Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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Football
Les revendications Coupe d’Algérie :
du Cnapest prises Chéraga fait
en charge
tomber le CSC
p. 3
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 4868 - Jeudi 20 février 2014 - Prix : 10 DA
Sellal
à Aïn Defla
Sid-Ali ©New Press
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L’EDITO DE
A. BELAIDA
Le FLN devrait quand même se poser bien des questions. Le RND avait eu certainement à se poser la même
question qui peut concerner l’alliance en tant qu’ensemble mais pas entité, car elle ne peut pas être une
entité soudée parlant d’une seule voix. La question est
la suivante. Pourquoi, à partir d’une majorité confortable à toutes les assemblées élues, nationales, wilayales et communales, le FLN n’arrive pas encore,
même qu’il n’apparaît pas tout y arriver ou qu’il y arrivera un jour, à dominer réellement la scène politique,
à faire l’évènement dans le sens de l’innovation politique, à faire l’actualité. Il arrive parfois des moments
dans la vie politique d’un parti où une partie de la population qui a voté ne lui rend pas vraiment service en
lui donnant une majorité dont il ne sait pas trop quoi
en faire, comme c’est présentement le cas. Il est vrai
que cela ne concerne pas seulement le FLN en ce sens
où aucun parti ne s’est avéré capable de jouer le rôle
de moteur de la vie politique et socioéconomique, de
Pôle de puissance
tracteur de la société. Quel parti a pu déclencher une
action politique, encadrer des émeutes, que cela soit
pour en tempérer les facteurs de tension et de mécontentement ou pour les canaliser et en tirer des dividendes politiciens ? Dans ces cas particuliers, aucune
vraie ébauche de solution n’est à attendre des partis
alors que les institutions se font toujours prendre en
défaut quand des crises surviennent, l’Etat étant pourtant doté d’un centre d’alerte pour ce qui concerne les
crises. C’est l’administration qui se retrouve face aux
populations dans une quasi-absence de médiation.
Quel parti, y compris le FLN majoritaire, surtout celuici, serait, dans l’imaginaire collectif, capable de tracter
le pays vers la sortie de crise ? Il aurait pu le faire depuis bien longtemps et il ne l’a pas fait ou n’a pas su
ou pas pu le faire. Peut-être le FLN pourrait-il bénéficier de circonstances atténuantes dans la mesure où il
a toujours affirmé n’avoir pas les cartes en main, certains de ses militants disant même que leur parti n’a
jamais été au pouvoir. Mais, tout de même, il y est bel
et bien. Y est-il ou n’y est-il pas réellement ? Il est impossible quand même qu’il n’y soit que par le sigle. Il
ne s’agit pas de faire le procès d’un parti quel que soit
celui-ci, mais bien de s’interroger à quoi peuvent bien
servir les partis politiques sans avoir l’intention de démontrer qu’ils ne servent à rien. Il serait grave pour la
démocratie que les partis ne servent à rien ou que la
conviction populaire se renforce du sentiment qu’ils ne
servent à rien. C’est à eux d’expliquer à quoi ils peuvent servir car jamais de telles explications n’ont été
données aux populations. Quelles représentations politiques sont faites des partis politiques par les populations ? Il y a quand même le constat d’une baisse de
l’enthousiasme des jeunes pour les partis, ce qui se
traduit pas l’absence de volonté à prendre des cartes
de militants, ce qui laisse la majorité des populations
hors encadrement.
A. B.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014
Plus de 186 000 emplois créés dans le cadre de la Caisse nationale
d'assurance chômage.
2
affaires étrangères
tipasa
réunion sur le sahel
aujourd’hui
Terrorisme
L’Algérie condamne «avec la plus
grande vigueur» l'attentat perpétré
hier à Beyrouth.
Naufrage
Sauvetage d’un pêcheur
par les garde-côtes.
Nouakchott
Appel à une coopération accrue
pour renforcer la sécurité dans
la région.
Le MJS organise une
journée d’étude à l’OCO
Mohamed-Boudiaf.
Abdelmalek Sellal achève sa visite à Aïn Defla
Des réalisations socioéconomiques
inaugurées
Abdelmalek Sellal. (Photo > New Press)
, Dans le cadre de la mise
en application du programme du président de la
République, le Premier ministre a effectué, hier, une
visite de travail et d’inspection dans la wilaya de
Aïn Defla. Plusieurs projets ont été lancés et de
nouvelles réalisations socioéconomiques ont été
inaugurées.
Accompagné d’une forte délégation ministérielle, Abdelmalek
Sellal a débuté sa visite en se
rendant dans la localité de Gantas, commune de Aïn Soltane, où
il a inspecté les chantiers de réalisation de deux tunnels, d'une
longueur de 7 km chacun, du projet de dédoublement du tronçon
El-Affroun-Khemis-Miliana de la
voie ferrée Alger-Oran. Le Premier ministre a inspecté également le nouveau pôle urbain de
Chellal, devant abriter la nouvelle ville du chef-lieu de wilaya.
S’étendant sur une superficie de
120 hectares dont 36 bâtis et 54
réservés aux espaces verts, aires
de jeux et de détente, ce pôle urbain, situé à l’entrée est de la
ville de Aïn Defla, comprend un
important programme de logements, selon la fiche technique.
Un total de 5 600 logements y
sera construit, dont 2 230 logements publics locatifs (LPL), 700
logements publics promotionnels (LPP), 1 670 logements promotionnels et 1 000 logements
selon la formule location-vente.
Au cours de la visite, M. Sellal a
lancé les travaux de réalisation
d’un marché de gros des fruits et
Vieux bâti : plus de 550 immeubles
seront rénovés à Alger-Centre
Plus de 550 immeubles d'habitation de la commune d'Alger-Centre ont été
intégrés dans le programme de réhabilitation du vieux bâti lancé par la wilaya
d'Alger, avec un budget global à mobiliser de 3,617 milliards de dinars dont une
première enveloppe d’un milliard de DA a été dégagée, a annoncé, mardi, le
président de l'APC, Hakim Bettache. «Le programme de rénovation de 557 immeubles
dans les quartiers d'Alger-Centre a été ficelé. Après délibération de l'APC, il a été
transmis à la wilaya pour exécution», a expliqué à l'APS M. Bettache. Etant pour
beaucoup d'anciens biens de l'Etat versés ensuite aux OPGI ou des propriétés privées,
ces immeubles se situent dans toute la circonscription administrative d'Alger-Centre,
notamment à Debbih Cherif (Soustara), Ahmed Chaïb (ex-rue Tanger), Abane
Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, l'Avenue colonel Amirouche, Yahia
Benaiche, les Frères Benzine, à la rue de la Liberté, les Frères Bellili ou à la rue du
Docteur Sadane (ex-Trollard). La réhabilitation porte sur la réfection de l'étanchéité
et de la toiture, la consolidation des cages d'escaliers, le ravalement des façades et la
restauration du plancher, suivant l'état de chaque immeuble concerné par cette
opération, détaille M. Bettache. La quasi-totalité des immeubles retenus dans ce
plan de réhabilitation sont appelés à connaître des travaux de ravalement des
façades complètement dégradées, à cause de l'absence d'entretien. Pour autant,
l'intervention la plus lourde aura lieu au 7, rue La Fayette. Cet immeuble de 19 étages
et de 140 logements nécessite des travaux d'étanchéité, de consolidation des cages
d'escalier et de ravalement des façades pour un montant prévisionnel de 70 millions
de DA. «La loi ne nous permet d'intervenir dans le cadre bâti, qui n'est pas la
propriété de la commune, qu'en cas d'urgence comme l'effondrement des balcons
et des escaliers. Pour prévenir ces cas, nous avons arrêté ce programme dont la
réalisation est à la charge de la wilaya», a souligné M. Bettache. A la demande des
élus locaux, le wali d'Alger a récemment instruit la direction de l'aménagement et
de la restructuration des quartiers (DARQ) d'associer les communes qui le souhaitent
à l'opération de réhabilitation du vieux bâti se trouvant sur leur territoire. Dix
communes se sont inscrites à cette opération en mobilisant un budget global de 2,86
milliards de DA qui seront versés au Fond spécial pour la réhabilitation du parc
immobilier de la wilaya, a indiqué la DARQ. Il s'agit des communes d'Alger-Centre (1
milliard DA), Oued Smar (500 millions DA), Bir Mourad Raïs (320 millions DA), Hydra et
Dar El-Beida (185 millions DA chacune), Bab Ezzouar (161,5 millions DA), Rouïba (150
millions DA), Hussein Dey (65,1 millions DA), Kouba (51 millions DA) et Chéraga (40
millions DA). «La nature des travaux de réhabilitation et les sites sont au choix des
communes. L'exécution des travaux est à la charge de la DARQ», a expliqué la même
source. En dehors de la participation des APC, la DARQ dispose de son propre
programme, qui porte sur la réfection de 565 immeubles (11 049 logements) répartis
en 38 sites (quartiers) situés dans 21 communes de la wilaya. Ce programme est en
cours d'exécution dans des sites relevant des communes de Bachdjarah, Baraki,
Bourouba, Bouzaréah et Hydra. Interrogé sur le début des travaux de rénovation des
557 immeubles d'Alger Centre, M. Bettache a indiqué que la DARQ l'avait assuré que
le projet serait lancé dans les meilleurs délais possibles.
N. R.
légumes à Bourached. S’étendant
sur une superficie de 12 hectares
dont trois pour la surface couverte, 1,2 ha pour la surface
bâtie, 7,2 ha pour le parking et la
voirie et 0,6 ha pour les espaces
verts, ce marché de gros de fruits
et légumes, confié à l’EPE Magros, sera réalisé pour un montant de 2,8 milliards de DA, selon
la fiche technique. Le projet devrait être réceptionné au bout
de 26 mois. Le Premier ministre
a inspecté également les travaux
de réalisation d’un hôpital de 240
lits au chef-lieu de wilaya. La réception de cette structure de
santé, d’un montant de 3,89 milliards DA, est prévue en décembre 2015. Le Premier ministre
s’est rendu au siège de l’entreprise Bergan Energy, spécialisée
dans la fabrication des batteries
destinées aux véhicules légers,
camions et engins de travaux publics. Implantée au niveau de la
zone industrielle, l'entreprise,
dont la valeur de l’investissement
est de 736 millions DA, s’étend
sur une superficie de près de 22,3
ha dont 8,79 bâtis. M. Sellal a
rendu visite, aussi, à une exploitation agricole privée, spécialisée dans l’élevage bovin laitier,
dans la commune de Bir Ould
Khelifa (daïra de Tarik-Ibn-Ziad).
Cette exploitation, qui s’étend
sur une superficie de 70 hectares,
compte 560 vaches laitières dont
321 productives, issues des races
holstein, montbéliarde et normande. Une production laitière
de 2,7 millions de litres par an
(soit 6 600 litres par vache) est
assurée par cette exploitation
spécialisée dans l’élevage bovin
laitier, comptant également un
effectif de 25 travailleurs, dont 2
REPÈRE
Sellal inspecte
les travaux de
réalisation d’un hôpital
de 240 lits à Aïn Defla
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inspecté, hier,
dans le cadre de sa visite de
travail à Aïn Defla, les travaux
de réalisation d’un hôpital de
240 lits au chef-lieu de wilaya. Lancés au mois de décembre dernier, les travaux de
réalisation de cet hôpital ont
été confiés à une entreprise
indienne. La réception de
cette structure de santé, d’un
montant de 3,89 milliards de
DA, est prévue en décembre
2015. Cette structure hospitalière sera réalisée sur une superficie de 15 hectares, dont
plus de 2,8 hectares pour le
bâti et 9,6 hectares réservés
aux espaces verts. Il comportera 19 blocs dont 6 RDC, 6 en
R+2 et 7 en R+4, selon les explications fournies. Trois blocs
opératoires dont un pour les
urgences, 25 services, une
salle de conférence et une bibliothèque figurent aussi au
sein de la structure. La réalisation d’un nouvel hôpital au
chef-lieu de wilaya contribuera indéniablement à diminuer la pression à laquelle
fait face actuellement l’établissement public hospitalier
(EHP) Mekkour-Hamou, ont
souligné à l’unanimité les
responsables de la direction
de la santé et de la population de la wilaya. Intervenant
lors de sa visite, le Premier
ministre a instruit le directeur
de la santé et de la population de la wilaya à procéder à
la construction des 24 logements de fonction au profit
des spécialistes qui seront affectés au niveau de cette
structure. Il a en outre mis
l’accent sur la nécessité de la
préservation des espaces verts
qui y sont aménagés pour le
bien-être et le repos des malades, insistant sur le respect
des délais de livraison du
projet.
Hadj-Mohamed
vétérinaires et un zootechnicien.
En fin d’après-midi, le Premier
ministre a présidé comme à l’accoutumée une réunion avec les
élus locaux et les représentants
de la société civile de la wilaya de
Aïn Defla. Durant cette rencontre,
Abdelmalek Sellal a écouté les
préoccupations des citoyens
avant de donner une allocution
devant l’assistance qui portera
sur plusieurs sujets d’actualité,
notamment la prochaines élection présidentielle.
Moncef Rédha
Voir sur Internet
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actuel
La NR 4868 -Jeudi 20 février 2014
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CLRT
Grève dans l’éducation
La Fonction publique prend en charge
les revendications du Cnapest
, Le ministre auprès du
Premier ministre chargé
de la Réforme du service
public, Mohamed ElGhazi, a affirmé, à Aïn
Defla, qu'un accord a été
passé avec le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) pour
reprendre les cours suite à
la satisfaction de l'ensemble des revendications
relatives au statut particulier.
Un consensus a été passé avec
les syndicats concernés par la
grève afin de reprendre les cours
après un arrêt de plus de trois
semaines, a souligné M. El-Ghazi
lors de la visite qu’a effectué le
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya d'Aïn Defla,
considérant les revendications
des syndicats de tout à fait légitimes. Il a déclaré que la réunion
avec le syndicat a abordé les axes
importants relatifs au statut particulier des travailleurs de l'éducation, ajoutant que ces revendications étaient légitimes, mais le
seul souci concernait l'interprétation de ce texte.
«Les deux parties ont longuement
débattu, point par point, les reREPÈRE
Signature d’un accord
de coopération entre
l’Ares et Ubifrance
Un accord de coopération a
été signé mercredi à Alger
entre l’Agence nationale de
gestion des réalisations et
d’équipement des établissements de santé (Ares) et
l’Agence française pour le
développement international des entreprises (Ubifrance) pour la réalisation de
neuf centres hospitalo-universitaires (CHU). L’accord a
été signé du côté algérien
par le directeur général de
l’Ares, Lazhar Bounafaa, et
du côté français par le
conseiller commercial de
l’ambassade de France à
Alger, chargé de la coopération entre les entreprises algériennes et Ubifrance,
Georges Regnier. Outre la
réalisation de neuf nouveaux CHU dans différentes
régions du pays, cette coopération vise à créer un climat favorable à la création
de micro-entreprises dans le
cadre du partenariat entre
l’Algérie et la France dans le
secteur de la santé conformément à la règle 51/49
ainsi que la mise à niveau
d’anciens CHU dans la perspective d’améliorer les prestations fournies au citoyen.
Mohamed El-Ghazi. (Photo > New Press.)
vendications des syndicats pendant sept heures avant de parvenir à un accord sur la satisfaction de toutes les revendications
relatives à la Fonction publique»,
a confirmé M. El Ghazi. Selon lui,
les questions qui ne relèvent pas
des prérogatives de la Fonction
publique ont été soumises aux
ministères concernés, affirmant
que le gouvernement maintiendra les portes ouvertes au dialogue afin de satisfaire toutes les
revendications. L'Union nationale
des personnels de l'éducation et
de la formation (Unpef) a décidé
lundi de cesser la grève entamée
il y a trois semaines et reprendre
les cours à partir de mardi après
l'acceptation par la direction générale de la Fonction publique, à
l'issue de sa réunion avec le syndicat, de la principale revendication relative à la promotion des
enseignants des deux paliers au
poste d'enseignant formateur.
En vertu de cet accord, les enseignants du primaire et du
moyen ayant dix ans d'expérience
et plus ont le droit d'être promu
au grade d'enseignant formateur
à l'instar des enseignants du secondaire. Ce point figure parmi
les principales revendications de
l'Unpef pour lesquelles elle a
lancé un mouvement de grève
avec le Cnapest et le Snapest depuis 23 jours.
Zahra Kefane
Conférence du groupe des 20
«La situation économique est dramatique»
A l’initiative du Mouvement de la société
pour la paix (MSP), des partis politiques et
des personnalités nationales se sont réunis
hier à l’hôtel Safir pour débattre des
questions relatives à l’actualité politique
nationale et internationale. Une réunion qui
avait pour thème de présenter les bilans
socioéconomiques du pays. La structure du
PIB et celle de la balance commerciale ont,
depuis l’indépendance, constitué le cassetête des économistes et des politiques
algériens. La dépendance de l’Algérie aux
hydrocarbures ne facilite pas l’émergence
d’un secteur industriel compétitif. Les choix
opérés par les décideurs à la fin des années
1960 étaient généreux mais non
compatibles avec la réalité du monde
environnant. Il a suffi d’un fort
retournement de tendance et de l’échec des
politiques communistes à la fin des années
1980 pour que la mondialisation des
marchés et les règles de l’Organisation
mondiale du commerce soient les concepts
les mieux partagés dans le monde. Cette
situation pousse les décideurs algériens à
tenter de restructurer les industries
existantes soit par la privatisation, soit par la
politique dite de mise à niveau ou de
certification. Dans son intervention,
Benbitour a présenté le bilan des
hydrocarbures en Algérie ; «il faut sortir de la
dépendance des hydrocarbures», a-t-il dit.
