mesures Le magazine de l’optimisation des process industriels ENTRETIEN « Les experts de l’ASN et de la DGT privilégient une approche graduée des risques » page 18 N° 861 jaNvier 2014 25 e HT www.mesures.com INFORMATIQUE INDUSTRIELLE La technologie multitactile s’adapte aux interfaces homme-machine industrielles page 30 ESOPE 2013 La directive pour les équipements sous pression affiche malgré tout un bilan positif page 34 VISION INDUSTRIELLE Bibliothèque de vision ou outil de développement intégré ? ANALYSE DE L’EAU PaGe 24 CONCILIER MAINTENANCE ET PERFORMANCES POUR LA MESURE DE COT EN LIGNE page 39 GUIDE D’ACHAT Moteurs électriques à haut rendement page 42 Saviez-vous que.. nous avons baissé nos prix de 20 % De plus : Nouvelle présentation de notre site Web avec: > Moteur de recherche amélioré > Navigation plus claire > 100 000 produits Visitez-nous aujourd’hui sur omega.fr Chaque maillon de la chaîne de mesure Température Pression & Force Automatisation Débit Prix améliorés Acquisition de données pH Éléments chauffants 0805 541 038 [email protected] © COPYRIGHT 2013 OMEGA ENGINEERING,LTD. ALL RIGHTS RESERVED Sommaire 23 bis, rue Barthélémy Danjou - 92100 Boulogne-Billancourt - e-mail: [email protected] - Publicité Tél.: 0175602840 Abonnements Tél. : 01 75 60 28 66 (renseignements complets page 4) - Site Internet : www.mesures.com 4 Expositions et colloques Actualités Sélection “produits” 6 Une solution vraiment emballante 8 L’appareil de mesure physico-chimique se convertit à la tablette 10 Les analyseurs de toxicité passent au séquentiel 11 Le capteur à temps de vol se fait tout petit 12 Les oscilloscopes haute définition acquièrent l’option « signaux mixtes » 13 Le bus de terrain temps réel EtherCAT fête ses 10 ans Entreprises 14 2013, une année charnière pour Delta Mu qui promeut toujours le changement des pratiques 15 Le comptage transactionnel réussit à Meci 16 Rohde & Schwarz, ou comment se diversifier à bon escient pour mieux rebondir 17 L’édition 2014 du salon Vision s’annonce on ne peut mieux 17 Alliance germano-nippone en solutions M2M pour l’automobile et l’industriel Entretien 18 «Les experts de l’ASN et de la DGT privilégient une approche graduée des risques» Solutions Guide d’achat Les moteurs électriques à haut rendement P. 42 P Les moteurs électriques absorbent à eux seuls 70% du courant consommé en Europe. Augmenter leur rendement optimise leurs performances et améliore donc le bilan énergétique global. Meilleurs rendements et vitesse variable constituent une remarquable source d’économies. 40% des nouvelles installations de moteurs adoptent ces technologies qui pérennisent investissements et équipements en accroissant fiabilité et durée de vie des installations. Solutions Concilier maintenance et performances pour la mesure de COT en ligne P. 24 Endress+Hauser 24 Concilier maintenance et performances pour la mesure de COT en ligne 30 La technologie multitactile s’adapte aux interfaces homme-machine industrielles 34 La directive pour les équipements sous pression affiche malgré tout un bilan positif 39 Bibliothèque de vision ou outil de développement intégré? Guide d’achat 42 Les moteurs électriques à haut rendement Marché classé 50 51 53 54 55 57 58 Mesure et test électroniques Mesure mécanique, vision et CND Mesure physique, analyse chimique Régulation et automatismes Capteurs et transmetteurs Informatique et OEM Composants, constituants Ce numéro comporte un encart jeté de 8 pages de la société Livingston. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com WEg Calendrier P Parmi les nombreux paramètres que l’on peut surveiller dans l’eau, la mesure du carbone organique total (COT) revêt une grande importance dans le domaine des eaux de rejet, de la pharmaceutique et de la microélectronique. Comme les exigences de chaque secteur peuvent être très différentes, les méthodes d’analyse en ligne sont plutôt dédiées à chaque marché, tout comme les fabricants d’ailleurs. Après l’arrivée de nouveaux acteurs et de techniques bien mieux adaptées à un contrôle en ligne il y a quelques années, les principales évolutions en analyse du COT en ligne tendent vers une utilisation et une maintenance simplifiées… même si les méthodes requièrent toujours des réactifs et autres substances. 3 23 bis, rue Barthélémy Danjou 92100 Boulogne-Billancourt Tél. : 01 75 60 28 40 Directeur de la publication: Marc Laufer Rédacteur en chef: Pascal Coutance -Tél.: 0175602844 E-mail: [email protected] SECTEURS Mesures et analyses physiques et chimiques: Cédric Lardière - Tél. : 0175602848 [email protected] Automatismes, mesure électriques/électronique, vision, mesures mécaniques, CND, informatique industrielle: Pascal Coutance - Tél. : 0175602844 [email protected] Premier secrétaire de rédaction : Sophie Moulay- Tél. : 0175602849 Premier rédacteur graphiste: Pascal Dumortier - Tél. : 0175602850 Ont collaboré à ce numéro: Ian Crosby (Zytronic), Antoine Capelle, Jean Guilhem, Hélène Trézéguet Crédit de couverture: Endress+Hauser PUBLICITé: PUBLI-NEWS RéGIE Directeur général: Pierre Sacksteder-Tél.: 0175602843 [email protected] Directrice de la publicité: Christine DoussotTél.: 0175602854 [email protected] Trafic manager: Laure Mery-Tél.: 0175602851 [email protected] Directrice de la publicité internationale: Caroline Gilles -Tél.: 0175602853 - [email protected] Régies internationales : Benelux : Huson International Media, Rodric Leerling Tél. : + 31 (0) 229 841 882-GSM : + 31 (0) 683 23 2625 Fax : + 31 (0) 84 748 8240 ([email protected]). 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Du 28 au 30 janvier Avignon Even Pro Tél. : 05.53.49.53.00 [email protected] www.sepem-industries.com/ avignon/ Février NIDays Dédié à la conception, au test et au contrôle, cet événement organisé par National Instruments est le rendez-vous annuel des ingénieurs, des scientifiques et des enseignants. Le 11 février Paris National Instruments Tél. :01 57 66 24 24 http://france.ni.com/nidays CFIA Depuis 1997, le CFIA, Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire, s’est imposé au fil des éditions comme un outil majeur au service des IAA et du dialogue entre industriels et fournisseurs. Du 11 au 13 février Rennes GL Events Tél : +33 (0)5 53 36 78 78 [email protected]/ Embedded World Ce salon est devenu sans conteste la plus grande manifestation annuelle consacrée au secteur des systèmes et logiciels pour l’embarqué, en particulier pour les applications industrielles. Du 25 au 27 février Nuremberg NürnbergMesse Tél. : +49 (0) 911 86 06 49 12 www.embedded-world.de/en/ Mars Metav Depuis plus de 30 ans, cette manifestation internationale consacrée aux technologies manufacturièresetàl’automatisation des usines est un lieu privilégié pour tout les secteurs de l’industrie. Du 11 au 15 mars Düsseldorf Messe Düsseldorf Tel. : +49 (0)69 756081 53/54 [email protected] - www.metav.com/ 4 DR Calendrier Les Sepem Industries (salon des services, équipements, process et maintenance) s’appliquent à proposer des solutions pratiques à tous les industriels d’une région donnée, quel que soit leur secteur d’activités. rts Embedded - MtoM Display- ESDT Dans le cadre des salons Solutions électroniques, les éditions 2014 des manifestations rts Embedded Systems, 22e salon des solutions informatiques temps réel et des systèmes embarqués, Machine to machine, ESDT et Display, se dérouleront en un même lieu. Les 19 et 20 mars Paris Le Birp, Groupe Solutions Tél. : 01 44 39 85 38 ou 01 44 39 85 32 [email protected] ou e.siboun@ infoexpo.fr www.salons-solutionselectroniques.com Analyse industrielle 27e rendez-vous annuel des professionnels de la mesure à l’émission et de la détection industrielle, de la réglementation, du contrôle de process, des risques industriels, de l’instrumentation et de la micro-analyse, l’édition 2014 du salon Analyse industrielle se déroulera en parallèle des salons «solutions électroniques» (rts Embedded systems et MtoM). Les 19 et 20 mars Paris Le Birp, Groupe Solutions Tél. : 01 44 39 85 38 [email protected] www.analyse-industrielle.fr Industrie Paris Avec plus de 1000 exposants au service de 25000 acheteurs et prescripteurs reconnus, les 70000m2 d’exposition font d’Industrie Paris, le salon incontournable des professionnels de l’industrie. Cette manifestation met en lumière les solutions innovantes permettant aux PME de se doter d’outils, de savoir-faire, d’idées et de solutions favorisant la compétitivité et la performance industrielle. Du 31 mars au 4 avril Paris GL Events Tél. : 05 53 36 78 78 [email protected] www.industrie-expo.com Avril Smart Industries Smart Industries est un événement entièrement dédié à l’usine du futur. « Cyber-usine», «Advanced Manufacturing», «Usine du futur», «Usine Digitale», «Futurprod», «Intelligent Manufacturing System», «Integrated Industry», «Industrie 4.0»…, autant d’appellations qui désignent une même réalité: celle d’une industrie qui intègre les technologies de l’Internet dans ses processus de production. Du 1er au 3 avril Paris GL Events Tél. : 05.53.36.78.78 [email protected] www.smart-industries.fr Analytica Depuis quatre décennies, Analytica est l’une des manifestations internationales de référence dans les domaines des techniques de laboratoire et des biotechnologies. Du 1er au 4 avril Munich Messe München Tél. : +49 89 949 114 88 [email protected] http://www.analytica.de/en MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com depuis 1895 Une contribution à l’histoire mondiale des Communications qui dure depuis plus d’un siècle Si vous pensez que le passé contribue à former l’avenir, vous comprendrez aisément qu’Anritsu soit aussi synonyme d’innovation. Nos produits, et en particulier nos Analyseurs de Signaux, bénéficient de plus de 100 ans d’expérience et d’innovation. Une innovation en matière de «capture» et de «génération» de signaux En 1939, Anritsu a développé la technologie d’enregistrement du son sur support magnétique, technologie à l’origine de toute une génération de magnétophones. En 2007, une nouvelle innovation Anritsu introduit le premier combiné analyseur de spectre et générateur de signal avec une fonction inédite de «capture» et de «re-génération» d’un signal. Aujourd’hui, les analyseurs de signaux MS2690A & MS2830A bénéficient de cette innovation vous permettant par exemple de capturer des signaux sur le Terrain et de les reproduire en Laboratoire. Capture et Génération De «enregistrer puis écouter» à «capturer puis rejouer», les innovations Pour en savoir plus, téléchargez notre article technique: -Utiliser un analyseur de signaux «Capture & Replay» pour vérifier vos designs. verification d’Anritsu ont un réel impact. Enregistreur de son sur support magnétique – le prototype des enregistreurs sur bande modernes 1895 1900 1939 Sales Offices: Europe 44 (0) 1582-433433, USA and Canada 1-800-ANRITSU, Japan 81 (46) 296-1208, Asia-Pacific (852) 2301-4980, www.anritsu.com ©2013 Anritsu Company 2000 2013 A ctualités D ÉT EC T IO N D ’ O BJET S Une solution vraiment emballante H D ans le domaine de l’emballage, la détection et le comptage d’objets défilant en flux continu sur un convoyeur nécessitent généralement de les séparer, par exemple à l’aide de séparateurs mécaniques. Or, cette phase de séparation implique bien souvent l’emploi de mécanismes complexes, et par conséquent coûteux. Mais pour Sick, groupe spécialisé dans les capteurs et les solutions pour l’automatisation industrielle, la logistique et les procédés, ce temps est révolu. La société allemande appuie ses dires avec le lancement d’un système de détection d’objets baptisé DeltaPac et présenté comme le premier capteur capable de distinguer de manière fiable des objets alignés en configuration « touche-touche », donc sans séparation des objets, dans un flux continu de produits. A l’origine de ce système de détection fort prometteur pour l’industrie de l’emballage, se trouve une technologie brevetée par Sick et nommé Delta-STechnology. Cette dernière repose sur deux unités de détection composées chacune de deux récepteurs et de quatre Led PinPoint2.0, le tout étant combiné à la technologie Asic (Application Specific Integrated Circuit) Siric développée par Sick 6 Sick Avec ses capteurs de détection d’objets, sans séparation et en flux continu, Sick entend donner un coup de jeune à l’industrie de l’emballage, et surtout apporter une solution efficace et économique à ce secteur. Capable de détecter des variations d’angle de réflexion optique particulièrement faibles, le DeltaPac de Sick est apte à détecter et à compter jusqu’à 200 000 emballages par heure – même lorsque ces derniers sont accolés – sur des convoyeurs dont la vitesse s’élève à 3 m/s. et intégrant une fonction de mesure de distance. Le principe de fonctionnement de ce dispositif s’appuie sur la reconnaissance des arêtes des objets. En effet, même accolés les uns aux autres, des objets disposent d’arêtes qui modifient les propriétés de réflexion optique des surfaces des emballages lors de la transition de l’un à l’autre, même lorsqu’ils ne sont pas séparés. Ce changement de direction du faisceau optique réfléchi est alors utilisé en temps réel pour la sortie des signaux de commutation. Grâce à une identification des contours ou arêtes d’objets ayant des rayons de courbure compris entre 1 et 20mm, le DeltaPac est capable de détecter des variations d’angle de réflexion optique particuliè- rement faibles. Au final, Sick évoque une détection pouvant atteindre 200 000 emballages par heure –même lorsqu’ils sont accolés – sur des convoyeurs dont la vitesse s’élève à 3m/s. Un Asic pour apporter de « l’intelligence » Cela va sans dire: ce dispositif ouvre la voie à de nouvelles possibilités en matière de conception des machines d’emballage. « Grâce à DeltaPac, les éléments de mise en attente et les mécanismes de séparation des objets deviennent superflus, ce qui assure des économies et améliore l’exploitation de l’espace, indique-t-on chez Sick. Les flux de produits sont stabilisés car les collisions provoquées par des chutes d’emballage sont réduites ». Compte tenu de ces caractéristiques, les temps d’arrêt des machines sont orientés à la baisse, de même que les erreurs de chargement lors du groupage d’articles. Au temps d’utilisation optimisé, s’ajoutent des conséquences positives en matière d’énergie consommée et de disponibilité des machines. Par ailleurs, en intégrant sa technologie d’Asic Siric dans ses détecteurs DeltaPac, Sick procure à ces derniers quelques notions «d’intelligence», notamment la capacité à s’affranchir des conditions lumineuses environnantes (lumière ambiante par exemple) ou des conditions industrielles parfois hostiles (poussière, température élevée, chocs, vibrations, perturbations électromagnétiques, etc.). Qui plus est, Sick développant ces circuitsAsic en interne, la personnalisation de la solution DeltaPac est possible. Enfin, ce dispositif se veut aisément configurable en fonction de l’application (par exemple en fonction du type d’emballage), via une liaison IOLink. «Avec une configuration sur mesure, la mise en service s’avère rapide, sans paramétrage ni optimisation spécifique du processus. Monter, brancher, détecter : l’utilisateur n’a plus besoin de se débattre avec des instructions d’utilisation trop détaillées », précise-t-on chez Sick pour conclure. Pascal Coutance MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com qu‘à 1 GHz s ju iv /D V m 1 • ale 0,5 % DC ic rt e v n io is c • Pré ode résolution m n e it b 5 1 ‘à • Jusqu étendue 200 MHz – 1 GHz Oscilloscope Haute Définition Méfiez-vous des copies Optez pour le seul vrai oscilloscope 12 bit du marché Pour plus d’informations contactez-nous au Tél. 01 69 18 83 20 ou [email protected] Actualités I N STR UM EN T A T IO N DE L AB OR AT OI R E L’appareil de mesure physico-chimique se convertit à la tablette H Avec la finesse et le faible poids de son boîtier ainsi que son grand écran de 5,5 pouces, la nouvelle génération d’appareils de Hanna Instruments réduit au minimum l’encombrement sur la paillasse… voire s’en affranchit complètement. Système de mesures haute performance www.gantner-instruments.fr Tél : 01 40 26 62 10 8 Hanna Instruments D ans la brochure d’edge, son nouvel instrument de mesure de laboratoire, Hanna Instruments le présente comme «moderne, innovant et esthétique ». Et ces termes sont loin d’être galvaudés. L’appareil se présente en effet sous la forme d’une tablette numérique, toute noire, de seulement 12,7 mm d’épaisseur, ne pesant que 250g et avec un écran de 5,5 pouces de diagonal et un clavier à touches sensitives. On est à mille lieues d’un pHmètre traditionnel.«L’une des principales préoccupations des techniciens de laboratoire concerne le manque de place disponible sur leur paillasse, qui accueille un passeur, de la verrerie, un pHmètre et autres appareils de mesures physicochimiques. Il faut donc faire de la place », explique Damien Grellier, responsable Secteur Ile-deFrance, chargé de développement gamme Eau et Environnement et référent titration chez Hanna Instruments France. L’appareil edge, installé dans sa station d’accueil équipée d’un support d’électrodes avec bras articulé ajustable, occupe déjà Grâce à une autonomie de plusieurs heures, les utilisateurs peuvent emmener l’instrument edge sur le terrain, évitant ainsi de posséder deux appareils, un pour le laboratoire et une version portable. une surface moindre qu’un pHmètre traditionnel, mais il peut également être fixé au mur. C’est donc autant de place libérée sur la paillasse. « Le format “tablette numérique” permet par ailleurs de répondre aux applications sur le terrain.Les utilisateurs devaient jusque-là posséder deux appareils, un premier pour les mesures en laboratoire et une version portable », ajoute Damien Grellier. Passage aux sondes numériques En termes d’autonomie, edge peut fonctionner pendant une durée de 8h et mémoriser jusqu’à 1 000 mesures horodatées (200 mesures à la demande, 200 au point final et 600 en mémorisation automatique) avec les données BPL. L’appareil dispose également de deux ports USB pour le transfert de données sur clé USB (sans logiciel) ou vers un PC. « Une autre grande innovation introduite avec la série edge est l’arrivée de sondes numériques, car nous ne proposions avant que des sondes analogiques.Il suffit désormais de brancher une sonde dans l’entrée de type jack 3,5 mm et l’instrument reconnaît automatiquement les données de l’électrode ou la sonde au branchement (type, données d’étalonnage, numéro de série), informations présentes dans la tête de sonde », annonce Damien Grellier. Sont d’ores et déjà disponibles quatre modèles d’électrodes de pH (HI 11310 et HI 12300,chacun avec ou sans entrée différentielle, HI 104030 et HI 10530), une sonde de conductivité (HI 763100) et une sonde d’oxygène dissous (HI 764080). Hanna Instruments propose d’ailleurs trois kits différents selon le paramètre: kit pH HI 2020-02, kit EC HI 2030-02 et kit OD HI 2040-02. Côté spécifications, les étendues de mesure vont respectivement de -2 à 16 pH et ± 1 000 mV, de 0 à 500 mS/cm et de 0 à 45 ppm et 0 à 300 % de saturation. Pour le pH, l’exactitude est de ± 0,01 pH, ±0,02 pH ou ±0,2 mV ; pour la conductivité, elle est de ±1% de la lecture ± (0,5 µS ou 1 digit). edge intègre également la fonction Cal-Check avertissant l’utilisateur lorsqu’il étalonne avec une électrode en mauvais état ou des solutions tampons contaminées, ainsi que la fonction Sensor Check. Avec cette dernière, uniquement pour les électrodes de pH HI 12301 et HI 11311, l’appareil surveille en permanence l’impédance de l’électrode de mesure, signalant en temps réel une fissure du verre ou un diaphragme colmaté. Cédric Lardière MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Le rendez-vous annuel des ingénieurs, scientifiques et enseignants Au CNIT Paris La Défense, le 11 février 2014 Il est temps, plus que jamais, d’innover pour relever les défis du monde moderne ! Vous préférez construire l’avenir plutôt que le subir ? Alors ne manquez surtout pas l’édition 2014 de NIDays et son lot d’innovations en matière de systèmes de mesure, de contrôle, d’automatisation et embarqués : u u u u u 70 stands de démonstrations 2 conférences plénières, avec le célèbre prospectiviste Joël de Rosnay en invité d’honneur 50 conférences techniques et métiers (dont 15 présentations d’utilisateurs) 12 sessions de TP pour s’initier aux matériels et aux logiciels 2 compétitions de robotique pour l’enseignement Programme et inscription gratuite sur www.nidays.fr u 01 57 66 24 24 ©2013 National Instruments.Tous droits réservés. National Instruments, NI, et ni.com sont des marques de National Instruments. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés sont les marques ou les noms de leurs propriétaires respectifs. 13960 Actualités A N A LY SE D E L’ EA U Les analyseurs de toxicité passent au séquentiel H Fort de sa double expérience, AMS Systea a développé une gamme d’analyseurs de toxicité de l’eau qui repose pour la première fois sur une technologie séquentielle couplée à des bactéries luminescentes. L e contrôle de la toxicité de l’eau est un enjeu sanitaire majeur.Toute eau potable, ou amenée à le devenir, peut être contaminée à n’importe quel moment par des polluants toxiques. Il est donc essentiel, pour ne pas dire vital, de détecter ces polluants avant une éventuelle consommation de l’eau. Fort de ce constat, le fabricant franco-italien AMS Systea a profité de l’édition 2013 du salon Pollutec Horizons, qui s’est tenue du 3 au 6 décembre dernier à Paris, pour présenter la famille Easychem Tox pour l’analyse de la toxicité dans les eaux (norme ISO 11348-3). « Pour la première fois, c’est une technologie séquentielle couplée à une méthode d’analyse par bactéries luminescentes qui est mise en œuvre pour l’analyse de la toxicité. Jusqu’à présent, les personnes font ces mesures manuellement », avance Louis Bétis, responsable communication chez AMS France. Il existe d’ores et déjà deux analyseurs multiparamétriques automatisés: une version pour les Système de mesures haute performance Les analyseurs de toxicité de l’eau Easychem Tox d’AMS Systea existent en deux versions : l’une pour les contrôles de routine en laboratoire et l’autre pour les mesures en ligne et en continu. mesures de routine en laboratoire et une autre en ligne et en continu. « On retrouve en fait l’expertise de chacune des deux sociétés d’origine,AMS pour la partie laboratoire et Systea pour l’analyse de l’eau en ligne », indique Louis Bétis. Rappelons que les avantages de la technologie séquentielle s’articulent principalement autour de cinq grands axes: la rapidité des tests, la simplicité des opérations (la dilution, le mélange, la mesure, le rinçage s’effectuent automatiquement), la réduction des déchets grâce à de très petits volumes et de vrais blancs échantillons. Et cette technologie permet également d’analyser de nombreux autres paramètres chimiques, par spectrophotométrie ou fluorimétrie, soit jusqu’à 10 autres paramètres (15 sans la toxicité). Faire chuter le coût des contrôles www.gantner-instruments.fr Tél : 01 40 26 62 10 10 L’Easychem Tox On-line renferme dans un robuste boîtier industriel un écran LCD tactile, deux compartiments réfrigérés (l’un pour les bactéries et l’autre pour les réactifs, les étalons et les contrôles) et l’analyseur proprement dit. Ce dernier intègre un bras mécanique qui réalise l’aspiration, le transfert et la répartition des réactifs et des échantillons, ainsi qu’une cuvette de mesure 80 positions à lecture directe, avec système de lavage automatique. « Nous proposons un kit de bactéries luminescentes Vibrio fischeri spécialement sélectionnées,cultivées et lyophilisées selon des méthodes standard. Une fois les bactéries reconstituées dans la solution, le système suit, toutes les minutes pendant 30 min, leur survie via la quantité de lumière émise », poursuit Louis Bétis. La société propose des réactifs spéciaux (jusqu’à 36 réactifs installés dans le compartiment réfrigéré) pour garantir la fiabilité et la répétabilité des analyses. En plus de la très grande simplicité des analyses, les deux nouveaux analyseurs se distinguent également par une durée d’analyse de seulement 1h pour l’Easychem Tox (sachant qu’il peut gérer jusqu’à 45 échantillons par heure) et de 15min pour le modèle en ligne, avec une autonomie d’un mois. Parmi les autres spécifications de l’Easychem Tox On-line, citons cinq puits à débordement alimentés par une pompe interne pour le chargement des échantillons maintenus à une température entre +8 et +35°C, la présence de 8 sorties numériques, 8 sorties 4-20mA, un port RS-232 et en option une connexion GSM/ GPRS… « Les industriels sont ainsi en mesure d’optimiser les tâches,donc de gagner en productivité et de faire chuter le coût d’un contrôle immédiat de la toxicité d’un effluent »,conclut Louis Bétis. Cédric Lardière MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Actualités D É TEC TI ON D E D IST A N C E Le capteur à temps de vol se fait tout petit H Avec la série PMDLine, ifm electronic a réussi à miniaturiser la taille d’un capteur basé sur le principe à temps de vol pour l’intégrer dans un boîtier classique. A l’occasion du salon Europack-Eurmanut CFIA, dont la première édition commune s’est déroulée du 19 au 21 novembre 2013 à Lyon, l’allemand ifm electronic a dévoilé la série de capteurs photoélectriques PMDLine (technologie PMD pour Photonic Mixer Device). Grâce à la technologie à temps de vol et aux dimensions d’une cellule optique traditionnelle, le capteur de distance PMDLine d’ifm electronic peut être installé dans toutes les positions, sans se soucier de l’objet, de sa couleur, de l’angle d’incidence, etc. «Ces détecteurs de nouvelle génération sont les premiers modèles à temps de vol à se présenter sous la forme d’un boîtier pour cellules optiques traditionnelles (56 x 18,2 x 46,5 mm) », annonce Frédéric Saint Jean, chef de produits chez ifm electronic France. En plus de la miniaturisation de la cellule, la société a également réduit de moitié le coût d’un capteur à temps de vol, qui est désormais inférieur à 150 euros. Le capteur PMDLine se distingue par ailleurs par une portée comprise entre 30 et 2 000 mm (inférieure toutefois à celle d’un modèle classique), par une suppression de l’arrière-plan efficace et fiable, ainsi que par la présence d’un laser rouge visible. «La détection se fait directement sur l’objet et les performances de détection ne diffèrent plus selon l’objet, sa couleur, l’angle d’incidence, etc., autant de sources à l’origine d’une perte de l’information », ajoute Frédéric Saint Jean. Comme les objets réfléchissants, mats, foncés, clairs et/ou de toutes les couleurs ne posent plus de problèmes particuliers et comme elle accepte des angles très aigus avec l’objet, la nouvelle cellule d’ifm electronic fonctionne dans toutes les positions et n’impose donc plus forcément une installation contraignante et en ligne. Une prise en main très facile En plus de cette grande liberté de montage, la société a par ailleurs fait en sorte que le capteur PMDLine soit très facile à utiliser. Le point de commutation est par exemple facilement réglé au centimètre près via un potentiomètre électronique à boutons “±” et l’afficheur ou alors via l’interface de communication IO-Link.Cette interface permet également de lire la valeur à distance. Dans la version M30, le point de commutation est simplement réglé en tournant l’anneau de réglage. Une échelle graduée montre la distance réglée et le seuil de commutation peut donc être réglé sans alimentation. Grâce à ses caractéristiques et son prix, le PMDLine est une bonne alternative aux systèmes optiques avec réflecteur sur C.L. les convoyeurs. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com L’analyse précise des liquides. Une analyse précise des liquides requiert des valeurs mesurées fiables ; notamment lorsque l’on a besoin d’une grande disponibilité et d’une longue durée de vie. En tant que spécialiste mondial en analyses physico-chimiques pour l’industrie de process et de l’environnement, Endress+Hauser allie cette exigence élevée à une grande faculté d’innovation. Des solutions complètes sur mesure analysent des valeurs précises de pH, de conductivité, de teneur en oxygène et en chlore, de turbidité ainsi que des substances nutritives et d’autres substances chimiques. C’est ainsi que nous garantissons la qualité des produits et les process de nos clients et que nous assurons la protection des hommes et de l’environnement. Endress+Hauser 3 rue du Rhin BP 150 F - 68331 Huningue Cedex Tél : 0 825 888 001 Fax : 0 825 888 009 [email protected] www.fr.endress.com 11 Actualités I N ST R UM EN T A T IO N Les oscilloscopes haute définition acquièrent l’option «signaux mixtes» H Teledyne LeCroy ajoute l’option «signaux mixtes» à sa gamme d’oscilloscopes haute définition HDO qui deviennent les modèles HDO-MS. T eledyne LeCroy présente ses oscilloscopes haute définition dotés de l’option «signaux mixtes». Baptisés HDO4000-MS et HDO6000-MS, ces oscilloscopes mixtes disposent d’outils d’analyse puissants, d’un ensemble complet de mesures automatiques et de nombreuses possibilités de traitements mathématiques leur permettant d’assurer le débogage des signaux série numériques mais également analogiques. Les modèles HDO-MS affichent une bande passante allant de 200MHz à 1GHz et sont dotés de la technologie haute définition 12 bits HD4096. Ils disposent de 16 canaux d’acquisition de signaux mixtes accompagnés de fonctions spé- cifiques pour l’analyse des systèmes complexes embarqués. Ces instruments se caractérisent par une conversion des signaux analogiques sur 12 bits, un taux d’échantillonnage des données de 2,5 Géch./s et une mémoire de 250 Mpoints par voie selon une technique d’entrelacement. La technologie HD4096 est basée sur des convertisseurs analogiques/numériques 12 bits, des amplificateurs à rapport signal/bruit élevé, et une architecture système faible bruit. Elle permet aux oscilloscopes haute définition de capturer et afficher des signaux à 1GHz avec une vitesse d’échantillonnage élevée et une résolution 16 fois supérieure aux oscilloscopes 8 bits. Des mesures précises sont né- Les modèles HDO-MS de Teledyne-LeCroy disposent d’une bande passante allant jusqu’à 1 GHz avec la technologie 12 bits HD4096. cessaires pour une analyse et un débogage efficaces. Comme tous les modèles HDO, les versions HDO-MS disposent d’un écran tactile 12,1 pouces et d’une interface homme-machine très intuitive. Des tests performants et automatisés Avec la complexité croissante des systèmes embarqués, la possibilité de débogage des signaux mixtes (numériques et analogiques) est essentielle dans les oscilloscopes modernes. En plus des 16 voies, les oscilloscopes HDO-MS sont livrés avec un ensemble d’outils pour le débogage des signaux mixtes. Le déclenchement croisé des trames logiques et des signaux analogiques,les mesures de timing sur les voies logiques, la recherche d’événements sur ces voies, l’émulation d’une porte logique et un indicateur d’activité sont des outils très utiles pour la validation et le test des systèmes embarqués complexes. Ces fonctionnalités complètent les possibilités de base des HDO que sont WaveScan (outil de recherche d’événements),le mode History, le mode séquence, et l’outil de génération de rapports LabNotebook. Hélène Trézéguet I N STR UM EN T A T IO N Le test s’automatise de bout en bout H La version 2013 du logiciel VeryStand de National Instruments assure l’automatisation du traitement des données et de la génération de rapports. L Système de mesures haute performance www.gantner-instruments.fr Tél : 01 40 26 62 10 12 e logiciel VeriStand de National Instruments offre un seul et même environnement de test capable de couvrir l’ensemble du processus de développement logiciel embarqué grâce à la réutilisation des composantes de test garantissant la cohérence entre chaque phase. La version 2013 du logiciel assure l’intégration directe avec le logiciel de gestion de données DIAdem, effectuant ainsi un post-traitement et une génération de rapports automatiques. Les ingénieurs peuvent configurer les scripts d’automatisation et gérer des modèles de rapports dans DIAdem. Les opérateurs, quant à eux, peuvent aisément enregistrer des données, effectuer du post-traitement et générer des rapports en un seul clic pour un processus de test de haute qualité. Des fonctions en plus VeriStand 2013 propose un large éventail de nouvelles caractéristiques et d’améliora- tions des performances, notamment : la réduction des temps de déploiement et l’accélération des vitesses d’exécution temps réel, l’amélioration de l’intégration des modèles de simulation (support de modèles actualisé et calibrage de modèles rationalisé), unToolkit LabView Model Interface efficace qui intègre des modèles avec le logiciel LabView, une configuration plus facile pour les bus de communicaH.T. tions automobiles. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Actualités AUTOMATISMES Le bus de terrain temps réel EtherCAT fête ses 10 ans H A la fois rapide, flexible, simple, performant et économique, le réseau EtherCAT atteint de très hautes performances dans le domaine des automatismes, avec des coûts d’équipement réduits. D’où son succès. résenté pour la première fois en 2003 lors de la Foire de Hanovre, EtherCAT (EtherNet for Control Automation Technology) est un bus de terrain temps réel ouvert dont la technologie est basée sur Ethernet. Et au bout d’une décennie d’existence, l’EtherCATTechnology Group, le groupe qui promeut ce standard, compte aujourd’hui quelque 2300 membres.A la fois rapide, flexible, simple, performant et économique, EtherCAT trouve dans ces qualificatifs les raisons de son déploiement dans de nombreuses applications : des machines d’emballage ultrarapides aux aciéries complètes, des robots aux installations de découpe, des tunnels aérodynamiques aux éoliennes, etc. Globalement, ce bus est destiné aux applications nécessitant des temps de cycle très courts (1ms) avec un faible gigue (≤ 1 μs) pour une parfaite synchronisation. Ces caractéristiques permettent au réseau EtherCAT d’atteindre de très hautes performances dans le domaine des automatismes, avec des coûts d’équipement réduits. « Les interfaces esclaves EtherCAT sont auDepuis 10 ans, les caractéristiques de L’EtherCAT font le succès jourd’hui disponibles sur de ce bus de terrain. les microprocesseurs stan- EtherCAT P dard. Et après 10 ans, EtherCAT est toujours plus rapide que les CPU les plus performants, explique Martin Rostan, directeur du marketing technologique chez Beckhoff. Cela fait déjà presque 10 ans que nous battons la Loi de Moore.Et c’est pourquoi il suffit d’une seule version EtherCAT,en l’occurrence la première. Tout ce qui a été fait depuis se rapporte à des extensions et non pas à des modifications. C’est pourquoi les appareils EtherCAT de 2003 sont compatibles avec ceux de 2013. Ce sont là les meilleures conditions pour affronter avec élan les 10 années à venir ! », P.C. conclut-il. Nouvelles caméras Infrarouges Fluke Ti 200, Ti 300 et Ti 400 Avec TechNologIe révoluTIoNNAIre lAsershArpTM seules les nouvelles caméras infrarouges Fluke disposent d’une mise au point automatique lasersharpTM pour des images toujours nettes. A. chAQue. FoIs. Découvrez la mise au point automatique lasersharp en action : fluke.fr/lasersharp ©2013 Fluke Corporation. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com 13 Actualités En bref Instrumentation de laboratoire ANTON PAAR RACHÈTE CSM INSTRUMENTS L’autrichien Anton Paar a annoncé l’acquisition du suisse CSM Instruments, pour un montant non dévoilé. La société suisse, qui emploie plus de 60 personnes pour un chiffre d’affaires de 12Me en 2012, est spécialisée dans les instruments de laboratoire pour la caractérisation des propriétés mécaniques des surfaces aux niveaux microscopique et nanoscopique dans l’industrie automobile, la recherche académique, lestechnologiesdel’environnement… L’offre de CSM Instruments, qui devient une filiale à part entière d’Anton Paar, dirigée par Christoph Ebner, Business Development Manager du groupe complète le catalogue d’Anton Paar dans le domaine de la caractérisation de surface des matériaux. C.L. Instrumentation de process AJT INSTRUMENTATION REPRÉSENTE ROTOTHERM Le parisien AJT Instrumentation, distributeur de solutions de mesure (température, pression, enregistreurs…) pour l’industrie, la marine et les applications offshores, est devenu le représentant exclusif du fabricant britannique Rototherm, pour la France et le Maghreb francophone. Le français renforce ainsi son catalogue avec une offre en doigts de gant, tubes de Venturi et plaques à orifices ainsi que des capteurs de température, de pression, etc. C.L. Système de mesures haute performance www.gantner-instruments.fr Tél : 01 40 26 62 10 14 MÉTROLOGIE 2013, une année charnière pour Delta Mu qui promeut toujours le changement des pratiques H Entre un déménagement dans des locaux bien mieux adaptés, une croissance moyenne de 9 % et la création d’une association labellisée, Delta Mu a célébré son quinzième anniversaire en beauté… L ’éditeur clermontois Delta Mu a fêté en 2013 son quinzième anniversaire en grandes pompes. « Il s’agit véritablement d’une année char- croissance moyenne de 9 % depuis 2010 et nous continuons à développer le marché français et l’exportation (Belgique, Cameroun, Gabon, Luxembourg,Maroc,Suisse,Tunisie..., Jean-Michel Pou, fondateur et président de Delta Mu : « Grâce au Cluster Auvergne Efficience industrielle, les métrologues auront ainsi la possibilité de valoriser leur mission dans l’entreprise. » Nuno Dos Reis, directeur de Delta Mu : « La société affiche une croissance moyenne de 9 % depuis 2010 et nous continuons à développer le marché français et l’exportation. » nière pour nous et ce pour plusieurs raisons », avance Nuno Dos Reis, directeur du français. La société, qui ne cesse de promouvoir la métrologie et de prôner le changement des pratiques dans ce domaine depuis sa création, s’est en effet installée, avant la période estivale, dans de nouveaux locaux plus spacieux et mieux situés (dans le centre d’affaires à proximité du Zénith). Ces bâtiments plus grands vont permettre d’accueillir dans de meilleures conditions ses clients et fournisseurs et les quatorze employés –la société ne comptait que six personnes en 2000. « Cet investissement important s’inscrit également dans une phase de développement. La société affiche une Auvergne. « Pour cela, nous avons fédéré des entreprises œuvrant dans le domaine de l’amélioration des process, IP Leanware et Phimeca Engineering en l’occurrence, pour développer de à travers des opportunités », explique Nuno Dos Reis. Rappelons que Delta Mu a déjà lancé à l’automne dernier la version 5 de son logiciel Opti Mu (voir Mesures n°859). Dans le cadre de la défense de la métrologie, la société a décidé d’aller encore plus loin afin de sortir le métrologue de son périmètre traditionnel et de garantir une meilleure compétitivité au sein des industries. Création d’Auvergne Efficience industrielle C’est ainsi que sont nés le concept de Lean Metrologie (voir Mesures n° 858) et la création d’une association labellisée Cluster d’excellence de la Région nouveaux produits et services. L’obtention du label est le début d’une révolution des pratiques :la métrologie doit sortir de son univers actuel pour se tourner vers des problématiques industrielles concrètes, pour une métrologie autrement,industrielle et efficiente,tendant vers l’excellence opérationnelle», affirme Jean-Michel Pou, fondateur et président de Delta Mu et nouveau vice-président d’Auvergne Efficience industrielle. Le cluster devrait également bénéficier du soutien de laboratoires de recherche publique, appartenant à des universités, ou d’écoles d’ingénieurs. « Les métrologues auront ainsi la possibilité de valoriser leur mission dans l’entreprise », conclut-il. Cédric Lardière MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Actualités INSTRUMENT A T IO N D E PR O C E S S Le comptage transactionnel réussit à Meci H A l’origine fabricant d’instrumentation de process générale, le français Meci est devenu l’un des acteurs mondiaux incontournables dans le domaine du comptage transactionnel pour liquides et gaz. D ans le domaine du comptage transactionnel, les fabricants de solutions incontournables dans le monde sont plutôt de grandes sociétés. A y regarder de plus près, on se rend compte qu’une entreprise française tire son épingle du jeu. Il s’agit de Meci et c’est par une journée de brouillard que ses responsables ont ouvert leurs portes à Mesures. « La création de Meci remonte à 1922 et, jusque dans les années 1970, l’entreprise était un fabricant d’instrumentation de process générale. A partir de cette période, Meci s’est spécialisé dans le comptage transactionnel pour les liquides et les gaz »,rappelle Eric Laporte, directeur général de la société. A deux, c’est mieux En 2009,le groupe Countum naît de la réunion de Meci et d’une autre société française,Satam,qui, elle, s’est fait un nom dans le domaine des pompes et compteurs volumétriques pour les applications pétrolières, à savoir les dépôts et les camions ravitailleurs (le downstream, Meci étant positionné sur les marchés de l’upstream et du midstream).« L’idée sous-jacente du rapprochement entre les deux entreprises était d’apporter des solutions de comptage transactionnel tout le long de la chaîne d’approvisionnement, du puits jusqu’au particulier, en passant par les différentes zones de transfert (SPSO, pipes, raffinerie, camions…) », explique Eric Laporte. Aujourd’hui, les activités de Meci s’articulent autour de trois types de métiers: la conception, fabrication et vente d’appareils sur étagère (calculateur de site pour gaz CDV15, système de mesure de masse volumique DES16, enregistreur de données Eric Laporte, directeur général de Meci : « L’idée sous-jacente du rapprochement entre Meci et Satam était d’apporter des solutions de comptage transactionnel tout le long de la chaîne d’approvisionnement ». de site LOG15…); la réalisation de projets clés en main allant du simple coffret doté de trois indicateurs jusqu’à des projets très importants ; et une activité de services techniques et réglementaires. « Lorsque l’on parle de comptage transactionnel, c’est qu’il y a un transfert de propriété, de matière première en fait. Compte tenu des volumes transférés mis en jeu - une erreur de mesure de 1 % sur les 2 millions de barils amenés par un supertanker, à 80 dollars le baril soit 160 millions de dollars, représente 1,6 million de dollars –, la précision et la fiabilité des mesures sont un enjeu crucial. Sans compter les aspects fiscaux…», constate Thierry Knipiler, directeur marketing de Meci. riodique, de réparation et d’ajustement des compteurs (via la délégation de l’Etat). Et elle est également la seule en Europe à disposer d’un certificat MID modulaire sur l’ensemble du mesurage, et non sur chacun des éléments, ce qui offre une très grande souplesse. C’est ce qui explique par ailleurs que l’on retrouve des installations du français dans le monde entier, excepté en Amérique du Nord. Meci, qui emploie environ 80 personnes entre Issoudun (Cher), son siège social, Bordeaux, Le Havre, Reims et prochainement Lyon, s’appuie sur le réseau commercial du groupe Countum (présent dans 55 pays, avec 64 distributeurs dont une quinzaine pour Meci). Son chiffre d’affaires est de l’ordre de 10 millions d’euros, dont environ 30% à l’exportation, répartis pour près de 20% pour les produits, 30% pour les services et 50% pour les projets selon les années. Cédric Lardière CO SALO MP N LE T! Carrefour des fournisseurs de l'industrie agroalimentaire RENNES Parc Expo Rennes Aéroport 11,12,13/02/2014 ATTENTION 18ème édition en FÉVRIER Détention d’un certificat MID modulaire Cette responsabilité implique, pour le fabricant, la maîtrise d’un très grand nombre d’agréments, de certificats et d’homologations français et internationaux, aussi bien au niveau de la société que des produits fabriqués. La société affirme avoir le plus haut degré de certification en France, en prenant en compte les services de vérification pé- MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Le rendez-vous de la Production et de l’Innovation DÈS MAINTENANT ! Votre badge GRATUIT sur www.cfiaexpo.com Car de l'in refour dustrie des fou agroal rnisse imenta urs ire REN NES 2014 11-1 2-13 VIS Fév rie r ITEU R INGRÉDIENTS & PAI | ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS | EMBALLAGES & CONDITIONNEMENTS 15 Actualités I N STR UM EN T A T IO N Rohde&Schwarz, ou comment se diversifier à bon escient pour mieux rebondir H Groupe familial allemand spécialisé dans l’instrumentation RF et radiocom, Rohde & Schwarz a, pour la première fois, frôlé la barre des 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Un résultat que la société doit, entre autres, à sa politique de diversification menée depuis une douzaine d’années. Sa filiale française souffre toutefois d’un tassement des marchés. Conquérir de nouveaux marchés tels que celui de l’oscilloscopie Il se met ainsi à l’abri d’éventuels gros trous d’air tels que celui subi en 2001, les cycles des secteurs visés par ses activités complémentaires étant suffisamment différents pour rendre fort improbable une baisse d’activité aussi forte qu’il y a 12 ans. Peu adepte de la croissance par voie d’acquisitions, sauf si l’enjeu est d’acquérir une technologie ciblée, la société n’a pas hésité à mettre en avant sa propre expertise technologique et à investir en interne pour conquérir de nouveaux marchés. C’est ainsi 16 qu’en 2010, le fabricant s’est 2 milliards d’euros de chiffre invité sur le créneau des oscillos- d’affaires (1,9Mde exactement) copes. Une manière là encore sur l’exercice fiscal 2012-2013, d’assurer ses arrières en visant clos le 30 juin dernier. Cela avec un marché important qui, de une progression dans tous les surcroît, continue à croître et est secteurs d’activités couverts par relativement peu sujet aux fluc- le groupe (télécoms, aéronautuations et aux soubresauts éco- tique, broadcast, défense, etc.).A nomiques compte tenu de la diversité des secteurs d’activités utilisant ce type d’équipements de mesure. « La décision avait alors été prise, car les autres marchés étaient en saturation et aujourd’hui, nous souhaitons devenir un acteur important de l’oscilloscopie », précise Jean-Christophe Prunet, président de Rohde & Schwarz France. R&S vise les modèles d’entrée et milieu de gamme et se veut un généraliste de l’instrumentation, au même titre Jean-Christophe Prunet, président de Rohde & Schwarz qu’Agilent Technologies France : « Il reste de l’investissement en France qui demeure grand pays de l’électronique en Europe, un pays qui en qui l’allemand voit son un résiste bien et affiche une bonne dynamique, par rapport principal concurrent sur à d’autres comme ceux de la Scandinavie par exemple. » ce créneau. Depuis le début de l’année 2013, le titre de comparaison, sur l’exergroupe a confié la vente de ses cice 2010-2011, R&S avait réaoscilloscopes à un distributeur lisé des ventes annuelles de exclusif, en l’occurrence Distron, 1,6 milliard d’euros avec un efune pratique jugée plus efficace fectif de 8400 personnes.Alliant par le groupe, en particulier expertise technologique et pragpour trouver de nouveaux matisme, comme c’est souvent clients. La vente en direct est le cas pour les sociétés d’outreassurée dans le cas de certains Rhin, le groupe munichois disgros clients. pose d’une usine centralisée et a Au global, force est de constater notamment développé un centre que cette stratégie globale de de compétence pour développer diversification a porté ses fruits des technologies utilisables dans puisque ce groupe familial alle- plusieurs types de produits, afin mand, qui, rappelons-le, a été de réduire ses coûts. créé il y a 80 ans et emploie En France, la société compte environ 9300 salariés, a tutoyé 150 personnes en intégrant les pour la première fois la barre des 40 salariés d’Arpège, une entre- DR S pécialiste de l’instrumentation radiofréquence et radiocom, le groupe allemand Rohde & Schwarz a, depuis une douzaine d’années, bâti sa stratégie de développement en tirant les leçons de 2001, lorsque la société avait subi de plein fouet l’explosion de la bulle internet avec pour conséquence une chute vertigineuse du chiffre d’affaires de la société en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Aujourd’hui, même si la communication radio reste le point commun à ses activités, le groupe n’est plus uniquement dépendant de la seule activité de test et mesure radiofréquences et de télécommunications. Lors de la décennie écoulée, il s’est en effet évertué à se diversifier dans des activités complémentaires telles que la radiodiffusion,les radiocommunications sécurisées ou bien encore la radiolocalisation. prise située à La Ciotat, spécialisée dans le domaine de la radiosurveillance des satellites, société que Rohde & Schwarz avait rachetée en 2007.Après une forte croissance il y a deux ans, en particulier avec un boom du test et mesure –qui a donné lieu à des prises de commandes annuelles grimpant jusqu’à 80 millions d’euros– la filiale française a depuis quelque peu marqué le pas avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 55 millions d’euros aujourd’hui. « On ne peut pas vraiment parler de crise des marchés, mais plutôt d’un tassement de l’activité en France. Rohde & Schwarz France reste toutefois la plus importante filiale européenne du groupe, si l’on excepte la Russie », précise M. Prunet qui y voit des raisons d’afficher un certain optimisme: « Il reste de l’investissement en France, qui demeure un grand pays de l’électronique en Europe, un pays qui résiste bien et affiche une bonne dynamique par rapport à d’autres comme ceux de la Scandinavie par exemple ». Toutefois, M. Prunet, qui est également président de la commission sur l’attractivité des métiers à la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication), se montre plus inquiet quant aux problèmes de recrutement de personnels qualifiés dans le domaine de l’électronique, en particulier en techniciens supérieurs. « En 10 ans, les diplômés issus des IUT de la filière électronique ont chuté de 4 500 à 3 000 par an. Et la chute est tout aussi sévère pour les BTS », déplore-t-il. Pascal Coutance MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Actualités MANIFESTATION L’édition 2014 du salon Vision s’annonce on ne peut mieux H A dix mois de l’ouverture de ce salon qui vient d’adopter un rythme bisannuel, les organisateurs annoncent avoir déjà rempli les trois quarts de la zone d’exposition en réservations fermes et 15% supplémentaires en option. L es places pour la première édition du salon Vision organisée depuis le passage à un rythme bisannuel (il n’a pas eu d’édition 2013), qui se déroulera du 4 au 6 novembre 2014 à Stuttgart,se vendent déjà comme des petits pains, selon les organisateurs de cette manifestation consacrée à la vision industrielle. Ainsi, 240 exposants sont d’ores et déjà inscrits ce jour alors que près des trois quarts de la surface du hall 1 du parc des expositions sont déjà réservés fermement et 15% le sont en option. 400 exposants visés « Nous comptons battre le record de 372 exposants pendantVision 2014», assure Florian Niethammer, responsable du salon. « L’objectif fixé est même de dépasser la barre des 400 exposants ». Les réservations du salon semblent ainsi refléter la tendance du secteur. Ainsi, selon Patrick Schwarzkopf, responsable du département spécialisé en traitement industriel de l’image duVDMA, « les statistiques du VDMA [Verband Deutscher Maschinen-und Anlagenbau, ndlr] portant sur les réceptions de commande dans l’imagerie industrielle indiquent une augmentation de 5 % pendant les 10 premiers mois de 2013 en glissement annuel. Des impulsions très nettes viennent de l’étranger, en particulier de la zone euro ». Parallèlement à la partie exposition deVision 2014, plusieurs animations viendront enrichir la manifestation et apporter une réelle valeur ajoutée aux visiteurs, selon les dires des organisateurs. Parmi elles, citons par exemple les « Industrial Vision Days», un forum qui per- Les organisateurs du salon Vision, qui se déroulera du 4 au 6 novembre 2014 à Stuttgart, comptent battre le précédent record de 372 exposants, et même passer la barre des 400 exposants. mettra aux visiteurs de rencontrer des experts de la vision industrielle, ou les « Journées technologiques du VDMA ». L’édition 2014 de Vision accordera par ailleurs une place beaucoup plus importante que d’habitude aux PC industriels avec un espace spécifique qui leur sera consacré. Pascal Coutance INFOR MATIQ U E IN D U ST R IELL E Alliance germano-nippone en solutions M2M pour l’automobile et l’industriel En bref Automatismes LÉGÈRE PROGRESSION DES VENTES ANNUELLES DE ROCKWELL AUTOMATION Lors de son exercice fiscal 2013 clos le 30 septembre dernier, Rockwell Automation a réalisé un chiffre d’affaires annuel d’un montant de 6351,9 millions de dollars, en progression de 1,5% par rapport aux 6259,4M$ de l’exercice précédent. Paralèllement, son bénéfice d’exploitation annuel a progressé de 6%, à 1236,8M$. La société spécialisée dans les automatismes a notamment terminé l’année sur un bon 4e trimestre, période au cours de laquelle ses ventes ont progressé de 3% par rapport à la même période de l’exercice antérieur. P.C. Automatismes eWON OUVRE UNE FILIALE AU JAPON eWON, fabricant belge de routeurs industriels et concepteur d’une solution d’accès distant aux automates programmables industriels via Internet, poursuit sa croissance à l’international avec l’ouverture d’une filiale au Japon. «Le Japon est un marché très important dans le monde de l’automatisation.De nombreux constructeurs de machines et d’intégrateurs de systèmes, nos clients,y disposent de lignes d’assemblage ou y ont leur siège social.L’ouverture de cette filiale nous permet d’être ainsi en contact direct avec eux», argumente Serge Bassem, CEO et cofondateur d’eWON. P.C. H Ce partenariat vise essentiellement le secteur des véhicules haut de gamme, mais aussi toutes applications nécessitant des connexions haut débit et un accès immédiat. K yocera, fournisseur de modules et solutions sans fil pour les réseaux LTE et GSM/ UMTS, et Telenor Connexion, spécialiste des solutions connectées professionnelles pour le MtoM (Machine-to-Machine), ont récemment annoncé la signature d’un accord de partenariat dont l’objectif est de fournir à l’international des solutions MtoM destinées aux applications automobiles et industrielles. Ce partenariat vise essentiellement le secteur des véhicules haut de gamme mais aussi toutes applications nécessitant des connexions haut débit et un accès immédiat,telles que la télématique des véhicules et divers équipements embarqués dans les systèmes de transport intelligent (ITS, Intelligent Transport Systems). Les compteurs intelligents, la té- MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com lémétrie, la santé en ligne et la sécurité, bref tous les débouchés nécessitant une solution fiable sur le long terme pour protéger leurs actifs clés, sont également concernés. Les deux partenaires aspirent à ce que leurs clients OEM bénéficient, avec cet effort commun, de délais de mise sur le marché réduits ainsi que de solutions de connectivité pérennes et faciles à intégrer. P.C. Système de mesures haute performance www.gantner-instruments.fr Tél : 01 40 26 62 10 17 E ntretien R A D IO PR O T EC T IO N «Les experts de l’ASN et une approche graduée d H Aprèsl’accidentsurvenuenmars 2011àlacentraledeFukushima-DaiichiauJapon,lenucléaireestredevenuunsujetimportant,enparticulierdansuncontexteoùlespréoccupationsenvironnementalesoccupentuneplacecentrale.Danscedomaine, il existe un ensemble de réglementations concernant la sûreté, la radioprotection, etc. Le 5 décembre 2013, le Conseil de l’Union européenne a approuvé une nouvelle directive fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire contre les rayonnements ionisants. Mesures est allé à la rencontre de Jean-Luc Godet, directeur des rayonnements ionisants et de la santé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et de Nawal Saâd, chargée d’affaires au sein du bureau des expositions des travailleurs et du public à la Direction des rayonnements ionisants et de la santé de l’ASN, pour nous éclairer sur les évolutions apportées par la directive et celles souhaitables pour la délimitation et l’accès aux zones réglementées. Institut de Soudure Mesures. Pouvez-vous tout d’abord présenter la nouvelle directive-cadre européenne en matière de protection contre les rayonnements ionisants? Jean-Luc Godet. Lancée en 2009 et approuvée par le Conseil de l’Union européenne le 5 décembre 2013, cette nouvelle directive, dite «directive normes de base», fixe les normes de base relatives à la protection sanitaire contre les dangers résultant de l’exposition aux rayonnements ionisants. Parmi ses différents objectifs, le premier d’entre eux est de regrouper et de consolider les cinq directives Euratom (European Atomic Energy Community) existantes, qui seront alors abrogées, en un acte législatif unique. Il s’agit de la directive 89/618 du 27 novembre 1989 concernant l’information de la population, de la directive 90/641 du 4 décembre 1990 relative à la protection des travailleurs extérieurs,de la directive 96/29 du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements ionisants, de la directive 97/43 du 30 juin 1997 relative aux expositions à des fins médicales et de la directive 2003/122 du 22 décembre 2003 relative aux sources radioactives scellées de haute activité. Les deux autres objectifs sont de prendre en compte les évolutions de la radioprotection, notamment les recommandations de la publication 103 de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR), ainsi que de se mettre en cohérence avec les normes de base étaMises en œuvre depuis longtemps dans l’industrie, les sources de rayonnements ionisants se retrouvent dans une grande variété d’applications (maintenance nucléaire, conservation des aliments, gammagraphie, contrôle de paramètres, mesures d’usure, de recherche de fuites ou de frottement, traitement et conditionnement de déchets de faible activité…). 