N° 56 - Nov.-Décembre 2012 PDF complet

Le magazine de la filière électrique
N° 56 - NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2012
Profession installateur/
prescripteur
Chez Toggenburger SA,
le véhicule électrique,
c’est maintenant
magazine
www.electromagazine.fr -
ISSN 1779-9899 - 9.00 €
Profession fabricant
Profession négociant
Technologie
Produits et nouveautés
Marechal Electric,
cap à l’Est au cœur
des marchés de Noël
Mat-Elec : distributeur
en matériel électrique,
un métier de passion
Gestion de l’éclairage :
des systèmes qui répondent
aux exigences de la RT2012
Sylvania lance la gamme
Outdoor Architectural
sommaire
n° 56
NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2012
➔ Editorial
➔ Les actualités de la filière
p. 19
Pascal Toggenburger,
président de Toggenburger SA,
créateur de Park’n Plug,
et homme d’engagement
dans les organisations
professionnelles FFB et FFIE.
Honeywell acquiert SAIA-Burgess Controls
EnOcean : 19 s’associent sur Equip’Hôtel
JNL 2012
OSRAM France : Jean-Marc Vogel succède à André Le Bihan
Alain Azaïs, nouveau délégué général de l’Association française de l’éclairage
Véhicules électriques : recharge en grande distribution
Consuel : déploiement des web services
CEE : accord entre Certivéa et CertiNergy
À lire : nouveaux guide pratiques
Drouaire, spécialiste des enrouleurs pour câbles, agrandit ses locaux
Marechal Electric, son usine-mère de Maromme, réhabilitée et agrandie
Happy Birthday, Silec Cable qui fête ses 80 ans !
Habitat : quand l’éclairage fait sa révolution
Gilles Lherbier,
président de SIB
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➔ La parole à …
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➔ Profession installateur/prescripteur
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Récylum fait appel au Génie des lampes !
Association Promotelec : 2es Assises Électricité & Habitat
p. 25
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Chez Toggenburger SA, le véhicule électrique, c’est maintenant
Bellay à Rennes : trois sociétés et les boîtiers BBC de BLM
Maintien à domicile : déploiement domotique en Creuse
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➔ Profession fabricant
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➔ Profession négociant
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➔ Logistique
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➔ Réglementation
36
➔ Formation
38
➔ Technologie
42
➔ Développement durable
46
Marechal Electric, cap à l’Est au cœur des marchés de Noël
24
SIB : un site unique, une compétitivité renforcée
25
Mersen : transition de marque, nouvelles offres en photovoltaïque
26
Vity Technology et bâtiment intelligent : nouvel acteur sur le marché de l’habitat 28
Mat-Elec : distributeur en matériel électrique, un métier de passion
p. 32
Pierre Schmittheisler,
président du directoire,
Sermes.
Sermes inaugure son centre logistique Fils et Câbles
La nouvelle plate-forme logistique de HellermannTyton
L’habilitation électrique : quelques précisions…
Formapelec : sur-mesure et proximité
Thorn, une formation fondée sur les valeurs de l’entreprise
Gestion de l’éclairage : des systèmes qui répondent aux exigences de la RT2012
Des bâtiments verts équipés par Wieland Electric
L’éco-conception chez Philips Lighting
débute dès la phase de développement du produit
p. 38
Marc Laurent,
directeur de Formapelec
p. 48
Thierry Lesieur,
responsable Qualité
Environnement,
Philips Lighting France
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➔ Chantier
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➔ Produits et nouveautés
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➔ Agenda et index
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ADEE, offre packagée pour sites ICPE
Nouveaux automates redondants Phoenix Contact
Boîtiers électriques Bachmann pour plan de travail
Des onduleurs Riello pour la SNCF à Lille
Sylvania lance la gamme Outdoor Architectural
PM Plastic Materials : 360 références de gaine !
De nouveaux produits compatibles LTE 4G arrivent chez AXITRONIC
Socomec : onduleur Green Power 2.0, évolutif et éco-énergétique
AGI : de nouvelles suspensions par câbles
Aiphone - Nouveauté salon Expoprotection
HellermannTyton - La nouvelle Série Q Deltia de Delta Dore
Produits et nouveautés
Agenda
Index des entreprises et organismes cités
Ce numéro comporte un « calendrier de la profession » jeté au centre
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3
édito
intérieur : pour des
performances élevées
et des compétences accrues
“
© D.R.
la standardisation
“deVers
la gestion en éclairage
Les exigences de la RT2012 mar quent une v éritable révolution en matière de gestion de l’éclairage. En effet,
jusqu’à présent, même si l es technologies existaient depuis l ongtemps, les dispositifs de c ontrôle et l es
automatismes restaient d’utilisation mar ginale ; elles sont déjà obligat oires depuis 2011 av ec la nouv elle
règlementation thermique, pour l ’ensemble des surfaces, en ce qui concerne les bâtiments neufs de bur eaux,
d’enseignement, et d’accueil de la petit e enfance et sont obligat oires pour certaines surfaces des bâtiments à
usage d’habitation dont le permis de construire a été déposé à partir du 1 er janvier 2013.
Si l’orientation et l’isolation des bâtiments neufs sont r éalisées en respectant la RT2012, le besoin de chauffage
est réduit, et le recours obligatoire à l’énergie électrique pour l’éclairage - la bougie et la lampe à huile ayant fait
leur temps - fait que celui-ci représente le premier poste de consommations dans le bâtiment tertiaire. Il va donc
jouer un rôle important, d’une part au travers de la performance propre aux systèmes d’éclairage mis en œuvre
et d’autre part au tr avers de la méthode de c alcul (Th-BCE) qui permet de pr endre en compte l’usage réel de
l’éclairage artificiel et l’apport de la lumière naturelle qui se trouve par ailleurs obligatoirement renforcée par les
règles du Bbio de la RT2012. Cit ons aussi pour exemple l’article 39 de l’arrêté du 26 octobre qui s’applique aux
circulations et parties c ommunes intérieures verticales et horizont ales et impose, en c as d’inoccupation, un
dispositif automatique permettant l’extinction des sour ces de lumièr e ou l ’abaissement de l ’éclairement au
niveau minimum réglementaire et un dispositif permett ant une extinction automatique du système d’éclairage
dès que la lumière naturelle est suffisante.
Obligations de mo yens donc, av ec détection de mouv ement et de lumièr e du jour, mais aus si obligations de
performance car l’ensemble des locaux concernés doit maintenir un niveau d’éclairement constant et assurer
l’extinction automatique pour êtr e conforme. Les outils de ges tion disponibles sur l e marché permettent de
répondre à ces exigences, notamment les détecteurs de luminosité qui tiennent c ompte à fois de la lumière du
jour et de l’éclairage artificiel et peuvent offrir deux fonctions : déclenchement en association avec la présence
et extinction de l’éclairage artificiel si la lumière naturelle est suffisante et ajustement du flux lumineux afin de
conserver un niveau d’éclairement constant.
Le contrôle de l’éclairage devient alors synonyme de maîtrise des consommations et donc d’économies d’énergie
mais aussi d’amélioration de la qualité de l ’éclairage par la sél ection des sources les plus performantes et de
luminaires offrant rendement et confort élevés. Les différents acteurs de la filière vont se former à ces outils de
gestion, et ainsi accroître leurs compétences ; les gammes de produits vont s’élargir et la législation sans doute
encore se durcir.
Le déploiement de ces savoir-faire et technologies conduira à la généralisation des automatismes et tout laisse
à penser qu’ils seront les standards de demain, non seulement dans le neuf mais aussi en rénovation, et que leur
application sera bientôt étendue à d’autres types de bâtiments.
Hervé Plackowski
Président de la Division « Systèmes de gestion et composants pour l’éclairage »,
du Syndicat de l’éclairage
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Honeywell acquiert SAIA-Burgess Controls
Suite à ce rapprochement, le fabricant suisse de contrôleurs et de compteurs d’énergie sera intégré au portefeuille d’Honeywell en matière
de contrôle des bâtiments intelligents. Le groupe nord-américain entend ainsi adresser plus largement le marché européen.
Saia-Burgess Controls emploie plus de 300 per sonnes et dessert
une clientèle européenne de plus de 500 intégrateurs de systèmes.
L’entreprise conçoit et réalise des contrôleurs programmables, des
écrans tactiles, des compteurs électriques divisionnaires, des gestionnaires d’énergie et d’autr es composants d’automatisation du
bâtiment (notamment pour les installations HVAC) ou pour l’industrie. SAIA-Burgess Controls rejoint ainsi d’autr es entités et
marques au sein d’Honeywell : Alerton, CentraLine, Trend, Phoenix
Controls, Tridium, Inncom, E-Mon et Novar Controls.
Cette acquisition permet à Ho neywell d’étendre sa pr ésence en
matière de dispositifs de maîtrise d’énergie en Autriche,
Allemagne et Suisse. ■
BRÈVES
Qualit’sites web
Depuis 2010, Qualit’EnR permettait aux entreprises du bâtiment
qualifiées Qualisol (solaire thermique), Qualibois (bois éner gie),
QualiPV (photovoltaïque) et QualiPAC (pompe à chaleur), de promouvoir leurs compétences via un annuair e en ligne l e site
Internet www.qualit-enr.org
Dorénavant, Qualit’EnR lanc e une
nouvelle plate-forme par laquelle les
entreprises qualifiées bénéficient d’un
site web dédié av ec un c ontenu personnalisable en ligne. Le t out référencé au nom de l’entreprise.
Salon IBS : 3 227 v isiteurs
La 3e édition du salon IBS, Intelligent Building System (septembre
2012, CNIT P aris La Déf ense) regroupait une c entaine d’exposants et partenaires pendant 2 jours. Plus de 3 200 visiteurs ont
été comptabilisés. Selon les organisateurs, les grandes tendances 2012 ont conforté le consensus sur la qualité d’une offr e
arrivée à maturité et prête à répondre aux enjeux de performance
énergétique, économique, de c onfort et de santé. P our la prochaine édition, rendez-vous les 25 et 26 septembre 2013.
Bâtiment à énergie posit ive :
une base de données
À partir de tr avaux menés par
l’ADEME, Alphéeis propose l’accès à
une base de données sur l es opérations de construction dites à « énergie positive ». Objectif de c es travaux : disposer d’une c artographie
actualisée des différ entes opérations qualifiées aujourd’hui en France, réalisées ou en cours de
réalisation, sur la base des informations disponibles. L’autre intérêt consiste à r éaliser une anal yse approfondie sur un panel
d’opérations représentatif des différ ents usages et des différentes zones climatiques. À ce jour, le site donne accès à la cartographie et à la liste des opérations identifiées. 19 détaillées
d’opérations y sont également publiées.
http://www.ewatchservices.com/accueil_bepos.html
EnOcean : 19 s’associent sur Equip’Hôtel
À l’occasion du salon Equip’hôtel (11 au 15 novembre 2012 à Paris
Porte de V ersailles), 19 entr eprises se sont as sociées avec
l’Alliance EnOcean pour présenter sur un stand une chambre d’hôtel entièrement automatisée dans le but de réduire sa consommation énergétique. Le t out sans fil et sans batt erie (sans maint enance). Parmi les industriels, étaient réunis : Biodit (contrôle d’accès biométrique), Hone ywell Peha (commandes d’éclairage),
Hoppe (poignées de portes et fenêtres communicantes avec le système CVC), IQfY (matelas équipés de capteurs de présence),
Kieback & P eter (vannes thermostatiques de r adiateur), Osram
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(bandeaus LED), Somfy (gestion des protections solaires),
Thermokon (gestion thermique et comptage des consommations),
Trio2sys (capteurs de température et contacts de fenêtre), Vimar
(appareillage d’installation), Vitec (support t echnique) et W ago
(automatismes).
En plus des partenaires de l’Alliance EnOcean, étaient réunis sur le
stand : Acova (radiateurs électriques radiants et sèche-serviettes),
France Air (systèmes de climatisation), Mill et (fenêtres et menuiseries participant à la ges tion de la t empérature), Philips (éclairage LED), Serastone (cloisons modulaires). ■
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JNL 2012
Les Journées national es de la lumièr e, organisées par
l’Association française de l ’éclairage, se sont dér oulées à
Besançon, les 1er et 2 octobre derniers.
Depuis 1937, l’AFE réunit, lors de ce congrès biennal, les passionnés et l es praticiens de la lumièr e (architectes, éclairagistes,
médecins, scientifiques, responsables de collectivités territoriales,
ingénieurs des villes…) autour de thèmes d’actualité tant en éclairage intérieur qu’extérieur, notamment la gestion de l’éclairage
dans les bâtiments tertiaires et au service de la ville.
Devançant les obligations européennes, et dans un esprit d’économies d’énergie, la ville de Besançon a remplacé toutes ses lanternes d’éclairage extérieur à lampes à v apeur de mercure pour
les JNL. Par ailleurs, la ville utilise l’éclairage comme indicateur
pour les Bisontins, notamment en période de pointe de la demande
en électricité, afin que chacun f asse un eff ort pour limit er sa
OSRAM France :
Jean-Marc Vogel succède
à André Le Bihan
Depuis le 1er octobre 2012, Jean-Marc Vogel a
pris la tête de la filiale française d’OSRAM et
du Cluster Europe Nord-Ouest pour la division Éclairage Général. Ingénieur centralien
et titulaire d’un MBA, Jean-Mar c Vogel a
effectué l’essentiel de sa carrière au sein de
Siemens, Schneider-Electric et Ar eva en
France, en Allemagne et au Canada. Dans la
continuité de ses prédécesseurs, les objectifs
de Jean-Marc Vogel et de son équipe sont de
renforcer le leadership d’OSRAM sur le marché français, d’attirer les talents nécessaires
au développement de son activité et d’adapter la gamme de ses pr oduits et services afin de r épondre aux nouveaux besoins des clients.
André Le Bihan, de son c ôté, a rejoint SIEMENS France, où il occupe
la fonction de Directeur de la division Building Technologies. ■
consommation. Ce fut l ’occasion de c onfronter cet exemple avec
celui des villes de Bruxelles, Fribourg et Neuchâtel, avec, en particulier, au cœur des échanges, l e thème sur l es enjeux de l’éclairage public ; débat sociétal et environnemental qui a été l’objet des
interventions de la table ronde qui a suivi.
En éclairage intérieur, une t able ronde consacrée à la qualité de
l’éclairage a permis de pr ésenter les technologies et l es savoirfaire existants, tant dans le neuf que dans la rénovation, tandis que
des experts médicaux et scientifiques ont expliqué, au cours d’une
séance plénière, le rôle et l’impact de la lumière sur notre santé et
notre bien-être.
Enfin, ces journées se sont terminées sur un thème plein d’avenir,
l’électroluminescence : normalisation, é volution des perf ormances, domaines d’applications, exemples de réalisations, développements ont constitué autant de points abor dés concernant le
devenir des LED et des OLED. ■
Alain Azaïs, nouveau
délégué général
de l’Association française
de l’éclairage
Alain Azaïs vient d’êtr e nommé délégué général de l’AFE pour remplacer
Bernard Duval, parti à la r etraite.
Adhérent de l’AFE depuis plus de 30
ans, il a acquis de solides c
ompétences dans le secteur de la dis tribution de matériels mais aus si comme
concepteur lumière. Convaincu que le
dialogue, la concertation et la gestion de projet sont les clés pour
accompagner les changements de mentalité et les nouvelles technologies pour répondre aux exigences de développement durable
et d’efficacité énergétique, Alain Azaïs a la volonté de faire de l’AFE
une plate-forme, un lieu ouvert réunissant toutes les sensibilités
des acteurs de l’éclairage. ■
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Véhicules électriques : recharge en grande distribution
Schneider Electric et Sodetrel (filiale à 100 % d’EDF, opérateur de
mobilité électrique), annoncent un partenariat visant à proposer au
secteur de la grande distribution une solution clefs en main d’infrastructure de recharge pour véhicules électriques pour mise à disposition des clients de la grande distribution pendant qu’ils effectuent leurs courses. Développée conjointement, la solution c omprend une s tation de char ge équipée d’un auv ent et l es services
associés de conseil, d’installation, d’exploitation, de maintenance et
de financement. Schneider Electric fournit les bornes de char ge
adaptables à l ’ensemble des v éhicules électriques du mar ché,
pilote l’offre de financement et assure la maintenance. Sodetrel
fournit le service de conseil amont, l’exploitation, la supervision
de la station, incluant le service monétique et gère la commercialisation de l’offre.
Le coût d’une charge « normale » (3 kWh) est estimée entre 0,6 et
2 €/h et « accélérée » (22 kWh) entre 6 et 10 €/h. ■
BRÈVES
Accès à l’emploi pour les
ressortissants de l’Union Européenne
maintenance électrique. Également présent, le métier du
contrôle et du diagnostic technique du bâtiment.
Publié au J.O.R.F. du 14 oct obre 2012, l’arrêté du 1 er octobre
2012 modifie l’annexe de l’arrêté du 18 janvier 2008 relatif à la
délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des
autorisations de tr avail aux r essortissants des Ét ats de
l’Union européenne soumis à des dispositions tr ansitoires.
Parmi une lis te de pr ès de 300 métier s cités dans l ’arrêté,
plusieurs concernent directement la filière électrique : électricité bâtiment, montage de réseaux électriques et télécoms,
bobinage électrique, câblage électrique et électromécanique,
Installations photovoltaïques :
Spie acquiert 3 sociétés en Belgique
Au travers de la filiale Spie Belgium, Spie f ait l’acquisition des
entreprises G. V an Overschelde (électricité industrielle, 31
salariés à Mouscron), Vano Electro (panneaux solaires, 27 salariés à Tournai) et Vanogroep (électricité industrielle, 10 salariés
à Courtrai). Les 3 entités sont entre autres spécialisées dans le
placement de panneaux solaires photovoltaïques.
Consuel : déploiement
des web services
Sur le site Internet de Consuel, quelques mois après son lancement, l’attestation de conformité électronique et les services
arc.en.ciel associés comptent déjà plus de 5 000 utilisateurs. De
plus, Consuel étoffe son offre de services avec le suivi de dossiers
en ligne, pleinement opérationnel depuis septembre 2012. Ainsi,
les utilisateurs des services arc.en.ciel peuvent à partir de leur
espace personnel connaître en ligne l’état d’avancement de leurs
attestations de conformité envoyées pour visa à la délégation
régionale Consuel. Ils ont ainsi accès à la date de réception de
leurs attestations de conformité, aux dates de visite prévues, aux
résultats des visites (visite sans non-conformité, dossier en attente
d’une seconde visite...) ou encore à la date de visa des attestations
de conformité. Autre nouveauté : la possibilité de commander des
attestations de conformité au format électronique pour les installations de locaux à réglementation particulière. ■
CEE : accord entre
Certivéa et CertiNergy
Certivéa, filiale du Groupe CSTB et organisme certificateur,
accompagne par la certification les démarches d’amélioration de
la performance axée sur les ouvrages tertiaires. CertiNergy s’est
pour sa part spécialisé depuis 2008 dans la gestion optimisée des
certificats d’économies d’énergie (CEE). L’accord de partenariat
signé entre les deux organismes vise à aider les acteurs souhaitant
obtenir une certification, à utiliser le dispositif des CEE comme
levier financier.
Tout organisme public ou privé, souhaitant obtenir avec Certivéa,
une certification NF HQE ou un label de Haute Performance Énergétique pourra bénéficier de cette solution dès lors qu’il dispose
d’un projet de travaux dans un bâtiment non résidentiel (en
construction, en rénovation ou en exploitation). ■
À lire : nouveaux
guides pratiques
• Avec ErDF, le Gimelec et Ignes, la FFIE et le Serce ont récemment publié pour leurs membres le guide « Infrastructures de
recharge pour véhicules électriques (IRVE) ». Ce document propose aux installateurs une méthodologie d’analyse des usages
de leurs clients et des ébauches de solutions techniques pour les
projets concernant les maisons individuelles, les
logements collectifs, neufs et existants, les bâtiments tertiaires, les centres commerciaux neufs
ou existants et le domaine extérieur.
• L’association Énergies et Avenir édite un
Guide Pratique RT2012 intitulé « Saisie et
optimisation des réseaux de distribution de
chauffage et d’eau chaude sanitaire en résidentiel » (40 pages, téléchargeable à l’adresse
www.energies-avenir.fr). ■
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ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
© D.R.
Drouaire, spécialiste des
enrouleurs pour câbles,
agrandit ses locaux
La nouvelle usine Drouaire et Fils, inauguré en septembre.
Depuis 1979, l’entreprise Drouaire et fils, à Villefranche-duQueyran (Lot-et-Garonne), est un c oncepteur et f abricant français, leader avec 95 % du mar ché, de solutions pour enr ouler
câbles électriques, téléphoniques et fibres optiques. Le développement de ses marchés et l’innovation ont incité Drouaire à s’installer dans une nouvelle et plus vaste usine.
Drouaire propose deux gammes de pr oduits conçues dans le respect des nouvelles technologies et des dernières normes de sécurité. La gamme de machines pour c âblerie comprend les enrouleurs mobiles sur couronne et tourets (Debicab et Bobicab), et offre
également des racks à tourets, des stockeurs de couronnes, des
machines spéciales. L’entreprise produit ainsi de 100 à 120
machines par an, dont des solutions sur-mesure, en employant 16
personnes, et avec le concours d’une sous-traitance spécialisée, et
l’appui d’un servic e après-vente performant. La sec onde gamme
concerne le matériel de chantier av ec des chandell es de dér oulage, des dérouleurs à rouleaux.
Disposant d’outils de r echerche et de pr oduction performants, de
brevets, les produits, reconnus comme haut de gamme, é voluent
sans cesse, afin de satisfaire ses clients en France, mais aussi en
Europe, Dom-Tom, Afrique, Amérique du Sud, Asie, l’export représentant 15 % de son chiffr e d’affaires de 2,7 M€, en 2011 (en
hausse de 15 % par an depuis deux ans). T rop à l’étroit dans ses
locaux de 2 000 m², Drouaire, dont Emmanuel et Sylvain Drouaire,
fils de Jean-C laude Drouaire, fondateur et membr e du c onseil
d’administration, sont, respectivement, directeur général et directeur commercial, a décidé de les quitter pour emménager dans un
bâtiment neuf de 4 000 m². Doté d’un pont r oulant (pratique pour
fabriquer des machines mesurant près de 100 m²), il accueillie une
ligne de production complète, et, à t erme, un sho w room. « Ces
nouveaux locaux, inaugurés en sep tembre, correspondent aussi à
l’évolution de nos machines qui devien nent communicantes,
dotées d’écran tactile. Interconnectées avec un logiciel de production il est ainsi possible d’effectuer des dépannage à distance, et
de disposer d’un historique pour la production et la maintenance »,
explique Emmanuel Drouaire. ■
10
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© D.R.
Le laboratoire d’essais de Marechal Electric pour
vérifier les Decontacteurs assemblés, développer
de nouveaux outils et analyser les retours SAV.
Marechal Electric, son usine-mère
de Maromme, réhabilitée et agrandie
À Maromme, au nord ouest de Rouen,
l’usine-mère de Marechal Electric est
pleinement opérationnelle, après
avoir subi une profonde réhabilitation
intérieure et ses f
açades sont
désormais aux couleurs et au nouveau
logo du groupe.
© D.R.
Electric se dér oule en deux phases, av ec
d’abord l’assemblage de sous-ensembl es
qui, ensuite, sont stockés puis transférés à
la chaîne de mont age finale, de f açon à
répondre à la commande des clients en respect du planning de pr oduction à c apacité
finie, issue de la GPAO.
L’usine qui emploie de 50 à 55 personnes (39
en production et 12 en SA V), peut ainsi produire 50 000 références-produits par an,
Sa surface a été augmentée de 30 %, soit
Vue arrière de l’usine-mère de Marechal Electric ;
dont 60 % sur-mesure. Cet agrandissement
1 300 m² supplémentaires, afin d’augmenter
à Maromme, avec son nouvel espace de vie tout en
et la nouv elle organisation mise en plac e
courbes, et le nouveau logo de Marechal Electric.
sa surface de s tock et pouv oir accueillir un
vont permettre d’assurer un meilleur approprocess supplémentaire, et ainsi r épondre à la haus se de la
visionnement des filial es allemandes, américaine, australienne,
demande internationale pour l es fameuses prises indus trielles
espagnole du groupe, ainsi que celui de ses partenaires en Afrique
bleues. Cette réhabilitation-extension a permis de cr éer un espace
et en Asie. L’extension de l’usine de Maromme a été inaugurée le
de vie, située dans une e xcroissance toute en courbes, situé à l’ar18 octobre dernier.
rière du bâtiment, côté espaces vert, également rénovés, et parking
La nouvelle usine conforte le rôle grandissant du Groupe Marechal
du personnel. Le stock est ainsi optimisé et permet une disponibilité
Electric en tant qu’ « acteur majeur mondial de la connexion élecsous 24 heures des composants, et côté logistique les livraisons sont
trique adaptée à toutes industries », a souligné l e directeur
assurées sous 24 à 48 heures.
d’usine Frédéric Gilsanz. ■
Le process d’assemblage des prises Dec ontacteur de Mar echal
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Happy Birthday, Silec Cable qui fête ses 80 ans !
autres réalisations : l’équipement de la Seine et
Marne en fibre optique, le transport de l’énergie produite par des éoliennes offshor e en mer Baltique, la
connexion des hydroliennes sous-marines du pr ojet
Paimpol-Bréhat, le transport propre d’énergie entre
pays européens… et un record mondial : la réalisation
d’un câble électrique pouvant atteindre la profondeur
de 3 000 m sous l’eau pour une plate-forme de forage
pétrolier au large du Brésil.
Autrefois, c’était la Société Indus trielle de Liaisons
« Cette culture de l’innovation, très présente dans
Électriques de Chalette… Aujourd’hui Silec Cable est
l’entreprise, est aussi liée à la confiance que nous
un centre mondial d’e xpertise pour t out le groupe
ont manifestée nos clients et partenaires », admet
General Cable qui l’a rachetée en 2005, mais aus si
Emmanuel Sabonnadière, pdg de Silec Cable :
un chiffre d’affaires de 433,8 M € (avec 1 200 per« notamment, EDF et ses filiales RTE et ErDF, n os
sonnes) en progression de 11 % en 2012 : des câbles
Emmanuel Sabonnadière, pdg de Silec
clients depuis plus de 40 ans, qui nous ont a idés
pour les voitures électriques, des câbles spéciaux
Cable et CEO de General Cable Europe.
par leurs commandes de produits innovants ».
pour résister à des t empératures extrêmes, des
C’est cette culture de l’innovation qui explique en grande partie les
investissements dans la recherche de 70 M€, un label Origine France
résultats du groupe… Une performance alors que le marché ne
réservé aux produits dont 50 % du coût de revient proviennent d’entrecroît que de 4% par an !
prises françaises, ainsi qu’une charte d’Achats Responsables visant à
Pour fêter ses 80 ans, Sil ec Câble a or ganisé une Journée P ortes
établir une relation équilibrée avec les fournisseurs, des formations
Ouvertes les 17 et 18 novembre derniers pour ses salariés et l eur
pour les ingénieurs aux technologies de pointe, des partenariats avec
famille. Le matin du 17 novembre, ce sont les représentants des autode nombreux centres de recherche universitaires, une école de formarités locales qui ont été c onviés à une visit e de l ’entreprise sise à
tion avec le soutien d’or ganismes de f ormation professionnelle, le
Montereau Fault Yonne. ■
support de thésar ds sur des pr ogrammes de r echerche, et mill e
© D.R.
