Vendredi 4 Novembre 1921 N° 45. - (13 An P né»). • • Le Numéro *1 5 Cent. 1 ' . TÉLÉPHONE 86 i F O L I T K S ù T J E ~ ABONNEMENTS A G R I C O L E t 1 AB. Finistère et départements limitrophes Autres départements htrsx^cr Les abonnements 8 francs. W — m m m partent du 1" ou du 15 de chaque et tont payables d'avance — M A B I T I M B Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie Let manuscrits ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse. Le 26 octobre dernier, nos sil•• lonisUs du Finistère, MM. Paul Faut-il dire aussi que M. Marc Simon, Balanant. Jadé. Inizan — Sangnier, député et chef du Sillon, et Corentin Guyho lui-même — a donné sa confiance au Gouveravaient le chapeau en bataille dans nement, et. qu'au Sénat, M. Fortin les couloirs de la Chambre, et, le a voté pour M. Briand. soir, ils donnaient la mesure de Faut-il ajouter enfin qu'au Sénat leur héroïsme en votant contre le le Ministère Briand a recueilli Ministère Briand. l'unanimité des voix, 303 contre 7, MM. Paul Simon, Balanant et (celles de quelques royalistes imJadé, passe encore ! pénitents). On sait que M. Simon en veut Et voilà la politique de M. Paul à mort à Briand qui a fait de M. Simon le Vindicatif! Quelles gaDaniélou un membre de son Gou- ranties peut donner à ses manvernement. dants une telle attitude de politiIl ne lui pardonne pas d'avoir cien casse-cou ? Avec lui on n'est passé à côté de lui et d'avoir mé- pas en sécurité. connu son mérite. Dans ce groupe, il n'en est L'avènement d'un nouveau miqu'un qui m'intéresse, M. Inizan, et, nistère, celui du policier Mandel je l'entends soupirer avec mélanet du Croquemitaine Tardieu, percolie : mettait à M. Simon de décrocher la Dieux I que ne anis-j* assis à l'ombre des timbale. Arrivé au Gouvernement, [forêts ! son premier soin eût été d'épuLe Citoysn. rer l'administration du Finistère et de soumettre le personnel administratif de ce département à une valse mouvementée; Ce qui étonne, c'est de voir M. Inizan mêlé à cette affaire. Qui Voici le vote de nos députés au sujet de du jour de confiance au Ministère l'eut dit? Qui l'eut cru? Cette âme l'ordre Briand : bucolique, honnête et droite a dû k la C h a m b r e bien souffrir des rigueurs qui lui Pour le Miniitère : MM. Bonillouxsont infligées. M. Inizan e&tde ceux Lafoot, Daniélou, Guépratte, Le Bsil. dont parle le poète latin : Video Contre : MM. Balanant, inizan, Gnyho, Yote de DOS Députés et Sénateurs sequor. Jadé, Simon. Abstenus : MM. Goude et Masson. Eh oui, il voit le meilleur parti à prendre, et, il prend... l'autre. Au S é n a t Un coup de griffe du petit maître Tons les sénateurs do notre département impérieux lui aura fait changer la ont voté pour le Minirtère. couleur de son bulletin. Reste M. Corentin Guyho ! ResA a sujet nous recevons d'un de nos pect son âge ! du canton de Pont Croix la abonnés M. Simon a abusé de lui. De projundis lettre suivante : 1 Monsieur le Rédacteur en chef, • • La Dépêche de Brest a fait c o n - naître nettement son sentiment. Si le département du Finistère avait, par un plébiscite, à se prononcer, il donnerait raison à MM. Le Bail, Bouilloux-Lafont, Guépratte et Daniélou qui ont accordé leur confiance au Ministère Bria*d, et il est à noter qu'alors que M. Simon et ses amis votaient contre, MM. Goude et Masson avaient la délicatesse de s'i-bstenir. On sait que l'Ouest-Eclair est l'organe officiel du Sillon et soutient a fond M. Paul Simon et ses co-hstiers. L'Ouest-Eclair est accablant pour ceux qui, par egoïsme personnel ou p a r prévention, ont déserte dans ce débat les grands intérêts de la Patrie. Le passage de l'article qui porte la signature de M. Desgrées du Lou, son directeur politique, vaut la peine d'être cité : Non» croyons, quant à non», que le vote do la Chambre a etô un acte de sagesse poliuque. Noua croyons qu'en un momeut où la Fiance doit conserver tout« «a foi ce ei tout aou aang-iroiA pour résoudre lea difficultés a'une aituation internationale qui u'a paa encore retrouvé «on équilibré, 1 « atabnite gouvernementale eai une necesaite dont u «ai impossible de ne paa teiiir compte, et qu'en conaéquence, a'il y a qu 1que louage qui fonctionne mal dan». le mei aUitme ne ia poliuque intérieur».-, il faut eaaajer d y remédier autrement quo p»r une ciiae immatérielle. J'Hjouieiai, pour répondre à ceux qui, suivant une expression de M. Briand, ont « uea préoccupation» de cioyaance et de conscience », que ce n'était certainement pa» l'heure de renverser M. Bnand u 1 on Jung* «a* vtelqBM'Unt» des que»tiens dont i Un vote vient d'avoir lieu à la Chambre des député» qui, par sa haute valeur et la gravité qu'il empruntait à la situation politique internationale, ne laissait pas, et à juste titre, que de préoccuper vivement les élocteurs conscients de ses conséquences possibles. Au nombre des députés qui, obéissant à des considérations peu patriotiques, ont refusé leur confiance à M. A. Briand dont il serait superflu de rappeler ici les méritos supérieurs,86 trouvent les députés flnistérieus P&ul Simon, Balanant, Jadé, Inizan. Ces excellents républicains qui, jusqu'ici, n'avaient guère donné qu'un aperçu — oh combien ! de leur mesure, se sont révélés sous leur véritable aspect et se font affirmés les adversaires définitifs du ministère Btiand. De quels considérants vont-ils se réclamer pour expliquer ce vote antirépublicain, Il serait superflu de le qualifier, mais les électeurs finistériens en feront bonne justice. Ils ne l'oublieront pas plus, du reste, que leurs votes antérieurs aussi remarquables et leurs votes postérieurs, s'ils doivent avoir la même signification. Dans deux ans, auront lieu de nouvelles élections législatives ; et il ne saurait être douteux que le sens éclairé des électeurs fera bonne justice et iendra ces député* à leuis occupations antérieures qui suffisaient amplement à leur pernonnalité et qu'ils n'auraient jamais dû abandonner. La Rocho Ttupéienne est si près du Capitule. Qu us meditent ces paroles que M. lo Presiaont du Conseil a prouoacees dans son dernier discours à la Chambre : « Si vous ne pouvuz pas appuyer vos dires par la preuve de vos votes et de votre collaboration avec le gouvernement républicain, ou vous repoussera. » il faut sous peine de nous exposer aux plus grands dangers, enrichir rapidement la France, tripler ses revenus par une politique d'ensemble comportant, On héxite trop en France à saisir le tout au moins, l'approvisionnement grand public du problèmefinancier.Onfacile en matières premières, le perfeca tort. Toutes les données essentielles de tionnement technique de la main-d'œula puissance se traduisent en des chiffres. vre et de l'outillage, la mobilisation des Les nombres enferment des idées. Tout capitaux, une organisation industrielle raisonnement qui les néglige demeure et commerciale de nature à fortifier les artificiel. Le ministère des finances, si initiatives au lieu de les paralyser. Certes, l'Allemagne doit payer et horriblement archaïque, est ou devrait payer le plus possible ; malgré ses récriôtre 1« réduit central de notre organisation nationale, surtout dans une politi- minations et ses mensonges, elle se que de production. Qui pourrait nier les trouve dans une situation économique conséquences formidables du système meilleure que la nôtre. Comme l'a dit adopté par les Allemands pour leur cré- justement M. Raoul Péret : « Le soldat dit ? Sans un bon outillage financier, allemand, en rentrant chez lui, a retrouvé point de marché commercial digne de ce sa place à l'usine, à l'atelier ; ceux-ci nom. La richesse ne crée point, à elle étaient debout, les hauts-fourneaux ne seule, la grandeur, mais elle en constitue sont pas éteints. Partout, même aux la solide armature. Elle représente du moments les plus critiques de la guerre, travail réalisé : le travail est une richesse l'activité économique s'est poursuivie en formation. Un pays moderne doit au delà du Rhin. » Pratiquer donc à l'égard de l'Allevendre le plus possible et n'acheter que magne une politique financière de sévéle minimum. Pour une nation comme pour un indi- rité, c'est faire non acte de cruauté, mais vidu, une bonne utilisation du crédit est de prévoyance. Elle ou nous, ce dilemme l'outil essentiel de l'émancipation. Etu- se pose ainsi sous une forme impitoyadier une balance commerciale ; décom- ble. Même lorsqu'elle aura réalisé sa poser le mécanisme du change ; mesurer créance sur l'Allemagne, la France les progrès du commerce extérieur ; subira des obligations redoutables, comanalyser le fonctionnement de la traite ; parée aux puissances neutres du monde, comprendre le régime de la banque, ce à celles qui n'auront pas souffert de la sont là des obligations, non seulement guerre. Elle portera, dans son économie pour des spécialistes, mais pour tout nationale, une surcharge infiniment dangereuse. Français intelligent. Edouard HERRIOT, Notre pays a beaucoup souffert, par député, maire de Lyon. exemple, de l'indifférence de l'opinion à l'égard du problème bancaire. Ici plus que partout ailleurs, le désordre et le hasard ont régné. Nul plan d'ensemble, malgré les avis constamment renouvelés de tous les agents autorisés de la richesse Déroulède n'aura-pas entendu le chant nationale et, par exemple, des Chambres du Départ, ni l'Hosanna de la Victoire. de commerce. Nos industriels et nos Mais il n'aura pas entendu non plus la commerçants opéraient, en général, avec plainte des treixe cent mille hommes qui les seules ressources de leur initiative sont morts et qui ne sont pas obéis. contre des concurrences que soutenaient CLe Matin) Stéphane L&uzanne. des systèmes solides et cohérents. Il en sera de même tant que l'opinion éclairée ne consentira pas àse passionner pour ces questions vitales. Le plus modeste Français doit saisir le lien de ces problèmes avec le problème général de notre puissance. La façon dont nous organisons les crédits par acceptation réagira sur Coups» de s o n n e t t e toute la reconstitution de la fortune Les séance» tumultueuses de la Chambre privée ou publique. appellent l'attention sur la sonnette chargée La fortune de la France était avant la de dominer le bruit et d'appeler le silence. guerre d'environ 300 milliards de francs. Un « ancien )) de la Chambre s'est livré à Les revenus nationaux s'élevaient, en nn petit travail sur les différentes manière* chiffre rond, à 30 milliards de francs. de sonner des présidents successifs. M. Grévy sonnait lentement et avec perQuant à la dette publique, elle atteignait en capital, au l*r janvier 1914, 33.637 sistance et il ne s'arrêtait qu'après le tumulte. M. Buffet sonnait à petits coups secs. millions, imposant une dépense annuelle M. Gambetta sonnait en rafale. de 1.159.724.000 fr. M. Brisson avec recueillement. Le capital de la Grande-Bretagne a M. Floqnet avec bonhomie. été fixé, le 10 août 1916, par M. Mac M. Môline sonnait par petits coups rapiKenna, chancelier de l'Echiquier, au des. chiffre de 15 milliards de livres sterling, M. Casimir-Périer faisait entendre de larsoit environ 378 milliards de francs ; ges tintements, noblement espacés. M. Dopais appuyait sa sounerie, lonrdeet revenu : 60 milliards de francs ; dette publique, en capital : 16 milliards 1/2. persistante. M. Bardeau sonnait par saccades. On estimait la fortune italienne à 65 M. Deschanel avait la sonnerie brève et milliards de francs. Les Etats-Unis, avec distinguée. une population d'au moins 102 millions M. Raoul Péret avec mtsure et à-propos. d'habitants, avaient, en 1912, d'après le Statistical abstract, une fortune natioLa r é c l a m e nale correspondant à 972 milliards de M. Mir, l'honorable député qui reprochait francs. Cette fortuoe devait dépasser à Herriot de se « faire de la reclame », réédi1.U00 milliards au moment de leur entree tait — sans s'en douter — le mot d'un prêtre dans le conflit, avec un revenu annuel représentant du Peuple à Lamartine. Comme Lamartine au cours d'un discours piobabie de 130 milliards de francs. citait un du ses vers, l'abbé lui cria : Quant à 1 Allemagne, sa population, — M. de Lamartine se fait de la réclame. en 1914, compte 67.810.000 habitants. Et le poète des Méditations de répliquer; Le budget de l Empire, pour 1914-1915, — « He I Monsieur le Curé, le Bon Dieu ne dépassé pas 4.532.574.383 francs. En lui-même a besoin des cloches... » déduisant la valeur des biens qui comBénédiction posent le domaine de l'Etat, la fortune publique allemande avant les hostilités Un évéque, assistant à nne procession, pouvait être chiffree à 370 milliards de donaait sa bénédiction dans les mes à ses francB (53 milliards de revenus en 1913). ouailles. Le suisse remarqua parmi les assistants La dette de l'Empire et celle des Etats confédérés représentaient environ 26 mil- un paytan qui gardait son chapeau sur la liards de francs. La fortune publique de tête. — Otez votre chapeau, l'ami I l'Autriche-Hongrie était estime« à 154 — Te I pourquoi 1 milliards. — Pour recevoir la bénédiction de MonIl faut faire, sur la valeur absolue de seigneur. ces chiffres, de fortes reserves. Mais, — Las 1 soyez tranquille, M. le suisse, si dans l'ensemble, ils fournissent des indi- elle est bonne, elle passera bien à travers cations assez exactes pour etayer le mon chapiau. raisonnement. E t l'on doit louer u n -Il II l l . l t » l ^ m l I M I X i l llll» 1 — H l l l W I W I f W — W W M W W i économiste, comme M. du Vivier du Sueel, d'avoir combattu l a legende redoutable, en vertu de laquelle la France demeurait le pays le plus riche du monde. Nous rappelons à nos lecteurs Formule agreable aux vaniteux et aux que l'Imprimerie du Citoyen exécute paresseux. Mais formule inexacte. tous le« t r a v a u x typographiTout Français, simplement prévoyant que» en noir et couleurs. et awué, doit affirmer qu'après la guerre Enrichir ia France ÇA & LA Aux Républicains ! le VENDREDI ANNONCES i Annonces judiciaires et diverses (4« page) — réclames (3e page) Prix à fl\. p îerrt G I É lG U E H , Administrateur-Gérant. mots MINISTÈRE URL détériora Paraissant Les Bureaux sont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir M. PAUL SIMON proboque, Mr Bureaux et Imprimerie, 21, Rne h Sallé, QUIMPER dépend directement la paix religieuse sont & la veille d'éîro heureusement résolues par l'accord du gouvernement et du Saint-Siège. Au total et malgré tout ce que pourront dire ou écrire les esprits légers qui flétrisCONTRE LE sent du nom d''< opportunistes » las hommes qui ont le sens de l'opportnnité, et qui préfèrent à la politiqne verbale du «tout ou rien» la politique positive des résultats, le vote de mercredi est un bon vote et nous avons de solides raisons de penser qu'avant longtemps beaucoup de ceux qui n'ont pas cru Briand avait dit : « Si on ne met pouvoir s'y associer seront contraints par pas sou chapeau sur l'oreille, on lea événements de reconnaître qu'ils ont eu passje, au regard de certains, pour tort. Emmanuel DESGRÉES DU LOU. manquer d'énergie. » méliora, —O O M M B B O I A L ia ligne 1t. » 1t. 20 à forfait pour les Annoncer répétées et traitét de publicité Annonces payables d'avance. Les Annonces doivent ôtre adressées, au plus tard, le Mercredi matin Le panier de crabes d* l'opposition réactionnaire L'autre jour, au moment où les droites furieuses invectivaient le plus violemment contre le gouvernement, un sénateur, montrant à l'un de nos ministres la horde furieuse des assaillants, lui glissa ce conseil : — Mobilisoz pour les calmer. Ce sénateur n'exagérait qu'en apparence. Si l'œil de l'homme pouvait, en effet, plonger jusqu'au fond de cet abîme qu'est le cerveau d'un réactionnaire, il y découvrirait cette pensée : — Décidément, nous n'avons pas su tirer parti de la victoire que nos soldats nous ont remportée. Alors, est-ce que vraiment ils ne pourraient pas nous en remporter une autre ? Je vous assure que ce n'est pas une boutade. M. André Lefèvre disait, un jour, dans les couloirs de la Chambre : — Je ne connais qu'une chose : quand ou n'a pas réussi une expérience, on la rocommence. Et il s'est trouvé un ambassadeur en exercice pour déclarer récemment en petit comité : — Je ne vois qu'une solution qui est de recommencer la guerre : je suis d'ailleurs convaincu que nous la ferions, cette fois, dans de très bonnes conditions. En somme, il n'y a qu'à reprendre les mêmes et à recommencer. Déjà les plus cyniques déclarent tout haut, en se faisant aussi persuasifs qu'ils le peuvent : — Mieux vaut remettre ça tont de suite que plus tard : car plus vous vieillirez, plus ça vous paraîtra dur. J'ajoute qu'instruit par l'expérience, M. Tardieu ferait sans doute, la seconde fois, un traité bien meilleur que la première et qui ne manquerait pas de devenir excellent dès la troisième ou la quatrième expérience. faut point nous dissimuler que, pendant qu'on en sourit chez nous, il y a hors de chez nous des gens extrêmement intéressé? à l'exploiter. Je voudrais en citer un exemple : M. Noblemaire a prononcé à l'Assemblée des Nations un discours dont on a fort peu parlé en France, mais qui a provoqué dans le reste du monde un immense retentissement. Qu'a donc dit, à Genève, M. Noblemaire ? Simplement, après avoir évoqué le temps où il combattait sur le front et après avoir rapporté la dernière pensée que lui avait léguée l'un de ses hommes frappé dans le combat, il avait ajouté : — Peut-être à la même heure un soldat allemand, tombé dans les lignes d'en face, prononçait des paroles semblables. C'était sans doute assez impressionnant, mais je crois bien que M. Noblemaire fut le premier surpris de l'émotion inouïe que provoquèrent ses paroles. L'assemblée, tout entière debout, l'acclama longuement. Et les orateurs qui lui succédèrent expliquèrent que ce qui les avait à ce point bouleversés, c'était moins l'évocation de cette fraternité des morts que le fait que de pareils propos aient pu être tenus par un Français. — Il y a quelque chose de changé en Europe, disaient-ils. En fait, une seule chose avait changé en Europe et ce n'était pas la pensée de la France, c'était l'idée fausse qu'une partie du monde se faisait de la France. Or, si honorable que puisse être cette histoire pour M. Noblemaire, je ne puis m'empêcher de la juger un peu humiliante pour l'ensemble des Français. L'idée que le monde croit nous voir à travers quatre va-t-en guerre, dont trois au moins n'y sont pas allés, apparaît aussi désobligeante que dangereuse. Le grand avantage du dernier débat parlementaire a été de permettre à tout le monde de faire le compte des crabes héroïques qui s'agitent encore au fond du panier de l'opposition : ils sont 178 à la Chambre et 9 au Sénat. Robert de JOUVENEL. Lisez et faites lire Le Citoyen Rien n'est plus comique que le spectacle que nous; offre aujourd'hui cette opposition où voisinent M. Tardieu, M. Poincaré, M. Mandel, une demi-douzaine de royalistes et un cent d'aragoins. Ces gens ne sont d'accord sur rien, se méprisent fcffrei'semeut 1rs uns les autres et ne se rencontrent pas sans de* hoquets Ambassadeur près du Vatican de dégoût. Prêsidept du Parti Républicain démocratique Il lallait entendre, l'autre jour, M. et social Mandel rappeler avec cynisme et non sans à-piopos ai<x déchets du Bloc NaAu cours de la réunion de La Commit• tional sur quel programme il les avait fait élire le 16 novembre 1919. Les inter- sion administrative du parti républicain pellés baissaient la tête, rentraient dans démocratique et social, M. Jonnart a leurs consciences, convenaient en eux- prononcé uv discours dang lequel nous mêmes qu'il y avait peut-être en tout relevons les passages suivants : cela un fond de vérité, mais, ayant peu à peu relevé le nez et aperçu M. Mandel Nous s o m m e s d e s laïques à la tribune, ils refusaient, malgré tout, de se reconnaître dans ce miroir con- Je i'ai dit tout à l'heure, il (le parti cave. radical) n'a pas le monopole de la laïcité. Nous aussi nous sommes des laïques ; M. Mandel le sentit si bien qu'il ne put se défendre d'en manifester par la certes nous sommes respectueux de suite sa mauvaise humeur. Ayant, au toutes les opinions, de toutes les croyancours d'une interruption, cru devoir ces, nous n'entreprendrons jamais sur « rendre hommage à la loyauté » d'un les droits imprescriptibles de la consmalheureux adversaire, qui n'en pou- cience, mais nous n'avons pas permis vait mais, il ajouta simplement : dans le passé, nous ne permettrons pas — Je ne ferai pas le même compliment dans l'avenir qu'on touche au patrimoine à M. Arago. républicain. Nous ne rappellerons même pas les Pour le moment, le cheval de bataille attaques que MM. Poincaré et Taidieu des radicaux-socialistes c'est la reprise ont lancées, l'un contre' l'autre, en co- des relations avec le Vatican. lonnes compactes, mais on nous affirme Je n'ai jamais été plus convaincu que que rien n'est plus comique que d'en- depuis que je me suis rendu à Rome de tendre M. Tardieu et M. Mandel parler la nécessite d'une représentation au l'un de l'autre dans l'intimité. Vatican. Seuls, en somme, dans cette horde, Le Vatican, c'est un merveilleux obser* les royalistes soutiennent indifférem- vateire, et là où sont les autres, nous ment tous les assaillants, môme ceux devons être. Presque toutes les nations qu'à l'instar de M. Tardieu ils ont dé- sont représentées auprès du pape. Que noncés, la veille, comme traîtres à la nous le voulions ou non, quelles que patrie. soient nos convictions religieuses ou Mais il règne, malgré tout, dans ce philosophiques, nous sommes obligés de panier de crabes, uno opinion commune reconnaître qu'il y a là uns puissance que nous avons essayé de définir au morale, une des plus grandes qui existent début de cet article et qui se traduit sur le globe ; nous ne pouvons pas la assez exactement par cette formule : dédaigner puisqu'elle peut et doit con— Il est plus facile de tirer un coup tribuer de la maniere ia plus efficace da fusil que d'accommoder un civet. au rétablissement de la paix générale et • . au rapprochement des peuples. •• Et puis, nous avions en souffrance Or cette opinion de nos u guerriers » trop d'intérêts et des interdis primorn'aurait en soi guère d'importance, faute diaux en Extrême-Orient et en Afrique. d'être susceptible de rallier dans ce paya Ce* intérêts risquaient d'être u r é a r t i « . de boa son« uno m «jouté, Mais il jm blcmint compromit «i a o u étions roté* Un discours de M. Jonnari Lx crroTXft plus longtemps absents de Rome. Notre Pontrieux (C.-du N ) l'inauguration du Ler. sociétaires seront admis aur préien M. Henri Damey, conseiller général ; vice* nos Correspondants Voolez-voos dn bon café ? influence allait subir une grave éclipse. mouumant aux morts pour la patrie. tation de leur carte individuelle. préBidents, MM. Andro et P.chon, délégpés J'ai la satisfaction de vous dire que ces cantonaux; secrétaire, Mlle Gannat, direc- Remplacez la chicorée que vous y mettiez — Le banquet organisé par le bureau de — L'ex-roi Charles ayant refusé de Nous rappelons à nos Correspondants trice de l'école publique de la ras du Pont ; par de intérêts moraux et matériels considél'U. B. C. est définitivement fixé au 11 norenoncer à ses droits à la couronne que les Communications doivent nous par- membres, MM. Qainquis, conseiller d'arrables seront sauvegardés, et pour le vembre courant. Les camarades de l'Union de Hongrie, le gouvernement Hongrois venir au plus tard le mercredi, avant rondissement ; Letaconnoux, directeur de plus grand profit de notro rayonnement seront heureux de se trouver de nouveau réumidi. va prononcer la déchéance desH isbourg. l'E. P. S. ; Ponhquen, directeur d'école CONSERVEZ LES VIGNETTES nis en une petite fête de famille où ils apmoral, de notre commerce et de notre Nous ne pouvons insérer les articles — M. Briand, président du Conseil, nous parvenant après cette heure, notre publique ; Riou, professeur ; Le Gall, direc- POUR LES CONCOURS ANNUELS prendront à se mieux connaître. industrie. teur d'école libre ; Mlle Gorvez, directrice Les souscriptions sont reçues dès mainteMais vous pensez bien que je ne me accompagné notamment de M. Viviani, tirage se faisant le jeudi matin. d'école libre ; Mme Le Bourhis, veuve de nant chez M. Autrou, place Toul-al-laêr. guerre. serais pas chargé de cette délicate et ancien président du Conseil, et de quel* Souscription du banquet : 12 franca. lourde besogne commandé) par l'intérêt ques ministres, a pris place à bord du Limite extrême d'incription : 8 novembre paquebot La Fayette, au Hâvre, pour se national, si je n'avais eu mission de Avis I m p o r t a n t a u x m a r c h a n d » e n au soir. Pèlerinage aux tombes déclarer, dés la première heure, à Rome, rendre aux Etats-Unis où il doit assister gros, débitants et commerçants — Le Bureau rappelle aux membres de q u e l a r e p i m des relations diplomatiques à la grande conférence sur le désarmadétaillant« de vins et spiritueux. Le pèlerinage aux tombes a été favorisé l'Union que les vruves et les ascendants qii monument Louis Hémon ment ne comportait aucun changement dans Aux termes : 1» de l'article 4 du décret dn mardi 1" novembre par un tempe exception- se pourvoient devant le Tribunal des penLes souscriptions la politique intérieure de la France, et — M. Lloyd George devait également 19 août 1921, dans les établissements où nel. Comme les années précédentes, une sions contre les décisions du Ministre n'ont Total des listes précédentes. . . 4.459 » s'exerce le commerce de détail, lorsque le foole nombreuse a participé à cette pieuse pas droit «ux frais de déplacement pour se qu'il ne serait point touché ni à la loi assister, à Washington, à la conférence M. Jsrno, Châteauneuf-du-Faou, rendre à Qaimper sur convocation du préde séparation, ni aux lois de laïcité. sur le désarmement, mais au dernier vin n'est pas vendu sous appellation d'ori- cérémonie du souvenir. en souvenir de la défense de la Le rassemblement a lieu place de l'Hôtelsident du Tribunal. momont son départ gine, la dénomination de vente apposée sur a été différé. Cela étant, quel embarras le gouverlangue bretonne au Parlement les récipients, emballages,casiers ou fûts,doit de-Ville. Un imposant cortège se forme ; à nement peut-il éprouver à s'expliquer Conseil municipal. - Le Con eil mupar M. Hémon 20 > >être suivie de l'indication du titre alcooliqne; 18 h. 30, après une sonnerie « Au drasur la question religieuse ? Pour sos Deux Quimpéroisas 20 » celui-ci peut-être donné par degré ou demi- peau », il se rend au cimetière Saint-Joseph. nicipal est convoqué poar le mardi 8 novembre 1921, à l'Hôtel de Ville. besoins, pour des besoins impérieux de M. Tanguy, conseiller général, degré. mais, dans ce cas, les dixièmes Dans la foule nous remarquons des délégaOrdre du jour : Communications ; Révipolitique extérieure, il a renoué avec Bannalec 20 » dépassant le demi-degré ne doivent pas être tions de toutes les sociétés patriotiques de sion de la liste électorale (constitution de la la ville avec leurs drspeanx; MM. DesRome, mais il peut à juste raison pro> Un républicain de Langolen.... 5 comptés. M. Pierre Marraud, ministre de l'Intémars, préfet du Finistère ; Le Hars, séna- Commission) ; Formation de 1« ligte des clamer que la loi républicaine reste rieur, a déposé sur le bureau de laM. le docteur Le Gorgeu, con2* de l'article 8 du décret précité; il est au-dessus de toute atteinte et qu'aucune Chambre le projet concernant la réorseiller général, Brest 20 .» interdit de transporter en vue de la vente ou teur-maire; Booilloux-Lafont, député; Ber- répartiteurs pour l'année 1922; Demande 20 » de vendre des eaux-de-ne réduites au des- teil, secrétaire ginéral de la Préfecture du de la société da Sud-Finistère-électriqueconscience républicaine n'a de motif de ganisation administrative. Ce projet tend Anonyme. Qnimper Finistère ; Meheudin, conseiller de Préfec- Compte rendu des dépenses imprévues de M. Huitric, poids et mesures, s'émouvoir ni de s'alarmer. sous de35 degrés, à moins que les récipients à réaliser les momires de décentralisation 5 » et emballages ne portent l'indication appa- ture ; Richard, chef de cabinet ; Quiniou et l année 1921; Demande d'ouverture de Morlaix et de déconcentration administrative. Il Un ami de Nantes 10 )) rente d'au moins 5 millimètres de haut, do la Gellion, adjoints au mairo, et de nombreux crédit; Demandes de sabventioos : Demande Le« congrégation« coaseillers municipaux; MM. Masbou, ins- as Mme Le Berre, gardienne du cimetière sauvegarde l'autonomie des départerichesse centésimale en alcool des eaux-de- pecteur d'académie ; Hubert, inspecteur Siint-Mtrc ; Ossuaire des enfants de QuimTotal à ce jour 4 579 On fait, il est vrai, grand bruit autour ments et communes tout en supprimant vie qu'ils contiennent. primaire ; Bonitoo, proviseur du Lycée, et por morts pour 1, Patrie (Souvenir Frandes congrégations. Expliquons - nous l'arrondisftp.mtmt, lo Conreil d'arrondisAdresser les souscriptions au Trésorier Un délai de 3 mois est accordé anx inté- quelques professours ; MM. Kerné et Arzel, çais) ; Budget spécial des chemins vicinaux • du Comité d'érection du monument, bureaux très nettement. sement et le sous-préfet. Dans les déparressés pour se conformer à ces prescriptions ; directeurs d'école ; Dominici, commissaire Budget primitif do l'exercice 1922; Budget Vous savez ce qui s'est passé. Dos la tements importants, le projet prévoit la du journal Le Finistère, Quimper. ce délai expirera le 20 novembre 1921. spécial ; Fillaudean, commissaire de police ; le colonel Dizot et la plupart des officiers de 1 internat du Lycée de jeunes filles ; Rémobilisation, à la faveur d'une circulaire nomination de plusieurs secrétaires génévision de l'article 6 du règlement dea condu gouvernement suspendant l'applica- raux. D'autra part, pour satisfaire aux M u t i l é s e t r é f o r m é s d e l a g u e r r e de la garnison ; MM. Bronfchorst, directeur cessions de terrains dans les cimetières Nos Sénateurs de l'Inscription maritime ; Marchisse, admition des lois de 1901 à 1904, sur les con intérêts cantonaux, il sora institué une La Fédération des sociétés de pêche du nistrateur adjoint au directeur de l'I. M. ; communaux ; Comité de défense des intéEn exécution de l'article 19 du règlement, grégations, de nombreux religieux et commission cantonale fournie par les nos sénateurs se sont classés dans les grou- Finistère a fait connaître à M. le Préfet du Etienne, de l'I. M. ; le commandant de gen- rêts bretons (vœu); Demandes de bourse's religieuses, qui avaient quitté la France, maires du cantou et placée sous la prési- pes suivants, régulièrement constitués au Finistère qu'elle a décidé, dans sa séance du darmerie; Guével, capitaine des pompiers, d externat surveillé au Lycée de jeune, revinrent se mettre à son servico, et, dence du conseiller général qui pourra Luxembourg : fi les ; Demande de subvention en faveur 9 octobre, que toutes les sociétés de pêche du etc., etc... soit aux armées, soit dans les forma- être remplacé par un vice-président élu d une élève de l'ecole des arts et manufacdépartement accorderont, à partir du l , r janGauche républicaine. — M. Fortin. De jeunes poilus du 118' portent une su- ! r e ! ' u D < 7 J » subvention en faveur tions sanitaires, un très grand nombre par l'assemblée. Crtto commission se Union républicaine. — MM. Fenoux, vier 1922, des cartes de sociétaires à demitarif aux mutilés et réformés nécessiteux,pen- perbe croix de guerre et des vétérans un d un élève de l'école primaire supérieure Centre eux firent tout leur devoir. Il réunira au moins «ne fois par trimestre. Le Hars, Louppe. grand insigne du « Souvenir Français ». de Quimperlé; Admission d'un malade au Le canton aura la personnalité morale faut leur rendre cet hommage. Gauche démocratique radicale et radi sionnés pour une invalidité égale ou supéAu cimetière Saint-Joseph, les clairons sanatorium de Plongocven ; Assistance aux rieure à 50 0/0. cale-socialiste. — M. Lancien. pour sauvegarder les intérêts financiers Depuis la fin de la guerre aucune sonnent « aux champs », puis des discours femmes en couches ; Assistance aux fasont prononcés par MM. Vaillant, secré- milles nombreuses ; Assist.nce aux vieilmesure n'a été prise pour suspendre des communes du canton. Toutes déciAttribution d e m a c h i n e s à écrire taire général du « Sonvenir Français », lard,, aux infirmes et aux incurables. l'effet de cette circulaire. Les gouverne- sions de la commisfion entraînant des Mort de M. Joseph Boucher e n b r a i l l e a u x a v e u g l e s d e G u e r r e Booilloux-Lafont, député, et Desmars, préments antérieurs au ministère actuel ont modifications budgétaires seront soumiUn d é p a r t - M. Palicot, nommé juge Conseiller général Des machines à écrira f n braille pourront fet. Les paroles de M. Desm rs, surtout, au Tribunal civil de Qaimper depuis environ eu d'autres soucis. Mais cette situation ses à l'*pprobition du préfet. Une arguNous avons le regret d'apprendre la mort, être mises par l'Office National des Mutilés sont écoutées avec une profonde ¿motion". un an vient sur sa demande, d'être nommé ne peut se prolonger indéfiniment sans mentation analogue est prévue pour Les discours teiminés, le cortège se re- aux mêmes fonctions à Laval. Dans ce court satisfaire aux intérêts régionaux. à Quimper. de M. Joseph Boucher, conseil- et Réformés de la Gnerre à la disposition danger. La question des congrégations ler général dn canton de Ploudiry et pré- des avrugles de guerre pensionnés au titre forme et, cliques et musiques en tète, se espace de temps, M. Palicot a su te faire soulève dans certains groupes politiques Dans un délai de trois mois à dater de sident de l'OiIicf) dépaitemental agricole. dirige maintenant vers le cimetière Saint- apprécier par son amabilité et son caractère de I I loi du 31 mars 1919. de vives préoccupations et on attend du la promulgation de la loi, un décret sous M. Boucher n'était pas do nos amis Un tour de priorité sera accordé aux Marc où, au pied du monument élevé par serviable. Aussi, e.t-ee avec regret» que l'on gouvernement qu'il fasse connaître net- forme de règlement d'administration politiqaes, mais c'était un homme loyal aveugles exerçant une profession intellec- le « Souvenir Français », des allocutions voit le départ de ce sympathique magistrat. tement son sentiment en coupant court publique rendu après consultation des méritant l'ostime et la sympathie do sestuelle, peur lesquels la machine peut être patriotiques sont encore prononcées par MM. Vaillant, Le Hars, sénateur-maire, et Soirée de gala. - On annonce la venue à tout malentendu et à toute équivoque. Conseils généraux groupera les départe, adversaires. considérée comme instrument de travail. Dans le camp républicain on était unanime Il sera ienu compte en Becond lieu de la Cazenavette, président de l'Union Bretonne prochaine à Quimper de l'illustre cantatrice Il faut à la fois rassurer le parti répu- ments en régions. A la tète de chaque Marie Delna qui se fera entendre dans ses des Combattants. blicain et fixer les congrégations sur les région sera placée une commission régio- à rendre hcmmr.ga k 3on esprit conciliant, situation rie fortune du demandeur et, en deux plus célèbres créations : Werther, de à sa courtoisie parfaite et à sa rare compé troisième lieu, de ses charges de famille. Des palmes sont déposées dans le carré nale oomposée de délégués élus par les droits et sur les devoirs du gouverne tence. On entrait vite en confiance avec lui. du monument au nom de la Municipalité et Massenet et La Vivandière, de Benjamin Pour tous renseignements ou formalités à conseillers généraux. Toute modification ment. v Conservateur bon teint et franchement remplir à co sujet s'adresser au comité dé- de l'Association des Anciens Combattants. Godard. Cette soirée de «ala, organisée Ces droits et ces devoirs se résument au budget régional devra être approuvée libéral, il ne paraissait avoir sucune incli- partemental des mutilés, réformés et veuves Le monument du « Souvenir Français » a sous la direction de M. P. Boquel, aura dans l'application de la législation répu- par un décret rendu p a r le Conseil nation pour la politique des jeunes démo- de la guerre. été embelli. Un bel arc de triomphe, avec lieu le vendredi 18 novembre à la salle blicaine, qui n'a subi aucune modifica* d ' E t a t . crates qui veulent tout régenter dans le l'inscription « Aux Morts pour la Patrie », Autrou. le complète maintenant et lui donne un département. tion, et à laquelle lejreprésentant de la Les Bouffons - Le succès de cette Ligne de Douarnenez à Audlerne fort joli aspect. L'arc: qui potte, gravées en Vendredi 28 octobre, à 15 heures, un France près du Saint Siège a nettement tournée dupasse toute attente. son plein milieu, les armes de la viHe, est La compagnie deschemins de fer départeservice religieux a été célébré, à la cathédéclaié qu'il n e serait porté aucune Il est vrai que c'est une tournée Ch. Badrale de Quimper, à ta mémoire du regretté mentaux du Finistère a l'honnenr d'infor- snrmonté d'un coq gaulois. atteinte. ret... et puis, bien rares sont les spectaclea mer le public qu'elle met en marche, Du cimetière Saint-Marc, la foule se rend défunt. qui, comme celui-ci, savent être àia fois un Il_ne_saurait donc], être,question d'auRemarqué dans l'assistance : MM. Des chaque jeudi, un train supplémentaire emre place La Tour d'Auvergne. M. Vaillant, délicat amusement pour tous les publia, ua toriser les congrégations enseignantes l'infatigable et dévoué secrétaire général véritable régal pour les plus fins lettrés mars, préfet du Finistère; Berteil, secrétaire Audierne et Douarnenez : qui sont rentrées en France, à rouvrir L'association du monument de Notre- général de la préfecture; Soulière, directeur Audierne (dépsrt) 17 h. 55 du « Souvenir Français » fait l'appel des Les parents sont assurés de trouver leur des écoles. aux Morts Dame de Lorette a pris une initiative des services Agricoles; De Penanros,ancien Douarnenez (»rrivée) 18 h. 55 Vétérans au pied du mouumend plaisir aux Bouffons à côté de leurs enfants, pour la Patrie et au l« Grenadier de la Il est bon qu'elles ne puissent nourrir qui mérite d'être signalée. sénateur; Canet, ancien conseiller général ; Pont-Croix (départ) 18 h. 12 République. Il prononce ensuite une belle de leurs jeune« filles. à ce sujet aucune illusion, et que le Elle a fait dresser la liste des morts Vincent, directeur du laboratoire départe- Douarnenez (départ) 19 h. 25 harangue à la jeunesse, puis remercie les Rappelons que cette tournée passera au gouvernement les en avertisse solennel- récemment identifiés dans la région de mental, et de nombreuses personnes de la Pont-Croix (départ) 20 h. 11 autorités et la population de la ville d'avoir theâtre municipal le mercredi 9 novembre. ville. lement. Loreite, avec l'indication précise de Audierne (arrivée) 20 h. 25 assisté, si nombreuses, à cette belle fête du c est encore un triomphe pour les tourAprès la cérémonie, le corps a été transIl éviterait ainsi d'être obligé de re- l'endroit où les corps avaient été inhuLes trains 14 et 13, entre Audierne et souvenir. nées Ch. Btret. courir, pour assurer l'exécution des lois, més et celle des pièces et des objets qui porté à la gare pour être dirigé sur Lander- Pont-Croix, n'ont pas lieu le jeudi. Les sociétés défilent an son des tambours neau. Consultation de nourrissons — La à des mesurea auxquelles il lui répugne- ont permis d'on faire l'identification, et clairons que dirige M. Kerveillant, tam- consultation de nourrissons pour le quartier Samedi, à 14 heures, ont eu lieu, à Lanrait naturellement de procéder. ainsi que !a liste dos morts exhumés dernesu, Íes obsèques de M. Boucher. Instruction publique bour-major de la Quimpéroise; puis la dislo- de Samt-Corentin aura lieu k la Mairie, La législation exclut les congrégations dont l'identification n ' a pu encore être cation se fait. Le deuil était conduit parM. Marcel Boujeudi 10 courant, à 15 heures. M. Manbou, délégué dans les fonctions enseignantes, mais elle permet à cer- faite, mais pourrait l'être à l'aide soit cher, son fils, et M. Qnéinaec, son gendre. d'Inspecteur d'Académie dans le Finistère, Tombola. — Voici la liste des n°» gataines autres, hospitalières, charitables des renseignements recueillis touchant Dans la nombreuse assistance on a remar- est nommé Inspecteui d'Académie, même gnants de la Tombola au profit de Juniville : et missionnaires, de formuler des deman- le point d'inhumation, soit des pièces que MM. Louppe, sénateur ; Simon et résidence, à paitir du 1" octobre 1921. Balan&nt, députés ; de nombreux conseillers 39 45 52 74 79 92 107 112 132 143 164 des d'autorisation dans certaines con- trouvées sur le corps. — Par arrêté de M. le Préfet du Finis- 169 176 195 203 209 243 255 256 274 280 ditions. On peut, pour tous renseignements, généraux ; le Sous-préfet de Brest; le colo- tère, en date du 29 octobre 1921 : nel Roy ; la plupart.des conseillers Munici282 318 337 348 364 415 422 424 446 452 Pour assurer l'exécution de la loi, il s'adresser au secré;ariat du comité de paux de Landerncan ; la Section des vétéM. Hamon, iosi. adj. con insiallé à 465 485 486 493 511 534 578 592 599 600 appartient au gouvernement d'instruire Lorette, 4, rue des Fours, à Arras, rans de 1870-71 ; de nombreux commerçants, Si-Marc, eut maintenu inst. adj. titulaire au 607 629 637 658 684 695 717 742 751 759 Relecq-Keihuon. ces demandes et d'en saisir le Parlement industriels et agriculteurs de la région. 760 772 797 813 817 821 828 838 861 864 M. Dubarry, inst. adj. non installé au 883 902 919 923 925 929 938 942 959 969 s'il les juge cunt'ormeH aux texte» eu Au cimetière quatre discours furent provigueur, en recommandant en particulier poses : par M. Soulière, au nom de l'Office Relecq-Keihuon, eat maintenu inst. adj. 974 992 997 au bienveillant ixamen des Chambres uepariemental ; M. le Sjuapréfet, su nom titulaire à Piouescat. Mme Le Gall, iust. titulaire à Ploaévez- 1U51 1075 1091 1098 1115 1157 1177 1216 uo M. Desmars empêche ; M. Le Fraper, les demandes des congrégations où se avac Camions de 3 et 5 tonnes Porzay, est nommée mst. adj. titulaire à 1232 1245 1246 1266 1268 1287 |297 1303 U.i de nos amis nous adresse la com- président de la Chambre do Commerce de Loperhet. recrutent nos missions. 1315 1342 1345 1380 1396 1402 1406 1452 Brest, et M. Louppe, président du Conseil ' Voilà notre politique ; c'est la vioilie munication suivante : Mlle Le Corre, iust. adj. à Plogonnec 1460 1539 1555 1563 1578 1579 1605 1632 général. S'adresser à politique du Patti républicain. (éc. g.), est nommée iatt. titulaire chargée 1034 1647 1662 1666 1671 1674 1687 1690 Dans le Progrès du 22 ociob:*, on Nous adressons à la famille de M. Bou1725 1708 1907 1908 1912 1916 1919 1930 Je n'ajouterai qu'un mot : j'ai été peut liro eus ligne*, *ous la signature cher nos sincères et respectueuses condo- d'école à Plonévez-Porzay. M. Ligen, irist. en congé, eat nom. inst. 1937 1948 1967 1970 1982 1985 éleve dans ia doctrine républicaine dans de P. F. : « Si Monsieur Doumer pouvait léances. 2035 2048 2056 2075 2181 2182 2190 2225 adj. titulaire à Tié^unc (St-Philiberl). ma famille et dans l'université. Depuis seulement faire supprimer, da.us Je bud22*7 2240 2271 2278 2281 2285 2318 2320 13, rue Saint - François, 13 M. Briand, inst. aoj. à Ploujean (Trou40 ans je sers la République, je bataille get, les tommes qui y ont été intro ;uiies Les Pupilles de la Nation 5337 2366 2377 2434 2448 2624 2630 2662 doutteti), non itstallè, t s t maintenu ins\ pour elle, avec le meilleur de mon avant la guerre, sur les injonctions de» Téléphone 1 4 2668 2690 2692 2701 2718 2738 2748 2766 Résultats dis élections du 20 octobre 1921 adj. titulaire à Pioujean (nourg). intelligence et de mon cœur ; je suis Logis ot r'Ob 'Jonvonts maçonniques, 2768 2792 2811 2849 2910 2938 2951 M. Collet, idsv. adj. à Pioujcan (non ins1"' Canton de Bnst. — Président, M. le trop vieux pour changer et je suis un uniquement pour t n t r e t e m r la guerre tallé), eàt nomme mst. aoj. titulaire à 3012 3019 3064 3066 3075 3097 3105 3132 Etat Civil du 27 octobre au 2 novempeu surpris d'entendre le chef d'un aux croyances et poi.sier a la démorali- docteur Gorgtu, conseiller général; vice- Ploujean (Troudonati n). 