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Le FC Bordeaux
les prédateurs est entraîné par un
de la presse
raciste...
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Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 - Prix : 10 DA
Catastrophe
ferroviaire
à Alger : des
victimes et des
interrogations
Sid-Ali ©New Press
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L’EDITO DE
LARBI BALTA
Quel serait le plus grand chantier qui attend l'Assemblée nationale ? C'est d'abord celui de ne pas reconduire les mêmes contradictions qu'avant. Comment
procéder ? Malheureusement, l'alliance FLN, RND
constitue (ou reconstitue) à elle seule une forme de
parti unique. Le pouvoir se voit ainsi conférer l'opportunité d'ignorer complètement qu'il existe une opposition à consulter et à ne pas humilier. Une majorité absolue à l'Assemblée nationale n'est pas un facteur rassurant du maintien du processus de démocratisation.
Une forme de parti unique ne peut que faire valoir son
autoritarisme à mille lieues de la démocratie. Déjà,
Le parti supérieur à l’élu
l'Assemblée nationale n'était pas encore installée
qu'en son sein fusent des accusations de fraude aux
élections législatives, soit les slogans qui ruinent la cohésion parlementaire. A quoi devrait alors s'atteler
l'Assemblée nationale ? Le plus grand chantier qui l'attend n'est pas un chantier matériel. C'est bien celui de
la confiance dans ses rangs et dans ses relations avec
les populations. Ce n'est pas l'APN qui construit des logements ou crée des emplois. Elle doit d'abord se regarder dans les yeux et se demander pourquoi les populations ont perdu l'habitude d'en attendre quelque
chose. Le chantier magique est celui de la création de
l'espoir et de la confiance populaire à son égard. Création de la confiance ou retour de la confiance ? Des
préalables à concrétiser d'abord. Pourquoi cette soumission des députés à leurs partis ? Pourquoi le député
n'est-il pas maître de son vote à l'APN ? Le scrutin de
liste fait prévaloir l'importance des partis par rapport à
leurs élus. C'est le parti qui recueille les voix et non pas
les élus. Louisa Hanoune l'a assez bien compris en
«criminalisant» les vagabondages des élus, et en leur
faisant signer une lettre de démission du parti pour
qu'ils soient remplacés par les suivants de liste.
L. B.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
2
93 blessés ont reçu des soins au CHU Mustapha-Pacha.
transport urbain
contrebande
coopération
aujourd’hui
Tramway de Ouargla
Tamanrasset
Arrestation de cinq contrebandiers
par les éléments de l'ANP dans
le sud du pays.
Experts
Le 1er colloque algéro-canadien
sur la logistique et le transport
le 10 novembre à Blida
Le parti El-Adala organise une
réunion des cadres du parti
de la wilaya d’Alger .
Nouvelles mesures pour accélérer
le rythme des travaux.
Tragique accident du train Alger-Thénia
Des dizaines de victimes
et des interrogations
Défaillance humaine
La catastrophe ferroviaire d’hier. (Photo > New Press)
, Au moins une personne
a trouvé la mort et une
centaine d’autres ont été
blessées dans un tragique
accident de train survenu
hier matin près de la gare
de Hussein Dey à Alger
causant une panique sans
précédent et un désordre
total dans la capitale.
Le drame est survenu vers 8h00
quand des wagons du train électrique n°33, assurant la liaison
Alger-Thenia ont déraillé en pleine
heure de pointe et dans une banlieue de la capitale des plus fréquentées. Aussitôt alertés, les services de la Protection civile ont
dépêché plus d’une vingtaine
d’ambulances et plusieurs unités
d’intervention afin de rechercher
et d’évacuer les victimes vers les
centres hospitaliers et ce, en présence de hauts cadres de l’Institution et son directeur général, le
colonel Mustapha Lahbiri. Les opérations de secours ont duré plusieurs heures avant de procéder
au dégagement des rails des wagons accidentés ayant causé une
grande panique parmi la population et un blocage sans précédent
dans le transport ferroviaire et le
trafic routier. Les lieux du drame
ont été visités, dans la matinée,
par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de la Santé
et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf qui se sont rendus dans l’après-midi à l’hôpital
Mustapha Bacha pour s’enquérir
de l’état de santé des personnes
blessées dont quatre étaient dans
un état critique. La femme décédée immédiatement lors de l’accident était une mère de famille
âgée de 57 ans, originaire d’Alger.
Cet accident ferroviaire, premier
du genre pour un train électrique
à Alger, a suscité plusieurs inter-
rogations et l’ouverture immédiate
d’une enquête judiciaire a été ordonnée par le procureur de la République près la cour d’Alger. Pour
ce faire, des équipes de la police
scientifique de la Sûreté nationale
se sont dépêchées sur les lieux
REPÈRE
pour les besoins de cette enquête
ainsi qu’un groupe de onze experts en accidentologie mobilisés
par l’Institut de criminologie et de
criminalistique (INCC Bouchaoui)
de la Gendarmerie nationale et ce,
afin d’expertiser les locomotives et
La vice-présidente du CICR, Christine Beerli : «L’Algérie représente un ancrage de stabilité dans une région marquée par
l'instabilité politique et sécuritaire»
«Dans chaque pays, la société nationale est le partenaire naturel et privilégié
du CICR, avec lequel nous développons et échangeons des idées et mettons en
commun des compétences diverses et complémentaires ; ce qui, à terme, permet d’avoir plus de force et d’impact », a déclaré la vice-présidente du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) Christine Beerli, lors d’une conférence de
presse tenue, hier, à Alger. Dans une déclaration à la presse, la vice-présidente
a souligné que «l’Algérie joue un rôle très important. Nous avons un partenariat
stratégique aussi bien avec le gouvernement algérien qu'avec le Croissant Rouge
algérien (CRA)». Par ailleurs, et en ce qui concerne les droits de l'Homme, elle a
soutenu les énormes progrès fournis par l'Algérie depuis la réforme pénitentiaire entamée en 2003 et ce, aussi bien s'agissant des conditions de détention
que celles de la garde à vue.
«Nous avons fait part de ce constat aux différentes autorités du pays auxquelles
nous avons proposé un accompagnement pour le renforcement de l'Etat de
droit dans les prisons», a ajouté Christine Beerli, relevant la volonté du Cicr de
poursuivre les discussions structurées à ce sujet. Toutefois, elle a précisé «je suis
très satisfaite de cette visite, qui a permis de consolider les relations historiques
existant entre l'Algérie et le Cicr, tout en explorant de nouvelles pistes de coopération. L'Algérie est un partenaire de premier plan, avec lequel nous avons
pu approfondir notre dialogue humanitaire». Indiquant que dans le cadre de sa
visite en Algérie qui a duré quatre jours en Algérie, elle s'est entretenue avec
des représentants du Croissant-Rouge algérien et des membres du gouvernement. Ajoutant qu’elle a aussi rencontré le ministre de la Justice et garde des
Sceaux algérien, des représentants des ministères des Affaires étrangères et de
l’Intérieur, des membres de collectivités locales, ainsi qu'un haut responsable
du ministère de la Défense nationale. Le renforcement de l'Etat de droit et le
soutien du Cicr dans ce domaine ont également été au cœur des discussions
avec les autorités algériennes. À cet égard, Christine Beerli a abordé la question
des visites que le Cicr effectue dans les lieux de détention en Algérie, et celle de
la promotion du droit international humanitaire (DIH). Il est à noter que la viceprésidente du Cicr a participé à l'ouverture d’une réunion d’experts du droit international humanitaire des États arabes.
Dixième du genre, elle était organisée par le CICR et la Ligue arabe, en collaboration avec le ministère de la Justice. «Cette rencontre avec les experts des pays
arabes est l'occasion de discuter des défis posés au droit humanitaire dans les
conflits contemporains. Son principal objectif est de développer un plan d’action de mise en œuvre du DIH pour les deux prochaines années et de renforcer
le respect de cette branche du droit et ce, dans le souci de mieux protéger les
victimes des conflits armés», a conclu la vice-présidente du Cicr. Pour rappel, la
visite de la vice-présidente du Comité international de la Croix-Rouge coïncidait
avec le 150e anniversaire de la signature de la première Convention de Genève
de 1864, et du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
Nawel Hami
procéder à la reconstitution de
l’accident afin de déterminer les
vraies causes matérielles ou humaines du drame.
Selon certains témoignages recueillis à l’hôpital Mustapha
Bacha, à Zmirli ou encore au
centre hospitalier Nafissa-Hamoud (Ex-Parnet), «l’excès de vitesse» aurait été à l’origine de l’accident. Une thèse à laquelle a répondu rapidement Yacine
Bendjaballah, le directeur général de la Société nationale de trafic ferroviaire (SNTF). Le premier
responsable de la SNTF a, en effet,
écarté toute cause avancée avant
de connaître les résultats de l’enquête enclenchée. «L’enquête est
en cours et il faut qu’on récupère
la boîte noire. Nous sommes en
train de constituer une commission nationale pour entamer les
travaux d’enquête», a déclaré à la
presse ce même responsable aux
premières heures de l’accident.
Les trois boîtes ont été récupérées et remises aux services compétents. Ls experts de la gendarmerie et la police scientifique procèdent à l’enquête afin de
déterminer toutes les circonstances de cet accident tragique
qui a secoué toute la capitale et
l’opinion publique sur tout le territoire national. Par ailleurs, une
cellule de crise a été installée, sur
instruction du Premier ministre,
afin de suivre l’évolution de la situation et prendre en charge les
doléances des familles de victimes
et surtout leur information et
orientation. A l’heure où nous mettons sous presse, le bilan officiel
des victimes était arrêté à un mort
et 93 blessés. Par ailleurs, la SNTF
a expliqué que le train de banlieue
Alger-Thénia devait être aiguillé à
quelque 150 m de la gare de Hussein-Dey, une légère déviation pour
permettre au rapide Alger-Oran,
fonctionnant au diesel, de passer
en priorité. L'accident, dont les
Hier matin, à une heure où le plus
grand nombre d’entre eux s’apprêtaient à rejoindre son lieu de travail,
les Algériens ont reçu comme un
grand choc la nouvelle du déraillement du train électrique reliant Alger
à Thenia. Le fait que l’accident se soit
produit en pleine capitale a certainement augmenté la force de son
impact psychologique sur la population, bien plus que le bilan. De tels
accidents ferroviaires sont fréquents
dans le monde avec dans certains cas
des bilans plus lourds, en termes de
pertes humaines et de dégâts matériels, y compris dans des pays développés censés être rodés aux mécanismes qui garantissent la sécurité
des passagers. Il faudra attendre les
résultats de l’enquête sur la cause de
l’accident pour pouvoir donc déterminer les responsabilités qui en sont
à l’origine, pour en tirer la véritable
signification et les leçons qui s’imposent. Simple incident ou acte malveillant ? Le premier réflexe qui a
dominé chez les gens renvoie à l’impression de laisser-aller et d’absence
de contrôle qu’ils ont constaté en diverses occasions et qui les a amenés,
cette fois, à penser spontanément
qu’à la base de l’accident il y a une
défaillance humaine et que ce serait
elle qui expliquerait pourquoi le train
a déraillé. Ce sentiment contraste
avec le comportement professionnel
du personnel chargé des secours qui
a fait preuve à la fois de célérité et
de professionnalisme. C’est la note
de satisfaction qui rassure. La Protection civile était sur les lieux en un
temps record et d’une grande efficacité dans l’aide apportée aux passagers. Le corps médical et paramédical, comme toujours en pareille circonstance, a montré un dévouement
remarquable dans la prise en charge
des blessés qui arrivaient à l’hôpital.
En fait, les Algériens sont forts dans
les secours, on l’a souvent constaté
dans les catastrophes, qu’il s’agisse
de séismes ou d’inondations, et ils le
confirment dans les accidents de la
route ou ferroviaires, comme celuici. Les lacunes se situent en amont,
dans la prévention, un domaine qui
ne pardonne aucune négligence.
C’est à ce niveau que les efforts doivent porter pour, au moins, limiter
les dégâts.
Lakhdar A.
raisons vont être connues à la fin
de l’enquête, serait produit au moment de l'aiguillage quand la voiture de tête est sortie de la voie, et
a été heurtée de plein fouet par la
seconde voiture et causant un
grand carambolage. A préciser
que le déraillement dudit train a eu
lieu juste sous la bretelle de l'autoroute menant vers Kouba et BirMourad Raïs causant d’énormes
bouchons dans la circulation routière et une paralysie totale du transport ferroviaire que ce soit dans la
banlieue d’Alger, vers l’est ou vers
l’ouest du pays. La SNTF, qui a suspendu toutes ses liaisons hier, affirme reprendre progressivement
ses services à partir d’aujourd’hui.
Radia Zerrouki
Voir sur Internet
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actuel
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
3
Coopération algéro-grecque
Création d'un conseil d'affaires pour donner une
nouvelle dynamique de relation entre les deux pays
EDUCATION NATIONALE
L’Unpef passe
à l’action
A l’appel de l’Union nationale des personnels de
l’éducation et de la formation (Unpef), les travailleurs
du secteur de l’éducation, y
compris donc les enseignants, sont réunis hier avec
la ministre de l’Education
pour relever les problèmes
du secteur.
Ce syndicat, représenté notamment dans les deux
cycles primaire et moyen,
revendique, entre autres, la
«prise en charge des doléances des travailleurs dans
les régions du sud du pays, y
compris le problème du logement, l’application de
l’instruction ministérielle
numéro 004/201, la nécessité
de l’application de tous les
procès-verbaux signés entre
le syndicat et le ministère de
l’éducation nationale ainsi
que la réhabilitation des catégories exclues tout particulièrement les corps en voie
de disparition». La grève de
l’Unpef donne déjà le ton du
ras-le-bol des travailleurs de
l’éducation nationale. Deux
autres syndicats, le Cnapest
et le Snapest risquent fort
bien d’emboîter le pas à
l’Unpef d’ici peu. En effet, le
syndicat reproche aux pouvoirs publics «l’absence
d’une politique claire en
matière de la protection des
établissements scolaires des
agressions extérieures». Il
est aussi fait mention du cas
des établissements dans le
sud du pays ainsi que la
prise en charge des revendications des enseignants
dans cette région.
A noter que la réunion qui
regroupé avant-hier les deux
parties a été sanctionnée par
une série de décisions, elle
porte entre autres sur l'augmentation des salaires des
travailleurs des secteurs économiques, les indemnisations et la primes de rendement. La FNTE a rappelé que
ce sont là les principaux
point évoqués par les grévistes.
I. M.
Conduite par la Fédération
des industries helléniques,
une délégation composée
d’une trentaine d’entreprises
de ce pays, activant dans les
secteurs de l’énergie, des hydrocarbure et des infrastructures gazières et pétrolière,
le génie civil, la construction
et bâtiment, construction métallique et métallurgie, matériaux de construction, travaux
publics, produits agricoles,
agro-industrie, équipements
agricoles, industrie mécanique et machinerie, électronique, informatique, pharmaceutique et parapharmaceutique ont examiné, avec leurs
homologues algériens, les
possibilités de nouer des partenariats. «La signature d'un
accord pour la création du
conseil d'affaire algéro-grec,
qui réunira les opérateurs
économiques concernés des
deux cotés donnera incontestablement une nouvelle impulsion en créant le socle indispensable permettant d'examiner les projets concrets et
promouvoir des partenariats
a long terme au bénéfice des
deux parties», a déclaré Merzak Belhimeur, directeur général des relations économiques
et de la coopération internationales.
Renforcer la relations entre
les deux pays
Cette visite répond, en fait, à
la volonté des deux pays de
relancer, et d’élargir la coopération bilatérale dans tous les
secteurs. Un objectif qui a été
souligné par les deux parties,
lors de la visite d’amitié et de
travail effectuée, en juin dernier en Grèce, par le ministre
algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Les
Don de plus de 25 000
ballons ultra-durables
à trois associations
d’aide aux enfants
deux pays ont la volonté d’élever le niveau coopération économique bilatérale qui reste
en deçà de leurs ambitions. Le
renforcement des relations
économiques et commerciales entre l’Algérie et la
Grèce, et l’importance de
créer un conseil d’affaires
commun ont été évoqués auparavant, soit en novembre
2013, entre le président de la
Chambre algérienne de commerce et d’industrie, et l’ambassadeur de Grèce en Algérie. L’occasion a permis
d’aborder les moyens de
mettre en place les mécanismes qui contribueraient à
optimiser cette coopération.
Aussi, les deux parties avaient
insisté sur l’intérêt à encourager les investissements dans
les deux sens dans divers domaines.
Évaluées à 364 millions de dollars, en 2013, les exportations
algériens algériens vers la
grec sont dominées par le
groupe «énergie et lubrifiants»
qui représente 94% des exportations totales.
