NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Education Football Les revendications Coupe d’Algérie : du Cnapest prises Chéraga fait en charge tomber le CSC p. 3 p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 4868 - Jeudi 20 février 2014 - Prix : 10 DA Sellal à Aïn Defla Sid-Ali ©New Press p. 2 L’EDITO DE A. BELAIDA Le FLN devrait quand même se poser bien des questions. Le RND avait eu certainement à se poser la même question qui peut concerner l’alliance en tant qu’ensemble mais pas entité, car elle ne peut pas être une entité soudée parlant d’une seule voix. La question est la suivante. Pourquoi, à partir d’une majorité confortable à toutes les assemblées élues, nationales, wilayales et communales, le FLN n’arrive pas encore, même qu’il n’apparaît pas tout y arriver ou qu’il y arrivera un jour, à dominer réellement la scène politique, à faire l’évènement dans le sens de l’innovation politique, à faire l’actualité. Il arrive parfois des moments dans la vie politique d’un parti où une partie de la population qui a voté ne lui rend pas vraiment service en lui donnant une majorité dont il ne sait pas trop quoi en faire, comme c’est présentement le cas. Il est vrai que cela ne concerne pas seulement le FLN en ce sens où aucun parti ne s’est avéré capable de jouer le rôle de moteur de la vie politique et socioéconomique, de Pôle de puissance tracteur de la société. Quel parti a pu déclencher une action politique, encadrer des émeutes, que cela soit pour en tempérer les facteurs de tension et de mécontentement ou pour les canaliser et en tirer des dividendes politiciens ? Dans ces cas particuliers, aucune vraie ébauche de solution n’est à attendre des partis alors que les institutions se font toujours prendre en défaut quand des crises surviennent, l’Etat étant pourtant doté d’un centre d’alerte pour ce qui concerne les crises. C’est l’administration qui se retrouve face aux populations dans une quasi-absence de médiation. Quel parti, y compris le FLN majoritaire, surtout celuici, serait, dans l’imaginaire collectif, capable de tracter le pays vers la sortie de crise ? Il aurait pu le faire depuis bien longtemps et il ne l’a pas fait ou n’a pas su ou pas pu le faire. Peut-être le FLN pourrait-il bénéficier de circonstances atténuantes dans la mesure où il a toujours affirmé n’avoir pas les cartes en main, certains de ses militants disant même que leur parti n’a jamais été au pouvoir. Mais, tout de même, il y est bel et bien. Y est-il ou n’y est-il pas réellement ? Il est impossible quand même qu’il n’y soit que par le sigle. Il ne s’agit pas de faire le procès d’un parti quel que soit celui-ci, mais bien de s’interroger à quoi peuvent bien servir les partis politiques sans avoir l’intention de démontrer qu’ils ne servent à rien. Il serait grave pour la démocratie que les partis ne servent à rien ou que la conviction populaire se renforce du sentiment qu’ils ne servent à rien. C’est à eux d’expliquer à quoi ils peuvent servir car jamais de telles explications n’ont été données aux populations. Quelles représentations politiques sont faites des partis politiques par les populations ? Il y a quand même le constat d’une baisse de l’enthousiasme des jeunes pour les partis, ce qui se traduit pas l’absence de volonté à prendre des cartes de militants, ce qui laisse la majorité des populations hors encadrement. A. B. actuel Le chiffre du jour La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014 Plus de 186 000 emplois créés dans le cadre de la Caisse nationale d'assurance chômage. 2 affaires étrangères tipasa réunion sur le sahel aujourd’hui Terrorisme L’Algérie condamne «avec la plus grande vigueur» l'attentat perpétré hier à Beyrouth. Naufrage Sauvetage d’un pêcheur par les garde-côtes. Nouakchott Appel à une coopération accrue pour renforcer la sécurité dans la région. Le MJS organise une journée d’étude à l’OCO Mohamed-Boudiaf. Abdelmalek Sellal achève sa visite à Aïn Defla Des réalisations socioéconomiques inaugurées Abdelmalek Sellal. (Photo > New Press) , Dans le cadre de la mise en application du programme du président de la République, le Premier ministre a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Aïn Defla. Plusieurs projets ont été lancés et de nouvelles réalisations socioéconomiques ont été inaugurées. Accompagné d’une forte délégation ministérielle, Abdelmalek Sellal a débuté sa visite en se rendant dans la localité de Gantas, commune de Aïn Soltane, où il a inspecté les chantiers de réalisation de deux tunnels, d'une longueur de 7 km chacun, du projet de dédoublement du tronçon El-Affroun-Khemis-Miliana de la voie ferrée Alger-Oran. Le Premier ministre a inspecté également le nouveau pôle urbain de Chellal, devant abriter la nouvelle ville du chef-lieu de wilaya. S’étendant sur une superficie de 120 hectares dont 36 bâtis et 54 réservés aux espaces verts, aires de jeux et de détente, ce pôle urbain, situé à l’entrée est de la ville de Aïn Defla, comprend un important programme de logements, selon la fiche technique. Un total de 5 600 logements y sera construit, dont 2 230 logements publics locatifs (LPL), 700 logements publics promotionnels (LPP), 1 670 logements promotionnels et 1 000 logements selon la formule location-vente. Au cours de la visite, M. Sellal a lancé les travaux de réalisation d’un marché de gros des fruits et Vieux bâti : plus de 550 immeubles seront rénovés à Alger-Centre Plus de 550 immeubles d'habitation de la commune d'Alger-Centre ont été intégrés dans le programme de réhabilitation du vieux bâti lancé par la wilaya d'Alger, avec un budget global à mobiliser de 3,617 milliards de dinars dont une première enveloppe d’un milliard de DA a été dégagée, a annoncé, mardi, le président de l'APC, Hakim Bettache. «Le programme de rénovation de 557 immeubles dans les quartiers d'Alger-Centre a été ficelé. Après délibération de l'APC, il a été transmis à la wilaya pour exécution», a expliqué à l'APS M. Bettache. Etant pour beaucoup d'anciens biens de l'Etat versés ensuite aux OPGI ou des propriétés privées, ces immeubles se situent dans toute la circonscription administrative d'Alger-Centre, notamment à Debbih Cherif (Soustara), Ahmed Chaïb (ex-rue Tanger), Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, l'Avenue colonel Amirouche, Yahia Benaiche, les Frères Benzine, à la rue de la Liberté, les Frères Bellili ou à la rue du Docteur Sadane (ex-Trollard). La réhabilitation porte sur la réfection de l'étanchéité et de la toiture, la consolidation des cages d'escaliers, le ravalement des façades et la restauration du plancher, suivant l'état de chaque immeuble concerné par cette opération, détaille M. Bettache. La quasi-totalité des immeubles retenus dans ce plan de réhabilitation sont appelés à connaître des travaux de ravalement des façades complètement dégradées, à cause de l'absence d'entretien. Pour autant, l'intervention la plus lourde aura lieu au 7, rue La Fayette. Cet immeuble de 19 étages et de 140 logements nécessite des travaux d'étanchéité, de consolidation des cages d'escalier et de ravalement des façades pour un montant prévisionnel de 70 millions de DA. «La loi ne nous permet d'intervenir dans le cadre bâti, qui n'est pas la propriété de la commune, qu'en cas d'urgence comme l'effondrement des balcons et des escaliers. Pour prévenir ces cas, nous avons arrêté ce programme dont la réalisation est à la charge de la wilaya», a souligné M. Bettache. A la demande des élus locaux, le wali d'Alger a récemment instruit la direction de l'aménagement et de la restructuration des quartiers (DARQ) d'associer les communes qui le souhaitent à l'opération de réhabilitation du vieux bâti se trouvant sur leur territoire. Dix communes se sont inscrites à cette opération en mobilisant un budget global de 2,86 milliards de DA qui seront versés au Fond spécial pour la réhabilitation du parc immobilier de la wilaya, a indiqué la DARQ. Il s'agit des communes d'Alger-Centre (1 milliard DA), Oued Smar (500 millions DA), Bir Mourad Raïs (320 millions DA), Hydra et Dar El-Beida (185 millions DA chacune), Bab Ezzouar (161,5 millions DA), Rouïba (150 millions DA), Hussein Dey (65,1 millions DA), Kouba (51 millions DA) et Chéraga (40 millions DA). «La nature des travaux de réhabilitation et les sites sont au choix des communes. L'exécution des travaux est à la charge de la DARQ», a expliqué la même source. En dehors de la participation des APC, la DARQ dispose de son propre programme, qui porte sur la réfection de 565 immeubles (11 049 logements) répartis en 38 sites (quartiers) situés dans 21 communes de la wilaya. Ce programme est en cours d'exécution dans des sites relevant des communes de Bachdjarah, Baraki, Bourouba, Bouzaréah et Hydra. Interrogé sur le début des travaux de rénovation des 557 immeubles d'Alger Centre, M. Bettache a indiqué que la DARQ l'avait assuré que le projet serait lancé dans les meilleurs délais possibles. N. R. légumes à Bourached. S’étendant sur une superficie de 12 hectares dont trois pour la surface couverte, 1,2 ha pour la surface bâtie, 7,2 ha pour le parking et la voirie et 0,6 ha pour les espaces verts, ce marché de gros de fruits et légumes, confié à l’EPE Magros, sera réalisé pour un montant de 2,8 milliards de DA, selon la fiche technique. Le projet devrait être réceptionné au bout de 26 mois. Le Premier ministre a inspecté également les travaux de réalisation d’un hôpital de 240 lits au chef-lieu de wilaya. La réception de cette structure de santé, d’un montant de 3,89 milliards DA, est prévue en décembre 2015. Le Premier ministre s’est rendu au siège de l’entreprise Bergan Energy, spécialisée dans la fabrication des batteries destinées aux véhicules légers, camions et engins de travaux publics. Implantée au niveau de la zone industrielle, l'entreprise, dont la valeur de l’investissement est de 736 millions DA, s’étend sur une superficie de près de 22,3 ha dont 8,79 bâtis. M. Sellal a rendu visite, aussi, à une exploitation agricole privée, spécialisée dans l’élevage bovin laitier, dans la commune de Bir Ould Khelifa (daïra de Tarik-Ibn-Ziad). Cette exploitation, qui s’étend sur une superficie de 70 hectares, compte 560 vaches laitières dont 321 productives, issues des races holstein, montbéliarde et normande. Une production laitière de 2,7 millions de litres par an (soit 6 600 litres par vache) est assurée par cette exploitation spécialisée dans l’élevage bovin laitier, comptant également un effectif de 25 travailleurs, dont 2 REPÈRE Sellal inspecte les travaux de réalisation d’un hôpital de 240 lits à Aïn Defla Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inspecté, hier, dans le cadre de sa visite de travail à Aïn Defla, les travaux de réalisation d’un hôpital de 240 lits au chef-lieu de wilaya. Lancés au mois de décembre dernier, les travaux de réalisation de cet hôpital ont été confiés à une entreprise indienne. La réception de cette structure de santé, d’un montant de 3,89 milliards de DA, est prévue en décembre 2015. Cette structure hospitalière sera réalisée sur une superficie de 15 hectares, dont plus de 2,8 hectares pour le bâti et 9,6 hectares réservés aux espaces verts. Il comportera 19 blocs dont 6 RDC, 6 en R+2 et 7 en R+4, selon les explications fournies. Trois blocs opératoires dont un pour les urgences, 25 services, une salle de conférence et une bibliothèque figurent aussi au sein de la structure. La réalisation d’un nouvel hôpital au chef-lieu de wilaya contribuera indéniablement à diminuer la pression à laquelle fait face actuellement l’établissement public hospitalier (EHP) Mekkour-Hamou, ont souligné à l’unanimité les responsables de la direction de la santé et de la population de la wilaya. Intervenant lors de sa visite, le Premier ministre a instruit le directeur de la santé et de la population de la wilaya à procéder à la construction des 24 logements de fonction au profit des spécialistes qui seront affectés au niveau de cette structure. Il a en outre mis l’accent sur la nécessité de la préservation des espaces verts qui y sont aménagés pour le bien-être et le repos des malades, insistant sur le respect des délais de livraison du projet. Hadj-Mohamed vétérinaires et un zootechnicien. En fin d’après-midi, le Premier ministre a présidé comme à l’accoutumée une réunion avec les élus locaux et les représentants de la société civile de la wilaya de Aïn Defla. Durant cette rencontre, Abdelmalek Sellal a écouté les préoccupations des citoyens avant de donner une allocution devant l’assistance qui portera sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la prochaines élection présidentielle. Moncef Rédha Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 4868 -Jeudi 20 février 2014 3 CLRT Grève dans l’éducation La Fonction publique prend en charge les revendications du Cnapest , Le ministre auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du service public, Mohamed ElGhazi, a affirmé, à Aïn Defla, qu'un accord a été passé avec le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) pour reprendre les cours suite à la satisfaction de l'ensemble des revendications relatives au statut particulier. Un consensus a été passé avec les syndicats concernés par la grève afin de reprendre les cours après un arrêt de plus de trois semaines, a souligné M. El-Ghazi lors de la visite qu’a effectué le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya d'Aïn Defla, considérant les revendications des syndicats de tout à fait légitimes. Il a déclaré que la réunion avec le syndicat a abordé les axes importants relatifs au statut particulier des travailleurs de l'éducation, ajoutant que ces revendications étaient légitimes, mais le seul souci concernait l'interprétation de ce texte. «Les deux parties ont longuement débattu, point par point, les reREPÈRE Signature d’un accord de coopération entre l’Ares et Ubifrance Un accord de coopération a été signé mercredi à Alger entre l’Agence nationale de gestion des réalisations et d’équipement des établissements de santé (Ares) et l’Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance) pour la réalisation de neuf centres hospitalo-universitaires (CHU). L’accord a été signé du côté algérien par le directeur général de l’Ares, Lazhar Bounafaa, et du côté français par le conseiller commercial de l’ambassade de France à Alger, chargé de la coopération entre les entreprises algériennes et Ubifrance, Georges Regnier. Outre la réalisation de neuf nouveaux CHU dans différentes régions du pays, cette coopération vise à créer un climat favorable à la création de micro-entreprises dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et la France dans le secteur de la santé conformément à la règle 51/49 ainsi que la mise à niveau d’anciens CHU dans la perspective d’améliorer les prestations fournies au citoyen. Mohamed El-Ghazi. (Photo > New Press.) vendications des syndicats pendant sept heures avant de parvenir à un accord sur la satisfaction de toutes les revendications relatives à la Fonction publique», a confirmé M. El Ghazi. Selon lui, les questions qui ne relèvent pas des prérogatives de la Fonction publique ont été soumises aux ministères concernés, affirmant que le gouvernement maintiendra les portes ouvertes au dialogue afin de satisfaire toutes les revendications. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a décidé lundi de cesser la grève entamée il y a trois semaines et reprendre les cours à partir de mardi après l'acceptation par la direction générale de la Fonction publique, à l'issue de sa réunion avec le syndicat, de la principale revendication relative à la promotion des enseignants des deux paliers au poste d'enseignant formateur. En vertu de cet accord, les enseignants du primaire et du moyen ayant dix ans d'expérience et plus ont le droit d'être promu au grade d'enseignant formateur à l'instar des enseignants du secondaire. Ce point figure parmi les principales revendications de l'Unpef pour lesquelles elle a lancé un mouvement de grève avec le Cnapest et le Snapest depuis 23 jours. Zahra Kefane Conférence du groupe des 20 «La situation économique est dramatique» A l’initiative du Mouvement de la société pour la paix (MSP), des partis politiques et des personnalités nationales se sont réunis hier à l’hôtel Safir pour débattre des questions relatives à l’actualité politique nationale et internationale. Une réunion qui avait pour thème de présenter les bilans socioéconomiques du pays. La structure du PIB et celle de la balance commerciale ont, depuis l’indépendance, constitué le cassetête des économistes et des politiques algériens. La dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures ne facilite pas l’émergence d’un secteur industriel compétitif. Les choix opérés par les décideurs à la fin des années 1960 étaient généreux mais non compatibles avec la réalité du monde environnant. Il a suffi d’un fort retournement de tendance et de l’échec des politiques communistes à la fin des années 1980 pour que la mondialisation des marchés et les règles de l’Organisation mondiale du commerce soient les concepts les mieux partagés dans le monde. Cette situation pousse les décideurs algériens à tenter de restructurer les industries existantes soit par la privatisation, soit par la politique dite de mise à niveau ou de certification. Dans son intervention, Benbitour a présenté le bilan des hydrocarbures en Algérie ; «il faut sortir de la dépendance des hydrocarbures», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Les objectifs stratégiques de la politique industrielle consistent à réunir les conditions nécessaires à la création d’une richesse en substitution aux hydrocarbures et à la réalisation du développement durable.» Le président de MSP, Abderrezak Makri, quant à lui, a durement critiqué le bilan du gouvernement à travers la lecture de la situation économique du pays. En se référant également aux rapports et données fournies par les organismes internationaux sur la situation économique algérienne comme Doing Business, le FMI, le chef du MSP affirmera que l'Algérie qui a dépensé un montant astronomique de plus de 500, voire 600 milliards de dollars durant les trois mandats de l'actuel locataire du palais d'ElMouradia, dont 286 milliards depuis 2006, n'a réussi à obtenir en fin de compte qu'une très maigre croissance de 3,4% en 2013. Des résultats ne concurrençant même pas ceux réalisés par des pays du continent noir avec des ressources et potentialités infiniment très inférieures à ceux de l'Algérie. Tous ces indicateurs économiques qui virent au rouge sont des chiffres têtus, communiqués par des organismes officiels, souligne-t-il. La situation économique est qualifiée de grave et dramatique par le leader du MSP qui s'est dit en droit, en tant que parti politique, de tirer la sonnette d'alarme car à ce rythme, on ira vers la faillite, un cap où les recettes tirées des exportations des hydrocarbures, ne pourront plus couvrir les importations. Makri est convaincu que «ce genre de pratiques et politiques désinforment sciemment l'opinion publique et porteront dangereusement atteinte à la stabilité du pays». Même au chapitre relatif aux infrastructures de base dont les soi-disant réalisations sont ressorties à chaque fois par le gouvernement pour embellir son bilan, «il n'en est rien», selon Makri. Pour preuve, «l'Algérie est classée en 106e position dans le monde en ce domaine», explique-t-il. Le premier responsable du MSP a justifié sa critique par les chiffres et prévisions de la loi de finances, comme le recul de l'excédent commercial, la réduction des exportations et l'augmentation vertigineuse des importations. Nacer Remaci Affaires étrangères Le Comité de la Transsaharienne se dote d'un statut juridique officiel Le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) a signé, hier à Alger, avec le ministère des Affaires étrangères un accord permettant de définir le statut juridique de ce comité sur le territoire algérien, afin qu'il puisse assurer ses missions «dans les meilleures conditions». «Cet accord de siège donnera au CLRT, basé à Alger, un ancrage et une reconnaissance officiels pour exercer ses activités dans les meilleures conditions et libérer ses comptes bloquées» par les banques en Algérie, a indiqué Mohamed Ayadi, secrétaire général du CLRT en marge de la cérémonie de signature. «Lors de la création du comité en 1964, il fallait lui donner une existence officielle, à travers la ratification de son statut par les Parlements des six pays membres. Mais durant toute cette période nous n'avons pas réussi à obtenir cette ratification par l'ensemble des Etats», a expliqué M. Ayadi. Selon lui, cette question n'était pas un problème majeur pour le CLRT, car il recevait normalement les cotisations des pays membres pour assurer ses missions liées essentiellement à la réalisation et le suivi de la route transsaharienne (Alger-Lagos), a-t-il ajouté. Mais depuis une année, les comptes du CLRT en Algérie ont été bloqués par les banques qui exigent au Comité de se doter d'un statut juridique officiel pour débloquer ses comptes, a indiqué le même responsable. L'accord de siège est un type de traité qu'une organisation internationale conclut avec un Etat qu'il accueille sur son territoire afin de définir son statut juridique. Le CLRT a pour objectif l'étude et la réalisation de la Transsaharienne entre les territoires des six Etats membres (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria). Composée d’un axe central nordsud qui s’étire d’Alger à Lagos, la Transsaharienne est conçue pour desservir toute la sous-région du Maghreb et du Sahel à travers quatre branches reliant deux capitales maghrébines (Alger et Tunis) à quatre capitales sub-sahariennes à savoir Bamako, Niamey, N’Djamena et Lagos sur une longueur totale de 9 400 km. actuel La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014 4 ENSEIGNEMENT Partenariat Avec une offre de postes de formation répartis Ooredoo et AGB lancent le e-paiement pour l’achat de crédit en ligne La formation professionnelle par apprentissage a doublé en quelques années , Ooredoo et Gulf Bank Algeria (AGB) ont annoncé mardi, la signature d’un partenariat portant sur le paiement en ligne de produits et services. Le contrat de partenariat a été signé conjointement par le directeur général de AGB Mohamed Louhab et le directeur général de Ooredoo Joseph Ged, lors d’une cérémonie solennelle organisée au siège de Ooredoo à Ouled Fayet à Alger. A la faveur de ce nouveau partenariat, premier du genre en Algérie, entre un opérateur de téléphonie mobile et un établissement financier, les clients détenteurs d’une carte interbancaire CIB peuvent désormais acheter du crédit de communication sur le site internet du réseau Ooredoo via une rubrique spécialement dédiée au rechargement électronique «eStorm». En se connectant sur le site internet, le client peut en un simple clic recharger via le eStorm un compte Ooredoo, en achetant en ligne du crédit de communication à partir d’un montant de 200 DA. Ce partenariat ouvrira dans sa deuxième phase la commercialisation du rechargement électronique Storm sur les distributeurs automatiques de billets DAB offrant ainsi un plus large accès à ce service a formation professionnelle par apprentissage a doublé en quelques années, passant de 30 à près de 60% des effectifs, a indiqué hier la directrice de la formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Akila Chergou. La part de la formation professionnelle par apprentissage est passée de 30% de l’ensemble des effectifs formés par ce secteur il y a quelques années à environ 60% actuellement, sachant que le secteur offre actuellement 271 000 postes de formation répartis sur les différentes disciplines et que l’objectif des pouvoirs publics est d’atteindre le seuil de 75%, a précisé Mme Chergou, invité de la Chaîne III de la Radio nationale. Tout en notant que le secteur économique recèle «un réel potentiel» en matière d’employabilité, l’intervenante a assuré que les entreprises économiques impliquées dans le processus de la formation professionnelle des jeunes offrent une «meilleure insertion» à ces derniers, sachant que la formule de la formation par apprentissage offre aux potentiels diplômés des possibilités de recrutement au sein des entreprises les ayant pris en charge et ce, en fonction de leurs besoins. Cette progression a été possible grâce à une politique «offensive» du département de la formation professionnelle en direction des acteurs socio-économiques dans le but d’atteindre un seuil optimal d’adéquation entre formationemploi, a-t-elle souligné, tout en insistant sur la «variété» des formules et des disciplines que le secteur propose aux recalés de l’éducation. Ainsi, a-t-elle révélé, de nouvelles disciplines ont fait leur entrée dans la nomenclature des métiers, à l’exemple de celle inhérente aux industries pétrolières, alors que d’autres le seront incessamment, comme celles liées aux métiers de la grande distribution et des services à la personne. La directrice a également rappelé que la nomenclature comporte 22 branches de formation, 422 spécialités et plus de dix formules de formation destinées à toutes les catégories d’apprentis (formation à distance, cours du soir, pour les incarcérés, les femmes rurales, etc.). Insistant sur la nécessaire contribution des entreprises économiques aussi bien nationales qu’étrangères dans la formation et le recrutement des jeunes, la directrice de la formation continue et des relations intersectorielles a rappelé, dans ce sens, l’instruction du Premier ministre du 17 novembre 2013. Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels qui contribue à la création d’entreprises a ainsi pris en charge plus de 90% des bénéficiaires du dispositif de l’Ansej. L La cérémonie de signature. (Photo > D. R.) aux clients partout en Algérie. «AGB est heureuse d’élargir sa gamme de produits et services bancaires en offrant aux clients détenteurs de la carte interbancaire la possibilité de bénéficier de la solution de rechargement électronique de crédit Storm de Ooredoo. Notre partenariat avec Ooredoo consacre notre stratégie globale de développement et de généralisation du epaiement auprès des clients», a déclaré Mohamed Louhad, le directeur général de AGB à l’occasion du lancement du lancement de cette nouvelle opération innovante de rechargement électronique. Quant à Joseph Ged, le directeur général de Ooeredo, il a manifesté sa satisfaction concernant cette coopération avec AGB dans un nouveau type de rechargement en Algérie. « Nous sommes heureux d’être les premiers à lancer le epaiement en Algérie. Cette initiative constitue une base solide pour le développement du paiment en ligne et son élargissement dans le cadre d’une synergie intersectorielle à d’autres partenaires et offrira de nouvelles opportunités pour le lancement du e-banking et du e-commerce», a ajouté M. Ged. Ce partenariat inédit, à travers lequel Ooredoo et AGB expriment leur volonté de démocratiser auprès des clients algériens l’utilisation des nouveaux modes de paiement des produits et services à la fois modernes, simples et pratiques. Zahra Kefane Exportation de phosphate Trafic au sein du groupe Ferphos : un scandale ! Des scandales continuent malencontreusement de faire couler beaucoup d’encre dans la presse écrite algérienne et étrangère. Après les scandales de Sonatrach 1 et 2 touchant de plein fouet les réserves des hydrocarbures du pays et surtout l’économie nationale impliquant l’ancien ministre de l’Energie et des Mines Chakib Khalil, c’est au tour des responsables de la filiale Somiphos du groupe Ferphos qui sont impliqués dans le trafic du phosphate, a-t-on appris ces dernières 24 heures auprès de la justice. Les éléments de la brigade économique et la police judicaire, à leur tête Boubaki Mohamed Yazid, n’ont pas chômé eux. Ces derniers ont ouvert une profonde investigation qui avait duré près deux années sur un nouveau scandale mis à nu par ces services. Il s’agit de la filiale Somiphos du groupe Ferphos dans laquelle 30 cadres supérieurs sont impliqués dans une affaire de détournement et dilapidation de biens publics, réalisations de contrats contre l’intérêt de la société causant un préjudice financier à l’économie nationale et autres délits enregistrés dans cette affaire. La chronologie des faits remonte à l’année 2011 quand la police avait relevé une étrange programmation dans les chargements du phosphate au niveau du port de Annaba dans des bateaux qui étaient en rade en attente d’un «ok» de la direction commerciale de Somiphos Tébessa qui n’avait pas été reçu. Ce retard avait coûté la faramineuse somme de 2 millions de dollars pour les compagnies étrangères à savoir Indagro, Timac Rare Earth et Getax. Cette somme financière en devises était donc à la charge de l’entreprise mise à l’index. Les enquêteurs avaient poussé leur investigation jusqu’au staff notamment le président du conseil d’administration, directeur général et autres cadres de la dite société qui avaient programmé en 2011 des chargements de 300 000 tonnes de phosphate pour la période de juillet à octobre de la même année alors que les capacités selon des spécialistes de la mine de Djebel Onk de Tébessa ne pouvaient dépasser les 150 000 tonnes par mois avec un transport du chargement de 5 000 tonnes par jour pour Annaba. Somiphos avait effectué des contrats avec ses collaborateurs à Annaba. Tout cela s’était effectué avec une totale absence de documents officiels justifiant la surexploitation et les montants des ventes. L’entreprise n’avait pas rapatrié tous les montants des ventes précédentes, chose qui constitue une infraction aux changes en complicité avec la BNA de Tebessa qui domicile les factures des ventes du phosphate. Les compagnies étrangères n’avaient de solution que de payer directement des factures de ventes. Devant cet état de fait, l’enquête policière révèle qu’en 2010 l’entreprise avait exporté 1,6 million de tonnes de phosphate alors qu’en 2011 il a été constaté une nette diminution avec une quantité de 1,2 million de tonnes provoquant ainsi un manque de 400 000 de tonnes dans l’exportation et occasionnant surtout de grosses pertes de 250 milliards de centimes à l’économie nationale. Alors que nos voisins comme le Maroc avait exporté 22 millions de tonnes en 2011, la Tunisie frappée par une grande crise avait quant à elle exporté 6 millions de tonnes de phosphate pour la même période. Une question se pose qui se cache derrière l’effondrement économique ? La police économique en poussant leur investigation ont découvert que les ex-dirigeants de la société avaient effectué des investissements dans l’exploitation des réserves de phosphate au lieu dit Bled El Hadba à Tébessa 2 milliards de tonnes en achetant une superficie minière en 2007 pour une valeur avoisinant les 30 milliards de centimes et 15 camions de type Mercedes qui avaient été laissés à l’abandon. Les enquêteurs chargés du dossier ont déterminé que le prix de vente sur le marché international qui était de 140 à 150 dollars la tonne du mois d’août à décembre 2011, la société incriminée l’avait cédé pour un prix de 80 à 90 dollars la tonne avec des contrats expirés causant ainsi des pertes à l’économie. Au second semestre 2011, ils avaient chargé quelques bateaux étrangers dont la moitié de l’exportation avait été vendue à 140 dollars la tonne et l’autre moitié pour 80 dollars pour des entreprises étrangères comme Indagro italienne, Afroeurop et autres provoquant une perte qui avait été enregistrée de l’ordre de 50 à 60 dollars la tonne. En outre, ils avaient favorisé dans le ravitaillement de la société suisse Mekatrade contre certains privilèges que le groupe avait obtenus, selon des sources de la police économique. L’enquête s’est élargie vers une autre filiale du groupe qu’est la SPA Sotramine «transport», celle-ci avait acheté 60 camions de marque Mercedes dans la période 2006 – 2007 et qui avaient été détruits sinon dépourvus de leurs pièces détachées dans le but de figurer dans les bilans d’achats annuels. A noter enfin le groupe court vers la faillite certaine compte tenu des résultats des pertes enregistrées avec un chiffre d’affaires, dit-on de 10 milliards de DA alors qu’auparant ce même groupe était classé 6e au monde. Que fait donc la tutelle? Qui protège ces mauvais gestionnaires des structures étatiques ? Beaucoup de questionnements sans aucune suite jusquà l’heure actuelle. L’affaire n’a pas encore été jugée définitivement en justice et le tribunal correctionnel de Annaba fera tomber son verdict durant la fin du mois de février 2014. Oki Faouzi Imane M. échos INFOS EXPRESS TLEMCEN Saisie de 865 bouteilles de boissons alcoolisées... Les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya de Tlemcen, ont appréhendé deux individus qui commercialisaient illégalement des boissons alcoolisées dans un débit illicite. La perquisition effectuée dans le local a permis la découverte de 865 unités de boissons alcoolisées. Il est à noter que l'impunité a favorisé la multiplication de ce genre de débits de boissons alcoolisées à travers toute la wilaya de Tlemcen. Ces débits sont le plus souvent implantés à l'intérieur des quartiers, ce qui est à l'origine du désordre qui ne cesse d'importuner les honnêtes citoyens. ... et de 66 500 paquets de cigarettes Les éléments de la brigade mobile de Akid lotfi relevant de la subdivision de Maghnia, ont, lors d'une patrouille dans la zone frontalière, intercepté un véhicule utilitaire chargé de 22.500 paquets de cigarettes de marque Marlboro que le contrebandier tentait d'introduire illicitement au Maroc. Ce dernier, à la vue de la patrouille des douaniers, a abondonné le véhicule et la marchandise avant de prendre la fuite. Selon une source douanière, la valeur marchande de cette quantité de cigarettes saisie est estimée à plus de 310 millions de centimes. Lors d'une autre opération similaire, les éléments de la même brigade, ont réussi la saisie de 44.000 paquets de cigarettes emballées dans 80 cartons et dissimulés au milieu d'une cargaison de légumes transportée dans un camion. La valeur marchande de la marchandise saisie est estimée à 800 millions de centimes. Un baron de la drogue arrêté Le dénommé Z.A âgé de 42 ans impliqué dans une affaire de 20 kg de kif et qui fait l'objet d'un mandat de recherche par le pôle d'oran, a été arrêté en début de semaine par la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Maghnia. Selon une source policière, c'est à la suite à des investigations et une souricière tendue au petit matin aux alentours du lieu de résidence du recherché que cette arrestation a pu avoir lieu. Selon la même source, celui-ci est impliqué dans une autre affaire de détention d'arme (Kalachinkov) et est recherché par d'autres services de sécurité. Mohamed Hichem 5 La NR 4868 - Jeudi 20 février 2014 Centre du pays 60 000 affaires de crimes et délits enregistrées par la police , Faisant une analyse de la situation en matière de criminalité durant l’année 2013, l’inspection régionale de la DGSN du centre du pays qui englobe 11 wilayas, a souligné que ses différents services ont enregistré 60 376 affaires de crimes et délits. Au vu des chiffres présentés par l’adjoint de l’inspecteur régional centre de la DGSN, Hachichi Mohamed Tahar, ce nombre est en hausse par rapport à l’année 2012. Ce qui est expliqué par les responsables comme une meilleure présence des forces de police sur le terrain et par l’ouverture de nombreuses Sûretés de daïra ou urbaines à travers les 11 wilayas, ce qui a permis de traiter un plus grand nombre d’affaires. Les atteintes aux personnes sont plus nombreuses et atteignent 27 026 affaires, suivies des atteintes contre les biens (17 466 affaires), puis le trafic des stupéfiants avec 3 363 affaires, et, enfin, celle d’atteinte à l’économie nationales qui ont vu le traitement de 673 affaires. A ce propos, l’inspecteur régional adjoint précisera que la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré le plus grand nombre d’affaires (2 588), suivie de celle de Blida avec 1 593 affaires, puis, en troisième position, celles de Djelfa et Bouira. Pour les 673 affaires concernant les atteintes à l’économie nationale, 321 suspects ont été placés en détention préventive, 49 sous contrôle judiciaire. De leur côté, les affaires traitées dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants ont donné lieu à la saisie de 5 quintaux de kif traité, près de 298 g d’héroïne, 6,98 g de cocaïne et 20 3627 comprimés de psychotropes de différentes marques, dont 155 680 comprimés pour la seule wilaya d’Alger. Dans le cadre de ces affaires, 4 087 suspects ont été placés en détention préventive, 29 ont bénéficié de liberté provisoire, 776 ont été mise sous contrôle judiciaire et 29 se trouvent toujours en fuite. Les enfants ne sont pas non plus épargnés par les vagues déferlantes de la criminalité puisque 1 459 d’entre eux ont été reconnus coupables de divers crimes et délits, 1 229 ont été victimes de violences diverses, 407 ont été victimes d’agressions sexuelles et 782 se sont retrouvés en danger moral durant l’année 2013. Tizi Ouzou : une fillette de 11 ans mortellement poignardée Une fillette, âgée à peine de 11 ans, poignardée au thorax, a rendu l'âme juste après son admission mardi au pavillon des urgences du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi-Ouzou, a-t-on appris auprès de la Protection civile de la wilaya. (Photo > D. R.) Aïn Témouchent : cinq corps sans vie repêchés sur le littoral A.