Et d’ajouter : «Les objectifs stratégiques de la
politique industrielle consistent à réunir les
conditions nécessaires à la création d’une
richesse en substitution aux hydrocarbures
et à la réalisation du développement
durable.» Le président de MSP, Abderrezak
Makri, quant à lui, a durement critiqué le
bilan du gouvernement à travers la lecture
de la situation économique du pays. En se
référant également aux rapports et données
fournies par les organismes internationaux
sur la situation économique algérienne
comme Doing Business, le FMI, le chef du
MSP affirmera que l'Algérie qui a dépensé un
montant astronomique de plus de 500,
voire 600 milliards de dollars durant les trois
mandats de l'actuel locataire du palais d'ElMouradia, dont 286 milliards depuis 2006,
n'a réussi à obtenir en fin de compte qu'une
très maigre croissance de 3,4% en 2013. Des
résultats ne concurrençant même pas ceux
réalisés par des pays du continent noir avec
des ressources et potentialités infiniment très
inférieures à ceux de l'Algérie. Tous ces
indicateurs économiques qui virent au
rouge sont des chiffres têtus, communiqués
par des organismes officiels, souligne-t-il. La
situation économique est qualifiée de grave
et dramatique par le leader du MSP qui s'est
dit en droit, en tant que parti politique, de
tirer la sonnette d'alarme car à ce rythme, on
ira vers la faillite, un cap où les recettes tirées
des exportations des hydrocarbures, ne
pourront plus couvrir les importations.
Makri est convaincu que «ce genre de
pratiques et politiques désinforment
sciemment l'opinion publique et porteront
dangereusement atteinte à la stabilité du
pays». Même au chapitre relatif aux
infrastructures de base dont les soi-disant
réalisations sont ressorties à chaque fois par
le gouvernement pour embellir son bilan,
«il n'en est rien», selon Makri. Pour preuve,
«l'Algérie est classée en 106e position dans le
monde en ce domaine», explique-t-il. Le
premier responsable du MSP a justifié sa
critique par les chiffres et prévisions de la loi
de finances, comme le recul de l'excédent
commercial, la réduction des exportations et
l'augmentation vertigineuse des
importations.
Nacer Remaci
Affaires étrangères
Le Comité de la
Transsaharienne
se dote d'un statut
juridique officiel
Le Comité de liaison de la
route transsaharienne
(CLRT) a signé, hier à Alger,
avec le ministère des Affaires étrangères un accord
permettant de définir le
statut juridique de ce comité sur le territoire algérien, afin qu'il puisse assurer ses missions «dans
les meilleures conditions».
«Cet accord de siège donnera au CLRT, basé à Alger,
un ancrage et une reconnaissance officiels pour
exercer ses activités dans
les meilleures conditions
et libérer ses comptes bloquées» par les banques en
Algérie, a indiqué Mohamed Ayadi, secrétaire général du CLRT en marge de
la cérémonie de signature.
«Lors de la création du comité en 1964, il fallait lui
donner une existence officielle, à travers la ratification de son statut par les
Parlements des six pays
membres. Mais durant
toute cette période nous
n'avons pas réussi à obtenir cette ratification par
l'ensemble des Etats», a
expliqué M. Ayadi. Selon
lui, cette question n'était
pas un problème majeur
pour le CLRT, car il recevait
normalement les cotisations des pays membres
pour assurer ses missions
liées essentiellement à la
réalisation et le suivi de la
route transsaharienne
(Alger-Lagos), a-t-il
ajouté. Mais depuis une
année, les comptes du
CLRT en Algérie ont été
bloqués par les banques
qui exigent au Comité de
se doter d'un statut juridique officiel pour débloquer ses comptes, a indiqué le même responsable.
L'accord de siège est un
type de traité qu'une organisation internationale
conclut avec un Etat qu'il
accueille sur son territoire
afin de définir son statut
juridique. Le CLRT a pour
objectif l'étude et la réalisation de la Transsaharienne entre les territoires
des six Etats membres (Algérie, Tunisie, Mali, Niger,
Tchad et Nigeria). Composée d’un axe central nordsud qui s’étire d’Alger à
Lagos, la Transsaharienne
est conçue pour desservir
toute la sous-région du
Maghreb et du Sahel à travers quatre branches reliant deux capitales maghrébines (Alger et Tunis) à
quatre capitales sub-sahariennes à savoir Bamako, Niamey, N’Djamena
et Lagos sur une longueur
totale de 9 400 km.
actuel
La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014
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ENSEIGNEMENT
Partenariat
Avec une offre
de postes de
formation répartis
Ooredoo et AGB lancent le e-paiement
pour l’achat de crédit en ligne
La formation
professionnelle
par apprentissage
a doublé en quelques
années
, Ooredoo et Gulf Bank
Algeria (AGB) ont annoncé
mardi, la signature d’un
partenariat portant sur le
paiement en ligne de produits et services.
Le contrat de partenariat a été
signé conjointement par le directeur général de AGB Mohamed
Louhab et le directeur général de
Ooredoo Joseph Ged, lors d’une
cérémonie solennelle organisée au
siège de Ooredoo à Ouled Fayet à
Alger.
A la faveur de ce nouveau partenariat, premier du genre en Algérie,
entre un opérateur de téléphonie
mobile et un établissement financier, les clients détenteurs d’une
carte interbancaire CIB peuvent
désormais acheter du crédit de
communication sur le site internet
du réseau Ooredoo via une rubrique spécialement dédiée au rechargement électronique «eStorm».
En se connectant sur le site internet, le client peut en un simple clic
recharger via le eStorm un compte
Ooredoo, en achetant en ligne du
crédit de communication à partir
d’un montant de 200 DA.
Ce partenariat ouvrira dans sa
deuxième phase la commercialisation du rechargement électronique
Storm sur les distributeurs automatiques de billets DAB offrant ainsi
un plus large accès à ce service
a formation professionnelle par
apprentissage a doublé en
quelques années, passant de 30
à près de 60% des effectifs, a indiqué
hier la directrice de la formation
continue et des relations
intersectorielles au ministère de la
Formation et de l'Enseignement
professionnels, Akila Chergou.
La part de la formation
professionnelle par apprentissage est
passée de 30% de l’ensemble des
effectifs formés par ce secteur il y a
quelques années à environ 60%
actuellement, sachant que le secteur
offre actuellement 271 000 postes de
formation répartis sur les différentes
disciplines et que l’objectif des
pouvoirs publics est d’atteindre le
seuil de 75%, a précisé Mme Chergou,
invité de la Chaîne III de la Radio
nationale. Tout en notant que le
secteur économique recèle «un réel
potentiel» en matière
d’employabilité, l’intervenante a
assuré que les entreprises
économiques impliquées dans le
processus de la formation
professionnelle des jeunes offrent
une «meilleure insertion» à ces
derniers, sachant que la formule de la
formation par apprentissage offre aux
potentiels diplômés des possibilités
de recrutement au sein des
entreprises les ayant pris en charge et
ce, en fonction de leurs besoins. Cette
progression a été possible grâce à une
politique «offensive» du
département de la formation
professionnelle en direction des
acteurs socio-économiques dans le
but d’atteindre un seuil optimal
d’adéquation entre formationemploi, a-t-elle souligné, tout en
insistant sur la «variété» des formules
et des disciplines que le secteur
propose aux recalés de l’éducation.
Ainsi, a-t-elle révélé, de nouvelles
disciplines ont fait leur entrée dans la
nomenclature des métiers, à
l’exemple de celle inhérente aux
industries pétrolières, alors que
d’autres le seront incessamment,
comme celles liées aux métiers de la
grande distribution et des services à la
personne. La directrice a également
rappelé que la nomenclature
comporte 22 branches de formation,
422 spécialités et plus de dix formules
de formation destinées à toutes les
catégories d’apprentis (formation à
distance, cours du soir, pour les
incarcérés, les femmes rurales, etc.).
Insistant sur la nécessaire
contribution des entreprises
économiques aussi bien nationales
qu’étrangères dans la formation et le
recrutement des jeunes, la directrice
de la formation continue et des
relations intersectorielles a rappelé,
dans ce sens, l’instruction du Premier
ministre du 17 novembre 2013. Le
secteur de la formation et de
l'enseignement professionnels qui
contribue à la création d’entreprises a
ainsi pris en charge plus de 90% des
bénéficiaires du dispositif de l’Ansej.
L
La cérémonie de signature. (Photo > D. R.)
aux clients partout en Algérie.
«AGB est heureuse d’élargir sa
gamme de produits et services bancaires en offrant aux clients détenteurs de la carte interbancaire la
possibilité de bénéficier de la solution de rechargement électronique
de crédit Storm de Ooredoo. Notre
partenariat avec Ooredoo consacre
notre stratégie globale de développement et de généralisation du epaiement auprès des clients», a déclaré Mohamed Louhad, le directeur général de AGB à l’occasion du
lancement du lancement de cette
nouvelle opération innovante de
rechargement électronique.
Quant à Joseph Ged, le directeur
général de Ooeredo, il a manifesté
sa satisfaction concernant cette
coopération avec AGB dans un
nouveau type de rechargement en
Algérie. « Nous sommes heureux
d’être les premiers à lancer le epaiement en Algérie. Cette initiative
constitue une base solide pour le
développement du paiment en
ligne et son élargissement dans le
cadre d’une synergie intersectorielle à d’autres partenaires et offrira de nouvelles opportunités
pour le lancement du e-banking et
du e-commerce», a ajouté M. Ged.
Ce partenariat inédit, à travers lequel Ooredoo et AGB expriment
leur volonté de démocratiser auprès des clients algériens l’utilisation des nouveaux modes de paiement des produits et services à la
fois modernes, simples et pratiques.
Zahra Kefane
Exportation de phosphate
Trafic au sein du groupe Ferphos : un scandale !
Des scandales continuent malencontreusement de
faire couler beaucoup d’encre dans la presse écrite
algérienne et étrangère. Après les scandales de
Sonatrach 1 et 2 touchant de plein fouet les réserves des
hydrocarbures du pays et surtout l’économie nationale
impliquant l’ancien ministre de l’Energie et des Mines
Chakib Khalil, c’est au tour des responsables de la
filiale Somiphos du groupe Ferphos qui sont impliqués
dans le trafic du phosphate, a-t-on appris ces
dernières 24 heures auprès de la justice. Les éléments
de la brigade économique et la police judicaire, à leur
tête Boubaki Mohamed Yazid, n’ont pas chômé eux.
Ces derniers ont ouvert une profonde investigation qui
avait duré près deux années sur un nouveau scandale
mis à nu par ces services. Il s’agit de la filiale Somiphos
du groupe Ferphos dans laquelle 30 cadres supérieurs
sont impliqués dans une affaire de détournement et
dilapidation de biens publics, réalisations de contrats
contre l’intérêt de la société causant un préjudice
financier à l’économie nationale et autres délits
enregistrés dans cette affaire. La chronologie des faits
remonte à l’année 2011 quand la police avait relevé
une étrange programmation dans les chargements du
phosphate au niveau du port de Annaba dans des
bateaux qui étaient en rade en attente
d’un «ok» de la direction commerciale de Somiphos
Tébessa qui n’avait pas été reçu. Ce retard avait coûté la
faramineuse somme de 2 millions de dollars pour les
compagnies étrangères à savoir Indagro, Timac Rare
Earth et Getax. Cette somme financière en devises était
donc à la charge de l’entreprise mise à l’index. Les
enquêteurs avaient poussé leur investigation jusqu’au
staff notamment le président du conseil
d’administration, directeur général et autres cadres de
la dite société qui avaient programmé en 2011 des
chargements de 300 000 tonnes de phosphate pour la
période de juillet à octobre de la même année alors
que les capacités selon des spécialistes de la mine de
Djebel Onk de Tébessa ne pouvaient dépasser les 150
000 tonnes par mois avec un transport du chargement
de 5 000 tonnes par jour pour Annaba. Somiphos avait
effectué des contrats avec ses collaborateurs à Annaba.
Tout cela s’était effectué avec une totale absence de
documents officiels justifiant la surexploitation et les
montants des ventes. L’entreprise n’avait pas rapatrié
tous les montants des ventes précédentes, chose qui
constitue une infraction aux changes en complicité
avec la BNA de Tebessa qui domicile les factures des
ventes du phosphate. Les compagnies étrangères
n’avaient de solution que de payer directement des
factures de ventes. Devant cet état de fait, l’enquête
policière révèle qu’en 2010 l’entreprise avait exporté 1,6
million de tonnes de phosphate alors qu’en 2011 il a
été constaté une nette diminution avec une quantité
de 1,2 million de tonnes provoquant ainsi un manque
de 400 000 de tonnes dans l’exportation et
occasionnant surtout de grosses pertes de 250 milliards
de centimes à l’économie nationale. Alors que nos
voisins comme le Maroc avait exporté 22 millions de
tonnes en 2011, la Tunisie frappée par une grande crise
avait quant à elle exporté 6 millions de tonnes de
phosphate pour la même période. Une question se
pose qui se cache derrière l’effondrement économique
? La police économique en poussant leur investigation
ont découvert que les ex-dirigeants de la société
avaient effectué des investissements dans
l’exploitation des réserves de phosphate au lieu dit
Bled El Hadba à Tébessa 2 milliards de tonnes en
achetant une superficie minière en 2007 pour une
valeur avoisinant les 30 milliards de centimes et 15
camions de type Mercedes qui avaient été laissés à
l’abandon. Les enquêteurs chargés du dossier ont
déterminé que le prix de vente sur le marché
international qui était de 140 à 150 dollars la tonne du
mois d’août à décembre 2011, la société incriminée
l’avait cédé pour un prix de 80 à 90 dollars la tonne
avec des contrats expirés causant ainsi des pertes à
l’économie. Au second semestre 2011, ils avaient chargé
quelques bateaux étrangers dont la moitié de
l’exportation avait été vendue à 140 dollars la tonne et
l’autre moitié pour 80 dollars pour des entreprises
étrangères comme Indagro italienne, Afroeurop et
autres provoquant une perte qui avait été enregistrée
de l’ordre de 50 à 60 dollars la tonne. En outre, ils
avaient favorisé dans le ravitaillement de la société
suisse Mekatrade contre certains privilèges que le
groupe avait obtenus, selon des sources de la police
économique. L’enquête s’est élargie vers une autre
filiale du groupe qu’est la SPA Sotramine «transport»,
celle-ci avait acheté 60 camions de marque Mercedes
dans la période 2006 – 2007 et qui avaient été détruits
sinon dépourvus de leurs pièces détachées dans le but
de figurer dans les bilans d’achats annuels. A noter
enfin le groupe court vers la faillite certaine compte
tenu des résultats des pertes enregistrées avec un
chiffre d’affaires, dit-on de 10 milliards de DA alors
qu’auparant ce même groupe était classé 6e au
monde. Que fait donc la tutelle? Qui protège ces
mauvais gestionnaires des structures étatiques ?
Beaucoup de questionnements sans aucune suite
jusquà l’heure actuelle. L’affaire n’a pas encore été
jugée définitivement en justice et le tribunal
correctionnel de Annaba fera tomber son verdict
durant la fin du mois de février 2014.
Oki Faouzi
Imane M.
échos
INFOS
EXPRESS
TLEMCEN
Saisie de 865
bouteilles
de boissons
alcoolisées...
Les éléments de la police
judiciaire relevant de la Sûreté
de wilaya de Tlemcen, ont
appréhendé deux individus
qui commercialisaient
illégalement des boissons
alcoolisées dans un débit
illicite. La perquisition
effectuée dans le local a
permis la découverte de 865
unités de boissons
alcoolisées. Il est à noter que
l'impunité a favorisé la
multiplication de ce genre de
débits de boissons alcoolisées
à travers toute la wilaya de
Tlemcen. Ces débits sont le
plus souvent implantés à
l'intérieur des quartiers, ce
qui est à l'origine du désordre
qui ne cesse d'importuner les
honnêtes citoyens.
... et de 66 500
paquets de
cigarettes
Les éléments de la brigade
mobile de Akid lotfi relevant
de la subdivision de Maghnia,
ont, lors d'une patrouille
dans la zone frontalière,
intercepté un véhicule utilitaire chargé de 22.500
paquets de cigarettes de
marque Marlboro que le
contrebandier tentait d'introduire illicitement au Maroc.
Ce dernier, à la vue de la
patrouille des douaniers, a
abondonné le véhicule et la
marchandise avant de
prendre la fuite. Selon une
source douanière, la valeur
marchande de cette quantité
de cigarettes saisie est estimée à plus de 310 millions de
centimes.
Lors d'une autre opération
similaire, les éléments de la
même brigade, ont réussi la
saisie de 44.000 paquets de
cigarettes emballées dans 80
cartons et dissimulés au
milieu d'une cargaison de
légumes transportée dans un
camion. La valeur marchande
de la marchandise saisie est
estimée à 800 millions de
centimes.
Un baron de la
drogue arrêté
Le dénommé Z.A âgé de 42
ans impliqué dans une affaire
de 20 kg de kif et qui fait
l'objet d'un mandat de
recherche par le pôle d'oran,
a été arrêté en début de
semaine par la police judiciaire de la Sûreté de daïra de
Maghnia.
Selon une source policière,
c'est à la suite à des investigations et une souricière tendue au petit matin aux alentours du lieu de résidence du
recherché que cette arrestation a pu avoir lieu. Selon la
même source, celui-ci est
impliqué dans une autre
affaire de détention d'arme
(Kalachinkov) et est recherché
par d'autres services de sécurité.
Mohamed Hichem
5
La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014
Centre du pays
60 000 affaires de crimes et
délits enregistrées par la police
, Faisant une analyse de la
situation en matière de
criminalité durant l’année 2013,
l’inspection régionale de la
DGSN du centre du pays qui
englobe 11 wilayas, a souligné
que ses différents services ont
enregistré 60 376 affaires de
crimes et délits.
Au vu des chiffres présentés par l’adjoint de l’inspecteur régional centre de
la DGSN, Hachichi Mohamed Tahar, ce
nombre est en hausse par rapport à
l’année 2012. Ce qui est expliqué par les
responsables comme une meilleure
présence des forces de police sur le
terrain et par l’ouverture de nombreuses Sûretés de daïra ou urbaines à
travers les 11 wilayas, ce qui a permis
de traiter un plus grand nombre d’affaires. Les atteintes aux personnes sont
plus nombreuses et atteignent 27 026
affaires, suivies des atteintes contre
les biens (17 466 affaires), puis le trafic
des stupéfiants avec 3 363 affaires, et,
enfin, celle d’atteinte à l’économie nationales qui ont vu le traitement de 673
affaires. A ce propos, l’inspecteur régional adjoint précisera que la wilaya de
Tizi-Ouzou a enregistré le plus grand
nombre d’affaires (2 588), suivie de
celle de Blida avec 1 593 affaires, puis,
en troisième position, celles de Djelfa
et Bouira. Pour les 673 affaires concernant les atteintes à l’économie nationale, 321 suspects ont été placés en
détention préventive, 49 sous contrôle
judiciaire. De leur côté, les affaires traitées dans le cadre de la lutte contre le
trafic de stupéfiants ont donné lieu à la
saisie de 5 quintaux de kif traité, près
de 298 g d’héroïne, 6,98 g de cocaïne et
20 3627 comprimés de psychotropes de
différentes marques, dont 155 680 comprimés pour la seule wilaya d’Alger.
