Le magazine de la filière électrique N° 62 - AOÛT-SEPTEMBRE 2013 magazine www.electromagazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 € Voir page 13 Profession installateur/ prescripteur Optiréno : la rénovation énergétique globale Profession fabricant Profession négociant Technologie Produits et nouveautés 120 ans, et plein de jeunesse pour Chauvin Arnoux Espaces Pro, distributeur provençal visionnaire Détecteurs de présence, de mouvement… et de luminosité Eaton propose une gamme complète d’armoires BT SOMMAIRE AOÛT-SEPTEMBRE 2013 n° 62 28 52 18 20 5 Editorial 47 5 Un nouvel éclairage sur la normalisation du bâtiment intelligent 36 Technologie 36 Détecteurs de présence, de mouvement… et de luminosité 6 Les actualités de la filière 6 6 7 8 9 10 12 14 Monteurs de réseaux électriques aéro-souterrains : … Hager réalise 3 acquisitions … SERCE : remise des prix du concours sécurité 2012 La filière Pompes à Chaleur en 2012 Bannissement de l’incandescence (suite) Nexans : des résultats encourageants… Hager et Bouygues : intelligence dans le locatif neuf… Caroline Nivelle, directrice marketing Hager SAS 15 La parole à… 15 Approche juridique : les incendies d’origine électrique 16 Profession installateur/prescripteur 16 Optiréno : la rénovation énergétique globale 40 Développement durable 40 Sarlam : un engagement éco-responsable 42 Réglementation 42 42 Éclairage au travail : des recommandations … NF C 15-100 et parafoudres : nouvelle fiche … 43 Chantier 43 44 46 47 48 Philips éclaire le site de logistique surgelé STEF… Phoenix Contact détecte et analyse les impacts foudre… Socomec en milieu industriel Chattanooga : Trilux exporte son savoir-faire En BTS domotique, Wago et EnOcean … 18 Profession fabricant 18 20 21 22 24 25 26 120 ans, et plein de jeunesse pour Chauvin Arnoux Delta Dore : des gestionnaires RT2012 Vacon : acteur des convertisseurs de fréquence AC 5e Forum DEHN : évolutions des normes PM Plastic Materials : la qualité au service … Legrand Cable Management : une seule marque, … Générale d’Aspiration : Guide Pro 2013 et nouveautés 28 Profession négociant 28 Espaces Pro, distributeur provençal visionnaire 30 Logistique 30 32 Le processus MRP-II de Silec Cable Un éclairage logistique « lean » sur Havells-Sylvania 34 Solution technique 34 Un tableau de répartition parfait 50 Produits et nouveautés 50 51 52 54 55 56 58 59 60 61 62 63 64 65 Eaton propose une gamme complète d’armoires BT Klauke : Wonder Gel version cartouche La solution de traçabilité par HellermannTyton La dernière génération de lecteurs CDVI … Repter 2, le nouveau repartireur de terre Forsond… Gripple : Solution cloueur Weidmüller annonce des parasurtenseurs … Nexans - DISTINGO™, un câble innovant … BLM, spécialiste du matériel BBC, investit encore… Marechal Electric - Condamnation mécanique et visuelle… Cembre - B-FL75 : Emporte-pièce sur batterie Nouveau Catalogue CATU France 2013/2014… Socoda - Nouveau catalogue thématique… Aiphone - Série JM : le nouveau portier de villa 66 Agenda et index 66 66 Agenda Index des entreprises et organismes cités www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 3 ÉDITO © D.R. Un nouvel éclairage sur la normalisation du bâtiment intelligent Les actions en faveur de l’intelligence du bâtiment se multiplient. Depuis plus d’un an, IGNES organise chaque mois des Matinales du Smart Home pour que les acteurs de ce métier partagent leurs expériences et contribuent à la création d’une filière française forte autour du réseau intelligent dans la maison. Par ailleurs, avec le Syndicat de l’éclairage, IGNES formalise un document traitant des problèmes de compatibilité entre sources d’éclairage (les nouvelles lampes à économie d’énergie) et appareillages de contrôle (variateurs de lumière, interrupteurs crépusculaires, détecteurs de présence et de mouvement). Enfin, depuis plusieurs années, des groupes de travail œuvrent au niveau international (CEI) pour définir les spécifications de compatibilité entre les systèmes de contrôle et les lampes LED (compatibilité qui existait avec les lampes incandescentes et halogènes). Les nouvelles sources d’éclairage (dont les lampes à LED) comportent des dispositifs électroniques qui génèrent des problèmes de compatibilité entre appareillages de contrôle et installation électrique. Il y a en effet un vrai problème d’adaptation des nouvelles technologies aux installations électriques existantes. Le travail actuel, qui consiste à décrire les interfaces entre l’appareillage de contrôle et les lampes fluocompactes ou à LED et à définir pour celles-ci des performances minimales, devrait être achevé en septembre 2014, lorsqu’apparaîtra l’étape du Règlement 1194-2012 ayant pour objet le bannissement progressif des lampes halogènes les plus énergivores… Bannissement qui pourrait être total en 2016, sachant que le législateur européen reste prudent sur le fait d’éliminer les sources lumineuses « à bas prix » en faveur de sources beaucoup plus onéreuses : il a prévu de revoir cette étape au plus tard en septembre 2015. L’avènement de cette étape sera fortement conditionné, par la capacité pour les utilisateurs, de trouver des sources lumineuses compatibles avec les installations existantes, La réglementation prévoit également qu’à partir de septembre 2014, tous les appareillages de contrôle des lampes seront compatibles entre eux. Il faut à cet effet disposer d’un référentiel permettant aux fabricants d’affirmer que leurs produits fonctionnent correctement avec les LED. Ce référentiel servira aussi à la surveillance des marchés. L’enjeu normatif de la bonne adaptation des nouvelles technologies de lampes s’avère extrêmement intéressant du fait des économies d’énergie qu’elle procure et de la pérennité annoncée des sources (pour les LED, on parle d’une durée de vie de 20 000 heures, voire de 50 000 heures). Un dernier point concerne les courants d’appel et les harmoniques que les LED impactent fortement. La compatibilité électromagnétique fait l’objet de travaux au sein du Comité Technique IEC TC 77. Des travaux qui supportent la directive CEM fixent les taux d’émission. Notons enfin trois tendances fortes qui marquent le marché. L’un des grands défis de demain sera de pouvoir embarquer plus de fonctions dans le détecteur tout en réduisant l’énergie qu’il consomme pour remplir ses fonctions. Une seconde tendance concerne la mutualisation des fonctions pour des raisons d’économies d’énergie et d’économies de ressources : dans un bâtiment tertiaire ou industriel, on peut trouver dans une même pièce plusieurs détecteurs… destinés l’un à assurer la sécurité anti-intrusion, l’autre à allumer la lumière ou le chauffage quand on en a besoin. Mais les technologies diffèrent, tant et si bien que l’on ne souhaite pas être sujet à des déclenchements intempestifs de l’anti-intrusion, alors que pour la détection de mouvement, on souhaite au contraire allumer la lumière le plus vite possible. Mais il y a là un vrai défi technologique pour cette mutualisation qui doit être obtenue à un prix attractif. Nous allons enfin connaître le déploiement de réseaux de gestion du bâtiment intelligent et la segmentation des détecteurs, entre détecteurs stand-alone, et détecteurs communicants capables de remonter des informations à un organe central. Se pose ici la question de l’interopérabilité entre les différents systèmes de gestion du bâtiment (éclairage, chauffage, climatisation, sécurité des biens et/ou des personnes…). Les fabricants auront à travailler avec des réseaux ouverts et pour le moins, des réseaux interopérables. Pour cela aussi IGNES et ses adhérents travaillent d’arrache pied ! Nadine Bravais IGNES www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 5 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Monteurs de réseaux électriques aéro-souterrains : l’AFPA répond aux besoins des entreprises L’AFPA de Golbey (Vosges) forme chaque année environ 40 professionnels en continu ou en alternance. Le 14 juin dernier, 9 d’entre eux se voyaient remettre leur diplôme, tandis qu’arrivaient sur site 14 demandeurs d’emploi en vue d’effectuer un parcours de découverte du métier. © D.R. Au total, dix centres AFPA répartis en France forment chaque année 200 à 250 professionnels monteurs de réseaux électriques aérosouterrains. À Golbey (Vosges), l’AFPA travaille en lien avec les entreprises qui recrutent ce profil tel ErDF, mais aussi Eiffage Energie Lorraine (Forclum), Spie, Citéos, Cegelec Nord-Est... « Suite à leur formation de 7 mois en continu ou de 12 mois en alternance, ces professionnels sont habilitables, car ils ont suivi une formation aux travaux sous tension, explique Christine Goddyn, responsable formation au sein du secteur industrie bâtiment de l’AFPA. Outre l’acquisition d’un titre professionnel de niveau V, ils disposent du CACES nacelle. » Coté prévention, l’AFPA fait de la sécurité une notion enseignée de façon transversale tout au long du parcours. Afin de découvrir les différentes facettes du métier, les personnes intéressées par cette formation peuvent si besoin effectuer un stage abordant les pré-requis du métier. « C’est une façon de sécuriser le parcours de chacun et d’éviter tout malentendu. » n BRÈVES José Pereira, président de Qualifelec Elu au cours de l’assemblée générale du 17 juin 2013 José Pereira assure dorénavant la présidence de Qualifelec. Il succède à Nicolas Maillet Avenel. Maître artisan électricien dans la métropole lilloise, José Pereira dirige la société Mortreux et Pereira SARL située à Lambersart depuis 1991 (entreprise spécialisée en domotique, mise en sécurité et ventilation). José Pereira a précédemment effectué 2 mandats de 2007 à 2013 en qualité de président national de l’UNA3E Capeb. Gilles Schnepp, président de la FIEEC Gilles Schnepp, pdg du groupe Legrand depuis 2006, a été élu le 11 juillet dernier à la présidence de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication. Par ailleurs, une vice-présidence en charge de l’innovation a été créée et confiée à Joseph Puzo, pdg d’Axon’ Cable. ABB finalise l’acquisition de Power-One ABB a récemment finalisé l’acquisition de Power-One, fournisseur de solutions d’énergie renouvelable, de conversion de puissance et de gestion d’énergie. ABB renforce ainsi sa position de fournisseurs d’onduleurs photovoltaïques. Dans le panier de la mariée se trouve une vaste gamme d’onduleurs couvrant aussi bien les applications résidentielles que les applications de puissance, mais aussi d’importantes installations de production à l’échelle internationale. Power-One possède également un portefeuille de solutions énergétiques qui complète l’activité d’ABB. Power-One emploie près de 3 500 personnes, principalement en Chine, en Italie, aux ÉtatsUnis et en Slovaquie. 6 Hager réalise 3 acquisitions dans le domaine de la télésurveillance Le groupe Hager vient de faire l’acquisition, dans le cadre d’un plan de cession, de trois sociétés (Teles SA, Prodis, A.V.I. Securité) et de l’une des branches du fonds de commerce de la société Artys. La société Teles SA exerce une activité de télésurveillance à partir de 2 centres situés en France, à Dijon et à Puget. Prodis distribue quant à elle des produits et du matériel liéq à la sécurité, à la télésurveillance et à la vidéosurveillance. Sa filiale A.V.I. Sécurité est spécialisée dans la vente, l’installation et la maintenance de systèmes d’alarmes. Enfin, la branche « fond de commerce » de la société Artys reprise par Hager Group est localisée à Paris. Elle s’appuie sur un réseau de distributeurs. L’ensemble de ces sociétés et activités représente un chiffre d’affaires de 15 M€ et emploie environ 120 collaborateurs. Avec ces acquisitions, Hager Group explique rejoindre les rangs des cinq premiers acteurs du marché français de la télésurveillance en termes de volume de clientèle. Rappelons que le groupe Hager est déjà présent sur ce marché avec ses marques Daitem et Diagral, son réseau Proxeo ainsi que son centre de télésurveillance et son site de production de Crolles (Isère, France). Par ailleurs, ces acquisitions permettent à Hager Group d’équilibrer son portefeuille clients et d’accéder à une clientèle de professionnels et de grands comptes. L’entreprise s’oriente en effet depuis plusieurs années sur le marché tertiaire en parallèle de son activité principale concentrée sur le secteur résidentiel. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE SERCE : remise des prix du concours sécurité 2012 Les tendances sont encourageantes, car l’année 2012 marque une fois encore le recul des accidents survenant dans les entreprises d’électricité. Ainsi, se dégage un taux de fréquence record de 11,7 (contre 12,4, en 2011) et un taux de gravité de 0,66 qui semble vouloir percer le plancher de 0,70 où il se cantonnait depuis cinq ans. Pour le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique, ces chiffres sont un fort encouragement à persévérer. Ils attestent que les accidents ne sont pas une fatalité, même sur les chantiers à risque ! Rappelons que cet événement vise à récompenser, parmi les entreprises les plus performantes en prévention des risques au cours des trois dernières années, celles qui sont les mieux organisées ou font preuve d’innovation dans ce domaine. Bernard Vadon, président sortant du Serce ajoutait à cette occasion : « En complément de ce défi permanent, l’actualité réglementaire nous désigne 2 objectifs pour le futur proche. Le premier concerne la prévention du risque électrique avec l’application des procédures définies par la norme NF C 18510 qui s’imposera aux entreprises au 1er janvier 2015. L’autre objectif se rapporte à l’amiante. Un risque que l’on pensait, pour l’essentiel, en marge de nos activités apparaît désormais prégnant et latent ! » n © M. Laurent Comme chaque année, le Serce, en partenariat avec l’OPPBTP, a désigné les entreprises de travaux lauréates du concours sécurité relatif à la dernière année civile écoulée. 24 prix ont ainsi été décernés au titre de l’année 2012. Alain Le Du, élu président du Serce Au cours de l’assemblée générale du 5 juin 2013, le conseil d’administration du Serce a élu Alain Le Du à la présidence. Depuis 1984, Alain Le Du préside le groupe familial Le Du situé à Châtelaudren (Côtes d’Armor). Son entreprise, qui emploie 400 collaborateurs répartis sur 7 sites en Bretagne, spécialisée dans les réseaux d’énergie, l’électricité et les automatismes industriels ainsi que les process de pompage et de traitement des eaux. Membre du Bureau du Serce, il présidait également depuis 5 ans la commission « Éclairage public et régulation du trafic ». ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE La filière Pompes à Chaleur en 2012 L’AFPAC, association de filière exclusivement dédiée à la pompe à chaleur, regroupe les principaux industriels : bureaux d’études, énergéticiens, distributeurs, laboratoires d’essai et centres techniques, syndicats professionnels, services institutionnels, organismes de certification et de contrôle. L’AFPAC a, dès 2007, mis en place la marque NF PAC pour les pompes à chaleur et la certification QualiPAC pour les installateurs. À ce jour, 82 marques sont certifiées NF PAC, ce qui représente 1 566 modèles répartis en 292 gammes dédiées au chauffage seul et au chauffage avec production d’eau chaude sanitaire. En 2012, 1 805 entreprises ont obtenu la qualification QualiPAC décernée par Qualit’EnR. Le renouvellement des qualifications est en cours pour 2013. 1 100 installateurs ont été formés dans 29 centres de formation agréés, dont 9 se trouvent chez les fabricants. Actuellement, on compte en France un parc de 610 000 PAC raccordées à un circuit de chauffage ainsi que 857 000 PAC air/air dédiées au chauffage. Ce qui se traduit par 632 tonnes de CO2 évitées, ainsi que 1 300 kTep économisés. L’activité économique de la filière a dégagé un chiffre d’affaires de 1,87 milliards d’euros en 2012, avec l’installation de 6 448 PAC géothermiques, 52 779 PAC air/eau, 34 900 chauffe-eau thermodynamiques, et 32 000 PAC air/air dédiées au chauffage. En France, 25 000 emplois sont concernés par la fabrication sur 20 sites industriels, la distribution, l’installation et la maintenance de ces matériels. n BRÈVE Qualit’EnR accrédité Cofrac Qualit’EnR, association spécialisée dans la qualification des entreprises d’installation de systèmes Énergies Renouvelables (EnR) annonce son accréditation en tant qu’organisme de qualification d’entreprises par le Comité français d’accréditation (Cofrac) avec date de prise d’effet au 1er juillet 2013. L’accréditation du Cofrac était la dernière étape pour permettre aux professionnels qualifiés d’être prêts pour l’éco-conditionnalité des aides publiques définies par la charte « Reconnu Grenelle Environnement ». À compter du 1er juillet 2014, seuls les particuliers ayant recours à un professionnel RGE pourront continuer à bénéficier des aides publiques pour leurs travaux de rénovation énergétique. ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Depuis le 1er septembre, le Règlement européen concernant les économies d’énergie bannit les tubes linolite culot S14,15 et S19 à incandescence, jugés trop énergivores et qui étaient utilisés en éclairage de salle de bains et sanitaires. Selon Sarlam et Legrand, les valeurss comparées (voir tableau) font ressortir une meilleure performance, en termes d’efficacité lumineuse, de la solution Fluo BE (ballast électronique) ; l’efficacité lumineuse est multipliée par 5 entre une lampe fluo BE et un tube lino Halogène. Sarlam préconise sa nouvelle Prismaline Fluo 11 W comme produit de remplacement (consommation -80 %, durée de vie x 10 pour un fonctionnement © D.R. Bannissement de l’incandescence (suite) journalier de 2 heures, performances lumineuses : 900 lm/W (soit 50 % de plus qu’un tube linolite incandescent 75 W). n BRÈVE Legrand lance mon-Interrupteur.fr, et Arnould, la collection Espace Evolution Après l’ouverture de concept stores à Paris, Bruxelles et Milan, Legrand propose, aux particuliers et aux professionnels, son tout nouveau site de configuration d’appareillage électrique et numérique monInterrupteur.fr. Ce site présente plus de 2 500 combinaisons de fonctions et finitions décoratives pour créer et composer son installation électrique à l’aide des gammes déco du groupe Legrand : Art d’Arnould, Living light et Axolute de Bticino, Céliane de Legrand. D’autre part, Arnould lance une nouvelle collection : Espace Evolution. Cette gamme permet de personnaliser la décoration intérieure grâce à un service de découverte et de choix de finitions en ligne, sur arnould.com. ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE © J-C.F Nexans : des résultats encourageants au 1er semestre 2013 À gauche : Frédéric Vincent, PDG, Nexans À droite : Nicolas Badré, directeur financier de Nexans. Un début d’année 2013 difficile certes, mais des objectifs ambitieux ! Ainsi se résument les propos de Frédéric Vincent, le PDG de Nexans, lors de sa présentation, le 25 juillet, des résultats du 1er semestre 2013 : « l’année 2013 se déroule conformément à nos plans… L’acquisition d’AmerCable confirme son caractère productif… Une nouvelle organisation est mise en place... Notre plan BRÈVES Schneider Electric lance une OPA sur Invensys Le 31 juillet dernier, Schneider Electric a lancé une offre publique d’achat amicale concernant le groupe britannique Invensys. Le tout pour un montant de 3,85 milliards d’euros. Objectif de Schneider Electric : renforcer ses positions d’offre intégrée dans les automatismes industriels et les segments électro-intensifs. Parmi les marques convoitées, se trouvent Foxboro avec ses systèmes de contrôles de process et Triconex pour ses systèmes de sécurité pour process industriels. Pour le groupe français, il s’agit de la plus grosse acquisition réalisée depuis celle de l’Américain APC en 2007. stratégique vise à atteindre un chiffre d’affaires de 5 600 M€ en 2015, contre 4 872 M€ en 2012, et une marge opérationnelle de 350 à 400 M€, contre 200 M€ en 2012 ». Parmi les autres faits marquants, une forte croissance organique au 2e trimestre 2013 comparativement au 1er trimestre (+9 %) enregistrée sur tous les métiers et dans toutes les zones, s’accompagnant d’une sensible progression de la rentabilité. L’Ebitda du 2e semestre atteint 151 M€ et se situe quasiment au même niveau que l’an passé (161 M€) pour une marge opérationnelle de 75 M€, soit 3,2 % du chiffre d’affaires (contre 3,7 % au 1er semestre 2012). La dette nette se situe à un niveau élevé : 820 M€, contre 606 M€ au 31 décembre 2012, cette hausse provenant, pour 60 %, des effets de saisonnalité du BFR et pour 40 % du décalage d’un paiement relatif à un projet de haute tension sous-marine, qui devrait avoir été résorbé au moment de la publication de ces lignes. À cours de métaux non ferreux constants, le chiffre d’affaires du 1er semestre s’établit à 2 351 M€ (contre 2 398 M€ en 2012), soit un retrait organique de 3,4 % sur l’ensemble du groupe. Un chiffre qui se répartit entre plusieurs activités : - « Distributeurs et Installateurs » (D&I : 596 M€) qui connaît un décrochage sensible (-7,3 %) sauf en Amérique du Sud (+5%), avec une situation qui demeure difficile dans le secteur européen et nord-américain du bâtiment du fait d’un manque de volume ; - l’activité de « l’Industrie » et ses câbles de spécialités (622 M€, +2,7 %), et celle du segment « Transmission, Distribution et Opérateurs » (993 M€, -3,9 %) dont les ventes de câbles destinés aux réseaux de distribution d’énergie BT/MT sont en retrait de 9,8 %. Le résultat opérationnel du 1er semestre est en perte de 78 M€ (il était positif de 76 M€ au 1er semestre 2012). À noter que la progression de la profitabilité par métier est importante au 2e trimestre : D&I : +3 %, Industrie : +12 %, TD&O : +13 %... D’où une croissance organique de +9 %. Quant à l’évolution des ventes par région, elle s’établit à -4,8 % pour l’Europe, à -6,1 % pour les Amérique, mais à +1,2 % pour l’Asie-Pacifique. Aujourd’hui, tous les chantiers en cours (tant ceux ayant trait à l’économie, à l’efficience industrielle, au développement…) se structurent pour que l’Ebitda de l’année 2013 soit compris entre 330 et 350 M€, que la marge opérationnelle soit similaire à celle de 2012, et que la dette nette reste voisine de 600 M€.... n Stockage d’énergie : une grosse « pile » sur une île La mise en œuvre d’un stockage d’énergie Li-Ion Saft d’une puissance de 1 MW permettra aux 1 200 habitants de l’île de Pellworm, située au large des côtes allemandes de la mer du Nord, d’augmenter leur auto-consommation. En effet, l’île dispose d’éoliennes, d’installations photovoltaïques et de centrales de production électrique au biogaz, soit une production électrique annuelle de 21 GWh représentant 3 fois plus que ses besoins à l’échelle d’une année. Mais l’île est toutefois reliée au continent par un câble sous-marin 20 kV, permettant d’équilibrer production et consommation en temps réel. En 2015, ce projet de stockage donnera la possibilité de réaliser à l’échelle locale un réseau intelligent privilégiant l’autosuffisance, en lien avec les équipements électriques des habitants. 