Pas de liberté provisoire pour le général Benhadid Les raisons de l’inquiétude de Gaïd Salah l SITUATION AUX FRONTIÈRES FOOTBALL : LE CHAMPIONNAT NATIONAL EN QUÊTE DE BUTEURS RACÉS Il était une fois les attaquants ! PAGE 4 l Les propos tenus par le vice-ministre de la Défense, lors de sa visite dans la 4e Région militaire, soulèvent aujourd’hui une somme d’interrogations d’autant qu’ils tranchent avec sa dernière intervention datant du mois de février dernier dans laquelle il affirmait que les «menaces terroristes étaient loin de porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie». PAGE 3 PAGE 13 Soummam Le Bonjour du «Soir» Les gens sont oublieux. On parle du printemps berbère, des printemps plutôt, le premier et le noir, mais personne n'évoque plus ce lumineux texte qui a jailli des entrailles de la Soummam et qui a été porté un moment par le mouvement des Arouchs. J'ai relu la plateforme d’El-Kseur : je peux réaffirmer qu'elle contient des solutions pour une sortie définitive de la crise politique, économique et sociale ! Oui, ce texte n'est pas seulement un pamphlet pour le recouvrement de l'identité nationale, comme le pensent beaucoup. Mais ceux qui se sont détournés de la plateforme de la Soummam, née en ces terres bénies, pouvaient-ils saisir la portée profonde de celle d'El Kseur ? [email protected] D’où vient la pénurie ? l PETITE MONNAIE l La pénurie de petite monnaie est un fait incontestable depuis quelques années. La dévaluation du dinar a écarté du cycle commercial les plus petites pièces de monnaie. PAGE 5 L’endettement Louh défend son extérieur est projet devant inévitable les députés l NOUVEAUX TEXTES DE LUTTE l SELON UN RESPONSABLE DU FMI CONTRE LE TERRORISME PAGE 4 PAGE 5 Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l LE JUGE D’INSTRUCTION L’A DÉCIDÉ HIER MARDI 15 MARS 2016 - 5 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7743 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P E ER RI IS SC CO OO OP P Nomination chez Bedoui [email protected] Mardi 15 mars 2016 - Page 2 Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a installé, il y a une semaine, un nouveau directeur des libertés publiques, un poste stratégique qui s’occupe notamment des élec tions et des partis politiques. Le nouveau titulaire du poste, Fouad Makhlouf, occu pait, jusqu’à il y a quelques mois, le poste de secrétai re général au ministère des Relations avec le Parlement avant d’être limogé par Tahar Khaoua. Il remplace ainsi Mohamed Talbi. DIGOUTAGE Bac Par Arris Touffan Déjà, on parle de bac. Ça et là, dans la presse et dans les chaumières, on évoque ce moment particulier aux lycées mais qui noue les tripes de toute la société. Mais malgré les efforts considérables de M me Benghebrit pour redonner un chouia de tenue à l’éducation nationale bidonvillisée, on est encore à se demander à quoi sert cet examen, oual lah ! Tout est tellement déprécié qu’on ne sait plus vraiment que vaut quoi ! A. T. [email protected] LES PROFESSEURS CONTESTENT Les professeurs en médecine chefs de servi ce qui ont atteint l’âge de départ à la retraite (65 ans) ont saisi par cour rier le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, mais également les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Il semble que ces professeurs contestent la décision de départ à la retraite. Pensez-vous que le permis à points est la solution principale pour la diminution des accidents de la route ? NON La patronne du PT, Louisa Hanoune, a été reçue récemment en audien ce par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. C’est ce que nous apprenons de source sûre. A l’évidence, l’au dience ne pourrait porter que sur la cabale dont fait l’objet Louisa Hanoune depuis quelques mois et orchestrée par le cercle prési dentiel. LES TURCS ET LES ITALIENS Un jour, un sondage OUI HANOUNE CHEZ SELLAL Pour la rénovation et la réhabilitation de certains hôtels (Adrar et Yakouren), l’Entreprise de gestion touristique du centre a attribué les marchés à des entre prises étrangères notamment turques et italiennes. Sans opinion Pensez-vous que d’ici la fin de l’année 2016, les marchés de proximité et de gros seront opérationnels ? Oui : 11,9 % I Résultat sondage Non : 82,8 % S. opinion : 5,3% Une antichambre pour le paradis ! S AS SO OI T T DI IT E N N P PA SS SA AN T l est des jours comme ça où je trouve bien injuste de se faire allumer à chaque fois que l’on fait allusion à la Grande Mosquée de Bouteflika qui a toujours su quoi faire pour rendre au pays la grandeur qui lui est déniée. Comment oser contester l’escroquerie qui a consisté un jour à décider, en haut lieu, que la construction d’un gigantesque espace de prière pourrait contribuer à apaiser les tensions, à redonner le sourire, à étendre la fraternisation des assassins avec leurs victimes et à faire renaître l’espoir dans tous les cœurs, le tout, en redorant le blason d’une Algérie en mal d’éclat ? Comment oser louer les mérites de ceux qui, dans l’ombre, travaillent à préserver le pays du désastre, plutôt que d’en attribuer les qualités à un commandant de navire que l’on n’aperçoit plus qu’occasionnellement, mais qui n’en perd pas pour autant son pouvoir de conviction ? Tous ceux qui, par un heureux hasard, n’ont pas été drogués au culte de la «famille révolutionnaire» ont échappé à la contamination à laquelle se sont volontairement exposées toutes ces clientèles intéressées. Celles-là mêmes qui, soucieuses d’arriver, ont considéré que si l’on enfourchait vite le cheval de la réconciliation et qu’on se convertissait, tout aussi vite, au mysticisme du légendaire Président, plus rien de méchant ne pourrait les atteindre. Et bientôt, dans cette immense mosquée, qui aura exigé plus d’argent que de noblesse, pourront être regroupés 120 000 fidèles. Livrés à la science de prédicateurs qui confondent aisément héritage spirituel et message originel avant d’en faire une religion à respecter à la lettre, leur dévouement, attendu, ne surprendra personne. Parce qu’alors, il n’y aura plus au sein de la construction sacralisée ni menteur ni détracteur ! Seuls seront autorisés à conduire la prière ceux convaincus de détenir la vérité vraie sur tout ce qui s’organise autour de l’islam et de la pensée qui se structure en son nom ! A se demander Par Malika Boussouf [email protected] s’il ne faut pas craindre le pire pour ceux qui préfèrent contempler le ciel au lieu de réfléchir à ses recommandations ! Et si le faste d’un pays se mesurait à la surface de sa mosquée ? M. B. Actualité Le Soir d’Algérie Les raisons de l’inquiétude de Gaïd Salah Mardi 15 mars 2016 - PAGE SITUATION AUX FRONTIÈRES Les propos tenus par le vice-ministre de la Défense, lors de sa visite dans la 4e Région militaire, soulèvent aujourd’hui une somme d’interrogations d’autant qu’ils tranchent avec sa dernière intervention datant du mois de février dernier dans laquelle il affirmait que les «menaces terroristes étaient loin de porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie». cette organisation ont très peu, sinon pas de chance de s’implanter en Algérie. Les groupes armés algériens ont peur, ils n’accepteront jamais de s’allier à Daesh dans le sens où on l’entend… Nous savons parfaitement que tous ceux qui ont voulu se rendre en Libye ont été égorgés par leurs chefs… cette expérience parle d’elle-même.» Selon les mêmes sources, il est actuellement impératif de relancer les appels à la réconciliation afin de pousser les éléments encore actifs à se rendre «car c’est ce qu’ils désirent, mais ils sont pris en otage par les émirs». «En réalité, poursuivent nos interlocuteurs, la menace existe depuis l’apparition des conflits dans les pays voisins. De gros moyens matériels et humains ont été mis en place, ils permettent de diminuer l’entrée d’armements et de terroristes, mais aucune frontière ne peut être étanche. Aujourd’hui, ce qui fait le plus peur, c’est d’assister à une explosion en Libye car il y aura foule à nos frontières, l’Algérie ne peut pas refuser un geste humanitaire, et c’est dans cette masse que peuvent se dissimuler des terroristes». Pour toutes les personnes interrogées, la réelle menace vient donc de la Libye où un gouvernement national nouvellement formé est dans l’attente d’une reconnaissance internationale. «Dans le cas où ce gouvernement d’union nationale tient la route, on assistera à un cessez-le feu. Les milices libyennes en guerre vont déposer leurs armes et se placer à ces côtés, et tous seront unis contre Daesh, d’où l’intérêt de l’Algérie de reconnaître ce nouveau gouvernement…» A. C. Les opérations de lutte anti-terroriste de qualité, comme aime à les qualifier le ministère de la Défense nationale, se poursuivent à un rythme quasi-ininterrompu depuis plusieurs mois maintenant. B. Mouloud, selon le communiqué du MDN. A se fier à des sources locales, ce B. Mouloud serait en fait connu sous le pseudonyme de Abou El-Moundhir et était investi du rôle d’«émir». Selon les mêmes sources, ce dernier figure également en qualité du plus ancien terroriste ayant activé dans les rangs de l’exGroupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à l’ouest d’Alger. A l’issue de l’opération de dimanche soir, les éléments des forces combinées ANP- Gendarmerie ont récupéré une kalachnikov, des munitions et une grenade. Par ailleurs, hier toujours, le MDN a fait état de la découverte d’abris pour les groupes terroristes en activité sur le territoire de la wilaya de TiziOuzou. Des postes de radio, une ceinture explosive, une bombe artisanale ainsi que d’autres explosifs et des munitions ont été retrouvés dans ces casemates par les éléments du détachement de l’ANP. A. M. elle renseigne particulièrement sur l’activisme des groupes armés (dans la région) et leur intention. Ainsi et selon ces mêmes spécialistes, le chef d’état-major semble manifestement avoir réagi suite à ce fait (la récupération des Stinger) mais aussi l’affaire Ben Guerdane. L’attaque menée il y a quelques jours contre cette localité située dans le Sud tunisien est qualifiée «d’extrêmement grave», car il y a eu tentative d’occupation d’une ville par des groupes de Daesh dans une ville qui est quand même proche de l’Algérie. Certains de nos interlocuteurs poussent l’analyse des propos de Gaïd Salah un peu plus loin : «La menace est réelle et il est même probable qu’il y ait eu infiltration de terroristes de Daesh (…) mais il est certain que les membres de Photos : DR Abla Chérif - Alger (Le Soir) Le discours rassurant avait eu lieu à partir de Constantine. «Nous disons avec conviction, déclarait-il alors, qu’en dépit des menaces des groupuscules terroristes sévissant dans notre environnement immédiat et lointain, elles demeurent incapables de porter atteinte à l’Algérie, à son unité territoriale et populaire». Mais voilà que le ton change à Ouargla où il s’est rendu ces deux derniers jours dans le cadre d’une inspection des troupes déployées le long des frontières. «Il y a, dit-il, une aggravation inédite de la situation sécuritaire dans la région (…) ce qui augure sans doute d’issues défavorables sur la sécurité et la stabilité des pays environnants». Il appelle ensuite les éléments de l’ANP à déployer davantage d’efforts pour assurer la sécurité de l’Algérie. Qu’y a-t-il eu de changé entre les deux discours ? Des spécialistes de la situation sécuritaire que nous avons interrogés pour un éclairage sur la question s’accordent sur un point : M. Gaïd Salah s’exprime ainsi sur la base d’informations, de renseignements certainement recueillis au cours des opérations quotidiennement menées par les troupes de l’ANP chargées de surveiller les frontières. La dernière en date est sans doute la plus spectaculaire. Outre le fait qu’elle ait permis la récupération d’un important lot d’armes et, fait nouveau, de missiles anti-aériens (des Stinger) et l’arrestation de quatre terroristes, 3 Le général de corps d’Armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah. L’«émir» Abou El-Moundhir abattu à Tipasa LUTTE ANTITERRORISTE A l’arrestation, samedi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou d’un membre du premier groupe affilié à l’Etat islamique sur le territoire national, a succédé une autre opération menée cette fois par les forces combinées de l’armée et de la Gendarmerie nationale à l’ouest de la capitale. Une information relayée par le biais du site internet du MDN a, en effet, fait état hier d’une sortie des forces combinées, dans la soirée de dimanche, après exploitation d’un renseignement mentionnant la localisation d’un terroriste sur le territoire de la commune de Gouraya, dans la wilaya de Tipasa. L’opération s’est soldée par la neutralisation du dénommé Territoire pris dans la tourmente djihadiste, l’Afrique de l’Ouest s’est retrouvée plongée dans l’horreur, dimanche, avec une attaque sur une plage de Grand-Bassam, aux portes d’Abidjan, qui a fait 22 morts, selon un bilan établi hier à la mi-journée. d’ailleurs au Sénégal ?...». Ainsi analysait hier sur RFI, Lamine Ould Salem, l’auteur Du Ben Laden du Sahara, sur les traces du djihadiste Mokhtar Belmokhtar. Une attaque qui s’explique également, selon le même analyste, par le fait que le groupe de Mokhtar Belmokhtar, qui a revendiqué l’attentat de dimanche, a pu s’introduire aussi loin de son territoire de prédilection parce qu’il a gardé presque intacte sa force de nuisance pour avoir évité la confrontation directe avec l’armée française lorsque celle-ci avait déployé ses forces pour déloger les djihadistes du nord du Mali, contrairement au groupe d’Abou Zeid qui a été décimé par les soldats français. C’est en tous les cas une attaque qui ne surprend pas tellement tant le but d’instaurer un climat de terreur dans les régions plus ou moins épargnées jusquelà, à l’instar de la Côte d’Ivoire où en novembre et décembre de Mokhtar Belmokhtar veut étendre sa zone d’influence en Afrique de l'Ouest Pourtant, contrairement à ses voisins du Nord, le Mali et le Burkina Faso, rudement frappés par des attentats respectivement en novembre dernier et au tout début de cette année, la Côte d’Ivoire n’avait jamais été directement menacée. Jamais directement menacée certes, mais le risque de se voir prise pour cible était réel. Depuis les menées d’Al-Qaïda au Maghreb sur le Radisson Blu de Bamako, en novembre dernier, puis le Capuccino de Ouagadougou au début de cette année, il n’était pas surprenant selon les analyses de certains spécialistes qu’Aqmi s’en prenne à la Côte d’Ivoire, voire d’autres pays de la région à forte influence française. La France, une des cibles privilégiées et régulière- ATTENTAT DU GRAND-BASSAM ment rappelée aussi bien par Aqmi que par l’Etat islamique. «Depuis l’attaque du Radisson Blu à Bamako, puis celle du Splendid Hôtel à Ouagadougou, on voyait bien que les djihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avaient l’intention manifeste d’étendre leurs actions au-delà de leur zone traditionnelle, qui est le nord du Mali, puis les zones avoisinantes. Je ne suis surtout pas surpris que ce soit en Côte d’Ivoire, puisqu’on sait très bien que l’une des principales cibles des djihadistes liés à AlQaïda, c’est la France et ses intérêts et la Côte d’Ivoire est en quelque sorte une vitrine de la France dans la région. Il était bien prévisible qu’un jour ou l’autre une action djihadiste ait lieu en Côte d’Ivoire et pourquoi pas 22 personnes sont mortes dans l'attaque terroriste de Grand-Bassam. l’année dernière, des cellules terroristes dormantes avaient été démantelées. Un pays, qui plus est, pas encore totalement remis d’une dizaine d’années de guerre civile. Il va sans dire, ainsi, qu’un nouveau front s’est ouvert dans la lutte anti-terroriste, contre Aqmi principalement en Afrique et au Sahel. A. M. Actualité 4 Mardi 15 mars 2016 - PAge NOUVEAUX TEXTES DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME C’est en présence du ministre de la Justice et garde des Sceaux, et à huis clos, que la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale (APN) a entamé les débats portant audition des experts et spécialistes concernant le projet du code pénal qui prévoit de nouvelles mesures sur la lutte antiterroriste. Laissant la presse assister pour une quinzaine de minutes et lors de laquelle le président de ladite commission, en l’occurrence M. Amar Djilali, a salué les efforts consentis par l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, a souligné que «l'Algérie qui a tant souffert de ce fléau a été pionnière en matière de législation dans le domaine de la lutte contre le terrorisme». Pour sa part, le ministre de la Justice, qui a présenté en la circonstance le projet en question et en présence des députés et des représentants des services de sécurité ainsi que des spécialistes et experts en droit et législation, indiquant que «le projet de loi criminalise l'acte de déplacement des Algériens où des ressortissants étrangers résidant en Algérie, d'une manière légale ou illégale, vers un autre Etat afin de commettre, inciter à commettre ou s'entraîner à commettre des actes terroristes en utilisant les technologies de l'information et de la communication (TIC), ou tout autre moyen». Selon la même source, «Il s'agit également de criminaliser tout acte de financement ou organisation de déplacements vers un autre pays pour l'exécution d'actes terroristes ou d'incitation à ces actes ou d'entraînement à l'effet de commettre ces actes en utilisant les TIC». Le projet de loi cri- minalise en outre «les actes de recrutement pour le compte d'associations, corps, groupes, ou organisations terroristes ou leur organisation ou le soutien de leurs actes ou activités ou la diffusion de leur idéologie en utilisant les TIC ou tout autre moyen». Ledit projet de code explique, par ailleurs, les cas autorisant le recours à la surveillance électronique et définit les règles de procédures concernant la perquisition des systèmes informatiques. Le texte indique, par ailleurs, que «les fournisseurs de services sont priés de prêter assistance aux autorités chargées des enquêtes judiciaires pour la collecte ou l'enregistrement, en temps réel, des données relatives Tayeb Louh, ministre de la Justice et garde des Sceaux. au contenu des communications et de mettre à leur disposition les données qu'ils sont tenus de conserver». A. B. Pas de liberté provisoire pour le général Benhadid LE JUGE D’INSTRUCTION L’A DÉCIDÉ HIER La demande de mise en liberté provisoire du général Benhadid a été une nouvelle fois rejetée hier, a-t-on appris auprès de ses avocats. Cette demande, la troisième du genre depuis son incarcération à El-Harrach, il y a cinq mois, a été introduite suite à une aggravation de son état de santé. Le général Benhadid avait mené durant 15 jours une grève de la faim mais, ses avocats l’ont contraint à suspendre son action en raison des multiples maladies dont il souffre. La décision d’entamer une grève de la faim avait été prise en signe de protestation contre les lenteurs de l’appareil judiciaire et le refus de le transférer dans un milieu hospitalier pour une meilleure prise en charge de son état. Rappelons, enfin que le général Benhadid avait été arrêté à la fin du mois de septembre dernier, suite aux propos hostiles aux gouvernants du pays tenus dans une interview à la radio Maghreb Emergence. A. C. Ferroukhi exige de sortir de la stagnation ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DU SECTEUR AGRICOLE ET DE LA PÊCHE Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche exige des organisations professionnelles du secteur agricole et de la pêche de sortir de leur stagnation. Ces institutions sont sommées de jouer leur rôle dans le développement du secteur ou de disparaître. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Sid Ahmed Ferroukhi avertit pour une dernière fois : les coopératives agricoles et organisations professionnelles de la pêche doivent jouer leur rôle, autrement la loi sera appliquée. Le ministre de l’Agriculture a rappelé qu’une réunion a été tenue avec ces organisations en décembre dernier. En janvier, rappelle-t-il, une lettre d’orientation leur a été envoyée. «Aujourd’hui, nous sommes dans la phase d’accélération pour la mise en œuvre des programmes stratégiques de développement agricole, rural et de la pêche». Celui qui ne se soumettra pas à la règle sera sanctionné. Ferroukhi qui recommande une redynamisation promet un assainissement du secteur qui compte 2 500 institutions. Ces organisations professionnelles, dit-il, jouent un rôle important dans le développement de l’agriculture, la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté. Ferroukhi relève aussi un problème de commercialisation de produits agricoles que ces institutions doivent régler. En contrepartie, le ministre de l’Agriculture promet un accompagnement et un soutien pour ces organisations professionnelles. «Je demande à toutes les institutions du secteur de l’agriculture et de la pêche et notamment les offices Onab, Onil, Onilev, les SGP PRODA, SGDA et Cegro, les chambres d’agriculture et de la pêche de prendre les dispositions qui s’imposent et diligences nécessaires à l’effet de faciliter à ces coopératives, leur adhésion aux différents programmes de développement agricole et de la pêche, étant donné que ces entités bénéficient dans la forme collective qu’elles représentent d’un soutien de l’Etat plus élevé par rapport à une forme individuelle et constituent, à notre sens, le socle du monde agricole, rural et de la pêche», a instruit le ministre. Dans ses orientations, Ferroukhi demande entre autre de promouvoir la mise en place d’unités de motoculture pour assurer aux agri- culteurs la mécanisation des travaux de labour, semences, fertilisation et de certaines autres tâches liées à la récolte et collecte de la production concernant plusieurs filières agricoles en vue de pallier le problème de maind’œuvre agricole, de développer des actions d’appui à l’exploitation agricole concernant la formation destinée aux agriculteurs et leur information et sensibilisation sur les nouvelles techniques de production, de lutte contre les maladies, de réhabiliter la coopérative dans ses missions de collecte, de la commercialisation de la production agricole, notamment des fruits et légumes et pour accroître ses investissements dans les moyens modernes de stockage sous froid et de conditionnement pour mieux organiser et réguler la production qui échappe «presque totalement à ces coopératives agricoles ayant le champ libre à d’autres opérateurs», parer à l’absence ou refus d’entités professionnelles à assurer la gestion commune des ouvrages hydrauliques dotés de périmètres et de ressources en eau destinées à l’irrigation agricole qui est l’œuvre de la coopérative agricole qui doit non seulement s’affirmer et accompagner les irrigants agricoles, mais également leur procurer la totalité ou une partie des besoins en matériel et intrants en leur assurant les prestations nécessaires pour la réussite des campagnes d’irrigation et celles d’appoint destinées pour les grandes céréalières. S. A. Trois accords public-privé avant la tripartie de juin prochain TEXTILE ALGÉRIEN Hésitant entre le nombre 3 et 4, le secrétaire général de l’UGTA a finalement déclaré que trois accords publicprivé, dans le secteur du textile, seront conclus avant la tripartite de juin prochain. Ceci lors de l’inauguration du Salon des «journées du textile algérien» qui se tiendra du 16 au 24 de ce mois au Palais de la culture. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Outre A.Sidi-Saïd, les ministres de l’Industrie et des Mines, du Travail et de la Sécurité sociale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur ont également été de la partie. Voulant s’attaquer au «fond du sujet», le secrétaire de l’UGTA a préféré mettre de côté les protocoles et a clairement signifié que c’est de «la hargne» dont manquent les décisions pour passer à l’opérationnel, dans le secteur du textile. Dans ce sens, il a précisé que ce sont ces «trois accords public-privé en cours de négociations entre les acteurs du textile» qui vont «amorcer une algérianité nouvelle». Sans donner plus de précisions sur ces prochaines conventions. En rajoutant «basta pour les constats !», jugeant qu’ils sont «assez connus» dans ce domaine, particulièrement. C’est principalement de ces constats qu’a traité A. Bouchouareb, revenant sur le fait que la production locale couvre, actuellement, 4% seulement de la demande algérienne. Alors que la valeur de ce marché se mesure à près de 400 milliards de dinars. Lui, comme M. Mebarki, M. Ghazi, T. Hadjar et A. Haddad estiment que l’aspect partenariat publicprivé et le savoir-faire étranger sont définitivement les éléments primordiaux pour relancer «avec succès» le textile algérien. Les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle ont également souligné l’importance d’investir l’économie du savoir dans cette branche assoiffée de ressources humaines et de qualification. Le renforcement du partenariat université, centres de formation et entreprises est égale- ment «une perspective» des deux institutions. La volonté gouvernementale mise en doute une fois que les responsables cités ont honoré leurs allocutions, ils ont tous quitté la salle du forum sans assister aux interventions des opérateurs économiques du secteur. Dès lors, le secrétaire général de la fédération des textiles et cuirs et président du groupe textile et cuir, Amar Takdjout remet en question l’existence d’une «véritable volonté politique» pour l’échange avec les parties prenantes du secteur du textile afin d’en comprendre davantage leurs enjeux et contraintes. Il est évident que des communications «à sens unique» n’aboutiront à rien. Pour A.Takdjout, qui compte plus de 40 ans d’expérience dans cette branche, la situation est simple : sans la mise en place de réels mécanismes de débat et d’écoute entre les différents opérateurs du secteur pour une meilleure organisation, tout ce qui a été dit précédemment serait du «pipeau», a explicitement signifié le SG de la fédération des textiles et cuirs. La mise à l’écart de la formation dans ce domaine depuis près de 25 ans a été une véritable tragédie pour ce secteur, a-t-il rajouté. Il est, à cet effet, plus qu’urgent de la revitaliser. Sans compter la mise à l’écart des modélistes, stylistes et designers algériens qui ne demandent qu’à ce que leurs compétences soient «soigneusement incorporées». Indigné, A. Takdjout interpelle les pouvoirs publics à «un changement d’attitude» : miser sur l’économie primaire, textile comme agriculture, avant de «fantasmer» sur les industries lourdes et à technologie de pointe. Il fait appel, parallèlement, aux investisseurs du secteur privé à dépasser leur «hantise» du textile en précisant que celui-ci n’est pas plus complexe que les autres domaines d’activité, contrairement aux «fausses» idées reçues. Pour donner une autre dimension à sa réflexion, le syndicaliste conclut que «la grandeur d’un pays se mesure à sa capacité de se nourrir et s’habiller par luimême». N. B. Photo : Samir Sid Louh défend son projet devant les députés Le Soir d’Algérie L’endettement extérieur est inévitable Actualité Le Soir d’Algérie Mardi 15 mars 2016- PAGE SELON UN RESPONSABLE DU FMI Younès Djama - Alger(Le Soir) Selon le chef de cette mission, Jean François Dauphin, qui rendait compte hier lors d’une conférence de presse des conclusions de la mission, a indiqué que «compte tenu de l’ampleur des déficits et de la réduction de l’épargne budgétaire, le recours (par l’Algérie) à l’endettement extérieur est inévitable et j’allais dire, souhaitable aussi». «L’Etat a à sa disposition une palette d’outils pour financer son déficit et tous ces outils peuvent apporter leur pierre à cet édifice», a signifié le représentant du FMI, ajoutant que l’endettement extérieur est utile «parce que si l’on fait porter l’essentiel du financement du déficit sur les ressources intérieures il y a le risque d’éviction, c'est-à-dire le risque que l’on prenne plus que les ressources nécessaires et ne laisser que peu de place au secteur économique pour que lui aussi puisse se développer». Selon Jean François Dauphin, faire appel à l’endettement extérieur «c’est aussi une manière de diminuer le risque d’effet d’éviction et par ailleurs, c’est aussi des rentrées de devises». Selon le représentant du FMI, l’endettement intérieur privilégié par les pouvoirs publics est lui aussi «utile» puisqu’il permet «de financer le déficit mais aussi étoffer le marché des capitaux, développer le marché obligataire ce qui est une bonne chose dans l’optique de le développer». «C’est d’autant plus faisable (endettement) que le niveau de dette aussi bien externe qu’interne est extrêmement faible», a encore martelé Jean François Dauphin. Néanmoins, signale le représentant du FMI, l’endettement externe et interne ne sont pas les seules ressources de financement pour l’Etat algérien, citant « l’ouverture du capital des entreprises publiques voire leur privatisation qui peut venir, selon l’orateur, enrichir la palette des possibilités de financement ». « L’ouverture du capital dans la transparence de certaines entreprises publiques contribuerait, selon la mis- sion du FMI, à répondre aussi aux besoins de financement tout en améliorant la gouvernance de ces entreprises ». D’autre part, le chef de mission du FMI a appelé le gouvernement algérien à assouplir progressivement la règle 51/49% qui régit l’investissement étranger et de poursuivre ses efforts de la réforme du système des subventions qu’il a qualifiée de mesure « antisociale » du fait qu’elle profite plus aux riches qu’aux plus démunis. Le FMI pour le renforcement de la gouvernance des banques publiques La délégation du FMI qui a rencontré les plus hauts responsables du gouvernement, a rappelé que l’impact du choc pétrolier sur la croissance nationale «a été limité», mais «les soldes budgétaire et extérieur se sont considérablement détériorés». Aussi, la croissance du PIB réel est estimée, note aussi la mission du FMI, à 3,7% en 2015 dont 5% pour le secteur des hydrocarbures, tandis que l’inflation a augmenté à 4,8%. Le déficit budgétaire a lui presque doublé à 16% du PIB en 2015 «en raison d’un niveau sensiblement inférieur de recettes d’hydrocarbures». En outre, le FMI note que la chute des exportations d’hydrocarbures de près de moitié en 2015 «a provoqué un net creusement du déficit courant». Les réserves, elles, se main- Photo : DR La mission du Fonds monétaire international (FMI), qui a séjourné en Algérie du 1er au 14 mars 2016, a estimé que le recours à l’endettement extérieur de l’Algérie était «inévitable» et «souhaitable» pour le pays et ce, compte tenu de l’ampleur des déficits et de la réduction de l’épargne budgétaire. Cette mission estime qu’au vu de la diminution rapide de l’épargne budgétaire, «l’Algérie devra faire davantage appel à l’endettement pour financer les déficits à l’avenir». 5 Jean françois Dauphin, chef de la mission du FMI. tiennent certes à un niveau élevé «mais, elles ont diminué de 35 milliards de dollars en 2015 pour s’établir à 143 milliards de dollars contre un maximum de 194 milliards de dollars en 2013», souligne la mission du FMI. Par ailleurs, la délégation du FMI recommande à la banque d’Algérie de poursuivre sa transition «vers un dispositif de supervision basé sur les risques», et d’étoffer le rôle de la politique macroprudentielle ainsi que de renforcer la gouvernance des banques publiques. La mission affirme saluer le budget 2016 «comme un pas décisif sur la voie de l’assainissement budgétaire, d’une meilleure rationalisation des dépenses et de la réforme des subventions». Elle estime que l’Algérie «devra maintenir cet assainissement à moyen terme afin de rétablir la viabilité des finances publiques, et assurer l’équité entre générations». Y. D. D’où vient la pénurie ? La pénurie de petite monnaie est un fait incontestable depuis quelques années. La dévaluation du dinar a écarté du cycle commercial les plus petites pièces de monnaie. A chaque transaction chez un commerçant de proximité, il y a risque d’altercation, malheur à celui qui se présente avec un billet de grande valeur. Mais quelles sont les réelles raisons de cette pénurie ? Rafik Aïouaz - Alger (Le Soir) Pharmaciens, transporteurs, épiciers pour ne citer qu’eux, tous pâtissent du manque de petite monnaie. Chaque journée de travail est également synonyme de quête désespérée de pièces de petite valeur. Certains tentent de s’adapter en arrondissant leurs prix ou en offrant des bonbons en guise de monnaie. Un vendeur informel de la rue Ben-Mhidi à Alger nous a même confié qu’il s’était «associé» à un mendiant du coin pour une sorte d’échange de bons procédés. Pour les transporteurs privés de voyageurs, l’annonce courant février du ministère des transports de l’augmentation des tarifs est inapplicable. L’augmentation de 1, 2 ou 3 dinars dans le but de compenser les pertes des transporteurs privés engendrées par la hausse générale des prix des hydrocarbures est impossible à mettre en place, selon les concernés. L’incompréhension est totale. «On nous dit d’augmenter les prix de deux à trois dinars, quand avez-vous vu une pièce de deux dinars pour la dernière fois ? Déjà qu’on trouve toutes les difficultés à avoir un fonds de caisse conséquent en terme de pièces de valeurs supérieures…», s’égosille un receveur de la station Aïssat-Idir à Alger. Une difficulté accentuée, selon un chauffeur de bus de la capitale au niveau de la station du 1er-Mai. «Certains voyageurs sortent un billet de 1 000 DA, voire 2 000 DA, il nous arrive de nous séparer de toute notre monnaie dès le premier voyage de la journée», peste-t-il. Seuls quelques corps de profession parviennent à s’en sortir dans cette pénurie. «Pour moi, heureusement, je n’ai pas de problème de PETITE MONNAIE ce côté-là, c’est même moi qui fais de la monnaie aux clients et aux commerçants du coin. Les petits écoliers d’en face viennent acheter des bonbons régulièrement, ce qui fait d’eux de sûrs pourvoyeurs de petite monnaie», s’amuse le gérant d’un kiosque à tabacs. Une politique conjoncturelle inefficace Selon l’analyste financier Ferhat Aït Idir, parmi les causes de cette pénurie figure le manque de vision à long terme de la Banque centrale d’Algérie. «Depuis les années 2000, la Banque centrale nous a habitués à une politique de réaction au cas par cas liée à la conjoncture du moment et non à une stratégie forte de production de monnaie pour remédier à ce type d’aléas», affirme-t-il. Initialement, l’émission de monnaie doit obéir à une règle pyramidale : s’il est émis un billet de 2 000 DA, doivent être émis deux billets de 1 000 DA, quatre billets de 500 DA, et ainsi de suite jusqu’à la pièce de plus faible valeur. «L’Algérie n’obéit pas à cette règle, ce qui n’est pas forcément une si mauvaise chose quand on sait que les billets de 1 000 et de 2 000 DA ont tendance à intégrer moins souvent le cycle commercial et se retrouvent plutôt dans les coffres-forts des épargnants», tente d’expliquer l’analyste financier pour qui l’émission en grande quantité de billets de 2 000 DA est irrationnelle, c’est aussi une cause inflationniste. Les responsables de la Banque d’Algérie doivent impérativement présenter les solutions nécessaires pour mettre fin à ces difficultés auxquelles fait face quotidiennement le citoyen algérien. R. A. L’Algérie ne perd pas plus qu’elle ne gagne ARBITRAGE INTERNATIONAL L’Algérie ne perd pas plus qu’elle ne gagne dans ses procès qu’elle intente ou qui lui sont intentés à l’arbitrage international comme il est presque «admis». M. Kebci - Alger (Le Soir) L’assurance est du président du comité national Algérie de la Chambre du commerce international. S’exprimant, hier lundi, en marge d'une journée d'étude dédiée aux «difficultés de l'arbitrage international» organisée par le Centre de recherche juridique et judiciaire (CRJJ) en coordination avec l'Ecole supérieure de la magistrature, Mohamed Chemloul a considéré que la tendance est à «l’équilibre» dans l’issue de ces actions même si, pour lui, l’important est dans la «préparation» des dossiers, relevant la prolifération des contentieux qui ont suivi la courbe ascendante des contrats de partenariat consécutivement à l’embellie financière connue par le pays ces dernières années, citant 13 affaires en 2010 et 16 en 2014, se refusant à donner plus de détails concernant l’issue de ces contentieux, se limitant à soutenir que la tendance est à «l’équilibre». Ceci au moment où nombre d’entreprises nationales ont eu à perdre de nombreuses actions en arbitrage international avec des entreprises étrangères et multinationales, dont notamment Sonatrach, contrainte à verser des milliards de dollars. Et le risque est grand de voir Sonatrach, Sonelgaz, la Cnan et Air Algérie perdre encore plus d’argent tant elles sont en conflits avec des entreprises étrangères. Un véritable gâchis, surtout en ces temps où le mot d’ordre est à l’austérité, à la rationalisation et à l’économie. Mais où se situe le motif de ces procès perdus ? Dans la mauvaise préparation des dossiers, le choix des conseillers, la non-maîtrise des délais de paiement, l’interprétation des codes des marchés publics, le manque de spécialisation, de veille juridique, notent les spécialistes. Dans son exposé, Chemloul a également noté la volatilité des textes juridiques avec, notamment, deux codes des marchés publics en cinq ans et neuf modifications dudit texte en trois ans seulement. Ceci au moment où, selon Amar El Zahi, professeur à l’université d’Alger I, l’arbitrage qui s’est progressivement judiciarisé n’est pas une panacée relevant, dans ce sillage, une féroce