Imane Misraoui
Imane M.
(Photo > D. R.)
, Un forum économique algéro-grec a été
organisé hier à l’hôtel
Hilton dans le cadre de
la visite en Algérie du
vice-ministre grec des
Affaires étrangères,
chargé des Affaires européennes et des Relations économiques internationales, Dimitris
Kourkoulas.
RÉSEAU NADA
Dans un effort pour démontrer que tout
est possible à travers le jeu, Chevrolet par
le biais de son importateur en Algérie,
Diamal, a fait le don de plus de 25 000
ballons de football ultra-durables One
World Futbol.
Ce don fait partie d’un partenariat de
trois ans entre Chevrolet et One World
Futbol Project qui s’engage à donner 1,5
million de ballons à travers le monde
pour les jeunes dans les zones touchées
par la guerre, les camps de réfugiés, les
zones sinistrées et autres communautés
défavorisées. En septembre 2014,
Chevrolet a atteint une étape mondiale
avec la livraison du 1 000 000e One World
Futbol. Chevrolet Algérie, via Diamal,
s’est associé avec le réseau Nada, Lions
Club d’Algérie, l’association Sidra pour
obtenir 25 000 ballons pour l’Algérie
destinés à des associations, clubs
sportifs, écoles. Ainsi, plus de 475 000
enfants bénéficieront de cette opération.
Ces ballons seront distribués aux quatre
coins de l’Algérie, via les trois
associations, entre autres, le ballon
ultra-durable One World F représente
une percée dans la technologie pour un
ballon de loisirs multi-sport. Conçu pour
durer plus longtemps que n'importe quel
autre ballon gonflable disponible
aujourd'hui, il n’a pas besoin d'une
pompe et ne sera jamais à plat, même en
cas de crevaison, le rendant idéal pour
une utilisation dans des environnements
où un ballon gonflé traditionnel ne dure
pas. A noter que Chevrolet est le mécène
fondateur de One World Futbol Project,
qui a donné et distribué à ce jour plus
d'un million de ballons One World Futbol
à travers le monde, ce qui porte les
possibilités de jeu à environ 30 millions
de jeunes dans plus de 70 pays,
notamment en Afrique, en Asie, l'Europe
et les Amériques.
Le vice-ministre
grec des Affaires
étrangères.
REPÈRE
REPÈRE
2e Salon de l’éducation canadienne
Le Canada veut cibler les étudiants algériens
L'ambassade du Canada organise le 2e Salon
canadien de l'éducation en Algérie à l'hôtel ElAurassi les 5 et 6 novembre. Le Canada, qui
compte plus de 5 000 étudiants du Maghreb,
dont 761 d'Algérie, veut aller plus loin en
augmentant les capacités d'accueil de ses
universités pour les étudiants algériens. En 2013,
plus de 293 000 étudiants des quatre coins du
monde ont choisi de venir étudier au Canada
«dont plus de 1 000 étudiants en provenance de
l’Algérie », a précisé, dans un communiqué de
presse, Miriam van Nie, la chargée d’affaires à
l'ambassade du Canada en Algérie.
«Le gouvernement du Canada est bien conscient
qu’au sein d’une économie mondiale
hautement concurrentielle et fondée sur le
savoir, les idées et l’innovation vont de pair avec
la création d’emploi et la croissance
économique», a ajouté Miriam van Nie,
précisant que son gouvernement «reconnaît
aussi que l’éducation internationale constitue
un élément clé de la prospérité actuelle et
future». Convaincu que la construction d’un
monde stable et développé passe par l’échange
et le dialogue, le Canada ouvre les portes de ses
universités, collèges et lycées aux étudiants du
monde entier. «L’organisation de ce 2e Salon de
l’éducation au Canada ici en Algérie et la
présence des établissements d’enseignement
canadiens est la traduction concrète de la
volonté du gouvernement canadien pour
renforcer notre partenariat et nos bonnes
relations avec l’Algérie», a-t-elle affirmé. Cette
deuxième édition du Salon de l’Education
canadien regroupe 16 établissements de
l’enseignement canadien qui se sont déplacés
afin de répondre aux questions des étudiants
algériens, et présenter leurs programmes, a
expliqué Sophie Goulet, déléguée commerciale
principale et conseillère à l’ambassade du
Canada en Algérie. D’après la même
responsable, ce salon «va permettre de donner
plus d’informations aux étudiants, et leur
donne l’occasion de parler directement aux
représentants des universités ». Une quinzaine
d'institutions canadiennes d'enseignement
supérieur présentes à ce salon, se sont chargées
de répondre à toutes les questions des
éventuels postulants sur les différents
programmes, les conditions d'admission et le
coût des études au Canada. Sans oublier que
des séances d'information sur les programmes
d'études ont été offertes par les universités et
collèges en marge du salon. «On peut
également aider les étudiants dans toutes leurs
rouages jusqu’à l’obtention de leur permis
d’étude pour le Canada, et même les aider pour
leur installation, les diriger pour leurs
assurances, leur logement» et tout ce qui
concerne l’installation dans le pays, a expliqué
la représentante du Collège Saint-Michel à
Montréal, Monia Bouziri, témoignant la
satisfaction de son établissement pour la forte
présence des étudiants algériens au salon. «Etre
vraiment en contact avec ces responsables, nous
facilite la tâche», dans le déroulement des
inscriptions, a témoigné Zouram Amina,
étudiante en informatique, ajoutant que le
salon leur donne l’opportunité de connaître et
choisir leurs formations ou spécialités selon
leurs compétences.
Zahra Kefane
actuel
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
4
Médias
Les prédateurs de la presse
, Le débat autour de l’avenir de
la presse écrite revient avec plus
d’acuité et même, disons-le, de
détresse. La polémique soulevée
par les récentes déclarations du
ministre de la Communication sur
la place de la publicité dans la
presse, et la vague de réactions
qu’elles ont suscitée chez certains
éditeurs, dénotent à quel point les
questions fondamentales sont encore loin d’être tranchées, au moment où le monde de la communication et de l’information connaît
de profondes mutations.
Constatons, d’emblée, qu’à chaque fois
que l’aspect commercial de la profession
est remis sur le tapis, dans une optique
d’assainissement de ce circuit «vital»
qu’est la publicité, le même quarteron
d’éditeurs montent au créneau et crient
au complot contre «le pluralisme de la
presse et de la liberté d’expression». A
chaque occasion, ils font montre du
même acharnement et brandissent les
mêmes arguments qui, à la longue, ne
convainquent plus personne, car ils procèdent d’une vision monopoliste désuète
de la presse et de toute la chaîne : impression, distribution, publicité… Une vision
qui, on ne le dira jamais assez, menace la
liberté et la pluralité de la presse dans un
pays comme l’Algérie, où les lois libérales ne peuvent s’appliquer sur un secteur aussi fragile que la presse sans toucher aux fondements même de la liberté
d’expression. Ainsi, après avoir longtemps rechigné à prendre la publicité
institutionnelle, sous prétexte que celleci est utilisée pour «soudoyer» les journaux opposants, les voilà qu’ils la réclament aujourd’hui à tue-tête, parce qu’ils
commencent déjà à pâtir d’énormes déficits en matière de pub qui leur est servie par les annonceurs privés ou comme,
c’est souvent le cas, parce qu’ils ne peuvent plus faire face à leurs obligations
fiscales. Avant d’exiger de cette presse à
la fois d’être «professionnelle», «rentable»
et «compétitive», il faut créer des conditions de concurrence saine et loyale à la
base. Il faut, au préalable, discuter – entre
éditeurs d’abord, puis avec les pouvoirs
publics – de l’épineux problème de distribution qui empêche un réel essor de nos
journaux, dont une bonne partie n’arrivent pas à tous les lecteurs à travers le
territoire national, à cause du diktat exercée par les sociétés de distribution, étatiques ou privées. Tout en lorgnant sur la
manne publicitaire gérée par l’Anep, ces
éditeurs n’apprécient pas que de journaux «à faible tirage et n’ayant aucun impact sur le lectorat» en bénéficient. Leur
argument, fallacieux, est que, comme l’a
écrit un journal récemment, «la réponse
à cette nouvelle stratégie de communication du pouvoir est donnée par les échos
qui parviennent de certaines wilayas, exprimant leur inquiétude et leur désarroi
face à l’infructuosité de leurs appels
d’offres en raison précisément du choix
inapproprié des supports publicitaires,
décidés selon des critères antiéconomiques». Or, les administrations publiques et les opérateurs privés nationaux et étrangers achètent l'ensemble
des journaux et ont des services spécialisés pour «recenser» tous les appels
d'offres nationaux et internationaux. Cela
dit, les «grands journaux» autoproclamés
ne sont pas les seuls dans cette ruée sur
la publicité : il y a aussi tous ces petits
titres créés après 1999, pour un seul objectif : capter la publicité de l'Anep. Ce
sont ces journaux parasitaires qui ont
dévoyé l'Anep de sa mission principale
qui est celle de gérer la publicité institutionnelle. La solution, ce n'est pas, bien
sûr, de distribuer cette publicité au prorata du tirage (le tirage n'est utile que
pour des annonceurs qui vendent un produit de large consommation, comme la téléphonie mobile, l'automobile et... les serviettes hygiéniques), mais en fonction
du sérieux du journal, en termes d'efforts
déployés pour créer de l'emploi, améliorer la distribution, assurer la formation
des journalistes, leur assurer un plan de
carrière, etc.), ce que les «grands» journaux n'ont fait qu'après des menaces de
grève de leurs équipes rédactionnelles.
En l’absence d’un fond d’aide à la presse
écrite, les pouvoirs publics ont toujours
considéré les deux ou trois pages octroyées à ces titres comme une forme
d’aide, qui reste un droit, même si tout le
monde sait que la publicité institutionnelle peut aussi servir d’instrument de
contrôle et de pression sur cette pression pour l’amener à épouser telle ligne
éditoriale et pas telle autre. Il faut savoir
que l’Algérie est le seul pays au monde où
la presse ne bénéficie pas d’un programme d’aide directe. Le dernier fonds
d’aide n’a jamais été utilisé, à un moment
où les journaux en avaient tant besoin.
Il faut connaître le volume de subventions accordées à la presse en France,
par exemple, pays pourtant régi par des
lois commerciales autrement plus rigoureuses, pour s’apercevoir de la vitalité
extrême de cette aide à la presse pour la
préservation des espaces de liberté pour
une société qui se veut démocratique.
Les éternels privilégiés
Insatiables, ces éditeurs sont en train de
mettre de la pression pour maintenir le
statu quo qui leur est toujours profitable,
tout en cherchant à maximaliser leurs
profits par tous les moyens possibles
(l’augmentation du prix du journal n’en
est que l’aspect visible), et en se posant,
aux yeux des lecteurs, comme des victimes expiatoires d’un pouvoir foncièrement liberticide et décidé d’en finir avec
les «quelques oasis de liberté d’expres-
sion» qui subsisteraient en Algérie. Or,
la vérité est toute autre. Il est peut-être
bien temps que les lecteurs connaissent
toutes les largesses que leur a accordées
ce même pouvoir pendant de longues années : trois ans de salaires au temps de
«l’aventure intellectuelle», des plages de
publicité assurées par l’Anep, soutien
aux coûts de l’impression, des crédits
bancaires et même des lots de terrain
que certains directeurs ont achetés à des
prix dérisoires – et revendus par la suite
à des prix exorbitants – (le cas d’un terrain acquis par deux journaux francophones bien connus). Dans la même foulée, des journaux ont, durant des années,
bénéficié d’une rallonge d’aide, avec effacement des dettes envers les imprimeries.
Parmi les privilèges que ce quarteron
d’éditeurs a eu accès, on peut citer aussi
les logements et les villas acquises dans
des zones sécurisés. En plus de tous les
avantages démesurés auxquels ils ont eu
droit sous tous les gouvernements, certains d’entre eux, par de malins subterfuges, arrivent aujourd’hui à s’accorder
des salaires allant jusqu’à un million de
dinars, au moment où ceux qui créent
de la richesse, c’est-à-dire les journalistes, sont même empêchés de créer leur
propre section syndicale. Est-ce cela la démocratie ?
Maintenant, s’agissant des arguments
avancés par ces prédateurs de la presse,
dont celui de l’impact sur la société, on
aimerait savoir si la crédibilité d’un journal se construit sur l’opposition au pouvoir ou sur son professionnalisme, et si
son rôle est de se substituer aux partis
politiques. La mission d’un journal n’estelle pas d’informer ? Le professionnalisme est-il de soutenir l’intervention
étrangère dans un pays voisin ou d’assurer une couverture de l’activité d’un ambassadeur étranger meilleure que celle
d’un Premier ministre de son pays ?
Au plan politique, il faut aussi rappeler
aux lecteurs qui se laissent parfois abuser par les incantations qui maquillent la
grosse supercherie de ces journaux, qu’à
l’époque des élections législatives de janvier 1992, une bonne partie des éditeurs,
après une réunion avec l’ancien ministre
de la Communication, Aboubakr Belkaïd,
entre les deux tours, souhaitaient aller au
second tour. A l’exception des directeurs
du Soir d’Algérie, d’El-Moudjahid et d’Alger Républicain, tous les autres ont appelé à aller «jusqu’au-bout».
Qui a, pendant des années, développé la
thèse du «qui tue qui» et repris à leur
compte les mots d’ordre de l’Internationale socialiste, dédouanant ainsi les islamistes, tout en se targuant d’être démocrates et en faisant de la «décennie noire»
un fonds de commerce ? Certains d’entre
eux poussent l’outrecuidance jusqu’à
vouloir culpabiliser aujourd’hui tous ceux
qui sont allés se réfugier ailleurs pendant les années de sang, oubliant que la
peur est dans ce cas légitime, alors qu’ils
ont eux-mêmes fait évacuer leurs familles
en France où elles vivent toujours. Sans
parler de ceux qui, pendant cette période, ont inventé de faux attentats pour
décrocher des prix prestigieux et s’acheter ainsi une notoriété internationale.
Au plan commercial, il faut que les lecteurs sachent aussi qui a bloqué le projet d’une maison de la presse et d’une
rotative qui devait être financée par
l’Unesco. Pour l’histoire, ces mêmes éditeurs ont tout fait pour faire capoter le
projet, parce qu’ils ne voulaient pas accepter une condition, la seule, posée par
l’organisation internationale, selon laquelle le syndicat et les employés de
cette maison doivent y avoir des parts.
Qui a organisé la fuite des capitaux sous
forme de bons anonymes ? Qui faisait la
promotion de Khalifa TV, et qui était impliqué dans une affaire de transferts bancaires swift dans le cadre de l’affaire Khalifa ? Il faut avoir la mémoire courte pour
ne pas s’en rappeler.
Encore une fois, ces éditeurs nous entraînent dans un combat d’arrière-garde,
alors que dans les faits, nous savions que
nous arrivions fatalement à cette situation. Mais il faut dire que nous ne nous
étions pas armés pour y faire face. On
sait qu’avec l’avènement du Net, le
nombre de tirage a drastiquement chuté,
même si, par la grâce à Google, tous les
journaux sont aujourd’hui au même pied
d’égalité et ne subissent plus le diktat
des distributeurs ! Il y a aussi les nouvelles chaînes de télévision privées qui
ont cassé les prix de la publicité. Alors, les
annonceurs préfèrent naturellement
s’orienter vers ces supports, plus influents et finalement moins chers. Les
deux principaux pourvoyeurs de publicité
privés (les constructeurs automobiles et
les opérateurs de téléphonie mobile)
n’ayant plus besoin de faire de la publicité
à leurs produits pour acquérir le marché, se contentent de publicité ponctuelle et des campagnes de promotion.
Les concessionnaires, eux, ont des difficultés pour vendre dans un marché saturé. A cela s’ajoutent de nouveaux
modes de communication en plein développement chez nous, comme l’affichage
public, où les citoyens sont de plus en
plus nombreux à se passer des journaux
pour publier des annonces. Face à cela,
il fallait s’organiser, journalistes et éditeurs, et discuter des problèmes cruciaux
quoi se posaient à la presse et prévoir une
telle situation et relever les défis. Car
dans tous les pays du monde, une entreprise de presse n’est pas éternellement
rentable. Nos prédateurs auront-ils un
sursaut de conscience ?
Youcef Kaci
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
échos
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
5
Sidi Bel-Abbès
INFOS
EXPRESS
La police intensifie sa présence autour
des établissements scolaires
TLEMCEN
Saisie de trois véhicules
et 5 175 litres de
carburant
Selon la direction régionale
des Douanes de Tlemcen, ses
différentes brigades
stationnées à travers la zone
frontalière, Maghnia, Bab ElAssa, Boukanoun et Sebdou,
ont procédé à la saisie de 5 175
litres de carburant que des
contrebandiers tentaient
d'acheminer vers le Maroc.
