NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Actualité Football Publicité : Le FC Bordeaux les prédateurs est entraîné par un de la presse raciste... p. 4 p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 - Prix : 10 DA Catastrophe ferroviaire à Alger : des victimes et des interrogations Sid-Ali ©New Press p. 2 L’EDITO DE LARBI BALTA Quel serait le plus grand chantier qui attend l'Assemblée nationale ? C'est d'abord celui de ne pas reconduire les mêmes contradictions qu'avant. Comment procéder ? Malheureusement, l'alliance FLN, RND constitue (ou reconstitue) à elle seule une forme de parti unique. Le pouvoir se voit ainsi conférer l'opportunité d'ignorer complètement qu'il existe une opposition à consulter et à ne pas humilier. Une majorité absolue à l'Assemblée nationale n'est pas un facteur rassurant du maintien du processus de démocratisation. Une forme de parti unique ne peut que faire valoir son autoritarisme à mille lieues de la démocratie. Déjà, Le parti supérieur à l’élu l'Assemblée nationale n'était pas encore installée qu'en son sein fusent des accusations de fraude aux élections législatives, soit les slogans qui ruinent la cohésion parlementaire. A quoi devrait alors s'atteler l'Assemblée nationale ? Le plus grand chantier qui l'attend n'est pas un chantier matériel. C'est bien celui de la confiance dans ses rangs et dans ses relations avec les populations. Ce n'est pas l'APN qui construit des logements ou crée des emplois. Elle doit d'abord se regarder dans les yeux et se demander pourquoi les populations ont perdu l'habitude d'en attendre quelque chose. Le chantier magique est celui de la création de l'espoir et de la confiance populaire à son égard. Création de la confiance ou retour de la confiance ? Des préalables à concrétiser d'abord. Pourquoi cette soumission des députés à leurs partis ? Pourquoi le député n'est-il pas maître de son vote à l'APN ? Le scrutin de liste fait prévaloir l'importance des partis par rapport à leurs élus. C'est le parti qui recueille les voix et non pas les élus. Louisa Hanoune l'a assez bien compris en «criminalisant» les vagabondages des élus, et en leur faisant signer une lettre de démission du parti pour qu'ils soient remplacés par les suivants de liste. L. B. actuel Le chiffre du jour La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 2 93 blessés ont reçu des soins au CHU Mustapha-Pacha. transport urbain contrebande coopération aujourd’hui Tramway de Ouargla Tamanrasset Arrestation de cinq contrebandiers par les éléments de l'ANP dans le sud du pays. Experts Le 1er colloque algéro-canadien sur la logistique et le transport le 10 novembre à Blida Le parti El-Adala organise une réunion des cadres du parti de la wilaya d’Alger . Nouvelles mesures pour accélérer le rythme des travaux. Tragique accident du train Alger-Thénia Des dizaines de victimes et des interrogations Défaillance humaine La catastrophe ferroviaire d’hier. (Photo > New Press) , Au moins une personne a trouvé la mort et une centaine d’autres ont été blessées dans un tragique accident de train survenu hier matin près de la gare de Hussein Dey à Alger causant une panique sans précédent et un désordre total dans la capitale. Le drame est survenu vers 8h00 quand des wagons du train électrique n°33, assurant la liaison Alger-Thenia ont déraillé en pleine heure de pointe et dans une banlieue de la capitale des plus fréquentées. Aussitôt alertés, les services de la Protection civile ont dépêché plus d’une vingtaine d’ambulances et plusieurs unités d’intervention afin de rechercher et d’évacuer les victimes vers les centres hospitaliers et ce, en présence de hauts cadres de l’Institution et son directeur général, le colonel Mustapha Lahbiri. Les opérations de secours ont duré plusieurs heures avant de procéder au dégagement des rails des wagons accidentés ayant causé une grande panique parmi la population et un blocage sans précédent dans le transport ferroviaire et le trafic routier. Les lieux du drame ont été visités, dans la matinée, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf qui se sont rendus dans l’après-midi à l’hôpital Mustapha Bacha pour s’enquérir de l’état de santé des personnes blessées dont quatre étaient dans un état critique. La femme décédée immédiatement lors de l’accident était une mère de famille âgée de 57 ans, originaire d’Alger. Cet accident ferroviaire, premier du genre pour un train électrique à Alger, a suscité plusieurs inter- rogations et l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire a été ordonnée par le procureur de la République près la cour d’Alger. Pour ce faire, des équipes de la police scientifique de la Sûreté nationale se sont dépêchées sur les lieux REPÈRE pour les besoins de cette enquête ainsi qu’un groupe de onze experts en accidentologie mobilisés par l’Institut de criminologie et de criminalistique (INCC Bouchaoui) de la Gendarmerie nationale et ce, afin d’expertiser les locomotives et La vice-présidente du CICR, Christine Beerli : «L’Algérie représente un ancrage de stabilité dans une région marquée par l'instabilité politique et sécuritaire» «Dans chaque pays, la société nationale est le partenaire naturel et privilégié du CICR, avec lequel nous développons et échangeons des idées et mettons en commun des compétences diverses et complémentaires ; ce qui, à terme, permet d’avoir plus de force et d’impact », a déclaré la vice-présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Christine Beerli, lors d’une conférence de presse tenue, hier, à Alger. Dans une déclaration à la presse, la vice-présidente a souligné que «l’Algérie joue un rôle très important. Nous avons un partenariat stratégique aussi bien avec le gouvernement algérien qu'avec le Croissant Rouge algérien (CRA)». Par ailleurs, et en ce qui concerne les droits de l'Homme, elle a soutenu les énormes progrès fournis par l'Algérie depuis la réforme pénitentiaire entamée en 2003 et ce, aussi bien s'agissant des conditions de détention que celles de la garde à vue. «Nous avons fait part de ce constat aux différentes autorités du pays auxquelles nous avons proposé un accompagnement pour le renforcement de l'Etat de droit dans les prisons», a ajouté Christine Beerli, relevant la volonté du Cicr de poursuivre les discussions structurées à ce sujet. Toutefois, elle a précisé «je suis très satisfaite de cette visite, qui a permis de consolider les relations historiques existant entre l'Algérie et le Cicr, tout en explorant de nouvelles pistes de coopération. L'Algérie est un partenaire de premier plan, avec lequel nous avons pu approfondir notre dialogue humanitaire». Indiquant que dans le cadre de sa visite en Algérie qui a duré quatre jours en Algérie, elle s'est entretenue avec des représentants du Croissant-Rouge algérien et des membres du gouvernement. Ajoutant qu’elle a aussi rencontré le ministre de la Justice et garde des Sceaux algérien, des représentants des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, des membres de collectivités locales, ainsi qu'un haut responsable du ministère de la Défense nationale. Le renforcement de l'Etat de droit et le soutien du Cicr dans ce domaine ont également été au cœur des discussions avec les autorités algériennes. À cet égard, Christine Beerli a abordé la question des visites que le Cicr effectue dans les lieux de détention en Algérie, et celle de la promotion du droit international humanitaire (DIH). Il est à noter que la viceprésidente du Cicr a participé à l'ouverture d’une réunion d’experts du droit international humanitaire des États arabes. Dixième du genre, elle était organisée par le CICR et la Ligue arabe, en collaboration avec le ministère de la Justice. «Cette rencontre avec les experts des pays arabes est l'occasion de discuter des défis posés au droit humanitaire dans les conflits contemporains. Son principal objectif est de développer un plan d’action de mise en œuvre du DIH pour les deux prochaines années et de renforcer le respect de cette branche du droit et ce, dans le souci de mieux protéger les victimes des conflits armés», a conclu la vice-présidente du Cicr. Pour rappel, la visite de la vice-présidente du Comité international de la Croix-Rouge coïncidait avec le 150e anniversaire de la signature de la première Convention de Genève de 1864, et du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne. Nawel Hami procéder à la reconstitution de l’accident afin de déterminer les vraies causes matérielles ou humaines du drame. Selon certains témoignages recueillis à l’hôpital Mustapha Bacha, à Zmirli ou encore au centre hospitalier Nafissa-Hamoud (Ex-Parnet), «l’excès de vitesse» aurait été à l’origine de l’accident. Une thèse à laquelle a répondu rapidement Yacine Bendjaballah, le directeur général de la Société nationale de trafic ferroviaire (SNTF). Le premier responsable de la SNTF a, en effet, écarté toute cause avancée avant de connaître les résultats de l’enquête enclenchée. «L’enquête est en cours et il faut qu’on récupère la boîte noire. Nous sommes en train de constituer une commission nationale pour entamer les travaux d’enquête», a déclaré à la presse ce même responsable aux premières heures de l’accident. Les trois boîtes ont été récupérées et remises aux services compétents. Ls experts de la gendarmerie et la police scientifique procèdent à l’enquête afin de déterminer toutes les circonstances de cet accident tragique qui a secoué toute la capitale et l’opinion publique sur tout le territoire national. Par ailleurs, une cellule de crise a été installée, sur instruction du Premier ministre, afin de suivre l’évolution de la situation et prendre en charge les doléances des familles de victimes et surtout leur information et orientation. A l’heure où nous mettons sous presse, le bilan officiel des victimes était arrêté à un mort et 93 blessés. Par ailleurs, la SNTF a expliqué que le train de banlieue Alger-Thénia devait être aiguillé à quelque 150 m de la gare de Hussein-Dey, une légère déviation pour permettre au rapide Alger-Oran, fonctionnant au diesel, de passer en priorité. L'accident, dont les Hier matin, à une heure où le plus grand nombre d’entre eux s’apprêtaient à rejoindre son lieu de travail, les Algériens ont reçu comme un grand choc la nouvelle du déraillement du train électrique reliant Alger à Thenia. Le fait que l’accident se soit produit en pleine capitale a certainement augmenté la force de son impact psychologique sur la population, bien plus que le bilan. De tels accidents ferroviaires sont fréquents dans le monde avec dans certains cas des bilans plus lourds, en termes de pertes humaines et de dégâts matériels, y compris dans des pays développés censés être rodés aux mécanismes qui garantissent la sécurité des passagers. Il faudra attendre les résultats de l’enquête sur la cause de l’accident pour pouvoir donc déterminer les responsabilités qui en sont à l’origine, pour en tirer la véritable signification et les leçons qui s’imposent. Simple incident ou acte malveillant ? Le premier réflexe qui a dominé chez les gens renvoie à l’impression de laisser-aller et d’absence de contrôle qu’ils ont constaté en diverses occasions et qui les a amenés, cette fois, à penser spontanément qu’à la base de l’accident il y a une défaillance humaine et que ce serait elle qui expliquerait pourquoi le train a déraillé. Ce sentiment contraste avec le comportement professionnel du personnel chargé des secours qui a fait preuve à la fois de célérité et de professionnalisme. C’est la note de satisfaction qui rassure. La Protection civile était sur les lieux en un temps record et d’une grande efficacité dans l’aide apportée aux passagers. Le corps médical et paramédical, comme toujours en pareille circonstance, a montré un dévouement remarquable dans la prise en charge des blessés qui arrivaient à l’hôpital. En fait, les Algériens sont forts dans les secours, on l’a souvent constaté dans les catastrophes, qu’il s’agisse de séismes ou d’inondations, et ils le confirment dans les accidents de la route ou ferroviaires, comme celuici. Les lacunes se situent en amont, dans la prévention, un domaine qui ne pardonne aucune négligence. C’est à ce niveau que les efforts doivent porter pour, au moins, limiter les dégâts. Lakhdar A. raisons vont être connues à la fin de l’enquête, serait produit au moment de l'aiguillage quand la voiture de tête est sortie de la voie, et a été heurtée de plein fouet par la seconde voiture et causant un grand carambolage. A préciser que le déraillement dudit train a eu lieu juste sous la bretelle de l'autoroute menant vers Kouba et BirMourad Raïs causant d’énormes bouchons dans la circulation routière et une paralysie totale du transport ferroviaire que ce soit dans la banlieue d’Alger, vers l’est ou vers l’ouest du pays. La SNTF, qui a suspendu toutes ses liaisons hier, affirme reprendre progressivement ses services à partir d’aujourd’hui. Radia Zerrouki Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 3 Coopération algéro-grecque Création d'un conseil d'affaires pour donner une nouvelle dynamique de relation entre les deux pays EDUCATION NATIONALE L’Unpef passe à l’action A l’appel de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), les travailleurs du secteur de l’éducation, y compris donc les enseignants, sont réunis hier avec la ministre de l’Education pour relever les problèmes du secteur. Ce syndicat, représenté notamment dans les deux cycles primaire et moyen, revendique, entre autres, la «prise en charge des doléances des travailleurs dans les régions du sud du pays, y compris le problème du logement, l’application de l’instruction ministérielle numéro 004/201, la nécessité de l’application de tous les procès-verbaux signés entre le syndicat et le ministère de l’éducation nationale ainsi que la réhabilitation des catégories exclues tout particulièrement les corps en voie de disparition». La grève de l’Unpef donne déjà le ton du ras-le-bol des travailleurs de l’éducation nationale. Deux autres syndicats, le Cnapest et le Snapest risquent fort bien d’emboîter le pas à l’Unpef d’ici peu. En effet, le syndicat reproche aux pouvoirs publics «l’absence d’une politique claire en matière de la protection des établissements scolaires des agressions extérieures». Il est aussi fait mention du cas des établissements dans le sud du pays ainsi que la prise en charge des revendications des enseignants dans cette région. A noter que la réunion qui regroupé avant-hier les deux parties a été sanctionnée par une série de décisions, elle porte entre autres sur l'augmentation des salaires des travailleurs des secteurs économiques, les indemnisations et la primes de rendement. La FNTE a rappelé que ce sont là les principaux point évoqués par les grévistes. I. M. Conduite par la Fédération des industries helléniques, une délégation composée d’une trentaine d’entreprises de ce pays, activant dans les secteurs de l’énergie, des hydrocarbure et des infrastructures gazières et pétrolière, le génie civil, la construction et bâtiment, construction métallique et métallurgie, matériaux de construction, travaux publics, produits agricoles, agro-industrie, équipements agricoles, industrie mécanique et machinerie, électronique, informatique, pharmaceutique et parapharmaceutique ont examiné, avec leurs homologues algériens, les possibilités de nouer des partenariats. «La signature d'un accord pour la création du conseil d'affaire algéro-grec, qui réunira les opérateurs économiques concernés des deux cotés donnera incontestablement une nouvelle impulsion en créant le socle indispensable permettant d'examiner les projets concrets et promouvoir des partenariats a long terme au bénéfice des deux parties», a déclaré Merzak Belhimeur, directeur général des relations économiques et de la coopération internationales. Renforcer la relations entre les deux pays Cette visite répond, en fait, à la volonté des deux pays de relancer, et d’élargir la coopération bilatérale dans tous les secteurs. Un objectif qui a été souligné par les deux parties, lors de la visite d’amitié et de travail effectuée, en juin dernier en Grèce, par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Les Don de plus de 25 000 ballons ultra-durables à trois associations d’aide aux enfants deux pays ont la volonté