3181 3213 3219 3249 3258 3308 3309 3318 bre 1921. — Naissances. — Albert GouifMlle Gans.n, directrice d'école presidente, gxoupe voisin dont je ne peimettrai pas sation de» fontes, le problômo serait 3321 3324 3374 3382 3384 3390 3394 3395 fès, avenue da la gare ; M ¿ne Teurtrov privee ; secrétaire, M. Jesnuès, directeur 3398 3404 3409 3416 3419 3425 3449 3477 route de Bénodet. d încrimint* le pr.sso, noua reprocher à déjà plus qu'à moitié résolu. Mais que d'èc. publ. ; mvmbres, Miles Maslon, direcFoires d e la s e m a i n e 3480 3486 3491 3510 3514 3522 4525 3528 nous, vieux républicains, de n'être pas deviendrait La sacro-sainte Laïcité de trice du lycée ; Salvagnac, directrice d'école Dtcès. - Yves Le Vigouroux, 80 ans, juu>ez républicains. Lundi 7 novembre. — Plozévct, Brest, 3557 3575 3583 3602 3609 3610 3677 3691 journalier, époux Rtphtlen, impasse du L'Etal V » U est, eu efïot, un prob:ëme privée ; MM. Allain, Le Ruux, Loiéal, Mor3694 3762 3781 3922 3925 3951 3998 Briec, Brasparts, Ploudiry, Poullaouên, Couëtic ; Joseph B jucher, 52 *ns, négociant, Messieurs, continuons à faire tout diitioile pour M. Doumor de l'établir ruuci, l'abbé Peron. 4019 4035 4039 4085 4087 4108 4111 4129 conseiller général du Finisièn, époux Chsanotre devoir de républicains et do bons l'équilibré de nos finances. E t il ne 3' Canton de Brest. — Président, M. Ju- Guerlesquin, Penzé (en Taulè). 4148 4151 4177 4181 4224 4229 4232 4256 Mardi 8. — Plabtnnec, La Feuillue. cerelle, rue du Parc, 14 ; Marie GolheD, viendrait pas à l'esprit de M. P. F. de lien, instituteur, conseiller d'arrondisseFrançais. » 4340 4344 4356 4361 4371 4391 4398 4400 76 ¿ns, ménagère, célibataire ,rue de i'HoaMercredi 9. — Landivisiau. critiquur les crédits pour l'ambassade ment ; secrétaire, M. Favet ; membres, Jeudi 10. — Landudeo, Guipavas, 4409 4420 4427 4428 4445 4446 4459 4496 p i ce ; Guillaume Paillon, 14 mois, rue de du Valicun, môme s'ils étaient beaucoup Mlles Foucher, dnectnce d'école publique; Hnnvec. 4532 4543 4562 4592 4593 4604 4658 4660 Doohi ne.icz, 7 ; Emilienne Le Page, 10 moi» plus l'oit». Mais il y a une cho»e que Jèzequel, directrice d'ecole privée ; MM. Vendredi 11. — Douarnenez, Châteai.- 4061 4700 4712 4721 4728 4775 4813 4814 rue N.uve, 27 ; Julien Gaédêc. 3 mois rue M. P . F. n e pardonnera jamais à la Gueydou, directeur d'école publique ; l'abbé neuf-du-Faou, Lanveos. 4831 4880 4920 4927 4931 4948 4957 4977 Neuve, 8; Marie Dévénez,80 uns, s. p.j céliRépublique, c'est o'éire laïque, c'est Caugaut, directeur d'ecole privée. 5034 5035 5047 5071 5072 5096 5100 5102 oauire,ruedci Hospu-e; Jeanne Adé,20ans, ¿Samedi 12. — Morlaix. d'avoir londe ces ecoles laïques ,. Ah I 5103 5107 5121 5135 5141 5142 5176 5183 journalière, celibataire, rue de l'Hospice ; Canton de Landerneau. — Président, connu«! il beiaii simple pour M. Doumar, M. ae 1 Hopiul, conseiller général ; vue5198 5209 5217 5227 5230 5249 5254 5262 Corentin Le Goardet, 46ans, journalier, céliBIBLIOGRAPHIE 5277 5289 5307 5342 5348 5375 5382 5395 bain e,rue de l'Hoapn«; Marie Colin,79 ans. d uu coup de bagueue magique, de ba- presid-.nl, M. Le BJ6, maire de Lander5402 5408 5429 5430 5432 5453 5458 5479 s. p., veuve Le Guennec, rue Ker-I*. layer tout cola. P.un d ecoie.1 a conti- neau ; »eut oiaire, Mlle Mehaui, directrice Noôl Mens, roman par G. Palut, iustitu- 5491 5512 5528'5539 5550 5551 5562 5578 n u i t é , piua do maure» a payer, puis du peusionuat S.-Juiien. Publications de mariages teur à Douarnenez, chez Jouve et Cie, édiCanton de Saint Pol de-Léun. — P¿éti- teurs, 15, rue Racine, Paris. Prix : 7 fi aocs 5586 5592 5602 5627 5634 5639 5642 5649 Alain Guirriec, cultivateur, domicilié à — Le Conseil de préfecture de la Seine personne pour <( pousser à la démorali5664 5669 5683 5688 5712 5729 5737 5746 a annulé l'élection de M. Marty qui sation aos loulou ». J eapéro que M. P. F. dent, M. de Guebnant, conseiller général ; (franco). 5754 5765 5779 5797 5§06 5809 5815 5825 Plomelin, et Marie Quilhec, cuisinière device-prcsident, M. Y. Le Morvan, conseilDUicieuse idylle rustique en Bretagne, 5826 5829 5837 5842 5846 5861 5882 5894 meuraut k Quimper. avait été proclamé conseiller municipal reconnaîtra, »ans doute, que la foule 1er d arrondissement ; secretare, M. Lard'août 1914 eiuit une foule démoralisée, Marcel Cazoulat, peintre céramiste, doro. contée avec un roel sentiment poétique. 5909 5911 5940 5946 5952 5963 5974 5990 de Charonne. et que »euls, »es amis, les prêtres, ont her, ageot-voyor principal; membres, Mme k Quimper, et Joséphine Moullec, cultivaPeintuie délicute de l'évolution, sous l'in6000 6031 6053 6066 6073 6094. — M. Wirth, président du Conseil des monte dan» le» train» en marene ver» le Meter, directrice d'ecole publique; Mlle Co- fluence de la guerre, d'un jeune ecclésiastrice, dom. à Ergue-Armel. La distribution des lots non réclamés le Ministres d'Allemagne, qui avait démis- front. E t atois, quelle fo.miuable en- laign, directrice d'ecole privée; MM. Sévère, tique vers l'idealisrne philosophique. Puis, sionné à la suite de la décision prise par treprise à reuliaer pour les amis de direcuuc uVcole publique ; l'aobe Mesguen. non sans d j douloureux combats, de la con- dimanche 29 octobre aura lieu tons les Canton de Landivisiau. — Président, quête lente et progressive du mystique jours, du mercredi 2 novembre, de 1 heure le Conseil de la Société des Nations M. P . F . ! Piu» d'écoles gratuite», i'enseia 2 heures, jusqu'au 15 inclus, à la Mairie. relative à la Haute-Silésie, a formé un gni.mânt distribué au compte-goutte» et M. Eiucst Le Gali, industriel; viue-prési- cœur breton. A. LE rOLL, en /Vce la 2« porte gare de deui, M. le directeur de l'ecole publique ; nouveau ministère. La Toussaint. — La fête de la Toussaint paye comptant. Les enfauts de» pauvres, marchandises, QUIMPER (tel. 234). — sas seureiaue, M. Démolit, percepteur. a été, comme tous les ans, dignement céléresteraient chez eux, grandiraient dan» Matériel perfectionné. — Les obsèques de M. Charles Lutaud, Canton d'Uuelgoat. — Président, M. Dibrée par notre population, très attachée au gouverneur général honoraire de l'Algé- l'ignorance, en vertu chrétienne. Ceux lasser, couatiiler général ; vice-président, culte des morts. des riche», seui», auraient droit a 1 insrie, et du général Niox, ancien commanM. Fegean, ancien conseiller général ; 1 6 . 0 0 0 f r a n c s de prix Durant les journées de dimanche, luudi, dant militaire des Invalides, onc eu truction. E t quelle instruction? A or», seciétaire, M. Luuuois, directeur d'ecole. marJi et rnerciedi, une f^ule considérable Voir détails en dernière page. p e u t a peut, n'eat-co-pas Monsieur, heu lundi dernier A Paris. a visite le» cimetières de la ville dont les Cantun de Pont-Croix. — Président, on reviendrait, doucement sous le rétombei-i entretenues par des mains pieuses, — Le maréchal Foch est aux Etats- gime d avant 89 où il fai»ait si bon M. Fenoux, sénateur, cuuueiller general; A1 O ô t e l KERVEILLANT, rue Bourgétaient dd^or>ies d'une profusion de couUnis depuis quelques jours. Dans toutes vivie. Oui, mais cela est si bt>au, que vice-presiaeni, M. Keisaudy, maire de PontCornaient un Républicain peut-il ronnes et de lleurs. les-Bouigt, 34, la cuisine est soignée, Croix; secrétaire, M, Uarctilou, directeur les villes qu'il visite, des manifestations les républicain» se mettront sûrement les plats sont de choix et les oins excelu école pubi.qae a Pont-Cioix; membres, donner au Citoyen une preuve de Union bretonne des Combattants. — lents. E a un mot, la maison dont la grandioses lui sont faites. en travers. Et il est grand temps qu'ils Mlle Vavaesuur, airtclricc d'école publique ; sa sympathie 1 Le Buieau rappelle aux membres de l'Union réputation ùaie de longues années, con— Un violent tremblement de terre, s'aperçoivent où l<t reaction veut mener Louarn, ancien directeur d'ecole; Coaquer, (teuvec, a»ceud&ms et orphelins, mutiles et tiuue t a tradition qui est ne toujours En aidant à sa diffusion, en le en Asie-Mineure, a détruit environ dix la Franco, et que leur inaction, seule, maire de Piouhiuec ; Baudoux, commerreformés, prisonniers de guerre et combat- bien servir pour être toujours bien peut lavoristr leurs ennemis. faisant connaître à ses amis et surçant ; Mlle Allier, însdluu ice libre ; M. Slang, villages et fait des centaines de victimes. tant») que l'Assemblée annuelle aurs lieu, le achalandée. instituteur libre, tout en 8'A.BONNA.NT. dimanche 6 novembre, à 14 heures, salle du — M. La Trocquer, ministre des TraBelle • a l l e d e d o M e - P r i x m o d é r é » Un Républicain, Gymnase, rue Neuve, à Quimper. Canton da Douarnene». — Président, L'EXTRA LEROUX QUIMPER NOUVELLES DEPARTEMENTALES L'identification des morts de l'Artois DÉMÉNAGEMENTS SAXIflmSE & tous gros Transports DEMASQUEZ-VOUS Victor VENGEANT Miettes de la S e m a i n e — Transports GRAND CONCOURS Repas de Noces vaux publies, a présidé, dimanohe, à M "' mm — L S CITOYEN — Ptnhars Inauguration du monument aux morts pour la patrie. — L'inauguration du monument aux morts aura lieu à Penhars, le dimanche 6 novembre prochain. Programme de la fête. — A 9 b. 15 : Réception dea invités à la Mairie ; 9 h. 30 : Service religieux ; 10 h. 30 : Inauguration du monument ; à midi : Banquet par souscription chez M. Daniel, au Ludu-Gria ; à 14 h. 80: Course de bicyclettes (régionale), 180 francs de prix, départ au Ludu-Gris, arrivée au bourg de Penhars ; à 15 heures : Courses pédestres (enfanta de moins de 13 ans), 20 francs de prix ; (adultes), 80 francs de prix ; à 15 h. 30 : Course de bicyclettes (communale), 120 francs de prix ; à 16 heures : Luttes bretonnes, 400 francs de prix. Lises et faites lire le Ciloyen. SOUSCRIVEZ a u x B o n s 6 •/. Crédit National Emile QOANEC du bourg, PARCE QUE ces Bons bénéficient d'une garantie de l'Etat Français. PARCE QU'ILS procurent un intérêt de 6°/ 0 qui demeurera quoi qu'il advienne exempt de tous impôts. PARCE QU'ILS offrent l'avantage de lots nombreux et importants : (7.202 lots par an ,2 lots de 500.000 francs e t 24 de 100.000 francs). PARCE QUE vous pouvez remployer avec profit vos Bons de la Défense Nationale qui sont repris dans les meilleures conditions. EN SOUSCRIVANT AUX BONS 6 •/„ DU CREDIT NATIONAL, vous réalisez donc un placement de premier ordre, en môme temps que vous participez au relèvement de nos régions dévastées. Pour tous renseignements adressezvous CREDIT NANTAIS Succursale à Quimper Agences rattachées : Carhaix ; Châteaulin ; Concarneau : bureau à PoatAven ; Douarnenez : bureaux à Audierne et Pont-Croix ; Pont-l'Abbé. Les titres sont délivrés immédiatement. soldat au 65*Régiment d'Infanterie, disparu à Thiaumont le 23 juin 1916. De la part de toute la famille. BREST Pouarnanaz Comité Républloaln. — Le Comité républicain va reprendre ses réunions; elles auront lieu le premier samedi de chaque mois, à 20 h. 30, restaurant Bariou. La réunion de samedi prochain 5 novembre surs pour objet : <( L'organisation do parti républicain. » Florin AVIS D E SERVICE Lundi prochain, 7 novembre, sera célébré, à 9 heures, en l'église paroissiale de Plovan, un Service pour le repos de l'âme de icmimKXWtimxiJimmM A l'Ecole du Commerce etde l'Industrie. — Dimanche a eu lieu, an milieu d'une plobannalac grande aflluence, le banquet organisé en Inoendle. — Le feu a détrait, ces joura l'honneur des noues d'argent de l'Amicale derniers, au village de Kerguen, une petite dea anciens élèves de l'Ecole du Commerce et de l'Industrie. maison, un hangar, une écurie, ainsi qu'une Cette féte familiale était présidée par M. meule de paille de froment de 80.000 kgs, une autre meule de foin de 10.000 kgs et de Vacquiez. Au dessert des discours furent prononcés la paille d'orge. par MM. Rivière, président actuel de l'AmiLes pertes, évaluées approximativement à 30.000 francs, sont couvertes par une cale; Daniel, préaident fondateur; le souspréfet de Brest ; Le Fraper, président assurance. de la Chtmbre de Commerce, et Périou, On ignore les causes de ce sinistre. secrétaire général de l'Union Mutualiste. <( LU FONCIÈRE » Compagnie d'assurances mobilières et immobilières contre l'incendie et !e chômage. Agent général : F r a a c l » DRILLIEX, 44, ùtiài dt rCdtt, ÛV1MPER CHATEAULIN Landerncau. Noyée. — On a découvert samedi matin dans la rivière PEIorn, à quelques kilomètres de Landerneaa. le cadavre de la nom-'' mée Cécile Mével, 22 ans, dent les parents habitent & St-Hernel. Cette jeune fille, prétextant une indisposition, avait quitté son domicile, la veille au aoir. Lannills Eorasée par un train. — Mme Marrec, Monumentaux Morts pour la Patrie. — Ainsi que nous l'avons annoncé, l'inau- commerçante à Lannilis, revenait de la foire guration du monument aux morts pour la de Saint-Renan, samedi dernier, par les France aura lieu le dimauche 13 novem- chemins de fer départementaux, loraqu'en gare de Plabennec, avant l'arrêt du train, bre : elle tomba sur la voie. La malheureuse eut Voici le programme de la journée : A 9 h., en l'église Saint-Idunet, service les jambes broyées. Transportée dana la fnnèbre à la mémoire des glorieux morts de gare, elle expira peu après. Les obsèques de la victime de cet accila commune. A 9 h. 45, réception à la mairie des auto- dent, qui jouiasait de l'estime générale dana rités, des corps constitués, des pupilles de la commune, eurent Lieu au milieu d'une la nation, des veuves de guerre, des sociétés aflluence considérable. locales, de la muaique « La Lyre Qaimpéroise » et de la société de gymnastique « La Quimpéroise ». A 10 h. 80, départ du cortège pour la place 21, rue du Sallé — Q n l m p e r de la Victoire. A 10 h. 45, remise du monument à la municipalité par le comité. Chœurs parles enfants Livra très rapidement des écoles de la ville. fous las travaux d'Imprasclon A 12 h., retour du cortège à la mairie et dislocation. A /V A 12 h. 80, banquet par souscription. A 15 h., à la Mairie, goûter offert aux pupilles de la Nation. A 15 h. 30, place du Champ-do Batailie, fête de gymnastique par la « Quimpôroise». L'Imprimerie du Citoyen = Dernière Heure I P e r d a n t lea exercices, concert par « La Lyre Q u i m p é r o u e » . Le maiie a l'honneur d'informer les veuves de gaerre que des places leur seront réservées dans le cortège. Les habitante sont priés de vouloir bien pavoiaer leurs maisons. L* HERNIE ME RÉSISTE PUS à un Traitement sérltux •t scitntiflqu* L'Election de Ploozévédé L e s é l e c t e u r s du c a n t o n d e P l o u zévédé sont convoqués pour l e d i m a n c h e 20 n o v e m b r e 1921, à l'effet d ' é l i r e un C o n s e i l l e r g é n é r a l e a r e m p l a c e m e n t d e M. Caill d o n t l'élection a été annulée. Le Soldat D IC O D O O Italien La c é r é m o n i e e n l ' h o n n e u r d u S o l d a t I n c o n n u Italien, qui a e u lieu à R o m e , mardi, s ' e s t d é r o u l é e a u milieu de la p l u s i n t e n s e é m o tion. La hernie n'est plus aujourd'hui l'infirmité incurable qu'elle était autrefois, et chacun doit se persuader que, dans l'état actuel de la Science, personne ne doit plus souffrir d'un « effort ». Le merveilleux Appareil Pneumatique U n c o u p d'Etat v i e n t d ' é c l a t e r tant lie»tort invente par le grurxt Speciahate ae Pans, M. A. CLAVERIE, permot a u P a r a g u a y . e n effet d'assortir désormais «iaus tous les Cette sédition s'est effectuée cas cette réduotlon Immédiate, entière s a n s a u c u n e e f f u s i o n d e s a n g . et permanente ae la nernie «ans laquelle il n'est pas de sécurité et qui équivaut à une guériton complète et définitive. Les plus hautes récompenses aux fêta da Iftrmistka Expositions, l'approbation de plus de 6.000 Docteurs-Médecins, les attestations enthousiastes, les preuves de guérisons A l'occasion de l'anniversaire de multiples, la satisfaction de plusieurs mil* l'Armistice et de l'inauguration du Reslions de hernieux qui l'ont porté, tela sont taurant de Bretagne, un grand banquet l e s titres dont se recommande l'Appareil OLAVERIE, universellement adopté et par souscription est organisé chtz M. Le Dréau, place de la République, à sana rival dans le Monde entier. Aussi nous recommaudons vivement à P o n t l'Abbé, le vendredi 11 novembre tous noa Lecteurs atteinte de Herhies ou prochain, à midi. En voici le manu : d'affeotlons abdominales, de profiter du paastge ou renommé Spécialute des EtaConsommé de Volailles blissements CLAVERIE qui rvcev a de Barbue j sauce Dugléret 9 h. a 16 b. dans le» vnles suivant >» en proHomards à l'Américaine diguant a chacun lea bona conseils de sa Poulardes à la Crème haute expérience professionnelle ; Petits pois à la Française QUIMPER, mercredi 16 novembre, Fricandeau Braise Hôtel de l'Epée. Entremet Ch&teaulin, jeudi 17, Hôtel de la Champagne 'Grand'Maison. Les adhésions au banquet seront Q u l m p s r i e , vendredi 18, Hôtel du Lion reçues chez M. François Le Dréau, place d'Or. de la République jusqu'au 10 novembre « Traité de la Hernie » dea « Varices » à midi. Prix : 10 francs. st des « Affeotlons Abdominales » Le soir un bal á grand orchestre aura Conseils et renseignements gratis et dislieu dans la magniflquç salle du Bretagneerètement A. CLAVERIE, 234, Faub. SiCinéma, <clairée v à giorno. Entrée : 2 fr. Martin, Psris. Coop d'Etat an Paraguay I Au coup de sifflet, la balle descend rapidement vers les bois des visiteurs. Sur un corner, parfaitement shooté par Duguet, Chalm, d'un heading admirable, plonge l s bslle au fond des filets. Et 9 minutes après football-fesociatlon Garrec marque un second bnt. Ls défense de A Brett. — Dimanche le Stade Quimpé- Plonévez s'emploie à fond, ce qui n'empêrois a battu l'U. S. O. par 8 buts à 0. chera pas cependant l'U. S. A. de marquer — Stade Quimpéroi» (1) contre Lorient- un troisième but. Puis la mi-temps se siffle : U. S. A. 8, Plonévez-Sports 0. Sports (1). — Dimanche prochain, 6 novemA la reprise, Plonévez s le vent et le soleil bre, le terrain de l'Hippodrome sers de nouveau le lieu de rendez-vous de tous les dans le dos. Sur la touche, on a l'impression amateurs du ballon rond. Le Stade va joner que les visiteurs vont cette fois marquer. sa dernière grande rencontre avant de rePendant les 15 premières minutes, la cevoir le Club Sportif Rennais pour le défense audiernaise est en effet mise à championnat de l'Ouest. La bataille sera épreuve — Pierre, Henri et Kérisit s'emdure. Les Lorientais se déplaceront au ploient à fond, — grand complet, animés du plus grand désir Le Lay, dans ses bois, bloque et plonge de mettre en échec les champions du dis- admirablement. Audierne s'esquive enfin et trict Bretagne-Sud de ces deux dernières s'installe dans les 18 mètres adverses ; deux années. Nous verrons dans les bois le fa- nouveaux buts sont marqués. meux gardien de buts qui fut sélectionné Mais Plonévez-Sports tient aussi à sauver l'an dernier pour former l'équipe de la l'honneur et sur une belle descente KernaLigue de. l'Ouest. De son côté, le Stade op- léguen envoie la balle secouer les filets de posera à la brillante formation lorientaise nôtre Le Lay. et lafinse siffle sur ce score : son équipe des grands jours qui vient de U. S. A. 5 buts, Plonévez-Sports 1 remporter 3 belles victoires consécutives. La partie fut impeccablement arbitrée par Le coup d'envoi sera donné à 14 h. 30 pré- M. Jules Le Signe. cises. Dans <( Plonévez-Sports » Kernaléguen, Prix d'entrée : Tribunes 2 fr.; Pourtour 1 fr. l'avant-centre et l'extrême gauche furent les Demi-place aux dames, enfants et mili- meilleurs. Dans l'U. S. A. tous furent encore à félitaires non gradés. Entrée gratuite pour les sociétaires du citer. Le public, nombreux, s'est affirmé très Stade Quimpérois. sportif; et la musique, exécutant ses morA Coray. — Voilà donc les Olaziks en ceaux les plus entraînants, ramena à campagne pour une saison. Ce n'est pas Audierne cette foule enthousiaste. sans mal. Ils viennent de disputer leur preAllons décidément Audierne se réveille mier match de championnat dimanche 23 et se révèle I 1 octobre contre ScaSr. Résultat : ScaSr triomphe par 2 buts à 1. Ce fut dur et la lutte A Plotévet. — Dimanche, 80 octobre, la des plus épiques. Coray par respect des « Plozévétienne » a inauguré son terrain de règlements ne présente pas sa toute première foot-ball par une rencontre avec la « Bigouéquipe, 3 de ses joueurs n'ayant pas reçu denne » de Plonéour. En lever de rideau, un beau cafouillage leur licence. Mais que direz-vous en appre- entre lea deux équipes secondes de ces nant que Scaér n'avait aucune licence sociétés, qui se termine par 2 buts à Ploen règle T néour, 0 à Plozévet. Il sera donc intéressant de revoir ces La grosse partie s'est jouée ensuite entre deux équipes aux prises en poule retour. De les deux équipes premières. Dès le début Plozévet mène une danse toute la partie je ne dirai que ceci : terrain dur pour le jeu et public chauvin, un public échevelée et domine pendant la première de luttes mais pss de Socers. Néanmoins la mi-temps qui se termine : Plozévet 1, Plonéour 0. deuxième équipe des Glaziks battait celle Seconde mi-temps. Plonéour prend l'avande Seaér par 2 buts à 0. Allons Solec, il tage et marque un but, mais Plozévet se fallait pousser un peu plus loin pour sauver ressaisit et marque encore 2 buts. Lafinde l'honneur, c'est dommage que ce sale goal la partie est sifflée : Plonéour 1, Plozévet 8. ne... Yan. A Plonéour nous devons signaler tout A Douarnenez. — Nous avons reçu de particulièrement l'arrière fixe, le demi notre dévoué collaborateur « Men-Léon » le centre, le goal et les deux inter. A Plozévet toute l'équipe a bien donné, communiqué suivant trop tard pour être mais Loxq, Gibrat, Donnard et Guillou se inséré dans notre dernier numéro : En championnat de seconde série U. S. sont fait applaudir furieusement par les quelques centaines de personnes qui assistaient D. (1) bat U. S. P. (1) par 2 buts à 0. au match. Les charmants Pont-l'Abbistes m'avaient fait dire, dimanche, de n'être point trop A Plogastel-St-Germain. — Dimanche dernier, 30 octobre, la Jeunesse Sportive méchant pour eux. Je n'attendais pas cette recommandation Plogastelloise (1) a reçu, sur son terrain de pour leur témoigner toute ma satisfaction de Kélérou, l'Etoile Spor ive Plonéisienne (1) et en a facilement triomphé par 9 buts à 2. leur trop court passage à Douarnenez. Partie très amicale. Excellent arbitrage du Sur le jeu et loin du jeu, ils ont observé ls docteur Cloître. plu* parfaite correction ; donnant la preuve d'un large esprit sportif et d'une sincère amitié vis-à-vis de l'U. S. D. On leur a fait fête. C'est justice. Ainsi se sont effacés à jamais les légers dissentiments qui raffraichirent, un soir, les bonnes rela(Suite) tions des deux vieux clubs Cornouaillais. Coqs et Lions se reverront désormais Audience du 26 octobre avec une joie réelle ; et c'est là un résultat Inoendle volontaire.— Corentin Cam, dont tous les vrais amis du sport se,.réjoui38 ans, domestique de ferme, est sccusé ront. La partie du 23, disputée sous ls pluie, d'avoir mis le feu, le 3 août 1921, dans une de foin appartenant à son ancienne devant une très nombreuse galerie, a bien meule «tronne, Mme veuve Crenn, cultivatrice à été la véritable lutte de championnat à :aguillou, en La Feuillée. , laquelle je m'attendais. — Jeu décousu ; Malgré sa culpabilité, nettement établie sans fignolage ; marqué aux coins de l'im>ar l'Instruction, l'accusé nie le crime qui précision et de l'énervement; jeu ouvert 1ui est reproché. Reconnu coupable avec circonstances sans être dur pourtant ; où chaque équipe a rivalisé de volonté pour s'assurer la vic- atténuantes, Cam s'en tire avec quatre années d'emprisonnement. toire. En toute loyauté, les Lions devaient a'inAudience du 27 octobre cliner. Ils ont bien eu de rapides échappées Abus de oonflanoe. — Pierre Gallaud, de gauche comme de droite ; mais l'interchef de station à Sizun, est pourdroit et le centre ne m'ont pas paru à leur ancien suivi pour avoir détourné une somme de affaire. Au surplus les demis d'ailes ont dû 3.700 francs aupréjudice de la C" des chemins baisser pavillon devant les extrêmes Douar- de fer armoricains. nenistes. Gallaud n'a pas d'antécédcnts judiciaires. Par contre, ils doivent à leur sûre défense Il bénéficie d'un acquittement. et mu brio de leur goal l'infime élévation du Audience du 28 octobre Siiore. Les Coqs n'ont pas rendu comme à l'ordiDétournements de mandats postes. naire. J'ai trouvé leur attaque mal en point. — Le facteur Quinicu, de Châteaulin, a déElle ne semblait pas s'accommoder du ter- tourné, ouvert et détruit de nombreuses lettres qui lui étsiont confiées, pour être rain gras. Les intermédiaires et la défense ont bien distribuées, pour s'approprier les mandats donné ; et notre bon vieux goal...ois a qu'elles pouvaient contenir. Sa femme se interdit, par son sang-froid, l'accès de ses chargeait de présenter les mandats au payement dans les bureaux où elle n'était pas filets aux Pont-l'Abbistes. cornue. De tout ctlà il ressort bien que le match Les époux Quiniou sont condamnés à retour du 4 décembre n'est pas encore couru. 4 ans d.e prison et à 100 francs d'amende. U sera passionnant à suivre. Audiences des 29 et 31 octobre Avant de clore, je me permettrai quelques Faux en éorltures privées et usage lignes à l'adresse de M. le Rédacteur en de faux. — Paul Le Hir, 47 ans, ex-agent chef de la « Cornouaille Sportive. » Dans son numéro du 6 octobre paraissait d'affaires à. Brest, et Amélie Mallégol, teune lettre ouverte à M. X... de l'U. S. D. nancière d'une maison de tolérance à Brest, sont inculpés de faux en écritures privées et (Bien entendu, il était question de ma petite usage de faux. personne). A la mort de sa sœur Marie, Amélie Justement ému des lignes de M. Feillet, Mallégol s'est fait paaser pour sa légataire M. X... de l'U. S. D. lui faisait parvenir sa universelle. réponse approuvée de l'unanimité des memPaul Le Hir et Amélie Mallégol sont bres de sa société, accompagnée d'une condsmnés chacun à 3 ans de prison et à ribambellée de signatures. 100 francs d'amende. J'ai vainement sorti mon face à main, Audience du 2 novembre samedi, pour éplucher le dernier numéro vert. La réponse n'y était pas. Assassinat et tentative d'assassinat J'aime à croire, cependant, que l'actif M. Feillet m'évitera le soin de faire paraître, Nos lecteurs connaissent le drame de la ailleurs qu'en son journal, la petite note de falaise du Conquet. La veuve Niquet, 39 ans, est inculpée mes amis. d'avoir, en avril 1920, supprimé son fils FerAttendons le prochain tirage. dinand, &gé de 9 ans, en le jetant à la mer, Men-Léon. et d'avoir tenté de faire disparaître, dans A Audierne. — Belle journée sportive. les mêmes circonstances, son aîné, Armand, âgé de près de 14 ans. — L' « Union Sportive Audiernaise )> a reçu Au cours de l'instruction les versions de dimanche dernier dans sa coquette ville les l'inculpée furent si nombreuses qu'elle finit courageux cyclistes qui entreprirent la par les confondre. randonnée Brest-Audierne et retour. La La veuve Niquet a déjà comparu le 11 juilmusique municipale, par les meilleurs mor- let dernier devant la Cour d'Assises. Sur la ceaux de son répertoire ; la foule, par ses demande de son défenseur, M* Alizon, la acclamations, firent à nos valeureux routiers Cour commit M. le docteur Lagriffe, médecin-chef de l'Asile départemental des Aliénés, un accueil des plus chsrmants. examiner l'état mental de l'inculpée. Au contrôle, parfaitement organisé par pour A l'audience de mercredi le service d'orM. Marzin, se tenaient M. Le Bars, maire; dre était assuré par un piquet du 118" R. I. M. Charles Le Gall, président de l'U. S. A ; L'acte d'accusation expose clairement la MM. le docteur Cadennec et Bloch, vice- vie de débauche que mena la femme Niqutt présidents. après la mort de son mari et établit sa culpaL'après-midi, les denx équipes de cPlo- bilité. Pendant l'interrogatoire,l'inculpée répond névez-Sports», conduites au terrain, musique en tète, se mesurèrent avec celles de sèchement aux que «tions qui lui sont posées et nie avec énergie avoir poussé son fils l'U. S. A. dans le gouffre du Conquet ainsi que d'avoir, En lever de rideau les équipes secondes étant en tramway, tenté de précipiter son mènent ls danse. Le jeune et courageux autre fils sur la voie. Dannic, capitaine, ouvre le score pour A la fia de son interrogatoire la veuve l'U. S. A. La partie se poursuit sans grand Niquet, debout, s ' é o r i e : «Je anis innocente. intérêt. A ls seconde mi-temps « Plonévez- Tout ce dont on m'accuse est faux. Une Sports » égalise et lafinse siffle sur ce score: mère ne tue paa ses enfants I » Après les dépositions du docteur Lagriffe U. S. A. 1, Plonévez-Sports 1. et de quelques témoins, l'sudienoe s'est terLea cadets sont remplacés par les équi- minée à 18 henres et s été renvoyés à aujourp i e z premiers. Cette fois ls lutte t* être d'hui, à 12 h. 80. chsnde, csr « Plonévez-Sports > possède un Les débats de cel.te triste affaire ae termijpwwé sportif des p l u élogienx. neront très probablement oe soir, jeudi. Cour d'Assises K r„' A QUiMPER MAISON HABILLE MIEUX QUELLE EST L A QUI MOINS CHER F A I T E S TRANSFORMER =============== = = = = = R É P A R E R VOS F O U R R U R E S Chez P. GUYONNET Ex « Méglssler - Fourreur do / a MAISON BAZIN 56, rue Keréon, QUIMPER CONSERVATION PENDANT LA SAISON D'ETE C'EST LA FAUTE DES PARENTS S'il y a autant d'Enfants infirmes & estropiés Si l a f a m i l l e v e u t s e d o n n e r la p e i n e d e s u r v e i l l e r l e s e n f a n t s a t t e n t i v e m e n t à p a r t i r d e 2 a n s 1 / 2 o u 3 a n s , j e g a r a n t i s q u e 90 s u r 100 n ' a u r o n t aucune infirmité. Il n e s u f f î t s o u v e n t q u e d ' u n p e t i t a p p a r e i l p o s é à t e m p s , p o u r r e m e t t r e e n p l a c e d e s omoplates saillantes, u n dos rond, un déhanchement naissant, u n e gibbosité ( b o s s e ) , u n e claudication, u n e déviation de la colonne vertébrale, etc., etc... Refuser tout appareil pouvant empêcher le développement de l'enfant. L e s g u é r i s o n s o b t e n u e s à Q u i m p e r e t a u x e n v i r o n s s o n t bob* breuses e t avec autorisation jeles indiquerai. G. P E P I N , Bandagiste, me Keréon, QUIMPER LE PLUS 8UR DE8 PLACEMENTS Vous voulez que votre argent vous rapporte, et qu'il ne coure aucun risque ? Achetez d*s Bons de la Défense Nationale. 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Copie collationnée de cet acte de vente a été déposée au Greffe du tribunal civil de Quimper le 22 octobre 1921 et le procès-verbal de dépôt délivre par le greffier a été signifié à : 1° Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal civil de Quimper, par exploit de Ilignard, huissier à Quimper en date du 28 octobre 1921, avec déclaration que les précédents propriétaires, indépendamment de la veuderesse étaient 1° M. PierreArchille Duvey ; 2° Mllo Virginie Bourgeois ; 3° M. Alphonse Morvan. Cette insertion a pour but de purger les immeubles vendus de toute hypothèque légale inconnue. A. JONCOUR, Avoui'licencié. FAILLITE MAZEO VENTE MOBILIERE Par le ministère de M* Daniel ANTHONY, greffier du Tribunal civil de Châteaulin, faisant fonctions de Tribunal de commerce. LES DIMANCHE ET LUNDI 6 et 1 NOVEMBRE 1921 et DIMANCHE 13 NOVEMBRE et jours suivants s'il y a lieu, à 9 heures 1/2 du matin. EN LA VILLE DE CARHAIX rue Briztux et aux Halles. A VEflPRE par suite dt faillit« Grande quantité d'épiceries et confiseries, conserves diverses, vin, casais, marc. Matériel d'exploitation comprenant : un chariot, un char-à-bancs, une charrette à bras, deux basculeb, une presse à copier, un bureau, une balance avec série de poids. Emballages divers. Au comptant 10 °/0 en sus. La tfixe de luxe devra être acquittée par les adjudicataires sur les articles qui y seront soumis. Tribunal de Commerce de Quimper FAILLITE PUIEZ, de Plonéour-Lanvern Clôture de la vérification des créances le 8 novembre 1921, à 11 heures. A Vendre à l'Amiable & par Lots près la gare de Plozévet (Finistère) à 2 kilomètres de la mer TERRAIN à b â t i r de 125 mètres d« longueur, on bordure de la route d t Quimper, sur 40 môtres de largeur, soit 50 ares. S'adresser à M. Joan LE NIR, ancien notaire, à Biiec-de-l'Odet (Finistère). 1. Jean COSSEC. S S S S ^ L vinec) prévient le public qu'il ne répond pas des dettes contractées par sa femme, née Marie-Perrine Laurent. Pour tous vos Imprimés Adressez-vous à l'Iwprimerie du Citoyen Iiis u u ujjsn Variétés Utilisons la Tourbe comme engrais Les immenses tourbières que nous avons en France peuvent rendre de grands services pour la fertilisation des terres, notamment dans les cultures maraîchères, les pépinières, les vignobles, les cultures de maïs et les betteraves. Nous serions heureux que les syndicats agricoles veuillent bien faire procéder à quelques essais culturaux. Nous avons fait analyser une tourbe séchée et pulvérisée provenant de l'Oise. Elle dose de 1.50 à 2 0/o d'azote. C'est quatre fois plus que dans un fumier de ferme moy«n ; et, à priori, la dose de tourbe à employer peut être quatre fois moins forte que celle du fumier ; 5.000 kilos de tourbe formeront donc une fumure raisonnable pour une hectare. Cet azote de la tourbe, qui n'est pas assimilable par les plantes, peut le devenir facilement, soit par l'addition à la tourbe de bactéries nitrifiantes, comme vient de le prouver lo professeur Bottomby, du British Museum, soit pur la neutralisation de l'excès d'acide humique de la tourbe à l'aide d'éléments alcalins. Cette tourbe renferme 0.16 0/o d'acide phosphorique. C'est autant que dans lo fumier et dans la moyenne des autres tourbes. Pour la [.'oi&*se, la teneur de près de 1 0/o correspond au double du fumier etau quintuple drs nuire» tourbes. La teneur e-t chaux varie de 5 à8.9 O/oElle rend ce milieu favorable aux réactions microbiennes favorisant 1» nitrifl cation chr.# lo «ol. Mttii il y a plus. Des expériences faites à l'étraagor ont montré que l'acide phosphorique de la tourbe s'y trouve sous une forrnt* organique dans la proportion de 10 à 20 0/0. Ainsi le précieux fertilisant est tro> disséminé. Il participe du reste, avec les autres éléments, de l'état colloïdal de la tourbe qui favorise l'assimilation d03 éléments par les racines des plantes. On pout adjoindre à la tourbe tous les engrais minéraux, pour en augmenter la richesse fertilisante, sauf le superphos' phate. Si l'on dispose d'engrais minéraux, on pourra réduire au quart la doue 'de tourbe, la considérer surtout comme un amendemont et un engrais azoté et la compléter par des scories de déphosphor s t i o n e t de la8ylvimte(potaA8ed" Alsace). L'ensemble dos engrais minéraux pourra atteindre le poids total de la tourbe supooséo sèche et, du tout, on emploiera 2.000 à 2.500 kilos par hectare tous le* trois ans. Quand la tourbe e*<t répandue seule, pou importe l'opoque de son épandnge, puisqu'elle n'ost pus à dose nuisible ; si elle salit un pou, elle n'empoisonne pas et ne brûle pas. Si, au cor.traire, on lui adjoint de la fylvmite, il convient d'opérer au moins quinze jours avant les semailles, quelle que soit la »«ison. D'ailleurs, ces deux engrais ne s'accordent guère qu'on terrain calcaire. Aillours, il est nécessaire d'amener dans la tourbe une réaction basique et aux«i d'apporter de l'acide phospho- POBUCITÉ Toulr personne, soucieuse de ses i n t é r ê t s , doit se renseigner sur le tirage réel du journal où elle, se p r o p o s e de faire sa publicité. rique sous forme de phosphates naturels en poudre ou de scories de déphosphoration 1 \-> j ; mais 1pas de superphosphate. n Potasse et calcaire favorisent 1 attendrissement et l'ammonisation de la matière organique de la tourbe, stade précédant sa nitrification. La dose de calcaire contenue dans la tourbe quenous avons analysée (8,90 0/o) paraît du reste suffisante pour retenir le carbonate et 1' « humate » de potassa solubles ainsi formés. La tourbe constitue pour les plantes cultivées un milieu sain, où elles sont moins sujettes aux maladies qu'en terrain ordinaire : ceci est précieux Burtout pour les pommes de terre, leB arbres fruitiers, la vigne, le maïs et la betterave dont la tourbe active la piaturité. En horticulture, la tourbe est un milieu de prédilection-pour les orchidées, lus rhododendrons, les airelles myrtilles ët autres plantes de terres acides, ain^i que pour tous les légumes. En serre, on a obtenu d'excellents résultats aux Etats-Unis en mélangeant 1/4 à 1/3 de tourbe au sable et à l'argile, ou bien en recouvrant de tourbe, sur une épaisseur de 3 à 4 centimètres, le « fond )) de la terre qui recevait des laitues, des choux-fleurs, des tomates et autres primeurs, ainsi que des culturos florales comme le rosier. • • • En Angleterre, on estime assez la tourbe pour'que l'on ait créé un engrais spécial à base de chlorure de potassium qui est destiné à lui être mélangé. En France, nous n'avons guère en exploitation de tourbe « mousseuse » pouvant servir de litière ; mais il est facile de saupoudrer de tourbe pulvérisée les (umiers des étables avant de les enlever ; la tourbe absorbe le purin et L'ACCLIMATATION Journal des Éleveurs,fondé en 1 8 7 4 SSCi fr. p«' ur. — 3 fr. par mois PARAIT DEUX FOIS PAR SEMAINE sur 2i à 36 pufiee grand lormxt illustré*» Combien^dejpersonnes ne savent que faire pour gagner de l'argent et pour ELEVAGE, CHASSE, PÊCHE, se faire une situation facile chez soi. AGRICULTURE ' Acheter la nouvelle m a c h i n e à t r i c o t e r " LA MCTORIEUSE " avec JURISPRUDENCE, VIE PRATIQUE . laquelle tout le monde peut travailler et Le plus important journal d'annonces gagner 25 à 30 francs par jour. poiir les at:hat» et Ventts S'adresser à M. J e a n Tréguier, 7, rue deè animaux domestiques et sauvages - ¡des Ecoles, Quimperlé. 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Puntali!«, e V BUII IO ChanorM, Boutent, Plaqua«, incèrti, etc. O l r n l L I O I0ÉRIS0N A S S D R É B I IMI IH DÉSESPÉRÉS ur ati'U» tnlUmmU fiêll—à tcclmur ptr h mêltdt um. 4 FORCE VIRILE«;. » MISHITS L'utilisation régionale de la tourbe s'impose pour l'amélioration des terres ; car la tourbe est à la fois un engrais et un précieux amendement. Nous engageons les Syndicats Agricoles à se livrer à des essais culturaux et nous serons heureux d'en publier les résultats. 6° P R I X . 7e — . — . 1.000 — 500 9— . 50 prix de 5 0 francs et quantité de S u p e r b e » P r i m e s 2® PRIX 3» — 4« — v 5e — AUX PENSIONNES Exécution immédiate et exacte Les pensionnés trouveiont au prix de des ordonnances de tous les Oculistes O f r . 2 5 , à l'Imprimerie Bretonne du «VOIES URINAIRES Et sans nous occuper des autres, n'est-ce pas Que nous suivrons toujours notre route, en silence, Dans le bois où l'amour soupire sa romance ? La tourbe n'est pas fraîche. Mais elle entretient la fraîcheur dans le sol et s u r tout elle empêche l'eau de s'évaporer en montant à sa surface par capillarité. Dans la plantation des arbres fruitiers, routiers, forestiers et d'ornement, l'emploi de la tourbe en contact avec les racines assure la reprise, évite la sécheresse et favorise leur développement. y Francs d» Prix «n espèces FACES-A-MAINS ARTIFICIELS POUR GUÉRIR TOUTES LIS PIAIIS — tmèmë «ncltfint») N'CMPkOVCt OUC L A POMMADE OCl'HIRHITAOE 8TMICHEl m*IIM*t**ll AU CAMPAMI , . »k« »l»»l. «UïlU( MniUtt <«Hfn ut fft*U«ttHIMJ E . MMsthtAr t<wt I»p4t «ornati* #1 " .(.«••OU«/*'* ' ''ifTZt J Nous allions chaque soir causer sous la charmille ; Le vent faisait gémir les arbres balancés... Depuis cet heureux temps, nous sommes fiancés Dans le fond de nos cœurs où notre amour pétille. Otq Sût l'Ut) HD/iJ»" | -^ à• rtir-ti . - v{ Depuis cet heureux temps, nous allons pas à pas Dans les sentiers ombreux où h vel des mensonges Ne trouble pas la paix de nos merveilleux songes. de la CHICOREE SAINTE-APiNE Crédit Foncier de Fraace VON L u n e t t e » chez G. PEPIN, Opticien Le soir tombe. Une étoile, au ciel, brille et scintille ; Au loin, le vent fait fuir les nuages pressés ; Je «onge à mon émoi naïf des jours passés, Des jours où tu n'étais qu'une petite fille. SpécimenM e t Notice : actuellement 1991, EN Achetez Demander gratuitement QUESTION 'il GRAND CONCOURS LE CITOYEN 21, rue du Sallé, à QUIMPER, constitue, par le nombre de ses abonnés et lecteurt assidus, un organe de publicité de premier ordre. son odeur ammoniacale. On obtient ainèi un engrais azoto-potassique de grantie valeur fertilisante ; ça*, à poids égal, la tourbe absorbe deux à trois fois plus de liquide que la paille. En Amérique, en Hollande et en Allemagne, ou fait entrer la tourbe dans l'alimentation du bétail ; on a même essayé de 1» « rôtir ! » Mais il s'agit sans douté de tourbe « mousseuse », encore peu exploitée en France. Ce qui est certain, c'est que, par sa composition physico-chimique, la tourbe eqt un excellent milieu pour la fermentation bactérienne et la multiplication des- bactéries nitrifiantes dans le sol. C'est pourquoi il est inutile d'enfouir la tourbe profondément. En culture sarclée,.dans les vignes, dans les pépinières et en culture maraîchère, on pourrait même la répandre entre les lignes, ce qui dispenserait de biner : elle se trouverait enfouie par les labours qui suivent les récoltes. —..*».. .'•»»•»•Mmmmmmm (MÉMM^ W I W rMMMMMW*! » ,V ilOi-- ver. I •! ifli. ; .rjü Iii : (1) Noir, précomi, p r e s s i o n «t afire«»«. D é t a c h e r c e b u l l e t i n e t l ' a d r e i a e r À M. C u é f f n e n , A d m l n l a t r a t e n r - c é r a n t d n '»Citoyen", «1, r u e d u Sallé, Q u i m p e r Imprimerie spéciale du « Citoyen », 21, rue du Sallé — Quimper Vu légalia&tion da Certifié par le Gérant aoaaaigné, va pour la legaiiaabon tella aignatara oi-conlr» Qump«r ( 1* y / W e i ï a l y f ^ / 14luna Ja Qaimpar, I« ìrtt Vendredi ft Le 46. 