Contribution LES RELATIONS RUSSO-TURQUES Le poids de l’histoire Par Zineddine Sekfali (P. 8 et 9) Le Bonjour du «Soir» Annaba, la mal aimée J’ai lu que M. Sellal allait se rendre à Annaba, une ville que je connais bien pour y avoir passé 33 années de ma vie. Depuis les années 1970, et dans différents quotidiens, j’alerte sur les déboires de cette cité comparée jadis à Cannes. Nous avons été témoins de la perte de milliers d’hectares de bonnes terres connues pour les cultures industrielles, telles que le tabac qui était planté sur 25 000 hectares, le coton, la betterave industrielle, etc. L’industrialisation, nécessaire et salutaire, qui a permis de transformer localement nos richesses minières – fer et phosphate — a été mal pensée en terme d’occupation des sols car l’eau manquait près des mines et il fallait se rapprocher des barrages de la côte ! La situation est en train d’être corrigée avec le futur complexe d’engrais d’Oued Kéberit. Nous avons encore «gueulé» récemment contre l’absurdité d’une usine de montage de tramways en rappelant que la priorité est le train et la fabrication de wagons, voire de locomotives, pour revenir à la tradition mécanique de la région ! Enfin, par rapport à Oran, Constantine, Tlemcen et Sétif, l’ex-Coquette ressemble à un gros village sale, malodorant et envahi par les moustiques… Faut-il une «année culturelle» pour doter la ville du minimum d’infrastructures qui la rendront vivable ? A ce titre, pourquoi pas une année de la culture amazighe dans l’une des villes les plus anciennes du monde berbère ! 3 000 ans d’Histoire vous regarderont, M. Sellal ! Laissez un message d’espoir aux jeunes qui n’ont jamais été aussi nombreux à tenter l’aventure vers l’Europe ! Et ça aussi, c’est un signe de leur refus massif de la politique actuelle. Changez-la vite avant qu’il ne soit trop tard ! 2016 sera bonne pour TOUS ou ne le sera pour personne ! [email protected] l Abdelaziz Bouteflika met fin au suspense : à l’issue d’une énième réunion restreinte avec les plus hauts responsables de l’Etat, lundi dernier, il donne enfin son aval, définitif, pour l’avant-projet de la révision constitutionnelle. Il en fixe même l’agenda et les modalités institutionnelles. La révision en question aura lieu, donc, courant janvier prochain. Pas de révélations encore l PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Photos : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Pas de poste de viceprésident l RÉVISION DE LA CONSTITUTION PAGE 3 PAGE 3 «Le vrai débat, c’est sur comment faire face à la crise» l ALI FAWZI REBAÏNE, PRÉSIDENT DE AHD 54 : PAGE 4 MERCREDI 30 DÉCEMBRE 2015 - 18 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7677 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P E ER RI IS SC CO OO OP P La Protection civile au cœur du dispositif DIGOUTAGE Par Arris Touffan Acide La «trouvaille» de Ghoul Hier, pour sa tournée à Alger, Amar Ghoul a «convoqué» les journalistes pour prendre le départ de cette sortie à partir de son... domicile sis à Clubdes-Pins. En fait, les hommes de la presse doivent pointer à la résidence d’Etat en attendant que le ministre prenne son petit-déjeuner. Habituellement, les ministres de la République donnent rendez-vous à la presse à partir du siège de leur département. Les comptes des APC [email protected] Un jour, un sondage Pensez-vous que la prochaine Constitution apportera plus de démocratie ? Sans opinion NON Pensez-vous que le procès Sonatrach I va apporter de nouvelles révélations ? Oui : 7,32 % Résultat sondage Non : 90,21 % Mercredi 30 décembre 2015 - Page 2 La Protection civile a mobilisé les gros moyens pour assurer la couverture de l’enterrement de Hocine AïtAhmed. Selon des sources généralement bien informées, même le premier responsable de cette institution, en l’occurren ce le colonel El H’biri, sera présent pour superviser les opérations. Hocine Aït-Ahmed se serait-il douté que son décès aurait suscité cette émotion, réelle ou feinte ? Oui et non, je crois. Relisant certaines interviews et des témoignages de ses proches, il savait que la doctrine du pouvoir et de ses périphéries en la matière est l’application du mot : «Vivant, on le priva d’une datte, mort, on dépose un régime sur sa tombe.» Le fait est que le tsunami d’hommages – et ça ne mange pas de pain – donne à voir le paradoxe suivant. Dans la masse de témoignages, nécrologies, on s’aperçoit que ce sont ses proches qui gardent le sens de la mesure et de la rationalité, qui lui étaient si chères, dans son évocation. Ses anciens contempteurs, eux, ils y vont avec des tombereaux d’encens. Mais cet encens a le goût de l’acide… A. T. OUI [email protected] Sans opinion : 2,47 % Les APC crient au manque de subventions pour financer des projets d’utilité publique. Pourtant, il est facile de constater que certaines mairies oublient parfois cette «misère» et n’hésitent pas à solliciter les services d’entreprises privées pour le nettoyage ou la sécurité des sites. Les précisions de l’ARPT Suite à l’information parue dans notre page Périscoop du lundi 28 décembre 2015, sous le titre «La décision de l’ARPT», nous avons reçu de l’Autorité de régulation les précisions suivantes : Vous évoquez dans votre rubrique «Périscoop» le fait que l’ARPT aurait «freiné l’expansion de l’application de téléphonie sur IP...» développée par un opérateur en obligeant ses clients à se présenter chez ce dernier pour remplir les formulaires. L’ARPT tient à rappeler que l’obligation d’identification des abonnés quel que soit l’opérateur est une obligation des cahiers des charges de ces derniers. Vous comprendrez que lorsqu’un opérateur se fait attribuer un bloc de numéros, l’obligation qu’il identifie les abonnés auxquels il les affecte s’impose car le numéro anonyme ne peut pas se concevoir. C’est là, du reste, une pratique universelle. L’ARPT a exercé, ce faisant, une prérogative que lui confère la loi pour les opérateurs qui sont sous sa juridiction. Tel n’est pas le cas des opérateurs transnationaux qui sont en dehors de son champ de compétence territorial comme ils le sont au demeurant à l’égard de nombre d’autorités de régulation dans le monde et pour lesquels, seules des solutions internationales sont envisageables. Le commerce électronique que vous citez dans votre article a ses règles et notamment la rigueur dans l’identification précise de l’acheteur et du vendeur. Pour le Conseil, le Président M. Bessai M’hamed Toufik Le Soir d’Algérie Actualité Pas de poste de vice-président RÉVISION DE LA CONSTITUTION Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Lundi 28 décembre, donc, Abdelaziz Bouteflika aura tout finalisé. De manière officielle et définitive cette fois, au bout d’une nouvelle réunion à laquelle ont pris part le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Bélaïz, le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, et viceministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et le conseiller du Président, ancien président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh. Selon le communiqué officiel de la présidence de la République, Bouteflika convoquera un Conseil des ministres spécial, exclusivement consacré à ce projet de révision constitutionnelle courant janvier et ce, avant de saisir le Conseil constitutionnel qui se prononcera, à son tour, sur les modalités de l’adoption dudit texte, au niveau du Parlement. Auparavant, instruction fut également donnée, par Bouteflika, pour que la mouture finale soit transmise, par les services de la présidence de la République, à tous ceux, partis politiques, personnalités nationales, représentants de la société civile ayant pris part aux trois rounds de consultations menées respectivement par Abdelkader Bensalah en 2011, Abdelmalek Sellal, en 2013 et, enfin, Ahmed Photo : Samir Sid. Abdelaziz Bouteflika met fin au suspense : à l’issue d’une énième réunion restreinte avec les plus hauts responsables de l’Etat, lundi dernier, il donne enfin son aval, définitif, pour l’avant-projet de la révision constitutionnelle. Il en fixe même l’agenda et les modalités institutionnelles. La révision en question aura lieu, donc, courant janvier prochain. Ouyahia en 2014. D’ores et déjà, Bouteflika, et à travers le communiqué officiel rendu public par la présidence, lundi dernier, aura tranché une question fondamentale : la révision en question se fera via le seul Parlement. L’option référendaire aura ainsi été abandonnée après des mois d’hésitation. Cela, pour deux rai- sons essentielles : d’abord, par crainte d’une forte abstention car, contrairement aux deux autres référendums de 1999 et 2005, Bouteflika n’est plus en mesure de s’impliquer personnellement dans la campagne électorale pour mobiliser un électorat déjà très peu emballé par les sujets politiques. Ensuite, en raison de la 3 crise économique qui ne permet plus des dépenses excessives du genre que celles qu’on se permet en ce genre d’occasions. Quant à la nature des changements prévus par la mouture finale du texte avalisé par Bouteflika, lundi dernier, il ne faut pas s’attendre à des «miracles». A commencer par le poste de vice-président. Selon une source très bien informée, Bouteflika n’a pas du tout prévu ce cas de figure, qui consisterait en définitive à partager le pouvoir, ou une partie, ne serait-ce minime, de ses prérogatives. «C’est dans sa nature même, sa personnalité.» Tout juste, croit savoir notre source, si Bouteflika concède de réhabiliter la fonction de chef de gouvernement en lui restituant quelques-unes de ses prérogatives d’avant-2008 ! Tout compte fait, Bouteflika n’aura livré, en ce 28 décembre 2015, que la mouture de la Constitution qu’il avait prévue avant même son accident de santé du 27 avril 2013… K. A. Pas de révélations encore Le procès de l’affaire Sonatrach 1 est-il passé à la vitesse supérieure avant même que l’ensemble des mis en cause ne soient auditionnés ? C’est l’impression qui s’est dégagée hier, lors de l’audition du premier inculpé, en l’occurrence Al Ismaïl Mohamed Rédha Djaffar, l’ex-P-dg du groupe Contel Funkwerk. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le procès de l'affaire Sonatrach 1, dans lequel sont accusées quinze personnes et quatre entreprises étrangères (en tant que personnes morales) pour corruption, a repris hier en milieu de matinée pour la troisième journée consécutive au tribunal criminel près la cour d'Alger. L'audience a débuté par la poursuite de la lecture du volumineux arrêt de renvoi composé de 293 pages. L’audition des mis en cause a commencé dans l’aprèsmidi avec au passage à la barre de l’ex-patron du groupe Contel Funkwerk, M. Al Ismaïl Mohamed Rédha Djaffar. Né en 1975, ce dernier a fait fortune en un temps record. Ayant le diplôme de technicien supérieur en marketing, le mis en cause dira au président du tribunal criminel que «c’est le sens du marketing qui m’a permis de constituer mes fortunes, en créant ma première société spécialisée dans l’importation des pièces électroniques et informatiques». Son passage à la barre a créé une altercation verbale entre le président du tribunal criminel et son avocat. Acculé par les questions qui lui ont été posées par le juge de séance, le mis en cause déstabilisé n’a dû son salut qu’à l’intervention de son avocat, Me Bouchachi Mustapha. Ce dernier a justifié son intervention en contestant la manière avec laquelle le président du tribunal criminel posait ses questions à son client. A ce propos, il est important de noter que les questions soulevées par le juge étaient d‘une importance capitale et se dirigeaient droit pour situer la nature de la relation qu’entretenait le mis en cause avec les deux fils de l’ex-P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane. Ami avec le fils du P-dg En lui posant des questions précises, le président du tribunal criminel a voulu situer la nature de la relation qu’entretenait l’exP-dg de groupe Contel Funkwerk avec le fils de l’ex-P-dg du groupe Sonatrach. «C’est une relation qui date depuis que nous étions au lycée. Et ma fortune je l’ai faite avant même que je ne connaisse Rédha Meziane», a tenté de se défendre Al Ismaïl Mohamed Rédha Djaffar. Ce dernier a en premier lieu nié les chefs d’inculpation retenus contre lui dans l’arrêt de renvoi. Il porte par la suite à la connaissance du président de séance «j’ai créé des entreprises et j’ai soumissionné dans plusieurs projets dont ceux du ministère de la Défense». Une fois ces explications faites, le juge demande au mis en cause de lui expliquer son association avec le fils de l’ex-Pdg de Sonatrach. «Les deux fils de l’ex-P-dg de Sonatrach sont mes amis. Mais c’est avec Rédha que j’ai fait mes études au lycée. On s’est retrouvé en France et il m’a proposé de créer une entreprise spécalisée dans le transport en s’associant avec lui». Le président intervient et lui demande : «Une société de transport de tous genres». «Oui. On transportera tout. La marchandise, les biens et même du carburant», a-t-il lâché devant la gêne de son avocat. C’est à ce moment précis que le juge relance le débat et lui dit : «Tu lui as offert des parts gratuitement car, il s’agit du fils du P-dg de Sonatrach ce qui te permettra d’arracher des marchés ». Silence dans la salle. Et Me Bouchachi qui surgit en interrompant le débat. Il demande au président de laisser son client s’exprimer librement et non pas orienter ses témoignages, lui qui a passé six années en prison, donc il est venu le moment pour s’exprimer ». Une mise au point que le juge Mohamed Reggad n’a pas admise. Les auditions en trois groupes La discussion entre les deux parties s’emballe. Le juge décide alors de suspendre la séance pour une trentaine de minutes. Cela dit, il est à noter que le juge Mohamed Reggad a entamé les auditions des mis en cause en les divisant en quatre groupes. Le premier groupe est composé de huit accusés, à leur tête le P-dg du groupe Contel Funkwerk. L'audition du premier groupe concerne les personnes impliquées dans la conclusion du marché relatif à l'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protection électronique. L'audition du deuxième et du troisième groupes concerne respectivement les personnes impliquées dans le marché avec Saipem Algeria (Italie) pour la réalisation du gazoduc devant relier l'Algérie à l'Italie Photo : New Press. PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 (Sardaigne) et ceux impliqués dans la conclusion du marché relatif à la réhabilitation du siège de la Sonatrach à Ghermoul (Alger). Quant au quatrième groupe, il englobe les entreprises étrangères impliquées dans cette affaire, a indiqué le juge, précisant qu'il s'agit du groupe Contel Funkwerk, de la société à responsabilité limitée Contel Algérie (Sarl), la firme allemande Funkwerk Pletarc et de Saipem contracting Algeria (Italie). L'arrêt de renvoi relatif à l'affaire Sonatrach 1 avait donné les détails de la conclusion de trois marchés publics douteux entre Sonatrach et des compagnies étrangères. Il s'agit en l'occurrence du marché conclu dans le cadre d'un projet d'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protection électronique du complexe industriel du sud entre Sonatrach et le groupe allemand Contel Algérie Funkwerk Pletarc. Selon l'arrêt de renvoi, l'enquête a révélé que le marché a été conclu de gré à gré entre le directeur du département Production de Sonatrach et le groupe Contel Funkwerk sans respecter les dispositions législatives et réglementaires en vigueur tel l'appel d'offres international. Le deuxième marché porte sur la réalisation d'un gazoduc devant relier l'Algérie à l'Italie (Sardaigne). Selon l'arrêt de renvoi, «le groupe italien Saipem Contracting Algeria a obtenu ce marché en bénéficiant d'une offre financière moins élevée, contrairement à ce qui est stipulé par la loi algérienne sur les marchés». Pour ce qui est du troisième marché relatif à la réhabilitation du siège de Sonatrach à Ghermoul (Alger), l'arrêt de renvoi révèle une surfacturation. A. B. Actualité Émotion et recueillement à la mémoire de Hocine Aït-Ahmed Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAge SIÈGE DU FFS 4 Younès Djama - Alger (Le Soir) - Des anonymes et des personnalités connues continuent de se rendre au QG du parti pour présenter leurs condoléances et ce, à deux jours de l’arrivée de la dépouille de Dda l’Hocine. Le parti a mis à la disposition des visiteurs un registre des condoléances dans la cour du siège en vue d’écrire un mot à la mémoire de Hocine AïtAhmed. Parmi les personnalités qui sont venues rendre hommage à feu Aït-Ahmed, le président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNPPDH), Maître Farouk Ksentini. Après avoir salué les cadres du parti au premier étage du siège principal et présenté ses condoléances, Me Ksentini a fait une déclaration à la presse dans laquelle il a salué la mémoire du «grand homme et le grand démocrate» qu’a toujours été feu Aït-Ahmed, avant de céder à l’émotion et de quitter les lieux en s’excusant. Ce fut au tour de l’autre avocat et militant démocrate Ali Yahia Abdenour qui, malgré l’âge et une santé capricieuse, a tenu à rendre hommage à l’ancien responsable de l’OS (Organisation spéciale). Et parmi la foultitude de visiteurs venus au siège du FFS, figure un ancien membre de l’organisation des Scouts musulmans algériens (SMA). Il s’agit en l’occurrence d’Aklouche Hamdane Tajeddine qui fut aussi militant du PPA-MTLD et qui a connu feu Aït-Ahmed au Caire durant l’été 1954. C’était dans le sillage du 1er Jamboree des Scouts musulmans arabes qui se tint cette année-là dans la ville de Zabadani en Syrie. Après avoir pris part à cette manifestation régionale, la délégation des scouts musulmans algériens a fait escale en Égypte où elle fut reçue par les défunts Mohamed Khider et Hocine Aït-Ahmed alors membres de la délégation du PPA-MTLD, en exil dans la capitale égyptienne. Au cours de leur séjour cairote, les membres de la délégation algérienne, dirigée par Omar Lagha et Hamdane Abdelwahab, ont été reçus par le Président égyptien Nasser avec le concours de Hocine AïtAhmed qui «a facilité la rencontre». Cet octogénaire qui garde Une foultitude de visiteurs continuent de se rendre au siège du FFS. une mémoire intacte raconte qu’il a fait part aux dirigeants en exil du PPA-MTLD de son souhait de rester en Égypte et d’y subir une formation militaire dans la perspective de l’action armée qui se faisait attendre. Ce à quoi il s’est vu répondre par la négative et c’est Aït- Ahmed qui l’encouragea à rentrer au pays «pour préparer la révolution secrètement». L’ancien militant du PPAMTLD exhibe fièrement une photo souvenir prise en août 1954 avec le leader égyptien Nasser et dans laquelle figure aussi Aït-Ahmed. M. Hamdane Tajeddine garde jalousement la photo à propos de laquelle il dira aussi que feu Aït-Ahmed, rencontré des années plus tard, lui a demandé une copie après qu’il eut perdu tous ses documents et affaires personnelles dans le feu de la guerre. Y. D. Qui pour lire l’oraison funèbre ? C’est la question qui taraude les esprits et qui fait l’objet de beaucoup de tractations et de… calculs. Mais le tout avec diplomatie. Dans l’entourage de la famille – on parle bien de la famille Aït-Ahmed qui insiste pour que tout passe par elle – on évoque pour le moment trois personnalités qui pourraient avoir le privilège de lire l’oraison funèbre de Hocine Aït-Ahmed. Il y a, en premier lieu, Lakhdar Bouregaâ, l’un des fondateurs du FFS et fidèle compagnon d’Aït-Ahmed, Chérifi Mohand Amokrane, l’un des conseillers d’Aït-Ahmed, et enfin, Mouloud Hamrouche, personnalité nationale proche du défunt et du FFS. Y. Y. «Le vrai débat, c’est sur comment faire face à la crise» ALI FAWZI REBAÏNE, PRÉSIDENT D’AHD 54 : Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors d’une conférence de presse, Ali Fawzi Rebaïne a renvoyé dos à dos les différents protagonistes de ce débat, sans les citer nommément. Laissant entendre que ces protagonistes ont apporté naguère leur soutien au président de la République, il ira jusqu’à les qualifier de «faces de la même médaille». Or, «le véritable débat, c’est sur comment faire face à la crise» à laquelle est confronté le pays, observe Ali Fawzi Rebaïne qui Fawzi Rebaïne, président de Ahd 54. constatera la vacuité du plaidoyer des pouvoirs publics pour le développement de l’agriculture, celle aussi de la loi de finances pour 2016… Le président d’Ahd 54 ira jusqu’à qualifier les propos de certains membres de l’exécutif de Photo : Samir Sid «Ce sont de faux problèmes», considérait hier le président du parti Ahd 54 à propos de la nature du débat politique actuel. «mensongers» concernant la portée de la LF 2016, la gestion du secteur public, l’industrie automobile. De même, Ali Rebaïne semble considérer que la révision de la Constitution, le renouvellement du Conseil de la Nation ainsi que le procès Sonatrach se déroulent dans un contexte marqué par le populisme, où prévalent les jeux politiciens au détriment des questions sensibles nationales. Par ailleurs, le président d’Ahd 54 qui avait rendu un hommage