Dans le cadre de ces affaires, 4 087 suspects ont été placés en détention préventive, 29 ont bénéficié de liberté provisoire, 776 ont été mise sous contrôle
judiciaire et 29 se trouvent toujours en
fuite. Les enfants ne sont pas non plus
épargnés par les vagues déferlantes de
la criminalité puisque 1 459 d’entre eux
ont été reconnus coupables de divers
crimes et délits, 1 229 ont été victimes
de violences diverses, 407 ont été victimes d’agressions sexuelles et 782 se
sont retrouvés en danger moral durant
l’année 2013.
Tizi Ouzou : une fillette de 11 ans
mortellement poignardée
Une fillette, âgée à peine de 11 ans, poignardée au thorax, a rendu
l'âme juste après son admission mardi au pavillon des urgences du
centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi-Ouzou, a-t-on appris
auprès de la Protection civile de la wilaya. (Photo > D. R.)
Aïn Témouchent : cinq corps
sans vie repêchés sur le littoral
A.-B. M.
L E C O C K TA I L D U J E U D I D E
Chérif Abdedaïm
Une rapine comme une autre
Le département du Trésor des États-Unis a
désigné mercredi trois chefs d'un groupe
affilié aux talibans en tant que terroristes.
Selon cette désignation, les États-Unis
bloquent tous les biens de ces trois
militants sous la juridiction américaine et
interdisent aux citoyens américains
d'effectuer des transactions avec eux, a
indiqué le département du Trésor dans une
déclaration. Les trois militants, Saidullah
Jan, Yahya Haqqani et Muhammad Omar
Zadran ont été mis sur la liste noire pour
leur rôle de premier plan dans le réseau
Haqqani, un groupe affilié aux talibans
dans le nord-est du Pakistan, qui est très
actif dans l'insurrection en Afghanistan, dit
la déclaration. «Le réseau Haqqani
constitue une grave menace pour les civils
et les militaires des États-Unis, ainsi que
pour nos plus larges intérêts dans la région
Afghanistan - Pakistan», a indiqué David
Cohen, sous-secrétaire du Trésor pour les
renseignements en matière de finance et de
terrorisme. Un prétexte comme un autre
pour mener des rapines…
La grenouille se rebiffe
Avec la collaboration des Frères musulmans,
le Qatar a attribué une somme de 1,5
milliard de dollars pour la formation d'une
armée libre en Égypte et ce afin de faire la
guerre contre l'armée et la police
égyptiennes. Une réunion aurait eu lieu il y
a quelques jours en Turquie entre des
officiers de renseignement qataris et
nombre de responsables de la branche
internationale des Frères musulmans au
cours de laquelle les participants se seraient
entendus sur le soutien financier à cette
armée libre, ainsi que sur la fourniture
d'armes à cette armée via le territoire
soudanais et libyen, et ce, dans le but
d'exacerber à l'avenir les tensions au sein
de la société égyptienne, rapportent
Cinq corps sans vie ont été repêchés durant les dernières 72 heures
par les éléments de la Protection civile d'Ain Temouchent, apprendon dimanche auprès de ce corps constitué. (Photo > D. R.)
certaines sources bien informées.
Bien évidemment, l’agenda israélien est
bien mis en oeuvre…
El-Bayadh : deux morts dans un accident
de la circulation près de Draâ Lahmer
Eternelles menaces
La branche d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb
Islamique) vient de se distinguer par une
nouvelle menace. Cette fois, la menace vise
l'Iran et le Liban dans le but de venger la
mort d'Al-Madjed, un terroriste saoudien.
Le groupuscule terroriste Abdullah Azzam
est l'auteur des opérations sanglantes dont
l'explosion terroriste devant l'ambassade
iranienne à Beyrouth. Cette attaque a laissé
des dizaines de martyrs et des centaines de
blessés. Dans un communiqué diffusé pour
présenter ses condoléances pour la mort de
Madjed Al-Madjed, AQMI a affirmé que les
terroristes de ce groupe tireront vengeance
de l'Iran et du Hezbollah, a-t-on appris
d'Al-Alam.
Al-Madjed a été arrêté en novembre dernier
par les forces de sécurité libanaises. Une
semaine venait à peine de s'écouler quand
on a fait part de sa mort subite.
Simultanément à son arrestation, plusieurs
experts et médias l'ont qualifié de trésorier
des services de renseignement saoudiens en
raison de sa liaison avec Bandar Ben Sultan.
De multiples informations sur les efforts de
l'Arabie saoudite pour le récupérer ont été
diffusées.
Les médias officiels saoudiens qui tentaient
au début de remettre en doute
l'information de son arrestation par les
autorités libanaises, ont essayé suite à la
diffusion des rapports sur sa maladie de
préparer l'opinion publique à sa mort. Peu
après la mort suspecte d'Al-Madjed, son
corps a été transféré secrètement du Liban
en Arabie saoudite avant d'être enterré à
Riyad. L'Arabie saoudite est connue comme
l'un des protecteurs du groupe terroriste AlQaïda dans le monde.
C. A.
Deux personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route
survenu dans la nuit de lundi à mardi, près de la localité de Draâ
Lahmar, au sud de la ville d'El-Bayadh, a-t-on appris des services de
la Protection civile. (Photo > D. R.)
Un mort et deux blessés dans
l'incendie d'une villa à Khraicia
Un enfant de 18 mois est mort calciné et deux femmes ont été
blessées dans un incendie qui a ravagé dimanche le salon d'une villa
dans la commune de Khraicia, au sud d'Alger, a-t-on appris auprès de la
protection civile. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014
Libye
Syrie
Des groupes armés lancent un
ultimatum au pouvoir pour se destituer
Vers un compromis
sur une résolution
, Quelques heures seule-
Lakhdar Brahimi. (Photo > D. R.)
,Les ambassadeurs
des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont tenu,
mardi 18 février, une
nouvelle réunion pour
tenter de mettre au
point une résolution
sur la situation humanitaire en Syrie, mais
Occidentaux et Russes
divergent toujours sur
plusieurs points.
« Les négociations continuent, a indiqué l'ambassadeur jordanien, le prince
Zeid Al-Hussein, qui a exprimé l'espoir de parvenir
à un vote avant la fin de la
semaine.
Il y a un sentiment d'urgence, donc nous essayons. » Interrogée sur
cette échéance de fin de
semaine pour un vote,
l'ambassadrice lituanienne
Raimunda Murmokaité,
qui préside le Conseil en
février, a pour sa part estimé que c'était « trop tôt
». Son homologue russe
Vitali Tchourkine a refusé
de fixer un délai, jugeant
que « ce ne serait pas productif ».
Selon des diplomates, les
discussions achoppent notamment sur l'éventualité
de sanctions contre ceux
qui bloqueraient l'aide humanitaire.
La Russie ne veut pas entendre parler d'une telle
menace contre son allié
syrien alors que les Occidentaux estiment que la
résolution doit contenir
un élément contraignant
pour avoir du poids.
« Le sentiment général est
qu'un accord est possible
mais il faut que le texte
soit substantiel pour avoir
un vrai impact sur le terrain », a expliqué l'ambassadeur français Gérard
Araud. Il a souligné qu'il
existait « trois ou quatre
points » de divergence
mais que « tout est négociable ».
« Un des éléments essentiels pour nous », a-t-il précisé, « est de permettre
aux agences de l'ONU de
traverser les frontières »
depuis les pays voisins de
la Syrie pour livrer l'aide
humanitaire.
Les Occidentaux tentent
depuis plusieurs semaines
de convaincre la Russie de
se rallier à un texte qui réclame un meilleur accès
humanitaire et « la levée
immédiate des sièges » de
plusieurs villes syriennes.
Moscou a déposé de son
côté un contre-projet de
résolution, et les tractations tournent autour de
la manière de concilier si
possible ces deux textes.
La Russie a bloqué déjà à
trois reprises depuis le
début de la crise syrienne
en mars 2011 des résolutions visant à faire pression sur Damas.
11 civils évacués
des quartiers assiégés
de Homs
Onze civils ont été évacués
mercredi des quartiers de
la ville de Homs assiégés
par l'armée syrienne, a indiqué le gouverneur Talal
Barazi à l'AFP faisant état
cependant de tirs ayant
perturbé l'opération.
«Des explosions et des tirs
ont eu lieu sur le point de
passage (...) empêchant
l'évacuation d'un nombre
supplémentaire de civils»,
a affirmé le gouverneur, accusant les rebelles.
Il a indiqué que cette opération a eu lieu "sans coordination avec l'ONU",
comme c'était le cas lors
des précédentes évacuations des civils des quartiers tenus par les rebelles.
Lancée le 7 février, cette
opération humanitaire
avait été interrompue le
week-end dernier.
La télévision publique a
également fait état d'une
"nouvelle évacuation de civils" de Homs mercredi,
pour la plupart des
femmes, des enfants et des
personnes âgées, sans préciser leur nombre.
Cette opération humanitaire qui porte également
sur
l'acheminement
d'aides alimentaires et médicales, avait débuté le 7
février en vertu d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU.
La trêve humanitaire, suspendue le week-end dernier, a été plusieurs fois
violée.
Sans compter les personnes évacuées mercredi,
1.417 personnes ont été au
total évacuées depuis le 7
février.
Parmi elles, figurent 336
hommes de 15 à 55 ans qui
ont été arrêtés par les autorités pour interrogatoire,
selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés
(UNHCR).
ment après les festivités
marquant le 3e anniversaire de la chute du régime
de Mouammar Kadhafi,
des groupes armés ont
lancé un ultimatum de
cinq heures aux parlementaires libyens (Congrès
Général National) et aux
membres du gouvernement de quitter le pouvoir.
Dans le communiqué lu par
un ex-rebelle entouré de
plusieurs chefs militaires,
les groupes armés ont
menacé d’investir la capitale pour y «chasser» par la
force ceux qui ne respectent pas l’ultimatum. L’orateur a ajouté que les
groupes armés procéderont à un nettoyage pour
déloger les faux révolutionnaires et rendre le pouvoir
au peuple. Ce dernier n’a
pas manqué de tirer à boulets rouges sur les « Frères
Musulmans» libyens et sur
les autres factions islamistes-intégristes, promettant de construire un pays
moderne et démocratique.
Après la lecture du communiqué par le représentant
des groupes armés, le président du Congrès Général
National a sommé les
ministres de quitter leurs
sièges, évoquant une
attaque imminente des milliers d’élément armés.
Selon des sources dignes
de foi, les groupes armés se
sont rassemblés aux
abords de l’aéroport international et s’apprêtent à
lancer une offensive militaire contre la capitale. Toujours selon les mêmes
sources, les groupes qui
sont stationnés aux abords
de l’aéroport sont fortement armés et sont décidés
à mettre leur menace à exécution après l’ultimatum.
Dans une déclaration à la
presse, le président du Parlement libyen a indiqué que
cet état de fait est un «coup
d’Etat», ajoutant qu’il a
donné des instructions aux
militaires loyalalistes de
défendre les acquis de la
révolution.
Plusieurs ex-Thouars, notamment ceux de Misrata,
auraient décidé de se
rendre dans la capitale
libyenne pour repousser
d’éventuelles attaques contre Tripoli. Ainsi, la Libye
est de plus en plus menacée par une guerre civile et
dont les conséquences
seront très graves. Cet état
de fait n’est pas une surprise en raison de la chute de
l’Etat et de la destruction de
l’armée au cours du « Printemps arabe».
Ce qui n’est pas surprenant
non plus, c’est le retrait des
pays, aussi bien arabes
qu’occidentaux qui ont aidé
à la destruction de la Libye.
Pour le Qatar, la Turquie et
certains autres pays, la mission est terminée après la
chute du régime Kadhafi.
Ce changement de situation
a contraint plusieurs
familles à quitter la capitale libyenne, craignant des
affrontements dans la nuit.
Au moment où nous mettons sous presse, la situation est explosive et tout
peut arriver dans les heures
qui suivent. Nous y reviendrons.
R. I./Agence
R. I./Agence
Attentats à Beyrouth : quatre morts, l'Iran ciblé
Deux voitures piégées ont explosé à proximité
du centre culturel iranien. Le groupe
jihadiste responsable du double attentat
affirme qu'il continuera à frapper tant que
l'Iran soutiendra le régime syrien. L’Iran,
principal allié du régime de Bachar alAssad, a été hier une nouvelle fois la cible
de jihadistes sunnites à Beyrouth, qui ont
commis un double attentat suicide ayant
fait quatre morts et 103 blessées. Selon
l’armée libanaise, vers 9h30 (8h30 heure
française), une BMW conduite par un
kamikaze a foncé sur un barrage constitué
de barres de fer, à proximité du Centre
culturel iranien à Bir Hassan, dans le sud
de Beyrouth. Quasi simultanément, une
Mercedes, également conduite par un
jihadiste, a explosé à 50 mètres du premier
attentat. L’agence de presse iranienne
IRNA a confirmé que l’attentat s’était
déroulé à proximité d’un centre culturel
iranien, des bureaux d’IRNA et de la chaîne
de télévision iranienne Irib à Beyrouth. Le
ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a
indiqué sur place que la double
déflagration avait fait 4 morts et 103
blessés. Les attentats ont été revendiqués
par un groupe jihadiste, les Brigades
Abdallah Azzam, sur son compte Twitter
officiel.
«Vos frères des Brigades Abdallah Azzam,
compagnie Hussein ben Ali, revendiquent
le double attentat suicide contre le centre
culturel iranien» à Beyrouth, affirme le
groupe dans son communiqué. La
référence à «Hussein ben Ali» a été choisie,
semble-t-il, pour se moquer des chiites
majoritaires en Iran et représentant un
tiers de la population du Liban, car
Hussein est un personnage central de la
martyrologie chiite, dont la mort est
commémorée chaque année lors de
l’Achoura.
R. I./Agence
Un pays complètement détruit. (Photo > D. R.)
Corée du Nord
La Chine rejette les accusations
de l'ONU
,La Chine a rejeté, mardi 18
février, les affirmations d'une
commission d'enquête des
Nations unies, selon laquelle des
officiels chinois avaient pu se
rendre complices de violations
des droits de l'homme commises
par Pyongyang, en expulsant des
réfugiés nord-coréens. « Nous ne
pouvons absolument pas accepter cette accusation », s'est indignée mardi Hua Chunying, porteparole du ministère des Affaires
étrangères chinois. « Sur le pro-
blème des transfuges nordcoréens, notre position est très
claire. Nous le gérons correctement, en conformité avec le droit
international et les principes
humanitaires », a-t-elle ajouté, à
l'occasion d'un point presse
régulier. Lundi, Pékin avait affirmé que « les citoyens qui sont
entrés illégalement en Chine
l'ont fait pour des raisons économiques » et ne peuvent pas être
qualifiés de réfugiés.
R. I./Agence
économie
La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014
7
Etats-Unis
INFOS
EXPRESS
Obama parle commerce avec
ses partenaires mexicain et canadien
,Le président
américain Barack
Obama va évoquer
mercredi, un ambitieux
accord commercial
avec son homologue
mexicain Enrique Peña
Nieto et le Premier
ministre canadien
Stephen Harper, sur
fond de dossiers
épineux comme
l’oléoduc Keystone XL.
M. Obama va effectuer l’aller-retour dans la journée entre Washington et Toluca, le fief de
M. Peña Nieto à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de
Mexico, pour un sommet avec
deux voisins et partenaires de
premier plan de son pays.
Canada, Etats-Unis et Mexique
sont en effet liés depuis 20 ans
par un accord de libre-échange
(Alena). «Un tiers des exportations américaines s’effectuent
vers le Canada et le Mexique»,
soutenant 14 millions d’emplois
aux Etats-Unis, a remarqué un
haut responsable de l’administration Obama.
Washington veut aller encore
plus loin avec le Partenariat
trans-Pacifique (TPP) qui dans
son tour de table initial rassemble neuf pays supplémentaires : l’Australie, Brunei, Chili,
Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et le
Vietnam.
Les Etats-Unis sont les principaux promoteurs de ce projet
voué à totaliser 40% du produit
intérieur brut mondial et dont la
Chine, partenaire économique
et concurrente géopolitique de
Washington, est notablement absente.
Les Américains souhaitaient que
cet accord soit conclu d’ici à la
fin de l’année 2013, mais les discussions ont achoppé sur la
complexité de l’ouverture de
certains marchés, dont le Japon.
L’administration Obama souhaite que le TPP inclue un accord sur des normes de travail
et d’environnement, dont l’absence a été reprochée à l’Alena.
Le TPP «ferait passer (l’Alena)
dans le XXIe siècle», a expliqué le
responsable américain sous couvert de l’anonymat.
Frictions au sein de l’Alena
Mais au sein de l’Alena, salué
par La Maison-Blanche comme
une réussite, la situation n’est
pas idyllique : le Mexique a été
froissé par le refus du Canada de
mettre fin aux formalités exigées
des Mexicains pour obtenir un
visa et souhaite une amélioration des conditions de passage
de ses camions aux Etats-Unis.
En outre, l’interminable passage
en revue de l’oléoduc controversé Keystone XL par l’admi-
Obama souhaite que le TPP inclue un accord sur des normes de travail et d’environnement. (Photo > D. R.)
nistration Obama exaspère Ottawa. Stephen Harper a ouvertement critiqué le report d’une décision américaine sur cet équipement géant, qui transporterait
du pétrole issu de sables bitumineux canadiens vers des raffineries du Texas, au sud des
Etats-Unis. Les Etats-Unis sont le
principal marché d’exportation
de produits pétroliers canadiens.