-B. M. L E C O C K TA I L D U J E U D I D E Chérif Abdedaïm Une rapine comme une autre Le département du Trésor des États-Unis a désigné mercredi trois chefs d'un groupe affilié aux talibans en tant que terroristes. Selon cette désignation, les États-Unis bloquent tous les biens de ces trois militants sous la juridiction américaine et interdisent aux citoyens américains d'effectuer des transactions avec eux, a indiqué le département du Trésor dans une déclaration. Les trois militants, Saidullah Jan, Yahya Haqqani et Muhammad Omar Zadran ont été mis sur la liste noire pour leur rôle de premier plan dans le réseau Haqqani, un groupe affilié aux talibans dans le nord-est du Pakistan, qui est très actif dans l'insurrection en Afghanistan, dit la déclaration. «Le réseau Haqqani constitue une grave menace pour les civils et les militaires des États-Unis, ainsi que pour nos plus larges intérêts dans la région Afghanistan - Pakistan», a indiqué David Cohen, sous-secrétaire du Trésor pour les renseignements en matière de finance et de terrorisme. Un prétexte comme un autre pour mener des rapines… La grenouille se rebiffe Avec la collaboration des Frères musulmans, le Qatar a attribué une somme de 1,5 milliard de dollars pour la formation d'une armée libre en Égypte et ce afin de faire la guerre contre l'armée et la police égyptiennes. Une réunion aurait eu lieu il y a quelques jours en Turquie entre des officiers de renseignement qataris et nombre de responsables de la branche internationale des Frères musulmans au cours de laquelle les participants se seraient entendus sur le soutien financier à cette armée libre, ainsi que sur la fourniture d'armes à cette armée via le territoire soudanais et libyen, et ce, dans le but d'exacerber à l'avenir les tensions au sein de la société égyptienne, rapportent Cinq corps sans vie ont été repêchés durant les dernières 72 heures par les éléments de la Protection civile d'Ain Temouchent, apprendon dimanche auprès de ce corps constitué. (Photo > D. R.) certaines sources bien informées. Bien évidemment, l’agenda israélien est bien mis en oeuvre… El-Bayadh : deux morts dans un accident de la circulation près de Draâ Lahmer Eternelles menaces La branche d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) vient de se distinguer par une nouvelle menace. Cette fois, la menace vise l'Iran et le Liban dans le but de venger la mort d'Al-Madjed, un terroriste saoudien. Le groupuscule terroriste Abdullah Azzam est l'auteur des opérations sanglantes dont l'explosion terroriste devant l'ambassade iranienne à Beyrouth. Cette attaque a laissé des dizaines de martyrs et des centaines de blessés. Dans un communiqué diffusé pour présenter ses condoléances pour la mort de Madjed Al-Madjed, AQMI a affirmé que les terroristes de ce groupe tireront vengeance de l'Iran et du Hezbollah, a-t-on appris d'Al-Alam. Al-Madjed a été arrêté en novembre dernier par les forces de sécurité libanaises. Une semaine venait à peine de s'écouler quand on a fait part de sa mort subite. Simultanément à son arrestation, plusieurs experts et médias l'ont qualifié de trésorier des services de renseignement saoudiens en raison de sa liaison avec Bandar Ben Sultan. De multiples informations sur les efforts de l'Arabie saoudite pour le récupérer ont été diffusées. Les médias officiels saoudiens qui tentaient au début de remettre en doute l'information de son arrestation par les autorités libanaises, ont essayé suite à la diffusion des rapports sur sa maladie de préparer l'opinion publique à sa mort. Peu après la mort suspecte d'Al-Madjed, son corps a été transféré secrètement du Liban en Arabie saoudite avant d'être enterré à Riyad. L'Arabie saoudite est connue comme l'un des protecteurs du groupe terroriste AlQaïda dans le monde. C. A. Deux personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route survenu dans la nuit de lundi à mardi, près de la localité de Draâ Lahmar, au sud de la ville d'El-Bayadh, a-t-on appris des services de la Protection civile. (Photo > D. R.) Un mort et deux blessés dans l'incendie d'une villa à Khraicia Un enfant de 18 mois est mort calciné et deux femmes ont été blessées dans un incendie qui a ravagé dimanche le salon d'une villa dans la commune de Khraicia, au sud d'Alger, a-t-on appris auprès de la protection civile. (Photo > D. R.) 6 monde La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014 Libye Syrie Des groupes armés lancent un ultimatum au pouvoir pour se destituer Vers un compromis sur une résolution , Quelques heures seule- Lakhdar Brahimi. (Photo > D. R.) ,Les ambassadeurs des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont tenu, mardi 18 février, une nouvelle réunion pour tenter de mettre au point une résolution sur la situation humanitaire en Syrie, mais Occidentaux et Russes divergent toujours sur plusieurs points. « Les négociations continuent, a indiqué l'ambassadeur jordanien, le prince Zeid Al-Hussein, qui a exprimé l'espoir de parvenir à un vote avant la fin de la semaine. Il y a un sentiment d'urgence, donc nous essayons. » Interrogée sur cette échéance de fin de semaine pour un vote, l'ambassadrice lituanienne Raimunda Murmokaité, qui préside le Conseil en février, a pour sa part estimé que c'était « trop tôt ». Son homologue russe Vitali Tchourkine a refusé de fixer un délai, jugeant que « ce ne serait pas productif ». Selon des diplomates, les discussions achoppent notamment sur l'éventualité de sanctions contre ceux qui bloqueraient l'aide humanitaire. La Russie ne veut pas entendre parler d'une telle menace contre son allié syrien alors que les Occidentaux estiment que la résolution doit contenir un élément contraignant pour avoir du poids. « Le sentiment général est qu'un accord est possible mais il faut que le texte soit substantiel pour avoir un vrai impact sur le terrain », a expliqué l'ambassadeur français Gérard Araud. Il a souligné qu'il existait « trois ou quatre points » de divergence mais que « tout est négociable ». « Un des éléments essentiels pour nous », a-t-il précisé, « est de permettre aux agences de l'ONU de traverser les frontières » depuis les pays voisins de la Syrie pour livrer l'aide humanitaire. Les Occidentaux tentent depuis plusieurs semaines de convaincre la Russie de se rallier à un texte qui réclame un meilleur accès humanitaire et « la levée immédiate des sièges » de plusieurs villes syriennes. Moscou a déposé de son côté un contre-projet de résolution, et les tractations tournent autour de la manière de concilier si possible ces deux textes. La Russie a bloqué déjà à trois reprises depuis le début de la crise syrienne en mars 2011 des résolutions visant à faire pression sur Damas. 11 civils évacués des quartiers assiégés de Homs Onze civils ont été évacués mercredi des quartiers de la ville de Homs assiégés par l'armée syrienne, a indiqué le gouverneur Talal Barazi à l'AFP faisant état cependant de tirs ayant perturbé l'opération. «Des explosions et des tirs ont eu lieu sur le point de passage (...) empêchant l'évacuation d'un nombre supplémentaire de civils», a affirmé le gouverneur, accusant les rebelles. Il a indiqué que cette opération a eu lieu "sans coordination avec l'ONU", comme c'était le cas lors des précédentes évacuations des civils des quartiers tenus par les rebelles. Lancée le 7 février, cette opération humanitaire avait été interrompue le week-end dernier. La télévision publique a également fait état d'une "nouvelle évacuation de civils" de Homs mercredi, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées, sans préciser leur nombre. Cette opération humanitaire qui porte également sur l'acheminement d'aides alimentaires et médicales, avait débuté le 7 février en vertu d'un accord entre régime et rebelles négocié par l'ONU. La trêve humanitaire, suspendue le week-end dernier, a été plusieurs fois violée. Sans compter les personnes évacuées mercredi, 1.417 personnes ont été au total évacuées depuis le 7 février. Parmi elles, figurent 336 hommes de 15 à 55 ans qui ont été arrêtés par les autorités pour interrogatoire, selon le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR). ment après les festivités marquant le 3e anniversaire de la chute du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes armés ont lancé un ultimatum de cinq heures aux parlementaires libyens (Congrès Général National) et aux membres du gouvernement de quitter le pouvoir. Dans le communiqué lu par un ex-rebelle entouré de plusieurs chefs militaires, les groupes armés ont menacé d’investir la capitale pour y «chasser» par la force ceux qui ne respectent pas l’ultimatum. L’orateur a ajouté que les groupes armés procéderont à un nettoyage pour déloger les faux révolutionnaires et rendre le pouvoir au peuple. Ce dernier n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur les « Frères Musulmans» libyens et sur les autres factions islamistes-intégristes, promettant de construire un pays moderne et démocratique. Après la lecture du communiqué par le représentant des groupes armés, le président du Congrès Général National a sommé les ministres de quitter leurs sièges, évoquant une attaque imminente des milliers d’élément armés. Selon des sources dignes de foi, les groupes armés se sont rassemblés aux abords de l’aéroport international et s’apprêtent à lancer une offensive militaire contre la capitale. Toujours selon les mêmes sources, les groupes qui sont stationnés aux abords de l’aéroport sont fortement armés et sont décidés à mettre leur menace à exécution après l’ultimatum. Dans une déclaration à la presse, le président du Parlement libyen a indiqué que cet état de fait est un «coup d’Etat», ajoutant qu’il a donné des instructions aux militaires loyalalistes de défendre les acquis de la révolution. Plusieurs ex-Thouars, notamment ceux de Misrata, auraient décidé de se rendre dans la capitale libyenne pour repousser d’éventuelles attaques contre Tripoli. Ainsi, la Libye est de plus en plus menacée par une guerre civile et dont les conséquences seront très graves. Cet état de fait n’est pas une surprise en raison de la chute de l’Etat et de la destruction de l’armée au cours du « Printemps arabe». Ce qui n’est pas surprenant non plus, c’est le retrait des pays, aussi bien arabes qu’occidentaux qui ont aidé à la destruction de la Libye. Pour le Qatar, la Turquie et certains autres pays, la mission est terminée après la chute du régime Kadhafi. Ce changement de situation a contraint plusieurs familles à quitter la capitale libyenne, craignant des affrontements dans la nuit. Au moment où nous mettons sous presse, la situation est explosive et tout peut arriver dans les heures qui suivent. Nous y reviendrons. R. I./Agence R. I./Agence Attentats à Beyrouth : quatre morts, l'Iran ciblé Deux voitures piégées ont explosé à proximité du centre culturel iranien. Le groupe jihadiste responsable du double attentat affirme qu'il continuera à frapper tant que l'Iran soutiendra le régime syrien. L’Iran, principal allié du régime de Bachar alAssad, a été hier une nouvelle fois la cible de jihadistes sunnites à Beyrouth, qui ont commis un double attentat suicide ayant fait quatre morts et 103 blessées. Selon l’armée libanaise, vers 9h30 (8h30 heure française), une BMW conduite par un kamikaze a foncé sur un barrage constitué de barres de fer, à proximité du Centre culturel iranien à Bir Hassan, dans le sud de Beyrouth. Quasi simultanément, une Mercedes, également conduite par un jihadiste, a explosé à 50 mètres du premier attentat. L’agence de presse iranienne IRNA a confirmé que l’attentat s’était déroulé à proximité d’un centre culturel iranien, des bureaux d’IRNA et de la chaîne de télévision iranienne Irib à Beyrouth. Le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a indiqué sur place que la double déflagration avait fait 4 morts et 103 blessés. Les attentats ont été revendiqués par un groupe jihadiste, les Brigades Abdallah Azzam, sur son compte Twitter officiel. «Vos frères des Brigades Abdallah Azzam, compagnie Hussein ben Ali, revendiquent le double attentat suicide contre le centre culturel iranien» à Beyrouth, affirme le groupe dans son communiqué. La référence à «Hussein ben Ali» a été choisie, semble-t-il, pour se moquer des chiites majoritaires en Iran et représentant un tiers de la population du Liban, car Hussein est un personnage central de la martyrologie chiite, dont la mort est commémorée chaque année lors de l’Achoura. R. I./Agence Un pays complètement détruit. (Photo > D. R.) Corée du Nord La Chine rejette les accusations de l'ONU ,La Chine a rejeté, mardi 18 février, les affirmations d'une commission d'enquête des Nations unies, selon laquelle des officiels chinois avaient pu se rendre complices de violations des droits de l'homme commises par Pyongyang, en expulsant des réfugiés nord-coréens. « Nous ne pouvons absolument pas accepter cette accusation », s'est indignée mardi Hua Chunying, porteparole du ministère des Affaires étrangères chinois. « Sur le pro- blème des transfuges nordcoréens, notre position est très claire. Nous le gérons correctement, en conformité avec le droit international et les principes humanitaires », a-t-elle ajouté, à l'occasion d'un point presse régulier. Lundi, Pékin avait affirmé que « les citoyens qui sont entrés illégalement en Chine l'ont fait pour des raisons économiques » et ne peuvent pas être qualifiés de réfugiés. R. I./Agence économie La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014 7 Etats-Unis INFOS EXPRESS Obama parle commerce avec ses partenaires mexicain et canadien ,Le président américain Barack Obama va évoquer mercredi, un ambitieux accord commercial avec son homologue mexicain Enrique Peña Nieto et le Premier ministre canadien Stephen Harper, sur fond de dossiers épineux comme l’oléoduc Keystone XL. M. Obama va effectuer l’aller-retour dans la journée entre Washington et Toluca, le fief de M. Peña Nieto à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Mexico, pour un sommet avec deux voisins et partenaires de premier plan de son pays. Canada, Etats-Unis et Mexique sont en effet liés depuis 20 ans par un accord de libre-échange (Alena). «Un tiers des exportations américaines s’effectuent vers le Canada et le Mexique», soutenant 14 millions d’emplois aux Etats-Unis, a remarqué un haut responsable de l’administration Obama. Washington veut aller encore plus loin avec le Partenariat trans-Pacifique (TPP) qui dans son tour de table initial rassemble neuf pays supplémentaires : l’Australie, Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et le Vietnam. Les Etats-Unis sont les principaux promoteurs de ce projet voué à totaliser 40% du produit intérieur brut mondial et dont la Chine, partenaire économique et concurrente géopolitique de Washington, est notablement absente. Les Américains souhaitaient que cet accord soit conclu d’ici à la fin de l’année 2013, mais les discussions ont achoppé sur la complexité de l’ouverture de certains marchés, dont le Japon. L’administration Obama souhaite que le TPP inclue un accord sur des