appuyé au défunt Hocine Aït-Ahmed, l’un de ceux qui ont contribué à l’indépendance du pays, s’interrogera sur la prévalence encore du sens du patriotisme en Algérie. Perplexe, Ali Fawzi Rebaïne observe que les demandes de restitution des biens des piedsnoirs sont prises en considération, en citant un volume de «125 dossiers en justice et 20 000 en attente», tandis que les biens de certains héros de la résistance au colonialisme ont été bradés. Sur un autre plan, M. Rebaïne indique que son parti s’est doté d’une feuille de route organique et programmatique pour 2016 et qu’une commission a été mise en place pour préparer le prochain congrès d’Ahd 54, prévu d’ici six mois. C. B. Photo : NewPress L’ambiance était au recueillement, hier, au siège du Front des forces socialistes (FFS), boulevard Souidani Boudjemâa. Des portraits du père fondateur du Front et grand militant de la cause nationale sont accrochés sur l’édifice principal du siège, tandis que l’emblème national est en berne en signe de deuil suite à la disparition de celui qu’on continue à appeler affectueusement «Dda l’Hocine». Actualité Vers la fin de l’épidémie Ebola Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE L’OMS DEVRAIT L’ANNONCER PROCHAINEMENT L’éminent professeur Belhocine devrait annoncer prochainement la fin de l’épidémie Ebola en Afrique australe pour le compte de l’Organisation mondiale de la santé. dans toute l’Afrique de l’Ouest.» Comme tant d’autres pays, l’Algérie, nous apprend-il, a été épargnée par cette épidémie car elle a très sérieusement respecté les recommandations de l’OMS, notamment à travers le contrôle frontalier. De manière globale, dit-il, des dispositions importantes ont été prises par notre pays pour faire face à toute maladie épidémique. Interrogé au sujet des effets de la grippe H1N1 en Algérie, le professeur Belhocine a tenu à préciser et rassurer une nouvelle fois en expliquant que le H1N1 était «en réalité une grippe banale qui rend plus vulnérables certains patients atteints de troubles respiratoires». «Il y a quelques années, poursuit-il, nous avions peur car il y avait eu la grippe aviaire, cette maladie des oiseaux qui se transmet à l’homme. Il y avait eu une alerte. Vous savez que le virus de la grippe est un virus qui mute. L’inquiétude des experts était légitime, mais très vite, nous nous sommes apperçus que la maladie n’était pas aussi grave que l’on croyait, autrement, cela aurait été une véritable hécatombe. Et il est apparu qu’il ne s’agissait que d’une grippe saisonnière.» S’agissant du système sanitaire algérien, le représentant de l’OMS en Afrique estime sincèrement que «nous devrions être fiers de tout ce qui a été entrepris depuis l’indépendance notamment en matière de relance des structures de santé et d’éradication de maladies telles que le récupéré 191 véhicules alors que l’année précédente nous avons récupéré 246 véhicules volés», précise-t-il. Quant aux affaires de drogue, le bilan annuel de la Sûreté de la wilaya d’Alger a révélé que 8 545 affaires ont été traitées en 2015 contre 4 359 affaires en 2014. Ont été saisis ainsi 11,6 quintaux de cannabis, 2,5 kg d’héroïne, 600 g de cocaïne, 213 g de crack et 70 915 comprimés psychotropes. La Sûreté de la wilaya d’Alger a par ailleurs, présenté le système de surveillance et de gestion des chambres de gardeà-vue, mis en place le 13 décembre dernier, dans les centres de Sûreté à travers le territoire national. Doté de télésurveillance et d’un réseau d’informations, ce système permet de lancer une alerte à l’approche de la fin de la période légale de la garde à vue (48 heures). Le système gère également le temps Photos : DR Abla Chérif Alger (Le Soir) - Représentant de l’OMS en Guinée, il nous en parle ici et donne par là même son avis sur le système sanitaire en Algérie. Inévitablement, il revient d’abord sur la «flambée qui a enflammé la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone et en Ouganda» notamment, et qui a pris dit-il une telle ampleur que l’OMS a été contrainte de déclarer un plan d’urgence international car la sécurité sanitaire mondiale était menacée. «Une réaction très forte s’en est suivie au plan international ce qui a permis de vaincre deux ans après cette épidémie en Sierra Leone et au Liberia même s’il subsiste des foyers contrôlés». Restait alors la Guinée. «C’est un pays où nous sommes aussi en voie d’en finir avec cette maladie. Si le 29 décembre aucun cas n’est dénombré, l’OMS décrétera la fin d’Ebola non seulement en Guinée mais La Guinée est en voie d’en finir avec cette maladie. 5 paludisme, la tuberculose…» Il évoque également la faculté qu’a eu l’Algérie de parvenir à la formation de 1 000 à 1 500 médecins par an «ce qui n’est pas donné à tout le monde». «Après plus de soixante ans d’indépendance, certains pays africains n’ont pas encore d’écoles de formation alors que l’Algérie en dispose et dans toutes les filières.» Il reconnaît cependant que le système sanitaire en Algérie «n’est pas parfait, il y a des difficultés, les hôpitaux sont délaissés, et il s’agit à présent de regarder lucidement ce système et de tenter de gérer ses travers». Le professeur Belhocine, 64 ans, est consultant international en santé publique et développement. Il occupe les fonctions de représentant de l’OMS en Guinée et joue un rôle clé dans l’appui technique et l’expertise apportés à la Guinée dans sa riposte à l’épidémie Ebola. Au cours de sa carrière, il a reçu de nombreuses distinctions dans le cadre de ses activités. A. C. Les délits d’atteinte aux personnes en haut du palmarès Si le nombre des affaires enregistrées a augmenté, celui des personnes impliquées a, quant à lui, connu une baisse, fait remarquer le directeur de la Sûreté de la wilaya d’Alger, Noureddine Berachdi, hier, à Alger. En détail, il cite les délits d’atteinte aux personnes dont le nombre d’affaires recensées a atteint 11 274 en 2015 contre 11 965 en 2014. S’agissant des coups et blessures volontaires, les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont enregistré cette année 5 700 affaires ayant impliqué 4 321 personnes contre 6 189 affaires en 2014 lesquelles ont impliqué 4 448 personnes. Selon le directeur de la Sûreté de la wilaya d’Alger, ce type d’affaires a connu une baisse de 8% en raison de «la multiplication des opération de police» qui ont d’ailleurs, permis de saisir 3 000 armes blanches en 2015 contre 2 400 en 2014. Idem pour les affaires de vol de véhicules où le nombre de véhicules volés est passé de 471 en 2014 à 303 véhicules volés en 2015. «Cette année, nous avons des communications des personnes interpellées, des visites de leurs parents et de celles de l’avocat, … «La police consacre les droits de l’Homme et l’installation de ce système n’est qu’une façon intelligente pour le concrétiser», assure-t-on. Rym Nasri L’activité souffre d’un vide réglementaire SOINS À DOMICILE L’établissement public de santé de proximité de Bouchenafa, Alger, a signé hier une convention avec l’Association nationale des malades neuromusculaires pour la prise en charge des soins des myopathes à domicile. L’activité souffre, cependant, d’un vide réglementaire. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les praticiens seraient réticents à se déplacer pour la prise en charge des malades à leur domicile. L’activité, pourtant lancée depuis quelque temps en Algérie, souffre d’un vide réglementaire. L’équipe médicale n’est donc pas protégée. Le docteur Yacef Lamia, chef d’unité à la polyclinique de Bouchenafa, qui s’exprimait hier sur l’activité des soins à domicile au forum d’El Moudjahid, a indiqué qu’il n’existe aucun texte réglementaire qui encadre cette activité. «Nous n’avons pas de réglementation ni de textes qui définissent ou encadrent le déplacement du personnel de santé en dehors de la structure, ce qui entrave l’application effective des soins à domicile, la réglementation interdit formellement toute pratique en dehors de la structure, ce qui exposerait l’intervenant à des poursuites médicolégales et à des risques» a-t-elle soutenu. Des soins destinés surtout aux personnes âgées. Le médecin, dit-elle, sort uniquement lorsqu’il y’a une perquisition de police pour établir un constat de décès. Actuellement, le médecin quand il décide de sortir pour des soins de base à domicile, «il sort à ses risques et périls». D’ailleurs, poursuit-elle, les structures de santé ne disposent pas d’un registre de leurs malades pour connaître leur nombre et les maladies prédominantes, pour agir. C’est pourquoi, estime un autre médecin, le médecin référant est le seul habilité à faire les soins à domicile pour asseoir la qualité. «Nous ne connaissons pas quels sont les Photo : DR Les services de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont enregistré 42 260 affaires durant l’année 2015 dans lesquelles 31 909 personnes ont été impliquées. A titre de comparaison, 37 399 affaires ont été traitées en 2014 avec l’implication de 25 268 personnes. SÛRETÉ DE LA WILAYA D’ALGER malades qui nécessitent des soins à domicile ni leurs maladies alors comment pouvoir intervenir ?», se demande-t-il. Le ministre de la Santé lors de son passage au centre Pierre et Marie Curie a demandé le lancement des soins à domicile pour les personnes atteintes du cancer. «Nous allons vous accompagner avec tous les moyens nécessaires, la Sécurité sociale va nous accompagner aussi et même si elle ne le fait pas, nous avons les moyens de le faire», a recommandé Boudiaf au personnel du CPMC. Les soins à domicile sont une expérience qui a commencé avec le professeur Brouri pour réduire le déplacement des malades, notamment les personnes âgées, et qui touchent les différentes pathologies. Par ailleurs, le directeur de l’’EPSP de Bouchenafa qui s’exprime sur la prise en charge à domicile, en soins de base, des myopathes a indiqué qu’il allait réserver une équipe pour les déplacements. En plus d’une réglementation, les médecins ont appelé à la mise en place d’une carte sanitaire, définir l’action du médecin, établir les règles de quotas pour ne pas puiser dans les structures et une formation spécifique de l’équipe thérapeutique. S. A. Enfin, on parle sérieusement de pêche Actualité Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE BOUMERDÈS A cet effet, il a sommé ses structures locales (walis et directions exécutives) de lancer, au plus vite, des projets productifs. C’est dans ce cadre que la Direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya de Boumerdès a regroupé, en cours de semaine, une vingtaine de gros investisseurs à la Maison de la culture Rachid-Mimouni pour une journée intitulée «L’investissement dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture». En fait, la DPRH a regroupé ces investisseurs pour les informer et, surtout, les rassurer quant à la disponibilité de certaines institutions financières comme la Badr, la BDL, la CRMA et la SAA pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Certains de ces investisseurs (14) ont d’ores et déjà bénéficié de terrains dans la nouvelle zone d’activités dédiées à la pêche et les métiers y afférents. Pour rappel, une zone d’activités de pêche de 20 hectares est en cours d’aménagement dans la commune de Zemmouri, sur les bords de la RN24 (AlgerAzzefoun) pas loin du port de pêche de Zemmouri-El-Bahri. Ceci pour l’amont. D’autres investisseurs ont, par contre, des projets en aval comme l’installation de fermes d’élevage et des cages d’élevage en mer. Cette dernière catégorie d’investisseurs va mettre en jeu de gros financements pour des projets à haut risque économique surtout environnementaux. Il est normal de dialoguer avec eux pour les rassurer. Dans la politique du renouveau économique, le secteur de la pêche occupe désormais une place non négligeable à Boumerdès. Pour rappel, la wilaya de Boumerdès est choisie comme région pilote par l’UE dans le cadre du projet de coopération avec les pays de la rive Objectif, la valorisation des produits de la pêche. sud de la Méditerranée «Cluster maritime intégré». «Ce projet, rappelle M. Kadri, le DPRH de Boumerdès, est un concept économique dont l’objectif principal est le développement durable de l’économie maritime, du littoral et la valorisation des produits de la pêche et de l’aquaculture dans le cadre de l’économie bleue.» Au cours des débats, les investisseurs présents à cette rencontre ont soulevé des problèmes qui se rapportent à l’assurance de leurs projets, tout particulièrement de l’assurance aux cheptels qui seront installés et les moyens techniques à mettre en œuvre en cas de sinistre. Quant aux responsables des banques, ils ont expliqué les modalités de financement et les avantages accordés par l’Etat. Ils ont, à l’occasion, détaillé la formule du crédit de production (crédit d’exploitation). Pour un objectif de production de 600 tonnes, la banque consentira un crédit de 170 millions de dinars (17 milliards de Quels enjeux environnementaux et sécuritaires ? FORMATION DES AGRICULTEURS EN PISCICULTURE INTÉGRÉE En vue d’allier agriculture et pêche en milieu rural, deux sessions de formation en pisciculture ont été dispensées aux agriculteurs. Un projet né d’une collaboration entre la Direction de la pêche de la wilaya d’Alger et l’Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture (INSPA). Naouel Boukir Alger (Le Soir) Entamées depuis le 26 de ce mois, les deux sessions de formation ont regroupé près de 70 participants. La première s’est déroulée avec 30 agriculteurs de la wilaya d’Alger au niveau de l’INSPA. Quant à la seconde, elle en a concerné une quarantaine de la wilaya de Ghardaïa et a été dispensée à l’ITFPA de Cherchell. Ce cursus prendra fin aujourd’hui avec la remise d’attestations de succès aux agriculteurs ayant bénéficié de cette formation. Parallèlement, la cérémonie de clôture, prévue pour cette matinée, verra la signature d’une convention entre la Direction de la pêche et la Direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger. Cette alliance «concrétise» la coopération entre les deux départements pour ce qui est de la pêche et de l’aquaculture en vue de «professionnaliser» et rentabiliser davantage ce secteur afin d’aller vers une «sécurité alimentaire». Avant de revenir sur le principe de la pisciculture et de ses retombées sur l’environnement et la productivité, il y a lieu de mentionner que ce procédé est délicat, technique mais surtout complexe. Cette technique consiste en l’élevage de poissons dans un étang ou bassin d’eau d’irrigation, selon la grandeur de la ferme et de ses moyens financiers. Par conséquent, cette eau s’enrichit en éléments nutritifs, grâce à l’élevage, pour une irrigation agricole optimale. Néanmoins, ce proces- centimes) bonifié à 100% avec un délai de remboursement de 24 mois pouvant aller jusqu’à 30 mois. En matière de ferme d’élevage en mer, la wilaya de Boumerdès compte créer une zone de 400 hectares à l’est de Zemmouri-El-Bahri. Par ailleurs, un élevage de poisson en cage est fonctionnel depuis peu entre le Figuier et Zemmouri-El-Bahri. En clair, les pouvoirs publics veulent faire du rivage de la wilaya de Boumerdès un exemple en matière de développement durable du secteur de la pêche. Il était temps. Depuis deux décennies, nous étions de ceux qui défendaient la triple vocation de la wilaya de Boumerdès que sont l’agriculture, la pêche et le tourisme. Le premier secteur commence à donner quelques satisfactions mais sans aucune contribution financière au budget de la wilaya, la pêche comme on le voit fait l’objet de plus d’intérêts. Par contre le tourisme, en plus des retards de plus de 20 ans mis dans l’exécution des plans d’aménagements chaque fois refaits, souffre en outre de réticences d’ordre idéologique. Abachi L. Photos : DR Après avoir longtemps dormi sur ses lauriers et compter exclusivement sur une richesse éphémère tirée d’une ressource épuisable, le gouvernement s’aperçoit qu’il faisait fausse route. Il tente, parfois avec précipitation, de réorienter la politique économique du pays. Il a, à ce propos, inventé un concept : le développement économique du pays passe par les collectivités territoriales. 6 OUARGLA Une production de près de 300 tonnes de poisson d’eau douce réalisée en 2015 Quelque 300 tonnes de poisson d’eau douce (tilapia du Nil et poisson-chat) ont été produites en 2015 dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris hier des responsables de la Direction locale de la pêche et des ressources halieutiques. Aller vers une sécurité alimentaire. sus impose la maîtrise de certaines normes.Il y a lieu de citer, entre autres : la qualité des étangs, la densité de poissons, le seuil de fertilisation et la bonne gestion de la culture agricole puisque les poissons sont nourris des déchets et résidus de celle-ci. D’autant plus que certains pesticides peuvent leur être fortement toxiques. L’attribut premier de la pisciculture intégrée à l’agriculture réside dans leur association : l’une bénéficie des avantages de l’autre et que l’agriculteur profite de leur ensemble. Sur le plan micro/macroéconomique et environnemental, elle vise à accroître les rendements agricoles par la mise en place d’un écosystème de recyclage et de valorisation des résidus agricoles. Ceci en limitant la pollution organique et l’utilisation d’engrais chimiques afin d’éployer une agriculture bio s’alliant sur la voie d’un développement durable. N. B. Cette quantité a été produite notamment par le complexe aquacole (les Dunes) implanté dans la commune de Hassi Benabdallah (20 km de Ouargla) et les bassins d’irrigation répartis sur différentes exploitations agricoles, a précisé le directeur du secteur en marge d’une journée de sensibilisation sur la pisciculture saharienne organisée à la circonscription administrative de Touggourt. Une évolution estimée à 100 tonnes a été enregistrée cette année en matière de production de poisson d’eau douce, par rapport à l’année écoulée, grâce aux facilités accordées aux agriculteurs désireux investir dans ce domaine et aux efforts menés par le secteur de la pêche pour généraliser l’intégration de l’aquaculture dans l’agriculture, a indiqué le directeur du secteur Nadhir Kourichi. La ferme d’élevage de crevettes en cours de réalisation à Hassi Benabdallah, livrable au début de l’année prochaine, et dont les travaux sont en voie d’achèvement, contribuera à améliorer la production locale de poisson d’eau douce, a-t-il ajouté. Cette rencontre, qui s’est déroulée au Centre de formation en vulgarisation agricole (CFVA) situé dans la localité de Sidi Mahdi (commune de Nezla), a été une occasion pour mettre en exergue l’importance des techniques appliquées afin de promouvoir la pisciculture saharienne, susceptible d’impulser une nouvelle dynamique à la production aquacole dans le sud du pays, selon les organisateurs. Initiée par la Direction locale de la pêche et des ressources halieutiques, en collaboration avec le CFVA basé à Sidi Mahdi, la rencontre s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation et de vulgarisation visant à promouvoir les connaissances des agriculteurs dans ce domaine et favoriser la pratique de cette filière aquacole dans la région, a-t-on signalé. APS Régions Deux nouveaux directeurs à Annaba et El-Tarf Le Soir d’Algérie GESTION DE L’EAU Mercredi 30 décembre 2015 - Page Dans le bon sens cette fois-ci puisque après presque deux années de vacance des postes, deux directeurs ont été désignés par le ministère des Ressources en eau. Il s’agit de MM. Tabouchi Abdelhalim, ex-directeur de l’unité de Annaba, ex-directeur commercial et ex-directeur général par intérim sous tutelle de la Seata et Kamel Ryahi, ancien directeur de l’unité d’El Tarf, ont été officiellement désignés dans leurs fonctions de directeur d’unité de Annaba pour le premier et de celle d’El Tarf pour le second. Que d’encre a coulé dans cette entreprise publique économique dissoute pour reprendre son ancien sigle : «Algérienne des eaux» en 2014. Ce dernier changement avait été imposé au ministère après la découverte d’un important détournement et le vol de milliers de compteurs à eau acquis à l’importation par Seata qui ont été retrouvés chez des particuliers et même avaient pris la route du marché informel du pays voisin de l’Est, la dépense de 13 millions de dinars estimée par les experts d’excessive personnes y sont citées au titre de mises en cause et d’autres à titre de témoins à charge ou à décharge. C’est donc en arrière-fond de ces scandales successifs enregistrés fin 2011, c’est-à-dire au lendemain de la résiliation du contrat de partenariat avec le groupe allemand Gelsenwasser portant sur la gestion déléguée de l’eau, qu’intervient la désignation des deux nouveaux directeurs des unités de Annaba et El Tarf. La nouvelle a été bien accueillie par les effectifs de plus de 2 000 agents et cadres qui composent les entités de ces deux wilayas. L’appréciation est motivée par la grande expérience de l’un et de l’autre dans la gestion de toutes les affaires de l’eau, des finances et du matériel. a. Bouacha Photo : DR Après le scandale résultant du détournement de plus de 130 millions de dinars par des agents et cadres de l’agence de la Ménadia, montant confirmé par une expertise, celui de la disparition de quelque 4 500 compteurs d’eau acquis en devises fortes par l’entreprise et l’implication de plusieurs autres agents et cadres dont les deux anciens directeurs généraux, le dossier de la défunte Société des eaux et assainissement d’El Tarf et Annaba (Seata) revient au-devant de l’actualité. 