Cette importante quantité
était contenue dans 100
jerricans et transportée à dos
de baudets et dans les
réservoirs de trois véhicules de
types Renault et Mercedes.
Selon notre source, ces saisies
ont été opérées au niveau des
localités proches de la
frontière à savoir Kebadna,
Zidour, Bayada et Birou
(Ghazaouet), Bettaim, Zriga
(Maghnia), et Sidi Yahia
Boussedra (Sebdou). La valeur
marchande de cette quantité
de carburant saisie et des
moyens de transport a été
estimée à 1 331 135 DA et
l'amende est de 10 fois la
valeur de la saisie.
Mohamed Hichem
CINQ PÊCHEURS DISPARUS
À BOUHAROUN (TIPASA)
Poursuites des
recherches le long du
littoral algérien
Les recherches engagées par
les gardes-côtes des forces
navales se poursuivent
toujours le long du littoral
algérien dans l’espoir de
retrouver les cinq pêcheurs
disparus depuis vendredi
dernier, sortis en mer à partir
du port de Bouharoune,
Tipasa, a-t-on appris mardi
auprès de la cellule de suivi.
Les familles de quatre
pêcheurs avaient signalé aux
services sécuritaires concernés
la disparition de leurs fils, qui
étaient sortis en mer sur une
barque de 10 mètres, et qui
n'ont plus donné signe depuis
vendredi matin. Une
cinquième famille a, par la
suite, signalé la disparition de
son fils qui aurait rejoint,
selon elle, les quatre pêcheurs
sortis en mer, a indiqué une
source sécuritaire. Selon un
responsable de la cellule de
suivi, qui réunit des éléments
des forces navales, chargées
de coordonner les opérations
de recherches, des
représentants de la direction
de la pêche et des ressources
halieutiques, de la Chambre
de la pêche et la sûreté de
wilaya, «une commission a
été installée dès l’annonce de
la disparition des pêcheurs,
avec l’émission d’un bulletin
de recherches tout le long des
eaux territoriales du littoral
algérien.»
R. N.
,Dans le cadre de sa mission, la police de Sidi BelAbbès a multiplié sa présence autour des établissements scolaires afin d’apporter la sécurité nécessaire. En effet, des rondes
inopinées sont prévues quotidiennement pour sécuriser
les alentours des établissements, fait apprendre le
chargé de la communication
de la sûreté de wilaya, afin
de mettre en confort le collectif des enceintes.
Les élèves sont confrontés à divers
dangers à la sortie comme à la rentrée et pendant les rassemblements
devant les établissements. Les
conducteurs de voitures zélés et les
mordus des motos grosses cylindrées font leur numéro mettant en
danger les élèves qui sont souvent
distraits par la discussion donc ne
prêtant aucune attention des risques
que peut engendrer une fausse manœuvre. Les indélicats, souvent des
jeunes aux volants multiplient les
risques des accidents en accomplissant certaines acrobaties, à l’image
d’une moto sur une seule roue avec
une vitesse éblouissante, omettant
d’évaluer les risques que peut provoqué une folie pareille à l’intérieur
d’une agglomération bondée de pas-
sants et bloquée par la circulation
d’autres voitures. Les exclus qui
n’ont plus où aller trouvent aussi à
leur tour du plaisir à se rassembler
devant les écoles, dérangeant d’une
manière ou d’une autre les étudiants,
et parfois provoquant même des bagarres. Pour ces faits et autres, la
police s’est montrée déterminée à
mettre fin à ces comportements qui
nuisent à l’environnement scolaire,
à l’image extérieure des alentours
des établissements et à la tranquillité
des citoyens en général. Les
hommes de la tenue bleue ont mis le
paquet ces derniers jours. Ils sont
désormais omniprésents à proximité
des écoles, les CEM, les lycées et
même les différentes facultés de
l’université Djilali-Liabes afin de
contrecarrer les troubles et assurer
la sécurité des élèves.
Djillali T.
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
«Globaméricanisation» (IV)
n occulte ainsi à la fois la résistance
européenne, le rôle majeur de l'Union
soviétique dans la libération du
continent, les dizaines de millions de non-juifs
assassinés par les nazis, la sinistre collusion des
dirigeants sionistes avec le fascisme et les
racines pro-hitlériennes du clan Bush.
«Auschwitz est devenu le mot-clé de
l'hégémonie idéologique des Etats-Unis en
Europe», résume la journaliste américaine
Diana Johnstone. Puisque les Européens ont
«prouvé» qu'on ne peut pas leur faire
confiance, il est «évident» qu'il faut les avoir à
l'œil. Quand ils tirent un peu trop sur leur
laisse, on les rappelle à l'ordre en criant :
«Antisémitisme !» Cela fonctionne toujours...
Mais le monde est vaste et, outre le RoyaumeUni, la France et l'Allemagne, d'autres
puissances régionales existent déjà çà et là, qui
revendiquent elles aussi leurs zones
d'influence. Par exemple la Turquie, dans le
Caucase et en Asie centrale; bientôt le Japon, en
Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est; et dans
une moindre mesure, l'Inde et le Nigéria. Ces
puissances de troisième rang ne mettent pas en
cause l'essentiel des structures existantes. Les
éventuelles modifications qu'elles souhaitent
sont accessoires. L'Australie, inféodée à la fois
au Royaume-Uni et aux Etats-Unis est chargée
pour sa part de faire la police dans son secteur :
interventions à Timor, en Papouasie-NouvelleGuinée, aux Iles Salomon, à Nauru, à Tonga...
Dans l'organigramme du pouvoir mondial,
enfin, un Etat joue un rôle assez particulier :
c'est Israël, à sa création «chien de garde
spécialement affecté aux pays arabes», pour
reprendre une expression utilisée par le journal
israélien Ha'aretz. En fait, les relations israéloaméricaines sont devenues si ambiguës, surtout
O
depuis l’apparition du tandem Bush-Sharon sur
le devant de la scène, qu'on peut se demander
qui est le chien de l'autre. La puissance et
l'emprise du lobby sioniste aux Etats-Unis est
telle que c'est pratiquement Israël qui impose
ses volontés aux Etats-Unis et non plus l'inverse.
Les guerres américaines au Moyen-Orient,
depuis 2001, sont des guerres israéliennes
menées par procuration, créant ainsi une
situation absolument unique, sans précédent
dans l'histoire. Le monde de l'après-guerre
froide se précise donc peu à peu dans ses
contours futurs. Au niveau politique comme au
niveau économique, les Etats-nations tendent à
perdre de leur importance au profit des empires,
eux-mêmes plus ou moins confédérés en un
Empire unique. Les éléments à contrôler sont
donc, d'une part les pièces de résistance russe et
chinoise, et d'autre part la mouvance islamiste
qui n'est, elle, liée à aucun Etat en particulier.
Les «voyous» secondaires ne constituent pas un
obstacle réel pour le système dans son
ensemble. Ils maintiennent la machine en
mouvement et permettent de monter de temps
à autre un spectacle médiatique qui relève plus
de l'entraînement que de la compétition. Si
Washington voulait se «débarrasser» de Cuba, il
lui suffirait de lever l'embargo, et le déferlement
des investisseurs ferait le reste - avec ou sans
Fidel Castro - comme au Viêt-Nam. D'autres pays
comme la Libye, l'Irak, la Syrie ou même l'Iran ne
demandaient pas mieux, en 2002, que de
redevenir les partenaires, sinon les alliés de
l'Amérique. Mais ce genre d'ennemis est
nécessaire pour maintenir la pression à un
certain niveau. S'ils n'existaient pas, il faudrait
les inventer.
(à suivre)
C. A.
Saisie de faux billets en devises
d'une valeur de 50 millions de DA
De faux billets en devises d'une valeur (convertie) de plus de 50
millions de DA ont été saisis par les services de police de Laghouat
qui ont procédé à l'arrestation du faussaire, a-t-on appris mardi de la
cellule de communication et des relations générales de la sûreté de
wilaya. Agé de 42 ans, le mis en cause a été appréhendé à l’entrée
nord de Laghouat, lors d’un contrôle de routine d’un autocar
assurant la liaison Relizane-Tamanrasset. (Photo > D. R. )
19e Sila : balade à travers la bigarrure de
l'histoire d'El-Bahdja, la ville d'Alger
Alger la Blanche, «El-Bahdja», cosmopolite, bigarrée et
turbulente avec ses clubs de football, a toujours inspiré
écrivains et artistes, à commencer par les frères Goncourt,
revenus dans la ville qui les a vu naître à la littérature le temps
de la tenue du 19e Salon international du livre d'Alger (Sila).
(Photo > D. R.)
Plus de trois tonnes de kif traité
saisies par l'ANP
Plus de trois tonnes de kif traité ont été saisies récemment par
les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre de
la lutte contre le crime organisé. (Photo > D. R.)
Ouargla : 171 000 têtes de bétail
ciblées par la campagne de vaccination
La campagne de vaccination du bétail contre les zoonoses se poursuit
dans la wilaya d’Ouargla et devra toucher quelque 171 300 têtes de bovin,
ovin et caprin, a-t-on appris de l’inspection vétérinaire de la direction
locale des services agricoles. (Photo > D. R.)
monde
La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014
6
Ghaza
Etats-Unis
Les républicains prennent le contrôle
du Congrès, sévère sanction pour Obama
,Les républicains
ont remporté
mardi les élections
de mi-mandat aux
Etats-Unis en
prenant le contrôle
du Congrès, un
sérieux revers pour
Barack Obama et
ses alliés
démocrates qui
préfigure deux
années d'une
difficile
cohabitation.
Les adversaires du président
américain ont conquis le Sénat
et renforcé leur majorité à la
Chambre des représentants,
ce qui les place en position de
dicter l'agenda parlementaire
jusqu'à l'investiture du successeur de Barack Obama.
Leurs priorités seront économiques. Des dizaines de lois
«pro-croissance» sont prêtes
pour autoriser la construction
de l'oléoduc Keystone XL
entre le Canada et le Golfe du
Mexique, doper la production
de gaz naturel, aider les petites entreprises et réduire les
réglementations. «Cette expérience de trop d'Etat a suffisamment duré. Il est temps de
changer de direction! Il est
temps de remettre le pays sur
la bonne voie!», a annoncé
après sa propre réélection le
sénateur républicain Mitch
McConnell, appelé à incarner
en tant que chef de la majorité
du Sénat l'opposition à Barack
Obama.
Le président de la Chambre, le
républicain John Boehner, a
immédiatement annoncé que
le nouveau Congrès, qui prendra ses fonctions début janvier, s'attacherait aussi à «réformer le code fiscal, réduire
notre problème de dépenses,
réformer notre système juridique, notre système de réglementations et améliorer notre
système éducatif». «Le message des électeurs est clair:
ils veulent que nous travaillions ensemble», a concédé
Harry Reid, actuel chef de la
majorité démocrate.
Premier sénateur noir
élu dans le Sud
Les républicains passent de
45 à au moins 52 sièges sur
100, selon les projections des
télévisions américaines.
A la Chambre, ils pourraient
gagner jusqu'à 18 sièges, selon
la chaîne ABC, ce qui leur donnerait la plus large majorité
républicaine depuis 1946. Au
total, plus de 100 femmes siègeront au Congrès. Parmi elles,
Elise Stefanik, une républicaine
de 30 ans, devient la plus jeune
femme à être élue au Congrès
où elle représentera l'Etat de
New York. A 38 ans, Mia Love,
Le sénateur républicain Mitch McConnell avec son épouse. (Photo > D. R.)
élue dans l'Utah (ouest), est
quant à elle la première femme
noire républicaine élue à la
Chambre des représentants,
un siège conquis aux démocrates. En Caroline du Sud, le
républicain Tim Scott, 49 ans,
est lui devenu le premier Afroaméricain du sud des EtatsUnis à être élu sénateur depuis l'après guerre de Sécession. Les républicains auront
pour responsabilité de remettre le Congrès au travail,
après quatre années d'une
guerre de tranchées parlementaire. Aucune réforme d'ampleur n'a été adoptée, notamment sur l'immigration qui
reste un dossier brûlant avec
plus de 11 millions de sanspapiers installés aux EtatsUnis. Les sondages de sortie
des urnes montraient un électorat désabusé: 79% des personnes ayant voté désapprouvent le travail du Congrès, et
deux-tiers estiment que le
pays va dans la mauvaise direction. Moins d'un sur trois se
dit satisfait de l'administration
de Barack Obama, un chiffre
équivalent pour les dirigeants
du parti républicain au
Congrès, selon CNN. Les démocrates ont sauvé leur siège
du New Hampshire. Mais les
candidats républicains leur
ont repris notamment l'Arkansas, la Caroline du Nord, le Colorado, le Montana et l'Iowa. La
Louisiane organisera un second tour le 6 décembre, et
les résultats en Alaska et en
Virginie n'étaient pas encore
connus.
Dissensions républicaines
Barack Obama, qui ne s'est
pas exprimé mardi, a invité
les responsables du Congrès à
la Maison-Blanche vendredi,
selon son porte-parole. Les
élus du Congrès actuel reviendront siéger à partir du 12 novembre, et le nouveau
Congrès ne prendra ses fonctions que le 3 janvier.
Le président finira ainsi son
mandat avec le parti adverse
contrôlant les deux chambres
du Congrès, comme avant lui
George W. Bush, Bill Clinton,
George Bush et Ronald Reagan. Les élections de mi-mandat ont traditionnellement pris
la forme de votes-sanctions
contre le parti au pouvoir à la
Maison-Blanche. Ni la baisse
du chômage à 5,9%, au plus
bas depuis six ans, ni la robuste croissance du PIB, +3,5%
au troisième trimestre, ni sa réforme du système de santé ne
semblent avoir été mis au crédit du démocrate. Reste à savoir ce que feront les républicains de leur majorité. Mitch
McConnell a souligné que Barack Obama conservait son
pouvoir de veto, et ne promulguerait vraisemblablement
pas de lois démolissant les
grands chantiers de sa présidence, à commencer par sa
réforme du système de santé,
Obamacare. Mais les dissensions internes au parti républicain sont notoires, et rien n'indique que les élus du Tea
Party, comme le sénateur
texan Ted Cruz, vont accepter de tendre la main aux démocrates pour favoriser un
esprit de compromis. Réagissant immédiatement aux élections sur CNN, Ted Cruz a directement contredit le chef républicain en assénant: «Nous
devons adopter une abrogation complète» d'Obamacare.
R. I./Agence
Mitch McConnell, paradoxal
nouvel homme fort à Washington
Les républicains ont pris, mardi 4
novembre, le contrôle du Sénat lors des
élections de mi-mandat aux Etats-Unis,
s'assurant la maîtrise des deux Chambres du
Congrès. «Il est temps de changer de direction
! Il est temps de remettre le pays sur la bonne
voie !», a déclaré après sa propre réélection le
sénateur républicain Mitch McConnell, appelé
à incarner en tant que chef de la majorité du
Sénat l'opposition à Barack Obama. Mitch qui ?
Agé de 72 ans, Mitch McConnell est sénateur
du Kentucky depuis 1984, à la fin du premier
mandat de Ronald Reagan, et peut se vanter
de son score électoral de 8 à 0. Paradoxal au
moment où l'Amérique se méfie des
professionnels de la politiques basés à
Washington. Avec son sourire forcé, figé, limite
édenté, il est en passe de devenir l'un des
hommes les plus puissants du monde,
puisqu'il va donner la réplique à Barack
Obama jusqu'en 2016. Il compte limiter la
marge de manœuvre du président démocrate
au cours des deux dernières années de son
mandat. A son menu des dizaines de lois
«pro-croissance» destinées à autoriser la
construction de l'oléoduc Keystone XL entre le
Canada et le Golfe du Mexique, à doper la
production de gaz naturel, à aider les petites
entreprises et à réduire les réglementations.
Ses opposants, les libéraux, raillent son air de
Franklin (la tortue, quand ils ne le comparent
pas à une tortue des Gallapagos), pourtant il
est entré en politique en 1964, auprès des
sénateurs républicains John Sherman Cooper
puis Marlow Cook. Pendant la présidence de
Gerald Ford (38e président, de 1974 à 1977), il
est adjoint de l'attorney général (ministre de
la justice) avant d'être élu, en 1977, juge du
comté de Jefferson, dans le Kentucky.
R. I./Agence
Amnesty accuse Israël de
mépris pour les vies des civils
,
Dans un rapport,
l'ONG accuse Tsahal
d'avoir délibérément ciblé
des civils.
Israël réplique en dénonçant un «outil de propagande du Hamas».
L'armée israélienne a fait
preuve d'un «mépris choquant» pour les vies civiles à Ghaza lors des 50
jours de guerre qui ont
ravagé le territoire palestinien en juillet et août, affirme mercredi 5 novembre Amnesty International.
