r Jendi 7 Janvier 1926 If t. - (19' AnaóQ) Le Numéro 1 5 Cent. par«ls»anf I* Jeudi ^ HEBDOMADAIRE Organe de Concentration P O L I T I Q U E , ABOMHEHttEMTS i AS. F i a i s t è r e e t d é p a r t e n e i t s l i nliittrroopph e s . Autres départements Ktraager • • • • . . • « . « » 8 francs: 10 — 12 ~~ Let abonnement» partent du i" ou du 15 de chaque moi» et »ont vayable» d'avance AGRICOLE, Républicaine MARITIME, COMMERCIAL B u r e a u x e t I m p r i m e r i e , 2 1 , Rue ds 8illé, Q U I M P E R Téléphone S e Les Bureaux sont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heure* à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie à fil. pierre CUÉGUEH, Administrateur-Gérant. Les manuscrits ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse. cité. J'ignore môme s'ils les ont connus. ces trois règles primordiales, on peut Les contribuables ont : Je dirai plutôt qu'ils ont été d'accord dédaigner l'arrogance des thèies et Jusqu'au jô janvier 1926 pour payer avec fous los hommes d'esprit mesuré l'absolu des doctrines. Thèses et doc- leurs impôts de 1925; qui voulaient écarter une crue au mo- trines, toutes ont sombré depuis la déJusqu'au 30 avril 1926 pour payer claration de guerre, en 1914. Il n'y a les impôts supplémentaires créés par la ment où nous somme*. En commonçaot cet article je ne sais vraiment pltiB de plaça que pour l'em- loi du 6 décembre 1925. pas exactement dans quelles conditions pimme, le bon sens et l'expérience. Sans amende ni majoration. Nous ne dovonR pas demander antre La Fédération socialiste du Finistère l'accord s'est fait. s'ost prononcée on faveur de la particiDoux thèses sV.ffrontaiont. Jn connais chose aux gouvernants. Nous ne devons pation des socialistes au Pouvoir. tout ce que l'on peut, dire en faveur de pas exiger qu'ils déchiffrent des énigGoude, qui a su demeurer fidèle a l'une ou de l'autre. Tous les arguments mes ou découvrent r!es trésors cachés. travers les années à )a doctrine républi- sont épuisés. Mais, précisément parce Foin des sorciers et des sourciers ! caine et socialiste et qui est doué en qu'il s'agissait ds deux thèses, l'opinion môme temps du sens pratique le pluK publique se tient dans une juste méDepuis le 1 e r janvier les tarifs de cheavisé, n'a pas peu contribué à ce résul- fiance. On lui a offert jusqu'à présent Un «mi très malin à qui je confiais tat. Les jeunes du parti ont emboîté le trop do xolutions parfaites et trop de mon point de vue me soupçonnait min* de fer sont majoré* pour le* voya pas au vétéran des luttes socialiote* personnages miraculeux. Elle souhaite d'arrière-pensées politiques. Un autre, geurs de la façon luivante : l r e classe. 6,50 °/0 ; 2* classe, 10,08"/o ; des gens appliqué* á leur tâche. dans le Finistère. très fin aussi, me demandait si j'étais Tandis que Goude proclamait qu'il Quant à la superbe dea théoriciens la colombe do l'arche et s'étonnait de 3* classe, 13,91 »/». En ce qui concerne les militaire* et fallait « sauver le paya », le groupe infaillibles, des détenteurs de recettes ne pas voir au coin de mes lèvres le marins voyageant à leurs frais, le* majorameau d'olivier ! Je ne suis pas si socialiste du Cercle Jaurès, à Blaye Car et des trouveura de pierre philosophale, rations sont : l r 8 classe, 15,09 °/0 ; subtil. maux, disait : « Le moment n'est plus nous sortons d'en prendro ! e e à l'expectative, mais é une action vigou Si l'on voulait reprendre la collection 2 classe, 20,01 «/, ; 3 classe, 37,09 °/„. Que voyons-nous dans les autres Pour les tarifs de marchandises, le reuHA et résolue. » pays ? Ceci : que la situation financière de l'Homme Libre, on verrait que j'étais Reste la question du dosage des partis s'est rétablie par des moyens d'une animé des mômes sentiments d'ordre relèvement est porté à 230 °/0 du tarif dans la participation au Pouvoir. grande simplicité. It n'y fallait pas au pratique lorsqu'on 1923 je tentais d'em- de base, sauf pour le* tarifa grande viM. Reboul, sénateur socialiste de tant de génie que de soin minutieux et pêcher les gouvernements du Bloc Na- tesse concernant les denrées, les jourtional de négliger l'économique pour le naux et les engrais qui ne dépassent pas l'Hérault, vient do déclarer, au sujet de d'esprit de suite. 200 "/o. la participation des socialistes au PouOn doit avoir en scmblsble matière politique. voir, que si cette participation est quelques règles essentielles que je n'ai Leur dédain malencontreux les a conadmise par le prochain congrès, chaque pas la prétention d'énumérer aujour- duits au désastre. Mon attitude d'aloTs fraction engagée devra avoir une part d'hui, mais dont il laut bien rappeler montre bien que j'avais avant tout le COMMANDEZ égale ou proportionnelle. « Il serait ridi- les principales. V08 souci do l'intérêt national, et que les cule, a-t-il dit, de vouloir exiger la maAvant tout et surtout : orienter toutes intérêts de mon parti ne passaient qu'au jorité et même d'en esquisser la possi- les mesures que l'on pourra prendre de second plan. bilité. » Serais je mieux entendu cette fois ? Je telle manière que l'on puisse éviter finà l'Imprimerie Bretonne • • Jlation. Il laut se dire que l'inflation, l'ignore ; mais j'aurais rempli mon QUIMPER, 21, rue du Satlé, QUIMPER Et voilà qui est parler d'or. Mainte- c'est l'ennomi, le principal sinon l'uni- devoir do patriote et de républicain. Ce que ennemi, et l'ennemi toujours mena- devoir m'est d'autant plus aisé que les nant il faut agir. çant. 11 faut y penser sans cesse et se groupes de gauche viennent d'accomplir Nos adversaires raillent notre impuisméfier ú toute heure d'un ïoloui offeusii. uu «flou admirable. La rommissioi fisance, «t, dan« nos rangs, les vieux La vigilanco est d'autant plus néces- nancière, que préside avec tant de finesse grognards de l'armée démocratique du Gouvernement saire quo l'inflation ne se présente pas et d'autorité mon ami Albert Milhaud poussent dea jurons d'impatience tanavec la collaboration de quelques uns forcément sous la forme brutale. Ses dis que le* jeunes, désorientés, ne savent parrains excellent à la déguiser. Elle des plus distingués représentants du L'EQUILIBRE BUDGÉTAIRE pins à quel saint se vouer. s'insinue, en attendant qu'elle s'impose ; groupe radical socialiste, du groupe soPour ramenei la confiance, gardonsLe ministre des Finances a renoncé au cialiste et du groupe républicain socianous bien de faire appel à la Droite, mais dans tous les cas, n'oublions liste. a mis «ur pied un projet d'équilibre doublement de la taxe sar le chiffre d'affaijamais que l'inflation, c'est la forme la re* et accepté en principe le* disposition* comme on nous y invite. budgétaire. proposées par la cartel. La confiance reviendra quand nous plus hypocrite et la plus décisive de la M. Doumer, ministre des finances, et L'éqnilibre budgétaire devant réaolter de aurons ressoudé les morceaux do Cartel, faillite. Les amis honteux de l'inflation ont, aussi quelques uns de nos adversaires l'exécution dea clauses du projet de loi que qui sont bons, et Taqimé sa flamme qui paT une répugnante escobarderie, tenté dans la presse, comme mon éminent M. Doumer a fait adopter par le conseil guida notre marche vers la victoire. PlatQn disait autrefois qu'au peuple de confondre la consolidation avoc la confrère Léon Bailby, en ont parlé avec des miniatrea ae présente de la façon aui•ante : seul il appartenait de créer des mots et faillite. Or, faillite pour faillite, la con- estime. Dépente» Je sais que nos amis ne veulent pas solidation n'est que l'ajournement d'une des formules. Le mot de Cartel, imaginé Déficit da projet de budget par le peuple, a été le signe par lequel promesse faite à quelques milliers de s'endormir sur leurs lauriers et qu'il* de 1926, en l'état actuel vont poursuivre leur tâche jusqu'à la personnes, tandis que l'inflation est la nous avons vaincu. da travail parlementaire, rentrée parlementaire de janvier afin Le problème financier, qui est laruine de la nation tout entière. a'élevant à 4.500 millions d'établir un projet d'assainissement fiIl ne peut y avoir do faillite plus évichose capita'e du moment, demande k Economies nouvelles à réanancier. è re résolu dans le creuset où on amalga dente et plus formidable. liser avant le vote définitif, Ils n'ont pas la prétention d'atteindre évaluées à 200 mera tout ensemble la jeune audace des du premier coup la perfection ; mais réformes et la justice combinées aux Déficit réduit à 4.300 millions La seconde préoccupation de tous quelle œuvre courageuse que de s'exposuggestions de la sagesse, de la maturité Annuité de remboursement ser eux mémos à la critique lorsqu'il* ceux qui soignent notre malaise finanet de l'expérience acquise. des avances de la banque cier, c'est de ne pas détruire par une pourraient se contenter d'attendre et de France 2.000 — de marquer les coups ! Il faut plaindre fiscalité excessive les forces de producAnnuité d'amortissement de les débiles et falots contempteurs du Pour être suivis, nous n'avons qu'à tion qui s'accompagnent naturellement parlementarisme qui n'ont point de res. la dette publique 2.500 — vouloir et à agir. C'est en nous-mêmes d'optimisme, c'est-à-dire de confiance pect pour cet élan sincère et pour ce Ensemble 8.800 millions •t non dans l'arbitraire du pouvoir dans l'avenir. labeur ingrat. Il faut produira de la richesse, non Ressources absolu que réside le secret de la déliMais on ne peut rieq contre les faits. Majoration de« impôt* sur vrance de nos maux, de notre résurrec- seulement pour alimenter le Trésor, Laissons les demi-dictateurs ou les le revenu appliquée à tion économique et de notre essor dans mais pour libérer notre nation du far quarts de dictateurs à leur scepticisme deau de ses dettes qui posent sur le l'exercice 1926 (loi du 4 la voie indéfinie du progrès démocrabudget et qui nous interdisent les dé- corrosif. C'est à gauche qu'est la bonne décembre 1925) 8.000 millions tique et social. volonté parce que c'eut à gauche que bat Produit du renforcement Des légions d'hommes, de jeuneH penses les plus indispensables si nous le cœur du pays. des administrations fishommes, ont péri sur les barricades ou no voulons pas déchoir. cales et des aervicea de Eugène LAUTIER. Il n'est pas douteux que notre outil* sur les champs de bataille pour conquécontrôle 300 — rir ou conserver le plus précieux dos lsge économique est en mauvais état. Impôt sur les opérations de Nous n'avons pas les chemina de for, biens : la liberté, et t pour faire dos grouBourse, porté à 1 p. 1000. 100 — pements humains une société plus poli- les téléphones, les transports adéquats Augmentation du prix des à l'activité économique qu'exige la concée et plus fraternelle. tabacs 1.000 — Et nous irions remplacer demain la currence internationale. Taxe sur les exportations.. GOO — Quelqu'un dit à Diogène : « Beaucoup salutaire agitation des idées par le L'intervention un peu sommaire des de gens te bafouent. » « Et moi, reprit- Imposition extraordinaire et temporaire de 1.20 p. 100 silence de la servitude ? Situit terra in industriels du Nord, l'autre semaine, fut il, je ne me tiens pas pour bafoué. » l'argument le plus éclatant en faveur aur les payements 3.800 — eonspeetu ejus. Diogène de Laërte. de la politique coloniale. Nos industries Un dictateur viendrait et la démocraEnsemble 8.800 millions tie française se mettrait devant lui à plat réclament des matières premières à bon ventre et cesserait du coup de penser, marché. Noua pourrions les avoir chez Les vrais amis sont ceux qui oiennent nous. d'agir, de respirer... partager notre prospérité lorsqu'on les Nous pouvons les obtenir demain s'il A tous ceux qui, dans la crise que en prie, et notre adversité sans être nous traversons (les corps politique* y a dans notre pays quelques hommes appelés. d e la comme les individus ont leurs maladi«* d'initiative. Ne les décourageons point D.imétrius de Phalère, par des entraves fiscales ou adminisdont ils guérissent), ont conserve la vertu de fidélité et la volonté d'union, tratives. La troisième préoccupation cardinale, Ne dis pas ce que tu ceux faire ; car j'adresse l'appel qui doit nous conduire c'est de ne pas accabler le consomma- si tu ne réussis pas, tu seras moqué. par la collaboration des cœurs et des — Les inondations causent des ravagea teur qui souffre de la vie chère. L'inidées pu salut du pays. Thalès, conaidérables. Les fleuves et cours d'eau dastriel n'ost pas le seul producteur. qui ont débordé ne ae comptent plua. Frères, embrassez-vous ! • • L'ouvrier en est un aussi. Leur collaDans notre département, le* dégâts, sans Georges LE BAIL. Nous aoons deux oreilles et une seule atteindre la gravité ds ceux des inondationa boration est indispensable. Le premier se plaint du fisc et do la cherté dos bouche ; c'est qu'il faut écouter beaucoup de janvier dernier, sont néanmoins importants. • a • matières prtimioros. Le aecoad proteste et parler peu. Zé non. contra le prix des dunrées do première — Au cours de l'année 1925, le secrétariat général de la Société des Nations a nécessité. 248 traités, accords et arrangeIl faut donc se défendre ici contre Nous rappelons à nos Lecteurs enregistré ments internationaux. Ce chiffre porte à la tentation des impôts trop faciles à que Y Imprimerie du 1.043 le nombre des actes internationaux percevoir et que cortains intermédiaires reçus à l'Enregistrement depuis les débuts sans conscience alourdissent, parce de la S. D. N. Je ne dirai pas que les ministres ont q u ' i l B sont trop pressés de faire fortune Quel eat l'âge de la terre et quelle aera exécute ton» les travaux typo- aa—durée •uivi le* conseil* que leur donnait et de se retirer de la môlée. f S'il faut en croire le docteur Si l'on a toujours présente* à l'esprit graphique» ea aoir et couleurs. F. R. Moullon, de l'Univertité de Chicago, l'Homme Libre avec une entière simpli- La collaboration des partis de gaiclie Les nouveaux tarifs de Chemins de Fer CARTES OE VISITE Les projets financiers Proverbes et Brocards Miettes S e m a i n e La situais nnancit et le Gouvernement journal l e C i t o y e n <Sc D'INFORMATION AHHOHCES t la Hgae 1t. 50 1t. 99 Aaaoaces judiciaires et diverses (4* page) — réclames (8* page) Prix à forfait pour le» Annonce» répétée» et traité» de publicité Annonce» payable» d'avance. Le* Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mercredi matin notre planète aérait vieille de deux milliarda d'années et elle existerait encore pendant près d'an million de milliards d'années. Elle n'est donc paa encore près de diaparaître. — Les lies Hawai ont été ravagées par de violents ouragans. Les dég&ts se chiffrent par million*. — M. Maurice Viollette, gouverneur de l'Algérie, a quitté Paria hier aoir. Il a'embarquera aujourd'hui à Maraeille pour aller rejoindre aon poate. — La reine douairière d'Italie eat morte. — Le pré'ident Coolidge a adressé au Congrès américain un message dans lequel il demande l'autoriaation pour lea EtatsUnis d'assister et de participer à la conférence préliminaire du désarmement qui doit ae tenir à Genève. — Une importante affaire de faux billet* de banque français vient de voir le jour en Hongrie. Les compromisaion* aont particulièrement nombreuaea. Une véritable usine de faux billeta florissait aoua l'œil bienveillant des autoritéa. — Un violent tremblement de terre a été reaaenti, cea joura-ci, à Budapest, à Vienne, à Agram, etc. Il a duré 16 minute*. Glanes et Perles Chronique de huitaine Camarade, velci l'année 1926, qui commence. Dis-toi bien que ce sera encore une dure année. Ta as cru en 1918 que ta guerre était finie. Ce n'êlaii pas vrai. Nous sentirons peser sur nous pendant des années et des années encore sa grande ombre sinistre. Devens-ncus désespérer? Cne non. La France a un sol riche, ses habitants sent intelligents et travailleurs. S'ils se taisaient seulement Ions ces exploiteurs politiques du malheur de leur pays, tous ces profiteurs repus qui volent en tremblant le moment arriver où ils devront contribuer efficacement au relèvement de la Patrie, tous ces semeurs de haine et de panique 1 Guand en voit la mentalité qu'arborent certains privilégiés de la Fortune, quand 00 voit s'étaler leur égoïsme monstrueux, en comprend les grandes colères sociales. Et cependant, il faut le dire encore, la Révolution n'aboutirait qu'à remplacer les privilégiés actuels par d'autres. Notre ambition est plus haute. Entre les pleutocrates de droite et les démagogues du communisme, notre position est nette. Il y a aujourd'hui dans le peuple moins de misère que jadis, grâce à la République. 11 faul qrfil y en ait encore moins demain. Moins d'inégalités sociales, plus de justice, c'est le souhait que f adresse à la République peur 1926. Quelque* jour8 avant la cérémonie de l'Elysée, au cours de laquelle il reçut la barrette, S. Em. le cardinal Ceretti donna, en l'hâte! de la nonciature, un dîner en l'honneur de* membre* du gou• • vernement et de quelque* personnalité* politique*. M. Barthou était du nombre. Des concessions mutuelles ont permis Après le repas, qui avait été excellent aux projets de M. Doumer d'être acceptés et arrosé de vins généreux, on fit cercle par l'anao/mUê du Conseil dts Ministres. autonr de Mgr Ceretti. Des propos ai- Le trou à combler dans le budget de 1926 mable* turent échangés, puis on parla était de 4.300 millions. D'autre part, il est de choses sérieuses, notamment du absolument nécessaire d'éteindre chaque « droit d'extra-territorialité». L'endroit année une partie de notre énorme dette. Le était bien choisi, puisqu'on ae trouvait total prévu est de 8.800 millions. Nous les dan* une ambassade. A la discussion juridique prenaient trouverons, d'après le projet, dans la mapart M. Barthélémy, doyen de la Facul- joration de divers impôts existants, Taugté de Droit, M. Chéron, sénateur, et M. mentation du prix des tabacs, et une Barthou. Ce dernier, prenant un airimposition sur les paiements de t j c °/0. • • mystérieux, demanda au nonce : • • — Excellence ! supposons un instant Pauvres fumeurs l 11 est certain que ue mon ami Chéron, ici présent et Faugmentation du prix des tabacs est en ont on connaît le* mœurs pin* que rapport avec la hausse générale des prix. La légère*, se livre sons votre toit à un at- vie est $ fois plus chère qu'en 1914. Le tentat à la pudeur ? Qu'arriverait-il ? M. Chéron qui n'aime pas la plaisan- paquet de gris coûtera 2 fr. 50 au lieu de terie, qui ne la comprend pas et dont ge centimes. Mais combien existe-t-U de l'austérité est connue, devint rouge de gens peur qui le salaire n'est pas 5 fois colère an point de suffoquer. M. Barthou plus fort qu'en 1914 l Combien exlste-t-ti riait comme une petite folle et insistait. de petits retraités et de petits rentiers, qui, Mai* le nonce est homme d'esprit. Il grâce à un travail opiniâtre et des privations sauva la situation en répondant à la journalières, avalent autrefois de quoi s'asquestion qui lui était posée : surer un minimum de vie et sent forcés — Je donnerai* l'absolution à M. Ché- maintenant de supprimer de leur existence ron et comme cela tout serait arrangé. toutes ces petites joies si douces. 3 m • • Une charmante femme avait tenu à voir la Russie des Soviet*. Elle en La caisse d'amortissement qui va être revint. Et voici ce que, hier, chez de* créée diminuera peu à peu la dette du pays amis, elle nous conta : Elle aura un autre intérêt, très grand En débarquant à Moscou, le temps manquait de gatté. « Diable dit la jeune aussi : Celui de redonner aux rentes franfemme en attendant une voiture, il ne çaises et titres d 'emprunt d'Etat une grande partie de leur valeur. Or, les porteurs ae fait pas chaud ici ! » Un camarade-porteur avait pris la rentes sent les plus mtéressants. Ce sont malle de la voyageuse et l'avait portée à ceux qui ont eu confiance dans le pays, qui un hôtel convenu — et sans doute con- pendant que a'autres donnaient leur sang' venable. Moins d'une heure après, la ont apporté leur argent peur la grande parisienne était mandée chez le grand cause ae la Défense nationale. Ce sent dignitaire de la police. souvent des petits, des humbles, qui ont vu — Madame, dit celui-ci, je vois sur avec désespoir, lors de la baisse de ces votre passeport que vous voulez vous titres, fendre ainsi lentement, jour par jour fixer pour quelques jours à Moscou. leurs modistes économies. ' Avant de prendre un tel engagement, il faut bien réfléchir. Par exemple, si le climat no convenait pas à votre santé, mieux vaudrait retonrner en France. M. Doumer a renoncé; sous la pression — Mais, Excellence, d'où vient cette de la gauche au doublement du chiffre d'afsollicitude ? faires. Nous aurons à la place une imposition — De ce que vous avez fait une re- extraordinaire et temporaire sur les paiemarque désobligeante pour le climat de ments de 1,20 °/„. Cette taxe nous déplaît l'U. R. S. S. singulièrement, mais c'était la seule qui put — Ah ! oui, je me rappelle... Mai* rapporter au trésor une somme de l'imporj'avoue que je ne croyais pas avoir fait tance de 320 millions par mois. d'opposition en constatant que j'étais De plus, elle ne portera pas sur les deagelée. rées de première nécessité, pain, blé et — Madame, en voyage, on doit toujours se borner à des réflexions intimes. viande, ni sur la vente par l'agriculteur des La chose n'a pas de gravité ; mai* j'ai produits de sa terme. Enfin elle grèvera, au fend, assex neu voulu saisir la première occasion qui *'e*t présentée de voua indiquer une les prix puisqu'elle ne majorera que de ligne de conduite et un programme de ¡2 centimes tut payement de 10 fr. recueillement qui, fidèlement obserGrâce à elle, celui qui dépense beau. vés, vous assureront ici une existence coup paiera beaucoup et celui, quia démoexempte de troubles. destes ressources paiera peu. Il faudrait En nous contant cette anecdote, la cependant prévoir, en même temps que ce charmante passagère ajouta : nouvel impôt, des mesures de compensé — La leçon de ce haut-commissaire tien pour les familles nombreuses, qui vent m'a si bien profité que, pendant seize se trouver lourdement grevées. jours, je ne crois pas avoir dit à Moscou m un mot hors de l'oreille de mon mari. • • Ainsi, tous le* soirs nous jouions aux dominos dans un café : le doùble-quatre JT2SL* " f ' W Tel doil être B°tre d'ordre. Vn grand journal calculait manquait dan* le jeu ; je n'ai jamais mot dernièrement que la dette de l'Angleterre o*é le réclamer. a'élève à près de 1.000 mlUU25T2 A B I tmmmm • h m LK CITUTKW francs, sait plus du double de la nôtre. en deux mots. Restrictions et privations de Pourtant, ses finances sent prospères. tontes sortes. Cependant comme la faim chasse le loap C'est qu'elle n'a pas chez elle ces semeurs de panique qui, pour combattre la Répu- du bois, il f&ot que notre corporation renonce à son mutisme, à ses principes ei blique, démolissent ù plaisir le Crédit de la vienne encore crier hautement, que tout en France. vivant avec parcimonie, elle.ne peut rester Per-Ru. déclassée et subvenir au besoin de l'exis- Républicains I Abonmox-voum au journal l e C i t o y e n mi f«Hma mbomnmr Chronique vom mntim. Mutualiste Le snd du Finistère fait parler de lai dans tous les milieux mutualistes. L'an des militant« de l'idée qai noua est ai chère, M . Breuillac, fondateur et président honoraire de la Société de secours mutuels des Employés et Comptables de Quimper, récemment décédé, a, dans ses dernières volontés, fait don, à celle-ci, d'une somme de mille francs. Quelle belle pensée et quel beaa geste d'un vieux mutualiste songeant à ses camarades qri, terrassés par la maladie ou frappés par le malheur ou l'infortune, peuvent se trouver, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, dans la misère. C'est cette souffrance imméritée chez des travailleurs qae l'excellent homme, l'ardent mutualiste, qu'était le Camarade Breuillac, a voulu contribuer à soulager. Quel exemple simple et grand il a donné T PuisSe-t-il être suivi par de nombreux autres Camarades qui, comme lui, après toute une longue vie de travail, partiront pour le grand voyage... Les membres de la Société de secours mutuels des Employés et Comptables de Quimper ont eu, l'autre jour, au cours de leur fête annuelle, une « minute de recueil lement » pour le si' regretté fondateur et président honoraire de leur groupement fraternel et d'entr'aide. J'ai eu, moi aussi après coup, de tout mon cœur, une « mi nute de recueillement » pour ce bon Cama' rade Breuillac, que j'aimais très profondément, et que j'ai toujours trouvé, avec mes amis Le Goalic, Le Cœur et antres — je ne puis les nommer tous ici — quand je suis allé, au chef-lieu du Finistère, semer le bon grain de la Mutualité, de la Solidarité et de la Fraternité. Le nom de Breuillac doit être porté au Livre d'Or de la Mutualité du Finistère. Il faut qu'il ne soit jamais oublié des mutualistes — tous des travailleurs — qu'il a tant aimés et dont il n'a cessé de bien servir la cause. — Je snis allé à Doaarnenez, ces temps derniers, porter la parole mutualiste. Les camarades de ce port de pèche avait, à cette occasion, organisé une manifestation qui fut, de tout point, réussie. A la suite de ma conférence 48 nouveaux membres, dont 18 femmes, ont immédiatement donné leurs adhésions à la société de secours mutuels La Prévoyante, dont le très dévoué président est M. Louis Bélégaic. Près de 50 adhésions tout de suite. C'est un résultat dont je suis heureux et fier. Ces 48 nouveaux adhérents doivent faire boule de neige, doubler en un an. C'eat ce qui peut arriver. —C'«ii-c» qui arrivo. C'est... la récolte mntualiste. Les membres du Bureau de La Prévoyante ont des feuilles d'adhésion à la disposition de tous les travailleurs et de leurs femmes; on peut en réclamer chez eux. Je saisis l'occasion de le rappeler. La Mutualité se prépare ainsi pour la loi sur lea assurances sociales. Joseph PELLÉ. Le eoin des gardiens de phares tence et que l'ajustement de nos salaires^ s'impose impérieusement. Il ne m'appartient pas de m'étendre sur la condition sociale d'nn gar'ien de phare, citoyen écarté souvent de la terre pour des mois et tenu d'habiter des bougies greffées sur la roche en pleine mer et battues sans cesse par des lames énormes. Le gardien de phare est un homme oublié en mer ou sur une pointe du littoral, et dont le rôle est d'éclairer la route aux navigateurs ; et donc de sauver des vies humaines. Cela, dans certains phares, sans repoB hebdomadaire et avec sa permission annuelle souvent refusée par les chefs, faute de remplaçant. Pour quelle raison ne pas l'avouer franchement, ne pas tenir compte de ses capacités et de SOQ dévouement? Ces raisons prises en considération, pourquoi ne pas nous donner des traitements en rapport avec ceux de nos camarades qui, eux, pour la plupart, vivent la vie de famille et assurent nn travail de jour, tandis que nous travaillons de nuit, ce qui est plus pénible? Travailler et ne ritn être, telle est encoce notre condition, alors que tant de fonction naires des différentes catégories suffisamment rétribuées donnent aisément satisfaction à leurs besoins, à leurs désirs. Je tiens essentiellement k donner l'assurance que nous n'entendons exercer aucune violence. Je viens faire appel anx senti monts de bienveillance et d'équité de ceux qui nous connaissent, et savent la dure besogne que nous accomplissons dans la société. Rien de plus. Encore un mot : nous ne deman ions pas de rentes; nous demandons ce qu'il faut pour faire face anx charges multiples impo sées par la vie toujours plus chère. H. AVIS AUX ELEVEURS D'ANIMAUX DES RACES BOVINES ARMORICAINE ET PIE-NOIRE Pour toutes vos Fournitures classiques Conformément aux décisions prises par les Conseils d'administration de la Société dea éleveurs de la race armoricaine et de la Société des éleveurs de la race pie noire, il est porté à la connaissance des éleveurs que le droit d'inscription an Herd-book est porté à 5 francs, k partir du t«' janvier 1926. En conséquence, et k partir de cette date, les dispositions snivantps seront adoptées, ponr la race armoricaine comme pour la race pie-noire : 1° Prix du certificat de naissance, 2 fr. 50 ; 2° Droit d'inscription définitive, 2 fr. 50 ; (Ce droit d'inscription sera de 5 francs pour les animanx ne possédant pas de certificat de naissance) ; 3° Les propriétaires d'animaux déclarés à la naissance en 1925. et qui seront présentés à l'inscription en 1926, auront k payer un droit complémentaire de 3 francs. Il est rappelé anx éleveurs que dans ua avenir très rapproché, et vraisemblable ment k la fia de l'année 1926, les livres d'origine des rirces armoricaine et pie-noire Beront définitivement clou, et seuls pourront désormais y ê're inscrits les animaux nés de père et de mère inscrit«. Il est certain qu'à ce moment les reproducteurs possédant des papiers d'origine seront particulièrement recherchés, en raison des garanties présentées anx achetenrs, et qu'ils acquerront une plns-valne pins importante encore qne celle qui leur est actuellement couférée. Aussi, dans l'intérêt des cultivateurs, et poursuivant l'amélioration constante de nos races bovines bretonnes, qui prennent chaque jour plus d'extension et sont de plus en plus appréciées, les sociétés des races armoricaine et pie-noire engagent vivement les propriétaires d'animaux présentant les qualités suffisantes pour être admis par les commissions d'inscription, à les faire inscrire en 1926 au Herd-book de leur race. La Librairie laïque du "Citoyen" Lautrédou, gardien à Dunkerque. • NOUVELLES DÉPARTEMENTALES La Librairie laïque du « Citoyen CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE En application des nouvelles instructions de M. le Ministre de l'Agriculture, relatives an concours spécial de vins, cidres, poirés et eaux-de-vie. annexé an concours général de Paris, en 1926, la date extrême à laquelle devront parvenir i la préfecture les demandes des exposants du département est reportée du 1" au 15 janvier 1926. livre très rapidement toutea les fournitures scolaires et de bureaux, ainsi que tous les livres classiques et de PRIX DU PAIN bibliothèque. Dans sa séance du 21 décembre, la ComElle est à l'entière disposition des écoles qui voudraient bien ta charger de mission consultative départementale a estileur réapprovisionnement en fourni mé qu'il y avait lieu de fixer à 176 francs le prix du quintal de farine panifiable produite tures diverses. dana le département. 11 en résulte que, conformément au barème arrêté par cette Commission, le prix Comité de Défense Laïque du Finistère maximum du kilogramme de pain de consommation courante, ne doit pas dépasser, Le Conseil d'Administration s'est réuni jusqu'à nouvel ordre, la somme de 1 fr. 65, à Quimper le 27 décembre. dana toutes les communes du Finistère. Présents: MM. Nardon, A. Bott. Layec, Blayau, Duigou, Coulray, Berrivin, Drapier. Tournée Sadi-Petit• — M. A. Bott rend CIRCULATION INTERROMPUE compte de la situation financière qui se Le public est informé que le ponceau de traduit par un fort boni. Cet argent est Saint-Adrien sur le chemin de G. C. N' 50 réparti entre les sociétés ou patronages de Briec à Scaër, à 4 km. environ de Briec, laïques qui ont fait une demande de sub s'est écroulé le 30 décembre dernier et que vention. la circulation se trouve de ce fait interromCongrès annuel• — Il se tiendra le 18 pue en ce point. avril k Quimper. Ordre du jour : Rapport moral, Nardon ; Le monopole de l'enreignement. rapporteurs : pour, Messager, CONCOURS POUR LE RECRUTEMENT contre, Drapier; Renouvellement du Con DE SURNUMÉRAIRES DES P. T. T. seil d'Administration ; Les patronages Un concours pour l'emploi de surnumélaïques, Duigou. raire des P. T. T. aura lieu, au chef-lieu Cinéma. — Une subvention de 100 fr. da département, les 25 et 26 février 1926. sera attribuée aux maîtres qui achèteront La liste des candidats sera close le 1" un appareil. Pour renseignements s'adres' février 1926 au soir. ser au aecrétaire. Le Pathé-Baby est déjà Peuvent y prendre part, les postulants en usage dans plusieurs écoles. âgés de 17 ans au moins et 25 ans au pins. Arbres de Noël. — Toutes les demandes Aucune demande de dispense ne sera adressées au camarade Goasdoué ont reçu prise en considération. une suite favorable (argent, jouets, etc.) Le Secrétaire. LE ROLE DES ASSISES Voici le iòle des Assîtes de la première session de 1926, qui s'ouvrira, à Quimper, lundi prochain, 11 janvier, à midi ; Lundi 11 janvier. — Brtaj. — J. T nothôe Turluer, viol, cinq ténmins. M I D I - ère public : M. Lhéritier, procureur de la R publique. Defenseur : M* Alizon. Mardi 12. — Châteaulin. — Yves-L.uis Marie Failler, coups mortels, huit témoins. Ministère public : M. Oïlivier, substitut Défenseur : M' Alizon. Mercredi 13. — Quimper. — fléau-Louis Hòmon, Marie-Anne Hômon, veuve Gué' noló : infanticide, suppression d'enfant et complicate ; quatre témoins. Ministère public : Lhèritier, procureur de la République. Dofunsuurs : M* Alizon pour la veuve Guénolé et M" Le Bail fils pour Hé' mon. MOUVEMENT DE LA POPULATION EN 1925 DANS NOTRE DEPARTEMENT NOSjTRAlTBMENTSUSgST Il est vrai que la force prime lie droit, mais est-ce bien une raison d'invoquer ce principe égoïste et abusif lorsqu'il s'agit d'une corporation respectueuse du droit et de la justice; confiante dans l'équité, et qui ne songe et ne peut recourir aux manifestations bruyantes f Notre syndicat est resté jasqne maintenant impuissant pour arriver à nous mettre t u même niveau que les autres petits fonctionnaires. Est-ce juste ponr nous traiter en parias, et demeurer sourd anx plaintes justifiées, formulées fréquemment par la plupart d'entre nous f Pour quelle raison ne pas non* mettre an même niveau que tous nos camarades petits fonctionnaires, nous trouvant dans l'obligation absolue de faire face aux mêmes dépenses qu'eux pour répondre aux besoins de la vie T Une seule corporation est délaissée, tenue à l'écart parce qae moins bruyante, moins défendue que celles précitées, elle sonfTre silencieusement ; n'ose élever la voix, tant sa modestie est grande, tant son respect pour ses chefs est profond. Comment peut-on penser que nous subvenions à nos dépenses aveo an salaire variant de 450 à 550 francs par mois. Pourtant il nous faut bon gré mal gré ponr ne pas être criblo de dette* ne pas aller an-delà. Mais dans quelles conditions t... Je le résume Quimper. — 348 naissances, 127 mariages, 10 divorces, 475 décès, dont 212 aux hôpitaux, 17 mort-nés. Saint-Polde-Léon. — 174 naissances, 38 mariages, 125 décès, 11 mort-nés. Concarneau. — 115 naissances, 45 mariagea, 133 décès. Landerneau. — 146 naissances, 60 mariages, 151 décès, 3 mort-nés. Plougum. — 57 naissances, 11 mariages, 24 décès. Carantec. — 51 naissances, 18 mariages, 29 décès. Carhaix. — 94 naissances, 28 mariages, 90 décès. ^ Goutiec. — 51 naissances, 28 mariages, 80 aecès. Quimperlé. — 191 naissances, 85 ma* ringes, 207 décès, 9 mort-nés. Plouescat. — 105 naissances, 26 mariages, 49 décès. Landivisiau. — 81 naissances, 38 mariages, 62 décès. Plounévet- Lochrist. — 93 naissances, 18 mariages, 68 décès. bioscoQ'. — 72 naissances, 25 mariages, 66 dècès. Sixun. — 72 naissances, 19 mariages, 41 décès. Peumerit. — 38 naissances, 21 mariages, 19 dècès. Plouoien. — 70 naisianoes, 23 mariages, 40 décès. Morlaix» — 215 naissances, 110 mariages, 464 décès. LA ¡HERNIE «t les DÉPLACEMENTS P'ORQftNES sont radicalement et infailliblement S U P P R I M É S par l'emploi des merveilleux Appareils inventes par le célèbre Spécialiste de Paris M. A. CLAVERIE. Les personnes souffrant de Hernies, EtJ'orts, DESCENTES, etc., sollicitées ou non par les réclamés des prétendus guérisseurs, ne doivent rien faire avant d'avuir essaye ces incomparables Appareils, les seuls vraiment scientifiques et effloaoes. Elles auront intérêt k rendre visite à l'eminent Spécialwi« des Etablissements CLAVERIE qui les recevra de 9 h. à 16 h. en faisant profiter gracieusement chacun des conseils de sa haute expérience, à : Landivisiau, mercredi 13 janvier. Hôtel du Commerce. Châteaulin, jeudi 14, Hôtel de la Grand' Maison. Quimperlé, vendredi 15, Hôt. du Lion d'Or. QUhVlPER, samedi 16, Hôtel de l'Epée. Brest, dimanche 17, Hôtel Continental. Concarneau, lundi 18, Hôtel de France. St-Pol de-uéon, mardi 19, Hôtel de France, (de 10 h. a 14 h.) Chdleauneuf-du-Faou, mercredi 20, Hôtel tiellbvue. Pont»l'Abbé, jeudi 21, Hôtel du Lion d'Or. Landerneau, vendredi 22, Hôt. de l'Univers. Morlaix, samedi 23, Hôtelde l'Europe. ÇEIfITURES PERFECTIONNÉES contre les Affeotlons de la matrloe et de l'estomac, Rein mobile» Ptôse abdominale, Obésité, eto., les plus efficaces, les plus légères, les plus agréables a porter. Modèles n o u v e a u x et exoluslfe d e s E t a b l i s s e m e n t s A. OLAVERIE, 234, Faubourg Saint-Martin, PARIS. F A I T E S v o s PUBLICITÉS d a a s le journal l e C i t o y e n adressez-vous à Nouvelles Locales Q€IMPE Vt \ Le Bal et la Tombola de l'Orphelinat des Cheminots. — Le bal organisé le 31 décembre, salle. Autrou, a obtenu un grand succès. La foule était telle que la salle, pourtant grande, était insuffisante anx danseurs. Le coup d'oeil était ravissant. Comme toujours, la soirée fat pleine d'entrain. Dimanche dernier, le tirage de la tombola a également obtenu un vif succès. Voici la liste des numéros gagnants : 82 96 119 133 199 259 269 311 314 825 346 370 373 394 396 405 444 453 454 494 512 514 552 575 576 590 621 645 659 686 721 727 864 887 977 997 999 1012 1028 1087 1088 1107 1160 1161 1174 1255 1273 1274" 1293 1345 1353 1366 1451 1464 1478 1485 1495 1496 1503 1506 1516 1521 1545 1548 1549 1561 1572 1635 1649 1677 1685 1726 1748 1758 1779 1783 1817 1860 1916 1973 2040 2063 2132 2179 2183 2257 2302 2317 2838 2359 2458 2481 2566 2608 2630 2652 2670 2693 2704 2725 2746 2751 2769 2779 2790 2793 2828 2855 2912 2960 2976 2995 2997 3065 3078 3079 3083 3171 3174 3199 8316 3340 3376 3377 3390 3404 3436 3442 3461 3471 3475 3493 3545 3549 3562 3583 3028 3629 3654 3657 3664 3669 3678 3687 3688 3701 3715 3733 3749 3751 3761 3766 3799 3876 3882 3895 3942 8977 3985 4028 4115 4118 4134 4154 4156 4161 4162 4165 4228 4257 4258 4359 436ff 4371 4443 4474 4499 4512 4550 4578 4612 4615 4649 4653 4668 4680 4716. On peut réclamer les lots à la gare, bureau de la grande vitesss, jusqu'au 20 janvier dernier délai. Il nous est agréable d'adresser nos sincères compliments aux dévoués organisateurs, qui n'ont rien négligé pour donner aux orphelins du rail un peu plus de bienêtre. La Crèohe. — En 1920, un Comité s'était constitué à Quimper, en vue de tenter la fondation d'une crèche. Malgré tons ses efforts et en raison des difficultés rencontrées, ce Comité n'a pn réaliser son projet. Aussi a-t-il décidé d'assurer la répartition des fonds disponibles entr) les sociétés la Maternelle, la Maternité et la Colonie de vacances des familles nombreuses, œuvres qui ont également pour objet la protection de l'enfance. Bal d e la c l a s s e 1 9 2 6 . — Le bal organisé par les jeunes gens de la classe 1926 anra lieu le 30 janvier, salle Autrou. Il y aura des surprises à ce bal qui promet d'obtenir un gros succès. Soolété d'horticulture. — L'ass >mblée générale de la Société d'horticulture aura lieu le dimanche 10 janvier, à 10 heures, au Gymnase. Entrée gratuite. Ordre du jour : 1. Compte-rendu moral et financier; 2. Causerie de M. le docteur Picquenard : Etit actuel de la colture des plantes médicinales indigènes; 3. Questions diverses ; 4. Admission de nouveaux membres ; 5. Tombola. L'Orphéon Qulmpórols. — Le comité de l'Orphéon Quimpérois remercie bien sincèrement tentes les personnes qui, soit par leur présence au concert, soit par leurs dons, ont permis de faire 80 petits heureax de plus sur terre : elles ont accompli là un geste de Mutualité qui mérite d'être applaudi. Qu'il noas soit permis de remercier aussi la « Municipalité » qui a bien voulu mettre le théâtre gracieusement à notre disposition. Merci aux artistes amateura ainsi qu'aux amis de « La Lyre Qaimpéroise » qui nous ont fait entendre leurs meilleurs morceaux. Merci aux commerçants qui ont bien voulu faire paraître leurs annonces au programme. Merci aux représentants de la presse régionale et locale qui ont toujours bien accueilli nos communiqués. Firmin, 27 ; Eliane Burckel, rue du PontFirmin. 24 ; Jean Douguet, rue de Douarnenez, 6. Dècès : Thomas Lézenven, cultivateur, 33 ans, célibataire, rue de l'Hospice ; Marie Gélin. ménagère, 46 ans, épouse Corai, rue de la P/ovidence, 24 ; Pierre Chaume, directeur d'école publique en retraite, 77 ans, éponx Laplaud, place Claude Le .Coz ; Michel Quéméré, 5 mois, rue Laënnec, 30 ; René Le Gali, journalier, 49 ans, époux Qniniou, rue de l'Hospice ; Jean Bernard, ssboti'r, 38 an», éponx Kéravec, rue de l'Hospice ; Corentin Cole, marin-pêcheur, 29 ans, époux Morvan, rue de l'Hospice ;• Marie Le Lay, journalière, 47 ans, épouse Le Gali, rue de l'Hospice. Publications de mariages : Jean-Louis Gnivarch, contrôleur spécial de l'Enregistrement, dom. à Paris (5*) et Marie-Anne Poquet, rédactrice à la Préfecture, dom. à Quimper ; Joseph Quinion, employé de commerce, et Anastasio Le Gofi, employée de commerce, dom. à Quimper ; Alain Riou, négociant en vins, dom. à Châteaulin, et Marie-Anne Poupon, s. p., dom. à Quimper ; Yves Jolivet, tôlier, dom. à Penhars, et Marie Jonconr, cuisinière, dom. à Quimper ; Joseph Gothen, sergent an 2 R. I. C., dorn, li Qnimper, et Henri»tte Kerjoae, employée de commerce, dom. à Qaimper ; Pierre Léonus, ouvrier papetier, dom. à Ergué-Gabéric, et Marie Le Meur, cuisinière, dom. à Quimper ; Joseph Sizorn, sertisseur, dom. à Qaimper, et Charlotte Plissonneau, employée de commerce, dom. à l'Ile-d'Yeu (Vendée). Aux Républicains ! Co«i<fteat un Républicain peut-il donner au Citoyen une preuve de s* sympathie T Ea aidant k sa diffusion, en If faisant connaître à s e s amis et s«r tout «a S ' A B O N D A NT. Penhars Les nomades. — Un campement de nomades russes, exploitant le métier de chaudronnier, est installé, depuis quelques jours, an Cosquer en Penhars. Concarneau M o r t s u b i t e . — M. François Gargam, 66 ans, marin-pêcheur, se rendait, lundi, au bureau de l'inscription maritime pour toucher sa pension, lorsqu'il fut pris d'une syncope. M. le docteur Dupouy, mandé d'urgence, ne put que constater le décès. Beuzec-Conq Etat-olvll.— Naissances : Jean Madeo, à Croissant-Amandy ; Albert Jourdrain, quai Carnot ; René Naviner, à La Boissière ; J< an-Marie Cloarec, à La B -Ile-Vue ; Charlotte Floch, à Stang-Coadigou ; Maurice Le Calvez, k Kéraorec ; Raymond Gourmelen, à Lamphily ; Angèle Herlédant, au Bourg ; Anne Le Meur, avenue de la Gare; Charles Allain, rue des Lavoirs. Décès : René Le Moal, 64 ans, marin, époux de Perrine Guével, rue DupetitThouars ; Benjamin Guyonvarch, 69 ans, peintre en bâtiments, veuf de Marie Guillou, rue Vulcain ; Louise Le Roy, sans profession, célibataire, avenne Thiers ; Marie-Jeanne Le Bihan, 74 ans, ménagère, veuve Le Noac'h, rue Adigard ; Jean Le Goff, 54 ans, tailleur d'habits, rue DupetitThouars. Publications de mariages : Jean Le Roux, instituteur à Beuzec-Conq, et Marie Lozivit, s. p. à Concarneau ; Louis Péron, mécanicien à Concarneau, et Léontine Carduner, ouvrière d'usine à Beuzec-Conq ; Pierre Cozic, cultivateur à Melgven, et Joséphine Gohiec, cultivatrice à BeuzecConq ; Vincent Naoar, cultivateur à BeuzecConq, et Marie Duigou, cultivatrice à Beuzec-Conq ; Jean-Marie Derrien, cultivateur k Beozec-Conq, et Joséphine Goanvic, cultivatrice à Beuzec-Conq ; François Morvan, cultivateur à Melgven, et Yvonne Barthe, cultivatrice à Beuzec-Conq ; Jean-Marie Le Nai, manœuvre, à Beuzec-Conq, et Jeanne Picard, brodeuse à Lanriec ; Jean Rouai, cultivateur à Beuzec-Conq, et Marie Guérin, cultivatrice à Trégunc. Tournées Baret. — Les Nouveaux Messieurs, su Thfàtre municipal, le samedi 9 janvier. Mouvement de la population.