LE FINISTERE DU SAMEDI 05 AU SAMEDI 26 MARS 1910

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Samedi 5 Mars 1910.
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LE NUMÉRO
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Q uim per, F inistère et départem ents lim itrophes. . . .
A utres départem ents.............................................................
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Les abonnem ents partent des t«r et 15 de chaque mois et sont
payables d’avance. Ils sont renouvelés ît leur expiration, sauf avis
contraire de l’abonné.
LA CREATION
DK
Chambres d’Agriculture.
V oici que, de nouveau, surgissent des
in itia tiv e s parlem entaires tendant à do­
ter l'Agriculture d’organisations sem ­
blables aux Chambres de Commerce.
Ce n'est pas d'hier que la nécessité de
cette institution a v a it été reconnue. Un
décret de 1852 avait créé des « Chambres
d’Agriculture », chargées d'étudier toutes
les questions rurales, d’ém ettre des
v œ ux, de faire des enquêtes parm i les
agriculteurs, sur l'opportunité des m e­
su res propres à les intéresser. Malheu­
reusem ent, le décret im périal, au lieu de
faire élire les représentants des agricul­
teurs par les agriculteurs eux-m êm es,
décida qu’ils seraient nom m és par les
préfets.
D ans ces conditions, l’in stitu tion n ’é­
tait pas née viable ; à vrai dire, elle
n ’ex ista jam ais que de nom .
M ais la question a été souvent reprise
et débattue sous la R épublique. L’accord
est fait sur le principe de l’intérôt qu’il
y aurait pour le monde rural de dispo■sar-da Chambres, tout com m e les négoolânts possèdent leur Chambre de Com­
merce et les industriels leur Conseil des
P rud’hom m es.
L es projets de loi déposés en vue d’a ­
b outir à cette création ne se com ptent plus.
Citons notam m ent la proposition Jules
F erry, qui date de 1884. En outre, cinq
m in istres qui se sont succédé au porte­
feu ille de l’A griculture ont déposé tour ù
tour des projets ; ce sont MM. M éline,
V igor, Jean D upuy, M ougeot, et enfin
M. R uau, le 12 ju in 1906.
Ce dernier projet a fait l’objet d’une,
étude approfondie devant la com m ission
de l’A griculture, et d’un rapport favo­
rable de M. D ecker-D avid. Le seul pojut
qui parait encore en litige est la ques­
tion de savoir s ’il y aura une Chambre
d’agriculture par arrondissem ent ou une
par départem ent. M. D ecker-David a
pensé concilier les deux cam ps en pro­
posant que les Chambres seraient élues
par départem ent, m ais sectionnées on
Chambres d’arrondissem ent pour l’étude
d es qu estion s locales, ne dépassant pas
la lim ite du district.
Enfin, M. Chastenet et la plupart de
s e s collègues de la Gironde viennent de
donner une im pulsion nouvelle à la
QUIMPER —
I i ’AOEINOB
Est seule chargée de recevoir les annonces extra-locales d u jo u rn a l.
A la Cham bre. — Le service
postal modifié.
Les députés ont adopté, lundi, une série
de dispositions dans le but de simplifier et
de diminuer les tarifs postaux.
Le tarif des lettres était, jusqu’ici, com­
posé de telle sorte q u ejón était obligé, dès
que le poids dépassait SU grammes, de faire
deux envois, l’un comme lettre, l’autre
comme papiers d’affaires.
Dorénavant, jusqu’à un kilojçr. on pourra
expédier, en lettres ouvertes ou fermées,
sous plis de papiers, sous boîte de carton
ou de bois ou même de 1er, des papiers ou
objets de toutes sortes ; et l’on paiera pour
cela, dans les relations intérieures, francocoloniales ou intercoloniales :
Ju sq u ’à 20 gr., 0 fr. 10.
De 20 à 50 gr., 0 fr. 15 au
De 50 à tOO gr., 0 fr. 20
De 100 à 150 or., Ofr. 25
P our 500 gr., 0 fr. 60
P o u r 750 gr., 0 fr. 85
P o u r 2 kilog. 1 fr. tO
lieu de ?0, 30o u 40
—
4 0 .50ou60
—
60,75ou90
—
3 fr. 40
—
5 fr. »»
—
fi fr. 70
Ce nouveau tarif permettra, on le voit,
d’expédier des plis clos qui pourront pren­
dre' de préférence la voie de la poste, jusqu’à
750 grammes, puisqu’un colis postal à do­
micile coûte 0 fr. 85.
Au dessus de 750 grammes, et jusqu’à
1 kilogramme, la voie postale sera utilisée
pour toutes les localités qui ne possèdent
pas le service drs colis postaux.
Une seconde disposition de la loi de finan­
ces soumet les papiers d’affaires aux tarifs
des lettres closes, mais à partir de 20 gram­
mes seulement ; celte exception a été établie
pour les commerçants qui expédient leurs
factures, avis de traites, etc..., sous enve­
loppes à 0 fr. 05 ; il pourront ainsi continuer
à le faire.
Pour les lettres expédiées à l’étranger, le
tarif était jusqu’à 15 gr. de 25 cent. ; de 15 à
30, de 40 cent. ; de 30 à 45, de 55 cent. ; de
45 à 60, de 70cent. Il sera désormais, jusqu’à
20 gr. de 25 cent. ; de 20 à 40, de 40 cent. ;
de 40 à 60, de 55 cent.
Enfin, les infractions commises par les
expéditeurs de lettres ne seront plus passi­
bles de procès-verbaux, ni de menaces de
correctionnelle Jusqu’ici, quand on écrivait
6 mois au lieu de S sur une carte postale on
étaitexposéà uneamendedelSOà 300francs;
à l’avenir, l’amende sera, sans procès-verbal, de 2 francs.
Le vote du budget.
Les deux Forçats de Bannalec"1
« La première motrice du orimo est une
nommé* Françoise Soelin, originaire de lUeo,
depuis de longues an n ées m eunière au Moulin-N ouf do Saint-Cado on B annalec. M illour
est un tout jeune hom m e, joli garçon, n atif
de G uerrieu : il était, lors du vol, dom esti­
que chez la veuve Sinquin, de laquelle il a
eu trois ou quutre en fan ts illégitim es. Ja m ­
bon, un m auvais su je t de n aissance, av ait
été incarcéré à l'époque du vol et relâché
au ssitô t. Vous devez l'av o ir connu sous le
nom do Jam b o n Huite. O livier est u n m ar­
chan d do vaches de Logan en T révoux.
« Ces trois derniers ont tout avoué à la ju s­
tice, d isa n t que seuls, su r l'in stig atio n do
Françoise Scelin, ils avaient com m is le vol
de Castol. C'ost elle qui les a noircis de suie.
La coquine, au contraire, a to u t renié, pro­
te sta n t co n stam m en t do son innocence.
<< Voilà un p etit résum é de la belle affaire
de Castol.
« Mes am itiés bien sincèros, s'il vous plaît,
à toutes vos dem oiselles.
« Adiou, chère damo, votro am i pour la vie.
« L ... G ... »
XXXIX
CONFESSION Dli MADAME BAFFET.
Mm* Baffet av ait un autro am i à B annalec,
au q u el elle écrivit en m ême tem ps q u 'à M.
L ... G ... N ous pouvons le nom m er, car il est
m ort depuis, et sa m odestie n ’a u ra pas à
s'effaroucher des éloges q u i lu i so n t dus, pt
que nous adressons à sa m ém oire.
Cet ami s'appelait M. Allard. Il jouissait
20
30
50
c.
a v a n t m id i.
La date des élections.
Le vote du budget à la Chambre permet
d’acquérir la conviction presque certaine
qu’on pourra adopter la dale du 24 avril
pour les élections et celle du 8 mai pour
les ballottages.
Même en ne se séparant qu'à la date du
2 avril, les députés disposeraient encore in­
tégralement deJa durée de la période élec­
torale, qui est de vingt jours francs du dé­
cret de convocation au jour du vote.
L'ACTUALITÉ
MARCHANDAGE HONTEUX
L ’expression est peut-être irrévérencieuse,
m ais elle est ju ste. N ous som m es à la veille
d’une période où, d an s beaucoup de circons­
crip tio n s, s’étalera im pudem m ent la su ren ­
chère électorale q ui n ’est rien m oins q u ’un
m archandage honteux de voix et de cons­
ciences et le rav alem en t du suffrage u n iv e r­
sel au ran g des trafics inavouables.
Briguer les suffrages des électeurs n ’est
Circon scriptions électorales
plus aspirar à faire une république grande,
à modifier.
pacifique et prospère, c’est courir à la curée
de l’assiette au beurre. T o u t le m onde en
L’élaboration du projet de loi relatif aux veut et la lu tte électorale est un affreux p u ­
modifications des circonscriptions électora­ gilat où coulent les in ju res, la calom nie, la
les actuelles, à la suite du dénombrement de délation, le vin, l’alcool et les orgies.
la population, est aujourd’hui chose faite, et
P our am u ser la foule des électeurs, les
le dépôt pourra en être effectué incessam­ can d id ats so n t les pitres d ont le public sensé
s’am use, m ais san s ap p lau d ir parce q u ’il en
ment sur le bureau de la Chambre.
Ce texte comporte, en réalité, la création est écœuré.
Cela dure trois sem ain es: il y a beaucoup
de six sièges législatifs dans les départe­
ments, et la suppression de deux circonscrip­ d’affiches, d’éloquents discours, de solennel­
les prom esses, puis la farce est jouée, on
tions à Paris. C’est ainsi que, aux termes du dém onte les tréteaux, l’élu est à la C ham bre.
projet,Nice,Nantes,Quimper,Mézières.Briey,
E n vérité, y a-t-il quelque chose de m oins
Boulogne (Pas-de-Calais), Saint-Denis et digne que cette exhibition ch arlatan esq u e t
Sceaux, gagnent chacun un député. Par con­
Peuple, tu paieras m oins d’im pôts ; peuple
tre, les 4e et 6e arrondissements de Paris tu seras ren tier à ton heure, toi aussi, parce
perdront l’un et l’autre, un siège aux élec­ que nous, tes gouvernants, nous serons pré»
v o y an ts pour toi e t nous t’assurerons un e
tions prochaines.
retraite ; peuple tu es libre, nous venons
t ’en faire ressouvenir, choisis ton hom m e et
L e vote sous enveloppes.
com m ande, ain si le veut la R épublique.
Peuple se réveille grisé, enivré de t a n t de
La loi instituant le vote sous enveloppes révélations. Il crie, il hurle, il c h a n t e ; m a i s
a été adopté mardi par le Sénat ; mais l’ar­ il ne tarde pas à s’apercevoir q u e t o u t e s ces
ticle 17, disant que ia loi serait applicable rév élatio n s et ces prom esses ne so n t que
deux mois après sa promulgation, a amené m ensonges et utopies.
Ce n ’est donc pas au can d id at faisa n t la
une intervention de M. Briand. Le président
du Conseil a déclaré qu’il souhaite que la surenchère électorale qu’il fau t accorder
loi soit applicable aux prochaines élections, créance, m ais à celui d o n t la vie passée peut
mais qu’il doit soumettre au Sénat certaines être un sage g a ra n t de l’av en ir ; à celui
qui. sérieux, ne prom et pas des choses im ­
considérations matérielles. Ainsi, il faudra,
possibles et irréalisables, m ais des réform es
pour les élections 50 millions d’enveloppes. saines et sensées inspirées p ar le souci du
Le président de la Chambre syndicale de la bien-être général e t non p ar un égoïste es­
papeterie a déclaré que, pour fabriquer ces p rit de parti ou de secte.
enveloppes, il faudra à l’industrie un délai
de six semaines.Une fois fabriquées ces enve­
loppes, devront être, d’après la loi, frappées
d’un timbre d’Elat, ce qui exigera un nou­
veau délai. Enfin, toujours d’après la loi, les
enveloppes devront être parvenues dans
chaque commune cinq jours avant lescrutin.
Malgré l'exposé de ces difficultés le Sénat
a voté l’article 17, après observation de M.
Le Provost de Launay, que, si on prévoit que
les enveloppes ne seront pas prêtes, il suffira
au gouvernement de fixer à un peu plus tard
la date des élections.
Dans sa séance de mercredi, la Chambre
a terminé la discussion du budget, dont
l’ensemble a été voté par 446 voix contre67.
c D epuis votre d ép art de Brest, personne
ici no sav ait ce que vous étiez devenue avec
votro petite fam ille ; néanm oins, on p arlait
souvent do vous, et vos am is craig n aien t que
— 03 vous ne fussiez d an s la peine. H élas, notre
prévision n 'é ta it que trop vraie. Mais a u ­
UNE ERREUR JUDICIAIRE
jo u rd 'h u i, quel p la isir p o u r nous de vous
savoir houreuso et de voir que Diou enfin a
prouvé au m onde en tier que l'in fo rtu n é Au
guste é ta it innocent.
« Oui, chère E lisa, cette dornière condam ­
n atio n a fait sen satio n d an s le pays. Au dé­
P a r A m é d é e BLONOEAU
b u t de la découverte des vrais coupables,
qui a eu lieu A l’époque de no tre Pardon, on
XXXVIII
no voyait d an s le bourg que des attro u p e­
m ents de personnes consternées, m a u d is­
LA DAME EN NOIR DÉMASQUÉE.
sa n t los déno n ciateu rs inf&mos des victim es
M. L .G ..., greffier de la justice de paix à innocentes du crim e.
Bannaleo, reçut le premier los confidences
« Le 21 ja n v ier, jo u r du jugem ont de la
de ce coeur fermé depuis si longtemps.
veuve S inquin et de Res co-accusés, plusieurs
L’ami dévoué, qui n'avait jamais déses­ personnes de Uannuloc se sont renduos à
péré lui répondait aussitôt par la lettre sui­
Q uim por pour entendre lo sd é b n tse t co n n aî­
vante :
tre la décision du Ju ry . Moi aussi j ’étais au
nom bro’de ces im p atien ts de savoir lo d é­
< liannalec, lo 10 m ars 1860.
n ouem ent do cette m audito «flaire. L à, en
présence d 'un auditoire inn o m b rab le qui, du
<< Ma t r è s Chère dam e ,
reuto, é tait au co u ran t du m alencontreux ju ­
< Le récit de tous les malheurs que vous gem ont do 1854, nous entendlm os prononcer
avez éprouvés n’a pas été Insensible au cœur les co n d am n atio n s su iv an tes : la veuve S in­
de celui qu’aveo raison vous appelez votre q u i n et M illour, tous deux a u x trav au x for•m i.
oés à perpétuité ; Jam b o n à 20 a n s et O livier
[1] R e p ro d u ctio n I n terdite a u x j o u r n a u x q u i ' à 15 anB.
n 'o n t p a t u n t r a i t é s y m t a SooléU d o i G a n t de
CHRONIQUEJjÉNÉRALE
LA LIOK»
Annonces judiciaires et diverses (4« p age)............................
Réclam es (3* page)..........................................................................
Réclam es (2« page).......................................................................
Les annonces seront reçues au Bureau du Journal. — E lles
doivent être déposées la veille de la publication du Journal,
H A VAS
P lace de la Bourse, 8, à P a ris
question, par une proposition qui règle
rait de la façon suivante le fonctionne
m ent de la loi :
Les Chambres d’agriculture fonction­
neront au chef-lieu de chaque départe
ment et seront constituées il raison d’un
membre par canton, à l’exclusion des
cantons exclusivem ent urbains. Leurs
m embres seront élus par un collège
électoral de second degré. Seront élec­
teurs tous ceux qui, par leur m étier, le
placem ent de leurs capitaux, sont direc­
tem ent intéressés à la prospérité de la
culture ; tous ceux qui sont capables de
choisir,en m atière d’agriculture,l’homme
le plus compétent, participeraient à ces
élections du premier degré ; ces élec­
tions auront pour but de désigner les
électeurs chargés d’élire les m embres
de la Chambre départementale et de
constituer, en outre, un C om ité consul­
t a t i f nation al. Les femm es rem plissant
les conditions professionnelles im posées
aux hom m es seraient électeurs au même
titre que ces derniers.
Pour assurer à ces Chambres d’agri­
culture une certaine autonom ie, les au­
teurs de la proposition de loi demandent
qu’elles soient déclarées établissem ents
publics et qu’il leur soit permis de se
compléter par l’adjonction de personna­
lités ém inentes que les hasards de l’élec­
tion auraient pu écarter, ces personnali­
tés étant toutefois en nombre lim ité et
ayant seulem ent voix consultative.
Les m em bres seraient élu s pour six
ans et rééligibles ; ils seront renouvelés
par m oitié tous les trois ans. Les m em ­
bres des Chambres do commerce ne pour­
raient faire partie des Chambres d’agri­
culture.
Une telle proposition paraît pouvoir
être acceptée sans discussions oiseuses ;
la question est mûre, il serait à souhai­
ter qu’elle put être solutionnée avant la
fin de la législature, afin d'éviter de nouvoaux aterm oiem ents.
Les questions agricoles sont nom breu­
ses et com plexes ; elles intéressent direc­
tement au m oins dix-huit m illions de c i­
toyens, et indirectem ent un nombre plus
considérable encore. 11 est ju ste que tous
ceux qui participent à la prospérité de
l ’A griculture française soient appelés fi
émettre leur avis, à form uler leurs vœ ux
par la voix autorisée de leurs mandants,
ch o isis parm i les plus compétents d’en­
tre e u x .
J. S o i . e i l .
E S
ANNONCES :
— QUIMPER
S ’A D R E S S E R
pour les abonnem ents, les annonces et tout ee qui regarde
la rédaction à M. l e D i r e c t e u r - G é r a n t .
F E U IL L E T O N D U « F in i s t è r e »
du Samedi 5 mars 1910.
U ttlM ,
:
i 7, Rue du F ro u t , i 7
T I M
y • •
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F - A . R . - A . X S S - A . 3 S T
A BO N N EM EN TSi
C E N
»V
d’une grande influence d an s le pays, é tait
en rela tio n s avec los n otabilités de la B reta­
gne.
Cet excellent hom m e vint im m édiatem ent
en aide à la veuve Baffet et lui reprocha v i­
vem ent de ne pas lui avoir écrit, avoué toute
la vérité.
M. A llard m it, avec sa bourse, son crédit
à la disposition de 8 a vieille am ie, en lui a n ­
n o n ça n t qu’il a lla it la recom m ander i M1»«
la com tesse de K ersaint et à M. le com te do
C ouëJic, à cette époque député du F inistère.
Les négociations s’annoncèrent sous un jo u r
favorable. M“ * do K ersain t et lo comte (ju
Coucdic p ro m iren t de s’occuper de la veuve
Baffet, de sa situ atio n qui réclam ait des Bpcours pécuniers im m édiats.
P uis il y eu t un tem ps d’arrêt dont la cause
n ’a ja m ais été connue.
S ur ces entrefaites, M““> Baffet ap p rit par
les jo u rn au x que le gouvernem ent vonait
d’accorder un secours d’arg en t à la veuve
L elouarn. — Elle écrivit au ssitô t à son pro­
tecteur :
« Vous n'ignorez pas, cher m onsieur Al­
lard , que les jo u rn au x do cos derniers jo u rs
an noncont la faveur obtenue par la veuve
L elouarn : elle a reçu six cent trente francs.
Je n ’ai pas vu cet article, m ais une damo de
m es am ies s ’est omprossée de m ’en faire part.
Je l'ai, je vous l’avoue, appris avec joie.
M ais si cependant je no devais rien avoir
pour moi n i pour mes en fan ts, je suis assez
franohe pour vous dlrn com bien j'e n aurais
La semaine pêle-mêle
Ce fut la G rande Sem aine des bœ ufs et
cochons gras. On les av a it in stallés, pour
leur faire h o nneur, d an s le G rand P alais des
Cham ps-Elysées, et to u t ce que P aris com pte
de gentes patriciennes défila d ev an t leurs m u­
fles et leurs trognes. M. F allières lui-m êm e,
accom pagné de M. R u au , fut assez soucieux
de ses devoirs envers l’ag riculture pour re n ­
dre à leurs grasses M ajestés du Concours
agricole, sa petite visite an n u elle. Il l ’a fait,
d it on, avec beaucoup de grâce et de courtoi-
le cœ ur gros. Ce se ra it un coup m ortel pour
moi, j ’en serais inconsolable. Rien, non rien,
ne me ferait plus de peine.
* A ttendu que le m ême m alhour no u s a
frappé toutes deux, il me sem ble que les
mêmes secours d ev raien t être donnés...
E nfin, je me confie à la divine Providence
et j ’atten d s to u t du tem ps... »
M. A llard lui répondit- que M “18 de K er­
sa in t v en ait de p artir pour P aris, et il l'en ­
gagea à aller lui n n d r e visite.
La comtLsse la reçut d an s un triste m o­
m ent. Elle v en ait de perdre son fils,le député.
— Ma pauvre M"1* Baffet, lui dit-elle, j ’ai
reçu la lettre de M. A llard q u i m’annonce
votre visite. Je ne vous ai p o in t oubliée, et
dernièrem ent encore je vous ai rappelée a u
souvenir de M. le com te de Couëdic. Je suis
trop atllgée pour a g ir moi-même au jo u rd ’hui.
Je verrai M. le com te prochainem ent, je le
p rierai de s’occuper do vous.
Les mois se passèrent, la veuve n ’e n ten d it
p arler de rien.
Elle é ta it désespérée.
(À. t u t p r r ) .
L B
si*. Mali oe que la ohronlque ne dit pas,
6’eit en quel« term es lui répondirent la vaohe et le « oher ange * q u ’une royauté éphô
mère et dodue prépare pour l'ab atto ir.
la 1'* oirconsoription de Q uim per, et Maxence
Rodles, délégué p erm an en t du p arti socia­
liste unifié.
E n v iro n deux cents personnes, y com pris
des fem m es et des en fan ts, assistaien t à cette
conférence,qui,pas plus que les précédentes,
E t cette sem aine (ut aussi la G rande Se­ n ’a obtenu le succès espéré p a rle s m ilitan ts
m aine des C ontribuables. Ceux là ne sont du parti sooialisto quim pérois.
P our torm iner, l’in fatig ab le président, le
n i prim és ni olassés p ar ordre d 'em bonpoint;
ils ne seront p as davantage conduits à l'a b a t­ citoyen K erveillant, aveo l’éloquence q u ’on
toir, heureusem ent I — Nous savons, depuis lu i connaît, fait appel aux personnes qui
La F o n tain e , q u ’il no faut pas tu er la poule vou d raien t faire partie du groupe sooialisto
aux oeufs d'or. Non, Iss contribuables seront quim pérois de m onter à la trib u n e p o u r se
sim plem ent envoyés au bureau du percopteur, faire inscrire. Mais, hélas l son appel est
afin d’y payer, à eux tous ensem ble, une resté san s écho.
petite centaine de m illions de plus.
A DOUARNENEZ
R ares sont ceux qui y échapperont I Etys
On
nous
aviso
que d an s une réunion privée
vous autom obilisto ? payez une taxe : fu­
m eur ? deux taxes I ehassour ? trois taxes I tonue dim anche après-m idi, sulle Bobinée.
com m erçant ? q u atre taxes... E t si, m algré M. Pichon, capitaine de frégate on retraite,
tout, quelqu’un de vos proches vous laisse, frère du sénateur du F inistôro, s’est présenté
en m ourant, ses économ ies, cela vous coû­ commo can d id at républicain libéral au x pro­
chaines élections législatives.
te ra cher I
La 2« oirconsoription de Q uim per aura
dono à choisir en tre trois candidats.
'
M. Le Bail, républicain de gauche, député
H eureusem ent, dites-vous, une consola­
tion nous reste : nous avons, pour y m ettre actuel de la circonscription ;
M. Pichon, républicain libéral (lisez réac­
bon ordre, la « Com m ission des Econom ies »...
tionnaire)
;
E h bien I non, la Com m ission des Econo­
E t le citoyen Le Goïc, professeur au lycée
m ies n ’est plus ; elle est m orte de m ort na­
turelle, d an s la quatrièm e année de son ex is­ de N antes, socialiste unifié, patro n n é par la
tence, et ja m ais elle ne fit ta n t parler d’elle joyeuse bande des Goude et consorts.
E n tre los trois, le choix des républicains,
que depuis qu’elle a cessé de vivre.
Son histoire est b anale. Au début de cetto qui form ent la grande m ajorité des électeurs
législature, les députés s'av isèren t de faire de la 2 * circonscription, est déjà fait.
des économ ies. L'idée p a ru t étrange, sa u g re­
nue, absurde, m ais ses prom oteurs étaien t
tènaoes ; et ils o b tin re n t que l'on fit co que
S e c o u rs a u x m a rin s -p ô o h e u rs
l’on a coutum e de faire toutes les fois que
Par décision du ministre de la Marine, le
l ’on ne veut ab o u tir à rien : on nom m a une
com m ission.
taux de la part pour les secours aux victimes
Cette com m ission fut compoRéo de trente- de la crise sardinière est fixé à huit francs.
tro is m em bres, elle nom m a u n président, un Nous rappelons aux inscrits maritimes qui
vice-président, u n secrétaire,., elle se b a p ­ s’occupent de la petite pèche qu’ils ont droit
tisa « C om m ission des Econom ics », m ais
h deux parts de huit francs chacune. S’ils
elle n ’économ isa ja m ais rien, hélas t
Ce n ’é tait p o u rtan t pas la bonno volonté sont mariés, leur femme a droit a une part
qui lui m an q u ait. P lusiours fois, elle eut et leurs enfants Agés de moins de 14 ans à
l'audace de réclam er que l'on rognftt certains une demi-part, ainsi que les ascendants qui
crédits, que l'on en su p p rim â t certains au­ sont il leur charge, qu’ils vivent ou non sous
tres. On s'osolafïa. C ertains députés p laisants le même toit. La répartition commencera
dém ontrèrent à la trib u n e que, bien loin de sans doute le 15 mars.
réduire les crédits en question, il fallait, au
oontralre, les augm enter.
Bref, de guerre lasse, la Com m ission des
C o n o o u rs g é n é r a l a g rio o le .
E conom ies s'est laissé m ourir. Ja m ais on ne
dépensa ta n t d ’arg en t que depuis sa créa­
Voici, relevées dans le palmarès du con­
tion. N ’exagérons donc point notre tristesse I
cours général agricole qui a eu lieu à Paris
A. C.
du 21 au 28 février, les récompenses obte­
nues par des exposants de notre région :
A n im a u x gras. — Race bretonne. —
2* prix, 200 fr., M. Je an Bleuzen, à SaintYvi ; 8 1 prix, 150 fr., M. Yves Bleuzen, à
Saint-Y vi ; 4* prix, 100 fr., M. R ené Pernez,
à Plonéis.
La lib e rtó d e s p è r e s d e fa m ille .
B eurre de Bretagne. — M édaille d’arg en t
grand m odule, M. L adan, au P o u ld u ; m é­
Les instituteurs feraient bien d’afïicher daille de bronze, M. Jean P ey ro n , à Quimdans leurs classes les articles VU et VH( de perlé ; m édaille do bronze, école de laiterie
l'édit d'octobre 1085, concernant les Pro­ de K erliver.
Beurres dem i sel et salés. — Médaille
testants, ceux de la R. P. R. comme on di­
sait alors (R. P. R. : Religion Prétendue d’arg en t, école de laiterie de K erliver, à
H anvec ; m édaille de bronze, M. L adan, uu
Réformée).
Il
n’est pas inutile de les rappeler aux P ouldu.
Cidres en bouteilles. — Diplôme de m é­
pères de famille qui protestent contre les
daille d’or, M. B rian t, à Plouézoch ; diplûm e
historiens coupables de n’avoir pas admiré
de m édaille d’arg en t, M. Le Doaré, à Châle libéralisme de Louis XIV, auteur de teaulin.
En flânant
l’Edit, et de Bossuet, son inspirateur.
A rt. V II. — D éfendons les écoles p articu ­
lières (on sa it que les écoles d'alors étaient
toutes catholiques) pour l’in stru ctio n des
« n fan ts de la R . P . R ., et toutes les choses
généralem ent quelconques qui peuvent
m arq u er une concession quelle que ce puisse
être on faveur de la dite religion.
A rt. V III. — A l’égard des en fa n ts qui
n a îtro n t de coux de la R. P . R. voulons
q u ’ils soient d o rén av an t baptisés p ar les cu­
rés des paroisses. E njoignons aux pères et
m ères de les envoyer aux églises à cet effet
là, à peine de 500 livres d'am ende et de plus
grande s’il y échet ; ot seront ensuite les en ­
fan ts élevés en la R. C. A. R. (R. C. A. R. :
R eligion Catolique, A postolique, Rom aine),
à quoi nous enjoignons blon expressém ent
au x juges des lieux de te n ir les m ains.
Que les instituteurs affichent ces deux ar­
ticles dans leurs classes, en attendant que
l’Elat les fasse imprimer à la première page
des manuels de toutes nos écoles, y compris
les écoles congréganistes, pour appendre
aux enfants ce qu’est la liberté des pères de
famille selou les cléricaux.
L
e
F
ureteur.
L e s e rv io e d ’é té d a n a le s p o ste s
e t té lé g r a p h e s .
Depuis mardi dernier, l«r mars, le service
d’été est en vigueur dans les bureaux de
poste.
Les guichets sonl désormais ouverts à
7 heures du matin, dans tous les bureaux de
poste, au lieu de 8 heures. Sont, par suite,
également ouverts au public à partir de
7 heures du matin, le service télégraphique
et le service téléphonique.
Les heures de fermeture restent les mê­
mes pour les jours non fériés, c’est-à-dire
7 heures ou 9 heures du soir, suivant les
bureaux. Les dimanches et jours fériés, les
guichets postaux seront fermés à 10 heures
du matin, au lieu de 11 heures. Dans les
bureaux à service complet seulement les
guichets demeureront ouverts pour les ser­
vices télégraphique et téléphonique, mais
pafpour les opérations postales.
P o lic e c o r r e ctio n n e llè. — T rib u n a l
d e Q u im p e r.
Audience d u t «' m ars.
GAZETTE BRETONNE
FIN IS T È R E
Aotea officiels.
G endarm erie. — M. Jacquos
L arvier,
brigadier à pied à L anderneau, est nom m é
m aréohal des logis à pied à Tlffauges
(Vondée).
M. Abel P errln, b rig ad ier à pied à Au
dlerne, est nom m é m aréchal dos logis à
Cléguéreo. M. Guéréoo, gendarm e à piod à
T lo u d alm ézeau , est nom m é brigadier à plod
à Plouzévédé. M. le Pape, brigadior à
Plouzévédé, passe à A udierne. M. Dézé, bri­
gadier à Guer, -passe à L andorneau.
C h ro n iq u e ô le o to ra le .
A QUIMPER
M ercredi soir, à 8 houree, a eu lieu salle
du G ym nase, une conféronoe organiséo par
les citoyens M asson, can d id at socialiste dans
Q u i m p e r . — Escroquerie. — Lo 15 février
dernier, Louis P oulm arch, 24 ans, corroyeur,
h a b ita n t rue N euve, 34, à Q uim per, et Jean
Sezneo, d it « P ’tit Puco », 18 ans, plfttrier, de­
m eu ran t vieille route de D ouarnenez, en
P en h ars, se faisaien t servir chacun une con­
som m ation chez le sieur P éronnet, débitant,
place T erre au-D uc ot p arta ien t san s payer.
Q uelque tem ps après, le com m erçant fut
prévenu que P oulm arch se faisait servir du
pain chez M. F eu n teu n , boulanger, rue du
Chapeau-Rouge. Il se ren d it chez ce dernier
on lui faisan t co n n aître que le client é tait un
voleur. A ces paroles, P o ulm arch p artit
a b a n d o n n an t le pain qui lui é tait déjà servi.
P oulm arch a v a it déclaré q u ’il était envoyé
par une dam e G uyader, ce q u ’il a été obligé
do reconnaître être faux. P ondant q u ’il é tait
chez M. F eunteun, « P ’tit Puce » faisait le guet.
P oulm arch attrap a 15 jo u rs de prison et
Soznoc, 10 jo u rs ; ils obtionnont le sursis.
PoNT-L’Aunil. — Un coucou. — Jean-M arle Q uénet, 48 ans, jo u rn alier à P oul Guio
chet, en Plom our, p assan t un soir près de la
demeuro des époux Le Coz, cu ltivateurs au
Petit-G ulrrio, et v o y an t q u ’il n ’y av a it per­
sonne y entra ; puis, sans plus de façon, il
F IN IS T E R E
se coucha tout habillé su r le lit des époux
Le Coz. On jugo de la su rp rise de ces der­
niers à leur arrivée.
Q uénet s’obstine à nier avoir ouvert la
porte ; il d it que c’est u d o femme qui passait
par là q ui la lui a ouverte.
15 jo u rs d'em prisonnem ent et 50 francs
d'am ende.
Tribune libre .
A p ro p o s d ’u n r è g le m e n t d e c a rê m e .
Nous recevons de Kerfeunteun la lettre
suivante :
Monsieur le Rédacteur,
! Le Progrès, dans son numéro de la semaine
i dernière,et en termes courtois, commetoujours,
Nous apprenons que la procédure de a essayé do nous donner satisfaction en expli­
distribution des deniers provenant de la quant le premier paragraphe des instructions
succession bénéficiaire de M. Ponthier du Carême, publiées dans le bulletin paroissial
de Cham aillard, ancien sénateur du F i­ de Kerfeunteun.
Mai« il a oublié, h dessein sans doute, le
nistère, est terîhiiiée et que les nombreux deuxième paragraphe. Cependant, nous atten­
créanciers chirographaires de cette suc­ dions aveo une curiosité bien compréhensible
cession vont enfin toucher le dividende ses explications lii-dessus.
leur revenant, soit 25 pour cent de leurs
Voulez-vous avoir l’obligeance de lui rappe­
ler ce paragraphe, parce qu’en ce temps de
créances.
N ous croyons aussi savoir que le défi­ jeûne, de pénitence, d’abstinenoe, nous avons
cit de cette succession atteint le chiffre besoin d’être édifiés. Et si la science casuis­
tique du Progrès se trouve à court, ch bien,
d’environ 650.000 francs.
peut-être que l’auteur lui-même nous tirera
d’embarras.
En attendant, merci.
L ’é p ilo g u e d ’u n e d é c o n fitu re .
Renseignements utiles
Causerie médicale. — Précautions d’h y ­
giène. — Le m inistre de l’in térieu r a eu
I La M i-Carême. — A l’occasion de la
| M i-Carême, M. le maire informe les jeu­
nes gens que la circulation des m asques
sera autorisée dem ain dimanche.
B al de la M i-Carêm e. — N ous rappe­
lons que le bal d’enfants organisé par la
société des Fêtes quim péroises, à l'occa­
sion de la Mi-Carême, aura lieu sous les
halles dem ain dim anche 6 m ars, dans
l’après-m idi.
Plusieurs sociétaires ont demandé que
les jeu n es filles et les jeunes gens soient
autorisés à danser. D ans le but de leur
être agréable, le com ité à décidé, à titre
d'essai, de réserver spécialem ent la m oi­
tié de la salle pour les enfants âgés de
m oins !2 ans, et d’affecter l’autre m oitié
aux adolescents.
Les récompenses ne seront accordées
qu’aux enfants costum és. L es jurys fonc­
tionneront à partir de 2 h. 1/2.
Le prix d’entrée est fixé à 0 fr. 20 par
personne. Les sociétaires entreront gra­
tuitem ent sur la présentation de leurs
cartes de l’année.
Un groupe de K erfeunteunistes.
Est-ce que M. l’abbé Le Mel posséderait
le don de prescience ? Toujours est-il que
la veille de la réception de la lettre ci-dessus
nous recevions de notre nouveau collaborale ir l’épitre ci-après :
Bal de conscrits. — Les jeunes gens de la
classe 1909 so n t priés d ’assister à la réunion
qui sera tenue jeudi soir 10 m ars, à 8 h. 1/ 2 ,
salle R ieux, rue du P o n t F irm in , en vue
d’organiser u n bal de conscrits.
l’excellente idée de com m uniquer au x au to ­
rités locales de tous les départem ents où se
trouvent des régions inondées ou sujettes à
l’étre des instructions san itaires qui v ien n en t
Un groupe de Conscrits.
d’être arrêtées par le Conseil supérieur
d’hygiène.
Monsieur,
B al des em ployés. — La Mutuelle des
M algré les déclarations rassu ran tes qui
Je n’ui su qu’un peu tard les inquiétudes re­ employés et comptables de Quimper orga­
o n t été m om entaném ent faites, il ne faut ligieuses qui ont agité votre esprit à la suite nise un bal par souscription, qui aura lieu
pas se dissim uler les graves dangers d’épi­ d’un artiele sur le jeûne qui a paru dans « Mon
le samedi 2 avril, salle Rieux.
démie qui couvent, non seulem ent dans les Clocher ».
Ce bal est appelé à obtenir le plus brillant
régions inondées, m ais u n peu parto u t, par
Si je l’avais su plus tôt, puisque surtout vous
succès,
si on en juge d’après le nombre des
suite de la pertu rb atio n atm osphérique qui provoquez mes explications, croyez bien que je
a sévi su r la FranOei de l’excès d’hum idité ne vous aurais pas laissé si longtemps dans un adhésions déjà reçues.
Le Comité ne négligeant rien pour la
de l’air, ou des lim ons accum ulés d an s les si cruel embarras.
plaines et q ui vont se dessécher au x pre­
11
est vrai que c’est un peu de votre faute, bonne organisation de cette soirée, tout fait
m iers rayons de soleil.
car déjh on vous a indiqué un moyen de mettre prévoir que les nombreuses personnes qui y
D ’abord l’eau, toutes les eaux san s excep­ un terme à vos troubles de conscience : ce se­ assisteront en conserveront le meilleur sou­
tion, potables ou non potables, co ntiennent rait d’aller au catéchisme de votre paroisse, ou venir.
actuellem ent et contiendront longtem ps e n ­ tout au moins d’interroger les petites filles de
Le prix de la souscription est fixé à trois
core, en plus ou m oins grande q u an tité, des dix ans qui le fréquentent. Je sais que la ques­
germ es de m aladie et de m ort. Il ne faut tion y a ôté traitée, et qu’elle a été posée aux francs. Chaque souscripteur aura droit, en
donc consom m er de l’eau que si elle » été enfants en ces termes : Le jeûne eucharistique plus de sa carte personnelle, à deux invita—
préalablem ent stérilisée, ou — ce q ui est et le jeûne de pénitence se font ils de la même tâtions de dames.
On pourra se procurer des cartes diman­
encore plus sim ple — bouillie d u ra n t un manière ? Dites les différences ?
q u a rt d’heure environ.
Votre surprise sur la manière de faire le jeûne che prochain 6 mars, de 10 h. 30 à 11 h. 30
Mais il ne suffit pas de surveiller l’eau que de pénitence montre bien qu’il n’était pas inu­ du matin, salle du Gymnase.
l’on boit ; il fau t encore prendre les mêmes tile d’en parler. 11 y en a tant aujourd’hui qui
précautions à l’égard de to u t objet ou ali­ crient après l’Eglise, parce qu’elle impose une
Union des pêcheurs à la ligne de Quim­
m en t qui a pu lui-même être contam iné p ar discipline trop sévère, et des fardeaux que leurs per- — Le Comité s’est réu n i le 26 février.
l’eau.
Plu sieu rs décisions im p o rtan tes o n t été p ri­
épaules ne peuvent porter I
A insi, il est expressém ent recom m andé de
S’ils connaissaient mieux l’esprit maternel ses à cette réunion. Le m anque de place ne
ne pas consom m er les légum es crus. Le qui l’anime, ils verraient que les pratiques nous perm et pas de donner in extenso le
m ieux serait de s’ab sten ir de salade ; to u te­ qu’Elle impose sont très raisonnables, et que le com pte rendu de la séance.
fois, on p o u rra la stériliser en la la v a n t so i­ jeûne notamment comporte des adoucissements
C ependant, nous croyons devoir faire con­
gneusem ent à l’eau bouillie et encore très qui le rendent très supportable.
n aître au x m em bres adhérents que, comme
chaude.
11 vous a plu de tirer de là que l’Eglise per­ précédem m ent, la police de la pêche sera as­
De mêm e, les germ es typhiques ou au tres mettait h ceux qui font le jeûne de pénitence surée p ar un garde rétribué p ar la Société.
peuvent, to u t aussi bien que par la boisson « d’absorber force cafés, bolées de cidre, tafia Une subvention de 50 francs a été accordée
ou les alim en ts, p énétrer d an s le corps par et autres crève-eœur ». Vous trouvez avec juste p ar le m inistre de l’A griculture à la su ite ides
la peau ; un e sim ple égratignure suffit. Il y raison qu’une pénitence de ce genre ne pour­ dém arches faites par M. H ém on, député.
a donc lieu de stériliser l’eau des ablu tio n s rait être recommandé sans sottise. Mais cette
Le Comité ose espérer que le conseil m u­
et des b ain s, en y a jo u ta n t u n gram m e de sottise vous êtes le seul à l’avoir dite jusqu’ici, nicipal de Q uim per voudra bieB, cette année
sublim é par litre.
renouveler la subvention d o n t il av a it g ra ­
et nous vous la laissons pour oompte.
Quant au deuxième paragraphe, dont l’expli­ cieusem ent doté la société en 1909.
E nfin il a été lo nguem ent q uestion de re­
cation vous a paru scabreuse, je n’ai pas à vous
P o u r l’assain issem en t des locaux, diver­ apprendre que tous les enfants d’Adam sont peuplem ent. de barrages et de la pose de
ses m éthodes peuvent être em ployées, q u ’il entraînés par une loi des sens qui n’est pas tou­ pieux d an s différents endroits de nos rivières.
s’ag it d’une cavo ou d’une écurie, faites un jours d’accord avec la loi morale.
