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Edition du matin
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JOURNAL
QUOTIDIEN
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Faits divers
Chronique locale
1^
■
journée
Dernière P-Henire =| La troisième
de la Théine
AU MARQG
Emoiiie électorale en Belgique
LES BANBiTS
A Liège, les gendarmes tirent
11 y a des blessés
et des morts
Dleuttonoéjurja sellette
la îriie après la Maille '
De Fez, l'accalmie gagne
la frontière oranaîse
FEZ, 2 juin, par télégraphie sans fil, viâ
Casablanca :
Le sultan a assisté des portes du palais à la rentrée des troupes. Il était visiblemcnt satisfait du beau déploiement
des troupes victorieuses.
Il est décidé, à moins d'événements imprévus, que le sultan et M. Regnault partiront ensemble dans quatre ou cinq jours
escortés par deux bataillons.
FEZ, 3 juin, par télgraphie sans fil, viâ
Casablanca :
Un service funèbre a été célébré, ce matin, à Dar-Debibag, à la mémoire des vietimes du combat de» Adjira et de Coila.
"* Tous les généraux étaient présents:
Le général Lyautey a prononcé une allocution dans laquelle il a fait l'éloge de la
vaillance des soldats et de l'énergie des
officiers.
Grâce à eux, a-t-il dit, l'horizon s'éclaircit et la sécurité de la ville est assurée.
Il résulte des derniers renseignements
reçus que l'ennemi a été totalement dispersé et qu'il aurait eu 600 morts.
Le contre-coup
dans les tribus
PABIS, mardi 4 juin. — On télégraphie
de Tanger à 1' « Echo de Paris » :
« De lettres d'officiers qui suivent en ce
moment de très près les événements qui
se déroulent à Fez, et les renseignements
arrivés aux diverses légations, annoncent
qu'un important revirement d'opinion se
produit parmi les éléments indigènes dirigeants, depuis les déclarations faites par
le général Lyautey aux ulémas à Fez, au
sujet de l'application de notre protectorat.
« On prévoit que la situation générale
se ressentira bientôt de cet état d'esprit si
favorable et susceptible d'avoir une répercussion sur les tribus rebelles.
Le calme sur la Moulouïa
LIÈGE, 3 juin.— De violentes bagarres
viennent de se produire à Liège.
400 manifestants environ se sont rendus
à l'hôtel de ville pour réclamer la m'se
e
en liberté dun individu qui venait d'être
a
arrêté.
La garde civique voulut s'opposer au
p
passage
des manifestants, mais elle fut
<j
débordée.
g Le bourgmestre fit alors appeler la gendarmerie. Les manifestants firent déraili
j1er des trams et brisèrent des vitres sur
la
place Saint-Lambert. Les glaces des
t
trams furent aussi brisées.
La police chargea. H y avait à ce mor
ment environ 10,000 personnes.
Au local socialiste, connu sous le nom
c
de
« la Populaire », place Verte, à la
£sortie d'un meeting, la gendarmerie
a
c
chargé
à l'entrée du local, où tout fut sacc
cagé.
Les gendarmes tirèrent des coups de feu
e
et
des personnes qui se trouvaient dans le
]
jlocal socialiste furent atteintes par les
balles. Il y eut trois tués et quinze bles£
sés.
j A partir de dix heures du soir, toutes les
<rues du centre étaient barrées par la garde civique, les troupes et la gendarmerie.
L'émeute a pris fin vers dix heures du
soir, après qu'une bande de jeunes individus
sans aveu eût brisé les réverbères
j
des boulevards Sauvenière et d'Avcroy,
<assailli le poste des pompiers du théâtre
Royal et plusieurs cafés du centre.
De nombreuses arrestations ont été opérêe3.
'
PARIS, 4 juin.— On mande de Bruxelles
à « Exeelsior » :
« Au cours de l'émeute de Liège, il y a eu
quatre morts, dont deux enfants, et 30
blessés.
Le gouvernement, pour parer à tonte
éventualité, a rappelé trois classes de milice, soit 30,000 hommes. »
A Bruxelles
Un cortège de plusieurs centaines de
manifestants se sont rendus ce soir devant
les établissements catholiques.
La police les a refoulés. Des bousculades se sont produites. La gendarmerie
a été requise, et a opéré plusieurs arrestations.
Un sous-officier de gendarmerie a. été
atteint d'un coup de pierre en pleine figure et transporté à l'ambulance.
Après Bellonie, Dieudonné
nie toute complicité
Départ de renforts
Les pourparlers
franco-espagnols
Bien que le mystère continue
on penche surtout
pour le crime
;
j
REGION
Prétendue arrestation à ftfelz
d'officiers aviateurs français
M. Paul_Elbel
La disparition de l'abbé Piton ;
4 juin. — On télégraphie d'Angers au « Journal » :
« On vient de retrouver à Ecouflant, petit village voisin d'Angers, la seconde
manche de la douillette du chanoine Piton, avec une deuxième inscription ainsi
conçue :
« Si on le cherche, on ne le retrouvera
pas.
»
'
On trouve étrange que les assassins
aient pu deux fois laisser ainsi leur s~
gnature du crime. D'autre part, il est acquis
;
que le curé passa, sans y entrer, devant le domicile d'une paroissienne où il
devait porter l'extrême-onction.
« Le cambriolage de l'appartement du
curé s'est produit sans que ses trois vicaires et sa tante, demeurant sur le même
palier, aient entendu le moindre bruit.
« Le coffre-fart trouvé ouvert et vidé ne
porte aucune trace d'effraction. 50.000 te.
et d'irnipoirtants documents devaient être
dans cè coffre.
« Enfin, on remarque que les effets recueillis sont à peine humides, malgré la
pluie abondante do samedi et de dimanc he .
« Le chef de la brigade mobile et les magistrats ne sont pas loin de penser que le
cambrioleur pourrait bien ne faire qu'un
avec le disparu. Cependant, les membres
du, clergé angevin repoussent énergiquement ».
PARIS, 4 juim. — D'Angers à' 1' « Action » :
« Le juge d'instruction et le commissaire
spécial sa refusent à croire à' une fugue.
Pour eux, le curé Piton a bel et bien été
attiré dans un guet-apens, tué et jeté à la
rivière.
« Us s'imaginent peu facilement ce vieux
prêtire renonçant, à cet âge, à. tout un passé d'austârité pour prendre une existence
nouvelle.
« Au contraire, l'hypothèse d'un guetapens se confirme de plus en plus.
« D'autre part, les magistrats ont établi
que le oamihrioleur de la cure s'était bien
servi du trousseau de clefs de l'abbé Piton
ipour pénéitreir dans ses appartements.
« Ce trousseau aurait, d'a,près les suppositions faites, été pris dans la poche de
l'abbé après l'assassinat. » — Havas.
PARIS,
PARIS, 3 juin. — M. Gilbert, juge d'instruction, a eu aujourd'hui une laborieuse
Jjournée'.
. De une heure à 4 heures de l'après-micE,
1
il
a fait subir un interrogatoire à Bellonie,
c
qui fut arrêté le 11 mars à Paris, pour rcc
cel des* titres volés rue Ordener, au garçon
$6
1 recettes! Caby.
, L'enquête du service de la sûreté avait,
établi qu'associé de Valet, Bellonie avait
j
commis
de nombreux méfaits dans la région
de Rouen.
1
Plusieurs témoins entendus dans cette
1ville sont formels.
— Je proteste contre de telles accusa1
tions, répond Bellonie. Il n'y a qu'à rire
[
de
pareilles déclarations.
Vos témoins
J
n'apportent
rien de précis.
Comme le juge lui reproche ensuite ses
'fréquentations avec d'autres membres de la
'bande sinistre. Bellonie répond :
— Que voulez-vous ! Je fréquente qui je
peux. Tout le monde ne peut pas fréquenter des juges d'instruction !
M. Gilbert fait alors remarquer à Belloniio que ses fréquentations sont de nature
toute différente, et que, sans parler des
|
autres
membrs de la bande, il était en relations avec d'autres individus aussi peu recommandables.
La police d'Amsterdam a, en effet, donné
;
à la sûreté de Paris des renseignements
circonstanciés permettant d'établir que le
■hollandais qui a remis à Bellonie, sur l'ordre de Bonnot, les titres volés rue Ordener, n'est antre qu'un nommé Van-de-Berg
dangereux repris de justice arrêté puis, relâché par la police hollandaise.
M. Gilbert présente alors à Bellonie la
photographie de ce Van der Berg, mais
Bellonie affirme qu'il ne l'a jamais vu.
M. Gilbert n'insiste pas, espérant qu'une
plus longue détention préventive amènera
Bellonie, qui n'est inculpé que de recel de
titres, à comprendre que son cas n'est pas
bien grave, «t que des aveux complets
pourraient lui valoir une certaine indulgence.
Le juge a fait alors amener dans son c*..
binet Dieudonné.
Ceui-ci a nié avoir participé à l'attentat
de la rue Ordener et maintenu que ce jourPROCHAINE EXECUTION CAPITALE
là il était à Nancy.
PARIS, 4 juin. — Le président de la RéM. Gilbert ,a fait remarquer à Dieudon- publique a rejeté le recours en grâce de
né que les témoins qu'il a invoqués pour Courmier, condamné à' mort le 3 mai'derse constituer un alibi étaient assez sus- nier par la courr. d'assises du Puy-depects. L'un d'eux, a dit le juge, le nommé Dôme.
Roinert, est arrêté. L'autre, Bill, a assassiOn se rappelle que Guillaume Courmier,
né Blanchcit pour avoir fait arrêter Roi- surnommé le roi de l'Allier, et locataire
nerf.
d'un lot de pêche, au pont des Goules, à
— Je connais Bill et Blanchet, répond 10 kil. de Clcrniiont, voulut se venger de
Dieudonné. Ce dernier ne peut rien avoir voisins et concurrents avec lesquels il avait
dit contre moi. Si Bill l'a tué, c'est à la de fréquentes disputes et qu'un, soir, presuite d'une scène de jalousie. Ils courti- nant son fusil, il tua successivement cinq
saient tous les deux Mlle Joséphine Bel- personnes.
lot.
L'exécution aura lieu mercredi matin,
— Dans ses mémoires, poursuit M. Gil- à Riom. Les bois de justice sont partis
bert, Garnier reconnaît que vous avez tiré pour cette ville, celte nuit, à 11 heures 40.
sur Caby.
— Havas.
— Garnier a pu dire ce qu'il a voulu, répond Dieuidenné. J'ai pu le rencontreir
comme tant d'autres, mais je ne le connais pas.
— La femme Schoff, maîtresse de GarSoixante douze inculpés
nier, a également entendu dire par son
TUNIS, 3 juin. — Ce matin, ont commenamant que vous aviez tiré sur Caby ?
— C'est fou, répond Dieudonné. J'étais à cé devant le tribunal de Tunis les débats
sur les incidents du cimetière de Djellaz.
Nancy. Des témoins rétablissent.
— Mais, insiste M. Gilbert, Rodriguez, Soixante-douze personnes sont inculpées.
lui aussi, reconnaît que vous étiez rue Or- — Havas.
dener ?
— Encore une fois, répond Dieudonné, je
vous dis q.uie c'est faux. J'étais à Nancy.
M. Gilbert passe ensuite rapidement sur
PARIS, 3 juin. — Deux tramways de la
les autres faits reprochés à Dieudonné.
Notamment sur sa participation au vol ligne de Vitry sont entrés en collision ce
de l'automobile de M. Malbecq et de l'au- matin à 6 h. 27. Vingt-sept voyageurs ont
tomobile du docteur Vernew, à Gand, mais été légèrement contusionnés. — Havas.
le bandit cherche à réfuter toutes les charLES TAPSSSÎERS PflUMICIPAUX
ges qui pèsent sur lui au sujet de ces aff aiPARISIENS
res. — Harvas.
PARIS, 3 juin. — On lit dans le « Figaro » :
LES KRACHS EN ALLEMAGNE
« La veille de l'arrivée de la reine WilPARIS, 4 juin. — Les catastrophes financières se multiplient en Allemagne. Plu- helmine, les menuisiers et tapissiers auxienvoyèrent
sieurs grandes fabriques ont suspendu liaires employés par l'Etat,
une délégation à leurs chefs, les menaleurs paiements.
Toutes ces catastrophes influencent dé- çant de se mettre en grève si l'on n doublait pas leurs salaires.
favorablement la Bourse. — Havas.
« Les ouvriers furent renvoyés et l'on
put néanmoins terminer les préparatifs de
la réception. » — Havas.
3 juin. — Le général Alix, commandant de la division d'Oran, est arrivé
sans incident à Brunicouba avec la colonne du général Girardot, le 1er juipj à 4
heures du soir.
Les Beni-Ouarain ont regagné leurs
montagnes.
La colonne n'a pas renentrê de résistan- Effervescence révolutionnaire
dans le Borïnage
ce pendant sa marche. Elle a seulement essuyé quelques coups de feu isolés. Un spaBRUXELLES, 3 juin.— La nuit dernière,
hi a clé légèrement blessé.
une vive effervescence s'est manifestée
Le général Alix compte pouvoir rega- dans le Borinage et dans le centre. Un
gner Guercif où il
aura une entrevue mouvement
révolutionnaire se dessine
avec les notables Ouarain, en vue de la dans ces régions socialistes, et, déjà ce
soumission de ces tribus.
matin, un grand nombre de mineurs se
sont mis en grève. Il est possible que la
grève générale soit décrétée dès demain.
Partout, les troupes sont consignées
SFAX, 3 juin.
— Hier matin, ont quitté aujourd'hui. La garde civique a été conSfax allant au Maroc, 50 soldats du i" voquée cet après-midi ; la gendarmerie et
tirailleurs, sous le commandement d'un ad- la police sont mobilisées. Les soldats ont
judant.
reça chacun six paquets de cartouches de
Ils vont compléter le 10° bataillon du grève et six paquets de cartouches de
même régiment, qui partira le 5 courant guerre. C'est la première fois que l'on
pour le Maroc.
emploie ces dernières cartouches dans des
Ce matin est arrivé à Sfax, venant de, circonstances semblables.
e
e
Graïda, le 3 escadron du 4 spahis, qui a
Ce matin, les trois classes rappelées sous
quitté jeudi dernier, M'édenine et a fran- les armes, par ordre ministériel en date
chi en 4 jours, les 160 kilomètres qui sépa- d'hier, ont regagné leurs régiments. Cette
rent Graïda de Médenine.
mesure provoque une émotion considéraLe 3e escadron partira ce soir, par train ble. Elle atteint un certain nombre d'étuspécial pour le port où il doit s'embarquer. diants, qui devaient prendre ces jours-ci
à destination du Maroc.
leurs inscriptions pour les examens de
juillet.
Les étudiants se réunissent aujourd'hui,
pour protester contre ce rappel sous les
; drapeaux.
En résumé la situation est très menaPARIS,4 juin.— On lit dans 1' « Eclair » :
« On annonce en haut lieu que les né- çante. On craint que la journée ne se pasgociations franco-espagnoles toucheraient■ se pas sans que des troubles très graves
à leur fin. L'accord relatif à la vallée de■ éclatent sur divers points du pays.
l'Ouargha serait imminent. »
La situation des partis
L' « Eclair » souhaite que cette nouvelle,
BRUXELLES, 3 juin. — L'ancienne Chamtant de fois annoncée, soit enfin véridique.
bre comprenait 86 catholiques, 44 libéraux,
— Havas.
35 socialistes et un démocrate chrétien, soit
six voix de majorité catholique sur les opAFFAIRE D'ESPIONNAGE
positions réunies.
EN ALLEMAGNE
En tenant compte des résultats de Bruxelles actuellement
connus, c'est-à-dire
BERLIN, 4 juin. —■ Les journaux signalent qu'une centaine de dessins ou croquis moins de 15 bureaux, la nouvelle Chamde pièces d'artillerie d'un modèle tout ré-' bre se compose de :
101 catholiques, 44 libéraux, 39 socialiscent ont été volées au dépôt d'artillerie
de Berlin.
tes et 2 démocrates chrétiens, soit 16 Wix
de
majorité catholique.
Le ou les voleurs connaissaient, ajoutent-ils, parfaitement les aîtres et la vaTous les ministres sont réélus, ainsi que
i
OB'
i
leur très grande des documents emportés. M. Worsth, chef de la Droite, et M. Schci— Havas.
laërt, ancien président du conseil. — Havas.
L'INSUCCÈS DU CIRCUIT ALLEMANDi
"
" .
PARIS, 4 juin. — On télégraphie de BerLA RÉVOLTE ALBANAISE
VERDUN, 3 juin. — Hier matin, les lieulin à ¥ « Echo de-Paris » :
SALONIQUE, 3 juin. — Selon les dernières
tenants aviateurs
Ménard,
Nicaud et
« Après la nouvelle tragique de deux
aviateurs tués et le complet insuccès des1 nouvelles d'Albanie, les pourparlers entre Klein, accompagnés de M. Emile Clément,
autres concurrents, il est probable que le1 le gouvernement ottoman et les rebelles propriétaire d'un hôtel de Verdun, et d'un
sont rompus.
ami arrivé de Paris depuis la veille, étaient
circuit allemand du" Nord-Ouest sera comSaïd-Pacha a sommé ces derniers de dé- partis en automobile de louage à destinaplètement abandonné. » — Havas.
tion
de Metz.
poser les armes dans les quarante-huit
heures1.
Un
retard survenu dans lo retour des
DE TOULON ON ENTEND CHANTER
5,000 rebelles ont pris à profit ce délai excursionnistes donna naissance au bruit
LA « MARSEILLAISE » A ALGER
pour essayer de s'emparer d'Ipeck et il y de leur arrestation par les autorités alleTOULON, 3 juin.— M. de Zeppel vient de,
mandes.
eu un .vif combat.
Havas.
faire expérimenter, à bord de son yacht,
Il n'en 'était rien. En réalité, leur retard
un dispositif de radio-télégraphie grâce
•était dû à une panne de l'automobile surauquel on peu* entendre et enregistrer à
venu à Mars-la-Tour.
Le mécanicien de
ÇA ET LA
de grandes distances.
l
'auto ne tarda pas à télégraphier la nouPARIS, 4 juin.— La grève des tramways
Ainsi, hier, en aurait pu entendre de1
velle à son garage. — Havas.
Toulon, l'exécution à Alger de la « Mar- de l'Est parisien est tmninée.
GABÈS, 3 juin. '—
Ce matin,
à Elseillaise » grâce à ce dispositif, qui, au
BOURSE ÙL PARIS
lieu d'enregis4«r des signes, enregistre•! Ilamna, une rixe a éclaté entre les familles des Oulad-Boujater et les Ûulad-BenTKRMK
les sons.— Havas.
Yahia, au sujet d'une contestation relaPr#m. «ors Dtrn. conrs
tive à des terrains, pendant devant le tri3 juin.
3 juin.
■NOTRE NOUVEL AMBASSADEUR
bun ai.
Rente 3 ()[0
94 06
.. . •
A VIENNE
1255 ..
1S6Û ..
Il y a dix blessés, dont une femme.L'un Actions Lyon , , , . ,
VIENNE, 3 juin. — M. Dunaime, le nouMétropolitain
m'i ,.
631 ..
des blessés est dans un état grave.
Uio Tinto
2006 ..
£011 ..
vel ambassadeur de France, s'est présenGENÈVE, 3 juin. — Le gouvernement al1760 ..
1780 ..
té, à une heure après-midi, en première; lemand va élever sa légation de Berne au Sosuowica
Extérieure 4 0[0
,.
95 17
95 30
audience chez l'empereur pour lui remet- rang d'ambassade. L'ambassadeur allelîu»«e
consolidé
4
0(0
...
.
95
75
95 75
tre ses lettres de créance.
51:3 ..
513 50
mand se trouvera ainsi être le doyen d'â- DB Beei-H (ord.)
L'empereur s'est exprimé on termes sym- ge du corps diplomatique en Suisse, qui liand Mines. . ,
165 -.
165 50
pathiques envers le président de la Ré- était en ce moment l'ambassadeur fran- Hriansk (ord.)
490 ,.
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publique et a formulé l'espoir de voir eon- çais. On rapproche ce changement du l'arc
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LES SUCSOEITS^OE TUNIS
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LES
SOUVERAINS BULGARES
A VIENNE
VIENNE, 2 juin. — L'archiduc FrançoisFerdinand a offert un déjeuner en l'honneur de la famille royale de Bulgarie. Le
soir, l'empereur a offert un dîner de gala
auquel assistaient la famille impériale et
diverses personnalités appartenant aux
cours d'Autriche et de Bulgarie.
LE DUC
ORLÉANS SE BLESSE
EN JOUANT
LONDRES, 2 juin. — Le duc d'Orléans, le
prétendant royaliste de France, jouait au
golf vendredi, à Evesnam, lorsque son pied
glissa et il tomba lourdement sur la main
droite se faisant une fracture de l'os métacarpien, et se foulant sérieusement les
muscles de l'avant-bras. — Havas.
D
L'EXPULSION DU DÉPUTÉ
BORNSHAERT
BERLIN, 3 juin. — La plaint edéposée
par les députés socialistes contre l'intervention, de la police lors de l'expulsion du
député Bornshaërt, de la Chambre des
députés de Prusse, a été repoussôe.
JOLIES MŒURS ! — La police berlinoise a
opéré plusieurs arrestations dans >u,n bar
de la ville où des acteurs, des artistes et
des garçons de café se réunissaient chaque
soir, « afin, écrit la « Gazette nationale »,
de satisfaire leurs goûts pervers ». Afin de
se soustraire à la surveillance de la police,
ils s'étaient constitués en société régulière.
Chacun d'eux possédait sa carte de membre. R est à remarquer que le plus âgé de
ces individus avait vingt-six ans et les autres quinze à dix-sept ans.
PARIS, 3 juin. — La reine de Hollande,
le prince consort, le président et Mme
s
ont
quitté Paris ce matin à
s9Fallièr
h. 08 pour aller à Versailles.
La manœuvre de Satory
Le cortège est arrivé à dix heures à Satory,
la manœuvre commença aussitôt.
j
Par suite de la pluie et d'un vent violent,
c
ordre
fut donné d'interdire aux dirigeables
.
et aéroplanes de participer à la manœuvre.
.
Le défilé
VERSAILLES, 3 juin. — La manœuvre qui
;a eu lieu sous la direction du général Ro(
ques
a obtemiu un succès complet. Le déj
filé a eu lieu dans l'ordre suivant : Ecolo
3
militaire
d'artillerie, Ecolo spéciale milii
taire de Saint-Cyr, troupes spéciales, géinie,
aérostiers, chasseurs, zouaves, 6°, 10e
\e
7 divisions d'infanterie, brigade coloniale,
e brigade d'artillerie,
19
20e escadron dju
j
train, puis la cavalerie.
g A midi, les voitures sont venues se ranger devant les tribunes pour emmener lo
cortège à Versailles.
Le déjeuner de Versailles
VERSAILLES, 3 juin. — A rnîdi 35, le corjtège, escorté par des cuirassiers, arrivait
;
au château de Versailles. La reine, le
j
prince des Pays-Bas et le président de la
;
République étaient reçus à leur descente
jde voiture, dans la cour d'honneur, par
les membres du gouvernement,. M. Mollard, directeur du protocole, et M. de Nolhac, conservateur du musée de Versailles.
Après avoir pris quelques instants de
repos dans les appartements qui leur
avaient été ménagés, la reine donnant le
bras au président de la République et le
prince donnant le sien à Mme Fallières,
sont entrés dans la galerie des Batailles,
où était servi le déjeuner.
La galerie avait été divisée en deux
parties.Dans la première avait été dressée
la table et la deuxième avait été transformée en salon.
La. reine et le président, ayant en face
d'eux le prince et Mme Fallières, occupaient le centre de la table, qui était artistiquement ornée de roses d,e France.
Les toasts
VERSAILLES,-3
juin. — A l'issue du déjeuner qui a eu lieu à Versailles, la reine a
prononcé les paroles suivantes :
« Monsieur le président.
Avant de quitter la France, je tiens à
vous remercier chaleureusement pour ces
journées inoubliables. L'accueil qui m'a
été fait dépasse tout ce que je pouvais
m'imaginer. Ces preuves " de sympathie,
dont je suis hautement touchée, seront
hautement appréciées par mes compatriotes. Mais, avant tout, je tiens à vous exprimer ma haute admiration pour le magnifique spectacle qui m'a été offert aujourd'hui.
Je suis particulièrement charmée d'avoir pu en personne me rendre compte de
la superbe tenue des troupes, de la prestance, de l'ordre et de la discipline dont
elles ont fait preuve dans la manœuvre.
La France a une année dont elle peut être
fiôre ; elle doit voir en elle le plus sûr garant de la gloire et de son honneur.
En terminant, je sens le besoin, Monsieur le président, de boire à votre santé
et à la gloire de la vaillante armée française-. »
Réponse du Président
M. Armand. Fallières a répondu :
« Madame,
Votre noble adieu à la France est pour
toucher une nation qui comptera au nombre do- ses meilleures journées'.celles où il
lui aura été donné d'acclamer Votre Majesté et de faire fête à la gracieuse souveraine
qui, par une rare délicatesse, a voulu se
rappeler en répondant à nos compliments
do bienvenue que du sang français courait
dans ses veines.
Vos chaleureuses paroles iront au cœur
de nos soldats. Notre armée sera fière de
la haute appréciation d'une reine, digne,
héritière des vertus de sa race-, qui aait ce
qu'un peuple peut attendre de la valeur
de ses soldats et de leur attachement au
dra.peau.
Permettez-moi, madame de boire encore
une fois à la santé de Votre Majesté et de
lever mon verre aux libres destinées de
votre glorieux pays. »
Le départ pour la Hollande
VERSAILLES, 3 juin. — Après le déjeuner,
la reine a fait une visite rapide des appartements de la reine Marie-Antoinette et
des salies du dix-huitième siècle.
A deux heures trois quarts, la souveraine sort au bras du président de la République sur la terrasse du château.
La ioule, qui est massée de chaque côté
— le parc étant pour la première fois ouvert au public à l'occasion d'une visite
royale — lui fait une chaleureuse ovation
A c© moment, les grandes eaux jouent
dans tous les bassins. Le ciel s'est un peu
éclairci, et le soleil par instants se montre.
La reine et le président de la République, en compagnie du vice-amiral Fauques de Joncquières, montent dans une
première daumont escortée par le colonel
et un commandant du 2° régiment de cuirassiers.
Puis le cortège se dirige vers la gare.
Tout le long du parcours du cortège, les
troupes de la garnison rendent les honneurs. Sur le quai de la gare .cR la rive
gauche se trouve un bataillon du 5° régiment du génie, sous les ordres du colonel.
Au moment de l'arrivée do la souveraine
la musique joue l'hymne néerlandais. A
trois heures, la reine Wilhelmino prend
congé du président de la République, de
Mme Fallières et des membres du gouvernement. Peu après, le train roval s'ébranle.
Pour les pauvres de Paris
La reine a envoyé la somme de dix
mille francs pour les pauvres de Paris à
M. César Caire, vice-président du conseil
municipal, qui Ta reniise gu préfet de la
Htino,
'
'
La silhouette que nous présentons aujjourd'hui à nos lecteurs est assurément
]bien connue de tous les sportsmen, par\
ticulièrement
de ceux qu'intéresse le jeu
i
du
fleuret ou de l'épée.
M. Paul Elbel est en effet un des plus
jpopulaires parmi nos tireurs. Il se mit asisez tard à l'escrime, mais obtint néan;moins de merveilleux résultats dès ses débuts. En 1910, il se classe troisième dans
la finale de l'épée (amateurs), disputée
entre douze escrimeurs au grand tournoi
"-international de Bruxelles ; son jeu puissant révêle un fort tireur et lui vaut une
légitime admiration. Deux années de suite
il prend part au tournai de Baden-Baden
et s'assure la seconde place. Au fleuret il
brille avec Lichtenfels, le champion allemand d'Offenbach-sur-Main Schœn,
de
Francfort-sur-le-Mein, et Knapen, de Munich ; à l'épée, il se classe immédiatement
après cet extraordinaire tireur qu'est Néo
Nadi, de Livourne, et Fink, de Zurich,
élève du maître Geraci ; et c'est toujours
l'escrimeur aussi élégant que correct qui
nous fait goûter quelques assauts classiques avec la fine lame de Néo Nadi et avec
l'élève de Geraci, qui a pour lui tout l'avantage de son excellente école.