normes de travail et d’environnement, dont l’absence a été reprochée à l’Alena. Le TPP «ferait passer (l’Alena) dans le XXIe siècle», a expliqué le responsable américain sous couvert de l’anonymat. Frictions au sein de l’Alena Mais au sein de l’Alena, salué par La Maison-Blanche comme une réussite, la situation n’est pas idyllique : le Mexique a été froissé par le refus du Canada de mettre fin aux formalités exigées des Mexicains pour obtenir un visa et souhaite une amélioration des conditions de passage de ses camions aux Etats-Unis. En outre, l’interminable passage en revue de l’oléoduc controversé Keystone XL par l’admi- Obama souhaite que le TPP inclue un accord sur des normes de travail et d’environnement. (Photo > D. R.) nistration Obama exaspère Ottawa. Stephen Harper a ouvertement critiqué le report d’une décision américaine sur cet équipement géant, qui transporterait du pétrole issu de sables bitumineux canadiens vers des raffineries du Texas, au sud des Etats-Unis. Les Etats-Unis sont le principal marché d’exportation de produits pétroliers canadiens. En outre, M. Peña Nieto a réagi vertement à des révélations fin 2013, nourries par l’ancien consultant Edward Snowden, selon lesquelles ses communications personnelles avaient été surveillées par l’agence de renseignement américaine NSA pendant la campagne présidentielle de l’année précédente. Dans tous ces dossiers, à neuf mois d’élections législatives dont dépendra sa marge de manœuvre pour la fin de sa présidence, M. Obama est soumis à de multiples pressions intérieures : ses opposants républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, sont d’ardents partisans de l’oléoduc Keystone XL, rejeté par les défenseurs de l’environnement. En outre, le Sénat, pourtant dominé par ses alliés démocrates, a refusé fin janvier de mettre à l’ordre du jour une proposition de loi, qui aurait permis à l’exécutif de négocier en détail des accords commerciaux, avant de demander au Congrès de les avaliser lors d’un vote unique sans pouvoir les amender. Outre le TPP, les Etats-Unis négocient actuellement un accord de libre-échange avec l’Union européenne. Allemagne La Bundesbank s’attend à une accélération de la reprise ,La Banque centrale allemande a indiqué, lundi, s’attendre à un net renforcement de la reprise économique en Allemagne durant les mois d’hiver, à la faveur d’un marché intérieur robuste et d’une hausse de la demande étrangère. «La dynamique conjoncturelle de fond de l’économie allemande devrait s’être nettement renforcée» durant les mois d’hiver, a estimé la Bundesbank dans son rapport mensuel. «Un indice de cette évolution est l’amélioration continue de l’évaluation de la situation actuelle et des perspectives futures à la fois de la part des entreprises et des ménages», ajoute-t-elle dans ce document. Toutefois, cette accélération ne devrait se refléter dans la croissance de la première économie européenne qu’après le début d’année 2014, lorsque «la hausse des entrées de commandes aura un impact sur la production», poursuit la Banque centrale. Pour la «BuBa», deux raisons principales expliquent cette accélération : d’une part, l’activité domestique allemande est restée «robuste» sur cette période, tandis que les entreprises du pays ont profité d’impulsions supplémentaires du côté de la demande étrangère. Autre facteur positif pour l’Allemagne, «les principaux indicateurs du marché du travail suggèrent que durant les prochains mois, la tendance à la hausse de l’emploi va se renforcer et le chômage pourrait légèrement reculer», constate l’institution de Francfort (ouest). La semaine dernière, l’Office fédéral des statistiques avait annoncé que la croissance économique de l’Allemagne avait été un peu plus dynamique qu’attendu au 4e trimestre de 2013, grâce à une hausse plus marquée que prévu des exportations et des investissements. Le Produit intérieur brut (PIB) allemand a crû de 0,4% d’octobre à décembre, par rapport au 3 e trimestre. Avant cela, la première économie européenne avait commencé par souffrir d’un hiver très long et froid, qui avait gelé sa croissance à 0% au premier trimestre, avant un rebond de 0,7% au 2 e trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre. Voir sur Internet www.lnr-dz.com Grâce au tourisme, la Grèce enregistre son 1er excédent courant Des revenus record du tourisme ont permis à la Grèce d’enregistrer en 2013, des comptes courants excédentaires pour la première fois depuis que ces données ont commencé à être établies en 1948, selon des chiffres publiées, hier, par la Banque centrale. La balance des comptes courants a dégagé l’an dernier, un solde positif de 1,24 milliard d’euros, représentant environ 0,7% du produit intérieur brut, grâce en particulier, à un bond de 15% des revenus du tourisme à 12 milliards d’euros, un record. Le déficit courant avait culminé à 15% du PIB en 2008 après l’entrée de la Grèce dans la zone euro, qui avait entraîné un boom de la consommation et une ruée sur les importations. A partir de 2009, la crise de la dette a plongé le pays dans une profonde récession, qui a permis à Athènes de corriger ses déséquilibres extérieurs. Avec l’austérité, les importations se sont effondrées. Atos : bénéfice net record en 2013, Worldline en bourse cet été La société de services informatiques Atos a fait état, hier, d’un bénéfice net record en 2013 et a annoncé la mise en Bourse «aux alentours de l’été» de Worldline, sa filiale spécialisée dans le paiement et les transactions électroniques. Au cours de l’exercice 2013, le bénéfice net part du groupe s’est établi à 262 millions d’euros, en progression de 17% sur un an, tandis que le chiffre d’affaires s’est élevé à 8,6 milliards d’euros, en légère baisse de 0,9%. Atos indique avoir «fortement amélioré» sa marge opérationnelle à 645 millions d’euros, en hausse de 78,3 millions d’euros sur un an, et représentant 7,5% du chiffre d’affaires. «En 2013, nous avons achevé le plan triennal annoncé en décembre 2010. Comme anticipé, la profitabilité s’est significativement améliorée. Au cours de cette période, le groupe s’est concentré sur la génération de cash conduisant à une trésorerie nette supérieure à 900 millions d’euros fin 2013», s’est félicité le PDG Thierry Breton, cité dans le communiqué. régions La NR 4868 8 Jeudi 20 f vrier 2014 Aïn Témouchent INFOS EXPRESS Bouira Raccordement en gaz naturel de plusieurs villages Le wali de Bouira, Nasser Maaskri a procédé avanthier, Journée nationale du chahid a la mise en service du réseau gaz naturel au profit de 373 foyers respectivement au niveau du village Nessis, commune de Aïn Turk (188 foyers) et celui de R’himat dans la commune de Aïn Lahdjar (185 foyers). D’autres régions ont aussi bénéficié du raccordement en gaz naturel, ce qui fait un taux global de raccordement à l’échelle de la wilaya de prés de 70%. D’autres régions de la wilaya attendent toujours l’arrivée de ce combustible qui les aidera à améliorer de leur cadre de vie et mettra un terme aux longues gymnastiques pour l’achat de la bonbonne de gaz, c’est le cas de la commune d’Aghbalou, où les villageois de Takerboust, chef lieu de la commune, Bahalil, Ighil Ouchekrid, Ath Hamdoun, Selloum qui assistent médusés aux travaux de raccordement qui avancent à pas de tortue depuis bien lurette. Toujours à l’occasion de la célébration de cet évènement historique, le wali a procédé à l’inauguration du nouveau siège de la DAS, ainsi qu’à l’ouverture de la piscine semi-olympique de Bechloul, baptisée au nom du chahid Cherarak Ahmed. M. Adjout La violence chez les adolescents en débat , La recrudescence de la violence chez les adolescents dans toutes ses formes dans la société algérienne devient de plus en plus inquiétante pour les familles et l’Etat. En citant quelques échantillons tels que les graffitis sur les murs et sur les tables de classes, les paroles sans mesures aucunes, les invectives prononcées au passage des adultes, femmes et hommes, les agressions verbales et corporelles, les comportements controversés, les haines sans raison et autres descriptions qui se mêlent avec ce premier lot de formes d'expressions, reflètent et dressent un tableau désagréable sur ce que sont devenus les jeunes et les adolescents au jour d'aujourd'hui. «L’observation et l’éducation en milieu ouvert pour la protection des enfants de la violence morale», est le thème débattu ce lundi par des spécialistes relevant des secteurs de la sûreté, de la DAS, de la santé, de la justice, les maisons de rééducation, et ce, lors d’une journée d’étude organisée à Aïn Temouchent par la Direction de l’action sociale. A l’unanimité, les intervenants ont reconnu que la violence est un phénomène social assez complexe qui prend des proportions inquiétantes dans la wilaya. L’un des intervenant a déploré 20 nouveaux de jeunes dont le comportement reflète une violence caractérisée depuis octobre 2013. La violence et les comportements an- La violence est un phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans la wilaya. (Photo > D. R.) tisociaux sont classés en trois catégories. Primo, ceux liés à la personnalité de l’enfant lui-même. Secundo, ceux en rapport avec les facteurs familiaux. Et tertio, ceux relatifs aux conditions sociales. En raison de certains facteurs de risques contradictoires, il est parfois difficile de cibler et prioriser les actions afin qu’elles soient efficaces. Aussi, la recherche doit se focaliser sur les styles et méthodologies d’éducation qui contribuent et mènent les adolescents à la violence. Ceci n’est point une chose difficile à entreprendre, mais cela demande de la persévérance, de l’abnégation et un suivi continu. L’évaluation des in- Tlemcen Le ministre de la Pêche en visite , Dans le cadre de la nouvelle stratégie initiée par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques visant à la relance de ce secteur d'une grande vitalité, le représentant du gouvernement s'est rendu lundi dernier dans la wilaya de Tlemcen où il s'est enquis de l'état d'avancement des travaux concernant le projet d'aquacole confié à l'E.U.R.L Aquadora et dont le promoteur a bénéficié d'une aide de l'Etat dans le cadre du programme de soutien à la relance économique . Cette ferme piscicole en voie de réalisation dans la localité d'Agla relevant de la région côtière de Honaine en cage flottante dispose d'une capacité de production prévisionnelle de 600 tonnes par an dont le coût global avoisine les 250 millions de dinars. Son exploitation, après sa mise en service, permettra la création de 14 emplois permanents . Il a aussi inauguré l'école de formation des techniciens en pêche et d'aquaculture dont la capacité d'accueil est de 250 places pédagogiques, outre un internat pour 140 stagiaires. Cette structure dispose de tous les équipements nécessaires au développement de la pêche assurant différents créneaux liés à ce domaine ,comme celui des amrins qualifiés , des partons cotiers, des capacitaires, des agents technique aquacole, des électromotoristes, des techniciens en aquaculture, des techniciens en pêche, des officiers mécaniciens 3e classe, permis de conduire des moteurs. Par ailleurs, dans le cadre du dispositif de validation des acquis de l'expérience professionnelle, le ministre a remis des diplômes à cinq lauréats sur les 17 candidats ayant suivi cette formation. En outre, dans la ville cotière de Marsat Ben M'hidi , il a mis l'accent sur la nécessité de doter le port de pêche et de plaisance opérationnel depuis 2010 d'une station d'avitaillement et d'un foyer pour les gens de la mer dans le cadre des investissements d'urgence, avant de clôturer sa visite par la visite du port de Ghazaouet où des travaux de réhabilitation sont en cours au niveau de la halle à marée. S. T. Smain terventions des parents doit, de temps à autre, faire objet d’autocritique, une pratique que peu de gens exercent, d’une part, et qui est ab- sente dans l’agenda de bon nombre de parents en situation de séparation dans certains cas. S. Djelloul Harchoune (Chlef) Arrestation d’un faux policier qui agressait à l'aide d'un PA , Un jeune homme répondant aux initiales de A.A., âgé de 23 ans, résidant à la commune de Harchoune distante de 20 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef a été présenté en début de semaine devant le procureur de la République du tribunal d'ElAttaf près de la cour de justice de Chlef. L’accusé a été arrêté pour les chefs d’inculpation de possession d'arme à feu et munitions sans autorisation et usurpation de fonction de policier, selon des sources concordantes. Les gendarmes qui ont diligenté une enquête, leur a permis de l’arrêter devant l'annexe communale de Mazaouet (commune de Harchoune). La genèse de cette affaire remonte à la semaine dernière à la suite d’informations reçues par les services de la gendarmerie nationale mettant en cause la présence d'un jeune homme armé d'un pistolet qui prétend être un policier, et profère également des menaces contre des citoyens. Sitôt la réception des informations, les gendarmes se sont immédiatement déplacés sur le lieu indiqué où ils ont ar- BRÈVE Bordj Bou-Arréridj Agression contre le P/APC de Bendaoud Le Président de l’APC de Bendaoud, 70 kilomètres du chef lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, a fait l’objet d’une agression physique, mardi dernier, qui lui a causé une incapacité permanente légale de 18 jours. Originaire de la même rêté le jeune suspect en possession d’une arme à feu de type pistolet automatique (P.A.) et cinq munitions, après une fouille corporelle. Embarqué au siège de la gendarmerie pour audition, le jeune homme déclara qu'il avait volé le pistolet à un entrepreneur de la région. Par la même occasion, l’accusé principal a dénoncé ses trois acolytes qui ont été arrêtés : B.D.M, âgé de 36 ans, résidant à Harchoune, chauffeur de son état ; H.M., âgé de 30 ans, résidant à El-Karimia ; H.G.B., âgé de 49 ans, résidant à Chlef, ce dernier, après qu'il ait été convoqué, avait tout simplement déclaré que l'arme ne lui appartenait pas. À signaler que l’enquête se poursuit par les gendarmes afin d’élucider la provenance de ce pistolet. Présentés avant-hier devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Attaf, A.A. et H.M. ont été écroués; B.D.M. et H.G.B. ont bénéficié d'une citation directe. Zakarya M. VoirsurInternet www.lnr-dz.com commune, l’agresseur a prémédité son acte en s’embusquant dans les couloirs du siège. Ce triste sieur a perpétré son acte, selon nos sources, pour punir le P/APC qui ne lui aurait pas encore délivré un permis de construire. L’agresseur a été immédiatement neutralisé par la gendarmerie et va être présenté devant le procureur de la République pour coups et blessures sur un officier de l’état civil et qui, en outre, était en exercice de ses fonctions. S.-K. B. régions La NR 4868— Jeudi 20 février 2014 9 Aïn Defla : une wilaya agricole aux perspectives prometteuses Bordj Menaïel Un peu de respect pour les morts… ,Le cimetière musulman «Lalla Aicha» de la localité de Bordj-Menaïel est mitoyen avec celui des chrétiens comme partout ailleurs en Algérie, Rouiba, Reghaïa, Si Mustapha... Il est situé à quelques centaines de mètres du côté sud et est situé devant le nouveau lycée, à proximité de la maison de jeunes. Il nous fait rappeler celui qui jouxte le stade OmarHamadi de Bologhine où était collée une pancarte à l’ intérieur d’un café qui durant la colonisation était un débit de boissons alcoolisées et qui indiquait : «Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, on est mieux ici qu’ en face». Mais la réponse à cet écriteau est que «quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, les gens qui sont ici sont venus d’ en face, allusion faite aux morts enterrés au cimetière de Bologhine. A Bordj Menaïel, le cimetiére de Lalla Aicha et celui des chrétiens à l’intérieur duquel on ne s’aventurait jamais sont aujourd’hui totalement abandonnés depuis plusieurs années. Lorsqu’on avance le mot «abandon», cela signifie délaissement total en matière d’entretien. Les autorités compétentes ne semblent pas se soucier outre mesure de l’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent ces deux lieux qui au sens propre du mot sont l’histoire de la ville car il suffit de marquer un temps d’arrêt devant n’importe quelle tombe pour que, aussitôt, vous tout un tas de souvenirs remonter à la surface vous faisant revivre les moments inoubliables de votre jeunesse. Ainsi vous vous remémorerez les regrettés Tahanouti Ali, président de la JSBM, Makdeche Nasser, Ameur Cherif, (des médecins de grande renommée), Amrous Tayeb, ancien joueur du Mouloudia Club d’Alger, Goumiri Mustapha (JSBM), les deux imams respectables, les Oulémas Cheikh Belkacem et cheikh Ahmed, Tabet Ali (ancien gardien de but), Hocine Amrous (ex-JSK). Nous ne pourrions tous les citer mais on nous a re- Une région exclusivement agricole au regard de ses productions céréalières mais surtout maraîchères, la wilaya d’Aïn Defla, qui a reçu, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'emploie à consolider cette vocation tout en exploitant pleinement les potentialités dont elle dispose dans divers autres domaines. (Photo > D. R. ) Adrar : les énergies renouvelables, thème d’un séminaire scientifique Pourquoi nos cimetières sont-ils dans cet état ? (Photo > D. R.) commandé de dire avant de pénétrer à l’intérieur du cimetière : «Vous êtes les prédecesseurs, nous sommes les prochains. Allah yarhamkoum djamiaâane». La population de Bordj Menaïel ne cesse de s’interroger sur les