7 pour le chaulage de quelques centaines de m² de la direction d’unité d’El Tarf à la veille de la visite officielle du Premier ministre. Le dossier qui contient également d’autres faits aussi graves les uns que les autres, est pendant par-devant le tribunal de Annaba. Vingt-quatre Clôture du cycle de visites des quatre Béni-Bahdel capitale des sports coins de la wilaya TIARET Le périple qu'a effectué le wali Abdesselam Bentouati aux quatre coins de la région depuis son installation il y a près de cinq mois à la tête de la wilaya, devrait être clôturé cette semaine à l'issue d'une visite marathon de quelques jours à la commune de Tiaret. Un peu plus de soixante points ont été inscrits au menu de la première journée de dimanche durant laquelle le chef de l’exécutif de la wilaya s'est enquis de visu de l’état d’avancement de certains projets relevant des secteurs dits stratégiques dont l’habitat, la santé et l’éducation. Cette visite devait aussi permettre au chef de l’exécutif de faire le constat sur l’hygiène du milieu, un dossier classé au pic des priorités des pouvoirs locaux du fait du grand travail qui reste à accomplir en termes d’éradication des points noirs en nette prolifération dans la périphérie et l’amélioration du système de collecte à l’intérieur des agglomérations. La particularité mar- quant le programme du jour consiste manifestement en la prédominance remarquée du secteur de l’éducation puisque pas moins de 21 établissements scolaires implantés à travers les quartiers de Zaâroura, Oued Tolba et Khouidmi dans la partie sud de la ville ont été visités. Cela s’explique certainement par l’intérêt que revêt ce secteur pour les pouvoirs publics locaux d’autant que des instructions fermes ont été données aux responsables concernés en vue de préparer dès maintenant la prochaine rentrée 2016-2017. Certaines salles de sport situées à l’intérieur des établissements scolaires n’ont pas été sans attiser la colère du wali de TLEMCEN la wilaya car détournées de leur vocation pour servir de lieux de stockage de matériel aux dépens de l’élève. La même tournée s’est caractérisée par des haltes au niveau de certains organismes et autres établissements publics et privés où le premier responsable de la wilaya s’est imprégné de leur fonctionnement respectif et de la qualité des prestations qu’ils offrent aux citoyens. L’illustre exemple est sans conteste celui de la Chambre de l’agriculture où le wali s’est longuement entretenu avec les agriculteurs. Abordant le dossier de la concession des terres agricoles, celui-ci devait rassurer la corporation que le dispositif en question profitera à ceux qui ont réellement prouvé leur mérite. Pour ce qui est des 145 locaux commerciaux, le même orateur a été clair en expliquant que leur attribution prévue prochainement Un début timide se fera sur tirage au sort, transparence oblige !.... Poursuivant son périple le lendemain, le chef de l’exécutif de la wilaya – visiblement inlassable – devait consacrer une partie du programme à la visite de quelques sièges de directions et autres établissements en rapport avec le public dont on cite à titre illustratif, la DUC et la DPAT, la Cnas, et Algerie Télécom. D'autres points aussi importants les uns que les autres sont inscrits au canevas de la seconde phase de cette visite réservée à la partie nord de la ville, ce qui n’est pas sans permettre au wali d’avoir une idée claire sur la wilaya qu’il dirige. Alors, l’année 2016 sera-t-elle celle du changement tant attendu en termes de développement même si toutefois, les choses ne semblent pas aussi aisées qu’on l’imagine ?… Mourad Benameur DÉLIVRANCE DES CARTES GRISES AU NIVEAU DES APC La délivrance des cartes grises au niveau des APC conformément aux nouvelles dispositions du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales se fait timidement dans la wilaya de Tiaret. L’opération qui reste jusque-là concentrée à travers les services de la Drag nécessite plutôt une vaste campagne de vulgarisation à travers les 42 communes de la wilaya. «Les citoyens concernés sont mal informés de ce nouveau dispositif», nous fait-on savoir. Outre des plateaux radiophoniques périodiques, des actions de proximité s'imposent pour assurer un rapprochement accru entre l'administration et les usagers. Pour rappel, cette nouvelle procédure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de décentralisation des services publics, ce qui n'est pas sans éviter aux citoyens concernés des déplacements contrariants et fréquents vers le chef-lieu de wilaya pour des prestations amplement à la portée de l'administration communale. M. B. de la nature La plus petite commune de la wilaya de Tlemcen, Béni-Bahdel, dotée d’un espace montagneux et aquatique, tend à devenir la capitale des sports de la nature. Ainsi, la troisième édition du Festival des sports de nature, placée sous le patronage du wali de Tlemcen, aura lieu du 27 avril au 1er mai 2016 dans cette localité. Ce festival organisé en collaboration avec l’Association des sports de la nature de Béni-Bahdel, de la DJS de la wilaya et de l’Agence «Eventos» offre plusieurs facettes. En plus du sport, il y a le tourisme, la culture et l’artisanat. Douze disciplines sportives dont quatre primées, sont au programme, à savoir, randonnée pédestre, randonnée équestre, randonnée VTT, voile, canoë-kayak, tir à l’arc, pêche sportive, VTT enduro, cerf-volant, jeux traditionnels, randonnée d’orientation, speed-ball et sports de glisse aquatique. En marge de ce festival, une journée d’études portant sur le thème : «Les sports de nature vecteur de tourisme», se déroulera le 27 avril 2016 à la salle de conférences du Parc national de Lalla Setti à Tlemcen. Cette journée, nous dira Mohamed Zerrouki, manager de l’Agence «Eventos» est parrainée par le ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. Il faut savoir que les fédérations sportives comme celles de la voile, de l’aviron et canoë-kayak, des sports de montagne ainsi que du sport pour tous sont partie prenante de cette nouvelle activité très prisée dans le monde que sont les sports de la nature. La commune de Béni-Bahdel qui a créé la première association de sports de nature en Algérie, a vu ses efforts récompensés puisque la Fédération nationale de sport pour tous vient de mettre sur pied une commission nationale de sports de la nature. Au-delà de cette activité, d’autres sports sont inscrits au programme de Béni-Bahdel, d’abord au mois de mars prochain, le championnat national de canoëkayak sur le plan d’eau du barrage et en septembre 2016, le championnat arabe de VTT en collaboration avec l’association VTT de Tlemcen. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que M. Fezouine, président de la Fédération algérienne de cyclisme sera en audience avec le chef de l’exécutif. M. Zenasni Le poids de l’Histoire Le Soir d’Algérie Contribution Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE LES RELATIONS RUSSO-TURQUES Depuis le 24 du mois de novembre écoulé, la colère ne cesse de monter chez le Président Vladimir Poutine, contre son homologue turc, le Président Tayeb Erdogan. On se souvient qu’à cette date, un avion militaire russe effectuant en appui au régime syrien un raid antiterroriste – la Syrie étant devenue en cinq ans comme chacun sait, le théâtre d’opérations d’une guerre dévastatrice à la fois civile et internationale — a été abattu par un avion turc, dans une région syrienne peuplée de Turkmènes insurgés. Deux militaires russes, dont un pilote de l’avion, ont perdu la vie dans cette affaire. Les positions des parties en conflit sont tranchées : vu du côté de la Turquie, l’avion russe a été abattu parce qu’il a violé l’espace aérien turc ; vu du côté russe, l’avion russe survolant le territoire syrien avec l’autorisation des Syriens, a été victime d’une agression turque. Les accusations de duplicité fusent de part et d’autre. Pour les Russes, la Turquie est complice des terroristes islamistes, en général, et de Daech, en particulier. Pour les Turcs, la Russie est complice du régime baâthiste syrien qui combat son peuple. Le Président Poutine fulmine : la Russie a été poignardée dans le dos, elle n’oubliera pas, assure-t-il ! La Turquie a agi pour plaire aux Américains dira-t-il plus tard – en termes, à vrai dire moins amènes et surtout très méprisants – devant un parterre de journalistes et de personnalités diverses réunis à Moscou. Des sanctions économiques ont déjà été prises par la Russie contre la Turquie. Les multiples guerres russo-turques Selon les historiens qui s’intéressent aux relations complexes et agitées russoturques, il y a eu entre ces deux peuples, de 1568 à 1914, pas moins d’une douzaine de guerres. Il serait bien entendu fastidieux de les citer toutes, dans cet écrit. Aussi je ne parlerai que de six d’entre elles, qui me paraissent les plus significatives, en l’occurrence la 6e, la 8e, la 9e, la 10e, la 11e et la 12e. La sixième guerre russoturque eut lieu de 1768 à 1774. La Russie désireuse d’avoir un débouché sur la mer Noire, obtenait à l’issue de cette guerre que le Khanat (province de l’Empire ottoman) de Crimée soit détaché de l’Empire ottoman et placé sous son protectorat. La huitième guerre s’acheva par un traité signé en mai 1812 à Bucarest, par lequel la Russie évacuait les provinces roumaines mais annexait la Moldavie et la Bessarabie. La neuvième guerre russo-turque La Révolution d’octobre 1917 a, certes, libéré les prolétaires, les serfs et les moujiks de la Russie slave et blanche, mais a entériné le fait colonial et conservé dans le giron russe, les colonies conquises. Rappelons en effet que la Révolution russe n’a reconnu l’indépendance d’aucun peuple musulman du Caucase et de l’Asie. En fait, certains observateurs craignent le pire. La Russie de Poutine n’a-t-elle pas en effet déjà mené deux guerres dévastatrices en Tchétchénie (en 1994 et en 1999), une guerre en Géorgie (août 2008) dont deux régions ont fait sécession, et ne continue-t-elle pas à ce jour, à pousser vers une sécession du Donbass en Ukraine, qu’elle a déjà amputée de la Crimée ? En Europe et même aux États-Unis, les pro-Russes sont nombreux ; ils ont sans doute leurs raisons. Mais on est en droit se demander si ces pro-Russes qui ne s’étaient pas manifestés quand la Géorgie a été attaquée et dépouillée de l’Ossétie et de l’Abkhazie, ni quand la Crimée, qui faisait partie de l’Ukraine, a été annexée à la Russie par une sorte d’oukase, ne sont pas en vérité plus anti-turcs que pro-russes. Il y a à la base de ces alliances occidentales dirigées contre les Turcs, des raisons historiques anciennes. Il y a aussi, notamment en France, des empathies quasi systématiques pour les régimes autoritaires russes. Il y a enfin, s’agissant des conflits russoturcs, un lourd contentieux historique que ni les Russes ni les Turcs n’oublieront jamais, tellement leurs mémoires en sont marquées. Le poids de l’Histoire est déterminant dans le présent de ces deux grands pays. Leurs politiques étrangères et leurs alliances internationales respectives, en sont conditionnées. C’est cela que je voudrais souligner dans cette contribution. se déroula de 1828 à 1829, lorsque la Russie décida de soutenir la révolte des Grecs qui sont des chrétiens orthodoxes, contre l'Empire ottoman. La dixième guerre dite guerre de Crimée se déroula de 1853 à 1856 ; la Turquie s’alliant à la France et à la Grande-Bretagne qui n’acceptaient pas que la Russie puisse avoir le contrôle de la Crimée et de Sébastopol, parvinrent à chasser la Russie de cette région et de cette ville portuaire stratégique. La onzième guerre russo-turque eut lieu de 1877 à 1878 ; elle opposa l'Empire ottoman à l'Empire russe, à la Roumanie, à la Serbie et au Monténégro ; elle fut le premier conflit ayant comme substrat, l’idéologie panslave. Le douzième conflit russo-turc eut lieu durant Première Guerre mondiale (1914-1918), la Turquie était en effet alliée à l’Allemagne contre les ennemis de celle-ci, c’est-à-dire contre la France, la Russie et la Grande Bretagne. Des Etats musulmans anciennement membres de l’URSS Après l’effondrement du communisme et la dislocation de l’URSS, et suivant en cela l’exemple des trois pays baltes (Lituanie, Lettonie et l’Estonie) qui, fortement encouragés par le monde dit libre, avaient très rapidement proclamé (1990) leur indépendance, six autres Etats du Caucase ont proclamé la leur, entre le mois d’août 1991 et de décembre 1992. Il s’agit de l’Azerbaïdjan (capitale Bakou), du Turkménistan (capital Achgabat), de l’Ouzbékistan (capitale Tachkent), du Tadjikistan (capitale Doutchanbé), du Kirghizstan (capitale Bichkek), et du Kazakhstan (capitale Astana), qui formaient ensemble comme une ceinture ou un glacis de protection entre la Russie et les pays du sud du Caucase et de l’Asie. Tous ces pays étaient des possessions russes, conquises par la force des armes, entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe siècle. Ivan II (1530-1584), dit Ivan le Terrible, qui avait pris le titre de Tsar, annexa à son territoire, les Khanats (provinces) ottomans de Kazan et d’Astrakhan entre 1552 et 1556. Pierre le Grand (1672-1725), qui s’attribua le titre d’Empereur de toutes les Russies, poursuivit l’expansion territoriale de son empire. Catherine II de Russie (1729-1796) lançait ses armées contre les pays de la Mer Noire et annexait la Crimée, alors majoritairement peuplée de Tatars, ethnie asiatique de confession musulmane. Qu’ils fussent rois, tsars ou empereurs, les monarques russes se comportaient comme des conquérants de territoires situés aux marches de leur propre territoire. Leur objectif était d’annexer par la force ou par la ruse, des pays entiers, pour en faire des colonies d’exploitation et de peuplement. La Révolution d’octobre 1917 a, certes, libéré les prolétaires, les serfs et les moujiks de la Russie slave et blanche, mais a entériné le fait colonial et conservé dans le giron russe, les colonies conquises. Rappelons en effet que la Révolution russe n’a reconnu l’indépendance d’aucun peuple musulman du Caucase et de l’Asie. La Russie bolchévique n’a pas cédé à leurs légitimes propriétaires, un seul pouce des territoires hérités de la Russie impériale, tsariste. Les pays ci-dessus cités sont restés des possessions russes, jusqu’en 1992. Ils formaient pour la Russie soviétique une sorte de glacis territorial et idéologique de protection contre l’ennemi déclaré, l’Occident capitaliste et non déclaré, les peuples musulmans du Caucase et de l’Asie. Ces six pays avaient de surcroît, des sous-sols riches en hydrocarbures et des potentialités agricoles non négligeables. Ils avaient aussi largement contribué au renforcement de la puissance militaire de la Russie. Devenus indépendants, on se rend compte que ces six pays ont une identité, une culture, qu’ils sont constitués d’ethnies diverses et variées et que leurs populations originelles ne sont ni européennes ni slaves. Ces pays sont majoritairement musulmans et connaissent, depuis ces dernières années, un renouveau religieux perceptible à travers la relance de la construction des mosquées et de la pratique des rites religieux de l’islam. Tous ont leurs propres langues nationales ou vernaculaires, qui font partie de la famille des langues turques et des langues iraniennes. La langue russe, jadis officielle et dominante, peine actuellement à se maintenir en tant que langue officielle ou simplement en tant que langue véhiculaire. A une exception près, tous ces pays ont abandonné l’alphabet cyrillique qui est propre aux peuples slaves et l’ont remplacé par un alphabet formé de caractères latins avec, pour certaines lettres de ce nouvel alphabet, l’existence de signes diacritiques particuliers, tels que ceux qu’on trouve dans l’écriture turque moderne. Si les relations de ces pays sont globalement amicales avec la Russie, elles restent marquées cependant par un profond sentiment d’appartenance avec la Turquie à une même culture, une même civilisation et une même communauté de destin. N’en déplaise à ceux qui espèrent une invasion 8 Par Zineddine Sekfali russe en Turquie — pour terminer son dépeçage entrepris par les puissances occidentales à l’issue de la Première Guerre mondiale —, il semble tout à fait improbable que les six Républiques musulmanes du Caucase ci-dessus citées, laissent faire les Russes, sans réagir, car ces Républiques seraient à terme exposées à subir le sort de la Turquie et à être une nouvelle fois avalées par la Russie. Il est évident qu’il existe chez les Russes, une tendance naturelle à l’expansionnisme territorial et économique, phénomène qui prend ses racines dans l’histoire de ce pays. La Russie, tsariste, impériale, communiste, soviétique, fédérale et aujourd’hui «nationale-poutiniste» se considère quelque part aussi, comme l’héritière de l'Empire byzantin et la protectrice consacrée des chrétiens d’Orient. Il y a, semble-t-il, quelque chose dans la Russie d’aujourd’hui, qui participe d’un atavisme génétique, slave et orthodoxe. Le cas particulier de la Tchétchénie Même si le terrorisme en Tchétchénie est de nos jours un phénomène résiduel, l’affaire tchétchène n’est pas encore tout à fait classée. D’ailleurs ne dit-on pas que l’armée russe n’intervient actuellement en Syrie qu’en raison du fait que des terroristes tchétchènes s’y trouveraient et constitueraient directement ou indirectement une menace pour les intérêts russes. Il nous faut cependant rappeler que l’histoire du Caucase est, par le fait de la Russie, une histoire tragique. C’est sous le règne du tsar Alexandre 1er et en 1816 (coïncidence remarquable : cela s’est passé 14 ans avant le début de la conquête de l’Algérie par les Français !) que la conquête militaire du Caucase par la Russie a en effet connu son premier grand élan. Elle s’est poursuivie sous deux autres tsars, jusqu’en 1864. Les massacres massifs des civils, des femmes et des enfants, ne cessèrent que quand les généraux des tsars, qui évidemment avaient les pleins pouvoirs, estimèrent qu’ils en avaient terminé avec «les sauvages» qui peuplaient ces contrées (en Algérie, les massacres des civils ont atteint dans l’horreur, leur degré maximum avec les «enfumades» perpétrées vers 1845-1847, par les généraux Bugeaud, Saint Arnaud, Cavaignac et Pélissier). Les boucheries commises par l’armée impériale russe ont hanté des générations de Russes et de Slaves. A ceux que cette partie peu glorieuse sinon honteuse de l’histoire russe intéresserait, on recommande la lecture du roman du géant de la littérature russe, Léon Tolstoï, intitulé Hajji Murat ou Hadji Mourad, personnage et héros tragique de la résistance caucasienne. Précisons que Tolstoï a combattu contre les Caucasiens, dans les rangs de l’armée impériale ; l’histoire qu’il raconte dans son roman n’est donc pas que pure fiction, les populations de ces contrées, majoritairement musulmanes et turcophones, connurent à cette époque-là un exode massif vers les plus proches régions de l’Empire ottoman ou vers le pays constitué par l’Iran actuel. Les bolchéviques, puis l’URSS continuèrent le travail d’occupation systématique du Caucase et les populations autochtones vécurent le cycle infernal des insurrections-répression-déplacements… Les derniers déplacements forcés des populations musulmanes turcophones, de Tchétchénie, d’Ingouchie, du Daguestan et de Crimée, ont eu lieu sur ordre de Staline, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le despote oriental reprochait à ces populations soumises, d’avoir manifesté plus de sympathie pour les troupes de la Wehrmacht qui fonçaient vers les champs pétroliers de Bakou que pour l’Armée rouge… La population la plus Contribution La Poutimania. Un phénomène nouveau ? J’emprunte ce néologisme au quotidien on line L’Humanité du 8 janvier 2000, qui a en effet publié un article intitulé «Poutimania». On y lit ceci : «L'arrivée anticipée de Vladimir Poutine au faîte du pouvoir aura produit un premier effet sur la scène internationale : un assourdissant silence entoure, comme jamais auparavant, la guerre en Tchétchénie.» Quelques lignes plus loin, l’auteur de l’article écrit : «… L'aphasie diplomatique gagne aussi la France. Hubert Védrine nous invite à voir en Vladimir Poutine un homme de grande qualité qu'il ne faut pas juger seulement sur la Tchétchénie». Et du coup, la phrase «la Tchétchénie est une affaire intérieure à la Russie» devint dans les discours des politiques et des diplomates français, un «élément de langage», qui n’est pas sans rappeler à ceux qui n’ont pas la mémoire courte, cette autre phrase «l’Algérie, c’est trois départements français» répétée