— NaisUne pièce de MM. Robert de Fiers et sances, 92 ; Décès, 68 ; Mort-né, 1 ; TransFrancis de Croisset est toujours un grand criptions d'actes de décès, 5 ; Mariages, 33; événement théâtral. Divorce, 1. Le succès triomphal qu'obtient actuellepeumerif ment à Paris cette charmante et fine comédie prouve que le public, habitué k tant de Etat-CIvll du mois de décembre. — piécettes insipides, sait apprécier une co- Naissances. — Lucie-Catherine-Marie médie de grande classe qui certainement Larzul, à Ménez-Cavarec ; Georges Vazel, restera dans notre littérature dramatique. au bourg. « Les Nouveaux Messieurs » ont dijà Publications de mariages. — Pierreune longue carrière, mais leur succès est Jean L'Hénoret, cultivateur à Plonéour, et Marie Pochet, cultivatrice à Peumerit ; loin d'êtie épuisé. Une excellente interprétation réunie par Nicolas Lagadic, cultivateur à Saint-Jeanles Tournées Ch. Baret fait valoir toutes Trolimon, et Marie-Jeanne Burel, cultivales qualités de cette brillante et fiDe comé- trice à Peumerit ; Pierre-Marie Le Brun, die, qui est incontestablement le plus grand cultivateur à Pouldreuzic, et Maria Gentric, cultivatrice, à Peumerit. succès de tous les théâtres de Paris. Décès. — Jean Andro, à Lespurit-Ellen. — Le samedi 16 janvier, La Folle Nuit. C'est certes une aventure un peu gauloise, pont-r*bbé mais les auteurs ont mis à la traiter tant d'esprit et d'adresse, que le spectateur le A l l o c a t i o n s . — L e percepteur payera plus rigoureux ne peut que sourire. demain, vendredi 8 janvier, le matin, de De(> couplets harmooieox et coquets, une 9 heures à miui, et le soir, de 13 h. 30 à partition musicale délicieuse, font de <( La 16 heures, les allocations aux vieillards, Folle Nuit » une pièce vraiment française infirmes et incarables, aux familles nompar sa gauloiserie et par l'esprit léger qui breuses, aux femmes en couches, primes s'en dégage. d'allaitement et secours aux enfanta assisLe succès de « La Folle Noit » est par- tés, à la salle de la Mairie. tout considérable C'est uae Tournée Baret 1 Il»t-Tudy O d e t - P a l a o e (Direction L. Le Bourhis). — Vendredi 8 janvier, dimanche 10 : La Neige sur les Pas ; L'école du cirque, comique ; Paihó-Journal (actualités) ; Le Château de Bronze, 4' et dernier épisode, Mercredi 13, jeudi 14 : Le Harpon, grande tragédie de la mer ; Un scandale à l'hôtel, comique;;Pathé-Journal (actualités). Samedi 9 : Grand Bal de bienfaisance. Consultation d e nourrissons. — La consultation de nourrissons ponr le quartier de Saint-Corentin aura lieu le jeudi 14 janvier courant à 15 heures, r. de la Mairie, n" 4. Etat-olvll du 3 0 déoembre au 5 Janvier. — Naissances : Michel Le Corre, rue Bonrg-les-Bourgs, 43 ; Jacques Jonvin, rue Tonl-al-Liôr, 1 bis ; Yvonne Léon, m e da Chapeau-Rongti, 17 ; Marie Volant, rue Sainte-Catherine, 10 ; Andrò Le Barre, rue Hasts, 2 ; Marie Cadot, route de Pontl'Abbé ; Roger Diascorn, rue do Pont Remerciements. — M . Francis Yan, ses enfants, les familles Yan et Tenrtroy, remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté anx obsèques de Mme F. YAN, née Marie Teurtroy, ainsi que celles qai lear ont témoigné de la sympathie an cette doaloarease circonstance. Leieonll A r r e s t a t i o n . — Henri Cossec, marin, âgé de 32 ans, a été mis en état d'arrestation, en vertu d'un mandat d'amener délivré par M. le juge d'instruction de Quimper, pour attentat aux bonnes mœurs. Cossec a été transféré à Quimper. Qullvïnec Déoouvorte d ' u n oadavre. — Des pècheara ont découvert, sur la grève, le cadavre d'nne femme paraiasant âgée de 35 à 40 ans. Il s'agit de Mme Joncour, née Le Roux, mère de cinq enfants, qui, trompée sans doute par l'obscurité, est tombée du quai à la mer. Pouarnenez M. Danlélou à Douarnenez. — Dimanche 3 janvier, M. Daniélon, soussecrétaire d'Etat à la Marine Marchande, est venu à Douarnenez se rendre compte du projet de construction du nonveau'port. Les cadavres des marins de « l'Arche de la P a i x » — Nos lecteurs se rappellent le naufrage du bateau « Arche de la Paix », du port de Douarnenez, survenu à la pointe du Van, le 27 novembre 1925 et qui a coûté la vie à huit hommes. Le corps da matelot Doaré a été retrouvé mercredi dernier et inhumé à Donarnenez. Vendredi dernier trois autres cadavres ont été retrouvés : l'un aux environs de Plozévet ; les deux autres dans la baie des Trépassés, presque au lieu du naufrage. Ce sont les corps des nommés Savina, Drofl et Moublanc, dont l'inhumation a eu lien samedi. Le corps du nommé Ancel a été retrouvé, samedi, sor 1» grève de Telgruc et celui d * ^Nicolas sur la côte de Plomodiern. Il reste encore à recueillir deux cadavres : celoi du patron Bonis et celui d'an homme d'éqoipage. Tréboul Noyé. — S»m«di après-midi deux jeunes gens de Tréboul, Henri Le Berre et Henri Yannick, tous deux âgés de 23 ans, s'embarquaient dans le canot « Ma Vie » pour se rendre à Douarnenez chercher des appâts pour palangres. Au retour, vers 17 h. 30, le canot chavira et lea deux jeunes gens se mirent en devoir de gagner la côte à la nage. Yannick atterrit à la pointe du Goret, mais l'infortuné Le Berre avait coulé. Esquiblen Violation d e domiolle. — Le l " janvier, vers 23 h.. 45, les frères Le Gali, d'Esquibien, se sont rendus chez les époux Danzò à l'occasion du Jour de l'An. Rentrés dans la cour, ils cassèrent les carreaux de la cuisine, donnèrent des coups de couteau dans la' porte. Voyant l'attitude menaçante des frères Le Gali, M. Danzé, s'étant levé, arracha un bâton à Le Gali Joseph qui se trouvait dans la cuisine. En soriani, ce dernier porta à M. Danzé de violents coups dans les jambes. Cléden-Çap-Sfzun L e u r s Jolis p r o o é d é s . — O vous profanes lecteurs du « Citoyen » apprenez les très saintes et religieuses méthodes employées à Cléden pour combattre l'école laïque et recruter des élèves pour la pieuse école libre des filles : Une pauvre femme de marin, mère de plusieurs enfants, est atteinte d'une maladie qui l'épuisé. Le médecin qai la soigne a ordonné des piqûres pour essayer d'enrayer le mal. Mais le médecin est loin. D'Aadierne à Cléden la distance est grande et les visites coûtent cher. Il ne faut pas songer à faire venir le médecin plusieurs fois par semaine pour lès piqûres. Qae faire alors T Se laisser mourir faute de aoins ? Et lea petits enfants T Le père eat en mer, il latte chaque jour pour le pain des «iena. On a dit à la pauvre malade qu'il y a là»n bourg ic. CUdan, une loenr rali. gieuse qai fait des piqûres anx malades. Elle la fait demander et la sainte femme commence ses visites journalières. Avant de vous apprendre la suite il faat que je vous dise que la malade a deux Allea à l'école laïque.... Mais je suis sûr qae voaa avez déjà deviné ce qu'il advint. Ea effet, au bout de quelques jours, la religieuse rencontra les deux filles revenant de l'école et lear tint ce langage : « Mes. enfants, votre mère est très mslade ; c'est le bon Dieu qui la punit de voua avoir envoyées à l'école du diable. Il faat quitter cette école sans Dieu et venir k la nôtre. « Si vous ne venez pas, votre mère mourra par votre faute, etc... » Lea enfants racontèrent à leur mère ce que la chère bonne sœar lear avait dit» ajoutant qu'elles ne voulaient pas qae leur pauvre petite mère mourut et que dèa le lendemain elles allaient quitter l'école laïque pour l'école libre. La mère, qui avait déji été travaillée dans le mêm? sens par la bonne sœar et ayant Burtout besoin dei ses services, ne fit pas d'opposition. Donc le lendemain l'ainée dea filles se présenta en pleurs devant sa maitresse de l'école laïque et lui raconta ce qai s'était passé. Elle demanda à sa maîtresse la permission de reprendre ses cahiers et s'en alla à l'école de la bonne sœur. Cependant la plus j î u n e des filles n'a pas suivi sa sœur, mais elle ne va plus à l ' é c o l e ; elle reste à la maison et elle pleure.... Pauvres enfants 1 Voilà les jolis procédés qai sont employés au Cap pour recruter dia élèvea pour l'école qu'on appelle libre par je ne sais qaelle aberration. C'est ignoble, mais c'est normal I Et vous M. le Caré de Cléien j'ai déjà eu l'occasion de dire qae vous faitea la guerre à l'école laïque. Vous avez dit r é cemment du haut de votre chaire : « l'école laïque il faut la surveiller ». Eh bien, M. le Caré, sarveillea la. Elle ne voas craint pas, ni vous ni personne. Elle enseigne publiquement. Tout ce qa'il y est dit et tout ce qa'il y est fait peut être entendu et va de tous. Les maîtresses qui y enseignent ont fait trois ans de pédagogie à l'Ecole Normale, tandis que celles qai enseignent dans votre école.... Mais n'insistons pas,... Cependant on dit dans le Cap que certain jour de l'année dernière M. l'Inspecteur Primaire, visitant inopinément votre aainte école, a trouvé certaine porte, qui sépare deax c l u ses, bien fermée. M. l'Inspecteur s'eat demandé, et toat le monde dans le Cap se demande avec lai, ce que poavait bien faire dans l'une des classes une jeane fille qai ne possède poar toat bagage pédagogique que son certificat d'études primaires. Est-ce poar cela et poar d'aatrea chose* encore que votre école ae vide M. le Caré t En tout cas je laissa les Capiates juger laquelle des deux écoles a le plus besoin d'être surveillée. Au risque de voas c o n ' trarier je vous promets d'avoir an œil ouvert aur la vôtre. Yann Dibater. Pour tous vos imprimés Adressez-vous à l'Imprimerie du Citoyen \ / L I Ploxévtt Etat oivll. — Naissance* : Gonzien Coren 1 in Marie, à Méné-Kergabet ; Gouzien Jean, an Bourg ; Héliaa Jeanne-FrançoiseMarie, à Kéringard ; Ansqner Michel, à P o a l h a n ; Colin Sébastien, à Brumphaez; Simon Margaerite, i Ménô-Kergabek ; Le Floc'h Aline-Marie, à KerleGn ; Le Gonill Aline-Marie, à Penviny ; Bonizec AnnaMarie, à Kermengay. Décès"''. Jourdain Andrée-Jeanne, an bourg; Le Moal Alain-Marie, à Lesplozôvet; Le Dem Marcelle-Madeleine-Margaerite, à Lesplozévet; Inconnu trouvé à la la côte de Poulhan. Publication de mariage : Ansquer Pierre, second-mattre fusilier de la marine de l'Etat, domicilié à Plozévet, et Le Quéré MarieAnne, cultivatrice, domiciliée à Plozévet. conditions dans lesquelles cette participation sera organisée. Ces conditions devront comporter notamment l'exécution fidèle du programme commun et de la désignation des ministres par le parti. » Landcrneau Entre frères. — Ces jours derniers, Pierre Le ttaz, 26 ans, employé chez M. Huchard, venait de son travail avec son frère Jean, 28 ans, lorsque tout à coup une querelle surviut entre PUX deux. Mais bientôt aux injures succédèrent les coups, et Jean Le Ruz sortit un couteau de sa poche et en frappa son frère qui, grièvement atteint à l'œil gauche, fut transporté à l'Hospice civil de Brest par la voiture ambulance automobile. Ayant un éclatement du globe oculaire gauche, il lui faudra une quineaine de jours de soins. La gendarmerie de Landerneau, après enquête, a arrêté le frère brutal. Déoouverte d'un noyé. — Jeudi 31 décembre, vers 11 heures, Yves Le Meur, marin-pêcheur à Pors-Poulhan, a repêché le cadavre d'un homme qui paraissait avoir Sainf-Rtntn séjonrné dans l'eau pendant un mois enviElection d'un Conseiller d'arrondisron . Le Meur s'empressa d'en aviser la , mairie qui fit le nécessaire auprès de l'Ins- sement. — L el«ction au Conseil d'Arrondissement a été fixée par décret du Ministre cription maritime de Douarnenez. Après les constatations légales, le corps de l'Intérieur au dimanche 10 janvier 1926. M. Joseph Abgrall, cultivateur, conseiller en état de décomposition très avancé fat transporté sou* le préau de l'école commu- municipal de Ploumoguer, a été choisi nale dca garçons où la mise en bière eut comme candidat à une réunion dos maires et adjoints du canton tenue le 2 janvier à lieu aussitôt. Le lendemain, 1" janvier, les familier, Saint-Renan. avisées par l'Inscription, reconnurent le cadavre pour être celui de René Le DrofT, Le Gérant : Pierre G u é g u e n ' âgé de 3-i ans, faisant partie de l'équipage de l'Arche de la Paix, qui sombra dans le Raz-de-Sein, le 28 novembre 1925. Il laisse une jeune veuve et 2 enfants on bas âge. QtIMPERLÊ Un vieillard oarbonlsé. — Dtns la nuit de lundi i mardi, un incendie s'est déclaré au village de Trèvilaire. Les voisins accoururent et se rendirent mattros du feu. Le cadavre de M. Paul Le Moigne, G8 ans, habitant l'immeuble, a été trouvé & moitié carbonisé. On suppose que le vieillard, retour de noce, en 'voulant allumer sa bougie, aurait communiqué le feu aux rideaux. Scaër Un contremaître d'usine éleotroouté. — A la papeterie do Cascidec, en Scaêr, un contremaître, M. Rannou, changeait une ampoule électrique lorsque, subitement, il s'affaissa, électrocuté. La mort a été instantanée. Cet accident montre bien la nécessité des précautions que l'on doit prendre, par les temps humides, en manipulant lea appareils électriques, même lorsque le courant est d'un faible voltage. L t Trévoux A r r e s t a t i o n . — La femme Calvez, de Loge-Barez, a dérobé une corde en chanvre d'une longueur d« 20 mètres et d'une valeur de 80 franca. Elle a été conduite devant * le Procureur de la République & Quimperlé et écrouée. Rédénë Un motooyollste grièvement blessé. — M . François Le Roux, mécanicien au bourg, revenait dimanche de Caudan en motocyclette lorsqu'il fut heurté par une automobile. Projeté à terre, M. Le Roux fut relevé avec une jambe complètement brisée et de multiples contusions sur le reste du corps. Le blessé a été transporté dans une clinique lorientaise. CHATEAULIN NI. L'Haridon, chevalier de la légion d'honneur. — Nous avons le plaisir d'anuoncer la décoration de M. L'Haridon ; elle réjouira ses collègues et ses amis qui ont pu apprécier son dévouement à la chose publique et aux œuvres socialea de la région. A YOQiciel, cette croix de chevalier est ainsi annoncée : « L'Haridon (Noël), trésorier de la caisse (( d'épargne de Chàteaulin. S'est consacré à la création et au développement de « nombreuses œuvres sociales et de bien u faisance de sa région avec nn dévoue « ment et une activité dignes des plus » grands élogeB ; 32 ans de pratique pro « fessionnelle. » Le Citoyen lui adresse leo compliments les plus sincères et les plus cordiaux pour la haute distinction qui lui ¿choit. Une ohasse au sanglier. — Jeudi matin un sanglier, qui fuyait devant l'inondation est venu jusqu'à environ 300 mètres de la ville. Le solitaire a été tué près de Peacran. Il mesui». 1 m. 40 de long et pesait 110 kg» Çroion M. Garlou, o h e v a l l e r de la légion d'honneur. — Nous appronons la nomma tion de M. Carion, conseiller général, maire de Crozon, comme chevalier de la légion d'honneur, au titre du ministère de la Ma ïine marchande, pour s'être particulière ment occupé des gens de mer. BREST Le Congrès de la Fédération s o o l a liste. — Dimanche dernier, 3 janvier, Fédération socialiste du Finistère s'est réunie à Brest en vue de se prononcer pour ou contro la participation au Pouvoir Voici comment les votes so sont répartis Contre la participation : 28 mandata ; Pour la participation avec majorité socialiste : 114 mandats ; Pour la participation avec minorité socialiste : 180 mandats. La participation ministérielle. — Sur la proposition de M. Goude, la section socialiste de Brest, qui, jusqu'alors, était adversaire de la participation, a voté, par 16 mandats contre 14, la motion suivante u La Fédération du Finistère, considérant que le groupe socialiste an Parlement décidé unanimement de mettre sur pied d'accord avec lea groupes de gauche, un programme commun d'assainiisement financier, déclare que le parti socialiste doit faire tout ses efforts, sans excepter, s'il le faut, ta participation ministérielle, pour assurer la réalisation de ce programme et sauver le p»ï», donne mandat à «es délégués au congrès national de rechercher avec les »«présentant» des antres fédérations les yartéiés jîaricoies JSw^TtmtanilWBsimnnimw—Ml— in niwin m i l f a u f - i l arroser le Fumier avec 1« purin Une idée allemande sur l'arrosage. — Il semblait que la t e c h n i q u e de la fabrication du fumier avait dit son dernier m o t . T h é n a r d , G r a n d e a u , Miintz, Girard et surtout l ' é m i n e n t a g r o n o m e D e h é r a i n , qui a fait à Grignon t a n t d'oxpériences célèbres, avaient fixé la c h i m i e du f u m i e r . Or, voici q u ' a u j o u r d ' h u i la polémique est rouverte par la question de l'arrosage ou du n o n arrosage du f u m i e r avec le p u r i n . E t cela parce que les A l l e m a n d s , qui sont a v a n t tout des théoriciens, o n t imaginé de ne pas arroser le fumier avec le p u r i n , mais s i m p l e m e n t avec de l ' e a u , tout en laissant le purin d a n s la citerne en vue d ' u n usage distinct du f u m i e r . La chose vaut q u ' o n la discute. Deux mots de théorie sur la fabrication du fumier. — J u s q u ' à ces dernières a n n é e s c e p e n d a n t la théorie s ' a c c o r d a i t avec la pratique. Muntz et Girard o n t m o n t r é jadis que les perte» d'azote d a n s un fumier a b a n d o n n é à l u i - m ê m e a t t e i g n e n t le tiers, et parfois la moitié de l'azote c o n t e n u d a n s les a l i m e n t s c o n s o m m é s par les a n i m a u x . La question n ' e s t d o n c pas indifférente et Déh é r a i n avait fourni sur le m é c a n i s m e de cette déperdition une explication qui n ' a j a m a i s trouvé, d a n s a u c u n pays, la moindre contradiction. CfrOtlÄ contradiction avec les acquisitions mêmes de la chimie. S'il fallait arroser à l'eau on risque rait bien souvent de n ' a r r o s e r q u ' à de lointains intervalles. L a question au point de vue t e c h n i q u e n e parait d o n c pas aisée à résoudre. Mais si m a i n t e n a n t n o u s s o u m e t t o n s la question au contrôle c h i m i q u e , n o u s aboutissons à une quasi-impossibilité. Il n ' e s t n u l l e m e n t indifférent en effet d ' a j o u t e r au fumier de l'eau ou du pu r i n , car si l'un et l ' a u t r e de ces liquides d é t e r m i n e n t bien une f e r m e n t a t i o n , poursuivant la t r a n s f o r m a t i o n des m a tières organiques, le résultat n ' e s t nullement comparable. Avec l'eau qui est neutre, c'est-à dire n i acide, ni alcaline, la f e r m e n t a t i o n se réduit à une combustion incomplète des pailles qui d o n n e du gaz des marais ou m é t h a n e en mélange avec d ' a u t r e s c a r bures d ' h y d r o g è n e , c'est-à-dire des composés c o n t e n a n t du c a r b o n e et de l'hy drogène, mais très peu de gaz carbo nique. Avec le p u r i n , le miliou devient alcalin et les f e r m e n t s qui décomposent l'urée et qui ne travaillent q u ' e n milieu alcalin e n t r e n t en j a u . Le carbonato d ' a m m o n i a q u e est r a p i d e m e n t dissocié et l ' a t m o s p h è r e se ' h a r g e de gaz carbonique qui s'oppose au d é p a r t de l ' a m moniaque. Cette a m m o n i a q u e est absorbée par les matières h u m i q u e s ou beurre noir du fumier qui f o n t acides. Et ainsi au fur et à mesure de «a formation, l'amm o n i a q u e s'intègre d a n s les matières h u m i q u e s et no s ' é c h a p p e p s dans l'atmosphère. Il n ' e s : donc p»9 i n d i f f i r e a t d ' a r r o i e r à l'eau ou au purin. Enfin, il faut ajouter que concurrem m e n t à l ' a r r o s a g e , il convient d'opérer le tassement du fumier. L'arrosage a m è n e de grandes quantités de liquides qui traversent r a p i d e m e n t la masse ot une partie i m p o r t a n t e s ' é c h a p p e c o m m e on l é s a i t par les parois du tas à l'extrémité des brins de paille. Mais le reste des cend j u s q u ' a u sol et si la masse est tas sée, le purin r e m o n t e par capillarité. On conçoit d o n c l'intérêt de favoriser par le t a s s e m e n t uno très iorte capillarité. Quand on pénètre d a n s u n e bergerie mal ventilée on perçoit une forte odeur d ' 8 m m o n i a q u e . C'est d o n c , au moins p a r t i e l l e m e n t , B O U S forme d ' a m m o n i a que, que l'azote s ' é c h a p p e et, en effet, la production de cette ammoniaque est constante. D'où vient cette a m m o n i a q u e ? De l'urée, ou mieux du produit de la t r a n s f o r m a t i o n de l'urée par des f e r m e n t s appropriée, 'est à-dire du c a r b o n a t e d'ammoniaque. L'urée abandonnée l'air f e r m e n t e ot d o n n e du c a r b o n a t e d ' a m m o n i a q u e qui se décompose très r a p i d e m e n t en a m m o u i a q u e et gaz carbonique. L ' a m m o n i a q u e ne se dégage pas à l ' é i a t d e carbonate d ' a m m o n i a q u e , mais à l ' é t a t d ' a m m o n i a q u e , avec toute fois cette particularité que c'fist le gaz c a r b o n i q u e qui s ' é c h a p p e le premier dans l'atmosphère. Dehérain a montré en outre que l ' a m m o n i a q u e ne se déga geait pH» t a n t qu'il y avait encore de l'acide carbonique d a n s l ' a t m o s p h è r e . En d ' a u t r e s t e i m a s , c'est le départ du gaz carbonique qui permet celui de l ' a m m o n i a q u e . T o u t e la question evient d o n c à Raturer l'air d ' a c i d e c a r b o n i q u e d ' u n e façon p e r m a n e n t e pour que l ' a m m o n i a q u e ne puisse «'¿chapper. P r a t i q u e m e n t cette théorie so t r a d u i t d o n c ain*i : Enlever les litières salies et les conduire sur la nlato forme ; elles n e subissent à ce m o m e n t a u c u n e perte car l'urée n ' e s t pas encore t r a n s f o r m é e en c a r b o n a t e d ' a m m o n i a q u e . Bientôt elles sont recouvertes par de nouveaux apports. Après quelques jours la fer mentation de L'urée s'établit, mais c o m m e les litières sont enveloppées d ' u n e a t m o s p h è r e d ' a c i d e carbonique, il no se dégage pas d ' a m m o n i a q u e . N a t u r e l l e m e n t , pour que la formonta tion s'établisse, il f a u t que le fumier soit tassé ; il faut de plus qu'il soit hu mide. A u t r e m e n t il se dessèche, la fer m e n t a t i o n n e se produit pas, et les matièros qui le c o m p o s e n t ne subissent pas ces heureuses t r a n s f o r m a t i o n s qui les a m è n e n t vers un état assimilable. Il f a u t d o n c arroser le fumier. E t la question se pose de savoir si l ' o n peut utiliser l'eau aux lieu et place du purin, L'arrosage. — Il est bien évident que l'eau suffît pour provoquer et entretenir la f e r m e n t a t i o n ; on aurait d o n c g r a n d e m e n t tort de c h e r c h e r à manipuler un engrais liquide qui, certes, ne peut que perdre à circuler ainsi à l'air, et qui de plus est d'un m a n i e m e n t difficile, en crassant les appareils et nécessitant des soins particuliers. L a question ainsi posée l'est d ' u n e f a ç o n trop absolue. De plus, elle sst en Les préceptes de Dehérain pour fabriquer un Jumier riche. — C o m p t e tenu des théories que nous venons de résumer r a p i d e m e n t , voici c o m m e n t Dehérain conseillait d a n s son Traité de chimie agricole d'opérer une b o n n e fabrication. 1° Enlever f r é q u e m m e n t , tous les jours par exemple, les litières salies et les conduire à la plate-forme. 2° Bien taRser le fumier en le dispo s a n t régulièrement par assises succès sives, égaliser la surface à la f o u r c h e et arroser f r é q u e m m e n t . Toutes les fois que la t e m p é r a t u r e de la m i s s e est éle vée, c'est la preuve que la combustion produite par les f e r m e n t s est active et qu'il se dégage do l'acide carbonique, Or, n o u s ne saurions trop le répéter, c'est lui qui e m p ê c h e la déperdition de l'ammoniaque. 3° De j a m a i s laisser les urines, n o n absorbées par les litières, séjourner d a n s les rigoles, mais les e n t r a î n e r par des lavages j u s q u ' à la fosse à purin. 4° Celui-ci é t a n t très chargé d ' a c i d e carbonique peut être i m p u n é m e n t versé sur le f u m i e r , son exposition à l'air n'entraîne aucune perte d'ammoniaque C'est d o n c seulement quand les litiè res s é j o u r n e n t trop longtemps sous les a n i m a u x , ou encore quand ces litières sont a b a n d o n n é e s sans soin d a n s la cour de la ferme et qu'elles ne f e r m e n tent pas, que les pertes se produisent La sauvegarde de l'ammoniaque est ¿'acide carbonique qui apparaît aussi tût que tes fermentations sont actives par conséquent il Jaut s'abstenir abso lument d'ajouter au* Jumiers aucun sel ou aucun acide qui empêcherait ou même seulement retarderait la fermen tation. NOUVELLES GALERIES Place de la Cathédrale, QUIMPER t«. i-es P r i x » -.wrtOVifciK.t'.fl.WVJl F i x e Entrée — L à r d'in, a n a o u t a ree a i n o A gar he gisiou koz ato ; Ma peder c ' h o a z e n n ilizou H a g er vered, w a r a r b e s i o n ? — L i b r e Du Samedi 9 au Samedi 16 Janvier T D 1 AI l i i M M s u r tous D\ D A10 rAdAIi) Articles de bonneterie -hiter SWEATER-PULLOVERS, ETC., ETC. Voir notre Rayon de Chemiserie ef Cuvâtes pour Hommes Prochainement Grande Réclame de Blanc W A ^ W W W W V W W W ' in ouvert de 8 h. 3 0 à « t h. 3 0 et de 1 3 h. à 1 0 h. l a , ar vro-ze eo Breiz-Izel. K o u a b r e n , kaset g a n t a n n avel, E u n n t a m m d ' a n n donar d i s k e n n i t , H a bete m a bro m a dougit. — — L à r d ' i n a n a o u t a rez a r vro Ma k a n e r gwerziou h a s o n i o E tal ar fornigal, bep noz E koùn oberiou ar re goz ? — — l a , a i vro-ze eo Breiz-Izel, L e c ' h m a fell d ' i n m o n t d a vervel, H a beza e u n n deiz d o n a r e t G a n t m a broiz e n n h o bered. — A n n h i n i a zavaz a r zon Zo eur z o u d a r d , trist h e g a l o n , H a g a varvo g a n t k e u n d ' h e vro, Met prest da vreiz e ve d i s t r o . F.-M. Puis, il faut lasser lç fumier pour q u e lo puri:i r e m o n t e s a n s cesse et do luimême d»ns la masse par capillarité. Il ne faut jamais que le fumier présente ( Wl une réaction acide. Or le f u m i e r privé de purin prend i m m é d i a t e m e n t la réacLes Inondations tion acide qui tue les f e r m e n t s de l'urée. A Pari» Il n ' e s t pas de meilleure c o n d a m n a A Paris, la Seine continue à monter, tion de l'arrosage à l'eau qui dissoudrait d'ailleurs les principes i m m é d i a t s ' et par suite de la crue nouvelle du au fur et à mesure de leur solubilité. ! Grand-Morin, au pont d'Austerlitz l'eau Un f u m i e r à l'eau perdrait au moins a atteint 5 m. 60. 50 c /° de sa valeur. É Dernière Heure Í En Belgique On signale, en Belgique, de nombreux dégâts et de nombreux morts causés par les inondations. Pestruction des parasites des plantes cultivées An Huel. T R A D U C T I O N — Dis-moi, connais-tu le pays, — oà sur le rocher s'élève le chêne, — où le barde chante sur le seuil de sa porte, — oà sur le rivage bruit la mer ? — — Oui, ce pays-là, c'est Breiz-Izel. — Sur le monde quand je jette un regard, — je ne vois aucun pays, — qui réclame une aussi grande louange. — — Dis moi, connais tu le pays, — où l'on trouve encore ensemble — la parole de Dieu et la loi en vigueur, — et la loyauté et la droiture dans le cœur de l'homme ? — Quand employer l'acide sulfurique En Allemagne — M. R a b a t é , qui a fait c o n n a î t r e ce Les dégâts causés, en Allemagne, par procédé pour détruire les mauvaises — Oui, ce pays-là c'est Breiz-Izel. — sont évalués à plus de Je voudrais avoir, comme l'épervier, — herbes d a n s les céréales, r e c o m m a n d e les inondations, de sulfater le seigle en décembre, en 30 millions de marks or. deux ailes, pour mieux voler, — vers la raison de l'avance de sa végétation. mère qui m'y mit au monde. — On peut é g a l e m e n t , fin décembre, _ . — Dis-moi, connais tu le pays, — où traiter les blés semés de b o n n e heure, r nul ne tremble devant la mort, — où Si, à cette époque, le sol est sec, on j * réussit particulièrement bien la destrucl'on vit dans le respect de son Dieu, — C O N F I T U R E DE P O T I R O N tion des ravenelles. P a r contre, pour se et aussi de la loi de son pays t — P o u r un kilog. de potiron bien s u c r é , débarrasser des vesces, gesses, trèfles, la mettez une livre de sucre et n n e o r a n g e . — Oui, ce pays-là, c'est Breiz-Izel, — première dizaine de m a r s fournit des Epluchez le p o t i r o n , coupez-le e n petits et pour loin que j'en sois aujourd'hui, résultats beaucoup plus complets. m o r c e a u x et faites-le cuire d a n s très peu — aux lieux où est resté mon cœur, — Certains e x p é r i m e n t a t e u r s o n t obtenu d ' e a u salée ; p e n d a n t ce t e m p s préparez le meilleur effet avec deux t r a i t e m e n t s , mon esprit s'envole, comme la colombe. un sirop de sucre établi d a n s les prol ' u n fin décembre, à 6 ou 8 °/ 0 c o n t r e les — Dis-moi, connais-tn le pays, — où, portions d ' u n verre à bordeaux pour ravenelles ; l ' a u t r e à 10 ou 12 °/„, d a n s cent g r a m m e s de sucre. Mélangez ce comme les fleurs dans les champs, — les premiers jours de m a r s , c o n t r e les sirop avec le potiron t e n u assez sec et on voit les jeunes filles,— aux Pardons, autres herbes. p a r f u m e z avec le j u s de l ' o r a n g e s a n s joyeuses et belles ? — Quand il s'agit de détruire à la fois pépins. Faites cuire j u s q u ' à c o n s i s t a n c e les ravenelles et d ' a u t r e s mauvaises — Oui, ce pays-là, c'est Breiz-IzeL — de confitures. Introduisez alors le zeste herbes, et c'est là un cas ordinaire, on de citron rapé. Mélangez et mettez e n Ramier bleu, que je vois voler à tireeffectue en février, après la saison des d'aile du côté de mon pays. — 0 Rapot. fortes gelées à glace, un seul sulfatage, mier bleu, je t'en prie, — souhaite le à la dose de 10 à 12 en volume. bonjour à ma douce Mâna. — VERMOULURE DES MEUBLES j P e t l t t S recettes p r a t i q u e s Améliorations l la conservation des œufs par l'eau de chaux MM. C h u t t et Gilbert ont présenté au Congrès d'aviculture commerciale qui s'est tenu r é c e m m e n t à T o u r s d'utiles observations c o n c e r n a n t les améliorations que l'on peut apporter au procédé de conservation des œ u f s par l'eau de c h a u x . La m é t h o d e qu'ils préconisent comporte le processus suivant : m e t t r e 3 ou 4 litres de b o n n e c h a u x vive d a n s 25 litres d ' e a u , brasser à intervalles pend a n t quelques heures, laisser déposer, verser la solution claire sur les œ u f s préalablement déposés d a n s une j a r r e ou dans un baril. Voici d ' a u t r e s formules : Mettre d a n s une cuve 3_kilogr. 250 de c h a u x vive, par 100 litres d ' e a u , r e m u e r deux ou trois^ fois par jour avec un bâton pendant" trois jours consécutifs ; laisser reposer p e n d a n t tTois jours, décanter l'eau s a n s la troubler et la recueillir d a n s les cuves c o n t e n a n t les œ u f s ; a j o u t e r à cette eau 1 kilogr. de gros sel, par 100 litres d'eau de c h a u x , La valeur du purin comme engrais.— m e t t r e les œufs d a n s l'eau, ne pas e m La cause é t a n t e n t e n d u e au regard du plir c o m p l è t e m e n t les cuves : laisser au procès do l'eau et du purin, les «gricul. m o i n s de 15 à 20 centimètres d ' e a u autours a l l e m a n d s estiment encore que le dessus des œ u f s . purin doit être soigneusement épargné Au bout do 8 à 10 jou s, c'est-à-dire pour fertiliser tout seul certaines cul lorsqu'il s'est formé une glace sur l'eau tures. de c h a u x , couvrir les cuvos en évitant E n F / a n c o on a c o u t u m e de réserver de briser cette gle.ee. A u t a n t que possii ' é p a n d a g e du purin a u x terres sablon ble, placer les cuves d a n s un endroit neuses et à diverses cultures c o m m e le sec, sans humidité, et aérer fréquemtabac, le navet et le colza. E n c o r e faut ment. il l'étendre do 4 à 5 fois son volume Avant d'emballer les œ u f s ainsi cond ' e a u . E t c'ent vraisemblablement parce servés, avoir s o i n ' d o les sécher d u r a n t 3 que le purin réussit en terre« sablon À 5 jours. L'œuf tiré du baiD pout se neuses que les cultivateurs allemands conserver tel quel p e n d a n t 15 à 20 jours. cherchent à l'épargner. Lorsque le temps est h u m i d e , il no f a u t Toutefois ici encore la théorie aile pas dépasser 15 jours. m a n d e est en défaut, Dehérain a mon tré que le purin ne perd pa* d ' s z o t e même lorsqu'il est agité p e n d a n t plu Etudes de M 00 CROUAN et Q U E I N N E C , sieurs jour». a v o u é s - l i c e n c i é s à Quimpor, et de M 6 C O T T I N , notaire à C o n c a r n e a u . Le purin ne perd pas d ' a m m o n i a q u e mémo lorsqu'il est agité p e n d a n t plu sieurs jour» par un c o u r a n t d ' a i r , celui ci e n t r a î n e de l'acide carbonique, mais E n l'étude ot par le ministère pas d ' a m m o n i a q u e . E n a n a l y s a n t le purin, avant et après le passage de l'air, de M® C O T T I N , notaire à C o n c a r n e a u on trouve que la proportion d'azote est Le Jeudi SI Janvier 19*6 restée invariable, mais q u ' a u contraire, à 14 heures l'acide carbonique a a u g m e n t é . La m a tière o r g a n i q u e contenue d a n s le purin E n la ville de C O N C A R N E A U , rues se biûle c o n s t a m m e n t et l'acide carbo de Bayard et de Courcy. n i q u e produit e m p ê c h e a b s o l u m e n t le Une belle Propriété, dite Ker dégagement de l ' a m m o n i a q u e . Eskenn, comprenant grande maison genre villa, courette, g r a n d j a r d i n d ' a Voici d o n c suffisamment d ' a r g u m e n grément, g r a n d j a r d i n potager, allée, tations pour conclure. 4,155 m q . Conclusions. — Il y a lieu de cher cher à provoquer la f e r m e n t a t i o n de Mise à prix : 110.000 fr. l'urée qui aboutit à la formation d ' a m C o m m u n e de B E U Z E C - C O N Q ; au m o n i a q u e et de gaz carbonique celui-ci lieu de S t a n g - a r - L i n . s ' o p p o s a n t au départ de l ' a m m o n i a q u e Une t r è s belle Propriété comprequi se fixe en des combinaisons stables n a n t une g r a n d e m a i s o n , garage, j a r d i n sur les matières h u m i q u e s . d ' a g r é m e n t , potager, prairie. DépenCette f e r m e n t a t i o n , seutrle purin peut dances nombreuses, etc. la provoquer pour qu'il constitue un Mite à prix : 130.000 fr. milieu alcalin et que les f e r m e n t s de Voir les affiches. l'urée ne travaillent q u ' e n milieu alcalin VENTE PÄRLICITATION P o u r remédier à l ' i n c o n v é n i e n t de la — Dis-moi, connais-tu le page, — où vermoulure des meubles, faites dissou- l'on aime toujours les anciennes coutudre 5 à 6 g r a m m e s de sublimé pour un mes, — où l'on prie encore dans les demi-litre d'alcool. Lavez le meuble d a n s églises, — et dans les cimetières sur les ses parties m a l a d e s , et, à l'aide d ' u n pnl tombes? — vérisateur, introduisez la solution d a n s les trous a p p a r e n t s . Bouchez le perfo — Oui, ce pays-là c'est Breiz-Izel. — rage occasionné par les vers avec de la 0 nuage, poussé par le vent, — descencire ou du savon noir. dez un peu jusqu'à terre, — et emportez- moi dans mon pays ! — N E T T O Y A G E des M E U B L E S V E R N I S — Dis-moi, connais-tn le pays, — où Versez d a n s un récipient quelconque de l'huile de lin et de l'essence de téré b e n t h i n e , a u t a n t de l ' u n que de l ' a n t r e ; mélangez bien ; t r e m p e z un chiffon d a n s ce m é l a n g e et frottez les meubles a v e c ; essuyez-les ensuite avec un gros chiffon de l a i n e , n'ayez pas peur de f r o t t e r . E n r e n o u v e l a n t l ' o p é r a t i o n plusieurs fois par a n , vos meubles seront c o m m e neufs. l'on chante de vieux gmerz et des sônes, — le scir, au coin du foyer, — en souvenir des exploits des ancêtres ? — — Oui, ce pays-là, c'est Breiz-Izel. — C'est là que je voudrais aller mourir, — et être enterré un jour, — parmi ceux de mon pays, dans leur cimetière ! — — Celui qui' fit ce sône, — est un soldat, triste de cœur, — et qui mourra P O U R E M P E C H E R L ' H U M I D I T E ? de regret du pays, — s'il n'y est bientôt DES F A Ç A D E S E X P O S E E S A L ' O U E S T de retour ! — Il f a u t e n d u i r e d ' u n e c o u c h e lisse de c i m e n t de P o r t l a n d la façade que l'on veut préserver, puis par surcroît, s'il est nécessaire, la peindre avec une peinture imperméable. BREIZ-IZEL — Lâr d ' i n , a n a o u t a rez ar vro L e c ' h , w a r ar g a r r e k , sao dero ; L e c ' h k â a ar barz w a r dreuz h e zor, H a w a r a n n aod e trouz ar m o r ? — — l a , ar vro-ze eo Breiz-Izel, W a r ar bed pa d a o l a n n eur zeli, Ne w e l a n n hini koulz hag hi, A c ' h o u l e n n ker braz meuleudi. — — Lâr d ' i n n , a n a o u t a rez ar vro L e c ' h m a kaver c ' h o a z w a r e u n n dro K o m z Doue h a g ar feiz o r è n , Ha reiz h a g e eun kalon a n n d è n ? •— l a , ar vro ze eo Breiz-Izel, Me a garfe 'vel eur sparfel, K a o u t diou-askel, evit m o n e t Trezeg ar v a m m ' d e u z m a g a n e t . — L â r d ' i n , a n a o u t a rez ar vro L e c ' h n a gren den r a g ar m a r o ; Ma vever e doujanz Doue H a doujanz lezen ar roue ? — — l a , ar vro-ze eo Breiz-Izel» E v i d - o u n beza diout-hi pel!, D ' a i lec'h m ' e o c h o u m e t m a c ' h a l o n Ma spered n i j 'vel eur g u d o n , — — L â r d ' i n , a n a o u t a rez ar vro L e c ' h , evel bleun barz ar p a r k o , Ma weler ar m e r c ' h e d i a o u a n k E r p a r d o n i o u , seder h a k o a n t ? — — l a , ar vro-ze eo Breiz-Izel, K u d o n a nij a denn-aakel W a r zu m a bro, lavar, koulmik, Deiz-mad da V o n a , m a douBik. — F.-M. An Huel. Etudes de M® QUEINNEC et CROUAN, avoués-licenciés à Quimper, et de M* MANIERE, notaire à Quimper. VENTE PAHICITATION En l'étude et par le ministère de M• MANIÈRE, notaire à Quimper L E L U N D I 1er F É V R I E R à 14 1926 heures COMMUNE DE PENHARS au lieu dit « Moulin de Melgven » PEUX QRWiPE5 P R U I R I E S ^ Superbe emplacement de 42.620 métrés carrés environ, situé à deux kilomètres de Quimper, avec façade de 220 mètres carrés environ sur la route de Quimper à Pluguflan. Eau courante. Conviendrait pour entrepôts ou tous usages industriels. MISE A PRIX : 100.000 FR. Pour renseignements, s'adresser à M® MANIÈRE, notaire, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges. ' «- JC • M' Î D M •—- M . t MA M TFFTT MI • • • Î i R l / J T E M E N T , DU VIGNOBLE" SUR VOTRE TABLE. 0 5 GRANDS VINS MOUSSEUX I ANJOU, SAUMUR, nature, en Cercles et en Bouteilles QUALITÉ IRRÉPROCHABLE PRIX MODÉRÉS Échantillon Gratuit N' et prix oootul mr dtmonSe adrtutc aux : Ctvc» du Chltwu Je Villeneuve à Souzay par Dnupitrra Maina-ot-Loire £jK C i T O Y I I f LES MARCHÉS ! E c o l e P l g l e r d e P a r i « Pension ! Jeunes filles. Dames dans château 20 miQUJMPEK. — 2 janvier. - Betfrre, lallv., i nutes Paris bonne nourritùra bon air, 9 fr. 50 à 10 fr. 50 ; œufs, la domaine, 7 fr. 50 à ; avenue 11 Novembre 18, LA. VAR8 fr. 25 ; poulet«, vieux, la oonpie, 35 à 30 (r. ; jeunes, 18 à 22 (r. ; lapins, la pièce, 18 à 21 (r. ; RÇNNE (Seine). Comptabilité, Sténocarottes, le paquet, Otr. 20 ; oignons, la livre, Dactylo, Coupe, Commerce, etc. 0 fr. 20 ; navets, le paquet, 0 fr. 20 ; choux, la tôte, 0 fr.60 à 0 fr.80 ; haricots, la livre, 1 fr. 90 * 2 fr.; salade, la tôte, 0 fr. 30 ; pommes de terre, 21 à 23 fr. les 50 kiloB ; blé noir, 44 à 45 fr. les 50 kilos ; avoine, 47 à 48 fr. ; seigle, 44 à 46 fr. ; veaux, 5 fr. 7b à 6 fr. 00 le kilo ; moutons, 4 fr. 50 A 6 fr. 00 le kilo ; agneaux, 5 fr. 50 à 6 fr. le kilo ; bœufs et génisses, 4 fr. à 4 fr. 25 ; taureaux,'3 fr. 25 à 3 fr. 75 ; porcs 6 fr. 25 à 6 fr. 40. DOUARNENEZ. - 2 janvier. - Bœufs, le kilo, sur pied, 4 fr. 50 i 4 fr. 60 ; vaohea, 3 fr. 00 à 3 fr.25 ; veaux. 5 fr. 50 à 5 fr. 70 ; agneaux, 5 fr. à 6 fr. 60 ; porcs, 5 fr. 90 à 6 fr.00 ; lapins de garenne, la pièoe, 8 fr. à 8 fr. 50 ; pigeons, 4 fr. 50 à 5 fr. 00 ; poulets, jeunes, 15 à 17 fr. ; moyens, 20 à 26 fr. : gros, 27 à 29 fr. ; canards, la pièoe, 24 fr. 00 & 26 fr. ; oies, 18 fr. à 20 fr. ; beurre de table, le k., 17fr.50 i 18 fr. ; œufs, sont la douzaine, 8 fr. 25 à 9 f r . ; pommes de terre, les 50 kilos, 50 & 60 fr. 00 ; oarottes, 0 fr.90 ô • les 1rf.00 ; oignons, 1 fr. 00 à 1,10 ; poireaux, 0 fr. 35 ; meilleur*» navets, 0 fr. 40 ; radlB, 0 fr. 25 ; ohoux, la pièoe, 0 fr. 50 à 0 tr. 70; salade, la tète, 0fr.20 à 0,30. - - le* - QU1MPBRLÉ. — 1" janvier. - Bœufs de J . L E F f i y R F maint chères bouoherie, le k.,4 fr. 10 à4fr. 20; vaches, lekilo, 3 (r.& 3 fr. 30; poroa, le kilo, 6,à 6fr.30; moutons, R. C. Quimper 156 le* plu» ilágani»M 4,40à4,50 ; veaux, le kilo, 5fr.70 à 5fr.80; froment, les 100 kilos, 118 à 120fr.; seigle, 78 à 80 fr ; orge,lealJOkilos, 83 à 85 fr. ; sarrasin, les 100 kilos, 73 à 75 fr. ; avoine, las 100 kilos, 88 à 90 fr. ; beurre, la livre, 7,25 & 7 fr. 50 ; œufs, la douzaine, 6fr. 75 à 7 fr.00 ; poulets, la oouple, VENTE e n « R O S ET DEMI-GROS vieux, 30 A 32 fr. ; jeunes, 18 à 22 tr. COMMUNE DE CONSTRUCTION d'une 6 fr. 50 ; vaches, 5 fr. 00 * 5 tr. 50 ; veaux, 5,00 à 5 fr. 00 ; moutons, 6 fr. 46 fr. 50 ; porcs, 6 tr. à 7 fr. 00 ; beurre, le kilo, 18 fr. à 19 fr. ; œufs, la douzaine, 8 tr. à 8 fr. 50 ; poulets, la couple, 19 à 20 fr. ; lapins, la pièce, 12 A15 fr. ; pigeons. 6 fr. la oouple. Etude de M® A. JONCOUR, avouélicencié À Quimper, 3, rue Louis Hémon (Terrain-Paugam). Exécution de la loi des 6 et 15 dôoembre 1850 ' • o r le P a r t a g e de* T e r r e * vaine* et vague» Atelier de Réparation» Employez les pierre» artificielle» de Cenepé I Fabrication de parpaings agglomérés de ciment de première qualité de toutes dimensions pour construction de maisons à bon marché. Crochets, lancier», parpaings à feuillure, linteaux et palâtres en ciment armé. C. 2. rue âstor et f ï, rue St-François Q U I M P E R PUBLICITÉ Toute personne, soucieuse de ses intérêts, doit se reiseignsr sur le tirage réel du journal où elle se propose de faire sa publicité. à Bonne B o u c h e r i e à looer L'Administration des Télégraphes va faire procéder à l'extension du réseau téléphonique de Quimper. Un tracé de cette ligne indiquant les propriétés privées où il doit être placé des supports, restera pendant trois jours consécutifs, à partir du t J a n v i e r 19X6, déposé à la mairie de la commune de QUIMPER où les intéressés pourront en prendre connaissance et présenter leurs observations ou réclamations. Quimper, le 28 décembre 1925. Le Directeur des Postes et Télégraphe», E. LE ROY. la mttMe Montre ( f Parle] rtl«»/«; rifu» M as «Mi», mwnat.mmm M f t rr»».— M - l SM» u i rliH» *e«t M M K l i m i l i uurtr fa ««Mm* les Aux propriétaire* d'im- | meubl«». R e m b o u r s e ment dn capiU.1 par ».n.- | nuités. Diminution an- i de taupes, renard*, fouine*, ! nuelle de la dette. Fa- I putois, loutres, belettes, la; culté 4« remboursement par anticipation, | pins, écureuils, achetées aux plus 1 même par acomptes. Jamais de frais 4« ( h a u t s p r i x p a r ronOMTellement. | î Aux Communes, Chambre« d« commerce "V". 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Améliore en quelques Jours, guéri en quelques semaine» , Fattest. du 7 Juillet 192), confirmé« le 16 Janvier 19» . «» Hl" FAtM rfl»ne «nAnmnon, i u^mvn, mt ri nn rhume de cerveau enro1 ... nn.t/iii«. .«m.in«« guéri en quelques semaines d un un an (attest. du 3 nique dont 11 »ouffralt deput» février 19«, confirmée 1« MJanïli DELBARiZ. 'couturière t Hourtlit-eillit pi rAuoniicq (/..-tft.oV/â/i), souffrait depuis décembre 1918, d une DhVrrniUe aV»ebrtlw«i au palais et dans l'arrièreP<C ,.... « à M l Pasîllïaa Cwpaytott*. la guérirentoïl.quelques semaines (attesi, iu 11 (Wesœkre 19*2). M-' K" ÌLAH0HET, m»ttmnèb t 4Ï<«» «^ïUU^ Îtî deouls slt tn» de aiUntes de tout oplnlitre» ei «a» euoufflée au aiolnd?e*effort. Bile »e {roa,a ,ou .gée » la i- boite et fut guéri» en un an (attest. du »8jawler »23). M' FiuWt, MIOHAUD, an* «»»i«^'^,.? t'ihî Dtr HOJIIH (Oh,rutt») «alt atteint iuM toux "O* lente et rebolle suivie de crachat», depuis 1918 Le» POUR GUERIR TOUTES LES P L A I D PÎitmas 'Dapqmasls guérirent en quelques mois up»««« ««J«»»«») (»t'es du 20 inm 1928). Ce» Paitllles DupeyrOul ••»«'lOtHJulM ' _ (rarantles sans narootlque», sans odorant» io il que" sans gélatine Infeotlense, »enaeacoBaPOMMAOI • •Ine. «ont »xpfillée» tranoo S domicile ooutre DE l'HERNITASC 3 T WîCHEl J trano» en mandal-oarts psr le D- D O P H Y O I O X , • « m a u i i c «ItlMMM 8, So>"rs de Meeilna, Pari», qui 2»voie » «i««. «V» «on.» grati» et frenoo «ur demande »0.1 Etudo Mckimi, wm u» njKtSMmniiu sur le» Infections psr les voie» Resp ratoirea et _ ntu: «r •on Questionnaire pour Consultations qra» S* tr.«v. i.tst toutes les kemv r !£?<«• par^oorrospondanoa. Consu ls lion» tous S nui*a r- . l S jours non firlis. 6, Sausr; ds[Messine, n t l l i d» 10 h. i 11 b. Si ÛS H 11. t 18 tl. 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Jean-Pierre jHWWWHIWM Norman*, cultivateur, et Clet-Yves Fily, cultivateur, demeurant tous deux à Mescran en Cléden-Cap-Sizun, ayant pour à l'Imprimerie et Librairie du Citoyen avoué constitué, près le Tribunal civil 21, rue du Sallé, à Quimper de Quimper, M" Joncour, avec élection Le« afllche» : Loi tur la répression de domicile en son étude, sise À Quimde l'ivresse publique et tur la police des per, 3, rue Louis Hémon, ont formé, débit» de boissons. devant le Tribunal civil de Quimper, la Lea a f f i c h e s : Horaire, lois et règledemande en partage entre tous les intéments sur le travail. ressés de diverses parcelles dé terres vaines et vagues, sises à Mescran en MM. les Secrétaires de Mairie sont Cléden-Cap-Sizun, et dont r é n u m é r a - assurés de trouver à l'Imprimerie du Citoyen, 21, rue du Sallé, Quimper, tion suit : Section D, n° 96, Z a b e c . . . . 