d’élever le niveau coopération économique bilatérale qui reste en deçà de leurs ambitions. Le renforcement des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Grèce, et l’importance de créer un conseil d’affaires commun ont été évoqués auparavant, soit en novembre 2013, entre le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, et l’ambassadeur de Grèce en Algérie. L’occasion a permis d’aborder les moyens de mettre en place les mécanismes qui contribueraient à optimiser cette coopération. Aussi, les deux parties avaient insisté sur l’intérêt à encourager les investissements dans les deux sens dans divers domaines. Évaluées à 364 millions de dollars, en 2013, les exportations algériens algériens vers la grec sont dominées par le groupe «énergie et lubrifiants» qui représente 94% des exportations totales. Imane Misraoui Imane M. (Photo > D. R.) , Un forum économique algéro-grec a été organisé hier à l’hôtel Hilton dans le cadre de la visite en Algérie du vice-ministre grec des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes et des Relations économiques internationales, Dimitris Kourkoulas. RÉSEAU NADA Dans un effort pour démontrer que tout est possible à travers le jeu, Chevrolet par le biais de son importateur en Algérie, Diamal, a fait le don de plus de 25 000 ballons de football ultra-durables One World Futbol. Ce don fait partie d’un partenariat de trois ans entre Chevrolet et One World Futbol Project qui s’engage à donner 1,5 million de ballons à travers le monde pour les jeunes dans les zones touchées par la guerre, les camps de réfugiés, les zones sinistrées et autres communautés défavorisées. En septembre 2014, Chevrolet a atteint une étape mondiale avec la livraison du 1 000 000e One World Futbol. Chevrolet Algérie, via Diamal, s’est associé avec le réseau Nada, Lions Club d’Algérie, l’association Sidra pour obtenir 25 000 ballons pour l’Algérie destinés à des associations, clubs sportifs, écoles. Ainsi, plus de 475 000 enfants bénéficieront de cette opération. Ces ballons seront distribués aux quatre coins de l’Algérie, via les trois associations, entre autres, le ballon ultra-durable One World F représente une percée dans la technologie pour un ballon de loisirs multi-sport. Conçu pour durer plus longtemps que n'importe quel autre ballon gonflable disponible aujourd'hui, il n’a pas besoin d'une pompe et ne sera jamais à plat, même en cas de crevaison, le rendant idéal pour une utilisation dans des environnements où un ballon gonflé traditionnel ne dure pas. A noter que Chevrolet est le mécène fondateur de One World Futbol Project, qui a donné et distribué à ce jour plus d'un million de ballons One World Futbol à travers le monde, ce qui porte les possibilités de jeu à environ 30 millions de jeunes dans plus de 70 pays, notamment en Afrique, en Asie, l'Europe et les Amériques. Le vice-ministre grec des Affaires étrangères. REPÈRE REPÈRE 2e Salon de l’éducation canadienne Le Canada veut cibler les étudiants algériens L'ambassade du Canada organise le 2e Salon canadien de l'éducation en Algérie à l'hôtel ElAurassi les 5 et 6 novembre. Le Canada, qui compte plus de 5 000 étudiants du Maghreb, dont 761 d'Algérie, veut aller plus loin en augmentant les capacités d'accueil de ses universités pour les étudiants algériens. En 2013, plus de 293 000 étudiants des quatre coins du monde ont choisi de venir étudier au Canada «dont plus de 1 000 étudiants en provenance de l’Algérie », a précisé, dans un communiqué de presse, Miriam van Nie, la chargée d’affaires à l'ambassade du Canada en Algérie. «Le gouvernement du Canada est bien conscient qu’au sein d’une économie mondiale hautement concurrentielle et fondée sur le savoir, les idées et l’innovation vont de pair avec la création d’emploi et la croissance économique», a ajouté Miriam van Nie, précisant que son gouvernement «reconnaît aussi que l’éducation internationale constitue un élément clé de la prospérité actuelle et future». Convaincu que la construction d’un monde stable et développé passe par l’échange et le dialogue, le Canada ouvre les portes de ses universités, collèges et lycées aux étudiants du monde entier. «L’organisation de ce 2e Salon de l’éducation au Canada ici en Algérie et la présence des établissements d’enseignement canadiens est la traduction concrète de la volonté du gouvernement canadien pour renforcer notre partenariat et nos bonnes relations avec l’Algérie», a-t-elle affirmé. Cette deuxième édition du Salon de l’Education canadien regroupe 16 établissements de l’enseignement canadien qui se sont déplacés afin de répondre aux questions des étudiants algériens, et présenter leurs programmes, a expliqué Sophie Goulet, déléguée commerciale principale et conseillère à l’ambassade du Canada en Algérie. D’après la même responsable, ce salon «va permettre de donner plus d’informations aux étudiants, et leur donne l’occasion de parler directement aux représentants des universités ». Une quinzaine d'institutions canadiennes d'enseignement supérieur présentes à ce salon, se sont chargées de répondre à toutes les questions des éventuels postulants sur les différents programmes, les conditions d'admission et le coût des études au Canada. Sans oublier que des séances d'information sur les programmes d'études ont été offertes par les universités et collèges en marge du salon. «On peut également aider les étudiants dans toutes leurs rouages jusqu’à l’obtention de leur permis d’étude pour le Canada, et même les aider pour leur installation, les diriger pour leurs assurances, leur logement» et tout ce qui concerne l’installation dans le pays, a expliqué la représentante du Collège Saint-Michel à Montréal, Monia Bouziri, témoignant la satisfaction de son établissement pour la forte présence des étudiants algériens au salon. «Etre vraiment en contact avec ces responsables, nous facilite la tâche», dans le déroulement des inscriptions, a témoigné Zouram Amina, étudiante en informatique, ajoutant que le salon leur donne l’opportunité de connaître et choisir leurs formations ou spécialités selon leurs compétences. Zahra Kefane actuel La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 4 Médias Les prédateurs de la presse , Le débat autour de l’avenir de la presse écrite revient avec plus d’acuité et même, disons-le, de détresse. La polémique soulevée par les récentes déclarations du ministre de la Communication sur la place de la publicité dans la presse, et la vague de réactions qu’elles ont suscitée chez certains éditeurs, dénotent à quel point les questions fondamentales sont encore loin d’être tranchées, au moment où le monde de la communication et de l’information connaît de profondes mutations. Constatons, d’emblée, qu’à chaque fois que l’aspect commercial de la profession est remis sur le tapis, dans une optique d’assainissement de ce circuit «vital» qu’est la publicité, le même quarteron d’éditeurs montent au créneau et crient au complot contre «le pluralisme de la presse et de la liberté d’expression». A chaque occasion, ils font montre du même acharnement et brandissent les mêmes arguments qui, à la longue, ne convainquent plus personne, car ils procèdent d’une vision monopoliste désuète de la presse et de toute la chaîne : impression, distribution, publicité… Une vision qui, on ne le dira jamais assez, menace la liberté et la pluralité de la presse dans un pays comme l’Algérie, où les lois libérales ne peuvent s’appliquer sur un secteur aussi fragile que la presse sans toucher aux fondements même de la liberté d’expression. Ainsi, après avoir longtemps rechigné à prendre la publicité institutionnelle, sous prétexte que celleci est utilisée pour «soudoyer» les journaux opposants, les voilà qu’ils la réclament aujourd’hui à tue-tête, parce qu’ils commencent déjà à pâtir d’énormes déficits en matière de pub qui leur est servie par les annonceurs privés ou comme, c’est souvent le cas, parce qu’ils ne peuvent plus faire face à leurs obligations fiscales. Avant d’exiger de cette presse à la fois d’être «professionnelle», «rentable» et «compétitive», il faut créer des conditions de concurrence saine et loyale à la base. Il faut, au préalable, discuter – entre éditeurs d’abord, puis avec les pouvoirs publics – de l’épineux problème de distribution qui empêche un réel essor de nos journaux, dont une bonne partie n’arrivent pas à tous les lecteurs à travers le territoire national, à cause du diktat exercée par les sociétés de distribution, étatiques ou privées. Tout en lorgnant sur la manne publicitaire gérée par l’Anep, ces éditeurs n’apprécient pas que de journaux «à faible tirage et n’ayant aucun impact sur le lectorat» en bénéficient. Leur argument, fallacieux, est que, comme l’a écrit un journal récemment, «la réponse à cette nouvelle stratégie de communication du pouvoir est donnée par les échos qui parviennent de certaines wilayas, exprimant leur inquiétude et leur désarroi face à l’infructuosité de leurs appels d’offres en raison précisément du choix inapproprié des supports publicitaires, décidés selon des critères antiéconomiques». Or, les administrations publiques et les opérateurs privés nationaux et étrangers achètent l'ensemble des journaux et ont des services spécialisés pour «recenser» tous les appels d'offres nationaux et internationaux. Cela dit, les «grands journaux» autoproclamés ne sont pas les seuls dans cette ruée sur la publicité : il y a aussi tous ces petits titres créés après 1999, pour un seul objectif : capter la publicité de l'Anep. Ce sont ces journaux parasitaires qui ont dévoyé l'Anep de sa mission principale qui est celle de gérer la publicité institutionnelle. La solution, ce n'est pas, bien sûr, de distribuer cette publicité au prorata du tirage (le tirage n'est utile que pour des annonceurs qui vendent un produit de large consommation, comme la téléphonie mobile, l'automobile et... les serviettes hygiéniques), mais en fonction du sérieux du journal, en termes d'efforts déployés pour créer de l'emploi, améliorer la distribution, assurer la formation des journalistes, leur assurer un plan de carrière, etc.), ce que les «grands» journaux n'ont fait qu'après des menaces de grève de leurs équipes rédactionnelles. En l’absence d’un fond d’aide à la presse écrite, les pouvoirs publics ont toujours considéré les deux ou trois pages octroyées à ces titres comme une forme d’aide, qui reste un droit, même si tout le monde sait que la publicité institutionnelle peut aussi servir d’instrument de contrôle et de pression sur cette pression pour l’amener à épouser telle ligne éditoriale et pas telle autre. Il faut savoir que l’Algérie est le seul pays au monde où la presse ne bénéficie pas d’un programme d’aide directe. Le dernier fonds d’aide n’a jamais été utilisé, à un moment où les journaux en avaient tant besoin. Il faut connaître le volume de subventions accordées à la presse en France, par exemple, pays pourtant régi par des lois commerciales autrement plus rigoureuses, pour s’apercevoir de la vitalité extrême de cette aide à la presse pour la préservation des espaces de liberté pour une société qui se veut démocratique. Les éternels privilégiés Insatiables, ces éditeurs sont en train de mettre de la pression pour maintenir le statu quo qui leur est toujours profitable, tout en cherchant à maximaliser leurs profits par tous les moyens possibles (l’augmentation du prix du journal n’en est que l’aspect visible), et en se posant, aux yeux des lecteurs, comme des victimes expiatoires d’un pouvoir foncièrement liberticide et décidé d’en finir avec les «quelques oasis de liberté d’expres- sion» qui subsisteraient en Algérie. Or, la vérité est toute autre. Il est peut-être bien temps que les lecteurs connaissent toutes les largesses que leur a accordées ce même pouvoir pendant de longues années : trois ans de salaires au temps de «l’aventure intellectuelle», des plages de publicité assurées par l’Anep, soutien aux coûts de l’impression, des crédits bancaires et même des lots de terrain que certains directeurs ont achetés à des prix dérisoires – et revendus par la suite à des prix exorbitants – (le cas d’un terrain acquis par deux journaux francophones bien connus). Dans la même foulée, des journaux ont, durant des années, bénéficié d’une rallonge d’aide, avec effacement des dettes envers les imprimeries. Parmi les privilèges que ce quarteron d’éditeurs a eu accès, on peut citer aussi les logements et les villas acquises dans des zones sécurisés. En plus de tous les avantages démesurés auxquels ils ont eu droit sous tous les gouvernements, certains d’entre eux, par de malins subterfuges, arrivent aujourd’hui à s’accorder des salaires allant jusqu’à un million de dinars, au moment où ceux qui créent de la richesse, c’est-à-dire les journalistes, sont même empêchés de créer leur propre section syndicale. Est-ce cela la démocratie ? Maintenant, s’agissant des arguments avancés par ces prédateurs de la presse, dont celui de l’impact sur la société, on aimerait savoir si la crédibilité d’un journal se construit sur l’opposition au pouvoir ou sur son professionnalisme, et si son rôle est de se substituer aux partis politiques. La mission d’un journal n’estelle pas d’informer ? Le professionnalisme est-il de soutenir l’intervention étrangère dans un pays voisin ou d’assurer une couverture de l’activité d’un ambassadeur étranger meilleure que celle d’un Premier ministre de son pays ? Au plan politique, il faut aussi rappeler aux lecteurs qui se laissent parfois abuser par les incantations qui maquillent la grosse supercherie de ces journaux, qu’à l’époque des élections législatives de janvier 1992, une bonne partie des éditeurs, après une réunion avec l’ancien ministre de la Communication, Aboubakr Belkaïd, entre les deux tours, souhaitaient aller au second tour. A l’exception des directeurs du Soir d’Algérie, d’El-Moudjahid et d’Alger Républicain, tous les autres ont appelé à aller «jusqu’au-bout». Qui a, pendant des années, développé la thèse du «qui tue qui» et repris à leur compte les mots d’ordre de l’Internationale socialiste, dédouanant ainsi les islamistes, tout en se targuant d’être démocrates et en faisant de la «décennie noire» un fonds de commerce ? Certains d’entre eux poussent l’outrecuidance jusqu’à vouloir culpabiliser aujourd’hui tous ceux qui sont allés se réfugier ailleurs pendant les années de sang, oubliant que la peur est dans ce cas légitime, alors qu’ils ont eux-mêmes fait évacuer leurs familles en France où elles vivent toujours. Sans parler de ceux qui, pendant cette période, ont inventé de faux attentats pour décrocher des prix prestigieux et s’acheter ainsi une notoriété internationale. Au plan commercial, il faut que les lecteurs sachent aussi qui a bloqué le projet d’une maison de la presse et d’une rotative qui devait être financée par l’Unesco. Pour l’histoire, ces mêmes éditeurs ont tout fait pour faire capoter le projet, parce qu’ils ne voulaient pas accepter une condition, la seule, posée par l’organisation internationale, selon laquelle le syndicat et les employés de cette maison doivent y avoir des parts. Qui a organisé la fuite des capitaux sous forme de bons anonymes ? Qui faisait la promotion de Khalifa TV, et qui était impliqué dans une affaire de transferts bancaires swift dans le cadre de l’affaire Khalifa ? Il faut avoir la mémoire courte pour ne pas s’en rappeler. Encore une fois, ces éditeurs nous entraînent dans un combat d’arrière-garde, alors que dans les faits, nous savions que nous arrivions fatalement à cette situation. Mais il faut dire que nous ne nous étions pas armés pour y faire face. On sait qu’avec l’avènement du Net, le nombre de tirage a drastiquement chuté, même si, par la grâce à Google, tous les journaux sont aujourd’hui au même pied d’égalité et ne subissent plus le diktat des distributeurs ! Il y a aussi les nouvelles chaînes de télévision privées qui ont cassé les prix de la publicité. Alors, les annonceurs préfèrent naturellement s’orienter vers ces supports, plus influents et finalement moins chers. Les deux principaux pourvoyeurs de publicité privés (les constructeurs automobiles et les opérateurs de téléphonie mobile) n’ayant plus besoin de faire de la publicité à leurs produits pour acquérir le marché, se contentent de publicité ponctuelle et des