens, distributeurs, laboratoires d’essai et centres techniques, syndicats professionnels, services institutionnels, organismes de certification et de contrôle. L’AFPAC a, dès 2007, mis en place la marque NF PAC pour les pompes à chaleur et la certification QualiPAC pour
les installateurs.
À ce jour, 82 marques sont certifiées NF PAC, ce qui représente
1 566 modèles répartis en 292 gammes dédiées au chauffage seul
et au chauffage avec production d’eau chaude sanitaire.
En 2012, 1 805 entreprises ont obtenu la qualification QualiPAC
décernée par Qualit’EnR. Le renouvellement des qualifications est
en cours pour 2013. 1 100 installateurs ont été formés dans 29 centres de formation agréés, dont 9 se trouvent chez les fabricants.
Actuellement, on compte en France un parc de 610 000 PAC raccordées à un circuit de chauffage ainsi que 857 000 PAC air/air dédiées
au chauffage. Ce qui se traduit par 632 tonnes de CO2 évitées, ainsi
que 1 300 kTep économisés. L’activité économique de la filière a
dégagé un chiffre d’affaires de 1,87 milliards d’euros en 2012, avec
l’installation de 6 448 PAC géothermiques, 52 779 PAC air/eau,
34 900 chauffe-eau thermodynamiques, et 32 000 PAC air/air
dédiées au chauffage. En France, 25 000 emplois sont concernés
par la fabrication sur 20 sites industriels, la distribution, l’installation et la maintenance de ces matériels. n
BRÈVE
Qualit’EnR accrédité Cofrac
Qualit’EnR, association spécialisée dans la qualification des entreprises d’installation de systèmes Énergies Renouvelables (EnR)
annonce son accréditation en tant qu’organisme de qualification d’entreprises par le Comité français d’accréditation (Cofrac) avec
date de prise d’effet au 1er juillet 2013. L’accréditation du Cofrac était la dernière étape pour permettre aux professionnels qualifiés
d’être prêts pour l’éco-conditionnalité des aides publiques définies par la charte « Reconnu Grenelle Environnement ». À compter du
1er juillet 2014, seuls les particuliers ayant recours à un professionnel RGE pourront continuer à bénéficier des aides publiques pour
leurs travaux de rénovation énergétique.
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Depuis le 1er septembre, le Règlement européen concernant les économies d’énergie bannit les tubes linolite culot S14,15 et S19 à
incandescence, jugés trop énergivores et qui étaient utilisés en
éclairage de salle de bains et sanitaires. Selon Sarlam et Legrand,
les valeurss comparées (voir tableau) font ressortir une meilleure
performance, en termes d’efficacité lumineuse, de la solution Fluo
BE (ballast électronique) ; l’efficacité lumineuse est multipliée par 5
entre une lampe fluo BE et un tube lino Halogène. Sarlam préconise
sa nouvelle Prismaline Fluo 11 W comme produit de remplacement
(consommation -80 %, durée de vie x 10 pour un fonctionnement
© D.R.
Bannissement de l’incandescence (suite)
journalier de 2 heures, performances lumineuses : 900 lm/W (soit
50 % de plus qu’un tube linolite incandescent 75 W). n
BRÈVE
Legrand lance mon-Interrupteur.fr, et Arnould, la collection Espace Evolution
Après l’ouverture de concept stores à Paris, Bruxelles et Milan, Legrand propose, aux
particuliers et aux professionnels, son tout nouveau site de configuration d’appareillage
électrique et numérique monInterrupteur.fr. Ce site présente plus de 2 500 combinaisons
de fonctions et finitions décoratives pour créer et composer son installation électrique à
l’aide des gammes déco du groupe Legrand : Art d’Arnould, Living light et Axolute de
Bticino, Céliane de Legrand. D’autre part, Arnould lance une nouvelle collection : Espace
Evolution. Cette gamme permet de personnaliser la décoration intérieure grâce à un
service de découverte et de choix de finitions en ligne, sur arnould.com.
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
© J-C.F
Nexans : des résultats encourageants au 1er semestre 2013
À gauche : Frédéric Vincent, PDG, Nexans
À droite : Nicolas Badré, directeur financier de Nexans.
Un début d’année 2013 difficile certes, mais des objectifs ambitieux ! Ainsi se résument les propos de Frédéric Vincent, le PDG
de Nexans, lors de sa présentation, le 25 juillet, des résultats du
1er semestre 2013 : « l’année 2013 se déroule conformément à nos
plans… L’acquisition d’AmerCable confirme son caractère productif… Une nouvelle organisation est mise en place... Notre plan
BRÈVES
Schneider Electric lance une OPA
sur Invensys
Le 31 juillet dernier, Schneider Electric a lancé une offre
publique d’achat amicale concernant le groupe britannique
Invensys. Le tout pour un montant de 3,85 milliards
d’euros. Objectif de Schneider Electric : renforcer ses
positions d’offre intégrée dans les automatismes
industriels et les segments électro-intensifs. Parmi les
marques convoitées, se trouvent Foxboro avec ses
systèmes de contrôles de process et Triconex pour ses
systèmes de sécurité pour process industriels. Pour le
groupe français, il s’agit de la plus grosse acquisition
réalisée depuis celle de l’Américain APC en 2007.
stratégique vise à atteindre un chiffre d’affaires de 5 600 M€ en
2015, contre 4 872 M€ en 2012, et une marge opérationnelle de
350 à 400 M€, contre 200 M€ en 2012 ».
Parmi les autres faits marquants, une forte croissance organique
au 2e trimestre 2013 comparativement au 1er trimestre (+9 %)
enregistrée sur tous les métiers et dans toutes les zones, s’accompagnant d’une sensible progression de la rentabilité. L’Ebitda
du 2e semestre atteint 151 M€ et se situe quasiment au même
niveau que l’an passé (161 M€) pour une marge opérationnelle de
75 M€, soit 3,2 % du chiffre d’affaires (contre 3,7 % au 1er semestre 2012). La dette nette se situe à un niveau élevé : 820 M€, contre
606 M€ au 31 décembre 2012, cette hausse provenant, pour 60 %,
des effets de saisonnalité du BFR et pour 40 % du décalage d’un
paiement relatif à un projet de haute tension sous-marine, qui
devrait avoir été résorbé au moment de la publication de ces
lignes. À cours de métaux non ferreux constants, le chiffre d’affaires du 1er semestre s’établit à 2 351 M€ (contre 2 398 M€ en
2012), soit un retrait organique de 3,4 % sur l’ensemble du groupe.
Un chiffre qui se répartit entre plusieurs activités :
- « Distributeurs et Installateurs » (D&I : 596 M€) qui connaît un
décrochage sensible (-7,3 %) sauf en Amérique du Sud (+5%),
avec une situation qui demeure difficile dans le secteur européen et nord-américain du bâtiment du fait d’un manque de
volume ;
- l’activité de « l’Industrie » et ses câbles de spécialités (622 M€,
+2,7 %), et celle du segment « Transmission, Distribution et
Opérateurs » (993 M€, -3,9 %) dont les ventes de câbles destinés
aux réseaux de distribution d’énergie BT/MT sont en retrait de
9,8 %.
Le résultat opérationnel du 1er semestre est en perte de 78 M€ (il
était positif de 76 M€ au 1er semestre 2012). À noter que la progression de la profitabilité par métier est importante au 2e trimestre : D&I : +3 %, Industrie : +12 %, TD&O : +13 %... D’où une croissance organique de +9 %.
Quant à l’évolution des ventes par région, elle s’établit à -4,8 %
pour l’Europe, à -6,1 % pour les Amérique, mais à +1,2 % pour
l’Asie-Pacifique.
Aujourd’hui, tous les chantiers en cours (tant ceux ayant trait à
l’économie, à l’efficience industrielle, au développement…) se
structurent pour que l’Ebitda de l’année 2013 soit compris entre
330 et 350 M€, que la marge opérationnelle soit similaire à celle
de 2012, et que la dette nette reste voisine de 600 M€.... n
Stockage d’énergie : une grosse
« pile » sur une île
La mise en œuvre d’un stockage d’énergie Li-Ion Saft d’une
puissance de 1 MW permettra aux 1 200 habitants de l’île
de Pellworm, située au large des côtes allemandes de la
mer du Nord, d’augmenter leur auto-consommation. En
effet, l’île dispose d’éoliennes, d’installations
photovoltaïques et de centrales de production électrique au
biogaz, soit une production électrique annuelle de 21 GWh
représentant 3 fois plus que ses besoins à l’échelle d’une
année. Mais l’île est toutefois reliée au continent par un
câble sous-marin 20 kV, permettant d’équilibrer production
et consommation en temps réel. En 2015, ce projet de
stockage donnera la possibilité de réaliser à l’échelle locale
un réseau intelligent privilégiant l’autosuffisance, en lien
avec les équipements électriques des habitants.
10
BRÈVE
Nouveau catalogue Sarlam
Sarlam propose également son nouveau catalogue
2013/2014 « Solutions d’éclairage pour les parties
communes ». Ce catalogue, de 288 pages, distribué à
45 000 exemplaires, est également accessible sur le site. Il
présente 3 258 références de luminaires, et permet de
répondre à trois questions : quelles solutions d’éclairage
choisir selon sa destination et son lieu de pose ? Quels
luminaires pour des caractéristiques données ? Que faut-il
savoir en matière d’éclairage (normes, etc.) ?
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Hager et Bouygues : intelligence dans le locatif neuf, à Cachan
Le partenariat entre Sodearif, filiale de Bouygues Bâtiment Île-de-France, Hager et Bouygues Télécom se poursuit avec la réalisation d’un
immeuble d’habitation intelligent à Cachan (94).
thermique », « centralisation de la commande des
volets roulants », et « accès distant » ont été rajoutés
à l’offre de base. Le gestionnaire d’énergie Kallysta
permet aux occupants de visualiser la consommation
d’énergie de leur logement en kWh et en euros.
Le bâtiment transmet les données via une connexion
Internet ; ainsi un exploitant pourra accompagner
l’occupant dans sa maîtrise de ses charges locatives
et de son budget. La box est directement placée sous
le coffret VDI afin de distribuer les contenus multimédia en très haut débit dans toutes les pièces du logement. Bouygues Telecom propose, sur cette opération, son appli B.Domo, qui offre des services numériques innovants pour le plus grand confort de leurs
clients mais aussi pour préparer l’habitat de demain :
gestion de l’énergie, pilotage du chauffage et des volets roulants
(solution Hager), gestion des infos utiles au quotidien, liens avec les
voisins, voire le quartier, etc. n
© Hager
Grâce à l’installation d’un Pack domotique dans tous
les logements, les 56 futurs locataires bénéficieront
d’une solution leur permettant de visualiser leurs
consommations énergétiques en chauffage, électricité,
consommations d’eau (anticipation des mesures des
énergies par usage répondant à la RT2012). Ils auront
la possibilité de contrôler à distance le chauffage et
l’ouverture des volets roulants de leur appartement.
L’objectif est de réduire les charges d’exploitation et de
sensibiliser les locataires à l’impact de leur comportement sur l’efficacité énergétique de ce bâtiment labélisé BBC-Effinergie. Les produits Hager au protocole
KNX filaire sont combinés avec des produits en technologie radio, pour une flexibilité maximale à l’installation
électrique des logements, sans impacter les habitudes
de mise en œuvre. Ces solutions autorisent également le logement
à évoluer : exemple, avec la survenue d’un handicap ou de l’avancée
en âge. Dans l’immeuble de Cachan, les packs « pilotage du confort
BRÈVES
Le programme Impact Efficacité Énergétique 2013 mené par
Ashoka (plus grand réseau d’entrepreneurs sociaux existant :
3 000 dans 85 pays), en partenariat avec la Fondation Rexel pour
le progrès énergétique, vise à faire émerger et soutenir des
projets socialement innovants, et ainsi contribuer à la
structuration du secteur de l’entrepreneuriat social. Depuis
février 2013, ce sont 9 initiatives d’entrepreneuriat social dans
le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies
renouvelables qui ont été sélectionnées et ont reçu un
accompagnement de professionnels (Abac Web, Enercoop
Aquitaine, Énergie Partagée, Énergies Solidaires, Negawatt,
PIMMS Evry, SCIC les 7 vents, Soleni, Tiéole) Le programme se
clôturera le 2 octobre par une soirée de présentation des
porteurs de projet suivie d’une remise de prix aux deux projets
les plus prometteurs.
SVDI rejoint l’ANAPS
SVDI, regroupant les entreprises spécialistes des solutions
technologiques en sûreté, vidéoprotection et détection incendie,
rejoint l’Alliance nationale des activités privées de sécurité.
Cette entrée de SVDI dans l’ANAPS, comme porte-parole des
professionnels, s’inscrit dans sa volonté de dialogue avec
l’ensemble des organisations représentatives des métiers et des
activités privées de sécurité en France, afin qu’ils bénéficient
d’un environnement législatif et réglementaire favorable au
développement de leur activité et concourent plus efficacement
à la sécurité générale.
Kallysta, de couleur et de matière
La nouvelle collection d’appareillage Kallysta d’Hager propose
43 finitions et 3 designs différents : Pop, Epure et Classic, et un
12
seul et unique mécanisme. Avec sa forme simple et carrée, Pop
apporte une touche de fraîcheur et de modernité dans les
pièces, des couleurs pastel aux couleurs vives. Epure met
l’accent sur les matières : pierre, bois, verre, métal ou encore
béton. Classic propose l’intemporel, avec sa forme légèrement
arrondie et intemporelle, Classic trouve sa place dans les
univers contemporains, classiques, ethniques ou naturels
(métal, bois). L’application phone Kallysta offre la possibilité au
mobinaute de choisir les modèles les mieux adaptés au style
d’une pièce. Le configurateur web, quant à lui, offre un choix de
16 pièces personnalisables dans lesquelles l’internaute a la
possibilité d’incruster tous les modèles Kallysta.
Pro’Fil Box pour la maison bois
© Pro’Fil
Fondation Rexel et le prix Impact
Efficacité Énergétique 2013
Afcobois, syndicat regroupant 140 professionnels de
la construction bois, a créé un groupe de réflexion
chargé de concevoir une gamme de maisons bois à
coûts maîtrisés, telle était la mission de ce groupe
de travail, sachant que 65 % des demandes de
maisons neuves se situent dans des budgets
inférieurs à 150 000 €, les seules aujourd’hui aidées
par les pouvoirs publics (PTZ, PTZ+).
Pour faire baisser le coût de la construction de maisons
individuelles en bois, Afcobois a travaillé sur trois axes : la
conception de murs prêts à poser, la centralisation des
équipements techniques avec un local clés en main (électricité,
eau chaude et froide, production d’eau chaude sanitaire,
chauffage, ventilation et équipements de communication),
l’optimisation du temps de mise en œuvre avec un planning de
base sur 15 semaines.
Concernant la centralisation des équipements techniques, la
solution Pro’Fil Box a été retenue, afin de simplifier la
coordination sur les chantiers, rationaliser les déplacements,
réduire les délais de réalisation et les coûts de la construction.
www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Caroline Nivelle, directrice marketing
Hager SAS
© Hager
Diplômée de l’École de management de Lyon (DECI - Commerce International), Caroline Nivelle
débute sa carrière professionnelle en 1991 chez Renault, pour ensuite exercer, à partir de 1998,
auprès du Groupe Lafarge, différentes fonctions stratégie & marketing en France, en Indonésie,
puis en Australie, jusqu’à diriger le marketing de Lafarge Ciments en France. Au sein de Hager
SAS, filiale de commercialisation des produits en France, ses priorités seront le développement
de l’offre bâtiments tertiaires et nouvelles solutions pour l’habitat intelligent, le maintien à domicile et l’efficacité énergétique. n
BRÈVE
Batimat, Interclima+Elec, Ideo Bain en novembre
Batimat, avec Interclima+Elec et Ideo Bain, forment la plus grande plateforme au monde dédiée au bâtiment et à l’architecture. Du 4
au 8 novembre 2013, les trois salons investissent les 9 halls de Paris Nord Villepinte. Ce regroupement répond à la demande des
industriels, qui souhaitent être en phase avec la révolution que connaît aujourd’hui le secteur du bâtiment. Quatre grandes
thématiques forment le fil rouge de cette édition : performance énergétique et le bâtiment basse consommation, l’accessibilité et le
confort d’usage des bâtiments, la ville de demain et l’architecture, la dimension technologique du bâtiment (nouveaux outils
numériques, technologies de l’information).
LA PAROLE À …
Approche juridique :
les incendies
d’origine électrique
© D.R.
En complément des approches économiques et techniques des sujets
qui animent Électro Magazine, nous avons souhaité aborder cette foisci sous un angle juridique, des thèmes chers à la filière électrique.
Parole à Maître Taransaud.
Maître Taransaud
Électro Magazine – Il semble, selon les dernières études
connues, que 25 à 30 % des incendies survenant dans des
logements sont d’origine électrique. Quelles solutions sont
aujourd’hui envisagées par les pouvoirs publics pour lutter
contre ces sinistres ?
Me Taransaud – La situation est différente, selon que le local
concerné est un local à usage d’habitation ou professionnel. S’il s’agit
d’un local professionnel, le responsable légal de l’entreprise a un
devoir particulier à veiller à la sécurité du public et de son personnel.
Il aura donc tout intérêt à faire vérifier et mettre aux normes ses installations aussi souvent que nécessaire.
S’il s’agit d’un local d’habitation, là encore, les situations varient
selon qu’il s’agit de logements neufs ou anciens. Dans les logements
neufs, les normes applicables aux professionnels et aux fabricants
permettent aujourd’hui de réduire considérablement les risques d’incendie d’origine électrique. On sait en effet, que la cause principale
de ces sinistres est la vétusté des installations et que l’âge moyen
d’une installation électrique en France est de 35 ans ! Pourtant, à ce
jour, il n’existe aucune obligation de faire vérifier les installations
électriques, sauf depuis le 1er janvier 2009, en cas de vente des logements de plus de 15 ans (Diagnostiques Electriques Obligatoires).
Mais en dehors de cela, rien n’est prévu.
Que risque le professionnel en cas de mauvais conseil ou
mauvaise intervention ?
Me Taransaud – Le professionnel engage bien évidemment sa
responsabilité civile, celle qui est recherchée lorsque l’on
demande réparation d’un dommage. Le Code Civil est très clair
sur ce point, et n’a pas évolué depuis 1804 : « Tout fait quelconque
de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la
faute duquel il est arrivé à le réparer ». Si le professionnel a manqué à l’un de ses devoirs (conseil, bonne réalisation…), il doit réparer le dommage qu’il a causé. Mais dans certains cas, il arrive que
la responsabilité pénale du professionnel soit recherchée. Ce sera
le cas si l’on estime qu’il y a eu mise en danger de la vie d’autrui
par imprudence ou négligence. Dans certains cas, particulièrement graves, il peut être fait application du délit de mise en danger délibérée de la personne d’autrui. Le Code pénal punit en effet
le fait « d’exposer directement autrui à un risque immédiat de
mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une
infirmité permanente par la violation manifestement délibérée
d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée
par la loi ou le règlement ». La peine est au maximum d’un an
d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.
Peut-on s’assurer contre ce type de sanctions ?
La situation va-t-elle évoluer ?
Me Taransaud – C’est annoncé régulièrement, mais les pouvoirs
publics sont confrontés à plusieurs problèmes majeurs : qui va
payer les mises aux normes ? Comment vérifier que cela a été fait
et bien fait ?
Sur ce point, quelles sont les obligations juridiques d’un installateur électricien ?
Me Taransaud – Le professionnel a un important devoir de conseil
auprès de ses clients. Il doit les informer des conséquences sur le
choix du passage des circuits électriques : présence de canalisations
à proximité, présence de rongeurs… Il doit informer sur le choix du
matériel et son adaptation aux besoins du local : nombre de personnes dans le local, besoin en termes de consommation, localisation
des prises par rapport aux appareils électriques... Mais surtout, il a un
devoir en ce qui concerne la qualité de l’intervention et doit s’assurer
qu’il respecte bien les normes en vigueur et les règles de l’art.
Me Taransaud – Pour la responsabilité civile, oui et c’est même
obligatoire pour les artisans. De nombreuses compagnies d’assurance proposent des garanties décennales, notamment, dont les
professionnels doivent justifier au commencement d’un chantier.
Pour la responsabilité pénale, en revanche, aucune assurance
n’existe et l’artisan en nom propre, ou le représentant légal de
l’entreprise, doivent en assumer personnellement les conséquences. Le chef d’entreprise est en effet toujours responsable
même s’il n’est pas coupable personnellement, sauf s’il a pris soin
de faire établir au profit d’un chef de chantier ou d’équipe, une
délégation de pouvoirs et de responsabilité pénale. Pour être valable, cette délégation doit être réelle, et le délégataire doit avoir
tout pouvoir de prendre les mesures nécessaires pour garantir la
sécurité du site et des personnes : mettre à pied un salarié, suspendre le chantier… n
Propos recueillis par Michel Laurent
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15
XX
PROFESSION
INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
Optiréno : la rénovation
énergétique globale
© D.R.
Interlocuteur unique du client, Optiréno entend faciliter l’action de
rénovation énergétique des bâtiments en impliquant ses compétences
internes de bureau d’études thermiques et, de conceptions
architecturales mais aussi de gestion commerciale et de conduite de
chantier. Le tout au service d’une vision globale optimisée. Rencontre
avec Sylvain Jobard, thermicien et responsable énergie chez Optiréno.
Sylvain Jobard,
thermicien et responsable énergie chez Optiréno
Électro Magazine – Quelle est la valeur ajoutée d’Optiréno
dans le monde de la rénovation énergétique ?
Sylvain Jobard – Nous sommes avant tout l’interlocuteur unique
du client dans le cadre de son projet de rénovation ou d’agrandissement. Cela, de la conception jusqu’à la réception, en passant
par le montage des dossiers de demande d’aides financières.
Notre client peut-être un propriétaire ou futur propriétaire occupant, un bailleur ou investisseur, une copropriété, un professionnel ou encore une collectivité locale. Nous abordons la rénovation
du bâti de manière globale, et en particulier la rénovation énergétique, ainsi que tous les lots qui en découlent. La démarche globale énergétique s’appuie sur 3 étapes : la réduction des besoins,
par exemple en isolant, l’efficacité des usages notamment via les
éco-gestes et la sobriété des équipements, et l’introduction d’une
énergie renouvelable. En interne, nous disposons notamment de 3
types de compétences : le chiffrage précis des projets, la thermique et les économies d’énergie avec la notion de temps de
retour, l’approche architecturale et décorative, dans un rôle d’ailleurs très transversal.
Quelle est l’origine de l’entreprise ?
Sylvain Jobard – Optiréno a vu le jour en 2009. La structure a tout
d’abord été incubée par Saint-Gobain, avant de prendre son réel
envole. Aujourd’hui, une équipe de 20 personnes se répartie sur 5
entités : 4 agences en Rhône-Alpes, et depuis un an, une agence
à Paris La-Défense. Optiréno a pour ambition de poursuivre son
développement sur l’ensemble du territoire.
Comment fonctionne une agence et plus généralement le
concept mis en œuvre ?