11 Novembre - (IT Anmém). Cent. JVuméro ( ó- 1921 mm'; TÉLÉPHONE 8 6 Organe de Concentration F O X i X T I Q T X B ABOtttttlMEMTS - A G R I O O L B Fiaistère et départements limitrophes 8 francs. Autres départements 1 \o — Ktraager • • < • « f2 Le* abonnement» partent du 1" ou du 15 de chaque mou et tont payable» d'avance mm Des villes comme des campagnes, la même énergie féconde souffle... Des groupes disloqués se sont reformés ; des fédérations contaminées se sont épurées ; des associations nouvelles se sont constituées... Le spectacle que le Parti radical «battu et revanchard» don «ait ces jours-ci à Lyon était le spectacle d'un parti vainqueur devant l'opinion et qui, dans l'organisation de sa victoire pour en cueillir les fruits, ne dissocie pas la Pensée et l'Action, la République et la France. La pensée dominante du Congrès a peut-être été « le Bloc des gauche* » ; mais cette question n'est jamais venue en discussion sous ce libellé trop simple et ua peu factice. Le Bloc de gauche, il existe en fait : c'est le parti radical qui l'incarne, c'est lui qui en est la vivante et quotidienne représentation et c'est autour de sa saine doctrine que viendront s'agglutiner quelques éléments plus à droite et, souhaitons - l e , beaucoup d'éléments plus à gauche. Le Parti radical s'est affirmé à Lyon comme un parti de doctrine, de pensée libre, d'action républicaine. Parti de pouvoir ? Non. Parti exclusivement d'opposition T Non plus. Le Parti radical est là où sa mission traditionnelle de vestale de la République lui ordonne d'être. Le Bloc National essaie de le traîner dans l'abjection de calomnies inventées, il tâche de déshonorer ses chefs, son chef. C'est la preuve éclatante de son regain de vitalité, c'est l'affirmation — par la négative — des progrès incessants qu il fait daas le pays. Herriot nous rappelait, l'autre soir, un vieux proverbe africain : u On ne jette des pierres qu'à l ' a r b r e qui porte des fruits. » Et c'est parce que sur l'arbre du Parti radical s'épanouissent en ce moment d'innombrables bourgeons que les Tardieu, que les Mandel, que les Puech lui lancent la pierre. Mais le» bourgeons sont solides, mais le vieil a r b r e est résistant. La pierre n'a aucun effet sur eux. Sur tous les graves problèmes du jour, avec tact, avec science, avec resolution, le Parti radical a pris position. Il a préconise pour le problème fiscal, pour le problème militaire, pour le problème primordial de l'enseignement, des solutions hardies et saines qu'il s'efforcera de faire triompher sinon devant le Parlement, du moins devant le tribunal souverain de la France, lors des prochaines élections. Le Parti radical a indiqué le fossé profond qui le sépare — moralement et politiquement — du Bloc National. Moralement, ses chefs sont propres, honnêtes, actifs, courageux. Le souci des affaires publiques efface presque complètement le souci des affaires privées. Politiquement, ses chefs soutiennent une doctrine * le Parti est cohérent ; il ne vit ni dans l'équivoque, ni dans l'eau trouble. Sa pensée et son action se créent et s'affirment en plein jour, dans la méditation solitaire mais aussitôt exteriorisee, comme dans le libre jeu de la discussion. En terminant soa magistral discours au Banquet, Herriot nous a dit ce que c ' e s t que la République, M A B I T i m — C O M M E R C I A L I 9 ì B u r e a u x e t I m p r i m e r i e , 2 1 . R o e do Sallé, Q U I M P E R Les Bureaux sont ouvert* de Huit heure« & Midi, le matin, et de Deux heure» à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie à m, Pfcrrt QUÉCUEJI, Administrateur-Gérant. Le» manuscrit» ne «ont pa» rendu». — Pour le» renteignement» joindre un timbre pour la réponse. pourquoi nous en sommes fiers ; il nous a dit qu'elle était la République que nous défendions contre les caricatures de Républiques qu'on nous proposait. La veille, il nous avait dit : « Nous ne voulons pas de la République qui se contente de ne pas être l'Empire», et nous l'avons acclamé. La République est une affirmation quotidienne, ce ne doit jamais être une négation. C'est, au même titre que la Paix, pour rappeler un mot de Jaurès, le « plus grand des combats ». Jamais la République ne doit s'endorm r sur le mol oreiller d'une situation acquise, d'une fortune faite ! Elle doit être fière d'elle-même parce que pure et enthousiaste de libertéetde justice. Aujourd'hui, la République est en de bonnes mains. Les Anciens Combattants, qui ont lutté pour elle, la soutiennent de leur amour d'autant plus ardent qu'il a été sanglant. La masse du pays la sent indispensable et l'accueille fervemment. Et mieux encore, la République a trouvé un guide, un chef, presque une incarnation : Edouard Herriot Le Parti radical, qui l'a réélu président de son Comité exécutif, sait quelle est sa valeur, sa bonté, sa conscience, sa force Avoir Herriot à sa tète, c'est déjà affirmer un programme non seulement de réalisations solides, mais encore d'idéal et de beauté. Herriot n'est pas le chef doctrinaire. Il est le chef qui élargit son parti et qui le dirige ; il n'est pas le prisonnier des doctrines vaines, des dogmes desséchants, il est un constant foyer d'action, d'énergie et de pensée. Avec Jaurès, il forme le type le plus pur et le plus élevé des chefs de parti qui, avant leur personne, avant les honneurs possibles et les distinctions faciles, font passer l'intérêt supérieur du parti. Et, comme Jaurès, par-dessus le parti, Herriot place la République. C'est pourquoi, l'autre jour, le banquet du Congrès radical, que certains auraient baptisé banquet Herriot, fut dénommé par celui qui le présidait : « Banquet du Cinquantenaire de la République ». Avec Herriot à sa tète, avec la masse disciplinée qui le suit, le Parti radical marche à de nouveaux succès qui embelliront, enrichiront, amélioreront la République. Alfred JACQUE A mesure que le luxe t'étaie dans une République, l'esprit se tourne vers l'intérêt particulier. Montesquieu L'arrivée de la délégation en Amérique La délégation française, à la tôte de laquelle se trouve, ou le sait, M. Briand, président du Conseil, est arrivée lundi à New-York. Une réception des plus enthousiastes lui a été faite par la ville américaine. Après avoir passé quelques heures daus le graud port américain, la délégation qui, ainsi qu'on le sait, doit participer à la grande conférence de la limitation des armements, a pris place dans un train spécial qui l'a conduite à Washington, où un accueil trôs cordial lui a encore été réservé. En débarquant aux Etats-Unis, M. Briand a adressé un message au peuple américain dans lequel il a déclaré notamment que la France était prôte à faire touu se» efforts pour empêcher de nouvelles gubiros, pourvu qu'elle n'ait rien a craindre au sujet de sa sécurité personnelle, qui demeure l'une des garanties lea plus durable« de i*p»ix du monde. Seuls, nous ayons une Si les questions d'enseignement n'étaient que des questions d'enseignement, elles, nè devraient pas figurer dans l'ordre; du jour du Congrès radical. Le Comité exécutif les y a maintenues.. Pourquoi ? C'est que les réformes qu'elles "envisagent, sous. leur .modeste apparence pédagogique, touchent au plus profond de notre doctrine. Elles engagent le principe môme du radicalisme républicain. Elles l'engagent doublement : au point de vue politique d'abord, au point de vue social ensuite. Qu'il nous soit permis de résumer une fois de plus, pour nos adversaires sinon pour nojus-mômes, ces deux aspects qui font l'originalité de notro programme scolaire. Sa portée politique d'abord. Nous sommes le parti de la laïcité de l'Etat. Ce n'est pas un des articles de notre profession de foi : c'est l'âme môme du parti. De Condorcet à Jules Ferry, les républicains s$ sont toujours reconnus à oe signe qu'ils voulaient la liberté de la pensée et de la conscience. Et cette première de toutes les libertés, condition de toutes les autres, Guizot la proclamait déjà en 1844 à la Chambre des pairs : « Il faut bien le dire : ce ne sont pas les iLfluences religieuses qui l'ont conquise au profit du monde, ce sont des influences civiles. Ce sont des pouvoirs civils qui ont fait cette conquête et qui seuls peuvent la garder. Le principe que nous noua sommes chargés de détendre et de maintenir, c'eat la sécularisation générale des pouvoirs public», c'eat le caractère laïque de l'Etat. » C'est l'honneur de notre « France républicaine » d'avoir donné à la vieille Europe le môme exemple que donnaient déjà les Etats-Unis à l'Amérique : elle a commencé par séparer l'Ecole de l'Eglise et, vingt ans après, elle a séparé l'Etat de l'Eglise. Sur ces profondes transformations de notre droit public et de notre régime politique, y a-t-il lieu de revenir ? Directement ou indirectement, va-t-on remettre en question la laïcité de l'Etat et des institutions d'Etat? Un journaliste spirituel proposait l'autre jour d'établir une Ligue du Bon Sens qui se ferait juge de la question. U ne a'ept pas aperçu qu'elle existe, cette Ligue du Bon Sens : c'est le pays. Voilà quarante ans que fonctionne la laïcité scolaire. Il y a eu, depuis, une dizaine de consultations générales du uffrage universel. Si les catholiques rançais étaient en butte à la persécution d'une poignée de fous furieux, à qui fera-t-on croire que ce régime se perpétuerait on pleine liberté, au milieiï de la paix universelle ? Libre à M. Gustave Hervé de reprocher à notre ami Herriot « sa laïcité qui consiste à déchristianiser le paya par le moyen de l'école laïque ». Accuaation facile à lancer, maia qu'il faudrait tout au moins étayer de quelquea faits. Or, depuis quarante ans, noua avona de cent à cent vingt mille instituteurs et institutrices publics en fonctions. Combien y a-t-il eu, je ne dis pas de condamnations, mais d'accusations produites contre ce personnel, soit par le clergé, soit par lea iamillea ? Je n'en connais pas plus d'une dizaine. Doublez, décuplez, si vous voulez ce nombre. Én est-ce assez pour jeter de si haut le discrédit aur tout un corpa de fonctionnairea dont le véritable tort, aux yeux de certaine conservateurs, est d'avoir fait connaître et fait aimer la République jusqu'au fond des campagnes ? Nous les avons toujours défendus, noua continuons à loa défendre. Défense de l'eaprit laïque qui n'eat qu'un autre nom du respect do toutes les convictions: voilà le sens politique de notre programme scolaire. Voici maintenant sa portée »oeiale. La République n'a pu encore qu'ébaucher son œuvre d'éducation. Et les résolutions que nous présentons au Congrès marquent le pas qu'il lui reste à franchir pour démocratiser l'école. A supposer qu'il soit impossible de réaliser dès maintenant l'égalité entre les hommes, il y a une chose possible «t J l'inégalité organisée entre les enfants. Il ne doit plus y avoir deux classes d'enfants : les uns, l'immense majorité, condamnés à ne recevoir qu'un semblant d'instruction, celle qu'on peut acquérir avant douze ou treize ans, obligés à cet âge d'aller gagner leur pain comme ils ¡9 pourront ; les autres, grâce à la fortune de leurs parents, reçus, intelligents ou non, travailleurs ou non, dans des établisaements secondaires d'où HB sortiront sûrs d'appartenir à la classe-dirigeante de demain. Cette distinction d'origine, ce privilège pour les uns, cette fatalité pour les autres, n'est pas seulement une violation évidente des droits de l'homme dans l'enfant, c'est, de la part de la société, un acte d'imprévoyance et d'aveuglement. Aujourd'hui une nation qui ne fart pas valoir la totalité de son capital humain, qui néglige de développer, sous prétexte qu'ils sont pauvres, les neuf dixièmes de ses enfants en leur interdisant l'entrée des lycées, des écoles professionnelles, des cours techniques, de toutes les études qui feraient d'eux des producteurs d'élite et des auxiliaires précieux du travail national so.ua toutes ses forme/3, cette nation-là se suicidé Î Et il nefaudra pas longtemps pour que sa déchéance s'accentue en regard des nations rivales qui, sans hésiter, puisent largement dans le réservoir de leurs forces. Abolissons donc l'exception jusqu'ici maintenue en faveur dqs familles bourgeoises ; au lieu des bourses, qui sont une forme d'aumône, établissons au lycée comme à tous les autres degrés de l'enseignement le régime de la gratuité ; offrons-en l'accès à tous par le mérite, au moyen des examens et des concours, au lieu de le réserver à ceux qui disposent de quelquea billets de mille franca. Ce n'est pas une réforme scolaire, c'est une réforme sociale. Nous n'en connaissons pas la hardiesse, la nouveauté, les difficultés, mais nous pensons que c'est le devoir du parti radical-socialiste non seulement de l'adopter, mais d'en faire un des traits caractéristiques de son attitude devant le pays. Nous eh appelons au vrai juge, au peuple. On aura beau faire, cette fois encore, comme pour la laïcité, c'est son bon sens qui lui fera reconnaître ses yrais amis. A lui de voir si on ne peut pas commencer par les enfants la refonte jle notre organisation sociale. Ferdinand BUISSON, Député de la Seine. La Réforme de l'Apprentissage Il est peu de questions, croyons-nous, plus importantes pour l'avenir du commerce et de l'industrie que la question de l'apprentissage. Elle avait été posée bien avant la guerre et spécialement abprdéf dans Je Congrès de Roubaix de* où M posée en- principe la nécessité d'un enseignement professionnel. Depuis, la loi Astier est intervenue qui donne sa charte à cet enseignement ; mais le problème n'était pas encore complètement résolu. U restait à assurer le recrutement môme et la surveillance de ces apprentis dont la France a le plus grand besoin pour opposer aux mains-d'œuvre, souvent plus abondantes, d'autres pays, une main-d'œuvre vraiment qualifiée. Le Congrès qui vient de se tenir à Lyon, sous la présidence de M. le SousSecrétaire d'Etat, n'avait pas d'autre objet que de combler cette lacune. Et c'eBt un heureux signe des temps, selon nous, que de nombreux industriels soient venus nous apporter le concours de leurs connaissances. • •• Parfois vives sur des détails, les discussions se sont presque toujours terminées par des votes quasi unanimes. Et je voudrais dégager ici les principes qui ont été admis, ceux qui devront désormais dominer l'étudo du projet de loi déposé par l'honorable M. Verlot : 1* Les congressistes de Lyon, patrons, ouvriers, fonctionnaires, sont tombés d'accord sur cette idée que l'apprentïs- nécessaire ; c'est de faire disparaître i m i devrait devenir en France oblioa" i• . i ; . .f" ' 10.'. P a r a i s s a n t « 1 A M. il 1)1) PARTI RADICAL — Républicaine l e V K X f l l H ^ p i ; AMHOHGES t laugne Aaaonces judiciaires et diverses (4* page) . . . . . . f f. < » — réclames (3?. page) 11.20 Prix à forfait, pour le» Annonces répétée» et traitét de publicité Annonce» payables d'avance. Le». Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mercredi matin toire. L'assemblée à posé sur ce sujet les mômes règles qui, jadis, ont présidé à l'organisation de l'enseignement primaire, si nécessaire d'ailleurs à la base de l'enseignement technique ; 2° L'apprentissage doit ôtro assuré par les intéressés eux-mêmes, professioo par profession, région par région, aoec le concours mais non pas'sous la tutelle de VEtat. L'Etat intervient pour donner des ressources et des conseils à une œuvre qui doit demeurer, aussi souple que la vie, aussi variée que le travail national. De cette règle se déduit la nécessité de constituer les Chambres de Métiers où les patrons et les ouvriers se rencontreront pour définir les conditions dans lesquelles fonctionnera, lieu par lieu, l'apprentissage. A vrai dire, l'idée des Chambres de Métiers est une idée .«allemande. Si elle a réusai en Alsace et en Lorraine, c'est que nos frères, môme quand ils étaient isolés de nous, y ont appliqué les caractères de leur génie local, si profondément différent de l'esprit germanique. Mais, en Allemagne, les Chambres de Métiers sont des institutions d'origine et de caractère patronal ; les ouvriers, les compagnons, n'y entrent que par adjonction. Aussi, les Chambres de Métiers allemandes se sont-elles surtout préoccupées de questions économiques, de questions qui relèvent, chez nous, des Chambres de Commerce. La Chambre de Métiers, telle qu'elle s été définie au Congrès de Lyon, doit apparaître comme une institution à là fois très démocratique et tfês française, une sorth'dé conseil de Jamille assuré aux enfant» de chaque corporation ; 3° Enfin, le Congrès a décidé, fort sagement selon moi, que le principe paritaire serait constamment appliqué soit dans les Chambres, soit dans les Conseils de Métiers ; que, môme si les patrons en faisaient les frais, ils n'accorderaient pas aux ouvriers une autorité diminuée, mesure fort libérale, qui peut, s'eule, rendre les Chambrés de Métiers populaires,'comme1' il le faut, dans la classe ouvrière. Mesure qui peut contribuer à l'équilibre social, à la paix sociale mieux que toutes les théories, tous les discours. Appelés à s'occuper d'un môme cœur des enfants, patrons et ouvrier« apprendront à mieux se connaître. Quand les Français se connaissent mieux, ila s'estiment davantage. A la base de l'institution future, s'établira ce que l'on appelle l'Office d'orientation professionnelle, c'est-à-dire l'Office qui doit, soit renseigner sur ses aptitudes ou ses chances l'apprenti qui a déjà choisi, soit guider l'enfant et la famille qui n'ont paa su encore choisir, en tenant compte des besoins locaux ou régionaux Là encore, je ne voudrais pas une copie de l'organisation allemande, faussement scientifique et qui, pour des raisons physiologiques, veut imposer telle ou telle carrière à tel ou tel enfant. Pas trop de courbes, de mesures, de pesées ! A côté de l'Office de placement, l'Office d'orientation ou d'apprentissage doit ôtre un guide intelligent, souple. Je lui veux un caractère familial et je souhaite qu'on le crée déjà, sans attendre le vote de la loi Verlot. U y aurait beaucoup plus à dire. Mais j'entends me borner à l'essentiel. Je me réjouis, pour ma part, de voir appliquer une loi de plus à un grand problèmp : Cette doctrine de l'Association des particulier» et de l'Etat que je considère comme la doctrine du bon sens et de l'avenir. Mais je me réjouis surtout de penser que va disparaître bientôt le désordre au sein duquel se faisait le recrutement des professions. L'ancien régime avait créé les corporations. Elles avaient commis tant d'abus que la Révolution a voulu les détruire. Elle a libéré l'individu. Mais la vie économique eBt devenue si complexe, la science y joue un tel rôle, que l'individualisme doit aujourd'hui faire des concessions à la solidarité économique et à la solidarité nationale. Le Congrès de Lyon a mûri la réforme. Elle' s'impose à bref délai. Pour la réaliser, nous faisons appel à la clairvoyance genéreuse du commerce et de l'industrie de notre pays. ' Edouard HERRIOT. LIBRES OPINIONS LE i » de Lyon Le parti radical-socialiste vient de tenir ses assises à Lyon, dans une atmosphère d'enthousiasme et de foi républicaine qui fait bien augurer de l'avenir. L'orientation à gauche des partis se manifeste d'ailleurs avec une logique irrésistible. Le pays, déçu par la poli» tique hésitante, trop complaisante pour les profiteurs de guerre, sans grandeur et sans audace, de la majorité actuelle, aspire à prendre sa revanche des élections du 16 novembre. Certes, les erreurs et les excès du bolchevisme sont de nature à l'effrayer et à le retenir. La République ne veut pas échapper aux menaces de réaction religieuse et dé régression sociale pour tomber dans le danger inverse des coups de force et des émeutes. Elle a besoin d'ordre et de progrès. C'est pour cela que le parti radical-socialiste, qui est par excellence le parti du progrès dans l'ordre, qui ne veut ni réaction', ni révolution, mais qui éntend réaliser les vastes et profondes réformes financières et sociales aujourd'hui nécessaires pour notre relèvement intérieur, c'est pour cela, dis-je, que le parti radical-socialiste peut et doit être demain le grand parti républicain de Gouvernement, le centre et l'axe du bloc des gauches. J'y mets une condition : il faut que le parti radical-socialiste, épuré par l'épreuve, ait foi en sa propre destinée, qu'il soit non seulement le parti des réformes, mais comme là dit Herriot avec son éloquence coutumière,' « un grand parti libéral, intelligent, populaire et digne des responsabilités que le suffrage, un jour ou l'autre, lui confiera. » Oui, il faut d'abord croire On nous, rallumer la belle flamme d'idéàliamè à la lueur de laquelle noa pères ont édifié la République. Il faut défendre noa idées parce qu'ellea nous paraissent les meilleures et non parce qu'elles peuvent ¿tre électoralement les plus avantageuses. Il ne faut môme pas craindre l'ihipopularité. L'avenir est aux partis audacieux, honnêtes, compréhensifs et forts. Pour ma part, je n'ai jamais mis en doute lé redressement du pari républicain ; maie je me réjouis des preuves nouvelles que chaque jour nous én apporte. Je me suis réjouis de la majorité obtenue & la Chambre par M. Briand, en faieant uniquement appel à l'esprit républicain, à l'esprit laïque et démocratique des élus du 16 novembre!, Je me réjouis du succès indéniable et considérable du congrès du parti radical-socialiste à Lyon. Je me réjouis du réveil de la Franc-maçonnerie rançaise qui semblait, elle aussi, désemlarée par la guerre et qui s'est rendn compte, enfin, de la nécessité où se trouvait la Démocratie de se défendre si elle ne voulait pas laisser à la pire réaction les bénéfices d'une éclatante et tragique victoire — qui est avant tout la victoire des Démocraties coalisées. J'attends, enfin, que le parti socialiste, ramené aux douloureuses réalités de l'heure, éclairé par des défaites ouvrières comme celle que viennent d'éprouver les tisseurs de Roubaix et du Nord, rompe nettement avec lés « blouses blanches » du parti communiste et entre, avec tout son élan et toute sa loyauté, dans le a Cartel des gauches ». J'entends bien que la politique des gauches ne peut ôtre qu'une politique de grande réforme et que cette politique réformatrice, hardie, peut seule inspirer confiance aux socialistes. Mais ne sommes-nous pas prôts à la pratiquer ? Il y a quinze jours, le Citoyen reproduisait une lettre que j'écrivais à M. Cloarec, directeur du journal républicain YEclaireur du Finistère. J'y disais; « C'est sur le terrain social et financier « que se livrera la véritable bataille. « Vous savez... que c'est sur ce large « terrain d'idées que je fais porter l'es« sentiel de mon effort de démocratie, « en réclamant notamment la revision k des fortunes de guerre, au besoin par u des chambres ardentes, l'application « réelle et sincère de l'impôt sur le « revenu, un prélèvement sur le capital, E « enfin une organisation nouvelle du j< travail réalisée en plein accord areç — «.les syndicats ouvriers ». E«t cg que ce pfogramme ce suffit pas pour un loyal groupement de toutes les forces républicain^ de gauche ? Ne peut-il suffire pour le travail d'une législature ? En <Juoi le parti socialiste renoncerait-il à son idéal et à son idéologie, s'il acceptait un cartel sur ces points précis? ¡ J'entends bien, il y a les modérés. Il ut faire confiance à leur sagesse, à S bre, imo i u f e r r u p ' i o n do M. Bulanant, qui est *ymptoma'iq>je do la tristo et basse mfiutalité des trois députés siilo nistos (jn laisse de côté M. Inizan, sujet hypnotisé qui agit par suggestion, mais je lui conseille d e changer, de m é d i u m s'il veut ótre réélu). Voici cet extrait de l'Officiel, q u i va dire à l ' a b o n n é do Pont- Croix « de quels c o n s i d é r a n t s ils vont se réclamer pour expliquer ce vote anti-républicain. » la Médaille de la Victoire On a distribué aux Députés un projet de loi tendant à instituer une médaille commémorative interalliée de la guerre dite médaille de la victoire. Outre les ayants-droit indiqués à l'instruction du 2 novembre 1919, le projet de loi actue prévoit que la médaille sera accordée sous réserve de trois mois de présence consécutifs ou non, aux services ratta chés aux quartiers généraux des divi «ions et des corps d'armée. Cette disposition a pour $ftet d'éten dre, sous les réserves indiquée», le droit à la médaille aux différents services, escortos-de cavalerie, train, intendance service de santé, justice militaire, pirêvôté, service automobile, service vétérX naire, trésor et postes. Le projet de loi étend également ce droit, sans aucun délai, aux jeunes sol dats de la classe 1919 ou à ceux marchant avec cette classe qui, envoyés en renfort vors la fin de la guerre dans les unités énumérées à l'instruction, n'ont pu, du fait de l'armistice, s'acquérir les trois mois de présence, etvaux mutilés faits prisonniers qui se sont évadés. Dans le môme ordre d'idées, il retient, sans aucun délai, les militaires possédant un certificat d'origine de blessure de guerre et ceux des unités énumérées à l'instruction ayant été cités ou évacués pour maladie ou blessure. La médaille est en outre étendue, sous réserve d'un séjour de 18 mois dans la zone des armées, à tous les militaires, aux infirmiers et infirmières, ainsi qu'aux étrangers ayant servi dans des conditions identiques. Les prisonniers de guerre ont également droit à la médaille de la victoire dans les conditions générales indiquées ci-dessus. En outre., aucun délai n'est exigé pour ceux qui se août évadés. Le droit À la médaille est également Acquis aux militaires qui ont été tués l'ennemi ou qui sont morts des suites de blessures de guerre. Par analogie, avec la décision prise par le Parlement en ce qui concerne la médaille commémorative française de la grande guerre, la médaille interalliée, dite de la victoire, ne sera pas délivrée gratuitement, et aucun diplôme ne sera distribué. des » ou le Jadé qui parle avac une douceur infinie de non violent araour pour les populations du Cap. Cette déclaration passionnée ne pré sage t-elle pas une petite candidature au Couseil Général pour 1922 ? Mais là où M. Jadé fut incomparable, c'est à l'Assemblée des anciens élèves du collège de Pont-Croix. Il y parla avec l'onction d'un apôtre ou d'un saint. Cela lui valut d'être nommé l'un des quatre présidents d'honneur de l'Ami cale en compagnie de MM. les vicaires générSnx Gadon et Cogneau ot du révérend père Dom Cozien, abbé de Solesmo N'empêche que si vous entreprenez M. Jadé dans une réunion sur la question de laïcité, il vous répondra arrogamment qu'il est plus laïque que vous Mi Jâdé es't un cube qui a six faces Janus n'en avait que deux. ^ r ur expérience, à leur foi républicaine. M• Balanant. — Monsieur Tardieu, vouÙn ami m'écrivait récemment, après ¿voir lu la. if lettre ouverte » à laquelle lez-vous m« p'-rmettre... (Exclamations sur jjé faisais allusion plus haut, que je ris- divers bancs). M. André Tardieu. — Volontiers quais de me « couler ». Je comprends parfaitement la pensée da cet ami. Il M. Alexandre Varcane. — Cela dépend des interrupteurs. voulait dire que je risquais de heurter la M. Balanant. — Je demando à la Cham pusillanimité des modérés, sans pour la permission de lui montrer, avec en cela g«gnor les voix socialistes. Je croix bro main un document photographique, l'une que ce républicain, très sincère et très des ruinons recròtes et profondes pour les loyal lui-même, se trompe. Ces idée» quelles il m'spparatt que le partì radiosi remportèrent. Mais môme si elles ne manifeste une f i grande sympathie en ce triomphent pas tout de suite, qu'importe momentpon" le gouvernement de M. Briard enV&riïè. Je les défends parce qu'ellès Vous dites avec beaucoup de raison sont justes. Je me maintiens sur ce ter- monsieur Tnrdieu, et je no comprends vrai ment pas l'indignation tardivo do M. Her 1HIM. Le T r o c q n e r e t Rio M n de la stricte justice. (Exclamation» à Qalberou Je cVois, d'autre part, qu'il n'y a pas riot et do son parti... fl^utri programme possible pour les gauche). MM. Yves Le Trocqner, ministre des M. François Binet. — Nous ne nous partis de gauche aux élections futures. Travaux publics, et Rio, sous-secrétaire Seul le prélèvement sur le capital, par indiguona p .s. d'Etat à là Marine marchande, ont inauguré M. Balanant. . .. vous diles à juste dimanche, à Quiberon, le monument élevé à exemple, pourra redresser notre situatitre que cettfl raison semble ètro que le la mémoire des morts de la guerre, monution financière et empêcher une faillite parti radical bénéficie dans le pays des ment constitué par nn énorme menhir haut 4p>i< frapperait uniquement les. petits faveurs gouvernementales. (Interruptions de huit mètres et pesant environ huit tonnes. porteurs des titres d'Etat. Il faut avoir à gauche et à l'extrême gauche). le courage de le dire et le dire très haut, M. le Président. — M. Balanant inter très clairement. Cela n'est pas de la rompt avt c l'assentiment de l'orateur. C'est démagogie ! Ceux qui font de la déma- un usnsro constant, veuillez l'écou'er NOUVELLES DEFÀRTEMEHTÀLES M. Balanant. — Voici un fait qui. pour gogie, ce »ont ceux qui dénoncent le '•*: ' . ... * ' • * sauI remède possible à la situation ban- s'être pasiédans le cadre d'un département, monsieur le président du Conseil, no perd monument Louis Hémon ^ùeroutière actuelle, parce que ce remède les touche directement et qui n'appor- rien do sa gi-an.io portée. Les souscriptions M. Maxson. — Monsieur Balanant... tent à la place que ces lourdes taxes Total des listes précédentes... 4.579 M. Balanant. — Oh I pas de querelle indirectes, comme l'impôt sur le chiffre départementale ici, monsieur Masson, je M. Desmars, préfet du Finistère. ' 100 d'affaires, causes de la vie chère. Ce vous en prie. Anonyme (Auvergne) 10 sont ceux qui, tout en désirant l'union M. Biger, conseiller général. LocUne élection au conseil d'arrondissement des gauches, s'efforcent de combattre et avait lieu. (Exclamations tudy à l'extrême 10 éè ruiner les seules idées autour des gauche et à gauche ) M. Le Hétet, juge de paix, Morlaix J.-L. L. C..., Quimper Cotta élection provoquait, dans le canton quelles cette union peut se réaliser nu 10 M. Darcillon père, K°rho, Briee. lieu d'y accoutumer virilement la Nation heauconp moins de bruit que sur vos bancs 20 M. Carronêr, gardien de phare, Je me rtjouis de ce que le Congrès radi en ce moment. (Rires aucentre.)' Il n'y avait qu'un seul candidat, le maire Beuzec-Conq cal socialiste de Lyon en ait proclamé Mm> Lucas, boulangerie Quimper la nécessité. Si le pays n'est pas mûr d'une des commuoes du canton, qui crut bon de derrander l'arUorisaliou à la préfecture M. Ch. Le Febvro, avocat, Morlaix 10 pour entendre et pour comprendre ces de maiotenir ouverts les débits do boisson M. Vincent Larher, ancien confortes vérités, cela prouve simplemout jusqu'à onze heures du soir. (Rires et seiller général, Morlaix 20 » qu'il faut reprendre notre œuvre d'édu- interruptions à l'extrême gauche et M. Nicolas Garguet, La Forêtcation et de propagande républicaines gauche ) Fouesnant 5 » c,t reconstituer les cadres des anciens M. Marcel Habert. — Il n'y a pas de Total à ce j o u r . . . . 4 779 quoi tir.-. Attendez lafinI partis. M. Balanant. — Je ne préjuge d'ailleurs Adresser les souscriptions au Trésorier Ceite idée de la réorganisation des du Comité d'érection du monument, bureaux partis m'est chère entre toutes. Je suis nullement sur le fond. Le sous-préfet de du journal Le Finistère, Quimper. par tempérament et par goût un homme l'arrondissement fut appelé à transmettre à la préfecture cette demande du maire et politique et je crois aux bienfaits de la de la voici quel u été l'avis porté par ce re pré' vie publique ; mais la vie publique sentant du tiouvememeut — qui, parait-il, Chemin de fer de Châfetulln m'apparaii sous son aspect le plus noble si l'on eu croit les affirmations de M. le et le plus sérieux, comme un grand président .lu Couseil, ne fait pas de poli à Camaret effort d'éducation à la fois individuel et tiqno : Une lettre de M. le Trocquer à M. collectif. Ce qui fait la supériorité incon « Transmis avec avis défavorable... J e — Lundi ont commencé, à Versailles, Daniélou : testable de la République, c'est la qualité considère comme inutile que les adversaires les débats du procès Landru, accusé Paris, le 28 octobre 1921. de son personnel et la vie ardente de ses de la République fêtent son succès... » — le d'avoir assassiné onze femmes. Monsieur le Haut-Commissaire partis. Je ne m'arrôte pas devant quel succès de ce maire, qui était le seul candi' Le procès du sire de Gambais sera et cher Collègue, ques fautes ou quelques erreurs. Quel dat — « ...et en profitent pour narguer les long, plus de 150 témoins ont été cités. Comme suite à ma lettre du l " ' o c t o b r e , relative à l'achèvement de la ligne de Châ régime n'a eu ses scandales ? La Répu- républicaius. » (Rires à droite. — Applaw — M. Millerand. président de la Répu teaulin à Camaret, j'ai l'honneur de vous dissements sur divtrs bancs à l'extrême blique dans le raccourci des cinquante gauche et à gauche) blique, a assisté aux fêtes du Centenaire faire connaître que, sur la partie de cette années qui viennent de s'achever, m'ap M'ad rossant à cette partie de la Chambre de la Faculté de Médecine de Mont ligne qui intéresse plus particulièrement le parait comme un régime magmliquc de (le centre), je me permettrai de lui indiquer pellier. conseil Mnnicipal de* Crozon, les terrasprogrès, de reformes, de grandeur morale que ce maire, s'il était ici, serait inscrit au — Près de deux mille propriétaires de sements sont terminés et que l'exécution obstinée. Mais l'œuvre de la Republique groupe Jo M. Amgo, que par conséquent, des travaux ile ballastage et de pose de voie n'est pas finie. Elle continue et pour jusqu'à ce que M. le président du Conseil Marseille ont adopté nn ordre du jour est poursuivie aussi rapidement que possil'achever, dans la gloire lourde des vic- m'ait dit le '-unirai re, je considère ce maire demandant la fixation définitive du point ble. (Applaudissements de départ des prorogations du 24 octo toires, il nous faut renouer la traduit n comme un itpublicain. Quant aux bâtiments, en vue de ne pas bre 1919, l'application de la loi limitant retarder en renouvelant la vie intérieure des sur divers bancs au centre.) la mise en exploitation, le réseau Je conclurai en demandaut avec la majoles impôts fonciers à 30 du revenu de l'Etat a résolu de n'exécuter pour le partis. Voilà l'objet ou le résultat du rité de eet'.e Chambre que M. le Président imposable ; enfin, le retour au droit congrès de Lyon. Il doit sonner la du moment que les installations strictement Conseil veuille bien ou conformer ses indispensables. grand et furieux réveil du parti répu actes à ses paroles, ou avoir le courage de commun. Néanmoins, en raison de l'importance des blicain. Non, non, en vérité, nous ne cooformer ses paroles à ses actes. (Applau — Ouragans et pluies sur divers points travaux restant à exécuter, le réseau prévoit devons pas avoir peur d'aimer la vie dissements sur divers bancs au centre et de la France. cette partie de la ligne ne sera pas en publique, d'y convier les meilleurs de la d droite ) Les ports de la Manche sont particu- qoe état d'être ouverte à l'exploitation avant la race et de leur donner, au sein de partis . Voilà donc quelles sont les occupations lièrement touchés. fin de 1922. organises et disciplinés, cette forte édu- et les préoccupations de trois députés Vous pouvez être assuré que tout le néces— La première neige a tombé à Paris cation politique qui a préparé à leur qui out le redoutable honneur, de repiôsaire sera fait pour réduire ce délai et que ces jours derniers. mission ia lignée d'hommes d'Etat qui, seuier ^iciUîî beau Fibitsi&'d au Parlement, I S '; • I je ne perdrai pas de vue l'intérêt que piédepuis Thiers et Uambetta, ont redrmsù à 1 heure où, par suite des graves pro — En raison de la situation dans sente pour le conseil Municipal de Crozon le destin et préparé l'avenir delà patrie. blemas qui se poaoDt devant le monde aquelle se débat le pays, bals et fêtes la mise en exploitation de la ligne de ChàJo me tourne une fois encoie, ardem- entier et que lu Conférence de Wuthing" ont été interdits, eu Hongrie, pendant teaulin à Camaiet et en particulier du tronçon de Châteaulin à Crozon, ment, vers nos amis du Finistère, vers ton va tenter de résoudre, le vote de la luit jours. Agréez, Monsieur le Haut-Commissaire, les républicains avertis, vigilants, atta- Chambre devant, en maintenaut ou — Dimanche a eu lieu, à Belgrade, ches a la Démocratie de tout leur cœur modifiant l'orientation de notre j.oliu- une séance solennelle de la Skoupatina, etc... généreux, vers ceux qui ne veulent ni que extérieure, avoir une influeoc; déci- au cours do laquelle le roi Alexandre a HécompenaeM p o u r s a u v e t a g e s réaction, m révolution, mais qui savent sive sur les. destineos de la France. ,>rèté le serment prévu par la Constituque de grandes reformes sont nécessaires Les récompenses suivantes ont été accorLeurs occupations : Celles de bas tion. Presque tous les députés étaient dées par le Sou»-Sécrétariat d'Etat de la et qui sont piôts à les réaliser. Je leur présents. . policiers, espionnant et mouchardant Marine marchande aux personnes désignées demande d entendre i'appel du parti les fonctionnaires de l'administration, — M. Hara, premier ministre du ci-après, de notre département, pour faits radiçal-bOCiwisteàLyon. Je leur demande et faisant photographier des documents . apon, a été poignardé dans une gare de sauvetage: de se voir, de se reunir pour causer de par des agents de kur entourage poussés de Tokio par un jeune Coréen, atteint Jean Douarinou, 42 ans, ancien maître de toutes ces choses graves et sérieuses, à l'abus ùo coulianco. manœuvre, médaille de bronze, pour avoir d'aliénation mentale. pour constituer enfin, entre le sillon et sauvé nu enfant tombé à la mer à Port-Rhu Leurs préoccupations : Tirer vonles socialistes, un grand parti de gauche, — Le Gouvernement portugais consent Douamenez), le 24 mars 1921. goai ce d'un gouvernement qui ne leur une section du parti radical-socialiste. _ ce que l'ex-empereur Charles, sa Jean Tanguy, 13 ans, médaille de bronze, S'ils le veulent, ils seront demain ia accorde pas la tète d'un sous-préfet J ' e m m d et ses enfants reçoivent Madèrepour s'être jete a l'eau, le 23 juillet 1921, a grande lorcerépublicaine dans le dépar- refractaire a leur domination, et com comme résidence. Port-Rhu, pour secourir deux petits camataient. C'est à eux, s'ils le veuieut, promettre, si besoin, l'avenir de la rades. qu'iront l'esperance et les bulletins de Franco, parce qu'un maire de leur parti Budoc Ansquer, 80 ans, matelot, témoignage ollieiel de satisfaction : a secouru uu vote de cette admirable démocratie des n'a pu obtenir une permission d'ouverenfant tombé à la mer dans le port du Guilbouigs et des villes, des campagnes ot ture de dtl i'.s do boisson après l'heure réglementaire. vinec, le 9 juin 1921. ue» côte» qui est toute la Bretagne. Cuarles Monot, 30 ans, matelot, médaille Voilà la haute politique d'uaion et de N'avez-vous pas lu dans les journaux de bronze: s'est porté au secours d'un patron Yves LE FEBVRE. relèvement national de ces méprisables fantoches I Périsse la France, pourvu cette singulière aventure surveuue dans pêcheur tombé a l'eau dans le port du Goilqu'ils Soient los contiôleurs redoutés de un département du C9ntre. Une vache, vintc, le 19 mai 1921. Pierre Maguer, 35 ans, préposé des doual'admiuiv.r. '.io:i prefjctoraie ! Jamais >onne laitière, ne donnait plus, à chaque nes, témoignage officiel de satisfaction : a traite, qu'uue infime quantité de lait. sectarisme plus vil et plus odieux ne fut On mit 1a bête en observation et on porte sécouis à trois hommes tombés daus pratiqué. 'Odet, à Quimper, avec leur camion automoSi j'ai tenu à en stigmatiser les au- s'aperçut que des truites tétaient la bile, le 28 mai 1921. , Monsieur le Direoteur du Citoyen, vache quand elle était assise au bord de E. Pascal, 47 ans, préposé des douanes, J'ai lu aveo le plus grand intérêt teurs, c'est que je suis légèrement humi- ",'eau. médaillé de bronze. Quémérô, 55 ans, lie, profoinieuieut attriste, mais surtout l'éditorial de votre dernier numéro, ainsi On nous assure que pareille mésaven- marin; Pérou, 31 ans, m a r i n ; Queroué, que la lettre d'un abonne de Pont-Croix. violemment indigne à l'idée qu'ils doi- ture arrive journellement à une vache 18 ans, manu ; Jalfrezic, 18 ans, marin, vent leur mandat aux suffrages de Lea deux articles traduisent admirabledo eboix de Pouldreuzic que des pois- de Coucarneau, temoiguages officiels de ment les impiessions et sentiments de nombie d'électeurs de bonne foi, qui, sons de l'iozevct, vivant daus le ruisseau satisfaction : se sont portés aans une nombreux amis et de moi-même, qui comme moi, out cru aux fallacieux ser- qui séparé les deux communes, dépouil- embaication, le 14 avril 1921, par grosse ments, définitivement parjures le 26 ocmer, au secours u'un canot ue pêche, monte avons voté le 16 novembre 1 W pour la tobre donner, de faire litière de toute lent de son lait avec une avidité insatia- par deux marina, chavire à Pouldor» u. liste Simon. Ce faisant, nous avons cru considération politique pour maintenir ble. donner nos suffrage» à des hommes qui Le cas va êire soumis à l'Académie intacte la Concorde nationale. n'avaient qu'un but, affirmaient-ils : Syndicat de* Membre« d'Agriculture. Veuillez exclure toute politique de partis pour d e 1 E n s e i g n e m e n t laïque Un électeur brestoit. • è avsurer le relèvement du pays par Les membres du syndicat de l'EuseigneIl parait que M. Jadé se démenait à la meut luïqud du Fiuibiôre, réunis le 30 octol'union do tous les Français, union qui Chambre commu un ¡ou pendant la der- bre en asBeuibiee gouerale, out proteste etan iepoussee par le« autres candidats niere interpellation. Il apostrophait et contre la suppression de l'indemnité de eh piesence. heias I nos illusions furent La 11 Novembre jour ferié menaçait les Ministre», les ciiblant 720 de courte duiee, et, le peu qui en poufr., omis u-i vœu en favtur de l'amend apostrophes qui ne figurent pas au demeut Suulio, eu venu duquel la loi du vait subsister a été définitivement Journal Officiel, ot, c'est vraiment dom- 6 octobre 1919 ue s'appliquerait pas aux anéanti par les débats qui viennent de îiiler.maire* qui uvaiOut enseigné avant sa La République française célébrera mage. se ueiomer devant la Chambre, débats pruniulguiiou, et ils oui uemaudele rejet 'iu annuellement 1a fête anniversaire de Que de Jadé en un seul ( ^uc l'ai suivis, comme tout le pays, avec projet Ue loi Mouuaull, a^ant poui objet de l'Armistice et de la Victoire. Nous connaissons le Jadé des cérémo- scinder l'euseiguenuut primaire eu enseiufce grande attention. Cette fôte sera célébrée le dimauohe nies d'inauguration qui lance de sa voix gnement uibain ut en enseignement rural. J'ai soigneusement lu 'Officiel, dans elairoanante le : « mt» cher, camaralôqtiëi J'ai relevé, à laiéancé du 28 ûcto- ' qui suit le 11 novembre. ~ Nouvelles Bretonnes 1 Miettes Semaine CLOCHETTES Nos... Démocrates i Simplification d n m o d e d e palem e n t d e * a l l o c a t i o n s a u x bénéfl c l a i r e s des. l o i s d a s s i s t a n c e . M. Le Hars, sénateur, a reçu de M. Le Ministre des Finances la lettre suivante : Paris le 2 novembre 1921. « Vous avez bien voulu me rappeler qae, lors du vote de la loi de finances, j e vous ai promis d'examiner la possibilité de simplifier le mode de paiement des allocations aux bénéficiaires des diverses lois d'asiistance,en substituant au paiement à l'aide de bons délivrés par les mairie^, le règlement sur états d'émargement dressés par les Préfectures. ' J'ai l'honneur de vous informer que cette réforme est sur le point d'aboutir ; les décrète indispensables pour apporter les modifications nécessaires aux règlements d'admi' nistration publique fixant les conditions de paiement des diverses catégories de secours résultant de l'application des lois d'assistance, sont actuellement soumis à l'ex&men du Conseil d'Etat. Agréez etc L e s a c c i d e n t s d n travail On sait qu'aux termes de !a loi du 9 avril 1918, sur les accidents du travail, avis de tout accident suivi de décès ou ayant donné lieu à 1* production d'un certificat médical doit être immédiatement adressé par le maire, qui a reçu la déclaration de l'ac :ident, à l'inspecteur départemental du travail et à l'ingénieur ordinaire des mines chargé do la surveillance de l'entreprise intéressée. Voici les noms et adresses des inspecteurs du travail et de l'ingénieur des mines qui devront être avisés, le cas échéant, des accidents survenus : M. Le Guillou, inspecteur du travail, à Lambézellec, rue de Paris, 34 (pour les arrondissements de Brest, Morlaix et Châteaulin). M. Le Hen, inspecteur du travail, à Lorient, rue Vauban, 18 (pour les arrondissements de Quimper et Quimperlé). M. Béritault, ingénieur des travaux publics de l'Etat, 38, rue Danton, à Brest (pour tout le département). , Concours pour 6 emplois de rédacteur à la Préfecture Un concours pour 6 emplois de rédçc'.our aura lien à la Préfecture le jeudi 15 décembre 1921, à 9 heures du matin. Les candidats devront adresser leur demande à la Préfecture du Finistère avant le 24 novembre 1921, terme de rigueur. Foires d e la semaine Lundi, 14 novembre. — Piouéour-Lanvern. Mardi, 15. — Peumerit, Lambézellec, Pleyben, Plounéour-Ménez. Mercredi, 16. — Dirinon, Dinéault, StThurien. Jeudi, 17. — Pont-Croix, Rosporden, Plouguerneau, Huelgoat, Plounévez-Lochrist. Sizun. Vendredi, 18. — Quimperlé. Samedi, 19. — Quimp3r, Landerneau. jl nos Correspondants Nous rappelons à nos Correspondants que les Communications doivent nous parvenir au plus tard le mercredi, avant midi. Nous ne pouvons insérer les articles nous parvenant après cette heure, notre tirage se faisant le jeudi matin. DÉMÉNAGEMENTS & tous gros Transports ave c Camions do 3 at 5 tonnes S'adresser Victor à VENGEANT 13, rue Saint-François, Téléphone 13 14 A V I S 11 sora procédé le 9 8 N o v e m b r e 1991, à 14 heures, à la Caserne du 118e Régiment d'Infanterie à Quimper, à l'adjudication des travaux d'entretien des elïets de couchage et de blanchissage du linge du 118° ttc-giment d'Infanterie pour l'année 1922. Pour tous renseignements, s adresser à la Sous-Intendance Militaire de Quiirper. 