campagnes de promotion. Les concessionnaires, eux, ont des difficultés pour vendre dans un marché saturé. A cela s’ajoutent de nouveaux modes de communication en plein développement chez nous, comme l’affichage public, où les citoyens sont de plus en plus nombreux à se passer des journaux pour publier des annonces. Face à cela, il fallait s’organiser, journalistes et éditeurs, et discuter des problèmes cruciaux quoi se posaient à la presse et prévoir une telle situation et relever les défis. Car dans tous les pays du monde, une entreprise de presse n’est pas éternellement rentable. Nos prédateurs auront-ils un sursaut de conscience ? Youcef Kaci Voir sur Internet www.lnr-dz.com échos La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 5 Sidi Bel-Abbès INFOS EXPRESS La police intensifie sa présence autour des établissements scolaires TLEMCEN Saisie de trois véhicules et 5 175 litres de carburant Selon la direction régionale des Douanes de Tlemcen, ses différentes brigades stationnées à travers la zone frontalière, Maghnia, Bab ElAssa, Boukanoun et Sebdou, ont procédé à la saisie de 5 175 litres de carburant que des contrebandiers tentaient d'acheminer vers le Maroc. Cette importante quantité était contenue dans 100 jerricans et transportée à dos de baudets et dans les réservoirs de trois véhicules de types Renault et Mercedes. Selon notre source, ces saisies ont été opérées au niveau des localités proches de la frontière à savoir Kebadna, Zidour, Bayada et Birou (Ghazaouet), Bettaim, Zriga (Maghnia), et Sidi Yahia Boussedra (Sebdou). La valeur marchande de cette quantité de carburant saisie et des moyens de transport a été estimée à 1 331 135 DA et l'amende est de 10 fois la valeur de la saisie. Mohamed Hichem CINQ PÊCHEURS DISPARUS À BOUHAROUN (TIPASA) Poursuites des recherches le long du littoral algérien Les recherches engagées par les gardes-côtes des forces navales se poursuivent toujours le long du littoral algérien dans l’espoir de retrouver les cinq pêcheurs disparus depuis vendredi dernier, sortis en mer à partir du port de Bouharoune, Tipasa, a-t-on appris mardi auprès de la cellule de suivi. Les familles de quatre pêcheurs avaient signalé aux services sécuritaires concernés la disparition de leurs fils, qui étaient sortis en mer sur une barque de 10 mètres, et qui n'ont plus donné signe depuis vendredi matin. Une cinquième famille a, par la suite, signalé la disparition de son fils qui aurait rejoint, selon elle, les quatre pêcheurs sortis en mer, a indiqué une source sécuritaire. Selon un responsable de la cellule de suivi, qui réunit des éléments des forces navales, chargées de coordonner les opérations de recherches, des représentants de la direction de la pêche et des ressources halieutiques, de la Chambre de la pêche et la sûreté de wilaya, «une commission a été installée dès l’annonce de la disparition des pêcheurs, avec l’émission d’un bulletin de recherches tout le long des eaux territoriales du littoral algérien.» R. N. ,Dans le cadre de sa mission, la police de Sidi BelAbbès a multiplié sa présence autour des établissements scolaires afin d’apporter la sécurité nécessaire. En effet, des rondes inopinées sont prévues quotidiennement pour sécuriser les alentours des établissements, fait apprendre le chargé de la communication de la sûreté de wilaya, afin de mettre en confort le collectif des enceintes. Les élèves sont confrontés à divers dangers à la sortie comme à la rentrée et pendant les rassemblements devant les établissements. Les conducteurs de voitures zélés et les mordus des motos grosses cylindrées font leur numéro mettant en danger les élèves qui sont souvent distraits par la discussion donc ne prêtant aucune attention des risques que peut engendrer une fausse manœuvre. Les indélicats, souvent des jeunes aux volants multiplient les risques des accidents en accomplissant certaines acrobaties, à l’image d’une moto sur une seule roue avec une vitesse éblouissante, omettant d’évaluer les risques que peut provoqué une folie pareille à l’intérieur d’une agglomération bondée de pas- sants et bloquée par la circulation d’autres voitures. Les exclus qui n’ont plus où aller trouvent aussi à leur tour du plaisir à se rassembler devant les écoles, dérangeant d’une manière ou d’une autre les étudiants, et parfois provoquant même des bagarres. Pour ces faits et autres, la police s’est montrée déterminée à mettre fin à ces comportements qui nuisent à l’environnement scolaire, à l’image extérieure des alentours des établissements et à la tranquillité des citoyens en général. Les hommes de la tenue bleue ont mis le paquet ces derniers jours. Ils sont désormais omniprésents à proximité des écoles, les CEM, les lycées et même les différentes facultés de l’université Djilali-Liabes afin de contrecarrer les troubles et assurer la sécurité des élèves. Djillali T. LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm «Globaméricanisation» (IV) n occulte ainsi à la fois la résistance européenne, le rôle majeur de l'Union soviétique dans la libération du continent, les dizaines de millions de non-juifs assassinés par les nazis, la sinistre collusion des dirigeants sionistes avec le fascisme et les racines pro-hitlériennes du clan Bush. «Auschwitz est devenu le mot-clé de l'hégémonie idéologique des Etats-Unis en Europe», résume la journaliste américaine Diana Johnstone. Puisque les Européens ont «prouvé» qu'on ne peut pas leur faire confiance, il est «évident» qu'il faut les avoir à l'œil. Quand ils tirent un peu trop sur leur laisse, on les rappelle à l'ordre en criant : «Antisémitisme !» Cela fonctionne toujours... Mais le monde est vaste et, outre le RoyaumeUni, la France et l'Allemagne, d'autres puissances régionales existent déjà çà et là, qui revendiquent elles aussi leurs zones d'influence. Par exemple la Turquie, dans le Caucase et en Asie centrale; bientôt le Japon, en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est; et dans une moindre mesure, l'Inde et le Nigéria. Ces puissances de troisième rang ne mettent pas en cause l'essentiel des structures existantes. Les éventuelles modifications qu'elles souhaitent sont accessoires. L'Australie, inféodée à la fois au Royaume-Uni et aux Etats-Unis est chargée pour sa part de faire la police dans son secteur : interventions à Timor, en Papouasie-NouvelleGuinée, aux Iles Salomon, à Nauru, à Tonga... Dans l'organigramme du pouvoir mondial, enfin, un Etat joue un rôle assez particulier : c'est Israël, à sa création «chien de garde spécialement affecté aux pays arabes», pour reprendre une expression utilisée par le journal israélien Ha'aretz. En fait, les relations israéloaméricaines sont devenues si ambiguës, surtout O depuis l’apparition du tandem Bush-Sharon sur le devant de la scène, qu'on peut se demander qui est le chien de l'autre. La puissance et l'emprise du lobby sioniste aux Etats-Unis est telle que c'est pratiquement Israël qui impose ses volontés aux Etats-Unis et non plus l'inverse. Les guerres américaines au Moyen-Orient, depuis 2001, sont des guerres israéliennes menées par procuration, créant ainsi une situation absolument unique, sans précédent dans l'histoire. Le monde de l'après-guerre froide se précise donc peu à peu dans ses contours futurs. Au niveau politique comme au niveau économique, les Etats-nations tendent à perdre de leur importance au profit des empires, eux-mêmes plus ou moins confédérés en un Empire unique. Les éléments à contrôler sont donc, d'une part les pièces de résistance russe et chinoise, et d'autre part la mouvance islamiste qui n'est, elle, liée à aucun Etat en particulier. Les «voyous» secondaires ne constituent pas un obstacle réel pour le système dans son ensemble. Ils maintiennent la machine en mouvement et permettent de monter de temps à autre un spectacle médiatique qui relève plus de l'entraînement que de la compétition. Si Washington voulait se «débarrasser» de Cuba, il lui suffirait de lever l'embargo, et le déferlement des investisseurs ferait le reste - avec ou sans Fidel Castro - comme au Viêt-Nam. D'autres pays comme la Libye, l'Irak, la Syrie ou même l'Iran ne demandaient pas mieux, en 2002, que de redevenir les partenaires, sinon les alliés de l'Amérique. Mais ce genre d'ennemis est nécessaire pour maintenir la pression à un certain niveau. S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer. (à suivre) C. A. Saisie de faux billets en devises d'une valeur de 50 millions de DA De faux billets en devises d'une valeur (convertie) de plus de 50 millions de DA ont été saisis par les services de police de Laghouat qui ont procédé à l'arrestation du faussaire, a-t-on appris mardi de la cellule de communication et des relations générales de la sûreté de wilaya. Agé de 42 ans, le mis en cause a été appréhendé à l’entrée nord de Laghouat, lors d’un contrôle de routine d’un autocar assurant la liaison Relizane-Tamanrasset. (Photo > D. R. ) 19e Sila : balade à travers la bigarrure de l'histoire d'El-Bahdja, la ville d'Alger Alger la Blanche, «El-Bahdja», cosmopolite, bigarrée et turbulente avec ses clubs de football, a toujours inspiré écrivains et artistes, à commencer par les frères Goncourt, revenus dans la ville qui les a vu naître à la littérature le temps de la tenue du 19e Salon international du livre d'Alger (Sila). (Photo > D. R.) Plus de trois tonnes de kif traité saisies par l'ANP Plus de trois tonnes de kif traité ont été saisies récemment par les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre de la lutte contre le crime organisé. (Photo > D. R.) Ouargla : 171 000 têtes de bétail ciblées par la campagne de vaccination La campagne de vaccination du bétail contre les zoonoses se poursuit dans la wilaya d’Ouargla et devra toucher quelque 171 300 têtes de bovin, ovin et caprin, a-t-on appris de l’inspection vétérinaire de la direction locale des services agricoles. (Photo > D. R.) monde La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014 6 Ghaza Etats-Unis Les républicains prennent le contrôle du Congrès, sévère sanction pour Obama ,Les républicains ont remporté mardi les élections de mi-mandat aux Etats-Unis en prenant le contrôle du Congrès, un sérieux revers pour Barack Obama et ses alliés démocrates qui préfigure deux années d'une difficile cohabitation. Les adversaires du président américain ont conquis le Sénat et renforcé leur majorité à la Chambre des représentants, ce qui les place en position de dicter l'agenda parlementaire jusqu'à l'investiture du successeur de Barack Obama. Leurs priorités seront économiques. Des dizaines de lois «pro-croissance» sont prêtes pour autoriser la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et le Golfe du Mexique, doper la production de gaz naturel, aider les petites entreprises et réduire les réglementations. «Cette expérience de trop d'Etat a suffisamment duré. Il est temps de changer de direction! Il est temps de remettre le pays sur la bonne voie!», a annoncé après sa propre réélection le sénateur républicain Mitch McConnell, appelé à incarner en tant que chef de la majorité du Sénat l'opposition à Barack Obama. Le président de la Chambre, le républicain John Boehner, a immédiatement annoncé que le nouveau Congrès, qui prendra ses fonctions début janvier, s'attacherait aussi à «réformer le code fiscal, réduire notre problème de dépenses, réformer notre système juridique, notre système de réglementations et améliorer notre système éducatif». «Le message des électeurs est clair: ils veulent que nous travaillions ensemble», a concédé Harry Reid, actuel chef de la majorité démocrate. Premier sénateur noir élu dans le Sud Les républicains passent de 45 à au moins 52 sièges sur 100, selon les projections des télévisions américaines. A la Chambre, ils pourraient gagner jusqu'à 18 sièges, selon la chaîne ABC, ce qui leur donnerait la plus large majorité républicaine depuis 1946. Au total, plus de 100 femmes siègeront au Congrès. Parmi elles, Elise Stefanik, une républicaine de 30 ans, devient la plus jeune femme à être élue au Congrès où elle représentera l'Etat de New York. A 38 ans, Mia Love, Le sénateur républicain Mitch McConnell avec son épouse. (Photo > D. R.) élue dans l'Utah (ouest), est quant à elle la première femme noire républicaine élue à la Chambre des représentants, un siège conquis aux démocrates. En Caroline du Sud, le républicain Tim Scott, 49 ans, est lui devenu le premier Afroaméricain du sud des EtatsUnis à être élu sénateur depuis l'après guerre de Sécession. Les républicains auront pour responsabilité de remettre le Congrès au travail, après quatre années d'une guerre de tranchées parlementaire. Aucune réforme d'ampleur n'a été adoptée, notamment sur l'immigration qui reste un dossier brûlant avec plus de 11 millions de sanspapiers installés aux EtatsUnis. Les sondages de sortie des urnes montraient un électorat désabusé: 79% des personnes ayant voté désapprouvent le travail du Congrès, et deux-tiers estiment que le pays va dans la mauvaise direction. Moins d'un sur trois se dit satisfait de l'administration de Barack Obama, un chiffre équivalent pour les dirigeants du parti républicain au Congrès, selon CNN. Les démocrates ont sauvé leur siège du New Hampshire. Mais les candidats républicains leur ont repris notamment l'Arkansas, la Caroline du Nord, le Colorado, le Montana et l'Iowa. La Louisiane organisera un second tour le 6 décembre, et les résultats en Alaska et en Virginie n'étaient pas encore connus. Dissensions républicaines Barack Obama, qui ne s'est pas exprimé mardi, a invité les responsables du Congrès à la Maison-Blanche vendredi, selon son porte-parole. Les élus du Congrès actuel reviendront siéger à partir du 12 novembre, et le nouveau Congrès ne prendra ses fonctions que le 3 janvier. Le président finira ainsi son mandat avec le parti adverse contrôlant les deux chambres du Congrès, comme avant lui George W. Bush, Bill Clinton, George Bush et Ronald Reagan. Les élections de mi-mandat ont traditionnellement pris la forme de votes-sanctions contre le parti au pouvoir à la Maison-Blanche. Ni la baisse du chômage à 5,9%, au plus bas depuis six ans, ni la robuste croissance du PIB, +3,5% au troisième trimestre, ni sa réforme du système de santé ne semblent avoir été mis au crédit du démocrate. Reste à savoir ce que feront les républicains de leur majorité. Mitch McConnell a souligné que Barack Obama conservait son pouvoir de veto, et ne promulguerait vraisemblablement pas de lois démolissant les grands chantiers de sa présidence, à commencer par sa réforme du système de santé, Obamacare. Mais les dissensions internes au parti républicain sont notoires, et rien n'indique que les élus du Tea Party, comme le sénateur texan Ted Cruz, vont accepter de tendre la main aux démocrates pour favoriser un esprit de compromis. Réagissant immédiatement aux élections sur CNN, Ted Cruz a directement contredit le chef républicain en assénant: «Nous devons adopter une abrogation complète» d'Obamacare. R. I./Agence Mitch McConnell, paradoxal nouvel homme fort à Washington Les républicains ont pris, mardi 4 novembre, le contrôle du Sénat lors des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, s'assurant la maîtrise des deux Chambres du Congrès. «Il est temps de changer de direction ! Il est temps de remettre le pays sur la bonne voie !», a déclaré après sa propre réélection le sénateur républicain Mitch McConnell, appelé à incarner en tant que chef de la majorité du Sénat l'opposition à Barack Obama. Mitch qui ? Agé de 72 ans, Mitch McConnell est sénateur du Kentucky depuis 1984, à la fin du premier mandat de Ronald Reagan, et peut se vanter de son score électoral de 8 à 0. Paradoxal au moment où l'Amérique se méfie des professionnels de la politiques basés à Washington. Avec son sourire forcé, figé, limite édenté, il est en passe de devenir l'un des hommes les plus puissants du monde, puisqu'il va donner la réplique à Barack Obama jusqu'en 2016. Il compte limiter la marge de manœuvre du président démocrate au cours des deux dernières années de son mandat. A son menu des dizaines de lois «pro-croissance» destinées à autoriser la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et le Golfe du Mexique, à doper la production de gaz naturel, à aider les petites entreprises et à réduire les réglementations. Ses