En outre, M. Peña Nieto a réagi
vertement à des révélations fin
2013, nourries par l’ancien
consultant Edward Snowden,
selon lesquelles ses communications personnelles avaient été
surveillées par l’agence de renseignement américaine NSA pendant la campagne présidentielle
de l’année précédente.
Dans tous ces dossiers, à neuf
mois d’élections législatives
dont dépendra sa marge de manœuvre pour la fin de sa présidence, M. Obama est soumis à
de multiples pressions intérieures : ses opposants républicains, majoritaires à la Chambre
des représentants, sont d’ardents partisans de l’oléoduc
Keystone XL, rejeté par les défenseurs de l’environnement.
En outre, le Sénat, pourtant dominé par ses alliés démocrates,
a refusé fin janvier de mettre à
l’ordre du jour une proposition
de loi, qui aurait permis à l’exécutif de négocier en détail des
accords commerciaux, avant de
demander au Congrès de les
avaliser lors d’un vote unique
sans pouvoir les amender.
Outre le TPP, les Etats-Unis négocient actuellement un accord de
libre-échange avec l’Union européenne.
Allemagne
La Bundesbank s’attend à une
accélération de la reprise
,La Banque centrale allemande a indiqué, lundi,
s’attendre à un net renforcement de la reprise
économique en Allemagne durant les mois d’hiver, à la
faveur d’un marché intérieur robuste et d’une hausse de
la demande étrangère.
«La dynamique conjoncturelle de fond de l’économie
allemande devrait s’être nettement renforcée» durant les
mois d’hiver, a estimé la Bundesbank dans son rapport
mensuel.
«Un indice de cette évolution
est l’amélioration continue
de l’évaluation de la situation actuelle et des perspectives futures à la fois de la
part des entreprises et des
ménages», ajoute-t-elle dans
ce document.
Toutefois, cette accélération
ne devrait se refléter dans la
croissance de la première
économie
européenne
qu’après le début d’année
2014, lorsque «la hausse des
entrées de commandes aura
un impact sur la production», poursuit la Banque
centrale.
Pour la «BuBa», deux raisons
principales expliquent cette
accélération : d’une part,
l’activité domestique allemande est restée «robuste»
sur cette période, tandis que
les entreprises du pays ont
profité d’impulsions supplémentaires du côté de la demande étrangère. Autre facteur positif pour l’Allemagne,
«les principaux indicateurs
du marché du travail suggèrent que durant les prochains mois, la tendance à
la hausse de l’emploi va se
renforcer et le chômage
pourrait légèrement reculer»,
constate l’institution de
Francfort (ouest).
La semaine dernière, l’Office
fédéral des statistiques avait
annoncé que la croissance
économique de l’Allemagne
avait été un peu plus dynamique qu’attendu au 4e trimestre de 2013, grâce à une
hausse plus marquée que
prévu des exportations et
des investissements.
Le Produit intérieur brut
(PIB) allemand a crû de 0,4%
d’octobre à décembre, par
rapport au 3 e trimestre.
Avant cela, la première économie européenne avait
commencé par souffrir d’un
hiver très long et froid, qui
avait gelé sa croissance à 0%
au premier trimestre, avant
un rebond de 0,7% au 2 e trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
Grâce au tourisme,
la Grèce enregistre son
1er excédent courant
Des revenus record du tourisme
ont permis à la Grèce
d’enregistrer en 2013, des
comptes courants excédentaires
pour la première fois depuis que
ces données ont commencé à
être établies en 1948, selon des
chiffres publiées, hier, par la
Banque centrale. La balance des
comptes courants a dégagé l’an
dernier, un solde positif de 1,24
milliard d’euros, représentant
environ 0,7% du produit
intérieur brut, grâce en
particulier, à un bond de 15%
des revenus du tourisme à
12 milliards d’euros, un record.
Le déficit courant avait culminé à
15% du PIB en 2008 après
l’entrée de la Grèce dans la zone
euro, qui avait entraîné un boom
de la consommation et une ruée
sur les importations. A partir de
2009, la crise de la dette a
plongé le pays dans une
profonde récession, qui a permis
à Athènes de corriger ses
déséquilibres extérieurs. Avec
l’austérité, les importations se
sont effondrées. Atos : bénéfice net record
en 2013, Worldline en
bourse cet été
La société de services
informatiques Atos a fait état,
hier, d’un bénéfice net record en
2013 et a annoncé la mise en
Bourse «aux alentours de l’été»
de Worldline, sa filiale spécialisée
dans le paiement et les
transactions électroniques.
Au cours de l’exercice 2013, le
bénéfice net part du groupe s’est
établi à 262 millions d’euros, en
progression de 17% sur un an,
tandis que le chiffre d’affaires
s’est élevé à 8,6 milliards d’euros,
en légère baisse de 0,9%.
Atos indique avoir «fortement
amélioré» sa marge
opérationnelle à 645 millions
d’euros, en hausse de 78,3
millions d’euros sur un an, et
représentant 7,5% du chiffre
d’affaires.
«En 2013, nous avons achevé le
plan triennal annoncé en
décembre 2010. Comme anticipé,
la profitabilité s’est
significativement améliorée. Au
cours de cette période, le groupe
s’est concentré sur la génération
de cash conduisant à une
trésorerie nette supérieure à 900
millions d’euros fin 2013», s’est
félicité le PDG Thierry Breton, cité
dans le communiqué. régions
La NR 4868
8
Jeudi 20 f vrier 2014
Aïn Témouchent
INFOS
EXPRESS
Bouira
Raccordement en
gaz naturel de
plusieurs villages
Le wali de Bouira, Nasser
Maaskri a procédé avanthier, Journée nationale du
chahid a la mise en service
du réseau gaz naturel au
profit de 373 foyers
respectivement au niveau du
village Nessis, commune de
Aïn Turk (188 foyers) et celui
de R’himat dans la commune
de Aïn Lahdjar (185 foyers).
D’autres régions ont aussi
bénéficié du raccordement
en gaz naturel, ce qui fait un
taux global de raccordement
à l’échelle de la wilaya de
prés de 70%. D’autres régions
de la wilaya attendent
toujours l’arrivée de ce
combustible qui les aidera à
améliorer de leur cadre de
vie et mettra un terme aux
longues gymnastiques pour
l’achat de la bonbonne de
gaz, c’est le cas de la
commune d’Aghbalou, où les
villageois de Takerboust, chef
lieu de la commune, Bahalil,
Ighil Ouchekrid, Ath
Hamdoun, Selloum qui
assistent médusés aux
travaux de raccordement qui
avancent à pas de tortue
depuis bien lurette. Toujours
à l’occasion de la célébration
de cet évènement historique,
le wali a procédé à
l’inauguration du nouveau
siège de la DAS, ainsi qu’à
l’ouverture de la piscine
semi-olympique de
Bechloul, baptisée au nom
du chahid Cherarak Ahmed.
M. Adjout
La violence chez les adolescents
en débat
, La recrudescence de la
violence chez les
adolescents dans toutes
ses formes dans la société
algérienne devient de plus
en plus inquiétante pour les
familles et l’Etat.
En citant quelques échantillons tels
que les graffitis sur les murs et sur les
tables de classes, les paroles sans
mesures aucunes, les invectives prononcées au passage des adultes,
femmes et hommes, les agressions
verbales et corporelles, les comportements controversés, les haines sans
raison et autres descriptions qui se
mêlent avec ce premier lot de formes
d'expressions, reflètent et dressent
un tableau désagréable sur ce que
sont devenus les jeunes et les adolescents au jour d'aujourd'hui. «L’observation et l’éducation en milieu ouvert pour la protection des enfants
de la violence morale», est le thème
débattu ce lundi par des spécialistes
relevant des secteurs de la sûreté, de
la DAS, de la santé, de la justice, les
maisons de rééducation, et ce, lors
d’une journée d’étude organisée à Aïn
Temouchent par la Direction de l’action sociale.
A l’unanimité, les intervenants ont reconnu que la violence est un phénomène social assez complexe qui prend
des proportions inquiétantes dans la
wilaya. L’un des intervenant a déploré
20 nouveaux de jeunes dont le comportement reflète une violence caractérisée depuis octobre 2013.
La violence et les comportements an-
La violence est un phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans la wilaya. (Photo > D. R.)
tisociaux sont classés en trois catégories. Primo, ceux liés à la personnalité de l’enfant lui-même. Secundo,
ceux en rapport avec les facteurs familiaux. Et tertio, ceux relatifs aux
conditions sociales. En raison de certains facteurs de risques contradictoires, il est parfois difficile de cibler
et prioriser les actions afin qu’elles
soient efficaces.
Aussi, la recherche doit se focaliser
sur les styles et méthodologies d’éducation qui contribuent et mènent les
adolescents à la violence.
Ceci n’est point une chose difficile à
entreprendre, mais cela demande de
la persévérance, de l’abnégation et
un suivi continu. L’évaluation des in-
Tlemcen
Le ministre de la Pêche en visite
, Dans le cadre de la nouvelle stratégie
initiée par le ministère de la Pêche et
des Ressources halieutiques visant à la
relance de ce secteur d'une grande
vitalité, le représentant du
gouvernement s'est rendu lundi dernier
dans la wilaya de Tlemcen où il s'est
enquis de l'état d'avancement des
travaux concernant le projet d'aquacole
confié à l'E.U.R.L Aquadora et dont le
promoteur a bénéficié d'une aide de
l'Etat dans le cadre du programme de
soutien à la relance économique .
Cette ferme piscicole en voie de réalisation dans
la localité d'Agla relevant de la région côtière de
Honaine en cage flottante dispose d'une capacité
de production prévisionnelle de 600 tonnes par
an dont le coût global avoisine les 250 millions
de dinars. Son exploitation, après sa mise en
service, permettra la création de 14 emplois permanents . Il a aussi inauguré l'école de formation
des techniciens en pêche et d'aquaculture dont
la capacité d'accueil est de 250 places pédagogiques, outre un internat pour 140 stagiaires.
Cette structure dispose de tous les équipements
nécessaires au développement de la pêche assurant différents créneaux liés à ce domaine
,comme celui des amrins qualifiés , des partons
cotiers, des capacitaires, des agents technique
aquacole, des électromotoristes, des techniciens
en aquaculture, des techniciens en pêche, des officiers mécaniciens 3e classe, permis de conduire
des moteurs. Par ailleurs, dans le cadre du dispositif de validation des acquis de l'expérience
professionnelle, le ministre a remis des diplômes
à cinq lauréats sur les 17 candidats ayant suivi
cette formation.
En outre, dans la ville cotière de Marsat Ben
M'hidi , il a mis l'accent sur la nécessité de doter
le port de pêche et de plaisance opérationnel depuis 2010 d'une station d'avitaillement et d'un
foyer pour les gens de la mer dans le cadre des
investissements d'urgence, avant de clôturer sa
visite par la visite du port de Ghazaouet où des
travaux de réhabilitation sont en cours au niveau de la halle à marée.
S. T. Smain
terventions des parents doit, de
temps à autre, faire objet d’autocritique, une pratique que peu de gens
exercent, d’une part, et qui est ab-
sente dans l’agenda de bon nombre
de parents en situation de séparation
dans certains cas.
S. Djelloul
Harchoune (Chlef)
Arrestation d’un faux policier
qui agressait à l'aide d'un PA
, Un jeune homme répondant aux
initiales de A.A., âgé de 23 ans, résidant à la commune de Harchoune distante de 20 km au nord-est du chef-lieu
de la wilaya de Chlef a été présenté en
début de semaine devant le procureur de la République du tribunal d'ElAttaf près de la cour de justice de
Chlef. L’accusé a été arrêté pour les
chefs d’inculpation de possession
d'arme à feu et munitions sans autorisation et usurpation de fonction de
policier, selon des sources concordantes.
Les gendarmes qui ont diligenté une
enquête, leur a permis de l’arrêter devant l'annexe communale de Mazaouet (commune de Harchoune).
La genèse de cette affaire remonte à la
semaine dernière à la suite d’informations reçues par les services de la
gendarmerie nationale mettant en
cause la présence d'un jeune homme
armé d'un pistolet qui prétend être
un policier, et profère également des
menaces contre des citoyens. Sitôt la
réception des informations, les gendarmes se sont immédiatement déplacés sur le lieu indiqué où ils ont ar-
BRÈVE
Bordj Bou-Arréridj
Agression contre le P/APC
de Bendaoud
Le Président de l’APC de Bendaoud,
70 kilomètres du chef lieu de la
wilaya de Bordj Bou Arréridj, a fait
l’objet d’une agression physique,
mardi dernier, qui lui a causé une
incapacité permanente légale de 18
jours. Originaire de la même
rêté le jeune suspect en possession
d’une arme à feu de type pistolet automatique (P.A.) et cinq munitions,
après une fouille corporelle.
Embarqué au siège de la gendarmerie
pour audition, le jeune homme déclara qu'il avait volé le pistolet à un entrepreneur de la région. Par la même
occasion, l’accusé principal a dénoncé
ses trois acolytes qui ont été arrêtés
: B.D.M, âgé de 36 ans, résidant à Harchoune, chauffeur de son état ; H.M.,
âgé de 30 ans, résidant à El-Karimia ;
H.G.B., âgé de 49 ans, résidant à Chlef,
ce dernier, après qu'il ait été convoqué,
avait tout simplement déclaré que
l'arme ne lui appartenait pas. À signaler que l’enquête se poursuit par
les gendarmes afin d’élucider la provenance de ce pistolet.
Présentés avant-hier devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Attaf, A.A. et H.M. ont été
écroués; B.D.M. et H.G.B. ont bénéficié
d'une citation directe.
Zakarya M.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
commune, l’agresseur a prémédité
son acte en s’embusquant dans les
couloirs du siège. Ce triste sieur a
perpétré son acte, selon nos sources,
pour punir le P/APC qui ne lui aurait
pas encore délivré un permis de
construire. L’agresseur a été
immédiatement neutralisé par la
gendarmerie et va être présenté
devant le procureur de la République
pour coups et blessures sur un
officier de l’état civil et qui, en outre,
était en exercice de ses fonctions.
S.-K. B.
régions
La NR 4868— Jeudi 20 février 2014
9
Aïn Defla : une wilaya agricole
aux perspectives prometteuses
Bordj Menaïel
Un peu de respect
pour les morts…
,Le cimetière musulman «Lalla Aicha»
de la localité de
Bordj-Menaïel est
mitoyen avec celui
des chrétiens comme
partout ailleurs en
Algérie, Rouiba, Reghaïa, Si Mustapha...
Il est situé à quelques
centaines de mètres
du côté sud et est
situé devant le nouveau lycée, à proximité de la maison de
jeunes.
Il nous fait rappeler celui
qui jouxte le stade OmarHamadi de Bologhine où
était collée une pancarte
à l’ intérieur d’un café qui
durant la colonisation
était un débit de boissons
alcoolisées et qui indiquait : «Quoi que l’on dise,
quoi que l’on fasse, on
est mieux ici qu’ en face».
Mais la réponse à cet écriteau est que «quoi que l’on
dise, quoi que l’on fasse,
les gens qui sont ici sont
venus d’ en face, allusion
faite aux morts enterrés
au cimetière de Bologhine.
A Bordj Menaïel, le cimetiére de Lalla Aicha et celui
des chrétiens à l’intérieur
duquel on ne s’aventurait
jamais sont aujourd’hui totalement abandonnés depuis plusieurs années.
Lorsqu’on avance le mot
«abandon», cela signifie délaissement total en matière
d’entretien.
Les autorités compétentes
ne semblent pas se soucier outre mesure de l’état
de délabrement avancé
dans lequel se trouvent
ces deux lieux qui au sens
propre du mot sont l’histoire de la ville car il suffit
de marquer un temps d’arrêt devant n’importe
quelle tombe pour que,
aussitôt, vous tout un tas
de souvenirs remonter à
la surface vous faisant revivre les moments inoubliables de votre jeunesse.
Ainsi vous vous remémorerez les regrettés Tahanouti Ali, président de la
JSBM, Makdeche Nasser,
Ameur Cherif, (des médecins de grande renommée), Amrous Tayeb, ancien joueur du Mouloudia
Club d’Alger, Goumiri Mustapha (JSBM), les deux
imams respectables, les
Oulémas Cheikh Belkacem
et cheikh Ahmed, Tabet Ali
(ancien gardien de but),
Hocine Amrous (ex-JSK).
Nous ne pourrions tous les
citer mais on nous a re-
Une région exclusivement agricole au regard de ses productions
céréalières mais surtout maraîchères, la wilaya d’Aïn Defla, qui a
reçu, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'emploie à
consolider cette vocation tout en exploitant pleinement les
potentialités dont elle dispose dans divers autres domaines.
(Photo > D. R. )
Adrar : les énergies renouvelables,
thème d’un séminaire scientifique
Pourquoi nos cimetières sont-ils dans cet état ? (Photo > D. R.)
commandé de dire avant
de pénétrer à l’intérieur du
cimetière : «Vous êtes les
prédecesseurs,
nous
sommes les prochains.
Allah yarhamkoum djamiaâane». La population
de Bordj Menaïel ne cesse
de s’interroger sur les raisons incompréhensibles
qui ont poussés les responsables locaux à abandonner les sépultures des
deux cimetières qui sont
pourtant si proches de plusieurs établissements scolaires tels que le nouveau
lycée, le technicum, la maison de jeunes et qui sont
souvent l’objet d’un regroupement de jeunes lycéens qui s’adossent devant les murs des deux cimetiéres attendant la
rentrée des classes. Le Cimetiére Lalla Aicha en lui
meme est une histoire
pour chaque Menaili qui
chaque vendredi se retrouve devant la tombe
d’un proche pour méditer
et réciter la fatiha.
Cependant la situation est
désolante,
alarmante
meme et certainement la
gestion des cimetiéres
Chretiens est du ressort
des autorités Françaises
mais tout de meme de petits travaux d’entretien ne
coutent pas vraiment
grand-chose pour le respect des morts entérrés
dans ce cimetiére meme
s’ils ne font pas partie de
notre Religion Musulmane
,dira un habitant de la ville,
visiblement consterné tout
en ajoutant qu’il avait été
ecoeuré en assitant àun
enterrement de voir en
pleine Djanaza une personne (peut etre malade)
uriner devant l’enceinte du
cimetiére tout prés des
tombes, ce qui interpelle
les élus locaux à doter les
lieux d’un sanitaire, d’une
piéce ou seront entreposés les pioches, les pelles
et autres accessoires necessaires pour creuser les
tombes. Qui de nous ne se
rappelle pas d’un etre cher
qui n’ est plus de ce
monde ?