raisons incompréhensibles qui ont poussés les responsables locaux à abandonner les sépultures des deux cimetières qui sont pourtant si proches de plusieurs établissements scolaires tels que le nouveau lycée, le technicum, la maison de jeunes et qui sont souvent l’objet d’un regroupement de jeunes lycéens qui s’adossent devant les murs des deux cimetiéres attendant la rentrée des classes. Le Cimetiére Lalla Aicha en lui meme est une histoire pour chaque Menaili qui chaque vendredi se retrouve devant la tombe d’un proche pour méditer et réciter la fatiha. Cependant la situation est désolante, alarmante meme et certainement la gestion des cimetiéres Chretiens est du ressort des autorités Françaises mais tout de meme de petits travaux d’entretien ne coutent pas vraiment grand-chose pour le respect des morts entérrés dans ce cimetiére meme s’ils ne font pas partie de notre Religion Musulmane ,dira un habitant de la ville, visiblement consterné tout en ajoutant qu’il avait été ecoeuré en assitant àun enterrement de voir en pleine Djanaza une personne (peut etre malade) uriner devant l’enceinte du cimetiére tout prés des tombes, ce qui interpelle les élus locaux à doter les lieux d’un sanitaire, d’une piéce ou seront entreposés les pioches, les pelles et autres accessoires necessaires pour creuser les tombes. Qui de nous ne se rappelle pas d’un etre cher qui n’ est plus de ce monde ? On a tous entérré au moins un membre de la famille. Durant la nuit des temps, nos aieux ont toujours considéré que leurs sépultures devaient etre érigées aux cotés des leurs , cela étant au passage légitime comme cela se fait dans toutes les contréesdu pays. Ils ne souhaitent pas qu’un intrus» soit enterré aux cotés des leurs et comme leurs derniéres volontés se devaient d’etre exaucés par leurs descendances, sous peine de voi la malediction s’abattre sur toute une génération- De nombreuses familles sont contraintes assez souvent d’ouvrir certaines tombes les plusanciennes des leurs pour y enterrer un nouveau membre qui est passé de vie à trépas et ce pour rester dans le carré familial. Chacun espére avoir une place parmi les siens une fois mort.. A l’intérieur du cimetiére Chretien ou sont entérrés des colons nés en Algérie à l’ image des Familles Gabriel, Menny et autres les tombes ont été saccagés, les caveaux sont dans un état lamentables s’ils ne sont pas détruites, des images qui vous donnent les frissons et la peur vous envahit complétement, meme le cimetiére Musulman «Lalla Aicha « ou des plaques de marbre ( achhoud ) portant les noms et prénoms , date de naissance et date de décés du défunt trainent ici et là- A l’intérieur, il est quasiment impossible de faire un pas sans marcher sur les tombes - il faut dire que le cimetiére est plus que saturé et les familles qui ont leurs carrés depuis plusieurs générations ne comprennent pas ce laisser aller de la part des responsables locaux qui sont dans l’obligation de solutionner ce probléme en mettant à la disposition des agents de la commune tous les moyens humains et matériels pour une vaste opération de desherbage des allées et autres espaces entre les pierres tombales et les sépultures. Les traditions veulent qu’on visite les cimetiéres les vendredis, les jours fériés ou lors des fetes religieuses alors pourquoi n’envisage t-on pas de mettre une grande pancarte devant le portail d’ entrée du nom de Lalla Aicha (la premiére femme a étre entérrée et dont un mausolée existait et ou les femmes s’adonnaient à un rituel tout autour) meme cas pour le cimetiére chretien. Kouider Djouab Les énergies renouvelables et leurs applications ont constitué le thème d’un séminaire scientifique ouvert dimanche à l’Unité de développement des recherches en énergies renouvelables en Milieu saharien (URER-MS) d’Adrar. (Photo > D. R. ) Guelma : Mohamed Allioui plaide pour la relance de la CNMA Le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) a appelé samedi à Guelma à relancer la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) pour financer les projets d’investissement des agriculteurs. (Photo > D. R. ) Tizi Ouzou : 13 blessés dans un accident de bus de transport universitaire Douze (12) étudiants et le chauffeur d’un bus de transport universitaire ont été blessés dans un accident de la circulation survenu mardi après-midi au niveau de la localité de Tamda (15 km à l’est de Tizi-Ouzou), a-t-on appris auprès de la Protection civile.(Photo > D. R. ) 1 idée La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014 Réflexions Le pluralisme des médias français à l’épreuve des points de vue religieux , Max Weber parlait du «désenchantement du monde». Des penseurs musulmans tels que Mohamed Iqbal ou Muhammad Asad ont établi dans le phénomène de sécularisation qui le caractérisait le fait que l’Occident se trompait sur le long terme. Le 9 février dernier, pendant le débat organisé par Franz-Olivier Giesbert dans son émission intitulée «La Grande Question» sur France 5, Sophie Graziani, présentée comme une militante catholique, exprimait, face à un Michel Onfray imperturbable et à Tariq Ramadan sa totale incompréhension à voir l’espace médiatique se refermer face à toute intervention sur la Cité se basant principalement ou exclusivement sur une foi ou une croyance religieuses. Quelques jours plus tard, Reporters Sans Frontières établissait son classement mondial de la liberté de la presse, dans lequel la France a encore décliné par rapport à l’année précédente, en se positionnant à la 39e place. Alors que cette seconde décennie du XXIe siècle dans laquelle nous évoluons voit encore et toujours les questions du vivre-ensemble se poser de façon de plus en plus sensible dans notre pays, et près de dix ans après le vote de la loi interdisant les signes religieux ostentatoires à l’école (en priorité le voile islamique), comment mettre en lien ces deux faits de l’actualité ? Autrement dit, est-ce que la chape de plomb posé dans les journaux sur tout développement intellectuel basé sur la religion participe de la régression de la liberté de la presse en France ? Surtout, en quoi cette séparation révèle-t-elle un défaut majeur de nos sociétés sécularisées, en prenant d’abord l’exemple de la France ? L’un des maux principaux des médias écrits actuels repose sur le fait que l’éventail de la presse généraliste française est constitué en très grande majorité de titres reflétant, pour chacun d’entre eux, une tendance politique particulière. Ainsi, alors que le Figaro, le doyen de nos quotidiens nationaux, est le réceptacle des courants de droite (libéraux, conservateurs voire réactionnaires), l’Humanité est l’organe quasiofficiel du Parti communiste français. C’est pourquoi chaque titre possède une ligne éditoriale précise qui, de fait, exclut de ses colonnes et de son champ d’interprétation de l’actualité tout point de vue qui serait motivé par un a priori de pensée autre. Il est logiquement inconcevable, en conséquence, qu’un éditorialiste tel qu’Yves Thréard s’aventure, s’il quittait son poste de directeur adjoint du Figaro, à proposer ses compétences à un journal comme l’Humanité. La France étant par ailleurs le pays de la laïcité (ce qui la place dans une position hautement originale par rapport à ses partenaires occidentaux), l’univocité globale du point de vue défendu par un titre de journal empêche à ce que des argumentations s’appuyant sur une motivation religieuse puissent réellement s’exprimer sur tel ou tel fait d’actualité. Il serait pourtant utile, dans un souci d’exercice effectif du pluralisme, et sans que cela soit une remise en cause de la doctrine laïque qui régit les institutions de la République (que ne sont d’ailleurs pas les journaux), que les citoyens connaissent toutes les opinions existantes au sein du spectre sociétal français sur les sujets importants, quand bien même ces opinions trouveraient leurs raisons d’être dans une religion. De plus, à l’heure où beaucoup de nos compatriotes expriment des préjugés généralement négatifs sur les religions en général et sur l’islam en particulier, les intellectuels possédant un a priori de croyance doivent pouvoir trouver des interfaces afin de tenter de prouver la sincérité et la pertinence de leurs propositions et d’inviter à un débat argumenté, objectif et sans anathèmes. Mais alors, peut-on tirer un lien entre cet état de fait et le recul de la France dans le classement mondial produit par Reporters Sans Frontières sur la qualité de la liberté de la presse ? Le pluralisme dans les médias français Avant de poursuivre, il convient de rappeler un fait majeur. Bien qu’en phase descendante (la France est 39e, ayant perdu vingt places depuis dix ans), notre pays permet un haut degré de liberté d’expression et se place donc loin devant la plupart des pays de ce monde, particulièrement ceux appartenant à la sphère arabo-musulmane (même si parmi cette dernière la Tunisie s’est distinguée en devenant récemment le premier Etat au monde à inscrire dans sa Constitution le droit à l’accès à Internet). Pour cette année, il apparaîtrait, selon les premiers éléments à notre disposition, que la baisse de la position de la France de deux places par rapport à l’année dernière est consécutive, entre autres, de deux faits d’actualité récents : la fusillade au siège de Libération et la promulgation par le président de la République de la loi de programmation militaire visant, à l’orée 2015, à permettre à l’Administration de se saisir d’une multitude de données qui transitent par les opérateurs Internet. Pour autant, il est légitime de s’interroger sur le degré de pluralisme présent sur la scène médiatique française, puisqu’il est l’un des critères sélectionnés par l’ONG pour la construction de son classement. Car, pour se cantonner aux quotidiens français, excepté la Croix dont la ligne éditoriale procède d’un a priori religieux, aucune analyse de penseurs motivant leurs ré- flexions à partir de leur adhésion religieuse ne trouve preneur au sein des colonnes de nos journaux. En ce qui concerne l’islam, seul Internet, par le biais des sites communautaires, permettent à l’a priori musulman de s’exprimer. En écho à Tocqueville quand il écrivait que «les Français veulent l'égalité dans la liberté et s'ils ne peuvent l'obtenir, ils la veulent encore dans l'esclavage», les journaux français donnent ainsi l’exemple du communautarisme politique et religieux, tendance sociale qui se traduit dans une soumission non-exigeante à l’entre-soi culturel et politique, au lieu d’une confrontation des points de vue tirés d’expériences différentes. Si nous voulons inverser cette tendance, il faut que nous tirions la conséquence du fait que la sécularisation, telle qu’elle s’est produite en Occident dans des pays comme la France, comprise comme une libération de la raison humaine face à l’obscurantisme de la religion, n’offre pas le cadre par lequel les hommes, se sachant mortels, peuvent répondre à leur quête de sens. L’utilité d’une éthique spirituelle dans le débat public En effet, la pensée universelle a déjà exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de la spiritualité dans nos sociétés modernes. Au début du XXe siècle, Charles Péguy, un antimoderne, voyait poindre, tout en critiquant cet état de fait, deux types d’hommes : ceux qui préparent leur vie après la mort, et ceux qui préparent leur retraite. Max Weber parlait du «désenchantement du monde». Des penseurs musulmans tels que Mohamed Iqbal ou Muhammad Asad ont établi dans le phénomène de sécularisation qui le caractérisait le fait que l’Occident se trompait sur le long terme s’il ne souhaitait ne garder qu’un seul de ses deux yeux ouverts : celui de la raison, tandis que celui de la spiritualité, refermé par la sécularisation et la modernisation technique et bureaucratique, impliquait qu’il devenait borgne. Abdennour Bidar, quant à lui, même si son appel à une réforme de l’islam par une sortie de la religion traditionnelle demeure critiquable pour qui est animé par un a priori islamique, pointe à juste titre le fait que l’Occident «n’a pas su construire un ego spirituel capable d'user de ces puissances nouvelles avec sagesse», ces puissances nouvelles étant bien évidemment ce qui découle des Révolutions industrielles nées initialement en Europe et aux EtatsUnis. Puisqu’il existe des personnes, aussi constitutives que quiconque de la nation, animées par des a priori religieux, les journaux, qui n’en ont ni l’interdiction ni l’obligation, devraient se faire le réceptacle volontaire de l’ensemble des points de vue portés par les membres de la société française en ouvrant une partie de leurs colonnes aux penseurs juifs, chrétiens ou musulmans lorsqu’ils expriment ce que leur dicte leur être, leur cœur, leur foi ou leur esprit. Prenons appui enfin, pour illustrer notre propos, sur les mots suivants de Jürgen Habermas, philosophe allemand contemporain, par ailleurs très critique sur la laïcité «à la française» : «dans l’Occident européen, le temps des oppositions entre des compréhensions anthropocentrique et théocentrique est révolu». Il faut, selon Habermas, construire une nouvelle conception de la citoyenneté, qui consoliderait les liens que tous devraient éprouver pour nos institutions démocratiques et républicaines, lesquelles nous protègent de l’arbitraire, quelles que soient nos appartenances. Cet attachement pouvant légitimement et objectivement se faire par un prisme d’une foi ou prendre une couleur religieuse. La place manque dans cet article pour expliciter la pensée d’Habermas. Nous pouvons tout de même en retenir l’idée que la rationalité ne peut offrir le cadre servant à fournir un «concept de la vie bonne», alors que l’éthique spirituel peut le fonder par la recherche de l’harmonie intime de l’être face au monde extérieur auquel il faut s’attacher. Conclusion Sophie Graziani a eu raison de critiquer le fait que les points de vue religieux, dès qu’ils s’expriment ouvertement sur les sujets sérieux de notre société, ne trouvent pas les espaces appropriés pour être connus du grand public. Tant que cela restera valable au sein de la galaxie médiatique française, le pluralisme ne sera pas totalement respecté par la presse, alors qu’une tendance inverse aura indéniablement une incidence positive sur les points glanés par la France dans le barème consacré par Reporters Sans Frontières en vue de ses classements futurs. Surtout, les a priori religieux, tout en se débarrassant ouvertement de toute volonté d’hégémonie sur le champ sociétal et politique, sont légitimes pour faire part de leurs propositions en vue de l’amélioration de la société. Ils le sont parce qu’ils participent indéniablement de l’intersubjectivité humaine, notamment en France. Adel T. D’après Alain Finkielkraut, L’identité malheureuse, Mohamed Iqbal, Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam, Muhammad Asad, Le Chemin de la Mecque, Abdennour Bidar, L’islam face à la mort de Dieu, Jürgen Habermas, Entre naturalisme et religion. Les défis de la démocratie, culture 11 La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014 Zohra Drif-Bitat à «Wakafette Tarikhiya» AV I S POÉSIE Le Libanais Ounsi ElHajj n’est plus «Nous avons tout enduré pour l’amour de la patrie» ,Au cours d’une confé- Le poète et penseur libanais Ounsi el-Hajj, pionnier de la poésie arabe en prose du XXe siècle, est décédé mardi à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer, a annoncé sa famille à l'AFP. «Son état de santé s'est dégradé ces derniers jours. Il était atteint d'un cancer du côlon et s'est éteint mardi après-midi, chez lui, entouré des membres de sa famille», ont expliqué des proches. Sa mort est une «grande perte pour la poésie arabe», a commenté à l'AFP le critique littéraire Akl al-Awit, rédacteur en chef du supplément culturel du quotidien libanais An-Nahar, dont Ounsi el-Hajj a été le fondateur. En 1957, M. Hajj a contribué avec les poètes Youssef al Khal et Adonis à la fondation de la revue poétique «Chiir» («Poésie»), et en 1960 il a publié dans les éditions de cette dernière son premier recueil, le premier ouvrage de poèmes en prose de la langue arabe. Eduqué dans des établissements francophones, M. Hajj était également journaliste et a travaillé dans les quotidiens arabophones Al-Hayat et libanais An-Nahar et AlAkhbar. Il a publié six recueils de poèmes qui ont été traduits en plusieurs langues et a traduit en arabe ou adapté pour le théâtre des œuvres d'Eugène Ionesco, Shakespeare, Albert Camus ou encore Bertold Brecht. Une anthologie de sa poésie, «Eternité Volante», a été publiée en français en 1997 et une autre anthologie, «L'amour et le renard, l'amour et les autres», est parue en édition bilingue allemande et arabe en 1998. R. C. rence organisée mardi après-midi, au Club des médias culturels, à la salle Atlas (Bab El-Oued) par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), la militante Zhor Drif-Bitat a mis en exergue le courage et la volonté du peuple algérien contre les forces ennemies jusqu’au bout, précisant que, parmi les objectifs des Algériens à travers ces actions contre l’occupant qui ont duré un siècle et demi était de démontrer la férocité de cet ennemi à l’opinion nationale et internationale. Intervenant dans le cadre des rencontres «Wakafette Tarikhiya» à l’occasion de la célébration de la Journée du Chahid, la moudjahida a tenu à préciser que les actions menées contre l’occupant français étaient de montrer à l’opinion publique nationale et internationale l’agressivité du pouvoir français en disant avec