18 blies par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La directive, qui touche un large éventail de contextes, y compris le domaine médical, l’industrie, la production énergétique et la gestion des déchets, prévoit un système de protection contre les rayonnements aux termes duquel les États membres établissent des exigences légales et un régime adapté de contrôle réglementaire s’inscrivant, pour toutes les situations d’exposition, dans un système de radioprotection fondé sur les principes de justification, d’optimisation et de limitation des doses. En outre, la directive prévoit des exigences en matière d’enseignement, de formation et d’information dans le domaine de la radioprotection. Mesures. Comme il s’agit d’une directive européenne, qu’en est-il de sa transposition en droit français? Jean-Luc Godet. Chaque Etat membre aura une période de quatre ans pour transposer la directive Euratom en droit national. En France, il faudra évidemment passer par un travail juridique pour l’écriture des nouveaux textes et, parmi les étapes intermédiaires, mettre à jour certaines parties législatives du droit du travail et de la santé publique. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com de la DGT privilégient es risques» Nawal Saâd et Jean-Luc Godet (ASN) ASN Nawal Saâd est chargée d’affaires au sein du bureau des expositions des travailleurs et du public à la direction des rayonnements ionisants et de la santé de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Diplômée de l’Ecole des mines de Nantes (Loire-Atlantique), elle est ingénieure de l’industrie et des mines. Jean-Luc Godet, quant à lui, est directeur des rayonnements ionisants et de la santé à l’ASN. Diplômé de l’Ecole des hautes études de santé publique de Rennes (Ille-et-Vilaine), il est ingénieur général du génie sanitaire. Nawal Saâd. En l’état actuel des choses, nous ne connaissons pas encore tous les détails, comme par exemple quels seront les articles remplacés et par lesquels. Nous savons seulement que le processus sera transparent dans le but de faire connaître les évolutions. Cela se traduira notamment, dans un premier temps, par une consultation du public afin de présenter d’une manière détaillée les nouveaux points et sensibiliser les personnes concernées. Jean-Luc Godet. En accord avec la Direction générale du travail, nous allons par ailleurs profiter de la transposition de la nouvelle directive-cadre européenne en droit français pour revisiter le contexte réglementaire en place actuellement, dans trois grands domaines différents. Il s’agit de la délimitation et l’accès aux zones réglementées, ou «zo- nage», des personnes compétentes en radioprotection (PCR) et de la surveillance radiologique des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.Un groupe de travail pluraliste a été mis en place par la Direction générale du travail (DGT), en lien avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), au mois de septembre 2013 pour la surveillance radiologique des travailleurs. En ce qui concerne le «zonage», même si la réglementation actuelle remonte à seulement 2006 –elle avait d’ailleurs succédé elle-même à une autre réglementation– les autorités avaient souhaité disposer d’autres informations pour réfléchir à la remise à plat de la réglementation. C’est pour cela que les directeurs généraux de l’ASN et de la Direction générale du travail avaient demandé au Groupe permanent d’experts en radioprotection, pour les MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com applications industrielles et de recherche des rayonnements ionisants (GPRAD, devenu GPRADE) et au Groupe permanent d’experts en radioprotection pour les applications médicales et médico-légales des rayonnements ionisants (GPMED), par lettre de saisine en date du 8 février 2011,d’engager une réflexion prospective sur la délimitation et l’accès aux zones réglementées en vue de produire des recommandations, dans le contexte de la révision des exigences européennes en matière de radioprotection et, en particulier, dans la perspective des travaux de transposition. En matière de modalités pratiques de fonctionnement pour cette expertise, les présidents du GPRAD et du GPMED ont décidé à l’époque de constituer un groupe de travail (GT) associant un nombre restreint de représentants des deux groupes permanents et de mettre en œuvre des points d’étape réguliers en formation plénière.Dans leur avis portant sur les évolutions souhaitables pour la délimitation et l’accès aux zones réglementées en date du mois de décembre 2012, le GPRAD et le GPMED endossent globalement les conclusions auxquelles aboutit le GT. Mesures. Pouvez-vous revenir sur cette expertise, et tout d’abord sur la démarche entreprise par le groupe de travail sur le «zonage» (GT-Zonage)? Jean-Luc Godet. L’arrêté du 15 mai 2006 relatif aux zones surveillées et contrôlées et aux zones spécialement réglementées ou interdites est le résultat d’une approche du ministère duTravail de rendre le plus homogène possible les règles applicables dans toutes les installations nucléaires de base (INB) et le domaine du nucléaire de proxi- 19 Emerson Entretien Les membres du GT-Zonage ont été frappés de la très grande diversité des réglementations nationales et de leur application, tant au niveau de la nature des zones établies que des critères de délimitation, des règles applicables, du balisage, de la signalisation et des codes couleurs. Ils concluent que, afin de rendre plus facile la vie des employés transfrontaliers, un travail d’harmonisation doit pouvoir être engagé pour le risque radiologique, à commencer par la stratégie du zonage radiologique, sous l’impulsion de la France. mité (activités industrielles, médicales et de recherche). Mais, dans la pratique, les choses sont différentes… Dans le domaine médical, par exemple, la délimitation d’une zone rouge au niveau de l’équipement radiologique d’un bloc opératoire empêcherait toute intervention car le cardiologue se trouve juste à côté du patient, sous le tube. C’est ce qui explique un retour de balancier et, donc, la demande des autorités d’examiner les exigences européennes à venir en ce qui concerne les objectifs et la délimitation des zones réglementées, d’évaluer les besoins futurs en matière de «zonage» radiologique et de proposer un ou plusieurs dispositifs de délimitation des zones réglementées, en tenant compte de la nature et de l’ampleur des risques pour les travailleurs susceptibles d’y intervenir ou d’y accéder ponctuellement. Nawal Saâd. Le groupe de travail était constitué de neuf experts issus des deux groupes permanents d’experts en radioprotection: 20 Pierre Barbey, président du GT-Zonage et vice-président du GPRAD, Bernard Aubert (GPMED), Gérard Cordier (GPRAD), Patrick Fracas (GPRAD), Jean-Pierre Manin (GPRAD),Peggy Mathieu (GPRAD),Nathalie Rizzo-Padoin (GPMED), Catherine Roy (GPRAD) et Jean-ChristopheVarin (GPRAD). Rémi Barbe et moi-même étions les cosecrétaires techniques respectivement pour la DGT et l’ASN.Avant la rédaction des propositions d’évolution, le GT-Zonage a procédé à un ensemble d’actions d’analyse et de consultations, dans le but d’ouvrir sa réflexion à un champ le plus large possible. Les différentes actions se sont donc articulées autour d’une analyse bibliographique, d’une consultation des acteurs opérant sur le terrain au moyen d’un questionnaire diffusé via les réseaux en radioprotection. L’objet était, ici, d’avoir un échantillon le plus représentatif possible de l’ensemble des secteurs d’activité et de saisir largement leur retour d’expérience sur la mise en œuvre de l’arrêté «zonage». Mesures. La consultation des acteurs de terrain via un questionnaire a-t-elle été la seule source d’information venant du terrain? Nawal Saâd. Non, le GT-Zonage s’est également appuyé sur une demande de retour d’expérience des agents de contrôle de l’inspection du travail et des inspecteurs de la radioprotection, sur des visites d’installations nucléaires de base et d’installations médicales, visites qui ont permis aux experts d’appréhender in situ les difficultés de terrain en rencontrant des PCR et services compétents en radioprotection (SCR), des professionnels exposés et des représentants du personnel. A signaler également la tenue d’un colloque national de radioprotection organisé à l’université de Caen en novembre 2011 centré sur le thème du «zonage» et au cours duquel les acteurs de terrain étaient invités à s’exprimer et participer en direct au débat ainsi initié. Enfin, deux études comparatives sont venues étayer la MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Entretien réflexion du GT-Zonage. Il s’agit d’une étude sur les délimitations ou les zones spécifiques applicables à d’autres classes de risques (risque laser, atmosphères explosives ou Atex, risque biologique et risque pyrotechnique) et d’une étude des pratiques internationales de mise en œuvre de zones réglementées vis-à-vis de l’exposition aux rayonnements ionisants incluant, comme points de comparaison, des cas pratiques. Cette deuxième étude, réalisée par le Centre d’étude sur l’évaluation de la protection dans le domaine nucléaire (CEPN), a rapporté les règles applicables en Belgique, en Espagne, aux Etats-Unis, en Finlande, au RoyaumeUni, en Suède et en Suisse. Bien que ce fût une opération lourde, les résultats ont été très intéressants et ont remonté des problématiques très concrètes. Mesures. Quels ont été les points marquants qui ont amené aux recommandations proposées par le groupe de travail? Jean-Luc Godet. Dans leur position commune prise en septembre dernier et disponible sur le site internet de l’ASN, la DGT et l’ASN soulignent la qualité de la réflexion du GT-Zonage sur le dispositif actuel encadrant le «zonage» radiologique et notent que le concept de définition de zones a eu un impact positif important sur la prévention des risques liés aux rayonnements ionisants dans tous les secteurs d’activité. La DGT et l’ASN partagent, sur le fond, les points saillants des conclusions de l’expertise, notamment le constat selon lequel ce dispositif de «zonage» ne peut résumer à lui seul l’ensemble des actions qui constituent la radioprotection. Si le «zonage» contribue à garantir le respect des limites réglementaires, l’optimisation de la radioprotection repose pour l’essentiel sur les analyses de poste de travail. Dans son rapport, le GT-Zonage considère par ailleurs que le dispositif réglementaire actuellement en vigueur souffre d’imperfections, que ce soit sur le fond et dans les modalités d’application, rendant ainsi difficile son appropriation.Or,en ce qui concerne le droit du travail, le GT-Zonage réaffirme qu’il doit s’appliquer indistinctement dans ses principes fondamentaux, toutes catégories de travailleurs et tous secteurs d’activité confondus : ses principes fondamentaux doivent donc reposer sur un socle commun. Le GT-Zonage conclut enfin que la déclinaison uniforme d’un dispositif extrêmement détaillé vient toutefois immanquablement se heurter à des spécificités propres à certaines activités professionnelles. L’ASN et la DGT retiennent de ces trois constats que les fai- blesses identifiées par les groupes permanents concernent principalement les domaines d’activité situés hors du secteur nucléaire, et plus particulièrement le secteur médical, pour lesquels la mise en œuvre des dispositions relatives aux zones spécialement réglementées ou interdites - compte tenu du niveau de l’exposition aux rayonnements ionisants - soulève des difficultés. On peut citer les modalités de gestion des accès à ce type de zones et de leur signalisation. Mesures.Quels sont les autres points marquants retenus par le groupe de travail? Jean-Luc Godet. Sur le fond, le GT-Zonage a identifié trois points. Premièrement, le défaut apparent d’objectifs clairs associés à l’arrêté «zonage» contribue à une perception de contraintes administratives peu mobilisatrices pour une culture de radioprotection. Il s’agit ensuite du manque de cohérence entre les objectifs du «zonage» décrits dans le code du travail et les critères de délimitation déclinés dans l’arrêté «zonage». D’un côté, le code du travail cite le “ Nous allons profiter de la transposition de la nouvelle directive en droit français pour revisiter le contexte réglementaire actuel.” Jean-Luc Godet respect des limites réglementaires annuelles dans les situations normales de travail et, de l’autre côté, l’arrêté définit des notions horaires, sans tenir compte du temps de présence effectif. Enfin, le GT-Zonage revient sur l’ambiguïté de certains points du dispositif notamment ceux concernant l’interprétation de la notion de danger en fonction de celle de risque, ou encore l’articulation entre «zonage», évaluation des risques et analyse de poste qui mérite d’être levée. L’ASN et la DGT s’accordent à partager la nécessité de réaffirmer le double objectif du zonage : fonction d’alerte et information sur le niveau de risque. Sur l’application du dispositif, le GT-Zonage note que les manquements constatés au travers des inspections régaliennes traduisent une appropriation difficile des textes qui s’apparente à une MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com affaire de spécialistes et amène souvent les entreprises à faire appel à une PCR externe ou à un consultant à défaut d’outils opérationnels, tels que des guides méthodologiques, simples, pratiques et illustrés qui faciliteraient la mise en œuvre de la démarche de zonage par secteur d’activité. Sur cette question, l’ASN et la DGT conviennent également de la nécessité de tenir compte davantage des spécificités sectorielles. Nawal Saâd. Il faut encore ajouter deux autres points marquants. Le comparatif réalisé par le groupe de travail avec le «zonage» dans d’autres classes de risque a démontré que les dispositions pour délimiter les zones à risque sont très variables selon le risque considéré. Dans tous les cas, les objectifs restent toutefois de signaler le risque au plus près de la zone concernée par un pictogramme unique et de permettre à l’employeur de définir et mettre en œuvre les mesures de prévention adaptées à la nature et l’importance du risque (prescriptions techniques, conception des locaux, autorisation de travail, limitation des accès, formation, surveillance médicale des salariés, etc.). Cette délimitation des zones à risque nécessite une réflexion plus ou moins approfondie sur la base d’une évaluation des risques et d’éléments techniques définis réglementairement et repris généralement par des guides pratiques rédigés par des professionnels du secteur d’activité ad hoc. Le deuxième et dernier point est aussi un comparatif portant cette fois sur les dispositifs de «zonage» radiologique au niveau européen et international. Il a révélé l’extrême diversité des réglementations nationales et de leur application. Pour faciliter la lisibilité, la mise en œuvre et les contrôles du système par les acteurs de terrain, de nombreux pays ont décliné des guides pratiques par secteur d’activité. Mesures. Compte tenu de ces constats, et notamment de ceux portant sur les ambiguïtés et la complexité d’une mise en œuvre uniforme sur le terrain, quelles sont les recommandations proposées par le GT-Zonage? Nawal Saâd. Pour résumer, le GT-Zonage suggère une évolution conséquente conduisant à une refonte du système. Dans l’attente de cette refonte, il recommande deux grandes séries de propositions pour aménager le dispositif actuel. Priorité première des recommandations d’aménagement selon le GT-Zonage, la réécriture des Articles 1 et 2 de l’arrêté «zonage» permettrait d’intégrer les précisions apportées par les circulaires 21 Entretien Le dispositif de « zonage » actuellement en vigueur Le dispositif actuel de zonage repose sur la CIPR 60 de 1990 conduisant à la directive Euratom n°96-29 du 13 mai 1996, transposée en droit français parledécretn°2003-296du31mars2003relatifàlaprotectiondestravailleurscontrelesdangersdesrayonnementsionisants.Ilexistecinqzonesréglementées différentes (avec une couleur correspondante), spécialement réglementées ou interdites en termes de dose susceptible d’être reçue en un mois ou en une heure. Un deuxième paramètre relatif au débit d’équivalent de dose est utilisé dans le cas de l’exposition externe seule de l’organisme entier. de 2008 et 2010. Ce sont en particulier les notions de danger en fonction du risque et l’insertion de ce dispositif «zonage» dans le champ plus global de la radioprotection qui devraient être reprises et éventuellement modifiées. Il s’agirait également de réviser les critères de débit d’équivalent de dose horaire afin de définir les zones contrôlées orange et rouge. Toujours selon le GTZonage, ces critères ne devraient être applicables que dans le cas où l’émission des rayonnements est continue; la référence à prendre en compte serait l’équivalent de dose intégré sur une heure dans les autres situations (émission discontinue ou pulsée, par exemple). Jean-Luc Godet. Les autres propositions d’aménagement émanant du GT-Zonage ont en commun une clarification des informations - c’est la deuxième priorité. Comme, par exemple, la restructuration desArticles 9 et 11 en un seul article pour rendre plus clairs la situation,le contexte et les contraintes associées des zones intermittentes et des zones temporairement suspendues, via la mise en place de zones surveillées intermittentes à l’instar des zones contrôlées, ou encore la précision des modalités par lesquelles un chef d’établissement pourrait déléguer ses responsabilités à un salarié doté de l’autorité, de la compétence et des moyens nécessaires pour déclasser définitivement, ou temporairement, une zone et pour autoriser l’accès aux zones rouges. Le 22 GT-Zonage cite encore le fait de préciser les règles d’accès particulières aux zones spécialement réglementées en cohérence avec la gradation des risques, l’ajout à l’Article 19 - relatif à l’établissement d’une barrière matériellement infranchissable autour de la zone rouge - de la mention «lorsque cela est techniquement possible ou par des dispositifs organisationnels qui garantissent le nonfranchissement fortuit (par exemple zones d’opération)», la déclinaison, dans un guide professionnel soumis à approbation des autorités compétentes, de la démarche administrative du protocole spécifique relatif à une zone d’opération, ou encore la mise en place d’un «zonage» radiologique intermittent dans le cadre des activités de transport lorsque les situations de stationnement intermédiaire, de modifications du convoi ou de rupture de charge durent de façon significative. L’ASN et la DGT ont pris note de ces propositions d’aménagement du dispositif actuel, jugées prioritaires par le GT-Zonage, et se sont engagées à examiner les voies d’amélioration administratives afin d’apporter une réponse adaptée à chacune de ces propositions compte tenu des exigences de nature juridique. Mesures. Vous évoquiez également des propositions de refonte du dispositif. Pouvez-vous en préciser certaines? Jean-Luc Godet. Comme Nawal Saâd le rappelait à juste titre, le risque radiologique est très variable d’un secteur d’activité à un autre, voire même d’une installation à une autre. C’est la raison pour laquelle le GT-Zonage suggère que le dispositif «zonage» soit largement remis à plat selon un système à deux niveaux.Le premier serait un socle réglementaire s’appuyant sur les objectifs globaux du zonage radiologique et présentant les grands principes inscrits dans le champ de la radioprotection. Ce socle correspondant à l’unification de la radioprotection s’appliquerait à tous les secteurs d’activité, sans distinction aucune, et devrait notamment décliner précisément le type de zones,les critères de dose retenus pour la délimitation, le balisage, les symboles et la signalisation associés,ainsi que les exigences générales de radioprotection afférentes à chacune d’elles. Le deuxième niveau serait un volet complémentaire comportant des textes d’application spécifiques aux différents secteurs d’activité (industrie nucléaire, médical, vétérinaire, industrie, recherche…) et destinés à entrer avec plus de précision dans la mise en œuvre concrète du zonage. Le GT-Zonage envisage, ici, que ces textes se présentent sous la forme de guides homologués par les autorités compétentes pour garantir une homogénéité dans la mise en œuvre et le processus de contrôle. Sur cette proposition de refonte du dispositif sur le long terme, l’ASN et la DGT considèrent qu’une évolution de fond apparaît nécessaire notamment au regard de la mise en œuvre du principe d’approche graduée des contraintes en fonction des risques. Typiquement, une telle évolution pourrait s’inscrire dans le cadre des discussions relatives à la transposition de la nouvelle directive-cadre européenne. Mesures. Est-il là encore question de clarifier la situation en France? Jean-Luc Godet. Effectivement, le GTZonage a même formulé une série de propositions visant à harmoniser les modalités de mise en œuvre en conservant un objectif clair de protection des travailleurs par le respect de niveaux d’exposition et par l’application de règles de radioprotection associées à chaque type de zones. Dans son rapport, le groupe de travail réaffirme que le but de la délimitation en zones est d’assurer une fonction d’alerte et d’informer sur un niveau de risque d’exposition aux rayonnements ionisants à l’attention du public et des travailleurs, selon le GT-Zonage toujours, une gradation de l’espace en différents niveaux de risque doit permettre aux acteurs en charge de la radioprotection (PCR et/ou SCR) de mieux hiérarchiser leurs missions. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Entretien Mesures.Comment se ferait le classement d’une zone donnée en bleu, orange ou rouge? Nawal Saâd. Selon le dispositif proposé par le GT-Zonage,la détermination du classement d’une zone se ferait grâce à un système de valeurs de référence numériques, valeurs reposant sur des critères annuels de dose efficace et de doses équivalentes aux extrémités, voire au cristallin. Selon le groupe de travail, cette approche permettrait ainsi d’adapter les valeurs affichées en fonction des évolutions réglementaires en radioprotection. Sur cette base, la délimitation d’une zone surveillée ou contrôlée vis-à-vis du risque d’exposition externe serait effectuée dans un premier temps avec une approche conservatrice de 1 600 heures ou 2000 heures sur un an, ou moins sur justi- fication, mais sans jamais conduire à considérer une durée annuelle inférieure à 800 heures.Au-delà,dès lors que l’analyse de risque conduit à délimiter une zone contrôlée, le GT-Zonage considère que des critères liés à l’exposition intégrée sur une heure de référence (prise en compte du danger potentiel) seraient à appliquer. Quant à la délimitation d’une zone surveillée ou contrôlée vis-à-vis du risque d’exposition interne, elle serait fondée, selon le groupe de travail, sur l’application de critères de contamination surfacique traduisant la propreté radiologique (hors cas particuliers des gaz radioactifs et du tritium). Enfin, la signalisation de toute zone classée reposerait sur le trisecteur noir sur fond jaune, complété de la dénomination «Zone surveillée» ou «Zone contrô- lesquelles il est nécessaire de porter une attention particulière? Jean-Luc Godet. Les membres du GTZonage ont été frappés par la très grande diversité des réglementations nationales et de leur application, tant au niveau de la nature des zones établies que des critères de délimitation, des règles applicables, du balisage, de la signalisation et des codes couleurs. Ils concluent que, afin de rendre plus facile la vie des employés transfrontaliers, un travail d’harmonisation doit pouvoir être engagé pour le risque radiologique, à commencer par la stratégie du zonage radiologique, sous l’impulsion de la France.A l’instar de ce qui a été récemment mis en place à l’échelle internationale pour le risque chimique à travers le Système général har- ASN Nawal Saâd. Pour plus de détails sur ces propositions formulées par le groupe de travail, je vous invite à consulter leur rapport d’ailleurs disponible sur le site internet de l’ASN. Vous y trouverez notamment les neuf points saillants de ce dispositif refondé.Ainsi, le GTZonage considère que, compte tenu de la diversité des pratiques et des enjeux associés, il est indispensable de conserver une signalisation traduisant une approche de gradation du risque, basée non plus sur cinq niveaux de risque mais sur quatre dans un souci de simplification. Cette gradation du risque s’appuierait sur un code couleur, allant du bleu (risque faible) au rouge (risque très élevé), en passant par le jaune et l’‘orange. La zone bleue constituerait la zone surveillée, les autres étant des zones contrôlées auxquelles est associée la gradation de risque et de danger potentiel. Quant à la couleur verte, symbolisant traditionnellement une situation normale et a priori sans risque, elle ne serait pas reprise pour signaler la zone contrôlée. Toujours selon le GTZonage, en dessous de la borne inférieure de la zone bleue, il conviendrait de distinguer en particulier deux types de situations correspondant à des zones non classées et pour lesquelles des dispositions réglementaires, mêmes modestes, seraient néanmoins exigées. On trouverait d’une part les installations, où des sources sont présentes mais sans pour autant justifier leur classement en zone surveillée ou contrôlée, et d’autre part le cas des zones attenantes, locaux ou espaces, où aucune source n’est présente mais qui sont contiguës à une zone classée. Le GT-Zonage considère enfin que, pour les zones attenantes, un facteur d’occupation pourrait être pris en compte. Le GT-Zonage considère que, compte tenu de la diversité des pratiques et des enjeux associés, il est indispensable de conserver une signalisation traduisant une approche de gradation du risque, basée non plus sur cinq niveaux de risque mais sur quatre dans un souci de simplification. Cette gradation du risque s’appuierait sur un code couleur, allant du bleu (risque faible ; zone surveillée) au rouge (risque très élevé), en passant par le jaune et l‘orange. lée», du code couleur caractérisant le niveau de risque et d’informations complémentaires (type d’exposition, caractère intermittent de la zone…). Je rappelle qu’il s’agit là des points saillants du dispositif refondé tel qu’il est proposé par le GT-Zonage. Mesures.La démarche du GT-Zonage s’est notamment appuyée sur une étude comparative portant sur les règles applicables dans plusieurs pays européens. Le groupe de travail a-t-il identifié des évolutions sur MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com monisé (SGH). Mais, ce que les membres du GT-Zonage ne savaient pas à l’époque, c’est que la nouvelle directive Euratom ne devrait pas apporter de modifications significatives dans les concepts relatifs à la protection des travailleurs… Les recommandations du groupe de travail, reprises par le GPRAD et le GPMED, s’inscrivent néanmoins parfaitement dans le cadre du choc de simplification administrative, voulu actuellement par l’Etat français. Propos recueillis par Cédric Lardière 23 S olutions A N A LY SE D E L’ EA U Conciliermaintenance et pourlamesuredeCOTen H Parmi les nombreux paramètres que l’on peut surveiller dans l’eau, la mesure du carbone organique total (COT) revêt une grande importance dans le domaine des eaux de rejet, de la pharmaceutique et de la microélectronique. Comme les exigences de chaque secteur peuvent être très différentes, les méthodes d’analyse en ligne sont plutôt dédiées à chaque marché, tout comme les fabricants d’ailleurs. Après l’arrivée de nouveaux acteurs et de techniques bien mieux adaptées à un contrôle en ligne il y a quelques années, les principales évolutions en analyse du COT en ligne tendent vers une utilisation et une maintenance simplifiées… même si les méthodes requièrent toujours des réactifs et autres substances. L a présence, ou plutôt l’absence, de matières organiques dans l’eau peut revêtir une importance capitale dans certains domaines industriels. Par exemple, en pharmaceutique pour la qualité des solutions ajoutées dans les médicaments injectables, ou encore dans les stations d’épuration afin de s’assurer d’une composition des eaux de rejets en adéquation avec les niveaux imposés par la réglementation. L’un des paramètres physicochimiques surveillés pour le contrôle des matières organiques est la concentration de