Le magazine de la filière électrique N° 56 - NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2012 Profession installateur/ prescripteur Chez Toggenburger SA, le véhicule électrique, c’est maintenant magazine www.electromagazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 € Profession fabricant Profession négociant Technologie Produits et nouveautés Marechal Electric, cap à l’Est au cœur des marchés de Noël Mat-Elec : distributeur en matériel électrique, un métier de passion Gestion de l’éclairage : des systèmes qui répondent aux exigences de la RT2012 Sylvania lance la gamme Outdoor Architectural sommaire n° 56 NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2012 ➔ Editorial ➔ Les actualités de la filière p. 19 Pascal Toggenburger, président de Toggenburger SA, créateur de Park’n Plug, et homme d’engagement dans les organisations professionnelles FFB et FFIE. Honeywell acquiert SAIA-Burgess Controls EnOcean : 19 s’associent sur Equip’Hôtel JNL 2012 OSRAM France : Jean-Marc Vogel succède à André Le Bihan Alain Azaïs, nouveau délégué général de l’Association française de l’éclairage Véhicules électriques : recharge en grande distribution Consuel : déploiement des web services CEE : accord entre Certivéa et CertiNergy À lire : nouveaux guide pratiques Drouaire, spécialiste des enrouleurs pour câbles, agrandit ses locaux Marechal Electric, son usine-mère de Maromme, réhabilitée et agrandie Happy Birthday, Silec Cable qui fête ses 80 ans ! Habitat : quand l’éclairage fait sa révolution Gilles Lherbier, président de SIB 6 6 7 7 7 8 9 9 9 10 11 12 13 ➔ La parole à … 17 ➔ Profession installateur/prescripteur 19 Récylum fait appel au Génie des lampes ! Association Promotelec : 2es Assises Électricité & Habitat p. 25 5 6 Chez Toggenburger SA, le véhicule électrique, c’est maintenant Bellay à Rennes : trois sociétés et les boîtiers BBC de BLM Maintien à domicile : déploiement domotique en Creuse 17 18 19 20 22 ➔ Profession fabricant 24 ➔ Profession négociant 30 ➔ Logistique 32 ➔ Réglementation 36 ➔ Formation 38 ➔ Technologie 42 ➔ Développement durable 46 Marechal Electric, cap à l’Est au cœur des marchés de Noël 24 SIB : un site unique, une compétitivité renforcée 25 Mersen : transition de marque, nouvelles offres en photovoltaïque 26 Vity Technology et bâtiment intelligent : nouvel acteur sur le marché de l’habitat 28 Mat-Elec : distributeur en matériel électrique, un métier de passion p. 32 Pierre Schmittheisler, président du directoire, Sermes. Sermes inaugure son centre logistique Fils et Câbles La nouvelle plate-forme logistique de HellermannTyton L’habilitation électrique : quelques précisions… Formapelec : sur-mesure et proximité Thorn, une formation fondée sur les valeurs de l’entreprise Gestion de l’éclairage : des systèmes qui répondent aux exigences de la RT2012 Des bâtiments verts équipés par Wieland Electric L’éco-conception chez Philips Lighting débute dès la phase de développement du produit p. 38 Marc Laurent, directeur de Formapelec p. 48 Thierry Lesieur, responsable Qualité Environnement, Philips Lighting France 30 32 34 36 38 40 42 46 48 ➔ Chantier 50 ➔ Produits et nouveautés 48 ➔ Agenda et index 66 ADEE, offre packagée pour sites ICPE Nouveaux automates redondants Phoenix Contact Boîtiers électriques Bachmann pour plan de travail Des onduleurs Riello pour la SNCF à Lille Sylvania lance la gamme Outdoor Architectural PM Plastic Materials : 360 références de gaine ! De nouveaux produits compatibles LTE 4G arrivent chez AXITRONIC Socomec : onduleur Green Power 2.0, évolutif et éco-énergétique AGI : de nouvelles suspensions par câbles Aiphone - Nouveauté salon Expoprotection HellermannTyton - La nouvelle Série Q Deltia de Delta Dore Produits et nouveautés Agenda Index des entreprises et organismes cités Ce numéro comporte un « calendrier de la profession » jeté au centre www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 50 52 53 54 56 57 58 60 61 62 63 64 65 66 66 3 édito intérieur : pour des performances élevées et des compétences accrues “ © D.R. la standardisation “deVers la gestion en éclairage Les exigences de la RT2012 mar quent une v éritable révolution en matière de gestion de l’éclairage. En effet, jusqu’à présent, même si l es technologies existaient depuis l ongtemps, les dispositifs de c ontrôle et l es automatismes restaient d’utilisation mar ginale ; elles sont déjà obligat oires depuis 2011 av ec la nouv elle règlementation thermique, pour l ’ensemble des surfaces, en ce qui concerne les bâtiments neufs de bur eaux, d’enseignement, et d’accueil de la petit e enfance et sont obligat oires pour certaines surfaces des bâtiments à usage d’habitation dont le permis de construire a été déposé à partir du 1 er janvier 2013. Si l’orientation et l’isolation des bâtiments neufs sont r éalisées en respectant la RT2012, le besoin de chauffage est réduit, et le recours obligatoire à l’énergie électrique pour l’éclairage - la bougie et la lampe à huile ayant fait leur temps - fait que celui-ci représente le premier poste de consommations dans le bâtiment tertiaire. Il va donc jouer un rôle important, d’une part au travers de la performance propre aux systèmes d’éclairage mis en œuvre et d’autre part au tr avers de la méthode de c alcul (Th-BCE) qui permet de pr endre en compte l’usage réel de l’éclairage artificiel et l’apport de la lumière naturelle qui se trouve par ailleurs obligatoirement renforcée par les règles du Bbio de la RT2012. Cit ons aussi pour exemple l’article 39 de l’arrêté du 26 octobre qui s’applique aux circulations et parties c ommunes intérieures verticales et horizont ales et impose, en c as d’inoccupation, un dispositif automatique permettant l’extinction des sour ces de lumièr e ou l ’abaissement de l ’éclairement au niveau minimum réglementaire et un dispositif permett ant une extinction automatique du système d’éclairage dès que la lumière naturelle est suffisante. Obligations de mo yens donc, av ec détection de mouv ement et de lumièr e du jour, mais aus si obligations de performance car l’ensemble des locaux concernés doit maintenir un niveau d’éclairement constant et assurer l’extinction automatique pour êtr e conforme. Les outils de ges tion disponibles sur l e marché permettent de répondre à ces exigences, notamment les détecteurs de luminosité qui tiennent c ompte à fois de la lumière du jour et de l’éclairage artificiel et peuvent offrir deux fonctions : déclenchement en association avec la présence et extinction de l’éclairage artificiel si la lumière naturelle est suffisante et ajustement du flux lumineux afin de conserver un niveau d’éclairement constant. Le contrôle de l’éclairage devient alors synonyme de maîtrise des consommations et donc d’économies d’énergie mais aussi d’amélioration de la qualité de l ’éclairage par la sél ection des sources les plus performantes et de luminaires offrant rendement et confort élevés. Les différents acteurs de la filière vont se former à ces outils de gestion, et ainsi accroître leurs compétences ; les gammes de produits vont s’élargir et la législation sans doute encore se durcir. Le déploiement de ces savoir-faire et technologies conduira à la généralisation des automatismes et tout laisse à penser qu’ils seront les standards de demain, non seulement dans le neuf mais aussi en rénovation, et que leur application sera bientôt étendue à d’autres types de bâtiments. Hervé Plackowski Président de la Division « Systèmes de gestion et composants pour l’éclairage », du Syndicat de l’éclairage www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 5 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Honeywell acquiert SAIA-Burgess Controls Suite à ce rapprochement, le fabricant suisse de contrôleurs et de compteurs d’énergie sera intégré au portefeuille d’Honeywell en matière de contrôle des bâtiments intelligents. Le groupe nord-américain entend ainsi adresser plus largement le marché européen. Saia-Burgess Controls emploie plus de 300 per sonnes et dessert une clientèle européenne de plus de 500 intégrateurs de systèmes. L’entreprise conçoit et réalise des contrôleurs programmables, des écrans tactiles, des compteurs électriques divisionnaires, des gestionnaires d’énergie et d’autr es composants d’automatisation du bâtiment (notamment pour les installations HVAC) ou pour l’industrie. SAIA-Burgess Controls rejoint ainsi d’autr es entités et marques au sein d’Honeywell : Alerton, CentraLine, Trend, Phoenix Controls, Tridium, Inncom, E-Mon et Novar Controls. Cette acquisition permet à Ho neywell d’étendre sa pr ésence en matière de dispositifs de maîtrise d’énergie en Autriche, Allemagne et Suisse. ■ BRÈVES Qualit’sites web Depuis 2010, Qualit’EnR permettait aux entreprises du bâtiment qualifiées Qualisol (solaire thermique), Qualibois (bois éner gie), QualiPV (photovoltaïque) et QualiPAC (pompe à chaleur), de promouvoir leurs compétences via un annuair e en ligne l e site Internet www.qualit-enr.org Dorénavant, Qualit’EnR lanc e une nouvelle plate-forme par laquelle les entreprises qualifiées bénéficient d’un site web dédié av ec un c ontenu personnalisable en ligne. Le t out référencé au nom de l’entreprise. Salon IBS : 3 227 v isiteurs La 3e édition du salon IBS, Intelligent Building System (septembre 2012, CNIT P aris La Déf ense) regroupait une c entaine d’exposants et partenaires pendant 2 jours. Plus de 3 200 visiteurs ont été comptabilisés. Selon les organisateurs, les grandes tendances 2012 ont conforté le consensus sur la qualité d’une offr e arrivée à maturité et prête à répondre aux enjeux de performance énergétique, économique, de c onfort et de santé. P our la prochaine édition, rendez-vous les 25 et 26 septembre 2013. Bâtiment à énergie posit ive : une base de données À partir de tr avaux menés par l’ADEME, Alphéeis propose l’accès à une base de données sur l es opérations de construction dites à « énergie positive ». Objectif de c es travaux : disposer d’une c artographie actualisée des différ entes opérations qualifiées aujourd’hui en France, réalisées ou en cours de réalisation, sur la base des informations disponibles. L’autre intérêt consiste à r éaliser une anal yse approfondie sur un panel d’opérations représentatif des différ ents usages et des différentes zones climatiques. À ce jour, le site donne accès à la cartographie et à la liste des opérations identifiées. 19 détaillées d’opérations y sont également publiées. http://www.ewatchservices.com/accueil_bepos.html EnOcean : 19 s’associent sur Equip’Hôtel À l’occasion du salon Equip’hôtel (11 au 15 novembre 2012 à Paris Porte de V ersailles), 19 entr eprises se sont as sociées avec l’Alliance EnOcean pour présenter sur un stand une chambre d’hôtel entièrement automatisée dans le but de réduire sa consommation énergétique. Le t out sans fil et sans batt erie (sans maint enance). Parmi les industriels, étaient réunis : Biodit (contrôle d’accès biométrique), Hone ywell Peha (commandes d’éclairage), Hoppe (poignées de portes et fenêtres communicantes avec le système CVC), IQfY (matelas équipés de capteurs de présence), Kieback & P eter (vannes thermostatiques de r adiateur), Osram 6 (bandeaus LED), Somfy (gestion des protections solaires), Thermokon (gestion thermique et comptage des consommations), Trio2sys (capteurs de température et contacts de fenêtre), Vimar (appareillage d’installation), Vitec (support t echnique) et W ago (automatismes). En plus des partenaires de l’Alliance EnOcean, étaient réunis sur le stand : Acova (radiateurs électriques radiants et sèche-serviettes), France Air (systèmes de climatisation), Mill et (fenêtres et menuiseries participant à la ges tion de la t empérature), Philips (éclairage LED), Serastone (cloisons modulaires). ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 JNL 2012 Les Journées national es de la lumièr e, organisées par l’Association française de l ’éclairage, se sont dér oulées à Besançon, les 1er et 2 octobre derniers. Depuis 1937, l’AFE réunit, lors de ce congrès biennal, les passionnés et l es praticiens de la lumièr e (architectes, éclairagistes, médecins, scientifiques, responsables de collectivités territoriales, ingénieurs des villes…) autour de thèmes d’actualité tant en éclairage intérieur qu’extérieur, notamment la gestion de l’éclairage dans les bâtiments tertiaires et au service de la ville. Devançant les obligations européennes, et dans un esprit d’économies d’énergie, la ville de Besançon a remplacé toutes ses lanternes d’éclairage extérieur à lampes à v apeur de mercure pour les JNL. Par ailleurs, la ville utilise l’éclairage comme indicateur pour les Bisontins, notamment en période de pointe de la demande en électricité, afin que chacun f asse un eff ort pour limit er sa OSRAM France : Jean-Marc Vogel succède à André Le Bihan Depuis le 1er octobre 2012, Jean-Marc Vogel a pris la tête de la filiale française d’OSRAM et du Cluster Europe Nord-Ouest pour la division Éclairage Général. Ingénieur centralien et titulaire d’un MBA, Jean-Mar c Vogel a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de Siemens, Schneider-Electric et Ar eva en France, en Allemagne et au Canada. Dans la continuité de ses prédécesseurs, les objectifs de Jean-Marc Vogel et de son équipe sont de renforcer le leadership d’OSRAM sur le marché français, d’attirer les talents nécessaires au développement de son activité et d’adapter la gamme de ses pr oduits et services afin de r épondre aux nouveaux besoins des clients. André Le Bihan, de son c ôté, a rejoint SIEMENS France, où il occupe la fonction de Directeur de la division Building Technologies. ■ consommation. Ce fut l ’occasion de c onfronter cet exemple avec celui des villes de Bruxelles, Fribourg et Neuchâtel, avec, en particulier, au cœur des échanges, l e thème sur l es enjeux de l’éclairage public ; débat sociétal et environnemental qui a été l’objet des interventions de la table ronde qui a suivi. En éclairage intérieur, une t able ronde consacrée à la qualité de l’éclairage a permis de pr ésenter les technologies et l es savoirfaire existants, tant dans le neuf que dans la rénovation, tandis que des experts médicaux et scientifiques ont expliqué, au cours d’une séance plénière, le rôle et l’impact de la lumière sur notre santé et notre bien-être. Enfin, ces journées se sont terminées sur un thème plein d’avenir, l’électroluminescence : normalisation, é volution des perf ormances, domaines d’applications, exemples de réalisations, développements ont constitué autant de points abor dés concernant le devenir des LED et des OLED. ■ Alain Azaïs, nouveau délégué général de l’Association française de l’éclairage Alain Azaïs vient d’êtr e nommé délégué général de l’AFE pour remplacer Bernard Duval, parti à la r etraite. Adhérent de l’AFE depuis plus de 30 ans, il a acquis de solides c ompétences dans le secteur de la dis tribution de matériels mais aus si comme concepteur lumière. Convaincu que le dialogue, la concertation et la gestion de projet sont les clés pour accompagner les changements de mentalité et les nouvelles technologies pour répondre aux exigences de développement durable et d’efficacité énergétique, Alain Azaïs a la volonté de faire de l’AFE une plate-forme, un lieu ouvert réunissant toutes les sensibilités des acteurs de l’éclairage. ■ ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Véhicules électriques : recharge en grande distribution Schneider Electric et Sodetrel (filiale à 100 % d’EDF, opérateur de mobilité électrique), annoncent un partenariat visant à proposer au secteur de la grande distribution une solution clefs en main d’infrastructure de recharge pour véhicules électriques pour mise à disposition des clients de la grande distribution pendant qu’ils effectuent leurs courses. Développée conjointement, la solution c omprend une s tation de char ge équipée d’un auv ent et l es services associés de conseil, d’installation, d’exploitation, de maintenance et de financement. Schneider Electric fournit les bornes de char ge adaptables à l ’ensemble des v éhicules électriques du mar ché, pilote l’offre de financement et assure la maintenance. Sodetrel fournit le service de conseil amont, l’exploitation, la supervision de la station, incluant le service monétique et gère la commercialisation de l’offre. Le coût d’une charge « normale » (3 kWh) est estimée entre 0,6 et 2 €/h et « accélérée » (22 kWh) entre 6 et 10 €/h. ■ BRÈVES Accès à l’emploi pour les ressortissants de l’Union Européenne maintenance électrique. Également présent, le métier du contrôle et du diagnostic technique du bâtiment. Publié au J.O.R.F. du 14 oct obre 2012, l’arrêté du 1 er octobre 2012 modifie l’annexe de l’arrêté du 18 janvier 2008 relatif à la délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des autorisations de tr avail aux r essortissants des Ét ats de l’Union européenne soumis à des dispositions tr ansitoires. Parmi une lis te de pr ès de 300 métier s cités dans l ’arrêté, plusieurs concernent directement la filière électrique : électricité bâtiment, montage de réseaux électriques et télécoms, bobinage électrique, câblage électrique et électromécanique, Installations photovoltaïques : Spie acquiert 3 sociétés en Belgique Au travers de la filiale Spie Belgium, Spie f ait l’acquisition des entreprises G. V an Overschelde (électricité industrielle, 31 salariés à Mouscron), Vano Electro (panneaux solaires, 27 salariés à Tournai) et Vanogroep (électricité industrielle, 10 salariés à Courtrai). Les 3 entités sont entre autres spécialisées dans le placement de panneaux solaires photovoltaïques. Consuel : déploiement des web services Sur le site Internet de Consuel, quelques mois après son lancement, l’attestation de conformité électronique et les services arc.en.ciel associés comptent déjà plus de 5 000 utilisateurs. De plus, Consuel étoffe son offre de services avec le suivi de dossiers en ligne, pleinement opérationnel depuis septembre 2012. Ainsi, les utilisateurs des services arc.en.ciel peuvent à partir de leur espace personnel connaître en ligne l’état d’avancement de leurs attestations de conformité envoyées pour visa à la délégation régionale Consuel. Ils ont ainsi accès à la date de réception de leurs attestations de conformité, aux dates de visite prévues, aux résultats des visites (visite sans non-conformité, dossier en attente d’une seconde visite...) ou encore à la date de visa des attestations de conformité. Autre nouveauté : la possibilité de commander des attestations de conformité au format électronique pour les installations de locaux à réglementation particulière. ■ CEE : accord entre Certivéa et CertiNergy Certivéa, filiale du Groupe CSTB et organisme certificateur, accompagne par la certification les démarches d’amélioration de la performance axée sur les ouvrages tertiaires. CertiNergy s’est pour sa part spécialisé depuis 2008 dans la gestion optimisée des certificats d’économies d’énergie (CEE). L’accord de partenariat signé entre les deux organismes vise à aider les acteurs souhaitant obtenir une certification, à utiliser le dispositif des CEE comme levier financier. Tout organisme public ou privé, souhaitant obtenir avec Certivéa, une certification NF HQE ou un label de Haute Performance Énergétique pourra bénéficier de cette solution dès lors qu’il dispose d’un projet de travaux dans un bâtiment non résidentiel (en construction, en rénovation ou en exploitation). ■ À lire : nouveaux guides pratiques • Avec ErDF, le Gimelec et Ignes, la FFIE et le Serce ont récemment publié pour leurs membres le guide « Infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE) ». Ce document propose aux installateurs une méthodologie d’analyse des usages de leurs clients et des ébauches de solutions techniques pour les projets concernant les maisons individuelles, les logements collectifs, neufs et existants, les bâtiments tertiaires, les centres commerciaux neufs ou existants et le domaine extérieur. • L’association Énergies et Avenir édite un Guide Pratique RT2012 intitulé « Saisie et optimisation des réseaux de distribution de chauffage et d’eau chaude sanitaire en résidentiel » (40 pages, téléchargeable à l’adresse www.energies-avenir.fr). ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 9 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE © D.R. Drouaire, spécialiste des enrouleurs pour câbles, agrandit ses locaux La nouvelle usine Drouaire et Fils, inauguré en septembre. Depuis 1979, l’entreprise Drouaire et fils, à Villefranche-duQueyran (Lot-et-Garonne), est un c oncepteur et f abricant français, leader avec 95 % du mar ché, de solutions pour enr ouler câbles électriques, téléphoniques et fibres optiques. Le développement de ses marchés et l’innovation ont incité Drouaire à s’installer dans une nouvelle et plus vaste usine. Drouaire propose deux gammes de pr oduits conçues dans le respect des nouvelles technologies et des dernières normes de sécurité. La gamme de machines pour c âblerie comprend les enrouleurs mobiles sur couronne et tourets (Debicab et Bobicab), et offre également des racks à tourets, des stockeurs de couronnes, des machines spéciales. L’entreprise produit ainsi de 100 à 120 machines par an, dont des solutions sur-mesure, en employant 16 personnes, et avec le concours d’une sous-traitance spécialisée, et l’appui d’un servic e après-vente performant. La sec onde gamme concerne le matériel de chantier av ec des chandell es de dér oulage, des dérouleurs à rouleaux. Disposant d’outils de r echerche et de pr oduction performants, de brevets, les produits, reconnus comme haut de gamme, é voluent sans cesse, afin de satisfaire ses clients en France, mais aussi en Europe, Dom-Tom, Afrique, Amérique du Sud, Asie, l’export représentant 15 % de son chiffr e d’affaires de 2,7 M€, en 2011 (en hausse de 15 % par an depuis deux ans). T rop à l’étroit dans ses locaux de 2 000 m², Drouaire, dont Emmanuel et Sylvain Drouaire, fils de Jean-C laude Drouaire, fondateur et membr e du c onseil d’administration, sont, respectivement, directeur général et directeur commercial, a décidé de les quitter pour emménager dans un bâtiment neuf de 4 000 m². Doté d’un pont r oulant (pratique pour fabriquer des machines mesurant près de 100 m²), il accueillie une ligne de production complète, et, à t erme, un sho w room. « Ces nouveaux locaux, inaugurés en sep tembre, correspondent aussi à l’évolution de nos machines qui devien nent communicantes, dotées d’écran tactile. Interconnectées avec un logiciel de production il est ainsi possible d’effectuer des dépannage à distance, et de disposer d’un historique pour la production et la maintenance », explique Emmanuel Drouaire. ■ 10 www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 © D.R. Le laboratoire d’essais de Marechal Electric pour vérifier les Decontacteurs assemblés, développer de nouveaux outils et analyser les retours SAV. Marechal Electric, son usine-mère de Maromme, réhabilitée et agrandie À Maromme, au nord ouest de Rouen, l’usine-mère de Marechal Electric est pleinement opérationnelle, après avoir subi une profonde réhabilitation intérieure et ses f açades sont désormais aux couleurs et au nouveau logo du groupe. © D.R. Electric se dér oule en deux phases, av ec d’abord l’assemblage de sous-ensembl es qui, ensuite, sont stockés puis transférés à la chaîne de mont age finale, de f açon à répondre à la commande des clients en respect du planning de pr oduction à c apacité finie, issue de la GPAO. L’usine qui emploie de 50 à 55 personnes (39 en production et 12 en SA V), peut ainsi produire 50 000 références-produits par an, Sa surface a été augmentée de 30 %, soit Vue arrière de l’usine-mère de Marechal Electric ; dont 60 % sur-mesure. Cet agrandissement 1 300 m² supplémentaires, afin d’augmenter à Maromme, avec son nouvel espace de vie tout en et la nouv elle organisation mise en plac e courbes, et le nouveau logo de Marechal Electric. sa surface de s tock et pouv oir accueillir un vont permettre d’assurer un meilleur approprocess supplémentaire, et ainsi r épondre à la haus se de la visionnement des filial es allemandes, américaine, australienne, demande internationale pour l es fameuses prises indus trielles espagnole du groupe, ainsi que celui de ses partenaires en Afrique bleues. Cette réhabilitation-extension a permis de cr éer un espace et en Asie. L’extension de l’usine de Maromme a été inaugurée le de vie, située dans une e xcroissance toute en courbes, situé à l’ar18 octobre dernier. rière du bâtiment, côté espaces vert, également rénovés, et parking La nouvelle usine conforte le rôle grandissant du Groupe Marechal du personnel. Le stock est ainsi optimisé et permet une disponibilité Electric en tant qu’ « acteur majeur mondial de la connexion élecsous 24 heures des composants, et côté logistique les livraisons sont trique adaptée à toutes industries », a souligné l e directeur assurées sous 24 à 48 heures. d’usine Frédéric Gilsanz. ■ Le process d’assemblage des prises Dec ontacteur de Mar echal ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Happy Birthday, Silec Cable qui fête ses 80 ans ! autres réalisations : l’équipement de la Seine et Marne en fibre optique, le transport de l’énergie produite par des éoliennes offshor e en mer Baltique, la connexion des hydroliennes sous-marines du pr ojet Paimpol-Bréhat, le transport propre d’énergie entre pays européens… et un record mondial : la réalisation d’un câble électrique pouvant atteindre la profondeur de 3 000 m sous l’eau pour une plate-forme de forage pétrolier au large du Brésil. Autrefois, c’était la Société Indus trielle de Liaisons « Cette culture de l’innovation, très présente dans Électriques de Chalette… Aujourd’hui Silec Cable est l’entreprise, est aussi liée à la confiance que nous un centre mondial d’e xpertise pour t out le groupe ont manifestée nos clients et partenaires », admet General Cable qui l’a rachetée en 2005, mais aus si Emmanuel Sabonnadière, pdg de Silec Cable : un chiffre d’affaires de 433,8 M € (avec 1 200 per« notamment, EDF et ses filiales RTE et ErDF, n os sonnes) en progression de 11 % en 2012 : des câbles Emmanuel Sabonnadière, pdg de Silec clients depuis plus de 40 ans, qui nous ont a idés pour les voitures électriques, des câbles spéciaux Cable et CEO de General Cable Europe. par leurs commandes de produits innovants ». pour résister à des t empératures extrêmes, des C’est cette culture de l’innovation qui explique en grande partie les investissements dans la recherche de 70 M€, un label Origine France résultats du groupe… Une performance alors que le marché ne réservé aux produits dont 50 % du coût de revient proviennent d’entrecroît que de 4% par an ! prises françaises, ainsi qu’une charte d’Achats Responsables visant à Pour fêter ses 80 ans, Sil ec Câble a or ganisé une Journée P ortes établir une relation équilibrée avec les fournisseurs, des formations Ouvertes les 17 et 18 novembre derniers pour ses salariés et l eur pour les ingénieurs aux technologies de pointe, des partenariats avec famille. Le matin du 17 novembre, ce sont les représentants des autode nombreux centres de recherche universitaires, une école de formarités locales qui ont été c onviés à une visit e de l ’entreprise sise à tion avec le soutien