10 BRÈVE Nouveau catalogue Sarlam Sarlam propose également son nouveau catalogue 2013/2014 « Solutions d’éclairage pour les parties communes ». Ce catalogue, de 288 pages, distribué à 45 000 exemplaires, est également accessible sur le site. Il présente 3 258 références de luminaires, et permet de répondre à trois questions : quelles solutions d’éclairage choisir selon sa destination et son lieu de pose ? Quels luminaires pour des caractéristiques données ? Que faut-il savoir en matière d’éclairage (normes, etc.) ? www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Hager et Bouygues : intelligence dans le locatif neuf, à Cachan Le partenariat entre Sodearif, filiale de Bouygues Bâtiment Île-de-France, Hager et Bouygues Télécom se poursuit avec la réalisation d’un immeuble d’habitation intelligent à Cachan (94). thermique », « centralisation de la commande des volets roulants », et « accès distant » ont été rajoutés à l’offre de base. Le gestionnaire d’énergie Kallysta permet aux occupants de visualiser la consommation d’énergie de leur logement en kWh et en euros. Le bâtiment transmet les données via une connexion Internet ; ainsi un exploitant pourra accompagner l’occupant dans sa maîtrise de ses charges locatives et de son budget. La box est directement placée sous le coffret VDI afin de distribuer les contenus multimédia en très haut débit dans toutes les pièces du logement. Bouygues Telecom propose, sur cette opération, son appli B.Domo, qui offre des services numériques innovants pour le plus grand confort de leurs clients mais aussi pour préparer l’habitat de demain : gestion de l’énergie, pilotage du chauffage et des volets roulants (solution Hager), gestion des infos utiles au quotidien, liens avec les voisins, voire le quartier, etc. n © Hager Grâce à l’installation d’un Pack domotique dans tous les logements, les 56 futurs locataires bénéficieront d’une solution leur permettant de visualiser leurs consommations énergétiques en chauffage, électricité, consommations d’eau (anticipation des mesures des énergies par usage répondant à la RT2012). Ils auront la possibilité de contrôler à distance le chauffage et l’ouverture des volets roulants de leur appartement. L’objectif est de réduire les charges d’exploitation et de sensibiliser les locataires à l’impact de leur comportement sur l’efficacité énergétique de ce bâtiment labélisé BBC-Effinergie. Les produits Hager au protocole KNX filaire sont combinés avec des produits en technologie radio, pour une flexibilité maximale à l’installation électrique des logements, sans impacter les habitudes de mise en œuvre. Ces solutions autorisent également le logement à évoluer : exemple, avec la survenue d’un handicap ou de l’avancée en âge. Dans l’immeuble de Cachan, les packs « pilotage du confort BRÈVES Le programme Impact Efficacité Énergétique 2013 mené par Ashoka (plus grand réseau d’entrepreneurs sociaux existant : 3 000 dans 85 pays), en partenariat avec la Fondation Rexel pour le progrès énergétique, vise à faire émerger et soutenir des projets socialement innovants, et ainsi contribuer à la structuration du secteur de l’entrepreneuriat social. Depuis février 2013, ce sont 9 initiatives d’entrepreneuriat social dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables qui ont été sélectionnées et ont reçu un accompagnement de professionnels (Abac Web, Enercoop Aquitaine, Énergie Partagée, Énergies Solidaires, Negawatt, PIMMS Evry, SCIC les 7 vents, Soleni, Tiéole) Le programme se clôturera le 2 octobre par une soirée de présentation des porteurs de projet suivie d’une remise de prix aux deux projets les plus prometteurs. SVDI rejoint l’ANAPS SVDI, regroupant les entreprises spécialistes des solutions technologiques en sûreté, vidéoprotection et détection incendie, rejoint l’Alliance nationale des activités privées de sécurité. Cette entrée de SVDI dans l’ANAPS, comme porte-parole des professionnels, s’inscrit dans sa volonté de dialogue avec l’ensemble des organisations représentatives des métiers et des activités privées de sécurité en France, afin qu’ils bénéficient d’un environnement législatif et réglementaire favorable au développement de leur activité et concourent plus efficacement à la sécurité générale. Kallysta, de couleur et de matière La nouvelle collection d’appareillage Kallysta d’Hager propose 43 finitions et 3 designs différents : Pop, Epure et Classic, et un 12 seul et unique mécanisme. Avec sa forme simple et carrée, Pop apporte une touche de fraîcheur et de modernité dans les pièces, des couleurs pastel aux couleurs vives. Epure met l’accent sur les matières : pierre, bois, verre, métal ou encore béton. Classic propose l’intemporel, avec sa forme légèrement arrondie et intemporelle, Classic trouve sa place dans les univers contemporains, classiques, ethniques ou naturels (métal, bois). L’application phone Kallysta offre la possibilité au mobinaute de choisir les modèles les mieux adaptés au style d’une pièce. Le configurateur web, quant à lui, offre un choix de 16 pièces personnalisables dans lesquelles l’internaute a la possibilité d’incruster tous les modèles Kallysta. Pro’Fil Box pour la maison bois © Pro’Fil Fondation Rexel et le prix Impact Efficacité Énergétique 2013 Afcobois, syndicat regroupant 140 professionnels de la construction bois, a créé un groupe de réflexion chargé de concevoir une gamme de maisons bois à coûts maîtrisés, telle était la mission de ce groupe de travail, sachant que 65 % des demandes de maisons neuves se situent dans des budgets inférieurs à 150 000 €, les seules aujourd’hui aidées par les pouvoirs publics (PTZ, PTZ+). Pour faire baisser le coût de la construction de maisons individuelles en bois, Afcobois a travaillé sur trois axes : la conception de murs prêts à poser, la centralisation des équipements techniques avec un local clés en main (électricité, eau chaude et froide, production d’eau chaude sanitaire, chauffage, ventilation et équipements de communication), l’optimisation du temps de mise en œuvre avec un planning de base sur 15 semaines. Concernant la centralisation des équipements techniques, la solution Pro’Fil Box a été retenue, afin de simplifier la coordination sur les chantiers, rationaliser les déplacements, réduire les délais de réalisation et les coûts de la construction. www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Caroline Nivelle, directrice marketing Hager SAS © Hager Diplômée de l’École de management de Lyon (DECI - Commerce International), Caroline Nivelle débute sa carrière professionnelle en 1991 chez Renault, pour ensuite exercer, à partir de 1998, auprès du Groupe Lafarge, différentes fonctions stratégie & marketing en France, en Indonésie, puis en Australie, jusqu’à diriger le marketing de Lafarge Ciments en France. Au sein de Hager SAS, filiale de commercialisation des produits en France, ses priorités seront le développement de l’offre bâtiments tertiaires et nouvelles solutions pour l’habitat intelligent, le maintien à domicile et l’efficacité énergétique. n BRÈVE Batimat, Interclima+Elec, Ideo Bain en novembre Batimat, avec Interclima+Elec et Ideo Bain, forment la plus grande plateforme au monde dédiée au bâtiment et à l’architecture. Du 4 au 8 novembre 2013, les trois salons investissent les 9 halls de Paris Nord Villepinte. Ce regroupement répond à la demande des industriels, qui souhaitent être en phase avec la révolution que connaît aujourd’hui le secteur du bâtiment. Quatre grandes thématiques forment le fil rouge de cette édition : performance énergétique et le bâtiment basse consommation, l’accessibilité et le confort d’usage des bâtiments, la ville de demain et l’architecture, la dimension technologique du bâtiment (nouveaux outils numériques, technologies de l’information). LA PAROLE À … Approche juridique : les incendies d’origine électrique © D.R. En complément des approches économiques et techniques des sujets qui animent Électro Magazine, nous avons souhaité aborder cette foisci sous un angle juridique, des thèmes chers à la filière électrique. Parole à Maître Taransaud. Maître Taransaud Électro Magazine – Il semble, selon les dernières études connues, que 25 à 30 % des incendies survenant dans des logements sont d’origine électrique. Quelles solutions sont aujourd’hui envisagées par les pouvoirs publics pour lutter contre ces sinistres ? Me Taransaud – La situation est différente, selon que le local concerné est un local à usage d’habitation ou professionnel. S’il s’agit d’un local professionnel, le responsable légal de l’entreprise a un devoir particulier à veiller à la sécurité du public et de son personnel. Il aura donc tout intérêt à faire vérifier et mettre aux normes ses installations aussi souvent que nécessaire. S’il s’agit d’un local d’habitation, là encore, les situations varient selon qu’il s’agit de logements neufs ou anciens. Dans les logements neufs, les normes applicables aux professionnels et aux fabricants permettent aujourd’hui de réduire considérablement les risques d’incendie d’origine électrique. On sait en effet, que la cause principale de ces sinistres est la vétusté des installations et que l’âge moyen d’une installation électrique en France est de 35 ans ! Pourtant, à ce jour, il n’existe aucune obligation de faire vérifier les installations électriques, sauf depuis le 1er janvier 2009, en cas de vente des logements de plus de 15 ans (Diagnostiques Electriques Obligatoires). Mais en dehors de cela, rien n’est prévu. Que risque le professionnel en cas de mauvais conseil ou mauvaise intervention ? Me Taransaud – Le professionnel engage bien évidemment sa responsabilité civile, celle qui est recherchée lorsque l’on demande réparation d’un dommage. Le Code Civil est très clair sur ce point, et n’a pas évolué depuis 1804 : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Si le professionnel a manqué à l’un de ses devoirs (conseil, bonne réalisation…), il doit réparer le dommage qu’il a causé. Mais dans certains cas, il arrive que la responsabilité pénale du professionnel soit recherchée. Ce sera le cas si l’on estime qu’il y a eu mise en danger de la vie d’autrui par imprudence ou négligence. Dans certains cas, particulièrement graves, il peut être fait application du délit de mise en danger délibérée de la personne d’autrui. Le Code pénal punit en effet le fait « d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement ». La peine est au maximum d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Peut-on s’assurer contre ce type de sanctions ? La situation va-t-elle évoluer ? Me Taransaud – C’est annoncé régulièrement, mais les pouvoirs publics sont confrontés à plusieurs problèmes majeurs : qui va payer les mises aux normes ? Comment vérifier que cela a été fait et bien fait ? Sur ce point, quelles sont les obligations juridiques d’un installateur électricien ? Me Taransaud – Le professionnel a un important devoir de conseil auprès de ses clients. Il doit les informer des conséquences sur le choix du passage des circuits électriques : présence de canalisations à proximité, présence de rongeurs… Il doit informer sur le choix du matériel et son adaptation aux besoins du local : nombre de personnes dans le local, besoin en termes de consommation, localisation des prises par rapport aux appareils électriques... Mais surtout, il a un devoir en ce qui concerne la qualité de l’intervention et doit s’assurer qu’il respecte bien les normes en vigueur et les règles de l’art. Me Taransaud – Pour la responsabilité civile, oui et c’est même obligatoire pour les artisans. De nombreuses compagnies d’assurance proposent des garanties décennales, notamment, dont les professionnels doivent justifier au commencement d’un chantier. Pour la responsabilité pénale, en revanche, aucune assurance n’existe et l’artisan en nom propre, ou le représentant légal de l’entreprise, doivent en assumer personnellement les conséquences. Le chef d’entreprise est en effet toujours responsable même s’il n’est pas coupable personnellement, sauf s’il a pris soin de faire établir au profit d’un chef de chantier ou d’équipe, une délégation de pouvoirs et de responsabilité pénale. Pour être valable, cette délégation doit être réelle, et le délégataire doit avoir tout pouvoir de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du site et des personnes : mettre à pied un salarié, suspendre le chantier… n Propos recueillis par Michel Laurent www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 15 XX PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Optiréno : la rénovation énergétique globale © D.R. Interlocuteur unique du client, Optiréno entend faciliter l’action de rénovation énergétique des bâtiments en impliquant ses compétences internes de bureau d’études thermiques et, de conceptions architecturales mais aussi de gestion commerciale et de conduite de chantier. Le tout au service d’une vision globale optimisée. Rencontre avec Sylvain Jobard, thermicien et responsable énergie chez Optiréno. Sylvain Jobard, thermicien et responsable énergie chez Optiréno Électro Magazine – Quelle est la valeur ajoutée d’Optiréno dans le monde de la rénovation énergétique ? Sylvain Jobard – Nous sommes avant tout l’interlocuteur unique du client dans le cadre de son projet de rénovation ou d’agrandissement. Cela, de la conception jusqu’à la réception, en passant par le montage des dossiers de demande d’aides financières. Notre client peut-être un propriétaire ou futur propriétaire occupant, un bailleur ou investisseur, une copropriété, un professionnel ou encore une collectivité locale. Nous abordons la rénovation du bâti de manière globale, et en particulier la rénovation énergétique, ainsi que tous les lots qui en découlent. La démarche globale énergétique s’appuie sur 3 étapes : la réduction des besoins, par exemple en isolant, l’efficacité des usages notamment via les éco-gestes et la sobriété des équipements, et l’introduction d’une énergie renouvelable. En interne, nous disposons notamment de 3 types de compétences : le chiffrage précis des projets, la thermique et les économies d’énergie avec la notion de temps de retour, l’approche architecturale et décorative, dans un rôle d’ailleurs très transversal. Quelle est l’origine de l’entreprise ? Sylvain Jobard – Optiréno a vu le jour en 2009. La structure a tout d’abord été incubée par Saint-Gobain, avant de prendre son réel envole. Aujourd’hui, une équipe de 20 personnes se répartie sur 5 entités : 4 agences en Rhône-Alpes, et depuis un an, une agence à Paris La-Défense. Optiréno a pour ambition de poursuivre son développement sur l’ensemble du territoire. Comment fonctionne une agence et plus généralement le concept mis en œuvre ? Sylvain Jobard – Chaque projet est piloté par un binôme constitué d’un chargé d’affaires et d’un conducteur de travaux. L’agence dispose de son propre réseau d’entreprises partenaires. Il s’agit en majorité d’entreprises artisanales. Chacun de nos partenaires répond à une charte qualité certifiée par l’organisme indépendant Céquami. Ces entreprises travaillent en sous-traitance et Optiréno assure le rôle de contractant général. En amont des projets, nous sommes aussi bureau d’études thermiques et d’architecture. Au service de la maison individuelle, nous réalisons les permis de construire, les plans de principe et d’exécution, avec un rôle de prescription. Ensuite, notre partenaire installateur, effectue les calculs de dimensionnement, que nous vérifions avant réalisation. 16 Pour les bâtiments collectifs, nous ne réalisons pas la partie bureau d’études fluides. L’éclairage et la domotique sont-ils pour vous des leviers de performance ? Sylvain Jobard – Nous prescrivons effectivement beaucoup d’éclairages à haute efficacité lumineuse, en jouant aussi beaucoup sur les ambiances et sur la détection de présence. Quant à la domotique, bien qu’elle soit difficile à vendre, elle permet de créer des scénarios d’économie d’énergie. Mais pour cela, il nous faut l’introduire très en amont des projets. Face à des clients qui attendent une solution domotique la plus simple possible, à un prix abordable nous travaillons avec nos partenaires industriels. L’éco-rénovation n’est-elle pas un moment privilégié pour mettre en sécurité les installations électriques devenues dangereuses au fil des ans ? Sylvain Jobard – C’est un fait. Car beaucoup de nos projets se déroulent dans des maisons des années 60-70. Nous nous apercevons surtout que la plupart des clients n’ont pas conscience de l’état réel de leur installation électrique ! Notre rôle de « sachant » nous conduit alors à prescrire une mise en sécurité et le remplacement du tableau électrique. Un chantier instrumenté est-il précurseur d’un mode d’échange avec le client sur des données concrètes ? Sylvain Jobard – Dès à présent nous envisageons d’instrumenter les bâtiments en amont du chantier dans le but de réaliser une forme d’audit pour connaître le mode de vie des occupants et la perméabilité à l’air des locaux. Cette “photographie“ permet par avance de désamorcer de futurs problèmes d’usages et d’inciter plus encore l’occupant à appliquer les éco-gestes. Le monitoring d’installations telles que les équipements solaires thermiques, permet de déceler des problèmes de réglages ou des usures prématurées. Un de nos récents chantiers en Rhône-Alpes est instrumenté pour gérer une surventilation nocturne estivale sur la base d’une mesure des températures intérieures et extérieures. Ces températures permettent aussi de calculer les degrés-jours et ainsi la consommation énergétique théorique de chauffage. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent © Chauvin Arnoux PROFESSION FABRICANT Oscillo Handscope de Metrix président de Chauvin Arnoux. Chauvin Arnoux, le plus ancien des fabricants d’appareils de mesure, a, cette année, 120 ans, au cours desquels cinq générations de ce groupe familial se sont succédé. Alliant innovation et développement commercial, cet acteur mondial de la mesure annonce plusieurs nouveautés, fidèle à sa stratégie d’origine en matière de haute technologie. L’histoire de Chauvin Arnoux a accompagné toutes les étapes des évolutions électrotechniques du XXe siècle. Dès 1839, Jean Claude Arnoux inventait les bogies pour wagons et locomotives tout en créant la ligne de chemin de fer Paris-Sceaux, mais c’est en 1893 que René Arnoux et Raphaël Chauvin fondèrent la société Chauvin Arnoux spécialisé à l’époque dans les galvanomètres et les capteurs de température. En parallèle, René Arnoux s’aventura aussi dans la conception et la fabrication d’avions (modèle « stablavion » et le « Simplex »), avant et après la première guerre mondiale. À partir de 1918 : René, puis André Arnoux, créaient le contrôleur universel, l’ohmmètre à magnéto, les Sis et le posemètre photo-électrique. Entre 1928 à 1939, André Arnoux et Serge Held développèrent la pince transformateur, le Phimètre. Maurice Haye lançait les équipages ferromagnétiques et les wattmètres, puis, après 1942, André Leconte mettait en place les équipages à cadre mobile, les contrôleurs portatifs (Monoc 1959) et les régulateurs de température (Top et Statop). Les ingénieurs Vion et Bize s’attelaient aux automatismes, dont les relais de coupure, et à l’utilisation des premiers transistors. Développer, industrialiser, rayonner internationalement Sous la présidence de Daniel Arnoux, dans les années 70, Chauvin Arnoux continua à déployer des produits intégrant toujours plus d’électronique de précision. Des boîtiers en ébénisterie, mêlant l’ébonite, le marbre, le laiton, le verre, ne restent que le jaune du laiton et le noir de l’ébonite, les couleurs de la chartre « graphique » de Chauvin Arnoux. À l’atelier installé au siège parisien, ont succédé les ateliers de tôlerie, de décolletage, d’usinage, de moulage, de pose de composants, et de montage final installés à Villedieu-les-Poêles (1973), Vire (1977) et Reux également centre logistique (1979). Sept bureaux d’études ont été créés ou repris (Paris, Anthony, Annecy, Lyon, Dover aux US, Milan, et Vienne en Autriche) qui développent 90 % des produits du groupe. À l’export depuis toujours, le groupe possède des filiales aux USA, en Chine, en Suisse, en Autriche, en Suède, en Italie, en Allemagne, en Espagne, au RU, au Liban, et rayonne dans une centaine de pays. Parallèlement, le groupe a acquis, entre 1996 et 2000 : Enerdis (efficacité énergétique et comptage), Pyro-Contrôle (mesure de température), Metrix et Oritel. « Le groupe emploie un millier de personnes dans le monde dont 800 en France, et consacre chaque années de 7 à 11 % de son CA à la R&D », souligne Axel Arnoux, président actuel du groupe, en collaboration avec Winthrop Smith, président CEO depuis 2007. L’innovation comme moteur Innover sans cesse et à un rythme soutenu, pour proposer des produits toujours plus compacts, plus performants, plus communicants et offrant plus de fonctionnalités, grâce aux logiciels. « Des produits à valeur ajoutée mais à prix équivalents aux gammes précédentes, qui sont, pour les marques Chauvin Arnoux et Metrix, distribués à 80 %, par les distributeurs généralistes et spécialistes », précise Patrick Yaicle, directeur général du groupe. © Chauvin Arnoux © Chauvin Arnoux 120 ans, et plein de jeunesse pour Chauvin Arnoux Axel Arnoux, 18 Enregistreur de Ampèremètres TRMS Digiflex à puissances communicant capteurs flexibles, à installer en multicanal PEL. armoire. Patrick Yaicle, directeur général de Chauvin Arnoux. Lancements 2013 et 5e génération Arnoux Pour 2013, cinq nouveaux produits vont être lancés, basés sur des évolutions substantielles. À installer dans les armoires, les ampèresmètres TRMS DigiFlex sont dotés de capteurs flexibles reliés à des boîtiers compacts (600 V cat IV). Autonomes, dotés d’un afficheur haute résolution, DigiFlex MA400D est destiné à l’habitat jusqu’à 400 A, DigiFlex MA4000D à l’industrie. Les enregistreurs de puissances et d’énergie PEL 102 (sans afficheur) et PEL 103 (afficheur rétroéclairé) sont communicants (carte SD, USB, Bluetooth, Ethernet) via le logiciel PELTransfert. De marque Metrix, Handscope est le plus petit oscilloscope, du marché, à voies totalement isolées (mode oscilloscope, multimètre, analyseur d’harmonique - 600 V- Cat III). Chauvin Arnoux propose aussi quatre multimètres numériques TRMS (série CA 5270) multiusages : installations, maintenance électrique, chauffages, climatisation, automobile. 2013 salue également l’arrivée dans l’entreprise, en tant qu’acheteur, de Wolfgang Arnoux, 28 ans, 5e génération, issu d’une école de commerce, fils d’Axel Arnoux. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Roland Kuschner PROFESSION FABRICANT En 2012, les deux usines de Delta Dore, en France, ont produit 4,2 millions de produits. Le groupe emploie 763 personnes (CA de 117,4 M€ dont 19 % à l’international). Face à la RT2012 en vigueur depuis le 1er janvier 2013, Delta Dore lance deux nouvelles gammes de gestionnaires de régulation et de programmation « tout en un » et toutes énergies, incluant le comptage des énergies consommées globalement et par poste, la gestion et la régulation, et le pilotage centralisé des occultants. Pour répondre aux exigences de la RT2012, Delta Dore lance deux nouvelles gammes de gestionnaires toutes énergies, l’une se présentant comme un produit « 2 en 1 », et « 3 en 1 » pour le second. « 2 en 1 » : comptage + régulation Commercialisé depuis avril 2013, le gestionnaire d’énergie « 2 en 1 » permet de consulter, sur un écran intégré, les consommations d’énergie, de mesurer de manière globale ou détaillées les consommations de gaz, d’électricité, ainsi que les consommations des équipements : eau chaude sanitaire, PAC, prises électriques), tout en assurant la régulation/programmation de tout type de chauffage, y compris poêle à granulés. Dans le cas de gestion effet Joule, la fonction délestage est intégrée. « 3 en 1 » : comptage + régulation et pilotage des occultants Le gestionnaire « 3 en 1 » sera, lui, disponible, au second semestre 2013. Il bénéficiera des mêmes fonctions que le gestionnaire « 2 en 1 » avec en plus une programmation du chauffage jusqu’à 4 zones, et surtout, comme l’exige l’article 21 de la RT2012 concernant le confort d’été, il combinera gestion du chauffage et pilotage des occultants : volets roulant, brise-soleil orientables (jusqu’à 32 voies d’ouvrants) en fonction de la saison et de l’ensoleillement. Le gestionnaire est compatible avec les chauffe-eau solaires et thermodynamiques. Les gestionnaires « 2 en 1 » sont équipés d’une molette de pilotage et d’un écran lumineux. Ils assurent la programmation journalière du chauffage, laquelle s’effectue sur une zone pour un chauffage eau chaude, et sur 2 zones pour un chauffage électrique. Pour les gestionnaires d’énergie « 3 en 1 », pilotage et lecture des informations s’effectuent sur un grand écran tactile couleur. La programmation est hebdomadaire, et une sonde extérieure est fournie pour une gestion plus fine du confort. Ils permettent de programmer jusqu’à 2 zones pour une installation électrique, et dans le cas d’une installation eau chaude, de 1 à 4 zones, grâce à l’ajout de packs de thermostats complémentaires pour les deux dernières zones. Delta Dore collabore avec des fabricants de pompes à chaleur et de chaudière, afin de faciliter l’installation des équipements (Ariston, Atlantic, Daïkin, Panasonic, Technibel, mais aussi Primagaz). Les nouveaux gestionnaires RT2012 ont remporté la Médaille d’Or des Trophées 2013 de l’Union des Maisons Françaises, et le Prix Matériaux et Matériel de l’Union des Constructeurs Immobiliers. Delta Dore annonce également le lancement prochain d’une nouvelle interface domotique Tydom. © Delta Dore © Delta Dore Delta Dore : des gestionnaires RT2012 Delta Dore et CDVI en co-développement D’autre part, Delta Dore et CDVI, leader sur le marché du contrôle d’accès dans le résidentiel et le tertiaire, annoncent la signature d’un accord de coopération. Des synerLe choix du comptage par Delta Dore Marcel Torrents, gies dans les domaines R&D, marketing et commercial, L’article 23 de la RT2012 rend obligatoire de fournir des président du directoire vont être développées afin d’adapter et d’améliorer leurs de Delta Dore. moyens pour mesurer et estimer la consommation offres produits pour l’habitat, résidentiel et collectif, et le d’énergie des constructions neuves en habitat individuel et collectif, tertiaire, et rendre interopérables leurs systèmes de communicaet en petit tertiaire, ceci dans le but de modifier les comportements tion. « Il s’agit de proposer une offre de pilotage globale combinant des usagers. Aussi, entre mesure et estimation, Delta Dore a tranché, performance énergétique, niveau d’occupation et sécurité des en proposant que sa nouvelle gamme de gestionnaires d’énergie locaux. Cet accord marque notre engagement en faveur d’une indique le comptage de la consommation des énergies (gaz, électridomotique et une GTB plus performante », s’accordent Marcel cité) et la consommation des postes chauffage, refroidissement, eau Torrents, président du directoire de Delta Dore, et David chaude sanitaire, réseau de prises électriques et autres usages. Le Benhammou, président de CDVI. n système permet également le comptage de la consommation d’eau. Roland Kuschner Chauffer et réguler Chaque gestionnaire est composé d’un boîtier d’ambiance et d’un boîtier technique modulaire ; trois transformateurs d’intensité (TI) sont fournis pour le comptage des installations électriques. 