carbone organique total (COT ; voir Mesures n° 789). Ce n’est pas le seul, comme on le verra plus loin, mais il s’agit de celui qui se prête le mieux pour un suivi en ligne. Evidemment, comme tout paramètre physico-chimique, il existe une assez grande offre d’appareils de mesure pour la mesure de la concentration de COT –on parle également de COTmètres. Les méthodes privilégiées sont des mesures ponctuelles par prélèvements puis analyses en laboratoire par des prestataires de services, ou éventuellement par un service interne à l’industriel. Parallèlement à ces contrôles en laboratoire, les industriels ont, depuis une quinzaine d’années,mis en œuvre progressivement des mesures en ligne pour le suivi de la concentration de COT. C’est ainsi que les utilisateurs ont vu arriver sur le marché les premiers analyseurs en ligne développés par des fabricants ayant pignon sur rue dans le domaine de l’analyse en laboratoire. «A l’origine, les mesures de COT en ligne étaient le fait de fabricants d’appareils de laboratoire qui n’avaient pas forcément l’expérience industrielle L’essentiel P Le carbone organique total (COT) est un paramètre qui revêt une importance grandissante dans l’industrie. P Sa mesure en ligne intervient dans la surveillance des eaux de rejets, le contrôle de la qualité d’eaux ultra-pures 24 pour des médicaments injectables, etc. P Ces dernières années, les fabricants ont porté leur attention sur le développement de techniques d’oxydation ou de mesure innovantes. P Les évolutions portent également sur la réduction des réactifs et d’autres «astuces» pour tendre vers une utilisation et une maintenance simplifiées… même si les méthodes requièrent toujours des réactifs et autres substances. suffisante en termes d’implantation sur site,de prélèvement dans de la masse, de maintenance, etc. C’est ce qui explique la transition du laboratoire au terrain dans la douleur… », se rappelle Christian Collet, directeur de l’activité Process de Hach Lange France. Ce que confirme la majorité des acteurs : « Les COTmètres avaient des défauts qui impliquaient une maintenance importante et d’autres inconvénients (par exemple, si la tuyauterie se bouchait, l’analyseur continuait néanmoins à pomper). Cela fut, on peut le comprendre, très préjudiciable, sans compter le manque de personnel suffisamment compétent pour bien utiliser ces analyseurs », explique Bernard Fillion, chef de produits Process chez Metrohm France. Suivant les applications, grandes différences en termes d’exigences Pour ces différentes raisons, il y a eu une désaffection du marché il y a cinq, six ans. « Plus généralement, le marché a connu à la même période pas mal de mouvements : le rachat de Maihak par l’allemand Sick et celui du suisse Zellweger Analytics par Hach (groupe Danaher) en 2000, des changements de distributeurs dans le domaine des analyseurs UV-persulfate… C’est ainsi que les fabricants allemands LAR [Liquid Analytical Resource, NDR] et japonais Shimadzu ont profité de la situation pour se posi- MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com performances ligne Anael-LAR Le carbone organique total (COT) fait partie des paramètres physico-chimiques surveillés pour le contrôle des matières organiques, car la présence, ou plutôt l’absence, de matières organiques dans l’eau peut revêtir une importance capitale en pharmaceutique, agroalimentaire, semi-conducteurs… tionner sur le marché, d’où l’avènement des systèmes à four », poursuit-il. La situation a commencé à s’améliorer à l’arrivée de nouveaux acteurs venant cette fois de l’instrumentation pour les procédés, avec, pour certains, des méthodes de mesure originales dans leurs bagages. « Nous sommes arrivés sur le marché de la mesure de COT en ligne pour les applications pharmaceutiques et des semi-conducteurs dans les années 2005-2006,avec un concept de sondes piquées sur la conduite et associées à un transmetteur. Cette offre, qui est toujours uniquement en ligne, était complémentaire à celle pour les mesures de pH et de MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com conductivité que nous proposions déjà dans ces deux secteurs », se souvient Philippe Dejour, chef de produits chez Mettler-Toledo Analyse industrielle France. « Il est vrai que, dans le domaine pharmaceutique, la demande en contrôle en ligne a décollé ces cinq dernières années, les mesures en laboratoire et en ligne faisant partie des menta- 25 Solutions Endress+Hauser grandes catégories: d’un côté, les industries de la pharmaceutique et de la microélectronique et, de l’autre côté, le secteur des eaux de rejets (stations d’épuration industrielles et municipales). Cette distinction trouve d’abord son origine dans le type et surtout dans la qualité des eaux contrôlées. Si les concentrations de COT en jeu peuvent atteindre plusieurs pourcents dans les eaux de rejets, en présence, de surcroît, de matrices chargées, les industriels de la pharmaceutique et de la microélectronique, eux, traquent des traces de matières organiques dans des eaux pures voire ultrapures. Méthodes de mesure avec oxydation chimique ou à chaud Il existe différentes méthodes de mesure pour déterminer la concentration de COT, mais aucune ne permet de s’affranchir complètement d’un minimum de maintenance, à savoir réalimenter en réactifs chimiques, changer la lampe UV ou simplement contrôler le four pour la partie oxydation. C’est pour cela que les développements portent avant tout sur la maintenance. Mettler-Toledo Analyse industrielle lités chez les utilisateurs de ce secteur », constate Fabienne Tissandier, responsable France de GE Power &WaterWater & Process Technologies Analytical Instruments. Aujourd’hui, la situation s’est encore améliorée grâce notamment à la disponibilité de mesures directes justes, compte tenu aussi du prix réduit des appareils, et des normes qui imposent l’application de méthodes, comme en pharmacopée (USP<643> et EP<2244> pour valider les méthodes de production d’eau purifiée et d’eau pour préparation injectable). « Dans le secteur de l’environnement, les utilisateurs doivent également répondre aux réglementations et aux arrêtés qu’imposent les Dréal [Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement, NDLR]. Si les contrôles poncNDLR].Si tuels sont plutôt vus comme une charge, car leurs résultats n’entrent pas dans l’optimisation des process, les mesures en ligne sont plus avantageuses sur cet aspect », ajoute-t-elle. Pour preuve encore, ces vingt-quatre derniers mois ont vu l’introduction de plusieurs nouveaux modèles, à l’instar des 9210e et 9210p par l’américain OI Analytical (voir Mesures n° 829), du TOC-4200 par Shimadzu, des versions portables et en ligne CheckPoint Pharma et CheckPointe par l’américain GE Analytical Instruments, de la sonde Viomax CAS51D par l’allemand Endress+Hauser, des sondes CarboVis 70x IQ par WTW (groupe américain Xylem) et du QuickTOcultra de LAR distribué en France Par Anael. Et n’oublions pas les améexistants.Vous ne trouliorations de produits existants.Vous verez toutefois pas dans cette liste, certes non exhaustive, le Tocor 700 TH/UV de Sick, la société s’étant désengagée de ce segment de marché en France. Cela nous amène à nous intéresser plus particulièrement aux différents secteurs industriels utilisateurs d’analyseurs de COT en ligne. Ils peuvent se distinguer en deux On distingue deux grandes catégories d’applications : les industries de la pharmaceutique et de la microélectronique (qui cherchent les traces de COT) et le secteur des eaux de rejets qui est confronté à des concentrations pouvant aller jusqu’à plusieurs pourcents, à des matrices chargées. 26 Première conséquence, les méthodes de mesure mises en œuvre diffèrent selon que l’on analyse des traces ou non. Et l’on constate également que les fabricants euxmêmes se sont plutôt spécialisés dans l’un ou l’autre segment de marché. La majorité des analyseurs de COT en ligne disponibles sur le marché reposent sur un principe d’oxydation. « Il existe deux grandes familles d’analyseurs :à oxydation thermique et à oxydation chimique dite également à froid. Cela consiste dans les deux cas à oxyder toutes les matières organiques présentes dans un échantillon en dioxyde de carbone (CO2) puis à mesurer la quantité de CO2 ainsi produite. Le carbonate inorganique, lui, est soit filtré avant que l’échantillon entre dans le four soit séparé du carbonate organique par réaction chimique », résume Jacques Lachenal, animateur-secrétaire de la commission Pollution Eaux de l’Association des exploitants d’équipements de mesure, de régulation et d’automatismes (Exera ; voir encadré page 28). L’oxydation à chaud est la méthode qui reproduit le plus exactement la méthode de référence en laboratoire (selon la norme NF EN 1484). Il s’agit d’une oxydation thermique à haute température, aux alentours de +850, +900°C, voire jusqu’à +1200°C, selon les appareils, oxydation réalisée dans un four. A cette dernière, la combustion de l’échantillon est complète. Quelle que soit la composition de sa matrice organique ou inorganique, toutes les molécules sont alors cassées et recombinées en CO2. La mesure de la concentration du gaz est la plupart du temps assurée par un détecteur infrarouge non dispersif (NDIR). « L’oxydation thermique répond donc aux applications difficiles (usines chimiques, pétrochimiques, aéroports…), avec des matrices présentant des particules, etc. La température d’oxydation est de +1 200 °C sur le QuickTOCultra, mais il est par ailleurs possible d’abaisser la température du four MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions Hach Lange Pourquoi parle-t-on aussi de mesure de DCO ? Selon Bernard Fillion, chef de produits Process chez Metrohm France, «la véritable mesure,celle demandée par les Dréal,devrait être,ou a été, la demande chimique en oxygène ou DCO. C’est le meilleur paramètre pour représenter tout ce qui consomme l’oxygène dans l’eau, c’est-à-dire ce qui fait mourir les poissons.» Il s’agit ainsi du carbone et d’autres composés s’oxydant facilement, tels que les métaux qui se combinent pour créer des oxydes métalliques. «Si les industriels sont intéressés de mesurer le DCO,il n’y a toutefois pas d’analyseurs de DCO en ligne. Le seul lien“direct”est alors la mesure de COT [carbone organique total, NDLR] en ligne via une interprétation», constate Christian Collet, directeur de l’activité Process de Hach Lange France. «L’un des inconvénients de la corrélation COT/DCO est qu’elle dépend de l’effluent, dables, et donc plutôt adaptée aux eaux assez propres (eaux de surface, de nappe, rejets industriels, entrée de station d’eau potable…). En plus d’être simple – la maintenance peut très bien être assurée par des opérateurs non spécialisés en chimie –, la technique UV-persulfate présente également une meilleure représentativité que l’oxydation à chaud, de par les volumes d’échantillon utilisés bien plus importants (seulement quelques microlitres pour les systèmes à four). « Parmi ses autres avantages, on peut citer un coût plus faible que les autres méthodes, une utilisation maîtrisée depuis longtemps.A contrario,on ne peut pas prendre directement des échantillons bruts,d’où la mise en œuvre d’une filtration. L’oxydation chimique est plus sensible à la turbidité ce qui peut se traduire par une oxydation incomplète et donc une mesure faussée. Sans compter la vérification et le remplacement fréquent de la lampe UV », énumère Christian Collet (Hach Lange France). Une apparition ponctuelle des méthodes optiques Certains fabricants d’analyseurs de COT en ligne ont développé ces dernières années des méthodes originales, telles qu’une oxydation à deux niveaux, une oxydation de l’eau en phase supercritique, une méthode optique, afin d’améliorer encore la maintenance et les performances de leurs appareils. En s’intéressant aux avantages et aux limitations des deux méthodes de mesure par oxydation, on se rend vite compte que les aspects de facilité d’utilisation et surtout de maintenance jouent un rôle plus que prépondérant dans les exigences des utilisateurs, donc dans les améliorations apportées ces dernières années aux analyseurs de COT en ligne. Mettler-Toledo Analyse industrielle et MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com de sa composition,etc.Cette méthode normalisée qui dure plus de 2 h n’est pas la mieux adaptée aux exigences des industriels qui recherchent des mesures fiables et rapides pour le suivi des effluents», explique Christophe Vaysse, ingénieur technico-commercial pour le Grand Sud-Ouest chez Anael. LAR propose un analyseur DEO en ligne qui réalise une vraie détermination de la DCO en moins de 3 mn, sans réactifs. «Nous proposons des systèmes de DCO en ligne, insiste toutefois Bernard Fillion (Metrohm France), mais l’investissement dans un tel appareil est le double de celui d’un analyseur de COT. Si la maintenance est similaire entre les deux solutions,il faut que l’échantillon soit chauffé pendant au moins une heure et la méthode de mesure fait intervenir des réactifs chimiques dangereux.» Metrohm (+ 600 à + 900 °C) par l’adjonction d’un catalyseur », ajoute Christophe Vaysse, ingénieur technico-commercial pour le Grand SudOuest chezAnael.Autres avantages, un minimum de préparation de l’échantillon est requis avant d’être envoyé dans le four, hormis l’utilisation d’acide pour le stripping et d’eau de rinçage, ce qui réduit cette maintenance (un bidon de 5l suffit pour une autonomie d’un mois, par exemple). Pour Bernard Fillion (Metrohm France), « les systèmes à four restent privilégiés pour les analyses de COT en laboratoire, là où l’opérateur a le temps nécessaire pour obtenir une oxydation parfaite… » D’autres analyseurs en ligne mettent en œuvre une oxydation chimique. Il s’agit toujours de casser les molécules de la matière organique, non plus en chauffant, mais en couplant deux actions oxydantes : une oxydation chimique très souvent avec du persulfate pour séparer les parties carbonates inorganiques et organiques, puis un traitement par lampe aux ultraviolets (UV). « Comme on ne peut pas brûler de l’eau,l’utilisation d’une lampe UV à une longueur d’onde de 185 nm permet de casser les liaisons simples, doubles et triples de carbone », rappelle Guillaume Schneider, chef des ventes de Swan Instruments analytiques France. Cette méthode fiable est bien mieux adaptée aux molécules facilement oxy- La grande majorité des analyseurs de COT en ligne disponible sur le marché repose sur une méthode de mesure faisant intervenir une oxydation à chaud (via un four) ou à froid (via des réactifs chimiques et une lampe UV) pour casser les composés. La mesure se fait ensuite avec un détecteur infrarouge non dispersif ou par conductivité. Swan Instruments analytiques proposent par exemple chacun une méthode d’oxydation directe par UV, via une mesure de conductivité. « La sonde 5000TOCi ne requiert ni réactifs, ni additifs, ni acides, ce qui permet d’obtenir une vraie mesure en dynamique (il n’y a pas de rinçage, chaque échantillon poussant le précipent). Il s’agit non pas d’une succession de photographies, mais d’un film », compare Philippe Dejour (Mettler-ToledoAnalyse industrielle France). La principale opération de maintenance se résume à remplacer la lampe UV toutes les 4500 heures, et l’étendue de mesure maximale est limitée à 1 ou 2ppm. D’autres fabricants,à l’image de GEAnalytical Instruments ou de Hach Lange, ont développé des techniques originales. Les analy- 27 L’Exera a mené une campagne d’essais «La question est apparue il y a deux,trois ans suite au renforcement des réglementations qui poussent notamment les industriels à se poser des questions sur la mesure du COT [Carbone organique total, NDLR] avant les rejets.Comme le dernier inventaire remontait à une dizaine d’années,nous avons décidé de le mettre à jour», rappelle Jacques Lachenal, animateur-secrétaire de la commission Pollution Eaux Analyse de l’association Exera). C’est ainsi que l’association a mené l’année dernière une campagne d’essais portant sur quatre analyseurs de COT en ligne, deux modèles à oxydation thermique et deux à oxydation chimique ou à froid (voir article ci-contre), certains appareils analysant également la concentration en azote total. Les essais ont été réalisés en laboratoire, pour l’évaluation des performances métrologiques et leur évolution, et sur le terrain. «Globalement,les quatre analyseurs testés fournissent des résultats à peu près identiques en laboratoire,c’est-à-dire sur des échantillons connus et des matrices propres.Les écarts viennent surtout de problèmes de réglage au niveau des réactifs, des temps de réponse.Pour les essais sur le terrain, nous sommes plus circonspects car les résultats ont mis en évidence des variations non négligeables», annonce en avant-première Jacques Lachenal. En présence d’une eau chargée, par exemple, sont apparus des problèmes de broyage et de filtration afin que l’échantillon reste représentatif, et d’optimisation des réglages de l’appareil. «Sur le terrain,il n’est pas possible de maîtriser tout ce qui entoure la partie analytique, contrairement au laboratoire.La mise en place d’un analyseur de COT requiert donc un travail important de réflexion et de préparation pour prendre en compte les variations de matrice dans le temps…», ajoute-t-il. L’Exera finalise actuellement le rapport et envisage une publication officielle des résultats dans le courant de l’année 2014. 28 Des « astuces » pour simplifier encore la vie des opérateurs Les évolutions dont ont bénéficié ces dernières années les analyseurs de COT ne revêtent pas toujours le développement de nouvelles techniques d’oxydation et/ou de mesure. Il peut s’agir plus souvent d’améliorations plus «anodines» mais qui apportent cal Instru Quant à Hach Lange, la société a développé la technologie brevetée d’oxydation à deux niveaux (Two Stage Advanced Oxidation ouTSAO). L’analyseur deTOC BioTector B7000 fait en fait intervenir une injection d’ozone dans un environnement très basique, d’où la création d’ions OH- très oxydants. Cette oxydation puissante est insensible à la présence de sels (teneurs jusqu’à 30 %) et accepte la présence d’huile, de matières grasses, de carburants, de particules jusqu’à une taille de 2mm, etc. dans les échantillons. En plus de l’absence de filtration en amont, une visite tous les six mois suffit pour la maintenance (tous les 60 à 90 jours pour changer les réactifs). A côté de tous ces modèles mettant en œuvre une oxydation, les utilisateurs ont également le choix de systèmes d’analyse de COT en ligne par l’intermédiaire d’une mesure optique. « Le principe du capteur MemosensViomax CAS51D repose une mesure de l’absorbance de la matière organique,à une longueur d’onde de 254 nm.Les mesures permettent de déterminer la valeur de DCO [Demande chimique en oxygène, NDLR; voir encadré page 27],via des tables de corrélation, ou de COT », précise Matthieu Bauer, chef de marché Environnement chez Endress+Hauser France. Si elles ne sont pas aussi répandues pour la mesure des paramètres physico-chimiques que dans le domaine de l’analyse des gaz, par exemple, c’est que les méthodes optiques nepermettentpasde«voir»touteslesmatrices (sucre, solvants, acides organiques, glycol…). Evidemment, les molécules recherchées doivent absorber à la longueur d’onde UV. Mais ces analyseurs sont très bien adaptés aux applications de surveillance. « Il est vrai que la méthode spectrométrique permet de s’affranchir de l’utilisation de réactifs, de réaliser des mesures in situ avec une mise en œuvre facile et un temps de réaction très rapide. L’autre inconvénient majeur réside dans le fait que la corrélation entre absorbance UV et concentration peut être vraie un jour mais ne plus l’être le lendemain, car la source de pollution a changé dans l’intervalle. En tant que constructeur, il faut être capable de proposer le bon appareil pour la bonne application », poursuit Matthieu Bauer. GE Analy ti seurs de COT InnovOx du premier repose sur la technique propriétaire d’oxydation de l’eau en phase supercritique (Supercritical Water Oxidation ou SCWO). « L’échantillon de fluide est mis en phase supercritique dans un réacteur chauffé à + 375 °C et sous une pression de 225 bar. Il est alors possible d’atteindre une efficacité d’oxydation de 99 %,d’où une résolution et une précision de mesure meilleures », explique Fabienne Tissandier (GE Analytical Instruments France). Pour ses autres modèles en ligne, la société a par ailleurs remplacé le détecteur NDIR par une méthode de mesure de conductivité par membrane qui permet de descendre jusqu’au ppt (partie par milliard). ments Solutions Comme n’importe quel autre appareil de mesure, les COTmètres bénéficient eux aussi des évolutions en termes d’électronique et d’informatique. Les nouvelles interfaces homme-machine, la connectivité réseau, etc. Les appareils deviennent ainsi plus conviviaux pour des utilisateurs moins spécialisés, plus sécurisés du point de vue des communications. des bénéfices significatifs aux opérateurs en termes de maintenance et d’utilisation. « Nos clients apprécient par exemple la possibilité de passer un échantillon manuel en remplissant une bouteille et en l’installant aussi simplement à une entrée dédiée du COTmètre en ligne. Certains sites ne peuvent en effet pas investir dans plusieurs analyseurs mais pas non plus attendre une semaine que la mesure soit fait en laboratoire », constate Guillaume Schneider (Swan Instruments analytiques France). La société a également ajouté à son modèle une vanne de contrepression en entrée, en option, pour réduire la pression de 6,5 à 0,5 bar (et sans devoir requalifier l’analyseur contrairement à une vanne externe). Autre «petit plus», la présence d’une entrée «eau chaude» évite de recourir à toutes sortes d’artifices (serpentins…) pour abaisser la température. Endress+Hauser a, quant à lui, installé un piège à sels sur son modèle à four, ce qui permet de réduire les interventions de maintenance et aussi d’éviter un temps de chauffe supplémentaire. Christophe Vaysse (Anael) rappelle une nouvelle fois que « la prise d’échantillon est très importante et qu’une eau bien “préparée” en amont, à savoir en température, en pression,en débit,sans particules en suspension,etc., peut être complexe à réaliser.» Que les industriels ne soient pas (trop) effrayés par cette insistance des fabricants car ces derniers proposent souvent des solutions à façon. Et Jacques Lachenal (Exera) va même plus loin: « Les analyseurs de COT en ligne doivent être bien vendus, les technico-commerciaux doivent proposer l’appareil le mieux adapté à l’application, ce qui passe notamment par la qualité du traitement de l’échantillon.» Pour Philippe Dufeutrelle, président de Seres Environnement,« nos produits sont constamment mis à jour, poussé en cela par les clients, en termes informatique,avec une nouvelle version logicielle par MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions Swan Instruments analytiques En plus de nouvelles méthodes de mesure, les fabricants ont également porté leur développement sur des petits «plus» (possibilité de passer un échantillon manuel, présence d’une entrée «eau chaude», un piège à sels en entrée de four…), mais qui apportent des bénéfices significatifs ux opérateurs en termes de maintenance et d’utilisation. préoccupations majeures de ces industriels porte actuellement sur le contrôle des pertes matières. La fabrication de médicaments ou de produits alimentaires peut en effet faire intervenir, même en quantité infinitésimale pour chaque médicament ou aliment, des matières premières très onéreuses dont les industriels cherchent à optimiser au maximum les volumes. Et cette tendance s’est significativement accentuée avec le contexte économique difficile actuel… 24 h/24 d’un osmoseur est très coûteux et il serait pertinent d’utiliser la teneur en COT pour piloter l’osmoseur et ainsi économiser la durée de vie des membranes », poursuit Guillaume Schneider (Swan Instruments analytiques France). Mais, pour faire changer les mentalités, il faut disposer au moins d’un point de mesure (et d’un appareil fiable de préférence) qui permet alors à l’industriel d’identifier les problèmes tels que les dépassements de Les industriels se préoccupent des pertes matières « En agroalimentaire, les matières premières représentent le plus gros budget, à savoir 60 à 80 % du prix du lait. On peut donc facilement imaginer les gains si l’on optimise les coûts. Et l’on ne peut pas contrôler quelque chose si l’on ne dispose pas de mesure comme c’était le cas auparavant », constate Christian Collet (Hach Lange France). Et de Matthieu Bauer (Endress+Hauser France) d’ajouter : « En plus de la hausse du coût des matières, détecter une éventuelle perte de matière avant que celle-ci ne vienne polluer la production,et donc entraîner des coûts d’exploitation plus élevés, justifie très facilement l’investissement d’un analyseur de COT en ligne.» Le contrôle des pertes matières n’est qu’un aspect du rôle que peuvent jouer les analyseurs de COT en ligne au niveau des procédés. « S’ils achètent un appareil pour la surveillance de leurs rejets et qu’en plus il leur permet de réellement réaliser des économies financières au niveau du process, c’est ce qu’un bon nombre de clients recherchent », constate Philippe Dufeutrelle (Seres Environnement). Ils peuvent par ailleurs mieux optimiser le fonctionnement de leur station de traitement des rejets et éviter de se retrouver à devoir limiter, voire arrêter, leur production pour ne pas dépasser la capacité de la station d’épuration ou les seuils limites autorisés. Dans l’industrie pharmaceutique, cette notion de pilotage à partir des valeurs de COT n’est pas encore tout à fait répandue, mais certains industriels réfléchissent à libérer en temps réel un lot de médicaments, comme cela se fait avec la mesure de conductivité, ou encore l’eau ultrapure. N’oublions pas qu’il faut compter une durée de huit heures entre le prélèvement et l’analyse contre une dizaine de minutes avec un COTmètre en ligne. Imaginez les rendements de production que l’on pourrait ainsi atteindre… Les industries pharmaceutiques et agroalimentaires ne sont pas les seules à être intéressées. « Des choses vont se faire à terme dans le secteur des chaudières pour le suivi de la qualité de l’eau déminéralisée,par exemple.Le fonctionnement MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Seres Envirronnement exemple, et électronique (cartes, IHM [Interface homme machine, NDLR], connectivité réseau…).» Ce que confirment d’autres fournisseurs: « S’il n’y a pas vraiment d’évolutions en termes d’analyse, ce n’est pas le cas en ce qui concerne la gestion de l’appareil.Cela se traduit par des logiciels plus conviviaux, des analyseurs plus sécurisés du point de vue des communications avec le remplacement de la sortie analogique par une interface TCP/IP, etc. La conception du QuickTOCultra a d’ailleurs été repensée en prenant en compte une communication numérique entre les différents éléments », explique Christophe Vaysse (Anael). Il s’agit par ailleurs de répondre aux demandes des clients au niveau de l’amélioration de la prise en main des COTmètres. « Il faut prendre en compte la complexité des taches que les opérateurs internes ou externes doivent réaliser. D’où la présence d’interfaces didactiques et claires, d’un seul logiciel uniformisé pour l’intégration de multiples capteurs, etc.»,ajoute Philippe Dejour (Mettler-Toledo Analyse industrielle France). D’autant que les personnes qui interviennent sur les analyseurs de COT en ligne sont de moins en moins nombreuses et plus forcément compétentes dans tous les domaines. Les exigences des industriels ne tournent pas uniquement autour de la maintenance et de l’utilisation des COTmètres en ligne. Dans le cas des secteurs de la pharmaceutique et de l’agroalimentaire, notamment, l’une des Certains industriels mettent en œuvre une mesure de COT ligne afin de contrôler les pertes matières, d’où des gains économiques significatifs. Le contrôle de ce paramètre peut également servir dans l’optimisation des procédés, le bon fonctionnement de la station de traitement des rejets… cuve, etc. Dans le cas contraire, ils ont plutôt tendance à continuer à (mal) produire, du moment que la production tourne. Même si les prix d’achat des analyseurs de COT en ligne ont chuté ces dernières années –il faut encore débourser de l’ordre de 10000 à 15000 euros/(méthodes à froid) et à partir de 20000 euros pour les oxydations thermiques, sans compter les coûts de maintenance–, la généralisation des points de mesure de COT en ligne au-delà de la boucle critique du process n’est pas encore pour demain, en raison des phases de décision encore longues vu l’investissement à faire et du temps qu’il a fallu aux sondes de conductivité pour se démocratiser (une vingtaine d’années). Qui sait si les exigences réglementaires ne vont pas accélérer le mouvement… Cédric Lardière 29 Solutions I N F O R M A T IQ U E IN D U S T R I E L L E La technologie multitactile s’adapte aux interfaces homme-machine industrielles H Surtout connue dans les smartphones et les tablettes numériques, la technologie multitactile, qui permet de détecter plusieurs touchers simultanés, était jusqu’ici cantonnée aux interfaces homme-machine (IHM) de petite diagonale à vocation grand public. Mais une technologie développée par le britannique Zytronic permet de faire entrer le multitouch dans les IHM grands formats utilisées dans les environnements sévères propres à l’industrie. Cet article compare cette technologie aux procédés conventionnels généralement utilisés dans ce genre d’applications. L e niveau de sophistication désormais atteint dans les interfaces machine-homme (IHM) intégrées dans le matériel industriel de haute fiabilité dépasse de loin les simples boutons poussoirs et autres claviers du passé. Les IHM tactiles avancées sont de plus en plus déployés dans un large éventail de matériels, depuis les systèmes de contrôle-commande des procédés jusqu’aux dispositifs d’automatisation des usines, en passant par la robotique et les systèmes de surveillance des machines. L’utilisation de fonctions multitactiles (multi-touch en anglais) sur la scène industrielle peut amener ces IHM vers une toute autre dimension en termes de fonctionnalités et de productivité, dimension émanant de la convergence de commandes multiples en une surface unique et facilement manipulable. L’avènement de la technologie multi-tactile permet de distinguer les gestes complexes d’une simple main, notamment le balayage, le pincement-agrandissement, la rotation, le balayage vertical à deux doigts, ou le glisser à trois doigts par exemple. Mais plusieurs scénarios peuvent nécessiter une utilisation simultanée à deux Substrat Zytronic Figure 1. Comparaison entre les technologies conventionnelles et PCT Capteur monocouche LCD Capteur multicouche Lame d’air Substrat Dans la technologie PCT, le fait que la matrice de fils cuivrés soit revêtue d’un isolant rend possible le dépôt des électrodes en une seule couche, donc en un seul process (à droite). Le capteur repose ainsi sur une structure transversale simplifiée, contrairement à un capteur multitactile conventionnel qui, lui, nécessite plusieurs couches d’ITO pour constituer un motif complexe d’électrodes (à gauche). 