d’or ganismes de f ormation professionnelle, le Montereau Fault Yonne. ■ support de thésar ds sur des pr ogrammes de r echerche, et mill e © D.R. Fondée en 1932 par Alfred Dhome, Silec Cable propose des produits (câbles à haute tension et très haute tension, câbles spéciaux, fibre optique) et des services pour de nombr euses applications en énergie et communication dans tous les principaux secteurs d’activité : réseaux de transport et de distribution, industrie, construction… ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE © Fotolia Habitat : quand l’éclairage fait sa révolution Au travers des décr ets et arr êtés qui déc oulent du Gr enelle de l’Environnement, les pouvoirs publics se sont donné l ’objectif de r éduire la consommation énergétique des bâtiments. La RT2012 entr aîne ainsi une véritable révolution de l ’éclairage dans l es bâtiments r ésidentiels neufs : disparition des lampes l es plus c onsommatrices en éner gie, recherche de performance dans l’habitat et d’efficacité éner gétique. L’éclairage prend une part importante pour satisf aire au c onfort et au maintien à domicil e des personnes âgées… Autant d’é volutions technologiques et d’enjeux de société qui imposent de nouvelles habitudes aux professionnels. En France, tous secteurs confondus, l’éclairage pèse un peu moins de 10 % de l ’électricité produite dans l ’Hexagone. Dans l ’habitat, selon l’ADEME, chaque ménage fr ançais consomme entre 325 et 450 kWh/an pour son éclairage. L’éclairage représente 11 % de la facture globale en électricité des ménages. Un poids éner gétique non négligeable, que les pouvoirs publics ont v oulu considérer dans la nouvelle réglementation thermique. Éclairage et RT2012 : un lien étroit La prise en compte de l’éclairage dans la réglementation thermique remonte à la RT2000. Depuis, l’importance relative de ce poste n’a fait que croître face à l’abaissement du seuil éner gétique total traduit dans chaque nouvelle version de la réglementation thermique. Avec la RT2012, les exigences de consommation maximale d’énergie primaire (Cep max) englobent désormais cinq usages : l’éclairage, le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire et le réseau de prises de c ourant (art. 23). La RT2012 impose que l es occupants soient inf ormés de la c onsommation d’énergie réelle qu’ils consomment. Connaître ses consommations, c’est déjà prendre conscience des enjeux et agir. L’éclairage représente donc un des leviers importants pour faire de substantielles économies d’énergie dans les bâtiments, au même titre que les autres usages. La nouvelle réglementation thermique franchit également une étape au travers du besoin bioclimatique « Bbio ». Pour rappel, le Bbio (exprimé selon un nombre de points) traduit le besoin en chauffage, en refroidissement et en éclair age du bâtiment. L ’optimisation de l’orientation et la prise en c ompte de l’éclairage naturel sont valorisées dans le calcul du Bbio et permett ent ainsi de r éduire la valeur conventionnelle d’électricité-éclairage exprimée dans l e calcul du Cep. En c aractérisant l’enveloppe du bâtiment par sa c onception architecturale et son orient ation, le Bbio v alorise l’isolation thermique et la lumière naturelle à travers les apports solaires. La durée quotidienne pendant laquelle les locaux peuvent tirer bénéfice de la lumière du jour est accrue par une meilleure conception architecturale. À l’échelle de la dur ée de vie d’un bâtiment, c e paramètre est loin d’être négligeable ! Sur c e point la RT2012 impose déjà tr ès concrètement une surface de baies supérieure ou égale à 1/6 de la surface habitable (art. 20 de l’arrêté du 26 octobre 2010). Surface des baies et orient ations entrent dans l es calculs effectués au sein du moteur de calcul Th-BCE, au pas de temps horaire. Comparativement à la RT2005, la RT2012 induit une meilleure caractérisation des protections solaires et des parois vitrées, ainsi qu’une description des apports lumineux et du r ayonnement solaire suivant les zones climatiques, la géométrie et l ’orientation du bâtiment. La description de l’éclairement naturel intérieur y est plus précise. Le coefficient de réflexion des parois est pris en compte afin de valoriser les surfaces claires. Le facteur solaire des parois opaques est également demandé pour valoriser le choix de la couleur de celles-ci. La RT2012 considère par ailleurs que les circulations et parties communes intérieures verticales et horizontales des bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habit ation doivent comporter, pendant l es périodes d’inoccupation, un dispositif aut omatique permettant l’abaissement de l’éclairement au niveau minimal réglementaire ou bien l’extinction si aucune réglementation n’impose de seuil minimal (art. 27). Même appr oche concernant les parcs de s tationnement couverts et semi-couverts (art. 28). Suite page 14 QUELQUES RÈGLES FONDAMENTALES… En matière d’éclairage, la norme d’installation électrique NF C 15-100 fixe les règles à appliquer dans les logements. Elle précise dans quell es pièces et c omment les points d’éclairage doivent être réalisés. Selon la nature du plafond, ils doivent être constitués par un point de c entre, par une ou plusieurs appliques, et/ou par une ou plusieur s prises de c ourant commandées. En présence d’une boîte de connexion pour luminaire, celleci doit être équipée d’un socl e de dispositif de c onnexion de luminaires (DCL) permettant le raccordement du luminaire. En effet, l’installation d’un socl e DCL é vite les dommages causés aux conducteurs à l’occasion des différents changements de luminair es, pouvant se tr aduire à t erme par une impossibilité de raccordement. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 13 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE UN CLASSEMENT… - les lampes fluocompactes d’intégration (dont les culots sont spécifiques aux luminaires qui les reçoivent) ou les lampes LED, équivalentes en termes de confort visuel mais moins énergivores. …énergétique européen Seules les lampes domestiques à incandescence, halogènes et fluorescentes d’une puissance supérieure à 4 W, et de moins de 6 500 lm, portent à c e jour un mar quage énergétique. Un règlement européen, en c ours de finalisation, imposer a fin 2013 un marquage énergétique à toutes les lampes professionnelles et domestiques. Les termes « lampes à économie d’énergie » (ou similaires) ne peuvent être appliqués qu’aux lampes de classe énergétique A. À retenir : l’utilisation de sources de classe A (au sens de l’annexe IV de la directive 98/11/CE) dans les bâtiments résidentiels neufs ou existants en métropole, ouvre droit à un certificat d’économie d’énergie. Ce dernier représente une économie de 190 kWh cumac (cumulés actualisés) par lampe installée. En effet, ces lampes s’adaptent pour certaines d’entre elles à des utilisations spécifiques comme les cycles d’allumage et d’extinction fréquents, les circuits pilotés par une minuterie, un capteur de présence ou une variation d’intensité lumineuse. Pour un rendu de l’éclairage plus satisfaisant et avant d’utiliser une lampe LED en gradation, il est préférable de penser à vérifier sa compatibilité avec un tel usage. Parmi les nouveaux réflexes, s’impose celui de considérer non seulement la puissance électrique en watts (W), mais aus si le flux lumineux (exprimé en lumens, lm) qui tr aduit la quantité de lumièr e émise par une sour ce lumineuse. Si une lampe à inc andescence classique de 40 W libère environ 420 lm, il ne faudra qu’une trentaine de watts pour pr oduire la même quantité de lumièr e à l’aide d’une source halogène, et 7 à 8 W avec une source fluocompacte ou LED. Domotique : un triptyque de f onctionnalités L’éclairage compte parmi l es applications de base gér ées par les automatismes du bâtiment r ésidentiel. La ges tion de l ’éclairage contribue simultanément à la performance énergétique, à la sécurité et au confort. Dans ce but, cette gestion est réalisée en associant des capteurs de luminosité, des dét ecteurs de mouv ement, des v ariateurs d’intensité, des horloges. Cette gestion de l’éclairage peut faire partie de scenarii plus globaux. Les solutions domotiques en matière d’éclairage constituent un outil de r éponse au service de multiples besoins perçus par les occupants. Adopter de nouveaux réflexes La disparition de la lampe à inc andescence classique, voulue par l’Europe, et la génér alisation de nouvelles technologies ne sont pas sans modifier les habitudes des professionnels, qui doivent mettre à jour leurs connaissances (qualité de la lumièr e, intégration dans un système fonctionnel électrique). Il existe d’autres sources alternatives, telles que : - les lampes halogènes « haute efficacité » qui restent fidèles aux caractéristiques de base de l ’incandescence classique en termes de qualité de lumière ; - les lampes fluoc ompactes de subs titution (dotées d’un cul ot E14, E27 ou B22, ell es remplacent les lampes inc andescentes classiques) ; • La performance énergétique Très simplement, en première approche, un dét ecteur de mouv ement gère l’allumage automatique d’une circulation, d’un escalier ou d’un local spécifique uniquement dès que l e local est occupé, et sans avoir à appuyer sur une c ommande. La mise en plac e de tels Principales caractéristiques des sources utilisées dans l’habitat Sources Durée de vie (heures) Température de couleur (K) Indice de rendu des couleurs (IRC) Efficacité lumineuse (lm/W)* Économies d’énergie / source à incandescence Gestion de l’intensité lumineuse 2 000 à 3 000 3 000 100 15 à 27 30 à 50 % Oui 8 000 à 20 000 2 700 à 6 500 80 à 90 40 à 60 Jusqu’à 80 % Selon modèles 10 000 à 30 000 2 700 à 5 000 80 à 90 20 à 70 Jusqu’à 90 % Selon modèles * L’efficacité lumineuse est le rapport entre le flux lumineux et la puissance consommée. 14 www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Source : Association française de l’éclairage L’ÉCLAIRAGE ET… … les règles d’accessibilité aux personnes handicapées L’arrêté du 1 er août 2006 modifié (J.O. du 24 août 2006) fix e les dispositions relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habit ation neufs l ors de l eur construction, tant pour les parties communes que pour les parties privatives. En particulier, il impose des valeurs minimales d’éclairement à respecter dans les différentes parties communes. En cohérence avec cet arrêté, l’amendement 3 à la norme NF C 15-100 précise les règles à respecter au plan électrique dans le cas des logements concernés par l’accessibilité aux personnes handicapées. Ainsi, tous les dispositifs manuels de commande d’éclairage doivent être situés à une hau teur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol. Ils doivent être manœuvrables en position « debout » comme en position « assise ». Un dispositif de commande d’éclairage doit être situé en entrée à l’intérieur de chaque pièce. Dans le cas des locaux contenant une baignoire ou une douche et afin de respecter les règles de sécurité liées aux volumes, le dispositif de c ommande manuelle peut êtr e disposé à l’extérieur. Dans les logements réalisés sur plusieurs niveaux, tout escalier doit comporter un dispositif d’éclairage artificiel commandé aux différents niveaux desservis et supprimant toute zone d’ombre. Enfin, les dispositifs de commande et de service situés sur les cheminements extérieurs accessibles doivent être repérables grâce notamment à un éclairage particulier ou à un contraste visuel. murales, soit des prises des tinées à l ’alimentation de luminair es. Dans tous les cas, l’utilisateur conserve la possibilité de forcer l’allumage ou l’extinction lorsque cela s’avère nécessaire. Autre fonctionnalité visant à r éduire la facture énergétique : la centralisation des c ommandes (bouton unique pour plusieur s usages) qui, lorsqu’elle est actionnée en quittant le logement, permet d’éteindre l’ensemble des lampes restées allumées (et de lancer simultanément des actions t elles que la f ermeture des v olets, ou enc ore la mise en service de l’alarme anti-intrusion…). • La sécurité Elle doit être considérée à différents degrés. L’allumage automatique de l’éclairage, lors des déplacements d’une pièce à une autre ou dans un escalier, limite dans bien des cas les risques de chute. Suite page 16 L’EUROPE INTERDIT… …les lampes énergivores Le règlement européen 244/2009, publié au J.O. du 23 mars 2009, définit un calendrier d’interdiction de mise sur le marché des lampes domes tiques les plus éner givores (les lampes spots seront traitées dans un règlement européen à paraître prochainement). Cette réglementation vise à dé velopper l’utilisation des sour ces qui pr ésentent une plus grande efficacité lumineuse, et des luminair es de perf ormances photométriques plus élevées. Cette échéance européenne est entrée progressivement en application depuis le 1er septembre 2009. Paliers Lampes proscrites Actuellement • Lampes à incandescence et halogènes non claires (opales, blanches, dépolies…) • Lampes fluorescentes compactes de classe énergétique B • Lampes de classes F et G • Lampes halogènes ≥ 40 W et de classes D et E • Lampes à incandescence ≥ 60 W 1er septembre 2012 • Lampes à incandescence de 25 et 40 W • Lampes halogènes de 25 W et de classes D et E 1er septembre 2013 • Lampes à incandescence à culots S14, S15 et S19 (dites « Linolites ») 1er septembre 2016 • Lampes de classe C (à l’exception des lampes à culots G9 et R7s) © Legrand © Os ram La source halogène « haute efficacité » se substitue parfaitement à la lampe à incandescence classique, en passe de disparaître totalement du commerce. En matière d’éclairage domestique, lampes LED et fluocompactes sont les deux technologies qui présentent la plus grande efficacité lumineuse (lm/W). © Philips Eclairage détecteurs induit à ell e seule des éc onomies significatives sur l e poste éclairage de 10 à 20 % suivant les locaux. Pour utiliser autant que possible la lumière du jour, de sort e que l’éclairage artificiel ne soit plus qu’un c omplément, il es t possible de recourir à des systèmes de v ariation en continu de l’éclairage, couplés à une c ellule photosensible, plutôt que de lais ser l’éclairage artificiel allumé en permanence à son niv eau maximal. Un v ariateur de lumièr e peut commander : soit dir ectement des plaf onniers ou des appliques © Osram Lors de la conception de l’enveloppe du bâtiment, la RT2012 valorise la notion d’éclairage naturel, dans le but de limiter le plus possible le recours à l’éclairage artificiel. La gradation de l’éclairage permet d’allier confort et performance énergétique. Source : AFE www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 15 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Les lumières extérieures peuvent aussi s’allumer pour permettre de rentrer dans son logement en toute sécurité. Les interrupteurs ont égal ement beaucoup évolué ces dernières années et sont multifonctions : ergonomiques, rétro-éclairés, sensitifs avec manipulation f acilitée, ils peuv ent être aisément r epérés dans le logement. Dans d’autres situations, en c as d’absence, l’allumage programmé de certains éclairages permet d’améliorer la sécurité face au risque d’intrusion, en simulant la pr ésence d’occupants. Autre scénario : lors d’une dét ection d’intrusion nocturne, allumer l ’ensemble des éclairages de la maison depuis sa chambr e à l ’aide d’un bout on unique, incite les intrus à quitter les lieux sans plus attendre… • Le confort Une gestion fine et adaptée de l’éclairage dans l’habitat facilite la vie des occupants et améliore le confort visuel. La gestion automatique de l’éclairage au mo yen de dét ecteurs de mouv ement s’avère pratique dans des endroits à utilisation int ermittente tels que : cuisine, cave, parking, e xtérieurs… à l ’approche desquels il n’es t pas r are d’avoir les bras chargés et d’être dans l’incapacité de pouvoir actionner quelque interrupteur que ce soit. Enfin, typiquement destinés au confort des occupants, des scénarii gérés à l’aide de contrôleurs d’ambiance permettent de choisir un éclairage préconfiguré, adapté à l ’activité du moment : homecinéma, lecture, dîner… L’éclairage de demain… Les lampes LED actuellement disponibles sur le marché sont qualifiées de « sources de substitution ». Elles adoptent en effet un culot leur permettant de r emplacer par simpl e échange une sour ce à incandescence classique. Dans l’immédiat, aucun aménagement de l’installation, pour l es standards de cul ots les plus c ourants, n’est donc à prévoir. En parallèle, la durée de vie élevée de ces sources induit sur le marché de nouv eaux luminaires décoratifs, architecturaux et f onctionnels dont les LED (en tant que « composants » et non plus en tant que « lampes » dans ce cas précis) ne sont pas dissociables. Par ailleurs, certains fabricants commencent à mettr e dans l eurs catalogues des lampes OLED (LED organique). Le principe de fonctionnement des OLED r este proche de celui de la LED. La lumièr e provient du rayonnement de matériaux semi-conducteurs (cristaux dans le cas des LED, chaînes c arbonées pour les OLED). Cette nouvelle technologie permet de créer des sources lumineuses très fines et très étendues, voire de produire des luminaires souples. Les OLED n’ont pas fini de faire parler d’elles ! ■ L ’ A S S O C I AT I O N P R O M O T E L E C … En moyenne, chaque ménage fr ançais possède 22 lampes par foyer et en achète 3 par an. Le r ecyclage des lampes usagées est donc un enjeu majeur pour l’environnement. Dans le cadre de son r ôle de sensibilisation et d’inf ormation des professionnels et du grand public, l’association Promotelec œuvre avec ses membres pour un habitat sûr, adapté à chacun, économe et respectueux de l’environnement. La collecte et le recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) s’inscrivent au cœur de ces enjeux. Les installateurs électriciens ont un double rôle à jouer : recycler leurs matériels d’éclairage, électronique et de régulation, estimé à 70 000 tonnes par an, mais aussi sensibiliser leurs clients au recyclage des lampes en fin de vie. Les installateurs doivent en outr e être en mesur e de r épondre aux clients qui les interrogent sur les lieux de collecte et de recyclage. Il en existe 22 000 en France : dans certaines déchèteries, auprès des distributeurs ou dans de nombr eux magasins équipés de meubles de collecte. Certains tubes et lampes peuvent contenir des matières potentiellement dangereuses pour l’environnement, comme du mercure. Ils nécessitent un traitement approprié pour éviter tout risque de pollution. Les lampes fluoc ompactes et les lampes LED peuv ent ainsi être recyclées à 90 % de leur poids. Par contre, les lampes halogènes ou à incandescence ne se recyclent pas et doivent être jetées avec les déchets ménagers. L’utilisation de débris de v erre, appelés « calcin », permet d’économiser 700 kg de sable par tonne de verre fabriquée. Chaque tonne de calcin utilisée permet ainsi d’é viter le rejet de 500 kg de 16 CO2 en moyenne, soit l’équivalent des dépenses éner gétiques de l’habitat d’un F rançais durant une année (chauff age, électricité, etc.)1. On mesure mieux l’enjeu pour l’environnement. Pour participer à cet effort, l’association Promotelec a rencontré à plusieurs reprises Récylum, l ’éco-organisme responsable de la collecte et du recyclage des lampes usagées. Un partenariat entre les deux acteurs sera engagé dans les prochains mois. 1 - Source : Récylum © Récylum … s’engage sur le recyclage des lampes usagées Le site Internet www.malampe.org est dédié au recyclage des lampes. La carte locale des centres de collecte est accessible en entrant son code postal. Récylum tient à la disposition des ins tallateurs des brochures concernant le recyclage des équipements électriques usagés de leurs clients. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 LA PAROLE À ... Récylum fait appel au Génie des lampes ! Du 6 au 9 déc embre 2012, Récylum participer a pour la 4 e année consécutive à la Fête des Lumièr es. Pour cette édition, Récylum viendra au devant des millions de visiteurs attendus dans un spectacle vivant et itinérant à travers la presqu’île de Lyon. L’histoire du Génie des lampes sera mise en scène sur les façades de Lyon grâce aux prouesses techniques et artistiques des vidéo-performeurs mobiles. © Récylum Parmi tous les acteurs présents lors de la Fêt e des Lum ières, l’éco-organisme Récylum est le seul partenaire à proposer sa propre création artistique. Légère et humoristique, l’histoire du Génie des lampes met en scène trois personnages hauts en couleurs. C’est en frottant une lampe usagée que deux enf ants font apparaître le Génie des lampes. Celui-ci enchant e les enfants en f aisant jaillir de sa boît e à lampe une multitude d’objets recyclés (vélos, téléphones…) à partir des matériaux qui composent la lampe. Cette œuvre artistique interactive rappelle au public que r ecycler les lampes est une idée de génie ! En s’adaptant aux reliefs urbains ces hommes, techniciens autant qu’artistes, animeront les personnages et donneront vie à ce spectacle grâce à leurs projecteurs mobiles. La flotte d’ambassadeurs de Récylum déambulera de la Place Ampère à la Place Tobie Robatel, en passant par les Places Antonin Gourju, la Rue de la Platière et la Place Régaud. Récylum va à la rencontre du public en proposant de multiples animations interactives destinées à t ous, petits et gr ands. Une tablette tactile sera mise à dispo sition des visiteurs, qui pourront dessiner le génie des lampes et voir leur création s’afficher simultanément sur l es façades de l a Place Antonin Poncet. Des vols en montgolfière sont à gagner en participant au c oncours photo avec l’application smartphone Instagram et en r emplissant les Quizz sur le recyclage des lampes, diffusés Place Antonin Poncet sous la bulle féérique de Récylum. Pour jouer, le public peut se rendre sur la page Facebook de Récylum ou sur malampe.org. ■ Suivre les actualités de la Fête des Lumières - www.fetedeslumieres.lyon.fr - www.facebook.com/fetedeslumieres LA PAROLE À ... Association Promotelec : 2es Assises Électricité & Habitat À l’occasion de la 3 e table ronde, de gauche à droite, autour de l’animatrice Isabelle Quenin : Jean-Claude Guillot, président de la FFIE ; Patrick Liébus, président de la Capeb ; Thierry Vidor, directeur général de l’association Familles de France ; Alain Grandjean, membre du comité stratégique de la Fondation Nicolas Hulot et Damien Hasbroucq, directeur de l’association Promotelec. Le 16 octobre dernier à Paris, l’association Promotelec et ses membres rassemblait près de 200 participants dans le cadre des 2es Assises Électricité & Habitat. Trois tables rondes réunissant une quinzaine d’intervenants ont alimenté un débat riche de constats, de perspectives et d’actions concrètes duplicables. Thème à l’honneur de cette rencontre : « Un défi collectif pour 33 millions de l ogements ». Ce v aste chantier sociét al concerne le parc existant tout comme les logements neufs, av ec une préoccupation centrale : « Comment permettre, à chacun, de vivr e dans un habitat sûr, de vivre plus longtemps chez soi et d’améliorer son confort tout en consommant mieux l’énergie ? » L E S C O N S TAT S Sur le thème « 2011, des engagements ! Aujourd’hui, des actes », la première table ronde s’est appuyée sur la projection de 9 vidéos présentant des constructions ou des r énovations exemplaires duplicables, dans les différents contextes de l’habitat. L’objectif ? Démontrer à quel point il est possible aujourd’hui d’apporter des solutions techniquement au point et financièr ement abordables, en r éponse aux besoins de confort ou d’accessibilité, en phase avec la RT2012 ou permettant des économies d’énergie substantielles en rénovation. • 66 % des logements anciens vendus entre 2009 et 2011 ne sont pas en sécurité él ectrique. Dans 95 % des c as, les travaux recommandés sont ou seront réalisés (1). • 90 % des personnes âgées de plus de 60 ans vivent à domicile et souhaitent y rester (2). • 61 % des Français estiment leur vitesse de connexion Internet insuffisante (3). • 43 % de l’énergie et 24 % des émissions de CO2 en France sont consommées et émises par le bâtiment (4). Les objectifs • En 2020, mettre en sécurité électrique chaque logement vendu ou loué. • Pour 2015, f aire connaître à chaque F rançais les solutions domotique et très haut débit lui correspondant. • En 2020, av oir réduit, dans l e bâtiment, l es consommations d’énergie de 38 % et les émissions de CO2 de 50 %. Le manifeste de l’association Promotelec • Pour un habitat sûr - Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais aux règles essentielles de mise en sécurité. - Valoriser les professionnels qualifiés pour mettr e en sécurité électrique les logements. • Pour un habitat adapté à chacun - Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais aux bénéfices apportés par la domotique et le très haut débit. - Accroître le nombre d’installateurs et de prescripteurs formés sur la domotique et le très haut débit. • Pour un habitat économe - Renforcer l’information et la sensibilisation des F rançais sur les solutions performantes et les gestes adaptés pour réduire leur consommation d’énergie et d’émissions de CO2. - Accompagner et valoriser les professionnels experts en rénovation énergétique. • Transverses aux tr ois enjeux (nouv eaux engagements du Manifeste 2012) - Valoriser auprès des décideur s locaux et nationaux l ’importance de traiter les enjeux de façon transverse et complémentaire. - Renforcer la dimension locale des actions menées. Source : TNS Sofres / Association Promotelec (octobre 2011). Source : rapport de la mission Vivre chez soi (juin 2010). Source : enquête Crédoc (2008). Source : plan bâtiment Grenelle & ADEME (2011). 18 Des engagements et… des actes Ensemble, pour un objectif commun Au quotidien, l’association Promotelec travaille en concertation avec les différents acteurs de la filière électrique, de la filière du bâtiment et les représentants des utilisateurs. En témoignait le panel des invités réunis lors des 3 t ables rondes. Les débats ont pu naîtr e des échanges entre représentants des installateurs, des fabricants, des consommateurs, avec des élus et des témoins de l’évolution de notre société et de nos modes de vie. Plus de proximité au niveau local À l’issue des débats, l e Manifeste a été c omplété par Damien Hasbroucq, directeur de l’Association Promotelec. C’est ainsi que l e Manifeste 2012 s’ouvre à davantage de proximité avec les décideurs locaux et nationaux, en tr aitant notamment les différents enjeux de manière transversale et complémentaire (voir encadré). L’association concrétise par aill eurs le renforcement des actions l ocales : en témoigne la mise en place de comités pléniers dans 4 régions, depuis la fin octobre 2012. Nouveau label pour la RT2012 Claude Descombes, directeur général de l’association Promotelec et de Promotelec Services, a annonc é la sortie du nouv eau Label Association Promotelec pour le segment de la construction. Le label portera sur l’ensemble des enjeux traités par l’association et se déclinera à partir d’un socle de base obligatoire et de mentions f acultatives : « Prévention des risques à domicile », « Assistance à l’autonomie », « Très haut débit pour tous » et « Qualité environnementale ». Il permettra également d’obtenir le ou les futurs niveaux de performance réglementaires en cours de définition. ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Michel Laurent PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Chez Toggenburger SA, le véhicule électrique, c’est maintenant « Les incertitudes économiques ne doivent pas faire baisser les bras, au contraire, elles imposent de s’adapter, de s’informer et d’innover », explique Pascal Toggenburger, très engagé dans ses entreprises et dans ses activités syndicales, et qui a décidé de relever le défi du véhicule électrique, avec la création de la société Park’n Plug. En 1957, Jean Toggenburger créait l’entreprise d’électricité à Saint-André-les-Vergers, près de Troyes, dont, en 1988, il confiait les rênes à son fils Pascal, alors âgé de 25 ans, ingénieur en génie él ectrique et diplômé d’une école de commerce. Pascal Toggenburger dirige aujourd’hui l’entreprise familiale qui emploie 50 salariés à Saint-Andr é-les-Vergers, mais aus si GarnierElectricité (8 salariés), à Clefmont (52), qu’il a acquis et qui est spécialisée dans les secteurs rural (éclairage), agricole (ferme photovoltaïque), tertiaire et résidentiel collectif. En 2011, il a fondé Park’n Plug, une entreprise orientée IRVE (infrastructure de recharge pour véhicule électrique) et fourniture d’énergie pour l’habitat collectif et collectivités. territoire propre, un groupement d’achats (SA à c apital variable) négociés av ec les fabricants : matériel électrique, chauffage, ENR, prestations diverses ; chaque actionnaire ayant des capacités de stockage. Pascal Toggenburger est aussi attentif aux évolutions réglementaires (BBC, RT2012), et s ’étonne de la persistance du chauffage électrique, tout en s’intéressant aux autres énergies, ENR compris. Du décret IRVE à son application, et l’horizon Smart Grid © D.R. © D.R. Mais la grande nouveauté pour Pascal Toggenburger est la cr éation, en 2011, de la société P ark ’n Plug une entreprise orientée IRVE (infr astructure de Pascal Toggenburger, recharge pour v éhicule électrique) et f ourniture président de Toggenburger SA, Multimarchés d’énergie pour l’habitat collectif et collectivités. Cette créateur de Park’n Plug, et efficacité énergétique et homme d’engagement société est une réponse au décret du 25 juillet 2011 dans les organisations Sur son sect eur géographique, Toggenburger SA relatif aux ins tallations dédiées à la r echarge des professionnelles FFB et FFIE. intervient sur la totalité des segments et domaines de véhicules électriques ou hybrides r echargeables la filière électrique, y compris le domaine de dans les bâtiments neufs dont les permis de l’efficacité énergétique et du développement construire sont pos térieurs au 1 er janvier 2012, et dans l’existant, à partir de 1er janvier durable. Toujours à l ’écoute des mar chés, 2015. Mais du décr et à sa mise en applicaelle propose du conseil et des services : anation, bien des r éflexions sont à mener . lyse des télér elevés, thermographie des Raison pour laquell e Pascal Toggenburger bâtiments, mesure des consommations, suidéveloppe, avec un f abricant de c ontrôle vis d’offres de solutions t echniques et de d’accès, l’utilisation des badges Vigik qui services, et de solut ions de ges tion de pourrait donner ac cès à la borne de l’énergie. L’entreprise est impliquée dans la recharge, avec un choix de char ge lente ou démarche d’amélioration de l ’efficacité rapide, en heures pleines ou creuses, et un énergétique que propose Schneider Electric, report de la facturation sur les charges menavec son label EcoExpert. suelles. « D’autres solutions sont possibles Premier véhicule et borne de recharge électrique tels que l’achat d’un forfait “de recharge” chez Toggenburger, dans l’Aube. La marge est sur le service électrique acheté auprès du gestionnaire d’immeuble, comme pour un forfait téléphonique », explique-t-il. « Résister à la guerre des prix dans nos métiers impose d’être très rigoureux et exigeant sur la qualité et la pérennité des produits et des solutions installées chez nos clients afin d’éviter les retours sur chantier pénalisant à la fois nos clients et nous-mêmes. La marge ne se fait plus sur les produits et l’installation, elle se fait, désormais, sur les services apportés aux clients, sur le management des travaux, sur les achats », explique Pascal Toggenburger qui est également président du groupement d’actions sociales du BTP de Reims, président de la FFB Aube et délégué régional de la FFIE. Groupement d’achat Ainsi afin de rationaliser les achats, en 2010, les Ets Toggenburger ont fondé avec six autres entreprises régionales, chacune sur un En chef de file IRVE (120 adhérents) auprès de la FFIE, il r éfléchit aux interactions entre le compteur communicant Linky, le Smart Grid, et le véhicule électrique qui pourra fournir de l’électricité en heure de point e. Son action, en t ant que chef d’entr eprise et de délégué régional FFIE vise aus si à rencontrer les copropriétaires pour les informer des nouvelles dispositions réglementaires visant à installer des bornes, y compris dans les parkings souterrains privés, à l’heure où tout s’accélère en faveur du véhicule électrique, notamment avec la nomination toute récente du coordonnateur de l’installation du réseau de bornes de charge. ■ Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 19 PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Avis d’installateur Bellay à Rennes : trois sociétés et les boîtiers BBC de BLM Dans la filière électrique bretonne, le nom de Bellay pos sède une forte notoriété, il es t celui de trois frères, tous dirigeants de leurs propres entreprises. Ces sociétés évoluent harmonieusement sur un périmètre quasi commun, et un segment de marché identique : la maison et le résidentiel collectif, avec, pour le bâtiment basse consommation BBC, un même fournisseur de boîtiers étanches, la société BLM. Boîtiers étanches BLM pour le BBC © R.K. Sur les chantiers, les trois sociétés appliquent les mêmes méthodes et se retrouvent, en général, chez les mêmes fournisseurs. Le BBC a été abordé avec sérénité par les trois entreprises, grâce au travail de préparation qui a été eff ectué en amont av ec les fournisseurs et notamment avec BLM concernant les boîtiers électriques étanches à l’air de la gamme No-Air . Aujourd’hui, le BBC représente la moitié des logements que les trois sociétés ont à équiper. BLM a été l’un des tout premiers fabricants à développer une gamme complète de boîtiers simples, doubles ou tripl es, étanches à l ’air pour cl oisons sèches. « Ces boîtiers ont d’emblée proposé une profondeur de 50 mm, pratique et confortable pour faire s’entrecroiser câbles et micro-modules, avec un rapport qualité/prix raisonnable, une bonne étanchéité et un bon ancrage ICT/boîtier. Avec BLM, nous avons aussi du conseil, de la réactivité et du stock chez nos distributeurs, autant de services qui ont contribué à créer et instaurer confiance et fidélité », souligne Claire Bellay. De g. à dr. : Claire et son père Vincent Bellay, à l’arrière-plan : Jean-Pierre et son frère Gilles, et au premier plan leurs fils respectifs : François et Pierre. Les trois frères Bellay : Jean-Pierre, Vincent et Gilles sont les fils d’un artisan électricien, Marcel Bellay. L’aîné, Jean-Pierre a créé sa société en 1977, Vincent, la sienne, en juin 1981 puis Gill es, en septembre 1987. Ins tallées respectivement à Chav agne, Vézin-leCoquet et Goven, à 5 km l es unes des autres autour de Rennes, les trois entreprises sont totalement distinctes et ont leurs propres clients. « Lorsque l’on parle de Bellay dans le monde du bâtiment rennais, on demande tout de suite lequel ? On parle alors des Bellay-vert pour Jean-Pierre, des Bellay-bleu pour Vincent et des Bellay-jaune pour Gilles, en rapport avec nos logos respectifs », explique Claire Bellay, fille de Vincent. « De plus en plus souvent, les électriciens généralisent l’emploi de boîtiers étanches, afin de n’avoir qu’une seule référence et un seul fournisseur à gérer », explique Jean-Christophe Letréné, agent commercial pour BLM, de la société Gemalec NS. Chez les Bellay l’arrivée de la 3 e génération Sur un tout autre plan, l’ordre du jour chez les Bellay, c’est la pérennité et la reprise des trois entreprises. Chez Jean-Pierre Bellay, son fils François, 34 ans, vient de reprendre la société qu’il avait intégrée 14 ans auparavant ; chez Vincent Bellay, Claire a rejoint en 2010 la société de son pèr e, et dirige l ’administration, les ressources humaines, et l es achats ; chez Gilles Bellay, Pierre, son fils de 23 ans, f ait ses premières armes dans l’entreprise qu’il a rejointe en 2009. 1 000 à 1 500 logements/an chacune 20 Une troisième génération s’annonce dans chacune des sociétés, et aura le défi de la perf ormance énergétique à relever avec la ventilation, la RT2012, le photovoltaïque, le véhicule électrique. Ils déclarent d’ailleurs : « Nous souhaitons nous équiper de bornes pour alimenter des véhicules de service électriques que nous envisageons d’acquérir prochainement.» ■ © BLM Ces entreprises ont également en commun d’exercer leur activité sur et depuis une même région et sur le même segment d’activité : la maison individuelle et le logement collectif avec pour clients des maîtres d’œuvre, des constructeurs et des pr omoteurs et du t ertiaire, mais pas d’indus trie. La société Bellay Jean-Pierr e emploie 45 personnes et rayonne sur Rennes, l’Ille-et-Vilaine et vient d’installer une agence sur Nantes. Vincent Bellay emploie 40 personnes et intervient sur le bassin rennais jusqu’à Saint-Malo et GB-Éclairage, qui compte une vingtaine de salariés, exerce sur le centre de la Bretagne et jusque dans la Manche. Chaque entr eprise réalise ainsi de 1 000 à 1 500 logements par an. « Nous-mêmes, nous en aurons réalisé près de 1 500 cette année, une année en dents de scie, morose, mais qui reste assez bonne. La baisse du pavillon a été compensée par le collectif », précise Claire Bellay al ors que pour François Bellay, fils de Jean-Pierre : « C’est l’inverse, l’activité pavillon a compensé la baisse du collectif.» . Air de BLM er NoL’offre boîti www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Roland Kuschner PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR © D.R. Maintien à domicile : déploiement domotique en Creuse Éric Corréia, vice-président de la communauté de communes de Guéret Saint-Vaury En matière de pyr amide des âges, l e département de la Cr euse a 20 ans d’avance sur la population eur opéenne. De c e constat, est née une ini tiative locale mêlant acteurs publics et privés autour de la problématique du maintien des personnes âgées à domicile. L’aventure, teintée d’une vision à l ong terme, s’inscrit dans une stratégie de développement économique. Rencontre avec Éric Corréia, vice-président de la communauté de communes de Guéret Saint-Vaury. Électro Magazine – Pourquoi et comment une communauté de communes peut-elle s’intéresser à la domotique ? Éric Corréia – Il y a bientôt quinze ans que nous avons initié une réflexion autour de la c ouverture numérique du t erritoire et sur l es usages. Est apparue la nécessité d’accompagner à domicile la population vieillissante, tout en créant un v éritable levier de développement économique local. Il ne r estait plus qu’à f aire un lien av ec la domotique et l’enseignement. Ce fut le point de départ. Dès le début, nous avons formé un comité de pilotage regroupant la Région Limousin, le département de la Cr euse, la Communauté de c ommunes, la Chambr e des métier s et de l ’artisanat, la Chambr e de commerce et d’industrie, sans oublier les entreprises et les artisans. Quel est le rôle du centre de ressource Odyssée 2023 ? Éric Corréia – Imaginé dès nos pr emières réflexions sur le sujet, le pôle Domotique et Santé de Guér et – Odyssée 2023 – a ouv ert ses portes en 2010. Gér é par la c ommunauté de c ommunes, ce pôle assure principalement 3 mis sions sur le thème de la domotique : accueillir le grand public dans un espac e d’exposition pour lui f aire découvrir les solutions de maintien à domicile ; jouer le rôle d’incubateur et de pépinière d’entreprises ; mettre à disposition des salles de formation dédiées à l ’enseignement en partenariat. Il est également question de formation continue dans les locaux sur la base de partenariats avec, entre autres, le GRETA et l’AFPA. Nous formons ainsi artisans et int ervenants à l ’installation domotique et à l ’approche spécifique d’une clientèle âgée. Odyssée 2023 a été labellisé « pôle d’excellence rural ». LES FONCTIONNALITÉS DU… « Pack domotique » Un pack domotique c omprend l’accès à la téléas sistance et des équipements de détection : • chemins lumineux automatiques installés sur les déplacements les plus courants permettant de prévenir les chutes nocturnes ; • détecteur de gaz c ouplé à une él ectrovanne de coupure et un détecteur de fumées pour éviter les intoxications ; • indicateur de variations anormales de température du logement pour prévenir des conséquences liées aux aléas climatiques ; • bracelet ou pendentif déclencheur d’alarme. 22 D ans le département de la Creuse, près de 500 packs « domotique » sont actuellement en service au domicile de personnes âgées. Quel fut le point de départ ? Éric Corréia – En 2007-2008, la communauté de communes a lancé l’expérimentation de packs « domotique » dans 10 foyers et dans un EHPAD(1) à Guéret. Évaluée par un or ganisme indépendant, c ette expérience s’est révélée concluante. C’est alors que l e Conseil Général de la Cr euse a lanc é le déploiement du pack domotique auprès des personnes âgées souhaitant rester à leur domicile. Actuellement, 25 à 30 packs supplément aires sont installés chaque mois. Pour 75 % des personnes équipées, la prise en charge financière par le département est totale. Pour les autres bénéficiaires, il en coûte environ de 6 à 38 € par mois. T outes les demandes sont jusqu’alors satisfaites et si besoin, le Département prend à sa charge tout ou partie des tr avaux de mise en sécurité él ectrique nécessaire à la bonne installation du pack domotique. Le département de la Corrèze devrait bientôt emboîter le pas… Qui réalise l’installation ? Éric Corréia – En Creuse, la Chambre de métiers et de l’artisanat, en partenariat avec la FFB et la Capeb, a permis aux artisans él ectriciens de se fédér er en groupement coopératif et d’obtenir l’exclusivité des ins tallations de packs domotiques sur l e département. Domocreuse SARL, groupement de 25 artisans pr estataires de services, est une première nationale ! Globalement, quels bénéfices tirez-vous de telles avancées ? Éric Corréia – Nous estimons que 25 à 30 empl ois à la fois publics et privés découlent de la dynamique du maintien à domicile. Par ailleurs, selon une étude, l’installation des packs domotique r epousserait de 2,5 ans environ, l’âge d’entrée en maison de retraite, pour un coût résiduel de 3 € par jour quand l’hébergement en maison de retraite coûte 70 € au quotidien. Enfin, le développement touche largement la f ormation, puisque nous all ons prochainement ouvrir, avec l’université de Limoges, un Mas ter « Domotique et Autonomie » avec des perspectives internationales, en complément de la licence existante. Propos recueillis par Michel Laurent (1) Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 PROFESSION FABRICANT Marechal Electric, cap à l’Est au cœur des marchés de Noël © Marechal Electric A Mulhouse, place de la Réunion : les Decontacteurs™ DS2 250 A sont présents sur les armoires électriques. © Marechal Electric À Metz, Mulhouse, Nancy, Str asbourg, les électriciens, comme à l eur habitude, se sont mobilisés tr ès tôt, c et automne pour que brillent de mille feux les fêtes de fin d’année. Les prises Marechal Electric figurent en bonne place pour alimenter de manière fiable et durable ces installations confrontées à des problématiques différentes. présentes sur l es armoires électriques, avec les Decontacteurs™ DS2 250 A, pour les fortes puissances et le branchement en direct des grandes roues, ou la r épartition de puissances plus faibles sur les chalets de Noël. Metz : Marechal Electric au quotidien Quelles que soient la t aille, la manifestation, la puissance à fournir sur les installations électriques, les services techniques de mairie, intégrateurs, installateurs et bureaux d’études, choisissent la fiabilité et la durabilité, en employant les prises de Mar echal Electric pour l’alimentation électrique des places de marchés de Noël. À Strasbourg : DSN6, ultra compactes Dès la mi-novembre pour l’implantation des chalets de Noël, les installateurs effectuent les branchements dans les différentes trappes de cette place mythique de Strasbourg. Place Gutenberg, 20 trappes réparties de manière optimale sur l’ensemble de la surface, alimentent les évènements et manifestations de Strasbourg. Dissimulées au public pour des r aisons de sécurité et d’es thétique, elles sont équipées en prises Marechal® telles que le DecontacteurTM DSN6 Tétra 3P+N+T avec protection par disjoncteur et 30 mA, intégré dans le boîtier B2 (socle 63 A). Afin de s ’adapter aux différents manifestations organisées toute l’année, sur cette place, les prises DSN6, ultra compactes avec pouvoir de coupure intégré, peuvent recevoir des fiches 400 V 3P+N+T ou des fiches mono 230 V. Les trappes libèrent le passage de c âbles au sol et un disque de sécurité IP4x au doigt de contact équipe chaque prise, empêche l’accès aux contacts sous tension. Les prises Mar echal Electric sont c aractérisées par l eur absence d’oxydation (contacts en bout en ar gent-nickel), leur étanchéité IP66/IP67 as surée pour lutt er contre l’humidité ambiante et l’eau stagnante dans l es trappes et l eur conception robuste pour résister aux variations de températures de -40 °C à +60 °C. À Mulhouse : DS2 250 A fortes puissances À Mulhouse, pour que la Plac e de la Réunion r evête ses habits de lumière chaude et r ouge de Noël, l es prises él ectriques bleu sont 24 Nancy : garantir la sécurité des f orains À Nancy, manifestations et fêtes s’enchaînent en cours d’année, et imposent de répondre à des pics de c onsommations électriques sur des installations, type Luna Park, à durées variables. Afin de répondre au mieux et de gagner en fl exibilité, Lionel Arnau, r esponsable services techniques électricité/ingénierie travaux neufs à la mairie, stocke 36 armoires mobiles équipées d’une fiche Marechal® (DS2 – 250 A en r allonge), permettant de c ouvrir des besoins en énergie allant de 16 A à 250 A, tout au l ong de l’année. « L’utilisation des prises Marechal sur les bornes portuaires des marinas a guidé notre choix », souligne Lionel Arnau qui les a employées pour rénover les armoires divisionnaires et le réseau aéro-souterrain. Il s’agit là de garantir la sécurité de son servic e et répondre aux impér atifs des forains, en assurant une sécurité t otale à la c onnexion/déconnexion en charge, pour des puis sances jusqu’à 700 A. La compacité des prises av ec fonction interrupteur intégrée, leur étanchéité IP66/IP67 et r ésistance aux c onditions extérieures, ont achevé de conforter Lionel Arnau dans son choix de sél ectionner les solutions DS2 pour faire face aux intempéries, variations de température et humidité (neige, gel, pluie). ■ © Marechal Electric Mulhouse, place de la Réunion : des prises de f ortes puissances pour la grande roue et de faibles puissances pour les chalets de Noël. À Metz, sur l’immense place de marché de Noël, rénovée en 2010, se mêlent chalets, attractions et patinoir e, avec, là aus si, le même besoin d’alimenter en f ortes puissances les 32 manif estations annuelles qui s’y déroulent. « Fiables, robustes avec des composants résistants et durables pour un montage et démontage à répétition (connexion et déconnexion du matériel sous tension, gage de gain de temps et de facilité d’utilisation), couvertes par la garantie constructeur, utilisables en extérieur même pour les fortes puissances, suivi technique et commercial lors des projets, les prises Marechal Electric nous accompagnent au quotidien au cours des 1 300 manifestations de la ville », explique Bernard Sertier, responsable du service « manifestations » (40 personnes) à la mairie de Metz. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Roland Kuschner Les Decontacteurs DS2, une sécurité totale à la connexion/déconnexion en charge. PROFESSION FABRICANT © SIB SIB : un site unique, une compétitivité renforcée Gilles Lherbier, président de SIB SIB, fabricant d’accessoires de dérivation et de raccordement en électricité, aborde un nouveau chapitre de sa longue histoire, en réunissant sur un site unique et nouveau, l’ensemble de ses activités afin de c onquérir de nouvelles parts de marché et offrir de meilleurs services à ses clients, comme l’explique Gilles Lherbier, président de SIB. Qu’est-ce qui a changé dans votre métier ces dernières années ? Gilles Lherbier - 2012 aura été une date importante pour SIB qui, cr éée en 1922, r assemble toutes ses activités sur un site unique à BoulayMoselle. L’usine de l’Oise dédiée aux produits du bâtiment, et l’ancienne usine de Boulay se partagent une nouvelle et même usine de 12 000 m2 (5 000 de stock), située sur un nouveau site toujours à Boulay. Pour la fabrication, nous avons donc un pôl e unique d’injection plas tique qui comprend 50 pr esses de 25 à 500 t. Le sit e emploie 112 personnes, en trois postes, et nous avons élargi la plage d’ouverture de notre logistique qui s’étend de 6 h à 20 h, contre 8 h à 16 h auparavant. Gilles Lherbier - Nous devons stocker plus. C’est nous qui de vons, en interne, maintenir un niveau suffisant de matièr es premières (plastique, laiton, etc.) et de c omposants, entrant dans la fabrication des produits finis, afin de r épondre très rapidement à t outes demandes. Les délais de livr aison sont passés de 6 à 3 semaines, il faut une disponibilité des produits immédiate tout en maintenant un niveau de qualité technique élevé. Dans le contexte économique actuel, il es t difficile de planifier l’activité d’un mois sur l’autre, d’une année sur l’autre, on prend des commandes supplémentaires, et à nous de nous or ganiser, de sav oir être réactifs. Ces inc ertitudes nous ont aussi poussés à nous regrouper sur un seul site. © SIB Électro Magazine - Quelle a été l’actualité de SIB en 2012 ? À quoi correspond, le regroupement de tout SIB sur un même site ? © SIB Gilles Lherbier - SIB est une PME, et disposer Les produits que SIB fabrique ont-ils eux de deux sit es n’était plus viable. Ce regroupeaussi évolué ? ment va se traduire par une meilleure utilisation Atelier de fabrication : Gilles Lherbier - Les presse-étoupes sont des ressources en interne, une meilleure orgainjection plastique chez SIB soumis à l’évolution des normes, et il n’y a pas nisation, une amélioration de la productivité, en eu d’évolutions notables. En revanche, le BBC et la RT2012 ont un répartissant mieux les charges de travail entre les activités bâtiment impact sur les produits, avec le lancement des gammes de boîtiers et industrie, afin d’offrir un meilleur service à nos clients : réduire les BBC étanches à l’aire. SIB a, d’ailleurs, là aussi, la gamme de boîtiers délais de fabrication et de livraison. Nous disposons aussi, à Boulay, BBC la plus lar ge avec des bouchons de 16, 20, 25, 32, 40 jusqu’à d’un département de tests et de R&D. 90 mm de diamètre. Ceux de 16 mm concernent le courant faible, ceux de 90 mm en PVC concerne les fourreaux EDF – nos concurrents Qu’est-ce qui distingue SIB de ses concurrents ? s’arrêtent à 32 mm. Ceux qui sont l e plus couramment utilisés sont ceux de 20 et 25 mm. Nous sommes les seuls à proposer des mameGilles Lherbier - SIB est un fabricant de boîtiers électriques pour le lons BBC pour pare-vapeur. La montée en puissance du BBC est très bâtiment, de presse-étoupes de raccords et de gaines pour faisceaux sensible, avec des variations d’une région à l’autre. électriques dans l’industrie. Pour le bâtiment, nous sommes l’un des leaders du boîtier électrique banché-coulage et un challenger pour le boîtier cloison sèche. Sib pos sède une des plus lar ges gammes en bâtiment et en indus trie du marché français, voire européen, avec plus de 7 000 références, soit 40 000 articles à gérer. Nous sommes sur des mar chés très concurrentiels, aussi nous dé veloppons des gammes à v aleur ajoutée ATEX. Les différences entre les produits existent au niveau de la mise en œuvre. Les produits sont assez techniques, le but est de trouver le bon compromis. Les habitudes d’installation comptent pour beaucoup. Est-ce trop tôt pour parler des projets à v enir de SIB ? Gilles Lherbier - Nous avons des projets et des objectifs de développement qui sont aujourd’hui rendus plus envisageables avec les nouveaux locaux qui peuv ent être étendus. Dans l ’immédiat, ces derniers expriment notre volonté de prendre des parts de mar ché, et de croître. ■ Propos recueillis par Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 25 © Mersen PROFESSION FABRICANT Hervé Le Penven, responsable marketing opérationnel de Mersen Mersen : transition de marque, nouvelles offres en photovoltaïque Si le nom de Mer sen figure sur l e packaging des pr oduits de pr otection électrique Ferraz Shawmut, la pr ochaine étape v a concerner les produits eux-mêmes. Parallèlement, Mersen lance de nouv elles offres pour la distribution forte puissance et, sous la marque HelioProtection®, pour le photovoltaïque comme l’explique Hervé Le Penven, responsable marketing opérationnel de Mersen. Annoncée il y a près de deux ans, où en es t la transition de marque de Ferraz Shawmut vers Mersen ? Hervé Le Penven – Le processus se poursuit, tous les produits Ferraz Shawmut sont packagés sous l e nom de Mer sen, nouveau nom de Carbone Lorraine, propriétaire de F erraz Shawmut depuis 1985. Il reste à réaliser le marquage et l’étiquetage des produits eux-mêmes, sous marque Mersen. Nous devons avancer avec prudence en raison de la forte notoriété de la marque Ferraz Shawmut, notoriété qui est testée régulièrement et qu’il es t hors de ques tion de dés tabiliser. Changer le packaging est bien plus facile que de procéder aux opérations d’étiquetage, de marquage et de gravure sur les produits. Cette période de transition est délicate lors d’acquisition. Nous avons rencontré le même problème avec le rachat de M-Schneider, spécialiste de solutions pour la distribution de puissance basse tension au standard allemand. Mersen emploie 7 000 personnes dans le monde dont un peu plus de 1 500 en France. Quels sont les marchés principaux de Mersen et ses dernières acquisitions ? Hervé Le Penven – Mersen est composé de deux pôles : les systèmes et matériaux av ancés liés au métier his torique d’ex-Carbone Lorraine autour de l’utilisation du graphite, et les systèmes et composants électriques. Ce second pôle concerne la sureté et la fiabilité pour l’énergie électrique et l’alimentation des mot eurs et génér ateurs, la distribution et la pr otection des installations électrique de l’ex-Ferraz Shawmut (bas se et mo yenne tension), les composants pour l’électronique de puissance et l’alimentation et le contrôle des moteurs. Mersen entend se positionner sur des mar chés en f orte croissance : les énergies renouvelables et en particulier le solaire, et aussi l’électronique au service de l’efficacité énergétique. Début 2012, Mersen a acquis la société Eldr e, avec deux usines, 1 à Anger s et 1 près de New York, est spécialisée dans les bus-bars utilisés en électronique de puissance et pour la distribution en forte puissance. 