concurrence entre les institutions d’arbitrage. Cette journée d'étude qui a vu la participation des présidents de chambres des cours, des magistrats des cours et des tribunaux, des professeurs d'universités, des avocats spécialistes en arbitrage international, s’assigne comme objectif, selon le directeur général du centre de recherche juridique et judiciaire, de «susciter le débat sur les difficultés pratiques auxquelles peuvent être confrontés, dans l'exercice de leurs fonctions, les composants de l'institution arbitrale internationale dans leurs relations avec les juridictions nationales». Mais aussi, ajoutera Ahmed Chafai, de «sensibiliser sur la complexité de l'arbitrage, de son importance pour l'Algérie en vue de contribuer à la bonne pratique de ce mode de règlement des conflits, ainsi que l'amélioration du dispositif législatif national en relation avec l'évolution socio-économique du pays». M. K. Le Soir d’Algérie Régions Mohamed Mebarki à Boumerdès FORMATION PROFESSIONNELLE 6 niveau 1,2 et 3, la priorité leur est également consentie pour l’hébergement, la non-limitation de l’âge pour l’apprentissage et enfin la prise en charge par l’Etat des 12 mois de présalaire des apprentis quelle que soit la durée de la formation.» Lors du point de presse qu’il a animé, nous lui avons posé une question sur ce qui va, concrètement, changer pour les handicapés, puisque la Constitution amendée fait de cette prise en charge une obligation pour l’Etat «La Constitution apporte beaucoup d’avancées à cette catégorie de citoyens. A la faveur de l’article 72 de la Constitution, le Président insiste beaucoup sur la prise en charge de cette catégorie pour lui fournir tout ce qui est possible au même titre que les autres citoyens ; en particulier en ce qui concerne la formation. La nouvelle Constitution insiste sur la formation professionnelle par l’apprentissage. Nous pensons en effet que l’adéquation apprentissage et employabilité des jeunes de façon générale est plus facile à réaliser. Notre objectif est donc de généraliser ce mode de formation par apprentissage aux handicapés. Un autre aspect sur lequel nous travaillons actuellement, c’est celui de permettre aux handicapés de devenir des entrepreneurs à travers les dispositifs offerts par l’Etat notamment celui de l’Angem», dira-t-il omettant toutefois de répondre à notre seconde question relative à l’obligation qui est faite aux administrations et aux entreprises publiques de recruter au moins 1% de leur personnel parmi la frange des handicapés. Abachi L. La Journée nationale des handicapés relative au 14 mars a été marquée par un regroupement de tous les handicapés au centre psycho-pédagogique de Aïn-Séfra, où un riche programme a été élaboré en étroite collaboration avec la Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya. muets, des non-voyants, ainsi que des cas frappés de déficience mentale). Cette structure d’action joue également un grand rôle d'assimilation, de corporation et d'intégration des personnes en difficulté au sein de la société, victimes involontaires de guerres, d’accidents de la nature ; des prises en charge peuvent aider les handicapés à surmonter les défis, casser les tabous, outrepasser les obstacles et oublier leurs handicaps. Dans le cadre de la politique de la protection sociale engagée par l’Etat et pour permettre à cette couche sociale de vivre dignement dans la prospérité, de nouveaux projets de structures d’accueil et établissements spécialisés adaptés à cette frange vulnérable de la société, notamment un centre psychopédagogique, deux établissements de réinsertion de jeunes mineurs en difficulté et un foyer doté d’un service d’observation pour enfance assistée ont été réalisés à travers les trois grands centres urbains de la wilaya (Naâma, Mécheria et Aïn-Séfra). Ces établissements ont pour mission de donner à ces victimes involontaires une éducation spéciale visant la réinsertion sociale, la meilleure prise en charge psychologique et médicale ainsi que la formation et la sensibilisation. B. Henine A l’occasion de la Journée nationale des personnes handicapées (14 mars), le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a fait le déplacement au Centre régional de formation des jeunes handicapés «chahid Tidjouimat-Mohamed» de Corso (wilaya de Boumerdès) pour présider les festivités. Ce centre (il en existe 3 autres dans le pays et un 5e va ouvrir ses portes à Skikda en septembre 2016) accueille 120 stagiaires, dont 60 filles, issus de 5 wilayas de la région centre du pays. Après avoir visité les expositions des travaux et production des jeunes stagiaires, le ministre a, par la suite, distribué 37 tricycles à moteur électrique pour handicapés et 12 autres machines du même type mais à moteur conventionnel ainsi que des fauteuils électriques. Le tout a été acquis par la DAS de Boumerdès qui a exploité une subvention de 5 millions de dinars de l’APW de Boumerdès. Faisant le bilan de son département en direction des jeunes handicapés, Mebarki a cité les actions visant à aider ces personnes à acquérir un métier, en fonction de leurs insuffisances, pour leur permettre une insertion dans le système productif du pays. Il a affirmé à ce propos que le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a porté les capacités d’accueil en direction des handicapés de 1 200 places, en 1999, à 1932 places en 2015 dont 637 filles. Selon lui, son département a formé, pour la même période, 30 000 jeunes handicapés dont près de 11 000 filles. Citant les facilités accordées aux handicapés pour suivre une formation, le ministre a déclaré : «La Mardi 15 mars 2016 - PAGE priorité est réservée aux jeunes handicapés physiques, demandeurs de formations dans les spécialités compatibles avec différents types de handicap, la dérogation leur est accordée concernant le niveau scolaire pour l’accès aux spécialités de Pour une meilleure couverture sociale pour les handicapés Ont pris part à cette manifestation les autorités locales de la wilaya qui ont assisté aux activités organisées en la circonstance, où plusieurs compétitions sportives, activités culturelles et artistiques ont marqué cette journée, avec à la clé, une belle exposition de leurs créations et de leur savoir-faire en travaux manuels, ainsi que la présentation des chants patriotiques et religieux. Dans une joie particulière, la fête chez cette TIPASA Neutralisation d’une bande de malfaiteurs La cellule de communication de la police de Tipasa a rendu public, récemment, un communiqué dans lequel il est fait état du démantèlement d’une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol de commerces et de domiciles ainsi que la mise hors d’état de nuire de 15 délinquants qui activaient à Tipasa, âgés entre 20 à 23 ans. En effet, la cellule de communication de la police de Tipasa, qui a rendu publique cette information, précise que ce fut à la suite d’un dépôt de plaintes par plusieurs victimes de vols de leurs commerces et de leurs domiciles que la police a mis en place une souricière pour appréhender les malfaiteurs sur la base des déclarations des victimes. La police qui a procédé aux investigations et aux recherches a appréhendé un premier suspect qui a révélé les noms de ses acolytes. Lors de l’arrestation des suspects, plusieurs pastilles de psychotropes et des armes blanches furent saisies. La bande des quinze délinquants appréhendés a été présentée devant le procureur de la République près le tribunal de Tipasa, qui a transmis le dossier au magistrat instructeur. Houari Larbi AÏN-TÉMOUCHENT Un poisson lapin pêché à Chett El Hilal Un poisson lapin a été pêché dernièrement au niveau de la plage Chett El-Hilal dans la wilaya de Aïn-Témouchent ; ce poisson qui est considéré comme mortel en raison du poison qu'il contient a été pêché, à la ligne, à ladite plage. Ce poisson lapin mesure 47 centimètres de long et son poids est de 1,150 kg. Les services concernés ont été avertis et ont immédiatement interdit de pêcher ce type de poisson et d'aviser la direction de la pêche maritime. Il faut signaler que c’est le deuxième poisson du même genre à avoir été pêché dans la wilaya de Aïn-Témouchent. L'élevage aquacole devra être surveillé et du même coup, il faudrait alerter les pêcheurs de sa dangerosité, notamment concernant sa consommation. S. B. AÏN-SEFRA couche sociale était grandiose, également par l’organisation d’une cérémonie de remise de fauteuils roulants à certains nécessiteux handicapés de la wilaya. La Direction de l’action sociale (DAS) a indiqué que 4957 personnes handicapées - tous âges et tous types confondus, sont enregistrées au 31 décembre 2015 et sont prises en charge par ses services (dont des handicapés moteurs, des polyhandicapés, des sourds- Un village en détresse OULED-BOUYAHIA À L'EST DE MÉDÉA Ouled-Bouyahia, village situé entre les communes de Bouskène et Béni-Slimane, à 70 km à l'Est de Médéa,vit la marginalisation et la privation au grand dam de sa population. En réalité, c'est l'état de délabrement avancé du chemin de wilaya supposé relier cette petite agglomération à la RN 18 qui est à l'origine de ce grand désagrément. Selon les déclarations des habitants, ce tronçon de route était bien entretenu pendant la période coloniale car il permettait aux colons d'accéder à la zone forestière de Ras El Aïn qui abritait les moudjahidine. Ces derniers l'ont intentionnellement saccagé et rendu impraticable en 1957 pour barrer le passage aux colons. Aprés l'indépendance, cette voie a été réhabilitée maintes fois par les services des forêts mais en vain car chaque fois, dès les premières pluies, son état se détériore. Ainsi, les habitants de ce petit village, en plus de leur dénuement, se retrouvent depuis des années isolés et confrontés à un quotidien très difficile. Les enfants peinent à rejoindre les bancs des établissements scolaires situés à Béni-Slimane et Bouskène car les transporteurs refusent de transiter par ce circuit accidenté. Les femmes enceintes sur le point d'accoucher ainsi que les personnes malades, pour les mêmes raisons, sont évacuées vers les structures sanitaires à des tarifs exorbitants et dans des conditions déplorables. Ainsi, les habitants de OuledBouyahia attendent la fin de leur cauchemar qui perdure et espèrent que les autorités concernées se tournent vers eux et prennent en charge leur problème de façon radicale pour mettre ainsi un terme à leur mal-vie et à leur souffrance. M. L. Chambre algérienne de commerce et de l'industrie en France ajoutera qu'il est satisfait de l'accueil réservé par les responsables locaux aux membres de sa délégation, en insistant sur les propositions qui ont été effectuées à l'instar des domaines du tourisme, l'énergie et l'agriculture. Le même responsable réitérera la satisfaction de la délégation lors de la séance de travail qui a été faite avec les responsables de l'exécutif en matière de promesses pour la résolution de tous les handicaps que peuvent rencontrer les investisseurs. Cette réunion de travail pourra constituer un pont entre les deux rives de la Méditerranée et particulièrement entre Paris et AïnTémouchent. Il faut noter que de nombreux investisseurs désirant investir dans la wilaya de Aïn-Témouchent font partie de cette délégation qui a visité Aïn-Témouchent, que beaucoup d'entre eux la considèrent comme une wilaya attirante en matière de tourisme eu égard aux millions de touristes qui la prennent comme lieu de leur séjour annuel, une opportunité pour les investisseurs algériens établis en France d'investir dans leur pays d'origine au lieu d'investir dans des pays voisins, en vue de créer des postes d'emplois. S. B. Une wilaya attractive pour les investisseurs Le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie en France, M. Aït-Yala Kaci, a lancé un appel pour l'investissement dans la wilaya de Aïn-Témouchent eu égard à sa position stratégique dans le Bassin méditerranéen. M. Aït-Yala Kaci ajoutera que l'Algérie ne souffrira pas de la crise économique du fait de la réussite des investisseurs au niveau des wilayas de l'ouest du pays. Surtout que les garanties leur sont offertes pour lancer et suivre leurs projets. Le même responsable de la AÏN-TÉMOUCHENT Régions Le Soir d’Algérie 7 L'insuffisance d'assiettes foncières freine la réalisation de projets sociaux Mardi 15 mars 2016 - page BOU ISMAIL (TIPASA) Lors du traditionnel forum organisé par la Radio de Tipasa, le chef de la daïra de Bou Ismaïl, M. Boualem Bouchrih, a été convié à un débat en vue d’évoquer les problèmes liés à l’absence d’assiettes foncières en vue de réaliser des infrastructures sportives, la situation du projet de la piscine de Bou Ismaïl, ainsi que la réalisation de logements sociaux locatifs et de la résorption de l’habitat précaire (RHP). Dans ce cadre ,plusieurs auditeurs avaient interpellé le chef de daïra de Bou Ismaïl, lors de ce forum pour évoquer les problèmes liés à l’affectation des logements sociaux. Certains auditeurs ont mis toutefois à l’index le retard enregistré dans l’affectation de ces logements ,à l’instar des résidents de l’agglomération «Katiba Omaria», dont l’un d’eux déclare «j’ai été inscrit dans le cadre du RHP et je n’ai pas bénéficié de la délocalisation» ; un autre citoyen dira «j’habite dans les 108 logements de la cité Belili depuis juillet 2009 et à ce jour, on est sans gaz naturel, et lorsqu’on se plaint à l'OPGI, cette dernière rejette la balle vers d'autres structures» ; quant à l’agglomération «Katiba El Youssoufia», à proximité de Bou Ismaïl ; un citoyen se plaint de l’absence d’école primaire. Face à cet ensemble de requêtes et de préoccupations citoyennes, le chef de daïra de Bou Ismaïl prend note et estime ne pas être informé sur ce type de problèmes. Quant au gaz et à l’éclairage public, le chef de daïra déclare que des solutions vont être données dans les meilleurs délais .Quant à la construction d’une école primaire, l’orateur dira qu’il y a une carte scolaire qu’il convient de respecter. Pour les 120 logements LSP, M. Bouchrih, le chef de daïra, déclare que le taux de réalisation est de 80%. Un intervenant a évoqué la situation du siège de l’association culturelle «El Ismaïlia» qui serait occupée par d’indus occupants, en demandant de raviver cette association et de trouver une solution à ce local. Quant à l’actuelle gare routière de Bou Ismaïl, le chef de daïra dira que le problème de conformité avec le cahier des charges des transporteurs a été posé et des solutions ont été trouvées, particulièrement pour la carte horaire et le respect du stationnement au niveau des quais, qui demeure problématique, compte tenu de l’insuffisance du nombre de quais et de l’exiguïté de cette gare routière. A ce titre, le chef de daïra a révélé qu’une assiette foncière a été trouvée au niveau du giratoire Ouest de la sortie de la ville, près de l’Udes, et ce lieu servira à l’implantation prochaine d’une nouvelle gare routière. Un autre auditeur a évoqué le problème du cimetière de Sidi Slimane, qui se trouve éloigné pour les citoyens. M. Bouchrih, dira que l’extension du cimetière actuel est en cours d’étude et qu’une parcelle agricole est ciblée pour cette extension. Partenariat algéro-français au menu du forum FCE-CACI TLEMCEN L’objectif du FCE, à travers cette rencontre, est d’ériger une passerelle entre la diaspora d’outre-mer et l’Algérie et encourager l’investissement. Lors de son intervention, M. Kaci Aït Yala, devant les participants au forum FCE-CACI, sur les différents aspects d’un partenariat algéro-français, qui s’est tenu sur les hauteurs de Lalla Setti «le marché du luxe en France est estimé à plus de 420 milliards d’euros : un chiffre d’affaires annuel et Tlemcen pourrait être un pôle intéressant, pour un tel investissement et un accord a été déjà conclu pour la réalisation d’une usine de parfum», la diaspora algérienne en France aura un rôle à jouer à l’avenir d’autant plus que la France est représentée par plus de 500 entreprises, qui sont déjà opérationnelles en Algérie. L’objectif du FCE, à travers cette rencontre, est d’ériger une passerelle entre la diaspora d’outre-mer et l’Algérie et encourager l’ investissement, selon le vice-président du FCE, M. Metidji Hadj Mansour. Dans son message aux participants, le président du FCE, M. Ali Haddad (absent lors des travaux du forum), a rappelé «que l’Algérie a engagé de profondes réformes pour améliorer et assainir le climat des affaires en assouplissant les procédures, afin de favoriser la compétitivité des entreprises» faut-il, encore les matérialiser sur le terrain, car on sait que des promesses de ce genre ont été faites par le passé par de nombreux responsables, mais sont restées de vœux pieux. La CACI (Chambre du commerce et d’industrie d’Alger) a retenu 33 projets dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, des nouvelles technologies, de la santé, et du commerce, mais tout le monde sait qu’une relance économique passe par la relance du bâtiment et l’autosuffisance alimentaire, ces deux secteurs ne cessent d’être confrontés à des aléas et d’autres problèmes connus de tous et c’est justement l’analyse faite par un expert international, rencontré en marge du forum, qui nous dira que «l’avenir de l’Algérie reste tributaire de TIZI-NBERBER (BÉJAÏA) Deux maisons ensevelies et deux blesséssuite à un éboulement Dimanche passé, un éboulement d’un énorme rocher de 8 mètres s’est produit sur les hauteurs du village Lourissen, relevant de la municipalité de Tizi N'berber, daïra d’Aokas. Le rocher qui s’est détaché d'une montagne située à quelques centaines de mètres du lieu du sinistre, a enseveli deux habitations. La première demeure n’était fort heureusement pas occupée au moment du drame alors que dans la deuxième, il y avait l'epouse de l’imam du village, âgée de 20 ans, rapporte la Protection civile de Béjaïa. La femme de l’imam a été légèrement blessée avec un autre homme de 29 ans qui se trouvait à l’extérieur, fuyant l'horrible scène, précise les secouristes de la Protection civile qui sont intervenus pour évacuer les blessés vers l’hôpital. a. K. deux secteurs prioritaires : le bâtiment et l’agriculture. Cependant une question mérite d’être posée : le marché de luxe est-il une priorité pour la capitale des Zianides ? on aurait pu penser à la relance de ces deux grands complexes industriels la Soitex et l’ENTC mais, visiblement, cela reste une affaire de professionnels. Pour sa part, M. Gérard Ménard, consul général de France à Oran, a déclaré que l’économie fait aussi partie de la diplomatie et que la relance du partenariat entre les deux pays doit atteindre un niveau d’excellence. M. Zenasni Pour la situation du port de la ville de Khemisti, il a été révélé que la Direction des travaux publics et le LEM (Laboratoire d'études maritimes-ndlr), ont pris en charge les préoccupations liées à ce port. La route menant à la zone industrielle de Bou Ismaïl a été évoquée, notamment son délabrement et l'utilisation intensive par certains commerces de cette route, qui donne un autre aspect à la zone Industrielle ; selon le chef de daïra de Bou Ismaïl, une réflexion pour une voie doublée en vue d'une meilleure fluidité de la circulation à ce niveau est notée. Une proposition a été émise concernant l’aménagement d’une forêt récréative familiale au sud de Bou Ismaïl sur la route menant à Hatatba. Houari larbi RELIZANE Un sexagénaire fauché par un train à Oued R’hiou La dépouille mortelle du corps d’un sexagénaire a été déposée par les éléments de la Protection civile de l’Unité secondaire de la daïra d’Oued R’hiou, selon des sources hospitalières. En effet, un sexagénaire répondant aux initiales de B. M., âgé de 62 ans, originaire de la ville d’Oued R’hiou, a été fauché de plein fouet par un train assurant la liaison AlgerOran, ajoute notre source d’information. Le défunt était en pleine récolte de cultures maraîchères sur un champ jouxtant la voie ferrée quand soudainement il a été télescopé par le train Alger-Oran. Le malheureux est décédé sur place. L’alerte a été donnée par les ouvriers qui se trouvaient dans le champ. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services de sécurité territorialement compétents pour élucider ce drame qui a ébranlé la population de Aïn Kerman ainsi que sa famille. a. Rahmane Colères des usagers à Sidi-Bel-Abbès HAUSSE DES TARIFS DES TAXIS La semaine dernière, les chauffeurs de taxi de la ville de Sidi-Bel-Abbès ont appliqué un nouveau tarif qui a automatiquement déclenché la protestaion des usagers. De 50 DA, le prix de la course quelque soit la destination est passé à 80 DA, une augmentation qui a provoqué la fronde des clients. Pour quelques mètres, le client doit débourser 80 DA, soit 30 DA de plus qu’auparavant. Si une telle augmentation ne fait pas réagir les clients sur de longues distances exemples : centre-ville—Benhamouda ou Faubourg Thiers—Rocher par contre, elle fait rager ceux qui empruntent de courts itinéraires. Maintenant, les 30 DA sont l’objet de la discorde entre chauf- feurs de taxis et clients. Ces derniers préférant bouder les taxis à la course et emprunter soit les taxis collectifs soit les transports en commun. Cette attitude a penalisé les chauffeurs de taxi qui voient d’un mauvais œil la baisse criante de leur recette. Beaucoup d’entre eux ont confié cette galère, préférant revenir à l’ancien prix. De son côté, le directeur est intervenu jeudi der- nier sur les ondes de la radio locale, qualifiant cette augmentation d’illégale puisqu’elle n’a pas reçu l’aval de la Direction qui a ne l’a pas signée. Le nouveau tarif qui aurait été signé par un syndicat l’UGCA seulement a été accordé aux chauffeurs de taxi et ces derniers se sont précipités sur son application au grand dam des clients. Nous avons vainement tenté de joindre le directeur au sujet de cette augmentation mais ce dernier était en mission. Le client, entretemps, est dans l’incertitude et dans l’attente d’une réaction de la Direction pour être fixé. a. M. T CARNE E YAG DE VO KI Z D’ARE F METRE EE.FR N EF@FR IMETR AREZK 8 4/ Premier dimanche à San Francisco ous avons décidé, dès le lendemain de mon arrivée, d’aller avec ma petite bande familiale visiter la ville de San Francisco. Nous quittons Mantecca sur le coup de 10h. J’ai la curieuse impression de sillonner une ville morte. Mantecca est en elle-même très étendue et verdoyante, en dépit de la sécheresse. Les maisons sont disséminées sur une large surface, et comme celle de mon cousin est située à l’écart du centre-ville, ce sentiment de traverser une ville fantôme n’en est que plus fort. J’ai droit à ce qui deviendra un rituel quotidien, mon premier arrêt Starbucks. Mon cousin fait le plein de café dans son Mug. Les jours suivants, lors de cette virée de plus de 4 000 km à travers la Californie et le Nevada, le premier geste matinal de mon ami Dahmane, mon cicérone US, consistera à chercher sur son GPS téléphonique l’adresse du Starbucks le plus proche. Je vais faire la route de la veille au soir en sens inverse. C’est dimanche. Je remarque une multitude d’Airstream, ces caravanes au design d’engin intersidéral au babil de la conquête spatiale. Quatre-vingts ans après leur invention par Wally Byam, un ingénieur californien amateur de camping, elles incarnent plus que jamais l’American Dream, c’està-dire à la fois le confort et le nomadisme. A l’entrée de San Francisco que nous atteignons en un peu plus d’une heure, la circulation est dense mais praticable. A cette distance, San Francisco a l’aspect d’une ville blanche shootée à la brume diaphane, au bord de l’océan. On n’en distingue que la partie ancienne. Nous y entrons par la modernité, buildings and co. Dans quelques années, elle ressemblera à New-York. C’est l’heure de déjeuner et l’on se gare sous les buildings. Au look décontracté des passants, on imagine aisément le passé beatnik de la ville. Ici, de vieux hippies complaisamment attardés dans leur flamboyance. Là des filles en ultramini-shorts, le toutou coincé dans leur giron et des fleurs dans les cheveux. Et de temps à autre quelques quidams à la norme internationale, c’est-à-dire en jean et teeshirt. Norme internationale ? Oui et non, sachant que le premier Levi’s est né ici. Mais il ne faut pas s’attendre à retrouver intacte l’âme paradoxale de San Francisco telle que hurlée(1) par Allen Ginsberg, le père de la sublime déglingue hippie, qui célèbre «la Reportage SI TU VAS À SAN FRANCISCO... longue et honorable tradition de San Francisco de confusion sociale Bohémiano-Bouddicho-Branlo-Anarcho-Mystique». Ce San Francisco-là n’existe plus que comme marginalité dans la marginalité. Ou comme une coquetterie de bobo (2). Les enfants rebelles des hippies se sont laissé engloutir par le Moloch. Ai-je dit que c’est l’heure du déjeuner ? On opte pour un fastfood américano-mexicain. Cuisine mexicaine servie en mode US. Comment ne pas être d’emblée frappé par le gigantisme des portions ? C’est là que je comprends la tradition du doggy bag qui consiste à emporter les restes. Je n’avais aucunement programmé le lieu du déjeuner. Le hasard l’a fixé dans l’un des nouveaux quartiers de San Francisco. Par contre, je tenais à prendre le café au Vesuvio, l’établissement situé au 255 Columbus avenue, fréquenté dans les années 1950-1960 par les écrivains de la Beat Generation, Kerouac, Burroughs, Ginsberg et les autres. Mouloud, mon parent, branche son GPS et repère North Beach. Après avoir sillonné quelques-unes de ces rues verticales, «rues qui se cabrent et rues qui plongent», telles que les dépeint Cocteau, on finit par tomber sur le Vesuvio. Je reconnais l’enseigne pour l’avoir maintes fois observée sur des photos. Comment oublier ce néon iconoclaste sur lequel clignote un homme nu, de dos, les fesses à l’air, un verre à la main ? Le statut provocateur de l’établissement est affiché dès l’enseigne. Ce qui, dans toute autre ville US, aurait été le summum de l’obscénité est à San Francisco d’une banalité presque affligeante. Je suis tenté d’aller y boire un verre à la mémoire de Jacques Kerouac qui posa là un lapin à Henry Miller. Mais un écriteau interdit l’entrée de cet antre de la perdition aux moins de 12 ans, barrant l’accès à la jeune cousine qui nous accompagne. J’y pénètre donc seul. L’intérieur cosy dont les murs sont tapissés de coupures de presse, d’affiches et de photos est plongé dans une pénombre tavelée de faibles lueurs provenant de petites lampes Tiffany. Les vitraux de la devanture filtrent de chiches rais de soleil. Bref, une véritable invitation au voyage mystico-éthylique. C’est en 1948 que naît le Vesuvio. Dès le début des années 1950, il devient le rendez-vous des Le mur du Vesuvio porte le tag du poéme d’Allen Ginsberg. Prendre le café au Starbucks, un rituel quotidien. écrivains et des artistes anticonformistes, considérés comme les pères putatifs de la Beat Generation. L’alcool et la drogue étant pour eux des chemins de libération, on comprend mieux que ce soit un bistro qui leur serve de quartier général. A l’extérieur, dans la rue latérale devenue la rue Jack Kerouac, le mur du Vesuvio porte le tag de ce poème de Ginsberg : «Quand l’ombre de la sauterelle/Tombe sur le sentier de la souris des champs/Sur l’herbe verte et humide/Tandis qu’un soleil rouge se lève/Dans l’horizon de l’Ouest/Se trace la silhouette d’un Indien décharné aux muscles fermes/Armé de son arc et sa flèche/Visant droit dans ta direction/Il est temps de boire un autre Martini.» Plus loin, l’autre mausolée de la Beat Generation, la City Lights Books. C’est dans cette librairie, siège d’une maison d’édition, qu’Allen Ginsberg fera cette lecture considérée comme l’acte de naissance de Hurlement en 1956. Ce poème, bréviaire de la religion beatnik, est une déclamation fleuve qui porte en germe tous les thèmes de la révolution culturelle de ce mouvement. Rébellion des jeunes, révolte politique, attrait pour le plaisir, la drogue, le sexe, tout cela paradoxalement basé sur un socle qui se veut marxiste, opposé au capitalisme US vu comme le monstre Moloch, dieu sanguinaire dévorant ses enfants. Nous empruntons l’allée Kerouac, exAdler, qui nous mène sur Grant Avenue, au cœur de Chinatown. Etonnant quartier que ce Chinatown où cohabitent aujourd’hui des pans d’authenticité avec une devanture touristique qui transforme les vieux commerces, essentiellement cantonnais, en boutiques de souvenirs made in America. Ça va du teeshirt psychédélique à l’affiche pop de Mao Tsé-toung. Samedi 15h. Ce n’est certainement pas le pic d’animation du quartier chinois. On nous recommande de revenir un samedi soir. Ce sera pour une autre fois. A ce point de la balade, j’ai perdu mon cousin et son GPS. Un peu comme une embarcation à la dérive, j’erre sans boussole et sans plan. Je décide de me fier à l’instinct. Avec tout de même cet objectif de visiter enfin cette mythique Lombard Street que j’ai vu à l’envi en photo et dans les films. Je remonte Colombus Avenue qui longe North Bay. Il fait chaud. L’air est sucré. Des flocons de lumière translucide submergent les passants qui s’abandonnent à la quiétude minérale que charrient les embruns. On ne voit pas l’océan d’ici, mais on sent sa proximité et l’on entend son bourdonnement. Dans ce bout d’Amérique trépidante, on perçoit quelque chose d’une nonchalance toute méditerranéenne. Bientôt, et ça aussi c’est San Francisco, lorsque le soleil déclinera, le froid atteindra un degré légendaire, ce qui aurait fait énoncer à Marc Twain cet aphorisme : «L’hiver le plus froid que j’ai jamais connu, c’était un été à San Francisco.» Tout en gravissant la pente douce de Colombus Avenue saisie du démon de la sieste, je songeai à ce que devait être la ville dans les années 1960-1970, une immense fournaise dans laquelle crépitaient la musique et la démesure hippies. Et je réalise que l’épisode hippie est devenu comme un Mardi 15 mars 2016 - PAGe Photos : DR Le Soir d’Algérie Un cable car, tramway à traction. moment fondateur de l’histoire de la ville au point de faire oublier que la seconde et vraie naissance de San Francisco vient de la Ruée vers l’or. Bien entendu, on ne peut sillonner le centre-ville sans rencontrer les cable cars, ces tramways à traction par câbles, icônes de San Francisco, seule ville au monde où ce type de transport est encore opérationnel. Pour atteindre Lombard Street à partir de Colombus, il faut se munir de son attirail et de son souffle d’alpiniste. La chaleur accentue la difficulté de l’ascension. Arrivé à destination, on est récompensé de son effort. Lombard Street est célèbre notamment par la coursepoursuite de Steve Mac Queen dans sa Ford Mustang Fastback, moment fort du film Bullitt. Cette rue étonnante donne l’impression d’un jardin pentu balafré par des arabesques de bitume. Les voitures qui empruntent cette rue dont la pente connaît une déclivité de 16% se noient dans des massifs d’hortensias qui en font la rue la plus originale et peut-être la plus visitée de San Francisco. D’ailleurs le rush des touristes nuit aux habitants qui, depuis des années, réclament une interdiction de circulation des véhicules. Du haut de la rue Hyde, la prison d’Alcatraz semble à portée de main. Alors remontent les souvenirs d’enfance dans les cinémas d’El Harrach où j’ai ingurgité tant de thrillers se déroulant sur le rocher. Voilà donc la retraite forcée d’Al Capone et la demeure de The Birdman, de son vrai nom Robert Stround. Condamné à mort pour avoir poignardé un gardien dans une autre prison, il passera 50 ans à Alcatraz. Echappant à la corde, il deviendra un ornithologue réputé. A. M. Demain : 5/ Début du road trip. 1) Référence au poème d’Allen Ginsberg, Howl (Hurlement). Publié en 1956, il valut à son auteur un procès pour obscénité. Ce poème fleuve a marqué la révolution culturelle des années beatnik. 2) Contraction de bourgeois-bohème. Soir Retraite Le Soir Le système de retraite hypothéqué d’Algérie Mardi 15 mars 2016 - PAGE 9 Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected] PLUS DE 4 MILLIONS DE SALARIÉS NON DÉCLARÉS À LA SÉCURITÉ SOCIALE Dans «Le Soir Retraite» du mardi 8 mars 2016, nous avions indiqué que plusieurs millions de salariés (essentiellement du secteur privé) n’étaient pas déclarés à la Sécurité sociale, d’où l’énorme manque à gagner et pour ces salariés qui se retrouvent sans assurance-maladie et sans retraite, et pour la Cnas et la CNR qui sont au bord de la faillite financière. Il y a 30 ans, il y avait 1 retraité pour 8 assurés sociaux. En 2016, il y a 1 retraité pour 2 assurés sociaux : avec un taux aussi désastreux, notre système de sécurité sociale n’est plus viable. Les chiffres de l'ONS (Office national des statistiques) montrent qu’en septembre 2015, le taux de chômage a grimpé à 11, 2% (contre 10,6% en 2014) pour atteindre 1,337 million d'individus sur une population active de 11,932 millions de personnes. Et les jeunes de moins de 24 ans sont les plus touchés par le phénomène. Plus de 4,08 millions de salariés ne sont pas affiliés à la Sécurité sociale. C’est ce que révèlent les chiffres de l'Office national des statistiques (ONS) sur le taux de chômage en Algérie en septembre 2015. Sur une population occupée estimée à 10,594 millions de personnes, les non-affiliés représen- tent 38,5% des salariés. La population occupée se compose de 8,66 millions d'hommes et de 1,934 million de femmes. Le salariat continue à constituer la forme dominante de la population occupée avec un taux de 69,8%, selon l’enquête de l’ONS reprise par l’APS. La catégorie des employeurs et indépendants ne représente que 28,7% de l'ensemble de la population occupée. Quant à la structure de l'emploi, selon le secteur d'activité, elle fait ressortir que les services marchands et non marchands absorbent 61,6% de la main-d'œuvre totale, suivis par le BTP (16,8%), l'industrie (13%) et l'agriculture (8,7%). COURRIER DES LECTEURS Complément de retraite Est-ce que j'ai droit à une pension de complément de retraite, selon la nouvelle loi n°1 du 7/01/2015 ? Renseignements me concernant : - Je suis sorti en retraite en décembre 2007 (32 ans de service) ; - Je suis né le 11/05/1953 ; - J'ai été adhérent à la mutuelle sociale MGMC pendant 30 ans (de 1977 à 2007) ; - Le jour du départ à la retraite (décembre 2007), cette mutuelle m’a remis une somme de 52 000 DA, représentant ma prime de départ à la retraite. Si j'ai le droit à cette PCR, que dois-je faire ? Salutations distinguées. Mehdi Alouane RÉPONSE : Visiblement le droit à une pension complémentaire de retraite n’est pas inscrit dans la liste des prestations aux adhérents de votre mutuelle, sinon cette dernière vous aurait versé ce complément. Il appartient à chaque mutuelle de mettre en application cette nouvelle loi, notamment en matière de retraite complémentaire, prestation qui est facultative au regard de cette loi (article 15). Requête à la Casnos J'ai l'immense plaisir d'utiliser vos colonnes pour vous exposer mon problème en espèrant que la Casnos, antenne d'Alger, 17, rue des Frères-Kechacha, puisse répondre à ma requête. Voilà, ayant déposé mon dossier de demande de pension de réversion en date du 22 juin 2014, la mise en paiement est entamée le 1er octobre 2014. Mon conjoint est décédé le 31 janvier 2014, de ce fait ma pension doit prendre effet immédiatement le mois suivant le décès, soit le 1er février 2014. Donc étant en février 2016, à ce jour le rappel de 8 mois de pension de réversion demeure impayé, soit de février à septembre 2014. Sans comprendre les raisons alors que je me suis déplacé plusieurs fois à cette antenne dont la dernière en date du 9 décembre 2015 : chaque fois, on ne me fait que des promesses. Cela fait plus d'un an que ce problème perdure, alors que mon âge, 75 ans, et mon état de santé ne peuvent me permettre d'effectuer des déplacements de Béjaïa à Alger pour réclamer mon droit. J'espère que ma requête recevra un écho. Merci beaucoup au Soir d'Algérie pour le travail qu’il fait. Madame Abadi Djamila, veuve Messaoudi, pension n° C016V03106086 RÉPONSE : La balle est dans le camp de l’agence Casnos d’Alger. La non-affiliation à la Sécurité sociale augmente dangereusement En fonction du secteur juridique, l'enquête indique que le secteur privé emploie 58% de l'ensemble des employés, mais avec une disparité hommes-femmes puisque l'emploi féminin se concentre en particulier dans le secteur public avec 64,1% de l'emploi féminin global. Pour ce qui concerne l'affiliation à la Sécurité sociale de la population occupée, elle est de 61,5% (contre 51% en 2005) avec 6,515 millions de personnes affiliées et 4,08 millions qui ne le sont pas. Donc plus de 4 millions de travailleurs — et certainement beaucoup plus —, qui n’ont pas d’assurance-maladie et qui ne cotisent pas à la retraite : ce qui est catastrophique en termes de protection sociale ! Et encore, sur les 6,5 mil- lions de salariés déclarés, les impayés relatifs à leurs cotisations de Sécurité sociale et à la quotepart des employeurs ne cessent de prendre des proportions inquiétantes et le contentieux qui dure depuis des années est énorme. Le recouvrement par la Cnas de ces cotisations impayées est en panne et le gouvernement ne semble pas prendre la mesure du désastre annoncé. Djilali Hadjadj Répartition de la population occupée selon le secteur d'activité La population occupée se compose de 10,594 millions de personnes et se répartit entre 8,66 millions d'hommes et 1,934 million de femmes. Voici la répartition de la population occupée selon le milieu de résidence, le secteur d'activité et la répartition hommes-femmes (source : ONS). Hommes Femmes Total 1. Urbain Agriculture 4,1% 0,8% 3,4% Industrie 13,2% 17% 14,1% BTP 18,1% 2% 14,6% Commerce-services 64,6% 80,1% 67,9% 2. Rural Agriculture 21,2% 