Sylvain Jobard – Chaque projet est piloté par un binôme constitué
d’un chargé d’affaires et d’un conducteur de travaux. L’agence dispose de son propre réseau d’entreprises partenaires. Il s’agit en
majorité d’entreprises artisanales. Chacun de nos partenaires
répond à une charte qualité certifiée par l’organisme indépendant
Céquami. Ces entreprises travaillent en sous-traitance et Optiréno
assure le rôle de contractant général. En amont des projets, nous
sommes aussi bureau d’études thermiques et d’architecture. Au
service de la maison individuelle, nous réalisons les permis de
construire, les plans de principe et d’exécution, avec un rôle de
prescription. Ensuite, notre partenaire installateur, effectue les
calculs de dimensionnement, que nous vérifions avant réalisation.
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Pour les bâtiments collectifs, nous ne réalisons pas la partie
bureau d’études fluides.
L’éclairage et la domotique sont-ils pour vous des leviers de
performance ?
Sylvain Jobard – Nous prescrivons effectivement beaucoup
d’éclairages à haute efficacité lumineuse, en jouant aussi beaucoup sur les ambiances et sur la détection de présence. Quant à
la domotique, bien qu’elle soit difficile à vendre, elle permet de
créer des scénarios d’économie d’énergie. Mais pour cela, il nous
faut l’introduire très en amont des projets. Face à des clients qui
attendent une solution domotique la plus simple possible, à un
prix abordable nous travaillons avec nos partenaires industriels.
L’éco-rénovation n’est-elle pas un moment privilégié pour
mettre en sécurité les installations électriques devenues
dangereuses au fil des ans ?
Sylvain Jobard – C’est un fait. Car beaucoup de nos projets se
déroulent dans des maisons des années 60-70. Nous nous apercevons surtout que la plupart des clients n’ont pas conscience de
l’état réel de leur installation électrique ! Notre rôle de « sachant »
nous conduit alors à prescrire une mise en sécurité et le remplacement du tableau électrique.
Un chantier instrumenté est-il précurseur d’un mode
d’échange avec le client sur des données concrètes ?
Sylvain Jobard – Dès à présent nous envisageons d’instrumenter
les bâtiments en amont du chantier dans le but de réaliser une
forme d’audit pour connaître le mode de vie des occupants et la
perméabilité à l’air des locaux. Cette “photographie“ permet par
avance de désamorcer de futurs problèmes d’usages et d’inciter
plus encore l’occupant à appliquer les éco-gestes. Le monitoring
d’installations telles que les équipements solaires thermiques,
permet de déceler des problèmes de réglages ou des usures prématurées. Un de nos récents chantiers en Rhône-Alpes est instrumenté pour gérer une surventilation nocturne estivale sur la
base d’une mesure des températures intérieures et extérieures.
Ces températures permettent aussi de calculer les degrés-jours
et ainsi la consommation énergétique théorique de chauffage. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
© Chauvin Arnoux
PROFESSION FABRICANT
Oscillo Handscope
de Metrix
président de Chauvin Arnoux.
Chauvin Arnoux, le plus ancien des fabricants d’appareils de mesure, a, cette année, 120
ans, au cours desquels cinq générations de ce groupe familial se sont succédé. Alliant
innovation et développement commercial, cet acteur mondial de la mesure annonce
plusieurs nouveautés, fidèle à sa stratégie d’origine en matière de haute technologie.
L’histoire de Chauvin Arnoux a accompagné toutes les étapes des
évolutions électrotechniques du XXe siècle. Dès 1839, Jean Claude
Arnoux inventait les bogies pour wagons et locomotives tout en
créant la ligne de chemin de fer Paris-Sceaux, mais c’est en 1893 que
René Arnoux et Raphaël Chauvin fondèrent la société Chauvin Arnoux
spécialisé à l’époque dans les galvanomètres et les capteurs de température. En parallèle, René Arnoux s’aventura aussi dans la conception et la fabrication d’avions (modèle « stablavion » et le « Simplex »),
avant et après la première guerre mondiale. À partir de 1918 : René,
puis André Arnoux, créaient le contrôleur universel, l’ohmmètre à
magnéto, les Sis et le posemètre photo-électrique. Entre 1928 à 1939,
André Arnoux et Serge Held développèrent la pince transformateur,
le Phimètre. Maurice Haye lançait les équipages ferromagnétiques et
les wattmètres, puis, après 1942, André Leconte mettait en place les
équipages à cadre mobile, les contrôleurs portatifs (Monoc 1959) et
les régulateurs de température (Top et Statop). Les ingénieurs Vion et
Bize s’attelaient aux automatismes, dont les relais de coupure, et à
l’utilisation des premiers transistors.
Développer, industrialiser,
rayonner internationalement
Sous la présidence de Daniel Arnoux, dans les années 70, Chauvin
Arnoux continua à déployer des produits intégrant toujours plus
d’électronique de précision.
Des boîtiers en ébénisterie, mêlant l’ébonite, le marbre, le laiton, le
verre, ne restent que le jaune du laiton et le noir de l’ébonite, les couleurs de la chartre « graphique » de Chauvin Arnoux. À l’atelier installé au siège parisien, ont succédé les ateliers de tôlerie, de décolletage, d’usinage, de moulage, de pose de composants, et de montage
final installés à Villedieu-les-Poêles (1973), Vire (1977) et Reux également centre logistique (1979). Sept bureaux d’études ont été créés ou
repris (Paris, Anthony, Annecy, Lyon, Dover aux US, Milan, et Vienne
en Autriche) qui développent 90 % des produits du groupe.
À l’export depuis toujours, le groupe possède des filiales aux USA, en
Chine, en Suisse, en Autriche, en Suède, en Italie, en Allemagne, en
Espagne, au RU, au Liban, et rayonne dans une centaine de pays.
Parallèlement, le groupe a acquis, entre 1996 et 2000 : Enerdis (efficacité énergétique et comptage), Pyro-Contrôle (mesure de température), Metrix et Oritel. « Le groupe emploie un millier de personnes
dans le monde dont 800 en France, et consacre chaque années de 7
à 11 % de son CA à la R&D », souligne Axel Arnoux, président actuel
du groupe, en collaboration avec Winthrop Smith, président CEO
depuis 2007.
L’innovation comme moteur
Innover sans cesse et à un rythme soutenu,
pour proposer des produits toujours plus
compacts, plus performants, plus communicants et offrant plus de fonctionnalités,
grâce aux logiciels. « Des produits à valeur
ajoutée mais à prix équivalents aux gammes
précédentes, qui sont, pour les marques
Chauvin Arnoux et Metrix, distribués à 80 %,
par les distributeurs généralistes et spécialistes », précise Patrick Yaicle, directeur
général du groupe.
© Chauvin Arnoux
© Chauvin Arnoux
120 ans, et plein de jeunesse
pour Chauvin Arnoux
Axel Arnoux,
18
Enregistreur de
Ampèremètres TRMS Digiflex à
puissances communicant capteurs flexibles, à installer en
multicanal PEL.
armoire.
Patrick Yaicle,
directeur général de
Chauvin Arnoux.
Lancements 2013 et 5e génération Arnoux
Pour 2013, cinq nouveaux produits vont être lancés, basés sur des
évolutions substantielles. À installer dans les armoires, les ampèresmètres TRMS DigiFlex sont dotés de capteurs flexibles reliés à des
boîtiers compacts (600 V cat IV). Autonomes, dotés d’un afficheur
haute résolution, DigiFlex MA400D est destiné à l’habitat jusqu’à
400 A, DigiFlex MA4000D à l’industrie.
Les enregistreurs de puissances et d’énergie PEL 102 (sans afficheur) et PEL 103 (afficheur rétroéclairé) sont communicants (carte
SD, USB, Bluetooth, Ethernet) via le logiciel PELTransfert. De marque
Metrix, Handscope est le plus petit oscilloscope, du marché, à voies
totalement isolées (mode oscilloscope, multimètre, analyseur d’harmonique - 600 V- Cat III). Chauvin Arnoux propose aussi quatre multimètres numériques TRMS (série CA 5270) multiusages : installations, maintenance électrique, chauffages, climatisation, automobile.
2013 salue également l’arrivée dans l’entreprise, en tant qu’acheteur,
de Wolfgang Arnoux, 28 ans, 5e génération, issu d’une école de commerce, fils d’Axel Arnoux. n
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Roland Kuschner
PROFESSION FABRICANT
En 2012, les deux usines de Delta Dore, en France, ont produit
4,2 millions de produits. Le groupe emploie 763 personnes
(CA de 117,4 M€ dont 19 % à l’international).
Face à la RT2012 en vigueur depuis le 1er janvier 2013, Delta Dore
lance deux nouvelles gammes de gestionnaires de régulation et de
programmation « tout en un » et toutes énergies, incluant le
comptage des énergies consommées globalement et par poste, la
gestion et la régulation, et le pilotage centralisé des occultants.
Pour répondre aux exigences de la RT2012, Delta Dore lance deux
nouvelles gammes de gestionnaires toutes énergies, l’une se présentant comme un produit « 2 en 1 », et « 3 en 1 » pour le second.
« 2 en 1 » : comptage + régulation
Commercialisé depuis avril 2013, le gestionnaire d’énergie « 2 en 1 »
permet de consulter, sur un écran intégré, les consommations
d’énergie, de mesurer de manière globale ou détaillées les consommations de gaz, d’électricité, ainsi que les consommations des équipements : eau chaude sanitaire, PAC, prises électriques), tout en
assurant la régulation/programmation de tout type de chauffage, y
compris poêle à granulés. Dans le cas de gestion effet Joule, la fonction délestage est intégrée.
« 3 en 1 » : comptage + régulation
et pilotage des occultants
Le gestionnaire « 3 en 1 » sera, lui, disponible, au second
semestre 2013. Il bénéficiera des mêmes fonctions que
le gestionnaire « 2 en 1 » avec en plus une programmation du chauffage jusqu’à 4 zones, et surtout, comme
l’exige l’article 21 de la RT2012 concernant le confort
d’été, il combinera gestion du chauffage et pilotage des
occultants : volets roulant, brise-soleil orientables
(jusqu’à 32 voies d’ouvrants) en fonction de la saison et
de l’ensoleillement.
Le gestionnaire est compatible avec les chauffe-eau solaires et
thermodynamiques.
Les gestionnaires « 2 en 1 » sont équipés d’une molette de pilotage
et d’un écran lumineux. Ils assurent la programmation journalière du
chauffage, laquelle s’effectue sur une zone pour un chauffage eau
chaude, et sur 2 zones pour un chauffage électrique. Pour les gestionnaires d’énergie « 3 en 1 », pilotage et lecture des informations
s’effectuent sur un grand écran tactile couleur. La programmation est
hebdomadaire, et une sonde extérieure est fournie pour une gestion
plus fine du confort. Ils permettent de programmer jusqu’à 2 zones
pour une installation électrique, et dans le cas d’une installation eau
chaude, de 1 à 4 zones, grâce à l’ajout de packs de thermostats complémentaires pour les deux dernières zones. Delta Dore collabore
avec des fabricants de pompes à chaleur et de chaudière, afin de faciliter l’installation des équipements (Ariston, Atlantic, Daïkin,
Panasonic, Technibel, mais aussi Primagaz). Les nouveaux gestionnaires RT2012 ont remporté la Médaille d’Or
des Trophées 2013 de l’Union des Maisons Françaises, et
le Prix Matériaux et Matériel de l’Union des Constructeurs
Immobiliers.
Delta Dore annonce également le lancement prochain
d’une nouvelle interface domotique Tydom.
© Delta Dore
© Delta Dore
Delta Dore :
des gestionnaires
RT2012
Delta Dore et CDVI en co-développement
D’autre part, Delta Dore et CDVI, leader sur le marché du
contrôle d’accès dans le résidentiel et le tertiaire, annoncent la signature d’un accord de coopération. Des synerLe choix du comptage par Delta Dore
Marcel Torrents,
gies dans les domaines R&D, marketing et commercial,
L’article 23 de la RT2012 rend obligatoire de fournir des
président du directoire
vont être développées afin d’adapter et d’améliorer leurs
de Delta Dore.
moyens pour mesurer et estimer la consommation
offres produits pour l’habitat, résidentiel et collectif, et le
d’énergie des constructions neuves en habitat individuel et collectif,
tertiaire,
et
rendre interopérables leurs systèmes de communicaet en petit tertiaire, ceci dans le but de modifier les comportements
tion.
« Il
s’agit
de proposer une offre de pilotage globale combinant
des usagers. Aussi, entre mesure et estimation, Delta Dore a tranché,
performance énergétique, niveau d’occupation et sécurité des
en proposant que sa nouvelle gamme de gestionnaires d’énergie
locaux. Cet accord marque notre engagement en faveur d’une
indique le comptage de la consommation des énergies (gaz, électridomotique et une GTB plus performante », s’accordent Marcel
cité) et la consommation des postes chauffage, refroidissement, eau
Torrents,
président du directoire de Delta Dore, et David
chaude sanitaire, réseau de prises électriques et autres usages. Le
Benhammou, président de CDVI. n
système permet également le comptage de la consommation d’eau.
Roland Kuschner
Chauffer et réguler
Chaque gestionnaire est composé d’un boîtier d’ambiance et d’un
boîtier technique modulaire ; trois transformateurs d’intensité
(TI) sont fournis pour le comptage des installations électriques.
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La nouvelle offre de
gestionnaires RT2012
présentée dans
le show-room Delta Dore.
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© Delta Dore
Ces nouveaux gestionnaires sont également conçus pour fournir un
comparatif des consommations sur deux ans, d’une année à l’autre,
avec un historique des températures intérieures et extérieures.
PROFESSION FABRICANT
© D.R.
Vacon : acteur
des convertisseurs
de fréquence AC
Jean-Noël Galliot,
L’industriel finlandais, spécialiste des convertisseurs AC, est implanté
en France depuis 12 ans. Forte d’une reconnaissance acquise dans
l’hexagone, l’équipe locale travaille à développer l’offre de cet expert par
une approche multi canaux. Rencontre avec Jean-Noël Galliot, directeur
général de Vacon France.
directeur général de Vacon France
L’histoire de Vacon remonte à 1993 lorsque qu’une équipe de 13
cadres expérimentés issus de l’usine ABB de Vaasa (Finlande),
décide de fonder leur propre ligne de variateurs de vitesse. Ainsi
voit le jour Vaasa Control Oy, plus connu sous le nom de Vacon
[prononcer « vacone »]. Ensemble, ils mettent leurs savoir-faire au
service d’une technologie unique : la variation de vitesse AC. 20 ans
se sont écoulés et plus de 1 400 personnes ont depuis rejoint le
« nouveau constructeur ».
des fonctionnalités permet de développer des solutions spécifiques.
L’ensemble de cette offre nous a permis de conquérir une place de
premier ordre notamment dans les secteurs de l’eau, des applications HVAC et au sein des industries les plus exigeantes ! La variation
de vitesse est aussi perçue comme un levier de performance énergétique, notamment au travers des CEE [certificats d’économie d’énergie] pour lesquels nous avons signé un partenariat.
Comment Vacon est-il perçu en France ?
Électro Magazine - Votre arrivée chez Vacon est récente.
Quel regard extérieur portez-vous encore sur l’entreprise ?
Jean-Noël Galliot – Je suis véritablement impressionné par la dynamique globale de Vacon. De lourds investissements en R&D permettent de proposer une gamme de drives exceptionnelle. Il y a chez ce
fabricant, une vraie excellence à tous les niveaux. Par ailleurs, les
équipes sont beaucoup à l’écoute des clients. Sur la base d’un fort
potentiel, Vacon est en train de s’élever à un rang élevé dans le
monde du drive.
À quand remonte l’implantation de Vacon en France ?
Jean-Noël Galliot – La création de la filiale française remonte à 2001.
Depuis, Vacon s’est déployé dans l’hexagone à une vitesse supérieure
à celle du marché. Actuellement, Vacon France est constitué d’une
équipe de 15 personnes en charge également des marchés d’Afrique
du Nord et d’Afrique francophone.
Quels sont ces marchés ?
Jean-Noël Galliot – Il s’agit de secteurs industriels tel que l’agroalimentaire, l’eau, les mines, la manutention et le levage, la pétrochimie… mais aussi les applications dans le bâtiment comme les équipements HVAC, ou encore les énergies renouvelables dans les secteurs éolien et photovoltaïque. Très étendue, notre gamme de solutions répond à l’ensemble de ces besoins de 0,25 kW à 5 MW. Tous
nos produits sont fabriqués dans nos propres usines implantées en
Finlande, aux États-Unis, en Chine, en Italie et en Inde.
Jean-Noël Galliot – Douze années de présence directe en France ont
permis de gagner une forte reconnaissance de la part du marché !
C’est la conséquence directe du niveau de qualité de l’offre, mais
aussi de l’implication de l’équipe qui sait pleinement tirer profit de
l’intelligence des convertisseurs dans le cadre de chaque application.
Homologué « organisme de formation », Vacon France accueille utilisateurs, intégrateurs et distributeurs.
Nous travaillons selon une approche multi-clients. Avec la distribution, nous diffusons les gammes compacte et standard. Pour les
solutions hautement techniques, nous fonctionnons en équipes projets avec les intégrateurs de nos produits ou les installateurs.
Quelle est votre valeur ajoutée ?
Jean-Noël Galliot – En marge de la vente, elle occupe justement une
place importante. En France, nous sommes capables de réaliser les
études techniques, les mises en service ou encore la maintenance de
nos produits. Mieux : en complément du convertisseur de fréquence,
Vacon France a la capacité de conseiller ses clients sur le choix d’un
moteur ! De fait, nous savons dimensionner et vendre des solutions
d’entraînement complètes avec des moteurs issus de partenaires.
Coté disponibilité, nous gérons en France un véritable stock de variateurs jusqu’à 400 kW et de pièces détachées pour la maintenance.
24h/24 et 7j/7, une permanence technique est assurée par Vacon
France au service de nos clients ! n
Propos recueillis par Michel Laurent
Comment de structure votre offre ?
Jean-Noël Galliot – Nous proposons 3 principales familles de solutions : les convertisseurs de fréquence, les onduleurs pour installation photovoltaïque et les solutions de conversion d’énergie. Au sein
de l’offre de convertisseurs de fréquence pour applications générales, Vacon dispose d’une gamme compacte, d’une gamme standard
et d’une gamme premium. Ces gammes se distinguent par leur
robustesse et le fort niveau technique des produits, dont la diversité
Ouverture d’une succursale à Lyon
Implanté en région parisienne, Vacon France vient d’ouvrir une
succursale technique et commerciale à Lyon avec un stock propre. Objectif : améliorer la proximité clients !
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PROFESSION FABRICANT
© Dehn
5e Forum DEHN :
évolutions des normes
Les professionnels français accueillis par Dehn
pour le 5e Forum Foudre.
Les 18 au 19 avril dernier, Dehn, spécialiste de la protection
contre la foudre, et son futur pdg Philipp Dehn ont accueilli une
quarantaine de professionnels français, pour son 5e Forum
Foudre, à Neumarkt. Présentations des évolutions normatives,
des nouveaux produits et des investissements en cours, ont
jalonné ces journées très conviviales.
Pour ce 5e Forum Foudre, clients et collaborateurs de Dehn France
ont été accueillis, en français, par Philipp Dehn, 35 ans, qui actuellement codirige l’entreprise familiale avec son père Thomas Dehn.
En 2014, Philipp Dehn deviendra le pdg de l’entreprise, et Thomas
Dehn rejoindra le conseil de surveillance. La nomination de Philipp
Dehn ouvre une nouvelle phase de l’histoire, également marquée
par une politique d’investissement de très grande envergure,
jamais vue depuis 1910, date de la création de la société. Dehn, qui
est présent dans 70 pays, s’est doté d’un nouveau et vaste bâtiment
sur son site historique de Neumarkt, et achève la construction d’un
nouveau centre, à Mühlhausen (10 km au sud), dédié à la logistique
et à l’assemblage.
Notre situation est bonne en Europe et en Asie, et nous venons d’ouvrir trois filiales, au Mexique, en Afrique du Sud et en Russie en
développant pour chaque marché des produits spécifiques. Notre
objectif est de devenir le n°1 de la protection foudre directe d’ici à
5/10 ans », explique Philipp Dehn.
Évolutions normatives
e
© Dehn
© Dehn
Le 5 Forum Foudre a été consacré aux évolutions normatives des NF
EN 62305-2:2012 (évaluation des risques foudre), CEI 61643-12 (dispositif de protection contre les surtensions connectés aux réseaux de
distribution), EN 62561 (composants de systèmes de protection
contre la foudre – CSPF), EN 60364 (relative à la protection contre la
foudre de certaines installations classées) et CEI 61400-24 concerNouveau centre logistique à Mühlhausen
nant la protection contre la foudre des éoliennes (différence entre
Les travaux de ce centre ont débuté en juin 2012 et sont en cours
éclair montant et éclair descendant).
d’achèvement. Sur 22 000 m2 (20 m de hauteur pour les entrepôts), ce
Une présentation du guide UTE TS 61643-12 par Alain Rousseau, précentre automatisé, à hauts rayonnages et pour petit
sident du comité européen Cenelec « Protection foudre », a
matériel, disposera également d’un atelier de fabrication
mis l’accent sur le fait qu’il devrait prochainement entraîner
et d’assemblage final des composants de protection
une révision de la NF C15-100 et du guide 15-443 en raison
contre la foudre.
des incohérences existantes entre ce dernier et les normes
Début 2014, entre 140 et 150 collaborateurs de Dehn, qui
62305, 61643-12. Exemples : distance de protection de 10 m
emploie actuellement 1 500 personnes, intègreront ces
dans les normes alors que c’est encore 30 m dans le guide,
locaux, dont l’investissement s’élève à plus de 35 M€. Cet
analyse du risque simplifié non cohérente avec la 62305-2.
investissement a été réalisé en autofinancement par
Les travaux pour harmoniser la 15-100, 62305 et 61643 au
Dehn. « Nous avions besoin d’un site logistique nous perniveau international sont en cours.
mettant de réduire les délais de livraison et qui réponde
L’accent a également été mis sur la nouvelle carte indià une tendance générale qui oblige les industriels à augquant des densités de foudroiement (Ng) qui ne comprend
Philipp Dehn,
menter leur capacité logistique, les distributeurs deveplus que deux zones au lieu de trois.
futur pdg de DEHN,
nant de plus en plus des vendeurs que des stockistes.
la quatrième génération
aux commandes.
Cette décision est également guidée par notre actuel
Ateliers et présentations produits
développement à l’export et la diversité de notre offre, avec comme
Les participants au Forum ont été conviés à suivre les quatre ateliers
avantage, par exemple, presque un produit pour chaque application.
qui leurs étaient proposés :
- câblage des parafoudres énergie,
- câblage des réseaux de données,
- présentation des éclateurs de ligne DEHN EXFS 100 pour application en zone explosible (norme EN 50164-3) et destinés à rétablir
l’équipotentialité d’un système isolé (réseau auxiliaire avec réseau de
terre, rail voie ferrée,
- installation sous protection cathodique, raccord isolé de canalisation, présentation des conducteurs isolés HVI et CUI.
Ils ont également été invités à une visite de l’usine, à assister à deux
tests en laboratoire à propos du nouveau parafoudre combiné avec
fusible de puissance intégré DEHNvenCI, et à une présentation du
logiciel actualisé DEHNsupport (analyse de risque foudre selon NF
EN 62305-2). n
Centre logistique, site n°2, de DEHN, en cours de construction à quelques
kilomètres du site historique de DEHN à Neumarkt.