Israël rejette les accusations de cette ONG, affirmant en retour qu'elle ne
fournit «aucune preuve»,
ne tient pas compte «des
crimes de guerre perpétrés par le Hamas», le
mouvement islamiste palestinien, et que son rapport est «un outil de propagande pour le Hamas
et les autres groupes terroristes».
Mais cette organisation
de défense des droits de
l'Homme
basée
à
Londres, y accuse «des
groupes armés palestiniens d'avoir commis des
crimes de guerre, en tirant des milliers de roquettes vers Israël, et
tuant six civils dont un
enfant». Du 8 juillet au 26
août, plus de 2 100 Palestiniens, en majorité des
civils, ont péri dans l'offensive israélienne contre
Ghaza et plus de 70 côté
israélien, la plupart des
soldats.
«Des civils délibérément
ciblés»
Dans son rapport intitulé
«Des familles sous les
ruines : attaques israéliennes contre des maisons vides», Amnesty fait
état de huit attaques menées par l'armée contre
des habitations «sans
aucun avertissement» et
dans lesquelles «au moins
104 civils dont 62 enfants»
ont péri.
«Le rapport fait apparaître
qu'à de nombreuses reprises les Israéliens ont
utilisé des bombardements aériens pour raser
des maisons, tuant parfois des familles entières»,
écrit Amnesty.
Si dans certains cas de
possibles cibles militaires
étaient visées, «la dévastation occasionnée aux civils était clairement disproportionnée».
R. I./Agence
Israël démasqué. (Photo > D. R.)
Burkina Faso
Zida discute avec les présidents
du Ghana, Nigeria et Sénégal
, Les
chefs d'Etat du
Ghana, du Nigeria et du
Sénégal se sont entretenus mercredi avec le lieutenant-colonel Zida, en
charge du pouvoir intérimaire au Burkina Faso et
qui s'est engagé à remettre
le pouvoir aux civils, pour
faciliter la transition démocratique, a constaté
l'AFP. Les trois présidents
et le militaire ont débuté
leurs discussions à huisclos vers 11h00 (locales
et Gmt) dans un salon d'un
hôtel de luxe de Ouagadougou, situé dans un
quartier chic de la capitale où se trouve aussi le
palais présidentiel de Kosyam. Les trois chefs
d'Etat africains rencontreront ensuite les partis de
l'opposition et la société
civile, avant de repartir
dans la soirée. L'opposi-
tion donnera une «feuille
de route» à John Dramani
Mahama, chef de l’Etat
ghanéen et président en
exercice de la Cédéao l'organisation régionale
ouest-africaine - , «pour
que la transition ne dépasse pas novembre
2015», a déclaré à l'AFP
Ablassé Ouedraogo, un de
ses leaders. L'avion du
président
sénégalais
Macky Sall a été le premier
à se poser, vers 9h30, sur
le sol burkinabè. Son homologue nigérian, Goodluck Jonathan a atterri
vingt minutes plus tard.
John Dramani Mahama,
est arrivé le dernier, vers
10h15. La Cédéao comporte quinze membres dont le Sénégal, le Ghana,
le Nigeria et le Burkina
Faso.
R. I./Agence
économie
La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014
7
Les migrations économiques
, L’Algérie, par sa position
géographique, a depuis toujours
connu des migrations de
populations. Terre d’accueil et
d’asile, le pays a forgé sa
personnalité dans la diversité
raciale, et culturelle. Cependant,
il est signalé que des harraga
algériens au même titre que les
autres africains, candidats à l’exil,
continuent de traverser la
Méditerranée au risque d’y
perdre leur vie. Outre le chômage
qui touche environ 20% des
jeunes, la mal-vie est devenue un
facteur important dans la prise
de décision.
Au XXIe siècle, les mouvements de population ont été particulièrement restreints, et
sévèrement règlementés par les Etats. Les
migrants ordinairement fuient des conditions de vie insupportables dues à des
guerres génocidaires, des épurations ethniques, des adversités climatiques, des intolérances religieuses, des épidémies désastreuses, ou n’acceptant plus de vivre
sous le joug de dictateurs, ou sous la pression de concepts absolutistes. La diversité raciale et culturelle est un phénomène
qui prend des proportions de plus en plus
importantes dans tous les pays développés
qui enregistrent des taux de natalité inférieurs au renouvellement des populations
actives. On observe deux mouvements
obéissant aux flux les plus significatifs :
celui de l’intégration économique pilotée
correspondant aux besoins du pays hôte,
et celui s’accommodant de masses dont la
présence sur l’endroit d’accueil est considérée comme tolérable, voire carrément
illégale....
De nos jours, notre pays continue à recevoir des populations de migrants provenant de nos frontières sud et d’Asie,
D’abord terre de transit, ces jeunes des
deux sexes espèrent conquérir prioritairement le continent européen par tous les
moyens, y compris en défiant la mort.
L’histoire de l’immigration algérienne est un
phénomène relativement nouveau dans le
temps. Son avènement a pris des proportions importantes dans les années 1960-70,
après la signature d’un protocole d’accord
entre la France et l’Algérie, permettant à la
main d’œuvre algérienne de travailler sur
le sol français. Avant cette date, les Algériens qui avaient participé à la libération de
la France durant les deux grandes guerres
mondiales, revenaient après leur service
militaire ; rares ceux qui élisaient domicile
en France, ou dans les pays riverains. L’émigration avait essentiellement un aspect
économique. Dès les années 50, l’Europe,
se reconstruisant, avait besoin de main
d’œuvre courante, ou spécialisée, plus particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Avec le boom
économique de la France, la demande française devenant plus importante, les Tunisiens, les Marocains et les anciennes populations des colonies noires africaines allèrent grossir le nombre de travailleurs
étrangers, qui n’avaient d’autres soucis
que de subvenir aux besoins de leurs familles restées dans le pays d’origine. Les
phénomènes d’intégration ne sont apparus
que récemment avec le vieillissement des
populations européennes, qui ont privilégié le standing du niveau de vie, à celui
d’une natalité prolifique.
L’Algérie avait plus de 600 000 immigrés en
1980. Aujourd’hui, ils seraient plus d’un
million rien qu’en France. La population algérienne, avec le temps, a trouvé d’autres
terres d’accueil en Europe ; dans le cadre
des politiques d’immigration des EtatsUnis, et du Canada, des milliers d’Algé-
5 octobre 1994
Présentation au Conseil des ministres d’un projet de texte législatif pour faire force de loi
après son adoption par le Parlement. Ce texte déposé à l’initiative du gouvernement portait
modification de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de
séjour des étrangers en France : la définition du délit que constitue le fait de faciliter
l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France est étendue aux Etats
parties à la convention de Schengen, des zones d’attente pourront être créées dans les gares
ferroviaires et un étranger retenu dans une zone d’attente pourra être transféré dans une
autre en vue de faciliter son départ.
30 avril 2003
Adoption en Conseil des ministres réunissant l’ensemble des ministres d’un projet de loi
relatif à la maîtrise de l’immigration et au séjour des étrangers en France : il prévoit
l’allongement de la durée de rétention des étrangers, la création d’un fichier d’empreintes
digitales des demandeurs de visas, un contrôle plus strict des attestations d’accueil, le
renforcement du contrôle de certains mariages mixtes, un durcissement des conditions
d’obtention des titres de séjour et un aménagement de la double peine
riens ont pu accéder aux marchés du travail en Amérique.
Les profils de l’immigré ont changé, avec
les difficultés de la crise économique des
années 80, et le terrorisme de la période
1990- 2000. Ce sont, non pas des vagues migratoires analphabètes,et peu formées à la
vie professionnelle, mais des flux de cerveaux, souvent hautement qualifiés qui
ont été formés dans les pays d’origine par
l’argent des contribuables. Ce type de migrants hyper qualifiés dans certaines disciplines dans le domaine de l’informatique,
des sciences médicales ou de la recherche
continue a recueilli toute l’attention des
pays développés.
Leur insertion ne pose aucun problème,
mais il se trouve qu’elle se fait au détriment
du développement des pays souches. L’immigration s’est métamorphosée en population de migrants. Rappelant les grandes
vagues de la colonisation des Amériques
du Sud par les Espagnols, celles des Irlandais fuyant la misère vers l’Amérique du
Nord, ou celles des Italiens, ou encore
celles des Corses, des Maltais, et des Espagnols qui avaient constitué le gros des
troupes de la colonisation française au
XIXe siècle.
Une manne pour la famille
L’émigration n’a pas apporté le soutien
au développement des pays pourvoyeurs
de main d’œuvre, mais pour les familles,
il y va sans dire que la manne financière
a été d’un grand recours pour les familles.
Cet apport extérieur a permis à bon
nombre d’émigrés d’améliorer les conditions souvent misérables de vie de leurs
proches, surtout après les dévaluations
successives du dinar. Actuellement, ce
change dans le marché parallèle de la devise est de 1 pour 12. Des centaines d’immigrés ont pu faire de juteux placements
de leur épargne dans l’immobilier, ou dans
le foncier. De florissants commerces ont
poussé comme des champignons dans
les régions montagneuses qui ont longtemps constitué des réserves de main
d’œuvre destinées à l’immigration, comme
la Kabylie.
Cette mentalité de l’émigration rentable a
profondément travesti notre population.
Le drame des harraga est un triste
exemple d’une réalité plus que condamnable. Les boats people sillonnant les
mers, et les océans au XIXe siècle sur des
embarcations de fortune est une méprise
criarde des disparités économiques en
vigueur. Le fait de risquer de perdre sa vie
dans l’espoir de trouver un avenir meilleur
à défaut d’un camp de rétorsion est la
manifestation de la faillite des systèmes
économiques régissant la planète.
Ces flux migratoires ont donné l’occasion
à des partis politiques européens d’épouser les vieilles idées fascistes en les ressuscitant de l’outre-tombe de la Seconde
Guerre mondiale. Le néo-fascisme sous
prétexte que les immigrés volent le travail
des populations autochtones, sous couvert de démocratie et de libéralisme, n’arrête pas de harceler des populations qui
malgré l’intégration, notamment par l’acquisition de la nationalité du pays d’accueil, se voient fustiger comme s’ils
avaient été porteurs de la peste.
Toutes les fois qu’il y a une crise économique, ce sont généralement les étrangers ou ceux apparentés qui deviennent
les souffre-douleurs des dérives politiques,
et surtout économiques. Des études prévisionnelles montrent que la tendance
des flux migratoires ira en s’accentuant
jusqu’en 2050, au regard des augmentations démographiques attendues, et des
inégalités se creusant entre les riches et
les pauvres.
Amar Khelifi
question de l’immigration par le gouvernement, organe collégial composé du Premier
ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargés de l’exécution des lois et de la
direction de la politique nationale..
Le 30, dénonçant un texte qui «porte gravement atteinte aux engagements internationaux
souscrits par la France et aux principes fondateurs de la République française», la
Fédération internationale des droits de l’Homme et la Ligue des droits de l’Homme
demandent à Jacques Chirac de «retirer» le projet de loi adopté par l’Assemblée
nationale. Les conditions du regroupement familial, sont durcies vis-à-vis d’une
immigration considérée comme subie.
L’obtention d’une carte de séjour «salarié» à l’existence d’un contrat de travail et à
l’obtention préalable d’un visa long séjour. Pour aller vers «l’immigration choisie», une
forme de sélection de la main d’œuvre est prévue : des «listes de secteurs tendus où les
employeurs pourront faire appel à des étrangers» doivent être établies. De plus, est
instituée une carte «compétence et talents» valable trois ans et renouvelable, pour
faciliter l’accueil des étrangers dont «le talent constitue un atout pour le développement
et le rayonnement de la France».
Le principe de la régularisation systématique après 10 ans de présence sur le territoire est
supprimé.
30 juillet 2006
Le 16 mai 2006
Sarkozy se défend de vouloir «piller les élites des pays en voie de développement. Le 26,
Dominique Strauss-Kahn, député (PS) du Val-d’Oise, critique l’usage politicien de la
Un arrêté du 30 juillet créant un fichier informatisé, dénommé Eloi, des étrangers en
situation irrégulière est établi afin de faciliter leur éloignement du territoire, lors des
différentes étapes de la procédure d’expulsion.
régions
INFOS
Tlemcen
Inauguration d'un
marché couvert à
Boudghène
A l'occasion des festivités
marquant la célébration
du 60e anniversaire du
déclenchement de la
guerre de libération
nationale, le wali de
Tlemcen, accompagné des
directeurs de l'exécutif, a
procédé à l'inauguration
du marché couvert réalisé
au niveau du quartier
populeux de Boudghene.
Disposant de toutes les
commodités, cette
infrastructure réalisée
dans le cadre de la lutte
contre le commerce
informel, regroupe 64
locaux destinés à la vente
des fruits et légumes et
des poissons qui ont été
attribués à 64 jeunes
vendeurs ambulants.
Selon le directeur du
commerce de la wilaya de
Tlemcen, M. Amrou
Hellaili, la liste des
bénéficiaires a été établie
suivant l'examen de la
situation sociale et
professionnelle de chaque
demandeur. Par la même
occasion le centre culturel
du même quartier a été
baptisé du nom de Kara
Slimane Benali.
S'adressant à la
population de ce quartier
venue fêter l'évenement,
M. Saci Ahmed
Abdelhafid, wali de
Tlemcen dira : « Les
pouvoirs publics
poursuivront les efforts
visant à améliorer le cadre
de vie des citoyens ».
Mohamed Hichem
La NR 5082- Jeudi 6 novembre 2014
8
Tissemsilt
2 414 passeports biométriques délivrés par la daïra
, Les employés du service
des passeports
biométriques de la daïra
de Tissemsilt travaillent
d’arrache-pied depuis
le mois d’août 2014.
«D’habitude, cette
période ne connaît pas
une telle affluence.
Notre service est mis à
rude épreuve en mai et
à la veille de la saison
du hadj.»
Avant l’annonce de l’augmentation
des droits de timbre, les citoyens
voulant éviter de dépenser la
somme de 10 000 DA annoncée
pour 2015, puis révisée à 6 000 DA
concernant le timbre du passeport,
les Tissemsiltis se sont précipités
vers les services de la daïra afin de
déposer leurs dossiers pour bénéficier du tarif actuel du timbre,
qui est de 2 000 DA. Effectivement,
la commission des finances et du
budget de l’Assemblée populaire
nationale (APN) a adopté récemment l’amendement de l’article 25
de la loi de finances 2015, portant
modification de l’article 136, relatif au tarif du timbre de passeport.
Le timbre sera de 6 000 DA, au lieu
de 10 000 DA, un tarif proposé par
le gouvernement dans le projet de
loi. 2 414 passeports biométriques
ont été délivrés durant les neuf
mois précédents (du 1 janvier au
30 septembre 2014) par la daïra
de Tissemsilt, a-t-on appris de
sources sûres. Laquelle institution
a été choisie comme daïra pilote
dans la wilaya de Tissemsilt pour
le lancement à titre expérimental
de l’opération. 2 464 demandes de
passeports biométriques enregistrés, 2 464 pièces ont été établies
Le timbre sera dorénavant de 6 000 DA. (Photo > D. R.)
dont 118 passeports ordinaires, at-on appris, auprès de M. Mokhtar
Hanafi, chef de daïra de Tissemsilt.
2 414 ont été récupérés par leurs
propriétaires.
Le nombre de passeports pour lesquels les citoyens ne se sont pas
présentés pour les récupérer est
de 50. Le chef de daïra poursuivra
en indiquant que ce qui est « désolant, en voyant les statistiques,
ce sont les cas des citoyens qui
ne viennent pas récupérer leurs
passeports. C’est malheureux, car
il y a l’urgence dans le dépôt et
l’urgence dans la réclamation, alors
qu’ils ne viennent pas les récupérer par la suite.
De plus, nous les contactons pour
les en informer. Nous espérons
qu’ils se présenteront ». Globalement, nous traitons sur rendez-
vous 50 dossiers par jour. Pour les
118 passeports ordinaires délivrés,
ce sont des passeports d’urgence
que nous délivrons. Déjà, sur demande du citoyen qui doit, bien
évidemment, justifier cette urgence, notamment en cas de décès
ou d’une naissance. Dans ce cas,
nous délivrons un passeport ordinaire valable jusqu’au 24 novembre
2015. Il y a le cas de figure où le citoyen dispose d’un passeport toujours en cours de validité. Mais
pour des considérations de visa, il
se présente aux services car il a un
déplacement urgent. On a appris,
en outre, que la daïra de Tissemsilt
Le wali en visite d’inspection
, Brahim Merad, le wali de Médéa, accompagné d’Abdelkader Chekou, président de l’APW, des membres du conseil
exécutif et de l’ensemble des autorités civiles et militaires, s’est rendu lundi dernier dans les daïras de Béni Slimane et
Souagui, pour une visite de travail et d’inspection. Une visite qui a permis au premier responsable de la wilaya de s’enquérir de la situation qui prévaut dans les
communes de Beni-Slimane, Souagui et
Bouskene.