1er *vis de Cession M. TREFLEZ, débitant, cède son l'onds de débit de boissons à M. Hervé GUIRRIEC, du bourg de Piomelin. Les oppositions, s il y a lieu, devront être faites au p^us tard dans les 10 jours de la seconde insertion et seront reçues au domicile, de M. Felix MOYSAN, négociant, à Pont-l'Abbé. 1er *vis de Cession M. Hervé GUIRRIEC, débitant, cède »on fonds de aeoit de boissons à M. Jean FIRMIN, du bourg de Piomelin. Les oppositions, s'il y a lieu, devront être faites au plus tard dans les 10 jours de la seconde insertion et seront reçues au domicile de M. Félix MOYSAN, négociant, à Pont-l'Abbé. 4= AtHAT DE PEAUX DE TAUPES sèches ou salées fi on arda. Fouinas, Puiolm J3JLZX2ÎT i3, Bue du Pichérj, 13, QUINER » - I GRAND CONCOURS 1 5 . 0 0 0 f r a n c s d e prix Voir détails en dernière page. QUIMPER Conseil municipal Le Conseil municipal s'est réuni mardi, à 20 h. 30, sous la présidence de M. Le Hars, maire. Voici un compte rendn «uccmct de ses principales délibérations. Le maire fait au Conseil diverses communications dont, parmi les plus importantes, celle concernant le nouvel hôtel des poste». La question du paz revient encore sur le tapis. A ce sujet, M. Le Hars donne lecture d'une lettre de M. Qumiou, dans laquelle cebi-ci met le Conseil au courant d'une entrevue qu'il a eue avec la direction de la la Cie du Gaz. Il résulta de cette commnnication que la Cie Le Bon va faire inecs-' samment à Ia'ville des propositions pour la réduction du prix du gaz. Le Conseil ajourne encore la question, mais décide que dans 15 jours au plus tard nue solmtion définitive devra être intervenue. MM. Le Page, Bastard et Ménardsaa sont nommés membres de 1« commission chargée de la révision de la liste électorale pour 1922. La liste des répartiteurs pour l'année 1922 sera ainsi composée: répartiteur* titulaires : MM. Thomas, Le Bras Ed., L« Flocb, Le Br»s Guillaume, Carduner, Le Gall de Kerangall,' Le Borgne, Chabay Alain, L e Bastard Marcel, Lefèvre Jules; suppléants : MM. Alavoine Joseph, de Chnbre, Ge'ilion, H. Derrien, Le Page Auguste, P e r r o d e a s (père). Péronnet, Mottê, Rault, Sablé. Le Conseil approuve sans discussion le comp'.e rendu des dépenses imprévues de l'année 1921. Il autorise diverses ouvertures de crédits, vote une subvention de 200 fr. à la Fédération des A. P . G. et porte de 200 à 600 fr. le traitement alloué à Mme Le Berre, gardienne du cimetièie SaintMarc. 230 sépultures de soldats et marins «ont disséminées dans les cimetières de la ville. Le Conseil décide, sur rapport de M. Ménardeau, que les restes de ces 230 braves seront assemblés dans un même carré. Le budget spicial des chemins vicinaux passe de 13 OOOfr.en 1921 à 39.000 fr. en 1922.. Le budget primitif de l'exercice 1922 est adopté. Sauf les quelques modifications qu> y ont été apportées en cours d» »étuce, il se chiffre, en recettes, par 1.U4.683 fr. 46, et, en dépenses par l.l42.993fr. 10. Dans le chapitre des dépenses, nous relevons les subventions suivantes : « La Quimpéroise », I.500 fr. ; « La Lyre Quimpéroise », 1.500 fr.; « Le Stade», 800 fr. ; la société des Régates del'Odet, 400 fr. ; « Le Souvenir Français », 300 fr. Le Conseil décide par 8 voix contre 4 et 4 abstentions la suppression de la subvention demandée par la « Phalange d'Arvor ». Le budget de l'Internat du Lycée de J e u nes Filles pour l'exercic« 1922 est adopté. Il s'élève en recettes à 177.179 fr. 80, et, en dépenses à 176 800 fr. A la fin d« la séance publique, M. Garnier annonce k l'Assemblée que la fête donnée «u béni fie« de Juniville a produit net un profit de 2.000 fr. — M. Le Maire le remercie et le félicite. M. Garnier reporte le mérite sur ses collaborateurs dn com ité des fêtes. La séance pnblique est lévée à 23 h. 30. Le conseil se constitue ensuite en comité secrèt pour statuer sur diverses demandes de subventions et d'assistance. L'Affaire Niquet. — Cette triste affaire s'est terminée veniredi soir par la condamnation de la veuve Niquet à 20 an» de travaux forcés, à l'interdiction de séjour et à la déchéance de la puissance maternelle A 1a sortie du Tribunal la condamnée fut rejointe par son fils Armand qui lui sauta an coa en disant : « Maman I ». Mère et filss'étreignirent une dernière fois. Cette scène émouvante a douloureusement impressionné les nombreuses personnes qui se trouvaient à ce moment au Palais de Justice. Cette sensationnelle affaire a clos la 4« session de 1921. « Le Foyer des P. T. T . » œuvre des orphelins de la guerre. — Le concert et' le bal organisas le 16 octobre dernier okt obtenu uu succès inespéré. La satisfaction matérielle de chacun devait, il est vrai, t e doublerdc celle, morale et réconfortante, du bienfait qui en était le but. Le « Foyer des P. T. T. » installé à Arcneil (Seine) pour recevoir, instruire et former le plus possible de ces innocentes victimes (300 environ), a été créé avec le produit des souscriptions du personnel des P . T. T . depuis le début de la guerre, souscriptionsauxquelles soot venus s'ajouter des dons officiels et privés. Les dons en nature ou en espèces sont recueillis, contre reçu, aux guichets de la ' Poste. Une première liste montant à la somme de 840 fr. a cto recueillie à Quimper. Aux généreux donateurs, merci au nom des orphelins. Rappelons que le tirage de la grande tombola, officiellement autorisée, aura lien le 18 décembre prochain. Nécrologie. — Nous avons appris avec regret, ia mort de Mme Marcel P«yan, la fille du sympathique colonel Roudiêre. survenue le 4 novembre à Saint-Leu-la-Forêt (Seine-et-Oise). i Mme Paya« a été enlevée toute jeune à l'affection des siens ; elle n'avait encore que 34 ans. Ses obsèques ont eu lieu hier mercredi à Quimper au milieu d'une affluence considérable daus laquelle nous avons remarqué : M. Le H*rs, aonaieur maire ; Quiniou, adjoint au maire ; de nombreux Conseillers municipaux ; le général Chaplain, le colonel Dizot et de nombreux officiers de la garnison ; le Commaudaut et le Capitaine de gendarmerie, le Sous-Intenaan» militaire, les Présidents et de nombreux adhérents des sociétés patriotiques de la ville ; Boniton, provis«ur lu Lycee; Gleize, directeur de la Banque de France ; etc., eto,.. L'inhumation a eu lien au cimetière Saint-Marc. En cette triste circonstance, nous adressons a M. Roudiêro et a toute la famille nos vifs seutimeuts de candoi'ances en même temps que nous les assurons de notre profonde sympathie. Horticulture. — La Société d'Hoiticol« tuie et de Sylviculture de Quimper nons prie d'annoncer qu'elle tiend -â sa réunion mensuelle dimanche 11 novembre, à 10 b ( LE CITOYEN do matin, dan* une de« aalles da Gymnase mnnicipai. Ordre du jour : 1* Lecture du procèsverbal de la précédente «éance ; 2* Causerie «nr lea travaux de saison : plantation des arbres et arbustes, choix des variétés, préparation des chrysanthèmes pour la culture à la grande fleur, par M.M. Cherrueau; 8* Questions diverses. La séance sera suivie d'une tombola. Le« penonne« étrangère« à la Société peuvent aaaister à cette réunion moyennant l'achat d'un ou plusieurs billet* de tombola. Tribunal maritime oommeroial. — Nos lecteurs ont encore prêsenies A la mémoire lea circonstancea dans lesquelles «e produiiit, aux régates •'e Douarnenez, le 21 août dernier, l'abordage entre le yacht Reder-Mor et la chaloupe Hirondelle» de» Mer», patron Belbéoc'h, inscrit maritime à Douarnenez, accident qui coûta la vie à MM.AugusteetArmandLe Guen, deBrest. Le patron Belbéoc'h a comparu, mardi matin, à Quimper, devant le tribunal maritime commercial pour répéndre de l'accident qui lui était imputé. Belbéoc'h avait confié sa défense à M' Feillet, du barreau de Quimper. M. le capitaine de corvette Winter avait été désigné par le ministère de la Marine comme commissaire-rapporteur. Le tribunal, préaidé par M. le capitaine de vaisseau Cussec, avait à répondre à quatre queations. Par 4 voix contre 1, le tribunal a déclaré l'accusé non coupable et acquitté le patron Belbéoc'h. Nomination. — M. Pierre Quilfen, exsergent-major du 318* d'Infanterie, vient d'être nommé commia d'inspection académique (1» tour), à E pin al. M. Quilfen était employé au service des pupilles de la nation. Sa dame est institutrice ; elle enseigne à Penhars. Lyre Qulmpftrolse. — Cours de Solfège et d'instruments (3* cours de l'année 1921). _ Les perionnes désireuses d'apprendre la musique sont priées de se foire inscrire avant le 25 novunbte, chez MM. Roussel, rue rte l'Abattoir, ou Pépin, 16, rue Keréon (âge minimum : 14 ans). Le gala Delna. — Le gala Delna qui aura lieu vendredi 18 novembre (Salle Autrou) sera un véritable événement artistique puisqu'il comprendra des sélecions de Werther et de La Vivandière interprétées par l'illustre créatrice de ces deux œuvres célèbres, Mme Delna; la grande artiste sera entourée du jeune Ténor E. Graux et de Mlle M. Bernard, de l'OpéraComique. On entendra également au cours de cette soirée l'éminente pianiste Albcrte Heskia. La location sera ouverte, à dater du mercredi 16. à la Salle Autrou. Grand bal. — A l'occasion de l'anniversaire de l'Armistice, le Stade Quimpèrois organise, ce soir, jeudi 10 novembre — et uon vendredi 11 novembre, comme il a été porté à tort sur lea affiches — à 21 heures, salle Autrou, un bal à grand orchestre au profit des sports. Prix d'entrée : 3 franc«. • Qulmper-Clnéma. — Programme des vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 novembre : Pathè-Journal ; Paihu-Rovue ; Quatre-Vingt-Treize (1" époque) ; MsgoMaga et lea gendarmes (comique) ; La Pocharde (3' épisode). A l'occasion de l'armistice, veneredi 11 novembre, grande matinée à 14 h. 30. Au théAtre. — Chouchou ou le Cri du Cœur. — Pour aa deuxième représentation d'abonnement, l'imprésario Ch. Baret annonce Chouchou ou le Cri du Cœur, le dernier auccès de rire de MM. P. Veber et H. de Gorsae. Chouehou sera jouée par Mlle Divonne dont le nom est synonyme de galte malicieuse et de giàce mutine. État-CIvll du 3 au 9 Novembre 1 9 2 1 . — Naissances. — François Le Corre, rue de Pom-l'Abbé, 31 ; Marie Tournier, rue Haute, Locmaria; Marie Bérehouc, rue de Douarnenez, 29 ; Jean Guenno, avenue de la Gare, 4« ; Jïan Le Pape, rue du ChapeauRouge, 25 ; Pierre Gourlaouén, me Keréon; Laurent Renc.e,rue Neuve, 17; Maurice Chevrolher, rue Keréou, 3 ; Michel Caillot, rue de la Providence, 55 ; Pierre Sergent, rue de Douarnenez, 16 ; Louise Palud, rue Neuve, 47 ; Ferdinand Le Danlec, rue Keréon, 32. Décès. — Marie Kerviel, 76 ans, ménagère, veuve Morvan, rue du Gueodet, 10; Rene Nedélec, 11 moia, rue Sainte-Caihenne, 10; Marie Le Joncour, 88 ans, ménagère, veuve Le Roux, rue Elie Fréron, 19 ; Yves Naviuer, 5 mois, ancien Séminaire ; Marie Le Vergos, 85 ans, s. p., célibataire, venelle du Pain-Cuil ; Pascal Gouzien, 34 an«, boulanger, célibataire, rue de l'Hospice; Guillaume Le Bras, 45 ans, époux Peiennez, rue de l'Hospice; Jeiii Bonis, 50 ans, maçon, époux Kerloch, rue de Pontl'Abbe. Publication» de mariage». — Jean Corculï, comptable, et Mane Bernai d, couturière, aom. a Quimper. Paul Nouiy, comptable, dom. k Quimper, et Mane Quemnec, s. p., dom. a Douarnenez. Louis Huiban, cordonnier, dom. à Kerfeunteun, et Marie Guillou, repasseuse, dom. a Quimper. Yve« Maltret, aergent au 118* d'Iuf., et Marie Gaeguen, couturière, dom. a PontAven. Mathieu Louédec, dom. i Fouesnant, et Mane Le Faou, cuisinière, dom. a Quimper. Déménagements — Transports A. LE IOLL, en face la 2* porte gare de marchandises, QUIMPER (tel. 234). — Materie! perfectionné. Penhars L ' I n a u g u r a t i o n du M o n u m e n t a u x Morto p o u r l a P a t r i e Dimanche uernier, 6 novembre, la commune ae Penhars celebrali le nouveau culle: oelui des moria pour la France, en fêtant, à aon tour, aea glorieux morta ae la gianae guerre. Le monument qui commémorera désormais le supième sacrifice consenu par it» braves enfants de ceue vaillante peine commune, pour la sauvegarde aea droits ue la France et de l'Humanité, se diesse tout aa fond ua cimeuere, d'où, par su suiuio domiuanie, il semble veiller aur tous k s morta da champ de repoa. 11 consiste eu pae simple »Mis s a granit de Kersantou Finiitère ; Jadé, député ; Vaillant, secrétaire général du « Souvenir Français » ; Kerbourc'h, maire de Kerfeunteun ; Le Roux, maire d'Erguê-Gabéric. Aux autres tables non« remarquons toua le« conseillers municipaux ,(à l'exception de M. Le Mell, du Moulin-Vert). Mmes Le Mell, de Kerlian-Vian ; Séven, de Pontigou ; Rospars, de Kercaradec ; Bernard, de Pradaronz ; Le Berre, de Lacoudraie ; Le Corre, de Kervalgnen ;' Cornée, de Kerviel; Guenno, de Kerlagatu; Nicol, de Kergraac'h ; Hènaff, du moulin Melgven ; Nicolas, Mercurin, de Quinper ; Morvan, de Treyer; Méil, de Ludu-Gria ; Mlle Séven, de Pontigou. MM. Tanguy Biger, porte-drapeau des vétérans, de Qnimper; HénsÉP, du Paludec, chevalier de la Légion d'honneur ; Ménez, directeur du « Finistère » ; Roudant, directeur d'école en retraite; Bosser, secrétaire de mairie; Cornic, de Kermoyaan ; Pennanec'h ; Barré ; Quéau, boulanger ; Laurent; Mary; Youinou; Guichaoua; Le Berre; R. Trenssart; Cornée, de Kerviel; J.-L. Guenno, de Kerlagatu; Cornic, père, de Kerlagatu-Vian ; Kerloc'h, directeur d'école, au Moulin-Vert ; Beulze, directeur d'école, au bourg ; Joncourt, sculpteur ; Audrain, retraité, médaillé militaire ; Mercurin,médaillé militaire, commia des P.T.T. ; Bleuveun, retrsité, médaillé militaire, du centre de réforme ; Quilfen, mutilé de guerre, employé d'Inspection académique; Labory, instituteur; A. Floc'h, Coatmen, Breuillac, Le Louêt, de Quimper; Eildé, agent-voyer d'arrondissement en retraite ; Eildé, fila ; Gouritin, expert ; Th. Morvan, de Treyer ; Rolland, du Cosquer ; Le Cœur, fils, de Kerdaridec ; Pétillon, de Pontigou ; Larvol, dit Yann, de Pradaroz; Doaré, de Kervsn ; Bigarré, messager de la commune ; G. K«rrec, bedeau; Bellec, de Ty-Laou; Drézen, du Paludec; Le Lay,deTy-Merdy; Divanac'h, de Corniguel; F. Guenno, de Kerlagatu; Conan, de Pradaronz; Bernard, de Kérivoal ; Calvez, du Paludec ; Hémery, de Penancréac'h; Le Goff, de Kerlagatu; Cariou, de Rosoquer ; Le Bosser, de Kercaradec ; Bourbao, de Kergestin ; Guézennec, de Kernévez; Hénaff, de Ty-Laou; Bernard, de Kernisy; Cornic, cantonnier; Meil, Hostiou, A. Quéau, de Ludu-Gris ; Quéinnec, Kervel, Thépaut, Guillou, de Ty-Merdy ; Le Roy, Bois, Bollorê, Jugeau, du Moulin-Vert ; Larvol, d'Ergué-Armel, etc... Les Discour» Au Champagne, M. Le Maire se lève et remercie l'assistance en ces termes : Mesdames, Messieurs, Ce matin c'était la fête du Souvenir, et, dans ua grand recueillement, nous avons rendu à nos glorieux morts l'hommsge reconnaissant de notre gratitude. Maintenant, manifestons notre joie en célébrant la victoire de nos armes, le triomphe des Armées de la République. Il m'est actuellement très agréable, dans cette atmosphère de galté, de remercier M. le Préfet d'avoir délégué M. Soulage, le ai sympathique conseiller de Préfecture, pour présider notre fête. Je remercie également M. Le Hars, sénateur; MM. Bouillonx-Lafont et Jadé, députés. Ils savent toutes les sympathies qu'ils comptent dans la commune de Penhars. Je remercie anssi M. le colonel Dizot d'avoir envoyé une délégation, ainsi que M. le commandant Bontze, un vaillant officier de la grande guerre, pour représenter l'armée à cette cérémonie patriotique. Noua aurions été très heureux d'avoir également à nos côtés M. Georges Le Bail, le grand lutteur républicain et le si dévoué parlementaire, que la maladie oblige malheureusement à garder le lit. Je vous demande d'être de tout cœur avec moi pour loi souhaiter un prompt et complet rétablissement. Mes remerciements vont également à MM. les mairea et autorités du canton ici présents, ainsi qu'aux vaillants mutilé« et aux anciens combattants de 1870-1871 et à ceux de la grande guerre. Je lève mon verre en l'honneur des damea et des autorité« présentes, aux poilus, à tous les convives et à leurs familles. Je bois à la France Victorieuse, à la Vraie République I Lorsque M. Le Mell est venu à parler de M. Le Bail, son ami, pour lui adresser ses meilleurs vœux de prompt rétablissement, les applaudissements ont éclaté dans la salle. La fin du discours du premier magistrat de la commune a été particulièrement applaudie. Le délégué de M. Le Préfet, M. Soulage, remercie l'aimable Maire et la Municipalité de Penhara de leur invitation et boit à toute l'assemblée, à la République et à son èminent président, M. Millerand. M. Le Hars, éprouvé par un deuil récent, ne devait pas prendre la paiole ; il se déclare néanmoins particulièrement heureux de dire quelques mots. Il parlo de l'amitié qui a do toujours existé entre les deux communes de Quimper et de Penhars ; jamaia l'ombre da moindre conflit n'a existé entre elles. M. Le Hars retrace ensuite, en quelques phrases fort bien goûtées de l'assistance, la vie du célèbre aventurier René Madec, le grand guerrier des Indes, mort à Pradaraz, et qui repose au cimetière communal. Il fait l'éloge des Combattants et termine son discour« en bnvant à son ami et collègue, M. Le Mell, à la Municipalité, aux dames et à tous les convives. M. Bouillonx-Lafont dit combien il est heurenx d'assister à cette grande solennité. S'il est actuellement député du Finistère, dit-il, il n'oubliera jamais cependant que c'est dans la 3a circonscription de Quimper, à laquelle appartient Pennars, qu'il est né à la vie politique. L'honorable député salue les survivants de 1870-71 qui ont, dit-il, fait les semences qui ont donné la victoire de 1918, et, il associe, dans un même et éclatant hommage, les héros des deux guerres. M. Bouilloux-Lafont lève «on verre à la France, à la République et a la commune de Penhari. M. Jadé adresse ses remerciement« à la Municipalité qui a bien voulu l'inviter à cette fôte au souvenir. Il fait l'ûloge de« combattants et lance nu appel à l'union. Il lève son verre k la Fiance et k la République. M. Vaillant termine la série de« discours. Il présente, tout d'abord, les excuse« du colonel Roudière, qu'un deuil cruel a empêche d'assister à la ,têie. Puis il remercie le maire d'avoir convie le ((Souvenir Français» a l'inauguration. Le rôle du « Souvenir Français », dit-il, consiste justement, dans les tètes du souvenir, a rendre hommage à la memoire des morts pour la France. L'orateur parle ensuite en terme« enflamme« du culte de la Patrie. Il boit aux convive«, à leur« familles, à la Patrie. Le banqaet est terminé. Cette belle manifestation d'union et dé fraternité laissera le meilleur et le plus durable souvenir dan« la mémoire de tous ceux qui y ont asiiaté. Une foule nombreuse «'étaitdonné rendezvous, dans l'aprèa-midi, k Penhars, où elle a assisté aux diverses attractions organisées par la municipalité et dont voici les résultats : 1' Course de bicyclettes (communale) : 1" prix, H. Morvan ; 2', Doaré ; 3 \ Le Bosser; 4', Siilaun ; 5', Salaun'. fanterie, originaire des Côtes-du-Nord, A Douarttfnez. — Notre chère «ociété regagnant sa garniaon à Renne«, après avoir vient de prendre deax bonnes leçon« de assisté à la grande foire de la Toussaint k Lorient-Sports et du V. V. U. S. Cathaix, avait pria le train ae dirigeant Chez les Lorientais elle a fait triste figure ; sur Morlaix, à 18 heure«. ayant été en proie à un 3 démoralisation A la station de Plounévézel, il commit presque immédiate, dont les causes ont été sans doute l'imprudence de vouloir descen- relevées dan« les chroniques sportive* de la dre avant l'arrêt du train. Le malheureux région. tomba si ma'encontreusement sous lea waA Pen-ar-Ménez, elle s'est mieux comgons qu'il eut le bras droit et les deux jam- portée ; bien, que privée des excellents bes broyé», sans compter plusieurs autres services de Labat, de Laurent et de Jaonen. 2' C o u r s e de bicyclettes (régionale) : blessures, dont une large plaie au front. Certes, le jeu des Vannetaia. est pins 1" prix, P. Le Rhnn ; 2 y J . Le Rhnn ; 3', Transporté d'urgence à l'hospice de Car- classique et plus pur que celui des Coq«; haix, il succomba trois heures aprè«. mai* je ne le croia pas plus efficace. Hélias; 4', Lucas; 5', Hénaff. 3" Course à pied (enfants) : l " prix, Les individualités douarnenistes «ont sérieuses ; et si leur liaison manque de netteté, Louboutin; 2', Jégou; 3 , Goaër; 4', Jacq leur travail est cependant productif. 5 \ Mary. Un oolonlal frappé de quatre ooups 4* Course h pied (hommes) : 1" prix, Je n'entreprendrai pas la critique de le«r Talayen ; 2 , Ldgouach ; 3", Guirriec ; 4 \ Le de couteau. — Au bal donné samedi soir, style ; tout-au-plus me bornerai-je à demanau Treillis-Vert, par la société L'Etendard; der à certain demi d'assurer un service plus Scaon; 5", Bourduc. 5" Luttes bretonnes : 1" prix, Guérinec; une dispute s'éleva, soudain, entre deux précis de son extrême; et au capitaine d'essayer d'obtenir, dan« l'attaque, l'équili2", Quiniou ; 3', Morvan ; 41, Tudal ; 5*, danseurs. A la sortie une rixe éclata entre les deux brage de «es ailes. Le Goff ; 6', Lozachmeur. ; personnages. Je crois qu'en variant les pointes d'offenLe soldat Raillefc, du 2* colonial, reçnt du sive, il obtiendra vite la soudure qui manque PonM'Kbbé docker Coivert, 19 ans, quatre coups de A sa ligne; soudure qni aura pour premier Nos Glorieux Morts. — Ces jours der- couteau. effet d'éparpiller les efforts de la «féfenie nier« ont eu lieu les obsèques de M. Briec, L'état de la victime est grave. adverse. Celton n'est-il pas de mon avia T sous-lieutenant, mort au champ d'honneur. Noua voici donc rendus à la fameuae renUne nombreuse assitance accompagnait au Plrlnon contre tant attendue Ploaré-Douarnenez. cimetière de sa ville natale ce brave qui Un noyé. — M. Pierre Corre suivait, ces Çà va barder 1 accomplissait son service actif au moment jours deniers, les bords de l'étang du Rouai, Il y a bien longtemps que no« voisins de la mobilisation: lorsqu'il aperçut le cadavre d'un homme M. Briec, instituteur, enseignait à Plo- flottant à 15 mètres environ du rivage. Aidé d'outre-octroi noua ont dédaigneusement néour avant son incorporation ; il était aussi de trois autres personnes, il réussit à le gratifiés de 7 buts à zéro. L'heure de la revanche va sonner. Coq*, un Footballiste réputé. Nous adressons k sa repêcher, et le noyé fut reconnu pour être n'oubliez pas le passé 1 «Tant que çà peutl » famille et particulièrement à sa tante, Mlle François Kéromnês, de Kergoalen. voilà votre devise l Briec, nos sincère condoléances. On suppose que ce dernier, trompé par , J'espère et je veux boire en votre honAmloale Scolaire. — Pour célébrer l'obscurité, serait tombé à l'eau en suivant le neur dimanche. l'anniversaire de l'armistice, la société de chemin qui borde l'étang pour regagner sa Mon petit mouvement nerveux vient de gymnastique 1' «Amicale Scolaire»(S.A.G.) ferme. s'effacer. Croquemiiaine est mort l défilera dana le« rues de la ville, le vendredi Ploueicaf Il était une fois, en un vieux manoir de par 11 novembre, à 10 heures du matin. chez nous, un beau sire dont les armoirie* L ' I n a u g u r a t i o n d a M o n u m e n t Tous les gymnastes, sans exception, sont portaient un lièvre blanc. aux Morts priés d'y assister. En mémoire du sire et de son lièvre, une ¡(Jne f ê t e S l l l e n l e t e Triboul petite commune de notre canton [s'intitula Dans quelle galère on a embarqué l'amiral Guen-Gat. Dans l'Enseignement. — Mme Le Les bravea ga<-& de ce village s'avisèrent Guen, institutrice des Côtes-du-Nord, est Schwérer, préfet maritime I L'excellent amiral, qui présidait 1% fête, un jonr de mettre sur pied deux onze de nommée institutrice adjointe k titre provisoire à Tréboul (école des garçons) par n'a vu là qu'une occasion de saluer la footballeurs. Ces vingt-deux lapins, c'eat mémoire des enfants de Plouescat — parmi ainsi qu'on les appelle, s'en vinrent livrer permutation avec Mme Griflon. lesquels beaucoup de marins — tombés ponr bataille le 30 octobre à 22 de nos coquelet«. la Patrie. La Forêf-Feu«sn«nf La lutte fut à notre avantage. Très vive et Finalement nos sillonistes, au complet, très courtoise, elle se trouva émaillée d'un Curieux cas de fécondité. — Mme Le Floch, née Gestin, de la Forêt, vient de s'étaient arrangés pour exploiter à leur pro- incident imprévu et amusant. Au beau milieu du match, alors que le donner le jour à trois fillettes qui, tout fit la présence de l'amiral. MM. Trémintin, Panl Simon, Jadé, Bala- public encourageait les «Lapins», apparut comme la mère, sont en parfait état de nant, Inizan parlèrent. L'amiral parla. Ce tout-à-coup le lièvre de Guengat 1 Maia le santé. Il y a une vingtaine d'années, la mère de fut un chorus universel, destiné à célébrer la vrai, vous pouvez m'en croire, en chair et Mme Le Floch aurait également mia au mémoire des morts, et, aussi, par surcroît et en os 1 II se jeta, résolument, entre les deux monde trois enfants, deux garçons et une par voie de conséquence, la gloire du équipes médusées ; leur fit •ses recomman« Sillon ». dations, fila vers les touches, s'expliqua fille. Un mauvais plaisant disait, à la sortie du avec chacun, contourna le terrain de jeu et banquet, que M. Trémintin avait mis l'ami- disparut tout tranquillement ver le Ris. Voulez-vous da bon café ? ral dans sa poche. Ce brave L qui arbitrait, saisi d'effroi, Remplacez la chicorée que cous y mettiez Dans sa barbe, répliqua un autre. perdit son sifflet, et quantité de gens se par de signèrent I Le« « Lapins » ont prétendu depuis que ce lièvre, puiiant i'âme du vieux seigneur, leur avait jetfc un son I CONSERVÈZ L E S VIGNETTES J'y ai cru aussi 1 POUR LES CONCOURS ANNUELS Men Lion. Foofball-fesociafion L'EXTRA LEROUX OCIMPERLE Stade Qmmpéroi». — S. Q (1) fait match nul avec Lorient-Sports (1), 1 but à 1. Lorient-Sports(3) bat S. Q.(3j, par 2 bu.s àl. Stade Quimpéroi» (2) contre Stade Nantai» U. C. (2). — Dimanche prochain, 13 novembre, sur le terrain de l'hippodrome, grande rencontre de championnat de division d'honneur, entre le Stade Quimpérois(2) et le Stade Nantais U. C. (2). C'est la première foia que cette équipe nantaise vient à Quimper, et la rencontre entre ces deux équipes promet d'être intéressante par leur jeu plaisant, rappelant un peu celui des scolsires. La aeconde équipe du S. Q., qui vient de battre l'A. S. P. O. de Quimper par 8 buts à 1, sur le terrain de cette dernière, n'a été battue que d'un but par le Club Sportif Rennais, en championnat et sur le terrain de ce dernier club. Nous pensona que notre club favori tiendra et mettra tout son cœur à faire tnompher ses couleurs. Prix d'entrée : tribunes, 2 fr. ; pourtour, 1 fr. Demi-place pour les dames, enfants et militaires non gradés. Entree gratuite pour les sociétaires. A Fouetnant. — Les équipes premières de Fouesuant-Sporia et de la Quimpôroise ont fait match nul, dimanche, 0 but a 0. A Coray. — Grand gala »portif. — Dimanche prochain nous aurons le plaisir de voir à Coray lea terribles éuraseurs de Kosporden. Que feront mes pauvres Glaziks contre ceux-ci t Mourir sans doute..., mais en combattant. Il faudra probablement un pointeur pour les buts, a moin« que... il est quelquefois certaines surprises. Allons les Glaziks aa régime jusqu'à dimanche. La caisse sera forte quand même, car nous espérons que tous les sportifs de la région accoureront a Coat-Spern. En lever de rideau, l'equipe (2) des Glaziks matclicra une équipe de Rosporden. Yan. A Spéxet. — Les Papillons Bleus de Spezet battent la J. S. Chàieauhnoise (1), par 4 buts a 3, pour le match championnat de 3' série. Le coup d'envoi est pour Spézet qui a le vent conire lui. Les P. B. dominent dès le début du jeu. Un peualty siflle conire Ciiàteaulin est botte dès sportivement loin des buts par l avant-centre des P.B. Les arnères de Cûâieaulin ont fort a faire et se voient obliges de dégager on corner. 2 corners successif», classiquement servis par H. Barazer et repris de la tête par l'avant-centre Ch. Loheac, entrent dans les filets de Cliàte&ulin. Cinq minutes aprè», sur cafouillage dans les bois des P. B., les Cnâteaulinois ouvrent le »core. Peu avanl la mi-temps, l'inier-droit «pczelois rentre un 3° but. Mi-temps : Spezet, 3; Cliàteaulin, 1. A la 2- mi-temps la J. S. C. se repiecd et, coup sur coup, renne deux buts. Cependant les P. B. redeaceudeut ; le demi-centre Y. Uuiazer place un joli snout;le goal pare, mais U balle lui échappe et H. barazor marque le dernier but. La tin est »îlllee sur ce scoie : P. B . i • J. S.C.,3. Nota. — A rcmaïquer que lea P. B. de Spezet, depuis le début de ia saison, n'ouï yas encore connu la défaite. Ils ont battu successivement i'U. S. ce Pleyben et le« Glazik» de Coiay a deux reprise» aifferente». Toute» nos félicitations a cette vaillante petite équipé. A Ploneour. — Dimanche 13 novembre, La Piozuvetieune se rendra a Ploneour rendre visite a ta Bigouaenne. Le» équipes secondes seront aux prises â 13 ti. 30 et la Piozevctienne (2) qui" fut battue par la Bigoudenne (2) espère ptendre sa revanche. La Piozevétienne (1) aura à cœur de prouver une fois de plus sa supériorité. lYEST f i l a L \ t Lutarti la pour les blesse» qui acopicni les nouveaux Appareil» san» Htssori perf ectionne» de A. CLAVERIE. Ce sont des centaines d'attestations qus suscite journellement cette précieuse découverte. Dans nuire région eu particulier, où la renommée du ceièbre Praticien est très répandue, nombreutes soni lea personnes qui ont pu, gr&ce a elle, retrouver l'intégrité de leur saute et de leur» force». C'est pourquoi toutes lea peraounes, hommes ei dames, qui soulï.eui de Hernies, Efforts, Descentes, Obésité, Rein mobile, etc., duivent piotiicr au passage de l'cminent Spécialiste ues Etablissem e n t s CLAVERIE pour lui reuare visite ae y b. a lb ù. a : QUIMPER, mercredi 16 novembre. Hôtel de l'Epee. CHATEAULIN, jeuai 17, Hôtel de la Grana'Maison. QUIMPBRLE, vendredi 18, Hôtel da Lion d'Or. CEINTURES PERFECTIONNÉES contre le» Affections de la matrice, Rein mobile, P t ô s e abdominale, Obésité, etc., les plu» tjjicaces, le» plua légères, les plus agréables a porter. Modèles nouveaux et exclusifs des Etablissements A. CLAVERIE, 234, faubourg Saint-Marun, PAHlù. Le iierani : Pierre ouegueu \ MIM1II s c r i c ¿5 & 30 places, S bdieobei au bureau du journal. Etude de M 0 LAURENT, notaire à Auuioruû A1)JLB1lAT10A hn l éiude K o r e j u b r e 1 0 8 1 à 14 heures D I m m e u b l e » à Kcraudraou et À liergueihem, eu Piimoun, savoir : I. — Maison d'habii&uon, stable et jardin, 25 a. 50. Mise à prix : 5.000 irancs. II. — Prairie Tal-ar-veil, 13 a. 37. Mise à prix : 1.000 irancs. III.— Champ P a r c - t y - a U e . l h . 10a. 10. Mise a prix ; 5.000 fiança. JL.® 1 2 à Vendre à l'Amiable & par Lots pré» la gare au Piozevei (fmiaiore) a 2 kilomètres de ta mer TEHHAiK à iiiiiir au 125 uiâtres de longueur, en boruure ao la rouie de Quimper, sur 40 moires de largeur, aoit 50 are», S adresser à M. Jean LE N l f t , ancien notaire, à Briec-de-i Ouoi (Finistère). L E CITOYEN ËËËË! RENSEIGNEMENTS & CONSEILS DMtrnetion des chenilles des choux et des navets Faire des pulvérisations avec l'émulsion suivante d'huile de lin : ! Faire, dissoudre dans un litre d'eau chaude. 100 grammes de savon noir, ajouter 50 grammes de carbonate de potasse, puis allonger le tout de 10 litres d'eau. Verser ensuite dans le liquide très lentement et en agitant constamment 150 grammes d'huile de lin. La diarrhée des veaux Pour la soigner, un agriculteur de Saint-Germain-l'Herm conseille de leur donner du lait coupé avec de la tisane d'orge. Cetté dernière se prépare ainsi : faire bouillir 5 à 6 litres d'eau avec un litre d'orge. On jette la première eau aussitôt que le grain est crevé et on la remplace par de la nouvelle qu'il faut laisser bouillir pendant une heure au moins. Les veaux refusent quelquefois de boire le lait auquel on a mêlé une trop grande proportion d'eau d'orge. On commence alors à ne mettre qu'un quart de cette dernière, puis on augmente graduellement jusqu'à moitié ou aux deux tiers si la maladie se prolonge. On ne remet le veau au lait pur qu'après complète guérison. mm Voici comment, on opère : la priver entièrement de nourriture, Au moment où le« boutons sont assez doinnez'lui fort peu à manger et surtout près d'éclore, m»is non encore ouverts, des pâtées rafraîchissantes. Au bout de on les cueille, en ayant soin de leur ce temps vous verrez qu'elle ne cherchera laisser leur tige. Après quoi, on fait des- pas à s'accroupir et vous pourrez lui sécher du sel dans une petite marmite donner la liberté. Les moyens barbares en fonte, placée sur le feu. Le sel se comme celui qui consiste à plonger la réduit bientôt en une poudre très fine poule dans de l'eau fratche, etc., ne et parfaitement sèche. sont; P8!8 à conseiller ; ils sont dangeOn étend alors une couche de ce sel reux pour la santé deq ; animaux et sont fond d'une botte en fer.blanc. Sur d'un effet très problématique. cette couche de sel, on range les bou- j En Limousin, la poule;qui demande! tons de roses, de façon qu'ils ne se intempestivement & couver est placée i touchent pas, on recouvre ensuite dans un'endroit sombre et frais (cavé, entièrement de sel, et on ferme la boite chai'; ¿tablé) et recouverte d'une caisse: ou d'urç paillon privant l'animal de' hejçmétiquen^nt. Lorsqu'on veut avoir des roses i fraî- lumière et de mouvement. Au bout de, ches, fût-ce plusieurs mois après la mise deux ou trois jours on délivre la malheuon botte, on retire les boutons qui reuse bête qui, ordinairement, oublie de paraissent desséchés, puis on coupe couver pour ne songer qu'à cherchei sa l'extrémité de la tige qui les porte, et on nourriture. Si le désir dei couver la les met dans un vase à fleurs rempli reprend on la remet,aussitôt en prison. d'eau. Peu à peu, les boutons de roses A ce régime on conçoit que la meilleure couveuse finisse par oublier le devoir de se raniment et s'épanouissent. Le sel, bien séché, assure la conserva- procréer! / Le Fermier, tion pendant un laps de temps très long. Pour empêcher les po^)es »• de couver Comme moyen sûr et pratique d'empêcher une poule de couver, nous pouvons vous conseiller le suivant qui réussit toujours. Faites construire une petite cage cubique, 0 m. 60 à 1 mètre de côté. Le haut et les côtés pourront être garnis de toile métallique ou de barreaux en bois ; mais le fond au lieu d'être plein devra être formé de barres rondes* en bois, Procédé américain distantes environ de cinq centimètres de conservation des roses les unes des autres. Placez cette cage Ce procédé propagé depuis peu, parmi sur quelques briques de façon que le fop.d les amateurs de roses, aux Etats-Unis, soit surélevé et distant de 8 à 10 centiest assez curieux et facile À mettre en mètres du sol. Cette installation devra pratique par toute personne désireuse être faite au milieu de la cour, de façon d'avoir des roses fraîches longtemps, que la prisonnière puisse voir ses comaprès le cueillette des boutons non' épa- pagnes en liberté. Maintenez ainsi enfermée la poule trois à quatre jours, et, sans nouis. champignons cuits â part au - beurre et; des truffes en lame». Chauffer doucement sans jamais laisser bouillir, ce qui dur; Journal des Éleveurs,fondé en 1874 cirait la viande. 2 5 fr. par an. — 3 fr. par mois Préparer des croûtons en forme de DEUX FOIS PA'i SEMAINE triangle, dorés au beurre et que l'on sur 24 PARAIT à 36 pages grand lornmt illustrées disposa autour du salmis dressé sur un plat chaud. ELEVAGE, CHASSE, PÊCHE, AGRICULTURE Quelques personnes mettent du vin blanc, d'autres du vin rouge ; les vrais JURISPRUDENCE, VIE PRATIQUE gourmets trouvent que cela masque le Le plus important journal d'annonces fumet du gibier. pour lfcs achats et Ventes •L'ACCLIMATATION G&teau de marrons Pour un kilogr. de marrons : 25 grammes d e s p e r e , 2 cuillerées de chocolat râpé, 2 ou 3 verres de lait. Faire bouillir les marrons, les peler, les passer au tamis. Ajouter le sucre et le chocolat ; tourner en versant le lait ; il ne faut pas que la pâte soit trop liquide. Ajouter un peu de vanille. Caraméliser un moule ; y verser la composition et faire cuire une heure au bain-marie. Servir froid. Ce délicieux gâteau est encore meilleur entouré d'une crème à la vanille ou d'une crème Chantilly. — — . Toute personne, soucieuse de ses intérêts, doit se reaseigaer sur le tirage réel du journal où elle se propose de faire sa publicité. LE CITOYEN 21, rue du Sallé, à QUIMPER, constitue, par le nombre de set abonnés et lecteurs assidus, un organe de publicité de premier ordre. des animaux domestiques et sauvages Offres et demandes d'emplois de toute nature Locations et veDtes de Fermes, Domaines, Immeubles et Chasses ; Récoltes Comestibles, Alimentation des animaux Instruments, Voitures, Automobiles, Bicyclettes, Occasions de toute sorte Nombreux avantages et réductions de prix aux Abonnés à l'année. — Conditions spéciales à M M.les Officiers ministériels Demander gratuitement S p é c i m e n s e t Notice : 4 6 , R u » d u Bac, P * R I S (7 e ) Salmis de perdreau RÉPUBLICAINS 1 SÉRÉNADE On peut faire un salmis avec un perdreau déjà rôti, ou le faire rôtir spécialement pour le mettre' en salmis. Dans ce dernier cas, on ne le cuira qu'à demi. Découpez le perdreau et mettez de côté les cuisses, les ailes, le filet. La carcasse et l'intérieur (sauf le foie) seront hachés et écrasés. On fait revenir le tout dans du béutta, puis on ajoute quelques rondelles de carottes, un demi-oignon, quelques échalottes hachées, un brin de thym et une feuille de laurier. On fait dorer deux minutes, saupoudrer alors légèrement de farine ; laisser roussir et mouiller avec de l'eau chaude. Saler, poivrer et laisser mijoter une grande heure. Passer alors la sauce dans une casserole en laissant égoutter tout le jus. Y ranger les morceaux de perdreau, des PUBLICITÉ A l'appel de ma mandoline, Mets ta robe de mousseline Et glissons le long du coteau Pizzicato ! Si gracieuse au clair de lune, Tu me rappelles, ô ma brune, Une bergère de Watteau. Pizzicato ! Allons sur l'Océan rythmique. Et parfums, couleurs et musique Feront un Eden du,bateau. Pizzicato j • Comme une rose sur sa tige, Mon âme prise de vertige Se meurt ou s'effeuille plutôt... Pizzicato ! Auguste BERGOT. Abonaez'voum au CITOYEN ai faits* abonner vom ami». Crédit Foncier de France PRETS Aux propriétaires d'immeubles. 