30 MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Photos : Zytronic Solutions Grâce à l’utilisation de techniques avancées à capacitance mutuelle, la technologie PCT procure une solution multitactile plus avantageuse d’un point de vue commercial et technique que les solutions conventionnelles. Ainsi, la prochaine génération d’IHM peut être utilisée sur des systèmes d’affichage de grandes dimensions à vocation industrielle, sans consentir à de gros sacrifices. mains ou plus, comme par exemple, dans le cas où la participation de plusieurs utilisateurs ou opérateurs sur une IHM donnée est requise, pourvu que la surface de cette dernière soit suffisamment grande. En particulier les tableaux tactiles ou l’affichage mural dans la salle de contrôle d’une usine de traitement ou de production. Les ingénieurs chargés de mettre au point des IHM aussi utiles que fiables doivent prendre des décisions délicates quant à la meilleure façon de procéder, surtout lorsque ces IHM sont utilisées au sein de milieux particulièrement difficiles dans lesquels le matériel industriel est utilisé (expositions à des températures extrêmes, à des substances chimiques très agressifs, à de violentes vibrations, etc.). Ils sont alors obligés de faire des concessions susceptibles d’affecter la pérennité fonctionnelle du système ou la qualité de la fonctionnalité tactile. Globalement, les diverses techniques tactiles couramment employées,qui permettent aux affichages de grandes dimensions de profiter de ces fonctionnalités, visent principalement une utilisation grand public (panneaux d’affichage interactifs, etc.). Et, à ce titre, la manière même dont ils sont conçus est source de problèmes qui leur sont inhérents, et qui, par conséquent, les rendent im- propres à la majorité des applications industrielles. Capables de s’adapter à de grandes surfaces d’affichage, les techniques multitactiles à base de capteurs optiques et infrarouges dépendent toutes de l’intégration dans un cadre afin de contenir les éléments détecteurs. Cela signifie non seulement que les capteurs infrarouges peuvent être endommagés, mais également que l’accumulation de poussière ou de liquide dans les renfoncements du cadre nuira à la qualité tactile du capteur. Son utilisation en milieux industriels s’avère donc impossible. Technologie multitactile p-cap L’autocapacitance tirée de la détection tactile à capacitance projetée (p-cap) et le fait qu’elle permette de détecter des changements minimes de fréquence dans une matrice induite par la proximité d’un doigt n’est pas très sensible au niveau de l’axe Z. Elle est utilisée avec succès dans les IHM tactiles de haute fiabilité employées dans les milieux industriels depuis une dizaine d’années et permet de repérer avec précision un ou deux touchers en même temps, à travers un verre épais. La détection p-cap à capacitance mutuelle est, elle, utilisée pour détecter plus de deux touchers en présence d’un logiciel et de composants électroniques de MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com contrôle appropriés, car elle repose sur les charges et décharges acquises à partir des nœuds entre les cellules adjacentes d’une grille XY.Malheureusement,sa sensibilité sur l’axe Z est moins bonne, d’une manière générale, que celle obtenue avec l’autocapacitance. Des problèmes peuvent alors faire leur apparition lorsqu’on l’utilise avec des couches de verre épaisses résistant aux chocs, lesquelles sont pourtant nécessaires afin de garantir une fiabilité satisfaisante d’une IHM utilisée en milieux industriels. La plupart des capteurs tactiles à capacitance mutuelle contiennent de l’oxyde d’étain et d’indium (ITO, IndiumTin Oxide), servant de moyen de détection conducteur. Mais malgré sa conductivité, l’ITO possède une résistance électrique relativement élevée.Ainsi, la sensibilité du toucher en est-elle affectée, en particulier sur les surfaces d’affichage importantes. Sur les grands écrans, en effet, la résistance peut s’accumuler sur la longueur de la matrice de détection jusqu’à un niveau tel que les touchers ne peuvent être détectés qu’à travers seulement 1 à 2mm au total de couches de verre. Ce qui est certes plus que suffisant pour les appareils portables ultralégers grand public, de type smartphones ou tablettes numériques, mais complètement inapproprié aux environnements industriels. 31 Solutions Figure 2. Efficacité de détection de touchers multiples Le capteur multitactile PCT est accompagné d’un contrôleur de toucher haute performance qui traite les touchers obtenus. L’ensemble permet de reproduire une cartographie détaillée de la variation d’énergie dans le capteur et ainsi d’établir l’emplacement précis d’un toucher, tout en rejetant le toucher de la paume de la main de l’utilisateur si celui-ci vient à la poser par inadvertance sur l’écran. Au final, l’impédance cumulée sur toute la longueur d’une ligne d’ITO restreint de fait la taille maximale de l’écran tactile qu’il est possible d’atteindre avec cette technologie, car l’effet d’atténuation finit par nuire totalement à la sensibilité. En termes pratiques, le rapport signal sur bruit (SNR) diminue au point de devenir trop faible lorsque l’écran tactile dépasse les 15 pouces –à moins d’utiliser des composants électroniques plus complexes et coûteux ainsi que des techniques de juxtaposition de capteurs. Mais même dans ce cas, le recouvrement frontal en verre sera limité à 2mm. Compte tenu des limitations décrites ci-dessus, les occasions d’utiliser la détection p-cap multitactile dans l’industrie sont apparues plutôt limitées pendant plusieurs années. Mais une nouvelle configuration récemment apparue a permis à la technologie du capacitif projeté de franchir tous ces obstacles. Ainsi, cette technique associe la sensibilité sur l’axe Z de l’autocapacitance à un nombre plus important de points de contact détectés simultanément, qui constitue le point fort des dispositifs tactiles à capacitance mutuelle. Cette solution multitactile optimisée pour l’industrie a été mise au point par Zytronic et repose sur sa technologie exclusive Projected CapacitiveTechnology (PCT). Elle peut détecter au moins 10 touchers différents et en même temps être incorporée sur des écrans de 70 pouces de diagonale et bien 32 plus. Le capteur tactile PCT est constitué d’une matrice de condensateurs en cuivre, dont le cœur ne mesure que 10µm de diamètre, et placée dans un substrat laminé. Ce substrat de capteurs peut être mis derrière un verre frontal renforcé pouvant mesurer jusqu’à 6mm d’épaisseur.Ainsi, le niveau de protection dont peut profiter le capteur une fois installé en milieu industriel est grandement amélioré, comparé aux autres solutions multitactiles p-cap reposant sur la capacitance mutuelle (voir figure 1). Ce capteur multitactile PCT est accompagné d’un contrôleur de toucher haute performance qui traite les touchers obtenus. En suivant une approche de la capacitance mutuelle, chacun des nœuds s’entrecoupant sur la grille XY est surveillé par le contrôleur. Le transfert de l’énergie est repéré à l’intersection où les électrodes X etY se rencontrent. A partir de là, une cartographie détaillée de la variation d’énergie dans le capteur peut être reproduite, permettant ainsi d’établir l’emplacement précis d’un toucher. L’utilisation de la technologie de rejet de la paume garantit par ailleurs que l’intégrité du toucher ne soit pas affectée par un utilisateur touchant par inadvertance l’écran avec la paume de la main (voir figure 2). Qui plus est, le fait que l’on puisse utiliser une main gantée est également pris en compte. Ce point peut s’avérer d’une importance capitale dans certaines utilisations telles que le médical, le contrôle de procédés ou toute application nécessitant le port de vêtements de protection par les employés. C’est là un avantage qui est en principe impossible avec d’autres techniques. Mais les avantages ne s’arrêtent pas là.Ainsi, le fait que les fils cuivrés soient revêtus d’un isolant rend possible le dépôt des électrodes en une seule couche, donc en un seul process.Ainsi, le capteur repose sur une structure transversale simplifiée. Inversement, la capacitance mutuelle reposant sur l’ITO nécessite plusieurs couches déposées pour constituer un motif complexe d’électrodes où celles en X etY doivent être isolées les unes des autres, augmentant d’autant la complexité générale et le coût d’installations de solutions tactiles de faible volume rencontrées fréquemment dans les applications industrielle (voir figure 1). La technologie p-cap à couche unique exposée dans cet article procure, grâce à l’utilisation de techniques avancées à capacitance mutuelle, une solution multitactile plus avantageuse d’un point de vue commercial et technique. Grâce à cela, la prochaine génération d’IHM peut être utilisée sur des systèmes d’affichage de grandes dimensions à vocation industrielle, sans consentir de gros sacrifices. Ian Crosby, directeur des ventes et du marketing de Zytronic, article adapté par Pascal Coutance MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Salon des technologies en électronique, mesure, vision et optique www.enova-event.com 12-13 FÉVRIER Cité I Centre de congrès De l’innovation à l’application Solutions ESOPE 2013 La directive pour les équipe affiche malgré tout un bilan H La tenue en octobre dernier, à Paris, de l’événement Esope 2013 a été l’occasion de s’intéresser à ce qui se passe dans le secteur des équipements sous pression (ESP). L’accent a été mis cette année sur le retour d’expérience après plus de dix ans d’application des directives européennes. Le bilan dressé est globalement positif de par l’intégration réussie des marchés combinée au maintien de hauts niveaux de sécurité, un fonctionnement amélioré du marché intérieur, etc. Certaines faiblesses ont néanmoins été identifiées, comme la qualité variable de la surveillance du marché d’un pays à l’autre, des processus de déclaration de conformité différant entre Etats membres et entre organismes notifiés… Il reste encore du travai pour la Commission européenne. A u début du mois d’octobre 2013, comme tous les trois ans, se sont déroulées les journées d’étude européennes sur les équipements sous pression (European Symposium on Pressure Equipment ou Esope) dans le cadre de la Cité des sciences et de l’espace à Paris. Organisée par l’Association française des ingénieurs en appareils à pression (Afiap), cet événement a une nouvelle fois réuni tous les acteurs de la profession. Etaient présents, dans la zone d’exposition, des constructeurs d’équipements, des fabricants de solutions de contrôle, tels que L’essentiel Baumer et Olympus, des organismes d’insP Les journées d’étude européennes sur pection et de certificales équipements sous tion, des centres techpression Esope 2013 ont été niques à l’image du l’occasion de revenir sur Cetim pour les indusles dix années d’application tries mécaniques et des directives européennes. des utilisateurs au traP Le bilan est globalement vers notamment de positif de par l’intégration l’American Society of réussie des marchés Mechanical Engineers combinée au maintien (ASME) Europe et de de hauts niveaux de sécurité l’Institut de soudure. par exemple. Soit au total près de P Pour résoudre les faiblesses 90 exposants. identifiées, l’étude Côté visiteurs, les orgad’évaluation demandée par nisateurs ont enregistré la Commission européenne une bonne affluence propose des pistes de réflexion… avec des personnes issues d’abord des indus- 34 tries nucléaires et thermiques (31,7 %, selon l’enquête réalisée lors de l’édition 2010), puis de la pétrochimie et des industries d’exploration et de production de pétrole et gaz (25,6 %), ainsi que de la sidérurgie et du soudage (25,6 %). Les entreprises spécialisées dans le travail des métaux (13,4 %), présentes dans les secteurs pharmaceutiques et pétrochimiques (8,5%), ainsi que sur les marchés aéronautiques, automobiles, ferroviaires et navals (8,4 %) sont elles aussi bien représentées. Ce qui a fait la renommée et la réussite de la manifestation est avant tout la qualité des conférences techniques orales et affichées. Cette année, les congressistes ont ainsi pu faire l’état de l’art en termes réglementaires et techniques grâce aux trois sessions en parallèle. Dans le domaine des codes, normes et réglementations, une conférence a présenté les recommandations CODAP Division 3 pour la maintenance des appareils à pression. Parmi les autres conférences techniques, signalons celles faisant le point sur les normes récentes en contrôle non destructif (CND) et la prise en compte des nouvelles techniques, ainsi que sur les spécificités, les dernières évolutions et l’organisation du code RCC-MRx de l’Association française pour les règles de conception, de construction et de surveillance en exploitation des matériels des chaudières électronucléaires (Afcen). La conception, les matériaux et produits (par exemple, le suivi d’une conduite forcée par émission acoustique, un système de détection de défaut en temps réel-bilan après un an de service par le Cetim et EDF), la fabrication et le soudage, les équipements en service, les inspections et le contrôle des équipements neufs ont également fait l’objet de sessions. Lors de cette dernière session, les congressistes ont pu échanger sur des sujets aussi variés que l’utilisation de méthodes alternatives pour diminuer la gammagraphie haute énergie lors des contrôles des modifications dans le cas des grands carénages d’EDF,le guide Cetim pour l’utilisation de la technologie à ultrasons multiélément pour le contrôle des joints soudés, ou encore la modélisation des CND par ondes ultrasonores guidées (application au contrôle de canalisations), la qualification du personnel et des matériels en CND pour l’évaluation de l’aptitude au service des raffineries et des unités de fourniture d’énergie… Optimisation des ESP, formation, nouvelles techniques de contrôle… Signalons d’ailleurs que les prixAfiap ont été décernés à Hervé Rognon pour sa thèse Comportement en fatigue sous environnement vibratoire, parrainée parTotal, et à Philippe Rohart pour son poster Analyse des modes de défaillance : méthodes de dimensionnement innovantes pour application aux équipements sous pression (ESP) soutenu par EDF, les deux doctorants travaillant au Cetim.Au vu des quelques présentations citées auparavant –les congressistes MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions Photos : Cédric Lardière ments sous pression positif Comme tous les trois ans, tous les acteurs dans les domaines des équipements sous pression se sont donné rendez-vous à l’édition 2013 d’Esope. C’est ainsi l’occasion aux utilisateurs, fabricants, centres techniques, etc. de faire le point sur les dernières évolutions techniques et normatives au travers des différentes sessions techniques. avaient le choix parmi 57 conférences techniques sans compte les huit sessions plénières et les posters– , les principales préoccupations des industriels du secteur des équipements sous pression peuvent s’articuler autour de trois axes. «Il s’agit des ESP intelligents pour une meilleure installation et exploitation,de la réduction des coûts et des délais de fabrication, grâce notamment à la mise en œuvre de la simulation, et enfin le développement de nouvelles méthodes de contrôle. Cela se traduit par exemple par une collaboration accrue avec les instituts de CEA Tech (Leti, List et Liten) avec qui nous avons signé un partenariat stratégique. Nous ne devons pas nous recroqueviller sur nousmêmes, mais développer des solutions tournées vers le futur », réaffirme Philippe Choderlos de Laclos, président du Cetim. Pour JeanClaude Company, président de l’Institut de soudure (ISI), « l’ensemble des acteurs doivent également axer leurs actions sur l’amélioration de la disponibilité et des performances des ESP, sans MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com toutefois pénaliser la sécurité. Et il existe un autre volet important, à savoir la formation.» L’édition 2013 des journées d’étude européennes a par ailleurs été placée sous le thème général du retour d’expérience après plus de dix années d’application des directives européennes sur les équipements sous pression, ainsi que des dispositions appliquées dans les différents pays pour le suivi en service. «Depuis plus d’une dizaine d’années, un cadre européen est en vigueur pour les ESP fixes 35 Solutions Hans D’Hooge, de l’European Commission DG Enterprise and Industry Unit F.5 Engineering Industries au sein de la Commission européenne : « La Commission européenne a décidé de mener une évaluation sur l’application de la directive pour les équipements sous pression. En plus d’identifier les forces et faiblesses, l’étude propose aussi des recommandations. » et transportables avec, pour objectif, d’assurer un haut niveau de sécurité pour les produits et leur libre circulation en Europe », rappelle Jérôme Goellner, chef du service Risques technologiques au bureau de la sécurité des équipements industriels (BSEI) du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (MEDDE). Parmi les autres évolutions majeures, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est vue confier le contrôle des organismes réalisant des évaluations de la conformité d’équipements sous pression, ce qui a amélioré la cohérence avec ce qui est fait dans les autres secteurs industriels. A cela s’ajoute le besoin de réaliser des contrôles en service – car ceux faits au niveau de la fabrication ne suffissent plus – et la prise en compte de méthodes alternatives (la technique acoustique peut s’utiliser en remplacement de la méthode hydraulique depuis le 1er juin 2006, par exemple). A partir de 2010, s’est mis en place un plan de modernisation, à savoir le renouvellement des sites vieillissants (ESP, génie civil, instrumentation…), afin toujours de garantir la sécurité et le contrôle de l’environnement. « Les méthodes de contrôle et de maintenance appliquées aux ESP se sont déployées au-delà de leurs applications traditionnelles. Les industriels mettent en œuvre une approche intégrée des risques, en intégrant aussi les ESP dans leur 36 tères de pertinence, d’efficacité, d’utilité, etc. Avant de voir les éventuelles recommandations proposées, intéressons-nous d’un peu plus près aux résultats de cette étude. Le bilan dressé est globalement positif. La mise en place de la directive pour les équipements sous pression a en effet, à son crédit, l’intégration réussie des marchés combinée au maintien de hauts niveaux de sécurité imposés par les anciennes réglementations nationales des Etats membres. Les autres points résident dans un fonctionnement amélioré du marché commun, dans l’ouverture des échanges commerciaux entre pays européens et dans le rôle compétent et efficace du Comité européen de Isabelle Griffe, ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines à la direction normalisation (CEN) pour progénérale de la prévention des risques au MEDDE : « Si la directive pour les équipements mouvoir le développement des sous pression transportables a été mise en conformité avec le New Legislative standards européens. Framework, les directives ESP et pour les récipients à pression simple (RPS) sont toujours en cours, comme l’alignement de la directive ESP avec la réglementation CLP.» «L’étude a toutefois relevé quelques inquiétudes : l’efficacité du New processus industriel. Et nous sommes par ailleurs Legislative Framework [ou NLF, NDR] en tous habitués maintenant à ce que des organismes général ; la preuve de la mise sur le marché de pronotifiés réalisent le contrôle des ESP lors de leur duits non conformes ; les acteurs opérant sous le fabrication,en lieu et place des interventions directes New Legislative Framework (fabricants, organismes notifiés et autorités) qui ne peuvent pas de l’Etat », ajoute Jérôme Goellner. parfois se rendre des comptes mutuellement ; les Intégration des marchés et conséquences de la délocalisation des productions vers maintien des niveaux de sécurité des régions low cost»,souligne Hans D’Hooge. Revenons au cadre européen en vigueur Au niveau de la surveillance du marché, qui pour les ESP. La Commission européenne relève de la compétence de chaque Etats prône habituellement l’évaluation régu- membre, les principales faiblesses identifiées lière de ces activités, que ce soit ses pro- portent entre autres sur l’allocation de resgrammes, ses politiques y compris les ré- sources limitées, que ce soit en termes de glementations. C’est dans ce cadre-là personnel ou de moyens de test, et sur le qu’elle a décidé de mener une évaluation besoin d’une coordination au sein des autodix ans après l’entrée en vigueur de la di- rités de surveillance nationales. rective pour les équipements sous pression Au niveau des organismes notifiés, l’étude (Pressure Equipment Directive ou PED). «Il s’agis- a mis en évidence les informations qu’ils sait évidemment d’identifier les forces et les faiblesses, devraient rendre compte à leurs clients en mais aussi de proposer d’éventuelles mesures d’amé- ce qui concerne certaines exigences de lioration de manière à atteindre les principaux objec- sécurité, un nombre limité de retraits de tifs de la directive», se souvient Hans D’Hooge, certificats par les organismes notifiés, les de l’European Commission DG Enterprise and contradictions dans la gestion des procéIndustry Unit F.5 Engineering Industries au sein dures d’évaluation de la conformité et un de la Commission européenne. L’étude niveau de compétences variable d’un ord’évaluation, menée par le Centre for Strategy ganisme à un autre. Si le rôle du CEN a été and Evaluation Services (CSES) britannique en jusque-là prépondérant, son travail est 2011 et finalisée en 2012, a été constituée loin d’être terminé. Il reste encore à compar une recherche documentaire, 90 inter- bler le manque d’aide de la part de cerviews et 179 réponses à un questionnaire tains Etats membres et d’organismes notien ligne, l’évaluation reposant sur une fiés via une mise en commun des méthodologie standardisée avec des cri- ressources , une perception mitigée des MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions industriels sur les bénéfices des normes et la lente progression de l’adoption des standards européens harmonisés. Fort de ces constats, le Centre for Strategy and Evaluation Services a porté sa réflexion sur d’éventuelles pistes d’amélioration. On trouve ainsi dans le rapport tout un ensemble de recommandations, réglementaires ou non (voir encadré ci-dessous), susceptibles d’être appliquées pour atteindre une meilleure mise en œuvre de la directive. «Ces recommandations ne sont absolument pas obligatoires et seront sujettes à une évaluation par les différents acteurs (Commission européenne, Etats membres,Conformity Assessment Bodies Forum ou CABF,CEN…)»,précise bien Hans D’Hooge. Certaines recommandations réglementaires peuvent en effet être mises en œuvre uniquement si la législation est modifiée soit via une révision complète de la directive soit via une révision limitée. Dans le premier cas (une révision complète), il s’agirait de répondre aux problèmes impliquant une organisation à plus long terme ou devant faire l’objet d’une consultation, d’une nouvelle évaluation et d’une étude d’impact. D’autres faiblesses identifiées dans le rapport pourraient être résolues par une proposition réglementaire limitée au domaine nécessaire pour aligner la directive pour les équipements sous pression au New Legislative Framework. «L’évaluation n’a toutefois pas identifié d’arguments suffisants pour justifier, à cette étape, le lancement d’un processus de révision complet de la directive ESP. Mais elle recommande de se concentrer d’abord sur l’alignement avec le NLF», poursuit-il. Un alignement avec la réglementation CLP… Evidemment, les actions actuelles et à venir ne reposeront pas seulement sur les résultats de l’étude d’évaluation du CSES, mais également sur les leçons apprises lors du suivi quotidien de la directive et sur les informations issues des différents acteurs. Parmi les actions en cours, on retrouve l’alignement de la directive au New Legislative Framework (décision 2008/768/EC) et l’alignement à la réglementation CLP (Classification,Labelling and Packaging of substances and mixtures ; EC n°1272/2008) sur les substances et produits chimiques. Rappelons que le contexte réglementaire européen s’articule autour de trois directives, à savoir la directive 97/23/CE -Equipements sous pression pour la fabrication, la directive 2009/105/CE (anciennement 87/404/ CEE) -Récipients sous pression simples pour la fabrication et la directive 2010/35/UE (anciennement 99/36/CE)-Equipements sous pression transportables pour la fabrication et le suivi en service.A cela s’ajoutent des textes transversaux (New Legislative Framework). Il s’agit de la décision n°768/2008/CE du 9 juillet 2008 du Parlement européen et du Quelques exemples de recommandations Fort de l’identification des atouts et faiblesses de l’application de la directive pour les équipements sous pression (ESP), le Centre for Strategy and Evaluation Services, qui a mené l’étude d’évaluation, a proposé des pistes d’amélioration sous la forme de recommandations non réglementaires: l la Commission européenne et les Etats membres considèrent l’utilisation d’une action légale appropriée, où de sérieuses défaillances ont été découvertes; la Commission européenne devrait accélérer le processus pour clarifier juridiquement les périmètres de la directive pour les ESP et celle pour les équipements sous pression transportables (ESPT); la Commission européenne pourrait suivre de plus près la fabrication des équipements dans les pays tiers et toutes les implications réglementaires; l en coopération avec les Etats membres, la Commission européenne pourrait centraliser leurs données sur les performances de sécurité des ESP, tels que les informations d’inspection en service; les Etats membres devraient s’assurer que les autorités de surveillance du marché national remplissent les attentes pour mettre en œuvre des procédures de sûreté; les Etats membres pourraient financer des programmes de communication destinés aux autorités de surveillance et aux utilisateurs finaux afin de mieux sensibiliser sur l’identification des ESP non conformes; l la Commission européenne devrait encourager les autorités nationales à améliorer l’utilisation des outils existants basés sur Internet tels que RAPEX et ICSMS pour l’identification des produits non conformes; développer des conseils améliorés pour l’évaluation particulière des matériaux et les communiquer aux acteurs pertinents; l la gestion du Conformity Assessment Bodies Forum (CABF) pourrait être renforcée par la création d’un organisme exécutif (président/ coprésident) pour finaliser des accords communs CABF les autorités des Etats membres devraient suivre le marché des organismes notifiés et prendre des actions si nécessaire; l dans le champ de la standardisation cette fois: la Commission européenne, le Comité européen de normalisation (CEN), les Etats membres et les organismes notifiés devraient promouvoir l’adoption MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com des standards EN par les utilisateurs; le CEN devrait rappeler les organismes de standardisation nationaux à leur obligation réglementaire de mettre fin à la publication des anciens standards nationaux; la CEN devrait évaluer si les standards EN couvrent correctement les processus de production; dans le but de favoriser l’harmonisation générale dans l’industrie, il serait préférable que le développement de «standards modernes» soit promu et s’intègre dans le processus de normalisation ISO; l L’étude mentionne par ailleurs des recommandations réglementaires: la fusion entre la directive ESP et celle pour les récipients à pression simple (RPS); la définition de la conception et du montage de la Sound Engineering Practice (SEP); la détermination des besoins pour conserver des exigences quantitatives spécifiques dans l’Annexe I (exigences de sécurité essentielles); la procédure European Approval for Materials (EAM); l’extension possible des domaines (unités offshores mobiles/ équipements de forage et de contrôle des puits), les aspects liés à la réglementation d’inspection en service… l à court terme: il est envisageable de rendre plus efficace la mise en œuvre; de renforcer les surveillances du marché et l’évaluation de la conformité; de fournir une meilleure cohérence avec les autres réglementations de sécurité des produits basées sur une nouvelle approche; de ne pas changer le domaine ou les exigences essentielles de sécurité de la directive… 37 Solutions Conseil relative à un cadre commun pour la commercialisation des produits et du règlement n°765/2008 du 9 juillet 2008 de Parlement européen et du conseil fixant les prescriptions relatives à l’accréditation et à la surveillance du marché pour la commercialisation des produits. Le New Legislative Framework porte entre autres sur la définition des différents opérateurs économiques et de leurs responsabilités, sur les conditions de notification des organismes, sur l’affirmation du marquage CE, sur le renforcement du rôle de l’accréditation, sur la surveillance du marché et la gestion des produits non conformes.