8 ares 90 t o u a l e a i m p r i m é e qui lenr sont Section D, n° 61, Alleuquer. 11 ares 40 nécessaires. Ensemble 20 ares 30 B a l l a d e s e t B e r e e n a e a , livre de vers harmonieux, par Charles Le Bras, La notification de cette demande a de Carhaix, prix, 5 francs. été faite par copie d'assignation délivrée tant à M. le Maire de la commune LE I I N I 8 T È H E A G R I C O L E de Cléden-Cap-Sizun, qu'à M. le Préfet (.Etude d'économie rurale) du Finistère, et «ffichée à la porte prinDana un volume de 340 pagea, M. Albert cipale de la Mairie de Plogo«, avec Le Bail étudie, dans le passé et dans le mention q u ' e l l e vaut ajournement à présent, toutes les branches de l'activité l'égard de tous prétendants droit aux agricole de notre grand département qui marche en France à la tète du progrès sus dites parcelles de terres vaines et rural. vagues, de se présenter dans l'instance Ce volume qui est mis en vente an prix pendante au dit Tribunal, où la cause de 10 fr., (11 francs avec lea frais d'envoi sera appelée à la première audience par la poste) aux bureaux de la Librairie utile, un mois après la dernière des Bretonne du « Citoyen », 21, rue da Sallé les plus divers. — —des — sujets ——— publications, insertion et affiche pres- à Quimper, traite crites par la loi. Le M a n u e l d e l ' A s s u r é Quimper, le 7 janvier 1926, Ce livre, de M. André Prudent, convient A. JONCOUR, à tous, il est indispensable aux ouviiers, commerçants, industriels, cultivateurs, proaooué-licencié. priétaires, etc., car il est le seul qui renseigne, d'une façon parfaite, sur tout ce Poste« e t T é l é g r a p h e » qui concerne l'assurance. « Le Manuel de l'Assuré » est en vente à la Librairie Bretonne du « Citoyen », à Avertissement d'Eiquête Quimper, au prix net de 12 francs. En totalité ou par lots à base de plantes, sans toxiques ai stupéfiants, absolument sans danger, est le remède souverain et sans similaire contre HALLE ATACHAUSSURE 21, rue du Sallé, Etude de M* MANIERE, notaire à Quimper. scolaire Ce n'est plus le granl cri do joar, c'est la réalité I ehaissires MORLA1X.-2 janvier.-Froment, 170 4172 fr. ; seigle, 80 à 85 fr. ; avoine, 90 à 92 tr. ; orge, 90 à 92 fr. ; son, 78 à 80 fr. ; pommes de terre, 40 a 44 fr. ; bœufB, le kilo sur pied, 5 fr. 00 à cantine Le Maire prévient les entrepreneurs que l'adjudication des travaux do cons truction d'une cantine scolaire aura lieu, à la Mairie, le 17 janvier 1926, à 10 heures. Les R a y o n spécial de P A R A P L U I E S Grand choix de Bas & Chaussette* PLOZÉVET ) 20. Rue Richcr, PARIS! Imprimerie Bretonne du "Citoyen" IN s m m s i i i i s LIBRAIRIE LAÏQUE DU " CITOYEN " Fournituret scolaires et de bureaux — Papeterie Livrés classiques ot pour bibliothèquos (Gros et Détail) scolaires •.uv.wsnr»?wneTjx«aij EXÉCUTION P R I X RAPIDE & SOIGNÉE M O D É R É S 21, Rue du SaUèTSr^- QUIMPER QUELC^OES ATTESTATIONS Téléphone 86. R. dn C. n* 979. Prises parmi des Milliers J'itt tiens hs originaux 11 la disposition du public. Mndiunc, Jo me fais un plaisir de vous informer <juc. depuU 12 Jour» que J'ai couuncncô votre traitement, mus cheveux ne torijbent ylus. — Mme Trolnard, au Domalue-Oval (Orne). Département» . Antre» Madame, La pommade que vous m'avez onvoyCe, «lôs limitrophe» X<iO C J l t j O * V " C H Département«, la première foin que non» en avonn f:i It usutre. nos ebeveux ont brillô t*t «ont envuiic devenus 1 «n J 1 ma souples et beaux. — Mlle Musson, ù Lek'iantiers (Oise). 8 /ranca Organe de Concentration Républicaine io francs Madame. Comme beaucoup de femmes, J'ni coupé mes j chéToux, Mais, comme ils étalent rebelles û prendro une forme agréable ù cause de leur raideur, J'ai employé votre pommade, qui a | I fait un véritable miracle en Icx nHxoniillH>nnt. ! •W®. f! * » en môme temps qu'ont <Jisparu les ni» U'ur- i ent qui apparaissaient dOJA hux teutix»«. — l Sime J. Jan.ison, 01, rue Iienaequln. l'a r la. Madame. Me» deux Ailettes perdaient leur»-cheveux ur touffes lorsqu'on les peignait nu pelttne Un. ; ll j>t «cusugni K •epuls six mois di>jû que j'emploie Totr»- pom- | I made, mes ûllettos ont mulntcnunt de très bcuux cheveux et qui ne tombent plus. Aussi Je 1a I recommande ù tontes les maïuaiiN. — Mme Oeor- j gette Boyer, Moutreull-Bur-Tbûrulu lOl««). Madame, < Vi fWW Jû dois dire A la vérité que ton produits sont tr£u efficaces. Ton» les effets promis se soôt réallaéa. — ¿Ulc Marthe Stlefel, 10 Me. cM Trétiie» Parls-0». déclare »outerire pour un abonnement de.^ Madame. Voici un mois que J'emploie votr* remède. J'en iut> très satisfaite, me» cheveux sont tris souples et ont poussé d«' 4 ceutlmîties. La chut« à partir du .... ... ___ _ journal " L e C i t e y e a o«t complôtouient arrétie, ainsi eue les peUicul«» disparues. — L. François, épUHtre, Mûricourtsoos-Lens (Pas-de-Calais). Madame, Ci-joint m mandat de Je tous remercie bssacoup de votr« pom«Ads. J'tn sois très satisfait» et Je tions absolument à | •nivrs votre traitement. — M*nrn»rite Pottte. i* OoûteTllle (Eure). _ Madame, , *Je iuU très oatlfffslt de rotre méthode, mee | cbsveux rrpounent «toc leur couleur primitif«, *λWAT .OKS r J'oepert en contlnupnt le traltemsnt qa'lU peot¿•ront de plus «n plus. — M. Pbllbert-Perilka. 40, rempart du [Midi, Avlee (Msroe). il) NOB, prftnoms, profeuioa «t a4r«««« J l e ^ d e n i a n d e , dan« ce département, u n A g e n t g é n é r a l « Anna Csillag ». l i t a i k e r «« M l e t l a et l ' a d r e M e r A • . finégae»), A « i n b i l i t r a t e n r - | é r a a l d a " C i t o y e n ", S t . r u e d a Callé, f a i e t p e r EMENT S C HEVAUX COURONHÊSV oonsorvout toute, luur vnlnur nrloo invrol réparateur*tricard 1 nul ivuiiiû vvompLcni'iiT ;o» pinloi, vor Imprimerie spéciale du K Citoyeu », 21, rue du Salle — Quimper VrtK ooaniuoo,,ytnùïoo,.mJmrnM Ipatrcepalndlou do lu pc,en ot JU • Jf-J™«'* i Dû soi: Jancua ¡¿tUonr ç U s e j « Us» i wHCliû. tel m'uft «ivoro iîbhuue ço bsum V« pour la ligaliaatio* 4e la ugaatar* «.•«<•» par le Géraat sowMigaé fia SMtor ¿oc «QtMfiusm., «m IsM Certifié m Maui* 6a ta «taissM'a Jendí 14 Janvier 192(5 N° 2 . - (19' Le Numéro 1 5 Anméa). Cent. 1 paraissant I« Jeudi Organe de Concentration H E B D O M A D A I R E A B QMNEHBEM TS Finistère et dépirtemeats limitrophes* Autres départemeats Le» abonnement» — P O L I T I Q U E, 1 partent du 1" ou du 15 de chaque et »ont oayable» d'avance mot» à m . Pitrrt CUÉCUEH, Administrateur-Gérant. Les manuscrits LE SPLENDIDE ISOLEMENT I Rien que pour réaliser l'école unique Le sort en est jeté. P a r 1.766 voix contre 1.331 la partici- et les assurances sociales, il faut de pation docialiate est rejetée. LOB socia- l'argent, beaucoup d'argent. L'union étroite des radicaux et des listes se réfugient dans le splendide socialistes aurait donné au pays et à isolement. Tandis que le parti clérical pratique, l'EtraDger l'impression d'une force soce qui est naturel, à l'égard des radi- lide de mouvement et de transformation caux, la politique du poing tendu, le et imposé la confiance. Rien n'est départi socialiste oppose aux mains ouver- primant et débilitant comme l'hésitation, tes des radicaux la politique des mains l'incertitude, les marches et les contremarches ou le piétinement sur place. dans les pochos. Je souhaite que les choses ne se pasAvec une unanimité touchante, tous les partis s'accordent pour dire que les sent pas en France comme dans la fable circonstances sont graves et que le pays de La Fontaine, le Cheval et l'Ane. L ' â n e était surchargé et le cheval doit être sauvé. Tandis que les cléricaux et les gens qui était de race ne portait rien sur son de droite s'offrent à prendre le pouvoir dos. Le pauvre âne suppliait son compapour ramener le peuple aux carrières et lui faiTO perdre le goût de la liberté, le gnon de l'aider. Le cheval, qui se croyait socialisme refuse de collaborer avec les d'une lignée supérieure, n'écouta pas radicaux, se réservant de les soutenir son appel. lorsque tel aera son bon plaisir. Il 9n résulta que l ' â n s suc Napoléon Premier accordait aussi comba et que sa charge fut mise sur le ' autrefois & ses soldats les honneurs dos du cheval. d ' u n e proclamation et le profit d'une Il est à craindre que, si le gâchis condoubla ration, quand ils avaient bien tinue, le suffrage universel qui est notre travaillé dans les rangs ennemis. On maître en fasse porter la responsabilité connaît le mot fameux : « Soldats, je au parti socialiste. suis content de vous ! » Goorges LE BAIL. La République, qui luit comme la peate tout ce qui rappelle le Petit F A I T E S v o s P U B L I C I T É S d a n s le Caporal, ne veut pas À plus forte raison vivra sons la régime du caporalisme d'extràme-droite on d'extrême-gauche. ! Timeo eaporos / jouma/ le Citoyen •• • Le parti radical qui n ' a jamais songé à faite du parti socialiste SOD protégé a le cœur trop haut placé et l'Âme trop fière pour éprouver l'envie ou le besoin de se donner un protecteur. La valeur morale et politique dea socialiste» n'est pas supérieure à celle des radicaux. Que diable, la République s ' e s t pas un ensemble de groupes hiérarchisés ! Je l'ai toujours conaiderée comme une fraternité d'égaux associés dans une •ntrepiiae commune d'émancipation laïque et aociale. En refuaant de collaborer avec les radicaux, le socialisme se ménage. Si le malade guérit, il invoquera que la guérison a été obtenue grâce à lui. Si l'état du malade empire ou s il rend le dernier soupir, il reprochera au parti radical son ignorance ou sa maladresse. Dana toute entreprise humaine, commerciale, industrielle ou politique, il y a le riaquo à courir. On n ' a jamaia enviaagé une société politique où certains participent aux avantagea sans contribuer aux pertes. S'agit-il maintenant d'un ménage, je prétends que la fiancée idéale n'est pus la fiancée d'or de la légende finnoise qui glaçait son fiancé, chaque lois que ce dernier ia touchait. Quand j'ai connu les résultats du congrda ovcialiste j'ai couru à ma bibliovheque ou j'ai pris un volume de Victor» Hugo. Le hasard m'a mia en grésence de ces vers : Dieu le veut 1 daua lea tempe contraires Chacun travaille et chacun sert, Malheur à qui dit à ses fièrea : Je retourne dans le déaert 1 Malheur ft qui pend aea aandalea Quand les haines et lea acandales Tourmentent le peuple agité I Honte au penseur qui se mutile Et s'en va, chanteur inutile, Far la porte de la Cité I *• J» ne auia paa de ceux qui méconnaïaaent la valeur de l'idee socialiste qui correspond aux aspirations les plus noblea de l'âme humaine. N'eat-il paa naturel que la race humaine, longtemps Comprimée et condamnée à travailler pour une minouté de puvilegies, recherche dana son ensemble plus de bien-être et plus de lumière ? J'ai entretenu, je t'avoue, la plus folle dea illusione, quaud j ai cru qu associes * nous, lea socialistes pouvaient, saus déchoir, collaborer à 1 œuvre formidable au redressement financier, qui don permettre la réalisation du programme immédiat assigne aux premiers étions «a cette législature. S C O M M E R C I A L INCOMPREHENSION Vous le» entendez tous les jours, n'est-ce pas ? ces objurgations. « Oh ! assez de politique ! Que l'on s'occupe donc seulement de la situation financière et économique ! » Ce sont là propos courants dans les crises do réaction. Dès que vous soutenez la doctrine démocratique, dès que vous essayez de résoudre les difficultés budgétaires et fiscales par des mesures équitables imposant les plus lourds sacrifices aux riches, vous n'êtes que des politiciens. Tandis que les conservateurs qui défendent les privilégiés de la fortune et pour cela mettent en mouvement tous les organismes do protection de la fortune ne font parait-il que « de la défense économique ». Singulière incompréhension ! La poli, tique n'étant que la science et l'art d'uno bonne gestion de la Chose publique, on lait de la politique toujours lorsque l'on se préoccupe d'assurer l'avenir du pays. L'opposition qui paralyse les réformes par ses votes ou ses abstentions n'estelle pas composée de politiciens ? Ceux-là mômes qui, en ce moment, font la campagne antiparlementaire et fasciste sont les pires des politiciens. En réalité la crise financière ne se prolonge que parce que c'est, au fond, une crise politique. Deux doctrines s'affrontent. Les représentants de gauche, élus des masses républicaines et prolétariennes, ont le devoir do rester fidèles à leur programme démocratique. Ils ne proposent aucune mesure qui nuise à la création de la richesse, mais ils professent que la richesse acquise ne l'a été qu'avec la collaboration du travail quand elle a été honnêtement acquise, que nul homme ne peut accumuler par son seul labeur des millions. Il est redevable d'une grosse partie de sa fortune à la collectivité. C'est pourquoi, l'impôt direct et progressif a leurs préférences ot qu'ils repugnent à tout accroissement des impôt» indirects supportes par les consommateurs, surtout par les familles nombreuses. Les droitiers, d'accord avec tous ceux qui mettent leur égoïsme de classe et leurs intérêts professionnels au-dessus de l'intérêt général, entendent maintenir les vieux systèmes fiscaux qui rejettent le fardeau du budget sur les épaules populaires. La solution paresseuse est toujours celle à laquelle Us aboutissent : double decimu, sous le bloc national, doublement du chiffre d'affaires maintenant. Leur politique financière comme leur politique sociaio se résume en un mot : « Aux pauvres la besace ». ne sont pas rendus. — Pour les renseignements joindre un timbre pour la réponse. e* Assurances Sociales IE RAPPORT VE m . LE POCTEUR ÇH*UVE*U Le projet rapporté par le docteur Chauveau conservo les principes fondamentaux du projet primitif déjà adopté par la Chambre des députés. Il est divisé en cinq titre?. .Le titre I qui est le plus important ti^fle des assurances obligatoires, des conditions ot obligations à rempli* par les assurés et les employeurs, des risques, maladie», maternité, invalidité, vieillesse, décès, charges de famille, du risque chômage ; ce dernier risque ne figurait ni dans le projet primitif ni dans celui de la Chambre des députés. Sont affiliés obligatoirement tous les salariés dos deux sexes dont la rémunération totale annuelle ne dépasse pas 12 000 francs, plus deux mille francs par enfant à charge. Le projet primitif et celui de la Chambre des députés n'assuraient cett« obligation que jusqu'au salaire de 10,000 francs. L'apprenti de moins de seize ans n'est pas considéré comme salarié. Les salariés étrangers sont assurés comme les salariés français. En dehors des contributions de l'Etat, le salarié verse 5 p. 100 sur sa paye et le patron un pourcentage égal. Salariés et employeurs peuvent, à leur gré, effectuer des versements facultatifs qui donnent droit à des avantages supplémentaires. En cas de maladie, l'assuré a droit aux foins médicaux et pharmaceutiques pour lui, pour son corjoint et ses enfants de moins de seize ans, à partir du premier jour, et, à partit du sixième, à 50 p. 100 de ton salaire moyen ou môme 60 p. 100, si c'est un petit salarié, et pendant 180 jours consécutifs. Lea projets antérieurs faisaient partir l'indemnité journalière de maladie du quatrième joar. En ces d'invalidité (ir,capacité de travail des deux tiers), l'assuré a droit aux soins médicaux et pharmaceutiques pendant cinq ans et à une pension d'invalidité dont le taux est fixé à 40 p. 100 au moins du salaire moyen dee dix dernières années avec minimum de 600 fr., après une an de versement, 700 francs après deux, 800 francs après trois, 900 francs après quatre, 1.000 francs apïès cinq ans ; au-delà de cinq ans, et pour les assurés affiliés après trente ans, la pension est égale à autant de trentièmes du salaire moyen que comprend d'années la période comprise entre l'âge d'entrée de l'invalide dans l'assurance et soixante ans. Le projet du gouvernement et du Sénat donnait la pension d'invalidité d'un minimum de 500 francs au bout de deux années d'assurance. La pension vieillosse est obtenue à soixante ans ; après trente ans de versements, elle est égale à 40 p. 100 au moins du salaire moyen des dix dernières années, elle est constituée par la capitalisation individuelle d'une fraction fixe des cotisations. Pour les assurés de plus de trente ans au moment de l'application de la loi, elle se compose d ' a u t a n t de trentièmes du salaire que l'assuré a versé d'années avec un minimum de 600 francs après cinq ans de versement. En période normale, la pension peut être reculée jusqu'à l â g e de 65 ans comme elle peut après 25 années de versements être demandée à l'âge de 55 ans. Comme pour la pension invalidité, les projeta antérieurs fixaient à 500 francs le minimum de la pension de vieillesse. En cas de décès et après une année d'assurance, la veuve, les enfants ou les ayants-droit (ascendants) de l ' a s s u r é ont droit à une allocation égale à 20 p. 100 du salaire moyen avec un minimum de 1.000 fr. à condition de ne pas dépasser les deux tiers du salaire de l'assure, soit pour un assuré de 1.200 tr. de salaire annuel, une allocation de 800 francs Les projets antérieurs donnaient une allocation variant, selon les classes, entre 175 francs et 1.500 francs. l'sssuré malade qui a des enfants de moins de seize ans à sa charge reçoit : 1. 50 centimes par enfant et par jour, lorsqu'il est malade ; 100 francs par enfant et par an s'il est invalide, et, en Cffs do décès, il est alloué en plus des 20 p. 100, 100 francs par enfant ; 2. En cas de maladie de sa femme et de ses enfants, les soins médicaux et pharmaceutiques dans les mêmes conditions que pour lui-même. Une des particularités heureuses du projet du Sénat est la suppression des classes, modalité qui avait soulevé de très nombreuses protestations dans tous les milieux et qui, dans le projet du docteur Grinda, avait déjà été suppri mée pour les versements afférenta à la loi. Le remplacement des prestations fixes par clause, par un pourcentage en rapport avec les salaires, est da beaucoup supérieur. Ce fut, du reste, dès le début, une des revendications de la Fédération mutualiste du travail et nous ne pouvons que nous féliciter d'avoir été entendus par la commission du Sénat. En cas de maternité, en dehors des soins médicaux et pharmaceutiques et de la sage-femme, il est prévu une prime d'allaitement dont le taux dégressif du premier au douzième mois varie de 100 à 15 francs par mois, dans les mêmes conditions que le projet de la Chambre qui a été amélioré en ce sens. Autre acceptation d'une partie des revendications do la F. M. T. en ce qui concerne les femmes ménrgères : non seulement « l'assurée » mais également la femme de l'assuré a droit aux soins de la sagafemme ainsi qu'aux primes d'allaitement. Comme dans le projet de la Chambre, les femmes non salariées des assurés obligatoires et facultatifs sont admises à une assurance spéciale qui moyennant une cotisation de 10 francs par mois, les garantit surtout du risque de vieillesse et en partie des risques invalidité et décos, avantages qui, comme dans le texte de la Chambre, sont nettetement insuffisants. En cas de chômage involontaire par manque de travail, le- chômeur reçoit, pendant soixante jours ouvrables, une indemnité journalière de 40 pour 100 de son salaire moyen avec une majoration de 50 centimes pour son conjoint et pour chacun de 868 enfants jusqu'à concurrence de 50 pour cent du salaire. Sans contestei l'importance de ce risque et l'intérêt qu'il a d'être garanti, nous continuons à penser qu'il est avant tout un risque professionnel dont la charge entière incombe à l'industrie, et que lier ce risque au projet de loi sur les « Assurances Sociales », c'est faire supporter aux travailleurs une charge qui ne leur incombe en rien. Les soins médicaux et pharmaceutiques, ainsi que les frais d'hospitalisation sont dus à l'assuré, à sa femme et à ses enfants au-dessous de 15 ans à partir du début de la maladie et pendant cinq ans et demi, puisqu'ils sont accordés pendant la première période de 5 ans d'invalidité. Ces prestations en nature sont à la charge de l'assuré dans une proportion de 10 à 15 pour 100. Cetjte partie du projet du Sénat est nettement inférieure aux projota antérieurs du Gouvernement et de la Chambre, intériorité qui incombe pour la plus grande part aux exigences du corps médical. En effet, le projet primitif prévoyait pour les soins médicaux un ticket modérateur obligatoire à 1a charge de l'assuré et variant entre 0,25 et 1 franc, selon les classes, ticket modérateur pour lequel le projet de la Chambre avait fixé un maximum égal au tiers de la prestation journalière, ce qui pouvait le porter entre 0,60 et 4 francs. Quant à la participation aux soins pharmaceutiques à la charge de l'asComme dans lea projeta antérieurs, il suré, elle pouvait atteindre 10 pour 100 eat tenu compte, et dana les mêmea au maximum. Charge de 10 francs qui, proportions, dea chargea de famille ; de facultative dans le projet de la Se D ' I N F O R M A T I O N âHWOaCBS i la llgaa Téléphone 8 8 Lea Bureaux aont ouverts de Huit heurea * Midi, le matin, et de Deux heurea à Cinq heurea, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration ei l'Imprimerie Les Socialistes et la participation \ M A R I T I M E , B u r e a u x e t I m p r i m e r i e , 21, Âne du Siliô, Q U I M P E R 1 Aa. 8 fraacs. 10 ~ A G R I C O L E , Républicaine A«moaces judiciaires et diverses (A* page) — réclames (3® page) Prix 1t.50 H. 80 à forfait pour le» Annonce» répétée» et traité» de publicité Annonce» payable» d'avance. Lea Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mercredi matin CHRONIQUE DE HUITAINE Les Chamh'es rentrent. Elles ont un lourd travail à acccmplir. Elles aborderont d'abord la question financière, qui n'ira certainement pas sans de vives controverses. D'un cêté, il y a le projet de M. Deumer, de l'autre, le contre-projet du Cartel. Il est à espërer qu'un compromis interviendra, quelles que soient les répugnances de la gauche peur certaines parties du projet gcuvernemental. L'heure, m effet est aux réalisations promptes et un projet, même médloci e. vaut mieux dans les circonstances actuelles, que de longues discussions destinées à en bâtir un meilleur. a prouvé sa vitalité. C'est encore le s?nl moyen de gouvernement par le peuple qu'on ait trouvé. Chambre, devient obligatoire et eat étendue aux fraia d'hospitalisation dans le projet du Sénat. — Quel est le plus petit conscrit de la classe 26 ? Les journaux assurent que c'est, sans nul doute, Lucien Reyter, de Metz. Il ne mesure, en effet, que 92 centimètres. Le congrès socialiste s'est réuni à Paris. Il s'agissait de savoir si les élus du Parti avaient le droit de collaborer à uo ministère de gauche. Renaudel et Paul-Bencour partisans de la parlicipalion s'opposaient à Paul Faure et Lécn-Blun>• La thèse de ces derniers a triomphé par 1 766 voix contre t -331, majorité peu importante en réalité et qui montre que, dans le parti socialiste, beaucoup de gens pensent que rheure est venue de collaborer efficacement à F œuvre Les Chambres auront encore à ratifier de réalisations démocratiques, qui doit les accords de Locarno, au sujet desquels être celle du Cartel des Gauches. s'engagera un débat sur la politique étrangère. La question des loyers reviendra Nous devons avoir confiance en notre également devant les Chambres Cn sait quelles se sent eng gées à voter avant le pays II est surtout composé de braves premier avril prochain une loi coosacranf gens, qui ne renâcleront pas devant les un régime définitif. D'autre part, la ques- sacrifices nécessaires, si 00 sait les leur tion de la réforme électorale va se poser. demander d'une façon intelligente. Vne Une campagne vigoureuse en faveur du retour commune de Normandie, Courtomer, vient au scrutin d'arrondissement s'est engagée d'organiser spontanément une souscription dans le pays. Le mode de scrutin actuel, dont pour la caisse d'amortissement. Une somme l'expérience a été lâcheuse a bien moins de considérable a été recueillie. On dit que partisans que jadis Le scrutin d'arrondis- d'autres communes vent suivre cet exemple. • sement, plus clair, plus propre aussi, per• • mettant à chacun de voter peur des gens qu'il connaît et a pu juger, doit triompher. Un gros scandale vient d'éclater en HenLe Gouvernement s'est prononcé en sa t grie. De hauts personnages, désireux de faveur et doit peser à ce sujet la question ; favoriser une restauration monarchique, ont de confiance. tout simplement fabriqué des faux-billets de : 1 .ooo francs français, peur une somme de ! plusieurs milliards. Ils devaient, en les Il y a go ans que la Chambre actuelle | écoulant, se procurei les ressources nécesexiste C'est en effet en 1876 que la Cham- | sait es peur un coup d'état et ruiner par la bre des Députés et le Sénat issus des même occasion le crédit de la France. Vne élections du 30 janvier et du 20 février partie du gouvernement hongrois serait, 1876. succédèrent à l'Assemblée de Ver- dit-on, complice. En tout cas, d'importants sailles. Cinquante ans du régime actuel ont fonctionnaires ont été arrêtés ou se ni! en transformé le pays, lui ont •'onné plus de fuite. bien-être et plus de justice. Le parlemenPer-Ru. tarisme, si décrié par les réactionnaires, Robert PERDON, Président de la Fédération mutualiste du Travail. Miettes de la Semaine — La terre a tiemblé en Italie dans la région du mont Amiata. La bourgade d'Abbadia-San Salvatore a particulièrement souffert. De nombreuses maisons sont lézardées. Il y a des blessés. — Le prince Vinh-Thuy a été proclamé empereur d ' A n n a m . M. Varenne, gouverneur général de l'Indo-Chine, représentait le gouvernement français à la cérémonie traditionnelle. — Les inondations ont causé en Hollande et en Belgique d'énormes dégâts. En Belgique les dommages s'élèveraient à un milliard de francs. — L'enquête, dans l'affaire dea faux billets français fabriqués en Hongrie, est terminée. Dix-huit arrestations ont été retenues. Un prêtre assailli, bâillonne et flagellé sa saeristie La aemaine dernièie, un attentat stupéfiant, qui rappelle les anciennes pratiques de fanatisme religieux et de sorcellerie, s'est produit à Bombon, — Un cyclone d'une violence inouïe prés de Melun. a ravagé Tahiti. La plupart des ponts Le curé de cette commune, l'abbé ont été arrachés. De nombreuses maiDenoyer, âgé de 56 ans, ayant achevé sons ont été détruites. On compte nne de célébrer la messe, venait de se retidizaine de morts et de nombreux blessés. rer dans la sacristie lorsqu'il fut entoure — Un grave accident d'aviation s'est et assailli par une bande de 12 personproduit lundi à Cherbourg. Un lieute- nes comprenant dix femmes et deux nant de vaisseau a été tpé ; un quartier- hommes qui, silencieusement, se jetemaitre et un matelot ont été grièvement rent sur lui après lui avoir envoyé dea blessés. poignées de poivre dans les yeux. Etroitement ligoté, bâillonne et réduit à — Une violente tempête de neige s'est l'impuissance, le prêtre f u t etendu aur abattue, eu Amérique, sur la côte nord lea dalles. On lui releva aa soutane, on de l'Atlantique. Quatorze personnes sont le déchaussa et on lui enleva ses bas mortes de froid. Les lignes téléphoni- Puis, à l'aide d'une groaae corde a ques et télégraphiques sont coupées et nœuds, appelée « discipline », les douze les voies ferrées sont bloquées. agresseurs lui firent subir tour à tour une — Une baleine, venant probablement flagellation feroce. des mors du Nord, s'est échouée, dimanLorsque, aux cris de la victime, lea che, èur la côte occidentale de l'île gendarmes a; rivèrent enfin, le malheud'Oléron. Elle mesure 11 mètres de lon- reux prêtre, roué de coups, avait le gueur. corps tout ensanglante. Le médecin, immédiatement appelé, a déclaré qu'un — Vingt bandits armés et déguisés mois au moins aérait nécessaire pour ont attaqué un train prés de Guadalâjera son rétablissement. (Mexique). Us ont massacré la plupart Conduits au parquet de Melun, lea des voyageurs, puis ils ont brûlé le train auteurs de cet attentat ont déclare être avec leurB victimes et se sont enfuis sur venus de Bordeaux, où ila habitent tous, la locomotive. « pour extirper du corpa du curé De— M. Doumer a exposé lundi aea pro- noyer l'esprit du mal dont il e s t p o s jets fiscaux devant la Commisaion des sédé. » finances de la Chambre. Toutes ces personnes sont d'ailleurs l i orrori» de condition très honorable ; elles appartiennent à l'ordre de Notre Dame des Pleurs de Bordeaux et prétendent, en e f f e t , que depuis longtemps le curé de Bombon leur jetait des sorts et des maléfices et ils le rendent responsable de tous les malheurs et décès survenus dans leurs familles. Les magistrats du parquet de Melun, après un interrogatoire de plusieurs heures, ont laissé en liberté provisoire les 10 dames et jeunes filles ayant par ticipé à l ' a g r e s s i o n , mais les deux hommes qui les accompagnaient ont été écroués. Ils se nomment Albert Froger, 39 ans, comptable, et Maurice Lourdin, 27 ans, dont les parents sont cultivateurs aux environs de Bordeaux. La rentrée du Parlement Le Bureau de la Chambra Mardi a eu lieu l'ouverture de la se» sion ordinaire de 1926. A la Chambre des Députés, la séance est ouverte à 15 h. 15, sous la présidence du doyen d'âge, M. le professeur Pinard, âgé de 82 ans. Le doyen d'Âge prononce l'allocution d'usage qui est fréquemment coupée d'applaudissements. Puis l'on procède à l'élection du bu reau qui donne les résultats suivants : Scrutin pour l'élection du Président : Nombre de votants, 324 ; bulletins blancs ou nuls, 8 ; suffrages exprimés 316. M. Edouard Herriot, 300 voix, M. CachiD, 16 voix. M. Herriot est proclamé élu prési dent de la Chambre des Députés. Scrutin pour l'élection de quatre oice-prisidents : Votants, 446 ; bulletins blancs ou nuls, 6 ; suffrages exprimés, 440. MM. Léo Bouyssou, 297 voix Fernand Bouisson, 287 voix ; Bouilloux-Lafont, 287 voix ; Frédéric Brunet, 240 voix ; Mistral, 238 voix. Les quatre premiers ayant obtenu la majorité des suffrages sont proclamés élus vice-présidents. LES NOUVELLES ECHELLES DE TRAITEMENTS DE LA COMMISSION TRÉPONT Le crédit supplémentaire de 177 millions de francs nécessaire pour le payement des nouvelles échellesj.'de;,traitements établies par la commission Trépont, vient d'être voté par le Parlement. Le règlement de laques tion pour l'exercice 1925 n'est donc plus qu'une question de temps. COMMISSION DE REVISION DES SUPPLEMENTS DE TRAITEMENTS ET INDEMNITES PERMANENTES DU PERSONNEL DE LA NAVIGATION ET DES PHARES ET BALISES. Aux termes d'un arrêté en" date du 21 décembre 1925, une commission a été instituée en vue de la revision quinquen nale des suppléments de traitements et in demnitéa permanentes alloués aux agents des phares et balises. Cette commission est constituée comme suit : Président : M. Leloutre, inspecteur général des Ponts et Chaussées. Scrutin pour l'élection des sécrétai Vice-Président : M. Huet, ingénieur en res t Votants, 418 ; suffrages exprimés, chef des Ponts et Chaussées. M e m b r e s : MM. Nmek, Deval, Gervais 410. Ont obtenu : MM. Ricolfi, 325 voix ; J. Boyer, 322 voix ; Caffort, 320 de Rouville. Bonnisseau, Jeannin, Notti, voix ; Hubert Rouger, 316 voix ; Poitte- Broquaire, Parmentier, ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées. vin, 315 voix ; Guérin, 306 voix ; Paul Secrétaires : MM. Kirchner, ingénieur à Bastid, 303 voix ; Marquet, 296 voix ; Rouen ; Martin, ingénieur ordinaire à tous sont élus. Paris ; Rouelle, ingénieur ordinaire à Scrutin pour la nomination de trois Charleville. questeurs. — Votant«, 422 ; suffrages Membre» (pour les gardiens de phares et exprimés, 414 ; MM. Saumande, 393 baliseurs) : M. Camoreyt, gardien chef à voix ; Girod, 378 voix ; Barthe, 347 voix ; Hourtin ; M. Bonrdin, rédacteur au 2* bureau du personnel, eBt adjoint à la Commistous trois élus: sion avec voix dêlibérative. Séance jeudi à 15 heures, pour l'insLa Commission se réunira sur la convotallation du bureau définitif et la fixacation de son président. tion de l'ordre du jour. Hu Sénat Au Sénat, la séance est présidée par le doyen d'Âge, M. Paul Fleury, né en 1839. Après le discours d'usage, le Sénat décide de s'ajourner à jeudi pour procéder à l'élection de son bureau. Le eoio des gardiens de phares LES TRAITEMENTS Grâce aux efforts do secrétaire général, le camarade Camoreyt, notre traitement a été porté à 7.300 fraDcs. L'amélioration est déjà appréciable ; mais nos traitements sont encore inférieurs à ceux des douaniers et forestiers auxquels nous devrions cependant, au point de vue des traitemonts, être assimilés. Ce résultat, nous n'en doutons pas, aurait pourtant été facilement obtenu depuis longtemps, si notre syndicat avait groupé la totalité du personnel des phares. Je fais donc appel à tous les camarades syndiqués pour qu'ils ramènent à nous les égarés, bien trop nombreux dan» notre corporation. Que tous y travaillent. C'est poor le bien commun. Les gardiens de phares comprendront-ils enfin leurs véritables intérêts ? Qu'ils le prouvent, en ralliant tous le syndicat. F. Bonini, au phare du Mont-Saint Clair, Cette. COTISATIONS Pour l'envoi des consultons s SPivirdn C. C. 5334, Montpellier. Coût, 0 fr. 25 Nous rappelons à nos LccU urs que l'Imprimerie du journal l e C i t o y e n exécute touM les t r a v a u x type g r a p h i q u e « en aoir et couleurs HOUVELLES DEPARTEMENTALES Cour d'ftsilses Un* crlanfe Injustice LES GARDIENS DE PHARES ET LES NOUVEAUX TRAITEMENTS DES FONCTIONNAIRES Tandis que les gardes forestiers, les gardiens de prison et les palefreniers des haras voient leurs traitements actuels (3.800 à 5.500 francs) élevés de 5.600 à 7.700 francs, les gardiens de phares voient, il est vrai, leur minimum porté à 5.600 francs, tandis que leur maximum s'arrête à 7.300 francs. Comprenne qai pourra. 11 n'est pas pos sible de maintenir pareille injustice. RETRAITE M. Neveux, (Alfred), gardien de phare de 1 « classe, 1" échelon, attaché dans le dé parlement do Morbihan, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du l * janvier 1926. PENSION Lemasson (Jean), gardien de phare» Services militaires, 1 an 2 mois 12 jours ; services civils, 24 ans 1 mois. — Pension avec jouissance du 1" janvier 1925, 2.096 francs. Bonificstion pour famille nombreuse, 718 francs. A LA COMMISSION EXÉCUTIVE DE LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE FONCTIONNAIRES Le commission exécutive de la Fédération des Syndicats de fonctionnaires a voté, O n t ta réunion da 4 janvier, nn ordre du • rn:: : J» varié dans leurs déclarations depuis l'information. Failler affirme avoir élé atiaqir' par Morvan. Il n'a fait que se défendre. M. Ollivier, substitut du Procureur de la République, prononce un réquisitoire modéré et demande au Jury d'accorder les circonstances atténuantes. Failler est défendu par M« Alizon. Il est acquitté. jour où, se référant à une récente délibération de la commission des finances de la Chambre, elle s'élève avec force contre toute décision qui refuserait de compléter, dans une mesure légitime, par le vote de crédits nouveaux snr l'exercice 1926, la réforme des traitements simplement amorcée en 1925. La commission demande également que le problème des traitements soit repris et que la question de ls péréquation soit rapidement résolue. Elle réclame avec insistance et énergie rétablissement d'une échelle mobile garantie, déjà en vigueur pour les personnels des services publics dans presque tons 1<b pays à monnaie dépréciée, garanti« adoptée par plusieurs municipalités en France et formant pondant aux moyens de protection ou de récupération contre la cherté de la vie dont disposent les autres classes actives de la société. 'A la fin du son manifeste, la commission exécutive proclame l'inla»s»bl« volonté de In Fédération des fonctionnaires de poursuivre énergiquement son action jusqu'à ce que complète satisfaction lui soit donnée tant on ce qui concerne la question des traitements que pour ce qui est des autres revendications qu'il s'agit de faire aboutir La première session de 1926 des assises du Finistère s'est ouverte lundi, à midi. Les formâmes d'usago remplies, on passa à l'examen de la première affaire inserito au iòle. Viol. — L'accusé est un nommé Timothee Turluer, 58 ans, retraite de l'Arsenal, demeurant a Brest. On lut reproche les faits suivants : Le 23 novembre dernier, vers 16 heures, Turluer, se trouvant à son domicile, rue Saint-Malo, n° 55, à Brest, pria aa blanchis seuse, Mme Bégot, veuve Péron, qui habite la même maison, de lui apporter son linge. Sans défiance, cette femme, qui est âgée de 77 ans, se rendu dans la chambre de Turluer. Celui-ci ferma immédiatement la porte et se livra sur elle à des actes repréhen»ibles. La victime se mit à crier. Turluer essaya d'étouffer ses cris en lui mettant la main aur la bouche et en la menaçant de la tuer. Aux appels de la veuve Péron, et après intervention des voisins, l'accuaè consentit à libérer sa vicume. Lea débats de cette affaire ont lieu à huia cloa. Défenseur, M' Alizon. Turluer est condamné à deux ans de prison et aux frais. Audience du mardi 12 janvier O o u p s m o r t e l s . — Le nommé Yves Failler, 28 ans, domestique de ferma à Landeleau, est accuse de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort d'un nommé Morvan, 31 ans, également domestique de ferme. Cette affaire n'a eu comme témoina directs que liois enfants Âges de tiT* 13 ans, et qui tous ont plus on moins Audience du mercredi 13 janvier Infanticide et suppression d'enfant. — Jean-Louis Hémon, 19 ans, et sa tante, Marie-Anne Hémon, veuve Guénolé, 32 ans, de Tréordo, en Plonéonr-Lanvern, sont au banc des accusés. Les faits, que nos lectenrs n'ont sans doute pas oubliés, remontent au mois d'acût dernier. Depuis déjà très longtemps Hémon entretenait des relations intimes avec sa tante qui vint se trouver enceinte de ses œuvreB. La veuve Guénolé a 'coui h t le 17 août d'un enfant né à terme, bien constitué et viable. Hémon, son neveuet domestique, entra dans la maison une demi-heure j p r è ï l'accouchement Sa table lui annonça qu'elle était délivrée et lui tendit l'enfant en Ini disant (t de lui faire quelque chose ». Le crime était prémédité de longne date. Hémon monta au grenier avec l'enfant, e ' , après lui avoir asséné deux on trois coups de poing sur la tête, il l'élooffa en lui introduisant tout un coin de Ublier dans la bouche. Le surlendemain Hémon vint prendre le petit corps où il l'avait placé, et alla le cach'er dans une grange abandonnée. C'est Hémon qui m t le premier l'idée du crime. Sa tante lui donna des instructions pour perpétrer son forfait. Les renseignements fournis sur les accusés sont bons. On entend successivement MM. Mszo. gendarme à Plogastel, Daniel, maire de Plonéour, Jean-Mario Hémon, oncle de l'accusé, et le docteur Renault, médecin légiste. M. L'Héritier, procureur de la République, en nn exposé sobre et précis, re quiert une peine humaine pour un crime aussi grave. M" Albert Le Bail, du barreau de Paris à la parole chaude et convaincante, qui fait ses débuts sux assises du Finistère,demande pour Hémon l'indulgence du Jury. M' Alizon, dans une émouvante plaidoi rie, fait ressortir que si un crime semblable ne peut bénéficier de l'acquittement, qu'au moins la condamnation soit allégée par la loi du sursis. Après délibération du Jury, la Cour con damne Jean Hémon à un an de prison avec sursis et la veuve Guénolé à trois ans de prison avec sursis. La session est close. REVISION DES LISTES ÉLECTORALES Les listes électorales sont en voie de révi sion. Les listes et l'état des additions et des retranchements seront déposés dsns les Mairies à partir de demain, 15 janvier. Les listes doivent comprendre tous les citoyens qui. ayant six mois de résidence dans la commune, réunissent les conditions d'Âge et de capacité électorales et les citoyens qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaire public. Dans les 20 jours du dépôt des liâtes, c'est-à-dire jusqa'an 4 février prochain, i minuit, tout électeur omis sur la liste élec torale pourra réclamer son inscription per sonnellement ou par mandataire, en justi' fiant dea conditions exigées par la loi. Tout électeur inscrit pourra réclamer la radiation ou l'inscription d'un individu omis ou indûment inscrit. MOUVEMENT DE LA POPULATION itw.-M EN 1925 DANS NOTRE DEPARTEMENT Plouénan. — 64 naissances, 23 mariages, 32 dèt ès. Plougonven. — 86 naissances, 31 maii»k< s, 69 décès. Santec. — 46 naissances, 22 mariages 36 décès, 2 mort-nés. Commana. — 37 naissances, 40 mariages, 33 décès. Ouessani. — 55 naissances, 24 mariages, 40 décès. 4 mort-nés. Chdteaulin. — 69 naissances, 27 ma> riagee, 72 décès. Scaër. — 166 naissances, 56 mariages, 94 décès, 4 mort-nés. L'Hôpital Camfrout. — 37 naissances, 10 mariage», 23 decèu. Plouneour Trez. — 66 naissances, 18 ma riages, 64 décès. Plougastel-Daoulas. — 147 naissances, 48 manag-s, 135 decèa, 1 divorce. Sainl Renan. — 64 naissances, 20 ma r u g e s . 41 duiùs, 2 mou-nos. Poullaouen. — 107 naissances, 28 ma riages, 47 dtcèB Pleyber Christ. — 48 naissances, 17 mariages, 46 décès. Plouztvédé. — 41 naissances, 13 maria ges, 22 décès. Pleybsn. — 120 naissances, 45 mariages, I dècèa. Ploëven. — 21 naissances, 3 mariages décès. Penhars- — 110 naissances, 28 mariages, 79 dècès. Plounévézel. — 26 naissances, 19 mariage», 4 atcèu, 2 mort-nés. Lannédern. — 12 naissances, 10 mariages, 14 décès, 2 mort-nés. Plonévez-duFuou. — 116 naissances, 44 mariages, 54 décès. Plounévez-Lo christ. — 93 naissances 19 mariages, 71 décès. AVIS AUX PENSIONNAS TUBERCULEUX Les pensionnés tuberculeux possesseurs d'un titre spécial d'indemnité de soins ayant pris fin le 81 Décembre 1925 peuvent en obtenir le renouvellement sur demande adressée à la Sous-Intendance et accompagnée du titre expiré. AVIS AUX PENSIONNÉS DE LA GUERRE Le Sous-Intendant Militaire porte à la connaissance deb pensionnés de la loi du 31 mars 1919 que, par décret du 15 décembre 1925, le bénéfice de la franchise postale leur est acoordé pour correspondre avec la Section départementale des Pensions. DANS LES P. T. T. Mme Turquet, receveuse à Gestel (Morbihan) est nommée en la môme qualité à ScaOr, en remplacement de Mme Guiard, appelée a Pont-Croix. Mlle Souiller, receveuse à Bréhat (Côtesdu-Nora) est nommée eu la môme qualité à Ploneour-Lanveru, en remplacement de Mme Cardinal, appelée à Montjean. L * H E R N I E a commencé à faire moins de victimes en France, à partir de l'apparition du fameux Bandage pneumatique sans Ressort de A. CLAVERIE, de Paris. Il suffit de consulter les statistiques pour s'en assurer. L'émioent Spécialiste des Etablissements CLAVERIE vous recevra de 9 h. à 16 h. dans les villes suivantes : Quimperlé. vendredi 15 janvier, Hôtel du Lion d'Or. QUIMPÉR, samedi 16, Hôtel do l'Epée. Brest, dimanche 17, Hôtel Continental. Concarneau, lundi 18, Hôtel de France. St-Pol de-Léon. mardi 19, Hôtel de France, (de 10 h. à 14 h.) Châteauneufdu-Faou, mercredi 20, Hôtel Bellevue. Pont-l'Abbé, jeudi 21. Hôtel du Lion d'Or. Landerneau, vendredi 22, Hôt. d» l'Univers. Morlaix. samedi 23, Hôtel de l'Europe. CEINTURES PERFECTIONNÉES contre les AfPeotlons de la matrloe et de l'estomao. Rein mobile. Ptôse abdominale, Obésité, eto., les plus efficaces, les plu* légères, les plus agréables à porter. MODÈLES NOUVEAUX ET EXCLUSIFS des Etablissements A. CLAVERIE, 234, faubourg Ssint-Martin, PARIS. Nouvelles Locales QUIMPER Une nouvelle sensationnelle. — Il n'est bruit dans Qoimper que d'nne fête d'un caractère tout à fait exceptionnel et, en tout cas, tout nouveau dans notre ville, fête qui doit être donnée au Théâtre au profit d'une bonne œuvre locale. La date, bien que prochaine, n'en est pas encore fixée et le programme, étudié par les organisateurs, n'en serait encore qu'ébauché. Il s'agit d'une séance de photochromie, autrement dit de photographie en couleurs, que viendra nous donner M. Meys, l'émi nent artiste parisien, spécialisé dans cet art. C'est bien un art, en effet, car nous ne verrons pas des clichés coloriés par un procédé quelconque, mais la représentation, sur l'écran, de vues donnant la reproduction exacte, fidèle, de la nature. C'est à la fois extrêmement curieux et d'une beauté artiatique parfaite ; sachant admirablement choisir et placer ses sujets, l'artiste fait, pendant près de 3 heures, défi 1er devant un public, toujours attentif et ravi, les plus beaux, les plus réels tableaux que nous offre la nature I Son talent de conférencier est agréable et disert ; il commente d'une façon très intéres santé chacune de ses vues et la seule chose que les organisateuis redoutent, c'est que notre ihé&tre soit trop petit pour permettre à tous les amateura d'art de venir entendre et voir de si jolies choses. Nous donnerons de plus amples détails lorsqu'il nous sera possible de préciser la date et le programme de cette fête qui cons tituera pour Quimper la bonne fortune d'une véritable « première ». Bal de Blenfalsanoe. — Le grand bal de bienfaisance organisé, samedi dernier, par M. Louis Le Bourhis, dans son établissement de l'Odet-Palace, a obtenu un beau succès. Cotte soirée était présidée par Mlles Hé lène Jolivet, reine des Mouettes et reine des reines ; Jeanne Cornou, reine des Ajoncs d'Or, et Yvonne Hémon, reine de l'Odet. La scène avait reçu une charmante décoration de circonstance et l'électricité répandait à flots la lumière sur une assistance particulièrement nombreuse. Un brillant orchestre, aux accents entraînants, n'a cessé d'apporter à la fê'.e toute la galté et l'animation nécessaires. Avec le produit de la quête faite au cours de la soirée et le prix des entrées ce sera un peu plus de bien-être pour les vieillards de notre hôpital. En leur nom merci à M. Le Bourhis. Avis à M M . les Offlolers de réserve — La séance mensuelle d'instruction de l'école de perfectioonement des Officiers de réserve de Quimper aura lieu le jeudi 21 janvier, à 13 h. 30, à la salle d'Honneur de la Caserne L» Tour d'Auvergae. Légion d'honneur. — Nous enre^is trous avec plaisir la nomination de M Etienne, officier a'adminisir&tion a la direction do l'iascriptioa maritime, daiia l'ordre do la Légion d'honneur. Les nombreux amis que M. Etienne compte dans notie ville se réjouiront ave nous de celte disliuction bien montée qui récompense un fonctionnaire sympa hique et particulièrement dévoue à ses fonctions. Nos chaleureuses félicitations. Tôle de la Légion d'Honneur (ouverte à tous). — Noua sommes heureux de donner le programme du gala de la Légion l'Honneur, qui aura heu en m&tinee au théâtre municipal, le dimanche 24 janvier, à 14 h. 30 très précises. Prologue. — Comédies et opérette. — « Les deux Cjuverts », comédie de Sacha Guitry. (( La Recommandation », comédie de Max Morey. <( Ctioucheite », opérette do Claude Terrasse. Reproduction d'un tableau de Winterhalter et d'une estampe de Rappi. Rien n'a été néglige dans l'organisation de cette Fête pour lut donner tout l'éclat des années passées. A la Grande Maison. — Nous relevons avec plaisir au palmaiès de l'exposition des Arts Décoratifs de Paris, parmi les lauréats, la Grande Maison H.