Dernièrement
M. P. Elbel remporta
pour la cinquième fois le challenge de
l'Escadron de Lorraine, dont il est maintenant le détenteur définitif et put déployer ses admirables qualités de sangfroid et de défense.
Tout récemment enfin, le sympathique
tireur faisait partie de l'équipe qui battit
Paris dans le match Paris-province.
Espérons que notre vaillant concitoyen
qui a suivi pas à pas, avec le véritable
épéiste qu'est le maître Dodivers, l'excellente méthode exposée par J.-J. Renaud,
représentera honorablement la Lorraine
et la France dans les tournois à venir et
remportera encore de nombreux e% tïe
prochains succès.
POLVY TRY.
Régionale
~
~<fr (ff)
r|fi
m
La Presse de l'Est chez Ë. Poincaré
PARIS, 2 juin. — M. Raymond Poincaré, président du conseil, a reçu aujourd'hui une délégation des Associations provinciales de presse, associations groupées
pour obtenir l'égalité dans les communications d'ordre administratif faites à la
presse.
Etaient représentées les Associations de
la presse de l'Est, de la presse de Normandie, celle de l'Ouest, celles de Nantes, de
Bourges, de Limoges, de Nîmes, la presse
alpine, la presse grenobloise, celle de Toulon, la presse marseillaise, la presse toulousaine et la presse lyonnaise.
Ce sont MM. Léon Goulette, président ;
Laumonier et Puel, vice-présidents ; Thiolère,
secrétaire-général ;
DombraySchmitt et P. Gérardin, de l'Association
do la Presse de l'Est, qui ont présenté à
M. Poincaré, leurs confrères des autres
associations et exprimé les
desiderata
communs.
Le président du conseil a fait le meilleur
accueil aux délégués. Il s'est déclaré tout
disposé à examiner la question et il a envisagé l'opportunité de faire adresser une
circulaire aux
préfets en vue d'assurer
l'impartialité si nécessaire à l'égard des
différents organes de l'opinion publique.
Les vainqueurs du raid Paris-Isîilens
PARIS. — Le raid hippique Paris-Amiens
a été effectué par vingt-neuf cavaliers sur
trente et un partants. Le vainqueur est le
maréchal des logis Thériat, du 12° dragons,
a Pont-à-Mousson. Le second est le lieutenant Pichon, du 20° chasseurs ; le 3e, le nia,
léchai des logis Langlois, du 0° chasseurs.
Signalons encore : 10° lieutenant Guilinud, du 94e d'infanterie ; 14° Michomreau,
du 6" chasseurs ; 21° Richer, maréchal des
logis au 20° escadron du train ; 26» d'Ornano, maréchal des logis au 12° chasseurs.
Le maréchal des logis Thériat recevra
le prix spécial destiné au vainqueur des
doux catégories de conçurents (officiera
sous-officiers) et le lieutenant Pichon lé
premier prix des officiers.
Election à Girotnagny
BELFORT,
2 juin. — Une élection au coïïseil gênerai a eu lieu aujourd'hui dans le
canton de Giromagn,y,afîn de pourvoir an
remplacement de M. Berger, sénateur, décédé. — Voici les résultats :
M. Pourchot, radical, 1.879 voix, élu ;
M. Marcotte.candidat de l'Action libôrala1 G92 — Havas. -
^U^n
2
It'WZtT
Bj^ma^i^nBMMBMWWMMBMaiMBapWMqMBHWMPWI^^
B4R0BHCÂIN
nioipaux (ootroi, etc.) « 'd'ouvrir l'œil >s.j
Comme conseiller général et député, il est*
BELLE JOURNÉE GGRANDE REUNION [S
tout dévoué aux chasseurs honnêtes
•votàra la subvention à la société. Il lève
chez les Italiens de Pienne
des Chasseurs du Teulois ™;son veiire à la Société de Toul et à tous
■
Interview
Et dans la salle du café toute remplie
d'une, fouie bourdonnante, nous causons
avec quelques amis italiens du sort de
leurs compatriotes.
M. Salza, l'ancien traducteur-]ure
de
Briey, qui a tant fait pour améliorer leur
sort, nous parle avec son grand cœur.
« — Certes — nous dit-il, les Italiens ont
des défauts, mais, après tout, ce sont les
mêmes que ceux de l'ouvrier français. Et
puis qu'on songe que la plupart des Italiens de l'arrondissement de Briey sont de
tous jeunes gens, éloignés de leur famille,
sans aide, sans conseils, vivant dans une
dangereuse promiscuité.
La population italienne est de 32.000
âmes dans l'arrondissement de Briey, elle
ne comprend pas 2.000 femmes !»
Et Salza expose tout un plan social. 11
faudrait faire respecter sérieusement les
règles de la police sanitaire, empêcher les
entassements hideux qui se produisent dans
les cantines, se décider à créer des sortes
de passe-ports avec photographies qui seraient déposés dans les mairies, multiplier
les œuvres d'instruction, donner un peu de
lumière à ces cerveaux frustes, en un mot,
assurer à l'italien la pleine' dignité moraie.
Ainsi s'exprime M. Salza.
De notre enquête, il résulte d'ailleurs
que la situation générale s'est beaucoup
améliorée dans le bassin depuis quelques
années.
La population italienne y devient plus
stable, partant plus sélectionnée, mais il
faut procurer des distractions à tous ces]
grands enfants. Un bel exemple est donné
par M. Reblé, l'excellent maire de Moutiers, qui a créé une vaillante musique,
multiplie les séances récréatives, empêche
en un mot ses ouvriers de passer tout leur
temps dans l'atmosphère des cabarets mal
famés.
Le banquet
Cependant, il est midi. Il pleut toujours'
et nous nous dirigeons vers la salle du■
banquet, café Cupi-Rigaux.
Cette salie est très belle, très confortable.
. .
Ses fenêtres donnent sur un vaste non-•
zon et, naturellement, elle est pavoisée aux'<■
couleurs italiennes.
Les présentations se font.
Voici l'agent consulaire d'Italie à Briey,■
le chevalier Calamini, très sympathique,.
d'allure extrêmement jeune.
Plusieurs correspondants de la presse'
italienne sont également venus de Paris.
En effet,ils veulent poursuivre une entre-•
prise assez intéressante: donner aux Italiens5
de France un journal, le « Corriere italiano di Parigi, où toutes les gammes do l'o-pinion politique italienne seraient repré-■
son LGGS
Dans' cette idée, nos confrères Bassoli,>
Ragazzoni, Talamini, etc., allant depuis5
la gouvernementale « Stampa » jusqu'au1
socialiste « Avanti », étaient venus diman-■
che à Pienne.
Parmi les convives, noté encore le dévoué Vercelîi, de Briey; M. Salza, M. Win-"
trebert, le si aimable greffier en chef
du tribunal de l'arrondissement, M. Casanova, de Nancy.
M. Piacenrini veillait aux moindres dé-.
fais.
Après que l'ardeur de cuivres volontai-res se fut éteinte, le menu fut diligemmentt
servi par d'accortes jeunes filles aux cor-■sages clairs.
Les discours
Les discours furent nombreux, en italien,jnaturellement.
•
Le chevalier Calimani assura ses com-:.
patriotes de toute la bienveillance du gou-..
vernement italien. En terre lorraine, ils nee
doivent pas se croire abandonnés.
Us peuvenVtoujours recourir à lui. Puiss
l'agent consulaire lut une très belle lettree
du consul général d'Italie à Nancy.
Celui-ci exprime ses regrets de n'avoir1
pu venir à Pienne et donne à ses compa-1
triotes les plus précieux encouragements.
Dans cette langue méridionale, si chaude6 I
et si harmonieuse, MM. Vercelli, Salza,t
Bassoli, Ragazzoni, Talamini dirent d'ex-.'
cellentes choses.
On applaudit aussi M. Piacentini, MM.[
Venzi, représentant de la Société Feliceg
r
Cavallotti, d'Homécourt ; Gallinella, représentant du « Bel Pa.ese », de Villerupt \;
Roméo Vanella, toujours gai avec ses lu-'
nettes et sa majestueuse barbe, d'un blond
d
ardent.
iNous dûmes, au nom de la presse français, remercier les organisateurs de cette
;e
,e
belle fête. Ne connaissant pas grand'chose
à l'italien, le latin appris péniblement auu
,e
lycée de Nancy nous rendit grand service
,e
en la circonstance, et le classique « Salve
magna iparens frugum virumque aima teli.
ij.
lus » : « Salut Italie, mère des fruits et
ides hommes », suppléa autant que possi_
ble les citations de M. Gabriele d'Anx
nuiizio.
Les cantines
Le banquet finit assez tard. Une accalmie
ie
s'était produite et Pienne regorgeait de
[e
musique.
cPartout, on dansait, aux sons de l'accordéon,
Dans une cantine, une quadragénaire
t<e
mafflue, copieusement fardée, se pâmait
il
aux bras d'un grand garçon aux traits3
puirs comme en ont les personnages d'Andréa del Sarto.
De tous côtés, on renversait des quilles
Z
et on entendait les interjections sourdes
ponctuant le jeu de la « mora ».
Le retour
,a
Nous regagnons la gare de Landres à la
nuit tombante. Dans toute la campagne,
e>
ce ne sont que maisons ouvrières bâties en
!n
toute hâte fiévreuse.
... Le train nous ramenant vers nos péé_
nates était bondé de militaires supputant
lt
_Jm jours qu'ils devaient encore à la patrie.
.
e
•Un artilleur de Verdun voulut bien nous
^
apprendre que « la classe comptait 109 ».
LÉON PIREYHE.
L/assemblée générale
^
, 2 juin. — Dimanche 2 juin, à dis
^
h
heures
et demie du matin, la Société des
chasseurs
de l'arrondissement de Toul a
,h
tenu,
à la mairie, son assemblée générale
£
sous la présidence de M. Ernest Gallois.
Au bureau avaient pris place : MM.
Herrgott, sous-préfet ; Boppe, inspecteur
ue
des' forêts ; Christophe, juge, membre de
la
*? commission de là chasse au ministère
a
de
« l'agriculture.
Le trésorier donne le compte rendu finan^
cier : recettes, 3.130 i'r. 45-; dépenses,2.615
fv 70 ; excédent des recettes, 484 fr. 75.
fr.
Médailles en caisse, 100 ; lièvres redus par
^
195 fr. 90. — Excédent total,
,^^feciétâirès,
4| fr. 65.
840
Une discussion s'engage au sujet de la
passe
à la bécasse, dont la suppression
P|
est demandée par certaines sociétés de
l'Ouest.
Des sociétaires s'élèvent contre les chiens
errants, et M. Herrgott déclare qu'il tiendra la main à ce que l'arrêté préfectoral
sur les chiens soit respecté.
Cette divagation est très nuisible à la
chasse
et demande à être sévèrement ré"
primée.
ï»
On s'élève aussi contre la divagation de
m
malandrins
qui, sous prétexte de chercher
J"
des
™ mûres, champignons, fraises, etc. .mettent la forêt en coupe réglée.
La côte Saint-Michel a été colletée l'année
et M. Nicolas, de Saint-Man»suy, dernière,
signale certains faits de braconnage
di
dans les vignes de Toul.
M. Charue, de Lagney, demande que les
bi
brigades volantes du Saint-Hubert-Club
vi
viennent
surveiller.
Il est procédé ensuite à la distribution
<j
des récompenses déjà données, et auxqueliles
nous ajoutons :
£
MM. Couleau, garde général à Noviantaux-Prés,
récompense du Fishing-Club.
a
Ch. Royer, d'Essey-et-Matzerais, m|éd.
de
bronze.
d
Emile Georges, de la ferme des Quatre\
Vents, médaille de vermeil.
Le bureau est ainsi renouvelé : les anc
ciens
membres restent et sont ajoutés MM.
p
Rosenthal,
Bourguet, Hocquard, d'Avralnville.
v
TOUL
llll
|,l|
W' <B
| l>1 1
1
6 p |]
W > * ''" ^^
hInspection ds l'Ecole do préparation
Anciens soldats
#3
DE NOTRE EHÏOTÉ SPÉCIAL
PIENNE, 2 juin. — Pienne est une localité
du canton d'Audun-le-Roman qui offre lo
pèua saisissant exemple de l'évolution industrielle du pays de Brley.
En effet, à côté du vieux Pienne, de 1 enoien village lorrain aux maisons basses,
#élève toute une ville nouvelle, des cites
ouvrières, bâties sur le même modèle pratique des cantines italiennes dont les propriétâires portent des noms sonores.
C'est que la colonie italienne est très
forte à Pienne. Dans la plaine se dressent
les hautes silhouettes des puits de foncage.
,
-i
Au Nord-Est, aux' mines de Londres, il
est besoin, plus que jamais, d'une mainid'œuvre sans cesse croissante^
Sur l'initiative de M. Dominique Piaeontini qui, au regret de ses nombreux
amples quitte pour Bruxelles, les Italiens
de Pienne étaient dimanche en fete.
Malheureusement.le temps ne s était pas
mis de la partie. Il pleuvait abominablement et on pataugeait, d'une façon lamentable, dans les rues défoncées par des travaux de toutes sortes.
,ï»
■
Que faire à Pienne en attendant 1 heure
du traditionnel banquet, sinon goûter un
peu de ces produits italiens aux allechantes promesses.
Le marsala de Megnani vient, parait-il,
directement de Sicile. Allons pour le marsala 1
aa
'
Le banquet
Le. banquet qui suivit fut servi au grand
LA JOURNEE
de la Comédie, dans la grande salle
des fêtes.
Mardi 4 juin. 1506 jour de Vannée.
Inutile d'ajouter que ce repas fut très
AUJOURD'HUI :
DEMAIN :
fegai, les plats choisis et fins, relevés par
Sainte EMMA.
| Saint BONIFACE.
1l'esprit caustique et gaulois des cent vingt
Ephémérides lorraines. — En 1747, mort
chasseurs
et le service à hauteur de sa tâ«j
^ célèbre peintre Claude Charles, héraut
J:che. M. Morin, de Tom's, offrit le Vichy du
Quina et la maison Cordier le mousseux d'armes du duc Léopold, directeur de l'Ac
cadémie de peinture de Nancy.
rpétillant.*
A la table d'honneur, nous remarquons . A 9 heures. — Palais de justice : Assises
M.
" Meurthe-et-Moselle.
- Méquillet, député, président ; MM. De- de
nis,
député ; de Langenhagen, sénateur ; SMaxim
ï
î
LA TEMPÉRA TURE
Herrgott,
sous-préfet ; Boppe, inspecteur
.
* |"
1
Boulogne 748, Biarritz 7G0, dépression
*des forêts.
Pendant tout le repas, l'excellente so- -i P Nord-Ouest Europe.
ciété de trompes l'Indépendante ne cessa s
|
_L«Jt A NANCY
Le 4
1
de
se faire entendre dans ses airs de chasse
variés.
Le
cor
résonnait
encore
quand
,?
=
Heures
Therm.
Oarom.
)_
...
t
^ 3
_
_
_
Temps probable:
le Champagne fut versé.
îf 6 h. m. +10 740
~
v
Les toasts
J EÎ Midi .. -j- 14
741 des régions Ouest
M. Gallois
, | 4 h. S.. + 13
é
742
Averses.
M. Gallois, président de la société, rap- ■î |îo MCIX. . + 14
—
Tempér. normale.
,pelle les débuts du groupement, les efforts ,
Min... + 10
—
^
j
faits,
les aides rencontrés avec M. Boppe, .
'
(« l'aimable et dévoué inspecteur des fo(Observations de M. Belliéni.)
i
rêts
», et M. Méquillet, le président d'honSOLEIL
^^an^
ineur actuel.
Depuis quatre ans, tout le monde peut■ 'L^vèr^C^uchèr
^^V^l^^^k
iapprécier les résultats obtenus, voir les
<chasses de Saint-Mansuy, Saizerais, Mort-'
4 h* 02 7 h. 65
m^^&^^gll
%®k
|mare, etc. L'orateur note en passant les :
;
réoempenses
aux auxiliaires de la chasse, .
.
mais
il reste encore beaucoup à faire, et\ l^veT Coucher fe^i
/
jil compte sur M. Méquillet.
M. Gallois excuse M. Chapuis, sénateur,
]
(et salue M. de Langenhagen,sénateur, et
;M. Denis, député. « Nous voulons une iDern. quart, le 8. ^^^^^^^^J^^r
s
Nouv.
Lune le 15.
^^f/P. o , ,*Vv>i>#
<chasse régénérée, giboyeuse et à la portée» Prem
1
.quart.le21.
^fcL* ^* l^gT
ide tous. »
1
Pleine
Lune le 29.
^msSsS^
Il faut des années pur y arriver, et M.
iGallois compte beaucoup aussi sur M.
iChristophe, de Paris.
*
Le président remercie M Herrgott det
Nous croyons savoir que la 11° division
!
son
zèle et de son dévouement, ainsi que;
;le secrétaire, M. Floquet, et M. Cordier.• Jpartira, le 17 août prochain, pour aller efses tirs de guerre au camp de
« Il faut la domanilisation des gardes; fectuer
:
Mailly,
elle irait en chemin de fer jusqu'à
:
:forestiers .pour accélérer la régénération
Bar-le-Duc, et, au retour, elle effectuerait
de la chasse. »
grandes manœuvres. Son absence du<
Une triple salve de bravos salue ses de
1
' rerait
quarante jours.
dernières paroles.
*M. Herigolt
Société des sciences de laifoy
M. Herngott, sous-préfet, remercié M.
Gallois pour les paroles a trop élogieuses
er
(SÉANCE DU 1
JUIN 1912)
prononcées par lui ce matin envers l'adM. Coppey développe la première partie
ministrateur de l'arrondissement », puisj
il parle de la répression du braconnage, 'd'une communication intitulée : « Essai
1
la vie préhistorique d'après l'étCrde de
et il note en passant les efforts faits « parP sur
camps anciens de la Lorraine ».
déclanchement » pour mettre les condam- quelques
'
Parmi les camps anciens do la Lorraine,
nés sous clef en temps de fermeture.
M. Herrgott est très aimé et très estimég les plus intéressants au point de vue de la
. reconstitution des coutumes de l'homme
à Toul, et partant fut très écouté et trèsg
applaudi, surtout quand il dit : « J'ai été£ •préhistorique sont ceux dont le pourtour
à la prison, je les ai vus, je les ai interro- 'est plus ou moins complètement entouré
cés, ces bracos », et il raconte un truc .: par une levée de matériaux ayant subi
avec un certificat d'indigence, les bracosg l'action du feu.
H en existe aux environs de Nancy deux
obtenaient une remise de peine. Maintenant, c'est fini (bravos). Il porte le toast't types différents. Dans l'un, réalisé à la
loyal au ministre de la chasse, à M. Poin-[. « Fourasse do Champigneulles », le camp
caré et M. Lebrun.
est complètement entamé par des matériaux calcaires calcinés et même transforM. Christophe
més en partie en chaux, ce camp semble
M. Christophe, membre de la commis-;- avoir conservé ses caractères anciens. Dans
sion permanente de la chasse au minis-;- l'autre, visible au camp d'Afrique, à Lutère, raconte les différents travaux de cet-t- drs, l'enceinte est appuyée d'un côté à une.
te commission :
falaise inaccessible et entourée d'autre part
Repeuplement des petites chasses.
d'une levée de pierres
calcinées et de
Destruction des animaux nuisibles,
chaux carbonatôe ; mais par suite d'une
Divagation des chiens,
occupation de ce camp à une époque beauA cet effet, il faudrait faire passer less coup plus récente ,1a levée primitive a été
.propriétaires de chiens en correction-i- transformée en un double rempart, avec
nelle.
double fossé, constituant ainsi une impor« Certaines personnes se promènent danss tante fortification bien connue de tout
la campagne avec leur chien, par habitudee temps, mais dont certains détails étaient
et insouciance. »
restés inaperçus,
A c s
« bêtes, il faudra appliquer la taxee
D'après les déterminations des archéolodes chiens de luxe et confier la surveillan-î- gues, les levées calcinées primitives sece de cette future loi aux agents des coni- raient de l'âge du bronze ou du premier
tributions indirectes.
âge du fer ; mais leurs transformations en
« Chasseurs, commencez par vous-mêi- fortifications doit certainement être repormes et attachez vos chiens. »
tée à une date de l'ère chrétienne, qui
,M- Christophe parle ensuite de lja
,ti n'est pas encore rigoureusement déterraichasse au colportage du gibier,
nablo.
« Pas de recéleurs, pas de bracos. »
Prochainement, au ministère, toutes ces
choses seront étudiées. « C'est fini pour les
5 Société française de secours aux blessés
brocos, il seront considérés comme des vo3;
Nous apprenons que les Brancardiens die1
leurs et ne tiendront plus le haut du pavé
e la Croix-Rouge de la subdivision de Nandans leurs villages. » (Vive Pams t)
C'est l'aurore d'une ère nouvelle pour la cy préparent une grande réunion de leurs!
la sections pour dimanche prochain, à 2 heuchasse et la pêche. Du reste, vous pouvez
îz
. res i, à ta Pépinière (enceinte du Concoure
en être sûrs.
hippique).
« ' En défendant vos intérêts, je défeniLes équipes de Nancy, Lunéville, Blaindral les miens.
ville, Champigneulles, BeillGcourt, MaxéM. de Langenhagen
ville, Mirecourt, Neuves-Maisons, Saint-■
M. de Langenhagen, sénateur, se trouve
,e Clément, celles des sous-comités réoem
dans une assemblée très agréable. Il fé_ ment fondés à Baccarat, Bayon, Charmes
é
licite les chasseurs présents de leur esprit
it 5révlc' Ein ville, Flavigny, Gerbéviller'
de
, . solidarité. Il est de l'avis de communa_ Raon-l'Etape, Saint-Nicolas-derPort et Véa
liser les chasses, source de revenus pour
zelisse s'y rencontreront et manœuvreront
le village, et il donne des exemples. Il fé- les unes avec les autres.
licite M. Herrgott.
M. le préfet de Meurthe-et-Moselle M le
général commandant le 20<= corps, M.' le géM. Denis
néral commandant la 11° division: et M le
M. Denis, député et maire de Toul, aa maire de Nancy ont bien voulu, en acor-s
•
été heureux de recevoir l'invitation de la
la dant leur présidence effective, donner un
société, parce qu'il se trouve en pays de
le témoignage de sympathie à la Crodx-Rouconnaissance, et « avec une société foui- ge et reconnaîtra les efforts fait» pour l'exjours plus florissante ».
tension de ses divers service».
Comme maire, il s'est déjà préoccupé
ié
Nous ne doutons pas que de nombreuses
de la repression du braconnage, en refui- personnes ne tiennent à .assister à setto,
sant tout certificat d'indigence aux coni- réunion, qui sera m même temps une beldamnés et en oriant tous les services muî- le manifestation patriotique-
Société industrielle de !'E3t
La réunion de la section d'étude u mécanique et électricité », aura lieu exeoptionnellement, mercredi 5 juin, à 5 heures
3/4,
3; au siège social, 40, rue Gambette, à
N
Nancy.
Ordre du jour. — Généralités sur l'état
a
actuel
des Locomotives électriques.
Communication de M. Dumas, ingénieur,
cl
chargé
do cours à la Faculté des scienc<
ces.
1hôtel
1
§
^—
1!
Pensions de retraite
Les ^pensions de retraite suivantes sont
0
accordiées,
MM. :
Ds Scourion de Beaufort, colonel du 17"
c
chasseurs
; 42 ans 4 mois 5 jours de serviC
ces.5,438 francs.
Grimaldi, off. d'adm. de lrB cl. de l'in>(tend, à Toul ; 40 ans 4 mois 2 jours de
services. 3,900 fr.
Mercier, off. d'adm. de lro cl. de l'intend.
4dans le 7° corps ; 37 ans 9 jours de services. 3,250 francs.
Académie de Stanislas
M. l'abbé Edmonid Chatton, curé de ' Sornnéville, vient d'être élu membre correspondant de l'Académie de Stanislas.
Une affaire éclaircie
Un
chef
de
chantier, M- Auguste Goring,
/
dofneuranit boulevard de la Pépinière, 10,
Avait
déclaré à la police qu'en rentrant
4
dans sa chambre, veis trois heures du matin, il avait été assailli par un homme et
par une femme, qui sortaient de son domicile où ils avaient pénétré pour lo dévaliser. Goring avait été frappe à la tête,
mais ces blessures étaient légères.
M. Iverlet, commissaire de police, au
cours dé l'enquête, acquit la certitude que
Goring avait travesti la vérité. Il le fit
mander à son cabinet, où il raconta les
faits d'une autre manière.
Il déclarait alors que, dans la soirée de
dimanche,
il était entré dans un débit du
1
.boulevard
de la Pépinière, où it avait fait
1 rencontre d'un homme et d'une femme
la
fauxquels il avait payé diverses consommat
tions.
Puis il les avait emmenés dans sa
a
maison.
Ils se trouvaient dans le couloir
1lorsqu'il fut assailli par l'homme, qui le
i
frappa
à coups de couteau.
Des témoins furent entendus ; ils déclarèrent que Goring était entré danis sa
[
chambre
en compagnie d'un homme et
d'une femme et que c'est là qu'il avait été,
frappé.
ce temps, les agents de la sû, Pendant
reté
avaient fait des recherches. Ils avaientt
,arrêté
Emilo Gérardin, 31 ans, débardeur,
j
rue
de la Hache, 65, comme l'auteur des|
(
coups
et celui-ci avait reconnu avoir frappé Goring, à' la suite de certaines proposi\tions qu'il aurait faites à sia maîtresse, qui
i
]
l'accompagnait.
jf M \
I
Notre garnison
MABASIMS
WAse en Vente
tl0S m
*®^^-^B.
LA BEAUTE NATURELLE
m l M tr:mi
ITUHKL8
Du 2 Juin
Naissance
. Fernand-Camille Ecker, rue
bourg-Saint-Georges, 100.
du
Fau-
Décès
Marie-Angèle Collard, 31 ans, cultivatricce, épouse Cassiaux, à Servon-Melzicourt
(
(Marne).
— Pierre-François-Eugène Colin,
5 ans, concierge, avenue de France, 48. —
53
I
Elisabeth
Jack, 44 ans, religieuse, chemin
IBlanc, 52. — Pierre Gaillard, 50 ans, peint en bâtiments, rue Foller, 1.
tre
Du 3 Juin
Naïssanèes
, Marguerite-Marcelle Claude, rue de Toul,
4233. — Germaine-Emma Pierre, rue de la
Colline, 12. — Robert-Lucien François, rue
jSainte-Anne, 21. — Louise-Germaine Weber,
rue du Faubourg-Saint-Georges, 68.—
*
Renié-Charles-Henri
Rose, rue Mac-Ma.hon,
■
17. — Yvonne-Marie-Fiançoise Broune.rue
(de S antifontaine, 9. — René Bourgeon, rue
des
Quatre-Egliees, 56. — Gaston Coutut'
riar, rue du Faubourg-des-Trois Maisons,
40.
— Odette-.Marie-Gecrgette Receveur,
•
1rue de Graffigny, 25.
