Le magazine de la filière électrique N° 49 - JANVIER/FEVRIER 2012 Profession installateur/ prescripteur Société EDIB : « Que l’année 2012 se déroule comme en 2011 » magazine www.electromagazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 € Profession fabricant Profession négociant Technologie Produits et nouveautés Weidmüller se développe sur le marché de la machine et du process Varenne démarre 2012 sur les chapeaux de roue Appareillage mural : tendances déco et domotique Urmet Captiv lance Note, un kit évolutif pour la sécurisation des villas sommaire n° 49 JANVIER / FÉVRIER 2012 ➔ Editorial ➔ Les actualités de la filière p. 16 Patrick Bayle, Président de l’Association Promotelec Le camion-demo de Klauke à la rencontre de ses clients Phoenix Contact à Interclima+Elec QualiPAC : 1 000e audit PAC Trilux lance Nextrema LED 4000 Polycable, nouvelle division du fabricant de câbles Omerin Viennent de paraître… CAPEB, bilan 2011, perspective 2012 GE Lighting ouvre un Centre d’Expérience-Lumière à Budapest ➔ La parole à … Association Promotelec : poursuivre la concertation et avancer ensemble Récylum et ses prestataires d’enlèvement et de traitement spécialisés SynerCiel : réseau multi-métiers pour la rénovation énergétique ➔ Profession installateur/prescripteur p. 24 Philippe Brocart, directeur du salon Interclima+elec BSE adopte les chemins de câbles Flextôle et les virages pliables de CES Société EDIB : « Que l’année 2012 se déroule comme en 2011 » Maisons Trecobat : quel rôle pour l’électricité ? ➔ Profession fabricant MAEC propose une solution globale « colonne courant fort et faible » Riello-UPS en phase de consolidation Weidmüller se développe sur le marché de la machine et du process OSRAM se rapproche de la prescription Schneider Electric optimise la gestion de l’énergie du « Hive » ID Câbles : le partenaire câblier des professionnels de la distribution électrique ➔ Profession négociant Varenne démarre 2012 sur les chapeaux de roue ➔ Logistique Polypipe : priorité au service clients ➔ Réglementation p. 26 Olivier Fouan, directeur commercial de MAEC Le décret « multifibrage des logements neuf » est paru Très haute tension : mesure et surveillance des champs électromagnétiques Surveillance de la qualité de l’air les ERP ➔ Formation Legrand entend doubler ses capacités de formation ➔ Technologie Appareillage mural : tendances déco et domotique Véhicules électriques : stratégies et offres en matière d’infrastructures de recharge ➔ Développement durable 5 6 6 7 8 9 11 11 13 14 16 16 18 20 22 22 23 24 26 26 27 28 30 32 33 34 34 36 36 38 38 38 38 40 40 42 42 48 53 Siemens Building Technologies : efficacité énergétique pour le résidentiel et le tertiaire 53 ➔ Chantier p. 24 Patrick Golfier, pdg de Varenne p. 58 Philippe Carbuccia, directeur des opérations d’Urmet Captiv Nexans, mécène du musée du Louvre-Lens Prises industrielles Maréchal Electric à la base maintenance de l’A380 Toshiba : les LEDs entrent au Louvre ➔ Produits et nouveautés Urmet Captiv lance Note, un kit évolutif pour la sécurisation des villas Simon annonce la Série 54 premium : bien plus qu’un appareillage, un objet de séduction Wago présente des mini-bornes CI pour LED et contrôleurs Ethernet 2.0 ABB introduit une offre de vidéophonie et d’audiophonie Tyco : Sertisseuse UniPress, fini les matrices à changer ! Le Pack GT d’Aiphone prêt à poser, fait gagner du temps aux installateurs CDVI - ATRIUM : L’alliance de la performance et de la simplicité Dehn - BLITZDUCTOR® XT : les nouveaux produits, la certification et la classification Wieland : actionneurs intelligents décentralisés Actualité nouveaux produits ➔ Agenda et index Agenda Index des entreprises et organismes cités 54 54 55 56 58 58 60 61 62 64 65 66 66 67 68 70 70 70 Ce numéro comporte un « collier HellermannTyton » collé en page 17 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 3 édito “ L’appareillage mural © D.R. “ en pleine mutation Signe de l’évolution du marché, on demandait jusqu’à présent à l’installation électrique des fonctions importantes mais limitées. Aujourd’hui, on lui demande de multiples usages nouveaux et surtout un niveau de performance. Cela a démarré notamment par tout ce qui concerne le réseau VDI, dont la non-performance est mesurée. Autre bouleversement : une partie des interrupteurs, certes de manière encore marginale aujourd’hui, évolue d’un mécanisme électromécanique à un mécanisme électronique. Dans les années à venir, l’interrupteur enverra un signal de commande à l’installation au lieu de gérer mécaniquement le passage d’un courant électrique. Les fonctions automatisées du bâtiment ne sont qu’à un pas… Ce mouvement pose d’emblée la question des protocoles de communication et de leur interopérabilité afin de pouvoir marier des appareillages de différentes provenances comme cela est aujourd’hui possible sur une installation traditionnelle. Trouver des réponses à cette situation reste une priorité pour les industriels au sein d’IGNES. Toujours dans cette tendance d’évolution, l’appareillage mural peut alors proposer des interfaces de commande plus développées, entre autres à base d’écrans tactiles. Le développement de ces technologies riches en fonctionnalités n’est pas vu comme une substitution aux interrupteurs traditionnels, mais plutôt comme créateur de marché. Par ailleurs, l’appareillage mural multiplie les fonctions : lumière, volets, thermostats, multimédia, caméras, capteurs,… qui sont posés par des corps de métier différents avec des esthétiques différentes. Les usagers souhaitent que tous ces produits convergent en esthétique, en pose, dans un système commun. Quant à la fonction « éclairage », outre le fait de faire varier l’intensité de la lumière, il faut s’attendre à pouvoir en ajuster la couleur, toujours grâce à l’interrupteur. Une évolution récente concerne aussi les bornes de rechargement des véhicules électriques dans les parkings et garages des bâtiments… Tout cela ouvre de grands chantiers pour IGNES, mais surtout des opportunités de croissance pour la profession. Enfin, les industriels de la filière électrique membres d’IGNES ont toujours conscience des problèmes de sécurité. Sans oublier cette nécessité, ils utilisent la même démarche pour les actions d’efficacité énergétique ou d’adaptation des solutions aux personnes âgées ou handicapées. Quant au Smart Grid, il pose le problème du pilotage de l’aval du compteur et donc de l’appareillage des bâtiments. Pourra-t-on au sein d’IGNES, mettre au point par exemple une notion de garantie de performance « Smart Grid ready » ? Nous travaillons concrètement sur un tel sujet. Autres exemples : quel doit être l’équipement minimal, en termes d’appareillage mural, d’une maison BBC… ou encore d’un logement occupé par une personne à mobilité réduite, d’une personne en soin hospitalier à domicile par E-santé ? Les sujets sont vastes et au cœur de beaucoup de problèmes sociétaux. Les fabricants français et leurs filiales produisent et vendent 30 % du C.A. de l’appareillage mural d’installation mondial ! De fait, l’industrie française occupe ici une place de leader et l’action d’IGNES, en lien avec le reste des industriels européens, reste très important pour renforcer cette position unique. Xavier de Froment, président d’IGNES www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 5 © Klauke ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Le camion-demo de Klauke à la rencontre de ses clients Un tour de France à la demande Le nouveau camion de démonstration de Klauke est sur la route depuis début janvier pour une tournée à travers toute la France, depuis le Nord en allant progressivement vers le Sud, et rencontrer les pros là où ils sont : chez eux. Klauke s’appuie sur son réseau de partenaires distributeurs, qui, à leur demande, accueilleront le camion et communiqueront l’événement grâce à un Kit d’affichage fourni. À la demande également, le camion Klauke se rendra directement chez ses clients : intégrateurs, électriciens, service de maintenance..., avec à leur disposition, les toutes dernières informations sur les produits et formations Klauke/Greenlee, mais aussi un véritable atelier de démonstration roulant - tout l’univers Klauke, en un clin d’œil et en un tour de main, - pour les inviter à tester, comparer, essayer les outils en mains. Avec les formateurs Klauke/Greenlee, ils pourront établir un diagnostic immédiat de leurs besoins et faire réviser les outils déjà en leur possession. © Klauke Klauke, acteur majeur dans le domaine de la connexion électrique – et plus particulièrement sur les segments des outils de sertissage, du matériel de connexion, des accessoires de câblage et des outils pour électriciens – lance, sur les routes de France, son camion démonstration pour rencontrer les professionnels. De la pince toute simple jusqu’au groupe 700 bars Tous les segments de la gamme Klauke/Greenlee sont présentés pour couper, dénuder, sertir, connecter, isoler, mesurer, s’outiller, fixer, chaque électricien trouvera la solution qui lui convient, et pourra la comparer avec ses outils. Des nouveautés seront également mises en avant pour être testées par les utilisateurs finaux : la gamme Greenlee (perçage et découpe, matériel de tirage de câble, mesure), les dernières sertisseuses et coupe-câbles Klauke, et un nouveau groupe hydraulique 700 bars sans fil. Pour favoriser l’achat de cet équipement haut de gamme, une offre « spéciale découverte » sera proposée : un kit composé d’une sélection de produits innovants et des best-sellers de la marque les plus demandés à prix tournée. Toutes les haltes, dates et lieux, sont indiquées sur www.klauke-France.fr. ■ BRÈVES KNX au service de la RT2012, à Interclima+Elec La solution KNX permet de réaliser d’importantes économies d’énergie par la prise en compte des usages de chauffage, refroidissement, production d’eau chaude sanitaire, éclairage et auxiliaires de type pompes et ventilateurs. La NF EN 15232 qui dispose de méthodes permettant d’estimer l’impact des systèmes de contrôle et de gestion sur l’efficacité énergétique 6 Megaman à la SNCF Megaman a équipé la Gare du Nord (Paris Xe) de 270 LED MR16 10 W 2 800 K 36°, au dessus des guichets de vente Grandes Lignes SNCF. Séminaires Dehn « Foudre et Surtension » à Paris Dehn France organise des séminaires « Foudre et Surtensions », à Paris, les 19, 20, 21 & 22 mars 2012 (rens : 03 90 20 31 42). Bertrand Boudoux, directeur de Thorn France Agé de 47 ans, Bertrand Boudoux, diplômé de l’enseignement supérieur en Sciences économiques, a, pendant quinze ans, occupé des fonctions commerciales et marketing au sein de Philips Éclairage avant d’intégrer la société Thorn Europhane, en mai 2004, en qualité de directeur des ventes France et d’être nommé directeur commercial France en 2008. ©Thorn Plusieurs actions, associées aux 27 mesures prises par la Table ronde nationale pour l’efficacité énergétique, et annoncées par la ministre de l’écologie, en décembre dernier, mettent l’éclairage au premier rang de la performance énergétique. Les industriels du Syndicat de l’éclairage présents ont souligné le très faible taux de rénovation des installations d’éclairage du tertiaire (3 %). Favorable aux mesures décidées, le Syndicat précise toutefois qu’elles restent en deçà de celles préconisées par la filière, pour laquelle plus de 80 % des installations d’éclairage de bureaux et plus de 40 % de l’éclairage public, sont composés de solutions énergivores. Pour l’éclairage, le ministère lance une mise à l’étude de l’obligation d’abaisser ou éteindre l’éclairage du tertiaire inoccupé, ce qui implique d’utiliser des systèmes de gestion. Serait alors évaluée la performance énergétique d’une installation à travers l’énergie qu’elle consomme (kWh) et non plus la puissance installée (W). Le Syndicat souhaite que cette approche soit étendue aux bâtiments publics. Par ailleurs, une subvention de l’ADEME de 20 millions d’euros est prévue pour la rénovation de l’éclairage public, destinée aux 31 900 communes de moins de 2 000 habitants. active des bâtiments, classe la solution KNX au plus haut niveau de performance: « rendement énergétique Fort ». A voir sur le stand M 92 Hall 7-2. © Megaman L’éclairage, outil de la performance énergétique Spécialiste incontesté du marché de l’éclairage, dont il connaît de façon approfondie les acteurs, les produits et les tendances, Bertrand Boudoux est, depuis le 1er octobre 2011, directeur de Thorn France. Il succède à Yves Robillard, désormais directeur marketing produits Thorn International. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Phoenix Contact à Interclima+Elec Phoenix Contact sera présent à Interclima+Elec. Sur son stand de 100 m² (stand KO52 pavillon 7.2), le fabricant d’automatismes industriels, de réseaux de communication et de technologies de connexions électriques présentera ses solutions dans le domaine de la gestion d’énergie du bâtiment et des infrastructures. Phoenix Contact propose une gamme extrêmement diversifiée de composants et systèmes offrant une interopérabilité totale, dont l’objectif est la réalisation d’architectures globales d’automatisme de bâtiments et d’infrastructures garantissant durabilité et efficacité énergétique. La vedette sera donnée à la gamme EMpro, lancée en 2011. La nouvelle gamme EMpro de Phoenix Contact propose des instruments dédiés à la mesure, l’analyse et la communication de paramètres électriques, tels que la tension, le courant, la puissance, la consommation, le niveau d’harmoniques et l’asymétrie du réseau. Ces instruments fonctionnent comme des appareils autonomes, mais peuvent également être intégrés dans un système global de gestion de l’énergie, grâce aux modules de communication enfichables, disponibles pour les principaux réseaux tels Modbus, Profibus-DP ou Ethernet. D’autres modules de mémoire ou de fonction également enfichables permettent d’adapter les fonctionnalités de l’appareil, selon que l’on souhaite enregistrer des données ou disposer de sorties analogiques ou numériques pour transmettre les signaux d’alarme. © Phoenix Contact Stand Phoenix Contact à Intercliam+Elec, prêt à accueillir installateurs, intégrateurs bureaux d’études. Automates et interfaces de communication Sera aussi exposée la gamme d’automates ILC150, compacte, communicante, puissante et configurable. L’ILC150 GSM est l’automate de la gamme ILC100 intégrant un modem GSM/GPRS. Cette fonctionnalité permet d’avoir des remontées de process sous forme de SMS ou d’email. Associée au serveur web embarqué et aux possibilités de datalogging, l’application devient totalement décentralisée et autonome. De plus, cet automate est capable d’accéder aux bases de données SQL et Mysql, aussi bien en lecture qu’en écriture. Le process devient ainsi donc accessible à tout moment de manière transparente pour tous les utilisateurs. Système de marquage et bornes de recharge pour VE La gamme Thermomark Line, 2 imprimantes innovantes dans le domaine du repérage, aura également sa place sur le stand Phoenix Contact. Ces 2 imprimantes offrent au client la possibilité de choisir entre une solution pour supports souples en rouleaux avec Thermomark Roll, et une solution pour cartes rigides avec Thermomark Card. Enfin, les visiteurs pourront aussi découvrir les solutions pour l’infrastructure avec des bornes de recharge pour véhicules électriques E-Mobility. ■ ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE QualiPAC : 1 000e audit PAC BRÈVES Nominations chez SIB-ADR Gilles Lherbier est depuis le 1er Janvier 2012, le nouveau président de la société SIB-ADR. Âgé de 46 ans, ingénieur production, il a, au cours des 20 dernières années, acquis une profonde connaissance de l’entreprise, avant de devenir, il y a six ans, son directeur commercial. Laurent Lacheny, ex-président de Capri-Codec, 47 ans, qui était depuis 2005, président de SIB-ADR, est désormais chargé de l’intégration, de la supervision et des fusions acquisitions du groupe allemand Mackprang (Hambourg), auquel appartient SIB-ADR. Le 1 000e audit d’une pompe à chaleur installée par une entreprise qualifiée QualiPAC a été réalisé fin décembre 2011. L’organisme précise que ces audits révèlent moins de 2,5 % de prestations défaillantes et attestent l’intérêt de la qualification des professionnels. http://qualit-enr.org/qualipac Aujourd’hui, plus de 1,5 million de PAC sont installées en France. QualiPAC « Reconnu Grenelle Environnement » fédère plus de 1 600 entreprises qualifiées dans l’installation de pompes à chaleur. En complément, la certification « NF PAC », permettant de vérifier la conformité des PAC aux différentes normes ainsi que le respect de performances minimales, regroupe pour sa part 67 marques de pompes à chaleur représentant 1 746 modèles. ■ Deny fontaine et le contrôle d’accès : un catalogue “solutions électriques“ Filiale du groupe Sécuridev, Deny Fontaine conçoit, développe et réalise des équipements de condamnation sécurisée des accès et permettant une bonne circulation des flux humains autorisés. ERP, sites industriels et collectivités locales sont concernés. Le spécialiste vient d’éditer un catalogue “Solutions électriques“ d’une centaine de pages autour d’une offre de 45 produits. Delta Dore : nomination de Christophe Guyard à la tête de la division EMS Au sein du Groupe Delta Dore, Christophe Guyard, 47 ans, prend la direction de la BU Energy Management Systems (EMS), entité spécialisée dans la gestion technique et énergétique des bâtiments. Jusqu’alors, Christophe Guyard occupait le poste de directeur marketing France chez Schneider Electric. BTS domotique : 1 re remise de diplômes pour l’École des Métiers de l’Énergie Les étudiants de la première promotion du BTS domotique de l’Ecole des Métiers de l’Energie Paul-Louis Merlin ont reçu leur diplôme, le 2 décembre dernier à Meylan (Isère). Cette école technologique, privée, gratuite et ouverte à tous ,forme des professionnels de la gestion de l’énergie et de l’efficacité énergétique (Bac technologique). Depuis la rentrée 2009, elle a mis en place un BTS domotique enrichi en compétences de gestion d’énergie et d’énergies renouvelables. Après une première année de formation théorique et pratique, la seconde année se déroule en alternance au sein d’entreprises. Parmi les neuf étudiants diplômés, 8 d’entre eux poursuivent leurs études en licence professionnelle ou au CNAM (Centre National des Arts & Métiers). Stocker l’électricité Le 9 janvier 2012, le CEA, l’Université de Corse et Helion (filiale Areva, filière hydrogène énergie) ont inauguré, à Ajaccio, la plateforme de recherche et développement solaire et stockage de l’énergie : Myrte. La plateforme est constituée d’une centrale photovoltaïque, d’une puissance installée de 560 KWc sur 3 700 m2, reliée directement à une chaîne hydrogène, utilisée comme un moyen de stockage. 8 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 © Trilux Trilux lance Nextrema LED 4000 Dans le secteur de la lumière, il n’est guère d’autre technologie qui se développe de manière aussi rapide que celle des LED. TRILUX fait partie de cette évolution, avec des nouveautés de produits comme le Nextrema. Nextrema propose une température de couleur de 5 000 K, pour un flux lumineux de 4 000 lm et une puissance de 55 W. Il est constitué de 24 LED haute puissance et d’une plaque de fermeture en polycarbonate opale qui diffuse la lumière de façon homogène. Le luminaire étanche Nextrema est convaincant même dans les conditions les plus difficiles avec une technologie LED tournée vers l’avenir, une conception robuste et un design minimaliste. Il a été conçu spécialement pour une utilisation dans des environnements extrêmes. Nextrema est particulièrement dédié à l’éclairage des parkings couverts, entrepôts frigorifiques, installations industrielles, tunnels, stations de lavage ainsi qu’aux zones humides de tout type. ■ Extrême comme : - sécurité : il allie une conception robuste résistante aux chocs en composants insensibles aux vibrations, une lumière instantanée, même à des températures environnantes basses allant de -25 °C à +35 °C. Son IP66, un raccordement sûr contre les inversions de polarité ainsi qu’un dispositif antivol augmentent encore la sécurité ; - efficacité : il est éco-énergétique grâce à sa technologie LED, dispose d’un rendement photométrique élevé et offre un montage rapide en plug & play ; - durabilité : grâce à une durée de vie de plus de 50 000 heures, l’utilisation de matériaux recyclables et à l’utilisation de matériaux économes en ressources ; - innovation : solution d’éclairage optimisée pour la technologie LED qui impose le produit au meilleur rapport prix/performance. À P R O P O S D E T R I L U X… En Europe, TRILUX est N°3 parmi les fabricants de systèmes d’éclairage professionnels et N°1 en Allemagne avec un CA de 450 millions €. En France : • 1959 : Première implantation à Annecy • 1967 : Implantation du siège près de Strasbourg • 2008 : Plateforme logistique à Lyon • 71 personnes dont 55 dédiées directement au conseil et à la vente • CA : 31,5 M€ en 2010 (prévisionnel 2011 : 43 M€) Trilux fêtera ses 100 ans en 2012, événement sur lequel Électro Magazine ne manquera pas de revenir… ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE BRÈVES Rexel et l’efficacité énergétique En septembre 2011, Rexel a pris une participation de 70 % au capital d’Inoveha, société spécialisée dans le secteur de l’efficacité énergétique (audits, études thermiques, développement de logiciels…). Cette acquisition permet à Inoveha de passer d’un statut d’acteur régional (grand Ouest) à celui d’un acteur national, tout en renforçant l’offre de service à valeur ajoutée de Rexel en matière d’efficacité énergétique. En proposant une offre de services intégrés dans le domaine de l’efficacité énergétique, Rexel entend se différencier et saisir des opportunités liées aux évolutions futures de la réglementation française. Qualifelec reconnu « Grenelle Environnement » Qualifelec a été officiellement reconnue par les pouvoirs publics comme signe de Qualité. La signature officielle de la charte avec l’ADEME a eu lieu le 9 novembre dernier. Afin de garantir une reconnaissance de ses qualifications par l’ensemble des partenaires de la filière (professionnels, clients, donneurs d’ordres), Qualifelec s’est engagé dans un projet visant à mettre en œuvre et à respecter la norme NF X 50091 relative aux organismes de qualification. Cette démarche exigeante, nécessite notamment la mise en place d’un contrôle annuel des entreprises qualifiées tout comme la mise en place d’exigences complémentaires dans les référentiels de qualification. Ces nouveaux référentiels de qualification, sont disponibles sur le site Internet de Qualifelec (www.qualifelec.fr) ; ils s’accompagnent, de fait, de la mise en place de nouveaux dossiers. Label Qualifoudre : 100 e attestation délivrée À l’occasion du salon Pollutec Horizons 2011, l’Ineris a remis sa 100e attestation au label Qualifoudre. Destiné aux fabricants, bureaux d’études, installateurs et organismes de contrôle, le label Qualifoudre observe un référentiel auquel les professionnels choisissent de se conformer pour répondre aux exigences de la réglementation, notamment de l’arrêté du 15 janvier 2008 relatif à la protection contre la foudre de certaines installations classées. L’article 7 de cet arrêté précise en effet que « sont reconnus compétents les organismes qualifiés par un organisme indépendant selon un référentiel approuvé par le ministre chargé des installations classées ». Le