-B., Verlingue, Bolloré et Cie, qui a obtenu le grand prix, la plus haute récompense parmi les horr concours, ainsi que le nom de notre compatriote Quiliivic, collaborateur de la Grande Maison et auteur de beaux monuments aux morts de la guerre dans notre région. L'Orphéon Qulmpérols. — L'O-phéoa Quimp^rois vient, dans sa dernière réunion, de former son Comité pour 1926 : Président : M. Bouguennec, sculpteur, rue Neuve ; Vice-Président : M. Le Loup, photographe, rue Neuve ; Trésorier : M. Talouarn, mécanicien, rue Neuve ; Secrétaire : M. Kernaléguen, photographe, rue Bourg-les-Bourgs ; Archiviste : M. Cojean, peintre-céramiste, Loc-Maria. Pour tontes vos Fournitures classiques adressez-vous à La Librairie laïque du "Citoyen" I Odet-Palaoe. — Programmes. — Vendredi 15, samedi 16 janvier (soirée), dimanche 17 janvier (matinée et soirée) : Peintre de dragons ; Le petit détective, dessins animés ; Pathé-Joarnal, actualités. DSbuts de Fanfan la Tulipe (8 épisoies), Premier cavalier de Franco. Mercredi 20 janvier, jeudi 21 janvier : Deux volontés; Rubans et lassos,comique ; Voyage de Bigornot, comique. Du vendredi 22 au dimanche 24 janvier, séances de gala, avec Madame Sans- Gêne. Tournées Ch. Baret — La Folle Nuit. — Cette exquise comédie musical« nous sera donnée le samedi 16 janvier au Théâtre mnnicip&l. Inutile do rappeler le succès vraiment exceptionnel de cette œuvre exquise : livret spirituel et galant, musique délicieuse, costumes brillants et d'une exactitude rigoureuse. Notons que la Folle Nuit a été montée par les Tournées Baret avec un véritable souci d'art. Les costumes notamment ont été copiés très exactement sur ceux du XVIII 8 siècle. Partout la salle est comble. — Prochain spectacle du Cycle : Samedi 23 janvier. L« grand succès parisien. Jeunes filles de Palaces, de MM. Gerbidon et Armont. Soolété d'horticulture. — Les membres de la Société d'horticulture qui désirent assister à la séance pratique de taille des arbres fruitiers devront se groupar le 17 courant, à 10 heures, en face de l'abattoir. En cas de pluie ou de forte gelée, la séance serait remise au 24 janvier. Chambre de Commerce. — Samedi dernier, 9 janvier, il a été procédé, à la Chambre de Commerce de Qoimper, sons la présidence de M. Rischmann, préfet du Finistère, à l'installation des Membres de cette compagnie. Etaient présents : MM. Alavoine, Bonduelle, Canet, Chatelard, Delécluse, Habrial, Le Moigne, Le Page, Moysan, Quiniou, Rivière. Excusé : M. BézieraJ L'élection du bureau a donné les résultats suivants : Président : M. Delécluse. Vice Président : M. Alavoine. Secrétaire : M. Rivière. Obsèques. — Jeudi après-midi ont eu lieu les obsèques de Mlle Elisa Cornic, directrice honoraire d'école publique, officier de l'Inatruction publique, déléguée cantonale, décédée à l'âge de 71 ans, à son domicile, impasse Feunteunic-ar-Lez. La défunte fut la fondatrice de l'école primaire supérieure de Quimperlé. Elle fut ensuite directrice d'école publique à Audierne, où elle sut se faire apprécier de toute la population par un inlassable dévouement, pendant qne le gouvernement, reconnaissant ses mérites, lui accordait les meilleures distinctions. On a pu dire de Mlle Cornic qu'elle fut une des premières éducatrices de son époque. Elle s'était à coup sûr acquis une place très brillante dans l'enseignement et les personnes qui eurent à l'approcher étaient charmées par la correction de ses manières et l'élévation de son esprit. Mlle Cornic s'était retirée à Quimper depuis une douzaine d'années, en compagnie de Mlle Cotonnec, son amie, à qui nous adressons, avec toutes nos sympathies, nos bien respectueuses et sincères condoléances. R E M E B C 1 Ë U E N T 8 Mile COTONNEC, institutrice honoraire, tresorière du Paquet du Prisonnier, remercie bien sincèrement les personnes qoi ont assisté aux obsèques de Mlle Ellsa CORNIC, directrice honoraire d'école publique, déléguée cantonale, officier de l'instruction publique, 71 ans, rue Feunteuruc-ar-Lez, Aiusi que toutes celles qui lui ont temoi gno de la sympathie en celte douloureuse circonstance. Etat-civil du 6 au 1 2 janvier 1 9 2 6 . —Naissances: JeanneTymen, rue Goaremdro, 23; Jean Autret, rue Bourg-les-Bourgs, 49 ; Jacqueline Queffôlec, rue Pen-ar-Stang, 1 ; Etieune Boudehenn, rue des Gentilshommes, 5 ; Geneviève Manière, quai du Steïr, 10; Aunick Chabay, rue Saint-Françjis, 15. Décès : GuilUume Le Queau, domestique, 2l ans, célibataire, rue de l'Hospice; Marie Capitaine, brodeuse, 37 ans, celibaisire, boulevard Amiral de Kerguelen, 18; MarieTheièse, Lo Pisquet, sans profession, 82 ans, veuve Puthuon, rue de Brest, 17 ; Jeanne Quelïeléan, sans profession, 34 ans, épouse Holiman, tue de THospice ; Corentine Le Bot, ménagère, 40 ans, épouse Diligeard, rue de l'Hospice ; Marie Cornic, directrice honoraire d'ecole publique, 71 ans, célibataire, impasse Feunteunic-ar-iez ; Paul Le Pennec, conservateur honoraire des hypothèques, 64 ans, célibataire, rue René-Madec, 16; Jean L'Helgoualo'h, cultivateur, 60 a n s , époux Querè, rue de l'Hospice ; François Le Page, journalier, 77 ans, veuf Suignard, rue de l'Hospice ; Jean-Louis Le Gall, tanneur, 61 ans, veuf Ponei, rue de l'Hospice ; Jacques Savin, couvreur, 81 ans, veuf Gloaguen, rue de l'Hospice. Publications de mariages ; Yves Le Floch, cultivateur, dom. à Plogonnec, et Le pavage du boulevard. — Le pavage Marie CarotT, couturière, dom. à Quimper; du boulevard de Kerguèlen a commence Henri Lousssou>rn, ferblantier, dom. à Kerlundi dernier, en partant du pont de la t'eunteun, et Louise François, couturière, dom. à Quimper ; Victor François, ébéniste, Préfecture. Le travail se fera en trois tranches. En t t Yvonne Riou, employée de commerce, conséquence, partie du boulevard sera inter- dom. à Quimper ; Louis Queméneur, emdite a la circulation des véhicules : 1' entre p.oye de banque, dom. à Quimper, et Marie l'ancien Evôchè et le pont de Jumvillc; Koigaaut, employée de postes, dom. a 2° entre celui-ci et le pont du Théâtre ; Ergue-Armel; Joseph Simon, sergent-major rengagé, dom. a Quimper, et Madeleine 3° entre ce pont et le pont Firmm, Ou procédera de n.éme f&çou pour l'ave- Autrou, s. p., dom. k Penhars. nue tte la Gare. HABILLEZ-VOUS A rue du Parc, a u l H P E B „.,.. Penhars v Avis aux ou Itl v a l e u r s . - M. Stervinou, le sympathique directeur de l'usine Lebon^ à Quimper, fera à la Mairie de Penhars, dimanche prochain 17 Janvier, à 9 heures du matin, une causerie sur la question de l'électrifieation des fermes. A r r e s t a t i o n . — Marie-Jeanne Merrien, 25 ans, originaire de Saint-Thois. ayant volé huit lapins à Penhars, vint à Quimper pour les vendre. Quand les gendarmas la rencontrèrent place Saint-CorentiD, ils obtinrent d'elle des aveux complets et la mirent en état d'arrestation. Ergué-Urmal Un p e n d u . — Jacques Colin, 50 ans, domestique de ferme à Kerogan, a été trouvé, jeudi, pendu à un arbre, dans un champ dépendant de Tribourdonnel. Le désespéré, qui est originaire de Plogonnec, s'adonnait beaucoup à la boisson. Fouesnanf D é c o u v e r t e d'un noyé. - L» mer vient de rejeter un cadavre aur la grève de Mousterlin. C'est celui de J.-P. Diquélou, patron du bateau « Le Bluet», de Sainte-Marine, disparu dans le courant de décembre dernier. Clohars-Fouesnanf M a r i a g e . — Mardi prochain 19 janvier aura lieu à Ciohars-Fouesnant le mariage de M. René Caradec, fils des agriculteur» de Kerring, en Gouesnac'h, avec Mlle Yvonne Nédélec, de Kerrangouïc, en Clohars. Nos sincères compliments aux deux familles et nos vœux de bonheur aux futurs époux. Briec J u s t i c e d e Paix. - La justice de Paix de Briec est réunie à celle de Quimper, sous la juridiction du juge de paix de ce dernier canton. Concarncau G r a v e a o o l d e n t d ' a u t o . — Dimanche soir, veis 10 h. 30, un grave accident d'auto s'est produit près de la Maison-Blanche. Pour éviter un piéton qui se trouvait au milieu de la chaussée, !e conducteur donna un violent coup de volant. Faisant alors une terrible embardée, l'auto se trouva projetée sur le cété de la route, où elle capota, renversant quelques personnes. Le jeune Guillou, 16 ans, de Donar-arZin, projeté dans le fossé et pris sous l'auto, fut la principale victime. Son frère, qui l'accompagnait, fut également renveraé, mais il n'eut que des égratignures. Les quatre occupants de l'au,o eu furent quittes pour une grosse commotion. Deux d ' e n t r e u x durent être transporté» à la Maison-Blanche, cependant qu'avec la voiture, remise en état de marche, l'on conduisait à Concarneau le jeune Guillou qui perdait son sang en abondance. M. le docteur Le Strat donna au blessé les soins que nécessitait son état. Il constata une fracture de la jambe et de sérieuse» blessures à la tête qui nécessiteront aa jeune Gaillou un long repos. Sauvetage. Mardi vers 11 heure», M. Bunoust, âgé de 66 ans, sortait de chez ses belles-sœurs, débitantes près de la digne, pour sa rendre à son domicile, Iorsqu'arrivantsur le quai Pénérofif, M. Bunoust, qui est atteint de myopie, tomba dans le baasin. Survenant sur ces entrefaites, M. Le Page, malgré un froid très vif, enleva »on pardessus et s'élança à la mer, réussissant à ramener sur la berge l'infortuné Bunoust qui allait infailliblement se noyer. M. Le Page est le fils du sympathique professeur de l'école primiire supérieure. Capitaine d'iafaaterie coloniale, il est actuellement en congé chez ses parents après un séjour prolongé à Madagascar. Nous lui présentons nos plus vif» compliments pour ce nouvel acte de courage. Pont-l'Abbé A r r e s t a t i o n . — Sameii dernier, la gendarmerie de Pont-l'Abbé a m:a en état d'arrestation, pour vol d'un billet de 1.000 fr. commis à Chantenay-Nantes, les nommés Jean-Marie Loussouarn, 28 ans, de Combrit, et Jacques Coésec, 24 ans, de Loctudy. Ils ont été conduits dimanche à la maison d'ariét de Quimper, en attendant leur transfert devant le parquet de Nantes. Etat-civil. — Naissances. Henri Le Breton. rue Michelet ; Annie Gélot, rue Julet-Simon ; Marcel Sénéchal, rue Penquer ; Jean Durand, rue Jean-Jaurès ; Coreniin Coïc, rue^ Ménez-Kergus ; Loui» Folgoas, rue Michelet ; Hervé Le Floch à Bringall ; Corentin Toulemont, Gorrelen! Publications de mariages. — Pierre Cariou, cultivateur, et Marie-Jeanne Jégou cultivatrice, à Pont-l'Abbé; Félix Richard,' maçon, et Marie-Jeanne Le Brenn, brodeuse, à Pont-l'Abbé ; Yves Maréchal, condocteur d'auto, et Marie Le Pavec, brodeuse, à Pont-l'Abbé ; Pierre Le Corre, culivateur, et Anna Le Pavec, cultivatrice à Pont-l'Abbé ; Michel Cosquéric, cultiva! teur, à Saint-Jean-Tiolimon, et Mari» Gloaguen, cultivatrice, à Pont-l'Abbé ; Coreotin Le Maréchal, cultivateur, et MarieJeanne Le Tirrily, cultivatrice, à Ponfl'Abbé ; Alour Le Tirrily, cultivatenr, et Marie-Loniae L'Hènoret, cultivatrice à Pont-l'Abbé ; Félix Cariou. ooruier,' et Alice Tanniou, brodeuse, à Pont-l'Abbé} Pierre Toulemont, cultivateur, à Pontl'Abbé, et Marie-Louise Cariou, à Loctudy, Décès. — Pierre Kernafflen, serrurier 19 ans, Penquer-Nevez ; Etienne Nicolaa' serrurier, rue Lamartine ; Marie-Louise Le Pape, 2 ans, Kerando-Bian ; Jacques Volant, 53 ans, Hépital. Ouvrier Plombier-Ziogoeor muni de bonnes references «m a e o u n d é chez M. P. ALLAIN, PONT-L'ABBE, Travail assuré. 'is. ?i V -' 'i L * CITOTE! NOUVELLES P r i x Q^LERIES Place de la Cathédrale, QUIMPER T61. 1-65 E n t r é e L i b r e F i x e Jusqu'au Samedi 10 Janvier /I D A 11 fk D 1 D A I 0 fi II A1 il II K. A D i l 1 ¡3 Slir l o u s Articles DE' BONNETERIE-HIVE« SWEATER-PULLOVERS, ETC., ETC. his, de Kerharquion ; Marie-Louise Le Coz, du bourg; Guillaume Fich, do Bren-llio. Mariage : Néant. Décès : Jeanne-Marie Le Reste, 8 mois, dn bourg ; Marie Jambon, 73 ans, veuve Le Gofï, de Tréouzal ; René Le Gall, 72 ans, de Coadri ; Hippolyte Guillou, 33 ans. percepteur, dn bourg ; Hélène Troalen, 68 ans, épouse de Yves Le Duigoa, de Créménet ; Jean-Marie Kervéant, 61 ans, éponx Bonrhis, de KergotT; Roger Jamet, 4 ans, fils de J e a n - M a r i e , du bourg ; Emile Rannon, 26 ans, contremaître à la papeterie de Cascadec. C H A T E A U Li I N Etat-CIvll du mois de déoembre. — Ndissances : Hélène Hslléguen, Grand'rue; Le Gac, Grand'rue; Louise Hascoët, Voir notre Rayon do Chemiserie et Cravates pour Hommes Albert rne Graveran; Françoise Bender, quai de Brest; Yvonne Le Guyader-Desprées, rue de l'Eglise ; Paule Lénez, quai Carnot. Mariages : Dimitrye Dimitriyêvritch, ingénieur chimiste à Châteaalin, et Snzette Noguès, vendeuse â Toulouse ; Marcel Renaud, docteur médecin à Bouin, et Anna ouvert de 8 h. 3 0 à i t Ii. 3 0 et de 1 3 h. à I » h. Michel, sann profession à Châteaulin. Décès : Marie Mazéas, s. p., 77 ans, venvo de Antoine Lé Nagard, quai Carnot ; (trancription) ; Ma>-ie Marchadour, 87 ans, Tréméoc Jean Le Quéan, boucher, 66 ans, éponx do veuve Colin, rue Emeut-Renan (transcripMarie Le Moal, Grand'rue ; Marie Poupon, I n c e n d i e . — Un incendie d'une extrême tion) ; Héloïsa Haneoôt, 58 ans, venve Gan- 8 mois, Grand'rue ; Jean Bris, maréchal violence » détruit, le 5 courant, «n bonrR nat, rot» du Sémaphore ; Jean Le Brenner, forrant, 71 a n r , époux do Marie Lénez, de Tréméoc, nne trô» importante maison s. p., 77 ans, vfuf Boëdec, rue Monte-an- Grand'rûe ; Marie Pennec, cultivatrice, de commerce. Appartenant à M. Kerveil- Ciel ; Elis» Guéguen, a. p., 53 ans, épouse 69 ans, venve de Hervé Iierhoas, Lospars ; lant, ancien conseiller municipal, et habité Queffarus, rue Laônnec ; enfant Vigouroax, Yves Le Menr, pâtissier, 58 ans, célibataire, par la famille Stéphan, le bâtiment a flambé rne Louis-Pasteur, 84; Emile Doaré, marin, avenue do Quimper. 52 ans, époux Gotiidec, rue du la Marine, 6 ; en quelqoea instants. L'alarme donnée, toute la population fti» Jeanne Le Moan, dactylographe, 21 ans, Coray bientôt sur les lieux du sinistre. La vio- célibataire, rue Duguay-Trouin, 4 ; Marie Mariage. — Mercredi 20 janvior courant lence dn vent fit, qu'en quolqnes minutes, Lf.rvor, 78 ans, célibataire, rue Monto-aula maiton ne fût qu'un brasier, rendant le Ciel, 79 ; Rosalie Doaré, 52 ans, célibataire, anra lieu, à Coray, lo mariage de Mlle Hé•auvetage difficile ou impossible. Laissant impasse St-Jeun ; Marie Gloagoeu, 80 ans, lène Séhédie, fille do Madame et M. Pierre le feu accomplir son œuvre, tous les efforts veuve Galès, rue du Pont, 45 ; Hyacinthe Séhédic, adjoint-maire de Coray, avec M. Jadé, 80 ans, veuf Doler, rue du Moulin, 2C ; Alain Carion, de Locmélar. se portèrent sur les maisons voisines menaClémentiueVigourous. 20ans, s. p . ; Jeanne, -Nos vœux de bonheur anx futurs époux cées par le* gerbes d'étincelles emportées épouse Norc'h, rue Duguay-Trouin, 49 ; Arapar la tempête. Grâce à l'activité, au dé- broise Le Brun, 70 an«, manœuvre, époux at tons nos compliments à M. et Mme vouement, au calme des sauveteurs, l'un des Tannean, rue du Cherche-Midi ; Jean Diler, Séhédic. corps du bâtiment sinistré, habité par trois 82 an«, veuf Guizhaoua, rue des Baigneurs, familles, fut préservé. Il en fut de môme de 7 ; Yves Duden, 51 ans, soudeur, époux Le la mairie, d'où, par précaution, íes archivos Grand, rue du Moulin, 12 ; Henri Kergroat, L'Affaire Garay. — Le militant comforent enlevées. Pendant ce temps, d'autres 5 mois, rne Jean-Jaurès, 47 ; Marie Le muniste Garuy. faitiant opposition à nn jogepersonne* défendaient les meules de paille Friant, 62 ans, veuve Le Berre, s. p , rue ment qui l'a condsmné, le 10 novembre derou dè foin situées à quelques mètres du Monte-au-Ciel, 19 ; Marie Quéré, 56 ans, nier à 8 mois de prison et 500 fr. d'amende brasier. s. p., veuve Pichon, rne Laônnec Prolongée ; pour incitation do militaires à la désobéisLes pompiers de Pont-l'Abbé, appelés Anne Belbéoch, 10 jours, rue Anatole- sance, a comparu à nouveau mardi devant par téléphone, arrivèrent avec deux pompes. France, 18 ; Anna Bozec, 75 ans, veuve le tribunal correctionnel. Violemment combattu, le feu fut circónBcrit Pérennou, ruo Monte-au-Ciol, 19 (transcripCelui-ci s'est déclaré compétent pour conet bientôt tout danger était écarté. Il était tion) ; Yves Kervoan, ferblantier, époux naître de l'affaire. 10 heures du soir. Kervroudan, rue Anatole-Franco, 34. Garay était défendu par M" Lnlouôl qui a Nous avons remarqué sur les lieux : lo demandé pour son client l'acquittement pur docteur Le Coz, conseiller général, M» et simple. Tréboul Quéinnec, conseiller d'arrondissement, M. Le tribunal a décidé de mettre l'affaire en Le Baitard, maire de Pont-l'Abbé, M. Inoendle. — Ces jours derniers un in- délibéré. Lo jugement sera rendu demain Pichavant, négociant en tissus à Pont- cendie s'est déclaré au grenier de la villa vendredi. l'Abbé, les gendarmes, le maire de Tré- des Roses, située au village de Kermabon, Salnf-Renan méoc, les conseillers, etc... et appartenant k M. Le Flaouter, ancien De l'enquête faite par la gendarmerie, il libraire à Paris. Eleotlon au Conseil d'arrondisserésulte que le feu a été mis au grenier par Les dégâts ne sont pas très importants, Mme Stéphan, elle-même. Cette pauvre mais l'enquête de la gendarmerie a révélé ment. — M. de Taisne, réactionnaire, a femme qui, depuis longtemps, ne jouit pas nn fait troublant : deux bidons de pétrole été élu dimanche conseiller d'arrondissede ses facultés mentales, a avoué avoir agi ont été retrouvés à proximité de l'endroit m«nt du canton do Saint-Renan, contre M. Abgrall, républicain. dana un accès de colère, pour se venger de où le feu n'était déclaré. son mari qui, d'après elle, la maltraitait et Une enquête est ouverte. ploumoguer lai refusait de l'argent. La malheureuse n'a pas dû se rendre compte qu'elle avait mis Ploaré Inoendle. — Un incendie s'est déclaré le feu, puisqu'aussitôt descendue du grel.a Tempôte. — La dernière tempête a dans la nuit de dimanche à lundi dans une nier, elle s'est mise à couper le pain pour causé de nombreux dégâts au Ris. Avec le meule de pailla et do foin appartenant à la soupe do soir. M. Stéphan «at un homme trop calme vent et l'eaa plusieurs maisons ont été M. Cadiou, à Kervella, près du boarg de Ploumoguer. pour que cea accusations soient fondées. lézardées. Grâce au concours des pompiers de SaintC'est un bien brave homme, patient et doux, Plouhinec Renan, le sinistre a pu être localisé et les qui, depui» longtemps, supporte avec résiAooident mortel. — Une petite fille de bâtiments qui se tiouvaient à proximité du gnation cette situation difficile. Il n'a que deox ans, Anna Kérouédan, jonait devant foyer de l'incendie préservés. des sympathies dans toute la commune. Sa la maison de ses parents quand survint Mais la meule do paille et de foin a été femme a été mise en observation à Quiml'autobus de M. Volant, do Penmarc'h, qui entièrement consumée. pér. se rendait vers ce dernier lieu. Les dégâts sont couverts par une assuAu passage du lonrd véhicule, la paurance. vre petite voulut traverser la ronte et, plozévet malgré les efforts du conducteur qui tenta l'impossible pour l'éviter, la fillette passa La Mutuelle-Bétail. — La société mu- soas les roues et fut tuée net. l1*! tuelle du béUil s'est réunie le 10 janvier •oui la présidence de M. G. Le Bail, maire A la Commission des Finances lle-de-Seln de Plozévet. de la Chambre Ravitaillement. — Par suite de la derM. Jean-Marie Peoziat, trésorier, a rendu compte des résultats de l'exercice 1925, nière tempête, l'Ile de Sein a été complèteL a commisuiou dea finances de la après quoi les sinistres ont été réglés et dos ment isolée du continent. Enfin, le temps C h a m b r e a pouruuivi mercredi aprèsrelativement calme étant revenu, l'Ile a pu remerciement» votes au trésorier pour sa midi l ' e x a m e n des projets financiers du se faire ravitailler ces jours derniers. bonne gestion. Gouvernement. La situation de la société est florissante. Elle a voie les deux premiers articles Réunion du comité Radloal-SoolaRépublicains I Abonmox-voum au du projet du C a t t t l , fixant à 500 mill l s l e . — Le dimanche 10 janvier a eu lieu lions les économies à realiser aïois que ia réunion du comité Radical-Socialiste, sous la prendence de M. Jean-Louis Peu- j o u r n a l l e C i t o y e n M. Doumer n ' a d m e t que 3 0 0 m i l l i o n s . ^ Puis, a la d e m a n d e do M. Blum, elle a ziat. Une centaine de membres assistaient •i íniia** mbomnmr vots sumí». décide, par 17 voix c o n t r e 16, de discuà la reunion. M. Le Bail, député, y a fait nn axposé de ter aujourd hui, jeudi, la taxe Bur les la situation financière et politique. paiements. Cet exposé, très applaudi, s'est terminé Une vague de froid par un orare du jour de confiance voté à l'unanimité des membres présents. Caisao d ' è p a r g n o . — Le Conseil des Une vague do lioid intense submerge D i r e c t e u r s d u l a C u m a s d ' è p a r g n o a a p p r o u v é l'Esthonit), Lu Laivie et tout le golfo de Pouarn«nez les comptes de l'année 1925, qui se résu- F i n l a n d e . Le i h e i u i o m o t t e usi descendu O b s è q u e s . — Hior, mercredi, ont eu ment comme sait : à 45° au-dessous de zeco. lietf^-au milieu d'une nombreuse alHuence Lo nombre des livrets nouveaux ouverts Vingt-huit n&viros s o n t bloqués par les obsèques de M. Louis L : Guillou de pendant l'année s'est élevé à 315 ; il en a les glaces. L ' u n d eux a c o u l é ; d ' a u t r e s Ponamos, ancien maire de Douamenez, été soldé 163 ; il en résulte donc une augancien sénateur, décédé & l'âge de 61 ans. mentation de 152, qui porte à 4.426 le nom- sont en danger i m m é d i a t , Nous adressons a la famille du disparu bre des livrets en circulation au 31 déLa réforme élaclorale cembre. nos respectueuses condoléances. Le montant de» opérations de toutes naLe débat public sur la r e f o r m e électoE t a t - o l v l l du m o i s d e d é o e m b r e . — tures traitées par la caisse s'élève, déducNaissances :Jean-Thomaa-MarieLavanant, tion faite do la balance d'entrée, à 6.358.460 rale a u r a vraisemblablement lieu le 4 féi uo L)ugu»y-Trouiu ; Marie-Josejfhino Cirné, fr. 75, supérieur de près de 900.000 fr. au vrier devant la C h a m b r e . 11, rue Ueivhelot; Jeanne Guéguen.ruoPoit- chitlre correspondant de l'année précéEn Syrie Rhu,5; Yves Seznec, 1, rue Jean-Bart; Guil- dente. laume-Hené Le Gall, ruo Monte-au-Ciel,40 ; On a n n o n c e que aes bandits syriens Il a été effectué 1.356 versements pour Joseph-Francu Le Doaré, 2, lue Obscure ; une Bomme de 1.875.102 fr. 83, soit une o n t fait suuler la voio lerree près de Marcel-Joseph Join, rue Poxt-Rhu, 20 ; augmentation de 328.055 fr. 95 sur l'année D a m a s , provoquant aiusi le déraillement Henri-Corenun Le tioz, rue Uuguay-Trouin, 192-1. d ' u n t i a i u do inaichandine». 14; Renéi-Jeanne Florc'h, 40, rue DuguayLe nombre des remboursements a été de Tiouin; Renée-Théiôse Guillou, rae Ernest 1.709, pour une somme de 1.524.586 fr. 15. Hu fllaroc R e n a n ; André-Jean Youénou, rue JeanLe montant des recettes a donc dépassé Jatièii, 61 ; Louis-François Trocmo, 30, rue de 350.516 fr. 68 le montant des dépenses. L a bitualiou eut caimâ au Maroc, et, Ernest-Renan; Joseph-Eugèue Nirma, rue Le solde dù aux déposants s'elève, au les totimismons c o m m u e n t . Jean-Jaaiôs, 2&; Anue Beibeoch, rue Laôn- 31 décembre 1925, i 7.638.081 fr. 31 ; au uec prolongée ; Noôlla-Therèse-Marie Has- 31 décembre 1924 il était de 6.084.929 fr. 23, (In tamponnement co6», rue au Grand-Port, 15; Rene-Mane soit une augmentation de 654.052 fr. 08. U n train de m a r c h a n d i s e s , venant de Le Bais, rue Jean-Jauiès, 74; René-Marie Enfin, la fortune personnelle de la caisse nenatl, rue Loáis-Pastear, 73; Emmanuel- s'élève au 31 décembre 1925 a 187.991 fr. 54 ; R e n n e s et se d u i g e a n t sur N a n t e s , A Jean Le Do, 16, m e Grivart ; Joseph-Marie au 31 décembre 1924 elle était de 179.447fr. 19, t a m p o n n e une v o n u i e au passage Ù niNedélec, <ue du Granü-Port, 1 3 ; NoOl- sou uno augmentation de 8,244 fr. 35. veau dé S a ï u t Joseph do P o i t n c q . Il y a Cûristophe-Marie-Auguste Chancerellt), rue Le taux ae l'intérêt est maintenu à 4,25 uno victime. ) Duqueane; Mathieu- Robert Ciel, ruo L uis pour cent pour l'année 1026. La neige à Quimper P»»»eur; Guy-Joan-Aiciae Loveau, rue du Resoivoir, a la genaaimerie; Jacques GioaLa neige a fait ce m a t i n , jeudi, »on Scaër gueu, venene au S.ancou; Mane-Marguea p p a r i t i o n sur la région de Q u i m p e r . L a m e Éeehaut, place Saïut-Jeau ; Corenuu Le Etat-olvll du mois de Décembre. — M«o, ruo Louis-fauteur, bO; liugéue-Joseph ./Val«»unces : Marcel Huiban, ae Bren-luo ; terre est recouvorto d ' u n léger m a n t e a u Renoe Poion, du bourg ; Germaine Ma- bianoi Caradec, rue aes Moineaux. Uecèë : Henri Manuel, 82 ans, rue Monte- guo!, du bourg ; Mathildo SolUec, de LeignLt Gérant : P i e r r e G u é g u e n . ; Eugène Jaouen, 62 ans, touüour, roux ; Yvette Lanquotil, de Kernanoc ; Odette Bourhis, de Boc-An-Alé ; Louis Le r u « Eiues» Rouan, 5 ; Jeanne Lardic, 71 » u , . celioa».!!«, 9, rue Amual-Couibot Cras, do Guerloc'h ; Anaro Guillou, de Coaunec'h ; Albertino Le Goll, de Timo* Acireasez-vou* » liou» melon, ruo Moute-au-Uel, 17 ; Nicolas ter ; Helèno Jauret, du bourg ; H e u n NorNeueliec, manoeuvre, 72 ans, époux Lopage, zic, de Coadri ; Germaine Gioanec, de i>9, rue Jean-J.uiès ; Julio Peno», « J « J , Alé-Fao ; Anne Masse, de Celeriou ; Suveuve Le Moau, rue Ernest • Renan, 33 zanne André, de Gonriger ; François Bour- Prochainement Grande Réclame de Blanc BREST È Dernière Heure GCIMPERLE Four tous vos imprimés l'imprimerie du Liloycn TT1S' b AIT ES journal l e LIRE LE C i t o y e n Petites recettes pratiques b r a n c h a g e superbe, elle se prête très bion au greffigo en (ô?e. 2° Le frequin de Chartres que l ' o n peut r e c o m m a n d e r s u r t o u t d a n s les sols légers, plutôt secs. Ce porte-greffe est très employé dans l'Ouest. C R È M E F R O I D E AU C H O C O L A T Pour nn pot de c r ô m i : un œ u f , uno tablette de chocolat, un peu do sucre en poudre. MélaDger le sucre au j a u n e d ' œ u f , faire fondre le chocolat d a n s UDB goutte de lait ou uno noisette de beurre. Mélanger le j H U U O d'œ'if au chocolat et ajouter le blanc ba'.tu s a neige très f e r m e . Mettre au frais. C E QUE L ON G U E R I T AVEC LE CITRON Le citron est un fruit que que l'on utilise c o m m e remèdo d a n s bien des cas : les gargarismos avec du jus de citron guérissent les m a u x de gor^e et les a n gines, s'ils sont employés aux premiers s y m p t ô m e s . U n e tasse de camomille c h a u d e , a d d i t i o n n é e de jus de c i t r o n , est excellente c o n t r e le m a l d ' e s t o m a c ; / le t h é aromatisé au jus de citron est excellent pour le foie. On guérit l'inflammation des gencives, les gerçures et les crevasses des m a i n s en les frott a n t avec une t r a n c h e de c i t r o n . y g r f é / é s ¿fîgriçotes Conservation au printemps des pommes de ferre destinées à la consommation! La période de c o n s o m m a t i o n des pommes de terre est toujours écourtée par suite du développement i n t e n s e des bourgeons, dès ie premier p r i n t e m p s . On se trouve alors d a n s l'obligation d'utiliser des tubercules durcis ou ridés, ayant perdu presque toute lour précieuse qualité a l i m e n t a i r e , ou d ' a c h e t e r des p o m m e s de terre nouvelles à des prix très élevés. Afin d'éviter ces graves i n c o n v é n i e n t s , M, A r t h u r Cadoret, directeur des Services Agricoles de la Savoie, a r e c h e r c h é C O N T R E LA B U E E D E S V I T R I N E S des m é t h o d e s simples et rapides de Il suffit d'établir une petite prise d'air s t é r i l i s a t i o n , capables de supprimer dans un angle de la partie inférieure de toute g e r m i n a t i o n , s a n s porter a t t e i n t e la vilrine sur la rue, puis une autro prise au tubercule et à sa valeur alimentaire. d'air un peu plus g r a n d e d a n s l'angle P a r m i ces m é t h o d e s , M. Cadoret présupérieur opposé. Un c o u r a n t d ' a i r froid, conise l ' i m m e r s i o n , p e n d a n t sept ou établi par ces deux bouches qui traversent huit heures, d a n s de l'eau froide «alée à la vitrine en diagonale, m a i n t i e n t les 2 °/ 0 . On peut utiliaer pour cette immerdeux faces de la glaco à une t e m p é r a t u r e sion tous les récipients que l'on a sous â peu près égale et e m p ê c h e la f o r m a t i o n la m a i n : m a r m i t e , b a s s i n , baquet, de ia buée. lessiveuse, etc... Après l ' i m m e r s i o n , les tubercules sont D E S T R U C T I O N DES CAFARDS étalés sur le sol et s a u p o u d r é s , s'il y a On détruit les cafards (blattes, can- lieu, de c h a u x ou de cendre de bois crelats) d a n s les pièces qu'ils o n t enva- pour assurer leur dessiccation extérieure. Grâce à co t r a i t e m e n t qui d o n n e des hies avec de la pâte phospho»ée étendue ça et là sur du p a i u ; avec de la poudre résultats parfaits, on peut utiliser, jusd'hellébore noire étendue sur une feuille qu'en juillet, des milliers de t o n n e s de do papier ; avec do la mélasse étalée dans tubercules qui pourrissaient en cave et 10 fond do vases profonds, ou avoc un que l'on devait jeter au fumiar et prom é l s n g e de miel ot d'avoine étalé sur dos longer ainsi la c o n s o m m a t i o n des vieux tubercules tout en réalisant de sérieuses objets quelconques. Les blattes sont tros f r i a n d e s de bière, économies, p e n d a n t les mois de m a i , 11 suffit de leur offrir do cette boisson juin et juillet. d a n s des vases, pour qu'elles viennent toutes s'y noyer. La diarrhée des Veaux RATION P O U R UN C H E V A L DONT LE V E N T R E EST T R O P VOLUMINEUX La d i a r r h é e des veanx, des jeunes veaux s u r t o u t , est t o u j o u r s f o r t grave ; il f a u t c h e r c h e r à l ' e n r a y e r dés le début, Voici un type de ration journalière sinon plus tard la vie est c o m p r o m i s e pour un cheval âgé de vingt mois, des- parce qu'il s'il s'établit des lésions de tiné à la culture, et d o n t le ventre est un l'intestin qui n e f o n t que de s'aggraver peu t r o p volumineux : f o i n , 3 k i l o s ; de jour en j o u r . M a l h e u r e u s e m e n t toutes paille de blé, 5 kilos ; avoine, 3 kilos ; les d i a r r h é e s ne sont pas de m ê m e oricarottes coupées en long, 1 à 3 kilos ; gine et ne c o m p o r t e n t pas u n traites o n , 1 kilo. Il f a u t tenir c o m p t e do l'ap- m e n t unique. Les diarrhées infectieuses pétit, de la digestibilité des aliments, de de complication des septicémies, par la croissance du jeune cheval, ce qui exemple, sont beaucoup plus graves que peut faite a u g m e n t e r ou d i m i n u e r la les diarrhées banales. C o n t r e les diarration ci dessus. Ainsi, on peut d o n n e r rhées ordinaires, d i m i n u e r un peu la j u s q u ' à 5 kilos de foin, 6 kilos de paille ration de lait et quelquefois d u r a n t une et 4 kilos d ' a v o i n e . Le son doit être j o u r n é e même, il y a avantage à n e disd o n n é frisé, c ' e s t - à dire h u m e c t é d ' e a u ; tribuer que de l'eau bouillie légèrement on peut le d o n n e r ausi<i en barbotages, sucrée, ou peu de lait et beaucoup d ' e a u , ce qui adoucit l ' r a u . Celle-ci ne doit pas d o n t moitié d ' e a u de riz. A défaut de ôtre froide, mais un peu f r a î c h e . riz à faire cuire, on peut battre un b l a n c Dans la r a i i o n , vous pouvez remplacer d ' œ u f d a n s l'eau, en substitution à l'eau 1 kilo d'avoine par 1 kilo de seigle cuit. de riz. Plus tard si la d i a r r h é e persiste Lorsque les foins et los pailles sont bons on peut remplacer l'eau de riz par de et d o n n é s isolément, il n'y a pas d'avan- ia tisane de salicaire, de la tisane de tage à les h a c h e r ; le h a c h a g e est seule- bourgeons de ronces, et aussi par de m e n t utile quand on les mélange avec l'eau de g o u d r o n . Lorsque la poussée des alimonls aqueux c o m m e les bette- de d i a r r h é e paraît intense et grave dès le début, il est utile d ' a j o u t e r du laudaraves et les carottes, par exemple. n u m à la ration de dix, quinze, vingt gouttes ou m ê m e plus selon la taille du m a l a d e , et à répéter plusieurs jours de suite : mais il f a u t bien surveiller l'appétit pour ne pas risquer d ' a p p l i q u e r des Le Qreffage du pommier doses t t o p fortes. Le sous-nitrate de b i s m u t h , le c a r b o n a t e de bismuth peuL e p o m m i e r se greffe de deux ma- vent aussi être utilisés a v a n t a g e u s e m e n t nières ; il y a lieu de distiuguer : 1° le délayés d a n s la ration eau et lait, à ia greffage en écusson des j e u n e s arbres dose de quelques g r a m m e s selon la d a n s la pépinière ; 2° le greffage en tête taille et l'âge des m a l a d e s . des arbres adultes, soit d a n s la pépinière soit d a n s la plantation p r o p r e m e n t dits. $ propos de l'engraissement L'agriculteur qui n ' e s t pas au c o u r a n t des questions horticoles peut se d e m a n du lapin dor avec juste raisou pourquoi on greffe l ' a i b i e eu pied d a n s 1a popinière, pour Il est p a r f a i t e m e n t prouvé que plus le regreffer quelques a n n é e s plus tard les a n i m a u x Bont petits et m o i n s , proen tôte. A premiote vue, ces doux opérations n e se c o m p r e n n e n t pas très bien ; p o r t i o n n e l l e m e n t / i l leur f a u t d ' é l é m e n t s c e p e n d a n t elles ( o n t presque toujours nutritifs pour une a u g m e n t a t i o n de nécessaires. Si l'horticulteur a b a n d o n - poids d é t e r m i n é e . C ' e s t le cas du poulet nait ses aibres en pépinière s a n s les a l ' e n g r a i s s e m e n t c o m m e aussi du lapin. greffer, il oblieudruit peut-être q u e l q u e s E n réalité, celui-ci se trouve quelque sujets d o n t la tige serait bien droiio et peu lavo du reproche qu'on lui adressait dont la végétation laisserait peu à désien d i s a n t q u ' i l était r é f r a c t a i r e à toute rer, mais il en aurait beaucoup d ' a u t r e s qui ne seraient pas utilisables. Le public a u g m e n t a t i o n en poids. Au c o n t r a i r e , devient, avec raison, de plus en plus diffi- c'est un assimilateur de premier ordre : cile pour tout ce qui concerne le choix c est une merveilleuse m a c h i n e t r a n s de ses a i b r e s ; il exige du pépiniériste f o r m a n t la n o u r r i t u r e q u ' o n lui d o n n e . des pommiers à tige droite, à ficorco S e u l e m e n t , le point essentiel est de n e lisse, à ve&ei&tion r a p i d e : cela n ' e s t pas lui servir uno n o u r r i t u r e t r o p a b o n possible à obtenir que par le gieff&ge en d a n t e pour éviter qu'il n e la gaspille pied des jeunes plants en pepiniere, c o m m e m a l h e u r e u s e m e n t c'est souvent Ce piemier greffage, qui peut être le le cas. greffage définitif, paico que certaines U n lapin ordinaire arrivé à l'âge de vaneies s eloveut u e s bieu par la greffe q u a t r e à cinq mois peut être g r a s en en pied, est a b s o l u m e n t nécessaire d a n s une nemaine, si, bien e n t e n d u , on obia plupart,dos eus. ' Quelles sont lo» meilleures essences serve certaines régies indispensables que l'on peut greffer on pied pour obte- pour son régime. E n premier lieu, il faut ie tenir d a n s nir des porte greffes de premier c h o i x ? L a pratique seule a ici la parole ; aussi un clapier étroit pour lui éviter le moinn o u s croyons devoir r e c o m m a n d e r les dre m o u v e m e n t . D a n s les fermes, il variétés suivantes : existait j a d i s , et cela se voit e n c o r e 1° La noire de Vttry, à boiB dur, con- m a i n t e n a n t , une vieille pratique qui v e n a n t ]|ar c o n s é q u e n t à toutes les consistait à placer le lapin d'engraisseessences à bois d u r . C'est un excellent m e n t sur une p l a n c h e t t e horizontale porte-greffe qui produit des arbres vigoureux et sains. L ' e n t r é e en végétation fixee au mur. et a d o n n e r à ce s u p p o r t est m o y e n n e ; ia floraison n ' e s t ni trop un peu plus de l ' e m p l a c e m e n t que pouhâtive, ni trop tardive. Cette variété vait occuper le s u j e t . P l a c é d a n s de réussit admirablement dans les terrains telles c o n d i t i o n s , le lapin n e pouvait argileux, compacts; c o m m e elle a un pas e n t r e p r e n d « de g r a n d s m o u v e m e n t s Arboriculture s a n s risquer de t o m b e r par terre et de se casser le cou. On c o m p r e n d dès lors que toute la n o u r r i t u r e qu'il absorbait servait essentiellement à la f a b r i c a t i o n de la graisse. Aussi, e n peu do t e m p s le lapin avait-il pris u n bon e n g r a i s s e m e n t . E v i d e m m e n t cette p r a t i q u e n e peut pas être utilisée lorsqu'il s'agit d ' e n graisser un g r a n d n o m b r e de s u j e t s , mais c'est uno indication q u a n t à l'emp l a c e m e n t qui doit être réservé à c h a cun d ' e u x . Alors que pour le lapin reproducteur, il faut cuviron 60 à 70 décimètres carrés, on. peut c e r t a i n e m e n t , sur un tel e m p l a c e m e n t , faire c o h a b i t e r cinq lapins. Bien e n t e n d u , d a n s ce local e n c o m b r é , il est nécessaire de prévoir une disposition p e r m e t t a n t l ' é c o u l e m e n t des urines et des c r o t t i n s , s a n s cela, l'absence d ' h y g i è n e c o m p r o m e t t r a i t bien souvent leur état de s a n t é . P o n r l ' e n g r a i s s e m e n t du l a p i n , u n e des questions essentielles est de varier très souvent l ' a l i m e n t a t i o n de f a ç o n que l'appétit soit t o u j o u r s t e n u e n éveil. Les aliments à utiliser doivent être riches en h y d r a t e s de c a r b o n e et e n g r a i s s e . O n doit savoir q u ' u n e q u a n t i t é d é t e r m i n é e de graisse, u n kilog., par exemple, servi au-dessus de k r a t i o n d ' e n t r e t i e n d o n n e un d é p ô t supérieur à la m ê m e q u a n t i t é en albumine et en h y d r a t e s de c a r b o n e réunis. L ' i d é a l t h é o r i q u e serait d o n c u n e n o u r r i t u r e exclusivement composée de matières grasses mais, p r a t i q u e m e n t , la chose est i m p o s s i b l e , c a r cette n o u r r i t u r e ne peut êtro p a r f a i t e m e n t digérée par le lapin. C h a q u e éloveur possède g é n é r a l e m e n t ses h a b i t u d e s particulières pour la prép a r a t i o n des farineux indispensables d a n s l ' e n g r a i s s e m e n t . Voici une mét h o d e qui mérite d ' ê t r e envisagée : P o u r la première s e m a i n e on m é l a n g e des p o m m e s de terre cuites avec du s o n et du lait pour e n faire une p â t é e assez s è c h e et qui peut être composée d a n s la p r o p o r t i o n de 50 g r a m m e s de c h a c u n e des n o u r r i t u r e s s è c h e s , a d d i t i o n n é e s d ' u n total de.100 g r a m m e s de lait. P o u r la seconde s e m a i n e , o n peut faire intervenir la farine d ' o r g e avec du lait. P o u r la troisième s e m a i n e o n r e p r e n d les p o m m e s de terre cuites, a d d i t i o n n é e s de farine d ' o r g e et d ' u n e petite q u a n t i t é de t o u r t e a u x , le tout m é l a n g é à u n e cent a i n e de g r a m m e s de lait. Ces pâtées doivent être distribuées p a r petites q u a n t i t é s a u début sauf à a u g m e n t e r progressivement leur dose. De t e m p s en t e m p s , à titre de friandise, o n sert a u x lapins à l ' e n g r a i s u n e petite r a t i o n d ' a v o i n e , soit, par j o u r , u n e vingtaine de g r a m m e s . E n .outre, au r e p a s d u soir, il . f a u t toujours d o n n e r une r a t i o n e n f o u r r a g e s , de m ê m e aussi du pain t r e m p é d a n s d u lait qui constitue u n e a u t r e f r i a n d i s e d o n t les sujets f e r o n t leur profit. E n f i n , s u r t o u t pour les quinze derniers j o u r s , quelques feuilles de t h y m ou de cerfeuil d o n n e n t à la c h a i r one excellente qualité. D a n s la distribution de la n o u r r i t n r e pour les lapins à engraisser, il f a u t t o u j o u r s être e x a c t . On évite ainsi l'agit a t i o n et l ' i n q u i é t u d e du s u j e t , qui s o n t loin d être favorables à son a u g m e n t a tion en poids. Notons é g a l e m e n t q u ' e n dehors des distributions de n o u r r i t u r e , la plus g r a n d e tranquillité doit r é g n e r d a n s le local, lequel d a n s ce but, devra de préférence être établi d a n s un e n d r o i t éloigne des bruits et avec un éclairage plutôt r é d u i t . L a lumière favorise les dépenses et elle tient e n éveil au lieu d ' a p p o r t e r la s o m n o l e n c e ; c ' e s t le cas de rappeler encore le vieil adage ; « Le sommeil engraisse a u t a n t que te m a n ger. » Q u a n t à la t e m p é r a t u r e du local, il n e f a u t pas q u ' e n » aoïc trop basse m croj> élevée mais qu'elle oscille a u x environs de 18 degres. Un a b a i s s e m e n t de temp e r a t u r e oblige le lapin a absorber une plus forte p r o p o r t i o n de substances n u tritives pour m a i n t e n i r la c h a l e u r d u corps au taux n o r m a l et c o a s e q u e m m e n t à dépenser en pure perte une p a r t i e de sa n o u r r i t u r e . Pour t e r m i n e r , citons encore un vieil a x i o m e qui s ' a p p l i q u e aussi bien a l ' e n g r a i s s e m e n t au l a p i n q u ' à toute spéculation a n i m a l e , du m o i n s q u a n d o n veut en l a u e une entreprise d ' u n e c e r t a i n e i m p o r t a n c e : « L'oeil du m a î t r e engraisse le Détail ». E t en effet, l ' a c h e t e u r doit savoir choisir les lapins qui lui d o n n e r o n t d u profit. Il doit se r e n d r e c o m p t e des sujets qui sont m u r s , c'est-à-dire qui s o n t arrives à leur e n g r a i s s e m e n t . Bref, la cuniculiculture, e n g r a n d , nécessite des c o n n a i s s a n c e s éclairées, une p r a t i q u e c o n s t a n t e et uno longue observation. Max RASQUIN., (U Acclimatation). ... i ma un %a n» am waa ata aou m D I R E C T E M E N T , DU VlCNOBLE ' î SUR V O T R E TABLE. I GRANDS ï S VINS MOUSSEUX ANJOU, SAUMUR, nature, en Cercles et en Bouteilles QUALITÉ IRRÉPROCHABLE PRIX MODÉRÉS Échantillon Gratuit N' e: pn* courant tur JemanJt adrenée uux *. UBW ' Cavei du Chltctu de Villeneuve à Souzay par Dampierra Mainc-ot-Loiro 4 » \ L s e r r o LESi MARCHÉS Ecole Plgler d e Pari» Y i n COMMUNE DE PLOZÉVET Pension Jeunes filles, Dames dans château 20 minutes Paris bonne nourriture bon air, avenue 11 Novembre 1 8 , LA VARRENNE (Seine). Comptabilité, Sténo Dactylo, Coupe, Commerce, etc. CONSTRUCTION QUIMPER. — 9 janvier. — Beurre, laliv., 9 fr. 50 à 10 Ir. 50 ; œufs, la domaine, 7 fr. 50 à 8 (r. 25 ; poulets, vieux,i;ia|oonple, 25 à 30 (r. ; d'une cantine scolaire Jeunes, 18 à 22 (r. ; lapins, la pièce, 18 à 21 (r. ; carottes, le paquet, 0 fr. 20 ; oignons, la livre, Le Maire prévient les entrepreneurs 0 fr. 20 ; navels, 1« paquet, 0 fr. 20 ; que l'adjudication des travaux de cons ohoux, la tête, 0 fr.60 à 0 fr.80 ; haricots, la livre, 1 fr. 90 à 2 fr. ; salade, la tête, 0 fr. 30 ; pommes truction d'une cantine scolaire aura lieu, de terre, 21 & 23 fr. les 50 kilos ; blé noir, à la Mairie, le 17 janvier 1926, à 10 i t à 45 fr. les50 kilos ; avoine, 47 à 48 fr.; I heures. seigle, 44 & 46 fr. ; veaux, 5 fr. 75 à 6 fr. 00 le kilo ; moulons, 4 fr. 50 à 0 fr. 00 le kilo ; agneaux, 5 fr. 50 à 6 fr. le kilo ; bœufs et génisses, 4 fr. à 4 fr. 26 ; taureaux, 3 fr. 25 à 3 fr. 75 ; porcs 6 fr. 25 à 6 fr. 40. DOUARNENEZ. — 9 janvier. — Bœufs, le kilo, sur pied, 4 fr. 50 * 4 fr. 60 ; vaches, 3 fr. 00 à 3 fr.26 ; veaux, 6 fr. 50 à 5 fr. 70 ; agneaux, , Employez le» pierre» artificielle» 5 f r . à 6 fr. 60; poros,5fr. 9 0 ô « Ir.00; lapins de Canapé I de garenne, la pièce, 8 fr. & 8 fr. 50 ; pigeons, 4 fr. 50 A 5 fr. 00 ; pouleti, jeunes, 15 à 17 fr. ; Fabrication de parpaings agglomérés moyens, 20 à 26 fr. ; gros, 27 à 29 fr. ; canards, de ciment de première qualité de toutes la pièoe, 24 fr. 00 à 26 fr. ; oies, 18 fr. à 20 fr. ; dimensions pour construction de maibeurre de table, 1« k., 17fr.50 à 18 fr. ; œufs, »ont sons à bon marché. la douzaine, 8 fr. 25 4 9fr. ; pommes de terre, les 50 kilos, 50 à 60 fr. 00 ; oarottes, 0 fr. 90 à • le» ' ' ( Crochets, lanciers, parpaings à feuillfr.OO; oignons,lfr.00à 1,10; poireaux,0!r.35; linteaux et palâtres e n ciment meilleure» 1 lure, navels, 0 fr. 40 ; radis, 0 fr. 25 ; ohoux, la pièoe, armé. Ofr. 50 à 0 fr. 70; salade, la tète, 0fr.