22
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Roland Kuschner
© PM Plastic Material
PROFESSION FABRICANT
Rodolfo Fossati,
directeur technique de PM Plastic Materials
PM Plastic Materials :
la qualité au service
d’une offre produits adaptée
En Italie, PM Plastic Materials produit des gaines 24h/24 et 6 jours sur 7, avec le
souci d’un niveau de qualité élevé. Chaque année, 250 000 km de gaines et de
conduits quittent l’usine pour les besoins des différentes places européennes,
chaque marché étant adressé avec une offre adaptée. Directeur technique de PM
Plastic Materials, Rodolfo Fossati, nous expose son souci de l’amélioration
continue… et les atouts de la gaine ICTA.
Électro Magazine – Quelles sont vos lignes de conduite ?
Rodolfo Fossati – Ma mission consiste notamment à accompagner
les améliorations de l’outil de production. Nous venons d’ailleurs
d’accroître les capacités de production de gaine ICTA grâce à la
récente mis en service de 2 nouvelles machines. Rappelons que PM
produit plus de 250 000 km de gaine chaque année ! J’accompagne
également la mise en production de nouvelles formulations. A ce
titre, PM a choisi de nouvelles matières premières qui assurent aux
gaines une plus grande résistance à l’écrasement. Par ailleurs, nous
avons à présent éliminé toutes les substances désignées par le règlement REACH, et même au-delà. Enfin, parmi mes missions, la qualité tient évidemment une place prépondérante.
Comment la notion de qualité est-elle gérée ?
Rodolfo Fossati – La qualité fait l’objet de contrôles réalisés à trois
étapes. Tout d’abord un contrôle des matières premières
entrantes, puis un contrôle en production, et enfin, un contrôle par
échantillonnage après quelques jours de stockage sur notre parc.
Une offre spécifique …
… pour le marché français
Si la norme garantissant les caractéristiques des produits est
internationale, les besoins et les habitudes des installateurs doivent cependant être considérés à l’échelle locale. Pour cette raison PM a étudié une offre spécifique pour le marché français :
• Flex Hispeed NOIR : grâce à sa haute viscosité sur la paroi
intérieure, cette gaine est idéale pour les installations en
milieux poussiéreux ou avec câbles à surface rêche ;
• Flex Lub-Plus BLEU : grâce à une paroi intérieure qui rend la
gaine particulièrement flexible et à une lubrification spéciale,
ce produit convient aux parcours tortueux ;
• Flex Lub GRIS : grâce à sa lubrification, ce produit est utilisé
dans toutes les installations standard ;
• Flex Cab : gaine ICTA préfilée avec câbles courants forts ou
courants faibles, spécifiques pour le marché français ;
• Flex ICA : gaine ICA 3321, gris clair, produite avec un profil
flexible pour les installations en cloisons mobiles.
Toutes les gaines PM se caractérisent par une lubrification
intérieure facilitant les opérations de tirage des câbles.
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Nous disposons en interne d’un laboratoire permettant de réaliser
l’ensemble des essais évoqués par les normes produits. La globalité de notre production entre dans un processus de traçabilité. Nos
gaines ICA et ICTA sont produites selon la norme internationale
IEC-EN 61386 et bénéficient de la certification du LCIE.
Pouvez-vous rappeler les différences notoires entre gaines
ICA et ICTA ?
Rodolfo Fossati – La gaine ICA, comme « Isolant Cintrable Annelé »
est constitué de PVC autrement dit de polychlorure de vinyle. La gaine
ICTA « Isolant Cintrable Transversalement élastique Annelé » est
réalisée en PP, c’est-à-dire en polypropylène.
C’est un fait, les gaines ICTA offrent des performances supérieures à
celles des conduits ICA.
Quels sont ses avantages ?
Rodolfo Fossati – Les conduits ICTA sont transversalement élastiques. En cas d’écrasement, ils récupèrent au moins 90 % du diamètre initial. Lorsque cette gaine subit un écrasement accidentel sur
chantier, par exemple lors du passage d’une brouette, elle se comprime sous l’effet de l’écrasement et revient aussitôt après à son diamètre initial. Trois fois plus résistant aux chocs que les gaines ICA,
l’ICTA endure les chocs jusqu’à 6 joules.
Par nature, le conduit ICTA ne présente pas de micro-perforations en
surface. Il constitue donc une enceinte de protection idéale pour les
câbles, qui restent parfaitement intacts. L’ICTA résiste aussi aux températures élevées jusqu’à 90 °C, contre 60 °C pour le conduit ICA.
Pour toutes ces raisons, les gaines ICTA conviennent à tout type
d’installation.
Qu’en est-il des dégagements de fumées de la gaine
ICTA produite par PM ?
Rodolfo Fossati – La certification LSZH, faible émission de fumées sans halogène, qui caractérise nos gaines ICTA, garantit une utilisation sécurisée dans tous les environnements recevant du public ou
lorsqu’il est nécessaire de préserver les biens d’intérêt public et les
équipements critiques. En cas d’incendie, l’ICTA ne dégage ni fumées
opaques, ce qui facilite l’évacuation des locaux, ni gaz toxiques et corrosifs. De quoi prémunir la santé des personnes et la pérennité des
équipements électroniques face aux dégâts que peuvent induire des
émissions de fumées. n
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Propos recueillis par Michel Laurent
PROFESSION FABRICANT
© D.R.
Legrand Cable Management :
une seule marque,
un seul catalogue
Olivier Le Berre,
directeur de la marque
Legrand Cable Management.
Voilà déjà un semestre que le groupe Legrand a créé l’entité et la marque Legrand
Cable Management. Objectif : réorganiser l’offre de transport d’énergie au sein du
bâtiment jusqu’alors proposée sous plusieurs marques, et aborder le marché en
rangs serrés. Précisions avec Olivier Le Berre, directeur de la marque Legrand
Cable Management.
Électro Magazine - Pouvez-vous rappeler la définition générique du « cable management » et préciser votre domaine
d’intervention ?
Olivier Le Berre – Il s’agit de l’ensemble des équipements permettant de transporter l’énergie et les données, partout où cela
est nécessaire, dans le bâtiment et au service des infrastructures.
Il s’agit donc de l’enchaînement d’une véritable cascade de solutions entre le TGBT et le poste d’utilisation. Pour sa part, Legrand
Cable Management intervient sur trois grands domaines concernant les solutions de cheminement d’énergie en plafond. Il s’agit
des chemins de câbles, des canalisations électriques préfabriquées de 25 à 160 A et des systèmes de raccordement rapide pour
la distribution d’énergie. Les solutions goulottes, boîtiers de sol,
potelets et solutions de transport de données font en revanche
l’objet de solutions au travers des catalogues des marques
Legrand et Planet-Wattohm.
Pourquoi avoir créé Legrand Cable Management ?
Olivier Le Berre – L’entité est née au 1er janvier 2013 avec pour
objectif de regrouper les solutions chemins de câbles métalliques
des marques Cablofil et KZ, et aussi d’élargir notre catalogue à d’autres solutions complémentaires afin de renforcer notre positionnement de spécialiste du cheminement des courants forts et faibles.
Nos équipes commerciales sont organisées pour être réactives
face à un marché du bâtiment neuf réputé cyclique. Le chemin de
câbles étant le premier produit d’équipement posé sur un chantier, nous intervenons alors très en amont des projets en sachant
être proches des besoins et des usages en ce qui concerne notre
spécialité. Dans ce but, Philippe Pinon, responsable grands projets, a notamment pour mission de travailler avec les installateurs
et les investisseurs.
Par ailleurs, nous utilisons un système d’information (CRM) commun avec les autres marques du groupe Legrand pour assurer la
bonne coordination des projets.
Comment vos équipes sont-elles concrètement organisées ?
Olivier Le Berre – Legrand Cable Management est constitué de 40
personnes dont une équipe de 16 commerciaux itinérants répartie
selon deux grandes zones de vente : France Est sous la responsabilité de Joël Oudot et France Ouest gérée par Didier Epaud.
L’équipe commerciale itinérante se partage globalement le territoire France en 12 secteurs commerciaux. Kathy Buffet occupe pour
sa part le poste de responsable marketing. Notre siège est implanté
à Montbard, en Côte-d’Or, où nous produisons le chemin de câbles
en fil Cablofil. Il abrite le service client sous la responsabilité de
Claire Parisse. Son équipe de 16 personnes assure les chiffrages, le
centre d’appels technique et l’administration des ventes.
Depuis, quels sont vos nouveaux atouts sur ce marché ?
Olivier Le Berre – À présent, la marque Legrand Cable
Management constitue un référentiel unique, regroupé au sein
d’un seul catalogue, contre 4 auparavant. Ce catalogue comporte
deux parties distinctes :
- « Transporter l’énergie » proposant toutes les solutions de chemins de câbles métalliques fil et tôle, mais aussi PVC et polyester, ainsi que toutes les solutions de supportage correspondantes ;
- « Alimenter les équipements », avec les solutions de canalisation préfabriquée de 25 à 160 A ainsi que les systèmes de raccordement rapide.
Cette nouvelle structuration de l’offre simplifie les choix et présente des alternatives techniques en réponse aux besoins spécifiques, promues par une même force commerciale, capable de
proposer la solution la mieux adaptée à chaque projet du fait de la
grande diversité de nos débouchés.
Que deviennent les marques Caflofil et KZ ?
Olivier Le Berre – Sous la marque commerciale Legrand Cable
Management, elles sont visibles en tant que gammes. Il s’agit des
gammes Cablofil, Zedfil, Zedtol pour le chemin de câbles métallique, de la gamme Isi Plast pour le chemin de câble PVC anciennement proposée au sein du catalogue Planet-Wathom, enfin des
gammes LB+ et MS pour les canalisations électriques préfabriquées, anciennement proposées au catalogue Legrand. Tous ces
noms gardent une grande importance sur le marché, notamment
pour Cablofil dont l’implantation et la reconnaissance internationale ne sont plus à prouver. n
Propos recueillis par Michel Laurent
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PROFESSION FABRICANT
© Générale d’Aspiration
Générale d’Aspiration :
Guide Pro 2013
et nouveautés
La centrale d’aspiration GA Compact,
pour appartement et petite maison.
Générale d’Aspiration, expert incontesté de l’aspiration centralisée
depuis 35 ans, propose son nouveau Guide Pro 2013 pour aider les
installateurs à conseiller leurs clients, obtenir des conseils de pose,
etc., en neuf comme en rénovation, en maison individuelle, dans le
tertiaire, et, nouvellement, en appartement.
L’aspiration centralisée est la solution qui offre le plus de confort,
de puissance et d’hygiènes que ce soit dans l’habitat ou le tertiaire
(hôtels, banques, centres hospitaliers, etc.). Dans les bâtiments
BBC et RT2012, elle contribue à une qualité d’air saine. Les progrès techniques, le design, en font une solution économique, en
neuf et dans l’existant.
Guide Pro ou packs « tout compris »,
pour découvrir GA
filtration exceptionnelle sans perte de puissance d’aspiration », précise Philippe Epitalbra. Un filtre Hepa, lorsque le silencieux n’est pas
utilisé, complète la filtration de l’air rejeté ou non à l’extérieur.
Adapté au tertiaire
Outre son service SAV performant disposant de composants de
rechange y compris pour des centrales anciennes, GA propose, parmi
sa gamme, des solutions adaptées au tertiaire, à l’hôtellerie, aux
hôpitaux et cliniques, aux gymnases, performantes en termes d’hygiène et de facilité d’utilisation. Elles permettent, dans le domaine de
l’hôtellerie, de procéder au nettoiement des chambres
libérées et couloirs, sans gêner les autres clients présents. Une centrale bien calibrée permet à quatre utilisateurs de travailler simultanément, et plusieurs centrales installées dans un local technique ventilé ou en
rejetant les particules ultimes à l’extérieur, peuvent
équiper un grand établissement. Elles augmentent la
productivité du personnel d’entretien.
© Générale d’Aspiration
Le Guide Pro 2013 fournit, en 50 pages, références, prix, tarif facilitant
le chiffrage de l’installation, et des conseils de pose sur
chacune des solutions et accessoires proposés. Il permet de découvrir tous les atouts des systèmes : confort
de puissance et d’hygiène, confort d’utilisation lié à l’absence de fil et de traîneau, amélioration de la qualité de
l’air, réseau de conduits répondant aux normes BBC et
RT2012 (pas de ponts thermiques). GA propose ainsi des
tuyaux de seulement 44 mm de diamètre extérieur,
adaptés à une pose en cloisons sèches.
Rendre visible l’offre GA
Autre façon d’aborder l’aspiration centralisée, les
packs « tout compris » de GA, conçus pour être mis en
Général d’Aspiration commercialise ses gammes
avant chez les distributeurs. Ils contiennent : centrale,
exclusivement via le canal de la distribution profesprises, plinthe ramasse-miettes, accessoires, kit
sionnelle, et entend mettre l’accent sur le gain de
canalisation, facilitant ainsi le choix, le chiffrage, la
temps et d’effort, l’efficacité de l’aspiration, la supPhilippe Epitalbra,
pose, et conviennent au résidentiel, en neuf, rénovapression des sacs à poussière, la lutte contre les
directeur commercial de GA.
tion et dans l’existant.
allergies, l’habitat sain. Aussi GA propose une large
palette d’outils de communication : guides, PLV, pack « tout comL’habitant existant
pris » à emporter, afin de rendre visible l’offre GA, dans les agences
de la distribution. « Ces packs ont décuplé nos ventes. L’aspiration
« L’aspiration centralisée GA s’installe dans le neuf comme dans
centralisée génère une forte valeur ajoutée pour l’ensemble des
l’existant. L’existant est un marché à privilégier, nos solutions
acteurs, et les électriciens disposent d’arguments pour la proposer
s’adaptent à toutes les configurations, sans dégrader la décoration
à des clients qui recherchent du confort d’utilisation », affirme
et s’installent dans un temps record », explique Philippe Epitalbra,
Philippe Epitalbra. n
directeur commercial de Générale d’Aspiration.
Roland Kuschner
Dans le neuf, la préconisation doit être intégrée dans le lot électricité, afin d’intervenir avant les travaux de finition.
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© Générale d’Aspiration
GA Compact : solution appartement
Avec la nouvelle solution GA Compact de Générale d’Aspiration, l’aspiration centralisée devient également accessible aux appartements
de taille moyenne ou aux petites maisons. GA Compact comprend
une centrale au design actuel, et un kit complet de nettoyage avec un
flexible de 8 mètres. La centrale, installée dans un placard (meuble
de cuisine, entrée, cellier), est reliée à une ou deux prises murales
qui permettent de brancher le flexible et de déclencher l’aspiration.
Puissante (450 airwatt, 1 300 W), GA Compact (H 44 cm, larg. 30 cm)
est silencieuse (58 dB). « Son sac en microfibres de 10 l assure une
Du petit résidentiel au tertiaire,
GA propose une gamme complète de centrales d’aspiration centralisée.
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PROFESSION NÉGOCIANT
© D.R.
Espaces Pro, une proposition
adaptée aux évolutions des métiers
et qui combine au quotidien
électricité et plomberie.
Espaces Pro, distributeur
provençal visionnaire
© D.R.
Dès son origine, le distributeur Espaces Pro, installé à Pertuis (84),
entre Aix-en-Provence et le contrefort sud du Lubéron, a saisi que
les métiers de l’électricien et du plombier se rejoindraient tôt ou
tard, et a développé son offre en conséquence. Aujourd’hui, pour
affronter les enjeux de la RT2012, Espaces Pro propose de nombreux
services pour aider les professionnels à relever ce nouveau défi.
En 1989, ex-salarié d’un distributeur en matériel électrique, André
Argence décidait de créer Espaces Pro, distributeur en matériel électrique tout en intégrant un département chauffage eau chaude. Bien
ancré dans le tissu local, Espaces Pro s’est doté en 2006 de locaux
fonctionnels intégrant déjà des énergies nouvelles renouvelables
(solaire thermique et PAC), et une plus grande zone de stockage. En
même temps, Espaces Pro modifiait sa stratégie, alors tous publics,
pour se concentrer sur les professionnels, en les sélectionnant et en
les accompagnant, à travers une politique commerciale confiée à un
technico-commercial itinérant alors nouvellement embauché.
Aujourd’hui, Espaces Pro emploie 6 personnes et dispose d’un bâtiment de 1 400 m2, situé sur un terrain de 4 000 m2.
Électricité et boucle eau chaude
Espaces Pro orienté, à l’origine, sur l’électricité, s’est très vite doté,
un peu avant 2000, d’un département plomberie/chauffage eau
chaude qui s’est développé avec l’arrivée des solutions énergies
renouvelables. Actuellement, Espaces Pro réalise 60 % de son chiffre
d’affaires en électricité et 40 % en chauffage avec des marques telles
que Oertli-De Dietrich (PAC), Thermor Toshiba. « L’électricien a
besoin d’alternatives pour se positionner et répondre à la RT2012. Le
chauffage 100 % électrique périclite, aussi électricité et boucle eau
chaude se rejoignent, plombiers et électriciens se retrouvent sur les
mêmes lots. Le rôle du distributeur consiste de plus en plus à proposer un mixte des énergies à l’électricien, tout en l’aidant à comprendre et à appliquer des normes complexes, à utiliser au mieux les incitations fiscales et leurs évolutions telles que les certificats d’économie d’énergie (CEE) », explique André Argence.
Conseils, proximité, stock
Les clients installateurs d’Espaces Pro interviennent dans le résidentiel plutôt haut de gamme du sud-Lubéron, et le nord d’Aix-enProvence plus orienté rénovation et collectivités locales. L’enseigne
est, depuis 2001, membre du groupement d’achat indépendant
Siele pour la partie électricité, et du groupement Algorel pour le
chauffage eau chaude. En électricité, Espaces Pro a pour fournisseur ABB (modulaire, solution KNX-ABB en domotique), Schneider
Electric (modulaire et appareillage) et Sylvania en éclairage, Bticino
et CDVI en contrôle d’accès (http://www.espaces-pro-pertuis.fr).
« Notre force c’est le conseil, la proximité et un stock important,
28
© D.R.
André Argence, dirigeant et fondateur de l'enseigne
Espaces Pro, à Pertuis, entre Aix-en-Provence et Lubéron.
Espaces Pro dispose d'un vaste et accueillant show-room électricité et boucle
eau chaude, à l'exemple des services proposés aux professionnels.
afin de fidéliser les installateurs qui veulent une mise à disposition
immédiate des produits, et de l’écoute en matière de qualité de service », explique André Argence.
Formation et bureau d’études :
des services indispensables
Espaces Pro met également l’accent sur la formation des installateurs, afin de les aider à se préparer aux exigences de la RT2012 applicable aux bâtiments neufs. Outre les formations organisées dans ses
locaux, l’enseigne propose à ses clients le service d’un bureau
d’études technique partenaire. « La formation et l’accompagnement
d’un bureau d’études sont des services indispensables aujourd’hui
pour les professionnels qui souvent manquent d’assises techniques.
De plus, les tensions économiques nous obligent à la plus grande vigilance sur les encours, les garanties de paiement, et il est donc dans
notre intérêt de limiter par la formation le risque de malfaçon, qui se
traduit à terme par un risque d’impayé », souligne André Argence.
L’électricité change de nature
« Sur la région, l’été s’est ouvert sur une conjoncture économique
toujours hésitante, avec peu de projets en neuf et quelques projets
de rénovation, d’où des tensions liées à des problèmes de sureffectif dans les entreprises. La RT2012 et la météo défavorable du début
d’année ont repoussé certaines mises en chantier. Tout incite les
électriciens à se développer vers le métier de la boucle eau chaude.
Moins normé que l’électricité, outre les EnR, ce métier comprend
une partie électrique croissante avec du comptage, des capteurs, de
la régulation qui relèvent de la compétence de l’électricien »,
affirme André Argence. n
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Roland Kuschner
LOGISTIQUE
Le processus MRP-II de Silec Cable
Des câbles fabriqués à la commande (câbles HT/THT, câbles sous-marins, câbles fibres optiques) et des câbles
standards en stock… Chez Silec Cable, le Supply Chain Manager a mis en place une démarche PIC (Plan Industriel et
Commercial) pour piloter les différentes familles de produits, et satisfaire ses responsables commerciaux et ses
clients. Son projet à partir de 2014 est de généraliser la démarche à l’ensemble de l’entreprise.
Marie-Thérèse Blanot, directeur général :
© J-C.F.
« Nous avons la double compétence
des câbles standards et à la demande »
30
En 1932, la Télégraphie Militaire commandait
à Alfred Dhome, 450 km pour équiper la ligne
Maginot. Pour honorer son contrat, il créait
une usine à Chalette, près de Montargis et la
baptisait Silec (Société Industrielle de
Liaisons Électriques de Chalette). Mais l’emplacement de Chalette s’avère trop petit, et un
autre site est trouvé à Montereau-FaultYonne, dans une ancienne scierie, où Silec
déménage en 1934. Elle y implante ses ateliers de production et son centre de R&D. Depuis décembre 2005, Silec Cable appartient au groupe General Cable qui
investit fortement sur le lean (amélioration continue et élimination des gaspillages).
Aujourd’hui, la firme réalise en moyenne un chiffre d’affaires
de l’ordre de 450 M€ avec 1 200 personnes et expédie 75 000 à
80 000 t de câbles (cuivre et aluminium) par an. Elle est reconnue pour les câbles qu’elle conçoit, fabrique et installe partout
dans le monde, en haute et très haute tension (500 kV),
domaines pour lesquels Silec Cable est centre d’excellence
pour le groupe.
L’entreprise fabrique aussi tous les autres câbles électriques
pour toutes applications : depuis les câbles standards commercialisés sur stock (entre 700 et 800 références) et livrés
dans des délais très courts aux distributeurs et installateurs,
jusqu’aux applications à la demande (400 références vivantes)
pour la fourniture de réseaux MT/BT, souterrains et aériens,
destinés aux secteurs pétroliers et aux énergies renouvelables
(éoliens, photovoltaïques). Elle se développe aujourd’hui très
vite dans la fibre optique pour laquelle elle innove en développant la technologie de la microgaine. Silec offre à la fois la
technicité pour des câbles très particuliers, et la réactivité pour
répondre à la demande de ses clients.
tels que le plan d’entreprise, l’engagement de dépenses d’achat,
le budget d’expédition, la valorisation prévisionnelle des stocks. À
ne pas confondre avec le Material Requirements Planning ou
MRP, résultat du calcul des besoins nets.
Le rôle prépondérant du PIC
« Parmi ces fonctions, le PIC est extrêmement développé chez
nous », poursuit Bruno Mazloumian, depuis longtemps inspiré par
les concepts développés par Bill Belt. Comme on peut le lire dans
le dictionnaire de l’APICS (Association for Operations
Management), c’est un processus de développement des plans
tactiques qui donne à la Direction les moyens de diriger l’activité
pour obtenir un avantage concurrentiel de manière continue, en
intégrant dans la chaîne logistique les plans commerciaux des
produits actuels ou à venir. Certes, pour certains produits tels que
ceux développés dans les grands projets, la charge est connue sur
12 à 15 mois… En revanche, pour les produits sur stock, on ne dispose que d’un carnet de commandes de 5 à 6 jours et les prévisions de la demande s’avèrent très importantes. Il faut alors tenir
compte du prix du cuivre qui peut freiner les ardeurs d’approvisionnement et des effets de saisonnalité : en hiver, on ne pose pas
de câbles de réseau souterrains quand la température est basse,
mais l’activité est forte en France au cours de l’automne. Les
ventes de gros câbles industriels sont fastes en été propice aux
travaux de la maintenance. La demande de produits domestiques
est forte entre avril et août, période favorable au bricolage.