opposants, les libéraux, raillent son air de Franklin (la tortue, quand ils ne le comparent pas à une tortue des Gallapagos), pourtant il est entré en politique en 1964, auprès des sénateurs républicains John Sherman Cooper puis Marlow Cook. Pendant la présidence de Gerald Ford (38e président, de 1974 à 1977), il est adjoint de l'attorney général (ministre de la justice) avant d'être élu, en 1977, juge du comté de Jefferson, dans le Kentucky. R. I./Agence Amnesty accuse Israël de mépris pour les vies des civils , Dans un rapport, l'ONG accuse Tsahal d'avoir délibérément ciblé des civils. Israël réplique en dénonçant un «outil de propagande du Hamas». L'armée israélienne a fait preuve d'un «mépris choquant» pour les vies civiles à Ghaza lors des 50 jours de guerre qui ont ravagé le territoire palestinien en juillet et août, affirme mercredi 5 novembre Amnesty International. Israël rejette les accusations de cette ONG, affirmant en retour qu'elle ne fournit «aucune preuve», ne tient pas compte «des crimes de guerre perpétrés par le Hamas», le mouvement islamiste palestinien, et que son rapport est «un outil de propagande pour le Hamas et les autres groupes terroristes». Mais cette organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres, y accuse «des groupes armés palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre, en tirant des milliers de roquettes vers Israël, et tuant six civils dont un enfant». Du 8 juillet au 26 août, plus de 2 100 Palestiniens, en majorité des civils, ont péri dans l'offensive israélienne contre Ghaza et plus de 70 côté israélien, la plupart des soldats. «Des civils délibérément ciblés» Dans son rapport intitulé «Des familles sous les ruines : attaques israéliennes contre des maisons vides», Amnesty fait état de huit attaques menées par l'armée contre des habitations «sans aucun avertissement» et dans lesquelles «au moins 104 civils dont 62 enfants» ont péri. «Le rapport fait apparaître qu'à de nombreuses reprises les Israéliens ont utilisé des bombardements aériens pour raser des maisons, tuant parfois des familles entières», écrit Amnesty. Si dans certains cas de possibles cibles militaires étaient visées, «la dévastation occasionnée aux civils était clairement disproportionnée». R. I./Agence Israël démasqué. (Photo > D. R.) Burkina Faso Zida discute avec les présidents du Ghana, Nigeria et Sénégal , Les chefs d'Etat du Ghana, du Nigeria et du Sénégal se sont entretenus mercredi avec le lieutenant-colonel Zida, en charge du pouvoir intérimaire au Burkina Faso et qui s'est engagé à remettre le pouvoir aux civils, pour faciliter la transition démocratique, a constaté l'AFP. Les trois présidents et le militaire ont débuté leurs discussions à huisclos vers 11h00 (locales et Gmt) dans un salon d'un hôtel de luxe de Ouagadougou, situé dans un quartier chic de la capitale où se trouve aussi le palais présidentiel de Kosyam. Les trois chefs d'Etat africains rencontreront ensuite les partis de l'opposition et la société civile, avant de repartir dans la soirée. L'opposi- tion donnera une «feuille de route» à John Dramani Mahama, chef de l’Etat ghanéen et président en exercice de la Cédéao l'organisation régionale ouest-africaine - , «pour que la transition ne dépasse pas novembre 2015», a déclaré à l'AFP Ablassé Ouedraogo, un de ses leaders. L'avion du président sénégalais Macky Sall a été le premier à se poser, vers 9h30, sur le sol burkinabè. Son homologue nigérian, Goodluck Jonathan a atterri vingt minutes plus tard. John Dramani Mahama, est arrivé le dernier, vers 10h15. La Cédéao comporte quinze membres dont le Sénégal, le Ghana, le Nigeria et le Burkina Faso. R. I./Agence économie La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014 7 Les migrations économiques , L’Algérie, par sa position géographique, a depuis toujours connu des migrations de populations. Terre d’accueil et d’asile, le pays a forgé sa personnalité dans la diversité raciale, et culturelle. Cependant, il est signalé que des harraga algériens au même titre que les autres africains, candidats à l’exil, continuent de traverser la Méditerranée au risque d’y perdre leur vie. Outre le chômage qui touche environ 20% des jeunes, la mal-vie est devenue un facteur important dans la prise de décision. Au XXIe siècle, les mouvements de population ont été particulièrement restreints, et sévèrement règlementés par les Etats. Les migrants ordinairement fuient des conditions de vie insupportables dues à des guerres génocidaires, des épurations ethniques, des adversités climatiques, des intolérances religieuses, des épidémies désastreuses, ou n’acceptant plus de vivre sous le joug de dictateurs, ou sous la pression de concepts absolutistes. La diversité raciale et culturelle est un phénomène qui prend des proportions de plus en plus importantes dans tous les pays développés qui enregistrent des taux de natalité inférieurs au renouvellement des populations actives. On observe deux mouvements obéissant aux flux les plus significatifs : celui de l’intégration économique pilotée correspondant aux besoins du pays hôte, et celui s’accommodant de masses dont la présence sur l’endroit d’accueil est considérée comme tolérable, voire carrément illégale.... De nos jours, notre pays continue à recevoir des populations de migrants provenant de nos frontières sud et d’Asie, D’abord terre de transit, ces jeunes des deux sexes espèrent conquérir prioritairement le continent européen par tous les moyens, y compris en défiant la mort. L’histoire de l’immigration algérienne est un phénomène relativement nouveau dans le temps. Son avènement a pris des proportions importantes dans les années 1960-70, après la signature d’un protocole d’accord entre la France et l’Algérie, permettant à la main d’œuvre algérienne de travailler sur le sol français. Avant cette date, les Algériens qui avaient participé à la libération de la France durant les deux grandes guerres mondiales, revenaient après leur service militaire ; rares ceux qui élisaient domicile en France, ou dans les pays riverains. L’émigration avait essentiellement un aspect économique. Dès les années 50, l’Europe, se reconstruisant, avait besoin de main d’œuvre courante, ou spécialisée, plus particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Avec le boom économique de la France, la demande française devenant plus importante, les Tunisiens, les Marocains et les anciennes populations des colonies noires africaines allèrent grossir le nombre de travailleurs étrangers, qui n’avaient d’autres soucis que de subvenir aux besoins de leurs familles restées dans le pays d’origine. Les phénomènes d’intégration ne sont apparus que récemment avec le vieillissement des populations européennes, qui ont privilégié le standing du niveau de vie, à celui d’une natalité prolifique. L’Algérie avait plus de 600 000 immigrés en 1980. Aujourd’hui, ils seraient plus d’un million rien qu’en France. La population algérienne, avec le temps, a trouvé d’autres terres d’accueil en Europe ; dans le cadre des politiques d’immigration des EtatsUnis, et du Canada, des milliers d’Algé- 5 octobre 1994 Présentation au Conseil des ministres d’un projet de texte législatif pour faire force de loi après son adoption par le Parlement. Ce texte déposé à l’initiative du gouvernement portait modification de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France : la définition du délit que constitue le fait de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France est étendue aux Etats parties à la convention de Schengen, des zones d’attente pourront être créées dans les gares ferroviaires et un étranger retenu dans une zone d’attente pourra être transféré dans une autre en vue de faciliter son départ. 30 avril 2003 Adoption en Conseil des ministres réunissant l’ensemble des ministres d’un projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration et au séjour des étrangers en France : il prévoit l’allongement de la durée de rétention des étrangers, la création d’un fichier d’empreintes digitales des demandeurs de visas, un contrôle plus strict des attestations d’accueil, le renforcement du contrôle de certains mariages mixtes, un durcissement des conditions d’obtention des titres de séjour et un aménagement de la double peine riens ont pu accéder aux marchés du travail en Amérique. Les profils de l’immigré ont changé, avec les difficultés de la crise économique des années 80, et le terrorisme de la période 1990- 2000. Ce sont, non pas des vagues migratoires analphabètes,et peu formées à la vie professionnelle, mais des flux de cerveaux, souvent hautement qualifiés qui ont été formés dans les pays d’origine par l’argent des contribuables. Ce type de migrants hyper qualifiés dans certaines disciplines dans le domaine de l’informatique, des sciences médicales ou de la recherche continue a recueilli toute l’attention des pays développés. Leur insertion ne pose aucun problème, mais il se trouve qu’elle se fait au détriment du développement des pays souches. L’immigration s’est métamorphosée en population de migrants. Rappelant les grandes vagues de la colonisation des Amériques du Sud par les Espagnols, celles des Irlandais fuyant la misère vers l’Amérique du Nord, ou celles des Italiens, ou encore celles des Corses, des Maltais, et des Espagnols qui avaient constitué le gros des troupes de la colonisation française au XIXe siècle. Une manne pour la famille L’émigration n’a pas apporté le soutien au développement des pays pourvoyeurs de main d’œuvre, mais pour les familles, il y va sans dire que la manne financière a été d’un grand recours pour les familles. Cet apport extérieur a permis à bon nombre d’émigrés d’améliorer les conditions souvent misérables de vie de leurs proches, surtout après les dévaluations successives du dinar. Actuellement, ce change dans le marché parallèle de la devise est de 1 pour 12. Des centaines d’immigrés ont pu faire de juteux placements de leur épargne dans l’immobilier, ou dans le foncier. De florissants commerces ont poussé comme des champignons dans les régions montagneuses qui ont longtemps constitué des réserves de main d’œuvre destinées à l’immigration, comme la Kabylie. Cette mentalité de l’émigration rentable a profondément travesti notre population. Le drame des harraga est un triste exemple d’une réalité plus que condamnable. Les boats people sillonnant les mers, et les océans au XIXe siècle sur des embarcations de fortune est une méprise criarde des disparités économiques en vigueur. Le fait de risquer de perdre sa vie dans l’espoir de trouver un avenir meilleur à défaut d’un camp de rétorsion est la manifestation de la faillite des systèmes économiques régissant la planète. Ces flux migratoires ont donné l’occasion à des partis politiques européens d’épouser les vieilles idées fascistes en les ressuscitant de l’outre-tombe de la Seconde Guerre mondiale. Le néo-fascisme sous prétexte que les immigrés volent le travail des populations autochtones, sous couvert de démocratie et de libéralisme, n’arrête pas de harceler des populations qui malgré l’intégration, notamment par l’acquisition de la nationalité du pays d’accueil, se voient fustiger comme s’ils avaient été porteurs de la peste. Toutes les fois qu’il y a une crise économique, ce sont généralement les étrangers ou ceux apparentés qui deviennent les souffre-douleurs des dérives politiques, et surtout économiques. Des études prévisionnelles montrent que la tendance des flux migratoires ira en s’accentuant jusqu’en 2050, au regard des augmentations démographiques attendues, et des inégalités se creusant entre les riches et les pauvres. Amar Khelifi question de l’immigration par le gouvernement, organe collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargés de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale.. Le 30, dénonçant un texte qui «porte gravement atteinte aux engagements internationaux souscrits par la France et aux principes fondateurs de la République française», la Fédération internationale des droits de l’Homme et la Ligue des droits de l’Homme demandent à Jacques Chirac de «retirer» le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale. Les conditions du regroupement familial, sont durcies vis-à-vis d’une immigration considérée comme subie. L’obtention d’une carte de séjour «salarié» à l’existence d’un contrat de travail et à l’obtention préalable d’un visa long séjour. Pour aller vers «l’immigration choisie», une forme de sélection de la main d’œuvre est prévue : des «listes de secteurs tendus où les employeurs pourront faire appel à des étrangers» doivent être établies. De plus, est instituée une carte «compétence et talents» valable trois ans et renouvelable, pour faciliter l’accueil des étrangers dont «le talent constitue un atout pour le développement et le rayonnement de la France». Le principe de la régularisation systématique après 10 ans de présence sur le territoire est supprimé. 30 juillet 2006 Le 16 mai 2006 Sarkozy se défend de vouloir «piller les élites des pays en voie de développement. Le 26, Dominique Strauss-Kahn, député (PS) du Val-d’Oise, critique l’usage politicien de la Un arrêté du 30 juillet créant un fichier informatisé, dénommé Eloi, des étrangers en situation irrégulière est établi afin de faciliter leur éloignement du territoire, lors des différentes étapes de la procédure d’expulsion. régions INFOS Tlemcen Inauguration d'un marché couvert à Boudghène A l'occasion des festivités marquant la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le wali de Tlemcen, accompagné des directeurs de l'exécutif, a procédé à l'inauguration du marché couvert réalisé au niveau du quartier populeux de Boudghene. Disposant de toutes les commodités, cette infrastructure réalisée dans le cadre de la lutte contre le commerce informel, regroupe 64 locaux destinés à la vente des fruits et légumes et des poissons qui ont été attribués à 64 jeunes vendeurs ambulants. Selon le directeur du commerce de la wilaya de Tlemcen, M. Amrou Hellaili, la liste des bénéficiaires a été établie suivant l'examen de la situation sociale et professionnelle de chaque demandeur. Par la même occasion le centre culturel du même quartier a été baptisé du nom de Kara Slimane Benali. S'adressant à la population de ce quartier venue fêter l'évenement, M. Saci Ahmed Abdelhafid, wali de Tlemcen dira : « Les pouvoirs publics poursuivront les efforts visant à améliorer le cadre de vie des citoyens ». Mohamed Hichem La NR 5082- Jeudi 6 novembre 2014 8 Tissemsilt 2 414 passeports biométriques délivrés par la daïra , Les employés du service des passeports biométriques de la daïra de Tissemsilt travaillent d’arrache-pied depuis le mois d’août 2014. «D’habitude, cette période ne connaît pas une telle affluence. Notre service est mis à rude épreuve en mai et à la veille de la saison du hadj.» Avant l’annonce de l’augmentation des droits de timbre, les citoyens voulant éviter de dépenser la somme de 10 000 DA annoncée pour 2015, puis révisée à 6 000 DA concernant le timbre du passeport, les Tissemsiltis se sont précipités vers les services de la daïra afin de déposer leurs dossiers pour bénéficier du tarif actuel du timbre, qui est de 2 000 DA. Effectivement, la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté récemment l’amendement de l’article 25 de la loi de finances 2015, portant modification de l’article 136, relatif au tarif du timbre de passeport. Le timbre sera de 6 000 DA, au lieu de 10 000 DA, un tarif proposé par le gouvernement dans le projet de loi. 2 414 passeports biométriques ont été délivrés durant les neuf mois précédents (du 1 janvier au 30 septembre 2014) par la daïra de Tissemsilt, a-t-on appris de sources sûres. Laquelle institution a été choisie comme daïra pilote dans la wilaya de Tissemsilt pour le lancement à titre expérimental de l’opération. 2 464 demandes de passeports biométriques enregistrés, 2 464 pièces ont été établies Le timbre sera dorénavant de 6 000 DA. (Photo > D. R.) dont 118 passeports ordinaires, at-on appris, auprès de M. Mokhtar Hanafi, chef de daïra de Tissemsilt. 