<%0à0,S0. - - le» - QUIMPERLÉ. - 8 janvier. - Bœufs de molli» chère» bouoherie, Iek.,4fr.l0ô4fr.20; vaches, lekilo, i à Canapé, route de Plonéour, 3 fr. & 3 fr. 30 ; porcs, le kilo, 6,à 6 fr.30 ; moutons, R. C. Quimper 1G6 le» plu» tléganie» 4,40 à 4,60; veaux, le kilo, 5fr.70 à 5fr.80; froà Pont-l'Abbé-Lambonr (Finittère) ment, les lOOkllos, 118 à 120fr.; seigle, 78 à 80 fr ; Téléphone 14 orge, leslJOkilos, 83 à 85 fr. ; sarrasin, les 100 kilos, 73 à 75 fr. ; avoine, les 100 kilos, 88 à 90 fr. ; beurre, la livre, 7,25 A 7 fr. 50 ; œufs, la douzaine, 6 fr. 75 à 7 fr.00 ; poulets, la couple, vieux, 30 à 32 fr. ; jeunes, 18 à 22 fr. VERITE e n G R O S E T D E M I - G R O S Atelier de Réparation» MORLAIX.— 9 janvier.-Froment, 170àl72 R. C. Seine n° 75.469. fr. ; seigle, 80 à 85 fr. ; avoine, 90 à 92 fr. ; orge, 90 à 92 fr. ; son, 78 à 80 fr. ; pommes de terre, 40 a 44 fr. ; bœufs, le kilo sur pied, 5 fr. 00 à Aux propriétaires d'im6 fr. 50 ; vaches, 5 fr. 00 * 5 fr. 50 ; veaux, 5,00 meubles. R e m b o n r s e à 5 fr. 00 ; moutons, 6 fr. A 6 fr. 50 ; poros, 6fr. à H mnat dv capital par an7 fr. 00 ; beurre, le kilo, 18 fr. à 19 fr. ; œufs, nuités. Diminution an- do taupes, renard«, fouine«, la douzaine, 8 fr. à 8 fr. 50 ; poulets, la oouple, Q U I M P E R nuelle de ta dette. Fa- putois, loutres, belettes, l a 19 à20 fr.; lapins, la pièce, 12 A15 fr.; pigeous, culté d* remboursement par anticipation, pins, écureuils, achetées aux plus 6 fr. la oouple. Saviveur d e s Povimorts SIROP AKKER! 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H" ÎlahOHET, rut Oempanéi. « Arline* j depuis six ens de qu nte» de tout opiniâtres ei «su «soufflée au moindre effort. Bile »efroUTii»ou»«ée à la 4* boite et fut guérie en un en (attest, da16jsotler 1928). M'Ftuitln HI3HAUD, sul tLoiljfrritlfâUtMn etr ñoul/rt (Chirinti) était atteint d'un» tou* tlolente et rebelle eulr e de crachats, depuis »13 l.e; Partlltea Diipeyrou« le guérirent en quelque« mois rettest du 80 «Sers 1928). Cea Pastilles D u p . y r o u * trsrsDtles eans narcotiques, saus colomnte toxiques, sans ««latlnelnfeotlenee saneeacohs^ lue. aont expédiées franco t domlolle contre /frano» en mandat-carte par le D» N K i n U 5, S (j'"are de Messins. Parle, qui '"»"'e âratll si «rsnoo aur demande eoil Stud« sur les Infeotlons par les volee Respiratoires et •on Questionnaire pour CouaurtaMona tui<8» par correapondanoe. Consulta lionsi tous Ui Jours non Ifrléi, ». Square d , Messins, PIMI, dl IO t>. I li b. Si ds U b. k tí 0. (M718). Oorame beaucoup de femmes. J'ai coupi mes eboreux. Mais, comme ils étalent rebelles A prendre uno forme ««rAnble à cause de leur rsideur, J'ai employé vutre pommade, qui a fait un véritable miracle en les assouplissant, en mCme temps qu'ont disparu les tlls d'argent qui apparaissaient diMA aux temts's. — Mme J . Jausson, 04, ruo Renncqulu. Parla. Madame, Mo» deux fillette« perdaient leur» cbeTeiix par touffe» lorsqu'on le» peljinalt au peigne On. Depuia «lx mol» itfjrt que J'emploie votre pornsaada, me» fillette» ont maintenant de très beaux cheveux et qui ne tombent plu». AumI Je la recommande II toute» le» momnne. — Mme Qeorgetta Boyer, Montrcull-aur-Th£raln (OI««>. Madame, Je dois dire A la vtrltA que vo» produit» «ont trôa eftlcacc». Ton» le« effet» promis se sont réalla«», — Mlle Marthe Stleful, 10 M«, cité Tr»Tlse, Parla-»«. Madame, Voici or mol» que J'emploie votre reméd», J'tn sut« tris satisfaite, mes cheveux «ont tréa «ooplee e t ont pou««é de 4 centlméttr«. M ebat« est complètement arrétée, ainsi que iea pellicules disparue». — L. François, éplcl»re. Mtaiconrtaous-Len» (Pn»-do-C«lal»). Madame, 3» vous remorde beaucoup d* votre pommade. J'eo n i a trie aatlafalte at f» tiens abeolnment a M i n e votre traitement. — l U n a e r i t » Pottla. Ooatevllle (Eure). Madame, * Je toi* tria satlafatt d* votre aétbod*. jg*a ekevenx repoussent arec leur couleur »riaduve, J'eepHre «n continuant la traitement « f i t » p a ieront 4e pin« en plu». — M. l'bllberl-PefUle«. 40, rempart du (Midi, Avtae (Marne). J e d e m a n d e , dans ce département, n u Agent g é n é r a l « Anna Csillag ». 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Autres départements Ktranger Le» abonnement* MONNAIE du Finistère e s t , o u le sait, le journal des prêtres du diocèse de Quimper et de Léon. £ De m ê m e q u e le Progrès du Finistère reflète la mentalité de l'évêque et de »on substitut, M. Goyen, le Courrier du Finistère représente la pensée collective de ses prêtres. Et, quelle mentalité, juste Ciel ! On sait avec quelle insigne mauvaise foi et quelle persévérance diabolique les cléricaux ont combattu Heriiot quand il était au Pouvoir. La réaction ne pouvait lui pardonner son attitude dans la question de l'Ambassade du Vatican. On pouvait croire que M. Briand, qui n ' a rien d'un sectaire et a tout d'un conciliateur, trouverait grâce devant les hommes de bon sens du parti catholique, car, contrairement à Herriot, il avait, à la tribune, soutenu le maintien de la fameuse Ambassade du Vatican. Le voilà voué à son tour aux dieux infernaux ! Lisez la prose de ce pieux journal qui ;e place en première page sous l'égide de la Croix qui symbolise la douceur, le pardon, la spiritualité de la ponsée et de la croyance détachées des choses de la terre : Briand a été l'homme de la Séparation et l'homme du Vol des Fondations pour les défunts. Il a sacrifié les intérêts français en Palestine, par le pacte secret de 1915. Il a exclu le Pape des négociations pour la paix, dès 1916. Il a voulu la paix blanche en 1917 et en 1920; il l'a réalisée en 1926 à Locarno (ou autant dire). Il a défendu Malvy, soutien de la « canaille du Bonnet Rouge », condamné pour avoir trahi les devoir» de sa charge en temps de guerre. Ii s'est choisi les pires ministres de de Clntérieur et de la Justice, un Marraud, un Chautemps, etc... N'oublions pas. Ce rappel des événements d'hier n'est fait que pour permettre d'invoquer la récidive dans le présent. Mais de quoi Briand est-il coupable ? Ecoutez le Courrier... De deux actes anticatholiques au premier chef qu'il permet à son ministre de l'Instruction publique, M. Daladier. D'abord M. Lapie a été nommé président du Conseil supérieur de l'instruction publique, et ce M. Lapie a commis le crime impardonnable de publier un admirable livre Pour la Raison et d'être p a r t i s a n d e l'école unique qui va per- mettre à tous les enfants, riches et pauvres de la nation, qui fréquenteront les écoles publiques, do se connaître, do vivre fraternellement unis et de pouvoir réussir et parvenir également dans la vie sans autre recommandation que le travail, le mérité et le talent. Et puis, M. Daladier veut constituer dans chaque canton un Conseil d'école qui sera chargé de veiller sur l'école laïque. N'est-ce pas un crime de réaliser en République l'égalité de tous les enfants devant l'instruction et de favoriser l'école laïque dans un Etftt qui estessen«tellement laïque depuis le jour où la Fiance de 1789 a jeté sa muselière et proclamé la double souveraineté du peuple et de la raison ? Comme il se trompait le bon Joubert quand il prononçait cette belle parole : u Les vieilles religions ressemblent à ces vins généreux qui échauffent le cœur, mais qui n'enflamment plus la tète ». Joubert n'avait pas prévu les curés de .I no» jour», paimi lesquels les cures bre tons tiennent hardiment la corde de l'intolérance. Le parti clérical n'est pas un parti comme un autre. Il est intolérant, vindicatif, glouton et insatiable. Avec ce parti, on ne s'arrange pas. C'est tout ou rien. M A R I T I M E , Les manuscrits ne sont pas rendus. — Pour Quand on a renoncé à être coi même ot consenti à capituler entre ses mains, on a la paix, la soupe, un bon gîte, et... on épouse une riche héritière. Plus tard, si Ton est bien sage, bien obéissant, on recueille des honneurs et des places. Quand les cléricaux l'emportent et deviennent la majorité — tout est perdu — car le paya est condamné à Vhypocrisie sociale, la grande plaie moderne, comme l'appelait lord Byron. A PROPOS de l'élection de St-Renan Tn b o n chien n ' a b o i e j a m a l * f a u x Bravo, M. Abgrall ! Si vous n'avez pas gagné la victoire, vous avez du moins lutté vaillamment, et c'est beaucoup d'avoir osé porter le drapeau républicain et laïque dans ce pays où le clergé règne en maître — tyranniquement. Toutes les réactions ont fait l'union pour vous combattre. Le Petit Breton, do M. Trémintin, a soutenu à fond M. de Taisne comme le Courrier du Finistère. Fini le temps où les républicains démoGeorges LE BAIL. crates, qui n'ont jamais eu de préjugés contre les curés, en avaient encore contre la noblesse. Mais voici qui est grave. A la fin de sa lettre de remerciements, M. de Taisne Actuellement il faut des décisions ; oublie que nous sommes en République. c'est le sort de la législature qui se Il se contente d'écrire : Tous pour Dieu et pour la France. joue; peut-être un sort plus grave ! Vive notre Bretagne catholique. Pour décidor, une majorité compacte Qu'en pensa M. Trémintin qui est et stable est indispensable. Si c'est celle des Gauches, communé- républicain jusqu'aux moelles. Il a été ment désignée sous le nom de Cartel, roulé, parbleu, à son tour, dans la blanles solutions démocratiques prévaudront. che farine dont M. de Taisne saupoudre Les forces do conservatisme, si hété- son royalisme. • » rogènes qu'elles soient, ne se dissocient jamais. Elles constituent à la Chambre Pour le consoler, M. de Taisne qui dos députés une opposition solide. m'a tout l'air d'être enragé (ce qui arrive Si les éléments du Cartel des gauches, aux hommes comme aux chieno), écrit pour des raisons doctrinales, pour des cette phrase qui ne reflète pas préciséintérêts de parti, ne s'unissent pas, ment la douceur évangélique : c'en est fait : la législature est perdue. H Sous le masque des étiquettes et les Bien plus, îe régime parlementaire, déjà paroles trompeuses, nous avons tous si combattu, sera discrédité. clairement vu partout où il se cachait Les intransigeants du socialisme qui le hideux visage du Radicalisme tromrefusent la participation, parce qu'ils peur, corrupteur et profiteur. » espèrent recruter des adhérents parmi On s'aperçoit à ce style que M. de les déçus et les mécontents, font un Taisne a bien retenu ce que les gentils méchant calcul et se préparent des dé- vicaires de l'endroit lui ont mis dans la sillusions ameres. caboche. Il est encore à ses débuts et Les électeurs car tell intes ont voté n'a vu la politique que par le trou d'une pour renverser la majoiité du Bloc na- bouteille. Avec le temps, il prendra du tional et la remplacer par leur majorité calme et de l'expérience et ne se c-oira à eux. La défaillance de cette majorité pas obligé, pour plaire au clergé, d'inles découragera ou les irritera. Beaucoup sulter ses adversaires et d'insister en s'en prendront au Parlement. Les mé- crevant la toile. contents n'iront point au socialisme; Quelques tasses de tilleul ou de camo ou sait ce qu'ils feront. Les découragés mille calmeront ses nerfs irrités et s'abstiendront. Les rangs de la réaction l'amèneront à une conception plus mogrossiront malgré tout. dérée des choses de la politique. Certes, le prrli radical, quoi qu'il ait M. de Taisne a sans doute une meute fait preuve d'une grande sagesse depuis de courants. Qu'il les regarde bien et dix huit mois, en présence des résolu- qu'il les écoute... il s'apercevra qu'un tions prises par le parti socialiste, souf- bon chien n'aboie jamais faux. frira lui aussi des fautes commises. Fanchic. Mais, chose plus grave, le régime républicain on sera atteint. Parce que certains socialistes pen»SSrWfiBJCSJBfiB sent, dans les circonstances actuelles, pouvoir accroître leurs fo/ces faut-il Ce n'est pas en diminuant ses richesrisquer de compromettre à tout jamais ses qu'on s'appauvrit, mais en augmenl'avenir de la démocratie ? Platon Non. Nous devons compter our le tant ses désirs. dévouement républicain de la masse dos socialistes pour éviter au pays les maux SOÏMS DE CLOCHE dont il est menacé. Un gouvernement de droite, en ce momont, serait déjà un danger redoutable. Une majorité réactionnaire à la suite des prochaines élections, ce ne;ait un recul semblable à celui que constaLes cléricaux sonnent le tocsin 1 tèrent les hommns de 1848, Les cléricaux mohilisent.... Ils appellent Point ne serait besoin do changer la leurs troupes à une nouvelle période d'insforme du gouvernement, mais de la truction qui n'a rien de religieux. République ne subsixterait que le nom. Les cléricaux sonnent le (OCSÎD, parce Le devoir pour les socialistes est donc qa'à la faveur ùe la situation financière ils d'évitor ce péril. Il s'agit bien pour eux espèrent pécher des âmes é n eau trouble et do jouer le rôle de moteur ! Les voies ne obtenir de leurs adepte?, quand ils les ausont point telles qu'ils puissent nous y ront fanatisés au moyen d'un habile bourrage de crâne, qu'ils marchent contre la lancer sans faire capoter le véhicule. République (la fille au nez sale), contre Le devoir pour les radicaux est d affirla Raison (une gueuse) et contre les Lois mer leur programme, de maintenir leur laïques (cette ignominie). discipline et de justiñor ainsi la confiance C'est pour organiser le chshat et la rébelque leurs alliés mettront en oux. lion contre la laïcité que l'E^êque et son Le devoir de tous les républicains de Etat-Major ont organisé la Grrrrande gaucho est de collabotor loyalement, manifestation catholique de Landerneau. hardiment, aux réalisations attendues depuis le 11 mai 1924. Conclusion, Que cette collaboration se poursuive Les vrais laïques, républicains, radicaux avec énergie et les résistances sénato- ou socialistes feraient bien de s'accorder riales s'atténueront. au plus tôt poar régler au mieux la situaQu'elle soit efficace, et chaque paru tion financière ot remettre de l'ordre pourra so prûHOuter sans crainte devant dans U m/iinon troublée par les conséquences de la guerre et par le passage au poule collège electoral en 1928. Mais avant d'atteindre 1928, doublons voir du Bloc national. A tout prix, nous devons nous efforcer de le cap des difficultés financióles et poli créer l'atmosphère favorable qui permettra tiques. au pays de se lessaisir et de poursuivre s e s DEVOIR Tocsin et Mobilisation * AIT ES LIRE Sx D ' I N F O R M A T I O I S T LE journal l e C i t o y e n libres destinées dans l'affermissement et l'épanouissement de la République laïque et sociale. G. L. B. joindre un timbre pour la pour le* Annonce* répétée* et traité* de publicité Annonce* payable* d'avance. Les Annonces doivent être adressées, au plus tard, le Mercredi matin réponse. Aux confins des départements de l'Eure et de Seiue-et Oise. un pêcheur taquine le go'ijon dans la Sîine. Mais, entre deux eaux, il aperçoit, horreur ! la face verdâtre d'un noyé. Le pêcheur appelle à l'aide. Un marinier accourt, se jette à l'eau, ramène le corps sur la berge. Puis, après avoir repris haleine, il le charge sur ses épaules, fait cinquante mètres et le précipite à nouveau dans le fleuve. — Que faites-vous là ! s'écrit le pêcheur. — Monsieur, répond le marinier, je La sagesse consisterait à fondre ces deux prejeis, à prendre dans chacun ce qu'il a conduis «mon noyé» dans le départede meilleur. L'intransigeance de M. Dou- ment de l'Eure, pour toucher uno prime mer a fait craindre un moment donné une de vingt francs. En Seine et-Oise, là où rupture complète. La sagesse et la diplo- vous êtes, l'administration ne me donnerait que quinze francs. matie de M. Briand ont su l'éviter. iVans avons expesé, déjà, à cette place, les dispositions principales des deux projets financiers qui se trouvent en présence. D'un cité, celai de M, Doumer, ministre des finances, basé essentiellement sur une augmentation des impôts indirects ; de l'autre le projet du Cartel des Gauches, qui tend, avant la création de fout impôt nouveau, à mieux organiser la perception J e ceux qui existent et qui tend à obtenir des ressources nouvelles par des moyens mieux adaptés et différents de ceux du projet gouvernemental. Il est certain qu'une crise ministérielle aurait actuellement des répercussions très graves dans le pays Notre devoir, à gauche, est de l'éviter La vie de la démocratie est peut-être en jeu. M. de Selves, président du Sénat, est très heureux : M. Soulier, sénateur et maire de Saint-Etienne, vient lui annoncer qu'une rue de cette ville allait recevoir le nom de feu M. de Freycinet. En effet, M. de SelveB, qui fut direcEn face de l'effort sincère des partis de teur général des Postes, préfet de la gauche peur résoudre la crise financière nous trouvons chez le réactionnaire le Seine, ministre des Affaires étrangères, ne peut penser à son oncle — la souris même esprit de colère et de haine, l'Incomblanche — sans se dire : préhension absolue de la situation du pays — Sans lui, qu'aurais-je été de tout et des nécessités de l'heure. Les journaux de droite marquent leur cela? Belle exemple de la puissance de la désappointement de ce que le corflit ait i u être évité entre le Gouvernement et la parenté dans notre République démoCommission des finances Ils comptaient cratique. Il est vrai que M. de Selves & greffer là-dessus une bonne petite manœu- su merveilleusement seconder l'heureux vre, tendant à un changement d'orientation hasard qui lui avait donné un tel oncle. de la politique du pays Triste mentalité M. Trouillot, qui tut ministre des coloque celle d'un p<rti qui ne voit, dans la nies dans le cabinet Combes, lui avait consacré ce quatrain : grave situation actuelle, que l'occasion de Le neveu de Freycinet, Charle faire triompher une politique périmée, rejeEst vraiment un homme très bien. tée par la France après une dure expérience Même ne disant rien, il parle. de 4 ans. Même parlant, il ne dit rien. • Le Cartel demande que le paquet dj gris ne coûte que 2 francs et que la somme que perdrait ainsi le budget soit répartie sur les tabacs de luxe. Que! de plus Icgique et de plus juste ? Nous, qui avons fait la guerre, avens su apprécier jadis à leur vraie valeur ces petites joies si grandes • un bon quart <fe pinard, qui réchauffait le ventre, une pipe de gros qui réchauffa i les doigts II ne faut pas que le tabac, déjà si cher, i'evienne un article de luxe- il est en Europe, deux pays, dont les méthodes de gouvernement, théoriquement opposées, sont, en t éaliié, presque identiques. Il s'agit de h Russie et de l'Italie Communistes et fascistes fondent leur do minatici; sur la violence et le refus d'admettre des idées contraires aux leurs. Mussolini déclare aujourd'hui que les députés italiens opposés au fascisme de vront reconnaître leurs erreurs s'ils veulent siéger au Parlement. Ils savent ce qje cela veut dire, car en Italie, comme en Russie, on met à mort 'K 'in ou on assassine froidement les opposants • — Mil neuf cent vingt-six, ta mine Est celle d'un chien battu Que menace la famine : Comment te nourriras-tu ? — Eh ! foin des ponsers sinistres ! Je ne cours aucun danger, Ayant beaucoup de ministres Des Finances à manger. Per-Ru. Pour tous vos imprimés Adressez-vous à l'Imprimerie du Citoyen ACTUALITÉS GEORGES DUHAMEL E T CESAR SANTELLI (1) Georges Duhamel, l'admirable auteur d e la Vie des Martyrs et de Civilisation, ne pouvait trouver un plus fidèle interprète ni un meilleur commentateur que M. César Santelli. Avec quel relief saisissant il nous retrace la physionomie et l'œuvre de l'écrivain, du réaliste puissant qui. raconte et la guerre qu'il a vue et à laquelle il a participé, et la vie des blessés dont il a soigné les plaies douloureuses et essuyé les yeux meurtris par les veilles et par les souffrances. Le bon haïsseur ne pouvait trouver un meilleur louangeur. Georges Duhamel était déjà, av&nt la guerre de 1914, un noble et bel écrivain. La guerre a modifié les contours et le modelé de son âme et lui a inspiré des accents nouveaux. Il a plu dans son cœur, et, il raconte la guerre qu'il a vécue, en homme qui, sans répit, à toute heure du jour et de la nuit, sur le champ de bataille et à l'hôpital, s'est penché sur la détresse humaine pour la soigner, la consoler ot la guérir. Contrairement aux gens qui racontent la guerre sans l'avoir vue dans une sorte de littérature de convention, il lui ap- porte une littérature de témoignage faite de naturalisme et de sensibilité vraiment humaine. L'œuvre de Georges Duhamel est le réquisitoire le plus terrible qui ait été dressé contre la guerre. La théorie de « la guerre régénératrice est une injure au genre humain ou une imposture ». Comme il parle de « l'incendie qui a failli dévorer notre civilisation 1 » Tour à tour, M. Santelli, dans un raccourci saisissant, examine les divers aspects de la physionomie de l'œuvre qui se fondent finalement en une conception unique, semblable aux rayons harmonisés du prisme. Successivement il nous parle du peintre de la douleur, d u justicier, d u peintre de humaine, du consolateur. la détresse Le p e i n t r e d e la d o n l e a r M. Santelli écrit : « Duhamel, en présence des hommes qui souffrent physiproverbe» ef Plcfons quement et moralement, n'est plus qu'un L'œuf d'aujourd'hui vaut mieux que cœur. Le regard de Duh&mel traverse les cloisons, perce les murs, ouvre les la poule de demain. portes, fouille les chairs et n'arrête ses Dicton populaire. investigations que lorsqu'il a touché le Je ne sais qu'une science, l'amour. fond de la douleur... la détresse de Socrate. l'homme au corps mutilé. » Une cité libre se bâtit plutôt en hom- . . . . « • « . » . . • . » * « . . « • » » . . « • « . « . , mes qu'en pierres et en bois.y Epictèle. Nouvelles Parlementais Le Bureau du Sénat • Si l'un de ces deux régimes était adopté en T'a "Ce par le Cartel neus verrions pénible spectacle le premier chanoine venu subirle triste sort du pauvre curé deBombon déculotté et teuetté par u'aimables et douces jeunes filles. M. Trémitin seraitjeté en pitture ÌUX bélugas. Quant à M. Hénaffdll Yann ar-Pei, il serait malaxé rt réparti dans quelques-unes de ces petit s boites de 1er blanc (usine en plein centre de la production), qui ont assuré en n: ème temps que la fortune de la marque, l'épuisement des car rière.s de pierre à bâtir de la région de Pouldreuzic. Qu'ils se rassurée t peurtant I Le Cartel des Gauches n'est pas si mèi liant Et puis .. jamais personne ue voudrait voir en semblable posture H. le chanoine X. ou Y. L'estomac des bélugas reluserait énergiquementM. l'iémlntin. Quant à Yann-ar-Pez, nous mettrions nous-même en marchearrière la machine-à-laire-des conserves pour avoir encore le plaisir au prochilo Conseil général d'écouter... le silence de cet inté essant élu... provisoire la llgaa 11. SB 11. 88 Prix i forfait Chronique de huitaine Glanes et Perles • # Aaaoaces judiciaires et diverses (4* page) — réclames (3e page) 8 8 les renseignements TRÉTEAUX POLITIQUES = annonces à m . Pierre GUÉGUEff, Administrateur-Gérant. COURANTE LE C O M M E R C I A L Les Bureaux sont ouverts de Huit heures à Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie . Les Cléricaux déchaînés L e Courrier A G R I C O L E , Téléphone partent du l*r ou du, 15 de chaque mot» et îont oayablet d'avance Cent. Républicaine B u r e a u x e t I m p r i m e r i e , 21. Moa do Silié, QUIMPER I AR. Anaéo). paraissant I« Jeudi \ ~ (19° Le Numéro 1 5 . itàïVŒiEl H E B D O M A D A I R E - ili Le Sénat a procédé jeudi à l'élection de son bureau. Les divers scrutins ont donué les résultats suivants : Président. — Votants 254. — Ont obtenu : M. de Selves, 213 voix, élu; M. Chéron, 17 voix. Vice-Présidents. — Votants 264. — Ont obtenu : MM. Jeanneney, 222 voix, élu; Le Brun, 221 voix, élu; Peyronnet, 208 voix, élu; Hervey, 203 voix, élu. Secrétaires. — Votants 197. — Ont obtenu: MM. Humblot, 190 voix, élu; Leneven, 190 voix, élu; Duquaire, 186 voix, élu ; de Rouge, 186 voix, élu ; Gallet, 183 voix, élu ; Gaudaire, 183 voix, élu ; Dupuy, 178 voix, élu; Marchet, 178 voix, élu. Questeurs. — Votants 199. — O n t obtenu : MM. Guillier, 195 voix, élu; Loubet, 193 voix, élu; docteur Lancien, 187 voix, élu. • • M. Lancien, q a e s t e a r d u S é n a t « Il s'attarde moins à détruire la douleur de la chair que la répercussion de cette douleur «ur l'âme qui s'en trouve humiliée et anéantie. » Il note tout, les rides du visage, les frémissements de la chair lacérée, les soupirs d'espoir, les paroles, les gestes. « Il faut que tout cela contribue à l'histoire de la grande épreuve. » Voici une salle d'hôpital. Ecoutez la description de Duhamel : De jeanes corps mutilés sont rangés côte à côte. Cent cœurs, à coups précipités, lancent le sang trop chaud veis les membres douloureux. A travers toutes ces chairs, le projectile, qui va furieusement son chemin, s'est frayé passage, broyant les choses délicates, hachant les organes précieux qui font que l'homme a du bonheur à marcher, à respirer, & boire. M. Santelli note que l'accent de Duhamel, lorsqu'il dépeint les foules, est aussi poignant que lorsqu'il se penche sur les individus : Par rafales s'élevait le chœur des blessés : il y avait toujours en traitement, dans les salles voisines, une douzaine de blessés do cr&ne, à qui la méningite arrachait des hurlements monotones ; il y avait les blessés du ventre, qui se lamentaient pour obtenir une boisson interdite ; il y avait encore les blessés de la poitrine que secouait une toux grasse, encombrée par le aang, et tous ceux qui geignaient dans l'attente d'un repos impossible. Comment traduire la douleur morale de celui qui va être amputé d'une partie de son corps pour sauver l'autre partie ? Lisez ce passage : On vient, après l'opération à laquelle M. Lancien a été élu questeur du Sénat où il compte d'unanimes sympathies. Désigné par la gauche démocratique du Sénat, il y avait battu ses 3 concurrents à la majorité absolue. (1) Georges Duhamel, par César Santelli. Le Citoyen lui adresse ' ses sincères Paris, Mercure de France, 26, me de félicitations. Condê (1925). m il a longtemps résisté, de ramener le mutilé sur son lit : Dès qu'il a pu parler, il m'a dit : « Vous m'avez coupé la jambe t » J'ai fait un «igné. Se« yeux se «ont rempli« d'eau, et, comme il avait la tète basse, «es grosse« larmes lni ont coulé dans les oreilles. Ce qu'il y a de terrible, c'est que ce sacrifice immense ne suffit pas. Il va falloir couper l'autre jambe. Nouvelle révolte suivie d'un demi consentement. Il a dit d'abord : « J'aime mieux mourir.». Puis il a cédé : « Faites ce qu'il faut, ce que vous voulez ». Sa seconde cuisse tombe. Duhamel le soulève comme un enfant ot le transporte sur son lit ; il est si légar. Mais ce n'est pas tout. M. Santelli ajoute : dites-moi s'il est possible do demeurer indifférent en lisant ceci : 11 s'est réveillé, sans rien demander cette fois. J'ai seulement vu se« main« errer pour rencontrer la fin de son corps. Duhamel en arrive à conférer une personnalité au cadavre. En quols termes, il raconte l'histoire de ce malheureux territorial convoyeur de ravitaillement qui se fait tuer sans gloire, par un train, dans une gare régulatrice. Comme personne n'a prévu cette éventualité, personne ne veut de ce cadavre. Le chirurgien Duhamel finit par installer le brancard funèbre à côté de sa propre paillasse. Longuement, à la lueur de la bougie, je considérai le paquet affreux qui était mon compagnon de nuit. Cela ne sentait rien encore. Je souillai la bougie et pus songer à loisir. Du brancard, tombait, de seconde en seconde, avec un bruit menu, une goutte de quelque chose qui d vait être du sang. Pendant un long moment, je m'occupai à compter le« gouttes, tout en réfléchissant à maintes choses lugubre« comme les temps. De grand« sifflements déchiraient l'espace ténébreux, et j'avais déjà compté quelques centaines de goutte«, quand je m'enfonçais dans un sommeil qui, oomme celui de mon camarade, fut sans rôves. Georges LE BAIL, député du Finistère. La suite au prochain numéro. tonneaux par comparaison avec la période correspondante de 1923. Notre commerce extérieure enfin a La loi étendant la compétence des juges très largement bénéficié de l'activité des de paix est promulguée. Voici les princitransactions, et, dans une certaine mepales innovations que comporte cette sure aussi, de l'augmentation des prix. loi : Le volume de nos importations a Les juges de paix connaissent en matière atteint 56.500.000 tonnes, celui de no's civile de toutes action« purement personexportations 29.400.000 tonnes. Ces nelles ou mobilières en dernier ressort, chiffres dépassent ceux de l'année pré- jusqu'à la valeur de 600 francs et à charge cédente de 1.600.000 tonnos pour les d'appel jusqu'à la valeur de 1.500 francs. importations, et de 4.¡>00.000 tonnes Le« juges de paix prononcent sans appol pour les exportations. i jusqu'à la valeur de 600 francs et, à charge La valeur totale des entrées et sorties d'appel, jusqu'au taux de la compétence en dernier ressort des tribunaux de pretémoigae d'une progression encore plus mière instance sur les contestations entre accentuée. Le montant des importa- les hôteliers. Les juges de paix connaissent tions a atteint 40 133 millions de francs, sans appel jusqu'à la valeur de 600 fr. et à colui de nos exportations 41.454 mil- charge d'appel, à quelque valeur que la lions. L'augmentation eBt de 7 milliards demande puisse s'élever, des actions en et demi pour les achats, et de 11 mil- paiement de loyers ou fermages, des congés, des demandes en résiliation de baux fonliards pour les vontes. Il est intéressant de remarquer que dées, soit sur le défaut de paiement des loyers ou fermages, soit sur l'insnffisance le développement de nos importations des meubles garnissant la maison ou des porte, en majeure partie, cette année bestiaux et ustensiles nécessaires à l'exploiencore, sur nos achats de matières pre- tation, des expulsions des lieux, des demières, et l'accroissement de nos ex- mandes en validité et en nullité ou mainportations sur nos ventes de produits levée de saisies-gagerieB pratiquées ou de saisies-revendications portant sur des meufabriqués. Notre balance commerciale qui accu- ble« déplacés sans le consentement du sait, l'an dernier, un déficit d'environ propriétaire ; le tout, lorsque les locations verbales ou écrites n'excèdent pas annuel2.200 millions, présentait, en définitive, lement 1.500 francs. à la fin du mois de décembre, un excédent d'exportations de 1.320 millions. Cet équilibre de nos achats et de nos ventes à l'étranger n'avait jamais été atteint depuis 1875. A ce solde créancier de la balance commerciale viennent s'ajouter, d'ailleurs, d'autres éléments non rolevés par les statistiques douanières, notamment les dépenses croissantes que font, en France, les visiteurs étrangev^. L'ensemble de nos créances et de nos dettes présente ainsi un solde créditeur certainement important et qui a déjà com mencé à compenser l'arriéra de nos balances débitrices de guerre et d'aprèsguerre, qui a pesé si lourdement, au cours des derniers exercices, sur la valeur internationale de notre mounaie. Nouvelles Régionales De« d e s t r o y e r « a n g l a i s ù L o r i e n t La 5* division des destroyers de Porlsmouth, composée du conducteur de flottille Wallaee, battant pavillon du capitaine de vaisseau Mac Lead, dn Watchman, du Vortigern et du Walker. a passé quelques jours dans le port de Lorient. A l'occasion de l'arrivée dans les eaux bretonne« de cette force navale anglaise, dont le «éjour s'est prolongé jusqu'au 20 janvier, de« fêles et réceptions ont été organisées par la municipalité, la préfecture maritime, la chambre de commerce, les aasociation« sportive« et le consulat britannique. Questions Maritimes tonten catégories seront CIOSPS le 7 février. Comité de Défense Laïque du Finistère L'activité Économique de la France en 1924 Notre pays a continué de poursuivre, pendant l'exercice, l'œuvre de recons titution économique dont nous aimons à relever chaque année les indices les plus significatifs. La crise des changes elle-même n'en a pas compromis l'essor. Notre production houillère a atteint 45 millions et demi de tonnes, contre 3S millions et demi en 1923, dépassant déjà, largement, compte tenn de la production de l'Alsace et de la Lorraine, la production d'avant-guerre. L'industrie métallurgique a réalisé, elle aussi, de nouveaux et rapides progrès. La production de la fonte s'est élevée à 7.700.000 tonnes, en augmentation de 2 millions 250.000 tonnes sur 1923 ; celle de l'acier est passée de 5.100.000 tonnes à près de 7 millions de tonnes. Cet accroissement de production a eu pour conséquence une très notable augmentation de nos ventes de métaux à l'étranger. Nos exportations de fonte, de fer et d'acier ont atteint 2.600.000 tonnes, soit 600.000 tonnes de plus qu'en 1923. LMndustrie textile a témoigné de la même activité et da même souci d'expansion commerciale. Le montant de ses exportations s'est élevé, pour les onze premiers mois de l'année, à 12 milliards, contre 7 milliards pour la période correspondante de 1923. Des conditions climatériques défavorables n'ont pas permis à notre agriculture d'enregistrer des résultats aussi satisfaisants. La récolte des céréales, notammen, celle dn froment, a été sensiblement inférieure à nos besoins et nous oblige à envisager des achats à l'étranger, qui pèseront d'autant pltis lourdement sur notre balance extérieure, qu'ils coïncident, à la fois, avec un fléchissement général des ressources mondiales et une forte hausse des prix sur les marchés d'exportation. Cette charge supplémentaire sera partiellement compensée, nous pouvons l'espérer, par une réduction de nos importations de sucre, la production du sucre indigène, qui s'est élevée de 440.000 à 725.000 tonnes, paraissant devoir suffire à la consommation intérieure. Le rendement de nos vignobles a passé de 57 millions à 67 millions d'hectolitres. Enfin, la reconstitution progressive du cheptel national apporte à notre approvisionnement en viande une contribution toujours plu* importante. Les surfaces affoctees aux pâturages et à la culture heibagère se sont encore notablement développées, au détriment, il e«t vrai, des emblavures. Il faut souhaiter que cea empiétements se trouvent compensés, dans l'avenir, par la remise en cultore de trop nombreuses terres encore abandonnée« et pai l'augmentation méthodique du rendement à l'hectare. Soldats de Castelnau et du Pape, vous serez attendus à Landerneau le 28 février. « Vous êtes les provocateurs 1 » Tous les travailleurs anti- cléricaux et anti-fascistes, de Brest, du Relecq-Kerhuon, de Landerneau, de Morlaix, de toute la région, vous le crieront dans les rues et jusqu'à la gare I Contre la matraque et l'huile de ricin, Alerte les laïques I Le Comité. R e v i s i o n d e s Unte« é l e c t o r a l e « Les listes électorales sont en voie de révision. Ces listes doivent comprendre tous les citoyens qui. ayant six mois de résidence dans la commune, réunissent les conditions d'âge et de capacité électorales et les citoyens qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaire public. Dans les 20 jours du dépôt des listes, c'est à-dire jusqu'au 4 février prochain, à minuit, tout électeur omis sur la liste électorale pourra réclamer son inscription personnellement ou par mandataire, en justifiant des conditions exigées par la loi. Tout électeur inscrit pourra réclamer la radiation ou l'inscription d'un individu omis ou indûment inscrit. L'effort de notre production nationale a eu, naturellement, sa repercussion sur le mouvement general des échangés. La moyenne journalière des wagons chargea sur n o s g r a n d s réseaux ferrés atteignait, en novembre dernier, 65.700 wagons, au lieu de 61.900 en novembre 1923. Les entrées et sorties de navires chargés se sont élevées, pour les onze premier» moi* de 1924, à 69,300.000 tonneaux, en augmentation de 2*738,500 — M. Bérenger, ambassadeur de France aux Etats Unis, vient de rejoindre son poste. i — Le pullulement inaccoutumé des loups préoccupa vivemeat les populations paysannes russes. Aux environs de Pskov, des bandes de loups ont attaqué les villages et les bourgades. Tous les chiens ont été dévorés dans la région. j On signale la disparition de nombreuses personnes. — M. Doumergue, président de la République, et M. Scialoja, présideat en exercice du Conseil de la S. des N., ont inauguré samedi, à Paris, l'Institut international de coopération intellectuelle. Loi a b r o g e a n t la d i s p o s i t i o n d e l'article 14 de la loi du 30 déc e m b r e 1 9 * 0 qui Interdit le c u m u l entre les pensions militaires de g u e r r e d e la loi d u 31 m a r s 1 9 1 9 et les p e n s i o n s m a j o r é e s s u r la Caisse d e s Invalides de la Marine et s u r la Caisse nationale de prévoyance au prolit d e s m a r i n s français. Est abrogée la disposition de l'article 14 de la loi du 30 décembre 1920. qui porte interdiction du cumul d'une pension sur la Caisse des Invalides de la Marine ou sur la Caisse de Prévoyance des Marins français, aux nouveaux taux institués par ladite loi, avec une pension militaire de la loi du 31 mars 1919. — Le cartel des fonctionnaires a manifesté dimanche à Paris, malgré l'interdiction qui lui en avait été faite par la préfecture de police. Quelques incidents, d'ailleurs sans gravité, se sont produits. Plusieurs arrestations ont été opérées. du Loi d e finances 3 1 d é c e m b r e 19%ft Art. 60. — Par dérogation aux dispositions deB paragraphes l ' r et 2 de la loi du 31 juillet 1925, les dispositions des -paragraphes 2 et (uivants desdits articles relatives au payement des taxes d'armateur dues à l'établissement des Invalides de la Marine par lea propriétaires embarqués (ainsi que par leur« veuves ou orphelins) pour les bateaux armés à la pèche au large ou à la petite pèche, ne seront appliquées qu'à compter du l° r janvier 1926. Jusqu'à cette date, les dispositions de l'article 4, §§ 3, 4, 5, de la loi du 29 décembre 1905 et de l'article 15, §§ 2 et 3 de la loi du 14 juillet 1908 resteront en viguour pour ces deux catégories d'armement seulement. Art. 61. — Toute fausse déclaration, toute fraude en matière de propriété de navires qui aura entraîné une exonération totale ou partielle des prestations dues aux caisses des Invalides et de prévoyance par les armateurs ou propriétaires, donnera lieu à la perception, au profit des caisses lésées, d'une somme égale au triple du montant des taxes qui auraient dû être perçues. Eu outre, le remboursement des allocations indûment payées par la Caisse de Prévoyance «era immédiatement exigible. Le« complice* «ont solidairement responsables. Un délai de 6 mois est accordé pour rectifier les déclarations de propriété qui auraient été faites irrégulièrement. — Après le plus petit, quel est le plus fort conscrit de la classe 1926? Il se peut très bien, aanoncs-t-on, que ce soit Georges Denicourt, de Coucy-LeChateau, lequel mesure 1 m. 80 et pèse 111 kilos. — Le comité groupant les commerçants et les industriels du centre de la ville de Marseille a décidé de s'imposer une contribution voloataire destinée à la libération du franc. La souscription immédiatement ouverte a produit un million 500.000 fr. — Une explosion a fait sauter un immeuble à Berlin. On compte 24 morts et une cinquantaine de blessés. — Les tarifs postaux seraient encore relevés prochainement» La taxe d'affranohissement des lettres de 20 gr. serait portée do 0 fr. 30 à 0 fr. 40. — Nous annoncions, la semaine dernière, qu'une baleine s'était échouée sur la côte d'Oléron. Elle vient d'ôtre vendue pour la somme de 1.000 francs par les soins de l'Administration de l'Inscription maritime. Examen» de la Marine Marchande Aux Républicains ï Comment us Républicai» peut-il douer au Citoyen une preuve de sa sympathie î Es aidant- à sa diffusio», e* 1« faisait coaaaltre à ses amis et surtout «a 8'A.BONJSTJLNT. Le Librairie laïque du « Citoyen » livre très rapidement toute• let fournitures scolaires et de bureaux, ainsi que tous les liores classiques et de bibliothèque. Bile est à l'entière disposition des écoles qui ooudraient bien la charger dt leur réapprovisionnement en fourni• tures diverses. ahoamCf vos QUIMPER Semaine — Un officier de marine fraDçii», M. Emile Béguier, enseigne de vaisseau de réserve, va tenter de réaliser, en avril prochain, le projet d'explorer la ca'otte nord-polaire en avion. Il prépare activement son expédition. au ¡èrnia. Nouvelles Locales d e la — On songerait en Espagne à rétablir prochainement le régime parlementaire. Un cabinet intérimaire serait chargé de procéder aux élections. I Abonmoz-voun Joumai \e Citoyen joumai le Citoyen Miettes — « Le Tigre », dont on se rappelle les essais de vitesse remarquables, va quitter Lorient pour rejoindre l'escadre de la Méditerranée où il sera le premier d'une division de trois contretorpilleurs identiques mise à la disposition immédiate du commandant en chef. écoles de métieis) ne «'appliquer« donc pai aox écoles nationales professionnelle«. Pour éviter les confusions qui «e «ont déjà produites, à cet égard, en 1925, une petite notice relative aux condition» d'admission des élèves dans les écoles nationales professionnelles a été rédigée. Le« familles désirant en prendre connaissance peuvent s'adresser, soit à la Préfecture, soit au Directeur de l'Ecole nationale professionnelle de Nantes. Toutes les organisations de gauche (syndicats, partis, loges, etc...) se sont fait représenter le 17 janvier à Landerneau à une réunion provoquée par le Comité de défense Républicains laïque. A l'unanimité et sans discussion, l'Assemblée décide que, pour répondre aux menées cléricales et fascistes des soldats de f*«»« M. de Castelnau (le capucin botté) et de M. l'Evêque de Quimper, une contre-manifestation sera faite le même jour à Landerneau. L'après-midi une commission spéciale a arrêté notre programme de propagande qui sera mis en œuvre dès le 30 jtnvier. FAITES vos PUBLICITÉS dans le Questions économiques rigoureusement Une session d'examens sera ouverte le 15 février 1926 pour las candidats : a) Au brevet de patron de pèche (examen complet et examen complémentaire) ; b) Au brevet de patron au bornage ; c) Au brevet d'officier mécanicien de 2" classe ; d) Au brevet spécial de mécanicien pratique. Les listes d'inscription des candidats de SYNDICAT DES COMMUNAUX Le Conseil d'administration du Syndicat des Communaux porte à la connaissance des secrétaires de Mairie, employés et ouvriers communaux, que, le 12 décembre 1925, M. le Préfet du Finistère a adressé à tous les Maires du département les conclusions de la Commission paritaire départementale adoptées par l'unanimité de ses membres (maires et délégués des organisations corporatives), en sa séance du 21 Juillet 1925, à Qaimper. Ces conclusions comprennent trois parties distinctes : i 1° Un statut de stabilité prévoyant les règles de recrutement, avancement, repos, congés de repos et de maladie, conseil de discipline, etc... pour le« grandes et petites communes. 