référentiel Qualifoudre définit 3 niveaux de qualification en fonction des installations à protéger (cas simple, intermédiaire ou complexe). R E C T I F I C AT I F N ° 4 8 Dans notre numéro 48, Rubrique Produits, Noël Marciniak, responsable marketing Produits Europe Toshiba New Lighting Systems, a présenté 3 produits dont le luminaire E-Core LED Weatherproof qui n’était pas illustré par la bonne photo que nous présentons ci-contre : E-Core LED Weatherproof, luminaire LED haute protection à flux constant sur 40 000 h. 10 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Polycable, nouvelle division du fabricant de câbles Omerin Omerin, leader mondial pour la fabrication de fils et câbles isolés en silicone crée une nouvelle division, Polycable. Née de la fusion de TS Câbles et Profiplast, deux sociétés du groupe, cette division, installée à Andrézieux-Bouthéon (42) dans de nouveaux locaux de plus 14 000 m2, qui fabrique des câbles électriques thermoplastiques isolés en silicone pour courant fort basse tension et pour courant faible à destination de marchés de spécialités (réseaux VDI (voix, données, images), instrumentation, mesure, sonorisation, immersion permanente, automobile). Le groupe annonce la sortie ce mois d’un nouveau catalogue produits de 265 pages et de son nouveau site B2B dédié www.omerin-polycable.com, lesquels répertorient plus de 9 500 références déclinées autour de 24 marques commerciales. Après une première année d’activité, la société affiche un chiffre d’affaires de 20 M€ en 2011, dont 15 % sont investis, cette année, dans l’outil de production, la R&D et le recrutement. ■ Viennent de paraître… « RT2012 et RT Existante : réglementation thermique et efficacité énergétique ». Cet ouvrage au format 11 x 18 va droit au but en 180 pages. Il aborde simplement et de façon concrète autant qu’illustrée, la mise en application de la RT. Eyrolles environnement / 9 €. « Les installations photovoltaïques : conception et dimensionnement des installations raccordées au réseau ». Avec plus de 220 pages, cet ouvrage très illustré (rares sont les pages ne comportant pas un tableau ou un schéma) a pour ambition d’accompagner un projet de A à Z. Un chapitre est même consacré à une étude de cas complète. Eyrolles / 42 €. « Le bâtiment à énergie positive : comment maîtriser l’énergie dans l’habitat ? ». 280 pages. L’auteur aborde différents systèmes visant à économiser l’énergie au service des bâtiments BBC, BEPAS (passifs) et BEPOS (à énergie positive). Des solutions à la fois ambitieuses et raisonnables. Eyrolles / 39 €. « Les régimes de neutre et les schémas de liaison à la terre ». Abordant un sujet toujours aussi délicat mais néanmoins important, cet ouvrage s’adresse aux exploitants et aux concepteurs de réseaux, qu’ils soient ingénieurs ou techniciens. Dunod Technique et Ingénierie Série EEA. ■ ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE BRÈVES L’évacuation de tous, une obligation ! L’évacuation en cas de force majeure des personnes en situation de handicap est un enjeu essentiel pour l’accessibilité des bâtiments. La règlementation a fixé de nouvelles obligations sans définir les solutions à mettre en œuvre. Pour permettre aux acteurs du bâtiment de s’y conformer, les professionnels de l’éclairage de sécurité, réunis au sein d’IGNES, se sont mobilisés, sous l’égide de l’AFNOR, pour établir un référentiel de bonnes pratiques en concertation avec le monde du handicap et de la sécurité. Intitulé « Accessibilité aux personnes handicapées - Évacuation des personnes en situation de handicap dans les Établissements Recevant du Public », ce document est disponible sur www.afnor.org, sous la référence BP P96-101. Bientôt les PEP intégrés dans la base INIES L’association PEP a engagé des développements pour que les déclarations environnementales des équipements électriques, électroniques et de génie climatique (PEP ecopassport) destinés aux bâtiments intègrent la base INIES courant 2012. Gérée par le CSTB, la base de données INIES centralise les fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES). Ces FDES concernent les produits de construction. L’ouverture officielle du programme PEP ecopassport remonte au 15 avril 2011. En date du 15 novembre 2011, ce programme international de déclarations environnementales des produits électriques, électroniques et de génie climatique comptabilisait un peu moins de 900 PEP déclarés (liste consultable sur www.pep-ecopassport.org) Des cahiers de tendance pour les artisans La Capeb lance une série de 9 « cahiers de tendance de l’artisanat du bâtiment » à paraître d’ici fin 2013. Objectif ? Décrypter les grands enjeux auxquels sont confrontés les professionnels à leur niveau, en lien avec les tendances qui animent le monde, à l’échelle des quinze prochaines années. Au menu : la mutation en marche des métiers du bâtiment. Premier cahier paru : « Quels artisans en 2025 ? ». Ce premier cahier est disponible gratuitement en version papier sur demande auprès de la Capeb ou téléchargeable sur le site Internet de la confédération. (www.capeb.fr) 12 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 CAPEB, bilan 2011, perspective 2012 « Malgré une année 2011 qui clôture en hausse, le repli de l’activité paraît inévitable pour 2012 » a déclaré Patrick Liébus, président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, lors de la présentation du bilan 2011 et des perspectives 2012 du secteur. Avec +3,5 % de croissance, le 4e trimestre clôture une année 2011 en trompe-l’œil, situation que la CAPEB explique par les conditions climatiques clémentes et l’absence de journées d’intempérie, un rattrapage des commandes non passées au 3e trimestre et les craintes suscités par la modification du taux de TVA réduit. Aussi, en 2011, les emplois ont pu être préservés. En revanche, une baisse d’activité de l’ordre de -1 % est envisagée pour 2012. Le 1er semestre devrait rester bien orienté, mais le second souffrira d’un ralentissement dans le neuf et de l’application des plans de rigueur de 2011 avec, notamment, le recentrage du PTZ+, de la disparition du dispositif Scellier, de la hausse de la TVA à 7 %. D’autre part, la CAPEB a fait réaliser une étude sur les carnets de commande et l’emploi, qui, à partir d’un échantillon d’artisans, révèle que les carnets de commande s’établissent en moyenne à 107 jours contre 80 jours en juillet 2010. Le premier semestre 2012 devrait rester positif, la suite est plus incertaine avec des menaces sur l’emploi. La Confédération ne baisse pas les bras, et alors que les rencontres se poursuivent avec l’administration gouvernementale, la CAPEB vient d’éditer un livre blanc destiné à interpeller les formations politiques sur les préoccupations des entreprises membres de la CAPEB. ■ ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE GE Lighting ouvre un Centre d’ExpérienceLumière à Budapest Le Centre européen d’Expérience-Lumière de GE Lighting a été inauguré à Budapest le 13 octobre 2011 par le ministre hongrois du Développement national, Dr. Tamás Fellegi. Il représente un investissement-clé pour GE en Europe et constitue un des éléments fondamentaux de sa transformation commerciale en Europe. General Electric est né de l’invention de la première lampe incandescente. Un siècle plus tard, GE Lighting continue d’illuminer le monde, développant de nouvelles technologies comme la fluorescence ou la LED, plus efficaces, moins coûteuses et à moindre impact environnemental. GE Lighting fait partie de GE Appliances & Lighting. Le showroom de Budapest, conçu par le studio italien Cerquiglini & Rossi, diffère totalement du concept habituellement centré sur la démonstration produit, et invite plutôt les visiteurs à se promener et à passer d’une forêt de lumières enchantées d’abord, au cœur de la ville ensuite, en leur permettant d’expérimenter directement les plus récents concepts lumière dans des espaces créés pour mettre en situation et en valeur des applications spécifiques. Un parcours interactif… Le Centre d’Expérience-Lumière propose une exploration interactive de la lumière sous toutes ses facettes ainsi que des applications concrètes dans des secteurs-clés tels que le commerce, la réfrigération, l’environnement de bureau et l’éclairage des villes. Le designer, désirant s’éloigner de l’hyper-réalisme, a laissé voler son imagination et s’est inspiré de l’art classique et des œuvres du Caravage. Des formes douces ou coquines et une forêt de globes luminescents attirent le visiteur vers ce monde de lumière. © GE Lighting Chaque application est une mise en scène de la vie urbaine, un espace interactif qui s’anime lorsqu’on s’en approche. Le premier arrêt est une boutique de mode, aux couleurs chattoyantes, le second 14 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Finalement, le crépuscule arrivant, le visiteur se retrouve plongé dans un décor extérieur, à l’origine de la création de la lumière artificielle : l’éclairage urbain où sont mises en application les plus récentes solutions de GE en la matière. L’expérience si divertissante de la première partie finit sur une image symbolique, un lac gelé connectant cet espace premier avec un environnement urbain plus structuré, qui met en contexte des solutions d’éclairage spécifiques. © GE Lighting blanc, les produits Tetra PowerGrid ou AL10 en 2 700 / 3 000/ 4 000 K, Vio G8 Module Downlight, Cove, JDL, Infusion LED mettent tour à tour en scène les accessoires, sacs à main et chaussures, théâtralisant l’espace de présentation. De même, l’étape suivante conduit le visiteur devant les étals de produits frais où le doré du pain et les couleurs des fruits se révèlent selon la lumière ; plus loin, le stand « réfrigération » montre comment mettre en valeur les produits basiques présentés dans des vitrines frigorifiques. © GE Lighting une vitrine donnant sur un rayon d’alimention. Le suivant est une interprétation d’un linéaire réfrigéré plein d´humour. Après cela, le visiteur arrive à un bureau, bien plus stimulant que la plupart de nos lieux de travail. Enfin, dernier arrêt dans l’espace intérieur, le bureau éclairé en LEDs intégrés dans Lumination, petit-dernier de GE Lighting, finit de séduire le visiteur. … et une présentation de produits par application Pourtant, le parcours n’est pas encore fini, et c’est sur le lac gelé que se termine la visite, avec la mise en situation de Contour white, tandis que Iberia et Area Lighter sont présentés en éclairage urbain… La boutique de mode offre au visiteur la possibilité de comparer différentes températures de couleur et indices de rendu des couleurs sur des robes rouges qui habillent les mannequins. Avec les lampes LFL T5, CMH 35-70 W STD , CMH 35 W Ultra, ou Infusion 23 W, les effets diffèrent, les teintes changent, et chacun peut faire son choix en toute subjectivité. Sur les étagères en damier noir et Simon Fisher, Indoor, Design and Application General Manager, EMEA pour la région commente : « Le Centre d’Expérience-Lumière fait converger la technologie et le design. Nous avons conçu un espace unique pour y montrer notre savoir-faire, un lieu dans lequel nous aimerons amener nos clients pour leur faire découvrir à la fois la magie et la technicité de la lumière. » ■ LA PAROLE À ... © EDF Cyrille Dupont Association Promotelec : poursuivre la concertation et avancer ensemble Patrick Bayle, Président de l’Association Promotelec L’Association Promotelec entame l’année 2012 sous la houlette de Patrick Bayle, son nouveau président. Au programme, la poursuite et l’intensification des actions jusqu’alors engagées aux côtés des membres. Électro Magazine – Vous venez de prendre vos fonctions à la présidence de Promotelec : quel regard portez-vous sur l’association ? Patrick Bayle – C’est un regard plutôt positif ! Certes, je connais bien l’association pour en avoir été l’un des administrateurs, mais aujourd’hui avec mes nouvelles fonctions, je la perçois de façon plus globale. L’Association Promotelec demeure une organisation parfaitement centrée sur ses activités au regard de ses objectifs. Le tout au cœur des enjeux clés de la société. En tant que nouveau président, je n’ai pas eu à changer de cap. En effet, l’Association Promotelec développe les axes fondamentaux que sont la sécurité électrique, le confort et l’accessibilité, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement. La logique consiste à poursuivre et à accélérer les travaux engagés, avec plus de présence, plus de visibilité et encore plus d’actions proactives. Comment fonctionne l’association au niveau de son conseil d’administration ? Patrick Bayle – L’Association Promotelec demeure une entité en perpétuelle évolution. Elle est depuis longtemps en prise directe avec les grands enjeux de notre société. Aujourd’hui, je dois dire qu’elle bénéficie d’un tour de table exceptionnel ! Rappelons que la filière électrique dans son ensemble, les fournisseurs d’énergies, les acteurs du bâtiment, ainsi que les associations de consommateurs siègent ensemble au conseil d’administration. D’où notre capacité à porter un regard à 360° sur les différents dossiers. Nous sommes en permanence à la recherche de consensus à vocation opérationnelle. Notre objectif est d’avancer de façon concrète et crédible en rapport avec les buts de l’association. Ce haut niveau de concertation fait que chaque acteur se nourrit de la vision des autres membres. Quelles perspectives pour 2012 ? Patrick Bayle – Sur l’année 2012, nous prévoyons d’améliorer un peu plus encore la synergie entre membres, de même que le contenu des messages délivrés. Un de nos principaux enjeux consiste notamment à renforcer la diffusion de nos messages au travers de nos membres et de leurs réseaux. Le 11 octobre dernier, lors des premières Assises de l’électricité, nous nous sommes engagés à développer un habitat sûr, adapté et économe(1), avec des actions pour lesquelles nous dresserons un bilan et un suivi adapté ainsi qu’une mise en lumière des résultats. Nous listerons également les engagements de l’Association Promotelec. 16 Comment comptez-vous faire évoluer les labels ? Patrick Bayle – Si d’une manière générale, les labels sont aujourd’hui fortement associés à la notion de performance énergétique, ceux délivrés par Promotelec représentent pour leur part une bonne synthèse des besoins, du fait des travaux menés avec nos partenaires. En effet, outre la performance énergétique, ils assurent au client final la sécurité électrique, tout comme la qualité des matériels mis en œuvre. Demain, ces mêmes labels Promotelec seront capables de clarifier la situation aux yeux du client en matière de bonne gestion énergétique, de domotique ou encore d’approche multimédia… Nous réfléchissons à la mise au point d’une gamme de labels Promotelec permettant aux constructeurs de maisons individuelles, promoteurs immobiliers et bailleurs sociaux de mieux valoriser leur offre. Et dans la perspective de la RT2012… ? Patrick Bayle – Il est évident que nous allons faire évoluer les référentiels thermiques de nos labels dédiés aux constructions neuves. Bien que les labels contribuent principalement aux choix des matériels, matériaux et systèmes mis en œuvre selon les règles de l’art, nous participons globalement à la montée en qualité des constructions en nous souciant également de la qualité de la pose et de la qualité de l’utilisation. En effet, l’approche comportementale constitue un des enjeux importants de la performance énergétique. Domotique : envisagez-vous une 3e édition des JND ? Patrick Bayle – Oui, l’événement 2012 est acté sur le principe. Les Journées Nationales de la Domotique trouvent à présent leur rythme et l’ensemble de nos partenaires a pu juger des retombées. Cette année, nous allons travailler plus encore à faire venir les visiteurs, dans le cadre de manifestations organisées avec les acteurs concernés en régions. Enfin, en marge de réalisations neuves, nous mettrons dans la mesure du possible l’accent sur la rénovation avec sa composante « accessibilité ». ■ Propos recueillis par Michel Laurent (1) Voir Electromagazine n°48 p. 16. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 LA PAROLE À ... © Récylum Récylum et ses prestataires d’enlèvement et de traitement spécialisés Pour mener à bien sa mission d’intérêt général, Récylum s’appuie sur des opérateurs d’enlèvement et de traitement e déchets spécialisés, rigoureusement sélectionnés dans le cadre d’appels d’offres transparents, basés sur des critères technico-économiques objectifs. En ce qui concerne ses opérateurs d’enlèvement, Récylum reconduit la quasi-totalité des prestataires dans une logique de collaboration à long terme. Quant aux prestataires de traitement, l’éco-organisme allonge la durée des contrats et soutient leur investissement pour développer les capacités de recyclage des lampes fluocompactes dont la collecte augmente fortement. Enlèvement : continuité des engagements et optimisation environnementale La prestation d’enlèvement des lampes usagées sur les points de collecte (déchèteries, distributeurs, grands comptes…) est assurée par des opérateurs spécialisés dans le transport des déchets spéciaux. Les critères de sélection des candidats sont principalement basés sur leur capacité à réduire l’impact environnemental des tournées d’enlèvement (mutualisation avec d’autres flux de déchets, optimisation des tournées, éco-conduite…) et à manipuler les conteneurs de lampes en toute sécurité pour les personnes et l’environnement. Les sociétés Envie 2E, Paprec-DEEE, Praxy et Sodicome travaillant depuis plusieurs années pour Récylum et ayant donné entière satisfaction, ont été reconduites pour une durée de 2 ans. Seul nouvel entrant dans la filière, la société Veolia-Triade qui s’est vu confier la région Rhône-Alpes. Cette dernière a su convaincre de sa capacité à mutualiser la collecte des lampes avec d’autres déchets dans le cadre d’une organisation efficiente des tournées à même d’en réduire l’impact environnemental. Traitement : accompagner la croissance des volumes de lampes fluocompactes à recycler © Récylum Chargés d’assurer le traitement des lampes dans des conditions respectueuses de l’environnement, les acteurs du marché ont été 18 sollicités par Récylum pour créer de nouvelles capacités industrielles permettant de répondre à l’augmentation de la collecte des lampes fluocompactes sans dégrader la performance de recyclage qui a atteint en 2010 le taux record de 95 % du poids des lampes et des tubes néons traités. Les contrats qui lieront les opérateurs de traitement à Récylum sur une durée de 3 ans, désormais renouvelables sous certaines conditions, incluent plusieurs nouveautés : - une garantie de retour sur investissement pour les nouvelles installations ; - un contrôle mercuriel renforcé faisant l’objet d’une rémunération distincte du traitement, permettant ainsi à tous les opérateurs de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour assurer la protection des personnes et de l’environnement, indépendamment du volume de lampes traitées ; - une transparence accrue des filières en aval permettant à Récylum de s’assurer systématiquement de la parfaite élimination/valorisation de toutes les fractions issues du traitement. Sous réserve de la signature définitive des contrats, les sociétés Coved à Riom (63), Indaver Relight à Anvers (Belgique), Lumiver Optim à Lille (59) et Veolia à Limay (78) ont été reconduites. Grace à ce contrat, Coved à Riom vient de renouveler entièrement ses installations de prétraitement pour en accroître les performances dans le but d’accompagner l’augmentation des volumes de lampes collectées par Récylum tout en garantissant la qualité de traitement et la sécurité des personnels. D’autres prestataires envisagent de faire de même. De nouveaux intervenants sur le recyclage Par ailleurs, Récylum se félicite de l’arrivée d’un nouvel acteur national, la société Artemise à Troyes (10) créée par les fondateurs de la société TCMS, revendue depuis au groupe Remondis. Ce projet a été retenu par Récylum du fait de l’expérience avérée du candidat et de sa volonté affirmée de créer un centre de traitement mettant en œuvre les meilleures pratiques connues au regard du respect de l’environnement et des performances de traitement. Artemise a obtenu les autorisations préfectorales nécessaires pour démarrer son activité sur un site temporaire en attendant la construction d’une usine spécialement dédiée à cette activité. Le projet d’un autre acteur du traitement des déchets conditionné par l’obtention des autorisations d’exploitation nécessaires fait actuellement l’objet d’une évaluation finale. ■ Isabelle Arnaud www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 LA PAROLE À ... © DR SynerCiel : réseau multi-métiers pour la rénovation énergétique Frédéric Beytout, responsable partenariats chez SynerCiel Le réseau de professionnels, adossé à Bleu Ciel d’EDF, entend donner une réponse globale et qualifiée au mouvement de rénovation thermique de tous types de logements et de bâtiments. Rencontre avec Frédéric Beytout, responsable partenariats. En mai 2010, naissait SynerCiel, un réseau d’artisans et d’entreprises mis sur pied en lien avec Bleu Ciel d’EDF. En fédérant une filière travaux autour de la performance énergétique du bâti, EDF bénéficie en tant qu’obligé d’un apport de certificats d’économie d’énergie. SynerCiel, sous la forme sociale de SAS, compte 1 800 professionnels du bâtiment ayant le statut de membre associé. Enfin, un prestataire, pour un coût d’environ 10 % du coût facturé, assure la relation intégrale avec un engagement de résultats validé par l’obtention d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) avec un gain de classe confirmé. Quel bilan après 18 mois de fonctionnement ? Électro Magazine – Qui sont les membres de SynerCiel ? Frédéric Beytout – Il s’agit d’artisans et d’entreprises que nous sélectionnons au travers de leurs différentes activités. Pour être reconnu dans notre réseau, chaque activité ou métier d’un même professionnel doit, à minima, faire l’objet d’une qualification. Sur l’ensemble du réseau, nous comptons environ 40 % de structures composées de 1 à 3 personnes et seulement 8 % d’entreprises de plus de 10 personnes. Nous regroupons 8 métiers(1) qui contribuent à accroître la performance énergétique, dont 2 entrés au sein du réseau en octobre dernier : couverture et maçonnerie. Comment fonctionne le réseau ? Frédéric Beytout – SynerCiel met en relation, sans intermédiaire et gratuitement, les particuliers et propriétaires de bâtiments ayant un projet d’amélioration du confort thermique, avec nos membres associés. Les projets, portés à notre connaissance via le site Internet, sont ensuite ventilés auprès des professionnels selon 3 critères : leurs qualifications, la zone de chalandise et le nombre de chantiers pour lequel ils se sont engagés. Par ailleurs, nous comptons sur le dynamisme de chaque membre pour remonter au niveau du réseau, des clients, des prospects ou des projets de travaux périphériques à son activité et participant ainsi à l’amélioration de la performance énergétique globale du bâtiment. Plus particulièrement pour les électriciens, nous avons mis au point un outil baptisé Sin-Projet, leur permettant de valoriser leur rôle de conseil et accroître leur capacité à détecter des bouquets de travaux. De quelle manière est prise en compte la notion de bouquet de travaux ? Comment est désigné un « responsable du projet » ? Frédéric Beytout – Pour les travaux multi-lots, il existe trois possibilités : un installateur fédère la relation avec le client, notamment le financement, ou bien un interlocuteur extérieur, mandaté par SynerCiel, fédère les entreprises et assume la relation avec le client. 