20 La nouvelle offre de gestionnaires RT2012 présentée dans le show-room Delta Dore. www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 © Delta Dore Ces nouveaux gestionnaires sont également conçus pour fournir un comparatif des consommations sur deux ans, d’une année à l’autre, avec un historique des températures intérieures et extérieures. PROFESSION FABRICANT © D.R. Vacon : acteur des convertisseurs de fréquence AC Jean-Noël Galliot, L’industriel finlandais, spécialiste des convertisseurs AC, est implanté en France depuis 12 ans. Forte d’une reconnaissance acquise dans l’hexagone, l’équipe locale travaille à développer l’offre de cet expert par une approche multi canaux. Rencontre avec Jean-Noël Galliot, directeur général de Vacon France. directeur général de Vacon France L’histoire de Vacon remonte à 1993 lorsque qu’une équipe de 13 cadres expérimentés issus de l’usine ABB de Vaasa (Finlande), décide de fonder leur propre ligne de variateurs de vitesse. Ainsi voit le jour Vaasa Control Oy, plus connu sous le nom de Vacon [prononcer « vacone »]. Ensemble, ils mettent leurs savoir-faire au service d’une technologie unique : la variation de vitesse AC. 20 ans se sont écoulés et plus de 1 400 personnes ont depuis rejoint le « nouveau constructeur ». des fonctionnalités permet de développer des solutions spécifiques. L’ensemble de cette offre nous a permis de conquérir une place de premier ordre notamment dans les secteurs de l’eau, des applications HVAC et au sein des industries les plus exigeantes ! La variation de vitesse est aussi perçue comme un levier de performance énergétique, notamment au travers des CEE [certificats d’économie d’énergie] pour lesquels nous avons signé un partenariat. Comment Vacon est-il perçu en France ? Électro Magazine - Votre arrivée chez Vacon est récente. Quel regard extérieur portez-vous encore sur l’entreprise ? Jean-Noël Galliot – Je suis véritablement impressionné par la dynamique globale de Vacon. De lourds investissements en R&D permettent de proposer une gamme de drives exceptionnelle. Il y a chez ce fabricant, une vraie excellence à tous les niveaux. Par ailleurs, les équipes sont beaucoup à l’écoute des clients. Sur la base d’un fort potentiel, Vacon est en train de s’élever à un rang élevé dans le monde du drive. À quand remonte l’implantation de Vacon en France ? Jean-Noël Galliot – La création de la filiale française remonte à 2001. Depuis, Vacon s’est déployé dans l’hexagone à une vitesse supérieure à celle du marché. Actuellement, Vacon France est constitué d’une équipe de 15 personnes en charge également des marchés d’Afrique du Nord et d’Afrique francophone. Quels sont ces marchés ? Jean-Noël Galliot – Il s’agit de secteurs industriels tel que l’agroalimentaire, l’eau, les mines, la manutention et le levage, la pétrochimie… mais aussi les applications dans le bâtiment comme les équipements HVAC, ou encore les énergies renouvelables dans les secteurs éolien et photovoltaïque. Très étendue, notre gamme de solutions répond à l’ensemble de ces besoins de 0,25 kW à 5 MW. Tous nos produits sont fabriqués dans nos propres usines implantées en Finlande, aux États-Unis, en Chine, en Italie et en Inde. Jean-Noël Galliot – Douze années de présence directe en France ont permis de gagner une forte reconnaissance de la part du marché ! C’est la conséquence directe du niveau de qualité de l’offre, mais aussi de l’implication de l’équipe qui sait pleinement tirer profit de l’intelligence des convertisseurs dans le cadre de chaque application. Homologué « organisme de formation », Vacon France accueille utilisateurs, intégrateurs et distributeurs. Nous travaillons selon une approche multi-clients. Avec la distribution, nous diffusons les gammes compacte et standard. Pour les solutions hautement techniques, nous fonctionnons en équipes projets avec les intégrateurs de nos produits ou les installateurs. Quelle est votre valeur ajoutée ? Jean-Noël Galliot – En marge de la vente, elle occupe justement une place importante. En France, nous sommes capables de réaliser les études techniques, les mises en service ou encore la maintenance de nos produits. Mieux : en complément du convertisseur de fréquence, Vacon France a la capacité de conseiller ses clients sur le choix d’un moteur ! De fait, nous savons dimensionner et vendre des solutions d’entraînement complètes avec des moteurs issus de partenaires. Coté disponibilité, nous gérons en France un véritable stock de variateurs jusqu’à 400 kW et de pièces détachées pour la maintenance. 24h/24 et 7j/7, une permanence technique est assurée par Vacon France au service de nos clients ! n Propos recueillis par Michel Laurent Comment de structure votre offre ? Jean-Noël Galliot – Nous proposons 3 principales familles de solutions : les convertisseurs de fréquence, les onduleurs pour installation photovoltaïque et les solutions de conversion d’énergie. Au sein de l’offre de convertisseurs de fréquence pour applications générales, Vacon dispose d’une gamme compacte, d’une gamme standard et d’une gamme premium. Ces gammes se distinguent par leur robustesse et le fort niveau technique des produits, dont la diversité Ouverture d’une succursale à Lyon Implanté en région parisienne, Vacon France vient d’ouvrir une succursale technique et commerciale à Lyon avec un stock propre. Objectif : améliorer la proximité clients ! www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 21 PROFESSION FABRICANT © Dehn 5e Forum DEHN : évolutions des normes Les professionnels français accueillis par Dehn pour le 5e Forum Foudre. Les 18 au 19 avril dernier, Dehn, spécialiste de la protection contre la foudre, et son futur pdg Philipp Dehn ont accueilli une quarantaine de professionnels français, pour son 5e Forum Foudre, à Neumarkt. Présentations des évolutions normatives, des nouveaux produits et des investissements en cours, ont jalonné ces journées très conviviales. Pour ce 5e Forum Foudre, clients et collaborateurs de Dehn France ont été accueillis, en français, par Philipp Dehn, 35 ans, qui actuellement codirige l’entreprise familiale avec son père Thomas Dehn. En 2014, Philipp Dehn deviendra le pdg de l’entreprise, et Thomas Dehn rejoindra le conseil de surveillance. La nomination de Philipp Dehn ouvre une nouvelle phase de l’histoire, également marquée par une politique d’investissement de très grande envergure, jamais vue depuis 1910, date de la création de la société. Dehn, qui est présent dans 70 pays, s’est doté d’un nouveau et vaste bâtiment sur son site historique de Neumarkt, et achève la construction d’un nouveau centre, à Mühlhausen (10 km au sud), dédié à la logistique et à l’assemblage. Notre situation est bonne en Europe et en Asie, et nous venons d’ouvrir trois filiales, au Mexique, en Afrique du Sud et en Russie en développant pour chaque marché des produits spécifiques. Notre objectif est de devenir le n°1 de la protection foudre directe d’ici à 5/10 ans », explique Philipp Dehn. Évolutions normatives e © Dehn © Dehn Le 5 Forum Foudre a été consacré aux évolutions normatives des NF EN 62305-2:2012 (évaluation des risques foudre), CEI 61643-12 (dispositif de protection contre les surtensions connectés aux réseaux de distribution), EN 62561 (composants de systèmes de protection contre la foudre – CSPF), EN 60364 (relative à la protection contre la foudre de certaines installations classées) et CEI 61400-24 concerNouveau centre logistique à Mühlhausen nant la protection contre la foudre des éoliennes (différence entre Les travaux de ce centre ont débuté en juin 2012 et sont en cours éclair montant et éclair descendant). d’achèvement. Sur 22 000 m2 (20 m de hauteur pour les entrepôts), ce Une présentation du guide UTE TS 61643-12 par Alain Rousseau, précentre automatisé, à hauts rayonnages et pour petit sident du comité européen Cenelec « Protection foudre », a matériel, disposera également d’un atelier de fabrication mis l’accent sur le fait qu’il devrait prochainement entraîner et d’assemblage final des composants de protection une révision de la NF C15-100 et du guide 15-443 en raison contre la foudre. des incohérences existantes entre ce dernier et les normes Début 2014, entre 140 et 150 collaborateurs de Dehn, qui 62305, 61643-12. Exemples : distance de protection de 10 m emploie actuellement 1 500 personnes, intègreront ces dans les normes alors que c’est encore 30 m dans le guide, locaux, dont l’investissement s’élève à plus de 35 M€. Cet analyse du risque simplifié non cohérente avec la 62305-2. investissement a été réalisé en autofinancement par Les travaux pour harmoniser la 15-100, 62305 et 61643 au Dehn. « Nous avions besoin d’un site logistique nous perniveau international sont en cours. mettant de réduire les délais de livraison et qui réponde L’accent a également été mis sur la nouvelle carte indià une tendance générale qui oblige les industriels à augquant des densités de foudroiement (Ng) qui ne comprend Philipp Dehn, menter leur capacité logistique, les distributeurs deveplus que deux zones au lieu de trois. futur pdg de DEHN, nant de plus en plus des vendeurs que des stockistes. la quatrième génération aux commandes. Cette décision est également guidée par notre actuel Ateliers et présentations produits développement à l’export et la diversité de notre offre, avec comme Les participants au Forum ont été conviés à suivre les quatre ateliers avantage, par exemple, presque un produit pour chaque application. qui leurs étaient proposés : - câblage des parafoudres énergie, - câblage des réseaux de données, - présentation des éclateurs de ligne DEHN EXFS 100 pour application en zone explosible (norme EN 50164-3) et destinés à rétablir l’équipotentialité d’un système isolé (réseau auxiliaire avec réseau de terre, rail voie ferrée, - installation sous protection cathodique, raccord isolé de canalisation, présentation des conducteurs isolés HVI et CUI. Ils ont également été invités à une visite de l’usine, à assister à deux tests en laboratoire à propos du nouveau parafoudre combiné avec fusible de puissance intégré DEHNvenCI, et à une présentation du logiciel actualisé DEHNsupport (analyse de risque foudre selon NF EN 62305-2). n Centre logistique, site n°2, de DEHN, en cours de construction à quelques kilomètres du site historique de DEHN à Neumarkt. 22 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Roland Kuschner © PM Plastic Material PROFESSION FABRICANT Rodolfo Fossati, directeur technique de PM Plastic Materials PM Plastic Materials : la qualité au service d’une offre produits adaptée En Italie, PM Plastic Materials produit des gaines 24h/24 et 6 jours sur 7, avec le souci d’un niveau de qualité élevé. Chaque année, 250 000 km de gaines et de conduits quittent l’usine pour les besoins des différentes places européennes, chaque marché étant adressé avec une offre adaptée. Directeur technique de PM Plastic Materials, Rodolfo Fossati, nous expose son souci de l’amélioration continue… et les atouts de la gaine ICTA. Électro Magazine – Quelles sont vos lignes de conduite ? Rodolfo Fossati – Ma mission consiste notamment à accompagner les améliorations de l’outil de production. Nous venons d’ailleurs d’accroître les capacités de production de gaine ICTA grâce à la récente mis en service de 2 nouvelles machines. Rappelons que PM produit plus de 250 000 km de gaine chaque année ! J’accompagne également la mise en production de nouvelles formulations. A ce titre, PM a choisi de nouvelles matières premières qui assurent aux gaines une plus grande résistance à l’écrasement. Par ailleurs, nous avons à présent éliminé toutes les substances désignées par le règlement REACH, et même au-delà. Enfin, parmi mes missions, la qualité tient évidemment une place prépondérante. Comment la notion de qualité est-elle gérée ? Rodolfo Fossati – La qualité fait l’objet de contrôles réalisés à trois étapes. Tout d’abord un contrôle des matières premières entrantes, puis un contrôle en production, et enfin, un contrôle par échantillonnage après quelques jours de stockage sur notre parc. Une offre spécifique … … pour le marché français Si la norme garantissant les caractéristiques des produits est internationale, les besoins et les habitudes des installateurs doivent cependant être considérés à l’échelle locale. Pour cette raison PM a étudié une offre spécifique pour le marché français : • Flex Hispeed NOIR : grâce à sa haute viscosité sur la paroi intérieure, cette gaine est idéale pour les installations en milieux poussiéreux ou avec câbles à surface rêche ; • Flex Lub-Plus BLEU : grâce à une paroi intérieure qui rend la gaine particulièrement flexible et à une lubrification spéciale, ce produit convient aux parcours tortueux ; • Flex Lub GRIS : grâce à sa lubrification, ce produit est utilisé dans toutes les installations standard ; • Flex Cab : gaine ICTA préfilée avec câbles courants forts ou courants faibles, spécifiques pour le marché français ; • Flex ICA : gaine ICA 3321, gris clair, produite avec un profil flexible pour les installations en cloisons mobiles. Toutes les gaines PM se caractérisent par une lubrification intérieure facilitant les opérations de tirage des câbles. 24 Nous disposons en interne d’un laboratoire permettant de réaliser l’ensemble des essais évoqués par les normes produits. La globalité de notre production entre dans un processus de traçabilité. Nos gaines ICA et ICTA sont produites selon la norme internationale IEC-EN 61386 et bénéficient de la certification du LCIE. Pouvez-vous rappeler les différences notoires entre gaines ICA et ICTA ? Rodolfo Fossati – La gaine ICA, comme « Isolant Cintrable Annelé » est constitué de PVC autrement dit de polychlorure de vinyle. La gaine ICTA « Isolant Cintrable Transversalement élastique Annelé » est réalisée en PP, c’est-à-dire en polypropylène. C’est un fait, les gaines ICTA offrent des performances supérieures à celles des conduits ICA. Quels sont ses avantages ? Rodolfo Fossati – Les conduits ICTA sont transversalement élastiques. En cas d’écrasement, ils récupèrent au moins 90 % du diamètre initial. Lorsque cette gaine subit un écrasement accidentel sur chantier, par exemple lors du passage d’une brouette, elle se comprime sous l’effet de l’écrasement et revient aussitôt après à son diamètre initial. Trois fois plus résistant aux chocs que les gaines ICA, l’ICTA endure les chocs jusqu’à 6 joules. Par nature, le conduit ICTA ne présente pas de micro-perforations en surface. Il constitue donc une enceinte de protection idéale pour les câbles, qui restent parfaitement intacts. L’ICTA résiste aussi aux températures élevées jusqu’à 90 °C, contre 60 °C pour le conduit ICA. Pour toutes ces raisons, les gaines ICTA conviennent à tout type d’installation. Qu’en est-il des dégagements de fumées de la gaine ICTA produite par PM ? Rodolfo Fossati – La certification LSZH, faible émission de fumées sans halogène, qui caractérise nos gaines ICTA, garantit une utilisation sécurisée dans tous les environnements recevant du public ou lorsqu’il est nécessaire de préserver les biens d’intérêt public et les équipements critiques. En cas d’incendie, l’ICTA ne dégage ni fumées opaques, ce qui facilite l’évacuation des locaux, ni gaz toxiques et corrosifs. De quoi prémunir la santé des personnes et la pérennité des équipements électroniques face aux dégâts que peuvent induire des émissions de fumées. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Propos recueillis par Michel Laurent PROFESSION FABRICANT © D.R. Legrand Cable Management : une seule marque, un seul catalogue Olivier Le Berre, directeur de la marque Legrand Cable Management. Voilà déjà un semestre que le groupe Legrand a créé l’entité et la marque Legrand Cable Management. Objectif : réorganiser l’offre de transport d’énergie au sein du bâtiment jusqu’alors proposée sous plusieurs marques, et aborder le marché en rangs serrés. Précisions avec Olivier Le Berre, directeur de la marque Legrand Cable Management. Électro Magazine - Pouvez-vous rappeler la définition générique du « cable management » et préciser votre domaine d’intervention ? Olivier Le Berre – Il s’agit de l’ensemble des équipements permettant de transporter l’énergie et les données, partout où cela est nécessaire, dans le bâtiment et au service des infrastructures. Il s’agit donc de l’enchaînement d’une véritable cascade de solutions entre le TGBT et le poste d’utilisation. Pour sa part, Legrand Cable Management intervient sur trois grands domaines concernant les solutions de cheminement d’énergie en plafond. Il s’agit des chemins de câbles, des canalisations électriques préfabriquées de 25 à 160 A et des systèmes de raccordement rapide pour la distribution d’énergie. Les solutions goulottes, boîtiers de sol, potelets et solutions de transport de données font en revanche l’objet de solutions au travers des catalogues des marques Legrand et Planet-Wattohm. Pourquoi avoir créé Legrand Cable Management ? Olivier Le Berre – L’entité est née au 1er janvier 2013 avec pour objectif de regrouper les solutions chemins de câbles métalliques des marques Cablofil et KZ, et aussi d’élargir notre catalogue à d’autres solutions complémentaires afin de renforcer notre positionnement de spécialiste du cheminement des courants forts et faibles. Nos équipes commerciales sont organisées pour être réactives face à un marché du bâtiment neuf réputé cyclique. Le chemin de câbles étant le premier produit d’équipement posé sur un chantier, nous intervenons alors très en amont des projets en sachant être proches des besoins et des usages en ce qui concerne notre spécialité. Dans ce but, Philippe Pinon, responsable grands projets, a notamment pour mission de travailler avec les installateurs et les investisseurs. Par ailleurs, nous utilisons un système d’information (CRM) commun avec les autres marques du groupe Legrand pour assurer la bonne coordination des projets. Comment vos équipes sont-elles concrètement organisées ? Olivier Le Berre – Legrand Cable Management est constitué de 40 personnes dont une équipe de 16 commerciaux itinérants répartie selon deux grandes zones de vente : France Est sous la responsabilité de Joël Oudot et France Ouest gérée par Didier Epaud. L’équipe commerciale itinérante se partage globalement le territoire France en 12 secteurs commerciaux. Kathy Buffet occupe pour sa part le poste de responsable marketing. Notre siège est implanté à Montbard, en Côte-d’Or, où nous produisons le chemin de câbles en fil Cablofil. Il abrite le service client sous la responsabilité de Claire Parisse. Son équipe de 16 personnes assure les chiffrages, le centre d’appels technique et l’administration des ventes. Depuis, quels sont vos nouveaux atouts sur ce marché ? Olivier Le Berre – À présent, la marque Legrand Cable Management constitue un référentiel unique, regroupé au sein d’un seul catalogue, contre 4 auparavant. Ce catalogue comporte deux parties distinctes : - « Transporter l’énergie » proposant toutes les solutions de chemins de câbles métalliques fil et tôle, mais aussi PVC et polyester, ainsi que toutes les solutions de supportage correspondantes ; - « Alimenter les équipements », avec les solutions de canalisation préfabriquée de 25 à 160 A ainsi que les systèmes de raccordement rapide. Cette nouvelle structuration de l’offre simplifie les choix et présente des alternatives techniques en réponse aux besoins spécifiques, promues par une même force commerciale, capable de proposer la solution la mieux adaptée à chaque projet du fait de la grande diversité de nos débouchés. Que deviennent les marques Caflofil et KZ ? Olivier Le Berre – Sous la marque commerciale Legrand Cable Management, elles sont visibles en tant que gammes. Il s’agit des gammes Cablofil, Zedfil, Zedtol pour le chemin de câbles métallique, de la gamme Isi Plast pour le chemin de câble PVC anciennement proposée au sein du catalogue Planet-Wathom, enfin des gammes LB+ et MS pour les canalisations électriques préfabriquées, anciennement proposées au catalogue Legrand. Tous ces noms gardent une grande importance sur le marché, notamment pour Cablofil dont l’implantation et la reconnaissance internationale ne sont plus à prouver. n Propos recueillis par Michel Laurent www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 25 PROFESSION FABRICANT © Générale d’Aspiration Générale d’Aspiration : Guide Pro 2013 et nouveautés La centrale d’aspiration GA Compact, pour appartement et petite maison. Générale d’Aspiration, expert incontesté de l’aspiration centralisée depuis 35 ans, propose son nouveau Guide Pro 2013 pour aider les installateurs à conseiller leurs clients, obtenir des conseils de pose, etc., en neuf comme en rénovation, en maison individuelle, dans le tertiaire, et, nouvellement, en appartement. L’aspiration centralisée est la solution qui offre le plus de confort, de puissance et d’hygiènes que ce soit dans l’habitat ou le tertiaire (hôtels, banques, centres hospitaliers, etc.). Dans les bâtiments BBC et RT2012, elle contribue à une qualité d’air saine. Les progrès techniques, le design, en font une solution économique, en neuf et dans l’existant. Guide Pro ou packs « tout compris », pour découvrir GA filtration exceptionnelle sans perte de puissance d’aspiration », précise Philippe Epitalbra. Un filtre Hepa, lorsque le silencieux n’est pas utilisé, complète la filtration de l’air rejeté ou non à l’extérieur. Adapté au tertiaire Outre son service SAV performant disposant de composants de rechange y compris pour des centrales anciennes, GA propose, parmi sa gamme, des solutions adaptées au tertiaire, à l’hôtellerie, aux hôpitaux et cliniques, aux gymnases, performantes en termes d’hygiène et de facilité d’utilisation. Elles permettent, dans le domaine de l’hôtellerie, de procéder au nettoiement des chambres libérées et couloirs, sans gêner les autres clients présents. Une centrale bien calibrée permet à quatre utilisateurs de travailler simultanément, et plusieurs centrales installées dans un local technique ventilé ou en rejetant les particules ultimes à l’extérieur, peuvent équiper un grand établissement. Elles augmentent la productivité du personnel d’entretien. © Générale d’Aspiration Le Guide Pro 2013 fournit, en 50 pages, références, prix, tarif facilitant le chiffrage de l’installation, et des conseils de pose sur chacune des solutions et accessoires proposés. Il permet de découvrir tous les atouts des systèmes : confort de puissance et d’hygiène, confort d’utilisation lié à l’absence de fil et de traîneau, amélioration de la qualité de l’air, réseau de conduits répondant aux normes BBC et RT2012 (pas de ponts thermiques). GA propose ainsi des tuyaux de seulement 44 mm de diamètre extérieur, adaptés à une pose en cloisons sèches. Rendre visible l’offre GA Autre façon d’aborder l’aspiration centralisée, les packs « tout compris » de GA, conçus pour être mis en Général d’Aspiration commercialise ses gammes avant chez les distributeurs. Ils contiennent : centrale, exclusivement via le canal de la distribution profesprises, plinthe ramasse-miettes, accessoires, kit sionnelle, et entend mettre l’accent sur le gain de canalisation, facilitant ainsi le choix, le chiffrage, la temps et d’effort, l’efficacité de l’aspiration, la supPhilippe Epitalbra, pose, et conviennent au résidentiel, en neuf, rénovapression des sacs à poussière, la lutte contre les directeur commercial de GA. tion et dans l’existant. allergies, l’habitat sain. Aussi GA propose une large palette d’outils de communication : guides, PLV, pack « tout comL’habitant existant pris » à emporter, afin de rendre visible l’offre GA, dans les agences de la distribution. « Ces packs ont décuplé nos ventes. L’aspiration « L’aspiration centralisée GA s’installe dans le neuf comme dans centralisée génère une forte valeur ajoutée pour l’ensemble des l’existant. L’existant est un marché à privilégier, nos solutions acteurs, et les électriciens disposent d’arguments pour la proposer s’adaptent à toutes les configurations, sans dégrader la décoration à des clients qui recherchent du confort d’utilisation », affirme et s’installent dans un temps record », explique Philippe Epitalbra, Philippe Epitalbra. n directeur commercial de Générale d’Aspiration. Roland Kuschner Dans le neuf, la préconisation doit être intégrée dans le lot électricité, afin d’intervenir avant les travaux de finition. 