Dans la localité de Beni-Slimane, M. Brahim Merad a procédé à l’installation officielle du nouveau chef de la
daïra de Beni-Slimane, en l’occurrence M. Mohamed
Rahmouni, en remplacement du défunt Mustapha Rachem, décédé lors d’un accident de la route. Puis, le premier responsable de l’exécutif s’est rendu au centre de
formation des agents forestiers de Beni-Slimane implanté à la sortie nord de la ville sur un terrain agricole
de 10 ha, ce qui a d’ailleurs fait réagir M. le wali : « Il est
nécessaire d’écarter l’occupation des terres agricoles
et procéder à la recherche des terres arides pour la réalisation de projets ». Ce projet est en cours de réalisation dont le taux d’avancement est de 95% et l’enveloppe financière est de 155.448.426,02 DA. Avant de quitter les lieux, le wali a procédé à l’implantation d’un
arbre alpin dans l’enceinte de ce centre de formation,
puis s’est rendu au P.O.S (Plan d’occupation du sol) n°
2 de Beni-Slimane où il s’est enquis de l’état d’avan-
cement des 848 logements (598 sociaux et 250 LSP)
dont 480 logements sociaux ont été réalisés et seront
distribués d’ici la fin du mois de novembre 2014. M. Brahim Merad a inspecté ensuite différents projets, à savoir : projet de protection de la ville de Beni-Slimane
contre les inondations dont le taux de réalisation est
de 98% pour un montant global de 259.988.625,00 DA
- Projet de réalisation d’un établissement pénitentiaire
sur une superficie de 12,06 ha dont le taux d’avancement est de 80% - Le barrage (hydro-agricole) dont le
taux de réalisation est de 25% pour un montant de
146 milliards de centimes. La seconde étape a été la
commune de Souagui, M. Brahim Merad s'est rendu sur
le site du pôle urbain implanté sur une superficie de 37
ha - Il a inspecté également les projets : lycée 800/200
en cours de réalisation pour une somme de 25 milliards
de centimes - Projet de réalisation d’une polyclinique
dont le taux de réalisation est de 70% pour un montant
de 11 milliards de centimes, ainsi que les projets de raccordement en eau potable d’une conduite de transfert
du barrage de Koudiat Acerdoun vers Bouskène et
Souagui dont le taux de réalisation est de 50% - Réalisation de deux stations de pompage plus équipements
électromécaniques – et la réalisation d’un réservoir de
2000 m3. La dernière étape de la visite était la commune
de Bouskène, Le wali et les membres de son exécutif
ont inspecté différents projets, entre autres un lycée
1000/300 pour un montant de 21 milliards de centimes
dont le taux d’avancement est de 25%, ainsi que 20 logements sociaux.
Hamid Sahnoun
Abdenour
Relizane
Des citoyens en colère
A quelques encablures du cheflieu de wilaya de Relizane, et plus
exactement dans le quartier populaire de Bermadia, se trouve le marché de fruits et légumes, situé dans
une ruelle exiguë qui permetdifficilement le passage d’une seule voiture. La première chose qui saute
aux yeux, c’est bien la saleté qui
entoure ce lieu. On est quasiment assailli par l’odeur des détritus, qui encerclent ce marché. Ensuite, on remarque aisément toute l’insécurité et
l’anarchie qui règnent dans cet endroit, et aussitôt arrivé, on n’a qu’une
seule envie : déguerpir au plus vite.
De jeunes voyous des quartiers avoisinants, postés comme des sentinelles, guettent le va-et-vient des citoyens en espérant tomber sur une
«proie» facile. «Que voulez-vous y
faire ? On ne peut malheureusement
rien contre eux. Ils sont là du matin
au soir à jouer au chat et à la souris
,
Khemis-Miliana
a renforcé le service biométrique
par deux autres postes de vérification de deux machines d’enrôlement (scanners) qui travaillent
en permanence pour accélérer
l’opération de traitement des dossiers de demande de passeports
biométriques.
«La grande affluence des citoyens
pour l'obtention du passeport biométrique nous a incités à nous réorganiser pour alléger la surcharge
enregistrée ces derniers mois sur
la prise en charge de la demande
croissante en passeports biométriques», dira le chef de daïra.
BRÈVE
Sebdou (Tlemcen)
Saisie de 600 bouteilles
de spiritueux
Les éléments de la brigade de
gendarmerie d'El Aricha (sud de
Tlemcen), ont mis un terme aux
agissements d'une association de
malfaiteurs spécialisés dans la vente
avec les policiers», répond une vieille
dame interrogée sur le sujet. Une réponse qui en dit long sur l’état d’exaspération de la population fréquentant
ce marché. Un autre client qui se
trouvait sur les lieux accompagné
de sa petite fille, a indiqué quant à lui:
«Moi j’ai vécu une certaine période
chez nos voisins tunisiens, et vous
pouvez me croire, là-bas c’est un réel
plaisir de prendre sa fille au marché
et faire ses achats, dans une hygiène
remarquable, un cadre qui incite à la
consommation. Trouvez-vous normal qu’à côté d’un boucher on puisse
trouver une canalisation d’eaux
usées à ciel ouvert ?!». Il est à noter
que même les étals savamment achalandés manquent cruellement de
propreté.
N.-Malik
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
illicite d'alcool de contrebande. L'alcool
est transporté selon les gendarmes à bord
de véhicules de location. Une embuscade
tendue aux contrebandiers par les
gendarmes a permis l'interception d'un
véhicule de location de marque Renault
Clio à bord duquel les contrebandiers
transportaient 600 bouteilles de boissons
alcoolisées de diverses marques. Les deux
occupants du véhicule ont été arrêtés et
traduits devant la justice.
M. H.
9
La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014
régions
Adrar : coup d’envoi mardi de la
première fête de la datte
Chlef
Centre-ville : le transport
se caractérise par l'anarchie
«C'est comme ça
et si vous n'êtes pas
content et si vous
êtes pressé, prenez
un taxi !» C’est le refrain qu’on peut entendre des receveurs
ou conducteurs de
bus privés qui assurent les dessertes urbaines.
En effet, ces bus privés
ne quittent les arrêts importants que lorsqu'ils
sont pleins à craquer, à
l’image de l’arrêt sis en
face du siège de la daïra,
celui près du siège d’Algérie Télécom au centreville et bien d’autres. Les
mêmes bus sont la cause
principale des embouteillages tout au long du
boulevard Ben-Badis car
les arrêts sus-indiqués situés dans les carrefours
principaux, connus par
une forte affluence de trafic des voitures. Ajoutons
à cela la crise du transport qui fait son plein aux
heures de pointe. Cela
n’est pas le nombre des
passagers qui dépasse la
capacité de la flotte mais
plutôt la mauvaise gestion qui sévit. Des bus
stationnent n’importent
où et n’importe comment, d’autres passent
des dizaines de minutes
dans les quais avant de
les quitter et d’autres préfèrent s’abstenir durant
ces moments sous prétexte de l’embouteillage.
Les passagers sont donc
pris en otage de 07h00 à
08h30, 12h00 à 14h00 et
de 16h à 18h. Les chanceux d’entre eux qui puissent monter dans un bus,
voyagent dans des conditions lamentables et vivent durant la durée de la
desserte un vrai calvaire.En croyant bien
faire et être professionnels du métier, certains
« chauffards » font le rallye sur la route en opérant des manœuvres dangereuses, lesquelles mettent en péril la vie des
passagers qui se trouvent à bord de ces « cercueils
ambulants ».
« C’est la concurrence
qui nous pousse à faire
de la course dans le but
d’encaisser plus d’argent.
Nous conduisons comme
des fous, nous le reconnaissons mais ce sont
nos receveurs qui nous
dictent la cadence du travail. Malgré tout, on ne
fait pas d’accidents, nous
sommes des professionnels », lance un chauffeur de bus à la cantonade. En les voyant descendre et monter comme
des « acrobates du
cirque », ils descendent
avant que le bus ne s’arrête complètement et
montent alors que le bus
démarre.
Ainsi, une grande anarchie règne dans les arrêts et stations de bus urbains de la ville de Chlef.
Les bus, en grand
nombre, sont neufs mais
en mauvais état, les horaires de départ et d'arrivée ne sont jamais fixés
et le nombre de personnes transportées
dans un même bus n'est
jamais respecté. Sans
compter l'absence de
plaques d'indication pour
l'orientation des voyageurs. Pis encore, si on
parle des lignes desservant Haï En-Nasr Radar,
Ouled Mohammed, l’hôpital… à la station de bus
du centre-ville dite Tazgaït près de place de la
Solidarité, les transporteurs de cette desserte
rallient rarement le terminus qui est bel et bien
mentionné sur le ticket,
l’écriteau et même l’adhésif placé tout au long
de la carrosserie. Le hic !
Une fois arrivé devant le
carrefour d’Algérie Télécom, le receveur vous invitera à descendre en
vous indiquant que c'est
le terminus. Il ne faut surtout pas répliquer à la décision du receveur ni
celle du conducteur
d’ailleurs, et pourtant il
reste au moins un kilomètre pour arriver à
votre destination finale.
On risque même d’être
agressé physiquement
ou verbalement par le receveur, voire le chauffeur
si on insiste à nous emmener au terminus. Les
passagers sont donc devenus « conditionnés »
par la stratégie des transporteurs qui ont leurs
propres itinéraires sans
pour autant respecter
celui de la tutelle. Une direction des transports
qui semble être absente
en raison de la dégradation du secteur qui ne fait
que s’amplifier. Et pour
preuve : les multiples
plaintes et requêtes des
citoyens en vue d’attirer
l’attention des responsables locaux n’ont eu aucune suite favorable. Il
est donc temps pour que
les autorités locales mettent un terme à cette
anarchie qui ne fait que
perdurer au détriment du
fonctionnaire, de l’élève,
de l’étudiant, bref tous
ceux qui empruntent les
moyens de transport régulièrement dans leurs
déplacements.
Le coup d'envoi de la première édition de la fête de la datte, visant
à contribuer au développement de cette filière agricole, a été
donné mardi à Adrar. (Photo > D. R. )
Médéa : 46 exposants à la foire
du miel
Près de 50 apiculteurs, venus de différentes régions du pays,
sont présents à la foire du miel, qui s’est ouverte, mardi, au
Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de
Médéa, à l’initiative de la direction locale des services
agricoles (DSA). (Photo > D. R. )
Bordj Bou-Arréridj : une commission
mixte pour un plan de circulation
Zakarya M.
Khenchela
Décès de l’ex-sénateur Mahmoud Khellaf (RND)
Khellaf Mahmoud, l’ex-sénateur de Khenchela et ex-maire de la commune de
Tamza, dans la wilaya de Khenchela, a
quitté ce monde à l’âge de 57 ans. La disparition du «Père des pauvres» ou de « Si
Mahmoud El Akel », le gentil, comme le surnommaient les citoyens, est une grande
perte pour la ville, la région. Membre de
l’organisation des enfants de Chouhada, le
défunt a occupé plusieurs responsabilités politiques, entre autres président de
l’Assemblée populaire communale de
Tamza et sénateur du Rassemblement nationale démocratique (RND) pour la wilaya
de Khenchela. Selon des informations
proches de sa famille, le défunt a eu un malaise alors qu’il se rendait au chevet de son
beau-frère hospitalisé à Mostaganem. Sauf
autre complication, certains de ses
proches évoquent un éventuel infarctus
qui serait à l’origine de son brusque décès.
L’information faisant état de la mort de
M. Mahmoud Khellaf est tombée tel un
couperet non seulement sur ses proches
et ses amis mais également sur l’ensemble
des autorités de la wilaya, personnalités et
surtout sur les habitants de la région. «Les
plus touchés par cette disparition sont
les nombreux pauvres et les nécessiteux
de la région», nous a indiqué une cadre de
la wilaya. Cette dernière a ajouté que le défunt était en quelque sorte le «Père» de
cette catégorie de personnes nécessiteuses. « Si Mahmoud a toujours partagé
ses revenus avec les personnes miséreuses
avec qui il s’associait à leurs problèmes de
la vie», a indiqué un médecin exerçant au
chef-lieu de wilaya. Estimé par les habitants de toute la région des Aurès, le défunt était un grand patriote, un nationaliste
qui aimait son pays et qui a toujours milité
au sein des organisations de la famille révolutionnaire. De nombreux citoyens ont
témoigné de la gentillesse, la bonté et la
parfaite éducation de l’ex-sénateur. Toujours selon les mêmes témoins, on n’hésitait pas à aller frapper à la porte de Si
Mahmoud, sollicitant des aides financières
ou son intervention pour régler un quelconque problème. Selon le président d’un
parti politique, le défunt ne possédait
aucun patrimoine, à l’exception de son
véhicule ou d’un appartement F3. « La
disparition de Si Mahmoud est une grande
perte», ont conclu nos interlocuteurs. En
raison de l’exiguïté de son appartement où
il habitait dans un bâtiment, la Protection
civile a été contrainte de dresser une tente
pour accueillir les personnes venues des
quatre coins du pays pour assister aux
funérailles. Une foule très nombreuse composée de hautes personnalités, dirigeants
de partis politiques, simples citoyens et
des autorités locales, à leur tête le wali
de Khenchela, a accompagné le défunt à sa
dernière demeure où il a été inhumé au cimetière du village de Chendgouma, commune de Tamza, à environ 30 km du cheflieu de wilaya Khenchela. En ces circonstances douloureuses, nous présentons
nos sincères condoléances à la famille
Khellaf, Cherrab et à l’ensemble des
proches du défunt à Khenchela, Alger et en
France.
Moncef Rédha
Une commission mixte regroupant des représentants de la
direction des transports, de la daïra, de la commune et de la Sûreté
de wilaya vient d’être installée à Bordj Bou Arréridj (Photo > D. R. )
Alger : ouverture du 19e Salon
international de l'artisanat
Le 19e Salon international de l'artisanat a ouvert ses portes mardi
au palais des expositions (Pins maritimes-Alger) sur le thème
«L'artisanat au rendez-vous». (Photo > D. R. )
La NR 5082 — Jeudi 6 novembre 2014
enquête
10
L'internet en Algérie faiblement sécurisé
Les cyberattaques font perdre 54 milliards
de dollars à 138 compagnies américaines
, Le monde de l'internet
a révolutionné notre planète. Des millions d'internautes possèdent des sites
ou procédent à des recueils
d’informations à partir des
moteurs tel Google qui
permet d’effectuer des recherches.
Beaucoup de zappeurs entrent dans cet
espace où il est plus facile de communiquer sous couvert de l'anonymat en
«chattant» sur des sites avec une caméra pour s'amuser avec des personnes
du monde entier. Ceux-là trouvent avec
le tchatche une nouvelle forme d'interaction qui leur permet de se cacher ou
de mentir sur eux-mêmes en ayant recours au changement rapide d'identité.
Les internautes entrent en contact avec
d'autres connectés à l'intérieur de leur
pays comme à l'extérieur ayant aisément une certaine intimité virtuelle. Le
Net offre l'invisibilité de ne pas distinguer entre les genres et les âges des
personnes dans cet immense espace .
Les Algériens sont de gros consommateurs de l'Internet à la recherche beaucoup plus de l'amitié, l'amour, les
échanges et surtout l'amusement. Devant cet état de fait et face à cette modernité du Net, un taux de criminalité
élevé a été constaté par des experts de
la cyber-criminalité dans le monde et
en Algérie.
En effet, la police judiciaire et la Gendarmerie nationale possèdent déjà des
équipes de cyber-enquêteurs ayant bénéficié de formation à l'étranger de haute
qualité afin de lutter avec performance
contre cette nouvelle forme de criminalité. Les écoles peuvent jouer un important rôle dans la prévention contre
les menaces provenant de l'internet en
mettant en garde les utilisateurs sur les
risques de la cybercriminalité à tous les
niveaux. Selon des experts en la matière, chaque jour c'est près de deux
millions d'utilisateurs qui sont victimes
de piratage sinon des hackers d'informatiques qui essayent d'obtenir des informations confidentielles ou nuire à
des sociétés comme les banques et institutions étatatiques .
niques, les comptes bancaires et certaines entreprises. Les réseaux sociaux
comme Facebook , Twitter et autres restent toujours propices pour le rassemblement d'informations personnelles
pour notamment des usurpations d'identités dans le but d'effectuer des activités
criminelles ou alors identifier des victimes faciles pour les voler ou les excroquer .