Décès
Jean-Adolphe Choppé, 79 ans, rentier,
rue du Grand-Verger, 26. — Henri Binsfeld, 61 ans, chef de chantier, boulevard de
la Pépinière, 8. — Marie-Eugénie Baud,
'44 ans, sans profession, veuve Torlotin,
rue du Sergent-Blandan, 29. — Georges
Rieth, 22 ans, garçon de culture à Pierreville (M.-eMVL). — Marguerite Leclerc, 4
mois et 5 jours, rue Saint-Nicolas, 20. —
Jean-NiiOolas-Céleste
Mouchot, 74 ans, an*
cien
cooher, rue Notre-Dame, 29. — Marie
:
Elisabeth Terret, 43 ans, ménagère, épousa
Henry, chemin de la Fou?otte, 17. — Clotilde-Félicie Hamault, 72 ans, .rentière,
veuve Tourtel, rue de Metz, 6Û>
Transcription
Marie Delcarte, 56 ans, sans profession,
épouse Legris, décédée le 25 mai 1912, à
Paris, VII" arrondissement.
j
DEUIL IMgOIAT MVeT Magasins tels
BMWE5BB—BfflM I^MI11lllllBWIIBBMIBnBT
BëllMIS
MM. Henri, Charles et Georges TORLOTIN ;
M. et Mme J. TORLOTIN ; Mme veuve
BAUD ; M. et Mme VIOLANT, née TORLOTIN et leurs enfants ;
Les familles TORLOTIN, BAUD et DUCHËNE,
Ont la douleur de vous faire part de la
perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver
ia personne de
<^
„
IeS de
'"^
^^^^^^^^^^^
née BAUD
leur mère, belle-fillc,belle-sœur et parente,
décédée à Nancy, le 2 juin 1912,
dans sa 44° année,
munie dea Sacrements de l'Eglise.
«a e>-<s»
Et vous prient d'assister aux convoi fuAgression nocturne
Dans la journée de lundi, M. Iverlet a nèbre et enterrement, qui auront lieu le
mardi 4 courant, à 3 heures après-midi, en
continué son enquête.
Ernest Royer, âgé de 26 ans, manœuvre, la chapelle de l'hôpital civil.
De là, au cimetière de Préville où aura
rue Saint-Fiacre, a été arrêté.
lieu l'inhumation.
En portant de l'eau chaude
Réunion mortuaire : hôpital civil.
Lundi, dans l'après-midi, Mlle Mathilde
Il ne sera pas envoyé de lettres de faireKnepp, âgée de 20 ans, servante rue Isa- part, le présent avis en tenant lieu.
bey, 10, en portant un récipient contenant
de l'eau bouillante, a renversé une partie
AVIS MORTUAIRE
du liquide. Comme elle avait les pieds
grièvement brûlés, elle a dû être transportée à l'hôpital.
Los personnes qui, par erreur ou omission, n'auraient pas reçu de lettre do faire
Pied écrasé par un car
part du décès de
Lundi matin, à 11 heures et demie, en
voulant prendre le tramway en marche,
dans la rue de la Commandcrie, un emdécédé à Nancy, le 2 juin 1912,
ployé d'octroi, M. Huguin, glissa sur le
dans sa 80" année,
pavé mouillé si malheureusement que son
muni des sacrements de l'église
pied gauche fut en partie broyé par les,
sont priées d'excuser la famille et de conroues du car électrique.
M. le docteur Vigneron, qui se trouvait sidérer le présent avis comme une invitasur le lieu même de l'accident, s'empressa' tion à assister aux convoi funèbre, service et enterrement qui auront lieu lt
de prodiguer au blessé des soins dévoués.
Outre un écrasement complet de l'orteil mercredi 5 courant, à 10 heures du înagauche, le praticien constata chez M. Hu-; tin, en l'église Saint-Léon IX, et de là au
guin des contusions assez graves au genou cimetière de Préville où se fera l'inhumation.
droit.
On se réunira à l'église Sainl-Lêon
Après un pansement compressif dans;
une pharmacie voisine, le blessé a été conduit à l'hôpital civil par la voiture d'amAVIS MORTUAIRE
bulance des pompiers. Il a été admis d'urgence.
Vous êtes prié d'assister aux convoi funèbre, service et enterrement de
Pris sur le fait
Lundi, vers six heures du matin, le jeune
Georges Tousseul, commis épicier, voyait
Née Clotilde HA IN AU LT
passer, rue Saint-Thiébaut, un jeune homme qui était à bicyclette.
Décédée en son domicile, à Nancy, le 3
Examinant le veloceman, il s'aperçut; juin 1912, munie des Sacrements de l'Eglique la machine n'était autre que celle qui1 se, qui se feront le mercredi 5 courant à
lui avait été dérobée dans l'après-midi des 10 heures du matin, en l'église Saint-Vindimanche.
oent-Saint-Fiacre, sa paroisse, ot de là au
Le bicycliste fut arrêté, il reconnut avoir• cimetière de Préville, où se fera l'inhumavolé la bécane, et s'appeler Albert Lardet,, tionj,
âgé de 23 ans.
Priez pour elle 1
Maison
mortuaire :
Renversé par une voiture
60, nue de Metz.
Lundi, vers quatre heures et demie du1
De
la
part
des
familles
TOURTEL, JULsoir, M. Jacques Adam, âgé de 88 ans,
sans profession, demeurant 58, rue Ville-' LIEN, THOUVENIN, GUILLAUME, HENVieille, a été renversé place Garant parr■ RY, THIEBAUT, de tous ses amis et de
ses servantes dévouées.
une voiture de place.
Il ne sera pas envoyé de lettres de faï;£
Dans sa chute il ne s'est fait aucun mal.
Monsieur Adolphe CHOPPÉ
Charretier blessé
Lundi, vers dix\heures du matin, M. Nestor Gérardin, âgé de 25 ans, charretier
chez M. Husson, à Jarville, conduisait una
tombereau, rue de Toul, lorsqu'il fit una
faux pas et tomba sur la chaussée. Laa
roue de son véhicule lui fit une forte plaie6
au talon du pied droit. Il a été admis' à^
l'hôpital par la voiture d'amBulance dess
pompiers.
de travail pour re>-
ETAT "CIVIL
Madame Veuve TORLOTIN
Une rixe au revolver
Lundi, vers huit heures du soir, la pla-.
(
ce
Marché était soudain mise en émoii
, duune
par
bagarre, ponctuée de détona-.
j
tions, qui semblait ainsi tourner au tra«gique.
C'était un nommé Eugène Kolbe, cordonj
nier,
âgé de 25 ans, demeurant 19, rue~
iCharles-III, qui avait fait feu sur un deg
.
:ses voisins, M. Korr, mais, mauvais tireur sans doute, ne l'avait pas atteint.
De nombreux témoins de l'incident see
jetèrent sur le joueur de revolver et, en1
'un clin d'œil, Kolbe fut mis en piteux état.
Sa tête, bosselée, fendue, saignait abon-'
,damment et une nombreuse escorte l'ac-'
,compagna jusqu'au bureau central de po-''
lice, où trois agents le conduisirent.
Le passage dans les rues Raugraff ett
des Carmes de cet homme à la tête en'
capilotade ne manqua pas de causer une
grosse émotion. On parlait, en effet, de|
!drame de la jalousie, de mort, et aussi de
Bill... naturellement.
heures et demie du
u
s'est jetée dans une
en face de l'église*
Un faux malade
Lundi, vers une heure et demie de l'ar
près-midi,
un commissionnaire public tomt
bait
sur la chaussée. On s'empressait aut
tour
de lui, on demandait la voiture d'amtbulance des pompiers qui le conduisait à
1
l'hôpital,
où l'on constatait que la maladiec l'homme n'était due qu'à la trop grande
de
absorption d'alcool.
MERCREDI 5 JUIN et Jours suivants
j
Une auto dans une fouille
je ne fume que le NIL
AVIS MORTUAIRE
I '
Dimanche, vers huit
soir, l'auto n° 876 N-6
fouille route de Toul,
Saint-Mansuy.
Il a fallu une heure
tirer l'automobile.
M. Anatole Klein, caporal au 79" d'infanterie, qui a été victime d'un accident au
gymnase
de l'Amicale des Trois-Maisons
g
est mort lundi, à une heure de l'aprèsf
midi. Le malheureux, en tombant, s'était
t
traituré
la colonne vertébrale.
-] Le défunt était ancien élève de l'école df3
Trois-Maisons ; 11 faisait partie de i Ar/nf
sa fondation ; très bon ,'yrn,caie depuis
nasto.
il consacrait aux exercices j iiysicques tout le temps que lui laissait le régir
ment,
aunant à se retrouver parmi .ses car
marades, oui l'avaient en grande estime.
de la douleur de ses parent^ qui
| On jugerue
habitent
de Malzéville, 38.
Les obsèques du caporal Klein auront
|lieu
mercredi, à huit heures du matin, ses
(
camarades
se réuniront au gymnase de
j1 Amicale, rue
des Prés, à sept heures ;
jils se rendront ensuite
à l'hôpital militaire,
c
où
le défunt est décédé.
Dimanche, vers 7 heures et demie du matin,
~ par une pluie battante, une compagnie
de 150 élèves do l'Ecole de préparation militaire de Nancy, quittaient la caserne du.
1'
26°
~' d'infanterie, pour se rendre au stand
"du Grémillon, où le généra! Kauftnant,
commandant
la subdivision de Nancy, de>c
'
Vl
mit
les inspecter.
Ils marchaient d'un pas allègre, aussi
r
rapide
que celui de nos braves petits chasseurs,
défilant ainsi dans le faubourg St»
L
Georges et dans Saint-Max, avec une belle
crânerie et en observant une rigoureuse
d
discipline.
u
A 9 heures du matin, le général arrive
au
•« stand, où le' commandant MariAger,
président
de L'école do préparation militai'P
re,
: lui présente la compagnie ainsi que ses
dévoués
collaborateurs : les lieutenants
^
Bernanoise,
vice-président, et Legret, direcgteur technique
; les sous-lieutenants Petitet Muli, l'adljudant Lagniei, instrucjjean
teurs ; l'adjoint Agostini, trésorier.
Bientôt l'inspection coimiimenice par une
leçon
de gymnastique éducative exécutée
*
par
P tous los élèves,puis les différentes classes
sont examinées en gymnaistique d'aps
Pplication, en boxe, en tir et en topographie.
Tous les jeunes gens travaillent avec
P
vigueur et entrain, ou font des réponses
v
très satisfaisantes aux questions qui leur
H
posées ; aussi le général inspecteur
jsont
leur exprime-t-il tout son contentement.
Vers 10 heures 30, avant de se retirer, lo
général a tenu à manifester #AJ président
e
et à ses pnéeieux collaborateurs tout le
p
plaisir
qu'il .a éprouvé en. constatant la
bbonne direction donnée à l'instruction et
1< beaux résultats acquis qui sont la conles
sécration
s
d'efforts habilement coordonnés.
Le général félicite aussi les jeunes gens
f,aui, en venant volontairement à l'école du
uevoir,
«
font preuve de bons Français ; il
hleur dit tourte l'importance qu'il attache à
la
1 préparation militaire bien comprise,
qqui, non seulement, donne des défenseurs
à
à la patrie, mais aussi fortifie le jeune
homme
b
et le rend plus viril, tout en le disciplinant
c
et le moralisant, car elle- lui donne
i le goût du travail et l'éloigné des lieux
malsains.
r
En-résumé, beau succès, dont l'honneur
revient
en majeure partie aux si modestes
}'
instructeurs de tous grades, sans omettre
les zélés sous-officiers et caporaux du 26*,
c
qui
sacrifient, avec un désintéressement
r
remarquable,
leurs occupations personnelles
1 et leur repos du dimanche pour fortifier
1notre jeunesse et la préparer à la défense
c
de
notre drapeau.
But sublime, capable d'engendrer tous
1
les
dévouements et qui devait être lapa1
nage
de tous les jeunes gens.
Aussitôt après l'inspection de l'école de
préparation
militaire, le général Kaufmant
ï
'a< procédé à celle de la Société de tir de
1Nancy ; le président, M. Al. Maringer, lui
a alors présenté ses dévoués collaborateurs : MM. E. Klein, vice-président ; Wciber, secrétaire général ; Girardot, directeur
du^ir
; Prudent, trésorier ; Anidiré Kahn,
(
;
secrétaire-trésorier
adjoint ; Leroy, Meujnier, Saur, Burtin, Achain, Dabin, Kail,
]
Logret,
Leloup, Walter, Benigen, membres
du
conseil d'administration.
(
Lo général fit exécuter quelques tirs en
.
sa
présence ; les cibles électriques l'ont
]tout particulièrement intéressé ; il se ren<
dit
ensuite à l'abri des marqueurs, ainsi
,
qu'à
la ciblerie où il ne ménagea pas ses
félicitations pour l'heureuse organisation
<
qui
fait du stand du Grémillon un champ
1
de
tir modèle, et certainement l'un des
plus
beaux de France .
'1
Le général se retira en exprimant au
<
sympathique président le viî contentement
ique lui procura son inspection et promit
son entier concours à la belle œuvre que
poursuit
la Société de tir de Na.racy, ainsi
'
!que sa filiale, l'école de préparation militaire.
o&o
lmssmt
MAISON DIS3
msmm
;:
NANCY
lecidsnt morte! au ypniase
militaire de lasisy
]L'Association fraternelle des soldats de
jlaa vieille armée, fêtait dimanche 2 juin,
les invités,
son
a0i 10° .anniversaire, en un banquet offert
M. Denis est très applaudiv
à
a ses membres sociétaires, à l'hôtel Américain,
lk
place Saint-Jean.
' M, Méquiilet
]M. Méquillet, député, a été très heureux 27 A 11 heures), rendez-vous au siège social,
27, rue de l'Equitation chez M. Henri Fer^
de présider à Toul cette belle manifesta- ré, président de l'Association . 11 heures
n
0
tion
cynégétique. « J'y ai des nombreux un
'
un quart départ.
an
amis, » (Oui I Oui 1)
A
midi avait Heu la banquet dans le
] demandera à la Chambre une moIl
grand saloM où 80 convives étaient réunis
^jj
dification
de l'article 10 sur la contrainte °autour
.
de tables bien garnies, et particu»)a corps ; « les bracos ne jouiront pas
par
w
liôrement
soignées par M. Sigmann, hô^
de cet article. » (Très bien I)
J,
,« Il ne faut pas d'interventions intem- telier.
A la table d'honneur ont pris place aux
pe
pestives.
»
côté-a
de M. Henri Ferré, le sympathique
Ne faites pas cette injure à vos repré- président,
"
M. de Ludre, député ; M. lo lieusc
sentants qu'ils peuvent à un moment dé- P ,
teniant-colonel
Lecomte, conseiller municife]
fendre
les bracos.
'
Laurent, maire de
M. Méquillet défendra les intérêts des pal,
ET) remplaçant M.
g
Nancy ; M.' Gérard, président de la 24° .secgardes
communaux, ses efforts tendront à g*
a
iles
e<
transformer en gardes domaniaux. ïïon
^5 des Vétérans ; M. Hasotte, président
«« ,Ce sera là un acte d'équité. » Il cherche- !^
êtes prisonniers de guerre 1870-1871 ; M.
ra
ra au Parlement à créer des brigades vo- Torlotin, vice-président, " MM. Munier,
maire
d'E.ssey-les-Naney, Bastion, maire
ilantes
mi
a
de gardes.
Les applaudissements éclatent de toutes de Pont-Saint-Vincent, .sociétaires, des sep
crétaire
et trésorier.
cr.
parts.
Ë
Le drapeau était placé au-dessus de la
A la commission parlementaire de la
d'honneur, les sociétaires de Cham}]
chasse,
il étudiera et soutiendra toutes les place
P.
0
d'Essey-les-Nancy, Saint-Max,
re
revendications justes et équitables, car en pigneulles,
P1:
Maxéville, Lay-Saint-Christophe,
so
soutenant les intérêts des chasseurs, il sait Villers,
Y,1
venus se joindre à leurs oamarasc
soutenir ceux légitimes des communes. étaient
®t:
e
«« Il faut faire respecter en France le droit "
des.
«jt
de propriété et les braconniers et les bri- ., Il serait superflu de dire la franchise,
b
l'entrain
tout particulier qui ne cessèrent
l'e
£
beurs
sont des voleurs. »
de régner.
Les bravos éclatent.
Pour la protection du gibier et la desLes toasts
tr
truction
des oiseaux rapaces, il félicite
A l'heure des toasts, le sympathique
M
M. Herrgott qui, quoique républicain, est président,
M. Henri Ferré, se» lève, prépr
r>
l'ami des grands-ducs et il l'en félicite.
i-,
sente la bienvenuo à tons les invités, et
M. Méquillet boit à la prospérité de la pr
prononce un très beau discours patriotise
société, à M. Gallois et à la reproduction que.
di
du gibier dans l'arrondissement.
Avant de terminer, il dit qu'il a un de*
**
vc
voir
à remplir en répondant aux sentiUn sociétaire chante ensuite « J'aime le m
des sociétaires et au sien, en porse du cor le soir au fond des bois », avec ments
son
ta
tant un toast de loyalisme à M. Fallières,
ai
accompagnement
de trompe et de piano. . président
pî
de la République française.
C
C'est très réussi et du plus bel effet, puis
M- lo lieutenant-colonel Lecomte, conc'
c'est la parole à M. Billaud, qui demande ee
seiller municipal, remplaçant M. le maire,
bi
beaucoup
d'indulgence dans ses gauloise- pl
prit la parole, encouragea les Sociétés miri
ries.
La soirée se termine ensuite très gaie- [i\
litaires à persévérer dans leur entreprise,
n
ment et tous se séparent à regret.
p,
parla de nos campagnes anciennes et acruelles pour le bien de la France, termina par « Vive la France ! Vive la République ! »
^i
BKSnz
» madame Veuve Charles TOURTEL
.
part, le présent avis en tiendra lieu.
Tr i IIWIII l'i " BM—w—i^r—*
L'invitation
Le Savon Cadum est le vrai savon antiiTel est le titre de la plus exquise gavotseptique de la peau, celui-ci la purifie, la
a to qui .se joue actuellement dans les sarafraîchit et la fortifie. Agent déter&if
if Ions.
puissant, il possède en outre, les propriétés
s
Sur une poésie charmante de B.ené Duadoucissantes nécessaires à te vitalité de
e brueil, le maestro Hans-Pérotti a écrit la1
l'épidenne et à la fraîcheur du teint. En
n plus jolie partition qui soit.
débarrassant les pores de toute impureté>,
Chaque dame et jeune fille voudra avoir
il régularise leur activité physiologique,s, sur son piano : « L'invitation ».
ce qui est d'une importance considérablee
Pour î-ecevoir franco le grand et le petit
pour l'éclat et l'hygiène de lfL neau. Tou-i- format, envoyer mandat de 2 fr. 50 à l'un
. tes pharmacies, 1 -franc.
des deux autours, à Verdun-sur-Meuse. [
REMERCIEMENTS
Monsieur Eugène GOLLIGNON et sa famille remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont téroigné de la sympathie à l'occasion du décès de
■adame Eugène COLLI6N0I
IJ
Née Raymonde ODILLE
Secret ([horreur COUR D'ASSISES
L'accusé voua dès lors à Chardebas et à
la famille de celui-ci une haine profonde,
qui s'exaspéra encore quand il apprit peu
après que sa femme était enceinte. Il attrihua au sieur Chardebas la paternité de
l'enfant et ne cessa de le poursuivie de ses
t
menaces.
Chardebas,
comprenant que sa vie était
■
mise en danger par la surexcitation
de
„a
faccusé, adressa contre celui-ci de nomL,
braueee plaintes au parquet et les enquêtes
au
auxqueltes
y fut procédé démontrèrent lin^
tention arrêtés déjà à cette époque par
g
JumbtBê de tuer Chardebas.
Plusiieura des pian»tes de ce dernier lupe
rent
abandonnées, la loi ne punissant les
mi
menaces verbales de mort qu'autant qu'el]e; sont fait es avec ordre ou sous condi- I
les
tion. D'autres donnèrent lieu à des pourgu
suites ©fc Jambille fut condamné le 22 dé-cembre 1909 à 10 fr. d'amende ; le 2 mars
1910, à 15 jours de prison ; le même jour à
un mois de prison avec confusion des peinE
nés pour menaces ; enfin le 12 avril 1911,
^
à 6 jours de prison pour port d'arme pro^i
hibée. L'attitude de Jambille fut telle que
y
e
rautoritê
préfectorale ordonna son incarce
cération
à l'asile d'aliénés de Maréviile,
mais
m
l'accusé fut reconnu atteint, non pas
d'
d'aliénation mentale, mais d'une intoxica^
tion alcoolique passagère ; considéré comme
entièrement guéri, il fut mis en liberté
m,
le 21 mai 1910, après deux mois et demi
le
d'
d'internement.
Malgré ces avertissements. Jambille rece
commença
aussitôt ses menaces contre la
fa
famille
Chardebas et
aussi
contre
sa
£
femme.
Le 31 octobre, dans la soirée, l'accusé
vi
vit le boucher Chardebas travailler dans
c
son abattoir ; il alla aussitôt chercher
3
cl
chez lui son fusil, le chargea avec des chevi
vrotines
et se portant sur le passage que
devait suivre son rival pour regagner sa
maison, il attendit.
Chardebas s'avança, en effet, accompag;
gné
de son père et de sa sœur. Jambille
ie
leur barra la route et, après une courte
a
altercation,
tira sur Chardebas un coup de
f(
feu.
Celui-ci atteint au ventre de cinq chevroti
tines, fut transporté dans une maison voisi
sine, il expira peu après.
Chardebas père s'était aussitôt élancé
v
vers le meurtrier de son fils et cherchait
à le frapper avec sa canne. Jambille tira
alors un second coup de fusil dans sa dia
pection sans l'atteindre.
p
Jambille reconnaît les faits qui lui sont
reprochés,
r
il prétend seulement qu'il ne
voulait
pas tuer Chardebas père et qu'il
v
sS'est contenté de tirer en l'air pour l'effrayer
et se débarrasser ainsi de lui.
f
11 est une infirmité lamentable entre tou9" AFFAIRE
mis L'accusé, dlt-dl, était encore en état
mis.
tes, dont les victimes ne parlent pour ainsi
d'ivresse.
dire jamais, tout en y pensant toujours.
TT.
Il ne put obteniT à ce moment aucune
Elle porte un nom redouté, qu'on se murdéclaration de la victime.
taure tout bas à l'oreille, tel un secret piem
Le lendemain
seulement, interrogée à
C'est un drame banal de maison olose
\'
rTtiorreur : les hémorroïdes !
l'hôpital,
peu de temps
avant sia Qiort,
*?°
Lo mot, tiré du grec, n'a pourtant rien en. -qui
-qu, est venu lundi matin devant la cour r
el
elle
pris aucune somme
}ù déclara n'avoir
ao>de malséant. Il signifie.tcnrt bonnement d'assises.
I
d'argent
à Maurin."
;''
« flux de sang ». Ce sont en r*»mé**M£
iAprès une nuit de noce crapuleuse au
v
Valzer
Louis, 50 ans, mineur à Laxou, a
riees ou dilatations des vemcs du pourtouT 17 de la rue du Maure-qui-Ti ompe, un
vu l'accusé le 10 mans dans la journée du
■nommé Maurin Louis-Félix, âgé de 38 ans,
!" .'
; il déjeuna avec lui ©t remarqua
le 10 mars dernier, plusieurs coups meurtre
"%'ieu sait pourtant si cette misère est f*é- portait,
po
qu'il
avait beaucoup
d'argent dans son.
U 1
ouente surtout cher, les femmes dans tou- de couteau à une pensionnaire de cet éta- 1
blissement, dans les circonstances que re- porte-monnaie.
P"?'
tes "es classes de ta société ! Ils seraient bli
Maurin
le quitta vers
cinq heures du
singulièrement surpris, ceux qui en sout- late
lut ainsi
™
soir pour aller dans le quartier excentrifront et qui s'en cachent, ie jour oti tout
que qui avoisine Saint-Epvre.
un chacun faisant sa confession publique,
P
• Hégina »o«s maîtresse du 17
ils se trouveraient en si nombreuse compa]
Le
dimanche 10 mars, Maurin Louis-Fë,
de la rue du Maure-qui-Trompe, a entenlix,
gnio.
.
lix mineur à Bouxières-aux-Dames, vint jF*
du vers 7 heures du matin,
une dispute
Il ne s'agit point, au demeurant, d un de se
'
se promener à Nancy avec des camaradans la chambre de la fille Petit, dite « Caces ennuis négligeables, qu'on traite par le de
des. Après le déjeuner, dans l'après-midi, mil
» ; elle entra mais le coup était déjà
mépris. Non seulement, les
hémorroïdes les
ies ayant reconduits jusque Maxé ville, il mille
, 'n,
fait.
Dans la nuit, elle avait servi deux
sont un véritable martyre et rendent l'exis- re]
retourna seul en ville et, vers six heures , . 1
Champagne, du vin blanc,
tence insupportable, mais leurs conaéqaen- du
du soir, il se rendit dans une maison de bouteilles de
des cerises, des menthes, etc.. Elle fit sept
ces, immédiates ou lointaines, peuvent être to]
tolérance de la rue du Moulin, où il ne
'."
à huit francs de « tringueld ». Elle dit que
de l'ordre ie plus grave et influencer d'une resta
;
que peu de temps.
5 jj
rS
l'accusé commandait lui-même les boisfaçon désastreuse la
santé générale en
Après une courte promenade dans les
sons. Maurin proteste.
même temps que le caractère du patient.
rues,
il entra, vers huit heures du soir, sun
ru
Jeanne Gohé, femme Dufresne, propriéC'en est fini, en effet, depuis bel âge, du da
dans une autre maison publique, sise au
.
1
taire
vieux préjugé qui prétendait y voh' une n°
o 17 de la rue du Maure-qui-Trompe.
^J*
' du 17, dit que Maurin dépensa pour
n
70
dérivation utile.
Là, en compagnie de la nommée Petit j™. francs do consommation dans son éta0
Elle ne sait rien do plus.
N'attendez pourtant pas de moi que je u
Marie, dite Camille, pensionnaire de la blissement.
j
Lombard
L
Alix, sous-brigadier de police
dresse ici la liste de tous les remèdes et maison,
il prit de nombreuses consommam
à Nancy,
se rendit rue
du
Maure-qui1
palliatifs entre lesquels
l'arsenal théra- ti(
tions et il monta dans la chambre de cette *
Xr<
dès qu'il
connut le
meurtre. Il
peutique, particulièrement riche
à
cet jy
fille pour passer la nuit avec elle. Une Trompe
dans une
égard, nous offre l'embarras du choix. Non ffois
couché, et déjà pris de boisson, il se trouva Maurin gardé h vue
0
BOM ts de garde au
pas que parmi ces traitements divers, il nt
fit encore, jusqu'à quatre heures du matin, chambre par deux
du gouvernemt
n'y en ait pas d'excellents et même de meil- a
.
apporter
plusieurs bouteilles de vin fin et palais
'' 1
leurs. Mais cela risquerait de nous entrai- de
d< Champagne, que la fille Camille payait
ner trop loin.
el
elle-même
à la domestique en puisant dans
.
1 accusé dit
M. .l'avocat-général est un
Mon ambition est plus modeste. Elle se le
le porte-monnaie de son client.
, L
de
a ces montagnards violents qui aiment à
borne à poser, en vingt Mgnes, quelques
A son réveil, à sept heures du matin, <* .
1111
des noces crapuleuses.
Après une
principes simples, à formuler quelques pré- Maurin
s'aperçut, en comptant son argent, faire
M
01
de ripailles, il
continua la fête
ceptes succincts.dont l'observance serait,le qu'il
„,
avait dépensé plus qu'il ne pensait et ljournéa
les maisons hospitalières de certaines
!
cas échéant, singulièrement profitable aux en
fit l'observation à la fille Petit. 1 ne dans
ei
rul
Là, il fit encore de nombreuses et
intér&ssés.
cl
discussion
s'ensuivit, et, comme aux cris rues».
co
copieuses
libations.