On a tous entérré au moins
un membre de la famille.
Durant la nuit des temps,
nos aieux ont toujours
considéré que leurs sépultures devaient etre érigées
aux cotés des leurs , cela
étant au passage légitime
comme cela se fait dans
toutes les contréesdu
pays.
Ils ne souhaitent pas qu’un
intrus» soit enterré aux
cotés des leurs et comme
leurs derniéres volontés
se devaient d’etre exaucés
par leurs descendances,
sous peine de voi la malediction s’abattre sur toute
une génération- De nombreuses familles sont
contraintes assez souvent
d’ouvrir certaines tombes
les plusanciennes des
leurs pour y enterrer un
nouveau membre qui est
passé de vie à trépas et ce
pour rester dans le carré
familial. Chacun espére
avoir une place parmi les
siens une fois mort..
A l’intérieur du cimetiére
Chretien ou sont entérrés
des colons nés en Algérie
à l’ image des Familles Gabriel, Menny et autres les
tombes ont été saccagés,
les caveaux sont dans un
état lamentables s’ils ne
sont pas détruites, des
images qui vous donnent
les frissons et la peur vous
envahit complétement,
meme le cimetiére Musulman «Lalla Aicha « ou des
plaques de marbre ( achhoud ) portant les noms
et prénoms , date de naissance et date de décés du
défunt trainent ici et là- A
l’intérieur, il est quasiment
impossible de faire un pas
sans marcher sur les
tombes - il faut dire que le
cimetiére est plus que saturé et les familles qui ont
leurs carrés depuis plusieurs générations ne comprennent pas ce laisser
aller de la part des responsables locaux qui sont
dans l’obligation de solutionner ce probléme en
mettant à la disposition
des agents de la commune
tous les moyens humains
et matériels pour une
vaste opération de desherbage des allées et autres
espaces entre les pierres
tombales et les sépultures.
Les traditions veulent
qu’on visite les cimetiéres
les vendredis, les jours fériés ou lors des fetes religieuses alors pourquoi
n’envisage t-on pas de mettre une grande pancarte
devant le portail d’ entrée
du nom de Lalla Aicha (la
premiére femme a étre entérrée et dont un mausolée
existait et ou les femmes
s’adonnaient à un rituel
tout autour) meme cas
pour le cimetiére chretien.
Kouider Djouab
Les énergies renouvelables et leurs applications ont constitué le
thème d’un séminaire scientifique ouvert dimanche à l’Unité de
développement des recherches en énergies renouvelables en
Milieu saharien (URER-MS) d’Adrar. (Photo > D. R. )
Guelma : Mohamed Allioui plaide
pour la relance de la CNMA
Le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens
(UNPA) a appelé samedi à Guelma à relancer la Caisse nationale de
la mutualité agricole (CNMA) pour financer les projets
d’investissement des agriculteurs. (Photo > D. R. )
Tizi Ouzou : 13 blessés dans un accident
de bus de transport universitaire
Douze (12) étudiants et le chauffeur d’un bus de transport universitaire ont été
blessés dans un accident de la circulation survenu mardi après-midi au niveau
de la localité de Tamda (15 km à l’est de Tizi-Ouzou), a-t-on appris auprès de la
Protection civile.(Photo > D. R. )
1
idée
La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014
Réflexions
Le pluralisme des médias français à
l’épreuve des points de vue religieux
, Max Weber parlait du «désenchantement du monde». Des penseurs musulmans tels que Mohamed Iqbal ou Muhammad Asad ont
établi dans le phénomène de sécularisation qui le caractérisait le fait
que l’Occident se trompait sur le
long terme.
Le 9 février dernier, pendant le débat organisé par Franz-Olivier Giesbert dans son
émission intitulée «La Grande Question»
sur France 5, Sophie Graziani, présentée
comme une militante catholique, exprimait, face à un Michel Onfray imperturbable et à Tariq Ramadan sa totale incompréhension à voir l’espace médiatique se refermer face à toute intervention sur la
Cité se basant principalement ou exclusivement sur une foi ou une croyance religieuses.
Quelques jours plus tard, Reporters Sans
Frontières établissait son classement mondial de la liberté de la presse, dans lequel
la France a encore décliné par rapport à
l’année précédente, en se positionnant à la
39e place. Alors que cette seconde décennie du XXIe siècle dans laquelle nous évoluons voit encore et toujours les questions
du vivre-ensemble se poser de façon de
plus en plus sensible dans notre pays, et
près de dix ans après le vote de la loi interdisant les signes religieux ostentatoires à
l’école (en priorité le voile islamique), comment mettre en lien ces deux faits de l’actualité ? Autrement dit, est-ce que la chape
de plomb posé dans les journaux sur tout
développement intellectuel basé sur la religion participe de la régression de la liberté de la presse en France ? Surtout, en
quoi cette séparation révèle-t-elle un défaut
majeur de nos sociétés sécularisées, en
prenant d’abord l’exemple de la France ?
L’un des maux principaux des médias écrits
actuels repose sur le fait que l’éventail de
la presse généraliste française est constitué
en très grande majorité de titres reflétant,
pour chacun d’entre eux, une tendance
politique particulière. Ainsi, alors que le Figaro, le doyen de nos quotidiens nationaux, est le réceptacle des courants de
droite (libéraux, conservateurs voire réactionnaires), l’Humanité est l’organe quasiofficiel du Parti communiste français. C’est
pourquoi chaque titre possède une ligne
éditoriale précise qui, de fait, exclut de ses
colonnes et de son champ d’interprétation de l’actualité tout point de vue qui serait motivé par un a priori de pensée autre.
Il est logiquement inconcevable, en conséquence, qu’un éditorialiste tel qu’Yves
Thréard s’aventure, s’il quittait son poste
de directeur adjoint du Figaro, à proposer
ses compétences à un journal comme l’Humanité.
La France étant par ailleurs le pays de la laïcité (ce qui la place dans une position hautement originale par rapport à ses partenaires occidentaux), l’univocité globale du
point de vue défendu par un titre de journal empêche à ce que des argumentations
s’appuyant sur une motivation religieuse
puissent réellement s’exprimer sur tel ou
tel fait d’actualité. Il serait pourtant utile,
dans un souci d’exercice effectif du pluralisme, et sans que cela soit une remise en
cause de la doctrine laïque qui régit les
institutions de la République (que ne sont
d’ailleurs pas les journaux), que les citoyens connaissent toutes les opinions
existantes au sein du spectre sociétal français sur les sujets importants, quand bien
même ces opinions trouveraient leurs raisons d’être dans une religion.
De plus, à l’heure où beaucoup de nos compatriotes expriment des préjugés généralement négatifs sur les religions en général
et sur l’islam en particulier, les intellectuels possédant un a priori de croyance doivent pouvoir trouver des interfaces afin
de tenter de prouver la sincérité et la pertinence de leurs propositions et d’inviter à
un débat argumenté, objectif et sans anathèmes. Mais alors, peut-on tirer un lien
entre cet état de fait et le recul de la France
dans le classement mondial produit par
Reporters Sans Frontières sur la qualité
de la liberté de la presse ?
Le pluralisme dans les médias français
Avant de poursuivre, il convient de rappeler un fait majeur. Bien qu’en phase descendante (la France est 39e, ayant perdu vingt
places depuis dix ans), notre pays permet
un haut degré de liberté d’expression et se
place donc loin devant la plupart des pays
de ce monde, particulièrement ceux appartenant à la sphère arabo-musulmane
(même si parmi cette dernière la Tunisie
s’est distinguée en devenant récemment le
premier Etat au monde à inscrire dans sa
Constitution le droit à l’accès à Internet).
Pour cette année, il apparaîtrait, selon les
premiers éléments à notre disposition, que
la baisse de la position de la France de
deux places par rapport à l’année dernière
est consécutive, entre autres, de deux faits
d’actualité récents : la fusillade au siège de
Libération et la promulgation par le président de la République de la loi de programmation militaire visant, à l’orée 2015, à permettre à l’Administration de se saisir d’une
multitude de données qui transitent par
les opérateurs Internet.
Pour autant, il est légitime de s’interroger
sur le degré de pluralisme présent sur la
scène médiatique française, puisqu’il est
l’un des critères sélectionnés par l’ONG
pour la construction de son classement.
Car, pour se cantonner aux quotidiens français, excepté la Croix dont la ligne éditoriale
procède d’un a priori religieux, aucune
analyse de penseurs motivant leurs ré-
flexions à partir de leur adhésion religieuse
ne trouve preneur au sein des colonnes
de nos journaux. En ce qui concerne l’islam,
seul Internet, par le biais des sites communautaires, permettent à l’a priori musulman de s’exprimer. En écho à Tocqueville
quand il écrivait que «les Français veulent
l'égalité dans la liberté et s'ils ne peuvent
l'obtenir, ils la veulent encore dans l'esclavage», les journaux français donnent ainsi
l’exemple du communautarisme politique
et religieux, tendance sociale qui se traduit dans une soumission non-exigeante à
l’entre-soi culturel et politique, au lieu d’une
confrontation des points de vue tirés d’expériences différentes.
Si nous voulons inverser cette tendance, il
faut que nous tirions la conséquence du fait
que la sécularisation, telle qu’elle s’est produite en Occident dans des pays comme la
France, comprise comme une libération
de la raison humaine face à l’obscurantisme de la religion, n’offre pas le cadre
par lequel les hommes, se sachant mortels, peuvent répondre à leur quête de
sens.
L’utilité d’une éthique spirituelle dans le
débat public
En effet, la pensée universelle a déjà exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de
la spiritualité dans nos sociétés modernes.
Au début du XXe siècle, Charles Péguy, un
antimoderne, voyait poindre, tout en critiquant cet état de fait, deux types
d’hommes : ceux qui préparent leur vie
après la mort, et ceux qui préparent leur retraite. Max Weber parlait du «désenchantement du monde».
Des penseurs musulmans tels que Mohamed Iqbal ou Muhammad Asad ont établi
dans le phénomène de sécularisation qui le
caractérisait le fait que l’Occident se trompait sur le long terme s’il ne souhaitait ne
garder qu’un seul de ses deux yeux ouverts : celui de la raison, tandis que celui
de la spiritualité, refermé par la sécularisation et la modernisation technique et bureaucratique, impliquait qu’il devenait
borgne. Abdennour Bidar, quant à lui,
même si son appel à une réforme de l’islam
par une sortie de la religion traditionnelle
demeure critiquable pour qui est animé
par un a priori islamique, pointe à juste titre
le fait que l’Occident «n’a pas su construire
un ego spirituel capable d'user de ces puissances nouvelles avec sagesse», ces puissances nouvelles étant bien évidemment ce
qui découle des Révolutions industrielles
nées initialement en Europe et aux EtatsUnis.
Puisqu’il existe des personnes, aussi constitutives que quiconque de la nation, animées par des a priori religieux, les journaux, qui n’en ont ni l’interdiction ni l’obligation, devraient se faire le réceptacle
volontaire de l’ensemble des points de vue
portés par les membres de la société française en ouvrant une partie de leurs colonnes aux penseurs juifs, chrétiens ou
musulmans lorsqu’ils expriment ce que
leur dicte leur être, leur cœur, leur foi ou
leur esprit.
Prenons appui enfin, pour illustrer notre
propos, sur les mots suivants de Jürgen Habermas, philosophe allemand contemporain, par ailleurs très critique sur la laïcité
«à la française» : «dans l’Occident européen, le temps des oppositions entre des
compréhensions anthropocentrique et
théocentrique est révolu». Il faut, selon Habermas, construire une nouvelle conception de la citoyenneté, qui consoliderait
les liens que tous devraient éprouver pour
nos institutions démocratiques et républicaines, lesquelles nous protègent de l’arbitraire, quelles que soient nos appartenances.
Cet attachement pouvant légitimement et
objectivement se faire par un prisme d’une
foi ou prendre une couleur religieuse. La
place manque dans cet article pour expliciter la pensée d’Habermas. Nous pouvons
tout de même en retenir l’idée que la rationalité ne peut offrir le cadre servant à fournir un «concept de la vie bonne», alors que
l’éthique spirituel peut le fonder par la recherche de l’harmonie intime de l’être face
au monde extérieur auquel il faut s’attacher.
Conclusion
Sophie Graziani a eu raison de critiquer le
fait que les points de vue religieux, dès
qu’ils s’expriment ouvertement sur les sujets sérieux de notre société, ne trouvent
pas les espaces appropriés pour être
connus du grand public. Tant que cela restera valable au sein de la galaxie médiatique
française, le pluralisme ne sera pas totalement respecté par la presse, alors qu’une
tendance inverse aura indéniablement une
incidence positive sur les points glanés
par la France dans le barème consacré par
Reporters Sans Frontières en vue de ses
classements futurs.
Surtout, les a priori religieux, tout en se débarrassant ouvertement de toute volonté
d’hégémonie sur le champ sociétal et politique, sont légitimes pour faire part de
leurs propositions en vue de l’amélioration de la société. Ils le sont parce qu’ils participent indéniablement de l’intersubjectivité humaine, notamment en France.
Adel T.
D’après Alain Finkielkraut, L’identité malheureuse, 
Mohamed Iqbal, Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam, 
Muhammad Asad, Le Chemin de la
Mecque, 
Abdennour Bidar, L’islam face à la mort de
Dieu,
Jürgen Habermas, Entre naturalisme et religion. Les défis de la démocratie, 
culture
11
La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014
Zohra Drif-Bitat à «Wakafette Tarikhiya»
AV I S
POÉSIE
Le Libanais Ounsi ElHajj n’est plus
«Nous avons tout enduré pour
l’amour de la patrie»
,Au cours d’une confé-
Le poète et penseur
libanais Ounsi el-Hajj,
pionnier de la poésie
arabe en prose du XXe
siècle, est décédé mardi à
l'âge de 77 ans des suites
d'un cancer, a annoncé sa
famille à l'AFP.
«Son état de santé s'est
dégradé ces derniers
jours. Il était atteint d'un
cancer du côlon et s'est
éteint mardi après-midi,
chez lui, entouré des
membres de sa famille»,
ont expliqué des proches.
Sa mort est une «grande
perte pour la poésie
arabe», a commenté à
l'AFP le critique littéraire
Akl al-Awit, rédacteur en
chef du supplément
culturel du quotidien
libanais An-Nahar, dont
Ounsi el-Hajj a été le
fondateur.
En 1957, M. Hajj a
contribué avec les poètes
Youssef al Khal et Adonis à
la fondation de la revue
poétique «Chiir»
(«Poésie»), et en 1960 il a
publié dans les éditions
de cette dernière son
premier recueil, le
premier ouvrage de
poèmes en prose de la
langue arabe.
Eduqué dans des
établissements
francophones, M. Hajj
était également
journaliste et a travaillé
dans les quotidiens
arabophones Al-Hayat et
libanais An-Nahar et AlAkhbar.
Il a publié six recueils de
poèmes qui ont été
traduits en plusieurs
langues et a traduit en
arabe ou adapté pour le
théâtre des œuvres
d'Eugène Ionesco,
Shakespeare, Albert Camus
ou encore Bertold Brecht.
Une anthologie de sa
poésie, «Eternité
Volante», a été publiée en
français en 1997 et une
autre anthologie,
«L'amour et le renard,
l'amour et les autres», est
parue en édition bilingue
allemande et arabe en
1998.
R. C.
rence organisée mardi
après-midi, au Club des
médias culturels, à la
salle Atlas (Bab El-Oued)
par l’Office national de la
culture et de l’information (ONCI), la militante
Zhor Drif-Bitat a mis en
exergue le courage et la
volonté du peuple algérien contre les forces ennemies jusqu’au bout,
précisant que, parmi les
objectifs des Algériens à
travers ces actions contre
l’occupant qui ont duré
un siècle et demi était de
démontrer la férocité de
cet ennemi à l’opinion
nationale et internationale.
Intervenant dans le cadre des
rencontres «Wakafette Tarikhiya»
à l’occasion de la célébration de
la Journée du Chahid, la moudjahida a tenu à préciser que les
actions menées contre l’occupant français étaient de montrer
à l’opinion publique nationale
et internationale l’agressivité du
pouvoir français en disant avec
un regard fier que «nous avons
toujours voulu combattre politiquement le colonialisme français», «On a supporté et on a
lutté contre ces forces pour
notre patrie. On n’avait pas peur
de la mort mais on avait peur
de la torture. On avait aussi peur
de l’échec de nos attentats face
aux Français, peur de décevoir
nos chefs qui nous faisaient
confiance pour mener à bien ces
actions»
A propos des actions menées
par des femmes militantes dans
les quartiers d’Alger, Drif-Bitat
a révélé que ces attentats ont
été exécutés du fait que ces
femmes algériennes ressemblaient à des femmes européennes et que l’occupant ne
pouvait pas les suspecter. «On
ressemblait à des Européennes,
on passait partout et on pouvait
entrer dans des cafés sans attirer
l’attention des Français», fera- telle encore remarquer.
Zohra Drif-Bitat a également évoqué les massacres du colonialisme français pour détruire le
peuple algérien. «L’occupant
français voulait, à tout prix, détruire notre identité et notre culture à travers la destruction de
nos écoles et nos zaouias». Elle
a par ailleurs indiqué que l’occupant français avait pour stratégie
de mener des opérations de tortures à Alger. «La baie d’Alger
était un cimetière pour les personnes qui étaient exécutées et
jetées par hélicoptère en mer
Méditerranée comme des crevettes. On les appelait d’ailleurs
«les crevettes Bigeard», a-t-elle
rappelé.