un regard fier que «nous avons toujours voulu combattre politiquement le colonialisme français», «On a supporté et on a lutté contre ces forces pour notre patrie. On n’avait pas peur de la mort mais on avait peur de la torture. On avait aussi peur de l’échec de nos attentats face aux Français, peur de décevoir nos chefs qui nous faisaient confiance pour mener à bien ces actions» A propos des actions menées par des femmes militantes dans les quartiers d’Alger, Drif-Bitat a révélé que ces attentats ont été exécutés du fait que ces femmes algériennes ressemblaient à des femmes européennes et que l’occupant ne pouvait pas les suspecter. «On ressemblait à des Européennes, on passait partout et on pouvait entrer dans des cafés sans attirer l’attention des Français», fera- telle encore remarquer. Zohra Drif-Bitat a également évoqué les massacres du colonialisme français pour détruire le peuple algérien. «L’occupant français voulait, à tout prix, détruire notre identité et notre culture à travers la destruction de nos écoles et nos zaouias». Elle a par ailleurs indiqué que l’occupant français avait pour stratégie de mener des opérations de tortures à Alger. «La baie d’Alger était un cimetière pour les personnes qui étaient exécutées et jetées par hélicoptère en mer Méditerranée comme des crevettes. On les appelait d’ailleurs «les crevettes Bigeard», a-t-elle rappelé. Drif-Bitat est également revenue sur ses mémoires intitulées « Mémoires d’une combattante de l’ALN, Zone autonome d’Alger» parues aux éditions Chihab. Elle a précisé dans ce sens qu’elle y raconte la férocité du colon français et ses crimes et montre aussi le parcours militant des chouhada qui ont arrosé cette terre de leur sang. «J’ai voulu aussi à travers mes mémoires faire revivre la Casbah avec ses ruelles, ses enfants, ses femmes, et l’objectif dans tout cela est de montrer à la génération montante la souffrance du peuple algérien durant un siècle et demi et qui voulait combattre ce colonialisme abject avec le peu de moyens qu’il avait», a-t-elle fait savoir. Et d’ajouter : «J’ai raconté aussi ce que j’ai vécu en tant qu’adolescente et ce que j’ai entendu lors de mon arrestation». Et d’ajouter : «J’ai longuement évoqué le combat des Algériens et leur solidarité et comment ils se sont opposés à une armée puissante». La moudjahida a fait savoir, par ailleurs, qu’elle s’est référée dans son livres à des acteurs vivants et des témoignages. «Quand j’ai décidé d’écrire mes mémoires, j’ai estimé qu’il était nécessaire de contacter ceux et celles qui étaient encore en vie pour partager ensemble des moments de guerre. J’ai contacté par exemple la moudjahida Djamila Bouhired pour me rappeler les moments qu’on a passé ensemble». Elle a également révélé que ces mémoires resteront pour nos enfants et les générations futures. «En écrivant mes mémoires, j’avais dans l’esprit de dire à nos jeunes, n’oubliez jamais que la liberté pour un peuple et un pays est une chose extraordinaire et fragile en même temps et que notre guerre est la matrice fondatrice de notre indépendance», at-elle souligné dans ce sens. Elle a, en outre évoqué la préparation de la grève des huit jours et la terrible nuit du 2 au 3 février 1957 au domicile des Bouhired. «Cette grève était pour les Algériens une grande victoire politique», a-t-elle encore souligné. Et de poursuivre : «Cette grève a été marquée par des arrestations massives, suivies de tortures systématiques. Elle a eu, vraiment un impact national et international.» La conférencière a débattu en fin de cette rencontre qui a été marquée par la présence de nombreux historiens et chercheurs des sujets concernant l’arrestation de Ben M’hidi, de Djamila Bouhired, la Casbah, au cœur de la résistance... Mehdi Isikioune Boudjedra et le prix Nobel de littérature «Mon nom a été supprimé pour des raisons politiques » ,«Le romancier algérien Rachid Boudjedra a indiqué, mercredi à Boumerdes, que son nom a figuré pendant dix ans dans la liste des candidats au prix Nobel de littérature, mais a été «à chaque fois supprimé pour des raisons politiques». «Je ne suis pas très enthousiaste à l’idée d’obtenir ce prix, car il n’est accordé qu’à celui qui porte en lui un mépris pour soi et pour son pays, et encense l’Occident», a déclaré Boudjedra durant les débats ayant suivi son intervention à une conférence sur l’écrivain Rachid Mimouni, abritée par la maison de la Culture. «Je pense que je n’obtiendrai pas ce prix, car tous mes écrits et œuvres recèlent, outre des auto- critiques, des critiques à l’égard de l’Occident, et de tout ce qu’il représente de négatif, comme ses penchants pour les guerres, le colonialisme et la domination des peuples faibles», a-t-il estimé. L’intervenant lors de cette rencontre a relevé, par ailleurs, une «grande différence» entre ses écrits et ceux du défunt Rachid Mimouni, sur le plan du fond (contenu), car Mimouni, at-il dit, avait un «message à transmettre au lecteur», ainsi que dans la forme (style), qui est «simple», car «il cible le maximum de lecteurs», a-t-il observé. «Mes écrits (par contre) sont «complexes», de par ma formation philosophique et mathématicienne», a-t-il soutenu, indi- quant s’adresser à un «lecteur intelligent, à qui il n’a pas de messages à transmettre». Par ailleurs, le romancier a estimé que l’Algérie détient les «meilleurs créateurs» (en art et culture) des pays du Maghreb arabe, en termes de qualité et de réputation. Il a cité comme preuve la «suprématie de notre pays» dans le nombre de titres édités dans plusieurs domaines, ainsi que la «présence de manière intensive et respectée» du roman algérien à l’étranger, notamment en France, alors que les œuvres marocaines et tunisiennes «sont quasi absentes», a-t-il indiqué. Pour Boudjedra, la suprématie de l’Algérie dans ce domaine s’explique par l’exis- tence d’une «certaine démocratie et de liberté d’expression», ainsi que la tenue, en son sein, d’un Salon mondial du livre, qui «accomplit des miracles», comparativement à d’autres salons internationaux. Ce Salon réunit les meilleurs éditeurs de par le monde, et attire pas moins de 5,2 millions de visiteurs, a-t-il fait remarquer. L’ouverture de cette conférence a été marquée par l’organisation d’une cérémonie en l’honneur de Rachid Boudjedra, qui a animé, par la suite, une ventedédicace de ses œuvres, au Salon du livre, abrité, depuis vendredi dernier, par la maison de la Culture de Boumerdès. R. C. 15 La NR 4868 —Jeudi 20 février 2014 science Lune La sonde LADEE livre ses premières images de la surface lunaire La sonde spatiale LADEE a récemment transmis aux astronomes de la NASA ses premières images de la surface lunaire récoltées à l'aide de ses suiveurs stellaires. Des dispositifs qui lui permettent de s'orienter dans l'espace de manière autonome. L'histoire d'une sonde spatiale est toujours ponctuée d'événements mémorables. Il y a bien sûr le jour où s'achève sa construction, celui de son lancement ou encore celui de sa première année de mission... Et puis, il y a le jour de ses premières images. Au début du mois, la sonde de la NASA Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer (LADEE) a transmis avec succès les premiers clichés enregistrés à l'aide de suiveurs stellaires. Ces caméras embarquées permettent à la sonde de s'orienter et suivre un trajet prédéfini en calculant constamment son orientation dans l'espace. Les suiveurs stellaires calculent plusieurs fois par minute la position de la sonde et se repèrent grâce aux étoiles et autres objets célestes. De cette manière, l'intervention des équipes de contrôles au sol reste minimale. Outre leur fonction de GPS, ces caméras peuvent parfois également récolter des images intéressantes d'un point de vue scientifique. «Ces suiveurs stellaires ne sont pas les meilleurs instruments pour prendre des clichés ordinaires, mais ils peuvent parfois fournir des aperçus passionnants du terrain lunaires», indique dans un communiqué Butler Hine, directeur de la mission LADEE. Cinq premiers clichés prometteurs Grande-Bretagne Les tempêtes de tous les records Le sud du pays affronte ce vendredi sa deuxième tempête hivernale majeure en trois jours, après les intempéries records depuis décembre. Retour en chiffres sur une situation de crise inédite... Une «crise naturelle quasiment sans précédent»: c'est Patrick Sanders, le responsable de l'armée chargé de diriger les efforts des 2.000 militaires mobilisés pour aider les sinistrés et construire des digues, qui le dit. La preuve en chiffres. Des pluies diluviennes La nouvelle tempête en provenance de l'Atlantique qui s'abat ce vendredi sur la Grande-Bretagne menace de déverser l'équivalent d'un mois de pluie sur de larges portions du pays, qui peine déjà à se protéger de l'hiver le plus humide depuis 250 ans. L'Agence britannique de l'Environnement prévoit des précipitations allant jusqu'à 40 mm en six heures. Des vents dignes d'un ouragan Les prévisionnistes attendent des vents soufflant jusqu'à 128 km/h. A Londres, ils pourraient atteindre plus de 110 km/h. Ces bourrasques arrivent seulement deux jours après une précédente vague d'intempéries accompagnée de vents de plus de 160 km/h qui a dévasté le pays, arrachant arbres et poteaux électriques, bloquant le trafic routier et ferroviaire, et causant même la mort d'un homme par électrocution. Vagues énormes Cette tempête, associée à une grande marée, pourrait à nouveau provoquer des vagues énormes sur la côte sud de l'Angleterre. Déjà, en janvier, des vagues de plus de huit mètres de haut avaient été constatées. Certains gardes-côtes annoncent même cette fois-ci des lames pouvant atteindre 12 mètres de haut. Parce qu'ils ont été pensés avant tout pour l'orientation, les suiveurs stellaires ne sont pas construits de la même manière que des caméras classiques. Ils se composent d'une part d'un capteur capable de repérer la direction d'un astre déterminé et d'autre part d'un dispositif permettant de maintenir le capteur orienté dans cette direction. B O N À S AV O I R Vénus plus grande que Jupiter à l’œil nu, plus petite dans le télescope : des scientifiques trouvent enfin l'explication à cette énigme Pourquoi Vénus paraît-elle si grande à l'oeil nu par rapport à Jupiter, qui est pourtant la planète la plus grosse du système solaire ? Des scientifiques ont enfin résolu ce mystère, relevé il y a près de 500 ans par Galilée. La chambre d'Ames, l'échiquier d'Adelson, la grille d'Hermann, la spirale de Fraser… De prime abord, tout cela ne vous dit pas grand-chose. Mais en réalité, vous avez déjà certainement au moins une fois étudié une de ces figures. En effet, toutes ces images figurent parmi les illusions d'optique les plus célèbres du monde. Tout comme la découverte de Galilée sur la perception de Vénus à l’oeil nu. Pour rappel, le célèbre scientifique italien a été le premier à se rendre compte qu'en observant à l’oeil nu le ciel étoilé, Vénus apparaît bien plus grande que Jupiter. Mais en regardant par le biais d'un télescope, cette perception est complètement inversée et Vénus est plus petite que Jupiter (ce qui est logique car cette planète est la plus grosse du système solaire, ndlr). Une illusion d'optique qui demeurait un véritable mystère scientifique depuis sa découverte il y a plus de 400 ans. Mais comme l'indique Business Insider, cette énigme a récemment été résolue. En effet, une équipe de scientifiques est arrivée à expliquer pourquoi la planète apparaît, en pleine nuit, plus grande qu’elle ne l’est réellement. Pour expliquer un tel phénomène, selon Maxisciences, il faut tout d'abord tenir compte du fait que l’oeil humain traite la lumière différemment que le télescope. C'est pourquoi à l'oeil nu, Vénus semble être entourée d'une auréole lumineuse. Ce qui peut expliquer que l'on perçoive cette planète plus grosse qu'elle ne l'est en réalité. Selon Business Insider, une équipe de chercheurs de la State University of New York College of Optometry vient de démontrer que ce halo de lumière était tout simplement une réaction neurologique. «A chaque fois que nous pensons au flou dans une image, nous pensons habituellement à un problème d'optique». Volcan Kelud Une éruption massive entendue à 200 kilomètres à la ronde ,L'île de Java s'est retrouvée, jeudi dernier, secouée par une violente éruption volcanique. Crachant des colonnes de cendres à plus de 15 kilomètres dans le ciel, elle a interrompu l'ensemble du trafic aérien. Plus étonnant, l'éruption a provoqué des vagues sonores d'une telle puissance qu'elles ont été enregistrées par plus d'une douzaine de détecteurs d'armes nucléaires. 200.000 personnes évacuées et un trafic aérien totalement paralysé. Le 13 fé- vrier n'aura pas porté chance aux habitants de la région du volcan Kelud, à l'est de l'île de Java, en Indonésie. Entré en éruption dans la soirée, le volcan, l'un des plus meurtriers de l'archipel, a craché des cendres à plus de 15 kilomètres de haut, forçant quelques 36 villages situé dans un rayon de 10 kilomètres autour du volcan à évacuer. Selon les autorités, trois personnes auraient déjà perdu la vie dans cette violente éruption qui a duré environ 90 minutes, rapporte la BBC. Six aéroports, dont ceux de Surabaya, Yogyakarta et Solo ont également été fermés, à cause de la visibilité très réduite. Les responsables craignaient également que les avions soient endommagés par les débris puisqu'une couche de 5 cm de cendres recouvrait la piste, précise Andi Wirson, manager de l'aéroport de Yogyakarta. Un volcan bruyant Plus impressionnant encore, l'éruption nocturne du stratovolcan Kelud a été enten- due jusqu'à 200 kilomètres à la ronde, s'étonne l'Agence Nationale pour la Gestion des Catastrophe (BNPB), reprise par le National Post. «Le bruit de l'éruption ressemblait à celui de l'explosion de milliers de bombes. J'ai cru que la fin du monde était arrivée. Les femmes et les enfants criaient et pleuraient», se rappelle Ratno Pramono, un fermier de 35 ans. Ce dernier, après avoir été évacué, est revenu vérifier l'état de sa maison, située dans le village de Sugihwaras, à environ cinq kilomètres du cratère. 16 La NR 4868— Jeudi 20 février 2014 santé Burn-out Les médecins de plus en plus touchés Les médecins sont de plus en plus touchés par le burn-out, ou syndrome d'épuisement professionnel. En cause, leurs conditions de travail et une certaine déconsidération. Conséquence : un taux de suicide élevé dans la profession. Le burn-out, souvent porte d'entrée au suicide, menace plus de 50 % des médecins. «Le burn-out est nécessairement lié au travail. C'est un surengagement professionnel caractérisé par un épuisement émotionnel, une perte d'estime de soi et la déshumanisation de la relation à l'autre», rappelle le docteur Agnès Martineau-Arbes, médecin du travail. Les causes de ce phénomène ont été clairement établies. Les médecins sont surmenés. Ils subissent des difficultés administratives et financières. Souvent déconsidérés par leurs patients, ils sont de plus en plus sujets à de multiples agressions. Leur vie personnelle semble avoir aussi été malmenée. En conséquence, les médecins sont souvent divorcés et enclins à de nombreuses addictions (alcool, tabac). « La pénurie des médecins, l'absence de reconnaissance financière (les médecins français sont parmi les plus mal payés d'Europe), le renforcement des contraintes administratives, tutélaires, la culpabilisation accrue et enfin la déconsidération ne font qu'amplifier le phénomène », s'indigne Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML). Le bilan de cette situation catastrophe est alarmant : «Dans la population médicale, le suicide représente 14% de toutes les causes de mortalité confondues entre l'âge de 30 et 60 ans (5.8 % dans la population générale), soit un taux 2.48 fois supérieur à la moyenne nationale. » Mardi 18 février devait être le premier « jour noir » de la médecine en hommage à tous les professionnels disparus dans la souffrance et l'anonymat. Cœur artificiel Le patient toujours dans un état «satisfaisant» , Deux mois après l'opération constituant une première mondiale, l'homme porteur d'une bioprothèse cardiaque s'alimente et n'a plus besoin d'assistance respiratoire continue, selon ses médecins. L'homme de 76 ans qui a reçu une prothèse cardiaque totale Carmat se trouve dans un état «satisfaisant», deux mois après son opération qui constitue une première mondiale, rapportait mardi l'équipe médicale de l'hôpital européen Georges-Pompidou qui le suit à Paris. Le malade, qui souffrait d'insuffisance cardiaque en phase terminale quand il a été opéré, a connu une évolution postopératoire «longue et difficile», mais peu surprenante au vu de son âge et de la pathologie dont il souffrait, précise le communiqué. Au rang des progrès, il «s'alimente et ne nécessite plus d'assistance respiratoire continue», ajoutent ses médecins qui saluent «un ma- lade exemplaire», courageux et plein d'humour. Sa bioprothèse, mise au point par le Pr Alain Carpentier, «continue de fonctionner de façon satisfaisante», et le patient n'a pas eu à prendre de traitement anticoagulant depuis le 10 janvier. La cœur artificiel Carmat, réalisé en biomatériaux, ne nécessite pas la prise de traitement immunosuppresseur et est à ce jour la prothèse reproduisant le plus fidèlement le fonctionnement naturel du cœur. Contrairement aux pompes d'assistance mécaniques ventriculaires utilisées jusqu'à présent, dont l'usage est temporaire, il est destiné à rester dans l'organisme du patient. Seules les batteries, d'une autonomie de deux heures, sont à