*
Les hémorroïdes sont en général engen- poussés
,
par
la
femme
la
sous-maîtresse
l
p
1Maurin dépensait l'argent sans compter,
drées par la constipation, car les matières de
la maison montait l'escalier, Maurin,
d
Aussi Mlle Camille en bonne pensionnaire
fécales comprimant les varices et les font encore
sous l'empire de l'ivresse, et orai- Au
el
enfler. Elles finissent alors par obstruer gnant,
„
dit-il, qu'on ne vînt lui faire un de
de la maison, poussa Maurin a de fastueuses prodigalités.
Elle exploita l'ivrogne
l'orifice et... la constipation devient de plus mauvais
parti, tira de sa poche son cou-' ■ ses
B
en plus opiniâtre. C'est un cercle vicieux. t(
teau et ouvrit le poinçon et en porta plu- tant
™J qu'elle put. On tenait la poire, il fallait
Il en ressort une double indication :
1° sieurs
coups à la malheureuse.
'■3jl en faire profiter l'établissement.
s
La
servante réalisa de royaux pourboiGuérir la constipation ; 2° Traiter les héDes quatre blessures qu'il lui fit, unei
'
r
res.
morroïdes, c'est-à-dire guérir 'les varices' a
avait atteint le cœur et était mortelle.
& Après avoir rappelé les circonstances
La fille Petit, transportée à l'hôpital, y- du
du meurtre de la rue du Maure-qui-TromOr, on sait que cette faiblesse des parois1 n
mourut le surlendemain, malgré les ten-. pe M. l'avocat-général montre que Mauvasculaires ne se rencontre guère que chez! tatives
faites par les médecins pour lai rin
rii est un homme excessivement violent,
tl
les arthritiques. Elle est fonction de l'uri-| ssauver.
Sa femme obtint le divorce contre luiA un
cémio ou empoisonnement du sang par
il l'avait frappée de son couteau,
Son crime commis, Maurin n'avait put jour,
jo
l'acide uriquo dont l'infiltration altère sour-' ss'enfuir de la maison de tolérance, dontt
U était très dur pour ses enfants, qu'il
noisement les vaisseaux.
'
o avait fermé la porte. Il y fut arrêté im-. séquestrait
parfois. Il aimait à faire la noon
sé<
D'où la nécessité de lutter à le foré, aj; médiatement,
et depuis il a fait des aveuxt ce et avait souvent des querelles dans les
E
titre curatif comme à titre préventif : 1° ccomplets.
cafés borgnes de la
région de
Saintca
contre la constipation ; 2° contre la surpro.
Les renseignements fournis
sur
soni Etienne.
duction de l'acide urique.
M. l'avocat-général reconnaît que la viecoin
rite sont des plus médiocres. Origic
Et il n'y a pas deux moyens de combat- rnaire du département de la Haute-Loire,, time
de Maurin était une prostituée, se litu
tre la constipation sans irriter l'intestin1 iSI travailla longtemps dans les mines de» vrant
à l'intempérance, mais ce n'est pas
vr
(condition essentielle) ; il n'y en a qu'un :: cette
région.
une
m
raison pour que son
meurtre reste
c
c'est une cure de Jubol, d'autant que la1
II se maria en 1897 et eut trois enfants,, sa
sans sanction. Aussi réclame-t-il du jury
stase produite par l'obstruction a fini parr lmais il était mauvais mari, mauvais père,, ui
une certaine fermeté dans la répression,
paralyser tout l'intestin et qu'il est indis-" £et, lasse de l'existence intolérable qu'il luii
M' Pierre Moroau présente avec verve
pensable de lui fournir les sécrétions bi- faisait,
sa femme demanda le divorce ett la défense de l'accusé. Il brosse un amuf
liaircs et intestinales qui 'fui font défaut,'' l'obtint
j
en 1908.
sa
sant tableau de ces rues 'excentriques dansI
et que lui donnera, très actives et très comDeux ans plus tard, en 1910, Maurini le
lesquelles s'engagea Maurin dans la soirée
plètes, le Jubol, ce merveilleux rééducateurr quitta
,
son pays pour revenir travaillerr du
di 10 mars.
du tube digestif.
aux
mines de Faulx, puis à celles de BouIl évoqua rapidement la
nuit d'orgie>
;
Il n'y a pas deux moyens de combattre, 2xières-aux-Dames. En 1904, il a encouru, à
p:
h passée
par l'accusé en
compagnie de la■
avec certiture du succès, l'intoxication uri-. <Saint-Etienne, pour coups et blessures ett fi
fille Petit.
que II n'y en a qu'un : c'est une cure,\ pour outrages envers la gendarmerie unee
II rappelle les consommations aussi nom-d'autre part, l'Urodonal (37 fois plus actif condamnation à un mois de prison. Cette
e bi
breuses que
variées
consommées,
les>
que la lithine).
\
fois
déjà, il avait porté des coups de coui- pi
pourboires de la sous-maîtresse du n° 17,,
Concluez !
iteau à une prostituée, mais les blessuress qi
.
qui cumule les
fonctions de femme de>
La conclusion s'impose avec d'autant
,
^ n'avaient
pas été mortelles.
cl
chambre
et de garçon de café, puis le ré-plus de force que loin de se contrarier, ces
veil de Maurin dans une atmosphère IOUT-deux cures se complètent et se corrobode, la triste constatation du vide sérieuxc
rent 1
qui
s'est fait dans son porte-monnaie, lai
a
Maurin est un individu bien constitué.;
T
Encore une infirmité des ralentis de la
* dispute «avec la fille
Petit et enfin lesi
a
De
taille
moyenne,
il
a
la
physionomie
nutrition qui va disparaître. Et ce sera
portés dans la crainte de voir sur-intelligente et il produit plutôt une bonne coups
_
3UStiC6!
!
_ a
gir « quelquea costeaux ». •
r
DAURIAN.
impression. Il n'a nullement l'air dun
M" Pierre Moreau, parlant des antécé-d
violent.
— On trouve le Jubol et l'Urodonal
N
^ dents de l'accusé, fait observer que s'il ai
ÎIl est proprement vêtu d'un complet
aux Etablissements Châtelain, 207, bouleété parfois brutal pour sa
femme, c'estt
Lfoncé et son faux col est orné d'une cha- _
vard Pereire, Paris, et dans toutes les bonqu'il n'était pas
toujours satisfait de sar
o
toyante
cravate
rose.
'
nes pharmacies. La boîte de Jubol franco
^ conduite
et c'est ainsi qu'il se laissa allerr
5
ir
M. le président rappelle crue l'accusé est
,
5 fr ; la cure intégrale 27 fr. (Etranger
'x dans la « débine ».
)- mineur. Les renseignements recueillis sur
franco 5 ir. 50 et 30 fr.) Le flacon d'Urodoy
o lui sont assez bons depuis deux ans qu'il
, M"' Pierre Moreau demande aux jurésa
nal franco 6 fr. 50 ; les 3 flacons, franco
.
d'acquitter
Maurin,
afin que les diames3
travaille à Bouxières. Mais dans la Haute5
18 fr. (Etranger, 7 et 20 fr.).
des maisons closes sachent que l'argent dui
5
1,
Loire, son pays.Maurin est mal considéré.
?
Dépôts à Nancy : Pagel, Charles Simon,
est plus sacré que le fruit de lai
De bonne famille, il a rendu sa femme travail
_
Delidon-Nadeau.
.
prostitution.
très malheureuse.
«BP
'
"
™~
Le verdict
n
M. le président constate que dans son
Un drame dans une maison close
*1
L'acte d'accusation
Réquisitoire ei plaidoirie
J
'■
GROUPES et SOCIETES5
COMMUNIQUÉS
Les Amis du quartier du Crône et Vay1_
ringe. ■»- L'assemblée générale des memr
bres de l'Association des Amis des quar"
tiers du Crône et Vayringe, aura lieu same°~
di 8 juin, salle Lavernot, 7, rue des Prés,
s,
à 8 heures J du soir.
L'ordre du jour comprendra :
lo Compte-rendu annuel ; 2° Recouvre
*"
ment des cotisations pour 191B ; 3° Elecctien du nouveau comité.
.
Le personnes (propriétaires ou locatai}'
res ayant des intérêts dans ces quartiers),
'»
et désireuses de faire partie de- cc'.te As!'
e
dation, ayant pour but l'intérêt et la dé"
fense de ces quartiers, sont priées de se
^
faire inscrire avant le 8 juin chez M. De^
36
puis, négociant, 34, rue Vayringe, où les
statuts provisoires sont déposés.
)r
La somme de un franc sera perçue pour
la cotisation die 1912.
Entreprise de balayage de trottoirs'3
S'adresser 49, rue de Phalsbourg, au 2e étage.
_
fôarshè aux bestiaux de Nancy
• Du 3 juin
!
.
,
„
HïlX EXTKïiMlîS
ISS
Cours communiqués par le Syn. , ...
m
dicat de la boucherie :
^ K"°
06
0.98 à 1.06
i'0
0.92 a 1.00
89
0.84a 0.89
30
1.25 à 1.30
10
1.05 à 1.10
30
1.25 a 1.30
08
0.98 a 1.08
86
0.96àl.t;6
0.84â0.88
88
0.75 à 0.84
84
0.65 à 0.75
75
1 40 a 1.46
46
1.25 à 1.40
40
1.08 à 1.25
25
Bœuf (viande nette de).......,
Vaches
•
Taureaux
Moutons rasons
Moutons africains
Brebis rasons
Porcs
—
hollandais
f champenois vif......
l Autres provenances..
„
) Veaux de pays
vesux < CU;lu)penois viande ailla.
I Au Ires provenances..
\ Veaux de pays
ipassé l'accusé a déjà subi une condamnaii
tion pour des faits identiques à ceux qui
ir
l'amènent aujourd'hui devant
la
cour
à
d'assises. A Saint-Etienne, il porta déjà
m
des coups de couteau, dans une maison
ÎS
publique, à une fille à qui il réclamait les
it
vingt francs qu'il lui avait
auparavant
généreusement donnés,
js
_ c'est votre habitude d'aller dans ces
maisons, dit M. le président
u
On en arrive au meurtre de la rue du
Maure-qui-Trompe.
. — un jour,
vous êtes venu à Nancy
;y
ia
avec 260 francs en poche
pour faire la
grande noce. Vous vous êtes rendu dans
une maison d'une rue qui porte un nom
jn
bizarre. Vous avez passé agréablement la
muit avec une pensionnaire nommée « Cate
mille ». A votre réveil, vous avez constaté
s.
qu'il ne vous restait plus que 100 francs.
QVous avez eu une discussion avec elle.Com3Z
me elle appelait au secours,
vous l'avez
u.
frappée avec le poinçon de votre couteau,
e,
En somme, c'est une histoire très simple,
un drame brutal.
at
L'accusé reconnaît les faits qui lui sont
le
reprochés. Il déclare seulement que Mlle
Camille commandait des boissons à son
)n
'il
■insu et payait avec son argent, alors qu'il
rdormait. Elle donnait vingt sous de pourboire à la servante et
consommait avec
ec
elle la bouteille que oelle-ci montait.
,rL'accusé dit qu'on lui dépensa de la sorte 60 francs. — C'est déjà respectable, dit
ie
M. le président. Mais qu'avez-vous donné
à la femme ?
R. — Dix francs, répond l'accusé.
Une discussion s'engage entre lui et M.
kj
{
le président pour savoir comment furent
n
dépcnaés les 100 francs qui manquaient
Qt
dans son porte-monnaie.
[jt
Ce n'est pas que ça soit important, dit
M. le président, mais c'est pour cela qu'on
)n
s'est battu.
r_
Maurin fait ensuite le récit du
meur1
^
tre. Comme il adressait des reproches à
a_
Mlle Camille sur la désinvolture avec la-
I
iB
elle
l«c
—
er
Parîs-Oalais, organisé dimanche dernier
>té
par l'Union des cyclistes de Paris, a été
Ï%pour la marque nationale Alcyon l'occalis
sion d'un nouveau triomphe.
Les
trois
nt
champions Mottiat, Wirtz et Coomans ont
ps
couvert les 300 kilomètres.malgré un temps
affreux jusqu'à Amiens, en 11 heures etL8
U).
minutes, soit une moyenne de 26 klm. 946.
irNous citons cette splendide victoire, parzice que les trois coureurs figureront préciies
sément le 16 juin dans notre Circuit des
Vosges.
vé
A côté die ces eraks figure Lorrain, arrivé
ns
en 11 h. 15 min., qui s'est engagé dans
n,
notre épreuve internationale du 16 juin,
ns
où, selon toute probabilité, nous allons
iri
voir sur la route Guénot, un autre favori
& Alc yon.
tuAllons 1 il devient très difficile de formuler des oronostics...
M. le docteur Gross, a donné ses soins â
à
la victime lorsqu'elle fut transportée à l'hôiu
pital. Il tenta de pratiquer la 6uture du
cœur, mais Marie Petit succomba aux blessures qu'elle avait reçues,
M. de docteur Michel, médecin légiste, a
a
se
pratiqué l'autopsie de la victime. Il expose
aux jurés le résultat de ses constatations
ns
médicales. M. Lienhnrdt, commissaire de police, se
se
f)l
rendit rue du Maure-qui-Trompe aussitôt
JJ.
informé au'un meurtre venait d'être com-
<le
ncombusiibies et blindés d'acier,imperforable
8, rue Saint-Georges, NANCY
i
—■
—=*■ —
-^j?
—:
:
°~
"
—
_
Gt)Fopîque_spoFtive
f\
y
CYCLISME
Les témoins
, ,
,
L accuse
Un mari jaloux tue
son heureux rival
jj
j
L'acte d'accusation
is
La femme de l'accusé, qui, depuis plus
îr
de deux ans, travailfait chez un
sieur
ré
MChardebas, boucher à Onville, alors séparé
tîde
sa femme, devint, en février 1909, maî*
rtresse de celui-ci. Les amants furent surà
II 'pris, en octobre 1909, par Jambille, qui, à
;a
II la suite d'une scène violente, obtint de sa
II 1fesane l'aveu de sa faute». '
e
sur les constatations de son enquête sur le
it
drame d'Onville. Il précise
notamment
ii
que l'accusé s'était embusqué pour attenle
dre Chardebas. Il sait que la femme de
p
Jambille avait une conduite légère et qu'elle eut notamment des relations avec un
n
n
employé de chemin de fer. Jambille en
fut averti par une lettre anonyme et pro3.
5t
féra déjà des menaces de mort contre cet
1.
'î employé. On fut obligé de saisir son fusil.
s<
se raisonner, mais il ne put vnincre sa
h
hantise. Si Chardebas avait quitté le pays
le
le calme serait revenu dans l'esprit de
J.
Jambille
et il no serait pas devenu
un
meurtrier.
n
M0 Duhaut réplique éloquemment qu'il
a déjà été montré assez de faiblesse vis-àv
vis de Jambille, notamment par M. le
maire
OC
d'Onville, qui a manqué de poigne
d
dans
cette affaire. Si d'autres drames surviennent
v;
en raison de la haine de Jamb:
bille pour les Chardebas, il aura
conscience
d'avoir fait tout son devoir en deci
n
mandant
la condamnation de l'accusé.
M» Lorentz réplique, lui aussi, et, Jambille
prenant la parole le dernier, déclare
h
q
que le soir du meurtre il n'avait nullement
cherché
à rencontrer Chardebas. Il sc procl
menait avec son fusil, hanté comme cha-n
que
soir par son idée fixe C'est le hasard
q
qui
le mit en présence de son rival. U afq
firme
qu'il évitait le plus qu'il pouvait la
h
rencontre de Chardebas.
n
Le
g*
* m m
SAVONioCONGO «^SS,
SplacMoceris
FOIRE DE NANCY
CIRQUE DESPARD-PLÈGE.—C'est chaq
que
soir devant un public de plus en plus
n
nombreux que les excellents artistes de
IV
M. Despard exécutent leurs différents exerc
cices. Il est vrai que le programme est
toujours
t'
très bien composé et souvent ren
nouvelé. C'est ainsi qu'à la représentation
d'hier
d
ont eu lieu de nouveaux débuts fort
intéressants,
tels que : les 6 sœurs Pérès,
i:
merveilleuses
équilibristes sur échelles, var
cillantes ; Anetta et Lilian, élégantes gymc
nastes
r
; la gracieuses Henriette Lefèvre,
surnommée
à juste titre la reine du dias
bolo.
t
Ont également paru à cette soirée le célèbre
et courageux dompteur Henriksen
1
avec
ses terribles tigres et toutes les aue
tres
attractions.
t
Aujourd'hui mardi, à 8 heures et demie,
brillante
l
représentation.
Mercredi et jours suivants, spectacle va»
irié. Le dompteur Henriksen paraîtra à
ttoutes les représentations matinées et soiarées.
Réquisitoire st plaidoirie
M. Duhaut, avocat général, commence,
Qson
réquisitoire
en
faisant remarquer
„
qu'on ne peut assimiler le meurtre d'On^
ville à un drame passionnel. Ce qui carac-.
t
térise le drame passionnel, c'est sa spon-.
{
tanéité,
alors que Jambille a laissé écouler«
:
(deux années entre la découverte de la tra-.
i
hison de sa femme avec Chardebas et saL
r
prétendue vengeance. Le ministère public;
{
ne croit pas que Jambille avait l'intention(
(
de
tuer Chardebas au début de l'affaire. IlI
s
se
contentait de le menacer, même si fré-.
îquemment qu'on n'attacha pas tout d'a-.
i
bord
d'importance à ses propos. Cepen-.
(dant, un jour, il envoya un témoin; M.
]Mangin, à Chardebas, pour le provoquerc
<
en
duel. Celui-ci n'ayant pas voulu se bat-.
1
tre,
Jambille se livre alors à une mise eni
tscène théâtrale, il provoque bruyammentt
sson adversaire en pleine rue, portant à la5,
(
connaissance
de tous le déshonneur de sai
lfemme. Cependant, Chardebas s'émeut des
i
toutes
ces menaces et dépose une plainte.
Jambille est condamné à 16 fr. d'amende.
Devant le peu d'importance de la peine,
;
Jambille
s'imagine que la justice est pourr
]lui, que M. le maire lui est favorable,ainsii
i
que
le parquet. Il continue à terroriserr
i
Chardebas,
tire des coups de fusil devantt
chez
lui et pose une affiche pour lui rap(
ipeler qu'il ne l'oublie pas.
Condamné plus sérieusement par le tri-,
|
bunal
de Briey, il n'en continue pas moinss
ises menaces, notamment contre M. Char\debas père et menace même leur bonne
e
(d'un revolver.
Le courage de Jambille grandissait aui
:
fur et à mesure qu'il terrorisait les Char]debas. Il en arriva bientôt à croire quee
■
!tout
lui était permis. Il s'exalta graduellea
ment, et comme il s'adonnait à la boisson
a
il en arriva à commettre son crime sous la
a
poussée d'une idée fixe qu'il entretenait en
lui-même avec complaisance.
M. l'avocat général estime que Chardee
bas n'a pas eu beaucoup de mal à séduire
!_
Mme Jambille et son mari commit une véritable imprudence en la laissant faire le
e
ménage d'un homme âgé de 36 ans, vigoureux, divorcé et aimant les femmes.
Aussi M. Duhauf demande aux jurés un
verdict de culpabilité, sans s'opposer toutefois aux circonstances atténuantes.
'
verdict
A 5 heures 50, le jury se retire dans la
salle
des délibérations, il en revient à
Sl
(;
6 heures 10 avec un verdict de culpabilité
tr
mitigé par les circonstances atténuantes.
g
En conséquence, la cour condamne Jambille
B
Louis-François à douze a?i,ç de travaux
forcés et à dix ans d'interdiction de
v,
séjour.
— A. MANGEOT.
Sl
t
Dès l'ouverture des portes de la salle des
assises,
une nombreuse affluence envahit
a
ile prétoire. A deux heures, la cour fait son
entrée
et il est procédé au tirage au sort
e
cdu jury.
Les cheveux coupés ras, les moustaches
r
noires,
mêlées de fils d'argent et retomtbant à la gauloise,
Jambille a la figure
c
osseuse
et énergique.
Il est vêtu d'une vareuse marron et d"un
j
pantalon
de même couleur. Il donne l'imjpression d'un paysan
assez
intelligent,
imais rancunier. Il répond avec clarté eit
j
précision
aux
questions de M. 1© prési(dent.
M. le président rappelle que l'accusé a
(été condamné à 15 jours de prison pour
vol en 1882 et à d'autres peines pour mei
naces
-envers Chardebas,
Las renseignements donnés sur lui
ne
ssont cependant pas mauvais.
Il travailla fort régulièrement jusqu'au
i
moment
où il apprit que sa femme le tra1hissait avec Chardebas. Dès lors, il se laisi
sa
aller à la boisson. Il n'eut plus qu'une
idée en tête : « Tuer Chardebas ».
U en
. iavait comme une hallucinaticm. Frérruemm^nt, il ne.-dorm.ait pas des nuits. On dut
l'interner à Maréviile pendant un certain
temps.
D. — Pourquoi en vouliez-vous tant à
Chardehas ?
R. — Paree-qu'il a débauché ma femme.
D. — Peut-être
a-t-il eu des relations
.
.avec
elle, c'est certain même, mais enfin
il paraît que votre femme a eu d'autres1
amants dans le pays.
On a même dit
qu'elle connaissait un
employé de che
min dé fer. Vous auriez même menacé celui-ci de mort. Vous aviez un fusil ?
R. — Non.
D. — Cependant un capitaine de gendarL'accusé exprime à nouveau ses regretss
pour
l'acte qu'il a commis, puis le jury see mei'ie confisca votre fusil à l'époque, craip
retire à 10 heures 3/4 dans la salle des dé-l_ gnant qu'en raison de votre caractère violibérations.
Il en revient à
onze heures lent vous ne fassiez du vilain.
M
't
,Iam.bille contefrte que sa femme se soitavec
un verdict affirmatif, mais qui retient
a
il persiste àt
seulement
le délit die
coups et blessures débauchée avec d'autres ;
B
;
croire que Chardebas a été le premier sé-et
e fait en outre bénéficier Maurin des cirducteur.
constances atténuantes.
D. — Alors vous avez foi dans la vertui
En conséquence, la cour prononce conde votre femme. C'est un bon sentiment.
tre
lui la peine de deux ans de prison.
t
M. le président ajoute que Jambille avaitt
Dixième affaire
une haine farouche pour Chardebas et qu'il1
avait depuis longtemps l'intention
de le^
LA TRAGÉDIE D'ONVILLE
tuer.
Jambille. — Cinq
minutes après quei
1
ma femme m'eut avoué ses relations avec3
I
Chardebas, je lui ai dit, il y en a un dei
1
trop. Lui ou moi disparaîtra!
*
O. — Mais enfin, puisque vous aviezz
Depuis l'ouverture de la session des as- 1 intention de tuer, pourquoi avez-vous at-tendu deux ans. Ce n'est pas que je vous| 1
sises,
nous n'avions guère vu se dérouler
s
sr
;
reproche de ne point l'avoir tué plus tôt ??
cdevant le jury que des débats d'affaires
[t
R- — Je voulais le provoquer et me bat-eextrêmement simples et banales. C'étaient
tre avec lui. Je lui ai offert de jouer mai
pour la plupart des meurtres dont les auI
*" vie contre la sienne.
l
teurs
avaient agi dans un moment de su
.
D. — Ce n'est pas en allant vous embus-rexcitation
causée
par
la
colère
ou
la
boisi
quer à neuf heures du soir sur le chemini
£son.
le °,u devait passer Chardebas que vous aviezz
Avec une belle désinvolture de la vie de
l'attitude d'un homme qui vient offrir un1
Jleurs semblables, ils avaient frappé aveuf duel.
glément
et
parfois
très
férocement.
Ces
■
J
'
R. — Chardebas a toujours refusé
lee
c
coupables
étaient faciles à juger car leur
v
_ combat que je lui proposais. Il m'avait«
c
3
cas
ne s'embarrassait d'aucune psycholomême offert de l'argent pour que je lee
tgï'alaisse tranquille.
Il n'en est pas de même dans cette tra"
Sur la demande d'un juré, M. le prési|gédi© d'Onville, qui eut un si profond re- dent pose à l'accusé une question sur la"
1
tentissement dans la région.
^ provenance de son fusil.
L'accusé, Louis Jambille, qui est âgé de
Jambille répond qu'il le possédait de-■~
^49 ans, était non seulement un mari jaloux,
V Puis deux ans.
1
mais
aussi un mari trompé. U le savait,
'
M. le président. — Cependant, vous n'al"
et,
chose plus grave, il s'en affecta profon*
vez pas de chasse ?
dément.
,
R. — Non.
II avait pour son heureux rival une hai_
D. — Alors c'était bien pour tuer Char.
ne
farouche
qui
devint
une
idée
fixe,
par
'
.
debas que vous avez fait lassez forte dé!"
suite d'un affaiblissement cérébral causé
pense qu'entraînait l'achat d'un fusil de
e
'par l'alcool.
chasse et de cartouches à gros
plombs8
Chardebas, le galant boucher d'Onville,
' comme pour chasser les sangliers.
■i
était la maladie noire de Jambille.
^
R. — Je voulais me battre avec ChardeII fut en butte à ses menaces pendant
.
bas et le provoquer dans un duel à mort.
des années. On pressentait un drame et la
g
.D. — La façon dont vous l'avez tué ne
famille de Chardebas vivait dans un caul'indique guère. Vous êtes allé vous poster
r
chemar.
.
.
seul sur son chemin. C'est ce qu'on apLa tragédie du 31 octobre dernier émut
_
pelle
un
guet-apens.
n
profondément la paisible population d'Onn
ville, mais elle ne la surprit pas. Aussi, en
Les témoins
raison de toutes ces circonstances, cette
te
_
M.
le
docteur
Didry, de Briey, a examinéé
g
affaire, qui peut être qualifiée de « pas1.
_ le cadavre de Chardebas ; il a vu égalesionnelle » est aussi une des plus passionn
5_
.
ment Jambille à plusieurs reprises, nonantes de ia session.
j.
tamment avant le meurtre, quand il comnt
D'ailleurs, ces sortes d'histoires éveillent
j
I parut devant le tribunal de Briey pour
r
toujours la curiosité du public. Elles lui
,
e
menaces de mort envers Chardebas. Il le
apparaissent comme entourées d'une aut.
trouva dans un grand état de surexcitaréole de farouche poésie.
* tion, aggravé par des troubles alcooliques.
3
Et l'avocat emploie utilement son talent
i_ H conseilla son internement à Maréviile.
,
pour tenter de convaincre les jurés qu'ils
['
MM. les docteurs Lalanne et Deswart,
se trouvent non en présence d'un meur;
,1
j
de
l'asile
de
Maréviile,
ont
examiné
l'acu
trier, mais d'un justicier impitoyable qui
cusé. Us n'ont relevé dans son état aucun
n
veillait les armes à la main sur la dignité
i.
signe de démence. Ils croient à sa resdu mariage.
ponsabilité.
te
Voici dans leurs détails les faits de la
[e
M. Fréchin Charles-Victor, brigadier de
cause
tels que les expose
(
gendarmerie à Mars-la-Tour, vient expo3.
S
L'accusé
quelle elle avait dilapidé son argent,
lui répondit très grossièrement.
m
La querelle s'envenima. Elle appela au
secours. Il entendit monter des gens dans
,ji
l'escalier et perdit la tête. C'est alors qu'il
frappa do son couteau.
M. le président fait remarquer qu'on re.*
leva d'autres traces de
violences sur le
corps de la victime.
II eat donc probable que l'accusé l'avait
V;
déjà frappée à coups de poing au cours de
la discussion. C'est pourquoi sans .doute,
' '
elle appela au .recours, et reçut alors les
blessures mortelles.
M. le président ne conteste pas que Mau?"
rin ait été 'exploité par cette femme. Mais
c'est
l'habitude de l'accasé de réclamer
aux femmes publiques le* largesses qu'il
II
leur a faites pour obtenir leurs faveurs.