«Si la directive pour les équipements sous pression transportables (ESPT) a été mise en conformité avec le NLF, les directives ESP et pour les récipients à pression simple (RPS) sont toujours en cours, comme l’alignement de la directive ESP avec la réglementation CLP », indique Isabelle Griffe, ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines à la Direction générale de la prévention des risques au MEDDE. Le règlement européen dit CLP n°1272/2008 du 16 décembre 2008 relatif à la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances et mélanges abrogera et remplacera le 1er juin 2015 la directive n°67/548/CEE du 27 juin 1967 concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives relatives à la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances dangereuses. La mise en place de la directive pour les équipements sous pression a, à son crédit, l’intégration réussie des marchés combinée au maintien de hauts niveaux de sécurité imposés par les anciennes réglementations nationales des Etats membres. Autre point positif, le fonctionnement du marché commun et l’ouverture des échanges commerciaux entre pays européens ont été améliorés. veau national, la situation est complexe, avec un empilement d’anciennes réglementations franco-françaises datant pour certaines de 1926 et de 1943 et d’exigences européennes. Sans compter de nombreuses dérogations liées aux demandes des professionnels et des textes aux champs d’application variables (ESP, ESPT et équipements sous pression nucléaires ou ESPN, fabrication/ suivi en service, français/européens). Au niveau du code de l’environnement, les dispositions législatives englobent aujourd’hui l’abrogation de la loi du 28 ocRéorganisation en cours tobre 1943, la création d’un chapitre VII des textes français « Produits et équipements à risques » (arEn ce qui concerne la réglementation fran- ticles L. 557-1 à L. 557-61) commun aux çaise, une réorganisation des textes est en domaines Atex, des explosifs, des appareils cours depuis l’été 2013. «Il ne devrait pas y à gaz, des appareils à pression, etc., ainsi avoir de modifications de fond pour la fabrication que l’introduction des dispositions du New des équipements sous pression, mais plutôt une ré- Legislative Framework, des contrôles placés flexion sur le suivi en service (épreuve hydraulique, sous la responsabilité des inspecteurs de SIR/OH…)», avance Isabelle Griffe. Au ni- l’environnement et des sanctions adminis- Les journées d’étude européennes sur les équipements sous pression sont également une exposition où sont présents les fabricants de matériels, d’équipements de contrôle non destructif et de services. Une occasion supplémentaire d’échanger sur les dernières innovations techniques. 38 tratives et pénales pour tous les opérateurs économiques. A l’avenir, les dispositions réglementaires du code de l’environnement intégreront la création d’une section «appareils à pression» (Articles R. 557-XX et suivants), la fabrication et le suivi en service (ESP, RPS, ESPT, ESPN et autres le cas échéant). «La réglementation générale n’est néanmoins pas toujours bien adaptée à certaines catégories d’appareils, d’où la nécessité de rendre possible la mise en œuvre de dispositions spécifiques par l’intermédiaire de cahiers techniques professionnels (CTP).Certains sont portés par une organisation professionnelle et d’autres par le ministère après avis de la commission centrale des appareils à pression (CCAP) », explique Isabelle Griffe. On compte à ce jour une vingtaine de cahiers techniques professionnels approuvés, à l’instar de celui pour les réservoirs de stockage de gaz carbonique ou d’hémioxyde d’azote de l’Association française des gaz comprimés (AFGC), le cahier pour les réservoirs aériens sous pression revêtus d’une protection ignifuge de l’Union française des industries pétrolières (UFIvP) et de l’Union des industries chimiques (UIC) ou celui pour les réservoirs sous talus de l’Afiap pour ne citer que les trois plus récents. « La réglementation peut être vue comme une contrainte, mais être adaptable lorsque cela est justifié - et pour un niveau de sécurité équivalent - aux contraintes rencontrées. La réglementation reste par ailleurs une garante de la libre circulation des équipements, d’une concurrence loyale, d’une égalité de traitement des opérateurs et de la sécurité des équipements.Mais cela nécessite l’implication de chaque opérateur à son niveau », conclut Isabelle Griffe. Cédric Lardière MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions VISI ON I N DU ST R IELLE Bibliothèque de vision ou outil de développement intégré? H Si le but visé est de disposer d’un système de vision offrant des niveaux inégalés de performances et de fonctionnalités, alors mieux vaut se tourner vers une bibliothèque de vision. Si, en revanche, l’objectif premier consiste à passer d’un projet de vision à un autre rapidement et à un rythme relativement important tout en offrant les niveaux actuels en termes de performance et de capacité, alors un outil de développement intégré IDE constituera assurément le meilleur choix. Explications. L es logiciels commerciaux de vision industrielle sont actuellement classés en deux catégories: la bibliothèque de vision conventionnelle et l’outil de développement intégré (ou IDE pour Integrated Development Environment) pour la vision. Déterminer quel logiciel est adapté à un projet donné dépend de plusieurs paramètres: simplicité d’utilisation, productivité, flexibilité, performance, exhaustivité et maintenance. Cet article prend en compte ces différents paramètres pour comparer les deux approches de développement de logiciels et établir clairement les avantages et les inconvénients de chacun. La discussion suppose que les outils de vision disponibles dans les deux types de logiciels soient similaires, sinon identiques, et n’explorent pas les écarts possibles avec ces outils. En outre, la discussion ne tient pas compte de la plateforme matérielle sur laquelle fonctionnent les applications de vision, afin de ne pas biaiser le comparatif. Une utilisation simple Le développement d’une application utilisant une bibliothèque de vision exige de bonnes connaissances –certains iront même jusqu’à prétendre avoir des connaissances d’experts– ainsi qu’une certaine expérience professionnelle avec un langage de programmation traditionnel comme C/C++, C # ou Visual Basic. Il est également important d’être très familier avec les outils de développement associés: éditeur de code, compilateur,éditeur de liens et débogueur.Beaucoup dans le domaine confirmeraient, cependant, Figure 1. Bibliothèque de vision ou IDE ? Le développement d’une application utilisant une bibliothèque de vision en écrivant du code traditionnel (à gauche) et la création d’une application à l’aide d’un outil de développement intégré IDE la configuration de blocs d’opération (à droite). que l’acquisition et le maintien de ces compétences peut s’avérer difficile à atteindre et aussi fort coûteux. En revanche, travailler avec un outil de développement intégré spécifique, nécessite une connaissance rudimentaire des principes de programmation: contrôle de flux, variables et expressions conditionnelles/logiques. L’ensemble des compétences requises s’avère ici minimal, et rend donc l’outil de développement intégré IDE accessible à un public technique beaucoup plus large (voir figure 1). Quand devient-on productif ? La question qu’il faut se poser ici est la suivante : en combien de temps devient-on productif avec une bibliothèque de vision? Cela dépend fortement de la connaissance MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com de chacun en programmation traditionnelle et de l’expérience ainsi que de la qualité et l’intuitivité de l’interface de programmation d’application (API) de la bibliothèque de vision et de sa documentation. Faire bon usage d’une bibliothèque de vision nécessite une étude attentive des exemples de programmation fournis et de la documentation. Et il est extrêmement bénéfique pour l’utilisateur de profiter des diverses options de formation offertes par le fournisseur du logiciel avant de commencer à mener à bien le développement d’applications. Il est également important d’investir le temps nécessaire pour bien concevoir l’architecture de l’application initiale du programme, car cela est essentiel pour sa réutilisation efficace dans des projets ultérieurs.Travailler avec une 39 Solutions Matrox prêts à l’emploi, et la nécessité de consolider et de travailler sur plusieurs vues de plusieurs caméras. Tel que discuté dans la section précédente, un outil de développement intégré est le mieux adapté aux applications qui respectent le modèle d’utilisation prévue. S’écarter de ce modèle peut être difficile et compliqué. De plus, l’ajout de traitement d’images personnalisé ou autre, exige une programmation essentiellement traditionnelle. Performance et exhaustivité Les logiciels commerciaux de vision industrielles ont actuellement classés en deux catégories : la bibliothèque de vision conventionnelle et l’outil de développement intégré (ou IDE pour Integrated Development Environment) pour la vision. bibliothèque de vision se traduit généralement par un temps de développement global mesuré en semaines, voire en mois. Un outil de développement intégré spécifique vision est, contrairement à une bibliothèque de vision, conçu pour relier et configurer rapidement des opérations nécessaires à une application de vision typique : obtenir l’image suivante pour afficher les objets ou les fonctions d’intérêt, analyser/mesurer/ lire/décoder, prendre la bonne ou la mauvaise décision, et communiquer les résultats. La simplicité de cette approche rend le démarrage d’un projet simple, même en partant d’une feuille blanche. L’automatisation des applications habituelles requises (par exemple, l’analyse d’une région basée sur le résultat d’une opération de localisation) simplifie et accélère ainsi le développement du projet. Sans compter que la modification de l’application sur un site de déploiement est moins lourde en raison de la nature globale de l’environnement de développement du logiciel.Travailler avec un outil de développement intégré spécifique exige, en moyenne, un laps de temps de développement mesuré en jours ou en semaines, tout au plus. 40 Une bibliothèque de vision offre la plus grande flexibilité pour gérer les applications qui nécessitent une décision importante et complexe, avec l’utilisation importante de traitement d’image personnalisé ou d’autres algorithmes (par exemple, les mathématiques) à côté des outils de vision Une bibliothèque de vision offre toujours la meilleure performance, car elle fonctionne à un niveau proche du matériel. En fait, un outil de développement intégré utilise une bibliothèque de vision d’une forme ou une autre. Travailler avec une bibliothèque fournit également davantage de possibilités de réglage des performances, y compris la parallélisation des tâches manuelles et de déchargement, et permet l’utilisation la plus efficace de la mémoire et de la réutilisation des ressources informatiques. Un outil de développement intégré présente une surcharge de performance inhérente, mais son ampleur dépend de la qualité de sa mise en œuvre. Et en règle générale, l’utilisation de la mémoire n’est pas la plus optimale en raison du besoin de l’IDE pour maintenir la flexibilité d’utilisation. Lorsque l’on décide d’utiliser une bibliothèque de vision, la mise en œuvre d’autres fonctions de l’application (par exemple, l’interface opérateur et la communication avec l’automate et l’équipement d’entreprise) nécessite une pro- Figure 2. Création d’une interface opérateur à partir d’un modèle prêt à l’emploi La création d’une interface opérateur lors de l’utilisation d’une bibliothèque de vision nécessite l’utilisation d’outils distincts et complémentaires de programmation (à gauche). Un outil de développement intégré IDE intégre la possibilité de créer une interface opérateur à partir d’un modèle prêt à l’emploi (à droite). MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Solutions grammation supplémentaire qui est soit personnalisée, soit basée sur des bibliothèques tierces. Avec un outil de développement intégré IDE, la configuration de la fonctionnalité secondaire (par exemple, l’interface opérateur et la communication externe) est une caractéristique clé de l’IDE. Cependant, les fonctionnalités avancées de vision sont volontairement cachées ou non exposées pour assurer la simplicité et la facilité d’utilisation (voir figure 2). Ne pas oublier la maintenance Une fois une application utilisant une bibliothèque de vision développée et déployée, toute révision ou adaptation peut être importante en fonction de sa complexité ainsi que de la qualité de sa mise en œuvre et de la documentation. De plus, le transfert de cette responsabilité à un autre programmeur peut s’avérer être un processus long et difficile. Ce n’est pas comme un projet développé en utilisant un outil de développement intégré, qui, lui, est plus facile à transférer ou partager. Choisir entre une bibliothèque de vision, comme la bibliothèque Matrox Imaging Library (MIL), ou un outil de développement intégré comme Design Assistant de Matrox Imaging, dépend des circonstances et des objectifs de l’application. Si l’utilisateur est disposé et en mesure d’investir dans l’obtention et le maintien d’un savoirfaire traditionnel et si l’objectif consiste à ce que le système de vision puisse offrir des niveaux inégalés de performances et de fonctionnalités, alors le choix le plus approprié est assurément l’utilisation d’une bibliothèque de vision. Un utilisateur d’une bibliothèque de vision est typiquement un sous-traitant ou un équipementier qui intègre la vision dans une machine complète destinée à être vendue en quantités importantes pendant de nombreuses années. Si, en revanche, l’objectif premier consiste à passer d’un projet de vision à un autre rapidement et à un rythme relativement important, tout en offrant les niveaux actuels en termes de performance et de capacité, alors un outil de développement intégré sera incontestablement le choix le mieux adapté à ces besoins. Les utilisateur d’IDE sont souvent des intégrateurs de systèmes avec un personnel technique multidisciplinaire, sur des installations ponctuelles ou des projets ne requérant pas un nombre important d’installations dupliquées. Certains fournisseurs de logiciels commerciaux de vision, comme Matrox Imaging (*) par exemple, comprennent ces besoins divergents et offrent des produits qui répondent à ces deux types d’utilisateurs. Matrox Imaging, article mis en forme par Pascal Coutance (*) Pour en savoir plus sur la Matrox Imaging Library : http://www.techway.fr/fiche-detaillee?id_ categorie=3&id_sous_categorie=13&id_produit=8 http://www.matrox.com/imaging/en/products/ software/mil/ Pour en savoir plus sur Design Assistant de Matrox : http://www.techway.fr/fiche-detaillee?id_ categorie=3&id_sous_categorie=10&id_produit=3 http://www.matrox.com/imaging/en/products/ smart_cameras/iris_gt/development/ www.mesures.com Le site Internet de l’instrumentation et des automatismes industriels Automatisme Instrumentation Actualités Informatique Nouveaux produits Vision Archives de la revue Toute l’info en quelques clics… MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com 41 G uide d’achat SYST èM ES D ’ EN T R A îNE ME N T Les moteurs électriques à haut rendement H Les moteurs électriques absorbent à eux seuls 70% du courant consommé en Europe. Augmenter leur rendement optimise leurs performances et améliore donc le bilan énergétique global. Meilleurs rendements et vitesse variable constituent une remarquable source d’économies. 40% des nouvelles installations de moteurs adoptent ces technologies qui pérennisent investissements et équipements en accroissant fiabilité et durée de vie des installations. L es moteurs électriques servent à une multitude d’applications aux exigences analogues : rendement élevé, longévité, maintenance allégée et fiabilité accrue. Par ailleurs, la sauvegarde de l’environnement, défi majeur de notre siècle, passe par la maîtrise de la dépense énergétique. L’industrie est en première ligne. Sa consommation pèse lourd avec des moteurs représentant à L’essentiel eux seuls près de 70 % du courant utiP Améliorer le rendement lisé en Europe. A des moteurs, c’est plus terme, ces moteurs de matière de meilleure qualité faisant appel à ont l’obligation d’un une forte densité de cuivre « haut rendement » et aux terres rares (moteurs énergétique. L’enjeu à aimants permanents). est de taille puisque P La classe IE1 est définitivement dans l’Hexagone, on proscrite alors que l’IE4 recense plus de entrera en vigueur en 2017. 10 millions de moLes moteurs IE2 avec teurs de puissance variateurs pourront toujours supérieure ou égale à être vendus après 2015. 0,75 kW. P Sans pertes rotoriques, Répartis dans tous les moteurs synchrones secteurs, les moteurs à aimants permanents et doivent consommer moteurs à reluctance offrent moins durant leur les meilleurs rendements cycle de vie pour gémais exigent une électronique nérer une même puisde puissance spécifique. sance utile et répondre 42 aux normes internationales et européennes. La norme internationale EN/CEI 60034-30, définissant les classes IE1, IE2, IE3, concerne les moteurs asynchrones à induction triphasés à cage (moteur seul, moto réducteur ou moteur frein) dont la tension n’excède pas 1 000 V dans une plage de puissance de 0,75kW à 375kW (50 ou 60Hz) et comportant 2, 4 ou 6 pôles, ce type de machine constituant l’essentiel du parc européen. L’option moteur haut rendement compense rapidement l’investissement car l’énergie représente plus de 80% du coût complet (achat plus exploitation) d’un moteur durant son activité. Ainsi,un moteur haut rendement (IE2 ou IE3) est rentabilisé en 24 à 36 mois pour 15 années de service. Autrement dit, une machine de 15kW, fonctionnant 6000 heures/an, offre une économie de 4MWh annuellement (soit environ 200e par an, avec un kWh à 0,05e). Pour encourager cette migration vers l’efficacité énergétique, les industriels bénéficient de certificats d’économie d’énergie émis par leurs fournisseurs de courant afin de financer en partie l’acquisition d’unités à haut rendement. D’ailleurs, depuis juin 2011, la commercialisation des moteurs de classes inférieures à IE2 n’est plus autorisée et, à partir de janvier 2015, l’interdiction sera élargie aux moteurs de 7,5 à 375 kW de classe inférieure ou égale à IE2. Pour continuer à pro- gresser en sobriété, dès janvier 2017, tous les moteurs devront afficher un rendement au moins supérieur à celui prévu par la classeIE3. A ces deux dernières échéances, les moteurs classe IE2 pourront encore être commercialisés s’ils sont associés à un variateur de vitesse. « De manière à équiper des installations standard, nous suivons les évolutions de la réglementation. Pour des puissances inférieures à 0,75 kW, nous restons sur les classes en vigueur IE2 et IE3 et pour épuiser nos stocks, nous proposerons à partir de 2015, des moteurs de classe IE2 ou IE3 auxquels nous ajouterons un variateur », confirme François Steinmetz, responsable technique chez Sermes Motorisation. Moteurs à aimants permanents Alors, moteur haut rendement ou moteur plus variateur ? La mesure de rendement d’un moteur alimenté par le réseau est toujours réalisée sans variateur. Cependant, celui-ci est un auxiliaire tellement intéressant que certains constructeurs ou OEM associent moteur de classe IE2 plus variateur pour atteindre un niveau IE3 en rendement global d’installation. Dans ces conditions, faut-il opter pour le variateur de vitesse sur un moteur IE2 ou directement investir dans un moteur IE3? « Il n’y a pas de réponse catégorique. En fait, les économies d’énergie dépendront d’autres paramètres MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Weg Investir dans un moteur à haut rendement est rentabilisé sur 24 à 36 mois pour 15 années de service . tels que les conditions de démarrage, les applications, les caractéristiques de charge, etc. Chaque cas étant différent, il demandera une solution adaptée. Par ailleurs, une méthode de classement concernant moteurs plus variateurs ou moto variateurs intégrés verra le jour à l’horizon 20152016 », précise Jean François Soguel,responsable marketing moteurs hauts rendements chez Leroy Somer. Pour encore plus d’exigence sur le rendement énergétique, les moteurs asynchrones classe IE4 associent réduction des consom- mations, longévité, moindre maintenance pour des puissances élevées, le tout avec une diminution des pertes de 40% comparée à celles des générations précédentes.Silencieux, fiables,chauffant peu,ils ménagent isolations électriques et environnement. « Pour que les clients estiment eux-mêmes le gain lors du choix d’un nouveau moteur, plusieurs logiciels ont été développés dont le programme Pay back, une application capable d’estimer le retour sur investissement lors d’achats de moteurs ou variateurs », souligneYves Jamet, responsable MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com du service affaires et projets chezWEG France. Ce constructeur anticipe encore avec sa génération de moteurs hybrides W Quatro à aimants permanents et reluctance variable. Ces machines sont capables de démarrer sans convertisseur de fréquence et sont interchangeables avec une solution asynchrone. «Ainsi, nous atteignons la classe IE4 en moteur asynchrone pour les puissances supérieures à 7,5 kW», précise Yves Jamet. Cependant, estime François Steinmetz, « les solutions IE4 à partir de moteurs à aimants ➜ 43 Guide d’achat Aperçu de l’offre en moteurs électriques à haut rendement (*) Fabricant Modèle Classe de rendement Puissance (kW) Vitesse de rotation (tr/min) Nombre de pôles Environnement Observations ABB M3AA IE3 0,75 à 55 3 000/1 500/1 000/750 2, 4, 6, 8 IP55 Moteur carcasse aluminium à rendement Premium, pouvant fonctionner en direct sur réseau ou en vitesse variable. M3AA IE2 0,09 à 90 3 000/1 500/1 000/750 2, 4, 6, 8 IP55 Moteur carcasse aluminium à haut rendement, pouvant fonctionner en direct sur réseau ou en vitesse variable. M3BP IE3 11 à 355 3 000/1 500/1 000/750 2, 4, 6, 8 IP55 Moteur carcasse fonte à rendement Premium, pouvant fonctionner en direct sur réseau ou en vitesse variable M3BP IE2 0,25 à 1 000 3 000/1 500/1 000/750 2, 4, 6, 8 IP55 Moteur carcasse fonte à haut rendement, pouvant fonctionner en direct sur réseau ou en vitesse variable M3JP IE2 0,37 à 710 3 000/1 500/1 000/750 2, 4, 6, 8 Atex - Antidéflagrant Moteur de sécurité pour environnement explosif gazeux M3BL 11 à 350 3 000/2 100/1 500 NA IP55 Moteur synchrone haut rendement à réluctance variable sans aimants permanents. M3AL 1,1 à 37 3 000/2 100/1 500 NA IP55 Moteur synchrone haut rendement à réluctance variable sans aimants permanents Lenze Leroy-Somer Emerson MD IE1 0,06 à 22 1 000, 1 500, 3 000 2, 4, 6 IP54/55/65 Avec frein à partir de 0,75kW MH IE2 0,75 à 45 1 500 4 IP54/55/65 Moteurs modulaires avec options: frein, codeur, peinture Epoxy, ventilation forcée, connecteur HAN ou M23, volant… MF IE3 0,55 à 22 3 500 4 IP54/55/65 Moteurs compacts jusqu’à 2 tailles inférieures à un moteur standard et avec large plage de vitesse Lenze Smart Motor IE3 0,09 à 1,36 500 à 2 600 4 IP54/55/65 Moteurs compacts et modulaires, 4 x Mn au démarrage. Réglage par smartphone Gamme LS2 Séries LSES - FLSES IE2 0,75 à 375 3 600 à 1 000 2, 4, 6 IP55 Applications usage général ou carter fonte pour applications usage sévère Gamme LS2 Série LSMV IE2 0,75 à 132 0 à 6 000 2, 4, 6 IP55 Pour fonctionnement avec variateur de fréquence Gamme Dyneo Séries LSRPM - PLSRPM IE4 0,75 à 600 750 à 5 500 (nominale) 8 IP55 ou IP23 Economie d’énergie et compacité (*) Liste non exhaustive. 44 MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Guide d’achat Aperçu de l’offre en moteurs électriques à haut rendement (*) Fabricant Modèle Classe de rendement Puissance (kW) Vitesse de rotation (tr/min) Nombre de pôles Environnement Observations Sermes ALMO Q2E IE2 0,75 à 45 1 000-1 500-3 000 2, 4, 6 IP55 Carcasse aluminium Application industrielle standard ALMO Q3E IE3 0,75 à 45 1 500-3 000 2, 4 IP55 Carcasse aluminium Application industrielle standard ALMO SM2 IE2 4 à 315 750-100-1 500-3 000 2, 4, 6, 8 IP55 Carcasse fonte Application industrielle standard ALMO SM3 IE3 4 à 315 750-100-1 500-3 000 2, 4, 6, 8 IP55 Carcasse fonte Application industrielle standard VEM W21 IE2 0,75 à 315 750-100-1 500-3 000 2, 4, 6, 8 IP55 à 66 Atex Exe, ExnA, silo Carcasse fonte Environnement marine, désenfumage, chimie VEM W41 IE3 0,75 à 315 750-100-1 500-3 000 2, 4, 6, 8 IP55 à 66 Atex Exe, ExnA, silo Normes anticorrosion, ferroviaire Moteurs freins (*) Liste non exhaustive. simplifiant la structure du rotor des moteurs synchrones à réluctance, supprime les pertes rotoriques, augmente le rendement et réduit l’encombrement. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Siemens Danfoss ➜ permanents, tributaires des terres rares, 2008 atteignait 86% d’efficacité, le nouveau modèle sont souvent proposées à des prix prohibitifs est non seulement plus peravec retours sur investissements pénalisants. formant, mais aussi plus En outre, leur coût varie sur des périodes compact. Sa conception fait courtes (un mois) alors que les moteurs à appel à un double rotor et reluctance sont complexes à fabriquer. Pour utilise un stator en fer ladéjouer ces obstacles et atteindre l’IE4, miné caractérisé par de Sermes préconise les solutions associant faibles pertes électriques. En moteurs IE3 plus variateurs ». La machine idéale serait, sans nul effet, ce métal amorphe doute, un moteur synchrone capable bénéficie d’une structure de se passer des fameuses « terres atomique désordonnée asrares». La solution est proposée par sociant résistance élastique Hitachi qui développe un moteur de à la force pour de très La commande 11 kW à aimants permanents sans déportée d’un variateur facilite faibles pertes.Afin d’élaboutiliser de matériaux tels que le néo- beaucoup les réglages sur site. rer ce nouveau type de dyme ou le dysprosium (terres rares). machine,Hitachi utilise des Les alternatives à leur utilisation font partie logiciels d’analyse 3D du comportement des d’enjeux considérables notamment pour le champs magnétiques et de leurs interactions développement des moteurs de traction des avec un stator en fer laminé. véhicules électriques. Dès 2008, Hitachi avait annoncé un moteur S’affranchir des « terres rares » de 150W utilisant des composants réalisés Etudié depuis des décennies, ses coûts de à partir de métal amorphe couplés avec un développement restent élevés, ce qui freine rotor en ferrite aimantable. Le dernier mo- son essor bien que le constructeur nippon dèle conçu par le constructeur nippon af- soit soutenu par le NEDO (New Energy and fiche 11kW, pour une efficacité de 93% et Industrial Technology Development Organization), un indice de performance IE4, niveau de l’agence de la maîtrise de l’énergie japonaise. rendement le plus élevé pour l’International Toujours pour s’affranchir des terres rares, la Efficiency Class (IEC).Alors que le moteur de stratégie est différente chez ABB qui, en ➜ Plus performants, les moteurs à haut rendement sont aussi plus compacts donc plus faciles à intégrer dans les machines. 