l'extérieur du corps du malade. La conception du cœur artificiel a nécessité plus de 20 ans de recherche. Le dispositif expérimental doit encore être implanté sur trois autres patients pour valider la première phase d'essais cliniques destinée à vérifier qu'elle ne met pas en danger les patients. Si les résultats sont positifs, une deuxième phase d'essais portant sur une vingtaine de patients devrait suivre. B O N À S AV O I R Comment le jus d'orange est devenu «sain» Certains jus de fruits sont très sucrés, autant que des sodas. Pourtant, le jus d'orange a une image de boisson «santé», saine, rafraîchissante et énergétique. The Atlantic se penche sur la question en étudiant l'évolution aux Etats-Unis : comment le jus d'orange est devenu un élément indispensable d'un «petit déjeuner équilibré» ? En gros, le jus d'orange a joué le rôle d'«élixir de guérison de l'Amérique», «promu par les nutritionnistes, les producteurs de fruits, les commerçants, le gouvernement, tous vantant ses mérites contre le scorbut, l'apathie ou même une maladie rare appelée acidose». Pendant des années, il était trop cher, ou pas très bon, principalement parce qu'il était vendu en conserve et beaucoup trop bouilli. La plupart des gens mangeaient alors des oranges plutôt que de les boire. Le fruit est devenu synonyme d'une alimentation saine grâce «aux efforts des annonceurs et d'un biochimiste ambitieux, Elmer McCollum», devenu le «nutritionniste officieux de la nation» dans les années 1920 en vantant les mérites des vitamines. Il a notamment alerté sur les risques d'acidose, à contrecarrer avec des agrumes. Les producteurs se sont glissés dans la brèche en reprenant l'argument dans diverses campagnes de pub. Une fois la folie de l'acidose (finalement assez rare) passée, le marketing s'oriente dans les années 1930 sur les bienfaits de la vitamine C en particulier. En 1948 naît le concentré d'orange congelé. Vous ajoutez de l'eau, vous agitez et c'est prêt... On appelle ça du «fresh-frozen», du frais-congelé. Miam ! Dépression Un prélèvement de salive pour identifier les personnes à risque Des chercheurs britanniques ont trouvé un moyen de mesurer les risques de dépression clinique en testant la salive des adolescents souffrant d'une dépression légère. Une nouvelle approche face à cette maladie qui concerne 350 millions de personnes dans le monde. La dépression est une pathologie fréquente et susceptible d'être fatale : 10 % des déprimés décèdent de suicide, selon les données de l'Institut national de la santé (Inserm). Mais d'après une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'université de Cambridge, au Royaume-Uni, un simple prélèvement de salive pourrait aider à identifier les personnes qui développeront une forme sé- vère de la maladie. En mesurant le taux de cortisol, une hormone du stress, chez 1 800 adolescents âgés de 12 à 19 ans, les chercheurs ont observé un lien entre un taux élevé de cette substance et des signes de dépression légère, qui entraineraient une multiplication par 14 des risques de souffrir de dépression clinique à l'âge adulte. Chez les filles, il n'est multiplié que par quatre. Le docteur Carmine Pariante, professeur de psychiatrie biologique cité par l'agence The Associated Press (AP), précise que "les hormones spécifiques au sexe de l'individu, l'androgène chez l'homme et l'?strogène chez la femme, pourraient réagir différemment au cortisol, ce qui peut expliquer la différence du facteur de risque entre les garçons et les filles." Le professeur Joe Herbert, auteur principal de l'étude, déclare que ce test constitue une toute nouvelle approche face à la dé- pression, qui touche plus de 350 millions de personnes dans le monde. «Plus besoin de se fier uniquement à ce que décrit le patient, on peut mesurer à l'intérieur de lui, en quelque sorte», explique-t-il à AP. 17 débat La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014 Diagnostic de la situation actuelle La République dévoyée , Note de l’auteur : ce texte a été écrit et publié le 31 août 2013 (dans Alter Info, L’Echo de Jijel, Nador Culture et le Quotidien d’Oran). Il a valu à son auteur le 1er septembre 2013 intimidations, menaces dans un train de banlieue (voir lettre de Salim Metref). Peut-on encore écrire à propos de la conjoncture internationale et oublier parfois que le feu est déjà dans la demeure ? Oublier aussi que l’Algérie navigue en ce moment de Charybde en Scylla. Difficile de répondre et d’expliquer qu’écrire sur l’Algérie n’est pas une sinécure. Soit. C’est qu’aussi la machine infernale qui depuis des décennies nous ligote a fini par nous ankyloser le cerveau. Mais écrire en ce moment sur l’Algérie est un exercice facile car l’actualité de ce pays charrie chaque jour que Dieu fait son lot de scandales, de vilénies, de rapines, de détournements et de supposés transferts de fonds à l’étranger révélés par les medias nationaux et d’ailleurs et qui mettent en cause des personnalités politiques connues, des délinquants en col blanc comme on dit et autres voyous embusqués dans les différentes strates de la République. La justice, elle aussi étrangère, a fini par nous révéler la face hideuse de ce que nous sommes devenus. Une République dévoyée ! Et la presse internationale annonce et distille chaque jour à doses homéopathiques les éléments relatifs à une longue chaîne de délits répréhensibles dont ne connaît pas encore le bout et dont les auteurs semblent avoir confondu deniers publics et argent personnel. Et notre pays fait même parfois la «une» de célèbres tabloïds. La déliquescence a hélas et depuis longtemps atteint des sommets. Aimer et respecter l’Algérie au quotidien est par contre un exercice fastidieux qui exige une discipline de fer et qui ne peut souffrir d’aucune ambigüité. Ainsi vivre honnêtement du fruit de son travail, ne pas dilapider l’argent public, ne pas trahir son pays, ne pas devenir un être vil ni sombrer dans le vice et la déchéance, ne pas coopter ses proches lorsqu’on est en situation de responsabilité, ne pas menacer ses voisins ou les autres parce que l’on est détenteur d’un quelconque pouvoir (souvent éphémère) sont quelques unes des règles élémentaires de bonne conduite Publicité qui font le bon citoyen et qui constituent une véritable philosophie de vie qui se mérite et qui n’a pas de prix. Elle est souvent le fruit d’une solide éducation reçue dès l’enfance, consolidée à l’école lorsque celle-ci n’est pas comme la nôtre sinistrée. Elle est aussi une bénédiction du ciel. Les dernières révélations fracassantes à propos d’affaires de corruption massive impliquant aussi bien des personnalités ayant exercé de hautes fonctions dans la République que des responsables qui ont sciemment abusé de leur pouvoir pour dilapider l’argent public et s’enrichir et enrichir leurs proches donnent froid dans le dos. Elles semblent sans limites tant de nombreux autres scandales pourraient encore être révélés. Une bonne partie de la classe politique pourrait alors être éclaboussée et être encore plus discréditée qu’elle ne l’est actuellement. Pourtant ailleurs il y a des limites. Ainsi des organisations criminelles connues comme la mafia sicilienne, la camorra napolitaine ou les triades chinoises ont comme même un «code d’honneur». Elles redistribuent, pour avoir sans doute bonne conscience, une partie de leurs gains illicites issus de la prostitution, des jeux, du trafic de drogue, du trafic d’influence et de toutes les autres activités financières illicites aux pauvres ! No limits en Algérie puisque même les surfacturations des babioles importées de l’étranger sont devenues une pratique courante et continuent de saigner le Trésor public. La saignée continue donc et l’Algérie est frappée au cœur. Cette décrépitude et cette déchéance ont été cependant rendues possibles par la convergence de deux facteurs. Le dévoiement des institutions de la République qui se produit lorsque la confusion se fait sciemment entre le service de l’Etat qui est pérenne et celui du pouvoir, qui lui est limité dans le temps et qui est incarné par des personnes qui ont été élus et qui sont comptables de leur gestion le temps de la durée du mandat qui leur est confié. Le deuxième élément est l’absence d’une société civile qui ne réagit plus ou peu, qui est sclérosée et réduite au silence par les effets conjugués de l’appauvrissement, de la répression, de la peur et qui se démobilise et se disloque. Le citoyen a donc foutu le camp est a fait place nette à l’opportuniste et au pique-assiette. Cette dérive si elle devait continuer pourrait devenir dangereuse et s’avérer fatale. Parce qu’elle peut conduire à terme à la soumission d’un Etat tout entier, avec toute sa puissance et toute sa noblesse, à des personnes sans scrupules qui auront réussi la prouesse de squatter, à leur seul profit et à celui de leurs desseins macabres, les institutions de la République. Et souvent dans de nombreux pays du tiers-monde, la jonction a pu se produire entre des forces supposées antinomiques mais qui se sont agrégées autour d’activités frauduleuses et sont devenues antinationales. Elles sont constituées d’un cocktail détonnant d’opportunisme, de rapines, d’arrivisme, etc. L’Italie a vécu ce drame et a failli se soumettre au diktat des organisations criminelles. Sans la détermination d’hommes courageux, braves et ayant le sens de l’honneur, comme le fameux pool de juges milanais ou encore le juge anti-mafia Gio- vanni Falcone ou le général Carlo Alberto Dalla Chiesa qui sont morts assassinés, les institutions italiennes auraient sombré en entier face aux défis et aux coups de boutoir de la mafia. L’Algérie va mal. La rentrée sociale s’annonce lourde de défis et de turbulences à venir. La mandature actuelle arrive à son terme péniblement. Le président de la République est malheureusement affaibli par la maladie mais surtout par les errements supposés de personnalités investies de sa confiance. L’ambition était pourtant annoncée dès le début en guise de détermination à endiguer la corruption qui plombe l’Algérie et appauvrit son peuple, le président de la République n’avait-il pas assené à l’occasion d’une brève intervention télévisée et « à ceux qui faisaient entrer en Algérie des conteneurs de marchandises sans passer par aucun contrôle que cela n’était pas du génie mais bien de la délinquance ?» Le désarroi et la déception sont aujourd’hui immenses. Le pays semble à l’abandon et la descente aux enfers ne semble pas être endiguée. Les défis qu’il faudra relever sont nombreux. Le contexte international est impitoyable et ne nous pardonnera pas le moindre faux pas. Il faut mettre vite en place les conditions de la stabilité des institutions et de l’alternance démocratique au pouvoir. Nous n’avons pas de pays de rechange. Peu importe qui sera Président en 2014. Et peu importe quel est son lieu de naissance (cet autre fléau qui empêche l’émergence de l’Algérie puisqu’il a souvent permis la cooptation des médiocres et l’anéantissement des plus méritants) et les luttes de clans et de chapelles n’intéressent pas grand monde. Le dévoiement entamé déjà en 1962 doit cesser. Des millions de personnes sont mortes pour ce pays afin que ce peuple jouisse enfin des bienfaits de la liberté et de l’indépendance. Pendant que des Algériens puisent impunément dans les caisses de la République, d’autres plus nombreux se contentent pour vivre de fouiller les poubelles. Le scandale doit cesser. Il faut vite redonner vite la place qu’elle mérite à l’Algérie silencieuse, celle qui trime, bosse, patiente, vit honnêtement et assiste médusée à ces scandales qui défraient la chronique et à ces impunis de la République qui continuent de défier la justice, aussi bien celle de Dieu que celle des hommes. Salim Metref 22 La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014 sport Ligue des champions Pellegrini avait un plan, l’arbitre l’a anéanti Messi s’est occupé du principal, Kompany n’a pas été irréprochable ,La tactique prudente de Manuel Pellegrini, le manager de City, fait débat. Pourtant, elle a gêné le Barça. Sans le penalty discutable accordé à Messi, elle aurait pu porter ses fruits. City a laissé le ballon au Barça On a vu ce scénario des centaines de fois. Alors, on va faire simple. Manuel Pellegrini a mis en place une tactique prudente en alignant notamment Aleksandar Kolarov à gauche devant Gaël Clichy. Du coup, le Barça a mis le pied sur le ballon et fait tourner avec des petites passes devant un Manchester City qui ne voulait visiblement pas prendre beaucoup de risques. Rien de bien nouveau pour un match du Barça ? Certes, mais avant le penalty très discutable sur lequel Messi a ouvert le score, ce sont les Citizens qui ont obtenu les occasions les plus dangereuses en passant sur les côtés. Pellegrini n’a pas digéré la défaite de son groupe. ( Photo > D. R.) Les Catalans ont, eux, souffert pour trouver des espaces et leur domination a longtemps été stérile. A 10 contre 11, le Barça a ensuite fait parler sa technique pour profiter des espaces. Et City a logiquement opéré en contre. Au Barça, Lionel Messi a été discret pendant une grande partie de la rencontre. Mais il a su faire la différence et c’est bien le principal. Alors que Sergio Busquets et Cesc Fabregas ont été précieux, Xavi a, lui, été omniprésent au milieu. On a retrouvé le métronome catalan. Si Javier Mascherano a souffert aux côtés d’un bon Gerard Piqué, c’est aussi lié à la bonne performance d’Alvaro Negredo, qui a pesé sur la défense barcelonaise mais a été un peu seul devant malgré les efforts de David Silva ou de Yaya Touré pour faire le lien entre le milieu et l’attaque. A City, on a logiquement plus de mauvaises notes à donner. On pense forcément à Martin Demichelis, coupable sur le penalty. Mais il ne faut pas oublier Vincent Kompany. Très bon dans l’ensemble, le Belge ne s’est pas aligné avec le reste de sa défense et a remis Messi en jeu sur cette action qui a amené le penalty. Dans un match de ce niveau, ce type d’erreur coûte très cher. Enfin, le reste du groupe n’a pas brillé non plus. R. S. Ligue 1 française L’AS Monaco s’enflamme pour son patron James Rodriguez ,Après des débuts compliqués en Ligue 1, le n° 10 de l’AS Monaco James Rodriguez met tout le monde d’accord. Son doublé à Bastia (0-2, 25e journée de ligue 1), sur coup franc d’abord puis à la conclusion d’une belle chevauchée solitaire, a marqué les esprits. James Rodriguez (22 ans) s’est définitivement imposé comme l’un des meilleurs joueurs de ligue 1. Ses statistiques sont là pour le prouver (5 réalisations, 9 passes décisives). Mais plus que les chiffres, c’est son influence sur le jeu qui est frappante. Derrière deux attaquants, libre de ses mouvements, il excelle et a tout le loisir de faire parler la technique raffinée de son pied gauche. «James Rodriguez a du génie, il peut marquer et faire marquer. Sa technique est impressionnante», savoure Valère Germain en conférence de presse hier. L’attaquant monégasque profite en effet du travail du Colombien derrière lui. Il est donc aux premières loges pour juger son niveau de jeu. «James Rodriguez est pour moi, l’un des trois meilleurs joueurs de ligue 1. Il a le potentiel pour voir plus haut», a-t-il tout simplement lancé. confiant les clés du jeu, dans l’axe du terrain. Doucement mais sûrement, l’ancien pensionnaire du FC Porto commence à prouver tout son talent, justifiant d’abord les 45 millions d’euros investis par l’écurie princière l’été dernier, et balayant ensuite les critiques dont il avait fait l’objet lors de ses débuts poussifs dans son nouveau championnat. Falcao sur le flanc jusqu’à la fin de la saison, James Rodriguez est désormais le patron de l’ASM. Et pour l’instant, elle n’a pas à s’en plaindre. R. S. Mondial-2014 Affaire Neymar Le Barça mis en examen ? Le Parquet de l’Audience nationale de Madrid, où un magistrat a jugé recevable une plainte visant l’ex-président du FC Barcelone au sujet du transfert de Neymar, a demandé, la mise en examen du club dans cette affaire, a-t-on appris hier de source judiciaire. «Le Parquet demande la mise en examen du Barça, en tant que personne juridique, pour un délit contre le Trésor public commis en 2011 et 2013», a indiqué cette source. Le Parquet estime que les sommes tirées des opérations de transfert ont été de 10 millions d’euros en 2011 et de 27,92 millions en 2013, et que la somme détournée du Trésor public atteint 9,1 millions, selon cette même source. Le transfert de la star brésilienne de 22 ans défraie la chronique depuis le dépôt d’une plainte d’un «socio» (supporteur-membre) du Barça pour «appropriation indue», un délit Un enthousiasme que semble partager Claudio Ranieri, lui aussi, présent face aux journalistes à midi. «James Rodriguez est au top en ce moment, c’est un meneur de jeu incroyable», a-t-il apprécié. Après l’avoir tancé publiquement en début de saison sur ses prestations et son implication et après l’avoir parfois positionné sur un côté (contre le PSG, à Louis II, notamment), quitte à réduire son aire d’influence et à nuire au rendement général de l’équipe, l’entraîneur italien semble avoir appris à dompter le talentueux Bandido en lui apparenté en droit français à un abus de bien social. Cela avait entraîné la démission du président du club espagnol, Sandro Rosell, le 23 janvier. Dans un souci de transparence, son ex-bras droit et successeur, Josep Maria Bartomeu, avait ensuite révélé les détails financiers du transfert, pour un montant de 57,1 millions d’euros. Le club avait chiffré à 86,2 millions d’euros l’addition