9,6% 19,8% Industrie 9,2% 22% 10,8% BTP 24% 1,1% 21,3% Commerce-services 45,6% 67,3% 48,1% 3. Ensemble Agriculture 10% 2,7% 8,7% Industrie 11,9% 18,1% 13% BTP 20,1% 1,8% 16,8% Commerce-services 58% 77,5% 61,6% Répartition de la population occupée par secteur juridique La population occupée se compose de 10,594 millions de personnes. Voici la répartition de la population occupée entre les secteurs public et privé (source : ONS) Hommes Femmes Total 1. Urbain Public 40,1% 65,8% 45,5% Privé-mixte 59,9% 34,2% 54,5% 2. Rural Public Privé-mixte 31,5% 68,5% 57,9% 42,1% 34,6% 65,4% 3. Ensemble Public Privé-mixte 37,1% 62,9% 64,1% 35,9% 42% 58% Culture Le Soir d’Algérie Pourtant que la montagne est belle Par Kader Bakou Le cinéma a souvent joué un grand rôle dans la promotion du tourisme et de l’image d’un pays. Le Grand Restaurant est un film français de Jacques Besnard, avec Louis de Funès dans le rôle principal. M. Septime, pas sévère du tout, au volant de sa voiture, suit un véhicule poursuivi par un hélicoptère de la police. Les fuyards prennent une route qui zigzague et qui monte. Le paysage change au fur et au mesure avec l’altitude. Des tas de neige apparaissent sur les bords de la chaussée. Les voitures arrivent au sommet. Dans ce petit village, la neige est partout. On dirait une autre saison dans un autre pays. Puiqu’aucun réalisateur algérien n’a eu cette idée, nous croyions que l’étape de Chréa du Tour d’Algérie de cyclisme 2016 allait le faire. A cause des «mauvaises conditions atmosphériques» (c’est-à-dire les chutes de neige), l’étape de samedi a été écourtée de six kilomètres. L’arrivée a eu lieu là où justement commencent les premières «taches» blanches de la neige ! Dommage ! K. B. [email protected] [email protected] 400 ANS DEPUIS SA DISPARITION Shakespeare format poche ! Songe d’une nuit d’été, l’une des pièces les plus connues de William Shakespeare, deviendra Pocket dream (Rêve de poche) à Alger lors des quatre représentations de la troupe britannique Propeller aujourd’hui et demain au TNA. Les échanges culturels algéro-britanniques n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. Après la représentation de la pièce Hamlet l’an dernier, c’est encore Shakespeare qui revient cette semaine à Alger et à Oran à l’occasion de la 400e commémoration de sa mort placée sous le signe «Shakespeare vit en 2016». Quatre représentations seront données aujourd’hui et demain (15h et 19h) au Théâtre national Mahieddine Bachetarzi de sa pièce Songe d’une nuit d’été, ont annoncé hier les organisateurs lors d’un point de presse. L’ambassadeur du Royaume-Uni, le président du British Council, le directeur de la troupe Propeller ainsi que deux comédiens ont présenté les grandes lignes de cet événement qui se veut une étape importante dans la coopération culturelle entre les deux pays. Il s’agit d’une version courte d’une durée d’une heure rebaptisée Pocket dream et qui a été élaborée au fil des 600 représentations données par la troupe en Grande-Bretagne et un peu partout dans le monde. «Ce n’est pas une version simplifiée mais plus adaptée à l’itinérance et aux différents types de lieux où nous jouons, dont souvent des espaces non-conventionnels», a déclaré le directeur de la troupe Nick Chesterfield qui a également mis l’accent sur le caractère foncièrement intemporel de l’œuvre de Shakespeare et sur l’accessibilité de ses thématiques aux différentes tranches de la société. Les deux comédiens Oliver Wilson (dans le rôle de Lysandre) et Chris Miles (campant Obéron roi des elfes) ont par ailleurs raconté leur expérience en tant qu’acteurs avec «ce dramaturge universel, l’un des meilleurs de tous les temps» dont l’écriture se prête à toutes sortes d’adaptations et de créations modernes. Pour ce qui est de l’obstacle de la langue, les membres de Propeller dont la caractéristique principale est de justement garder tel quel le langage original, estiment que l’auteur de Songe d’une nuit d’été possède beaucoup d’autres moyens de communiquer avec son public et que CONSTANTINE 2015 la charge émotionnelle contenue dans ses textes transparait tellement dans le jeu des comédiens qu’il est parfois inutile de comprendre l’intégralité du texte. L’ambassadeur britannique ainsi que le président du British Council ont, en outre, exprimé leurs vœux de voir le programme de commémoration de ce 400e anniversaire s’étendre en Algérie pour toucher à d’autres disciplines, allant de la littérature au cinéma en passant par la musique et la bande dessinée. Pour rappel, le prix d’entrée pour les représentations d’aujourd’hui et de demain au TNA sera de 400 DA. Le 18 mars, la troupe se produira au Théâtre régional d’Oran. S. H. Chorégraphie Juba II, virtuosité, précision et émotion a virtuosité des danseurs qui ont exécuté à Constantine le spectacle chorégraphique Juba II, leur précision et l’émotion qu’ils ont transmise dans la salle du Théâtre régional ont littéralement captivé le public. La générale de ce spectacle monté par l’association culturelle Nouara, écrit par Hocine Taileb et mis en scène par Nouara Adami, s’ouvre sur un tableau de danses épousant les rythmes d’une chanson de la diva de la chanson chaouie, Markunda Aurès. Dix danseurs ont exécuté en symbiose des scènes envoûtantes servies par des mélodies et des rythmes à effet presque «hypnotique» sur l’assistance, tandis que le narrateur, campé par Lakhdar Aouan Khalil, relatait les signes précurseurs du parcours exceptionnel qui allait être celui du roi berbère Juba II. Poussant à l’extrême les limites de leurs corps élastiques, les danseurs, en groupe, en solo et en duo se sont déployés pour «imager» Juba II reconquérant la terre des ses ancêtres et régnant sur la Numidie depuis Césarée de Maurétanie (actuellement Cherchell). Alors que le narrateur L 11 Photos : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Mardi 15 mars 2016 - PAGE THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Mardi 15 et mercredi 16 mars à 15h et à 19h : Pièce Pocket Dream de William Shakespeare, dans une nouvelle mise en scène par Edward Hall. Production : Proppeler Theatre Company. Les spectacles sont organisés en collaboration avec le Bristish Council à l’occasion du 400e anniversaire de la mort de William Shakespeare. BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA- JEUNESSE (38, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Mercredi 16 mars à 14h : A l’occasion du 19 Mars, «Journée de la victoire», et en collaboration avec les éditions Dar El-Faïrouz Culturelle Production et l’association Fenêtres culturelles, rencontre avec l’historien Mohamed Abbès autour du livre de Vassil Valtchanov, Livraisons secrètes d’armes pendant la guerre de Libération nationale (Editions Dar El-Faïrouz). SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER- CENTRE) Vendredi 25 mars à 16h : L'Etablissement Arts et Culture organise un concert de Lila Borsali intitulé «Errabiî Aqbal». Prix du ticket : 400 DA (tickets disponibles à partir du mercredi 23 mars à la salle Ibn-Khaldoun). guide l’assistance, Abderrahmane Kerroubi (Juba II) et Samer Bendaoud (Cléopâtre Séléné) effectuent un fabuleux tableau reflétant l’amour que se vouaient les deux personnages, sous les applaudissements nourris d’une assistance conquise. Sur des airs de musique universelle, accompagnés par une projection retraçant, en arrièrescène, des vestiges numides, les danseurs, aux silhouettes souples et frêles, dégagent toute l’émotiond’un Juba désemparé face au décès de «sa» Cléopâtre. Le rideau tombe sur la narration de la mort de Ptolémée, fils de Juba II, dernier de la dynastie de Maurétanie, exécuté par l'empereur romain Caligula. Un moment de pure émotion. De nombreux spectateurs, approchés par l’APS à la fin du spectacle, ont salué «l’originalité du spectacle» et affirmé avoir passé une «soirée exquise», pleine de «découvertes». Nouara Adami, metteuse en scène et conceptrice des chorégraphies, a souligné la difficulté de transmettre des sentiments au moyen de la danse : «Cela nécessite beaucoup d'efforts et de travail de la part des danseurs comme de l’auteur de la INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGERCENTRE) Mardi 15 mars 18h : Conférence «Foyer ou Eldorado ? Le grand retour des diasporas algériennes» par Giulia Fabbiano, chercheure à l’Ehess. Entrée libre. Jeudi 17 mars à 18h : Présentation du livre de Guy Bedos Je me souviendrai de tout (éditions Fayard). Entrée sur carte d'accès. Réservation à l'adresse :[email protected] AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DE LA RADIO ALGÉRIENNE (21, BD DES MARTYRS (ALGER) Mardi 15 et jeudi 17 mars à 19h : L’Institut culturel italien d’Alger en collaboration avec la Radio algérienne, organise un concert de piano du maestro Christian Leotta. Entrée sur invitation à retirer à l’Institut culturel italien d’Alger (4-bis, rue Yahia-Mazouni, El Biar) ou à l’auditorium de la Radio algérienne. Une navette aller- retour sera mise à votre disposition gratuitement. Départ à 18h précises de l’Institut culturel italien. Pour toute réservation, veuillez contacter au 021 92 38 73 ou par email : [email protected] chorégraphie», a-t-elle souligné dans une déclaration à l’APS. Elle a aussi indiqué que l’introduction d’un narrateur dans le spectacle visait à «mieux situer le spectateur, peu habitué à voir un spectacle de danse évoquant l’Histoire». Mme Adami a également fait part de la passion qu’elle éprouve à raconter l’Histoire de l’Algérie à travers la danse, citant certains de ses spectacles comme Fatma N’soumer et El Djamilate, présen- tés en hommage aux femmes algériennes résistantes. Inscrit dans le cadre du programme d’animation du département Théâtre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», le spectacle chorégraphique Juba II observera prochainement des haltes dans quinze wilayas du pays. Sports Le Soir d’Algérie Mardi 15 mars 2016 - PAGE FOOTBALL Il était une fois les attaquants ! 13 LE CHAMPIONNAT NATIONAL EN QUÊTE DE BUTEURS RACÉS l Le football c’est du spectacle et le spectacle ce sont les buts. Sans buts, point de spectacle. Le manque d’efficacité devant les buts adverses des attaquants est aujourd’hui devenu un vrai casse-tête pour les entraîneurs, de même pour les présidents qui ont la vie dure durant l’intersaison pour dénicher les oiseaux rares. Amine Andaloussi - Alger (Le sifs, il n’en demeure pas moins que Soir) - Le manque d’efficacité des le championnat algérien reste l’un attaquants inquiète. Pour certains des plus pauvres en termes de staobservateurs, c’est la plus grosse tistiques dans le rapport offensif. plaie de notre football. C’est à ce Pis, hormis les gardiens de but, la niveau que le bât blesse. Mais sélection nationale souffre de l’abqu’est-ce qui explique ce manque sence cruelle de défenseurs locaux. d’efficacité des joueurs algériens Ceux puisés dans les championnats dans la zone de vérité des équipes européens s’imposent surtout du adverses ? S’il est vrai que les sys- fait de l’inexistence de valeurs sûres tèmes de jeu ont progressé dans le en Algérie. C’est du moins ce qu’exrenforcement des schémas défen- plique le sélectionneur français des Verts, Christian Gourcuff, lequel préfère opter pour des joueurs expatriés en dépit du fait que leur rendement et les postes où ils évoluent ne sont pas souvent adaptés. Pourtant, en Ligue 1 Mobilis, les bons défenseurs-buteurs ne manquent pas. Khoualed, Meftah et Chafaï (USMA), Hachoud (MCA) et Benyahia (MCO) ont démenti cette règle qui veut que le football algérien est «stérile», n’enfantant plus de bons joueurs, défenseurs ou attaquants, capables de se hisser au rang d’internationaux. En tout cas, la tendance qui fait que le Libyen Mohamed Zaâbiya (MC TAREK HADJ-ADLÈNE (ANCIEN ATTAQUANT DE L’USMA ET DE LA JSK DES ANNÉES 1990/2000) : l L’ancien baroudeur de l’USM Alger et de la JS Kabylie, Hadj Adlène, semble être l’un des derniers produits de la lignée des attaquants les plus prolifiques de notre championnat national. Il esquisse les «défauts» qui président au tarissement de ce vivier. Le Soir d’Algérie : A défaut d'attaquants prolifiques, le championnat national n’est plus attractif. Partagez-vous cet avis ? Tarek Hadj-Adlène : Tout à fait d’accord avec vous. Le championnat national est en perte de vitesse. Ceci est dû, en partie, à l’inefficacité des attaquants. Comme vous le savez, une équipe repose sur deux atouts majeurs. Ce sont le gardien de but, ou si vous voulez «Monsieur 50%», et l’attaquant doué qui donne l’avantage à sa formation. A quoi est due cette régression ? Le manque d’assiduité des attaquants durant les entraînements est l’une des causes qui font que le jour du match, l’attaquant n'a pas beaucoup de repères sur le terrain. A mon époque, je travaillais plus que les autres. Je faisais même des heures supplémentaires après la fin Photos : DR «On doit renforcer la formation» de la séance. Je réquisitionnais un gardien de but et les jours de match, je me trouvais dans des situations similaires que j’ai déjà résolues durant les entraînements. Certains entraîneurs proposent des solutions en renforçant leur compartiment médian… Dans la mesure où l’attaquant devient un maillon faible, on est obligé de faire une autre configuration, celle d’aligner des milieux offensifs. Qu’est-ce qui manque à nos attaquants pour être performants face aux buts ? L’esprit offensif. Un attaquant ne lâche rien, il est à l’affût de la moindre occasion. Il ne connaît pas le repos jusqu’au coup de sifflet final et sa grande satisfaction, c’est de marquer. Je pense qu’il y a aussi un problème de positionnement dans la surface en plus bien entendu, du manque de concentration, à l’application et au surnombre et au sousnombre. Est-ce que la formation chez les jeunes est défaillante ? Au niveau de la formation, il faut avoir l’œil qui détecte. La plupart des attaquants dont moi-même n’ont pas débuté au poste d’attaquant. Pour améliorer la performance des attaquants, il faudrait que les entraîneurs mettent l’accent sur le travail technique. Malheureusement, on remarque que la plupart privilégient le travail tactique. Que préconisez-vous pour que nos clubs disposent à l’avenir d’attaquants de qualité ? On ne va pas inventer une usine à gaz. Il faut juste renforcer la formation des jeunes, et ce, par l’intégration d’un programme d’entraînement spécifique aux attaquants comme le fait très bien le centre de l’O. Lyon. Propos recueillis par A. A. Oran) domine le challenge des buteurs (devant d’autres joueurs étrangers) confirme la persistance d’une crise accrue. Les Slimani, Aoudia et Soudani, qui constituent le nouveau label des attaquants algériens formés en Algérie, font ou ont fait le bonheur de certains clubs européens. Histoire de rappeler que l’école algérienne n’est pas si orpheline que ça. Sauf que ledit produit tarit dangereusement, aggravant un quotidien pas trop grisonnant : les week-ends footballistiques en Algérie sont si pauvres en nombre de buts qu’on ne peut mettre en valeur certaines réalisa- tions d’anthologie à même de valoir des challenges spécifiques à l’instar de ce qui se fait ailleurs (buts de l’année, entre autres). Pour décrypter ce problème d’inefficacité, Le Soir d’Algérie a pris à témoin deux anciens attaquants racés qui ont évolué pendant deux périodes différentes. Il s’agit de Hassan Tahir (60/70) et Hadj Adlène (90/2000). Ces deux canonniers, tout en confirmant la stérilité et la médiocrité au sein des compartiments offensifs de nos clubs, ont donné leur avis technique sur la stérilité des attaquants locaux. A. A. HASSAN TAHIR (ANCIEN ATTAQUANT DU MCA ET L’EN DES ANNÉES 1960/1970) : «Formation médiocre, attaquant médiocre» Le Soir d’Algérie : le nom de Hassan Tahir restera gravé dans les annales de football algérien. C’est un buteur racé et son chef-d’œuvre face au gardien tunisien Attouga témoigne de son génie. Que devient Tahir ? Hassen Tahir : Je suis à la retraite, mais cela m'a permis aussi de pouvoir passer ma licence CAF. Je garde toujours le contact avec le monde de football au niveau national. Quel est votre jugement sur le niveau de football national et particulièrement les attaquants ? Y a du bon et du moins bon. Mais le niveau n’est pas terrible. Pour ce qui est des attaquants, je lance un appel à témoin : «Si vous trouvez un footballeur digne de porter le numéro 9, présentez-le moi». A quoi est due cette faiblesse de niveau chez nos attaquants ? Ils ne travaillent pas assez. Ils ne focalisent que sur la prime du match. Je trouve que les salaires et autres primes que perçoivent ces attaquants des temps modernes dans le championnat dit profession- nel, sont indécents au vu de la qualité médiocre. A votre époque, ce n’était par les bons attaquants qui manquaient… A notre époque, il y avait une génération d’attaquants doués hors pair. Les Hachouf, Fréha, Khalem et bien d'autres flairaient les buts, chose qui fait défaut à la génération d’aujourd’hui, qui me semble nonchalant. A notre époque, le football était spectaculaire et les joueurs plus matures. On avait tous la possibilité d’évoluer dans de grands clubs à l’étranger. S’agit-il d’un défaut dans la formation ? Absolument. On ne forme plus chez nous. Les catégories jeunes livrées aux entraîneurs scientifiques, issus de l’ISTS, n’ont jamais porté de «short» durant leur vie. Ils ne peuvent pas détecter le talent d’un élément qui a les qualités offensives chez un gamin. Le staff technique doit être composé d’un scientifique et d’un ancien footballeur, ceux qu’on appelle les empiriques. Si on travaille à la base, je pense qu’on peut corriger ces lacunes chez nos attaquants. L’aspect le plus important, c’est de travailler ces aspects entre 6 à 15 ans. Il faut travailler tous les aspects techniques (contrôle de balle, intérieur, extérieur, le coup franc, etc.). Tout cela doit être travaillé. Cela veut dire que la «fabrication» des futurs attaquants dans les clubs suit une fausse route ? Je ne vous le fais pas dire ! 