COFFRES-FORTS FICI1ET
J
M.
î
Jules Chardebas, C4 'ans, ancien bouchi
cher à Onville, père de la victime, déclare
qu'en
qu
sortant avec son fils du petit abattoi
foir
qu'il possède à Onville, Jambille sc
dn
dressa
devant eux en criant :
<i On ne
fat
passe
pas ». Il tira sur son fils qui e'affais- 1
sa en disant : « Je suis tué ». M. Chardeba< père s'avança, aircné d'une petite canbas
ne, vers le meurtrier. Celui-ci lui dit : J'en
ai autant pour toi, et il tira l'autre coup
do son fusil sur lui sans l'atteindre toutede
tfoi s.
]
Il
ajoute que dernièrement les enfants
de l'accusé auraient dit à Onville que si
1er,
leur papa était acquitté il reviendrait tuer
tioi
tous les Chardebas<;
Mlle
Marie Chardebas, 32 ans, sœur de
|^ victime, sortait, elle aussi, de l'abattoir
la
avec son Crère et son père, vera 9 heures \
aw
<ju soir. Elle remarqua qu'un homme était
■du
,ail
caché
près du -meanin. Elle
vit bientôt
lC
ja,
Jambille
se dresser devant eux et tirer sur
,, frère. Puis, * quelques instants après,
son
sc
ji
il tira sur son père, mais sans l'atteindre.
yi\
Mlle
Chardebas ne croit pas que son frère
à eu
i
a
des relations avec la femme d© JiamDjj
bille.
]M. le président lui fait remarquer que
^
la femme de Jambille a reconnu ce fait,
Mlle Chardebas a été menacée également
par le meurtrier. Elle ajoute que si Jambille revient à Onville, il s'est proposé de
„
tuer
tous les Cha.rdebas.
tu
Mme Jambille, la femme fatale, est ensuite entendue. Elle reconnaît qu'elle a eu
su
^
des relations avec Chardebas.
j
Elle
fut surprise par son mari "dans un
;
pré avec celui-ci.
v
jDès lors, presque tous les jours son mari
s-.^
'écriait qu'il tuerait Chardebas et il vouj_j
lait également la frapper. Elle dut se sau^
ver à plusieurs reprises. Elle reconnaît
que c'est son inconduite gui causa la déj*.
bine
-de sen mari et le poussa à la bois;
son. Au moment de ses
relations
avec
Chardebas, elle devint enceinte, ce qui
"~
aviva encore la colère de son mari contre
elle, car elle ne pouvait dire de qui était
S~
l'enfant.
1e
Elle nie cependant avoir eu des relations
avec d'autres amants et prétend qu'elle ne
trompa son mari qu'avec Chardebas.
M. Thiébaut
Eugène, 69 ans,
maire
,,(
d'Onville,
dépose qu'on causait dans le
pays de la conduite de Mme Jambille. Elle
£
passait'pour une personne légère. M. le
maire parle en bons termes de Jambille.
Avant le meurtre on n'eût jamais rien à
t*
lui reprocher. Il ne croit pas que le meur,
trier ait menacé les autres membres de
}
la famille Chardebas. Selon lui il n'en
j™
voulait qu'au fils.
M. l'avocat général fait remarquer au
maire
d'Onville qu'avant le meurtre il rem
pi
présentait
déjà Jambille comme un garçon
in
inoffensif
qui voulait
seulement
faire
mourir le fils Chardebas à petit feu. —
m
y
Vous vous étiez trompé, dit M. le présidi
dent.
Mme Hermant fut menacée d*rm fusil
par
Jambille, car il l'accusait de lui avoir
p:
ai
adressé des lettres anonymes sur l'incond
duite
de sa femme.
M. Malassez Théophile,
capitaine
de
gi
gendarmerie en retraite, ayant appris les
n
menaces que l'accusé proférait contre Mm"
H
Hermant,
alla saisir son fusil. M. Malassi
sez fut moins optimiste que M. le maire
d
d'Onville,
car il avait signalé Jambille
ci
comme
étant dangereux.
M. Théophile Naudin, garde-champêtre,
d
dépose
qu'il entendit plusieurs fois Jambille
b
dire qu'il tuerait Chardebas, puis il
ajouta
a
même qu'il préférait le faire mourir à petit feu.
r
M. Narcisse Inchelin, 44 ans,
mécanicien de chemins de fer, dit qu'il a remarc
qué
à un moment que Mme Jambille sem9
blait le rechercher, elle venait même le
h
trouver lorsqu'il était occupé au dépôt,elle
t:
le
k suivait continuellement. Il prétend qu'il
0
ne voulut rien savoir.
Mme Inchelin, femme du précédent té1moin,
demeurant à Mirecourt, dit que
J
Mme Jambille suivait son mari partout ;:
^
à
â un moment elle fut obligée d'aller aud
devant de lui. Un jour Mme Jambille vint
lui
1
demander pardon en disant qu'elle ne;
'
poursuivrait
plus son mari.
T
GRAND 8 AÉRIEN. — Heureuse idée de
M. Bûcher, directeur du Grand 8 aérien,
,d'avoir, pour ses derniers jours à Nancy,
diminué le prix des places.
Aussii, depuis deux jours, l'affluence est
telle que la direction a décidé de prolonger
son séjour jusqu'au jeudi 6 juin, dernier
délai, avant son départ pour la viile de
Troycis.
La direction sera même forcée, pour
pouvoir débuter au terme fixé par la municipalité troyenne, d'engager une équipe dis
50 hommes pour mener à bien son démon
tage ©t chargement de son train spécial.
Nos adieux au Grand 8 aérien, qui eut 1(
plus grand succès à la foire de Nancj
1912.
^-^_r^_ —
Au Cirque Despard-Plège
Il n'y a pas à dire, je l'ai eu, lè petit
frisson, et grâce au dompteur Henricksen et à ses dix tigres. Je l'avoue, quand
il a tenu tête à cette bande qui grinçe et
qui souffle, j'ai senti la petite mort qui
me courrait sur l'épiderme et j'ai entendu
de mes oreilles un grand nombre de nos
plus
jolies
dégrafées
s'écrier
qu'elles
avaient la chair de cocotte.
J'ai même assisté, dans mes stalles archi-bondées, à un mouvement de terreur
nettement dessiné : c'est quand s'ouvre
la cage du tigre géant César (César, ouvretoi...) et que la bête et le dompteur sont
face à face. J'ai redouté, à ce moment, un
fauve-qui-peut général. Et je me deman
dais presque si le dompteur n'allait pas
s'écrier : Ave César morvturus te salutat...
Mais, renseignement pris, Henricksen ne
parle pas latin, et, au surplus, n'a pas
l'intention de mourir, quoique la direction, prévoyante, ait parmi ses habituéf
un sympathique et élégant tabellion, tout
prêt à recueillir son testament : voilà un
fait à notaire. Henricksen est sans peur :
uniquement armé d'un fouet (c'est le fouet
qui sauve) et d'un revolver chargé à blanc
et de taille réglementaire (rapport au commissaire de police de service) il tire une
douzaine de coups successifs au nez et à
la moustache de César qui, vaincu, rugissant et rougissant, s'éloigne la queue basse et réintègre sa cage, tandis que l'orchestre soupire la valse lente si célèbre :
Aux Bords du Tigre... et qu'un écuyer,
armé d'un énorme vaporisateur, projette
sur le public une pluie bienfaisante et papfumée. Précaution qui n'est pas inutile
car les tigres ne respectent pas toujours
la prohibition affichée dans tous les couloirs : Défense de fumier.
Pour me résumer, nous tenons un numé
ro qui va faire courir tout Nancy. U paraîtra aux soirées et aux matinées' : ces dernières deviendront désormais des fauve-o~
ClOCk...
Faut-il que j'ajoute que, samedi soir,
on s'écrasait positivement jusque dans lee
entrées. Pendant la première partie, j'avais du monde jusque sur mes genoux
Alors, j'ai donné ma place. Aussi je n'en
puis plus. Si ça continue, c'est pour moi le
cimetière à brève échéance. Je perds la
chaise...
L'Ouvreuse des Stalles.
»
—
r
'X*hàMXtiMM&*:~.r
- -
- »
^!Jj| |
INIMITABLE SECRETT rJE BE
*
étik
Me Lorentz, avocat de l'accusé, estime
au contraire que s'il y a un drame passionEotte : Rides. Boutons, Taches, FaussercùreslÈ
nel c'est bien celui-là. Jambille avait toua
g( L'cTiger partout - En grot : EERTHUtN. 91. me de la Pyramide, U™S
jours eu confiance dans la vertu de sa
femme jusqu'au jour où il la surprit dans
un pré avec Chardebas. Dès lors, M fut en
n
—
proie aux chagrins, aux sentiments, les
plus violents. Il puise des consolations
dans la boisson. S'il ne tua pas de suite
Chardebas c'est qu'il voulait se battre en
n
duel très loyalement avec lui. Pendant
lt
TOMB LA ! Ni
deux ans, il ne cessa de provoquer ChardeCoups.
— Poussée par la jalousie,
Mme
bas, qui se défilait toujours. Jusqu'au dra[T Hell, ouvrière en chaussures, injuria sa
me.il fut poursuivi par cette idée que Charvoisine, Mm© veuve Démange, et, empordebas ou lui était de trop. II lui offrit dee
^ té© par la colère, la frappa d'un coup <k
se battre au fusil jusqu'à ce que la mort
j.
poing au visage.
de l'un ou de l'autre s'ensuivit. U ne poui,
La gendarmerie lui a dressé procès-vervait supporter la pensée que sa femme l'aj,
bal.
vait trompé et surtout qu'il élevait un eniant qui était probablement de Chardebas.
s- '
PQMPIY
M" Lorentz s'attache à démontrer que
Dénicheur d'oiseaux. — Procès-verbal a
Jambille n'est pas un individu dangereux
été dressé contre Henri Metz, âgé de 17
a
et qu'on n'a nullement à craindre que,
''.
ans, ouvrier d'usine, surpris au moment
rendu à la liberté, il ne se rende l'auteur
où, à l'aide d'une gaule.il essayait de ta*
d'un nouveau drame à Onville.
H tomber un nid d'oiseaux placé' sur un plaII explique la scène du meurtre et fait
j
tane de la route nationale, au lieu dit
ressortir que Jambille n'a pu tirer sur M.
;]
Fond-de-Lavaux.
Chardebas père. 11 a déchargé son fusil
[.
G
i
OMIS LA BANLlEUë
l_
en l'air pour l'effrayer,
M0 Lorentz demande aux jurés l'acquittement de Jambille comme ils l'auraient
acquitté s'il avait tué Chardebas alors
•S
qu'il le surprit avec sa femme. Il voulut
lï
II
——
Brasserie de Nancy
gat aulit sur foelnre sa biiee «ïclasivînunl fabriquée avic it
MALT fcT UjHiBLONS Dii Ie' CHOIX. Tril tnw et digestif
Chronique Départementale I
Violences. — Ohaudey et
PoupHej1
avaient trop bien fêté la Pentecôte, aussi
étaient-ils légèrement pris de boisson,quand une disciussion s'éleva entre eu*.
Quelques coups de poing furent échangés
et
e un peu de peau enlevée.
i Violences. — Fanetti était ivre le jour de
ila Pentecôte, quand il a aperçu Gatti et
pl'a menacé avec son couteau. Gatti prit
gpeuir et vint raconter cette épopée aux
gendarmes.
Blessure accidentelle. — Fioni Gioconnio
j
boit
plus que de raison. Il est souvent pris
j
de boisson.
Samedi, le jour de la paie, il se trouvait
cdans un état terrible et il tomba du haut
$
des escaliers de sa chambre.
Son état est désespéré.
Contravention. — Mann Jean, de Domn
mory, se promenait à bicyclette dépourvue
d
de sonnette. Pas de chance1, il rencontra
1
les
gendarmes qui lui dressèrent procès^
vverbal.
Contravention. — Diderich omet d'insc
gcrire les voyageurs sur son registre de logeur.
Les gendarmes n'oublient pas do
r
passer
—
IP. P. et procès-verbal a été dressé
talla
cWeireJier Je drapisan chez M. fevre,
LES ENVIRONS DË NANCY
l
président
de la section, #, se rendit h l'hôde ville, où se fit là distribution des
(diplômes et médailles ; Ils furent reçus par
1M. Victor Brajon maire de Racn ; M- G abriel, adjoint ; M. Paul Ferry, jnaire da 1
passa Kiefer, qui 1 interpella au sujet de
î
La
Neuveville ; M. Geisler, leur président
l'incident de la veille. Désireux de prendre
<d'honneur, entouré des membres du cosa revanche, le domestique fit tomber le
Du soleil sur les prés verts, sur les
imité,
ARRONDISSEMENT DE NANCY
mi
t
mineur et lui porta quelques coups de pied
bandes
violettes des terres de Chavigny et
et de poing, avec un coup-de-poing amé... Dans la chambre étroite et basse mat
Au nom du conseil municipal, M. Brajon de
t Pont-Saint-Vincent ; du soleil encore
MOIvnONS et
i
;
souhaite la plus cordiale bienvenue à tous sur
s
ricain, dit Désiré.
les forêts bordées d'une dentelle de éclairée par un© lucarne en tabatière don
Crue) individu. — Le jeun© Eugène Gil- ri<
<ces vieux soldats qui doivent être fiers au- rnoirs sapins, et du soleil loin, très loin, les autres .étoiles sonlt raccommodées è lai
Kiefer reconnaît seulement avoir porté
itt âgé de 21 ans, connu sous le nom die
j
jourd'hui
de célébrer le courage et l'héroïs- sur
s la vallée du Madon, la côte de Thélod de de lanières de papier jauni, Paul' Varoif
à son adversaire un coup de poing « natulie' Blanc, no so livre à .aucun travail, ne <f
i
me
dont ils ont fait preuve pendant l'an- eet les éperons du pays lorrain vers Sion et sa femme sont assis sur de mauvais esi
rel
».
,faisant que courir la campagne, cherchant
'
née
terrible.
e Vaudémont.
cabeaux, auprès de l'étrange table, fsife
et
les nids dont il enlève les petits oiseaux
COSNES
Il est très heureux et très honoré de saC'est une vue pittoresque entre toutes... da caisses renversées, qui supportant ïeuJ
A propos d'une expulsion. — M. Masqu'il martyrise. «■*
1luer dans la maison commune ceux qui, >speciosa fada est in deliciis suie... et, dernier espoir, leur ultime ressource ; u
sard Charios.débitant à Cosnes,nous prie
Ses .parents ne peuvent venir à bout de *™
n9
ss'ils ne parvinrent pas à maintenir Tinté- 0comme disent nos gens : « Il faudrait al- petite
timbale en argent que l'on devine
J
d'insérer la lettre suivante :
lui et il les a déjà menacés plusieurs fois ; û
j rité de la patrie, sauvèrent du moins son ■1er loin pour en trouver une pareille ! »
amoureusement entretenue ; car la guiriaa.1
il so livrerait même à des actes cruels en- . <( Lecteur asaidu de votre estimable
' ien suprême : l'honneur ! et qui, par leur
de
de fleurs ciselées qui serpente autour du
Car
de
tous
les
aites
dos
environs
de
journal,
je
trouve
ce
matin,
31
mai,
un
-vers les animaux, à un tel point que son 3°
iabnégation, par leur héroïsme, arrachèrent rNancy, c'est assurément le plus pittores- bord se détache étinceiante sur la matitô
article ayant pour titre « Expulsion mou'çère dut vendre les bêtes qu'il possédait, f
ià l'empereur d'Allemagne devant Sedan que
du fond.
<3
et 1© plus reposant.
Il y a quelques jours, il brisait quatre vementée », me concernant, ainsi que les
<ce cri du cœur : « Ah ! les braves gens ! »
Les maiins jointes sur leurs genoux, jjj,
D'une maison neuve et fleurie, qui a pris
Rapportés de cette façon, ces faits
pots à moineaux dans le jardin de M. Po- miens.
™
M. Brajon fait un appel au patriotisme pour
ï
enseigne : A la Belle Vallée, on do- contemplent avec des yeux hagards la chèsont loin d'être en rapport avec ceux qui
'ignée, cultivateur, ce qui lui valut un. pro- f
<
1
de
ses concitoyens, les engage à rester pa- mine
tout ce paysage mosellan que l'on re petite chose de laquelle il va falloir sef
ont
motivé l'expulsion de mon mobilier
cès-verbal.
.
1
séparer ; et dans leurs cerveaux enfiévrés
triotiquoinent
unis et à maintenir avec fer- ïpeut détailler par le menu.
LIXIERES du
dl local que j'occupe encore à l'heure aci
tu
leurs prunelles qui semblent vi'i
meté
le culte du drapeau, le culte de la
C'est, au premier plan, les terres ver- derrière
'
^
Vol d'une bicyclette. — M. Gaston Lom- tuelle.
]patrie, que l'on ne peut séparer du culte doyantes
passe ia vision lumineuse des temps
i
qui dévalent, dévalent brusque- des,
'
En effet, tout ceci ne peut qu'enorgueilfcaird, cultivateur, avait à son service
E
heureux
d'autrefois...
de la République. Il lève son verre en ment vers Chavigny aux maisons rouges,
Emile Massaing, qui s'est enfui de la mai- lir
j™ passagèrement Passini, en lui attril
l'honneur des anciens combattants
de |au gros clocher coiffé d'un éteignoir d'arbuant
le titre de prpriétadre, qu'il
n'a
eon en emmenant une bicyclette d'une va- ?
et porte le toast loyal à M. Fallières, Sdoises ; c'est, à dextre et à senestre, les l( ... L'homme était fort et robuste alors
jamais possédé envers moi, car si j'ocleur de 65 ST.
^
VOSGES
'1870,
au bon citoyen qui représente la France Jbois, bois de la Grande-Fraise et du Châ- tet son métier rude, mais assez rémunéra',
cupe un local, j'ai payé au propriétaire
de maçon, lui rapportait de quoi subdevant
l'étranger.
|tel, bois de la Champelle, vêtus des verts teur,
,
ARRONDISSEMENT DE TOUL
ré
réel, comme c'est d'usage, six mois de
ARRONDISSEMENT Û'ÉPINAL
venir largement aux besoins de sa femme
L
M.
Favre,
président
de
la
618°
section,
les
'
plus
tendres,
des
couleurs
les
plus
châCRËPEY 1°
loyer, avant mon entrée et avec mes pro(
1
la municipalité de Raon de la ré- jjtoyantes, avec les raidillons des chemins et
. do sa fillette — une délicieuse gamins
deniers.
EPINAL remercie
Contravention. — Noël Ernest, cultiva- pres
P1
Obsèques.
—
Les
obsèques
du
malheu'
ception à la maison commune et de son dde défruit'ement, avec les sombres aligne- iaux boucles blondes, à la frimousse rieuse
teur à Crépey, s'est vu dresser procès-verL'expulsion, quoique n'étant que d'im- r
1
illuminée d'admirables yeux bleus, longs
n
m
et non de frontière, comme il s'en nreux mécanicien Fribault, tué.accidentelle- 1obligeance pour être serviable aux vété- ments des sapins et les crevasses énormes <connue ça.
bal pour défaut de guides à son attelage. meuble
à Blainville, ont eu lieu à Chantnai- rans.
F
u
produites
par les affouillements ferrugiqui en furent l'objet, a une toute ment
GONDREVILLE trouve
E
nés,
près Epiral .
Puis M. Geisler dit sa joie de pouvoir 11neux des en-dessous.
f Ils n'étaient pas riches, certes ; mais la
Le feu. — La maison de M. Baucr, à autre cause, qu'il me serait trop long de
gosseline était toujours habillée « comme
L'église
était
trop
petite
pour
contenir
\
a
en
ce
beau
jour
attacher
aux
anciens
comA
travers
les
sentes
de
terre
rouge,
on
ici, ne voulant pas abuser de y
Gondreville, a été détruite par un incen- détailler
*
xune petite de bourgeois » et jamais un jou1
v
l'assistance
venue
à
son
enterrement,
et
battants
la
médaille
qui
leur
était
bien
voit
des
mineurs
allant
et
venant
sous
j
que vous voulez bien m'ac- y
die. Mme Bauer et ses enfants étaient oou- l'hospitalité
«g
jou souhaité ne lui fut refusé par les pal'on
peut
évaluer
àcinq
cents
les
person'
c
due.
Si
la
France
a
été
vaincue,
la
faute
"
les
arbres
déjà
défleuris
;
on
voit
leurs
i
r.nés présentes.
fihés vers 9 heures du soir, quand elle fut corder.
°
rents fanatiques.
r
n'en fut pas à ses soldats- Il faut en attri- rdees
qui s'amusent en des replis de terréveillée par les cris de : « Au feu », mais
Je prie donc, en conséquence, les lec1
Sur
la
tombe,
M.
Paris,
cheifi
d©
dépôt
buer
la
défaite
à
une
préparation
insuffi|
rain, près des eaux vives du Mazeau sour- g C'était leur joie, leur idole, à ces braves
le feu avait déjà pris une intensité consi- teurs,
<*
mes frères, de m"accorder le crédit d
s
cette mignonne venue au monde après
d'Epinal,
prononça un discours émouvant, santé et à un matériel inférieur. Enfant "dant du sol entre des saulaies-, le long des gens,
aG quelques jours et je leur promet d'é(
dlérable et Mme Bauer ne put sauver qu'un de
q
dix
d'une union stérile et alors
cl
cqu'ilsannées
clairer
leur religion à ce sujet. »
gqui fit verser bien des larmes, retraçant !d'une des provinces ravies à la France, il Ppna.iries de la vallée circulaire.
Jtt et qu'un sommier.
n'espéraient plus...
la vie de labeur et d'honnêteté du majheu, lui est doux de profiter de cette cérémonie
Plus loin et plus bas, c'est la bourgade
La maison et tout le mobilier furent la
LONGLAV1LLE reux.
r
11
Ipour témoigner sa reconnaissance à ceux minière
de Chavigny-le-Val, qu'il ne faut j Ah ! le père ne pensait, je vous en réproie des flammes ainsi que le foin et des
Crime. — Voici quelques détails sur le
Fribault,
qui
était
très
estimé
et
très
aij
qui
ont
combattu
pour
défendre
ces
proP
pas
confondre
avec les deux Chaligny, cet cponds, à s'attarder au cabaret, le soir en
harnais.
cr
crime dont V « Est » a brièvement parlé : Dmé de ses camarades, laisse une veuve et vinces
1
a
et
leur
épargner
le
malheur
d'une
ancien
comté
princier
de Lorraine, célébré aquittant le chantier ; de toute la vitesse de
Les dégâts s'élèvent à la somme de 2,200
!
Le manœuvre Attilio Paca, 22 ans, se uune jeune fille.
ses
jambes — lassées cependant par une
annexion.
P
par
le
savant
archéologue-académicien
]
francs, assurés à la Compagnie : « La Na- re
rendait par le sentier qui contourne les
La distribution des médailles se fait en- rPaul Fournier.
claborieuse journée — il accourut vers l'accr
tionala ».
crassiers à la gare de Mont-Saint-Martin
RAMBERVILLSRS <
cueillant
logis où 't'attendait un doux petit
t
Les causes de cet incendie sont pure- où
on il aillai tchercher son frère arrivant par d Voleur arrêté. -— Auguste-Isidore An- ]suite aux 69 anciens combattants faisant b Chavigny fut jadis Cauviniacus et Ca- être
qui, lorsqu'il entrerait, lui tendrait
partie
de
la
618°
section
;
disons
que
M.
banum,
en
plein
terroir
de
fer
où
le
Ma^
dré,
âgé
do
40
ans,
manœuvre,
demeurant
(
ment accidentelles.
1© dernier train.
1©
©
ses -bras frais, et potelés en gausant de sa prérogative de prési- S
zeau faisait mouvoir un fourneau primi- gentiment
2
dernier lieu à -Saint-Genest. inculpé do Geisler,
TOUL
Il était accompagné de deux compatrio- en
t:
zouillant : « papa » avec un rire heu(
dent
d'honneur,
a
gracieusement
offert
à
n
tif,
il
y
a
près
d'un
siècle,
fourneau
con1
Grave aeeident. — Lundi matin, un ar- te
tes.
nnombreux vols a été arrêté eri vertu d'un (chacun l'insigne à laquelle il avait droit. ssommant vingt mille stères de bois, ame- reux.
tilleur-ordonnance se trouvait à cheval sur
Le groupe rencontra quatre individus mandat d'arrêt du parquet d'Epinal.
Après quelques paroles de félicitations |
né de Dieuze et de Fénétrange et absor- f Le dimanche, ils s'en allaient tous troia
le chemin dè ronde intra-muros, quand ar- qui
qi les traitèrent le Crispi, Macaroni ;
provision d'air pur en une longue
ARRONDISSEMENT DE REMIREM1NT
<
de
M.
F
avre,
M.
Brajon
félicite
les
nouj
bant
plus de quatre millions de kilos du faire
r
rivé à la hauteur de la maréchalerie du 6» &î
après une courte discussion, les Italiens
précieux minerai, produisant un million cpromenade ; l'été à. la campagne, l'hiver
d'artillerie de forteresse, la bête prit peur s'enfuirent
s<
REMIREMOMT ' \veaux décorés et boit à leur santé, à la P
devant leurs adversaires qui
patrie, à la République.
*J
so
de kilos de fonte blanche pour les forges rdans quelque jardin public. Us s'amusaient
et Remporta.
sortirent leurs couteaux.
g Banquet. — Les représentants et voyaA midi et demi, un banquet de 120 cou- fl
de
la Loire et de Hombourg:
jnaïvement, sainement, comme de braver
géurs
de
commerce,
au
nombre
d'une
cen-,
Le cavalier vida les étriers et bien lui
No: lom de la cabine du garde, Pacca t
qu'ils étaient ; et le crépuscule venu,
Qui
se
souvient,
aujourd'hui,
dans
l'inegens
taine,
se
sont
réunis
dimanche
en
un
gai
iverts, parfaitement servi par le Vatel de
ien prit, car quelque temps après, il était fu
fut rejoint par le quatuor et frappé d'un b
en regagnant la maison lointaine, Varois
Raon,
M.
Biet,
eut
lieu
dans
la
grande
î
c
dustrielle
bourgade
quasiment
fondue
r
banquet
qui
a
été
servi
dans
les
salons
de
<
projeté à terre. Dans sa chuté, le malheu- couo
.°
de couteau au cœur et d'un coup de j
portait sa Louison juchée à califourchon
d
des Halles. A la table d'honneur, aux dans
la grosse agglomération' de Neuves- s
l'hôtel de ville. Il était présidé par M. Cn. salle
\
reux a été bleasé grièvement à la tête.
tù -point à l'œil droit.
tiert
I
côtés
de M. Geisler, on remarquait M. Maisons et Pont-Saint-Vincent, qui se csur ses épaules, les jambettes nues ou
Lecomte,
président
de
la
société,
qui
avait
i
chaudement guêtrées entourant son cou,
Ses deux compagnons ne s'étaient pas à
ARRONDISSEMENT DE LUNÈVILLE
à ses côtés M. N. Mougin, maire de Remi- \Ferry, maire de La Neuveville ; M. Ernest fsouvient des gens du Cabanum d'autre- 1les menottes roses appuyées sur sa tête.
in
inquiétés de lui ; c'est un ouvrier qui, pas- r
Favre,
président
;
M.
François
Golé,
anJ
fois,
obligés
de
fournir
chaque
année
remont,
et
les
présidents
de
l'Association
LUNÉVÉLLE sx.it
si
quelque temps après, tirouva le ca-lao
(
douze poules au domaine ducal ? Qui se
... |Puis, brusquement, vaincu par le
Vol. — On parle d'un vol dont auraient vre
vr de Pacci, baignant dans une mare de ndes employés et des ouvriers de Remise- ,cien président ; M. Perrin, d'Etival, vice- "
1
mont
président,
et le brave M. Largentier, le ?souvient de l'antique prieuré de Sainte- malheur
jaloux tout ce bonheur avait somété victimes les religieuses qui habitent le sa
sang
i
faubourg de Nancy.
et du fief disparu de la Tour Saint- *bré.