26 © Générale d’Aspiration GA Compact : solution appartement Avec la nouvelle solution GA Compact de Générale d’Aspiration, l’aspiration centralisée devient également accessible aux appartements de taille moyenne ou aux petites maisons. GA Compact comprend une centrale au design actuel, et un kit complet de nettoyage avec un flexible de 8 mètres. La centrale, installée dans un placard (meuble de cuisine, entrée, cellier), est reliée à une ou deux prises murales qui permettent de brancher le flexible et de déclencher l’aspiration. Puissante (450 airwatt, 1 300 W), GA Compact (H 44 cm, larg. 30 cm) est silencieuse (58 dB). « Son sac en microfibres de 10 l assure une Du petit résidentiel au tertiaire, GA propose une gamme complète de centrales d’aspiration centralisée. www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 PROFESSION NÉGOCIANT © D.R. Espaces Pro, une proposition adaptée aux évolutions des métiers et qui combine au quotidien électricité et plomberie. Espaces Pro, distributeur provençal visionnaire © D.R. Dès son origine, le distributeur Espaces Pro, installé à Pertuis (84), entre Aix-en-Provence et le contrefort sud du Lubéron, a saisi que les métiers de l’électricien et du plombier se rejoindraient tôt ou tard, et a développé son offre en conséquence. Aujourd’hui, pour affronter les enjeux de la RT2012, Espaces Pro propose de nombreux services pour aider les professionnels à relever ce nouveau défi. En 1989, ex-salarié d’un distributeur en matériel électrique, André Argence décidait de créer Espaces Pro, distributeur en matériel électrique tout en intégrant un département chauffage eau chaude. Bien ancré dans le tissu local, Espaces Pro s’est doté en 2006 de locaux fonctionnels intégrant déjà des énergies nouvelles renouvelables (solaire thermique et PAC), et une plus grande zone de stockage. En même temps, Espaces Pro modifiait sa stratégie, alors tous publics, pour se concentrer sur les professionnels, en les sélectionnant et en les accompagnant, à travers une politique commerciale confiée à un technico-commercial itinérant alors nouvellement embauché. Aujourd’hui, Espaces Pro emploie 6 personnes et dispose d’un bâtiment de 1 400 m2, situé sur un terrain de 4 000 m2. Électricité et boucle eau chaude Espaces Pro orienté, à l’origine, sur l’électricité, s’est très vite doté, un peu avant 2000, d’un département plomberie/chauffage eau chaude qui s’est développé avec l’arrivée des solutions énergies renouvelables. Actuellement, Espaces Pro réalise 60 % de son chiffre d’affaires en électricité et 40 % en chauffage avec des marques telles que Oertli-De Dietrich (PAC), Thermor Toshiba. « L’électricien a besoin d’alternatives pour se positionner et répondre à la RT2012. Le chauffage 100 % électrique périclite, aussi électricité et boucle eau chaude se rejoignent, plombiers et électriciens se retrouvent sur les mêmes lots. Le rôle du distributeur consiste de plus en plus à proposer un mixte des énergies à l’électricien, tout en l’aidant à comprendre et à appliquer des normes complexes, à utiliser au mieux les incitations fiscales et leurs évolutions telles que les certificats d’économie d’énergie (CEE) », explique André Argence. Conseils, proximité, stock Les clients installateurs d’Espaces Pro interviennent dans le résidentiel plutôt haut de gamme du sud-Lubéron, et le nord d’Aix-enProvence plus orienté rénovation et collectivités locales. L’enseigne est, depuis 2001, membre du groupement d’achat indépendant Siele pour la partie électricité, et du groupement Algorel pour le chauffage eau chaude. En électricité, Espaces Pro a pour fournisseur ABB (modulaire, solution KNX-ABB en domotique), Schneider Electric (modulaire et appareillage) et Sylvania en éclairage, Bticino et CDVI en contrôle d’accès (http://www.espaces-pro-pertuis.fr). « Notre force c’est le conseil, la proximité et un stock important, 28 © D.R. André Argence, dirigeant et fondateur de l'enseigne Espaces Pro, à Pertuis, entre Aix-en-Provence et Lubéron. Espaces Pro dispose d'un vaste et accueillant show-room électricité et boucle eau chaude, à l'exemple des services proposés aux professionnels. afin de fidéliser les installateurs qui veulent une mise à disposition immédiate des produits, et de l’écoute en matière de qualité de service », explique André Argence. Formation et bureau d’études : des services indispensables Espaces Pro met également l’accent sur la formation des installateurs, afin de les aider à se préparer aux exigences de la RT2012 applicable aux bâtiments neufs. Outre les formations organisées dans ses locaux, l’enseigne propose à ses clients le service d’un bureau d’études technique partenaire. « La formation et l’accompagnement d’un bureau d’études sont des services indispensables aujourd’hui pour les professionnels qui souvent manquent d’assises techniques. De plus, les tensions économiques nous obligent à la plus grande vigilance sur les encours, les garanties de paiement, et il est donc dans notre intérêt de limiter par la formation le risque de malfaçon, qui se traduit à terme par un risque d’impayé », souligne André Argence. L’électricité change de nature « Sur la région, l’été s’est ouvert sur une conjoncture économique toujours hésitante, avec peu de projets en neuf et quelques projets de rénovation, d’où des tensions liées à des problèmes de sureffectif dans les entreprises. La RT2012 et la météo défavorable du début d’année ont repoussé certaines mises en chantier. Tout incite les électriciens à se développer vers le métier de la boucle eau chaude. Moins normé que l’électricité, outre les EnR, ce métier comprend une partie électrique croissante avec du comptage, des capteurs, de la régulation qui relèvent de la compétence de l’électricien », affirme André Argence. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Roland Kuschner LOGISTIQUE Le processus MRP-II de Silec Cable Des câbles fabriqués à la commande (câbles HT/THT, câbles sous-marins, câbles fibres optiques) et des câbles standards en stock… Chez Silec Cable, le Supply Chain Manager a mis en place une démarche PIC (Plan Industriel et Commercial) pour piloter les différentes familles de produits, et satisfaire ses responsables commerciaux et ses clients. Son projet à partir de 2014 est de généraliser la démarche à l’ensemble de l’entreprise. Marie-Thérèse Blanot, directeur général : © J-C.F. « Nous avons la double compétence des câbles standards et à la demande » 30 En 1932, la Télégraphie Militaire commandait à Alfred Dhome, 450 km pour équiper la ligne Maginot. Pour honorer son contrat, il créait une usine à Chalette, près de Montargis et la baptisait Silec (Société Industrielle de Liaisons Électriques de Chalette). Mais l’emplacement de Chalette s’avère trop petit, et un autre site est trouvé à Montereau-FaultYonne, dans une ancienne scierie, où Silec déménage en 1934. Elle y implante ses ateliers de production et son centre de R&D. Depuis décembre 2005, Silec Cable appartient au groupe General Cable qui investit fortement sur le lean (amélioration continue et élimination des gaspillages). Aujourd’hui, la firme réalise en moyenne un chiffre d’affaires de l’ordre de 450 M€ avec 1 200 personnes et expédie 75 000 à 80 000 t de câbles (cuivre et aluminium) par an. Elle est reconnue pour les câbles qu’elle conçoit, fabrique et installe partout dans le monde, en haute et très haute tension (500 kV), domaines pour lesquels Silec Cable est centre d’excellence pour le groupe. L’entreprise fabrique aussi tous les autres câbles électriques pour toutes applications : depuis les câbles standards commercialisés sur stock (entre 700 et 800 références) et livrés dans des délais très courts aux distributeurs et installateurs, jusqu’aux applications à la demande (400 références vivantes) pour la fourniture de réseaux MT/BT, souterrains et aériens, destinés aux secteurs pétroliers et aux énergies renouvelables (éoliens, photovoltaïques). Elle se développe aujourd’hui très vite dans la fibre optique pour laquelle elle innove en développant la technologie de la microgaine. Silec offre à la fois la technicité pour des câbles très particuliers, et la réactivité pour répondre à la demande de ses clients. tels que le plan d’entreprise, l’engagement de dépenses d’achat, le budget d’expédition, la valorisation prévisionnelle des stocks. À ne pas confondre avec le Material Requirements Planning ou MRP, résultat du calcul des besoins nets. Le rôle prépondérant du PIC « Parmi ces fonctions, le PIC est extrêmement développé chez nous », poursuit Bruno Mazloumian, depuis longtemps inspiré par les concepts développés par Bill Belt. Comme on peut le lire dans le dictionnaire de l’APICS (Association for Operations Management), c’est un processus de développement des plans tactiques qui donne à la Direction les moyens de diriger l’activité pour obtenir un avantage concurrentiel de manière continue, en intégrant dans la chaîne logistique les plans commerciaux des produits actuels ou à venir. Certes, pour certains produits tels que ceux développés dans les grands projets, la charge est connue sur 12 à 15 mois… En revanche, pour les produits sur stock, on ne dispose que d’un carnet de commandes de 5 à 6 jours et les prévisions de la demande s’avèrent très importantes. Il faut alors tenir compte du prix du cuivre qui peut freiner les ardeurs d’approvisionnement et des effets de saisonnalité : en hiver, on ne pose pas de câbles de réseau souterrains quand la température est basse, mais l’activité est forte en France au cours de l’automne. Les ventes de gros câbles industriels sont fastes en été propice aux travaux de la maintenance. La demande de produits domestiques est forte entre avril et août, période favorable au bricolage. « Le PIC est mensuel et réalisé au cours de la dernière semaine du mois, sur un horizon de 12 mois pour les produits à cycle court : pour les trois premiers mois, il est fait usage des prévisions de ventes pour chacune des 50 familles de produits en stock… Information fournie par les commerçants, qui s’appuient sur l’historique des ventes, pour l’établissement de leurs propres prévisions de vente sur les 12 prochains mois glissants : pour les © J-C.F. « Notre méthode de gestion standard… C’est le MRP II (Manufacturing Resource Planning) », nous dit d’emblée Bruno Mazloumian, responsable Supply Chain de Silec Cable. C’est une méthode de planification efficace de toutes les ressources d’une entreprise industrielle. Elle est constituée d’un grand nombre de fonctions toutes liées entre elles : plan d’entreprise, plan industriel et commercial ou PIC, programme directeur de production, calcul des besoins nets, planification des besoins en capacité et système de suivi de l’exécution des plans matières et capacités. Les données résultantes sont intégrées dans des états valorisés Bruno Mazloumian, responsable Supply Chain : « nos clients demandent des tourets de plus en plus gros, de plus en plus lourds (plus de 50 t pour des câbles de grande longueur), notamment pour des chantiers difficiles ». www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 © J-C.F. © J-C.F. Vincent Coudane, responsable logistique (et par ailleurs chef de l’unité de fabrication de la métallurgie et des mélanges) : « nous livrons à J +3 les câbles en stock : c’est le délai entre l’affectation à un client de la longueur de câble commandée, sa coupe et sa livraison chez ce client. En moyenne, 35 camions sont chargés chaque jour ». Certains tourets sont cerclés : ils sont envoyés aux Bruno Mazloumian, responsable Supply Chain, et Pascal Bonnot, planificateur, devant un ordonnancement de production. extrapolations, rien de plus simple que le lissage exponentiel ! D’autres outils simples (Excel) servent ensuite à la répartition de ces prévisions par grands volumes, entre chaque référence de produit en stock, et ce, en s’appuyant sur les statistiques de ventes passées. Pour les 9 mois suivants, des estimations sont faites à l’aide d’un algorithme en tenant compte des budgets et de l’évolution de la tendance ». Chaque famille dont il est question ici correspond à un compromis entre le langage des commerçants et celui des producteurs : c’est par exemple la famille des câbles domestiques de petits diamètres (1,5 et 2,5 mm²), les « R2V Sensibles »… Les commerçants connaissent parfaitement la clientèle adressée, la grille tarifaire associée, le mode de fonctionnement (spéculatif ou non), la politique de stockage. Quant au producteur, il sait que cela correspond à un flux dans un atelier particulier de l’usine. Attention ! Le mois de Silec Câble n’est pas le mois calendaire : il débute toujours le samedi matin pour s’achever un vendredi soir, et dure 4 ou 5 semaines selon les mois. « Le lundi, je commence par rencontrer les commerçants pour connaître leurs prévisions », détaille Bruno Mazloumian : « puis, atelier par atelier, je vérifie l’adéquation des capacités et des mises en stock, à la demande des commerçants. Le résultat du PIC est présenté le dernier jeudi matin du mois aux commerçants, à l’industriel, à la finance ». Le PIC fournit les volumes de stock que les ateliers devront produire, et les volumes de vente que les commerçants vont s’efforcer de respecter. Le processus doit en effet rapprocher la fabrication, la demande, les développements de nouveaux produits, et il doit être cohérent avec le plan d’entreprise. « Selon les familles, nous pilotons ainsi entre 2 et 5 semaines de stock, en © J-C.F. clients qui les rendent à l’aide du service web touret.Tourets de câbles. Manutention d’un touret de câble de 50 t. cherchant à nous positionner entre une fourchette basse – pour éviter le risque de rupture qui mécontenterait les clients – et une fourchette haute – pour éviter le risque de surstock qui mécontenterait les financiers –. Enfin, le jeudi après-midi, mon équipe de gestion de la demande rédige le PDP (Programme Directeur de Production) pour les mois à venir », conclut Bruno Mazloumian. La Supply Chain de Silec Cable Ainsi donc, en respect du MRP II standard, les prévisions, le carnet de commandes et les capacités de production constituent les données d’entrée du PIC. Celui-ci permet de déterminer le PDP, mais aussi le PDA (Programme Directeur d’Achats de produits finis). Enfin, à partir du PDP, il est possible de déterminer le CBN (Calcul des Besoins Nets), d’établir le DAV (Disponible à la Vente) qui donne de la visibilité aux commerçants, enfin d’établir le planning d’atelier avec l’ordonnancement des tâches sur les machines. Concrètement, Silec Cable passe des commandes fermes à ses fournisseurs à un horizon d’un mois, des commandes prévisionnelles à 3 mois et réserve des capacités à l’année. © J-C.F. La satisfaction des clients ! Sur le parc qui s’étend sur une quinzaine d’hectares, on dénombre environ 10 000 tourets de câble. Chaque touret est code-barré, tout comme son emplacement de stockage. Après son passage sur l’une des 16 machines de coupe, le touret coupé est ramené par le cariste sur l’un des emplacements libres sur le parc. Pour connaître la performance de l’entreprise dont la vocation est naturellement de bien servir les clients, certains paramètres sont suivis précisément : ainsi en est-il du taux de service pour chacune des 500 à 600 lignes de commande traitées chaque jour… Ce taux dépasse 96 % pour les produits gérés sur stock. Pour les produits gérés à la commande, ce taux avoisine les 85 % en 2012, avec l’ambition d’atteindre 90 % fin 2013 et 95 % en 2014. Simultanément le stock de matières premières a chuté de 40 % en 3 ans. La tendance est identique pour le stock de produits finis, sans impacter le taux de service ! n Jean-Claude Festinger www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 31 LOGISTIQUE Un éclairage logistique « lean » sur Havells-Sylvania © J-C.F. © J-C.F. Répondre précisément aux besoins des clients… Réduire les tâches à non-valeur ajoutée… Améliorer la productivité… Optimiser les coûts… La logistique de Havells-Sylvania s’appuie carrément sur les principes du lean management. La plate-forme du Plessis-Belleville est constituée de 6 cellules de 6 000 m². C’est au Plessis-Belleville qu’est située, depuis octobre 2000, la plate-forme de distribution européenne de Havells-Sylvania… Un fabricant qui distribue 4 000 références de lampes et luminaires. Regroupant l’activité de six entrepôts nationaux, ce site a bénéficié d’une nouvelle organisation logistique afin de répondre aux demandes du marché de l’éclairage et livrer les commandes au plus tard à J +3 partout en Europe. « Nous accueillons le stock central des usines de Tienen, SaintÉtienne et Erlangen, et distribuons leur production. Environ 55 % du chiffre d’affaires de Havells-Sylvania Europe sont réalisés par ces trois usines, et par celle de Newhaven », nous confie Tanguy Lohezic, responsable du service planning et approvisionnement. « D’autre part, le sourcing intégré du groupe provient d’une usine à Neemrana, en Inde, qui représente 12 % de notre chiffre d’affaires. L’autre source, qui ne représente aujourd’hui que 5 % de Havells-Sylvania, spécialiste indien de l’éclairage Fondée au début du siècle passé, Sylvania Electric Products a fusionné avec General Telephone en 1959, avant d’être reprise en avril 2007 par Havells India Ltd. Aujourd’hui, Havells-Sylvania est un groupe indien d’environ 5 000 personnes. Présidé par Qimat Rai Gupta, il réalise un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars. Au sein de l’entité européenne, l’entreprise possède des usines à Newhaven, Erlangen, Tienen, Saint-Étienne et Kairouan (Tunisie), le centre de distribution européen du Plessis-Belleville, ainsi qu’une plate-forme logistique de 6 000 m² en Angleterre et des dépôts en Grèce et à Dubaï. Havells-Sylvania regroupe les marques Concord, Lumiance et Sylvania. 32 De gauche à droite : Fabien Prêcheur, directeur logistique, Tanguy Lohezic, responsable du service planning et approvisionnement et Bertrand Leplay, chef Produits. notre chiffre d’affaires, se trouve en Chine : Jiangsu Havells-Sylvania Lighting, joint-venture fondé en 2011 avec la société d’état Shanghai Yaming Lighting Co Ltd. ». Le reste des lampes et appareils, soit environ 30 % du chiffre d’affaires, provient de fournisseurs asiatiques, principalement chinois. La gestion des commandes d’achat en Asie est consolidée par l’organisation à Guangzhou. « Nous avons en effet créé voici deux ans la société d’achat Havells Exim Ltd, poursuit Tanguy Lohezic, c’est elle qui consolide les besoins d’Europe et d’Amérique du Sud, et passe commande aux fournisseurs chinois ». Le système informatique de Havells-Sylvania Europe est conçu pour les flux tirés. Un système bâti depuis les années 2000 autour d’un ERP « historique » : Mapics, créé en 1977 par IBM. Depuis 2005, son développement se poursuit sous les couleurs d’Infor Global Solutions, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions logicielles, qui l’a rebaptisé Infor XA. Cet ERP est associé à un logiciel de gestion d’entrepôt développé en interne à l’aide des fonctionnalités de Mapics, et utilisant des terminaux mobiles communiquant en radiofréquences. Pour déterminer le stock de sécurité optimal, est exploitée la solution d’optimisation des stocks Optimiza de Barloworld Supply Chain Software. La gestion de la demande Havells-Sylvania distribue ses produits dans toute l’Europe. Chaque pays possède son propre Mapics local, et peut donc créer de façon automatique ses prévisions annuelles de ventes par l’analyse des demandes enregistrées. Ces prévisions sont confirmées en mettant en œuvre dans chaque pays un processus S&OP (Sales & Operation Planning). À la fin de la première semaine de chaque mois, les stocks de sécurité sont injectés dans Mapics : ils ont été calculés avec Optimiza, en tenant compte de l’objectif de disponibilité affecté à chaque produit, entre 50 % et 97 %. « Mais on ne calcule pas de stock de sécurité pour un produit dont l’objectif de disponibilité www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 © J-C.F. Une cellule de stockage dans laquelle opèrent deux équipes (matin, soir) constituée d’opérateurs polyvalents. de productivité réalisés par les équipes, ce nombre est tombé à deux... permettant aujourd’hui de déployer un autre programme qui comporte une zone dédiée aux acteurs de la distribution spécialisée. Il a été ainsi possible d’améliorer la qualité des préparations de commandes, le taux de service, la productivité... La plate-forme elle-même, constituée de 6 cellules de 6 000 m², est traversée de façon classique par un flux en U, s’étendant depuis la réception, le stockage en racks, la préparation de commandes, le conditionnement, jusqu’à l’expédition. Aux dires de Fabien Prêcheur, « les flux de transport sont quotidiens, mais éminemment variables d’un jour à l’autre. Pour pallier les fluctuations de charge, les flux ont été mutualisés avec d’autres chargeurs... Cette mutualisation est concrétisée avec plusieurs transporteurs : Heppner vers le Benelux, Norbert Dentressangle vers l’Italie... Nous étudions les possibilités de mutualisation vers l’Espagne ». Chaque transporteur participant à la mutualisation ramasse les produits de Havells-Sylvania et les dépose momentanément sur son hub local (Gonesse pour Heppner, Longueuil-Sainte-Marie pour Norbert Dentressangle). Le prestataire complète ensuite le chargement avec des produits d’autres chargeurs, de façon à préparer en permanence un camion complet et minimiser le coût du transport. n’est que de 50 %, commente Tanguy Lohezic, en revanche, pour les quelque 300 à 500 produits phares que possède chaque pays, notre objectif de disponibilité est compris entre 95 et 97 % ». Les plans d’approvisionnement tirés de Mapics sont examinés par les usines : compte tenu du besoin en produits finis, elles déterminent leurs besoins en matières premières, qu’elles comparent à leurs capacités de production. Quant aux équipes de sourcing, elles traduisent les futurs besoins en commandes d’achat qu’elles transmettent aux fournisseurs. Ces derniers reçoivent donc, non seulement des commandes d’achat, mais aussi la visibilité sur six mois des futurs approvisionnements. « Des accords ont été passés par ailleurs avec les fournisseurs chinois afin qu’ils gardent en stock, chez eux, un minimum d’un mois de produits finis et un mois de composants nécessaires aux volumes de produits finis mensuels... Cela permet de réduire les délais d’approvisionnement : une semaine pour la gestion de la commande, plus six semaines de transport par mer », détaille Tanguy Lohezic. « La réduction du délai d’approvisionnement de quatre semaines qui en résulte affecte bien sûr le stock de sécurité, et permet d’atteindre une bien meilleure réactivité ». Jusqu’au moment où le conteneur est expédié, les équipes chinoises maîtrisent les délais d’expédition des commandes et en assurent la mise jour dans Mapics ; ce qui a pour effet de délivrer une date d’approvisionnement et de confirmer les dates des commandes passées par les clients. Ce sont finalement 20 conteneurs et autant de livraisons en vrac qui arrivent chaque week-end au Havre en provenance d’Asie, et qui sont pris en charge par les fournisseurs Schenker, Chariot de préparation K&N, ou DHL freight. multicommandes (de 3 à 12 « Les flux amont des produits importés par conteneurs en provenance de pays hors de l’Europe représentent en effet en moyenne 1 000 EVP (Équivalents Vingt Pieds) par an... », précise le directeur logistique Fabien Prêcheur, « auxquels s’ajoutent des flux routiers équivalents ». Les marchandises réceptionnées au PlessisBelleville sont stockées dans des racks couvrant une surface de 28 000 m², comportant 8 000 emplacements de picking et 20 000 emplacements de réserve. « Ici, œuvrent 94 personnes, auxquelles s’ajoutent les intérimaires requis pour couvrir les pics de ventes saisonnières (+15 à +20 %) entre septembre et mars, c’est-àdire durant la période où la lumière reste habituellement allumée à la maison », ajoute Fabien Prêcheur. Des organisations spécifiques ont été mises en place en répartissant l’activité de préparation de commandes entre différents groupes dédiés à un ensemble de pays. Voici deux ans, l’organisation comptait trois clusters. Compte tenu des améliorations apportées et des gains © J-C.F. La performance se mesure commandes par chariot selon les volumes), pour le picking multiclients et l’expédition par messagerie. © J-C.F. La livraison des commandes des clients © J-C.F. Tanguy Lohezic devant l’écran Optimiza. Zone de picking. Au-dessus : la réserve. Au cours des trois dernières années, la gamme des produits s’est étendue, et les indicateurs de performance de la Supply Chain sont passés au vert. Le taux de service, déterminé par le ratio du nombre de lignes de commandes servies dans les délais impartis, au nombre de lignes à servir, atteint 95 %, en nette amélioration par rapport à 2011. « Pour les produits qui ne sont pas conservés en stock, nous nous mesurons par rapport à la date initiale promise pour la livraison », indique Tanguy Lohezic. L’amélioration de près de 10 points de la disponibilité de produits dans le stock central a contribué à la baisse des coûts logistiques. Deux autres indicateurs sont suivis : - la productivité, évaluée de deux manières : en heures dépensées par ligne de commande, et en chiffre d’affaires par heure travaillée ; - la qualité logistique, qui correspond au nombre d’incidents logistiques (erreurs de préparation, incidents rencontrés lors des transports). « Au cours des trois années passées, le taux de service a été amélioré, sans qu’il y ait eu le moindre impact négatif sur ces deux derniers indicateurs ». Fabien Prêcheur note par ailleurs que « pour la logistique Europe, nos coûts logistiques qui étaient de 12 % en 2010, ont chuté à environ 7 % aujourd’hui ». Une performance remarquable résultant du plan d’amélioration déployé suite à la consolidation des 6 entrepôts européens sur la seule plate-forme du Plessis-Belleville achevé fin 2009. Ce plan a permis de mettre en place de nouvelles organisations, d’améliorer l’ensemble des process avec une participation active des salariés du site et de tous les composants de la Supply Chain avec notamment de l’optimisation de « l’order management » du fait d’une meilleure relation avec les services clients locaux et de la standardisation des règles logistiques. n Jean-Claude Festinger www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 33 SOLUTION TECHNIQUE Un tableau de répartition parfait Le tableau de répartition électrique, mais aussi l’indissociable coffret de communication, font de la gaine technique logement, un véritable centre névralgique. Pour cette raison, il est important de s’attarder sur le dimensionnement et le choix des équipements en conformité avec la norme et bien sûr avec les attentes des clients. Rythmé par la norme NF C 15-100, le tableau électrique domestique ou destiné au petit tertiaire, rassemble un nombre de fonctionnalités croissant. Il se trouve au centre de plusieurs préoccupations actuelles : - alimentation d’un véhicule électrique ; - intégration des composants domotiques ; - gestion de l’énergie ; - comptage de l’énergie ; - protection foudre. La bonne taille et le bon placement Pour une installation neuve, comme pour une rénovation lourde, la moindre des choses est alors de prévoir un nombre de modules et de rangs suffisamment important pour accueillir les futurs aménagements. Idéalement, il est judicieux de prévoir une marge bien supérieure à celle imposée par la norme. Opter pour des rangs de 18 modules, au lieu de 13, permet d’accroître confortablement la capacité sans recourir à des rangs supplémentaires. Cette problématique est à rapprocher de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite notamment en habitat collectif et pour les programmes de construction de maisons individuelles (voir illustrations). En maisons individuelles, afin de limiter les fuites d’air engendrées par les gaines électriques (entre les socles de prises et le tableau), la gaine technique logement peut judicieusement être placée dans le volume chauffé, et non plus dans le garage attenant. Composer avec le tableau de communication Bien qu’il ne soit pas le sujet de l’article, le tableau de communication doit évidemment être considéré au moment des choix. Car le design des enveloppes de répartition de puissance et de communication s’harmonise sérieusement. D’ailleurs, le passage quasi général aux coffrets de communication avec composants à fixer sur rail DIN, permet aux fabricants d’utiliser un tableau standard de l’offre courant fort légèrement aménagé pour composer le coffret de communication, quitte à remanier un peu les ouvertures du plastron. Le plus important… pour votre client Au-delà de l’aspect électrique et du câblage, trois points doivent être observés pour parfaire le tableau : 1) Aligner les plastrons des coffrets entre eux. Tout défaut d’alignement saute aux yeux, à l’image d’un interrupteur monté de travers… Certains tableaux prévoient par conception ce type de problème. 