2' Un règlement des traitements et salaires minima permettant aux municipalités d'établir des échelles de traitements. La Commission n'a fixé que le traitement de base d'une catégorie déterminée ; celle des secrétaires de mairie des petites communes ou en sous-ordre dans les grandes : 6.000 pour la journée complète de travail à l'indice de la Préfecture 4, plus indemnité variable selon les fluctuations de cet indice. x j Les municipalités auront donc la possibilité de déterminer facilement les traitements et salaires des emplois supérieurs et inférieurs à la catégorie sus-visie en tenant compte du recrutement, de» références, des responsabilités, etc... et d'élaborer une échelle complète de traitementa avec minima, maxima et tranches d'avancement. La Commission a cru devoir y adjoindre un barème horaire pour les secrétaires de Mairie n'accomplissant pas la journée complète de travail. Enfin, elle a — à titre d'indication — fixé le nombre d'employés, en tenant compte de la population des communes. 3° Enfin, un règlement départemental des retraites renfermant sensiblement les avantages de la loi des pensions du 14 avril 1924 (ce dernier règlement a été transmis pour avis au Ministère intéressé). Le Syndicat des Communaux croit de «on devoir d'attirer vivement l'attention de toua les communaux, aussi bien ouviiers qu'employés, sur les avantages sérieux que leur conférera l'application de ces conclusions qui n'ont évidemment dans l'état de la législation en cours aucun caractère obligatoire mais dont l'esprit de modération et de justice n'échappera pas aux municipalités auxquelles elles seront soumises, i Ces dernièreB auront à cœur de donner à leurs collaborateurs — dont la tâche est chaque jour plus importante et plus délicate — les élémentaires garantie« de dignité, de stabilité et de sécurité à la base de toute organisation moderne. Notre action ne sera efficace et ne donnera des résultats sérieux, qu'à la condition que chacun dans sa sphère et dans la mesure de ses moyens fasse-un effort et «'efforce de faire adopter dans sa localité les règlements précités. ! Pas une municipalité humaine et raisonnable, soucieuse de la situation et de la dignité de «es employés ne pourra refuser de leur donner ces élémentaires satisfactions. E à améliorant le sort de leuia employé«, elles contribueront à développer le sentiment de conscience professionnelle qui ne peut s'exprimer complètement sans la stabilité de l'emploi, la sécurité pour les vieux jour« et tant que leur situation matérielle ne «era complètement assurée. ECOLE NATIONALE PROFESSIONNELLE DE NANTES Le recrutement des écoles nationales professionnelles s'effectuera, en 1926, comme les années précédentes, à l'aide d'un concours spécial d'admission qui servira on môme temps d'examen pour l'attribution deB bourses nationales. Le concours unique des bourses, institué par le décret du 9 janvier 1925, à l'effet d'examiner l'aptitude des candidats aux bourses nationales dans les établissements du second degré (lycées, collèges, écoles primaires supérieures, écoles pratiques et L B GITOYIH La F é e r i e d e s oouleura. — Nous avons annoncé, il y « hait jours, la grande première dont Qnimper allait bénéfbier et avons promis des détails à nos lecteurs. Noos sommes en mesare, aujourd'hui, de préciser les choses, le Comité des Dames Patronnesses de la cantine scolaire — gui organise cette fête, — venant d'en arrêter, cetto semaine même, les données principales qai, on va le voir, ne manquent pus d'être des plas attrayantes. Placée soas la présidence de M. le Préfet do Finistère, de M. le Sénateur-Maire de Qaimper et de M. l'Inspecteur d'Académie, cette soirée de gala aura lieu le mercredi 10 février, à 8 h. 1/2 du soir, aa Théâtre Municipal. Sur la scène va être établi un écran sur lequel seront projetées les vues autochromes que M. Maurice Meys commentera d'autant mieux q u ' i l en est lui-môme l'auteur. Il y a pins de 35 ans qu'il pratique cet art dans lequel il a acquis une véritable maltrise, et le jçiand journal (( l'IlluBtration » s'est, depuis longtemps, attaché son précieux concours. En même temps que ces lignes, vont paraître les affiches annonçant la fête ; les cartes d'entrée sont remises aux Dames du Comité et aux commerçants obligeants qui voudront bien se charger de leur facile placement. On peut donc s'en procurer dès maintenant, précaution utile sans doate, si l'on songe qae notre théâtre est beaucoup plus coquet que spacieux. Le programme du spectacle (dont les détails sont encore à l'étude) est arrêté en principe : il a pour titre <( Paris à travers les âges ». Cela nous indique que le conférencier, partant de l'emplacement du vieux Lutôce dont il nous montrera les arènos, nous promènera dans tonte la capitale, nous faisant admirer ses églises, ses monuments, ses vieux hôtels au passé historique, ses squares, ses boulevards, ses riches magasins et, par faveur toute spéciale, nous procurera une visite à l'Exposition des Arts décoratifs. Plus de 200 cliché» défileront ainsi, présentant ces choses sous leur couleur vraie, ouvrant en quelque sorte, comme sur une féerie de lumière et de couleur, une large fenêtre d'où l'on admirera la plus belle capitale du monde. B a n q u e t d e s Coloniaux. — Le Bureau de l'Amicale des Anciens Coloniaux informe les sociétaires et leurs amis que le banquet annuel de la Société aura lieu & Quimper, le dimanche 7 février prochain, i midi, Hôtel Pascal, près de la gare. Se faire inscrire chez le camarade Nézet, porte-drapeau, rue Astor, 4, ou à l'hôtel Pascal, pour le 4 février. Prix du banquet : 12 francs. Les dames sont admises. Un petit effort et cette belle réunion, de franche gaieté, groupera une assistance nombreuse. Aooldent. — Mardi, à la tombée de la nuit, un camion chargé de caisses d'essence vides, a failli causer un accident mortel à l'entrée de la rue Keréon, près du Crédit Lyonnais. En effet, juste au tournant, plusieurs cais ses tombèrent du camion sur le trottoir et démolirent une voiture d'enfant dans laquelle se trouvait le bébé de M. et Mme Kerbourc'h. négociants, place Terre-auDuc, qui fort heureusement ne fut que légèrement blessé à la tète. Quant à la bonne qai promenait l'enfant, elle en a été quitte pour la peur. Consultation de N o u r r i s s o n s . — La consultation de nourrissons pour le quartier de Saint-Mathieu aura lieu le jeudi 28 janvier courant à 15 heures, rue de la Mairie, n° 4. Poor toutes vos Fournitures classiques adressez-vous à La Librairie laïque du "Citoyen" H. René JIGEAII Assureur a t r a n s f é r é son bureau, 6, rue Brizoux ( a n c i e n n e rue Lenormand}.. penhars Je ne nais k qai je dois cette galanterie ; sans doute ii vons, et bien que l'amitié ne se lsisse pas remercier, permettez que je vous en remercie tout de même. Dans lo numéro du i) courant, vous mettez sur la sellette Ma Forget, huissier, à propos d'une vente mobilière faite chez on commerçant. Vous semblez indigné que cet officier ministériel ait vendu de la marchandise qu'il venait de saisir avec du mobilier précédemment saisi. Où est le mal ? Vous auriez donc préféré qu'il revint dans hait jours? Mais scinder la vente, c'était doubler les frais (Règ', art. 013). Ce n'est donc pas un blâme que mérite M* Forget; mais des compliments et j'espère que le saisi lui en a fait. Son crime, — si c'en est un — est de ne pas avoir exigé du saisi une autorisation écrite. C'est qu'il ne s'en défiait pas. Il pensait qu'entre honnêtes gens, une autorisation verbale était suffisante, et elle l'est d'ordinaire en effet. Vous faites état d'une lettre du Parquet, Je donnerais tout au monde pour la voir. Mon impression est que vous n'en avez cité qu'une partie; que la fin, c'est-à-dire l'essentiel, a été intentionnellement omise. Vous regrettez que M"> Forget <( n'ait pas <( cessé la vente après la réalisation de la « somme due au fisc.» 11 n'anraitpas mieux demandé, je vous assure. Malheureusement, il est, mon cher ami, tenu par le Code de Procédure civile qui loi faisait une obligation de la poursuivre en raison de circonstances particulières que vous ignorez peut-être. Votro commerçant n'ignore pas les raisons pour lesquelles la vente a été poursuivie ; de bien braves gens encore moins peut-être, hélas I Vous «joutez qu'il a mis aux enchères dos meubles et du linge trouvés chez le gendre « qui aurait un appartement dans la même « maison ». En êtes-vous bien sùr î Je crains, moi, que le trop do promptitude no vons ait exposé à l'erreur. Vous plairait-il de raisonner? Votre commerçant jouit de la façon que tout le monde sait, et presque pour rien, d'uno maison d'habitation. L« bail est ôohu depuis deux ans. Il a pris fin par un congé qu'une décis on judiciaire a validé. Cette décision, elle-même, a été confirmée par une autro. Oserez-vonB soutenir qu'un locataire, — fut-il meilleur encore que celui-ci — soit fondé à sous-louer en vertu d'un bail qui n'existe plus f Non, n'est-ce pas t Le gendre, s'il occupe les lieux, les occupe donc sans droit. Une lettre, qu'il montrait le 10 septembre, le lui avait appris alors qu'il n'avait encore emménagé qu'une m^Uotte. S'il a encouru les rigueurs du C. C., art. 2102, n'est-ce paa sa faute ? Croyez-moi, sa cause, non plus, n'est pas défendable. Le beau-père lui donne l'hospitalité. Ils vivent, travaillent, s'égaient en commun, boivent du même vin, et quel vin ! Gendre et beau-père sont l'un pour l'autre, un hôte, plus recherché il est vrsi qu'un étranger, fut-il de Quéménéven ou de Trégourez, mais un hôte tout de môme, du moins à l'égard da propriétaire. Est-ce que cela, qui ont de toute notoriété, no milite pas également contre leur thèse'f Convenez que M" Forget ne s'est pas départi de son devoir. Aa reste, il a une bonne réputation ; il a des petits enfants et c'est, comme vous, un ancien combattant. Soyez persuadé qu'il est digne de votre estime. • • Un peu de patience, cher ami, je v<ùs finir par une réminiscence qai n'est pas un plagiat. Un matin lumineux, je longe la voie ferrée. L'air est piquant, imprégné d'une odeur pénétrante. Des gouttes de rosées brillent sur les herbes et les feuilles. Par-delà Ty-Coat, le coteau luit. Une poésie douce se dégage des choses. Tout près, un vieux cheminot, insensible i cet enchantement, répare la ligne. Une bonne ftmme l'aborde, lui parle avec familiarité du temps, de parents ou amis communs, d'argent prêté et perdu. Finalement, le cheminot, d'un geste bourru l'interrompt : « Marie, je ne sais rien. Je ne suis pas un avocat moi. Et puis, les »flaires des autres... ça regarde les autres. » La-dessus, il reprend sa tâche et, la vieille, trUte et marrie, son chemin. Mon cher Président, cette scène sflligeante no vaut peut-être que par sa morale. Laissez-moi espérer que votre section s'en inspirera. La Ligue dont elle relève s'est illustrée jadis par des interventions sensationnelles. Elle a obtenu des réparations éclatantes. Va t-elle maintenant s'abaisser jusqu'aux petitesses et cancans de village? Vous savez pourtant s'il y en a de perfides I Encore une fois, je pense qu'avant de risquer sa réputation, elle réfléchira sur elle-même. Que les dieux vous guident, mon cher Président, et me gardent votre précieuse amitié. H. L G. Déoouverte d'un oadavre. — Le cadavre de Pierre-Jean Kernsflid, 17 ans, marin-pêcheur du « B'.uet », de SainteMarine, qui sombra devant l'Ile-Tudy, lors de la tempête du 21 décembre dernier, a été retrouvé par M. Pierre Simon dans les rochers, près de Pors-Carn. Le corps était dans un état épouvantable ; il était complètement rongé. Pouarnenez D é o o u v e r t e d'un oadavre. — Lundi, dans l'après-midi, des personnes occupées à ramasser des coquillages sur les côtes de Plomarch ont découvert dans les rochers le cadavre du marin-pô heur Le Berre, de Tréboul, qui s'est noyé, il y a une dizaine de jours, aux environs du port de Rosmeur. Le Berre avait la figure rongée par les crabes, et ce n'est qu'à ses vêtements qu'on a pu l'identifier. Sa famille, prévenue, a ramené le corps à Tréboul, où a eu lien l'inhumation. plogoff N a u f r a g e — Le sloop «Marie-Thérèse» a été jeté par la tempête de ces jours derniers sur les gamelles du port du Loch, en Plogoff. , Les quatre hommes de l'équipage se sont sauvés avec leur annexe. Les diverses marchandises se trouvant à bord ont été englouties dans les flots, k part quelques fûts do vin. CHATEACLIN la route l'abbé Alain L'Haridon, recteur de Tréhou, qui, en regagnant sa paroisse, a été frappé d'une congestion due au froid. Le défont était âgé de 50 ans. Il était originaire du Relecq. MORLAIX Un s a n s - g ô n e . — Le nommé Francis André, 33 ans, de passage à Morlaix, n'a rien trouvé de mieux que de se mettre à table à l'hôtel du Lion d'Or. Lorsqu'il s'agit de payer, le client, sans façon, plongea la main dans le tiroir-caisse et prétendit ainsi solder son repas. La police, prévenue, mit fin à ses facéties en l'envoyant à l'hôtel de Créach-Joly. Roscoff Etat-olvll d e 1 9 2 5 . — 74 naissances, 25 mariages, 70 décès. M o u v e m e n t du port en 1 9 2 6 . — 420 navires à l'entrée et 421 à la sortie. Il a été exporté 18.715 tonnes de légumes (pommes de terre, oignons, échalotes, carottes, choux-fleurs) expédiés en Angleterre. Il a été importé 3.253 tonnes de houille venant de la Manche deBristol. Le total des taxes afférentes à l'entrée et à la sortie des marchandises, ainsi qu'à la jauge nette des navires, se monte à 100.400 francs, en augmentation d'environ 13 0/3 sur l'année 1924 et de 35 0/0 sur l'année 1923. Les travaux du nouveau port seront repris pour être enfin terminés, ce qui rendra le trafic plus important encore. m-âmt C o m m e Ils e n r a g e n t I — Notre ami M. L'Handon c-st en butte aux railleries et aux injures dn Progrès du Finistère, ce qui doit être fait pour l'amuser et le ragaillardir. Le Progrès du Finistère ne comprend Pégénéreacence qae l'héroïsme du champ do bataille et de la guerre divine et lo prestige des gens qui at sélaction da la pomma de ierre vivent à l'ombre du cléricalisme. Son admien Bretagne ration et son estime ne vontqu'aux religieux, aux guerriers et aux gens qui marchent dans le sillage do l'Eglise politique et militante. L a « é l e c t i o n d e l a p o m m e d e t e r r e en Bretagne Eh bi^n ! quoi qu'en pense le Progrès, la légion d'honneur n'est pas faite seulement M. de Roogé apporte une étude détaillée pour les militaires et pour les gros messieurs à cette question qui préoccupe, à juste titre, qui dirigent souvent de loin les services dont l'Office régional agricoln de l'Ouest. ils ont la garde. Depuis quelque temps déjà Du moment, dit-il, que le triage indivion la décerne aux agriculteurs et aux héros duel des semenceaux n'est plus possible de la mer. après la récolte, c'est donc avant l'arraElle est faite aussi pour les modestes qui chage qu'il faut séparer les pieds malades sont un rouage utile dans la ma:hine admi- des pieds sains, de façon à ne conserver nistrative, sociale et humaine, pour tous pour la semence que les tubercules proveceux qui, au poste qu'on leur a confié, ont nant de ces derniers. mené une vie de sacrifice, de dévouement C'est là le principe de la sélection sur et d'attachement à leur devoir. C'est le cas pied. Cette méthode d'abord pratiquée en de M. L'Haridon qui doit à ses mérites la récompense honorifique qui lai a été Hollande, puis en France, a donné les meilleurs résultats ; la région de l'Ouest décernée. et en particnlier les départements bretons Mais M. L'Haridon est un républicain en ont tiré le plus avantageux profit. sans peur et sans reproche et un militant M. de Rongé explique la belle organisaconvaincu et actif. tion fondée sur ces principes, par divers C'est ce qui lui vaut les attaques du syndicats bretons, le recrutement des conProgrès du Finistère. Et, tandis que les trôleurs, le nombre de leurs visites fixé adversaires de M. L'Haridon enragent, à trois, la façon dont ils procèdent au v ses amis ont do la joie plein le cœur. sondage, enfin leur mode de notation. Tubisques. Il conclut: Nous ne saurions terminer cet aperçu Carhalx sur la sélection de la pomme de terre en O b s è q u e s . — Samedi ont eu lieu, avec Bretagne sans produire, à l'appui de la le concourt de presqae toute la population diffusion de la méthode, quelques chiffres de Carhaix, les obsèques de M. Postollec, intéressants : adjoint au maire. Ea premier lieu, nous notons l'augmenAa cimetière des discours furent pronon- tation du rendement par unité de surface ; cés par M. Le Besoond, premier adjoint au il a doublé dans la plupart des exploitations maire, au nom do la Municipalité, et M. soumises au contrôle ; cette année, il atteint Masson, député, au nom du parti socialiste couramment 30.000 kilogrammes et nous unifié. pourrions même citer plusieurs sélectionA toute la famille nous adressons nos neurs de la première heure qui ont obtenu 40 tonnes à l'hectare. bien sincères condoléances. Quant à la superficie contrôlée, elle passe de 172 hectares en 1924 à 633 hectares en 1925. Actualités Agricoles OCIMPERLÊ Etat-Civil. — Naissances : H«rvé Krebs, à la Villeneuve; Pierre Berthelot, 9, rue de la Mairie; Lucienne Héloo, 4, rue de la Motte-Piquet; Armand Le Du, 47, rue du Couédic; Marie Méfort, à la Ville neuveBraouic. Mariages : Maihurin Cohen, manœuvre, 47, rue du Conédic, et Marie Even, papetière au Pont de Moëlan ; Thomas Poulcallec, boulanger à Ty-Bodel, en Mellae, et Jeanne Daviou, domestique, rue de l'Abattoir. Décès : Fortuné Prima, 4 ans, 18, rue du Couédic ; Marcel Pelleter, 3 mois, rue de Bellevue ; Yves Le Stellec, 68 ans, rue de l'Hôpital. Gullligomarc'it Aooldent mortel. — Samedi après-midi, M. Joseph Hello, cultivateur au Portzou, en Guilligomarc'h, a été tué, sur la route de Moôlan, par un camion automobile alors qu'il rentrait chez lui conduisant un cheval par la bride. Un oolleotlonneur. — Au coors d'une Scaër enquête ouverte au sujet d'un coup de revolver tiré d'une maison de Penhars et Aooldent. — M. Pierre Monfort, cultivaqui a atteint an militaire, M. Hornez, com teur à Kervoir, regsgaait son village avec missaire spécial, vivement intrigué par la son attelage, lorsqu'au tournant de la rne découverte d'une quantité anormale d'objets principale et de la rue de la Gare, le cheval de toute nature (outillage, quincaillerie, prit peur au bruit d'uno motocyclette et conservos, etc...) aa domicile da nommé s'emballa. Laurent Guelltc, manœuvre, domicilié à la Dans sa course le char-à-bancs renversa Terre-Noire, en Penhars, a voulu connaître M. Yves Burel, 30 ans, charron à Logeleur provenance. Brouppe, qui fut assez grièvement blessé. Guellec, actuellement en traitement à l'hôpital de Qaimper, a dû avouer les avoir voles au cours des douxe dernières années Concarneau chez les nombreux palronB qai l'ont employé et chez lesquels il ne faisait que de D a n s la magistrature. — M. Le Goff, A o o l d e n t à la G a r e . — En déchargeant, coorta aéjours. à la gâte du P. O., un wigon pour le président du Tribunal de Brest, vient d'être 11 a été consigné à la disposition de la compte de la maison Marchand, lo ma- nommé président du Chsmbre à Rennes. Justice «près saisie des objets volés. Il est remplacé par M. de la Broise, nœuvre Rivoal a fait une chute. Le docteur Le Strat, appelé, a déclaré que les blessures président du Tribunal de Saint-Nazaire. Landudal que s'était faiteB l'infortuné présentaient L'Affaire Qaray. — Vendredi le Tribunal correctionnel de Brest a rendu son Avis. — M. Piriou, Yves, ébéniste au u n c o r t a i n c a r a c l ô r e do g r a v i t é . bourg de Landudal, prévient le publie, B r û l é o vive. — La petite Quéméré, âgée jugement dans l'affaire Girray. Le communisie Maurice Garay, 30 ans, pour éviter toute confusion, qu'il n'a d<) 2 ans, de Kergonnach-en-Toure'h, est comptable à' Saint-Germain-en-Laye, est aucune attache commerciale avec son tombée dans lo fou. homonyme, M. Piriou, Yves, scierie, de La pauvre petite est morte dans d'atroces c^ militant parisien qui, lo 3 jaiu dernier, à une réunion de la salle la meurant également au bourg de Landudal. souffrances. Brestoite, avait adressé des provocations à fouesnant la désobéissance aux militaires des armées Tourc'h de terre et de mer, cherchant à les détourAooldent. — Ces jours derniers, Alain Aooldent d'auto. — Mardi 12 janvier, ner de leur devoir et leur demandant de Ltnézec, employé chez M. Caradeo, bouvi is 13 heures, M. et Mme Jean-Marie Le fratern ser avec les Riffains. Bras, marchands de beurre en gros à Ros langer à Beg-Meil, s'amusait avec le fusil Il avait été de ce chef condamné par du fils du patron, lorsqu'au moment où le porden, se rendaient en automobile au défaut à 8 mois de prison et 500 francs coup partait, le fusil éclata, emportant la marcho de Coray. main gauche du malheureux jeune homme.- d'amende. A 3 kilomètres de Rosporden, la voituie Garay avait fait opposition & ce jugement Le blessé a été transporté à l'hôpital de capot* par suite de l'éclatement d'un pneu. et à la précédente audience avait contesté Quimper. M. Lu b r a s s'est légèrement égratignô la quelques-uns des propos qui lui étaient Jous et sa femme s'est contusionnoe la tête, penmarc'h reprochés. contusions peu graves heureusement. Le tribunal maintient le jugement proT r o u v é m o r t . — Ces jours derniers, noncé par lui, mais réduit la peine de Jean-Marie Stéphan, 67 ans, sonneur de Rospordan cloches, a été tiouvé mort, étendu au bord prison de deux mois. Garay est donc condamné à 6 mois de Réponse à M Jnizan. président de la de la route de Prat-Gouzien. Il avait la face prison, 500 francs a'amende et aux dépens. Ligue des Droits de l'Homme et du contre terre et baignait dans dix centimètres d'eau. Citoyen : La Tréhou D'après l'enquête de la gendarmerie la Cher président et ami, Le reoteur m e u r t de froid. — Entre mort est due à une congestion causée par Je reçois de temps à autre, sans y être le froid. Hanvec et Saint Eloy, on a trouvé mort «or abonné, le « Cri dn Peuple ». BREST • • Le» m a l a d i e s d e d é g é n é r e s c e n c e et la sélection d e s pommes» d e t e r r e Suivant un rapport de M. Charles Duboys, professeur à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Rennes, les affections de la pomme de terre que l'on groupe sous la désignation générale de « maladies de dégénérescence » sont à évolution lente; nne plante saine peut, dès le début de l'infection, ne pas changer d'aspect. Mais, chaque tubercule provenant de ce pied parasité et possédant lui-même des germes infectieux donnera naissance à une touffe sur laquelle, dès la deuxième année, les manifestations caractéristiques du parasitisme seront facilement observables. Des différences sensibles se montreront dans le port des tiges et des feuilles, et les tubercules, dont le nombre et le volume sont fonction du développement et de l'état sanittire de l'appareil aérien, seront plus petits et en moins grande quantité. Si l'on continue à utiliser pour la semence ces tubercules déjà malades au deuxième degré, les produits qu'ils donneront présenteront, la troisième année, un état de dégénérescence encore plus avancé, et il en sera de même les années suivantes, jusqu'à ce que le rabougrissement des organes aériens ne permette pins la tubérisation. C'est avant l'arrachage des tubercules qu'il faut séparer les pieds malades des pieds sains, de façon à ne conserver pour la semence que les tubercules provenant de ces derniers. Lorsque la récolte est teiminée et que tous les tubercules d'une môme culture sont mélangés en tas, il n'existe plus aucun moyen pour séparer les bons des mauvais ; les uns et les autres pourront, suivant leur grosseur, être mis de côté pour servir de semence l'année suivante et la proportion des semenceaux infectés sera ainsi en rapport avec l'état sanitaire général de la récolte. C'est là le principe de la sélection sur pied. Cette méthode d'abord pratiquée en Hollande, pais en France, a donné les meilleurs résultats ; la région de l'Ouest et en particulier Ie<< départements bretons en ont tiré le plus avantageux profit. Questions Agricoles L'ensilage et la culture des fourrages verts La question de l'ensilage préoccupe beaucoup à l ' h e u r e actuelle. Jusqu'ici les exploitants français qui ensilaient des fourrages se servaient de silos h o r i z o n t a u x creusés à proximité des étables, m a ç o n n é s ou n o n , ou bien de parties de g r a n g e ou de h a n g a r aménagées à cet effet. Ces modes d'ensilage sont les m o i n s Ü Dernière Heure í coûteux mais p e r m e t t e n t des pertes très sensibles de matières nutritives si l'on n ' a soin de lasser fort* m e n t et régulièWI r e m e n t la masse fourragère au m o m e n t 1«M de sa mise en silo et d'établir sur la parLe projet Financier tie supérieure une pression de 400 à 800 L a C o m m i s s i o n des ^Finances de{ la kilos par m è t r e carré à l'aide de terre C h a m b r e des Députés a t e r m i n é h i e r ou de pierres. Le silo vertical ou silo-tour n o u s est soir l ' e x a m e n des c h a p i t r e s réservés. Elle a c h a r g é M. L a m o u r e u x , r a p p o r venu d ' A m é r i q u e . Son installation coûte cher et par conséquent ne peut être e n - teur g é n é r a l , de présenter son r a p p o r t visagé que pour les exploitations dispo- sur l'ensemble des textes, dès. d e m a i n , au Palais B o u r b o n . s a n t de forts c a p i t a u x . Le fourrage, réparti par u n h o m m e , s'y fasse par son propre poids, on ter- Hu Comité exécutif du parti radical mine par 40 ou 50 c m . de fourrage grosLe Comité exécutif du p a r t i radical et sier ou de m e n u e paille afin d'éviter le radical-socialiste a t e n u hier soir sa c o n t a c t de l'air à la partie supérieure. séance mensuelle. D a n s un tel silo bien c o n d u i t , les pertes Cette r é u n i o n e m p r u n t a i t n n e imporen matière sèche sont réduites au mitance. partienlière e n raison de la situan i m u m et sont plus faibles que celles tion actuelle financière et politique. occasionnées par le fanBge. Après des discours, très a p p l a u d i s de Dans la pratique des différents ensi- MM. H e r r i o t , Dumesnil et Malvy, l'orlages l ' a t t e n t i o n doit se porter principa- dre du j o u r suivant a été a d o p t é : l e m e n t sur le t a s s e m e n t qui a pour but Le Comité exécutif du parti radical de chasser l'air de la masse, et sur l'étaet radical socialiste se préoccupe d'asblissement d ' u n e b o n n e f e r m e n t a t i o n surer, dans l'intérêt national, l'équilibre lactique qui se développe à u n e t e m p é - budgétaire, l'assainissement financier et r a t u r e de 40° à 55° C. au sein de la les ressources nécessaires à la trésorerie ; masse. Pour las fourrages à grosses tiMais, constatant qu'une aggravation ges c o m m e le maïs, le s e c t i o n n e m e n t en directe ou indirecte de la taxe sur le en surchargeant les cossettes de 6 à 8 c m . est indispensable chiffre d'affaires, classes laborieuses et les classes moyenpour assurer un bon t a s s e m e n t . Lea matières fourragères traitées d a n s nes, ne produirait mensuellement que des insuffisantes pour parer, le ces conditions se conservent très bien ressources cas échéant, à une crise de cette trésod ' u n e a n n é e sur l ' a u t r e . rerie ; Suivant les région?, de longues péApprouve les décisions des organisariodes de sécheresse ou de froid impli- tions financières du Parti, de sa Comq u e n t la rentrée du bétail à l'étable ; mission fiscale, de ses délégués à la là il reçoit du foin ou de la paille avec Commission des finances et à la Comparfois q u o l q . e s betteraves, ration qui mission du cartel, et leur fait confiance à faire prévaloir les suffit à l ' e n t r e t e n i r , mais en e m m a g a s i pour continuer d'égalité fiscale ainsi que les n s n t des réserves fourragères fraîches principes assurer produites sur l'exploitation par des cul- mesures d'urgence destinées à budgétaire, l'assainissement tures appropriées, n o n seulement on l'équilibre financier, la stabilisation du franc et les pasne aisément ces périodes critiques besoins pressants du Trésor. mais !e bétail continue à prospérer. Il compte pour cette œuvre à la fois L a prédigestion due aux f e r m e n t a - démocratique et nationale sur la discitions d o n n e u n e n o u r r i t u r e très assimi- pline de tous les élus du parti et sur de gauche de la lable, dont ie bétail se m o n t r e très avi- l'union des groupes de, et qui produit sur lui les meilleurs Chambre et du Sénat. résultats. La croissance des élèves ne se trouve plus arrêtée par le régime sec et D o n c avec f u m i e r : avec une légère addition d ' a l i m e n t s con50 à 75 kilos de sulfate d ' a m m o n i a q u e centrés on arrive à m a i n t e n i r aux v a - ou c y a n a m i d e ; 400 kilos de s u p e r p h o s p h a t e s ; ches laitières une production c o m p a r a 500 kilos de sylvinite. ble à celle des « mois d ' h e r b e ». E t sans fumier : D a n s les régions humides, la fenaison 75 à 100 kilos de sulfate d ' a m m o n i a est souvent prolongée h o r s de limites à que ou de c y a n a m i d e ; cause des pluies d ' é t é et la qualité du 500 kilos de s u p e r p h o s p h a t e s ; foin est inférieure si celui-ci a été dé600 kilos de sylvinite. lavé. Se souvenir également que les léguAvec l'ensilage, une période h u m i d e , mineuses s o n t g o u r m a n d e s de c h a u x , p e n d a n t la f e n a i s o n , est employée au d o n c employer de préférence la cyanaremplissage du silo ; le travail n ' e s t mide et les scories d a n s le cas des vesces plus arrêté et l'enlèvement rapide de la et pois e n t e r r a i n peu calcaire. C y a n a m i d e , scories et sels d e . potasse première coupe p e r m e t la croissance doivent s ' é p a n d r e deux à trois s e m a i n e s d ' u n regain précoce et a b o n d a n t . Un bon ensilage, c'est-à-dire d a n s le- a v a n t le semis et quelle que soit la form u l e a d o p t é e , e n t e r r e r les engrais avec quel s'est développée u n e f e r m e n t a t i o n un scarifiage ou un labour léger. lactique n o r m a l e , présente une couleur Seuls le sulfate d ' a m m o n i a q u e , le suvariant du vert au b r u n foncé et a tou- p e r p h o s p h a t e et la sylvinite peuvent jours une odeur agréable, qu'elle soit s ' é p a n d r e e n m é l a n g e . douce ou légèrement acide. R. NOUGAREDE, On voit d o n c que l'ensilage a des I n g é n i e u r agricole. avantages multiples, aussi bien en ré(L'Echo du Sol). gion sèche q u ' e n région h u m i d e . Plantes fourragères cultivées en vue de l'ensilage. — Le maïs a p p a r a î t le VILLE DE QUIMPER premier grâce à sa grosse p r o d u c t i o n à l ' h e c t a r e . Il doit être coupé en vue de L e l u n d i 1 e r février 1926, à 15 h e u r e s , l'ensilage lorsque les épis sont f o r m é s il sera procédé à l'Hôtel-de-Ville à l ' a d et dès qu'ils viennent de quitter l ' é t a t j u d i c a t i o n , e n sept lots distincts, sur laiteux Donc dans les régions les moins soumissions c a c h e t t e s , des T r a v a u x de favorisées par le soleil, on choisira les Voirie et d ' E n t r e t i e n des B â t i m e n t s variétés hâtives ou demi-hâtives pou- C o m m u n a u x , d6s Etablissements de vant arriver à cet état de m a t u r a t i o n l'Hospice et du Bureau de B i e n f a i s a n c e . a v a n t les gelées précoces. Les e n t r e p r e n e u r s intéressés p o u r r o n t E n sols moins riches on peut e m - se procurer tous r e n s e i g n e m e n t s utiles ployer la vesce ou un mélange de vesce au bureau de M. l'Architecte de la Ville, et pois f o u r r s g e r s tuteuré avec de l'a- 4, rue de la Mairie, tous les j o u r s n o n voine, ceci afin d'éviter la vorse et par fériés, de 10 h . à midi et de 14 h . a 16 h . c o n s é q u e n t la moisissure des tiges qui Le Sénateur-Maire, n e m a n q u e r a i t pas de se propager à Th. LE HARS. l ' i n t é r i e u r du silo. Le m o m e n t propice à la récolte de la Tribunal de Commerce de Qaimper vesce devant aller à l'ensilage est marFaillite Nédellec, quincaillerie, rue d u qué par la f o r m a t i o n des graines d a n s C h a p e a u - R o u g e , à Quimper : le 29 j a n les gousses du bas de la tige. Ou peut ensiler d ' a u t r e s légumineuses, vier, à 10 h . 1/2, délibération sur le tels que les trèfles, la luzerne, ainsi que c o n c o r d a t . les plantes s p o n t a n é e s c o m m e les orties. Préparation du sol, — Il importe de A LOUER faire, pour les plantes à végétation raiMaliion de deux pièces avec remise et pide s u r t o u t , une préparation complète j a r d i n . avec un labour p r o f o n d , à l ' h i v e r , et un S'adresser a u chàceau de Keryvoal, parfait ameublissement du sol, afin K e r f e u n t e u n . d ' e m m a g a s i n e r boaucoup d ' e a u d o n t ces plantes se m o n t r e r o n t exigeantes, et de Faites r parer et accorder la conserver. votre liislruuicDt et votre t'iano par Fumure, — Si les conditions d'exploitation lo p e r m e t t e n t il faut apporter Ch» T H O M A S . une f u m u r e m o y e n n e au f u m i e r de far Ex-accordeur réparateur de la maison tiaveaa me, 15.000 à 25.000 kilos, et l'enterrer à 10 bis, r u e I s t o r — Q U i n r E R l'avance. Mais c o m m e le but à a t t e i n d r e T é l é p h o n e 2-73 est l'obtention d ' u n e très grosse q u a n t i t é de m a t i è r e verte, il faut compléter par des engrais c h i m i q u e s en f o r ç a n t la fu E t u d e s de M» QUE1NNEC et C R O U A N , m u r e azotée qui p e r m e t t r a les plus avoués-licencies à Quimper, et de M* beaux résultats. MANIERE, notaire à Quimper. Pour le maïs, d a n s le cas d ' u n e fumuro m o y a n n e au fumier, compléter avec : 200 à 250 ki). de suifaio d ammoniaEn l'étude que ou c y a u a m i d e ; et par le mimttere de M' MANIÈRE, 250 kilos de s u p e r p h o s p h a t e s ou sconotaire à Quimper ries 14,16 0/0 ; L E L U N D I l w FEV&IJSK 1926 300 kilos de sylvinite 20 22 0/o. ' à^l4Jieures Sans fumier employer : 300 à 350 kil. de sulfate d ' a m m o n i a COMMUNE DE PENHARS, que ou c y a n a m i d e ; au lieu dit k Moulin de Melgven » 300 kilos de s u p e r p h o s p h a t e s ; 500 kilos de sylvinite. PEUX GKMPES PRAIRIES La i u m u r e azotée devra agir du comSupe.Oo e m p l a c e m e n t de 42.620 mèm e n c e m e n t à la fin de la v é g é t a t i o n , tres carres e n v i r o n , situé à deux kilole maïs en a y a n t , en ce cas, un besoin m è t r e s de Quimper, avec f a ç a d e de 220 c o n s t a n t . Il f a u d r a d o n c employer des mètres environ sur la r o u t e de Quimper engrais a m m o n i a c a u x qui, seuls, peuvent à P i u g u S a n . ainsi débiter l'azote à la p l a n t e au f u r Eau courante. et à mesure de ses besoins. Conviendrait pour e n t r e p ô t s ou tous Pour le cas des légumineuses qui ab- usages industriels. sorbent l'azote de l ' a i r , il f a u d r a réduire M I S E A P R I X : 100.000 F R . la f u m u r e azotée, mais se souvenir que P o u r r e n s e i g n e m e n t s , s'adresser à M« grâce à cette légère f u m u r e azotée conservée on a u r a u n développement fo- M A N I È R E , n o t a i r e , c h a r g é de la vente et dépositaire du c a h i e r des charges, liacé considérable. VENTE PARUCITATION L i GITO Y E N \ ! E c o l e P l g l e r d e P a r i s Pension Jeunes filles. Dames dans château 20 minute« Paris bonne nourriture bon air, avenue 11 Novembre 18, LA VARRENNE (Seine). Compisbilité, S'.éno Dacylo, Coupe, Commerce, e(c. Etude de M" MANIERE, notaire à Qmmper. A VENDRE A L'AMIABLE En totalité ou par lots TERRAIN A CONSTRUIRE situé en bordure du chemin à la Garenne, à proximité du Manoir du Parc. Ce n'est ptas le grand cri da jour, e'est la réalité ! 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Jeter alors tout.) l'eau de cuisson et placer la casserole à la bouche du four pendant quinze minutes, pour faire sécher les pommes de terre. Au bout de ce temps, l'eau étant complètement évaporée, les écraser vivement dans la casserole où elles ont cuit, à l'aide d'une fourchette, ou, si l'on craint de laisser des grumeaux, à l'aide du presse-purée ou à la passoire fine, en ayant soin qu'elles ne se refroidissent pas. Leur ajouter petit à petit le baurre en petits morceaux. Travailler vivement la p â ' e e t y incorporer successivement les jaunes d'œuf.s et le fromoge râpé. Bien mélanger le tout et en dernier lieu ajouter les blancs battus en neige ferme. Verser la préparation dans un moule à soufflés et faire cuire à four moyen pendant quinze à vingt minutes, Aux propriétaires d'immeubles. R e m b o u r s e ment dn capital par anouités. Diminution annuelle de la dette. FaTACHES DE FRUITS ROUGES culté d« remboursement par anticipation, SUR LE LINGE même par acomptes. Jamais de frais de Ces taches ne partent pas à la lessive ; $0ttt renouvellement. Les il faut employer le soufre. Aux Communes, Chambres de commerce -les - • •î tous établissements publics. On mouille bien la tache puis on la ehaissires meilleures Joseph IEHMH» M r e c t c a r à présente au dessus d'un vieil entonnoir - - les - - BREST, ru* d'Aiguillon, n° 24. — 21- renversé sur une brique ou un tesson de pot de terre ou de grès sur lequel on a léphont 0-17. J.LEFËfRS moins chères allumé un bout de mèche soufrée, ou simplement un peu de soufre en poudre. les plus élégantes R. C. Quimper 156 Il faut que l'entonnoir soit un peu soulevé par une ou deux petites cales afin Rayon spécial de P  R 4 P L U I E S 1 0 b o n s c h i e n * c o u r a n t s , 9 0 b o n s que l'air pénètre pour que la combustion foret», quantité de bourses. soit entretenue. 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Crise» d ' A a t b m e e t d : Madame, > . r i t e s , M a u x de Q o r f t , tthumeo, i Mes doux fillettes perdaient leurs cheveux 1 par touffes lorsqu'on les pclunatt au peigne Un. a i i i u e t chronique O U I R I S p a r 1M P A B i Itoomprlmée» DDPBTROOX. W Oofar. DU Depuis ili mois dGja quo J'emploie votre pom•ado, met fillettes ont maintenant de tria beaux HiUE, t Stndlllan (Lolrtt), a t t e i n t en décembre 191« do cheveux et qui ne tombent plus. Aussi Je la Toute perso*ae, soucieuse de laryngite, souffrait de picotement! dan» la g o r g e « u recommande II toutes les mamans. — .Mme Georo r o t o q u a l e n t une toux pinlble e t de crises d o p p r e s s i o n gette Bojer, Montreull-sur-TbtVraln (Oise). ses intérêts, doit. se reaseigaer qui l'obligeaient à rester a s s i s une g r a n d e p a r t i e •de Madame, fa nuit. Sa T O I I «tait e n r o u i e , s o u r e n t éteinte. Amélioré Je dois dire A la vCrltt quo vos produit* sont sur le tirage réel du j ourial où elle tria efficaces. Tous les effets promis se sont riaen q u e l q u e s Jour», guéri en quelques l e n t a l n e s 11,6a. — Mlle Martho Stlefol, 10 Ma. clt» Tr«f a t t e s t . du 7 Juillet 1 9 » , confirmée le 16 Janvier 4913). se propose de faire sa publicité. vise, Paris »". M> FABRE ÀRTHEMOH, k Bsuflnounso-Mlrandol ( / > " ) . Madame. guéri en q u e l q u e ! semaine» d un r h u m e d e c e r r e a u c h r o Voici un mol« que J'omplol» votre remède, J «n nique dont II souffrait depuis u n an ( 0 u o s t <iu 3 mil trfa satisfaite, mes cheveux sont tri» «onfévrier (911, confirmée le 18 Janvier 1913). CULHAtRlulM et ont pousse de 4 eentlmMrea, I/« chute DUBARiZ, couturière à Hour«//e-E|:/«» par / u " ; , u ' r ' j o u r n a l l e Ht complètement arrêtée, «In»! que lee pellicalei C i t o y e n dliparuee. — I>. François, eplclér», Mtelcourti P t t - d V o t l t l t ) , souffrait depuis d é c e m b r e 19 6, d une •ooe-Lena (Pas-de-Oalala). p h a r i n j l t e iVec b r û l u r e » a u palais e t d a n s l ' a r r i è r e Madame ZI, rue du Sallé, d QUIMPER, « o r a e q u l l ' e m p ê c h a i e n t de dormir. Elle f u t l n s t a n t a n é Je verna remerete beancoapI i* votre poauude, inont soulagée p a r U s P a r t l l U » D u p e r r o u x . puis " satisfaite et fe"Uni abfôli•KStó rm sai, tr«s constitue, par le »ombre de se» «ivre Iraltemtit. il tema t — K i t ( a e r i l e 'W votre trait déflnlUvŒVïrt« «ajiré j).' Oositerili« (Bare). sives (attest. de d é c e m b r e 1919,confirmée le 1 " février Madame, abonnés et lecteurs assidus, 1 9 2 3 ) . * « l o f a n t s tOUKBIH.i Lortiè. <{'"fVrffSKu ' / « n i « tré» aatlrfalt U r«tm mtitUt.m* «rlone» »ur irlppe» e t »«offrait d ' u n e toux tré» penfeheveux repouuent «VK leur couleur prlnltm, orgaae de publicité de premier Ê K s Pssils D y p W M i t t ^ V ? « ' . 'lnuan — M. PhlUwrt-: »«root de pin» ,.__ en jn pina, pit due» semaine» (attest. du ia déc»mJr»19l2). M-' « ordre. Avi«« (Mero«). 40, rempart do Midi iUMCHET, rut Oempanés. à 4rf«o» ' { depuis »lx an» d e au ntea de toux opiniâtre» et était «soufflée au moindre effort. Bile setrouva sou agée à J e d e m a n d e , dans ce département, la 4* boite et fut guérie en un an (attest. du 15 Janvier 1923). M' Ftuitln Ml CHAUD, aux "û«'«"-'"'?'^"!^' u n A g e n t g é n é r a l « Anna Csillag ». par Aou/fef (Chiri/itt) était atteint d'uno toux vioPOUR GUERIR TOUTES IE3 PLAIE» lente et rebelle lulvle de crachats, depuis 1913 Les Pastilles D u p o y r o u * le guérirent en q u e l q u e s mois i S ' o « «•«HajMtaït (attest. du 20 mars 1928). 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HERNIE VARICES, CHUTES'* MATRICES DÉPLACEMENTS Í..0RGA1ÍBI La mitM» Novar« (4s M») stt ta pfm M A m . - l u t rifili u tutti. Hk mt ta MSI» IHfUl UMW /• HMm, s Jeudi 2 8 Janvier 1 9 2 6 N° 4 . - (19• An Béa) Le [Numéro 1 5 Cent. Organe de Concentration HEBDOMADAIRE P O L I T I Q U E , Les abonnements 8 frases. 12 partent du 1" ou du 15 de chaque et »ont oayables d'avance REPUBLIQUE FRANÇAISE - M A R I T I M E , Téléphone mots à m. Pierre QUÉCUEfl, Administrateur-Gérant. Les manuscrit* ne sont pas rendus. — Pour les renseignements PREFECTURE DU FINISTERE celles do SSR militants et de «os sections, comme aussi poursuivi par les agaceries et les rosseries constantes du communisme surenchérisseur. Vous avf z collaboré avec nous dans la guerre pour snuver lo pays. Croyez vous que la paix que nous subissons avec ses tristesses et ses déboires, et, le spectre menaçant de la fail'ite à l'horizon, soit moins angoissante que la guerre? Je vous l'affirme, Goude. la Patrie est en danger. Tendfz l'oreille et écoutez les grandes voix qui du fond de la tombe nous le soupirent avec un murmure dou lourtux. Gnmbetfa, Blanqui, Jaurès, que n'êtes, vous là, vivants, en pensée, en chair et en os ? A tout prix, il faut sauver la République. La politique solidaire de collaboration active et étroite est le seul remède que je découvre aux maux présents. * Le Préfrt du Finistère, Chevalier de la Légion d'honneur, Vu l'article 23 § 8 dn décret du 17 février 1852 : Vu le décret du Gouvernement de 1» Défense nationale, on date dn 23 décembre 1870 ; Vu l'article 5 de 1» loi du 23 octobre 1884 ; Vu l'article 11 de la loi dn 19 mars 1917 : Vu les circulaires de M. le Ministre de l'Intérieur des 27 octobre 1880, 9 avril 1900. 