« Le PIC est mensuel et réalisé au cours de la dernière semaine
du mois, sur un horizon de 12 mois pour les produits à cycle
court : pour les trois premiers mois, il est fait usage des prévisions de ventes pour chacune des 50 familles de produits en
stock… Information fournie par les commerçants, qui s’appuient
sur l’historique des ventes, pour l’établissement de leurs propres
prévisions de vente sur les 12 prochains mois glissants : pour les
© J-C.F.
« Notre méthode de gestion standard… C’est le MRP II
(Manufacturing Resource Planning) », nous dit d’emblée Bruno
Mazloumian, responsable Supply Chain de Silec Cable. C’est une
méthode de planification efficace de toutes les ressources d’une
entreprise industrielle. Elle est constituée d’un grand nombre de
fonctions toutes liées entre elles : plan d’entreprise, plan industriel et commercial ou PIC, programme directeur de production,
calcul des besoins nets, planification des besoins en capacité et
système de suivi de l’exécution des plans matières et capacités.
Les données résultantes sont intégrées dans des états valorisés
Bruno Mazloumian, responsable Supply Chain : « nos clients demandent
des tourets de plus en plus gros, de plus en plus lourds (plus de 50 t pour des
câbles de grande longueur), notamment pour des chantiers difficiles ».
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© J-C.F.
© J-C.F.
Vincent Coudane, responsable logistique (et par ailleurs chef de l’unité de
fabrication de la métallurgie et des mélanges) : « nous livrons à J +3 les câbles
en stock : c’est le délai entre l’affectation à un client de la longueur de câble
commandée, sa coupe et sa livraison chez ce client. En moyenne, 35 camions
sont chargés chaque jour ». Certains tourets sont cerclés : ils sont envoyés aux
Bruno Mazloumian, responsable Supply Chain, et Pascal Bonnot,
planificateur, devant un ordonnancement de production.
extrapolations, rien de plus simple que le lissage exponentiel !
D’autres outils simples (Excel) servent ensuite à la répartition de
ces prévisions par grands volumes, entre chaque référence de
produit en stock, et ce, en s’appuyant sur les statistiques de
ventes passées. Pour les 9 mois suivants, des estimations sont
faites à l’aide d’un algorithme en tenant compte des budgets et de
l’évolution de la tendance ». Chaque famille dont il est question ici
correspond à un compromis entre le langage des commerçants et
celui des producteurs : c’est par exemple la famille des câbles
domestiques de petits diamètres (1,5 et 2,5 mm²), les « R2V
Sensibles »… Les commerçants connaissent parfaitement la
clientèle adressée, la grille tarifaire associée, le mode de fonctionnement (spéculatif ou non), la politique de stockage. Quant au
producteur, il sait que cela correspond à un flux dans un atelier
particulier de l’usine.
Attention ! Le mois de Silec Câble n’est pas le mois calendaire : il
débute toujours le samedi matin pour s’achever un vendredi soir,
et dure 4 ou 5 semaines selon les mois. « Le lundi, je commence
par rencontrer les commerçants pour connaître leurs prévisions », détaille Bruno Mazloumian : « puis, atelier par atelier, je
vérifie l’adéquation des capacités et des mises en stock, à la
demande des commerçants. Le résultat du PIC est présenté le
dernier jeudi matin du mois aux commerçants, à l’industriel, à la
finance ». Le PIC fournit les volumes de stock que les ateliers
devront produire, et les volumes de vente que les commerçants
vont s’efforcer de respecter. Le processus doit en effet rapprocher
la fabrication, la demande, les développements de nouveaux produits, et il doit être cohérent avec le plan d’entreprise. « Selon les
familles, nous pilotons ainsi entre 2 et 5 semaines de stock, en
© J-C.F.
clients qui les rendent à l’aide du service web touret.Tourets de câbles.
Manutention d’un touret de câble de 50 t.
cherchant à nous positionner entre une fourchette basse – pour
éviter le risque de rupture qui mécontenterait les clients – et une
fourchette haute – pour éviter le risque de surstock qui mécontenterait les financiers –. Enfin, le jeudi après-midi, mon équipe
de gestion de la demande rédige le PDP (Programme Directeur de
Production) pour les mois à venir », conclut Bruno Mazloumian.
La Supply Chain de Silec Cable
Ainsi donc, en respect du MRP II standard, les prévisions, le carnet
de commandes et les capacités de production constituent les données d’entrée du PIC. Celui-ci permet de déterminer le PDP, mais
aussi le PDA (Programme Directeur d’Achats de produits finis).
Enfin, à partir du PDP, il est possible de déterminer le CBN (Calcul
des Besoins Nets), d’établir le DAV (Disponible à la Vente) qui
donne de la visibilité aux commerçants, enfin d’établir le planning
d’atelier avec l’ordonnancement des tâches sur les machines.
Concrètement, Silec Cable passe des commandes fermes à ses
fournisseurs à un horizon d’un mois, des commandes prévisionnelles à 3 mois et réserve des capacités à l’année.
© J-C.F.
La satisfaction des clients !
Sur le parc qui s’étend sur une quinzaine d’hectares, on dénombre environ
10 000 tourets de câble. Chaque touret est code-barré, tout comme son
emplacement de stockage. Après son passage sur l’une des 16 machines de
coupe, le touret coupé est ramené par le cariste sur l’un des emplacements
libres sur le parc.
Pour connaître la performance de l’entreprise dont la vocation est
naturellement de bien servir les clients, certains paramètres sont
suivis précisément : ainsi en est-il du taux de service pour chacune des 500 à 600 lignes de commande traitées chaque jour… Ce
taux dépasse 96 % pour les produits gérés sur stock. Pour les produits gérés à la commande, ce taux avoisine les 85 % en 2012,
avec l’ambition d’atteindre 90 % fin 2013 et 95 % en 2014.
Simultanément le stock de matières premières a chuté de 40 % en
3 ans. La tendance est identique pour le stock de produits finis,
sans impacter le taux de service ! n
Jean-Claude Festinger
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31
LOGISTIQUE
Un éclairage logistique « lean »
sur Havells-Sylvania
© J-C.F.
© J-C.F.
Répondre précisément aux besoins des clients… Réduire les tâches à non-valeur ajoutée… Améliorer la
productivité… Optimiser les coûts… La logistique de Havells-Sylvania s’appuie carrément sur les principes du lean
management.
La plate-forme du Plessis-Belleville est constituée de 6 cellules de 6 000 m².
C’est au Plessis-Belleville qu’est située, depuis octobre 2000, la
plate-forme de distribution européenne de Havells-Sylvania… Un
fabricant qui distribue 4 000 références de lampes et luminaires.
Regroupant l’activité de six entrepôts nationaux, ce site a bénéficié
d’une nouvelle organisation logistique afin de répondre aux
demandes du marché de l’éclairage et livrer les commandes au plus
tard à J +3 partout en Europe.
« Nous accueillons le stock central des usines de Tienen, SaintÉtienne et Erlangen, et distribuons leur production. Environ 55 % du
chiffre d’affaires de Havells-Sylvania Europe sont réalisés par ces
trois usines, et par celle de Newhaven », nous confie Tanguy
Lohezic, responsable du service planning et approvisionnement.
« D’autre part, le sourcing intégré du groupe provient d’une usine
à Neemrana, en Inde, qui représente 12 % de notre chiffre d’affaires. L’autre source, qui ne représente aujourd’hui que 5 % de
Havells-Sylvania,
spécialiste indien de l’éclairage
Fondée au début du siècle passé, Sylvania Electric Products a
fusionné avec General Telephone en 1959, avant d’être reprise
en avril 2007 par Havells India Ltd.
Aujourd’hui, Havells-Sylvania est un groupe indien d’environ
5 000 personnes. Présidé par Qimat Rai Gupta, il réalise un
chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars. Au sein de l’entité
européenne, l’entreprise possède des usines à Newhaven,
Erlangen, Tienen, Saint-Étienne et Kairouan (Tunisie), le centre
de distribution européen du Plessis-Belleville, ainsi qu’une
plate-forme logistique de 6 000 m² en Angleterre et des dépôts
en Grèce et à Dubaï.
Havells-Sylvania regroupe les marques Concord, Lumiance et
Sylvania.
32
De gauche à droite : Fabien Prêcheur, directeur logistique, Tanguy Lohezic,
responsable du service planning et approvisionnement et Bertrand Leplay,
chef Produits.
notre chiffre d’affaires, se trouve en Chine : Jiangsu Havells-Sylvania
Lighting, joint-venture fondé en 2011 avec la société d’état Shanghai
Yaming Lighting Co Ltd. ». Le reste des lampes et appareils, soit environ 30 % du chiffre d’affaires, provient de fournisseurs asiatiques,
principalement chinois. La gestion des commandes d’achat en Asie
est consolidée par l’organisation à Guangzhou. « Nous avons en effet
créé voici deux ans la société d’achat Havells Exim Ltd, poursuit
Tanguy Lohezic, c’est elle qui consolide les besoins d’Europe et
d’Amérique du Sud, et passe commande aux fournisseurs chinois ».
Le système informatique de Havells-Sylvania Europe est conçu pour
les flux tirés. Un système bâti depuis les années 2000 autour d’un
ERP « historique » : Mapics, créé en 1977 par IBM. Depuis 2005, son
développement se poursuit sous les couleurs d’Infor Global
Solutions, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions
logicielles, qui l’a rebaptisé Infor XA. Cet ERP est associé à un logiciel
de gestion d’entrepôt développé en interne à l’aide des fonctionnalités de Mapics, et utilisant des terminaux mobiles communiquant en
radiofréquences. Pour déterminer le stock de sécurité optimal, est
exploitée la solution d’optimisation des stocks Optimiza de
Barloworld Supply Chain Software.
La gestion de la demande
Havells-Sylvania distribue ses produits dans toute l’Europe.
Chaque pays possède son propre Mapics local, et peut donc créer
de façon automatique ses prévisions annuelles de ventes par l’analyse des demandes enregistrées. Ces prévisions sont confirmées
en mettant en œuvre dans chaque pays un processus S&OP (Sales
& Operation Planning).
À la fin de la première semaine de chaque mois, les stocks de
sécurité sont injectés dans Mapics : ils ont été calculés avec
Optimiza, en tenant compte de l’objectif de disponibilité affecté à
chaque produit, entre 50 % et 97 %. « Mais on ne calcule pas de
stock de sécurité pour un produit dont l’objectif de disponibilité
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© J-C.F.
Une cellule de stockage dans laquelle opèrent deux équipes (matin, soir)
constituée d’opérateurs polyvalents.
de productivité réalisés par les équipes, ce nombre est tombé à
deux... permettant aujourd’hui de déployer un autre programme qui
comporte une zone dédiée aux acteurs de la distribution spécialisée.
Il a été ainsi possible d’améliorer la qualité des préparations de commandes, le taux de service, la productivité...
La plate-forme elle-même, constituée de 6 cellules de 6 000 m², est
traversée de façon classique par un flux en U, s’étendant depuis la
réception, le stockage en racks, la préparation de commandes, le
conditionnement, jusqu’à l’expédition.
Aux dires de Fabien Prêcheur, « les flux de transport sont quotidiens,
mais éminemment variables d’un jour à l’autre. Pour pallier les fluctuations de charge, les flux ont été mutualisés avec d’autres chargeurs... Cette mutualisation est concrétisée avec plusieurs transporteurs : Heppner vers le Benelux, Norbert Dentressangle vers l’Italie...
Nous étudions les possibilités de mutualisation vers l’Espagne ».
Chaque transporteur participant à la mutualisation ramasse les produits de Havells-Sylvania et les dépose momentanément sur son hub
local (Gonesse pour Heppner, Longueuil-Sainte-Marie pour Norbert
Dentressangle). Le prestataire complète ensuite le chargement avec
des produits d’autres chargeurs, de façon à préparer en permanence
un camion complet et minimiser le coût du transport.
n’est que de 50 %, commente Tanguy Lohezic, en revanche, pour
les quelque 300 à 500 produits phares que possède chaque pays,
notre objectif de disponibilité est compris entre 95 et 97 % ».
Les plans d’approvisionnement tirés de Mapics sont examinés par
les usines : compte tenu du besoin en produits finis, elles déterminent leurs besoins en matières premières, qu’elles comparent à
leurs capacités de production. Quant aux équipes de sourcing, elles
traduisent les futurs besoins en commandes d’achat qu’elles transmettent aux fournisseurs. Ces derniers reçoivent donc, non seulement des commandes d’achat, mais aussi la visibilité sur six mois
des futurs approvisionnements. « Des accords ont été passés par
ailleurs avec les fournisseurs chinois afin qu’ils gardent en stock,
chez eux, un minimum d’un mois de produits finis et un mois de
composants nécessaires aux volumes de produits finis mensuels...
Cela permet de réduire les délais d’approvisionnement : une semaine pour la gestion de la commande,
plus six semaines de transport par mer », détaille
Tanguy Lohezic. « La réduction du délai d’approvisionnement de quatre semaines qui en résulte affecte bien
sûr le stock de sécurité, et permet d’atteindre une bien
meilleure réactivité ».
Jusqu’au moment où le conteneur est expédié, les
équipes chinoises maîtrisent les délais d’expédition
des commandes et en assurent la mise jour dans
Mapics ; ce qui a pour effet de délivrer une date d’approvisionnement et de confirmer les dates des commandes passées par les clients. Ce sont finalement 20
conteneurs et autant de livraisons en vrac qui arrivent
chaque week-end au Havre en provenance d’Asie, et
qui sont pris en charge par les fournisseurs Schenker,
Chariot de préparation
K&N, ou DHL freight.
multicommandes (de 3 à 12
« Les flux amont des produits importés par conteneurs
en provenance de pays hors de l’Europe représentent
en effet en moyenne 1 000 EVP (Équivalents Vingt Pieds)
par an... », précise le directeur logistique Fabien
Prêcheur, « auxquels s’ajoutent des flux routiers équivalents ». Les marchandises réceptionnées au PlessisBelleville sont stockées dans des racks couvrant une
surface de 28 000 m², comportant 8 000 emplacements
de picking et 20 000 emplacements de réserve. « Ici,
œuvrent 94 personnes, auxquelles s’ajoutent les intérimaires requis pour couvrir les pics de ventes saisonnières (+15 à +20 %) entre septembre et mars, c’est-àdire durant la période où la lumière reste habituellement allumée à la maison », ajoute Fabien Prêcheur.
Des organisations spécifiques ont été mises en place en
répartissant l’activité de préparation de commandes
entre différents groupes dédiés à un ensemble de pays.
Voici deux ans, l’organisation comptait trois clusters.
Compte tenu des améliorations apportées et des gains
© J-C.F.
La performance se mesure
commandes par chariot selon
les volumes), pour le picking
multiclients et l’expédition
par messagerie.
© J-C.F.
La livraison des commandes des clients
© J-C.F.
Tanguy Lohezic
devant l’écran Optimiza.
Zone de picking.
Au-dessus : la réserve.
Au cours des trois dernières années, la gamme des produits s’est étendue, et les indicateurs de performance de
la Supply Chain sont passés au vert.
Le taux de service, déterminé par le ratio du nombre de
lignes de commandes servies dans les délais impartis,
au nombre de lignes à servir, atteint 95 %, en nette amélioration par rapport à 2011. « Pour les produits qui ne
sont pas conservés en stock, nous nous mesurons par
rapport à la date initiale promise pour la livraison »,
indique Tanguy Lohezic. L’amélioration de près de 10
points de la disponibilité de produits dans le stock central
a contribué à la baisse des coûts logistiques.
Deux autres indicateurs sont suivis :
- la productivité, évaluée de deux manières : en heures
dépensées par ligne de commande, et en chiffre d’affaires par heure travaillée ;
- la qualité logistique, qui correspond au nombre d’incidents logistiques (erreurs de préparation, incidents
rencontrés lors des transports).
« Au cours des trois années passées, le taux de service a
été amélioré, sans qu’il y ait eu le moindre impact négatif sur ces deux derniers indicateurs ». Fabien Prêcheur
note par ailleurs que « pour la logistique Europe, nos
coûts logistiques qui étaient de 12 % en 2010, ont chuté à
environ 7 % aujourd’hui ». Une performance remarquable résultant du plan d’amélioration déployé suite à la
consolidation des 6 entrepôts européens sur la seule
plate-forme du Plessis-Belleville achevé fin 2009. Ce
plan a permis de mettre en place de nouvelles organisations, d’améliorer l’ensemble des process avec une participation active des salariés du site et de tous les composants de la Supply Chain avec notamment de l’optimisation de « l’order management » du fait d’une meilleure
relation avec les services clients locaux et de la standardisation des règles logistiques. n
Jean-Claude Festinger
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SOLUTION TECHNIQUE
Un tableau de répartition parfait
Le tableau de répartition électrique, mais aussi l’indissociable coffret de communication, font de la gaine technique
logement, un véritable centre névralgique. Pour cette raison, il est important de s’attarder sur le dimensionnement
et le choix des équipements en conformité avec la norme et bien sûr avec les attentes des clients.
Rythmé par la norme NF C 15-100, le tableau électrique domestique
ou destiné au petit tertiaire, rassemble un nombre de fonctionnalités
croissant. Il se trouve au centre de plusieurs préoccupations
actuelles :
- alimentation d’un véhicule électrique ;
- intégration des composants domotiques ;
- gestion de l’énergie ;
- comptage de l’énergie ;
- protection foudre.
La bonne taille et le bon placement
Pour une installation neuve, comme pour une rénovation lourde, la
moindre des choses est alors de prévoir un nombre de modules et de
rangs suffisamment important pour accueillir les futurs aménagements. Idéalement, il est judicieux de prévoir une marge bien supérieure à celle imposée par la norme. Opter pour des rangs de 18
modules, au lieu de 13, permet d’accroître confortablement la capacité sans recourir à des rangs supplémentaires. Cette problématique
est à rapprocher de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite
notamment en habitat collectif et pour les programmes de construction de maisons individuelles (voir illustrations).
En maisons individuelles, afin de limiter les fuites d’air engendrées
par les gaines électriques (entre les socles de prises et le tableau), la
gaine technique logement peut judicieusement être placée dans le
volume chauffé, et non plus dans le garage attenant.
Composer avec le tableau de communication
Bien qu’il ne soit pas le sujet de l’article, le tableau de communication
doit évidemment être considéré au moment des choix. Car le design
des enveloppes de répartition de puissance et de communication
s’harmonise sérieusement. D’ailleurs, le passage quasi général aux
coffrets de communication avec composants à fixer sur rail DIN, permet aux fabricants d’utiliser un tableau standard de l’offre courant
fort légèrement aménagé pour composer le coffret de communication, quitte à remanier un peu les ouvertures du plastron.
Le plus important… pour votre client
Au-delà de l’aspect électrique et du câblage, trois points doivent
être observés pour parfaire le tableau :
1) Aligner les plastrons des coffrets entre eux. Tout défaut d’alignement saute aux yeux, à l’image d’un interrupteur monté de
travers… Certains tableaux prévoient par conception ce type
de problème.
2) Fournir les plans électriques du tableau (c’est une obligation
décrite dans la norme NF C 15-100, mais trop souvent
oubliée).
3) Placer des portes de protection sur chaque tableau. Ce n’est
pas une obligation, mais cela participe d’une part à éviter les
manœuvres involontaires, avec les tableaux placés à faible
hauteur (Loi “handicap oblige“) les leviers arrivent à la portée
des jeunes enfants… Cela évite d’autre part l’empoussièrement et apporte une touche finale permettant de placer la GTL
dans un espace habité sans pour autant la dissimuler.
34
Véhicule électrique : un circuit spécialisé
Afin de satisfaire aux exigences du décret 2011-873 (25 juillet 2011),
la fiche d’interprétation F22 à la norme NF C 15-100, précise que les
circuits destinés à la recharge de véhicules électriques sont des circuits spécialisés protégés en amont comme il se doit. Le décret s’applique aux permis de construire déposés après le 1er janvier 2012
pour les bâtiments neufs et aux bâtiments existants à compter du 1er
janvier 2015. Pour les maisons individuelles, ce circuit est issu du
tableau de répartition principal ou d’un tableau divisionnaire. Dans le
cas d’un bâtiment collectif d’habitation, il est issu du tableau de
répartition principal des parties communes (TGBT) ou d’un tableau
divisionnaire des parties communes, ou encore d’un tableau de
répartition d’un logement. Pour un bâtiment à usage tertiaire, ce circuit provient du TGBT ou d’un tableau divisionnaire.
Domotique, comptage…
Les composants de domotique centralisée disposés en tableau ou
même de simples horloges ou variateurs dédiés à l’éclairage, occupent
rapidement la totalité d’un ou plusieurs rangs. Il est bien sûr envisageable d’ajouter un coffret attenant, mais encore faut-il pouvoir le faire
sans contraintes d’encombrement. C’est pour cette raison, que prévoir
de l’espace dans la perspective d’implanter des fonctions automatisées
facilitera sans nul doute le passage à l’acte de l’occupant. De fait, les
coûts de remplacement du tableau ou de modifications lourdes ne
viendront pas alourdir ceux de l’installation domotique.
La gestion de l’énergie devient également un sujet incontournable
pour la décennie engagée. Si l’obligation de sous-comptage annoncée jusqu’alors dans le cadre de la RT2012 fait place dans la plupart
des cas à une simple estimation, la problématique n’est que partie
remise, car la maîtrise des consommations d’énergie passe d’abord
par l’état des lieux détaillé de ses consommations. D’ailleurs, de
nombreuses offres de solutions de sous-comptage sont aujourd’hui
disponibles et prêtes à être intégrées dans le tableau (interface utilisateur sur le tableau ou déportée par liaison radio).
Pour les immeubles tertiaires, certains fabricants réfléchissent à
faire converger dans le tableau électrique les problématiques de
comptage de l’eau, du gaz, de l’électricité ou encore de la chaleur…
On s’oriente globalement vers une prise en compte dans le tableau,
de l’ensemble des énergies du bâtiment. Le tableau électrique reste
le mieux placé pour cela !
…et smart grid
Communicant, notamment grâce aux solutions de comptage et à
l’utilisation d’actionneurs permettant d’ouvrir et de fermer des circuits, le tableau de répartition de demain aura la capacité à déléguer
la gestion de certaines charges non critiques. Il s’agit par exemple
d’actions de délestage et de relestage pilotées à distance par le gestionnaire de réseau. L’ère de la souplesse tarifaire va influencer
jusqu’à la conception même du tableau.
Parmi les enjeux, le tableau électrique devra à terme savoir gérer
l’auto-consommation d’énergie. On peut aussi envisager son rôle
d’arbitrage en temps réel quant à la gestion des autres énergies
consommées dans le logement. Le tableau électrique a donc une
valeur ajoutée indéniable face à la réglementation thermique et à
ce que l’on pourra qualifier plus largement à terme de réglementation énergétique.
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SOLUTION TECHNIQUE
Hauteur
Prescriptions
générales
Prescription pour accès
personnes à mobilité
réduite
1
Coupure d’urgence
De 1 à 1,80 m (1,3 m
dans les locaux pour
personnes âgées)
2
Appareillage dans coffret de répartition
(hauteur de l’organe de manœuvre)
De 1 m (0,5 m pour GTL De 0,75 à 1,3 m
fermées) à 1,8 m
3
Axe des socles de Socles de prises de /
prise du tableau de courant
communication
Minimum 0,05 m
En contrepartie du déploiement de l’intelligence dans le tableau, le
câblage devra être simplifié. On peut facilement supposer que les
composants de mesure de puissance et de comptage seront intégrés
dans les appareillages modulaires.