2 414 ont été récupérés par leurs propriétaires. Le nombre de passeports pour lesquels les citoyens ne se sont pas présentés pour les récupérer est de 50. Le chef de daïra poursuivra en indiquant que ce qui est « désolant, en voyant les statistiques, ce sont les cas des citoyens qui ne viennent pas récupérer leurs passeports. C’est malheureux, car il y a l’urgence dans le dépôt et l’urgence dans la réclamation, alors qu’ils ne viennent pas les récupérer par la suite. De plus, nous les contactons pour les en informer. Nous espérons qu’ils se présenteront ». Globalement, nous traitons sur rendez- vous 50 dossiers par jour. Pour les 118 passeports ordinaires délivrés, ce sont des passeports d’urgence que nous délivrons. Déjà, sur demande du citoyen qui doit, bien évidemment, justifier cette urgence, notamment en cas de décès ou d’une naissance. Dans ce cas, nous délivrons un passeport ordinaire valable jusqu’au 24 novembre 2015. Il y a le cas de figure où le citoyen dispose d’un passeport toujours en cours de validité. Mais pour des considérations de visa, il se présente aux services car il a un déplacement urgent. On a appris, en outre, que la daïra de Tissemsilt Le wali en visite d’inspection , Brahim Merad, le wali de Médéa, accompagné d’Abdelkader Chekou, président de l’APW, des membres du conseil exécutif et de l’ensemble des autorités civiles et militaires, s’est rendu lundi dernier dans les daïras de Béni Slimane et Souagui, pour une visite de travail et d’inspection. Une visite qui a permis au premier responsable de la wilaya de s’enquérir de la situation qui prévaut dans les communes de Beni-Slimane, Souagui et Bouskene. Dans la localité de Beni-Slimane, M. Brahim Merad a procédé à l’installation officielle du nouveau chef de la daïra de Beni-Slimane, en l’occurrence M. Mohamed Rahmouni, en remplacement du défunt Mustapha Rachem, décédé lors d’un accident de la route. Puis, le premier responsable de l’exécutif s’est rendu au centre de formation des agents forestiers de Beni-Slimane implanté à la sortie nord de la ville sur un terrain agricole de 10 ha, ce qui a d’ailleurs fait réagir M. le wali : « Il est nécessaire d’écarter l’occupation des terres agricoles et procéder à la recherche des terres arides pour la réalisation de projets ». Ce projet est en cours de réalisation dont le taux d’avancement est de 95% et l’enveloppe financière est de 155.448.426,02 DA. Avant de quitter les lieux, le wali a procédé à l’implantation d’un arbre alpin dans l’enceinte de ce centre de formation, puis s’est rendu au P.O.S (Plan d’occupation du sol) n° 2 de Beni-Slimane où il s’est enquis de l’état d’avan- cement des 848 logements (598 sociaux et 250 LSP) dont 480 logements sociaux ont été réalisés et seront distribués d’ici la fin du mois de novembre 2014. M. Brahim Merad a inspecté ensuite différents projets, à savoir : projet de protection de la ville de Beni-Slimane contre les inondations dont le taux de réalisation est de 98% pour un montant global de 259.988.625,00 DA - Projet de réalisation d’un établissement pénitentiaire sur une superficie de 12,06 ha dont le taux d’avancement est de 80% - Le barrage (hydro-agricole) dont le taux de réalisation est de 25% pour un montant de 146 milliards de centimes. La seconde étape a été la commune de Souagui, M. Brahim Merad s'est rendu sur le site du pôle urbain implanté sur une superficie de 37 ha - Il a inspecté également les projets : lycée 800/200 en cours de réalisation pour une somme de 25 milliards de centimes - Projet de réalisation d’une polyclinique dont le taux de réalisation est de 70% pour un montant de 11 milliards de centimes, ainsi que les projets de raccordement en eau potable d’une conduite de transfert du barrage de Koudiat Acerdoun vers Bouskène et Souagui dont le taux de réalisation est de 50% - Réalisation de deux stations de pompage plus équipements électromécaniques – et la réalisation d’un réservoir de 2000 m3. La dernière étape de la visite était la commune de Bouskène, Le wali et les membres de son exécutif ont inspecté différents projets, entre autres un lycée 1000/300 pour un montant de 21 milliards de centimes dont le taux d’avancement est de 25%, ainsi que 20 logements sociaux. Hamid Sahnoun Abdenour Relizane Des citoyens en colère A quelques encablures du cheflieu de wilaya de Relizane, et plus exactement dans le quartier populaire de Bermadia, se trouve le marché de fruits et légumes, situé dans une ruelle exiguë qui permetdifficilement le passage d’une seule voiture. La première chose qui saute aux yeux, c’est bien la saleté qui entoure ce lieu. On est quasiment assailli par l’odeur des détritus, qui encerclent ce marché. Ensuite, on remarque aisément toute l’insécurité et l’anarchie qui règnent dans cet endroit, et aussitôt arrivé, on n’a qu’une seule envie : déguerpir au plus vite. De jeunes voyous des quartiers avoisinants, postés comme des sentinelles, guettent le va-et-vient des citoyens en espérant tomber sur une «proie» facile. «Que voulez-vous y faire ? On ne peut malheureusement rien contre eux. Ils sont là du matin au soir à jouer au chat et à la souris , Khemis-Miliana a renforcé le service biométrique par deux autres postes de vérification de deux machines d’enrôlement (scanners) qui travaillent en permanence pour accélérer l’opération de traitement des dossiers de demande de passeports biométriques. «La grande affluence des citoyens pour l'obtention du passeport biométrique nous a incités à nous réorganiser pour alléger la surcharge enregistrée ces derniers mois sur la prise en charge de la demande croissante en passeports biométriques», dira le chef de daïra. BRÈVE Sebdou (Tlemcen) Saisie de 600 bouteilles de spiritueux Les éléments de la brigade de gendarmerie d'El Aricha (sud de Tlemcen), ont mis un terme aux agissements d'une association de malfaiteurs spécialisés dans la vente avec les policiers», répond une vieille dame interrogée sur le sujet. Une réponse qui en dit long sur l’état d’exaspération de la population fréquentant ce marché. Un autre client qui se trouvait sur les lieux accompagné de sa petite fille, a indiqué quant à lui: «Moi j’ai vécu une certaine période chez nos voisins tunisiens, et vous pouvez me croire, là-bas c’est un réel plaisir de prendre sa fille au marché et faire ses achats, dans une hygiène remarquable, un cadre qui incite à la consommation. Trouvez-vous normal qu’à côté d’un boucher on puisse trouver une canalisation d’eaux usées à ciel ouvert ?!». Il est à noter que même les étals savamment achalandés manquent cruellement de propreté. N.-Malik Voir sur Internet www.lnr-dz.com illicite d'alcool de contrebande. L'alcool est transporté selon les gendarmes à bord de véhicules de location. Une embuscade tendue aux contrebandiers par les gendarmes a permis l'interception d'un véhicule de location de marque Renault Clio à bord duquel les contrebandiers transportaient 600 bouteilles de boissons alcoolisées de diverses marques. Les deux occupants du véhicule ont été arrêtés et traduits devant la justice. M. H. 9 La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014 régions Adrar : coup d’envoi mardi de la première fête de la datte Chlef Centre-ville : le transport se caractérise par l'anarchie «C'est comme ça et si vous n'êtes pas content et si vous êtes pressé, prenez un taxi !» C’est le refrain qu’on peut entendre des receveurs ou conducteurs de bus privés qui assurent les dessertes urbaines. En effet, ces bus privés ne quittent les arrêts importants que lorsqu'ils sont pleins à craquer, à l’image de l’arrêt sis en face du siège de la daïra, celui près du siège d’Algérie Télécom au centreville et bien d’autres. Les mêmes bus sont la cause principale des embouteillages tout au long du boulevard Ben-Badis car les arrêts sus-indiqués situés dans les carrefours principaux, connus par une forte affluence de trafic des voitures. Ajoutons à cela la crise du transport qui fait son plein aux heures de pointe. Cela n’est pas le nombre des passagers qui dépasse la capacité de la flotte mais plutôt la mauvaise gestion qui sévit. Des bus stationnent n’importent où et n’importe comment, d’autres passent des dizaines de minutes dans les quais avant de les quitter et d’autres préfèrent s’abstenir durant ces moments sous prétexte de l’embouteillage. Les passagers sont donc pris en otage de 07h00 à 08h30, 12h00 à 14h00 et de 16h à 18h. Les chanceux d’entre eux qui puissent monter dans un bus, voyagent dans des conditions lamentables et vivent durant la durée de la desserte un vrai calvaire.En croyant bien faire et être professionnels du métier, certains « chauffards » font le rallye sur la route en opérant des manœuvres dangereuses, lesquelles mettent en péril la vie des passagers qui se trouvent à bord de ces « cercueils ambulants ». « C’est la concurrence qui nous pousse à faire de la course dans le but d’encaisser plus d’argent. Nous conduisons comme des fous, nous le reconnaissons mais ce sont nos receveurs qui nous dictent la cadence du travail. Malgré tout, on ne fait pas d’accidents, nous sommes des professionnels », lance un chauffeur de bus à la cantonade. En les voyant descendre et monter comme des « acrobates du cirque », ils descendent avant que le bus ne s’arrête complètement et montent alors que le bus démarre. Ainsi, une grande anarchie règne dans les arrêts et stations de bus urbains de la ville de Chlef. Les bus, en grand nombre, sont neufs mais en mauvais état, les horaires de départ et d'arrivée ne sont jamais fixés et le nombre de personnes transportées dans un même bus n'est jamais respecté. Sans compter l'absence de plaques d'indication pour l'orientation des voyageurs. Pis encore, si on parle des lignes desservant Haï En-Nasr Radar, Ouled Mohammed, l’hôpital… à la station de bus du centre-ville dite Tazgaït près de place de la Solidarité, les transporteurs de cette desserte rallient rarement le terminus qui est bel et bien mentionné sur le ticket, l’écriteau et même l’adhésif placé tout au long de la carrosserie. Le hic ! Une fois arrivé devant le carrefour d’Algérie Télécom, le receveur vous invitera à descendre en vous indiquant que c'est le terminus. Il ne faut surtout pas répliquer à la décision du receveur ni celle du conducteur d’ailleurs, et pourtant il reste au moins un kilomètre pour arriver à votre destination finale. On risque même d’être agressé physiquement ou verbalement par le receveur, voire le chauffeur si on insiste à nous emmener au terminus. Les passagers sont donc devenus « conditionnés » par la stratégie des transporteurs qui ont leurs propres itinéraires sans pour autant respecter celui de la tutelle. Une direction des transports qui semble être absente en raison de la dégradation du secteur qui ne fait que s’amplifier. Et pour preuve : les multiples plaintes et requêtes des citoyens en vue d’attirer l’attention des responsables locaux n’ont eu aucune suite favorable. Il est donc temps pour que les autorités locales mettent un terme à cette anarchie qui ne fait que perdurer au détriment du fonctionnaire, de l’élève, de l’étudiant, bref tous ceux qui empruntent les moyens de transport régulièrement dans leurs déplacements. Le coup d'envoi de la première édition de la fête de la datte, visant à contribuer au développement de cette filière agricole, a été donné mardi à Adrar. (Photo > D. R. ) Médéa : 46 exposants à la foire du miel Près de 50 apiculteurs, venus de différentes régions du pays, sont présents à la foire du miel, qui s’est ouverte, mardi, au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa, à l’initiative de la direction locale des services agricoles (DSA). (Photo > D. R. ) Bordj Bou-Arréridj : une commission mixte pour un plan de circulation Zakarya M. Khenchela Décès de l’ex-sénateur Mahmoud Khellaf (RND) Khellaf Mahmoud, l’ex-sénateur de Khenchela et ex-maire de la commune de Tamza, dans la wilaya de Khenchela, a quitté ce monde à l’âge de 57 ans. La disparition du «Père des pauvres» ou de « Si Mahmoud El Akel », le gentil, comme le surnommaient les citoyens, est une grande perte pour la ville, la région. Membre de l’organisation des enfants de Chouhada, le défunt a occupé plusieurs responsabilités politiques, entre autres président de l’Assemblée populaire communale de Tamza et sénateur du Rassemblement nationale démocratique (RND) pour la wilaya de Khenchela. Selon des informations proches de sa famille, le défunt a eu un malaise alors qu’il se rendait au chevet de son beau-frère hospitalisé à Mostaganem. Sauf autre complication, certains de ses proches évoquent un éventuel infarctus qui serait à l’origine de son brusque décès. L’information faisant état de la mort de M. Mahmoud Khellaf est tombée tel un couperet non seulement sur ses proches et ses amis mais également sur l’ensemble des autorités de la wilaya, personnalités et surtout sur les habitants de la région. «Les plus touchés par cette disparition sont les nombreux pauvres et les nécessiteux de la région», nous a indiqué une cadre de la wilaya. Cette dernière a ajouté que le défunt était en quelque sorte le «Père» de cette catégorie de personnes nécessiteuses. « Si Mahmoud a toujours partagé ses revenus avec les personnes miséreuses avec qui il s’associait à leurs problèmes de la vie», a indiqué un médecin exerçant au chef-lieu de wilaya. Estimé par les habitants de toute la région des Aurès, le défunt était un grand patriote, un nationaliste qui aimait son pays et qui a toujours milité au sein des organisations de la famille révolutionnaire. De nombreux citoyens ont témoigné de la gentillesse, la bonté et la parfaite éducation de l’ex-sénateur. Toujours selon les mêmes témoins, on n’hésitait pas à aller frapper à la porte de Si Mahmoud, sollicitant des aides financières ou son intervention pour régler un quelconque problème. Selon le président d’un parti politique, le défunt ne possédait aucun patrimoine, à l’exception de son véhicule ou d’un appartement F3. « La disparition de Si Mahmoud est une grande perte», ont conclu nos interlocuteurs. En raison de l’exiguïté de son appartement où il habitait dans un bâtiment, la Protection civile a été contrainte de dresser une tente pour accueillir les personnes venues des quatre coins du pays pour assister aux funérailles. Une foule très nombreuse composée de hautes personnalités, dirigeants de partis politiques, simples citoyens et des autorités locales, à leur tête le wali de Khenchela, a accompagné le défunt à sa dernière demeure où il a été inhumé au cimetière du village de Chendgouma, commune de Tamza, à environ 30 km du cheflieu de wilaya Khenchela. En ces circonstances douloureuses, nous présentons nos sincères condoléances à la famille Khellaf, Cherrab et à l’ensemble des proches du défunt à Khenchela, Alger et en France. Moncef Rédha Une commission mixte regroupant des représentants de la direction des transports, de la daïra, de la commune et de la Sûreté de wilaya vient d’être installée à Bordj Bou Arréridj (Photo > D. R. ) Alger : ouverture du 19e Salon international de l'artisanat Le 19e Salon international de l'artisanat a ouvert ses portes mardi au palais des expositions (Pins maritimes-Alger) sur le thème «L'artisanat au rendez-vous». (Photo > D. R. ) La NR 5082 — Jeudi 6 novembre 2014 enquête 10 L'internet en Algérie faiblement sécurisé Les cyberattaques font perdre 54 milliards de dollars à 138 compagnies américaines , Le monde de l'internet a révolutionné notre planète. Des millions d'internautes possèdent des sites ou procédent à des recueils d’informations à partir des moteurs tel Google qui permet d’effectuer des recherches. Beaucoup de zappeurs entrent dans cet espace où il est plus facile de communiquer sous couvert de l'anonymat en «chattant» sur des sites avec une caméra pour s'amuser avec des personnes du monde entier. Ceux-là trouvent avec le tchatche une nouvelle forme d'interaction qui leur permet de se cacher ou de mentir sur eux-mêmes en ayant recours au changement rapide d'identité. Les internautes entrent en contact avec d'autres connectés à l'intérieur de leur pays comme à l'extérieur ayant aisément une certaine intimité virtuelle. Le Net offre l'invisibilité de ne pas distinguer entre les genres et les âges des personnes dans cet immense espace . Les Algériens sont de gros consommateurs de l'Internet à la recherche beaucoup plus de l'amitié, l'amour, les échanges et surtout l'amusement. Devant cet état de fait et face à cette modernité du Net, un taux de criminalité élevé a été constaté par des experts de la cyber-criminalité dans le monde et en Algérie. En effet, la police judiciaire et la Gendarmerie nationale possèdent déjà des équipes de cyber-enquêteurs ayant bénéficié de formation à l'étranger de haute qualité afin de lutter avec performance contre cette nouvelle forme de criminalité. Les écoles peuvent jouer un important rôle dans la prévention contre les menaces provenant de l'internet en mettant en garde les utilisateurs sur les risques de la cybercriminalité à tous les niveaux. Selon des experts en la matière, chaque jour c'est près de deux millions d'utilisateurs qui sont victimes de piratage sinon des hackers d'informatiques qui essayent d'obtenir des informations confidentielles ou nuire à des sociétés comme les banques et institutions étatatiques . niques, les comptes bancaires et certaines entreprises. Les réseaux sociaux comme Facebook , Twitter et autres restent toujours propices pour le rassemblement d'informations personnelles pour notamment des usurpations d'identités dans le but d'effectuer des activités criminelles ou alors identifier des victimes faciles pour les voler ou les excroquer . En Algérie, ce sont des millions d'utilisateurs qui possédent un compte Facebook et environ 20 millions du réseau seraient des mineurs. Huit millions de personnes n'auraient pas l'âge nécessaire pour pouvoir s'inscrire dans ce site très prisé par tout le monde alors que le site est interdit d'accès pour les moins de 13 ans. Sur les huit millions des membres âgés de moins de 13 ans, cinq millions d'entre- eux sont des enfants de dix ans. Sur le plan des affaires délictueuses liées au Net, il a été comptabilisé un nombre de 88 individus qui ont été poursuivis pour des délits liés à la cybercriminalité recensés de 2005 à 2010. 