20 Frédéric Beytout – Sur 8 mois d’activités en 2010, les membres associés ont réalisé 30 000 rénovations dans le cadre de SynerCiel, avec une enveloppe moyenne de chantier entre 5 et 10 k€. Pour 2011, nous pensons compter 45 000 chantiers. Coté réseau, les 1 800 membres comptent environ 40 % d’électriciens, 20 % de climaticiens et spécialistes PAC et près de 20 % de plombiers-chauffagistes. Nous tablons sur un réseau de 3 000 membres d’ici fin 2012, pour un volant de 50 000 à 80 000 projets. Les chantiers engagés avec SynerCiel sont-ils limités à certaines énergies ? Frédéric Beytout – Non. Même si dans le domaine du chauffage notamment, c’est un fait, l’électricité est au cœur de nos préoccupations, l’étude d’un projet peut démontrer l’intérêt d’une chaudière gaz ou fioul. Surtout lorsqu’il s’agit de rénovation partielle de l’installation de chauffage et de l’amélioration de l’isolation. Nous souhaitons d’ailleurs compléter le réseau par des professionnels de la biomasse qui ne représentent actuellement que 5 % des membres, malgré une forte demande. Quels sont les services SynerCiel accessibles aux membres ? Frédéric Beytout – Depuis la création du réseau, nous développons toute une palette de services dans le but de faciliter les démarches des professionnels : programme d’aide à la vente, aide à l’instruction de dossiers Qualibat, développement de marchés comme par exemple l’installation de bornes pour la recharge de véhicules électriques... SynerCiel représente également un potentiel d’achat conséquent que nous faisons valoir au travers de partenariats avec des prestataires et des industriels. ■ Propos recueillis par Michel Laurent (1) Électricité, plomberie-chauffage, chauffage bois, menuiseriesouvrants, isolation, climatisation-pompes à chaleur, couverture, maçonnerie. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Avis d’installateur BSE adopte les chemins de câbles Flextôle et les virages pliables de CES À l’instigation du distributeur REXEL, l’entreprise BSE a utilisé les nouveaux chemins de câbles Flextôle et les virages pliables de CES, divisant ainsi par 3 le temps de montage sur le chantier de construction du nouveau centre de tri postal de Saint-Brieuc. Rexel propose les nouvelles solutions CES Avec Flextôle, des éléments extensibles ou pliables pour une pose sans découpe et sans outil BSE va quitter Trégueux pour s’installer dans des locaux plus vastes à Hillion, toujours en Côtes-d’Armor. L’entreprise BSE a remporté les lots électricité et plomberie/chauffage du nouveau centre de tri de La Poste, à Saint-Brieuc, un bâtiment de plain-pied de 3 100 m2 (à 80 % occupé par les robots de tri). L’équipe de BSE a installé une double ceinture de chemins de câbles de 800 mètres linéaires, en tôle selon l’exigence de La Poste, faisant le tour du bâtiment rectangulaire, l’un pour le courant fort, l’autre pour le courant faible. Pas d’éclisse ni de coupe sur chantier pour le Flextôle et les virages pliables. 22 Les 2 fois 4 angles ont été réalisés avec les nouveaux virages pliables de CES. Livrés à plat, faciles à transporter et transposer, ils sont poinçonnés et percés pour être façonnés sans outil, en une minute, directement sur le chantier. Gains de temps de deux tiers « Cinq jours à trois personnes ont été nécessaires pour la mise en œuvre, soit 2/3 de moins que pour une installation classique », souligne Florian Gautier qui suggère de renforcer la sûreté des clips du Flextôle et d’épaissir légèrement la tôle des angles, deux propositions auxquels CES réfléchit. ■ © D.R( Facilité logistique En matière de logistique, l’encombrement du Flextôle, 2 m au lieu de 3 m, facilite le transport et la manipulation. Il se transporte transversalement Extensible, Flextôle passe de 2 à 4 m de longueur en un clin d’œil, et autorise un intervalle de 2 m entre les supports tout en observant la règle L/5 (400 mm entre la connexion et le support). Le montage est équilibré et évite les prises de cotes compliquées. Il suffit ensuite de poser Flextôle sur les supports et de le déployer en réglant la longueur, jusqu’au blocage du système, lorsque les 4 m/l sont atteints. Il n’y a donc plus de coupe ni de permis de feu. L’éclissage de deux dalles Flextôle se réalise en quelque secondes : il suffit de les emboîter à la main, sans outil ! Le contact, parfait au niveau des jonctions, permet une continuité électrique excellente. La mise à la terre ne se fait plus que tous les 4 m, d’où une réelle économie de temps et de bornes. L’emboitement renforce le chemin de câble Flextôle, et assure une vraie résistance à la charge au niveau des connexions. Virages pliables © D.R( « Au moment du chiffrage des chemins de câbles, l’équipe de Rexel nous a mis en contact avec un commercial de CES qui nous a présenté le nouveau chemin de câbles extensible à glissière, à poser sans éclisse et sans coupe sur chantier, le système Flextôle et son virage pliable pour les angles », explique Florian Gautier, chargé d’affaires et chef de chantier de BSE, qui a immédiatement saisi l’opportunité et les avantages de ces deux nouveautés. en camion, le déchargement est rapide et pratique, et le système de colisage permet un transport en toute sécurité des dalles Flextôle. Quatre à cinq modules peuvent être chargés sur la nacelle élévatrice indispensable (plafond à 5 m), au lieu de 1 ou 2 modules avec un système classique, ce qui évite de monter et descendre sans cesse, pour la manutention des modules. © D.R( © D.R. BSE (Bretagne Sanitaire Électricité) est une entreprise d’électricité, de plomberie et de chauffage installée à Trégueux, dans la périphérie de Saint-Brieuc (Côtesd’Armor). Elle exerce principalement son activité dans la construcFlorian Gautier, tion de logements neufs, collectifs chargé d’affaires de BSE. ou individuels, le tertiaire ainsi que la rénovation. Créée en 1983 par Mickaël Yobe, en association avec François Bouczo, également dirigeants de la société Habitat Energies Renouvelables (www.her-saintbrieuc.com), BSE emploie 35 personnes dont des intérimaires. Cette entreprise intervient essentiellement sur les Côtesd’Armor. L’entreprise va prochainement déménager pour s’installer dans des locaux plus vastes comprenant un showroom, à Hillion (22). Centre de tri de La Poste à Saint-Brieuc. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Roland Kuschner PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Société EDIB : « Que l’année 2012 se déroule comme en 2011 » Optimiste en ce début d’année 2012, Pascal Rabusseau gère sa société d’installation électrique EDIB qu’il a créée en 1990 et qu’il dirige à Nanterre (92). EDIB a étendu son activité sur Paris, banlieue et grande couronne pour la rénovation essentiellement dans le résidentiel, le tertiaire, et la maintenance d’immeubles. En 1990, Pascal Rabusseau crée sa propre entreprise, dénommée EDIB, qui devait depuis Nanterre se déployer dans Paris intramuros, dans le domaine de la rénovation courant faible et fort. De par son savoir-faire, EDIB qui est qualifiée Qualifelec, s’est constituée une clientèle de syndics en résidentiel, de gestionnaires de chaînes de magasins et d’immeubles tertiaires. Employant cinq collaborateurs, Pascal Rabusseau estime avoir trouvé le juste équilibre et préfère faire appel à la sous-traitance si besoin. « C’est un choix, je n’ai pas cherché à m’agrandir plus, parce que passé un certain stade, j’en ai fait l’expérience, il faut savoir déléguer ». La maintenance et le dépannage représentent une partie importante de l’activité, deux activités contraignantes qui exigent d’être très réactif pour répondre dans les temps et parfois dans l’urgence. « J’attends de mes distributeurs en matériel électrique - Agidis, Franco-Belge/Luminter, et VDS – la même réactivité, et une certaine franchise sur les livraisons, c’est essentiel pour que je puisse tenir mes engagements », explique Pascal Rabusseau. Des produits et des solutions qui rassurent Auprès des clients, l’action d’EDIB porte plutôt sur la mise en sécurité et sur la mise en conformité, l’objectif du donneur d’ordre étant d’éviter d’avoir à refaire tous les circuits électriques. L’entreprise insiste beaucoup sur les liaisons équipotentielles en salles de bains, cuisines et la création des colonnes de terre qui sont encore bien absentes des immeubles parisiens. « Ce sont des habitudes lentes à mettre en place, mais les donneurs d’ordre y sont de plus en plus sensibles », explique Pascal Rabusseau. L’entreprise propose des produits et des solutions traditionnels rassurants. EDIB opte pour Schneider Electric en protection et Legrand pour l’appareillage. EDIB conseille les leds en parties communes, un message qui commence à être entendu. « En éclairage de sécurité, les leds sont le standard, et elles équipent de plus en plus les hublots et les appliques, Sarlam par exemple », note Pascal Rabusseau. Contrôle d’accès et interphonie en courant faible Auprès des particuliers et des architectes, EDIB développe aussi son activité. L’entreprise mène des actions pour promouvoir la domotique mais avoue se heurter à des problèmes de prix par rapport à une installation traditionnelle et d’estimation des coûts. © D.R. Réactif et compétent en maintenance et dépannage, son réseau s’est élargi Pascal Rabusseau, gérant d’EDIB : « J’attends de mes distributeurs en matériel électrique - Agidis, FrancoBelge/Luminter, et VDS – la même réactivité que celle que je fournis à mes clients, et une certaine franchise sur les livraisons, c’est essentiel pour que je puisse tenir mes engagements. » Ceci malgré une formation In One by Legrand suivie chez Legrand à Limoges, et l’aide de Hager avec Tébis sur certains devis. « C’est encore le contrôle d’accès et l’interphonie qui représentent la majeure partie de notre activité courant faible, avec des fabricants tels que Noralsy et Urmet-Captiv ». Formation « La formation est un aspect important de nos métiers, nous y consacrons 2 à 3 jours par personne et par an. Nous participons aux journées techniques des distributeurs, Schneider Electric y est assez actif, tandis que Legrand préfère nous envoyer ses représentants, ce qui nous convient également ». La transmission d’EDIB se prépare Pascal Rabusseau constate une relance d’activité d’année en année, malgré une concurrence accrue. Son carnet de commandes se maintient mais une vigilance est de rigueur. « Il faut tirer les prix, on demande plus de remise sur les produits à nos partenaires fournisseurs pour conserver notre clientèle », déclare-t-il. À 53 ans, Pascal Rabusseau envisage la transmission d’EDIB à son fils Alexandre, qui est actuellement employé dans une société de contrôle et d’évaluation de conformité. ■ Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 23 PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Alban Boyé, directeur général de Maisons Trecobat De nombreux sujets liés à l’électricité animent aujourd’hui les constructeurs de maisons individuelles. Le regard d’Alban Boyé, directeur général de Maisons Trecobat témoigne d’une accélération de la prise en compte des nouvelles technologies électriques et de communication au sens large. Maisons Trecobat, à l’origine de 1 000 réalisations en 2011, jongle avec les problématiques d’efficacité énergétique, de confort, de service… et de coût. Électro Magazine – Quelle place aujourd’hui pour les solutions de chauffage électrique ? Alban Boyé – Aujourd’hui, il est clair que les solutions de chauffage électrique direct à effet Joule passent très difficilement la barrière de la RT2005 version BBC, de même que la RT2012 dans la zone climatique