Le Comité.
grand feu de paille hum ide. Le sol, les cours,
Mais au fait vous prenez des airs si innocents
les m urs seront ensuite lavés et badigeonnés que peut-être vous l’ignorez encore, et j ’aurais
Buffet de la g a re. — L’administration
avec un la it de chaux. Ne laissez pas de tas eu scrupule d’avoir conseillé la modération et de la Compagnie des chemins de fer d’Or­
de d étritu s boueux, san s y m élanger de la la mortification, si je ne me souvenais de ee mot
léans vient de confier le buffet de la gare
chaux vive (5 kilos par m ètre cube de détritus). de Pascal : Celui qui veut faire l’ange, fait la
de
Périgueux à M. et Mme Gourdon qui,
Pour les locaux à habiter, il faut assécher bête.
avant de quitter Quimper, remercient et sa­
et v entiler en faisa n t de gran d s feux et en
Au revoir, Monsieur Kenavo, et croyez bien
la issa n t les portes et les fenêtres ouvertes. que je suis b votre disposition pour vous donner luent une dernière fois leur clientèle bretonne
Lorsque les caves ne sont pas bien saines toutes les explications que vous pouvez désirer et la prie d’agréer l’assurance de leur meil­
leur souvenir.
et étanches, il est p ru d en t de trem per le gou­ sur le catéchisme.
lot dos bouteilles pleines et non goudron­
Abbé LE MEL,
Pertes et trouvailles. — 11 a été perdu
nées d an s u ne solution an tiseptique de for­
Gérant de « Mon Clocher t . depuis le 1er janvier dernier : une médaille
mol à 1 o/n ou d’eau de jav el pure (laisser
argent-or ; une bague or (marquise) ; trois
trem per quelques m inutes).
Eh bien, chers Kerfeunteunistes, si après porte monnaie ; un chien de chasse sous poil
P o u r préparer le la it de chaux avec lequel
on lavera le sol et les m urs, on fait éteindre ces lumineuses explications vous n’ôtespas long blanc et noir ; une montre acier oxydé et
la chaux vive en la p laçan t dans un baq u et encore éclairés, c’est que votre intellect une paire de lorgnon.
et en l’a rro san t peu à pou avec de l’eau n’est pas à la hauteur de celui de fillettes de
— Il a été trouvé depuis la même époque :
a u ta n t quo possible chaude. Q uand le foi­ 10 ans fréquentant le catéchisme.
une
montre argent remontoir ; une paire de
so nnem ent a cesbé, *on y ajoute la q u an tité
Vous ne savez pas encore, il est vrai,
d'eau nécessaire pour la délayer. La propor­ comment on peut être à jeun après avoir mitaines ; un louis d’or ; un tour de cou ; une
tion convenable est de un kilogram m e de bu et mangé ; mais en revanche, vous sau­ pièce d’argent ; un panier noir contenant des
marchandises ; une montre en argent ; une
chaux vive pour dix litres d’eau.
rez désormais qu’il existe deux sortes de clé ; deux billets de banque ; quatre portejeûnes : le jeûne eucharistique et le jeûne de monnaie ; un cb&le ; une couverture de cheval ;
Ces prescriptions hygiéniques élém en tai­ pénitence. Il y en a bien un troisième ; mais une alliance ; une broche ; une bague or usée ;
res so n t à la portée de to u t le monde. Les celui-là n’est connu que des meurt-de-faim. une robe ; deux louis d’or et une fourrure ; un
Inutile d'insister sur l’explication du oarton contenant des enveloppes et des cartes
produits nécessaires à les exécuter so n t d’un
uçage co u ran t et très peu coûteux. Ceux deuxième paragraphe : on ne peut guère commerciales.
donc q ui s’en ab stien d raien t seraien t in ex ­
cusables. L ’hygiène est un devoir non seu­
lem ent envers soi même, m ais à l’égard de
son prochain.
N ’oubliez pas q u ’un seul cas épidém ique
peut se propager dans to u t un q u artier,
toute une région, alors que de sim ples mesuroB d’hygiène préventive au ra ien t 3ans
doute suffi à l’éviter.
en donner de plus claires dans un journal.
Vous pourriez peut-être obtenir de vive voix
de plus amples explications, et en môme
temps vous pourriez demander si la péni­
tence n’est applicable que pour la durée du
Carôme.
« Honni soit, qui mal y pense ».
K enavo.
Docteur VIGENAUD.
F o ir e s d e la s e m a in e .
L u n d i 7 m ars. — Briec ; B rest ; H ôpitalC am frout ; P loudiry ; B rasp arts ; PlonévezPorzay ; P oullaouën ; Guorlosquin ; Penzé
(en Taulé).
M ardi 8 . — Plabcnnec ; La Fouillée.
Mercredi 9. — Plougonvon ; Melgvon.
Jeudi 10. — Landudec ; G uipavas ; H anvec ; Pleyber-C hrist ; M oelan.
V endredi 11. — D ouarnenez.
Sam tfli 12. — S ain t R en an ; C hâteaulin ;
M orlaix ; Scaër.
CHRONIQUE LOCALE
Q uim per.
C onsultation de n o u rrisso n s. — Nous
rappelons que la consultation des nour­
rissons aura liou jeudi prochain, à la
m airie, à 10 heures précises du matin.
Les enfants secourus et coux placés en
nourrice, Agés de m oins de 2 ans, doivent
obligatoirem ent être présentés. M. le
m édecin-inspecteur donnant des instruc­
tions générales sur l’hygiène de l’en­
fance, toutes les m ères de fam ille ont un
grand intérêt à suivre les consultations.
Etat-civil du 24 fé v rie r au 3 m ars. —
N aissances. — Marie-Josèphe Laurent, r.
Neuve. — Jeanne et Guillaume Cloarec (ju­
meaux) r. de Douarnenez. — Yves Ollivier,
route de Pont-l’Abbé. — Yvonne Hénaff, r.
Neuve. — Jeanne Bihanie, r. Toul-al-Laôr.
55 Haissanoes en 1910.
Mariages 19.
Décès. — Mélanie Fédin, G9 ans, cuisinière,
oélibataire, à l’hospice. — Marie-Thérèse
Georgeon, 1 mois, r. de l’hospioe. — Catherine
Barré, 80 ans, s. pr., veuve de Corentin Hélaouot, à l’hospice. — Marie Jeanne Pennarun,
57 ans, ménagère, veuve de François Côvaèro
et de Alain Rolland, r. de Kerfeunteun. —
Pierre Grunchec, 74 ans, journalier, veuf de
Marie-Jeanne Hamon, r. Saint-Mathieu. __
Mario Quilicu, 77 ans, journalière, veuvo de
Eustache Lamude, il l’hospice. — Piriou Sta­
nislas, 3 ans, r. des Gentilshommes. — Marie
Marc’hadour, 91 ans, cuisinière, veuve de Fran­
çois Le Coz, r. dos Reguaires.— Marie-Perrine
Pennanech, 53 ans, cuisinière, épouse de Pierre
Le Lay, pl. Toul-al-Laër. — Marie Thépot,
81 ans, cuisinière, célibataire, r. Kéréon. —
Louise Guégan-Botréhan, 8 8 ans, s. pr., veuve
de Alfrod Le Polit, r. de Douarnenez.
87
déoès en 1910,
dont 28 aux hôpitaux,
L B
PoauoiTiON n« Mí r u o i
J ean Louis Marxin, cultivateur, dom. k Saint*
Evarzoo et M arle-Perrine Tarzilton, journa­
lière, dom. k Quimper.
Kerfeunteun.
Cambriolage de la chapelle de la Mèrede-Dieu. — Vendredi dernier, le fabrioien
chargé de la aurveillanoe de la chapelle de
la Môre-de-Dleu, M. Jean Louët, du moulin
des Salles, a’y rendit ver* 6 heures 1/2 du
m t io pour tonner l’Angelus.
En ouvrant la porte de la chapelle, il cons­
tata que la serrure no fonctionnait que très
difficilement.
Une fois à l’intériour, M. Louët remarqua
que la porte de la sacristie avait été forcée
et qu'une paire de souliers déposée dans
cette pièce y avait été dérobée. Poussant
plus loin les investigations, il remarqua
qu'un tronc placé dans la chapelle avait été
descellé et emporté. Il pouvait contenir une
quinzaine de francs.
Ce cambriolage paratt avoir été commis
par deux individus dont on a pu suivre sur
un certain parcours le passage à travers
champs. Le tronc a été retrouvé brisé et re­
couvert de terreau pied d’un talus.
Vol. — Dimanohe dernier, vers 5 heures 1/2
du matin, le nommé Gariou, domestique à
Kermahonet, propriété exploitée par M. Olive,
remarqua que le oadenas fermant son banocofTro avait été forcé. Deux porte-monnaie
contenant une vingtaine de francs y avaient
été soustraits.
Ce vol, dont on ne oonnalt pas enoore
l’auteur, a dû être commis la voillo au soir,
pendant que Gariou était occupé à soigner
le bétail.
Pont-l'Abbé.
Conseil municipal. — L 'assem blée com ­
m unale s’est réunie dim anche dernier, à
9 heures du m atin , en session ordinaire de
février.
Voici un résum é doB principales questions :
Fournitures scolaires. — P our ces fo u r­
n itu res, le m aire est autorisé à traiter de
gré à gré avec u n libraire.
Société de gymnastique. — M. Le Gad,
président de la Société, dem ande un e a u g ­
m entation de subvention. Le Gonseil décide
q u 'il n 'y a pas lieu d'accorder l'au g m en ta­
tion dem andée et m a in tie n t le chiffre de
100 franos voté pour 1909.
Eclairage public. — Une dem ande deB
h ab itan ts de P ont-G uern réclam an t l'in sta l­
latio n d'u n e lam pe électrique dans ce q u a r­
tie r reçoit un avis favorable. Au su jet de
l'éclairage de la ville, q ui laisse fort à dési­
rer, le direoteur de l'u sin e électrique Berait
tenu de verser à la ville un e som m e de 2 0 0 à
250 francs pour non fonctionnem ent de
nom breuses lam pes p en d a n t les deux der­
niers mois.
Curage de la rivière. — Le projet établi
p ar la com m ission est adopté à l'u n an im ité
et le Gonseil ém et le vœ u que l'ad m in istra­
tion supérieure étudie ce projet au plus tût,
pour q u 'il puisse être m is à exécution d a n B
le plus co u rt délai.
Marché du jeudi 3 mars — Froment,
24 fr. »» les 100 kilos ; seigle, »» fr. »» ; orge,
17 fr. 50 ; blé noir, »» fr. »» ; avoine, 18 fr. 50 ;
pommes de terre, 0 fr. »» î — foin, 9 fr. 60 ;
paille, 7 fr. »« ; œufs (prix moyen), 0 fr. 80 la
douzaine ; beurre 1 fr. 50 le t / 2 kilo.
Le Guilvlnec.
Une victim e de la m e r.—Vendredi der­
Ooncarneau.
Epilogue des troubles. — Le 8 mars com­
paraîtront devant le tribunal correctionnel
de Qutmper, 17 Inculpés en raison du sac de
cinq usines do Conoarneau et du PassageLanrteo, le 12 juillet dernier.
Incendie. — Va commencement d’incen­
die, dont les causes sont inconnues s’est dé­
claré mercredi matin chez M. Burel, bou­
langer, rue des Ecoles.
Grâce à la prompto arrivée des pompiers,
sous les ordres de leur capitaine M. Bonduelle, le feu a été éteint en peu de temps.
Les dégâts, couverts par une assurance à
l'Union, sont peu importants.
D o u a rn e n e i.
nier, 25 février, le patron du bateau n* 2935,
M. Louis Moullec, du Guilviuec, a recueilli
dans sa drague, vers trois heures du matin,
un cadavre en décomposition, n’ayant plus
ni tête ni bras et revêtu d’un pantalon ciré
neuf, d’une blouse en coton bleu et chaussé
de bottes de mer.
Arrivé au port du Guilvinec, le cadavre
fut reconnu pour être celui de Gustave Coïc,
Agé de 19 ans, du bateau de pêche. Espé­
rance-en-Dieu, disparu en mer dans la
nuit du 17 au 18 novembre dernier.
L’inhumation a eu lieu au cimetière du
Guilvinec, au milieu d'une affluence consi­
dérable.
Pont-Croix.
Remise d'une médaille d’honneur. — A
Cavalcade de bienfaisance. — D ’a ­ l'occasion de la rem ise d'u n e m édaille de
près nos renseignem ents, la grande ca­ bronze décernée au chef d'équipe C oatélant,
valcade du 28 raara prom et d ’être gran­ des ohem ins de fer d épartem entaux, p ar
diose et dépassera certainem ent tout ce l'U nion technique des chem ins de fer et des
qui a été fait ju sq u ’à présent à Douar- tram w a y s de France, un e réunion fut orga­
nisée à la m airie de Pont-C roix. Elle était
nenez.
présidée p ar M Fenoux, conseiller général.
A cette ocoasion uneloteriede2.500 bil­ Y assistaien t : M. K ersaudy, m aire, et p lu ­
lets à 1 fr. a été autorisée p ar M. le P ré ­ sieurs conseillers m unicipaux de Pont-Groix ;
fet du F in istère en date du 28 février les chefs de service et un e nom breuse délé­
gation du personnel de la C om pagnie. M. F e ­
d ern ier.
Le bœ uf g ras sera égalem ent m is en noux a adressé ses félicitations au nouveau
m édaillé et s'est plu à co n stater la bonne
loterie.
harm
onie q ui n 'a cessé de régner entre le
M ardi d ern ier, une cinquantaine de
jeunes filles se sont réunies à la m airie personnel et la direction des chem ins de fer
dép artem en tau x . E n môme tem ps que la m é­
pour s'entendre su r le rôle de chacune daille et le diplôm e, u n liv ret de caisse d 'é­
pen d an t la fôte.
pargne, donné p ar le conseil d 'a d m in istra ­
tion, a été rem is à M. C oatélant. T ous les
Conseil de révision. — Vendredi, 2G fé­ a ssista n ts o n t ensuite vidé une coupe de
vrier, ont eu lieu tt Douarnenez, les opéra­
tions du conseil de révision, sous la prési­
dence de M. le préfet du Finistère.
160 jeunes gens du canton se sont pré­
sentés : 119 ont été reconnus bons pour le
service, 28 ont été réfotmés, 13 ajournés et
6 classés dans les services auxiliaires. Parmi
les ajournés, 6 devront passer un nouvel
examen le 18 juin prochain.
Pour la ville de Douarnenez, sur 141 jeu­
nes gens de la classe 1909,32 seulement se
sont présentés, les 109 autres, tous inscrits
maritimes, étant déjà au service de l’Etat.
Sur ces 32 conscrits, 19 ont été reconnus
bon pour le service, 7 réformés, 5 ajournés
et 1 classé dans l’auxiliaire.
Tréboul.
Chez les sapeurs-pom piers. — Di­
manche, a eu lieu, à Tréboul, l’assemblée
générale annuelle de la Société de secours
mutuels des sapeurs*pompiers.
Cette société, qui n’a encore que quelques
années d’existence, possède déjà un capital
de plus de 5.000 francs, ,
Dans cette réunion, la médaille de bronze
de la Mutualité offerte par les sapeurs-pom­
piers à leur capitaine-président, a été re­
mise à M. Nicolas par le lieutenant Lozachmeur qui s’est exprimé en ces termes :
Mon cher Président,
Nous sommes heureux aujourd’hui de
voua remettre la médaille de la Mutualité,
que le gouvernement vous a décerné à l'oc­
casion du 1« janvier dernier, en récompense
de vos servioea.
En vous remettant, mon oher président,
cette diatlnotlon honorifique que vous avez
ai dignement méritée nous faisons des voeux
pour que longtemps enoore vous restiez
parmi nous afin de oontlnuer à assurer la
prospérité de notre œuvre par vos persévé­
rants efforts.
Au nom de tous vos amis et camarades, je
voua adreaae mes félioitations bien cordiales
•t aussi bien sincères.
A la suite de cette réunion toute intime,
M. Nicolas a offert un vin d’honneur h tous
¡es pompiers.
cham pagne à la san té du nouveau m édaillé.
Q ulm perlé.
Les c ouvreurs en grève. — Il existe une
grève à Q uim perlé, bien que l’on no s'en
doute guère. Les ouvriers couvreurs o n t cessé
le trav a il et présenté à leurs p atro n s certaines
revendications. Ils réclam ent n o tam m en t la
journée de neuf heures en hiver et de dix
heures en été ; le paiem ent à raison do q u a­
ran te oentim es de l'heure ; une indem nité de
cin q u an te centim es oomme frais de déplace­
m ent lorsqu’ils doivent coucher hors de Q uim ­
p erlé; u n délai payé comme trav ail et calculé
& raison d’u n q u a rt d'heure p ar kilom ètre à
p a rtir de l'heure d'em bauchage en ville pour
se rendre & leu r trav ail q u a n d les ch an tiers
so n t situés hors de l’octroi ; le m êm e délai
pour le reto u r.
B annalec.
Conseil de révision. — Voici les résu ltats
du conseil de révision du canton de B a n n a ­
lec et d ont les opérations o nt eu lieu m atd i
dern ier :
S ur 157 in scrits quo co m p o rtelaclasse 1909,
122 o n t été reconnus aptes au Bervico arm é
(y com pris les engagés volontaires, les in s­
crits m aritim os, les bons ab sen ts et les conscrits a y a n t passé le conseil de révision dans
d’au tres départem ents) ; 11 o n t été ajournés,
5 classés d an s les services au x iliaires ; 13
réform és et 5 ajournés pour visite le 13 ju in
prochain.
U n conscrit a été rayé su r la liste de recru­
tem en t du can to n de B annalec, é ta n t in scrit
d an s un au tre oanton.
S ur 10 ajo u rn és des olasses antérieures,
4 o n t été reconnus bons pour le service arm é,
3 pour le service au x iliaire et 3 o nt été
exem ptés.
Scaô r.
Conseil de révision. — Lundi dernier,
ont eu lieu à Scaër les opérations du conseil
de révision. En voici les résultats :
Sur 8 ajournés, 3 ont été reconnus bons
F IN IS T E R B
l'uno fait v alo ir certaines considérations en dications susceptibles de stim u ler ou même
ce qui concerne l’em placem ent de la place d’en treten ir son activité spéculative, notre
de La T our d’A uvergne où il se tient an n u el­ place trouve d an s l’abondance persistante
lem ent, les autres dem an d en t le Champ-de- de ses disponibilités en quête d’em ploi un
tel élém ent de résistance que la baisse sem ­
Foire ou le Cham p-de-Bataille.
Le Conseil décide, a v a n t de |p ren d re june ble ne pas pouvoir faire sen tir son influence
décision, d’exam iner sérieusem ent la ques­ .sur elle, aussi d an s pom bre de com parti­
tion et de faire chaque sam edi, su r le Champ- m ents enregistre-t-on dos avances in téres­
de-Foiie, un pointage sérieux pour se docu­ santes. Ce n ’est d ’ailleu rs pas le cas pour
les fonds d’E tats. De ce côté c’est le calm e
m enter su r c* point.
Il
délègue à cet effet MM. G. S alaiin, J.-M . absolu qui prédom ine. A v rai dire, au n i­
S alaiin.C anet, T rého n y .G o th ercau et Orseri. veau actuellem ent attein t, les cours n ’y so n t
guère attra y a n ts pour les capitaux et l’on
P lantation d'arbres. - • Le Conseil vote conçoit que ceux-ci aim en t m ieux se diriger
u n crédit de 300 fr. pour p la n ta tio n d’arbres su r les bonnes valeurs industrielles,ou même,
su r la place Saint-M athieu.
comme noue l’avons rem arqué depuis quel­
J t* (£ l_ .
... i • s —
' ■■........................ ..............
ques
jours, su r les actions de Chem ins de
Dépôt de bois. — Il décide qu’il y a lieu de
prendre des m esures pour faite cesser le dé­ fer F rançais.
N otre 3 °/o a été assez irrégulier et m algré
pôt p erm an en t de bois su r le q u ai prolongé
les achats très suivis des Caisses finit en
du p o rt de Q uim per.
perte de quelques centim es. Les fonds
Séance du 25 février.
Droit d’affichage. — M. G uillaum e, a n ­ R usses n ’o nt pas suivis leurs valeurs in d u s­
cien im prim eur, é ta n t su r le point de q u itter trielles dans l’étape de hausse rapide q u ’ellea
Présidence de M. LE HARS, m aire.
Q uim per, dem ande la résiliation de son con­ v ien n en t de fran ch ir. Le Serbe a un peu
Au début de la séance, le m aire donne tra t du droit d’affichage et offre à la ville de fléchi, de même le T u rc influencé p a r les
lecture des diverses pièces, d o n t un avis Q uim per sa bibliothèque co n ten an t une cen­ escarm ouches de frontière entre T urcs et
faisa n t connaître que le P ari m utuel a tain e de volum es.
Bulgares. L’E xtérieure fait preuve de ré sis­
Le Conseil donne m ission au m aire d’ac­ tance et le P o rtu g ais p o u rsu it son m ouve­
accordé une nouvelle somm e de 1 0 .0 0 0 fr.
cepter la résiliatio n , m ais sous la réserve m ent de hausse. Les obligations 6 % or de
pour l'asile des vieillards.
de garder le cautionnem ent et à ce su jet de la <<M unicipalityof P aralm p lac em e n tsL im i­
Caisse d ’épargne. — Le Conseil désigne traiter à l’am iable, et de m ettre les droits
ted » (Société pour l’am élioration de la ville
MM. Le D iberder et S aiaün pour rem placer d’afflchage en adjudication d an s le plus bref
de P ara) se négocient à 473 et 474. Ces titres
MM. Bodolec et Mios 86 c, tous deux décédés,
délai.
ont un très large m arché, en raison de la
comme directeurs de la Caisse d'épargne. Il
Soutiens de fa m ille et assistance obliga­ q u an tité (2 0 .0 0 0 ) q ui est destinée à la place
nom m e M. Georges pour rem placer M. Bo­
de P aris.
dolec comme délégué au b u reau de bienfai­ toire. — Le Conseil se constitue ensuite en
Les E tab lissem en ts de Crédit un peu
com ité secret pour ex am in er trois dem andes
sance.
lourd au déb u t se ressaisissent p ar la suite
de soutiens de fam ille et des dem andes
A ttribution des biens ecclésiastiques- — d’adm ission co ncernant l’assistance obliga­ m ais ne term in en t pas au plus h au t. Les
Au su jet de l'attrib u tio n des biens des a n ­ toire au x vieillards, infirm es et incurables. titres de nos grandes Com pagnies de Che­
m ins de fer so n t très ferm es m algré une lé­
ciens établissem ents du culte, le Conseil
gère m oins value dans les recettes. Le Nord
adopte les conclusions de la Com m ission,
qui n ’a pas eu à souffrir des in ondations fait
a p p ro u v an t l'accord convenu entre l’adm i­
cette sem aine un bond en a v a n t d’une q u a­
n istra tio n et le séquestre (partage p a r m oi­
ran tain e de francs.
tié). Il est donné à ce su jet la lecture d’une
Les tran sactio n s q ui depuis quelques se­
lettre de p rotestation de Mgr D uparc.
m aines déjà étaie n t des plus actives su r les
Repos hebdomadaire. — Le Conseil donne
Pétroles du W yom ing o n t pris un e réélle
T ra v a u x du mois de mars.
u n avis favorable à la dem ande de déroga­
am p leu r d an s les dernières séances et des
tio n au repos hebdom adaire faite p ar M. Le
M ars, précurseur du prin tem p s, nous r a ­ ach ats suivis o nt fait dépasser à ces titres le
Quilliec, coiffeur.
m ène enfin quelques journées ensoleillées. cours de 23 fr. Le m arché se rend com pte
Droits d ’abatage. — M. S aupiquet de­ L’espoir re n a ît p arto u t, et la n atu re tres­ que l’affaire du W yom ing si longtem ps dé­
m ande à bénéficier de la réduction de la base saille : c’est la grande allégresse de la vie criée en raison des errem ents de ses prom o­
q ui recom m ence. D ans les bois, le coucou teurs est entrée dans une nouvelle phase.
des droits d 'abatage.
appelle, le pinson siffle, to u t ce qui a m ou­ Nos lecteurs sav en t que les actions o rd in ai­
Avis favorable.
vem ent se réjouit, les prés s’ém aillent de res de la Société Belgo-Américaine dee pé­
Halle de voyageurs à K ernisy. — Le fleurettes, et ju sq u ’au m oindre b rin d’herbe troles du W yom ing, les seules qui se négo­
Conseil ém et un avis favorable au su jet de participe à la toilette de la terre.
cient actuellem ent su r le m arché jo u issen t
l ’étab lissem en t d'une h alte de voyageurs
M ars est un m ois plein de prom esses d ’un privilège de souscription irréductible
san s bagages &K ernisy, su r la ligne de Pont- pour l’ag ricu lteu r, m ais au ssi l’un des plus su r les 25 000 actions privilégiées de la
l'A bbé. Il engage en conséquence M. le chargés de trav ail.
F ranco W yom ing oil Com pany q ui seront
m aire à faire des dém arches d an s ce sens
A u tan t la pluie et la neige so n t de bon offertes au public au p air de 103.40, du 1*'
auprès de la Com pagnie d’O rléans ; la ville augure en février, a u ta n t, en m ars, une au 10 m ars prochain au x guichets de la
co n trib u erait dans les frais d 'in stallatio n , tem pérature sèche et douce est le présage B anque interm édiaire de P aris, 33, rue Lam ais au p a rav an t des dém arches seront fai­ d’une bonne année.
fayette à P aris. Les souscriptions des nontes auprès de la Cham bre de Commerce pour
Mars a u x champs. — Les trav au x de la actionnaires so n t égalem ent reçues, m aie
ob ten ir d'elle une subvention.
préparation des terres destinées à recevoir titre réductible. E n raison de l’in térêt cu ­
L a C om pagnie d'O rléans évalue la dépense les sem ailles de p rintem ps s’achèvent avec m u latif de 6 •/<> les actions privilégiées o n t
à en viron 7.000 fr.
rapidité. Si l’on n ’a pas fum é les terres en déjà été dem andées en bourse cette sem aine
autom
ne ou en hiver, on répand et on en­ avec une prim e de 5 à G fr.
Ecole m aternelle. — D epuis longtem ps il
P hilouie et W addinglon,
est question de réta b lissem e n t d'u n e école fouit le fum ier et les engrais chim iques, au
20, rue Lepeletier.
m aternelle à L ocm aria. L'occasion se p ré­ moyen d’un ou p lu sieu rs labours.
Les sem ailles de p rintem ps com m encent.
sente au jo u rd ’h ui de réaliser ce projet. M. de
COMPAGNIE C E N T R A L E
la H ubaudière con sen tan t a céder, pour le On sème d an s les céréales d’hiver la luzerne,
prix de 30.000 fr., un terrain q u i p o u rrait le trèfle, le sainfoin, la m inette, les m élan ­
être affecté à cette création, ain si q u ’à l'é ta ­ ges de gram inées q ui doivent form er le?
blissem ent d’u n lav o ir et de la rem ise d’une prairies après la m oisson. On herse, on
(L E B O N E T C 1')
roule les prairies et les blés d’hiver a v a n t la
pompe.
S
O
C
IÉ
T
É E N C O M M A N D IT E P A R A C T IO N S
reprise de la végétation.
Adopté.
On sème les avoines, les pois dans les sols Capital social émis : 17 millions 500.000 francs
Grille du Palais de Justice. — Le Conseil m eubles et légers, les vesces en terres non
Siège soeial à P aris : 26, rue de Londres
agite ensuite la question d ’une grille de clô­ fraîches.
ture rue du P ala is (P alais de Justice), dont
On s’occupe du binage des gaudes, colza,
MM. les action n aires de la S o ciété
les frais doivent être supportés p ar la ville navette ; on sème le lin et le chanvre.
en com m andite par a ctio n s, Lebon et
et par le départem ent.
Cette année plus que jam ais, dans les ré­
L a Com m ission propose de voter u n cré­ gions subm ergées ou trop hum ides, on doit C‘% dite C om pagnie C entrale d'E clai­
d it de 750 fr. pour com plém ent de dépense, se h âter d’exécuter des trav au x d’assain isse­ rage p a r le Gaz, dont le siè g e social
m ais à condition q u ’il sera créé en cet endroit m ent ou un drainage bien com pris, en creu­ e st à P aris, rue de L on d res, n° 26, son t
un ja rd in public.
sa n t des rigoles de m anière à débarasser les con voq u és en Assemblée générale o r ­
M. Joncour estim e que, p ar la m ême occa­ terres de l’eau su rab o n d an te. Les tranchées d in a ire, à P aris, rue d ’A th è n e s, n* 8 ,
sion, on p o u rrait y in staller u n tro tto ir.
sont ouvertes à la bêche ou à la'p io ch e, et sa lle de la S o c ié té d es A g ricu lteu rs de
M. le m aire d it q u ’on v ien t de lu i faire garnies a u ta n t que possible de pierraille,
F ra n ce, pour le m ercredi 30 m ars 1910,
co nnaître que le Conseil général accepterait m ais toujours en com m ençant le creusage
à trois h eu res et d em ie p r éc ises de
san s conditions.
p ar les parties les plus basses du terrain ,
M. G othcreau d it que si on im pose une pour ne pas être gêné, p en d a n t le trav ail, re le v é e.
Ordre du jou r :
condition au départem ent celui-ci p o u rrait p a r les eaux d’écoulem ent.
1* Rapport de la gérance ;
répondre p ar u n refus.
Gros Bétail. — C’est en m ars que se fait
2° Rapport du C o n seil de su r v e il­
Le Conseil décide sim plem ent de p artici­ la castratio n . Il fau t alors au g m en ter la
per pour m oitié dans la dépense.
n o u rritu re pour les chevaux et les bœ ufs, la n ce ;
3° A pprobation des com p tes de l’ex er­
Eclairage de l’horloge m unicipale. — Il qui ont besoin de fortifier.
L ’engraissem ent des bœ ufs et des m ou­ c ice 1909 ;
vote u n crédit de 300 fr. pour l’am élioration
tons est achevé ; on term ine celui des veaux
4° R épartition d es b é n é fic es ;
de l’éclairage de l’horloge de la cathédrale.
on surveille les ju m en ts poulinières qui o n t
5“ N om in ation d’un m em bre du C on­
Taxes d ’octroi. — Le Conseil renouvelle m is bas en février. On sèvre les cochons de
seil
de su r v eilla n ce .
pour cinq an s, sauf quelques m odifications, la it et les agneaux q ui sont nés p en d an t l ’hi­
N O T A .— C ontorm ém ent aux statu ts,
des taxes su r les vinaigres, graisses, lards, ver. L ’ag ricu lteu r avisé doit vendre à cette
beurres saléB, huiles fraîches ot m arinées, époque les an im au x d’engrais : veaux, m ou­ l’A ssem b lè e g én éra le se com p o se d es
fagots, qjiarbons et cokes, fourrages (M. Le tons, ag neaux.
a ction n aires propriétaires de dix ac­
La Basse-Cour. — M ars est un beau mois tio n s au m oin s ; les action n aires qui
D iberder dem ande le rejet d’une su rtax e pour
les avoines, ce qui est adopté à une grande pour l’in cu b atio n ; la ponte devient en effet, v e u le n t assister à l’A sse m b lé e g é n é r a le
m ajorité), briques, cim ents, poteries, bois, très abondante. T en ir le poulailler d an s un
d oiven t déposer leu rs titres a u p o r te u r ,
grand é ta t de propreté. Si une m aladie s’y
verres, savons, etc.
*
au siè g e social, de d ix heures à tro is
déclare la tra ite r dès le début. Badigeonner
Appropriation d u G rand-Sém inaire. — à l’essence de thérébentine les m urs et les heures , au m oins d ix jours à l’a van ce,
Voici m a in ten an t la question im p o rtan te de
perchoirs, pour détruire la verm ine et assai­ contre un r écép issé et y retirer u n e
l’appro p riatio n du Q rand-Sém inaire pour le
carte d’a d m ission in d is p e n s a b le pour
n ir le poulailler.
logem ent des troupes.
On com m ence à arrâclier le duvet aux a ssister à ladite A sse m b lé e .
D ans u n long rap p o rt, q ui est adopté, M. oies q ui ne couvent pas. On donne au x la­
P aris, le 2G février 1910.
le m aire fait l’historique de cet établissem ent pins des alim ents verts, m ais ja m ais m ouil­
La géran ce ,
et du litige dont il a été l’objet, et conclut à lés ; m élanger ces alim ents de graines (len­
LE
B O N et C".
ce que la dépense so it supportée p ar l’ad m i­ tilles, vesces), les saupoudrer de sel deux à
n istra tio n de la Guerre.
trois fois la sem aine, à raison do 1 à 2 gram ­
n r r K in y Bicyclette neuve à V e n Il
ajouto q u ’il a déjà fait des dém arches
mes p ar tête.
UuuRulUn dke de su ite.
à P aris à ce sujet, et il a to u t lieu d’espérer
A u Rucher. — Q uand il fait beau, on en­
S ’ad resser au bureau du jou rn al.
que la dem ando du Gonseil m unicipal sera
lève entièrem ent les grillages et on nettoio
prise en considération.
les abords du rûcher. On approvisionne les
h ll m m
V E N D R E deux parts
Vote de crédit p o u r les inondés. — Le ruches q ui n ’o n t plus de m iel couvert.
Uli ULuIIiL de 3 années m utu elle
Conseil vote un crédit de 500 francs pour les
G e o r g e s BONNEFOY.
de France et des Colonies. — C onditions
inondés de P aris.
a v a n ta g eu ses. — S ’ad resser au bureau
pour le service arm é, 1 pour le service auxi­
liaire et 4 ont été exem ptés.
C lasse 1909, 143 in scrits : bons pour le
service arm é, y com pris les en g a g és volon­
taires, les inscrits m aritim es, les bons
absents et les conscrits qui ont été vus dans
d ’autres départem ents, 113 ; bons pour les
services au x ilia ires, 5 ; exem ptés, 1 3 ; ajour­
n és, 4 et ajournés pour visite au 13 juin
prochain, 7.
Un conscrit, qui se trouve inscrit dans un
autre canton, a été rayé de la liste de re­
crutem ent du canton de Scaër.
Conseil municipal de Qoimper
C HB 8 HIQ UE_t G RIC 0 L E
à
D’ËCLAIRAGE PAR LE GAZ
Ecole m aternelle. — E n ce q ui concerne
le rétab lissem en t de l’école m aternelle su p ­
prim ée en 1889, rue Vis, le Conseil décide
de m a in te n ir le statu quo, ju sq u 'au jo u r où
ses finances p erm ettro n t de so lu tio n n er cette
question.
On p r o p o s a i t d ' é t a b l i r c e t t e é co le m a t e r ­
n e l l e d a n s le l o c a l d u c o llè g e d e s jeu n e B filles.
Em placem ent de la foire a u x chevaux.
— T rois pétitions co n cern an t l'em placem ent
de la foire aux ohovaux ont été adressées :
Le G é r a n t : E d . M é n k z .
du jou rn al.
M. Louis GUÈLÀFF, Charron
REVUE FINANCIÈRE
Considérées d an s leu r ensem ble, les d is­
positions d ont le m arché do P aris a fait
preuve toute la sem aine o n t encore été des
plus satisfaisan tes, E n l’absence même d’in ­
Rue de Douarnenez, 36, à Quimper
a l'h on n eu r de prévenir le p u b lic qu’il
con tin u era, com m e par le passé, à se
charger d es Travaux de- Fo rge et
Charronnage q u ’o n v o u d ra b ien lu i
co n llw .
L E
I
A n n o n c e s
rfn C D Pour ca u se do départ u n
VLuLn b o n O o m m e r c e , situ é à
U u lin per, avec très b o n n e c lie n tè le .
F a c ilité de p a iem en t. — S ’adresser
au jo u r n a l.
i
de b o n n e s
o u v r iè r e s
C o u tu riè re s avec rùféS 'ad resser au bureau du
renoes.
journal.
un bureau très confortable
en très bon état.
S ’adresser au bureau du journal.
F IN IS T E R E
| nilCD im m éd ia tem en t à Q uim per,
LUlILIl l’ue de D o u a m e n e z (rou le
nationale), rem ise R a n cillac, très
beaux G arages pour p lu sieu rs A u ­
to m o b ile s, b e lle s E c u rie s et grandes
Rem ises pour v o itu r e s ou pouvant
serv ir de Chantiers ou Dépôts de
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S ’adresser à M. F e r t i l , propriétaire,
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D an s quelques sem ain es, électeurs et
candidats vont se trouver face à face.
En d'autres p ays, en cette A llem agne
qui se plaît à se représenter elle-m êm e
com m e le foyer de la civilisation moderne, le peuple lutte en vain pour obte
n ir le suffrage u n iversel ; le gouverne­
m ent im périal lu i répond par dos char­
ges de cavalerie. Chez nous, en France,
nous avons connu les. m êm es luttes au
siècle dernier ; nos pères de 1848 ont
versé leur sang pour conquérir le droit
de vote, et nous avons aujourd’hui la
fierté d'être véritablem ent les m aîtres de
nos d estinées politiques.
Ce geste du citoyen, quel qu’il soit :
m illionn aire ou m isérable, paysan ou
hobereau, patron ou m anœ uvre, ce geste
de déposer un bulletin de son choix dans
l’urne électorale a été bien décrié, bien
honni ; on a essa y é de le discréditer en
d isant qu’il n'était ni libre ni sincère; m ais
chaque jour, à m esure que l’ignorance
recule et disparaît, l'indépendance m o­
rale et politique de tous s'affirm e davan­
ta g e. N
Ce n'est pas en inscrivant Liberté,
E galité, F raternité, en lettres m ajuscu­
les, sur le fronton des m onum ents pu­
b lics, que la R évolution a fait, d'un seul
coup, les hom m es libres, égaux et fra­
ternels, m ais c’est en inculquant lente­
m ent, dans l’âm e des générations nou­
v elles, ces principes si longtem ps m é­
connus, c’est en les introduisant, avec
l ’éducation civique, dans les program ­
m es des écoles prim aires, c’est en les
faisant passor dans les m œurs républi­
caines, qu’elle les a rendus inséparables
de la m entalité française, qu’elle en a
fait les prérogatives essen tielles du ci­
toyen français.
Ces trois principes, qui n ’étaient que
des m ots, presque des hyp oth èses, aux
yeu x de la m asse ignorante de jad is,
sont devenus des sentim ents ancrés au
cœur de la N ation. Pou à peu, les géné­
rations, conscientes de leurs droits, se
sont accçutum ées à les revendiquer, à
les m anifester au m oyen du bulletin de
vote. D es m œ urs, les principes ont passé
dans la législation , car o’est encoro le
suffrage national qui ch oisit les lég isla ­
teurs, leur dicte ses volontés, et, en dé­
finitive, fait lui-m ôm o ses lois.
Ce droit de vote, nous allons en user,
F E U IL L E T O N
DU
« F in is t è r e »
du Samedi 12 mars 1910.
—
UNE ERREUR JUDICIAIRE
Les deuxForçatsdeBannalec"1
P a r A m é d é a BLONDEAU
x x x ix
CONFESSION DB MADAME UAKFKT.
Cependant des bruits malveillants et ca­
lomnieux circulaient dans le pays de Bannaloo sur la veuve et ses quatre filles. M. AU
lard crut devoir l’en informer, ajoutant que
ses «mis et lui avalent fait justice de ces pro­
pos infâmes.
M®* Ballet lui répondait immédiatement.
Voici sa lettre, véritable confession que
nous donnons in extenso avec l’autorisation
de l’auteur :
« Paris, 26 févrior 1861.
« 0 meroi un million de fols, meroi, homme
t u coeur loyal et généreux I Ne craignez rien,
[1] R e p ro d u ctio n in t e r d it e *ux journaux qui
■’«Bt p n i u n t r a i t é «tco l a SoeiéU d e i G«n» de
U lln i.
DS! ■■
Il
y a à peine un siècle, sous la R es­ débat. Il spécifie que les versements des sa­
tauration, quand les pauvres venaient lariés seront précomptés, c’est-à-dire rete­
hurler la faim sous les fenêtres des pré­ nus par l’employeur, sur lé iâlairpide cha­
fectures, et que l’on osait réclam er pour que mois.
eu x des crédits nationaux, des hospices,
Les articles 4, 5 et 6 sont réservés et ren­
des dépôts de m en d icité,. le gouverne­ voyés à la commission. Les articles 7 à 9 et
m ent royal répondait, conseillé par les l’article 10 sont adoptés.
noblesses de terroir qui déjà avaient ou­
Le vote sous enveloppe,
blié la leçon de 1789-1793 : « Les pauvres
sont les représentants im m édiats de JéLa commission du suffrage universel s'est
sus-C hrist su r ’la terre, et les déranger réunie, jeudi, sous la présidence de M.
dans leur état de m endicité constitue un Charles Benoist. Elle a enteudu M. Tissier,
sacrilège ! » (cité par Mme de R ém usat directeur du cabinet de M. le président du
dans ses Mémoires).
conseil, et de M. Durras, président de la
A ceux qui vantent encore les beautés chambre syndicale de la papeterie.
de ces régim es du passé, et qui protes­
De la déposition de M. Durras, il résulte
tent contre les m illions consacrés par qu’il est possible de fabriquer et de li
l’état à la prévoyance, à l’assistance, aux vrer, dans l’espace de 25 jours, trente mil
retraites des travailleurs, les républi­ lions d’enveloppes opaques, qui ne seraient
cains de 1910 répondront par des réfor­ pas timbrées du sceau de l’Etat.
més sociales et encore des réformes so­
Après discussion, la commission a décidé
ciales, afin de réaliser toujours plus de d’adopter le texte du Sénat, avec les deux
justice, toujours plus d’égalité, toujours modifications suivantes : elle supprime, au
plus de bien-être pour le peuple.
paragraphe 3 de l'article 1er, les mots « tim­
p arq u et am en a la découverte d 'un détourne­
m ent considérable, im p u tab le à l ’u n des l i ­
quid ateu rs, M; Duez.Celui-cl, avisé; d em anda
v in g t-q u atre heures de rép it pour se justifier.
Les vingt-quatre heures p assèrent sa n s ré­
su lta t. Un nouveau délai lu i fu t accordé
ju sq u ’à lu n d i. Ce jour-là, M. Duez se p ré­
sen ta au parq u et m ais, au lieu de se justifier
com me il l'a v a it prom is, il fît u n aveu com ­
plot de sa situ atio n II déclara que le déficit
de ses liq u id atio n s de congrégations s’élevait
à environ q u atre m illions et q u ’il a v a it
perdu ces som m es à la Bourse. Le m inistre
de la justice fut au ssitô t avisé ; il conféra de
l’affaire avec M. B riand, p résid en t du Con­
seil, et à la suite de cet en tretien l’a rre sta ­
tion de M. Duez fu t ordonnée.