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Finistère et départements limitrophes« Autres départements Etranger Les abonnement» 8 francs. [0 — f2 — partent du 1" ou du 15 de chaque et tont payables d'avance La Fête ûe l'Armistice les soldat; et Depuis la bataille de la Marne la Fraice pouvait être considérée comme définitivement victorieuse, parce que, à cette date, son âme indomptable s'était révélée supérieure à l'âme allemande. Dans les batailles, il n'y a pas seulement des armées qui se heurt e n t ; il y a d e s i d é e s e t des âmes qui s'affrontent et qui s'entre-choquent ; il y a le conflit des impondérables. C'est à l'occasion de cette victoire de la Marne où la décision mit sept jours à venir, que le général Joffre écrivait au Ministre de la Guerre : « Le Gouvernement de la République peut être fier de l'armée qa'il a préparée. » Eh oui ! c'est la République qui, pendant 44 ans, de 1870 à 1914, dans ses écoles et dans l'ambiaece de ses libres institutions et de sa législation égalitaire et fraternelle, a produit ce chef-d'oeuvre, le citoyen soldat, le poilu de 1914 et des années qui ont suivi, le plus noble échantillon d'humanité qui, dans la courbe des âges, se soit révélé au monde. • • • On disait et on répétait à l'étran* ger et même chez nous que la France était tombée dans la décadence et qu'elle chancelait sur elle-même. Le vrai, c'est que la République avait, par l'éducation donnée à l'enfant et par l'ascendant de l t dignité humaine imprimée au citoyen, incorporé à la pensée commune l'idee nécessaire de la liberté e t l e s e n t i m e n t p r o f o n d de l ' a m o u r de la Patrie. C'est dans ce trésor de forces immatérielles, le plus riche qu'un peuple ait jamais possédé, que le citoyen soldat a puisé la force d'âme qui lui a permis de tenir jusqu'au bout, de vaincre la destinée et de triompher des lois obscures du hasard. • • • Aujourd'hui la guerre est close et gagnée. Mais nous n avons accompli que la moitié de notre tâche. Il nous reste à remettre debout ce qui a été saccagé et détruit. Il nous reste à récupérer les dépenses de la guerre, dans la mesure fixée par les traités. Un immense effort persévérant de production et de travail devra pourvoir à la remise en état de nos finances. Il nous reste, à côté de l'homme intellectuel et moral, à former l'homme social. Inutile de jeter un regard sur le passé. C'est devant nous, résolument, qu'il faut regarder. Nous parviendrons à gagner la paix, si nous suivons le conseil que Gambetta, le grand patriote, donnait à la France, après la guerre de 1870 : « Si nous restons fidèles & la devise, tout par le travail, tout par la justice, pour la Patrie et pour la République, tout nous deviendra facile et tout nous sera donné par surcroît ». Georges LE BAIL. * no» Çorrt»pon<Unl» Nous rappelons à nos Correspondants que les Communications doivent nous parvenir au plus tard le mercredi, avant Nous m pouvons insérer les articles nous parvenant après cette heure, notre tirage se faisant le jeudi matin. mois A®&<ït3CE$ Bureaux et Imprimerie, 21. Roe do Sallé, QUIMPER Les Bureaux «ont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie à m. picrrt ÇUÉCUEff, Administrateur-Gérant. • Les manuscrits ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre rien », fussent sans cesse présentes à l'esprit et au cœur de nos hommes politiques. Oa va jeter à foison sur leurs tombes des fleurs et de belles harangues. Mais la meilleure façon de les honorer, c'est, en souvenir de leur immolation, de faire pour la génération montante une France plus belle, plus prospère, plus équitablement organisée, plus digne de ceux qui l'ont arrosée de leur sang et sauvée. sont-ils morts iionr rien? Je lisais, ces jours derniers, un petit livre tiré à 200 exemplaires seulement et intitulé : Trois ans de tranchée avec les territoriaux dit. Jura. Ce n'eut pas un roman. Rien que des choses vues et vécues, racontées simplement par quelqu'un qui en fut témoin et ac'eur, saDs phrases grandiloquentes, «ans effets dramatiques, sans outrances, et par ce'a même do façon qui prend et attache. I / a u t c u r , Aimé Berthod, professeur de philosophio et ancien député, fut, comme bien d'autres, déraciné par le souffle d'ouragan patriotique qui passa sur la France en 1914. Il se fait simple soldat, part avec les territoriaux de son pays, dont quelques-uns eont ses électeurs, dont les autres ont voté contre lui. Le voilà bientôt incorporé dans une section de mitraillour», puis caporal, sergent, Fous-lieutenant, rattaché au 53* régiment de la réserve territoriale. Ce sont alors les vastes espoirs et les lentes déceptions, les exercices fastidieux et inutiles, les séjours dans la boue des Vosges, le» combats sans gloire contre l?s puces et les rats, les n u k s s a r s sommeil et les longues journées où l'ennui a pour distraction le péril, les patrouilles meurtrières où l'on n'arrive pa» seulement à voir l'ennemi, les courts repos dans quelque cantonnement oà il pleut des bombes, les contacts avec des mercanti» rapacos, et, de loin en loin, le sourire du printemps ou de quelque jolie Alfacienre. C'est la vie rude avec de braves paysans qui ne savent pas trop pourquoi l'on se bat, mais qui font leur devoir, résignés, stoïques, grognant volontiers parce qu'on leur impose des manoeuvres juvéniles, parce qu'on les empêche de voir leurs femmes, alors que les maîtresses trouvont toutes les portes ouvertes, parce qu'on b s oublie parfois dans tel avant-poste dangereux. Mais officiers et soldats ont fait une fois pour toutes le sacrifice de leur existence ; ils s'abandonnent au destin, cueillent hu vol les petites jouissances du moment présent, trouvent moyen d'illuminer de gaieté la monotonie des corvées et des esca'mouches sans résultat. Leur lisutenant n'est pas en vain philoiophe. Il rôve et il pense. Quand, lors d'une petmission, il entend un jeune attaché de ministère lui dire avec une désinvolture ironique : « Dans quel secteur défendez-vous la France ? » il se demande : « Sommes nous des héros ou des dupes ? » Et il médite cette réponse qui lui est faite par la mère d'un camarade tué au front : « Il no faut pas qu'i'Z soit mort pour rien. » Dans combien de discours ne les a-t-on pas entendu retentir ces paroles sacramentelles ! Partout où l'on a inauguré un monument aux morts, c'est-à-dire dans toutes les villes et dans presque tous les villages de France, on a reconnu cette dette envors les morts, on s'est plu à mettre l'avenir sous la protection de leur mtmoird. Il ne suffit DUS d'avoir vaincu. Les morts récibment autre chose que des lauriers. Pourquoi ces paysans du Jura ontils semé leurs tombes, là-bas, loin du pays natal. ? Pourquoi les survivants sont ils revenus vieillis, usés, mutilés, presque finis ? C'est pour que leurs petits ne connaissent pas les horreurs d'une guerre semblable. C'est pour que la vieille mère, la maison familiale, la terre qu'il» aiment aussi d'un amour filial ne subissent pas les lois de maîtres étrangers. C'est pour que les moissons poussent t n p î i x , pour que la nature fd< onde répare tes sottise i des hommes. Et à ces ouvrier« partis poui défendio cette richesse nationale dont ils n e possèdent qu'une bien minime portion, leur aura-t-on promis en vain une condition meilleure, une solidarité qui devait durer après l'heure du danger, plus de justice et plus de bien-être? Faut-il qu ils aieat le droit de répéter que leurs morts sont moi la pour riea ? Connu n a dit en mourant un jeune intellectuel cito par Berthod : « C'est vriimont trop absurde 1 » Aussi vou> drais-je que cob paroles : « Il n e faut PM que nos morts »oient morte poiur Georges RENARD. LLOVD GEORGE jugé par un Anglais C'était en l'ail 1900; la Grande- Bretagne était en pleine guerre avec les Boers. Quelques centaines de personnes se trouvaient réunies dans une salle publique d'une ville importante des environs de Liverpool pour protester contre une guerre inique. Le clou de la soirée n'était autre que le petit Gallois, d ' u n courage incontestable, d'une verve pittoresque. Il venait nous chanter la gloire et les vertus des petits peuples du monde entier, et surtout de ceux contre qui nous étions en guerre. Formidable dénonciateur de l'injustice à ce moment-là, Lloyd George nous dépeignait une foule d'esclaves chinois importés en Afrique du Sud pour travailler dans les mines, dans l'intérêt de la classe capitaliste anglaise. Il nous faisait tressaillir en nous disant tous les crimes abominables de ces mêmes capitalistes dont il détend, aujourd'hui, les intérêts en Haute-Silésie, en Allemagne, en Russie, en Mésopotamie (pardon, en Irak), en Egypte, bref un peu partout où il peut ae montrer désobligeant pour la France, cette alliée fidèle qui lui a fourni, pendant la grande guerre, tant d'occasions d'exercer son talent incomparable de rhétoricien en pleurant sur la scène de dévastation et d'esclavage des régions occupées — ces pauvres régions dévastées qui devaient alors passer avant tout dans le règlement des comptes ! Lloyd George, je l'ai dit, est un rhétoricien invétéré. La rhétorique est pour lui une seconde nature. Elle est du reste le secret de la plupart de ses succès, car la rhétorique entraîne la foule, et la foule ne réfléchit pas toujours. A la Chambre des Communes, Lloyd George se distingua constamment par ses critiques sévères et habiles dv Gouvernement du jour. Rien n'allait bien, puisqu'il n'était pas au pouvoir, tandis que depuis qu'il dirige les destinées du pays tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sa campagne contre feu Joseph Chamberlain, le fameux secrétaire d ' E t a t pour les Colonies et père du leader actuel de la Chambre des Communes (celui qui porte si fièrement, sinon le manteau, du moins le monocle de son père) était une lutte à mort. Lorsque, quelquo temps après la fin de la guerre de 1899-1902, et afin de la faire oublier le plus vite possible, Joseph Chamberlain lançait sa campagne en faveur du protectionnisme, en préconisant le Zollverein de l'Empire, Lloyd George se mettait à la tête de l'opinion contraire et attaquait le ministre protectionniste avec une ardeur infatigable et une passion sans bornes. C'était un mauvais principe, paraît-il. Mais aujourd'hui tout es t relatif, même les principes, et le gouvernement de Lloyd George a très bien proposé et fait adopter Y AntiDumping Bill, qui aura un effet si désastreux pour le commerce d'exportation français. Même métamorphose dans son attitude envers l'aristocratie. Avant son arrivée au Pouvoir, et plus particulièrement dans la période comprise entre l'élection générale de 1906 — où le parti libéral était victorieux et où Lloyd George acceptait son premier portefeuille — et la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne, Lloyd George mangeait de l'aristocratie à chaque repas. Dans les meetings importants, devant des assistances n o m breuses et haletantes d'enthousiasme, il flétrissait l'aristocratie du pays avec une vigueur d'expression et un choix d'épithètes qui frisaient la grossièreté. Il se distingua tout particulièrement en ce genre d'invectives dans un discours fait à Limehouse, près de Londres, si un timbre pour, la réponse. au vocabulaire populaire du pays et signifie une injure grossière. Aujourd'hui, force lui est de faire la paix avec ses ennemis d'antan, et dans son cabinet de coalition, plus on est aristocrate, plus on est bien avec Lloyd George. Et les portes de tous les châteaux de la GrandeBretagne lui sont ouvertes, ainsi que les bras de leurs propriétaires. Pourquoi ? Parce qu'il est leur homme, l'homme aussi de la Diplomatie impériale, secrète, l'homme des gros industriels et de la camarilla de la haute finance qui dirige la politique européenne de la GrandeBretagne, l'homme qui crie en public : « La France avant tout » et, en secret, donne des assurances obligeantes pour l'Allemagne au chancelier W i r t h ! Dans les négociations actuelles entre Lloyd George et le leader sinn-feiner de Valera, tout le monde sait que la raison prédominante pour laquelle le gouvernement britannique c e peut pas consentir à une scission de l'Irlande est la question de la sécurité nationale. Cette sécurité, Lloyd George la reconnaît quand il s'agit des affaires de la GrandeBretagne, mais refuse obstinément d'admettre la môme hypothèse en faveur de la France, lorsqu'on discute la question brûlante de la Haute-Silésie. Pour lui, la sécurité de la France n'est pas menacée ; il n'entend pas les discours provoquants des Ludendorff et des Von der Goltz. Aveugle ou pro-allemand en 1914, il est encore aveugle ou pro-allemand aujourd'hui. Tel est l'homme qui dirige, à ce moment angoissant de notre histoire, les destinées de l'Empire britannique. Son règne durera-t-il longtemps encore ? Le gouvernement perd un siège presque à chaque élection partielle. Mais il pourrait très bien nous faire perdre tous nos amis, y compris notre grande et noble alliée la France, cette France si gaie dans la prospérité, si héroïque dans l'adversité, et que des centaines de milliers de mes compatriotes aiment passionnément, n ' e n déplaise à Lloyd George. G. Fleetwood ALLAN ÇA & LA i. Le coût de 1« vie 11 j a 1S1 an« Dans les archives de la commune d'Albi (Tarn), se trouve au état estimatif des denrées, volailles et antres objets de redevance, dressé par les soins de la mairie, en 1790. A cette époque, une oie coûtait 1 fr. 10, un dindon 1 fr. 05, nn chapon 1 fr., une poule 12 sols, nn canard 12 sols, an pigeon, 8 sols, une perdrix 10 sols, une caille 3 sols, nn lièvre 1 fr. 10, un lapin 10 sols, un chevreau 2 fr„ nn agneau 2 fr. 10, un cochon de lait 3 fr., un cent d'œufs 2 fr., un kilo de poisson 4 sols, un kilo de beurre 20 sols, un kilo de fromage 12 sols, un hectolitre de vin 6 fr., un décalitre de noix 1 fr., un décalitre de châtaignes 16 sols. Un ouvrier d'usine gagnait à ce momentlà 1 fr. par jour, un cultivateur 12 sols, une femme 8 sols, et cependant la vie devait être beaucoup plus facile qu'aujourd'hui puisqu'à cette époque bénie, avec le prix d'une journée de travail, un ouvrier pouvait acheter une oie. Vivacité* parlementaires On aurait tort de croire que cette Chambre a le privilège des séances orageuses et des vivacités de langage. Celle où siégeait le citoyen Coûtant, le maire d'Ivry, connut aussi quelques heures agitées. Le citoyen Coûtant n'avait d'ailleurs pas le monopole des interruptions pittoresques. A droite, M. Baudry-d'Asson (le père) lui donnait gaillardement la réplique. Un jour que le citoyen Coûtant était à la tribune, Baudry-d'Asson l'interrompait systématiquement sur l'air des lampions : « A la buvette I A la buvette I » faisant ainsi une allusion... discrète anx habitudes du citoyen Coûtant. Ce dernier, finalement interloqué, et ne trouvant rien à répondre à la « scie » de son interrupteur, laissa soudain tomber d'on ton dédaigneux ces mots inattendus : — Et vous I allez donc aux chiottes I Le président Fioquet, qui présidait, faillit en avoir une attaque. La Nation française Il parait que le journal officiel du clemencisme, qui doit paraître, s'appellera La Nation française. Jéroboam avait proposé : Fructidor par une délicate attention au calendrier révolutionnaire. Mais Fructidor est le mois des fruits ; et nos gens reculèrent devant nn appel aux poires. La Nation française est bien ; surtout si le commanditaire en est M. Bazile Zahrof, grec naturalisé anglais, pétrolier de Moasool, et colonel honoraire de la cavalerie de bien qne le mot limehouse s'est ajouté Saint-Georges. Ou n e saurait en «Set être p l u français. t Annonces judiciaires et diverses (4" page) — réclames (3e page) Prix la ligne . . . 1t. » 1i.2t à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité Annonces payables d'avance. Les Annonces doivent ôtre adressées, au plus tard, le Mercredi matin La Fête du Nouveau Culte à Châfeaulin Châteaulin a inauguré, dimanche, dans le plus grand recueillement, le beau monument élevé à ses 128 morts de la guerre. A 9 heures, dans l'église ,qui contient difficilement la foule des personnes accourues, on célèbre un service solennel en l'honneur des victimes de la grande guerre. A l'issue de l'office, le clergé procède à la bénédiction du monument, sans attendre la cérémonie officielle. A 10 heures, M. Halléguen, maire, entouré de ses adjoints, reçoit, à la mairie, dans la grande salle, les Autorités qui ont bien voulu répondre à son invitation. Puis, le cortège se forme et, au son de la musique et de la clique, se rend place de la Victoire où a été érigé le monument. La Lyre Quimpéroise vient en tète du cortège suivie de la Jeunesse Sportive Châteaulinoise, de la société de gymnastique La Quimpéroise, du VéloceClub Châteaulinois ; des Vétérans de 1870-71, des Pupilles de la Nation, des Veuves de guerre, des Mutilés, des Prisonniers de guerre, des Retraités civils et militaires, des enfants des écoles, des Membres du Comité du monument, de M. Desmars, préfet du Finistère ; de M. le Maire, de MM. les Parlementaires, Fonctionnaires et Membres du Conseil Municipal. Une magnifique croix de guerre se trouve au pied du monument qu'encadre un arc triomphal entièrement fait de houx. A gauche du mausolée, s'élève la tribune, où tout à l'heure, tour à tour, les orateurs viendront prendre la parole. Les sociétés déposent pieusement des couronnes sur le socle du monument. Les Pupilles de la Nation y joignent leurs bouquets, puis l'on se range respectueusement. La cérémonie Les clairons ouvrent le ban tandis que tombe le voile qui recouvrait le monument. Ce dernier, très beau dans sa simplicité, est constitué par un haut socle en granit du pays sur lequel se dresse la statue symbolique d ' u n brave et vaillant « Poilu » (grandeur naturelle) en pierre de Kersanton. Le « P o i l u » , l'air altier,est dans la position du «repos». Sur le socle on lit cette inscription : Châteaulin à ses Morts pour la Patrie 1914-1918 La statue est l'œuvre du grand sculpteur Quillivic, tandis que le socle est celle de M. Cornee, entrepreneur à Châteaulin. Une foule nombreuse et recueillie assiste à la cérémonie d'inauguration. Elle s'entasse sur la place ou aux fenêtres des maisons qui l'environnent. M. Anthony, premier adjoint au maire, président du Comité d'érection du monument, qui porte fièrement la médaille des combattants de 1870, prend le premier la parole. Le comité a mené à bonne fin le projet qu'il avait établi et aujourd'hui, Monsieur le Maire, il me charge de remettre entre vos mains cette belle statue dont l'image rap.pelle l'allure martiale, noble et fière de no» beaux guerriers de France. Acceptez-en le dépôt sacré, car Châteaulin gardera dans son cœur endolori le souvenir de ses enfants glorieusement tombés pour la patrie. Son deuil sera éternelI En keid a bado ar bed, Kastellin a zouqo en e c'halon mantret kaort e Vugal* e discaret var an dachennou-brezel. Vive la France I Vive la Bretagne I La musique exécute la Marseillaise, puis M. Halléguen fait l'appel des 128 morts pour le psys, tandis que M. Reussard, président des vétérans de 1870-71, répond : « Mort pour la France ». Le sympathique Maire prononce ensuite d'une voix gravement émue les paroles suivantes : Discours de M. Halléguen, maire Mesdames, messieurs. An nom de la municipalité, du conseil municipal et de la population de Châteaulin, je remercie d'abord ici M. le Président da comité constitué dans notre ville en vue de l'érection d'un monument aux morts, des bonnes et fortes paroles qu'il vient de prononcer et du concours précieux et dévoué qu'il n'a ceisé de nous apporter, ainsi d'ailleurs que les autres membres de ce comité. Je remercie également les nombreux dona« teurs dont la générosité a permis la réalisation de cette belle œuvre de reconnaissance et de souvenir aux héroïques enfanta de la commune glorieusement tombés sur le champ de bataille on décédés victimes de la guerre. Je n'aurai garde d'oublier non plu* M. le Préfet du Finistère, représentant du gouvernement de la République, qui, par aa présence au milieu de nous, a tenu à rendre un hommage tout spécial à nos morta ; MM. les sénateurs et députés, MM. lea conseillers généraux et les conseillers d'arrondissement, les autorites, les sociétés et les notabilités de tous ordres qui ont bien voulu répondre à notre appel, et enfin l'artisan aussi habile que modeste dont le cieean a su tirer de la pierre bretonne une magnifique image du poilu de France, symbole de courage et de vaillance, qui nous rappellera désormais le sacrifice de ceux qui ont offert leur vie ponr la défense de la justice et du droit. Ahi mesdames et messieurs, mon émotion était tout à 1'henre bien profonde, quand je proclamais devant vous les noms de nos 128 chers compatriotes disparus au cours de l'horrible cataclysme, et quand mon vieil ami, M. Reussard, vétéran de 1870, me répondait : « Mort pour la France ». Si un seul d'entre eux m'était particulièrement attaché par les liens de la parenté et de l'affection, tous faisaient partie de la grande famille communale dont votre constante sympathie et votre confiance m'ont constitué le chef depuis de nombreuses années, et, en cette qualité, tous possédaient dans mon cœur une place privilégiée dont la beauté de leur mort a encore augmenté l'importance. Oui, je les aimais et je les pleure avec vous, veuves, pères, mères, enfants, frères et sœurs si éprouves. J'associe a votre douleur et à la mienne non seulement la muniDiscours de M. Anthony, ; cipalité, le conseil muuicipai, mais encore f la population entiéie ae Ciiâteauun, réunie président du Comité d'érection autour de moi dans une atiuude pieuse et Messieurs, La solennité de ce grand jour emplit mon recueillie, digue de» héros dont nous célébrons aujourd'hui la féie. cœur d'une vive émotion. Comme je le rappelais il y a bientôt troia Monsieur le Maire, Quand, après la tourmente occasionnée ans, lors d'une autre cérémonie organisée par l'horrible guerre qui a duré quatre lon- par les anciens combattants, et en félicitant gues années, nous vîmes revenir à leurs ces derniers d'avoir eu l'heurense pensée foyers, nos enfants victorieux, nos cœurs de rendre d'abord hommage à la mémoire débordaient de joie, nous ne savions com- de leurs camarades défunts avant de se ré* ment les fêter et les féliciter de cet heu- jouir eux-mêmes, le culte des morts a toureux retour; mais après avoir scruté les jours été en honneur dans notre chère rangs de ces valeureux jeunes gens, nous France. T ous les ano, à la Toussaint, des nous aperçûmes hélas I qu'il y avait de nom- • foules de plus en plus nombreuses accoubreux manquants. Qu'étaient-ils donc deve- rent vers les cimetières et visitent en silence nus ces êtres qui nous ¿taient si chers T Leurs ; lea tombes couvertes de fleurs de ceux qui frères d'armes, émus, nous firent savoir | ne sont plus. qu'ils avaient généreusement versé leur i Mais quand il s'agit des morts de la grande sang pour sauver la France de l'envahis- guerre, de ces hommes, je devrais due de sement et de l'esclavage dont elle était me- ces surhommes, fauches en pleine sante, en nacée pai les hordes allemandes. pleine jeunesse pour la plus noble des cauAlors, après cette joie débordante, vint la ses, ohi alors l'enthousiasme devient indesprofonde douleur. Mais, immédiatement, le criptible et ne connaît plus de bornes. Devant recueillement s'en suivit et nous avons dé- ces victimes de l'orgaeil et de la barbarie cidé qne nous devions immortaliser le sou- d'un tyran, les haines se taisent, les fronte venir de nos glorieux héros. s'inclinent respectueusement, ainsi que la Ch&teaulin constitua un comité qui s'im- France et le monde entier se sont inclinés posait le devoir de faire élever, sur l'une de devant la tombe de celui qui lei represente ses places publiques, un monument qui tons, de ce Soldat Inconnp que la patria rappellerait aux générations futures ce grand reconnaissante s'eat fait une obligation d'inexemple de générosité et de sacrifice. humer là oft devait reposer «ne aussi • * L E CITOYEN rieuse relique, ions l'Arc-de Triomphe, & Parie. Et o'eat 1« chemin de co lien »acré que prennent le* perte nullités qui arrivent aujourd'hui dans notre capitale, qu'elles soieut françaises 0« étrangères, marquant ainai combien eat grande leur admiiatiou pour lea victimes de l'honneur et do devoir. Châteaulin, comme presque toutes les commune« de France, a voulu aussi qu'il existât sur aon territoire ao monument qui fasse passer à la poatérité la mémoire de ses enfanta morte pour la France, et le comité a heureusement choisi comme motif de cette marque de reconnaissance celui qui convenait le mieux : un poilu, srme au pied, dana l'attitude fière et martiale, comme l'a dit ai bien mon sympathique adjoint, M. Anthony, président du comité, est l'image de la France, calme, pacifique, mais prête à la défense quand elle est injustement attaquée. C'est ce qui a'est produit en 1914, à un moment où la République avait fait de notre patrie une dea nations les plus prospères de l'Europe. Nous vivions tranqnilles, et jamais l'idée n'était venue à nos dirigeants de chercher querelle à qui que ce soit. Malheureusement, noua avions à nos côtés un çionarque dont l'orgueil incommensurable avait pour but de dominer le monde. Conseillé par un entourage cynique et malfaisant, après plusieurs provocations qui n'avaient eu aucun résultat, gr& e à la bonne volonté de la France qui allait toajours jusqu'aux extrêmes limites des concessions pour éviter un conflit, il réussit enfin, repoussant les derrières tentatives de conciliation, à jeter la perturbation dans l'univers et à faire couler le sang de millions d'innocent». Mais la justice immanente veillait. Un choc formidable avait lieu entre la f -rce brutale, c'est-à-dire entre les armées allemandes, prfpaiéi'S à l'attaque par cinquante années d'entraînement intensif, et lo droit, T^ présenté par la France et ses alliés, dont les armées étaient à peine prêtes au eomlmt. On avait-dit au kaiser et à ses hobereaux qne la France, abâtardie et dégénérée, ne «aurait résister longtemps & l'assaut colossal que l'Allemagne invincible avait hâte do diriger contre elle. On a'était lourdement trompé, car aussitôt la patrie déclarée en «langer, on vit surgir da toas les coins du territoire des Français, une multitude de héroa qui, ralliant le drapeau, s'élançaient vera la frontière et subissaient courageusement le heurt de forcea quatre ou cinq fois plus nombreuses. Certes, aoua le poida du nombre, il fallut .'•'abord reculer; mais quanJ, au moment choisi, le généralissime donna l'ordre de l'attaque, ttun ces braves se retournèrent vera les Germaina et leur infligèrent une défaite telle qu'on peut affirmer que la bataille delà Marne sauva de lVeelwuge et la France et l'homunité. Dès cet instant, le kaiser était vaincu, le droit triomphait, et le peuple allemand lui-même, le premier, se détournait avec dégoût de l'homme responsable de aon déaastre. Maia combien de Français, combien de Bretona tombèrent dana cette première mêlée, et combien d'autres succombèrent encore dans lea quatre dures aurtéoo qui la auivirent 1 Ah 1 quand on pense à tant de sacrifice*, à tant de aang généreux répandu sur terre et sur mer, à tant de larmea vergées sur les tombea dea disparus, â tant de malheurs subis par lea familles, on est tous d'accord pour haïr cette horrible choae qu'est la guerre et à encourager lea hommes de cœur qui recherchent lea moyens d'en éviter 1e retour. Qu'il me aoit donc permia d'espérer quo la conférence qui vient de a'ouvrir vendre li dernier à "Washington fera toua aes efforts pour abouur aux fina louablea que a'est proposé 1e chef d'Etat qui en a été l'initiateur. Dana aon message â noa amia Américains, en arrivant â New-York, notre éminent président du Conseil, M. Briand, a exprimé d'une façon parfaite lea sentiments unanimes de sea compatriotes, en déclarant que la préoccupation de toua les Français, c'ost la paix. , Oui, il a eu raison de tenir ce^ langage, car c'eat bien en effet la paix que noua demandona toua; noua ne voulons ni du militarisme, ni de l'impérialisme. Notre seul désir est, après avoir réparé nos ruines, de nous remettre délibérément au travail dans le calme et dans la vraie union de tous Jîjh citoyens, afin de prouver que les grandes epreuvea a'om pas modifié notre caractère et que le Français est, aujourd'hui comme hier, le d^feuteur de la paix, du droit, de la justice et de la liberté. Nous sommes victorieux. L'Alsace et la Loi raine nou» sont rendaos. Sachons nous maintenir dana les limites de notre victoire, et souvenons-nous des héros qui nous l'ont fait obtenir. Enfants de Cbâteauliu, soldats et marins morts pour la France, en recevant lo dépôt sacré qui vient de m'être confié, je voua salue respectueusement, vous et vos familles. Danslesilence impressionnant,dos voix purea s'élèvent maintenant. Ce août lus fillettes aes eccles qui attaquent l'hymne « Après la Victoire », de Buuchor. Bientôt à leurs voix se joignent, à peiue plus graves, celles des garçons. Parfaitement rythmé, très justement chanté, le chœur eat écouté avec une attention particulière. M. Février, conseiller municipal et conseiller général de Châtoaulin, rappelle ensuite avec quel enthousiasme le« bretons partirent à la guerro en 1914, puis il dit comment ils se couvriront de gloire. M. Bouilloux-Lafont, député, dan» un u è s beau discours, dit comment fut remportée la plus difficile, la plus éclatante des victoires. Il fait un brillant éloge de ses artisans et particulièrement des Bretons ; puis il rend un éclatant hommage aux soldats de Châteaulin morts pour le pays. M. Laneien parle à son tour. Une heureuse coïncidence, dit-il, nous permet aujourd'hui de célébrer nos mort» et en môme temps de commémorer l'armistice, c'est-â-diro la fin de cette atroce boucherie qui fit couler à ilota lo sang noble et genéreux de notre bello jeunesse française. Et l'orateur rappolle quelle émotion nous étreiguit tous le jour qui marqua la cessation nos hostilitea. At<res cette évocation, il tient à saluor bien bas les magnifiques soldat» qui, par leur heroume, ont forcé l'admiration du monde. L e tri« sympathique sénateur termine Gloire aux poilus et aussi à la RépuLa cérémonie d'inauguration terminée, le cortège se reforme et, dans le blique qui a su former de tais hommes. même ordre qu'à l'aller, musique en Vous savez dans quel triste état était la tête, retourne à la Mairie où la disloca- France en 1871 après la défaite et ce q u ' a su en faire la République. tion a lieu un peu avant midi. Dans la crise que nous traversons, M. Desmars, préfet, et son chef de Discours de M. Desmars, préfet nous devons rappeler que nous avons cabinet prennent alors congé de la Mesdames, pratiqué l'union sincèrement durant les Municipalité et regagnent Quimper. Messieurs, hostilités. Nous sommes prêts à en faire Rn ce jour de glorieux anniversaire, la Le banquet ' autant encore et à permettre à nos adFranco unanime, émue et reconnaissante, A' midi 30, près de 150 personnes se versaires de jadis l'accès de la maison à s'incline, s i recueille et se souvient. Et dans la mémoire de tous, revit la pnnsée trouvent réunies à l'hôtel de la Grand'- condition qu'ils n'y entrent pas pour y inoubliable de cos moments tant attendus Maison, où, dans une belle salle magnifi- mettre le feu. où 1« carillo/t joyeux de nos cloches, mêlé quement décorée de guirlandes et d'une Le maire de Châteaulin termine en k in voix triomphal« du eanon, nous avertit profusion de petits drapeaux tricolores, buvant i la Franco et à la République. que l'heurt; do la justice immanente, annon- un grand banquet est excellemment M. Launay excuse son collègue et ami cée depuis 47 an», par'lo giand patriote servi. M. Damoy, conseiller d'arrondissement, républicain, vonriit enfin 1 de sonner à l'horA la table d'honneur, M. Halléguen, remeicie la Municipalité de son invitaloge de l'Histoire. Après tant d'angoisses, tant d'sr:x'àt :B, tant de souffrances endu- maire, préside ; à ses côtés nous remar- tion et complimente les charmantes rées en commun, quelle joio profonde fai- quons : MM. Louppe, sénateur, président demoiselles qui ont sorvi le banquet. Il sait frémir nos cœurs, et comme notre gra- du Conseil général ; Le H a r $ r Lancién, salue les poilus présents ou absents titude liait, a^ec notre admiration, vers sénateurs ; Bouilloux-Lafont, député ; et lève son verre à la République et à les grands artisans de l'œuvre accomplie, Févrirr, conseiller général du canton de tous les combattants. vers ceux dont le courage tenace ne c'était Châteaulin ; Damey, conseiller généial ; M. Février remercie de l'invitation pas un instant démenti et qui, au travers qui lui a été faite et félicite l'auteur du Victor Launay, conseiller d'arrondissed'épreuves surhumaines, pendant dos jours ot deu nuitu, «t de» nuits et des jours, de ment ; Bourlès, ancion conseiller d'arron- monument. Il parle de l'œuvre de la près do cii q interminables années, avaient dissement, maire de Lannédern ; An- République, boit à l'Union sacrée, à lutté si viiillunniv nt pour la défense de la thony et Le Goff, adjoints au maire de Châteaulin, à la France, à la République. M. Laneien dit qu'on a pu croire que liberté, cette fleur jamais fanée du sol sacré Châteaulin ; Le Bris, adjoint au maire de de la patrie I Lannédern ; J. Bauguion, doyen du con- les joies de la paix allaient revivre et Tout naturellement sus&i, noua pension!!, weil municipal ; Ch. Goas, Lafolie,Her- que les sacrifices de la dette sacrée héla« I quobeaucoup de* héroïques ouvriers nigou, Gouriou, conseillers municipaux ; allaient être accomplis par l'Allemagne ; de la vicloiro n'étaient plus là. Et ceux qui Béliard, procureur de la République ; mais on se trompait. Il nous faut aujourétaient tombé» pour lu Fiaoce immortelle Hamery, juge d'instruction ; Crenn, juge d'hui une politique prudente ayant pour étaient, n'est-il prs vrai, les premiers dsns suppléant à Quimper ; Gallas, juge de but principal la paix, Notre distingué notre fidèle souvenir. paix ; le Capitaine de gendarmerie ; président du Conseil, M. Briand, disait La touchante cérémonie k laquelle la Sanson. ingénieur des Ponts-et-Chaus- récemment que l'univers était comparaMunicipalité de Châteaulin et le Comité de votre monument ont bien voulu me convier sées ; Pennec, conservateur des hypo- ble à des barriques de poudre autour et m'associer montre que la pennée de ces thèques ; Goignard, receveur des finan- desquelles il ne fallait pas so promener vaillants eat toujours vivace en nos cœurs. ces ; Trocherie, vérificateur des poids et une allumette à la main ot qu'en tout Comme tous. aujourd'hui, inclinons-noua mesures; Rauasard, président de la Sec- cas il ne fallait pas placer l'allumette devant leur mémoire, xccueilloos-nons, sou- tioa des Vétérans ; Prat, percepteur ; entre des mains imprudentes. venons-nouB. lis sont nombreux, héla« 1 les Lassale, des contributions indirectes ; L'orateur salue les femmes et los héros auxquels votre foi patriotique rend Canévet, directeur de l'Ecole publique ; vieillards qui ont moné la charrue taudis un pieux horomage. Cent vingt-huit 1 Cent Estovenard, entreposeur des tabacs ; que fils et maris étaient au combat. ving-huit. partis vibrant de foi patriotique, Cornee, entrepreneur de travaux publics. M. Louppe clot la série dos discour.«. de votr<i jolio cité et de votro pittoresque Comme moi, dit-il en substance, vous campagne ! Cent vingt-huit dont. le nom Aux autres tables, nous avons remarsouno comme un glâs douloureux, au cœur qué : MM, L'Huridon, Millour, J. Riou, devez vous rappeler ce vieux proverbe angoissé de ceux qui les connurent naguère L'Honoré, Le Roy. R. Bauguion, Piridu, qui dit : Si la parole est d'argent, le et qui 1^3 »¡meut toujours I Cent vingt-haii 1 Daniélou, Le H a n , conseillers munici- silence est d'or. Il est bien embarrassé Fantassins. marina, coloniaux, c&valiero, après tous les orateurs précédents de \r;ill".urs, tou.i confondus dans nos larmes, paux ; Piriou, directeur des travaux de parler sans rappeler ce qui a déjà été dit. foui- c" -:fon<li s 'h na notre fierté, tous égaux, la ville ; Mercier, notaire ; Còme, prèsiEn ses qualités d'enfant de l'arrondisquelle que aoitleur origine, dana notre gra- dent du V, C, C, ; La Gali, secrétaire de sement de Châteaulin, d'ancien député la Sous-Préfecture; Goalic, de Quimper; titude, dans notro affection, dans notre Jugoau, Bonzard, de Gouézec ; J. Riou, de Châteaulin, de sénateur du départetendress» I E', pour les ajmboliaer tons, vous avez de Plonévez Porzay ; Goaz, de Saint- ment, on s'étonnerait cependant s'il ne em; ;anté à l'h : oïque épopée d'hier, k l'in- Coulitz ; Riou et Michel, anciens conseil- disait rien. Et l'orateur, en quelques vra.; . rnblable lig;;n<le de demain, la figure lers municipaux ; Bideau, secrétaire de phrases bien claires, dépeint la situation et économique de l'heure de co « poilu », dont le souvenir vivra la Mairie ; Louppe, fils ; Jézéquel, insti- financière impà is ablo au travers des siècles. tuteur ; Le Thos, huissier; Jean-Louis, actuelle. Il adressse un souvenir ému Personnellement, je vous sais, Messieurs, Hervé et Paul Halléguen ; Golhen, Yvon- aux chers disparus et toute sa gratitude uu gré infini, d'avoir sous cette forme tanaux survivants de la terrible guerre. gible, évoqué la silhouette inoubliable de nic or Bodolec, Emile Biaise, Guilbaud, L'honorable sénateur dit ensuite que Doaró, Marcel Even, Tanguy, J. Le coux qui, dans les boues de la Champagne et de la Somme, dans les marécages de P r a t ; Bozec, tailleur ; Bigaard, peiDtre : les Français sauront pratiquer l'union l'Ysor, d la Piave et du Vardar, sur le» E. Quéau; F. Morvan ; Jacques Bozec, en leur cœur en songeant à la France et sommets doi Voigen, dos Alpes et de la peintre ; do nombreux sociétaires du à l'Humanité. France d'abord, France toujours. Vive Macédoine montèrent, en défendant la V, C. C. et de la J. S. C., etc... Fran:o, la garde héroïque de la liberté. Châteaulin ! Vive la Bretagne ! Vive la Peu avant la fin du déjeuner, M. HalCes hommes plus grpnds que lapins grande France ! Vive la République ! léguen demande à l'assistance d'excuser admiiatiou humaïuo — pardonnez à mon Des bancs ont été battus après chaémotion de se rappeler — je Ias »i vus de MM, Le Hars et Bouilloux-Lafont que que discours. près. Pendant d'<s mois, j'ai eu l'honneur d'autres devoirs appellent ailleurs. Avant Dans l'après-midi, une grands fête do d'être le témoin de leur vie de souffrances, de quitter la salle, los deux dévoués do privations ot de sacrifices. Aucun mot représentants tiennent à dire quelques gymnatique a eu lieu sur la place du Champ-de-Bataille. « La Quimpéroise », — voua le Rhvez — no peut donner la plus mots. qui l'avait organisée, se fit applaudir faible idée do leur vaillance, aucune expresM. Bouilloux-Lafont s'excuse de ne vigoureusement par une nombreuse assission no saurait chiffrer la dette immense et pouvoir demeurer plus longtemps à tance, tandis qu'elle présentait des exerimprescriptible q«« 1« monde a contractée vis-à-vis d'eux. Accourus de tons les points Châteaulin, car d'autres devoirs l'appel- cices d'ensemble, des mouvements aux de l'hcrizo'i soei«l à l'appel de 1« Patrie lent ailleurs. Il remercie d'avoir été agrès et des exercices d'acrobatie. od ii l'Se v.en t p. ovoqnée ; — ayant, en ce jour convié à cette inauguration. Puis il boit Durant ces manifestations sportives, inoubliable du 2 août 1914, quitté, sans hé- à Châteaulin et à la République. « Cette la u Lyre Quimpéroise» exécuta un prositor, le travail pacifique do leurs chsmps, République qui effaça les hontes de de leu 's bin < ;;it.>. de leurB r.sires, ils surent, l'Empire et nous a rendu l'Alsace- gramme des mieux composés. Ces deux vaillantes sociétés Quimpésat'a nutre pr parution, opposer â la bar- Lorraine; cette République qu'il accepte barie agressive, la ténacité de leur âmestrem- non pas du bout des lèvres, mais du fond rois?s ont rehaussé l'éclat de la fête, merci au nom de la population de Châpàes dana Io creuset do toutes les épreuves. du cœur. » Inébranlables dam une résolution doDt teaulin. M. Le Hars s'excuse ensuite d'être la flamme jaillirait, toujours renouvelée Les Autorités rendirent visito, à 16 heudo l'ar-'ent foyer de leur patriotisme;— impas- rappelé à Quimper par la revui des trou- res, aux Pupilles de la Nation, réunis sibles sous l'averse, mortelle delà mitraille ; — pes, passée à l'occasion de l'armistice. dans une salle de la mairie où un goûter souriants et gais lopins souvent ; — grognant Il doit se faire l'interprète do son excel- leur était offert par la municipalité. aussi parfois oommo leurs pères immortels lent ami Le Bail, député, qui, bien En termes très heureux, M. Halléguen, de la Résolution m t l'Empire; — toujours qu k aiité depuis un mois, se proposait s'adressant aux enfants, leur fit un petit stoïquoo, ils n'eurent, qu'un seul cœar, uni hier encore de venir à Châtenulin. Sur discours particulièrement émouvant. dans le mémo cuits fervent de la Patrie lus conseils de ses amia, lo dévoué député Et sur cette dernière manifestation, indestructible. a renoncé à ce voyage qui, en raison du prend fin cette journée d'inauguration Je lts ai vas, prenant les tranché"», les yeur. briilanS u'u .e décision farouche ; — jo temps inclément, aurait pu avoir des qui se déroula parfaitement et dont la les ai viih ino-.itant à i'issuut de cette <( Main suites fâcheuses pour son état de santé, population gardera le meilleur et lo plus de Masaigea », chantant d'ur.e seuî • voix non encore complètement rétabli. durable souvenir. lea hliopbe i or flammées de notre in'périsLe dévoué sénateur tevmine eu remerNous sommes certains d'interpréter s a i t Marseillaise ; - jo les ai vu», Cessés ciant son ami Halléguen et le Conseil les sentiments unanimes des Châteauet sanglants, gardant le calme sourire du municipal tout entier de l'accueil cordial devoir accompli, ayitnt le « mot », parfois, qui lui a été lait. Il boit à tous les assis- linois en adressant, à la fin de notre compte rendu, les plus vifs remercien ôme je qu'an milieu do leurs plus cruelles tants. ments à la Municipalité, au Comité souffrances. MM. Le Hars et Bouilloux-Lafont ont d'érection du monument et particulièEt d'ï m'avoir pe.'wis de retrouver leur imnge sm.s forme saisissante de cette été vivement ovationnés au moment où rement à MM. Millour, Hernigou, L'Haadmirable aiateo, qu'où dirait arrachée au ils quittaient la sallo. ridon, Piriou et Bideau à qui revient gianit de Bretr.gno, rude et solide, comme Au café, lo très sympathique maire, l'honneur d'avoir organisé do si magisleur cœur, n-. pnis m'empèchor de vous M. Halléguen, so lève. Tout d'abord, il trale façon cotte inoubliablo lêta de rediro mi g atu .>•'«. E« le préfet du Finistère excuse M. le Préfet, qui a été obligé de commémoration réussie de tout point. vous cri 1 ron émotion »usai, car ce n'est rejoindre Quimper. M. D:;smara a été i •> Xr» '*» » >4 p»n seulement lo (( poilu » de France que très touché des marques de sympathie co.:s soldons en co moment : c'est en lui, et par lui, le gais de chez nous, celui qui a que les Chàtoaulinois iui ont témoignées. forcé doublement l'admiration et qui, douxM. Halléguen oxcuse également son blement aussi, fit aon devoir do citoyen ami Georges Le Bail, retonu à Quimper devenu soldat. Ah I ceo gars-là de notre pour lo motif quo l'on sait. M. Le Bail Bictagnc, jo lea revoie, aussi, calmes en aurait été très heureux de pouvoir rendre leur patriotisme tranquille, dont les racines aux morts de Châteaulin, avec Iok autres avaient poussé profondes en notre coin orateurs, l'hommage qu'ils méritent, de d'A> mor; —j.il< s revois courageux ot brave» avoc simplicité, dans l.t boue crayeuse et même qu'il lui aurait été agréable de dire gluante i'.o la Champagne pouilleuse, pas- à la population de la ville toute la symM. Damecour, sénateur, fondateur tant la gai' io, en décembre 1914, dans les pathie qu'il a pour elle. du syndicat agricole de la Manche, a tranchées de première ligne, aux marsouins M. le Mairo excuse aussi M, Fonoux, prononcé, ces jours derniers, à Saint-Lo, do mon corps d'armio colonial, aimirables sénatour, Dauiélou, député, haut-comà Coccasiov du concours interdépartecont'n uateu u dos urunds ancienK rie Bazeillo'i. Vouu no m'eu voudrez pas, j'en suis missaire à l'expansion étrangère, et mental agricole, un beau discours, dont pù.\ si, en saluant bien bas vos gars de l'amiral Guépratte, retonus à Paris, Il nous publions ci-dessous un extrait : Châteaulin, ma pensoe reconnaissante et regrette beaucoup l'absence du grand On peut bien dire avec fierté que l'a fière oiiglobo tous les morts do notre beau sculpteur cornouaillais Quillivic qu'il département et si j'associe aujourd'hui au aurait voulu felicitar de la belle œuvre griculture française est la première du monde. En outre, elle a prouvé depuis souvonir de ceux que nous glorifions, ceux dont il a doté Châteaulin. 