.
LE SYMDSGAT porte-drapeau, dont la poitrine est décorée Lucie,
Les recherches faites pour retrouver les
des médailles, glorieusement gagnées, de Biaise
F
? Le village est bien paisible à cetUn soir, en arrivant chez lui, un gai reUn individu se serait introduit chez elles coupables
co
n'ont donné aucun résnltxt.
r Suicide. — A la suite d'une violente que (
Crimée, d'Italie, du Mexique, des médailles K heure du jour ; les mineurs sont à leur 1frain aux lèvres, l'homme trouva la grande
avec effraction et pendant leur absence.
Le parquet de Briey est venu à Mont- preVe qu'elle eut avec son mari et suscitée militaire et coloniale, et enfin de celle de te
d
dur labeur, et les anciens du pays sont 'cuisine déserte... la soupe ne fumait point,
Une somme de 600 francs, dont 400 fr.
Se
Saint-Martin.
npar ses habitudes d'intempérance, la fem- i
a
vignes ou dans leur pâquis.
m^ Célestin Demangeon, née Marie Lam- 1870 ; comme campagnes, c'est certaine- aux
iremiis pour la confection du trousseau ausur la table... le feu n'était pas allumé...
fr
rait diaparu.
bert, cultivatrice à Nol, s'est pendue dans ment un record.
Dans la chambre où il pénétra, le cceui
t
sa cuisine.
, A l'heure des discours, M. Favre ouvre , Plus loin, des fumées industrielles voi- iétreint
d'un sombre pressentiment, un inLes troncs do la chapelle Saint-Léopold,
]
Le
parquet de Metz faisait rechercher
le feu en se réjouissant du bonheur que {!lent une partie de l'horizon, tantôt vers cconnu vêtu de noir, était penché vers le
voisine, auraient reçu également la visite l'Allemand
l'A
è
PLOMBIÈRES
Georges Philippon, 29 ans, in(
éprouver les héros d© cette belle l'Est, tantôt vers l'Ouest... ce sont les for- îpetit berceau bleu entouré de fraîche^
— Le contremaître Jean Le- idoivent
de ou des voleurs.
eu
culpé
de vol commis dans le pays an- ger,
g Vio.'ences.
1
Sges et les hauts-fourneaux de Neuves-Mai- mousselines,
de l'usine de Pruines, ayant été vio- fête patriotique.
et, debout à ses côtés, le viNous n'avons pu obtenir de renseigne- ' nexé.
ne
Philippon, qui habitait Audun-le- 1<
M. Ferry, maire de La Neuveville, té- ®sons, avec leurs fumées impalpables, rê- ]sage crispé d'angoisse, la mère semblait
lemment frappé au visage par deux ouments sur cette affaire, pour laquelle d'ail- Tiche,
Xi
quitta cette localité pour Mont- v
l
toute sa satisfaction de s© trouver ves et désirs irréalisables, qu'a récemment attendre un verdict de vie ou de mort...
vriers ajusteurs, nommés Aimé Leyval et moigne
.
leurs aucune plainte n'a été portée.
Sa
Saint-Martin où il espérait
bien vivre £
Désiré Henry, qu'il avait menacés d'une !au milieu de ces braves gens et de ces bra- *chantées René d'Avril en ses vers de prose
BACCARAT tr;
tranquille.
a
r
rythmée aux sensations étranges.
, ... Terrassée par l'impitoyable pneumo
Arrestation. — La gendarmerie a ariHélas ! l'homme propose et le gendarme gamende de un franc, a porté plainte à la vos cœurs.
gendarmerie.
M.
Geisler,
enfin,
après
avoir
lu
une
dé. Et puis, barrant le ciel, la côte abrupte nie, Louison agonisa une longue semai- •
r.êté en vertu d'un extrait de jugement dh
3ne...
dispose. A la demande des autorités allePont-Saint-Vincent, ayant à sa base
pêche de félicitations et de salut cordial de
°
Alexandre Trotzier, 'âgé de 2 5ans, ma- mandes,
mi
ARRONDISSEMENT DE NEUF CHA TEAU
Philippon fut arrêté par la genaux nouveaux décorés, qu'il viejit de reoe- jun cercle d'argent, la claire Moselle, avec , Chaque matin, en partant au travail, le
nœuvre, sans domicile, condamné pour es- darmerie
da
de Mont-Saint-Martin. Samedi
LANOAVILLE voir
de leur président général, M. Sans- ïla masse tassée des habitations de la jpère enveloppait le doux corps adoré que la
croqueries par défaut à un mois de pri- matin
m;
1
il fut écroué à la prison de Briey.
Vagabond arrêté. — La gendarmerie a bœuf,
allait bientôt lui voler, d'un ardent
fait part aux invités du projet qu'il ville
î
double de Neuves-Maisons
et
de mort
son par le tribunal correctionnel d'Epine',
îU sera extradé.
l
;regard de fauve aux abois ; puis il s'enf
arrêté,
en état de vagabondage, Léon-Hec- a. fait, d'accord avec M. le maire de Raon, Pont-Saint-Vincent.
j
(
*
ti
ARRONDI S SE ME NT DE BRIE r
de placer des tables de marbre Sous les
**
ntor Janin, âgé de 36 ans, ,sans profession
Au-dessus des deux bourgades-sœurs — fuyait, la gorge déchirée de sanglots...
Pour se distraire un peu, Jules Doster, *i
ni domicile, qui a reconnu que depuis plus .E
x
rivales — les terres vertes montent \ Au milieu du septième jour, alors qu'il
BRIEY 31
31 ans, manœuvre, sujet allemand, outra- 0d'une semaine, il ne vivait que de la ohari- 'arcades de la mairie, où seront gravés les sœurs
occupé au sommet d'un haut échafaunoms
des
victimes
des
différentes
guerres,
à
l'assaut
du fort Pélissier, les terres qui était
,
Vel. — Il y a tout juste 15 jours, Mme gea
ge les agents de la force publique. Ceux- 11
té publique.
1
dage, à cimenter de lourds moellons', orne
Il
boit
à
la
France,
à
ceux
qui
l'ont
si
,
sont
^
des
vignes
et
des
vergers,
en
dessous
,
?ouva Vautrin, 52 ans,
ménagère, rue ci
ci s'empressèrent de lui accorder une ré"Vaillamment
défendue, à ceux qui sont ap- des carrières éventrées de pierres jaunes. voix le hêia d'en bas :
Pasteur, n° 5,
constatait la disparition co:
ARRONDISSEMENT DE Ml RE COURT
\
compense bien méritée en lui offrant un
— Ohé !... Varois 1... descend vivement !
pelés à la défendre, et adresse son cordial
Voici, sur la route tournante, par les
d'une de ses poules.
pe
petit voyage à Briey.
s
CHARMES salut aux petits troupiers du Maroc et aux ^
, L'interpellé abaissa ses regards vers le
Le 29 mai, deux autres poules manquèArrivé dans cette ville, le sujiet du kaiser 9 Arrestation. — Jules Lendormy, âgé de Esoldats de la légion qui sont en grande sentiers grimpants, la grotte dû père Gre- sol
; auprès du camarade vêtu de blanc qui,
mel où les réfractaires se terraient à la \
rent à l'appel du soir.
fui
fut présenté à M. le procureur de ia Ré- f
v
24 ans, - manœuvre, qui doit purger une partie
I
des Alsaciens-Lorrains.
vue des Cosaques ; voici une chapelle les deux mains réunies en porte-voix auDeux jouis plus tard, Mme Vautrin en- publique
pu
par les gendarmes d'Hussigny. P
peine de huit jours de prison prononcée
M. Martin, enfin, tient à adresser les re- tabandonnée et vide, où des saints de bois stour de sa bouche, réitérait son pressant
tendant crier ses volailles, sortit vivement Une
Ur chambre de l'hôtel économique, situé pour
P
coups par le tribunal de Minecourt, 1merciements des vétérans de la 618" sec- ïpolychrômé, qui n'ont plus d'âge, achè- \appel, se tenait une femme — une voisia
f
de sa maison. Elle vit un gamin du voisi- rue
ru des Promenades, fut mise à sa disposi- a
été arrêté et éoroué.
tion, à son dévoué président, M. Favre, „vent de tomber en poussière, où des osse- ne...
tl0
nago sortant de son poulailler, l'air tout tion.
MîRECGUFÎT qui
\
consacre son temps et son intelligence ^ments de saints inconnus s'effritent en , Le malheureux comprit... Un vertige 1&
effaré.
«à la prospérité de la société. — E. G.
a Programme des concours de la Société
ses jambes le trahirent... et, queldes châsses vermoulues, où des relents saisit...
\
Le gosse jure qu'il cherchait des escarTrois individus nommés François Kint- ™
asrîftoie. — La fête de la Société agrioilo
a
-«> ©
id'autrefois sortent des choses mortes, en- (ques secondes plus tard, il gisait sur la
• gots et non des cocottes.
JiJÏ
ziger,
21 ans ; Nicolas Kintzigcr, 12 ans ; de
. l'arrondissement de Mireoourt
aura .
tassées depuis des siècles dans ces suin- chaussée, les deux cuisses brisées...
VALLEROY Dominique
De
Greuche, 22 ans, avaient formé jj
lieu, ainsi que nous l'avons déjà annoncé, I
tantes humidités.
, La loi sur l'es accidents du travail n'exis.
l
Souvent femme varie. — Quand Giovan- le projet de dévaliser la boucherie Cart, le
' 26 août, à Darnay, sous la présidence
Q
, Le fort est là, géant tutélaire, sentinelle tait pas encore ; aussi fût-ce dans l'humïii Sibille, 38 ans', et Maria Thoinesse, E6 »
à . Longwy-Haut.
d honneur de M. le préfet des Vosges.
,
LA RESME BES.BÏÈBE&
a
logis dévasté, la misère à brève échéan
avancée du pays lorrain, avec ses carriè- ble
ans, une opulente luxembourgeoise, uniDans la matinée, ils commençaient la
(
Un© subvention de 1,140 fr., deux médailBrasserie ia plus importante
r
ce...
la misère âpre... implacable, si acharres
au
flanc
ouvert,
avec
ses
landes
mé,
ro
rent leurs destinées, ils passèrent bel et réalisation
1
dudit projet, quand ils furent les
F
de vermeil, deux d'argent et deux de
da l'Ouest du Continent lancoliques et ses chaumes pelés du som- née après la proie conquise...
a
1
aperçus
par des gens peu discrets qui pré- |jbimxe sont offertes par M. le ministre de
bien devant le maire et le curé.
P
Vente en 1911 : 2BÛ,000 hectolitres
VJ'Î
met,
avec sa mince ligne d'arbres courLes époux Sibille tenaient dernièrement vinrent
la police.
îl'agriculture au nom du gouvernement de
1
TURIN - GRAND PRIX
bés par les vents* et avec, tout au faîte, à -: .•• S'arrachant la première à sa doulou«.
un débit à Valleroy et avaient des pen- , Peu de temps après, les trois associés la
f' République ; une subvention de 100 tr.
reuse extase, Annotte Varois se leva.
l'extrême pointe surplombant l'affreux
eionaaires. En la.vertu de sa femme, M. étaienè arrêtés. Samedi matin la maison eest accordée également par le conseil gé— Allons... — dit-elle, avec un grand
E
a
:
précipice,
la
très
vieille
chapelle
de
Saini
Sibille avait une confiance pleine et en- d'arrêt s'ouvrait devant eux et ses portes néra' des Vosges au nom du départ îmern.
soupir — puisqu'il] le faut...
te-Barbe,
aux
précieuses
statues
et
sculpse refermaient sur leurs talons.
Les prix consistent en médailles d or, de
Et elle étendit la main vers la petite
tures du moyen âge.
I
Sa. surprise fut plus grande quand, à .. Nos lecteurs savent dans quelles condi- vvermeil, d'argent, de bronze, et en esoè- (
timbale. Mais lui se dressa, farouche.
c
1C
le soleil illumine les monts, illumine
fut arrêté le signor Biello, aubergis- ces, offerts par la société et plusiîjrs
eon retour d'un petit voyage, .il constata tions
;
— Je ne veux pas ! —cria-t-il. — C'est
1911 'la Etplaine
madonnaise.
r
les disparitions de Mme Sibitlei, de son te
*,e à Thil, sous l'inculpation d'escroqueries membres.
tout ce qui nous reste d'elle ! Je veux la
Loin,
bien
loin,
toujours
du
soleil
qui
i
pensionnaire Aristide Castagnetti,
d'une de, marchandises au préjudice de plusieurs
Les six premières catégories qui suivant
garder... le Mont-de-Piété ne l'aura pas '
La statistique du mouvement de la po- fpoudroie...
poussières lumineuses forne
en légumes.
|
somme de 1,000 francs et de plusieurs che- négociants
sont
exclusivement réservées au canton de I
Avec un rire de démence, les yeux enfiépulation
de
la
France
en
1911
va
paraître.
]
mant
des
rais
d'or
;
loin,
bien
loin,
touLe
magistrat
chargé
d'informer
sur
cet\
misses lui appartenant.
.
Darney, et les demandes pour participer, 1
vrés, effrayant à vaiir, il s'était emparé dui
8
Elle
est
plus
déplorable
encore
que
les
préï
jours
des
blés
en
herbe
et
des
bois
qui
Sibille est persuadé quei femme, pension- te
J~ affaire, acquit la conviction, que Biello à ces concours devront être adressées, <
gobelet d'argeùt et l'embrassait furieuseverdoient.
'
avait comme complice un certain Carlo avant le 15 juillet, à M. Paul Didier, secré- côdentes.
ment.
ttaire, argent et linge, sont partis pour *'
Le
nombre
des
décès
a
surpassé
de
C'est
le
mont
d'Amon
à
la
sombré
calotPolletto,
âgé de 50 ans, et il délivra con- 'taire de la société à Mirecourt.
Paris.
f,
t
} forestière ; c'est la côte volcanique de ■ — Paul... Je t'en prie.,, sois raisonnable.
lr'
ce personnage un mandat d'arrêt.
KOMÉCOURT tre
Voici quelles sont les catégories dent le 1ù4.869 celui des naissances ; autrement dit te
— supplia sa femme en pleurant. Je souffre
c
la
population
française
a
diminué
de
\
Ohélod
; c'est la croupe vineuse qui porte
Ce mandat fut exécuté par les geadar- canton de Darney se trouve avoir cette àn- i
VoL— Sa journée de dur labeur termiautant que toi à la pensée de me séparer
1née le privilège :
34.869
unités
l'année
dernière.
*
Froiois, jadis Acraignes et Guise, avec 1
née, M. Louis Royer, 25 ans, mineur*, cités mes de Thiî.
Le chiffre des naissances est le plus bas son grand clocher pointu ; ce sont les rai- de ce cher objet sur lequel les lèvres de
Actuellement Biello et Poletto logent
de la Petite-Fin, regagnait son domicile
1 Bonne exploitation : grand© culture, t
qui ait encore été atteint. On a compté dillons
î
de Pulligny et de Ceintrey avec •notre petite bien-aimée se sont posées si
sous le même toit, qui est celui de la mai- petits
I
vers 8 heures et demie du soir. Ayant soif, 80
culture et agglomération ; 2° Cultu- s
côtes à vins... et puis, là-bas, au souvent... Mais nous n'avons plus un censeulement 742.114 enfants nés vivants.con- leurs
{
£1 entra boire un verre au café du Moulin, son d'arrêt de Briey.
ris fourragères et plantes sarclées ; 3° ttre 776.983 décès.
]bout, du monde, au-delà d'une profonde time pour acheter du pain et voici deux
eue Pasteur, laissant appuyée à la dejours que nous n'avons pas mangé... La
Engrais et amendements ; 4° Ecuries, étaChaque
année
voit
malheureusement
t
échanerure, le massif imposant de Sion- '
vanture sa bicyclette, d'une valeur de 280
•fièvre te gagne-., tu t'affaiblis de plus en
bles, bergeries, porcheries et basses-cours • s'accentuer
£
la
situation
défavorable
de
la
Vaudémont,
Sio'n
à
la
terre
grêle
et
mefrancs.
plus... Laisse-moi porter cette timbale en
5° Matériel de ferme ; 6°,Services ruraux! France
1
au milieu des nations grandissan- nue
,
de sa Madone désargentée, VaudéDix minutes plus tard, M. Royei* sorLes sept catégories suivantes sont ou- tes.
I
gage, pendant que j'ai encore la force de
C'est ainsi que sur 10.000 habitants, mont
'
aux
murailles
millénaires
arasées,
'
tait du café. Sa surprise fut grande en
vertes à tous les cultivateurs de l'arrondis- )l'excédent annuel moyen des naissances ^à la tour carrée de Brunehaut, aux puis- me traîner jusqu'au plus prochain Mont-de—*
s
Piété.
constatant que sa machine avait disparu,
sèment
qui désireront y prendre part :
<
est de 112 en Italie, 115 en Angleterre, 141 sants
;
contreforts et bastions, Vaudémont
ARRONDISSEMENT DE COMMERCY
•— Je ne veux pas !
emmenée. par un malfaiteur inconnu.
1*- Espèce chevaline ; 2° Espèce bovine 1en Allemagne, etc.
aux
fières
légendes,
aux
héroïques
histoiC'est une Diamant portant le n° 53327. Les
cette catégorie seront primés seuls
— ... Elle ne sera pas perdue pour nous.
PAGNY-SUR MEUSE (pour
\
res
d'Antan !
Le
nombre
des
mariages
en
France
est
'
recherches faites pour retrouver le voleur,
Nous paierons régulièrement les intérêts du
Coups et menaces. — Un marinier, nom- *et uniquement les animaux se rapprochant 'cependant
satisfaisant : 307.788 en l'jll,
f
***
fi'ont donné aucun résultat.
m
prêt... et, peut-être, un jour... pourronsmé Thein Nicolas, à bord
du bateau le
- plus do la race tacheté© des Alpes et du soit un peu plus qu'en 1910. La France
Au-dessus de tout ce panorama merveil- nous la racheter.
SAINT-AIL «« Barnklau »,*"près Pagny-sur-Meuse, croi- JJura — rouge et blanc — et les animaux 1
compte parmi les pays où la nuptialité 1leux, c'est maintenant le ciel, le ciel bleu
«sups. — A sept heures du soir, Jean sc
Mais lui, obstiné, secouait la tête, en
sa un bateau de la Compagnie générale de de
, la petite race vosgienn© blanche et noi- <est relativement élevée.
<
Modryan, 27 ans, manœuvre à Sainte- nt
notre Lorraine en sa parure d'été,avec, pressant plus fort contre son cœur la chère
navigation, quand il fut injurié et menacé ■re) ; 3° Espèce ovine ; 4° Espèce porcine ; 1 Le nomhre des divorces, toujours en de
!
des franges de ouate blanche, des relique.
ÎMarie-aiix-Chênes, entrait dans le café par
p:
5°
le conducteur de ce bateau.
J Animaux de 'basses-cours ; 6° Produits augmentation, est également un peu plus parfois,
sfue tient, à 150 mètres du village de Sainthoupettes poudirerizées qui chevauchent
Alors, héroïque (car c'était pour lui et
Des fanaux de son bateau furent brisés. (agricoles ; 7° Ex-position de machines agri- 'élevé qu'en 1910 et atteint 13.058.
<
cotes.
dans
le bleu et qui vont aux boudoirs des non pour elle qu'elle souhaitait à tout prix
Ail le débitant Burger, et s'attablait non Godu
G
1
Orner, 35 ans, du bateau « Aigle »,
Les
décès
ont
été
plus
nombreux
encore
1
reines de l'infini.
loin de trois Allemands habitant aussi a
du pain) Annette se voilà le. visage et, très
a été arrêté par la .gendarmerie.
■ Les propriétaires des animaux destinés qu'en
1910 dans presque tous les départe:
bas :
Sainte-Marie.
1 Le soleil tourne derrière les monts et
à être exposés devront adresser, sous pai- ments.
Relativement
au
chiffre
de
la
poARRONDISSEMENT
DE
MOlllMcDY
i
Il fait si bon chez Burger, à telle ensei- j
— Paul... je t'en suppliev. j'ai faim...
ne d'exclusion, une demande quinze jours pulation, ce sont les départements nor- va se perdre emmy les bois des entours.
:
1
gne que les Allemands et Modryan y res- I
Et voici bien, une autre féerie... le val
•^-Ce fut si déchirant que Varois tressailEOUL1GNY au
moins avant le concours au secrétaire mands
qui,
comme
les
années
précéden1
1
j|
Contravention. — Botta Théodore oublie de la société. Des numéros d'ordre seront
lièrent jusqu'à 10 heures.
tout entier s'allume... lueurs 'électriques, lit, pris aux entrailles. Pour un instant,
fournissent la mortalité la plus éle- 1
Quand les dix coups", commencèrent à d
de mettre son registre, de logeur à jour. 1distribués à l'entrée du concours à chaque tes,
projecteurs
géants, étincelles puissantes, le père, en lui, céda le pas à l'époux et il
vée.
i
1propriétaire.
sonner, les trois' inconnus sortirent, bien- Les gendarmes passent et n'oublient pas
feux éternels des usines, coulées miracu- abandonna son trésor, non sans l'avoir,
C'est
aussi
dans
ces
départements,
puis
1
j
,
de dresser procèe ver bal.
leuses du fer en fusion, avec, cette fois, une fois encore, longuement baisé...
tôt suivis par le manœuvre.
^. "
Les jurys auront le droit de mettre hors dans
'
quelques régions du Centre, de la 1
A mi-chemin entre l'auberge Burger et
fumées lumineuses au lieu des pâles
Vol. — Methlin Honoré sort de prison le concours
'
les exposants qui ne s© seraient Bretagne, de la Provence, de la Champa- des
1
Par une étrange coïncidence1, le malheur
grises ou blanches ,du plein
Je village, ce dernier fut assailli par ces p24 mai, à midi, pour vol et complicité. Le pas
j
conformés aux termes du program- gne, de l'Oise et même de Seine-et-Oise, fumerolles
!
jour...
des fumées roses et jaunes et san- parut, à partir de ce jour, se lasser un peu
trois autres qui l'avaient attendu. Le pre- soir,
*
dl recommence ses méfaits au préju- me.
que se trouvent les arrondissements où le 1glantes et dorées, des ors rouges et verts, d'accabler les doux époux.
crier le terrassa, le second le prit à la dice
d
de son, oamairade de lit et lui dérobe.
Les animaux primés aux concours des
Annette trouva enfin de l'ouvrage : une
gorge, le troisième lui cogna sur la tête j! ~280 fr. Craignant de retourner en prison, ■juments poulinières ou dans les concours taux de mortalité est généralement anor- 'des ors blancs où l'on a mélangé des tomal en tenant compte de la répartition pazes,
'
avec un instrument quelconque.
" prend la fuite, sains que le camarade ne régionaux seront classés hors concours.
il
des rubis, des éçaeraiides,
des grande maison de couture consentit à 'l'em1
ployer, le soir, après le départ des ouvriè8
1 par âge des habitants de ces arrondisseAux cris désespérés de Modryan, le dé- sesoit
aperçu, du vol. Soulier se trouve
Le 26 août, à 11 heures du matin, distri- ments.
chrysolithes et des dianiards par mill6
res, au nettoyage des ateliers. C'était W
liers.
argent et n'a qu'une ressource, por- bution solennelle des récompenses sur le
bitant Burger ouvrit sa fenêtre. Un des sans
Dans le même ordre d'idées, on peut repain quotidien assuré. — Puis l'état de santerrain de concours.
agresseurs lui cria alors : « Viens ici si *ter plainte à la gendamoerie.
Et
ces
«
impalpables
féeries
».
ravons
marquer que si le nombre proportionnel
té de Varois s'améliora sensiblement :
tsi en veux autant ».
Tapage rte-cturne. — Rota Mario et BeuiA midi, banquet par souscription.
des décès est notablement élevé en Fron- furlitfs de l'ostensoir du fer en feu, "vont mangeant tous les jours, à présent — ce
Barger ne crut pas devoir se déranger. *biéri Nicolas se permettent de chanter à
se
perdre
lentement
dans
le
noir
et
le
ARRONDISSEMENT DE SAINT-DIÉ
ce, par rapport à beaucoup d'autres pavs, violet des deux.
qu'il n'avait fait depuis sa sortie de l'hôQuand ils furent fatigués de. frapper, les tue-tête
*
dans les nues des cités à 'une heure
cela tient à ce que la France est l'un des
1
Pden n'est beau, le soir venu, comme pital ■— il reprit peu à peu ses forces et
trois chenapans s'en allèrent,
laissant tardive. Résultat : chacun un procès.
SAINT-DIC pays où l'on compte le plus de vieillards,
put, en s'aidant de deux solides bâtons,
Nos vitriers. — Les 3» ert 10" bataillons
Blodryan sur la route, évanoui.
Vol et abus de confiance. — Franchini
relativement au nombre des habitants, et cette vallée de Chavigny à Neuves-Maiaisément et-même descendre l'esQuand il revint à lui, il était quatre *et Falzoni oublient de payer le montant de de chasseurs à pied vont quitter notre cité cela en raison de la faible natalité dans sons, pendant que le Mazeau susurre len- marcher
calier.
heures du matin. Son porte-monnaie, con- leur
1
tement entre les marguerites blanches et
pension avant de partir. Ils ne se pour 23 jours. Mardi matin, ils partiront les dernières années.
Mais il ne pouvait songer à chercher du
«tenant 6 mark, avait disparu, ainsi que ccontentent pas de cela, ils emportent di- par trains spéciaux pour Luxe, et d© là ils
-que halètent les grands souffles des forLe petit nombre des naissances est l'étravail : quel entrepreneur eût accepté
jjuelques papiers.
j vers
>
objets appartenant à leur patron de se rendront par étapes aru camp de Valda.- lément démographique caractéristique de ges.
près de Besançon. Bon vovage et Sur— Dans la soirée, Désiré Louis, 31 ans, !1 pension,
I
Et l'on comprend, cette fois, la beauté d'embaucher l'infirme qu'il était devenu '!■■•
Vannuechi, qud n'.a qu'une res- hon,
| la population française Par jrapport S
tout à 'bientôt.
£
Ejuneur à la mine de Sointe-Marie-aux- i source,
f
de
l'industrie, et l'on jouit pleinement de quel patron eût voulu d'un ouvrier flanqué
porter plainte à la gendarmerie.
lftlO, le nombre des naissances a décru '
de béquilles '!... — Et l'infortuné se désoChênes et pensionnaire de l'auberge Geny, jI
RAON-L'ETAPE dans 83 départements. Les départements la grandeur sereine de ce paysage lorrain lait.
Infraction. — Karl Auguste, marchand
Fête
patriotique.
—
Dimanche,
'"aïs
je trouvait dans la salle de débit de cet i ambulant,
£
â;ui
n'a
guère
son
pareil
(même
avec
Lipromène une ivresse remarquae
li forte ou à faible naïalité sont d'ailleurs
— Je suis même incapable d'aller pleujétablissement en même temps que le sieur j ble
1
dans les rues de Boiuligmy. Il récolte la marne», les vétérans de la 618 sec- "•toujours à peu près les mêmes : les pre- verd'un), payasage admiré et contemplé du rer sur la tombe de ma petite — se lamenAntoine Kiefer, 32 ans, domestique chez iun procès-verbal pour avoir trop bien dié- tion s'étaient donné rendez-vous à Raonhaut
die
la
Belle-Vallée«m
dessous
de
la
l'Etape. Nombre d'entre eux devaient miers dans la région de la Bretagne, du. Maison forestière, qui voit s'arrêter trente tait-il, souvent — mes maudites jambes ne
M. Théobald. Les deux hommes eurent ! gusté
i
le jus de la treille.