Drif-Bitat est également revenue
sur ses mémoires intitulées « Mémoires d’une combattante de
l’ALN, Zone autonome d’Alger»
parues aux éditions Chihab. Elle
a précisé dans ce sens qu’elle y
raconte la férocité du colon français et ses crimes et montre
aussi le parcours militant des
chouhada qui ont arrosé cette
terre de leur sang. «J’ai voulu
aussi à travers mes mémoires
faire revivre la Casbah avec ses
ruelles, ses enfants, ses femmes,
et l’objectif dans tout cela est
de montrer à la génération montante la souffrance du peuple algérien durant un siècle et demi
et qui voulait combattre ce colonialisme abject avec le peu de
moyens qu’il avait», a-t-elle fait
savoir. Et d’ajouter : «J’ai raconté
aussi ce que j’ai vécu en tant
qu’adolescente et ce que j’ai entendu lors de mon arrestation».
Et d’ajouter : «J’ai longuement
évoqué le combat des Algériens
et leur solidarité et comment ils
se sont opposés à une armée
puissante». La moudjahida a fait
savoir, par ailleurs, qu’elle s’est
référée dans son livres à des acteurs vivants et des témoignages. «Quand j’ai décidé
d’écrire mes mémoires, j’ai estimé qu’il était nécessaire de contacter ceux et celles qui étaient
encore en vie pour partager ensemble des moments de guerre.
J’ai contacté par exemple la
moudjahida Djamila Bouhired
pour me rappeler les moments
qu’on a passé ensemble».
Elle a également révélé que ces
mémoires resteront pour nos enfants et les générations futures.
«En écrivant mes mémoires,
j’avais dans l’esprit de dire à nos
jeunes, n’oubliez jamais que la liberté pour un peuple et un pays
est une chose extraordinaire et
fragile en même temps et que
notre guerre est la matrice fondatrice de notre indépendance», at-elle souligné dans ce sens.
Elle a, en outre évoqué la préparation de la grève des huit jours
et la terrible nuit du 2 au 3 février
1957 au domicile des Bouhired.
«Cette grève était pour les Algériens une grande victoire politique», a-t-elle encore souligné. Et
de poursuivre : «Cette grève a
été marquée par des arrestations
massives, suivies de tortures
systématiques. Elle a eu, vraiment un impact national et international.»
La conférencière a débattu en
fin de cette rencontre qui a été
marquée par la présence de
nombreux historiens et chercheurs des sujets concernant
l’arrestation de Ben M’hidi, de
Djamila Bouhired, la Casbah, au
cœur de la résistance...
Mehdi Isikioune
Boudjedra et le prix Nobel de littérature
«Mon nom a été supprimé pour des raisons politiques »
,«Le romancier algérien Rachid
Boudjedra a indiqué, mercredi
à Boumerdes, que son nom a figuré pendant dix ans dans la
liste des candidats au prix Nobel
de littérature, mais a été «à
chaque fois supprimé pour des
raisons politiques». «Je ne suis
pas très enthousiaste à l’idée
d’obtenir ce prix, car il n’est accordé qu’à celui qui porte en lui
un mépris pour soi et pour son
pays, et encense l’Occident», a
déclaré Boudjedra durant les débats ayant suivi son intervention à une conférence sur l’écrivain Rachid Mimouni, abritée
par la maison de la Culture. «Je
pense que je n’obtiendrai pas
ce prix, car tous mes écrits et
œuvres recèlent, outre des auto-
critiques, des critiques à l’égard
de l’Occident, et de tout ce qu’il
représente de négatif, comme
ses penchants pour les guerres,
le colonialisme et la domination
des peuples faibles», a-t-il estimé. L’intervenant lors de cette
rencontre a relevé, par ailleurs,
une «grande différence» entre
ses écrits et ceux du défunt Rachid Mimouni, sur le plan du
fond (contenu), car Mimouni, at-il dit, avait un «message à transmettre au lecteur», ainsi que
dans la forme (style), qui est
«simple», car «il cible le maximum de lecteurs», a-t-il observé.
«Mes écrits (par contre) sont
«complexes», de par ma formation philosophique et mathématicienne», a-t-il soutenu, indi-
quant s’adresser à un «lecteur
intelligent, à qui il n’a pas de
messages à transmettre». Par
ailleurs, le romancier a estimé
que l’Algérie détient les «meilleurs créateurs» (en art et culture) des pays du Maghreb
arabe, en termes de qualité et
de réputation. Il a cité comme
preuve la «suprématie de notre
pays» dans le nombre de titres
édités dans plusieurs domaines,
ainsi que la «présence de manière intensive et respectée» du
roman algérien à l’étranger, notamment en France, alors que
les œuvres marocaines et tunisiennes «sont quasi absentes»,
a-t-il indiqué. Pour Boudjedra,
la suprématie de l’Algérie dans
ce domaine s’explique par l’exis-
tence d’une «certaine démocratie et de liberté d’expression»,
ainsi que la tenue, en son sein,
d’un Salon mondial du livre, qui
«accomplit des miracles», comparativement à d’autres salons
internationaux. Ce Salon réunit
les meilleurs éditeurs de par le
monde, et attire pas moins de
5,2 millions de visiteurs, a-t-il
fait remarquer.
L’ouverture de cette conférence
a été marquée par l’organisation
d’une cérémonie en l’honneur
de Rachid Boudjedra, qui a
animé, par la suite, une ventedédicace de ses œuvres, au
Salon du livre, abrité, depuis vendredi dernier, par la maison de la
Culture de Boumerdès.
R. C.
15
La NR 4868 —Jeudi 20 février 2014
science
Lune
La sonde LADEE livre ses premières images
de la surface lunaire
La sonde spatiale LADEE a récemment transmis aux astronomes de
la NASA ses premières images de
la surface lunaire récoltées à
l'aide de ses suiveurs stellaires.
Des dispositifs qui lui permettent
de s'orienter dans l'espace de manière autonome.
L'histoire d'une sonde spatiale est toujours
ponctuée d'événements mémorables. Il y
a bien sûr le jour où s'achève sa construction, celui de son lancement ou encore
celui de sa première année de mission... Et
puis, il y a le jour de ses premières images.
Au début du mois, la sonde de la NASA
Lunar Atmosphere and Dust Environment
Explorer (LADEE) a transmis avec succès
les premiers clichés enregistrés à l'aide de
suiveurs stellaires. Ces caméras embarquées permettent à la sonde de s'orienter
et suivre un trajet prédéfini en calculant
constamment son orientation dans l'espace. Les suiveurs stellaires calculent plusieurs fois par minute la position de la
sonde et se repèrent grâce aux étoiles et
autres objets célestes. De cette manière,
l'intervention des équipes de contrôles au
sol reste minimale.
Outre leur fonction de GPS, ces caméras
peuvent parfois également récolter des
images intéressantes d'un point de vue
scientifique. «Ces suiveurs stellaires ne
sont pas les meilleurs instruments pour
prendre des clichés ordinaires, mais ils
peuvent parfois fournir des aperçus passionnants du terrain lunaires», indique
dans un communiqué Butler Hine, directeur de la mission LADEE.
Cinq premiers clichés prometteurs
Grande-Bretagne
Les tempêtes de
tous les records
Le sud du pays affronte ce vendredi
sa deuxième tempête hivernale
majeure en trois jours, après les
intempéries records depuis
décembre. Retour en chiffres sur
une situation de crise inédite...
Une «crise naturelle quasiment sans
précédent»: c'est Patrick Sanders, le
responsable de l'armée chargé de
diriger les efforts des 2.000
militaires mobilisés pour aider les
sinistrés et construire des digues,
qui le dit. La preuve en chiffres.
Des pluies diluviennes
La nouvelle tempête en provenance
de l'Atlantique qui s'abat ce
vendredi sur la Grande-Bretagne
menace de déverser l'équivalent
d'un mois de pluie sur de larges
portions du pays, qui peine déjà à
se protéger de l'hiver le plus
humide depuis 250 ans. L'Agence
britannique de l'Environnement
prévoit des précipitations allant
jusqu'à 40 mm en six heures.
Des vents dignes d'un ouragan
Les prévisionnistes attendent des
vents soufflant jusqu'à 128 km/h. A
Londres, ils pourraient atteindre
plus de 110 km/h. Ces bourrasques
arrivent seulement deux jours après
une précédente vague
d'intempéries accompagnée de
vents de plus de 160 km/h qui a
dévasté le pays, arrachant arbres et
poteaux électriques, bloquant le
trafic routier et ferroviaire, et
causant même la mort d'un homme
par électrocution.
Vagues énormes
Cette tempête, associée à une
grande marée, pourrait à nouveau
provoquer des vagues énormes sur
la côte sud de l'Angleterre. Déjà, en
janvier, des vagues de plus de huit
mètres de haut avaient été
constatées. Certains gardes-côtes
annoncent même cette fois-ci des
lames pouvant atteindre 12 mètres
de haut.
Parce qu'ils ont été pensés avant tout pour
l'orientation, les suiveurs stellaires ne sont
pas construits de la même manière que
des caméras classiques. Ils se composent
d'une part d'un capteur capable de repérer
la direction d'un astre déterminé et d'autre
part d'un dispositif permettant de maintenir le capteur orienté dans cette direction.
B O N À S AV O I R
Vénus plus grande que Jupiter à l’œil nu, plus petite dans le télescope :
des scientifiques trouvent enfin l'explication à cette énigme
Pourquoi Vénus paraît-elle si grande à l'oeil nu par rapport à Jupiter, qui est
pourtant la planète la plus grosse du système solaire ? Des scientifiques ont
enfin résolu ce mystère, relevé il y a près de 500 ans par Galilée.
La chambre d'Ames, l'échiquier d'Adelson, la grille d'Hermann, la spirale de
Fraser… De prime abord, tout cela ne vous dit pas grand-chose. Mais en réalité,
vous avez déjà certainement au moins une fois étudié une de ces figures. En
effet, toutes ces images figurent parmi les illusions d'optique les plus célèbres
du monde. Tout comme la découverte de Galilée sur la perception de Vénus à
l’oeil nu. Pour rappel, le célèbre scientifique italien a été le premier à se rendre
compte qu'en observant à l’oeil nu le ciel étoilé, Vénus apparaît bien plus
grande que Jupiter. Mais en regardant par le biais d'un télescope, cette perception est complètement inversée et Vénus est plus
petite que Jupiter (ce qui est logique car cette planète est la plus grosse du système solaire, ndlr). Une illusion d'optique qui
demeurait un véritable mystère scientifique depuis sa découverte il y a plus de 400 ans. Mais comme l'indique Business Insider,
cette énigme a récemment été résolue. En effet, une équipe de scientifiques est arrivée à expliquer pourquoi la planète apparaît,
en pleine nuit, plus grande qu’elle ne l’est réellement. Pour expliquer un tel phénomène, selon Maxisciences, il faut tout d'abord
tenir compte du fait que l’oeil humain traite la lumière différemment que le télescope. C'est pourquoi à l'oeil nu, Vénus semble
être entourée d'une auréole lumineuse. Ce qui peut expliquer que l'on perçoive cette planète plus grosse qu'elle ne l'est en
réalité. Selon Business Insider, une équipe de chercheurs de la State University of New York College of Optometry vient de
démontrer que ce halo de lumière était tout simplement une réaction neurologique. «A chaque fois que nous pensons au flou
dans une image, nous pensons habituellement à un problème d'optique».
Volcan Kelud
Une éruption massive entendue
à 200 kilomètres à la ronde
,L'île de Java s'est retrouvée, jeudi dernier, secouée
par une violente éruption volcanique.
Crachant des colonnes de
cendres à plus de 15 kilomètres dans le ciel, elle a interrompu l'ensemble du trafic aérien.
Plus étonnant, l'éruption a
provoqué des vagues sonores d'une telle puissance
qu'elles ont été enregistrées
par plus d'une douzaine de
détecteurs d'armes nucléaires. 200.000 personnes
évacuées et un trafic aérien
totalement paralysé. Le 13 fé-
vrier n'aura pas porté chance
aux habitants de la région du
volcan Kelud, à l'est de l'île de
Java, en Indonésie.
Entré en éruption dans la soirée, le volcan, l'un des plus
meurtriers de l'archipel, a
craché des cendres à plus de
15 kilomètres de haut, forçant quelques 36 villages
situé dans un rayon de 10 kilomètres autour du volcan à
évacuer.
Selon les autorités, trois personnes auraient déjà perdu
la vie dans cette violente
éruption qui a duré environ
90 minutes, rapporte la BBC.
Six aéroports, dont ceux de
Surabaya, Yogyakarta et Solo
ont également été fermés, à
cause de la visibilité très réduite.
Les responsables craignaient
également que les avions
soient endommagés par les
débris puisqu'une couche de
5 cm de cendres recouvrait la
piste, précise Andi Wirson,
manager de l'aéroport de Yogyakarta.
Un volcan bruyant
Plus impressionnant encore,
l'éruption nocturne du stratovolcan Kelud a été enten-
due jusqu'à 200 kilomètres à
la ronde, s'étonne l'Agence
Nationale pour la Gestion des
Catastrophe (BNPB), reprise
par le National Post. «Le bruit
de l'éruption ressemblait à
celui de l'explosion de milliers de bombes. J'ai cru que
la fin du monde était arrivée.
Les femmes et les enfants
criaient et pleuraient», se rappelle Ratno Pramono, un fermier de 35 ans. Ce dernier,
après avoir été évacué, est
revenu vérifier l'état de sa
maison, située dans le village
de Sugihwaras, à environ
cinq kilomètres du cratère.
16
La NR 4868— Jeudi 20 février 2014
santé
Burn-out
Les médecins de
plus en plus
touchés
Les médecins sont de plus
en plus touchés par le
burn-out, ou syndrome
d'épuisement
professionnel. En cause,
leurs conditions de travail
et une certaine
déconsidération.
Conséquence : un taux de
suicide élevé dans la
profession.
Le burn-out, souvent
porte d'entrée au suicide,
menace plus de 50 % des
médecins. «Le burn-out
est nécessairement lié au
travail. C'est un surengagement
professionnel caractérisé
par un épuisement
émotionnel, une perte
d'estime de soi et la
déshumanisation de la
relation à l'autre»,
rappelle le docteur Agnès
Martineau-Arbes,
médecin du travail.
Les causes de ce
phénomène ont été
clairement établies. Les
médecins sont surmenés.
Ils subissent des
difficultés administratives
et financières. Souvent
déconsidérés par leurs
patients, ils sont de plus
en plus sujets à de
multiples agressions. Leur
vie personnelle semble
avoir aussi été
malmenée. En
conséquence, les
médecins sont souvent
divorcés et enclins à de
nombreuses addictions
(alcool, tabac).
« La pénurie des
médecins, l'absence de
reconnaissance financière
(les médecins français
sont parmi les plus mal
payés d'Europe), le
renforcement des
contraintes
administratives,
tutélaires, la
culpabilisation accrue et
enfin la déconsidération
ne font qu'amplifier le
phénomène », s'indigne
Jérôme Marty, président
de l'Union française pour
une médecine libre
(UFML).
Le bilan de cette situation
catastrophe est alarmant
: «Dans la population
médicale, le suicide
représente 14% de toutes
les causes de mortalité
confondues entre l'âge de
30 et 60 ans (5.8 % dans
la population générale),
soit un taux 2.48 fois
supérieur à la moyenne
nationale. »
Mardi 18 février devait
être le premier « jour noir
» de la médecine en
hommage à tous les
professionnels disparus
dans la souffrance et
l'anonymat.
Cœur artificiel
Le patient toujours dans un état
«satisfaisant»
, Deux mois après
l'opération constituant une
première mondiale,
l'homme porteur d'une
bioprothèse cardiaque
s'alimente et n'a plus besoin
d'assistance respiratoire
continue, selon ses
médecins.
L'homme de 76 ans qui a reçu une
prothèse cardiaque totale Carmat
se trouve dans un état «satisfaisant», deux mois après son opération qui constitue une première
mondiale, rapportait mardi
l'équipe médicale de l'hôpital européen Georges-Pompidou qui le
suit à Paris. Le malade, qui souffrait d'insuffisance cardiaque en
phase terminale quand il a été
opéré, a connu une évolution postopératoire «longue et difficile»,
mais peu surprenante au vu de
son âge et de la pathologie dont il
souffrait, précise le communiqué.
Au rang des progrès, il «s'alimente
et ne nécessite plus d'assistance
respiratoire continue», ajoutent
ses médecins qui saluent «un ma-
lade exemplaire», courageux et
plein d'humour. Sa bioprothèse,
mise au point par le Pr Alain Carpentier, «continue de fonctionner
de façon satisfaisante», et le patient n'a pas eu à prendre de traitement anticoagulant depuis le 10
janvier. La cœur artificiel Carmat,
réalisé en biomatériaux, ne nécessite pas la prise de traitement
immunosuppresseur et est à ce
jour la prothèse reproduisant le
plus fidèlement le fonctionnement
naturel du cœur. Contrairement
aux pompes d'assistance mécaniques ventriculaires utilisées jusqu'à présent, dont l'usage est temporaire, il est destiné à rester dans
l'organisme du patient. Seules les
batteries, d'une autonomie de
deux heures, sont à l'extérieur du
corps du malade. La conception
du cœur artificiel a nécessité plus
de 20 ans de recherche. Le dispositif expérimental doit encore être
implanté sur trois autres patients
pour valider la première phase
d'essais cliniques destinée à vérifier qu'elle ne met pas en danger
les patients. Si les résultats sont
positifs, une deuxième phase d'essais portant sur une vingtaine de
patients devrait suivre.
B O N À S AV O I R
Comment le jus d'orange est devenu «sain»
Certains jus de fruits sont très sucrés, autant que des sodas. Pourtant, le jus d'orange a une image de boisson «santé», saine, rafraîchissante et énergétique.
The Atlantic se penche sur la question en étudiant l'évolution aux Etats-Unis : comment le jus d'orange est devenu un élément indispensable d'un «petit
déjeuner équilibré» ?
En gros, le jus d'orange a joué le rôle d'«élixir de guérison de l'Amérique», «promu par les nutritionnistes, les producteurs de fruits, les commerçants, le
gouvernement, tous vantant ses mérites contre le scorbut, l'apathie ou même une maladie rare appelée acidose».