Câblage rapide
Si le peigne horizontal est proposé depuis de nombreuses années
par les offreurs, le peigne vertical fait quant à lui l’objet d’une
De 0,05 à 1,3 m
© D.R.
Socles RJ45
De 0,90 à 1,3 m
généralisation plus récente. On notera aussi l’intérêt du peigne
horizontal triphasé permettant l’équilibrage grâce à une barre de
cuivre étagée.
Cependant, les appareillages de tableau à vis remportent encore un vif
succès, pour les installations réalisées dans le cadre d’actions de
maintenance ou de réhabilitation partielle, mais aussi par habitude. n
Michel Laurent
TECHNOLOGIE
Détecteurs de présence, de mouvement…
et de luminosité
Le marché de la détection de présence et de mouvement est propulsé par la quête aux économies d’énergie et par
les exigences de conformité à la RT2012… Mais aussi de confort visuel et de sécurité : prévenir de l’arrivée d’un tiers,
éclairer des passages sombres ou dangereux (escaliers, parking…).
© ABB
La nouvelle gamme MasterLINE de détecteurs
de passage se caractérise par des produits à angles
de détection compris entre 70 et 280 degrés.
36
Mais quel marché ?
Le marché de la détection, comme celui du contrôle de l’éclairage,
connaîtraient une croissance de l’ordre de 20 à 30 % par an.... Le premier moteur de cette croissance a été la norme NF C 15 100 qui
demande un préavis d’extinction pour les minuteries dans les habitations collectives. Les installateurs ont adopté la solution de facilité
avec la détection de mouvement dans les couloirs et les halls d’entrée des bâtiments. Est ensuite venue se greffer la RT2012 avec la
demande d’équipement des parkings et parties communes en détecteurs de mouvement à compter du 1er janvier 2013. Puis l’arrêté du
25 janvier 2013 relatif à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, fait suite à celui qui a obligé l’an passé toutes les zones commerciales à éteindre leurs enseignes lumineuses entre 1h et 6 h.
« Suite à de nombreuses visites de chantiers et en me fondant sur le
nombre de logements et le nombre de produits nécessaires, j’ai
estimé le marché des détecteurs de présence et de mouvement aux
alentours de 30 M€ pour le résidentiel et le tertiaire », explique
Benjamin Nicklin, gérant d’offres chez Schneider Electric. « Cette
estimation personnelle permet de fixer un ordre de grandeur ». Pour
Composant STM 300
et cellule solaire
d’EnOcean.
Détecteur de présence et
de mouvement MOS17A
d’Echoflex : « Solar powered
wireless sensor inside ».
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© Vitec
© EnOcean
© EnOcean
« Les infrastructures, bâtiments résidentiels et tertiaires représentent plus de 40 % de l’énergie consommée en France, et produisent
près de 25 % des émissions CO2. De plus, l’éclairage consomme en
moyenne 16 % de l’énergie globale de l’habitation », déclare Damien
Lacoste-Cabezuelo, chef de produits confort & sécurité chez ABB qui
justifie ainsi la demande forte de détecteurs de mouvement et de présence. Mais comment les distinguer ? Par l’amplitude du mouvement
qui active le détecteur. Un mouvement de moins de 5 cm suffit pour
être « vu » par un détecteur de présence. En revanche, avec les
détecteurs de mouvement, les amplitudes de déplacement doivent
être plus importantes, de l’ordre de 50 cm.
Les détecteurs de présence peuvent allumer ou éteindre l’éclairage.
Une sortie supplémentaire sert au déclenchement de la ventilation
ou du chauffage. En utilisation tertiaire (bureaux, salles de classe,
etc.), le détecteur tient aussi compte de l’apport de lumière naturelle.
Les économies d’énergie sont optimisées : on apporte la seule quantité de lumière requise au confort de l’occupant.
Certains détecteurs de présence dédiés aux salles de classe ont 3 circuits : côté fenêtre, du fait d’apport de lumière naturelle, le détecteur
coupe l’éclairage artificiel au moment opportun. Côté mur, les élèves
ne bénéficient pas de suffisamment de lumière extérieure : l’éclairage est enclenché jusqu’au moment où la luminosité est suffisante
pour éteindre la totalité de l’installation d’éclairage. Le troisième circuit est dédié au tableau : le professeur conserve ce circuit de
manière indépendante.
Le détecteur de mouvement détecte quant à lui les mouvements
d’une personne en marche. Il s’installe à l’extérieur ou dans les circulations. Lui aussi intègre un détecteur de luminosité pour déclencher l’allumage lorsque la luminosité est insuffisante. S’il ne détecte
plus personne, il s’éteint après un certain laps de temps.
Le besoin de confort concerne aussi une clientèle de particuliers
dans le logement individuel : on éclaire une terrasse quand on reçoit,
ou quand on fait le tour des lieux. Mais cette fonction de confort ne
concerne que 5 % du marché, sachant que les autres 95 % se rapportent aux besoins d’économies d’énergie.
Attention : ce marché diffère de celui de la détection d’intrus
vouée au déclenchement d’une alarme. Certes, dans les hôpitaux,
le besoin existe d’assurer la sécurité des patients n’ayant pas
nécessairement la capacité d’allumer, d’éteindre, voire de maintenir ouvert l’éclairage.
Détecteur de présence de Vitec.
TECHNOLOGIE
1987 », affirme Hervé Thomas. « En 1999, Steinel
inventait la détection par hyperfréquences qui
permet de détecter à travers le verre et le plastique, rendant possible l’intégration à l’intérieur
du luminaire ». D’où les offres de luminaires à
détection embarquée et de détecteurs individuels. Pour chacune d’elles, deux technologies :
l’infrarouge et l’hyperfréquence. Parmi les produits phares : l’IR Quattro Slim, premier détecteur ultraplat (4 mm) servant à la détection de
présence sur 4 m x 4 m, le SensIQ pour couvrir la
façade d’une plate-forme logistique, les projecteurs à LED à détection intégrée, la gamme des
hublots à détection RS Pro…
Pour sa part, « BEG développe une très large
gamme de produits adaptés à chaque local »,
affirme Ludovic Becourt, responsable du pôle
Prescription, pour qui « la gestion de l’éclairage, de
la présence ou du mouvement regroupe un
ensemble de fonctions nées du tertiaire où les
dépenses en énergie électrique sont importantes.
Il ne faut par gérer de la même façon un bureau,
une salle de réunion, un couloir, un sanitaire... ou
star est l’IR Quattro HD, assure une détection un entrepôt. Il y a un produit spécifique pour
de forme carrée, alors que les zones de
chaque local ».
Regard sur l’offre des spécialistes
détection sont habituellement de forme ronde.
« Dans le domaine de la gestion de l’éclairage, Il est ainsi possible de surveiller des pièces Considéré comme spécialiste des produits d’autoqui représente les deux tiers de son chiffre d’af- sans recoupement, ni lacunes, puisqu’elles- matisme pour la performance énergétique des
mêmes sont carrées.
bâtiments, Theben est, quant à lui, leader sur le
faires, Steinel a été la première société à introSuite page 38
duire la détection intégrée à un luminaire en
© Steinel
© Havells-Sylvania
sa part, Hervé Thomas, directeur général de
Steinel, estime que « le marché français de la
détection de présence ou de mouvement serait voisin de 50 M€ ».
Ce marché se répartit entre des spécialistes, BEG,
Theben, Steinel, et les généralistes : ABB, Hager,
Havells-Sylvania, Legrand, Schneider Electric...
Le généraliste fournit des produits pour l’ensemDétecteur de présence orientable de Havellsble du bâtiment : le spécialiste ne satisfait que la
Sylvania : il fonctionne en hyperfréquences
gestion de l’éclairage. Ainsi, BEG totalise 300 à
pour des distances atteignant 30 m.
400 références différentes pour répondre aux
besoins de toutes les niches de marché et
s’adapter à toutes les demandes, là où le généraliste ne propose que quelques dizaines de détecteurs pour répondre aux besoins. À ce propos,
Arnaud Rigal, responsable Marketing de l’offre
de gestion d’éclairage, spécialiste du marché
tertiaire assure que sa société, Legrand, « est un
fabricant généraliste qui évolue vers la spécialité
de la gestion de l’éclairage. Il y a bien longtemps
que Legrand offre des détecteurs, mais voici peu,
une nouvelle démarche a été structurée, l’offre a
La gamme Presence Control Pro constituée de
été complétée ».
détecteurs individuels en plafonnier dont la
TECHNOLOGIE
© Steinel
Projecteur LED à
détection infrarouge
intégrée. Il émet une
lumière blanche qui
éclaire jusqu’à 300 m².
Possibilité de raccorder
plusieurs projecteurs
LED pour un
fonctionnement
homogène.
© legrand
Détecteur de mouvement
SensIQ à 300° jusqu’à 20 m.
Portée mécaniquement
réglable sur 3 zones de 100°.
Télécommande de réglage
du seuil de luminosité de
déclenchement.
Détecteurs de
mouvement ECO1, la
première marche de
la gestion d’éclairage.
Des produits que l’on
retrouve dans les
sanitaires, les
espaces de passage
ne bénéficiant que de
peu de lumière
naturelle...
marché de la minuterie d’escalier
en Europe avec plus de 60 millions
de pièces vendues… Fonction associée aux détecteurs dans le cas
d’une rénovation ou remplacée par
des détecteurs de présence.
Thierry Leroy, directeur du marketing chez Theben, précise :
« Theben AG a décidé en 2007 de faire l’acquisition de l’inventeur du
détecteur de présence, la société suisse HTS qui a déposé des brevets s’y rapportant voici vingt ans. Nous avons découvert alors que le
détecteur de présence ou le détecteur de mouvement pouvait avoir
d’autres fonctions que celles d’enclencher la lumière et de la couper
en fin de temporisation. Nous rentrions dans le domaine du haut de
gamme avec une vraie valeur ajoutée ».
Zoom sur les offres des généralistes
ABB désigne sous le vocable « détecteurs de mouvement » : les
« détecteurs de présence » en général à l’intérieur du bâtiment et les
« détecteurs de passage » dédiés aux personnes se déplaçant généralement en extérieur (et que d’autres baptisent détecteurs de mouvement). Ils se déclinent en détecteurs de luminosité d’entrée de
gamme, détecteurs de présence associant un mécanisme de gradation de luminosité, détecteurs de passage à angles de détection compris entre 70 et 280 degrés. D’autres produits sont capables d’une
détection en champ arrière, c’est-à-dire dans une petite zone située
derrière le détecteur.
Chez Hager, nous avons remarqué un détecteur infrarouge avec deux
zones de détection, chacune étant caractérisée par son niveau
d’éclairement. Application aux salles de classe. On peut lui adjoindre
une troisième zone proche du tableau.
Les lampes et les luminaires, c’est l’affaire de Havells-Sylvania qui
a signé un partenariat avec la société CP Electronics. « Notre objectif : proposer une solution complète de gestion d’éclairage, admet
Bertrand Leplay, chef produits. Ainsi, l’OriDIM est une gamme
tout-en-un permettant de contrôler jusqu’à 4 canaux dans une
même pièce ».
Quant au groupe Legrand, il a acquis en 1996 une société américaine
leader de la gestion d’éclairage, The WattStopper qui avait la maîtrise de l’ultrason. « Quand le développement de la gestion de
l’éclairage est venu à l’ordre du jour pour le marché hors-USA, nous
avons capitalisé sur l’expérience de cette société », développe
Arnaud Rigal. Son offre est désormais présentée par usages, selon
le mode d’installation (au plafond, sur le mur en saillie ou encastré)
et selon la nature des espaces (avec ou sans luminosité naturelle) :
38
lieux de passage (hall, escalier, couloir en longueur, espace de grande
hauteur, toilettes, salle de bains, vestiaires...), lieux de passage dans des
locaux humides (parking, laboratoire,
cave...), lieux de travail (bureau individuel, salle de classe, open space),
extérieur et locaux humides.
Schneider Electric, enfin, a pénétré ce marché via le rachat d’un spécialiste de la détection : Merten. Son offre s’étage sur plusieurs
niveaux : des détecteurs simples embarqués dans l’appareillage
électrique pour une utilisation dans des logements, un corridor ou un
cellier, une entrée de garage, lorsqu’on pénètre dans le logement les
mains chargées et que l’on a besoin d’allumer la lumière rapidement.... Des détecteurs de mouvement où plusieurs canaux sont possibles, l’un pour la gestion de l’éclairage, l’autre pour la gestion de la
VMC. En haut de gamme se positionne la détection de présence dans
les bureaux.
© legrand
© Steinel
Des détecteurs de présence dans des bureaux, des
couloirs, des espaces de grande hauteur... avec des
zones de détection dédiées, des technologies dédiées
pour bien répondre aux différents usages. Ces détecteurs
peuvent être autonomes et piloter directement leur
circuit, ou bien installés en réseau KNX.
Les technologies en présence
Une technologie est largement appliquée : l’infrarouge passif. Le
détecteur n’émet pas d’onde, mais capte les émissions infrarouges
du corps humain à l’aide de composants optiques. La cellule est
constituée de zones de détection actives (visibles) et de zones passives (invisibles) et les signaux qu’elles émettent sont traités par un
microprocesseur qui décide de la présence ou du mouvement dans
une zone de détection.
À noter que l’infrarouge est à proscrire dans les pays chauds où
l’écart de température entre le corps à détecter et l’ambiante peut
être trop faible pour la détection.
Avec les hyperfréquences ou les ultrasons, le détecteur émet une
onde qui « rebondit » sur un corps. Il suffit ensuite d’analyser l’onde
de retour : si celle-ci est modifiée, c’est qu’il y a eu un mouvement.
Sarlam, marque du groupe Legrand, propose des luminaires intégrant la brique des hyperfréquences : le détecteur hyperfréquence
est embarqué dans le hublot LED. Les ondes qui ont la propriété de
traverser les cloisons sont vouées à la sécurisation des sites sensibles (escaliers, couloirs, halls, caves, parkings...), autorisant aussi
une fonction d’accueil par éclairage automatique des locaux. Mais il
est des situations où la technologie hyperfréquence n’est pas adaptée : la présence de fenêtres, portes, parois fines… à travers lesquelles passent les ondes, entraînant des allumages intempestifs.
Selon Séverine Lienhart, chef de produit gestion d’énergie chez
Hager, « les hyperfréquences font leur apparition pour des utilisations en extérieur, dans des parkings car la différence de température entre les automobiles et l’ambiante est bien souvent insuffisante
pour enclencher l’éclairage par infrarouge ».
Pour sa part, Steinel ne recommande pas l’utilisation de l’hyperfréquence en extérieur, car les ondes sont perturbées par de nombreux
phénomènes naturels. Le détecteur hyperfréquence risque de
déclencher l’éclairage de manière intempestive lorsque la pluie
tombe ou que le vent agite les arbres.
Pour ses produits ECO 2, Legrand combine deux technologies :
www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013
Bureau équipé d’un détecteur de présence.
A
applications pour le bâtiment communiquent :
le détecteur de présence déclenche l’éclairage
d’un bureau en tenant compte de la luminosité
ambiante, et implique le système de climatisation qui passe du mode Économique au
mode Confort.
Le réseau sans fil
Lux
0.8
© Theben
l’infrarouge et les ultrasons pour atteindre une
sensibilité de détection plus grande. Cette
« Dual Tech » est destinée aux bureaux, aux
salles de réunion, à tous les espaces où il y a peu
de mouvements. Le détecteur à ultrasons perçoit l’effet Doppler, c’est-à-dire le changement
de fréquence de l’onde ultrasonore au moment
où elle frappe le corps en mouvement. L’écart de
fréquence entre signal émis et signal reçu est
caractéristique du mouvement.
© Theben
TECHNOLOGIE
EnOcean a développé voici 12 ans, un protocole
B
C
radio autorisant une communication sur une
portée de 30 m dans un bâtiment. « Il est faible
Élimination des signaux parasites
Zone de détection carrée : les bureaux d’études
consommateur d’énergie, souligne Emmanuel
Steinel arrive sur le marché avec le premier apprécient cette possibilité qui leur est offerte car il François, Sales Manager West Europe, d’où la
n’y a pas de zone de déperdition dans un bureau
détecteur de présence humaine, fruit de 5 (souvent également de forme carrée) : il est possible possibilité de disposer de capteurs et d’émetannées de recherche. Il sera capable de détecter d’optimiser le nombre de dispositifs à implanter, donc teurs autonomes en énergie... et notamment de
de minimiser le coût des installations.
des silhouettes humaines, et de les compter. La
détecteurs de présence alimentés par une celdétection se fera à l’aide de caméras infrarouges floutées pour mainlule photovoltaïque ». Plus de câbles à tirer ! Dans une pièce, on peut
tenir le respect du droit à l’image. Elle s’appuiera sur des biblioplacer un détecteur de présence et un récepteur, modifier les cloithèques de postures et de silhouettes afin de prendre une décision en
sons et déplacer aussitôt les détecteurs de présence sans avoir à tout
cas de détection de présence humaine. Les applications seront illimirecâbler, puisqu’il n’y a pas de câblage.
tées : climatisation et régénération de l’air afin de maintenir une
EnOcean produit des modules qui équipent les détecteurs de prébonne qualité de l’air dans les locaux… Jusqu’aux ascensoristes qui s’y
sence de Paul Hochköpper, Eltako, Vitec, Echoflex... L’offre EnOcean
intéressent pour la gestion fine des mouvements de chaque ascencomporte en outre deux détecteurs de présence radio vendus en
seur. Les entrepôts sans présence humaine n’auront quant à eux plus
OEM. Parmi ses projets, celui d’un collège à Asnières doté de 900
besoin d’être éclairés, sauf lors de l’intervention d’un technicien.
détecteurs de présence intégrés par Distech Controls. Un projet de la
société Vitec motivé par l’implantation rapide des détecteurs (pas de
KNX, le protocole standard du bâtiment tertiaire
câbles) et l’absence de maintenance. n
Le détecteur KNX devient fournisseur d’informations au bâtiment.
Grâce à KNX, la gestion de l’éclairage comme l’ensemble des autres
Jean-Claude Festinger
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Sarlam : un engagement
éco-responsable
© Sarlam
Depuis longtemps engagé dans une démarche de développement durable,
Sarlam bénéficie de l’expertise du Groupe Legrand en la matière. Qu’il
s’agisse de la fabrication des produits, de leur performance, de leur
recyclage en fin de vie ou des actions de l’entreprise, Gaëtan Guiller,
directeur Sarlam, détaille les actions de l’entreprise à de multiples niveaux.
Vous procédez systématiquement à des analyses du cycle de
vie ?
Gaëtan Guiller,
directeur Sarlam
Électro Magazine – Quel est l’engagement de Sarlam en
termes de développement durable ?
Gaëtan Guiller – Notre engagement se fonde sur les principes de
protection de l’environnement ainsi que sur un grand respect des
valeurs humaines et règles éthiques. En 2006, Legrand a adhéré au
Pacte Mondial des Nations Unies dont les principes sont intégrés aux
règles de conduite de l’entreprise. Sarlam, à travers Legrand, incite
ses fournisseurs à s’engager également. Déjà, il y a 10 ans, nous
publiions une brochure sur l’éclairage durable, aujourd’hui, Sarlam a
opté pour une réelle démarche environnementale.
Quels sont les axes de développement de cette démarche ?
Lorsque vous parlez « d’usage » du produit, vous voulez dire
que vous vous adressez directement au client final ?
Gaëtan Guiller – En effet, notre approche est plutôt pragmatique :
nous nous efforçons de faire comprendre à nos clients qu’il est
nécessaire, dès le choix des produits, d’anticiper sur les coûts de
maintenance, de changement de lampes, de consommation. Il est
donc primordial de considérer l’ensemble de l’éclairage du bâtiment.
Nous estimons, que, sur une durée de 30 ans, l’exploitation d’un bâtiment, représente 75 % de son coût global.
En termes de fonctionnalités ou de technologies, comment
cela se traduit-il dans vos luminaires ?
Gaëtan Guiller – Nous recommandons par exemple de choisir des
sources LED pour leur durée de vie et la réduction des opérations de
maintenance et des luminaires qui intègrent (un seul produit est installé) détecteurs de présence et fonction veille qui réduisent considérablement les consommations. Prenons l’exemple d’une installation d’éclairage de parties communes d’un immeuble d’habitat collectif en région parisienne. L’investissement (achat et installation)
pour des hublots conventionnels (lampes fluorescentes) aurait été
de 49 882 €, contre 127 975 € pour des hublots LED à flux utile équivalent. Les calculs ont montré que sur 5 ans, les consommations
s’élèveraient à 79 705,20 € dans le premier cas, montant auquel il
faut ajouter le coût de relamping, soit 75 000 € (15 000 € annuels),
tandis que la facture d’électricité avec des hublots LED ne serait que
de 6 736,05 € sans changement de lampe. Résultat, des économies
annuelles sur les consommations et la maintenance de 29 594 € et un retour sur investissement d’à peine 5 ans ! La copropriété et
le bailleur n’ont pas hésité. n
© Sarlam
© Sarlam
Gaëtan Guiller – Tout d’abord, nous intégrons le management de
l’environnement dans nos sites industriels qui sont certifiés ISO
14001 et la gestion des déchets y est l’une de nos préoccupations
majeures. La conception des produits est également un des enjeux
importants : un produit agit sur l’environnement tout au long de son
cycle de vie. Fort de ce constat, Sarlam intègre les principes d’écoconception dès la phase de développement de ses produits sans
oublier leur recyclage en fin de vie. En effet, membre fondateur de la
filière DEEE Pro, Sarlam finance le service gratuit de collecte des
DEEE auprès des professionnels du bâtiment. Enfin, compte tenu de
l’impact environnemental de l’utilisation d’un luminaire, Sarlam, fort
de son expertise de l’éclairage des parties communes, propose des
solutions innovantes, détection embarquée, préavis d’extinction,
veille, etc., adaptées aux réglementations thermiques et aux
constructions environnementales (démarche H.Q.E.®, label H.P.E.,
etc.), et fournit toutes les informations pertinentes via les Profils
Environnementaux Produits (PEP).
Gaëtan Guiller – Oui, c’est à partir du résultat de ces ACV que sont
élaborés les PEP qui ont eux-mêmes conduit à la création de l’association PEP Ecopassport. Lancée en France en 2010, cette association
a développé un programme de déclaration environnementale de type
III, conforme aux exigences de l’ACV et de la norme ISO 14025. Toutes
les phases de la vie des produits sont prises en compte depuis l’extraction des matières premières nécessaires à la fabrication jusqu’à
la fin de vie des produits en passant par les étapes de production, de
distribution, de mise en œuvre et d’usage des produits.
Hublots Chartres LED.
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Propos recueillis
par Isabelle Arnaud
RÉGLEMENTATION
Éclairage au travail : des recommandations
pour améliorer le confort visuel
Révision de la norme datant de 1990, la norme Afnor NF X35-103, d’application volontaire, introduit des
recommandations pour améliorer le confort visuel des salariés sur leur lieu de travail. Elle concerne les applications de
jour comme de nuit, en lumière naturelle ou artificielle.