13 cas de ce genre d'affaires ont été traitées par les instances judiciaires algériennes. Ce nouveau phénomène de crime demeure en phase de développement embryonnaire puisque en Algérie il n'y a pas beaucoup d'utilisation des cartes d'accès bancaires et les délits les plus répandus sont des introductions frauduleuse de données dans les systèmes informatiques et la détention de renseignements obtenus suite à des accès illicites aux données et aux publications de photos pédophiles avec un taux de 3%. L'Algérie souhaite sécuriser son réseau internet qui estvulnérable et menacé par des attaques de l’extérieur. Le nouveau système appelé Global Internet Exchange GIX est un dispositif permettant une sécurisation optimale grâce à une interconnexion directe. Avec les réseaux intégrant les points d'échange, l'interconnexion directe évite la fuite des données. Avec l’'utilisation des courriels non sollicités, les messages Spam incitent l'internaute à télécharger ou à cliquer sur un lien conduisant vers un site malveillant permettant ainsi l'espionnage de l'outil informatique. En 2009, c'était près de 138 com- Cybersécurite et cybercriminalité Trois catégories de délits sont liées à la cybercriminalité. Il s’agit en premier lieu de l'atteinte au système informatique et en second, en utilisant les TIC en tant que moyen de commettre des actes criminels, en particulier, des escroqueries, des usurpations d'identité , des menaces et blanchiments d'argent. La dernière consiste à utiliser ces technologies comme vecteur de contenus informationnels illicites tels que la pornographie, l'apologie du terrorisme et le trafic de drogue et les vols. D'après le responsable de la sécurité informatique américaine Kaufman Rossin et Co qui est une entreprise basée à Miami, les chiffres de l'industrie informatique font état de 556 millions d'attaques enregistrées pendant une année contre les réseaux sociaux, les courriers électro- Les Algériens sont des accrocs à l'internet à la recherche, beaucoup plus, de l'amitié et des échanges. En effet, ce sont deux millions d'utilisateurs qui possédent un compte Facebook, entre autres des mineurs. pagnies américaines qui avaient perdu 54 milliards de dollars à cause de nombreuses attaques du Net face au commerce électronique qui fait gagner plus de 150 milliards de dollars par an aux Etats-Unis.Une seule coupure d'un jour peut faire perdre 425 millions de dollars, indique-t-on . En Grande-Bretagne, de nombreuses entreprises avaient été aussi prises comme cible par des actes de piratage électroniques à partir de l'étranger, avait indiqué le responsable de la police des renseignements Jonathan Evans. C'était une grosse compagnie cotée en bourse ayant perdu 800 millions de livres sterling en une année à cause de ces attaques, informe-t-on . L'Internet compte un milliard de sites dans le monde Le site spécialisé internet livestats.com a évalué à plus de 1,06 milliard le nombre de sites que compte actuellement Internet qui a vu le jour il y a 25 ans. Soit plus d'un milliard de sites qui ne cessent d'accroitre au fil des ans. Son ancêtre, l'Arpanet, a été mis en place en 1969 par l'armée américaine avec l'objectif de relier plusieurs ordinateurs en réseau afin de faciliter la communication et les échanges de données. Mais il a fallu attendre 1980 pour que l'idée d'un réseau mondial connecté devienne possible grâce au Britannique Tim Berners-Lee, qui a établi les bases du World Wide Web. Plus de deux décennies après sa création, l'usage d'internet s'est démocratisé, devenant même incontournable et selon le compteur d'internetlivestats.com, la barre des 3 milliards d'internautes devrait aussi être franchie prochainement. Tim Berners-Lee, informaticien britannique est l'inventeur du Xorld Wide web. Il est actuellement en Suisse où il travaille dans un laboratoire du «Cern», organisation européenne pour la recherche nucléaire. Oki Faouzi La NR 5082- Jeudi 6 novembre 2014 science 15 Espace La capsule Orion est prête à envoyer des hommes sur Mars , Depuis que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune le 21 juillet 1969, c'est la planète Mars qui est l'objectif principal de la conquête spatiale. Justement, les choses semblent se précipiter ces derniers jours avec l'annonce de la Nasa expliquant que la capsule du vaisseau Orion venait d'être terminée. Un grand pas vers un vol habité en direction de la planète rouge. Si cela fait plus d'un demi-siècle que l'homme a posé le pied sur la Lune, la planète Mars nous paraît encore très lointaine. Mais une annonce récemment publiée par la Nasa au sujet de la capsule Orion pourrait tout changer. L'habitacle qui transportera des astronautes chevronnés jusqu'à la planète rouge vient de sortir du hangar. Le projet Orion C'est dans cette capsule Orion que devrait séjourner l'équipage. Néanmoins, le vaisseau spatial Orion n'est pas encore complet, manque encore un module de service où sera rassemblé tout ce qui n'est pas nécessaire au retour sur Terre. Le premier test en conditions réelles de cette capsule est prévu pour le début du mois de décembre 2014. Orion sera un vaisseau spatial lourd, conçu en collaboration entre la NOTEZ-LE Comment les trous noirs peuvent à la fois exister et ne pas exister Quand Stephen Hawkins et d'autres affirment que «les trous noirs n'existent pas», que veulent-ils dire? Ce débat d'astrophysiciens n'est pas qu'un débat de scientifiques: il éclaire non seulement notre progression en science, mais aussi le chemin qu'il nous reste à parcourir. Les trous noirs n'existent pas: c'est la nouvelle marotte de certains scientifiques, parmi les rares sur la planète à maîtriser les subtilités de ces entités fascinantes. Le célèbre physicien britannique Stephen Hawking lui-même est de la partie, puisqu'il balançait dès janvier dernier cette assertion choc, largement relayée par les médias. Et reprise ces dernières semaines par une de ses consoeurs. Pourtant, à l'occasion d'un article sur les dix commandements du trou noir, l'astrophysicien français Jean-Pierre Luminet, qui connaît Hawking -tout comme «ses déclarations fracassantes»-, nous confiait que «les trous noirs [n'étaient] plus spéculatifs en astrophysique aujourd'hui». Nasa et l'Agence spatiale européenne pour transporter un équipage dans l'espace. Les objectifs initiaux de ce vaisseau étaient d'emmener des hommes sur la Lune à l'horizon 2020 et de remplacer la navette spatiale pour la relève des équipages de la Station spatiale internationale. Mais la Nasa a aujourd'hui de plus grands projets pour Orion : transporter des êtres humains sur la planète Mars pour la toute première fois. Un premier vol en décembre Au mois de décembre prochain, une capsule inhabitée sera propulsée par une fusée lourde United Launch Alliance Delta IV. «Ceci n'est que la première d'une grande lignée de missions d'exploration au-delà de l'orbite terrestre basse, et dans quelques années, nous enverrons nos astronautes vers des destinations que les humains n'ont jamais connues», a déclaré Bill Hill, directeur adjoint responsable du développement des systèmes d'exploration, dans des propos rapportés par le Dailymail. La capsule devrait atteindre une altitude de près de 5 800 kilomètres lors de ce test. Elle est alors supposée faire deux tours de la Terre avant de rentrer dans l'atmosphère à 35 000 km/h pour finalement être parachutée dans l'Océan Pacifique au large de San Diego. Une mission de quatre heures, durant laquelle les ingénieurs vont pouvoir évaluer la sécurité de l'équipage, le système d'interruption de lancement, le bouclier thermique et le système de parachute. Bientôt sur Mars ? Les données recueillies lors de ce premier vol auront une influence sur les décisions de conception, validant ou non les modèles informatiques existants. La capsule Orion restera malheureusement inhabitée encore quelques années. La NASA envisage un premier test du véhicule Orion complet en 2017, et un premier vol habité seulement en 2021. 21 baleines échouées sauvées en Nouvelle-Zélande Une cinquantaine de baleines échouées. C'est le spectacle auquel ont assisté des passants sur la plage de Ohope en Nouvelle-Zélance, mardi 4 novembre au soir. Une importante opération de secours mobilisant des volontaires et des membres de la communauté maorie a été menée pour leur venir en aide. Le ministère de la protection de l'environnement a affirmé, mercredi matin, que les secouristes ont finalement réussi à immerger 21 baleines et que celles-ci ont pu regagner le large. Toutefois, 25 cétacés sont morts et 11 autres ont dû être euthanasiés. Les échouages massifs de baleines sont courants en Nouvelle-Zélande sans que les scientifiques ne parviennent à les expliquer. B O N À S AV O I R Réchauffement : la chaîne alimentaire en danger Il n'y a pas que la montée des eaux. Que l'on épouse les thèses du Giec ou qu'on les critique, l'acidification des eaux des océans n'est plus contestée. Le phénomène menace la chaîne alimentaire. Ce qui, au-delà des polémiques, devrait pousser à la réduction des émissions de CO2. Ce qui serait favorable à la lutte contre le réchauffement climatique. La publication du cinquième rapport du Giec, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, n'a pas encore fait réagir les climatosceptiques qui contestent la thèse du réchauffement climatique et qui nient toute relation entre un éventuel réchauffement et l'accroissement du taux de CO2 dans l'atmosphère. Auraient-ils rendu les armes, finalement convaincus par les travaux des 831 experts internationaux de plus de 130 pays qui ont participé à la rédaction de ce rapport? Le Français Jean Jouzel, vice-président du Giec,n'y croit pas. Simplement, depuis la publication du premier rapport d'évaluation en 1990, les experts du groupement ont appris à ne plus prêter le flanc aux critiques. Le mode d'élaboration des rapports a évolué : à chaque étape du processus, les auteurs soumettent leurs textes à la communauté scientifique et aux experts gouvernementaux pour solliciter des commentaires qu'ils doivent prendre en compte. Une bonne façon de créer le consensus et de désamorcer les critiques. Tant mieux pour la clarté du message. D'autant que le citoyen lambda a parfois bien du mal à comprendre la justification de certaines polémiques. Les climatosceptiques, minoritaires, contestent-ils la thèse d'un réchauffement climatique? La fonte des glaces de l'Arctique apporte aujourd'hui une réponse en temps réel. Le dérèglement climatique ne serait pas causé par les activités humaines ? C'est en tout cas la thèse défendue par une partie d'entre eux. évocation La NR 5082 - Jeudi 6 novembre 2014 16 Mascara Huit ans déjà disparaissait le moudjahid El-Hadj Mohamed Hamiani (Haritan) , Déjà 8 ans et ton souvenir reste gravé dans nos mémoires telle une lumière qui ne s’éteint jamais. Tu as su marquer de ton empreinte tant de générosité, de compréhension mêlée par une autorité naturelle tel un lion rugissant au cœur de la savane. Je n’étais que ton gendre mais quelle fierté de t’avoir connu, d’avoir partagé avec toi des moments aussi magiques. Malheureusement tu es parti trop tôt en laissant un grand vide et le sentiment de n’avoir pas eu le privilège de passer d’autres journées avec toi, Monsieur, Mohamed Hamiani. Portrait et anecdotes Tu as consacré ton énergie à défendre ton pays et à donner une éducation à tes enfants basée sur les valeurs du respect et du savoir. Quelquefois, tu parlais de ton passé à combattre l’occupant au cœur de la résistance algérienne, mais jamais dans tes propos on ne sentait un ton revanchard. Au contraire tu avais du respect pour tes adversaires. Tu aimais discuter avec des inconnus ou tes proches et tu appréciais aussi l’échange avec des passants pour discuter de certaines espèces de plantes. D’ailleurs à Mascara tu t’occupais quotidiennement du jardin, en procurant des soins particuliers à chaque plante et tu affirmais que certaines espèces devaient être disposées en fonction de la lumière afin de leur assurer une bonne croissance. Mohamed Hamiani tu appréciais aussi la pêche, moment d’isolement au bord de l’eau. Tu profitais sans doute de cet espace de sérénité pour converser avec Dieu ; tu étais croyant et tu te réclamais d’un Islam tolérant et fraternel. Tu prenais aussi le temps d’admirer le paysage, regarder dans le ciel planer les oiseaux. Bien entendu tu surveillais aussi le bouchon de ton lancer car tu aimais taquiner le poisson qui était d’ailleurs ton plat préféré. A ma connaissance, tu n’étais venu que deux fois en France, ce voyage te permettait de te rassurer et constater que certains de tes enfants partis vivre dans ce pays, se portaient bien et ne manquaient de rien. Un jour, alors que le soleil se cachait derrière les nuages nous sommes allés visiter la citadelle de Besançon. Dans une partie de ce site se trouvait le zoo et tu ne savais pas que des vitres remplaçaient les cages. Soudain un tigre s’est avancé vers toi, ton regard fixait celui du félin et je me suis rendu compte que tu gardais encore les attitudes et reflexes que t’avaient forgées les années passées dans le djebel algérien, à combattre l’occupant. En position de combat, tu étais prêt à affronter la bête, éclat de rire réciproque et soulagement lorsque tu as constaté le leurre. Tu étais aussi un homme cultivé car pour la seconde partie de notre sortie à la citadelle, nous avons visité le musée de la résistance. Tu regardais chaque panneau et prenais le temps de lire chaque texte, je t’ai d’ailleurs attendu plus d’une demie heure devant la sortie du musée. Tu étais très satisfait de cette journée et tu m’as fait part de ton plaisir d’avoir découvert ce lieu et j’en étais très fier. La maison des jeunes de Mascara porte ton nom, en souvenir du grand patriote. Lieu d’accès à la culture, à l’éducation, à l’information et à la citoyenneté rien de mieux pour s’inspirer de ton parcours, cher Mohamed Hamiani. Par-dessus tout, tu aimais ta famille et chérissais chacun de tes enfants. Quand tu prenais tes petits enfants sur tes genoux cela leur procurait un sentiment de fierté et d’invulnérabilité. Que ce soit à Mascara ou en France, tu étais discret. Lorsque nous passions quelques jours chez toi à Mascara, j’observais ton rituel. Le matin, après tes exercices, quotidien d’assouplissement, tu partais à la mosquée pour ensuite acheter les journaux. Tu parcourais les articles adossé contre le tronc d’un arbre situé sur une place en amont de la mosquée. Le reste de la journée tu t’installais dans ta chambre pour te reposer, lire la presse, re- garder la TV