80 novembre 1917 et 30 janvier 1919 ; ARRÊTE : meubles dont le prix principal d'adjudicaArticle 1*'. — A titre temporaire et ex- tion ne dépasse pas 9.000 francs. Article 4. — L'acceptation du tarif légal ceptionnel, le tarif d'insertion des annonces judiciaires et légales prescrites par le droit par l'imprimenr comporte aussi, nécessaicivil, les codes de procédure ou de com- rement, l'obligation de consentir aux réducmerce et par les lois spéciales pour la tions ordonnées, dans certains cas spéciaux, publicité ou la validité des actes de procé- par le législateur. Article 5. — Le coût d'un exemplaire dure ou des contrats, insérées dans les journaux du département du Finistère, est fixé, légalisé est réglé, non compris le droit pour l'année 1926, i un franc cinquante d'enregistrement, à 0 fr. 50. centimes pour tout le département, par Article 6• — Ampliation du présent arligne de 38 à 40 lettres, caractères petit rêté sera adressée à M. le Ministre de l'Intéromain. rieur, à M. le Garde des Sceaux, à M. le Article 2. — Le môme tarif sera appliqué Procureur général, à MM. les Procureurs en ce qui concerne les annonces et publi- de la République et aux divers journaux cations exigées dans les affaires doma- publiée dans le département du Finistère. niales, spécialement en matière d'expro- Les journaux devront le reproduire en tôte du premier numéro qui paraîtra après nopriation pour cause d'utilité publique. • • Article 3. — Le tarif des insertions fixé tification. L'heure n'appartient plus ¿ la politiQuimper, le 31 décembre 1925. i l'article 1*' ci-dessus sera réduit de moique de spéculation rationnelle, ni au vol tié pour les ventes judiciaires dépendant Le Préfet. des chimères dans l'infini de l'espace. des successions visées par l'article 11 de la Signé : G. RISCHMANN. loi do 19 mars 1917. Soyons réalistes pratiques, et faisons Pour ampliation : Il en sera de même pour les insertions vite. général, effectuées en exécution de la loi du 23 oc- Le Secrétaire Il ne faut pas qu'on puisse dire du J. SAUVIAT. tobre 1884 sur les ventes judiciaires d'imparti socialiste qu'il ressemble do près ou de loin à ce saint légendaire dont un aDge labourait le champ pour lui laisser S 0 3 S T S H>IË C L O O H B le temps do continuer sa prière. « • ililll REPONSE Dans un article joliment troussé, Goude m» répond. A dire vrai, je n'étais pas rassuré dn tout en parcourant les premières lignes de sa réponse et j'ai cru tout bonnement que mon collègue allait me passer la flèche de son ironie à travers le corps. J'ai été vite détrompé. La réponse do Goude est un modèle de courtoisie amicale et de dignité citoyenne. Le socialisme deviendra bientôt en France le dernier salon où l'on cause. Causons. • • Et d'abord, Goude, vous me reprochez de commercer avec les poètes. Les gens du Bloc national nous ont laissé un héritage «i lourd à porter que j'aime parfois, je l'avoue, fuir la triste et décevante réalité pour boire aux sources pures de l'espoir et de la gaieté et m'élever ensuite d'un coup d'aile jusqu'à la Tour d'Ivoire, séjour dos bienheureux que passionne le culte de l'idéal. Socialistes et poètes y fréquentent. Les uns et les autres ont ce quelque chose u de communicable et d'enirainant » dont parle Montaigne, et qui me plaît. Et, puisque j'ai c m naïvement que les socialistes nous rabrouaient, force m'a été de me rabattre sur les poètes qui ne m'ont jamais, je l'avoue, causé d'ennuis. Ce n'est pas pour vous, Goude, que jo dis ça. Vous avez été gentil pour les radicaux au Congrès de Brest, mais vous avez des camarades qui les ont odieusoment bafoués.Vous ne les avez peut-être pas entendus, mais c'est vrai tout de même, Goude, puisque c'est écrit dans le Cri du Peuple, votre journal. Pourquoi prendre ainsi entre soi des airs provocants ou protecteurs quand on est appelé, pour avoir une majorité dans la Chambre actuelle, à vivre et à lutter ensemble. L'arbre tolère la vie du brin d'herbe •t de l'humble fleur, la cascade n'abolit pas le ruisseau, le télescope ne blâme pas le microscope et le tambour-major n'écrase pas l'humble soldat de sa supériorité et de ses dédains. • • • Vous m'affirmez, Goude, que le Cartel tient toujours. J'avais cru entendre un petit craquement dans la pierre et y avoir aperçu une fissure. Je me souviens d'avoir cons- A GOUDE 88 Les Bureaux sont ouvert« de Huit heures s Midi, le matin, et de Deux heures à Cinq heures, le soir Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie — l C O M M E R C I A L Bureaux e t Imprimerie, 21, i nriaM a , QOIMPER l Ki». Fiaistère et départeaeats limitrophes Autres départe« 'itraager A G R I C O L E , Républicaine « Vous me di es, Goude. qu'on vous accuse, dans certains milieux, d'avoir pour moi trop de sympathie. Et voilà que, pareillement, à l'extrême droite de mon parti, on m'adresse le même reproche. Nous voilà logés à la même enseigne. Tous les deux nous pourrions répéter après la petite bergère de Favard, s'adressant au berger: « J'ai de l'affection pour vous parce que j e sens que vous en avez pour moi. » En politique, Goude, nous pouvons marcher longtemps ensemble. Nous ne regarderons, si vous y consentez, ni à droite ni à gauche de crainte d'apercevoir la silhouette de Karl Marx ou d'Abd-el-Krim. . . . Nous suivrons la voie droite du progrès illimité jalonnée de distanca en distanca par des bornes kilométriques, sans brûler une seule étape ! Que de chemin noi.8 pouvons parcourir ainsi côte á côte dans le but d'entreprendre le sauvetage de nos finances et la revalorisation de notre franc. Et puis, après, viendrait l'entreprise des grandes réformes laïques et sociales qui feront, une fois réalisées, que la République soit vraiment, Res publica, la chose de tous. Avec vous, Goude, j i suis prêt à collaborer pour faire que, comme l'avait prévu Renan, « la partie assimilable du socialisme s'intègre peu à pou dans la vie sociale. » La chose sera d'autant plus facile que nous repoussons l'un et l'autre ln pilule de Moscou et los narcotiques do Rome. taté un jour pareille fente dans le mur mitoyen de mon enclos. Le lendemain la fissure était devenue lézarde, puis, à la longue, le mur se descellait et, finalement, tombait. Et, patatras ! Vous mo rappelez que votre parti nous offre généreusement de gouverner seul avec notre appui, ou de prendre le pouvoir avec une majorité de'ministres pris dans son sein, ou encore de nous soutenir. Je ne discuterai pas les propositions de vos amis; ils en ont trop. Pourquoi ne pas nous avoir tout bonnement tenu le langage de la raison pratique et du bon sens qu'aurait compris et approuvé le bon peuple qui nous a élus ? Il fallait dire : « La République que nous aimons et qui représente le fonds ou le tréfonds de nos idées, traverse la crise la plus aiguë et la plus grave qu'elle ait connue jusqu'ici. Vous ôtes cent cinquante à la Chambre, et nous, une centaine. Topez la. Pour tirer le pays d'affaire, nous allons marcher coude à coude et collaborer. Notre nnion fera notre force. Elle sera le levier puissant avec lequol on peut tout soulever, môme le monde. Si, par aventure, nous échouons, nous serons associés dans le malheur et ensevelis dans la Georges LE BAIL. môme catastrophe. » Goude, le croyant, ne l'est vraiment que s'il va jusqu'à offrir sa vie pour ses idées. S'agit-il môme de la vie, puisqu'il n'est question que do la popularité de 250 députés qu'on peut remplacer par Le cardinal Mercier, archevêque de d'autres. Les homraos tombent, l'idée Malines (Belgique), est mort samedi après midi, 23 janvier. reste. Les funérailles auront lieu aujour• *• d'hui, jeudi. Pourquoi demander — ce qui n'est Le cardinal Mercier était né en 1851 pas juste — une majorité de socialistes en Belgique wallonne, à Braine-l'AUeud ; au gouvernement quaud vous n'êtes son père appartenait à une famille de qu'une minorité dans la Chambre et tanneurs. Entré au séminairo, il montra vite dans le pays? La fermentation salutaire des réformes et de» idées n'est nulle- des qualités de pédagogue et d'orateur, ment fonction du nombre, mais bien de et il devint, très jeune encore, professeur la qualité, et, vous n'ignorez pas qu'il de philosophie à l'Université catholique de Louvain, suffit d'un peu de levain pour faire ferAprès avoir été un quart de siècle à menter la pâte. Louvain, il fut, en 1907, nommé par le m mm pape Pio X archevêque de Malines, et, La politique de soutien ne vaut pas la bientôt après, appelé au cardinalat. La Belgique envahie et conquise par politique de collaboration. Elle ne perl'Allemagne, le cardinal Mercier, demet au parti qui gouverne que de vivre meuré à Malines, résista avec un grand précairement, au jour le jour, sous la courage au gouverneur général allemand surveillance étroite d'un autre parti ac- von Bisming, dont il dénonça leB mesures cessible au souci légitime de conserver arbitraires. ou de soigner sa popularité et tiraillé en Il s'acquit ainsi dans toute la Belgique tous sens par des influences diverses, une grande autorité. La Mort do Cardinal Mercier joindre un timbre pour la réponse. C^oos fine caisse d'avances anxcommnnesetanxdépartements <5c D ' I N F O R M A T I O N AHMOK€E9 i Annonces judiciaires et diverses (4* page) — réclames (3® page) il UgM li.50 1t. 99 Prix à forfait oour les Annonces répétées et traité* de publicité Annonces payables d'avance. Le» Annonces doivent ótre adressées, au plus tard, le Mercredi matin Chronique de Huitaine ACTUALITÉS GEORGES DUHAMEL La Commission des finances de la ChamE X C'est une intéressante idée qu'a lan- bre. qui a une majorité de gauche, est fort d'une taxe sur cée notre excellent collègue de la Cham- hostile à rétablissement bre, M. Queuille. Il propose la création, les paiements, chère à M. Doumer Elle par l'Etat, d'une caisse d'avances, ou, a bâti un projet qui s'occupe de rechercher plus exactement, de prêts aux dépar- ailleurs les ressources nécessaires à l'équi(Deuxième article) libre du budget. tements et aux communes. et est-elle D'où vient cette opposition Le J u s t i c i e r Il semble qu'il y ait là un paradoxe : ei l'Etat, déjà démuni, fournit de l'ar- justifiée ? L'ambiance de la guerre fait pulluler Il est certain qu'avec la taxe sur deux catégories de gens qui sont les gent à des emprunteurs, sa trésorerie les paiements, le Gouvernement recevra stratèges en chambre et les tacticiens de n'en sera-t-elle pas encore appauvrie ? Pas du tout. Voici comment, pour plus d'argent des contribuables, producteurs fantaisie, d'une part, et, de l'autre, les notre part, nous concevons l'opération, et commerçants. Ceux-ci par contre devront, bourreurs de crâne. qui serait heureuse aussi bien pour pour payer l'Etat, augmenter leurs prix, Des premiers, Montesquieu disait déjà: d'où la vie plus cbère d'où des der.andes « Ils font voler les armées comme les l'Etat que pour les communes. L'Etat verse en eu moment aux col- d'augmentation de traitements, venant de la grives, et tomber les murailles comme lectivités locales des subventions pour part des fonctionnaires et employés de deB cartons ; ils ont des ponts sur toutes divers travaux. Grâce aux fonds du pari rEtat, qui ne peuvent tout de même pas les rivières, des routes secrètes dans mutuel il participe notamment aux dé- manger des briques pour faire plaisir aux toutes les montagnes,... il ne leur manpenses d'adduction d'eaux ou à des réactionnaires. que que le bon sens ». Finalement FEtat aura plus d'argent, dotations hospitalières. Qu'il continue Et puis, il y a les bourreurs de crâne. à contribuer aux œuvres de bienfaisance, mais en dépensera plus II sera forcé, de Duhamel les flagelle du fouet moqueur fort bien, mais qu'il supprime délibé- recourir une fois de plus à rinflation et de sa satire vengeresse. rément toutes subventions accordées nous serons exactement dans la même D'abord quelques portraits : jusqu'ici pour d'autres motifs. Voilà situation qu'aujourd'hui. Dans le projet du Voici le médecin inspecteur. II exadéjà trouvées, tout naturellement, des Cartel, tout n'est certes pas parfait, mais il mine Carré dont le corps n'est qu'une ressources — qui ne sont pas minimes y a d'excellentes idées particulièrement au plaie et qui tousse : — pour la caisse qu'il s'agit d'instituer. point de vue des économies et du meilleur « Alors le vieil homme s'incline : toutes Les communes, objectera t-on, seront rendement des impôtsses médailles pendent de sa poitrine lésées du fait que l'Etat ne les décharcomme de petites mamelles desséchées. gera plus partiellement des dépenses en Les partis de gaucBe se sent élevés avec Il s'incline en soufflant, sans quitter le question. vigueur centre l'aggravation de la taxe sur le képi chargé d'or, et, avec autorité, il Bien au contraire. Car il est de leur chiffre •>'affaires qui, d'après le projet gcu- applique s u ; le cœur de Carré une intérêt d'emprunter — à un taux réduit, vernemental. se trouverait presque doublée. oreille sourde. » C'est le tour des médebien entendu, par exemple à 1 ou à 2 °/ 0 Comment ne l'auraient ils pas fait, eux qui cins qui examinent les blessés. « Ils — la totalité des sommes qui leur sout ont toujours combattu les impôts indirects, frappent sur les poitrines comme des nécessaires plutôt que de recevoir un injustes et antidémocratiques Mais ce qu'il douaniers sur une futaille ». cadeau e t d'êtro obligées, pour le sur- y a d'amusant, c'est que la réaction, se Une belle dame en vert entourée d'une plus, de se procurer de l'argent à des rendant compte du sentiment du public, sorte d'état-major de courtisans visite s'est mise à faire chorus et essaye de crier conditions très onéreuses. plus fort que les autres, pour faire croire l'ambulance. La voici devant un nègre : Prenons un exemple. Voici une com- qu'elle a l'initiative de la protestation. — Tn t'appelles Sorri t dit-elle en conmune — c'est la nôtre, pour préciser — sultant la fiche. Le noir remua la tête, la qui avait projeté pour 600.000 francs de dame en vert poursuivit avec des accents travaux. L'Etat lui a octroyé 45 °/0 de Une chose est cependant bien certaine, qui étaient doux et mélodieux comme ceux la dépense, soit 270.000 francs. Pour les c'est qu'une crise ministérielle serait désas- des dames qui jouent sur an thé&tre : 330.000 francs qui manquaient, elle a treuse pour le Pays, et serait aussi préju- Tu es venu te battre en France, Sorri, et contracté un emprunt, remboursable en diciable au régime Les républicains avan- tu as quitté ton beau pays, l'oasis fraîche et 30 ans. Intérêts et amortissement com- cés devront faire pour l'éviter beaucoup de parfumée dans l'océan de sable en feu I pris, e'ie a payé tout près de 8,50 °/ 0 . concessions et même, temporairement si Ah 1 Sorri 1 qu'ils sont beaux, les soirs d'Afrique, à l'heure où la jeune femme L'annuité qu'elle doit débourser est, en c'est indispensable, des concessions de doc- revient le long de l'allée des palmiers, en chiffres ronds, de 28.000 francs. trine. portant sur sa tête, telle une statue sombre, Supposez la caisse de prêts de l'Etat Le débat s'engage mardi devant les Cham- l'amphore aromatique pleine de miel et de N fonctionnant; la commune dont nous bres. Si l'attitude intransigeante de M. lait de coco... Les officiers firent entendre on murmure parlons aurait emprunté 600.000 francs Doumer n'est pas faile peur lui attirer les à 2 °/ 0 . En comptant un remboursement concours de la GaucBe, tout porte à croire charmé, et Sorri qui comprend le français, de 20.000 francs par an, la première que M. Briand réussira mieux. Il ne posera articula en hochant la tête : — Coco, coco... annuité eût été de 32.000 francs, la der- probablement pas la question de confiance, Mais la dame en vert est devant un nière de 20.400 francs. L'annuité mo- ce qui permettra aux députés de donner yenne n'eût pas dépassé 26.000 francs. librement leur epinien sur la question autre lit, celui de Rabot, dont le signaBénéfice, au bout du compte pour la financière qui. si elle a des rapports avec lement pourrait être : Ne rit jamais. commune. la politique, ne doit pas être dominée par — Ah 1 Rabot, dit la dame en vert, quelle reconnaissance ne devons-nous pas à vous elle. Imaginez, d'autre part, l'Etat accu• autres qui gardez intacte notre douce • • mulant chaque année les dotations du France ? Mais Rabot, tu connais déjà la pari mutuel, puis y ajoutant les intérêts Le parti communiste est menacé d'uoe plus grande récompense, la gloire... composés des sommes prêtées aux col- crise. On se plaint que le Comité directeur L'ardeur enthousiaste du combat, l'anlectivité«. Trè< vite, 1 s fonds de la exerce une dictature néfaste et 250 mili goisse exquise de bondir en avant, baïoncaisse grossiraient jusqu'à atteindre des tants dont 1t députés (sur 26 que le Parti nette luisante au soleil, la volupté de ploncomprend) ont adressé à Moscou une pro- ger un fer vengeur dans le flanc sanglant chiffres respectables. Au début, il ost évident que ses dispo- testation énergique, dénonçant le « bluff ' de l'ennemi,... la souffrance divine, la blesnibilités seraient absorbées par les prêts et le if fiasco » du communisme en France. sure sainte qui, du héros, fait un Dieu. Ah I Ce manifeste montre toute la faiblesse les beaux souvenirs. Rabot. qu'olle consentirait. Mais quand, au du parti communiste. Prenant ses ordres à bout d'un certain temps, se produirait Et Rabot qui n'a jamais r i , éclate l'étranger, fondé sur la violence et l'exploile jeu régulier des remboursements, elle tation des plus bas instincts de l'individu, pendant plus de trois quarts d'heure, se trouverait à la tète de sommes formi- il ne peut prendre une extension quelcon- par quintes, comme on tousse, comme dables, sans cesse accrue* non moins que dans notre pays d'ordre et d'instruc- on râle. régulièrement. Ce sont des milliards tion. J'en omets pour arriver à conclure. dont elle se trouverait riche, par le sysLe parti communiste ne sera puissant Duhamel promène sur les hommes et tème d'une véritable « boule de neige ». que le jour cù il subira la même évolution les choses l'œil de l'homme justicier, Ainsi la trésorerie de l'Etat serait que le narti socialiste, c'est-à-dire le jour qui, suivant le mot de Méry, perce toutes allégée de dépenses qui lui incombent cù il deviendra un parti plus modéré, les portes et tous les murs. actuellement du fait de subventions qui n'effrayant pas les hommes d'ordre, qui sont la majorité du peuple français Le p e i n t r e d e l a d é t r e s s e h u m a i — finissent par être lourdes. Elle serait En attendant.. .. nous pouvons dormir d'autre part alimontée par le retour Son livre, les Hommes abandonnés, tranquilles et les fascistes peuvent nous continu des avances qu'elle aurait conc'est l'évangile de la détresse humaine. laisser la paix. senties. Les communes et les départeHommes vraiment abandonné* « tous Per Ru. ments gagneraient à être ses débiteurs ceux qui sont, toute leur vie, perdus au plutôt que ses obligés. Tout le monde, d'une tranchée, seuls entr<> ciel et La Misère des Instituteurs Retraités fond en un mot, y trouverait son profit. Hâterre, livrés à leurs instincts, forces tons-nous de mettre en œuvre un proinvisibles et présentes qu'ils subissent La ligue des Droits de l'Homme vient jet à la fois simple et d'application sûre. comme une fatalité. Il y a des hommes Nous ne courons aucun risque à le réa- de signaler an ministre de l'Instruction qui ne sont jamais eux-mêmes, qui ne publique la pénible situation dans laliser, e t les avantages qui en découle- quelle se trouvent certains petits retrai. peuvent agir par eux-mêmes, qui ne sont raient peuvent être incalculables. tés de renseignement, dont les pensions qu'un jouet aux mains de la multitude qui les annexe, qui ne pensent plus puis, n'ont pas encore été revisées. D' LANCIEN, qu'on pense pour eux, qui n'ont plus de Un ancien instituteur de la Drôme, sénateur. âgé de 86 ans, n'a d'autres ressources vie propre. U y a des hommes abanqu'une pension de 3.000 francs ; un donnés. » autre s'est vu réduit pour vivre à deveM. Santelli note que Duhamel est, nir homme de peine dans une usine contre la foule, pour le libre épanouisL'humanité est soumise à trois servi- tandis que sa femme fait des ménages. sement de l'individu. Ceux qui ont passé toute leur vie au tudes : celle du corps, l'oisiveté ; celle Avec Duhamel, cette foule devient un service de l'Etat, qui ont abandonné en de l'esprit, l'ignorance ; celle de l'âme, personnage vivant, et il nous fait éprouvue de la retraite une partie de leur trail'égotsme. Plutarque Charles. tement, ont droit à une vieillesse pai- ver son effroyable empire. Avee une puissance d'analyse psychosible et décente. Le législateur leur a Voulez-vous savoir combien vous va- garanti par la loi du 14 avril 1924 des logique incomparable Duhamel montr? pensions modestes mais convenables. que la légende est indomptable ; il fait les 1 Saches combien vous aimez. Pourquoi l'application de cette loi est- toucher du doigt la puissance du menGrégoire 1 er . elle si lente ? songe collectif. « En effet, 1» vérité, CESAR SANTELLI r- LK O I T Ü T K H écrit-jl, c'est ce qui n'est pas ce qui eBt, c'est ce que les hommes veulent.... » Duhamel se préoccupe surtout de l'âme, et, dans l'âme ce qui l'intéresse, ce n'est pas ce qui est oonscient, mais ce qu'il y a de subconscient ot môme d'inconscient, de trouble au plus intime de nous-mème. Tandis que les écoles littéraires qui se succèdent ont largement exploité le sol, il s'attaque au sous-sol encore presque vierge. Le Consolateur Le livre de Duhamel intitulé La Potsession du Monde est, dit M. Santelli, un cantique de paix écrit pendant la guerre par un h o m m e qui prévoyait déjà qu'il ne suffirait pas d ' u n traité découpant des territoires et stipulant des in> demnités pour fermer les blessures de la guerre. C'est une bible, la vie intérieure du culte de l ' â m e , un livre tout imprégné de christianisme, mais d ' u n christianisme dépouillé des dogmes, <}'un christianisme purement terrestre et h u m a i n . Duhamel proclame que notre bonheur est en nous, dans les richesses de notre vie intérieure, richesses qui sont accessibles au plus pauvre. C'est dans notre cœur que nous le trouvons : il est fondé sur la possession. Pour Duhamel, il n'y a pas d ' h o m m e qui ne soit intéressant comme il n'y a pas de iivière dont le fond soit désert. Parmi les hommes, les artistes sont ceux qui ont le mieux possédé le monde. Alors qn'il n e reste rien de Crésus, les œuvres des grands artistes sont immortelles. Faisant allusion à la guerre, Duhamel nota que, pendant cette époque, les pri sonniers et les combattants n ' o n t vécu que du souvenir et de l'avenir, qui se rejoignaient par dessus l'abtme sanglant. Il vante les richesses morales. « Ce qui les caractérise plus spécialement, c'est qu'on peut en jouir totalement, é plusieurs. Le vers de Hugo sur l'amour maternel leur conviendrait : Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier. Les grandes idées morales « sont les seules richesses que l'on peut partager sans jamais les diviser. » « La guerre, dit Duhamel, a démontré que la civilisation scientifique et industrielle basée sur l'intelligence est condamnée. C'est vers les ressources du cœur que se tourne notro esprit, vers le régne du cœur, seul capable de sauver la race humaine, dans la désespérante misère contemporaine. Georges LK BAIL. La fin au prochain numéro. Mais qui n'est pas républicain au Sénat ? La malchance est que le bon peuple de France a le sentiment des nuances et des valeurs, et qu'il permet de separer, dans sa jugeote, le bon grain de l'ivraie. P a r m i vous, quelques-uns sont fiers d'avoir, jadis, barré la route au SaintArnaud de calé concert, et, naguère, gêne les desseins du bloc dit national, on ne sut jamais pourquoi « national ». Or le bon peuple s'inquiète de SaintArnaud et du bloc, dont rêvent quelques trublions ; ils en lèvent tout éveillés, les trublions, et ils en parlent dans les journaux et sur la place publique, comme si ie coup d'état était pour demain matin. Alors, Messieurs les Senateurs républicains, veillez ! C h e r c h e z - v o u s , au gibiid jour ou dans l'ombte. Soyez bien vite, une majoiité, une majorité sûre et fidoie. Tordez le cou — par metaph re s'entend — aux Saxons qui défaillent, à l ' h e u r e des grands devoirs et des graves responsabilités. Donnez l'exemple, vous, la Chambre haute, à l'autre, qui ne veut pas être la basse, et qui vous suivra, tiès Hère, sur le chemin de la justice et du droit pour tous. Vous lui avez offert le scrutin clair, loyal, aimé de l'électeur. Elle se promet de l'accueillir avec reconnaissance. Ce ne sera pas assez pour elle. Elle est en veine ue sagesse, comme si elle n ' é t a i t pas votre cadette, a vous, l'ancienne, la sage. Elle prépare des projets qui méritent v o u e attention. Elle en a arrondi les angles, parfait les contours. L'opinion, lori reuve et hargneuse, depuis trop longtemps, ne leur fait pas grise mine. S Us offraient au pays des perspec tives de paix intérieure, après l'extérieure si riche d'espoirs, votre cœur toujours jeune de vieux démocrates, en serait ragaillardi, espérons-le. Et des aînés que vous êtes aux cadets que sont les députés, puisqu'il faut les appeler par leur n o m , la liaison s'accomplirait enfin, gage de l'entente nécessaire au bonheur du pays. Les députés, eux aussi, sont en quête d'une majorité qui dure. En tiés grand nbmbie, u» sont amis du peuple et du pays. Cet amour fer» leur sagesse, dès demain. Scrutin d'arrondissement, justie® fiscale, relormes plus qu» mûres qui ne doivent plus attendre, voilà ce que le pays exige des deux assemblées, enfin en pailait accord. Ei la Franco de de 92, de 48, la t r a n c e de Vaimy et de Verdun, s'épargnera la carnavalade d» Saint-Arnaud et Ue sa séquelle. Pierre CAZALS, député. F o u r tous vos Imprimés Adreiwez-voMS à i l m ^ r ! i i t e r i ô > d u Citoyen Nièvre, la tonte des neiges et les pluies abondantes ont provoqué des inondations. Brinon eBt entièrement recouvert d'eau ; plusieurs habitations sont enhies ; les dégâts sont importants. Quand Quillivic est entré dans la voie sacrée réservée aux purs artistes, il l'a parcourue en quelques bonds, arrivant du premier coup à la renommée. Quillivic est a u j o u r d ' h u i un des plus grands sculpteurs de notre Franc*. Il a popularisé dans le granit les visages de nos paysannes, et, quand notro pays ne sera plus, c'est-à-dire quand les costumes auront disparu, nos deecen dants retrouveront, immortalisée dans les contours et la vie de la pierre, la physionomie émouvante ot diverse de nos femmes bretonne*. Quillivic s'est particulièrement et passionnément attaché à symboliser la bigoudène, si originale et si étrange, si diverse et si énigmatique dont le type primitif plonge ses racines dans une tradition lointaine inaccessible aux recherches des hommes. Quillivic a produit un chef-d'œuvre, les Joueurs de biniou ! La sottise h u maine n'est pas encore parvenue à le découvrir. A l'époque où le groupe tut exposé au Salon, Jaurès l'admira longtemps, silencieux et pénétré d'émotion. Quel éloge dans ce silence, dans la contemplation muette et admirative d ' u n tel h o m m e , grand entre tous ! Quillivic aura de plus symbolisé, dans le m o n u m e n t de Plozévet, l'effigie du paysan, nourrisseur d ' h o m m e s et défenseur du sol national. Ce vieux de la terre a perdu trois fils et un gendre à la guerre. La tête est droite tandis que le corps est affaissé sous le poids des ans et des deuils accumulés. Que dire de ses soldats représentés dans les monuments élevés à la gloire des enfants des communes tombés à l'ennemi ? Ils sont jeunes et beaux comme l'aube de la Démocratie. Du granit, l'artiste a tait jaillir la vie spirituelle dos défenseurs du sol, la divine étincelle qui illumine la vie des héros et des martyrs. Les petits soldats, qu'il représente sur nos places publiques ou aux carrefours des routes, sont les descendants légitimes de leurs aînés qui défendaient avec Hoche, Kléber, Marceau et Dasaix les frontières deB Pyrénées, des Alpes et du Rhin. Bravo, Quillivic ! Tu arrives jeune encore à la célébrité. Petit mousse, tu roulais autrefois dans une barque de pécheur au creux des vagues do l'Océan. Te voilà m a i n t e n a n t porté, par le destin que tu as vaincu et asservi, à la crête de la vague. J'exalte en toi un enfant du peuple qui a fait son chemin danB la vie à coups de nobles inspirations, d'audaces et d volonté. Je salue en toi un ami précieux et un grand artiste. G. L. B. — La situation continue à s'améliorer au Maroc. L'influencs d'Abd oI-Krim diminue chaque jour ot les soumissions se multiplient. Depuis le début de l'hiver 11.400 familles t o u t rentrées de dissidence, — La situation semblait, ces jours derniers, très tendue entre la Russie et la Chine. L'incident eut pour origine l'arrestation, sur l'ordre du msréchal mandchou TchaDg-Tsolin, de M. Ivanof, directeur russe de la compagnie des chemins de fer de la Chine oriental«*. Moscou enjoignit su gouvernement de Pékin de fairo remettre Ivanof en liberté. Après avoir pendant quelques jours fait la sourde oreille, le maréchal mand cbou vient do donner satisfaction aux Soviets. On croit que l'influence japonaise n ' a pas été étrangère à cette heureuse décision qui doit mettre fin au conflit qui aurait pu avoir de très graves conséquences. L'intervention d'une armée rouge en Mandchourie a u r a i t , en effet, selon toute probabilité, provoqué une nouvelle guerre russo-japonaise. Glanes et Perles « La Bonne Table et le Bon Gîte », ce confrère, dont la lecture aiguise l'appétit et dessèche la gorge, publie dans son dernier numéro un sonnet inédit de Monselet sur l' « Escargot ». Il s'agit de l'escargot de Bourgogne, sortant du four et prêt à manger, et voici ce qu'en dit Monselet : Je t'estime et je t'aime, escargot de Bour[gogn-, Pour ta sage lenteur et ce goût du foy<>r Qui te fait transporter ta maison sans ployer. Vagabond méthodique et cornu sans vergo[gne. Mais je bénis surtout Marton, dont la beso[gne Autour de ton corps gris consiste à marier Si bien le beurre et l'ail en un fumet princier, Que la truffe en pâlit au fond de la Dordo[gne I Viens, je veux te saisir brûlant entre mes [doigts, Avec les précieux égards que je dois, Mon appétit robuste au voyage t'invite. Pour mieux fuir le regret du vignoble doré, Tu glisses vers ma panse, 6 doux invertébré. Et je crois que jamais tu n'as marché si vite I gie et jusqu'à ce qne satisfaction nous soit donnée, c'est-à-dire jusque la mise en harmonie de nos traitements avec ceux de nos camarades des autres administrations. heurtant la tète contre le pont, il fat grièvement blessé. Transporté à l'Hôtel Dieu à Nantes, dès l'arrivée du train, il fut trépané. Il est décédé dans la journée. Les camarades qui reçoivent dans un même phare un seul Citoyen sont priés, après l'avoir lu, de le laisser dans la Chambre de la lanterne pour permettre au suivant de quart d'en prendre connaissance. Il est rappelé également que tous les adhérents aux sections départementales de la Fédération dt-s Syndicats des Fonctionnaires sont tenus deverser Ietrs cotisations pour la dite section entre les mains du tiésorier de la section de leur département. NOUVELLES DEPARTEMENTALES UNE PRÉCISION Nous avons publié, la semaine dernière, une communication émanant du bureau des gardiens de phares et ayant pour titre : « La bienveillance des chefs lorsqu'il s'agit des agents placés sous leurs ordres. » Cet article qoi concernait les cantonniers nous a valu diverses demandes de précision. Nous tenons, pour tranquilliser nos correspondants occasionnels, à déclarer que les faits relatés dans l'entrefilet en question ne se sont pas produits dans le Finistère, ni même dans un département breton. Révision de» Ilotes électorales Les listes électorales sont en voie de révision. Ces listes doivent comprendre tous les citoyens qui, ayant six mois de résidence dans la commune, réunissent les conditions d'âge et de capacité électoraies et les citoyens qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaire public. Dans les 20 jours du dépôt des listes, c'est à-dire jusqu'au 4 février prochain, à minuit, tout électeur omis sur la liste électorale pourra réclamer son inscription personnellement ou par mandataire, en justifiant des conditions exigées par la loi. Tout électeur inscrit pourra réclamer la radiation ou l'inscription d'un individu omis ou indûment inscrit. Comité de Délense Laïque do Finistère NOMINATIONS Aux Secrétaires des Sections cantonales. M. Ferracci (Don), ex-caporal du 173« Camarade, régiment d'infanterie, demeurant à BonifaJ'ai l'honneur de vous prier de vouloir cio (Corse), candidat militaire, a été nommé bien réunir votre section et de lui soumetgardien de phare de4» classe. Il sera affecté, tre les questions suivantes : en cette qualité, dans le département du I. — Congrès annuel. — A Quimper, le Pas-de-Calais, au service du phare électri18 avril à partir de 11 heurea, au Gymnase. que de Calais, en remplacement de M. Ordre du jour : 1* Rapport moral du préGuennec, appolé à une autre destination. sident (Nardon). M. Carranante ( Janvier), ox-soldat du 3' 2° Le monopole de l'enseignement, raprégiment de zouaves, demeurant à Staoulet porteurs pour : Messager, mairie de Brest ; (Alger), candidat militaire, a été nommé contre : Drapier. gardien de phare de 4" classe. Il sera affecté, 3° Les Patronages laïques, rapporteur : en cette quali'.é, dans le département de la Duigou, mairie de Pont-l'Abbé. Loire-Inférieure, au service d-. phare du Renouvellement de la moitié du conseil Four, en remplacement de M. Poli, appelé d'administration. à une autre destination. (Etudier ces questions, désigner des M. Morelli (Jein-Baptiate), ex-soHat do 3' rapporteurs qui adresseront pour le 15 régiment d'artillerie coloniale, demeurant à du Pila-Canale (Corse), candidat militaire, a été mars leurs rapports au rapporteur Congrès.) nommé gardien de phare de 4° classe. Il II. — Cotisations. — Quelques sections sera affecté, en cette qualité, dans le département des Bouches-du-Rhòne, au ne sont pas en règle pour 1925. Faire rentrer les cotisations pour 1926 service du phare électrique de Planier, en remplacement de M. Baret, nommé à un (Trésorier: Guéguen, an Citoyen, Quimper), et adresser liste et adresse de vos adhérents autre emploi. à Drapier, — la liste de 1925 est annulée — cette liste est dressée pour l'expédition du journal. III. — Brochures Ecole unique. — Un Viennent de paraître : prix spécial sera consenti aux sections pauLes F i g u r a n t s , roman par Yves Darrnor. vres ; mais il est nécessaire que tontes les Un volume in-8° couronne, 8 fr. 50, chez sections répandent cette brochure de proFiguière éditeur, 17, rue Campagne-Pre- pagande. mière, à l'Enseigne des Deux Figuiers, Reste à payer : Quimperlé, 10C br. ; LanParis, XIV«. divisiau, 100 ; Carhaix ? T ; Pont-l'Abbé. 200 ; C'est le premier livre d'un auteur qu'une Morlaix, 500 ; Concameau, 200. — Régler fois de plus l'éditeur Figuière vient de aussitôt que possible. révéler. Cette œuvre révèle un grand souci IV -Contre-manifestation du28février d'exactitude. à Landerneau. — Tous les partis, tous les C'est le monde ouvrier qui sert de cadre groupements, sans exception; marchant avec à une action abondante de laquelle jaillis- nous. — Le Comité d'organisation compte sent des incidentes remplies d'intérêt. Le sur le cran de tous les militants. travail dans une poudrerie en Bretagne, la Lancez un appel individuel à vos adhémisère ardente de tout un peuple de tra- rents. — Faites comme lea cléricaux : vailleurs de ténèbres et l'horrible catastrophe Organisez le voyage en camions... et des inévitable, le feu dans les entrailles de la réunions préparatoires. Terre. Il faut que nous soyons plusieurs milliers M. Yves Darmor a écrit là un bon livre à Landerneau.— Nous aurons, entre autres, qui lui fait honneur et qui ouvre devant lui un orateur de Paris. — Des tracts et des une carrière qu'il saura parcourir fièrement. affiches toucheront surtout le nord et le Le style est bon sans afféterie, les phrases centre du département. de 1' aciion sont nettement énoncées. Ce Contre le fascisme, contre de Castelnsu livre est d'une nature attachante. et ses troupes ; contre l'évèque, tous ensemble III — Comptez sur nousl PouvonsGrazlella et Fanlno, roman par F. Mos- nous compter sur vous ?? tacci. Un volume, 325 p'ges, 9 francs, Toutes les communications concernant chez Figuière. 17, rue Campagne-Pre- les réunions organisées, le nombre de mière, Pans, XIV». contre-manifestants devront être adressées J'ai fouillé les ténèbres, et dans les ténè- au camarade Savary, secrétaire de l'organibres. j'ai trouvé l'ctinuelle qui me permit sation centrale, mairie de Brest, et le montant des souscriptions au citoyen Goaedoué, d'aller do l'avant. Le résultat de mes longues méditations, même adresse.. que j'avais résumées en un seul livre, fut Réunions de propagande décidées en vue accueilli avec tant de bienveillante ironie de la préparation de la contre manifespar les quelques érudits à qui je l'ai comtation du 28 Février. muniqué, que j'ai pris le parti de délayer le Le Relecq-Kerhuon, le samedi 30 janvier, tout dans une série de romans qui me à 20 heures. permettront de m'adresser à la masse et de Landerneau, le dimanche 31 janvier, à mienx m'expliquer. 14 heures. Dans co premier ouvrage nous ne nons Morlaix,le dimanche 31 janvier, à 9heures. occuperons que de l'être fiuidique. Ne Landivisiau, le dimanche 31 janvier, à faut-il pas, cher Lecteur, vons initier sur 15 heures. votre origine spirituelle avant de nous lanChâteaulin, le samedi 30 janvier, à cer dans les profondeurs sidérables pour 20 heures: déchirer un plus grand lambeau de ce voile Le Faou, le dimanche 31 janvier, à obscur qui nons eache l'inconnu?... Ne 15 heures. faut-il pas que vous sachiez qui nous somPont-de-Buic. le dimanche 31 janvier, à mes avant d'entreprendre l'explication de 15 heures. ces nombrenx phénomènes que la science Q u i m e r c ' h , le samedi 30 janvier, à officielle, toujours rivée aux théories an- 20 heures. ciennes, ne s'explique encore pas ? Quéménèven, le samedi 30 janvier, à 20 heures. L'Auteur. Rosporden, le samedi 30 janvier, à 20 heures. Sizun, le dimanche 31 janvier, à 15 heures. Bannalec, le dimanche 31 janvier, à 14 heures. La presse réactionnaire a pub ié ces temps derniers, uu article intitulé «Le Gaspillage,» disant qu'une iaxpecirice des écoles maternellos touch lit 141.250 Ir. dans l'année, et qu'une inopectrice départementale recevait 345.200 fr. D'après le Quotidien voici la véri'.é. Les inspectricss générales des éciles maternelles ont un traitement allant de 13,500 à 17.500 francs ; les inspoctricss départementales débutent à 8.000 fr, pour atteindre on première classe 14 000 francs. On lit en effet dans le Journal Officiel du 30 novembre 1924, à la pag<s 35fô Chapitre 128.— Inspecteurs gàne aux de l'enseignemont primaire et in«pecAUX ADHÉRENrsJJDUJ SYNDICAT trices générales des écoles materne.les. Au moment où paraîtront ces lignes, le Ensemble : traitements 415.000 fr. J. O. aura probablement publié les nouChapitre 129. velles échelles des traitements des diverses Indemnités : ensemble 150.000 fr. catégories de fonctionnaires. Parmi les mécontents, vont se placer, au Total . . . 565.000 fr. premier rang, les gardiens de phares qui, à 565.000 fr. pour toute l'Inspection plusieurs reprises, ont adressé leurs mogénérale et non pour quatre personnes. destes revendications à M. le Directeur des Chapitre 144. — Inspecteurs et ins- phares et balises, à M. le Ministre des Trapectrices primaires et inspectrices dé- vaux publics, à la Fédération des syndicats partementales des écoles m a t e r n e l l e s : des fonctionnaires pour être présentées à la commission Trépont. Ensemble : 6.904.000 francs. Notre dévoué défenseur, M. le député Le Une g r a v e a f f a i r e d e vol Mais 6.904.000 francs pour tout le Bail, a insisté énergiquement auprès de M. à l ' a m e n a i de Lorlcnt corps de l'Inspection primaire, et non le Ministre en notre faveur. pour vingt personnes. Les recherches des commissaires de la La Commission chargée d'établir l'échelle La presse de droitee rectifiera t elle de traitements a prétendu que les gardiens brigade mobile de Rennes qui poursuiles chiffres qu'elle a publiés ? Quand on de phares étaient pins favorisés à l'échelle vaient une enquête à Lonent, sur l'ordre connaît sa bonne foi il y a lieu d'en de 5.600-7.800 que les autres fonctionnaires & de la Sûreté générale, au sujet de vols de matériaux commis à l'arsenal maritime, 5.600-7.700. douter. Pour trouver ce résultat, la Commission viennent d'aboutir. Un ingénieur de la direction des travaux, Trépont n'a pas négligé de faire rentrer en ligne de compte les indemités spéciales qni son magasinier, un surveillant technique sont allouées aux gardiens de phares isolés et un commerçant qui recelait les objets eu mer, mais les membres de la dite Com- soustraits, ont 6té inculpés. L'ingénieur, mission ne se sont nullement occupés de 1s un ancien agent technique sortant de l'Ecole situation spéciale et particulièrement péni- de maistrance supérieure, a tout avoué. Il a ble des gardiens qui touchent ses indemni- déclaré avoir touché de l'argent du recéleur. tés; ils n'ont pas davantage tourné leurs Un surveillant technique est mêlé à une regards vers les très faibles indemnités antre affaire moinB grave. La justice maritime est saisie. allouées aux autres phares et qui, mises en —.Une très violente tempête de neige parallèle avec celles des agents assimilés a interrompu, la semaine dernière, les des antres administrations, ne leur sont Le nouveau Commandant manœuvres en cours de la division na- certes pas supérieures. de la 10* Région vale de la Manche et de la mer du Nord. En luttant pour l'amélioration de nos / traitements que le coût grandissant de la Lundi matin, 25 janvier, M. le général —• On s'attend à ce que l'Allemagne vie déprécie chaque jour davantage, nous fasse sa d e m a n d e d'admission à la So- avions pensé, en exposant nos très mo- Hallier, le nouveau commandant du X* Corps, a pris officiellement possession de son poste. oiété des Nations d'ici quelques jours. destes revendications, qu'elles ne sauraient Il s'est rendu de la caserne Kerguz au Corps d'Armée, en passant en revue les éléments - - Les commis d'agents de change et manquer d'aboutir. Il n'en a malheureusement pas été ainsi. de tontes les troupes de la garnison qui failes commis du marché e n banque, à la Lorsque nous avons demandé diverses aug- saient la haie snr son passage. Bourse des valeurs, à Paris, ont fait mentations d'indemnités telles que : vivres grève vendredi pour protester contre de mer pour parages insalubres, .scolaOn Jeune Qulmpérols l'aggravation des impôts qui pèsent sur rité, augmentation d'indemnité pour cheft u é e n t r e Anger« e t N a n t e s les valeurs mobilières. Toutes transac- gardien, pour déplacement, pour trompette tions en Bourse ont, de ce fait, été de brume, pour remboursement de déménaDans la nuit du 24 au 25, M. Stervinou interrompues pendant toute la journée. gement, nous avons reçu la même réponse : Jean, 19 ans, ouvrier au dépôt des machines « On se butte au Ministère des Finances ». à Quimper, venait d'Angers où il avait — L a C h a m b r e italienne a approuvé Mais que les camarades se rassurent. assisté à un match de football. Au passage le paote de Locarno, ', Consoients de nos devoirs comme de nos dn pont de la Pointe,, entre Angers et — A Brinon-sur-Breuvron, dans la droits, nons poursuivrons la lntte avec éner- Nantes, il se pencha à la portière et, se Nouvelles Miettes de 1« Semaine " Régionales EXAMEN DES BOURSES DES PUPILLES DE LA NATION 11 est rappelé aux familles des Pupilles de la Nation intéressées que l'examen d'aptitude aux bourses (3", 4", 5" et 6» séries) d'enseignement secondaire est fixé au jeudi 25 Mars, pour le» garçons et pour les tilles. Les demandes d'incription avec dossiers doivent être adressées ^ la Préfecture, avant le 13 mars. Tous les Pupilles de la Nation correspondant à l'une do ces séries, qui n'ont pas déjà été reçus à l'examen d'aptitude aux bourses et ponr lesquels les familles se proposent de demander à l'office départemental des subventions d'études secondaires ou des renouvellements de subventions d'études secondaires doiveut être présentés à cet examen, sons peine de rejet de lenrs demandes de subvention. La date de l'examen d'aptitnde pour les candidats des l r a et 2' séries de l'enseignement secondaire sera fixée ultérieurement. affranchie) une déclaration questionnaire •lont ils pourront dpmtnder un exemplaire au comptable qui effectua le paiement des arrérages de leur pension. Avis aux commerçants et industriels H rappelé que l'art. 25 de la loi de finances du 13 juillet 1925 prescrit que toute personne oa société exerçant une profession industrielle ou commerciale,- ou se livrant à l'exploitation minière on conces»ionn*ire d'un service publie — et payant P1«« de d>x mille franc* de salaires — est assujettie à duo t a x v dite « taxe d'apprentissagé », dont le p r o f i t contribuera * u x ¿¿penses nécessaires au développement de l'enseignement te"hnique et de l'apprentissage, ainsi qu'à celles des laboratoires scientifiques. Pour l'établissement de l'assiette de cette taxe exigible pour l'année écoulée à partir da 1 er janvier 1925 et fix'e à 0 fr. 20 pour cenk d e s salaires, les intéressée devront avant le 16 février prochain, dernier délai, adresser au Préfet une déclaration faisant ressortir le montant des salaires payés par < ux pendant toute l'année 1924 à lenrs ouvriers et employés. En ce qui concerne l'année 1926, le délai accordé pour produire cette même déclaration expire le 31 mars prochain. L'article 25 précité stipulant que certaines exonérations peuvent être accordées aux assujettis, ceux-ci auraient intérêt, le cas échéant, à joindre à leur déclaration une demande en remise partielle ou totale conformément aux dispositions prévues à l'article 2 du décret du 9 janvier 1926. Touc les commerçants ou industriels passibles de la taxe d'apprentissage pourront se procurer, à la mairie de leur résidence, des formules de déclaration et de demande d'exonération. NOS CHEVAUX POSTIERS A L'EXPOSITION DE BUENOS-AYRES Pour la première fois, nos postiers bretons, qui font l'objet déjà d'une prédilection marquée de la part des acheteurs, comme le prouvent de plus en plus les acquisitions opérées par certains pays d'Europe et de l'Amérique du Sud, seront représentés à l'exposition de Buenos-Ayres, en République Argentine, une des plus importantes manifestations du monde entier, qui aura lieu en avril prochain. Une Commission spéciale a arrêté mardi son choix aux animaux suivants : Batailleur, cheval aubère, par Suivant et Jaseur, à M. Henri Séité, de Saint Polde-Léon ; Bayan, cheval bai. par Quo-Vadis et Yselle, à M. G.