E lle a eu lieu m ardi, & m idi et dem i, au
domicile du liq u id ateu r, rue B onaparte.
L’inculpé, co n d u it a u P ala is de Ju stice, a
subi un interrogatoire d 'id en tité p a r M.
A lbanel, juge d’in stru ctio n chargé de l ’af­
faire, puis a été écroué à la prison de la
S anté.
D’après les n o m b reu x dossiers et docu­
m ents saisis ¿u dom icile personnel de M.
Duez et dans ses bureau x , les détournem ents
seraien t bien plus élevés que ceux avoués
p ar lui. On p arle déjà d 'u n e dizaine de m il­
lions.
une fois de plus, dans quelques jours
Déjà la lutte s ’ébauche ; toutes les opi­
nions, toutes les convictions s ’apprêtent
Í» se tailler la plus large place possible
dans la représentation nationale. Quoi
qu'il en soit, il est un résultat qui ne
peut être m is en doute, c’est que cette
consultation sera un nouveau triomphe
pour la République.
D ’ailleurs, aujourd’hui, la République
n’est plus ouvertem ent combattue que
par une infim e m inorité. S'il existe des
divergences de partis, c’est à l’intérieur
du camp républicain qu’elles se m anifes
tent : l'idée républicaine n ’est p lus d is­
cutée m ais seulem ent le m eilleur moyen
de la réaliser, et sur ce terrain, la réac­
tion est loin d’avoir désarm é.
Contre ses détracteurs,ce régime a pour
lui tout un passé de progrès et de labeur.
D urant trente années, avec un patient
et tenace acharnem ent, il a fallu réor­
ganiser l’arm ée, créer l'instruction pu­
blique, parachever les grands travaux
publics, fournir au pays des m oyens
d’activité, protéger le com merce, l’indus­
trie, J ’agrioulture... A ce vaste pro­
gram m e est venu s ’ajouter, surtout de­
puis quelques années, le souci des réfor­
m es sociales, c'est-à dire l'am élioration
du sort des travailleurs eux-m êm es.
Toute la dernière législature s'est ef­
forcée vers cebut. A ceux qui lui reproche­
raient son inaction, il suffirait de répon­
dre par l'énum ération de l’œuvre législa­
tive des quatre dernières années.
Citons seulem ent les principales éta­
pes parcourues. D ans le dom aine p oliti­
que, affirmation de l’indépendance de la
France v is-à -v is de tous les dogmes par
la séparation des E glises et de l’Etat ; à
rextérieur.afferm issem entdenosaccords
et de nos alliances ; victoires diplom ati­
ques ou m ilitaires de la France en Orient
et au Maroc.
D ans le dom aine de la défense natio­
nale, réorganisation et augm entation de
l’artillerie ; am élioration de l'ordinaire
et de l'hygiène à la caserne ; poursuite
des fraudes et dilapidations tant dans
l’armée que dans la marine.
D an s le dom aine économ ique, protec­
tion du travail national par la révision
des tarifs douaniers.
D ans le dom aine agricole, extension
de la coopération et du crédit agricoles,
organisation du service des épizooties,
lois du hom estead et des habitations ru­
rales ¿ bon m arché.
Enfin, dans le dom aine social, règle­
m entation des conditions du travail et du
repos, loi d'assistance, loi des retraites
ouvrières et paysannes.
Le Sénat qui a repris lundi après-midi, la
discussion, en deuxième lecture, du projet
des retraites ouvrières, a, dès à présent voté
les trois premiers articles.
L’article 1er a été voté par 206 voix con­
tre 47, avec le texte suivant qui est le même
que celui de la première discussion :
« Los salariés des deux sexes de l’indus­
trie, du commerce, des professions libérales
et de l’agriculture, les serviteurs à gages et
tous autres salariés, qui ne jouissent pas
d’une retraite ou n’ont aucun droit à la re­
traite sur les fonds de l’Etat, des départe­
ments et des communes, bénéficieront, dans
les conditions déterminées par la présente
loi, d’une retraite de vieillesse. »
Ainsi que l’article l°r, l’article 2 a été voté
comme la première fois :
D'après cet article, la retraite de vieillesse
est constituée par des versements des assu­
rés, par des attributions des employeurs et
par des versements facultatifs. Elle est aug­
mentée par l’Etat d’une allocation viagère.
Les versements annuels sont fixés à 9 fr.
pour les hommes, G fr. pour les femmes, et
4 fr. 50 pour les mineurs de moins de 18
ans. Les versements seront effectués à ca­
pital aliéné ; toutefois, ils pourront l’ôtre à
capital réservé, si l’assuré le demande.
L’article 3 a été adopté à peu près sans
si, sous l’im pression de la douleur je m osuis
perm ise de vous d onner u n détail fidèlo de
to u t ce quo j ’ai souffert, croyez bien, su rto u t,
quo je n ’ai rien avancé q u i ne fût vrai, non,
64 rie n ...
« J ’ai vécu à Brest dans uno aiïrouso m i­
sère, m ais pas assez grande pour me con­
duire au vice. Dieu m erci 1 m a conscience
ost san s reproche et ne co n n aîtra jam ais,
sous ce rap p o rt-là du m oins, de rem ords...
Oui, m onsieur A llard, j'a i vécu dans Brest
couverte de plaies, torturée p ar la faim , j ’ai
voulu rester Inconnue, ro u g issan t do m a po­
sition 1 A ussi la solitude ot la com pagnie
seule de mes trois infortunées onfants étaien t
pour m oi l’unique consolation quo le m al­
h eu r n ’av a it pu me rav ir.
a J ’ai trav aillé, oh I oui, bion travaillé,
m algré les douleurs atroces que j ’endurais,
toujours p o u r.le môme m agasin. A ussi ai-je
entre les mainB u n certificat de cette m aison
qui me fa it h o n n eu r, plus u n au tre de la po­
lice q u i attoste m a bonne conduite ot m a
m oralité.
« M aintenant, m on bon m onsieur A llard,
arrivée à P aris et bien guério, j ’ai do nou­
veau trav aillé, no v o u la n t pas être m oi.
môme n i mos en fan ts à charge à personne.
J ’ai réussi p ar mes économ ies, m ais non
san s m isère, à élever p arfaitem en t bien m a
pauvre L éontine et F an n y , onfants du roste
excessivem ent bonnes et intelligentes.
« Elles so n t devenues, par lour bonne con­
du ite et leu r am o u r pour le trav a il, U s pre-
N ous avons attach é beaucoup d’im por­
mièros ouvrières de la Compagnie anglaise riv ait, eh bien, m on digne am i, je désire
où ollos so n t depuis trois ans. E lles o n t déjà q u ’on s’adresse à vous, et que vous seul tance à la publication de la lettre qu’on
vient de lire, car nous tenons à d onner au
refusé de bons p artis ; ollos veulent, av a n t m ’annonciez m a défaite ou m on bonheur.
« Je crois, du m oins c’était m on in ten tio n , lecteur une preuve nouvelle de notre bonne
tout, élovor leu r petite sœ ur 1 Si vous saviez
ne rien solliciter bans la m aladie grave et fol et de notre sincérité.
comme elles aim en t cette en fa n t !
Cette affaire ne vient-elle p as, en effet,
t J ’étais ici occupée dans de bo n n es m ai­ coûteuse de cette pauvre L éontine ; enfin à
corroborer to u t ce que nous avons d it des
sons, m ais comme j ’ai eu assez d’am o u r pro­ la volonté do Dieu.
■ Com bien je suis désolée q u an d je pense m alheurs de la fam ille Baffet.
pre pour cachor à tous les yeu x , et taire to u t
co q ui m’é tait arrivé au pays, ne v o u lan t à tous les tracas que je vous donne ! Mon
XL
po u r aucu n prix coiffer personne de mes af­ Dieu 1 mon Dieu 1 que je vous suis im por­
faires ; à peine si on co n n aissait m on véri- tu n e I pardonnez à cette pauvre m ère qui,
l ’h o r iz o n s ’é c l a ir c it
blo nom ; aussi, q u an d lo procureur im périal pour défendro sa cause, n ’av a it personne au
M. A llard fut très ém u de la confession si
do Q uim perlé a fait ici une onquéto su r moi, m onde que vous. A q ui pouvais-je m’ad res­
je vous prie do croire q u ’on a eu un peu de ser I ce n-’é tait pas to u jo u rs à m a mère qui touchante de la veuve du forçat innocent.
peine à me trouver, atten d u que l’on ne me ra’a san s pitié ropousséo et m audite en mo Il ten ta de nouvelles dém arches auprès de
co n n aissait quo sous le nom de la Dame en d o n n an t le jo u r I ce n ’é tait pas non plus M™* de K ersain t et de M. du Couëdic,qui,d’un
Noir. L orqu’on m’appolait de mêm e, je riais; au frère de m on pauvre défu n t car ce b u ­ com m un accord, d éclarèrent l ’oubli dané
m ais toujours est-il que je ne disais pas to r, pardonnez-m oi cotte expression, ne m ’a lequel on te n ait Mmo Baffet u n « véritable
ja m ais d an s lo m alheur tendu la m ain. Son scandale. »
mon nom pour cola.
Mais ce fu t to u t. Là se b o rn a les protes­
< Les renseignom ents donnés o nt été, je m alheureux frère lu i av a it écrit du bagne ;
vous prom ets, excellents et. bien bons. Du cotte lettre est restée sans réponse. E n p ri­ tations.
Cet oubli, véritable scandale, en effet,
roste, la conduite do la Dame en N oir son, il ne l’a jam ais visité. E t moi-même,
était p arfaitem en t connue depuis m on sé­ q u an d je lu i ai écrit la m ort de son m alheu­ d u rerait peut-être encore au jo u rd ’hui, si le
jo u r à Bercy, ou p lu tô t au nouveau P aris. reux frère, il n ’a pas daigné m ’écrire u n m ot h asard — ce Dieu des pauvres gens — n ’é­
ta it intervenu pour m ettre fin à une situ a ­
J ’ai jo u i de l’estim e générale et je me suis de consolation.
« Oh 1 laissez faire, m onsieur A llard, tion q ui alarm ait à bon d ro it l ’honorable
fa it aim er de toutos les personnes que j ’ai
fréquentées. Soyez donc san s crainte aucune, c’ost trop fort, j’ai ça s u r le coeur depuis et femme q u i en souffrait.
Une in sp iratio n av a it sauvé Mm> Baffet
continuez votre bonne osuvro, je vous en jo l ’au ra is toujours, to u jo u r s ... Je suis
supplie, Dieu b én ira vos succès, car vous assez franche pour vous dire que je lui au H avre, une in sp iratio n devait la sauver
voulez bion ôtro lo protecteur do la veuve et conserverai m a haine ; oh I voyez-vous, à P aris.
c’est pour la v i e ...
dos o rphelins.
« Adiou, m on respectable m onsieur A llard,
c Jo resterai tran q u ille, j ’atten d rai to u t
« A vous et à m adam e, corps et Ame.
du tem ps. Jo ne verrai point M. le comte du
« E lisa de KORGANT, veuve B A FFE T *.
(A tuwrt).
Couëdic ; si quelque chose d’houreux m ’ar-
C.
des
Co r d e l ie r s .
CHRONIQUE GÉNÉRALE
L e s retraites ouvrières au Sénat.
brées du sceau de l’Etat », et elle supprime
l’article 17, qui porte que la loi sera applica­
ble deux mois après sa promulgation.
Dans ces conditions, la Chambre et le Sé­
nat auraient encore le temps pour voter la
loi, qui serait ainsi appliquée aux prochai­
nes élections législatives.
M. Joseph Reinach, confirmé dans ses
fondions de rapporteur, a déposé son rap­
port à la fin de la séance de jeudi.
Election sénatoriale.
Une élection sénatoriale a eu lieu diman­
che dans le Gard, pour remplacer M. Desmons, radical, décédé. M. Doumergue, dé­
puté radical de Nîmes, ministre de l’instruclion publique, a été élu par 501 voix contre
189 à M. Collain, conservateur, et 13o à
M. Delon, socialiste unifié.
Un Détournement de Dix Millions
Depuis longtem ps on sig n alait les abus et
même les d étournem ents auxquels se li­
v raien t certains liq u id ateu rs des congréga­
tions. Il y eut môme, il y a cinq an s, une
com m ission p arlem entaire d’enquête de nom ­
mée, m ais ses trav a u x n ’av aien t abouti ju s ­
q u ’ici à aucune sanction.
Or, sam edi, p ar suite d’un incident au
su jet duquel l’on ne donne pas encore des
ex p licatio n s précises, une vérification du
L'ACTUALITÉ
Les Fraudes dans la Marine.
Gomment on vole l’État.
L a race des frau d eu rs est éternelle. D epuis
deux an s, il ne se passe pas de m ois, de se­
m aine, san s que l’on anùonce, ici ou là, la
découverte de quelque m alversation au d é­
trim e n t de l’E tat.
Le pot au x roses q ui v ien t d'être décou­
vert à T oulon prend les proportions d 'u n e
gigantesque escroquerie. Les fournisseurs
prévaricateurs av aien t dans la place des com ­
plices parm i le h au t et bas personnel et
parm i les fonctionnaires ; et cela d u ra it d e­
puis des années, depuis toujours, su r une
grande échelle, à tel p o in t que l'o n en v ien t
à se dem ander si les com plicités ne so n t pas
plus étendues encore q u ’on ne pense, et s’il
ne fa u t pas accuser l’ad m in istratio n ellemême, d o n t l’o rg an isatio n défectueuse a fa­
vorisé les dilapidations.
On ne se fait p as idée des Intrigues, des
com prom issions, des trafics louches e t h o n ­
teux, des m archandages q u i se p ratiq u en t
au to u r des fo u rn itu res m ilitaires.
D ans ce m alheureux arsen al de T oulon,
que ta n t d’accidents o n t rendu tristem en t
célèbre, la fraude a tte in t la h au teu r d'une
in stitu tio n . De sim ples com m is, teneurs de
registres, q u i so n t su rto u t des faussaires ex­
périm entés, o n t, avec u n e désinvolture dé-
L B
concertant*, pillé le* deniers de l’Etat, de
V* ombre. — Tiens, c'est le témoin de la
co&pllolté avec d u (ournlileun u n e aoru- oour d'assises.
pulea, gréa brasseurs d’affaire* pour leaquela
S' ombre. — Celui qui ne oroyait pas aux
1* prooédé Importe peu pourvu que leur caisse apaohes I
•’emplisse.
i '• ombre. — Et qui débinait la polioe t
Le* moyens employés sont multiples et
£• ombrt. — C'est rigolo.
Ingénieux. Volol, par exemple, le ooup de*
Le témoin, olaquant des dents. — Au se­
« bulletins de aortle >. Un fournisseur livre cours I
des marchandise« à l'arsenal. Mais il peut
i n ombre, le prenant à la gorge.—Gueule
arriver que, dèa que oes marobandisea aent pas, 'ou je t’étrangle I
entrées et prises en oharge, elles soient re­
Le témoin, criant de plus belle. —A moi I
connues impropres, ou en trop grande quan­
S' ombre. — Inutile I Depuis hier, depuis
tité ; on restitue alors an (onrnisseur le sup­ ta belle déposition aux assises, on a sup­
plément ou la partie Impropre, et, pour cela, primé les sergots.
on établit nn bulletin de sortie, un laissez
l n ombre, ricanant. — Il n’y a plus que
passer, qui, pour plus de garantie, est signé, des honnêtes gSns.
contre-eigné, vérifié par plusieurs fonction­
(Le témoin est dévalisé en an tour de main
ot latssii pour mort.)
naires.
Or, 11 a été fait une consommation énorme
M. Hervé, surgissant. — Encore un crime
de ces bulletins de sortie, Des marchandises policier t
payéee étaient renduee au fournisseur qui
L e F urkteur .
fee livrait une seconde, et aouvent une troi­
sième foia.
Au beaoin, pour aller plua vite, dea com­
mis subalternes signaient eux-mêmes, pour
les oommie prinolpaux, pour lea aoua-directeura, pour les directeurs, pour le* contrô­
leur*, pour le* inspecteurs, etc, eto. Ah t le*
algnaturee ne manquaient pae t II n'y avait
F1N IS T È R I
qu’un petit défaut : o’eat qu’ellee étalent fal­
sifiée«.
Aotes officiels.
Certaine fourniaaeure, les groa, lee riohea,
oeux en qui l'on avait tonte confiance, et
Hérite agricole. — Promu officier du Mé­
qui eont aujourd'hui sous les verrous, rite agrioole : M. Caries, sous-préfet de
«valent ainsi livré à l'arsenal des tonnes de Morlaix.
peinture, des millions de balais, des myriaSont nommés ohevaliers ; MM. Donard,
mètres ae file de fe r... mais o’étalt toujours instituteur è Crozon ; Esun, directeur d’u­
la mime commande qui faisait la navette.
sine à Quimper ; Gillard, cultivateur & Tré0*autfee pratiquent sur une moins grande méven ; Houart, cultivateur à Kerydreuff, en
échelle. Il y a, dit M. Servais, le truc du Audlerne ; Le Tallec, oultivateur à Moëlan.
surpoidk, d'une eemaine à l'autre. Sous pré­
texte de ne pae vider la moitié d'un sao en
Magistrature. — M. Poulie, avocat géné­
trop, le préposé du fournisseur engage l'a­
gent à la réception à accepter ce surpoids, ral &la cour d’appel de Dijon, est nommé
aous la réserve qu'il en sera tenu compte la procureur de la République k Brest, en rem­
semaine euivante. Mais comme ce ne sera placement de M. Denier, décédé.
pas le même agent de semaine, le fournis­
seur comptera en plua deux ou trois saos : ce
Commissariat de police. — M. Wargnier,
qu'il voudra.
oommissaire de polioe de 2( classe i Amiens,
Pour les pesées de paille, de foin,d'avoine, élevé à la lr» classe, est nommé commissaire
o'eet une autre effaire : le moindre coup de central i Brest, en remplacement de M. Le
pouce eur le couteau des quintaux, k la bas- Mazurler, qui est admis à faire valoir ses
oule, pendant que l'agent de l'Etat a l’atten­ droits k la retraite.
tion détournée, fait une différence considé­
rable.
Gendarmerie. — Sont nommés dans la
Ou bien enoore on ajoute subrepticement
quelquee graine de plomb dans le plateau, gendarmerie :
A la compagnie du Finistère, arme à che­
ou l'on enlève les plombs volants, ou, au
val, MM. Jules-Moïse-Joseph-Maurice Bodin,
moment de faire la pesée des voitures, on
brigadier au 28» d’artillerie (élève) ; Jeanfait mettre, comme par hasard, les pieds de
derrière des chevaux sur le plateau... Tout Marie Houeix, anoien brigadier, proposé par
cela n'a l'air de rien, maie répété à chaque la compagnie du Morbihan.
A la légion de la garde républicaine, arme
pesée, et tout le long de l'année, o'est tout
de même un joli bénéfice pour le marohand. à pied, M. Yves Vigouroux, ancien canonIl est indéniable qu’en tout ceci l'adminis­ nier, proposé par la compagnie du Finistère.
tration a sa grosse part de torts. On acoepte
dss fournisseurs qui font des rabais si con­
Chronique éleotorale.
sidérables qu'ila ne peuvent qu'y perdre ; et
oependant lia font fortune t II faut dono
ire circonscription de Chdteaulin.
qu'ila trichent, o'est l'évidence même. Pour­
Dans l’après-mldl de dimanche dernier,
quoi n'avoir pas sévi plus tôt ?
Quoi qu'il en eoit, M. Chéron est décidé, a eu lieu, à Châteaulin, salle Biaise, un con­
oette fols, i aller jusqu’au bout, à découvrir grès pour le choix définitif du candidat ré­
toutes les compromissions, à punir exem­ publicain è l’élection législative dans la
plairement tous les coupables
première clrôonscriptlon.
Les convocations avaient été lancées au
Ce n'est pas seulement une question de
probité ou d'honneur : o'est la défense na­ prorata du nombre d’éleoteurs inscrits dans
chaque commune, et plus de 400 personnes
tionale qui est en jeu.
Il ne faut pas qu'un jour de danger, après avaient répondu à l'appel du comité répu­
avoir consaoré tant de millionb à l’armée blicain.
et à la marine, noua soyons exposés à trou­
La congrès s’est ouvert sous la présidence
ver des fournitures inutilisables et des ma­ de M. Louppe, vice-président du conseil
gasins vides. Tolérer ou laisser impuni le général, ayant comme assesseurs MM. Bourjeu des trafiqueurs et des escrocs qui rem­ lès et QullHou, conseillers d’arrondissement;
placent le fer par la tole, l'aoier par le zinc, Tirilly père, de Saint-Ségal, doyen des
l'avoine par du sable, ce ssrait ruiner la maires ; Le Roux, maire de Pleyben ; Gou­
conflanoe du pays, préparer des catastro­ rion, de Châteaulin ; Queneudec, de Plomodiern ; Gueguennou, maire de Camaret.
phes nationales et des deuils publics.
Après avoir dit le but de la réunion et
Il faut que cela oesse.
remeroié l'assistance d’étre venue si nom­
Henri B ru u o n t .
breuse, M. Louppe prononce un discourj
sur la situation électorale et la nécessité de
s'unir pour faire triompher un candidat, qui
doit être celui de la concentration républi­
caine.
M. Louppe est très applaudi.
Après
lui, M. Gouriou, président du co­
S o h o a d e o o n r d 'a ssis e s.
mité républicain, fait un exposé de tout ce
qu’a fait la République et dit que le choix
Entendu au procès Hervé :
Le président à un témoin. — Dites ce que de l’assemblée doit se porter de préférence
sur M. Halléguen.
vous saves.
La parole est ensuite donnée à M. Hallé­
Le témoin. — C'est bien simple : la police
est une institution inf&me, et les policiers guen, qui rend compte de son attitude poli­
tique depuis qu’il est à la Chambre. Il s’ex­
eont tous des bandits.
Le président. — Cependant lia arrêtent plique sur les votes qu’il a émis et sur les
services qu’il a pu rendre k la circonscrip­
les malfaiteura.
Le témoin. — C’eat un bruit qu'ila font tion. Il demande k l’assemblée une nouvelle
oourir pour ae rendre intéressants, pour marque de confiance. Son programme sera
avoir dee médailles, des gratifications, des le même qu’en 1006, programme que les
notes dans lea journaux. Le malfaiteur, ça éleoteurs ont déjà ratifié.
Auoune autre proposition de candidature
n'existe pas. Pardon 1 il y a le polloier. Supprimez la police, il n'y aura plus que des n’étant faite, M. Halléguen est proolamé
candidat républicain k l’élection législative
honnêtes gens.
Le président. — Alors, aelon voua, la po­ dans la première circonscription de Chftlice ne aert à rien t
teaulin.
Le témoin. — Bile aert à commettre des
erreure, dss abus, des crimes effroyablea. A L e s j u r y s d e s o o n o o u rs d e p o u lio h e s
baa la police t A baa lea polloiers t
en 1910.
Le président.—Vous pouvez vous retirer.
Le lendemain, à minuit, dans une rue dé­
P a r décision en date du 2C février,
serte.
M. le m inistre de l’A griculture a fixé
Le témoin, se frottant les mains. — Ma ainsi qu'il suit la com position des ju ry s
sortie oontre les mouchards a fait son petit
effet. Le président en était baba, et les jurés chargés de décerner les prim es dans les
ouvraient les yeux comme des souooupes... concours de pouliches qui auront lieu
Quelle nuit noire t On ne distinguerait pas cette année dans le départem ent du F i­
nn sergot d'un apaohe. Aussi bien, oommi nistère. MM. O llivier, inspecteur géné­
je le dleels au président, les apaohes c'est ral des h a ra s du 3* arro n d issem en t. ou
une invention de la polloe. Pour ma part, j i son délégué, président. Le colonel com­
n'en ai jamais rencontré. Les apaohes T m andant la circonscription de remonte
Ah ! la bonne blague i
de Gaen ou son délégué. A ces m em bres,
(D a n s ombre» partaient >u coin do 1« tue.)
devant opérer dans toutes les réunions
i " ombre. — Attention, v'ià le pante I
seront adjoints :
£• ombre. — Ouvre ton surin I
Concours de Chdteaulin, 21 mars, à une
Le témoin, moins rassuré.— Qu'est-ce que
o'est que ces individus ?... Ils ont de drôles heure et demie, MM. Collet, anoien officier
d'allures... Et pas un gardien de la paix t de cavalerie à Pleyben, et Antony, vétéri­
Ah t elle est bien faite la police è Paris I naire à Châteaulin, titulaires ; MM. Riou,
C’eat dégoûtent I Je me plaindrai à Lépine. propriétaire à Châteaulin, et Quilléou, maire
de Roano&n, suppléants,
(Le» oobrei •'mnctalO
G A ZETTE BRETON N E
En flânant
F IN IS T E R E
Concours de Q uim per, 22 m ars, deux
heures, MM. Soulières, professeur départe­
m en tal d’agricu ltu re à Q uim per, et Cornic,
v étérin aire k Q uim per, titu laires ; MM. Le
Crâne, conseiller général, m aire de BeuzecConq, et Le Floch, président de la société
d’ag riculture à Q uim per, suppléants.
Concours de Bannalec, 22 m ars, à h u it
heures et dem ie, MM. Soulières, professeur
départem ental d’agriculture à Q uim per, ot
Le Louédec, conseiller général, m aire de
Quim perlé, titu laires ; MM. Le Bihan, con­
seiller d’arrondissem ent, et Floch, v étéri­
n aire à Q uim perlé, su p p léan ts.
Concours de Carhaix, 23 m ars, à dix
heures et dem ie, MM. Conan, propriétaire à
C arhaix, et Boulay, vétérinaire à C arhaix,
titu laires ; MM. C rouan, propriétaire à Coray, et Le Bescond, propriétaire k C arhaix,
suppléants.
Concours e t exam ens
N otariat. — L’exam en à su b ir p a r les
can d id ats au x fonctions de notaire a y a n t
fait leu r stage dans le départem ent du F i­
nistère est fixé au 7 avril, è 9 heures du
m atin au siège do la Cham bre des notaires
de l’arro n d issem en t de Quimper, rue du P arc,
n* 26.
Les candidats k cet exam en devront faire
p arv en ir leu r dossier à M. le président de la
Cham bre des no taires de l’arrondissem ent
de Q uim per le 3 av ril au plus tard.
Les instituteurs du Finistère oontre
l’évèque de Quimper.
L ’am icale des instituteurs du F in is­
tère « La Solidarité » avait organisé der­
nièrem ent un referendum à l’effet de sa­
voir si ses membres devaient intenter
une action à l’évêque de Quimper à l’oc­
casion de sa lettre pastorale, relative à
l’école laïque.
La majorité avait décidé qu’il y avait
lieu à poursuites.
En conséquence, avant peu, assigna­
tion sera délivréeà l’évêque de Quimperet
de Léon à comparaître devant le tribunal
civil de Quimper.
C’est M" Maurer, bâtonnier de l’ordre
des avocats de Brest, qui soutiendra les
intérêts de « La Solidarité » dont la de­
mande sera basée su r l’article 13C2 du
code civil, ain si conçu : « Quiconque
cause préjudice à autrui lui en doit ré­
paration ».
Le m ontant des domm ages qui seront
réclam és n ’est pas encore fixé.
Echo de la crise sardinière. —
Devant le tribunal de Quimper.
L e P illage de P enmarc’h.
Nos lecteurs se souviennent des événe­
ments qui se déroulèrent, le 7 septembre
dernier, sur la côte de Saint-Guénolé-Penmarc'h, à l’occasion d’un arrivage de thons
frais destinés à l’usine Landais. Cette mar­
chandise, qui représentait une valeur de
1.800 à 8.000 francs, fut totalement livrée
au pillage ; les charrettes qui la contenaient
furent arrêtées vers 9 heures du matin, à
leur arrivée à Saint-Guénolé, par un attrou­
pement de plus de 300 marins, et, vers midi
et demi, les voitures furent dételées et traî­
nées sur la grève et le poisson détruit.
Quand tout fut apaisé, quand le calme re­
vint dans les esprits, l’heure arriva de régler
les comptes.
M. Landais commença par actionner la
commune de Penmarc’h devant le tribunal
de Quimper en réparation du préjudice causé
et en dommages-intéréts. Ainsi que nous
l’avons déjà fait connaître, cet industriel a
obtenu gain de cause. Ensuite ce fut au
tour de l’action publique. Cette dernière
n’avait retenu que six délinquants parmi les
nombreux auteurs de cette scène mémora­
ble. Les débats, qui ont eu lieu samedi de­
vant le tribunal correctionnel, ont été rela­
tivement courts, la discussion s’étant limitée
à l’application de l’article 440 du code pé­
nal, c'est-à-dire à la question de compé­
tence.
Ma Delaporte, qui assistait les prévenus,
a soutenu que le pillage ayant eu lieu en
bande et à foice ouverte, le tribunal devait
se déclarer incompétent.
Après une courte délibération, le tribunal
rend une décision dans ce sens et se déclare
incompétent.
L’É meute de Concarneau.
Après Penmarc’h sont venus, mardi, de­
vant le tribunal correctionnel, les incidents
de Concarneau. Le cas est plus grave. Il
s’agit, en effet, de déprédations commises
par une foule absolument déchaînée et ré­
solue h empêcher à n’importe quel prix
l’introduction et l’emploi des machines à
sertir dans les usines.
Cela se passait le 2 juillet dernier. Les
soudeurs et les pécheurs qui, dans une
réunion publique tenue la veille avait déjà
manifesté leur mécontentement, mais dont
on était loin de soupçonner le geste qu’ils
allaient accomplir, se rendirent à l’usine
Oui/.ille, au Passage, en Lanriec. C’est par
elle que le sac commença.
Après avoir débauché les femmes, ils
pénétrèrent de force dans l’établissement
et mirent les machines en pièces. Enhardis
par ce premier succès, ils tentèrent, mais
vainement, de s’introduire dans
l’usine
M onsieur le Rédacteur,
Cassegrain. Ils se portèrent ensuite sur
l’usine Caillé, à Concarneau, où quelques
D écidém ent l’Admini&tration a ses secrets
agents et gendarmes essayèrent de s’oppo­ et ses m ystères qui n ’o n t rien à voir avec la
ser au ilot qui les submergea. Là le sac charité, — ou mêm e, si le m ot épouvante,
avec la solidarité.
s’accomplit avec une rapidité incroyable ;
Mercredi 2 courant, un m alheureux vieil­
à la sortie, les femmes brandissaient des lard tom bait au m ilieu duC ham p-de-B ataille ;
courroies de transmission, les hommes s’en et on d u t l’étendre su r l'u n des bancs desti­
faisaient des ceintures ; impossible de con­ nés au x prom eneurs. Son é ta t é ta it si in q u ié­
ta n t, q u ’on n ’av ait pas hésité à faire v enir un
tenir cette foule déchaînée. Puis ce fut le prêtre ; et toutes les personnes accourues là,
tour de l’usine Beauvais ; là les machines ém ues de pitié, dem andaient q u ’on v o ulût
bien adm ettre d’office à l ’h ô p ital le pauvre
subirent le même sort.
Toujours grossissante, la foule, qu’on m oribond.
E h bien ! savez-vous q u ’il fallu t v in g t b o n ­
pouvait évaluer à ce moment à envi­
nes m inutes pour prendre une décision, sous
ron 3.000 personnes, retourna à Lanriec et prétexte qu’il s’ag issait d’un h a b ita n t de Pense rua à nouveau sur l’usine Cassegrain où hars.
J ’im agine, cependant, q u ’en de pareils
tout fut mis en pièces. Le sac se termina par
cas, il n ’y a pas de Pentiars ou de Q uim per
les usines Chatelard et Teyssonneau.
qui tienne 1 II y a u n hom m e qui se m eurt :
Il
est bon de faire remarquer qu’en de­ faites donc votre possible pour lui ven ir en
hors de ces déprédations les manifestants ne aide, et le plus rapidem ent q u ’il se p*ut —
firent de mal à personne : ici l’ennemi, Après cela, l’Ad m in istratio n au ra assez d’oc­
c’était la machine. Le conflit dura de longs casions pour songer à ses droits, ...e t à ses
fantaisies I
jours et les fabricants déclarèrent le lock-out.
Car elle en a, des fantaisies, et de 1m a­
Jamais la pstite ville de Concarneau cabres.
n’avait été aussi animée ; avec les différen­
Ce récit est amplement suffisant pour
tes unités de troupes qui y stationnèrent
assez longtemps, elle ressemblait à une pe­ qu’on ait le droit de jeter l’anathème à l’Administration, s’il n’était inexact d’un bout
tite ville frontière.
Dès le premier moment, M. le préfet Gi- à l’autre, sauf qu’il s’agit bien d’un men­
raud, payant de sa personne, s’employa de diant de Penhars, un nommé Jean Yannic,
son mieux à concilier les patrons et les 06 ans, qui se dirigeait sur l’hospice de
soudeurs. De longues entrevues enrent lieu Quimper, pour lequel il avait un billet
à cet effet, mais on ne voulait céder d’aucun d’admission signé du maire de sa com­
côté. C’est alors que M. Viviani, ministre du mune. Mais qu’il soit venu seul en ville :
Travail, intervint comme médiateur et par p rem ière e r r e u r . Il était accompagné par
de louables efforts, surmontant des difficul­ deux vieux comme lui, les nommés Bes­
tés inouïes, réussit, après une discussion cond et Queignec, qui le soutenaient de leur
des plus longues et des plus orageuses, à mieux.
D euxièm e e r r e u r . — Il n’est pas tombé
élaborer un contrat que les deux parties fi­
une seule fois en ville et n’a pas passé sur le
nirent par signer.
L’action civile ne tarda pas à s’engager. Champ-de-Bataiile qui ne se trouvait pas
C’est M. Chatelard qui ouvre le feu, en ac­ précisément sur le chemin qu’il avait à sui­
tionnant de son propre chef la commune de vre. Il s’est assis une première fois, pour se
Concarneau. D’autre part, les usiniers s’é­ reposer, près de l’épicerie Ménez, rue Kétaient retournés contre la compagnie d’as­ réon, et une deuxième fois sur une banquette
surance qui les garantissait ; celle-ci, la de la place Laënnec.
Troisièm e e r r e u r . — On n’a pas at­
Compagnie Mutuelle du Commerce et de
l’industrie, assigna les communes de Con­ tendu vingt minutes pour faire conduire le
carneau et de Lanriec qui s’appelèrent mu­ malheureux à l’hospice, mais seulement le
tuellement en garantie. L’affaire est encore temps nécessaire pour faire sortir la voiture
d’ambulance de la mairie.
pendante devant le Tribunal.
Q uatrièm e e r r e u r . — La légalisation
Quant aux poursuites criminelles, on sait
que, dès le premier jour, le parquet pro­ par la préfecture de la signature du maire
céda à une information sur les lieux mêmes. de Penhars n’a occasionné aucun retard dans
Elle a suivi son cours jusqu’au jour ou une l’admission à l’hospice, cette formalité
ordonnance de non-lieu est intervenue en n’ayant été accomplie que plus tard.
Et maintenant que reste-t-il du récit ma­
faveur de 61 des inculpés. L’information
n’en a letenu que 17. Ils sont assistés de cabre du P ro g rès ?
Un inform é.
MM“ Le Bail et Le Diberder.
Les défenseurs font ressortir que les usi­
niers, qui de 1904 à 1907 étaient d’accord
avec les soudeurs,les abandonnèrenten 1908
et 1909 en faisant venir subrepticement des
machines à sertir à Concarneau.
Quimper.
Sur la question de compétence, MM“ Le
Bel acte de probité. — Le jo u rn alier CousBail et Le Diberder s’en rapportent à la
tan s, tra v a illa n t à la gare de Q uim per, a
sagesse du tribunal.
trouvé en re tira n t les bouillottes d ’un w agon
M* Mazeaud, procureur de la République, de 3* classe le 5 co u ran t un portefeuille con­
après avoir fait l’éloge des autorités qui te n a n t 900 francs en billets de B anque q u ’il
ont concouru au rétablissement de l’ordre s’est em pressé de rem ettre à M. le chef de
durant cette période agitée, soutient la gare.
Ce dernier vient d’avoir la satisfaction de
même thèse que dans l’affaire de Penmarc’h
retro u v er le propriétaire et de lu i rem ettre
et conclut à l’incompétence du tribunal.
son bien.
Celui-ci, pour les mêmes motifs que dans
L ’acte de C oustans est d’a u ta n t plus m éri­
la précédente affaire, se déclare incompé­ toire q u ’il é tait seul au m om ent de cette
trouvaille.
tent.
T outes nos félicitations.
C’est donc devant la cour d’assises que
viendront les deux affaires.
Serm ent. — M. Joncour, avoué, licencié en
CHRONIQUE LOCALE
Nouvelles militaire«
Le cantonnem ent des troupes dans les
écoles publiques. — M. Doumergue, ministre
de l'instruction publique, vient d’adresser aux
préfets une circulaire relative au cantonnement
des troupes dans les écoles publiques. En voici
le texte :
t J ’ai été consulté sur la question de savoir
si les prescriptions réglementaires qui dispen­
sent les écoles m aternellesetlesécolesde filles,
confiées à nn personnel exolusivemenUféminin,
du logement en nature et du cantonnement deB
troupes, sont applicables aux écolos mixtes di­
rigées par des iustitutriees.
« M. le ministre de la Guerre, que j ’ai saisi
de la quostion, a adressé à ce sujet à MM. les
commandants de corps d’armée les instructions
suivantes :
« Pour faire suite à ma circulaire du 15 sep*
« tombre 1908, j ’ai l'honneur de vous faire oon« naître que la dispense du logement en nature
« et du oantonnemont doitôtro étendue aux
« écoles mixtes quand elles sont dirigées par
< des institutrices. »
Chemin de fer d’Orléans.
La gare du Quai d’Orsay est rouverte de­
puis le 4 mars, à partir de 4 heures du soir
au service des voyageurs.
Foires de la semaine.
L undi 14 m ars. — P lonéour-L anvern ;
Ploudalm ézeau ; C arhaix.
M ardi 15. — P eu m erit ; Lam bézellec ; Le
Faou ; Pleyben ; Plounéour-M énez.
Mercredi tG. — D irinon. .
Jeudi 17.— Pont-Croix ; R osporden ; Plou*
guerneau ; H uelgoat ; Plounévez-L ochrist.
V endredi 18. — Loqueffret ; T elgruc ;
Sam edi 19. — Ploaré ; Q uim per ; L an d er­
neau ;
droit, nom m é par décret de M. le président
de la République, juge su p p léan t de la ju s ­
tice de paix de Q uim per, en rem placem ent de
M. Miossec, décédé, a prêté serm ent en cette
qualité, à l’audience civile de m ercredi der­
nier.
M édaillés m ilita ires. — Les médaillés
militaires de la section de Quimper, sont
priés de se réunir en assemblée générale,
aujourd’hui, à 8 heures du soir, â l’hôtel des
Voyageurs, rue de Brest.
Match de Foot~ball. — D em ain dim anche,
les Quim pérois v erront pour la prem ière foi 6
u n club de prem ière série, le Stade V annetais, se m esurer contre le Stade Quim pérois.
Le m atch, qui com m encera à 2 heures pré­
cises au vélodrom e de l’Odet, ne peut m a n ­
q uer d’être très in téressan t, car si les V annetais, qui form ent la société la plus ancienne
de B retagne so n t en 1 " série, les Quim pé­
rois peuvent se considérer des m eilleurs de
seconde série et se so n t classés pour la finale
qui doit avoir lieu le 20 co u ran t k G uingam p
contre Saint-M alo.
L’entrée est fixée à 0 fr. 25.
0 fr. 15 pour les m ilitaires et les scolaires
en uniform e ou accom pagnés.
B al des em ployés. — Les personnes dé­
sireuses de souscrire pour le bal du 2 avril
prochain, organisé par la Mutuelle des Em­
ployés et Comptables de Quimper sont priées
de s’adresser salle Itieux, rue du Pont-Firmin, demain dimanche, de 10 heures à 11
heures du matin. Nous rappelons que le prix
de la souscription est de 3 francs.
Bal de conscrits. — Jeudi dernier, une
tren tain e de conscrits s ’étaien t réunis, salle
R ieux, pour organiser u n bal.
11 a été décidé que ce bal a u ra it lieu le
30 avril prochain, et la cotisation de 3 francs.
Un com ité provisoire a été nom m é en a t ­
te n d an t la réunion générale, q u i a u ra lieu
jeudi prochain 17 m ars k 8 h. i/2 , salle Rieux.
Nul doute que les conscrits se ren d en t
nom breux à cette réu n io n ou sera discuté
un im p o rtan t ordre du jo u r.
Le Secrétaire,
Un Récit du « Progrès »
On peut lire dans le P ro g rès d’aujour­
d’hui samedi 12 mars :
J. Q uéaü .
Accident. — Vers 11 heures, sam edi m a­
tin , M. Pierre Puloch, itgé de 50 ans, garçon
d ’écurie chez M. Le Carre, aubergiste, rue
Neuve, a été grièvem ent blessé a u côté d ro it
d’un coup de pied de cheval. Il a été tra n s ­
porté à l’hospice.
L E
Offres et demandes d'emplois. — Jeuno
fille, 25 ans, demande plaoe dans maison de
oommeroe. S’adresser au bureau du journal.
Etat-civil du 4 au 10 mars. — N aibsano is .
— Qermaine Le Borre, r. de la Providenoe.
— Lucien Perrot, r. do Douarnenez. — René
Kéra»eo, r. de Douarnenez. — Pierre Corouff,
Goarem-dro. — Louise Favennoo, r. Neuvo. —
Elle Soulard, r. N euve. — Marie Huguen, r.
Feunteunio-ar-Lèa. — Miohel Emery, vole
Rouzaut. — F élix Rauoh, pl. de Brest.
G5 uaissanoes en 1910.
Mariages 21.
D<aÊn. — Charles Gabon, 3 ans, r, Royale.
— Marle-Jeanne Cuzon, 74 ans, blanohisseuse,
veuve da Alain Daniel, à l ’hospioe. — Jean
Guillou, 25 ans, 8. pr., oélibataire, à l’hospioe.