1914 tout ce qu'on pAut attendre de son qui, aux pied» du monument de la môme Puis, après avoir remorcié les membres patriotisme et do son travail. Brutaleglorifii-alion, bon«, dans chaquo commune de si dévoués du Comité d'élection,la presse, ment attaquée par l'Allemagne, la Fran notre clior Finistère, l'objet d'un même et et tous les amis présents, M. Halléguon ce, alors qu'elle avait tout fait, trop fait, fidèlo souvenir. A eux tous, à tous nos héros, j'apporte ajoute en substance : pour éviter la guerre, a appelé à sa l'hommage respectueux de la République La vie est faite de tristesso et de joie. défonce tous ses enfants valides. que, par leur héroïsme, ils ont contribué à Mais il faut la prendre comma elio est On n'était pas sans inquiétude au sujet faire plus grande ot pluB belle, et qui, sûre et les mânes do non glorieux morts ne de l'alimentation du pays. On se faisait de son droit, consciente de la force et nous en voudrout pas de nous réunir en résolue k assurer sa Hécurité, entend pour- un banquet fraternel, car tous étaient cependant l'illusion que la guorre dute rait trois mois et qu'au bout de quinze suivie, dans lu paix et dans l'ordre, par le travail et par l'union, sa marche ininter- unis et avaient lait le sorment de le r«S' jours d'hostilités on serait a B-jrlin. Lors quo uprès notre grande victoira do la rompue vers un avenir de progrès et vers ter mémo jusque dans la mort. deu destinées toujours p l u B haute» et touOn peut être fior d'être Français quand Marne on vit los Hoches se terrer, il n y jours plus dignes du grand exemple de ceux ou a assisté à tant d'héroïsme, tant de avait plus d'illusions, la guerre serait qui se sont sacrifies pour la Patrie. dévouement. Nos soldats se battaient longue, très longue. Comment nourriTous les orateurs ont été vivement iour un idéal magnifique : ils voulaient rai t - o n l'armée et la nation ? C'est alors q u ' o n vit oe »pecteoleinoonnu daoel'hU« • triomphe du droit i t do la justice, applaudis, son improvisation on adressant aux morts un i-alut émouvant. M. le Préfnt du Finistère prononce ensuit« le discours suivant que nous sommas trè i h turoux de reproduire : Lisez et faites lire le Citoyen. Nos Agriculteurs Î toire, qu'on vit les femmes, les enfants, les vieillards se mettre aux travaux des champs, labourer, ensemoncer, récolter ! Les enfants se révélaiant des hommes faits, les vieillards, au mépris de leur âge et de leurs infirmités, voulaient se rendre utiles, les admirables cultivatrices tenaient les manchons de la charrue, conduisaient les attelages, montaient sur les machines. Ah ! messieurs, quel exemple de volonté, de ténacité, d'endurance et de patriotisme ! Voiià ce qui se passait à l'arrière ; sur le front, soutenus par los lettres de leurs femmes si courageuses qui disaient que les petits allaient bien et qu'on ne manquait de rien, nos héroïques poilus s'élançaient intrépidement hors des tranchées et bravaient la mort. o Ils sacrifiaient leur vie, pour que nous ne tombions pas sous l'esclavage prussien, pour que la France garde son indépendance, son intégrité, sa liberté. Cortes tous le3 Français se 3ont offerts en holocauste à la Patrie, mais le sacrifice a été plus grand pour l'agriculture que pour les autres professions. Sur un million 500 mille morts au champ d'honneur, un million étaient des agriculteurs. Voilà ce qui s'est passé pendant la guerre. Et depuis l'armistice, à leur retour dans leurs foyers, après quelques jours d'une joie délirante, ils se sont joints aux travaux de leur familia, et tout le m o n d 9 s'est empressé au labeur pour remettre tout en état. Il faut travailler et produire leur a-t-on dit : ils ont travaillé et produit. En voici des preuves : 1. Les huit premiers mois de 1920 nous achetions pour 17 milliards de matières alimentaires ; en 1921 nous n'importions plus quo 3 milliards, économio de 14 milliards ; 2. Puis, de l'armistice à nos jours, les cultures et ensemencements ont été augmentés d'un million d'hectares ; 3. En outre le rendement en blé, à l'hectare, qui était de 12 quintaux, a atteint cette année plus do 16 quintaux. Ces résultats se passent de commentaires. Honneur au travail, Messieurs, mille fois honneur, il fait la joie et l'harmonie des ménages, il satisfait l'esprit et le cœur, il est le contre-poison de l'oisiveté, mère de tous les vises, il met l'aisance dans les foyers et enrichit la nation. Le bon La Fontaine n'a-t-il pas dit avec vérité « Le travail est un trésor » ? D'ailleurs la vague de pareshe n ' a jamais déferlé sur les côtes agricoles. Mais hélas ! il ne suffit pas de travailler, il faut des travailleurs. Qu'on sache qu'en France il y a un ouvrier agricole pour deux patrons. D9 toutes parts sévit la crise da la main-d'œuvre, les campagnes se dépouplent, 75 0/0 l'habitaient après 1871, 42 0/0 seulement aujourd'hui. Pour augmenter la production les bras manquent. Que de fois, à l'invitation que je faisais à nos agriculteurs de mettre plus de terres en culture, il m ' a été répondu : <( Nous sommes bien obligés de laisser nos terres en pâturages puisque nous n'avons personne pour les cultiver. » On nous dit : « Employez des machines », ce remède ne serait pas suffisant puisque les machines doivent être conduites par des hommes ; ce que nous demandons, c'est la diminution des fonctionnaires .et la liberté du travail. Vous savez comment les choses se passent : Du moment où les jeunes gens rentrent à la campagne après lo service militaire, ils demandent une placo dans les administrations diverses et les sociétés de transports. La diminution des fonctionnaires produirait une augmentation des ouvriers agricoles. Il y a 150.000 fonctionnaires de plus qu'avant la guerre. Le « Sillon » et les Radicaux M. Paul Simon et ses amis, tantôt dans leur journal le Petit Breton, tantôt dans les représentations que donne leur troupe dans les diverses villes ou communes du département, ne manquent aucune occasion de dauber sar le parti radical, et, en même temps, d'annoncer sa mort. Que diable 1 on ne piétine pas ainsi les cadavres. Si le parti radical était mort ou agonisant on ne se donnerait pas tant de peine pour le combattre, et commo dit le proverbe : « On ne jette pas de cailloux à un arbre qui ne porte pas de fruits, n VLAN. NOUVELLES D£PARTEM EN T ALE S monument Louis Hémon Les souscriptions Total des listes précédentes... Mm» A. Beau-Souvestre,ensouvevenir d'un grand citoyen et d'un ami très cher M. Fégean, ancien conseiller général, Huelgoat M. Valiy, Quimper A la mémoire d'un homme, un ancien instituteur bigouden.... M. Cariou, conseiller général, Crozon M. Riou, fils, P.onévez-Porzay... M.G.Piriou,Kéridreui!,Plouhinec M. Gendron — — M. F. Schang — — M. Yves Ansqaer, Kerhuc — M. Pierre Mourrain ,— M. Yves GuiUou — M. D.niu Autret, Lézarouaut — Anonyme, Poulgoazec — M. François Aatret — M. Jacques Pellaö — M. P.erre Morvsn, bourg — M. Jean Goyat, Kerhuc — MM. Lo Chat, Philippe, A. Binolt et C>° ,.779 100 100 10 5 10 dominations — Nous apprenons avec plaisir que M. Dauban, vice-président du'Conseil de Préfecture du Finistère, est nommé sous-préfet de Qaimperté en remplacement de M. Dunot, nommé à Château-Gontier. — M. Destarac, conseiller de Préfecture de l'Orne, est nommé dana le Finist&re en remplacement de M. Dauban, nommé souspréfet de Quimperlé. — Par décret en date du 10 novembre 1921, rendu sur le rapport du ministre des travaux publics, M. Lorieux (Edmond-Théodore), ingénieur en chef dea ponts-et-chauuées hors classe, a été nommé directeur du personnel et de la comptabilité à l'administration centrale du ministère des travaux publie* en remplacement de M. Silvain Dreyfus appelé à d'autres fonctions. — Par décret en date du 10 novembre 1921, rendu sur le rapport du ministre des travaux publics, M. Tartrat (Paul), ingénieur en chef des ponts-et-chaussées hors classe, directeur de la navigation à l'administration centrale du ministère des travaux public», a été nommé directeur des port» maritime» tout en conservant ses attribution» précédentes. Concours d'étables, d'éenrlee et de porcherie» en 1991 Un concours, spécialement réservé aux agri'.-nlteurs de la région du centre, comprenant l'arrondissement de Châteaulin et les cantons de D&oulas, Ploudiry et Sizun, sera organisé en 1921 par la société départementale d'agriculture sous les auspice» de l'Office agricole. Il aura pour but : 1* de récompenser le» agriculteurs qui font application dans le» meilleures condition», de» règles de l'hygiène, tant en ce qui concerne la bonne tenue du ménage rural, l'alimentation et le logement du personnel que la propreté 'des animaux et de» bâtiment» d'exploitation dans lesquels ils «ont logé», la bonne tenue £ des fumiers, des cours, des dépendances et des abords immédiats de la ferme ; 2* de récompenser les meilleurs éléveurs d'animaux des espèce» chevaline, bovine et porcine, quelles que soient Us ¡aces auxquelles appartiennent ces animaux. Les concurrents seront visités par ua jury itinérant. Le programme du concours comporte la» cla«siâcation8 et les primes suivantes : l r # catégorie. — (Fermieis). — l r « section : Fermes au-dessous de 10 heMares. Somme miS3 à la disposition dujury:1.100fr. 2« section : Fermes de 10 à 25 hectare». Somme mise à la disposition du jury: 3.200 fr. 3* section : Formes de plus de 25 hectares. Som.Tie rais e à la disposition dujary: 2.300 fr. 2* catégorie. — (Propriétaires). — 1" section : Fermes au-dessous de 10 hectare». Somme mise à la disposition da jury : 1.100 fr. 2* seetion : Fermes de 10 èi 25 hectares. Somme mise à la disposition dujary : 3.200 fr. 8* sectioo : Fermes de plus de 25 hectare». Somme mise 4 la disposition du jury: 2.300 fr. Pour prendre part au concours, le» concurrent» devront en faire la déclaration, avant le 1" décembre 1921, à M. Soalière, directeur des Services agricole», 27, rue de Douarnenez, à Quimper. La déclaration devra être accompagnée, pour droit d'inscription : 1* d'une somme de 5 fr., pour les agriculteur» exploitant de» fermes de moins de 10 hectaros. 2' d'une somme de 10 fr., pour le» agriculteurs exploitant de» fermes de 10 à 25 hectares. 3* d'une somme de 15 fr., pour les agriculteurs exploitant des fermes de plu» de 25 hectares. Pour tous renseignements concernant le concours ; s'adresser, soit au président de l'Office agricole, 27, rue de Doaarnenez, à Quimper, soit à M. Vacheront, président de la Société départementale d'agriculture, maire k la Forest-Landerneau. Prix da pain M. Le Préfet du Finistère vient de prendre un arièté ûxant ainsi qu'il suit le» prix maxima de vente du pain : Pain rond de 1 k. poids net 1 fr. — 1 k. 500 1 fr. 50 — 2 k. — 1 fr. 95 — 3 k. — 2 fr. 90 — 4 k. — 3 fr. 80 — 5 k. — 4 fr. 75 M. le Préfet 3 notifié cet arrêté k MM. les maire« du Finistè'e, en leur rappelaot qu'il» ont la faculté ce fixer, dans leur commune, des prix inférieurs à ces maxima. Tribunaux et Chambra» de Commerce Les électeurs du ressort des Tribunaux et Chambres de Commerce de Brest, Morlaix et Quimper sont convoqués pour le dimanche 4 décembre prochain, â l'effet de procéder au renouvellement partiel dea membres de ces tribunaux et Chambre» de Commerce. Le scrutin nera ouvert â 10 heure» du matin et fermé k 4 heures du soir. Emission de Jetons Le Président de la Chambre de Commerce de Qaimpor vient de recevoir de Monsieur le Ministre des Finaaces la lettre suivante : u Vous avez bien voulu m'adresser copie d'une délibération prise par la Chambre de Commerce de Quimper, a la date du 17 septembre damier, relative à l'omission des jetoas métalliques. Votre compagnie émet le vœa quâ des jetons, destinés an remplacement des coupures, soieit dès maintenant mis à sa disposition par fraction successive de 100.000 francs oa plus jusqu'à concurrence du montant des bons actuellement en cour». « J'ai l'honneur de vous faire connaître que l'émission de ce» nouvelle» monnaie» reste actuellement limitée à Pari». Avant d'envisager l'extension progressive de celte émission, il est indispensable, en effet, qu'une assez grande quantité de jetons »oit disponible ce qui »e produira à une date qu'il n'est par. encore possible de fixer» étant donnés le» délai» assez longs qu'exige la fabrication. » 20 10 10 2 10 5 1 Foire» de la semaine 8 5 Lundi 21 novembre. — Guilvmec, Ploa10 datmezi -tu, C'.iUorec, Huelgoat, Guimilun. 5 Mardi 22. — IrviUac, Saint-Divy, Saint« 0 75 RivokI (en Bra parts), Saiut-Pol-de-Léon. 5 Mercrtdi 23 — Châteaulin, Landivisiau, 5 Scaôr. Jeudi 24 -- Goneenou, P )ugsstel-Daou« la«, Si-lï ov, Berven (eu P-ouzévedé), Le 50 Total à ce j o u r . . . 5 Q|r> 75 Cl- lue-S\-Th xoauec. Vendredi 25. — Confort, Landeroean, y. Adresser les souscriptions au Tr aorier C'jray, Lampvul, Morltix. du Comité d'érection du monument, bureaux Samedi 26. — Le Faou, Plouvorn, du journal Le Finiitira Quimper. LE ÛCIMPER La fôte de l'Armlstloe. — Elle a débuté «.tmedi »oir par »Monito aux flambeaux. Le lendemain matin, à 8 heure», sonnerie de» cloche». Dans l'après-midi, à 15 heures, le» troupes de la garnison ont étA p a s s é e eu revue, par le colonel Dizot, commandant le 118" d'infanterie, sur le Champ-de-Bataille. A cette revue assistaient également les pompiers de la ville, avec leur matériel, commandés par M Guével, capitaioo ; les boy sconts et les denx sociétés de sport» ia « Phalange d'Arvor » et la « Jeanne d'Arc ». A la tribune d'honneur, sur le plateau de la Déesse, avaient pris place : MM. Deemsis, préfet; Le Hars, sénateur-maire ; Bouilloux-Lafon t, député:1e président du Tribunal; Méheudin et Soulage, conseillers de préfecture, etc. . A l'issue de la revue, le colonel Dizot a remis des croix de la Légion d'honneur et des médaille» militaires à des blessés de guerre et aux parents do quelques héros tombés sur le champ de gloire pour la dèfenso du Pajrs. CITOYEN cieuse f>; qui jouera 1« tôle même de Chouchou Elle y remporte, nous dit-on, un immonn:; succès. « L A FILATURE " Lyre Qulmpérolse, — Cour» de Sol fèg-i et d'instruments (8" cours de l'année 1921). — Les personnes désireuse» d'ap prendre U musique sont priées de se faire inscrire svant le 25 novembre, chez MM Roussel, ru(?i de l'Abattoir, ou Pépin, 16, rue Keréon (âge minimum : 14 an»). Femmes ei Jeunes Filles i d e m a n d e roofbill-jlsfocfafion profita du vent, s'installa dans le camp de la Plozévétienne et bombarda les bois sans élever le score et la partie se termina sur la marque : Plonéour 2, Plozévet 0. L'équipe de Plonéour surclassa celle de Plozévet, quifitun jeu médiocre, inférieur à celui qu'elle fournit à la première rencontre. L'échec de Plozévet eBt imputable aux demi-ailiers, qui regardaient filer les avants de Plonéour, et aux extrêmes qui ne centrérenfla» en temps voulu. A Coray. — Glazik» contre A. S. Rospordinoise. Encore une d'écrasée V'ià l'A. S. R. qui passe Vlà les Glazik» écrasé» V'ià les écraseurs passé». (sur l'air : les Vitriers). Oufl l'orage est passé. Mes Glazik», respirez I à votre aise. Le rouleau a passé vous aplatissant, mais pas trop, afín que vous puissiez redresser la tète. Ce premier quart d'heure de jeum'abeauconp étonné, les Glaziks réussissant à maintenir le jeu au centre. Mais sitôt le premier but rentré la démoralisation gagne les rangs. Et nn Rospordinois crie I « la Série ». Elle ne monta pas à plus de 8 heureusement : 3 à la première mi-temps et 5 à la deuxième. Il est regrettable que Coray ne put mettre en ligne qu'une équipe privée de 3 bons joueurs blessés dan» des matches précédents. L'avant-centre joua à l'arrière, de sorte que la ligne d'attaque se trouva amputée de son entraîneur et pousseur. Une mention spéciale à l'extrême Michel. Le goal eut des arrêts magnifiques. Mais que faire contre Hercule. Il me semble que Corsy a encore du mérite d'avoir tenu une telle partie contre une équipe qui pouvait figurer en 1'* série. Félicitations aux Rospordinois pour leur courtoisie. Dimanche les Glaziks se déplaceront pour matcher l'A. S. B., de Riec en match amical. Yan. A Bénodet. — La 2' de Fouesnant-Sporls a rendu visite dimanche 13 novembre k l'équipe première d'Odet-Sports de Bénodet, en un match revanche. La partie fut gagnée par les « Féro-Bria » par 3 buts à 1. La partie très courtoise se déroula devant un nombreux public. A - V I S Par acte administratif en date d u vingt-et-un octobre rai' ¡n^uf cent vingtet-un, passé en vertu do la décision du Conseil général en date du qnatre mai mil neut cent vingt-et-un, il a été fait cession au département d u Finistère« pour l'extraction ei. le dépôt de matériaux nécessaires à l'entretien de chemins de grande communication, d e portions de terrains^inscrites a u plan cadastral de la commune de P e n h a n sous les n o s 30, 31 et 32, section D. Le terrain cédé, dépendant d u lien dit « Pennanguer », a une contenance totale de cinquante-quatre ares trente» trois centiares et a été acquis d e M. Henry Tardy, notaire, et Mme Jeanne« Césarine-Sophie Roussier, son épouse« demeurant ensemble â Genlis (Coted'Or), pour la somme de dix mille huit cent «o«xaQte-<t!x f ' i s c « . La présente publication est faite en vue de la purge des hypothèques et en exécution de l'article 19 de l a loi du 3 triai 1841. Quimper, la 9 novembre 1921. Pour le Préfet : Le Conseiller de préjecture déléguét MEHEUDIN. A Quimper. — Championnat de l'Oue»t (divition d'Honnenr). Stade Quimpéroi» (1) Poutrntn«* contre Club Sportif Rennais (1). Le championnat de la diviaion d'Honneur Etat-olvll.— Naissances: Carnée Lucie, r. Dnguay-Trouin 5 Jolivet Louis, 22, r. de la « Ligue de l'Ouest » bat »on plein. Dimanche se jouera à Quimper le 3* match Q u i m p e r - C i n é m a . — Vendredi 18, Laënnec ; Hubert Louis, 7, r. Fontenelle ; de la poule aller. Le Stade va rencontrer le samedi 19 nt dimar.che 20 novembre 1921 : Celton Angèle, r. Grallon ; Gourlaouen Club Rennais. Pathé- Journnl ; P*th6- Revue ; Quatre- Lucienne, r. Plomarch ; Le Grand Augu»La partie «era dure ; mai» nou» croyons k vingt-treize (2* et dernière époque) ; Bauci- tine, 7, r. Monte-au-ciel ; Guilcher Emile, la victoire du S. Q. 13, r. Neuve ; Lappart Jeanne, 64, r . Du tron chez les sauvages (comique) ; La Po Conp d'envoi à 14 heure» précise». Le gnay-Trouin ; Forêt Marie, r. de la Marine ; charde (4° épisode). sifflet sera tenu par M. Marchand, de Vendredi et samedi, en supplément : La Savina Raymond, 54, r. Dnguay-Trouin. Rennec. Publications de mariages : Rolland Fête des Cormorans à Penmarc'h, 1921. En raison de» frai» énorme» que doit supMercredi 23 et jeudi 24 novembre 1921 : Henri, commerçant à Quimperlé, et Le porter le Stade Quimpéroi» pour le déplaQuer Marie, 0. p. à Douarnenez ; Bardot Le vieux Bustin (panorama) ; La revanche cement d'une telle équipo, leo prix d'entrée d'un timide (drame en 4 parties) ; Pulchérie Franch, employé à Clermont-Ferrand, et ont été fixé» comme suit : tribunes, 3 fr. ; bonne à tout faire (comiqne) ; Les deux Martin Emilie, comptable à Douarnenez; pourtour, 2 fr. Jadé Henri, marin, et Kervarec Françoise, gamines (7* épisode). Les dames, enfants et militaires non graDimanche, en cas de mauvais temps, deux ». p. à Douarnenez ; Hélia» Henri, chau- dés paieront aux tribunes 2 fr., au pourtour dronnier à Nanterre (Seine), et Croissant maiiuOes, à 13 h. 30 et à 15 h. 30. Hélène, couturière à Douarnenez; Savina 1 fr. Entrée gratuite pour les membres Œ u v r e de proteotlon d e s Orphelins Henri, 2* maître fusilier, et Croq Marie, bienfaiteurs. Tarif réduit pour les membres Union bretonne dee Combattants.— de la g u e r r e d e s P. T. T. — Le total ». p. à Douarnenez ; Savina François, quar honoraire». Pour les équipes 2, 3, 4 et 5 du S. Q. voir L'Assemblée générale de l'Union bre- actuel des souscriptions s'élève à 6.600 fr. tier-maltre canonnier, et Golhen Marie, tonne de» Combattants »'est tenue le di- Le comité enregistre avec grande satisfac- ». p. à Douarnenez ; Pensel Loui», mêca le» convocations au Café de Bretagne. manche 6 novembre 1921, à 14 heure», au tion et vive reconnaissance le succès de nicien à Tréboul, x et Croq Anne, ». p. à — S. Q. contre St-Yves. — Dimanche Gymnase, obligeamment mia à la disposi- l'appel fait en faveur de» petit» orphelin». Douarnenez ; Cavan François, employé de 13 novembre, »ur leur terrain de Parc Olier, tion de l'U. B. C. par la municipalité de L'œuvre entreprise est considérable et on chemins de fer à Douarnenez, et Conan les équipe» première et seconde de l'école Quimper. . . . ne peut plus digne d'intéresser tons ceux Mélanie, s. p. à Auray ; Kersual Mathieu, Saint-Yves ont rencontré, en match amical, Etaient représenté» le» groupe» de Quim- qui s'attachent À soulager les infortunes. cultivateur à Beuzec-Csp-Sizun, et Bosser les 3' et 4' équipe» du Stade Quimpéroi». per et de Pont-l'Abbé. Tout versement est une larme séchée, un Marie-Jeanne, s. p. à Douarnenez ; Gonidec Par suite d'un malentendu sur l'heure de 2e * v i s d e Cession Le Président de l'Awociation, aprè» avoir réconfort physique et moral apporté dans Ambroise, marin, et Bernard Marie-Anne, la rencontre, le match St-Yves (1) - Stade (3) n'a pu être que de 75 minutes. S. Y. triomfait l'exposé moral de la «ociété, en l'ab- ce « Foyer » d'enfants éprouvés. Aussi la s. p. à Douarnenez. M. T R E F L E Z , débitant, cède son sence de M. Maillet, excusé, conclut par souscription ne sera close que lorsque toutes Décès : Dieucho Louis, 21 ans, soldat au pha facilement de l'équipe adverse par fond» de débit de boissons à M. Hervé ane allocution applaudie. M. Cazenavette, les bonne« volontés auront eu la possibilité 3' régiment d'infanterie, mortponr la France 7 but» à 0. En même temps S, Y. (2) l'emGUIRRIEC, Hu bourg de Plomelin. t a nom dea combattants, rappelle en termes de se manifester. à Vlakar (Serbie), le 9 décembre 1916 portait sur Stade (4) par 4 buts à 1. ¿mus le deuil cruel qui a frappé TU. B. C. Les oppo iuons, s'il y a lieu, devront La tombola du 18 décembre promet éga- (jugement) ; Thomas Germain, 73 an», Au sujet de l'un de ces matches nous reen la personne de »on vice - président, lement ptoine réussite. De nombreux lot» marin, époux Deuffic Joséphine, venelle cevons les quelques lignes suivantes : ôtro faites au plus t&rd dans les 10 jours M. l'abbé Le Gali, moit des suites dei fati- sont déjà parvenns au comité ; d'autres sont Blondel ; Chancerelle, mort-né, sexe ma»' de la présente insertion et seront reçues — Dimanche, la petite troisième équipe guas de la guerre. Il donne ensnite lecture promis. C?s jours-ci, une délégation passera culin, 24, r. Duguay-Trouin ; Chapalsin du S. Q. était aux prises avec les géant» de au domicile de M. Félix MOYSAN, de» lettre» de démi»»ion de MM. Maillet, pn ndre les lots chez les personnes. Michel, 2 moi», 32, r. Dacouédic ; Pirioa la première de St-Yve». négociant, à Pont-l'Abbé, •ecrétaire général, Caradec, trésorier, et Le comité serait bien reconnaissant aux Marie, 50 an», ». p., veuve Guillerme AuLe match a été trè» dur et brutal même Raiîlard, secrétaire-adjoint, qui restent à bienfaiteurs volontaire» oubliés de bien guste, r. Pouldavid ; Nerrou Louis, 38 an», de la part de» géant». 2e Jlvis d e C e s s i o n l'U. B. C. à titre de membres actifs, après vouloir se faire connaître ou de faire par époux Lésoualch Louise, soldat au 4* batailLa 3' du Stade n'est certes p»» invincible; avoir été les collaborateurs dévoués k venir leur offrande à M. le Directeur des lon colonial du Maroc, mort pour la France mai» l'envoyer matcher contre une 1" et l'Union. M. Hervé GUIRRIEC, débitant, cède Postes, président du comité du Finistère, à Loos (Pas-de-Calais), le 8 octobre 1915 avec de» homme» de vingt et quelques anM. Caradec fait la lecture du rappoit ou à la Recette principale. Lot» principaux (jugement) ; Quinqui» Jean, 21 an», soldat nées c'est un peu téméraire t son fondu do débit de boissons à M . J e a n financier net et clair qui est approuvé par offerts par le comité départemental : 1° Un au 129* régiment d'infanterie, mort pour la FIRMIN, du bourg de P l o n e l i n . Nous conseillons aux dirigeant» du S. Q. t)US. lit complet, valeur 800 fr. ; 2° Une bicyclette, France k Venteanx (Marne), le 20 «eptembre de faire matcher leur» équipe» contre de» Les oppositions, s'il y a lieu, devront A ce moment, sur l'initiative uLanime- 550 fr. ; 3° Une machine k coudre, 550 fr. ; 1918 (jugement) ; Coquet Jean-René, 77 an», être faites au plus tard dans les 10 jours équipe» correspondante» afin que le canard, ment approuvée de M. Burin, président du 4° Un appareil photographique stéréosco mario, veuf de Mauguenne Anne, 8, r. du qui l'autre jour, s'était voilé le bec, se relève de la présente insertion et seront reçues groupe de» A. P . G., l'Assemblée vote par pique, 100 Ir. Monlin ; Colin JeacRené, 4 mois, place en poussant son plu» beau coin I coin I de A Audierne. - L'U. S. A. (1) bat Ploné- au domicile de M. Félix MOYSAN, acclamation la réélection de M. CnzenaAvec l'assurance de sa vive gratitude, le des Halles ; Gonidec Jeanne, 4 mois, 67, r, victoire. vez-Sports (1) par 1 à 0. Le Canard. vette au poate qu'il a su si bien remplir. comité du Finistère adresse à tous le grand Jean Jaurès ; Kervarec Jeanne, 6 moi», La partie s'est disputée très cordialemeut n é g o c i a n t à Pont-l'Abbé. A Douarnenez.-U. S.D.(l) bat E. S.P.(l) à Plonévez-Porzay. Au coup de sifflet, PIoEurent lieu ensuite les élections de MM. merci de ses petits protégés. place des Halles ; Caradec Mathieu, 2 mois, l'abbé Cadiou et Albert Le Bail ar.x fonc43, r. du Pont ; Quiniou Jean, 62 ans, jour par 3 but» k 0. Etude de M" CASTERAN, Huissier névez-Sports, soutenu par un vent violent, Hé I je »avais bien, parbleu, que nous descend rapidement et se cantonne dans Le g r a n d Bal a n n u e l d e s C h e m i n o t s . nalier, venf de Le Douce Corentine, 22, r. tions de vice-présidents, de M. Simion à à Châteauneuf-du-Faou aurions eu raison de nos terribles voisins. — Le gtand bal annuel de l'Orphelinat des celle do secrétaire général, de M. Piriou à Sainte-Hélène ; Garrec Marguerite, 2 mois, les 18 mètres des visiteurs. La défense auIl» n'ont pas pesé lourd dans la balance ! diernaise est sérieusement mise à épreuve, Chemins de fer français (section de Qaim 43, r. Ste-Hélène ; Friant Théophile, celle de trésorier. A part quelques échappées pleines de fou- Pierre et Bolzer montent bonne garde Ces élections furent ratifiées parles mem- pei) aura lien le samedi 31 décembre 1921, 20 jours, 5, r. Port-Rhu. gue et quelques processes de Le Quer et de autour des bois où Le Lay, s'affirma joueur bres du bureau qui te réunissent après la à 9 h. 30 du soir, sali« Autrou. Gnyader, ils n'ont produit aucune impres- de grande classe. Cette soirée dansante sera donnée sous séance, comme l'exigent les statut« de Le DIMANCHE 17 NOVEMBRE 1911, sion sur l'innombrable galerie qui assistait la présidence d'honneur de MM. Desmars, l'U B C» La mi-temps so siffla «ans avantage. à 1 heure, e t j o u r s s u i v a n t s , au bourg au match. préfet du Finistère; Le Hars, souateurA la r p p r i s e , Aadierne mène la danse. Le Avant de clore l'assemblée, l'assistance 15.000 rrane» de prix On m'accusera peut-être encore d'anti- jeu s'anime et les arrières de Plonévez, de Landeleau, canton de Châteauneuf, maire ; le Colonel Dizot, commandant le vote plusieurs vœux. »portivité; mai» pour qui connaît les diffi- Caôr surtout, doivent se dépenser à fond M^ Castéran, huissier, vendra : 118° ; et le Docteur Chauvel, médecin do la page. Voir détails en dernière Note du tritorier. — Un certain nombre Cie du P. O. cultés de tous ordre» auxquelles se heur- pour annihiler les combinaisons d'Eugène Moteur Castelorinz 10/12 chevaux. d'adresse» des camarade» do l'U. B. C. tèrent le» dirigeants Douarnenistes depuis Chalm. La balle, à laquelle s'accroche désesL'entrée du bal est fixée à 3 francs. Batteuse à grand travail. Batteuse ordiétant incomplètes, il ne m'a pas été possila fondation du club de Du Frètay, il est bon pérément KernalégueD, voyage d'un camp Nous reparlerons de cette fête de bienfai naire avec secoueuse de paille m a r c h a n t ble de faire recouvrer par la poste leur sauce. d'accentuer le déclin de l'Equipe Etoilée à l'autre. cotisation annuelle. au moteur. Moteur Cècèb, force 8 cheE t a t Civil du mol8 d'ootobre. — Nais et l'avènement triomphal des Coqs. Lappart, U. S. A., shoote et... marque à la vaux. Scie à ruban. Mortaiseuse. Tour E t a t olvl I du 1 0 a u 1 6 novembre 1 9 2 1 . Dar.» ces conditions, plosiems sociétaire» sances : Anna Brelivet, rue Notrb-Dame ; L'immense foule de dimanche a manifesté, grande surprise du goal. ne «ont pas encore en possession de leur — Naissance». — Marc Le Berre, quai de Renée Blondet, place du Marché ; Anne d'ailleurs, tout son bonheur de notre victoire ; à bois. Machine à tenonner. Grande 1" et dernier but de la partie. l'Odet, 4 ; Yvonne David, rue de la Provi- Gourlay, Penfeunteun ; Gabrielle Guêdès, et c'est, enveloppés d'un flot d'admirateurs, carte rouge de l'année 1921. Ap:ès quelques courses cyclistes et pédes- scie à grume avec chariot et 15 mètres Je suis persuadé qu'il suffira do faire dence, 40 ; Pierre Goénec, r. Jules Noël, Ty-Bescond ; Marcel Bizien. quai de Nante» ; que les Douarneniste», chantant galment, tres, organisées par Plonévez-Sports, les de voi?s. Etablis. Transmissions, poulies, 24 ; Yves Tavernier, r. Neuve, 41 ; Renée Marie D'Hervez, Lindour ; Armand Goulard, ont regagné leur ville après le match. appol à leur bonne volonté et k leur esprit paliers, courroies. Touret double pour équipes secondes matchent à leur tour. r. Fénigan. de solidarité, dan» l'intérêt même de notre Quéau, r. des Boucherie», 17. Je n'entrerai pas dan» le détail du jeu ; meule Emery. Diable. Herses. CharElles sont en progrès. La partie fut relatiMariage : Pierre Leyrand, employé de il a marqué clairement l'écrasante aupério aaaociation et de» œuvre» entreprises par Décès. — Maria Teurtroy. 13 jour», route rettes. Voitures anglaises. Roues. Bois elle pour que, tout prochainement, ils de Br nodet ; Marie Bodiou, 69 an», veuve chemins de fer à Saint-Rémy-du-Nord, et rité de» vert-et-blanc, qui ont atteint le but vement intéressante. Plonévez (2) marque et l'U. S. A. (2) n'ar- de toute essonce en platoaux et planches. »'acquittent de leur cotisation. PIRIOU. Lo Gall, r. de la P/ovidence, 51 ; Renée Jeanne Estiévénard, s. p., à Chftteaulin. de leur aspiration : prouver aux Ploariites rive pas à égaliser. Décès : Marie Golhen, 45 an», cabaretiêre, Raies.Tracteur Nasch Quad.remorquant r. Neuve, 17 ; San»éau, Laurent, 6 jour», Vol à la flero- — Un vol a éto commis que leur succès de l'an dernier serait sans Une brillante retraite aux flambeaux clô- de 12 à 15 tonnes, à l'état neuf. Remorde Jean Le Bris, Toul-ar-Queffélec ; lendemain et que leur enthousiasme succom dana la nu« du 10 au 11 novembre k la gare Bertranne, 5 mois, vcio Rouzot ; Henri Le époune Marie Lannuzel, 60 ans, ». p., veuve de Frantura cette journée sportive. que à 4 roues. Lot de bois d'œuvre et à de» marchandise». Ver» minuit, deux mal- Bec, 25 ans ; Pierre Le Moan, 55 ans ; Yves çois Gouézec, r. Fontaine de la Vierge ; An- berait un jour. CaJiou, 64 ans ; Luc Porhiel, 38 an», et A Guilvinee. — Dimaiyhe 13, à Guilvi- feu. Lits, armoires, sommiers, etc... faiteur» »'introduisirent dans la gare do la C'est chose faite. ne Moreau, un mois, r. Fontaine delà Vierpetite vitesse et réussirent à s'emparer Marie Guerno, 30 ans, veuve Leyldé, r. de ge ; Pierre Berre, 18 mois, r. Notre-Dame ; J'en félicite de tout mon cœur équipiers nea, une rencontre amicale a eu lieu entre Et quantité d'autres objets. l'Hospice ; Mane Guennégan, 52 ans, reli- Isabelle Favé. 27 ans, s. p., célibataire, Ros- et dirigeant» de notre vieux club, qui ont »u « Le» Cormorans » (1) de Penmarch et d'une grosse balle de tissus divers l'adresse de M. Dénie, négociant, rue gieuse, r. Luzel ; Marie Cariou, 20 ans, r. tennic-bian ; Jean Le Menn, un mois, r. Gra- faire face à l'adversité d'où qu'elle venait. « Les Crabes » (2) de Guilvinee. Outillage do forge au complet à céder veran.1 Pendant la lr» mi-temps, les Cormorans Keréon. Mai» au moment où il» s'apprè Douavncnez, 7. — Et maintenant au tour de M. Feillet. en bloc ou au détail avec faculté, pour S a l n f T h o l » taient à quitter la cour de la gare, de» cm Publications de mariages Ce cher Moniieur recevait, il y a bien un jouant contre le vent et l'avantage du terl'acquéreur, de prendra en location le rain, se comportent vaillamment arrêtant ployé» de «ervice le» aperçurent et leur Joseph Le Brenn, mécanicien, et MarEleotlon du Maire. — Le 30 octobre moi», une note de M. X..., de l'U. S. D., donnèrent la chasse; force leur fut d'abau- guerite Hémery, employée de commerce, dernier, le Conseil Municipal de Saint-Thoi» l'invitant à passer »ou» silence la fête les belles descentes des Crabes qui n'ont pu local s'y rattachant. Pour ce dernier matériel Ton traitedonner presque en entier le produit de leur dom. à Quimper. a procédé à l'élection du Maire, en rempla- d'inauguration du monument aux morts de marquer aucun but. larcin et de pa»»er au plu» vite par dessus François Rolland, employé des Poste», cement de M. Dréau René, décédé. Pen-ar-Ménez. M. X... terminait en ces A la 2* mi-temps, les Cormoran» domi- rait avant la vente en cas d'offres suffile mur qui le» séparait de la route. La nnit dom. à Quimper, et Le Faou, Marguerite, termes : (( C'est l i le sentiment unanime de nent nettement et marquent 3 buts à 0, santes. Deux candidats étaient en présence : malgré la magnifique défense dea arrières étant très noire, leurs trace» furent perdues employée des Postes, dom. k Ergué-Armel. M. Flochlay Pierre et M. Dréau Jean, l'U. S. D. » Frais : 12,50 °/0 en sus. M. Domiuici, commissaire spécial, mis Pierre Hémon, cocher, et Cavellat, Marie, élu conseiller le 23 octobre et fils du défunt Huit jour» après, M. Feillet, secrétaire- guilvinistes et du goal qui ont certainement au courant du vol, exerça, le lendo buandière, dom. à Quimper. général de la « Cornouaille Sportive », évité une plus grosse défaite à leur club. maire. Pour tous renseignements, s'adressèr Comme levée de rideau, il y a eu match main, une surveillance de» plu» étroite» au Pierre latin, mécanicien, et Gorgé Cathee Par 8 voix contre 4 M. Dréau Jean a été répondait carrément à M. X..., par une à M CASTERAN, Huissier. départ de» train», li fut a»»«<z heureux de rine, couturière, dom. à Quimper. élu maire. Sincères félicitations. Puisse-t-il lettre ouverte que chacun a pu lire, qn'il ne entre les 2° équipe des Cormorans et 3* des pouvoir mettre la main au collet d'un comiïâmmwmïûmëtt'^ dissiper les inquiétudes de ses amis qui crai- tenait aucun compte de ses désirs, attendu Crabes. Le» denx team ont paru à peu près de la plice, le nommé Jean Riou, 27 an», amputé gnent, à tort certainement, un fléchissement que M. X... n'avait aucun sens de l'unanitous les Dimanches d'une jambe, qui portait, comme bagage, Nous rappelons à nos lecteurs mité et, qu'à son avis, quelques rares U. S. môme force. Finalement les Cormorans après-midi, de 2 h. à droite. ont gagné par 1 but à 0. la marchandise manquante, et de l'un ces Distes seuls pensaient comme lui. que l'Imprimerie du Citoyen exécute Dleparu. — Depuis près d'un mois M. voleur», André Guillou, 25 ans, demeurant à 6 h. 1/2, Salle K E R V E I L L A N T , à En réunion générale, M. X... obtenait, tous l e s t r a v a u x typographiAlain Gestin, de Lespengain en St-Thoi», a quarante-huit heures plu» tard, un vote de Bourg les Bourgs. à Brest, rue Suflrcn, 20. Le Gérant : Pierre Gnéguoo. q u e s en noir et couleurs. quitté ion village sans laisser d'adresse. Sa Riou et Guillou sont deux chevaux de parfaite confiance de ses amis et faisait famille est sans nouvelles. retour, connus l'un du parquet de Quimper approuver cette note : et l'autre du parquet do Brest. « Nous soussignés, membres dirigeants et Landtrnnu membres actifs de l'U. S. D., prions la Quant au deuxième voleur, il court tou- Bons gage». Se présenter ou écrire aux L ' i n a u g u r a t i o n du M o n u m e n t aux « Cornouaille Sportive » de vouloir bien jours... bureaux du Journal. m o r t 8 . — La fête de l'inanguration du pavser sous silence nos matches et réud la Lee * Loire-Inférieure.— Une monument aux morts a eu lieu dimanche à nions. » première réunion des personnes ordinaires Landerneau. Elle a été très réussie. Cinquante-deux signatures suivaient; puis de la Loire-Inférieure a eu lieu samedi 5 noUn défilé des troupes malgaches, can- ces simple» mots : vembre au Café du Commerce. A. LE VOLL, on face la 2* porte gare de tonnées 4 Landerneau, a ouvert la fôte. «Ceci représente l'unanimité absolue de Un certain nombre d'ami» assistaient a m a r c h a n d é e s , QUIMPER (tél. 234). — Le monument a été béni par le clergé à l'U. S. D. » aux tirages des obligations de l'Emprunt B e l g e pour l e s R é g l o n s cette réunion pleine de franche cordialité ; l'issue d'un service chanté à l'église en Matériel perfectionné. Le lendemain, M. Feillet recevait la note d é v a s t é e s — 8 tirages par an. ils ae «ont promi» de »e retrouver lo 19 nol'honneur des morts de la guerre. à faire paraître. vembre k 6 heure» au môme endroit, Café Des discours ont été prononcés au pied du Pris au filet, il n'a pas était beau joueur Voulez-vous du bon café ? du Commerce, pour jeter le» base» de la monument par le colonel Roy, président du et a classé l'afhire. bociété à fonder. Remplacex la chicorée que vous y mettiez Comité d'érection du monument; M Le Bo», Sou geste manque d'autant plus d'éléli est fait un pressant appel aux personnes maire de Landerneau ; M. Lesguern, prési- gance qu'il vient de passer sa plume à un par de Envoyez I O f r a n c s par mandat international et vous recevrez le qui n'ont pu se déranger la première fois de dent des vétérans de 1870 ; M. Durr, prési- certain Pouldavid (encore un qui se refuse numéro d'un titre vous permettant de participer au tirage avec droit bien vouloir awister a cette réunion. dent de l'U. N. C. ; M. de l'Hôpital, conseil- à signer de son nom, mon pauvre Floch 1) et à l'intégralité de tout lot gagné. — Sécurité absolue. — On peut ler général ; M. Sallio, président de» qui se moque bien de l'U. S. D. Une société d'auditions musicales â CONSERVEZ LES VIGNETTES acheter le titre par versements mensuels de IO francs. médaillé» militaire» ; M. Maissin, conseiller Quimper. — Le» concert» donnes uepuu O loyauté, serais-tu donc un vain mot un certain nombre d'annoe» à Quimper ont POUR LES CONCOURS ANNUELS d'arrondissement, et, enfin par l'amiral dan» notre petit monde sportif T B A \ Q I E COUTIWEWTALE DE CREDIT Schwôrer, préfet maritime i Brest, et le Plus je relis les numéros de la « Cormontré l'intérêt que le public de la région 4 7 , Boulevard Emile-Jacqmain, BRUXELLES commandant Robert, représentant le généporte à la musique. nouaille » et plus j'admiro le sentiment de ral Prax, commandant le corps d'arméè. Malheureusement, ces soirées artistiques fierté de notre société qui l'a poussée a àtaaseczaH Un banquet a réuni les membres de l'U. N. refuser le concour» de »es colonnes pour sa ne »e présentaient qu'irrégulièrement en C. et les invitas officiels, à l'hôtel Guéguen- propagande. raison de» difficultés qu'il y a a oiganisor Roch, après la cérémonie d'inauguration. Comprendrait-on que l'on colle le pied au ane audition au pied levé et à »'assurer le derrière de qualqu'un et que l'on vienno concours d'artiste» réputé». ensuite lui sourire f Pour obvier a ce» inconvénients, il a »emMM. les Secrétaires de Mairie sont Men-Léon. blé utile de grouper toute» les bonnes volonÀ l ' n ô t e l KERVEILLANT, ruo Bourga?surét; de trouver à l'Imprimerie du A Plogastel-Saint'Germain. — La J. S. té» en vue d'organiser de» conceu» pénoNous sommes heureux de faire connaître les-Bourgs, 34, la cuisine est soignée, Çjtogen, 2 1 , ruo du Sallé, Quimper, uiqca» et annuels. « nos lecteurs quo la R a f f i n e r i e de ohioo- Plogastelloise a battu, dimanche, BigoodenjL>aua ce oui, il »'e»t con»tituè k Quimper r é e de N a n t e a - C h a n t e n a y , devant le auc- Sports, de Pouldreuzic, par 4 buts à 0. Par- les plats sont de choix et les vins excel- tous les imprimé? qui leur eont nécesavec Camions de 3 et S tonne» ane société d'audition» mu»icalea qui aurout lents. E u un mot, la maison dont la saires. cès obtenu par sa marque « C a n a r d Rou- tie très amicale. lieu au théâtreA Plonéour. — Dimancho 18 la Plazôvô- réputation date do longues années, con» vient de décider d'offrir désormais ge S'adresser à La «ociûto »e propose de donner au moia» un kilo de sucre C h a n t e n a y au lieu de tienne s'est rendue à Plonoour matcher la tinue Bft tradition qui est de toujours 3 ou 4 couceits par au avec le concours ues 500 grammes qu'elle donnait jusqu'à pré- Bigoudenne. A 18 h. 30 les équipes secondes AUX PENSIONNÉS principaux vntuose» connu». bien sent, contre remue do 20 étiquettes de 250 furent aux prises et cette lutte se termina bien servir pour ôtro toujours Les adhésion» ne» sociétaire» sont oes grammes ou 50 étiquettes de 100 gramme» par la victoire des jeunes de Plozévet par achalandée. f Les pensioun's trouveront a u prix d e 18, r u e Nalnl-I'rançol», 1 3 maintenant reçue» par M. Goaaguen, s e c o 2 buts à 0, rachetant ainsi leur défaite de Chloorée du C a n a r d Rouge ». O f r . 2 5 , à VImprimerie Bretonne du taue-lieaoïiei ^Sueieio Gênerait) liouievaru Nou» apprenons également que les ancien- dimanche dernier. A signaler le jeu particu- Belle s a l l e d e d a n s e - P r i x m o d é r é » l " Citoyen ", 21, rue du Sallé, à Quimper, de l'Odel, Quimper. des C a r t e s d'identité, pour le payement Téléphone 1-4 ne»s étiquettes auront droit à ce supplément lièrement brillant de Peuziat, de Plozévet, et de l'arrière fixe de Plonéour. de. prime. des pensioi's et des rentes viagères, Au T h é â t r e . — Mademoiselle Divonne jj _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ A15 h. le» aîné» remplacèrent leur» cadets O C C A S I O N 1La qualité de la chicorée fabriquée à Nandans Chouchou ou le Cri au cœ*r. — L^a „s-Chantenay et vendue sous les marques: et la Plozévétienne dut s'incliner devant la A VENDRE CARTON F E U T R E , très tournee» Cl», bait-i donneionl le inercri ai 1 eufaut, réformé, tes 28 novembre, au Théâtre municipi, peur le cherche emploi gardien ou surveillant « Sainte-An ne », « C a n a r d Rouge»et« Ma Bigoudenne. souple e t très résistant, conviendrait Plozévet joua d'abord avec le vent et Rayae » est tellement supérieure qu'on secoua spectacle de leur Cycle a'abuuLepour emballage, surtout pour denrées Dutiamcaez ou environs. Adressez-vous à » peut en mettre moin« et obtenir le môme domina, »an» cependant réussir à marquer ment, Chouchou, l'amusante comédie Je Fournira Référe nces premier ordre. réaoltat. alors que Plonéour «ur échappée* marquait craignant l'humidité, MM. P . Veoei et ae H. de Uor»»e. S'adreutr au» bureau» du Journal, 8 but». A la aeconde mi-temps, Plonéour S'attnasu : MOREAU Jean, à Ploaré, Ça nos» confirme que c'est biea 1« déliVoilà bien lf remède à la rie chère. Vente Mobilière Volontaire GRAND CONCOURS CHATEADLIN GRAND BAL On Demande BONNE " S O S T ON PEUT GAGNER TJ1X Deménagembiits — Transports MILLION" AVEC Î O FRANCS 376 Gros Lois de Ufl MILLION L'EXTRA LEROUX DÉMÉNAGEMENTS CAMIONNAGE & tous gros Transports Une Bonne Surprise Repas de Noces Secrétaires de Mairie Victor VENGEANT HOMME Î Pour tous vos Imprimés l'Imprimerie du Citoyen LK CITOTE!* RENSEIGNEMENTS & CONSEILS les tremper dans l'eau additionnée d ' u n e bonne poignée de sel. De temps à autre, coupez, toujours en biais, le bout des tiges. B. R, {Jardins et basses cours.) Comment stériliser les plantes Vin qui a goût de ranoe Prenez de la chaux vive en poudre Il n'est p»i sans intérêt, surtout en ce début d'automne, de donner quelques très fine et tamisée. Il vous en faut 100 moyens faciles et pratiques pour essayer grammes par hectolitre. Introduisez d'obtenir de jolies garnitures d'appar- cette chaux dans le vin. Fouettez vivement et laissez reposer quelques jours. tements, qui durent tout un hiver. Premier procédé. — Prenez des feuil- Puis soutirez on aérant. Et enfin collez lages découpés, aux tons vifs : immor- au blanc d'eeut. telles, chardons ou autres plantes à tiges Pour assouplir et imperméabiliser résistantes ; placez-les entre deux matele cuir des chaussures las ou deux piles de linge, en les étalant Faire fondre ensemble, sur feu doux, bien, de façon à enlever toute l'humidité, 35 grammes de suif de mouton, 25 grammais sans dessécher ou aplatir outre mes do cire jauno, 18 grammes de poix nfesure ; deux à trois jours suffisent. Faites alors chauffer de la paraffiue dans résino ; remuor en ajoutant un demiune bassine pour la ramener seulement litre d'huile de Hn ; retirer du feu e,n à l'état liquide ; trempez dedans un pin- continuant à' remuer jusqu'à refroidisceau approprié, et badigeonnez de paraf- sement complot. Cetfo composition se fine tous les feuillages À l'endroit et à conserve parfaitement dans une boîte en l'envers, ainsi que les tiges. Quand les fer blanc ot s'emploie avoc une brosse plantes sont saturées de paraffine, repas- dure ou un chiffon de laine. sez-les avec un fer chaud, et vous Destruction do la cuscute obtiendrez ainsi des feuillages flexibles, Répandre sur les taches et un peu aubrillants, qui garderont longtemps leur dnlà, do la kaïnite, la cuscute sera fraîcheur et leur coloris. détruite radicalement et la potasse fera Deuxième procédé.— Trempez rapide- reparaîtro très vigoureusement les planmont dans la paraffine fondue la plante tes cultivées, au printemps suivant. Le à stériliser. Rattachez ensuite les feuilles feu est également un procédé de destombées avec du fil de fer, de celui em- truction do la cuscute très efficace. On ployé par les fabricants de fleurs artifi- coupe la cuscute ot los plantes envahies, cielles et qui est légèrement teinté. ou los luiss.-) sécher, on on fait un tas Troisième procédé. — Préparez uns sur place «uquol on met le feu en recousolution de gomme arabiquo do moyenne vrant ln masno de paille pour que le feu épaisseur, à laquelle vous ajoutez uno soit p'us ardent. pincée de bornx. A l'aide d'un pinceau, G):,érison des engelures badigeonnez les feuilles, les tigos à l'enet crevasses droit et à l'envers. Laissez sôchor sans toucher. Avant d'exécutor l'opération Los cultivateurs par leurs travaux sont tentez plusieurs essais, afin do doaar con- exposés pondnut l'hiver à souffrir des venablement la quantité de gomme à atteintes du froid et à avoir les mains employer. Pour garder lo houx long- pleines d'etigoluros et do crévassos. E n temps, taillez les tiges en biais et mottez- vue des soins à prondre je leur donne le Ronseil -de ramasser des feuilles d e n o y e r . Aux premiers froids prendre des bains de mains dans une décoction tiède de feuilles de noyer, contenant un peu de tanin. A la sortie du bain, se frotter avec la poudre suivante, qu'ils réclameront au pharmacien : Amidon pulvérisé : 90 grammes ; Salicylate de bismuth : 10 grammes ; Je leur donne le conseil de porter des gants en peau de mouton et avant de se coucher, de se frotter avec une des préparations suivantes : Glycériùe : 50 grammes ; Eau de roses : 50 grammes ; Tanin : 10 centigrammes ; Ou bien : Vaseline Ghesebrough : 100 grammes ; Camphre pulvérisé : 10 grammes ; Avant de se frotter, ils se' nettoieront soigneusement les mains dans le bain ! indiqué. Pour les pieds, les soins sont les mêmes. Une grande propreté peut leur éviter de grandes souffrances, sans ' compter la perte de travail. Docteur de BATZ. Aux Républicains ! L'ACCLIMATATION Comment un Républicain peut-il Toute personne, soucieuse de donner au Citoyen une preuve de ses intérêts, doit se renseigner PARAIT DEUX FOIS PAR SEMAINE snr 24 à 36 pages grand format illustrées sur le tirage réel du jou-*»al où elle sa sympathie ? se propose de faire sa ?