Fondée en 1932 par Alfred Dhome, Silec Cable propose des produits (câbles à haute tension et très
haute tension, câbles spéciaux, fibre optique) et
des services pour de nombr euses applications en
énergie et communication dans tous les principaux
secteurs d’activité : réseaux de transport et de distribution, industrie, construction…
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
© Fotolia
Habitat : quand l’éclairage
fait sa révolution
Au travers des décr ets et arr êtés qui déc oulent du Gr enelle de
l’Environnement, les pouvoirs publics se sont donné l ’objectif de r éduire la
consommation énergétique des bâtiments. La RT2012 entr aîne ainsi une
véritable révolution de l ’éclairage dans l es bâtiments r ésidentiels neufs :
disparition des lampes l es plus c onsommatrices en éner gie, recherche de
performance dans l’habitat et d’efficacité éner gétique. L’éclairage prend une
part importante pour satisf aire au c onfort et au maintien à domicil e des
personnes âgées… Autant d’é volutions technologiques et d’enjeux de société
qui imposent de nouvelles habitudes aux professionnels.
En France, tous secteurs confondus, l’éclairage pèse un peu moins
de 10 % de l ’électricité produite dans l ’Hexagone. Dans l ’habitat,
selon l’ADEME, chaque ménage fr ançais consomme entre 325 et
450 kWh/an pour son éclairage. L’éclairage représente 11 % de la facture globale en électricité des ménages. Un poids éner gétique non
négligeable, que les pouvoirs publics ont v oulu considérer dans la
nouvelle réglementation thermique.
Éclairage et RT2012 : un lien étroit
La prise en compte de l’éclairage dans la réglementation thermique
remonte à la RT2000. Depuis, l’importance relative de ce poste n’a fait
que croître face à l’abaissement du seuil éner gétique total traduit
dans chaque nouvelle version de la réglementation thermique.
Avec la RT2012, les exigences de consommation maximale d’énergie
primaire (Cep max) englobent désormais cinq usages : l’éclairage, le
chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire et
le réseau de prises de c ourant (art. 23). La RT2012 impose que l es
occupants soient inf ormés de la c onsommation d’énergie réelle
qu’ils consomment. Connaître ses consommations, c’est déjà prendre conscience des enjeux et agir. L’éclairage représente donc un des
leviers importants pour faire de substantielles économies d’énergie
dans les bâtiments, au même titre que les autres usages.
La nouvelle réglementation thermique franchit également une étape
au travers du besoin bioclimatique « Bbio ». Pour rappel, le Bbio
(exprimé selon un nombre de points) traduit le besoin en chauffage,
en refroidissement et en éclair age du bâtiment. L ’optimisation de
l’orientation et la prise en c ompte de l’éclairage naturel sont valorisées dans le calcul du Bbio et permett ent ainsi de r éduire la valeur
conventionnelle d’électricité-éclairage exprimée dans l e calcul du
Cep. En c aractérisant l’enveloppe du bâtiment par sa c onception
architecturale et son orient ation, le Bbio v alorise l’isolation thermique et la lumière naturelle à travers les apports solaires. La durée
quotidienne pendant laquelle les locaux peuvent tirer bénéfice de la
lumière du jour est accrue par une meilleure conception architecturale. À l’échelle de la dur ée de vie d’un bâtiment, c e paramètre est
loin d’être négligeable ! Sur c e point la RT2012 impose déjà tr ès
concrètement une surface de baies supérieure ou égale à 1/6 de la
surface habitable (art. 20 de l’arrêté du 26 octobre 2010). Surface des
baies et orient ations entrent dans l es calculs effectués au sein du
moteur de calcul Th-BCE, au pas de temps horaire.
Comparativement à la RT2005, la RT2012 induit une meilleure caractérisation des protections solaires et des parois vitrées, ainsi qu’une
description des apports lumineux et du r ayonnement solaire suivant
les zones climatiques, la géométrie et l ’orientation du bâtiment. La
description de l’éclairement naturel intérieur y est plus précise. Le
coefficient de réflexion des parois est pris en compte afin de valoriser
les surfaces claires. Le facteur solaire des parois opaques est également demandé pour valoriser le choix de la couleur de celles-ci.
La RT2012 considère par ailleurs que les circulations et parties communes intérieures verticales et horizontales des bâtiments ou parties
de bâtiment à usage d’habit ation doivent comporter, pendant l es
périodes d’inoccupation, un dispositif aut omatique permettant
l’abaissement de l’éclairement au niveau minimal réglementaire ou
bien l’extinction si aucune réglementation n’impose de seuil minimal
(art. 27). Même appr oche concernant les parcs de s tationnement
couverts et semi-couverts (art. 28).
Suite page 14
QUELQUES RÈGLES FONDAMENTALES…
En matière d’éclairage, la norme d’installation électrique NF
C 15-100 fixe les règles à appliquer dans les logements. Elle
précise dans quell es pièces et c omment les points d’éclairage doivent être réalisés. Selon la nature du plafond, ils doivent être constitués par un point de c entre, par une ou plusieurs appliques, et/ou par une ou plusieur s prises de c ourant commandées.
En présence d’une boîte de connexion pour luminaire, celleci doit être équipée d’un socl e de dispositif de c onnexion de
luminaires (DCL) permettant le raccordement du luminaire.
En effet, l’installation d’un socl e DCL é vite les dommages
causés aux conducteurs à l’occasion des différents changements de luminair es, pouvant se tr aduire à t erme par une
impossibilité de raccordement.
www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012
13
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
UN CLASSEMENT…
- les lampes fluocompactes d’intégration (dont les culots sont spécifiques aux luminaires qui les reçoivent) ou les lampes LED, équivalentes en termes de confort visuel mais moins énergivores.
…énergétique européen
Seules les lampes domestiques à incandescence, halogènes et
fluorescentes d’une puissance supérieure à 4 W, et de moins
de 6 500 lm, portent à c e jour un mar quage énergétique. Un
règlement européen, en c ours de finalisation, imposer a fin
2013 un marquage énergétique à toutes les lampes professionnelles et domestiques.
Les termes « lampes à économie d’énergie » (ou similaires) ne peuvent être appliqués qu’aux lampes de
classe énergétique A.
À retenir : l’utilisation de
sources de classe A (au sens
de l’annexe IV de la directive
98/11/CE) dans les bâtiments résidentiels neufs ou existants en
métropole, ouvre droit à un certificat d’économie d’énergie. Ce
dernier représente une économie de 190 kWh cumac (cumulés
actualisés) par lampe installée.
En effet, ces lampes s’adaptent pour certaines d’entre elles à des utilisations spécifiques comme les cycles d’allumage et d’extinction fréquents, les circuits pilotés par une minuterie, un capteur de présence
ou une variation d’intensité lumineuse. Pour un rendu de l’éclairage
plus satisfaisant et avant d’utiliser une lampe LED en gradation, il est
préférable de penser à vérifier sa compatibilité avec un tel usage.
Parmi les nouveaux réflexes, s’impose celui de considérer non seulement la puissance électrique en watts (W), mais aus si le flux lumineux (exprimé en lumens, lm) qui tr aduit la quantité de lumièr e
émise par une sour ce lumineuse. Si une lampe à inc andescence
classique de 40 W libère environ 420 lm, il ne faudra qu’une trentaine
de watts pour pr oduire la même quantité de lumièr e à l’aide d’une
source halogène, et 7 à 8 W avec une source fluocompacte ou LED.
Domotique : un triptyque de f onctionnalités
L’éclairage compte parmi l es applications de base gér ées par les
automatismes du bâtiment r ésidentiel. La ges tion de l ’éclairage
contribue simultanément à la performance énergétique, à la sécurité
et au confort. Dans ce but, cette gestion est réalisée en associant des
capteurs de luminosité, des dét ecteurs de mouv ement, des v ariateurs d’intensité, des horloges. Cette gestion de l’éclairage peut faire
partie de scenarii plus globaux. Les solutions domotiques en matière
d’éclairage constituent un outil de r éponse au service de multiples
besoins perçus par les occupants.
Adopter de nouveaux réflexes
La disparition de la lampe à inc andescence classique, voulue par
l’Europe, et la génér alisation de nouvelles technologies ne sont pas
sans modifier les habitudes des professionnels, qui doivent mettre à
jour leurs connaissances (qualité de la lumièr e, intégration dans un
système fonctionnel électrique).
Il existe d’autres sources alternatives, telles que :
- les lampes halogènes « haute efficacité » qui restent fidèles aux
caractéristiques de base de l ’incandescence classique en
termes de qualité de lumière ;
- les lampes fluoc ompactes de subs titution (dotées d’un cul ot
E14, E27 ou B22, ell es remplacent les lampes inc andescentes
classiques) ;
• La performance énergétique
Très simplement, en première approche, un dét ecteur de mouv ement gère l’allumage automatique d’une circulation, d’un escalier
ou d’un local spécifique uniquement dès que l e local est occupé, et
sans avoir à appuyer sur une c ommande. La mise en plac e de tels
Principales caractéristiques des sources utilisées dans l’habitat
Sources
Durée
de vie
(heures)
Température
de couleur
(K)
Indice de rendu
des couleurs
(IRC)
Efficacité
lumineuse
(lm/W)*
Économies
d’énergie / source
à incandescence
Gestion
de l’intensité
lumineuse
2 000 à 3 000
3 000
100
15 à 27
30 à 50 %
Oui
8 000 à 20 000
2 700 à 6 500
80 à 90
40 à 60
Jusqu’à 80 %
Selon modèles
10 000 à 30 000
2 700 à 5 000
80 à 90
20 à 70
Jusqu’à 90 %
Selon modèles
* L’efficacité lumineuse est le rapport entre le flux lumineux et la puissance consommée.
14
www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012
Source : Association française de l’éclairage
L’ÉCLAIRAGE ET…
… les règles d’accessibilité
aux personnes handicapées
L’arrêté du 1 er août 2006 modifié (J.O. du 24 août 2006) fix e les
dispositions relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habit ation neufs l ors de l eur construction, tant pour les parties communes que pour les parties privatives. En particulier, il impose des valeurs minimales d’éclairement à respecter dans les différentes parties communes.
En cohérence avec cet arrêté, l’amendement 3 à la norme NF C
15-100 précise les règles à respecter au plan électrique dans le
cas des logements concernés par l’accessibilité aux personnes
handicapées. Ainsi, tous les dispositifs manuels de commande
d’éclairage doivent être situés à une hau teur comprise entre
0,90 m et 1,30 m du sol. Ils doivent être manœuvrables en position « debout » comme en position « assise ». Un dispositif de
commande d’éclairage doit être situé en entrée à l’intérieur de
chaque pièce. Dans le cas des locaux contenant une baignoire
ou une douche et afin de respecter les règles de sécurité liées
aux volumes, le dispositif de c ommande manuelle peut êtr e
disposé à l’extérieur. Dans les logements réalisés sur plusieurs
niveaux, tout escalier doit comporter un dispositif d’éclairage
artificiel commandé aux différents niveaux desservis et supprimant toute zone d’ombre. Enfin, les dispositifs de commande et
de service situés sur les cheminements extérieurs accessibles
doivent être repérables grâce notamment à un éclairage particulier ou à un contraste visuel.
murales, soit des prises des tinées à l ’alimentation de luminair es.
Dans tous les cas, l’utilisateur conserve la possibilité de forcer l’allumage ou l’extinction lorsque cela s’avère nécessaire.
Autre fonctionnalité visant à r éduire la facture énergétique : la centralisation des c ommandes (bouton unique pour plusieur s usages)
qui, lorsqu’elle est actionnée en quittant le logement, permet d’éteindre l’ensemble des lampes restées allumées (et de lancer simultanément des actions t elles que la f ermeture des v olets, ou enc ore la
mise en service de l’alarme anti-intrusion…).
• La sécurité
Elle doit être considérée à différents degrés. L’allumage automatique de l’éclairage, lors des déplacements d’une pièce à une autre
ou dans un escalier, limite dans bien des cas les risques de chute.
Suite page 16
L’EUROPE INTERDIT…
…les lampes énergivores
Le règlement européen 244/2009, publié au J.O. du 23 mars
2009, définit un calendrier d’interdiction de mise sur le marché des lampes domes tiques les plus éner givores (les
lampes spots seront traitées dans un règlement européen à
paraître prochainement). Cette réglementation vise à dé velopper l’utilisation des sour ces qui pr ésentent une plus
grande efficacité lumineuse, et des luminair es de perf ormances photométriques plus élevées. Cette échéance européenne est entrée progressivement en application depuis le
1er septembre 2009.
Paliers
Lampes proscrites
Actuellement
• Lampes à incandescence et halogènes non claires (opales, blanches,
dépolies…)
• Lampes fluorescentes compactes
de classe énergétique B
• Lampes de classes F et G
• Lampes halogènes ≥ 40 W
et de classes D et E
• Lampes à incandescence ≥ 60 W
1er septembre 2012
• Lampes à incandescence de 25
et 40 W
• Lampes halogènes de 25 W
et de classes D et E
1er septembre 2013
• Lampes à incandescence à culots
S14, S15 et S19 (dites « Linolites »)
1er septembre 2016
• Lampes de classe C (à l’exception
des lampes à culots G9 et R7s)
© Legrand
©
Os
ram
La source halogène « haute efficacité » se substitue
parfaitement à la lampe à incandescence classique, en
passe de disparaître totalement du commerce.
En matière d’éclairage
domestique, lampes LED
et fluocompactes sont les
deux technologies qui
présentent la plus grande
efficacité lumineuse
(lm/W).
© Philips Eclairage
détecteurs induit à ell e seule des éc onomies significatives sur l e
poste éclairage de 10 à 20 % suivant les locaux. Pour utiliser autant
que possible la lumière du jour, de sort e que l’éclairage artificiel ne
soit plus qu’un c omplément, il es t possible de recourir à des systèmes de v ariation en continu de l’éclairage, couplés à une c ellule
photosensible, plutôt que de lais ser l’éclairage artificiel allumé en
permanence à son niv eau maximal. Un v ariateur de lumièr e peut
commander : soit dir ectement des plaf onniers ou des appliques
© Osram
Lors de la conception de l’enveloppe du
bâtiment, la RT2012 valorise la notion
d’éclairage naturel, dans le but de
limiter le plus possible le recours à
l’éclairage artificiel.
La gradation de l’éclairage
permet d’allier confort et
performance énergétique.
Source : AFE
www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012
15
ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE
Les lumières extérieures peuvent aussi s’allumer pour permettre de
rentrer dans son logement en toute sécurité.
Les interrupteurs ont égal ement beaucoup évolué ces dernières
années et sont multifonctions : ergonomiques, rétro-éclairés, sensitifs avec manipulation f acilitée, ils peuv ent être aisément r epérés
dans le logement.
Dans d’autres situations, en c as d’absence, l’allumage programmé
de certains éclairages permet d’améliorer la sécurité face au risque
d’intrusion, en simulant la pr ésence d’occupants. Autre scénario :
lors d’une dét ection d’intrusion nocturne, allumer l ’ensemble des
éclairages de la maison depuis sa chambr e à l ’aide d’un bout on
unique, incite les intrus à quitter les lieux sans plus attendre…
• Le confort
Une gestion fine et adaptée de l’éclairage dans l’habitat facilite la vie
des occupants et améliore le confort visuel. La gestion automatique
de l’éclairage au mo yen de dét ecteurs de mouv ement s’avère pratique dans des endroits à utilisation int ermittente tels que : cuisine,
cave, parking, e xtérieurs… à l ’approche desquels il n’es t pas r are
d’avoir les bras chargés et d’être dans l’incapacité de pouvoir actionner quelque interrupteur que ce soit.
Enfin, typiquement destinés au confort des occupants, des scénarii gérés à l’aide de contrôleurs d’ambiance permettent de choisir
un éclairage préconfiguré, adapté à l ’activité du moment : homecinéma, lecture, dîner…
L’éclairage de demain…
Les lampes LED actuellement disponibles sur le marché sont qualifiées de « sources de substitution ». Elles adoptent en effet un culot
leur permettant de r emplacer par simpl e échange une sour ce à
incandescence classique. Dans l’immédiat, aucun aménagement de
l’installation, pour l es standards de cul ots les plus c ourants, n’est
donc à prévoir.
En parallèle, la durée de vie élevée de ces sources induit sur le marché de nouv eaux luminaires décoratifs, architecturaux et f onctionnels dont les LED (en tant que « composants » et non plus en tant que
« lampes » dans ce cas précis) ne sont pas dissociables.
Par ailleurs, certains fabricants commencent à mettr e dans l eurs
catalogues des lampes OLED (LED organique). Le principe de fonctionnement des OLED r este proche de celui de la LED. La lumièr e
provient du rayonnement de matériaux semi-conducteurs (cristaux
dans le cas des LED, chaînes c arbonées pour les OLED). Cette nouvelle technologie permet de créer des sources lumineuses très fines
et très étendues, voire de produire des luminaires souples. Les OLED
n’ont pas fini de faire parler d’elles ! ■
L ’ A S S O C I AT I O N P R O M O T E L E C …
En moyenne, chaque ménage fr ançais possède 22 lampes par
foyer et en achète 3 par an. Le r ecyclage des lampes usagées
est donc un enjeu majeur pour l’environnement.
Dans le cadre de son r ôle de sensibilisation et d’inf ormation des
professionnels et du grand public, l’association Promotelec œuvre
avec ses membres pour un habitat sûr, adapté à chacun, économe
et respectueux de l’environnement. La collecte et le recyclage des
déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) s’inscrivent au cœur de ces enjeux. Les installateurs électriciens ont un
double rôle à jouer : recycler leurs matériels d’éclairage, électronique et de régulation, estimé à 70 000 tonnes par an, mais aussi
sensibiliser leurs clients au recyclage des lampes en fin de vie. Les
installateurs doivent en outr e être en mesur e de r épondre aux
clients qui les interrogent sur les lieux de collecte et de recyclage.
Il en existe 22 000 en France : dans certaines déchèteries, auprès
des distributeurs ou dans de nombr eux magasins équipés de
meubles de collecte.
Certains tubes et lampes peuvent contenir des matières potentiellement dangereuses pour l’environnement, comme du mercure.
Ils nécessitent un traitement approprié pour éviter tout risque de
pollution. Les lampes fluoc ompactes et les lampes LED peuv ent
ainsi être recyclées à 90 % de leur poids. Par contre, les lampes
halogènes ou à incandescence ne se recyclent pas et doivent être
jetées avec les déchets ménagers.
L’utilisation de débris de v erre, appelés « calcin », permet d’économiser 700 kg de sable par tonne de verre fabriquée. Chaque
tonne de calcin utilisée permet ainsi d’é viter le rejet de 500 kg de
16
CO2 en moyenne, soit l’équivalent des dépenses éner gétiques de
l’habitat d’un F rançais durant une année (chauff age, électricité,
etc.)1. On mesure mieux l’enjeu pour l’environnement.
Pour participer à cet effort, l’association Promotelec a rencontré à
plusieurs reprises Récylum, l ’éco-organisme responsable de la
collecte et du recyclage des lampes usagées. Un partenariat entre
les deux acteurs sera engagé dans les prochains mois.
1 - Source : Récylum
© Récylum
… s’engage sur le recyclage
des lampes usagées
Le site Internet www.malampe.org est dédié au recyclage des lampes.
La carte locale des centres de collecte est accessible en entrant
son code postal. Récylum tient à la disposition des ins tallateurs
des brochures concernant le recyclage des équipements électriques
usagés de leurs clients.
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LA PAROLE À ...
Récylum fait appel au Génie des lampes !
Du 6 au 9 déc embre 2012, Récylum participer a pour la 4 e année consécutive à la Fête des Lumièr es. Pour cette
édition, Récylum viendra au devant des millions de visiteurs attendus dans un spectacle vivant et itinérant à travers
la presqu’île de Lyon. L’histoire du Génie des lampes sera mise en scène sur les façades de Lyon grâce aux prouesses
techniques et artistiques des vidéo-performeurs mobiles.
© Récylum
Parmi tous les acteurs présents lors de la Fêt e des Lum ières,
l’éco-organisme Récylum est le seul partenaire à proposer sa propre création artistique. Légère et humoristique, l’histoire du Génie
des lampes met en scène trois personnages hauts
en couleurs. C’est en frottant une lampe usagée
que deux enf ants font apparaître le Génie des
lampes. Celui-ci enchant e les enfants en f aisant
jaillir de sa boît e à lampe une multitude d’objets
recyclés (vélos, téléphones…) à partir des matériaux qui composent la lampe. Cette œuvre artistique interactive rappelle au public que r ecycler
les lampes est une idée de génie !
En s’adaptant aux reliefs urbains ces hommes, techniciens autant qu’artistes, animeront les personnages et donneront vie à ce spectacle grâce à leurs
projecteurs mobiles. La flotte d’ambassadeurs de Récylum déambulera de la Place Ampère à la Place Tobie Robatel, en passant par les
Places Antonin Gourju, la Rue de la Platière et la Place Régaud.
Récylum va à la rencontre du public en proposant de multiples animations interactives destinées à t ous, petits et gr ands. Une
tablette tactile sera mise à dispo sition des visiteurs, qui pourront
dessiner le génie des lampes et voir leur création
s’afficher simultanément sur l es façades de l a
Place Antonin Poncet.
Des vols en montgolfière sont à gagner en participant au c oncours photo avec l’application
smartphone Instagram et en r emplissant les
Quizz sur le recyclage des lampes, diffusés Place
Antonin Poncet sous la bulle féérique de
Récylum. Pour jouer, le public peut se rendre sur
la page Facebook de Récylum ou sur
malampe.org. ■
Suivre les actualités de la Fête des Lumières
- www.fetedeslumieres.lyon.fr
- www.facebook.com/fetedeslumieres
LA PAROLE À ...
Association Promotelec :
2es Assises Électricité
& Habitat
À l’occasion de la 3 e table ronde, de gauche à droite, autour
de l’animatrice Isabelle Quenin : Jean-Claude Guillot,
président de la FFIE ; Patrick Liébus, président de la
Capeb ; Thierry Vidor, directeur général de l’association
Familles de France ; Alain Grandjean, membre du comité
stratégique de la Fondation Nicolas Hulot et Damien
Hasbroucq, directeur de l’association Promotelec.
Le 16 octobre dernier à Paris, l’association Promotelec et ses membres rassemblait près de 200 participants dans le
cadre des 2es Assises Électricité & Habitat. Trois tables rondes réunissant une quinzaine d’intervenants ont alimenté
un débat riche de constats, de perspectives et d’actions concrètes duplicables.
Thème à l’honneur de cette rencontre : « Un défi collectif pour 33 millions de l ogements ». Ce v aste chantier sociét al concerne le parc
existant tout comme les logements neufs, av ec une préoccupation
centrale : « Comment permettre, à chacun, de vivr e dans un habitat
sûr, de vivre plus longtemps chez soi et d’améliorer son confort tout
en consommant mieux l’énergie ? »
L E S C O N S TAT S
Sur le thème « 2011, des engagements ! Aujourd’hui, des actes », la
première table ronde s’est appuyée sur la projection de 9 vidéos présentant des constructions ou des r énovations exemplaires duplicables, dans les différents contextes de l’habitat. L’objectif ? Démontrer
à quel point il est possible aujourd’hui d’apporter des solutions techniquement au point et financièr ement abordables, en r éponse aux
besoins de confort ou d’accessibilité, en phase avec la RT2012 ou permettant des économies d’énergie substantielles en rénovation.
• 66 % des logements anciens vendus entre 2009 et 2011 ne sont
pas en sécurité él ectrique. Dans 95 % des c as, les travaux
recommandés sont ou seront réalisés (1).
• 90 % des personnes âgées de plus de 60 ans vivent à domicile et
souhaitent y rester (2).
• 61 % des Français estiment leur vitesse de connexion Internet
insuffisante (3).
• 43 % de l’énergie et 24 % des émissions de CO2 en France sont
consommées et émises par le bâtiment (4).
Les objectifs
• En 2020, mettre en sécurité électrique chaque logement vendu
ou loué.
• Pour 2015, f aire connaître à chaque F rançais les solutions
domotique et très haut débit lui correspondant.
• En 2020, av oir réduit, dans l e bâtiment, l es consommations
d’énergie de 38 % et les émissions de CO2 de 50 %.
Le manifeste de l’association Promotelec
• Pour un habitat sûr
- Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais aux
règles essentielles de mise en sécurité.
- Valoriser les professionnels qualifiés pour mettr e en sécurité
électrique les logements.
• Pour un habitat adapté à chacun
- Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais aux
bénéfices apportés par la domotique et le très haut débit.
- Accroître le nombre d’installateurs et de prescripteurs formés
sur la domotique et le très haut débit.
• Pour un habitat économe
- Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais sur
les solutions performantes et les gestes adaptés pour réduire
leur consommation d’énergie et d’émissions de CO2.
- Accompagner et valoriser les professionnels experts en rénovation énergétique.
• Transverses aux tr ois enjeux (nouv eaux engagements du
Manifeste 2012)
- Valoriser auprès des décideur s locaux et nationaux l ’importance de traiter les enjeux de façon transverse et complémentaire.
- Renforcer la dimension locale des actions menées.
Source : TNS Sofres / Association Promotelec (octobre 2011).
Source : rapport de la mission Vivre chez soi (juin 2010).
Source : enquête Crédoc (2008).
Source : plan bâtiment Grenelle & ADEME (2011).
18
Des engagements et… des actes
Ensemble, pour un objectif commun
Au quotidien, l’association Promotelec travaille en concertation avec
les différents acteurs de la filière électrique, de la filière du bâtiment
et les représentants des utilisateurs. En témoignait le panel des invités réunis lors des 3 t ables rondes. Les débats ont pu naîtr e des
échanges entre représentants des installateurs, des fabricants, des
consommateurs, avec des élus et des témoins de l’évolution de notre
société et de nos modes de vie.
Plus de proximité au niveau local
À l’issue des débats, l e Manifeste a été c omplété par Damien
Hasbroucq, directeur de l’Association Promotelec. C’est ainsi que l e
Manifeste 2012 s’ouvre à davantage de proximité avec les décideurs
locaux et nationaux, en tr aitant notamment les différents enjeux de
manière transversale et complémentaire (voir encadré). L’association
concrétise par aill eurs le renforcement des actions l ocales : en
témoigne la mise en place de comités pléniers dans 4 régions, depuis
la fin octobre 2012.