— Jeanne Goroller, 57 ans, ménagère, épouse
de Corentin Tanguy, r. Bourg-lt s-Bourgs. —
Marle-Yvonne Plrlou, 02 ans, s. pr., vouve de
Miohel Le Crâne, r. Bourg-les-Bourgs. — Lu­
cien Perrot, 1 Jour, r. de Douarnenez. —
Pierre Le Pulooh, 58 ans, terrassier, époux de
Marie Morvéen, à l’hospioe. — François Coriou,
05 ans, marin pèoheur, veuf do Marle-Jeanne
Le Coten et de Thérèse Le Quéau, ti l’hospioe.
— Joan Rokpars, 8 mois, r. du Sallê. — Guil­
laume Péton, 83 ans, menuisier, veuf de
Zaïre Jouët, à l’hospioe. — Pierre Garin, S8 ans,
Journalier, époux de Magdelaine Le Coz, r.
Neuve.
98 décès en 1910,
dont 33 aux hôpitaux.
PüBUOlTION DK MiRUQK
Louis Maurand, voyageur do coininorcu,dom.
à Paris (10* arrondi) et Louise Riou, s. pr.,
dom. à Quimper.
Ooncarneau.
P o u r les sin istré s. — Le bal donné au
profit d es victim es d es inon d ation s a pro­
duit environ 400 francs, ce q u i, ajouté à la
souscrip tion de la m airie, 162 francs, et h la
subvention du C onseil m unicipal, 300 francs,
donne une som m e de près de 900 francs.
Acte de probité — D im an ch e dernier, jour
de paye, le nom m é Pioou, m anœ uvre, per­
d ait totalem en t le s g a in s de sa sem a in e qu’il
d estin a it à ses parents, quand, fort heureu­
sem en t pour lu i, le tou t a été retrouvé par
M. Le B ihan, ouvrier boîtier, qui s’est em ­
pressé de rem ettre la som m e à son proprié­
taire. N ou s adresson s n o s b ien s sincères fé­
licita tio n s à M. Le B ih a n , pour cet acte de
probité.
B lessé en m er. — Le m atelot Goanvic,
du bateau de pêche S a in t-A n n e , patron
P ascal Lozivit, a eu l’épaule fracturée par
la vergue de m isain e qui est tom bé su r lui
du som m et du mftt, haut d ’environ 7 m ètres.
D ès l’arrivée du bateau
terre, G oanvic a
été transporté à son d o m icile, où il a reçut
les so in s que n écessitait son état.
Pont-l’Abbé
S u r ta x e d’o ctro i. —■ Le J o u rn a l Offi­
ciel du 8 m ars prom ulgue la loi autorisant
la perception, ju sq u ’au S I janvier 1814, à
l’octroi de la com m une de P o n t-l’Abbé ; d ’un
su rtaxe d e 14 francs su r l’a lcool.
Cette surtaxe e st indépendante du droit
é e lt> francs étab li à titre d e taxe principale.
Le produit de la su rtaxe devra être sp é­
cialem en t affecté à l’am ortissem ent d es em ­
prunts v isés dans la délibération m unicipale
du 26 février 1909.
Assistance a u x vieillards. — L es hab i­
ta n ts so n t prévenus que .l’état des m odifica­
tio n s apportées à la liste d’assista n ce o b lig a ­
toire au x vieilla rd s, infirm es et incurables
privés de ressources, est déposé au Secréta­
riat de la M airie et sera com m uniqué à tout
requérant ju sq u ’au 29 m ars in clu s, de
9 heures du m atin & 4 heures du Boir.
Loctudy.
Insultes à un représentant de l'autorité.
— M. N ig n o n , garde-cham pêtre & L octudy,
surprenait le nom m é Pierre M onot, 53 an s,
m arin-péoheur à Corgorneo, en Lootudy, ra­
m a ssa n t du goém on sur la grève après
l ’heure réglem entaire. P o lim en t le gardeoham pétre le pria de «’en aller et do ne pas
con tin u er son travail. M onot, au lieu de
l ’écouter se m it à l ’in su lter et m enaça m êm e
de le frapper. P rocès-verbal a été dressé,
Trefflagat.
Découverte d'un cadavre. — Ces jours
derniers, M arguerite D urand, fem m e Pierre
Coïo, a découvert à la grève de L éohiagat,
côté extérieur du M âle, le oadavre d’un m a­
rin du com m erce. Ce m arin portait un p a n ­
talon ciré jau n e à l ’intérieur, n oir 4
l’extérieur ; d essou s u n autre pantalon gris
brun et un caleçon de ooton gris du co m ­
m erce ; ch em ise de oouleur aveo raies ron­
gea, veston ooton b leu , g ilet drap gris fer,
a n jersey blano aveo lo sa n g e sur la poitrine,
un e paire de b ottes en ouïr noir, ressem elée,
lo n g u eu r 32 cen tim ètres, sem elle 17/12,
talon 8 /8 , tige m eb ile, hauteur 40 cen tim è­
tres, un m oroeau sur le cou de piod de
chaque botte et u n autre moroeau à la se­
m elle, côté Intérieur. T a ille 1 m ètre 80 en ­
viron ; robuste o o n stitb tlon , vasto corpulenoe ; ch eveu x ch â ta in s, m oustaohe blonde
aveo qu elq u es p o ils b lan os. Il a été trouvé
d an s u n e poohe du pan talon un cou teau , et
à la ceinture (en cuir) un couteau avec four­
reau, m anohe en aoajou, lam e u sée, bout
cassé ; sur oette la m e on orolt pouvoir lire :
a In dufe Jos b ea lsso n s ». Ce m arin, q u i pa­
rait avoir séjourné un e q u in zain e do jours
dans l ’eau , peut être Agé de 30 à 40 a n s. Il a
été in h u m é d ans le cim etière de Trefflagat,
après le s form alités rem plies.
CmilOUjJGIItÔLE
F IN IS T E R E
ADJUDICATION
REVUE FINANCIÈRE
H. Louis GUÉLAFF, Charron
Ras do Dontnonez, 36, à Quimper
Il sera procédé le M a rd i 29 M ars
S e m a ille s d e p rin te m p s .
P lu tô t calm e au début de la sem aine, le
m arché a fait preuve d'une réelle anim atio n 1910, à 2 h. 1/2 de l’après-m idi, à l’ad­
La flu de l’hivor ost souvent d i s a s l r e u s o dès q u ’o nt été term inées les opérations de judication des travaux de Construc­
pour los oéréales somêes à l'automne ; elle 1'» la liquidation. Celle-ci s’est du reste effec­ tion d’un Groupe scolaire au ha­
ôté surtout oette année, par suite d’un excès tuée avec la plus grande aisance. C ependant meau de Saint-A lbin.
d'humidité. Partout oit le mal n’est p ps t r o p l’argent a été un peu m oins facile q u ’on au ­
Montant des travaux . 38.950 f. 24
grnnd, il faut se hftter d’y remédier.
rait pu s’y atten d re su rto u t en coulisse où il
Cautionnement . . . .
1.000 »»
En oette saison, deux moyens s’offrent au a valu environ 4 1/2 pour % on raison des
R
enseignem
ents
à
la
Mairie
de P looultivateur pour roleverles blés languissants. positions assez chargées prises su r certaines
Dans les terres légòres, o’est lo nitrate do valeurs. Au m arché officiel les tau x de re­ gonnec et chez M. Ruer, architecte à
soudo qui les ranimera et leur donnera ln port n ’o nt pas excédé 3 °/o- P arm i les titres D ouarnenez.
« ooup de fouet », 50 k 60 kilos par hectare les plus on vue d u ra n t les dernières séances
seront dès maintenant largement suffisants. Si 11 conviont de signaler les Industrielles R u s­ M IN IS T È R E D E LA G U ER R E
vers le milieu d’avril les blés oonservent leur ses et le Rio. E n Banque, on s’est su rto u t
tointe jaunfttre, il sera bon do répandro h nou
occupé des territoriales q ui recherchées par
veau une deuxième dose de 50 à 60 kilos de L ondres, o nt enregistré des progrès ap p ré­
nitrate par heotare. Ainsi, aveo une légère dé- ciables. Q uant aux Mines d’or et au x dia­
ponse do 12 h 15 fr. par heotare, on sera sûr m antifères, elles o nt été sim plem ent soute­
AD JU D IC A TIO N à la m airie de N a n ­
d’obtonir un excellent résultat. Aussitôt après, n ues san s q u ’on puisse relever de modifica­
tes le M ercredi 23 M ars 1 9 1 0 , des
on passera le rouleau.
tions sensibles dans leurs cours.
en trep rises de fou rn itu res des C o m ­
Dans les terres oompaotes et f o r t e s , il f a u d r a ,
D ans le groupe des fonds d’E tats, notre
b
u s t i b l e s m i n é r a u x n é c e ssa ir e s a u x
au oontraire, oomplètor l’aotiou du n i t r a t o p a r 3 o/o term in o 'en plus value su r la h uitaine
corps
de troupes et d iv ers é ta b lisse ­
un bon hersage, mémo plusieurs fois r é p é t é .
précédente. Les Russes sont égalem ent en
Cette opération aura des avantages inulti- nouvelle avanco bien influencés p ar les dé­ m en ts de la il* région, du i er avril 1910
plos : elle faoilitora les réaotionB obimiques «t cisions de la Com m ission du R udget de la au 31 m ars 1911.
aotivera la nitrifloation, elio détruira les mau­ D oum a qui a transform é en 4 raillions
P ou r tou s autres r e n se ig n e m e n ts
vaises herbes, elio relèvera los plantes de blé d’excédent un déficit prim itif de 84 m illions. voir le s affiches et le s cah iers des
qui auraient pu être onterréos sous une oouolio G rande résistance du T u rc et du Serbe. ch arges déposés dan s le s so u s-in te n ­
de limon, enfin, elle aérera le sol et permettra Bonne tenue des fonda R oum ains. Le gou­
d an ces m ilitaires et dans les corps de
it l'humidité do pénétrer dans le sous-sol.
vernem ent R oum ain ém et actuellem ent en troupes de la 11* région .
Malheureusement, oes soins sont bien inuti- F rance, en A llem agne, en Belgique, en H ol­
E n ca s d’in su c c è s, réadjudication le
los si les blés ont été complètement a b î m é s . lande et en R o um anie, u n em p ru n t d’un
On oonseille quelquefois do j e t e r , p a r d e s s u s , m o n tan t nom inal de 128 m illions de francs. M ercredi 30 M ars 1910.
et après liersago, une petite quantité d e se- Le prix de l’obligation est fixé à 457.50 p ar
RÉPU BLIQ U E FRANÇAISE
menoe de blé de mars, mais ce double onse- titre de 500 fr. Le p roduit de cet em p ru n t est
monoomont ne donne Bouvout rien do bon. Le destiné à la construction de plusieurs lignes
D ÉPA RTEM ENT DU FIN IST È R E
mieux eat alors d’employer lo romède héroïque : nouvelles, à l’extension et à l’am élioration
il faut emblaver h nouveau.
des lignes existantes, à la construction des
Que faut- il semer ?
trav au x du p ort du Constanza ainsi q u ’à
Dans los bonnes torros, où vous avez ohauco d'au tres trav au x publics, enfin pour une fa i­
o p l t a l - H o s p l o e
d’obtenir do forts rendements, semez des blés ble partie aux besoins du m inistère de la H
do mars. Les blés d’automne semés eu mars no G uerre. Les dem andes so n t reçues dans tous
mûrissent pas ; ils montent on herbe. Les les grands E tab lissem en ts de Crédit et leurs
moilleurs blés de printemps, assez précoces succursales.
pour mûrir en trois ou quatre mois, sont le
Au co m partim ent de la traction, les ten ­ Installation de Plomberie, Appareils sanitaires,
blé Chiddam de m a rs , pour les terres très dances dem eurent généralem ent satisfaisan ­
Canalisation d’éTacuation, Service d’ean cbaode.
fertiles ; il doit ôtro semé le plus tôt possible tes. R eprise du M étro. L ’O m m ibus après
après los goléos. Lo blé de S a u m u r de m ars, de nouveaux progrès se tasse en clôture en
1" lot. — Plom berie et Appareils sa­
plus préoooe que lo préoèdont, domande des raison du fait accom pli. T enue très sa tisfai­
terres moins profondes et plus sèoheB. Pour lo san te de l’action Thom son-H ellénique qui nitaires : 28.560 fr. 26. — Cautionnement :
Midi, les blés Richelles blanches de Naples s’in scrit ferme à 112 50. E n valeurs de T ra m ­ 1.000 francs.
sont h reoommandor partioulièremont. Enfin, w ay s c’est la ferm eté qui se m a in tie n t su r le
2* lot. — Ciment armé : 2.830 francs.
le blé Hérisson sans barbes réussira dans les m arché des tram w ay s de Mexico. La so­ — Cautionnem ent : 100 francs.
torros oii la verse est ii oruindro.
ciété p iévoit pour 1910 parallèlem ent avec
N’oubliez pas toutefois q u o c o s blés, qui l’au g m en tatio n norm ale des recettes une di­
doivont se développer avec rapidité pour rat- m inution appréciable des frais d’exploita­
trapor le temps perdu, ne réussissont q u o dans tion par suito do Pélectriflcation de quelques
les terres où il y a abondanoe d’engrais. Voioi dizaines de kilom ètres de lignes encore
Le Maire de la ville de Quimper, che­
les quantités il employer pour les blés de mars exploitées k traction anim ale. E n valeurs valier de la Légion d’honneur, a l’hon­
à l’hootaro : 350 à 400 kilos do superphosphate, diverses, la P arisienne de d istribution reste neur de prévenir le public qu’il procédera
100 kilos de ohlorure do potassium, et 100 it san s changem ent, l’Electricité de P aris est
le L undi 11 A v r il 1910, à 2 heures de
150 kilos do nitrate de soude.
ferme aux environs de 520 fr. Les obliga­ l’après-m idi, dans une des salles de la
Dans les terres moins propices, et où l’on tions 5 °/o de 500 fr. E nergie In d u strielle
n’aura pas oru dovoir faire les frais d’un en­ qui o n t été in tro d u ites la sem aine dernière Mairie de Quimper, en présence de deux
grais oomplot, lo oultivateur agira sagemont en au p arq u et de la bourse de Lyon et au m a r­ Membres de la Com m ission adm inistra­
remplaçant son blé d’automne par une avoine ché officiel au com ptant » P aris so n t en tive, du Receveur de l’H ospice et de
do printemps : mieux vaut encore une bonne hausse à 492 fr. Ces titres o nt un coupon de M. Ram onatxo, architecte à P ontivy,
avoine qu’un mauvais blé.
12 fr. 50 à détacher fin courant. Les actions chargé de la construction, à l’adjudica­
L’avoine est oertainement de toutes los cé­ de cette société cotées 1 1 2 fr. p araissen t su s­ tion au rabais, sur soum issions cache­
réales la moins oxigeante ; même dans des con­ ceptibles do p lu s value.
tées, en 2 lots, des Travaux de Plom­
ditions défeotueuBos, elio donne encore des
L ’obligation R oubaisienne d’E clairage par berie et de Ciment armé pour l’ins­
résultats satisfaisants, lit où lo blé et l’orge ne le Gaz et l’E lectricité fait toujours preuve de
tallation d’Appareils sanitaires, Ca­
réussiraient pas.
dispositions satisfaisan tes à 482 fr. 50.
nalisation
d’évacuation,Service d’eau
Elio est oultivéa dans tous les sols, danB les
Philouze et W addington, chaude.
torres franoheB,dans los terres pierreuses, dans
20, rue Lepeletier.
C om m unication des pièces. — Les
les terres argileuses... Cela no veut pas diro
pièces du projet sont déposées au Secré­
qu’ello no donno pas do moilleurs rendements
dans les torros fertiles, franches et profondes.
tariat de la Mairie de Quimper, où tous
J 'o f f r e u n C A D E A U
Elio atteint dans oes terres ju sq u ’à 50 ou
i u to X * e U u r a d » o» J o u r n a l , d a n s l *
les intéressés peuvent en prendre con­
t u t d t f a i r » e o n n a t t r * m e s p r o d u i t » , «n
60 hootolitres de grains à l’heotaro, tandis quo
naissance tous les jours non fériés, de
I s u r f o u r n i s s a n t a u n e p r i a c l- d t s s o u » un s
dans los terros pauvres ot s è c h e s elle donno
10 heures du m atin à 4 heures du soir.
'"•'M ONTR E
pou de grains et une paille oourto.
F
R
A
N
Ç
A
I8
E
Le M a ir e ,
Lo mois de mars ost l’époque la mieux quali■otu Arafat M étal vlatl
Nlokal ou
c o n tr ô lé
ara tn tirllttlq u * •o la r bruni
Th. LE HARS.
lifiéo pour les somaillcs d’avoine.
I4 '0 0 7'0O * ' 9 0
C’ost presque toujours après une réoolte
lirutU t tu
CiriBtU ! ni
limili I il
laroléo ou sur le défriohemont d'une prairie
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
St i n o u tr t u n S U P K n B E C A . H K A . X J '
naturelle ou artificielle qu’il oonviont de semer
accom pagne chaque enooL II n'est
tn o o ÿ i qu'une m o n tre p a r abo n n i ou
Ville de Quimper
l’avoine. Elio réussit parfaitement sur un défrilio tsu r. Adreiier com m andait m andata au
ohomont de trèfle, après un seul labour.
fri COMPTOIR NATIONAL ¿’HORLOGERIE
Si l’avoino suit un blé, il est bon, aussitôt
19, R u* d* B slfort, BESANÇON (Doubs).
M u r C ita it e tn tn n m tc u r iim u it, J tln iln CIO 1 I t Kmmiitf*
après la réoolte do oelui-oi, de déchaumor le
sol soit on donnant un ooup d’extirpateur soit
en faisant passer unooharruo, afin de favorisor
la germination des mauvaises herbes quo lo blé
oontenait : puis, avant l’hiver, on donno un
bon ooup do labour, ot au printemps, on peut
Le Maire de la v ille de Quimper, che­
eomor sur oo labour.
valier
de la Légion d’honneur, a l’hon­
Si l’avoino suoeèdo à une luzerno ou ii un
neur de prévenir le public qu’il procédera
trètlo, oo trèflo ost rompu à l’automno par un
le M ercredi 30 M ars prochain, à 4 heu­
labour profond. Ensuite, le labour qui est donné
res de l’après-m idi, dans la salle des
au printemps doit ôtro très léger afin do ne pas
détorrer les plantos enfonoées qui pourraient
¿t P a t t e
Com m issions, à l’H ôtel-de-V ille, assisté
no pas ôtro entièrement déoomposées.
de deux C onseillers m unicipaux et en
A
L
’U
SA
G
E
DE
LA
CAM
PAGNE
Après une oulturo sarolée (betteraves ou pomprésence du R eceveur m unicipal, à la
(p r ix r é d u it )
mos do terrò), un bon labour d’hivor suffit.
Rêadjudication, en un seul lot, sur sou­
Les oultivatours so plaignont souvont que
Les le ttre s com m andées le m a tin peu ­ m ission s cachetées, de la Concession
leurs réooltos d’avoino sont infeotéos do mau­ ven t être livrées l’a p rès-m id i.
du Droitd’AffichagesurlesMurs
vaises herbes lorsque lo sol a été seuloment
labouré on automne ou en hivor. La raison en
S ’ad resser à l'im p rim erie ad m in istra­ communaux, pendant 2 ans et 9 m ois,
est quo lo sol, mioux ameubli, pormot il oos tive et com m erciale E. M é n e z , rue du à partir du l°r Avril 19 10, et aux
conditions du cahier des charges approuvé
horbos d’y prospérer aussi bien quo la réoolto Frout, 17, Q uim per.
qu’on y mot. On évito oot inoonvénient par un
par M. le Préfet le 24 novembre 1908.
ooup d’oxtirpatour donné on mars, pour couvrir
C om m unication des pièces. — On
pour Ilôtel l at o rd re à A U la somenoe ot détroiro les plantes nuisibles dont
D I E R N E , Superbe E ta ­ pourra prendre connaissance du cahier
los grainos ont presquo toutos germé avant blissem ent, avec S a l l e d k d a n s e s , des charges, clauses et conditions de
oette époquo.
J a r d i n , T e r r a s s e . Situ ation m a g n i- l’adjudication, au Secrétariat de la Mai­
L’avoino ost raromont fumée, oo qui est un que. — S ’y adresser.
rie, tous les jours non fériés, de 10 heu­
grand tort, oar ootto pianto ost très sonsibloh
res à m idi et de 2 heures à 4 heures du
l’npplioàtion des engrais qui lui donnent une
im m éd iatem en t plusieurs
bello ooloration verto ot poussent surtout au
Appartements très co n - soir.
Le M aire,
développement do la puillo.
forta b lo s.situ és dans un dos p lu s beaux
100 ou 150 kilos do nitrato do soudo par ot dos p lu s sa in s quartiers de Q uim per.
Th. L E HARS.
hootaro, ot do préféronoo on doux fois, donne­
S ’a dresser à Mm* L e L o u e t - B r o u d i n ,
ront d’oxoollentB résultats.
ru e de B rest , n° 2 , à Q uim per.
flkl n r illU n C des apprenties CoutuD’uno manière généralo, les semailles faites
Ufl UlUIARUl rières. S ad resser
de bonne houro au printemps donnent les I yrynnr m aison n e u v e e t terrain le au bureau du jo u rn a l.
meilleurs rendomonts. Uu dernier conseil : A I t n U n t tout continu aux L iltès.
quoique soit la variété d’avoino quo vous oinS ’adresser chez M"10 F lorch , d éb i­ 1 m m
u n bureau très confortable
ploioroz, ohoisissoz un grain lourd, oourt ot tante, C ham p-de-F oiro. F a cilité do A Iu IU H l en très bon état.
ronflé ; lo tomps quo vous passeroz ti fairo uno paiem ent.
S ’adresser au bureau du jou rn al.
Bélootion on vue dos somaillos no sora Jamais
du temps perdu.
A O É D B H
pfnCD Pour cau se de départ un
G korobs BONNEf’OY.
I l U l I i »on Commerce, situ é à
a l’h o n n eu r de prévenir le p u b lic q u ’il
con tin u era, com m e par le p assé, à se
charger d es Travaux de Forge et
Charronnage q u ’on voudra b ien lu i
confier.
Etude de M* E. FLOCH, huissier,
rue Kéréon, 20, à Quimper.
VENTE
PAR AUTORITÉ DE JUSTICE
A K e r z e r v e n , en B riec.
Service do chauffage.
Le Dimanche 13 M ars 1910, à deux
heures de l’après-m idi, il sera procédé
par le m inistère de M« F l o c h , huissiér à
Quimper, à la vente aux enchères publi­
ques des m eubles, effets m obiliers et bes­
tiaux, sa isis au préjudice des époux
Hervé Philippo et dont la désignation
suit :
T rois v ieilles ju m e n ts, une v a ch e,
cinq veaux sevrés de 7 m ois environ, un
char-à-bancs, deux charrettes, une bas­
cule, une brouette, fourches, fau cilles,
paille, fum ier froid, etc.
Arm oire et buffet châtaignier, une
grande table, cinq bancs, charnier, ré­
veil m atin, linge, vêtem ents, batterie de
cuisine, etc., etc.
Au comptant 5 7» en sus.
pour a v is
VILLE DE QUIMPER
RDREA0 DE BIENFAISANCE DE QUIMPER
Ml DMÉLMOS
Adjudication des Travaux
SAVON,CONGO8
,
CONCESSION D0"DROIT D’AFFICHAGE
sur les murs communaux
R É A D JU D IC A T IO N
U M I M B BAILLÉES
Par le ministère de M* J acq
notaire à Quimper
LE VENDREDI 25 MARS 1910
A 2 heures
En l’une des salles de la Haine de Qaimper
1° B aillée de la P etite B oissière ou
Buzit-bihan, en Pluguffan.
Mise à prix : 290 francs.
2° B aillée de K erautret-bras, en P lu ­
guffan.
Mise è prix : 4 S 8 francs.
3° B aillée du dom aine de K erneizoncréis, en Pluguffan.
Mise &prix . 3 1 0 francs.
Entreprise générale do Bâtiment
Y. CUMUNEL
12, Rue Sainte-Catherine, 12
(en faee de la Préfecture)
QUIMPER
C harpente, m en u ise r ie , éb é n iste r ie .
E x écu tion d es d ivers p rob lèm es se
rapportant aux travaux e n c im e n ta rm é.
E tu d es de M* A ndré JO N C O U R , avouélic e n c ié à Q uim per, rue du Q uai, 5,
et de M 'G A O U Y E R , n olaire à P o n tl ’A bbé.
En l’étude et par le ministère de M* Gaoutïr ,
notaire à Pont-l’Abbé
LE VENDREDI l ‘r AVRIL 1910
A 2 heures de l’après-midi
LOT U N IQ U E.
En la c o m m u n e de T refflagat
An lien de PENANiLÉ on KERGR0ÉS
Annonces
LETTRES DE MARIAGE
Magasin de Linqerie
A
L e G éra n t : E d . M în e z .
Q U IM P E R
S ’a d resser ru e Iieréo n , n ° i .
t
Q uim per, avec très b o n n e c lie n tè le .
F a cilité de paiem en t. — S ’adresser
au jo u rn a l.
•■\
*
:
E. FLOCH.
A rro n d issem en t de Q uim per
( F in istère)
UNE PROPRIÉTÉ
co m pren a nt
:
Le côté couchant avec le Ca­
binet au l ,r éta g e de la m aison com ­
1*
p o sée du r e z -d e -ch a u ssé e , l ,r éta g e et
gren ier ; o u v ra n t au m idi su r la route
de Treffiagat à Q u élou rn ou ; p lu s la
m oitié du m êm e côté d e l’appentis se
trou van t derrière.
2° La moitié indivise de l'A ire à
battre, du P u its e t de l’A u g e.
3° La moitié côté du couchant
d ’un C ham p de terre labourable n o m ­
m ée P a rc-a r-O ro ès ; cette partie, q u i
a s e s éd ific es au c o u ch a n t et au m idi
su r la route, m esu re au nord 24 m ètres,
au m idi 20 m ètres 40 cen tim ètr es e t à
partir de l'an gle n o rd -o u est du m ur de
l’aire 4 m ètres et e lle a de lo n g u e u r au
co u ch a n t 68 m ètres 00 c en tim ètres ;
e lle d on n e du cou ch a n t à N ic o la s Da­
n iel, du le v a n t à L au ren t K erloc’h, du
nord su r l'article su iv a n t, et co n ten a n t
en v iro n 18 ares.
NOTA. — Ces a rticles son t p o rtés au
p la n sous le « “ 88 7 P , section A.
4° La moitié côté du couchant
d'un autre Cham p dit P a rc ar-O um ulVian, n* 888 P , sec tio n A ; cette partie
d o n n e du lev a n t sur L aurent K erloc’h ,
du c o u ch a n t à Jean P och ât e t du nord
su r ch em in d e Pénanprat à T refflagat ;
-elle a s e s é d ific e s a u n o r d e t a u c o u *
■/ *
L E
, c h a n tlftr g ë u ï m idi 10 m ètres et au nord
16 m é tr é s 20 c e n tim è tr es, et e lle c o n ­
t ie n t so u s fond s en v ir o n 7 ares 90 c e n ­
tiares.
5° La moitié côté du couchant
d’u n e P a rcelle de terre lab ou rab le dans
Méfou-Rosavennec, n° 809 P , soction A,
avec fo ssé s nord ot m idi ; d o n n a n t du
lo v a n t su r portion à L a u ren t K erloc’h,
du co u c h a n t su r p arcelle à N ico la s D a­
n ie l, du m idi sur g a ren n e k M. Le O ouv e llo de la P orte ot du nord su r c o m ­
m u n a u x de P én anp rat : c e tte partie a
de largeu r au nord 16 m étros 50 c e n ti­
m ètres et au m idi 14 m ètres 80 cen li
m ètres, et c o n tie n t so u s fon ds en v iro n
15 ares 60 cen tia res.
6° La moitié côté du midi d’une
P a r c e lle de terre ch a u d e, n ‘ 928 P , so c­
tion À, dan s Méjou Quibou, a y a n té d i
ilc e s lev a n t ; d onn an t du nord it Lau­
ren t K erioc’h, - du lovant il N ico la s
Ju ou en et du m idi à M. Le G o u v ello ;
cette partie a de largeu r au lev a n t 6 m è­
tr e s 50 c e n tim è tr es et au co u ch a n t 4 m è­
tres 50 c e n tim è tr es, et e lle co n tien t so u s
fon d s en v ir o n 4 ares 20 ce n tia r e s.
7* La moitié côté du midi d’u ne
G aronne n o m m ée G on rem -P artage,
n° 906 P , sectio n A, ayan t è d illc o s au
c o u c h a n t su r le ch em in do K orléguer
au b ourg ; e lle d o n n e du nord su r L au­
ren t K erlo c’h, du m idi ù Y v e s L e L ee
e t du lev a n t ùM . L e G o u v ello ; largeur
co u c h a n t 17 m oires 45 ce n tim è tr es et
le v a n t 17 m ètres 10 c e n tim è tr es ; co n n a n t en v ir o n 14 ares 35 cen tia res.
C o n ten a n ce totale : 60 ares 05
centlarea.
Entrée en jouissance p a r m ains le
29 septembre 1910.
M IS E A PRIX fixée par le T ri­
b u n a l : Trois m ille fran cs ,
c i .................................................
C ette v e n te e s t p ç u r su iv ie e n ex écu ­
tio n d ’u n ju g e m e n t ren du con trad ic­
to irem en t par le T r ib u n a l ci vil de Q uim p er le 23 février 1910, e n r e g istr é ,
Entre :
M"* M arie P a lu d , célib ataire m ajeure,
m é n a g è r e , d em eu ra n t à G u ilv in e c , la­
q u e lle co n tin u o pour so n a v o u é près
le T rib u n a l c iv il de Q uim per M* André
J o n c o u r , a v ec é le c tio n do d o m icile on
so n étu d e, siso au dit Q uim per, rue du
Q uai, 5.
Et :
M" JO N C O U R , avou é.
l ‘ M** M arie-A nne P a lu d e tM . Piorro
S in o u , so n m ari, m a rin -p éch eu r, d e­
m euran t e n se m b le au G u ilv in e c ; 2°
M. Jean -C orentin P alu d , m arin de coin
m erce, d o m icilié au G u ilv in e c ; 3° M.
L o u is P a lu d , ép o u x do J ea n n e C ariou,
m a r in -p é c h e u r , d em eu ran t à R h u eH aor, en G u ilv in e c , e n sa q u alité do
tu teu r datif de L o u is P alu d , m in eu r
n é du m ariage de C oren lin P alud avec
M arie-A nn e K erloc’h ; 4° M arie-Jeanne
A n g o , v e u v e de C oren lin P alu d , d e­
m eu ra n t au G u ilv in ec, prise tant en
so n nom p erso n n el q u ’en sa qu alité
d e tu trice légalo do s e s trois en fa n ts
m in o u rs M anuel, E u g è n e et Y ves
P a lu d , n é s de so n dit m ariage avec
C oren tin P alud, qui tous ont et c o n lin u é n t pour leu r avou é près le T r ib u n a l
c iv il do Q uim per Me P aul L e S couh ,
a v e c èlo ctio n de d o m icile en so n élu d e
s is e 12, quai do l’O det, ù Q uim per.
M. P a u l LE SC O U R , avoué.
E n c o n sé q u e n c e , l’adjudication de
la dite propriété aura lieu eu un seu l
lo t ot su r la Mise à Prix de 3.000
franC8| le V e n d r e d i 1*' A v r il 1 9 1 0 ,
à 2 heures de l'après-m idi; en l’étude
e t par le m in istè r e do M* G à o u y eu ,
n ota ire à P o n t-l’A bbé, au p lu s offrant
et d ern ier e n c h é r isse u r , et aux p oints,
c la u s e s et co n d itio n s du ca h ier des
ch a r g e s d ro ssé par le dit notaire et
déposé e n so n étu d e, où tou ie p erso n n e
p eu t e h prend re c o n n a issa n c e , et en
p r é se n c e do : 1° N ico la s J a o u en , jo u r­
n a lie r , d em eu ra n t au G u ilv in e c , s u ­
b r o g é-tu teu r du m in eu r L o u is P alu d,
su s-n o m m é ; 2° Y v e s P a lu d , m arin-pé­
ch eu r, d em eu ra n t au G u ilv in e c , s u ­
b r o g é -tu te u r d es m in eu rs M anuel, E u ­
g è n e et Y v e s P a lu d , s u s -n o m m è s , ou
eu x d û m en t appelés.
R é d ig é par l ’a v o u é p o u rsu iv a n t s o u s ­
sig n é .
Q uim per, le 5 m ars 1910.
A. J O N C O U R ,
avouc-llcencié.
Tribunal de Commerce de Quimper
R éunion du 18 m ars 1910 h 9 h. 1/2.
1° F aillite de Mme veuvo D aniel, com­
m erçante à Com brit, pour la clôture et la
vérification des créances.
S" L iquidation ju d iciaire du sieur Ca
radec, m aître d’hôtel it Concarneau, pour
la clôture et la vérification des créances
et délibérer su r un concordat.
L E B IH A N , greffier, ,
Etudes de M" André JONCOUR, avouélicencié, rue du Quai, 5, à Quimper, et
d )M° M AUDUIT,notaire à Pont-1’Abbé
VENTE ^IM M EUBLES
D é p e n d a n t (le F a i l l i t e
lîu l’61udo
et par lo ininistèru do M» Mauduit, notBire
&
Potit-l’Abbô
LE
L U N D I 4 A V R IL 1 9 1 0
à 2 heures de l’après-midi
DÉSIGNATION DES IM MEUBLES
A V END RE :
D épartem ent du F in istère. — A r r o n ­
dissem ent de Q uim per. — Canton de
Pont-l'Abbé. — C O M M U N E D E
C O M B R IT .
PnEMMîii L o t
UNE
P E T IT E
P R O P R IÉ T É
sise ù VOCH-RIOU, en C om brit, quar­
tier de S a in te -M a r in e , com prenant
t r o i s l o g e m e n t s et u n e c r ê e l i c ,
d e u x v e r g e r s et q u a t r e p a r ­
c e l l e s d e t e r r e , le tout donnant
du sud-est sur V och-V ras et de l’ouest
sur V och-V ian et cadastré sou s les
num éros 1885 à 1889, 1891, 1901,
1909, 1910 et 1800 de la Section C,
pour une contenance de 7 5 a r c s .
M I S E A P R I X fixée par le Tri­
bunal : 'Quatre mille francs, ^ QQQ jj,
D e u x iè m e L ot
A u x dépendances de Voch-Riou,
L a P a r c e l l e M o g ’u e r - T a n g u y
propre ii bîUir, cadastrée so u s le num éro
1471 p, section C, pour Uî> a r e s
e n v i r o n , donnant du levant sur un
ch em in et du nord sur la grand’route
de Sainte-M arine.
M I S E A P R I X fixée par le
T ribunal : m ille francs,
1.000 fr.
T r o is iè m e L ot
A u x dépendances de. Voch-Vian,
L e P e tit C o u rtil
nom m é Liors-Morvan, cadastré sous le
num éro 1882 i>, section C, donnant du
levant sur terre de V och -V ras et du
m idi sur ch em in , contenant sou s fonds
e n v iro n 2 a r e s .
M IS E A P R IX
T ribunal
: cent francs,
fixée par le
J Q Q jp
Entrée en jouissance par mains, pour
les 3 Lots, au 29 septembre prochain.
La vente des d eux prem iers lots est
pou rsu ivie en exécu tion : Y d’une or­
don n an ce rendue par M. le Juge-C om ­
m issaire de la faillite de Mmo veuve
D aniel, ci-aprùs nom m ée, en date du
4 février 1910 ; 2° d’un jugem ent rendu
par le T ribunal de C om m erce de Q u im ­
per, le 4 février 1910, enregistré ; 3" d ’un
ju gem en t rendu par le T r ib u n a l civil de
Q uim per, le 9 février 1910, enregistré.
A la re q u ê te d e :
1° M° A ndré J o n c o u h , avoué près
le T ribunal civ il de Q uim per, y dem eu­
rant rue du Q uai, nu 5, agissan t en sa
qu alité de sy n d ic de la faillite de Mmo
veuve D aniel, ci-après ; 2» Mmu MarieA nne C astric, veuve de M. Jean-M arie
D an iel, com m erçan te, dem eurant à
C om brit, qui ont et continuent pour
leur avoué près le T ribunal civil de
Q uim per M” André J o n c o u h , avoué,
avec élection de d o m icile en son étude.
M° A n d h é JO N C O U R , avoué.
La vente du troisièm e lot a été or­
donnée par ju gem en t rendu par le
T ribunal civil de Q uim per, le 23 février
1910, enregistré, il la requête de :
1° M“ A ndré J o n c o u h , és-q u a lités, su s­
nom m é ; 2° M"1' veu ve D an iel, aussi
su s-n o m m ée, agissan t tant en son nom
personnel que com m e tutrice naturelle
et légale de Jean-M arie, Hervé et MarieA nne D an iel, ses trois enfants m ineurs
issu s de son dit m ariage ; 3° M. Joseph
D an iel, m arin-pûcheur, dem eurant à
Sainte-M arine, en C om brit, agissan t
en sa q u alité de su brogé-tuteur des
m ineurs D a n iel, ci-d essu s n om m és,
avant M" J o n c o u h pour avoué, avec
élection de d o m icile en son étude sise
rue du Q uai, n° 5, à Q uim per.
M" A n d h é JO N C O U R , avoué.
En con séq u en ce, l’adjudication des
im m eu b les su s-d ésign és aura lieu en
trois lots com p osés com m e ci-d e ssu s
et sur les m ises il prix su s-in d iq u ées,
en l’étude et par le m in istère de M u
M a u d u i t , notaire ù P o n t-l’A bbé, le
L u n d i \ A v r i l 1910, ù deux heures
de l'après-midi, aux plus offrants cl
derniers en ch érisseu rs et aux p oints,
clau ses et co n d itio n s du cahier des
charges dressé par ledit notaire et d é­
posé en son étude ou toute personne
peut en prendre con n aissan ce.
R édigé par l’avoué pou rsu ivan t so u s­
signé.
Q uim per, le 8 m ars 1910.
A. J O N C O U R ,
avoué-licencié.
F IN IS T E R E
E tudes do M° A ndré JONCO U R, avou élic e n c ié , rue du Quai, 5, à Q uim per,
et de M” M AU DUIT, notaire à P o n tl’A bbé.
Dissolution de Société.
E tu d es de M» S É N IÉ , avou é-licen cié,
25, rue L a ën n ec, à Q uim per, et de
M* D A LIBO T, notaire à Q uim per,
4, rue S ain le-C a th erin e.
Par aele sous signatures privées en
date à Pouldavid du 28 février 1910, en­
registré à Douarnenez le 28 février 1910,
folio 9 1 ,case /iGG, par M .le Receveur qui
a perçu les droits, passé :
P A U
L I C I T A T I O N
Entre M. Y ves Le Hénaff, industriel, PAR LICITATION
En l’élude
E n l ’é t u d e
demeurant à Pouldavid, d’une part ;
cl par lo ministère de M* M a u d u i t , notaire
et par le ministère de Me D a l i k o t , notaire
Et
M.
Marius
Girodin,
industriel,
de­
h Pont-l’Abbé
à Quimper
meurant à Pouldavid, d’autre part.
LE
LUNDI
4
AVRIL
1910
LE
MERCREDI
1 6 MARS 1 0 1 0
La société en nom collectif formée
A l heure i\2 de l'après m id i
A 3 heures de l'après-m idi
entre eux par acte du 24 février 1908,
DÉSIGNATION DES IMMEUBLES
sous la raison sociale « Le Hénaff et
d é sig n a t io n :
A VENDRE :
Girodin », pour faire le commerce des
E
n
la
v
ille
de Q U I M P E R
D épartem ent du F inistère. — A r r o n ­ conserves alim entaires et des huiles et
1er
LOT
dissem ent de Q uim per. — Canton de engrais de poissons avec siège social à
l’iuniTiTiAu situ ée au
Pont l’Abbé. — Com mune de l ’ile - Douarnenez, a été dissoute.
Tudy.
A partir du 1er février 1910, M. Le _____ _________ _____________ nord de
LOT U N IQ U E
Hénaff devient seul propriétaire des la place du C h am p -d e-F oire, élevée
EN LA COMMUNE DE L’ILE-TUDY
deux entreprises conserves alim entaires d’un r ez -d e -ch a u ssé e , a v ec m agasin ,
Q u a rtie r de la CROIX
et huiles et engrais de poissons La rai­ de trois éta g es, m ansarde et g ren iers.
R evenu : 750 fra n cs en viro n . •
son sociale devient A. Y ves Le Hénalf ;
les marques et illustrations de boîtes MISE Â PRIX fixée : douze mille fr., ci 12.000 FR.
Avec Rcz-de-Chaussée et Grenier
deviennent égalem ént la propriété de M.
2« LOT
Couvertes en ard oises, ouvrant du
Le Hénaff.
levant sur la route m enant à Com brit,
Deux originaux de l’acte de d isso­
du m idi sur propriété Séchez, et du
lution ont été déposés l ’un au greffe de tigu ë à la p récéd en te, ayan t rez -d ecou ch an t sur l’anse de P ouldon.
la justice de paix de Douarnenez le
Entrée en jouissance au 29 septembre 28 février 1910, l’autre au greffe du tri­ c h a u ssé e et u n étage.
Revenu : 20 0 fra n cs en viro n .
1910.
bunal de commerce de Quimper le
MISE A PRIX fixée : trois mille fr., ci 3.000 FR.
M I S E A P R I X fixée par le Tribu- l»r mars 1910.
C lause de réu n ion .
p o u r a v is :
VENTE
D e u x M A IS O N S e o n tig u ë s
UNE PETITE M U
EU 2?. m ilh 3.000 fr.
Cette vente est poursuivie en exécu­
tion d’un ju gem en t rendu con trad ictoi­
rem ent par le T ribunal civil de Q u im ­
per le 23 février 1910, enregistré,
G. L E B IH A N ,
L’a vo u é p o u rsu iva n t,
greffier.