>ublicité. • En aidant à sa diffusion, en le ELEVAGE, CHASSE, PÊCHE, AGRICULTURE faisant connaître à ses amis et surL E C I T O Y 3N JURISPRUDENCE, VIE PRATIQUE tout en 8 ' A B ONNA.N T. ZI, rue du Sallé, à QUIMPER, Le plus important journal d'annontes constitue, par le nombre de ses ACHAT DE PEAUX DE TAUPES •èches on saléea Ronsrds, Fouinas, Putois i 3 , Roe do Pichéry, 13, DUMPER à acheter carross e r l e 25 à 30 places. S'adresser au bureau du journal. pour les achats et Veutes abonnés des animaux domestiques et sauvages organe Offres et demandes d'emplois de toute nature ordre. 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Lorsque l'arrivée de leurs colonnes est signalée, chacun notaire, à Briec-de-l'Odet (Finistère). abandonne sa demeure, emportant de i quoi vivre pendant deux ou trois jours i sur un point culminant. Quand ils réin| tègrent leurs villages, les indigènes trouPOUR GUÉRIR TOUTES WS PLAIES —iiètmm *n—n»*ml : vent leurs maisons d'une méticuleuse n-tHPÇOYtt eue LA : propreté. De la cave au grenier, en POMMADE p a s N a n t par le moindre placard, les fourfif L'HERPUITASE S "MICHEL mis ont tout visité, croquant les moinia»l>i«ittn * la t u n m dres restos, dévorant puces, punaises et •M»>ll,«UWU monne »TM.CI 1U flilUuMSIul cafarda, absorbant jusqu'à la poussière mix: *r ùa,«| nnp,;, C 1 des habitations, que nul balai n'aurait . . . -i ™"" «•"• tout«» be»»«, pkorwioró* " Í ^ ' í " B.euiASp* M»r.i>M< . si parfaitement nettoyées ! Bois du Nord & du Pays un RÉPUBLICAINS 1 Abonnez-vous au OITOYEN ot fsltos abonner vos amis* Crédit Foncier de Frasee pens Aux propriétaires d'immeubles. 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X, Km tositi Ita bmta rhtmuUe • Le Citoyen _ V Organe de Concentration Républicaine Je soussigné l et phares déclare souscrire pour un abonnement de. .au jownal" Sont les meilleures Les moins chères Les plus élégantes L e CiUyeM " Ci-jotnt un mandat de„ Les Chaussures " J. LEFEVRE " »»••'«»l'SMé.tiv SIGNATURE (1) Nom, prénom«, profession et ad rese«. RAYON SPÉCIAL DE BAS ET CHAUSSETTES PARAPLUIES (Marque Revel) DE I , à partir du ATELIER Antra DÉpartemwti 1 an 10 jrancs BULLETIN P ' A B O i a i l i l E f f T Vitraux d'église et réparations, Baguettes de tous modèles, Brosserie a encore baissé s e s prix : Le Lit à 2 personnes à 8 * fr. est actuellement vendu fr. Les beaux modèles ont considérablement baissé de prix. Baisse sur les lits ¿d'enfants et les lits-cages. 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Ile Numéro 1 5 TÉLÉPHONE ^ P O L I T I Q U E — ABOMM£M£Xr$ Organe de Concentration A G E I C O L B i — M A B I T I M E — C O M M E R C I A L Les manuscrits ne sont pas rendus. •— Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse. ÇA & LA Du Ponhoot battu par Calli, ou la C o u r r i e r d u F i n i s t è r e mauvais prophète. — Do Plouaaoat à Ohâtoaulîn ; la P e t i t B r e t o n no manqua pas da toupot. — Lon 80.000 voix da la llata La Bail on 1019 ! Lo C o u r r i e r d u F i n i s t è r e , qui a pam dormi doux aaa, n ' e n rovlont • • Le Petit Breton et le Progrès du Finistère ont i»séré dans leur dernier n u n é r o une protestation, j'allais dire une tartarinade, au sujet des conditions dans lesquelles a eu lieu l'inauguratioa du monument élevé à la mémoire des enfants de Châteaulin tombés pour la Patrie. Le Petit Breton écrit : « Si la présence des parlementaires était vraiment indispensable, c'eût été faire preuve d'esprit large que de les y inviter tous, sans distinction d'opinion. » Il me semble que la cérémonie de Châteaulin a eu lieu quinze jours après celle de Plouescat, où règne M. Trémintin, maire de cette commune et grand père du sillonisme dans le département. M. Trémintin n'avait invité chez lui ni MM. Le Bail et BouillouxLafont, ni MM. Fenoux, Lancien et Le Hars. Je pourrais citer dix communes cléricales oû les républicains ont été de même systématiquement écartés. Quand on est morveux, il faut commencer par se moucher avant d'inviter les voisins à en faire autant. Les silloaistes ont la vertu de l'escalier. , Leur m<xime f s t « Faites ce que j e dis, mais ne faites pas ce que je fais» » Le Courrier du Finistère r e t a r d e . Dans un article b r e t o n signé « Corentin » le Courrier, qui paraît avoir dormi depuis deux ans, s'étonne q u ' a u x élections législatives d e r n i è r e s , la liste Le Bail ait eu 50.000 voix, alors qu'elle ne devrait en avoir fout au plus que 5.000 dans le d é p a r t e m e n t . Le plaisantin, qui n'a pas dû se m e t t r e la cervelle à l'envers p o u r trouver cela, en conclut que les é l e c t e u r s ne savent pas ce qu'ils font, ce qui est t r è s flatteur p o u r le suffrage universel. Naturellement, si les cléricaux étaient les maîtres, ils n ' a d m e t t r a i e n t au vote que les marguilliers et les riches. La canaille se réunirait en foule à la p o r t e des salles de vote, p o u r a s s i s t e r au défilé des censitaires. Les cléricaux qui a d m i r e n t p o u r tant l ' œ u v r e du C r é a t e u r n ' o n t pas r e m a r q u é que les petits oiseaux qui ont e n c o r e la coquille s u r la q u e u e t r o t t e n t déjà dans l e s c h a m p s , et ils n ' a d m e t t e n t pas que les citoyens de F r a n c e commencent enfin à p e n s e r p a r eux-mêmes et à se d é b a d a u d e r . Les suffrages socialistes ou républicains, c'est l ' e r r e u r , c'est l'ivraie L ' e r r e u r on la supprime, et, l'ivraie, on la fauche. P a u v r e s cléricaux, vos p r o t e s t a tions et vos a n a t b è m e s me font l'effet d ' u n e cloison de planches q u ' u n riverain élèverait p o u r emp ê c h e r la marée de p é n é t r e r dans son champ. Drin-Drin. Lisez <( LE CITOYEN ». — P r o p a g e z - l e . — F a i t e s l u f de n o u v e a u x Abonnés. — C'est l'Intérêt du P a r t i Hépubllealn — C'est l e v ô t r e aussi. Election an Cooseil Général du 20 Novembre CANTON DE 1921 PLOUZEVEDE M. Caill, maire de Plouzévédé, républicain, 1.523 voix, Eln. M. du Penhoat, maire de Gléder, réactionnaire, 1.365 voix. Résultat» par commune : Ins- Vo- M. Caill M du crits tants Penhoat 1.354 1.144 518 Cléder 830 714 356 Plouvorn Plouzévédé... 583 491 337 Saint- Vougay. 315 296 189 Tréflaouénan. 220 185 83 89 40 96 Trézilidé Totaux Totaux 620 347 154 106 93 45 3.398 2.9191.523 1.369 Nous donnons ci-dessous de la dernière élection, qui le 3 avril 1921 : Cléder 1.354 1.115 Plouvoru 830, 706 Plouzévédé... 583 506 Saint-Vougay. 320 290 Tréflaouenan. 220 179 Trézilidô 97 90 P a r a i s s a n t à m. Pierre CUÉCUEH, Administrateur-Gérant. AUTOUR DE LA PRESSE CLÉRICALE Dans son numéro du 19 aovembre, le Courrier du Finistère prédisait l'échec de M. Caill qui serait sûrement battu par M. du Penhoat. M. Caill qui est un républicain bon teint était accusé par le Courrier « de marcher la main dans la main avec les c h e n a p a n s qui ont tout fait pour étoujfer toute croyance, ont spolié les congrégations et dépouillé nos églises, etc. » Et plus loin, d'autres gentillesses : « U Bail et consorts entendent que les ressources de l'Etat et de la Commune, prélevées sur tous, soient réservées aux seuls camarades. Et M. Caill est du parti de M. Le Bail ; et il écoute le parti plus que sa conscience. « Les vrais républicains n'ont que faire d'hommes pareils. Et dans le canton de Plouséoédé ils assureront le 20 novembre le triomphe de M. du Fenhoét.» __ , Inutile de dire que les cléricaux ont tout employé, le sec et le vert, pour faire réussir la candidature de M. du Penhoat qui reçoit de nouveau la pile. Çà y est bien cette fois. Robert-Oudin n'était pas là dimanche. Les affreux rangaineurs du Courrier ont l'oreille basse et la face allongée d'une aune. Leurs prophéties ne se réalisent jamais pas et leurs actions sont décidément en baisse. Adieu panier, vendanges sont faites ! Après Plouénan, il y a un mois, Plouzévédé, aujourd'hui. Les années qui vont venir sonneront dans le Léon le glas des influences cléricales. Le paysan léonard commence à s ' a p e r c e v o i r que le cléricalisme est la parodie de la foi. 3MT Les Bureaux sont ouvert« de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie CLOCHETTES les résultats avait eu lieu 354 409 328 200 80 25 654 287 165 90 95 64 3.404 2.8861,396 1.355 Nos lecteurs nc souviennent qu'un sac de 100 bulletins de vote avait été subtilisé dans la commune de Cléder, où M. du P. nhoat est maire ; ce qui a été la oause de l'annulation de l'élection. Pour sè faire une idée de la situation financière de la France, quelques chiffres empruntés au courageux discours récemment prononcé à la Chambre par M. Renard, député radical-socialiste : Notre dette perpétuelle à long terme se montait le 30 septembre 1921 à 127 milliards 309 millions. Notre dette flottante à court terme à 25 milliards 519 millions. Les avances de la Banque de France s'élèvent à 24 milliards 900 millions. Au total, 262 milliards 400 millions. Au 31 décembre de cette môme année, la dette publique s'élèvera, par l'adjonction des trois milliards du Crédit National et par l'émission continue des bons de la Défense Nationale, à 276 milliards. Retenons ces chiffres, avant de passer & d'autres, et faisons seulement observer que dans l'espace d'un an, du 3(1 septembre 1920 au 30 septembre 1921, la dette publique s'est élevée d'un peu plus de 34 milliards. Ai-je besoin de dire, demande M. Renard, que si cette progression continue encore quelques années, nous atteindrons un tel chiffre qu'il sera absolument impossible de chercher par quels moyens nous pourrons faire face à nos charges ? Non. C'est inutile à dire. C'est l'évidence. Encore M. Renard est-il bien dangereux en nous accordant quelques années à cette allure. Au surplus, presque aussitôt, il dénonce lui-môme son optimisme. La question des bons de la Défense Nationale est inquiétante, dit-il. Il y en a, en ce moment, pour 64 milliards. Le Trésor fait face à la situation parce qu'il en émet sans cesse de nouveaux et que l'on ne réclame pas le remboursement de ceux émis, mais il suffirait d'un resserrement du crédit, d'une panique justifiée ou non, pour que l'on se trouvât en présence d'une situation singulièrement grave. Admettons, toutefois, que rien de pareil ne se produise. De quoi demain sera-t-il fait ? Ou plutôt, comment demain sera-t-il fait? Quelle amélioration, par exemple, peut-on espérer du budget de 1923? Peut-on en espérer une ? N'y aura-t-il pas, au contraire, aggravation ? Ici encore, les chiffres répondent. Du budget de 1923, disparaîtront 3 milliards 500 millions de recettes du budget de 1922, recettes constituées par les bénéfices de guerre et par leB produits des stocks. A quoi il faut ajouter un déficit de 800 & 900 millions dans le ren bernent des impôts de 1921. Le déficit du budget de 1922 étant de 2 milliards, c'est donc, en définitive, un déficit de 5 milliards 400 millions à prévoir pour 1923. Ceci sans tenir, bien entendu, aucun compte du budget des dépenses recouvrables, et en admettant que l'Allemagne voudra ou pourra remplir ses obligations ; sans tenir compte non plus des crédits supplémentaires qui seront demandés au cours de l'exercice financier. Tel est, d'une façon d'ailleurs encore incomplète, notre bilan. La conclusion de M. Renard est qu'il fait recourir aux remèdes héroïques, et il propose, comme il s'était engagé à le faire dans son discours prononcé au Congrès radical de Lyon, un emprunt forcé de cent milliards, sans intérêts, ou avec un intérêt très réduit, de 10/o, par exemple. On l'a écouté. inutile de dire qu'on ne l'a pas entendu. Ce n'est pas la Chambre du 16 novembre, où probablement se trouve une majorité contre l'impôt Bur le revenu, qui mettra un impôt de ce poids sur le capital. ' Cahin-caha, elle ira à son terme sans avoir rien fait et mènera la France jusqu'au bord de la banqueroute. Pour tous vos Imprimés Adressez-vous à l'Imprimerie du Citoyen 86 Républicaine B u r e a u x et Imprimerie, 21. Roe do Sallé, QUIMPER l An. Finistère et départements limitrophes» 8 francs. Autres départements \0 — Etranger f2 Les abonnements partent du 1®r ou du 15 de chaque mois et sont payables d'avance Cent. Le bont de ruban. Ce mot est attribué à l'an de nos plus spirituels ministres (ils vont tous se reconnaître). Le protégé de cctte Excellence venait d'obtenir une décoration. Non content, il harcelait encore le ministre. « Il me semble, dit le protecteur, que vous avez déjà obtenu la récompense de ce que vous appelez vos services. — La belle chose, répond le nouveau décoré, un bout de ruban. » Le ministre ne se fâcha pas, mais dans un fin sourire il répliqua : — Un bout de ruban, n'est-ce pas tout ce qu'il faut pour couvrir votre mérite ? » Le contradicteur. On sait que M. Tardieu n'aime pas la contradiction. Il y a quelques jours, il discutait à la Chambre avec un de ses collègues, au sujet d'an point da traité de Versailles qu'ils appréciaient différemment. M. Tardieu s'impatienta. Ce voyant, le collègue termina ainsi l'entretien : « Dorénavant je serai toujours de votre avis, surtout, quand vous aurez tort. » Et M. Tardieu, cette fois encore, encaissa sans mot dire. L'exemple. Récemment, dans un département du Centre, la chose se passa aux obsèques de M. Claveille. On était à l'Eglise : le prêtre avait terminé l'office et la foule s'avançait vers l'autel poor baiser, suivant l'usage, la patène. Le préfet de la Dordogne, qui était dans le cortège, indécis sur le point de savoir s'il devait se conformer au rite, et redoutant peut-être les rigueurs de ses chefs, prit le parti de pivoter sur ses talons, et de s'éclip1er sans attirer l'attention. Le ministre des Régions libérées, présent lui aussi à la cérémonie, en sa qualité d'envoyé du gouvernement, ne crut pas devoir imiter le geste du préfet. Bravement il s'avança, et s'inclinant devant le prêtre, se montra le plus zélé des fidèles. Devant cet exemple qui venait de haat lieu, le préfet reprit sa place dans la file des assistants et, cette fois, s'exécuta comme M. Loucheuravec toutes les apparences d'une profonde conviction. Dette flottante. On parlait à la Chambre de la dette flottante. On n'en parlait pas en bien. On citait des chiffres qui faisaient rêver. On en .faisait sentir le poids pour nos finances. — Je me demande, murmura M. Alexandre Varenne, comment dans ces conditions elle peut encore flotter. Landru, Bonnot et Garnier. Les causes célèbres sont-elles reliées entre elles, à travers les années, par de mystérieuses corrélations t Landru a comparu devant la Cour d'assisses de Versailles, entre Bonnot et Garnier. Qu'on se rassure. Les bandits anarchistes n'ont pss ressuscité pour venir tenir compagnie au sinistre locataire de Gambais. Ce Bonnot et ce Garnier sont d'honnêtes gendarmes. Lorsqu'ils vinrent chercher Landru dans sa prison pour le conduire aux assises, celui-ci, féru de civilité, les salua fort poliment et leur demanda comment ils s'appelaient. — Moi, j' suis Bonnot, dit le plus âgé. — Moi, dit l'autre, j' suis Garnier. Landru eut un haut-le-corps. Il est superstitieux et considère cette rencontre comme de fort mauvais augure. Laodro devant les assises 1© E N A HMOMCES i D R E O I la Ugne Annonces judiciaires et diverses (44 page) . . . . . . " IL » — . réclames (3e page) fi.20 Prix à forfait pour les Annonces répétées et traités de publicité Annonces payables d'avance. Le* Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mercredi matin H. Briand à Washington Lors de l'ouverture de la l r a séance plénière de la conférence de Washington, M. Briand, très applaudi, avait dit qu'une fois sa sécurité afsurée la France aurait été l'une des premières nations à crier : « bas les armes ! » et il avait promis de faire, devant la conférence, un exposé complet de la situation actuelle de la Frarce vis à vis de l'Allemagne. C'est ce qu'il a fait lundi avec sa remarquable éloquence, aux applaudissements unanimes de toute l'assemblée. M. Briand a montré l'Allemagne vaincue, désarmée, mais portant toujours dans le cœur l'esprit guerrier, l'esprit de la revanche. Avec une telle voisine, la France ne peut pas, n'a pas le droit de désarmer. Mais si la paix est un jour troublée, a ajouté notre président du Conseil, elle ne le sera certainement pas par la Fiance. M. Balfour, chef de la délégation britannique, qui a pris la parole après M. Briand, a déclaré que les explications si franches du président du Conseil français au sujet des inquiétudes et des préoccupations de la France seraient pleinement appréciées par tous les délégués de la conférence. Les prochaines élections La loi du 18 octobre 1919, au Journal Officiel du lendemain, a fixé comme suit les dates des prochaines élections : 1° Chambre des députés: Les pouvoirs de la douzième législature, qui est la législature actuelle, dureront jusqu'au 31 mai 1924. Les élections auront donc lieu en mai 1924. 2° Conseils municipaux : Les pouvoirs des Membres des Assemblées communales prendront fin le 1 e r dimanche de mai 1925, jour où auront lieu les élections municipales. 3° Conseil Général et Conseil d'arrondissement : Les pouvoirs des Membres de ces Assemblées prendront fin : pour la première séné en 1922, et pour la 2e série 3n 1925, avant l'ouverture de la deuxième session ordinaire des Conseils généraux et de lt session annuelle des Conseils d'arrondissement. Supprimons les Conseils de Guerre C'est le général Verraux qui demande, dans l'Œuvre, la suppression des conseils de guerre, « Ni dans la zone des armées, ni à l'intérieur, écrit-il, nous ne voulons admettre de cours martiales, de conseil de guerre, c'est-à-dire de Tribunaux spéciaux, de juges spéciaux. » Le code de justice militaire ne devra être, bu surplus, qu'un chapitre spécial du code ordinaire, visant seulement la désertion, la rebellion ou la lâcheté. Tous les autres crimes ou délits ne nous paraissent pas susceptibles de mériter des sanctions différentes, qu'ils soient commis par un militaire ou par un civil. « Nous exigerons surtout que les crimes en question soient mieux définis que dans le code de justice militaire actuel,où l'imprécision est éclatante... » JURISPRUDENCE La grève, m ê m e de peu de minutes, rompt le contrat de travail Ou se rappelle que la Co,ur de Cassation considère la grève comme une rupture du contrat de travail de la part de l'employé. Les associations syndicales ont essayé de faire reconnaître que la grève n'était qu'une suspension du contrat de travail, lequel subsisterait en droit, puisque les ouvriers en état de grève ne poursuivraient qu'ane modification du contrat de travail. La question fut de nouveau posée devant le conseil des prud'hommes pour savoir quelles conséquences juridiques entraînerait une grève de dix minutes ordonnée dans un atelier par un syndicat. Le conseil des prud' hommes décida qu'il n'y avait pas là un acte autorisant le patron à congédier desemployés sans leur payer le délai-congé d'une semaine. La 7' chambre du tribunal, devant qui l'allaire est revenue en appel, a décidé différemment. Elle a déclaré que la suspension Dans l'ordre social, oû toutes les places concertée du travail, même pendant quelsont marquées, chacun doit être élevé ques minutes, était une atteinte aux préropour la sienne. J.-J. ROUSSEAU. gatives du patron et à la discipline des La société offre l'image de ce chaos si ateliers; et elle a rompu le contrat de trabien défini par ces paroles : Chaque chose vail au préjudice des ouvriers, sans qu'ils n'y est point à sa place, et il n'y a pas une puissent réclamer le bénéfice du délai-congé place pour chaque chose. OUJZOT. habituel« Le procès Landru se déroule sans incidents graves devaat les assises de Seine-et-Oise. » Voilà bientôt trois semaines qu'il dure ; on en prévoit la fin pour très probablement demain samedi. Le système de défense du sire de Gambais n'a pas varié depuis le commencement du procès. « Si je suis coupable, prouvez-le moi », répond invariablement Landru À toutes les questions qu'il trouve par trop embarrassantes, quand il ne se retranche pas devant le secrot professionnel. (On sait qu'il veut se faire passer pour marchand de meubles). V LIBRES OPINIONS L'Allemagne paiera ! Tout le monde ou, pour être plus exact, la plupart des hommes politiques de gauche conviennent que sion avait.au lendemain de l'armistice, tendu toutes les forces de la .Nation vers la solution du problème financier, nous n'en serions pas où nous en sommes aujourd'hui : au bord de l'abîme. Il fallait, à ce moment là, comprendre tout d'abord l'importance du problème et se rendre compte qu'il dominait toute la guerre et conditionnait notre victoire. Il fallait inscrire dans le traité de paix, en premier lieu, la liquidation financière de la guerre par la mise en commun de toutes les dettes, créer un consortium financier des alliés, instituer la responsabilité financière da l'Allemagne au regard de ce consortium. La faute la plus grave du ministère Clemenceau a été, sans doute, de ne pas comprendre l'importance du problème fi n an cier e t de ne pas le faire passer au premier plan des préoccupations interalliées, sous le couvert même des principes Wilsoniens. Il eut fallu déduire toutes les conséquences logiques de la politique wilsonienne, au lieu de la combattre ou de la railler. C'était notre salut ! La faute commise, le traité de paix signé, il fallait tout au moins s'attacher à libérer notre trésorerie avec cet esprit de guerre qui a dominé pendant quatre ans la tourmente. Il fallait, tout de suite, poursuivra les mercantis, reviser les fortunes impures et au besoin instituer un prélèvement sur le capital. Un Richelieu ou un Colbert n'eut pas hésité et non plus un Danton. Au lieu de cela, on a laissé se perpétuer tous les errements et toutes les timidités financières du temps de paix. Une formule néfaste, soufflée par les financiers de la guerre, endormait 4e pays, paralysait les initiatives, assassinait les volontés clairvoyantes. On disait et on répétait comme un leit-motif : L'Allemagne paiera ! Et à la faveur de cette raison, en apparence équitable, qui flattait le patriotisme et justifiait les résistances à toute politique de sacrifice, on a réussi par le système des emprunts, par les émissions de billets de banque ou de boas de la défense nationale à jet continu, à augmenter d'environ cent milliards la dette publique. Le résultat d'une aussi grande imprévoyance est que la situation budgétaire est devenue tragique, que personne ne sait où nous allons, que nous sommes menacés de faillite, menacés d'être des vaincus trois ans à peine après la plus sanglante, la plus glorieuse, la plus magnifique des victoires enregistrées par l'histoire humaine. Laisserons-nous s'accomplir un aussi grand déni de justice ? On parle sans cesso de l'héroïsme des combattants de la grande guerre, de l'héroïsme des morts. Est-ce que nos hommes d'Etat ne trouveront pas dans ces souvenirs, si proches d'eux, le courage et l'audace nécessaires ? Ceux qui bénéficient des sacrifices d'un million cinq cent mille morts ne comprendront-ils pas que les solidarités nationales s'étendent plus loin que les champs de bataille et plus loin qu'un traité de paix dont les réalités nous ont trop souvent déçus ? Il doit êlre tout ce même plus facile de faire à la Patrie eu détresse le sacrifice d'une partie de sa fortune. N'y aura-t-il pas au parlement une grande voix, un grand cœur, uu grand cerveau capable de reprendre toute la tradition de la Convention et de soulever la Nation entière, de lui communiquer son ardente volonté et cette flamme brûlante qu'est le vrai patriotisme ? Uu pAys comme la France ne peut pas mourir sur les lauriers de la Marne et de Verdun, avec ses trois cents milliards de dettes et ses déficits budgétaires annuels de vingt ou vingt-cinq milliards. Il faut sauver la Patrie. Elle est en danger, — comme aux grands jours de Verdun. Elle attend l'homme qui la sauvora, l'homme d'Etat hardi qui croira en elle comme y ont cru, de toute leur foi, Foch et Pétain. Plus on attendra pour appliquer des remèdes énergiques à la solution financière et plus les sacrifices nécessaire* seront lourds. On ne doit pas l'ignorer. Le prélèvement sur le capital était relativement facile il y a deux ans. Il sera plus difficile dans deux autres années. LK Le parti radical prend peu à peu conscience de ces dure« réalité« ; mai« avec quelles hésitations, avec quelles timidités encore ! Le parti socialiste, hanté par le mirage révolutionnaire, détourné de la politique do réformes à la fois par ses préoccupations doctrinales et par ses préoccupations électorales, divisé eontre lui-même, manifesta de pires défaillances à l'heure où sm adversaires les plus ré. solus et les plus habile* menacent jusqu'aux plus vieux monopoles d'Etat comme les postes et télégraphes, les tabacs, les allumettes, parlent de les restituer à l'industrie privée et mettent en accusation la loi de huit heures. Ah ! si Jaurès avait été là I II eut démélé, avec sa prodigieuse clairvoyance, les dangers que conrt l'idéal républicain. Il n'eut pas soupesé sordidement des avantages électoraux ou des bénéfices de parti. Comme à d'autres heures, il eut de sa grande voix éclatante sonné le ralliement de toutes les forces démocratiques pour le salut de la République. Qui donc, à son défaut, reprendra la grande tradition de la Révolution fraa çaise, dans l'amour indomptable de la Patrie, avec les soldats de Verdun plus grands que ceux de Valmy ? Questions Agricoles Le« e n g r a i s d i v e r s Les herbes sèches, les pailles, les feuilles, les genôts, le m a r c de raisin, de pomme, etc., les tourteaux de navette, de colza, etc., sont des engrais végétaux plus ou moins actifs. Les agriculteurs qui emploient ces engrais doivent se conformer à une règle que la nature indique elle-même. Quand une plante pousse librement sur le eol, qu'arrive-t-il ? à l'automne, on voit les feuilles jaunir, tomber et se décomposer pour rendre à la terre les aliments qu'elles en ont reçus. Chaque plante, chaque arbre, épuise le sol ; mais chaquo arbro, chaque plante, lui restitue, par ses feuilles desséchées, par les fragments de ses branches, par les débris de »es fleurs, l'eDgrais qui doit rajeunir la terre fatiguée. Il faut donc obéir k la loi de la nature, qui exige qu'on emploie toujours les engrais végétaux à féconder la terre qui les a portés. C'est ce qui fait, en partie, la puis sance des récoltes enfouies en vert. Elles rendent à la terre les aliments qu'elles en ont reçus et y ajoutent ceux qu'elles ont absorbés dann l'air, car les plantes, qui respirent comme les hommes, se nour rissent aussi bien de l'air qui les entoure que des sucs au milieu desquels vont plonger leurs racines. Rendez donc la feuille aux arbres de vos fruitiers, les pailles, aux champs do blé, le marc de raisin à la vigne, les tourteaux de colza aux champs de colza, les tourteaux de navette aux champs de navette, et vous augmenterez la fécondité et la puissance de vos engrais. L'agriculture n ' a qu'un seul but : multiplier les produits du sol en secondant habilement les efforts de la nature. J. C . , à T . Instituteur, Car, enfin, il n'y a pas d'autre solu tion au problème financier, il n'y a pas d'autre remède que le prélèvement sur le capital. J'entends bien qu'il faut que l'Allemagne paie. Il est évident qu'on ne saurait faire crédit au gouvernement allemand d'un centime de sa dette de guerre, telle qu'elle a été revisée et fixée par l'accord des alliés, telle qu'elle a été acceptée et contresignée par les gouvernant» allemands. Mais il ne faut pas, comme les partis conservateurs l'essaient actuellement, reprendre sous une forme à peine différente la vieille antienne : l'Allemagne paiera ! Nous savons que, même si l'Allemagne paie, il restera encore au compte de la Nation plus de deux cents milliards de dettes. Il faut résolument amortir, sinon éteindre, ces deux cents milliards de dettes si nous voulons que notre pays demeure Le prix de gros des fera à ferrer digne de son destin et joue demain, dans la politique mondiale, le rôle de premier oscille actuellement entre 60 et 70 fr. les plan qui lui revient. Or, comment pour- 100 kgs, après avoir monté, en 1919, rons-nous amortir ces deux cents mil- jusqu'à 150 francs. Los prix faits pour les ferrures doivent liards de dettes avec un système budgé taire qui aboutit au déficit permanent ? dot e avoir subi de fortes diminutions Voilà, encore une lois, le problème, le sur ceux pratiqués précédemment, et si vrai problème. Je regrette quelquefois certaias maréchaux prétendent payer de n'avoir pas une plus vaste tribune et leurB fers plus chers que les prix indiqués de ne pouvoir, comme le vieux Caton, ci-dessus c'est qu'ils les achètent mal à dos commerçants qui les exploitent, et ils imposer mes formules, à force de les ré péter. Au moins, ici, dans cette Bretagne n'ont qu'à s'adresser à des maisons de qui fut de tout temps une terre libre et gros. d'audace, aurai-je fait mon devoir da républicain. L'essentiel est de servir la Voulez-voos du bon café ? Patrie à son poste et à sa place. Remplacez la chicorée que vous y mettiez par de Yves LEFEBVRE. Le prix des fers diminue L'EXTRA LEROUX Aux Républicains ! CONSERVEZ LES VIGNETTES POUR LES CONCOURS ANNUELS Comment un Républicain peut-il d o n n e r a u Citoyen u a e p r e u v e d e sa s y m p a t h i e t E n a i d a n t h sa d i f f u s i o n , e n l e f a i s a n t c o n n a î t r e à s e s a m i s e t sur* t o u t e n S'JL "BONNA.JNT. «(MELLES DÉPARTEMENTALES POÈMES DE LA MER LA VIEILLE Elle erre sur la grève Ses cheveux gris au vent, Et, poursuivant son rêve. Interroge souvent, De son œil bleu, le large. C'est là que son mari. En laissant à sa charge Huit enfants, a péri. Combien de nuits de veille ' A guetter le retour, Elle est devenue vieille, Las ! elle attend toujours. Comme une cire molle, Sa raison a fondu ; Maintenant elle est folle Et elle a tout perdu. Vous, qui vous dites sages, Ah'! ne riez jamais Des allures sauvages De la vieille. J'aimais A tous moments l'entendre Causer à l'Océan, Sur le ton qu'on doit prendre Quand on parle aux géants ; Disant voir sur les vagues, Les vagues en courroux, Etinceler des bagues, Les bagues des époux ; Ou voltiger des flammes Rapides sur les flots, N'était-ce pas des âmes ? Ames de matelots, Jetant sur les rivages De longs regards jaloux, Imperceptibles aux sages, Mais familiers aux fous. 0 mer 1 si le remords A calmé ta furie Tu dois permettre aux morts, Dont tu tranchas la vie, De venir tous les soirs, Consoler sur les plages, Les mornes désespoirs Des déments des naufrages. monument Louis Himon Les souscription» Total des listes précédentes... MM. Lancier), sénateur Février, conseiller général Bourlès, mairo da Lannédern.... Jean Hascoët, Quimper Fégean, ancien conseiller général (2 - vers-ment) Le Dilasser, conseiller général... Anonyme, Concarneau J. Le Lou«d«c, conseiller général Anonyme Daniélou, député du Finistère.. Total à ce jour. 5.045 75 50 100 20 5 10 20 3 50 10 100 5 413 75 Adresser les souscriptions au Trésorier du Comité d'érection du monument, bureaux da journal Le Finistère, Quimper. Chronique Mutualiste 11 est encore, dans notre départem ot, un certain nombre de sociétés de secours mutuels qui ne sont pas affiliées à l'Union mutualiste. Elles ne cessent, eus sociétés, de commettre une très fçrosee faute. Pas plus, en effet, que les travailleur s manuels et intellectuels ne doivent rester étrangers aux sociétés de secours mutuels, les sociétés elles-mômes ne doivent roBter étrangères à l'Union mutualiste du Finistère. Une société de secours mutuels affiliée à notre Union se trouve dans une situation bien meilleure que si elle ¿tait isolée. An lieu de se confiner dans le cercle an pea étroit de sa vie locale, elle participe à la vie de plus en plus intense de nos groupements. La Mutualité ne peut, en effet, rester figée en sa forme primitive alors que toat se modifie autour d'elle ; elle doit sous peine de déchoi* suivre le mouvement, être de son époque ¡elle ne le peut, la société de secours mutuels, qu'en »'agrégeant aux autres sociétés et en constituant avec elles l'Union départementale, cet organisme supérieur dont l'utilité est si grande et les services ri appréciés. Les Unions elles-mômes, d'ailleurs, ne sont pas restées isolées. Elles se sont constituées en Fédérations régionales tout dViord, puis en Fédération nationale de la Mutualité française. Bien entendu, la société de secours mutuels affiliéo à l'Union ne perd rien de son autonomie, n'abdique aucune de ses prérogatives. Elle reste absolument indépendante quant à son fonctionnement intérieur. Il n'y a donc pour elle que des avantages à donner son adhésion au groupement départemental. ARMOR. L'effort individuel n'est rien. L'effort collectif est tout. C'est presque un axiome. Ji n o s C o r r e s p o n d a n t * Quel est le but de l'Union mutualiste da Finistère f Lisons, ensemble, les statuts de celle-ci : Nou» roppelons à no« Correipondant» Article 1«». — Il est formé entro les que le» Communications doivent nou» parvenir au plu» tard le mercredi, avant Sociétés de Secourt Mutuel» et de Retraite» approuvées ou libres du département du midi. Nou» ne pouvon» intérer le» article» Finistère uue Union ayant pour but i nou» parvenant aprt» cette heure, notre 1° De mettre en pratique, toat en consertirage $e faisant le jeudi matin. vent à chacune des Sociétés adhérentes son Mtonomie absolue, tontes les fsooltés énon* CITOYEN cées à l'article 8 de la loi du l« r avril a) De faciliter le passage des membres des Sociétés adultes civiles dans les Sociétés militaires, et réciproquement ; b) De faciliter le passage des membres de lt Mutualité scolaire dans les Sociétés adultes ; e) De faciliter la mise en subsistance des membres d'une Société dans une antre Société ; 2° De donner aux délégués des Sociétés la faculté de se rencontrer, de se connaître, de s'éclairer réciproquement et d'étndier les questions de Mutualité et de Retraites, de même que les statu's et règlements de toutes créations nouvelles ; 3° De représenter près des Pouvoirs Publics et de corps é'.us, les Sociétés dn département du Finistère pour la défense de leurs intérêts particuliers et communs ; 4° D'établir un arbitrage gratuit pour les différends qui peuvent s'élever dans les Sociétés adhérentes ; 5° De se mettre, s'il y a lieu, en rappdrt avec les autres Unions de collèges, pour poursuivre la réalisation des réformes intéressant la mutualité en général et de s'affilier aux Fédérations régionale et nationale de la Mutualité ; 6' D'être en relation constante avec les Sociétés adhérentes, de leur apporter son appui et, s'il y a lieu, le concours de son patronage ; 7' D'aider à la formation de nouvelles Sociétés de Secours Mutuels et d'organiser des conférences sur la Mutualité ; 8° De créer une bibliothèque d'ouvrages mutualistes. Aux Sociétés de Secours Mutuels et de Retraites, notre Union a décidé d'ajouter toutes les Sociétés d'entr'aide (amicales, fraternelles) si nombreuses dans notre département. Les Sociétés de secours mutuels, do retraites et d'entr'aide ont centuplé leur puissance en se rapprochant les unes des autres, en constituant des Unions et dés Fédérations. C'est l'exemple que celles qui sont restées jusqu'ici isolées doivent suivre. Quand chaque union et chaque fédérai tion auront ainsi rassemblé leurs forces et qu'au lieu de corps de francs tireurs qui s'épuisent en efforts successifs, elles présenteront une armée compacte, elles seront fortes. La Mutualité a toujours voulu créer une armée où la discipline sera librement consentie, où les chefs ne révéleront lear autorité que poar donner l'exemple du devoir, da dévouement, da sacrifice dans la liberté. N'est-elle pas arrivée à réaliser une grande partie de son vaste projet, de son bel idéal I Si, et ses cinq millions de ressortissants en sont la preave éclatante et indéniable. L'Union mutualiste du Finistère est affiliée i la Fédération nationale de la Mutualité. Elle se serait aussi affiliée à une Fédération régionale s'il en avait existé une en Bretagne. Celle-ci sera-t-elle créée f Nous espérons que oui. Notre excellent et distingué ami, M. Bastit, juge d'instruction à Nantes, membre du Conseil Supérieur de la Mutualité et président de la Fédération des Sociétés de secours mutuels de la LoireInférieure, a, en effet, * Brest, lancé l'idée de la création d'une Fédération mutualiste régionale. L'Union mataaliste da Finistère a approuvé de tout cœur son idée. Malheureusement, les Unions de quelques antres départements se sont, paralt-11, montrées moins enthousiastes que la nôtre. Pourquoi f Nous noas le demandons. Nous avons déjà dit cependant toutes les raisons qui militent en faveur de la fondation de cette Fédération régionale qui «'impose et nous avons dit aussi que le Président d'honnear de celle-ci était toat désigné. C'est le grand et éminent ami de tons les mutualistes de notre région — de toas les mutualistes de France — M. Guist'hau, ministre de la Marine, ancien membre da Conseil supérieur de la Mutualité et ancien président de la Fédération des Sociétés de secours mutuels de la Loire-Inférieure, dont les immenses services rendus à la Mutualité ne se comptent plus. Les mutualistes de notre région doivent, toas, avoir à leur tête M. Guist'hau et le moyen d'arriver à ce résultat — tant attendu de nous dans le Finistère — est la fondation d'une Fédération mutualiste régionale. Oh I alors, combien notre tâche de conférencier mutualiste serait facilitée dans toutes nos villes et dans toutes nos campagnes bretonnes quand noas pourrions dire que nos organisations ont à leur téte l'homme d'Etat, le grand citoyen, l'ardent et dévoué ami des travailleurs manuels et intellectuels qu'est M. Guist'hau. Notre concitoyen et ami M. Bastit doit donc poursuivre la réalisation de son idée si belle et si bonne : la fondation d'une Fédération régionaliste bretonne. Joseph PELLÉ. — L'Assemblée générale statutaire de la Fédération nationale delà Mutualité aura liea, le samedi S décembre, au Siège social, 8 rue Récamier à Paris. Le bureau de l'Union mutualiste du Finistère et les délégués des Sociétés affiliées à celle-ci ont désigné M. Joseph P.llê, président de Union, pour assister à l'Assemblée générale statutaire de la Fédération nationale, comme titulaire et, en cas d'empêchement, il y sera remplacé par M. Ch. Marc, Vice-président de l'Union. Par suite du décès de M. Le Tréhuidio, délégué des Sociétés de secours mutuels à la Commission cantonale du 3° canton de Brest, une nouvelle élection aura lieu le 30 novembre courant. Délivrance d e s c a r t e s d'Invalidité aux pensionné« de la guerre Aux termes de l'article 9-de la loi du 29 octobre 1921, instituant un nouveau régime pour l'exploitation des réseaux des chemins de fer d'intérêt général : « Toat militaire réformé avec ace invalidité d'aa moins 25 p. 0/0 a droit à une réduction sur les tarifs de voyageurs. « Cette rédaction sera de 50 p. 0/0 pour tout réformé de 25 à 50 p. 0/0, de 75 p. 0/0 pour tout réformé de 50 p. 0/0 ou plus. « La gratuité da voyage sera en outre accordée au guido de l'invalide de 100 p. 0/0 bénéficiaire des dispositions de l'artiole 10 de la loi du 81 mars 1919. «Ces taux sont applicables aux billets simples et aux billets d'aller et retour ordinaires. » Les mesures arrêtées pour permettre l'application des précédentes dispositions ont été portées à la connaissance des maires. Les intéressés peuvent donc se renseigner à la mairiè de leur réslience. Tous renseignements miles leur seront également fournis, l u t lenr demande, par l'Office départe* mental des mntilés et réformé« de I» guerre, Commission départementale de la natalité e t d e la protection d e l'enfance I La Commission départementale de la natalité et de la protection de l'enfance s'est rénnie à la préfecture, le samedi 12 courant, souslaprésidence de M. J.Desmars, préfet du Finistère. M. le Préfet résume la genèse des Commissions départementales à la création desquelles il a été étroitement associé, au mois de janvier 1920, alors qu'il était directeur de l'Assistance et de l'Hygiène publiques, leur transformation, à laquelle il a collaboré, en Commissions départementales de la natalité et de la protection de l'enfance. Il tient k souligner l'importance des problèmes, vitaux et essentiels pour le pays, dont l'examen leur est confié. Dans on département à forte natalité commo le Finistère, qui a eu l'honneur d'être, en 1920, classé & ce point de vae, le premier de« départements français, il faut rechercher les moyens propres à diminuer une mortalité infantile excessive, parfois, et de soutenir les familles nombreuses, espoir de la sécurité et de la prospérité économique françaises. Toutes les mesures susceptibles d'aboutir à un tel résultat doivent être étudiées, poursuivies et réalisées d'urgence. Il y va de la vie même du pays. M. le Préfet compte pour mener & bien cette tâche dans le département sur l'utile et dévouée collaboration des membres de la Commission. M. le Président indique ensuite que le principal but de la réunion de ce jour est de procéder à l'examen des demandes de la médaille de la Famille Française en vae de la promotion du 1" janvier 1922. La Commission, après examen des dossiers, établit la liste des propositions. Elle a, d'autre part, exprimé ses vifs regrets de ce qae 400 médailles seulement soient accordées par promotion an département du Finistère, alors que près de 5.000 dossiers de demande sont déjà constitués, et a émis le vœu que les dispositions nécessaires soient prises pour que tontes les mères de famille, ayant formulé leur demande et remplissant les conditions requises, reçoivent à l'occasion du l4* janvier prochain, la récompense qu'elles ont si bien méritée. Habitations à bon marché Samedi dernier, 19 courant, s'est tenue à la Préfecture ane importante réunion de l'Office Départemental des habitations à bon marché. M. Desmars, Préfet, assistait à la séance. Il a bien voulu donner au Conseil d'Administration l'assurance de son meilleur dévouement et de sa collaboration la plus active aux travaux de l'Office. Examinant les facilités accordées par la législation actuelle — que le Parlement se propose encore d'améliorer — poar la construction de maisons salobres, les membres de l'Office ont été unanimes à reconnaître que le seul remède à la crise du logement était dans la réalisation immédiate d'un programme d'habitations individuelles ou collectives. Passant immédiatement à la pratique, l'Office a pris la décision de construire sur le territoire du Département et dans un délai très court an certain nombre de maisons répondant aux conditions de la législation en vigueur. A cet effet, une commision permanente a été nommée pour se mettre en rapport avec lerfpossesseurs de terrains susceptibles d'être cédés à l'Office. Un appel sera adressé incessamment aux municipalités pour lear indiquer dans quelles conditions elles peuvent collaborer à la réalisation de ce programme par des cessions de terrains et ane aide financière dont l'Etat fait d'ailleurs le plas gros effort. La détermination de l'Office est à retenir et se traduira sous peu, nous en sommes convaincus, par des réalisations. Souscription pour élever un monum e n t aux I n s t i t u t e u r s d a Finist è r e m o r t s pour la Patrie. Les plus petites communes da Finistère tiennent à honneur d'élever un monument aux morts pour le pays. Cet hommage qu'elles rendent à leurs enfants, l'Association des Anciens élèves de l'Ecole normale de Quimper a cru qpe noas, Instituteurs et Institutrices du département, noas le devions aux 150 des nôtres qui sont tombés dans la grande guerre ; elle a décidé d'ouvrir une souscription sous le haut patronage de M. le Préfet du Finistère et de M. l'Inspecteur d'Académie pour édifier dans la cour d'honneur de l'Ecole normale un monument d'an caractère simple et artistique, choisi par un comité compétent présidé par M. l'Inspecteur d'Académie du Finistère. Nous sommes convaincus qu'aucan membre de l'Enseignement, inspecteurs, professeurs, instituteurs et institutrices dont les collègues, les fils ou les frères ont péri dans la tourmente, ne nous refusera son obole. Que chacun prenne part à notre souscription et au printemps prochain nous pourrons inaagnrer dans le cadre qui convient le monument du souvenir. Le bureau de l'Association des Anciens élives de l'Ecole normale d'instituteurs de Quimper. Prière d'adresser le montant des souscriptions, avant le 1" janvier, à M. Henry, Instituteur à l'Ecole annexe, à Quimper. Service téléphonique Les heures d'ouverture du service des communications téléphoniques entre abonnés sont fixées comme suit depuis le 16 novembre 1921 : 1* De 7 à 24 heures (y compris les dimanches et jours fériés) à Brest. 