En Algérie, ce sont des millions d'utilisateurs qui possédent un compte Facebook et environ 20 millions du réseau seraient des mineurs. Huit millions de personnes n'auraient pas l'âge nécessaire
pour pouvoir s'inscrire dans ce site très
prisé par tout le monde alors que le site
est interdit d'accès pour les moins de 13
ans. Sur les huit millions des membres
âgés de moins de 13 ans, cinq millions
d'entre- eux sont des enfants de dix ans.
Sur le plan des affaires délictueuses liées
au Net, il a été comptabilisé un nombre
de 88 individus qui ont été poursuivis
pour des délits liés à la cybercriminalité
recensés de 2005 à 2010. 13 cas de ce
genre d'affaires ont été traitées par les
instances judiciaires algériennes. Ce
nouveau phénomène de crime demeure
en phase de développement embryonnaire puisque en Algérie il n'y a pas
beaucoup d'utilisation des cartes d'accès bancaires et les délits les plus répandus sont des introductions frauduleuse de données dans les systèmes informatiques et la détention de
renseignements obtenus suite à des
accès illicites aux données et aux publications de photos pédophiles avec
un taux de 3%. L'Algérie souhaite sécuriser son réseau internet qui estvulnérable et menacé par des attaques de
l’extérieur. Le nouveau système appelé
Global Internet Exchange GIX est un dispositif permettant une sécurisation optimale grâce à une interconnexion directe.
Avec les réseaux intégrant les points
d'échange, l'interconnexion directe évite
la fuite des données. Avec l’'utilisation
des courriels non sollicités, les messages Spam incitent l'internaute à télécharger ou à cliquer sur un lien conduisant vers un site malveillant permettant
ainsi l'espionnage de l'outil informatique. En 2009, c'était près de 138 com-
Cybersécurite et cybercriminalité
Trois catégories de délits sont liées à la
cybercriminalité. Il s’agit en premier lieu
de l'atteinte au système informatique
et en second, en utilisant les TIC en tant
que moyen de commettre des actes criminels, en particulier, des escroqueries,
des usurpations d'identité , des menaces
et blanchiments d'argent.
La dernière consiste à utiliser ces technologies comme vecteur de contenus
informationnels illicites tels que la pornographie, l'apologie du terrorisme et le
trafic de drogue et les vols. D'après le
responsable de la sécurité informatique
américaine Kaufman Rossin et Co qui
est une entreprise basée à Miami, les
chiffres de l'industrie informatique font
état de 556 millions d'attaques enregistrées pendant une année contre les réseaux sociaux, les courriers électro-
Les Algériens sont des
accrocs à l'internet à la
recherche, beaucoup plus,
de l'amitié et des échanges.
En effet, ce sont deux
millions d'utilisateurs qui
possédent un compte
Facebook, entre autres
des mineurs.
pagnies américaines qui avaient perdu
54 milliards de dollars à cause de nombreuses attaques du Net face au commerce électronique qui fait gagner plus
de 150 milliards de dollars par an aux
Etats-Unis.Une seule coupure d'un jour
peut faire perdre 425 millions de dollars, indique-t-on .
En Grande-Bretagne, de nombreuses entreprises avaient été aussi prises comme
cible par des actes de piratage électroniques à partir de l'étranger, avait indiqué le responsable de la police des renseignements Jonathan Evans. C'était une
grosse compagnie cotée en bourse ayant
perdu 800 millions de livres sterling en
une année à cause de ces attaques, informe-t-on .
L'Internet compte un milliard de sites
dans le monde
Le site spécialisé internet livestats.com
a évalué à plus de 1,06 milliard le
nombre de sites que compte actuellement Internet qui a vu le jour il y a 25
ans. Soit plus d'un milliard de sites qui
ne cessent d'accroitre au fil des ans.
Son ancêtre, l'Arpanet, a été mis en place
en 1969 par l'armée américaine avec
l'objectif de relier plusieurs ordinateurs
en réseau afin de faciliter la communication et les échanges de données.
Mais il a fallu attendre 1980 pour que
l'idée d'un réseau mondial connecté devienne possible grâce au Britannique
Tim Berners-Lee, qui a établi les bases
du World Wide Web. Plus de deux décennies après sa création, l'usage d'internet s'est démocratisé, devenant
même incontournable et selon le compteur d'internetlivestats.com, la barre
des 3 milliards d'internautes devrait
aussi être franchie prochainement. Tim
Berners-Lee, informaticien britannique
est l'inventeur du Xorld Wide web. Il est
actuellement en Suisse où il travaille
dans un laboratoire du «Cern», organisation européenne pour la recherche
nucléaire.
Oki Faouzi
La NR 5082- Jeudi 6 novembre 2014
science
15
Espace
La capsule Orion est prête à envoyer
des hommes sur Mars
, Depuis que Neil Armstrong
a posé le pied sur la Lune le 21
juillet 1969, c'est la planète
Mars qui est l'objectif
principal de la conquête
spatiale. Justement, les choses
semblent se précipiter ces
derniers jours avec l'annonce
de la Nasa expliquant que la
capsule du vaisseau Orion
venait d'être terminée. Un
grand pas vers un vol habité en
direction de la planète rouge.
Si cela fait plus d'un demi-siècle que
l'homme a posé le pied sur la Lune, la planète Mars nous paraît encore très lointaine. Mais une annonce récemment publiée par la Nasa au sujet de la capsule
Orion pourrait tout changer. L'habitacle
qui transportera des astronautes chevronnés jusqu'à la planète rouge vient de
sortir du hangar.
Le projet Orion
C'est dans cette capsule Orion que devrait
séjourner l'équipage. Néanmoins, le vaisseau spatial Orion n'est pas encore complet, manque encore un module de service où sera rassemblé tout ce qui n'est pas
nécessaire au retour sur Terre. Le premier
test en conditions réelles de cette capsule
est prévu pour le début du mois de décembre 2014. Orion sera un vaisseau spatial lourd, conçu en collaboration entre la
NOTEZ-LE
Comment les trous
noirs peuvent
à la fois exister
et ne pas exister
Quand Stephen Hawkins et d'autres
affirment que «les trous noirs
n'existent pas», que veulent-ils dire?
Ce débat d'astrophysiciens n'est pas
qu'un débat de scientifiques: il
éclaire non seulement notre
progression en science, mais aussi le
chemin qu'il nous reste à parcourir.
Les trous noirs n'existent pas: c'est la
nouvelle marotte de certains
scientifiques, parmi les rares sur la
planète à maîtriser les subtilités de
ces entités fascinantes. Le célèbre
physicien britannique Stephen
Hawking lui-même est de la partie,
puisqu'il balançait dès janvier dernier
cette assertion choc, largement
relayée par les médias. Et reprise ces
dernières semaines par une de ses
consoeurs.
Pourtant, à l'occasion d'un article sur
les dix commandements du trou noir,
l'astrophysicien français Jean-Pierre
Luminet, qui connaît Hawking -tout
comme «ses déclarations
fracassantes»-, nous confiait que «les
trous noirs [n'étaient] plus spéculatifs
en astrophysique aujourd'hui».
Nasa et l'Agence spatiale européenne pour
transporter un équipage dans l'espace.
Les objectifs initiaux de ce vaisseau étaient
d'emmener des hommes sur la Lune à l'horizon 2020 et de remplacer la navette spatiale pour la relève des équipages de la
Station spatiale internationale. Mais la Nasa
a aujourd'hui de plus grands projets pour
Orion : transporter des êtres humains sur
la planète Mars pour la toute première
fois.
Un premier vol en décembre
Au mois de décembre prochain, une capsule inhabitée sera propulsée par une fusée
lourde United Launch Alliance Delta IV.
«Ceci n'est que la première d'une grande lignée de missions d'exploration au-delà de
l'orbite terrestre basse, et dans quelques
années, nous enverrons nos astronautes
vers des destinations que les humains
n'ont jamais connues», a déclaré Bill Hill, directeur adjoint responsable du développement des systèmes d'exploration, dans
des propos rapportés par le Dailymail. La
capsule devrait atteindre une altitude de
près de 5 800 kilomètres lors de ce test.
Elle est alors supposée faire deux tours
de la Terre avant de rentrer dans l'atmosphère à 35 000 km/h pour finalement être
parachutée dans l'Océan Pacifique au large
de San Diego. Une mission de quatre
heures, durant laquelle les ingénieurs vont
pouvoir évaluer la sécurité de l'équipage,
le système d'interruption de lancement,
le bouclier thermique et le système de parachute.
Bientôt sur Mars ?
Les données recueillies lors de ce premier
vol auront une influence sur les décisions
de conception, validant ou non les modèles informatiques existants.
La capsule Orion restera malheureusement inhabitée encore quelques années.
La NASA envisage un premier test du véhicule Orion complet en 2017, et un premier vol habité seulement en 2021.
21 baleines échouées sauvées en Nouvelle-Zélande
Une cinquantaine de baleines échouées. C'est le
spectacle auquel ont assisté des passants sur la plage
de Ohope en Nouvelle-Zélance, mardi 4 novembre au
soir. Une importante opération de secours mobilisant
des volontaires et des membres de la communauté
maorie a été menée pour leur venir en aide.
Le ministère de la protection de l'environnement a
affirmé, mercredi matin, que les secouristes ont
finalement réussi à immerger 21 baleines et que
celles-ci ont pu regagner le large. Toutefois, 25
cétacés sont morts et 11 autres ont dû être
euthanasiés.
Les échouages massifs de baleines sont courants en
Nouvelle-Zélande sans que les scientifiques ne
parviennent à les expliquer.
B O N À S AV O I R
Réchauffement : la chaîne alimentaire en danger
Il n'y a pas que la montée des eaux. Que l'on
épouse les thèses du Giec ou qu'on les critique,
l'acidification des eaux des océans n'est plus
contestée. Le phénomène menace la chaîne
alimentaire. Ce qui, au-delà des polémiques,
devrait pousser à la réduction des émissions de
CO2. Ce qui serait favorable à la lutte contre le
réchauffement climatique.
La publication du cinquième rapport du Giec, le
groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat, n'a pas encore fait réagir
les climatosceptiques qui contestent la thèse du
réchauffement climatique et qui nient toute
relation entre un éventuel réchauffement et
l'accroissement du taux de CO2 dans
l'atmosphère. Auraient-ils rendu les armes,
finalement convaincus par les travaux des 831
experts internationaux de plus de 130 pays qui
ont participé à la rédaction de ce rapport?
Le Français Jean Jouzel, vice-président du
Giec,n'y croit pas. Simplement, depuis la
publication du premier rapport d'évaluation en
1990, les experts du groupement ont appris à ne
plus prêter le flanc aux critiques. Le mode
d'élaboration des rapports a évolué : à chaque
étape du processus, les auteurs soumettent
leurs textes à la communauté scientifique et
aux experts gouvernementaux pour solliciter
des commentaires qu'ils doivent prendre en
compte. Une bonne façon de créer le consensus
et de désamorcer les critiques. Tant mieux pour
la clarté du message.
D'autant que le citoyen lambda a parfois bien
du mal à comprendre la justification de
certaines polémiques. Les climatosceptiques,
minoritaires, contestent-ils la thèse d'un
réchauffement climatique? La fonte des glaces
de l'Arctique apporte aujourd'hui une réponse
en temps réel. Le dérèglement climatique ne
serait pas causé par les activités humaines ?
C'est en tout cas la thèse défendue par une
partie d'entre eux.
évocation
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
16
Mascara
Huit ans déjà disparaissait le moudjahid
El-Hadj Mohamed Hamiani (Haritan)
, Déjà 8 ans et ton souvenir reste gravé dans nos mémoires telle une
lumière qui ne s’éteint jamais. Tu as su marquer de ton empreinte tant
de générosité, de compréhension mêlée par une autorité naturelle tel
un lion rugissant au cœur de la savane. Je n’étais que ton gendre mais
quelle fierté de t’avoir connu, d’avoir partagé avec toi des moments
aussi magiques. Malheureusement tu es parti trop tôt en laissant un
grand vide et le sentiment de n’avoir pas eu le privilège de passer
d’autres journées avec toi, Monsieur, Mohamed Hamiani.
Portrait et anecdotes
Tu as consacré ton énergie à défendre ton
pays et à donner une éducation à tes enfants basée sur les valeurs du respect et du
savoir. Quelquefois, tu parlais de ton passé
à combattre l’occupant au cœur de la résistance algérienne, mais jamais dans tes propos on ne sentait un ton revanchard. Au
contraire tu avais du respect pour tes adversaires. Tu aimais discuter avec des inconnus
ou tes proches et tu appréciais aussi
l’échange avec des passants pour discuter
de certaines espèces de plantes. D’ailleurs
à Mascara tu t’occupais quotidiennement du
jardin, en procurant des soins particuliers à
chaque plante et tu affirmais que certaines
espèces devaient être disposées en fonction de la lumière afin de leur assurer une
bonne croissance. Mohamed Hamiani tu appréciais aussi la pêche, moment d’isolement
au bord de l’eau. Tu profitais sans doute de
cet espace de sérénité pour converser avec
Dieu ; tu étais croyant et tu te réclamais
d’un Islam tolérant et fraternel. Tu prenais
aussi le temps d’admirer le paysage, regarder dans le ciel planer les oiseaux. Bien entendu tu surveillais aussi le bouchon de ton
lancer car tu aimais taquiner le poisson qui
était d’ailleurs ton plat préféré. A ma
connaissance, tu n’étais venu que deux fois
en France, ce voyage te permettait de te rassurer et constater que certains de tes enfants
partis vivre dans ce pays, se portaient bien
et ne manquaient de rien. Un jour, alors que
le soleil se cachait derrière les nuages nous
sommes allés visiter la citadelle de Besançon.
Dans une partie de ce site se trouvait le zoo
et tu ne savais pas que des vitres remplaçaient les cages. Soudain un tigre s’est
avancé vers toi, ton regard fixait celui du
félin et je me suis rendu compte que tu gardais encore les attitudes et reflexes que
t’avaient forgées les années passées dans le
djebel algérien, à combattre l’occupant. En
position de combat, tu étais prêt à affronter
la bête, éclat de rire réciproque et soulagement lorsque tu as constaté le leurre. Tu
étais aussi un homme cultivé car pour la
seconde partie de notre sortie à la citadelle,
nous avons visité le musée de la résistance.
Tu regardais chaque panneau et prenais le
temps de lire chaque texte, je t’ai d’ailleurs
attendu plus d’une demie heure devant la
sortie du musée. Tu étais très satisfait de
cette journée et tu m’as fait part de ton plaisir d’avoir découvert ce lieu et j’en étais très
fier. La maison des jeunes de Mascara porte
ton nom, en souvenir du grand patriote.
Lieu d’accès à la culture, à l’éducation, à
l’information et à la citoyenneté rien de
mieux pour s’inspirer de ton parcours, cher
Mohamed Hamiani. Par-dessus tout, tu aimais ta famille et chérissais chacun de tes enfants. Quand tu prenais tes petits enfants sur
tes genoux cela leur procurait un sentiment
de fierté et d’invulnérabilité. Que ce soit à
Mascara ou en France, tu étais discret.
Lorsque nous passions quelques jours chez
toi à Mascara, j’observais ton rituel. Le matin,
après tes exercices, quotidien d’assouplissement, tu partais à la mosquée pour ensuite
acheter les journaux. Tu parcourais les articles adossé contre le tronc d’un arbre situé
sur une place en amont de la mosquée. Le
reste de la journée tu t’installais dans ta
chambre pour te reposer, lire la presse, re-
garder la TV et faire ta prière. En fin d’ aprèsmidi tu partais faire des courses revêtu de ta
tenue Shanghai et tu revenais le coffre de la
voiture rempli de bonnes choses. Je me souviens, un jour tu m’as appelé pour venir t’aider à vider le coffre de ta voiture. Quand tu
as constaté mes «légères» difficultés à transporter les caisses de boissons, tu m’as regardé avec un léger sourire, les bras pliés et
tes mains posées contre ta taille. Tu étais toujours prêt à nous rendre service où nous
emmener visiter la région. Mohamed Hamiani tu es parti comme tu as vécu ; avec dignité et le souvenir impérissable d’un grand
homme, d’un modèle, d’un bon père de famille. Tu as été un patriote exemplaire et tu
n’as pas négligé ton énergie pour défendre
ton pays contre le colonialisme et l’obscurantisme. Repose en paix avec le sentiment et
la certitude d’avoir comblé de bonheur de
tous tes proches qui sont fiers de t’avoir
connu et aimé.
Mais qui était le moudjahid Hamiani
Mohamed ?