D’application volontaire, la norme NF X35-103 décrit des principes
ergonomiques et une méthode visant à définir les éléments
essentiels à l’éclairage des lieux de travail. L’enjeu ? Un éclairage
bien adapté évite la fatigue visuelle et les accidents provoqués par
une mauvaise visibilité. Cette norme, qui est une version révisée
de la norme de 1990, est en conformité avec les nouvelles normes
européennes d’éclairage, dont la norme EN 12464-1. Parmi les
organismes qui ont œuvré activement à la révision de cette norme,
citons l’AFE, la Carsat, l’INRS (Institut National de Recherche et de
Sécurité), EDF, IMTE (Institut de médecine du travail et d’ergonomie), UPMC (Université Pierre et Marie Curie), la DGT (direction
générale du travail).
Cette norme prend notamment en compte le fait que l’éclairage
sur les lieux de travail marie lumière naturelle et artificielle. Les
niveaux d’éclairement doivent être adaptés aux conditions réelles
de travail et permettre de réaliser une tâche dans des conditions
optimales de confort. De fait, les valeurs d’éclairement moyen
sont augmentées pour les personnes de plus de 45 ans, pour une
tâche visuelle contenant des détails ou dans le cas de situation à
risques. Les éblouissements doivent être évités notamment par
des stores ou la réduction de l’intensité des luminaires. D’autres
recommandations concernent la réflexion du sol ou du plafond,
les formes et les détails, la perception et le rendu des couleurs.
Une méthodologie, pour mettre en place un projet d’éclairage
dans les locaux, est aussi proposée.
Examen de la demande, recueil des informations liées à la
demande, analyse de l’activité des salariés, du local, repérage et
identification les facteurs de risques… Dans ce contexte, des
mesures deviennent essentielles pour analyser l’ambiance lumineuse des situations de travail. La méthodologie proposée dans la
norme s’inscrit dans un projet d’éclairagisme et d’analyse ergonomique des situations de travail.
Une rencontre (réservée aux adhérents Afnor) est programmée le
24 septembre 2013 à La Plaine Saint-Denis (93) dans le but de
présenter la norme. Seront présents les experts qui ont contribué
aux travaux. n
M.L.
À propos des normes volontaires
Une norme est un document de référence publié par l’Afnor, faite
de manière itérative et collaborative avec le concours actif des
professionnels fédérés de manière représentative. 33 000 normes
volontaires sont actuellement en vigueur. Seulement 1 % d’entre
elles sont rendues obligatoires par la réglementation. Elles sont
revues systématiquement et a minima tous les 5 ans, face au
risque d’obsolescence. Les professionnels décident alors de leur
maintien, mise à jour ou annulation. Sur les 1 950 nouveaux documents publiés en 2011, 1 220 étaient des révisions. Par ailleurs,
2 000 normes sont retirées chaque année des collections.
NF C 15-100 et parafoudres :
nouvelle fiche d’interprétation
L’UTE vient de publier en août 2013 la fiche d’interprétation F26 à la norme NF C 15-100. Précisions.
Dans la norme NF EN 61643-11, il est précisé que les parafoudres
et leur déconnecteur forment un ensemble qui doit supporter :
l’essai de fonctionnement (comprenant un pré-conditionnement et
des impulsions) et les essais de comportement en court-circuit en
cas de fin de vie du parafoudre.
Le constructeur du parafoudre indique, lors de ces essais, le(s)
déconnecteur(s) à utiliser.
Pour les parafoudres utilisés en présence de Système(s) de
Protection Foudre (paratonnerre(s)), le courant assigné du déconnecteur, établi en fonction de la valeur de l’intensité « Iimp » (calculée en fonction de l’analyse de risque définie par la NF EN
62305-2), peut s’avérer supérieur au courant assigné du (des) dispositif(s) de protection contre les surintensités situé(s) en amont.
42
Dans ce cas, ce courant assigné doit-il être adapté à celui du
déconnecteur du parafoudre ?
La réponse est non. Car le dispositif de protection contre les surintensités en amont du déconnecteur ne serait plus adapté aux caractéristiques de l’installation. L’ajout de la phrase suivante à la fin du
1er paragraphe du chapitre 534.1.5.3 apporte une réponse à ce cas
particulier : « Dans le cas d’utilisation de parafoudres en présence
de Système(s) de Protection Foudre, le(s) dispositif(s) de protection
contre les surintensités existants en amont de ces parafoudres
peuvent éventuellement fonctionner au passage d’un courant de
valeur maximum Iimp définie par l’analyse de risque. » n
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Michel Laurent
CHANTIER
© Cyril Bruneau
Philips éclaire le site
de logistique surgelé
STEF 100 % LED
© Philips Lighting
STEF a opté pour un éclairage LED plus économique et respectueux de l’environnement
sur son nouveau site logistique de Toulouse ouvert en avril 2012. C’est la solution LED
Philips GentleSpace qui a été choisie. Un an après sa mise en service, l’objectif affiché
de réaliser annuellement 70 % d’économies d’énergie par rapport à une solution
d’éclairage conventionnel est atteint.
STEF est le spécialiste européen de la logistique du froid pour tous
les produits agroalimentaires et thermosensibles avec pour mission
de créer un lien sécurisé entre l’industriel et les points de vente. Le
groupe exerce et conjugue tous les métiers du transport, de la logistique et des systèmes d’information pour tous les flux sous température contrôlée (-25°C / +18°C). Il s’appuie sur 15 000 collaborateurs
et des moyens techniques spécifiques : 223 plates-formes ou entrepôts et plus de 4 000 ensembles routiers dont la moitié est détenue
en propre. STEF a réalisé au 31 décembre 2012 un chiffre d’affaires
de 2 502,3 M€.
Des contraintes de grande hauteur
Le site de STEF de Toulouse comprend :
- un site logistique en froid négatif (-25°C) ;
- 100 collaborateurs ;
- 75 000 m3 de volume d’entreposage ;
- une capacité totale de stockage de près de 20 000 palettes ;
- 45 000 tonnes de marchandises expédiées par an ;
© Philips Lighting
GentleSpace :
une alternative aux armatures
industrielles à décharge
GentleSpace est un luminaire LED
capable de remplacer directement une
armature industrielle à décharge
400 W, tout en permettant des économies d’énergie. Les LED
offrent un éclairage instantané et une possibilité de gradation.
En outre, GentleSpace peut être réglé par DALI, de manière à
optimiser les économies d’énergie.
Il est disponible en deux tailles, avec un choix d’optiques
dédiées. L’ensemble des versions bénéficie d’un filin de suspension Gripple en Y pour une installation aisée et sûre.
GentleSpace est également équipé d’un verre de fermeture
clair trempé thermiquement pour résister aux ambiances les
plus contraignantes (IP65 / IK08).
• Puissances : 108, 145, 218 et 292 W pour des flux lumineux de
10 000, 12 000, 20 000 et 24 000 lm
• Rendement du luminaire : 82 lm/W (version à faisceaux
extensif et semi-intensif) ou 91 lm/W (version optique elliptique)
• Température de couleur : 4 000 K
• IRC > 75
- 6 millions de colis livrés par an à 1 000 de points de vente du grand
sud-ouest ;
- 2 chambres de stockage de 3 000 m² chacune et d’une hauteur de
12,5 m ;
- des mezzanines sur 3 niveaux ;
- 1 quai de réception et d’expédition en froid positif (+2°C / +4°C).
Traditionnellement sur les sites logistiques à grande hauteur, l’éclairage est réalisé par des lampes aux iodures métalliques ou au
sodium haute pression. La solution LED Philips GentleSpace est un
luminaire équipé de LED assemblées en modules particulièrement
adaptés aux entrepôts grand froid. Au total, ce sont 128 appareils qui
équipent le site logistique de Toulouse, répartis dans les deux chambres de stockage en froid négatif (-25°C), dans les zones de palettiers
mobiles et fixes.
La durée de vie de chaque appareil est de 75 000 heures, temps au
terme duquel 70 % du flux lumineux est conservé. Il offre un éclairage instantané et une possibilité de gradation. L’allumage instantané
est particulièrement intéressant pour les zones de palettiers mobiles
car il permet le pilotage des LED selon l’ouverture des allées. La
solution LED Philips GentleSpace offre une qualité et homogénéité de
la lumière en conformité avec les recommandations des Pouvoirs
Publics en matière sanitaire. Enfin le design plat de l’appareil permet
de gagner de l’espace en hauteur.
Modularité de la solution LED
Grâce à son module LED interchangeable, GentleSpace offre la possibilité de suivre l’évolution de la performance des LED, et de limiter
l’impact de la hausse prévisible de l’énergie. Aujourd’hui,
GentleSpace offre une efficacité lumineuse allant jusqu’à 91 lm/W.
Gilles Saubier, Directeur du pôle immobilier de STEF explique :
« Dans le cadre de notre politique de développement durable, la
réduction de la consommation d’énergie est au centre de nos préoccupations. Nos sites qui fonctionnent 7 jours/7 et 24 heures/24
consomment beaucoup d’électricité. Aujourd’hui, l’éclairage représente, à lui seul, sur ce type de site, de 15 à 20 % de la consommation énergétique d’un bâtiment. STEF a choisi Philips comme partenaire pour mettre en place une technologie innovante et éco-efficace
en matière d’éclairage. La solution LED Philips GentleSpace est parfaitement adaptée à nos besoins d’éclairage efficient et durable ainsi
qu’à nos contraintes de maintenance. Si la LED représente un investissement double son utilisation permettra des économies d’énergie
sans jamais compromettre le niveau d’éclairement et un retour sur
investissement de 3,5 ans ». n
Isabelle Arnaud
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Modélisation de
l’éolienne à axe
vertical Nénuphar.
© Phœnix Contact
Il s’agit d’un des 3 capteurs
optiques montés
sur chacune des pales.
© Phœnix Contact
CHANTIER
Phoenix Contact détecte
et analyse les impacts foudre
avec son LMS
Nénuphar Wind conçoit un système d’éoliennes flottantes à axe
vertical. Sur le prototype en cours de construction à terre, Phoenix
Contact a fourni le système LMS de détection et d’analyse des
impacts foudre qui permet de planifier une intervention de
maintenance en cas de dépassement du seuil d’impact programmé.
Réduction des coûts d’investissement
et d’opération
Plus simple et plus robuste que les éoliennes traditionnelles à axe
horizontal, l’éolienne à pales verticales de Nénuphar Wind, développée en partenariat avec Technip pour la partie flotteur,
est prévue pour être installée en mer, ancrée sur des
fonds marins de 40 à 200 m de profondeur, jusqu’à
20 km du littoral, là où les vents sont les plus forts et les
plus constants.
Cette solution innovante permet une disponibilité élevée des parcs éoliens et une réduction des nuisances
visuelles et des conflits d’utilisation. Grâce à la structure à axe vertical, le coût du MW installé est aussi compétitif que les solutions conventionnelles d’éolien terrestre. Excluant tout génie civil, ce type d’éolienne permet d’économiser 9 mois dans la gestion du projet. Les
coûts d’investissement et d’opération sont donc réduits
de 30 % par rapport à une solution d’éolienne offshore
classique.
Détection et mesure des coups de foudre
Afin d’assurer une disponibilité maximale de cette éolienne, face
notamment aux impacts de foudre, Phoenix Contact a fourni à
Nénuphar Wind son système LMS (Lightning Monitoring System) qui
permet de détecter et mesurer les coups de foudre sur un ouvrage
stratégique isolé ou non.
Pourvu de trois capteurs optiques à effet Faraday installés à la base
du rotor, il est insensible aux effets des très forts champs électromagnétiques. Il détecte les coups de foudre de 5 à 25 kA ; les données
enregistrées : courant crête, charge et polarité, sont
analysées et traitées en temps réel par l’unité centrale
du LMS, en fonction de la déformation du signal
optique transmis par les capteurs lors du foudroiement de la structure. Son interface Ethernet offre un
accès direct depuis un accès Internet permanent, ou
via un modem GSM.
LMS pour planifier
les opérations de maintenance
© Phœnix Contact
Nénuphar Wind, start-up lilloise fondée en 2006, est à l’origine d’une
innovation majeure dans le secteur de l’énergie éolienne en mer,
avec le développement d’éoliennes flottantes à axe vertical, optimisées pour l’implantation en eaux peu profondes.
L’interface Web du LMS permet de paramétrer les
valeurs critiques définies par Nénuphar Wind.
Ainsi le LMS permet de planifier les opérations de vérification ou de maintenance préventive après un impact
de foudre. Il peut aussi piloter l’automate de sécurité
Christophe Héricourt,
pour arrêter la machine de façon préventive. « En cas
responsable Activité Énergie
Prototype en cours de construction
de
dépassement du seuil d’impact critique, une interde Phoenix Contact.
Économique et rentable, cette éolienne, posée sur un
vention de maintenance curative pourra alors être
tri-flotteur ancré au fond de l’eau, s’élève à plus de
déclenchée (avec par exemple l’envoi d’une équipe de techniciens,
90 m. Son générateur positionné à un peu plus de 20 m au lieu de
pour procéder à l’échange des composants endommagés). En cas de
plus de 60 m pour les éoliennes à axe horizontal, permet d’abaisser
graves dommages, l’éolienne Nénuphar pourra être ramenée à
le centre de gravité de l’éolienne, ce qui réduit la taille du flotteur. Les
quai », explique Christophe Héricourt, responsable Activité Énergie
pales verticales permettent à l’éolienne de s’incliner sans perte signide Phoenix Contact.
ficative de puissance. Cette solution arrive à point nommé, alors que
la France s’est fixé l’objectif de se doter d’un parc éolien offshore de
LMS, solution pour site stratégique isolé
6 000 MW d’ici à 2020, soit 3,5 % de l’électricité produite. Un prototype
Phoenix Contact est le seul à proposer sur le marché le système
à échelle 1/10° a permis de valider les calculs de base, et tourne
LMS, qui permet de compter et mesurer les impacts foudre. Il répond
depuis 2010.
aux besoins des exploitants de parcs éoliens et photovoltaïques, mais
Actuellement, un prototype de 2 MW est construit à pleine échelle, à
peut être également utilisé sur tous les édifices fréquemment impacFos-sur-Mer, afin de valider la partie fonctionnelle. Un prototype
tés par la foudre tels que les relais télécom, les ponts ou immeubles
monté sur un flotteur sera prochainement construit pour être installé
de grande hauteur. n
en mer. Une dizaine d’autres éoliennes sont en projet pour être installées en Méditerranée.
Roland Kuschner
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CHANTIER
Socomec en milieu industriel
© Socomec
Socomec réalise une grande part de son activité dans
le monde industriel, à travers le service et le
renouvellement d’onduleurs vieillissants avec des
solutions à la pointe de la technologie, en termes de
redondance, d’autonomie et de rendement. C’est le cas
sur cette usine de traitement de déchets du Groupe
Sita-Suez-Environnement.
Site Norvégie-Valoryele de traitement des déchets, à Ouarville (Eure-et-Loir).
2014, les quatre contrats de maintenance (un de 4, deux
de 5 et un de 7 ans) arrivaient ensemble à échéance.
Avec la maintenance d’astreinte, le coût annuel de la
maintenance s’élevait à 30 000 €. « Une étude précise
incluant la maintenance, a permis d’opter pour le remplacement complet des onduleurs par de nouveaux à
meilleurs rendements et dotés d’un système redondant,
pour environ 70 000 € », souligne Philippe Geeraert.
Nous avons donc, avec l’aide de Jérémy Plazenet, technico-commercial Socomec, optés pour une solution à
deux onduleurs Mastery IP+ de 60 kVA chacun, offrant
une autonomie d'une heure, complétés par un système
de redondance de deux Statys 100 A avec un schéma
croisé des deux lignes afin de répondre à la problémaPhilippe Geeraert, en charge au tique de non redondance dès la création du site. Les
sein de la maintenance du service onduleurs Mastery IP+ sont conçus pour le milieu indusélectrique de Norvégie-Valoryele,
Protéger le contrôle-commande
triel, avec un indice d’étanchéité IP32, des tôles et une
et les nouveaux onduleurs
électronique renforcées, un transformateur intégré et un
Mastery
IP+
de
60 kVA.
Cerveau de l’usine, le contrôle-commande assure le pilorendement de 95 %.
tage et supervise le fonctionnement des automates, des
actionneurs et du process. Son alimentation électrique
Les économies de maintenance
doit être hautement sécurisée, en cas d’incident, de
compensent l’investissement
perte de puissance, il faut pouvoir fermer les vannes,
stopper les automates, pour un arrêt de l’usine. Le cenLe choix du renouvellement était également conforté par
tre de contrôle-commande est principalement alimenté
la nécessité de remettre l’installation en conformité.
en électricité par l’usine, à l’aide de trois transformateurs
Depuis 1998, les normes ont évolué et diverses instal20 kV/400 V, ou par le réseau en cas de maintenance. Ce
lations se sont greffées sur le réseau ondulé, au point
réseau, qui alimente le contrôle commande, est protégé
de le surcharger, d’où des pertes d’autonomie et une
par un groupe électrogène, et deux onduleurs Socomec,
sur-sollicitation des batteries. Les nouveaux onduchacun d’une puissance de 60 kVA.
leurs à rendement augmenté offrent plus d’autonomie
(batteries de plus longues durées), des gains sur la
Absence de redondance
maintenance : pas de maintenance sur les batteries
jusqu’en 2023, absence de maintenance durant les
À la conception en 1998, ces onduleurs étaient chargés
quatre prochaines années (seules 2 visites d’entretien
de protéger chacun une partie de l’installation, sans
Jérémy Plazenet,
interférer entre eux, sans redondance. « En cas de perte technico-commercial Socomec. sont prévues), l’astreinte est également inutile durant
4 à 5 ans, etc., soit autant d’économies minimisant l’ind’un onduleur, le risque existait de perdre la main sur
vestissement. L’opération de réhabilitation a été avancée d’un an, en
l’ensemble de l’installation, d’où la nécessité d’avoir une mainte2013. Elle s’est déroulée, après une préparation rigoureuse d’une
nance préventive et d’astreinte de très haut niveau », explique
semaine menée avec Socomec et sa cellule chantier, durant Pâques
Philippe Geeraert, en charge au sein de la maintenance du service
2013, période de maintenance annuelle
électrique de Norvégie-Valoryele. Issu de la Marine nationale, il avait
d’un mois, de l’usine. n
remarqué, dès sa nomination en décembre 2000, l’absence de double
alimentation et de redondance des onduleurs, soulignée, par la suite,
par un léger incident.
Roland Kuschner
Onduleurs Mastery IP+ et redondance Statys
Philippe Geeraert s’est ouvert de cette problématique auprès de
François Perrin, ingénieur commercial de Socomec, d’autant qu’en
46
© Socomec
© Socomec
© Socomec
L’usine d’incinération et de valorisation énergétique des
déchets ménagers Norvégie-Valoryele, située à Ouarville
(Eure-et-Loir), valorise 120 000 t/an de déchets, provenant de plus de 180 communes de l’Essonne, d’Eure-etLoir et des Yvelines. La combustion des déchets permet
de produire près de 10 MW électrique. En activité depuis
1998, cette usine comprend deux lignes de fours à rouleaux. L’allumage des fours se fait en utilisant du gaz, et
une fois atteinte la température de 850 °C, les fours sont
alimentés par les déchets, en autocombustion. Une turbine et un alternateur fournissent un courant de 20 kV
qui est injecté dans le réseau ErDF. Propriétaire de cette
unité, le Sitreva, Syndicat intercommunal pour le traitement et la valorisation des déchets, a en confié l’exploitation au groupe Sita-Suez-Environnement.
www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013
Salle de contrôle commande du l’usine
Norvégie, désormais sécurisé par la
technologie Socomec.
CHANTIER
Plus de 30 000 luminaires Trilux équipés de tubes
fluorescents ont été installés dans l’usine Volskwagen
de Chattanooga (USA).
Dans l’usine américaine de VW de Chattanooga, la Nouvelle Lumière
TRILUX aide à la gestion de l’énergie. Le Professeur Martin
Winterkorn, Président du Directoire de Volkswagen AG, est connu pour
sa minutie et pour son perfectionnisme. C’est pourquoi le redémarrage
du deuxième groupe automobile du monde aux États-Unis a fait aussi
l’objet de son attention particulière.
En 2011, a été inaugurée la nouvelle usine Volkswagen de
Chattanooga (Tennessee). Sur un terrain s’étendant sur presque six
kilomètres carrés, une usine automobile complète a été érigée en
seulement deux ans. Volkswagen a investi environ un milliard de dollars dans le développement du site de Chattanooga.
chemin », déclarait Hubert Waltl, membre du Directoire de la
marque Volkswagen Pkw pour le secteur d’activité Production et
logistique, qui ajoute encore : « Chattanooga est désormais un
benchmark pour toutes les usines Volkswagen du monde entier ».
Un système d’éclairage
éco-énergétique à la chaîne
Un concept fondé
sur le développement durable
© Trilux
La construction a satisfait aux plus grandes exigences de la norme
américaine LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).
Cette norme pose des exigences élevées à la construction durable et
écologique ainsi qu’à l’équipement de bâtiments. Cette usine est ainsi
le premier site Volkswagen à utiliser des lampes économes en énergie dans les halls de production et dans les bureaux.
Et cette option est vraiment rentable : entre temps, l’usine
Volkswagen a même reçu la certification LEED platine. Le label de
qualité LEED est attribué dans quatre niveaux de qualité par l’U.S.
Green Building Council (USGBC). Le site de production Chattanooga
est d’ailleurs jusqu’à présent la seule usine automobile ayant une
certification platine. « Volkswagen s’engage à l’échelle internationale pour la mobilité durable et pour des processus de production
compatibles avec l’environnement. Nous sommes particulièrement
fiers que notre usine de Chattanooga se soit vu attribuer la certification LEED platine. C’est la confirmation que nous sommes sur le bon
Jusqu’au moment où le système de rails porteurs fut retenu pour
la nouvelle usine américaine de Volkswagen, les installateurs américains ne
connaissaient pas les profils-supports permettant
de fixer les luminaires européens modernes.
Il fallait d’abord se familiariser avec
les normes et les mesures américaines qui diffèrent des normes européennes. La tension des prises de
courant américaines est de 110 volts,
mais dans de nombreux bâtiments
industriels américains, l’éclairage
dispose encore d’un autre circuit
électrique, avec dans ce cas une ten- Trilux a fourni environ 90 % des
sion de 277 V. Les Américains mesu- luminaires destinés à l’éclairage
intérieur de l’usine Volkswagen
rant en outre les distances en pieds
de Chattanooga.
(ft), une lampe fluorescente américaine d’une longueur de quatre pieds ne correspond donc qu’approximativement à un tube fluorescent européen d’une longueur de
1,20 m. Les installateurs américains ne connaissent pas non plus
les profils-supports à l’aide desquels les luminaires européens
modernes sont fixés. « Les électriciens américains posent leurs
câbles dans des tubes en acier galvanisé, fixés en continu au plafond, mais laissant juste assez de place pour le raccordement de
luminaires individuels », se souvient Matthias Strutz, un ingénieur
diplômé, responsable de la planification des usines chez
Volkswagen à Wolfsburg, de ses premières expériences directes
sur place à Chattanooga.
Jusqu’à l’ouverture de l’usine, les installateurs américains posèrent
le système de luminaires E-Line de Trilux sur une longueur totale de
34 km dans les halls de fabrication de Volkswagen à Chattanooga. S’y
ajoutent encore des milliers de luminaires pour les surfaces de
bureaux et de couloirs. Trilux a ainsi fourni environ 90 % de l’éclairage
intérieur pour Chattanooga.