H2a. Toutefois, l’ensemble des paramètres formant la réglementation étant liés entre eux, il n’est pas interdit que des progrès significatifs en matière de production d’eau chaude sanitaire ou d’isolation, fassent réapparaître l’effet Joule dans le champ des solutions envisageables ! Nous livrons cependant 10 % de nos maisons, hors BBC, avec cette technologie. La majorité des réalisations, soit environ 80 % des maisons, intègre une pompe à chaleur air/eau inverter sur plancher chauffant. Cette solution répond bien au cahier des charges climatique de l’ouest de la France. Pour le reste, soit 10 % des maisons, nous installons des chaudières au gaz naturel. Qu’apporte la PAC dans le contexte de la RT ? Alban Boyé – L’intégration d’une PAC suffit à elle seule quant à l’obligation, aux yeux de la réglementation thermique, de produire un minimum d’énergie renouvelable. Contrairement à l’obligation d’installer, par exemple un chauffe-eau solaire, dans le cadre d’une chaudière gaz. La PAC permet également d’assurer à elle seule plusieurs fonctions : chauffage, production d’ECS, voire plus… Avec la société Hora, vous avez concouru au Challenge 2012 de l’Union des Maisons Françaises, catégorie Innovation Technologiques. Quel était l’objet de cette présentation ? Alban Boyé – Il s’agissait effectivement de présenter une réalisation équipée d’une solution thermodynamique 4 en 1 : chauffage, ventilation, rafraîchissement et production d’ECS. Le tout avec la particularité d’assurer gratuitement le rafraîchissement lors de la production d’ECS en été. À cette occasion, nous avons décroché avec Twin’R la médaille de bronze de la catégorie. Ce système est bien reçu par le moteur de calcul de la RT2012 version BBC. Plus largement, les systèmes combinés ont du sens pour l’avenir de la maison individuelle. De plus, en concentrant plusieurs fonctions, ils ne nécessitent plus que l’intervention d’un seul interlocuteur en phase d’installation : l’électricien. Enfin, le soin apporté à la qualité de l’air et la perméabilité du bâti toujours plus faible, vont donner à la ventilation une place capitale dans les années à venir. 24 Quelle est votre approche de l’installation électrique ? Alban Boyé – Du fait de la mise en œuvre de maisons sur-mesure, nous restons pour l’instant sur des réalisations à façon, sans recourir au mode de pose avec pieuvre. Toutes nos maisons sont livrées pourvues de volets roulants à commande électrique. Quant aux courants faibles, chaque maison est livrée équipée d’un coffret de communication, de câblages et de prises de niveau grade 3S. C’est pour nous la seule voie permettant à l’habitat de rester évolutif. Et la domotique ? Alban Boyé – Nous sommes conscients des attentes de nos clients en la matière. Mais pour passer à l’acte, nous attendons que les industriels proposent des solutions non propriétaires à un coût accessible. Car nous souhaitons avoir toute latitude pour marier entre eux des composants de différentes marques. Quant aux choix entre une domotique câblée ou radio, nous sommes plutôt dans la perspective du câblage, du fait qu’une partie de nos clients entend se dédouaner des émissions radios au sein de la maison. Quels seront vos prochains développements autour de l’installation électrique ? Alban Boyé – Plus de 50 % des consommations d’électricité sont relatifs à d’autres usages que le chauffage et l’ECS. C’est pourquoi nous y prêtons attention. En matière d’éclairage, nous encourageons l’utilisation de sources Led. Nous intégrons par exemple en plafond des spots à Led étanches à l’air pour ne pas dégrader la perméabilité. Plus largement, la RT2012 impose le comptage d’énergie par usage. Cette mesure des consommations n’est peut-être qu’un préalable à d’autres avancées… À suivre. ■ Propos recueillis par Michel Laurent Trecobat médaille d’or pour « Ma Maison Idéale » dans le cadre des trophées Edf Bleu Ciel www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 © Trecobat © D.R. Maisons Trecobat : quel rôle pour l’électricité ? PROFESSION FABRICANT © DR MAEC propose une solution globale « colonne courant fort et faible » Olivier Fouan, directeur commercial de MAEC MAEC est, pour la partie électrique, présent dans le domaine du collectif (colonne montante) avec la volonté d’apporter des solutions globales : colonne courant fort (électricité) et colonne courant faible (télécom et télévision). Cette société est la seule aujourd’hui à proposer l’intégralité des solutions colonne courant fort et faible, comme l’explique Olivier Fouan, directeur commercial MAEC, filiale du Groupe CAHORS. Électro Magazine – Pouvez-vous nous présenter en quelques mots l’activité de la société MAEC ? Olivier Fouan – MAEC est spécialiste de la distribution des énergies et des fluides : distribution et comptage de l’électricité basse tension, branchement et comptage de l’eau, branchement et comptage du gaz et matériels de branchement pour les réseaux de communication. Concernant la partie électrique, son cœur de métier, deux domaines peuvent être distingués : le branchement individuel (matériels de réseau et de branchement) et le branchement collectif : la colonne électrique. Les produits MAEC sont commercialisés sous la marque Cahors. Pouvez-vous nous dresser un état de votre présence dans la partie Colonne courant fort ? Olivier Fouan – MAEC est présente depuis plusieurs dizaines d’années dans le domaine de la colonne électrique, où elle occupe une place de leader. Elle propose une gamme complète, du pied de colonne en bas d’immeuble jusqu’au comptage chez le client. Audelà du matériel proprement dit, nous nous efforçons d’apporter à nos clients les services associés les plus performants : mise à disposition de logiciels de calcul de colonne, formation aux aspects normatifs et règlementaires, conseils dispensés par nos équipes en région. Votre stratégie semble s’être orientée vers une globalisation des solutions Cahors, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Olivier Fouan – Notre stratégie est effectivement orientée vers la Schéma général d’illustration proposition de solutions globales. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la colonne ou l’offre globale Cahors permet de réaliser : • la colonne électrique courant fort : coffrets coupe-circuit principal collectif, distributeurs à coupe-circuit principal individuel, pieds de colonne pour les fonctions de dérivation du tronçon commun et de sectionnement de la colonne, panneaux pour compteur électronique et disjoncteur ; • la colonne courant faible, notamment en fibre optique : point de branchement, tableau de communication ; 26 • l’accès au réseau de télécommunications et à la distribution de la télévision : antennes, boîtiers de distribution. Quels sont les avantages que présentent ces solutions globales Cahors gamme « collectif » et comment vous positionnez-vous par rapport à vos concurrents directs ? Olivier Fouan – MAEC est la première société à proposer une offre aussi large dans le domaine du branchement. Nos concurrents directs proposent des offres dissociées : colonne courant fort ou colonne courant faible ou distribution de la télévision, mais jamais l’ensemble de ces prestations. L’offre Cahors permet donc au client de ne s’adresser qu’à un seul fabriquant pour traiter l’ensemble de son projet. Une attention particulière a été portée à la simplification de la mise en œuvre des différents sous-ensembles, par la généralisation d’éléments pré-câblés, facilitant la réalisation des colonnes courants forts et courants faibles par un même installateur. Comment est organisée votre force de vente ? Olivier Fouan – Notre force de vente, exclusive et présente sur toutes les régions, nous permet de porter cette offre élargie de façon homogène sur l’ensemble du territoire, en assurant un service de proximité. Quels sont les moyens industriels de MAEC ? Olivier Fouan – L’une des 17 filiales du Groupe Cahors, présent sur les cinq continents, MAEC est implantée à Cahors dans une unité de 26 000 m². L’entreprise coordonne des activités de recherche, de production et de commercialisation. Son activité industrielle associe étroitement électrotechnique et plasturgie. L’usine dispose d’importants moyens de production, d’assemblage et de montage. Elle est spécialisée dans le moulage à chaud des matériaux thermodurcissables et thermoplastiques, et met en œuvre une quinzaine de presses à compression et une dizaine de presses à injection, de 60 à 1 500 tonnes, des robots de chargement et de peinture. Le site de Cahors est certifié ISO 9001 V2000 et ISO 14001. Son laboratoire Physique a reçu, début 2002, l’accréditation Cofrac, véritable garantie de confiance et de compétence, tant en France qu’à l’international. ■ www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Propos recueillis par Roland Kuschner PROFESSION FABRICANT © Riello Riello-UPS en phase de consolidation Jean-Marie Demarty, nouveau directeur général de Riello-UPS France. Riello-UPS France ne cesse d’étoffer son offre, et après avoir réussi à acquérir une position significative sur le marché, en partenariat avec la distribution en matériel électrique et les électriciens nationaux, traverse une phase de consolidation que son nouveau directeur général, Jean-Marie Demarty, a commencé à mettre en œuvre. En juillet 2011, Jean-Marie Demarty a pris la direction générale de Riello-UPS. Depuis plus de 20 ans dans l’univers de la conversion d’énergie, il a débuté sa carrière, en 1987, comme technicien chez le constructeur français AI-Industrie, pour, après trois ans, rejoindre SAEI Conversion Energie et en devenir, en 1995, le directeur technique, puis le directeur général en 2007. Après la création de SA3I (fusion des 2 filiales de tiers maintenance SAEI-SA2E du groupe APCMGE UPS) en 2010, Jean-Marie Demarty quitte le groupe Schneider Electric. En juillet dernier, Riello-UPS France lui confie la consolidation et le développement de l’activité UPS en s’appuyant sur les axes forts suivants : la technicité, la qualité, les services et l’innovation. sur l’ensemble du territoire national. L’activité commerciale de Riello-UPS France est animée par 10 collaborateurs itinérants assistés par un back office important et réactif. « Deux nouveaux commerciaux, très pointus en matière technique, ont rejoint l’équipe pour, lors des accompagnements terrain, mettre notre expertise technique au services de domaines variés : environnement, interface homme-machine, etc. Ils superviseront les études lors de nos offres de fournitures et services, en recherchant la meilleure équation technicité/prix. Cette démarche sera traduite sous forme de processus », précise Jean-Marie Demarty. Sensibiliser l’électricien D’importants développements de gammes et services © Riello Riello-UPS possède près de 4 000 points de vente, auxquels sont garantis des produits disponibles sur stock, à Lisses, et en stocks répartis ; « 2012 sera l’année de validation de notre réseau de disNuméro 4 en Europe, Riello-UPS propose une gamme complète tribution, qui doit monter en compétence. Nous aidons nos partede solutions secourues monophasées et triphasées, de 400 VA à naires à devenir des spécialistes, en leur organisant des Journées 6,4 MVA. Soit plus de 75 produits qui répondent au besoin en énerportes ouvertes et des visites “sur projets”. gie des plus petits ordinateurs individuels Les électriciens doivent être informés sur jusqu’aux grands systèmes informatiques les besoins de sécurisation des matériels pour les datacenters ; en partenariat avec sensibles installés dans des stations-serd’une part, les distributeurs en matériels vices, des bornes de paiements électroinformatiques pour les petites puissances, niques, etc., mais aussi connaître les nouet d’autre part, le négoce électrique et les