Hamiani Mohamed originaire de Mascara
est né en 1929 au douar Elklaylia dans les
monts de Béni-Chougrane, il est issu d’une
famille noble proche du mausolée du Saint
Cheikh Bel Hamiani, fief de ses ancêtres, fidèles alliés de l’Emir Abdelkader. Le moudjahid El-Hadj Mohamed Hamiani suit ses
études à l’école Pascal Muselli qu’il a dû interrompre pour s’engager très tôt pour la
cause algérienne et commencer à militer, il
fut ainsi de toutes les batailles jusqu’à l’indépendance, voire même après en particulier
durant la décennie noire qu’avait connue
notre pays dans les années 990, l’homme
qu’on surnommait «l’homme aux deux combats» s’est engagé à combattre aussi les islamistes terroristes dans leur propre fief et
ce, jusqu’à la fin de ses jours. Certificat de fin
d’études primaires en poche, il se mit à rêver
d’un avenir meilleur, tout en restant attaché à sa terre, à son pays : l’Algérie son éternelle passion, son grand amour…La répression féroce qui suivit l’insurrection du 8 mai
1945 où des milliers de manifestants sont
abattus par l’armée française à Sétif, Guelma
et Kherata et les expéditions punitives, les
ratissages ont duré plusieurs semaines pendant lesquels même le bétail n’a pas été
épargné…Sa famille comme toutes les familles algériennes est persécutée par l’armée
française et dépossédée de ses biens matériels mais pas de sa dignité…Cette barbarie
inouïe, où la «France des droits de l’Homme
et des libertés» a atteint des sommets dans
l’immonde, le plus souvent au nom de «la civilisation» l’indigne et l’exaspère. Hamiani
Mohamed, nom de guerre Haritan : autrement dit «l’homme qui ne recule devant
aucun danger...» pour libérer le pays, qui à
peine adolescent, découvre les horreurs du
colonialisme. Humilié par cette énième injustice, sa volonté en sort encore plus déterminée, renforcée, son choix est fait et il est irréversible : c’est celui de la libération de
l’Algérie, du joug colonial de plus en plus insupportable. La souffrance du peuple algérien et le sort réservé à la femme algérienne
le révoltent, le militant et révolté Mohamed
Hamiani plus connu sous le nom de guerre
«Haritan» est né. Il cherche alors comment
participer activement à la libération du
peuple algérien. Tout naturellement, il
s’agrège à cette génération d’avant-guerre de
Libération nationale, cette pépinière qui a
donné naissance à la fibre patriotique et nationaliste que chaque Algérienne et Algérien conservent jalousement. D’abord il fut
un militant actif au PPA (Parti du peuple algérien), puis au MTLD (Manifeste pour le
triomphe des libertés démocratiques), à
l’OS (Organisation spéciale), et enfin au FLN,
il distribue des tracts, colle des affiches et organise des réunions aux côtés de militants
célèbres et anonymes…
c’est le déclenchement de la Révolution, le
1er novembre 1954. Le monde s’émeut du
sort des Algériens, et l’internationalisation
de la question algérienne ravive le militant
convaincu qu’est Haritan et le porte tout
naturellement aux armes. Hamiani Mohamed apporte donc sa pierre à l’édifice de la
Révolution et s’applique à étendre la fibre libératrice qu’il porte en lui dans l’Ouest algérien. Il acheta une première arme et se retira
à son douar Kellal situé aux monts de BéniChougrane pour s'entraîner, puis une
deuxième, une troisième jusqu'à constituer
un arsenal qu'il a mis au service de la Révolution…Il a choisi le corps des fidayine pour
plusieurs raisons : d’abord parce qu’il est
croyant et comme tout croyant son destin
était placé entre les mains de Dieu, chaque
jour il était prêt à la mort et à la capture... Ensuite pour être au cœur même des villes,
donc au cœur des dispositifs militaires et administratifs de l’ennemi. Et enfin pour
étendre l’insécurité aux centres urbains afin
de mieux déstabiliser et affaiblir l’armée coloniale. A Mascara, sa ville natale, il commet son premier attentat le 26 septembre
1956 sur la personne d’un collaborateur
avec sa propre arme. Seul, il rentra chez lui
et ne fut jamais inquiété pour cet acte. Mais
son courage n’était plus à prouver, et ce premier attentat fut le point de départ d’une
série d’autres qu’il commandita et accompagna personnellement partout dans la région,
comme le célèbre incendie des 14 fermes qui
permit de mobiliser l’armée française et de
détourner son attention du passage d’un
groupe important de Fidayine de Saïda à
Sidi Bel-Abbès, la bombe déposée dans un
café à Mascara ville par son propre frère
Bouskrine alors âgé d’ à peine 16 ans. La
liste est longue… En militant convaincu et
convaincant, il mit à contribution sa mère
Zoulikha bent Bouskrine et son épouse Mimouna Embarka pour les intimes qui récupéraient les armes après les attentats… Les
deux femmes circulaient de «Trig el kebira»
(grande ruelle), à «Sidi Bouskrine» en passant
par «Baba Ali» avec des haiks mrama (voile
traditionnel algérien) qu’elles jetaient sur
les corps des Algériens abattus par l’armée
française et quand elles n’en avaient plus
c’est leur propre haik qu’elles enlevaient…
A la maison en véritables complices, elles cachaient les armes et les tenues prises à l’ennemi… «Haritan, le moudjahid était un stratège hors pair… », dira Si Abdelkader, compagnon d’armes. Arrêté en compagnie d’un
groupe de scouts, il fut jugé et condamné
pour atteinte à la Sûreté nationale et terrorisme, puis incarcéré à Mascara, transféré à
El Asnam puis Oran d’où il continuait son action de chef de groupe Fida. Hospitalisé
d’abord à Mascara suite d’un infarctus puis
transféré une semaine après en France, cet
homme humble et généreux nous a quittés
un certain lundi 6 novembre 2006, pour rejoindre l’éternel à l'âge de 77ans. Il était entouré de ses enfants et petits enfants à l'hôpital Bichat de Paris. Reconnaissant son parcours hors du commun pour la patrie, il a été
rapatrié le lendemain soit le 7/11/2006 et ce,
grâce à l’intervention de la diplomatie algérienne à Paris. Il repose au cimetière Sid
Ahmed Echadouli de Mascara, sa ville natale
et de combat où autorités civiles et militaires, frères d’armes et population lui rendirent aussi un grand hommage et baptisèrent le centre de loisir… en son nom, près de
l’université de Mascara une année seulement après sa disparition soit le 1er novembre
2007. Le hasard a voulu que sa dépouille
soit rapatriée dans un avion appartenant à
la compagnie Air Algérie baptisé «Beni Chougrane» lieu de naissance du défunt
moudjahid et enterré à100 mètres du carré
des martyrs…
Hamiani Mohamed «Haritan» était un glorieux militant de la guerre de Libération nationale, au parcours hors du commun, qui
grâce à son engagement très jeune et son
courage dans la lutte pour la liberté des générations futures, a été de ceux qui ont façonné un chapitre ô combien important de
l’histoire de l’Algérie… Un grand moudjahid certes mais aussi un mari, un père dans
toute sa dimension. Que peut-on faire pour
toi cher époux, cher père, cher grand-père,
sinon dédier cette modeste pensée à ta mémoire à l’occasion du 60e anniversaire du
déclanchement de la guerre de Libération nationale? Ne dit-on pas que le souvenir a toujours cette force après la disparition d’un être
cher, aimé et admiré de faire revivre les premiers instants de sa vie révolutionnaire…?
«Haritan» est très connu pour avoir rendu un
grand service à la révolution nationale, la jeunesse d’aujourd’hui doit savoir ce qu’avait
donné ce grand homme non seulement à la
révolution mais aussi durant la décennie
noire qu’avait connue notre pays, c’est un
tournoi qui va être à la mesure de l’Homme
où sa famille et la famille révolutionnaire et
les autorités locales et militaires seront
conviées à ce grand événement….», conclut
Boudjellel Immimoune. Sa femme, ses enfants, petits enfants, son frère El Hadj Abdallah, ses frères d’armes de Mascara et les familles, Mourah, Sedjal, Moulaï, Mekki, Brahim, Boudjenah, Sahraoui d’Alger, Mascara,
Oran, Paris, Lille, Boulogne-Sur- Mer, Belfort
et Besançon, demandent à tous ceux qui
l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée pour lui. Il convient de rappeler que la
famille a mis en avant le souvenir de cet
homme qui restera dans nos mémoires mais
aussi dans nos cœurs le fidèle ayant sacrifié
toute sa jeunesse, fort de ses convictions,
contre la colonisation de notre pays… Cette
commémoration n’est donc qu’un témoignage à la noble lutte et l’intégrité du défunt
qui restera très cher à jamais. Nous apprenons par ailleurs à l’heure où nous mettons
sous presse que l’association El-Moubayaâ
(Allégeance) de Mascara qui siège d’ailleurs
au sein du centre culturel El Moudjahid Hamiani-Mohamed compte organiser un grand
tournoi de football en hommage au moudjahid Hamiani Mohamed à l’occasion du 8e
anniversaire de sa disparition au stade Meflah-Aoued ou l’Unité africaine, Boudjellel
Immimoun, le président de ladite association,
nous confirme l’information : «C’est avec un
grand honneur que notre association ElMoubayaâ rendra hommage à ce grand
homme de la révolution algérienne qui coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, Haritan
est très connu pour avoir rendu un grand service à la Révolution nationale, la jeunesse
d’aujourd’hui doit savoir ce qu’avait donné
ce grand homme non seulement à la Révolution mais aussi durant la décennie noire
qu’avait connue notre pays, c’est un tournoi
qui va être à la mesure de l’Homme où sa famille et la famille révolutionnaire et les autorités locales et militaires seront conviées
à ce grand événement….» conclut Boudjellel Immimoune.
Ta femme, tes enfants et petits-enfants
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La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014
sport
Mondiaux d’haltérophilie
L'Algérie à Almaty avec six athlètes
,Une sélection nationale algérienne d'haltérophilie composée de six athlètes prendra part
du 8 au 17 novembre à Almaty
au Kazakhstan, au championnat
du monde seniors par équipes
de la discipline, première étape
de qualification pour les Jeux
olympiques-2016, a-t-on appris
hier auprès de la direction
technique nationale (DTN).
Pour cette première importante étape de
qualification aux joutes olympiques de Rio,
la DTN a jeté son dévolu sur les athlètes
Amor Fenni (56 kg), Souhil Mairif (62 kg),
Amir Belhout (77 kg), Abdellah Mekki (85
kg), Saddam Messaoui (94 kg) et Walid Bidani (10 kg), considérés comme les
meilleurs athlètes algériens dans leur catégorie.
«Le Mondial d'Almaty est la plus importante étape, attendue par tous les pays.
C'est la 1re étape de qualification aux JO-2016
et va donc drainer le Gotha mondial. Nous
devons, de notre côté, sélectionner les
meilleurs athlètes et les plus aptes à se
rapprocher de l'objectif fixé par la Fédération algérienne d'haltérophilie (FAH)», a indiqué à l'APS, le directeur technique national, Yahia Zaidi, ajoutant que la Fédération table, au moins, sur deux tickets pour
les prochains JO.
Sous la houlette de leurs entraîneurs nationaux, Fethi Merrad Boudia et son adjoint
Foued Bouznada, les athlètes ont bénéficié
d'une préparation continue, basée sur l'aspect physique et technique, ponctuée, à
chaque fois par un test d'évaluation, aussi
bien à la fin d'une préparation intense qu'à
l'issue d'une participation à une compétition nationale ou internationale.
Selon la direction technique de la Fédération, les athlètes se portent bien et affichent une bonne forme et de bonnes dispo-
L’Algérien Walid Bidani vice-champion du monde. (Photo > D. R.)
sitions pour atteindre les objectifs.
«Nos objectifs consistent à améliorer les
charges qui sont en constante progression,
gagner de l'expérience pour la prochaine
étape, car il s'agit des des premiers mondiaux seniors pour nos athlètes. Nous essayerons également de marquer le maximum de points par équipes pour assurer
des places à Rio-2016», a expliqué Zaidi.
Selon les règlements de la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF), chaque
pays est autorisé à prendre part au Mondial
Ligue mondiale de volley-ball
L'Afrique représentée par la
Tunisie et l'Egypte
,Les sélections de Tunisie et d'Egypte
représenteront l'Afrique à la Ligue mondiale-2015 de la Fédération internationale
de volley-ball (FIVB), a annoncé l'instance
mondiale de la discipline, mardi sur son
site officiel. Cette décision a été prise par
le Conseil de la Ligue qui a été approuvé,
lors de sa réunion de début de semaine à
Lausanne, en Suisse. La Tunisie est donc
maintenu pour la deuxième fois consécutive après celle de l'année dernière, alors
que l'Egypte revient après cinq années
d'absence. La Tunisie figure dans le groupe
F, aux côtés de la Turquie, le Monténégro
et Porto Rico, alors que l'Egypte jouera
dans le groupe H, qui regroupe le Japon,
l'Espagne et le Kazakhstan.
La décision du conseil repose sur certains
critères d'ordre technique et organisationnel relatifs à la première participation tunisienne à la World League, les résultats acquis considérés satisfaisants, et le déroulement du Tournoi de Tunis (le second du
tour préliminaire) en application stricte
des normes internationales.
Ainsi, la Tunisie consolide sa place dans
cette épreuve de grande envergure qui se
tient chaque année depuis 1990.
Le nombre de participants a été augmenté
de 16 à 28 à partir de l'édition 2014. La
Ligue mondiale a débuté avec huit équipes,
puis avec 10 en 1991, 12 lors des années
1992, 2002, 2004 et 2005, et 16 équipes les
années 2001, 2003, 2006, 2012 et 2013.
Pour l'édition 2015, la 26e, la Tunisie figure
dans la poule F aux côtés de la Turquie, du
Monténégro et de Porto Rico. Ce quatuor
se rencontrera dans deux tournois éliminatoires du premier tour et deux équipes seront qualifiées pour le tournoi décisif pour
le passage au second tour.
Le Monténégro accueillera le premier tour
du 12 au 15 juin, la Turquie abritera le
deuxième, une semaine après. On enregistre pour la nouvelle édition le retour
de l'Egypte, absente depuis 2010, et la présence pour la première fois du Monténégro
et du Kazakhstan.
La Ligue mondiale est la plus riche et la
plus prestigieuse compétition annuelle de
la Fivb. Le total de ses récompenses pour
les meilleures équipes classées et individualités classées s'élève à vingt millions de
dollars.
dans l'ensemble des catégories, mais la
comptabilisation des performances ne
prend en compte que celles des six
meilleures athlètes de chaque pays. «Il faut
se positionner parmi les 24 premières nations pour marquer des points qui seront
comptabilisés avec ceux marqués lors de
la seconde et dernière étape de qualification, au championnat du monde, prévu en
novembre 2015 à Houston aux USA», a
ajouté le DTN. Plus de six-cent-quatre-vingt
athlètes (hommes et dames) représentant
plus de soixante-dix pays sont inscrits au
rendez-vous d'Almaty au Kazakhstan, ce
qui dénote l'importance donnée par l'ensemble des Fédérations nationales d'haltérophilie à cette compétition mondiale.
Programme des Algériens :
samedi 8 novembre 2014 :
Amor Fenni (56 kg) et Souhil Mairif (62
kg)
mardi 11 novembre 2014 :
Amir Belhout (77 kg)
mercredi 12 nov 2014 :
Abdellah Mekki (85 kg)
Jeudi 13 novembre 2014 :
Saddam Messaoui (94 kg)
Vendredi 14 nov 2014 :
Walid Bidani (105 kg)
Saut d'obstacles
Grand prix de la ville de
Relizane
,Le grand prix de Relizane du concours
national de saut d'obstacles aura lieu les 7
et 8 novembre au centre équestre «Ahmed
Ben Bella» de la ville, a-t-on appris, mardi,
auprès de la Fédération équestre algérienne (FEA). Huit épreuves sont au programme de cette manifestation hippique
de deux jours, organisée par le Club
équestre de la wilaya de Relizane en collaboration avec la FEA et qui devra regrouper plus de 100 cavaliers représentant plus
de 20 clubs de trois régions du pays, dans
les catégories cadets, juniors et seniors
des 1er et 2e degrés.
La première journée prévoit le déroulement de quatre épreuves s'adressant aux
cavaliers cadets, juniors et seniors titulaires des 1er degré minimum, montant des
chevaux âgés de 4 ans et plus avec des obstacles de 1,05 mètre à 1,25 mètre.
Le lendemain, c'est au tour des 5e et 6e
épreuves, qui font appel aux cavaliers ju-
niors et seniors de 1er et 2e degrés, en deux
phases, montant des chevaux «C» et «B»,
suivie de la 7e épreuve réservée aux cavaliers juniors et seniors de premier degré enfourchant des chevaux âgés de 5 ans et
plus avec dimension des obstacles de 1,15
mètre. Cette manifestation équestre sera
clôturée par la 8e et dernière épreuve du
grand prix de la ville de Relizane réservée
aux cavaliers seniors titulaires du 2e degré
et aux chevaux âgés de 6 ans et plus avec
17 obstacles de 1,25 m, avec rivière et
douve.