Nouveau label pour la RT2012
Claude Descombes, directeur général de l’association Promotelec et
de Promotelec Services, a annonc é la sortie du nouv eau Label
Association Promotelec pour le segment de la construction. Le label
portera sur l’ensemble des enjeux traités par l’association et se déclinera à partir d’un socle de base obligatoire et de mentions f acultatives : « Prévention des risques à domicile », « Assistance à l’autonomie », « Très haut débit pour tous » et « Qualité environnementale ».
Il permettra également d’obtenir le ou les futurs niveaux de performance réglementaires en cours de définition. ■
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Michel Laurent
PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
Chez Toggenburger SA, le véhicule
électrique, c’est maintenant
« Les incertitudes économiques ne doivent pas faire baisser les bras, au contraire, elles imposent de s’adapter, de
s’informer et d’innover », explique Pascal Toggenburger, très engagé dans ses entreprises et dans ses activités
syndicales, et qui a décidé de relever le défi du véhicule électrique, avec la création de la société Park’n Plug.
En 1957, Jean Toggenburger créait l’entreprise d’électricité à Saint-André-les-Vergers, près de Troyes, dont,
en 1988, il confiait les rênes à son fils Pascal, alors âgé
de 25 ans, ingénieur en génie él ectrique et diplômé
d’une école de commerce. Pascal Toggenburger dirige
aujourd’hui l’entreprise familiale qui emploie 50 salariés à Saint-Andr é-les-Vergers, mais aus si GarnierElectricité (8 salariés), à Clefmont (52), qu’il a acquis et
qui est spécialisée dans les secteurs rural (éclairage),
agricole (ferme photovoltaïque), tertiaire et résidentiel
collectif. En 2011, il a fondé Park’n Plug, une entreprise
orientée IRVE (infrastructure de recharge pour véhicule
électrique) et fourniture d’énergie pour l’habitat collectif et collectivités.
territoire propre, un groupement d’achats (SA à c apital variable) négociés av ec les fabricants : matériel
électrique, chauffage, ENR, prestations diverses ;
chaque actionnaire ayant des capacités de stockage.
Pascal Toggenburger est aussi attentif aux évolutions
réglementaires (BBC, RT2012), et s ’étonne de la persistance du chauffage électrique, tout en s’intéressant
aux autres énergies, ENR compris.
Du décret IRVE à son application,
et l’horizon Smart Grid
© D.R.
© D.R.
Mais la grande nouveauté pour Pascal Toggenburger
est la cr éation, en 2011, de la société P ark ’n Plug
une entreprise orientée IRVE (infr astructure de
Pascal Toggenburger,
recharge pour v éhicule électrique) et f ourniture
président de Toggenburger SA,
Multimarchés
d’énergie pour l’habitat collectif et collectivités. Cette
créateur de Park’n Plug,
et efficacité énergétique
et homme d’engagement
société est une réponse au décret du 25 juillet 2011
dans les organisations
Sur son sect eur géographique, Toggenburger SA
relatif aux ins tallations dédiées à la r echarge des
professionnelles FFB et FFIE.
intervient sur la totalité des segments et domaines de
véhicules électriques ou hybrides r echargeables
la filière électrique, y compris le domaine de
dans les bâtiments neufs dont les permis de
l’efficacité énergétique et du développement
construire sont pos térieurs au 1 er janvier
2012, et dans l’existant, à partir de 1er janvier
durable. Toujours à l ’écoute des mar chés,
2015. Mais du décr et à sa mise en applicaelle propose du conseil et des services : anation, bien des r éflexions sont à mener .
lyse des télér elevés, thermographie des
Raison pour laquell e Pascal Toggenburger
bâtiments, mesure des consommations, suidéveloppe, avec un f abricant de c ontrôle
vis d’offres de solutions t echniques et de
d’accès, l’utilisation des badges Vigik qui
services, et de solut ions de ges tion de
pourrait donner ac cès à la borne de
l’énergie. L’entreprise est impliquée dans la
recharge, avec un choix de char ge lente ou
démarche d’amélioration de l ’efficacité
rapide, en heures pleines ou creuses, et un
énergétique que propose Schneider Electric,
report de la facturation sur les charges menavec son label EcoExpert.
suelles. « D’autres solutions sont possibles
Premier véhicule et borne de recharge électrique
tels
que l’achat d’un forfait “de recharge”
chez Toggenburger, dans l’Aube.
La marge est sur le service
électrique acheté auprès du gestionnaire
d’immeuble, comme pour un forfait téléphonique », explique-t-il.
« Résister à la guerre des prix dans nos métiers impose d’être très
rigoureux et exigeant sur la qualité et la pérennité des produits et des
solutions installées chez nos clients afin d’éviter les retours sur
chantier pénalisant à la fois nos clients et nous-mêmes. La marge ne
se fait plus sur les produits et l’installation, elle se fait, désormais,
sur les services apportés aux clients, sur le management des travaux, sur les achats », explique Pascal Toggenburger qui est également président du groupement d’actions sociales du BTP de Reims,
président de la FFB Aube et délégué régional de la FFIE.
Groupement d’achat
Ainsi afin de rationaliser les achats, en 2010, les Ets Toggenburger
ont fondé avec six autres entreprises régionales, chacune sur un
En chef de file IRVE (120 adhérents) auprès de la FFIE, il r éfléchit
aux interactions entre le compteur communicant Linky, le Smart
Grid, et le véhicule électrique qui pourra fournir de l’électricité en
heure de point e. Son action, en t ant que chef d’entr eprise et de
délégué régional FFIE vise aus si à rencontrer les copropriétaires
pour les informer des nouvelles dispositions réglementaires visant
à installer des bornes, y compris dans les parkings souterrains privés, à l’heure où tout s’accélère en faveur du véhicule électrique,
notamment avec la nomination toute récente du coordonnateur de
l’installation du réseau de bornes de charge. ■
Roland Kuschner
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19
PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
Avis d’installateur
Bellay à Rennes : trois sociétés
et les boîtiers BBC de BLM
Dans la filière électrique bretonne, le nom de Bellay pos sède une forte notoriété, il es t celui de trois frères, tous
dirigeants de leurs propres entreprises. Ces sociétés évoluent harmonieusement sur un périmètre quasi commun,
et un segment de marché identique : la maison et le résidentiel collectif, avec, pour le bâtiment basse consommation
BBC, un même fournisseur de boîtiers étanches, la société BLM.
Boîtiers étanches BLM pour le BBC
© R.K.
Sur les chantiers, les trois sociétés appliquent les mêmes méthodes
et se retrouvent, en général, chez les mêmes fournisseurs. Le BBC a
été abordé avec sérénité par les trois entreprises, grâce au travail de
préparation qui a été eff ectué en amont av ec les fournisseurs et
notamment avec BLM concernant les boîtiers électriques étanches à
l’air de la gamme No-Air . Aujourd’hui, le BBC représente la moitié
des logements que les trois sociétés ont à équiper. BLM a été l’un des
tout premiers fabricants à développer une gamme complète de boîtiers simples, doubles ou tripl es, étanches à l ’air pour cl oisons
sèches. « Ces boîtiers ont d’emblée proposé une profondeur de
50 mm, pratique et confortable pour faire s’entrecroiser câbles et
micro-modules, avec un rapport qualité/prix raisonnable, une bonne
étanchéité et un bon ancrage ICT/boîtier. Avec BLM, nous avons aussi
du conseil, de la réactivité et du stock chez nos distributeurs, autant
de services qui ont contribué à créer et instaurer confiance et fidélité », souligne Claire Bellay.
De g. à dr. : Claire et son père Vincent Bellay, à l’arrière-plan : Jean-Pierre et
son frère Gilles, et au premier plan leurs fils respectifs : François et Pierre.
Les trois frères Bellay : Jean-Pierre, Vincent et Gilles sont les fils
d’un artisan électricien, Marcel Bellay. L’aîné, Jean-Pierre a créé sa
société en 1977, Vincent, la sienne, en juin 1981 puis Gill es, en septembre 1987. Ins tallées respectivement à Chav agne, Vézin-leCoquet et Goven, à 5 km l es unes des autres autour de Rennes, les
trois entreprises sont totalement distinctes et ont leurs propres
clients. « Lorsque l’on parle de Bellay dans le monde du bâtiment
rennais, on demande tout de suite lequel ? On parle alors des
Bellay-vert pour Jean-Pierre, des Bellay-bleu pour Vincent et des
Bellay-jaune pour Gilles, en rapport avec nos logos respectifs »,
explique Claire Bellay, fille de Vincent.
« De plus en plus souvent, les électriciens généralisent l’emploi de
boîtiers étanches, afin de n’avoir qu’une seule référence et un seul
fournisseur à gérer », explique Jean-Christophe Letréné, agent
commercial pour BLM, de la société Gemalec NS.
Chez les Bellay l’arrivée de la 3 e génération
Sur un tout autre plan, l’ordre du jour chez les Bellay, c’est la pérennité et la reprise des trois entreprises. Chez Jean-Pierre Bellay, son
fils François, 34 ans, vient de reprendre la société qu’il avait intégrée
14 ans auparavant ; chez Vincent Bellay, Claire a rejoint en 2010 la
société de son pèr e, et dirige l ’administration, les ressources humaines, et l es
achats ; chez Gilles Bellay, Pierre, son fils
de 23 ans, f ait ses premières armes dans
l’entreprise qu’il a rejointe en 2009.
1 000 à 1 500 logements/an chacune
20
Une troisième génération s’annonce
dans chacune des sociétés, et aura le
défi de la perf ormance énergétique à
relever avec la ventilation, la RT2012, le
photovoltaïque, le véhicule électrique.
Ils déclarent d’ailleurs : « Nous souhaitons nous équiper de bornes pour
alimenter des véhicules de service
électriques que nous envisageons
d’acquérir prochainement.» ■
© BLM
Ces entreprises ont également en commun d’exercer leur activité
sur et depuis une même région et sur le même segment d’activité :
la maison individuelle et le logement collectif avec pour clients des
maîtres d’œuvre, des constructeurs et des pr omoteurs et du t ertiaire, mais pas d’indus trie. La société Bellay Jean-Pierr e emploie
45 personnes et rayonne sur Rennes, l’Ille-et-Vilaine et vient d’installer une agence sur Nantes. Vincent Bellay emploie 40 personnes
et intervient sur le bassin rennais jusqu’à Saint-Malo et GB-Éclairage, qui compte une vingtaine de salariés, exerce sur le centre de
la Bretagne et jusque dans la Manche. Chaque entr eprise réalise
ainsi de 1 000 à 1 500 logements par an. « Nous-mêmes, nous en
aurons réalisé près de 1 500 cette année, une année en dents de
scie, morose, mais qui reste assez bonne. La baisse du pavillon a
été compensée par le collectif », précise Claire Bellay al ors que
pour François Bellay, fils de Jean-Pierre : « C’est l’inverse, l’activité pavillon a compensé la baisse du collectif.»
.
Air de BLM
er NoL’offre boîti
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Roland Kuschner
PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR
© D.R.
Maintien à domicile :
déploiement domotique
en Creuse
Éric Corréia,
vice-président de la communauté
de communes de Guéret Saint-Vaury
En matière de pyr amide des âges, l e département de la Cr euse a 20 ans
d’avance sur la population eur opéenne. De c e constat, est née une ini tiative
locale mêlant acteurs publics et privés autour de la problématique du maintien
des personnes âgées à domicile. L’aventure, teintée d’une vision à l ong terme,
s’inscrit dans une stratégie de développement économique. Rencontre avec Éric
Corréia, vice-président de la communauté de communes de Guéret Saint-Vaury.
Électro Magazine – Pourquoi et comment une communauté de
communes peut-elle s’intéresser à la domotique ?
Éric Corréia – Il y a bientôt quinze ans que nous avons initié une
réflexion autour de la c ouverture numérique du t erritoire et sur l es
usages. Est apparue la nécessité d’accompagner à domicile la population vieillissante, tout en créant un v éritable levier de développement économique local. Il ne r estait plus qu’à f aire un lien av ec la
domotique et l’enseignement. Ce fut le point de départ. Dès le début,
nous avons formé un comité de pilotage regroupant la Région
Limousin, le département de la Cr euse, la Communauté de c ommunes, la Chambr e des métier s et de l ’artisanat, la Chambr e de
commerce et d’industrie, sans oublier les entreprises et les artisans.
Quel est le rôle du centre de ressource Odyssée 2023 ?
Éric Corréia – Imaginé dès nos pr emières réflexions sur le sujet, le
pôle Domotique et Santé de Guér et – Odyssée 2023 – a ouv ert ses
portes en 2010. Gér é par la c ommunauté de c ommunes, ce pôle
assure principalement 3 mis sions sur le thème de la domotique :
accueillir le grand public dans un espac e d’exposition pour lui f aire
découvrir les solutions de maintien à domicile ; jouer le rôle d’incubateur et de pépinière d’entreprises ; mettre à disposition des salles
de formation dédiées à l ’enseignement en partenariat. Il est également question de formation continue dans les locaux sur la base de
partenariats avec, entre autres, le GRETA et l’AFPA. Nous formons
ainsi artisans et int ervenants à l ’installation domotique et à l ’approche spécifique d’une clientèle âgée. Odyssée 2023 a été labellisé
« pôle d’excellence rural ».
LES FONCTIONNALITÉS DU…
« Pack domotique »
Un pack domotique c omprend l’accès à la téléas sistance et des
équipements de détection :
• chemins lumineux automatiques installés sur les déplacements
les plus courants permettant de prévenir les chutes nocturnes ;
• détecteur de gaz c ouplé à une él ectrovanne de coupure et un
détecteur de fumées pour éviter les intoxications ;
• indicateur de variations anormales de température du logement
pour prévenir des conséquences liées aux aléas climatiques ;
• bracelet ou pendentif déclencheur d’alarme.
22
D ans le département de la Creuse, près de 500 packs
« domotique » sont actuellement en service au domicile de
personnes âgées. Quel fut le point de départ ?
Éric Corréia – En 2007-2008, la communauté de communes a lancé
l’expérimentation de packs « domotique » dans 10 foyers et dans un
EHPAD(1) à Guéret. Évaluée par un or ganisme indépendant, c ette
expérience s’est révélée concluante. C’est alors que l e Conseil
Général de la Cr euse a lanc é le déploiement du pack domotique
auprès des personnes âgées souhaitant rester à leur domicile.
Actuellement, 25 à 30 packs supplément aires sont installés chaque
mois. Pour 75 % des personnes équipées, la prise en charge financière par le département est totale. Pour les autres bénéficiaires, il en
coûte environ de 6 à 38 € par mois. T outes les demandes sont
jusqu’alors satisfaites et si besoin, le Département prend à sa charge
tout ou partie des tr avaux de mise en sécurité él ectrique nécessaire
à la bonne installation du pack domotique.
Le département de la Corrèze devrait bientôt emboîter le pas…
Qui réalise l’installation ?
Éric Corréia – En Creuse, la Chambre de métiers et de l’artisanat, en
partenariat avec la FFB et la Capeb, a permis aux artisans él ectriciens de se fédér er en groupement coopératif et d’obtenir l’exclusivité des ins tallations de packs domotiques sur l e département.
Domocreuse SARL, groupement de 25 artisans pr estataires de services, est une première nationale !
Globalement, quels bénéfices tirez-vous de telles avancées ?
Éric Corréia – Nous estimons que 25 à 30 empl ois à la fois publics
et privés découlent de la dynamique du maintien à domicile. Par ailleurs, selon une étude, l’installation des packs domotique r epousserait de 2,5 ans environ, l’âge d’entrée en maison de retraite, pour
un coût résiduel de 3 € par jour quand l’hébergement en maison de
retraite coûte 70 € au quotidien. Enfin, le développement touche largement la f ormation, puisque nous all ons prochainement ouvrir,
avec l’université de Limoges, un Mas
ter « Domotique et
Autonomie » avec des perspectives internationales, en complément
de la licence existante.
Propos recueillis par Michel Laurent
(1) Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
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PROFESSION FABRICANT
Marechal Electric, cap à l’Est
au cœur des marchés de Noël
© Marechal Electric
A Mulhouse, place de la Réunion :
les Decontacteurs™ DS2 250 A sont
présents sur les armoires électriques.
© Marechal Electric
À Metz, Mulhouse, Nancy, Str asbourg, les électriciens, comme à l eur habitude, se sont mobilisés tr ès tôt, c et
automne pour que brillent de mille feux les fêtes de fin d’année. Les prises Marechal Electric figurent en bonne place
pour alimenter de manière fiable et durable ces installations confrontées à des problématiques différentes.
présentes sur l es armoires électriques, avec les Decontacteurs™
DS2 250 A, pour les fortes puissances et le branchement en direct des
grandes roues, ou la r épartition de puissances plus faibles sur les
chalets de Noël.
Metz : Marechal Electric au quotidien
Quelles que soient la t aille, la manifestation, la puissance à fournir
sur les installations électriques, les services techniques de mairie,
intégrateurs, installateurs et bureaux d’études, choisissent la fiabilité
et la durabilité, en employant les prises de Mar echal Electric pour
l’alimentation électrique des places de marchés de Noël.
À Strasbourg : DSN6, ultra compactes
Dès la mi-novembre pour l’implantation des chalets de Noël, les installateurs effectuent les branchements dans les différentes trappes
de cette place mythique de Strasbourg. Place Gutenberg, 20 trappes
réparties de manière optimale sur l’ensemble de la surface, alimentent les évènements et manifestations de Strasbourg. Dissimulées au
public pour des r aisons de sécurité et d’es thétique, elles sont équipées en prises Marechal® telles que le DecontacteurTM DSN6 Tétra
3P+N+T avec protection par disjoncteur et 30 mA, intégré dans le boîtier B2 (socle 63 A). Afin de s ’adapter aux différents manifestations
organisées toute l’année, sur cette place, les prises DSN6, ultra compactes avec pouvoir de coupure intégré, peuvent recevoir des fiches
400 V 3P+N+T ou des fiches mono 230 V. Les trappes libèrent le passage de c âbles au sol et un disque de sécurité IP4x au doigt de
contact équipe chaque prise, empêche l’accès aux contacts sous tension. Les prises Mar echal Electric sont c aractérisées par l eur
absence d’oxydation (contacts en bout en ar gent-nickel), leur étanchéité IP66/IP67 as surée pour lutt er contre l’humidité ambiante et
l’eau stagnante dans l es trappes et l eur conception robuste pour
résister aux variations de températures de -40 °C à +60 °C.
À Mulhouse : DS2 250 A fortes puissances
À Mulhouse, pour que la Plac e de la Réunion r evête ses habits de
lumière chaude et r ouge de Noël, l es prises él ectriques bleu sont
24
Nancy : garantir la sécurité des f orains
À Nancy, manifestations et fêtes s’enchaînent en cours d’année, et
imposent de répondre à des pics de c onsommations électriques sur
des installations, type Luna Park, à durées variables. Afin de répondre au mieux et de gagner en fl exibilité, Lionel Arnau, r esponsable
services techniques électricité/ingénierie travaux neufs à la mairie,
stocke 36 armoires mobiles équipées d’une fiche Marechal® (DS2 –
250 A en r allonge), permettant de c ouvrir des besoins en énergie
allant de 16 A à 250 A, tout au l ong de l’année. « L’utilisation des
prises Marechal sur les bornes portuaires des marinas a guidé notre
choix », souligne Lionel Arnau qui les a employées pour rénover les
armoires divisionnaires et le réseau aéro-souterrain. Il s’agit là de
garantir la sécurité de son servic e et répondre aux impér atifs des
forains, en assurant une sécurité t otale à la c onnexion/déconnexion
en charge, pour des puis sances jusqu’à
700 A. La compacité des prises av ec fonction interrupteur intégrée, leur étanchéité
IP66/IP67 et r ésistance aux c onditions
extérieures, ont achevé de conforter Lionel
Arnau dans son choix de sél ectionner les
solutions DS2 pour faire face aux intempéries, variations de température et humidité
(neige, gel, pluie). ■
© Marechal Electric
Mulhouse, place de la Réunion : des prises de f ortes puissances
pour la grande roue et de faibles puissances pour les chalets de Noël.
À Metz, sur l’immense place de marché de Noël, rénovée en 2010, se
mêlent chalets, attractions et patinoir e, avec, là aus si, le même
besoin d’alimenter en f ortes puissances les 32 manif estations
annuelles qui s’y déroulent. « Fiables, robustes avec des composants
résistants et durables pour un montage et démontage à répétition
(connexion et déconnexion du matériel sous tension, gage de gain de
temps et de facilité d’utilisation), couvertes par la garantie constructeur, utilisables en extérieur même pour les fortes puissances, suivi
technique et commercial lors des projets, les prises Marechal
Electric nous accompagnent au quotidien au cours des 1 300 manifestations de la ville », explique Bernard Sertier, responsable du service « manifestations » (40 personnes) à la mairie de Metz.
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Roland Kuschner
Les Decontacteurs DS2, une sécurité totale
à la connexion/déconnexion en charge.
PROFESSION FABRICANT
© SIB
SIB : un site unique, une
compétitivité renforcée
Gilles Lherbier,
président de SIB
SIB, fabricant d’accessoires de dérivation et de raccordement en électricité,
aborde un nouveau chapitre de sa longue histoire, en réunissant sur un site
unique et nouveau, l’ensemble de ses activités afin de c onquérir de nouvelles
parts de marché et offrir de meilleurs services à ses clients, comme l’explique
Gilles Lherbier, président de SIB.
Qu’est-ce qui a changé dans votre métier
ces dernières années ?
Gilles Lherbier - 2012 aura été une date importante pour SIB qui, cr éée en 1922, r assemble
toutes ses activités sur un site unique à BoulayMoselle. L’usine de l’Oise dédiée aux produits du
bâtiment, et l’ancienne usine de Boulay se partagent une nouvelle et même usine de 12 000 m2
(5 000 de stock), située sur un nouveau site toujours à Boulay. Pour la fabrication, nous avons
donc un pôl e unique d’injection plas tique qui
comprend 50 pr esses de 25 à 500 t. Le sit e
emploie 112 personnes, en trois postes, et nous
avons élargi la plage d’ouverture de notre logistique qui s’étend de 6 h à 20 h, contre 8 h à 16 h
auparavant.
Gilles Lherbier - Nous devons stocker plus.
C’est nous qui de vons, en interne, maintenir
un niveau suffisant de matièr es premières
(plastique, laiton, etc.) et de c omposants,
entrant dans la fabrication des produits finis,
afin de r épondre très rapidement à t outes
demandes. Les délais de livr aison sont passés de 6 à 3 semaines, il faut une disponibilité
des produits immédiate tout en maintenant
un niveau de qualité technique élevé. Dans le
contexte économique actuel, il es t difficile de
planifier l’activité d’un mois sur l’autre, d’une
année sur l’autre, on prend des commandes
supplémentaires, et à nous de nous or ganiser, de sav oir être réactifs. Ces inc ertitudes
nous ont aussi poussés à nous regrouper sur
un seul site.
© SIB
Électro Magazine - Quelle a été l’actualité
de SIB en 2012 ?
À quoi correspond, le regroupement de
tout SIB sur un même site ?
© SIB
Gilles Lherbier - SIB est une PME, et disposer
Les produits que SIB fabrique ont-ils eux
de deux sit es n’était plus viable. Ce regroupeaussi évolué ?
ment va se traduire par une meilleure utilisation
Atelier de fabrication :
Gilles Lherbier - Les presse-étoupes sont
des ressources en interne, une meilleure orgainjection plastique chez SIB
soumis à l’évolution des normes, et il n’y a pas
nisation, une amélioration de la productivité, en
eu d’évolutions notables. En revanche, le BBC et la RT2012 ont un
répartissant mieux les charges de travail entre les activités bâtiment
impact sur les produits, avec le lancement des gammes de boîtiers
et industrie, afin d’offrir un meilleur service à nos clients : réduire les
BBC étanches à l’aire. SIB a, d’ailleurs, là aussi, la gamme de boîtiers
délais de fabrication et de livraison. Nous disposons aussi, à Boulay,
BBC la plus lar ge avec des bouchons de 16, 20, 25, 32, 40 jusqu’à
d’un département de tests et de R&D.
90 mm de diamètre. Ceux de 16 mm concernent le courant faible,
ceux de 90 mm en PVC concerne les fourreaux EDF – nos concurrents
Qu’est-ce qui distingue SIB de ses concurrents ?
s’arrêtent à 32 mm. Ceux qui sont l e plus couramment utilisés sont
ceux de 20 et 25 mm. Nous sommes les seuls à proposer des mameGilles Lherbier - SIB est un fabricant de boîtiers électriques pour le
lons BBC pour pare-vapeur. La montée en puissance du BBC est très
bâtiment, de presse-étoupes de raccords et de gaines pour faisceaux
sensible, avec des variations d’une région à l’autre.
électriques dans l’industrie. Pour le bâtiment, nous sommes l’un des
leaders du boîtier électrique banché-coulage et un challenger pour le
boîtier cloison sèche. Sib pos sède une des plus lar ges gammes en
bâtiment et en indus trie du marché français, voire européen, avec
plus de 7 000 références, soit 40 000 articles à gérer. Nous sommes
sur des mar chés très concurrentiels, aussi nous dé veloppons des
gammes à v aleur ajoutée ATEX. Les différences entre les produits
existent au niveau de la mise en œuvre. Les produits sont assez techniques, le but est de trouver le bon compromis. Les habitudes d’installation comptent pour beaucoup.
Est-ce trop tôt pour parler des projets à v enir de SIB ?
Gilles Lherbier - Nous avons des projets et des objectifs de développement qui sont aujourd’hui rendus plus envisageables avec les
nouveaux locaux qui peuv ent être étendus. Dans l ’immédiat, ces
derniers expriment notre volonté de prendre des parts de mar ché,
et de croître. ■
Propos recueillis par Roland Kuschner
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25
© Mersen
PROFESSION FABRICANT
Hervé Le Penven,
responsable marketing opérationnel
de Mersen
Mersen : transition
de marque, nouvelles
offres en photovoltaïque
Si le nom de Mer sen figure sur l e packaging des pr oduits de pr otection
électrique Ferraz Shawmut, la pr ochaine étape v a concerner les produits
eux-mêmes. Parallèlement, Mersen lance de nouv elles offres pour la
distribution forte puissance et, sous la marque HelioProtection®, pour le
photovoltaïque comme l’explique Hervé Le Penven, responsable marketing
opérationnel de Mersen.
Annoncée il y a près de deux ans, où en es t la transition de
marque de Ferraz Shawmut vers Mersen ?
Hervé Le Penven – Le processus se poursuit, tous les produits Ferraz
Shawmut sont packagés sous l e nom de Mer sen, nouveau nom de
Carbone Lorraine, propriétaire de F erraz Shawmut depuis 1985. Il
reste à réaliser le marquage et l’étiquetage des produits eux-mêmes,
sous marque Mersen. Nous devons avancer avec prudence en raison
de la forte notoriété de la marque Ferraz Shawmut, notoriété qui est
testée régulièrement et qu’il es t hors de ques tion de dés tabiliser.