tel un leitmotiv de 1954 à 1962, par la diplomatie française et la plupart des politiciens français. Sauf l’un d’eux – en l’occurrence l’ancien diplomate et ministre du général de Gaulle M. J.Y Deniau — qui a remis les pendules à 9 de la Crimée dont la population originelle ne fut ni ukrainienne, ni russe, ni enfin sur le pourquoi du soutien inconditionnel de la Russie au régime de Damas. Le dernier fan le plus enthousiaste du Président Poutine est Donald Trump, le milliardaire américain et candidat à l’élection présidentielle des Etats-Unis. «God save America !» La fin de l’histoire ? l’heure, en disant au grand dam des Russes nationalistes d’aujourd’hui et des anciens partisans de l’Algérie française, ceci : «La Tchétchénie est à la Russie, ce que l’Algérie fut à la France !» La Russie a mobilisé 70 000 hommes pour la première guerre de Tchétchénie, en 19941996 et 93 000 hommes pour la seconde en 1999-2000. Ce qu’on retient de ces chiffres, c’est qu’il y avait en Tchétchénie, à certaines périodes de cette guerre faite en deux temps, 1 militaire russe pour 10 à 12 Tchétchènes, hommes, femmes et La Tchétchénie était bel et bien militairement sous occupation russe ! Il est clair, par ailleurs que les guerres russes en Tchétchénie, sont des modèles de guerres asymétriques ; la puissance de feu des forces armées russes était colossale, comparativement à celle des partisans tchétchènes. D’où du reste, l’impressionnante communication faite autour de l’aspect terroriste et sauvage des actions tchétchènes, comme pour dissimuler les dégâts humains et matériels provoqués par l’armée russe et ses supplétifs. exposée aux foudres de Staline fut celle de la Tchétchénie, parce que ce pays est situé sur la route stratégique du pétrole et du gaz. En soi, la Tchétchénie ne présente pas en effet grand intérêt. Ce n’est en effet qu’un petit territoire montagneux, boisé, au relief particulièrement accidenté. Sa superficie est d’à peine 15 647 km2, et sa population était évaluée en 1989 à 1 031 647 habitants. De ce point de vue, la Tchétchénie est juste comparable à l’actuelle wilaya de Tébessa qui a une superficie de 14 227 km2 et une population de 1 127 000 habitants. Face à la Russie, le Goliath d’hier et d’aujourd’hui, la Tchétchénie n’est qu’un tout petit David. Mercredi 30 décembre 2015 - Page Photos : DR Le Soir d’Algérie enfants compris ! La Tchétchénie était bel et bien militairement sous occupation russe ! Il est clair, par ailleurs que les guerres russes en Tchétchénie, sont des modèles de guerres asymétriques ; la puissance de feu des forces armées russes était colossale, comparativement à celle des partisans tchétchènes. D’où du reste, l’impressionnante communication faite autour de l’aspect terroriste et sauvage des actions tchétchènes, comme pour dissimuler les dégâts humains et matériels provoqués par l’armée russe et ses supplétifs. Au demeurant, personne ne sait exactement combien de militaires russes ni combien de civils et de combattants tchétchènes ont laissé leur vie dans ces deux guerres atroces. Mais on connaît au chiffre près, le nombre des écoliers morts dans l’attaque de Beslan et les attentats commis dans le métro de Moscou… Pour autant, il existe de nos jours une sorte de fascination des Français pour Poutine, qui n’est pas sans rappeler la fascination que la Russie bolchévique et ses leaders ont exercée sur une bonne partie de l’intelligentsia française, dont notamment A. Gide (qui fit repentance plus tard), Aragon, Romain Rolland, Paul Eluard (qui a écrit un poème en l’honneur de Staline), et J.-P. Sartre… Ils furent tous, à un certain moment de leur vie, aussi aveugles qu’ont été, vis-à-vis du fascisme et du nazisme, leurs compatriotes Rebatet, Brasillach, Drieu la Rochelle, Céline, Bonnard, Herman, dont quelques-uns ont fini devant un peloton d’exécution… Aujourd’hui, la Russie vit, après le court entracte démocratique sous Gorbatchev, et la présidence tragicomique et éthylique de Boris Eltsine, un certain retour en grâce auprès de certains courants politiques qui voient en Poutine une superstar. Le magazine Le Point n°2256 du 3 décembre 2015, consacre sa page de couverture au portrait de Poutine : le Slave type : blanc/rose, cheveux blonds coupés drus, yeux bleus, un regard d’acier et un sourire à peine perceptible à la commissure des lèvres… Et en gros caractères, ce titre sans équivoque : «Poutine, notre nouvel ami». Marine le Pen a elle aussi, les yeux de Chimène pour Poutine. On croit savoir qu’il financerait son parti politique, le Front national dont on connaît le mépris pour les musulmans, les Arabes et les Noirs. Son père, Jean-Marie Le Pen, qui aime les Slaves, pourvu qu’ils ne soient pas communistes, avait déclaré à Budapest, le 26 octobre 1996 : «La Hongrie est la sentinelle chrétienne de l’Occident contre la Turquie musulmane conquérante.» Déclaration prémonitoire ! N’est-ce pas en effet, la Hongrie qui s’est entourée de barbelés, pour se protéger de l’invasion des barbares, Arabes, musulmans et Noirs qui, fuyant la guerre et la misère qui ravagent leurs patries, parviennent en Europe, par les côtes turques ? Un mois auparavant, J.-M. Le Pen avait publiquement proclamé que «races sont inégales». Le 17 septembre 1996, le quotidien français Libération publiait les résultats d’un sondage IPSOS, d’où il résulte que 50% des Français partageaient l’opinion exprimée par J.-M. Le Pen. A présent et depuis les récentes élections régionales, tout le monde sait que le FN est, en termes de suffrages exprimés, incontestablement le plus grand parti politique français. Pour en revenir à ce nouveau phénomène appelé La Turquie a adhéré à l’OTAN en 1951-1952, soit cinq années après la fin de la Deuxième Guerre mondiale qui a donné naissance à un monde bipolaire, c’est-à-dire divisé en deux blocs concurrents et hostiles. La Russie soviétique, sortie largement victorieuse de cette guerre, dictait ses conditions à ses alliés, consolidait son expansion territoriale vers l’ouest comme vers l’est, s’annexait de nouveaux territoires, et punissait en les exilant massivement les populations turcophones et musulmanes accusées ou soupçonnées de collaboration avec l’Allemagne et d’avoir des penchants nazis. La Turquie, qui a une frontière commune avec l’URSS, n’ignorait rien du sort peu enviable réservé par les Soviets aux populations turcophones et musulmanes voisines. Elle ne disposait pas de moyens militaires suffisants lui permettant de se défendre en cas d’attaque russe. Elle avait de sérieuses raisons de craindre de subir le même sort que les autres pays du Caucase. C’est donc tout logiquement que la Turquie s’est tournée vers l’Occident et vers l’OTAN, son bras armé. Cela lui a très bien réussi, puisqu’il n’y a eu du côté russe, aucune velléité d’invasion de la Turquie. Il convient aussi d’observer que l’adhésion de la Turquie a été d’un intérêt certain pour les pays occidentaux qui ont trouvé en Turquie un poste avancé, face à l’URSS menaçante. Curieusement aujourd’hui, des voix s’élèvent pour réclamer l’exclusion de la Turquie de l’OTAN et comble du ridicule, son remplacement par… la Russie ! Dans le journal russe on line Sputniknews, du 26 décembre 2015, on lit dans un article intitulé «L’Otan devrait remplacer la Turquie par la Russie !», cette étrange phrase : «L'Occident a beaucoup plus de points de convergence avec la Russie qu'avec le monde islamique, c'est pourquoi l'Otan devrait réviser ses alliés et inviter la Russie à la rejoindre, en excluant parallèlement la Turquie.» Selon Dans le journal russe on line Sputniknews, du 26 décembre 2015, on lit dans un article intitulé «L’Otan devrait remplacer la Turquie par la Russie !», cette étrange phrase : «L'Occident a beaucoup plus de points de convergence avec la Russie qu'avec le monde islamique, c'est pourquoi l'Otan devrait réviser ses alliés et inviter la Russie à la rejoindre, en excluant parallèlement la Turquie.» la «poutimania», M me Hélène Carrère d’Encausse, née Zourabichvili, membre et sociétaire perpétuelle de l’Académie française, historienne spécialiste de la Russie, ne cache pas son empathie pour ce chef d’Etat russe qui, selon elle, aurait compris que l’Europe occidentale, en perdant son identité blanche et ses valeurs judéo-chrétiennes, courrait à sa perte. C’est pourquoi, affirme-t-elle, il a tourné délibérément le dos à cette Europe décadente, pour s’orienter vers l’Asie, en vue de créer «l’Eurasie» qui, allant au-delà de l’Oural, doit parvenir jusqu’à l’océan Pacifique. Elle pense, dit-elle, que Poutine a tourné le dos à l’Europe occidentale, parce que celle-ci lui a elle-même tourné le dos. On regrette cependant que cette brillante intellectuelle, forcément attentive à tout ce qui se passe en Russie et ses anciens satellites, n’ait pas donné son avis ni sur la guerre russe contre la Géorgie, ni sur la sécession de l’Ossétie et de l’Abkhazie, ni sur la guerre qu’il a fomentée contre les Ukrainiens, accusés pour les besoins de la cause d’être des nazis, ni sur l’annexion Sputniknews, cette phrase est extraite du magazine conservateur américain American Thinker !!! Vous avez bien lu : il faut virer la Turquie de l’Otan, parce le peuple turc est musulman ! Question à 10 dinars : si la Russie intègre l’Otan, qui sera l’ennemi aux yeux de l’Otan ? Est-ce le signe de la fin de l’histoire, ou les prémices du plus inattendu des bouleversements de l’histoire auquel il nous sera donné d’assister ? Conclusion Le monde occidental et civilisé, ce monde dit des Lumières, est en train de perdre la raison. Il a déjà sombré, malgré les protestations de quelques hommes de bonne foi, dans le racisme et l’islamophobie. Les instincts guerriers y ressurgissent en même temps qu’un besoin de «Reconquista» des territoires perdus. Certains appels à combattre les sauvages, cachent mal, semble-t-il, sa soif inextinguible pour de nouvelles conquêtes territoriales. Z. S. SIDI-BEL-ABBÈS (BEN BADIS) L’enfant disparu retrouvé mort dans un sac en plastique La localité de Ben Badis était dans la journée d’hier en émoi après la découverte macabre d’un enfant répondant aux initiales CH.M., âgé de 13 ans, porté disparu depuis le 26 décembre dernier. En effet, l’enfant, un élève en 2e année moyenne, avait disparu depuis le 26 décembre dernier. Ses parents ont signalé sa disparition aux services de sécurité. Ces derniers ont procédé à des recherches minutieuses qui ont permis sa découverte près de son domicile, sis les Castors, mort et enveloppé dans un sac en plastique. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour élucider cette découverte macabre. A. M. AÏN-TÉMOUCHENT Logements ruraux : 600 demandes pour 240 unités à Tamazoura Les services de la commune de Tamazoura distante de plus de 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya, ont recensé environ 600 demandes pour le logement rural, soit un taux de 60 à 70% de l'ensemble des demandes déposées à la commune, alors que la même commune a distribué durant l'année en cours 240 unités du même type. Les mêmes services ont demandé aux entreprises chargées de réaliser ces types de logements d'activer dans l'achèvement des constructions avant la fin du premier semestre de la nouvelle année selon le premier responsable de cette commune, M. Zenagui, qui dira que vu la vocation agricole de sa commune, il y a un fort engouement de la population de cette localité pour le logement rural, raison pour laquelle ses services ont accueilli environ 600 demandes et il a été également décidé de renforcer les entreprises chargées de la réalisation des 240 unités pour qu'elles soient distribuées au début de la saison prochaine. S. B. L'absence de pluie inquiète les paysans de la grande Mleta De nombreux fellahs de la plaine de Mleta qui regroupe les localités de Tamazoura, Oued Sebbah, Aïn-El-Arba et Hammam Bou-Hadjar ont montré des signes d'inquiétude devant l'absence de pluies depuis plusieurs mois. Cette situation va assurément hypothéquer leurs récoltes et menace même l'alimentation de leurs cheptels. Ces paysans qualifient cette absence de pluie de situation catastrophique, raison pour laquelle ils implorent le Bon Dieu pour qu'Il puisse sauver leurs récoltes, eux qui dans les années précédentes voyaient en cette même période leurs terres couvertes d'un tapis vert, alors qu'aujourd'hui à la fin du mois de décembre, leurs terres sont toujours rouges ou grises du fait de l'absence de pluies. Selon un paysan de la région, le quintal de son est cédé à 2 600 dinars, alors que les bottes d'avoine et de foin ont connu des hausses devant cette sécheresse inquiétante. Un autre paysan dira qu'il a déboursé 42 millions de centimes comme semences pour sa récolte, mais au vu de cette sécheresse, il est quasi certain que sans la pluie, il sera ruiné... S. B. Régions Mercredi 30 décembre 2015 - PAge 10 Le plan anti-cancer en débat TIPASA Lors du conseil de wilaya qui s’est tenu au mois de décembre 2015, dédié au secteur de la santé, le dossier concernant le plan anti-cancer qui a été au centre des débats avait permis de révéler l’importance de ce mal qui ronge les Algériens. Il a été révélé, à ce titre, que c’est le service oncologie de la structure hospitalière de Sidi Ghilès qui regroupe l’essentiel des prises en charge des personnes atteintes de ce mal. Le nombre de personnes admises dans ce service depuis son ouverture au mois de juin 2009 a atteint 1 455 patients dont 456 personnes admises résidentes hors de la wilaya de Tipasa. Le plan anti-cancer relatif à la mise en place de la prospection et du dépistage préventifs dans le cadre du cancer du sein a connu une réussite majeure et a permis d’identifier plusieurs cas découverts à un stade précoce. Ainsi, depuis ces dernières années, près de 500 femmes ont été prises en charge au niveau de l’hôpital de Sidi Ghilès, sis, dans à la daïra de Cherchell. Nous avons été informés par ailleurs que l’hôpital de Koléa vient d’être doté d’un service d’analyses histologiques, et il a été envisagé la création dans les hôpitaux de la wilaya de trois laboratoires d’anatomie et pathologie – Anapath –, dont l’un d’eux est prévu à partir de fonds privés. Quant à l’hôpital mèreenfant de Tipasa, un service de dépistage mammographique du cancer du sein est prévu. Nous avons eu accès dans le cadre des maladies oncologiques à des statistiques fai- sant état de l’effectif des personnes malades prises en charge par l’hôpital de Sidi Ghilès. Outre le cancer du sein, qui avoisine les 500 cas au cours des dernières années, il y a le cancer du côlon dont le nombre est de 135 cas, l’appareil respiratoire, où il est recensé 87 cas, le cancer de la vessie, avec 74 cas, le cancer de l’ovaire et de l’utérus avec 54 cas, la vésicule biliaire où il est recensé 50 cas, le cancer du nez, de la gorge et du goitre avec 39 cas et il y’a les différents cancers de la prostate, du pancréas, et du foie, dont la moyenne évolue autour de 30 cas par maladie. Houari Larbi tions ambitieuses. La médicalisation de management interne de chaque structure de santé sera donc poursuivie méticuleusement pour conjuguer l’efficacité de gestion. «La conception du projet d’établissement s’est enrichie de la réflexion du projet médical réunissant les centres hospitaliers de chaque wilaya. Cette conception a également intégré la gestion, le diagnostic et des objectifs telle l’amé- lioration des prestations des soins médicaux prodigués aux malades», dira M. Friha Abdelghani, DSP de wilaya, lors de son intervention. En synthèse, le projet d’établissement de santé est au service de la maîtrise de la gestion des risques et de la qualité des soins aux regards des enjeux de qualité mais aussi de l’optimisation des coûts de la santé. A. B. et une plainte a été introduite en justice, ajoute le document, faisant savoir que la SDE de Batna s’est constituée partie civile dans cette affaire. Le secrétaire régional du syndicat d’entreprise de la SDE, également membre du conseil syndical national des travailleurs de la Sonelgaz, Abdelaziz Belkhiouani, a indiqué que même si c’est la première fois que les travailleurs de la SDE de Batna organisent un sit-in, ils ont limité la durée du mouvement à «une heure» pour «ne pas nuire aux intérêts des citoyens». APS Une nouvelle méthodologie de management hospitalier MOSTAGANEM Le projet d’établissement de santé repose sur une conviction, c’est de savoir s’accorder sur les axes stratégiques majeurs qui vont guider l’action dans les prochaines années. Dans le cadre de la modernisation de la gestion sanitaire, la Direction de santé de wilaya a organisé un séminaire régional les 27 et 28 décembre à l’INSFP de Mostaganem regroupant des cadres supérieurs de la santé des wilayas de Tissemsilt, Relizane, Saïda, Mascara, Chlef et Mostaganem dont le but est l’acquisition d’une nouvelle méthodologie de management hospitalier. Dans ce contexte particulier, la proposition d’un nouveau schéma de management avec des pôles d’activités médicales a constitué un point d’appui pour des réorganisa- Un millier de travailleurs de la SDE manifestent en solidarité avec le directeur BATNA Quelque 1 000 travailleurs de la Société de distribution Est (SDE) de Batna ont observé, hier devant le siège de leur direction, un mouvement de protestation en solidarité avec leur directeur «agressé physiquement et verbalement par un huissier de justice», selon un communiqué remis aux journalistes. Les travailleurs en question dénoncent, au moyen de ce sit-in auquel ont pris part les employés de 10 agences commerciales et de 14 de circonscriptions de cette filiale de la Sonelgaz, «les comportements irresponsables qui attentent à la dignité des travailleurs dont (leur) directeur fait partie». Le communiqué remis à la presse souligne que l’huissier de justice qui était accompagné d’un entrepreneur qui sous-traite pour la SDE, a «agressé verbalement et physiquement le directeur de distribution, non loin de lancien siège de la direction, avenue de l’Indépendance, au centreville». Un certificat établi par un médecin légiste a été délivré RELIZANE Arrestation d’un individu et saisie de psychotropes Selon des sources crédibles, les éléments de la Gendarmerie nationale de la brigade de Bendaoud relevant du commandement de groupement de gendarmerie de la wilaya de Relizane, suite à des informations qui leur sont parvenues, ont interpellé à la cité Château de la localité un délinquant en possession de 58 comprimés psychotropes. Après son interrogatoire, ce dernier n'a pas tardé à dénoncer son acolyte. L’enquête a permis ensuite de l’arrêter et de saisir dans son local commercial 58 comprimés psychotropes et 60 flacons contenant une substance psychotrope liquide de marque Clonazepam, ajoute notre source d'information. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Relizane, ce dernier les a placés en détention préventive pour détention et commercialisation de psychotropes, ajoute notre source d'information. A. Rahmane Photo : DR Le Soir d’Algérie Culture Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE [email protected] 11 Le tourbillon des plaisirs de la table CUISINES TRADITIONNELLES EN ALGÉRIE, UN ART DE VIVRE DE RACHID SIDI BOUMEDINE Quand on a un guide qui a pour nom Rachid Sidi Boumedine, s’offrir un passionnant voyage culinaire à travers un beau livre est un plaisir qu’on ne se refuse pas. Le chef sait faire saliver les lecteurs ! P ublié aux éditions Chihab, Cuisines traditionnelles en Algérie, un art de vivre est le genre d’ouvrage à lire absolument et à conserver précieusement dans sa bibliothèque. A savourer et à offrir aussi. Oui, le style de Rachid Sidi-Boumedine ouvre vraiment l’appétit, donne l’eau à la bouche. On déguste, on se délecte à s’en lécher les doigts. Par les temps qui courent, où l’atrophie du goût se retrouve y compris dans les écrits, une connaissance si riche et si rafinée de la gastronomie algérienne a le don de revigorer le sens gustatif et d’inciter à la (re) découverte de trésors culinaires depuis si longtemps accumulés et partagés. Dès l’entame du texte, dans l’avertissement, l’auteur offre à ses convives un menu très largement supérieur à l’ordinaire. «Ceci n’est ni un livre de compilation ou de présentation de recettes, ni un travail froid de scientifique sur les rites alimentaires ou la nutrition en Algérie ; en un mot, ce n’est pas un travail scientifique. C’est un travail d’amateur, guidé par la seule curiosité, aiguisée par son expérience, heureux d’avoir goûté et apprécié les cuisines de plu- sieurs régions d’Algérie, d’avoir été ébloui par le couscous du Touat, la «dobara», mangée dans une gargote de Biskra, le «rfis» de Constantine et, par définition, l’incomparable cuisine maternelle», écrit-il. Précisément, c’est toute une somme de connaissances et de sensations que cet esprit curieux, insatiable et passionné se fait un plaisir de transmettre aux lecteurs. Une invitation aussi à partager l’«amour de l’Algérie plurielle et le goût des bonnes choses» (préface en hommage à M’hand Kasmi). Les pérégrinations (sic) de Rachid Sidi-Boumedine sont à suivre avec grand intérêt tout au long des trois parties de son ouvrage. Dans «présentation générale : la cuisine traditionnelle en Algérie, ses usages, ses hiérarchies, les cérémonies, etc.» (Chapitre premier), il rappelle, d’entrée, combien le voyage est à nul autre pareil. «Alors que dans de nombreux pays, on a assisté à l’internationalisation de la cuisine et à sa dépersonnalisation, les recettes élaborées quotidiennement par les familles dans toutes les régions d’Algérie restent, à peu de LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Le réveil de la sagesse Par Kader Bakou C’est quand son déclin approche qu’un empire redouble de férocité. Une certaine Marnia Lazreg l’a d’ailleurs dit dans son essai : Torture and the twilight of Empire. Avant son ultime contre-attaque, l’Empire voulait confirmer si ses alliés dans le monde de «Dune», croyaient sincèrement en ses valeurs. Les Décideurs se réunissent à l’Octogone. La majorité des militaires disaient : «La force est avec nous ! Utilisons tous nos pouvoirs contre ce monde de l’obscurantisme. Ne nous embarrassons pas de scrupules, ils sont tous pareils. Ceux qui affirment qu’ils partagent nos valeurs ne le font que parce que nous sommes forts. C’est de l’opportunisme !» Une partie des militaires et de l’élite civile, croyaient en la sincérité des alliés et estimait qu’avec le temps ils finiront par avoir le pouvoir par la voie pacifique et par la seule force des idées. Les sages, de leur côté, mettaient en garde contre toute guerre et rappelaient ce qu’avait dit un certain Benjamin Franklin : «Il n’ y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix». Un compromis est trouvé entre les différentes parties, les interventionnistes et les autres : avant que l’Empire ne contre-attaque, lancer une fausse révolution doublée d’un djihad butlérien, menés par les Sardaukar, les forces de l’Obscurité de Dune et voir si les Lumières allaient la soutenir ou, au contraire, rester fidèles à leurs principes. Les chefs de l’Empire n’en croyaient pas leur yeux. Les Lumières se sont du jour au lendemain, rangées du côté des «rebelles» hirsutes armés jusqu’aux dents. Cette opération a ouvert la boîte de Pandore. Dans les pays de Dune, les survivants regrettent le temps de Shaddam IV ! K. B. [email protected] BIBLIOTHÈQUE NATIONALE D’ALGÉRIE (EL-HAMMA, ALGER) Jeudi 31 décembre de 9h à 17h : Colloque sur la lecture et le livre pour enfants, organisé en collaboration avec l’APW d’Alger. THÉATRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Samedi 2 janvier 2016 à 18h : Générale de la pièce Laz (l’As), adapté de l’oeuvre de Tahar Ouettar, par Mohamed Bourahla et mise en scène par Yahia Benamar. Production : Théâtre régional de Souk Ahras. LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (NIVEAU 112 RIADH EL FETH, EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 3 janvier 2016 : Foire du livre, tous les jours de 6h à 21h. MAISON DE LA CULTURE MOHAMEDSERADJ DE SKIKDA : Jusqu’au 5 janvier 2016 : 13e Salon national du livre. MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3, RUE FRANKLIN D.-ROOSEVELT, ALGER) Chaque jour : A l’occasion de l’année de la lumière de l’Unesco, exposition «Le Bardo en lumières. Le savoir-faire d’hier et le design d’aujourd’hui». GALERIE D’ART EL-YASMINE (ALGER) Jusqu’au 3 janvier 2016 : Exposition de choses près, celles qui existent depuis des siècles. Cela ne veut pas dire que les familles ignorent ou ne consomment pas les spaghettis, les frites ou la pizza, ou simplement les légumes à la vapeur accompagnant un steak, mais ce qui est remarquable, c’est la vitalité de cet art culinaire et qui se manifeste au moins en partie à l’occasion d’événements familiaux, de cérémonies diverses ou de fêtes religieuses. Ce n’est pas seulement la composition et la recette des plats qui sont respectées, avec des variantes locales et des dénominations diverses, mais aussi le déroulement des menus, selon des règles qui font partie du savoirêtre et du savoir-vivre, et auxquelles on ne saurait déroger. Faire la connaissance de ces cuisines, traditionnelles et contemporaines à la fois, revient donc à reconnaître les cultures, de l’Algérie et plonger dans son histoire», signale-til fort à propos. Cuisines plurielles formées d’éléments, de variétés, de variations, de dénominations et de recettes multiples ! La géographie, l’histoire et la sociologie de l’art culinaire sont alors présentées avec une grande finesse de goût. Une narration gustative qui fait saliver, pourrait-on dire. Parce que, justement, l’auteur est un «coupeur de cheveux en quatre» et qui apporte un soin méticuleux à fournir au lecteur toutes les informations dont il a besoin pour bien le suivre dans ses «pérégrinations sur le chemin, plein de méandres, de répétitions, de coqs à l’âne, de la découverte des trésors de notre patrimoine partagé». Petites histoires, anecdotes, références au vécu personnel, intrusions dans l’histoire ancienne ou moderne et dans la mythologie, incessants allers et retours dans des territoires d’une grande richesse, parfois insoupçonnée… Tout cela forme l’histoire vivante de ces cuisines algériennes étonnamment variées, héritage de nombreux siècles, produits du terroir ou de métissage culinaire. Histoire de traditions millénaires, de brassage culturel, d’assimilation, de diversification, de coexistance harmonieuse entre ancien et nouveau et dont l’ouvrage de Rachid Sidi Boumedine rend compte dans les détails les plus croustillants. L’auteur sait ouvrir l’appétit et n’oublie jamais d’assaisonner les mots. Lorsqu’il rappelle, par exemple, ces plats mijotés au nom poétique : «giroflée sur la balustrade», «l’ivrogne tombant dans les escaliers», «le juge et ses clercs», «embrasse-le mais ne le touche pas», «le portefeuille de l’agha»… Dans cette première partie consacrée à la cuisine traditionnelle, il évoque par le menu «les petits plats vite préparés, qui font saliver» (aliments à croquer, petits desserts). Il s’attarde ensuite à bien garnir la table de ses hôtes («Un repas pour les invités : enchaînements et variations). Y sont réunis, tour à tour, les fins connaisseurs, les gourmets de la «walima», de la «zerda» et de la «wa’ada», puis les adeptes des BOUIRA L’art fait sa tournée association culturelle d’arts plastiques El Lamssa El Tachkiliya de Bouira vient de clore une tournée d’œuvres artistiques sur l’ensemble du territoire de la wilaya. Avec au total dix artistes-peintres venus de différentes régions de la wilaya, cette tournée artistique a été entamée le 12 du mois de novembre avec une cérémonie d’ouverture qui s’est tenue au niveau de la bibliothèque communale de Bouira pour ensuite s’acheminer vers les communes de Sour-El-Ghozlane, El Adjiba et El Hachimia. A chaque étape, c’est une multitude de toiles colorées et chatoyantes ou abstraites et mystiques qui sont venues ravir les pupilles des visiteurs et développer leur goût de l’art, et ce, pour une durée de cinq jours pour chaque escale. Issus d’écoles d’art ou simples autodidactes et évoluant dans le réalisme, le figuratif ou encore l’abstrait, ces chantres de la toile et de l’aquarelle luttent au quotidien pour faire connaître leur travail et aussi pour parta- L’ repas conviviaux (Yennayer) et, enfin, ceux qui se rencontrent à l’occasion des repas et buffets de mariage. Réjouissances collectives en des circonstances particulières de la vie en société, dans toutes leurs déclinaisons, régions, périodes précises… L’auteur enchaîne avec la cuisine du quotidien, détaille «la hiérarchie des produits et des mets». Il revisite notamment la cuisine dite du pauvre ou du travailleur (les abats), questionne les règles de classement et les processus de diffusion des modèles et des plats, revient longuement sur le thème des pâtes, du couscous, de la chorba, de la dolma et des tajines. Cette description gustative est accompagnée par «une typologie des sauces» (également très détaillée), car sans l’excitation de sa sauce sur les papilles, un plat ne fait pas vraiment saliver. Dans la deuxième partie du livre, le voyage culinaire invite à découvrir «des fragments d’histoire» de ces cuisines algériennes. L’auteur évoque «des sources parmi d’autres» : Rome, l’Andalousie, Ziryab, la migration des plantes, le couscous… Trois escales particulières sont ensuite dédiées aux cuisines locales ( Sahara, bord de mer, produits de la nature), dans la troisième partie de l’ouvrage. Puis Rachid Sidi-Boumedine reprend ses pérégrinations, «par monts et par vaux», pour partir à la découverte des saveurs de toute l’Algérie. Le lecteur fait l’expérience de goûter un jour à la cuisine chaouie, un autre à la cuisine de Miliana, d’Alger, de Blida, d’Oran, de Tlemcen, du Djurdjura, etc. Ces mille et une saveurs stimuleront, à coup sûr, ses papilles peutêtre stérilisées par une nourriture insipide et pasteurisée. Hocine Tamou Rachid Sidi Boumedine, Cuisines traditionnelles en Algérie, un art de vivre, Chihab Editions, Alger 2015, 222 pages. peinture «Sérénité» de Salah Hioun. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 31 décembre : Exposition de peinture de l’artiste Meriem Kazouit. INSTITUT CULTUREL ITALIEN (4 BIS RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER) Jusqu’au 31 décembre : Exposition de peintures «Un Chant de couleurs» de l’artiste Ahmed Mebarki. GALERIE D’ART DE L’HÔTEL SOFITEL (EL HAMMA, ALGER) Jusqu’au 31 décembre : Exposition- vente de peinture et de photoraphie «Du soleil à la lune», avec Nourredine Chegrane, Farid Benyaâ, Valentina Ghanem, Ferrante ger leur passion de la peinture ; «en parallèle aux expositions de peinture, nous avons à chaque fois organisé des ateliers destinés aux enfants auxquels nous transmettons un peu de notre art dans l’espoir de voir germer en eux l’amour de la peinture. A la fin de notre tournée, prévue le 26 décembre, les meilleures œuvres seront sélectionnées et leurs auteurs primés lors d’une cérémonie spéciale», dira Saleh Khettari, artiste exposant et président de l’association. Ainsi, et pour la clôture de cette tournée wilayale, l’association El Lamsa El Tachkiliya a choisi l’enceinte de la maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira pour accueillir la dernière exposition de ses artistes ainsi que la cérémonie de remise des prix honorifiques pour les exposants et pour les enfants qui ont participé au concours. Une virée artistique qui n’a pas manqué d’enchanter les invités de l’événement en attendant d’autres initiatives du genre. Katya Kaci Ferranti, etc. Les bénéfices seront utilisés pour acheter du matériel spécial aux enfants de la Lune souffrant du xeroderma pigmentosum et qui ne peuvent supporter le moindre rayon de soleil. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 14 janvier 2016 : Exposition collective de peinture, par les artistes Yacine Belferd, Nouredine Chegrane et Ahmed Stambouli. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIMBELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBIBEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo),Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. Sports Le Soir d’Algérie CR BELOUIZDAD – À PROPOS DE LA DOMICILIATION DU DERBY CRB-MCA AU STADE DU 5-JUILLET FO O T B A LL Reda Malek : «Le Mouloudia n’est pas notre priorité pour le moment» finale de la Coupe d’Algérie alors que le derby face au MCA était programmé dans un premier temps pour le 16 janvier prochain. Ainsi, après avoir terminé la phase aller à la 2e position derrière l’USMA, le CRB s’attelle à préparer activement la rencontre des 16es de finale de la Coupe d’Algérie. Pour cela, l’équipe est entrée en stage précompétitif à Tlemcen qui prendra fin mardi 5 janvier. «Pour mettre l’équipe dans de meilleures conditions possibles, on a programmé un stage d’une semaine à Tlemcen avec la présence de tout l’effectif. L’équipe doit préparer et la rencontre de la Coupe Après l’annonce du président de la LFP de la délocalisation du derby CRB-MCA au stade du 5-Juillet, les suppor- L'USM Alger (Ligue 1 algérienne de football) effectuera un stage préparatoire au niveau de l'Ecole supérieure de l'hôtellerie d'Aïn Bénian (Ouest d'Alger) du 3 au 14 janvier, en vue de la phase retour du championnat, a appris l'APS mardi auprès de la direction du club de la capitale. «Il s'agit d'un stage qui a pour but de recharger les batteries en prévision de la suite du parcours. Certes, nous avons terminé la première partie de la saison en tête et avec une avance considérable mais il ne faudra surtout pas se relâcher», a affirmé à l'APS le coordinateur général de l'USMA Salah Allache. L'USMA a dominé la phase aller de la Ligue 1 en totalisant 36 points, soit 10 de plus que son poursuivant direct le CR Belouizdad. Toutefois, le club de Soustara s'est fait éliminer, à la surprise générale, en 32es de finale de la Coupe d'Algérie à domicile par le pensionnaire de la Ligue 2, le Paradou AC (3-1). L'USMA, qui reste sur une victoire au stade OmarHamadi face à l'USM Blida (30) dans le cadre de la 15e jour- d’Algérie face aux Sétifiens et la phase retour du championnat», a précisé le président des Rouge et Blanc qui tient à préciser que «chaque chose en son temps». Les supporters belouizdadis contre le 5-Juillet USM ALGER ters belouizdadis n’ont pas caché leur mécontentement, en affirmant qu’ils voudraient accueillir le Mouloudia au stade fétiche du Chabab, à savoir celui du 20-Août. Toutefois, le patron de la LFP, qui n’est autre qu’un ancien président du CRB, a justifié cette décision que c’est «sur demande de la wilaya d'Alger pour des raisons d'ordre organisationnel». Ahmed Ammour Les Rouge et Noir en stage à Aïn Bénian du 3 au 14 janvier née, entamera la phase retour par le derby face au NA Hussein Dey, prévu durant le week-end du 15-16 janvier 2016. Darfalou : «Je reprendrai la compétition en février prochain» L'attaquant international olympique algérien de l'USM Alger (Ligue 1 de football) Oussama Darfalou, opéré mercredi dernier avec succès d'une pubalgie à Doha (Qatar), a affirmé hier qu'il renouerait avec la compétition au mois de février prochain. «Dieu merci, l'intervention s'est bien déroulée. Je suis en train de suivre actuellement un programme de soins avant d'entamer la rééducation au centre d'Aspetar à Doha. Je retournerai à Alger d'ici à la fin janvier pour reprendre directement les entraînements avec mon équipe», a indiqué Darfalou, joint au téléphone par l'APS. Darfalou avait déjà reçu des soins au niveau du même centre avant quelques semaines de la Coupe d'Afrique des moins de 23 ans (U 23) disputée au Sénégal et à laquelle a participé le joueur tout en n'ayant pas récupéré totalement de sa blessure. «Cette fois-ci, je vais prendre tout mon temps pour me rétablir à 100%. Les installations ici au Qatar me permettent de récupérer rapidement et de revenir à la compétition avec tous mes moyens», a-t-il ajouté. Dans le cadre de la convention signée avec Aspetar, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de prendre en charge le déplacement de l'ancien goleador du RC Arbaâ à Doha. Oussama Darfalou devrait donc se remettre à temps en prévision du tournoi de football des Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro, une compétition que va retrouver l'Algérie après 36 ans d'absence et les JO-1980 de Moscou. L'international olympique Abdelhakim Amokrane n'ira pas au terme de son contrat de prêt au profit du DRB Tadjenanet et retournera à son club, l'ES Sétif, à l'occasion du mercato d'hiver, a indiqué mardi Tahar Gueraiche, président du nouveau promu en Ligue 1 algérienne. «Le président de l'ESS, Hassen Hamar, m'a sollicité pour récupérer son joueur Amokrane, et nous nous sommes entendu pour la résiliation du contrat de prêt du joueur», a déclaré à l'APS le premier responsable du DRBT. Amokrane avait été prêté, l'été dernier, à la formation de Tadjenanet dans l'espoir d'engranger un maximum de temps de jeu, mais ses participations avec ce club ont été rares. A l'ESS, il devrait remplacer Mohamed Benyettou, le buteur du champion d'Algérie en titre, en passe de s'engager avec AlShabab Essaoudi. Amokrane s'est illustré récemment avec la sélection olympique algérienne, battue en finale de la Coupe d'Afrique des moins de 23 ans au Sénégal par le Nigeria (2-1), mais qualifiée aux jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. MC ALGER Betrouni : «Sonatrach ne laissera jamais le Mouloudia» Le contrat de Salah-Eddine résilié Si le président du MCA, Achour Betrouni, estime que «c’est une sage décision de domicilier la rencontre CRBMCA au stade du 5-Juillet d’Alger», le président belouizdadi, Reda Malek, pour sa part, affirme qu’il n’a pas encore la tête à ce derby. «Ce qui nous préoccupe dans l’immédiat, c’est la rencontre de la coupe d’Algérie face à l’ES Sétif qu’on doit préparer activement. Le Mouloudia n’est pas notre priorité pour le moment», nous a affirmé le boss du CRB. En fait, le Chabab affrontera l’ES Sétif samedi 9 janvier à 16h au stade du 8-Mai-1945 de Sétif pour le compte des 16es de Amokrane de retour à l'ES Sétif avant l'expiration de son contrat de prêt 13 Le président du MC Alger, Achour Betrouni, met fin aux rumeurs qui annonçaient le retrait de la Sonatrach du Conseil d’administration, comme ce fut le cas avec le CS Constantine avec le désengagement de Tassili Airlines de son capital. «Sonatrach ne se retirera jamais du MCA», a indiqué le président du Mouloudia qui tient à rassurer les supporters du Doyen. Par ailleurs, le président mouloudéen a annoncé que la signature de Boucherit est imminente : «Boucherit devrait signer au MCA demain (ndlr aujourd’hui)». Initialement programmé au stade du 20-Août 1955 de Belouizdad, le derby algérois qui mettra aux prises le CR Belouizdad au MC Alger, comptant pour la 16e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis, a finalement été délocalisé au stade olympique du 5-Juillet à une date qui sera fixée ultérieurement, selon Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). DRB TADJENANET Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE Comme il fallait s’y attendre, la direction du MC Alger a accepté de résilier le contrat du joueur Salah-Eddine Saïd qui devrait rentrer chez lui en Ethiopie. N’ayant pas admis sa comparution devant le conseil de discipline du club après son comportement jugé «inadmissible» lors de la mise à jour du calendrier de la Ligue 1 face à l’USM Alger, l’ancien joueur d’Al-Ahly d’Égypte a demandé à être libéré. La direction du Mouloudia a accepté de résilier le contrat du joueur éthiopien sans le dédommager. Recruté la saison dernière, SalahEddine a d’ailleurs écopé d’une sanction financière de la part du conseil de discipline du MCA. Par ailleurs, Salah-Eddine est suspendu par la commission de discipline de la Ligue de football jusqu'à son audition le lundi 4 janvier 2016 pour son comportement lors du match USMA-MCA. Betrouni a également confirmé la résiliation du contrat du joueur brésilien Roberson. Ah. A. SC QATAR Halliche retenu dans le groupe pour un stage aux Émirats arabes unis Le défenseur international algérien du SC Qatar (division 1 qatarie de football) Rafik Halliche, indisponible depuis mai dernier pour cause de blessure, a été retenu dans le groupe qui effectuera un stage préparatoire aux Emirats arabes unis pendant la trêve hivernale, a rapporté hier la presse locale. Le joueur, qui suit toujours des soins, va prochainement reprendre l'entraînement collectif en vue de la phase retour du championnat, précise la même source. L’ex-capitaine des Verts devrait continuer la saison avec le Qatar SC d'autant que l'entraîneur brésilien de l'équipe Sebastiao Barrozo Lazaroni compte le voir à l'œuvre. Halliche avait été touché aux ligaments croisés du genou lors du match de son équipe le Qatar SC face à Chaihania (victoire 4-1), en quarts de finale de la Coupe du Qatar en mai dernier. Cette blessure avait contraint l'ancien joueur du NA Hussein Dey (Ligue 1 algérienne) à passer sur le billard. Halliche (28 ans) avait rejoint le Qatar SC durant l'été 2014 après l'expiration de son contrat avec le club portugais d'Academica Coimbra. DISCIPLINE Boughrara s'en sort avec une amende, Meftah suspendu jusqu'à son audition L'entraîneur du DRB Tadjnenanet, Lamine Boughrara, s'en est sorti avec une mise en garde et une amende de 50 000 DA suite aux déclarations qui lui ont été attribuées par les médias à l'issue du match perdu à domicile par son équipe face à l'USM Alger (2-1), dans le cadre de la 14e journée du championnat de Ligue 1, indique mardi la Ligue de football professionnel (LFP) en Algérie. Le commission de discipline de la LFP a pris cette décision «après avoir pris connaissance des arguments présentés par l'intéressé et tenant compte notamment des précisions qu'il a apporté aux différentes déclarations qui lui ont été attribuées par les médias», précise la même source. Par ailleurs, les joueurs Mohamed Meftah (USM Alger) et Salah- Eddine Saïd (MC Alger) sont suspendus jusqu'à leur audition lundi 4 janvier 2016 par la commission de discipline, informe encore la LFP. Les deux joueurs se seraient mal comportés lors du derby USMA-MCA (0-0), le 22 décembre en match comptant pour la mise à jour du championnat de Ligue 1. MO BÉJAÏA En amical samedi face au CRB Aïn Fekroun Après avoir affronté hier, en amical, l’USO Amizour, le MO Béjaïa devra jouer un autre match amical ce samedi, à 15h, face au CRB Aïn Fekroun au stade de l'Unité magrébine. Le staff technique des Crabes peaufine sa préparation pour les 16es de finale de la Coupe d’Algérie face à la formation de Jijel SD, samedi 9 janvier au stade de Béjaïa. Les camardes de Messaoudi, faut-il le rappeler, avaient éliminé le MC Oran lors des 32es de finales au stade Zabana. Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie HANDISPORT Entre satisfactions et déconvenues en 2015 Le handisport, à l'instar du sport algérien en général, a eu, durant l'année 2015, sa part de satisfaction, mais aussi de déception, à travers ses apparitions dans différentes compétitions internationales au programme de plusieurs de ses disciplines (handibasket, judo, athlétisme, powerlifting). Sans faire trop de bruit, les sélections hommes et dames de handi basket ont forcé le respect pour avoir réalisé l'exploit d'offrir à l'Algérie une qualification historique aux Jeux paralympiques (JP) de Rio (7-18 septembre 2016), en remportant haut la main, les championnats d'Afrique disputés en Algérie en octobre dernier. «C'était un défi d'organiser ces deux tournois et surtout de les remporter, tout en sachant qu'il nous serait difficile de réaliser les deux objectifs à la fois. Mais, la volonté et l'envie de nos sélections de ne pas rater l’aubaine d'être à Rio, les ont galvanisées et poussées à se surpasser, surtout les filles, pour marquer l'histoire du handibasket algérien», a indiqué le chargé de la discipline et membre fédéral, Rabah Halimi. Si la performance des hommes était plus ou moins attendue, vu qu'ils sont détenteurs du trophée, celle des dames avait un goût indéfinissable, puisqu'elle a consacré pour la première fois l'Algérie au niveau africain. Une autre satisfaction vient de la sélection de powerlifting, relancée en 2010 après une longue hibernation. En plus de la qualification presque assurée d'Hocine Betir (5e mondial), le staff technique veut réussir le pari d'une 2e voire 3e carte à Rio, ce qui constitue une «grande avancée» pour la discipline comme le qualifie l'entraîneur Mohamed-Salah Ben Atta. Le judo, habitué pourtant à s'illustrer, n'a pas semblé présenter son meilleur visage en 2015, puisque seuls deux judokas ont pu jusqu'ici arracher un ticket pour les Paralympiques-2016. Mouloud Noura (-60kg, médaillé d'or aux Jeux mondiaux de Séoul) et le «novice» Mehdi Meskine (-73kg, auteur du bronze) ont confirmé leur talent et restent, pour l'instant, parmi les meilleures chances de médailles de l'Algérie à Rio où ils seront, peut-être, les seuls représentants du judo algérien pour malvoyants, pour la première fois. Des résultats en dents de scie pour l'athlétisme Pour sa part, l'athlétisme, discipline phare du handisport algérien, n'a pas trop brillé durant l'année 2015. Après les belles prestations des Jeux mondiaux de Séoul (4 or) et, à un degré moindre, africains de Brazzaville (3 or), l'athlétisme algérien a, selon les observateurs, quelque peu déçu aux derniers Championnats du monde à Doha (2 or seulement sur un total de 11 médailles obtenues), même si, aux yeux de la Fédération algérienne handisport (FAH), les résultats sont loin d'être «catastrophiques». Certes, l'élimination de plusieurs épreuves et concours, l'application de nouvelles techniques chez les lanceurs et le jumelage de la classification, étaient, entre autres, les particularités et spécificités des Mondiaux-2015 qui ont lésé plusieurs nations dont l'Algérie, mais la «maigre» récolte et les «lacunes» enregistrées par rapport aux précédentes éditions «incombent autant aux athlètes qu'aux entraîneurs», expliquent les techniciens de la discipline. Chez les entraîneurs nationaux, la déception était profonde et s'est fait ressentir dans leurs déclarations, en dépit de la qualification des 11 athlètes médaillés à Doha aux Jeux paralympiques de Rio-2016. «Les Mondiaux de Doha ont confirmé, une nouvelle fois, que la concurrence est devenue rude et intense et elle le sera davantage à l'avenir, donc à nos entraîneurs et athlètes de passer à la vitesse supérieure et à nous, responsables, de les épauler en mettant à leur disposition les moyens qu'il faut pour faire nettement mieux», a résumé le directeur technique national (DTN), Zoubir Aïchaine. Néanmoins et de manière générale, le handisport algérien fait toujours honneur à son statut grâce à la qualification aux JP-2016 de plusieurs athlètes et sélections, en attendant celle des équipes nationales de goal-ball (hommes et dames) à l'occasion des championnats d'Afrique prévus en Algérie fin février 2016, mais aussi à l'émergence de plusieurs jeunes athlètes dans différents sports qui assureront la relève de Mohamed Allek, Nadia Medjmedj et autres. Soucieux de préserver la notoriété de la discipline et les résultats de ses athlètes, notamment en vue du rendez-vous de Rio, le président de la FAH, Rachid Haddad, a lancé un appel à la solidarité entre tous les membres de la famille du handisport algérien car dans le sport, c'est l'union qui fait la force. Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE 14 KADER RAYANE, SÉLECTIONNEUR DES DAMES, SE CONFIE AU SOIR D’ALGÉRIE : HANDBALL «L’espoir fait vivre» contraire avec des athlètes de petite taille mais très douées. Quelques jours après avoir été intronisé à la tête de l’équipe nationale dames, Rayane Kader a assisté à des rencontres dames lors du tournoi international de Mila où il a supervisé des joueuses. Aussi, il est revenu sur les circonstances de sa venue et les prochaines étapes de sa mission. Lecture Le Soir d’Algérie : Comment s’est effectuée votre arrivée à la tête de l’équipe nationale dames ? Kader Rayane : Suite à un appel téléphonique du directeur technique national, M. Bensbaâ Azzedine, il y a une quinzaine de jours, il m’a proposé le poste d’entraîneur national dames. J’ai bien réfléchi et je me suis dit que c’est un challenge surtout après deux années de veille de cette équipe. Je me suis dit que c’est bien dommage pour les internationales qui ont perdu deux années de leur carrière sportive sans oublier le bon travail effectué par l’excoach national Karim Achour lors de la CAN 2014. A mon avis, je pense qu’il fallait continuer sur cette dynamique. Dommage mais il faut redémarrer pour se préparer conséquemment pour relever le défi lors de la prochaine CAN 2016 en Angola. Alors comment allez-vous faire pour reconstituer cette équipe nationale ? Je dois rappeler que de nombreuses joueuses ont pris de l’âge mais je verrai leur état physique lors des prochaines rencontres. Les portes de l’équipe nationale sont ouvertes pour les joueuses de 17 à 40 ans pourvu que leur rendement soit bon. Ensuite, nous essaierons de faire une revue des joueuses évoluant à l’étranger, celles qui ont déjà porté les couleurs nationales et les binationales. Justement dans le cadre du travail des clubs, y aura-til une coordination entre vous et les entraîneurs des clubs ? Il faut cette coordination et elle commence à prendre forme. En effet, j’ai eu des discussions avec les coachs des clubs d’Alger en attendant de le faire avec ceux des autres équipes. Je peux dire que l’équipe nationale est l’affaire de tous car elle est l’image de marque de notre pays. Comment s’est effectué ce premier choix de joueuses pour ce premier stage ? Ce premier regroupement sera une prise de contact. Sur le choix porté sur deux clubs que sont le GSP et le HBCEB, il faut reconnaître que ce sont les deux meilleures équipes en Algérie et personne ne pourra nous contredire. D’autre part, ce sont les deux seules équipes que j’ai eu l’occasion de voir évoluer en compétition. Par la suite, je superviserai les autres équipes pour élargir mon choix. J’irai voir les matchs de la division Excellence et même ceux de la Nationale 1. De cette façon, la chance sera donnée à toute joueuse capable d’apporter un plus. Il y a un élément défavorisant qu’est le déficit physique. Comment comptezvous y remédier ? Malheureusement, ce déficit existe depuis de longues années. Ce problème pourrait se régler à long terme dans le cadre de la détection et la formation. Il y a certaines athlètes de grand gabarit mais ayant des insuffisances techniques et le Comment sera effectuée la sélection des joueuses évoluant à l’étranger ? Concernant les joueuses qui sont parties d’Algérie, on a leurs coordonnées. Pour la prospection et la sélection de nouvelles joueuses, il faut les trouver, les contacter les joueuses qui peuvent apporter un plus à l’équipe et les convaincre de jouer pour l’Algérie. Pour les trouver, il y a les anciens handballeurs établis en Europe qui aiment ce sport et surtout l’Algérie et ils se sont engagés à le faire. Déjà, j’ai reçu une première liste de 14 handballeuses évoluant en France. Je dois les contacter et connaître leurs intentions. Ensuite, je me déplacerai pour les rencontrer sur place. Quels sont vos objectifs et la durée de votre engagement ? Pour le moment, cet aspect n’a pas été abordé et le plus important, et le plus urgent est de constituer une équipe nationale. Après deux ou trois stages, l’objectif sera tracé à court, moyen et long terme. Mais il y a déjà le championnat d’Afrique de 2016. C’est une mission difficile mais quand il y a de la vie, il y l’espoir. Propos recueillis par Hamid Chabaraka Le Sept national se rebiffe face au Monténégro (24-22) HANDBALL : POUR SON 4e MATCH AMICAL INTERNATIONAL Après avoir perdu son premier match amical face au Monténégro vendredi dernier, sur le score de 25 buts à 19, notre équipe nationale s’est rachetée devant la même sélection en la battant, avant-hier sur le score de 24 buts à 22 après qu’ils eurent terminé la première mi-temps avec 3 buts d’avance (15- 12). Ces deux rencontres se sont déroulées dans la ville de Bar du Monténégro. Juste après ce test amical, les Verts sont revenus, par avion, au centre sportif de la banlieue de Belgrade. Là, les protégés de Salah Bouchekriou secondé par Hichem Boudrali poursuivront leur travail de préparation jusqu’à demain avant de regagner Alger dans la soirée. Il faut rappeler que les Verts ont remporté leurs deux premières confrontations amicales en Serbie face à deux clubs de Belgrade que sont le Partizan et l’Etoile Rouge. Après leur retour à Alger, les Verts reprendront la préparation dès le 3 janvier pour s’envoler vers la Serbie où ils séjourneront jusqu’au 6 du même mois. Dans ce pays, la formation algérienne disputera quatre rencontres amicales internationales. Pour rappel, notre équipe nationale se trouve depuis le 20 de ce mois en Serbie pour peaufiner sa préparation en vue de la 22e Coupe d’Afrique des nations en Égypte. Lors de cette campagne africaine, l’Algérie évoluera dans le groupe A aux côtés de l’Égypte, du Cameroun, du Gabon, du Nigeria et du Maroc. H. C. Sports Le Soir d’Algérie PREMIER LEAGUE Situation compliquée pour Bentaleb à Tottenham L'international algérien, Nabil Bentaleb, a vu sa situation se compliquer davantage au sein de son club anglais Tottenham après avoir été écarté de la liste des 18 lors du match gagné en déplacement face à Watford (2-1), lundi en ouverture de la 19e journée de la Premier League. Auparavant, Bentaleb, s'était contenté de suivre du banc de touche les rencontres de ses coéquipiers depuis qu'il s'était remis d'une blessure à une cheville, début septembre dernier. Sa dernière apparition avec les Spurs en championnat remonte au 29 août précédent à l’occasion du match contre Everton en Premier League, un match qu’il avait joué comme titulaire. Bentaleb a renoué avec la compétition en club le 10 décembre en cours lorsqu'il avait fait son entrée en jeu lors du match face aux Français de Monaco (victoire des Anglais 4-1) comptant pour l'Europa League. Ce jour-là, il a profité de la blessure de son camarade Eric Dier, dans les dernières minutes de la première période, pour engranger un peu de temps de jeu dont il avait énormément besoin. Entre-temps, le joueur de 21 ans a participé aux deux matchs de la sélection algérienne contre la Tanzanie (14 et 17 novembre) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Il a été incorporé en seconde mi-temps à Dar Es Salaam par Christian Gourcuff qui l’a ensuite aligné d'entrée au match retour à Blida où il a rechuté de sa blessure en première période suite à un tacle sévère d’un joueur tanzanien. Mais cette fois, sa période d'indisponibilité n'a pas dépassé les deux semaines. Bien rétabli, le milieu de terrain natif de Lille (France) misait énormément sur l'enchaînement des rencontres de son équipe ces jours-ci en championnat à l'occasion du «Boxing Day» pour essayer de reprendre sa place de titulaire. C'est peine perdue, puisqu'après avoir été laissé sur le banc samedi contre Norwich (victoire 3-0), il a carrément sauté de la liste des 18 deux jours après face à Watford. La belle série des Spurs, provisoirement troisièmes au classement de la Premier League, ne devrait pas arranger les affaires de Bentaleb. Son entraîneur Mauricio Pochettino, n'est pas prêt à changer une équipe qui gagne. FC BARCELONE Un joueur licencié pour avoir insulté le club et la Catalogne Sergi Guardiola, un joueur espagnol de 24 ans, a été licencié par Barcelone lundi seulement quelques heures après avoir signé un contrat avec l'équipe B du club, pour des propos injurieux envers le Barça et la Catalogne tenus sur Twitter, a révélé lequipe.fr. On peut donc s'appeler Guardiola et se faire renvoyer sans ménagement du grand Barça. Sergi, rien à voir avec Pep, vient de l'apprendre à ses dépens. L'attaquant espagnol avait signé lundi après-midi un contrat avec l'équipe B des Blaugranas, qui évolue en 2e division. Rapidement, des fans du club catalan ont déterré de vieux tweets publiés en 2013 par le joueur, dans lesquels il criait son amour de Madrid, et sa haine de la Catalogne par des propos peu amènes. «Allez Madrid!», «P... de Catalans» pouvait-on alors lire. Le compte Twitter du joueur a été depuis protégé. Devant le scandale, la direction du FC Barcelone a aussitôt décidé de rompre le contrat du joueur, qui n'évoluera donc jamais sous les couleurs qu'il a tant décriées par le passé. Comble de l'ironie, il aurait été sous les commandes de Gerard Lopez, actuel entraîneur de la réserve du Barça et... sélectionneur de la Catalogne. Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE TRANSFERT - RACHAT DU CONTRAT DE BENSEBAINI PAR MONTPELLIER 15 Zetchi : «aucune offre ne nous est parvenue» FO O T B A L L Le président du Paradou AC (Ligue 2 algérienne de football) Kheireddine Zetchi a affirmé mardi que sa direction n'avait rien reçu de la part de son homologue montpelliéraine (Ligue 1/France) à propos d'un éventuel rachat du contrat du défenseur international algérien Ramy Bensebaïni. «Pour le moment, aucune offre ne nous est parvenue de la part de Montpellier à propos de Bensebaïni. Le club français a jusqu'au mois de mai prochain pour lever ou non l'option d'achat», a indiqué à l'APS le premier responsable du PAC. Bensebaïni (21 ans) en est à sa deuxième année en Europe après avoir évolué, également à titre de prêt, la saison dernière à Lierse, relé- gué en division deux belge. Selon la presse française, la direction de Montpellier a émis le vœu de racheter le contrat de Bensebaïni, prêté l'été dernier pour une saison au club pailladin. Le joueur, issu de l'académie du Paradou, comp- te 15 apparitions, dont 12 en tant que titulaire pour un but inscrit. «Bensebaïni est en train de s'affirmer en France, et je pense que si Montpellier compte racheter son contrat c'est que le club est amplement satisfait des qualités du joueur», a-t-il ajouté. Le défenseur algérien, qui peut également évoluer dans le couloir gauche, a été promu en novembre au rang d'international A après avoir figuré dans la liste des joueurs convoqués en équipe nationale à l'occasion de la double confrontation contre la Tanzanie (aller 2-2, retour 7-0), comptant pour les éliminatoires du 2e tour du Mondial-2018 en Russie, mais sans toutefois effectuer son baptême du feu. en quinze jours son voisin des quartiers sud de la capitale espagnole, le Rayo Vallecano (18e, 14 pts). L'«Atleti» se déplace en effet sur la pelouse du Rayo mercredi (17h15 GMT) en Liga, avant une double confrontation les 6 et 13 janvier en 8e de finale de Coupe du Roi. Pour les «Colchoneros», il s'agit de rebondir après avoir manqué de peu la première place de la Liga lors de la précédente journée avec une défaite 1-0 à Malaga. Quant à l'attaquant Antoine Griezmann (8 buts en Liga), il peut profiter de la fébrile défense du Rayo pour fêter par des buts l'arrivée de la nouvelle année. 17e journée : la Liga sur son 31 pour un Boxing Day Le 500e match de Lionel Messi avec le FC Barcelone, peut-être le dernier de Rafael Benitez au Real Madrid : la 17e journée du Championnat d'Espagne, inhabituellement programmée pendant la trêve à la façon du «Boxing Day» anglais, promet du spectacle mercredi et jeudi. En 2015, tout a souri au Barça et à Messi : la star argentine a conduit le club catalan à un époustouflant quintuplé de trophées, avec Liga, Coupe du Roi, Ligue des champions, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs. «Cela a été une année extraordinaire», a résumé dimanche Messi, qui briguera le 11 janvier un probable cinquième Ballon d'Or. Et pour clore en beauté cette année faste, «La Puce» a l'opportunité de fêter mercredi contre le Betis Séville (19h30 GMT) son 500e match officiel avec le Barça toutes compétitions confondues. Auteur de 424 buts en 499 rencontres, l'Argentin de 28 ans peut espérer battre un jour le record de l'emblématique Xavi (767 matchs), qui a quitté le club au printemps. Au Camp Nou mercredi, les Barcelonais auront un double objectif pour cette journée de gala programmée pendant les fêtes, une première depuis 1990 en Espagne. D'abord, il leur faudra consolider leur première place de la Liga (1er, 35 pts), conservée de manière inespérée juste avant la trêve malgré un match en moins qu'ils rattraperont en février contre le Sporting Gijon. Ensuite, en fonction du scénario face au Betis, les Catalans pourraient viser un record pour finir l'année en fanfare : celui du nombre de buts inscrits par une équipe espagnole sur une année civile. Le Real Madrid de 2014 (178 buts) est la référence à ESPAGNE battre pour le club catalan, qui compte 176 buts en 2015. Real : pas de trêve pour Benitez Si Barcelone est euphorique, le Real Madrid (3e, 33 pts) fait grise mine au terme d'une année sombre conclue sans aucun trophée. Le dernier contretemps en date a été la confirmation lundi de l'élimination sur tapis vert en Coupe du Roi après épuisement de tous les recours sportifs. Autant dire que la trêve de fin d'année n'a apporté aucun apaisement aux supporteurs du stade Santiago-Bernabeu, qui ont pris en grippe l'entraîneur Rafael Benitez. Depuis une semaine, ce dernier a été au centre de toutes les spéculations de la presse espagnole, qui évoque le Français Zinédine Zidane, entraîneur de la réserve merengue, comme l'un des favoris à sa succession. Benitez n'a donc aucun droit à l'erreur mercredi (15h00 GMT) contre la Real Sociedad au Bernabeu, où toute contreperformance pourrait accélérer son éviction. Son équipe, qui a enregistré cette semaine le retour de blessure du défenseur français Raphaël Varane, va devoir vaincre mais surtout convaincre, dix jours après une démonstration historique contre un Rayo Vallecano réduit à neuf contre onze (102). Cela faisait 55 ans qu'une équipe de Liga n'avait pas inscrit au moins dix buts dans un seul match mais cela n'a pas protégé Benitez des sifflets. Un sursaut semble donc indispensable avant d'aborder 2016. Atletico, un triple derby face au Rayo Hasard du calendrier, l'Atletico Madrid (2e, 35 pts) s'apprête à affronter trois fois PROGRAMME, EN HEURE GMT: Aujourd’hui Real Madrid - Real Sociedad (15h) Levante - Malaga (15h) Séville FC - Espanyol Barcelone (17h15) Rayo Vallecano - Atletico Madrid (17h15) Eibar - Sporting Gijon (17h30) FC Barcelone - Betis Séville (19h30) Getafe - Deportivo La Corogne (19h30) Celta Vigo - Athletic Bilbao (19h30) Las Palmas - Grenade (20h00) Demain Villarreal - Valence (15h00) Classement Pts J 1 – FC Barcelone 35 15 2 – Atletico Madrid 35 16 3 – Real Madrid 33 16 4 – Celta Vigo 31 16 5 – Villarreal 30 16 6 – Deportivo La Cor. 26 16 7 – Athletic Bilbao 24 16 dif +21 +14 +27 +6 +6 +9 +18 Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE Le responsable de la zone Afrique et Moyen-Orient, Luca Sra, s’est voulu pédagogue en apportant lors du séminaire sur la sous-traitance dans le domaine automobile organisé récemment à Alger par le groupe Ival dont le projet de réalisation de véhicules utilitaires à Bouira vient d’être lancé, d’intéressantes clarifications sur les procédures d’assemblage et l’évolution progressive du taux d’intégration. Phase 1 : un passage obligé qui dure 2 années et qui consiste en la réception du châssis en ensembles à assembler. Il exige néanmoins une connaissance à parfaire sur cet élément du véhicule. Les transformations sur la cabine seront simple à ce stade. Phase 2 : une période de 3 ans avec des transformations sur le châssis beaucoup plus évoluées. Sur la cabine, peu d’évolution. Phase 3 : Après 5 années d’évolution, l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé qui lui permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et des produits locaux pourront se substituer aux importations : sièges, rétroviseurs, tableaux de bord… B. B. INNOVATION TECHNOLOGIQUE Aux origines de l’airbag Il y a 30 ans s’ouvrait l’ère industrielle du coussin gonflable. Un équipement miracle qui hanta longtemps les bureaux d’études américains avant d’apparaître au grand jour sur une Mercedes-Benz. Histoire d’un pari technique qui ne manque pas d’air. Comme la plupart des grandes inventions, l'airbag n'est pas le fruit du travail d’un seul homme, mais plutôt celui d'une longue succession de découvertes. La préhistoire du coussin de sécurité se situe au début des années 1950, époque où une poignée d'ingénieurs américains a eu l'intuition de ce qui deviendra la plus grande avancée en matière de sécurité passive après la ceinture trois points. Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres, et le fameux sac gonflable dont les journaux spécialisés annoncent l'avènement prochain ne quitte pas encore l'enceinte des laboratoires. Pour passer de la théorie à la pratique, il reste à choisir l'étoffe du sac, son emplacement, son volume, etc. Sans oublier l'épineux problème de son gonflage. Comment concilier des exigences aussi antinomiques que la rapidité de déclenchement, l'innocuité pour le conducteur et l'insensibilité du système aux vibrations et aux variations de température ? Ces questions maintiennent Les françaises disqualifiées VOITuRe De L’Année en euROPe Les paris sont ouverts ! Le jury composé de journalistes européens vient de dévoiler la sélection finale pour le titre de Voiture de l'année 2016. Il y a eu un gros tri de fait, car la liste des pré-sélectionnées publiée cet été comportait 35 noms ! Voici dans l'ordre alphabétique les prétendantes 2016 : Audi A4, BMW Série 7, Jaguar XE, Mazda MX-5, Opel Astra, Skoda Superb Volvo XC90. Avec sa touche d'exotisme et sa recette alléchante d'un plaisir simple et abordable, le Mazda MX-5 sort du cadre dans cette sélection et pourrait ainsi tirer son épingle du jeu. Ce serait ainsi la première victoire de la marque pour ce trophée décerné depuis 1964. Mais elle n'est pas la seule dans ce cas de figure, puisque Jaguar, Skoda et Volvo n'ont encore jamais été donnés gagnant, de même que BMW. Copies conformes ! Que ce soit pour surfer sur la vague d’un succès accompli ou par manque d’imagination, le plagiat a du bon. Certains constructeurs automobiles chinois, plus ou moins réputés, l’ont bien compris comme nous le prouve ces copies chinoises de modèles bien connus. INSOLITE 1- Toyota Land Cruiser vs Dadi Shuttle : le Dadi Shuttle, produit en Chine, ressemble bel et bien à la Toyota de son voisin japonais. On ne peut pas en dire autant de ses capacités tout-terrain. 2- Mercedes C vs Geely Merrie 300 : on peut être le plus grand constructeur auto- mobile chinois privé et manquer d’imagination pour le design de ses modèles. 3- Rolls-Royce Phantom vs Hongqi HQD : associée à l’expérience de Geely en matière de copie, Hongqi a créé la vulgaire HQD, clône bien médiocre de la fameuse Phantom. en échec les bureaux d'études des constructeurs américains durant de longues années... Les premières normes L'émergence des premières normes de sécurité fédérales agissent à partir du milieu des années 1960 comme un électrochoc. Ces nouvelles contraintes réglementaires incitent les bureaux d'études à mobiliser leurs énormes moyens financiers et techniques. Très tôt, la General Motors GM prend la tête de la course à l'airbag en prenant le parti de s'en remettre à une petite charge explosive plutôt qu'à de l'air comprimé ou à un gaz liquéfié pour assurer le gonflage rapide du sac. une avancée capitale. Mais tout s'arrête brutalement en 1974 lorsqu'un metteur au point trouve la mort suite à l'explosion inopinée du système. Les crédits sont gelés et les Trois Grands de Detroit annoncent officiellement leur intention de renoncer au coussin gonflable de sécurité. Tous s'accordent alors à dire qu'une charge explosive est incompatible avec l'environnement d'une automobile en mouvement. et même si l'airbag était au point, il resterait encore à convaincre les automobilistes de l'intérêt de conduire avec quelques grammes d'explosifs sous le nez... A une époque où la ceinture de sécurité fait encore figure d'accessoire pour pilotes amateurs au même titre que le siège baquet ou que le volant sport, l’objectif semble hors de portée. C'est dans ce contexte que les dirigeants de Daimler-Benz prennent une décision d'une témérité qui surprend encore les acteurs de cette aventure. Contre toute attente, l'échec des Américains n'entraîne pas l'abandon des études menées par MercedesBenz depuis 1967. C’est la firme Bayern-Chemie qui sera chargée de produire les premières cartouches pyrotechniques. Quant au capteur de décélération déclencheur de la mise à feu, c'est Bosch qui en achèvera la mise au point. A cette époque, le système du coussin gonflable était encore assimilé à un produit explosif, au même titre qu'une grenade ou qu'une mine. Il faudra treize longues années pour achever la mise au point de l'airbag et le lancer sur le marché. C'était en 1980 : la Mercedes-Benz Classe S Type W126 inaugurait simultanément l'airbag et la ceinture à prétensionneur. Les ingénieurs allemands rappelaient ainsi que l'un et l'autre de ces deux équipements de sécurité doivent fonctionner de concert. en 1994, le professeur Huber et tous ses collègues associés à la mise au point du coussin de sécurité reçurent le Trophée de la sécurité décerné par le uS Department of transportation. Depuis 1980, toutes les études menées aux uSA, en Allemagne et à travers le monde ont conclu à l'efficacité de l'airbag qui a sauvé des milliers de vie. Mercedes-Benz a signé de nombreuses autres grandes premières en la matière (premiers airbags passager, latéraux et rideaux) et poursuit aujourd'hui encore ses recherches. RENAULT ALGÉRIE Soutien au rugby algérien istoriquement engagé dans les sports mécaniques, Renault entretient également cette démarche en Algérie en s’engageant dans des rallyes locaux. A sa dernière participation au rallye Challenge Sahari International, les deux équipes participantes du groupe ont d’ailleurs occupé le top du podium. Outre les rallyes, Renault Algérie s’implique aussi dans de nombreuses initiatives sportives autour de la jeunesse et de l’innovation. Partageant des valeurs communes telles que la robustesse, la solidarité et l’esprit d’équipe, c’est tout naturellement que le groupe H a décidé de s’associer au rugby algérien. Renault accompagne ainsi la renaissance de ce sport en Algérie en étant partenaire automobile officiel du premier match international des Verts. Pour effectuer la promotion de ce sport et faire connaître le rugby au plus grand nombre d’Algériens, Renault Algérie lance par ailleurs une campagne publicitaire spéciale pour annoncer ce partenariat et son soutien à l’équipe nationale. De plus, la marque a lancé un jeu pour faire gagner des places VIP sur sa page Facebook qui compte plus de 830 000 fans. Photos : .DR Les 3 phases de l’assemblage FuTuRe uSIne D’IVAL/IVeCO 16 Monde Progression des forces armées Le Soir d’Algérie Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE SYRIE 17 Selon l'agence de presse SANA, l'armée s'est emparée de la base «Brigade 82» et des combats l'opposaient aux rebelles dans la localité de Cheikh Miskine, dans la province de Deraa (sud). L'OSDH a confirmé ces avancées en faisant état de violents combats à Cheikh Miskine entre l'armée aidée des combattants du Hezbollah libanais et de raids aériens. Les forces pro-régime ont pris la partie nord de Cheikh Miskine lundi et la base hier mardi, a précisé l'ONG. Des groupes rebelles y compris le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'AlQaïda, contrôlaient Cheikh Miskine et la base «Brigade 82» depuis l'année dernière. Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a expliqué que cette localité était stratégique car elle est située à un carrefour menant au nord à la capitale Damas et à l'est à la ville de Soueida, toutes deux aux mains du régime. Elle se trouve également à 12 km du fief rebelle de Nawa, un autre objectif des forces progouvernementales. La majorité de la province de Deraa est contrôlée par les forces de l'opposition. Le gouvernement contrôle des parties de la capitale provinciale éponyme ainsi que quelques villages du nord-est. La ville de Deraa est considérée comme le berceau de la révolte de mars 2011 contre le Président Bachar Al-Assad, qui avait été lancée par des manifestations. Depuis, le conflit est devenu très complexe avec une multiplication d'acteurs, dont des grandes puissances, sur un territoire de plus en plus morcelé. Plus de 250 000 personnes y ont péri et des millions ont été poussées à la fuite. Sur un autre front en Syrie, les troupes du gouvernement soutenues par des milices ont enregistré une autre victoire dans la province centrale de Homs. Selon l'agence SANA, ces forces ont repris les secteurs de Mahine, Hadath, et Hawarine qui étaient aux mains du groupe djihadiste Etat islamique (EI). Elles ont également reconquis des collines voisines. Ces localités ont changé de mains plusieurs fois ces dernières semaines, alors que les djihadistes tentent d'avancer à partir de territoires qu'ils contrôlent plus à l'est. L'OSDH a aussi fait état de la progression des forces pro-régime à Homs, qui ont selon l'ONG reçu le soutien de l'aviation russe. La Russie est intervenue dans le conflit Photo : DR Les forces du gouvernement syrien appuyées par des miliciens et l'aviation ont avancé hier dans des régions du sud et du centre du pays en guerre, reprenant aux rebelles plusieurs secteurs, ont indiqué une ONG et des médias officiels syriens. Des bâtiments endommagés à Hamidiyé à Homs. en Syrie le 30 septembre pour venir en aide au régime, son allié, face aux rebelles et aux djihadistes. Enfin sur un autre plan, des centaines de Syriens évacués de deux localités assiégées par les rebelles sont arrivés hier près de Damas, après avoir transité par la Turquie et le Liban, dans le cadre d'un accord d'échange entre le régime et les rebelles supervisé par l'ONU. L'offensive militaire contre les villes kurdes fait monter les tensions Plus de 300 personnes parties des villages de Foua et Kafraya, dans la province d'Idleb (nord-est), ont gagné la région de Sayeda Zeinab, au sud de Damas, selon une source proche du dossier. Quelque 126 autres du fief rebelle de Zabadani ont été évacuées à Beyrouth puis transférées en Turquie d'où elles rejoindront les zones rebelles dans le Nord syrien. TURQUIE Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé comme une «trahison» hier la revendication autonomiste du principal parti prokurde tandis que règne un climat de quasi-guerre civile dans le sud-est de la Turquie, théâtre d'intenses combats entre les forces armées et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'homme fort de Turquie n'a pas mâché ses mots devant la presse à Istanbul en attaquant avec virulence le chef de file du Parti de la démocratie des peuples (HDP), Selahattin Demirtas, qui a évoqué le weekend dernier une possible autonomie pour la minorité kurde. «Ce que ce coprésident a fait constitue une trahison, une provocation très claire», a martelé M. Erdogan, accusant les responsables de son parti d'être des «marionnettes» à la solde du PKK. La justice turque a ouvert une enquête lundi à l'encontre de M. Demirtas, bête noire du chef de l'Etat, pour avoir réclamé une autonomie, lors d'un congrès réunissant différentes organisations kurdes. La Constitution turque interdit toute division du territoire turc sur des bases ethniques, comme le Président l'a rappelé : «De quel droit pouvez-vous parler dans le cadre de notre structure unitaire d'établir un Etat dans le Sud-Est, dans l'Est ?». «Ni la volonté nationale, ni les forces armées ne le permettront», a-t-il averti. Les tensions politiques sont au comble entre le gouvernement islamo-conservateur et les représentants du HDP, troisième force politique de Turquie. Une opération militaire d'une ampleur inédite est menée par 10 000 hommes depuis deux semaines dans des villes du Sud-est anatolien contre les membres du PKK, et surtout son organisation de jeunesse, le YDG-H. Celle-ci a lancé un «soulèvement» dans les centres urbains, alors que traditionnellement elle affronte l'armée dans la campagne. Lourd tribut pour les civils Les combats ont tué plus de 200 membres du PKK et plusieurs soldats et policiers, selon Ankara, sans épargner les civils qui payent le plus lourd tribut. Ce bilan est invérifiable de source indépendante car les villes concernées sont sous couvre-feu depuis des semaines, coupées du monde. Cizre, Silopi, Nusaybin et le district de Sur, la vieille ville de Diyarbakir, la grande ville du Sud-est turc, sont les plus touchées. Les civils pris au piège des combats ont émigré par dizaines de milliers vers des zones plus sûres, selon les médias. Ceux forcés de rester confinés dans leurs maisons sont confrontés à des coupures d'eau, d'électricité et de réseau mobile. Dans cet état de siège, les hôpitaux, les administrations locales et les écoles sont à l'arrêt. De nombreux civils ont été tués (129, selon le HDP) depuis la reprise des combats entre l'armée et le PKK l'été dernier, après une trêve de deux ans entre les par- ties dont on espérait qu'elle pourrait enfin déboucher sur une solution politique du conflit kurde qui dure depuis 1984. Lors d'un discours au Parlement hier, la coprésidente du HDP, Figen Yüksekdag, a exhorté la Turquie tout entière à se mobiliser contre les couvre-feux imposés dans les zones kurdes. «J'en appelle surtout à l'Ouest. Mobilisons-nous et fêtons le Nouvel an à Diyarbakir», a-t-elle dit. «On ne permet pas même à cette population d'enterrer ses morts», a-t-elle en outre déploré, accusant l'Etat turc de «faire la guerre à son peuple». Lundi soir, c'est un garçon de cinq ans qui jouait devant sa maison d'un quartier de Cizre qui a été tué d'une balle dans la nuque, rapporte le journal Hürriyet. Un journaliste de ce quotidien faisait état hier de scènes de guerre à Sur. Des centaines de maisons et commerces ont été détruits dans l'ancien cœur touristique de Diyarbakir où les combattants kurdes ont creusé des tranchées et érigé des barricades. Environ 2 000 manifestants réunis dans ce quartier historique aujourd'hui dévasté à l'appel d'organisations de gauche ont scandé des slogans réclamant la levée du couvre-feu avant d'être violemment dispersés par la police qui a fait usage de gaz lacrymogène, selon l'agence de presse Dogan. A Ankara par ailleurs, deux manifestations en faveur de la paix ont réuni un millier de personnes dans le centre de la capitale turque, a constaté un photographe. Le Premier ministre à Ramadi IRAK Le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi est arrivé hier dans la ville de Ramadi reprise par les forces armées aux djihadistes de l'Etat islamique (EI). Au lendemain de l'annonce de cette importante victoire pour les forces irakiennes, l'hélicoptère de M. Abadi a atterri dans la ville dévastée par les combats située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Baghdad, selon un correspondant de l'AFP sur place. Le Premier ministre a félicité les forces irakiennes qui continuaient de désamorcer les centaines de bombes et d'engins explosifs laissés par les djihadistes dans les rues et bâtiments gouvernementaux dans le centreville. Après la reprise dimanche de Ramadi, M. Abadi s'est engagé à libérer le pays de l'EI en 2016 : «Si 2015 était une année de libération, 2016 sera celle des grandes victoires qui mettront fin à la présence en Irak de Daesh (acronyme en arabe de l'EI)». Cette victoire à Ramadi, cheflieu de la province d'Al-Anbar, devrait redorer le blason de l'armée fortement critiquée pour son humiliante déroute en juin 2014 face à l'EI qui s'était alors emparé de vastes pans du territoire. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Mercredi 30 décembre 2015 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son pays Terne ---------------Concepts ---------------Piégée Théâtre ---------------Côtés Néon ---------------Choisis ---------------Gérée Radon (inv) ---------------Pronom ---------------Europe Privatif ---------------Pareil Article ---------------Europe ---------------Douches Durée ---------------Pépin ---------------Pure Applaudissements Esprit ---------------Comparatif Prénom ---------------Cube ---------------Caresse Article ---------------Sage Danse ---------------Stations Commandes ---------------Exposée ---------------Dans la vague Belle ---------------Détériore Pronom ---------------Etain (inv) ---------------Broyé Son poste Sélectionnée ---------------Monnaie Tricot ---------------Plante Dieu du vent ---------------Lisser Osé ---------------Traînai ---------------Musée Possédée ---------------Trompé Editée ---------------Niais Souci ---------------Pli Cube ---------------Repose ---------------Rongeur Arme ---------------Vain Confiante ---------------Flotte ---------------Radon Artère ---------------Inutile ---------------Radon Perfora ---------------Cobalt (inv) Spécimen ---------------Rejeté ---------------Saint Equipé ---------------Quartier de New York ---------------Monnaie ENUMÉRATION Attaque ---------------Pôle Ces colonnes abritent les noms de dix artistes décédés en 2015. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Acteur français décédé en 2015» L ET T R E S D E : Orenoque (le fleuve) O R E N O Q U E 1 2 3 4 5 L I O N E L R I C F E L A N K I S K H I J A B A K H T D R O G E R H L E T U O B I R K S A O U I R E T L I E W E S C R R E H C R U O 5- BAKHTI 1- EL ANKIS 2- KOUIRET 6- OMAR SHARIF 3- LASKRI 4- BOUTELDJA 7- NOUR CHÉRIF Sa taille Tableau ---------------Liaison Son club A P P A Z K N A R F 18 I A N I N N E V A N O M A R S H A R I F 8- FRANK ZAPPA 9- LIONEL RICHIE 10- WES CRAVEN 6 7 8 1- PAYS 2- ÎLE 3- PAYS 4- VILLE 5- AFFLUENT 6- RELIE DEUX FLEUVES 9 10 7- PAYS 11 8- CONFLUENT 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS TORERIS-MITAINES RUERA-AGADIR-ETE ARTS-R-ERES-SEIN CAS-REALISEES-AT -L-BENNES-GP-AGI E-RAVISE-C-AA-EM NARGUEE-CHARME-E TI-NES-CLAUSE-RN ESTES-RE-IRE-SET REUS-PONDRA-CITA -EE-NAUSEE-RA-OL AS-SEULES-PERDRE L-E-USES-BALAISLIMITEE-BRUITS-D ODEURS-TOISES-ME COULE-PAUSES-FIL A-TE-MEULES-POSA TUE-HORDES-PORES IR-BANDIT-LINGES O-AORTES-BALTE-E NAVREES-GO-ES-PM SIENNE-SANTE-PRE -M-AG-GARDE-PAIN TELS-RAIES-VOLET REE-PIONS-VITE-S OS-MON-E-MALE-PN-POUCE-DOSE-TIR CASTRATION-SAINE MOTS FLÉCHÉS -MEBARKI-PLEUREIULE-E-VIT-TRI-P MES-SPORT-MAITRE ET-STELE-SIGNE-I N-ECART-SALEE-RN ENCORE----AS-TOT -OURS-----N-SAMU PILE-T-----FANER OSE-TOUTE-BOUT-E RE-RENTE-TOIT-MT-TENDE-SANS-DON ARRETE-NORD-DU-O ISOLA-MELO-SENTI LEPUITMYSTERIEUX LETTRES DE O.I.T ---MONTREAL-----SECRETARIAT -----JAPON------CONVENTIONSYNDICALE------BRESIL-------NOBEL------- MOT RESTANT = ROGER HANIN MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Mercredi 29 décembre 2015 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Wilaya ---------------Peuple Terres ---------------Relatif au droit Sans avis ---------------Divinité Divinité (ph) ---------------Possessif ---------------De la bouche Article ---------------Dans le pavé ---------------Sodium Issus ---------------Sucer (ph) ---------------Loto Dans l’arène ---------------Etain ---------------Dans la peine Parti ---------------Béryllium ---------------Poisson Argon ---------------Cuivre (inv) Sélection ---------------Certains ---------------Fuit Possessif ---------------Note ---------------Renonce Terre ---------------Sanctionnera Sélénium ---------------Détruit (inv) ---------------Champ Condiment ---------------Rongeur Circula ---------------Balustrades Lettres d’Assouan ---------------Cobalt ---------------Blocages Substance ---------------Faisceaux ---------------Bave Lettres Cité antique d’Alger ---------------- ---------------Suffixe Arme (ph) Brousse ---------------Membrane Osées ---------------Givré Prompt ---------------Angoisse ---------------Façonnée Espace ---------------Ile Débrouille ---------------Révise ---------------Bulletin Interjection ---------------Sassa Erbium ---------------Sucette ---------------Semence Gère le sport ---------------Changement Caché ---------------Terre ---------------Coupé court Gorgée ---------------Bulletin Dans la dérive ---------------Poisson Gallium ---------------Article Vires ---------------Récipient Achève ---------------Démonstratif ---------------Gère Wilaya ---------------Hideuse Fatigué ---------------Entreprise