26 HelioProtection®. Son offre comprend un volet « résidentiel » (3 à 12 kW), un volet « bâtiments tertiaires et industriels » (12 à 200 kW), un volet « centrales au sol » (au-delà de 200 kW). Que propose l’offre photovoltaïque HelioProtection® ? Hervé Le Penven – Elle propose des solutions et composants de protection, tous spécifiques aux installations de générateurs photovoltaïques : parasurtenseurs à varistance auto-protégée Surge-Trap® de 600 à 1 500 VDC (brevet TPMOV® qui permet une déconnexion automatique avant la fin de vie en c ourt-circuit) ; dispositifs de pr otection pour applic ations spécifiques incluant l e courant continue ; fusibles (gamme gPV) et port e-fusibles (Modulostar® et UltraSafe™) ; boîtiers de jonction ; interrupteurs sous coffret avec écran isolant ; blocs de distribution de puissance (FSPDB) ; contacteurs PV et connexion au réseau. Ces composants sont fournis seuls ou regroupés dans un boîtier HelioPr otection® Box alimentant plusieurs chaînes PV, fabriqué (version standard ou sur-mesure) sur un site proche de celui de Saint-Bonnet-de-Mure, près de Lyon, où est installée, dans notre usine, l’une des deux plateformes d’essais PV de Mersen, l’autre étant aux États-Unis. Pouvez-vous nous présenter les deux inno vations HelioProtection® : la coupure pompier en résidentiel et le système monitoring PV ? Hervé Le P enven – Mersen lance un c offret pompier PV dédié au marché du PV résidentiel. Par sa technologie - un shunt permett ant de descendre la tension proche de 0 V - et par ses c aractéristiques mécaniques : matériaux conçus pour une haute résistance au feu et à la flamme, ce coffret élimine tout risque électrique. Trois chaînes de panneaux photovoltaïques peuvent être actionnées à partir du sol à l’aide d’une perche dont les pompiers sont équipés. Comment Mersen est présent dans les énergies renouv elables et le solaire ? L’autre nouveauté concerne notre système de monitoring destiné à piloter de 1 à 30 chaînes PV, développé en interne par un groupe d’ingénieurs-experts, installé à Annecy, solution qui répond à une demande de nos clients qui v eulent trouver chez Mer sen, une solution complète. ■ Hervé Le Penven – Nos premières ventes pour le solaire et aussi l’éolien datent de 2005, et c’est en 2009, que Mersen a lancé le programme Propos recueillis par Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 © D.R. PROFESSION FABRICANT Éric Berthaud, pdg de Vity Technology Vity Technology et bâtiment intelligent : nouvel acteur sur le marché de l’habitat Spécialiste de l’équipement des salles de réunion et de conférence, Vity Technology s’intéresse également au bâtiment intelligent dans le secteur de l’habitat. Cette nouvelle stratégie fait suite au rachat de l’entreprise fin 2011 par Éric Berthaud, aujourd’hui pdg et principal actionnaire de Vity Technology. Après avoir développé la société LEA (Labor atoire Européen ADSL) entre 2000 et 2004 dans le domaine du courant porteur en ligne, Éric Berthaud s’est penché sur l e secteur de la maison int elligente. Un intérêt concrétisé par la reprise de Vity Technology en 2011. Électro Magazine – Qui est Vity Technology ? Éric Berthaud – L’entreprise s’est développée sur le marché audiovidéo depuis 1987. Son fondateur était à l’origine installateur dans ce secteur. Jusqu’en 2011, l’entreprise proposait des équipements de gestion actifs pour les salles de conférence, tels qu’écrans tactiles interactifs et centrales de gestion audio/vidéo pour tous les équipements actifs des salles tels les vidéoprojecteurs, l’éclairage, les murs vidéo. Quelle orientation nouvelle avez-vous insufflée à l’entreprise ? Éric Berthaud – Avec l’équipe de développeurs en place, j’ai fait en sorte d’étendre les 25 ans d’e xpérience de Vity Technology au secteur résidentiel. Car aujourd’hui, nous percevons les prémisses d’un important marché autour des boxes ADSL et des f ournisseurs d’accès et de services. À présent, nous travaillons sur trois orientations : la maison intelligente, la gestion de l’énergie et le maintien de la personne à domicile. Nous maîtrisons parfaitement une technologie d’écrans tactiles interactifs déjà largement déployée dans les salles de conférence. La mission actuelle consiste notamment à l’appliquer à la maîtrise et à la gestion de l’énergie. Comment procédez-vous sur un marché déjà bien occupé ? Éric Berthaud – Nous travaillons selon deux approches distinctes. Tous d’abord avec la dis tribution professionnelle de la filièr e électrique. D’ailleurs, un contrat de référencement est actuellement en cours de signature avec Rexel. Ensuite, nous visons les OEM pour ensemble proposer des solutions adaptées à des besoins spécifiques. Il est certain que l’offre actuelle sur le marché est déjà relativement large… Cela ne nous empêchera pas de lancer nos premières solutions pour l’habitat au premier trimestre 2013. Il s’agira, entre autres, d’une plate-forme à bas c oût pour logements privés ou logements sociaux. Cette plate-forme de type cloud pourra recevoir des applications spécifiques touchant à la gestion de l’énergie, du confort et du maintien de la personne à domicile. Deux grands acteurs de l’immobilier se sont déjà tournés vers nous sur la base de contrats importants en cours de finalisation. 28 Quelles technologies utilisez-vous ? Éric Berthaud – Nous avons fait le choix de solutions filaires et poursuivons nos dé veloppements sous KNX, pr otocole historiquement utilisé pour la gestion des salles de conférence. À présent, nous complétons KNX dans l’habitat par le protocole Zigbee et bientôt EnOcean pour la commande. Mais il faut considérer, au-delà de ces choix, que Vity Technology reste avec une approche multi-protocoles. Il s’agit de solutions adaptées aux intégr ateurs avec lesquels nous travaillons de f açon rapprochée car ils c onnaissent bien KNX. Les solutions Vity Technology restent cependant au niv eau du par amétrage et non de la pr ogrammation. Nous proposons des formations de 1,5 à 3 jours pour maîtriser l’ensemble d’un projet. Comment se structure votre entreprise ? Éric Berthaud – En France, Vity Technology emploie 16 personnes. Via un groupe de sous-traitants implantés en région Bretagne, nous fabriquons nos solutions pour le tertiaire. Nous sommes égal ement implantés en Asie, av ec une ant enne à Shanghai, trois bureaux commerciaux en Chine et un centre de support technologique à Hong Kong. C’es t en Asie que nous f aisons fabriquer nos cartes électroniques pour l e marché habitat. En revanche, l’assemblage final et l e test des produits pour le marché français sont assurés en France. Au total, l’Asie regroupe 25 salariés et constitue 30 % de notre chiffre d’affaires. Nous souhait ons également y dé velopper les ventes de notre offre habitat. Vity Technology propose ses familles de solutions dans 47 pays, dont l’Italie et l’Europe du nord, via les intégrateurs et la distribution professionnelle. ■ Propos recueillis par Michel Laurent TABLETTES TACTILES ET SMARTPHO NES Sur le site Internet de Vity Technology sont déjà proposés des écrans tactiles de différentes tailles et une interface utilisateur également accessible sur Smartphones. De quoi déport er la c ommande des différentes fonctions domotiques dans l’habitat : éclairage, chauffage, volets, alarme, audio, vidéo et autres actionneurs, notamment pilotés sous KNX. Le lien est également possible avec des détecteurs de fumée et le comptage d’énergie. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 PROFESSION NÉGOCIANT Mat-Elec : distributeur en matériel électrique, un métier de passion © D.R. La société de distribution en matériel électrique iséroise Mat-Elec a été cr éée par Patrick et Nathalie Che vallier le 2 janvier 1991. Électricien de l’âge de 15 à 30 ans, Patrick Chevallier est devenu commercial chez un distributeur indépendant, puis responsable d’agence d’une enseigne nationale. À 37 ans, ils décidaient de se lancer, en ouvrant une agence à Voiron (38) de 200 m2 qui, aujourd’hui, occupe Patrick Chevallier, 1 400 m2. L’enseigne a démarré avec l’apdirigeant de Mat-Elec. pui d’un dis tributeur indépendant, Nathalie Chevallier, forte de sa f ormation en gestion, s’occupant de l’administration, des financ es et des r essources humaines, P atrick Chevallier s’occupant des v entes et des achats, ac compagnés de Jean-Paul Melquiond, technico sédentaire, et d’un chauffeur-livreur. Durant 15 ans, Mat-Elec a développé une clientèle d’artisans résidentiel et t ertiaire avec des f ournisseurs alternatifs, avant d’être reconnu, il y a 5 ans, par des f ournisseurs tels que Hager et Schneider Electric. « Groupe Socoda, l’esprit d’un sport d’équipe ! » © D.R. En 1995, Mat-Elec a ouvert une deuxième agence de 700 m2 à Echirolles-Grenoble, puis, en 2005, l ’enseigne a r acheté, à SaintBarthélémy-de-Beaurepaire près de Vienne, un distributeur en quincaillerie-chauffage reconverti, par Mat-Elec, en distributeur de matériel électrique et chauffage sanitaire, grâce à l’appui, pour la partie chauffage-sanitaire, de Groupe Socoda, dont l’enseigne est membre depuis 11 ans. « Pour développer cette activité, la solidarité du Groupe a joué à plein, résultat nous faisons aussi bien que la concurrence ! Socoda, c’est l’esprit d’un sport d’équipe, qui permet de se servir de la force et la de qualité de chacun pour devenir plus fort », s’exclame Patrick Chevallier. Agence de Voiron (38), siège et base logistique de Mat-Elec, avec ses 1 400 m2 de surface 30 © D.R. En à peine plus de 20 ans, l e distributeur en matériel él ectrique Mat-Elec, membre du Groupe Socoda, dirigé avec toujours autant de passion par Patrick et Nathalie Chevallier, a réussi à s’implanter sur l’Isère où il dispose de quatre agences dont une en électricité, sanitaire et chauffage. Agence de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire, dédiée à l’électricité et au chauffage-sanitaire. Électricité et chauffage-sanitaire, près de Vienne Cette agence, constituée d’une équipe solide fonctionne bien. Son concept n’a pas été dé veloppé dans les autres agences, mais son action n’est pas sans effet sur elles, avec l’imminence de l’entrée en vigueur de la RT2012, au 1er janvier 2013. « On commence à diffuser des pompes à chaleur et des solutions thermodynamiques auprès des électriciens, en les formant et en les informant, afin de les aider à se préparer à la nouvelle norme, face au risque de voir la part du chauffage électrique diminuer. Ils bénéficient du support technique de l’agence de Saint-Barthélémy-de-Beaurepaire. Réciproquement, les chauffagistes (fioul, gaz, bois) peuvent compter sur notre support technique en électricité », souligne P atrick Chevallier, dont l es agences interviennent peu en solair e thermique, photovoltaïque, Mat-Elec est toutefois très présent dans le domaine de la climatisation. Quel marché en 2013 ? « Je suis très perplexe face à la RT 2012 qui est une révolution. Les acteurs du monde de l’électricité ignorent quel sera le marché en 2013. Aucune loi n’interdit quoi que ce soit, seul le résultat comptera. A priori, on devrait perdre en chauffage électrique dans le neuf mais cela n’est pas certain à 100 %, sauf en réhabilitation qui reste un marché stable. Les fournisseurs s’adaptent avec des produits moins énergivores. Mais sur le terrain, les petits constructeurs de maisons et les artisans sont dans le flou. Les petits constructeurs ont des plans de maisons fournis de longue date par des architectes. Vont-ils devoir se tourner vers les bureaux d’études ? », s’interroge Patrick Chevallier qui voit se profiler un coup d’arrêt de quelques mois, l e temps que les professionnels se retournent. Il essaie de les guider sans prendre parti et en leur proposant de chiffrer en électricité, mais les installateurs sont hésitants, se contentant des installations électriques neuves ou rénovées qu’ils réalisent au quotidien. Le client prescripteur « Nos clients artisans ne vont pas sur la domotique, mais préfèrent les petites commandes à distance, ils font très peu de KNX, et sont www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 © D.R. © D.R. réticents, y compris face à l’alarme anti intrusion, les automatismes de portail. Cela ne les empêche pas d’être attentifs au marché pour sauter dans le train au bon moment. Le marché de l’électricité est très lié à la prescription du client final », reconnaît Patrick Chevallier. Avec les fournisseurs, il enregistre un bouleversement important. « Ils vont à la rencontre des installateurs pour faire de la prescription sur affaire (même 1 000 € est une affaire !), et de plus en plus, l’installateur appelle le fournisseur pour obtenir des dérogations de prix, qu’il envoie à deux distributeurs ou plus. Résultat, nos marges deviennent ridicules, et nous sommes voués à la chasse aux dérogations. Ce n’est pas dramatique, mais le commerce n’est plus le même, heureusement restent tout de même le contact humain, la sympathie, le service », déclare Patrick Chevallier. L’entraide se développe Mat-Elec a créé, il y a tr ois ans, une quatrième agenc e à la Tourdu-Pin, dans l’objectif d’être présent là où l es groupes ne sont pas, et qui fonctionne bien, aussi. Chaque année, Mat-Elec organise une manifestation commerciale en toute convivialité, appréciée de ses clients qui ont l’occasion ainsi de se rencontrer. Patrick Chevallier note certains changements chez les installateurs : « Ils sont de moins en moins hostiles les uns envers les autres, la co-traitance, l’entraide se développe spontanément ». Et si l es animations t echniques ne rencontrent plus guère de succès, ils apprécient les rencontres d’information individuelle avec un fournisseur autour d’une technologie ou d’un projet, que Mat-Elec, bien dans son rôle, accueille dans ses locaux. Patrick Chevallier regrette, en revanche, le peu de réunions que la Fédération des grossistes en matériel électrique organise localement. Développement assuré Mat-Elec change aussi, loin d’avoir épuisé ses ressources, l’enseigne qui n’avait aucun commercial itinérant, en a nommé un, depuis tr ois ans, à Echirolles, et un autr e, cette année, à V oiron, préférant cette solution à l’ouverture d’une autre agence, toujours possible. À 58 ans, Patrick Chevallier songe à prendre un peu de r ecul dans les années à venir et envisage de s’adjoindre un responsable commercial pour as surer le développement de Mat-El ec, et pr éparer puis accompagner l’arrivée de la fille de Nathalie et Patrick Chevallier, qui actuellement mène des études en conséquence. « Si on aime les gens, le métier de distributeur est extraordinaire. Au fil du temps, nos clients deviennent des amis professionnels, et ça c’est génial ». ■ Roland Kuschner LOGISTIQUE Sermes inaugure son centre logistique Fils et Câbles Le 28 septembre dernier, était inaugurée la plate-forme logistique Fils et Câbles de Sermes, au Port du Rhin à Strasbourg en présence de quelque 150 invités : clients, fournisseurs et des personnalités de la région. Un site entièrement rénové, rendu possible par le transfert de l’activité Moteurs dans un nouveau centre logistique à Ostwald en 2010. équipements ont aus si permis d’augment er la capacité journalière de coupes et d’améliorer la traçabilité des pr oduits dans l es conditions de sécurité optimales. La société a été cr éée en 1949 par Robert Schmittheisler qui instaurait un partenariat durable avec des entr eprises leaders d’Outre-Rhin (Klöckner-Moeller et Bauknecht) et r eprésentait leurs marques sur le marché français. C’est son fils Pierre Schmittheisler qui a repris les rênes de l’entreprise familiale en 1989. Le centre logistique comporte cinq zones de stockage couvrant une superficie de 30 000 m2, et deux ateliers de coupes installés sur 56 000 m2. © J-C.F. « Depuis sa création, la société s’est rapidement développée par une diversification des produits : en 1954, les fils et câbles. Puis, fin des années soixante : les moteurs électriques, et en 1975, la création de la marque d’éclairage Lamdalux », déclare le président Pierre Schmittheisler qui ajoute : « aujourd’hui, nous nous positionnons davantage en multispécialiste et concepteur de solutions en matériel électrique à travers 4 centres de compétences que sont les fils et câbles, les moteurs, l’appareillage et les systèmes, l’éclairage. Chaque centre propose des services personnalisés destinés aux marchés du bâtiment et de l’industrie ». Un taux de disponibilité supérieur à 95 % Pierre Schmittheisler, président du directoire, Sermes. Qualité oblige… Sermes a bénéficié d’une pr emière certification ISO 9001 en janvier 1998. L’année 2012 vu l e sixième renouvellement de cette certification qui est passée en version 2008 dans l es domaines du négoc e et de la v ente du matériel électrique, de solutions, de fonctions et de services associés pour les activités liées aux fils et câbles, moteurs et systèmes d’entraînement, © Sermes Acquis en 1971, le site positionné dans la Zone d’Activité du Port du Rhin s’étend sur 40 000 m2, dont 20 000 m2 couverts. « En 2011, nous avons investi plus de 700 000 € en machines de coupes, dérouleuses de câbles et racks à tourets. Puis en 2012, nos investissements ont porté sur la rénovation des bâtiments pour plus d’un million d’euros », précise Pierre Schmittheisler : « une nouvelle organisation a été mise en place avec pour objectif : d’optimiser les flux de marchandises, d’augmenter notre capacité de stockage et d’améliorer les conditions de travail ». Ces nouveaux Le site dispose d’un sys tème informatisé développé en interne pour la gestion centralisée du stock en temps réel de plus de 7 000 références. Son activité se c aractérise par plus de 100 000 coupes par an. En pr éparation, le site assure le traitement de plus de 200 000 lignes de c ommandes chaque année, et génère plus de 230 bordereaux de livraison par jour… © J-C.F. Vue du site. Zone de picking de couronnes standard. 32 éclairage, appareillage et systèmes. Le suivi et la tr açabilité des produits sont réalisés à chaque ét ape de la pr oduction, de l’entrée en stock, jusqu’à la sortie des produits commandés, et le taux de service au client est supérieur à 95 %… Avec un objectif : la satisfaction du client, en respectant le délai de livraison requis. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 © J-C.F. © J-C.F. REPORTAGE Zone de regroupement et d’expédition. Le parc à tourets. Le service : les ateliers de coupes de câbles l’Union européenne. Parvenues en zone de contrôle et emballage, les commandes sont sys tématiquement vérifiées avant l’envoi. Le filmeur prend la palette, l’emballe sous une housse thermorétractable pour sécuriser le transport et éviter les risques de vol. Les colis sont ensuite identifiés par un mar quage par c ode à barr es réalisé à la demande du client, en vue d’assurer une livraison sécurisée. Un premier atelier dédié à la coupe de petites sections s’étend sur 1 600 m² : ici, nous découvrons quelques centaines de tourets (diamètre maximal : 120 cm, poids jusqu’à une t onne) dans des racks. L’atelier est équipé de plusieur s machines mobiles et semi-aut omatisées de coupes. L’opérateur reçoit les bons de préparation par Wi-Fi, sélectionne le touret à couper, tandis qu’un contrôle s’opère par lecture du code à barres… Donc très peu de risque d’erreur ! La machine de coupe s’arrête automatiquement lorsqu’elle parvient à la longueur programmée : deux étiquett es sont imprimées, l ’une pour le client, l’autre (étiquette stock) reste sur le touret afin de tout connaître sur le débit. S’étendant sur 40 000 m2, un autr e atelier de c oupes pour l es grandes sections est équipé de plusieur s lignes fixes acceptant des tourets de 260 cm et jusqu’à 7 t onnes pour des c oupes de grandes longueurs et des coupes multiples. Le respect du délai : un processus logistique optimisé Au picking se tr ouvent rangées quelque 2 000 références de c ouronnes standards en pr ovenance de différ ents fournisseurs de À côté de l’atelier de coupes de petites sections, s’étend la zone de préparation des colis et d’expédition en respect de la norme UTE C 30-300, tandis que le bois des t ourets peut faire l’objet d’un traitement NIMP 15 (Norme Int ernationale pour l es Mesures Phytosanitaires). L’objectif de c ette procédure ? Réduire de f açon significative la dissémination d’organismes nuisibles. Une fois que la c ommande est préparée, les tourets subissent sur demande (marché export) un douvage en clouant des lattes en bois sur la périphérie. Chaque commande est acheminée dans différents couloirs d’attente dédiés aux différents transporteurs choisis selon le département desservi et l e plan de tr ansport établi par l e service logistique. Pour les envois de plus d’une tonne, différents transporteurs sont consultés selon le délai exigé par le client et les spécificités de la commande… Sermes expédie plus de 100 000 colis par an. Les opérateurs logisticiens présents ici sont en char ge de la ges tion des commandes selon la date d’expédition, du regroupement des marchandises dès lors que plusieur s bons de livr aisons ont été pr éparés pour l e même client, la pesée sys tématique de chaque colis en fin de préparation de commandes… ■ Jean-Claude Festinger © J-C.F. SERMES L’atelier de coupes de grandes sections compte 3 lignes fixes et 2 machines mobiles. L’entreprise a r éalisé en 2011 un chiffr e d’affaires d’environ 150 M€ avec un effectif de 270 personnes. Le projet de rénovation du site réalisé en 2011 et 2012 par son responsable Gérard Muller et son équipe, a représenté un investissement important non seulement sur le plan financier, mais également sur le plan humain dans la mesure où il a sollicité beaucoup d’énergie et de temps. Cette PME familiale cultive des valeurs fortes, tant avec ses clients et ses f ournisseurs, qu’avec son personnel. Parmi ces valeurs, la qualité de servic e et la satisf action des clients sont les fondements de sa culture d’entreprise. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 33 LOGISTIQUE La nouvelle plate-forme logistique de HellermannTyton HellermannTyton, le spécialiste des produits de fixation, isolation, pr otection, identification et connexion des fils et câbles, a depuis le mois de mars 2011 transféré ses activités logistiques sur son nouveau site à Coignières dans les Yvelines (78). 5 000 m 2 dédiés uniquement à la l ogistique et au packaging av ec pour objectif l’amélioration du taux de service, des délais et de la conformité des commandes clients. HellermannTyton France fait partie d’un gr oupe mondial et ses appr ovisionnements proviennent de ses unités de pr oduction de par l e monde (Allemagne, Royaume Uni, Afrique du Sud, Chine, États-Unis, Japon), mais aussi de l’usine de Trappes en France, qui a vu sa capacité de production doubler en 2011. clientèle tant interne qu’externe. Une implant ation classique en « U » permet de gérer au mieux les flux de mar chandises. Les sept quais de réception et d’expédition permettent quant à eux une gestion dissociée des r éceptions f ournisseurs et des expéditions clients. D’autre part, « une dizaine de fournisseurs hors groupe viennent compléter les approvisionnements » précise Jean-Michel Grossi, responsable logistique depuis 2008 chez Hell ermannTyton France. La capacité de s tockage est de 5 000 Euro palettes (aux formats 80 x 120 et 100 x 120 cm), et des racks casiers contenants 2 000 emplacements assurent le stockage de produits à plus faible rotation. Enfin, deux tr anstockeurs d’une capacité total de 4 000 emplacements pour l es produits spécifiques (type bagues d’identific ation des fils et c âbles, pièces moulées thermorétractables et autres produits de petite taille et petits volumes), viennent compléter l’ensemble de l’espace total de stockage. © J-C.F. « Il y a au total 16 000 références d’articles présents dans le catalogue produits, dont 5 000 sont en gestion constantes sur le site de Coignières. Elles sont destinées à des clients en France, bien sûr, mais aussi à l’international, à disposition des autres filiales du groupe HellermannTyton. Nos Jean-Michel Grossi, responsable logistique clients sont les constructeurs du secteur automochez HellermannTyton France La réception des marchandises bile et leurs équipementiers, ceux de l’industrie Les structures de r éception sont adaptées en aéronautique, du ferroviaire, ainsi que les installateurs et distribufonction du type de c amion et de sa pr ovenance. Le pr ocess de teurs électriques » ajoute Jean-Michel Grossi. réception est classique. En premier lieu, une vérification des documents officiels es t effectuée avant que t out déchargement du La plate-forme de Coignières dans les Yvelines camion puisse être réalisé. Une f ois le camion déchargé, un contrôle est à nouv eau effectué pour s ’assurer de la c ohérence Ce nouveau bâtiment, construit en 2005, répond aux normes environ- © J-C.F. nementales les plus s trictes et es t en partie dédié à la l ogistique d’HellermannTyton France. 25 per sonnes expérimentées en l ogistique ont été en partie r ecrutées et spécialement formées aux nouveaux process. Très polyvalentes, elles travaillent au service de la L E S Y S T È M E D ’ I N F O R M AT I O N … … d’HellermannTyton Pour sa gestion, HellermannTyton France s’appuie sur un ERP, le logiciel System 21 édité par Infor. C’est une solution globale de type MRP conçue pour aider les entreprises de fabrication et de distribution dans l eur gestion de pr oduction, de ges tion financière, de ges tion commerciale et de ges tion logistique. L’entreprise reçoit l’expression des besoins f ermes et pr évisionnels de certains de ses clients industriels, pour 60% d’entre eux, au tr avers de mes sages EDI qui sont al ors injectés dans l’ERP afin d’assurer la gestion des approvisionnements. Un logiciel novateur de pré-palettisation développé en collaboration avec ICDSC (fusion d’ICD International et de Soft & Com) est mis en œuvre pour l’industrie automobile : il «construit» la palette qui satisfait le cahier des charges du donneur d’ordres, et génère automatiquement les documents (papiers et électroniques) qui doivent l’accompagner. La nouvelle plate-forme logistique de Coignières dans les Yvelines (78). 