Changer le packaging est bien plus facile que de procéder aux opérations d’étiquetage, de marquage et de gravure sur les produits. Cette
période de transition est délicate lors d’acquisition. Nous avons rencontré le même problème avec le rachat de M-Schneider, spécialiste
de solutions pour la distribution de puissance basse tension au standard allemand. Mersen emploie 7 000 personnes dans le monde dont
un peu plus de 1 500 en France.
Quels sont les marchés principaux de Mersen et ses dernières acquisitions ?
Hervé Le Penven – Mersen est composé de deux pôles : les systèmes
et matériaux av ancés liés au métier his torique d’ex-Carbone
Lorraine autour de l’utilisation du graphite, et les systèmes et composants électriques. Ce second pôle concerne la sureté et la fiabilité
pour l’énergie électrique et l’alimentation des mot eurs et génér ateurs, la distribution et la pr otection des installations électrique de
l’ex-Ferraz Shawmut (bas se et mo yenne tension), les composants
pour l’électronique de puissance et l’alimentation et le contrôle des
moteurs. Mersen entend se positionner sur des mar chés en f orte
croissance : les énergies renouvelables et en particulier le solaire, et
aussi l’électronique au service de l’efficacité énergétique. Début 2012,
Mersen a acquis la société Eldr e, avec deux usines, 1 à Anger s et 1
près de New York, est spécialisée dans les bus-bars utilisés en électronique de puissance et pour la distribution en forte puissance.
26
HelioProtection®. Son offre comprend un volet « résidentiel » (3 à
12 kW), un volet « bâtiments tertiaires et industriels » (12 à 200 kW), un
volet « centrales au sol » (au-delà de 200 kW).
Que propose l’offre photovoltaïque HelioProtection® ?
Hervé Le Penven – Elle propose des solutions et composants de protection, tous spécifiques aux installations de générateurs photovoltaïques : parasurtenseurs à varistance auto-protégée Surge-Trap®
de 600 à 1 500 VDC (brevet TPMOV® qui permet une déconnexion
automatique avant la fin de vie en c ourt-circuit) ; dispositifs de pr otection pour applic ations spécifiques incluant l e courant continue ;
fusibles (gamme gPV) et port
e-fusibles (Modulostar® et
UltraSafe™) ; boîtiers de jonction ; interrupteurs sous coffret avec
écran isolant ; blocs de distribution de puissance (FSPDB) ; contacteurs PV et connexion au réseau. Ces composants sont fournis seuls
ou regroupés dans un boîtier HelioPr otection® Box alimentant plusieurs chaînes PV, fabriqué (version standard ou sur-mesure) sur un
site proche de celui de Saint-Bonnet-de-Mure, près de Lyon, où est
installée, dans notre usine, l’une des deux plateformes d’essais PV de
Mersen, l’autre étant aux États-Unis.
Pouvez-vous nous présenter les deux inno
vations
HelioProtection® : la coupure pompier en résidentiel et le
système monitoring PV ?
Hervé Le P enven – Mersen lance un c offret pompier PV dédié au
marché du PV résidentiel. Par sa technologie - un shunt permett ant
de descendre la tension proche de 0 V - et par ses c aractéristiques
mécaniques : matériaux conçus pour une haute résistance au feu et
à la flamme, ce coffret élimine tout risque électrique. Trois chaînes
de panneaux photovoltaïques peuvent être actionnées à partir du sol
à l’aide d’une perche dont les pompiers sont équipés.
Comment Mersen est présent dans les énergies renouv elables et le solaire ?
L’autre nouveauté concerne notre système de monitoring destiné
à piloter de 1 à 30 chaînes PV, développé en interne par un groupe
d’ingénieurs-experts, installé à Annecy, solution qui répond à une
demande de nos clients qui v eulent trouver chez Mer sen, une
solution complète. ■
Hervé Le Penven – Nos premières ventes pour le solaire et aussi l’éolien datent de 2005, et c’est en 2009, que Mersen a lancé le programme
Propos recueillis par Roland Kuschner
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© D.R.
PROFESSION FABRICANT
Éric Berthaud,
pdg de Vity Technology
Vity Technology et bâtiment intelligent :
nouvel acteur sur
le marché de l’habitat
Spécialiste de l’équipement des salles de réunion et de conférence, Vity
Technology s’intéresse également au bâtiment intelligent dans le secteur de
l’habitat. Cette nouvelle stratégie fait suite au rachat de l’entreprise fin 2011 par
Éric Berthaud, aujourd’hui pdg et principal actionnaire de Vity Technology.
Après avoir développé la société LEA (Labor atoire Européen ADSL)
entre 2000 et 2004 dans le domaine du courant porteur en ligne, Éric
Berthaud s’est penché sur l e secteur de la maison int elligente. Un
intérêt concrétisé par la reprise de Vity Technology en 2011.
Électro Magazine – Qui est Vity Technology ?
Éric Berthaud – L’entreprise s’est développée sur le marché audiovidéo depuis 1987. Son fondateur était à l’origine installateur dans ce
secteur. Jusqu’en 2011, l’entreprise proposait des équipements de gestion actifs pour les salles de conférence, tels qu’écrans tactiles interactifs et centrales de gestion audio/vidéo pour tous les équipements actifs
des salles tels les vidéoprojecteurs, l’éclairage, les murs vidéo.
Quelle orientation nouvelle avez-vous insufflée à l’entreprise ?
Éric Berthaud – Avec l’équipe de développeurs en place, j’ai fait en sorte
d’étendre les 25 ans d’e xpérience de Vity Technology au secteur résidentiel. Car aujourd’hui, nous percevons les prémisses d’un important
marché autour des boxes ADSL et des f ournisseurs d’accès et de services. À présent, nous travaillons sur trois orientations : la maison intelligente, la gestion de l’énergie et le maintien de la personne à domicile.
Nous maîtrisons parfaitement une technologie d’écrans tactiles interactifs déjà largement déployée dans les salles de conférence. La mission actuelle consiste notamment à l’appliquer à la maîtrise et à la gestion de l’énergie.
Comment procédez-vous sur un marché déjà bien occupé ?
Éric Berthaud – Nous travaillons selon deux approches distinctes. Tous
d’abord avec la dis tribution professionnelle de la filièr e électrique.
D’ailleurs, un contrat de référencement est actuellement en cours de
signature avec Rexel. Ensuite, nous visons les OEM pour ensemble proposer des solutions adaptées à des besoins spécifiques.
Il est certain que l’offre actuelle sur le marché est déjà relativement
large… Cela ne nous empêchera pas de lancer nos premières solutions
pour l’habitat au premier trimestre 2013. Il s’agira, entre autres, d’une
plate-forme à bas c oût pour logements privés ou logements sociaux.
Cette plate-forme de type cloud pourra recevoir des applications spécifiques touchant à la gestion de l’énergie, du confort et du maintien de la
personne à domicile.
Deux grands acteurs de l’immobilier se sont déjà tournés vers nous sur
la base de contrats importants en cours de finalisation.
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Quelles technologies utilisez-vous ?
Éric Berthaud – Nous avons fait le choix de solutions filaires et poursuivons nos dé veloppements sous KNX, pr otocole historiquement
utilisé pour la gestion des salles de conférence. À présent, nous complétons KNX dans l’habitat par le protocole Zigbee et bientôt EnOcean
pour la commande. Mais il faut considérer, au-delà de ces choix, que
Vity Technology reste avec une approche multi-protocoles.
Il s’agit de solutions adaptées aux intégr ateurs avec lesquels nous
travaillons de f açon rapprochée car ils c onnaissent bien KNX. Les
solutions Vity Technology restent cependant au niv eau du par amétrage et non de la pr ogrammation. Nous proposons des formations
de 1,5 à 3 jours pour maîtriser l’ensemble d’un projet.
Comment se structure votre entreprise ?
Éric Berthaud – En France, Vity Technology emploie 16 personnes.
Via un groupe de sous-traitants implantés en région Bretagne, nous
fabriquons nos solutions pour le tertiaire.
Nous sommes égal ement implantés en Asie, av ec une ant enne à
Shanghai, trois bureaux commerciaux en Chine et un centre de support technologique à Hong Kong. C’es t en Asie que nous f aisons
fabriquer nos cartes électroniques pour l e marché habitat. En
revanche, l’assemblage final et l e test des produits pour le marché
français sont assurés en France.
Au total, l’Asie regroupe 25 salariés et constitue 30 % de notre chiffre
d’affaires. Nous souhait ons également y dé velopper les ventes de
notre offre habitat.
Vity Technology propose ses familles de solutions dans 47 pays,
dont l’Italie et l’Europe du nord, via les intégrateurs et la distribution professionnelle. ■
Propos recueillis par Michel Laurent
TABLETTES TACTILES ET SMARTPHO NES
Sur le site Internet de Vity Technology sont déjà proposés des
écrans tactiles de différentes tailles et une interface utilisateur également accessible sur Smartphones. De quoi déport er la c ommande des différentes fonctions domotiques dans l’habitat : éclairage, chauffage, volets, alarme, audio, vidéo et autres actionneurs,
notamment pilotés sous KNX. Le lien est également possible avec
des détecteurs de fumée et le comptage d’énergie.
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PROFESSION NÉGOCIANT
Mat-Elec : distributeur en matériel
électrique, un métier de passion
© D.R.
La société de distribution en matériel électrique iséroise Mat-Elec a été cr éée par
Patrick et Nathalie Che vallier le 2 janvier
1991. Électricien de l’âge de 15 à 30 ans,
Patrick Chevallier est devenu commercial
chez un distributeur indépendant, puis
responsable d’agence d’une enseigne
nationale. À 37 ans, ils décidaient de se
lancer, en ouvrant une agence à Voiron (38)
de 200 m2 qui, aujourd’hui, occupe
Patrick Chevallier,
1 400 m2. L’enseigne a démarré avec l’apdirigeant de Mat-Elec.
pui d’un dis tributeur indépendant,
Nathalie Chevallier, forte de sa f ormation en gestion, s’occupant de
l’administration, des financ es et des r essources humaines, P atrick
Chevallier s’occupant des v entes et des achats, ac compagnés de
Jean-Paul Melquiond, technico sédentaire, et d’un chauffeur-livreur.
Durant 15 ans, Mat-Elec a développé une clientèle d’artisans résidentiel et t ertiaire avec des f ournisseurs alternatifs, avant d’être
reconnu, il y a 5 ans, par des f
ournisseurs tels que Hager et
Schneider Electric.
« Groupe Socoda, l’esprit d’un sport d’équipe ! »
© D.R.
En 1995, Mat-Elec a ouvert une deuxième agence de 700 m2 à
Echirolles-Grenoble, puis, en 2005, l ’enseigne a r acheté, à SaintBarthélémy-de-Beaurepaire près de Vienne, un distributeur en quincaillerie-chauffage reconverti, par Mat-Elec, en distributeur de matériel électrique et chauffage sanitaire, grâce à l’appui, pour la partie
chauffage-sanitaire, de Groupe Socoda, dont l’enseigne est membre
depuis 11 ans. « Pour développer cette activité, la solidarité du
Groupe a joué à plein, résultat nous faisons aussi bien que la concurrence ! Socoda, c’est l’esprit d’un sport d’équipe, qui permet de se
servir de la force et la de qualité de chacun pour devenir plus fort »,
s’exclame Patrick Chevallier.
Agence de Voiron (38), siège et base logistique de Mat-Elec,
avec ses 1 400 m2 de surface
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© D.R.
En à peine plus de 20 ans, l e distributeur en matériel él ectrique Mat-Elec, membre du Groupe Socoda, dirigé avec
toujours autant de passion par Patrick et Nathalie Chevallier, a réussi à s’implanter sur l’Isère où il dispose de quatre
agences dont une en électricité, sanitaire et chauffage.
Agence de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire,
dédiée à l’électricité et au chauffage-sanitaire.
Électricité et chauffage-sanitaire,
près de Vienne
Cette agence, constituée d’une équipe solide fonctionne bien. Son
concept n’a pas été dé veloppé dans les autres agences, mais son
action n’est pas sans effet sur elles, avec l’imminence de l’entrée en
vigueur de la RT2012, au 1er janvier 2013. « On commence à diffuser
des pompes à chaleur et des solutions thermodynamiques auprès
des électriciens, en les formant et en les informant, afin de les
aider à se préparer à la nouvelle norme, face au risque de voir la
part du chauffage électrique diminuer. Ils bénéficient du support
technique de l’agence de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire.
Réciproquement, les chauffagistes (fioul, gaz, bois) peuvent compter sur notre support technique en électricité », souligne P atrick
Chevallier, dont l es agences interviennent peu en solair e thermique, photovoltaïque, Mat-Elec est toutefois très présent dans le
domaine de la climatisation.
Quel marché en 2013 ?
« Je suis très perplexe face à la RT 2012 qui est une révolution. Les
acteurs du monde de l’électricité ignorent quel sera le marché en
2013. Aucune loi n’interdit quoi que ce soit, seul le résultat comptera.
A priori, on devrait perdre en chauffage électrique dans le neuf mais
cela n’est pas certain à 100 %, sauf en réhabilitation qui reste un
marché stable. Les fournisseurs s’adaptent avec des produits moins
énergivores. Mais sur le terrain, les petits constructeurs de maisons
et les artisans sont dans le flou. Les petits constructeurs ont des
plans de maisons fournis de longue date par des architectes. Vont-ils
devoir se tourner vers les bureaux d’études ? », s’interroge Patrick
Chevallier qui voit se profiler un coup d’arrêt de quelques mois, l e
temps que les professionnels se retournent. Il essaie de les guider
sans prendre parti et en leur proposant de chiffrer en électricité, mais
les installateurs sont hésitants, se contentant des installations électriques neuves ou rénovées qu’ils réalisent au quotidien.
Le client prescripteur
« Nos clients artisans ne vont pas sur la domotique, mais préfèrent
les petites commandes à distance, ils font très peu de KNX, et sont
www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012
© D.R.
© D.R.
réticents, y compris face à l’alarme anti intrusion, les automatismes de portail. Cela ne les
empêche pas d’être attentifs au marché pour
sauter dans le train au bon moment. Le marché
de l’électricité est très lié à la prescription du
client final », reconnaît Patrick Chevallier. Avec
les fournisseurs, il enregistre un bouleversement
important. « Ils vont à la rencontre des installateurs pour faire de la prescription sur affaire
(même 1 000 € est une affaire !), et de plus en
plus, l’installateur appelle le fournisseur pour
obtenir des dérogations de prix, qu’il envoie à
deux distributeurs ou plus. Résultat, nos marges
deviennent ridicules, et nous sommes voués à la chasse aux dérogations. Ce n’est pas dramatique, mais le commerce n’est plus le
même, heureusement restent tout de même le contact humain, la
sympathie, le service », déclare Patrick Chevallier.
L’entraide se développe
Mat-Elec a créé, il y a tr ois ans, une quatrième agenc e à la Tourdu-Pin, dans l’objectif d’être présent là où l es groupes ne sont
pas, et qui fonctionne bien, aussi. Chaque année, Mat-Elec organise une manifestation commerciale en toute convivialité, appréciée de ses clients qui ont l’occasion ainsi de se rencontrer.
Patrick Chevallier note certains changements chez les installateurs : « Ils sont de moins en moins hostiles les uns envers les
autres, la co-traitance, l’entraide se développe
spontanément ». Et si l es animations t echniques ne rencontrent plus guère de succès, ils
apprécient les rencontres d’information individuelle avec un fournisseur autour d’une technologie ou d’un projet, que Mat-Elec, bien dans son
rôle, accueille dans ses locaux. Patrick
Chevallier regrette, en revanche, le peu de réunions que la Fédération des grossistes en matériel électrique organise localement.
Développement assuré
Mat-Elec change aussi, loin d’avoir épuisé ses ressources, l’enseigne
qui n’avait aucun commercial itinérant, en a nommé un, depuis tr ois
ans, à Echirolles, et un autr e, cette année, à V oiron, préférant cette
solution à l’ouverture d’une autre agence, toujours possible.
À 58 ans, Patrick Chevallier songe à prendre un peu de r ecul dans
les années à venir et envisage de s’adjoindre un responsable commercial pour as surer le développement de Mat-El ec, et pr éparer
puis accompagner l’arrivée de la fille de Nathalie et Patrick
Chevallier, qui actuellement mène des études en conséquence. « Si
on aime les gens, le métier de distributeur est extraordinaire. Au fil
du temps, nos clients deviennent des amis professionnels, et ça
c’est génial ». ■
Roland Kuschner
LOGISTIQUE
Sermes inaugure son centre logistique
Fils et Câbles
Le 28 septembre dernier, était inaugurée la plate-forme logistique Fils et Câbles de Sermes, au Port du Rhin à Strasbourg
en présence de quelque 150 invités : clients, fournisseurs et des personnalités de la région. Un site entièrement rénové,
rendu possible par le transfert de l’activité Moteurs dans un nouveau centre logistique à Ostwald en 2010.
équipements ont aus si permis d’augment er la
capacité journalière de coupes et d’améliorer la
traçabilité des pr oduits dans l es conditions de
sécurité optimales.
La société a été cr éée en 1949 par Robert
Schmittheisler qui instaurait un partenariat durable avec des entr eprises leaders d’Outre-Rhin
(Klöckner-Moeller et Bauknecht) et r eprésentait
leurs marques sur le marché français. C’est son
fils Pierre Schmittheisler qui a repris les rênes de
l’entreprise familiale en 1989.
Le centre logistique comporte cinq zones de
stockage couvrant une superficie de 30 000 m2, et
deux ateliers de coupes installés sur 56 000 m2.
© J-C.F.
« Depuis sa création, la société s’est rapidement
développée par une diversification des produits :
en 1954, les fils et câbles. Puis, fin des années
soixante : les moteurs électriques, et en 1975, la
création de la marque d’éclairage Lamdalux »,
déclare le président Pierre Schmittheisler qui
ajoute : « aujourd’hui, nous nous positionnons
davantage en multispécialiste et concepteur de
solutions en matériel électrique à travers 4 centres de compétences que sont les fils et câbles,
les moteurs, l’appareillage et les systèmes,
l’éclairage. Chaque centre propose des services
personnalisés destinés aux marchés du bâtiment
et de l’industrie ».
Un taux de disponibilité
supérieur à 95 %
Pierre Schmittheisler,
président du directoire, Sermes.
Qualité oblige… Sermes a bénéficié d’une pr emière certification ISO 9001 en janvier 1998. L’année 2012 vu l e
sixième renouvellement de cette certification qui est passée en version 2008 dans l es domaines du négoc e et de la v ente du matériel
électrique, de solutions, de fonctions et de services associés pour les
activités liées aux fils et câbles, moteurs et systèmes d’entraînement,
© Sermes
Acquis en 1971, le site positionné dans la Zone d’Activité du Port du
Rhin s’étend sur 40 000 m2, dont 20 000 m2 couverts. « En 2011,
nous avons investi plus de 700 000 € en machines de coupes,
dérouleuses de câbles et racks à tourets. Puis en 2012, nos investissements ont porté sur la rénovation des bâtiments pour plus
d’un million d’euros », précise Pierre Schmittheisler : « une nouvelle organisation a été mise en place avec pour objectif : d’optimiser les flux de marchandises, d’augmenter notre capacité de
stockage et d’améliorer les conditions de travail ». Ces nouveaux
Le site dispose d’un sys tème informatisé développé en interne pour la gestion centralisée du
stock en temps réel de plus de 7 000 références.
Son activité se c aractérise par plus de 100 000
coupes par an. En pr éparation, le site assure le
traitement de plus de 200 000 lignes de c ommandes chaque année, et génère plus de 230 bordereaux de livraison par jour…
© J-C.F.
Vue du site.
Zone de picking de couronnes standard.
32
éclairage, appareillage et systèmes. Le suivi et la tr açabilité des produits sont réalisés à chaque ét ape de la pr oduction, de l’entrée en
stock, jusqu’à la sortie des produits commandés, et le taux de service
au client est supérieur à 95 %… Avec un objectif : la satisfaction du
client, en respectant le délai de livraison requis.
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© J-C.F.
© J-C.F.
REPORTAGE
Zone de regroupement et d’expédition.
Le parc à tourets.
Le service : les ateliers de coupes de câbles
l’Union européenne. Parvenues en zone de contrôle et emballage, les
commandes sont sys tématiquement vérifiées avant l’envoi. Le filmeur prend la palette, l’emballe sous une housse thermorétractable
pour sécuriser le transport et éviter les risques de vol. Les colis sont
ensuite identifiés par un mar quage par c ode à barr es réalisé à la
demande du client, en vue d’assurer une livraison sécurisée.
Un premier atelier dédié à la coupe de petites sections s’étend sur
1 600 m² : ici, nous découvrons quelques centaines de tourets (diamètre maximal : 120 cm, poids jusqu’à une t onne) dans des racks.
L’atelier est équipé de plusieur s machines mobiles et semi-aut omatisées de coupes. L’opérateur reçoit les bons de préparation par
Wi-Fi, sélectionne le touret à couper, tandis qu’un contrôle s’opère
par lecture du code à barres… Donc très peu de risque d’erreur ! La
machine de coupe s’arrête automatiquement lorsqu’elle parvient à
la longueur programmée : deux étiquett es sont imprimées, l ’une
pour le client, l’autre (étiquette stock) reste sur le touret afin de tout
connaître sur le débit.
S’étendant sur 40 000 m2, un autr e atelier de c oupes pour l es
grandes sections est équipé de plusieur s lignes fixes acceptant des
tourets de 260 cm et jusqu’à 7 t onnes pour des c oupes de grandes
longueurs et des coupes multiples.
Le respect du délai :
un processus logistique optimisé
Au picking se tr ouvent rangées quelque 2 000 références de c ouronnes standards en pr ovenance de différ ents fournisseurs de
À côté de l’atelier de coupes de petites sections, s’étend la zone de
préparation des colis et d’expédition en respect de la norme UTE C
30-300, tandis que le bois des t ourets peut faire l’objet d’un traitement NIMP 15 (Norme Int
ernationale pour l es Mesures
Phytosanitaires). L’objectif de c ette procédure ? Réduire de f açon
significative la dissémination d’organismes nuisibles.
Une fois que la c ommande est préparée, les tourets subissent sur
demande (marché export) un douvage en clouant des lattes en bois
sur la périphérie. Chaque commande est acheminée dans différents
couloirs d’attente dédiés aux différents transporteurs choisis selon le
département desservi et l e plan de tr ansport établi par l e service
logistique. Pour les envois de plus d’une tonne, différents transporteurs sont consultés selon le délai exigé par le client et les spécificités de la commande…
Sermes expédie plus de 100 000 colis par an. Les opérateurs logisticiens présents ici sont en char ge de la ges tion des commandes
selon la date d’expédition, du regroupement des marchandises dès
lors que plusieur s bons de livr aisons ont été pr éparés pour l e
même client, la pesée sys tématique de chaque colis en fin de préparation de commandes… ■
Jean-Claude Festinger
© J-C.F.
SERMES
L’atelier de coupes de grandes sections
compte 3 lignes fixes et 2 machines mobiles.
L’entreprise a r éalisé en 2011 un chiffr e d’affaires d’environ
150 M€ avec un effectif de 270 personnes. Le projet de rénovation du site réalisé en 2011 et 2012 par son responsable Gérard
Muller et son équipe, a représenté un investissement important
non seulement sur le plan financier, mais également sur le plan
humain dans la mesure où il a sollicité beaucoup d’énergie et de
temps. Cette PME familiale cultive des valeurs fortes, tant avec
ses clients et ses f ournisseurs, qu’avec son personnel. Parmi
ces valeurs, la qualité de servic e et la satisf action des clients
sont les fondements de sa culture d’entreprise.
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LOGISTIQUE
La nouvelle plate-forme logistique
de HellermannTyton
HellermannTyton, le spécialiste des produits de fixation, isolation, pr otection, identification et connexion des fils et
câbles, a depuis le mois de mars 2011 transféré ses activités logistiques sur son nouveau site à Coignières dans les
Yvelines (78). 5 000 m 2 dédiés uniquement à la l ogistique et au packaging av ec pour objectif l’amélioration du taux
de service, des délais et de la conformité des commandes clients.
HellermannTyton France fait partie d’un gr oupe
mondial et ses appr ovisionnements proviennent
de ses unités de pr oduction de par l e monde
(Allemagne, Royaume Uni, Afrique du Sud, Chine,
États-Unis, Japon), mais aussi de l’usine de
Trappes en France, qui a vu sa capacité de production doubler en 2011.
clientèle tant interne qu’externe. Une implant ation classique en « U » permet de gérer au mieux
les flux de mar chandises. Les sept quais de
réception et d’expédition permettent quant à eux
une gestion dissociée des r éceptions f ournisseurs et des expéditions clients.
D’autre part, « une dizaine de fournisseurs hors
groupe viennent compléter les approvisionnements » précise Jean-Michel Grossi, responsable
logistique depuis 2008 chez Hell ermannTyton
France. La capacité de s tockage est de 5 000 Euro
palettes (aux formats 80 x 120 et 100 x 120 cm), et
des racks casiers contenants 2 000 emplacements assurent le stockage de produits à plus faible rotation. Enfin, deux tr anstockeurs d’une
capacité total de 4 000 emplacements pour l es
produits spécifiques (type bagues d’identific ation
des fils et c âbles, pièces moulées thermorétractables et autres produits de petite taille et petits
volumes), viennent compléter l’ensemble de l’espace total de stockage.
© J-C.F.
« Il y a au total 16 000 références d’articles présents dans le catalogue produits, dont 5 000 sont
en gestion constantes sur le site de Coignières.
Elles sont destinées à des clients en France, bien
sûr, mais aussi à l’international, à disposition des
autres filiales du groupe HellermannTyton. Nos
Jean-Michel Grossi, responsable logistique
clients sont les constructeurs du secteur automochez HellermannTyton France
La réception des marchandises
bile et leurs équipementiers, ceux de l’industrie
Les structures de r éception sont adaptées en
aéronautique, du ferroviaire, ainsi que les installateurs et distribufonction
du
type
de
c amion et de sa pr ovenance. Le pr ocess de
teurs électriques » ajoute Jean-Michel Grossi.
réception est classique. En premier lieu, une vérification des documents officiels es t effectuée avant que t out déchargement du
La plate-forme de Coignières dans les Yvelines
camion puisse être réalisé. Une f ois le camion déchargé, un
contrôle est à nouv eau effectué pour s ’assurer de la c ohérence
Ce nouveau bâtiment, construit en 2005, répond aux normes environ-
© J-C.F.
nementales les plus s trictes et es t en partie dédié à la l ogistique
d’HellermannTyton France. 25 per sonnes expérimentées en l ogistique ont été en partie r ecrutées et spécialement formées aux nouveaux process. Très polyvalentes, elles travaillent au service de la
L E S Y S T È M E D ’ I N F O R M AT I O N …
… d’HellermannTyton
Pour sa gestion, HellermannTyton France s’appuie sur un ERP,
le logiciel System 21 édité par Infor. C’est une solution globale
de type MRP conçue pour aider les entreprises de fabrication et
de distribution dans l eur gestion de pr oduction, de ges tion
financière, de ges tion commerciale et de ges tion logistique.