Cette épreuve reine sera disputée en 2
manches, A et B, jugées au barème A sans
chronomètre pour la 1re manche et au chronomètre pour la 2e, selon les organisateurs.
De nombreux prix seront remis aux lauréats de ce concours national, ainsi qu'au
vainqueur du grand prix de la ville de Relizane.
Agence
23
La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
JSK - ESS
L’heure de la confirmation
Madoui participera
à un stage
d’équivalence de la
licence CAF «C»
, Une semaine après avoir
réussi à renouer avec le chemin du succès en championnat, les Canaris sont attendus
pour la confirmation, demain,
au stade du 20-Août, en accueillant l’ES Sétif en match
avancé de la 10e journée du
championnat.
Les Canaris de la JS Kabylie et
après avoir renouer avec le chemin
du succès en championnat, jeudi
dernier, face au Mouloudia d’Alger, pour ce qui est leur quatrième
victoire en déplacement, auront
désormais la lourde tâche d’aller
chercher leur premier succès de la
saison à «domicile», en accueillant
demain, le champion d’Afrique en
titre, en l’occurrence l’ES Sétif en
ouverture de la 10e journée du
championnat.
Une véritable aubaine pour les canaris qui reçoivent leur adversaire
en terrain neutre, d’enregistrer une
première victoire, eux qui n’ont
jusqu’ici récolter qu’un point face
à l’ASO Chlef, qu’ils avaient accueillis à Bordj Bou-Arreridj. En
effet, avec le moral au beau fixe
après l’éclatante victoire de jeudi
dernier, le nouveau coach des Canaris, le Corse François Ciccolini
veut mettre à profit cette euphorie
de ses poulains pour enchaîner
avec un second succès de suite,
avec comme enjeu, une place sur
le podium, dénotant l’importance
de ce choc face à l’ESS. Un Ciccolini qui veut mettre à profit l’état
d’esprit de ses poulains face à une
équipe de l’Entente toujours sur
un nuage après son sacre de samedi dernier en finale de ligue des
La JSK veut confirmer le résultat positif face au MCA. (Photo > La NR)
champions. Pour ce match, le
coach kabyle devra néanmoins
faire l’impasse sur la participation
de plusieurs éléments à l’image de
Yesli et Kerrar blessés, ainsi que
Delhoum suspendu, et qui ratera
ainsi les retrouvailles avec son ancienne formation. En parallèle, le
coach kabyle pourra compter sur
Benlamri, Mekkaoui et Raïah, dont
le retour soulagera un tant soit
peu, un coach qui entame sa mission avec un effectif réduit, mais
avec une détermination et un
moral au beau fixe, surtout à l’occasion de ce choc face à l’ESS qui
sera l’occasion pour la JSK de
confirmer son réveil, et quoi de
mieux pour le faire face au nouveau champion d’Afrique.
WAT - OM
Le redressement passe
par Médéa
, Une semaine après la défaite
concédée à Oum El Bouaghi face à
l’USC, le club phare de la ville de
«Sidi Boumediéne» tentera de rectifier le tir en affrontant demain au
stade «Akid Lotfi» l’Olympique de
Médéa qui n’est autre qu’un prétendant à l’accession, et cela à l’occasion de la dixième journée du
championnat professionnel de
Ligue 2-Mobilis. Le Widad peine à
trouver ses marques après les deux
défaites consécutives.
Et comme si cela ne suffisait pas, le
groupe tlemcénien est confronté
au problème de l’indiscipline. Ainsi,
aux dernières nouvelles, l’attaquant
Belahouel devra être traduit en
conseil de discipline pour mauvais
comportement à l’égard de son
coach. Le faux pas est donc strictement interdit pour le Widad, s’il
veut atteindre son objectif qui demeure toujours l’accession en
Ligue 1. Pour cette rencontre, l’entraîneur par intérim Houti va sûrement faire confiance au groupe
qui a joué face à l’USC avec deux ou
trois changements. En marge de
cette réception, les joueurs approchés ont été catégoriques en
soutenant : «On fera tout notre possible pour remporter ce match
contre l’OM.» Moudjar, le portier a
été encore plus explicite «on ne
doit pas laisser filer la victoire.
Nous sommes conscients de la mission qui nous attend». Quant à l’O
Médéa, l’adversaire du WA Tlemcen, il s’est montré ambitieux, en
témoigne sa position parmi le trio
du peloton. Le staff technique widadi est donc averti, il doit revoir
son schéma tactico-technique d’autant plus qu’en face, l’Olympique
de Médéa est entraîné par un certain Biskri…
S.-T. Smaïn
Programme des rencontres :
Vendredi à 15h
Stade Oued Rhiou : RCR-USC
Stade 1er-Novembre : CAB-DRBT
Stade 5-Juillet : USMMH-ESMK
Stade Brakni : USMB-ABS
Stade Zerdani : CRBAF-ABM
Stade Akid Lotfi : WAT-OM
Stade de l’Unité-Maghrébine :
JSMB-MCS (16h)
Stade Abed-Hamdani : ASKCABBA (18h)
Nouvelle convocation
pour Hannachi
Sur un autre registre et comme il
fallait s’y attendre, le boss de la
JSK de retour lundi dernier de
France après un séjour à l’hôpital,
ne s’est pas présenté devant la
commission de discipline de la
ligue, néanmoins, il a justifié cette
absence par un dossier médical
certifiant son état de santé. Un dossier pris en compte par la CD de la
Ligue de football professionnel
(LFP), qui vient de convoquer le
boss des Canaris, une énième fois
pour lundi prochain. Par ailleurs et
dans le conflit qui oppose la JSK à
la FAF, un groupe de supporters a
organisé un autre sit in, mardi
après-midi devant le siège de la
FAF pour réclamer la réduction
des sanctions infligés au club.
Un sit in où les protestataire sont
repartis déçus de ne pas rencontrer Raouraoua, et qui ont promis
de revenir avec plus de détermination, appelant même à une
marche à Dely-Ibrahim, où se
trouve le siège de la fédération,
afin fin de mettre la pression sur
Raouraoua et son instance pour
revoir les sanctions infligées à la
JSK.
T. M.
Utilisé par le FBI
L’Américain Blazer
espionnait la FIFA
, L’Américain Chuck Blazer, longtemps homme fort du football aux
Etats-Unis et ex-membre du comité
exécutif de la FIFA, a été utilisé par
le FBI pour espionner la FIFA, selon
le quotidien américain New York
«Daily News» du week-end.
Selon le journal, Blazer, 69 ans et
aujourd’hui atteint d’un cancer, a
secrètement enregistré des conversations avec des hauts responsables sportifs, au cours de rendez-vous à son hôtel londonien
pendant les JO-2012. Le FBI l’avait
contraint à devenir son informateur à partir de 2011 parce qu’il
n’avait pas payé d’impôts sur les
millions de dollars qu’il avait détournés, quand il était secrétaire général de la Concacaf, l’instance dirigeante du football pour l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale
et les Caraïbes. Il avait d’ailleurs
été conduit à démissionner du comité exécutif de la FIFA en 2013,
après un rapport accablant de la
Concacaf gévaluant ses détournements à des dizaines de millions de
dollars.
Parmi les officiels invités par Blazer
à Londres, le responsable du comité d’organisation du Mondial2018 en Russie, Alexei Sorokin, et
celui de la candidature australienne
pour le Mondial-2022, Frank Lowy.
Le quotidien new-yorkais n’a pas
pu confirmer si les rencontres
avaient effectivement eu lieu.
En mai 2011, Blazer avait été à l’origine des accusations de corruption qui avaient conduit à la démission un mois plus tard du président de longue date (près de
trente ans) de la Concacaf, Jack
Warner, et la radiation à vie de la
Fifa de Mohamed Bin Hamman, à
l’époque président de la Confédération asiatique.
Warner et Bin Hamman étaient accusés d’avoir versé des pots-devin à des délégués des Caraïbes
pour acheter leurs voix dans la
perspective du scrutin présidentiel de la Fifa. Les conditions d’attribution des Coupes du monde
2018 et 2022 font l’objet d’une enquête interne, conduite par Michael Garcia, ancien procureur fédéral de New York, qui a remis son
rapport à la Fifa début septembre.
La Fifa a estimé en octobre que le
rendre public dans son intégralité
«mettrait le comité d’éthique (…)
et la FIFA elle-même dans une situation très difficile légalement».
Mais le président de la chambre
de jugement du comité d’éthique,
Hans-Joachim Eckert, a annoncé
qu’une synthèse devrait en être
publiée en novembre.
L’entraîneur Kheireddine
Madoui qui a conduit l’ES
Sétif à la consécration
finale en Ligue des
champions d’Afrique
contre l’AS Vita Club samedi
au stade MustaphaTchaker de Blida, va
prendre part en décembre
prochain à un stage de
formation et d’équivalence
de la licence CAF «C».
Organisés par la direction
technique nationale de la
FAF, ces stages de
formation et d’équivalence
sont réservés aux anciens
internationaux algériens
ayant participé aux
compétitions officielles
avec l’équipe nationale A,
précise la FAF. Agé de 37
ans, l’ancien joueur du CR
Belouizdad et de l’ES Sétif
est devenu le plus jeune
entraîneur à décrocher la
prestigieuse compétition
des clubs africains. Outre
Madoui, la liste des
anciens internationaux
algériens titulaires de
diplômes de (2e degré,
FAF3) retenus par la
Direction technique
nationale de la FAF, pour
prendre part aux stages de
formation et
d’équivalence, est
constituée de 59 joueurs
de générations différentes,
à l’instar d’Ali Bencheikh,
Bousri Abdeslem, Hadj
Adlene, Kaci Said
Mohamed, Khaled Lounici,
Rafik Saifi, Fodhil Megharia
ou encore Cherif El
Ouazzani.
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NR
sport
La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
en direct
le match à suivre
football
Haltérophilie
L’Algérie à Almaty
avec six athlètes
JSK - ESS
L’heure de la
confirmation
WAT - OM
Le redressement passe
par Médéa
Willy Sagnol vomit les Africains
L’entraîneur de Bordeaux,
un homme raciste
,Il vomit les joueurs africains. Et
tant qu’il sera entraîneur, il n’en
voudra pas. Il rassure ses semblables. Des termes racistes qui
nourrissent et qui emprisonnent à
la fois son auteur. «Tant que je
serai entraîneur des Girondins, il
y aura beaucoup moins de
joueurs africains qui rejoindront
les rangs de Bordeaux», a précisé
Willy Sagnol, entraîneur des Girondins de Bordeaux avec une
haine invétérée, lors d’une interview accordée au quotidien «Sud
Ouest», publiée le 3 novembre
2014.
C’est un entraîneur qui a saisi cette occasion pour déterger son indignation
accompagnée d’une aversion profonde
contre les Africains. Willy Sagnol n’est
pas enthousiaste à l’idée de voir une
partie de son effectif «qui, une fois tous
les deux ans, se barre pendant deux
mois» pour disputer la Coupe d’Afrique
des nations. Selon les calculs, «20 minutes», neuf joueurs des Girondins sont
actuellement susceptibles de disputer la
prochaine édition de la compétition, en
janvier et février 2015. Après de telles révélations racistes, c’est l’Afrique, toute
entière qui bouche son nez et qui l’Em…
avant de le vomir sur son triste terrain
où il a grandi. S’attaquer aux joueurs
africains, c’est vouloir provoquer et enflammer les relations sportives et souvent amicales, qui lient les Européens et
les Africains. Ne dit-on pas que «la haute
mer fait peur aux mouettes comme les
rats préfèrent les égouts des villes populeuses.» Il est vrai aussi, que ces déclarations haineuses ont quelque chose de
commun, en l’occurrence avec «ce cri
aigre des oiseaux de mer, qui survolent
l’écume blanche des vagues noires de la
mer. Ce cri de cet entraîneur raciste est
plein de détresse et l’Afrique ne peut
rien pour lui, tout comme pour ses semblables lesquels à force de chercher des
Sagnol avec l’un de ses joueurs africains. (Photo > D. R.)
détritus pour manger et des épaves où
se poser demeurent toujours sur le rivage.» Cet entraîneur qui n’a pas l’ombre
d’un éducateur, encore moins d’une personnalité, trouve sa réponse dans la déclaration de son maître, en l’occurrence,
l’entraîneur de Chelsea José Mourinho
qui disait récemment : «Si tu es bon, tu
es bon. Si tu es bon, tu obtiens le job. Si
tu es bon, tu prouves que tu mérites ce
boulot. Le football n’est pas assez stupide pour fermer la porte aux meilleurs.
Si tu es au top, tu es au top. Et si tu es
raciste, ta place n’est pas dans le monde
sportif parce qu’il n’y a pas de racisme
dans le football.» Il faut espérer que de
grandes voix, politique, intellectuelle
ou artistique se fassent entendre pour
lui montrer que l’Afrique forme des
hommes, qui donnent souvent des victoires aux autres. Ce gamin de 37 ans,
qui vit sa première saison sur le banc
La Der
Chaque jour apporte son lot de surprises, de curiosités et de rebondissements. Le premier coup de
théâtre, détonant, est indubitablement la consécration de l’ESS qui nous à transportés dans un feu d’artifice et une euphorie des grands jours du football algérien. Mais une fois, la fête terminée, on se réveille
sur d’autres surprises, moins détonantes, au spectacle désolant offert par tous les acteurs du sport roi.
En fait, ce dernier a égaré son trône et perdu tout son
pouvoir d’attraction quand ses «vizirs» se produisent
sur l’arène et quand l’assistance se transforme en
juge et partie.
De cette manière, le jeu perd tout son charme et
d’un club, a poussé la balle en dehors du
terrain pour faire une analyse du «joueur
typique africain». Il dira à son sujet, que
c’est «un joueur pas cher quand on le
prend, prêt au combat généralement,
qu’on peut qualifier de puissant sur un
terrain. Mais le football ce n’est pas que
ça». C’est aussi de la technique, de l’intelligence et de la discipline. Il faut de
tout. «Des nordiques aussi, c’est bien
les nordiques, ils ont une bonne mentalité.» Ce gamin de 37 ans, élevé dans
une cuve puante, confiera lors de cet
entretien : «Tant que je serai entraîneur
des Girondins, il y aura beaucoup moins
de joueurs africains, qui rejoindront les
rangs de Bordeaux.»
Des déclarations qui rappellent un épisode qui avait secoué le football français
en 2011 : «L’affaire des quotas». «Le site
Médiapart avait publié l’enregistrement
audio d’une réunion de la Fédération
française de football (FFF), en 2010, où
des dirigeants évoquaient l’idée de définir un seuil de joueurs noirs et arabes
dans les centres de formation. On entendait notamment, le sélectionneur de
l’époque, Laurent Blanc, s’interroger :
«Qu’est-ce qu’il y a de grands, costauds
et puissants ? Des Blacks. C’est comme
ça. «L’actuel entraîneur du PSG avait fini
par présenter ses excuses, et le directeur technique national, à l’origine de la
réunion, avait été suspendu», rappelle un
journaliste au fait du dossier. Voilà un entraîneur-gamin qui fait désormais partie
de ce qu’il a perdu.
H. Hichem
A voir
Canal + sport : Paris-SG (Fra) - APOEL
Nicosie (Chy) à 17h
Canal + sport : Premier League World
à 22h20
Hier et aujourd’hui
l’omnipotence de Sa Majesté s’effrite et s’écroule tel
un château de cartes. Que dire alors quand les supporters imposent leur loi aux présidents, aux entraîneurs et à tous les dirigeants, ou du moins ce qui en
ressemble, dans un club jadis vénéré et porté aux
cimes par ses fans de l’époque.
Il n’est nul besoin de mettre un nom sur ce club mais
sincèrement ce qui s’y déroule relève d’un comportement d’une autre époque. Son entraîneur, soumis à
une terrible pression, s’est tout simplement plié aux
injonctions des supporters en écartant des joueurs
qu’il a lui-même fortement conseillés aux dirigeants
et recrutés à coup de centaines de millions. Il a obéi
sur-le-champ et sacrifié sur l’autel de la pression, ces
mêmes joueurs dont il faisait l’apologie et les éloges
et qu’il avait pris sous sa coupe et chouchoutés. Ils
les à lâchés, jetés en pâture autant que tous les entraîneurs de son engeance qui en font de même
quand ils sont soumis au même traitement par les
supporters. Hier, ces pratiques, pour le moins perfides, n’existaient pas et l’entraîneur était seul maître
à bord, mais aujourd’hui, cupidité oblige, les entraîneurs agissent de la manière la plus pernicieuse pour
sauvegarder leurs intérêts au détriment du football et
de ses rudiments.
Assem Madjid