2) Fournir les plans électriques du tableau (c’est une obligation décrite dans la norme NF C 15-100, mais trop souvent oubliée). 3) Placer des portes de protection sur chaque tableau. Ce n’est pas une obligation, mais cela participe d’une part à éviter les manœuvres involontaires, avec les tableaux placés à faible hauteur (Loi “handicap oblige“) les leviers arrivent à la portée des jeunes enfants… Cela évite d’autre part l’empoussièrement et apporte une touche finale permettant de placer la GTL dans un espace habité sans pour autant la dissimuler. 34 Véhicule électrique : un circuit spécialisé Afin de satisfaire aux exigences du décret 2011-873 (25 juillet 2011), la fiche d’interprétation F22 à la norme NF C 15-100, précise que les circuits destinés à la recharge de véhicules électriques sont des circuits spécialisés protégés en amont comme il se doit. Le décret s’applique aux permis de construire déposés après le 1er janvier 2012 pour les bâtiments neufs et aux bâtiments existants à compter du 1er janvier 2015. Pour les maisons individuelles, ce circuit est issu du tableau de répartition principal ou d’un tableau divisionnaire. Dans le cas d’un bâtiment collectif d’habitation, il est issu du tableau de répartition principal des parties communes (TGBT) ou d’un tableau divisionnaire des parties communes, ou encore d’un tableau de répartition d’un logement. Pour un bâtiment à usage tertiaire, ce circuit provient du TGBT ou d’un tableau divisionnaire. Domotique, comptage… Les composants de domotique centralisée disposés en tableau ou même de simples horloges ou variateurs dédiés à l’éclairage, occupent rapidement la totalité d’un ou plusieurs rangs. Il est bien sûr envisageable d’ajouter un coffret attenant, mais encore faut-il pouvoir le faire sans contraintes d’encombrement. C’est pour cette raison, que prévoir de l’espace dans la perspective d’implanter des fonctions automatisées facilitera sans nul doute le passage à l’acte de l’occupant. De fait, les coûts de remplacement du tableau ou de modifications lourdes ne viendront pas alourdir ceux de l’installation domotique. La gestion de l’énergie devient également un sujet incontournable pour la décennie engagée. Si l’obligation de sous-comptage annoncée jusqu’alors dans le cadre de la RT2012 fait place dans la plupart des cas à une simple estimation, la problématique n’est que partie remise, car la maîtrise des consommations d’énergie passe d’abord par l’état des lieux détaillé de ses consommations. D’ailleurs, de nombreuses offres de solutions de sous-comptage sont aujourd’hui disponibles et prêtes à être intégrées dans le tableau (interface utilisateur sur le tableau ou déportée par liaison radio). Pour les immeubles tertiaires, certains fabricants réfléchissent à faire converger dans le tableau électrique les problématiques de comptage de l’eau, du gaz, de l’électricité ou encore de la chaleur… On s’oriente globalement vers une prise en compte dans le tableau, de l’ensemble des énergies du bâtiment. Le tableau électrique reste le mieux placé pour cela ! …et smart grid Communicant, notamment grâce aux solutions de comptage et à l’utilisation d’actionneurs permettant d’ouvrir et de fermer des circuits, le tableau de répartition de demain aura la capacité à déléguer la gestion de certaines charges non critiques. Il s’agit par exemple d’actions de délestage et de relestage pilotées à distance par le gestionnaire de réseau. L’ère de la souplesse tarifaire va influencer jusqu’à la conception même du tableau. Parmi les enjeux, le tableau électrique devra à terme savoir gérer l’auto-consommation d’énergie. On peut aussi envisager son rôle d’arbitrage en temps réel quant à la gestion des autres énergies consommées dans le logement. Le tableau électrique a donc une valeur ajoutée indéniable face à la réglementation thermique et à ce que l’on pourra qualifier plus largement à terme de réglementation énergétique. www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 SOLUTION TECHNIQUE Hauteur Prescriptions générales Prescription pour accès personnes à mobilité réduite 1 Coupure d’urgence De 1 à 1,80 m (1,3 m dans les locaux pour personnes âgées) 2 Appareillage dans coffret de répartition (hauteur de l’organe de manœuvre) De 1 m (0,5 m pour GTL De 0,75 à 1,3 m fermées) à 1,8 m 3 Axe des socles de Socles de prises de / prise du tableau de courant communication Minimum 0,05 m En contrepartie du déploiement de l’intelligence dans le tableau, le câblage devra être simplifié. On peut facilement supposer que les composants de mesure de puissance et de comptage seront intégrés dans les appareillages modulaires. Câblage rapide Si le peigne horizontal est proposé depuis de nombreuses années par les offreurs, le peigne vertical fait quant à lui l’objet d’une De 0,05 à 1,3 m © D.R. Socles RJ45 De 0,90 à 1,3 m généralisation plus récente. On notera aussi l’intérêt du peigne horizontal triphasé permettant l’équilibrage grâce à une barre de cuivre étagée. Cependant, les appareillages de tableau à vis remportent encore un vif succès, pour les installations réalisées dans le cadre d’actions de maintenance ou de réhabilitation partielle, mais aussi par habitude. n Michel Laurent TECHNOLOGIE Détecteurs de présence, de mouvement… et de luminosité Le marché de la détection de présence et de mouvement est propulsé par la quête aux économies d’énergie et par les exigences de conformité à la RT2012… Mais aussi de confort visuel et de sécurité : prévenir de l’arrivée d’un tiers, éclairer des passages sombres ou dangereux (escaliers, parking…). © ABB La nouvelle gamme MasterLINE de détecteurs de passage se caractérise par des produits à angles de détection compris entre 70 et 280 degrés. 36 Mais quel marché ? Le marché de la détection, comme celui du contrôle de l’éclairage, connaîtraient une croissance de l’ordre de 20 à 30 % par an.... Le premier moteur de cette croissance a été la norme NF C 15 100 qui demande un préavis d’extinction pour les minuteries dans les habitations collectives. Les installateurs ont adopté la solution de facilité avec la détection de mouvement dans les couloirs et les halls d’entrée des bâtiments. Est ensuite venue se greffer la RT2012 avec la demande d’équipement des parkings et parties communes en détecteurs de mouvement à compter du 1er janvier 2013. Puis l’arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels, fait suite à celui qui a obligé l’an passé toutes les zones commerciales à éteindre leurs enseignes lumineuses entre 1h et 6 h. « Suite à de nombreuses visites de chantiers et en me fondant sur le nombre de logements et le nombre de produits nécessaires, j’ai estimé le marché des détecteurs de présence et de mouvement aux alentours de 30 M€ pour le résidentiel et le tertiaire », explique Benjamin Nicklin, gérant d’offres chez Schneider Electric. « Cette estimation personnelle permet de fixer un ordre de grandeur ». Pour Composant STM 300 et cellule solaire d’EnOcean. Détecteur de présence et de mouvement MOS17A d’Echoflex : « Solar powered wireless sensor inside ». www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 © Vitec © EnOcean © EnOcean « Les infrastructures, bâtiments résidentiels et tertiaires représentent plus de 40 % de l’énergie consommée en France, et produisent près de 25 % des émissions CO2. De plus, l’éclairage consomme en moyenne 16 % de l’énergie globale de l’habitation », déclare Damien Lacoste-Cabezuelo, chef de produits confort & sécurité chez ABB qui justifie ainsi la demande forte de détecteurs de mouvement et de présence. Mais comment les distinguer ? Par l’amplitude du mouvement qui active le détecteur. Un mouvement de moins de 5 cm suffit pour être « vu » par un détecteur de présence. En revanche, avec les détecteurs de mouvement, les amplitudes de déplacement doivent être plus importantes, de l’ordre de 50 cm. Les détecteurs de présence peuvent allumer ou éteindre l’éclairage. Une sortie supplémentaire sert au déclenchement de la ventilation ou du chauffage. En utilisation tertiaire (bureaux, salles de classe, etc.), le détecteur tient aussi compte de l’apport de lumière naturelle. Les économies d’énergie sont optimisées : on apporte la seule quantité de lumière requise au confort de l’occupant. Certains détecteurs de présence dédiés aux salles de classe ont 3 circuits : côté fenêtre, du fait d’apport de lumière naturelle, le détecteur coupe l’éclairage artificiel au moment opportun. Côté mur, les élèves ne bénéficient pas de suffisamment de lumière extérieure : l’éclairage est enclenché jusqu’au moment où la luminosité est suffisante pour éteindre la totalité de l’installation d’éclairage. Le troisième circuit est dédié au tableau : le professeur conserve ce circuit de manière indépendante. Le détecteur de mouvement détecte quant à lui les mouvements d’une personne en marche. Il s’installe à l’extérieur ou dans les circulations. Lui aussi intègre un détecteur de luminosité pour déclencher l’allumage lorsque la luminosité est insuffisante. S’il ne détecte plus personne, il s’éteint après un certain laps de temps. Le besoin de confort concerne aussi une clientèle de particuliers dans le logement individuel : on éclaire une terrasse quand on reçoit, ou quand on fait le tour des lieux. Mais cette fonction de confort ne concerne que 5 % du marché, sachant que les autres 95 % se rapportent aux besoins d’économies d’énergie. Attention : ce marché diffère de celui de la détection d’intrus vouée au déclenchement d’une alarme. Certes, dans les hôpitaux, le besoin existe d’assurer la sécurité des patients n’ayant pas nécessairement la capacité d’allumer, d’éteindre, voire de maintenir ouvert l’éclairage. Détecteur de présence de Vitec. TECHNOLOGIE 1987 », affirme Hervé Thomas. « En 1999, Steinel inventait la détection par hyperfréquences qui permet de détecter à travers le verre et le plastique, rendant possible l’intégration à l’intérieur du luminaire ». D’où les offres de luminaires à détection embarquée et de détecteurs individuels. Pour chacune d’elles, deux technologies : l’infrarouge et l’hyperfréquence. Parmi les produits phares : l’IR Quattro Slim, premier détecteur ultraplat (4 mm) servant à la détection de présence sur 4 m x 4 m, le SensIQ pour couvrir la façade d’une plate-forme logistique, les projecteurs à LED à détection intégrée, la gamme des hublots à détection RS Pro… Pour sa part, « BEG développe une très large gamme de produits adaptés à chaque local », affirme Ludovic Becourt, responsable du pôle Prescription, pour qui « la gestion de l’éclairage, de la présence ou du mouvement regroupe un ensemble de fonctions nées du tertiaire où les dépenses en énergie électrique sont importantes. Il ne faut par gérer de la même façon un bureau, une salle de réunion, un couloir, un sanitaire... ou star est l’IR Quattro HD, assure une détection un entrepôt. Il y a un produit spécifique pour de forme carrée, alors que les zones de chaque local ». Regard sur l’offre des spécialistes détection sont habituellement de forme ronde. « Dans le domaine de la gestion de l’éclairage, Il est ainsi possible de surveiller des pièces Considéré comme spécialiste des produits d’autoqui représente les deux tiers de son chiffre d’af- sans recoupement, ni lacunes, puisqu’elles- matisme pour la performance énergétique des mêmes sont carrées. bâtiments, Theben est, quant à lui, leader sur le faires, Steinel a été la première société à introSuite page 38 duire la détection intégrée à un luminaire en © Steinel © Havells-Sylvania sa part, Hervé Thomas, directeur général de Steinel, estime que « le marché français de la détection de présence ou de mouvement serait voisin de 50 M€ ». Ce marché se répartit entre des spécialistes, BEG, Theben, Steinel, et les généralistes : ABB, Hager, Havells-Sylvania, Legrand, Schneider Electric... Le généraliste fournit des produits pour l’ensemDétecteur de présence orientable de Havellsble du bâtiment : le spécialiste ne satisfait que la Sylvania : il fonctionne en hyperfréquences gestion de l’éclairage. Ainsi, BEG totalise 300 à pour des distances atteignant 30 m. 400 références différentes pour répondre aux besoins de toutes les niches de marché et s’adapter à toutes les demandes, là où le généraliste ne propose que quelques dizaines de détecteurs pour répondre aux besoins. À ce propos, Arnaud Rigal, responsable Marketing de l’offre de gestion d’éclairage, spécialiste du marché tertiaire assure que sa société, Legrand, « est un fabricant généraliste qui évolue vers la spécialité de la gestion de l’éclairage. Il y a bien longtemps que Legrand offre des détecteurs, mais voici peu, une nouvelle démarche a été structurée, l’offre a La gamme Presence Control Pro constituée de été complétée ». détecteurs individuels en plafonnier dont la TECHNOLOGIE © Steinel Projecteur LED à détection infrarouge intégrée. Il émet une lumière blanche qui éclaire jusqu’à 300 m². Possibilité de raccorder plusieurs projecteurs LED pour un fonctionnement homogène. © legrand Détecteur de mouvement SensIQ à 300° jusqu’à 20 m. Portée mécaniquement réglable sur 3 zones de 100°. Télécommande de réglage du seuil de luminosité de déclenchement. Détecteurs de mouvement ECO1, la première marche de la gestion d’éclairage. Des produits que l’on retrouve dans les sanitaires, les espaces de passage ne bénéficiant que de peu de lumière naturelle... marché de la minuterie d’escalier en Europe avec plus de 60 millions de pièces vendues… Fonction associée aux détecteurs dans le cas d’une rénovation ou remplacée par des détecteurs de présence. Thierry Leroy, directeur du marketing chez Theben, précise : « Theben AG a décidé en 2007 de faire l’acquisition de l’inventeur du détecteur de présence, la société suisse HTS qui a déposé des brevets s’y rapportant voici vingt ans. Nous avons découvert alors que le détecteur de présence ou le détecteur de mouvement pouvait avoir d’autres fonctions que celles d’enclencher la lumière et de la couper en fin de temporisation. Nous rentrions dans le domaine du haut de gamme avec une vraie valeur ajoutée ». Zoom sur les offres des généralistes ABB désigne sous le vocable « détecteurs de mouvement » : les « détecteurs de présence » en général à l’intérieur du bâtiment et les « détecteurs de passage » dédiés aux personnes se déplaçant généralement en extérieur (et que d’autres baptisent détecteurs de mouvement). Ils se déclinent en détecteurs de luminosité d’entrée de gamme, détecteurs de présence associant un mécanisme de gradation de luminosité, détecteurs de passage à angles de détection compris entre 70 et 280 degrés. D’autres produits sont capables d’une détection en champ arrière, c’est-à-dire dans une petite zone située derrière le détecteur. Chez Hager, nous avons remarqué un détecteur infrarouge avec deux zones de détection, chacune étant caractérisée par son niveau d’éclairement. Application aux salles de classe. On peut lui adjoindre une troisième zone proche du tableau. Les lampes et les luminaires, c’est l’affaire de Havells-Sylvania qui a signé un partenariat avec la société CP Electronics. « Notre objectif : proposer une solution complète de gestion d’éclairage, admet Bertrand Leplay, chef produits. Ainsi, l’OriDIM est une gamme tout-en-un permettant de contrôler jusqu’à 4 canaux dans une même pièce ». Quant au groupe Legrand, il a acquis en 1996 une société américaine leader de la gestion d’éclairage, The WattStopper qui avait la maîtrise de l’ultrason. « Quand le développement de la gestion de l’éclairage est venu à l’ordre du jour pour le marché hors-USA, nous avons capitalisé sur l’expérience de cette société », développe Arnaud Rigal. Son offre est désormais présentée par usages, selon le mode d’installation (au plafond, sur le mur en saillie ou encastré) et selon la nature des espaces (avec ou sans luminosité naturelle) : 38 lieux de passage (hall, escalier, couloir en longueur, espace de grande hauteur, toilettes, salle de bains, vestiaires...), lieux de passage dans des locaux humides (parking, laboratoire, cave...), lieux de travail (bureau individuel, salle de classe, open space), extérieur et locaux humides. Schneider Electric, enfin, a pénétré ce marché via le rachat d’un spécialiste de la détection : Merten. Son offre s’étage sur plusieurs niveaux : des détecteurs simples embarqués dans l’appareillage électrique pour une utilisation dans des logements, un corridor ou un cellier, une entrée de garage, lorsqu’on pénètre dans le logement les mains chargées et que l’on a besoin d’allumer la lumière rapidement.... Des détecteurs de mouvement où plusieurs canaux sont possibles, l’un pour la gestion de l’éclairage, l’autre pour la gestion de la VMC. En haut de gamme se positionne la détection de présence dans les bureaux. © legrand © Steinel Des détecteurs de présence dans des bureaux, des couloirs, des espaces de grande hauteur... avec des zones de détection dédiées, des technologies dédiées pour bien répondre aux différents usages. Ces détecteurs peuvent être autonomes et piloter directement leur circuit, ou bien installés en réseau KNX. Les technologies en présence Une technologie est largement appliquée : l’infrarouge passif. Le détecteur n’émet pas d’onde, mais capte les émissions infrarouges du corps humain à l’aide de composants optiques. La cellule est constituée de zones de détection actives (visibles) et de zones passives (invisibles) et les signaux qu’elles émettent sont traités par un microprocesseur qui décide de la présence ou du mouvement dans une zone de détection. À noter que l’infrarouge est à proscrire dans les pays chauds où l’écart de température entre le corps à détecter et l’ambiante peut être trop faible pour la détection. Avec les hyperfréquences ou les ultrasons, le détecteur émet une onde qui « rebondit » sur un corps. Il suffit ensuite d’analyser l’onde de retour : si celle-ci est modifiée, c’est qu’il y a eu un mouvement. Sarlam, marque du groupe Legrand, propose des luminaires intégrant la brique des hyperfréquences : le détecteur hyperfréquence est embarqué dans le hublot LED. Les ondes qui ont la propriété de traverser les cloisons sont vouées à la sécurisation des sites sensibles (escaliers, couloirs, halls, caves, parkings...), autorisant aussi une fonction d’accueil par éclairage automatique des locaux. Mais il est des situations où la technologie hyperfréquence n’est pas adaptée : la présence de fenêtres, portes, parois fines… à travers lesquelles passent les ondes, entraînant des allumages intempestifs. Selon Séverine Lienhart, chef de produit gestion d’énergie chez Hager, « les hyperfréquences font leur apparition pour des utilisations en extérieur, dans des parkings car la différence de température entre les automobiles et l’ambiante est bien souvent insuffisante pour enclencher l’éclairage par infrarouge ». Pour sa part, Steinel ne recommande pas l’utilisation de l’hyperfréquence en extérieur, car les ondes sont perturbées par de nombreux phénomènes naturels. Le détecteur hyperfréquence risque de déclencher l’éclairage de manière intempestive lorsque la pluie tombe ou que le vent agite les arbres. Pour ses produits ECO 2, Legrand combine deux technologies : www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Bureau équipé d’un détecteur de présence. A applications pour le bâtiment communiquent : le détecteur de présence déclenche l’éclairage d’un bureau en tenant compte de la luminosité ambiante, et implique le système de climatisation qui passe du mode Économique au mode Confort. Le réseau sans fil Lux 0.8 © Theben l’infrarouge et les ultrasons pour atteindre une sensibilité de détection plus grande. Cette « Dual Tech » est destinée aux bureaux, aux salles de réunion, à tous les espaces où il y a peu de mouvements. Le détecteur à ultrasons perçoit l’effet Doppler, c’est-à-dire le changement de fréquence de l’onde ultrasonore au moment où elle frappe le corps en mouvement. L’écart de fréquence entre signal émis et signal reçu est caractéristique du mouvement. © Theben TECHNOLOGIE EnOcean a développé voici 12 ans, un protocole B C radio autorisant une communication sur une portée de 30 m dans un bâtiment. « Il est faible Élimination des signaux parasites Zone de détection carrée : les bureaux d’études consommateur d’énergie, souligne Emmanuel Steinel arrive sur le marché avec le premier apprécient cette possibilité qui leur est offerte car il François, Sales Manager West Europe, d’où la n’y a pas de zone de déperdition dans un bureau détecteur de présence humaine, fruit de 5 (souvent également de forme carrée) : il est possible possibilité de disposer de capteurs et d’émetannées de recherche. Il sera capable de détecter d’optimiser le nombre de dispositifs à implanter, donc teurs autonomes en énergie... et notamment de de minimiser le coût des installations. des silhouettes humaines, et de les compter. La détecteurs de présence alimentés par une celdétection se fera à l’aide de caméras infrarouges floutées pour mainlule photovoltaïque ». Plus de câbles à tirer ! Dans une pièce, on peut tenir le respect du droit à l’image. Elle s’appuiera sur des biblioplacer un détecteur de présence et un récepteur, modifier les cloithèques de postures et de silhouettes afin de prendre une décision en sons et déplacer aussitôt les détecteurs de présence sans avoir à tout cas de détection de présence humaine. Les applications seront illimirecâbler, puisqu’il n’y a pas de câblage. tées : climatisation et régénération de l’air afin de maintenir une EnOcean produit des modules qui équipent les détecteurs de prébonne qualité de l’air dans les locaux… Jusqu’aux ascensoristes qui s’y sence de Paul Hochköpper, Eltako, Vitec, Echoflex... L’offre EnOcean intéressent pour la gestion fine des mouvements de chaque ascencomporte en outre deux détecteurs de présence radio vendus en seur. Les entrepôts sans présence humaine n’auront quant à eux plus OEM. Parmi ses projets, celui d’un collège à Asnières doté de 900 besoin d’être éclairés, sauf lors de l’intervention d’un technicien. détecteurs de présence intégrés par Distech Controls. Un projet de la société Vitec motivé par l’implantation rapide des détecteurs (pas de KNX, le protocole standard du bâtiment tertiaire câbles) et l’absence de maintenance. n Le détecteur KNX devient fournisseur d’informations au bâtiment. Grâce à KNX, la gestion de l’éclairage comme l’ensemble des autres Jean-Claude Festinger DÉVELOPPEMENT DURABLE Sarlam : un engagement éco-responsable © Sarlam Depuis longtemps engagé dans une démarche de développement durable, Sarlam bénéficie de l’expertise du Groupe Legrand en la matière. Qu’il s’agisse de la fabrication des produits, de leur performance, de leur recyclage en fin de vie ou des actions de l’entreprise, Gaëtan Guiller, directeur Sarlam, détaille les actions de l’entreprise à de multiples niveaux. Vous procédez systématiquement à des analyses du cycle de vie ? Gaëtan Guiller, directeur Sarlam Électro Magazine – Quel est l’engagement de Sarlam en termes de développement durable ? Gaëtan Guiller – Notre engagement se fonde sur les principes de protection de l’environnement ainsi que sur un grand respect des valeurs humaines et règles éthiques. En 2006, Legrand a adhéré au Pacte Mondial des Nations Unies dont les principes sont intégrés aux règles de conduite de l’entreprise. Sarlam, à travers Legrand, incite ses fournisseurs à s’engager également. Déjà, il y a 10 ans, nous publiions une brochure sur l’éclairage durable, aujourd’hui, Sarlam a opté pour une réelle démarche environnementale. Quels sont les axes de développement de cette démarche ? Lorsque vous parlez « d’usage » du produit, vous voulez dire que vous vous adressez directement au client final ? Gaëtan Guiller – En effet, notre approche est plutôt pragmatique : nous nous efforçons de faire comprendre à nos clients qu’il est nécessaire, dès le choix des produits, d’anticiper sur les coûts de maintenance, de changement de lampes, de consommation. Il est donc primordial de considérer l’ensemble de l’éclairage du bâtiment. Nous estimons, que, sur une durée de 30 ans, l’exploitation d’un bâtiment, représente 75 % de son coût global. En termes de fonctionnalités ou de technologies, comment cela se traduit-il dans vos luminaires ? Gaëtan Guiller – Nous recommandons par exemple de choisir des sources LED pour leur durée de vie et la réduction des opérations de maintenance et des luminaires qui intègrent (un seul produit est installé) détecteurs de présence et fonction veille qui réduisent considérablement les consommations. Prenons l’exemple d’une installation d’éclairage de parties communes d’un immeuble d’habitat collectif en région parisienne. L’investissement (achat et installation) pour des hublots conventionnels (lampes fluorescentes) aurait été de 49 882 €, contre 127 975 € pour des hublots LED à flux utile équivalent. Les calculs ont montré que sur 5 ans, les consommations s’élèveraient à 79 705,20 € dans le premier cas, montant auquel il faut ajouter le coût de relamping, soit 75 000 € (15 000 € annuels), tandis que la facture d’électricité avec des hublots LED ne serait que de 6 736,05 € sans changement de lampe. Résultat, des économies annuelles sur les consommations et la maintenance de 29 594 € et un retour sur investissement d’à peine 5 ans ! La copropriété et le bailleur n’ont pas hésité. n © Sarlam © Sarlam Gaëtan Guiller – Tout d’abord, nous intégrons le management de l’environnement dans nos sites industriels qui sont certifiés ISO 14001 et la gestion des déchets y est l’une de nos préoccupations majeures. La conception des produits est également un des enjeux importants : un produit agit sur l’environnement tout au long de son cycle de vie. Fort de ce constat, Sarlam intègre les principes d’écoconception dès la phase de développement de ses produits sans oublier leur recyclage en fin de vie. En effet, membre fondateur de la filière DEEE Pro, Sarlam finance le service gratuit de collecte des DEEE auprès des professionnels du bâtiment. Enfin, compte tenu de l’impact environnemental de l’utilisation d’un luminaire, Sarlam, fort de son expertise de l’éclairage des parties communes, propose des solutions innovantes, détection embarquée, préavis d’extinction, veille, etc., adaptées aux réglementations thermiques et aux constructions environnementales (démarche H.Q.E.