2* De 7 à 21 heures à Douarnenez, Audierne, Concarneau, Guilvinec, Qaimperlé, Châteaulin, Pont-l'Abbé, Landerneau, Morlaix, Saint-Pol. Roscoff sera cependant fermé de 12 à 18 heures. 3« De 8 à 12 heures et de 14 heures à 19 heures, dans touB les antres boréaux. Rien n'est changé à l'égard des cabines publiques dont les heures d'ouverture continuent à coïncider avec celles des guichets télégraphiques. Le B r e v e t d e p a t r o n a u b o r n a g e L'examen pour l'obtention du brevet de patron au bornage (dire :tlon de Quimper), qui devait avoir lieu dans la I ra quinzaine de décembre prochain, a été reporté aux premiers jour» do janvier 1922. Celte décision a été motivée par le fait que diverses circulaires ministérielles ont très sévèrement réglementé, pour l'exercise courant, les concessions des frais de déplacement concernant cet examen, Perception Ont été nommés : Hors classe (2* catégorie) : M. Bagniet, percepteur de Landerneau, à Douarnenez ; M. Sigaud, percepteur de Carhaix, à Lorient ; l ' s classe : M. Le Guellec, percepteur de Pont-Croix, non installé, a été nommé à Saint-Pol-de-Léon ; 2* classe : M. Duchemin, percepteur de Pleyben, à Dozulé (Calvados) ; M. Rio, percepteur de Tagnon (Ardeilnes), à Pleyben ; M. Perrot, de la Trésorerie du Nord, appelé à Plogastel-Saint-Germain et non installé, est nommé à la perception de Roscoff. LA SÉQUANAISB Capitalisation (Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat), la plus importante de tontes les Sociétés de Capitalisation, répartira, en 1921, 3 millions (250.000 francs par tirage mensuel). Le nombre des adhérents ayant touché par anticipation le montant intégral da leurs titres amortis aux tirages dépasse 30.000. Ses titres on cours représentent plus de 1 milliard de capitaux à constituer. Pouarntiw Etat-olvil. — Naissances. — Pensec Alexandre, r. St-Michel; Le Berre MarieAnne, 27, Grand'Rue ; Pensec Marie-Reaér, 53. r. Dagnay-Trouin ; Join François, 63. r. Duguay-Trouin ; Fily Pauletta, 9, me dn Port ; Chapelain Loaise, r. St-Michel ; Montagne Irène, r. Jean-Bart ; Le Gall Marie-Hélène, r. du Grand-Port ; Savina Marie-Hélène, r. des Moineaux ; Cosmao Odile, r. Courbet ; Join Henri, 5, r. Porslaouen ; Leryennat André, 77, r. DagnayTrouin ; Gloaguen Herlé, 19, r. St-Jean ; f o i r e s de la s e m a i n e Cloarec Joseph, 46, r. Plomarch ; Auffret Lundi'¿8 novembre. — Plogastel-St-Ger- Louis, 50. r. Duguay-Trouin ; Saliou Anne, main, Plogonnec, Lesneven, Pleyber-Christ. r. Dugnay-Trouin ; Calvez Gustave, 39, r. Mardi 29. — Carhaix, Commana. St-Michel ; Ansquer Henri, 30, r. SteJeudi 1" décembre. — Elliant, Pont- Hêlène. Croix, Pont-l'Abbé, La Roche-Maurice, Publications de mariage». — Carne Plouguin, Huelgoat, Mespaul. Eugène, marin, et Perrot Augustine, s. p. Vendredi 2. — Pouldavid, St-Sauveur. à Douarnenez ; Forêt Paul, ferblantier, et Samedi 3. — St-Renan, Plouescat. Le Gall Yvonne, s. p. à Douarnenez ; Gonidec Jean, marin, et Scordia Marie, m a r c h é d e l a VUIette s. p. à Douarnenez ; Couchonron Henri, Voici les cours pratiqués à Paris, au vannier, et Bohade Germaine, employée à marché de la Villette, les premiers jours Paris (10«) ; Noury Paul, comptable, à de la semaine : Quimper, et Quéinnec Marie, s. p. à DouBœufs : de 4 fr. à 5 fr. 50 le kilo suivant la arnenez ; Le Friant Jean-Marie, marin, et qualité ; Vaches: de 3fr.70 à 5 fr. 50; Tau- Nicolas Joséphine, s. p. à Douarnenez ; reaux : de 3 fr. 60 à 4 fr. 60 ; Veaux : de Rivoal Emile, greffier de paix, et Le Lay, 4 fr. 20 à 7 fr. 60 ; Moutons : de 3 fr. 80 à employée des postes à Douarnenez. 8 fr. 60. Décès. — Bourhis Vincent, 67 ans, sondeur, époux Salion Anne, 56, r. DuguayTrouin ; Fermont Yves, quartier-maître infirmier, 30 ans, époux Typhiou Marie, décédé à Brest (transcription) ; Le Friant 1 5 . 0 0 0 f r a n c s d e prix Marguerite, 62 ans, s. p., épouse Blouet Voir détails en dernière page. Hervé, r. Pangam ; Gloaguen François, marin, 60 ans, époux Thomas Marie, impasse du Môle ; Rozen Marie, 77 ans, s. p., veuve de Le Nouy Jacqaes, 13, r. Fontenelle ; Doaré Yhane, 10 mois, 71, r. DugnayTrouin ; Tanniou Marie, 67 ans. s. p., Nos Lycées. — M. Desmars, Préfet du »euve Trocmé Yves, 1, r. du Centre ; Finistère, a présidé, le 16 novembre, le Con- Saintjean Jean, 83 ans, manœuvre, veuf seil d'Administration du Lycée de Jeunes Le Pichon Marie, r. du Grand-Port ; CloaFilles, et, le 18, celui du Lycée La Tour d'Au- rec Joseph, 2 jours, 46, r. Plomarch. vergne. A l'issue des séances, il a visité les établissements, accompagné de M. l'InspecPlogonncc teur d'Académie, et a exprimé aux Administrations et Professeurs, toute la satisfaction Le Monument aux Morts pour la qu'il éprouvait de la bonne tenue des deux Patrie. — L'inauguration du Monument Lycées. élevé à la Mémoire des enfants de PlogonNous sommes heureux de joindre ce haut nec morts pour la France anra liea dimantémoignage à ceux que nous avons déjà, et che prochain 27 novembre. qui sont confirmés par la prospérité croisVoici le programme des fêtes : à 9 heures, sante de nos deux établissements secon- réception des autorités à la mairie ; à 10 daires. heures, service religieux; après la cérémonie religieuse, bénédiction et inauguration Aote de probité. — M. Michel Bernard, du monument; à l h . u r e , banquet par sousemployé de gare, domicilié route de Ros- cription chez M. Le Grand. porden, a trouvé samedi dernier devant la Le lundi 28 aura liea la Fête des Poilas : k Banque de France une liasse de 10 billets de 1000 fr. Il s'en fut aussitôt déclarer sa 2 heures, course de bicyclettes (communale), 6 prix ; à 2 h. 30, course de bicyclettes (rétrouvaille. gionale), 4 prix ; à 3 heures, course de cheCette somme de 10.000 fr. avait été perdue vaux au galop (communale), 4 prix ; à 3 h. par M. Bouli«, propriétaire au Leurré, en 30. course k pied (régionale), hommes, 5 Langolen. Il est rentré en possession de prix ; à 3 h. 45. conrse à pied (régionale), son avoir. hommes de 50 ans, 5 prix ; à 4 heures, Tous nos félicitations à M. Bernard, pour course à pied (communale), enfants jusqu'à son bel acte de probité. 13 ans, 7*prix. Danse nu biniou. Aooldent. — Lundi vers 12 heures, Mlle Pont-l'Abbé Piriou, âgée de 37 ans, demeurant place de Locronan, a été renversée, sur la place SaintC h e m l n s d e f e r d é p a r t o m o n t a u x . —La Corentin, par une auto que conduisait Cie des Chemins de fer départementaux da M. Roat, da chemin de l'Abattoir. La victime qui s'en est tirée avec quelques Finistère a l'honneur d'informer le public contusions a été immédiatement soignée à la qu'elle mettra on marche chaque jeudi, à partir du 1*' décembre, un train supplémenpharmacie Lamonnier. taire entre Pont-l'Abbé et St-Gaénolé, aux Ligue des Droits de l'Homme. — La heures suivantes : Aller réunion mensuelle de la section de la Ligne St-Guénolé, départ 12 h. 10. des Droits de l'Homme et du Citoyen aura lieu samedi 26 novembre courant, à 20 heuPont-l'Abbé, arrivée 13 h. 5. res, salle du Gymnase Municipal. Retour Pont-l'Abbé, départ 18 h. 35. Au Thé&tre. — Denise. — Pour réponSt-Gucnoié, arrivée 14 h. 30. dre au vœu da public qui avait exprimé le désir d'entendre cet hiver quelques chefsBretagne-Cinéma. — Dimaache 27 nod'œuvre du répertoire, l'imprésario Ch. Ba- vembre 1921 : ret nous annonce une représentation proLe vieux Bastia (Panorama) ; La revanche chaine de Denise, l'œuvre émouvante d'A- d'un Timide (Drame) ; Pulchérie bonne à lexandre Dumas fils, montée avec un soin tout faire (Comique) ; Les deux Gamines tout particulier pour le 3' spectacle dn Cycle (7* épisode). des galas de comédie de la saison 1921-1922. Jemdi 1" décembre 1921. — Pathé-Journal; Micheline (D'après le roman d'André TheuQuhnper-CInéma. — Vendredi 25, sa- riet) ; Beaucitron et le chapeau gris (Comimedi 26 et dimanche 27 novembre 1921 : que) ; La Pocharde (6* épisode). Pathé-Journal ; Pathé-Revue ; Crépuscule d'épouvante (scène dramatique en 4 parties); P«nmarc'l) Lui... chez les Indiens (comiqae) ; La Pocharde, 5» épisode. Audaoleux vol. — Dans la nnit da 21 aa Mercredi 30 novembre et jeudi 1" décem- 22 coarant an individa, ayant la téte recoubre 1921 : Les gallinacés (documentaire) ; verte «l'an passe-montagne et les mains La montre brisée (drame en 4 partie») ; Un gantées, pénétrait en brisant ane vitre dans témoin irrécusable (comique) ; Les deux la chambre à coucher de Mma Drézen, propriétaire de l'hôtel Saint-Pierre. gamines, 8 a épisode. Révolver aa poing, le cambrioleur fouilla Dimanche et jeudi, matinée à 14 h. 30. divers meubles et s'empara d'ane somme Etat-olvil du 1 7 au 2 3 novembre totale de 4.450 francs. 1 9 2 1 . — Naissances. — Joseph Jolivet, Une enquête est ouverte. r. Neuve, 21. — Yvonne Kervéant, r. PenConseil munloipal. — Le Conseil muniar-Stang, 5 ; J*an Jourdon, place Mescloacipal s'est réun: le 20 novembre à 21 h. 1/2. guen, 16 ; Pierre Bouglouan, r. Kerlérec. Après avoir désigné les répartiteurs et Décès. — François Gautier, 81 ans, rue Laënnec, 16 ; Auguste Stéphan, 71 a n s ; assesseurs poar l'année 1922, il s'occupe de Jean Carré, 52 ans, et Le Roux Jean, 31 ans, laquestion de l'Emprunt pour l'école de Kérir. de l'Hospice ; Marie Constans, 20 ans, r. ty. Le maire est invité à réaliser cet emprunt du Pont-Firmin, 11 ; Barthélémy Sider, 60 auprès de la Caisse des Dépôts et Consians, r. du Couédic, 16; Francine Le Grand, gnations, par traité de gré à gré. L'assem68 ans, épouse Ligen, r. du Parc, 26 ; Marie blée vote ensuite les centimes additionnels Le Corre, 71 ans, célibataire, r. Goarem- nécessaires pour l'amortissement de l'emprunt. dro, 17. Le compte des dépenses imprévues est Publication» de mariages approuvé à l'unanimité. Pierre Guillou, soldat au 2« R. A. C., à Le Conseil vote an complément de crédit Brest, et Marie Bacon, cuisinière, dom. à de 4 000 fr. poar la construction d'un 3« lavoir Quimper. municipal. René Barré, cocher, dom. à Concarneau, Il décide à l'unanimité la constitution à et Jeanne Péton, s. p., dom. à Quimper. Penmarc'h d'uue caisse des écoles dont le Georges Stradelli, mouleur sur plâtre, comité s'attachera à la création, de toute dom. à Paris (14«), et Jeanne Jêzéquellou, urgence, de cantines scolaires dans les 8 couturière, dom. à Quimper, groupes scolaires de la commune. Jean Hémery, marchand ambulant, dom. L'assemblée a voté également quelques à Quimper, et Marie Boulben, ménagère, subventions ; elle a aussi ratifié les décidom. à Scaôr. sions du Bureau de bienfaisance pour le* demande» d'assistance. Le D o c t e u r C O T O B E C commencera La séance a été levée à 23 heures. Lo les traitements des plaies, ulcères et Conseil se réunira dimanche prochain poar maux de jambe le samedi 3.décembre, continuer l'examen des autres questions à de 13 h. à 17 heures, 2, rue de Brest, et, l'ordre du jour de la session de novembre. il les continuera les mercredi et samedi L* f o r i f - F o u t s n t n f de chuquo semaine. Juge de paix honoraire. — Nous appre' no"s avec plaii-ir que M. Cormier, ancien tous les Dimanches avocat, ancien bâtonnier, qui fut longtemps «près-midi, de 2 h. j u f e de paix da canton de Foaesnant, vient à 6 h. 1/2, Sdite K E R V E I L L A N T , à d'obtenir l'honorariet. Bourg-los-Bourgs, Nos sincères félicitations. Contributions Indirectes Un concours pour le suraumérariat de l'administration des Contributions Indirectes aura liea au chef-lieu de chaque département le 16 mars 1922. Les postulants se procureront le programme de l'examen, ainsi que la nomenclature des pièces qu'ils auront à fournir, à la Direction des Contributions Indirectes de lenr département, où ils devront se faire inscrire avant le 1" février 1922. GRAND CONCOURS QUIMPER GRAND BAL L I Conearntau Résultats de la « t e des Filets Bleus — Cotte fête s rapportò, cette année, un bénéaee net de pin» de 22 000 fr. qui â été ainai réparti: 10.000 franc» an fonds de réserve ; 6.000 fr. an futur hospice qui dispose actuellement de près de 100.000 fr. • des 1.700 fr. & l'école maternelle de la rue Eooles ; 1.700 fr. fci'école maternelle de la sœur Léon 600 ;fr. au dispensaire antituberculeux 100 fr. à l'œuvre des Abris du Marin. La fête dea Filets Bleus aura lieu, l'année prochaine, le dimanche 20 août. Dernière Heure I La C o n f é r e n c e Washington L e s délégations d e s cinq grandes p u i s s a n c e s ont examiné dans la matinée d'hier, 83 novembre, la question du d é s a r m e m e n t t e r r e s t r e . Une tendance s'est manifestée en faveur d'une discussion détaillée. M. Briand, par une intervention énergique, a rappelé de nouveau la situation de la France. dCIMPERLÉ P r é f e n d u a s s a s s i n a t d e M. Briand Nos Sous-Préfets. - Ainsi que nous D e s correspondants de l'agence l'avons annoncé, M. Donot est nommé Soua-préfet de Château-Gontier, et M. Dau F o u r n u r ont signalé,par téléphone, ban, conseiller de préfecture du Finistère, le bruit qui courait en Allemagne, Sous-préfet de Quimperlé. d'après lequel M. Briand aurait été Nous félicitons vivement M. Dunot de cet assassiné à W a s h i n g t o n . avancement trôa mérité. Inutile d'ajouter que rien ne M. Dunot aera vivement regretté dans justifiait.heureusement c e t t e inforl'arrondissement de Quimperlé, où, par sa dignité de vie, sa compétence, sa bonne mation inexacte. grâce, son empressement â rendre service, il avait au s'attirer de très nombreuses sympathies. L'Amérique s i c h e Nous félicitons M. Dauban de sa nomiLe président Harding vient de nation â Quimperlé, qui constitue pour lui nn avancement très mérité. Ses administrés contresigner le bill dénommé antipourront bénéficier de son expérience des medical beer-bill dont l'objet est affaires administratives et de se» rares de faciliter la rigoureuse applica qualités de serviabilité. tion de la loi qui interdit la vente d e s vins et spiritueux. Lisez et faites lire le Citoyen. CHATEAULIN Suooès. — M. Marcsl Lsunaj, fit» du svmpathique conseiller d'arrondissement, H de passer devant la Faculté de Droit de Rennes, l'examen du V baccalauréat, i partie. Toutes nos félicitations. Foire. — Hier, mercredi, s'est tenue, i Châteaulio.la grande foire de Saint-Clément l'une des plus fortes de l'année. Nous rappelons à nos lecteurs q u e Y Imprimerie du, Citoyen e x é c u t e tous le» travaux typographi- q u e « e» noir et couleurs. BREST Obsèques. — Mardi, à 14 heures, ont été célébrées les obsèques de M. Levavasseur contrôleur des P. T. T. Une foule très nombreuse y issistait. Sur la tombe, un touchant adieu a été pro noncé par l'un dea aubordonnés du regretté défunt. 11« M o l è n t Le 15 novemhre 1921. A Monsieur le Rédacteur du Citoyen Monsieur le Rédacteur, Je crois utile de voua signaler les moyens employés par les dirigeant* de l'école privée de Molône pour recruter des élèves. Bien que leurs procédés n'aient pas l'attrait de la nouveauté, voua estimerez sans doute qu'il convient Je saisir toute» les occasiona de montrer au public le véritable upcct de la lutte scolaire dans certaines localités de notre département. Madame X... vient de mettre au monde nn bébé qui devait êlce baptisé aujourd'hui même. Tout est prêt pour la cérémonie. Au moment où le cortège va partir pour 1 église, 1« curé entre et jette brutalement : « Madame X.... a ses deux frères k l'école laïque ; il m'est donc impossible de procéder au baptême 1 » Cette pression ii.qualifiable, ixorcéo en présence de l'accouchée, encore très faible, revêt en la circonstance un caractère particulièrement odieux. Madame X... a'est montrée très aflectée de ce pénible incident qui aura dea répercussions fâcheuses sur •on état. Mais le bon Abbé n'en a cure et malgré la réprobation générale et les prières de la sage-femme il maintient sa décision. Je vous demande d'insérer ces quelques lignes dans votre prochain numéro et vous prie de croire, Monsieur le Rédacteur, à l'expression de mes meilleurs sentiments. LE PLUS SUR DES PLACEMENTS Vous voulez que votre argent vous rapporte, et qu'il ne conre auonn risqne i Achetez des Bon» de la Dé fente Nationale. Voici â quel prix on peut les obtenir immédiatement : BONSiiMl^É^lfATKmAIl A MYIM POUft AVOM M T M SOMME m «S mos fmw! 1 • IM M » » M • « M WW > Ml 71 471 • 4M M m m Me > l,M# • m » te,eee > i , m » 9,M0 » 1,771 > IBM » U m m• h m* On trouve les Bons de la Défente Nationale partout : Agonta du Trésor, Percepteurs, Bureaux de poste, Banque de France, Banques et Sociétés de crédit, chez les Notaires, etc. TAÜPIERS& CHASSEURS J'achète à très bons prix T«up«>, f o u l n s s putois, Rtnird», P. Loutrts, ofc. GUYONNET, ( I , r « e n e r é t t a , QUIMPER r. is GITOTI» piration doit, bien entendu, être faite la bouche fermée et on doit la faire durer cinq à huit secondes ; on la fait suivre immédiatement d'une expiration brusque par la bouche. Le malade respire donc en appelant toujours l'air par la narine qui saigne et en le rejetant en bloc par la bouche ; il fait ces inspirations debout et la tète droite. Ce mode de respiration a pour effet d'abaisser la pression du sang dans là tète, de façon très Bensiblo, si bien qu'au bout de trois inspirations effectuées comme il vient d'être dit, le sang cesse généralement de couler ; un caillot, qui joue le rôle de bouchon, ferme la plaie et il se forme d'autant plus vite que le contact du sang avec l'oxygène de l'air favorise la coagulation ; il convient donc d'éviter de se moucher pour ne pas détacher ce caillot. Le ralentissement de la circulation du sang dans la tête, obtenu par ce procédé, est si complet qu'on ne saurait prolonger trop longtemps ces inspirations forcées nous peine d'être pris de vertiges. Lisez et faites lire Le Citoyen La Pensée Bretonne Abonnement — 6 moi» : 6 fr. ; 1 an : 10 fr SOMMAIRE DU N ° DE NOVEMBRE 1 9 2 1 A DOUARNENEZ. - U.S.D. (1) bat J. S. C. (1) par 3 buts à 2. Belle journée de sport dimanche à l'U.S.D. Notre équipe première, malgré son remaniement de la dernière heuie, nécessité par certaines indisponibilités, a bien tenu le coup devant les ardents Ch&teaulinois et les a finalement battus de 3 buts k 2. Nos visiteurs ont apporté au jeu une ténacité si remarquable qu'elle leur a permis d éviter la défaillance et de remonter le courant dans les quinze dernières minutes de la partie. Combien d'équipes, à cet instant, surchargées de 3 buts, eussent jeté le manche après la cognée 1 Ch&teaulin, conservant son sang-froid et sa volonté, a repris du poil de la bête et rentré denx buts in-extrémis ; s'attirant de chaleureux applaudissements. Un tçl exemple mérite d'être cité. Pendant que nos grands sportaient à Penar-Ménez, les jeunes Coqs disputaient leurs chances contre les gara d'Armen,à Audierne. Peu habitués aux terrains courts, ils succombaient devant leurs lourds adversaires par 1 but à 0. C'est là une défaite très honorable pour nos équipiers seconds, dont le jeu classique a beaucoup plu. Malgré tout son désir, Pont-l'Abbé n'a pu se défaire des Ploaristes. J'avoue franchement que je croyais à la victoire des Lions. Que voulez-vous î II est des surprises qui ne s'expliquent pas. Par exemple celle-ci : Rennes n'a rien pu marquer contre Quimper. Pour qui a vu la partie, pour qui a assisté aux opérations de la ligne des demis du Club et aux descentes de sa ligne de forwards, il est incompréhensible qu'ils n'aient pas une fois au moins trompé Vergos ; quelque brillant qu'il fut I «La glorieuse incertitude du sport» n'a pas cessé d'exister. Nous aurons le plaisir, dimanche, d'admirer les belles évolutions de Lorient-Sports qui vient nous rendre visite. Inutile de m'attarder à démontrer la grande valeur de l'équipe première des Lorientais ; les U. S. Distes ont trop le souvenir de leur échec à Lorient pour l'ignorer. Ils feront l'impossible le 27 pour faire oublier cet insuccès, en attaquant sans relâche et en se défendant avec cœur jusqu'au coup de sifiet final. A leurs demis, je me permets cette simple recommandation : « Bloquez la balle et servez. » Men-Léon. Propos d'un Breton: Sur le Nationalisme Breton. Y. Le Febvre La Pensée Bretonne : B. Jacob. Deux Lettres inédites Nos Poëmes : Haec est Domus Ultima... Marie-Paule Salonne. H. Mauger. Le Moulin du Diable M. U n a f o l e F r a n c e 6 . Caranteo A Table d'Hôte et les affamés r u s s e s Echos et Controverses. Lettres de Paris : D e s journaux ont annoncé que De Savoie en Bretagne.... C. Laforêt. M. Anatole France r.urait l'intenPages Choisies : tion de renoncer au montant du A. Suarès. prix Nobel en faveur d e s victimes Shakspeare (Argument).... Lectures Bretonnes : de la famine en Russie. Y. Le Febvre Maria Chapdelaine La Bretagne artistique : L'Inauguration du MonuLe p h i l o s o p h e E m i l e B o u t r o u x ment aux Morts de St-Cast Y. L. F. est mort L'exposition Grand'homme M. G. Le grand philosophe Emile Bou L'Ecole Bretonne : troux. membre de l'Institut, direc Renan et son Dogme Aristocratique de Sélection.. Paul Allais. teur de la fondation Thiers, vient A AUDIERNE-L'U. S. A. (1) bat l'U. S. de mourir, à Paris, à l'âge de La Menace à la Laïcité.... Y. Le Roux. D. (2) par 1 à 0. 76 ans. La lr* équipe de l'U. S. A. recevait dimanche en match amical la 2* équipe de l'U. S. D. La partie fut jouée par un tempe superbe devant une galerie bien garnie. Au début le jeu est rapide sans marquer un avantage X pour aucune dea équiqea en présence. Puis une supériorité se manifeate chez les «blanc rootbtil-fesociaflon et noir » et sur un botté de Kérisit, Eugène En réponse à un entre-filet de notre Chalm reprend la balle, dribble les deux excellent collaborateur Men-Léon, M. J. arrières et envoie le ballon dans les filets Feillet nous prie d'insérer les lignes U. S. distes. 5, Rue René Madec — QUIMPER U. S. A., 1 — U. S. D., 0 — unique but suivantes : • de là partie. prévient sa clientèle que s e s ateRéponse à Men-Léon A la mi-temps le jeu reprend avec plus liers de p o s e sont chauffés conforA mon tour M. Men-Léon, comme vous de mollesse. Les fautes deviennent nomtablement, que l'on peut déshabil- le dites si bien avant de pondre (peut-on breuses. Vers la fin pourtant le jeu reprena i n s i s'exprimer en parlant du Super-Copt) ler l e s bébés sans aucune crainte, cet aiticle que, la semaine passée, vous dra avec aea jolies phases du début. De nombreux corners sont bottés sans résultat. wwwrtMwa pwBia déposâtes à mon intention dans les colonnes Les deux buts sont menacés tour à tour. dn « Citoyen ». Les deux gardiens de but sont à féliciter D'abord, monsieur, une explication qui pour leurs beaux arrêts. sera une mise an point touchant l'origine et Le acoreeût dû être plus élevé en faveur le processus de notre différend. de TU. S. A., n'était-ce la présence d'un Achetez VOM Lunelle« Pour bien prouver à l'U. S. D. que la certain arrière de l'équipe première de c h e z >~vw««<~< « Cornouaille Sportive » était un journal l'U. S. D., d'un certain arrière lourd, très sportif sans parti-pris, pour bien affirmer lourd, qui, charmant cependant, s'est cru que nous ne confondions pas l'U. S. D. et la par moments à un match de championnat. personne de ce précieux M. Men-Léon, je La défense de l'U. S. A. fat très bonne, me suis, le 25 septembre, rendu k Douar- les demis firent du bon travail — surtout le nenez en qualité de secrétaire de la rédac- demi gauche. Que les avants pratiquent 16, R u e K e r é o n , Q U i m P E R tion de la « C. S. » pour assister à l'inaugu- davantage le jeu de passe et tout sera bien. ration du monument aux morts, élevé sur Un mot an public. — C'est trôs bien d'être N JUMELLES - FAC ES-A-MAINS le terrain de Pen-ar-Ménez. A tous mes sportif, d'encourager les joueurs, mais il camarades de l'U. S. D., k plusieurs memfaut pas oublier qu'une société si riche YEUX ARTIFICIELS bres du comité, j'ai dit, dès le matin, ce ne que signifiait ma présence là-bas. N'est- en bonne volonté soit-elle, a besoin d'argent. Exécution immédiate et exacte il pas vrai, voua toua que je pourrais Et que c'est encore être plus sportif de lui des ordonnances de tous les Oculiste» nommer, que nous étions d'accord, totale- apporter chaque dimanche ses 50 centimes, msnt, cordialement ? D'accord à ce point, môme quand on peut voir un match sans nam M » Men-Léon, que j'ai demandé à J. Lesteven rien payer. as» A QUIMPER. — Championnat de la de vouloir bien être le correspondant de la L. O. F. A. (division d'honneur). « C. S. )) à Douarnenez I Dimanche 20 novembre. — S. Q. (1) bat Lesteven accepta. Trois jours aprèa Lesteven refusait 11 me C. S. R. (1) par 1 à 0. Après une partie très disputée le Stade a Les saignements de nez. retournait sa carte, ajoutant que toute finalement eu raison du C. S. R., par 1 but à 0. l'U. S. D. était unanime à vouloir que je Le valgaire saignement de nez, lorsqu'il ne passe sou s silence la cérémonie du 25 sep- Le jeu a été très rapide, et si la science des n'arrêta pas au bout do peu de temps, ue laisse tembre I avants rennais s'est manifestée pendanttoute pan d'être trôs désagréable pour le patient ; la partie, la défense impeccable de Quimper Le malheur (pour vous Men-Léon) est que il semble môme parfois se prolonger indéfiest digne de tous les éloges. Le Stade peut niment et présente alors un réel danger. le jour même de la réception de cette mis- envisager l'avenir avec confiance et si quelDivera procédés ont été recommandés pour sive j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs ques remaniements sont apportés à la ligne arrêter l'écoulement de sang : lorsque l'hé- U. S. DisteB dont certains du comité. Il» ne d'avants, le prochain championnat, du 11 morragie est peu abondante, on en vient »avaient rien I et l'unanimité de tous était décembre, S. B. U. C. -- S. Q. sera gros aisément à bout par des moyens très sim- fictive... alors I D'où ma lettre à M. X..., et d'intérêt. ples: le passage d'une «aile chauffée k l'air voici qu'en réponse je reçois un poulet Notre vieux club local se classe. frais suffit parfoia à l'arrêter ; on peut encore portant 52 plumes, (je veux dire signatures), — Pour ce match officiel, des membres hopoulet qui me demandait que la « C. S. » parve/fir as môme résultat en maintenant la noraires du S. Q. ont manifesté leur mécontête élevée et en comprimant le nez entre le passât sous silence les meetings sportifs tentement d'avoir à payer le prix excessif de de l'U. S. D. I Non I mais sans blagae. pouce et l'index; le lavage de la narine qui 2 francs comme entrée. saigne avec de l'eau très chaude provoque L'unanimité absolue était réalisée... et le — La Quimpéroise (1) a battu, dimanche, pléonasme commis I J'ai envoyé le poulet à la coagulation du sang ; l'application de compresses froides ariôte également l'écou- notre correspondant, le sympathique Poul l'Association Sportive du P. O. (1) par lement sanguin. Dana les cas où l'hémorra- (David). Il lai a fait le sort que vous savez. 8 buts à 1. Avez-vous un seul instant pensé que je Dimanche 27 novembre. — Deux matches gie persiste, on intervient directement en mettant sur la plaio des substances coagu- vous obéisse T Avez-vous pu croire que votre au calendrier : à 13 heures, championnat lantes : on introduit dans la narine an tam- injonction puisse suffire à noua clore le bect scolaire, Lycée de Quimper (1) contre Lycée . pon d'otmte hydrophile imbibée de perch!o- Nous sommes en République et la presse est de Lorient (1). Nos scolaires réussiront-ils leur exploit de rure de fer dilué, ou d'eua acidulée soit avec encore libre... moi aussi I Quels bons jobards un tiers de vinaigre soit avec moitié de jus eussions-nous pains si nous avions obtem- l'an dernier, où ils écrasèrent, à Quimper, de citron ou d'eau oxygénée, de cocaïne, de péré. le Lycée de Lorient f Et voilà pour expliquer aux lecteurs du chlorure de calcium, etc. Malgré le nombre A 14 h. 30, S. Q. (2) contre Union-SportiveCitoyen» la querelle que vous me cherchez. de cea substances coagulantes, l'hémorragie Pont-l'Abbiste. Maintenant, à nous deux cher M. Mencontinue-t elle ? il faut en arriver k cautériEncore une belle journée pour les amaLéon. Ainsi je ne suis pas beau joueur ? ser la plaie pour arrêter l'écoulement? teurs du ballon rond. Mon geste manque d'élégance I... c'est tontî Un procédé très simple et très efficace Entrée gratuite pour tous les sociétaires vient d'ôtre signalé pour arrêter les saigne- Soit; allons y puisqu'il faut vous rafraîchir mémoire et mettre les points sur les I . du Stade. ments de nez. 11 est t>usé sur ce fait que le Qui, M. Men-Léon, s'est, ap.ès la fête de a A FOUESNANT. — L'Union-Sportive saignement de nez résulte d'one congestion intense de la muqueuse du nuz et qu'on Ploaré (31 juillet), livré à des réflexions d'un Guilviniste bat Fouesnant-Sports, par 6 à 0. peut diminuer cette congestion en abaissant goût douteux, à des insinuations désobliA POULDREUZIC. — La Jeunesse Sporla pression de sang dans les artères de la geantes, à des attaquei personnelles injus- tive Plogaatelloise (1) a rencontré dimanche tifiées, prenant dans le sport un prétexte à tête. C'est ce qu'on cherche souvent à faire la Bigoudenue-Sports (1), k Poudreuzic, eo en plaçant le malade à demi-assis ou à demi- des querelles mesquines. partie amicale. Du franc jeu et de l'élégance c'est bien P o a l d r e u z i c l ' a e m p o r t é p a r 6 b u t s k 2. couché, de façon que la partie du corps soit ¿lovée, mm« non penchée en avant. .. o s t - c e pae l e fait t"o c e l u i qui garde l'anoSur le même terrain la Bigoudenne-Sports Mais on arrive beaucoup plus sûrement au nymat alors môme qu'il met directement en (2) a battu l'équipe correspondante de Plobut eo comprimant avec le doigt la narine cause X..., Y... et Z,., gaatel, par 2 buts à 1 Comment pouvez-vous parler de loyauté par laquelle il ne a'écoule pas de sang. Voioi, gardant nn masque sur le visage f A RIEC. — Les Glaziks au Bélon contre en effet, ce qui se passe : on réduit considéMoi, M. Men-Léon, je «signe» les coups Moôlan-Sportn. rablement la voie d'entrée de l'air, puisVoilà tout le pays des fleurs d'ajoncs traqu'on snpprime déjà l'accès do l'air par „ j pied que je donne et les sourires que une narine et que la pression exercée, en ; 'adresse... Vous avez parlé des deux choses. versé p o u r stationner enfin au pays des rapprochant la cloison du liez de la paroi Eh1 bien I c'est vrai, j'ai lo sourire, Monsieur, huitres, où les Glaziks ont rencontré McëlanJ le garde. Sports. Après un passage rapide à Pontexterne de l'autre na/ino, réduit à une sim- et je J. FEILLET Aven, voici Riec, avec ses routes en lacets, ple fente l'orifice d'entrée de l'air dans P. S. — Je démens votre affirmation : la et se« petites maisons blanches. cette narine. 11 ft.ut mémo aspirer avec forToua accourent au parc des Sports pour ce pour faire pénétrer ainsi dan* la poitrine lettre aux 52 »ignaturetne portaitaueune admirer le* prouesses dea an* et la vigueur l'air nécessaire à la respiration s cette ins- prière d'intértrJ La photographie X E. LE GRAND Pour co&server voire vue G. PEPIN, Opticien HCITG-I lÈlSnE des autres. MoSlan est à sa première rencontré cette année, aussi il est à croire que la lutte sera chaude. L'équipe (2) des Glaziks bat celle de MoSlan par 1 à 0. Bon arbitrage de M. Guillou, de Riec. A 3 heures, les équipiers premiers mènent la danse. La balle passe d'un camp à l'autre. Belles échappées de Huon, de Moëlan. Barbe I c'est bien de dribbler mais que de fois Huon espérait votre passe. Mon vaillant capitaine glazik' s'est démené comme un lion. Il connaissait bien son rôle, sa ligne d'avants étant très mixte. La défense fut bonne et arrêta net plusieurs descentes de M. S. Match très smical, arbitré très impartialement par M. Quintin, de Coray. Cette partie bien intéressante se termina sur le score de 2 à 2. Et les Glaziks sont repartis avec un bon souvenir du Bélon. Avec nn regret, mais radieux d'avoir respiré les ajoncs d'or et les courtes bruyères. Après un «au revoir» à la Botrel des gentilles Riécoise», ils sont partis... Et ces fiers Glaziks chantent leur chant joyeux], Dans ce parler qui leur vient des aïeux. Et les vallons solitaires de l'Aven résonnent encore de ce chant des Glaziks. I Sur les chemins desbelles montagnes Noires, Les Glaziks passenten chantant leur histoire, Une chanson athlétique et bizarre Dont le refrain est vive la ligue Folliard. Une deusse REFRAIN Les Glsziks ont la mine altière. Visage franc et de beaux yeux fiers, Allons Nana Remplis les quarts Vivent ces gaillards 1 Vivent ces gaillards I (Sur l'air : Le pinard). YAN. A CORAY. — Dimanche, à Coray, match de championnat (3* série) entre les Glaziks et l'U. S. Scaéroise. Eo lever de rideau match des équipes deuxièmes. — Les Glaziks donneront leur bal annuel le 11 décembre prochain. Les mots et légendes historiques, qaoiqne faux, sont éternels La collection ai riche et pittoresque des « mots historiques » n'est qu'un tissu de mensonges ; il faut bien se résoudre à le reconnaître, quoi qu'il en coûte au penchant poétique qui nous porte àrôvor. Et pourtant cos mots, on les accueillait d'autant mieux — nous dit fortjustement une chronique que publie le Républicain des Hautes-Pyrénées — qu'ils semblaient donner la physionomie d'une époque, d'un homme illustre, d'un grand caractère, qu'ils soulignaient à merveille une situation critique ou solennelle, qu'ils flattaient la fibre française, nos prétentions au vif esprit de répartie, à l'élégance du courage, à son héroïsme ou à sa brutalité narquoise. » Mensonges, le mot chevaleresque du comte d'Auteroche à Fontenoy, le cri héroïque du chevalier d'Assas aux avantpostes de Raimberg, le juron sublime mâché avec la cartouche par Cambronne dans le dernier carré de Waterloo ! « Tout le sublime et tout l'esprit déposés jusqu'ici dans l'Histoire sont pour le moins suspects. Après Crécy Philippe VI de Valois, échappé à miracle au coutelas des archers anglais, erre à travers champs par une nuit pluvieuse. Vaguement, dans le lointain, il aperçoit la silhouette des hautes tours du château do Broyé. Il va sonner lo cor à la poterne : « Qui va là ? Ouvrez, ouvrez, c'est 1 infortune de la France ! » répond le roi errant. « Le mot et la légende s'étaient gravés dans votre esprit et ils vous plaisaient. La triste légende de Crécy reste, c'est même de l'histoire trop authentique, mais le mot qui n'était pas sans grandeur devint piteux dans la réalité : « Ouvrez, ouvrez, c'est l'infortuné roi de France ! » « N'était-elle pas jolie et bien dans le caractère de l'homme, la légende de François I , r gravant du diamant de sa bague, sur une vitre du château de Chambord, les doux vers si connus et si souvent répétés : Souvent femme varie, Bien fol est qui s'y fie l Et cependant on vous démontre qu'il était impossible au roi galant, avec sa haute écriture, de faire tenir ces versiculets sur le petit carreau de verre enchâssé dans le plomb alors en usage ; et, au surplus, il aurait dû se livrer à un véritable travail de gravure. D'ailleuis, Brantôme est là ; et il raconte, dans la Vie des dames galante», qu'en promenade à Chambord il visita le château en compagnie d'un vieux 'concierge qui avait été le valet de chambre du roi François et qui lui montra, sur un côté de la profonde embrasure d'une fenêtre, cette aimable inscription au charbon : « Toute femmo vario. » Henri IV a beaucoup fourni aux mots historiques. La « poule au pot » est bien dans son caractère et n'est pas encore endommagée. Quant à » Paris vaut bien une messe », le mot n'est pas de lui ; et il faut bien remarquer qu'il était trop avisé, trop rusé pour l'avoir prononcé si haut. Il est de Sully qui, reprochant à son maître de ne pas se montrer plus souvent à l'église après sa conversion, ajoute : « Sire la couronne vaut bien une messe ! » Mais, heureusement, les bons mots, tout comme les légendes, ont la vie dure; et, quelque zèle que déploient pour leur destruction l«s échenilleurs historiques, ils resteront. longtemps, toujours peut« ôtro, dans les mémoires humaines ; et l'on aura beau nous dire, par exemple, que Jeanne d'Arc était une couturière, c'est la bergère inspirée qui demeurera. Le Gérant : Pierre Guéguen. • AlV/ CL Ni lnUDnI CT HANGAR (46 X 15). Bois toutes dimensions pour construction. Portes, fenêtre* chêne. Lattes. Litteaux feuilles zinc. Savon. Tous stocks. Prix défiant toute concurrence. — S'adresser GANNAT, Pont-de-Buis. Etude de M 0 POULIQUEN, notaire à Pont l'Abbé * P J U P I C * T I O J f VOLONTAIRE à la Mairie de Penmarc'h Le Lundi 19 D é c e m b r e 19*1,à ib.t\i PRÈS DU PHARE D'ECKMUHL EN PENMARC'H UN TERRAIN propre à bâtir, divisé en 4 lots. (Voir le» affiches avec plan)| Pour tous renseignements, s'adresser à M" POULIQUEN, notaire. Etude do Me S E N I E , avoué-licencié, 25, rue Laënnec, à Quimper Vente s u r Saisie-immobilière, devant le Tribunal cMl de Quimper, L e Jeudi ier D é c e m b r e i S t l , à î heure et demie de Faprès-mldl En la Commune de PONT-L'ABBE, Route de Quimper, au lieu do POUL AR RANET, M A I S O N D ' H A B I T A T I O N avec Courette, saisie sur les époux Toulemont-Garrec, MISE A PRIX : Deux mille deux cents francs, c i . . . . S.tOO f r . Etude de M- POULIQUEN, notaire à Pont-1 Abbé. Adjudication Volontaire A la MAIRIE de PENMARC'H L E LUNDI 12 DÉCEMBRE 1921, à 1 h. 1\2 de l'après-midi De diverses PARCELLES de TERRE aux issues da KERGARRIEN et do KERVILON en Penmarc'h, divisées en 20 lots, sur une mise à prix totale de 12.600 francs. Jouissance par mains au 29 septembre 1922. Pour tous renseignements, s'adretter à M• Pouliquen, notaire. Etude de M* COTTIN, Notaire , à Concarneau A VENDRE PAR ADJUDICATION VOLONTAIRE Le Lundi 5 Décembre 1921 * ~~ ~à"14TreuresT EN LA VILLE DE CONCARNBA VIVE U M A I S O N en très bon état, portant le n° 33 de la rue Jean-Bart, avec cour, jardin planté de fruitiers. Water-closet. Cabanes. Jouissance immédiate. Mise à prix : 3 5 . 0 0 0 francs Pour Infimes et Estropiés Appareils spéciaux pour déJormation»t déviations et saillies des omoplates. Refuser tout appareil pouvant martyriser ou empôchor ¿a croissance des enfants. 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Les arbres fruitiers doivent recevoir également la sylvinite pendant l'arrêt de la végétation : celle-ci devra être L'ftmptol d e s e n g r e i s p o t a s s i q u e s répandue autour de chaque arbre, sur toute la surface correspondant au dévedoit être raisonné loppement des racines, qui est sensible- Pour se préserver des engelures Il n« faut jamais abuser, môme des ment le m^me que celui du branchage ; •t des orevasses meilleures choses. Votre pharmacien les doses à employer sont de 4 kilos de Prendre chaque jour, dés l'apparition vous dira que tel produit excitera votre sylvinite ordinaire ou de 3 kilos de sylvi- des premiers froids, des bains de mains appétit, stimulera votre estomac pares- nite riche par arbre ; l'épandage devra et de pieds dans du vin rouge tiède, seux ; mais'il vous recommandera éga- être suivi d'un labour léger ou d'un additionné d'une pincée d'alun. Ces lement d'utiliser ce produit au moment hersage. bains doivent se prolonger pendant quelpropice et à la dose fixée, et il vous dira ques minutes. Si, au lieu de la sylvinite, vous préié de l'employer au moment prescrit et de ne pas dépasser cette dose sous peine rez utiliser le chlorure de potassium, ce Manière d'empêcher la buée de se d'accidents lad plus graves. Si, ne sui- dernier sel devra être employé à la dose for mer sur les vitres et sur les glavant pas ces conseils, vous ôtes victime de 250 kilos sur les prairies naturelles et ces des devantures de magasins. sur la vigne et à la dose de 1 kilo par de l'un de ces accidents, il ne faudra pas Il suffit de frotter de temps en temps arbre fruitier. en rendre responsable le produit ou le Suivez bien ces indications et vous ne la surface intérieure des vitres ou dés pharmacien ; vous seul en serez cause. pourrez que vous en féliciter. Il va s'en glaces avec un tampon imbibé de glycéIl y a un juste milieu en tout. Il en dire que l'apport d'engrais potassiques rine pure. est ainsi en agriculture, dans la pratique devra être complété par des engrais des engrais. Cèttti pratique tend de plus azotés et phosphatés de façon à mainteen plus à se généraliser et nous ne pounir l'équilibre nécessaire entre les trois vons que nous en féliciter, mais nous éléments fertilisants. MM. les Secrétaires de Mairie sont voudrions rappeler ici quelques conseils assurés de trouver à l'Imprimerie du au sujet de l'emploi'des ergrais potasLa baisse sur les ventes Citoyen, 21, rue du Sallé, Quimper, siques. tous les imprimés qui leur sont néces En ce moment, la sylvinite d'Alsace des coupes de bois saires. * doit déjà être répandue pour les cultures Les ventes de coupes de bois à la préd'automne, car ce produit doit être enfoui trois ou quatre semaines avant fecture du Cher ont marqué un véritable AUX P E N S I O N N É S l'ensemencement ; c'est là une précau- effondrement des cours, ainsi qu'il s'est tion indispensable àprendresil'onne veut produit d'ailleurs dans les autres déparLes pensionnés trouveront au prix de pas s'exposer à des mécomptes, et ,les tements. O fr. 25, à l'Imprimerie Bretonne du Le mètre cube de bois dans les forêts " Citoyen ". 21, rue du Sallé, à Quimper, quelques insuccès qui ont pu être constatée, dans cortaines régions, cette de l'Etat, qui était vendu en 1920 en des Cartes d'identité, pour le payement année, n'ont jamais eu d'auttàs motifs. moyenne 70 francs, s'est abaissé à une des pensions et des rentes viagères. Sur les prairies naturelles, la sylvi- moyenne de 44 francs. OCCASION Pour les taillis, l'hectare vendu en nite ordinaire peut s'utiliser à raison de k VENDEE CARTON FEUTRE, très 800 kilos À l'hectare et la sylvinite riche 1920 1.186 fr. ne l'a été cette année Bouple et très résistant, conviendrait à la dose de 600 kilos. Cet engrais peut qu'à 250 fr. être répandu eh novembre, décembre et En 1920, sur 34 lots des forêts doma- pour emballage, surtout pour denrées janvier, à la main ou au semoir ; un niales, 32 ont été adjugés et sur 29 dos craignant l'humidité. S'adresser aux bureaux du Journal. passage à la herse sera utile pour rendre forêts communales 26. A u Secrétaires de Mairie " LA F I L A T U R E " demande Femmes ei Jeunes Filles On Demande BONNE T S U S T Bons gages. Se présenter ou écrire aux bureaux du Journal. ELEVAGE, CHA88E. PÊCHE, AGRICULTURE JURISPRUDENCE, VIE PRATIQUE PUBLICITÉ Toute personne, s o u c i e u s e d e ises intérêts, doit s e r e n s e i g n e r sur le tirage réel du journal o ù elle s e propose de faire s a publicité. LE CITOYEN ADHÀT DE PEAUX DE TAUPES •¿ehe» o u s a l é e s Renards, Fouinas, i3, Rae do Piebéry, 13, QUIMPER à gratultement acheter carros- D e m a n d e r S p é c i m e n s e t Notice : Uil UKllIlllUly M l le 25 à 30 place». 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C u é g a e a , Adininistrateur-fférsnt d a «Citoyen", 91, ru« d u «allé, f n l m p e r Imprimerie spéciale du « Citoyen », 21. rue du Sa lé — Quimper MI Halle a la Loaussure, A IS, ne St-Friicoi« Quimper Certifié par le Gérant soussigné Q«impar, U Va p o u la légalisation i« la signOan ci-cobtf« Ifairit U Qaimpu, I«
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