J. S É N IÉ .
Avis de Cession
E tude de M« DA LIBO T, notaire
à Q uim per, 4, rue S ainte-C atherine.
iicliTlimi
S u iv a n t contrat passé d evan t M* C o t E n tre :
1° Catherine Signor, veuve de M ichel t i n , notaire à C oncarneau, le 22 février
Scouarnec, cultivatrice, dem eurant à 1910, publié pour prem ier avis dans le
LE VENDREDI 18 MARS 1 9 1 0
M énez-Lanveur, en C om brit ; 2° Mar­ présent jou rn al, feu ille du sam ed i 2G fé­
A 2 heures, e n l ’é t u d e
guerite Signor, el 3° Grégoire Coupa, vrier 1910, M. H enri G om ez, m archand
de
fruits
et
prim
eurs,
d
em
eu
ran
t
à
son m ari pour l’assister et l’autoriser,
m arin-pêcneur et m énagère, dem eurant C oncarneau, a v en u e de la Gare, n° 7,
Rne de Concarneau, n° 10
ensem ble ¡\ l’Ile-Tudy ; 4° Anne-M arie a ven d u à M. A lexandre M arquet,
EN
LA
COMMUNE
D’ER G U É -A R M E L
com
m
erçan
t,
et
Mme
Marie
B
erson
,
Signor, et 5° F rançois D an iélou , son
son
ép
ou
se,
dem
eurant
en
sem
b
le
à
C om prenant : 8 p ièc es et un cab in et
m ari qui l’a ssiste et l’autorise, char­
pentier, dem eurant ensem ble au G uil­ B eu zec-C on q , un fonds de com­ de toilette, cave, w a te r-clo set, jardin
vinec ; 6° Jean-M arie Signor, ch arpen­ merce de fruits et de prim eurs, et puits, d’un reven u de 600 francs.
tier, dem eurant à l’Ile-T u d y, — de­ exploilé à C oncarneau, a v en u e de la
M ise à prix : I 0 .0 0 0 francs.
m andeurs qui ont et continuent pour Gare, n° 7, so u s l’e n se ig n e « A u x P ro ­
F aculté de traiter de gré à gré avant
leur A voué près le T ribunal civil de d u its d’Espagne ».
l’adjudication.
A vis e st d onné, en exécu tion de l’ar­
Q uim per M° A n d r é JO N C O U R , avec
P o u r tous ren seign em en ts s'adres­
élection de d om icile en son étude sise ticle 3 de la loi du 17 m ars I909,q u ed an s se r à M' DALIBOT.
les dix jo u rs, au p lu s tard, à dater de la
rue du Q uai, n° 5, à Q uim per.
présente
seco n d e in sertion , tout créan­
M° A n d r é JO N C O U R , avoué.
cier du précédent propriétaire, que sa
Et :
créance soit ou n o n e x ig ib le, pourra
1° M arie-Jeanne Signor, et 2° M ichel form er, au dom icile ci-après indiqué,
Nouvelles Galeries
Le N ours, son mari tant pour l’assister par sim p le acte extra-ju d iciaire, oppo­
2 ei 4, place Saint-Corentin et 6, me de l’Eiêché
et l’autoriser, q u ’en sa qualité de tuteur sitio n au p aiem en t du prix de ladite
légal do Yves et M arie Le N ou rs, en­ v en te.
Q U IM PER
fants m ineurs issu s du m ariage de M i­
D om icile e sté lu pour le s op p osition s,
chel Le N ours avec feue Marie Signor, à C oncarneau, en l’étude de M* C o t t i n ,
Articles de m énage fer-battu, fonte,
cu ltivateurs, dem eurant en sem b le à Bo- notaire.
cuivre,
allu m in iu m , ém aillé. F o u rn eau x
lennou, en B énodet ; 3 UJean Le N ou rs,
C onform ém ent à l’article 5 de la loi
cultivateur, dem eurant ii Kerharo, en du 17 m ars 1909, p en d an t 20 jou rs, à
de cuisine. L essiveuses, etc.
C oinbrit, en sa qualité de sub rogé-tu ­ dater de la présente in sertio n , u n e ex ­
Série de 5 Casseroles ém ail
teur ad hoc de Y ves et Marie Le N ours, pédition de l’acte de v en te précité sera
bru n , in térieu r g r a n it.................. 2 fr. 95
enfants m ineurs issu s du m ariage de ten u e, au d om icile su s-in d iq u é, à la
Brocs zinc, 5 lit r e s .................... 1 fr. 25
M ichel Le N ours avec feue Marie Signor, d isp osition de tou t créan cier, opposant
— défendeurs qui ont et con tin u en t ou in scrit, pour être co n su ltée sa n s
Seaux gaivanisés, grande taille. 1 fr. 45
pour leur A voué près le T ribunal civil d ép lacem en t.
F ourn eau x à charbon de bois. 1 fr.45
de Q uim per M® P a u l L E SC O U R , avec
Pour se co n d e p u b lication :
Cuisinière tôle et fonte, depuis. 16 fr. 95
élection de d om icile en son étude sise
C O T T IN .
quai de l’Odet, à Q uim per.
M° P a u l L E SC O U R , avoué.
E n con séq u en ce, l’adjudication des
d u a p e r ie h a u t e n o u v e a u t é
im m eu b les su s-d ésign és aura lieu en
un seul lot et sur la m ise à prix de
3 . 0 0 0 f r a n c s , en l’étude et par le
m inistère de M ° M a u d u i t , notaire à
P on t-l’A bbé, le L U N D I 4 A V R IL 1910,
T A IL L E U R
à une heure et demie de l’après-midi, à
éteinte de feux, au plus offrant et der­
13 , r u e
K é r é o u , Q U I M P E R
nier enchérisseur, et aux p oints, clau ses
et co n d ition s d u ’ cahier des charges
M m* Veuve L E B O L Z E R p r év ie n t sa c lien tèle q u ’e lle adjoint à son
dressé par ledit notaire et déposé eh son
étude, où toute personne peut en pren­ com m erce de tailleu r : Confection pour enfants, Com plets pour pre­
dre con n aissan ce.
m ière communion, P èlerin es, F a u x -C o ls, C ravates, A rticles de
R édigé par l’A voué poursuivant so u s­
fantaisie, etc.
signé.
Q uim per, le 8 m ars 1909.
D’UNE MAISON
GRAND BAZAR »0 FINISTÈRE
M aiso n
Ch.
L E
B O L Z E R
A . JO N C O U R ,
Avoué-Licencié.
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T erre au-Duc, vous tr o u v e r e z tous
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ches et des B O I T E S de toutes d i­
m ensions prêtes à em p o rter.
m ilC D im m éd ia tem en t à Q uim per,
LU llttl >‘uo de D o u arn en ez (ro u te
nation ale), rem ise R a n cillac, très
beaux Garages pour p lu sieu rs Au­
tomobiles, b e lle s E c u rie s et gran d es
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sorvir de C han tiers ou DépAts de
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S ’adresser à M. F
Q uim per.
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c o n sé q u e n t livrer p a ssage à l’o x yd e de carbone.
P r ix et catalogues sero n t adressés s u r demande.
D é p o sit a ir e s :
propriétaire,
à L o rien t, M. E n . CORFM AT.
à C oncarneau, M. B O N D U E L L E -M A R T IN E A U .
Q uim per, Im prim orio du Journal Le F inistère. — E n. M ENEZ, im prim eur, rue du F rou t, 17.
a n t so u ssig n é ,
le
Vu pour légalisation de la signature ci-contre.
Mairie de Quimper, le
L i Ma i m ,
?*$**
N* 87.
Samedi 19 Mars 1910.
Troisième année.
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
CENTIMES
O r g a n e h e b d o m a d a ir e d 'U n io n
P A R A I S S A N T
ABONNEM ENTS :
Quimper, Finistère et départements limitrophes.
Autres départements. . . .
............................
UN AN
3 fr. 60
4- » »
Les abonnements partent dos I«' ot 15 de chaque mois et sont
payables d’avance. Ils sont renouvelés ii leur expiration, sauf avis
contraire de l’abonné.
ABCÈS O U V E R T
La droite a toujours excellé dans la
mise on œuvre des scandale?. Peu im ­
porte que les trafiquants et les coquins,
brusquement projetés dans la lumière
crue dos débats judiciaires, appartien­
nent par leurs origines aux partis qui
vivent de l’exploitation de ces sortes
d’incidents. La droite les ronio, elle on
fait, pour les besoins de sa cause, les
représentants du régime républicain et
se tournant ensuite vers le pays, elle lui
dit : Voilà ce qui le gouverne 1
Duez, comme les Losseps, n'a jamais
eu dans le parti républicain uno situation
qui permette do solidariser avec lui la
démocratie. Ce liquidateur bambocheur
et dévôt, qui va rendre visite au Pape
entre sa tomme et sa maîtresse, so moque
certainement de lu République autant
que de l'Empiro et de tout autre régime.
Il doit même, à l’heure qu’il est, se livrer
il des réflexions amères sur les incon­
vénients que présentent pour les aigre­
fins les gouvernements de lumièro et de
liberté.
Peu importe aux parangons de vertu
qui substituent la calomnie aux raisons
et la diffamation aux arguments. Leur
^- .y^- atoteforme électorale est trouvée. En
T
$
T
o
,Dupz sera, comme los Lesseps en
1808, le catapulte dont ils se serviront
pour battre les murailles de la forteresse
républicaine et laïque.
Et il fallait voir, dans les couloirs de
la Chambre, comme les députés de droite
exultaient.... avant le débat sur les li­
quidateurs, qui s’est terminé par la dé­
route complète de l’opposition cléricale.
Carilsexultaienlavant, il suflltdequel­
ques mots du président du Conseil pour los
faire déchanter. Ce fut une douche glacée
qui s’épandit sur los épaules frissonnant es
de la majorité, quand M. Briand leur dit
en substance : Attendez los constatations
d e l’enquôle judiciaire ouverte. Il y aura
peut ôtro des surprises auxquelles on no
s'attend pas de ce côté de la Chambre.
L ’enquôte sera poursuivie jusqu’au bout,
toutes los responsabilités seront dégagées
et peut ôtro il apparaîtra des complicités
dont l’opposition aura lieu d’ôtre étonnée.
Tout le monde comprit qu'il s’agissait
des ententes que los congrégations ont
pu conclure avec un liquidateur d’une
moralité aussi suspecte que le pieux pè­
lerin actuellement sous les verrous de
la Santé. Et los mines fi droite de s'al­
longer...
Donc attendons la fin de l’instruction.
F E U IL L E T O N
DU « F in is t è r e »
du Samedi 10 mars 1910.
-
65 -
UN E E R R E U R J U D IC IA IR E
LesdeuxForçatsdeBsimalec1
i lJ
Par Amédée BLONDtAU
XL
l/H O RIZO N S’ÉCLAIHUIT
Etant tombéo rnalado en mémo temps que
sa fille Léontine, elle vit on uno somaino
disparaître encore une fois bob petites éco­
nomies.
C’était à la (ln de septembre 18112. La
mère vit avec effroi qu’ello n’avait pas un
sou dans son tiroir pour payer la ponsion
de sa petite Azoline, oonfiéo, nous l’avons
dit, aux soins des Damos-Dlanchosde Piopus.
Do cot oxtrôme danger naquit pour elle le
salut.
Ne voulant pas interrompre l ’éducation
de la petite, olle s'arma de courage et s'en
[1] lteproductlon tnlordtle aux journaux qui
n'ont pua uu traltd avoo ta Société dot (¡uni do
Uttre»,
t.
L E!
B U l i n A U X
QUIMPER — 17, Rue du Front, 17
S A M E D I
ANNONCES :
Q U IM P E R
S ’A D R E SS E R
pour les abonnements, les annonces et tout ce qui
la rédaction à M . l e D i r e c t e u r - G é r a n t .
.A. <3r Xiï 3ST O DEI
regarde
JOL A . x r jt\. i&
Place rte la Bourse, 8, A Paris
fi si .seule chargée de recevoir les annonces extra-locales du journal.
La République saura faire justice, toute
la justice contre le mandataire inn !è!e
de l'Etat.
En attendant, la preuve la plus éc'a
tante de l’inflexibilité avec laquelle le
gouvernement de la République est ré­
solu il frapper tous les. coupables, c’est
la période mémo où le scandale éclate...
C'est il la veille des élections que Duez
est cotï'é, sans souci ni préoccupation
du parti que les exploiteurs de cadavres
seront tentés d’en tirer Jamais, sous
aucun régime, il la veille d'une grande
consultation nationale, on n’a vu un gou­
vernement déployer une telle ligueur.
Et. c’est notre honneur, c’est l’honneur
do la démocratie qu’elle ne redoute pas
la production d’incidents douloureux
comme celui-lii, qu’au lieu de les étouf­
fer. do les dissimuler dans une ombre
propice, le gouvernement de la Républi­
que porte le fer rouge dans les abus si­
gnalés et entin vide l’abcès pour prévenir
l'infection de l'organisme tout entier.
Les Sièges et les Candidats.
La bataille commence, ei l’on constate que
ce métier de législateur, tant décrié, tant cri
tiqué, a toujours des purtii-oii» naiiibranv,
On connaît îi l’heure actuelle îi peu prrs
toutes les candidatures : leur total monte au
chiffra énorme de 2.3«G. Il faut croire que le
métier a du bon
Nous avons,&l'heure actuolle,885 députés.
Par suite do l’augmentation de leur po­
pulation, huit arrondissements doivent nom
mer un député do plus qu’en 1900. (le sont
ceux de Nice, Mézières, Q uim per , Nantes,
Rriey, Hoi^ogne-snr-Mer, Saint-Dmis et
Sceaux. Par contre, les 4* et (i0 arrondisse­
ments de Paris n’ont plus droit qu'Jt un seul
représentant, le chilire de leur population
ayant lléchi au-dessous de 100.000 habitants.
L'augmentation nette est donc de six sièges,
et la prochainoChambre aura S91 membres.
Divisons ce chiffre par celui des candidats
probables : 2.88G, nous voyons que chaque
siège sera disputé par quatre candidats en­
viron. (l’est mie bonne moyenne. En somme,
le métier de député est l’un dos rares près
desquels la Confédération générale do la
grève n’a pas eu de succès.
Tontes les circonscriptions ne sont pas
également bien partagées. On compte jus­
qu’il présent 113 circonscriptions qui n'ont
qu’un seul candidat. Par contre, celle d ’Avi­
gnon en a douze, cello de Botirganeuf, où se
présente M. Viviani, en a onze.
Le département du Vaucluso arrive en
léte avec 44 candidats pour quatre circons­
cription. Eu revanche, le département du
Loi n’en a que quatre pour trois circons­
criptions.
Parmi les députés sortants qui se repré­
sentent, ou cite : MM. Doumer îi Laon, Delcassé îi Foix, Dujardin Beaumetzft Limoux,
Sarraut îi Narbonne, Henri Brisson îi Mar­
seille, Pellclan îi Aix, Chéron îi Caen,
Viviani ii Botirganeuf, Archimbaud il Die,
Paul D.’schanel il Nogent-le-Rotrou, abbé
Gayrand ii Brest, Compère-Morel il Uzés,
Cruppi ii Toulouse, Buau il Muret, LeroyReaulieu il Montpellier, Lafferre i1 Bé/.iers,
Briand îi Suint-Etienne, de Dion îi Nantes,
Cochery il Pithiviers, Georges Leygnes il
Villeneuve sur-Lot, Piou îi Mende, abbé Lemire et P.i -hon il llazibrouck, Clémentel îi
Itiom, Bariliou îi Oloron, Dubief et Symian îi
Milcon, Caillanx îi Mamers, Berleaux ii Ver­
sailles, Jaurès îi Albi, de Baudry-d’Asson
aux Sables-d’O nnne, Thomson il Constantine, Etienne il Oran. — A Paris, MM. Mau­
rice Barrés, amiral Bienaimé, Denys Cochin, Georges Berry, Millerand, Ferdinand
Buisson, Millevoye, Pug!iesi-Co«ti, etc. A la
G iadeloupe, Gérault-Richard et Légitimus
Parmi les anciens députés qui voudraient
revenir îi la Chambre, on relève MM. Hubbard îi Forcalquier, Henry Maretîi Sancerre,
Marcel Habert il Rambouillet, Pourqueryde
Boisserin à Avignon, de Lanessan il Roche-
fortrrs
CENTIMES
r é p u b lic a in e
—----
En il n, parmi les nouveaux candidats, ci­
tons au hasard : René Walderk-Rousseau,
il Forcalquier, l’ancien préfet Roudet et le
commandant Cuiguel îi Foix contre Delcassé,
abbé Misset îi Sedan, G. Saint Yves îi SaintAtl’rique, Ferroul il Narbonne contre A'beri
Sarraut, Guy de Cassagnac îi Angotiléme,
général André îi Dijon, P. de Cassagnac il
Mirande, Bonjean au Blanc, Cipriani il SaiutEtienne contre Briand, commandant Driand
îi Nancy, Augagneur îi Lyon, abbé Trésa: îi
Mouliors, d'Ailières îi Mamers contre Caillaux, Charpentier îi Paris, Bonnet îi Paris,
Georgts Bunnefous îi Versailles, de Solages
.N Albi contre Jaurès, etc. e tc ...'
Et maintenant, rendez-vous au 24 avril,
ou ii plus tard, et bonne chance !
A. C.
CHRONIQUE GÉNÉRALE
A la Chambre.
Le grand débat sur les scandales des liqui­
dations do congrégations s’est clos mardi à
la Chambre par un ordre du jour de con­
fiance en le gouvernement, mais cet ordre
du jour n’a été obtenu qu’après deJures at­
Annonces judiciaires et diverses (4e page).........................
Réclames (8 * page)................................................................
Réclames (2* page).............................................................
LA LICMC
20 c.
30
50
Les annonces seront reçues au Bureau du Journal. — Elles
doivent êt.*e déposées la veille de la publication du Journal,
avant midi.
taques contre le cabinet Un des ministres,
M. Millerand, a été particulièrement visé, et,
d ’ensemble, le débat n’a apporté à la situa­
tion ni clarté, ni changement. S'il n’est pas
repris îi la Chambre, tout fait prévoir qu’il
se continuera ailleurs.
C’est du côté des socialistes qu’est surtout
venue l’offensive ; la droite el le centre se
sont bornés à des interruptions, parfois vio­
lentes, souvent ironiques.
Au Sénat.
Le Sénat s’est aussi un peu occupé mardi
du scandale des liquidateurs. M. Moriis, an­
cien garde de sceaux, mis en cause à la
Chambre par le inin's re Barthou, a déposé
une demande d’interpellation. M. Le Provost
de Launay, dont M. Millerand avait égale­
ment parle îi la Chambre, a demandé aussi
a avoir une explication avec le ministre des
Travaux publics. Eu l’absence du garde des
sceaux, la date de ce débat a été remis il
une audience ultérieure.
Après cet incident, le Sénat a repris la
discussion du projet des retraites ouvrières.
Il a volé les articles 15 à 20, mais avec des
amendements îi la plupart d’entre eux, ce
qui ne manquera pas d ’allonger leur discus­
sion îi la Chambre. Aussi, dans certains
milieux, exprime-t-on des craintes que la
loi ne puisse être votée,comme on l’espérait,
avant la fin de la législature.
A la séancedemcrcr?di,M.Barthou demande
il M. Monis de remettre son interpellation il
la séance où sera discuté un amendement de
M. Poulie, sur la loi des Finances, relatif à
la liquidation des biens de congrégations.
Après une déclaration de M. Barthou, où
il dit que M. Monis a été étranger îi la no­
mination de M. Ménage comme liquidât ur,
l’ancien ga^de des sceaux accepte le renvoi
do son interpellation.
Mais un très vif incident qui s’était pro­
duit en fin de séance entre M. Briand d’une
part et MM. Combes et Vallé de l’autre, ce
dernier a posé une question îi M Barthou
dans la séance de jeudi malin, et le Garde
des Sceaux a répondu qu’il aucun moment
ii n’elail venu à sa pensée de mettre en ques­
tion la rectitude de la conduite de M. Vallé.
Finalement, la question s’est changée en
interpellation sur la demande de M. Le Pro­
vost do Launay
Après une interventon de M le Président
du Conseil et une réplique de M. Le Provost
de Launay, le Sénat vote un ordre du jour de
confiance par 201 voix contre 14 sur 274
votants.
les retraites ouvrières, puisse terminer la
discussion de ce dernier projet avant mer­
credi.
Dans ces conditions, la discussion du
budget ne pourra commencer qu’après cette
date. Il semble donc difficile que la Cham­
bre puisse statuer, à son tour, sur le budget
retour du Sénat el épuiser son ordre du jour
avant le commencement d'avrii.
Si
celte éventualité se produit, la date des
élections, qui avait été fixée en principe au
24 avril, serait ajournée au l«r mai ou, date
extrême, au 8 mai.
La
s e m a in e
p ê le -m ê le
Le fait est assez fréquent, m ais il e6t to u ­
jours drôle. Il y av ait l’autre jo u r quinze dé­
putés on séance. L ’un d’eux ayant demandé
s’il ne v a la it pus m ieux suspendre la séance
que de continuer 6 discuter devant des ban ­
quettes vides, on décida de voter sur cette
question. E t 3„7 voix exactement décidèrent
que la séance continuerait tout de même.
Com m ent quinze députés ont il pu tout à
coup être 3G7 tout en co n tin u an t à n ’être
que quiDze î Ça, c’est le secret parlem en­
taire...
Les absents ont toujours tort, d it u n vieux
proverbe. A la C b am bie, ce sont, au contraiie, les absents q u i ont raison. Avouez
que o’est un jo li tour de forco.
Messieurs les experts n ’on t pas m oins lieu
d’être fiers d ’eux-mêmes. Tous ceux q u i
avaient été priés de vérifier les comptes du
liquidate ur Dsez avaient été véritablem ent
enthousiasmés et ne tarissaient pas d’éloges.
« L a com ptabilité de ce liquidateur est une
puie merveille ! » disait l ’un deux à q u i vou­
la it l ’entendre.
Après tout, il faut s’entendre. U n homm e
qui. comme M. Duez. réussit à filouter cinq
m illio n s sans que personne ne s’en doute
n ’est certainement pas le premier venu. C'est
sans doute ce q u ’ils ont voulu dire.
M . Duez, tout le premier, tiouve cela ex­
trêm em ent drôle, et il en rit beaucoup. De
mémoire de geôlier on n ’a jam ais vu un
prisonnier aussi gai.
E t pourquoi serait il triste ? S-'s m illio ns
sont à l’abri ; au temps où il était vendeur
au Bon Marché il avait rêvé la gloire : il l ’a ;
on ne parle que de lu i dans les journ aux .
Que voulez-vous de plus ?
Même en sa captivité, ce diable d’homm e
ne perd pas le nord. Lorsque, dans le cou­
loir q u i mène de la prison au cabinet du
juge d’instruction, des photographes bra­
quent sur lu i leur objectif, il ne m anque pas
de leur crier : « Messieurs, je vous dem an­
derai cent sous par cliché ! »
La date des élections.
Le génie des affaires, vous dis-je! Com ­
0
i ne croit pas que le Sénat, qui discute m ent s'étonner, après cela, que M. Duez
la réforme douanière, en môme temps que ait été choisi pour mener à bien ces épineu-
Après l’accomplissement des form alités
Reconnaissante envers ses bienfaiteurs,
alla tout droit à lu m airie, frappa aux b u ­ do cinq cents francs, signé la veille par le m i­
exigées par la loi, la veuve Baffet et son as­ M M . A llard et Legrand, Mme Baffet est au ­
reaux des écoles, dont le chef, à cotte époque, nistre de l’intérieur.
('.es cinq cents francs étaient accordés à la socié lig nère nt le bail le 12 décembre 18(j2. jo u r d ’h u i à l’abri du besoin et sa vieillesse
était M. Le G rand, un excellent hom m e, bon,
Da cette époque date une vio nouvelle s'écoule heureuse, au m ilieu de l ’affection
généreux, q u i, de suite et dès les premiers veuve du forçat innocent comme indem nité
do frais et de préjudice que lu i avait causés pour la fam ille du forçat innocent.
d e scscn fan tse tla considération pu b liq u e (l).
mots, s’intéressa à la solliciteuse.
Avec les cinq cents francs du m inistre, la
Celle-ci lui confia tout ce q u ’elle avait déjà la condam nation de son inari.
E n si bon chem in, M. Legrand no voulut veuve paya ses dettes, releva son crédit et
conté, en semblable occurence, au maire du
XLI
pas s'arrêter, désirant quo sa protégée reçut ni011 tu sa petite m aison sur un pied d’aisance
Havre. Lorsqu'elle eut fini, elio ajouta :
I.A SOUSCRIPTION PUBLIQUE
—
Ma reconnaissance sera éternelle, m o n ­ compensation équivalente aux faveuis accor­ relative, que vinrent accroître, dans la suite,
sieur, si vous pouvez faire entrer ma petite dées aux doux enfants do la veuve Le Lotiarn. et le travail de la môro et le travail des
Lorsqu’on 1809, les journaux reproduisi­
Il
retourna aux Tuilories, sans rien dire enfants.
Azolino à l'école com inunalo do R o u illy . .le
rent
la note de la Gazette des Tribunaux
Nous
l’avons
déjà
dit,
Léontine
et
F
an
n
y
de
ses
projets
à
M
m
B
BaflVt.
suis réelloment trop pauvre pour la laisser
Uu mois apiès, le ü novembre 18G2, l ’excel- restèrent neuf ans à la Compagny anglaise. an n o n ça n t que la Cour de cassation venait
chez les Damos-BInnclios de Picpus.
L'une et l ’autre n ’en sortirent que pour se de rendre un a n ê t q u i réhabilitait deux for­
Il
no sera pas dit, m adam e, lui répondit le lonte femme recevait un pli cacheté qu'ello
çats innocents, morts au bagne, ce ne fut
m arier avec de braves ouvriers.
chef do bureau, quo vous auriez, on vain, ouvrit en trem blant.
resta à la veuve, poui compagnie of pour dans la presse parisienne q u ’un cri de joie
O
joie extrême I Le directeur des contribu- Il
placé votre confiance en m oi. Je ferai entrer
votre polito Azoline à l ’école com m unale de tiont- in d i i octos l'in form ai t que, par décision am ie, sa chère Azolino, qui est également en faveur des fam illes survivantes des m al­
heureux Baffet et Le L ouarn.
U ouilly, et jo vais m ’occuper de vous dès de­ récente du m inistre îles Finances, elle était mariée au jo u rd ’hui.
Après
dix
années
d’épreuves,
de
soucis,
de
nominéo
débitante
do
tabac
à
M
iribel,
petito
m ain . No désespérez plus. Le secours qui
m alheurs, do chagrins, de m ortifications, de
vous est dû, qno vous attendez depuis lo n g ­ com m une du dépaitem ont do l'A in .
A insi, ce quo le chef do l’Etut avait refusé calam ités ot do désenchantements affreux,
temps, vous l’aurez bientôt, jo vous lo pro­
fi
mets. Tel quo vous me voyez, m adam e, je ne à la vouve Le L ouarn, il l'accordait à la cotte pauvre fotnmo, si courageuse et si
ferme, aussi noble épouso quo mère édifiante,
suia q u ’un hum blo omployè, bien chétif, et, vouve Ballet.
put jo u ir d’un peu do calme, de paix ot do
Caprico d'empereur I
cependant, j'a i lo bras droit plus long que
tran quillité.
La veuvo du forçat innocont n ’y tint plus.
vous no le pensez, q u ’on ne le croit généra­
E n 1870, M 1“« Buffet avait soixante-et un
Com me ello no v oulait pas quitter ses en ­
lement.
M. Le G ran d disait la vérité. Il était pa­ fants, M»"> Ballot chercha et trouva un gé­ uns. C'était uno sexagénaire. Son visage,
rant pour faire valoir le débit do tabac, quo oncadié do choveux blancs, laissait percer ou
rent d’un général attaché aux Tuilories. Il
alla lo voir et, Bèanco tenante, il obtint on le gouvernem ent venait do lui accorder. Elle truvors dos rides, dos plis, deiyigoles creusées
(1) Depuis que ers lignes ont été écrites, le
passa avec ljii un bail do dix-huit ans, moyen­ par tan t do larmes et q u i avaient lubouié su deuil est do nouveau entré dans la famille
qu'il désirait.
Quinzo jours après, M»111 Ballet recovait n ant une soinmo de quatre cents francs, douce figure, une expression d'honnêteté qui Buffet. La veuve du forçat est allée rejoin­
uno lottre du chef des archives do la préfec­ payablos à Paris, au dom icile do la veuve, Réduisait et a lla it au cumr. Son regatd i n d i ­ dre. son m ari, uu incis d'octobre 1872. L a
ture do police, dans laquelle il la priait cio ot p a r q u a it de trois mois en trois mois, avec gent, su parole correcte, ses manières dis­ sainte et digne femme est morte à Brest, rue
tinguées no séduisaient pas m oins.
passer à son cabinet pour retirer un m an dat termes ordinaires de l’annéo.
du lieo-d’Or, 28, chez une de ses nièces. A. B,
t
LE
FINISTERE
m
M athias Qonidec, Victor G uivarch, Jonn
G uivarch, Bernard Jacq, Jean Kervénec,
Yves Labasq, Jean L aouénan, François Le
• *
B lhan, Buptinto Le B lond, A ntoino l.o Corre,
E n affaires, nos parlementaires ont l’air
Chnrles Le Doaré, Jean Leyldé, Jo;in Maroc,
d’être beauooup moins compétents. Voilà
vingt ans que l'on discute pour savoir si l’on \ugu»to M auguen, Louis Pendézeo, Cons­
tant Pondézoc, Jean Pensec, Laurent Poriel,
doit ou non laisser mettre des réclames sur
Jean S avin, Michel Tynévez.
les boites tt'allumoUes. Grave question !
Port d’Audierne. — Les matelots Denis
La Commission du budget do la Chambre
B riand, Jesn Danzè, François Lauadec,
• ’était prononcée, il y a quinzo jours pour
H enri Madoc, Paul M onoux, Henri N orm ant,
l'affirmative ; voici maintenant la Commis­
.lean N orm ant, M athieu Piton, Jâcquos
sion des Finances du Sénat qui ne veul plus
Q uillivio.
■es liquidations de congrégations, et qu’il y
«it si bien réussi 1
•n entendre parler.
Pauvres boites d'allumettes, quo fera-t-on
de vous ? Demeurerez-vous vierges de récla­
mes, ou bien vous chargera-ton de porter à
la connaissance dos populations que la mou­
tarde Z. ne pique pas le nez, que la semelle
Y. absorbe la sueur des pieds, ou quo le cho­
colat X . blanchit en vieillissant î
Et |>ourquol pas? Cola permettrait do faire
d’une allumette deux coups ; quand il y
aura une case à louer, l'Etat y inscrirait en
lettres d’or i « Los allumettes de la régio
sont celles qui prennent le mieux ». — Cela
prendrait... peut-être 1
A» C*
C h r o n iq u e é le o to ra le .
D ’après le projet de loi actuellement
soumis aux Chambres par le gouverne­
ment, voici quelle sera la composition
des trois circonscriptions de l'arrondis­
sement de Q uim per:
Un banqnot fut organisé à l’issuo de cette
èunion uu coins duquel des discours très
éloquents furent prononcés par lo président
pour remercier sincèrement les personnalités
[ni avnient bien voulu honorer ol encourai;or par leur présence, les idées hum anitaires
iigitoment et respectueusement exposées
lans lo but d’obtenir le bionvoillnnt con­
cours dos chefs directs ou indirects ou des
élus.
Tour à tour les personnalités citées plus
haut prirent la parole. Des remerciements
ont été envoyés aux absents et tous conser­
veront un souvenir des plus chaleureux de
cotte réunion.
On s’est séparé de la façon la plus amicale
et la plus cordialo.
l ro CmcoNscniPTioN
Douarnenez . . . . .
Pont-Croix................
315.012 hab.
30.212
T o t a l .............
63.254 hab.
2e ClHCON SCRIPTION
En
flâ n a n t
L ’argent n’a pas d’odeur.
Je ne oomprends absolument rien à cetto
affaire Duez dont on fait si grand bruit —
rien, sinon qu’un monsieur à volé quatro
m illions, peut étro dix, peut Ôtre davantage.
Et c'eut en vain que les pécheurs on eau
trouble voudront y voir un scandalo politi­
que. Il n ’y a rien de politique là-dedans, il
y a un voleur, qui n’a d’autre opinion que
celle qu’on rencontre parmi les habitués des
prisons et des bagnes.
Ah I si vous saviez co que ces gons-là so
flohent de la République, et de l’Empire, et
de la Royauté ! Si vous saviez ce que nos
institutions laissaient froid M. Duez I Est-oe
qu’un cambrioleur avant do orochoter une
serrure et de forcer un coffro-fort songe à la
mort de Louis X V I ou à la vio de M. FalHères T
M. Duez »’est approprié les fonds prove
nant des biens dos congréganlstes, mais ce
n ’est pas commo anticlérical qu’il a fait co
beau coup, c’est simplement comme voleur.
Il ne s’est pas demandé si l'argent qui lui
étslt confié avait une odeur républicaine ou
réactionnaire j il l’a mis tout bonnement
dans sa poche, sans autre forme do procès.
Aussi bien, remarquez-le, M. Duez ne ma­
nifeste aucun remords ; il est d’un calme uélioleux, il a la mentalité d’un malfaiteur de
profession. Soyez sftrs que si c’était à recom­
mencer, le drille n’en continuerait pas moins
à jouer à la Bourse commo un sourd et à en­
tretenir des petites femmes avec l’argent des
autres.
Car, vous le pensez bien, il y a des petites
fam uiBa d a n s r a ffa iro . O n on a <lnjù trouvé
deux à l’actif de M. Duez ; demain on en dé­
nichera une troisième, puis une multitude.
E t en An de compte, ce sont ces demoiselles
qui auront boulotté la plus grosse part du
gâteau.
Reste à savoir, je ne dis pas comment elles
votent, mais quel ost le régime do leur cœur.
Aiment elles la République ? Je crois sur­
tout qu’elles aiment la galette - commo
M. Duez.
K knavo.
G A Z E TTE BR ETO N N E
FINISTÈRE
Aotes officiels.
Palmes académiques. — Sont promus :
Ofliclers de l’Instruotion publiquo. —
M M. Léon Chic, professeur et compositeur
de musique à Brest ; Paul Le Scour, jugo
suppléant à Qulmpor.
Ofliclers d’Académie. —. MM. Bonduelle,
capitaine des sapeurs pompiers à Concar­
neau ; Gustave Cuziat, négociant à Banna
leo ; Frédéric Dabadie, délégué cantonal à
Laiidivisiau ; Louis Glémarco, conseiller
m unicipal à Kernével ; Gouyec, adjointmaire à Cloharo-Carnoüt ; François Guegan,
adjoint-maire à Moolan ; Mmo de la Iloussaye, née Robin de Morthery, présidente do
l ’œuvre dos dames patronnosses de l ’écolo
maternelle de Chàteaulin : le docteur Buaneo, à Pleyben ; François Le Cornée, chef
de division à la préfecture du Finistère ; le
docteur Le Lotig, à Soaër ; Jean Lo Roux,
maire de Chàteauneuf-du-Faou ; René Lo Tallec, négociant à Quimperlé ; Léon-Alfrod
Magor, à Brest; Prospor V aillant, commisgreffier à Quimper.
Médailles d'honneur. — Le sous socré
taire d’Iîtat à la marine a accordé la mé­
daille d’honneur aux matins du commorco
dénommés ci-après :
Port do Quimper. — Los matelots Jean
Marie Adam, Jean Bargain, Sébastien Borrou, François Bertélemy, Tugdual Bigor, MlohelBolloré,Pierre Cam pion, Horvé Campion,
François Férec, Jean-Matie Lo Bris, Yves Lo
Gloarec, Henri Donic, Ilippolyto Le Gall,
Yves Le Palud, Yves Le Roux, Jean Pochic.
Port de Concarneau. — Lo matolot
Alphonse Roulain, lo capitaine de cahotage
Yves Cannévet, les matelots Louis Dorvoult,
Charles Guillou, Jean Ham on, Joan Janvier.
Jean Le Bars, Joseph Le F loch, Plorro Le
G all, Corentln Lo Guiriec, André Lo Thiec,
Fidèle Macé, Jacques Rioual, Louis Torn.
Port de Douarnenez. — Les matolots Eu
gène Auffret, Louis Biaise, Jean Bodolec.
Jean Bris, ChatloB Chorlay, Dominiquo Cloa
rec, Mathieu Dilor, Jacques Doaré, Louis
Foret, Jean Gloaguon, Mlchol Gloaguon,
F o u c s n a n t................
Plogastel-St-Germain
Pont-l’A bbé................
11.165 hab
21.111
32.847
T o t a l .............
65.153 hab
3° CniCONSCHll’TION
B r ie c ..........................
Concarneau .............
8.374 hab
20.717
Q u im p e r .....................
35.009
R o sp o rd e n ................
0.234
T o t a l .............
73.334 hab
Une note, communiquée hier soir par
l'agence Havass dit qu'il semble bien
que les résolutions du gouvernement
soient définitivement arrêtées au sujet
de la date des élections, qui serait dé
/\nitivcment fixée au 24 aoril.
Le décret de convocation paraîtrait
le 2 avril.
Les députés s'ajourneraient à la fin
du mois pour attendre le vole, par le
Sénat, du budget, et ne reviendraient
au Palais-liourbon que pendant 24 ou
48 heures, pour statuer, à leur tour,
sur le budget, retour du Luxembourg.
V o t e d e s d é p u té s b r e to n s .
Dans le scrutin, à la séance de la
Chambre de mardi sur les interpella­
tions relatives aux liquidations, sur la
deuxième partie de l’ordre du jour Cère
portant confiance au gouvernement, les
votes des députés de la région se répartiaBent-ttinei »-----------
Finistère. — Ont voté pour: MM. Cloa
rec, Dubuisson, Iialléguen, I-Iémon, Le
Bail, Le Louédec.
A voté contre : M. Biétry.
Se sont abstenus : MM. Gayraud, de
Mun et Villiors.
Morbihan. — Ont volé pour : MM. de
L ’Estourbeillon, Guieysse.
Se sont abstenus : MM. de Botssieu,
Forest, Guilloteaux, Lamy, Lanjuinais,
do Rohan.
Côtes du-Nord. — Ont voté pour :
MM. Armez, Baudet, LoTroadec, Munùo.
Ont voté contre : MM. do Kerguézec,
de Largentays, Limon.
Absents par congés : MM. Ollivier, de
Rosambo.
F é d é r a t io n d é p a r te m e n t a le des
c a n t o n n ie r s du F in is t è r e .
On nous prie d ’insérer :
La réunion annuelle dos cantonniers et
chefs cantonniers du Finistère s’est tonuo
cetto année à Morlaix, sous la présidence
de M. Julion, chef catonnior à PlogastèlSaint-Germain.
Cetto réunion avait été honoréo do la pré­
sence do M. le sous-préfet do Morlaix.de MM.
lirions conseiller général ; Lozane, agentvoyor d ’arrondissoment ; Morvan, agontvoyor cantonal ; Kevaud, commis principal,
ces trois derniers, chefs du sorvico vicinal de
l’arrondissement de Morlai*. De nombreuses
excuses ctaiont parvonuos au président. La
réunion avait pour objet diverses proposi­
tions relatives à la rédaction d’une pétition
à présenter au conseil général pour sa pro­
chaine session du mois d’avril prochain ot
la réélection des membres du bureau do la
Fédération.
Voici les quostions discutéos : 1« amélio­
ration do la retraite dans la mesure du pos­
sible ot dans les conditions déterminées
dans uno pétition qui sera imprimée ot
adressée à chaque membre du conseil géné­
ral. Cetto question fut adoptée à l’unanimité
des voix, do concert après avis otoxplications
des autorités présentes ; — 2‘ uno autro
question fut proposéo par M. Joncour, cantonnior communal do Crozon, qui avait pour
but principal do demandor douzo jours
do porinission obligatoire. Elle a ôté rejotée ;
— 3“ avancement de classe des fonctions do
cantonniers chefs et cantonniers au bout de
cinq anB d’uno promotion à une autro.
Ensuito vient la réélection ou lo maintien
des mombres du bureau do la Fédération
départementale qui a été reconstitué ainsi
qu’il suit : président, M. Julion, chef can
tonnior à Plogastol-Saint Germain, m ain­
tenu à ses fonctions ; vice président, M.
Pouliquen, choé cantonnier à Morlaix ; tré­
sorier, M. Lo Floc’h, chef cantonnior à
Quimper ; trésorier-adjoint, M. M ilin, chef
cantonnior à Brest ; secrétaire, M. Briant,
chef cantonnior à Morlaix.
La Fédération départementale des
cantonniers du Finistère.
A c te s d e d é c è s
d o m a r in s d is p a r u s e n m e r .
Pur application do l’article 90 du code ci­
vil, modifié par la loi du 8 ju in 1893, le soussecrétuire d’Etat de la m arine a, par décision
lu \mars 1910, requis le procureur général
|)iès la cour d’appel de Rennes de poursui­
vre d’office la constatation judiciaire des
nom m és :
Canévet, Prosper-Alain, patron, inscrit à
oncarneau.
Lo B run, Jean Joseph, maître au cabo­
tage, inscrit à Vannes.
Lucas, Pierre, mousse, inscrit à Q uim per,
qui form aient l’équipage de la chaloupe C'alixte. présumée avoir péri corps et biens, le
25 octobre 1905.
N o u v e lle s m ilita ir e s
Les convocations des réservistes. — On
B o u rs e s d ’e n s e ig n e m e n t p r im a ir e
s u p é r ie u r .
Voici pour le département du Finistère la
répartition des bourses d’enseignement pri­
maire supérieur, !t la suite des examens des
17 et 24 mai 1909 :
A la in Bernard, le père perruquier à Pont
l’Abbé : demi bourse d’internat, école pri
muiro supérieure de Concarneau.
Anne Bloch, lo père instituteur à Kerné­
vel : demi-bourse d'internat, école prim aire
supérieure de Quim perlé
G uilluu m e Le Castrée, le père marin-pê
ch'our à Douarnenez : quart de bourse d’en ­
tretien, école prim aire supérieure do Douarnenez.