45 Guide d’achat Aperçu de l’offre en moteurs électriques à haut rendement (*) Fabricant Modèle Classe de rendement Puissance (kW) Vitesse de rotation (tr/min) Nombre de pôles Environnement Observations Sermes (suite) BARTEC VARNOST 4KTC IE2 0,75 à 200 750-100-1 500-3 000 2, 4, 6, 8 Atex Exd Moteurs antidéflagrants VEM PE1R/RE1R « IE3 + » (IE4 non défini officiellement ) 0,75 à 75 1 000-1 500-3 000 2, 4, 6 IP55 Moteurs synchrones à aimants permanents et à reluctance DRE IE2 0,25-225 1 500 Asynchrone 4 IP54/55/65/66 230-400 V tri/50, 60, 50-60Hz SEW Usocome Couple et poids selon la taille DRP IE3 0,37-160 1 500 Asynchrone 2, 4, 6 IP54/55/65/66 230-400 V tri/50, 60, 50-60Hz Couple et poids selon la taille Hauteur d’axe : 71-225, 250, 280, 315 Protection anticorrosion Exécution ATEX DRU IE4 0,18-3,0 1 500 Synchrone LSPM 4 IP54/55/65/66 230-400 V tri/50, 60 Hz Couple et poids selon la taille Hauteur d’axe 71 – 100 Protection anticorrosion Siemens WEG 1LE10 IE2, IE3 0,75 à 18,5 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 IP55 Carcasse aluminium 1LE15 IE2, IE3 2,2 à 200 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 IP55 Carcasse fonte 1LE16 IE2, IE3 2,2 à 200 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 IP55 Carcasse fonte. Pour ambiance agressive 36 mois de garantie de base 1MB15 IE2, IE3 2,2 à 200 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 Atex Zone 2, 21 et 22 Carcasse fonte 1MB16 IE2, IE3 2,2 à 200 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 Atex Zone 2, 21 et 22 Carcasse fonte – 36 mois de garantie de base 1MB10 IE2, IE3 3 à 18,5 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 Atex Zone 2, 21 et 22 Carcasse aluminium 1PS IE2 0,75 à 375 3 000-1 500-1 000 2, 4, 6 Atex Protection EEx de ou EEx d disponible en IE2 W22 IE2, IE3 0,12 à 500 3 000, 1 500, 1 000, 750 2, 4, 6, 8 IP55 à IP66 Moteurs asynchrones carcasse fonte W22 IE4 3 à 355 3 000, 1 500, 1 000 2, 4, 6 IP55 à IP66 Moteurs asynchrones carcasse fonte (*) Liste non exhaustive. 46 MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Guide d’achat Aperçu de l’offre en moteurs électriques à haut rendement (*) Fabricant Modèle Classe de rendement Puissance (kW) Vitesse de rotation (tr/min) Nombre de pôles Environnement Observations WEG (suite) W22Xd IE2, IE3 0,18 à 500 3 000, 1 500, 1 000, 750 2, 4, 6, 8 Atex, Exd Secteur de la pétrochimie : Antidéflagrant IIB/IIC raffinerie, plate-forme T4 offshore WMagnet IE4 11 à 160 3 000, 1 500 2, 4 Moteur synchrone à Haut rendement, aimants permanents. entraînement direct : IP55 à IP66 suppression du réducteur WQuattro IE4 0,37 à 7,5 1 500, 1 000 4, 6 Moteur hybride à double cage (écureuil + aimants permanents). IP55 à IP66 Démarrage en asynchrone (direct en ligne) et fonctionnement nominal à haut rendement à la vitesse synchrone grâce aux aimants permanents. (*) Liste non exhaustive. ➜ Comparées aux moteurs asynchrones ou synchrones à aimants permanents, les performances des moteurs synchrones à réluctance sont meilleures. «Vis à vis de la technologie asynchrone, on relève une disparition des pertes rotoriques, soit 20 à 35 % des pertes totales. D’où une économie d’énergie tout en augmentant la densité du couple pour une même classe d’isolation. Ensuite, comparée aux moteurs synchrones à aimant, leur structure est plus simple donc plus robuste », indique-t-on chez ABB. Ces moteurs compacts pour une puissance supérieure et des gains énergétiques notables sont déjà au niveau de la classe IE 4. Imaginé dès 1923, le moteur synchrone à réluctance ne pouvait être démarré directement sur le réseau. Aujourd’hui, l’obstacle est franchi grâce à une alimentation par variateur. Ainsi piloté, le moteur synchrone à réluctance offre une densité de puissance et un rendement supérieurs au moteur asynchrone équivalent (mêmes Weg Le système d’entraînement Wmagnet à aimants permanents fonctionne sans perte fer ni perte par effet Joule dans le rotor. MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com niveaux de puissance et de couple). Ce gain induit naturellement des économies d’énergie. Les avantages des moteurs synchrones sont connus. Un tel dispositif avec un rotor quatre pôles alimenté à 50Hz est exactement synchronisé à 1 500 tr/min, alors qu’un moteur asynchrone équivalent ne tourne qu’à 1475tr/min étant donné les pertes par glissement. Dans les moteurs asynchrones modernes à cage en court-circuit, les pertes rotoriques représentent 20 à 35% des pertes totales. La rotation synchronisée avec le réseau supprime une partie de ces pertes. Ce principe augmente de 20 à 40% la densité de puissance et le couple pour une même classe d’isolation. L’autre avantage de la machine synchrone à réluctance, c’est que son rotor est simple, sans aimants ni cage, donc plus robuste que celui des moteurs asynchrones ou à aimants permanents. Son principe fonctionnel est sûr car, sans force contre électromotrice induite, le convertisseur n’a plus à être protégé des surtensions. La suppression de la plupart des pertes rotoriques et la structure simplifiée du rotor ajoutent d’autres avantages à l’ensemble entraîné car ce moteur fonctionne aux puissances normalisées CEI pour une hauteur d’axe donnée. Dans ce cas, le gain en rendement 47 Guide d’achat Les variateurs offrant de nombreux avantages Le contrôle des moteurs via une électronique de puissance s’est démocratisé. Grâce à la variation de fréquence, ces systèmes offrent des gains qui oscillent de 10 à 70% de la consommation pour certains circuits hydrauliques à fort débit. «Ce sujet est de première importance car,régler le refoulement d’une pompe à l’aide d’une vanne avec un moteur fonctionnant à plein régime reste une méthode encore trop utilisée et dramatiquement énergivore», déplore Edouard Van Den Corput, Responsable de l’offre Variation de vitesse marketing automatismes industriels chez Schneider Electric. La société aligne des appareils pour le bâtiment, l’industrie et les infrastructures jusqu’à 800kW. Ces variateurs facilitent les réglages, se connectent aux réseaux de terrain et supportent une régulation PID (en boucle fermée). « Leur fiabilité est élevée avec un taux de pannes inférieur à 1 % et même inférieur à 0,5 % sur 10 années de service », ajoute Edouard Van Den Corput. « La variation de vitesse favorise le développement d’interfaces hommes/machines conviviales et plus de proximité pour gérer les moteurs avec des réglages facilités sur site. En outre, le variateur scrute le moteur en temps réel, permet l’affichage de ses caractéristiques de fonctionnement, améliore son suivi et sa maintenance en faisant gagner du temps. L’électronique réagit immédiatement en cas de dérive des valeurs critiques (vitesses, débit, pression, température…) », renchérit Tony Tarmis, responsable administration des ventes et marketing chez Danfoss. Ce fournisseur développe d’autres capacités avec sa gamme de variateurs VLT Low Harmonic Drives, une fonction réduisant les distorsions harmoniques, véritables pollutions des réseaux électriques. «Il est important de diminuer ces distorsions, principe et sa basse température améliorent la durée de vie des isolants,celle des roulements pour des intervalles de maintenance (lubrification) nettement plus longs.En effet,les roulements de moteurs exigent un entretien régulier et, selon certaines études, leur défaillance est à l’origine de près de 70% des pannes. Enfin, les fonctions ajoutées au variateur améliorent le bilan énergétique et la puissance des systèmes d’entraînement à moteurs synchrones à réluctance, désormais comparables à ceux d’un entraînement à moteur à aimants permanents,mais avec un moteur plus simple donc fiable. Nord de l’entraînement à vitesse variable peut dépasser 5% pour les moteurs de puissance unitaire et approche 0,5% pour les grosses unités (ayant une hauteur d’axe de 315mm). Ce faible encombrement des moteurs synchrones à réluctance permet aux OEM de concevoir des équipements plus compacts, plus légers et plus efficaces. En outre, alors qu’un moteur asynchrone fonctionne avec un échauffement de classe F (105K), le moteur synchrone à réluctance se limite à un échauffement de classeA (60K).Son A partir de 2015, les applications de forte puissance seront IE3. Elles seront rejointes en 2017 par les moteurs moins puissants. 48 car elles augmentent le courant consommé en faisant chauffer câbles et transformateurs d’alimentation.Ce lissage antiharmonique intégré aux variateurs est un facteur supplémentaire d’économie d’énergie», poursuit Tony Tarmis. Mieux, les variateurs favorisent la communication entre machines et exploitants en renseignant la supervision sur les intensités, courants absorbés, vitesses de rotations et autres paramètres en temps réel. Cette possibilité facilite régulation et gestion tout en permettant de déceler d’éventuelles anomalies en fonction des points de consignes. A l’économie de courant, les variateurs diminuent aussi le stress mécanique, les bruits et les vibrations avec des démarrages et arrêts progressifs, autant de points importants qui amenuisent les coûts de maintenance tout en prolongeant la durée de vie des machines et ensembles industriels. r Some Leroy Le couple moteur haut rendement plus variateur de vitesse est intéressant lorsqu’il faut faire varier la vitesse d’au moins 5 à 10 %. Moteurs à aimants permanents avec ou sans terres rares, moteurs synchrones à réluctance et variateurs, la nouvelle génération IE4 sera encore plus performante que les précédentes, mais aussi plus chère à acquérir avec des amortissements sur du long terme. « Quel que soit le moteur électrique, l’obsolescence provient neuf fois sur dix de soucis mécaniques et non électriques. Dans les années 1990, un moteur tournait 20 000 heures en moyenne.La progression technologique liée aux moteurs à haut rendement de classes IE2 et IE3 permet maintenant d’atteindre les 40 000 heures de fonctionnement.Cette performance provient certes de l’amélioration des roulements mais aussi de leur moindre usure car plus sophistiqués les moteurs électriques à haut rendement chauffent nettement moins », conclut JeanFrançois Soguel (Leroy Somer). Jean Guilhem MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com 250e HT 255,25€TTC 1 an ● 10 numéros et toutes les publications Le magazine de l’optimisation des process industriels et de l’efficacité énergétique des sites de production Retrouvez chaque mois ➪ Toute l’actualité autour de 4 thématiques • Instrumentation • Automatisme • Informatique industrielle • Vision • Efficacité énergétique ➪ Les principales informations économiques et technologiques • Les process industriels et de laboratoire, les manufacturiers • Un entretien exclusif avec un expert • Un guide d'achat ➪ Le magazine mensuel en édition papier et/ou numérique ➪ Le site internet - www.mesures.com • Une newsletter hebdomadaire • Quatre newsletters thématiques: Vision industrielle - Automatisme - Agro-pharma - Informatique embarquée " BON D’ABONNEMENT ✉ A renvoyer par courrier à Pôle Electro/Mesures - 23 bis, rue Barthélémy Danjou 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT ✆ 0175602866 (du lundi au vendredi) ❏ OUI, je m’abonne pour 1 an à MESURES au prix de 250e HT, TVA 2,10% soit 255,25e TTC ❏ Je souhaite recevoir une facture acquittée (si l’adresse de facturation est différente de celle de la livraison ci-contre, merci de nous le préciser) Je règle par: ❏ Chèque bancaire à l’ordre de Pôle Electro ❏ Carte bancaire (CB, EC, MC, Visa) N° N° de contrôle Expire fin (3 derniers chiffres au dos de votre carte bancaire) ❏ Mme ❏ Melle ❏ M. 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Autonome et alimenté sur secteur, il mesure une valeur efficace d’entrée, dans une étendue de mesure allant de 85 à 264 V, sans composants additionnels. • Résolution de 0,1 V et précision (à +25°C) de ±1 à ±2 V • Dérive en température (de -25 à +60°C): ±0,05 V/°C • Entrées à onde sinusoïdale, triangulaire, carrée, et source CA quasi sinusoïdale • Plage de température de fonctionnement: -25 à +60°C • Afficheur à Led 4 chiffres, 7,6mm • Montage dans la découpe circulaire d’un tableau standard de 30 et 30,5mm • Boîtier IP67 rond en polycarbonate, fourni avec un joint en caoutchouc EPDM et un écrou six pans en plastique • Dimensions: 38,1x29,2mm, pour 23g Murata - www.murata-ps.com KIT DE DÉVELOPPEMENT FPGA POUR NUMÉRISEURS Agilent Technologies lance le kit de développement FPGA U5340A qui permet de concevoir facilement des applications d’acquisition de données et d’analyse du signal haute vitesse. Les utilisateurs sont assurés de la protection de la propriété intellectuelle et de la réduction des délais de mise sur le marché. 50 • Kit basé sur un moteur de conception personnalisé de Mentor Graphics • Bibliothèque de building blocks, portes de base jusqu’aux mémoires Ram à double port, ensemble de cœurs IP et de scripts prêts à utiliser • Déploiement du traitement du signal en temps réel sur les FPGA des numériseurs • Destiné aux cartes de numérisation haute vitesse du fabricant avec plus de 1400 contrôles en temps réel effectués et signalé • Ensemble de paramètres de synchronisation définis et personnalisés via des équations booléennes et arithmétiques • Création de déclenchements jusqu’à 8 états via n’importe quelle combinaison de violations (quatre reconnaissances de mots, deux compteurs, un «qualificateur» global…) Tektronix www.tektronix.com/fr/ ENREGISTREUR ÉLECTRIQUE Agilent Technologies www.agilent.fr ANALYSEUR TEMPS RÉEL D’INTERFACES MÉMOIRES Le nouvel analyseur MCA4000 (Memory Compliance Analyzer) de Tektronix est un outil permettant la validation de la compatibilité des mémoires aux standards DDR4, DDR3 et DDR3L (jusqu’à 2400 Mtransfert/s). • Développement en partenariat entre Nexus Technology et Tektronix • Double architecture permettant d’effectuer en parallèle la détection et l’analyse des problèmes • Visibilité instantanée des interfaces mémoires sur de longues périodes de temps, grâce à une étude approfondie de l’activité du bus mémoire • Profondeur mémoire: 1 Géch • Couverture de test inégalée Alciom lance la version 2 de son PowerSpy. Outre sa fonction de mesure en temps réel, cet analyseur énergétique permet l’enregistrement autonome en haute résolution (16 bits). • Etendues de mesure: 90 à 240 Vca, 1 mA à 6 Arms, 10 mW à 1 380 W, 45 à 65 Hz • Précision de 1% • Intervalle entre deux mesures: 20 ms à 1 min • 256 points de mesure par période, échantillonnage jusqu’à 16,64 kéch/s • Mémoire interne: 4 Go, soit 1 mois de stockage avec un intervalle de 20 ms (exportation au format CSV) • Statistiques, cumul énergétique, courbe U/I, analyse harmonique, comparaison aux seuils normatifs, rapports HTML configurables… • Liaison vers PC par Bluetooth • Compatible avec les systèmes d’exploitation Windows XP/Vista/ Windows 7/Windows 8 Alciom www.alciom.com BOÎTIER D’ACQUISITION DE DONNÉES 24 BITS ADLink Technology étend sa gamme de boîtiers USB avec le modèle USB-2405 destiné à l’acquisition de signaux dynamiques pour l’acoustique et la vibration, en particulier aux applications nomades. • 4 entrées analogiques synchrones, avec plage de tension d’entrée de ±10 V • CAN Delta-Sigma 24 bits avec fréquence d’échantillonnage de 1 à 128 kéch/s et filtre anti-repliement • Performance dynamique AC (THD, signaux différentiels): -94 dB (de 20 Hz à 20 kHz) • Couplage AC ou DC sélectionnable par logiciel • Source de courant (0 ou 2 mA) pour l’excitation des capteurs ICP et IEPE • 2 entrées/sorties TTL programmables • Déclencheurs analogiques ou numériques, sélectionnables par logiciel • Dimensions: 115x150x40 mm ADLink Technology - www.adlinktech.com ANALYSEUR DE SIGNAUX VECTORIEL PXIe Le système M9391A qu’introduit Agilent Technologies est un analyseur de signaux vectoriel MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Le marché de mesures au format PXI Express (PXIe) occupant quatre emplacements. Il permet la réalisation de tests lors de la conception et la validation d’amplificateurs de puissance RF, d’émetteurs et de stations de base intégrant les dernières normes de radiocommunications. • Gamme de fréquence: 1MHz à 3 ou 6GHz (résolution de 0,001Hz) • Fréquence intermédiaire (FI): jusqu’à 326MHz • Filtre d’analyse: 40, 100 et 160MHz selon l’option • Vitesse de commutation en fréquence: 5 ms, jusqu’à 15 µs en option • Niveau de puissance en entrée: -50 à +30dBm • Niveau de bruit moyen affiché (DANL) inférieur à -161dBm/Hz nominal (avec préamplification et à 1GHz) • Intermodulation du 3e ordre (TOI): +18dBm à 3GHz • Technologie Fastune accélérant les temps de test d’asservissement des réglages de fréquence et d’amplitude Agilent Technologies - www.agilent.fr ANALYSEUR DE SIGNAUX DYNAMIQUES USB Data Translation lance la série haute précision DT9847 de modules d’acquisition de signaux dynamiques USB. Elle se destine notamment à des mesures de précision provenant de microphones, d’accéléromètres et autres transducteurs à dynamique élevée. • Distorsion harmonique totale: 102 dB • Dynamique: jusqu’à 123 dB • Opérations simultanées entre les entrées et sorties analogiques • Jusqu’à 3 CAN 24 bits par voie: fréquence d’échantillonnage jusqu’à 216 kéch/s, gammes d’entrées de ±1 et ±10 V • Jusqu’à 2 CNA 32 bits: jusqu’à 216 kéch/s/voie, gamme de sortie de ±3 V • Support pour entrées IEPE (Integrated Electronic Piezoelectric) • 4 lignes d’entrées et 4 lignes de sorties numériques • Synchronisation jusqu’à 4 modules via connecteur RJ45 Data Translation - www.datatranslation.fr EX POS ITION - CONF EREN CES - ATEL IERS EXHIBITION - CONFERENCE - WORKSHOPS Mesure mécanique, vision et CND 27ème édition 27 th edition INTERFACE TACTILE MULTIPOINT Avec son logiciel de mesure PC-DMIS Touch pour bras de mesures portables et machines de mesures tridimensionnelles (MMT), Hexagon Metrology propose désormais un écran tactile multipoint à haute résolution, pour une utilisation intuitive. • Mesures uniques exécutées à travers des séquences intuitives et automatiques • Plans de mesure complexes créés en mesurant les caractéristiques directement sur la pièce • Représentation graphique des caractéristiques au centre de l'interface • Génération de rapports de mesure 2D et 3D ainsi que de rapports d'inspection en temps réel • Processeur: Intel i5 ou plus • RAM: 4 Go minimum • Système d'exploitation: Microsoft Windows 7 Pro ou Ultimate, Windows 8 Pro Hexagon Metrology www.hexagonmetrology.fr CAMÉRA USB 3.0 IDS propose la caméra UI-3250CP, adaptée à de nombreuses applications, comme le contrôle de la qualité, l’ingénierie médicale ou les systèmes de transport intelligents, de par la variété de ses fonctionnalités. • Interface USB 3.0 MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Le salon des solutions en analyse industrielle The Industrial analysis trade show • • • • • • • • • • Analyseurs Industriels / Industrial Analysers Réglementation / Regulation Contrôle de process / Process control Détection / Detection Instrumentation/ Instrumentation Microtechnologies / Microtechnologies Mesure à l'émission / Emission Monitoring Sécurité et sûreté / Security and safety Analyse des risques / Risks analysis Laboratoires Industriels / Industrial Laboratories 19 & 20 mars 2014 March 19 & 20, 2014 CNIT Paris la Défense Partenaire officiel Official Partner www.analyse-industrielle.fr 51 Le marché classé de mesures • Capteur Cmos 2 Mpixel, versions monochromes et couleur • Fréquence d'acquisition: jusqu'à 150 images/s, 62 images/s en pleine résolution (1600x1200 pixels) • Classe optique: 1/1,8 pouce • Choix des modes de Shutter pour capturer des objets en mouvement ou réduction du bruit • Zones d'intérêt multiples pour la vérification simultanée de plusieurs caractéristiques • Mode Log pour les scènes dynamiques • Indice de protection: IP30 IDS http://fr.ids-imaging.com TESTEUR DE DURETÉ MICRO VICKERS The Imaging Source lance les caméras industrielles compactes USB 3.0 destinées aux applications exigeantes. Il en existe deux gammes, l'une en couleur, l'autre en noir et blanc. • Capteurs CCD de Sony ou capteurs Cmos d’Aptina • Résolution: VGA à 5 Mpixels • Cadence d'images: jusqu'à 150 images/s • Déclencheur et entrées/sorties numériques • Compatibles avec les montures pour objectifs C et CS • Dimensions: 29x29x47 mm • Logiciel de pilotage et d’acquisition de données pour Windows XP, Vista, 7 et 8 • Kit de développement logiciel composé de .NET, d’ActiveX et de bibliothèques de classes C++ pour Windows XP, Vista, 7 et 8 The Imaging Source www.theimagingsource.com SYSTÈME DE CONTRÔLE DE CUVES Le HM-200 de Mitutoyo mesure la dureté micro Vickers des matériaux et détermine les caractéristiques locales de petits échantillons: résistance à l’usure, capacité à s’usiner, homogénéité et efficacité des traitements thermiques. • Microscope de mesure avec oculaire 10x intégré • Objectifs: 10x, 20x, 50x et 100x (mesure des empreintes), 2x et 5x (observation à grand champ) • Réglage de la charge d'essai: 0,4903 à 19610 mN • Vitesse d'approche du pénétrateur: fixe (60 µm/s) ou variable (2 à 60 µm/s par incrément de 1 µm/s) • Table XY manuelle à butée micrométrique numérique, sélection de table de 25x25 ou 50x50 mm • Écran de commande couleur tactile • Interfaces USB 2.0, Digimatic, série Mitutoyo www.mitutoyo.com CAMÉRAS INDUSTRIELLES COMPACTES USB 3.0 La caméra MV1-D2048x10883D03-760-G2-8, que lance Photonfocus, est conçue pour les systèmes de triangulation laser, avec de forts taux de triangulation. Elle évite ainsi la surcharge du processeur en ne nécessitant pas de calculs additionnels. • Capteur Cmosis CMV2000 avec des pixels de 5,5x5,5 µm • Format optique (diagonale): 12,76 mm • Gamme spectrale: 350 à 900 nm • Monochrome, avec résolution en niveaux de gris de 8 bits • Résolution: 2048 x 1088 pixels (2048x1024 pour mesures 3D) • Fréquence d’acquisition: 348 images/s (résolution maximale), 10204 images/s (2048x23) • Interface Gigabit Ethernet • Dimensions: 55x55x51,5 mm, pour 265 g Photonfocus www.photonfocus.com MICROMÈTRE OPTIQUE HAUTE VITESSE Le système Inviz SNK, qu'introduit Vizaar, est dédié au contrôle visuel à distance des cuves et réservoirs, à partir d'une caméra panoramique. • Résolution: 460 lignes HTV PAL, 440000 pixels • Zoom optique 36x et zoom numérique 12x • Champ de vision: 1,7 à 58° dans l'air, 1,3 à 44° dans l'eau • Sensibilité: 1,5 lx minimum à 1/60 s (obturateur de 0,1 lx minimum à 1 s) • Angle d'orientation de 347° (±173.5°) et angle d'inclinaison de -120 à +108° • Eclairages frontaux halogènes de 2x20 W • Conditions de fonctionnement: -15 à +50°C, 5 bar, profondeur d'eau de 50 m • Protection thermique à +75°C, affichage de la température de la tête de caméra • Diamètre d'ouverture de 145 mm, poids de 2,9 kg Vizaar www.vizaar.de 52 CAMÉRA POUR TRIANGULATION LASER La série de micromètres LS-9000 développée par Keyence est un système de mesure optique sans pièce mobile, dont les trois capteurs Cmos améliorent la précision et accélère la vitesse de mesure. • Un capteur de mesure, un compensateur d’inclinaison et un détecteur de position • Source lumineuse: Led verte, système sans pièce mobile • Etendue de mesure: 0,04 à 6 mm ou 0,3 à 30 mm • Résolution: 0,03 µm (version 6 mm) ou 0,1 µm (version 30 mm) • Précision: ±0,5 µm (version 6 mm) ou ±2 µm (version 30 mm) • Fréquence d’échantillonnage: 16000 Hz • Contrôle de câbles ou de fibres optiques jusqu'à 10 µm de diamètre • Paramétrage par logiciel PC fourni, avec capacité de stockage de 400000 points • Indice de protection: IP67 Keyence - www.keyence.fr SYSTÈME DE VISION INTÉGRÉ L'Advantage 100 et le moteur Advantage AE2 de Cognex sont conçus pour être intégrés dans les périphériques et équipements de vision des secteurs tels que le médical ou l'impression. • Dimensions: 23x44x54 mm (caméra), 14,5x29,1x20,5 mm (moteur) • Optiques personnalisables • Eclairage intégré • Interface Ethernet ou RS-232 • Connexion par câble ruban plat vers connecteur ZIF 31 broches • Algorithmes Cognex pour la lecture de codes 1D et 2D Cognex - www.cognex.com CAMÉRAS INFRAROUGES AVEC MISE AU POINT AUTOMATIQUE Fluke étend son offre de caméras thermographiques avec les trois modèles Ti200, Ti 300 et Ti 400. Elles se distinguent notamment par la présence de la fonction LaserSharp qui permet d’obtenir des images nettes du premier coup, sans mise au point manuelle. • Etendue de mesure: -20 à +650°C ou +1 200°C (Ti400), bande spectrale de 7,5 à 14 µm • Résolution: 200x150, 240x180 et 320x240 pixels • Sensibilité thermique (NETD) inférieure à 0,075 C (Ti200) ou 0,05°C • Champ de visée: 24x17° (objectifs interchangeables en option) • Fonctions: technologie brevetée IR-Fusion et son mode AutoBlend, streaming HDMI vidéo, enregistrement des vidéos en mode standard et radiométrique, système d'annotation IR-PhotoNotes, commentaire vocal, compatibilité avec le système sans fil CNX… • Ecran LCD couleur 640x480 pixels rétroéclairé • Connectivité Wi-Fi pour un transfert rapide des images de la caméra thermique vers votre PC, iPhone ou iPad (application SmartView Mobile) • Autonomie supérieure à 4 h (2 batteries Li-ion) Fluke France - www.flukenetworks.com/fnet/fr-fr MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Le marché de mesures Mesure physique, analyse chimique CENTRALE D’ACQUISITION DE 18 À 37 ENTRÉES/SORTIES L’Hydro 500 qu’a introduit Hydrologic est une centrale d’acquisition pour les applications environnementales, d’hydrométrie et de météorologie. Basée sur un concept modulaire, elle assure l’acquisition, le traitement et la transmission de données, ainsi que le contrôle. • 5 ou 8 entrées analogiques 16 bits et 3 ou 8 entrées logiques (Hydro 500 ou Hydro 500+) • 2 entrées de comptage, 1 liaison RS-232/423, 1 liaison RS-232/422/485 • Précision de mesure: 0,1 % de la pleine échelle • Fréquence d’acquisition individuelle: 5 s à 1 j • 0 ou 1 sortie analogique 16 bits et 6 ou 15 sorties logiques • Capacité mémoire: 10 mois à raison de 10 mesures/min • Ecran LCD couleur tactile rétroéclairé 3,5 pouces QVGA ou 5,7 pouces VGA (options) • Interfaces RS-232, Ethernet, modem RTC/GSM/GPRS/radio Hydrologic www.hydrologic.fr DÉTECTEUR DE FUITES PAR ULTRASONS Le détecteur à ultrasons CygScope R de Cygnus Instruments, que distribue Engineering Mesures, est un appareil portable destiné à la détection de fuites dans les applications de gaz, de fluides et d’air comprimé, fuites qui peuvent entraîner des pannes et des coûts importants. • Fréquence de mesure : 40 kHz ± 1 kHz • Plage de température de fonctionnement : 0 à +40°C • Sondes flexibles, spéciales et télescopiques • Affichage de type bargraph à Led et écouteur haute qualité (fourni dans le kit) • Autonomie : environ 10 h (piles rechargeables) • Dimensions : 195x100x40 mm, pour 500 g (boîtier IP20) • Versions à sécurité intrinsèque (SI) et Atex • Fourni dans une valise équipée d’une sonde ultrasonique C50, d’un câble flexible, d’un chargeur de batterie, d’une housse en cuir et du manuel d’utilisation EXPOSITION - CONFÉRENCES - ANIMATIONS 3ème édition Le salon des radiofréquences, des hyperfréquences, du wireless et de la fibre optique Rep. : Engineering Mesures www.mesure.com RADIAMÈTRES PORTATIFS APVL ingénierie commercialise les radiamètres portatifs de nouvelle génération RadEye PRD-S et RadEye PRD-ER-S. Intégrant chacun un scintillateur NaI(TI) et utilisant la technologie NBR (suppression du bruit de fond naturel), ils se distinguent par un temps de réponse et une sensibilité supérieurs à ceux des autres appareils de cette taille, ce qui les destine à la recherche de points chauds, de très faible variation du bruit de fond naturel… • Etendue de mesure: 0,01 à 250 µSv/h (PRD-S) ou 100 mSv/h (PRD-ER-S) • Gamme d’énergie: 30 keV à 1,3 MeV • Alarmes sonores (85 dB à 30 cm) et visuelles, vibreur • Affichage de la dose jusqu’à 10 Sv et du débit de dose compensée en énergie • Sauvegarde des 1600 dernières valeurs, journal d’événements avec 250 entrées • Autonomie: 600 