L’entreprise reçoit l’expression des besoins f ermes et pr évisionnels de certains de ses clients industriels, pour 60% d’entre eux, au tr avers de mes sages EDI qui sont al ors injectés
dans l’ERP afin d’assurer la gestion des approvisionnements.
Un logiciel novateur de pré-palettisation développé en collaboration avec ICDSC (fusion d’ICD International et de Soft & Com)
est mis en œuvre pour l’industrie automobile : il «construit» la
palette qui satisfait le cahier des charges du donneur d’ordres,
et génère automatiquement les documents (papiers et électroniques) qui doivent l’accompagner.
La nouvelle plate-forme logistique de Coignières dans les Yvelines (78).
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REPORTAGE
entre les produits réceptionnés et l es documents officiels. P ar la
suite, un r apport de r éception est établi. Les mar chandises sont
alors rangées à leur emplacement réservé dans le magasin, tandis
qu’une opération de r entrée en s tock s’opère au sein de l ’ERP
(Entreprise Resource Planning en anglais ou Pr ogiciel de Gestion
Intégrée en français) du groupe avec une saisie de chaque article et
de son numéro de lot.
La préparation de commande
Au vu de la grande diversité de ses clients, le mode de passation de
commandes chez Hell ermannTyton France est différent en f onction des industries.
Pour la majorité des clients, les commandes sont passées de
manière classique (téléphone, fax, courriel). P our l’industrie automobile, un pr ocessus particulier d’EDI (Echange de Données
Informatisées) a été mis en œuvre. Ainsi, l’ensemble de ces commandes est directement transféré par informatique et le traitement
en interne chez HellermannTyton en est automatisé.
Quel que soit le mode de passation de commandes, la mise à disposition de ces dernières sur la plate-forme logistique de Coignières
reste identique. Elle se traduit pour le préparateur responsable du
traitement de la c ommande par l ’édition d’un BP (Bor dereau de
Préparation) sur lequel figurent tous les éléments nécessaires à la
constitution et à l’expédition des colis ou des palettes avant leur
départ vers le destinataire.
© J-C.F.
HellermannTyton France étant homologué, entre autres, ISO TS
16949 (norme IS0 destinée plus particulièrement aux activités automobiles, et règlementant principalement les processus de développement, fabrication, achats et l ogistique) ainsi que EN /AS 9100
(norme ISO des tinée à l ’industrie aéronautique, avec une f orte
Palettes de bacs prêtes à être expédiées chez un client du secteur automobile.
En fin de process, la régularisation informatique (décrémentation des
stocks) et l’édition des documents (f actures pro-forma, documents
d’enlèvements,…) sont standards à tous les clients.
« Notez que l’implantation de cette plate-forme a permis la mise en
place de chariots préparateurs de commandes verticales adaptés à
la préparation, ce qui a facilité l’ergonomie, la fiabilité et la productivité » commente Jean-Michel Grossi. « Ces derniers permettent d’effectuer le prélèvement directement dans les racks, sans avoir à descendre la palette de son emplacement ».
L’activité « finition et marquage »
Une partie des l ocaux de Coignièr es est spécialement dédiée aux
activités de finition et de marquage.
L’atelier de finition effectue l’emballage de certaines références produites à l ’usine de T rappes (également dans l es Yvelines -78) ou
encore la mise en conditionnement dans des contenants spécifiques
en respect de la demande de c ertains clients (par e xemple, en bac
recyclable en matière plastique).
L’atelier de mar quage effectue l’identification à f açon de c ertaines
pièces (principalement des pièces moulées thérmorétractables)
Par ailleurs, afin de r ationaliser au mieux l es flux, la cus tomisation
des commandes de certains clients est effectuée directement sur le
site logistique de Coignières.
La proximité physique des stocks, atelier de conditionnement et
expédition des marchandises finies, permet de répondre en flux tirés
aux demandes div erses des clients et de maîtriser aux mieux c es
flux, les stocks et ainsi les coûts. ■
© J-C.F.
Racks de stockage des palettes Europe stockées sur 6 niveaux.
Certains clients imposent, notamment dans le secteur automobile,
des contrôles « produits / c ontenants » assistés par l’édition et la
L’allée des palettiers de petits casiers,
lecture d’étiquettes à c odes à
parcourue par un chariot filoguidé.
barres. La c onstitution des
palettes et les contrôles systématiques sont dévolus à des opér ateurs spécifiquement formés.
© J-C.F.
© J-C.F.
implication dans la ges tion de la
traçabilité et du suivi des achats),
le traitement des c ommandes
ainsi que la palettisation des colis
répondent à des c ahiers des
charges stricts pouvant être spécifiques à chaque client.
Zone de finition et de marquage.
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RÉGLEMENTATION
L’habilitation électrique : quelques
précisions…
Concernant les normes et guides relatifs à l’habilitation électrique, voici quels sont les domaines d’action précis de
chaque document… dans le but d’éviter les confusions.
Tout d’abord le contexte. Le décret n° 2010-1118 du 22 septembre
2010, relatif aux opérations sur les installations électriques ou
dans leur voisinage, impose à l’employeur de définir et de mettre
en œuvre les mesures de prévention de façon à supprimer ou, à
défaut, à réduire autant qu’il est possible le risque d’origine électrique. Ce décret prévoit notamment que :
• les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage ne puissent être effectuées que par des travailleurs habilités ;
• l’employeur s’assure que le travailleur ai reçu la formation théorique et pratique sur les risques liés à l’électricité, avant de lui
délivrer l’habilitation ;
• l’employeur remette à chaque travailleur habilité un carnet de
prescriptions.
L’arrêté du 26 avril 2012, relatif aux normes définissant les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage fixe
la norme NF C 18-510 comme référence des normes.
Passons en revue les différents textes en rappelant leur rôle…
Norme NF C 18-510 (édition 2012)
Intitulée « Opérations sur les ouvrages et installations électriques
dans un environnement électrique – Prévention du risque électrique », elle remplace l’édition de 1988 mise à jour en 2004.
L’article R. 4544-10 du Code du Travail, précise que « l’employeur
délivre, maintient ou renouvelle l’habilitation selon les modalités
contenues dans les normes mentionnées à l’article R. 4544-3.
L’employeur remet à chaque travailleur un carnet de prescriptions
établi sur la base des prescriptions pertinentes de ces normes,
complété, le cas échéant, par des instructions de sécurité particulières au travail effectué. »
L’article 6 du décret 82-167 du 16 février 1982, ouvrages de transport et de distribution d’électricité, précise que « l’employeur doit
remettre à chaque travailleur chargé de travaux sur les installations électriques un titre d’habilitation spécifiant les limites des
attributions qui peuvent lui être confiées et la nature des opérations qu’il peut être autorisé à effectuer. »
Cette norme reprend les dispositions du recueil UTE C 18-510 qui
ont été mises à jour, notamment :
• l’application des principes généraux de prévention dans les
prescriptions, incluant l’évaluation et l’analyse du risque électrique ;
• l’intégration des règles d’organisation des opérations comprenant notamment la préparation du travail ;
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• la clarification des opérations d’ordre d’électrique et des opérations d’ordre non électrique.
En aucun cas, la norme NF C 18-510 ne remplace le recueil UTE
C 18-510.
Guide UTE C 18-510-1 (édition 2012)
Titré « Recueil d’instructions de sécurité électriques pour les
ouvrages », ce guide répond aux exigences du décret 82-167 du
16 février 1982 et s’applique aux réseaux de transport et de distribution d’électricité. Les prescriptions de ce guide sont établies
en vue d’assurer la sécurité des personnes contre les dangers
d’origine électrique, lorsqu’elles effectuent des opérations d’ordre électrique ou non électrique, sur les ouvrages ou dans leur
environnement.
Guide UTE C 18-531 (édition 2012)
Il annule et remplace l’UTE C 18-530 de 1990. Son titre :
“Prescriptions de sécurité électrique pour le personnel exposé au
risque électrique lors d’opérations d’ordre non électrique et lors
d’opérations d’ordre électrique simples“. Ce guide est établi sur
les bases de la norme NF C 18-510, sans pour autant ce substituer à la dite norme. Il s’adresse plus particulièrement :
• au personnel qui réalise des opérations d’ordre non électrique
au voisinage ou à proximité des conducteurs nus ;
• au personnel réalisant des opérations d’ordre électrique simples telles que des opérations spécifiques de manœuvre, des
interventions basse tension élémentaires ou des interventions
basse tension sur chaîne photovoltaïque. Ce personnel n’ayant
pas la connaissance complète du métier de l’électricité mais
ayant une expérience ou une formation suffisante pour lui permettre de réaliser ces opérations.
Guide UTE C 18-540 (édition 2012)
Ce guide intitulé “Prescriptions pour les opérations basse tension
sur les installations et les ouvrages hors travaux sous tension“
annule et remplace de guide UTE C 18-540 de 1996.
Établi sur la base de la norme NF C 18-510, il ne reprend cependant pas tous les éléments de la norme, qui reste le document de
référence. Le guide contient les prescriptions de sécurité électrique que tout personnel habilité doit connaître dans l’exercice de
ses activités. Il s’adresse au personnel habilité à effectuer des travaux hors tension sur des ouvrages ou des installations basse tension ou dans leur environnement. ■
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Michel Laurent
FORMATION
© D.R.
Formapelec : sur-mesure
et proximité
Marc Laurent,
directeur de Formapelec
Avec la v olonté de s’adapter à l’évolution des besoins, l ’organisme de
formation fait évoluer ses prestations à la f ois vers plus de pr oximité et de
formations spécifiques. Autr e objectif : atteindre les petites et mo yennes
entreprises d’électricité. Rencontre avec Marc Laurent, directeur de
Formapelec depuis janvier 2012.
Depuis 40 ans, l’association Formapelec a pour but d’accompagner
les professionnels de l’électricité dans leur démarche de formation
à la fois pour les courants forts et les courants faibles, et du monteur jusqu’au chargé d’affaires. L’organisme est agréé pour les formations aux travaux sous tension. Les stages se déroulent sur 3
sites : à Cachan en r égion parisienne, à Dardilly près de Lyon et à
Pont-du-Château non loin de Cl ermont-Ferrand, où ont lieu
notamment les formations aux travaux aériens, souterrains et liés
à l’éclairage public. 25 per sonnes, dont 12 f ormateurs à t emps
complet animent l’association.
Électro Magazine – Comment dév eloppez-vous l’activité de
Formapelec ?
Marc Laurent – En allant activ ement à la r encontre des entr eprises ! Car elles nous demandent de plus en plus de f ormations
spécifiques pour l eurs équipes en r éduisant au maximum l es
déplacements. Une approche facilement envisageable pour les courants faibles. En revanche, lorsqu’il s’agit de base t ension, les formateurs ont besoin d’un minimum de matériel l ourd. C’est pourquoi nous avons développé un atelier mobile afin d’aller à la rencontre des entreprises au plus près de leurs implantations. C’est ainsi
que nous nous sommes dotés d’un élément de construction modulaire intégrant 5 établis pourvus de châssis métalliques adaptés aux
travaux pratiques. De quoi as surer la formation de base des monteurs électriciens et former à l’habilitation et au r ecyclage pour la
basse tension. Ces équipements demeur ent indispensables afin
que chaque stagiaire effectue un minimum de 30 % de travaux pratiques, comme l’impose la nouvelle norme définissant l’habilitation.
Dans ce contexte, les stagiaires évoluant en binômes pourr ont se
trouver dans les conditions réelles du terrain.
En partenariat avec d’autres organismes de formation, cet atelier
mobile démarrera sa tournée début 2013 au service des régions les
plus éloignées de nos sites, c’est-à-dire, dans le nord et l’ouest de
la France, puis dans le sud-est.
Dès 2013, nous ir ons plus à la r encontre des clients et pr ospects.
Cette évolution de notr e action c ommerciale résume la nouv elle
dynamique de Formapelec.
38
pas été jusqu’al ors la s tratégie de F ormapelec. Assez unanimement, les majors de l’installation électrique souhaitent des formations mariant un module de base tel que l’habilitation, avec un
complément spécifique. Il s ’agit, par exemple, d’intégrer une formation au secourisme, une mise à niv eau en électricité ou encore
un module CACES… Nous sommes à présent ouverts à l’adaptation
de nos formations catalogue.
En dehors des gr ands groupes, comptez-vous atteindre les
entreprises de plus petite taille ?
Marc Laurent – Oui, c’est dorénavant une part de notre stratégie.
Aujourd’hui encore, peu d’entreprises de moyenne envergure ou
d’artisans font appel à nos services. Pour remédier à cela, nous
sommes actuellement en discussion avec des réseaux de distribution de la filièr e électrique. Ce r approchement devrait nous
permettre une plus grande visibilité afin de proposer notamment
des prestations liées à l ’habilitation et au r ecyclage. Rappelons
que l’année 2012 a vu l’ajout de 12 formations en rapport avec les
nouvelles habilitations et les recyclages tels que définis par la
norme NF C18-510.
À terme, l’habilit ation électrique de vrait toucher un très
grand nombre de prof essionnels au-delà des électriciens.
Vous préparez-vous à cette demande ?
Marc Laurent – Effectivement, l’habilitation BS c oncernera une
population de plusieurs centaines de milliers de professionnels à
l’horizon du 1 er janvier 2016 ! Cette formation de deux jours, intégrant notamment des travaux pratiques, entre dans nos perspectives de développement. Nous travaillons à cet élargissement et
aussi en grande partie à la c ommunication qu’il sera nécessaire
d’effectuer à cette occasion.
Êtes-vous prêts à répondre à la demande « fibre optique » ?
Quelles réponses apportez-v ous en matière de f ormation
sur-mesure ?
Marc Laurent – Nos formations d’une semaine seront opérationnelles début 2013 pour abor der la fibr e optique sous l ’angle
FTTH, entre le pied d’immeubl e et l e coffret de c ommunication
privatif. Plus largement, les besoins pour le déploiement du marché français sont estimés entre 2 000 à 5 000 professionnels par
an, pendant 3 ans. ■
Marc Laurent – La demande de formation sur-mesure est une tendance à laquelle nous nous devons de répondre, bien que cela n’ait
Propos recueillis par Michel Laurent
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FORMATION
© Thron
Patricia El Baâmrani,
directrice Marketing Opérationnel,
Thorn France
© Thorn
Le centre de démonstration
à la Thorn Academy of Light,
Spennymoor, Angleterre.
Thorn, une formation
fondée sur les valeurs
de l’entreprise
La formation, chez Thorn, couvre un large panel d’actions, allant de la
sensibilisation à une cultur e d’entreprise forte, fondée sur l ’engagement,
jusqu’aux stages plus spécifiquement dédiés aux métier s de l ’éclairage :
produits, normes, r églementations, etc. Une or ganisation adaptée aux
besoins, qui s ’adresse aux clients aus si bien qu’aux c ollaborateurs,
orchestrée et pilotée par Patricia El Baâmrani, directrice Marketing
Opérationnel et Clara Berlemont, directrice des Ressources humaines.
Électro Magazine – Comment est organisée la formation chez
Thorn ?
Patricia El Baâmrani – Qu’elles se déroulent dans nos agences régionales en France, à notre usine Thorn aux Andel ys, sur le site Thorn
Academy of Light, en Angleterre, ou tout simplement « on-line », nos
formations s’adressent à nos c ollaborateurs, aussi bien qu’à nos
clients, et intègrent deux éléments f ondamentaux : d’une part, l es
valeurs de l’entreprise et, d’autre part, l’innovation technologique.
Qu’est-ce que la Thorn Academy of Light ?
Patricia El Baâmrani – La Thorn Academy of Light (TAL) dispense, à
l’échelle du Groupe, une formation sans cesse mise à jour en fonction
des nouveaux produits que nous lanç ons, mais aus si de l’actualité
normative et r èglementaire. Située à Spennymoor, pr ès de
Newcastle, elle offre aux participants la pos sibilité de comprendre,
d’apprendre et d’e xpérimenter l’éclairage de f açon très concrète.
Différents espaces y ont été r econstitués, en intérieur (bur eaux,
salles de classe, commerces, milieu hospitalier, industriel), comme
en extérieur, pour présenter des applications d’éclairage public.
Ce site est le lieu d’accueil des nouveaux arrivés qui au travers d’un
module de 4 jour s découvrent l’univers de l’éclairage avec visite de
l’usine, du centre de démonstration où l’espace totalement modulaire
est évolutif, permettant de créer des ambiances différentes. En complément, des vidéos montrent comment, par des systèmes de gestion
intelligents, l’éclairage s’adapte aux différ ents types d’activité
humaine, dans un souci d’efficacité et de maîtrise de l’énergie.
Et la formation en France ?
Patricia El Baâmrani – Elle comporte deux volets : la formation du
personnel, pilotée par Clar a Berlemont [voir encadré] et celle qui
s’adresse à nos clients. Pour ces derniers, nous adaptons les contenus et le lieu de formation à leurs besoins, par exemple, en travaillant sur site afin de leur permettre de mesurer, appréhender, grandeur nature, les effets lumière et résultats des solutions Thorn. Qu’ils
soient distributeurs, installateurs, architectes, concepteurs, nous
nous efforçons de leur transmettre l’essence de la marque à travers
nos produits et nos solutions, not amment avec, dernièrement, notre
programme Thorn Energy Partnership et notre savoir-faire. ■
Propos recueillis par Isabelle Arnaud
« U N P L A N D E F O R M AT I O N …
…qui répond à un enjeu majeur
pour le groupe : la compétence »
Clara Berlemont
« Grâce aux entretiens annuels d’appréciation, mais
aussi à travers les échanges avec les managers, nous évaluons les
besoins pour définir chaque année un plan de formation adapté à
notre contexte.
Nous travaillons avec des prestataires externes dans des
domaines aussi variés que la communication, l’éclairagisme
(stages de l’AFE), la bureautique ou le management ; nous mettons
également l’accent sur l’apprentissage de l’anglais, indispensable
dans un environnement de plus en plus international.
Nous nous appuyons sur nos formateurs internes pour une formation plus ciblée sur notre cœur de métier. À l’échelle du groupe, le
40
Thorn Expert Forum offre des conte nus communs à l’ensemble
des salariés de la marque qui, 2 fois par mois, ont la possibilité de
participer à des sessions en ligne sur des thèmes d’actualité. Ce
mode d’apprentissage a l’avantage de permettre à un maximum de
personnes d’en bénéficier grâce à une simple connexion Internet et
un téléphone. En France, Patricia El Baâmrani et son équipe marketing, ainsi que Gilles Pierret, notre expert en éclairagisme
(directeur du bureau d’études de Roissy), interviennent très régulièrement pour former notre force de ven te. Quant à nos technico-commerciaux nouvellement embauchés, ils
peuvent suivre un programme d’intégration spécifique : initiation à
l’éclairagisme, utilisation des logiciels d’étude d’éclairage et exercices appliqués, formations produits et pricing, formation SAP et
apprentissage de l’ensemble du processus commercial de l’offre
jusqu’à la livraison, sans oublie r la visite de notre usine des
Andelys qui permet de prendre conscience des problématiques de
production et de logistique. »
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TECHNOLOGIE
Gestion de l’éclairage :
des systèmes qui répondent
aux exigences de la RT2012
Jusqu’à maintenant, une ges tion de l’éclairage, aussi basique soit-elle, était un atout pour amélior er le confort et
l’ergonomie visuelle dans les bureaux. Avec les exigences de la RT2012, la gestion de l’éclairage devient quasiment
obligatoire : allumages/extinctions automatiques, variation, détection de mouvement, détection de lumière du jour,
sont autant d’outils pour maîtriser les consommations et bénéficier de performances d’éclairage accrues.
La régulation de l’éclairage commence par la variation en remplaçant
les interrupteurs par des bout ons poussoirs, elle peut s ’obtenir à
l’aide d’un pot entiomètre, d’un bout on poussoir ou d’une téléc ommande. La télécommande constitue une bonne alternative aux interrupteurs et est particulièrement appréciée dans les salles de réunion
dans lesquelles le besoin en lumière change en fonction des tâches à
réaliser et suivant les utilisateurs. Un récepteur encastré dans le plafond et un boîtier de commande mobile ou fixé au mur permettent les
commandes d’allumage et de gradation. Ce simple système de variation permet déjà de réaliser 30 % d’économie.
En rénovation, l’arrêté du 3 mai 2007, et dans le neuf, la RT2012 indiquent les contraintes de mise en œuvre de dispositifs automatiques.
Le meilleur moyen de respecter ces obligations es t d’associer des
lampes et luminaires performants à des automatismes de détection
de mouvement et de lumière du jour. En effet, avec les exigences de
la RT2012, l’éclairage, dans les bâtiments tertiaires, devient le premier poste de c onsommations et la méthode de c alcul Th-BCE v a
permettre de prendre en compte l’usage réel de l’éclairage artificiel.
© Legrand
Selon David Le Vély, responsable marketing Legrand France pour
solutions bâtiments t ertiaires « 43 % de l’énergie consommée en
France concernent les bâtiments tertiaires, et l’éclairage représente
24 %. Un bâtiment neuf consomme en moyenne 413 kWhEP/m²/an,
valeur bien loin des exigences de la RT2012 de 50 kWhEP/m²/an !
L’éclairage constitue donc un levier important d’économies d’énergie. Legrand a développé un certain nombre d’outils de gestion, à
commencer par des compteurs de mesure
d’éclairage avec affichage des
consommations, ce qui permet à
l’exploitant de prendre les
mesures nécessaires pour
mieux gérer son éclairage ».
Le détecteur ECO2 de Legrand
comprend 2 technologies, Infrarouge
et Ultrasons et permet une détection
très fine : jusqu’aux mouvements de
doigts sur le clavier de l’ordinateur.
42
Détecteurs de mouvement
Ces capteurs déclenchent l’allumage ou l’extinction de l’éclairage en
répondant à la température et au mouvement du corps dans la zone
de détection. Parfois, une temporisation est associée au système : le
détecteur (avec ballast A1) abaisse progressivement le niveau d’éclairement s’il n’y a plus de mouvement dans l’espace considéré.
© B.E.G.
Le détecteur de mouvement
LUXOMAT PD9-M-1C-SDB de
B.E.G. est particulièrement
adapté aux salles de bains
d’hôpitaux.
Le détecteur de mo uvement utilise des t echnologies passives
infrarouges ou actives radio hyperfréquences ou ultrasonique. Il
comprend un c apteur sensible au déplac ement des p ersonnes,
couplé à des c omposants électroniques traitant les signaux.
Intégré ou non dans l e luminaire, il peut c ommander un ou plusieurs appareils, être raccordé à un système de gestion centralisée
via une int erface de c ommunication afin de gér er plusieurs
espaces ou piloter plusieurs fonctions.
© Wieland Electric
Qualité de l’éclairage améliorée, réduction des consommations et du
coût global de l’installation, les systèmes de contrôle de l’éclairage,
de la simple variation jusqu’à la ges tion centralisée, apportent des
solutions de gestion efficaces et performantes.
Gesis RC de Wieland El ectric est un
détecteur de mouv ement qui s ’installe
en faux plafond, il f onctionne en r adiofréquence, ne nécessite ni fils ni piles.
B.E.G. par exemple, propose le détecteur de mouvement à infrarouge LUXOMAT PD9-M-1C-SDB à enc astrer en f aux plafond,
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D O S S I E R
TECHNOLOGIE
La gamme Sensa de Thorn offre des
systèmes modulaires compatibles avec une
GTC ou GTB.
Conformément à l’arrêté du 1 er août 2006 relatif à l’accessibilité des
personnes handicapées, certains systèmes permettent de r éaliser
l’extinction progressive. Ils peuv ent conserver un f aible niveau
d’éclairement (éclairage de veille).
Souvent, les détecteurs de mouvement associent également la fonction détection de lumièr e du jour : LUXOMAT PD4-M-TRIO-DALI
(B.E.G.) adapté aux salles de classe, ou Gesis KNX (Wieland) qui intègre aussi un dispositif de gradation.
Pour David Le Vély, « Les détecteurs constituent le socle de l’installation : cette étape est essentielle, donc il faut bien identifier le besoin
du client et les usages du bâtiment pour définir la solution adaptée.
Ainsi les solutions ECO1 et ECO2 de Legrand, adaptées aux pièces de
passage sans lumière naturelle (couloirs, sanitaires, archives…) permettent de réduire les consommations de 40 % à 55%. ».
Détecteurs de lumière du jour
On peut trouver aussi le terme « détecteur de luminosité ». Un capteur de lumière, associé ou non au détecteur de mouvement, permet
de contrôler le niveau d’éclairement d’une zone bénéficiant de
lumière du jour et r égule l’éclairage artificiel en f onction de c es
apports de lumière gratuite.
Par ailleurs, ces systèmes peuvent
comporter une fonction qui permet
également de gar antir un niv eau
d’éclairement constant sur la zone à
éclairer, quelles que soient l es variations de la lumière naturelle. La combinaison des deux dernièr es solutions (dét ection de mouv ement et
cellule photoélectrique) peut conduire à une économie de 60 %.
© Thorn
particulièrement destiné aux salles de bains des hôpitaux avec un
angle de détection de 360°, tandis que Gesis RC (radio-fréquence)
de Wieland El ectric offre aussi la pos sibilité de programmation
horaire et de scénarios lumineux.
Ces détecteurs permettent de sup primer des int errupteurs et
câblages verticaux, et s’ils sont intégrés aux luminaires, ils ne peuvent être ni obturés ni cassés car ils sont soustraits à la vue directe.
Stéphane Veniel, chef de marché, systèmes de gestion, chez Thorn,
précise : « certains modèles comme le SensaLite de Thorn peuvent
être vendus intégrés ou non aux luminaires ; le choix dépend de la
configuration des locaux, de leur taille et également de l’implantation
des luminaires. Par ailleurs, les luminaires peuvent être positionnés
de façon judicieuse pour procurer une bonne répartition de la
lumière mais ne pas correspondre à des emplacements adéquats en
ce qui concerne la détection de lumière du jour. Installer un capteur
à la porte d’entrée n’est pas toujours le meilleur choix, celle-ci étant
le plus souvent éloignée des baies vitrées. Il faut donc procéder à une
analyse fine des besoins afin d’opter pour la solution la plus appropriée ». De la dét ection à la ges tion centralisée, en passant par la
gestion locale, Thorn dépl oie une série de gammes (Sensaday,
Suite page 44
TECHNOLOGIE
© Trilux
© Havells-Sylvania
D O S S I E R
Le luminaire Luceo de Trilux, avec un
ballast électronique MultiLamp
dimmable (DALI) intègre un dispositif
de commande ActiLume et un capteur
pour gestion en fonction de la lumière
du jour et détection de présence.