Joséphino Fournier, le père 1” maître de
la m arine au Faou : demi-bourse d’internat,
écolo prim aire supérieure de Quim perlé.
Mario Gestin, lo père instituteur à Quémé
néven : demi-bourse d’internat, école pri
muiro supérieure de Quimperlé.
Marie Lo Goff, lo père garde-champêtre à
Quim perlé : quart do bourse d’entretien,
écolo prim aire supérieure de Quim perlé.
E m ile Jégou, la mère vouve, cigarière à la
m anufacture do tabacs de M orlaix : quart
de bourse d’entretien, école primaire bupé
rieuro de M orlaix.
Kulalio Kérivel, le père retraité à D ouar
nenez : demi-bourse d’internat, école pri
muiro supérieure do Quim perlé.
Yvonne Kersnlec, le père quin caillier à
Scaër : demi-bourse d'internat, école pri
maire supérieure de Quim perlé.
Yves Laleton, lo père ouvrier à la m anu
facture do tabacs de M orlaix : quart de
bourse d’entretien, école prim aire supérieure
do M orlaix.
Françis M arzin, la mère cigarière à la ma
nu facture de tabacs do M orlaix : quart de
bonrs» d’entretien, école prim aire supérieure
do Morlaix.
Joseph Le Meur, le père instituteur à
Brest : demi-boniso d’internat, école pri­
maire .supérieure do M orlaix.
Clém ent Moal, le père m arin de commerce
à Saint-Pol de-Léon : demi-bourse d’inter
m it, école prim aire supérieure de Morlaix
A lain Le Page, lo père menuisier à Que
ménoven : trois quarts de bourse d'internat
école prim aire supérieure de Douarnenez.
François Péron, lo père patron des doua
nés à Plongastel-Daoulas : demi-bourse d’in
tornat, écolo prim aire supérieure do Concar
noau.
Yves Pille, le père instituteur à Edern
demi-bourso d’internat, écolo prim aire supé
rieur de Concarneau.
François T rellu, le pèro ouvrier charpen
tior à Quéménéven : demi-bourso d’in to in a t
école prim qire supérieure de Douarnenoz,
Louise Trom eur, lo pèro m anœ uvre
M orlaix : demi-bourso d’internat, école pri
maire supérieure de Quim perlé.
C o n c o u rs e t e x a m e n s
Cerlificat d'aptilude pidagogique.
—
Voici la lists des candidats appeles a subir
les epreuves pratiques et orales on 1910 :
Aspirants : MM. Gaillarec, C6vaor, Cos
quer, Lo Coz, Desport, Est6venou, F unten,
G all, Koraval, M ontfort, P alu t, Poder, Quinot, Rouxol, S im bille, Senillou, Stephan,
Synvet, Tanter, T hom as, Troalen, Lo Goffe,
Bernard, Coquil, D aniel, Lo G all, Golhen,
L e G u ille u , Jouvo, Le Meur, Morio, Plassard.
Aspirantcs : Mmes Arqui6 ; Arrheur,
Beul lier,
Boulze,
Le
Borvo,
Bourgot,
Braoue/.ec, Bretechd, Galvez, Lo Carduner,
Cueff, Fauoon-Dum ont, G aliot, Lo G all, Le
G all, G allim ard , G andon, G icquel, G irardi,
Lo Goaiir, Gourm elen, Gourves, G rail, G u il­
lou, Heydon, Jeziqu el, Labitte, Laborie,
Laurent, Mahe, M artin, Mesguon, M6vel,
M obihan, M orain, Porrot, Pilvon, P ilv in ,
Pinson, Queffeloc, Qu6r6, Sizorn, T illy ,
Bourhis, Lo Corguill6, Cosquor, Barbior, Le
D ain , Lazou, L ’hostis, Lor6al, M61iu, M6n aliizo , Le Meur, Parc, ltio u , Ropars,
S im on, E von, ltan n o u .
U n i o n m u tu a lis te d u F in is t è r e .
Les nouveaux statuts (modifiés) do l’Union
m utualisto du Finistère viennent d’être iiu
primés ot transformés on brochure. Toutes
les Sociétés de socours m utuels et autros
du départomont peuvent donc, à partir
d’au jo urd’hu i, les réclamer à M. L . Lainen
dour, secrétairo général,
place Etienne
Dolet, à Brest, qui les leur fora, aussitôt
parvenir franc do port.
L ’U nion 110 saurait trop engager toutes
los Sociétés intéressées à lu i donnor leur
adhésion, co qui leur permettra do participer
à la pleine m u tualité ot, aussi, aux différents
services im portants q u ’elle a organisés dans
son soin ol q u i, pour donnor dos résultats
oUIcnocs, exigent un grand nombre d’adlié
rents.
sait q n ’en vue des prochaines élections lé­
gislatives, le ministre, de la Guerre a dû re
porter à une date ultérieure les périodes des
éservistes et territoriaux convoqués entre
lo 1l!r avril et le 15 m ai.
Pour faire suite à cette décision, le m in is­
tre a adressé, aux com m andants de corps
d ’armée, une circulaire contenant les instruc­
tions suivantes :
G erm ain, dont les parents habitent Pouldreuzic a quitté leur domipile et est venue
s’échouer à Q uim per.
Elle a élu dom icile dans une caverne située
sous les bois du Corniguel, et, vit en co m pa­
gnie d’in div idus abjects.
Circulant dans le cham p de tir, elle fut
invitée par le sergent q u i en av ait la sur­
veillance à se retirer. Au lieu d’obéir à cet
ordre, elle in ju r ia le sergent, et renversa sur
ses vêtements un pot de colle q u ’il avait en
m ain. Les gendarmes qui arrivaient à ce
m om ent pour effectuer leurs tits, furent pré­
venus de l’incident et se rendirent près de
cette femme q u i les outragea et exerça des
violences sur eux.
E lle fut mise en état d’arrestation, mais
aussitôt elle se m it à se rouler dans la boue et
il a fa llu t requérir une voiture pour -la conJuire devant M. le procureur de la R é p u ­
blique auquel elle donna un faux état-civil.
P our tous ces faits, elle est condamnée à
15 jours d’em prisonnem ent. •
< Les com m andants de corps d’armée de­
vront so concerter sans retard avec les pré­
fets intéressés, pour déterminer avec eux les
nouvelles dates auxquelles les convocations
ainsi retardées pourront avoir lieu ; elloB
devront être comprises au tan t que possible
entre le 17 m ai et le 20 ju ille t prochains.
« Les com m andants de corps d’armée in ­
sisteront auprès des préfets sur l’intérêt qui
s’attache au choix de cette époque. Les élec
tions des conseils généraux et des conseils
d’arrondissement. la moisson, les vendan­
ges les m anœuvres d’autom ne, l’arrivée de
la jeune classe se succéderont, en effet, sans
interruption, et obligeraient à renvoyer les
convocations à l ’autom ne.
« A cette époque, d ’ailleurs, les ressources,
aussi bien en cadres d'instruction q u ’en
moyens do casernement et d’habillem ent,
seront utilisées pour les jeunes soldats et
pour les convocations d’homm es des réser­
ves déjà prévues.
« E n lin , le m inistre autorise, à titre excep­
tionnel, et pour cette année seulement, à
appeler des régiments de réserve par b a ta il­
lons successifs ».
A s s is e s d u F in is t è r e .
Voici la liste des ju rés désignés par le
sort pour siéger au cours de la 2e session
qui s’ouvrira le lundi 11 avril 1910, sous la
présidence de M. le conseiller Dancre, ayant
com m e assesseurs MM. C hauvin, juge, et
Ely, juge suppléant au tribunal de Q uim per :
Jurés titulaires.
MM.
P aul Quéré, ouvrier m aréchal, à Plougoulm ,
François Barbier, ruécan. princ. de la m arine
en retr., à Brest.
L ouis Kéroué, cultivateur, à Coray.
François-Marie Bizien, propriétaire, à M or­
laix.
M athieu Coïc, ouvrier m écanicien, à Kerfeunteun. .
F erdinand Le Bourhis, com mis princ. du
commiss. do la m arine, à Brest.
A rm and D arnois.com m isprinc. retr.,à Brest.
Olivier H uet, négociant, à Scrignac.
Noël C atioch, carrier, 2* m . en retr., à Loperhet.
Auguste D uval, propriétaire, à M orlaix.
Joseph Léost, propriétaire, à Plouguerneau.
François Sim on, confiseur, à Landerneau,
Pierre Sellin,m archand-tailleur,à Pont-Aven.
E m ile Mazet, adj. princ. retr., à Brest.
L aurent Pesquer, débitant, à Meilars.
Eugène Odeyé, pharm acien à Plouescat.
François Ropars, propr.-cult., à Bolazec.
Yves D iraison, cuit, à Plonévez-du-Faou.
François Manehec, maire de Plougonven.
Joseph T anguy, rentier à Pont-Croix.
X avier Le G u illo u de Penanros.ind. à D ouar­
nenez.
Louis Navellou, cultivateur, à Scaër.
René Caroff, com merçant à Lesneven.
Yves Bloas, cultivateur, à G uipronvel.
G erm ain Le B run, horloger, Lo G uilvinec.
Ignace Guyom arch, cultivateur, à Ploujean.
Jeau S ouron.cult., maire de Plobannalec.
G u illau m e Ilu o n , propr.-cult., à PlouégatMoysan.
Louis Dourfer, propiiétaire, à Plabennec.
Yves L andrein, cultivateur, Le Trévoux.
Auguste Schnng, notaire, à Trégunc.
Pierre G u illo u , commerçant, à Ch;\teaulin.
Jean Le Borro, maire, Le G uilvinec.
Jean Créach, cultivateur, ù P lougoulm .
Charles A llard , com m eiçant, Le Guilvinec.
Léonce T hillot, rentier, à Brest.
Jurés suppléants.
MM.
A rm and Granier do L illiac, agent d’ass., à
Quim per.
René Lo Cerf, quincaillier, à Quim per.
A ucusto Nédellec, maître serrurier, à Q u im ­
per.
Louis Méret, m inotier, à Quim por.
P o lic o c o rr e c tio n n e lle . — T r ib u n a l
d e Q u im p e r .
Audi ence du 12 mars.
Q uim per. — Vol. — La nom m ée Mario
M orvan, femme Bodivit, Agée do 50 ans,
journalière, chargée de porter chez une com ­
merçante un sac contenant environ 25 kilos
do m archandises a préféié les vendre pour
la sommo de 1 franc.
Coût : (i jours d’om prisonnemont.
— Une irascible troglodyte. — Marie
R io u , 25 ans, originaire do Plogastel-Saint-
- Iiayarre du Mardi-gras. — Nos lec­
teurs se souviennent de cette bagarre q u i
eut lieu le 8 février dernier, piès de l ’hôtel
de l’Epée. Les principaux auteurs viennent
d’être condam nés : l’un , le nom m é V a illa n t
à 20 jours de prison et l’autre, Chapet, à un
mois de la même peine.
Audiehnk. — Brutal. — Jean D onnard,
26 ans, marin-pêcheur à Lestiven en Plogoff,
a frappé brutalem ent la dame Kérisit, âgée
de 63 ans, dem eurant à la M ontagne ; il lu i
a porté un coup de pied à la figure, lu i fa i­
sant une blessure grave, et u n autre coup à
l’estomac.
Coût : 0 jours d’em prisonnem ent.
Poullan. — Blessures accidentelles. —
M. Gabriel Le Fur, 33 ans, cultivateur à
Saint-Avit a, le 7 février dernier, renversé
dans la rue Duguay-Trouin.deux personnes,
leur faisant des blessures sans gravité.
Le F u r est condam né, pour blessures ac­
cidentelles et délit de fuite à deux amendes
de 25 francs avec sursis.
Renseignements utiles
L’addition de bicarbonate de soude dans
le lait constitue une falsification. — Le m i­
nistre de l’Agriculture vient d’adresser la cir­
culaire suivante aux directeurs des laboratoires
agréés :
« En l’absenee d’un règlement actuellement
en préparation, sur le lait et les produits de
laiterie, j ’ai l'honneur de vous signaler ^ue l’ad­
dition de bicarbonate de soude, ou de toute au­
tre matière alcaline, au lait, doit ôtre considé­
rée comme une falsification.
« Dans sa séance du 23 janvier 1888, le Co­
mité consultatif d’Hygiène publique de France,
saisi de la question a. sur le rapport de M. le
professeur Proust, émis l’avis que l’addition de
bicarbonate de soude au lait était une falsifica­
tion, réprimée par la loi du 27 mars 1851, vi­
sant la répressiou des fraudes et falsifications
dans la vente des marchandises, et qu’il appar­
tenait aux Parquets de poursuivre d’office les
délinquants. »
Le rapporteur s’exprimait ainsi, dans ses con­
clusions :
« J ’estime que la loi du 27 mars 1851 est ap­
plicable, puisque, sous le nom de « lait », on
vend du lait additionné de bicarbonate de soude,
c'est-à-dire une substance qui n’est plus le lait
pur, et qui peut, dans certaines circonstances,
être nuisible ii la santé du consommateur. »
Depuis, la loi du ler août 1905 est venue rem­
placer celle du 27 mars 1851 et le Service de là
Répression des Fraudes a été institué pour re­
chercher les infractions il la loi, mais aucune
considération ne permet de supposer que l’opi­
nion du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique
de France ait varié sur la question.
En conséquence, lorsque l’examen d’un échan­
tillon de lait vous aura permis de constater l'ad­
dition de bicarbonate de soude ou de toute au­
tre matière alcaline, vous voudrez bien indiquer
sur le rapport d’analyse que ce fait constitue
une falsification.
C h e m in d e fe r d ’O r lé a n s .
L a compagnie d’Orléans a l ’honneur d’in ­
former le public, q u ’en vue de répondre à
une demande du Conseil général du F in is ­
tère et, sous réserve de l ’approbation de
M. le m inistre des T ravaux publics, elle
mettra régulièrement en marche à partir du
avril prochain , les trains n®* 1566 et
1580 circulant le ,premier entre Pont-l’Abbé
et Q uim per ; et le second entre Douarnenez
et Q uim per.
Train rapide quotidien sur la Bretagne.
— Afin de faciliter les déplacements des
nom breux voyageurs et touristes que les v a ­
cances do PAques et la belle saison attirent
sur la côte sud de Bretagne, célèbre par ses
plages et son caractère pittoresque, la com ­
pagnie d’Orléans rendra quotidien à partir
du 19 mars à l’aller ot du 20 mars au retour,
le train rapide do n u it q u i circulait trois fois
par semaine seulement pendant l ’hiver entre
Paris Q uai d'Orsay et les principaux points
de la région précitée.
Co train composé do voitures de toutes
classes à couloir, avec places de couchettes,
permettra aux voyageurs de se rendre en
Bretagne dans les meilleures conditions de
confort et do com m odité.
A l ’aller, en partant de Paris Q uai d’Orsay
à 9 h. 11 soir et de S aint Pierre-des-Corps
(Tours) à 12 h. ‘13 m atin , on arrive notam ­
m ent à Redon à 5 h. 8 m atin , à Vannes à
G h. 3 m atin , à Q uiberon à 7 h. 22 m atin , à
Lorient à 7 h. 5 m atin , à Concarneau à
8 h. 52 m atin , à Q uim per à 8 h. 17 m atin , à
Pont l’Abbé à 8 h. 59 m atin , à Douarnenez
à 9 h. 7 m atin .
Au retour, en partant de Douarnenez à
7 h. 16 soir, do Pont-l’Abbé à 7 h. 21 soir, do
Quim per ù 8 h. 8 soir, de Concarneau à
7 h. 23 soir, do Lorient à 9 h. 18 soir, de
Q uiberon à 8 h. 53 soir, de Vannes à 10 h. 10
soir,on arrive à Saint-Pierro-des-Corus(Tours)
ù 3 h. 38 m atin et à Paris-Quai d’Orsay à
7 h. 12 m atin .
LE
Foires de la semaine.
L undi 21 mars. — Guilvlneo ; ClilUeauneuf du-Faou ; Colloreo ; Quéinônévon ;
Guerlosquin ; Guim illau ; Sizun ;
Mardi 22. - IrviUao ; Salnt Divy ; SaintPol-deLéon ; Pont-Aven.
Meroredi 23. — Néant.
Jeudi 24. — Gouoanou ; Berven (en Plouzévédé) ; Le Helecq.
Vendredi 25. — Confort (en Meilars) ;
Lam paul ; Lannéanou.
Samedi 20. — Coray ; Crozon ; Loc-Egulner-Salnt*Thé«onneo ; Plouvorn.
L a bonne foi d u « Progrès »
Dan» un de ces petite entrefilets fielleux,
dont le Progrès conserve précieusement le
monopole, un cortaln « témoin » (atteint
sans douto do cécité) portait des accusations
aussi fallacieuses que possible sur le compte
de l'administration municipale.
L’heure tardive 4 laquelle la sainte fouille
b o u s est parvenue vendredi ne nous avait
permis de dévoiler qu’une partio do ses
im putations mensongères.
Notre enquéto rolative à cette partie don­
nait du reste un assez joli résultat, et, point
par point, les allégations aussi fausses que
voulues du Progrès se trouvaient réduites à
néant.
Inutile de dire quo la comméro de la rue
du Quai s'est empressée d’accepter notre dé­
menti, sans toutefois l’accepter ut tout en
l’acceptant.
Mais elle triompho en mémo temps de
n’avoir pas reçu de réponse à la deuxième
moitié de son article, aussi vèridiquo du
reste que la première.
Vous en voulez une, aimable Progrès, ot
bien, allons-y :
Un nommé Bolloré (Magloire) ost bien en­
tré et décédé le mémo jour & l’hôpital, soit lo
3 février. Cet homme arrivait de Pleuven ot
non do Brioo, comme le dit le <> témoin * si
bien informé et il a été admis «l’urgence à
l’hôpital, sur le vu d’un certificat du docteur
Renault.
Nous ignorons s’il a dû attendre chez cet
honorablo docteur, mais ce que nous oftlrmons de la façon la plus catégorique c’est
qu’il n ’a pas eu à attendre, serait-ce môme
une minute, son admission dans notro éta­
blissement hospitalier.
Après cette nouvelle gaffe, vous croyez
peut-étro que la fouille cléricale va démentir
les renseignements erronés, oh combien I de
son i témoin » si blon informé. Que vous la
connaissez mal I
Vous verrez vendredi prochain la jolie
sauce dont elle saura entourer notre réponso.
Ou ros te, ce n'est pas fait pour nous étonner.
Est ce que le Progrès pourrait oublier la
la maxime de son mallro Basile :
« Calomniez 1 calomniez I 11 en restera
toujours quelque chose. »
Que non pas, et le voudrait-elle qu'elle no
le pourrait.
La caque sent, en effet, toujours le hareng.
L'Informé.
CHRONIQUE LOCALE
Quimper.
Palmes
académiques. — Nous avons
relevé avec plaisir dans la liste des nouveaux
promus les noms do :
M. Le Scour, juge suppléant, élové au
grade d’offloler de l’instruction publique ;
E t de MM. Corneo, chef de division & la
Préfeoture, et Vaillant, commis-greffier,
nommés officiers d’Académie.
Sincères félicitations.
A la Préfeoture. — Par arrûté préfectoral,
M. Cieutat, chef do buroau du service de
l ’Asslstanco publique, a été autorisé à per­
muter aveo M. Le Fèvre, chef de bureau à la
Préfecture.
Au Palais. — M. Le Soour, aroué-lioonoié,
ugo suppléant au Tribunal de Quimpor, viont
e oâder son étudo t» M. Crouan, oloro prinoipal
à Bl'est.
M. lo Soour, qui so rotiro, après uno oarrièro
aussi longue qu'hoiiorsblo (1880-1910), jouis­
sait au Palais de la syinpatblo générale qu’il
avait oonquiso par sa bfenvelllanoo, son exiise courtoisie ot la sûreté de son amitié,
ous ses oollègues l ’aiinaiont oommo le meil­
leur et lo plus digne d’entr'eux, ot, si l'on intorrogoait ses intimos, ils vous répondraient
que son plus grand plaisir était do plairo h
tous ot d'étro aimé do tous.
Nous exprimons ioi lo sinoèro regret d'un
départ qui, mémo après do si longues nnnéos
de travail, nous semble brusquo. Sus norabroux
amis s’on oonsoloront en songeant aun M, Lo
Soour ne disparait pas do la soèno judioiaii’o.
Nous savons, on offot, qu’il so oonsaoro défini­
tivement h la magistrature oti, grAoo h ses
oonnaissanoos professionnelles, il oontinuera
h servir l'œuvre do la Justloo avec lo mémo
dérouomont ot la mémo intégrité.
i
Ï
Obsèques. — Mcrorodi après-midi, uno foule
nombrouse a oonduit à sa dornièrn domouro un
de nos jeunes oompatrlotes, M. Joseph Daniélo,
Agé do 21 ans, sapeur oolombophilo au 1" gé­
nie, i» Paris, enlové subitement h l'olieotion
des siens.
La nouvolle de oo déoès, oonnu samedi h
Quimper, y a douloureusement impressionné
la population dont la majouro partio connais­
sait eo jeuno homme au oaraotèro doux ot ù la
pbysionomio sympathiquo.
Le deuil s'était réuui à la garo d'où lo oortègo est parti A 3 h. 30. Lo oorouoll disparais­
sait sous los nombrousos oouronnos, bouquots
et gerbesdo fleurs. Derrièro le oliar funèbre, oncadré do gymnastes on tonuo, plusieurs oou­
ronnos magnifiques étaient portées A bras. Re­
marqué notamment oelles offertes par un
groupe d'amis, par l'Association dos anoions
élèves du lyoéc, par la Sooiété dos fétos quimpérolses, le Messager qulœpêrola, lo Stade, la
Sooiété de gymnastique et do tir « Ln Quimpéroise », etc. Avant son départ pour 1« régiment,
10 défunt appartenait A toutes oes sociétés,
dont il était l’un des membres les plus notifs.
Après U cérémonie A la oathédrale, lo oortègo s'est dirigé vers lo cimetière Suint-Maro
où a eu lieu l'inhumation.
En cotte douloureuse oiroonstatioe, nous
adressons A la fumillo nos plus sincères oondoléanoes.
Stade Quimpérois. — Nous prions les per­
sonnes qui ont fait dimanche lo trajet du vé­
lodrome pour voir le match contre les Vannotais, do vouloir bien nous excuser si le
mutch n’a pns ou liou. La veille, en ellet,
une cruelle nouvelle était vonuo frapper au
cœur los équipiors du Stade : la mort d'un
do lours meilleurs camarades, Daniélo, ruvi
brutalement à 21 ans A l’affection des sions.
11 fut l’un des fondateurs de notre société.
Actif ot dévoué toujours prêt à rendre ser­
vice, il ne comptait parmi nous que des amis.
Nous adressons A sa famille éplorée nos plus
sincères condoléances et la prions de croire
à toute la part que nous prenons à cette pé­
nible épreuve.
Le Comité.
La « Cornouaille ». — Dimanche 3 avril,
l " séance de tir de 8 h. 1/2 à 11 h. 1/2 et de
I h. 1/2 à \h. 1/2. Tir réglementaire, poule
au fusil 1880. Cinq prix dont un en espèces
30 <*/• de la recette, déduction des frais et 4
on nature d’une valeur totale de 40 fr ; prix
de la série 0 fr. 50. — l'ouïe au revolver. —
Gymnastes, lo soir.
Commissaires : M M.do Lilliacet Ilermicr.
La « Cornouaille » invite les sociétés do la
région A son concours annuel qui aura lieu
exceptionnellement lo 10 juillet au lieu du
dornier dimanche do juin.
La raison do co changement est la pré­
sence du directeur de tir do la « Cornouaille »
au concours national et international do
tir qui a liou A Roulmix, comme directeur
adjoint de co concours.
Société de patronage des condamnés li­
bérés et de protection des enfants coupa­
bles ou moralement abandonnés. — Une so­
ciété essentiellement philanthropique ot dont
M. Chauvin, juge, un do nos plus sympathi
quos magistrats du Palais, est l’un des plus
ardents promoteurs, vient de se constituer
définitivement dans notro ville, sous la dé­
nomination de Société do patronage des con
damnés libérés et de protection dos enfants
coupables ou moralement abandonnés.
Vondredi dernier, la plupart des adhérents,
qui sont an nombre do 80, se sont réunis
dans une des salles du Palais do Justice, à
l'effet de procédor à l'élection du comité di­
recteur.
Après la lecture et l’adoption des statuts,
ce comité a été constitué comme suit : MM.
Frelaut-Ducours, président du tribunal ci­
vil ; Mazeaud, procureur de la République ;
Chauvin, juge ; Soudry père, ancien avoué ;
Lucas, jugo do paix ; Hammond, secrétaire
général de la Préfecture ; Le Ilars, maire ;
Franco, inspecteur dos enfants assistés ; Ver*
chin, avocat, et Jacq, notaire.
Cetto commission s’est ensuite réunie et a
composé son bureau de la façon suivante :
président, M. Frelaut-Ducours ; secrétaire,
M. Chauvin ; trésorier, M. Jacq.
liai des conscrits. — Jeudi dernier s'est
tenu une réunion pour l’organisation défini­
tive du bal des conscrits. A l'unanimité il a
été décidé que le bal aurait lieu le samedi
30 avril prochain, que lu cotisation seruit de
3 fr. (cotisation donnant droit à deux cartes
d’invitation pour dames). En outre il a été
procédé à la nomination d’un comité commo
II suit :
Président, A. Richard : vice-président, H.
Le Pétillon ; secrétaire, J. Quéau ; trésorior,
L. Lo Du ; commissaires, Le Bellec, Morin,
Poulmarch, Le Noach, Founteun, Laurant,
Bloch,Guiohaoua,Méret,Dervot,Grall,Harré.
On pourra so procurer des cartes près des
membres du comité.
Territoriaux. — Environ 700 territo­
riaux sont arrivés mercredi à Quimper,
pour y accomplir une période de neuf
jours.
FINISTERE
Pleuven.
Nécrologie. — Cette nuit est décédé, après
uno courte maladie, en son domicile à Kervénos, M. Pierro Cosquéric, adjoint au maire
do Pleuvon. Lo défunt n’était Agé que do
48 ans.
A sa veuve et à ses enfants, nous adres­
sons nos sincères condoléances.
Elliant.
Jeune filou. — Depuis quelque temps, M.
Tarouilly, boulanger, soupçonnait le jeune
Jean Chine, Agé d’une dizaine d’années, de
commettre des larcins à son préjudice.
Ayant vu, un do ces derniers soirs, lo gamin
sortir de son magasin, il le suivit et, ques­
tionné, lo jouneJean (îhino avoua qu’il ve­
nait de le voler ot lui remit une somme de
5 fr. 20.
Plusieurs fois déjà, Mme Tarouilly s’était
aperçue que des pièces blanches disparais­
saient de son comptoir.
Concarneau.
Société de tir la « Concarnoise » .—■Cette
société, qui a été agréée par lo ministre de
la Guerre, entre dans la période d’activité
qui lui permettra, nous l’espérons, de com­
mencer ses tirs cette année et Je donner aux
jeunes gpns de la classe les premiers élé­
ments de l’instruction militaire.
Douarnenez.
La cavalcade de bienfaisance. — Dans
la cavalcade du lundi 28 mars figureront une
douzaine de suporbes cliara dans lesquels
paraderont de nombreux déguisés vôlus de
costumes magnifiques. La toilette du bœuf
gras, qui ne pòse pas moins de 1.000 kilos,
est déjîi presque achevée.
Pour rehausser celte belle fôte, on annonce
que la musique du 118° au grand complet
fera partie du cortège.
Nous donnons ci-dessous l’itinéraire de la
cavalcade dont le service d’ordre sera assuré
par la compagnie des sapeurs-pompiers en
grande tenue :
A 1 h. 1/2, sur lo Champ-de-Foire, forma­
tion do la cavalcade.
A 2 heures, départ. — Itinéraire : rue de
Port-Rhu,rue Jean-Bart,rue Duguay-Trouin,
Octroi, rue Duguay-Trouin, rue Jean Bart,
ruo de Plomarch, rue Laënnec, rue du Cen­
tre, rue du Môle, quai du Grand-Port, rampe
de ¡la Criée, rue du Couédic, rue Le Breton
(poste), rue Saint-Hélène, place de la Croix,
Grande-Rue, place des Halles.
Une quête sera faite sur le parcours au
profit des sinistrés, los quêteurs seront por­
teurs d'un insigne.
Le soir à 0 heures, sous les halles. — Grand
bal paré et travesti. Décors nouveaux.
Les cartes d’entrée seront mises en vente
dans tous les hôtels et bureaux de tabacs.
Pour les inondés. — Une somme de
400 francs, soit 200 fr. votés par le Conseil
municipal et 200 fr. produit d’une première
souscription publique au profit des inondés
de Pans, a été adressée par les soins du
maire de Douarnenez à M. le maire du 13°
arrondissement de Paris.
Perdue. — Il a été perdu dimanche, entre
Landudec ot Douarnenez, une bague en or
avec diamant. Prière de la rapporter chez M.
Ruer, architecte à Douarnenez. Récompense.
Pouldavid.
Déprédations. — La propriété de M. Ch.
Belbéoch, propriétaire à Kerven, a reçu di­
verses fois à l ’aide d’escalade la visite de
jeunes malandrins qui ont commis de nom­
breuses déprédations dans le jardin.
Ces mêmes individus sont également soup­
çonnés d’avoir scié et volé un sapin dans un
taillis.
Ces jeunes vauriens sont connus et vont
être poursuivis.
Pont-l’Abbé.
Mort subite. — Lundi soir, on a trouvé
morte à son domicile à Ménez-Roz-ar-C’has-
Tribu de nomades. — Une trentaine de tel une dame Marie-Michelle Kernéis, ména­
Caucasiens, au teint oliviUre et à longue
barbe noiro, vôtus correctement h la russe,
se sont installés dans un champ bordant la
route do Concarneau, où ils campont sous la
lente.
Ces nomades, qui excercent le métier de
rétameurs, viennent de Lorient, où ils ont
séjourné enviton un mois.
Etat-civil du i i au 17 mars. —
N a is s a n -
— Yves Caradoo, r. do la Providcnoe. —
Vinoom Bortholom, r. Ssinto-Thérèso. — Murio Lannuzol, r. Sainto-Thérèso. — Georges
Lo Poupon, r. dos Gentilshommes. — Hervé
Ponnaruo, r. Looronan. •
71 naiBsanops on 1010.
Mariages 21.
D iîcès. — Joanno Gorgé, 8 ans, r. do Korfouutoun. — Jean Honi/.eo, 5 ans, A l ’hospioo.
— Hlanoho Jaooutot, 11 mois, Goarom-Dro, —
Joseph Massé, 24 ans, sculpteur, oélibatairo, r.
dos Douves.
102 déoès en 1910,
dont 34 aux hôpitaux.
P ublication dk Mariaok
Claudo Clévier, élève eu pharmacie, et Hélènc Queff'éloo, oouturièro, dom. à Quimpor.
C k s.
M. et M'“* D AN IELO , M“>» vouvo
ANSQUER, M»» M ahik DANIELO
remercient bien sincéromont toutes
les personnes qui ont assisté aux ob­
sèques de lour fils, potit-flls ot frère,
•loHUpli D A N IE L O ,
colles qui
lour ont témoigné leur bympathie en
cette douloureuio circonstanco.
gère, Agée de 50 ans. Les constatations
d’usage faites par M. Lecat, commissaire de
police, assisté du docteur Le Coz, ont fait
conclure à une mort naturelle.
Vol. — Un nommé Lo Pape, dit « Pot-arLapinet » a été mis en état d’arrestation
pour un vol commis au préjudice de Cathe­
rine Stéphan, femme Lagadic, habitant le
Forestou, en Plobannalec. C’est grAce à la
perspicacité de M. Lecat, commissaire do
police, que les objets volés ont ôté retrouvés
chez Le Pape, les soupçons s’étant portés dès
le début sur un nommé Coïc, de Rozic-arMarguer.
Lesconil.
La reprise de la pêche. — Le beau temps
ost revenu et les pêcheurs, qui n ’étaient pas
sortis depuis fort longtemps, ont réarmé de
nouveau pour les difféientes pêches. Une
partie pêche à la raie à la palangue ; d’autres,
les crustacés, et le plus grand nombre la pê
cho aux trois muils.
Le début de la première semaine eBt sa­
tisfaisant ; le poisson se vend assez facile­
ment et lo prix so maintient fermo. Les pê­
cheurs do raies, pour la première sortie, ont
péché de 50 à 350 kilos do raios et travants
et do 15 à 30 francs chacun do baudroies,
juliennes, congres. Los pécheurs de troismails ont ou une moyenne do 8 à 10 francs
par jour chacun de divors poissons ; les plus
favorisés ont vondu lour pêche de 15 à
25 francs.
Les crustacés se vendent : la langouste
4 fr. 50 lo kilo ot le homard 2 fr. 25, prix qui
n’ont pas oncoro été atteints. En somme,
assez bonne semaine.
Le Quilvinec.
Canot abandonné. — Le patron du bateau
de pèche Marsouin, Joseph Le Cléach, a
trouvé à six milles en mer un canot à clins,
peint en blanc, avec bordure, mesurant
4 m. 80 de long sur l m. 70 de large portant
su rl’arriére les marques: Bulgarie, Anvers.
Cette embarcation dont l'extérieur est recou­
vert de poussière de charbon, pourrait bien
provenir d'un vapeur qui aurait fait nau­
frage au large.
Audierne.
Tentative de renflouage. —- Profitant des
A nnonces
..............
■■■
■
■
■
R o b e s ,
M
« a
a n t e a u x
M”' THÉPOT
QUIMPER, 2, rae da Chapeau-Rooge, Q U IV E R
Mesdam es,
J ’ai l'honneur de vous informer
que je viens d’ouvrir un rayon de
modes :
CHAPEAUX pour Dames, Fillette» et E afu ti.
fortes marées de ces jours derniers, on a tenté
de renflouer le chalutier à vapeur anglais
Cormoran, de Plymouth, échoué le 15 fé­
vrier en baie d’Audierne, sous Plozévet.
Malgré les efforts d’un puissant remor­
queur de Nantes, la tentative de renfloue­
ment n'a pas réussi.
Mes deux ateliers étant complète­
ment distincts, je m ’engage à servir
aussi consciencieusement les per­
sonnes qui ne voudraient pas se
taire habiller dans mon atelier de
couture.
Le Gérant : E d . M é n k z .
BUREAU DE BIENFAISANCE DE QUHPER
BIBLIOGRAPHIE
ADJUDICATION OES BAILLÉES
L’Idéal-Bibliothèque (Collection illustrée
Pierre Lafitte & C1*, à 0 fr. 95) vient de faire
paraître son 11* volume : L a T r a g iq u e
A v e n t u r e du üllm e P r o p e r c e , par
Albert Boissière (illustrations de Maurice de
Lambort). Ce captivant roman est digne des
ouvrages précédemment parus dans cette
Collection qui peut être lue par tout le monde
et qui a déjà donné, entre autres : Le Petit
Chose, d’Alphonse Daudet ; Un cœur sim­
ple, de Flaubert ; Les Frères Zemganno, de
E. de Goncourt ; Julien Savignac, de F. Fabre ; Braves gens, de Richepin ; Le Fils
Maugars, de Theuriet,_etc., etc... Cette Col­
lection justifie bien son titre de « Bibliothè­
que idéale de la famille », car elle ne donne
que des ouvrages de la plus haute tenue lit­
téraire, illustrés avec art et édités avec luxe
et élégance.
RETUE FINANCIÈRE
Sauf sur les mines d’or qui ont été recher­
chées en fin de semaine par Londres en rai­
son de la publication de rendements favora­
bles et de l ’augmentation de la m ain d’œu­
vre indigène, le marché a dans l’ensemble
fait preuve d’irrégularité. On sent surtout,
aussi bien que dans les rangs de la clientèle
que dans ceux des professionnels une ten­
dance à réaliser qui se justifie et par l’ap­
proche des fêtes de PAques et par certains
indices de tention monétaire à l’étranger. Si
à ce point de vue, la situation n’a pas sen­
siblement empiré en Angleterre, par contre,
elle ne semble pa* devoir «’améliorer de sitôt
aux Etats-Unis et surtout en Allemagne.
En général, la tendance a plutôt été ferme
sur les fonds d’Etats. Notre 3 0/o a oscillé
aux environs des cours de huitaine précé­
dente. Les achat» des caisses se sont
élevés pour le mois de février à an total de
21.534.000 francs en chiffres rondu.
Fonds étrangers très résistants. Le gou­
vernements des Etats-Unis du Brésil a mis
en souscription publique le jeudi 17 mars un
emprunt fédéral de cent millions de francs,
dont le produit est destiné à la construction
de chemins de fer fédéraux. L ’emprunt est
divisé en 200.000 obligations de 500 francs
chacune qui sont émises à 447.50 et rappor­
tent 20 francs .nets payables en or, les
l«r mars et l«r septembre de chaque année.
Elles sont remboursables au pair en 50 an­
nées à partir de 1912. Les souscripteurs ont
la faculté soit de libérer entièrement leurs
titres à la répartition soit d’échelonner leurs
versements jusqu’au l ,r mars 1911. Ils reçoi­
vent même dans ce dernier cas le coupon
plein, mais ont à payer, d’autre part, un in ­
térêt de retard de 2 0/o, si bien que le prix
d’émission ressoit pour les obligations non
libérées, à 88.75 soit 443.75 au lieu de 89 1/2
soit 447.50. L ’émission est faite par le Crédit
mobilier Français et parles agents de change
et banquiers, ses correspondants de pro­
vince.
Bonne contenance des valeurs de Tram ­
ways.
Les Industrielles Russes ne se sont guère
modifiées durant la dernière semaine. A par­
tir de jeudi 17 mars, les actions de la société
Russe de l’Usine mécanique Stoll et C*« se né­
gocieront sur le marché en banque au comp­
tant. Cette entreprise a pour objet principal
la fabrication et l’importation des machines
agricoles. DepuiB 1905 son chiffre d’affaires
a doublé et ses dividendes n’ont jamais été
inférieurs à 10 0/q.
Les actions privilégiées de 250 francs 5 0/o
série 3 de la société Toulousaine du Bazacle
dont le placement au pair vient de commen­
cer sont très recherchées, mais seulement
dans la région de Toulouse où l’on souscrit
dans toutes les maisons de banque et chez
les agents de ’change, mais dans toute la
Franco, où elles sont mises on souscription
aux guichets des banquiers, membres du
syndicats des banques de province. Elles
constituent, en effet, un placement inté­
ressant.
Philoute et Waddington,
20, rue Lepeletier.
D U P R I N T E M P S A L ’É T É
Avis important
à nos lecteurs se rapportant à leurs
Vêtements d'été.
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119, rue Montmartre, à Paris, se sont fait
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sur mesure.
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Le M A RD I 22 M ARS 1910 et jours
suivants s’il y a lieu, à deux heures de
l’après-midi, il sera procédé par M'Mov,
commissaire-priseur, à la vente des
meubles et marchandises ci-après, dé­
pendant de la faillite des époux Hèraud, marchands forains à Quimper :
Armoire à glace, commode toilette,
armoire à linge, bufiet étagère, tables,
chaises, glaces,pendule, vasesàfleurs,
assiettes décoratives, fourneau, vais­
selle, batterie de cuisine et grande
quantité de coupons d’étoiles.
Au comptant lû •/• en sus.
Le commissaire-priseur,
L. M O Y .
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nue habiter Quim per et qu’elle conti­
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do chemins de ter, demeurant 86 ,
rue de Tours, ù Laval (Mayenne) ;
(i° M'"" Marie-Anne Burel, veuve en
premières noces de M. Michel Bour­
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O É ID 1 3 R
don. agissant en son nom personnel
M a g a sin de L in g e r ie
au besoin et on sa qualité de tutrice
A Q U IM P E R
'
légale do Michel et Pascal Bourdon, mi­
neurs nés de sondit premier mariage,
S'adresser rue Keréon, n° i .
et7“ M. Yves Lappart, son époux actuel,
Etude de M° Pierre JAC Q , notaire
qui l'assiste ot l’autorise, pris en outre
il Quim per.
en sa qualité de oô-tuteur desdits m i­
neurs Bourdon, demeurant ensemble
fi Douarnenez, demandeurs.
M* LUCAS, avoué.
A U X ENCHÈRES PUBLIQUES
E n conséquence, l’adjudication des
142 Chevrons de Châtaigniers
immeubles sus-désignés aura lieu en
l'étude ot par le ministère de M° Mo11 Cerisiers et 15 Châtaigniers
heau, notaire à Audierno, le M ARDI
L e M a r d i 20 M ars 1 9 1 0 , ci 2 heures 12 A V R IL 191(1, à un«*, heure et demie
de l'après-midi,Ma Ja cq procédera,sur du soir, en un seul lot composé comme
pinco h la ferme du ô u o rv e u r, en ci-dessus et sur la mise à prix de
O ouesnach, à la vente aux enchères 20 0 francs, à éteinte de feux au
p ub liques.
plus offrant et dernier enchérisseur,
W LOT.
aux clauses et conditions du cahier
23 Ohevrons de Châtaigniers des charges déposé en l’élude dudit
notaire, où toute personne peut en
dans Hors-Canap-Kerlaur.
prendre connaissance, et ce, en pré­
2« LOT.
sence do M. Vénoc Le Gall, marin22 Ohevrons de Châtaigniers
pécheur, demeurant au lieu de Pendans Parc Forn Kerlaur.
ar-Marc’hat, en Plouhinec, subrogé3» LOT.
tuteur ad hoc .dos mineurs Michel et
61 Ohevrons de Châtaigniers Pascal Bourdon, sus-nommés, où lui
et 3 châtaigniers dans Par-Miiar- dûm ent appelé ù y assister.
pran.
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
4« LOT.
signé.
Quimper, le 13 mars 1910.
28 Chevrons de Châtaigniers
dans Parc-Miné.
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r.» LOT.
avoué-licencié.
un bureau très confortable
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S’adresser au bureau du journal.
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I 15 Chevrons de Châtaigniers
HORLOGERIE -
TO U R ST J A C Q U E S
sur les fossés midi et levant du même
champ.
8 * LOT.
87 Ohevrons de Châtaigniers
sur les fossés m idi et levant de Parc-
mésaryunl.