et faire ta prière. En fin d’ aprèsmidi tu partais faire des courses revêtu de ta tenue Shanghai et tu revenais le coffre de la voiture rempli de bonnes choses. Je me souviens, un jour tu m’as appelé pour venir t’aider à vider le coffre de ta voiture. Quand tu as constaté mes «légères» difficultés à transporter les caisses de boissons, tu m’as regardé avec un léger sourire, les bras pliés et tes mains posées contre ta taille. Tu étais toujours prêt à nous rendre service où nous emmener visiter la région. Mohamed Hamiani tu es parti comme tu as vécu ; avec dignité et le souvenir impérissable d’un grand homme, d’un modèle, d’un bon père de famille. Tu as été un patriote exemplaire et tu n’as pas négligé ton énergie pour défendre ton pays contre le colonialisme et l’obscurantisme. Repose en paix avec le sentiment et la certitude d’avoir comblé de bonheur de tous tes proches qui sont fiers de t’avoir connu et aimé. Mais qui était le moudjahid Hamiani Mohamed ? Hamiani Mohamed originaire de Mascara est né en 1929 au douar Elklaylia dans les monts de Béni-Chougrane, il est issu d’une famille noble proche du mausolée du Saint Cheikh Bel Hamiani, fief de ses ancêtres, fidèles alliés de l’Emir Abdelkader. Le moudjahid El-Hadj Mohamed Hamiani suit ses études à l’école Pascal Muselli qu’il a dû interrompre pour s’engager très tôt pour la cause algérienne et commencer à militer, il fut ainsi de toutes les batailles jusqu’à l’indépendance, voire même après en particulier durant la décennie noire qu’avait connue notre pays dans les années 990, l’homme qu’on surnommait «l’homme aux deux combats» s’est engagé à combattre aussi les islamistes terroristes dans leur propre fief et ce, jusqu’à la fin de ses jours. Certificat de fin d’études primaires en poche, il se mit à rêver d’un avenir meilleur, tout en restant attaché à sa terre, à son pays : l’Algérie son éternelle passion, son grand amour…La répression féroce qui suivit l’insurrection du 8 mai 1945 où des milliers de manifestants sont abattus par l’armée française à Sétif, Guelma et Kherata et les expéditions punitives, les ratissages ont duré plusieurs semaines pendant lesquels même le bétail n’a pas été épargné…Sa famille comme toutes les familles algériennes est persécutée par l’armée française et dépossédée de ses biens matériels mais pas de sa dignité…Cette barbarie inouïe, où la «France des droits de l’Homme et des libertés» a atteint des sommets dans l’immonde, le plus souvent au nom de «la civilisation» l’indigne et l’exaspère. Hamiani Mohamed, nom de guerre Haritan : autrement dit «l’homme qui ne recule devant aucun danger...» pour libérer le pays, qui à peine adolescent, découvre les horreurs du colonialisme. Humilié par cette énième injustice, sa volonté en sort encore plus déterminée, renforcée, son choix est fait et il est irréversible : c’est celui de la libération de l’Algérie, du joug colonial de plus en plus insupportable. La souffrance du peuple algérien et le sort réservé à la femme algérienne le révoltent, le militant et révolté Mohamed Hamiani plus connu sous le nom de guerre «Haritan» est né. Il cherche alors comment participer activement à la libération du peuple algérien. Tout naturellement, il s’agrège à cette génération d’avant-guerre de Libération nationale, cette pépinière qui a donné naissance à la fibre patriotique et nationaliste que chaque Algérienne et Algérien conservent jalousement. D’abord il fut un militant actif au PPA (Parti du peuple algérien), puis au MTLD (Manifeste pour le triomphe des libertés démocratiques), à l’OS (Organisation spéciale), et enfin au FLN, il distribue des tracts, colle des affiches et organise des réunions aux côtés de militants célèbres et anonymes… c’est le déclenchement de la Révolution, le 1er novembre 1954. Le monde s’émeut du sort des Algériens, et l’internationalisation de la question algérienne ravive le militant convaincu qu’est Haritan et le porte tout naturellement aux armes. Hamiani Mohamed apporte donc sa pierre à l’édifice de la Révolution et s’applique à étendre la fibre libératrice qu’il porte en lui dans l’Ouest algérien. Il acheta une première arme et se retira à son douar Kellal situé aux monts de BéniChougrane pour s'entraîner, puis une deuxième, une troisième jusqu'à constituer un arsenal qu'il a mis au service de la Révolution…Il a choisi le corps des fidayine pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il est croyant et comme tout croyant son destin était placé entre les mains de Dieu, chaque jour il était prêt à la mort et à la capture... Ensuite pour être au cœur même des villes, donc au cœur des dispositifs militaires et administratifs de l’ennemi. Et enfin pour étendre l’insécurité aux centres urbains afin de mieux déstabiliser et affaiblir l’armée coloniale. A Mascara, sa ville natale, il commet son premier attentat le 26 septembre 1956 sur la personne d’un collaborateur avec sa propre arme. Seul, il rentra chez lui et ne fut jamais inquiété pour cet acte. Mais son courage n’était plus à prouver, et ce premier attentat fut le point de départ d’une série d’autres qu’il commandita et accompagna personnellement partout dans la région, comme le célèbre incendie des 14 fermes qui permit de mobiliser l’armée française et de détourner son attention du passage d’un groupe important de Fidayine de Saïda à Sidi Bel-Abbès, la bombe déposée dans un café à Mascara ville par son propre frère Bouskrine alors âgé d’ à peine 16 ans. La liste est longue… En militant convaincu et convaincant, il mit à contribution sa mère Zoulikha bent Bouskrine et son épouse Mimouna Embarka pour les intimes qui récupéraient les armes après les attentats… Les deux femmes circulaient de «Trig el kebira» (grande ruelle), à «Sidi Bouskrine» en passant par «Baba Ali» avec des haiks mrama (voile traditionnel algérien) qu’elles jetaient sur les corps des Algériens abattus par l’armée française et quand elles n’en avaient plus c’est leur propre haik qu’elles enlevaient… A la maison en véritables complices, elles cachaient les armes et les tenues prises à l’ennemi… «Haritan, le moudjahid était un stratège hors pair… », dira Si Abdelkader, compagnon d’armes. Arrêté en compagnie d’un groupe de scouts, il fut jugé et condamné pour atteinte à la Sûreté nationale et terrorisme, puis incarcéré à Mascara, transféré à El Asnam puis Oran d’où il continuait son action de chef de groupe Fida. Hospitalisé d’abord à Mascara suite d’un infarctus puis transféré une semaine après en France, cet homme humble et généreux nous a quittés un certain lundi 6 novembre 2006, pour rejoindre l’éternel à l'âge de 77ans. Il était entouré de ses enfants et petits enfants à l'hôpital Bichat de Paris. Reconnaissant son parcours hors du commun pour la patrie, il a été rapatrié le lendemain soit le 7/11/2006 et ce, grâce à l’intervention de la diplomatie algérienne à Paris. Il repose au cimetière Sid Ahmed Echadouli de Mascara, sa ville natale et de combat où autorités civiles et militaires, frères d’armes et population lui rendirent aussi un grand hommage et baptisèrent le centre de loisir… en son nom, près de l’université de Mascara une année seulement après sa disparition soit le 1er novembre 2007. Le hasard a voulu que sa dépouille soit rapatriée dans un avion appartenant à la compagnie Air Algérie baptisé «Beni Chougrane» lieu de naissance du défunt moudjahid et enterré à100 mètres du carré des martyrs… Hamiani Mohamed «Haritan» était un glorieux militant de la guerre de Libération nationale, au parcours hors du commun, qui grâce à son engagement très jeune et son courage dans la lutte pour la liberté des générations futures, a été de ceux qui ont façonné un chapitre ô combien important de l’histoire de l’Algérie… Un grand moudjahid certes mais aussi un mari, un père dans toute sa dimension. Que peut-on faire pour toi cher époux, cher père, cher grand-père, sinon dédier cette modeste pensée à ta mémoire à l’occasion du 60e anniversaire du déclanchement de la guerre de Libération nationale? Ne dit-on pas que le souvenir a toujours cette force après la disparition d’un être cher, aimé et admiré de faire revivre les premiers instants de sa vie révolutionnaire…? «Haritan» est très connu pour avoir rendu un grand service à la révolution nationale, la jeunesse d’aujourd’hui doit savoir ce qu’avait donné ce grand homme non seulement à la révolution mais aussi durant la décennie noire qu’avait connue notre pays, c’est un tournoi qui va être à la mesure de l’Homme où sa famille et la famille révolutionnaire et les autorités locales et militaires seront conviées à ce grand événement….», conclut Boudjellel Immimoune. Sa femme, ses enfants, petits enfants, son frère El Hadj Abdallah, ses frères d’armes de Mascara et les familles, Mourah, Sedjal, Moulaï, Mekki, Brahim, Boudjenah, Sahraoui d’Alger, Mascara, Oran, Paris, Lille, Boulogne-Sur- Mer, Belfort et Besançon, demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée pour lui. Il convient de rappeler que la famille a mis en avant le souvenir de cet homme qui restera dans nos mémoires mais aussi dans nos cœurs le fidèle ayant sacrifié toute sa jeunesse, fort de ses convictions, contre la colonisation de notre pays… Cette commémoration n’est donc qu’un témoignage à la noble lutte et l’intégrité du défunt qui restera très cher à jamais. Nous apprenons par ailleurs à l’heure où nous mettons sous presse que l’association El-Moubayaâ (Allégeance) de Mascara qui siège d’ailleurs au sein du centre culturel El Moudjahid Hamiani-Mohamed compte organiser un grand tournoi de football en hommage au moudjahid Hamiani Mohamed à l’occasion du 8e anniversaire de sa disparition au stade Meflah-Aoued ou l’Unité africaine, Boudjellel Immimoun, le président de ladite association, nous confirme l’information : «C’est avec un grand honneur que notre association ElMoubayaâ rendra hommage à ce grand homme de la révolution algérienne qui coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, Haritan est très connu pour avoir rendu un grand service à la Révolution nationale, la jeunesse d’aujourd’hui doit savoir ce qu’avait donné ce grand homme non seulement à la Révolution mais aussi durant la décennie noire qu’avait connue notre pays, c’est un tournoi qui va être à la mesure de l’Homme où sa famille et la famille révolutionnaire et les autorités locales et militaires seront conviées à ce grand événement….» conclut Boudjellel Immimoune. Ta femme, tes enfants et petits-enfants 22 La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014 sport Mondiaux d’haltérophilie L'Algérie à Almaty avec six athlètes ,Une sélection nationale algérienne d'haltérophilie composée de six athlètes prendra part du 8 au 17 novembre à Almaty au Kazakhstan, au championnat du monde seniors par équipes de la discipline, première étape de qualification pour les Jeux olympiques-2016, a-t-on appris hier auprès de la direction technique nationale (DTN). Pour cette première importante étape de qualification aux joutes olympiques de Rio, la DTN a jeté son dévolu sur les athlètes Amor Fenni (56 kg), Souhil Mairif (62 kg), Amir Belhout (77 kg), Abdellah Mekki (85 kg), Saddam Messaoui (94 kg) et Walid Bidani (10 kg), considérés comme les meilleurs athlètes algériens dans leur catégorie. «Le Mondial d'Almaty est la plus importante étape, attendue par tous les pays. C'est la 1re étape de qualification aux JO-2016 et va donc drainer le Gotha mondial. Nous devons, de notre côté, sélectionner les meilleurs athlètes et les plus aptes à se rapprocher de l'objectif fixé par la Fédération algérienne d'haltérophilie (FAH)», a indiqué à l'APS, le directeur technique national, Yahia Zaidi, ajoutant que la Fédération table, au moins, sur deux tickets pour les prochains JO. Sous la houlette de leurs entraîneurs nationaux, Fethi Merrad Boudia et son adjoint Foued Bouznada, les athlètes ont bénéficié d'une préparation continue, basée sur l'aspect physique et technique, ponctuée, à chaque fois par un test d'évaluation, aussi bien à la fin d'une préparation intense qu'à l'issue d'une participation à une compétition nationale ou internationale. Selon la direction technique de la Fédération, les athlètes se portent bien et affichent une bonne forme et de bonnes dispo- L’Algérien Walid Bidani vice-champion du monde. (Photo > D. R.) sitions pour atteindre les objectifs. «Nos objectifs consistent à améliorer les charges qui sont en constante progression, gagner de l'expérience pour la prochaine étape, car il s'agit des des premiers mondiaux seniors pour nos athlètes. Nous essayerons également de marquer le maximum de points par équipes pour assurer des places à Rio-2016», a expliqué Zaidi. Selon les règlements de la Fédération internationale d'haltérophilie (IWF), chaque pays est autorisé à prendre part au Mondial Ligue mondiale de volley-ball L'Afrique représentée par la Tunisie et l'Egypte ,Les sélections de Tunisie et d'Egypte représenteront l'Afrique à la Ligue mondiale-2015 de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), a annoncé l'instance mondiale de la discipline, mardi sur son site officiel. Cette décision a été prise par le Conseil de la Ligue qui a été approuvé, lors de sa réunion de début de semaine à Lausanne, en Suisse. La Tunisie est donc maintenu pour la deuxième fois consécutive après celle de l'année dernière, alors que l'Egypte revient après cinq années d'absence. La Tunisie figure dans le groupe F, aux côtés de la Turquie, le Monténégro et Porto Rico, alors que l'Egypte jouera dans le groupe H, qui regroupe le Japon, l'Espagne et le Kazakhstan. La décision du conseil repose sur certains critères d'ordre technique et organisationnel relatifs à la première participation tunisienne à la World League, les résultats acquis considérés satisfaisants, et le déroulement du Tournoi de Tunis (le second du tour préliminaire) en application stricte des normes internationales. Ainsi, la Tunisie consolide sa place dans cette épreuve de grande envergure qui se tient chaque année depuis 1990. Le nombre de participants a été augmenté de 16 à 28 à partir de l'édition 2014. La Ligue mondiale a débuté avec huit équipes, puis avec 10 en 1991, 12 lors des années 1992, 2002, 2004 et 2005, et 16 équipes les années 2001, 2003, 2006, 2012 et 2013. Pour l'édition 2015, la 26e, la Tunisie figure dans la poule F aux côtés de la Turquie, du Monténégro et de Porto Rico. Ce quatuor se rencontrera dans deux tournois éliminatoires du premier tour et deux équipes seront qualifiées pour le tournoi décisif pour le passage au second tour. Le Monténégro accueillera le premier tour du 12 au 15 juin, la Turquie abritera le deuxième, une semaine après. On enregistre pour la nouvelle édition le retour de l'Egypte, absente depuis 2010, et la présence pour la première fois du Monténégro et du Kazakhstan. La Ligue mondiale est la plus riche et la plus prestigieuse compétition annuelle de la Fivb. Le total de ses récompenses pour les meilleures équipes classées et individualités classées s'élève à vingt millions de dollars. dans l'ensemble des catégories, mais la comptabilisation des performances ne prend en compte que celles des six meilleures athlètes de chaque pays. «Il faut se positionner parmi les 24 premières nations pour marquer des points qui seront comptabilisés avec ceux marqués lors de la seconde et dernière étape de qualification, au championnat du monde, prévu en novembre 2015 à Houston aux USA», a ajouté le DTN. Plus de six-cent-quatre-vingt athlètes (hommes et dames) représentant plus de soixante-dix pays sont inscrits au rendez-vous d'Almaty au Kazakhstan, ce qui dénote l'importance donnée par l'ensemble des Fédérations nationales d'haltérophilie à cette compétition mondiale. Programme des Algériens : samedi 8 novembre 2014 : Amor Fenni (56 kg) et Souhil Mairif (62 kg) mardi 11 novembre 2014 : Amir Belhout (77 kg) mercredi 12 nov 2014 : Abdellah Mekki (85 kg) Jeudi 13 novembre 2014 : Saddam Messaoui (94 kg) Vendredi 14 nov 2014 : Walid Bidani (105 kg) Saut d'obstacles Grand prix de la ville de Relizane ,Le grand prix de Relizane du concours national de saut d'obstacles aura lieu les 7 et 8 novembre au centre équestre «Ahmed Ben Bella» de la ville, a-t-on appris, mardi, auprès de la Fédération équestre algérienne (FEA). Huit épreuves sont au programme de cette manifestation