des dépenses liées à l’arrivée de Neymar en 2013 et d’autres effectuées en marge de l’opération. La justice brésilienne a annoncé le 30 janvier qu’elle vérifiait si le père et agent du joueur, Neymar da Silva Santos, s’est rendu coupable de fraude fiscale après avoir encaissé, via l’entreprise familiale N&N, 40 millions d’euros dans le transfert dont 10 dès novembre 2011. Le père avait nié dès la veille toute irrégularité. R. S. Messi avec l’Argentine en Roumanie , Lionel Messi, la star du FC Barcelone, conduira l’Argentine pour son match amical de préparation au Mondial-2014 face à la Roumanie le 5 mars à Bucarest, selon la liste de joueurs annoncée, mardi, par la Fédération argentine (AFA). Le groupe appelé par le sélectionneur Alejandro Sabella comprend nombre des titulaires déjà annoncés pour le Mondial au Brésil, mais aussi des joueurs de moindre expérience en équipe nationale, comme les défenseurs Lisandro Lopez (24 ans) de Getafe (Espagne), Gino Peruzzi (21 ans) (Catane, Italie) et Nicolas Otamendi (26 ans), tout récemment acheté à Porto par Valence et déjà prêté pour les six prochains mois à l’Atletico Mineiro (Brésil), dernier vainqueur de la Copa Libertadores. Le groupe argentin pour la Roumanie : Gardiens : Andujar (Catane, ITA), Romero (AS Monaco, FRA) Défenseurs : Lisandro Lopez (Getafe, ESP), Campagnaro (Inter Milan, ITA), Fernandez (Naples, ITA), Peruzzi (Catane, ITA), Zabaleta (Manchester City, ENG), Garay (Benfica, POR), Rojo (Sporting Lisbonne, POR), Basanta (Monterrey, MEX), Otamendi (Atletico Mineiro, BRA) Milieux : Mascherano (FC Barcelone, ESP), Sosa (Atletico Madrid, ESP), Fernandez (Celta Vigo, ESP), Alvarez (Inter Milan, ITA), Biglia (Lazio Rome, ITA) Attaquants : Messi (FC Barcelone, ESP), Di Maria (Real Madrid, ESP), Palacio (Inter Milan, ITA), Higuaín (Naples, ITA), Agüero (Manchester City, ENG), Lavezzi (Paris SG, FRA) 2 La NR 4868 — Jeudi 20 février 2014 sport EN DEUX MOTS JSK 1 – MCO 0 Les Canaris à une marche de la finale , Stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, temps couvert et menaçant, affluence très nombreuse. Arbitrage de Zouaoui, assisté de Bitam et Aouina. Buts : Madi (81') pour la JSK Avertissements : Sedkaoui (65’) pour la JSK. Korbiaa (25'), Dagoulou (38'), Bourzama (45+1'), Aouamri (53'), Belarbi (66') pour le MCO Expulsion : Dagoulou (89') MCO Composition des équipes : JSK : Mazari, Benlamri, Remache, Merbah (Mekkaoui 37'), Rial, Sedkaoui, Yesli, Aouedj (Beziouène76'), Ebossé, Bencherifa, Ferguène (Madi 57'). Entraîneur : Aït Djoudi MCO : Belarbi, Bourzama, Nessakh, Aoued (Amri 74'), Bouterbiat, Aouamri, Hicham-Chérif (Amrane 86'), Hariet (Korbiaa 16'), Benyettou, Dagoulou, Berradja. Entraîneur : Belatoui Mission accomplie pour les Canaris de la JS Kabylie, qui se sont hissés en demi-finale de la Coupe d’Algérie, en s’imposant, mardi aprèsmidi, sur le Mouloudia d’Oran en match des quarts de finale de l’épreuve populaire grâce à l’unique réalisation du match, l’œuvre du jeune attaquant Aymen Madi. La formation de la JSK poursuit son aventure en Coupe d’Algérie en écartant de son chemin, une autre formation de ligue 1 en l’occurrence, le MC Oran, quatre jours après l’avoir affronté en championnat à Oran. Une confrontation La joie des joueurs kabyles après la qualification. (Photo > La NR) des plus ouvertes qui a tenu en haleine, le nombreux public présent au stade du 1er-Novembre de TiziOuzou. Loin d’être incommodé de jouer hors de leur base, se sont les Oranais qui se montreront les plus dangereux, même si la première occasion du match est à mettre sur le compte de la JSK, avec le capitaine Ali Rial (12’) qui a failli ouvrir la marque en voyant sa tête, trouver le poteau qui sauvera le portier oranais. Les Oranais reprendront le jeu à leur compte et s’offrent deux occasions de suite (22’ et 28’). La première de Benyattou qui se retrouve face à face avec Mazari, mais c’est le portier kabyle qui prend le dessus, et la seconde de Hicham Chérif qui ne voit pas son tir trouver le cadre. A la fin de la première période, on notera deux autres occasions à l’actif des Canaris, avec tout d’abord un tir de Sedkaoui (37’), intercepté par le portier oranais, deux minutes plus tard, Aouedj en deux temps, butte lui aussi sur Belarbi. Et c’est sur ce score de parité vierge que s’achèvera ce premier half, d’un niveau tout juste moyen et équilibré entre les deux équipes. Après la pause, on assistera au même scénario avec un match équilibré et des tentatives de part et d’autre. La première à la 47’ par Benyattou qui voit son tir repoussé par Mazari. Les Canaris répliquent deux minutes plus tard par un tir de Yesli qui oblige Belarbi à la parade. A la 65’, c’est Mekkaoui qui tente sa chance de loin, mais son tir passe à côté. Ce même Mekkaoui s’illustrera huit minutes plus tard avec une belle tête qui obligera le portier oranais à la parade. Le MCO réplique deux minutes plus tard par Hicham-Chérif qui sert Dagoulou et qui d’une tête, oblige Mazari à sauver en catastrophe en dégageant le cuir en corner. Et au moment où tout le monde s’attendait à voir les deux équipes aller aux prolongations, le rentrant Madi libère les siens en trouvant la faille à la 81e minute de jeu, d’un tir à l’entrée de la surface de réparation, il verra le cuir ricocher sur le poteau avant de finir sa course dans les filets, offrant une qualification inespéré pour les Canaris, qui se hissent ainsi en demi-finale, à une marche de la finale, et qu’ils pourront atteindre en passant l’écueil d’une autre formation de l’élite, le 18 mars prochain, au stade du 1er Novembre en accueillant le CRB Aïn Fakroun, qui s’est qualifié aux dépends du Mouloudia de Constantine. T. M. Ligue 2 de football Il ne faut pas avoir la tête ailleurs ,,L’USM Bel-Abbès est obligée de remonter le défi médéen ce vendredi pour son 20e match en ligue 2 cette saison. Au même temps, l’USM Blida va disputer une rencontre difficile face à l’A Boussaâda. C’est la 20e journée du championnat professionnel de ligue 2, qui aura lieu demain, sauf le match USMM Hadjout – CA Batna, qui est programmé samedi afin de permettre à Hadjout de se récupérer après sa participation en Coupe d’Algérie lundi dernier. Pour l’occasion, Sidi Bel-Abbès va se rendre à Médéa pour le seul objectif de remporter les 3 points surtout en jouant devant l’Olympique locale qui est un peu malade. L’équipe de la Mekra, qui a pu creuser l’écart de points, se retrouve face à une occasion très opportune pour garder ses poursuivants à distance et réaliser un grand pas vers l’accession. Au vu de son statut, Médéa va continuer l’aventure pour garder les pieds dans la ligue 2, elle, qui occupe la 9e position et qui est si proche du premier relégable. Pour l’USM Blida, cette journée va l’opposer à l’A Boussaâda dans le terrain de ce dernier. Un match où le faux pas est interdit pour les gars de la ville des Roses, qui se sont approchés du podium et doivent faire le maximum pour y rester. L’ABS qui est placée au milieu du peloton, pourra avancer si elle vainc Blida demain. dé- cidément, c’est un match compliqué pour les deux antagonistes. Après avoir perdu sur tapis vert, le match de la précédente journée, l’ASM Oran traverse une période tumultueuse. Cette équipe s’est dégringolée à la 3e place à l’aube de cette journée avant de retrouver l’US Chaoui à l’extérieur. C’est un vrai pari psychologique pour les Oranais qui sont obligés de surmonter tous les dangers, et cela commence par la «bataille» d’Oum El Bouaghi face à la formation chaouie. Il faut vraiment que l’ASMO défende sa peau et reprenne le chemin des victoires surtout que nous nous approchons de la fin de l’exercice. L’USC qui crée la surprise sans faire de bruit envisage certainement de talonner son rival du jour et s’accrocher en tête du tableau, c’est faisable mais à condition de jouer à fond et sortir le grand jeu. On verra donc qui aura le dernier mot… Au programme de demain, on retrouvera également dans un match-derby, le WA Tlemcen et le MC Saida qui seront réunis au stade AkidLotfi. Pour les Tlemcéniens, la question est d’afficher plus de rigueur et une sérieuse combativité pour espérer un des trois billets d’accession, mais l’incertitude hante les enfants des Zianides, qui ont enregistré quelques trébuches ces dernière semaines. En revanche, le MC Saïda ne doit plus faire un faux-pas si elle veut progresser et jouer l’accession. Les Algérois du NA Hussein-Dey voyageront à Mostaganem pour «s’offrir» l’ESM. Le Nasria sera face à une formation très fragile, qui ne présentera aucun danger et jouera sans but précis puisque la messe est déjà faite pour elle. Le NAHD doit donc profiter de cette rencontre pour consolider son compte de point. F. H. Programme : Vendredi à 15h USC-ASMO ASK-USMAn MSPB-ABM ESM-NAHD WAT-MCS ABS-USMB OM-USMBA Samedi USMMH-CAB WAT – MCS Le Widad en quête de rachat N'ayant sans doute pas encore oublié le revers concédé à Merouana face l'ABM, les camarades de Messaoudi n'ont pas le droit à l'erreur ce vendredi pour le compte de la 20e journée face au voisin le MC Saïda. Une confrontation qui s'annonce difficile pour les deux formations, voire décisive pour le Widad qui devra se racheter auprès de ses supporters et atteindre son objectif qui demeure l'accession. Pour cela, la victoire est impérative contre les gars de la capitale des «Eaux», le Mouloudia de Saïda. Certes, c'est très difficile mais rien n'est impossible, l'empoignade sera sans aucun doute, très chaude et l'équipe la mieux préparée tant sur le plan physique que psychologique l'emportera, pourvu qu'il y ait de la sportivité sur le terrain. Les Saïdis tenteront de réaliser un bon résultat pour se rapprocher du trio de tête. Toutefois, la prudence reste de mise chez les Tlemcéniens qui vont aborder cette joute amoindrie par l'absence de plusieurs joueurs notamment, Yalaoui Nabil et Mebarki Sofiane suspendus, et Touil Houari et Rechrouche incertains pour blessures. Les poulains du duo Yadel-Kherris sont décidés à se battre avec acharnement sur la pelouse du terrain «Akid-Lotfi» et puiser dans leurs ressources dans ce derby qui drainera à coup sûr un grand public. S.-T. Smaïn Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. 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NR sport La NR 4868 – Jeudi 20 février 2014 LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE en direct le match à suivre football JSK 1 – MCO 0 WAT – MCS Les Widadis pour le rachat Ligue 2 Les Canaris difficilement Il ne faut pas avoir la tête ailleurs Coupe d’Algérie Chéraga fait tomber le CSC ,La JSM Chéraga a créé la grande sensation des quarts de finale de la Coupe d’Algérie, en éliminant, mardi dernier, le CS Constantine, au stade de Bologhine après sa victoire sur le score de 2 buts à 1. Le club de la division nationale amateur a fini par réaliser le grand coup de son histoire en atteignant pour la première fois, le stade des demi-finales après avoir sorti, le pensionnaire de la ligue 1 et l’un des grands favoris pour décrocher ce trophée. Fort de son statut de leader dans le championnat de DNA avec en prime, une victoire importante pour la course à l’accession, réalisée à Kouba devant le RCK, le week-end dernier, la JSM Chéraga n’a fait aucun complexe devant le club du Vieux-Rocher lorsqu’ils ont pénétré sur le terrain. Mieux, ils ont rivalisé d’égal à égal avec un adversaire, qui semblait pourtant, un cran au dessus avec l’expérience de tous ses éléments. La première période s’est achevée sur le score de parité de zéro partout. En seconde période, le CSC a réussi à prendre le match en main en dominant son adversaire, mais c’est Chéraga qui prendra l’avantage suite à un penalty, obtenu par Benouadah après l’heure de jeu. Taïb Slimane transforme la sentence. A la 66e minute, JSMC 1 – CSC 0. Deux minute seulement après cette réalisation, Alleg profite d’une hésitation de la défense de Chéraga pour égaliser. La joie des Constantinois fut de très courte durée, puisque Kolli est parvenu à doubler la mise à la 70e minute de jeu. Les joueurs de l’entraîneur Dan Anghelescu se sont battus bec et ongles des vingt dernières minutes pour maintenir ce score. Ils ont fini par arracher une qualification historique pour les demi-finale de la Coupe d’Algérie. Quand au Chronique Chéraga entre dans l’histoire. (Photo > La NR) CSC, il a payé la mauvaise stratégie de ses dirigeants, qui ont voulu jouer sur plusieurs tableaux. Désormais, il leur reste qu’à se concentrer sur la Coupe de la CAF et le championnat, où ils sont distancés par les deux leaders, l’ES Sétif et l’USM Alger, de dix points. Le choc ayant opposé les deux formations de la ligue 1 professionnelle entre la JS Kabylie et le MC Oran, est revenu à la formation qui recevait. Le club kabyle a su trouver la faille dans les dernières minutes de la partie comme c’est souvent le cas cette saison. C’est le remplaçant Madi, qui a débloqué la situation, en inscrivant le seul but de la partie à la 81e minute de jeu sur un tir, qui n’a laissé aucune chance au gardien Belarbi, puisqu’il a ricoché sur le poteau droit avant d’aller mourir dans les filets. Les Kabyles avaient mis la pression dès le coup d’envoi de la partie. Rial a même touché la transversale sur le coup franc d’Aouedj (12’) mais les Oranais ont tenté de surprendre leur adversaire sur des contres de Benyattou et Dagoulou. Ce dernier n’a même pas terminé la partie puisqu’il a été exclu. La JS Kabylie commence déjà à rêver et espère que la règle, qui dit que celui qui bat le MCO sera le vainqueur de la Coupe, se confirme une fois de plus. Le MC Alger n’a pas tremblé à Hadjout face au pensionnaire de la ligue 2, l’USMM Hadjout, en allant arracher une qualification à la force des bras face à une formation très accrocheuse. Le finaliste malheureux de la saison dernière, a pris très tôt l’avantage dans cette partie, grâce à l’inévitable Djallit. Sur un centre de Hachoud, l’attaquant mouloudéen a su donner l’avantage à son équipe de la tête. Hachoud aurait pu à la 10e minute de jeu, tuer le match mais le gardien Kacem a su saisir le ballon par deux fois, alors qu’il prenait le chemin des filets. Les locaux ont, par la suite, assiégé la cage de Djemili, et Souakir a touché la barre transversale (15’). Face aux pressing des joueurs locaux, les poulains de Fouad Bouali ont opéré par des contres. Mais ni l’une ni l’autre équipe n’a pu secouer les filets. Le match s’est soldée sur une victoire étriquée, mais fort précieuse du MC Alger, qui se retrouve pour la seconde année de suite dans le carrée des as. Les supporters de l’USMMH se remémoreront longtemps, le formidable parcours réalisé dans l’édition de la Coupe d’Algérie de 2014. Le CRB Aïn El Fakroun a réussi comme Chéraga, sa première en demi-finale de la Coupe d’Algérie en disposant du MO Constantine, club évoluant en division amateur sur le score de 2 buts à 1. C’est pourtant, les Constantinois, qui ont ouvert le score par Si Amar à la 20e minute de jeu. Toutefois, Kara a pris ses responsabilités en marquant un doublé en seconde période (49’ et 75’). Le CRBAF jouera bel et bien les demi-finales. Lors du prochain tour, la JSM Chéraga retrouvera le voisin, le MC Alger. Tandis que la JS Kabylie recevra le CRB Aïn Fakroun. Ces matchs sont prévus pour le 18 mars prochain. Khaled M. Résultats : USMM Hadjout – MC Alger 0-1 CRBAïnFakroun–MOConstantine2-1 JS Kabylie – MC Oran 1-0 JSM Chéraga : CS Constantine 2 --1 Programme des demi-finales : JSM Chéraga – MC Alger JS Kabylie – CRB Aïn Fekroun A voir BeIN Sports 2 : Juventus Turin – Trabzonspor à 19h BeIN Sports 1 : Swansea – Naples à 21h Et si la FAF… La FIFA part à la chasse des matchs truqués au pays des Cariocas. Cela rappelle le tristement célèbre RFAAutriche du Mondial-82 dont la victime n’était autre que l’Algérie, injustement éliminée au premier tour. Cette affaire avait fait à l’époque, l’effet d’une bombe, et contraint l’instance suprême du football mondial à prendre des mesures pour qu’à l’avenir, ce scénario ne se répète plus. Mais là, ce n’est pas le sujet du jour car c’est une affaire qui remonte à plus de trente ans. Sa page est tournée mais pas définitivement déchirée. Il s’agit plutôt des matchs truqués, un vrai dilemme pour la FIFA. Blatter a donc décidé de devancer l’évènement en mettant en place des mécanismes dissuasifs et coercitifs à la fois pour se parer d’éventuelles surprises, qui risquent de fausser la fête mondiale. Et si Raouraoua enfilait à son tour, l’habit d’un limier pour enquêter sur les matchs truqués en Algérie. D’abord, la FAF n’a, à notre connaissance, jamais tirer la sonnette d’alarme malgré les accusations qui fusent de partout, ensuite, elle ferme même l’œil sur des affaires de truquage de matchs qui ne souffrent d’aucun doute. N’est-ce pas que l’un des présidents d’un club professionnel a été pris la main dans le sac mais jamais inquiété ? Etrangement, la FAF attend le verdict de la justice pour se prononcer sur cette grave affaire qui a défrayé la chronique. On ne comprend pas pourquoi notre instance footballistique ne s’est jamais penchée sur cette question que tous les pays du monde prennent très au sérieux. Pire encore, son silence contribue, d’une manière ou une autre, à aggraver la situation. En dépit, de preuves tangibles, comme ces images montrant un représentant d’un club sur le point de corrompre des joueurs d’un autre club, la FAF fait comme si notre football est le plus propre de la planète terre. Pourtant, dieu sait qu’il ne l’est pas. Assem Madjid
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