C’est finalement l’efficacité énergétique des produits Trilux qui a
convaincu les responsables chez Volkswagen « Les luminaires de
Trilux nous ont permis de réduire la consommation nécessaire à
l’éclairage de l’usine d’environ 4 à 6 W/m² », confirme Matthias
Strutz. Ce qui représente des économies de l’ordre d’un tiers des
coûts énergétiques habituellement prévus pour l’éclairage. n
© Trilux
© Trilux
Chattanooga :
Trilux exporte
son savoir-faire
Isabelle Arnaud
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CHANTIER
En BTS domotique, Wago et
EnOcean comme partenaires
© D.R.
La mairie de Toulouse a demandé à la classe BTS
domotique du Lycée Charles-de-Gaulle, à Muret (31),
d’analyser et de sensibiliser aux économies d’énergie
le bâti et l’occupant d’une école toulousaine, sur deux
ans. Pour la phase 1 du projet, le système d’E/S
déportées Wago-I/O-System et des capteurs EnOcean
en éphémère sont utilisés.
École maternelle Jules-Ferry, à Toulouse, dont l'analyse des consommations a
été confiée aux élèves du lycée Charles-de-Gaulle, à Muret.
ni pile, utilisant soit l’énergie solaire, soit
l’énergie magnéto-thermique.
La flexibilité EnOcean de Wago
Le système EnOcean de Wago propose un large
choix d’émetteurs : interrupteur simple/double
allumage, télécommande, sonde d’ambiance,
détecteur de présence/cellule de luminosité,
capteur de température extérieure (portée :
100 m en open space, faible risque de collision
des trames de données, rayonnement 100 fois
inférieur à celui d’un téléphone mobile). Dotés
d’un identifiant unique, les émetteurs EnOcean
s’intègrent facilement et peuvent être déplacés
sans modifier l’installation électrique. Un microordinateur Rapsberry Pi est utilisé pour le
stockage, l’archivage des données leur récupération à distance (clé 3G). Ne nécessitant pas de
maintenance, la solution EnOcean, va permettre, dans le cas de l’école maternelle, une fois
l’audit achevé, d’être facilement démontée pour
être réutilisée pour d’autres projets à venir.
© D.R
© D.R
Dans le cadre de son Plan Climat-Énergie, la
mairie de Toulouse entend réduire les consommations énergétiques de son patrimoine immobilier. Afin de définir une méthodologie prenant
en compte la vie du bâtiment et les comportements des occupants, de disposer d’outils et de
données, et d’assurer une veille technologique,
la municipalité a fait appel au Lycée Charles-deGaulle de Muret, proche de Toulouse.
La demande a été transmise à Nadia Estang et
à Christine Domergue, enseignantes en classe
de BTS domotique (24 étudiants par an), en tant
que projet de fin d’études, parmi les 9 projets
proposés. Ainsi, la phase 1 de celui de la mairie
a été confiée à Julien Clément et Soufiane
Mamou.
Nadia Estang et Christine Domergue,
enseignantes BTS Domotique au Lycée Charlesde-Gaulle, à Muret, toutes deux certifiées KNX.
Soufiane, installe
un capteur Wago
à technologie EnOcean
(sans fil, sans batterie).
© D.R
Julien sensibilise
le jeune public aux
économies d'énergie.
© D.R
Le projet vise à suivre la vie intrinsèque du bâti
de l’école maternelle Jules-Ferry (Toulouse),
datant des années 20, la consommation correspondant aux usages, et à sensibiliser les utilisateurs aux économies d’énergie (enregistrement
des consommations énergétiques sur une base
de données et exploitations par les étudiants).
Le projet comporte l’analyse des points faibles
du bâti, la proposition d’une campagne de travaux à réaliser, l’analyse de l’impact des travaux
sur les consommations. Il s’agit aussi d’identifier les mauvais usages du bâti, leurs causes
afin de modifier ces comportements. Cette
expérience sera consignée dans un manuel de
procédures, destiné à aider les acteurs publics
et privés locaux, dans leur démarche d’économie d’énergie.
© D.R
Analyse des besoins du bâti
et des usages
Modélisation 3D de l'école effectuée par les élèves;
Automate KNX
et capteur EnOcean de Wago
De la phase 1 du projet...
La phase 1 est aujourd’hui terminée. Le diagnostic énergétique de l’école maternelle JulesFerry et des propositions d’entretien et de maintenance du bâtiment ont été réalisés. Le choix et
la mise en œuvre du kit de relevé de températures, hygrométrie, luminosité et CO2, et
contact de feuillure ont été arrêtés, les mesures
sur la fin de la période de chauffe ont été effectuées, une action, auprès des enfants des
grandes sections a été menée ainsi qu’une présentation des travaux aux responsables de la
mairie et à « l’Ambassadrice de l’énergie » de la
ville, chargée des écoles.
… à la phase 2
© D.R
Pour réaliser ce projet, Nadia Estang et
La phase 2 démarre en septembre avec, notamChristine Domergue, enseignantes certifiées
ment, la mise en œuvre d’une partie des soluKNX, et leurs deux étudiants ont choisi ce protions préconisées, la collecte affinée des dontocole ouvert et donc interopérable. En raison
nées concernant les consommations des fluides
du caractère éphémère de l’étude qui sera Schéma d'implantation de la solution Wago/EnOcean, afin d’établir les consommations de référence,
capteurs et centrale d'acquisition de données.
reconduite sur d’autres bâtiments les prola recherche et la diffusion des indicateurs perchaines années, il fallait des capteurs non
tinents permettant de générer des économies,
intrusifs, en priorité de la gamme Wago, selon les vœux du service
de gérer la qualité de l’air, etc. Une manifestation sera organisée
technique de la ville. Les étudiants ont ainsi mis en œuvre l’autodans le cadre de la semaine du développement durable, en avril 2014,
mate E/S déportées Wago-I/O-System avec des capteurs EnOcean.
autour de cette réalisation. n
EnOcean est une technologie de communication domotique sans fil
Roland Kuschner
48
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
1 - Gamme Capitole jusqu’à 6 300 A.
2 - Gamme BC-CS plastique pour le résidentiel.
3 - Coffret KLV-U pour montage encastré en résidentiel.
4 - Coffret xBoard Kit pour montage en saillie – résidentiel et petit tertiaire.
5 - Armoires xBoard Profi+ pour la distribution jusqu’à 630 A.
6 - Armoire xEnergy est une gamme d’armoire jusqu’à 5 000 A.
7 - Armoires distribution d’énergie xVTL jusqu’à 1 600 A.
1
2
3
© Eaton
Eaton propose une gamme
complète d’armoires BT
4
5
Eaton poursuit son extension qui aujourd’hui concerne sa gamme
d’armoires et de coffrets de distribution électrique du
résidentiel/tertiaire à l’industrie jusqu’à 6 300 A. Cette démarche
s’accompagne d’une restructuration de ses équipes commerciales.
sol de profondeur 300 mm, elles offrent un espace de câblage
confortable. Avec un IP30 jusqu’à IP54 et avec un indice de choc
IK07, cette gamme convient à différentes applications et dispose de
la mise à la terre automatique des plastrons pour un gain de temps
et de sécurité.
6
7
Lancée dans une stratégie de développement et de structuration de
ses marques et gammes françaises et internationales, Eaton propose
une offre cohérente et complète de coffrets et d’armoires de distribution pour le résidentiel et le tertiaire, et nouvellement pour l’industrie.
Résidentiel et tertiaire de 63 A à 160 A
Pour ces bâtiments, Eaton développe trois gammes de coffrets : BCCS, KV-LU et xBoard Kit. Les coffrets BC-CS à poser en saillie, sont
réalisés en plastique ou en tôle pour les parties communes. Ils possèdent de 1 à 4 rangées acceptant 13 modules par rangée (courant de
63 A max). La gamme KL-VU à encastrer est plutôt destinée au marché résidentiel. Elle propose de 1 à 4 rangées, de 14 modules par rangée, et existe en deux versions : plastique ou métallique (courant de
63 A max). xBoard Kit est une gamme de coffrets métalliques pour
montage en saillie, destinée au marché résidentiel ou petit tertiaire.
Elle est proposée en 2 à 6 rangées de 24 modules par rangée et avec
système de mise à la terre automatique des plastrons, pour un courant assigné de 160 A maximum.
Gamme xBoard Profi+ jusqu’à 630 A
La nouvelle gamme xBoard Profi+ est une gamme d’armoires parfaite pour la distribution jusqu’à 630 A. Disponibles en plusieurs
tailles aussi bien en version murale de profondeur 250 mm ou au
À propos d’Eaton
Eaton France poursuit sa mutation et l’intégration de solutions
et produits non encore proposés au marché français. Smart
Grid, stockage d’énergie pour éoliennes et photovoltaïques,
bornes de recharge VE Renforcé par l’acquisition récente de
Cooper, Eaton a de nombreux thèmes auxquels s’atteler. Dans
l’immédiat, Eaton France commence à réorganiser ses forces
de ventes, avec une équipe chargée des distributeurs/installateurs, une autre pour la prescription, auxquelles s’ajoute une
équipe projet (moyenne tension, data center) et une autre chargée des mises en route et des contrats de maintenance.
50
Gamme xVtl jusqu’à 1 600 A
Les armoires xVtl, pour la distribution d’énergie jusqu’à 1 600 A,
proposent un indice de service maximum de 111. xVtl est disponible
en IP40 ou en IP55 avec un indice de choc IK10, permettant ainsi à
cette gamme un champ d’application très large (industriel, tertiaire). Le système xVtl peut être équipé des mêmes accessoires
que xBoard Profi, ce qui permet de gérer un seul type de plastrons
et platines pour deux gammes d’armoires différentes. Cette
gamme existe dans plusieurs tailles, avec deux profondeurs de
400 et 600 mm. xVtl peut également être une continuité des
armoires xEnergy et Modan (ex-Moeller) offrant ainsi une solution
complète Eaton. La gamme xVtl existera prochainement en version
commande et contrôle pour l’industrie.
Gamme xEnergy jusqu’à 5 000 A
La gamme d’armoire xEnergy va de la forme 1 à la forme 4. Elle
propose un indice de service de 111 à 333. xEnergy se décompose
en 5 types de colonnes : XP qui sont les colonnes d’alimentation, XF
pour tous les départs fixes, XR pour l’ensemble des départs déconnectables, XG qui est une colonne universelle pour le montage de
tous types d’appareillages, et la toute dernière colonne Power
Expert CX pour un ensemble de départs en tiroirs débrochables,
facilitant la mise en service de l’armoire ainsi que l’évolution du
tableau. Tout cela sans coupure de l’installation et donc un gain de
temps pour la maintenance.
Gamme Capitole jusqu’à 6 300 A
Les armoires Capitole offre des solutions jusqu’à 6 300 A, allant de
la forme 3 à la forme 4 avec un indice de service de 223 à 333
(exploitation, maintenance, évolutivité). « La gamme Capitole respecte l’importance économique des processus industriels ininterrompus, qui exigent des spécifications de plus en plus draconiennes, en mettant tout particulièrement en avant la sécurité et la
fiabilité des équipements de distribution d’alimentation et de
contrôle de moteurs », explique David Vidal, chef produit distribution d’énergie d’Eaton France. n
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Roland Kuschner
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Klauke : Wonder Gel
version cartouche
© Klauke
Le gel isolant de Klauke est désormais disponible en cartouche de
280 ml prête à l’emploi et avec des caractéristiques supérieures à la
version initiale Magic Gel, très plébiscitée par les électriciens. Klauke
propose aussi son catalogue 2013/2014 et annonce une action
spéciale concernant les tire-fils et tire-câbles Greenlee.
Wonder Gel : en cartouche
et avec des performances augmentées
Stéphane Weiten,
directeur achats & marketing Klauke France.
Cinq ans après le Magic Gel, Klauke propose le Wonder Gel. Lors de
son lancement, le gel isolant Magic Gel offrait une nouvelle façon
d’isoler les connexions basse tension. Auparavant,
seules existaient les solutions à base d’époxy et de
polyuréthane, et la solution Magic Gel, mise au point
par l’Italien Raytech, était un moyen de proposer une
solution différente pour le remplissage de coffrets,
boîtes de jonctions, la protection de circuits électroniques, boîtiers de dérivation pour éclairage extérieur et signalisation, boîtier alarme et caméra vidéo,
spot encastrés en milieu humide, etc.
Cartouche Power Gel prête à l’emploi de
Klauke avec sa PLV pour points de vente.
Catalogue Klauke 2013/2014
et action de rentrée
Par ailleurs, Klauke France annonce la sortie de son
catalogue 2013/2014. Sur 335 pages, en version
papier ou en ligne sur le site de Klauke France en version pdf (www.klauke-france.fr/document.php). Ce
catalogue propose une vue d’ensemble sur les solutions connexions, outillage (coupe/dénudage/sertissage), fixations, isolation électriques, perçage/
découpe, tirage de fils et câbles, mesure, produits de
la gamme Greenlee et les
nouveaux
produits
de
chaque famille, notamment
en sertissage. La version
papier du catalogue est
envoyée à plusieurs milliers d’exemplaires aux clients de Klauke
et sur demande.
Pour la rentrée de septembre, Klauke
lance une action spéciale concernant
le tirage de fils et câbles, avec un
dépliant spécifique de 8 pages et des
actions sur-mesure proposées aux
points de vente distributeurs et à
leurs clients. n
Magic Wonder Gel en mono-bouteille
À la suite du lancement du Magic Gel, Klauke et Raytech ont proposé une version moins encombrante, avec un emballage monobouteille (1 000 ml) à deux composants : le Magic Wonder Gel. Cette
version possède les mêmes caractéristiques : réutilisable, scellant,
retirable, isolant. Ce gel, quel que soit son emballage, permet de
différer une connexion en restant utilisable, il peut être employé en
horizontal comme en vertical, pour isoler une boîte de dérivation
située en plafond.
© Klauk
e
© Klauke
Le Magic Gel qui avait reçu le 1er prix de l’innovation
électrique lors de la remise des Sacres Socoda 2008,
est un gel silicone bi-composants à verser, aux
caractéristiques uniques d’adhésion, d’auto-agglomérabilité et non-toxicité, face aux solutions époxy et
polyuréthane. Il colle ainsi sans coller, s’utilise sans
gants, est immergeable (IP68), facile à couler. Il ne
possède pas de date de préemption, il est insensible
aux vibrations, facilement réaccessible, sans odeur ni
chaleur. Il polymérise rapidement même à des températures négatives, et est réticulable en 5 minutes
(passage de l’état pâteux à l’état solide) tout en gardant une haute viscosité ; il permet une remise sous
tension au bout de seulement 10 minutes (il faut
8 heures pour que l’époxy sèche), et supporte une
tension d’application de 1 kV.
Le Magic Gel bi-composants comportait deux flacons de 500 ml, puis était décliné sous forme de
trousse de jonction, et boîte plexo avec presseétoupe, réunissant ainsi tout le nécessaire pour
effectuer une connexion.
© Klauke
Magic Gel,
des caractéristiques uniques
En mai dernier, Klauke a commencé la commercialisation du
Wonder Gel. Fini l’emballage bi-composants, le gel est fourni prémélangé et prêt à l’usage, dans une cartouche prête à injecter. Cette
cartouche de 280 ml s’utilise avec un pistolet, ce qui
permet d’atteindre commodément les petites cavités et effectuer des travaux en hauteur. « Cette solution est aussi indispensable à l’électricien que le
ruban adhésif dans sa caisse à outils », affirme
Stéphane Weiten, directeur des achats & marketing
de Klauke. Cette nouvelle version se voit dotée de
caractéristiques supérieures : avec toujours un
IP68, sa température d’utilisation s’étend de -60° C
à +200° C, le gel est déjà réticulé, la remise sous
tension peut être immédiate. Le Wonder Gel est
compatible avec le Magic Gel et le Magic power Gel.
« Les cartouches Wonder Gel sont proposées aux
distributeurs dans une petite PLV comprenant 18
pièces », souligne Stéphane Weiten.
Roland Kuschner
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Jérôme Mestre,
Solution clé en main HelaTrace.
© HellermannTyton
© HellermannTyton
chef de Produits Identification
HellermannTyton.
HelaTrace La solution de traçabilité
par HellermannTyton
HellermannTyton fait évoluer sa solution de traçabilité HelaTrace destinée à gérer les stocks des TPE / PME ou PMI et
à faciliter la maintenance du matériel sur site. HelaTrace, solution clé en main via de nombreuses options, voit sa
dernière version dotée de nouvelles fonctions communicantes pour faciliter la maintenance.
Face à la complexité des installations, aux besoins de maintenance,
aux stockages grandissants et pour en maîtriser les coûts, la traçabilité devient un enjeu organisationnel primordial pour les entreprises, mais aussi pour l’électricien qui possède un stock de matériel
important à gérer.
Un outil de traçabilité sur mesure
HelaTrace est une solution de traçabilité permettant une gestion précise des équipements installés et des différents flux (commerce,
stockage, logistique…). Cette solution comprend un logiciel, une
imprimante, des consommables et un scanner. Plus compact, plus
autonome, ce scanner est désormais équipé d’un écran couleur, de
l’étanchéité IP54 et dispose de fonctions communicantes (Bluetooth,
Wifi, GSM/GRPS) facilitant la maintenance.
Pour HellermannTyton, chaque application est spécifique, aussi,
HelaTrace est conçu pour s’adapter aux différents besoins de ses utilisateurs. « HelaTrace se distingue par sa liberté de manœuvre. Ce
n’est pas une solution figée intégrant des fonctionnalités qui n’intéressent pas forcément l’utilisateur. La solution est entièrement personnalisable de la sélection du lecteur/scanner codes-barres, de
l’imprimante, du logiciel, aux supports d’identification. Nous proposons une solution clé en main, évolutive, définie avec le soutien d’un
technicien HellermannTyton ; cette personnalisation est gage d’efficacité et de sécurité », explique Jérôme Mestre, chef de Produits
Identification chez HellermannTyton.
Identifier, lire, exploiter
prêts. Une passerelle peut également être mise en place avec un progiciel de gestion déjà existant (ERP).
Imprimer et marquer
La traçabilité impose que chaque produit soit identifié, aussi le marquage sur le produit est effectué à l’aide d’un large choix d’imprimantes HellermannTyton à transfert thermique 1D et 2D. Un clavier
annexe peut-être utilisé en branchement direct sur l’imprimante se
substituant ainsi à un ordinateur.
Scanner et supports de marquage
L’attribution d’un élément d’identification à code barres constitue
l’élément de départ pour la traçabilité. HellermannTyton propose une
large gamme de supports d’identification (étiquettes simples, à
recouvrement, gaines thermorétractables, plaquettes,...) d’une qualité optimale (résistance aux agressions et aux UV). HellermannTyton
offre une réponse adaptée à tous types de matériels et de supports.
Une traçabilité adaptée aux différents secteurs
HelaTrace trouve des applications dans de nombreux domaines :
urbain (identifier le mobilier urbain par codes-barres et enregistrer
les dysfonctionnements à l’aide du scanner), industriel (identifier des
machines et outillages, et tracer l’historique des travaux de réparation ou de maintenance grâce au scanner), événementiel (identifier le
matériel en location, les entrées ou sorties de stock, et établir via le
scanner une fiche technique tout en assurant aisément les mises à
jour quotidiennes et le suivi des stocks). n
L’identification des équipements installés s’effectue en fonction du
cahier des charges du client et de ses exigences en matière de traçabilité d’information. Elle s’effectue à l’aide de systèmes d’identification nécessitant l’édition et la pose d’étiquettes ou de plaquettes avec
codes-barres (de nombreuses solutions sont proposées par
HellermannTyton). La lecture des codes-barres permet de gérer l’information et donne accès à la fiche d’identification de l’objet. Les
informations peuvent alors être modifiées, complétées directement
sur le scanner, exploitées sur ordinateur et historiées. Les informations sont traitées sous formats papier et/ou informatique, et il est
possible de générer un journal des tâches à réaliser.
Roland Kuschner
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© HellermannTyton
Un logiciel et des modules additionnels
Le logiciel de gestion HelaTrace est développé à l’aide de modules
additionnels toujours à partir du cahier des charges du client. Installé
sur serveur interne, externe, Web ou intranet, le logiciel peut être
modifié et est à même d’évoluer dans le temps, selon les besoins. Il
crée, gère en temps réel et édite des statistiques de produits ou
matériels, permettant d’assurer les suivis de maintenance ou de
Scanner HelaTrace.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
La dernière génération de lecteurs CDVI
s’enrichit d’une nouvelle version
Après le lancement de sa gamme de lecteurs de proximités multi-protocoles (Electro-Marin ou Mifare®), CDVI lance,
en complément des précédents produits, la version double technologie Digicode® et lecteur proximité 125Khz, le
SOLARKP, disponible en version blanche (SOLARKPW) ou noire (SOLARKPB).
Le design de cette gamme, résolument
innovant, a été récompensé par le label
Observeurdudesign11 et est certifié
« Origine France Garantie » (Bureau
Veritas).
© CDVI
Toutes les informations et références techniques relatives aux
lecteurs de proximité sont disponibles sur le site internet :
www.cdvi.com.
© CDVI
Conçus en polycarbonate, ces lecteurs de
proximité sont préconisés en intérieur ou
extérieur et sont destinés aux marchés tertiaire, industriels et Etablissements
Recevant du Public (ERP).
© CDVI
Côté technologie, le protocole de communication, au format Wiegand 26, 30 et 44
bits, s’adapte aux principaux systèmes du
marché et l’ensemble de la gamme a été
développé en accord avec la réglementation relative aux personnes à mobilité
réduite, avec une signalisation lumineuse
et sonore intégrée.
COURANT FAIBLE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
REPTER 2, le nouveau repartireur
de terre Forsond de la marque Catu
Deux fois plus de raisons de mettre les logements collectifs en
conformité
FORSOND lance REPTER 2, son nouveau modèle de répartiteur de terre.
Affichant des caractéristiques techniques résolument innovantes par rapport
aux produits déjà existants sur le marché, REPTER 2 est le répartiteur de terre
qui s’adapte à la plupart des situations d’installation.
La conception en « T » du bloc de connexion, avec ses 2 points de raccordement pour la liaison traversante du câble principal, offre la possibilité à l’utilisateur de placer le REPTER 2 sur le câble principal de 35 mm2 suivant 2 positions orientées à 90° l’une de l’autre.
© Catu
Répondant aux exigences de la NF C 15-100 en matière de liaison à la terre,
REPTER 2 est conforme aux normes en vigueur. Son boitier en matière thermoplastique dispose d’un capot amovible et pré-découpé pour le passage de
câbles. Avec une signalétique identifiant la liaison à la terre par les symboles
« terre » et « ne pas déconnecter », REPTER 2 s’inscrit comme étant un produit sûr permettant une utilisation en toute sécurité.
Disponible dès maintenant chez vos distributeurs.
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Gripple : Solution cloueur
©Gripple
La solution cloueur est un nouvel embout avec clou pré-monté, étudiée pour se
fixer directement sous dalle béton. Associée au HF Express, elle vous permet de
sécuriser vos luminaires en un temps record. Compatible avec les cloueurs à
poudre et à gaz du marché.