O rfèv re rie
AU
PONT
NEUF
4, G R.UL DU PONT NE.UF
IA PIUS CRANDu 5PCC/ALITE DE
V£T£M£f\/7S COmcm/vMS
9« LOT.
ouest bout midi de Parc-Poulslrennou.
Pour lous renseignements s’adres­
ser il M» J a c q , notaire et pour visiter à
M. D o n n a r d , fermier nu Ouorveur.
Etudes de M» LUCAS, avoué-licencié,
6 rue Vis, à Quim per, et de M' MO­
R E A U , notairo i\Audiurne.
(Exécution de la loi du SS octobre 1884)
nul PARLICITATION
E d l'étude
LE
et par ln minintôro de M* M ork au ,
notairo ii Audiorne
M A R D I 12 A V R IL 1910
A i h. i/2 de l'après midi
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dissement de Quimper. — Canton de
Pont Croix.— Commune d'Audlcrne
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Entrée en jouissance p a r m a in s1 le
29 septembre. 1910.
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Entrée en jouissance au 29 septem­
bre 1910.
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dastral do ladite commune, sous le
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n° 522, section A, pour une contenance
de 1 are 21 centiares ;
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çonnerie et couverte en ardoises,
uyant rez-de-chaussée, élage et grenier
au-dessus.
3° UNE S O U E A PO R C S, construite,
D é p e n d a n t d e F a illite
en maçonnerie et couverte en ardoises.
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et par lo ministère do M» Maud uit , notaire
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au m idi et à l’est par route, au nord
L
E
L
U
N
D
I 4 A V R IL 1910
jmr Pierre Cariou, d’Audierno ot à
à 2 heures de l'aprùs-midi
l ’ouest par route et Raoul Hervé, d’Audierne.
EN
COMMUNE" DE COMBRIT
M ISE A P R IX llxée par le Tri­
K LOT
bunal : Deux cents fr ., ci. 2 0 0 fr.
Une petite Propriété sise à VochCette vente est poursuivie en exécu­
tion d’un jugom ont sur requôlo rendu Riou, en Combrit, quartier de Ste-Mapar lo T ribunal civil de Quim per, le rine, comprenant trois logements et
une crèche, deux vergers et quatre
2 février 1910, enregistré,
parcelles de terre.
VENTE ^IM M EU BLES
LA
A la requête de :
1° M"1* Marie-Joséphine Kerfendal,
veuve de M. René Bourdon, sans pro­
fession, dem eurant à la Montagne, 011
la commune d’Audierne ; 2“ M."' MarioRenée Bourdon, tnajouro, friteuse, de­
m eurant h la Montagne, dilo communo
d ’Audiorne ; 3° M. René Bourdon, sou­
deur, demeurant au môme lieu ; 4°
M. Pierre Bourdon, époux do Ca­
therine Lagadec, soudeur, domourani,
Grand’rue, à Audierno, pris en outre
en sa qualité de subrogé tuteur dos
.Mise à prix : 4 .0 0 0 fr.
2«
LOT.
Aux dépendances de Voch-Riou, la
Parcelle Mogeur-Tanguy, propre
à bâtir, d’une contenance de 25 ares
environ.
E
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M . K É R A E N prévientsaclientèle
qu’il a un grand choix de chaussures
faites chez lui, cousues-main, et ne
prenant pas d'eau, semelles cuir fort.
Chaussures allant bien aux pieds et
ne faisant pas soutFrir les personnes
ayant des cors ; c’est après 35 ans d’é­
tude? qu'il a pu arriver à chausser de
cetLe façon par les formes américaines
si répandues en ce moment.
Spécialité de chaussures de iuxe
pour hommes, dames et enfants, ainsi
que des chaussures de chasse, jam ­
bières et guêtres en tous genres.
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Troisième année.
Samedi 26 Mars 1910.
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
CENTIMES
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payables d’avance. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis
contraire de l'abonné.
du Samedi 26 mars 1910.
- 00 UNE ERREUR JUDICIAIRE
XLI
LA SOUSCRIPTION PUDLIQUK
Un journal s'émut, entre tous, do la fatale
erreur judiciaire de 1854, et publia à ce pro­
pos les excellentes réflexions qui suivent :
« La Cour suprême vient de oasser un ar­
rêt rendu par la Cour d’assises du 1*' mai
4854. Cet arrêt condamnait deux hommes
pour vole qualifiés : l’un, Le Louarn, aux
travaux forcés à perpétuité ; l’autre, Ballet,
à vingt années de la même peine.
« Ces deux hommes étalent innooents.
Aujourd’hui, les vrais coupablos sont con­
nus i Le Louarn et Baffet vont être solen­
nellement réhabilités.
(t] Reproduction iaUrdit* aux journaux qui
%’m 4 pas «a tralM stm la Baoitté d«i Osai ds
U ttn s .
’ A
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S
Place de la B o n ne , 8, à Parla
Est seule chargée de recevoir les annonces extra-locales du journal.
« E u x , — o’est-à dire leur m émoire, — car
1b sont morts au bagne, morts sous la livrée
des forçats, ju sq u ’au dernier m om ent où on
les a traités comme des voleurs, eux, des
innocents I
« Q uand la justice reconnaît et proclame
l'erreur q u ’elle a commise, qu an d elle accorde
une réhabilitation solennelle aux m alheureux
injustem ent condam nés, elle accom plit un
devoir, et l'accom plissem ent do ce devoir
n'enlève rien au prostigo do la m agistrature.
« Consultez les dossiers des procès q u i ont
abouti à des orreurs judiciaires, vous y trou
vernz toujours un enchaînem ent de circons­
tances qui renduient l'erreur inèvituble. T a n ­
tôt, c'est une ressemblance extraordinaire ;
tan tôt, o'est une série do faux témoignages
organisés avec une habileté infernale.
« V oilà deux homm es q u i ont passé au
, bagne les dernières années de leur oxist«noo.
S ’ils vivaient a u jo u rd ’hu i, quel dédommage
m ent la société leur d o v raito lle ?
« La justice leur dirait : « Vous êtes libre.
Votre innocence ost proclamée ; allez vous
en ».
« E t légalem ent, ce serait tout.
» Si la générosité du souverain ne leur
venait en aide, el une souscription publique
n'était ouverte pour les secourir, ces ho m ­
mes rentreraient dans la société épuisés,
ruinés, sans ressources, la lihorté serait
pour eux le droit do m ourir du faim .
« Avaient-ils u n patrim oine, ce patri­
m oine serait dévoré par les frais de justice.
Les deux Forçats de Bannalecri1
Par A m é d é e BLONDEAU
L
kilomètres. Placées côte à côte, elles
couvriraient 90 hectares. Empilées les
unes sur les autres, leur colonne gigan­
tesque atteindrait 17 kilomètres : deux
fois la hauteur de l’Himalaya I *
Quant à leur prix, il serait d’environ
150.000 francs, sans compter les frais de
timbrage au sceau de l’Etat. Si l’on
ajoute les frais d’emballage et de trans­
port, soit environ 75.000 francs, on ar­
rive au total de 225.000,
Comme il y a 600 députés en chiffre
rond, l’élection de chacun grèvera donc
le budget de 350 francs d’enveloppes.
Voilà bien du tracas pour bien peu de
chose ; car tout porte à croire que le vote
sous enveloppe, ainsi compris, ne chan­
gera guère le résultat final du scrutin.
On ne saurait en dire autant de la
deuxième réforme électorale votée par la
Chambre et par le Sénat et qui, celle-là,
vise la corruption des électeurs.
En matière d'élections, comme en tou­
tes choses, c’est une vérité malheureuse­
ment trop reconnue que l’argent est le
grand ressort des consciences. A côté des
promesses d’argent, il y a les promesses
de faveurs, de prébendes... C’est contre
tout ce marchandage électoral qui ravale
le suffrage universel, que le Parlement a
voulu s’élever.
D ’après le texte de cette loi nouvelle,
quiconque, par des promesses quelles
qu'elles soient, par des dons ou libérali­
tés en argent ou en nature, faits en vue
d’influencer le vote d’un ou plusieurs
électeurs, aura obtenu ou tenté d’obtenir
leur sufir&ge soit directement soit indi­
rectement, quiconque aura, par les ma­
rnes moyens, déterminé ou tenté de dé­
terminer un ou plusieurs électeurs à
s'abstenir, sera puni de trois mois à
deux ans d'emprisonnement, et d'une
amende de 500 à 5.000 fr. Seront punis
des mômes peines ceux qui auront agréé
ou sollicité les mêmes promesses, dons
ou libéralités.
Les candidats condamnés seraient,
bien entendu, inéligibles. Quant aux
fonctionnaires corrupteurs, les peines cidessus seraient doublées en leur faveur.
Voilil un texte qui est sévère, et certes
on ne saurait jamais l’ôtre trop en face
de certaines déloyautés. Mais il est à
craindre que l'interprétation donnée en
période électorale dépasse la pensée du
législateur.
Serait-il admissible, par exemple,
qu’un candidat put être traîné devant les
tribunaux pour avoir « promis » une ré­
forme utile, ou pour avoir laissé entendre
qu’il s'intéresserait à une cause juste con­
cernant un certain nombre d’électeurs ?
Après bien des hésitations et des chan­
gements d’avis, on annonce que la date
des élections seiait définitivement fixée
au 24 av ril. Toutefois, gardons nous de
prendre encore cette déoision comme
absolue : quelle que soit la bonne volonté
de la Cham bre et son désir d ’en finir, il
se pourrait qu'une fois de plus elle soit
déçue : il est à prévoir, en effet, que le
budget et les retraites ouvrières tien­
dront encore de nombreuses séances.
Quoi qu’il en soit, la Chambre et le
Sénat préparent les élections. Il est en­
tendu que, cette année, la consultation
du pays ne ressemblera pas aux précé­
dentes. Sans doute, nous ne ferons l’essai
n i d'un nouveau scrutin de liste n i do la
représentation proportionnelle ; nous
nous en tiendrons au vieux système m a­
joritaire du scrutin d’arrondissement ;
m ais, en revanche, le Parlem ent s’est
évertué à édicter des mesures propres à
assurer la liberté et la sincérité du vote,
et à empêcher la corruption électorale.
Ce sont, à la vérité, de vieux projets
qui traînent dans les cartons du Luxem ­
bourg ou du Palais-Bourbon depuis bon
nom bre d’années ; on s’est aperçu tout à
l'il« étaient urgents, et l ’on s’em­
presse de les bftoler.
D u premier, celui sur la liberté et la
sincérité du vote, il ne reste que peu de
chose. Le Sénat n'a conservé, de diverses
mesures protectrices, que le vote sous
enveloppe. Encore a-t il reporté l'ap p li­
cation de cette mesure à deux mois après
la prom ulgation de la loi.
Cette addition rendait impossible l'es­
sai des enveloppes aux prochaines élec­
tions. M ais la Chambre, après nouvelles
inform ations prises auprès du syndicat
de la papeterie chargé de fournir les en­
veloppes, n'abandonne pas son espoir
d'arriver à temps.
Le président du syndicat cfo la papete­
rie, interviewé à ce sujet par un de nos
confrères, donne, à ce sujet une intéres­
sante statistique.
Si l’on compte en France, dit-il, envi­
ron 15 m illions d'électeurs, et si l'on ad­
met qu’il soit nécessaire de fournir une
moyenne de deux enveloppes par élec­
teur, cela fait 30 m illions d’enveloppes
q u i seront consommées en un seul jour
de scrutin.
Leur poids total sera environ de
150 000 kilogrammes. Alignées bout à
bout elles formeraient un ruban de 7.500
F E U IL L E T O N D U < F in istère »
CENTIMES
O r g a n e h e b d o m a d a ir e d ’ U n io n r é p u b lic a in e
Cette loi d'honnêtetépolitiqueservirait
ainsi de prétexte aux pires abus. Le
Parlement a heureusement prévu cet
écueil ; la Chambre n’a voté la loi
qu’avec la précision formelle qu’il n’y
aurait délit que s’il y avait mauvaise foi
nettement démontrée dans les promesses
effectuées aux électeurs.
En outre, par l'expression « promesses
quelles qu’elles soient », il faudra enten­
dre non pas l’engagement de prendre la
défense des intérêts des électeurs, ce qui
en somme est le devoir absolu des repré­
sentants, mais seulement des promesses
de libéralités, de décorations, de laveurs
administratives ou d’avantages particu­
liers, tout ce qui, en un mot, est démago­
gie et corruption.
Ainsi comprise, la loi sur la corruption
électorale ne peut qu'être accueillie avec
satisfaction par les hommes de tous les
partis soucieux de loyauté et d’honnêteté
politique.
Henri B r u m o n t .
CHRONIQUE GÉNÉRALE
Au Sénat.
Le Sénat, tout en continuant l’examen du
tarif douanier, a terminé mardi la discus­
sion du projet des retraites ouvrières qu’il a
adopté par 280 voix contre 3.
La dernière séance a été consacrée au
vote de quelques articles qui avaient été
réservés, tels l'article 5 qui fixe à G5 ans
l’âge de la retraite avec faculté de liquida­
tion anticipée à 85 ans ; l’article 6 relatif
aux allocations aux veuves et aux orphelins.
Les articles 34 et suivants, qui créent les
retraites paysannes, ont donné lieu à un
moins long débat qu’à la Chambre. Le prin­
cipe de la retraite facultative pour les petits
propriétaires ruraux, fermiers et métayers,
a été aisément adopté.
Les dernières dispositions additionnelles
accordent la bonilication de l’Etat aux inté­
ressés de la période transitoire qui seront à
05 ans dans les conditions requises pour
bénéficier des allocations à la loi d’assis­
tance, el décident que les étrangers natura­
lisés n’auronl droit au bénéfice total de la
loi que s'ils ont été nationalisés avant l’âge
de 50 ans.
Trois sénateurs seulement se sont pronon­
cés formellement contre la loi : le général
Mercier, qui l’estime franchement dange­
reuse parcequ’elleretire aux ouvriers la libre
disposition d’une partie de leur salaire ;
M. Cabart Danneville qui !a trouve néfaste,
parce qu’elle augmente le déficit de 140 mil-
« Avaient-ils une industrie, cette industrie
sorait détruite ; leurs relations seraient
rompues, leurs forces épuisées par les la ­
beurs du bagne. Ils auraient désappris le
travail ; ils auraient perdus la force physi­
que et l'énergie nécessaire pour travailler.
< La peine la m oins méritée im prim e une
flétrissure au front de l'innocont. Le pré­
jugé reste debout en dépit de la raison.
« De loin, on plaindra le martyr.
« I)e près, on repoussera le forçat.
« L'esprit public est fait ainsi.
« Mais nous avons uno autio hypothèse à
envisager. Le Louarn et Buffet sont morts ;
ont-ils laissé une fam ille, des enfants ?
« Depuis quinzo années, quelles souffran­
ces a endurées la femme, veuve d'un homm e
flétri, dont ello est condamnée à porter le
nom T
« Que sont devenus les enfants, les en­
fants que le préjugé absurdo ; mais im p i­
toyable, a rendu solidaires de la honte patornolle ?
« L ’école, l'atelior, lo régiment, toutes lo*
voles, toutes les carrières ne sont elles pas
fermées aux fils ot aux filles du forçat ?
« S'il ost une dette sacrée, c'est lu dette
que la société a contractée en vers la victime
d’uno erreur judiciaire, envois la fum ille,
envers ses enfants ; quo cette dette soit
payée do la m anière la plus large, la plus
libérale. L 'opinion publique y applaudira sans
exception n i résorve. »
Les questions soulevées dans cet article
LA LION!
Annonces judiciaires et diverses (4* page)..........................
2 0 c.
Réclames (3* page)....................................................................
Réclames (2* page).................................................................
30
50
Les annonces seront reçues au Bureau du Jou rn al. — Elles
doivent êti'e déposées la veille de la publication du Jou rn al,
avant midi.
lions, constitue pour les contribuables une ront en menaçant du retrait d’un avantage
charge énorme, tue la Mutualité et met à la une commune ou une collectivité quelcon­
disposition arbitraire de l'Etat un immense que de citoyens, influencé ou tenté d’in­
capital ; enfin M. Bérenger qui a déclaré fluencer un collège électoral ou une fraction
aussi être persuadé que la loi ne fera que de collège ».
déchaîner sur le pays de terribles calamités.
Un amendement de M. Leroy-Beaulieu
Ces trois sénateurs ont voté contre. Tous les visant l’empêchement ou la tentative d’em­
autres ont voté pour ou se sont abstenus.
pêchement d'inscription sur la liste électo­
Le projet va être incessamment renvoyé à rale a été renvoyé à la Commission.
la Chambre qui en recommencera la discus­
La discussion de l’article 5 a été abordée,
sion la semaine prochaine.
mais divers amendemets ayant été pré­
sentés, l'article a été renvoyé à la Commis­
A la Chambre.
sion ainsi que l'ensemble de tout le projet.
LaChambre a principalement poursuivi en La date de la reprise de la discussion n'a
ses dernières séances la discussion du pro­ pas été fixée.
Le projet de loi sur le dessaisissement
jet contre la corruption électorale et de ce­
des liquidateurs a été voté à mains levées.
lui de dessaisissement des liquidateurs.
Par suite d’une nouvelle disposition addi­ Il porte que par le simple effet de la pro­
tionnelle de M. Jourd à l’article 1" du pro­ mulgation de la loi, tous les liquidateurs
jet de loi sur la corruption électorale, cet actuels de congrégations seront immédiate­
article se trouve désormais rédigé comme ment remplacés par le directeur général des
domaines qui exercera ses fonctions sous
suit :
l’autorité du ministre des Cultes et du mi­
« — Quiconque, par des promesses quelles nistre des Finances. Les liquidateurs rem­
qu'elles soient, par des dons ou libéralités placés devront arrêter immédiatement leurs
en argent ou en nature, fait en vue d’in­ opérations et remettre aux Domaines leur
fluencer le vote d'un ou de plusieurs élec­ caisse et leur état de situation.
teurs, aura obtenu ou tenté d'obtenir leur
suffrage soit directement, soit par l’entre­
Mort d’un sénateur.
mise d’un tiers, quiconque, par les mêmes
moyens, aura déterminé ou tenté de déter­
On annonce la mort de M. Henri Ricart,
miné un ou plusieurs d’entreeuxàs’abstenir, sénateur radical-socialiste de la Côte-d’Or,
sera puni de trois mois à deux ans d'empri­ décédé à l’âge de 6 t ans.
sonnement et d ’une amendo d » 800 il 6.000
Le docteur Henri Ricart était ou Sénat
francs. Seront punis des mêmes peines ceux depuis le mois de janvier 1903. Il avait été
qui auront agréé ou sollicité les mêmes pro­ député de 1891 à 1903. Membre du Conseil
messes dons ou libéralités. Les dispositions d’administration de l’institut national agro­
du présent article ne sont pas applicables aux nomique, il avait aussi fondé la société pour
professions de foi des candidats.
l’alimentation rationnelle de l’homme.
L'article 2 qui vise les dons ou libéralités
ou les promesses aux collectivités ou aux
communes a été renvoyé à la Commission.
L'article 3 et l'article 4 ont été votés à peu
L a s e m a in e p ê l e - m ê l e
près sans débats comme suit :
« Art. 3. — Tout candidat qui, soit par
voies de fait, violences ou menaces contre
Propos d'éleclions. — E t de quoi parleraitun électeur, soit en lui faisant craindre de on, entre-nous, si non des élections pro­
perdre son emploi, ou d'exposer à un dom­ chaines ? Tous les quatre ans, les homm es
mage sa personne, sa famille ou sa fortune, s’ingénient à faire concurrence au printem ps:
aura influencé ou tenté d’influencer son ce ne sont plus des campagnes printannièvote, l’aura déterminé ou aura tenté de le res, ce sont des cam pagnes électorales : et
déterminer à s’abstenir de voter, sera puni Dieu sait quel est leur charme ! Les lèvres
des candidats s’ém aille nt de fleu rs... de
d’un emprisonnement de trois mois à deux
rhétorique, et, sur les murs des m onum ents
ans et d’une amende de 500 à 1.000 fr.
publics va s'épanouir la floraison m ulticolore
« Si les faits visés au paragraphe précé­ des affiches et des professions de foi.
dent n’ont pas été commis par les candidats
Ne croyez pas, d ’ailleurs, que toutes ces
eux-mêmes, les coupables seront punis d’un fleurs seront égalem ent suaves et charm an­
emprisonnement de six jours à trois mois tes ; les bouquets seront parsemés de pro­
et d’une amende de 16 il 5('0 fr. ou de l’une pos aigres-doux, d’épithètes amères, voire
môme de gros m o ts ... Ce sont les propos
de ces deux peines seulement ».
habituels des réunions ékctorales, et per­
« Art. 4. — Les peines du précédent arti­ sonne ne songe à s’en offenser outre mesure :
cle seront prononcées contre ceux qui au- il n ’y a pas de roses sans épines t
nous ont fourni les sujets de notre histoire
des Deux forçats de Bannalec.
Nous aurions pu nous baser sur la pro­
cédure pure et sim ple des deux procès de
1854 et de 1860, mais nous avons pensé que,
pour nos lecteurs, il n ’y avait pas là u n
attrait suffisant q u i résultait de l ’erreur j u ­
diciaire en question.
Ce q u 'il im po rtait de démontrer, c'étaient
les suites de cotte erreur au point de vue
des fam illes des deux forçats innoçents.
Le Louarn et Balfet étaient morts au ba­
gne, nous devions surtout nous inquiéter
de la situation de leurs femmes et de leurs
enfants.
L ’hypothèse invoquée par notre confrère
a donc été par nous examinée sous toutes
ses faces.
E t nous avons répondu à sa question :
« Ont-ils laissé une fam illee tde se nfan te?»
Oui, Le L ouarn et Buffet ont laissé une
fam ille et des enfants t
O ui, cetto fam ille et ces enfants ont en­
duré les souffrances les plus atroces, les
hum ilia tio n s les plus cruelles, les misères
los plus im méritées !
Et, do cette vie d’épreuves successives,
nous avons extrait les phns»a les plus som ­
bres ot les plus poignantes, non en écrivain
fantaisiste faisant un rom an, mais en histo­
rien 11 lole, renseigné aux meilleures sources.
« Que sont devenus les enfants ? » se de­
m andait également notro confière.
Nous l'avons dit, et d’après des tém oigna­
ges irrécusables. Grâce à D ieu, l’école et
l ’atelier ne leur an t p o int été fermés.
E n u n m ot, de l’erreur judiciaire de 1854,
nous avons déduit une à une, pour les
montrer sous le vrai jour, les conséquences
qu'elle engendra. Notre tâche est terminée.
Il ne nous reste plus qu 'à regretter que
l'honorable M* Dureste, bâto nnie r de l ’ordre
des avocats de Q uim per, n.'uit pas pris l'in i­
tiative, comme il nous l’avait annoncé, d’une
souscription publique en faveur des veuves
Le L ouarn et Baffet.
C’était un beau m ouvem ent.
Nous y applaudîm es, nous associant de
tout notre cœur à cet acte do haute justice
et d’h u m a n ité .
Am édée BLONDEAU.
F IN
LETTRES DE MARIAGE
A
A
L ’U SAGE
P a t t o
DE
(p h ix
LA
CAMPAGNE
r é d u it )
Les lettres commandées le malin peu­
vent être livrées l'après-midi.
S’adresseràl’Imprim erie administra­
tive et commerciale E. Ménez, rue du
l ’rout, 17, Q u im p e r.
LE FINISTERE
Le» « candidates » députés. — En voioi
bien d'un* autre I II parait que, oette année,
le* femme* t'en mêleront : elles veulent être
députée, elle* «eront candidates I Que nous
aommee à plaindre I Jusqu’Ici, elles noue
avalent épargné oette calamité ; 11 était ad
ml* que, pendant que les hommes s'invecti­
vaient à qui mieux sur la place publique,
le* femmes piéparaient la soupe et racco
modaient les ohaussettes. Mais tout cela est
vieux jeu ; ces dames en ont assez de la tié­
deur et de l'intimité du foyer, elles veulent,
•Ile* aussi, desoendra dans l ’arèno, prendre
part aux luttes civiques, oonquérlr le suffrage
universel de « oes monstres d’hommes »
oomme elles disent.
Non contentes de faire la loi à la maison,
elles revendiquent l'honneur de faire la loi
nationale. Nous voilà bien lotis !
Vous riez T Mais c'est très sérieux I II y
• quatre ans, nous avions eu deux candidatesi cette année, nous en aurons vingt :
une dan* chaoun des vingt arrondissements
de Parie. Gomme cela il n'y aura pas de ja­
loux.
Notez que ce* dames ne sont pas les pre­
mières venues : il y a une dootoresse, Mme
Madeleine Pelletier ; une institutrice, Mme
Bonnardelle ; une demi douzaine d’avooates
et autant de journalistes. On ne dit pas,
toutefois s’il y a parmi ces vingt sommités,
une seule bonne ménagère ou mère de fa­
mille : c’est pourtant ce qu’il serait intéres­
sant de savoir.
Et dire qu’il y a des gens qui n’ont jamais
pu rien comprendre à la politique 1 Que
sera-oe, quand nous seront gouvernés par
de* famme* 1
•
•
G A Z E TTE BR ETO N N E
C om ices agrico le s.
Le Bureau du Comice agricole du canton
de Douarnenez vient d’être renouvelé comme
suit ;
Président, M. Damey, conseiller général,
maire de Plogonnec ; vice-présidents, MM.
A o te s officiels.
Honri Caradec, de Ploaré, et Joseph KernaArmée. — M. Gérard, sous-lieutenant au léguen, de Plonévez-Porzay ; trésorier, M.
118* régiment d’infanterie, à Quimper, est J.-M. Coadou, de Plogonnec ; secrétaire,
promu lieutenant et maintenu au même ré­
M. Guillaume Quiniou, de Ploaré.
giment.
Kerlaz a été fixé comme lieu du concours
Sont promue au grade do chef de batail­
de 1911.
FINISTÈRE
lon : MM. les capitaines Demaria, du 107°,
Gabilard, du 48«, qui passent au 118*, à
Quimper; Gaudriault, du 118*, au 78*.
D é p ô t de re m o nte de G u in g a m p .
Mutation. — Le capitaine Lamarok, du
t li» à Toulon, passe au 118« à Quimper.
Le comité du dépôt de remonte de Guin­
gamp se réunira pendant le mois d’avril
Réserve. — Les élèves-ofllciers de réserve 1910:
dont les noms suivent sont nommés au
A Quimper, le morcredi 13 avril, à 9 heu­
grade de sous-lieutenant do réserve, et re­ res du matin (avant-veille de la grande foire
çoivent les affectations suivantes :
du 15 avril).
Au 118* régiment d’infanterie. — MM. ViA Plougourvest, le jeudi 21 avril, à
gnal, du 87« ; Véron, du '43* ; Sakles, du 10 h. 30 du matin.
44* ; Frétinau, du Gi* ; Goallou, du 118* ;
Achats il effectuer : chevaux de selle pour
Juy, du 2« ; Picault, du 13* ; Bello, du 19e ;
les
olliciers d’artillerie ; chevaux de selle
Lebault, du 27‘ ; ïeyssier, du 47» ; Dalmac,
du 68« ; Ilum eau, du 60« ; Davoit, du 85» ; pour la troupe ; dragons, légère, artillerie ;
chevaux d’attelage pour l’artillerie.
Laboucq, Minard et Lemasson, du 19«.
Au 19« régiment d’infanterie. — M M . Morilleau et Lamolt ; Vivier, du 47* ; Carpentier,
du 94*.
C h ro n iq u e électorale.
3'
circonscription de Quimper.
Une pétition signée par de nombreux
électeurs du canton de Fouesnant, pro­
testant contre l’adjonction de leur canton
à la 2« circonscription de Quimper, et
adressée il y a une quinzaine de jours
au ministère de l’intérieur, fut prise en
considération par la Commission du
suffrage universel.
Dans sa séance de jeudi dernier, la
Chambre ayant donné une solution favo­
rable à cette pétition, la 1er circons­
cription de Quimper, devenue la 3° on ne
sait trop pourquoi, se trouve donc com­
posée comme précédemment des cantons
de Briec, Concarneau, Fouesnant, Quim ­
per et Rosporden.
Nous sommes certains d’être l’inter­
prète de l’ensemble du canton de Foues­
nant en affirmant que tous ses habitants
sont très heureux de continuer à faire
partie do leur ancienne circonscription
électorale.
Le crédit rural.
L ’officiel vient de promulguer, sous la
date du 19 mars, la loi instituant le crédit
individuel à long terme, en vue de faciliter
l'acquisition des petites exploitationsrurales.
En voici le texte.
Article l«r. — Le paragraphe 1" de l’article
1“ de la loi du 5 novembre 1894, modifié
par la loi du 17 janvier 1908 et p ar la loi du
18 février 1910, est ainsi complété :
« Les sociétés de crédit agricole peuvent
également consentir des prêts individuels à
long terme, destinés à faciliter l ’acquisition,
l ’am énagem ent, la transform ation et la re­
constitution dos petitos exploitations ru ­
rales. »
Art. 2. — Les prêts consentis en vue de
ces opérations ne pourront dépasser la
somme de 8.000 francs et leur durée ne
devra pas excéder quinze années ; ils auront
lieu par ouverture de crédit hypothécaire, ou
bien ils seront garantis par u n contrat d’as­
surances en cas de décès.
Les exploitations rurales pour lesquelles
ces prêts auront été consentis pourront être
constituées en biens de fam ille insaisissables.
Art. 3. — L ’article i " de la loi du 31 mars
1899, modifié par la loi du 29 décembre 190G,
est ainsi complété :
L’animal 'le plue intelligent du monde.
« Le gouvernement peut égalem ent préle­
— Pour terminer, parlons un peu des bêtes.
ver sur les redevances annuelles, et remettre
Je vais, si vous le permettez, vous poser une
2' circonscription de Quimper.
gratuitem ent auxdites caissos régionales des
petite question : Quel est, à voire avis, le
Les délégués républicains des commu­ avances spéciales pour faciliter les opéra­
plus intelligent de tous les animaux T
— Parbleu, me répondez-vous, c’est nes des cantons de Pont-l’Abbé et de tions prévue& à l ’article 1" de la présente
Plogastel-Saint-Germain sont convo­ loi. Ces avances complémentaires ne pour­
l'homme t
Eh I bien, non. vous n’y êtes pas. Le pins qués pour aujourd’hui deux heures, salle ront excéder le double du capital social de*
intelligent de tous les animaux, o’eet le poro. du Gymnase, à Quimper, à l’effet de caisses régionales et seront remboursables
Et j* vais vous le démontrer par des faits. désigner leur candidat à la prochaine dans u n délai m a x im u m de vingt ans. »
Art. 4. — Les sociétés de crédit immobiIl y eut, au cours des inondations, plu­ élection législative.
bilier constituées conform ém ent aux dispo­
sieurs fermes submergées, aux environs de
sitions de la loi du 10 avril 1908, q u i décla­
Paris, et l’eau y arriva si rapidement que l’on
reront, après approbation du m inistre du
n'eut pas 1* temps de sauver les animaux.
Conoours de pouliohes.
T ravail et de la Prévoyance sociale, vouloir
Les habitants assistaient, impuissants, au
bien faciliter les opérations énoncées à l’ar­
désastre, et voici oe qu’ils virent :
Q u im p e r
ticle l* r de la présente loi, pourront être
Les moutons, serrés et entassés les uns
Le concours annuel pour la distribution assimilées aux caisses régionales de crédicontra les autres, se laissèrent noyer les predo primes aux pouliches a eu lieu mardi m utuel agricole et recevoir des avances spét
miers. Les chèvres montrèrent leurs cornes,
après-midi, sur le Champ-de-Bataille. Dix- ciales, dans les conditions prévues à l ’article
tête basse, à l’eau qui montait, mais elles
huit bôtes ont été présentées au jury. Voici précédent.
n* bougèrent pas ; de même les bœufs. Les
celles qui ont été primées : lr« prime, 050 fr.,
Elles seront soumises, exclusivement, en
ohevaux restèrent pétrifiés, immobiles, sans
Méritante, à M. A lain Bourbigot, d’E lliant ; ce q u i concerne l’allocation de ces avances,
même tourner la tête vers la porte ouverte,
2*, 200 fr., Clara, à M. Alain Le Meur, d’E l­ le contrôle de leurs opérations agricoles et
vera le salut. Quant aux cochons, ils se sau­
liant ; 3', 200 fr., Rosalie, à M. Sébastien l’examen do leur com ptabilité sociale, aux
vèrent ton* à la nage.
D anion.d’Ergué-Gabéric; 4», 150 ÎT.,Bellonc, mêmes régies que les caisses régionales de
Conolusion, le plus intelligent des ani­
à M. Alain Kernévez, d'Ergué-Gabéric ; 5% crédit m utuel.
m a u x ...
100 fr., Triomphante, à M. Jean Le Meur,
Art. 5. — La Caisse régionale d’assuran­
— Eh! bien oui, c’est le coohon I Et après Y
d’E lliant ; G», 100 fr., Baladeuse, à M. Jean ces en cas de décès est autorisée à passer,
A. G.
Yaouano, d’Ergué-Gabéric ; 7«, 50 fr., Civette, avec les titulaires des prêts individuels visés
à M. Jean Louis Kéroué, d’E lliant ; 8', 50 fr., par la présente loi et dans les conditions qu i
Mirabelle, à M. Jan, de Fouesnant. — Men­ seront déterminées par u n décret rendu sur
tions honorables : Lisette, à M. Louis Pen- la proposition du m inistre du T ravail et de
narun, d’Ergué-Gabéric ; Elégante, à M. M i­ la Prévoyance sociale, du m inistre des F i­
E n flâ n a n t
chel Huitric, d'E lliant ; Fleurette, à M. Yves nances et du m inistre de l’Agriculture, des
'
Le Naour, d’Elliant.
contrats à prime unique, d’effet im m éd iat
ou différé, garantissant le payem ent de tout
Leur toléranos.
Bannalec
ou partie des annuités q u i resteraient à
Mardi, à 9 heures, a eu liou à Bannalec le
Dans la cérémonie du Sacre (1774), le
échoir au m om ent de la m ort, le m on tan t
concours de pouliches pour l'arrondissement
de la prim e pouvant être incorporé au pré­
clergé fit prêter à Louis XVI l’ancien ser­
de Quimperlé.
sent prêt.
ment d’exterminer les hérétiques dénoncés
Voici les résultats : U* prime, Jean Le
A rt. 6. — Un décret rendu après avis de
par (’Eglise, et M. Lomenic de Brienne, ar­ Beuze, de Bannalec ; 2*, René Gall, de Ban­
la
com mission de répartition des avances,
chevêque de Toulouse, dit au monarque :
nalec, refuse sa prime de 200 francs, voulant
instituée par l ’article 5 de la loi du 29 décem­
réserver sa pouliche pour le concours hippi­
« Sire, vous réprouvorez les conseils d’une
bre 1900 et sous le contreseing dos ministres
fausse paix, les systèmes d’une tolérance que ; 2«, M. Louis Kerhervé, do Bannaloc ; do l’Agriculturo, des Finances et du T ravail
3*,
M.
Louis
Moisan,
de
Scaër
;
4«,
M.
Corencoupable. Nous vous en conjurons, sire, ne
et de la Prévoyance sociale, fixera les clau­
différez pas d'ôter à l’erreur l ’espoir d’avoir tin Rivière, de Scaër ; 5«, M. Guy Rivière, ses spéciales que devront contenir les sta­
do
Scaër
;
0«,
M.
Chrlstopho
Le
Bris,
de
Ban­
parmi nous des temples et des autels... Il
tuts des sociétés désirouses de bénéficier dos
vous est réservé de porterie dernier coup au nalec ; 7«, M. René Toupin, de Scaër ; 8", avantages do la présente loi, ainsi que les
calvinisme dans vos Etats. Ordonnez qu’on M. François Capitaine, de Scaër. — Montions garanties d’ordre général à prendre pour
dissipe les asssmblées schismatiques des pro­ honorables ; M. Louis Draouen, de Banna­ assurer le remboursement de ces avances
testant*, excluez le* seotaires, sans distinc­ lec ; M. Louis Traouen, do Scaër ; M. Louis spéciales, los moyens de surveillance à
tion, de toutes le* charges de l’administra­ Croissant, de Scaër.
exercer pour q u ’elles no soient pas détournées
tion publique, et vous assurerez parmi vos
do leur affectation particulière et toutes les
C h a t e a u l in
sujet* l’unité du véritable oulte ohréticn...
Lundi a eu liou, à Chfttoaulin, un con­ mesures nécessaires en vue de l'application
« Autrefois les religionnaires étaient ri­
cours do pouliches pour les cantons de Chfl- do la présente loi.
L'en-cas de la Providence. — Heureusoment, voioi le duc d’Orléans qui se met de la
partie. Cela va maroher I
Le prétendant, en une déolaratlon bien
senti* qu’il vient de faire à quelques-uns de
*e* amis, estime que le moment est venu
pour lui de remonter sur le trône de ses an­
cêtres. Hélas, ses amis eux-mêmes, ont une
moins belle oonilance que lui, c'est dom­
mage 1 Voioi, par exemple, ce qu'écrit Des­
moulins, dans le Oaulois : t La déclaration
du prince est une belle et ûère déclaration,
mais une déolaratlon ne fera pas plus la
monarchie qu’une hirondelle ne fait le prin­
temps... Il est incontestable que le Prince
vient de se démontrer comme un en-cas de la
Providence... »
Allons, bon 1 Nous connaissions déjà Ga­
melle ; voici maintenant le parapluie du Bon
Dieu I Quelle déohéance pour leurs Majestés 1
goureusement exclus des charges, emplois
tublics, places municipales ; aujourd’hui les
nfraotions se multiplient. Autrefois, ils ne
tenaient point d’assemblées pour cause de
leligion ; aujourd’hui la tenue des assem­
blées est notoire. Autrefois Ils ne se permet­
taient pas de dogmatiser en public ; aujourd’hui chaque Jour est marqué par de
nouvelles irrévérences contre nos cérémonies
et nos mystères... Nous avons dû déposer
oes alarmes dans le sein paternel et religieux
de votre Majesté... »
{
De no* jours, ce n’est pas un roi qui est
«argé d'exterminer les hérétiques : ce noble
rôle est dévolu aux associations de « Pères
de famille » dont les membres directeurs se
composent surtout de vieilles filles et d'hom­
mes ayant fait vœu de célibat.
Lk F ureteur.
/
teaulin, Crozon, Le Faou et Pleyben.
Nombre d’anim aux présentés, 39 ; admis,
39 ; primés, 8 .
ir« prime, M. Henri Korhoas, de Quimerc’h ; 2«, M. Jean-François Morvan, do
Quimerch ; 3* M. Piorro Le Bras, do Rosnoën ; 4*, M Charles Brélivot, de LogonnaQuimerch ; 5*, M. François Inial, do Quimerc’h ; G», M. Jean-François Morvan, dn
Quimero’h ; 7*, M. François Cévaër, de Qui
mero'h ; 8«, M. Yves Q uintin, de Saint-Ségal. Mentions : MM. JeanCozien, de Pley­
ben ; Germain Tirilly, de Saint-Ségal ; Jean
LeFloch.de Saint-Ségal; Mm« veuve Thomas,
de Rosnoën ; MM. Alain Guénolé, do Q ui­
mero’h ; Plorre Le Bras, de RoBnoon ; Joseph
Le Sann, de Rosnoën ; Guillaume l ’iriou, do
Pleyben ; Jean Suignard, de Pleyben ; M"«
Suignard, de Pleyben ; M. Jean-François
Guédés, de Saint-Ségal.
In s p e c tio n de g e n d a rm e rie .
M. le colonel Battisti, chef de la 11« lé ­
gion de gendarmerio, procédera à son in s ­
pection annuolle dans les arrondissements
do gondarmorie du Finistère, à Quim por, les
31 mars et 18 avril ; à Brest, les 11 et 13 avril ;
à M oraix, le 12 avril ; à Chfttoaulin, les 14,
19 et 20 avril.
L e c r é d it m a r itim e .
Le Sénat ayant voté mardi matin la loi
autorisant les avances de l'Etat aux cais­
ses régionales de crédit maritime, l’ins­
titution va pouvoir dès maintenant fonc­
tionner.
Un guide du crédit maritime paraîtra
prochainement, où les pêcheurs et les as­
sociations de pêcheurs trouveront les
renseignements nécessaires afin d’utili­
ser le crédit qui vient d’ètre mis à leur
portée.
(( T o u c h é
! »
« Tu U» rûclivH; donc tu aa tort... »
Nous glisserons, si vous le voulez bien, sur
la réponse intitulée a autour d'une corres­
pondance ».
Concours et examens
Aussi bien, même par ce temps de carême,
Bourses nationales des lycées et collèges. un tel plat macaronique ne saurait être
— M. le m inistre de l’instruction publique absorbé impunément par nos lecteurs, et
a décidé q u ’il y aurait, dès cette année, dans nous les aimons trop pour leur infliger une
le départem ent du Finistère, deux centres indigestion.
Du reste, comme nous l’avions prévu, Le
d’examens pour le concours des bourses na­
tionales des lycées ot collèges de garçons et Progrès s’empresse de poursuivre son sys­
tème bien connu, le système jésuitique, et je
de jeunes filles.
Ces épreuves auront lieu à Brest pour les défie bien qui que ce soit de rencontrer dans
aspirants et aspirantes des arrondissements les colonnes compactes qui voudraient mais
de Brest et de M orlaix, et à Q uim per en ce ne sauraient rien prouver, le mot « touché »
q u i regarde les élèves des autres arrondisse­ que tout escrimeur de bon aloi ne manque
de lancer au bon moment.
ments.
Par contre dans la prétendue réponse on
Brest. — 1» garçons, le 1 avril, salle du
petit lycée, rue d’A ig u illu n ; 2" filles, le 14 découvre toutes sortes de petites drôleries
qui sont parait-il « piquantes ».
avril, au lycée des jeunes filles.
C’est l’auteur qui le déclare modestement
Q uim per. — 1* garçons, au lycée ; 2° filles,
et il le croit peut être.
au collège de jeunes filles.