10 ans déjà que la médiocrité rythme le quotidien de nos différents championnats. Au train où vont les choses, une autre décennie noire sans attaquants s’annonce. Le malaise sera encore plus profond. Propos recueillis par A. A. Quatre matchs reportés au samedi 26 mars LIGUE 1 MOBILIS (23e JOURNÉE) Quatre rencontres de la 23e journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 Mobilis ont été reportées au samedi 26 mars prochain en raison de l'engagement de certains clubs en compétitions africaines. Les quatre matchs reportés sont : MC Oran-USM Blida, CS Constantine-JS Saoura, MO Béjaïa-RC Relizane et ES Sétif-ASM Oran. D'autre part, le derby algérois entre le leader l'USM Alger et le troisième, le CR Belouizdad est avancé au vendredi 18 mars à 18h au stade 5-Juillet. Les trois autres rencontres de la 23e journée dont le «Clasico» JS KabylieMC Alger se dérouleront le samedi 19 mars. Start Vendredi 18 mars (18h) Stade 5-Juillet : USM Alger-CR Belouizdad Samedi 19 mars (16h) Tizi Ouzou : JS Kabylie-MC Alger Larbaâ : RC Arbaâ-USM El Harrach Stade 20-Août : NA Hussein-Dey-DRB Tadjenanet Samedi 26 mars (18h) Stade Zabana : MC Oran-USM Blida Stade Hamlaoui : CS Constantine-JS Saoura Béjaïa : MO Béjaïa-RC Relizane Sétif : ES Sétif-ASM Oran LIGUE 2 MOBILIS (23e JOURNÉE MISE À JOUR) MC El-Eulma-JSM Skikda ce mardi Le MC El-Eulma affronte la JSM Skikda, cet après-midi (16h) au stade MessaoudZougar d'El-Eulma pour la mise à jour de la 23e journée du Championnat de Ligue 2 Mobilis de football. Ce match, entre le 13e et le 7e devait se jouer initialement le week-end dernier, en même temps que les autres matchs de la 23e journée, avant d'être reporté à mardi, pour cause d'intempéries. Le MCEE est condamné à s'imposer pour quitter la zone dangereuse, tandis que la JSMS espère réussir un bon résultat pour se rapprocher des équipes de tête. Start (cet après-midi, 16h) A El-Eulma Stade Messaoud-Zougar : MCEE-JSM Skikda CHAMPIONNAT NATIONAL AMATEUR (MISE À JOUR) À l’Est et à l’Ouest, du nouveau ? La Ligue de football amateur a programmé quatre rencontres de mise à jour, cet après-midi (14h). Deux rencontres auront lieu dans le groupe Est et deux autres se joueront à l’Ouest. Si pour le match CRB Touggourt-US Tébessa, comptant pour la 21e journée du championnat, le report était dicté par l’engagement des Canaris en coupe d’Algérie, le duel CR Village-MoussaUSM Annaba est une reprogrammation : la première «bataille» s’étant terminée par une «guerre», des sanctions sont mêmes tombées avant que le «politique» n’intervienne et fasse rejouer la rencontre sur terrain neutre et à huis clos. Dans le groupe Ouest, la raison du report est d’ordre climatique pour MB Hessasna- GC Mascara alors que le derby US Remchi-ASB Maghnia a été renvoyé pour permettre aux Maghnaouis de disputer leur quart de finale face à l’US Tébessa. Ces explications fournies, il faut aussi noter l’importance des matchs programmés à l’Est et à l’Ouest. L’USM Annaba et le GC Mascara ne sont autres que de sérieux prétendants à l’accession. M. B. Start (cet après-midi, 14h) Groupe Est A Touggourt : NRBT-US Tébessa Au Khroub : CR Village-Moussa-USM Annaba (à huis clos) Groupe Ouest A Remchi : USR-ASB Maghnia A Saïda Stade Frères-Bracci : MB Hessasna-GC Mascara Sports Fortunes diverses pour les clubs algériens FOOTBALL Mardi 15 mars 2016 - PAGE 14 COUPES AFRICAINES INTERCLUBS (16es DE FINALE, ALLER) l Les quatre clubs algériens engagés en ligue des champions et Coupe de la Confédération, l'ES Sétif, le MO Béjaïa, le CS Constantine et le MC Oran, ont connu des fortunes diverses à l'issue des rencontres aller des 16 es de finale clôturés dimanche, bien qu'ils aient tous gardé leurs chances intactes pour poursuivre l'aventure africaine. En Ligue des champions, l'ESS a eu un sursaut d'orgueil à Brazzaville en accrochant l'Etoile du Congo (1-1), dans un match qui était très appréhendé par les Sétifiens en mauvaise passe en championnat de Ligue 1 et éliminés en quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Les protégés de l'entraîneur suisse, Alain Geiger, ont failli même revenir avec une victoire, n'était le but égalisateur des locaux inscrit quatre minutes avant la fin de la partie. L'Aigle noir, champion d'Afrique en 2014, ne devrait pas avoir beaucoup de peine pour valider son billet lors du match retour, samedi prochain à Sétif. L'équipe n'a pas d'autres choix que d'atteindre la phase des poules pour sauver sa saison, avait souligné son président Hassan Hamar. Le deuxième représentant algérien en Ligue Photos : DR Le Soir d’Algérie des champions, le MOB, a connu la même mésaventure du premier tour, en s'inclinant sur le terrain du Club africain de Tunis sur le score de 1-0. Les «Crabes», dont il s'agit de leur première participation continentale, s'en sortent bien au vu des nombreuses occasions manquées par les coéquipiers de l'attaquant algérien du CA, Brahim Chenihi, auteur du seul but de la partie. Cependant, les Bougiotes ont largement les moyens de refaire leur petit retard, dimanche prochain, à l'occasion du match retour au stade de l'Unité magh- rébine, d'autant qu'ils bénéficieront de l'appui de leurs supporters, dont l'apport est souvent déterminant. En Coupe de la Confédération, le MCO a réalisé une victoire relativement rassurante face aux Ivoiriens de Sporting Gagnoa (2-0), à l'occasion de son retour sur la scène africaine après 11 ans d'absence. Les hommes de l'entraîneur, Foued Bouali, auraient pu pourtant se mettre à l'abri de toute mauvaise surprise s'ils avaient profité des occasions franches vendangées. Cela les pousse Derniers tickets avant tirage LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (8es DE FINALE, RETOUR) l Il reste quatre tickets à distribuer aujourd’hui et demain, mercredi, à l'occasion des 8 es de finale retour de la Ligue des champions, dont un lors du très attendu Bayern Munich-Juventus Turin (2-2 à l'aller), avant le tirage au sort des quarts de finale vendredi. Wolfsburg, nouveau venu à ce stade de la compétition, le Real Madrid coaché par Zinédine Zidane, Benfica et le Paris SG ont déjà obtenu leur ticket pour les quarts. Aujourd’hui, l'Atletico Madrid d'Antoine Griezmann reçoit le PSV Eindhoven dans un match à l'issue incertaine après le 0-0 de l'aller, tandis que Manchester City devrait avoir moins de stress au moment d'entrer sur le terrain après s'être imposé à Kiev 3 à 1 à l'aller face au Dynamo. Ces affiches sont moins alléchantes que celles de mercredi. Si la mission paraît impossible pour Arsenal, battu à domicile 2 à 0 à l'aller et qui se rend au Nou Camp pour affronter Barcelone, la visite de la Juve à Munich fait saliver. C'est un peu une finale avant l'heure, à en lire Thomas Müller sur le site du Bayern: «C'est peut-être un peu tôt pour avoir ce genre de match, en 8es de finale, mais c'est comme ça, c'est très excitant». Evra confiant Du côté de la Juve, la confiance déborde des réservoirs, comme le dit Patrice Evra dans la Gazzetta dello Sport : «Nous avons joué avec trop de respect pour eux en première mi-temps à l'aller, mais maintenant nous savons qu'ils sont vulnérables. Ce n'est pas de l'arrogance, n'oublions pas que nous avons atteint la finale l'an passé». Piémontais et Bavarois sont en forme. La «Vieille Dame» mène un train d'enfer en tête de la Serie A dans les pas de la sensation argentine Paulo Dybala. Le Bayern s'est, lui, un peu plus rapproché de son quatrième titre d'affilée en écrasant le Werder Brême (5-0). Mario Götze s'est blessé à un coude, pour son retour en compétition Start (en heure algérienne) Ce soir (20h45) Atletico Madrid (ESP)-PSV Eindhoven (NED) 0-0 Manchester City (ENG)-Dynamo Kiev (UKR) 3-1 Mercredi 16 mars (20h45) FC Barcelone (ESP)-Arsenal (ENG) 2-0 Bayern Munich (GER)-Juventus (ITA) 2-2 *Déjà qualifiés pour les quarts de finale: Paris SG, Benfica, Wolfsburg, Real Madrid. avec le Bayern en Championnat d'Allemagne après cinq mois d'absence. Mais le buteur victorieux de la finale du Mondial2014 reste confiant avant le match contre les Italiens. Messi, près des 500 Un joueur du Bayern qui sera totalement en forme — et à surveiller pour les Turinois — c'est Kingsley Coman, triple passeur avec le Bayern ce week-end. Le joueur formé au PSG trouvera en face de lui mercredi un des plus grands gardiens de la planète foot, Gianluigi Buffon, qui n'a pas pris le moindre but depuis plus de 10 matchs de Serie A et n'est plus qu'à trois minutes du record d'invincibilité dans le championnat d'Italie. Un monument à 38 ans. L'autre rencontre de mercredi s'annonce déséquilibrée. Arsenal vient de se faire piteusement éliminer dimanche de la Coupe d'Angleterre par Watford (2-1). Le Barça, lui, continue de s'amuser en Espagne et s'est offert ce week-end une jolie mise en jambes face à Getafe (6-0). Problème pour les Gunners d'Arsène Wenger: il ne faut plus que trois buts à Lionel Messi pour atteindre la barre des 500, club et sélection confondus dans sa carrière. De toute façon, le coach des Londoniens est déjà résigné : «c'est 95% (de chances de se qualifier) pour eux et 5% pour nous». ainsi à se montrer vigilants lors de la deuxième manche, dimanche à Abidjan. Quant au CSC, il devra à son tour refaire un petit retard après sa défaite sur la pelouse des Nigérians de Nasarawa United (1-0). Les Constantinois devront s'en mordre les doigts pour avoir encaissé le seul but du match à la 87 e minute. Les Sanafir, étaient réduits à dix depuis la 55e minute suite à l'expulsion de leur avant-centre Hamza Boulemdaïs. Le match retour est prévu le samedi 19 mars au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Ghezzal poursuit son ascension VERTS D’EUROPE L'attaquant international algérien, Rachid Ghezzal, s'est de nouveau illustré avec son équipe l'O Lyon en marquant son cinquième but cette saison en championnat de Ligue 1 française de football lors du nul ramené de Rennes (2-2), dimanche soir en clôture de la 30e journée. Ghezzal a inscrit la première réalisation de la partie qui a vu les Rhodaniens mener par deux buts à zéro jusqu'à la 70e. Les locaux vont parvenir à réduire la marque puis arracher le nul dans les dernières minutes. Outre ses cinq buts, tous réalisés depuis le début de la phase retour, l'attaquant de 24 ans compte aussi trois passes décisives. Ghezzal, qui a failli quitter Lyon durant le mercato hivernal car n'entrant pas dans les plans de son ex-entraîneur Hubert Fournier, s'est complètement métamorphosé depuis l'arrivée de Bruno Génésio à la barre technique en janvier dernier. Du côté de Rennes, le défenseur international algérien, Mehdi Zeffane, a retrouvé le onze de départ. Il a joué l'intégralité du temps de la partie. Après ce nul, Lyon recule à la 4e place, alors que Rennes perd à son tour une place pour se retrouver à la 5e position. JUDO : OPEN DE CASABLANCA L’Algérie décroche la 3e place, avec 4 médailles, dont 1 en or La sélection algérienne de judo (messieurs-dames) a décroché la 3e place au tournoi international «Open Africain» de Casablanca, disputé du 12 au 14 mars au Maroc, avec une moisson de quatre médailles (1 or, 1 argent et 2 bronze). La médaille d'or algérienne a été remportée par Abderrhamane Benamadi, dans la catégorie des moins de 90 kg, grâce à sa victoire contre l'Azéri Mammadali Mehdiyev, dimanche, en finale de la catégorie. L'argent est revenu à Sonia Asselah dans la catégorie des plus de 78 kg, après sa défaite en finale contre la Biélorusse Maryna Slutskaya, au moment où Kaouthar Ouallal (-78 kg) et Lyès Bouyakoub (-100 kg) se sont contentés du bronze. Eliminés en phase de poules, Ouallal et Bouyakoub s'étaient, en effet, bien ressaisis au repêchage, gravissant les échelons jusqu'à s'emparer de la 3 e marche du podium. De leur côté, Saïdi Sabrina (-48 kg) et Imène Agouar (-63 kg) ont pris la 5e place, au moment où Meriem Moussa s'est contentée de la 7e chez les moins de 52 kg. Belkadi Amina, la 8e et dernière athlète algérienne engagée de ce tournoi international a été précocement éliminée dans la catégorie des moins de 63 kg, faisant qu'elle n'a pas réussi à se classer. L'Open africain de Casablanca a été remporté par la France, avec un total de neuf médailles (1 or, 4 argent et 4 bronze) devant l'Espagne (2 e), avec quatre médailles (1 or, 1 argent et 2 bronze), soit autant que l'Algérie. La sélection ibérique a, en effet, devancé son homologue algérienne grâce à un plus grand nombre d'athlètes à la 7 e place : trois contre seulement un pour les «Verts», en la personne de Meriem Moussa. La Fédération algérienne de judo (FAJ) a félicité à cette occasion, l'ensemble des athlètes pour les résultats obtenus à l'Open de Casablanca. La FAJ s'est également réjouie du fait que «l'Algérie soit la première nation arabe et africaine» dans ce tournoi international, marqué par la participation de 255 athlètes (165 messieurs et 90 dames) de 47 pays. L'instance fédérale avait engagé 8 athlètes dans cette compétition (6 dames et 2 messieurs). ATHLÉTISME : CHAMPIONNAT DU MONDE EN SALLE Larbi Bouraâda renonce à Portland Le décathlonien algérien, Larbi Bouraâda a renoncé à prendre part au Championnat du monde d’athlétisme en salle, prévu du 17 au 20 mars à Portland (Etats-Unis). Bouraâda, 5e au Mondial de Pékin 2015, a déclaré forfait en raison de «douleurs persistantes au dos». Dans un post, sur son compte Facebook, Bouraâda s’est dit désolé de ne pouvoir participer à ces championnats. «Je suis très désolé pour mon absence aux Championnats du monde aux États-Unis en salle à cause de ma blessure survenue quelques jours avant la compétition. Par conséquent, j'espère que tous les fans doivent accepter mes excuses. Nous espérons que la prochaine compétition soit heureuse et pleine de victoires à Rio de Janeiro», a-t-il expliqué. Sports Thomas Bach : «les contrôles anti-dopage seront renforcés à l’occasion des prochains JO» Mardi 15 mars 2016 - PAGE 15 VISITE EN ALGÉRIE DU PRÉSIDENT DU COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE (CIO) l Sur invitation du président du Comité olympique algérien (COA) Mustapha Berraf, le président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach, était en Algérie ces dernières 48 heures durant lesquelles il a visité les infrastructures sportives nationales, notamment le Centre technique des équipes nationales de Sidi Moussa de la Fédération algérienne de football ainsi que le centre de regroupement des élites nationales des différentes fédérations sportives de Souidania et la nouvelle bâtisse en construction à Alger (mitoyenne de la salle Harcha, qui accueillera le musée et l’académie olympique algérien. Une construction à laquelle le CIO a promis de contribuer financièrement pour sa réalisation. Accompagné du président du COA et du président de l’Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (Acnoa), Lassana Palenfo, le président du CIO a animé un point de presse hier matin au siège du COA durant lequel il est revenu sur certains points de l’actualité sportive mondiale, dont les derniers scandales sur le dopage notamment. Après avoir salué et remercié Mustapha Berraf et les autorités algériennes pour l’accueil qui lui a été réservé, le patron du CIO, qui a félicité les athlètes algériens déjà qualifiés aux Jeux olympiques de Rio qui sont au nombre de 46 dont la sélection olympique de football, en attendant d’atteindre le chiffre de 70 athlètes, soit le double par rapport aux JO de 2012 où seulement 38 Algériens étaient pré- sents à Londres et à qui «je souhaite bonne chance pour les JO de Rio». Il a également relevé le mérite de l’Algérie qui organisera les Jeux africains de la jeunesse (JAJ) en 2018 et les Jeux méditerranéens en 2021 à Oran et a salué les efforts déployés par le gouvernement pour la promotion du sport, la culture et l'éducation. Thomas Bach, qui a annoncé qu’une sélection de 43 athlètes de réfugiés sera constituée pour les prochains JO. Ainsi, le CIO a déjà identifié une sélection de 43 athlètes de haut niveau constituée de réfugiés qui participeront aux JO de Rio. «Nous sommes tous touchés par la magnitude de cette crise des réfugiés. En accueillant ces athlètes qui feront leur entrée à la cérémonie d’ouverture sous la bannière et l’hymne olympique bien avant la délégation du pays, nous voulons envoyer un message d'espoir à tous les réfugiés du monde», a-t-il déclaré. Photos : DR Le Soir d’Algérie Répondant aux questions sur le dernier scandale de dopage et de corruption qui a secoué le monde du sport, notamment la Fifa et la Russie. Cette dernière a été soupçonnée de corruption et de chantage avec l'IAAF et son éventuel forfait aux JO de Rio. Le président du CIO, qui a affirmé que les contrôles antidopage seront renforcés à l’occasion des prochains JO tout en annonçant qu’une nouvelle formation antidopage du TAS traitera les cas de dopage dès les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. «La formation antido- page du TAS remplacera la commission disciplinaire du CIO pour auditionner les parties concernées et se prononcer sur les cas de dopage survenant aux Jeux olympiques, y compris concernant les résultats des nouvelles analyses ordonnées postérieurement sur des échantillons prélevés aux Jeux», a-t-il expliqué. Thomas Bach, qui avait entamé sa tournée par la Tunisie samedi 12 mars avant de séjourner en Algérie les 13 et 14 mars, s’est envolé hier dans l’après-midi pour le Maroc. Ahmed Ammour La mémoire enfouie d’une basketteuse FATIMA-ZOHRA DRIDI (ANCIENNE SPORTIVE ET MOUDJAHIDA) l A 19 ans à peine, elle sera la première femme à brandir, à Skikda, l’emblème national, lors des manifestations spontanément déclenchées en soutien aux manifestations du 11 décembre 1960 de Belcourt. Fatima-Zohra Dridi, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, avait à ses côtés et en première ligne du cortège, M lle Fella Oudjani, et Mouloud Belhadj (dit Derder). Elle venait de braver l’interdit et prenait le risque afin de prouver son militantisme et son soutien à la cause nationale. Issue d’une famille de sportifs et aînée de quatre frères et trois sœurs, dont le père n’était autre que Belkacem Dridi dit «Chéri», membre fondateur et numéro 10 de l’ASA M’lila et de l’Etoile Sportive Philippeville (actuelle Skikda) durant les années 50, F. Z. Dridi, était jeune, belle, rayonnante. Elle venait à peine de sortir de l’adolescence quand elle décide de prendre part à la plus glorieuse des causes et des révolutions. Avec un courage exceptionnel et un goût prononcé de la liberté, elle adhère au FLN et rejoint les rangs des moudjahidine, chez qui elle force le respect et l’admiration. Activant clandestinement comme agent de collecte et de renseignements sous la responsabilité de Mohamed Boukhdenna, elle ne baissera jamais les bras et fera face, avec FZ Dridi (debout au milieu) une certaine bravoure, à tous les dangers et ce jusqu’au dévouement, aux côtés de Rabah Djeffal, comme responsable dès le lendemain de la souveraineté nationale. Femme de caractère et de conviction, elle était en avance sur son temps. Son émancipation et son franc-parler lui ont valu beaucoup d’inimitié de la communauté ‘’Pied noir‘’. D’une grande culture (arabe -français), titulaire du baccalauréat au lycée Emile Maupas (aujourd’hui Ennahda) avec brio, Fatima-Zohra Dridi commencera sa carrière dans le monde des sports à Skikda sous la férule d’une autre figure de proue du mouvement sportif national, l’ancien DTN de football à la FAF , Youcef El-Kenz. Animée d’un mental d’acier et n’éprouvant pas la moindre usure, elle poursuivra sa carrière professionnelle à Alger et plus précisément à la SN Répal, qui deviendra Sonatrach. Recrutée en tant que cadre supérieure, elle travaillera aux côtés d’illustres personnalités telles que feu Slimane Amirat et Sid-Ahmed Ghozali pour ne citer que ceux-là. Avec ses grandes compétences et son esprit vif, FZ Dridi communique positivement son engagement professionnel et son dynamisme à ses collègues qui le lui rendaient bien. Mariée à Hadj Zennadi (ex-DG de la DNC, ERCA et autre OMRC), et par obligation familiale, elle mettra un terme à sa carrière professionnelle en 1971. F. Z. Dridi était une basketteuse de talent et d’une grande classe. Elle évoluera au sein du Sporting Club Philippeville (devenu Widad Athlétique de Philippeville), avec lequel elle décrochera en 1963, en tant que capitaine d’équipe le premier titre de champion d’Algérie, dans la discipline. Elle prendra part au tournoi international de Dakar avec le Widad au titre de représentant de l’Algérie. C’est à l’USM Alger où elle deviendra entraîneur-joueuse qu’elle mettra définitivement fin à sa carrière de basketteuse, à la fin des années 1960, non sans donner le meilleur d’elle-même et transférer sa ferveur à ses joueuses. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle sera la première algérienne à traverser à la nage la rade de Skikda, du phare rouge au phare vert aux côtés des frères Sid, Siafa… Une fois l’indépendance acquise, elle se mettra également au théâtre, où elle étalera là aussi un réel talent de comédienne. Longtemps malade et digne dans la douleur, F. Z. Dridi décédera à Alger en octobre 1992. Elle avait tout juste 51 ans, laissant derrière elle quatre enfants et un vide incommensurable. En somme, la regrettée F. Z. Dridi fut une femme exceptionnelle, de l’avis de tous ceux qui l’ont connue de près ou de loin. C’était la mère, la sœur et la conseillère. C’était l’asile le plus sûr pour ceux qui se tournaient vers elle qui, pour un conseil ou dans le besoin. Son nom mérite d’être mieux connu et conservé. D. S. Le Soir d’Algérie Expertises sans appel Monde Mardi 15 mars 2016 - PAGE 16 LA HAYE, COMME D’HABITUDE, CONFIRME LE PEUPLE SAHRAOUI DANS SON DROIT A La Haye, que le droit, rien que le droit, concernant le Sahara occidental. Comme il y a quarante ans. Récit d’un colloque pas comme les autres. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Le Crowne Plaza de La Haye, à quelques encablures seulement de la prestigieuse Cour internationale, qui avait, l’on s’en souvient, dénié au Maroc le droit de revendiquer le Sahara occidental, organise un important symposium «The western Sahara problem and the role of Europe». Les participants au colloque qui interviendront après Mohamed Khadad, membre de la direction de la République sahraouie et représentant du Polisario au sein de la mission des Nations-Unies pour un référendum au S.O. (Minurso), sont de grosses pointures du droit international, des eurodéputés spécialisés dans le dossier, des experts de la question coloniale, des journalistesreporters qui ont couvert la guerre entre 1975-1991, date du cessez-lefeu entre le Maroc et le Polisario, des avocats de renom et des représentants de différentes universités presti- gieuses. Joaquim Da Fonseca, ambassadeur du Timor-Est auprès du Royaume-Uni, interviendra en premier lieu pour mettre en exergue les similitudes entre la question du Timor (aujourd’hui indépendant) et celle du Sahara occidental toujours en attente de l’organisation du processus référendaire onusien, le docteur Lauri Hannikainen, (professeur émérite à l’internation Law Finlande) évoquera, en ce qui le concerne, «the reasons why the sahrawi people have the right to selfdetermination». M. José Nascimento (Afrique du Sud) Attorney de son Etat parlera de la position de l’Union africaine sur le dossier. Après la pause-café de la journée d’hier, c’est au tour de Carlos Martin Beristain de convoquer «l’historique des graves atteintes à la mémoire du peuple sahraoui». Le professeur Carlos Beristain est enseignant à l’Institut psycho-social de Deusto university-Espagne. Lui succédant à la tribune, Kerime Van Opijnen (environnement et déve- La défaite de Daesh en Syrie et en Irak «éminente» POUR SERGUEI LAVROV Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a assuré que la défaite du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (Daesh) en Syrie et en Irak était «éminente». «La défaite de Daesh en Irak et en Syrie aura lieu prochainement», a déclaré M. Lavrov, affirmant que le gouvernement syrien «soutient toute coordination avec la Russie, partant de sa confiance en le fait que cette dernière ne violera pas la souveraineté syrienne». Le ministre russe des Affaires étrangères, cité par des médias, a aussi souligné le refus de son pays «de toute mesure sur les territoires syriens sans l'admission» de Damas. M. Lavrov a, par ailleurs, souligné que Moscou insisterait auprès de l'ONU pour inclure les Kurdes dans les négociations de paix sur la Syrie, qui devaient débuter hier à Genève et durer au maximum jusqu'au 24 mars. «Si on “jette” les Kurdes des pourparlers sur l'avenir de la Syrie, alors comment peut-on s'attendre à ce qu'ils veuillent continuer à faire partie de cet Etat (syrien) ?», s'est-il interrogé. La Russie avait déjà estimé vendredi que l'absence des Kurdes aux pourparlers de paix serait «un signe de faiblesse» de la communauté internationale, fustigeant l'opposition de la Turquie à leur participation. En pointe dans la lutte contre Daesh dans le nord de la Syrie, les YPG (Unités de protection du peuple) kurdes sont perçus comme étant un mouvement «terroriste» par le regime d’Ankara. loppement - Norvege university) s’étalera sur «les arrestations et les déportations massives perpétrées par la police marocaine au Sahara occidental», alors que Abeida Mohamed Bouzeid (Afapredesa - S. occidental) interviendra sur les «disparitions forcées» dans le S.O. sous occupation. La première partie du colloque était placée sous le générique «Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique». La seconde, dans l’après-midi, recouvrait la thématique «le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental». Sont intervenus longuement, pour apporter des éclairages et des expertises Erik Hagen, journaliste, coordinateur du groupe «Protection des ressources du Sahara occidental», Norvège, le Pr Juan Soroeta, professeur de droit international - Pays Basque-Espagne (aperçu sur l’arrêt de la Cour européenne de justice invalidant l’Accord agricole UEMaroc). En clôture de ce chapitre, la parole a été prise par maître Gilles Devers, barreau de Lyon et principal avocat du Polisario auprès de la Cour européenne de justice de Luxembourg. Maître Devers intitulera son exposé «Quelques remarques sur l’arrêt de justice européen». Selon ce brillant avocat français, l’appel de l’UE contre la décision des magistrats de Luxembourg est voué à l’échec parce que le premier jugement est blindé sur l’essentiel. Le Sahara occidental «n’est pas reconnu en droits international et européen comme marocain», ce territoire est «non-autonome relevant de la doctrine des Nations-Unies en matière de décolonisation», le «Polisario est légitime à ester en justice». De ces faits, il ressort, indiscutablement, que les Accords agricole et de pêche englobant le Sahara occidental et conclus entre Bruxelles et Rabat sont illégaux et sont et seront, encore, invalidés. La journée d’hier devait se conclure par une table ronde animée par le professeur Christine Chinkin, professeur de droit international, université de Londres et Roger Clark, professeur at Rutgers school of law, USA... Les deux derniers orateurs, anglo-saxons, de l’école de la rigueur et du fait, uniquement le fait, ne semblaient pas vouloir faire de cadeaux à l’occupant marocain. Nous y reviendrons. Aujourd’hui, étaient inscrits au programme comme intervenants Frank Willems (Pays-Bas, coordinateur de réseaux de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui), Julia Finer (université de Stockholm) qui exposera sur «la position de la Suède et la question sahraouie», Ana Gomes, eurodéputée, membre du groupe interpalementaires «Paix pour le peuple sahraoui».Dans l’après-midi d’aujourd’hui, prendront la parole Helena Olson (post-graduation- éducation administrative university of Uppsala - Suède), Clive Symmons (recherche associée, collège de la Trinité, Dublin - Irlande) et le professeur Jeffrey Smith, Barrister and international legal Counsel to the Sadr gouvernement - Canada. Les thématiques développées par ces trois derniers colloquants sont un véritable requisitoire contre le Maroc, la non-application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et, aussi, contre les louvoiements de l’Union européenne par rapport au dossier. La Haye a dit, hier et avant-hier, le droit, rien que le droit sur la question sahraouie. Comme il y a quarante ans... A. M. La Turquie bombarde le PKK en Irak AU LENDEMAIN DE L’ATTENTAT D’ANKARA La Turquie a bombardé hier à l'aube les camps du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) situés dans le nord de l'Irak en représailles au nouvel attentat à la voiture piégée, le deuxième en moins d'un mois à Ankara, qui a fait au moins 36 morts. Quelques heures après cette attaque en plein coeur de la capitale turque, une dizaine de chasseursbombardiers ont pilonné les bases des rebelles kurdes dans les montagnes de l'extrême-nord irakien, dans les secteurs de Kandil et Gara, a annoncé l'état-major. L'attentat commis dimanche soir n'a pas été revendiqué mais les autorités turques ont pointé du doigt la piste des rebelles kurdes. «Nous pensons que l'un des responsables est une femme ayant des liens avec le PKK», a affirmé sous couvert de l'anonymat à l'AFP un responsable turc. Selon la presse turque, cette femme a été identifiée par ses empreintes digitales comme étant Seher Cagla Demir. Si sa cible, des civils, marque une nette escalade, l'attentat de dimanche soir rappelle par son mode opératoire celui perpétré il y a un peu plus de trois semaines dans le même quartier d'Ankara. Le 17 février, un véhicule suicide piégé y avait détruit des bus transportant des personnels militaires, faisant 29 morts. Un groupe radical dissident du PKK, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué cette opération et annoncé de nouvelles attaques, notamment contre les sites touristiques du pays. Dimanche soir, une voiture piégée est venue se faire exploser contre un bus municipal dans le quartier très fréquenté de Kizilay, siège de nombreux commerces et important noeud des transports en commun de la capitale turque. Selon un nouveau bilan annoncé par le ministre de la Santé Mehmet Müezzinoglu, au moins 36 personnes ont été tuées et 71 étaient toujours hospitalisées lundi matin. Lundi, la place Kizilay était totalement interdite à la circulation, a constaté une journaliste de l'AFP. Des experts de la police scientifique continuaient à collecter des indices sur le site de la déflagration, protégé des regards par des draps blancs. Dans leurs premières réactions dimanche soir, les dirigeants islamoconservateurs turcs n'ont pas immédiatement mis en cause les rebelles kurdes. «Nous avons des informations concrètes sur le groupe terroriste à l'origine de l'attaque», a ainsi déclaré le Premier ministre Ahmet Davutoglu, sans autre détail. Les dirigeants avaient été très prompts à attribuer l'attentat du 17 février aux Kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG), avec le soutien du PKK. Ces deux mouvements avaient catégoriquement rejeté ces accusations. Jusqu'à la trêve instaurée le 27 février sur le front syrien, Ankara a bombardé à de multiples reprises les positions tenues en Syrie par les YPG, qu'elle considère comme affiliées au PKK qui mène la rébellion sur son sol depuis 1984. Les Etats-Unis ont «fermement condamné» dimanche cette attaque, et «réaffirmé leur partenariat solide avec la Turquie (...) dans le combat contre la menace commune du terrorisme», selon le porte-parole du département d'Etat, John Kirby. L'ambassade des Etats-Unis en Turquie avait alerté vendredi ses ressortissants sur une «possible attaque terroriste» à Ankara visant «des bâtiments du gouvernement turc». Depuis l'été dernier, de violents combats ont repris entre les forces de sécurité et le PKK dans de nombreuses villes du sud-est du pays, peuplé en majorité de Kurdes. Ils ont fait de nombreux morts dans les deux camps et tué des dizaines de civils. Ces affrontements ont fait voler en éclat les pourparlers de paix engagés par le gouvernement turc avec le PKK à l'automne 2012. «Le “soulèvement” lancé par le PKK n'a pas marché. Même la population kurde s'est distanciée de ses opérations dans les villes du sud-est anatolien», a commenté à l'AFP Can Acun, de la Fondation turque pour les recherches politiques, économiques et sociales (Seta). «Frustré, le PKK semble avoir opté pour des actes retentissants». La Turquie a en outre été frappée à quatre reprises depuis juin par une série d'attentats meurtriers attribués par les autorités au groupe Etat islamique (EI). Le plus meurtrier d'entre eux, le 10 octobre, avait été perpétré par deux kamikazes qui s'étaient fait exploser au milieu de manifestants de la cause kurde devant la gare centrale d'Ankara, faisant 103 morts. Quatre mois après des législatives que le parti de M. Erdogan a remporté en se présentant en rempart contre le «chaos», cette succession d'attentats avive la colère. «Cela fait plus d'une semaine que les gens parlent du risque d'un nouvel attentat à la bombe et l'Etat ne prend aucune précaution et n'avertit personne», a déclaré à l'AFP Nihat Görgülü, l'oncle d'une des victimes, devant un hôpital ankariote. «Nous avons très peur (...) l'Etat se moque des citoyens», a-t-il ajouté. [email protected] d’Algérie INFO Donnez confiance à votre enfant Il réussit à monter les escaliers pour la première fois, à emboîter les cubes ensemble, à boire dans un grand verre, à mettre sa veste tout seul : félicitez-le haut et fort ! Ces gestes peuvent sembler anodins mais pour lui, ce sont des exploits au quotidien. Dites-lui «c'est très bien, je te félicite». Vous lirez le plaisir et la fierté dans ses yeux. Donnez confiance à votre enfant, c'est lui donner toutes les chances d'être un adulte heureux qui osera entreprendre et sera courageux. EN CAS DE PETITE FAIM DANS L'APRÈS-MIDI Goûtez ! Lorsqu'il est pris régulièrement et motivé par une faim physiologique, le goûter est un vrai mini-repas, contrairement au grignotage (ingestions alimentaires répétées) qui répond à l'ennui ou simplement à la gourmandise. Le grignotage entraîne une sécrétion excessive d'insuline, qui favorise la mise en réserve de l'énergie, un phénomène impliqué dans la prise de poids. Si vous optez pour le goûter, sachez qu'il vous permet de mieux répartir les apports caloriques dans la journée, de mieux résister aux grignotages et de dîner plus léger. A condition, bien sûr, que le goûter soit équilibré, par exemple composé d'un produit céréalier, d'un produit laitier, d'un fruit et d'une boisson. Vivement 16 h ! Le magazine de la femme Savez-vous tout sur les muscles ? Mardi 15 mars 2016 - PAGE 17 Les muscles consomment beaucoup de calories VRAI. Les muscles sont les premiers consommateurs d'énergie de l'organisme, même quand nous dormons ! Ils restent en effet dans un état permanent de contraction : c'est ce qu'on appelle le maintien du tonus musculaire. Cette fonction a un rôle majeur dans le métabolisme de base, qui représente le minimum d'énergie requis par le corps pour assurer ses fonctions vitales (activités cardiaque, respiratoire, circulatoire, nerveuse, digestive, musculaire...). Pour une personne très sédentaire, le métabolisme de base (par exemple la respiration) mobilise environ 60% des dépenses quotidiennes et 45 à 50% pour VRAI /FAUX Page animée par Hayet Ben Quiche à la tomate, aux crevettes et aux câpres Pâte brisée, quelques tomates selon leur taille, 200 g de grosses crevettes cuites, 2 c. à s. de câpres, 1 pot de crème fraîche, 100 g de fromage râpé, 2 œufs, un petit bouquet de persil, sel et poivre noir Photos : DR Le Soir une personne très active ; la digestion prend 10% et le reste est dédié à l'activité physique et intellectuelle supplémentaire. Bien sûr, plus l'activité physique est intense, plus nos muscles travaillent et consomment des calories. Cela permet donc de maintenir ou d'accroître la masse musculaire, ainsi que le nombre de calories consommées chaque jour ! Voilà pourquoi l'exercice physique est un bon moyen de ne pas prendre de kilos. Les muscles pèsent lourd VRAI. Les muscles, composés à 75% d'eau, sont plus denses que la graisse. Ils représentent 35 à 40% de notre poids. Mais un kilo de muscle occupe bien moins de volume qu'un kilo de graisse. Ainsi, à poids égal, plus la masse musculaire est Crème dessert au kiwi développée, plus la silhouette est fine. Pour juger de la corpulence d'une personne, la balance ne peut donc pas être la seule référence ! Contrairement aux idées reçues, le muscle ne se transforme pas en graisse, ni la graisse en muscle. Ce sont deux tissus différents. Si les muscles ne sont plus sollicités, ils «fondent» rapidement et le corps perd de sa fermeté. Parallèlement à cela, les dépenses énergétiques diminuent. Si le régime alimentaire n'est pas adapté en conséquence, nous prenons de la graisse. En revanche, prendre du muscle augmente les dépenses caloriques quotidiennes et favorise la perte de la masse grasse, à condition de ne pas compenser en mangeant davantage. Vrai/Faux Le psoriasis peut se transmettre 1 verre de sucre en poudre, 1/2 verre de maïzena, 1 sachet de sucre vanillé, 3 verres d'eau, 1/2 verre de lait, 4 kiwis, 2 jaunes d'œufs Mélanger, dans une casserole, le sucre, la maïzena et le sucre vanillé. Ajouter l'eau et le lait froids et bien mélanger au fouet. Eplucher les kiwis puis les mixer au mixeur plongeant et verser la purée obtenue dans la casserole. Mélanger le tout puis porter à ébullition en continuant de remuer au fouet. Retirer du feu puis ajouter les jaunes en mélangeant très rapidement pour éviter de les cuire. Servir dans des coupes à dessert. Laisser refroidir puis réfrigérer pour au moins 3 heures. Faire cuire la pâte à blanc, moitié cuisson. Laver et couper les tomates en rondelles pas top fines ni trop épaisses, les saler légèrement et les laisser dégorger. Recouvrir toute la base de la tarte avec les rondelles de tomates, disposer par-dessus les crevettes décortiqués, les câpres et parsemer de persil finement ciselé. Dans un saladier, battre avec une fourchette les œufs et la crème liquide, ajouter le fromage râpé et le poivre noir, verser ce mélange, qui est très épais, sur les ingrédients disposés dans la tarte et faire cuire 20 à 30 minutes dans un four moyen, la surface doit prendre une petite coloration. VRAI. 40% des patients comptent un ou plusieurs membres de leur famille atteints par la maladie. Quand un des parents est atteint, le risque pour l’enfant de souffrir de psoriasis varie de 5 à 10 %. FAUX. Au contraire, le but de la méditation est de se plonger pleinement dans la réalité en essayant d’aller en profondeur en soi-même, au-delà du flot incessant de nos pensées et habitudes. Plus on la pratique, plus on développe de la clarté sur soi-même et le monde qui nous entoure. Le massage est proscrit en cas de déchirure musculaire La méditation permet de s’évader de la réalité VRAI. Masser un muscle lesé par une déchirure en pensant atténuer la douleur est une mauvaise idée. Une déchirure est comme une plaie et la manipuler peut avoir pour conséquence d’écarter les bords de cette plaie. De plus, la lésion peut saigner, un hématome peut se constituer et le masser pourrait entraîner des calcifications. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Persiste ---------------Pénurie Choisi ---------------Note ---------------Piétine Cérium ---------------Néant Possessif ---------------Malaxé Malades ---------------Lentille A régler ---------------Interjection Troublé ---------------Pense Sélénium ---------------Séduira ---------------Cuivre Actes ---------------Sélénium Colère ---------------Possessif Néon ---------------Bateau Rancœur ---------------Fruit Assassinat ---------------Gros Mesquine Nickel ---------------Génies Molybdène ---------------Loupai R O M E V I L L D E T E L E V I S E L A N U I T D S E D A V E S E L E E O U V E R T E M M O H L I N T V O Y A G Abat ---------------Deux à Rome Inscrire Fer Douleur ---------------- ---------------Berné Groupes Virils ---------------Meitnerium ---------------Substance R O S A R I O 1 2 3 4 5 U X I O R C A L E I Déplacé ---------------Exhibera Volumineux ---------------Négation ---------------Creuses Vient au monde ---------------Démonstratif ---------------Péris Shoot ---------------Calcium Excroissance ---------------Cérémonies Monnaie ---------------Têtue L ET T R E S D E : Rosario Ces colonnes abritent les noms de six films de Roberto Rossellini. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Y travailla en fin de carrière» N P I L O T E R E V Sa région Praséodyme ---------------Dans le gosier Terre ---------------Emerge Tellure ---------------Orient ENUMÉRATION En fut élu président Praséodyme ---------------Tantale ---------------Caché I S T R O M B O L E O N E I L A T I N E 1- ROME VILLE OUVERTE 4- L’HOMME DE LA CROIX 2- LES ÉVADÉS DE LA NUIT 5- UN PILOTE REVIENT 3- STROMBOLI 6- VOYAGE EN ITALIE 18 Par Tayeb Bouamar Son rang Cérémonie ---------------Article ---------------Aperçu Condition ---------------Filets d’eau Son pays Aseptisée ---------------Ile Béryllium ---------------Touffu ---------------Cuite Mille-pattes ---------------Raison ---------------Peinture Mardi 15 mars 2016 - PAGE 6 7 1- PAYS 2- VOCATION 3- PROVINCE 4- PLAINE 5- COURS D’EAU 6- 8 EXPORTA- TIONS 9 10 7- EXPORTA- 11 TIONS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS KHERRATA-DIVAGUE AUNE-VEINES-SEUL NET-RENNES-MAL-K SE-NE-TES-DURA-H A-PITRES-TER-ISO SURDOUE-CEDAIT-B -NI-RA-MORALE-FZ BISES-REUNIE-HUA OTES-DECLIN-HAIREE-FANEES-DAN-P DS-BANANE-VOLT-O J-AAR-RE-MENTEUR BAGHDAD-BORNEE-T OLE-EL-MORNES-CS UL-NE-NE-TIR-VIA AISE-DATTES-SO-I RET-SERAIL-GAI-D RE-LARGUE-SEULE- E-PA-AUX-BERCE-B RESCAPE-FERMERAI IMITEE-TERRES-IR DE-ES-PANNES-TEJ JUTE-CARDES-DA-H -VA-PERDUS-FORMA ME-CARTES-GITE-D A-SAIN-R-SALE-ME LOUPEES-MALE-NOM INTENSIFICATIONMOTS FLÉCHÉS -BOUHALISSA-JAVA AISE-VIDEE-PARAI BEE-VISES-SUD-LL DN-VISEE-SERIN-I E-CITES-CAVES-SE LAHORE----RE-PAR HUILE-----E-RASARES-R-----CIL-D KIN-GARES-CIVILE -S-DEVIS-TOMES-R S-PARIS-RIDES-PO ABIMES-TARES-MOU ICE-N-TAPES-RALA NADITALGER-CRIEZ LETTRES DE ROLLING STONES -----JAGGER-----TAYLOR----------BLUES----BANQUET--------WYMAN----- MOT RESTANT = TÉLÉVISION MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Mardi 15 mars 2016 - PAGE Laminée ---------------Hardies Rôtis ---------------Polonium ---------------Cobalt Par Tayeb Bouamar Type (ph) ---------------Ration Changement ---------------Possessif Cycle ---------------Antre Césium ---------------Cœurs tendres ---------------Ote Tellure ---------------Brisés ---------------Instrument Issus ---------------Impôt ---------------Zélées Filets d’eau ---------------Rossées ---------------Issus Fer ---------------Article ---------------Roue à gorge Courroux ---------------Néon ---------------Gérer Oiseau ---------------Lentille (inv) Esprits ---------------Nouveau ---------------Substance Humide ---------------Différents Bloqué ---------------Note Revenir ---------------Suffoqua Chemin ---------------Peuple Cube ---------------Doute Aider ---------------Choisira ---------------Obèse Vil ---------------Article ---------------Appris Ile ---------------Cervidé Accordée ---------------Entrée de Rome Fou ---------------Préfixe ---------------Obligée Flatteur ---------------Danses Partition ---------------Maquillés Voyelle double ---------------Ecoutes Taxe ---------------Sied ---------------Type (ph) Bâtie ---------------Possessif Paroi ---------------Détalé Façonnes ---------------Unis Volonté ---------------Outil Nobélium ---------------Flaque Semoule Plaisanteries ---------------Germanium Gérant ---------------Comparatif Pronom ---------------Découpé Surveillés ---------------Université Songer Résout Célébrée ---------------Bave Frôlai Titre ---------------Pronom Mesures ---------------Adeptes Lança ---------------Fin de séries ---------------Mesurée Possessif ---------------Cri d’arène Fin de séries ---------------Siéger Manières ---------------Régner Pareil ---------------Arsenic Article ---------------Note Platine ---------------Havre Agir ---------------Accroché Terre ---------------Dépôt (dés) Remplies Satisfait ---------------Agenda Fin de série ---------------Cachés Issue ---------------Plante Sélénium ---------------Crème Nuit Vrai ---------------Refus Possessif Possessif ---------------Milieu Règle ---------------Auberge Possessif ---------------Inventa Possessif ---------------Rame Râlé Fortes ---------------Lentille Roche (dés) ---------------Nazis Compétence ---------------Cause Malle ---------------Apre ---------------Plats Agés ---------------Empêché ---------------Possessif Rayon ---------------Fente 19 Divinité Cèdera ---------------Voie Flânent ---------------Indéfini Aliment ---------------Empesta Type (ph) ---------------Rideau Dans la route ---------------Détale Sommet ---------------Négation Vente ---------------Drame Sentiment ---------------Rues ombragées Publicité Le Soir d’Algérie LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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En cette heureuse occasion, son grand-père Moussaoui Mohamed, s’en félicite et félicite les parents et souhaite un prompt rétablissement à la maman et une vie pleine de succès pour la petite poupée. –––––––––––––––––––– F141684 TERRAINS –––––––––––––––––––– Vds de 100 hectares à 15 000 hectares agricoles et urbanisés. - 0770 490 647 F141661 Vieille dame, 91 ans, cherche couches adultes, larges. Tél.: 0540 24 73 95 SOS –––––––––––––––––––– Pensée à la mémoire de notre chère et regrettée mère, belle-mère et grandmère Makri Ouzna née Aous Vivre chaque matin n'est pas facile. Voilà 9 années, le 15 mars 2007, depuis que tu nous as quittés en silence et sans nous dire adieu, pour rejoindre un monde bien meilleur, laissant derrière toi des souvenirs d'une longue vie de bienfaits, de sacrifices, et des paroles de bien-être qui apaisent notre tristesse. Pour cela, tu resteras toujours présente dans notre esprit et notre cœur. Que ceux qui t'ont aimée et appréciée pour ta gentillesse et ta générosité puissent avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Yaya, tu étais cette femme de cœur exemplaire, vertueuse, tu nous as légué cet héritage. Puisse Dieu Miséricordieux guider nos pas sur ce droit chemin. Nous ne t'oublierons jamais. Repose en paix. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Tes enfants, tes belles-filles, tes petitsenfants ainsi que ta petite-fille Djura. fini, au 6e étage, 75 m2, pour 650 millions. • Tizi-Ouzou : vend F2 s-fini, 53 m2, 240 millions. F106215/B13 –––––––––––––––––––– Mardi 15 mars 2016 - PAGE Urgent : cherche médicament Ferrostrane (sirop) - Tél.: 0552 82 81 35 SOS ANNABA - Sidi Amar. SOS SOS SOS Père de famille cherche pour son enfant cancéreux, âgé de 14 ans, Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? 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Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F106213/B13 PANORAMA Le pétrole livre ses secrets ans The Scientist and the Church, un essai des économistes Jonathan Nitzan (professeur d’économie politique à l’Université de New York) et Shimshon Bichler sur l’économie politique du pétrole au Moyen-Orient, paru en 2015, Howard Page, directeur de ce qui était alors Exxon, livre le secret de l’occupation de l’Irak en la rattachant à la seule conjoncture pétrolière, loin de toute fiction nucléaire(*). Il lui a été demandé une fois : «Qu'est-ce qui se serait passé si la production en Irak avait été également abondante dans les années 1960», comme celle de l'Arabie Saoudite et l'Iran ? Son sentiment : «Je reconnais que nous aurions été dans une situation difficile.» La compagnie accélérait ses pompages de ces pays, ainsi que de Libye. «Pouviez-vous absorber cette quantité de pétrole si l’Irak avait continué à produire ?», lui a-t-il été enfin demandé sans espérer qu’il aille encore plus loin. Outre la sécurité des approvisionnements énergétiques des Etats-Unis, les experts fixaient l’impact, dommageable, de prix élevés du pétrole sur l'économie. Les chroniqueurs américains de presse avaient alors raison de dire que leur pays allait à la guerre au MoyenOrient pour sauver son pétrole. Les prix du pétrole résulteraient de «combines, chicanes, usage de la force et de nulle autre prétendue loi du marché». Une analyse minutieuse de la production, de la distribution, et de la structure politique de l'entreprise pétrolière autorise Jonathan Nitzan et Shimshon Bichler à énoncer une théorie des prix et de l’énergie distincte des visions qui ont jusque-là prévalu. Les prix résulteraient «de processus sociaux, de sabotages, de perturbations stratégiques de la production ; ils sont une quantification symbolique du pouvoir». Dans ces conditions, la puissance est «la capacité de créer et d’ordonner les choses pour parvenir à la bonne combinaison qui assure des taux de profit plus élevés que ceux de ses concurrents.» Une telle vérité trouve une parfaite illustration dans le bras de fer que se livrent aujourd’hui les pays détenteurs des plus grosses réserves de pétrole et de gaz. L’approche fixe le cadre global du capi- D tal et de la puissance générés par les guerres américaines au Moyen-Orient. Elle prend le contrepied des anciennes perceptions, tant libérale que marxiste, de la valeur – associée pour l’essentiel à des «prix utiles». Ils lui substituent la notion de civilisation comme «pouvoir de méga-machines de puissance», associée à une distinction institutionnelle entre les affaires et l’industrie. Ils suggèrent que le capitalisme est un mode de pouvoir qui repose sur le sabotage stratégique de l'industrie. La «bonne santé» du capitalisme reposerait nécessairement sur la mauvaise santé du système productif. Un de leurs arguments les plus saisissants tient aux conflits autour de l'énergie. Ils identifient un modèle dans lequel les guerres au Moyen-Orient depuis 1967 suivent des périodes où les taux de profit des plus grosses sociétés pétrolières sont en dessous de la moyenne des taux de profit des entreprises des plus grandes branches. Ils les appellent des «profits différentiels». «Ces guerres accroissent inévitablement le prix relatif du pétrole, les profits différentiels et la part relative des sociétés pétrolières. Ce modèle indique que le récit classique —les Etats-Unis lancent des guerres au Moyen-Orient pour maintenir des prix bas — doit être retourné sur sa tête. Les Etats-Unis lancent des guerres au Moyen-Orient pour maintenir des prix élevés.» En consultant les archives des années 1960, les deux auteurs identifient «l'émergence d'une alliance mondiale formidable, bien mal à l'aise entre les sociétés pétrolières intégrées et les grands entrepreneurs de l'armement, qui commandent les gouvernements occidentaux et les grands pays producteurs de pétrole. Cette coalition a subi un mouvement bidirectionnel : les exportations d'armes occidentales au Moyen-Orient et les exportations de pétrole hors du Moyen-Orient». Les capitaux sont progressivement accumulés dans les comptes des compagnies de pétrole et d’armements occidentales et, bien sûr, grâce aux pétrodollars recyclés en actions et en obligations du Trésor américain. Un lien crucial est établi entre les exportations d'armes et les hausses de prix ; les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient affectant une part croissante de leur manne pétrolière pour acheter des armes. Ils considèrent toutefois que les compagnies pétrolières se méfient parfois de ces guerres et qu’elles n’y ont généralement recours que lorsque leurs indicateurs de rentabilité repartent à la baisse. Ils distinguent deux grands moments dans l’histoire de l’économie pétrolière : l'ère de la «libre circulation» et celle de la «circulation faiblement limitée». Au cours de la première période, de libre circulation, les majors ont profité d’un prix «relativement faible et stable». La conjoncture s’est brusquement transformée dans les années 1970 avec la vague de nationalisations. Les entreprises sont soudain devenues des fournisseurs de services, perdant au passage le contrôle direct sur les prix. La conséquence a été un nouveau système hybride, avec des prix politisés, les quotas de l'Opep et les pressions des gouvernements occidentaux. La distinction entre le contrôle direct à travers les droits de propriété et la gestion indirecte par la diplomatie est incroyablement prenante. Les guerres constantes fomentées dans la région du Moyen-Orient – elles ont constamment et principalement ciblé l’Irak – sont qualifiées de «forme la plus extrême de sabotage». Ce fait, qui est loin d’être une coïncidence, correspond au balancement de ce pays hors de l'orbite occidentale après la révolution de 1958, et l'affirmation de son contrôle sur les hydrocarbures au cours des années 1970. Peu de temps après, les États-Unis ont fomenté et alimenté la guerre Iran-Irak. Les deux pays, jadis havres de prospérité, ont dépensé l’essentiel de leurs recettes pétrolières dans une guerre totale, aussi sanglante et inutile que ridicule. Cet épisode renseigne sur la marge illusoire de manœuvre dont disposeraient les pays producteurs dans l’exploitation de leurs ressources pétrolières. S’intéressant aux modèles d'accumulation, les auteurs de l’étude relèvent qu’ils ont évolué en profondeur et en largeur. En profondeur, pour attester de la propension des compagnies à étendre le montant des bénéfices qu'elles tirent de leurs avoirs actuels, généralement par le biais de la stagflation – en augmentant les prix tout en accroissant la stagnation et le chômage. En largeur, pour faire prévaloir la Par Ammar Belhimer [email protected] logique des fusions-acquisitions. Dans ces moments, les guerres de l'énergie leur sont moins utiles. L'administration Clinton en est une parfaite illustration. Dans l’étude des théories dominantes en la matière, le concept d'impérialisme est dissocié du capital financier ; l’un et l’autre ne se cumuleraient pas. Les précurseurs, comme Hobson et Lénine, ont suggéré que les capitalistes maintiennent leurs profits en exportant leurs excédents de capitaux. Ultérieurement, il a été soutenu qu’à un second stade du capitalisme monopoliste, cet excédent est investi dans le Centre, dans la métropole, le pays d’origine et non la périphérie, dans l’abîme sans fin des dépenses militaires et de «l'intermédiation financière». Le passage de l’économie réelle à la spéculation atteste généralement des conséquences attachées à cette transition. Malheur alors à ceux qui lient leur sort au cours du pétrole ! Ils sont, tôt ou tard, condamnés à subir ses foudroyants caprices. A. B. (*) Max Ajl, Petrodollars and Profit : Rethinking Political Economy through the Middle East, http://www.jadaliyya.com/pages/index/2 3414/petrodollars-and-profit_rethinking-political-econo, 22 décembre 2015 POUSSE AVEC EUX ! Il faut sauver le brave soldat Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam Aâmi Ahmed ! Les Marocains ont marché contre Ban Ki-moon, le SG de l’ONU. Décidément, c’est un… … peuple que l’on fait beaucoup marcher ! Mais qu’ont-ils fait à Aâmi Ahmed ? Il est revenu tout retourné de sa virée à Ouargla. Je n’ai jamais vu autant de warnings allumés sur sa visière. M’enfin ! C’est une manière, çà, de se comporter avec un vénérable octogénaire ? Pourquoi diable n’avoir pas fait comme pour les visites des autres hauts responsables du pays ? Tenez ! Prenez Sellal à Annaba ! Nickel ! Pas un accroc. Il nous a même baladés sur des sites déjà inaugurés du temps de l’Emir Abdelkader, et nous avons tout gobé. Le Premier ministre est rentré à Alger, non sans déclarer sur la passerelle de son avion : «L’Algérie n’est pas en faillite !». Voilà du bon boulot. Carré. Sans trait qui bave sur les côtés. Brut d’émerveillement béat. Alors que Aâmi Ahmed, mon Dieu ! Ils ne l’ont pas ménagé ! Ils l’ont lâché dans Ouargla sans rien préparer. Du directlive, sans filets ni maquilleurs. Je pensais le système plus habile avec le pinceau. Je le découvre capable aussi de grossières impréparations. Résultat, au bout : Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] nous ramassons l’homme censé nous revigorer, nous remonter le moral et les bretelles dans un état de dépression profonde. Wallah que quand je l’ai entendu parler, à la télé, j’ai aussitôt bondi vers ma porte, je l’ai fermée à double tour, et j’ai même refusé d’ouvrir aux enfants qui revenaient de l’école pour déjeuner, à midi. T’entends Aâmi Ahmed, et t’as aussitôt l’impression que l’Algérie est déjà attaquée de partout. Je ne sais pas par qui précisément. Les phalanges libyennes. Une marche géante des Marocains. Aqmi. Daesh. Des cohortes de déplacés affluant des pays subsahariens. Des divisions entières de criquets pèlerins. Il m’a foutu les chocottes, le brave soldat Salah ! Il va falloir revoir tout çà et vite ! Je ne sais pas exactement comment. Les stratèges du pot de peinture, les génies du plantage de plantes décoratives trouveront bien une solution. Qu’ils se débrouillent ! Mais moi, lors de sa prochaine visio-conférence dans le sud opérationnel, je veux retrouver le Aâmi Ahmed que je connais. Conquérant et fonçant droit dans le tas, juché au haut de sa tourelle. En attendant cette résurrection, ma porte toujours aussi close au nez de mes enfants affamés, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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