Nord et de l'Est, les seconds dans la valme porteraient pas jusque-là... Quelle douSine courte discussion et Désiré gifla l'au- !
Vol. — Laquenant a été surpris en se le- recevoir, des mains de leur président lée de la Garonne, en Bourgogne, etc., fois par jour les tramways suburbains, ceur ce me serait, pourtant, de. baiser latre, mais bien doucement, dit la débitan- vant,
i
mardi matin, de constater la dispa- d'honneur, M. Gedsler, propriétaire de la qui sont depuis longtemps en voie de dé- propices au xexcursions à travers bois, en terre sous laquelle elle repose... de lui parïe. '
'i
■ çes beaux
dimanches de printemps et ler tout bas... Mais non ! pas même cette
rition
de plusieurs pieds de salade. M. t>a- papeterie des Çh&tolles, la médaille 'des peuplement.
d'été !
Le lendemain, dans la matinée, Désiré <quemont les laissait grossir, mais les vo- anciens combattants de 1870.
douloureuse consolation ne m'est permiBien
que
la
natalité
s'abaisse
aussi
acDès 9 heures du matin, le groupe des
ee tenait sur le seuil du débit Gény, quand * leurs
1
EMILE BADEL.
les ont trouvés à point.
tuellement dans de nombreux pays, nulle!
se î...
' ,
Au café de la Belle Vallée
vétérans, urécédé de la F-anJare laonuaige,
Puis s'exaltant de plus en plus :
part elle ij'est aussi faible qu'en Franeo.
16 mai 1912.
— ... et j'ai abandonné pour quelque?
MEORTHE-&-MOSELLE B
Arrestations
Les Contes de YEst
itel
I
IBii-teus
f
î
5
LE MOUVEMENT
de li population française en
J
MEUSE
;
S
iïBiil-ïallÉe
La J^elique
l
mTTm
» 12 f ""'
"
1-==^^^
arables pièces blanches l'unique objet «(
line restait d'elle, la petite timbale qu el- P
& aimait tant, sur laquelle tant de fois se l [
Posèrent ses lèvres roses... j'ai permis —
Sacrilège que je suis — qu'on la livrât a
*L indifférents... et je ne la verrai sans *D. 1 1° Ne pourrait-on pas obliger un
propriétaire à feire vider la fosse d'aiSoute jamais plus... et ce sera justice U.
P™
sauces qui est pleine depuis quatre ans,
pendant ces scènes cruelles, chaque jour m*
renouvelées, Annette, l'âme navrée, pieu- dont un locataire a fait cimenter les orilices à cause des mauvaises odeurs, et la
■rait en silence...
dit
dite fosse se trouve voisine du puits comLe temps passa... Mornes et sombres mi
munal î
les jours s'ajoutèrent aux jours... La situa52° Si oui, veuillez me dire la marche à
tion des époux Varois demeurait la me- su
_
suivre
î
R- — Adressez-vous à la commission
^Avec un.courage admirable que rien no d'hygiène.
'l
Vous pouvez aussi porter
d
rebutait, Annette s'acharnait pourtant a plainte
pl;
à la préfecture.
vaincre le destin contraire ; mats ses eiforts restaient vains. Cependant bhumeur
,D- — J'ai intenté un procès au civil
sombre et atrabilaire de Varois .était sen po
pour dommages-intérêts à quelqu'un. Il a
siblemcnt modifiée ; même a la giande ét(
été condamné au tribunal do X... à me
stupéfaction de sa femme, il était parlons payer
pa
une somme, etc.?
prGSQuo rT^Î I
R.
—
1° Adressez-vous au bâtonnier de
Sans a-ien'comprendre à cela, elle s'en p0
des avocats.
réjouissait, et c'est avec un moins intense l'ordre
2° Votre adversaire condamné
doit
serrement de cœur que chaque soir, à la ja
frais. Dans les frais ne sont pas comnuit tombante, elle lo quittait pour aller les
,
p
accomplir la tâche quoditienne qui, en réa- pris les honoraires d'avocat.
**
lisant des prodiges d'économie, les faisait
D. — J'ai été blessé à la mine voilà dix
vivre tous deux.
m
mois, j'ai la jambe droite coupée au mi... Ce soir-là, Annette avait terminé son lit
lieu du mollet, plus la hanche droite déouvrage plus tôt que de coutume et, à pré- hanchée.
h;
J'ai passé en conciliation voilà
sent, dans la grande rue bruyante, sa frêle deux
de
mois n'étant pas d'accord sur le gain*
silhouette gainée de noir glissait preste et ai
annuel, je viens de repasser pour la deulégère le long des devantures brillamment xième
xi
fois, l'on m'accorde 80 % de pen84
illuminées.
sion permanente.
.Soudain, comme elle passait devant une
En passant la deuxième fois en conhaute porte cochère qui s'ouvrait béante sur ci
ciliation, le représentant de l'assurance
une vaste cour sombre, elle s'arrêta brus- a
a demandé au juge de paix de ne plus
quement, les deux mains crispées à son m'accorder
ni
avant mon passage au tribuchâle de laine ; là, tout près, une voix mâ- nal
n que mon quart de salaire.
île, ressemblant — oh I à s'y méprendre —
Quelles formalités ai-je à faire et suisà celle de Paul, jette aux échos un refrain je
je dans mon droit de réclamer mon demibien souvent entendu jadis sur les lèvres de si
salaire jusqu'au jour du jugement.
son mari et que Louison avec une délicieuR. — Vous avez droit à votre demi-sase maladresse s'essayait à chanter, elle laire
le
jusqu'au jour où votre blessure est
aussi... Et doucement emportée sur les «consolidée.
ci
A partir de ce moment, vous
ailes des lointains souvenirs, la pauvre aavez droit à la rente qui vous sera accorfemme se prend à fredonner en même temps d
dée par le tribunal. Cette rente sera de la
que l'inconnu :
n
moitié
de la diminution de capacité de
Elle vous sera accordée par le
J'ai deux grands boeufs 'dans mon êlable, travail.
j'
Deux grands bœufs blancs tachés de roux.. \,tribunal avec effet rétroactif au jour de
... Quelques sous tintent sur tes dalles de la cessation du paiement du demi-salaire.
la cour...
***
D. — Marié depuis cinq mois, ma femAgitée d'une violente émotion causée par' me
n
l'étrange similitude qui existe entre la voix: g a signé antérieurement à notre maria" de cet homme et celle de Varois, Annette ge
q uni bail de trois ans pour l'appartement
nous occupons. Ne m'y plaisant pas,
attend... elle veut le voir... elle porte mê-■■ que
ppuis-je
considérer la signature de ma femme la main à sa poclie pour en sortir une! me
n comme
nulle et non avenue et le promodeste aumône...
j
peut-il me mettre dans l'obligaLe voilà !•.. Mais, oh ! Dieu, que siigni- priétaire
t
fie ï... est-elle victime d'un mirage ... Mais■ ttion de lui payer un trimestre, bien que
non ! te doute est impossible... C'est son> n'habitant plus le dit appartement ?
mari qui s'avance vers elle... c'est bien luif c II rne semble que je suis en droit de
qui franchit le vieux porche mal éclairé1 cconsidérer la signature de ma femme
nulle et que par le seul fait de
par un quinquet fumeux. Elle voudrait cou-- comme
t
rir àlui, elle ne le peut... ses pieds sein-- cnotre mariage je puis résilier le bail, bien
■ que
j'ai, continué à habiter l'appartement
blent rivés au bitume du trottoir.
;
après échéance du premier trimestre.
— Paul 1 dit-elle faiblement.
Il l'entend:,
la voit... alors il a un , R- — A aucun point de vue vous ne le
grand élan vers la chère et sûre compagne■» jpouvez. Pourquoi voulez-vous que la side votre femme soit nulle, puisà qui il doit de vivre encore ; et les yeuxe£ gnature
(
qu'elle
a été donnée avant le mariage,
brillants, la voix un peu rauque :
c
à une époque où votre femme
— Tu sais... ça y est... j'ai enfin la som- c'est-à-dire
<
me nécessaire... tu pourras, dès demain,- était maîtresse de ses droits.
A
aller 'LA reprendre au Mont-de-Piété 1...
... (Depuis des jours et des jours, à l"hem- j D. — Depuis un an, j'ai une enfant,
re où la nuit tombe, pour récupérer la1- jâgée de dix ans que le père m'a confiée,
précieuse relique, Paul Varois mendiait !...1 pour l'élever pour la somme de un franc
• par
jour ; maintenant, il ne s'occupe plus1
N1K1TA.
,
de son enfant. Quelles sent les démarches1
■» •
à faire pour la placer et me faire payer
le retard qui est de 35 £r. l'enfant étant
née à Nancy ?
R. — Vous n'avez qu'à rendre l'enfant
au père et l'actionner en justice de paix;;
I en payement de ce qu'il vous doit.
tirruBllOAi:jiw«»»w*^v>*--.,- sm .
e
re m'a répondu que je m'adresse à l'assuranco pour ma faire payer.
Aussi je vous demande :
1° .Si je puis me faire payer mon chien,
tout n'ttant pas déclaré, vu ie peu de
tes
temps
que je l'avais ?
■
!2° A qui dois-je m'adresser ?
'iR. — Vous pouvez réclaaner une indemn
nité
ta si vous pouvez prouver quo le propîïétaire de l'auto a commis une faute dans la
irn
conduite
de la voiture. Vous n'êtes pas
r;
forcé de vous adresser à l'assurancei, vous
m
p
pouvez actionner l'autoanobiliste.
Petites compâaiicBsp.
g"
ai
j
Pour les candidats
aux fonctions publiques
***
CARRIÈRES DE DAMES
Dame sténo-dactylographe dans les bu-[.
reaux de l'administration centrale au ministère du travail. — Date probable : 4"
f
trimestre 1912. Age : 17 à 30 ans. Traitement : 1800 à 8600 fr. Aucun diplôme n'est
!t
exigé.
Dame dactylographe dans les directionss
départementales des postes et télégraphes.r.
— Date officielle : 8 juillet 1912. Age : 188
à 25 ans. Concours ouvert pour 50 places.}i
Délai d'inscription : 15 juin 1912. Traitement : 1100 à 2200 fr. Indemnités de sé\.
jour (400 fr. à Paris). Aucun diplôme n'est
jt
exigé.
CARRIÈRES DE JEUNES GENS
Contrôleur staqiaire civil en Tunisie. —
Data officielle : 24 juillet 1912. Age : 21 à.
28 ans. Traitement : 4000 à 12.000 fr. Li-!
cence exigée.
Commis d'agence départementale du ser_
vice des enfants assistés de la Seine. —
Date officielle : 22 juillet 1912. Délai d'insf"
cription : 12 juillet. Age : 21 à SO ans. Traitement : 1800 à 3900 fr. Accès aux emplois
supérieurs. Aucun diplôme n'est exigé.
_
Rédacteur au ministère des finances. —
Date probable : fin 1912. Age : 22 à 30 ans.
Traitement : 1500 à 5000 fr. Accès aux emplois supérieurs. Baccalauréat exigé.
Vérificateur adjoint des poids et mesur
res. — (Date officielle : 7 octobre 1912. Dée
lai d'inscription : 1er septembre 1912. Age ]:
22 à 29 ans. Traitement : 1800 à 7000 fr.•
*«
Indemnités pour frais de tournée et de
déplacement. Aucun diplôme n'est exigé.
_
Commis de la trésorerie d'Algérie. —
„
Date probable : octobre 1912. Age : 22 à 30
~
ans. TraitemeiLt : 2000 à 4500. Accès aux
tx
emplois, supérieurs. Aucun diplôme n'est.
exigé.
Surnuméraire des postes et télégraphes.
*•
— Date officielle : 26 et 27 juin 1912. Concours ouvert pour 800 places. Age : 18 à 25J
ans. Traitement : 1500 à .4000 fr. Indemni1tés pour frais de séjour. Avantages divers.
s
Aucun diplôme n'est exigé.
Rédacteur à la préfecture de la Seine. —
~~
Date probable : fin 1912. Age : 22 à 30 ans.
?•
Traitement : 2800 à 12.000 fr. Licence exi»"
gée.
Les lecteurs qui ont besoin de rensei-'■
Rnements au sujet d'un des emplois in-,
}■
diqués ci-dessus ou d'une carrière admil
"
nistrative quelconque, peuvent s'adresser
!r
è MM. les directeurs de 1' « Ecole du foncc
tionnaire D, 128, rue de Rivoli, Paris (re-~
/•
joindre 0.10 et ne pas oublier de mentionner sa qualité de lecteur de « l'Est réêpublicain ».
Les directeurs de « l'Ecole du fonctionn
'
naire », ont bien voulu également s'engaa
"
Ker à adresser à tous ceux de nos lecc"
teurs qui en feront la demande accompaagnée de 1 fr.50 on timbres-poste ou mandat
it
pour tous frais « Le Livre des candidats
fa
•t candidates aux emplois administratifs »,
édition 1912, un fort volume contenant
it
730 pages de texte compact et donnant
it
tous les renseignements utiles sur toutes
es
les fonctions publiques, conditions d'ad,1mission, concours, traitement, avenir, etc..
,..
iLes tickets délivrés par la PHARMACIE
E
PRINCIPALE, 20, rue Saint-Dizier, Nanney, le 24 mai 1912, ainsi que les factures
es
Payées comptant à domicile le même jour,
r,
«ont remboursables en marchandises au
ta
choix des clients, à l'exception des spéciaa-lités et eaux minérales dont le prix de
le
"ente est réglementé- Le remboursement
nt
^ra effectué du 1" au 30 juin inclus.
BIBLIOGRAPHIE
v
librairie Ollendorff). — EMILE MOSELLY
»
FILS BE GUEUX
ît
ç^uî romancier contemporain ne connaît
ïjjzut< «que Emile MJoselly, les* paysans
,{..
ïessl^'18 et nul ne sa*t corrKne lui nous i^tâ'
•a
Pnfr à leur rude existence. On aimera
n
j/Z 08 Gueux comme on a aimé Joson
>,6
st Sa^îer et *'°u goûtera le parfum, robuste
• ain qai ge aegag« de cette histoire d'unn
aux
ù
VtioÎY,usilfl
Priées avec la destinée et qui
h
A «*ree
courage et d'éneMÙ*.s. J
D. — Lorsque l'en, dénonce son loyer
trois mois à l'avance (je suis à l'année),'
était-ce exactement 3 mois ou 3 mois et 3■
'
jours ?
'R- — C'est trois mois francs. Il faut
donc prévenir de façon à ce que la lettret
parvienne la veille du délai do '3 mois. >
***
D
- — Je voudrais rehausser un mur de
'clôture de jardin mitoyen pour faire un
petit logement, je pense que je n'ai aucu-L
ne demanda à faire au voisin ?
R- — Si, u faut vous entendre prêalabîement avec le voisin et voir notamment[1
si le mur est en état de supporter l'exhaussement.
A
D. —- 1» Etant au mois, le patron nousi
paye tous les quinze jours, combien de.
temps faut-il prévenir pour quitter ?
2° Nous travaillons tous les dimanchesÎ
jusqu'à midi ; avons-nous drojà au reposj
hebdomadaire ?
^
il. — 1° Si vous êtes employé de eom-merce, le délai de préavis est de un mois.
2° Oui.
D. — J'occupe une femme de ménage qui1•
est actuellement malade, pour le temps de2
sa maladie elle m'envoie une remplaçante,
j'occupe cette femme une demi-journée par•
semaine, plus une journée tous les quinze[
jours, je ne suis pas assurée pour ma fem-me de ménage, cette remplaçante ayant eu"
un accident chez moi, quelle indemnitél
dois-je lui donner, ne la prenant que cepeu de temps par semaine ?
R- — Vous n'êtes pas responsable dea
plein droit. Vous ne devez une indemnitét
que si l'accident provient de votre faute, "
*m*
©. — J'ai déposé une plainte au parquett
contre un nommé X, en abus de blancseing ; l'enquête faite par le commissairee
do police a bien établi llabus de blanc-seingT
mais le parquet a classé cette affaire parcee
que je ne pouvais me porter partie civile,
c'est-à-dire que je ne disposais pas de l'ar-■'.
gent nécessaire pour avancer le coût dess
frais éventuels du procès.
Etant célibataire, jo désirerais savoir :
1° Si j'aurais pu demander l'assistancee
judiciaire ?
2° Quelles sont les conditions requises ett
dans quelle situation pécuniaire il faut see
trouver pour demander et obtenir cette assistance ?
R. — S'il y avait eu un véritable intérêt social à faire poursuivre votre ad-'"
versaire, le parquet n'aurait pas exigé la'
constitution d'une partie civile. Vous avez
droit à l'assistance judiciaire si vous êtes3
indigent et dans l'impossibilité de faire„
l'avance des frais nécessaires à une pour-.
suite.
•
**
D. — Etant veuve avec cinq enfants,j
tous à ma charge, étant sur te point de me'
remarier, doi-on réclamer a mon futurr
mari de payer les dettes que j'ai contractées pendant mon premier mariage ?
R. — Oui, si vous vous mariez sous le6
régime de communauté et que les dettesn
aient date certaine avant le mariage.
^» »^
*
D. — Habitant la campagne, ma proprieta
taire
a loué pour 3 mois une chambre meuy
blée à une personne ayant un enfant atte
teint fortement de la coqueluche.
& Ayant deux enfants qui seront ë même
de (fréquenter l'enfant malade, p'ayant
ql
?qu'une même cour pour les deux locataire,
jec, suis fort ennuyé, vu que je ne peux ehv
voyer
mes enfants au loin pour éviter la
Cl
contagion.
Y aurait-il un moyen pour ©mpêcher
propriétaire à louer et quelle
J,serait lamamarche
à suivre î
R. — Noua ne voyons pas
de moyen
d
d'empêcher
votre propriétaire de louer.
*
**
D.
—
Verbalement,
j'ai loué une maison
p
[,pour 6 ou 9 années, à occuper aussitôt libre, c'est-à-dire deux mois après, et je suis
c
^convenu avec le propriétaire de la dite
maison qu'il serait fait un bail sous-seing
r
privé.
*
j J'occupe la maison depuis dix mois et
il n'y a pas de sous-seing privé de fait. Le
t
qui n'habite pas la localité,
*propriétaire,
m'a
envoyé un bail à l'acceptation. Je n'y
,
ai pas répondu.
Suis-je contraint, tenant un commerce
(
qui ne va pas, d'occuper la maison six an(Inées, ou puis-je en sortir au bout de deux
jannées en prévenant lo propriétaire trois
mois ou six mois d'avance ?
j R. — Vous reconnaissez avoir loué verbalement
peur 6 ans. On est toujours tenu
.
de faire honneur à sa p;rcle.
*
**
j D.— La pêche à la cuiller est-elle permise
dans le département de Meurthe-et]
Moselle ?
R.— La pêche à la cuiller n'est pas ins<crite dans les modes de pêche interdite,
,
mais
en Meurthe-et-Moselle on ne tolère
]
la pêche au poisson d'étain qu'à la ligne
(
dormante.
***
, D.— Quelles sont les formalités à remplir en entrant dans une localité pour tenir un débit de boissons ambulant dans
une fête ?
R.— Il faut faire une demande d'autorisation pour ouvrir un débit et prévenir la
régie.
D.— Une société ayant plusieurs succursales débitant des alcools, ladite société
ne prend-t-elle qu'une licence pour tous
ses débits ?
:
R.— Il faut une licence pour chaque
établissement.
A
D.— Un ouvrier gagnant 4 francs par
jour, sans fortune, père de 5 enfants dont
l'aîné a 7 ans, peut-il faire partie du
bureau de bienfaisance ?
R.— Veuillez vous adresser au bureau
de bienfaisance, rue de l'Equitation, qui
examinera votre situation.
**
D.— Où pourrais-je emprunter 100 fr.
à rembourser au lor janvier 1913 ?
R.— Vous pouvez faire
une annonce
dans les journaux.
*
D.— Possesseur d'un permis de chasse.
Je plante des pois en quantité. Tous les1
ans les geais et les corbeaux les mangent. Suis-je en droit, sans être inquiété,
de tirer dessus ?
R.— Oui. Le geai et le corbeau étant
considérés comme animaux malfaisants,■
la destruction en- est permise toute l'an■
née.
D.— Je tiens un café. J'ai une bonne.
Puis-je sans aucune formalité la faire:
servir à l'occasion dans mon établisse-.
ment ?
R.— Cela dépend da l'arrêté municipal[
de votre commune. Veuillez vous rensei-.
gner à la mairie.
D.— Comment, doit-on payer les autotaxi quand ils vous font une course hors;
ville ?
R.— On doit payer le prix indiqué sur,
le compteur, plus "le même prix pour le•
retour du taxi à Nancy.
**
D.— Etant né en Alsace d'un père fran-çais ; j'y ai vécu jusqu'à l'âge de 13 ans ;
à cette époque mes parents sont venus en1;
France en oubliant de me déclarer à la1
commune où je suis né. Ai-je le droit d'y!
retourner ?
R.— Il est probable que vous avez étéi
déclaré réfractaire par les autorités allemandes. Si vous passez la frontière vous
pouvez être arrêté.
5
**
D.— Devant deux mois de locations .;
devant M. le juge de paix je me suis of-'_
fert à verser 7 francs par mois, ce qui m'a
été accordé. Maintenant je me suis trouvés
malade, ce qui m'a mis en retard de dix.
jours. Je me vois retenir par mon patron,
sans m'en avoir prévenu, vu que j'avais•
toute volonté de payer. L'huissier en a-t-il?
le droit ?
R — L'huissier a pu, en effet, faire une%
saisie-arrêt.
*
**
D.— Un locataire à 16 francs pas mois,,
ne remettant jamais que des acomptes et
par le fait en retard de deux mois de3t
loyer, peut-il Lu-- ■•-••voyê et comment ?
R. — En le citant cuvant le juge de paixt
en résiliation, de bail.
***
D — Quelles formalités y a-t-11 à remplir pour entrer au Conservatoire de Nancy, etc.... ?
R.— Vous aurez tous les renseignements
que vous nous demandez en vous adressant au secrétariat du Conservatoire, rue;
Chanzy. ,
A
D.— Je viens d'acheter une maison dontt
les locataires étaient en garni. Un seul se3
trouve dans ses meubles, paye 13 francss
par mois. Puis-je le faire sortir en lee
prévenant un mois ?
•
R. — Oui, Donnez-lui congé en h» préyenant quinze jours avant la fia de son1
mois.
D.— Ayant été condamné par M. le juge3
*** '
D. — Pourriez-vous me donner l'adresse8 de paix pour location d'un mois que jBB
de 1' « Echo forestier » et du « Petit Fores-h devais, je me suis offert à verser 5 francs5
par mois. Je me suis trouvé cinq jourss
tier » '!
en retard, faute de ces cinq jours je mes
Le « Petit Forestier de t'Est », 8, rue Emi-" vois
retenir sur mon salaire par l'huisGoutte-d'Or, Paris.
s
Le « Petit oFrestier de l'Est », 8, rue Emi- sier et sans me prévenir et vu que j'étais
" bien consentant à verser mes 5 francs. Eaa
le-Zola, Saint-Dizier.
a-t-il le droit î
*"*
R.— Oui.
D. — Un vieillard de plus de 70 ans, pos***
sédant quelques petits bouts de terre et une
D.
—
J'ai
un
moteur
qui fait fonctionner
petite maison, vivant à la charge dé sess
J
enfants, a-t-il droit à un secours de l'Etatt une toupie sur laquell* je travailla en
moyenne de 15 à 18 heures par mois ; ce
ou de sa commune V
R _ ce vieillard doit faire une demandes moteur fait du bruit et est isolé, la pins
à la mairie pour demander son inscriptionx proche habitation est à 40 mètres.
Veuillez, je vous prie, ma dire m les voisur la liste d'assistance aux vieillards.
sins ont le droit de e'en plaindra et rn'enp-:
D. — J'ai eu un chien Écrasé le jouir m3 pêclier de travailler, surtout qw quand j*
travaille je <ns canonaiesBoe ps* «wa«4 huit
la Pentecôte par une automobile.
Ce jeune chien avait 6 mois et fl y avaJWt heures du matin et le soir pu «npa*» s5«1
à peine 3 mois que je lievate. Il n'étail pasB heures ?
R. — Du moment 4a* von» m «Sn*« pa»s
déclaré, m qu'il n'y avait pas asses d»t
p
les voisins, on ae »«ut Y&^t (BSjpriM»' dem
temps que je l'avais.
.
1
J'ai U jiuimâi'o de l'auto et le Brosxniétaa-
>
.
-
-
—
MawjJJ
m s
Y
L'actualité_médicale
L
Faits-Divers I"
LE REIN FLOTTANT
-——
— De violents
se sont déchaînés un peu par<o
tout.
La région du Nord a été particulu
lièrement
éprouvée. A Hazebrouck, l'opaci
cité des nuées fut telle que dans les habita
tations les lampes durent être allumées.
Ui attelage fut foudroyé aux environs de
Un
la
la ville. Près d'Avcsnes, où la tempête fit
eg
également
sentir ses ravages, le tonnerre
to
tomba
sur une maison de Larouilles. A Cala
lais,
rue Alfred de-Vigny, la foudre s'abatti1 sur plusieurs immeubles. Dans l'un
tit
d'
d'eux, cinq enfants qui reposaient dans
le
leurs
berceaux ont été jetés bas sans éprouvie aucun mal.
ver
La pluie et la tourmente, accompagnées
d'
d'éclairs et de coups de tonnerre, causé«
rent de sérieux dégâts à Arras et dans les
C£
campagnes voisines.
Dans le Centre, une trombe d'eau inond:
da Montluçon, Commentry et les jardins
d<
des alentours, qui ont été bévastés par la
S
grêle
et ravinés par la pluie.
is Toulon et ses environs subirent eux aussii les effets d'un violent orage. Las rues
dde la basse ville furent envahies par les
e;
eaux
et ia circulation s'en trouva sérieuS(
sement^gptravée. *Ç
D'autre part, dans la banlieue parisienn
ne, un orage épouvantable s'est abattu sur
H région de Creil et de Montataire. Vers
la
0
onze heures, la foudre est tombée en diffé*
rents
endroits, causant un peu partout de
Sl
sérieux
dégâts.
Rue de Montataire, à Creil, des fils téléPphoniques ont été endommagés, ce qui a I
0
occasionné une grande perturbation dans I
lf
le service.
c Rue de la République et avenue de la
Gare,
l'eau a envahi- la chaussée et a pén
nétré dans de nombreuses caves. Les déggâta sont importants.
1
or LES ORACES ET LA FOUDRE.
Fréquent surtout chez la femme de 20 à
40 ans, 16 rein flottant est rare du côté
1 Sa
gauche. Le plus douloureux n'est pas tou5°
jours le plus mobile : car, fréquemment,
ce
C
. or ,des adhérences qui sollicitent les
u/
P
phénomènes
neurasthéniques, dont les
sy
symptômes
font éclosion par une progrès1
jsiye
excitation du système nerveux. Je n'ou~}
bue pas, bien entendu, la néphrite et l'hydronéphrose, dont le rein prolabé peut deT~
venir lo siège, à partir du moment où il
r,i
franchit
ses frontières naturelles.
Je suis persuadé que fa forme du buste,
.
très
variable suivant les sujets, joue un
rc
rôle marqué dans la production du rein
ra
mouna
: j'ai toujours Observé que les buste
tes
é ancés, sans ensellure d'exacavation
c
£
costolombaire, sont plus prédisposés. D'au5 part, la congestibilité du foie nous extre
Vplique la fréquance à droite de la néphroptose,
'P.
par suite de ruptures progrèssi
sives
survenues dans les fractus délicats
d
du
" tissu cellulo-graisseux, qui maintient le
rein
dans sa loge et obvie à son déplace'
ment a l'état normal.