Le détecteur mural de Sylvania existe
en version IP66 pour les locaux
humides. Il reste actif jusqu’à ce que
l’occupant ne soit plus détecté.
SensaModular) dont les fonctionalités s’adaptent à tout type d’application ; sans oublier l es outils dé veloppés dans l e cadre du TEP
(Thorn Energy Partnership) dont une des f onctions permet le calcul
en coût global de l’installation et d’obtenir le retour d’investissement.
Dans le neuf, l’offre luminaires avec détecteurs intégrés est généreuse et nombreux sont les fabricants à mettre sur le marché des
appareils équipés de dispositifs de détection de mouvement et de
lumière du jour, à l ’instar de T rilux, par e xemple, qui pr opose
Neximo, un lampadaire LED pour l’éclairage des bureaux à répartition directe-indirecte, avec possibilité de v ariation ou enc ore
Havells-Sylvania, dont la cellule 312 peut intégrer tout type d’appareil, plafonnier ou encastré.
Osram, de son côté, a développé Multi3 LS/PD qui peut s’intégrer ou
non dans un luminaire et dont la modularité offre de multiples fonctions : outre la dét ection de mouv ement et de lumièr e du jour, la
variation, un pr éavis d’extinction, la t emporisation est réglable de
10 s à 1 h, et peut r elier 6 luminaires entres eux. Hervé Plackowski,
responsable systèmes de gestion, Osram explique « le DALI Multi3
professionnel peut commander 64 luminaires, avec 4 sorties, ce ne
sont pas moins de 256 luminaires qui peuvent être contrôlés via une
programmation par ordinateur ».
Non seulement ces systèmes présentent des gisements d’économies
importants, mais ils offr ent une qualité d’éclair age et un c onfort
améliorés, notamment avec la pos sibilité de maint enir un niv eau
d’éclairement constant grâce à un réglage préprogrammé.
qu’un éclairage de qualité adapté aux besoins de l’utilisateur, en particulier dans les bureaux ». Citons pour exemple ActiLume, qui est un
système de commande de l’éclairage DALI conçu pour offrir un
confort optimal et des éc onomies d’énergie pouvant atteindre 75 %
(en mode complètement automatique et lorsqu’il est utilisé avec les
ballasts Philips HF-Regulator EII Touch et DALI). ActiLume se compose d’un détecteur et d’un c ontrôleur qui s’intègrent aisément aux
luminaires, solution « plug & play » pour l es bureaux paysagers
(jusqu’à 11 luminair es) ou individuels (4 luminair es par e xemple).
Utilisé dans une c onfiguration de lumig
htin
naire maître-esclave, il est facile à
ig
L
s
hilip
©P
utiliser et à installer.
Philips développe deux grandes
familles de produits : des systèmes
pour la gestion centralisée du bâtiment
et des multicapteurs pour
allumages/extinctions automatiques (en fonction
de la présence et de la lumière du jour) et adaptation
du niveau d’éclairement.
Intelligence également au service du confort avec les systèmes développés par Theben et, entr e autres, le Compact office DALI qui offre
deux fonctions : type « school » pour les salles de classe et de réunion où la variation manuelle arrête la régulation à lumière constante
et l’éclairage est maintenu à la valeur variée tant qu’une présence est
détectée (aucune influenc e de luminosité) ; type « office » pour
bureaux individuels et paysager s qui maintient la r égulation à
lumière constante activée à la nouv elle valeur de
consigne de luminosité apr ès la v ariation
manuelle. La désactivation et la r éactivation
renvoient au mode de r égulation avec la
valeur de luminosité initial ement
programmée.
Le système PresenceLight 360B-KNX WH
de Theben commande automatiquement les
applications CVC et l’éclairage en fonction de la
présence et de la luminosité avec temporisation à
l’enclenchement et à l’extinction.
en
heb
©T
©
ram
Os
Cellule encastrable LS/PD MULTI 3 CI d’Osram
orientable pour une installation dans des fauxplafonds.
Une gestion à multi-fonctionnalités
Pour Alain Minet, chef de marché pour le tertiaire, l’hospitalier, l’industrie et l’hospitalier, Philips Lighting, « il ne fait nul doute qu’avec
la RT2012, les systèmes intelligents de gestion de l’éclairage vont se
généraliser, apportant des sources d’économies d’énergie ainsi
44
© Wago
Wago, de son côté, propose un système de gestion d’éclairage intérieur tertiaire basé sur la combinaison d’un automate programmable
WAGO-I/O-SYSTEM et un ou plusieurs détecteurs de présence. Cette
solution offre une gestion complète de l’éclairage : découpage en différentes zones, gestion de scènes et de niveaux de gradation, prise en
compte de l’apport de luminosité naturelle existante et de l’occupation/inoccupation.
Système de gestion
de Wago qui combine un automate
programmable WAGO-I/O-SYSTEM
(système d’E/S modulaire, piloté par
un contrôleur Ethernet TCP/IP - le 750-880 – et équipé
d’une ou plusieurs bornes d’interface DALI multi-maître
753-647) et un ou plusieurs détecteurs de présence.
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D O S S I E R
Programmation d’ambiances
et gestion centralisée
De nombreux protocoles ouverts et sys tèmes de c ommunication
intelligents (DALI, KNX, LON…) permettent d’aller au-delà de ces
automatismes pour ajouter des fonctions de recueil d’informations et
de télégestion. Avec une gestion fine des ambiances et une flexibilité
de l’installation d’éclairage (voire l’interconnectivité de plusieurs systèmes), il est possible d’améliorer encore l’efficacité énergétique et le
confort des usagers. A noter que Philips, outre les systèmes ouverts
comme LightMaster Modular (LON), LightMaster (KNX) par exemple,
a développé ses propres protocoles, notamment le Dynalite.
Les systèmes de gestion d’ambiances offrent la possibilité d’enregistrer plusieurs scénarios que l’utilisateur peut activer simplement et
modifier selon ses besoins. Ils permettent de programmer des
ambiances lumineuses, de les mémoriser et de les activer d’un simple geste. Le signal est envoyé au récepteur infrarouge qui commande un ou plusieur s luminaires, les mouvements de lumière, la
variation de niveaux d’éclairement ou même c elle de températures
de couleurs. Ce dispositif est peu coûteux du point de vue de l’installation électrique (plus d’interrupteurs ni de câblage vertical), ce qui
permet de modifier facilement l’organisation de l’espace.
© Schneider Electric
Pour aller encore plus loin, des systèmes de gestion permettent de
piloter et de paramétrer l’ensemble
du bâtiment en intégrant plusieurs
fonctions comme l’éclairage, le
chauffage, les volets roulants.
L’interrupteur horaire de
Schneider détecte la localisation
géographique et en fonction
allume ou éteint l’éclairage
associé.
Schneider, qui pr opose Konnex
(KNX), entre autre, permet de
contrôler de manièr e simultanée :
l’éclairage, les ouvrants, le chauffage, les prises… En fonction de la
lumière naturelle, de la température
externe et interne, de la présence, le
chauffage se mettra en action ou en
veille ; de même pour l’éclairage, les
ouvrants se f erment ou s ’ouvrent
pour garantir un maximum de
confort, et économiser de l’énergie.
Avec, la gamme i-bus® KNX, ABB propose des produits qui couvrent
l’ensemble des applications que l’on retrouve dans les bâtiments, de
l’éclairage ou de la commande de volets au chauffage à la ventilation
en passant par la sécurité et la gestion d’énergie, et bien plus encore.
Isabelle Arnaud
© GE Energy
Citons également Philips, qui a créé « Light Balancing » en partenariat avec Somfy, outil qui permet d’obt enir un juste équilibre entre
lumière naturelle et éclair age artificiel. Leur s systèmes fonctionnent en harmonie : lorsque la lumière naturelle est bloquée afin de
réduire la température intérieure et les reflets, la lumière artificielle
compense automatiquement le niveau de luminosité, et vic eversa. « Une alliance qui offre un confort maximal pour une
consommation d’énergie minimale » constate Alain Minet. ■
HabiTEQ de GE Energy est un système souple et intégré
qui gère les sous-systèmes fonctionnels d’un bâtiment,
à savoir éclairage, chauffage, ventilation, volets roulants
et sécurité. Il les commande à partir d’un contrôleur
central installé dans le tableau et peut piloter
l’installation en local ou à distance.
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DEVELOPPEMENT DURABLE
Des bâtiments verts équipés
par Wieland Electric
Pour Wieland Electric le concept « installation intelligente » vise à réduire le câblage global d’un bâtiment, ainsi que les
pertes d’énergie. Par ailleurs, on installe plus vite et mieux, les erreurs d’installation sont très réduites, et le résultat
très « green ». Plusieurs chantiers labellisés LEED(1) bénéficient du concept « installation intelligente » de Wieland.
Composants Wieland Electric
et bâtiments certifiés
Pionnière de la t echnologie des c onnexions électriques, avec son
système de précâblage rapide gesis®, Wieland Electric est, depuis
plus de 30 ans, le leader mondial du marché des installations électriques enfichables pour l e bâtiment. La c onception distribuée et
enfichable gesis® réduit au minimum le câblage tout en garantissant le recyclage futur de tous les composants. Le système de bus
d’alimentation podis® de Wieland Electric est, lui, destiné aux solutions d’automatisation dans de multiples domaines, y compris dans
le bâtiment. Le concept d’installation intelligente de Wieland
Electric propose ainsi des solutions pour des ins tallations électriques et des automatismes durables.
Alimentation électrique décentralisée
Dans le passé, les installations électriques comportaient souvent d’importantes distributions centralisées ; les solutions d’automatisation
pour les bâtiments ont alors conduit à augmenter le coût du câblage.
En revanche, le concept d’installation intelligente vise à r approcher
l’alimentation triphasée du consommateur, ce qui améliore le rendement énergétique en r éduisant la chut e de t ension. Cette solution
nécessite moins de câbles, et réduit considérablement les besoins en
cuivre. Les structures simples et leur conception enfichable rendent
l’installation rapide et sûre. Tous ces avantages sont encore améliorés si l’on installe les composants de la sous-distribution à proximité
des consommateurs. Avec les produits et solutions intégrés gesis®
couvrant l’alimentation électrique avec des systèmes de câbles plats,
des terminaux passifs et actifs, des c âbles préfabriqués enfichables
ainsi que des composants d’automatisation distribuée de bâtiments,
directement enfichables, Wieland Electric prouve son expertise inégalée dans le domaine des installations plug & play. La durabilité du
concept d’installation intelligente a déjà été épr ouvée dans de nombreuses applications de référence labellisées.
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Wieland Electric, KNX, EnOcean
Des concepts d’installation intelligente ont été c onçus et mis en
œuvre aux quatr e coins de c es bâtiments. L ’automatisation des
locaux est opérée localement, essentiellement à l’aide de t ouches
tactiles EnOcean sans batterie. Leurs signaux sont détectés par des
passerelles EnOcean-KNX décentralisées et tr ansmis au
système KNX. C’est là, par exemple, que les actuateurs de volets distribués gesis®EIB V et l es terminaux gesis®RAN c orrespondants
sont contrôlés par le système modulaire gesis®EIB RM. Le contrôle
de l’éclairage est basé sur l e système DALI, lequel a été inc orporé
dans le système KNX à titre de sous-système de bus, via les passerelles gesis®. Les mot eurs du système de volets et l’éclairage sont
directement raccordés à l ’installation. La c onséquence ? Un plan
d’installation d’une grande simplicité et facile à mettre en œuvre. ■
Roland Kuschner
(1)
Leadership in Energy and Environmental Design
© Wieland Electric
© Wieland Electric
Wieland Electric a obtenu la certification LEED OR, grâce à des caractéristiques
de durabilité, pour sa conception écologique et ses pratiques de construction.
Les labels internationaux, tels que l’américain LEED ou l ’allemand
DGNB (label de qualité pour la c onstruction durable), sont décernés
aux bâtiments du futur. La durabilité des bâtiments englobe les économies d’énergie ainsi que les aspects écologiques, économiques et
fonctionnels de l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, de sa conception jusqu’à sa démolition.
Premier immeuble de bur eaux à r ecevoir la c ertification LEED
Platinum en Allemagne : le nouveau centre administratif de la société
Deutsche Börse, à Eschborn, non l oin de Francfort, équipé de c omposants Wieland. À Munich, l e nouveau siège social de l ’éditeur
Süddeutsche est également équipé sel on ce concept d’installation
intelligente. C’est le premier gratte-ciel allemand à recevoir la certification LEED Gold, laquell e met l’accent sur la réduction du cuivre,
résultant de la déc entralisation de l’installation électrique, et sur la
gestion intelligente du bâtiment. Dans l e quartier d’affaires An den
Brücke (West End de Munich), deux bâtiments t otalement « verts »
ont été récompensés par les labels LEED V3.0 Platinum et Gold.
Exemple : Réduction du cuivre par la décentralisation
de l’installation électrique et une gestion intelligente du bâtiment.
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DEVELOPPEMENT DURABLE
« Produit vert » SpeedStar
© Philips Lighting
© Philips Lighting
Thierry Lesieur,
responsable Qualité Environnement,
Philips Lighting France
L’éco-conception chez
Philips Lighting débute
dès la phase de
développement du produit
L’éco-conception est au cœur des préoccupations de Philips Lighting depuis
plus de 20 ans et le Groupe multiplie les initiatives pour offrir des produits
respectueux de l ’environnement. Thierry Lesieur, r esponsable Qualité
Environnement, Philips Lighting France, en détaille les enjeux et les objectifs.
Électro Magazine – Q uelle définition donneriez-vous du
terme « éco-conception » ?
Thierry Lesieur – Philips Lighting c onsidère que l ’éco-conception
débute bien avant la fabrication, dès la phase de développement du
produit. Autrement dit, nous pr enons en compte l’impact sur l’environnement à toutes les étapes : à commencer par la recherche fondamentale au moment on l’on définit les technologies utilisées, puis
au stade de la validation du prototype et ensuite celui de l’industrialisation lors du choix des machines à mettre en œuvre. Nous réalisons
également pour certains produits une compensation de leur impact
environnemental, via l’achat de « crédits carbone » par exemple.
Comment procédez-vous à cette v alidation, sur quels
critères ?
Thierry Lesieur – Philips Lighting a dé veloppé une démarche écoresponsable dès les années 1990 et a défini 6 critères environnementaux qui sont d’aill eurs toujours d’actualité. Il s ’agit de l ’efficacité
énergétique, le packaging (quantité et qualité des matériaux utilisés
pour l’emballage), l’utilisation des substances dangereuses, le poids
des produits (quantité des matières premières utilisées), le recyclage
des produits, et enfin l eur durée de vie. C’es t la prise en c ompte de
ces critères qui a c onduit à la notion de « produits verts » qui sont
répertoriés dans notre catalogue, une sorte de label interne.
Comment évaluez-vous ces critères, quelle es t l’échelle de
valeur ?
Thierry Lesieur – Le label « produit vert » est attribué aux produits
dont les performances environnementales sont amélior ées d’au
moins 10 % sur au moins 1 critèr e par rapport à un produit de référence interne ou sur l e marché. L’objectif est que l es « produits
verts » représentent au moins 30 % du chiffr e d’affaires (dans l e
cadre du programme Ecovision 4).
C’est une sorte de « PEP » (profil environnemental produit)
avant l’heure ?
Thierry Lesieur – En effet, Philips a anticipé à plusieurs niveaux en
termes de dé veloppement durable. Dès la fin des années 1990,
nous avions mis en place une filière, nous tenons à jour en interne
une liste de substances interdites et avons établi une procédure de
48
récupération des tubes fluor escents et des poudr es fluorescentes,
bien avant le lancement de la filière de recyclage qui existe
aujourd’hui avec Récylum.
Nous sommes en train de créer, toujours en nous appuyant sur les 6
critères dont j’ai parlé, un pas seport environnemental. Il s’agit d’un
document mis à la disposition des clients qui explique les choix environnementaux que Philips Lighting a eff ectués sur ses pr oduits.
L’objectif est de permettr e à nos clients de juger par eux-mêmes
l’éco-conception de nos produits avec des notions simples, concrètes,
compréhensibles par tout le monde.
Tout cela s’inscrit dans une démar che plus gl obale de Philips
Lighting en relation avec diverses instances, en particulier via le
Syndicat de l ’éclairage, pour l e développement de nouv elles
normes ou règlementations.
De nouveaux textes sont en préparation ?
Thierry Lesieur – Pour faire suite au Grenelle de l’environnement, de
nombreuses démarches sont entreprises actuellement dans le souci
de réduire l’impact environnemental des bâtiments. Cit ons notamment la règlementation en cours concernant les produits de conception du bâtiment dont les matériels d’éclairage étaient exclus jusqu’à
présent, car ce sont des équipements qui consomment de l’énergie.
Les référentiels n’étaient donc pas adaptés. L ’idée est de fournir à
une présentation de déclaration environnementale qui permette au
client de comparer en connaissance de cause lorsqu’il doit faire des
choix pour son installation ; pour ce faire, il doit pouvoir s’appuyer sur
des informations transparentes et objectives. Philips participe à tous
ces travaux qui de vraient aboutir à une fiche envir onnementale
« standard » d’ici 2017.
Ces engagements de Philips Lighting sont-ils propres à la
France ?
Thierry Lesieur – Non, Philips, en t ant que Gr oupe international,
veille à une c ohérence des appr oches entre les différents pays,
notamment au sein de l’Union européenne. Non seulement, la France
n’a pas à r ougir de ses pr atiques en la matièr e mais elle est largement en avance par rapport à d’autres pays d’Europe et constitue un
véritable moteur. ■
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Propos recueillis par Isabelle Arnaud
CHANTIER
© Adee
Nouvelles cartouches
Fusadee Habitat
à diode Zener.
ADEE, offre packagée pour sites ICPE
Une part importante de l ’actualité du risque f oudre est dominée par l’arrêté du 15 janvier 2008 r elatif à la ges tion du
risque dans les sites classés ICPE soumis à déclaration, avec une date limite des mises en conformité qui avait été fixée
au 1er janvier 2012. ADEE Electronic répond avec une offre packagée qui intègre tous les acteurs de la filière Foudre.
Cet arrêté oblige l’exploitant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), de vérifier s’il y a lieu de la
protéger contre la foudre, selon une procédure précise, débutant par l’analyse du
risque foudre (ARF) effectuée par un organisme indépendant.
« Nous proposons au client final un
package complet conçu avec des partenaires indépendants, un package qui
donne sa place à tous les acteurs de la
filière : bureaux de contrôle, distributeurs, cordistes, électriciens », souligne
Yannick Rouet, directeur commercial
d’ADEE Electronic.
L’installation des pr otections est alors
confiée à une entr eprise Qualifoudre. La
vérification de l’installation est réalisée par
un organisme de c ontrôle, et l ’entretien
assuré par une entreprise Qualifoudre.
© Adee
Si l’ARF la déclare obligatoire, la réalisation
d’une étude technique (ET) est effectuée par
une entreprise qualifiée Qualifoudre ou F2C.
Sur site ICPE, installation d'un paratonnerre
à dispositif d'amorçage (PDA) d'ADEE Electronic.
Identifier les sites ICPE
© Adee
Le nombre de sites soumis à obligation est
évalué à plusieur s milliers, mais il n’y a
pas de chiffre précis fournis par la DREAL :
une station service de supermarché, une
citerne de c ombustible, une foultitude de
petits sites sont concernés. Aussi, en raison de l’ampleur de la tâche et des inv estissements à mobiliser, l’échéance de janvier 2012, a été modifiée ; une f ois l’ARF
effectuée, le site a deux ans pour se mettre en conformité.
Site ICPE protégé par un paratonnerre à dispositif d'amorçage
(PDA) d'ADEE Electronic
La gamme de parafoudres d’ADEE Electronic couvre tous les niveaux
de protection, du niv eau 1 (protection des per sonnes et des biens)
jusqu’au niveau 4 (pert e économique) avec l’utilisation de par afoudres Fusadee à installer au plus près de la machine.
© Adee
Package filière
50
ADEE Electronic est une PME f amiliale
française, créée en 1978, qui c onçoit,
fabrique et commercialise des produits et
des systèmes de protection des bâtiments
contre les effets directs à l’aide de paratonnerres, et de pr otection des équipements électriques contre les effets indirects de la foudre à l’aide de parafoudres.
ADEE Electronic propose deux gammes
de parafoudres : les parafoudres Fusadee
à diodes Zener r éagissant à la pic oseconde afin de contenir et évacuer à la terre
la surtension ainsi que des par afoudres à
varistances (réaction à la nanosec onde),
plus sujets à l ’usure et dont l ’efficacité
diminue dans le temps.
Fusadee
L’arrêté de 2008 dynamise la filière foudre au complet, et c’est dans
cette perspective filière que s’inscrivent les actions d’ADEE
Electronic. Ses commerciaux itinérants ont, parmi l eurs missions,
celle de former les forces de ventes des distributeurs en matériel
électrique. Ces formations, de deux à trois heures, fournissent, à la
fois, des inf ormations sur l e risque f oudre et l es solutions ADEE
Electronic, mais aus si sur l ’identification des sit es pouvant être
concernés par l’arrêté. Les équipes des dis tributeurs peuvent ainsi
déclencher des opportunités, apr ès avoir effectué des r echerches
auprès des DREAL, pour ensuit e contacter l’exploitant du site identifié, et l’informer de l’existence de c et arrêté, et des ét apes de la
mise en conformité.
Une fois l’analyse du risque effectuée, ADEE Electronic qui est qualifiée pour intervenir sur l’étude technique, propose à ce niveau un
package complet à l’exploitant du site concerné : types de paratonnerre (PDA ou cage maillée) et de parafoudres, liaisons équipotentielles à installer, équipe de c ordistes pour la pose d’équipements
en hauteur, encadrement de l’électricien non c ertifié Qualifoudre
pour la partie liaisons équipot entielles et pose des par afoudres.
ADEE et diodes Zener
Le fabricant annonce le lancement de nouv elles cartouches pour
parafoudres Fusadee Habitat (niveau de protection maximal - Up de
0,8 kV) utilisant des diodes Zener permettant de multiplier par 2 ou 3
le seuil de fusion, ainsi que de doubler le courant nominal de
décharge. Les nouvelles
cartouches
Fusadee
Habitat (réseau énergie
mono ou triphasé et
réseau téléphonie) ne
consomment rien en
fonctionnement et offrent
un large choix afin de
mieux adapter la pr otection au risque et diminuer
ainsi les coûts. ■
Coffret ADEE
avec parafoudre Fusadee Habitat
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Roland Kuschner
© Phœnix Contact
CHANTIER
Rapide à installer,
le RFC 460R.
Nouveaux automates redondants
Phoenix Contact
Dans les systèmes complexes et les installations étendues, l’absence d’interruption des processus est essentielle.
Phoenix Contact inno ve en pr oposant de nouv eaux automates r edondants RFC 460R. Ces automates permettent
d’assurer une continuité de service ainsi qu’une disponibilité maximale des applications.
Assurer la disponibilité électrique,
le souci des maîtres d’ouvrage
Redondance Phoenix Contact :
technologies et prix font la différence
© Phœnix Contact
Face aux enjeux environnementaux, au durcissement
de la ques tion énergétique, améliorer la perf ormance
énergétique des bâtiments de vient aujourd’hui une
réelle préoccupation. Outre la mesure de la consommation d’énergie, garantir une continuité de service devient
une problématique inéluctable pour les applications critiques, en milieu hospit alier, mais aus si dans l es
domaines de l’eau, des tunnels, des infrastructures
aéroportuaires, etc.
« La fonction “Hot Stand By” et la redondance sont des
technologies de plus en plus recherchées pour les
sites critiques. Notre solution est deux fois moins
chère que des solutions de redondance traditionnelles, de type applicatives », explique Laurent
Buisine, responsable division pr ojets industriels CIS
(Control Industry Solutions) de Phoenix Cont act.
Rapide à ins taller, le RFC 460R se pr ésente sous la
forme d’une cpu à déposer dans une armoir e ou coffret, sans employer de r ack, ni de c arte de couplage
spécifique ou dédiée. Cet aut omate est, de plus, doté
d’un écran haute résolution affichant l es messages
d’état et l es conditions d’erreur sous f orme de t exte
clair permettant ainsi un diagnostic rapide et une localisation de la panne.
La fonction de redondance permet d’assurer une dispoLaurent Buisine,
nibilité pour des T GBT ainsi que sur des équipements
responsable division projets
de délestage/relestage ou plus simplement sur des sysindustriels CIS (Control Industry
tèmes d’éclairage et de climatisation. Le maîtr e d’ouSolutions) de Phoenix Contact.
vrage, soucieux d’assurer et de garantir une continuité
sans faille de la fourniture d’électricité, s’oriente vers une installation
comprenant des T GBT disposés de f açon à êtr e redondants par
Phoenix Contact au service du bâtiment
paires, afin d’assurer une continuité à 100 % de la puis sance élecL’automate RFC 460R a été c onçu à l’origine pour le monde industrique, tandis qu’une GTC/GTB supervise en temps réel toute l’instaltriel, et trouve des applications, là où il es t impératif, pour des r ailation courant fort et faible de l’ensemble.
sons de rentabilité ou de sécurité, d’éviter toute immobilisation : stations d’épuration, de traitement des eaux, tunnels routiers et ferroviaires (tunnel Diabol o passant sous l ’aéroport de Brux elles, par
Des automates redondants
exemple), hôpitaux, etc.
Les automates redondants RFC 460R sont basés sur l e protocole
« Cette stratégie Bâtiment, nouvelle pour Phoenix Contact, répond
PROFinet et, grâce à la technologie AutoSync, si un automate tombe
aux enjeux environnementaux et d’amélioration de la performance
en panne, l’autre prend le relais immédiatement, sans temps d’inénergétique des bâtiments, dans la continuité
terruption. Ces aut omates peuvent être reliés entre eux par une
du Grenelle de l’environnement et de
la
fibre optique, le déport des deux UC des aut omates peut atteinConférence environnementale. Ainsi, Phoenix
dre une distance record de 80 km. En cas de dysContact propose une gamme de composants
fonctionnement des équipements électriques, l’auet systèmes (gestion technique du bâtiment,
tomate Primaire transmet l’ordre de basculement
gestion de l’énergie, contrôle d’accès, gesvers l’automate Backup dans un t emps de 12 ms.
tion des éclairages et de la climatisation),
Cette fonction, dite « Hot Stand-by », est permise
dont l’objectif final est la réalisation de
grâce à la t echnologie AutoSync (sans logiciel) utilistructures de bâtiments garantissant durasée par Phoenix Contact.
bilité et efficacité énergétique », précise
Laurent Buisine. ■
Technologie AutoSync
pour une connexion immédiate
Avec la technologie AutoSync, les équipements établissent automatiquement, sans programmation, une
connexion hautement performante pour l ’échange de
données de c onfiguration et d’inf ormations systèmes.