34 www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 REPORTAGE entre les produits réceptionnés et l es documents officiels. P ar la suite, un r apport de r éception est établi. Les mar chandises sont alors rangées à leur emplacement réservé dans le magasin, tandis qu’une opération de r entrée en s tock s’opère au sein de l ’ERP (Entreprise Resource Planning en anglais ou Pr ogiciel de Gestion Intégrée en français) du groupe avec une saisie de chaque article et de son numéro de lot. La préparation de commande Au vu de la grande diversité de ses clients, le mode de passation de commandes chez Hell ermannTyton France est différent en f onction des industries. Pour la majorité des clients, les commandes sont passées de manière classique (téléphone, fax, courriel). P our l’industrie automobile, un pr ocessus particulier d’EDI (Echange de Données Informatisées) a été mis en œuvre. Ainsi, l’ensemble de ces commandes est directement transféré par informatique et le traitement en interne chez HellermannTyton en est automatisé. Quel que soit le mode de passation de commandes, la mise à disposition de ces dernières sur la plate-forme logistique de Coignières reste identique. Elle se traduit pour le préparateur responsable du traitement de la c ommande par l ’édition d’un BP (Bor dereau de Préparation) sur lequel figurent tous les éléments nécessaires à la constitution et à l’expédition des colis ou des palettes avant leur départ vers le destinataire. © J-C.F. HellermannTyton France étant homologué, entre autres, ISO TS 16949 (norme IS0 destinée plus particulièrement aux activités automobiles, et règlementant principalement les processus de développement, fabrication, achats et l ogistique) ainsi que EN /AS 9100 (norme ISO des tinée à l ’industrie aéronautique, avec une f orte Palettes de bacs prêtes à être expédiées chez un client du secteur automobile. En fin de process, la régularisation informatique (décrémentation des stocks) et l’édition des documents (f actures pro-forma, documents d’enlèvements,…) sont standards à tous les clients. « Notez que l’implantation de cette plate-forme a permis la mise en place de chariots préparateurs de commandes verticales adaptés à la préparation, ce qui a facilité l’ergonomie, la fiabilité et la productivité » commente Jean-Michel Grossi. « Ces derniers permettent d’effectuer le prélèvement directement dans les racks, sans avoir à descendre la palette de son emplacement ». L’activité « finition et marquage » Une partie des l ocaux de Coignièr es est spécialement dédiée aux activités de finition et de marquage. L’atelier de finition effectue l’emballage de certaines références produites à l ’usine de T rappes (également dans l es Yvelines -78) ou encore la mise en conditionnement dans des contenants spécifiques en respect de la demande de c ertains clients (par e xemple, en bac recyclable en matière plastique). L’atelier de mar quage effectue l’identification à f açon de c ertaines pièces (principalement des pièces moulées thérmorétractables) Par ailleurs, afin de r ationaliser au mieux l es flux, la cus tomisation des commandes de certains clients est effectuée directement sur le site logistique de Coignières. La proximité physique des stocks, atelier de conditionnement et expédition des marchandises finies, permet de répondre en flux tirés aux demandes div erses des clients et de maîtriser aux mieux c es flux, les stocks et ainsi les coûts. ■ © J-C.F. Racks de stockage des palettes Europe stockées sur 6 niveaux. Certains clients imposent, notamment dans le secteur automobile, des contrôles « produits / c ontenants » assistés par l’édition et la L’allée des palettiers de petits casiers, lecture d’étiquettes à c odes à parcourue par un chariot filoguidé. barres. La c onstitution des palettes et les contrôles systématiques sont dévolus à des opér ateurs spécifiquement formés. © J-C.F. © J-C.F. implication dans la ges tion de la traçabilité et du suivi des achats), le traitement des c ommandes ainsi que la palettisation des colis répondent à des c ahiers des charges stricts pouvant être spécifiques à chaque client. Zone de finition et de marquage. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 35 RÉGLEMENTATION L’habilitation électrique : quelques précisions… Concernant les normes et guides relatifs à l’habilitation électrique, voici quels sont les domaines d’action précis de chaque document… dans le but d’éviter les confusions. Tout d’abord le contexte. Le décret n° 2010-1118 du 22 septembre 2010, relatif aux opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage, impose à l’employeur de définir et de mettre en œuvre les mesures de prévention de façon à supprimer ou, à défaut, à réduire autant qu’il est possible le risque d’origine électrique. Ce décret prévoit notamment que : • les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage ne puissent être effectuées que par des travailleurs habilités ; • l’employeur s’assure que le travailleur ai reçu la formation théorique et pratique sur les risques liés à l’électricité, avant de lui délivrer l’habilitation ; • l’employeur remette à chaque travailleur habilité un carnet de prescriptions. L’arrêté du 26 avril 2012, relatif aux normes définissant les opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage fixe la norme NF C 18-510 comme référence des normes. Passons en revue les différents textes en rappelant leur rôle… Norme NF C 18-510 (édition 2012) Intitulée « Opérations sur les ouvrages et installations électriques dans un environnement électrique – Prévention du risque électrique », elle remplace l’édition de 1988 mise à jour en 2004. L’article R. 4544-10 du Code du Travail, précise que « l’employeur délivre, maintient ou renouvelle l’habilitation selon les modalités contenues dans les normes mentionnées à l’article R. 4544-3. L’employeur remet à chaque travailleur un carnet de prescriptions établi sur la base des prescriptions pertinentes de ces normes, complété, le cas échéant, par des instructions de sécurité particulières au travail effectué. » L’article 6 du décret 82-167 du 16 février 1982, ouvrages de transport et de distribution d’électricité, précise que « l’employeur doit remettre à chaque travailleur chargé de travaux sur les installations électriques un titre d’habilitation spécifiant les limites des attributions qui peuvent lui être confiées et la nature des opérations qu’il peut être autorisé à effectuer. » Cette norme reprend les dispositions du recueil UTE C 18-510 qui ont été mises à jour, notamment : • l’application des principes généraux de prévention dans les prescriptions, incluant l’évaluation et l’analyse du risque électrique ; • l’intégration des règles d’organisation des opérations comprenant notamment la préparation du travail ; 36 • la clarification des opérations d’ordre d’électrique et des opérations d’ordre non électrique. En aucun cas, la norme NF C 18-510 ne remplace le recueil UTE C 18-510. Guide UTE C 18-510-1 (édition 2012) Titré « Recueil d’instructions de sécurité électriques pour les ouvrages », ce guide répond aux exigences du décret 82-167 du 16 février 1982 et s’applique aux réseaux de transport et de distribution d’électricité. Les prescriptions de ce guide sont établies en vue d’assurer la sécurité des personnes contre les dangers d’origine électrique, lorsqu’elles effectuent des opérations d’ordre électrique ou non électrique, sur les ouvrages ou dans leur environnement. Guide UTE C 18-531 (édition 2012) Il annule et remplace l’UTE C 18-530 de 1990. Son titre : “Prescriptions de sécurité électrique pour le personnel exposé au risque électrique lors d’opérations d’ordre non électrique et lors d’opérations d’ordre électrique simples“. Ce guide est établi sur les bases de la norme NF C 18-510, sans pour autant ce substituer à la dite norme. Il s’adresse plus particulièrement : • au personnel qui réalise des opérations d’ordre non électrique au voisinage ou à proximité des conducteurs nus ; • au personnel réalisant des opérations d’ordre électrique simples telles que des opérations spécifiques de manœuvre, des interventions basse tension élémentaires ou des interventions basse tension sur chaîne photovoltaïque. Ce personnel n’ayant pas la connaissance complète du métier de l’électricité mais ayant une expérience ou une formation suffisante pour lui permettre de réaliser ces opérations. Guide UTE C 18-540 (édition 2012) Ce guide intitulé “Prescriptions pour les opérations basse tension sur les installations et les ouvrages hors travaux sous tension“ annule et remplace de guide UTE C 18-540 de 1996. Établi sur la base de la norme NF C 18-510, il ne reprend cependant pas tous les éléments de la norme, qui reste le document de référence. Le guide contient les prescriptions de sécurité électrique que tout personnel habilité doit connaître dans l’exercice de ses activités. Il s’adresse au personnel habilité à effectuer des travaux hors tension sur des ouvrages ou des installations basse tension ou dans leur environnement. ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Michel Laurent FORMATION © D.R. Formapelec : sur-mesure et proximité Marc Laurent, directeur de Formapelec Avec la v olonté de s’adapter à l’évolution des besoins, l ’organisme de formation fait évoluer ses prestations à la f ois vers plus de pr oximité et de formations spécifiques. Autr e objectif : atteindre les petites et mo yennes entreprises d’électricité. Rencontre avec Marc Laurent, directeur de Formapelec depuis janvier 2012. Depuis 40 ans, l’association Formapelec a pour but d’accompagner les professionnels de l’électricité dans leur démarche de formation à la fois pour les courants forts et les courants faibles, et du monteur jusqu’au chargé d’affaires. L’organisme est agréé pour les formations aux travaux sous tension. Les stages se déroulent sur 3 sites : à Cachan en r égion parisienne, à Dardilly près de Lyon et à Pont-du-Château non loin de Cl ermont-Ferrand, où ont lieu notamment les formations aux travaux aériens, souterrains et liés à l’éclairage public. 25 per sonnes, dont 12 f ormateurs à t emps complet animent l’association. Électro Magazine – Comment dév eloppez-vous l’activité de Formapelec ? Marc Laurent – En allant activ ement à la r encontre des entr eprises ! Car elles nous demandent de plus en plus de f ormations spécifiques pour l eurs équipes en r éduisant au maximum l es déplacements. Une approche facilement envisageable pour les courants faibles. En revanche, lorsqu’il s’agit de base t ension, les formateurs ont besoin d’un minimum de matériel l ourd. C’est pourquoi nous avons développé un atelier mobile afin d’aller à la rencontre des entreprises au plus près de leurs implantations. C’est ainsi que nous nous sommes dotés d’un élément de construction modulaire intégrant 5 établis pourvus de châssis métalliques adaptés aux travaux pratiques. De quoi as surer la formation de base des monteurs électriciens et former à l’habilitation et au r ecyclage pour la basse tension. Ces équipements demeur ent indispensables afin que chaque stagiaire effectue un minimum de 30 % de travaux pratiques, comme l’impose la nouvelle norme définissant l’habilitation. Dans ce contexte, les stagiaires évoluant en binômes pourr ont se trouver dans les conditions réelles du terrain. En partenariat avec d’autres organismes de formation, cet atelier mobile démarrera sa tournée début 2013 au service des régions les plus éloignées de nos sites, c’est-à-dire, dans le nord et l’ouest de la France, puis dans le sud-est. Dès 2013, nous ir ons plus à la r encontre des clients et pr ospects. Cette évolution de notr e action c ommerciale résume la nouv elle dynamique de Formapelec. 38 pas été jusqu’al ors la s tratégie de F ormapelec. Assez unanimement, les majors de l’installation électrique souhaitent des formations mariant un module de base tel que l’habilitation, avec un complément spécifique. Il s ’agit, par exemple, d’intégrer une formation au secourisme, une mise à niv eau en électricité ou encore un module CACES… Nous sommes à présent ouverts à l’adaptation de nos formations catalogue. En dehors des gr ands groupes, comptez-vous atteindre les entreprises de plus petite taille ? Marc Laurent – Oui, c’est dorénavant une part de notre stratégie. Aujourd’hui encore, peu d’entreprises de moyenne envergure ou d’artisans font appel à nos services. Pour remédier à cela, nous sommes actuellement en discussion avec des réseaux de distribution de la filièr e électrique. Ce r approchement devrait nous permettre une plus grande visibilité afin de proposer notamment des prestations liées à l ’habilitation et au r ecyclage. Rappelons que l’année 2012 a vu l’ajout de 12 formations en rapport avec les nouvelles habilitations et les recyclages tels que définis par la norme NF C18-510. À terme, l’habilit ation électrique de vrait toucher un très grand nombre de prof essionnels au-delà des électriciens. Vous préparez-vous à cette demande ? Marc Laurent – Effectivement, l’habilitation BS c oncernera une population de plusieurs centaines de milliers de professionnels à l’horizon du 1 er janvier 2016 ! Cette formation de deux jours, intégrant notamment des travaux pratiques, entre dans nos perspectives de développement. Nous travaillons à cet élargissement et aussi en grande partie à la c ommunication qu’il sera nécessaire d’effectuer à cette occasion. Êtes-vous prêts à répondre à la demande « fibre optique » ? Quelles réponses apportez-v ous en matière de f ormation sur-mesure ? Marc Laurent – Nos formations d’une semaine seront opérationnelles début 2013 pour abor der la fibr e optique sous l ’angle FTTH, entre le pied d’immeubl e et l e coffret de c ommunication privatif. Plus largement, les besoins pour le déploiement du marché français sont estimés entre 2 000 à 5 000 professionnels par an, pendant 3 ans. ■ Marc Laurent – La demande de formation sur-mesure est une tendance à laquelle nous nous devons de répondre, bien que cela n’ait Propos recueillis par Michel Laurent www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 FORMATION © Thron Patricia El Baâmrani, directrice Marketing Opérationnel, Thorn France © Thorn Le centre de démonstration à la Thorn Academy of Light, Spennymoor, Angleterre. Thorn, une formation fondée sur les valeurs de l’entreprise La formation, chez Thorn, couvre un large panel d’actions, allant de la sensibilisation à une cultur e d’entreprise forte, fondée sur l ’engagement, jusqu’aux stages plus spécifiquement dédiés aux métier s de l ’éclairage : produits, normes, r églementations, etc. Une or ganisation adaptée aux besoins, qui s ’adresse aux clients aus si bien qu’aux c ollaborateurs, orchestrée et pilotée par Patricia El Baâmrani, directrice Marketing Opérationnel et Clara Berlemont, directrice des Ressources humaines. Électro Magazine – Comment est organisée la formation chez Thorn ? Patricia El Baâmrani – Qu’elles se déroulent dans nos agences régionales en France, à notre usine Thorn aux Andel ys, sur le site Thorn Academy of Light, en Angleterre, ou tout simplement « on-line », nos formations s’adressent à nos c ollaborateurs, aussi bien qu’à nos clients, et intègrent deux éléments f ondamentaux : d’une part, l es valeurs de l’entreprise et, d’autre part, l’innovation technologique. Qu’est-ce que la Thorn Academy of Light ? Patricia El Baâmrani – La Thorn Academy of Light (TAL) dispense, à l’échelle du Groupe, une formation sans cesse mise à jour en fonction des nouveaux produits que nous lanç ons, mais aus si de l’actualité normative et r èglementaire. Située à Spennymoor, pr ès de Newcastle, elle offre aux participants la pos sibilité de comprendre, d’apprendre et d’e xpérimenter l’éclairage de f açon très concrète. Différents espaces y ont été r econstitués, en intérieur (bur eaux, salles de classe, commerces, milieu hospitalier, industriel), comme en extérieur, pour présenter des applications d’éclairage public. Ce site est le lieu d’accueil des nouveaux arrivés qui au travers d’un module de 4 jour s découvrent l’univers de l’éclairage avec visite de l’usine, du centre de démonstration où l’espace totalement modulaire est évolutif, permettant de créer des ambiances différentes. En complément, des vidéos montrent comment, par des systèmes de gestion intelligents, l’éclairage s’adapte aux différ ents types d’activité humaine, dans un souci d’efficacité et de maîtrise de l’énergie. Et la formation en France ? Patricia El Baâmrani – Elle comporte deux volets : la formation du personnel, pilotée par Clar a Berlemont [voir encadré] et celle qui s’adresse à nos clients. Pour ces derniers, nous adaptons les contenus et le lieu de formation à leurs besoins, par exemple, en travaillant sur site afin de leur permettre de mesurer, appréhender, grandeur nature, les effets lumière et résultats des solutions Thorn. Qu’ils soient distributeurs, installateurs, architectes, concepteurs, nous nous efforçons de leur transmettre l’essence de la marque à travers nos produits et nos solutions, not amment avec, dernièrement, notre programme Thorn Energy Partnership et notre savoir-faire. ■ Propos recueillis par Isabelle Arnaud « U N P L A N D E F O R M AT I O N … …qui répond à un enjeu majeur pour le groupe : la compétence » Clara Berlemont « Grâce aux entretiens annuels d’appréciation, mais aussi à travers les échanges avec les managers, nous évaluons les besoins pour définir chaque année un plan de formation adapté à notre contexte. Nous travaillons avec des prestataires externes dans des domaines aussi variés que la communication, l’éclairagisme (stages de l’AFE), la bureautique ou le management ; nous mettons également l’accent sur l’apprentissage de l’anglais, indispensable dans un environnement de plus en plus international. Nous nous appuyons sur nos formateurs internes pour une formation plus ciblée sur notre cœur de métier. À l’échelle du groupe, le 40 Thorn Expert Forum offre des conte nus communs à l’ensemble des salariés de la marque qui, 2 fois par mois, ont la possibilité de participer à des sessions en ligne sur des thèmes d’actualité. Ce mode d’apprentissage a l’avantage de permettre à un maximum de personnes d’en bénéficier grâce à une simple connexion Internet et un téléphone. En France, Patricia El Baâmrani et son équipe marketing, ainsi que Gilles Pierret, notre expert en éclairagisme (directeur du bureau d’études de Roissy), interviennent très régulièrement pour former notre force de ven te. Quant à nos technico-commerciaux nouvellement embauchés, ils peuvent suivre un programme d’intégration spécifique : initiation à l’éclairagisme, utilisation des logiciels d’étude d’éclairage et exercices appliqués, formations produits et pricing, formation SAP et apprentissage de l’ensemble du processus commercial de l’offre jusqu’à la livraison, sans oublie r la visite de notre usine des Andelys qui permet de prendre conscience des problématiques de production et de logistique. » www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 TECHNOLOGIE Gestion de l’éclairage : des systèmes qui répondent aux exigences de la RT2012 Jusqu’à maintenant, une ges tion de l’éclairage, aussi basique soit-elle, était un atout pour amélior er le confort et l’ergonomie visuelle dans les bureaux. Avec les exigences de la RT2012, la gestion de l’éclairage devient quasiment obligatoire : allumages/extinctions automatiques, variation, détection de mouvement, détection de lumière du jour, sont autant d’outils pour maîtriser les consommations et bénéficier de performances d’éclairage accrues. La régulation de l’éclairage commence par la variation en remplaçant les interrupteurs par des bout ons poussoirs, elle peut s ’obtenir à l’aide d’un pot entiomètre, d’un bout on poussoir ou d’une téléc ommande. La télécommande constitue une bonne alternative aux interrupteurs et est particulièrement appréciée dans les salles de réunion dans lesquelles le besoin en lumière change en fonction des tâches à réaliser et suivant les utilisateurs. Un récepteur encastré dans le plafond et un boîtier de commande mobile ou fixé au mur permettent les commandes d’allumage et de gradation. Ce simple système de variation permet déjà de réaliser 30 % d’économie. En rénovation, l’arrêté du 3 mai 2007, et dans le neuf, la RT2012 indiquent les contraintes de mise en œuvre de dispositifs automatiques. Le meilleur moyen de respecter ces obligations es t d’associer des lampes et luminaires performants à des automatismes de détection de mouvement et de lumière du jour. En effet, avec les exigences de la RT2012, l’éclairage, dans les bâtiments tertiaires, devient le premier poste de c onsommations et la méthode de c alcul Th-BCE v a permettre de prendre en compte l’usage réel de l’éclairage artificiel. © Legrand Selon David Le Vély, responsable marketing Legrand France pour solutions bâtiments t ertiaires « 43 % de l’énergie consommée en France concernent les bâtiments tertiaires, et l’éclairage représente 24 %. Un bâtiment neuf consomme en moyenne 413 kWhEP/m²/an, valeur bien loin des exigences de la RT2012 de 50 kWhEP/m²/an ! L’éclairage constitue donc un levier important d’économies d’énergie. Legrand a développé un certain nombre d’outils de gestion, à commencer par des compteurs de mesure d’éclairage avec affichage des consommations, ce qui permet à l’exploitant de prendre les mesures nécessaires pour mieux gérer son éclairage ». Le détecteur ECO2 de Legrand comprend 2 technologies, Infrarouge et Ultrasons et permet une détection très fine : jusqu’aux mouvements de doigts sur le clavier de l’ordinateur. 42 Détecteurs de mouvement Ces capteurs déclenchent l’allumage ou l’extinction de l’éclairage en répondant à la température et au mouvement du corps dans la zone de détection. Parfois, une temporisation est associée au système : le détecteur (avec ballast A1) abaisse progressivement le niveau d’éclairement s’il n’y a plus de mouvement dans l’espace considéré. © B.E.G. Le détecteur de mouvement LUXOMAT PD9-M-1C-SDB de B.E.G. est particulièrement adapté aux salles de bains d’hôpitaux. Le détecteur de mo uvement utilise des t echnologies passives infrarouges ou actives radio hyperfréquences ou ultrasonique. Il comprend un c apteur sensible au déplac ement des p ersonnes, couplé à des c omposants électroniques traitant les signaux. Intégré ou non dans l e luminaire, il peut c ommander un ou plusieurs appareils, être raccordé à un système de gestion centralisée via une int erface de c ommunication afin de gér er plusieurs espaces ou piloter plusieurs fonctions. © Wieland Electric Qualité de l’éclairage améliorée, réduction des consommations et du coût global de l’installation, les systèmes de contrôle de l’éclairage, de la simple variation jusqu’à la ges tion centralisée, apportent des solutions de gestion efficaces et performantes. Gesis RC de Wieland El ectric est un détecteur de mouv ement qui s ’installe en faux plafond, il f onctionne en r adiofréquence, ne nécessite ni fils ni piles. B.E.G. par exemple, propose le détecteur de mouvement à infrarouge LUXOMAT PD9-M-1C-SDB à enc astrer en f aux plafond, www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 D O S S I E R TECHNOLOGIE La gamme Sensa de Thorn offre des systèmes modulaires compatibles avec une GTC ou GTB. Conformément à l’arrêté du 1 er août 2006 relatif à l’accessibilité des personnes handicapées, certains systèmes permettent de r éaliser l’extinction progressive. Ils peuv ent conserver un f aible niveau d’éclairement (éclairage de veille). Souvent, les détecteurs de mouvement associent également la fonction détection de lumièr e du jour : LUXOMAT PD4-M-TRIO-DALI (B.E.G.) adapté aux salles de classe, ou Gesis KNX (Wieland) qui intègre aussi un dispositif de gradation. Pour David Le Vély, « Les détecteurs constituent le socle de l’installation : cette étape est essentielle, donc il faut bien identifier le besoin du client et les usages du bâtiment pour définir la solution adaptée. Ainsi les solutions ECO1 et ECO2 de Legrand, adaptées aux pièces de passage sans lumière naturelle (couloirs, sanitaires, archives…) permettent de réduire les consommations de 40 % à 55%. ». Détecteurs de lumière du jour On peut trouver aussi le terme « détecteur de luminosité ». Un capteur de lumière, associé ou non au détecteur de mouvement, permet de contrôler le niveau d’éclairement d’une zone bénéficiant de lumière du jour et r égule l’éclairage artificiel en f onction de c es apports de lumière gratuite. Par ailleurs, ces systèmes peuvent comporter une fonction qui permet également de gar antir un niv eau d’éclairement constant sur la zone à éclairer, quelles que soient l es variations de la lumière naturelle. La combinaison des deux dernièr es solutions (dét ection de mouv ement et cellule photoélectrique) peut conduire à une économie de 60 %. © Thorn particulièrement destiné aux salles de bains des hôpitaux avec un angle de détection de 360°, tandis que Gesis RC (radio-fréquence) de Wieland El ectric offre aussi la pos sibilité de programmation horaire et de scénarios lumineux. Ces détecteurs permettent de sup primer des int errupteurs et câblages verticaux, et s’ils sont intégrés aux luminaires, ils ne peuvent être ni obturés ni cassés car ils sont soustraits à la vue directe. Stéphane Veniel, chef de marché, systèmes de gestion, chez Thorn, précise : « certains modèles comme le SensaLite de Thorn peuvent être vendus intégrés ou non aux luminaires ; le choix dépend de la configuration des locaux, de leur taille et également de l’implantation des luminaires. Par ailleurs, les luminaires peuvent être positionnés de façon judicieuse pour procurer une bonne répartition de la lumière mais ne pas correspondre à des emplacements adéquats en ce qui concerne la détection de lumière du jour. Installer un capteur à la porte d’entrée n’est pas toujours le meilleur choix, celle-ci étant le plus souvent éloignée des baies vitrées. Il faut donc procéder à une analyse fine des besoins afin d’opter pour la solution la plus appropriée ». De la dét ection à la ges tion centralisée, en passant par la gestion locale, Thorn dépl oie une série de gammes (Sensaday, Suite page 44 TECHNOLOGIE © Trilux © Havells-Sylvania D O S S I E R Le luminaire Luceo de Trilux, avec un ballast électronique MultiLamp dimmable (DALI) intègre un dispositif de commande ActiLume et un capteur pour gestion en fonction de la lumière du jour et détection de présence. Le détecteur mural de Sylvania existe en version IP66 pour les locaux humides. Il reste actif jusqu’à ce que l’occupant ne soit plus détecté. SensaModular) dont les fonctionalités s’adaptent à tout type d’application ; sans oublier l es outils dé veloppés dans l e cadre du TEP (Thorn Energy Partnership) dont une des f onctions permet le calcul en coût global de l’installation et d’obtenir le retour d’investissement. Dans le neuf, l’offre luminaires avec détecteurs intégrés est généreuse et nombreux sont les fabricants à mettre sur le marché des appareils équipés de dispositifs de détection de mouvement et de lumière du jour, à l ’instar de T rilux, par e xemple, qui pr opose Neximo, un lampadaire LED pour l’éclairage des bureaux à répartition directe-indirecte, avec possibilité de v ariation ou enc ore Havells-Sylvania, dont la cellule 312 peut intégrer tout type d’appareil, plafonnier ou encastré. Osram, de son côté, a développé Multi3 LS/PD qui peut s’intégrer ou non dans un luminaire et dont la modularité offre de multiples fonctions : outre la dét ection de mouv ement et de lumièr e du jour, la variation, un pr éavis d’extinction, la t emporisation est réglable de 10 s à 1 h, et peut r elier 6 luminaires entres eux. Hervé Plackowski, responsable systèmes de gestion, Osram explique « le DALI Multi3 professionnel peut commander 64 luminaires, avec 4 sorties, ce ne sont pas moins de 256 luminaires qui peuvent être contrôlés via une programmation par ordinateur ». Non seulement ces systèmes présentent des gisements d’économies importants, mais ils offr ent une qualité d’éclair age et un c onfort améliorés, notamment avec la pos sibilité de maint enir un niv eau d’éclairement constant grâce à un réglage préprogrammé. qu’un éclairage de qualité adapté aux besoins de l’utilisateur, en particulier dans les bureaux ». Citons pour exemple ActiLume, qui est un système de commande de l’éclairage DALI conçu pour offrir un confort optimal et des éc onomies d’énergie pouvant atteindre 75 % (en mode complètement automatique et lorsqu’il est utilisé avec les ballasts Philips HF-Regulator EII Touch et DALI). ActiLume se compose d’un détecteur et d’un c ontrôleur qui s’intègrent aisément aux luminaires, solution « plug & play » pour l es bureaux paysagers (jusqu’à 11 luminair es) ou individuels (4 luminair es par e xemple). Utilisé dans une c onfiguration de lumig htin naire maître-esclave, il est facile à ig L s hilip ©P utiliser et à installer. Philips développe deux grandes familles de produits : des systèmes pour la gestion centralisée du bâtiment et des multicapteurs pour allumages/extinctions automatiques (en fonction de la présence et de la lumière du jour) et adaptation du niveau d’éclairement. Intelligence également au service du confort avec les systèmes développés par Theben et, entr e autres, le Compact office DALI qui offre deux fonctions : type « school » pour les salles de classe et de réunion où la variation manuelle arrête la régulation à lumière constante et l’éclairage est maintenu à la valeur variée tant qu’une présence est détectée (aucune influenc e de luminosité) ; type « office » pour bureaux individuels et paysager s qui maintient la r égulation à lumière constante activée à la nouv elle valeur de consigne de luminosité apr ès la v ariation manuelle. La désactivation et la r éactivation renvoient au mode de r égulation avec la valeur de luminosité initial ement programmée. Le système PresenceLight 360B-KNX WH de Theben commande automatiquement les applications CVC et l’éclairage en fonction de la présence et de la luminosité avec temporisation à l’enclenchement et à l’extinction. en heb ©T © ram Os Cellule encastrable LS/PD MULTI 3 CI d’Osram orientable pour une installation dans des fauxplafonds. Une gestion à multi-fonctionnalités Pour Alain Minet, chef de marché pour le tertiaire, l’hospitalier, l’industrie et l’hospitalier, Philips Lighting, « il ne fait nul doute qu’avec la RT2012, les systèmes intelligents de gestion de l’éclairage vont se généraliser, apportant des sources d’économies d’énergie ainsi 44 © Wago Wago, de son côté, propose un système de gestion d’éclairage intérieur tertiaire basé sur la combinaison d’un automate programmable WAGO-I/O-SYSTEM et un ou plusieurs détecteurs de présence. Cette solution offre une gestion complète de l’éclairage : découpage en différentes zones, gestion de scènes et de niveaux de gradation, prise en compte de l’apport de luminosité naturelle existante et de l’occupation/inoccupation. Système de gestion de Wago qui combine un automate programmable WAGO-I/O-SYSTEM (système d’E/S modulaire, piloté par un contrôleur Ethernet TCP/IP - le 750-880 – et équipé d’une ou plusieurs bornes d’interface DALI multi-maître 753-647) et un ou plusieurs détecteurs de présence. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 D O S S I E R Programmation d’ambiances et gestion centralisée De nombreux protocoles ouverts et sys tèmes de c ommunication intelligents (DALI, KNX, LON…) permettent d’aller au-delà de ces automatismes pour ajouter des fonctions de recueil d’informations et de télégestion. Avec une gestion fine des ambiances et une flexibilité de l’installation d’éclairage (voire l’interconnectivité de plusieurs systèmes), il est possible d’améliorer encore l’efficacité énergétique et le confort des usagers. A noter que Philips, outre les systèmes ouverts comme LightMaster Modular (LON), LightMaster (KNX) par exemple, a développé ses propres protocoles, notamment le Dynalite. Les systèmes de gestion d’ambiances offrent la possibilité d’enregistrer plusieurs scénarios que l’utilisateur peut activer simplement et modifier selon ses besoins. Ils permettent de programmer des ambiances lumineuses, de les mémoriser et de les activer d’un simple geste. Le signal est envoyé au récepteur infrarouge qui commande un ou plusieur s luminaires, les mouvements de lumière, la variation de niveaux d’éclairement ou même c elle de températures de couleurs. Ce dispositif est peu coûteux du point de vue de l’installation électrique (plus d’interrupteurs ni de câblage vertical), ce qui permet de modifier facilement l’organisation de l’espace. © Schneider Electric Pour aller encore plus loin, des systèmes de gestion permettent de piloter et de paramétrer l’ensemble du bâtiment en intégrant plusieurs fonctions comme l’éclairage, le chauffage, les volets roulants. L’interrupteur horaire de Schneider détecte la localisation géographique et en fonction allume ou éteint l’éclairage associé. Schneider, qui pr opose Konnex (KNX), entre autre, permet de contrôler de manièr e simultanée : l’éclairage, les ouvrants, le chauffage, les prises… En fonction de la lumière naturelle, de la température externe et interne, de la présence, le chauffage se mettra en action ou en veille ; de même pour l’éclairage, les ouvrants se f erment ou s ’ouvrent pour garantir un maximum de confort, et économiser de l’énergie. Avec, la gamme i-bus® KNX, ABB propose des produits qui couvrent l’ensemble des applications que l’on retrouve dans les bâtiments, de l’éclairage ou de la commande de volets au chauffage à la ventilation en passant par la sécurité et la gestion d’énergie, et bien plus encore. Isabelle Arnaud © GE Energy Citons également Philips, qui a créé « Light Balancing » en partenariat avec Somfy, outil qui permet d’obt enir un juste équilibre entre lumière naturelle et éclair age artificiel. Leur s systèmes fonctionnent en harmonie : lorsque la lumière naturelle est bloquée afin de réduire la température intérieure et les reflets, la lumière artificielle compense automatiquement le niveau de luminosité, et vic eversa. « Une alliance qui offre un confort maximal pour une consommation d’énergie minimale » constate Alain Minet. ■ HabiTEQ de GE Energy est un système souple et intégré qui gère les sous-systèmes fonctionnels d’un bâtiment, à savoir éclairage, chauffage, ventilation, volets roulants et sécurité. Il les commande à partir d’un contrôleur central installé dans le tableau et peut piloter l’installation en local ou à distance. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 45 DEVELOPPEMENT DURABLE Des bâtiments verts équipés par Wieland Electric Pour Wieland Electric le concept « installation intelligente » vise à réduire le câblage global d’un bâtiment, ainsi que les pertes d’énergie. Par ailleurs, on installe plus vite et mieux, les erreurs d’installation sont très réduites, et le résultat très « green ». Plusieurs chantiers labellisés LEED(1) bénéficient du concept « installation intelligente » de Wieland. Composants Wieland Electric et bâtiments certifiés Pionnière de la t echnologie des c onnexions électriques, avec son système de précâblage rapide gesis®, Wieland Electric est, depuis plus de 30 ans, le leader mondial du marché des installations électriques enfichables pour l e bâtiment. La c onception distribuée et enfichable gesis® réduit au minimum le câblage tout en garantissant le recyclage futur de tous les composants. Le système de bus d’alimentation podis® de Wieland Electric est, lui, destiné aux solutions d’automatisation dans de multiples domaines, y compris dans le bâtiment. Le concept d’installation intelligente de Wieland Electric propose ainsi des solutions pour des ins tallations électriques et des automatismes durables. Alimentation électrique décentralisée Dans le passé, les installations électriques comportaient souvent d’importantes distributions centralisées ; les solutions d’automatisation pour les bâtiments ont alors conduit à augmenter le coût du câblage. En revanche, le concept d’installation intelligente vise à r approcher l’alimentation triphasée du consommateur, ce qui améliore le rendement énergétique en r éduisant la chut e de t ension. Cette solution nécessite moins de câbles, et réduit considérablement les besoins en cuivre. Les structures simples et leur conception enfichable rendent l’installation rapide et sûre. Tous ces avantages sont encore améliorés si l’on installe les composants de la sous-distribution à proximité des consommateurs. Avec les produits et solutions intégrés gesis® couvrant l’alimentation électrique avec des systèmes de câbles plats, des terminaux passifs et actifs, des c âbles préfabriqués enfichables ainsi que des composants d’automatisation distribuée de bâtiments, directement enfichables, Wieland Electric prouve son expertise inégalée dans le domaine des installations plug & play. La durabilité du concept d’installation intelligente a déjà été épr ouvée dans de nombreuses applications de référence labellisées. 46 Wieland Electric, KNX, EnOcean Des concepts d’installation intelligente ont été c onçus et mis en œuvre aux quatr e coins de c es bâtiments. L ’automatisation des locaux est opérée localement, essentiellement à l’aide de t ouches tactiles EnOcean sans batterie. Leurs signaux sont détectés par des passerelles EnOcean-KNX décentralisées et tr ansmis au système KNX. C’est là, par exemple, que les actuateurs de volets distribués gesis®EIB V et l es terminaux gesis®RAN c orrespondants sont contrôlés par le système modulaire gesis®EIB RM. Le contrôle de l’éclairage est basé sur l e système DALI, lequel a été inc orporé dans le système KNX à titre de sous-système de bus, via les passerelles gesis®. Les mot eurs du système de volets et l’éclairage sont directement raccordés à l ’installation. La c onséquence ? Un plan d’installation d’une grande simplicité et facile à mettre en œuvre. ■ Roland Kuschner (1) Leadership in Energy and Environmental Design © Wieland Electric © Wieland Electric Wieland Electric a obtenu la certification LEED OR, grâce à des caractéristiques de durabilité, pour sa conception écologique et ses pratiques de construction. Les labels internationaux, tels que l’américain LEED ou l ’allemand DGNB (label de qualité pour la c onstruction durable), sont décernés aux bâtiments du futur. La durabilité des bâtiments englobe les économies d’énergie ainsi que les aspects écologiques, économiques et fonctionnels de l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, de sa conception jusqu’à sa démolition. Premier immeuble de bur eaux à r ecevoir la c ertification LEED Platinum en Allemagne : le nouveau centre administratif de la société Deutsche Börse, à Eschborn, non l oin de Francfort, équipé de c omposants Wieland. À Munich, l e nouveau siège social de l ’éditeur Süddeutsche est également équipé sel on ce concept d’installation intelligente. C’est le premier gratte-ciel allemand à recevoir la certification LEED Gold, laquell e met l’accent sur la réduction du cuivre, résultant de la déc entralisation de l’installation électrique, et sur la gestion intelligente du bâtiment. Dans l e quartier d’affaires An den Brücke (West End de Munich), deux bâtiments t otalement « verts » ont été récompensés par les labels LEED V3.0 Platinum et Gold. Exemple : Réduction du cuivre par la décentralisation de l’installation électrique et une gestion intelligente du bâtiment. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 DEVELOPPEMENT DURABLE « Produit vert » SpeedStar © Philips Lighting © Philips Lighting Thierry Lesieur, responsable Qualité Environnement, Philips Lighting France L’éco-conception chez Philips Lighting débute dès la phase de développement du produit L’éco-conception est au cœur des préoccupations de Philips Lighting depuis plus de 20 ans et le Groupe multiplie les initiatives pour offrir des produits respectueux de l ’environnement. Thierry Lesieur, r esponsable Qualité Environnement, Philips Lighting France, en détaille les enjeux et les objectifs. Électro Magazine – Q uelle définition donneriez-vous du terme « éco-conception » ? Thierry Lesieur – Philips Lighting c onsidère que l ’éco-conception débute bien avant la fabrication, dès la phase de développement du produit. Autrement dit, nous pr enons en compte l’impact sur l’environnement à toutes les étapes : à commencer par la recherche fondamentale au moment on l’on définit les technologies utilisées, puis au stade de la validation du prototype et ensuite celui de l’industrialisation lors du choix des machines à mettre en œuvre. Nous réalisons également pour certains produits une compensation de leur impact environnemental, via l’achat de « crédits carbone » par exemple. Comment procédez-vous à cette v alidation, sur quels critères ? Thierry Lesieur – Philips Lighting a dé veloppé une démarche écoresponsable dès les années 1990 et a défini 6 critères environnementaux qui sont d’aill eurs toujours d’actualité. Il s ’agit de l ’efficacité énergétique, le packaging (quantité et qualité des matériaux utilisés pour l’emballage), l’utilisation des substances dangereuses, le poids des produits (quantité des matières premières utilisées), le recyclage des produits, et enfin l eur durée de vie. C’es t la prise en c ompte de ces critères qui a c onduit à la notion de « produits verts » qui sont répertoriés dans notre catalogue, une sorte de label interne. Comment évaluez-vous ces critères, quelle es t l’échelle de valeur ? Thierry Lesieur – Le label « produit vert » est attribué aux produits dont les performances environnementales sont amélior ées d’au moins 10 % sur au moins 1 critèr e par rapport à un produit de référence interne ou sur l e marché. L’objectif est que l es « produits verts » représentent au moins 30 % du chiffr e d’affaires (dans l e cadre du programme Ecovision 4). C’est une sorte de « PEP » (profil environnemental produit) avant l’heure ? Thierry Lesieur – En effet, Philips a anticipé à plusieurs niveaux en termes de dé veloppement durable. Dès la fin des années 1990, nous avions mis en place une filière, nous tenons à jour en interne une liste de substances interdites et avons établi une procédure de 48 récupération des tubes fluor escents et des poudr es fluorescentes, bien avant le lancement de la filière de recyclage qui existe aujourd’hui avec Récylum. Nous sommes en train de créer, toujours en nous appuyant sur les 6 critères dont j’ai parlé, un pas seport environnemental. Il s’agit d’un document mis à la disposition des clients qui explique les choix environnementaux que Philips Lighting a eff ectués sur ses pr oduits. L’objectif est de permettr e à nos clients de juger par eux-mêmes l’éco-conception de nos produits avec des notions simples, concrètes, compréhensibles par tout le monde. Tout cela s’inscrit dans une démar che plus gl obale de Philips Lighting en relation avec diverses instances, en particulier via le Syndicat de l ’éclairage, pour l e développement de nouv elles normes ou règlementations. De nouveaux textes sont en préparation ? Thierry Lesieur – Pour faire suite au Grenelle de l’environnement, de nombreuses démarches sont entreprises actuellement dans le souci de réduire l’impact environnemental des bâtiments. Cit ons notamment la règlementation en cours concernant les produits de conception du bâtiment dont les matériels d’éclairage étaient exclus jusqu’à présent, car ce sont des équipements qui consomment de l’énergie. Les référentiels n’étaient donc pas adaptés. L ’idée est de fournir à une présentation de déclaration environnementale qui permette au client de comparer en connaissance de cause lorsqu’il doit faire des choix pour son installation ; pour ce faire, il doit pouvoir s’appuyer sur des informations transparentes et objectives. Philips participe à tous ces travaux qui de vraient aboutir à une fiche envir onnementale « standard » d’ici 2017. Ces engagements de Philips Lighting sont-ils propres à la France ? Thierry Lesieur – Non, Philips, en t ant que Gr oupe international, veille à une c ohérence des appr oches entre les différents pays, notamment au sein de l’Union européenne. Non seulement, la France n’a pas à r ougir de ses pr atiques en la matièr e mais elle est largement en avance par rapport à d’autres pays d’Europe et constitue un véritable moteur. ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Propos recueillis par Isabelle Arnaud CHANTIER © Adee Nouvelles cartouches Fusadee Habitat à diode Zener. ADEE, offre packagée pour sites ICPE Une part importante de l ’actualité du risque f oudre est dominée par l’arrêté du 15 janvier 2008 r elatif à la ges tion du risque dans les sites classés ICPE soumis à déclaration, avec une date limite des mises en conformité qui avait été fixée au 1er janvier 2012. ADEE Electronic répond avec une offre packagée qui intègre tous les acteurs de la filière Foudre. Cet arrêté oblige l’exploitant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), de vérifier s’il y a lieu de la protéger contre la foudre, selon une procédure précise, débutant par l’analyse du risque foudre (ARF) effectuée par un organisme indépendant. « Nous proposons au client final un package complet conçu avec des partenaires indépendants, un package qui donne sa place à tous les acteurs de la filière : bureaux de contrôle, distributeurs, cordistes, électriciens », souligne Yannick Rouet, directeur commercial d’ADEE Electronic. L’installation des pr otections est alors confiée à une entr eprise Qualifoudre. La vérification de l’installation est réalisée par un organisme de c ontrôle, et l ’entretien assuré par une entreprise Qualifoudre. © Adee Si l’ARF la déclare obligatoire, la réalisation d’une étude technique (ET) est effectuée par une entreprise qualifiée Qualifoudre ou F2C. Sur site ICPE, installation d'un paratonnerre à dispositif d'amorçage (PDA) d'ADEE Electronic. Identifier les sites ICPE © Adee Le nombre de sites soumis à obligation est évalué à plusieur s milliers, mais il n’y a pas de chiffre précis fournis par la DREAL : une station service de supermarché, une citerne de c ombustible, une foultitude de petits sites sont concernés. Aussi, en raison de l’ampleur de la tâche et des inv estissements à mobiliser, l’échéance de janvier 2012, a été modifiée ; une f ois l’ARF effectuée, le site a deux ans pour se mettre en conformité. Site ICPE protégé par un paratonnerre à dispositif d'amorçage (PDA) d'ADEE Electronic La gamme de parafoudres d’ADEE Electronic couvre tous les niveaux de protection, du niv eau 1 (protection des per sonnes et des biens) jusqu’au niveau 4 (pert e économique) avec l’utilisation de par afoudres Fusadee à installer au plus près de la machine. © Adee Package filière 50 ADEE Electronic est une PME f amiliale française, créée en 1978, qui c onçoit, fabrique et commercialise des produits et des systèmes de protection des bâtiments contre les effets directs à l’aide de paratonnerres, et de pr otection des équipements électriques contre les effets indirects de la foudre à l’aide de parafoudres. ADEE Electronic propose deux gammes de parafoudres : les parafoudres Fusadee à diodes Zener r éagissant à la pic oseconde afin de contenir et évacuer à la terre la surtension ainsi que des par afoudres à varistances (réaction à la nanosec onde), plus sujets à l ’usure et dont l ’efficacité diminue dans le temps. Fusadee L’arrêté de 2008 dynamise la filière foudre au complet, et c’est dans cette perspective filière que s’inscrivent les actions d’ADEE Electronic. Ses commerciaux itinérants ont, parmi l eurs missions, celle de former les forces de ventes des distributeurs en matériel électrique. Ces formations, de deux à trois heures, fournissent, à la fois, des inf ormations sur l e risque f oudre et l es solutions ADEE Electronic, mais aus si sur l ’identification des sit es pouvant être concernés par l’arrêté. Les équipes des dis tributeurs peuvent ainsi déclencher des opportunités, apr ès avoir effectué des r echerches auprès des DREAL, pour ensuit e contacter l’exploitant du site identifié, et l’informer de l’existence de c et arrêté, et des ét apes de la mise en conformité. Une fois l’analyse du risque effectuée, ADEE Electronic qui est qualifiée pour intervenir sur l’étude technique, propose à ce niveau un package complet à l’exploitant du site concerné : types de paratonnerre (PDA ou cage maillée) et de parafoudres, liaisons équipotentielles à installer, équipe de c ordistes pour la pose d’équipements en hauteur, encadrement de l’électricien non c ertifié Qualifoudre pour la partie liaisons équipot entielles et pose des par afoudres. ADEE et diodes Zener Le fabricant annonce le lancement de nouv elles cartouches pour parafoudres Fusadee Habitat (niveau de protection maximal - Up de 0,8 kV) utilisant des diodes Zener permettant de multiplier par 2 ou 3 le seuil de fusion, ainsi que de doubler le courant nominal de décharge. Les nouvelles cartouches Fusadee Habitat (réseau énergie mono ou triphasé et réseau téléphonie) ne consomment rien en fonctionnement et offrent un large choix afin de mieux adapter la pr otection au risque et diminuer ainsi les coûts. ■ Coffret ADEE avec parafoudre Fusadee Habitat www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Roland Kuschner © Phœnix Contact CHANTIER Rapide à installer, le RFC 460R. Nouveaux automates redondants Phoenix Contact Dans les systèmes complexes et les installations étendues, l’absence d’interruption des processus est essentielle. Phoenix Contact inno ve en pr oposant de nouv eaux automates r edondants RFC 460R. Ces automates permettent d’assurer une continuité de service ainsi qu’une disponibilité maximale des applications. Assurer la disponibilité électrique, le souci des maîtres d’ouvrage Redondance Phoenix Contact : technologies et prix font la différence © Phœnix Contact Face aux enjeux environnementaux, au durcissement de la ques tion énergétique, améliorer la perf ormance énergétique des bâtiments de vient aujourd’hui une réelle préoccupation. Outre la mesure de la consommation d’énergie, garantir une continuité de service devient une problématique inéluctable pour les applications critiques, en milieu hospit alier, mais aus si dans l es domaines de l’eau, des tunnels, des infrastructures aéroportuaires, etc. « La fonction “Hot Stand By” et la redondance sont des technologies de plus en plus recherchées pour les sites critiques. Notre solution est deux fois moins chère que des solutions de redondance traditionnelles, de type applicatives », explique Laurent Buisine, responsable division pr ojets industriels CIS (Control Industry Solutions) de Phoenix Cont act. Rapide à ins taller, le RFC 460R se pr ésente sous la forme d’une cpu à déposer dans une armoir e ou coffret, sans employer de r ack, ni de c arte de couplage spécifique ou dédiée. Cet aut omate est, de plus, doté d’un écran haute résolution affichant l es messages d’état et l es conditions d’erreur sous f orme de t exte clair permettant ainsi un diagnostic rapide et une localisation de la panne. La fonction de redondance permet d’assurer une dispoLaurent Buisine, nibilité pour des T GBT ainsi que sur des équipements responsable division projets de délestage/relestage ou plus simplement sur des sysindustriels CIS (Control Industry tèmes d’éclairage et de climatisation. Le maîtr e d’ouSolutions) de Phoenix Contact. vrage, soucieux d’assurer et de garantir une continuité sans faille de la fourniture d’électricité, s’oriente vers une installation comprenant des T GBT disposés de f açon à êtr e redondants par Phoenix Contact au service du bâtiment paires, afin d’assurer une continuité à 100 % de la puis sance élecL’automate RFC 460R a été c onçu à l’origine pour le monde industrique, tandis qu’une GTC/GTB supervise en temps réel toute l’instaltriel, et trouve des applications, là où il es t impératif, pour des r ailation courant fort et faible de l’ensemble. sons de rentabilité ou de sécurité, d’éviter toute immobilisation : stations d’épuration, de traitement des eaux, tunnels routiers et ferroviaires (tunnel Diabol o passant sous l ’aéroport de Brux elles, par Des automates redondants exemple), hôpitaux, etc. Les automates redondants RFC 460R sont basés sur l e protocole « Cette stratégie Bâtiment, nouvelle pour Phoenix Contact, répond PROFinet et, grâce à la technologie AutoSync, si un automate tombe aux enjeux environnementaux et d’amélioration de la performance en panne, l’autre prend le relais immédiatement, sans temps d’inénergétique des bâtiments, dans la continuité terruption. Ces aut omates peuvent être reliés entre eux par une du Grenelle de l’environnement et de la fibre optique, le déport des deux UC des aut omates peut atteinConférence environnementale. Ainsi, Phoenix dre une distance record de 80 km. En cas de dysContact propose une gamme de composants fonctionnement des équipements électriques, l’auet systèmes (gestion technique du bâtiment, tomate Primaire transmet l’ordre de basculement gestion de l’énergie, contrôle d’accès, gesvers l’automate Backup dans un t emps de 12 ms. tion des éclairages et de la climatisation), Cette fonction, dite « Hot Stand-by », est permise dont l’objectif final est la réalisation de grâce à la t echnologie AutoSync (sans logiciel) utilistructures de bâtiments garantissant durasée par Phoenix Contact. bilité et efficacité énergétique », précise Laurent Buisine. ■ Technologie AutoSync pour une connexion immédiate Avec la technologie AutoSync, les équipements établissent automatiquement, sans programmation, une connexion hautement performante pour l ’échange de données de c onfiguration et d’inf ormations systèmes. Avant chaque cycle, les données à synchroniser sont transmises par l’API gérant le processus à l’API de secours de manière transparente et automatique. 