-P. Cuëff, de Plougar; Barbiche, pouliche baie, par Quorum et Jacobin, à M. J.-M. Raguénès, de Plondaniel ; Banquette, pouliche baie, par Trégon et Yell, à M. J.-M. Miossec, de Bodilis. Ces quatre magnifiques spécimens ont représenté auprès ùe la Commission les parfaits caractères du Trait Postier. Batailleur est un premier prix de tous les concours depuis plus d'un an ; Barbiche impressionnera aussi par sa belle musculature, son près de terre, sa distinction de physionomie ; Bayan et Banquette tont de nobles types également de ce postier breton dont la réputation continuera à s'étendre dans le Nouveau Monde. BOURDONNEMENTS - , DURETÉ D'OUW SONT VAINCUS RÉSULTAT IMMÉDIAT par ¡a nouvelle méthode d e p r o t h è s e auriculaire d o Spécialiste F . R O T A I * tt B u e Orfila » « » t « Attendra o'aat mouf/rlr, o'mmt entondrm dm moin» ma mrmtmm. Noua r a p p e l o n s S t o u s oeux q u i e n t e n d a n t la voix o r d i n a i r e , m a i s s o u v e n t n e c o m p r w - nent pas, ou qui souffrent de bruits bour- d o n n e m e n t s , d u r e t é d'oreilles, s u r d i t é , et q u i v e u l e n t e n t e n d r e c l a i r , q u ' i l s d o i v e n t en t o u t * c o n f i a n c e r e n d r e visite au r é p u t é S p é c i a l i s t e qui laur d é m o n t r e r a g r a t u i t e m e n t les s é r i e u x résultats de sa nouvelle méthode, tonlours o b t e n u s dès le p r e m i e r essai. Il sera de 9 h . à 4 h . d a n s les villes Quimper, s a m e d i 6 f e v r i e r , h ô t e l de l ' E p é e , Rosporden, m e r c r e d i 10, h ô t e l F l a t r è s . Châteaulin, j e u d i 11, hôtel G r a n d ' M a i s o n . Pour toutes vos Fournitures classiques adrêssez-vous à La Librairie laïque du "Citoyen" Nouvelles Locâles QUIMPER LS G I T O T I » • .. .. . *..!•> « f u -iiJtiJr-,,.. ,'Tfr*'" CHATEAULIN t . r é j w V QUIMPER — M , Rue du Parc — QUIMPER Du SAMEDI 30 JANVIER au LUNDI 8 FÉVRIER Grande Mise en Vente de PANTALONS pour Hommes CHEMISERIE - BONNETERIE - LINGERIE Occasions oxcopt'ovnallos La s o i r é e du 1 0 février. — Les cartes permettant d'assister à la séance de photo graphies en couleurs, et qui ont été dépo «éea on peu p y t o a t , dans Quimper, s'eulèvent rapidement ; il est à craindre qu'il n'en reste plus à donner à la location du théâtre, ceci est dit pour éviter une déception probable aux imprévoyants qui ne se seraient pas munis à l'avance et auraient compté trouver des cartes d'entrée au dernier mo ment. La salle de notre théâtre municipal con tient, en effet, à peine COO places, et les amateura d'art sont nombreux à Qaimper l Nous apprenons avec plaisir que, désireux d'apporter leur gracieux concours à cette féte et de la rendre encore plus attrayante, des professionnels et des ma teurs de la ville donneront un intermède musical qui promet d'être un préuieux régal pour les dilettantes. Il n'est pas jusqu'aux élèves de nos lycées et de nos écoles normales qni ne so soient donné la tà -he d'illustrer les programmes do dessins appropriés, apportant, eux aussi, leur note d'art, en la collaboration de leur jeune talent, à cette fête du beau et du vrai. Il n'est donc pas surprenant que, tous y aidant, le succès couronne l'œuvre. T o u r n é e s Ch. Baret. — L'Avare et le Médecin malgré lui. — Comme nous l'avons déjà annoncé, le « Gala Molière », organisé par les Tournées Ch. Baiet, aura lieu an Théâtre municipal, le samedi 30 janvier. Au programme, les deux chefs-d'œuvre comiques : L'Avare et Le Médecin malgré lui, avec une troupe de premier ordre rompue aux traditions de la ComédieFrançaise. Cette représentation intéresse non seulement les familles et la jeunesse des Ecoles, mais encore les vrais amateurs de Thé&tre. Nota. — Des conditions spéciales seront consenties aux Ecoles. — Samedi 6 février, Le Secret. La pins prenante de toutes les œuvres de M. Henry Bernstein reçoit partout on accueil d'autant plus enthousiaste que les tournées Ch. Barot lui ont donné, nous dit-on, une interprétation sensationnelle : deux artistes bien connus et fort appréciés du public, Mlle Delia-Col et M. Walther, interpréteront les rôles principaux. Pour le détail des Abonnements, consulter les affiches du jour. C h e z s l e s P e t i t s C h a s s e u r s . — Le banquet annuel de la Société des Petits Chasseurs sera servi le samedi 30 janvier, à 19 heures, chez M. Jean Le Dé, restaurateur, rue des Douves. Prix do b&nqaet, 12 francs. Etat-Civil du 2 0 au 2 6 J a n v i e r 1 9 2 6 . — Naissance» • Marie Le Roux, rue de Pont-l'Abbé, 23; Mario Frenay, rue de la Providence, 51 ; Elise Moa!, Place Lo.tronan, 14; Mauricette Gallimard, rue JulesNoCl, 25; Jeanne Le Do, avenue de la gare, 2 bis. Décès : Marie Coroller, ménagère, 79 ans, epouse Poher, rue de la Providence, 60; Jean Billon, cultivateur, 55 ans, époux Méroor, rue de l'hospice ; Victor Le Bars, marin-pécheor, 66 ans, époux Jadé, rue Bourg-les-Bourgs, 5 ; Jean Corré, cultivateur, 68 ans, époux Méroar, rue de l'hospice; C U u d e P o u i l l o t , f a u t e u r d e s p o s t e s , 50 a n « , époux Le Bosser, rue de l'hospice ; Louis Nicolas, douanier, 40 ans, époux Lagudec, rue de l'hospice ; Pierre Guennec, oellier, 37 ans, époux Le Vigouroux, rue do l'hospice; Marie Le Gofl, blanchis-euse, 56 ans, veuve Calioch, rue Pen-ar-Stang, 8 bis. Publications de mariages : Jean-Louis Derriun, 2* maître mécanicien, domicilié à Quimper, et Marie-Louise Docurgitt, dorniciliee à Toulon ; Alain le Gac, menuisier, domicilié à Qaimper, et Jaanne Pennec, domiciliée à Kerfeunteun; Fr«>nçois Pichon, linotypiste, domicilie à Quimper, et Marie Pennec, domiciliée à Kerfeunteun ; Louis Savina, empioye do Préfecture, domicilié a Quimper, et Jeanne Ceitou, domiciliée à Douarnenez ; Jean-Louis Daniel, ouvrier des télégraphes, domicilié a Ergué-Armel, et Anne Levûnès, employée de commerce, domiciliée a Quimper ; François Le lierre, ouvrier des télégraphes, domicilié à Penhars, et J e a n n e Moieau, employée do commerce, domicilioe a Quimper ; Guillaume Le Mat, maçon, et Marie Philippe, domicilies à Quimper. R E M Ë » C1U11E N T S Les familles CASTEL et JÉGOT, très touchées des nombreuses marques de sympathie dont elles ont été l'objet, à l'occasion uu décès de leur regrettée parente, Mlle C a t h e r i n e CA8TEL, prient les personnes qai les leur ont témoignées de trouver ici l'expression de leor reconnaissance ainsi que leurs plus vifs remerciements. Ergué-Qabérlc 8uloide. — Corentin Quéré, 45 ans, maçon * Ménez-Groaz, s'est peudu la semaine dernière. Ce malheureux avait manifesté, à plusieurs reprises, l'intention de mettre fin à ses jours. Pont-l'Abbé Aooldent d'auto. — M. du Chatellier, du ch&teau de Kernuz, rentrait en auto de Quimper, lorsqu'il environ 2 kilomètres de Pont-l'Abbé, il entra en collision avec an — Voir noir a Prospectus motocycliste, M. Cornic, minotier à Plomelin. Le choc fat très violent, mais se borna fort heureusement à des dégâts matériels. Qullvlnec E t a t - o l v l l . — Naissance : Jean Le Roux, rue de la Palud. Mariages : Mathieu Breton, rue Neumeur, et Anne-Marie Le Pape ; Arthur Le Pape et Mario Chatalain. Décès : Marie-Louise Tournellec, rne de la Pointe ; Henri P e n n a m e n , rue de la Pointe ; Maurice Trilly, quartier des Pôchears. Penmtrch H o n n e u r aux héros. — Dans les maisons-abris des eano'.s de sauvetage de SaintPierre et de Kérity, la société centrale de sauvetage a fait apposer, en commémoration du drame du 28 mai, deux plaques de marbre Bur lesquelles sont gravés les noms des canotiers de sauvetage, morts victimes de leur héroïque dévouement, le 23 mai 1925 : Jean Berrou, patron ; Vincent Tanniou, souspatron ; Laurent Calvé ; Pierre Carval ; Guillaume Cossec ; Jean Larnicol ; Jean L'Helgouarch, de Saint-Pierre-Penmsrch ; Thomas Cloarec; Laurent Coupa; Henri Jézégabel ; Henri Kerloch ; François Le Gars; Yves Stéphan ; Pierre Tanniou, de Kérity-Penmareh. Le comité de répartition, de son coté, a fait établir deux autres plaques commémoratives qui ont été fixées sur les murs extérieurs des deux maisons-abris. Etat-olvll. — Naissances : Nonna Leroux, Kerentec ; Marie-Louise Le Brun, Saint-Guénolé; Jacques Faou, Kérity; Sébastien Stéphan, Kergadien ; Louis Gourlaouen, Kérity ; Marie-Jeanne Le Drézen, Saint- Pierre ; Alice Lotrédou, Saint-Pierre ; Marianne Lucas, Saint-Guénolé ; Emmanuel Berrou, Saint Guénolé ; Marie-Joséphine Salann, bourg; Hervé Cléach, bourg; Gustave Camus, Saint-Guénolé ; Eulalie Donnart, Saint-Guénolé. Mariages : Pierre Gloaguen et Marie Guégaden ; Yves Nédellec, cultivateur à Plomeur, et Marie Leroux, ménagère, Penmarc'h ; Pierre Gourlaouen et Jeanne Kerviei, Penmarc'h ; Joseph L'Helgouach et Maria Tanniou ; Louis Le Pape, commerçant, et Isabelle Lucas, s. p., i Penmarc'h. Décès : Dorothée Marblé, Kervellec ; Louis Marblé, Kervdlec ; Jean Lescors ; Alice Lotrédou, Saint-Pierre ; Marie Le Pape, bourg ; Bernard Le Tandec, Lescors; anonyme Le Faon, Quelpurn. \ Tréguennec R é c o m p e n s e s . — A I» suite du bel acte de courage accompli dernièrement par M. Yves Quélaudren qui, au péril de sa vie, sauva Mlle Maria Boissel, Agée de 16 sns, M. le Préfet dn Finistèro lui a accordé une gratification de 200 francs. La Fondation Carnegie lui a accordé une plaquette de bronze et mille francs. Nous croyons savoir qu'à la demande de M. le Maire de Tréguennec, le Ministre de l'Intérieur doit également lui accorder une autre récompense. Landudal Avis. — M. Piriou, Yves, ébéniste au bourg de Landudal, prévient le public, pour éviter toute confusion, qu'il n'a aucune attache commerciale avec son homonyme, M. Piriou, Yves, scierie, demeurant également au bourg de Landudal. Rotporden Une réponse. — Nous recevons de M. inizan, de Rooporden, la lettre suivante : Monsieur Lo Rédacteur, Je vous serais reconnaissant de faire connaître à Monsieur. H. L. G., que j e ne suis pas Président de la Ligue deB droits de l'homme et du Citoyen de la section de Rosporden ; et qu'il commet donc une singulière erreur en m'accosant d'avoir mis sur la sellette et chorché dus noises à M- Forget, huissier, au sujet d'une vonte qu'il a faite chez un commerçant do Rosporden. En guise d'ami, je lui promets do prondre bonne note de l'honneur qu'il me faisait, et des conseils qu'il croyait m'adresser. Je me souviendrai aussi de son histoire du cheminot de Ty-Coat, dont la moralité a besoin, comme il dit, d'inspirer bien des gens, même hors do la Ligue. Veuillez agréer. Monsieur le Rédacteur, avec mes remerciements, mes meilleures salutations. Iniian, simple citoyen à Rosporden. V o l e u r s arrêté». — Trois artiste» lyriques d'une tournée de passage viennent d'être arrêtés par la gendarmerie de Rosporden en flagrant délit de vol de chaussures, d'un imperméable et d'une paire de gants. &UIMPERLÊ Asphyxlo. — Deux jeunes étudiants de l'Iustitut Polytechnique de l'Ouest ont été trouvés asphyxiés ces jours derniers danfl leur chambre, rue d'AUonville, à Nantes. L'un d'eux, le jeune Victor Le Déront, Agé de 19, ans, ancien élève de l'E. P. S. de Quimperlé, était le fils do M. le Dérout, ouvrier dos ateliors du P. O. Ses obsèques ont eu lieu mardi à Mellac au milieu d'une gtande ailluonce de po* pulation. Nous adressons aux parents éprouvé» nos sincères condoléances. r* / E t u d e de M® J O N C O U R . avoué-licencié, à Quimper, 3. rue Louis-HémoD. Le départ de (VI. Béliard. — M. Béliard P a r exploits de M® K e r l o c h , huissier reçoit enfin l'avancement qu'il méritait depuis si longtemps. Mais M. Béliard ne con- à Quimper, du 6 j a n v i e r , de M® Mszéas, nait pas l'intrigue et il a attendu patiem- huissier à P o n t - C r o i x , du 8 janvier, et ment qu'on veuille bien faire appel à ses de M® Lanier, huissier à Poissy, en date services pour un poste important. du 20 janvier 1926, enregistrés, notificaLes justiciables de l'arrondissement de tion a été faite à : 1° M. le P r o c u r e u r de Châteaulin le regretteront, car, s'il avait le la République, près le T r i b u n a l civil de souci fort légitime du respect des lois, il Quimper ; 2° M. J e a n Guillaume Quine faisait jamais de zèle quand il s'agissait deau, d e m e u r a n t à K e r f o r n , en Pride décider les poursuites, et savait toujours, avant de les entreprendre, faire la part des melin, pris en sa qualité de subrogéégarements de la jeunesse et de la fatalité tuteur de Clet Quideau, m i n e u r issu qui influence souvent la volonté des hommes. du mariage de feus Marie-Louise PailA l'audience, il requérait avec modération lart et Alain Quideau ; 3» M. J e a n et avait lo tempérament porté vers l'indul- Guillaume Quideau, m a r i n de l ' E t a t , gence. domicilié à Lestrivin, en Plogoff ; 4° M. Les avoués et les avocats regretteront H e n r i Quideau, m a r i n de l ' E t a t , domicelui qui était pour eux un collaborateur cilié au mémo lieu ; c o m m e ayant été et un ami. f o u s la tutelle de Mme Marie Josèphe L'homme privé valait le magistrat. M. Le Berre, veuve de Germain Paillart ; Béliard était sympathique, courtois, amical. 5° Mme Marit» Y v o n n e Bloch, veuve Enfin, M. Béliard est un magistrat républicain ; il l'est intus et in cute, et pas D o n n a i t , chez Mme Bloch, au bourg de seulement du bout des lèvres ou par calcul. Plcgoff ; 6° Mlle Marie Héléne Bloch, Si nous le soulignons c'est parce que la d e m e u r a n t au bourg de Plogoff ; 7° M. race des magistrats et des fonctionnaires Joseph Bloch, au bourg de Plogoff ; 8° vraiment républicains se réduit à une petite M. F r a n ç o i s Bloch, m é c a n i c i e n , à Trielélite. sur-Seine ; ces q u a t r e derniers c o m m e Et la graine dont on fait les serviteurs ayant été sous la tutelle légale de Marde l'Etat républicain ne se trouve malheu- guerite P e r h é r i n , veuve de Jean-Marie reusement pas dans le catalogue de la Bloch, leur mère ; 9° Mlle Marie-Jeanne maison Vilmorin et Cie. Le Citoyen adresse à M. Béliard avec Couillandre, d e m e u r a n t à Kerguidy, en ses regrets l'expression de ses cordiales Plogoff, c o m m e a y a n t été sous la tutelle félicitations républicaines et de sa vive de M. Yves Danzé. sympathie. De l'expédition de la copie collationFanchic. née, déposée au greffe du T r i b u n a l civil de Quimper, le 21 décembre 1925, enregistrée, l ° D ' u n a c t e de vente au r a p p o r t Un d r a m e plaoe W l l s o n . — La semai- de M® Moreau, notaire à A u d i e r n e , le ne dernière, Antoine Gigouzo, 25 ans, 15 juillet 1925, enregistré et transcrit marchand forain, abandonné par sa raai- au bureau des h y p o t h è q u e s de Quimper, tresse, avait tiré, sur la place Wilson, deux le 3 septembre 1925, volume 83, n° 62, balles de revolver sur la sœur de celle-ci, c o n t e n a n t vente par Mme Marguerite qu'il rendait responsable de cette rupture. P e r h é r i n , veuve de Jean-Marie Bloch, La jeune fille eut la gorge traversée de part en part par la première balle; la deuxième d e m e u r a n t à Plogoff, à la c o m m u n e de balle, entrée par le dos, s'était logée dans Plogoff, d ' u n terrain à prendre d a n s les parcelles « An Dachen » n° 1726 et 1734 la poitrine presqu'à fleur de peau. Actuellement l'état de Mlle Tournez et d a n s celle dite « Ménivy » n° 1735 p, n'inspire aucuue inquiétude. section B, pour une c o n t e n a n c e totale Le meurtrier, qui s'était renfermé chez de 16 ares 40 centiares, m o y e i i n a n t le ses parents, place de la Liberté, s'est prix principal de 6.560 f r a n c s ; 2° D ' u n suicidé dans sa chambre en se tirant une acte au r a p p o r t du m ê m e notaire, du balle de revolver dans la tempe. 15 juillet 1925, enregistré et t r a n s c r i t au bureau des hypothèques de Quimper, Meeting de F o n c t i o n n a i r e s , — Un meeting organisé par la Fédération Natio- le 3 septembre 1925, volume 1083, n» 61, nale des Syndicats de Fonctionnaires pour c o n t e n a n t vente par Mme Marie-Josèphe réclamer l'échelle mobile et la péréquation Le Berre, cultivatrice, veuve de M. Gers'est tenu dimanche matin, au Théâtre m a i n Paillart, à Lestrivin, en Plogoff, à municipal. la dite c o m m u n e , d ' u n e surface de 1 a. 1.200 fonctonnaires ont assisté à ce 23 centiares, à p r e n d r e d a n s la parcelle meeting. « An D a c h e n », n° 1729, section B du p l a n , m o y e n n a n t le prix de 492 f r a n c s ; L* Gérant : Pierre Guéguen. 3° D ' u n acte au r a p p o r t dudit notaire, en date des 15 et 18 j r i l l e t 1925, enregistré et transcrit a u bureau des h y p o t h è q u e s de Quimper, le 3 septembre 1925, volume 1083, n° 63, c o n t e n a n t vente par Pour connaître l'âge dts arbres M. Yves Danzé, m a r i n - p ê c h e u r , et Mme Marie E t é o n o r e Béléguic, son épouse, L ' â g e des arbres est très fidèlement qu'il autorise, d e m e u r a n t au bourg de d o n n é par les cercles concentriques que Plogoff, à la c o m m u n e de Plogoff, d ' u n e l'on peut d é n o m b r e r sur la coupe. Cha- surface de 3 ares 68 centiares, à p r e n d r e que a n n é e , en effet, l ' a r b i e qui végète d a n s la parcelle « Cor-ar-Scoul », nproduit une nouvelle couche de bois 1725. section B, m o y e n n a n t le prix de formée, au début, c'est à dire au p r i n - 1472 f r a n c s ; 4* D'un acte de vente au t e m p s , de très grandes cellules, les- r a p p o r t du m ê m e notaire, en data des quelles vont en d i m i n u a n t de section au 15 et 23 juillet 1925, enregistré et fur et à mesure que la végétation se transcrit au bureau des h y p o t h è q u e s de r a l e n t i t , de corte que celles d ' a u t o m n e Quimper, le 3 septembre 1925, volume sont très petites et très serrées, ' e qui 1083, n- 60, et c o n t e n a n t vente par, 1°, d o n n e au bois un aspect différent qui va M. Clet-André Marie P e n n a m e n , et Mme n e t t e m e n t t r a n c h e r à côté des g r a n d e s J e a n n e C a t h e r i n e N o r m a n t , son épouse, cellules du p r i n t e m p s suivant. 2° M. Jean N r ë l P e n n a m e n , veuf de Les c o u r o n n e s de bois sont plus on Marie Césarine Carval, d e m e u r a n t au moins visibles selon les essence* et selon bourg de Piogoff, à la dite c o m m u n e , !a vigueur de la végétation. Si le terrain d ' u n e surface de 6 ares 12 centiares, à est pauvre, le bois rabougri, les c o u - prendre d a n s le terrain Ménez Ménivy, ches annuelles de bois sont peu épaisses n° 1739, section B, m o y e n n a n t le prix et se c o n f o n d e n t presque, au point qu'il de 2.448 f r a n c s . f a u t c h e r c h a r à les distinguer à la loupe. Avec d é c l a r a t i o n à M. le Procureur D ' a u t r e p a r t , d a n s un taillis, les rejets de première a n n é e et môme ceux de seconde de la République que les anciens pro a n n é e , ont pu être plus ou moins brou- priétaires du dit immeuble s o n t , 1°, du tés par le bétail au point de faire dispa- chef de Mme veuve Paillart : 1° CletG e / m a i n Le Berre, époux S a l a u n , 2° raître une ou plusiearb couches. J e a n - L o u i s Le Berre, époux S i c o u r m a t , E a principe, prenez d a n s le taillis les rejets les plus gros, les mieux venus, 3° Nicolas J e a n Le Berre, 4° L a u r e n t ceux qui peuvent être considérés c o m m e Le Berre, 5° E u p h r a s i e Le Berre, 6° Le Berre, 7* H e n r i Le les plus âgés, coupez les ras la souche Marie Hélène B e i r e , 8 Anna Le Berre ; 2", de Mme et comptez su: plusieurs d ' e n t r e eux les zones distinctes de bois, l'âge de votre veuve Bloch : 1* Pierre P e r h é r i n , 2' taillis vous sera d o n n é »û^emant par le Mme Marie-Catherine P e r h é r i n , épouse rejet qui c o m p t e le plus grand n o m b r e Lasbléïs, 3- Jean-Marie Bloch, et Mme M a r i e - M a r g u e r i t e P e r h é r i n , 4* Yvesde cercles annuel*. Marie P e r h é r i n , 5' C l é m e n c e P e r h é r i n , 6- Yves-Marie P e r h é r i n et Mme Marien quoi servent les aiguilles Hélène D o n n a r t , son épouso, 7' Pierrede pin Michel P e r h é r i n et Marie Coquet, son Une revue agricole anglaise nous épouse ; 3-, des époux P e n n a r a e n d o n n e d ' i n t é r e s s a n t s détails sur une N o r m a n t et Noël P e n n a m e n : 1' Jeanlaine végétale ressemblant beaucoup à Guillaume P e n n a m e n , époux de Marla laine ordinaire, fabriqués parle» Alle- guerite P e n n a m e n , 2- Mme C é s a n n e m a n d s avec les aiguille» do pin et que P e n n a m e n , épouse K e r n i n o n , 3' Cletces derniers d é n o m m e n t « H o ' z w o l l e n » André-Marie P e n n a m e n , 4* J e a n n e Pena a m e n , épouse B l o c h , 5* A n n e Gerc'est-à-dire laino de bois. Selon les procédés chimiques employés m a i n e P e n n a m e n , épouse Criou, 6' Mlle p o u r séparer les fibres très fines dont sont Marie-Josèphe P e n n a m e n , 7' Mme Marioc o m p o s é e s les aiguilles de pin on obtient Césaiine Carval, 8' M. Pierre D a g o r n , deux qualités : la fine remplace la ouate, et 9- les époux Jean-Pierre Coatmour ; la grossière eert à bourrer les matelas 4 ' , des époux Danzé-Béléguic : 1* YvesFilée, la laine do pin d o n n e un fil très Marie Danzé et Mme Ana»thasie> Marie solide. Tissée, on en fuit des tapis, et Danzé, Bon épouse. t r a m é e avec un fil de c h a n v r e , elle sert La présente insertion est faite conforà f a b r i q u e r des couvertures. m é m e n t à l'avis du Conseil d ' E t a t , du Les h ô p i t a u x a l l e m a n d s n ' e m p l o i e n t 9 mai 1807, afin que tous ceux du chef que des m a f e l a s et couvertures fabriqués desquels il pourrait être pris des insavec c e t t e laine, «on odeur agréable, criptions d ' h y p o t h è q u e s légales sur les d u e à la t é r é b e n t h i n e qu'elle c o n t i e n t , immeubles vendus soient avertis d'avoir à requérir t o u t e s i n s c r i p t i o n s qu'ils avien fait un véritable antiseptique. Croirait-on que les Allemands ont s e r o n t d a n s le délai de deux mois de ce réussi à faire des briques combustibles jour à peine de d é c h é a n c e . avec les d é c h e t s de la fabrication et qu'ils A. J O N C O U R , emploient les gaz résineux, sous-produit avoué-licencié, du t r a i t e m e n t c h i m i q u o , pour le c h a u f fage et l'éclairage ? BREST Renseignements utiles N O U V E L L E S P r i x G A L E R I E S Place de la Cathédrale, QUIMPER Téi. F i x e L i b r e E n t r é e Du Lundi 8 au Samedi 20 GRANDE RECLAME DE i-es Février BLANC Nous conseillons à notre aimable clientèle de ne faire aucun achat de linge avant cette date. Pendant toute notre réclame une superbe prime sera offerte à tout acheteur de Î O O f r a n c « . Actuellement ooir au premier étage notre rayon spécial de travesti ouvert de 8 h. 3 0 à it h. 3 0 et de 1 3 h. à 19 h. Questions Agricoles Un p«u de statistique No» f o r ê t « , n o s p r a i r i e s et n o t r e production de pommes de terre Le reboisement est à l'ordre du j o u r . Les revenus brnts en a r g e n t des forêts soumises au régime forestier, pour le dernier exercice, o n t été de 163.700.000 f r a n c s pour les forêts d o m a n i a l e s , et de 144.000.000 de f r a n c s pour les forêts c o m m u n a l e s . Il faut a j o u t e r le reveuu des forêts a p p a r t e n a n t à des particuliers et qui s ' é t e n d e n t sur 6.739.593 hectares. M. B a r t h e estime q u ' a v e c ies utilisations si intéressantes qui s ' o f f r e n t pour les m e n u s bois ( c h a r b o n de bois, gazogène. etc.) il est de g r a n d intérêt de favoriser le reboisement qui est d'ailleurs une source de richesse n a t i o n a l e . P a r l o n s de l'exploitation de terres enherbées et profitons de cette occasion pour rappeler la nécessité de d o n n e r des soins aux prairies en hiver, de chauler les vieilles prairies pour t r a n s f o r m e r l'azote organique inerte en azote nitrique. E n o u t r e , d a n s un très g r a n d n o m b r e de situations, on rend les prairies plus productives en l e u r a p p l i q u a n t par h e c t a r e , 300 kilogr. de superphosp h a t e et 150 k 200 kilogr. de chlorure de potassium. U n vigoureux hersage d o n n é ensuite aère le sol, a r r a c h e la mousse, en un mot assure la régénération de la prairie. L ' e x a m e n dos statistiques des récoltes de 1925 permet de constater que, sur 1.455.309 hectares,la production d e s p o m mes de terre s'est élevée à 146.545.940 q u i n t a u x en a u g m e n t a t i o n sur le rendem e n t de l ' a n n é e 1913, avec 1.548.070 hectares. • • L«s étalons posfltrs bretons tu Brésil Des missions étrangères o n t visité ces t e m p s derniers les principaux centres d'élevage du cheval de trait léger en Bretagne. Des a c h a t s avaient eu lien déjà, cette a n n é e , au concours c e n t r a l a n n u e l des reproducteurs de l'espèce chevaline, à P a r i s . Plus r é c e m m e n t le g o u v e r n e m e n t Brésilien a a c h e t é , en Bretagne, des étalons postiers chez différents éleveurs du « bon pays de p r o d u c t i o n ». Ces étalons o n t été payés a u x éleveurs à des prix variant de 18,500 à 19.000 f r . par tête. L« petite propriété L a direction des C o n t r i b u t i o n s directes et du c a d a s t r e n o u s a p p r e n d que les cotes foncières (propriétés n o n bâties, la terre par c o n s é q u e n t ) s'élèvent à 14,074.801, parmi lesquelles : Propriétaires de moins de 10 ares, 2 millions 670.512. Propriétaires de m o i n s de 1 h e c t a r e , 8.585,323. L i lutte contre les herbes paresites qu'il n ' e s t guère utilisé que p e n d a n t quelques j o u r s seulement c h a q u e a n née, ensuite, il est difficile de se procurer l'acide sulfurique par petitos q u a n tités et les négociants en engrais n e t i e n n e n t guère à vendre u n liquide aussi d a n g e r e u x . Les livraisons s o n t souvent faites à l ' é p o q u e où le t r a i t e m e n t n ' e s t plus possible, parce que le cultivateur se décide à passer sa c o m m a n d e a u m o m e n t de l'emploi q u a n d les usines sont débordées et n ' o n t pas à leur disposition les emballages n é c e s s a i r e s . Il n'existe q u ' u n e sécurité très relative d a n s le titre de l'acide qui varie c o m m e on le sait e n t r e 52 e t 66 degrés, et le cultivateur qui n ' e x e r c e a u c u n contrôle est exposé à ne pas réussir son traitem e n t si la solution n ' a pas u n e c o n c e n tration suffisante. L e dosage de cette solution, le m a n i e m e n t du pulvérisateur, son remplissage, e t c . , exigent u n e certaine pratique qui n e peut s ' a c q u é r i r q u ' à la longue, aussi, le cultivateur ou l'ouvrier qui n e s ' e n servira q u ' u n j o u r ou deux par a n , sera é t e r n e l l e m e n t u n a p p r e n t i et n e s a u r a j a m a i s t r a i t e r les céréales c o m m e il le f a u d r a i t . Nous e s t i m o n s que l ' o r g a n i s a t i o n de la lutte doit être syndicale. Les cultivateurs d ' n n e c o m m u n e d o n n é e doivent f o r m e r e n t r e eux un « Syndicat de lutte c o n t r e les e n n e m i s des cultures ». Ce s y n d i c a t a c h è t e r a le ou les appareils nécessaires et. p o u r r a recevoir de l'Office départem e n t a l .agricole u n e subvention de 25 à 30 pour c e n t d u prix d ' a c q u i s i t i o n . La c o n d u i t e de l ' a p p a r e i l sera, de p r é f é r e n c e , confiée, soit à u n m é c a n i c i e n , soit à u n f o r g e r o n , ou a u n e n g r e n e u r de m a c h i n e à battre qui, à l ' é p o q u e d u t r a i t e m e n t , n ' a pas d ' o c c u p a t i o n . Il e s t , en effet, utile que ce soit t o u j o u r s la m ê m e p e r s o n n e qui conduise l'appareil^ p a r c e q u ' a u bout de quelque t e m p s , elle en c o n n a î t r a p a r f a i t e m e n t le m a n i e m e n t et sera à m ê m e de remédier r a p i d e m e n t aux p a n n e s . Le t r a i t e m e n t se fera à forfait à t a n t l ' h e c t a r e , d ' a p r è s un tarif fixé p a r le conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n d u syndicat. Au besoin, le syndicat pourrait m ê m e se c o n t e n t e r d ' a c q u é r i r l ' a p pareil et l ' a c i d e , et de confier le traitement à un entrepreneur. P o u r se procurer l ' a c i d e , il n o u s s e m ble nécessaire de grouper tous les syndicats d ' u n d é p a r t e m e n t e n u n e fédération qui passerait les ordres p o u r t o u s les syndicats a d h é r e n t s . Cette fédération obtiendrait é v i d e m m e n t des prix plus i n t é r e s s a n t s pour un gros t o n n a g e que ceux que les iournisseurs a c c o r d e r a i e n t à un petit syndicat e t , a plus forte raison, a un cultivateur isole. De plus l'acide serait livré à un titre contrôle e t u n i f o r m e pour tout le d é p a r t e m e n t , ce qui éviterait les insuccès d a n s les traitem e n t s , car ies c o n d u c t e u r s d ' a p p a r e i l s recevraient des i n s t r u c t i o n s précisés à cet é g a r d . Le t r a n s p o r t de l ' a c i d e sulfurique e n touries c o û t a n t c h e r et é t a n t , de plus, d a n g e r e u x p e n d a n t le d é c h a r g e m e n t , u a p p a r a î t plus i n t é r e s s a n t de se faire livrer par wagons-réservoirs ; ce m o d e d'expédition plairait d u reste a u x usiniers. L a f é d é r a t i o n d é p a r t e m e n t a l e des syndicats de lutte c o n t r e les e n n e m i s des cultures, pourrait consacrer une partie de ses f o n d s a l'établissement de citernes souterraines en c i m e n t , creusées à proximité des gares de c a m p a g n e et où les wagons-reservoirs viendraient vider leur c o n t e n u . L» fédération départ e m e n t a l e pourrait s ' a p p r o v i s i o n n e r à l ' a v a n c e et au m o m e n t des t r a i t e m e n t s les cultivateurs n e m a n q u e r a i e n t pas d ' a c i d e . Ceux-ci viendraient c h e r c h e r l'acide nécessaire, d a n s ces dépôts rep a r u s d a n s les différentes gare» du dép a r t e m e n t ; u s se serviraient d a n s ce but, soit de touries, s o u de t o n n e a u x e n c i m e n t , d o n t r e m p l i s s a g e pourrait s'operer avec des appareils analogues à ceux e n usage pour ia livraison de l'essence a u x automobilistes. t."office dép a r t e m e n t a l agricole pourrait encore s u b v e n t i o n n e r m création des citernes dépôts et ce serait de l ' a r g o n t u t i l e m e n t dépensé. On peut dire q u ' a c t u e l l e m e n t tous les cultivateurs sensés sont d'avis qu'il est a b s o l u m e n t nécessaire de détruire les mauvaises herbes qui e n v a h i s s e n t nos cultures de céréales, y c a u s a n t c h a q u e a n n é e un d o m m a g e évalué à un milliard de f r a n c s . Il est certain que si les blés de la F r a n c e étaient purgés des herbes qui les infestent, il en résulterait que le pays, n o n seulement se suffirait à l u i - m ê m e , mais deviendrait e x p o r t a t e u r de f r o m e n t , ce qui p e r m e t t r a i t à n o t r e f r a n c de se relever r a p i d e m e n t . Or, le moyen de lutter c o n t r e ces herbes adventices, n o u s le p o s s é d o n s , c'est l ' é p a n d a g e , d a n s des c o n d i t i o n s déterminées, d ' u n e solution diluée d'àcide-sulfurique. On a bien essayé d ' a u tres moyens, d ' a u t r e s substances solides ou liquides, mais la m a j o r i t é des expérim e n t a t e u r s s'est ralliée à l ' a c i d e pour Une telle organisation de 1a l u t t e des raisons d ' é c o n o m i e , d'efficacité, c o n t r e les mauvaises nerbes est actueletc... qui o n t été exposées ici à plu- l e m e n t en f o r m a u o n en Seine-et-Oiso et sieurs reprises et sur lesquelles n o u s n e n o u s ne d o u i o n s pas de son succès qui désirons p a s revenir a u j o u r d ' h u i . servira, e s p i r o n s - i e , d exemple a u x auSi, malgré la publication des r é s u l t a t s tres d é p a r t e m e n t s . positifs obtenus, cette lutte n ' a pas .en- . . Woua s o m m e s convaincu q u e sauf de core pris le développement q u ' o n p o u - r a f e s ^ e x c e p u o n s , la où les exploitations vait espérer, c'est que d a n s la plupart sont assez puissantes pour s organiser de nds régions agricoles , elle n ' a pas par leurs p r o p r e s m o y e n s , le t r a i t e m e n t reçu d ' o r g a n i s a t i o n rationnelle. On sià l ' a c i d e s u l f u r i q u e n ' a a u c u n e c h&nce gnale bien, par-ci par-là, un cultivateur de se généraliser e n d e h o r s du syndioaqui s'est r e n d u acquéreur d ' u n pulvérilisme ou de l'entreprise à forfait c b m m e d e m a n d e J E U N E S G E N S E T F I L L E S sateur et s ' e n est m ê m e servi ; mais ce elle existe déjà pour le labourage ou le d é s i r a n t a p p r e n d r e le métier de P e i n t r e sont des exceptions et danB l ' i m m e n s e i n r Eaïencc. m a j o r i t é dos cas, on ne t a i t rien ou fort battage. peu de chose. L. LANEUVILLE. Cela tient à plusieurs raisons q u ' i l Républicains I Aboamoz-vou* au f a u t e x a m i n e r . D ' a b o r d , le pulvérisateur t FAITES URE LE avec ses accessoires coûte trop c h e r (3.700 francs), p o u r être & la portée de ml fmitmm mbommêr vos am/a. ia m o y e n n e des exploitants, s u r t o u t La Faïencerie J. HERRIOT Aux Républicains ! Commeat un Républicain peut-il doaiier au Citoyen uae preuve de sa sympathie ? E> aidant .à sa diffusion, en le faisant connaître à ses amis et sur* ' • U t «m 8'A. BONNJLNT. journal l e Citoyen Journal^ C i t o y e n LB La U b r t i r l t l a ï q u e d u « Citoyen » livre très rapidement toute» let four' nitures teolaire» et de bureaux, ainsi que tout le» liore» clatniqu.es et de bibliothèque. Bile e»t à Ventière' di»po»ition de» èeole» qui voudraient bien la charger de leur réapprovisionnement en fourniture» diverse». E c o l e P l g l e r die P a r i « P e n s i o n J e n n e s filles, D a m e s d a n s c h â t e a u 20 min u t e s Paris b o n n e n o u r r i t u r e bon air, avenue 11 Novembre 18, LA. V A R - I R E N N E (Seine). Comptabilité, Sténo ' Dactylo, Coupe, Commerce, etc. CD S a u v e u r des P o u m o n s e fc <3 O i Gridìi Foncier de Fra&ce ö Qr MARCHÉS Aux propriétaires d'immeubles. R e m b o u r s e QUlMPEK. — 23 janvier. — Beurre, lalW., 8 fr. 50 à 9 fr. 00 ; œufs, la douzaine, 5 fr. 00 à ment 4a capital par ana (r. 50; ponletB, vieux, la couple, 25 à 30 ir. ; nuités. Diminution anJeunes, 18 à 22 fr. ; lapins, la pièce, 18 à 21 ir. ; nuelle lie la dette. Facarottes, le paquet, 0 Ir. 20 ; olgnonB, la livre, culté de remboursement par anticipation, 0 tr. 20 ; navets, le paquet, 0 Ir. 20 ; même par acomptes. Jamais 4e frais 4e ohoux, la tôte, 0fr.60à Otr.BO; haricots, la livre, renouvellement. I 1 fr. 90 i 2 fr. ; salade, la tôte, 0 fr. 30 ; pommes Aux Communes, Chambres 4* commerce de terre, 20 à 24 fr. les 50 kilos ; blé noir, M * 46 fr. les 50 kilos ; avoine, 50 à 52 fr. ; et tous établissements publics J o s e p h BBBNUIB. » I r e t l e n r » seigle, 42 & 44 fr. ; veaux, 5 fr. 75 à 6 fr. 00 le kilo ; moutons, 4 fr. 50 6 5 fr. 00 le kilo ; agneaux, B R E S T , rue d'Aiguillon, n« 24. — > 5 fr. 50 è 6 fr. le kilo ; bœufs et génisses, 4 fr. léphone 0 17. à 4 fr. 25 ; taureaux, 3 fr. 25 à 3 fr. '15 ; porcs 6 fr. 25 à 6 fr. 40. DOUARNENEZ. - 23 janvier. - Bœufs, le E t u d e de M" M A N I E R E , notaire ! kilo, sur pied, 4 fr. 50 i 4 fr. 60 ; vaohes, 3 fr. 00 à Quimper. , à 3 fr.25 ; veaux, 6 fr. 50 è 5 fr. 70 ; agneaux, 5 fr. à 5 fr. 60 ; poros, 5 fr. 90 à 6 fr.00 ; lapins de garenne, la piôoe, 8 fr. è 8 fr. 50 ; pigeons, A V E N D R E A L ' A M I A B L E 4 fr. 50 à 5 fr. 00 ; poulets, jeunes, 15 à 17 fr. ; En totalité ou par lots moyens, 20 à 26 fr. : gros, 27 à 29 fr. ; canards, la pièce, 24 fr. 00 à 26 fr ; oies, 18 fr. à 20 fr ; TERRAIN! A CONSTRUIRE « beurre de table, la k., 17fr.50 à 18 fr. ; œufs, la domaine, 8 fr. 25 à 9 fr. ; pommes de terre, situé en bordure du c h e m i n à la Oa- j les 50 kilos, 50 A 60 fr. 00 ; carottes, 0ir.90 à renne, à proximité du Manoir du Pare, i 1 fr.00; oignons, 1 fr.00 à 1,10; poireaux,Ofr.35; navets, 0 fr. 40 ; radis, 0 fr. 25 ; ohoux, la pièoe, 0 fr. 50 à 0 fr. 70 ; salade, la tête, 0 fr. 20 à 0,30. QU1MPEKLÉ. - 22 janvier. — Bœufi de boucherie, le k.,4fr. 10 44fr.20; vaohe«, lekilo, 3 fr.à 3 fr. 30 ; poros, le kilo,.6,à 6 fr.30 ; moutons, 4,40 ¿4,50 ; veaux, le kilo, 5fr.70 è 5fr.80; froEmployez lea pierre* artificielles ment. les 100 kilos, 118 è 120 fr.; seigle, 78 à 80 fr ; de Canapé I orge, les 1J0 kilos, 83 à 85 fr. ; sarrasin, les 100 kilos, 73 à 75 fr. ; avoine, les 100 kilos, 88 à F a b r i c a t i o n de parpaings agglomérés 90 fr. ; beurre, la livre, 7,25 à 7 fr. 50 ; œufs, la douzaine, 6 fr. 75 à 7 fr.00 ; poulets, la couple, de c i m e n t de première qualité de toutes dimensions pour c o n s t r u c t i o n de maivieux, 30 a 32 fr. ; jeunes, 18 à 22 fr. sons à bon m a r c h é . MOHLA1X.-23 janvier.-Froment, 170 417S Crochets, lancier», p a r p a i n g s a feuiltr. ; seigle, 80 à 86 fr. ; avoine, 92 è 94 fr. ; orge, 84 è 86 fr. ; son, 78 à 80 fr. ; pommes de terre, lure, linteaux et palâtres en c i m e n t 42 a 50 fr. ; bœufa, le kilo sur pied, 5 fr.00 à a r m é . 6 fr. 50 ; vaches, 6 fr. 00 à 5 fr. 60 ; veaux, 5,00 à 5 fr. 00 : moutons, 6 fr. 46 fr. 50 ; poros, 6fr. à 7 fr. 00 ; beurre, le kilo, 16 fr. à 17 fr. ; œufs, à C a n a p é , route de P i o n é o u r , la douzaine, B f r . à 5 f r . 5 0 ; poulets, la couple, 19 è 20 (r. ; lapins, la pièce, 12 A15 fr. ; pigeoos. à F o n t - l ' A b b é - L a m b o o r (Finistère) 6 fr. la couple. j. T é l é p h o n e 14 \ « *a *E S I R O P M i i . 4 P B E T S a a. a a a* c/J £ c=> O) a e 5 c p ^. CQ S — & Ö e m « a S O S Ì R. C. Seine n° 75.469. 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VILLE DE -A. .QUIMPER Le l u n d i 1 e r février 1926, à 15 heures, il sera procédé à l'Hôtel-de-Ville à l ' a d j u d i c a t i o n , e n sept lots distincts, sur soumissions cachetée*, des T r a v a u x de Voirie et d ' E n t r e t i e n des B â t i m e n t s C o m m u n a u x , des E t a b l i s s e m e n t s de 1 Hospice e t du Bureau de B i e n f a i s a n c e . Les e n t r e p r e n e u r s intéressés p o u r r o n t se procurer tous r e n s e i g n e m e n t s utiles au bureau de M. l'Architecte de la Ville, 4 , rue de la Mairie, tous les j o u i s n o n fériés, de 10 h . à midi et de 14 h , a 16 h . Le Sénateur-Maire, T h . L E HARS. A L O U E R D e u x M a i s o n » de deux pièces avec remise et j a r d i n . S'adresser au c h â t e a u de Keryvoal, Kerfounteun. V E N D R Bas prix — Cause Cession S'adresser au bureau du journal. 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La pommitde que vous m'ave7. envoyée. ln première fol» que nous en uvonn fait usntre. don clieveux ont brillé et Hout euntiitu devenu* souples et beaux. — Mlle Musuoii, & Lenlantiers (Oise). Madame. Oommu beaucoup do femmes. )'»l coupé mes cheveux, Mais, comme ils ¿talent rebelles A prendra une forme ouréable ii cause de leur raideur, J'ai employé votre pommade, qui a (ait un véritable miracle en lu nssoupllstsiii. nn même temps qu'ont disparu les flls d'srB | O O N C H I l t sont qui apparaissaient délit aux tempes. — Mme J. Jansion, 81, rua Ilonnequln, l'aria. ^ J ^ t t a ? «tdtoîbysto, Madame, Mes deux fillette* perdaient leurs otaeveux j«.., ¿ ^ ^ • g j Q P . ! it touffos lorsqu'on les pelanalt au polcne On. ooœprlmSt« DOPETHOU*. H' Otttn 0tL»fj.--içBepul» six mois déjft que J emploie votrs poraNULi, à Sutliinn (Lolr*t), atteint «n décembre «919 de Made, mes miettes ont maintenant de trl>s beaux luronts, lonflriltds picotement! dini I» gorge aul cheveux et qui ne tombent plu». Aussi le 1« recommnnde A toutes les niamnnn. — ïline Oeorpro"o^ent une tous pdnUde «t de erlse. d'opp.;e..ïon gette Boyer, Moutrcull-sur-Tbfcaln (01»e). Sol l'obligeaient à reiter util loutent une grande P»rtle de Madame, nuit. 8a TOl xx était enrouée, éteinte. Amélioré TOl étal« enrouée, loutent éteinte. Amélioré ^fa uit. 8» j» dois dire n la vérité que vos produit* »ont en quelque« Jour», guéri in aemalne! tri* «fOcaces. Tous le» effets promis se sont réaquelque« Jour»,1981, guéri m quelques quelques aemalnei . iatteVt. au 7 lulllet confirmée le 1« Janvier 19»3 . lleifl, — Mlle Marthe Stlefel, 1» Ma. cité Tridu 7. «VnriiAu Juillet 192), confirmée le îejantler 1913 • ; . . ... x à lii/rlnounic-Wrtndol Ulrmnrinl ITdhil. m» est. FABRB tAJHEMOH, ('«'"'' TiM, Pari»-»«. guéri en quelque! .emalneid'up rhume de cem.uchroMadame, Yoicl un mole que l'emploi» votre remïde, )'«n nique dont ù eouffralt depuli mi an (attsat. du a •ni» très eatllfaltc, mo» cheveux «ont tria wp• février 1911, confirmée la 18 anrler 1M8). r c l / U J ^ plee et ont pouaté de 4 centimètre». I«e cante SlLUREZ. couturière k Houn/H-Ct'h» P»r .{"«f »et complètement arrètéo, alnii que le« peUlcnl«» ' tPiiii-BÎ/a/O, louffralt dapuls décembre 1918, d une dl»p«rue». — h. François, iplclir*. Mtrlcixift{ phVfynglÄi avec brûlMêi au palali et dan» l'arriére, eou»-Lens (Pee-de-CJ*Ul»), Madame, iorae oui l'emptcbaient de dormir. EUe fut lnatantai éJe voua remerd» betoeoop U voire pom*u<5e, lùccesJ'en nie tr«» «atlefalt» «t lettu* «Sjo»«mMt » aalTn votre tnlMiMt. — KaipMi rsttta, ' ¿ S i i S ^ f févrlera OoatevUlj^^J«). « • i « n ù trt?'«itl«f*lt T*t»» JM< tkatHi r«pon»»ent i ' « leor «uleor tfnwnve, l'HOtie «n continuent le tralteraeot «e'U» Mroot de pins en plu». — M. Phllb«rt-r«lll^ 40, retniHirt du (Midi, Avi« (M»tDe). JiívoMír ,«. oèmeifléi. à MM» « o v Département! limitrophes 1 an Le Citoyen Astres Départ ementi s francs Organe de Concentration Républicaine 10 francs j twí je dielars ILETiN D'ABONNEMENT soussigné r») souscrire pour un abonnement * partir du CUjowt un mandat de ; au journal " L e C l U y c » d*. .n «ISNATDRII : (1) Non« p r i i o n s , profwuioa «t > á i « m , isu). «• fiu.tm uioHAuo »««. pir Houli* (Chtnnti) était atteint d une tou* yolento et rebelle aulv e de crachat!, depul! 1913 loi POUR GUÉRIR TOUTES LES M A I D Dupayrou* le guérirent en quelque! mol! x-p. taiSaa %»9iMmmmm\ Pastilles (aUeit du 20 mari 1928). Ces Pastilles Dupeyrou* • « n r i o v a i ««a a« A «tarantiet sans narootlques, sans oolorants foxlquee, sens gélatlnelDleotlenie eansencch^ PONMA0I V •lue, sont expédiées traneo t domlolle oontre CCL*HIRNITA6C iCNIL j trnûCB eu mnudat-cnrte par la D' Dupbvroux, " « • " » • U «Utm<«W»HI 5, Square de Messine. 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