• 6 fois plus rapide que les méthodes traditionnelles (perçage et chevillage)
©Gripple
• Peut être utilisée sur cloueur à gaz (Pulsa P700E, P800E ou GX120)
ou à poudre (P370E et DX351)
• Solution d’ancrage simple et rapide
• Réduction des risques d’accidents sur chantier
• Kit prêt à l’emploi
Pour cloueur DX351 Pour cloueur P370E Pour cloueur gaz
P700E, P800E
ou GX120
• Disponible en deux tailles, pour une charge de travail jusqu’à 45 kg
• Existe en longueur de câble standard de 1 à 3 m
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
HF Express N°1
Weidmüller annonce des parasurtenseurs
pour applications Ethernet
© Weidmüller
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Les VARITECTOR DATA CAT6 de Weidmüller protègent les réseaux Ethernet
contre la foudre et les surtensions et assurent le transfert fiable et
ininterrompu des données y circulant.
Les réseaux Ethernet et/ou Power-over-Ethernet (PoE) sont
aujourd’hui devenus indispensables pour la communication efficace entre les machines et les systèmes et l’échange de gros
volumes de données. Ces réseaux étant particulièrement sensibles aux perturbations électriques - telles que la foudre et les surtensions - Weidmüller a développé une solution permettant de
garantir le transfert fiable et ininterrompu des données sur
réseaux Ethernet : le VARITECTOR DATA CAT6.
Les dysfonctionnements causés par les surtensions peuvent en
effet provoquer la panne de systèmes complets et interrompre la
production. Le nouveau parafoudre de Weidmüller protège les
réseaux de communication contre les dégâts occasionnés par la
foudre et les pics de tension transitoires, garantissant ainsi la
qualité et la fiabilité des transferts de données.
Le VARITECTOR DATA CAT6 offre une protection des réseaux
Ethernet jusqu’à 250 MHz (classe E) et Catégorie 6. Il convient
également aux applications 1GBASE-T et peut, bien sûr, également être utilisé pour la Catégorie 5 (jusqu’à 100 MHz).
Le VARITECTOR DATA CAT6 équipé d’un port RJ45 est utilisable
pour 4 paires de câbles ; il protège les réseaux Ethernet, les
réseaux PoE (conformément à la norme IEEE 802.3af), et les
réseaux PoE+ (conformément à la norme IEEE 802.3at).
Ce parasurtenseur mesure 75 mm x 19 mm x 46 mm (H x L x P) et
se fixe simplement sur rail. Son boitier métallique robuste IP20
offre une protection fiable, réduit les risques d’interférence et lui
garantit une longue durée de vie.
Les câbles disponibles en option chez Weidmüller sont dimensionnés pour supporter et transférer la puissance reçue par
Power-over-Ethernet.
Le VARITECTOR DATA CAT6 est conforme aux classes D1 et C2
suivant la norme CEI 61643-21. Il fonctionne dans des plages de
température s’étendant de -40 °C à +80 °C.
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
© Nexans
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nexans - DISTINGO™, un câble innovant
d’énergie basse tension pour le tertiaires et l’industriels
Nexans, expert mondial de l’industrie du câble, lance DISTINGO™, nouveau câble électrique basse tension U-1000
R2V pour installation fixe, pour les sections de 1,5 au 16 mm², de 1 à 5 conducteurs.
Deux innovations au service des professionnels
Dans un souci de faciliter le travail au quotidien des installateurs, Nexans a conçu un nouveau système de marquage métrique baptisé METRIUM™ qui repose sur deux
principales caractéristiques : le double marquage de la longueur qui
permet non seulement d’effectuer des coupes précises, mais aussi de
conserver l’information sur chacun des deux bouts du câble et l’indication du sens d’incrémentation avec les signes – et +. Ce système
permet, en toutes circonstances, une lecture simple et rapide de la
longueur restante de câble. DISTINGO™ intègre également un repérage couleur de la section. La gaine extérieure de chacune des 6 sections (1,5 – 2,5 – 4 – 6 – 10 et 16 mm²) est marquée d’un liseré couleur
qui lui est propre. Cette identification visuelle immédiate de la section
constitue une garantie de fiabilité lors de la pose. Dans un souci toujours accru de visibilité, les emballages des couronnes ont, eux aussi,
été revus. Les installateurs gagnent ainsi du temps chez eux, dans
leur propre stockage, mais aussi chez leurs distributeurs où ils peuvent vérifier en un simple coup d’œil l’exactitude de leurs commandes.
Un marché des câbles U-1000 R2V très bataillé
Cette famille de produits représente près de 40 % du
marché général du bâtiment, soit des ventes en France
d’environ 500 millions par an. Ces câbles sont principalement vendus par le biais de la distribution professionnelle électrique. Le câble U-1000 R2V est fabriqué selon
la norme française NFC 32-321 qui définit complètement le produit.
Les câbles DISTINGO™ sont fabriqués en France et sont d’ores et déjà
disponibles sur le marché français.
Davantage d’informations sur www.nexans.fr/DISTINGO
DISTINGO™ a été élu « Produit du BTP par les professionnels 2013 »
dans la catégorie Equipements Techniques, lors du concours organisé
par la société Sageret. Le label « Elu Produits du BTP par les
Professionnels » résulte d’une vaste consultation : plus de 250.000
entreprises sollicitées pour élire les meilleurs produits dans 7
grandes familles.
© Nexans
Cette famille de câbles figure parmi les produits les plus fréquemment utilisés par les professionnels de l’installation électrique au sein
des bâtiments tertiaires et industriels, pour les circuits
de prises et d’éclairage, l’alimentation de machines ou
encore la distribution des compteurs électriques
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
BLM, spécialiste du matériel BBC,
investit encore fortement cette année !
© BLM
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Toujours en quête de solutions et d’innovations sur ses produits dédiés aux bâtiments BBC, la société BLM innove
avec une gamme complète de boîtiers d’encastrement : les boîtiers MULTIMAT No Air, destinés à être installés dans
tout type de matériaux
La gamme de boîtiers d’encastrement MULTIMAT No Air se compose de boîtiers simples profondeur 40 et 50 mm, de boîtiers double et triple postes profondeur 40 et 50, d’un point de centre et
d’une sortie d’applique, proposés en kit (avec ou sans fiche douille
E27). Pourquoi cette nouvelle gamme ?
« Avec l’arrivée de nouveaux matériaux plus compacts et plus rigides
sur le marché de l’habitat BBC, il nous a semblé judicieux de faire
évoluer nos gammes. De plus, les informations recueillies auprès
des installateurs dont nous sommes très proches, nous ont amené à
remettre en question certaines fonctions de notre matériel : optimiser le volume intérieur des boîtiers, élargir la surface d’appui de la
collerette, renforcer l’étanchéité en différents endroits du boîtier »
précise Nicolas Blutier, cogérant de BLM.
Les boîtiers MULTIMAT No Air sont tous équipés de pattes métalliques à vissage rapide. La conception du rail de guidage permet
un serrage dans les cloisons creuses (brique, cloison sèche) et
dans des murs pleins conçus avec du béton cellulaire, des carreaux de plâtre, ou tout autre matériau rigide.
La collerette d’appui a été élargie au maximum pour assurer un
bon placage sur son support, même si le perçage n’a pas été
effectué correctement. Un joint d’étanchéité s’écrase lors du serrage des pattes de maintien afin d’assurer une étanchéité parfaite
entre la collerette et le support.
La conception des entrées de conduit a été revue et a permis de
gagner 15% de volume supplémentaire tout en préservant l’excellente tenue des conduits à l’arrachement.
Aussi, les boîtiers double et triple postes profondeur 40 et 50 mm
sont fournis équipés avec des séparateurs « courant fort – courant
faible » autorisant une pose horizontale ou verticale des appareillages
« Même si un produit ne fait jamais l’unanimité, notre objectif est de
nous approcher du produit 0 défaut » admet Nicolas Blutier
« Nous avons investi lourdement dans de nouveaux outillages*
depuis Septembre dernier, toujours dans le but d’assoir notre image
de spécialiste BBC » précise Thierry Mossoletto, l’autre cogérant.
* Pas moins de 26 moules d’injection
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
© Marechal Electric
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Marechal Electric - Condamnation mécanique
et visuelle : sécurité instantanée des utilisateurs
Pour permettre à chaque intervenant de s’auto-protéger, une
démarche de sécurité dénommée LOTO peut être entamée sur le
parc installé. Augmenter la sécurité des personnes est la principale priorité lors des interventions de maintenance et autres travaux. Ceci est maintenant possible grâce à la mise en place des
prises MARECHAL® à proximité de chaque équipement, prises
sur lesquelles chacun peut apposer un cadenas personnel : principe de coupure locale de sécurité « LOTO* » sur les moteurs électriques.
Ces derniers étant situés à l’intérieur ou à l’extérieur de l’usine, la
pose de DECONTACTOR™ MARECHAL® robustes et étanches, à
proximité des moteurs, est demandée par les responsables sécurité HSE.
Gammes MARECHAL® standards et ATEX :
DSN, DS, DN, DB et DXN
Des dispositifs de verrouillage (en option) préviennent l’alimentation ou l’utilisation intempestive d’un appareil en cours de
maintenance ou en charge. Ils s’intègrent parfaitement dans vos
procédures de consignation.
© Marechal Electric
De nombreuses entreprises disposent d’un parc conséquent de machines et moteurs. La consignation de ces
derniers s’effectue dans des locaux électriques dédiés et par des électriciens habilités.
Après avoir débranché le DECONTACTOR™ en toute sécurité,
vous avez la possibilité de condamner mécaniquement les deux
parties déjà physiquement séparées :
Fiche seule,
Socle fermé seul,
Ensemble fiche + socle connecté (connecté ‘ON’ et déconnecté
OFF pour la gamme DB).
* LOTO : procédure de sécurité Lockout-tagout
(consignation d’appareil électrique).
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cembre - B-FL75 : Emporte-pièce sur batterie
Outil hydraulique portatif sur batterie conçu pour le perçage des
tôles en acier inox, en acier doux, en fibre de verre ou en plastique
jusqu’à 3,5 mm d’épaisseur.
Toutes les opérations peuvent être effectuées d’une seule main.
Le fonctionnement est silencieux et sans vibration.
L’outil est équipé d’un système d’avance du piston à deux
vitesses : l’une rapide jusqu’au contact des matrices avec la tôle,
l’autre lente pour le perçage.
© Cembre
Un très bon équilibrage des masses, la tête pivotante à 360° et la
rotation de 180° donnent une maniabilité optimale.
Cet outil est également équipé d’un indicateur de charge de la
batterie permettant de visualiser à tout moment l’autonomie restante et est fourni avec son coffret de rangement, un chargeur, et
2 batteries.
Le corps en matière plastique protège parfaitement l’outil en
toute circonstance.
OUTILLAGE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouveau Catalogue CATU
France 2013/2014
Pour un monde en parfaite
sécurité…. électrique !
La nouvelle édition du catalogue CATU 2013/2014 vient de paraître. Elle reprend le même principe de chapitrage que l’édition
2011, avec plus de pages d’aide aux choix des produits, particulièrement appréciées des équipes commerciales internes et chez les
distributeurs.
Comportant 236 pages, c’est l’édition la plus complète jamais réalisée chez CATU. La mise en page a encore été améliorée de
manière à rendre sa lecture plus claire et efficace. Bien entendu,
le catalogue sera disponible sur le site catuelec.com en version
consultable et téléchargeable à partir de septembre 2013.
CATALOGUES / BROCHURES
w w w. e l e c t ro m a g a z i n e . f r - n ° 6 2 - A o û t - S e p t e m b re 2 0 1 3
63
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Socoda - Nouveau catalogue thématique
« Équipements de Protection Individuelle »
En introduction de chaque univers, Groupe Socoda ne manque pas
de rappeler les normes en vigueur avant de dédier les pages suivantes à l’offre produits de chaque fournisseur.
Groupe Socoda vient de mettre en ligne sur son site internet son
nouveau catalogue thématique « Équipements de Protection
Individuelle » qui présente à ses adhérents une large sélection de
marques et de produits prévenant et réduisant les risques d’accident dans le bâtiment, l’industrie... Mettant en avant l’ensemble
des produits EPI des fournisseurs référencés par Groupe Socoda,
ce catalogue virtuel de 264 pages est une base permettant à
chaque adhérent de sélectionner les pages de son choix pour réaliser son catalogue personnalisé.
© Socoda
Le catalogue « Équipements de
Protection Individuelle » est organisé à partir de la segmentation
produits suivante :
. protection de la tête,
. protection des yeux,
. protection auditive,
. protection respiratoire,
. protection du corps,
. antichute,
. protection des mains,
. protection des pieds,
. hygiène et essuyage,
. sécurité et environnement.
À partir de ce support, chaque adhérent peut facilement et rapidement réaliser sa propre version personnalisée de son catalogue
« Équipement de Protection Individuelle ». Il sélectionne en effet
les pages de son choix. En plus de la possibilité d’imprimer ce
catalogue en support papier, le catalogue personnalisé est
hébergé sur le lien interactif regroupant l’ensemble des catalogues de l’adhérent. Chaque adhérent de Groupe Socoda bénéficie en effet d’un lien URL qui lui est propre et sur lequel les clients
/ prospects peuvent consulter les pages des catalogues, utiliser le
moteur de recherche intégré ou encore faire une demande de
devis via la fonction panier.
Enfin, chaque adhérent a également la possibilité de créer un site
vitrine ou un site de vente en ligne à partir de cette base de données dynamique de Groupe Socoda. Ainsi, l’offre multi-canal des
adhérents du réseau Socoda se structure pour valoriser son offre
de produits et pour proposer toujours plus de services à ses
clients et prospects.
CATALOGUES / BROCHURES
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
AIPHONE - Série JM :
le nouveau portier de villa
© Aiphone
Ecran 7’’ et tactile : des atouts de taille pour la série JM
Le portier de villa JM commercialisé par AIPHONE est
un outil de communication
parfait pour surveiller et sécuriser la maison : vision élargie,
écran tactile, grand angle avec
zoom, mémoire d’images, utilisation intuitive…
La caméra grand angle visualise à 170° en horizontal et
100° en vertical et la fonction
zoom permet de détailler
l’image sur 9 zones de l’écran.
Le moniteur permet une communication mains libres full duplex. Pour plus de discrétion, le combiné équipé d’une boucle magnétique, peut être utilisé en cours de
conversation.
La série JM offre un large choix de configurations grâce à ses 4 platines de rue vidéo et ses 8 moniteurs intérieurs pour sécuriser la maison. Des platines de rue conformes à l’accessibilité sont disponibles.
La mémoire d’images permet d’enregistrer les visiteurs qui se sont
présentés pendant votre absence. Jusqu’à 6 photos sont enregistrées
par appel soit en grand angle soit en zoom soit dans les 2 modes.
Le moniteur stocke jusqu’à 20 appels mais permet grâce à la carte SD
à acheter dans le commerce, le stockage jusqu’à 1000 appels sous
forme de mini séquences vidéo.
L’interface JMTLI donne la possibilité de renvoyer tous les appels de la
platine de rue sur votre téléphone fixe ou GSM. Le système est compatible avec toutes les « box » du marché et les abonnements dégroupés ou semi-dégroupés.
4 caméras peuvent être connectées au système JM. Il est ainsi possible d’en enregistrer les images. Un simple appui sur la touche
« Moniteur » permet de visualiser les platines et caméras installées
sans qu’il y ait eu d’appel.
© Aiphone
L’intercommunication se fait soit par un appel général sur tous les
postes soit sélectivement, en choisissant d’appeler uniquement un
moniteur sélectionné, sans se tromper, chaque moniteur pouvant être
nommé (cuisine, chambre, palier…)
La combinaison moniteur
maître/secondaire se transforme en un véritable baby
phone fiable (pas de pile, pas
de perturbation radio…). On
peut ainsi surveiller son
enfant en toute tranquillité.
COURANT FAIBLE
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65
AGENDA
Agenda
Alarme Protection Sécurité
Du 24 au 26 septembre 2013 à Paris Porte de
Versailles. La 16e édition du salon APS a pour
objectif d’accueillir 6 300 visiteurs et de réunir
près de 120 exposants sur une surface de 2 250 m².
www.salon-aps.com
Préventica Lyon
Du 24 au 26 septembre 2013 à Lyon Eurexpo.
Salon de la santé au travail, de la sécurité des
personnes et des biens. Parmi les 120 conférences qui seront données à cette occasion, 35 concerneront la sécurité incendie et la sécurité face à la malveillance (vidéosurveillance / contrôle d’accès).
www.salon-aps.com
Entreprises
et organismes cités
ABB . . . . . . . . . . . . 6, 21, 28, 36-39
KLAUKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
AFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
KZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
AFNOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
LEGRAND . . . . . . . 6, 25, 36-39, 40
AFPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
LEGRAND CABLE
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
MANAGEMENT . . . . . . . . . . . . . . 25
ALGOREL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
MAPICS . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33
APC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
MARECHAL ELECTRIC. . . . . . . . 61
APICS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31
MARINE NATIONALE . . . . . . . . . 46
ARISTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
MERTEN . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
ARTYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
METRIX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
ASSOCATION PROMOTELEC . . . 66
MORTREUX ET PEREIRA . . . . . . . 6
ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
AVI SECURITE. . . . . . . . . . . . . . . . 6
AXON’ CABLE . . . . . . . . . . . . . . . . 6
BARLOWORLD SUPPLY CHAIN
SOFTWARE . . . . . . . . . . . . . . 32-33
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Intelligent Building Systems – IBS
Les 25 et 26 septembre 2013 à Paris La
Défense CNIT. 4e édition du salon des systèmes intelligents pour la performance des bâtiments
tertiaires, industriels et collectifs. A l’honneur sur l’édition 2013 : le MtM (machine to machine) et le smart grid.
www.ibs-event.com
10e convention Efficience Energétique du Bâtiment
Le 1er octobre 2013 à Paris (Cité des sciences
et de l’industrie). La convention sera cette
année consacrée à la rénovation énergétique
autour de trois grands marchés représentatifs : logements collectifs, copropriété et logement individuel. Evènement organisé par Cardonnel Ingénierie.
www.convention-eeb.fr
2e congrès francophone des applications
de la fibre optique
Du 8 au 10 octobre 2013 à Paris Expo Porte
de Versailles (hall 7). Parmi les thèmes
abordés : les nouvelles applications de la fibre optique et
les changements apportés autour des réseaux de communication, du développement durable et de la mobilité
/ santé. Accès payant. http://www.enova-event.com
CABINET BILL BELT. . . . . . . 30-31
CABLOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CARDONNEL INGENIERIE. . . . . 66
CARSAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55, 63
66
NORBERT
DENTRESSANGLE . . . . . . . . 32-33
NORVÉGIE-VALORYELE . . . . . . . 46
OPPBTP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
OPTIRENO. . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
ORITEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
PANASONIC . . . . . . . . . . . . . . . . 20
PAUL HOCHKÖPPER
& CO KG . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
PHILIPS LIGHTING. . . . . . . . . . . 43
PHOENIX CONTACT . . . . . . . . . . 44
CEGELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
PLANET-WATTOHM . . . . . . . . . . 25
CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
PM PLASTIC MATERIALS . . . . . 24
CENELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
POWER-ONE. . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CHAUVIN ARNOUX. . . . . . . . . . . 18
PRIMAGAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
CITEOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
PRODIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
CP ELECTRONICS . . . . . . . . 36-39
PYRO-CONTRÔLE. . . . . . . . . . . . 18
DAÏKIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
QUALIFELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . 6
DE DIETRICH . . . . . . . . . . . . . . . 28
RAYTECH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
SAFT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
DELTA DORE . . . . . . . . . . . . . . . . 20
SARLAM . . . . . . . . . . . . . 36-39, 40
DGT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
SCHENKER . . . . . . . . . . . . . . 32-33
DHL FREIGHT . . . . . . . . . . . . 32-33
SCHNEIDER ELECTRIC . 10, 36-39
DISTECH CONTROLS . . . . . . 36-39
SERCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
SHANGHAI YAMING
ECHOFLEX SOLUTIONS . . . . 36-39
LIGHTING CO LTD. . . . . . . . . 32-33
EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
SIELE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
EIFFAGE ENERGIE . . . . . . . . . . . . 6
SILEC CABLE . . . . . . . . . . . . 30-31
ELTAKO GMBH . . . . . . . . . . . 36-39
SITA-SUEZ-ENVIRONNEMENT . 46
ENERDIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
SITREVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
ENOCEAN . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
ERDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 46
FIEEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
FORSOND . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
FOXBORO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
GA - GÉNÉRAL D’ASPIRATION . 26
GREENLEE . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
GRIPPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
GROUPE LE DU . . . . . . . . . . . . . . 7
HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 36-39
HAVELLS EXIM LTD . . . . . . . 32-33
HAVELLS-SYLVANIA . 32-33, 36-39
HELLERMANNTYTON . . . . . . . . 52
Interclima+elec & Batimat 2013
Du 4 au 8 novembre 2013, sur le parc des
expositions de Paris Nord Villepinte.
Changement de saison et de lieu pour les salons du
génie climatique et de l’électricité. À présent, le regroupement simultané sur un même parc constituera un
pôle bâtiment de 3 000 exposants (dont 600 pour la partie Interclima+elec) pour environ 400 000 visiteurs attendus. http://www.interclimaelec.com
NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 59
CDVI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 54
ESPACES PRO . . . . . . . . . . . . . . 28
3èmes assises Electricité & Habitat
Le 7 octobre de 14h à 17h30 à Paris
(Assemblée Nationale). En lien direct
avec ses membres, l’association Promotelec organise
les Assises Électricité & Habitat afin de planter les
jalons d’un engagement commun pour un habitat sûr,
adapté à chacun, économe et respectueux de l’environnement. www.promotelec.com
NÉNUPHAR WIND . . . . . . . . . . . 44
SOCODA . . . . . . . . . . . . . . . . 51, 64
SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
SPIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
STEF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
STEINEL . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
SYNDICAT DE L’ÉCLAIRAGE . . . . 5
TECHNIBEL. . . . . . . . . . . . . . . . . 20
TECHNIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
TELES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
THE WATTSTOPPER . . . . . . . 36-39
THEBEN. . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
TRICONEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
TRILUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
HEPPNER . . . . . . . . . . . . . . . 32-33
UNION DES CONSTRUCTEURS
HTS (HIGH TECHNOLOGY
IMMOBILIERS . . . . . . . . . . . . . . . 20
SYSTEMS SA) . . . . . . . . . . . . 36-39
UNION DES MAISONS
IGNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
FRANÇAISES . . . . . . . . . . . . . . . 20
IMTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
UPMC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
INFOR GLOBAL SOLUTIONS 32-33
UTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
INRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
VACON FRANCE . . . . . . . . . . . . . 21
INVENSYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
VITEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39
JIANGSU HAVELLS-SYLVANIA
VOLKSWAGEN . . . . . . . . . . . . . . 47
LIGHTING . . . . . . . . . . . . . . . 32-33
WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
K&N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33
WEIDMÜLLER. . . . . . . . . . . . . . . 58
www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013
Le magazine de la filière électrique
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électro magazine - AD.Com
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AGI ROBUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
CABLERIE DAUMESNIL . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
CAP3C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
CES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
COURANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
ENERGIZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
FANTRONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
FRICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
GENERALE D'ASPIRATION . . . . . . . . . . . . . . 64
GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
GRIPPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
ID CABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
PARTEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
QOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
TECONEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
VOSSLOH SCHWABE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
WIELAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
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