Pendant des années, il était trop cher, ou pas très bon, principalement parce qu'il était vendu en conserve et beaucoup trop bouilli. La plupart des gens
mangeaient alors des oranges plutôt que de les boire. Le fruit est devenu synonyme d'une alimentation saine grâce «aux efforts des annonceurs et d'un
biochimiste ambitieux, Elmer McCollum», devenu le «nutritionniste officieux de la nation» dans les années 1920 en vantant les mérites des vitamines. Il a
notamment alerté sur les risques d'acidose, à contrecarrer avec des agrumes. Les producteurs se sont glissés dans la brèche en reprenant l'argument dans
diverses campagnes de pub.
Une fois la folie de l'acidose (finalement assez rare) passée, le marketing s'oriente dans les années 1930 sur les bienfaits de la vitamine C en particulier. En
1948 naît le concentré d'orange congelé. Vous ajoutez de l'eau, vous agitez et c'est prêt... On appelle ça du «fresh-frozen», du frais-congelé. Miam ! Dépression
Un prélèvement de salive pour identifier les
personnes à risque
Des chercheurs britanniques
ont trouvé un moyen de mesurer les risques de dépression
clinique en testant la salive des
adolescents souffrant d'une dépression légère. Une nouvelle
approche face à cette maladie
qui concerne 350 millions de
personnes dans le monde.
La dépression est une pathologie fréquente et susceptible
d'être fatale : 10 % des déprimés décèdent de suicide, selon
les données de l'Institut national
de la santé (Inserm). Mais
d'après une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de
l'université de Cambridge, au
Royaume-Uni, un simple prélèvement de salive pourrait aider
à identifier les personnes qui
développeront une forme sé-
vère de la maladie.
En mesurant le taux de cortisol, une hormone du stress,
chez 1 800 adolescents âgés de
12 à 19 ans, les chercheurs ont
observé un lien entre un taux
élevé de cette substance et des
signes de dépression légère, qui
entraineraient une multiplication par 14 des risques de souffrir de dépression clinique à
l'âge adulte. Chez les filles, il
n'est multiplié que par quatre.
Le docteur Carmine Pariante,
professeur de psychiatrie biologique cité par l'agence The
Associated Press (AP), précise
que "les hormones spécifiques
au sexe de l'individu, l'androgène
chez
l'homme
et
l'?strogène chez la femme, pourraient réagir différemment au
cortisol, ce qui peut expliquer la
différence du facteur de risque
entre les garçons et les filles."
Le professeur Joe Herbert, auteur principal de l'étude, déclare
que ce test constitue une toute
nouvelle approche face à la dé-
pression, qui touche plus de 350
millions de personnes dans le
monde. «Plus besoin de se fier
uniquement à ce que décrit le
patient, on peut mesurer à l'intérieur de lui, en quelque sorte»,
explique-t-il à AP.
17
débat
La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014
Diagnostic de la situation actuelle
La République dévoyée
, Note de l’auteur : ce texte a
été écrit et publié le 31 août 2013
(dans Alter Info, L’Echo de Jijel,
Nador Culture et le Quotidien
d’Oran). Il a valu à son auteur le 1er
septembre 2013 intimidations,
menaces dans un train de banlieue (voir lettre de Salim
Metref).
Peut-on encore écrire à propos de la
conjoncture internationale et oublier parfois que le feu est déjà dans la demeure ?
Oublier aussi que l’Algérie navigue en ce
moment de Charybde en Scylla. Difficile de
répondre et d’expliquer qu’écrire sur l’Algérie n’est pas une sinécure. Soit. C’est
qu’aussi la machine infernale qui depuis
des décennies nous ligote a fini par nous
ankyloser le cerveau. Mais écrire en ce
moment sur l’Algérie est un exercice facile
car l’actualité de ce pays charrie chaque
jour que Dieu fait son lot de scandales, de
vilénies, de rapines, de détournements et
de supposés transferts de fonds à l’étranger révélés par les medias nationaux et
d’ailleurs et qui mettent en cause des personnalités politiques connues, des délinquants en col blanc comme on dit et autres
voyous embusqués dans les différentes
strates de la République. La justice, elle
aussi étrangère, a fini par nous révéler la
face hideuse de ce que nous sommes devenus. Une République dévoyée ! Et la
presse internationale annonce et distille
chaque jour à doses homéopathiques les
éléments relatifs à une longue chaîne de délits répréhensibles dont ne connaît pas
encore le bout et dont les auteurs semblent
avoir confondu deniers publics et argent
personnel. Et notre pays fait même parfois
la «une» de célèbres tabloïds. La déliquescence a hélas et depuis longtemps atteint
des sommets.
Aimer et respecter l’Algérie au quotidien
est par contre un exercice fastidieux qui
exige une discipline de fer et qui ne peut
souffrir d’aucune ambigüité. Ainsi vivre
honnêtement du fruit de son travail, ne
pas dilapider l’argent public, ne pas trahir
son pays, ne pas devenir un être vil ni
sombrer dans le vice et la déchéance, ne
pas coopter ses proches lorsqu’on est en
situation de responsabilité, ne pas menacer ses voisins ou les autres parce que l’on
est détenteur d’un quelconque pouvoir
(souvent éphémère) sont quelques unes
des règles élémentaires de bonne conduite
Publicité
qui font le bon citoyen et qui constituent
une véritable philosophie de vie qui se
mérite et qui n’a pas de prix. Elle est souvent le fruit d’une solide éducation reçue
dès l’enfance, consolidée à l’école lorsque
celle-ci n’est pas comme la nôtre sinistrée.
Elle est aussi une bénédiction du ciel.
Les dernières révélations fracassantes à
propos d’affaires de corruption massive
impliquant aussi bien des personnalités
ayant exercé de hautes fonctions dans la
République que des responsables qui ont
sciemment abusé de leur pouvoir pour dilapider l’argent public et s’enrichir et enrichir leurs proches donnent froid dans
le dos. Elles semblent sans limites tant de
nombreux autres scandales pourraient encore être révélés. Une bonne partie de la
classe politique pourrait alors être éclaboussée et être encore plus discréditée
qu’elle ne l’est actuellement. Pourtant
ailleurs il y a des limites. Ainsi des organisations criminelles connues comme la
mafia sicilienne, la camorra napolitaine
ou les triades chinoises ont comme même
un «code d’honneur». Elles redistribuent,
pour avoir sans doute bonne conscience,
une partie de leurs gains illicites issus de
la prostitution, des jeux, du trafic de
drogue, du trafic d’influence et de toutes
les autres activités financières illicites aux
pauvres ! No limits en Algérie puisque
même les surfacturations des babioles importées de l’étranger sont devenues une
pratique courante et continuent de saigner le Trésor public. La saignée continue
donc et l’Algérie est frappée au cœur. Cette
décrépitude et cette déchéance ont été
cependant rendues possibles par la
convergence de deux facteurs. Le dévoiement des institutions de la République qui
se produit lorsque la confusion se fait
sciemment entre le service de l’Etat qui est
pérenne et celui du pouvoir, qui lui est limité dans le temps et qui est incarné par
des personnes qui ont été élus et qui sont
comptables de leur gestion le temps de la
durée du mandat qui leur est confié. Le
deuxième élément est l’absence d’une société civile qui ne réagit plus ou peu, qui
est sclérosée et réduite au silence par les
effets conjugués de l’appauvrissement, de
la répression, de la peur et qui se démobilise et se disloque. Le citoyen a donc foutu
le camp est a fait place nette à l’opportuniste et au pique-assiette. Cette dérive si
elle devait continuer pourrait devenir dangereuse et s’avérer fatale. Parce qu’elle
peut conduire à terme à la soumission
d’un Etat tout entier, avec toute sa puissance et toute sa noblesse, à des personnes sans scrupules qui auront réussi
la prouesse de squatter, à leur seul profit
et à celui de leurs desseins macabres, les
institutions de la République. Et souvent
dans de nombreux pays du tiers-monde, la
jonction a pu se produire entre des forces
supposées antinomiques mais qui se sont
agrégées autour d’activités frauduleuses et
sont devenues antinationales. Elles sont
constituées d’un cocktail détonnant d’opportunisme, de rapines, d’arrivisme, etc.
L’Italie a vécu ce drame et a failli se soumettre au diktat des organisations criminelles. Sans la détermination d’hommes
courageux, braves et ayant le sens de l’honneur, comme le fameux pool de juges milanais ou encore le juge anti-mafia Gio-
vanni Falcone ou le général Carlo Alberto
Dalla Chiesa qui sont morts assassinés,
les institutions italiennes auraient sombré en entier face aux défis et aux coups de
boutoir de la mafia.
L’Algérie va mal. La rentrée sociale s’annonce lourde de défis et de turbulences à
venir. La mandature actuelle arrive à son
terme péniblement. Le président de la République est malheureusement affaibli par
la maladie mais surtout par les errements
supposés de personnalités investies de
sa confiance. L’ambition était pourtant annoncée dès le début en guise de détermination à endiguer la corruption qui plombe
l’Algérie et appauvrit son peuple, le président de la République n’avait-il pas assené à l’occasion d’une brève intervention télévisée et « à ceux qui faisaient entrer en Algérie des conteneurs de
marchandises sans passer par aucun
contrôle que cela n’était pas du génie mais
bien de la délinquance ?»
Le désarroi et la déception sont aujourd’hui immenses. Le pays semble à l’abandon et la descente aux enfers ne semble
pas être endiguée. Les défis qu’il faudra relever sont nombreux. Le contexte international est impitoyable et ne nous pardonnera pas le moindre faux pas. Il faut mettre
vite en place les conditions de la stabilité
des institutions et de l’alternance démocratique au pouvoir. Nous n’avons pas de
pays de rechange. Peu importe qui sera
Président en 2014. Et peu importe quel
est son lieu de naissance (cet autre fléau
qui empêche l’émergence de l’Algérie puisqu’il a souvent permis la cooptation des
médiocres et l’anéantissement des plus
méritants) et les luttes de clans et de chapelles n’intéressent pas grand monde. Le
dévoiement entamé déjà en 1962 doit cesser. Des millions de personnes sont mortes
pour ce pays afin que ce peuple jouisse
enfin des bienfaits de la liberté et de l’indépendance. Pendant que des Algériens
puisent impunément dans les caisses de la
République, d’autres plus nombreux se
contentent pour vivre de fouiller les poubelles. Le scandale doit cesser. Il faut vite
redonner vite la place qu’elle mérite à l’Algérie silencieuse, celle qui trime, bosse, patiente, vit honnêtement et assiste médusée
à ces scandales qui défraient la chronique
et à ces impunis de la République qui continuent de défier la justice, aussi bien celle
de Dieu que celle des hommes.
Salim Metref
22
La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014
sport
Ligue des champions
Pellegrini avait un plan, l’arbitre
l’a anéanti
Messi s’est occupé du principal,
Kompany n’a pas été irréprochable
,La tactique prudente de
Manuel Pellegrini, le manager de City, fait débat. Pourtant, elle a gêné le Barça.
Sans le penalty discutable
accordé à Messi, elle aurait
pu porter ses fruits.
City a laissé le ballon au Barça
On a vu ce scénario des centaines de fois.
Alors, on va faire simple. Manuel Pellegrini
a mis en place une tactique prudente en alignant notamment Aleksandar Kolarov à
gauche devant Gaël Clichy. Du coup, le
Barça a mis le pied sur le ballon et fait
tourner avec des petites passes devant un
Manchester City qui ne voulait visiblement
pas prendre beaucoup de risques. Rien de
bien nouveau pour un match du Barça ?
Certes, mais avant le penalty très discutable sur lequel Messi a ouvert le score, ce
sont les Citizens qui ont obtenu les occasions les plus dangereuses en passant sur
les côtés.
Pellegrini n’a pas digéré la défaite de son groupe. ( Photo > D. R.)
Les Catalans ont, eux, souffert pour trouver des espaces et leur domination a longtemps été stérile.
A 10 contre 11, le Barça a ensuite fait parler sa technique pour profiter des espaces.
Et City a logiquement opéré en contre.
Au Barça, Lionel Messi a été discret pendant une grande partie de la rencontre.
Mais il a su faire la différence et c’est bien
le principal. Alors que Sergio Busquets et
Cesc Fabregas ont été précieux, Xavi a,
lui, été omniprésent au milieu. On a retrouvé le métronome catalan. Si Javier Mascherano a souffert aux côtés d’un bon
Gerard Piqué, c’est aussi lié à la bonne
performance d’Alvaro Negredo, qui a pesé
sur la défense barcelonaise mais a été un
peu seul devant malgré les efforts de David
Silva ou de Yaya Touré pour faire le lien
entre le milieu et l’attaque. A City, on a logiquement plus de mauvaises notes à donner. On pense forcément à Martin Demichelis, coupable sur le penalty. Mais il ne faut
pas oublier Vincent Kompany. Très bon
dans l’ensemble, le Belge ne s’est pas aligné avec le reste de sa défense et a remis
Messi en jeu sur cette action qui a amené
le penalty. Dans un match de ce niveau, ce
type d’erreur coûte très cher. Enfin, le reste
du groupe n’a pas brillé non plus.
R. S.
Ligue 1 française
L’AS Monaco s’enflamme pour son patron
James Rodriguez
,Après des débuts compliqués en Ligue
1, le n° 10 de l’AS Monaco James Rodriguez
met tout le monde d’accord. Son doublé à
Bastia (0-2, 25e journée de ligue 1), sur
coup franc d’abord puis à la conclusion
d’une belle chevauchée solitaire, a marqué les esprits. James Rodriguez (22 ans)
s’est définitivement imposé comme l’un
des meilleurs joueurs de ligue 1. Ses statistiques sont là pour le prouver (5 réalisations, 9 passes décisives). Mais plus que les
chiffres, c’est son influence sur le jeu qui
est frappante. Derrière deux attaquants,
libre de ses mouvements, il excelle et a
tout le loisir de faire parler la technique raffinée de son pied gauche. «James Rodriguez
a du génie, il peut marquer et faire marquer.
Sa technique est impressionnante», savoure Valère Germain en conférence de
presse hier. L’attaquant monégasque profite en effet du travail du Colombien derrière lui. Il est donc aux premières loges
pour juger son niveau de jeu. «James Rodriguez est pour moi, l’un des trois meilleurs
joueurs de ligue 1. Il a le potentiel pour voir
plus haut», a-t-il tout simplement lancé.
confiant les clés du jeu, dans l’axe du terrain. Doucement mais sûrement, l’ancien
pensionnaire du FC Porto commence à
prouver tout son talent, justifiant d’abord
les 45 millions d’euros investis par l’écurie
princière l’été dernier, et balayant ensuite
les critiques dont il avait fait l’objet lors de
ses débuts poussifs dans son nouveau
championnat. Falcao sur le flanc jusqu’à la
fin de la saison, James Rodriguez est désormais le patron de l’ASM. Et pour l’instant,
elle n’a pas à s’en plaindre.
R. S.
Mondial-2014
Affaire Neymar
Le Barça mis en examen ?
Le Parquet de l’Audience nationale de Madrid, où un magistrat a jugé recevable une
plainte visant l’ex-président du FC Barcelone au sujet du transfert de Neymar, a
demandé, la mise en examen du club dans
cette affaire, a-t-on appris hier de source
judiciaire.
«Le Parquet demande la mise en examen
du Barça, en tant que personne juridique,
pour un délit contre le Trésor public commis en 2011 et 2013», a indiqué cette
source. Le Parquet estime que les sommes
tirées des opérations de transfert ont été
de 10 millions d’euros en 2011 et de 27,92
millions en 2013, et que la somme détournée du Trésor public atteint 9,1 millions,
selon cette même source. Le transfert de
la star brésilienne de 22 ans défraie la
chronique depuis le dépôt d’une plainte
d’un «socio» (supporteur-membre) du
Barça pour «appropriation indue», un délit
Un enthousiasme que semble partager
Claudio Ranieri, lui aussi, présent face aux
journalistes à midi. «James Rodriguez est
au top en ce moment, c’est un meneur de
jeu incroyable», a-t-il apprécié. Après l’avoir
tancé publiquement en début de saison
sur ses prestations et son implication et
après l’avoir parfois positionné sur un côté
(contre le PSG, à Louis II, notamment),
quitte à réduire son aire d’influence et à
nuire au rendement général de l’équipe,
l’entraîneur italien semble avoir appris à
dompter le talentueux Bandido en lui
apparenté en droit français à un abus de
bien social. Cela avait entraîné la démission du président du club espagnol, Sandro Rosell, le 23 janvier. Dans un souci de
transparence, son ex-bras droit et successeur, Josep Maria Bartomeu, avait ensuite
révélé les détails financiers du transfert,
pour un montant de 57,1 millions d’euros.
Le club avait chiffré à 86,2 millions d’euros
l’addition des dépenses liées à l’arrivée
de Neymar en 2013 et d’autres effectuées
en marge de l’opération. La justice brésilienne a annoncé le 30 janvier qu’elle vérifiait si le père et agent du joueur, Neymar
da Silva Santos, s’est rendu coupable de
fraude fiscale après avoir encaissé, via
l’entreprise familiale N&N, 40 millions d’euros dans le transfert dont 10 dès novembre
2011. Le père avait nié dès la veille toute
irrégularité.
R. S.
Messi avec l’Argentine en
Roumanie
, Lionel Messi, la star du FC Barcelone,
conduira l’Argentine pour son match amical de préparation au Mondial-2014 face à
la Roumanie le 5 mars à Bucarest, selon la
liste de joueurs annoncée, mardi, par la Fédération argentine (AFA).
Le groupe appelé par le sélectionneur Alejandro Sabella comprend nombre des titulaires déjà annoncés pour le Mondial au
Brésil, mais aussi des joueurs de moindre
expérience en équipe nationale, comme
les défenseurs Lisandro Lopez (24 ans) de
Getafe (Espagne), Gino Peruzzi (21 ans)
(Catane, Italie) et Nicolas Otamendi (26
ans), tout récemment acheté à Porto par
Valence et déjà prêté pour les six prochains mois à l’Atletico Mineiro (Brésil),
dernier vainqueur de la Copa Libertadores.