« Piquantes » juste ciel ! Il faut en avoir
Certificat d’aptitude à Vinspection des une sensibilité d’épiderme pour se sentir at­
écoles maternelles. — Des conférences p u ­ teint même légèrement par des élucubrations
bliques destinées à faciliter la préparation de cet acabit et qui relèvent du plus pur
au certificat d’aptitude à l ’inspection des éco­ charabia !
Vraiment il y a des gens qui se contentent
les maternelles et do nt le program m e sera
ultérieurem ent publié auront lieu au musée de bien peu, et si le père de cet article croit
pédagogique, 41, rue Gay-Lussac, à Paris, du avoir pondu quelque chose relevant seule­
9 au 15 m ai 1910.
ment du sens commun il ne faut plus déses­
M M . les inspecteurs d’académie sont in v i­ pérer de rien.
tés à accorder sous réserve que le service
Toutefois nous pensions bien qu’après
puisse être assuré, les autorisations d ’ab­ cette copieuse réponse où l’on traite de tout
sence nécessaires pour se rendre à ces con­ sauf du sujet, nous allions avoir un moment
férences, aux professeurs d’école norm ale et de répit.
aux institutrices publiques q u i ont l’in ten ­
Là jamais de découragements, et le m on­
tion de se présenter à la prochaine session sieur bien informé (nous pensons que c’est
d’examen.
toujours le même) tient à nous honorer de
nouveau de sa prose dans la « Correspon­
dance ».
C o m p a g n ie des C h e m in s de fe r d é ­
Nous disons que nous pensons que cet ar­
ticle émane du même auteur que celui pré­
p a rte m e n ta u x d u F in is tè re .
cité et cela parce que dans le premier on di­
(Société anonyme au capital de 1.200.000 sait, si j ’ai bonne souvenance, que lorsqu’un
francs dont 600.000 francs remboursés). malade nous tombe de Penhars, KerfeunL ’Assemblée générale annuelle des action­ teun ou de toute autre commune limitrophe,
naires de la com pagnie a eu lieu le lu n d i nous ne devons pas hésiter à le prendre à la
21 mars à deux heures de l ’après-midi, à la charge de notre budget quimpérois ! 1 1
' gare départementale de Brest, sous la présiMais pourquoi, cher monsieur, ne le rei dense de M. Baërt, président du conseil d’ad­ cueilIeriez-vouE pas vous même puisque
m inistration.
vous établissez aussi peu de différence entre
Elle a décidé de continuer l ’amortissement les diverses bourses ?
du capital social en rem boursant 100 francs
Ah ! j ’y songe, peut-être votre générosité
par action à partir du 1“ avril 1910.
s’arrête t-elle comme celle de certains col­
Le remboursement sera fait au siège social
(gare départementale à Brest) im m édiate­ lectivistes à votre propre porte-monnaie.
Il faudrait pourtant être logique jusqu’au
m ent après estampille des titres présentés.
Le bordereau de caisse devra être acquitté bout et ne pas réserver vos prodigalités à la
par les propriétaires de certificats nom inatifs seule commune de Quimper.
ou par un tiers m u n i d ’un pouvoir en bonne
Mais ne perdons pas notre temps et pas­
et due forme.
sons aux doléances quimpéroises.
E n outre, l’assemblée générale :
Ici nous rencontrons quelques menues
1» R éélit M M . Cleret, licencié en droit, et perles qui semblent accuser une ressem­
Bonduelle, commissaires pour la vérification blance bien étroite avec celles qui précédent.
des comptes de l’exercice 1910.
C’est ainsi que nous voyons critiquer le
2» Affecte une an nu ité de 10.000 francs à droit d’entrée voté pour le musée par le Con­
la Caisse de Retraites du personnel.
seil municipal.
Les comptes et le b ila n de l ’exercice 1909
Le correspondant commence du reste par
ont été approuvés sans m odification.
déclarer qu’il ne suit pas les délibérations du
Un acompte de v in g t francs sur le d iv i­
Conseil.
dende 1909 ayant été payé le premier octobre
Aussi omet-il de dire :
dernier, le solde de v in g t francs sera mis en
1» Qu’il vient d’être consacré une trentaine
paiem ent à partir du 1,r avril à raison de :
Pour les actions nom inatives. 19 fr. 20 de mille francs pour la mise en état du dit
Pour les actions au p o rte u r.. .
18
83 musée.
2° Que pour mettre en valeur nos trésors
Le paiem ent aura lieu contre présentation
du coupon n» 27 pour les actions au porteur artistiques il a fallu s’assurer d'un directeur
et du certificat pour les actions nom inatives, appointé.
à la gare départementale de Brest, de 9 heu­
3o Que l ’entrée du musée est GRATUITE
res à 11 heures du m a tin et de 2 heures à
les dimanches et jours fériés, c’est-à-dire,
5 heures du soir, dim anches et fêtes exceptés.
les seuls jours où les travailleurs peuvent
le visiter.
Et ce n’est pas fini. Aussi nous permet­
trez vous de passer rapidement sur les lar­
Police correctionnelle. — T ribunal
mes de crocodiles versées par la feuille de la
de Q u im p e r .
rue du Quai, relativement à l ’enlèvemont
Audience du 22 mars.
des boues et immondices.
Comme « le correspondant » paraît plutôt
Q u im p e r . — Voyage économique. — Pour
voyager de Lorient à Q uim per sans billet, près de ses pièces, il nous suffira de lui ap­
Joseph P iriou, portefaix à Q uim per, se voit prendre (ce qu’il ignore sans doute) que le
produit de l ’enlèvement des boues constitue
infliger 00 francs d’amende par défaut.
une recette importante pour la ville, et que
—
Tenez des livres. — Pour n ’avoir pas le système de la régie, le seul pouvant don­
tenu de livres, le sieur E m ile H érault, 47 ans. ner satisfaction, coûterait aux contribuables
com merçant, récemment déclaré en faillite, une somme peu en rapport avec nos ressour­
est poursuivi devan t le trib u nal correctionnel. ces budgétaires.
Il est acquitté.
Nous Bommes obligés d’abréger pour pou­
voir étancher de nouvelles larmes que nous
P lo u h in e c . — Falsification de lait. —
P o u r avoir vendu du lait dont l’analyse a ré­ voyons couler à flots sur les centimes addi­
tionnels votés par le Conseil.
vélé un écrémage de 25 »/<, et un m ouillage
Décidément les glandes lacrymales du
de 12 % , Y vonne Le G all paie sa fraude de
100 francs d ’amende. Le père, pour le compte « Correspondant » sont développées outre
duquel le lait était vendu, est déclaré civile­ mesure, car nul Quimpérois n’ignore que de­
puis 10 ans il n ’a été voté à Quimper de cen­
m ent responsable.
times que pour faire face aux dépenses résul­
P lo m e l i n . — Délit de chasse. — Les n o m ­ tant de la loi si bienfaisante votée, même
més Coron tin V igouroux, 25 ans, et René par les amis du Progrès, et promulguée le
Bordier, 18 ans, sont poursuivis pour délit de 14 juillet 1905.
chasse. Pour audition du garde K éribin,
Enfin, et c’est le bouquet, après avoir pro­
actuellem ent m alade, l'affaire est remise au testé contre les prétendues charges nouvelles
19 avril.
imposées par la municipalité, le même Mon­
sieur n impute-t-il pas à -celle-ci le mauvais
D o u a r n e n e z . — Outrages au maître de
état de l’hôtel des P. T. et T.
port. — Pour quelques paroles déplacées
On peut ne pas s’intéresser aux délibéra­
adressées au maître do port, G u illau m e Gloa
tion du Conseil municipal et se réserver
guen, 53 ans, marin-pêcheur, so voit condam ­
comme dans l ’espèce pour critiquer cette
ner à 1G francs d’amende avec sursis.
assemblée, mais on devrait savoir que les
Le G u ilv in k c . — Outrages. — Le s n u r hôtels des P. T. et T. appartiennent à l ’Etat.
Victor D aniolou, charpentier, s'est emparé
Quoiqu’en pense la feuille clericale, je reste
d’une bille épave en pitchpin. Le garde-mari- persuadé que nous avons mieux à faire de
time lu i nyant fait une observation, Danié- nos deniers communaux que d’entreprendre
lou no trouva rien do m ieux que de l'injurie r. la reconstruction des bâtiments de l ’Etat.
Coût : 1 mois de prison avec sursis.
Pourquoi pas aussi ceux du Département ?
Tiens 1 mais c’est vrai, on a omis de parler
de la partie ancienne de la Préfecture qui
laisse pourtant à désirer.
F o ire s de la se m ain e .
Nous coupons peut-être l ’herbe sous le pied
L u n d i 28 mars. — Férié.
du o correspondant » qui se réservait sans
M ardi 29. — Clohars-Fouesnant ; Plogas- doute cette petite critique pour un prochain
toi Saint-Gormain ; Com m ana.
articlo.
Mercredi 30. — Lesneven.
Et les prisons qui ont également été ou­
Jeudi 31. — Pouldreuzic; Plougastel-Daoulas ; Saiut-Eloy ; Carhaix ; Laz ; LeCloltre- bliées et qui devraient être cellulaires î
Allons, allons, doux Progrès, il ne faut
Saint-Thégonnec.
Vendredi 1" avril. — P ouldavid (on Poul- pas vous arrétor en si bon chemin ; mais je
dergat) ; Tourch ; Saint-Sauveur.
doute fort, je l’avoue, que nos lecteurs nous
Samedi 2. Saint-Renan ; Plouescat.
permettent de vous suivre, car ils ne man*
LB
queront pas de s’apercevoir que si la roche
Tarpèienne est près du Capltole, lo Progrès
est enoore plus près de Saint Athanase.
U n de nos leoteurs a eu le courage d’a b ­
sorber, le pauvre, la littérature indigeste im ­
prim ée dans le Progrès du 2ti de ce mois
aous la rubrique « A uto ur d'une Correspon­
dance ».
Ce leoteur, enoore un grincheux sans doute,
semble surpris que q ue lqu'un puisse ignorer
que :
« Calom niez, calom niez il en routera tou
jours quelque ohose » comporte une allusion
& la célèbre devise de Basile dans le Barbier
de Siville.
Nous sommes heureux de faire co nnaî­
tre au biblio p h ile émérite q u i piétond tou­
jours que * c'est la faute rt Voltaire » que
Baoon dans son traité et après B e au m ar­
chais, P a u l Féval, O uizot, do la Bedolliôre,
N apoléon 1 », L arine et bien d’autres ont
synthétisé av an t nous et de la môm e m anière
la devise proverbiale de Basile.
C'est donc en bonne com pagnie que nous
aurions partagé notre erreur si nous nous
étions trompés.
C'est aussi ce q u i fait dire à notre corres­
p o n d a n t que dans la sauce de la feuille,
com bien érudite, et q u i a la prétention d’fltre
<( piquante » (noua parlons bien entendu do
la sauce), on trouve bien u n roux fort réussi,
l'am algam e du beurre et farine semble
parfait, on ne retrouve plus en eiïet, n i lo
beurre, n i la farine.
Le p lu s iln gourm et ne saurait non plus
y distinguer le goût du vinaigre qu'on pré­
tend y avoir versé et en outre et surtout
elle m anque totalem ent de sel.
E n revanohe, on y trouve le cornichon.
Un é m u le de
Brillai Savarin.
CHRONIQUE LOCALE
Qulmper.
Congé de Pâques. — A l'occasion des
fêtes de Pftquea, les bureaux do la Mairie se­
ron t fermés dim anche, lu n d i et m ardi, sauf
le bureau de l'état-oivil q u i restera ouvert
a u pub lic de 9 heures à 11 heures du m atin ,
po ur recevoir les déclarations de décès.
Les bursaux de la Préfecture soront égale­
m e n t fermés ces mêmes jours.
Dans la police. — M. Corentin Bureller,
de P lu g u iïa n , est nom m é agent do police à
Quim per, en rem placem ent de M. Vigouroux,
ad m is dans la garde républicaine.
Assistance judiciaire. — Le bureau
d'assistance judiciaire se réunira le l<r avril,
à deux heures, au Palais de Justice.
Stade quimpérois. — Demain, entrai­
nement au vélodrome en vue du match con­
tre le Stade vannetais, le 10 avril.
Match de football. — L u n d i de Pilques,
28 courant, à 2 heures, au vélodromo de
l'O det, m atch de football entre la deuxième
équipe du Stade quim pérois et l ’équipe de la
Phalang e d'Arvor. Entrée : 0 fr. 10. Les so­
ciétaires do nt les nom s suivent sont priés de
se trouver en tenue sur le terrain : Ronfil,
L élias, Le R oux , Le Meur, L u n o t, Nédélec,
Cariou, Merrien, P étillo n , Jo u r d a n .E s n a u lt;
rem plaçants : Perret et Goaëo.
Bal des employés. — Lee membres de la
m utuelle des em ployés et comptables sont
convoqués en assemblée générale au jo urd 'h u i
26 m ars, à 8 h. 30 du soir, salle R ie u x .
P e nd ant la durée de cette réunion un
m em bre du bureau recevra les souscriptions
pour le bal du 2 av ril.
O n pourra aussi se procurer des carteB en
s'adressant à M . G oalio à la oaisse d ’épargne.
Bien que le succès des deux bals précé­
dents a it été plus complet, le comité s'efforce
do faire encore m ieux cette année, il ne re­
cule devant aucun sacrifice ot réserve la plus
grande surprise aux nombreuses personnes
q u i aesiateront à la prochaine soirée.
théâtre. — Mercredi prochain, 5 avril,
représentation do Madame Sans Giîne, luoliof
d'œuvre do Victorien Snrdou, pièou un \aott'H
dont un prologue. L'impresario Chartier ayant
le privilògo de oot ouvrage pour plusieurs an­
nées, n’a pas hésité ù dépasser le ohifl'''e do ein
quante mille franos pour assurer l'exécution
complète aven luxe des costumes de oette glo­
rieuse époque. Le théAtre ne pourra pas, cet hi­
ver, nous offrir un speotaola oompurable h oolui
de Madame Sans-Gêne, o'est un triompal suc­
cès pour la tournée Chartier qui n’en est pluR
i» oomptor les bravos, los rappels et les suooôs.
Nous donnons rendez-vous 6 oette soirée qui
laissera un bou et un ineffaçable souvenir parmi
notre population laborieuse ot intelligente,puis­
que oette œuvre s’adresse aussi bieu au grand
qu'au petit publio.
{
N a is s a n -
* Rosporden.
Pertes et trouvailles. — Trouvé un ohien
de chasse, — S'adresser au bureau du journal.
I
Spearmint (pas redoublé) . . . . Turine.
Le chef de musique,
Louis A m e l i n e .
Pauvre m ère. — Une dam e Arhuéro,
habitant llosporden, a porté plainte contre
son fils E m ile, Agé de 18 ans, qui a quitté
la demeure maternelle après s’ôtre emparé
d ’une som m e de 350 francs, seul argent
que possédait sa pauvre mère en ce moment
m alade et incapable de se livrer à aucun
travail.
Le m auvais fils se serait, croit-on, dirigé
sur Lorient.
Concarneau.
La fête des « Filets bleus ». — Lors de
sa dernière réunion, le com ité a décidé de
fixer la l'éte des Filets bleus au dim anche 21
août prochain.
Accident. — Un ouvrier couvreur nommé
Arrestation. — U n sujet belge, nom m é
Corentin Le Page, au service de M. Rolland, Antoino-Jules Ilo rq , inculpé d’un vol de
entrepreneur, travaillait samedi dernier au 18.000 francs a été ariôté à Concarneau par
nettoyage de la façade de la maison Üoulic, la gondarmerie ot conduit au parquot de
rue du Quai. Vers 10 h. 1/2 du matin, l’ou­ Q uim per q u i a pris los dispositions néces
Bairos pour le livrer à la justice belge.
vrier remontait sur l’échafaudage et posait
malheuieusement le pied sur une planche
M a rin noyé. — En revenant de la Fomal assujettie qui bascula, et Le Page fut rêt, sam edi soir, dans leur canot les pé­
précipité dans la rue de la hauteur du troi­ cheurs Moalic et Corentin Le Bec, son gen­
sième étage. Par un heureux hasard, il dre, voulurent éviter une roche près du V i­
tomba presque debout ne se faisant qu’une vier. La rame de Le Bec ayant glissé, ce­
entorse au pied droit, et une forte contusion lui-ci tom ba è la mer.
b une épaule.
De la digue, des pêcheurs tém oins de
Après avoir reçu les premiers soins de l’accident appelèrent au secours et quelques
M. le docteur Renault, Le Page a été con­ jeunes gens se jetèrent dans une barque et
duit à son domioile par ses camarades.
ramenèrent bientôt le corps de Le Dec, que
A moins de complications, on espère que son beau-père avait rattrapé au m om ent où
la victime de cette terrible chute sera bien il co ulait.
vite sur pied.
Transporté dans un débit proche, le noyé
— Mardi dernier, vers G heures, du soir,
M. Joseph Kervel, 25 ans, maçon au bourg
de Kerfeunteun, s’est blessé grièvement en
tombant d’une hauteur de G mètres d’uno
maison en construction à Saint-Julien. Il a
été transporté à l ’hospice. Son état's’est
un peu amélioré. Kervel travaillait pour le
compte de M. Le Nair, propriétaire.
Distribution des secours. — C’est m ardi
dernier, 22 mars, à 1 h. 30 de l’après-midi
q u ’a commencé la distribution des secours
aux marins-pücheurs, victimes do la crise
sardinière, au bureau de l ’inscription m ari
tim o. Des alllchos apposées sur la porte du
bureau in diqu en t l’ordre et le jou r de la ré­
partition. Le paiem ent se fera comme suit
1» les m arins mariés du syndicat d-> D ouar­
nenez ; 2» m arins mariés du syndicat de
Tréboul ; 3° demi-soldiers du syndicat de
Douarnenez ; 4* demi-soldiers du syndicat
fio Tréboul ; 5» célibataires du syndicat de
Douarnenez ; G* célibataires du syndicat de
Tréboul. Ou devra présenter les fascicules
ou billots d'em barquem ent et les livrets de
fam ille.
Cavalcade du 28 mars. — Voici la no
m onclaturo dos chars et groupes et l ’ordre
o k s . — Jean Quillou, r. Saint-Mathieu. —
dans lequel ils prendront place à la caval
Odetto Larniool, pl. Looronan. — Félix Quef- cade de lu n d i :
féleo, imp. Saint-Josoph. — Piorrc Lo Holloc,
Iléraults d ’armos et chevaliers : trom pet­
v. R ouzaut,— Adrionuo Le Bas, rue Neuve.— tes ; mousquetaires ; tam bours et clairons du
Jean-Louis Colliu, r. Froide, h Loomaria. — 118« d'infanterie ; char de la m arine monté
Maroollo Mare, pl. Latour d'Auvergne. — Anna par v in g t m oussaillons ; France et Russie
Quéau, r. Ssinte Thérèse. — Joseplvet Coren- (groupe à choval) ; m arquis et marquises
tiu Mondés, (jumeaux), r. du Sallé. — Joseph (landeau fleuri) ; char du m o u lin ; piquiers
Durand, r. Looronan,
Louis X I I I ; char du bœ uf gras, Toréadors ;
82 naissanoes en 1910.
char breton ; char de la pagode chinoise
Mariages 21.
Seigneurs Louis X I I I ; voiture fleurie ; char
DÉofts. — Corontine Lagadio, 56 ans, ména- de la charité ; m usique m ilitaire du 118* ré­
gèro, épouse do Jeau Lo Signor, r. de Douur- gim ent d’infanterie ; char et groupe gaulois ;
nonoz. — Marie-Jeanne Le Tharidco, 70 ans, char des aventures d’un aviateur du Paci­
ménagère, veuvo do Alain Lo Ouillou, r. Rojalo. fique ; char du cirque ; char de Bacchua
— Jean Moustérou, 67 ans, tailleur de pierres, grenouille cycliste ; char des (leurs animées ;
époux do Anne Le Coz, i» l'hospioe. — Joseph char de la chasse ; H a lla li Q uim pérois
Cloarco, 53 ans, oultivateur, époux de Marie chasse Louis X V ; chars-réclame a u to m o b i­
Quéffélco, à l’hospioe. — Charles Flaujao, les ; quêteurs et quêteuses ; sapeurs pompiers.
29 ans, s, pr., célibataire, à l'hospioe. — Jé­
L a cavalcade est déjà assurée d ’un plein
rôme Qaudan, üü ans, marin-péoheur, époux de succès et le bal de n u it promet d ’être très
Ursule Fouruier, il l'hospice. — Joan Kerluen, b rilla n t.
P o ur la première fois à Douarnenez, on
73 ans, journalier, veuf do Marie Héuaff, r.
Saint-Maro. — Miohel Quencudcc, 17 ans, oor- vorra dans un bal populaire des dames, des
dounier, r. Rasse, h Loomaria. — Charles jeunes filles et des messieurs en travestis. Le
Mahé, (i0 ans, journalior, époux do Louiso masque n ’y sera pas autorisé ; le loup sans
Mayot, r. do Pont-l’Abbé. — Prosper Lo Bars, dentelle sera seul toléré.
67 ans, maitro serrurier, époux do Mhrio Lo
Deux beaux coups de filet. — Le pa­
Garreo, r. Saint-Mathieu.
tron Chenèt et son équipage ont tourné un
113 déoès en 1910,
im m ense banc de mulets dans la baie de
dont 39 aux hôpitaux.
Douarnenez et en ont pris 11.400 q u ’ils ont
P u b lic a t io n dk M a r ia g k s
Viotor Lo Bian, 2° maître de la marine, dom. vendus entre cinq mareyeurs, h raison de
h Brest, ot Marie-Joanne Quillou, s. pr., dom. 20 francs le cent.
Les frères Talagas, de la Palue, à Crozon,
h Quimper.
Mathurin Merlot, professeur de mathémati­ ont également péché dans la baie de Dinan
ques ot Joanno Le Quéau, s. pr., dom. à 1.200 m ulets, q u ’ils ont vendus à raison de
Quimper.
23 francs le cent îi un mareyeur de D ouar­
Emmanuol Lo Loup, tailleur d’habits, ot
nenez.
Eugénie Kervéant, s. pr., dom. à Quimper.
Oabriol Le Moënner, employé do commerce,
Pont-l’Abbé.
et Marie Bernard, .s. pr., dom. h Quimpor.
Eugène Lo Corneo, menuisier, ot Josèphe
Conseil m un icip al. — Le Conseil m u ­
Troboy, femme de ohambro, dom. à Quimper. nicipal s'est réuni dim anche m atin, fi 9 h .,
Hervé Piriou, peintre en bfttimonts, et Mar- en séance extraordinaire.
guorito Jolivet, journalière, doni, it Quimpor
Une seule question figurait à l’ordre du
jo u r, et avait pour objet la pétition des
com m erçants du Pont-Guern, relative au
Ergué-Armel.
Voleuse de lait. — Depuis quelque temps projet de construction de la voie ferrée de
déjà, la domestique de M. S au v e u r,cu ltiv a­ Pont-l’Abbé à A udierne.
Après avoir délibéré, le Conseil a émis un
teur à Kergoat-ar-Lez, s'apercevait que des
vols de lait étaient com m is dans sa char­ vœu dem andant que le point term inus de la
rette h bras, lorsqu’elle venait faire la vente ligne de Pont-l’Abbé à Audierne soit à Pontà Q uim por.
l’Abbé-Ville, et q u ’il y ait arrêt à la
Ces jours derniers la voleuse a été sur
gare P.-O.
prise ; c’est une nom m ée Corentine Ker
néïs, femme Le Lay, 28 ans, journalière à
Concert. — Voici le program m e des m or­
Ty-Houalec, en ICrgué-Armel. Elle profitait, ceaux q u i seront exécutés dem ain dim anche
pour commettre ses vols, de l’absence m o­ 27 mars, de 2 à 3 heures, place Gam betta,
mentanée de la dom estique, qui allait livrer par la société l ’U nion musicale :
le lait aux clients à dom icile. Le comble, Marche des Gavroches................ G. Allier.
c’est q u ’il arrivait quelquefois à la femme Polka des Commères................... G . Allier.
Le Lay de vendre aux autres laitières le Premier aveu (valse).,.................S ignard
lait qu'elle dérobait ainsi.
Smarteuse....................................... Popy.
Etat-civil du 18 au 24 mars. —
Arrestation. — La police a arrété hier,
tour infraction à la police des chemins de
ër et vagabondage, le nommé Camilo Fount
Figueras, 18 ans, sujet espagnol, sans do­
micile fixe. Il a été conduit au parquet et
écroué il la maison d’arrét.
FLMSTERB
reçu les soins des personnes présentes et de
M. le docteur Dubois m andé im m édiatem ent,
qui constata un mieux sensible ; m ais le
lendom ain m atin, l’infortuné rendait le lier
nier soupir sans avoir repris connaissance.
Douarnenez.
Le Conseil m un icip al. — Le Conseil
municipal se léunit aujourd’hui, 2l> m ars, h
8 heures du soir, en session extraordinaire.
Marché du jeudi iO mars. — Froment,
24 fr. »» les 100 kilos ; seigle, »» fr. »» ; orge
17 fr. 20 ; blé noir, »» fr. »» ; avoine, 18 fr. fj&;
pommes do torro, C fr. »» ; — foin, 10 fr. »»
paille, 7 fr. »» ; œufs (prix moyen), 0 fr. 80 la
douzaino ; beurre 1 fr. 50 le 1/2 kilo.
Lesconil.
Sauvetage. — O n nous dem ande de si­
gnaler l’acte de sauvetage suivant :
« M ardi, vers 8 heures du m atin , le patron
du canot Esclave du riche, M. Pierre Cariou,
se trouvait à un m ille dans le sud du port
de Lesconil, en train de visiter ses casiers à
homards. S oudain, en se penchant pour
prendre un crabe q u i était cram ponné sur le
Ie88us de son casier, ses pieds glissèrent et
il tom ba à la mor avec le casier. Ne po u­
vant saisir son canot, q u i était parti en dé­
rive avec le vent, il se m it à appeler au se­
cours. Le patron du canot Canard. M. Louis
Chariot, q u i se trouvait non loin de la à re­
lever ses casiers, entondit les appels déses­
pérés. Il ee porta aussitôt aux secours de
Pierre Cariou et fut assez heureux pour ar­
river à temps et le saisir par la m a in au
m om ent où il alla it disparaître. GrAce à la
prom ptitude du patron L ouis Chariot, il n ’y
n p a s eu m ort d’hom m e à déploror, m ais il
était temps q u ’il arrivât sur los lieux, car il
n ’y avait plus que la m ain qui fut dehors.
Nous adressons on cetto occasion nos sincè­
res félicitations au patron Louis Chariot. »
Lp. Gérant. :
Kr>. M tín k z .
la voir différer, elle était suffisam m ent at­
Premier A v is de Cession
tendue pour que la spéculation ait eut le
temps de procéder à quelques allégements.
Les réalisations qui se sont produites à cette
Suivant contrat passé devant M*
occasion ont été absorbées avec la plus
C o t t i n , notaire Concarneau, le 15 mars
grande facilité.
Notre rente amputée cette semaine de son
1910, M. A rthur Chatelard, industriel,
coupon trimestriel ne s’est patfsensiblement demeurant à Concarneau, a vendu à
modifiée.
M. Armand Chatelard, industriel, et
Les fonds étranger* m aintiennent leurs
M m'F rancine Delom, ménagère, époux,
bonne» dispositions précédentes tout en res­
demeurant à Concarneau, un Fonds
tan t assez calmes. Notons cependant une
certaine activité des Japonais dont le gou­ de commerce de fabrication de
vernement poursuit la conversion en k •/, boîtes pour conserves alimen­
des em prunts 5 « /0 Intérieur et étudie la taires, exploité à Concarneau, au
même question de conversion pour les em ­ quartier dit « Le Noguellou », sous la
prunts Extérieurs.
dénomination : « Maison Chatelard. »
Les Brésiliens consolident leur avance
Avis est donné en exécution de l'ar­
précédente. Nous avons annoncé, pour le ticle 3 de la loi du 17 mars 1909, que
22 courant, l ’ém ission de 17.500 obligations dans les dix jours, au plus tard, qui
5 •/. de l ’E tat de R io Grande du Nord (Brésil).
suivront la seconde insertion, renou­
Cet E tat n ’a contracté aucun em prunt, aucun
velant la présente, tout créancier du
des produits de ses services publics n ’est en­
gagé. Les coupons seront payés à raison de précèdent propriétaire, que sa créance
12 fr. 50, nets d'im pôts Brésiliens ou F ra n ­ soit ou non exigible, pourra former,
au domicile ci-après élu, par simple
çais, les 1,r mars et l ,r septembre, à Paris
à la Société Marseillaise, à la Banque Trans
acte extra judiciaire,opposition au paie­
atlantique, au Crédit Foncier d’Algérie et de ment du prix de ladite vente.
T unisie, à la Banque Commerciale et Indus
Domicile est élu pour les oppositions
trielle et dans leurs Agences. Prix d’émisBion :
à Concarneau, en l’étude de M* C o t t i n ,
482 fr. 50, payable 100 fr. en souscrivant,
notaire.
382 fr. 50 du 25 au 30 m ars. Les demandes
Pour première publication,
sont reçues dès à présent et ju sq u ’au 22 cou­
COTTIN.
rant, à la Banque Industrielle, 25, rue de
C lichy, à Paris.
Valeurs de traction en tendances satisfai­
sont demandés
santes. L ’O m n ib us s’inscrit en reprise d’une
dans chaquecancinquantaine de points pour la sem aine. L a tou et commune du
u département par
T hom son n ’a rien perdue de sa fermeté.
Société d’assurances accidents. Fixe
O n annonce que la Société Energie Elec­ 100 francs par mois et commis. Ecr.
trique du Nord de la France procédera pro­
avec référ. La Persévérance, Angers.
chainem ent à la mise en yente de 13.750
obligations <i 1/2 % faisant partie du m o n ­
Etude M* Jean M ORVAN, de notaire
tan t total de 28.000 obligations autorisé par
à A udierne..
l ’Assomblée générale du 27 ju in 1908 et por­
tan t à 20.000 le chiffre des obligations qu i se­
ront mises en circulation. Cette opération se
ferait aux guichets d’un consortium de Ban­
ÌÌ
ques Parisiennes et de province de 1" ordre,
Adjudication
en
l’étude,
sur
surenchère
L ’obligation
R oubaisienne d’Eclairage
©
A V R I L
1 9 1 0
m aintie nt ses bonnes dispositions à 483. Les L E
valeurs de D ynam ite continuent à bénéficier
A deux heures du soir
de la faveur du marché. O n note tout parti­
culièrement des achats d’excellente qualité
P R E M IE R LO T
en D ynam ite Nobel q u i s’est avancée à 320,
(2* Lot de l’Enchère du 5 mars)
AGENTS GÉNÉRAUX
Philouse et Waddington.
G r a n d ’ Ru e ,
Annonces
à Audierne
NOUVELLE MISE A PRIX : 1S.100 FR.
D E U X IÈ M E
Etude de M* Pierre JACQ, notaire
à Quimper.
AUX
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11 Cerisiers et 15 Châtaigniers
L e M a rd i 29 M ars 1 9 1 0 , à 2 heures
de l'après-m idi,W J a c q procédera, sur
)lace à la ferme du Guerveur, en
Gouesnach, à la vente aux enchères
)ubliques.
l*r LOT.
(3* Lot
dans Parc-Forn-Kerlaur.
3« LOT.
Etude de M* Jean MORVAN, notaire
à Audierne.
A VENDRE
Par adjudication, en l'étude
L E S A M E D I 16 A V R IL 1910
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A Kervréach
EN LA COM M UNE D 'A U D IE R N E
Appartenant à Mn» veuve Cudennec
Mise à prix : 1.500 francs.
Etude de M* Le B E R R E ,
notaire à Plogastel-Saint-Germain.
gran.
4* LOT.
VENTE JUDICIAIRE
28 Chevrons de Châtaigniers
D
B
M
I I 5 Chevrons de Châtaigniers
sur les fossés midi et levant du même
champ.
8 * LOT.
87 Chevrons de Châtaigniers
sur los fossés m idi et levant de Parcmésargant.
9° LOT.
I I Châtaigniers dans Parc-glouetstoc et i Châtaignier sur le fossé
ouest bout midi de Parc-Poulstrennou.
Pour tous renseignements s’adres­
ser à M* J a c q , notaire et pour visiter à
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6 Chevrons de Châtaigniers
dans Parc-en-Ty-Névez ou Par-Bouillen.
6 » LOT.
I I Cerisiers dans Parc-a-leurguer-lan.
7« LOT.
du 5 mars)
NOUVELLE MISE A PRIX : 187 FR.
61 Chevrons de Châtaigniers
et 3 châtaigniers dans Par-Milar-
dans Parc-Miné.
5* LOT.
LO T
l’Enchère
Derrière le lot précédent
E n façade sur le chemin du Patronage
dans Liors Canap-Kerlaur.
2 « LOT.
22 Chevrons de Châtaigniers
de
TERRAIN A BATIR
23 Chevrons de Châtaigniers
REVUE FINANCIÈRE
Les indices do tenBion m onétaiio que
nous signalions à l'étranger dans notre précèdonto rovuo ont amené 1h Banque d’Angle
torre à élcvor do y à <1 */o lo taux do son
escompte. Cette mesure n ’a d’ailleurs put
eu sur la tenue du marché l'influence dépri
m ante qu ’on au rait pu redouter. Picn q u ’on
a it pu espérer ju s q u ’au dernier m om ent de
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bunal : H uit cents fr., ci. . 800 FR
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A iLllUnt sons neuves avec des Ter­ Chaussures allant bien aux pieds et
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S’adresser chez M. Florch, débi­ ayant des cors ; c’est après 35 ans d’é­
tudes qu’il a pu arriver à chausser de
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cette façon par les formes américaines
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Cognac désirent entrer en relations
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vente de lours produits dans le dépar­ que des chaussures de chasse, jam ­
tement du Finistère.
bières et guêtres en tous genres.
Prière d’écrire directement. Inutile
Réparations. — P rix modérés.
de se présenter sans les plus sérieuses
références.
C A P ITA U X
R o b e s , M
a n t e a u x
M me T H É P O T
QUIMPER, 2, roe du Chapeau-Rouge, QUIMPER
M
esdam es,
J ’ai l’honneur de vous informer
que je viens d’ouvrir un rayon de
modes :
A
M
a r o lia n c ils e s
V E N T E
d e
1»
O lio ia t
-A.TJ C O M P T A N T . — P B . I X
E
N
T
R
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♦
P
O
F IX E
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avenue Parmenlier, Paris.
A
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Elude de M* Paul LE SCOU R,
avoué-licencié
12, quai de l’Odet, à Quimper.
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ASSISTANCE JUDICIAIRE
Ces cheminées sont garanties sans fissures et ne peuvent par
conséquent livrer passage à l’oxyde de carbone.
[Délibération du 9 septembre 1909)
Prix et catalogues seront adressés sur demande.
CHAPEAUX ponr Dames, Fillettes et Enfants.
Jean-Guillaume O llivier, marin-pê­
D ’un jugem ent rendu par défaut, par
à Lorient, M. En. CORFMAT.
Mes deux ateliers étant complète­
cheur, époux de Louise-Yvonne Rous
le T ribunal civil de Quimper, le
D é p o s it a ir e s
à
Concarneau, M. BONDUELLE-M ARTINEAU.
ment distincts, je m ’engage à servir
23 mars 1910, enregistré,
sel, demeurant au Stiry, en la ville
aussi
consciencieusement
les
per­
Entre : Mme Corentine Glonguen,
d’Audierne, agissant comme adm inis­
sonnes qui ne voudraient pas se
épouse de M. Pierre Daoudal, demeu­
trateur légal dos biens do son fils
taire habiller dans mon atelier de
rant à Quimper, 7, rue de Douarnenez
Yves-Marie-Alain O llivier, né de son
couture.
demanderesse, ayant pour avoué
mariage avec la dite dame Roussel,
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
M” Paul Le S g o u r ;
L A B O R A T O IR E
qui a et continue pour son avoué prés
Et : M. Pierre Daoudal, garçon bras­
M IN IS T È R E DU COM M ERC E E T D E L ’IN D U S T R IE
inurn pour Hôtel 1er ordre à AU- seur,
le Tribunal civil de Quim per, M* André
D ’E S S A IS
ayant demeuré à Quimper, actuel­
LUUlII D IER N E , Superbe Eta­
JONCOUU, aveo élection de domicile en
lement sans domicile n i résidence
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS
son étude sise rue du Quai, n° 5, à blissement, avec S a l l e d e d a n s e s , connusen France,défendeur défaillant
J a r d i n , T e r r a s s e . Situation magniQuim per.
Il appert que le divorce a été pro­
Paru, le 12 Mari 1910.
que. — S’y adresser.
Reçu n* 7.111.
noncé d’entre les époux GioaguenM" A n d r é JO N C O U R , avoué.
E n conséquence, l’adjudication des
l (IIICD immédiatement plusieurs Daoudal, à la requête et au profit de la
LUUtn Appartements très con­ femme.
im m eubles sus-désignés aura lieu en
p o u r e x t r a it c o n f o r m e :
de rEssai n» 9.728
fortables,situés dans un des plus beaux
l ’étude et par le ministère de M e M o r ­
Quimper, le 25 mars 1910.
et
des
plus
sains
quartiers
de
Quimper.
v a n , notaire à Audierne, le L U N D I
demandé par M. Renvoyé-Hauchère, demeurant à Ergué-Armel, près Quimper,
Paul L E SCOUR,
S’adresser à M m' L e L o u e t -B r o u d i n ,
18 A V R IL 1910, à quatre heures dp
roule de Rosporden, le 2 Mars 19i0.
avoué-licencié.
rue de Brest, n° 2, à Quimper.
l’après-midi, en un seul lot et sur la
OBJET : Essais exécutés sur des bloos en aggloméré.
mise à prix de 8 0 0 francs, à
Elude de M' Paul LE SCOUR,
éteinte de feux, au plus offrant et der­
avoué-licencié
CRÊPES DENTELLE
nier enchérisseur, et aux points, clau­
Désignation :
12, quai de l’Odet, à Quiir.per.
ses et conditions du cahier des charges
N* 5.27G — Blocs agglomérés enmâchefer et chaux marqués 1
Dessert fin
N* 5.277 —
do
do
do
do
dressé par ledit notaire et déposé en
No 5.278 —
do
do
do
do
son étude où toute personne peut en
No 5.279 —
do
do
do
do
Chez
Mm
‘
TANGUY,
14,
place
(Délibération
du
i4
janvier
i9i0)
prendre connaissance.
No 5.280 —
do
d*
d*
d*
Terre-au-Duc, vous trouverez tous
Rédigé par l'avoué poursuivant sous­
N* 5 281 —
d*
d*
d*
d*
D’un jugem ent rendu contradictoi­
les jours des C R Ê P E S toutes frai­
signé.
rement
par le Tribunal civil de Quim
ESSAIS DE RÉSISTANCE A L A COMPRESSION î
dies et des B O I T E S de toutes di­
Q uim per, le 21 mars 1910.
per, le 23 mars 1910, enregistré,
D’après
le
demandeur, chaque bloc avait été découpé en deux parties égales, de façon à
mensions
prêtes
à
emporter.
A. J O N C O U R ,
Au profit de clame Marie G uillou, représenter sensiblement des cubes.
avoué licencié.
épouse de M. Em m anuel Caradec, avec
Les dimensions de ces cubes sont indiquées dans le tableau ci-dessous.
Pour obtenir une bonne répartition de la pression, on a interposé des plaques de carton
lequel elle demeure place de la Croix,
Etudes de M* André JONCOUU, avouéà Concarneau, demanderesse, ayan‘ épais entre les faces des cubes et les sommiers de la machine d’essai.
licencié, rue du Quai, 5, à Quimper, et
Les résultats tronvés sont les suivants :
pour avoué M° Paul Le S c o u r ;
de M» M AUDUIT,notaire à Pont- FAbbé
, -----------------Contre : 1° M. Em m anuel Cari
t
PROCÈS-VERBAL
i
ASSISTANCE JUDICIAIRE
Entreprise générale do Bâtiment
VENTE
d IM M EUBLES
Y. CUMÛNEL
LE
LUNDI
4
A V R IL
1910
d 2 heures de l'après-midi
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2"
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Aux dépendances do Voch-Riou, la
Parcelle Mogeur-Tantfuy, propre
à bfttir, d’une contenance de 25 ares
environ.
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1 fr. 45
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I H nU liL en très bon état.
S’adresser au bureau du journal.
200 X
200 X
195 X
200 X
200 X
200 X
5.276
5.277
5.278
5.279
5.2S0
5.281
195 X
195 X
195 X
195 X
195 X
195 X
200
200
200
200
200
200
Résistance A la compression
kilogs p ar cm2
56,4
52,5
57,6
50,5
54,1
61,5
—
—
—
—
—
-
54,1
48.2
57,3
48.7
65,4
64,1
En moyenne
55,3
50,3
57.5
49,6
59,7
02,8
Vu : Le Directeur du Laboratoire d’Essais,
Illisible.
V
Le Chef de la Section des Matériaur,
Leduc.
n
K E R F E U N T H U N
(près Quimper)
de cuisine. Lessiveuses, etc.
Brocs zinc, 5 litres...................
X
P. GRALL
cuivre, allum inium , émaillé. Fourneaux
3° LOT.
Aux dépendances de Voch-Bian, le
petit Oourtil nommé Liors-Morvan,
d'une contenance de 2 ares environ.
É D
N*
N*
N*
N*
N*
N»
Dimension des cubes
en m m .
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Mise à prix s 1.0 0 0 fr.
O
avoué-licencié,
Q U IM P E R
Désignation
:
Quimper, le 25 mars 1910.
Paul LE SCOU R,
2 ot 4, placo Saint-Corentin ot 6, roe do l’Evéoké |
2 fr. 05
A
„
lou-Caradec.
Nouxielles Galeries
brun, intérieur g ra n it.................
Mise à prix : 100 fr.
M* M o r e l .
p o u r e x t r a it c o n f o r m e
LOT
Mise è prix i 4 .0 0 0 fr.
ayant pour avoué
Charpente, menuiserie, ébènisterie.
Exécution des divers problèmes se
rapportantaux travaux en cimentarmè.
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une crèche, deux vergers et quatre
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