Avant chaque cycle, les données à synchroniser sont transmises par l’API gérant le processus à l’API de secours de
manière transparente et automatique.
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Roland Kuschner
Brochure « Solutions globales de Phoenix
Contact » pour l’installateur.
© Bachmann
CHANTIER
Le boîtier Coni est un top access à
intégrer au plan de travail et destiné
aux salles de réunion et bureaux.
© Bachmann
Boîtiers électriques Bachmann
pour plan de travail
Selon le cahier des charges du groupe de réassurance, les boîtiers devaient être conçus de façon à
accueillir les clients, les visiteurs et collaborateurs
venant du monde entier, principal
ement
d’Allemagne, des États-Unis, de France, de GrandeBretagne, de Suisse. « Pour équiper ses locaux, le
groupe a fait appel à un space-planeur/agenceur
d’espaces, lequel a conseillé d’utiliser les solutions
de Bachmann », explique Jean-Michel Vassaux,
directeur commercial de Bachmann France.
© Bachmann
Bachmann : de la prise
jusqu’au boîtier électrique
© Bachmann
Dans cet immeuble de bureaux où vient de s ’installer un groupe international de r éassurance, les boîtiers prises
électriques et média pour plan de travail de Bachmann ont été choisis pour équiper plusieurs bureaux, des salles de
réunions et celle du conseil.
du plan de travail, Coni est principalement destiné
aux salles de conférence et de f ormation. Grâce à
une profondeur de montage minimale, l’espace au
niveau des jambes reste parfaitement dégagé sous
la table. Différents aspects de surface, de tailles, de
couleurs, proposés de série ou à la demande, assurent une grande liberté créative. Il est possible d’interchanger les bandeaux des boîtier s rapidement
et sans outils.
Boîtier Slide, boîtier électrique
haut de gamme, motorisé
et affleurant
Bachmann a ainsi livré une grande mixité de prises
Les boîtiers Slide sont des boîtier s très haut de
de courant, en fournissant ses boîtiers acceptant de
gamme pour salles de conseil et bureaux de
4 à 6 emplacements pour accueillir les prises élecdirection, dotés d’une tr appe motorisée s’ouvrant
Le Slide est un boîtier multiprises
triques et la connectique média (V GA, RJ45). Des
et se refermant en actionnant un bout on. Lors de
avec trappe motorisée, destiné aux salles
de conseil et de direction.
prises électriques que Bachmann r éalise en
l’ouverture, l’électronique intégrée escamote la
interne, disposant pour c ela des moul es nécestrappe sous le plan de tr avail. Les modules d’alisaires à la fabrication de la vingt aine de prises él ectriques utilisées
mentation et de données sont alors librement accessibles. Lorsqu’il
dans le monde, y compris les prises de couleur rouge, avec ou sans
est refermé, le panneau de découpe affleure au plan de tr avail. Un
détrompage et codage, destinées à équiper l es lignes pour cir cuits
dispositif électronique anti-pincement assure une limit ation du
ondulées. Les boîtier s peuvent être dotés de f onctions de pil otage
couple de fermeture. Les blocs multiprises peuvent être, eux aussi,
domotique des équipements : vidéoprojecteurs, écrans vidéo, éclaisimplement interchangés.
rage, climatisation ou systèmes d’occultations des ouvrants.
Ainsi, parmi la large gamme de boîtiers que propose Bachmann, trois
modèles ont été retenus. Des boîtiers Step à poser ou fix er dans les
goulottes des bureaux ou les planchers techniques : ils équipent une
vingtaine de pièces du bâtiment. Ce boîtier e xiste dans une gr ande
très variété de c onfigurations en c ourant fort/courant faible, de
dimensions et de modes de fixation. La modularité des blocs multiprises Step offre des solutions illimitées : de simples groupes d’alimentation électrique aux bl ocs multiprises c omportant des
connexions de données, des disjoncteurs différentiels/magnétothermiques, des parasurtenseurs, des connexions médias, etc. Step est
doté par défaut de connecteurs Wieland et peut êtr e alimenté avec
différentes longueurs de câble.
Boîtier Coni intégré au plan de tr avail
Les boîtiers Coni qui équipent une vingtaine de salles de réunion, sont
de type « top access », parfaitement intégrés dans le plan de travail
lorsqu’ils sont fermés. Pour réaliser des connexions, il suffit de soulever le couvercle, puis de le refermer. Les brosses intégrées évitent
alors tout pincement des câbles. Conservant l’apparence lisse et unie
À la rencontre des artisans
et des distributeurs
Pour l’intégration des boîtiers Bachmann, le fabricant de mobilier a
effectué, en usine, les découpes nécessaires sur les plans de travail. Les équipes de Vinci n’avaient plus qu’à intégrer les boîtiers
pré-équipés de leurs câbles. En France, les produits Bachmann
sont distribués par Jean-Louis Revaud (XPE), qui a pour mission de
promouvoir et de développer cette offre auprès des grossistes en
matériel électrique français, à l’instar de l’Allemagne où Bachmann
est très présent, tant chez les artisans que chez les grossistes, lesquels ont compris le potentiel de valeur ajoutée, apporté par ce
fabricant reconnu. ■
Roland
Kuschner
© Bachmann
Step en goulottes et planchers techniques
Le boîtier Step est une nourrice à
poser ou à fixer dans les goulottes des
plans de travail des bureaux.
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53
CHANTIER
© J-C.F.
Alimentation des baies de
télécommunication de l’ASTI
par un onduleur MultiSentry
de Riello UPS.
Des onduleurs Riello pour la SNCF à Lille
Comment garantir l’éclairage en toute sécurité de la gar e de Lille-Flandres, sinon qu’en y ins tallant un onduleur
Riello adapté aux e xigences de CGED, f ournisseur de la SNCF . Le suc cès de c ette opération ouvre de bell es
perspectives à Riello UPS.
De gauche à droite : Christophe Choquart, Fabrice Pourre,
Laurent Meurot, Simon Joossen, Thierry Millien.
Pour l’éclairage de la gar e de Lill e-Flandres, il ét ait fait usage
d’un onduleur de 40 kVA d’ancienne génération : il a été remplacé
en juillet 2011 par un onduleur Riello de 80 kVA, disposant d’une
autonomie d’une heure, contre 10 minutes auparavant. « L’ancien
onduleur était manifestement sous- dimensionné », affirme
Thierry Millien, responsable Travaux et Maintenance, au sein de
la branche Infrastructures de la SNCF : « dans le cadre de notre
partenariat avec l’agence CGED de Lille, nous lui avons demandé
une solution étude et travaux afin de disposer de la puissance
minimale requise pour l’éclairage de la gare ». C’est dans c e
contexte que CGED a défini une solution c omplète par l’intermédiaire de son fournisseur : Riello UPS.
L’exiguïté du local devant recevoir ce nouvel onduleur rendait difficile son ins tallation. Selon Laurent Meurot, ingénieur t echnicocommercial chez Riell o Onduleurs : « le choix s’est porté sur le
Master Plus, un onduleur avec transformateur d’isolement intégré,
alimenté par deux réseaux séparés : le premier correspond au
réseau secouru, et le second, au by-pass de maintenance ». Les différents éléments c onstitutifs de l’onduleur ont été livr és séparément. Il a f allu déplacer la partie él ectrique pour introduire l’ensemble dans l ’espace disponible. « En somme, conclut Simon
Joossen, attaché technico-commercial de CGED, le projet a donné
entière satisfaction à notre client, la SNCF. Nous allons pouvoir réitérer cette opération dans le cadre d’un nouveau projet ».
Toutefois, ce site se trouve au second étage, ce qui a c ompliqué
singulièrement les opérations d’installation. Compte tenu de
l’encombrement et du poids de l’onduleur (400 kg) et des batteries (environ une tonne), il n’était pas possible de faire usage de
l’ascenseur. Il a fallu emprunter les escaliers, en prévenant tous
risques de dégr adation des c ommuns, en pr otégeant les escaliers et l es couloirs. De plus, c omme le site se tr ouve dans un
environnement de bureaux, il fallait préserver les conditions de
travail des employés et limiter la durée des opérations d’installation, de démont age de l ’existant et de déménagement, à une
seule journée. « De surcroît, précise Christophe Choquart, responsable marketing et c ommunication, Riello UPS, nous avons
réalisé une chaise métallique pour renforcer localement le plancher technique sur lequel repose le matériel informatique et de
télécommunication ».
Fabrice Pourre conclut : « grâce
à la mise en place d’un by-pass,
nous avons pu faire une coupure électrique de 10 minutes
seulement pour shunter l’onduleur, évacuer l’ancien matériel
et mettre en place le nouvel
onduleur. À l’issue du raccordement électrique, nous sommes
revenus au fonctionnement
sécurisé normal ».
© J-C.F.
© J-C.F.
Pourre, surveillant de Travaux Énergie à la SNCF : « nous demandions une autonomie de deux heures pour secourir les baies électroniques. CGED nous a proposé une solution livré e clés en main,
basée sur l’onduleur MultiSentry de 30 kVA de Riello UPS ». Un
onduleur de nouvelle technologie (IGBT à forte amplitude) générant un taux d’harmoniques inférieur à 3%, condition sine qua non
pour alimenter en toute sécurité les baies de serv eurs de l’ASTI.
Véritable atout : cet onduleur a un encombrement réduit. De plus,
il est raccordé par une liaison Ethernet au serveur informatique de
façon à disposer en permanence de ses paramètres de fonctionnement, et émettre un SMS en cas de dysfonctionnement.
Alimentation secourue de l’éclairage
de la gare de Lille Flandres.
Une alimentation zéro coupure
En février 2012, un second onduleur Riello a été implanté dans un
immeuble à proximité de la gare de Lille-Flandres, à l’ASTI (Agence
des Services Télécom et Inf ormatique)… En l’occurrence un sit e
stratégique de la SNCF, dans l e nord de la F rance, et qui ne doit
jamais s’arrêter… Il fallait remplacer un ancien onduleur qui avait
8 ans d’âge et c onnaissait des problèmes de batteries : « le remplacement de la totalité de l’onduleur était moins onéreux chez
Riello que le seul changement des batteries », commente Fabrice
54
Après avoir remplacé l’ancien
onduleur par celui de Riello, on
a bien entendu évacué le matériel en procédant à la v alorisation des matériaux.
Demain…
De nouveaux projets sont en cours avec CGED et Riello, notamment
pour la r énovation d’installations électriques de sec ours, au
Technicentre à Hellemmes, là où sont entr etenues les rames TGV…
avec ici encore, des opérations difficiles de manutention. ■
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Jean-Claude Festinger
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Floodline
Sylvania lance la gamme
Outdoor Architectural
© Havells-Sylvania
Archflood
Sylvania, une des marques de Havells-Sylvania, vient de créer une gamme complète de luminaires destinée à la mise
en valeur architecturale. Elle se compose de projecteurs, luminaires linéaires, encastrés de sol ou muraux.
Des luminaires linéaires pour des effets lèche-mur
Pas moins de 4 modèl es au c œur de la gamme de pr ojecteurs linéaires Floodline qui permett ent de révéler les détails architecturaux.
Presque tous se conjuguent en tubes fluorescents T5 (sauf Floodline 2 en LED) qui offrent une lumière banche uniforme.
Projecteur
Source/Puissance
Longueurs
Montage
T5 : 14 W, 21 W, 28 W,
35 W et 54 W
600 mm – 900 mm –
1 200 mm – 1 500 mm
montage au sol
Éclairage symétrique
Floodline 2
LED blanche ou
couleur RGB-DMX :
11 W, 22 W et 31 W
325 mm = 11 W
615 mm = 22 W
900 mm = 31 W
montage au sol
- Version LED blanche 3 000 K avec verre frontal sablé
pour une distribution homogène de la lumière
- Version LED RGB avec contrôle DMX, pour des effets
visuels dynamiques
Floodline 3
T5 : 14 W, 21 W, 28 W,
35W et 54 W
608 mm – 908 mm –
1 208 mm – 1 508 mm
montage mural
- Version symétrique (2 tubes)
- Version asymétrique (1 tube) avec grille anti-éblouissement intégrée
Floodline 4
T5 : 14 W, 21 W et 28 W
Ou LED RGB
contrôlable par signaux
DMX pour un éclairage
couleur dynamique
620 mm – 920 mm –
1 220 mm
A encastrer
- Version symétrique avec grille anti-éblouissement ou
asymétrique
- Versions à LED RGB contrôlables par signaux DMX 7 W,
9 W et 11 W
- Driver électronique intégré
« Outdoor est le fruit d’une profonde réflexion stratégique, accompagnée d’un intense programme de recherche et développement,
alliant les toutes dernières technologies d’économie d’énergie à une
réelle facilité d’installation, sans pour autant renoncer à un design de
qualité. La gamme de produits extérieurs Outdoor nous permet de
nous positionner comme le premier fabricant de solutions complètes
du secteur de l’éclairage », explique Axel Malaterre, directeur
Marketing de Havells-Sylvania France.
Des projecteurs aux iodures métalliques
pour la mise en valeur des façades
Archflood, qui se décline en cinq modèl es, est plus particulièrement
destiné à l’illumination et la mise en v aleur des f açades et monuments. Les versions 1, 2 et 3, à ballast ferromagnétique intégré, sont
inclinables et orientables, comportent un réflecteur haut rendement
en aluminium pur et offr ent une r obustesse et r ésistance élevées
avec un corps renforcé moulé sous pression IK08 et un verre trempé
de haute qualité, ainsi qu’un indice de protection IP65.
Archflood 1 peut recevoir des lampes aux iodur es métalliques (IM)
ou sodium haut e pression, en 250 W ou 400 W ; Archflood 2 es t
conçu pour des lampes IM de 150 W et Archflood 3 pour des lampes
IM 35 W et 70 W.
Les versions Achflood GC (2 et 3 r espectivement pour lampes IM
150 W et 35 ou 70 W) sont équipées d’un dispositif de c ontrôle de
l’éblouissement et de caches anti-éblouissement.
Pour l’éclairage nécessitant des niveaux d’éclairement élevés,
comme des terrains de sport et des bâtiments industriels ou historiques, Sylvania a créé Powerflood 1, un projecteur de forte puissance (lampes IM de 1 000 W et 2 000 W qui répartit la lumière de
manière uniforme et précise, à travers 3 faisceaux différents (étroit,
moyen ou large).
56
Versions
Floodline 1
La discrétion des projecteurs LED
pour les illuminations
La gamme FloodLED se décline en trois versions de projecteurs, tous
annonçant une durée de vie de 50 000 heures. Compacts, ultra-plats,
IP65, ils se dissimulent aisément et peuvent fonctionner à des températures ambiantes allant de -30° C / +60° C.
Les trois modèles présentent un indice de rendu des couleurs entre
75 et 80, proposent 3 températures de couleur différentes : blanc
chaud (3 500 K), blanc froid (4 500 K) et lumière du jour (6 500 K) ainsi
que 2 ouvertures de faisceaux étroit (18°) et large (42°).
FloodLED 75 (120 W) offre un flux lumineux jusqu’à 10 000 lm (efficacité lumineuse 82 lm/W) ; FloodLED 48 (80 W) jusqu’à 6 000 lm
(70 lm/W) ; FloodLED 27 (45 W) jusqu’à 3 500 lm (75 lm/W) et
FloodLED 12 (25 W) jusqu’à 1 700 lm (65 lm/W). ■
Isabelle Arnaud
ENCASTRÉS D E SOL
• La gamme Outdoor comprend aussi des encastrés de sol
Inground. Leur grande robustesse leur permettent de supporter
une capacité de char ge en surf ace pouvant aller jusqu’à
5 000 kg.
• Tous les produits de la gamme Outdoor sont gar antis 5 ans sur
les parties mécaniques et le corps des appareils, et 3 ans sur
tous les drivers LED et sont marqués « WARRANTY ».
• Sylvania complétera son offre d’éclairage extérieur avec de nouvelles solutions d’aménagement urbain et d’éclairage de rues.
ÉCLAIRAGE
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PM Plastic Materials :
360 références de gaine !
À l’heure où PM Plastic célèbre son 50e anniversaire, l’entreprise italienne spécialiste de la gaine et du tube pour la
protection des câbles dispose d’une offre de 360 références pour le marché français. Des solutions de gaines vides
ou pré-filées adaptées à de nombreuses situations de chantier.
La recherche de l ’excellence des matièr es
premières a toujours été un objectif pour PM
Plastic Materials. Le fabricant cherche en permanence à simplifier la mis sion des installateurs et à réduire l’impact environnemental de
ses produits.
Des gaines pour chaque exigence
© PM Plastic
PM Plastic Materials propose des gaines vides
pour chaque e xigence. Par exemple, la gaine
bleue ICTA FlexLub Plus LSZH c onçue pour le
marché français se caractérise par une souplesse élevée et un niv eau de lubrific ation
Dès le début des années 90, PM Plas
tic
supérieur. Autre produit, la gaine Fl exHiSpeed
Materials lançait sur l e marché européen une
LSZH, haut de gamme du c atalogue, présente
gaine lubrifiée facilitant le tirage des fils et des
une double paroi offrant un effet de glisse très
câbles. Quelques années plus tard, à la fin de la
élevé, grâce à une r éduction des frictions de
décennie, porté sur l’innovation au service des
plus de 50 %. Une solution idéale pour les checlients, PM Plastic Materials introduit la gaine
minements les plus tortueux. FlexLub LSZH, la
Au catalogue des distributeurs français : plus de
ICTA Low Smoke Zero Halogène. Selon les
gaine ICTA standard du fabricant, demeure la
220 références de gaines PM pré-filées.
normes EN 50267-2-1, EN 50267-2-2 et IEC
plus utilisée en Europe. La gamme ICTA et PVC
61034-2, en c as d’incendie, les gaines ne dégagent qu’une f aible
compte 530 références de gaine vide, dont 140 actuell ement venémission de fumées t oxiques et aucune émis sion de subs tances
dues en F rance. Nouveauté : PM Extr a Long es t une gaine vide
halogènes. À pr ésent, toutes les gaines fl exibles en pol ypropylène
conditionnée en couronnes jusqu’à 900 m, conçue pour répondre aux
conçues et f abriquées par PM Plas tic Materials sont « sans halobesoins de pieuvristes.
gènes ». Toutes les gaines sont c onditionnées en c ouronnes puis
emballées sous un film en polyéthylène entièrement recyclable.
220 références pré-filées
Aujourd’hui, l’ensemble des produits au catalogue est conforme au
standard EN 61386 et fait l’objet de 12 certifications de qualité, y compris selon la marque NF depuis 1991. Les pr oduits, gaines et tubes,
vont déjà au-delà des s tandards imposés par REA CH : les produits
sont dépourvus des subs tances déjà interdites par le règlement, et
par anticipation ont éliminé tous les principes actifs potentiellement
sujets à interdiction dans l’avenir.
En Europe, PM vend aujourd’hui sa gaine dans 20 pays au travers des
filières de dis tribution professionnelles locales. Les dis tributeurs
peuvent disposer en s tock de plusieur s dizaines de r éférences de
gaines, sachant que les autres références faisant l’objet d’une commande sont obtenues sous 10 jours.
PRÉSENT
… sur de nombreux projets européens
Reconnue en Europe, la gaine PM Plastic Materials est utilisée
pour d’importants projets tels que l’extension de l ’aéroport
Charles de Gaulle à Paris, la tour Turning Torso à Malmö
(Suède), la Zurich T ower ou l e quartier éc ologique Foyer
Secheron à Genève (Suisse). En cours de réalisation : les installations électriques de la Friends Arena, le plus grand stade
d’Europe du nord près de Stockholm (Suède), entièrement réalisé avec la gaine PM.
L’offre de gaines pré-filées avec des fils et des câbles compte plus de
830 références, dont 220 disponibles sur le marché français. Chaque
gaine pré-filée est pourvue d’une étiquette décrivant le type, le nombre et l es couleurs des c âbles intégrés. Il s ’agit, par e xemple, de
gaines pourvues de fils et c âbles standard sans hal ogènes. Cette
solution, en t otale cohérence avec les caractéristiques des gaines,
optimise la sécurité autour des installations électriques en cas d’incendie. Astuce : un marquage au pas métrique porté sur l’extérieur
de la gaine représente un atout important pour l’installateur. De cette
façon, il sait en permanenc e combien il lui r este de gaines dans la
couronne. Les gaines pr é-filées sont égal ement
lubrifiées intérieurement dans le but de f aciliter
une éventuelle opération de retrait ou d’ajout de
fils ou câbles.
© PM Plastic
12 certifications de qualité
Parmi les dernières nouveautés, PM Fl ex AntiRay est une gaine pr é-filée anti-rayonnement
électrique pour ins tallations bio-compatibles,
comprenant une gaine ICTA lubrifiée et sans halogènes standard pourvue de fils électriques, dont
la phase reçoit un blindage spécifique à relier à la
terre. De quoi canaliser les champs électriques. ■
Michel Laurent
En Suède, à Malmö,
la tour torsadée intègre de la gaine PM.
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
De nouveaux produits compatibles
LTE 4G arrivent chez AXITRONIC
© J-C.F.
Le déploiement de la 4G initié par l es opérateurs de téléphonie mobile risque de perturber la r éception de la TNT.
Axitronic propose une gamme complète de produits pour protéger les installations TV.
Laurent Pabiot,
directeur marketing
Télédistribution
chez CAE Groupe.
SFR lance sa première offre commerciale 4G
à Lyon le 28 novembre
© CAE Groupe
« L’arrêt de la télévision analogique et le passage au tout numérique
ont modifié le plan de fréquences hertziennes », explique Laurent
Pabiot, directeur marketing Télédistribution chez CAE Groupe : « une
partie de la bande UHF (entre 790 et 862 MHz, correspondant aux
canaux 61 à 69) a été “vendue” aux opérateurs de téléphonie mobile : Orange,
Bouygues, SFR, en vue de la mise en œuvre
des services 4G ». Voilà comment, suite au
passage au t out numérique, la bande UHF
(470 à 862 MHz), dédiée à la réception de la
télévision terrestre (canaux 21 à 69), s ’étend
désormais du canal 21 au canal 60 (470 à
790 MHz). « Ceci implique une cohabitation
entre la TNT et la 4G, conduisant à des
risques de brouillage de la télévision », note
Laurent Pabiot précisant que « la 4G a commencé à se déployer dans les zones
urbaines uniquement, à la discrétion des
opérateurs ». Ce sont ces derniers qui diffusent la 4G et qui choisis sent les (grandes)
villes telles que Mar seille et Lyon… où ell e
est appelée à êtr e déployée. Cette diffusion
urbaine est réalisée sur la bande des 2,6
GHz… Alors que dans l es zones rur ales et
celles à faible population, la diffusion et la
réception de la 4G se font sur la bande UHF
dédiée aux opérateurs mobiles.
58
Et Laurent Pabiot de prédire que « les années 2013 et 2014 devraient
voir le déploiement de la 4G dans les zones rurales ». Tant et si bien
que la moitié de la population serait connectée en 2014.
Bande LTE n°20 FDD
Bane des 2600 MHz
Bande LTE n°7 FDD
Source Wikipedia
Le LTE (Long Term Evolution) est l’évolution la plus r écente des normes de téléphonie mobile… Il c orrespond à une
norme de 4e génération : la 4G qui apporte
la promesse d’un débit 10 fois supérieur à
la 3G+, de plus de contenus… C’est l’ultrahaut débit qui fait son apparition sur t ous
les supports mobil es, Smartphone,
tablette, ordinateur portable. Il sera possible de r egarder des vidéos en s treaming, la télé vision mobile HD sans c oupure, ou encore d’écouter un morceau de
musique instantanément après son achat
en ligne. Grâce à la rapidité du réseau 4G,
le GPS, l es SIG (sys tèmes d’information
géographique), la c artographie vont
apporter de nouveaux services de localisation et de routage temps réel avec optimisation de l’itinéraire.
Protégez vos installations !
Bien entendu, le déploiement d’un réseau 4G implique l ’installation
d’antennes 4G dans l es villes et dans l es campagnes. Le risque de
brouillage est pris très au sérieux par l es instances nationales. Pour
mieux cerner ce risque, Fl eur Pellerin, la minis tre de l ’Économie
numérique, a annoncé le 24 juillet dernier que les opérateurs Orange,
SFR et Bouygues T elecom avaient choisi Saint-Étienne pour lanc er
une première expérimentation commune de déploiement de la téléphonie mobile 4GT. Il s’agit avant tout de voir dans quelle mesure certains lots de fréquences mobiles de la bande 791-862 MHz provoquent
des brouillages pour les téléspectateurs de la TNT. Les trois opérateurs ont par ailleurs lancé chacun de leur côté des tests de téléphonie 4G sur la bande des 2,6 GHz (sans incidence sur la TNT) dans plusieurs villes pilotes : ils espèrent lancer leurs
premières offres commerciales, probablement à la fin du premier semestre 2013.
« Nous proposons par conséquent de nouvelles antennes hertziennes adaptées à cette
bande de fréquences : la Toscane 21-60 (gain :
17 dB) et l’AXTY44 21-60 (gain : 14,5 dB) toutes
compatibles 4G », ajoute Laurent Pabiot. Pour
les installations existantes, la solution consistera probablement à faire usage d’un filtre qui
sera commercialisé dès que l’on connaîtra les
canaux concernés. CAE Groupe a aus si en
catalogue une gamme de c oupleurs et de
préamplificateurs intérieurs compatibles 4G,
couvrant les canaux 21-60. ■
Distribution des chaînes de la
TNT avec des préamplificateurs
de mât compatibles 4G LTE et
des amplificateurs d’intérieur,
des coupleurs, et une
alimentation 24 V sur rail DIN.
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COURANT FAIBLE
Jean-Claude Festinger
La nouvelle gamme d’Asi de Socomec :
les Green Power version 2 (2.0).
© Socomec
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Socomec : onduleur Green Power 2.0,
évolutif et éco-énergétique
Le trafic de données des datacenters ne cesse d’augmenter, modifiant du coup l’architecture des serveurs. La nouvelle
gamme d’ASI Green Power (GP) 2.0 de Socomec (10 kW – 400 kW) satisfait ces besoins croissants, en conjuguant retour
rapide sur investissement, évolutivité, production continue, respect de l’environnement et assistance de qualité.
GP 2.0 : efficace
en termes d’encombrement
et d’énergie
Conforme
aux réglementations à venir
© Socomec
Socomec, fabricant français indépendant de
systèmes d’ASI, renforce sa position de l eader
sur le marché grâce au lanc ement du nouv el
ASI Green Power 2.0 (GP 2.0). Avec un facteur de
puissance de 1, le GP 2.0 fournit aux utilisateurs
une puissance nominale (kW = kV A) acceptant
des charges dans une ambianc e jusqu’à 35 °C,
conformément à la norme CEI 62040-3, soit une
puissance supérieure de 25 % aux sys tèmes
d’ASI dont le facteur de puissance est de 0,8 et
supérieure de 11 % aux systèmes d’ASI dont le
facteur de puissance est de 0,9.