h (2 piles AAA) • Dimensions: 96x61x31 mm 19 et 20 mars 2014 CNIT - Paris la Défense www.microwave-rf.com Organisation Rep. : APVL ingénierie www.apvl.com MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com 53 Le marché classé de mesures THERMOMÈTRE INFRAROUGE «VISUEL» PORTABLE Moins d’un an après le lancement du VT02, Fluke étend sa série de thermomètres infrarouges visuels avec le modèle VT04. En surimpressionnant les images numériques (appareil photographique intégré) et les thermogrammes selon trois modes fusionnés (25, 50 et 75%), il répond aux exigences est des applications électriques, automobiles, de maintenance industrielle de premier niveau et de CVC. • Nouvelles fonctionnalités: alarmes de seuils de température haut et bas (clignotement à l’écran en cas de dépassement), enregistrement image par image, alarme Auto-monitor (prise de photographies automatique à intervalle compris entre 30 s et 1 h, dès le déclenchement d’une alarme de température) • Etendue de mesure: -10 à +250°C • Champ de visée: 28x28° au lieu de 20x20° (VT02) • Bande spectrale: 6,5 à 14 µm • Système optique PyroBlend Plus permettant d’obtenir des images quatre fois plus nettes • Mesure de température indiquée au point central de l’écran, marqueurs localisant les points chaud et froid • Carte mémoire microSD, logiciel d’analyse SmartView • Autonomie: 8 h (batterie Li-ion et non pas piles AA) Fluke France www.flukenetworks.com/fnet/fr-fr/ APPLICATION DE SUIVI DES TEMPÉRATURES Oceasoft lance le ThermoClient Mobile, une application disponible sur iPhone, iPad et les smartphones fonctionnant sous Android et destiné au contrôle à distance des capteurs sans fil Cobalt du constructeur. • Accès 24 h/24 et 7 j/7, partout dans le monde • Affichage détaillé du paramétrage et des mesures des capteurs installés dans le laboratoire ou les zones de stockage • Connexion sécurisée à l’ensemble du système de surveillance • Consultation des alarmes sur dépassement de seuil ou dysfonctionnement Oceasoft www.oceasoft.com ANALYSEUR DE PARTICULES ÉMISES PAR LES CHAUFFAGES Pour permettre aux chauffagistes et techniciens de maintenance de contrôler le respect des émissions de particules de poussière et optimiser les installations de chauffage dès 4 kW et à combustibles solides, Testo lance l’analyseur de particules portable 380. Il est associé à l’analyseur de combustion testo 330-2 LL, qui joue le rôle de centrale de commande, le tout étant rangé dans une mallette de transport. • Etendue de mesure: 0 à 300 mg/m3 (précision selon VDI 4206-2) • Résolution: 0,1 mg/m3 • Mesures de l’O2, du CO en parallèle, en plus de la température, de l’excès d’air, des pertes par les fumées ou de l’humidité des fumées • Mémoire: 500000 valeurs • Boîtier IP40 en ABS, avec son bloc d’alimentation interne • Dimensions: 475x362x190 mm, pour 7,9 kg • Sonde de particules en inox intégrant la mesure du tirage, le prélèvement d’échantillons, la mesure de température, le chauffage de la sonde jusqu’à +120°C, un dilueur rotatif en céramique chauffé jusqu’à +80°C et l’affichage d’état • Dimensions (ØxL): 12x270 mm, câble de longueur de 2,2 m Testo France www.testo.fr 54 Régulation et automatisme LOGICIEL DE SUPERVISION ET PILOTAGE DE PRODUCTION Ordinal Software lance la version 7 de son logiciel Coox destiné à la supervision et au pilotage de la production. Cette version, baptisée Helium, propose de nouvelles fonctionnalités. • Amélioration des performances en temps et en mémoire • Nouveaux indicateurs de performance avec le module qualité, performance et indicateurs • Intégration du module SCADA liant la supervision au pilotage et de celui de contrôle et pilotage de silos céréaliers • Nouvelles fonctionnalités destinées à faciliter le développement d’applications • Ergonomie améliorée par de nouvelles fonctions d’affichage Ordinal Software www.ordinal.fr RÉDUCTEURS À COUPLES CONIQUES pour une meilleure résistance à la corrosion, aux acides et solutions alcalines • Conformes aux directives EHEDG, ANSI/BISSC et ANSI/NSF Nord Drivesystems www5.nord.com SYSTÈME DE COMMANDE La gamme de systèmes de commande de Pilz s’élargit avec une variante supplémentaire, les systèmes PSSuniversal multi. Ils simplifient la gestion technique par un concept de commande homogène pour la sécurité des machines et la surveillance d’axe. • Fonctions de sécurité locales • 1 tâche failsafe au maximum • Programmation avec l’éditeur de programmes graphiques PASmulti • Raccordement des modules d’entrées/sorties PSSuniversal (standard, de sécurité, numériques, analogiques, de rotation…) • Carte SD pour l’enregistrement du projet de l’appareil et des données de configuration • Alimentation intégrée • Communication Profibus/PROFIsafe et SafetyNET • Conformité aux standards de sécurité: EN/CEI 61508 jusqu’à SIL 3, EN ISO 13849 jusqu’à PLe Pilz www.pilz.com MODULE DE COMMUNICATION PROFIBUS Les réducteurs, faciles à nettoyer, que présente Nord Drivesystems, se destinent aux applications exigeantes en matière d’hygiène, comme dans le secteur agroalimentaire. • 2 trains en aluminium • Couple maximum: 660 Nm • Surfaces inclinées lisses et surfaces de transition à large rayon de courbure • Carter monobloc sans couvercle • Livrables avec carters ouverts ou fermés, arbre plein ou creux • Traitement de surface optionnel Siemens complète son automate Simatic S7-1500 sans prise pour connecteur Sub D 9 broches, avec un module de communication Profibus supplémentaire, le Simatic CM 1542-5. Ce module assure l’ensemble des tâches de communication, ce qui permet MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com de délester le processeur de l’automate. • Configuration via le logiciel TIA Portal Version 12 • Réalisation de segments Profibus séparés pour commander plusieurs appareils de terrain • Informations de diagnostic consultables sur l’afficheur de l’automate, via TIA Portal ou le serveur web de l’automate • Sert à la fois d’horloge maître et d’horloge esclave pour la synchronisation • Communication possible avec la gamme d’automates S7 Siemens http://siemens.com/simatic-net MOTEURS ASYNCHRONES Le marché classé de mesures équipées de joints spéciaux, de systèmes de climatisation ou encore d’amortisseurs de chocs. • Plage de température d’utilisation: -30 à +70°C, avec démarrage fiable du système à -40°C • Cartes tropicalisées protégées contre les fortes humidités • Protection contre les atmosphères salines et corrosives, contenant notamment les gaz H2S, SO2, Cl2 et NO2 • Vibrations et chocs tolérés avec accélérations jusqu’à 4 g en vibrations aléatoires et 2 g en régime sinusoïdal • Fonctionnement jusqu’à des altitudes de 4 000 m • Protection CEM renforcée contre les ondes de choc, les régimes transitoires rapides et les décharges électrostatiques • Migration simplifiée depuis la gamme AC500 grâce à l’utilisation du même code logiciel ABB France www.abb.com/plc CIRCUIT DE COMMANDE MOTEUR MICROPAS La gamme de moteurs CPLS, qu’introduit Emerson Industrial Automation, est conçue pour un fonctionnement avec variateurs de fréquence, dans des applications comme les machines-outils, les bancs d’essais, les treuils de levage pour grue ou encore les ponts roulants. • Hauteurs d’axe: 112, 132, 160, 200 ou 250 mm • Plage de couples d’utilisation: 95 à 2900 Nm • Vitesses: jusqu’à 10000 tr/min • Plage de variation de vitesse à puissance constante: rapport 2 en standard • Indice de protection: IP23 • Ventilation permanente indépendante de la vitesse de la machine Emerson Industrial Automation www.leroy-somer.com AUTOMATE PROGRAMMABLE RENFORCÉ L’automate programmable AC500-XC, lancé par ABB, est conçu pour un fonctionnement en milieux extrêmes. Il permet en effet de supprimer l’utilisation d’armoires de protection sophistiquées Allegro MicroSystems lance le A4992, un circuit de commande moteur micro-pas, avec translateur intégré et destiné à minimiser la circuiterie de commande externe. Il s’adresse à des applications telles que le positionnement de clapets de ventilation, de panneaux solaires ou de caméras de surveillance. • Modes: pas complet, demi pas, quart de pas, huitième de pas jusqu’à 28 V • Alimentation: 3,5 à 50 V • Régulateur de courant interne avec modulation de la largeur des impulsions • Circuits d’horloge intégrés • Sorties protégées contre les courtscircuits, détection des faibles charges et des blocages moteur • Alarme de forte température, protection contre les surtempératures • Protection contre les sous-tensions, indication de surtensions • Boitier de puissance TSSOP 20 broches avec une semelle dissipatrice Allegro Microsystems www.allegromicro.com MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com Capteurs et transmetteurs JAUGECAPACITIVE DEMESUREDUVIDE Serv’Instrumentation présente la jauge capacitive de mesure du vide CMX XacTorr de Brooks Instruments. Ce modèle numérique (sans potentiomètre pour le réglage) se distingue par une durée de vie et une stabilité trois fois supérieures à celles des modèles concurrents dans les applications corrosives, grâce à une meilleure résistance à la contamination. • Etendue de mesure: 0,1 à 1000 Torr • Précision: ±0,15% de la lecture (en deçà de 1 Torr), ±0,25% au-delà • Rangeabilité: 4 décades de la pleine échelle • Raccord par bride NW/KF 16 ou 25, VCR 8 femelle • 2 sorties relais et indicateur visuel • Interfaces RS-485 et DeviceNet pour la surveillance et la maintenance préventive • Version non chauffée ou chauffée à +45, +100 ou +160°C (régulation à 0,1°C) pour rester au-dessus du point de condensation du gaz mesuré • Jauges complètement compatibles avec les modèles Baratron de MKS Instruments Rep. : Serv'Instrumentation www.servinstrumentation.fr DÉBITMÈTRESPOURCANAL OUVERTETCOLLECTEURS Les Hydro D1600 et Hydro D1700 de Hydrologic sont des débitmètres déterminant le débit à partir d’une mesure de niveau, via une courbe Q(H) ou un ensemble de couples de points, qui est obtenue par la mesure de la pression d'injection d'un faible débit d'air au pied de la colonne d'eau (principe du bulle à bulle). La mesure de pression est réalisée par un capteur à membrane silicium qui délivre un signal proportionnel à la hauteur d'eau en amont du déversoir ou de la contraction. • Etendues de mesure: 0-1 et 0-5 m de hauteur d’eau • Précision: ±0,1% de la pleine échelle • Résolution: 1mm • Fréquence d’acquisition: 5 à 120 s • Capacité mémoire: 1,4Mo • 1 ou 3 sorties 4-20 mA/0-10 V, 8 sorties TOR dont 2 pour commander un préleveur • Interfaces RS-232/485 selon protocole SDI12,Modbus, RTU ou ASCII, et USB (option) • Hydro D1700: versions portables de dimensions 300x230x140mm et pesant 7 kg Hydrologic www.hydrologic.fr CAPTEURSDETEMPÉRATURE POURPROCESSHYGIÉNIQUES Endress+Hauser lance la famille de capteurs de température iTherm destinés aux process hygiéniques et aseptiques (agréments 3A, EHEDG, ASME BPE, FDA) des industries agroalimentaires, pharmaceutiques et des boissons. Chaque modèle TM401 ou TM411 intègre une sonde Pt100 à couches minces et/ou à enroulement (TM411 uniquement) et d’un transmetteur à tête de sonde avec sortie 4-20 mA, Hart (Profibus PA et Fieldbus Foundation pour le TM411). • Etendue de mesure: -50 à +200°C (TM401), -200 à +600°C (TM411) • Classe de précision: AA, A et B • Plage de pression: jusqu’à 40 bar • Longueur d’immersion: 120 ou 150mm (TM401), 35 à 400mm (TM411) • Plus de 50 types de raccords hygiéniques disponibles • Inserts QuickSens à temps 55 Le marché classé de mesures de réponse (T90) de 1,5 s, StrongSens résistant aux vibrations au-delà de 60 g • Extension iTherm QuickNeck à deconnexion rapide (trois quarts de tour) de l’ensemble élément sensible et boîtier de raccordement, sans outil ni risque de contamination • Boîtier de raccordement IP69K iTherm TA30R Endress+Hauser France www.fr.endress.com • Etendues de mesure supplémentaires: 50 et 100 Nm • Mesure magnétique, 1024 impulsions/tour • Transmission numérique des données entre le rotor et le stator • Interfaces standard de fréquence et de tension sur le stator • Insensibilité aux poussières et au brouillard d'huile HBM FRANCE www.hbm.com CODEURS POUR ZONE DANGEREUSE PRESSOSTASCOMPACTSPOUR APPLICATIONSHYDRAULIQUES La gamme complète Global First de codeurs de BEI Sensors certifiés UL div. 2 sont conformes aux normes pour les zones dangereuses de classe 2, sans étincelles. • 6 modèles différents, d'un diamètre allant de 50 à 114 mm • Versions à axe creux et à axe sortant • Conformes aux normes Atex et IECEx pour zones de classe 2 • Ni étincelles, ni surfaces chaudes en conditions normales de fonctionnement et d’utilisation • Absence d'équipement associé (barrière de sécurité intrinsèque…) • Absence de restriction en d’alimentation en énergie sur sites dangereux BEI Sensors www.beisensors.com COUPLEMÈTRE JUSQU'À 100 Nm Wika complète son offre avec une nouvelle gamme de pressostats compacts destinés aux équipementiers dans les domaines hydrauliques, pneumatiques… Avecdesdimensions (ØxL) de 26x60,5 mm pour environ 80 g, ou de 34,5x96 mm pour environ 140 g, les modèles PSM01 et PSM02 offernt une grande flexibilité d’intégration. • Fluides: air comprimé, fluides neutres et autolubrifiants, gaz neutres • Elément de mesure à membrane ou piston avec ressort de compression • Etendue de mesure: 0,2-2 à 40-400 bar • Reproductibilité du point de commutation: ±2% de la pleine échelle • Durée de vie supérieure à 106, 2x106 et 5x106 cycles de commutation, via un microrupteur de haute de qualité • Ajustement sur place du point de commutation requis via une vis de réglage • Plage de température du fluide: -20 à +80°C en standard • Installation pas clé à douille (PSM01), écart (hystérésis) réglable (PSM02), bouton de réglage du seuil (PSM03) Sick complète son offre avec le débitmètre de gaz à ultrasons Flowsic600 Quatro qui permet de réaliser deux mesures indépendantes avec un seul et même compteur. En fournissant ainsi une redondance complète, ce modèle permet de réduire les coûts et l’encombrement (mesure bidirectionnelle, 2, 4, 4+1 ou 4+4 voies de mesure, stabilité et fiabilité à long terme élevées). • Types de gaz: N2, O2, H2, CO2, Cl2, éthylène, gaz cryogéniques, gaz acides, biogaz et autres gaz à forte concentration de H2S… • Etendue de mesure: 0 à 6 m3/h, 0 à 100000 m3/h, selon le diamètre de la canalisation (DN50 à DN1 200) • Conditions de process: -40 à +180°C (-194 à +280°C sur demande), 0 à 250 barg (0 à 450 barg sur demande) • Conception compacte avec transducteurs à ultrasons scellés, câblage dissimulé (entrées de câble intégrées) et offrant ni perte de charge ni usure mécanique, une sensibilité réduite vis-à-vis des bruits de détente et de la contamination (trajet direct de l’onde ultrason), une protection contre les surcharges et survitesses • Journal d’événements intégré, autocontrôle et diagnostic intelligents… • Sorties 4-20 mA Hart, numériques, RS-485 Modbus ASCII et RTU • Agréments: IP67, Atex, IECEx… • Applications: transactions commerdiales, comparaison entre mesures onshore et offshore, comptage pourle transport, stockage souterrain gaz, centrales thermiques, industrie chimiques et pétrochimiques… Sick France - www.sick.fr TRANSMETTEURDEPRESSION COMPACTETROBUSTE Wika Instruments www.wika.fr COMPTEURDEGAZÀDEUX MESURESINDÉPENDANTES Le couplemètre T40B de HBM est désormais disponible avec de nouvelles étendues de mesure de couple. Adapté aux contraintes des milieux exigeants, il est destiné à des applications comme les bancs d'essai de moteurs. 56 Les transmetteurs de pression de la série PT qu’introduit ifm electronic ont spécialement été conçus pour les applications industrielles utilisant de l’huile, de l’air comprimé ou de l’eau. Grâce à leur cellule de mesure à couche mince (et non une cellule céramique à couche épaisse), ces modèles allient une meilleure précision à un très bon rapport prix/performances. • Etendues de mesure: 0 à 400 bar, selon la version • Précision de mesure inférieure à ±0,5% du gain • Répétabilité inférieure à ±0,05% du gain • Stabilité à long terme inférieure à ±0,1% du gain • Temps de réponse (sortie 4-20 mA M12): 1 ms • Cellule de mesure directement soudée au boîtier, sans joint d’étanchéité séparé, boîtier entièrement en inox et IP67/IP69K, raccord process G ¼ A • Dimensions (ØxL): 18,9x65,9 mm, pour 56 g ifm electronic France - www.ifm-electronic.fr SYSTÈMEDEMESUREDEL’EAU DANSL’HUILE Pour éviter des dommages au niveau des pièces mécaniques, des défaillances et des immobilisations coûteuses pour les systèmes hydrauliques, le groupe danois PAJ, distribué par Engineering Mesures, a développé les capteurs WIO, pour Water In Oil, qui permettent de mesurer en continu le taux d’humidité dans l’huile de lubrification. • Système fixe ou rétractable, équipé d’un capteur en inox facile à installer et à connecter et d’un terminal disposant d’alarmes configurables • Etendue de mesure: 0,01 à 1 aW • Version terminal avec afficheur: précision de ±0,03 aW (de 0,05 à 0,95 aW) et résolution inférieure à 0,004 aW • Temps de réponse inférieur à 30 s • Conditions de process: 0 à +90°C et jusqu’à 40 bar (système fixe) ou 15 bar (système rétractable) • Sorties 4-20 mA (isolation galvanique), relais ou RS-232/485 Modbus • Agréments: IP66, Germanischer Loyd… • Applications: process d’huile tels que dans les moteurs, les réducteurs de machines, les systèmes hydrauliques, les transformateurs, les systèmes de refroidissement, les cylindres, les pompes, les compresseurs… Rep. : Engineering Mesures www.mesure.com MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com PASSERELLESANSFILCOMPACT Le module 1410, qu’introduit Emerson Process Management, est une passerelle sans fil WirelessHart compacte, permettant d’améliorer le suivi des équipements et de la production. Ce modèle rend plus faciles la configuration et la mise en route des réseaux sans fil dans les installations déportées, telles que les têtes de puits pétroliers et gaziers. • Puissance de sortie de l’antenne: 10 ou 40 mW (option WN2 High Gain) • Gestion automatique du réseau, fiabilité supérieure à 99,9%, fonction de sécurité par couches intégrée • Destiné à de petits réseaux, regroupant jusqu’à 25 appareils • Interfaces: RS-485 isolée, Ethernet, Modbus RTU et TCP, OPC, EtherNet/IP • Ajout d’appareils rapide et facile, sans configurer les chemins de communication • Conditions de fonctionnement: -40 à +75°C et 0 à 100% HR • Montage en rail DIN • Dimensions: 35x7,5 ou 35x15 mm, pour 0,318 kg Emerson Process Management France www.emersonprocess.fr TRANSMETTEUR DEMONOXYDECARBONE Le marché classé de mesures Informatique et OEM PANEL PC À CONSOMMATION D’ÉNERGIE RÉDUITE ÉCRANS TACTILES CAPACITIFS POUR AMBIANCES DIFFICILES La série Fuda de Panel PC de Portwell tire profit des nouveaux processeurs Intel pour associer une meilleure performance et une consommation d’énergie réduite. • Processeur: Intel Atom Dual-Core D2550 (1,86 GHz) • Stockage: DDR3 jusqu’à 4Go • Écran tactile simple ou multipoints • Résolution: 800x600 à 1280x1024 pixels • Plage de luminance: 350 à 400 cd/m² • Diagonale: 10,4 à 19 pouces • Indice de protection: IP65 en face avant, IP20 en face arrière • Résistance aux chocs: accélération de 15 g Portwell www.portwell.com RADIO INDUSTRIELLE IEEE 802.11 Le CMT200 de Dwyer Instruments est un transmetteur de monoxyde de carbone (CO). Il intègre un capteur électrochimique d’une durée de vie typique de 4 ans et remplaçable sur site et une sortie 4-20 mA ou 2-10 V proportionnelle à la concentration de gaz et réglable sur le terrain. • Etendue de mesure: 0 à 200 ppm • Justesse: ±2% de la lecture après étalonnage • Dérive de la sortie inférieure à 5% par an dans l’air • Temps de réponse (T90) inférieur à 45 s • Surface couverte typique: 465 à 650 m2 • Conditions d’utilisation: -20 à +50°C, 15 à 90% HR Rep. : ADMI - www.admi-france.fr • Temps d’itinérance inférieur à 50 ms • Cryptage sécurisé IEEE 802.11i et AES 128 bits • Outils de gestion: utilitaire IH Browser, serveur web, serveur OPC • Carte microSD pour stockage et chargement automatique des configurations • Plage de température de fonctionnement: -40 à +75°C • Agréments: Classe 1, Division 2 et Atex zone 2 • Résistance aux chocs (norme IEC 60068 2-6; 20 g et 3 axes) et aux vibrations (norme IEC 60068 2-27; 5 g de 10 à 150 Hz) Prosoft Technology www.prosoft-technology.com Sick www.sick.com ORDINATEUR POUR APPLICATIONS FERROVIAIRES Enervision lance la version IPCT (Improved Projected Capacitive Touchpanel) de sa gamme d’écrans tactiles, destinée à des applications en environnements difficiles, comme les interfaces homme-machine en industrie, en métrologie ou dans le médical. • Format: 3,5 à 10,2 pouces • Résolution: 2048x2048 pixels • 10 points de contact • Dureté: 7 • Puce sur plastique souple • Transparence supérieure à 85% • Verre protecteur personnalisé supplémentaire jusqu’à 3,0 mm • Interface: I²C ou USB Enervision www.evervisionlcd.de SYSTÈME D’IDENTIFICATION PROFIBUS La radio industrielle IEEE 802.11a/b/g/n RLX 2, que lance Prosoft Technology, est une solution Ethernet sans fil conçue pour l’automatisation des lignes de production, les systèmes SCADA, les infrastructures Wi-Fi et les systèmes de contrôle des processus. • Bande de fréquence (variable selon les pays): 2,4 et 5 GHz MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com tous les profilés d’installations de convoyage courants • Champs de lecture optimisés pour une utilisation dans les installations intralogistiques • Outils de formatage pour le tri les filtres et les sorties, assurant la transmission des données dans le format souhaité • Accès possible aux données du lecteur de codes-barres via le module Profibus • 2 connexions Profibus pour les topologies en ligne, connecteurs M12 • Raccordement possible de tout type d’appareils dotés d’un port RS-232 en mode passerelle • Mémoire de configuration intégrée • 6 voyants d’état et de diagnostic à Led Le pack ID, que lance Sick, se compose du lecteur de codesbarres CLV610 et du module de bus de terrain CDF600-2 avec connexions Profibus. Il est compatible avec Le TC-6110 est le dernier ordinateur ferroviaire de Moxa, destiné à l’enregistrement de données vidéo pour la surveillance à bord. • Processeur: Intel Atom D525 double cœur 64 bits, 1,8 GHz, doté d’une mémoire de 4Go • Connectique: 3 ports USB 2.0 (2 types A, 1 avec connecteur M12), 2 interfaces Ethernet (M12) et 1 port RS-232 (DB9 mâle) • Stockage: 8Go sur carte CompactFlash • Capteurs: accéléromètre, thermomètre, GPS • Affichage: contrôleur graphique intégré Intel GMA 3150, interface VGA jusqu’à 2 048x1 536 à 75 Hz, connecteur DB15 femelle • Dimensions: 210x222x133mm sans poignées, pour 5 kg • Plage de température de fonctionnement: -25 à +55°C -40 à +70°C • Alimentation: 24 à 110 Vcc, connecteur M12 (consommation de 32 à 64 W) Moxa www.moxa.com 57 Le marché classé de mesures COMMUTATEUR ETHERNET ADMINISTRABLE charge réseau de 100% à un débit de 1 Mbit/s • Microcontrôleur 32 bits • Contrôleur CAN 2.0 A/B • Isolation galvanique de 1 kV pendant 1s • Alimentation: 9 à 30 Vcc (puissance de 0,6 W) • Dimensions: 82x64x26mm, boîtier plastique avec antenne intégrée • Plage de température de fonctionnement: -40 à +85°C Le commutateur Ethernet Stratix 5700, qu’introduit Rockwell Automation, facilite la conception et la gestion des installations d’équipements sur Ethernet et des réseaux industriels en général, notamment grâce à la gestion simplifiée des adresses IP. • Nombre de ports: 6, 10 ou 20 • Conversion d’adresses réseau pour affecter des adresses IP sans conflits avec d’autres adresses IP • Sécurité de port par adresse MAC • Surveillance de trafic et génération de requêtes IGMP • Port de configuration Smartport • Alarmes d’entrée et de sortie • Double entrée d’alimentation • Plage de température de fonctionnement: -40 à +60°C Rockwell Automation www.rockwellautomation.com PASSERELLE CAN BLUETOOTH CANblue II est une solution universelle de passerelle PC mise au point par Ixxat. Elle permet la mise en réseau sans fil des composants et systèmes CAN, et l’adaptation des communications aux spécificités des applications. • Portée de transmission: jusqu’à 300 m, avec un délai d’environ 4 ms • Performances du bus CAN: SCANNER DE DÉTECTION ET DE MESURE 2D Composants, constituants INTERRUPTEURSSANSCONTACT Ixxat - www.ixxat.fr LECTEUR CODES-BARRES Cognez ajoute des fonctions d’éclairage supplémentaires à sa gamme de lecteurs de codesbarres DataMan 300. Les trois modèles proposés peuvent ainsi s’adapter à de nombreuses applications avec de meilleurs taux de lecture. • 8 bancs d’éclairage intégrés contrôlables individuellement • Éclairage modulaire configurable et remplaçable sur le terrain • Options d’éclairage interne: infrarouge, rouge polarisé ou haute intensité, bleu, éclairage puissant pour longue distance • Éclairages externes alimentés par le lecteur: éclairage annulaire, annulaire à angle faible, rétroéclairage, projecteur, éclairage diffus axial • Options d’optique: objectif liquide à monture S (10, 16 et 25 mm) et focale variable, monture C en tailles standard • Étalonnage automatique déterminant la meilleure combinaison d’éclairages et la distance focale sur l’objectif • Résolution: 800x600, 1280x1024 ou 1600x1200 pixels Cognex www.cognex.com Les nouveaux interrupteurs sans contact de la série AVP de Panasonic Electric Works permettent de détecter la présence d’objets métalliques grâce à l’effet électromagnétique généré par leur bobine. • Conception sans pièce mécanique ni aimant • Détection de tout type de métal • Distance de détection: 5 à 8 mm • Sortie 3 fils avec collecteur ouvert ou diviseur de tension, ou coupure de contact à 2 fils • Résistance aux vibrations: 196,2 g (de 50 à 500 Hz) • Plage de température de fonctionnement: -40 à +80°C • Indice de protection: IP67 Panasonic Electric Works www.panasonic-electric-works.fr Le TiM320 est le nouveau scanner de détection et de mesure de Sick conçu pour la surveillance bidimensionnelle des surfaces, sans impératif de sécurité. Il vise les installations comme les convoyeurs électriques suspendus (EHB), les plates-formes mobiles ou les transélévateurs. • Émetteur laser infrarouge, classe de protection 1 • Portée: 0,05 à 4 m • Fonction d’apprentissage intégrée • 3 sorties TOR • Angle de balayage: 270° • Jusqu’à 16 jeux de champs triples (champs d’avertissement, d’alarme et d’arrêt) • Consommation inférieure à 3 W • Poids: 150 g (boîtier en aluminium) Sick - www.sick.com/fr/ BOÎTIERS ÉTANCHES ET POLYVALENTS CAPTEURS À EFFET HALL POUR L’AUTOMOBILE Seiko Instruments lance les capteurs à effet Hall série S-57A1/K1, spécifiquement développés pour une détection fiable de la position ou de la rotation dans les applications automobiles. • Détection du pôle nord ou sud • Sensibilité magnétique: 3 à 6 mT • Cycle d’opération: 16 µs • Régulateur, protection de circuit et limiteur de courant de sortie intégrés • Plage de température de fonctionnement: -40 à +125°C • Alimentation: 3,5 à 26 V • Sans plomb et sans halogènes Seiko Instruments - www.sii-ic.com ABB lance les boîtiers Mistral 65, une nouvelle gamme de coffrets étanches, polyvalents et destinés à accueillir des éléments d’automatisme tels que des appareillages modulaires, des disjoncteurs boîtier moulés, des produits de commande et signalisation, etc. • 1 à 4 rangées • 4 à 72 modules • Portes transparentes réversibles • Ouverture à 180° ABB France - www.abb.com Répertoire des annonceurs - Mesures n° 861 - Janvier 2014 Nom Page ANRITSU 5 BGP ELECTRONIC 8-10-12-14-17 BIRP/ANALYSE INDUSTRIELLE 53 BIRP/MICROWAVE 51 58 Nom CFIA RENNES ENDRESS+HAUSER FLUKE FRANCE GL EVENTS/ENOVA LYON Page 15 11 15 33 Nom Page NATIONAL INSTRUMENTS 60 LIVINGSTON ENCART jETé NI DAYS 9 OMEGA 2 Nom TELEDYNE LECROY Page 7 MESURES 861 - JANVIER 2014 - www.mesures.com www.mesures.com Le site Internet de l’instrumentation et des automatismes industriels Automatisme Instrumentation Informatique Vision Actualités Nouveaux produits Archives de la revue Toute l’info en quelques clics… Une affaire d’ingénieurs! L’ingénierie. Elle nous pousse en avant. À mesure que le monde devient plus complexe, nous sommes confrontés à des défis plus ardus. Comment, dans ces conditions, accélérer la prochaine grande avancée technique ? En changeant radicalement d’approche. Avec National Instruments, les ingénieurs et scientifiques bénéficient d’une plate-forme logicielle et matérielle intégrée qui réduit la complexité des systèmes de mesure et de contrôle. >> Apportez vos idées. Nous apporterons les outils. Plus de détails sur france.ni.com. 01 57 66 24 24 ©2013 National Instruments. Tous droits réservés. National Instruments, NI, LabVIEW, et ni.com sont des marques de National Instruments. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés sont les marques ou les noms de leurs propriétaires respectifs. Pour plus d’informations concernant les marques de National Instruments, veuillez vous référer à la partie Terms of Use sur le site ni.com/legal. 12636
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