Le groupe argentin pour la Roumanie :
Gardiens : Andujar (Catane, ITA), Romero
(AS Monaco, FRA)
Défenseurs : Lisandro Lopez (Getafe, ESP),
Campagnaro (Inter Milan, ITA), Fernandez
(Naples, ITA), Peruzzi (Catane, ITA), Zabaleta (Manchester City, ENG), Garay (Benfica, POR), Rojo (Sporting Lisbonne, POR),
Basanta (Monterrey, MEX), Otamendi (Atletico Mineiro, BRA)
Milieux : Mascherano (FC Barcelone, ESP),
Sosa (Atletico Madrid, ESP), Fernandez
(Celta Vigo, ESP), Alvarez (Inter Milan,
ITA), Biglia (Lazio Rome, ITA)
Attaquants : Messi (FC Barcelone, ESP), Di
Maria (Real Madrid, ESP), Palacio (Inter
Milan, ITA), Higuaín (Naples, ITA), Agüero
(Manchester City, ENG), Lavezzi (Paris SG,
FRA)
2
La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014
sport
EN
DEUX MOTS
JSK 1 – MCO 0
Les Canaris à une marche de la finale
, Stade du 1er-Novembre
de Tizi-Ouzou, temps couvert et menaçant, affluence
très nombreuse.
Arbitrage de Zouaoui, assisté de Bitam et Aouina.
Buts : Madi (81') pour la JSK
Avertissements : Sedkaoui
(65’) pour la JSK. Korbiaa
(25'), Dagoulou (38'), Bourzama (45+1'), Aouamri (53'),
Belarbi (66') pour le MCO
Expulsion : Dagoulou (89')
MCO
Composition des équipes :
JSK : Mazari, Benlamri, Remache, Merbah (Mekkaoui
37'), Rial, Sedkaoui, Yesli,
Aouedj (Beziouène76'),
Ebossé, Bencherifa, Ferguène (Madi 57').
Entraîneur : Aït Djoudi
MCO : Belarbi, Bourzama,
Nessakh, Aoued (Amri 74'),
Bouterbiat, Aouamri, Hicham-Chérif (Amrane 86'),
Hariet (Korbiaa 16'), Benyettou, Dagoulou, Berradja.
Entraîneur : Belatoui
Mission accomplie pour les Canaris de la JS Kabylie, qui se sont hissés en demi-finale de la Coupe d’Algérie, en s’imposant, mardi aprèsmidi, sur le Mouloudia d’Oran en
match des quarts de finale de
l’épreuve populaire grâce à l’unique
réalisation du match, l’œuvre du
jeune attaquant Aymen Madi.
La formation de la JSK poursuit
son aventure en Coupe d’Algérie
en écartant de son chemin, une
autre formation de ligue 1 en l’occurrence, le MC Oran, quatre jours
après l’avoir affronté en championnat à Oran. Une confrontation
La joie des joueurs kabyles après la qualification. (Photo > La NR)
des plus ouvertes qui a tenu en haleine, le nombreux public présent
au stade du 1er-Novembre de TiziOuzou. Loin d’être incommodé de
jouer hors de leur base, se sont les
Oranais qui se montreront les plus
dangereux, même si la première
occasion du match est à mettre sur
le compte de la JSK, avec le capitaine Ali Rial (12’) qui a failli ouvrir la marque en voyant sa tête,
trouver le poteau qui sauvera le
portier oranais. Les Oranais reprendront le jeu à leur compte et
s’offrent deux occasions de suite
(22’ et 28’). La première de Benyattou qui se retrouve face à face
avec Mazari, mais c’est le portier
kabyle qui prend le dessus, et la
seconde de Hicham Chérif qui ne
voit pas son tir trouver le cadre.
A la fin de la première période, on
notera deux autres occasions à l’actif des Canaris, avec tout d’abord
un tir de Sedkaoui (37’), intercepté
par le portier oranais, deux minutes plus tard, Aouedj en deux
temps, butte lui aussi sur Belarbi.
Et c’est sur ce score de parité
vierge que s’achèvera ce premier
half, d’un niveau tout juste moyen
et équilibré entre les deux équipes.
Après la pause, on assistera au
même scénario avec un match
équilibré et des tentatives de part
et d’autre. La première à la 47’ par
Benyattou qui voit son tir repoussé
par Mazari. Les Canaris répliquent
deux minutes plus tard par un tir de
Yesli qui oblige Belarbi à la parade.
A la 65’, c’est Mekkaoui qui tente sa
chance de loin, mais son tir passe
à côté. Ce même Mekkaoui s’illustrera huit minutes plus tard avec
une belle tête qui obligera le portier
oranais à la parade. Le MCO réplique deux minutes plus tard par
Hicham-Chérif qui sert Dagoulou
et qui d’une tête, oblige Mazari à
sauver en catastrophe en dégageant le cuir en corner.
Et au moment où tout le monde
s’attendait à voir les deux équipes
aller aux prolongations, le rentrant
Madi libère les siens en trouvant la
faille à la 81e minute de jeu, d’un tir
à l’entrée de la surface de réparation, il verra le cuir ricocher sur le
poteau avant de finir sa course
dans les filets, offrant une qualification inespéré pour les Canaris,
qui se hissent ainsi en demi-finale,
à une marche de la finale, et qu’ils
pourront atteindre en passant
l’écueil d’une autre formation de
l’élite, le 18 mars prochain, au stade
du 1er Novembre en accueillant le
CRB Aïn Fakroun, qui s’est qualifié
aux dépends du Mouloudia de
Constantine.
T. M.
Ligue 2 de football
Il ne faut pas avoir la tête ailleurs
,,L’USM Bel-Abbès est obligée de remonter le
défi médéen ce vendredi pour son 20e match en
ligue 2 cette saison. Au même temps, l’USM
Blida va disputer une rencontre difficile face à
l’A Boussaâda. C’est la 20e journée du championnat professionnel de ligue 2, qui aura lieu
demain, sauf le match USMM Hadjout – CA
Batna, qui est programmé samedi afin de permettre à Hadjout de se récupérer après sa participation en Coupe d’Algérie lundi dernier. Pour
l’occasion, Sidi Bel-Abbès va se rendre à Médéa
pour le seul objectif de remporter les 3 points
surtout en jouant devant l’Olympique locale
qui est un peu malade. L’équipe de la Mekra, qui
a pu creuser l’écart de points, se retrouve face
à une occasion très opportune pour garder ses
poursuivants à distance et réaliser un grand
pas vers l’accession. Au vu de son statut, Médéa
va continuer l’aventure pour garder les pieds
dans la ligue 2, elle, qui occupe la 9e position et
qui est si proche du premier relégable. Pour
l’USM Blida, cette journée va l’opposer à l’A
Boussaâda dans le terrain de ce dernier. Un
match où le faux pas est interdit pour les gars
de la ville des Roses, qui se sont approchés du
podium et doivent faire le maximum pour y rester. L’ABS qui est placée au milieu du peloton,
pourra avancer si elle vainc Blida demain. dé-
cidément, c’est un match compliqué pour les
deux antagonistes. Après avoir perdu sur tapis
vert, le match de la précédente journée, l’ASM
Oran traverse une période tumultueuse. Cette
équipe s’est dégringolée à la 3e place à l’aube de
cette journée avant de retrouver l’US Chaoui à
l’extérieur. C’est un vrai pari psychologique
pour les Oranais qui sont obligés de surmonter
tous les dangers, et cela commence par la «bataille» d’Oum El Bouaghi face à la formation
chaouie. Il faut vraiment que l’ASMO défende sa
peau et reprenne le chemin des victoires surtout
que nous nous approchons de la fin de l’exercice. L’USC qui crée la surprise sans faire de bruit
envisage certainement de talonner son rival du
jour et s’accrocher en tête du tableau, c’est faisable mais à condition de jouer à fond et sortir
le grand jeu.
On verra donc qui aura le dernier mot…
Au programme de demain, on retrouvera également dans un match-derby, le WA Tlemcen et
le MC Saida qui seront réunis au stade AkidLotfi. Pour les Tlemcéniens, la question est d’afficher plus de rigueur et une sérieuse combativité pour espérer un des trois billets d’accession, mais l’incertitude hante les enfants des
Zianides, qui ont enregistré quelques trébuches
ces dernière semaines. En revanche, le MC Saïda
ne doit plus faire un faux-pas si elle veut progresser et jouer l’accession. Les Algérois du NA
Hussein-Dey voyageront à Mostaganem pour
«s’offrir» l’ESM. Le Nasria sera face à une formation très fragile, qui ne présentera aucun
danger et jouera sans but précis puisque la
messe est déjà faite pour elle. Le NAHD doit
donc profiter de cette rencontre pour consolider son compte de point.
F. H.
Programme :
Vendredi à 15h
USC-ASMO
ASK-USMAn
MSPB-ABM
ESM-NAHD
WAT-MCS
ABS-USMB
OM-USMBA
Samedi
USMMH-CAB
WAT – MCS
Le Widad en quête
de rachat
N'ayant sans doute pas encore
oublié le revers concédé à
Merouana face l'ABM, les
camarades de Messaoudi n'ont
pas le droit à l'erreur ce vendredi
pour le compte de la 20e journée
face au voisin le MC Saïda. Une
confrontation qui s'annonce
difficile pour les deux
formations, voire décisive pour le
Widad qui devra se racheter
auprès de ses supporters et
atteindre son objectif qui
demeure l'accession. Pour cela,
la victoire est impérative contre
les gars de la capitale des
«Eaux», le Mouloudia de Saïda.
Certes, c'est très difficile mais
rien n'est impossible,
l'empoignade sera sans aucun
doute, très chaude et l'équipe la
mieux préparée tant sur le plan
physique que psychologique
l'emportera, pourvu qu'il y ait de
la sportivité sur le terrain. Les
Saïdis tenteront de réaliser un
bon résultat pour se rapprocher
du trio de tête. Toutefois, la
prudence reste de mise chez les
Tlemcéniens qui vont aborder
cette joute amoindrie par
l'absence de plusieurs joueurs
notamment, Yalaoui Nabil et
Mebarki Sofiane suspendus, et
Touil Houari et Rechrouche
incertains pour blessures. Les
poulains du duo Yadel-Kherris
sont décidés à se battre avec
acharnement sur la pelouse du
terrain «Akid-Lotfi» et puiser
dans leurs ressources dans ce
derby qui drainera à coup sûr un
grand public.
S.-T. Smaïn
Quotidien national d’information.
Edité par la Sarl SEDICOM au
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d’une quelconque réclamation.
NR
sport
La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
en direct
le match à suivre
football
JSK 1 – MCO 0
WAT – MCS
Les Widadis pour le
rachat
Ligue 2
Les Canaris
difficilement
Il ne faut pas avoir la
tête ailleurs
Coupe d’Algérie
Chéraga fait tomber le CSC
,La JSM Chéraga a créé la
grande sensation des quarts de
finale de la Coupe d’Algérie, en
éliminant, mardi dernier, le CS
Constantine, au stade de
Bologhine après sa victoire sur
le score de 2 buts à 1.
Le club de la division nationale
amateur a fini par réaliser le
grand coup de son histoire en atteignant pour la première fois, le
stade des demi-finales après
avoir sorti, le pensionnaire de la
ligue 1 et l’un des grands favoris
pour décrocher ce trophée. Fort
de son statut de leader dans le
championnat de DNA avec en
prime, une victoire importante
pour la course à l’accession, réalisée à Kouba devant le RCK, le
week-end dernier, la JSM Chéraga
n’a fait aucun complexe devant le
club du Vieux-Rocher lorsqu’ils
ont pénétré sur le terrain. Mieux,
ils ont rivalisé d’égal à égal avec
un adversaire, qui semblait pourtant, un cran au dessus avec l’expérience de tous ses éléments.
La première période s’est achevée sur le score de parité de zéro
partout. En seconde période, le
CSC a réussi à prendre le match
en main en dominant son adversaire, mais c’est Chéraga qui
prendra l’avantage suite à un penalty, obtenu par Benouadah
après l’heure de jeu. Taïb Slimane
transforme la sentence. A la 66e
minute, JSMC 1 – CSC 0. Deux minute seulement après cette réalisation, Alleg profite d’une hésitation de la défense de Chéraga
pour égaliser.
La joie des Constantinois fut de
très courte durée, puisque Kolli
est parvenu à doubler la mise à la
70e minute de jeu. Les joueurs de
l’entraîneur Dan Anghelescu se
sont battus bec et ongles des
vingt dernières minutes pour
maintenir ce score. Ils ont fini
par arracher une qualification
historique pour les demi-finale
de la Coupe d’Algérie. Quand au
Chronique
Chéraga entre dans l’histoire. (Photo > La NR)
CSC, il a payé la mauvaise stratégie de ses dirigeants, qui ont
voulu jouer sur plusieurs tableaux. Désormais, il leur reste
qu’à se concentrer sur la Coupe
de la CAF et le championnat, où
ils sont distancés par les deux
leaders, l’ES Sétif et l’USM Alger,
de dix points.
Le choc ayant opposé les deux
formations de la ligue 1 professionnelle entre la JS Kabylie et le
MC Oran, est revenu à la formation qui recevait. Le club kabyle
a su trouver la faille dans les dernières minutes de la partie
comme c’est souvent le cas cette
saison. C’est le remplaçant Madi,
qui a débloqué la situation, en
inscrivant le seul but de la partie
à la 81e minute de jeu sur un tir,
qui n’a laissé aucune chance au
gardien Belarbi, puisqu’il a ricoché sur le poteau droit avant d’aller mourir dans les filets. Les Kabyles avaient mis la pression dès
le coup d’envoi de la partie. Rial
a même touché la transversale
sur le coup franc d’Aouedj (12’)
mais les Oranais ont tenté de surprendre leur adversaire sur des
contres de Benyattou et Dagoulou. Ce dernier n’a même pas terminé la partie puisqu’il a été
exclu. La JS Kabylie commence
déjà à rêver et espère que la
règle, qui dit que celui qui bat le
MCO sera le vainqueur de la
Coupe, se confirme une fois de
plus. Le MC Alger n’a pas tremblé
à Hadjout face au pensionnaire de
la ligue 2, l’USMM Hadjout, en allant arracher une qualification à
la force des bras face à une formation très accrocheuse. Le finaliste malheureux de la saison
dernière, a pris très tôt l’avantage dans cette partie, grâce à
l’inévitable Djallit. Sur un centre
de Hachoud, l’attaquant mouloudéen a su donner l’avantage à
son équipe de la tête. Hachoud
aurait pu à la 10e minute de jeu,
tuer le match mais le gardien
Kacem a su saisir le ballon par
deux fois, alors qu’il prenait le
chemin des filets. Les locaux ont,
par la suite, assiégé la cage de
Djemili, et Souakir a touché la
barre transversale (15’). Face aux
pressing des joueurs locaux, les
poulains de Fouad Bouali ont
opéré par des contres. Mais ni
l’une ni l’autre équipe n’a pu secouer les filets. Le match s’est
soldée sur une victoire étriquée,
mais fort précieuse du MC Alger,
qui se retrouve pour la seconde
année de suite dans le carrée des
as. Les supporters de l’USMMH
se remémoreront longtemps, le
formidable parcours réalisé dans
l’édition de la Coupe d’Algérie de
2014. Le CRB Aïn El Fakroun a
réussi comme Chéraga, sa première en demi-finale de la Coupe
d’Algérie en disposant du MO
Constantine, club évoluant en division amateur sur le score de 2
buts à 1. C’est pourtant, les
Constantinois, qui ont ouvert le
score par Si Amar à la 20e minute
de jeu. Toutefois, Kara a pris ses
responsabilités en marquant un
doublé en seconde période (49’
et 75’). Le CRBAF jouera bel et
bien les demi-finales. Lors du prochain tour, la JSM Chéraga retrouvera le voisin, le MC Alger.
Tandis que la JS Kabylie recevra
le CRB Aïn Fakroun. Ces matchs
sont prévus pour le 18 mars prochain.
Khaled M.
Résultats :
USMM Hadjout – MC Alger 0-1
CRBAïnFakroun–MOConstantine2-1
JS Kabylie – MC Oran
1-0
JSM Chéraga : CS Constantine 2 --1
Programme des demi-finales :
JSM Chéraga – MC Alger
JS Kabylie – CRB Aïn Fekroun
A voir
BeIN Sports 2 : Juventus Turin –
Trabzonspor à 19h
BeIN Sports 1 : Swansea –
Naples à 21h
Et si la FAF…
La FIFA part à la chasse des matchs truqués au pays
des Cariocas. Cela rappelle le tristement célèbre RFAAutriche du Mondial-82 dont la victime n’était autre
que l’Algérie, injustement éliminée au premier tour.
Cette affaire avait fait à l’époque, l’effet d’une
bombe, et contraint l’instance suprême du football
mondial à prendre des mesures pour qu’à l’avenir, ce
scénario ne se répète plus.
Mais là, ce n’est pas le sujet du jour car c’est une
affaire qui remonte à plus de trente ans. Sa page est
tournée mais pas définitivement déchirée. Il s’agit
plutôt des matchs truqués, un vrai dilemme pour la
FIFA. Blatter a donc décidé de devancer l’évènement
en mettant en place des mécanismes dissuasifs et
coercitifs à la fois pour se parer d’éventuelles
surprises, qui risquent de fausser la fête mondiale.
Et si Raouraoua enfilait à son tour, l’habit d’un limier
pour enquêter sur les matchs truqués en Algérie.
D’abord, la FAF n’a, à notre connaissance, jamais
tirer la sonnette d’alarme malgré les accusations qui
fusent de partout, ensuite, elle ferme même l’œil sur
des affaires de truquage de matchs qui ne souffrent
d’aucun doute.
N’est-ce pas que l’un des présidents d’un club
professionnel a été pris la main dans le sac mais
jamais inquiété ? Etrangement, la FAF attend le
verdict de la justice pour se prononcer sur cette grave
affaire qui a défrayé la chronique. On ne comprend
pas pourquoi notre instance footballistique ne s’est
jamais penchée sur cette question que tous les pays
du monde prennent très au sérieux. Pire encore, son
silence contribue, d’une manière ou une autre, à
aggraver la situation.
En dépit, de preuves tangibles, comme ces images
montrant un représentant d’un club sur le point de
corrompre des joueurs d’un autre club, la FAF fait
comme si notre football est le plus propre de la
planète terre. Pourtant, dieu sait qu’il ne l’est pas.
Assem Madjid