®, label H.P.E., etc.), et fournit toutes les informations pertinentes via les Profils Environnementaux Produits (PEP). Gaëtan Guiller – Oui, c’est à partir du résultat de ces ACV que sont élaborés les PEP qui ont eux-mêmes conduit à la création de l’association PEP Ecopassport. Lancée en France en 2010, cette association a développé un programme de déclaration environnementale de type III, conforme aux exigences de l’ACV et de la norme ISO 14025. Toutes les phases de la vie des produits sont prises en compte depuis l’extraction des matières premières nécessaires à la fabrication jusqu’à la fin de vie des produits en passant par les étapes de production, de distribution, de mise en œuvre et d’usage des produits. Hublots Chartres LED. 40 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Propos recueillis par Isabelle Arnaud RÉGLEMENTATION Éclairage au travail : des recommandations pour améliorer le confort visuel Révision de la norme datant de 1990, la norme Afnor NF X35-103, d’application volontaire, introduit des recommandations pour améliorer le confort visuel des salariés sur leur lieu de travail. Elle concerne les applications de jour comme de nuit, en lumière naturelle ou artificielle. D’application volontaire, la norme NF X35-103 décrit des principes ergonomiques et une méthode visant à définir les éléments essentiels à l’éclairage des lieux de travail. L’enjeu ? Un éclairage bien adapté évite la fatigue visuelle et les accidents provoqués par une mauvaise visibilité. Cette norme, qui est une version révisée de la norme de 1990, est en conformité avec les nouvelles normes européennes d’éclairage, dont la norme EN 12464-1. Parmi les organismes qui ont œuvré activement à la révision de cette norme, citons l’AFE, la Carsat, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), EDF, IMTE (Institut de médecine du travail et d’ergonomie), UPMC (Université Pierre et Marie Curie), la DGT (direction générale du travail). Cette norme prend notamment en compte le fait que l’éclairage sur les lieux de travail marie lumière naturelle et artificielle. Les niveaux d’éclairement doivent être adaptés aux conditions réelles de travail et permettre de réaliser une tâche dans des conditions optimales de confort. De fait, les valeurs d’éclairement moyen sont augmentées pour les personnes de plus de 45 ans, pour une tâche visuelle contenant des détails ou dans le cas de situation à risques. Les éblouissements doivent être évités notamment par des stores ou la réduction de l’intensité des luminaires. D’autres recommandations concernent la réflexion du sol ou du plafond, les formes et les détails, la perception et le rendu des couleurs. Une méthodologie, pour mettre en place un projet d’éclairage dans les locaux, est aussi proposée. Examen de la demande, recueil des informations liées à la demande, analyse de l’activité des salariés, du local, repérage et identification les facteurs de risques… Dans ce contexte, des mesures deviennent essentielles pour analyser l’ambiance lumineuse des situations de travail. La méthodologie proposée dans la norme s’inscrit dans un projet d’éclairagisme et d’analyse ergonomique des situations de travail. Une rencontre (réservée aux adhérents Afnor) est programmée le 24 septembre 2013 à La Plaine Saint-Denis (93) dans le but de présenter la norme. Seront présents les experts qui ont contribué aux travaux. n M.L. À propos des normes volontaires Une norme est un document de référence publié par l’Afnor, faite de manière itérative et collaborative avec le concours actif des professionnels fédérés de manière représentative. 33 000 normes volontaires sont actuellement en vigueur. Seulement 1 % d’entre elles sont rendues obligatoires par la réglementation. Elles sont revues systématiquement et a minima tous les 5 ans, face au risque d’obsolescence. Les professionnels décident alors de leur maintien, mise à jour ou annulation. Sur les 1 950 nouveaux documents publiés en 2011, 1 220 étaient des révisions. Par ailleurs, 2 000 normes sont retirées chaque année des collections. NF C 15-100 et parafoudres : nouvelle fiche d’interprétation L’UTE vient de publier en août 2013 la fiche d’interprétation F26 à la norme NF C 15-100. Précisions. Dans la norme NF EN 61643-11, il est précisé que les parafoudres et leur déconnecteur forment un ensemble qui doit supporter : l’essai de fonctionnement (comprenant un pré-conditionnement et des impulsions) et les essais de comportement en court-circuit en cas de fin de vie du parafoudre. Le constructeur du parafoudre indique, lors de ces essais, le(s) déconnecteur(s) à utiliser. Pour les parafoudres utilisés en présence de Système(s) de Protection Foudre (paratonnerre(s)), le courant assigné du déconnecteur, établi en fonction de la valeur de l’intensité « Iimp » (calculée en fonction de l’analyse de risque définie par la NF EN 62305-2), peut s’avérer supérieur au courant assigné du (des) dispositif(s) de protection contre les surintensités situé(s) en amont. 42 Dans ce cas, ce courant assigné doit-il être adapté à celui du déconnecteur du parafoudre ? La réponse est non. Car le dispositif de protection contre les surintensités en amont du déconnecteur ne serait plus adapté aux caractéristiques de l’installation. L’ajout de la phrase suivante à la fin du 1er paragraphe du chapitre 534.1.5.3 apporte une réponse à ce cas particulier : « Dans le cas d’utilisation de parafoudres en présence de Système(s) de Protection Foudre, le(s) dispositif(s) de protection contre les surintensités existants en amont de ces parafoudres peuvent éventuellement fonctionner au passage d’un courant de valeur maximum Iimp définie par l’analyse de risque. » n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Michel Laurent CHANTIER © Cyril Bruneau Philips éclaire le site de logistique surgelé STEF 100 % LED © Philips Lighting STEF a opté pour un éclairage LED plus économique et respectueux de l’environnement sur son nouveau site logistique de Toulouse ouvert en avril 2012. C’est la solution LED Philips GentleSpace qui a été choisie. Un an après sa mise en service, l’objectif affiché de réaliser annuellement 70 % d’économies d’énergie par rapport à une solution d’éclairage conventionnel est atteint. STEF est le spécialiste européen de la logistique du froid pour tous les produits agroalimentaires et thermosensibles avec pour mission de créer un lien sécurisé entre l’industriel et les points de vente. Le groupe exerce et conjugue tous les métiers du transport, de la logistique et des systèmes d’information pour tous les flux sous température contrôlée (-25°C / +18°C). Il s’appuie sur 15 000 collaborateurs et des moyens techniques spécifiques : 223 plates-formes ou entrepôts et plus de 4 000 ensembles routiers dont la moitié est détenue en propre. STEF a réalisé au 31 décembre 2012 un chiffre d’affaires de 2 502,3 M€. Des contraintes de grande hauteur Le site de STEF de Toulouse comprend : - un site logistique en froid négatif (-25°C) ; - 100 collaborateurs ; - 75 000 m3 de volume d’entreposage ; - une capacité totale de stockage de près de 20 000 palettes ; - 45 000 tonnes de marchandises expédiées par an ; © Philips Lighting GentleSpace : une alternative aux armatures industrielles à décharge GentleSpace est un luminaire LED capable de remplacer directement une armature industrielle à décharge 400 W, tout en permettant des économies d’énergie. Les LED offrent un éclairage instantané et une possibilité de gradation. En outre, GentleSpace peut être réglé par DALI, de manière à optimiser les économies d’énergie. Il est disponible en deux tailles, avec un choix d’optiques dédiées. L’ensemble des versions bénéficie d’un filin de suspension Gripple en Y pour une installation aisée et sûre. GentleSpace est également équipé d’un verre de fermeture clair trempé thermiquement pour résister aux ambiances les plus contraignantes (IP65 / IK08). • Puissances : 108, 145, 218 et 292 W pour des flux lumineux de 10 000, 12 000, 20 000 et 24 000 lm • Rendement du luminaire : 82 lm/W (version à faisceaux extensif et semi-intensif) ou 91 lm/W (version optique elliptique) • Température de couleur : 4 000 K • IRC > 75 - 6 millions de colis livrés par an à 1 000 de points de vente du grand sud-ouest ; - 2 chambres de stockage de 3 000 m² chacune et d’une hauteur de 12,5 m ; - des mezzanines sur 3 niveaux ; - 1 quai de réception et d’expédition en froid positif (+2°C / +4°C). Traditionnellement sur les sites logistiques à grande hauteur, l’éclairage est réalisé par des lampes aux iodures métalliques ou au sodium haute pression. La solution LED Philips GentleSpace est un luminaire équipé de LED assemblées en modules particulièrement adaptés aux entrepôts grand froid. Au total, ce sont 128 appareils qui équipent le site logistique de Toulouse, répartis dans les deux chambres de stockage en froid négatif (-25°C), dans les zones de palettiers mobiles et fixes. La durée de vie de chaque appareil est de 75 000 heures, temps au terme duquel 70 % du flux lumineux est conservé. Il offre un éclairage instantané et une possibilité de gradation. L’allumage instantané est particulièrement intéressant pour les zones de palettiers mobiles car il permet le pilotage des LED selon l’ouverture des allées. La solution LED Philips GentleSpace offre une qualité et homogénéité de la lumière en conformité avec les recommandations des Pouvoirs Publics en matière sanitaire. Enfin le design plat de l’appareil permet de gagner de l’espace en hauteur. Modularité de la solution LED Grâce à son module LED interchangeable, GentleSpace offre la possibilité de suivre l’évolution de la performance des LED, et de limiter l’impact de la hausse prévisible de l’énergie. Aujourd’hui, GentleSpace offre une efficacité lumineuse allant jusqu’à 91 lm/W. Gilles Saubier, Directeur du pôle immobilier de STEF explique : « Dans le cadre de notre politique de développement durable, la réduction de la consommation d’énergie est au centre de nos préoccupations. Nos sites qui fonctionnent 7 jours/7 et 24 heures/24 consomment beaucoup d’électricité. Aujourd’hui, l’éclairage représente, à lui seul, sur ce type de site, de 15 à 20 % de la consommation énergétique d’un bâtiment. STEF a choisi Philips comme partenaire pour mettre en place une technologie innovante et éco-efficace en matière d’éclairage. La solution LED Philips GentleSpace est parfaitement adaptée à nos besoins d’éclairage efficient et durable ainsi qu’à nos contraintes de maintenance. Si la LED représente un investissement double son utilisation permettra des économies d’énergie sans jamais compromettre le niveau d’éclairement et un retour sur investissement de 3,5 ans ». n Isabelle Arnaud www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 43 Modélisation de l’éolienne à axe vertical Nénuphar. © Phœnix Contact Il s’agit d’un des 3 capteurs optiques montés sur chacune des pales. © Phœnix Contact CHANTIER Phoenix Contact détecte et analyse les impacts foudre avec son LMS Nénuphar Wind conçoit un système d’éoliennes flottantes à axe vertical. Sur le prototype en cours de construction à terre, Phoenix Contact a fourni le système LMS de détection et d’analyse des impacts foudre qui permet de planifier une intervention de maintenance en cas de dépassement du seuil d’impact programmé. Réduction des coûts d’investissement et d’opération Plus simple et plus robuste que les éoliennes traditionnelles à axe horizontal, l’éolienne à pales verticales de Nénuphar Wind, développée en partenariat avec Technip pour la partie flotteur, est prévue pour être installée en mer, ancrée sur des fonds marins de 40 à 200 m de profondeur, jusqu’à 20 km du littoral, là où les vents sont les plus forts et les plus constants. Cette solution innovante permet une disponibilité élevée des parcs éoliens et une réduction des nuisances visuelles et des conflits d’utilisation. Grâce à la structure à axe vertical, le coût du MW installé est aussi compétitif que les solutions conventionnelles d’éolien terrestre. Excluant tout génie civil, ce type d’éolienne permet d’économiser 9 mois dans la gestion du projet. Les coûts d’investissement et d’opération sont donc réduits de 30 % par rapport à une solution d’éolienne offshore classique. Détection et mesure des coups de foudre Afin d’assurer une disponibilité maximale de cette éolienne, face notamment aux impacts de foudre, Phoenix Contact a fourni à Nénuphar Wind son système LMS (Lightning Monitoring System) qui permet de détecter et mesurer les coups de foudre sur un ouvrage stratégique isolé ou non. Pourvu de trois capteurs optiques à effet Faraday installés à la base du rotor, il est insensible aux effets des très forts champs électromagnétiques. Il détecte les coups de foudre de 5 à 25 kA ; les données enregistrées : courant crête, charge et polarité, sont analysées et traitées en temps réel par l’unité centrale du LMS, en fonction de la déformation du signal optique transmis par les capteurs lors du foudroiement de la structure. Son interface Ethernet offre un accès direct depuis un accès Internet permanent, ou via un modem GSM. LMS pour planifier les opérations de maintenance © Phœnix Contact Nénuphar Wind, start-up lilloise fondée en 2006, est à l’origine d’une innovation majeure dans le secteur de l’énergie éolienne en mer, avec le développement d’éoliennes flottantes à axe vertical, optimisées pour l’implantation en eaux peu profondes. L’interface Web du LMS permet de paramétrer les valeurs critiques définies par Nénuphar Wind. Ainsi le LMS permet de planifier les opérations de vérification ou de maintenance préventive après un impact de foudre. Il peut aussi piloter l’automate de sécurité Christophe Héricourt, pour arrêter la machine de façon préventive. « En cas responsable Activité Énergie Prototype en cours de construction de dépassement du seuil d’impact critique, une interde Phoenix Contact. Économique et rentable, cette éolienne, posée sur un vention de maintenance curative pourra alors être tri-flotteur ancré au fond de l’eau, s’élève à plus de déclenchée (avec par exemple l’envoi d’une équipe de techniciens, 90 m. Son générateur positionné à un peu plus de 20 m au lieu de pour procéder à l’échange des composants endommagés). En cas de plus de 60 m pour les éoliennes à axe horizontal, permet d’abaisser graves dommages, l’éolienne Nénuphar pourra être ramenée à le centre de gravité de l’éolienne, ce qui réduit la taille du flotteur. Les quai », explique Christophe Héricourt, responsable Activité Énergie pales verticales permettent à l’éolienne de s’incliner sans perte signide Phoenix Contact. ficative de puissance. Cette solution arrive à point nommé, alors que la France s’est fixé l’objectif de se doter d’un parc éolien offshore de LMS, solution pour site stratégique isolé 6 000 MW d’ici à 2020, soit 3,5 % de l’électricité produite. Un prototype Phoenix Contact est le seul à proposer sur le marché le système à échelle 1/10° a permis de valider les calculs de base, et tourne LMS, qui permet de compter et mesurer les impacts foudre. Il répond depuis 2010. aux besoins des exploitants de parcs éoliens et photovoltaïques, mais Actuellement, un prototype de 2 MW est construit à pleine échelle, à peut être également utilisé sur tous les édifices fréquemment impacFos-sur-Mer, afin de valider la partie fonctionnelle. Un prototype tés par la foudre tels que les relais télécom, les ponts ou immeubles monté sur un flotteur sera prochainement construit pour être installé de grande hauteur. n en mer. Une dizaine d’autres éoliennes sont en projet pour être installées en Méditerranée. Roland Kuschner 44 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 CHANTIER Socomec en milieu industriel © Socomec Socomec réalise une grande part de son activité dans le monde industriel, à travers le service et le renouvellement d’onduleurs vieillissants avec des solutions à la pointe de la technologie, en termes de redondance, d’autonomie et de rendement. C’est le cas sur cette usine de traitement de déchets du Groupe Sita-Suez-Environnement. Site Norvégie-Valoryele de traitement des déchets, à Ouarville (Eure-et-Loir). 2014, les quatre contrats de maintenance (un de 4, deux de 5 et un de 7 ans) arrivaient ensemble à échéance. Avec la maintenance d’astreinte, le coût annuel de la maintenance s’élevait à 30 000 €. « Une étude précise incluant la maintenance, a permis d’opter pour le remplacement complet des onduleurs par de nouveaux à meilleurs rendements et dotés d’un système redondant, pour environ 70 000 € », souligne Philippe Geeraert. Nous avons donc, avec l’aide de Jérémy Plazenet, technico-commercial Socomec, optés pour une solution à deux onduleurs Mastery IP+ de 60 kVA chacun, offrant une autonomie d'une heure, complétés par un système de redondance de deux Statys 100 A avec un schéma croisé des deux lignes afin de répondre à la problémaPhilippe Geeraert, en charge au tique de non redondance dès la création du site. Les sein de la maintenance du service onduleurs Mastery IP+ sont conçus pour le milieu indusélectrique de Norvégie-Valoryele, Protéger le contrôle-commande triel, avec un indice d’étanchéité IP32, des tôles et une et les nouveaux onduleurs électronique renforcées, un transformateur intégré et un Mastery IP+ de 60 kVA. Cerveau de l’usine, le contrôle-commande assure le pilorendement de 95 %. tage et supervise le fonctionnement des automates, des actionneurs et du process. Son alimentation électrique Les économies de maintenance doit être hautement sécurisée, en cas d’incident, de compensent l’investissement perte de puissance, il faut pouvoir fermer les vannes, stopper les automates, pour un arrêt de l’usine. Le cenLe choix du renouvellement était également conforté par tre de contrôle-commande est principalement alimenté la nécessité de remettre l’installation en conformité. en électricité par l’usine, à l’aide de trois transformateurs Depuis 1998, les normes ont évolué et diverses instal20 kV/400 V, ou par le réseau en cas de maintenance. Ce lations se sont greffées sur le réseau ondulé, au point réseau, qui alimente le contrôle commande, est protégé de le surcharger, d’où des pertes d’autonomie et une par un groupe électrogène, et deux onduleurs Socomec, sur-sollicitation des batteries. Les nouveaux onduchacun d’une puissance de 60 kVA. leurs à rendement augmenté offrent plus d’autonomie (batteries de plus longues durées), des gains sur la Absence de redondance maintenance : pas de maintenance sur les batteries jusqu’en 2023, absence de maintenance durant les À la conception en 1998, ces onduleurs étaient chargés quatre prochaines années (seules 2 visites d’entretien de protéger chacun une partie de l’installation, sans Jérémy Plazenet, interférer entre eux, sans redondance. « En cas de perte technico-commercial Socomec. sont prévues), l’astreinte est également inutile durant 4 à 5 ans, etc., soit autant d’économies minimisant l’ind’un onduleur, le risque existait de perdre la main sur vestissement. L’opération de réhabilitation a été avancée d’un an, en l’ensemble de l’installation, d’où la nécessité d’avoir une mainte2013. Elle s’est déroulée, après une préparation rigoureuse d’une nance préventive et d’astreinte de très haut niveau », explique semaine menée avec Socomec et sa cellule chantier, durant Pâques Philippe Geeraert, en charge au sein de la maintenance du service 2013, période de maintenance annuelle électrique de Norvégie-Valoryele. Issu de la Marine nationale, il avait d’un mois, de l’usine. n remarqué, dès sa nomination en décembre 2000, l’absence de double alimentation et de redondance des onduleurs, soulignée, par la suite, par un léger incident. Roland Kuschner Onduleurs Mastery IP+ et redondance Statys Philippe Geeraert s’est ouvert de cette problématique auprès de François Perrin, ingénieur commercial de Socomec, d’autant qu’en 46 © Socomec © Socomec © Socomec L’usine d’incinération et de valorisation énergétique des déchets ménagers Norvégie-Valoryele, située à Ouarville (Eure-et-Loir), valorise 120 000 t/an de déchets, provenant de plus de 180 communes de l’Essonne, d’Eure-etLoir et des Yvelines. La combustion des déchets permet de produire près de 10 MW électrique. En activité depuis 1998, cette usine comprend deux lignes de fours à rouleaux. L’allumage des fours se fait en utilisant du gaz, et une fois atteinte la température de 850 °C, les fours sont alimentés par les déchets, en autocombustion. Une turbine et un alternateur fournissent un courant de 20 kV qui est injecté dans le réseau ErDF. Propriétaire de cette unité, le Sitreva, Syndicat intercommunal pour le traitement et la valorisation des déchets, a en confié l’exploitation au groupe Sita-Suez-Environnement. www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Salle de contrôle commande du l’usine Norvégie, désormais sécurisé par la technologie Socomec. CHANTIER Plus de 30 000 luminaires Trilux équipés de tubes fluorescents ont été installés dans l’usine Volskwagen de Chattanooga (USA). Dans l’usine américaine de VW de Chattanooga, la Nouvelle Lumière TRILUX aide à la gestion de l’énergie. Le Professeur Martin Winterkorn, Président du Directoire de Volkswagen AG, est connu pour sa minutie et pour son perfectionnisme. C’est pourquoi le redémarrage du deuxième groupe automobile du monde aux États-Unis a fait aussi l’objet de son attention particulière. En 2011, a été inaugurée la nouvelle usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee). Sur un terrain s’étendant sur presque six kilomètres carrés, une usine automobile complète a été érigée en seulement deux ans. Volkswagen a investi environ un milliard de dollars dans le développement du site de Chattanooga. chemin », déclarait Hubert Waltl, membre du Directoire de la marque Volkswagen Pkw pour le secteur d’activité Production et logistique, qui ajoute encore : « Chattanooga est désormais un benchmark pour toutes les usines Volkswagen du monde entier ». Un système d’éclairage éco-énergétique à la chaîne Un concept fondé sur le développement durable © Trilux La construction a satisfait aux plus grandes exigences de la norme américaine LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Cette norme pose des exigences élevées à la construction durable et écologique ainsi qu’à l’équipement de bâtiments. Cette usine est ainsi le premier site Volkswagen à utiliser des lampes économes en énergie dans les halls de production et dans les bureaux. Et cette option est vraiment rentable : entre temps, l’usine Volkswagen a même reçu la certification LEED platine. Le label de qualité LEED est attribué dans quatre niveaux de qualité par l’U.S. Green Building Council (USGBC). Le site de production Chattanooga est d’ailleurs jusqu’à présent la seule usine automobile ayant une certification platine. « Volkswagen s’engage à l’échelle internationale pour la mobilité durable et pour des processus de production compatibles avec l’environnement. Nous sommes particulièrement fiers que notre usine de Chattanooga se soit vu attribuer la certification LEED platine. C’est la confirmation que nous sommes sur le bon Jusqu’au moment où le système de rails porteurs fut retenu pour la nouvelle usine américaine de Volkswagen, les installateurs américains ne connaissaient pas les profils-supports permettant de fixer les luminaires européens modernes. Il fallait d’abord se familiariser avec les normes et les mesures américaines qui diffèrent des normes européennes. La tension des prises de courant américaines est de 110 volts, mais dans de nombreux bâtiments industriels américains, l’éclairage dispose encore d’un autre circuit électrique, avec dans ce cas une ten- Trilux a fourni environ 90 % des sion de 277 V. Les Américains mesu- luminaires destinés à l’éclairage intérieur de l’usine Volkswagen rant en outre les distances en pieds de Chattanooga. (ft), une lampe fluorescente américaine d’une longueur de quatre pieds ne correspond donc qu’approximativement à un tube fluorescent européen d’une longueur de 1,20 m. Les installateurs américains ne connaissent pas non plus les profils-supports à l’aide desquels les luminaires européens modernes sont fixés. « Les électriciens américains posent leurs câbles dans des tubes en acier galvanisé, fixés en continu au plafond, mais laissant juste assez de place pour le raccordement de luminaires individuels », se souvient Matthias Strutz, un ingénieur diplômé, responsable de la planification des usines chez Volkswagen à Wolfsburg, de ses premières expériences directes sur place à Chattanooga. Jusqu’à l’ouverture de l’usine, les installateurs américains posèrent le système de luminaires E-Line de Trilux sur une longueur totale de 34 km dans les halls de fabrication de Volkswagen à Chattanooga. S’y ajoutent encore des milliers de luminaires pour les surfaces de bureaux et de couloirs. Trilux a ainsi fourni environ 90 % de l’éclairage intérieur pour Chattanooga. C’est finalement l’efficacité énergétique des produits Trilux qui a convaincu les responsables chez