Certificat du Prix de l’innovation
Frost & Sullivan, attribué au Green Power 2.0.
Le GP 2.0 assure l’évolutivité du système d’ASI. En
effet, la conception des serveurs modernes continue de s’améliorer et avoisine le facteur de puissance unité quelle que soit la charge, mais grâce
au GP 2.0, nul besoin de mettre à niveau les systèmes d’ASI. De plus, le GP 2.0 est déjà conforme
aux réglementations en vigueur et à venir du Code
de bonne conduite énergétique pour datacenters
de l’Union européenne et ce, jusqu’en 2014. Le
GP 2.0 est également capable de support er des
charges capacitives telles que des serveurs lames
d’un facteur de puissance de 0,9, sans déclas sement. Un « assistant » intuitif de prise en charge
interactive de la mise en service du système d’ASI,
pour une simplicité, une sécurité et une fiabilité
sans égales, est fourni par Soc omec qui grâc e à
ses ressources R&D et à son réseau mondial de
techniciens spécialisés, propose une gamme de
solutions personnalisées clé en main.
© Socomec
À taille d’armoire égale, le GP 2.0 fournit une puissance supérieure, offrant ainsi la densité de puissance la plus él evée du mar ché (jusqu’à
358 kW/m²) : le GP 2.0 est efficace en matière d’encombrement comme en énergie. Sa topologie à
trois niveaux (technologie IGTB à trois niveaux intéInnovation, technologie
grée dans l’onduleur et dans le redresseur), lancée
Asi
Green
Power
2.0
pour
réduire
les
coûts
et
performances
récompensées
par Socomec en 2008, lui permet d’att eindre une
de possession des datacenters.
efficacité énergétique de 96 %, testée par l e TÜV
Cette nouvelle gamme c omplète de sys tèmes
SÜD et Bureau Veritas. Le mode VFI(1) à double conversion garantit la
d’ASI Green Power a été récompensée par le prestigieux prix Frost
protection totale de la char ge pour les applications critiques, ce qui
& Sullivan (New Product Innovation 2011). « Cette récompense est
minimise les risques et maximise la disponibilité des équipements. En
la reconnaissance de l’engagement de Socomec à développer des
mode VFD(2), l e GP 2.0 peut att eindre 99 % d’efficacité maximale
produits véritablement innovants pour des applications d’ASI de
grâce à la nouv elle solution Fast EcoMode, capable de transférer la
plus en plus exigeantes. Socomec s’efforce sans cesse de dévelopcharge vers un convertisseur, en moins de 2 millisecondes, en cas de
per des produits excellents en termes de performances et de faible
défaillance du réseau électrique. La gamme Green Power garantit
coût total de possession », explique Philippe Gremel, directeur
ainsi une effic acité et une pr otection maximales, conformes aux
marketing de Socomec.
normes les plus s trictes de la pr otection de l’environnement, sans
Ce prix est également décerné à Socomec en reconnaissance de sa
compromis sur les performances.
technologie à 3 niveaux, une v éritable avancée novatrice dans son
domaine. Développée pour les produits Socomec et intégrée à c es
derniers dès 2008, c ette technologie d’avant-garde est aujourd’hui
utilisée par les concurrents de Socomec. ■
Réduction du coût de possession
60
Roland Kuschner
(1) Voltage and Frequency Independent
(2) Voltage and Frequency Dependent
© Socomec
Grâce à son facteur de puissance de 1 et à son effic acité inégalée
sur le marché, les économies d’énergie atteignent jusqu’à 50 %
par rapport aux systèmes d’ASI standard, dans une période où foisonnent les projets de construction de datacenters, situation qui
pèse sur la demande d’él ectricité. Le GP 2.0 permet de r éduire
considérablement le coût total de possession (coûts du matériel,
de la maintenance, de l’énergie, etc.). Avec son redresseur à transistor IGBT, le GP 2.0 optimise l’infrastructure en amont sans
avoir à surdimensionner les transformateurs, les générateurs ou la
distribution afférente en amont.
Avec le GP 2.0, le kW est égal au kVA,
grâce au facteur de puissance de 1.
MESURE / OUTILLAGE
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
AGI : de nouvelles suspensions
par câbles
Système pour
support de chemins
de câbles pourvu de
2 mousquetons
Parmi les nouveautés figurant cette année au catalogue AGI, se trouvent plusieurs systèmes de fixation principalement par câbles.
assuré au plafond (par exemple
avec un câble de suspension av ec
attache ajustable). Les mousquetons maintiennent chacun un c oté
du chemin de c âbles. D’où la possibilité de charger des c âbles par
le coté en détachant momentanément un mousqueton.
L’installation des fixations est possible au sol avant élévation. L’angle
formé par les câbles pourvus de mousquetons ne doit pas dépas ser
60°. L’ensemble comprend un câble de 2 mm de diamètre pour une
charge maximum de 50 kg par fixation. Deux références de fixations
permettent de maintenir un chemin de c âbles d’une largeur maximale de 50 à 200 mm ou de 300 à 400 mm.
Attaches déverrouillables
pour câbles de suspension
Elles permettent une mise en oeuvr e rapide sans néc essité de
perçage (notamment grâce aux accessoires complémentaires tels
que les vis à têt e percée). Principal atout : la hauteur de fixation
demeure facilement ajustable par dé verrouillage, sans aucun
outil. Ce système est compatible avec de nombreuses attaches de
fixation e-robur. Il accepte des charges avec un angle (par rapport
à la verticale) pouvant aller jusqu’à 60°. La solution de l’attache
déverrouillage convient aux applic ations en plaf ond suspendu,
pour l’accrochage des appar eillages de signalisation, des systèmes d’éclairage, des chemins de câbles, des conduits d’air, des
points de centre ou encore des blocs de sécurité…
Il existe quatre modules de verrouillage distincts suivant le diamètre
du câble en acier galvanisé conforme à la norme EN 12385 (1 / 1,5 à
2,5 / 2,5 à 3,5 / 3 à 4,75 mm) pour des char ges unitaires respectives
de 10, 100, 120 ou 290 kg.
Fixations pour luminaires
et systèmes de chauffage par le plafond
Câbles pour fixation directe
dans le béton
© AGI
Mettre en œuvr e cette suspension dans l e béton
C12/C15, C20/C25 ou C50/C60 nécessite de réaliser un
perçage dans le béton de diamètre 6 mm sur une lonCâble équipé
gueur
de 30 mm. La cheville métallique s’insère avec
d’une cheville
l’aide d’un marteau. L’ensemble cheville + câble de 1
pour fixation
directe dans
ou 2 mm de diamètre permet respectivement de mainle béton.
tenir une char ge de 10 ou de 50 kg. Chaque sachet
comprend un câble de longueur prédéterminée (1 à 5 m) serti sur
l’œillet de la cheville et l’attache déverrouillable correspondante.
Fixations pour chemins de câbles
Ce système est composé d’un câble avec 2 boucles serties aux extrémités. Ces boucles reçoivent chacune un mousqueton 5 x 50 mm. À
mi-longueur, un manchon plastique protège une boucle sertie réalisée sur l e câble. C’est à c et endroit que l e maintien unique ser a
© AGI
Câbles boucle avec œillet
et attache déverrouillable
Ce concept de mise en œuvr e applique le ceinturage
autour d’une poutre, panne ou autre structure, pour
assurer la suspension. L’œillet évite tout frottement du
câble sur lui-même. Chaque sachet c omprend un
câble de l ongueur prédéterminée (de 1 à 5 mètr es)
avec oeillet serti et l ’attache déverrouillable correspondante. L’ensemble admet une char ge statique de
10, 50 ou 120 kg.
© AGI
Objectif : gagner du temps l ors de l ’installation, de la maintenanc e ou du r églage d’un
équipement. AGI propose dans ce contexte des systèmes de fixation par câbles dédiés à des
missions bien précises. Voici autant d’alternatives efficaces aux classiques tiges filetées !
Solution
d’accrochage rapide
pour équipements
en faux-plafond tels
que les luminaires.
De la même façon que pour le système de fixation de
chemins de câbles, cette solution pour équipements
en plafond se compose d’un câble avec boucle sertie
protégée par un manchon plas tique. En r evanche,
aux extrémités, ce sont deux butées basculant es qui
permettent le maintien de l ’équipement. La hauteur
de l’équipement peut être ajustée lors de l’installation. L’installation est possible au sol avant élévation.
L’angle formé par les câbles avec butées ne doit pas
dépasser 60°. Suiv ant le diamètre du c âble (1 ou
2 mm), chaque fixation peut r espectivement supporter 10 ou 35 kg pour une largeur maximale de châssis de 50 à 200 mm ou de 300 à 400 mm.
Sécurisation des points
de centre DCL
Un boulon M6 x 20 mm, à visser sur le point de centre DCL, présente
une tête percée. Dans cette tête est inséré un câble de 1,6 mm de diamètre, bouclé par une att ache déverrouillable. L’ensemble admet
une charge totale de 35 kg.
Attaches multifonctions
Dédiées aux charges statiques et pour un usage unique (non repositionnable), les attaches multifonctions se positionnent sur l’aile horizontale d’une poutre d’une épaisseur de 2 à 8, de 8 à 16 ou de 16 à
24 mm. Chaque att ache peut permettr e l’accrochage d’un c âble
acier, d’un crochet en « S » ou d’une tige fil etée (M6 ou M8). Ces
attaches sont revêtues d’une protection anti-corrosion. ■
Michel Laurent
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
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PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Aiphone - Nouveauté salon Expoprotection avant-première - lancement nouveau produit
© Aiphone
AIPHONE présente en avant-première, son nouveau produit qui sera
commercialisé en janvier 2013, l e système JM : un sys tème vidéo
couleur grand angle à vision panoramique pour identifier les visiteurs
et renforcer la sécurité des ac cès. Il est doté d’un écr an 7’’ tactile :
une première pour ce type de produit.
Conforme à la loi accessibilité, ce nouveau système s’adresse principalement au petit et moyen tertiaire y compris les ERP (pharmacie,
écoles, crèches, petits commerces…).
- Le système JM d’AIPHONE sera commercialisé en janvier 2013
- Le système JM dans le détail - Le moniteur couleur mains libres dispose d’un écran tactile de 7’’.
- L’utilisation est simple et intuitive grâce aux icônes de navigation
- La caméra et le moniteur permettent d’élargir le champ de vision
jusqu’à 170° horizontal et 100° en vertical.
- Une pression sur la t ouche zoom de l ’écran permet de visualiser
dans le détail une zone précise
- Les images des visit eurs peuvent être enregistrées automatiquement sur une carte SD.
- Simple et r apide à ins taller grâce à son c âblage RJ45 CAT5e ou
CAT6
- De nombreuses fonctionnalités sont disponibles : intercommunication entre les postes intérieurs, transfert d’appel, appel général ou
sélectif, possibilité vidéo protection, platine accessibilité...
- Un combiné préserve la discrétion des conversations, il est équipé
d’une boucle magnétique.
- Configuration maximale du sys tème : 4 platines e xtérieures et 8
postes intérieurs. ■
COURANT FAIBLE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Plus d’informations ?
Scannez le code ci-contre avec votre smart phone
ou rendez-vous sur : www.HellermannTyton.fr/serie-q
HellermannTyton - La nouvelle Série Q : un design malin
offrant un gain de temps considérable au montage !
© HellermannTyton
Système de pré-montage intégré
Facile à mettre en place
dans n'importe quelle situation,
même avec des mains gantées
Une indentification précise
et de longue durée de vie grâce
aux plaquettes d'identification Q-Tag
Le design novateur du collier avec une tête
ouverte et le système de pré-montage intégré facilitent nettement la mise en plac e et
le travail, même dans des c onditions difficiles (mains gantées, champ de vision quasi
nul, espaces réduits,...)
Les embases de la Série Q s’adaptent parfaitement aux colliers et assurent une mise
en place facile et idéale.
Les plaquettes d’identification Q-tag permettent une identific ation sur mesur e des
câbles ou faisceaux.
Innovants - Effic aces - Sûr s : tels sont l es
mots qui décrivent le mieux la nouvelle Série
Q qui s ’adapte à bien des applic ations, du
pré-montage au repérage longue durée. ■
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
© HellermannTyton
© HellermannTyton
La nouvelle série Q d’Hell ermannTyton offre à ses
utilisateurs des solutions de fixation complètes,
innovantes et personnalisables grâce à sa large gamme
d’accessoires à combiner.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Deltia de Delta Dore, le confort et la maîtrise
des consommations de chauffage dans l’habitat.
Delta Dore propose une gamme c
omplète de
programmateurs et de thermos tats programmables. Ils
sont adaptés aux l ogements neufs et anciens, quel que
soit le type d’énergie concerné.
Avec un chauff age central ou une pompe à chal eur, il es t vivement
conseillé de choisir un thermostat programmable. En version filaire ou
Radio, il est relié directement à l’organe de chauffage. La chaudière ou
la pompe à chaleur obéit aux ordres de programmation que l’utilisateur
aura définis sur son thermostat.
Avec des radiateurs électriques, Delta Dore préconise un programmateur. En version filaire le raccordement s’effectue grâce au Fil Pilote. Si
le Fil Pilote est absent de l’installation, la version Radio est la plus adaptée. Dans les deux cas, le programmateur envoie directement à chaque
radiateur les ordres de pilotage. Le pilotage se fera sur 1, 2 ou 3 zones,
selon le modèle choisi.
La précision de la régulation
L’utilisateur a le choix entre 2 t empératures différentes allant de 5 à
30°C (Confort, Economie). Il peut également ajuster sa programmation
par tranches de ½ heur e pour chaque jour de la semaine. La gamme
Deltia est dotée d’autres fonctionnalités comme :
- La fonction copie de programme : reproduction d’un même programme durant plusieurs jours.
- La fonction dérogation : modification temporaire de la programmation.
- La fonction vacances : jusqu’à 365 jours avant reprise automatique du
programme.
En toute simplicité
La gamme a été c onçue pour êtr e utilisée de manièr e intuitive. Un
sélecteur donne un accès direct à l’ensemble des fonctions du produit.
L’affichage de toutes les informations se fait sur l’écran : température
ambiante, mode de f onctionnement en c ours, heure… Il es t possible
d’ajuster la température affichée sur Deltia av ec celle indiquée sur l e
thermomètre de référence.
Deltia, c’est aussi le pilotage à distance.
Le chauffage peut être piloté depuis un téléphone fix e ou mobile, quel
que soit l’endroit où se trouve l’utilisateur. Selon son équipement, il peut
choisir une téléc ommande téléphonique av ec une ligne fix e, non
dégroupée ou en dégroupage partiel. Et s’il ne dispose pas de ligne fixe
(dans le cas d’une résidence secondaire par exemple), ou
s’il n’est pas en dégroupage total, il est conseillé d’opter
pour un transmetteur téléphonique GSM. ■
COURANT FAIBLE
PROD UITS ET NOUVEAUTÉS
A CT U A L I T É S
Nouveau catalogue KNX
Système Universel
Home & Building automation :
Pour une gestion intelligente du bâtiment
de supportage de chemins de
câbles pour charges moyennes
ABB France présente la nouvelle édition de son c atalogue de solutions innovantes qui répondent aux défis
du futur pour une ges tion intelligente du bâtiment.
Dans cette nouvelle version, ABB décrit t oute l’offre
KNX en un seul ouvrage : une gamme unique de produits et solutions dédiés aux pr ojets et installations
tertiaires et résidentielles. Les produits et solutions
sont développés en adéquation aux normes et guides en vigueur
sur le marché français. Les pr oduits ABB s‘inscriv ent dans une
démarche orientée efficacité énergétique et développement durable. Avec cette offre globale de solutions, ABB permet à ses clients
d’optimiser la productivité en maîtrisant la c onsommation d’énergie. Ce c atalogue comprend toutes les nouveautés avec notamment : Les solutions T ertiaires, les solutions Résidentiell es, les
solutions intégrées, les modules pour stores et volets roulants, la
passerelle DALI DGN/S 1.16.1, le capteur de CO2, la
mesure et le suivi des consommations d’énergie, les
alarmes : sécurité et surveillance, le portier vidéo, la
gamme de boutons poussoirs.
Véritable innovation ayant fait l’objet de 2 br evets, le
Système Universel de support age Mavil es t plus qu’une
console de chemin de c âbles et bien plus qu’un pr oduit. Il
s’agit d’un concept totalement inédit au tr avers d’un système complet.
L’universalité et la pol yvalence s’expriment par l es différentes composantes du système :
• la console universelle murale qui fait également office de pendard
- d’où une optimisation du nombre de références, 2 produits en 1
- Longueur de 100 à 400 mm, t alon plat et dégagé, réglage fin
• la console universelle en C
- Longueur de 100 à 400 mm, hauteur 150/200 mm, talon plat et
dégagé, réglage fin, gain de temps en fixation
• la console universelle C40 à griffes, qui permet de réaliser des configurations complexes en démultipliant l es possibilités du sys tème
(pendards avec plusieurs chemins de câbles)
- Longueur de 100 à 400 mm, réglage au pas de 33 mm.
ABB
GEWISS / MAVIL
© Gewiss
APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
ÉCLAIRAGE
magazine
INVERTO :
la nouvelle solution
LED, design et chic
Lumiance, la mar que de luminaires Déco Tertiaire de HavellsSylvania, lance INVERTO : une
toute nouvelle ligne d’appliques et
de suspensions LED. Cett e nouvelle gamme renforce et agrandit
l’offre LED de Havells-Sylvania sur le marché de l’éclairage intérieur et extérieur. INVERTO se démarque par sa t echnologie LED,
son design contemporain épuré et sa robustesse. Elle répond à de
nombreuses applications intérieures et extérieures : hôtels, restaurants, cafés, bars, commerces, halls d’accueil, espaces de loisir et
de sport etc.
Dans le cadre du lancement de cette nouvelle ligne de pr oduits,
Havells-Sylvania a lanc é un minisit e internet dédié à INVERT O
permettant de faciliter le choix des professionnels, tout en inspirant les concepteurs et en proposant des informations pratiques
aux installateurs.
Le site : http://www.havellssylvania.com/led/lumiance/inverto/ contient des
images, des données photométriques,…
© Havells-Sylvania
© ABB
GÉNIE CLIMATIQUE
HAVELLS SYLVANIA
Le magazine de la filière électrique
électro magazine - AD.Com
Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux - 75010 - Paris
Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Char enton-le-Pont
Directeur de la publication : Alain Maugens
Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67
e-mail : [email protected]
RÉDACTION
Directeur de la rédaction : Alain Gittinger
Rédacteur en chef : Michel Laurent
Journalistes : Isabelle Arnaud - Jean-Claude Festinger - Roland Kuschner
PUBLICITÉ
Secrétariat de publicité : Géraldine Dumortier
Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - F ax : +33 (0)1 43 68 06 67
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ABONNEMENTS
AD.Com - 5, rue de Conflans - 94220 Char enton-le-Pont
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REALISATION
Conception graphique / mise en pages
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Dépôt légal : Décembre 2012
IMPRESSION :
Grafik Plus
14, rue Montgolfier - 93110 - Rosny-sous-Bois
© La reproduction et l’utilisation, même partielle,de tout article (communications techniques,
documentations) extrait de la revue “électro magazine” est rigoureusement interdite,
ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie,
microfilm,…
Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être
adressée à la publication.
www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012
65
A CT U A L I T É S
PROFFESSION
Agenda
Expoprotection
Du 4 au 7 décembre 2012 à Paris Porte de
Versailles. Salon de la pr évention et de la ges tion
des risques. Le hall 7.2 abrit era les exposants dans les domaines
de la prévention et de la protection contre les risques professionnels et environnementaux, de la santé et du bien être au travail. Le
hall 7.3 sera quant à lui dédié à la prévention et à la
protection contre la mal veillance et l e feu, à la sécurité des
hommes, des biens et des inf ormations. L’édition 2012 de vrait
accueillir plus de 900 exposants et 23 000 visiteurs.
www.expoprotection.com
IDFO-Habitat : Petit-déjeuner débat “fibre optique“ :
11 décembre 2012 de 8h30 à 10h30 à P aris (10 rue du
Débarcadère, XVIIe arr.). 7e édition des petits-déjeunerdébats cette fois-ci sur le thème “Mutualisation des infrastructures et des compétences en faveur du développement de la fibre
optique et des services liés, dans les immeubles d’habitation ou à
usage mixte“. Conditions de participation auprès de Nadia Lescure
(09 75 79 94 60 / 06 74 84 60 15).
http://www.idfo-habitat.com
Ecobat
Du 20 au 22 mars 2013, à Paris Porte de Versailles.
Cette année, l e salon professionnel du bâtiment
durable s’ouvre à l’univers de la ville et des territoires
durables. Près de 200 exposants seront répartis sur 4
secteurs : énergie et performance, matériaux et systèmes
constructifs, bois et bâtiments, é cobat city la vill e durable. Au
menu : 150 ateliers techniques, 6 séminaires de conférences, 6ème
colloque de la perf ormance énergétique, 2ème édition du c ongrès
scientifique et technique du bâtiment durable…
http://www.salon-ecobat.com/
Foire de Hanovre
Du 8 au 12 avril 2013 à Hano
vre (Allemagne).
Evénement professionnel de gr ande ampleur abordant notamment l’automatisation et l e contrôle de
mouvement de t ous les secteurs de l’industrie, et la ques tion de
l’énergie (production et distribution). Il est également question de
véhicules électriques (secteur Mobilitec) ou encore de production
d’énergie renouvelable (photovoltaïque, éoliennes…).
www.hannovermesse.de
Innovative Building
Du 16 au 18 avril 2013, à Paris Porte de Versailles
(hall 4). Salon professionnel du bâtiment innovant,
performant, intelligent et durable. Un programme de conférences
plénières et d’at eliers accueille les visiteurs notamment sur l e
thème de la RT 2012. A noter, une intervention d’Aforelec à propos
de l’habilitation au sens large pour les professionnels du bâtiment.
www.innovative-building.fr
Interclima+elec & Batimat
Du 4 au 8 novembre 2013, sur le parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Changement de saison et de lieu pour les salons du génie climatique et de l’électricité.
A présent, le regroupement simultané sur un même par c constituera un pôle bâtiment de 3 000 e xposants pour environ 400 000
visiteurs attendus. http://www.interclimaelec.com
66
AGENDA ET IND EX
Entreprises et organismes cités
ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45, 65
ACOVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
ADEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 13-16, 18
AFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
AFPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
AGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
ALLIANCE ENOCEAN . . . . . . . . . . . . . . 6
ALPHEEIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
ASSOCIATION DES FAMILLES
DE FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
ASSOCIATION PROMOTELEC . 13-16, 18
B.E.G.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45
BACHMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
BAUKNECHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
BELLAY VINCENT. . . . . . . . . . . . . . . . . 20
BIODIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
BOUYGUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
CAE GROUPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 22
CARBONE LORRAINE . . . . . . . . . . . . . 26
CERTINERGY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
CERTIVEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
CGED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
COMMUNAUTE DE COMMUNES
DE GUERET SAINT-VAURY . . . . . . . . . 22
CONSUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
CREDOC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
DELTA DORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
DEPARTEMENT DE LA CREUSE. . . . . 22
DEUTSCHE BÖRSE . . . . . . . . . . . . . . . 45
DOMOCREUSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
DROUAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
EDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 12
ELDRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
ENERGIES ET AVENIR . . . . . . . . . . . . . . 9
ERDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 12
FERRAZ SHAWMUT . . . . . . . . . . . . . . 26
FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 22
FFIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 18, 19
FONDATION NICOLAS HULOT . . . . . . 18
FORMAPELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
FRANCE AIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
FROST & SULLIVAN. . . . . . . . . . . . . . . 60
G. VAN OVERSCHELDE . . . . . . . . . . . . . 8
GARNIER ELECTRICITÉ. . . . . . . . . . . . 19
GB-ECLAIRAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
GE ENERGY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45
GEMATEC SOCIETE NOUVELLE . . . . . 20
GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
GIMELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
GRETA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
HAGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31
HAVELLS-SYLVANIA . . . . . . 42-45, 56, 65
HELLERMANNTYTON . . . . . . . 34-35, 63
HESS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
HONEYWELL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
HONEYWELL PEHA . . . . . . . . . . . . . . . . 6
HOPPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
IGNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
INNCOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
IQFY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
JEAN-PIERRE BELLAY . . . . . . . . . . . . 20
JNL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
KIEBACK & PETER . . . . . . . . . . . . . . . . 6
KLÖCKNER-MOELLER . . . . . . . . . . . . . 32
LABORATOIRE EUROPÉEN ADSL. . . . 28
LEGRAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45
M-SCHNEIDER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
MARECHAL ELECTRIC . . . . . . . . . 11, 24
MAT-ELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31
MAVIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
MERSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
MILLET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
w w w . e l e c t r o m a g a z i n e . f r - n ° 5261 - - Naoovûet m- b sr e p /t eDmébcree m2b0r0e8 2 0 1 2
ODYSSEE 2023 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
ORANGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 42-45
PARK’N PLUG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
PHILIPS LIGHTING. . . . . . . . . . . 6, 42-45
PHOENIX CONTACT . . . . . . . . . . . . . . . 52
PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . . . . . 57
QUALIT’ENR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
RÉCYLUM . . . . . . . . . . . . . . . . . 13-16, 17
RIELLO UPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
RTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
SAIA-BURGESS CONTROLS . . . . . . . . . 6
SCHNEIDER ELECTRIC 8, 19, 30-31, 42-45
SERASTONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
SERCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
SERMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33
SFR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
SIB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
SIEMENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
SILEC CABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
SIPE BELGIUM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
SOCIÉTÉ BLM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
SODETREL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
SOMFY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
SPIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
SYLVANIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45
THERMOKON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 42-45
TNS-SOFRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
TOGGENBURGER. SA . . . . . . . . . . . . . 19
TRILUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45
TRIO2SYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
VANO ELECTRO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
VANOGROEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
VIMAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
VITEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
VITY TECHNOLOGY. . . . . . . . . . . . . . . . 28
WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 42-45
WIELAND ELECTRIC . . . . . . . . 42-45, 46
XPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
IND EX D ES ANNONCEURS
n° 56 - Novembre-Décembre 2012
Mersen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv
CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv
AGI Robur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3ème de couv
Aiphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv
Adee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
ADKA Câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
AGI Robur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
APC Schneider Electric . . . . . . . . . . . . . 49
Bachmann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
CAE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Gewiss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Hager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Havells-Sylvania . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
ID câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Klauke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Legrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Mecatraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Mersen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Phœnix Contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
PIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
PM Plastic Materials . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Polypipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Riello . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Simon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Vossloh Schwabe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Wago . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12