C'est surtout trois ou quatre heures
après les repas, c'est-à-dire au moment
Q
où
* j le foie subit son maximum de congestion physiologique, que le viscère indis€
cipliné
devient le plus douloureux. La fatj
^tigue physique détermine aussi un état
dendolonssement lombaire du côté du
r
rein
flottant, état qui s'irradie vers le basv
ventre
et vers la crête illiaque. Enfin, le
t
tribut menstruel est une des grandes eaug
^ses de douleur, dans la néphroptose. Il
n'est point rare d'observer, alors, des crig
ses
concomitantes d'entéroeôlite membrarj
neuse et même des poussées d'appendicite.
On a, avec raison, désigné sous le vocat
ble
de déséquilibrés du ventre les victimes
c
de la néphroptose. Leurs digestions sont
ssouvent pénibles, alors que la langue semj.
ble normale et que rien n'accuse un état
f
gastrique
confirmé. Les malades se plai\
\gnent aussi de dyspnée, de palpitations,
de congestion faciale, avec refroidissement
c
des
extrémités, insomnies, idées noires,
e
etc.,
ces dernières entretenues par la désai
gréable
sensation de quelque chose qui se
(
décroche
et se déplace dans les divers moutraduisant la perte d'immobilité
,vements,
du rein.
j H est rationnel d'envisager la néphroptose comme une sorte de hernie provoquée
par
l'affaiblissement de la résistance pa!
riéto-abdominale. En effet, quelles sont ses
i
causes
les plus prochaines ? La pression
,
du corset, les grossesses répétées, un amaiIgrissement rapide, une chute sur les lombes ou sur les pieds, des efforts. violents
1
de
toux, le plus souvent. On peut dire que
1
c'est la mode des tailles fines et la pression dos buses rigides surtout, qui ont
multiplié les cas de rein mobile, aujour-1
1d'hui légion ! La manie des hauts talons,
en exagérant la courbure lombaire, porte;
aussi, fatalement, les reins en avant et*
les fait jaillir.
Le neuro-arthritisme — fa diathèse du1
jour — prédispose, d'autre part, à la laxité de tous les tissus conjônetifs. C'est
pourquoi ion observe très bien le rein mo-î
bile chez des jeunes filles — et même chez
des- enfants — victimes de la dégénéres--!
cence diathésique. En réalité, le mal est
toutefois plus fréquent chez les femmest
de 30 à 35 ans, Qont les ligaments abdomi-'
naux ont été distendus, relâchés, effon-drés par le fait de grossesses multiples,-,
avec fœtus volumineux et absence de repos suffisant après les couches. Dans ma
pratique, je vois souvent aussi le rein mo-1
bile succéder à des dyspepsies gastro-hé--pathiques négligées ou mal soignées ett
compliquer des entéro-côlites glaireuses9
anciennes, dans les deux sexes.
N'-sKagérons point, d'ailleurs, les désordres entraînés par la néphroptose. Le plus'souvent, 11 ne e'agit que de malaises gas-s
tralgiques, simples tiraillements exercéspar le prolapsus sur les fibres nerveusess
du grand sympathique. Il n'y a guères
qu'aux moments des époques, que l'on voite
le rein sa congestionner, se sensibiliser,t
s'endolorir : la malade éprouve, alors, la'.
sensation hypocondriaque d'une boule mi-I
gratrice, avec une sorte de lumbalgie ou1
de colique néphrétique en miniature, chaque fois que le rein se trouve en promena^'"
de abdominale. C'est que l'organe prolabé:a
tire sur les filets du plexus solaire, ciuee
Bichat aimait à appeler le « cerveau du
centre » : ainsi s'inaugure, bien souvent,
le douloureux scénario die la neurasthénie£
abdominale. .Nous savons comment celle=
là commence, mais qui peut dire si elle
finira ? Les anastromoses entre le plexus®
rénal et le plexus ovarique nous rendents
également compte des crises menstruelles8
et nous expliquent aussi pourquoi l'on voit
les désordres s'atténuer et disparaître, à£
l'occasion da la ménopause.
Dr E. M.ONIN.
'
orage9
40
Vaincre la Maladie dès son début■
'
C'est s'assurer un victoire complète, facile,>,
définitive
Avec la douleur de dos, un des signes im-1.
portants des maladies des reins (vulg. rc-t~
gnons) est le changement qui se produitt
dans l'aspect des urines.
Les urines des reins en mauvais état,t
sont troubles, foncées, laissant au reposs
un dépôt abondant soit blanchâtre, soitt
rougeâtre, comparable à de la brique pl-ilée. Tous ces déchets indiquent un excèss
d'acide nrique dans le sang, cause dee
goutte, de rhumatisme, de coliques néphré-j,
tiques.
Lorsque les urines sont trop abondantes,i,
claires comme de l'eau, elles indiquent dess
lésions parfois avancées des reins (alburni-inune chronique ou mal de Bright) ; tropp
fréquemment émises, surtout la nuit, avec
sensation de brûlure, elles indiquent descs
lésions de la vessie, surtout chez les per-■.
sonnes âgées.
Contre ces graves affections que sont
seuls quelquefois à dénoncer les uriness
anormales et un simple ma? de dos, il faut
se prémunir, et cela en permettant aux
reins d'éliminer plus facilement l'acide inique et tous les déchets de l'organisme dont
l'accumulation dans le corps présage des
s
complications nombreuses.
Nancy, s, rue Erkmann-Chatrian, Mme
François nous dit : « Depuis de longueses
années, je souffrais des reins et de maux
x
d* tête, avec oppression, abattement et
-t
palpitations. Mes urines étaient très troul
blés. Les Pilules Poster pour les reinss
(Nancy : pharmacie Monal frères) me pro>curèrent un soulagement et un résultat
parfait au bout de quelques semaines ».
Toutes pharmacies (3 fr. 50 la boîte, six>•
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*
MARQUE DÉPOSÉE
Oi-COntrO.
li
I. OftSOUEL. dentiste
13, rue GambeUa,
Tous les jours
A DISTANCE. —• Ces Américains eont étonnants !
Voici leur dernière galéjade :
A Swan-Island, petite station de télégi
graphie sans fil sur le golfe du Mexique,
m ouvrier se casse une jambe.
un
Pas de
m
médecin. Que faire 1
Un employé de la T. S. F. passe un message
que recueille un navire à 400 milles
^s
a<
de là.
., Le docteur du bord répond, s'informe d#
1
!
l'accident,
demande des détails et dê£
cl
cide :
— L'amputation s'impose.
— Bon. Mais qui amputera ?
— Lo premier venu. Voici comment 11
a
I 'faut
s'y prendre.
I C£ L'homme de l'art donne quelques indiI cations sommaires.
I Et, une demi-heure après, disent le»
€
11feuilles
d'outre-mer, le membre était retranché.
"
I Elles ajoutent :
; — L'opération a parfaitement réussi.
I Mais j'aurais bien voulu connaître la
P
profession
de l'opérataur-amateur.
n Parce qu'enfin s'il était démontré ruie
n'importe qui peut vous couper propren
ment unie jambe, les praticiens devienddraient inutiles.
Je n'oublie pas, d'ailleurs, qu'un médec: fort distingué m'avouait un jour :
cin
— Au fond, voyez-vous, tailler une barbbe est beaucoup moins facile qu'opérer
I ddune appendicite.
Opinion que nous ne devons pas répand
dre
Car le9 coiffeurs nous feraient bienW
tôt payer plus cher que les chirurgiens.
*
NANCY
a
CONSULTATIONS
5
8 h. à midi et de 1 A. //g à 8 1>
CHIRURGIEN-DENTISTE
ÊUULLEH, 4, f*ue des 4-Efflim&B
(Terminus des Tramway» suburbain»)
Jeun dents artificielles depuis 4 fr. la dent , A
.
REVUE FINANCIÈRE
de la fin du mois coïncidant
a L'approche
avec
la liquidation de Londres provoque
qquelques réalisations qui pèsent quelque
p
peu
sur l'ensemble de la cote. Lès affaires
■ ,.. «, —
I sont
s
toujours très calmes, à terme du
11
QUELQUES ANECDOTES SUR LA REINE WILHELmoins, car le comptant se fait remarquer
nMINE.
— Le jeune von
Br... était le plus Ppar sa fermeté. La Bourse ne se préoccut
turbulents
parmi les petits camarades ad- Fpe guère des différentes questions de poli1
mis
à venir jouer à la cour avec la petite tique
*
extérieure, mais l'agitation qui rè>
Wilhelimine
— alors que la future reine Sgne autour de Fez incite encore ia spéculaiétait
encore enfant.
•
tion
à la réserve. Notre 3 % se retrouve
Dans l'ardeur du jeu, il oubliait volon- j;à 93.75. Les Fonds étrangers sont peu traittiers le respect dû à la future souveraine. té.s
sauf toutefois l'Italien qui regagne
Un jour, après l'avoir attrapée en cou- I 1près d'un point pour la semaine à 95.80.
1
rant, il l'embrassa avec fougue".
I Bonne tenue des établissements de crél
Une dame de la cour, qui assistait h la \dit
français et étrangers ; le Crédit FonÉ
scène, le gronda sévèrement et lui défendit icier d'Algérie et da Tunisie se négocie à
<de venir jouer dorénavant.
*672, au comptant, l'Industrielle Foncière
ferme à 598 ; les obligations de cette
Le gamin, après avoir écouté les yeuix I est
*
]baissés le sermon, resta coi pendant quel- société,
dont les coupons sont payés nets
'
iques secondes. Puis, brusquement, d'un d'impôts cotent la 4 £ %, 500 francs, la 4%,
t
1
467.50. On peut se procurer à la Banque
ton
impertinent :
S, rue Pillet-Will, à Paris, au prix
— Après tout, cela m'est égal, mais tout Privée,
'
1
de
même j'ai eu un, bécot qui était rude .de 475 francs, tes obligations ÎT % de 500
ment bon.
francs émises par le Crédit Foncier Péru— A huit ans, la petite Wilhelmine pas-1 vien.
Les chemins de fer se maintiennent aux
,sait une bonne partie de son temps à jouer environs
de leurs cours de huitaine. Les
,
1avec ses poupées, dont la préférée — habillée à Paris comme les dames de la cour 'actions privilégiées 6 % Brazil Railway
— la désolait par son manque d'obéissance 'se traitent à 500 francs.
Valeurs de transports réalisées. Dans le
et son obstination à garder les yeux oudes Tramways, on signale des
verts quand elle la bordait dans son petit groupe
:
transactions
régulières en Union des
lit.
Mme de N-.., qui passa par là, écouta Tramways, l'Ordinaire vers 33, la Priviavec amusement las remontrances mater- légiée vers 128.50, ex-coupon.
Les valeurs de navigation sont calmes
nelles de Wilhelmine.
Tout d'un coup elle entendit la petite dans l'ensemble. L'action Chargeurs franreine qui menaçait, à bout d'arguments : ' çais poursuit ses progrès à 786. L'exercice
— Si tu ne veux pas faire .dodo, tu sorti- 1 en cours s'annonce comme devant donner
ras demain en voiture et tout le temps tu'1 des résultats particulièrement intéressants.
devras saluer à droite et à gauche les gens1 Les obligations Port-de-Rio-de-Janeiro réqui te tireront des coups de chapeau. Al- cemment introduites sur le marché en ban' que se négocient à 408 et 410 fr.
Ions, vite ! dodo 1
Peu de changements dans le groupe de
— M..., le peintre hollandais connu, se!
Départementale d'Energie, 114
promenait il y a une vingtaine d'annéess l'électricité.
dans le bois de la Haye. Rencontrant la1 francs.
Dana le compartiment pétrolifère, les
petite Wilhelmine accompagnée de sa gcuvernante, il s'arrête pour la saluer. Quelle" Pétroles d'Oklahoma voient de bonnes deest sa stupeur en voyant l'enfant royal lui?1 mandes autour do 129. La Franeo-Wyotirer une patite langue rose et imperti- I ming, influencée par de discrets mais im" portants achats progresse vivement à 61.50
nonte I
Dame 1 c'était la cent et unième fois I l'Ordinaire et 113 la préférence.
Parmi les caoutchoutières, Pacouda aequ'elle était obligée de répondre au salutJ1
centue sa reprise à 88.75. Au parquet, la.
de gens qui la reconnaissaient,
.Mais la gouvernante ne l'entendit point1 Forestière Sangha-Oubanghi est terme à
de cette oreille : priant le peintre M... das 283.
Avance sensible des Affiches Gaillard &
s'arrêter un instant, elle fit revenir la pe
tite raine sur ses pas et l'obligea à faire sa1^ 150 et 152 francs.
Bonus tenue des valeurs 'de cuivre. La
plus belle révérence.
Pena-Copper est l'objet de transactions'
animées et passe de 29 à 30.75 en attenFRÉDÉRIC PASSV. — Sait-on que les ascendants de M. Frédéric Passy, l'apôtre du- dant mieux. San Miguel ne gagne pas
moins de 8 points pour la semaine : la
pacifisme, furent presque tous dès militai-i- Ray
ConsolidateuT s inscrit à 107. Chino
res ?
Copper à 161, Mons-Cupri à 30.50.
Un de ses oncles, Hippolyte Passy, quitDjebel-Hallouf se retrouve à 107. Société
ta 'l'école da cavalerie de Saint-Germain minière
d'AImagrera, 122, Société Franpour suivre Napoléon Ier en Russie, et lessi çaise
des Mines de fer, 160.50.
rigueurs de la campagne de 1812 ne lui
PHILOIJ2E ET WACDINGTOM
firent pas brûler ce qu'il avait adoré. Uni I
EÔ. rue Le Peletier.
autre de ses parents., le comte d'Aure futit ■
.
ordonnateur en chef des armées sous l'empereur ; il lui légua unie précieuse relique,
la table da nuit dont Napoléon usa à l'île
d'iîibp.
^
(.siiite)
i.'est peut-être cette table de nuit qui a
dégoûté M. Passy des grands hommes de3
guerre J
Les causes déterminantes de l'éclosicra
de la maladie : 1° l'hérédité ; 2» l'action
des pollens, des poussières et les microbes
LE POISSON-CHAT. — C'était bien lui t Ce
dans les fosses nasales ; 3° l'acpo'sscn à moustaches qui stupéfia un pê-ei- cantonnés
tion des premières chaleurs et do la lucheur des environs d'Issoire, était bien lee mière
Comme traitement : soipoisse n-chat, le « catlish » des naturalis- gner lesolaire.
rhums de cerveau avec le Narizol
tes, incividu appartenant à Ta grande fa-ri- Berthiot
et combattre les symptômes pulmille des Silurides.
c'est-à-dire l'oppression, les criII abonde dans le Dauphiné, il foisonnee monaires,
ses d'asthme, avec la poudre Louis Legras,
dans la Vienne. On en peuple la Meurthee ce merveilleux médicament qui a obtenu
et la Me sel. e
plu3 haute récompense à l'Exposition
La pêche en est amusante, dit-on. Oni la
Universelle de 1900. — Narizol Berthiot, fr.
le prend facilement à la ligne amorcéee 1.35 la boîte. Poudre Louis Legras, fr. 2.10.
d'un ver de terre sur lequel il se jette glou-- Envoi contre mandat adressé à M. Louis
tennoment. Il est assez difficile à « défer-- Legras, 139, hd Magenta, à Paris.
rer » parce que difficile à saisir dans les
mains sens risque de douloureuses piqû- I
res.
Mais les importateurs de ce poison vo- j
race, qui so nourrit au détriment des au- I
très, se sont trompés quand ils ont cru dé- I iftjMJBBk
ûs remplacer la 9
couvrir en lui le poisson idéal. Le o oat- !
fish » se h cuve bien en Californie, où il
atteint, dit-on, jusqu'à 50 kilos. En France, il dépasse rarement le demi-kilo, me 1 i
il se multiplie considérablement.
i
L'Asthme d'Eté,
î
H FLÂNELLEI
Tribunaux
| /
Ses causes
I
«TÉTÉ
i
11
\ |\1
LE VIOLONISTE RIGO AU PALAIS. — Rlgo, I
l'ancien ami de la princesse de Chimay,
avait intenté un procès à un restaurateur
de Paris pour brusque congédiement de
l'orchestre qu'il dirigeait dans son établis-ïsèment. Rigo réclamait 2,000 francs d'appointements et 1,000 francs de dommagesintérêts. Après plaidoiries de M" Louis
Hanmy et Charles Chairy, le tribunal de
commerce de la Seine a débouté JanesiÛ
Rigo de sa demanda.
lASUlELl
I
ESir^
BwHM'n
fi
VaieleJre et P%not
f
'.l'il'
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du 7* chasseurs & Rouen, déjeunait dans^ mwwi e iii'ii
un restaurant de cette villa. Son chien,U
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qu'il avait amoné, s'en alla ronger des oss
j&»al|wqBBBB'|jijW
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entre les jambes d'un autre client, M. Le»
picard, entrepreneur de tra,vaux publics.
Celui-ci éloigna le chien du pied, puis le
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renvoya en lui donnant un coup de ser-f
viette. L'officier, que ce geste avait coniSôt?3SBL-0T, MÎCîisL & Qi'.wpoiitairja.NAKuî,
trarié, demanda une carte-lettre, écrivit
quelques mots et fit remettre le pli à M.
Lepicard. L'entrepreneur repoussa la carte
et continua de déjeuner. Le lieutenant s#
Chirurgien-dsntlsli
dirigea alors vers M. Lepicârd :'o Mon-*
sieua1, lui dit-il, quand je vous fais l'hon-i- Diplôme d'honneur — Deux médailles fl'at
rieur de vous écrire,
veraa pourrie» mee MAN8Y — «7, rut Gambilta — NANDV
faire eelui de m© lire ». Et fl le frappa auu
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ifldt Marlin-Numa, tant mieux !... Je serai
«nchanté d'apprendre de vous, sans risques pour vous, ce dont vous voulez m'enîretenir... D'ailleurs, ce rendez-vous lointain nous a fourni l'occasion d'une délicieuse promenade.
— Qui, ici, je crois que nous soinittÊS en
eûreté...
— Espérons-le.
Le comte reprit î
— Sans doute, ma façon de correspondre
vous a paru, tout d'abord, l'œuvre de quelplaisant... Une lettre aussi vague...
feans signature..- un seul signe... C'est pour
cela que vous n'avez pas tenu compte de
la première ?...
— Je n'ai pas reço la première.
Le comte sursauta :
— Voua n'avez pas reçu ma preia>s»''^
lettre...
«r Elle me »'est oas parvenue...
ttae
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L© comte eut à la fois un geste de surprise et d'effroi.
— Cette lettre a été arrêtée en route...
ou plutôt n'a jamais été expédiée-.. :Vous
m'y donniez déjà rendez-vous î.
— Oui, monsieur.
— Mais j'espère que ne voyant pas de
réponse, vous avez eu la -pensée que cette
lettre avait pu -ne pas me -parvenir... et
que vous avez changé le lieu du rendezvous.
— Hélas ! non.,.
— C'est une faute, une faute grave... Espérens toutefois que ce manque de précautions n'aura aucune conséquence fâcheuse.
— Je ne crois pas... D'ailleurs, cette lettre a été perdue par la poste...
.
Permettez-moi d'en douter.
Si... Il ne peut en être autrement,,.
— Pourquoi ?... Est-ce vous-même qui
l'avez mise dans un bureau de poste '?
— Non, mais c'est comme si c'était moi...
C'est un de mes domestiques qui s'm mi
chargé.
— Vous êtes sûr de cet homme ?
— Absolument. Il est à mon service depuis de longues années. Il m'est très dévoué... Donc, ça ne peut venir de lui.
— Bien !... A défaut de ce domestique,
une autre personne de votre entourage...
Mme la comtesse de Vilacerboli, par exemple...
— Il n'y a pas encore de comtesse de Vilacerboli 1... Celle qui le deviendra plue
tard est mon amie.Elvira Focamore, la célèbre chUnterfse,,,
« Mais d'Elvira je suis sûr comme de
moi-même.
« Si vous saviez quels liens d'affection
sincère d'amour profond nous unissent.,.»
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— Laissons donc Mme Focamore,
l'importance des choses.. .
reposer tranquillement, en toute quiétude,
— Je dois vous avouer, en effet, que pour et venons à la raison de ce rendez-vous.
Le comte commença :
eclle que j'aime plus que ma vie, celle qui
est tout mon bonheur, je n'ai aucun se— J'étais, je suis encore lié à une orgacret... secret de la vie ordinaire, s'entend... nisation secrète d'une i*are (puissance...
car les secrets politiques ne m'appartien- Mais j'ai découvert que, depuis quelques
nent pas, et ne regardent pas les fem- années, cette association, jusqu'ici seulemes.
ment politique et poursuivant un But de
solidarité, ayant un idéal de fraternité,
— Parfait'.
— Donc, je n'ai pu cacher à Elvira que était par quelques-uns détournée de sa
je devais, ce matin, faire une absence de raison d'être, que, passant en des mains
quelques heures... que je partirais en au- qui ne sont pas pures, elle servait à des
tomobile d'assez bon matin et serai de re- combinaisons déloyales, et employait des
tour seulement dans l'après-midi.
metyens terribles... allait jusqu'au crime
—i Vous n'avez pas précisé l'endroit où pour un but inavouable,,.
vous veniez me rejoindre ?
« J'ai surpris le secret de ces machina— C'était inutile. Je lui ai dit seulement tions... et ce secret que je détiens, si on
que j'avais rendez-vous aux environs de sait qu'il est en mon pouvoir, est mon arMantes.
rêt de mort 1...
— Avec moi
« Cependant, ma loyauté.ma conscience,
— Je ne vous ai pas nommé...
tout mon être se révoltent !... Je ne veux
— Ensuite, monsieur ?
pas qu», pour quelquies bandits qui s'y sont
— C'est tout !.,. Elvira dormait quand je faufilés et nous trahissent-, une institution
sui9 parti. Eile a pu croire qu'il s'agissait respectable soit détournée de son but, et
d'une partie de plaisir, l'essai d'une nou- qu'une société de fraternité devienne une
velle automobile...
bande de malfaiteurs ! »
— Un duel, peut-être 7
— Bien, monsieur, parlez plus bas... Je
— Non, j'ai eu grand soin da la rassu- ne vous dirai pas ici que les murs ont des
rer sur ce point... de lui faire entendre que oneiiles... mats la vent qui passe peut
je n'allais courir aucun danger... Je ne cueillir les paroles... et les porter où il ne
voulais pas lui causer la moindre inquiétu- faut pas..,
de...— vous avez raison.,. Je veux aussi vous
— C'est très bien.
parler du marquis Primo di Carmine-SanMartin-Numa s'inclina».
lucci...
H ne jugea pas opportun et comprit (fu'il
Martin Numo, à ce nom, ne fit pas un
serait inutile de tenter seulement d'éclairer mouvement,., mais un éclair brilla dans ses
cet homme à ce point amoureux sur le vé- yeux, «t sa figure mate devint un peu plus
ritable caractère de la belle Elvira Foca- pâle.
more.
— Du fiancé de cette infortunée Mlle IrNous étions ici non pour documenter le ma Casthagnier ? demanda-t-il. Celui qui
comte de Vilacerboli, mais pour connaître eût été le gendre de ce banquier, dont le
les choses graves qg'il avait asmvasfeattrépaf «neuiiejc
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Suivant acte sous seing privé cn date du 23 mai 1012, M.
et Mme MUNTZER, demeurant
ensemble à Nancy, rue SaintThiébaut, 19, ont vendu leur
FONDS DE COMMERCE DE
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Docteur-Liébault, 9 bis, à M.
DllDOT, demeurant- précédemment à Metz.
Les oppositions devront être
faites dans les dix jours qui
suivront la présente publication et seront reçues chez
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Suivant acte sous seings privés, en date à Nancy, du il mai
1912, M. Jules VILM1NOT, commerçant, et Mme Marie BAGOTIEH, son épouse, demeurant
ensemble à Nancy, rue de l'Etang, n" 67, ont vendu
A M. Jacques DELMONTE, cimentier, et Mme Marie JEAN'tîMANGE, son épouse, demeurant ensemble à Nancy, rue
Montesquieu, n° 1 bis,
LE FONDS DE COMMERCE
d'EPICERIE-FRUITERIE,
DEBIT et GARNIS, qu'ils exploitaient et faisnient valoir à Nancy, rue de l'Etang, 67, avec le
droit au bail des lieux où le
fonds était exploité.
Les oppositions, s'il y a lieu,
devront être fuites dans les dix
jours de la présente insertion
et seront reçues
chez M.
MAUTE, ancien notaire, directeur du o Cabinet de la publicité
Lorraine », 27, rue ' Saint-Dizier, à Nancy, domicile élu par
les parles.
Pour extrait : L, MAUTE.
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tout ce qu'il y a de mystérieux da.ns cette
famille des Santucci...
— Je vous écoute.
— Sachez, monsieur, que le marquis Primo di Carmine-Santucci est double...
Martin-Numa regarda la comte de Vilacerboli avec surprise :
— Double ? fit-il, que voulez-vous dire
par là ?... Double ? double ? Comment double •!...
— Oui... double î... Parce que...
Subitement, le comte de Vilacerboli s'arrêta de parler comme s'il était devenu d'un
coup aphone^, parlysè.
Ses lèvres demeurèrent muettes, mais
ses yeux grands ouverts s'emplirent d'un
coup d'étonnement et d'épouvante...
Devant la table autour de laquelle nous
nous tenions, comme par enchantement venait de paraître un homme.
Cet homme semblait appartenir à l'auberge. Il portait un tablier bleu de service
comme tous les garçons de marchand de
vins.
Mais le cordon de ce tablier passé à son
cou, revenait devant et formait sur la poitrine en se croisant comme une croix de
Saint-André... un -X- !,..
Tout en parlant, le garçon appuyait devant le comte, à qui il semblait, de préférence, s'adresser, ses deux mains Sur la
table.
Et je vis, en même temps que MartinNuma quo co garçon étrange tenait le troisième doigt de ses mains passé sur le second... qu'il formait encore ainsi un signe
de la croix fatidique... l'-X-'!...
— Le patron, -dit-il avec un accent oui ne
rappelait aucunement celui des gens do
àeine-et-Oise, m'envoie demander | ces
.mmmUtSiXa ce qu'il faut servir..,. '
Alors, il se passa une chose incroyable.
Le comte de Vlacerboli, qui, en même
temps que noups, avait jeté les yeux sur
les cordons du tablier, puis sur les marna
aux doigta croisés du garçon de restaurant se leva comme mû par un ressort.
Il sauta sur de garçon, le saisit a
gorge, le bouscula, le fit tomber a tene.
Puis, quittant la tonnelle.il se sauva â wl
tes jambes., et s'enfuit par l'es choirn^'
les fusains, les pieds de lilas :
.. ,
.'— Perdu !... Je suis perdu !...
temps de crier. O pauvre Elvira !-■■ Q""5douleur pour toi !...
XV
LA PÊCHE A L'HOMME
Le garçon se releva presque aussitôt■«
tout en se frottant les membres, se ten
obstinément devant la porte de la. ton«aJi?
comme pour nous barrer le passa«
avoir l'air de le vouloir faire.
c0tuRuse enfantine, en face d'un
'autaOt
1L
me Martin-Numa mais qui deva
at
lïame
plus réussir que celui-ci n'avait}
iu
l'intention de courir après te fuf5
' fln js
— Cet homme est fou ! s'écria ew» la
s Si
garçon. Qu'est-ce qui lui a P^ , Lf orentête ? Je lui demande ce qu'il desir*'
dre... et c'est lui qui me sert une
de, un coup de poing un crae-B11J
be !...
IMartin-Numa crut devoir rire. . „.ui$r.
— En effet, dit-il, voitlà un smià
client.
— C'est un accès de folie...
,
jjjrj-.
A ce moment, les détonations a u<
teur qu'en met en marche arrivai wi" i
qu'à nous.
nul
— Tenez, s'écria -re garçon, 1» s0ll':JSf
3
se sauve, comme s/il ne voulait P*
son addiOo»
,
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(A suivît
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