Volkswagen « Les luminaires de Trilux nous ont permis de réduire la consommation nécessaire à l’éclairage de l’usine d’environ 4 à 6 W/m² », confirme Matthias Strutz. Ce qui représente des économies de l’ordre d’un tiers des coûts énergétiques habituellement prévus pour l’éclairage. n © Trilux © Trilux Chattanooga : Trilux exporte son savoir-faire Isabelle Arnaud www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 47 CHANTIER En BTS domotique, Wago et EnOcean comme partenaires © D.R. La mairie de Toulouse a demandé à la classe BTS domotique du Lycée Charles-de-Gaulle, à Muret (31), d’analyser et de sensibiliser aux économies d’énergie le bâti et l’occupant d’une école toulousaine, sur deux ans. Pour la phase 1 du projet, le système d’E/S déportées Wago-I/O-System et des capteurs EnOcean en éphémère sont utilisés. École maternelle Jules-Ferry, à Toulouse, dont l'analyse des consommations a été confiée aux élèves du lycée Charles-de-Gaulle, à Muret. ni pile, utilisant soit l’énergie solaire, soit l’énergie magnéto-thermique. La flexibilité EnOcean de Wago Le système EnOcean de Wago propose un large choix d’émetteurs : interrupteur simple/double allumage, télécommande, sonde d’ambiance, détecteur de présence/cellule de luminosité, capteur de température extérieure (portée : 100 m en open space, faible risque de collision des trames de données, rayonnement 100 fois inférieur à celui d’un téléphone mobile). Dotés d’un identifiant unique, les émetteurs EnOcean s’intègrent facilement et peuvent être déplacés sans modifier l’installation électrique. Un microordinateur Rapsberry Pi est utilisé pour le stockage, l’archivage des données leur récupération à distance (clé 3G). Ne nécessitant pas de maintenance, la solution EnOcean, va permettre, dans le cas de l’école maternelle, une fois l’audit achevé, d’être facilement démontée pour être réutilisée pour d’autres projets à venir. © D.R © D.R Dans le cadre de son Plan Climat-Énergie, la mairie de Toulouse entend réduire les consommations énergétiques de son patrimoine immobilier. Afin de définir une méthodologie prenant en compte la vie du bâtiment et les comportements des occupants, de disposer d’outils et de données, et d’assurer une veille technologique, la municipalité a fait appel au Lycée Charles-deGaulle de Muret, proche de Toulouse. La demande a été transmise à Nadia Estang et à Christine Domergue, enseignantes en classe de BTS domotique (24 étudiants par an), en tant que projet de fin d’études, parmi les 9 projets proposés. Ainsi, la phase 1 de celui de la mairie a été confiée à Julien Clément et Soufiane Mamou. Nadia Estang et Christine Domergue, enseignantes BTS Domotique au Lycée Charlesde-Gaulle, à Muret, toutes deux certifiées KNX. Soufiane, installe un capteur Wago à technologie EnOcean (sans fil, sans batterie). © D.R Julien sensibilise le jeune public aux économies d'énergie. © D.R Le projet vise à suivre la vie intrinsèque du bâti de l’école maternelle Jules-Ferry (Toulouse), datant des années 20, la consommation correspondant aux usages, et à sensibiliser les utilisateurs aux économies d’énergie (enregistrement des consommations énergétiques sur une base de données et exploitations par les étudiants). Le projet comporte l’analyse des points faibles du bâti, la proposition d’une campagne de travaux à réaliser, l’analyse de l’impact des travaux sur les consommations. Il s’agit aussi d’identifier les mauvais usages du bâti, leurs causes afin de modifier ces comportements. Cette expérience sera consignée dans un manuel de procédures, destiné à aider les acteurs publics et privés locaux, dans leur démarche d’économie d’énergie. © D.R Analyse des besoins du bâti et des usages Modélisation 3D de l'école effectuée par les élèves; Automate KNX et capteur EnOcean de Wago De la phase 1 du projet... La phase 1 est aujourd’hui terminée. Le diagnostic énergétique de l’école maternelle JulesFerry et des propositions d’entretien et de maintenance du bâtiment ont été réalisés. Le choix et la mise en œuvre du kit de relevé de températures, hygrométrie, luminosité et CO2, et contact de feuillure ont été arrêtés, les mesures sur la fin de la période de chauffe ont été effectuées, une action, auprès des enfants des grandes sections a été menée ainsi qu’une présentation des travaux aux responsables de la mairie et à « l’Ambassadrice de l’énergie » de la ville, chargée des écoles. … à la phase 2 © D.R Pour réaliser ce projet, Nadia Estang et La phase 2 démarre en septembre avec, notamChristine Domergue, enseignantes certifiées ment, la mise en œuvre d’une partie des soluKNX, et leurs deux étudiants ont choisi ce protions préconisées, la collecte affinée des dontocole ouvert et donc interopérable. En raison nées concernant les consommations des fluides du caractère éphémère de l’étude qui sera Schéma d'implantation de la solution Wago/EnOcean, afin d’établir les consommations de référence, capteurs et centrale d'acquisition de données. reconduite sur d’autres bâtiments les prola recherche et la diffusion des indicateurs perchaines années, il fallait des capteurs non tinents permettant de générer des économies, intrusifs, en priorité de la gamme Wago, selon les vœux du service de gérer la qualité de l’air, etc. Une manifestation sera organisée technique de la ville. Les étudiants ont ainsi mis en œuvre l’autodans le cadre de la semaine du développement durable, en avril 2014, mate E/S déportées Wago-I/O-System avec des capteurs EnOcean. autour de cette réalisation. n EnOcean est une technologie de communication domotique sans fil Roland Kuschner 48 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS 1 - Gamme Capitole jusqu’à 6 300 A. 2 - Gamme BC-CS plastique pour le résidentiel. 3 - Coffret KLV-U pour montage encastré en résidentiel. 4 - Coffret xBoard Kit pour montage en saillie – résidentiel et petit tertiaire. 5 - Armoires xBoard Profi+ pour la distribution jusqu’à 630 A. 6 - Armoire xEnergy est une gamme d’armoire jusqu’à 5 000 A. 7 - Armoires distribution d’énergie xVTL jusqu’à 1 600 A. 1 2 3 © Eaton Eaton propose une gamme complète d’armoires BT 4 5 Eaton poursuit son extension qui aujourd’hui concerne sa gamme d’armoires et de coffrets de distribution électrique du résidentiel/tertiaire à l’industrie jusqu’à 6 300 A. Cette démarche s’accompagne d’une restructuration de ses équipes commerciales. sol de profondeur 300 mm, elles offrent un espace de câblage confortable. Avec un IP30 jusqu’à IP54 et avec un indice de choc IK07, cette gamme convient à différentes applications et dispose de la mise à la terre automatique des plastrons pour un gain de temps et de sécurité. 6 7 Lancée dans une stratégie de développement et de structuration de ses marques et gammes françaises et internationales, Eaton propose une offre cohérente et complète de coffrets et d’armoires de distribution pour le résidentiel et le tertiaire, et nouvellement pour l’industrie. Résidentiel et tertiaire de 63 A à 160 A Pour ces bâtiments, Eaton développe trois gammes de coffrets : BCCS, KV-LU et xBoard Kit. Les coffrets BC-CS à poser en saillie, sont réalisés en plastique ou en tôle pour les parties communes. Ils possèdent de 1 à 4 rangées acceptant 13 modules par rangée (courant de 63 A max). La gamme KL-VU à encastrer est plutôt destinée au marché résidentiel. Elle propose de 1 à 4 rangées, de 14 modules par rangée, et existe en deux versions : plastique ou métallique (courant de 63 A max). xBoard Kit est une gamme de coffrets métalliques pour montage en saillie, destinée au marché résidentiel ou petit tertiaire. Elle est proposée en 2 à 6 rangées de 24 modules par rangée et avec système de mise à la terre automatique des plastrons, pour un courant assigné de 160 A maximum. Gamme xBoard Profi+ jusqu’à 630 A La nouvelle gamme xBoard Profi+ est une gamme d’armoires parfaite pour la distribution jusqu’à 630 A. Disponibles en plusieurs tailles aussi bien en version murale de profondeur 250 mm ou au À propos d’Eaton Eaton France poursuit sa mutation et l’intégration de solutions et produits non encore proposés au marché français. Smart Grid, stockage d’énergie pour éoliennes et photovoltaïques, bornes de recharge VE Renforcé par l’acquisition récente de Cooper, Eaton a de nombreux thèmes auxquels s’atteler. Dans l’immédiat, Eaton France commence à réorganiser ses forces de ventes, avec une équipe chargée des distributeurs/installateurs, une autre pour la prescription, auxquelles s’ajoute une équipe projet (moyenne tension, data center) et une autre chargée des mises en route et des contrats de maintenance. 50 Gamme xVtl jusqu’à 1 600 A Les armoires xVtl, pour la distribution d’énergie jusqu’à 1 600 A, proposent un indice de service maximum de 111. xVtl est disponible en IP40 ou en IP55 avec un indice de choc IK10, permettant ainsi à cette gamme un champ d’application très large (industriel, tertiaire). Le système xVtl peut être équipé des mêmes accessoires que xBoard Profi, ce qui permet de gérer un seul type de plastrons et platines pour deux gammes d’armoires différentes. Cette gamme existe dans plusieurs tailles, avec deux profondeurs de 400 et 600 mm. xVtl peut également être une continuité des armoires xEnergy et Modan (ex-Moeller) offrant ainsi une solution complète Eaton. La gamme xVtl existera prochainement en version commande et contrôle pour l’industrie. Gamme xEnergy jusqu’à 5 000 A La gamme d’armoire xEnergy va de la forme 1 à la forme 4. Elle propose un indice de service de 111 à 333. xEnergy se décompose en 5 types de colonnes : XP qui sont les colonnes d’alimentation, XF pour tous les départs fixes, XR pour l’ensemble des départs déconnectables, XG qui est une colonne universelle pour le montage de tous types d’appareillages, et la toute dernière colonne Power Expert CX pour un ensemble de départs en tiroirs débrochables, facilitant la mise en service de l’armoire ainsi que l’évolution du tableau. Tout cela sans coupure de l’installation et donc un gain de temps pour la maintenance. Gamme Capitole jusqu’à 6 300 A Les armoires Capitole offre des solutions jusqu’à 6 300 A, allant de la forme 3 à la forme 4 avec un indice de service de 223 à 333 (exploitation, maintenance, évolutivité). « La gamme Capitole respecte l’importance économique des processus industriels ininterrompus, qui exigent des spécifications de plus en plus draconiennes, en mettant tout particulièrement en avant la sécurité et la fiabilité des équipements de distribution d’alimentation et de contrôle de moteurs », explique David Vidal, chef produit distribution d’énergie d’Eaton France. n www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Roland Kuschner PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Klauke : Wonder Gel version cartouche © Klauke Le gel isolant de Klauke est désormais disponible en cartouche de 280 ml prête à l’emploi et avec des caractéristiques supérieures à la version initiale Magic Gel, très plébiscitée par les électriciens. Klauke propose aussi son catalogue 2013/2014 et annonce une action spéciale concernant les tire-fils et tire-câbles Greenlee. Wonder Gel : en cartouche et avec des performances augmentées Stéphane Weiten, directeur achats & marketing Klauke France. Cinq ans après le Magic Gel, Klauke propose le Wonder Gel. Lors de son lancement, le gel isolant Magic Gel offrait une nouvelle façon d’isoler les connexions basse tension. Auparavant, seules existaient les solutions à base d’époxy et de polyuréthane, et la solution Magic Gel, mise au point par l’Italien Raytech, était un moyen de proposer une solution différente pour le remplissage de coffrets, boîtes de jonctions, la protection de circuits électroniques, boîtiers de dérivation pour éclairage extérieur et signalisation, boîtier alarme et caméra vidéo, spot encastrés en milieu humide, etc. Cartouche Power Gel prête à l’emploi de Klauke avec sa PLV pour points de vente. Catalogue Klauke 2013/2014 et action de rentrée Par ailleurs, Klauke France annonce la sortie de son catalogue 2013/2014. Sur 335 pages, en version papier ou en ligne sur le site de Klauke France en version pdf (www.klauke-france.fr/document.php). Ce catalogue propose une vue d’ensemble sur les solutions connexions, outillage (coupe/dénudage/sertissage), fixations, isolation électriques, perçage/ découpe, tirage de fils et câbles, mesure, produits de la gamme Greenlee et les nouveaux produits de chaque famille, notamment en sertissage. La version papier du catalogue est envoyée à plusieurs milliers d’exemplaires aux clients de Klauke et sur demande. Pour la rentrée de septembre, Klauke lance une action spéciale concernant le tirage de fils et câbles, avec un dépliant spécifique de 8 pages et des actions sur-mesure proposées aux points de vente distributeurs et à leurs clients. n Magic Wonder Gel en mono-bouteille À la suite du lancement du Magic Gel, Klauke et Raytech ont proposé une version moins encombrante, avec un emballage monobouteille (1 000 ml) à deux composants : le Magic Wonder Gel. Cette version possède les mêmes caractéristiques : réutilisable, scellant, retirable, isolant. Ce gel, quel que soit son emballage, permet de différer une connexion en restant utilisable, il peut être employé en horizontal comme en vertical, pour isoler une boîte de dérivation située en plafond. © Klauk e © Klauke Le Magic Gel qui avait reçu le 1er prix de l’innovation électrique lors de la remise des Sacres Socoda 2008, est un gel silicone bi-composants à verser, aux caractéristiques uniques d’adhésion, d’auto-agglomérabilité et non-toxicité, face aux solutions époxy et polyuréthane. Il colle ainsi sans coller, s’utilise sans gants, est immergeable (IP68), facile à couler. Il ne possède pas de date de préemption, il est insensible aux vibrations, facilement réaccessible, sans odeur ni chaleur. Il polymérise rapidement même à des températures négatives, et est réticulable en 5 minutes (passage de l’état pâteux à l’état solide) tout en gardant une haute viscosité ; il permet une remise sous tension au bout de seulement 10 minutes (il faut 8 heures pour que l’époxy sèche), et supporte une tension d’application de 1 kV. Le Magic Gel bi-composants comportait deux flacons de 500 ml, puis était décliné sous forme de trousse de jonction, et boîte plexo avec presseétoupe, réunissant ainsi tout le nécessaire pour effectuer une connexion. © Klauke Magic Gel, des caractéristiques uniques En mai dernier, Klauke a commencé la commercialisation du Wonder Gel. Fini l’emballage bi-composants, le gel est fourni prémélangé et prêt à l’usage, dans une cartouche prête à injecter. Cette cartouche de 280 ml s’utilise avec un pistolet, ce qui permet d’atteindre commodément les petites cavités et effectuer des travaux en hauteur. « Cette solution est aussi indispensable à l’électricien que le ruban adhésif dans sa caisse à outils », affirme Stéphane Weiten, directeur des achats & marketing de Klauke. Cette nouvelle version se voit dotée de caractéristiques supérieures : avec toujours un IP68, sa température d’utilisation s’étend de -60° C à +200° C, le gel est déjà réticulé, la remise sous tension peut être immédiate. Le Wonder Gel est compatible avec le Magic Gel et le Magic power Gel. « Les cartouches Wonder Gel sont proposées aux distributeurs dans une petite PLV comprenant 18 pièces », souligne Stéphane Weiten. Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 51 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Jérôme Mestre, Solution clé en main HelaTrace. © HellermannTyton © HellermannTyton chef de Produits Identification HellermannTyton. HelaTrace La solution de traçabilité par HellermannTyton HellermannTyton fait évoluer sa solution de traçabilité HelaTrace destinée à gérer les stocks des TPE / PME ou PMI et à faciliter la maintenance du matériel sur site. HelaTrace, solution clé en main via de nombreuses options, voit sa dernière version dotée de nouvelles fonctions communicantes pour faciliter la maintenance. Face à la complexité des installations, aux besoins de maintenance, aux stockages grandissants et pour en maîtriser les coûts, la traçabilité devient un enjeu organisationnel primordial pour les entreprises, mais aussi pour l’électricien qui possède un stock de matériel important à gérer. Un outil de traçabilité sur mesure HelaTrace est une solution de traçabilité permettant une gestion précise des équipements installés et des différents flux (commerce, stockage, logistique…). Cette solution comprend un logiciel, une imprimante, des consommables et un scanner. Plus compact, plus autonome, ce scanner est désormais équipé d’un écran couleur, de l’étanchéité IP54 et dispose de fonctions communicantes (Bluetooth, Wifi, GSM/GRPS) facilitant la maintenance. Pour HellermannTyton, chaque application est spécifique, aussi, HelaTrace est conçu pour s’adapter aux différents besoins de ses utilisateurs. « HelaTrace se distingue par sa liberté de manœuvre. Ce n’est pas une solution figée intégrant des fonctionnalités qui n’intéressent pas forcément l’utilisateur. La solution est entièrement personnalisable de la sélection du lecteur/scanner codes-barres, de l’imprimante, du logiciel, aux supports d’identification. Nous proposons une solution clé en main, évolutive, définie avec le soutien d’un technicien HellermannTyton ; cette personnalisation est gage d’efficacité et de sécurité », explique Jérôme Mestre, chef de Produits Identification chez HellermannTyton. Identifier, lire, exploiter prêts. Une passerelle peut également être mise en place avec un progiciel de gestion déjà existant (ERP). Imprimer et marquer La traçabilité impose que chaque produit soit identifié, aussi le marquage sur le produit est effectué à l’aide d’un large choix d’imprimantes HellermannTyton à transfert thermique 1D et 2D. Un clavier annexe peut-être utilisé en branchement direct sur l’imprimante se substituant ainsi à un ordinateur. Scanner et supports de marquage L’attribution d’un élément d’identification à code barres constitue l’élément de départ pour la traçabilité. HellermannTyton propose une large gamme de supports d’identification (étiquettes simples, à recouvrement, gaines thermorétractables, plaquettes,...) d’une qualité optimale (résistance aux agressions et aux UV). HellermannTyton offre une réponse adaptée à tous types de matériels et de supports. Une traçabilité adaptée aux différents secteurs HelaTrace trouve des applications dans de nombreux domaines : urbain (identifier le mobilier urbain par codes-barres et enregistrer les dysfonctionnements à l’aide du scanner), industriel (identifier des machines et outillages, et tracer l’historique des travaux de réparation ou de maintenance grâce au scanner), événementiel (identifier le matériel en location, les entrées ou sorties de stock, et établir via le scanner une fiche technique tout en assurant aisément les mises à jour quotidiennes et le suivi des stocks). n L’identification des équipements installés s’effectue en fonction du cahier des charges du client et de ses exigences en matière de traçabilité d’information. Elle s’effectue à l’aide de systèmes d’identification nécessitant l’édition et la pose d’étiquettes ou de plaquettes avec codes-barres (de nombreuses solutions sont proposées par HellermannTyton). La lecture des codes-barres permet de gérer l’information et donne accès à la fiche d’identification de l’objet. Les informations peuvent alors être modifiées, complétées directement sur le scanner, exploitées sur ordinateur et historiées. Les informations sont traitées sous formats papier et/ou informatique, et il est possible de générer un journal des tâches à réaliser. Roland Kuschner 52 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 © HellermannTyton Un logiciel et des modules additionnels Le logiciel de gestion HelaTrace est développé à l’aide de modules additionnels toujours à partir du cahier des charges du client. Installé sur serveur interne, externe, Web ou intranet, le logiciel peut être modifié et est à même d’évoluer dans le temps, selon les besoins. Il crée, gère en temps réel et édite des statistiques de produits ou matériels, permettant d’assurer les suivis de maintenance ou de Scanner HelaTrace. PRODUITS ET NOUVEAUTÉS La dernière génération de lecteurs CDVI s’enrichit d’une nouvelle version Après le lancement de sa gamme de lecteurs de proximités multi-protocoles (Electro-Marin ou Mifare®), CDVI lance, en complément des précédents produits, la version double technologie Digicode® et lecteur proximité 125Khz, le SOLARKP, disponible en version blanche (SOLARKPW) ou noire (SOLARKPB). Le design de cette gamme, résolument innovant, a été récompensé par le label Observeurdudesign11 et est certifié « Origine France Garantie » (Bureau Veritas). © CDVI Toutes les informations et références techniques relatives aux lecteurs de proximité sont disponibles sur le site internet : www.cdvi.com. © CDVI Conçus en polycarbonate, ces lecteurs de proximité sont préconisés en intérieur ou extérieur et sont destinés aux marchés tertiaire, industriels et Etablissements Recevant du Public (ERP). © CDVI Côté technologie, le protocole de communication, au format Wiegand 26, 30 et 44 bits, s’adapte aux principaux systèmes du marché et l’ensemble de la gamme a été développé en accord avec la réglementation relative aux personnes à mobilité réduite, avec une signalisation lumineuse et sonore intégrée. COURANT FAIBLE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS REPTER 2, le nouveau repartireur de terre Forsond de la marque Catu Deux fois plus de raisons de mettre les logements collectifs en conformité FORSOND lance REPTER 2, son nouveau modèle de répartiteur de terre. Affichant des caractéristiques techniques résolument innovantes par rapport aux produits déjà existants sur le marché, REPTER 2 est le répartiteur de terre qui s’adapte à la plupart des situations d’installation. La conception en « T » du bloc de connexion, avec ses 2 points de raccordement pour la liaison traversante du câble principal, offre la possibilité à l’utilisateur de placer le REPTER 2 sur le câble principal de 35 mm2 suivant 2 positions orientées à 90° l’une de l’autre. © Catu Répondant aux exigences de la NF C 15-100 en matière de liaison à la terre, REPTER 2 est conforme aux normes en vigueur. Son boitier en matière thermoplastique dispose d’un capot amovible et pré-découpé pour le passage de câbles. Avec une signalétique identifiant la liaison à la terre par les symboles « terre » et « ne pas déconnecter », REPTER 2 s’inscrit comme étant un produit sûr permettant une utilisation en toute sécurité. Disponible dès maintenant chez vos distributeurs. APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Gripple : Solution cloueur ©Gripple La solution cloueur est un nouvel embout avec clou pré-monté, étudiée pour se fixer directement sous dalle béton. Associée au HF Express, elle vous permet de sécuriser vos luminaires en un temps record. Compatible avec les cloueurs à poudre et à gaz du marché. • 6 fois plus rapide que les méthodes traditionnelles (perçage et chevillage) ©Gripple • Peut être utilisée sur cloueur à gaz (Pulsa P700E, P800E ou GX120) ou à poudre (P370E et DX351) • Solution d’ancrage simple et rapide • Réduction des risques d’accidents sur chantier • Kit prêt à l’emploi Pour cloueur DX351 Pour cloueur P370E Pour cloueur gaz P700E, P800E ou GX120 • Disponible en deux tailles, pour une charge de travail jusqu’à 45 kg • Existe en longueur de câble standard de 1 à 3 m APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE HF Express N°1 Weidmüller annonce des parasurtenseurs pour applications Ethernet © Weidmüller PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Les VARITECTOR DATA CAT6 de Weidmüller protègent les réseaux Ethernet contre la foudre et les surtensions et assurent le transfert fiable et ininterrompu des données y circulant. Les réseaux Ethernet et/ou Power-over-Ethernet (PoE) sont aujourd’hui devenus indispensables pour la communication efficace entre les machines et les systèmes et l’échange de gros volumes de données. Ces réseaux étant particulièrement sensibles aux perturbations électriques - telles que la foudre et les surtensions - Weidmüller a développé une solution permettant de garantir le transfert fiable et ininterrompu des données sur réseaux Ethernet : le VARITECTOR DATA CAT6. Les dysfonctionnements causés par les surtensions peuvent en effet provoquer la panne de systèmes complets et interrompre la production. Le nouveau parafoudre de Weidmüller protège les réseaux de communication contre les dégâts occasionnés par la foudre et les pics de tension transitoires, garantissant ainsi la qualité et la fiabilité des transferts de données. Le VARITECTOR DATA CAT6 offre une protection des réseaux Ethernet jusqu’à 250 MHz (classe E) et Catégorie 6. Il convient également aux applications 1GBASE-T et peut, bien sûr, également être utilisé pour la Catégorie 5 (jusqu’à 100 MHz). Le VARITECTOR DATA CAT6 équipé d’un port RJ45 est utilisable pour 4 paires de câbles ; il protège les réseaux Ethernet, les réseaux PoE (conformément à la norme IEEE 802.3af), et les réseaux PoE+ (conformément à la norme IEEE 802.3at). Ce parasurtenseur mesure 75 mm x 19 mm x 46 mm (H x L x P) et se fixe simplement sur rail. Son boitier métallique robuste IP20 offre une protection fiable, réduit les risques d’interférence et lui garantit une longue durée de vie. Les câbles disponibles en option chez Weidmüller sont dimensionnés pour supporter et transférer la puissance reçue par Power-over-Ethernet. Le VARITECTOR DATA CAT6 est conforme aux classes D1 et C2 suivant la norme CEI 61643-21. Il fonctionne dans des plages de température s’étendant de -40 °C à +80 °C. APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE © Nexans PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Nexans - DISTINGO™, un câble innovant d’énergie basse tension pour le tertiaires et l’industriels Nexans, expert