Article Combats ---------------- ---------------Dinar (inv) Renforcer Remontées ---------------Descend Bout de cerise ---------------Shoot Actinium ---------------Espère Gonfle ---------------Début de soirée Jeune ---------------Mis aux arrêts Volcan ---------------Claires Oiseaux ---------------Article Compagnie ---------------Os Liaison ---------------Faits Bleu ---------------Epluchure Argon ---------------Pourrit Elément chimique ---------------Orgueil Cérium ---------------Existence Concept ---------------Plaçant Saine Dans le vent ---------------Sandale Article ---------------Préposition Office ---------------Auteur algérien Suivie ---------------Crapule Dépôt noirâtre Figées ---------------Fleuve ---------------Issus (inv) Dans le sud ---------------Organe Crochets ---------------Régnera ---------------Contient Artère ---------------Presse Viens au monde ---------------Bassins Détester ---------------Songer Explosif ---------------Adverbe Répond au tic ---------------Théâtre Reportèrent ---------------Sommet Raconte ---------------Frappe Tellure ---------------Préposition Loupe ---------------Fauve Sacrée ---------------Fatigué Choisies ---------------Consonne double Chef ---------------Expert Rince ---------------Césium Infractions ---------------Fictifs Saleté ---------------Affirmation Grecque ---------------Dans l’œil Habit ---------------Or espagnol Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Pour le sirop : 100 g de sucre en poudre, 10 cl d'eau, 1/2 tasse de café expresso, 1/2 c. à c. d'extrait de café Pour la ganache au café : 400 g de chocolat riche en cacao, 30 cl de crème fraîche liquide, 50 g de beurre mou, 1 tasse de café expresso, 1 c. à c. d'extrait de café Préparez le sirop : mettez le sucre et l'eau dans une casserole et portez à frémissement sur feu moyen jusqu'à consistance sirupeuse. Ne laissez pas colorer. Hors du feu, incorporez le café et l'extrait de café, délayez et laissez tiédir. Préchauffez votre four à 210°C (th.7). Préparez le biscuit : dans une terrine, fouettez les jaunes d'œufs avec 60 g de sucre en poudre, jusqu'à ce que le mélange blanchisse et fasse le ruban. Montez les blancs d'œufs en neige ferme en leur incorporant le reste de sucre à la fin. Mêlez 2 c. à soupe de blancs en neige au mélange jaunes d'œufs-sucre. Mélangez la farine, la fécule et le sel. Tamisez ce mélange et l'incorporer, par cuillerées, au mélange précédent et en alternant avec des cuillerées à soupe de blancs en neige. Tapissez une plaque à biscuit rectangulaire de 30 cm x 40 cm de papier sulfurisé beurré et fariné, puis versez-y la pâte en couche régulière. Enfournez à mi-hauteur et laisser cuire 8 à 12 min, sans laisser le biscuit s'assécher. Au sortir du four, renversez la plaque sur un torchon propre et humide, retirez le papier sulfurisé, puis imbibez aussitôt et très régulièrement le biscuit de sirop tiède. Roulez le biscuit sur lui-même et le maintenir roulé dans le torchon jusqu'à complet refroidissement. Préparez la ganache au café : dans une petite casserole, portez la crème liquide à ébullition. Hors du feu, ajoutez le café expresso et l'extrait de café, puis délayez et laissez en attente. Cassez le chocolat en morceaux dans un saladier ne craignant pas la chaleur et faites-le fondre doucement au bain-marie. Délayez pour obtenir une pâte onctueuse, puis retirez du feu. Ajoutez le beurre ramolli à température ambiante et délayez jusqu'à ce qu'il soit fondu. Filtrez la crème en attente, puis versez-la doucement à la surface du chocolat. Délayez vivement au fouet pour obtenir une texture lisse et brillante. Laissez refroidir pour faire raffermir. Lorsque le biscuit est bien refroidi, déroulez-le sur le plan de travail, puis étalez les 2/3 de la ganache au café en couche régulière. Roulez à nouveau le biscuit sur lui-même et disposez-le sur un plat, jointure en dessous. Placez la bûche au réfrigérateur pendant 6 heures minimum pour que la ganache raffermisse et que tous les parfums s'amalgament. Au bout de ce temps, préparez le glaçage : réchauffez tout doucement le reste de ganache pour l'assouplir, en fouettant, puis en masquer toute la bûche à l'aide d'une spatule métallique souple. Laissez refroidir et décorez avec des grains de café en chocolat, en les enfonçant légèrement. Servez frais. Bûche légère pralinée Crème pâtissière : 1/4 litre de lait, 2 jaunes d'œufs, 15 g de fécule (maïzena), 15 g de farine, 50 g de sucre Sirop : 10 cl d'eau, 50 g de sucre Biscuit : 6 œufs, 150 de sucre, 75 g de farine Pralin : 100 g de sucre, 100 g d'amandes concassées Crème fouettée : 10 cl de crème liquide Sirop : faire bouillir 50 g de sucre dans 10 cl d'eau. Praline : huiler deux feuilles de papier aluminium. Faire un caramel avec 100 g de sucre et ajouter 100 g d'amandes concassées. Faire couler le tout sur une des deux feuilles de papier alu. Recouvrir à l'aide de l'autre feuille de papier alu. Aplanir à l'aide d'un rouleau à pâtisserie. Une fois refroidi, découper le pralin en gros morceaux à l'aide d'un grand couteau. Passer rapidement au mixer. Biscuit : dans un saladier, battre 3 œufs entiers avec 3 jaunes jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Dans un autre saladier, monter 3 blancs d'œufs en neige avec 50 g sucre. Mélanger les deux masses et rajouter 75 g de farine tamisée. Verser le mélange sur une plaque beurrée et cuire au four, thermostat 6, pendant environ 10 mn. Déposer le biscuit une fois cuit sur du papier film. Imbiber le biscuit de sirop. Rouler immédiatement le biscuit à l'aide du papier film. Dérouler le biscuit une fois refroidi. Crème pâtissière : faire bouillir le lait. Blanchir 2 jaunes d'œufs avec 50 g de sucre. Incorporer 15 g de farine, 15 g de maïzena et le lait chaud. Cuire le tout à feu moyen. Montage : incorporer la crème fouettée à la crème pâtissière. Déposer sur le biscuit la moitié de la crème pâtissière et la moitié du praline. Rouler la préparation en s'aidant du papier film. Décorer avec le reste de la crème et le reste du pralin. Faire prendre au frais. magazine de la femme Page animée par Hayet Ben Dinde farcie rôtie 1 dinde de 4 kg plumée et vidée, 500 g de farce de viande hachée, ou de volaille hachée, 3 oignons, 4 gousses d'ail, 1 bouquet garni de thym et de quelques feuilles de laurier, 1 cuil. à café de mélange quatre-épices, 1 demibouquet de persil haché, 2 œufs, 150 g de chapelure ou de mie de pain tamisée, 10 cl de fond brun de volaille ou de veau Préparation de la farce : Réunissez ensemble le hachis, le bouquet garni thymlaurier, le persil haché, l'ail et les oignons finement ciselés et hachés, les épices, la chapelure. Mélangez le tout. Ajoutez les œufs et mélangez (ajoutez un peu d’eau si la farce vous semble sèche). Cuisson de la dinde : Préchauffez votre four à 170°. Farcissez la dinde de ce mélange et refermez-la en la cousant. Placez la dinde dans un plat allant au four et adapté à sa taille (inutile de la graisser, celle-ci en rendra suffisamment lors de la cuisson). Couvrez la dinde d'une généreuse couche de papier aluminium et placez-la au four. Faites cuire 2h30. Evitez de la piquer outre mesure. Vous risqueriez d'accélérer la perte de graisses et d'eau, et de Réussir sa bûche Pour être fier(e) de votre œuvre d’art et éviter de vous retrouver avec une masse informe et peu appétissante, suivez ces quelques préceptes de base : Armez-vous des bons outils : une plaque à pâtisserie, du papier sulfurisé, une spatule et un pinceau. Ne dépassez pas le temps de cuisson du biscuit (une dizaine de minutes en général), il serait alors cassant et peu manipulable ! Etalez la crème le plus uniformément possible et n’ayez pas la main trop lourde : elle serait indigeste ! Pour lui donner une belle forme, une fois la crème étalée et la génoise roulée, serrez bien la bûche dans un torchon très légèrement humide (ou sec, ça marche aussi et ça évite de coller) et réservez au moins 45 min au frais. Dinde rôtie Ingrédients pour la dinde : 1 dinde de 3,5 kg environ, 3 verres de bouillon de volaille La farce : 200 g de pain rassis, 15 cl de crème fraîche, 2 oignons, 1 gousse d’ail, 2 pommes (facultatif), 1 c. à s. d’huile d’olive, sel, poivre Préparation de la farce : Frotter le pain rassis avec la gousse d’ail et le faire tremper dans la crème liquide. Peler et hacher les oignons. Eplucher les pommes et les découper en tranches. Faire revenir l’oignon et les pommes dans une poêle huilée. Saler, poivrer. Bien mélanger. La dinde : préchauffer le four à 175 °C. Introduire la farce à l’intérieur de la dinde. Fermer l’orifice et ficeler la volaille. Poser la dinde sur la plaque du four et enfournez à four chaud (pas plus de 175 °C). Prévoir 2 heures de cuisson au moins. Dès que la peau commence à dorer, mouiller la dinde avec le bouillon de volaille chaud. Après 1 heure de cuisson, arroser la dinde avec le jus recueilli dans la plaque du four. A la fin, éteindre le four et y laisser la dinde reposer environ 20 minutes avant de la découper. photos : DR Le Soir corrompre la beauté de la volaille et de la rendre sèche. Finition de la cuisson de la dinde : Enlevez le papier d'aluminium au bout de 2h30 de cuisson. Arrosez la dinde du jus de cuisson seulement lors de la dernière phase de cuisson (les 30 dernières minutes de cuisson) : la dinde est cuite mais n'a que peu de couleur. Laissez-la colorer et arrosez-la avec les graisses naturelles. A l'issue de la cuisson, dégraissez le fond du plat avec un verre d'eau. Terminez la sauce en ajoutant le fond de volaille brun ou de veau lié. D in d e fa rc i e au b lan c d e p o u le t 1 dinde, prête à rôtir (évitez les trop grosses dindes), 400 g de blanc de poulet haché, 3 tranches de pain de mie rassis 15 cl de crème liquide, foie de la dinde ou 3 foies de volaille, 3 c. à soupe d’huile, 1 oignon, 1 cuill. à café de thym, 3 verres de fond de poulet (bouillon de volaille en tablettes), 1 citron, sel, poivre du moulin Émiettez le pain et faites-le tremper dans la crème fraîche. Passez le(s) foie(s) à la moulinette ou au mixer. Pelez et hachez l’oignon. Déposez la chair du poulet dans une terrine et ajoutez-y le pain trempé et essoré, la purée de foie, l’huile, le hachis d'oignon et le thym. Salez et poivrez. Mélangez bien. Préchauffez le four à 175 °C. Introduisez cette farce à l'intérieur de la dinde. Fermez l'orifice et ficelez la volaille. Coupez le citron en 2 et frottez-en la peau de la dinde. Posez la dinde sur la grille, le bréchet dirigé vers le haut et enfournez à four chaud. Prévoyez 2 heures de cuisson au moins. Dès que la peau commence à dorer, mouillez-la avec le fond de poulet ou le bouillon chaud. Après 1 heure de cuisson, arrosez-la avec le jus recueilli dans la lèchefrite. À la fin, éteignez le four et laissez-y la dinde reposer de 20 à 30 minutes avant de la découper. Versez la sauce de la lèchefrite dans une saucière. Présentez les morceaux de dinde et la farce coupée en tranches dans un plat de service chaud. Bûche au caramel Pour 6 personnes : Pour réaliser le biscuit : 120 g de farine, 4 œufs, 100 g de sucre, 1 pincée de sel fin, 250 g de crème pâtissière eau caramel, 10 g de beurre. Pour la décoration et la dégustation : du sirop de caramel, des brisures de caramel, 1 cuillère à soupe d’eau tiède. Crème pâtissière au caramel : 150 g de sucre, 5 jaunes d’œufs, 75 g de farine, 3/4 litre de lait, 1 petite cuillère d’extrait de caramel Dans le saladier blanchir les jaunes avec le sucre. Fouetter vivement avec le fouet. Ajouter la farine, bien mélanger. Pendant ce temps faire bouillir le lait. Le verser en une seule fois sur le mélange et fouetter immédiatement. Reverser le tout dans la casserole et faire cuire pas trop fort, tout en remuant au fouet continuellement pendant environ 5 min (pas beaucoup plus, sinon la crème perd de sa consistance). En fin de cuisson ajouter l‘extrait de caramel. Pour laisser un peu refroidir la crème avant de garnir la bêche, il vaut mieux la transférer dans le saladier et recouvrir d’un fin plastique (coller directement le film sur la crème) Ceci empêchera que la surface ne durcisse. Refroidir rapidement le saladier en le plaçant dans un bac d’eau froide, puis éventuellement réserver au réfrigérateur. Préparation de la bûche : je préchauffe mon four à 210°C (th.7). Je sépare les blancs des jaunes. - Je mélange les jaunes avec la farine et le sucre puis incorpore délicatement les blancs montés en neige avec une pincée de sel. Je pose une feuille de papier sulfurisé beurrée sur une plaque à pâtisserie métal antiadhésive et j’étale dessus la pâte avec une spatule. Je fais cuire pendant 10 minutes. Dès que le biscuit est cuit, je le retourne sur un papier de cuisson propre et je l’imbibe légèrement de sirop au caramel. Je laisse tiédir mon biscuit et le recouvre de crème pâtissière au caramel. Je roule délicatement le biscuit et coupe les extrémités pour les égaliser. Je mets la bûche au frais pendant 2 heures. Avant de servir, je dépose un glaçage sur la bûche en mélangeant un peu de crème pâtissière et de l’eau tiède. A l’aide d’une cuillère, je laisse couler le glaçage sur la bûche. Je décore de quelques brisures de caramel et je verse quelques traits de sirop de caramel. Aït-Ahmed, l’honneur de la tribu TENDANCES J PANORAMA amais le proverbe de la datte et du régime de datte n’a été utilisé, comme lors de cette circonstance du décès du dernier de ceux qui ont rêvé la libération de l’Algérie. Ce proverbe est couramment utilisé dans nos contrées, quand une personne décède et que le tout tribal fait ses louanges. C’est le rôle des contempteurs de tout bord. Dès lors, un disparu a toujours le beau rôle, même si de son vivant, il fut voué aux gémonies. Pour faire causette lors des veillées funèbres, on dit que seuls les meilleurs qui s’en vont, cachant hypocritement qu’on tient à la vie comme à la prunelle de nos yeux. Sauf que dans ce cas, quelle que soit l’opinion qu’on peut avoir du parcours, le défunt n’est pas n’importe quel quidam d’entre nous ; il s’agit de Hocine Aït-Ahmed, dont la vie se confond – près de soixante-dix ans, selon un confrère averti-, avec le combat politique. Si j’ai emprunté à Rachid Mimouni l’intitulé de cette chronique, ce n’est pas pour faire joli ; c’est pour tenter de comprendre le vœu d’Aït-Ahmed d’être enterré parmi les siens, sur les hauteurs altières de la Kabylie. D’aucuns n’ont pas compris cette dernière volonté, alors qu’il est naturel de vouloir reposer chez soi, à côté des parents. C’est une tradition, allais-je dire ! Il n’y a pas, à mon sens, une quelconque lecture politique à faire. Et même si c’était le cas, Aït-Ahmed a refusé, sa vie durant, tout diktat et toute corruption politique. D’autres ont de suite compris ce geste comme étant un refus noble de ne pas être enterré à El-Alia, parce qu’untel y est déjà, celui qui l’a combattu, celui qui l’a emprisonné, etc. Je ne dénie pas le droit à ceuxlà d’opter pour cette analyse, c’est leur droit. Je veux juste leur dire qu’il y a un honneur à vouloir reposer au cimetière de la tribu ; oui, je dis bien un honneur. Puis, à ce stade où l’être rejoint son Seigneur, on n’est plus au niveau de ces calculs bassement terrestres. Juste à l’annonce de son décès, le compteur des réactions s’est emballé, au point où l’étonnement fait place au recueillement. Personnellement, j’ai été surpris, à plus d’un titre. Je connais la versatilité de l’Algérien, face à la mort. D’un coup, le défunt se métamorphose en icône. Je ne parle pas seulement pour Hocine Aït-Ahmed, je vise surtout le commun des mortels ; d’autant que depuis les années 90, l’on se rencontre le plus souvent dans les cimetières ; les endroits conviviaux devenant soudainement une rareté dans notre pays. Justement, il y a un proverbe qui dit : «Ce n’est qu’une fois l’arbre abattu que l’on se rend compte de sa grandeur et de sa magnificence». Aussi, j’ai entendu pas mal de commentaires. AïtAhmed a eu du Dda Lho, à tout bout de champ. D’un coup, l’on se rappelle qu’à 22 ans, il a été le responsable de l’OS et qu’il est le cerveau du hold-up de la banque d’Oran. Non, aujourd’hui, ce n’est plus Ben Bella ! Puis, qu’il est le père de la diplomatie algérienne ; qu’on se rappelle Bandung et l’ONU. Il n’y a pas que cela ! Qu’il est le seul, parmi les prisonniers du Château, à avoir pris en compte les conclusions du Congrès de la Soummam. Qu’il est républicain, mais qu’il s’est fourvoyé avec les islamistes à Rome. Qu’il a refusé d’être Président, après le départ de Chadli, parce qu’il est légaliste. Qu’il est propre, honnête et patriote, jusqu'au bout des ongles. Certains ont même loué son élégance racé et son port de tête. Oui, j’ai lu ce commentaire quelque part. Sur Facebook ? Peut-être ! Le FFS, qu’il laisse orphelin, a promis de remettre les pendules à l’heure, en temps opportun. Mais celui qui a déclaré qu’il fallait réhabiliter AïtAhmed a fait dans l’escroquerie et l’indigence intellectuelle. De quelle infamie est-il donc coupable, pour espérer sa réhabilitation ? Avec Hocine Aït-Ahmed, une leçon d’histoire est écrite en lettres majuscules. Qu’elle se tourne, aussi. J’avoue que, personnellement, j’ai vu en sa personne une énigme, il y a quelques années. Car, il est difficile à cerner, comme personnalité politique. C’est, peutêtre, ce qui a fait sa force et son charisme. Quel serait demain son héritage ? Ne tomberait-il pas dans l’oubli, un peu comme c’est le cas pour Boudiaf ? Dès la semaine prochaine, l’Algérie mettra son nom sur beaucoup de frontons institutionnels : lycées, stade, aéroport, université… Que sais-je encore ? On est très fort pour ces gestes spectaculaires et ostentatoires. Mais l’Algérie officielle retiendra-t-elle le message d’une vie de combat de Hocine Aït-Ahmed ? Le message ? C’est simple : une assemblée constituante, l’alternance au pouvoir, la primauté du politique sur le militaire, des élections sans bourrage des urnes, une république sociale… Après ce long exil, exil forcé Youcef Merahi [email protected] (faut-il le rappeler ?), Hocine AïtAhmed rejoindra définitivement sa terre natale, celle pour laquelle il a lutté toute sa vie. Parmi les siens. Sur les hauteurs. Sous l’olivier ancestral. Certains le pleureront, franchement. D’autres verseront des larmes de crocodile, pour la circonstance, puis reprendront le chemin de la vilenie politique. Je ne me fais aucune illusion. J’ai totalement consommé mon crédit des illusions. Aussi, j’emprunte à Matoub Lounès ce vers, en le paraphrasant : «Staêfou thoura a Dda Lhocine !» Y. M. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] POUSSE AVEC EUX ! Bou M’derreh ! Coup de colère de Toufik : «Arrêtez de parler en mon… Par Hakim Laâlam … prénom !» Des fois, je me dis que les gens ont raison d’accuser la presse de participer à la baisse du niveau du débat politique en Algérie. Quand je lis que le pays est suspendu au «Duel Saâdani-Ouyahia» pour les sénatoriales, je zieute aussitôt vers ma pharmacie et le flacon de Primperan. Ya Dini ! Le duel SaâdaniOuyahia ! Torché comme ça, t’as l’impression d’assister au duel Khrouchtchev-Kennedy, sur fond de guerre froide entre l’URSS et les USA, en 1961. Ya djamaâ, Saâdani ! Ya djamaâ, Ouyahia ! Je ne sais s’il nous reste encore un brin de cheveu coupé en transversale pour enrayer la machine à propagande, mais essayons bark de nous donner des baffes afin de nous réveiller, de sortir de ce coma aux relents mortifères. Saâdani ! Ouyahia ! Je l’écris. Je le réécris ! Et s’il me faut le faire en continu sur toute la page, je le ferai, à charge pour mon journal de m’accorder l’espace. La guerre froide, la Baie des Cochons, le déploiement des missiles, Cuba, Castro et le redécoupage du monde, je connais. Je connais un peu, juste un peu. Ce peu, ce très peu, couplé à mes tempes grises et à mon arthrose me permettent un chouia de dire «basta» avec ces duels de pacotille que nous amplifions, que nous théâtralisons et que nous vendons ensuite comme «déterminants». Allah yarhem babek, que veux-tu que ça détermine un duel entre Saâdani et Ouyahia ? Quel cours de quelle histoire va se trouver bousculé par un tandem pareil ? Wallah que même l’historiette de la saison de Ligue Une Mobilis n’en frémirait pas d’un poil de ce duel Saâdani-Ouyahia. Même aux spectacles de fin d’année, dans les crèches et primaires, les mioches trouveraient ça ringard comme scénario à un sketch ou à un spectacle de marionnettes. Que les deux «messieurs» fassent leur cinoche, leur mauvais cinéma, libre à eux. Qu’ils se plient aux caprices et calculs tordus du réalisateur en chef, ou du cabinet de réalisateurs, qu’ils acceptent les folies des habilleuses, des costumières et des maquilleuses, grand bien leur fasse, mais nous ? Oui, nous ! Devons-nous nous prêter à ce vaudeville ? Je l’ai écrit. Je vous avez prévenus, je le réécris. Afin que vous saisissiez bien «l’enjeu», la «dimension» : Saâdani ! Ouyahia ! Aujourd’hui, si tu racontais ça aux ossements des Cochons, la baie éponyme en résonnerait fort de leurs fous rires. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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