52 www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Roland Kuschner Brochure « Solutions globales de Phoenix Contact » pour l’installateur. © Bachmann CHANTIER Le boîtier Coni est un top access à intégrer au plan de travail et destiné aux salles de réunion et bureaux. © Bachmann Boîtiers électriques Bachmann pour plan de travail Selon le cahier des charges du groupe de réassurance, les boîtiers devaient être conçus de façon à accueillir les clients, les visiteurs et collaborateurs venant du monde entier, principal ement d’Allemagne, des États-Unis, de France, de GrandeBretagne, de Suisse. « Pour équiper ses locaux, le groupe a fait appel à un space-planeur/agenceur d’espaces, lequel a conseillé d’utiliser les solutions de Bachmann », explique Jean-Michel Vassaux, directeur commercial de Bachmann France. © Bachmann Bachmann : de la prise jusqu’au boîtier électrique © Bachmann Dans cet immeuble de bureaux où vient de s ’installer un groupe international de r éassurance, les boîtiers prises électriques et média pour plan de travail de Bachmann ont été choisis pour équiper plusieurs bureaux, des salles de réunions et celle du conseil. du plan de travail, Coni est principalement destiné aux salles de conférence et de f ormation. Grâce à une profondeur de montage minimale, l’espace au niveau des jambes reste parfaitement dégagé sous la table. Différents aspects de surface, de tailles, de couleurs, proposés de série ou à la demande, assurent une grande liberté créative. Il est possible d’interchanger les bandeaux des boîtier s rapidement et sans outils. Boîtier Slide, boîtier électrique haut de gamme, motorisé et affleurant Bachmann a ainsi livré une grande mixité de prises Les boîtiers Slide sont des boîtier s très haut de de courant, en fournissant ses boîtiers acceptant de gamme pour salles de conseil et bureaux de 4 à 6 emplacements pour accueillir les prises élecdirection, dotés d’une tr appe motorisée s’ouvrant Le Slide est un boîtier multiprises triques et la connectique média (V GA, RJ45). Des et se refermant en actionnant un bout on. Lors de avec trappe motorisée, destiné aux salles de conseil et de direction. prises électriques que Bachmann r éalise en l’ouverture, l’électronique intégrée escamote la interne, disposant pour c ela des moul es nécestrappe sous le plan de tr avail. Les modules d’alisaires à la fabrication de la vingt aine de prises él ectriques utilisées mentation et de données sont alors librement accessibles. Lorsqu’il dans le monde, y compris les prises de couleur rouge, avec ou sans est refermé, le panneau de découpe affleure au plan de tr avail. Un détrompage et codage, destinées à équiper l es lignes pour cir cuits dispositif électronique anti-pincement assure une limit ation du ondulées. Les boîtier s peuvent être dotés de f onctions de pil otage couple de fermeture. Les blocs multiprises peuvent être, eux aussi, domotique des équipements : vidéoprojecteurs, écrans vidéo, éclaisimplement interchangés. rage, climatisation ou systèmes d’occultations des ouvrants. Ainsi, parmi la large gamme de boîtiers que propose Bachmann, trois modèles ont été retenus. Des boîtiers Step à poser ou fix er dans les goulottes des bureaux ou les planchers techniques : ils équipent une vingtaine de pièces du bâtiment. Ce boîtier e xiste dans une gr ande très variété de c onfigurations en c ourant fort/courant faible, de dimensions et de modes de fixation. La modularité des blocs multiprises Step offre des solutions illimitées : de simples groupes d’alimentation électrique aux bl ocs multiprises c omportant des connexions de données, des disjoncteurs différentiels/magnétothermiques, des parasurtenseurs, des connexions médias, etc. Step est doté par défaut de connecteurs Wieland et peut êtr e alimenté avec différentes longueurs de câble. Boîtier Coni intégré au plan de tr avail Les boîtiers Coni qui équipent une vingtaine de salles de réunion, sont de type « top access », parfaitement intégrés dans le plan de travail lorsqu’ils sont fermés. Pour réaliser des connexions, il suffit de soulever le couvercle, puis de le refermer. Les brosses intégrées évitent alors tout pincement des câbles. Conservant l’apparence lisse et unie À la rencontre des artisans et des distributeurs Pour l’intégration des boîtiers Bachmann, le fabricant de mobilier a effectué, en usine, les découpes nécessaires sur les plans de travail. Les équipes de Vinci n’avaient plus qu’à intégrer les boîtiers pré-équipés de leurs câbles. En France, les produits Bachmann sont distribués par Jean-Louis Revaud (XPE), qui a pour mission de promouvoir et de développer cette offre auprès des grossistes en matériel électrique français, à l’instar de l’Allemagne où Bachmann est très présent, tant chez les artisans que chez les grossistes, lesquels ont compris le potentiel de valeur ajoutée, apporté par ce fabricant reconnu. ■ Roland Kuschner © Bachmann Step en goulottes et planchers techniques Le boîtier Step est une nourrice à poser ou à fixer dans les goulottes des plans de travail des bureaux. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 53 CHANTIER © J-C.F. Alimentation des baies de télécommunication de l’ASTI par un onduleur MultiSentry de Riello UPS. Des onduleurs Riello pour la SNCF à Lille Comment garantir l’éclairage en toute sécurité de la gar e de Lille-Flandres, sinon qu’en y ins tallant un onduleur Riello adapté aux e xigences de CGED, f ournisseur de la SNCF . Le suc cès de c ette opération ouvre de bell es perspectives à Riello UPS. De gauche à droite : Christophe Choquart, Fabrice Pourre, Laurent Meurot, Simon Joossen, Thierry Millien. Pour l’éclairage de la gar e de Lill e-Flandres, il ét ait fait usage d’un onduleur de 40 kVA d’ancienne génération : il a été remplacé en juillet 2011 par un onduleur Riello de 80 kVA, disposant d’une autonomie d’une heure, contre 10 minutes auparavant. « L’ancien onduleur était manifestement sous- dimensionné », affirme Thierry Millien, responsable Travaux et Maintenance, au sein de la branche Infrastructures de la SNCF : « dans le cadre de notre partenariat avec l’agence CGED de Lille, nous lui avons demandé une solution étude et travaux afin de disposer de la puissance minimale requise pour l’éclairage de la gare ». C’est dans c e contexte que CGED a défini une solution c omplète par l’intermédiaire de son fournisseur : Riello UPS. L’exiguïté du local devant recevoir ce nouvel onduleur rendait difficile son ins tallation. Selon Laurent Meurot, ingénieur t echnicocommercial chez Riell o Onduleurs : « le choix s’est porté sur le Master Plus, un onduleur avec transformateur d’isolement intégré, alimenté par deux réseaux séparés : le premier correspond au réseau secouru, et le second, au by-pass de maintenance ». Les différents éléments c onstitutifs de l’onduleur ont été livr és séparément. Il a f allu déplacer la partie él ectrique pour introduire l’ensemble dans l ’espace disponible. « En somme, conclut Simon Joossen, attaché technico-commercial de CGED, le projet a donné entière satisfaction à notre client, la SNCF. Nous allons pouvoir réitérer cette opération dans le cadre d’un nouveau projet ». Toutefois, ce site se trouve au second étage, ce qui a c ompliqué singulièrement les opérations d’installation. Compte tenu de l’encombrement et du poids de l’onduleur (400 kg) et des batteries (environ une tonne), il n’était pas possible de faire usage de l’ascenseur. Il a fallu emprunter les escaliers, en prévenant tous risques de dégr adation des c ommuns, en pr otégeant les escaliers et l es couloirs. De plus, c omme le site se tr ouve dans un environnement de bureaux, il fallait préserver les conditions de travail des employés et limiter la durée des opérations d’installation, de démont age de l ’existant et de déménagement, à une seule journée. « De surcroît, précise Christophe Choquart, responsable marketing et c ommunication, Riello UPS, nous avons réalisé une chaise métallique pour renforcer localement le plancher technique sur lequel repose le matériel informatique et de télécommunication ». Fabrice Pourre conclut : « grâce à la mise en place d’un by-pass, nous avons pu faire une coupure électrique de 10 minutes seulement pour shunter l’onduleur, évacuer l’ancien matériel et mettre en place le nouvel onduleur. À l’issue du raccordement électrique, nous sommes revenus au fonctionnement sécurisé normal ». © J-C.F. © J-C.F. Pourre, surveillant de Travaux Énergie à la SNCF : « nous demandions une autonomie de deux heures pour secourir les baies électroniques. CGED nous a proposé une solution livré e clés en main, basée sur l’onduleur MultiSentry de 30 kVA de Riello UPS ». Un onduleur de nouvelle technologie (IGBT à forte amplitude) générant un taux d’harmoniques inférieur à 3%, condition sine qua non pour alimenter en toute sécurité les baies de serv eurs de l’ASTI. Véritable atout : cet onduleur a un encombrement réduit. De plus, il est raccordé par une liaison Ethernet au serveur informatique de façon à disposer en permanence de ses paramètres de fonctionnement, et émettre un SMS en cas de dysfonctionnement. Alimentation secourue de l’éclairage de la gare de Lille Flandres. Une alimentation zéro coupure En février 2012, un second onduleur Riello a été implanté dans un immeuble à proximité de la gare de Lille-Flandres, à l’ASTI (Agence des Services Télécom et Inf ormatique)… En l’occurrence un sit e stratégique de la SNCF, dans l e nord de la F rance, et qui ne doit jamais s’arrêter… Il fallait remplacer un ancien onduleur qui avait 8 ans d’âge et c onnaissait des problèmes de batteries : « le remplacement de la totalité de l’onduleur était moins onéreux chez Riello que le seul changement des batteries », commente Fabrice 54 Après avoir remplacé l’ancien onduleur par celui de Riello, on a bien entendu évacué le matériel en procédant à la v alorisation des matériaux. Demain… De nouveaux projets sont en cours avec CGED et Riello, notamment pour la r énovation d’installations électriques de sec ours, au Technicentre à Hellemmes, là où sont entr etenues les rames TGV… avec ici encore, des opérations difficiles de manutention. ■ www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 Jean-Claude Festinger PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Floodline Sylvania lance la gamme Outdoor Architectural © Havells-Sylvania Archflood Sylvania, une des marques de Havells-Sylvania, vient de créer une gamme complète de luminaires destinée à la mise en valeur architecturale. Elle se compose de projecteurs, luminaires linéaires, encastrés de sol ou muraux. Des luminaires linéaires pour des effets lèche-mur Pas moins de 4 modèl es au c œur de la gamme de pr ojecteurs linéaires Floodline qui permett ent de révéler les détails architecturaux. Presque tous se conjuguent en tubes fluorescents T5 (sauf Floodline 2 en LED) qui offrent une lumière banche uniforme. Projecteur Source/Puissance Longueurs Montage T5 : 14 W, 21 W, 28 W, 35 W et 54 W 600 mm – 900 mm – 1 200 mm – 1 500 mm montage au sol Éclairage symétrique Floodline 2 LED blanche ou couleur RGB-DMX : 11 W, 22 W et 31 W 325 mm = 11 W 615 mm = 22 W 900 mm = 31 W montage au sol - Version LED blanche 3 000 K avec verre frontal sablé pour une distribution homogène de la lumière - Version LED RGB avec contrôle DMX, pour des effets visuels dynamiques Floodline 3 T5 : 14 W, 21 W, 28 W, 35W et 54 W 608 mm – 908 mm – 1 208 mm – 1 508 mm montage mural - Version symétrique (2 tubes) - Version asymétrique (1 tube) avec grille anti-éblouissement intégrée Floodline 4 T5 : 14 W, 21 W et 28 W Ou LED RGB contrôlable par signaux DMX pour un éclairage couleur dynamique 620 mm – 920 mm – 1 220 mm A encastrer - Version symétrique avec grille anti-éblouissement ou asymétrique - Versions à LED RGB contrôlables par signaux DMX 7 W, 9 W et 11 W - Driver électronique intégré « Outdoor est le fruit d’une profonde réflexion stratégique, accompagnée d’un intense programme de recherche et développement, alliant les toutes dernières technologies d’économie d’énergie à une réelle facilité d’installation, sans pour autant renoncer à un design de qualité. La gamme de produits extérieurs Outdoor nous permet de nous positionner comme le premier fabricant de solutions complètes du secteur de l’éclairage », explique Axel Malaterre, directeur Marketing de Havells-Sylvania France. Des projecteurs aux iodures métalliques pour la mise en valeur des façades Archflood, qui se décline en cinq modèl es, est plus particulièrement destiné à l’illumination et la mise en v aleur des f açades et monuments. Les versions 1, 2 et 3, à ballast ferromagnétique intégré, sont inclinables et orientables, comportent un réflecteur haut rendement en aluminium pur et offr ent une r obustesse et r ésistance élevées avec un corps renforcé moulé sous pression IK08 et un verre trempé de haute qualité, ainsi qu’un indice de protection IP65. Archflood 1 peut recevoir des lampes aux iodur es métalliques (IM) ou sodium haut e pression, en 250 W ou 400 W ; Archflood 2 es t conçu pour des lampes IM de 150 W et Archflood 3 pour des lampes IM 35 W et 70 W. Les versions Achflood GC (2 et 3 r espectivement pour lampes IM 150 W et 35 ou 70 W) sont équipées d’un dispositif de c ontrôle de l’éblouissement et de caches anti-éblouissement. Pour l’éclairage nécessitant des niveaux d’éclairement élevés, comme des terrains de sport et des bâtiments industriels ou historiques, Sylvania a créé Powerflood 1, un projecteur de forte puissance (lampes IM de 1 000 W et 2 000 W qui répartit la lumière de manière uniforme et précise, à travers 3 faisceaux différents (étroit, moyen ou large). 56 Versions Floodline 1 La discrétion des projecteurs LED pour les illuminations La gamme FloodLED se décline en trois versions de projecteurs, tous annonçant une durée de vie de 50 000 heures. Compacts, ultra-plats, IP65, ils se dissimulent aisément et peuvent fonctionner à des températures ambiantes allant de -30° C / +60° C. Les trois modèles présentent un indice de rendu des couleurs entre 75 et 80, proposent 3 températures de couleur différentes : blanc chaud (3 500 K), blanc froid (4 500 K) et lumière du jour (6 500 K) ainsi que 2 ouvertures de faisceaux étroit (18°) et large (42°). FloodLED 75 (120 W) offre un flux lumineux jusqu’à 10 000 lm (efficacité lumineuse 82 lm/W) ; FloodLED 48 (80 W) jusqu’à 6 000 lm (70 lm/W) ; FloodLED 27 (45 W) jusqu’à 3 500 lm (75 lm/W) et FloodLED 12 (25 W) jusqu’à 1 700 lm (65 lm/W). ■ Isabelle Arnaud ENCASTRÉS D E SOL • La gamme Outdoor comprend aussi des encastrés de sol Inground. Leur grande robustesse leur permettent de supporter une capacité de char ge en surf ace pouvant aller jusqu’à 5 000 kg. • Tous les produits de la gamme Outdoor sont gar antis 5 ans sur les parties mécaniques et le corps des appareils, et 3 ans sur tous les drivers LED et sont marqués « WARRANTY ». • Sylvania complétera son offre d’éclairage extérieur avec de nouvelles solutions d’aménagement urbain et d’éclairage de rues. ÉCLAIRAGE www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS PM Plastic Materials : 360 références de gaine ! À l’heure où PM Plastic célèbre son 50e anniversaire, l’entreprise italienne spécialiste de la gaine et du tube pour la protection des câbles dispose d’une offre de 360 références pour le marché français. Des solutions de gaines vides ou pré-filées adaptées à de nombreuses situations de chantier. La recherche de l ’excellence des matièr es premières a toujours été un objectif pour PM Plastic Materials. Le fabricant cherche en permanence à simplifier la mis sion des installateurs et à réduire l’impact environnemental de ses produits. Des gaines pour chaque exigence © PM Plastic PM Plastic Materials propose des gaines vides pour chaque e xigence. Par exemple, la gaine bleue ICTA FlexLub Plus LSZH c onçue pour le marché français se caractérise par une souplesse élevée et un niv eau de lubrific ation Dès le début des années 90, PM Plas tic supérieur. Autre produit, la gaine Fl exHiSpeed Materials lançait sur l e marché européen une LSZH, haut de gamme du c atalogue, présente gaine lubrifiée facilitant le tirage des fils et des une double paroi offrant un effet de glisse très câbles. Quelques années plus tard, à la fin de la élevé, grâce à une r éduction des frictions de décennie, porté sur l’innovation au service des plus de 50 %. Une solution idéale pour les checlients, PM Plastic Materials introduit la gaine minements les plus tortueux. FlexLub LSZH, la Au catalogue des distributeurs français : plus de ICTA Low Smoke Zero Halogène. Selon les gaine ICTA standard du fabricant, demeure la 220 références de gaines PM pré-filées. normes EN 50267-2-1, EN 50267-2-2 et IEC plus utilisée en Europe. La gamme ICTA et PVC 61034-2, en c as d’incendie, les gaines ne dégagent qu’une f aible compte 530 références de gaine vide, dont 140 actuell ement venémission de fumées t oxiques et aucune émis sion de subs tances dues en F rance. Nouveauté : PM Extr a Long es t une gaine vide halogènes. À pr ésent, toutes les gaines fl exibles en pol ypropylène conditionnée en couronnes jusqu’à 900 m, conçue pour répondre aux conçues et f abriquées par PM Plas tic Materials sont « sans halobesoins de pieuvristes. gènes ». Toutes les gaines sont c onditionnées en c ouronnes puis emballées sous un film en polyéthylène entièrement recyclable. 220 références pré-filées Aujourd’hui, l’ensemble des produits au catalogue est conforme au standard EN 61386 et fait l’objet de 12 certifications de qualité, y compris selon la marque NF depuis 1991. Les pr oduits, gaines et tubes, vont déjà au-delà des s tandards imposés par REA CH : les produits sont dépourvus des subs tances déjà interdites par le règlement, et par anticipation ont éliminé tous les principes actifs potentiellement sujets à interdiction dans l’avenir. En Europe, PM vend aujourd’hui sa gaine dans 20 pays au travers des filières de dis tribution professionnelles locales. Les dis tributeurs peuvent disposer en s tock de plusieur s dizaines de r éférences de gaines, sachant que les autres références faisant l’objet d’une commande sont obtenues sous 10 jours. PRÉSENT … sur de nombreux projets européens Reconnue en Europe, la gaine PM Plastic Materials est utilisée pour d’importants projets tels que l’extension de l ’aéroport Charles de Gaulle à Paris, la tour Turning Torso à Malmö (Suède), la Zurich T ower ou l e quartier éc ologique Foyer Secheron à Genève (Suisse). En cours de réalisation : les installations électriques de la Friends Arena, le plus grand stade d’Europe du nord près de Stockholm (Suède), entièrement réalisé avec la gaine PM. L’offre de gaines pré-filées avec des fils et des câbles compte plus de 830 références, dont 220 disponibles sur le marché français. Chaque gaine pré-filée est pourvue d’une étiquette décrivant le type, le nombre et l es couleurs des c âbles intégrés. Il s ’agit, par e xemple, de gaines pourvues de fils et c âbles standard sans hal ogènes. Cette solution, en t otale cohérence avec les caractéristiques des gaines, optimise la sécurité autour des installations électriques en cas d’incendie. Astuce : un marquage au pas métrique porté sur l’extérieur de la gaine représente un atout important pour l’installateur. De cette façon, il sait en permanenc e combien il lui r este de gaines dans la couronne. Les gaines pr é-filées sont égal ement lubrifiées intérieurement dans le but de f aciliter une éventuelle opération de retrait ou d’ajout de fils ou câbles. © PM Plastic 12 certifications de qualité Parmi les dernières nouveautés, PM Fl ex AntiRay est une gaine pr é-filée anti-rayonnement électrique pour ins tallations bio-compatibles, comprenant une gaine ICTA lubrifiée et sans halogènes standard pourvue de fils électriques, dont la phase reçoit un blindage spécifique à relier à la terre. De quoi canaliser les champs électriques. ■ Michel Laurent En Suède, à Malmö, la tour torsadée intègre de la gaine PM. APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 57 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS De nouveaux produits compatibles LTE 4G arrivent chez AXITRONIC © J-C.F. Le déploiement de la 4G initié par l es opérateurs de téléphonie mobile risque de perturber la r éception de la TNT. Axitronic propose une gamme complète de produits pour protéger les installations TV. Laurent Pabiot, directeur marketing Télédistribution chez CAE Groupe. SFR lance sa première offre commerciale 4G à Lyon le 28 novembre © CAE Groupe « L’arrêt de la télévision analogique et le passage au tout numérique ont modifié le plan de fréquences hertziennes », explique Laurent Pabiot, directeur marketing Télédistribution chez CAE Groupe : « une partie de la bande UHF (entre 790 et 862 MHz, correspondant aux canaux 61 à 69) a été “vendue” aux opérateurs de téléphonie mobile : Orange, Bouygues, SFR, en vue de la mise en œuvre des services 4G ». Voilà comment, suite au passage au t out numérique, la bande UHF (470 à 862 MHz), dédiée à la réception de la télévision terrestre (canaux 21 à 69), s ’étend désormais du canal 21 au canal 60 (470 à 790 MHz). « Ceci implique une cohabitation entre la TNT et la 4G, conduisant à des risques de brouillage de la télévision », note Laurent Pabiot précisant que « la 4G a commencé à se déployer dans les zones urbaines uniquement, à la discrétion des opérateurs ». Ce sont ces derniers qui diffusent la 4G et qui choisis sent les (grandes) villes telles que Mar seille et Lyon… où ell e est appelée à êtr e déployée. Cette diffusion urbaine est réalisée sur la bande des 2,6 GHz… Alors que dans l es zones rur ales et celles à faible population, la diffusion et la réception de la 4G se font sur la bande UHF dédiée aux opérateurs mobiles. 58 Et Laurent Pabiot de prédire que « les années 2013 et 2014 devraient voir le déploiement de la 4G dans les zones rurales ». Tant et si bien que la moitié de la population serait connectée en 2014. Bande LTE n°20 FDD Bane des 2600 MHz Bande LTE n°7 FDD Source Wikipedia Le LTE (Long Term Evolution) est l’évolution la plus r écente des normes de téléphonie mobile… Il c orrespond à une norme de 4e génération : la 4G qui apporte la promesse d’un débit 10 fois supérieur à la 3G+, de plus de contenus… C’est l’ultrahaut débit qui fait son apparition sur t ous les supports mobil es, Smartphone, tablette, ordinateur portable. Il sera possible de r egarder des vidéos en s treaming, la télé vision mobile HD sans c oupure, ou encore d’écouter un morceau de musique instantanément après son achat en ligne. Grâce à la rapidité du réseau 4G, le GPS, l es SIG (sys tèmes d’information géographique), la c artographie vont apporter de nouveaux services de localisation et de routage temps réel avec optimisation de l’itinéraire. Protégez vos installations ! Bien entendu, le déploiement d’un réseau 4G implique l ’installation d’antennes 4G dans l es villes et dans l es campagnes. Le risque de brouillage est pris très au sérieux par l es instances nationales. Pour mieux cerner ce risque, Fl eur Pellerin, la minis tre de l ’Économie numérique, a annoncé le 24 juillet dernier que les opérateurs Orange, SFR et Bouygues T elecom avaient choisi Saint-Étienne pour lanc er une première expérimentation commune de déploiement de la téléphonie mobile 4GT. Il s’agit avant tout de voir dans quelle mesure certains lots de fréquences mobiles de la bande 791-862 MHz provoquent des brouillages pour les téléspectateurs de la TNT. Les trois opérateurs ont par ailleurs lancé chacun de leur côté des tests de téléphonie 4G sur la bande des 2,6 GHz (sans incidence sur la TNT) dans plusieurs villes pilotes : ils espèrent lancer leurs premières offres commerciales, probablement à la fin du premier semestre 2013. « Nous proposons par conséquent de nouvelles antennes hertziennes adaptées à cette bande de fréquences : la Toscane 21-60 (gain : 17 dB) et l’AXTY44 21-60 (gain : 14,5 dB) toutes compatibles 4G », ajoute Laurent Pabiot. Pour les installations existantes, la solution consistera probablement à faire usage d’un filtre qui sera commercialisé dès que l’on connaîtra les canaux concernés. CAE Groupe a aus si en catalogue une gamme de c oupleurs et de préamplificateurs intérieurs compatibles 4G, couvrant les canaux 21-60. ■ Distribution des chaînes de la TNT avec des préamplificateurs de mât compatibles 4G LTE et des amplificateurs d’intérieur, des coupleurs, et une alimentation 24 V sur rail DIN. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 COURANT FAIBLE Jean-Claude Festinger La nouvelle gamme d’Asi de Socomec : les Green Power version 2 (2.0). © Socomec PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Socomec : onduleur Green Power 2.0, évolutif et éco-énergétique Le trafic de données des datacenters ne cesse d’augmenter, modifiant du coup l’architecture des serveurs. La nouvelle gamme d’ASI Green Power (GP) 2.0 de Socomec (10 kW – 400 kW) satisfait ces besoins croissants, en conjuguant retour rapide sur investissement, évolutivité, production continue, respect de l’environnement et assistance de qualité. GP 2.0 : efficace en termes d’encombrement et d’énergie Conforme aux réglementations à venir © Socomec Socomec, fabricant français indépendant de systèmes d’ASI, renforce sa position de l eader sur le marché grâce au lanc ement du nouv el ASI Green Power 2.0 (GP 2.0). Avec un facteur de puissance de 1, le GP 2.0 fournit aux utilisateurs une puissance nominale (kW = kV A) acceptant des charges dans une ambianc e jusqu’à 35 °C, conformément à la norme CEI 62040-3, soit une puissance supérieure de 25 % aux sys tèmes d’ASI dont le facteur de puissance est de 0,8 et supérieure de 11 % aux systèmes d’ASI dont le facteur de puissance est de 0,9. Certificat du Prix de l’innovation Frost & Sullivan, attribué au Green Power 2.0. Le GP 2.0 assure l’évolutivité du système d’ASI. En effet, la conception des serveurs modernes continue de s’améliorer et avoisine le facteur de puissance unité quelle que soit la charge, mais grâce au GP 2.0, nul besoin de mettre à niveau les systèmes d’ASI. De plus, le GP 2.0 est déjà conforme aux réglementations en vigueur et à venir du Code de bonne conduite énergétique pour datacenters de l’Union européenne et ce, jusqu’en 2014. Le GP 2.0 est également capable de support er des charges capacitives telles que des serveurs lames d’un facteur de puissance de 0,9, sans déclas sement. Un « assistant » intuitif de prise en charge interactive de la mise en service du système d’ASI, pour une simplicité, une sécurité et une fiabilité sans égales, est fourni par Soc omec qui grâc e à ses ressources R&D et à son réseau mondial de techniciens spécialisés, propose une gamme de solutions personnalisées clé en main. © Socomec À taille d’armoire égale, le GP 2.0 fournit une puissance supérieure, offrant ainsi la densité de puissance la plus él evée du mar ché (jusqu’à 358 kW/m²) : le GP 2.0 est efficace en matière d’encombrement comme en énergie. Sa topologie à trois niveaux (technologie IGTB à trois niveaux intéInnovation, technologie grée dans l’onduleur et dans le redresseur), lancée Asi Green Power 2.0 pour réduire les coûts et performances récompensées par Socomec en 2008, lui permet d’att eindre une de possession des datacenters. efficacité énergétique de 96 %, testée par l e TÜV Cette nouvelle gamme c omplète de sys tèmes SÜD et Bureau Veritas. Le mode VFI(1) à double conversion garantit la d’ASI Green Power a été récompensée par le prestigieux prix Frost protection totale de la char ge pour les applications critiques, ce qui & Sullivan (New Product Innovation 2011). « Cette récompense est minimise les risques et maximise la disponibilité des équipements. En la reconnaissance de l’engagement de Socomec à développer des mode VFD(2), l e GP 2.0 peut att eindre 99 % d’efficacité maximale produits véritablement innovants pour des applications d’ASI de grâce à la nouv elle solution Fast EcoMode, capable de transférer la plus en plus exigeantes. Socomec s’efforce sans cesse de dévelopcharge vers un convertisseur, en moins de 2 millisecondes, en cas de per des produits excellents en termes de performances et de faible défaillance du réseau électrique. La gamme Green Power garantit coût total de possession », explique Philippe Gremel, directeur ainsi une effic acité et une pr otection maximales, conformes aux marketing de Socomec. normes les plus s trictes de la pr otection de l’environnement, sans Ce prix est également décerné à Socomec en reconnaissance de sa compromis sur les performances. technologie à 3 niveaux, une v éritable avancée novatrice dans son domaine. Développée pour les produits Socomec et intégrée à c es derniers dès 2008, c ette technologie d’avant-garde est aujourd’hui utilisée par les concurrents de Socomec. ■ Réduction du coût de possession 60 Roland Kuschner (1) Voltage and Frequency Independent (2) Voltage and Frequency Dependent © Socomec Grâce à son facteur de puissance de 1 et à son effic acité inégalée sur le marché, les économies d’énergie atteignent jusqu’à 50 % par rapport aux systèmes d’ASI standard, dans une période où foisonnent les projets de construction de datacenters, situation qui pèse sur la demande d’él ectricité. Le GP 2.0 permet de r éduire considérablement le coût total de possession (coûts du matériel, de la maintenance, de l’énergie, etc.). Avec son redresseur à transistor IGBT, le GP 2.0 optimise l’infrastructure en amont sans avoir à surdimensionner les transformateurs, les générateurs ou la distribution afférente en amont. Avec le GP 2.0, le kW est égal au kVA, grâce au facteur de puissance de 1. MESURE / OUTILLAGE www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS AGI : de nouvelles suspensions par câbles Système pour support de chemins de câbles pourvu de 2 mousquetons Parmi les nouveautés figurant cette année au catalogue AGI, se trouvent plusieurs systèmes de fixation principalement par câbles. assuré au plafond (par exemple avec un câble de suspension av ec attache ajustable). Les mousquetons maintiennent chacun un c oté du chemin de c âbles. D’où la possibilité de charger des c âbles par le coté en détachant momentanément un mousqueton. L’installation des fixations est possible au sol avant élévation. L’angle formé par les câbles pourvus de mousquetons ne doit pas dépas ser 60°. L’ensemble comprend un câble de 2 mm de diamètre pour une charge maximum de 50 kg par fixation. Deux références de fixations permettent de maintenir un chemin de c âbles d’une largeur maximale de 50 à 200 mm ou de 300 à 400 mm. Attaches déverrouillables pour câbles de suspension Elles permettent une mise en oeuvr e rapide sans néc essité de perçage (notamment grâce aux accessoires complémentaires tels que les vis à têt e percée). Principal atout : la hauteur de fixation demeure facilement ajustable par dé verrouillage, sans aucun outil. Ce système est compatible avec de nombreuses attaches de fixation e-robur. Il accepte des charges avec un angle (par rapport à la verticale) pouvant aller jusqu’à 60°. La solution de l’attache déverrouillage convient aux applic ations en plaf ond suspendu, pour l’accrochage des appar eillages de signalisation, des systèmes d’éclairage, des chemins de câbles, des conduits d’air, des points de centre ou encore des blocs de sécurité… Il existe quatre modules de verrouillage distincts suivant le diamètre du câble en acier galvanisé conforme à la norme EN 12385 (1 / 1,5 à 2,5 / 2,5 à 3,5 / 3 à 4,75 mm) pour des char ges unitaires respectives de 10, 100, 120 ou 290 kg. Fixations pour luminaires et systèmes de chauffage par le plafond Câbles pour fixation directe dans le béton © AGI Mettre en œuvr e cette suspension dans l e béton C12/C15, C20/C25 ou C50/C60 nécessite de réaliser un perçage dans le béton de diamètre 6 mm sur une lonCâble équipé gueur de 30 mm. La cheville métallique s’insère avec d’une cheville l’aide d’un marteau. L’ensemble cheville + câble de 1 pour fixation directe dans ou 2 mm de diamètre permet respectivement de mainle béton. tenir une char ge de 10 ou de 50 kg. Chaque sachet comprend un câble de longueur prédéterminée (1 à 5 m) serti sur l’œillet de la cheville et l’attache déverrouillable correspondante. Fixations pour chemins de câbles Ce système est composé d’un câble avec 2 boucles serties aux extrémités. Ces boucles reçoivent chacune un mousqueton 5 x 50 mm. À mi-longueur, un manchon plastique protège une boucle sertie réalisée sur l e câble. C’est à c et endroit que l e maintien unique ser a © AGI Câbles boucle avec œillet et attache déverrouillable Ce concept de mise en œuvr e applique le ceinturage autour d’une poutre, panne ou autre structure, pour assurer la suspension. L’œillet évite tout frottement du câble sur lui-même. Chaque sachet c omprend un câble de l ongueur prédéterminée (de 1 à 5 mètr es) avec oeillet serti et l ’attache déverrouillable correspondante. L’ensemble admet une char ge statique de 10, 50 ou 120 kg. © AGI Objectif : gagner du temps l ors de l ’installation, de la maintenanc e ou du r églage d’un équipement. AGI propose dans ce contexte des systèmes de fixation par câbles dédiés à des missions bien précises. Voici autant d’alternatives efficaces aux classiques tiges filetées ! Solution d’accrochage rapide pour équipements en faux-plafond tels que les luminaires. De la même façon que pour le système de fixation de chemins de câbles, cette solution pour équipements en plafond se compose d’un câble avec boucle sertie protégée par un manchon plas tique. En r evanche, aux extrémités, ce sont deux butées basculant es qui permettent le maintien de l ’équipement. La hauteur de l’équipement peut être ajustée lors de l’installation. L’installation est possible au sol avant élévation. L’angle formé par les câbles avec butées ne doit pas dépasser 60°. Suiv ant le diamètre du c âble (1 ou 2 mm), chaque fixation peut r espectivement supporter 10 ou 35 kg pour une largeur maximale de châssis de 50 à 200 mm ou de 300 à 400 mm. Sécurisation des points de centre DCL Un boulon M6 x 20 mm, à visser sur le point de centre DCL, présente une tête percée. Dans cette tête est inséré un câble de 1,6 mm de diamètre, bouclé par une att ache déverrouillable. L’ensemble admet une charge totale de 35 kg. Attaches multifonctions Dédiées aux charges statiques et pour un usage unique (non repositionnable), les attaches multifonctions se positionnent sur l’aile horizontale d’une poutre d’une épaisseur de 2 à 8, de 8 à 16 ou de 16 à 24 mm. Chaque att ache peut permettr e l’accrochage d’un c âble acier, d’un crochet en « S » ou d’une tige fil etée (M6 ou M8). Ces attaches sont revêtues d’une protection anti-corrosion. ■ Michel Laurent APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 61 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Aiphone - Nouveauté salon Expoprotection avant-première - lancement nouveau produit © Aiphone AIPHONE présente en avant-première, son nouveau produit qui sera commercialisé en janvier 2013, l e système JM : un sys tème vidéo couleur grand angle à vision panoramique pour identifier les visiteurs et renforcer la sécurité des ac cès. Il est doté d’un écr an 7’’ tactile : une première pour ce type de produit. Conforme à la loi accessibilité, ce nouveau système s’adresse principalement au petit et moyen tertiaire y compris les ERP (pharmacie, écoles, crèches, petits commerces…). - Le système JM d’AIPHONE sera commercialisé en janvier 2013 - Le système JM dans le détail - Le moniteur couleur mains libres dispose d’un écran tactile de 7’’. - L’utilisation est simple et intuitive grâce aux icônes de navigation - La caméra et le moniteur permettent d’élargir le champ de vision jusqu’à 170° horizontal et 100° en vertical. - Une pression sur la t ouche zoom de l ’écran permet de visualiser dans le détail une zone précise - Les images des visit eurs peuvent être enregistrées automatiquement sur une carte SD. - Simple et r apide à ins taller grâce à son c âblage RJ45 CAT5e ou CAT6 - De nombreuses fonctionnalités sont disponibles : intercommunication entre les postes intérieurs, transfert d’appel, appel général ou sélectif, possibilité vidéo protection, platine accessibilité... - Un combiné préserve la discrétion des conversations, il est équipé d’une boucle magnétique. - Configuration maximale du sys tème : 4 platines e xtérieures et 8 postes intérieurs. ■ COURANT FAIBLE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Plus d’informations ? Scannez le code ci-contre avec votre smart phone ou rendez-vous sur : www.HellermannTyton.fr/serie-q HellermannTyton - La nouvelle Série Q : un design malin offrant un gain de temps considérable au montage ! © HellermannTyton Système de pré-montage intégré Facile à mettre en place dans n'importe quelle situation, même avec des mains gantées Une indentification précise et de longue durée de vie grâce aux plaquettes d'identification Q-Tag Le design novateur du collier avec une tête ouverte et le système de pré-montage intégré facilitent nettement la mise en plac e et le travail, même dans des c onditions difficiles (mains gantées, champ de vision quasi nul, espaces réduits,...) Les embases de la Série Q s’adaptent parfaitement aux colliers et assurent une mise en place facile et idéale. Les plaquettes d’identification Q-tag permettent une identific ation sur mesur e des câbles ou faisceaux. Innovants - Effic aces - Sûr s : tels sont l es mots qui décrivent le mieux la nouvelle Série Q qui s ’adapte à bien des applic ations, du pré-montage au repérage longue durée. ■ APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE © HellermannTyton © HellermannTyton La nouvelle série Q d’Hell ermannTyton offre à ses utilisateurs des solutions de fixation complètes, innovantes et personnalisables grâce à sa large gamme d’accessoires à combiner. PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Deltia de Delta Dore, le confort et la maîtrise des consommations de chauffage dans l’habitat. Delta Dore propose une gamme c omplète de programmateurs et de thermos tats programmables. Ils sont adaptés aux l ogements neufs et anciens, quel que soit le type d’énergie concerné. Avec un chauff age central ou une pompe à chal eur, il es t vivement conseillé de choisir un thermostat programmable. En version filaire ou Radio, il est relié directement à l’organe de chauffage. La chaudière ou la pompe à chaleur obéit aux ordres de programmation que l’utilisateur aura définis sur son thermostat. Avec des radiateurs électriques, Delta Dore préconise un programmateur. En version filaire le raccordement s’effectue grâce au Fil Pilote. Si le Fil Pilote est absent de l’installation, la version Radio est la plus adaptée. Dans les deux cas, le programmateur envoie directement à chaque radiateur les ordres de pilotage. Le pilotage se fera sur 1, 2 ou 3 zones, selon le modèle choisi. La précision de la régulation L’utilisateur a le choix entre 2 t empératures différentes allant de 5 à 30°C (Confort, Economie). Il peut également ajuster sa programmation par tranches de ½ heur e pour chaque jour de la semaine. La gamme Deltia est dotée d’autres fonctionnalités comme : - La fonction copie de programme : reproduction d’un même programme durant plusieurs jours. - La fonction dérogation : modification temporaire de la programmation. - La fonction vacances : jusqu’à 365 jours avant reprise automatique du programme. En toute simplicité La gamme a été c onçue pour êtr e utilisée de manièr e intuitive. Un sélecteur donne un accès direct à l’ensemble des fonctions du produit. L’affichage de toutes les informations se fait sur l’écran : température ambiante, mode de f onctionnement en c ours, heure… Il es t possible d’ajuster la température affichée sur Deltia av ec celle indiquée sur l e thermomètre de référence. Deltia, c’est aussi le pilotage à distance. Le chauffage peut être piloté depuis un téléphone fix e ou mobile, quel que soit l’endroit où se trouve l’utilisateur. Selon son équipement, il peut choisir une téléc ommande téléphonique av ec une ligne fix e, non dégroupée ou en dégroupage partiel. Et s’il ne dispose pas de ligne fixe (dans le cas d’une résidence secondaire par exemple), ou s’il n’est pas en dégroupage total, il est conseillé d’opter pour un transmetteur téléphonique GSM. ■ COURANT FAIBLE PROD UITS ET NOUVEAUTÉS A CT U A L I T É S Nouveau catalogue KNX Système Universel Home & Building automation : Pour une gestion intelligente du bâtiment de supportage de chemins de câbles pour charges moyennes ABB France présente la nouvelle édition de son c atalogue de solutions innovantes qui répondent aux défis du futur pour une ges tion intelligente du bâtiment. Dans cette nouvelle version, ABB décrit t oute l’offre KNX en un seul ouvrage : une gamme unique de produits et solutions dédiés aux pr ojets et installations tertiaires et résidentielles. Les produits et solutions sont développés en adéquation aux normes et guides en vigueur sur le marché français. Les pr oduits ABB s‘inscriv ent dans une démarche orientée efficacité énergétique et développement durable. Avec cette offre globale de solutions, ABB permet à ses clients d’optimiser la productivité en maîtrisant la c onsommation d’énergie. Ce c atalogue comprend toutes les nouveautés avec notamment : Les solutions T ertiaires, les solutions Résidentiell es, les solutions intégrées, les modules pour stores et volets roulants, la passerelle DALI DGN/S 1.16.1, le capteur de CO2, la mesure et le suivi des consommations d’énergie, les alarmes : sécurité et surveillance, le portier vidéo, la gamme de boutons poussoirs. Véritable innovation ayant fait l’objet de 2 br evets, le Système Universel de support age Mavil es t plus qu’une console de chemin de c âbles et bien plus qu’un pr oduit. Il s’agit d’un concept totalement inédit au tr avers d’un système complet. L’universalité et la pol yvalence s’expriment par l es différentes composantes du système : • la console universelle murale qui fait également office de pendard - d’où une optimisation du nombre de références, 2 produits en 1 - Longueur de 100 à 400 mm, t alon plat et dégagé, réglage fin • la console universelle en C - Longueur de 100 à 400 mm, hauteur 150/200 mm, talon plat et dégagé, réglage fin, gain de temps en fixation • la console universelle C40 à griffes, qui permet de réaliser des configurations complexes en démultipliant l es possibilités du sys tème (pendards avec plusieurs chemins de câbles) - Longueur de 100 à 400 mm, réglage au pas de 33 mm. ABB GEWISS / MAVIL © Gewiss APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE ÉCLAIRAGE magazine INVERTO : la nouvelle solution LED, design et chic Lumiance, la mar que de luminaires Déco Tertiaire de HavellsSylvania, lance INVERTO : une toute nouvelle ligne d’appliques et de suspensions LED. Cett e nouvelle gamme renforce et agrandit l’offre LED de Havells-Sylvania sur le marché de l’éclairage intérieur et extérieur. INVERTO se démarque par sa t echnologie LED, son design contemporain épuré et sa robustesse. Elle répond à de nombreuses applications intérieures et extérieures : hôtels, restaurants, cafés, bars, commerces, halls d’accueil, espaces de loisir et de sport etc. Dans le cadre du lancement de cette nouvelle ligne de pr oduits, Havells-Sylvania a lanc é un minisit e internet dédié à INVERT O permettant de faciliter le choix des professionnels, tout en inspirant les concepteurs et en proposant des informations pratiques aux installateurs. Le site : http://www.havellssylvania.com/led/lumiance/inverto/ contient des images, des données photométriques,… © Havells-Sylvania © ABB GÉNIE CLIMATIQUE HAVELLS SYLVANIA Le magazine de la filière électrique électro magazine - AD.Com Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux - 75010 - Paris Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Char enton-le-Pont Directeur de la publication : Alain Maugens Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] RÉDACTION Directeur de la rédaction : Alain Gittinger Rédacteur en chef : Michel Laurent Journalistes : Isabelle Arnaud - Jean-Claude Festinger - Roland Kuschner PUBLICITÉ Secrétariat de publicité : Géraldine Dumortier Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - F ax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] ABONNEMENTS AD.Com - 5, rue de Conflans - 94220 Char enton-le-Pont Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - F ax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] REALISATION Conception graphique / mise en pages AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France Dépôt légal : Décembre 2012 IMPRESSION : Grafik Plus 14, rue Montgolfier - 93110 - Rosny-sous-Bois © La reproduction et l’utilisation, même partielle,de tout article (communications techniques, documentations) extrait de la revue “électro magazine” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,… Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication. www.electromagazine.fr - n°56 - Novembre / Décembre 2012 65 A CT U A L I T É S PROFFESSION Agenda Expoprotection Du 4 au 7 décembre 2012 à Paris Porte de Versailles. Salon de la pr évention et de la ges tion des risques. Le hall 7.2 abrit era les exposants dans les domaines de la prévention et de la protection contre les risques professionnels et environnementaux, de la santé et du bien être au travail. Le hall 7.3 sera quant à lui dédié à la prévention et à la protection contre la mal veillance et l e feu, à la sécurité des hommes, des biens et des inf ormations. L’édition 2012 de vrait accueillir plus de 900 exposants et 23 000 visiteurs. www.expoprotection.com IDFO-Habitat : Petit-déjeuner débat “fibre optique“ : 11 décembre 2012 de 8h30 à 10h30 à P aris (10 rue du Débarcadère, XVIIe arr.). 7e édition des petits-déjeunerdébats cette fois-ci sur le thème “Mutualisation des infrastructures et des compétences en faveur du développement de la fibre optique et des services liés, dans les immeubles d’habitation ou à usage mixte“. Conditions de participation auprès de Nadia Lescure (09 75 79 94 60 / 06 74 84 60 15). http://www.idfo-habitat.com Ecobat Du 20 au 22 mars 2013, à Paris Porte de Versailles. Cette année, l e salon professionnel du bâtiment durable s’ouvre à l’univers de la ville et des territoires durables. Près de 200 exposants seront répartis sur 4 secteurs : énergie et performance, matériaux et systèmes constructifs, bois et bâtiments, é cobat city la vill e durable. Au menu : 150 ateliers techniques, 6 séminaires de conférences, 6ème colloque de la perf ormance énergétique, 2ème édition du c ongrès scientifique et technique du bâtiment durable… http://www.salon-ecobat.com/ Foire de Hanovre Du 8 au 12 avril 2013 à Hano vre (Allemagne). Evénement professionnel de gr ande ampleur abordant notamment l’automatisation et l e contrôle de mouvement de t ous les secteurs de l’industrie, et la ques tion de l’énergie (production et distribution). Il est également question de véhicules électriques (secteur Mobilitec) ou encore de production d’énergie renouvelable (photovoltaïque, éoliennes…). www.hannovermesse.de Innovative Building Du 16 au 18 avril 2013, à Paris Porte de Versailles (hall 4). Salon professionnel du bâtiment innovant, performant, intelligent et durable. Un programme de conférences plénières et d’at eliers accueille les visiteurs notamment sur l e thème de la RT 2012. A noter, une intervention d’Aforelec à propos de l’habilitation au sens large pour les professionnels du bâtiment. www.innovative-building.fr Interclima+elec & Batimat Du 4 au 8 novembre 2013, sur le parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Changement de saison et de lieu pour les salons du génie climatique et de l’électricité. A présent, le regroupement simultané sur un même par c constituera un pôle bâtiment de 3 000 e xposants pour environ 400 000 visiteurs attendus. http://www.interclimaelec.com 66 AGENDA ET IND EX Entreprises et organismes cités ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45, 65 ACOVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 ADEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 13-16, 18 AFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 AFPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 AGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 AIPHONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 ALLIANCE ENOCEAN . . . . . . . . . . . . . . 6 ALPHEEIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 ASSOCIATION DES FAMILLES DE FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ASSOCIATION PROMOTELEC . 13-16, 18 B.E.G.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45 BACHMANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 BAUKNECHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 BELLAY VINCENT. . . . . . . . . . . . . . . . . 20 BIODIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 BOUYGUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 CAE GROUPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 22 CARBONE LORRAINE . . . . . . . . . . . . . 26 CERTINERGY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 CERTIVEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 CGED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 COMMUNAUTE DE COMMUNES DE GUERET SAINT-VAURY . . . . . . . . . 22 CONSUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 CREDOC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 DELTA DORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 DEPARTEMENT DE LA CREUSE. . . . . 22 DEUTSCHE BÖRSE . . . . . . . . . . . . . . . 45 DOMOCREUSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 DROUAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 EDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 12 ELDRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ENERGIES ET AVENIR . . . . . . . . . . . . . . 9 ERDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 12 FERRAZ SHAWMUT . . . . . . . . . . . . . . 26 FFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 22 FFIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 18, 19 FONDATION NICOLAS HULOT . . . . . . 18 FORMAPELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 FRANCE AIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 FROST & SULLIVAN. . . . . . . . . . . . . . . 60 G. VAN OVERSCHELDE . . . . . . . . . . . . . 8 GARNIER ELECTRICITÉ. . . . . . . . . . . . 19 GB-ECLAIRAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 GE ENERGY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45 GEMATEC SOCIETE NOUVELLE . . . . . 20 GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 GIMELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 GRETA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 HAGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31 HAVELLS-SYLVANIA . . . . . . 42-45, 56, 65 HELLERMANNTYTON . . . . . . . 34-35, 63 HESS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 HONEYWELL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 HONEYWELL PEHA . . . . . . . . . . . . . . . . 6 HOPPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 IGNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 INNCOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 IQFY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 JEAN-PIERRE BELLAY . . . . . . . . . . . . 20 JNL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 KIEBACK & PETER . . . . . . . . . . . . . . . . 6 KLÖCKNER-MOELLER . . . . . . . . . . . . . 32 LABORATOIRE EUROPÉEN ADSL. . . . 28 LEGRAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45 M-SCHNEIDER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 MARECHAL ELECTRIC . . . . . . . . . 11, 24 MAT-ELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-31 MAVIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 MERSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 MILLET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 w w w . e l e c t r o m a g a z i n e . f r - n ° 5261 - - Naoovûet m- b sr e p /t eDmébcree m2b0r0e8 2 0 1 2 ODYSSEE 2023 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 ORANGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 42-45 PARK’N PLUG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 PHILIPS LIGHTING. . . . . . . . . . . 6, 42-45 PHOENIX CONTACT . . . . . . . . . . . . . . . 52 PM PLASTIC MATERIALS . . . . . . . . . . 57 QUALIT’ENR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 RÉCYLUM . . . . . . . . . . . . . . . . . 13-16, 17 RIELLO UPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 RTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 SAIA-BURGESS CONTROLS . . . . . . . . . 6 SCHNEIDER ELECTRIC 8, 19, 30-31, 42-45 SERASTONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 SERCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 SERMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-33 SFR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 SIB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 SIEMENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 SILEC CABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 SIPE BELGIUM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 SOCIÉTÉ BLM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 SOCOMEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 SODETREL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SOMFY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 SPIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SYLVANIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 THEBEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45 THERMOKON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 42-45 TNS-SOFRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 TOGGENBURGER. SA . . . . . . . . . . . . . 19 TRILUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-45 TRIO2SYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 VANO ELECTRO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 VANOGROEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 VIMAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 VITEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 VITY TECHNOLOGY. . . . . . . . . . . . . . . . 28 WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 42-45 WIELAND ELECTRIC . . . . . . . . 42-45, 46 XPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 IND EX D ES ANNONCEURS n° 56 - Novembre-Décembre 2012 Mersen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv AGI Robur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3ème de couv Aiphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv Adee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 ADKA Câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 AGI Robur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 APC Schneider Electric . . . . . . . . . . . . . 49 Bachmann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 BLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 CAE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Gewiss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Hager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Havells-Sylvania . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 ID câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Klauke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Legrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Mecatraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Mersen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Phœnix Contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 PIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 PM Plastic Materials . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Polypipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Riello . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 SIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Simon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Vossloh Schwabe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Wago . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
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