mondial de l’industrie du câble, lance DISTINGO™, nouveau câble électrique basse tension U-1000 R2V pour installation fixe, pour les sections de 1,5 au 16 mm², de 1 à 5 conducteurs. Deux innovations au service des professionnels Dans un souci de faciliter le travail au quotidien des installateurs, Nexans a conçu un nouveau système de marquage métrique baptisé METRIUM™ qui repose sur deux principales caractéristiques : le double marquage de la longueur qui permet non seulement d’effectuer des coupes précises, mais aussi de conserver l’information sur chacun des deux bouts du câble et l’indication du sens d’incrémentation avec les signes – et +. Ce système permet, en toutes circonstances, une lecture simple et rapide de la longueur restante de câble. DISTINGO™ intègre également un repérage couleur de la section. La gaine extérieure de chacune des 6 sections (1,5 – 2,5 – 4 – 6 – 10 et 16 mm²) est marquée d’un liseré couleur qui lui est propre. Cette identification visuelle immédiate de la section constitue une garantie de fiabilité lors de la pose. Dans un souci toujours accru de visibilité, les emballages des couronnes ont, eux aussi, été revus. Les installateurs gagnent ainsi du temps chez eux, dans leur propre stockage, mais aussi chez leurs distributeurs où ils peuvent vérifier en un simple coup d’œil l’exactitude de leurs commandes. Un marché des câbles U-1000 R2V très bataillé Cette famille de produits représente près de 40 % du marché général du bâtiment, soit des ventes en France d’environ 500 millions par an. Ces câbles sont principalement vendus par le biais de la distribution professionnelle électrique. Le câble U-1000 R2V est fabriqué selon la norme française NFC 32-321 qui définit complètement le produit. Les câbles DISTINGO™ sont fabriqués en France et sont d’ores et déjà disponibles sur le marché français. Davantage d’informations sur www.nexans.fr/DISTINGO DISTINGO™ a été élu « Produit du BTP par les professionnels 2013 » dans la catégorie Equipements Techniques, lors du concours organisé par la société Sageret. Le label « Elu Produits du BTP par les Professionnels » résulte d’une vaste consultation : plus de 250.000 entreprises sollicitées pour élire les meilleurs produits dans 7 grandes familles. © Nexans Cette famille de câbles figure parmi les produits les plus fréquemment utilisés par les professionnels de l’installation électrique au sein des bâtiments tertiaires et industriels, pour les circuits de prises et d’éclairage, l’alimentation de machines ou encore la distribution des compteurs électriques APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE BLM, spécialiste du matériel BBC, investit encore fortement cette année ! © BLM PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Toujours en quête de solutions et d’innovations sur ses produits dédiés aux bâtiments BBC, la société BLM innove avec une gamme complète de boîtiers d’encastrement : les boîtiers MULTIMAT No Air, destinés à être installés dans tout type de matériaux La gamme de boîtiers d’encastrement MULTIMAT No Air se compose de boîtiers simples profondeur 40 et 50 mm, de boîtiers double et triple postes profondeur 40 et 50, d’un point de centre et d’une sortie d’applique, proposés en kit (avec ou sans fiche douille E27). Pourquoi cette nouvelle gamme ? « Avec l’arrivée de nouveaux matériaux plus compacts et plus rigides sur le marché de l’habitat BBC, il nous a semblé judicieux de faire évoluer nos gammes. De plus, les informations recueillies auprès des installateurs dont nous sommes très proches, nous ont amené à remettre en question certaines fonctions de notre matériel : optimiser le volume intérieur des boîtiers, élargir la surface d’appui de la collerette, renforcer l’étanchéité en différents endroits du boîtier » précise Nicolas Blutier, cogérant de BLM. Les boîtiers MULTIMAT No Air sont tous équipés de pattes métalliques à vissage rapide. La conception du rail de guidage permet un serrage dans les cloisons creuses (brique, cloison sèche) et dans des murs pleins conçus avec du béton cellulaire, des carreaux de plâtre, ou tout autre matériau rigide. La collerette d’appui a été élargie au maximum pour assurer un bon placage sur son support, même si le perçage n’a pas été effectué correctement. Un joint d’étanchéité s’écrase lors du serrage des pattes de maintien afin d’assurer une étanchéité parfaite entre la collerette et le support. La conception des entrées de conduit a été revue et a permis de gagner 15% de volume supplémentaire tout en préservant l’excellente tenue des conduits à l’arrachement. Aussi, les boîtiers double et triple postes profondeur 40 et 50 mm sont fournis équipés avec des séparateurs « courant fort – courant faible » autorisant une pose horizontale ou verticale des appareillages « Même si un produit ne fait jamais l’unanimité, notre objectif est de nous approcher du produit 0 défaut » admet Nicolas Blutier « Nous avons investi lourdement dans de nouveaux outillages* depuis Septembre dernier, toujours dans le but d’assoir notre image de spécialiste BBC » précise Thierry Mossoletto, l’autre cogérant. * Pas moins de 26 moules d’injection APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE © Marechal Electric PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Marechal Electric - Condamnation mécanique et visuelle : sécurité instantanée des utilisateurs Pour permettre à chaque intervenant de s’auto-protéger, une démarche de sécurité dénommée LOTO peut être entamée sur le parc installé. Augmenter la sécurité des personnes est la principale priorité lors des interventions de maintenance et autres travaux. Ceci est maintenant possible grâce à la mise en place des prises MARECHAL® à proximité de chaque équipement, prises sur lesquelles chacun peut apposer un cadenas personnel : principe de coupure locale de sécurité « LOTO* » sur les moteurs électriques. Ces derniers étant situés à l’intérieur ou à l’extérieur de l’usine, la pose de DECONTACTOR™ MARECHAL® robustes et étanches, à proximité des moteurs, est demandée par les responsables sécurité HSE. Gammes MARECHAL® standards et ATEX : DSN, DS, DN, DB et DXN Des dispositifs de verrouillage (en option) préviennent l’alimentation ou l’utilisation intempestive d’un appareil en cours de maintenance ou en charge. Ils s’intègrent parfaitement dans vos procédures de consignation. © Marechal Electric De nombreuses entreprises disposent d’un parc conséquent de machines et moteurs. La consignation de ces derniers s’effectue dans des locaux électriques dédiés et par des électriciens habilités. Après avoir débranché le DECONTACTOR™ en toute sécurité, vous avez la possibilité de condamner mécaniquement les deux parties déjà physiquement séparées : Fiche seule, Socle fermé seul, Ensemble fiche + socle connecté (connecté ‘ON’ et déconnecté OFF pour la gamme DB). * LOTO : procédure de sécurité Lockout-tagout (consignation d’appareil électrique). APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Cembre - B-FL75 : Emporte-pièce sur batterie Outil hydraulique portatif sur batterie conçu pour le perçage des tôles en acier inox, en acier doux, en fibre de verre ou en plastique jusqu’à 3,5 mm d’épaisseur. Toutes les opérations peuvent être effectuées d’une seule main. Le fonctionnement est silencieux et sans vibration. L’outil est équipé d’un système d’avance du piston à deux vitesses : l’une rapide jusqu’au contact des matrices avec la tôle, l’autre lente pour le perçage. © Cembre Un très bon équilibrage des masses, la tête pivotante à 360° et la rotation de 180° donnent une maniabilité optimale. Cet outil est également équipé d’un indicateur de charge de la batterie permettant de visualiser à tout moment l’autonomie restante et est fourni avec son coffret de rangement, un chargeur, et 2 batteries. Le corps en matière plastique protège parfaitement l’outil en toute circonstance. OUTILLAGE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Nouveau Catalogue CATU France 2013/2014 Pour un monde en parfaite sécurité…. électrique ! La nouvelle édition du catalogue CATU 2013/2014 vient de paraître. Elle reprend le même principe de chapitrage que l’édition 2011, avec plus de pages d’aide aux choix des produits, particulièrement appréciées des équipes commerciales internes et chez les distributeurs. Comportant 236 pages, c’est l’édition la plus complète jamais réalisée chez CATU. La mise en page a encore été améliorée de manière à rendre sa lecture plus claire et efficace. Bien entendu, le catalogue sera disponible sur le site catuelec.com en version consultable et téléchargeable à partir de septembre 2013. CATALOGUES / BROCHURES w w w. e l e c t ro m a g a z i n e . f r - n ° 6 2 - A o û t - S e p t e m b re 2 0 1 3 63 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Socoda - Nouveau catalogue thématique « Équipements de Protection Individuelle » En introduction de chaque univers, Groupe Socoda ne manque pas de rappeler les normes en vigueur avant de dédier les pages suivantes à l’offre produits de chaque fournisseur. Groupe Socoda vient de mettre en ligne sur son site internet son nouveau catalogue thématique « Équipements de Protection Individuelle » qui présente à ses adhérents une large sélection de marques et de produits prévenant et réduisant les risques d’accident dans le bâtiment, l’industrie... Mettant en avant l’ensemble des produits EPI des fournisseurs référencés par Groupe Socoda, ce catalogue virtuel de 264 pages est une base permettant à chaque adhérent de sélectionner les pages de son choix pour réaliser son catalogue personnalisé. © Socoda Le catalogue « Équipements de Protection Individuelle » est organisé à partir de la segmentation produits suivante : . protection de la tête, . protection des yeux, . protection auditive, . protection respiratoire, . protection du corps, . antichute, . protection des mains, . protection des pieds, . hygiène et essuyage, . sécurité et environnement. À partir de ce support, chaque adhérent peut facilement et rapidement réaliser sa propre version personnalisée de son catalogue « Équipement de Protection Individuelle ». Il sélectionne en effet les pages de son choix. En plus de la possibilité d’imprimer ce catalogue en support papier, le catalogue personnalisé est hébergé sur le lien interactif regroupant l’ensemble des catalogues de l’adhérent. Chaque adhérent de Groupe Socoda bénéficie en effet d’un lien URL qui lui est propre et sur lequel les clients / prospects peuvent consulter les pages des catalogues, utiliser le moteur de recherche intégré ou encore faire une demande de devis via la fonction panier. Enfin, chaque adhérent a également la possibilité de créer un site vitrine ou un site de vente en ligne à partir de cette base de données dynamique de Groupe Socoda. Ainsi, l’offre multi-canal des adhérents du réseau Socoda se structure pour valoriser son offre de produits et pour proposer toujours plus de services à ses clients et prospects. CATALOGUES / BROCHURES PRODUITS ET NOUVEAUTÉS AIPHONE - Série JM : le nouveau portier de villa © Aiphone Ecran 7’’ et tactile : des atouts de taille pour la série JM Le portier de villa JM commercialisé par AIPHONE est un outil de communication parfait pour surveiller et sécuriser la maison : vision élargie, écran tactile, grand angle avec zoom, mémoire d’images, utilisation intuitive… La caméra grand angle visualise à 170° en horizontal et 100° en vertical et la fonction zoom permet de détailler l’image sur 9 zones de l’écran. Le moniteur permet une communication mains libres full duplex. Pour plus de discrétion, le combiné équipé d’une boucle magnétique, peut être utilisé en cours de conversation. La série JM offre un large choix de configurations grâce à ses 4 platines de rue vidéo et ses 8 moniteurs intérieurs pour sécuriser la maison. Des platines de rue conformes à l’accessibilité sont disponibles. La mémoire d’images permet d’enregistrer les visiteurs qui se sont présentés pendant votre absence. Jusqu’à 6 photos sont enregistrées par appel soit en grand angle soit en zoom soit dans les 2 modes. Le moniteur stocke jusqu’à 20 appels mais permet grâce à la carte SD à acheter dans le commerce, le stockage jusqu’à 1000 appels sous forme de mini séquences vidéo. L’interface JMTLI donne la possibilité de renvoyer tous les appels de la platine de rue sur votre téléphone fixe ou GSM. Le système est compatible avec toutes les « box » du marché et les abonnements dégroupés ou semi-dégroupés. 4 caméras peuvent être connectées au système JM. Il est ainsi possible d’en enregistrer les images. Un simple appui sur la touche « Moniteur » permet de visualiser les platines et caméras installées sans qu’il y ait eu d’appel. © Aiphone L’intercommunication se fait soit par un appel général sur tous les postes soit sélectivement, en choisissant d’appeler uniquement un moniteur sélectionné, sans se tromper, chaque moniteur pouvant être nommé (cuisine, chambre, palier…) La combinaison moniteur maître/secondaire se transforme en un véritable baby phone fiable (pas de pile, pas de perturbation radio…). On peut ainsi surveiller son enfant en toute tranquillité. COURANT FAIBLE w w w. e l e c t ro m a g a z i n e . f r - n ° 6 2 - A o û t - S e p t e m b re 2 0 1 3 65 AGENDA Agenda Alarme Protection Sécurité Du 24 au 26 septembre 2013 à Paris Porte de Versailles. La 16e édition du salon APS a pour objectif d’accueillir 6 300 visiteurs et de réunir près de 120 exposants sur une surface de 2 250 m². www.salon-aps.com Préventica Lyon Du 24 au 26 septembre 2013 à Lyon Eurexpo. Salon de la santé au travail, de la sécurité des personnes et des biens. Parmi les 120 conférences qui seront données à cette occasion, 35 concerneront la sécurité incendie et la sécurité face à la malveillance (vidéosurveillance / contrôle d’accès). www.salon-aps.com Entreprises et organismes cités ABB . . . . . . . . . . . . 6, 21, 28, 36-39 KLAUKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 AFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 KZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 AFNOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 LEGRAND . . . . . . . 6, 25, 36-39, 40 AFPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 LEGRAND CABLE AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 MANAGEMENT . . . . . . . . . . . . . . 25 ALGOREL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 MAPICS . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 APC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 MARECHAL ELECTRIC. . . . . . . . 61 APICS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31 MARINE NATIONALE . . . . . . . . . 46 ARISTON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 MERTEN . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 ARTYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 METRIX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ASSOCATION PROMOTELEC . . . 66 MORTREUX ET PEREIRA . . . . . . . 6 ATLANTIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 AVI SECURITE. . . . . . . . . . . . . . . . 6 AXON’ CABLE . . . . . . . . . . . . . . . . 6 BARLOWORLD SUPPLY CHAIN SOFTWARE . . . . . . . . . . . . . . 32-33 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Intelligent Building Systems – IBS Les 25 et 26 septembre 2013 à Paris La Défense CNIT. 4e édition du salon des systèmes intelligents pour la performance des bâtiments tertiaires, industriels et collectifs. A l’honneur sur l’édition 2013 : le MtM (machine to machine) et le smart grid. www.ibs-event.com 10e convention Efficience Energétique du Bâtiment Le 1er octobre 2013 à Paris (Cité des sciences et de l’industrie). La convention sera cette année consacrée à la rénovation énergétique autour de trois grands marchés représentatifs : logements collectifs, copropriété et logement individuel. Evènement organisé par Cardonnel Ingénierie. www.convention-eeb.fr 2e congrès francophone des applications de la fibre optique Du 8 au 10 octobre 2013 à Paris Expo Porte de Versailles (hall 7). Parmi les thèmes abordés : les nouvelles applications de la fibre optique et les changements apportés autour des réseaux de communication, du développement durable et de la mobilité / santé. Accès payant. http://www.enova-event.com CABINET BILL BELT. . . . . . . 30-31 CABLOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 CAPEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CARDONNEL INGENIERIE. . . . . 66 CARSAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55, 63 66 NORBERT DENTRESSANGLE . . . . . . . . 32-33 NORVÉGIE-VALORYELE . . . . . . . 46 OPPBTP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 OPTIRENO. . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 ORITEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 PANASONIC . . . . . . . . . . . . . . . . 20 PAUL HOCHKÖPPER & CO KG . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 PHILIPS LIGHTING. . . . . . . . . . . 43 PHOENIX CONTACT . . . . . . . . . . 44 CEGELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 PLANET-WATTOHM . . . . . . . . . . 25 CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 PM PLASTIC MATERIALS . . . . . 24 CENELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 POWER-ONE. . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CHAUVIN ARNOUX. . . . . . . . . . . 18 PRIMAGAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 CITEOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 PRODIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 CP ELECTRONICS . . . . . . . . 36-39 PYRO-CONTRÔLE. . . . . . . . . . . . 18 DAÏKIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 QUALIFELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . 6 DE DIETRICH . . . . . . . . . . . . . . . 28 RAYTECH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 SAFT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 DELTA DORE . . . . . . . . . . . . . . . . 20 SARLAM . . . . . . . . . . . . . 36-39, 40 DGT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 SCHENKER . . . . . . . . . . . . . . 32-33 DHL FREIGHT . . . . . . . . . . . . 32-33 SCHNEIDER ELECTRIC . 10, 36-39 DISTECH CONTROLS . . . . . . 36-39 SERCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 EATON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 SHANGHAI YAMING ECHOFLEX SOLUTIONS . . . . 36-39 LIGHTING CO LTD. . . . . . . . . 32-33 EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 SIELE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 EIFFAGE ENERGIE . . . . . . . . . . . . 6 SILEC CABLE . . . . . . . . . . . . 30-31 ELTAKO GMBH . . . . . . . . . . . 36-39 SITA-SUEZ-ENVIRONNEMENT . 46 ENERDIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 SITREVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 ENOCEAN . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 ERDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 46 FIEEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 FORSOND . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 FOXBORO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 GA - GÉNÉRAL D’ASPIRATION . 26 GREENLEE . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 GRIPPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 GROUPE LE DU . . . . . . . . . . . . . . 7 HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 36-39 HAVELLS EXIM LTD . . . . . . . 32-33 HAVELLS-SYLVANIA . 32-33, 36-39 HELLERMANNTYTON . . . . . . . . 52 Interclima+elec & Batimat 2013 Du 4 au 8 novembre 2013, sur le parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Changement de saison et de lieu pour les salons du génie climatique et de l’électricité. À présent, le regroupement simultané sur un même parc constituera un pôle bâtiment de 3 000 exposants (dont 600 pour la partie Interclima+elec) pour environ 400 000 visiteurs attendus. http://www.interclimaelec.com NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 59 CDVI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 54 ESPACES PRO . . . . . . . . . . . . . . 28 3èmes assises Electricité & Habitat Le 7 octobre de 14h à 17h30 à Paris (Assemblée Nationale). En lien direct avec ses membres, l’association Promotelec organise les Assises Électricité & Habitat afin de planter les jalons d’un engagement commun pour un habitat sûr, adapté à chacun, économe et respectueux de l’environnement. www.promotelec.com NÉNUPHAR WIND . . . . . . . . . . . 44 SOCODA . . . . . . . . . . . . . . . . 51, 64 SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 SPIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 STEF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 STEINEL . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 SYNDICAT DE L’ÉCLAIRAGE . . . . 5 TECHNIBEL. . . . . . . . . . . . . . . . . 20 TECHNIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 TELES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 THE WATTSTOPPER . . . . . . . 36-39 THEBEN. . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 TRICONEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 TRILUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 HEPPNER . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 UNION DES CONSTRUCTEURS HTS (HIGH TECHNOLOGY IMMOBILIERS . . . . . . . . . . . . . . . 20 SYSTEMS SA) . . . . . . . . . . . . 36-39 UNION DES MAISONS IGNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 FRANÇAISES . . . . . . . . . . . . . . . 20 IMTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 UPMC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 INFOR GLOBAL SOLUTIONS 32-33 UTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 INRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 VACON FRANCE . . . . . . . . . . . . . 21 INVENSYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 VITEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-39 JIANGSU HAVELLS-SYLVANIA VOLKSWAGEN . . . . . . . . . . . . . . 47 LIGHTING . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 K&N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 WEIDMÜLLER. . . . . . . . . . . . . . . 58 www.electromagazine.fr - n°62 - Août-Septembre 2013 Le magazine de la filière électrique magazine électro magazine - AD.Com Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux 75010 - Paris Edition : 5, rue de Conflans 94220 - Charenton-le-Pont Directeur de la publication : Alain Maugens Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] RÉDACTION Directeur de la rédaction : Alain Gittinger Rédacteur en chef : Michel Laurent Journalistes : Isabelle Arnaud, Jean-Claude Festinger, Roland Kuschner. PUBLICITÉ Secrétariat de publicité : Géraldine Dumortier Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] ABONNEMENTS AD.Com - 5, rue de Conflans 94220 Charenton-le-Pont Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] REALISATION Conception graphique / mise en pages AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont France Dépôt légal : Août 2013 IMPRESSION : Grafik Plus 14, rue Montgolfier - 93110 Rosny-sous-Bois © La reproduction et l’utilisation, même partielle,de tout article (communications techniques, documentations) extrait de la revue “électro magazine” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,… Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication. Pour vous abonner utilisez : www.electromagazine.fr ou contactez nous. INDEX DES ANNONCEURS n° 62 - Août-Septembre 2013 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv MARECHAL ELECTRIC . . . . . . . . . . . . 2ème de couv ABONNEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3ème de couv HELLERMANNTYTON . . . . . . . . . . . . 4ème de couv AGI ROBUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 CABLERIE DAUMESNIL . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 CAP3C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 CATU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 CEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 CES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 CHAUVIN ARNOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 COURANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 ENERGIZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 FANTRONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 FRICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 GENERALE D'ASPIRATION . . . . . . . . . . . . . . 64 GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 GRIPPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 HAGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 ID CABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 KLAUKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 PARTEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 QOFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 TECONEX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 VOSSLOH SCHWABE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 WIELAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 magazine Gardez le contact avec la filière abonnez-vous à électro magazine… L’actualité des professionnels de l’électricité, la seule revue de la filière électrique. Découvrez également, le complément multimédia du magazine : www.electromagazine.fr ! 3 OUI, je m’abonne à “électro magazine” n Le magazine de la filière électrique L’abonnement annuel comprend 8 parutions. • France : 1 an, 65 € TTC - (dont T.V.A 19,6 %) • Étranger : 1 an, 85 € HT, franco A retourner sous enveloppe affranchie à : électro magazine 5, rue de Conflans 94220 - Charenton-le-Pont Règlement par chèque adresse : n professionnelle n privée Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Postal : LLLLLI Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . bancaire à l’ordre d’AD.Com Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Facture à réception du règlement e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code NAF / APE LLLLI (Abt. EM 62)
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