hippique de deux jours, organisée par le Club équestre de la wilaya de Relizane en collaboration avec la FEA et qui devra regrouper plus de 100 cavaliers représentant plus de 20 clubs de trois régions du pays, dans les catégories cadets, juniors et seniors des 1er et 2e degrés. La première journée prévoit le déroulement de quatre épreuves s'adressant aux cavaliers cadets, juniors et seniors titulaires des 1er degré minimum, montant des chevaux âgés de 4 ans et plus avec des obstacles de 1,05 mètre à 1,25 mètre. Le lendemain, c'est au tour des 5e et 6e épreuves, qui font appel aux cavaliers ju- niors et seniors de 1er et 2e degrés, en deux phases, montant des chevaux «C» et «B», suivie de la 7e épreuve réservée aux cavaliers juniors et seniors de premier degré enfourchant des chevaux âgés de 5 ans et plus avec dimension des obstacles de 1,15 mètre. Cette manifestation équestre sera clôturée par la 8e et dernière épreuve du grand prix de la ville de Relizane réservée aux cavaliers seniors titulaires du 2e degré et aux chevaux âgés de 6 ans et plus avec 17 obstacles de 1,25 m, avec rivière et douve. Cette épreuve reine sera disputée en 2 manches, A et B, jugées au barème A sans chronomètre pour la 1re manche et au chronomètre pour la 2e, selon les organisateurs. De nombreux prix seront remis aux lauréats de ce concours national, ainsi qu'au vainqueur du grand prix de la ville de Relizane. Agence 23 La NR 5082 – Jeudi 6 novembre 2014 sport EN DEUX MOTS JSK - ESS L’heure de la confirmation Madoui participera à un stage d’équivalence de la licence CAF «C» , Une semaine après avoir réussi à renouer avec le chemin du succès en championnat, les Canaris sont attendus pour la confirmation, demain, au stade du 20-Août, en accueillant l’ES Sétif en match avancé de la 10e journée du championnat. Les Canaris de la JS Kabylie et après avoir renouer avec le chemin du succès en championnat, jeudi dernier, face au Mouloudia d’Alger, pour ce qui est leur quatrième victoire en déplacement, auront désormais la lourde tâche d’aller chercher leur premier succès de la saison à «domicile», en accueillant demain, le champion d’Afrique en titre, en l’occurrence l’ES Sétif en ouverture de la 10e journée du championnat. Une véritable aubaine pour les canaris qui reçoivent leur adversaire en terrain neutre, d’enregistrer une première victoire, eux qui n’ont jusqu’ici récolter qu’un point face à l’ASO Chlef, qu’ils avaient accueillis à Bordj Bou-Arreridj. En effet, avec le moral au beau fixe après l’éclatante victoire de jeudi dernier, le nouveau coach des Canaris, le Corse François Ciccolini veut mettre à profit cette euphorie de ses poulains pour enchaîner avec un second succès de suite, avec comme enjeu, une place sur le podium, dénotant l’importance de ce choc face à l’ESS. Un Ciccolini qui veut mettre à profit l’état d’esprit de ses poulains face à une équipe de l’Entente toujours sur un nuage après son sacre de samedi dernier en finale de ligue des La JSK veut confirmer le résultat positif face au MCA. (Photo > La NR) champions. Pour ce match, le coach kabyle devra néanmoins faire l’impasse sur la participation de plusieurs éléments à l’image de Yesli et Kerrar blessés, ainsi que Delhoum suspendu, et qui ratera ainsi les retrouvailles avec son ancienne formation. En parallèle, le coach kabyle pourra compter sur Benlamri, Mekkaoui et Raïah, dont le retour soulagera un tant soit peu, un coach qui entame sa mission avec un effectif réduit, mais avec une détermination et un moral au beau fixe, surtout à l’occasion de ce choc face à l’ESS qui sera l’occasion pour la JSK de confirmer son réveil, et quoi de mieux pour le faire face au nouveau champion d’Afrique. WAT - OM Le redressement passe par Médéa , Une semaine après la défaite concédée à Oum El Bouaghi face à l’USC, le club phare de la ville de «Sidi Boumediéne» tentera de rectifier le tir en affrontant demain au stade «Akid Lotfi» l’Olympique de Médéa qui n’est autre qu’un prétendant à l’accession, et cela à l’occasion de la dixième journée du championnat professionnel de Ligue 2-Mobilis. Le Widad peine à trouver ses marques après les deux défaites consécutives. Et comme si cela ne suffisait pas, le groupe tlemcénien est confronté au problème de l’indiscipline. Ainsi, aux dernières nouvelles, l’attaquant Belahouel devra être traduit en conseil de discipline pour mauvais comportement à l’égard de son coach. Le faux pas est donc strictement interdit pour le Widad, s’il veut atteindre son objectif qui demeure toujours l’accession en Ligue 1. Pour cette rencontre, l’entraîneur par intérim Houti va sûrement faire confiance au groupe qui a joué face à l’USC avec deux ou trois changements. En marge de cette réception, les joueurs approchés ont été catégoriques en soutenant : «On fera tout notre possible pour remporter ce match contre l’OM.» Moudjar, le portier a été encore plus explicite «on ne doit pas laisser filer la victoire. Nous sommes conscients de la mission qui nous attend». Quant à l’O Médéa, l’adversaire du WA Tlemcen, il s’est montré ambitieux, en témoigne sa position parmi le trio du peloton. Le staff technique widadi est donc averti, il doit revoir son schéma tactico-technique d’autant plus qu’en face, l’Olympique de Médéa est entraîné par un certain Biskri… S.-T. Smaïn Programme des rencontres : Vendredi à 15h Stade Oued Rhiou : RCR-USC Stade 1er-Novembre : CAB-DRBT Stade 5-Juillet : USMMH-ESMK Stade Brakni : USMB-ABS Stade Zerdani : CRBAF-ABM Stade Akid Lotfi : WAT-OM Stade de l’Unité-Maghrébine : JSMB-MCS (16h) Stade Abed-Hamdani : ASKCABBA (18h) Nouvelle convocation pour Hannachi Sur un autre registre et comme il fallait s’y attendre, le boss de la JSK de retour lundi dernier de France après un séjour à l’hôpital, ne s’est pas présenté devant la commission de discipline de la ligue, néanmoins, il a justifié cette absence par un dossier médical certifiant son état de santé. Un dossier pris en compte par la CD de la Ligue de football professionnel (LFP), qui vient de convoquer le boss des Canaris, une énième fois pour lundi prochain. Par ailleurs et dans le conflit qui oppose la JSK à la FAF, un groupe de supporters a organisé un autre sit in, mardi après-midi devant le siège de la FAF pour réclamer la réduction des sanctions infligés au club. Un sit in où les protestataire sont repartis déçus de ne pas rencontrer Raouraoua, et qui ont promis de revenir avec plus de détermination, appelant même à une marche à Dely-Ibrahim, où se trouve le siège de la fédération, afin fin de mettre la pression sur Raouraoua et son instance pour revoir les sanctions infligées à la JSK. T. M. Utilisé par le FBI L’Américain Blazer espionnait la FIFA , L’Américain Chuck Blazer, longtemps homme fort du football aux Etats-Unis et ex-membre du comité exécutif de la FIFA, a été utilisé par le FBI pour espionner la FIFA, selon le quotidien américain New York «Daily News» du week-end. Selon le journal, Blazer, 69 ans et aujourd’hui atteint d’un cancer, a secrètement enregistré des conversations avec des hauts responsables sportifs, au cours de rendez-vous à son hôtel londonien pendant les JO-2012. Le FBI l’avait contraint à devenir son informateur à partir de 2011 parce qu’il n’avait pas payé d’impôts sur les millions de dollars qu’il avait détournés, quand il était secrétaire général de la Concacaf, l’instance dirigeante du football pour l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes. Il avait d’ailleurs été conduit à démissionner du comité exécutif de la FIFA en 2013, après un rapport accablant de la Concacaf gévaluant ses détournements à des dizaines de millions de dollars. Parmi les officiels invités par Blazer à Londres, le responsable du comité d’organisation du Mondial2018 en Russie, Alexei Sorokin, et celui de la candidature australienne pour le Mondial-2022, Frank Lowy. Le quotidien new-yorkais n’a pas pu confirmer si les rencontres avaient effectivement eu lieu. En mai 2011, Blazer avait été à l’origine des accusations de corruption qui avaient conduit à la démission un mois plus tard du président de longue date (près de trente ans) de la Concacaf, Jack Warner, et la radiation à vie de la Fifa de Mohamed Bin Hamman, à l’époque président de la Confédération asiatique. Warner et Bin Hamman étaient accusés d’avoir versé des pots-devin à des délégués des Caraïbes pour acheter leurs voix dans la perspective du scrutin présidentiel de la Fifa. Les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 font l’objet d’une enquête interne, conduite par Michael Garcia, ancien procureur fédéral de New York, qui a remis son rapport à la Fifa début septembre. La Fifa a estimé en octobre que le rendre public dans son intégralité «mettrait le comité d’éthique (…) et la FIFA elle-même dans une situation très difficile légalement». Mais le président de la chambre de jugement du comité d’éthique, Hans-Joachim Eckert, a annoncé qu’une synthèse devrait en être publiée en novembre. L’entraîneur Kheireddine Madoui qui a conduit l’ES Sétif à la consécration finale en Ligue des champions d’Afrique contre l’AS Vita Club samedi au stade MustaphaTchaker de Blida, va prendre part en décembre prochain à un stage de formation et d’équivalence de la licence CAF «C». Organisés par la direction technique nationale de la FAF, ces stages de formation et d’équivalence sont réservés aux anciens internationaux algériens ayant participé aux compétitions officielles avec l’équipe nationale A, précise la FAF. Agé de 37 ans, l’ancien joueur du CR Belouizdad et de l’ES Sétif est devenu le plus jeune entraîneur à décrocher la prestigieuse compétition des clubs africains. Outre Madoui, la liste des anciens internationaux algériens titulaires de diplômes de (2e degré, FAF3) retenus par la Direction technique nationale de la FAF, pour prendre part aux stages de formation et d’équivalence, est constituée de 59 joueurs de générations différentes, à l’instar d’Ali Bencheikh, Bousri Abdeslem, Hadj Adlene, Kaci Said Mohamed, Khaled Lounici, Rafik Saifi, Fodhil Megharia ou encore Cherif El Ouazzani. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. 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Des termes racistes qui nourrissent et qui emprisonnent à la fois son auteur. «Tant que je serai entraîneur des Girondins, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les rangs de Bordeaux», a précisé Willy Sagnol, entraîneur des Girondins de Bordeaux avec une haine invétérée, lors d’une interview accordée au quotidien «Sud Ouest», publiée le 3 novembre 2014. C’est un entraîneur qui a saisi cette occasion pour déterger son indignation accompagnée d’une aversion profonde contre les Africains. Willy Sagnol n’est pas enthousiaste à l’idée de voir une partie de son effectif «qui, une fois tous les deux ans, se barre pendant deux mois» pour disputer la Coupe d’Afrique des nations. Selon les calculs, «20 minutes», neuf joueurs des Girondins sont actuellement susceptibles de disputer la prochaine édition de la compétition, en janvier et février 2015. Après de telles révélations racistes, c’est l’Afrique, toute entière qui bouche son nez et qui l’Em… avant de le vomir sur son triste terrain où il a grandi. S’attaquer aux joueurs africains, c’est vouloir provoquer et enflammer les relations sportives et souvent amicales, qui lient les Européens et les Africains. Ne dit-on pas que «la haute mer fait peur aux mouettes comme les rats préfèrent les égouts des villes populeuses.» Il est vrai aussi, que ces déclarations haineuses ont quelque chose de commun, en l’occurrence avec «ce cri aigre des oiseaux de mer, qui survolent l’écume blanche des vagues noires de la mer. Ce cri de cet entraîneur raciste est plein de détresse et l’Afrique ne peut rien pour lui, tout comme pour ses semblables lesquels à force de chercher des Sagnol avec l’un de ses joueurs africains. (Photo > D. R.) détritus pour manger et des épaves où se poser demeurent toujours sur le rivage.» Cet entraîneur qui n’a pas l’ombre d’un éducateur, encore moins d’une personnalité, trouve sa réponse dans la déclaration de son maître, en l’occurrence, l’entraîneur de Chelsea José Mourinho qui disait récemment : «Si tu es bon, tu es bon. Si tu es bon, tu obtiens le job. Si tu es bon, tu prouves que tu mérites ce boulot. Le football n’est pas assez stupide pour fermer la porte aux meilleurs. Si tu es au top, tu es au top. Et si tu es raciste, ta place n’est pas dans le monde sportif parce qu’il n’y a pas de racisme dans le football.» Il faut espérer que de grandes voix, politique, intellectuelle ou artistique se fassent entendre pour lui montrer que l’Afrique forme des hommes, qui donnent souvent des victoires aux autres. Ce gamin de 37 ans, qui vit sa première saison sur le banc La Der Chaque jour apporte son lot de surprises, de curiosités et de rebondissements. Le premier coup de théâtre, détonant, est indubitablement la consécration de l’ESS qui nous à transportés dans un feu d’artifice et une euphorie des grands jours du football algérien. Mais une fois, la fête terminée, on se réveille sur d’autres surprises, moins détonantes, au spectacle désolant offert par tous les acteurs du sport roi. En fait, ce dernier a égaré son trône et perdu tout son pouvoir d’attraction quand ses «vizirs» se produisent sur l’arène et quand l’assistance se transforme en juge et partie. De cette manière, le jeu perd tout son charme et d’un club, a poussé la balle en dehors du terrain pour faire une analyse du «joueur typique africain». Il dira à son sujet, que c’est «un joueur pas cher quand on le prend, prêt au combat généralement, qu’on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le football ce n’est pas que ça». C’est aussi de la technique, de l’intelligence et de la discipline. Il faut de tout. «Des nordiques aussi, c’est bien les nordiques, ils ont une bonne mentalité.» Ce gamin de 37 ans, élevé dans une cuve puante, confiera lors de cet entretien : «Tant que je serai entraîneur des Girondins, il y aura beaucoup moins de joueurs africains, qui rejoindront les rangs de Bordeaux.» Des déclarations qui rappellent un épisode qui avait secoué le football français en 2011 : «L’affaire des quotas». «Le site Médiapart avait publié l’enregistrement audio d’une réunion de la Fédération française de football (FFF), en 2010, où des dirigeants évoquaient l’idée de définir un seuil de joueurs noirs et arabes dans les centres de formation. On entendait notamment, le sélectionneur de l’époque, Laurent Blanc, s’interroger : «Qu’est-ce qu’il y a de grands, costauds et puissants ? Des Blacks. C’est comme ça. «L’actuel entraîneur du PSG avait fini par présenter ses excuses, et le directeur technique national, à l’origine de la réunion, avait été suspendu», rappelle un journaliste au fait du dossier. Voilà un entraîneur-gamin qui fait désormais partie de ce qu’il a perdu. H. Hichem A voir Canal + sport : Paris-SG (Fra) - APOEL Nicosie (Chy) à 17h Canal + sport : Premier League World à 22h20 Hier et aujourd’hui l’omnipotence de Sa Majesté s’effrite et s’écroule tel un château de cartes. Que dire alors quand les supporters imposent leur loi aux présidents, aux entraîneurs et à tous les dirigeants, ou du moins ce qui en ressemble, dans un club jadis vénéré et porté aux cimes par ses fans de l’époque. Il n’est nul besoin de mettre un nom sur ce club mais sincèrement ce qui s’y déroule relève d’un comportement d’une autre époque. Son entraîneur, soumis à une terrible pression, s’est tout simplement plié aux injonctions des supporters en écartant des joueurs qu’il a lui-même fortement conseillés aux dirigeants et recrutés à coup de centaines de millions. Il a obéi sur-le-champ et sacrifié sur l’autel de la pression, ces mêmes joueurs dont il faisait l’apologie et les éloges et qu’il avait pris sous sa coupe et chouchoutés. Ils les à lâchés, jetés en pâture autant que tous les entraîneurs de son engeance qui en font de même quand ils sont soumis au même traitement par les supporters. Hier, ces pratiques, pour le moins perfides, n’existaient pas et l’entraîneur était seul maître à bord, mais aujourd’hui, cupidité oblige, les entraîneurs agissent de la manière la plus pernicieuse pour sauvegarder leurs intérêts au détriment du football et de ses rudiments. Assem Madjid
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