veaux besoins des infrastructures en électriciens pour les puissances supétermes d’alimentation double ou triple rieures, en fournissant à ces derniers du redondance, ceci dans un bon rapport quaconseil technique, de l’accompagnement lité/prix », souligne Jean-Marie Demarty. Le produit sur projets, en participant aux marché de l’onduleur enregistre une croisétudes en amont, à la mise en service des sance de 4 % par an, en volume, les nouproduits et à leur maintenance. Pour cela, velles technologies ayant permis une baisse Riello-UPS a renforcé les compétences L’établissement Riello de Lisses des tarifs des produits standards. des équipes techniques qui passent de 6 à 10 collaborateurs, dotés de véhicules, d’outillage et de stock en pièces détachées. Veille technologique Riello-UPS comprend également des stabilisateurs de tension, des convertisseurs de fréquence, des produits répondant aux normes AES, Riello-UPS s’intéresse à l’évolution du stockage de l’énergie telle que des armoires-rack modulaires et des interfaces de communication. des systèmes flywheell. Les actuelles batteries au plomb ne répondent Depuis 3 ans, Riello-Aros Solar Technology propose une gamme pas aux besoins futurs des réseaux Smart Grid et aux sollicitations du d’onduleurs Sirio, de 1,5 kW à 500 kW et jusqu’à plusieurs MW, descompteur Linky, faute d’un nombre de cycles suffisants. Des tests sont tinée aux applications photovoltaïques. donc menés sur des solutions à base de lithium, mais leur prix est toutefois trop élevé pour concurrencer le plomb. Actuellement, ce sont les datacenters qui créent la demande. En raison du prix du m², les Équipe commerciale renforcée ensembles UPS +batteries doivent devenir moins lourds, être plus compacts et offrir un nombre de cycles plus important. ■ Actuellement, Riello-UPS France emploie 32 personnes, réparties entre le siège à Lisses (91), l’agence de Lyon et les points techniques Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 27 © Weidmüller PROFESSION FABRICANT Dominique Forveille, directeur général de Weidmüller France Weidmüller se développe sur le marché de la machine et du process Weidmüller est en ordre de marche, après une année 2011 très positive. Pour 2012, outre une présence accrue sur les salons de la filière, le fabricant entend renforcer ses liens avec les fabricants de machines, le process et leur environnement, comme l’explique Dominique Forveille, directeur général de Weidmüller France. technique important, sauf ceux concernant le monitoring et l’optimisation de la production photovoltaïque, deux points cruciaux. Électro Magazine - Comment Weidmüller a-t-il terminé 2011 ? Dominique Forveille – L’année 2011 a vu la création de filiales dans les pays émergents : Brésil, Russie, Inde, Chine, ce qui a contribué à finir l’année dans de très bonnes conditions. En France, nous sommes revenus à quatre régions commerciales, avec une équipe commerciale d’une vingtaine de personnes soutenues par sept sédentaires. Après un premier semestre porteur, nous avons constaté depuis septembre un léger tassement de l’activité mais le bilan 2011 reste très bon pour Weidmüller France. Nous sommes mieux préparés qu’en 2008. Nous surveillons mieux les investissements et les dépenses, nous avons optimisé les ressources et les outils de production, pour être plus compétitifs et prêts à traverser la zone d’incertitude qui s’annonce. Weidmüller ira-t-il un jour dans le bâtiment ? Dominique Forveille – Weidmüller est déjà présent dans les solutions pour le bâtiment (efficacité énergétique, GTB, smart grids, etc.) au travers des nombreux OEM qui intègrent nos solutions. Un catalogue dédié regroupant l’ensemble des solutions à même de répondre aux problématiques du bâtiment est en cours de réalisation. Quels sont les nouveaux produits pour 2012 ? Dominique Forveille – Extension et développement de notre offre Précablage Automates avec proposition de solutions vissée et à ressort. Nous développons des interfaces dédiées au contrôle commande (Process) avec la connectique spécifique des OEM. Quelles sont les évolutions stratégiques envisagées pour 2012 ? Dominique Forveille – Nous mettons l’accent sur le marché de la machine, et donc sur les grands donneurs d’ordres, les grands fabricants de machines, auprès desquels il est indispensable de faire de la prescription pour promouvoir nos produits, en partenariat avec la distribution en matériel électrique. Parallèlement, nous renforçons nos actions en faveur des produits de commodités utilisés au quotidien par les installateurs. Dominique Forveille – L’application des normes auxquelles se réfère la directive machine 2006/42/CE est obligatoire au 1er janvier 2012. Elle impose la prise en compte du risque foudre et l’intégration de la protection correspondante par les constructeurs de machines ; nous proposons des gammes de produits adaptés et fournissons du conseil et des solutions complètes. Weidmüller, leader dans les bornes sur rail et la connectique industrielle, est ainsi le partenaire applicatif pour relier les machines, les équipements et les personnes. Quelle est votre perception du marché photovoltaïque ? Dominique Forveille – Le marché du photovoltaïque est un marché mature sur lequel Weidmüller offre une expertise reconnue. Notre offre répond à 99 % du marché, et il n’y aura pas de développement 28 © Weidmüller Quelles sont les nouveautés concernant le marché de la machine ? Notre gamme d’optocoupleurs s’étend à la commande de puissance (10 A) pour les charges selfiques type électrovannes. Nous lançons aussi des blocs de jonction de répartition et de distribution à forte densité permettant d’aiguiller jusqu’à un millier d’entrées sur 1 m de large. Enfin renouvellement complet de notre gamme Ethernet Industriel : switchs, passerelle WLAN, media converter, etc. Quelles sont les actions envisagées pour 2012 ? Dominique Forveille – Weidmüller expose à Interclima+Elec, IMA (salon de la mécatronique et des automatismes), SEPEM (Salon des services, équipements, process et Solutions précâblage automate maintenance) et CFIA (Salons prode Weidmüller. fessionnels des fournisseurs de l’industrie agro-alimentaire) et sera présent aux salons Rexel et Sonepar, confirmant ainsi le long partenariat que nous entretenons avec nos distributeurs. Tous nos outils d’aide et nos guides de choix sont sur le site www.weidmuller.fr, et pour le précablage automate, une version sur CD sera prochainement disponible. Rançon de son succès en 2011, notre Bus-Tour va continuer à sillonner la France à la rencontre de nos clients et distributeurs, durant trois mois en 2012. ■ www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Propos recueillis par Roland Kuschner PROFESSION FABRICANT © Osram OSRAM se rapproche de la prescription André Le Bihan, président d’OSRAM SASU Afin de positionner OSRAM comme un acteur majeur du secteur de l’éclairage, le Groupe crée une nouvelle entité nommée « Professional Lighting Applications », qui s’appuie sur la prescription et renforce sa présence auprès des intervenants du marché de la construction. André Le Bihan, président d’OSRAM SASU et Hervé Dhenne, responsable Professional Lighting Applications, nous en livrent les tenants et aboutissants. nous développons une véritable compétence dans le domaine des luminaires ainsi qu’un meilleur accès à la prescription, d’où la création de cette nouvelle entité « Professional Lighting Applications ». Électro Magazine – Quelles sont les stratégies que vous comptez développer en 2012 ? ©SITECO Quel est l’objectif de cette entité ? Modario : un éclairage fluorescent souple et évolutif dans le temps. Le système de bandeaux lumineux Modario se compose de modules de rails disponibles en 4 longueurs, équipés de tubes fluorescents T5. Faciles à installer, tous les éléments sont interchangeables pour permettre d’adapter l’éclairage aux besoins de l’utilisateur. Plus précisément, quels sont les domaines d’applications que couvre la marque Siteco ? ©SITECO André Le Bihan – OSRAM est un acteur historique et un référent en éclairage depuis une centaine d’années et a toujours suivi, voire anticipé, les demandes du marché aussi bien en termes de produits que d’applications. À ce titre, le Groupe a racheté définitivement la société Traxon Technologies qui permet de renforcer son offre éclairage architectural à LED dynamique, et par ailleurs, a acquis Siteco, spécialiste de luminaires de qualité, complétant ainsi de manière significative ses solutions d’éclairage intérieur et extérieur. André Le Bihan – Siteco est très présent dans les applications d’éclairage tertiaire, industriel, les commerces, l’éclairage routier et urbain, les installations sportives... Grâce à l’intégration de Siteco, « SITECO, AN OSRAM BUSINESS » Hervé Dhenne, responsable Professional Lighting Applications « Bénéficiant de 150 années d’expérience, Siteco a su continuellement développer des solutions d’éclairage innovantes et performantes. D’origine allemande et essentiellement présente dans les pays d’Europe du Nord, cette société nous a apporté un savoir-faire complet dans tous les domaines de l’éclairage : tertiaire, commerce, industriel, éclairage routier et urbain, illuminations et éclairage des tunnels. En France, OSRAM s’adresse donc ainsi à l’ensemble des acteurs de l’éclairage, s’appuyant sur l’équipe de l’entité « Professional Lighting Applications » constituée actuellement de 15 personnes qui assurent support technique et aide à la prescription, afin de répondre au mieux aux besoins des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’œuvre, des distributeurs et des installateurs. » 30 André Le Bihan – Cette entité est véritablement dédiée aux projets d’éclairage, quel que soit le secteur. Nous entendons développer notre présence sur le marché des solutions d’éclairage, en nous rapprochant de la prescription et en renforçant nos moyens au niveau du support technique. Nous souhaitons tisser des liens étroits avec les décisionnaires du marché de la construction : que ce soit les investisseurs publics ou privés, les installateurs, les architectes ou les bureaux d’études. Autrement dit, il s’agit d’intervenir en amont, au moment de l’élaboration du cahier des charges, en étant partie prenante dans le choix des solutions mises en place. Le système de luminaire linéaire Hexal offre une grande flexibilité. Installé en plafonnier ou en suspension, équipé de tubes T5, il propose un éclairage direct ou indirect et fonctionne avec un ballast électronique simple ou gradable. Pourquoi développer cette démarche prescription ? André Le Bihan – Nous devons faire face à deux réalités : l’évolution de la LED – une technologie qui progresse très rapidement – et les systèmes d’éclairage et de gestion de plus en plus performants. Ces derniers permettent d’allier confort, ambiance et économie d’énergie et il est absolument indispensable de porter cette technologie d’avenir auprès de tous les acteurs, notamment par le biais de formations et d’actions pédagogiques. À ce titre, toute notre force de vente est particulièrement impliquée elle-même dans ces actions et notre site myOSRAM offre d’ores et déjà des modules de formation tout à fait pertinents. ■ www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Propos recueillis par Isabelle Arnaud © Schneider Electric © Schneider Electric PROFESSION FABRICANT Frédéric Abbal, président de Schneider Electric France Schneider Electric optimise la gestion de l’énergie du « Hive » Le « Hive », siège social de Schneider Electric, à Rueil-Malmaison constitue une référence du bâtiment intelligent, grâce à l’utilisation des technologies du groupe, il démontre comment chaque bâtiment pourra demain se connecter au réseau électrique intelligent, et devenir une « ressource vivante ». Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, Schneider Electric fabrique des solutions et des produits permettant de rendre l’énergie sûre, productive, efficace, « verte », en proposant des économies substantielles. Dans le bâtiment non-résidentiel, la construction du bâtiment représente seulement 25 % du coût global, l’exploitation représente les 75 % restants. d’atteindre 80 kWh/an/m² en 2011. Soit une réduction de 47 % supérieure aux objectifs 2020 du Plan Bâtiment, anticipant le décret d’application des obligations de rénovation du parc tertiaire existant qui doit être prochainement publié. La réduction de la consommation d’énergie Pour optimiser la gestion du Hive, toutes les énergies et tous les systèmes partagent la même architecture, EcoStruxure, et sont pilotés par un système commun de supervision, la GTB (gestion technique du bâtiment) Continuum. Celle-ci intègre nativement l’ensemble des systèmes, tels que le contrôle commande de la CVC, la vidéo protection, le contrôle d’accès, l’anti-intrusion, les compteurs électriques et thermiques, au travers d’un réseau IP mutualisé. Le système Continuum, communiquant sur des protocoles ouverts (Bacnet et Lon), permet l’interopérabilité des équipements tels que les stores, l’éclairage, la climatisation, etc. Chaque résident peut, depuis une télécommande murale ou sans fil, agir sur son environnement de travail. « Ce qui se fait de mieux » « Le bâtiment tertiaire connaît une profonde évolution sous l’influence de la réglementation et sous la pression des exploitants, désireux de réduire leur facture énergétique et des occupants attendant plus de services et de confort. Le Hive est un exemple de ce qui se fait de mieux pour concilier les attentes des parties prenantes. Équipé des solutions technologiques de Schneider Electric, il est le premier bâtiment certifié Iso 50001 dans le monde », explique Frédéric Abbal, président de Schneider Electric France. Le Hive anticipe Inauguré en 2008, alors régi par la RT2000 mais ayant adopté des critères comparables à ceux de la RT2005, ceci grâce aux solutions de Schneider Electric, le Hive, qui comprend un ensemble de bâtiments totalisant 35 000 m², a vu passer sa consommation moyenne de 150 kWh/an/m² en 2009, à 110 kWh/m²/an en 2010, avec pour objectif 32 Contrôler, sensibiliser, et dialoguer Afin de suivre en temps réel les consommations, le Hive est équipé de compteurs électriques et thermiques, dont les valeurs sont transférées vers un portail de suivi énergétique Vizelia qui fournit des rapports de rendement. Pour améliorer l’occupation du bâtiment, depuis janvier 2012, la solution Gilif, intégrée à la GTB, utilise des badges anonymes équipés de puce RFID, afin d’identifier la surface réellement occupée du bâtiment. Pour sensibiliser et accompagner les collaborateurs, diverses initiatives mettent en avant les bonnes pratiques. Un responsable, dit Energy Manager, coordonne les efforts des équipes en vue d’améliorer la performance énergétique. De plus, le parvis du Hive est équipé de trois bornes doubles de recharge standard et une borne de recharge rapide pour les véhicules propres que Schneider Electric met à disposition de ses collaborateurs, la GTB s’assurant de pouvoir fournir la puissance nécessaire ; le Hive est également équipé d’une ombrière photovoltaïque. Il est le premier bâtiment certifié Iso 50001 qui spécifie les exigences pour la conception, la mise en œuvre, la maintenance et l’amélioration d’un système de management de l’énergie. ■ © Schneider Electric Actuellement, la consommation annuelle d’énergie primaire dans un bâtiment est proche de 400 kWh/m2/an chauffé, le secteur du bâtiment consomme 43 % de l’énergie consommée en France. Les pouvoirs publics ont lancé le Plan Bâtiment Grenelle dont l’objectif est de réduire, d’ici 2020, de 38 % les consommations d’énergie, et de 50 % l’émission de gaz à effet de serre dans les nouveaux bâtiments et ceux du patrimoine existant. Les bâtiments tertiaires, dont le permis de construire a été déposé après le 1er juillet 2011, sont déjà « basse consommation » (soit une consommation de 50 kWh/m2/an) ; mesure qui s’appliquera au résidentiel dans deux ans. En 2020, ces bâtiments seront à énergie positive. 750 millions de m2 doivent être rénovés dans le tertiaire privé, et 400 000 logements par an seront à rénover à compter de 2013. Convergence des systèmes www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Roland Kuschner PROFESSION FABRICANT ID Câbles : le partenaire câblier des professionnels de la distribution électrique Les grandes ambitions affichées par ID Câbles, en 2010, dans le domaine des câbles courants faibles, sont plus que jamais d’actualité. En l’occurrence : une croissance de 60 % en 2011, l’extension de son marché vers les DOM/TOM, la certification ISO 9001:2008 (juin 2011), la création d’un catalogue, et une ouverture accrue vers les courants forts. des moyens développés sur la métropole, nous permettra dès 2012 d’envisager l’ouverture des ventes aux DOM-TOM ». ID Câbles propose des prix calculés au plus juste, et s’efforce d’être parmi les plus bas du marché tout au long de l’année. © ID Câbles © ID Câbles Très prochainement, un catalogue Véronique Villeret, Stéphane Leroux, directrice adjointe. directeur des opérations. Société fondée le 1er février 2010, ID Câbles se veut l’un des leaders du marché des câbles courants faibles. 100 % de son chiffre d’affaires sont réalisés au travers de la distribution en matériel électrique. La firme réalise en 2011 un chiffre d’affaires de 18 M€ (contre 11 M€ pour 2010) avec 15 personnes dont 4 chargés de clientèle, 4 sédentaires commerciaux, un pôle achat et 4 magasiniers. Son business plan prévoit 25 M€ en 2012. L’offre standard d’ID Câbles est composée d’environ 850 à 900 références de produits à forte rotation, qui couvrent l’essentiel du marché des câbles courants faibles : • les câbles harmonisés HO5/HO7VK, HO7RNF, HO5VVF ; • les câbles téléphoniques SYT, série 298, Téléreport ; • les câbles de sécurité antifeu CR1 C1, des coaxiaux vidéo (surveillance), des câbles d’alarmes… • les câbles pour l’industrie : YSLYJZ, LIYCY, l’instrumentation ; • les câbles pour les énergies renouvelables (des câbles photovoltaïques) ; • les câbles pour réseau informatique et résidentiel : Catégorie 5E, Catégorie 6, grade 3 ; • les câbles coaxiaux pour la télédistribution (17/19 VATC) ; • les câbles audio HP méplats et ronds ; • en complément de gamme, des câbles pour courants forts (RO2V…) : ID Câbles a en effet la volonté de se développer fortement dans ce domaine en 2012. C’est une filiale de TKH Group – Twentsche Kabel Holding –, industriel hollandais comptant 65 filiales dans 20 pays et réalisant un chiffre d’affaires de 894 M€ en 2010 avec 3 564 employés. « Nous ID Câbles est également en mesure de satisfaire les demandes sommes référencés chez la plupart des grossistes en matériel élecparticulières de clients dont le besoin ne figurerait pas dans trique : Sonepar, Socoda, Comafranc, etc. », insiste Stéphane l’offre standard. Leroux, directeur des opérations : « c’est une clientèle que nous Tous ces produits se retrouvent au sein du catalogue ID Câbles, connaissons très bien, la majorité de nos collaborateurs dispose disponible depuis le début du mois de février. Ce dernier est d’une expérience de 15 à 20 ans dans la vente de également consultable sur le site Internet à l’adresse www.idcâbles ». ID Câbles a fait le choix de proposer cables.fr, doté d’un moteur de recherche permettant de trouune offre sélective de produits à grande diffuver aisément le produit recherché… La version en ligne permet sion, et de mettre en œuvre un service de quale téléchargement et l’édition en libre-service des fiches techlité. Ses délais de livraison ? De 24 à 48 heures niques des produits de la gamme. en Île-de-France, et jusqu’à 72 heures dans la France métropolitaine… « Pour atteindre d’exConcernant la vente en ligne de ses produits, ID Câbles soucellents taux de service, nous disposons en perhaite, avant tout lancement de projet, écouter les besoins manence de 50 jours de stock, soit environ 3 M€, précis de ses clients, comme le soulignent Véronique Villeret sur notre plate-forme de Villabé », précise et Stéphane Leroux : « il est certain que si nos clients expriVéronique Villeret, directrice adjointe : « pour ment le besoin de disposer de ce type de services, nous nos approvisionnements, nous nous appuyons répondrons à leur demande. Depuis ses débuts, ID Câbles sur les 14 usines du pôle fabrication de TKH a concrétisé ses développements, de produits et de serGroup. ID Câbles possède une cellule d’achat afin vices, en étroite collaboration avec ses clients ». ■ de toujours satisfaire les besoins particuliers de 2012. ur po e gu Un catalo nos clients, les distributeurs. L’efficacité vérifiée Jean-Claude Festinger www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 33 © Varenne PROFESSION NÉGOCIANT Plus d’espace également pour l’accueil comptoir, une tradition que les installateurs apprécient beaucoup. © Varenne Varenne démarre 2012 sur les chapeaux de roue 2012 s’annonce bien pour Varenne, qui, à Clermont-Ferrand, vient d’agrandir ses locaux et achever la fusion de ses dernières acquisitions, comme l’explique Patrick Golfier, pdg de l’enseigne membre de Groupe Socoda. Patrick Golfier, pdg de Varenne Patrick Golfier – En 1945, Louis Varenne a créé sa société, alors très implantée chez Michelin, spécialisée en industrie. En 1988, la famille Golfier rachète l’enseigne qui en 1973 s’était installée dans la zone industrielle du Brézet (à l’Est de Clermont-Ferrand). En 2001, nous avons adhéré au réseau Groupe Socoda. En 2008, nous avons racheté Electro World Groupe, un distributeur spécialiste des courants faibles pour les revendeurs informatiques et les spécialistes VDI, qui a rejoint les locaux du Brézet, suivi du rachat, en 2011, de PSM Composants (composants électroniques « industrie » et mesure). Varenne est également présent avec deux agences DEM+SNOI à la Réunion. L’année 2011 a-t-elle été une année importante pour Varenne ? Patrick Golfier – Oui, c’est une année de fort investissement, avec l’agrandissement du siège du Brezet qui passe de 1 800 m2 à 3 000 m2, et abrite EWG et PSM. Nous augmentons la surface du stock et de la zone d’accueil que les installateurs apprécient particulièrement. Nous sommes passés de 15 à 19 personnes. Sur le plan des fournisseurs de premier rang, outre Hager, Groupe Arnould, ABB pour l’industrie, Philips, Noirot et Phoenix Contact, nous distribuons depuis peu Schneider Electric qui s’ajoute à nos 120 fournisseurs. Notre investissement a été conforté par les bons résultats économiques de 2011, nos avons progressé de 5 %, ce qui nous situe dans la moyenne nationale. 2011 aura été assez positive, comment voyez-vous 2012 ? Patrick Golfier – Nos bons clients sont débordés, il y a des retards de chantiers partout dans nos secteurs de prédilection tels que le bâtiment collectif, dont l’activité se maintient, et le résidentiel - en neuf comme en rénovation. Le premier semestre 2012 est déjà bouclé, le second sera moins simple, en raison du risque d’augmentation des prix, des nouvelles normes et les difficultés d’obtention de prêts bancaires. Michelin ne ralentit pas avec l’embauche prévue de 700 personnes, et la rénovation de son centre de recherche. Mais on va avoir une crise, l’électricité souffrira plus tard mais sera aussi touchée, avec un retour à la croissance à moyen terme. Comment évoluent les installateurs ? Patrick Golfier – Ils vont plus facilement vers le courant faible, la domotique (Tébis) progresse sous l’angle du confort et de la sécurité, ainsi que la gestion technique, avec des produits type KNX, qui démarre vraiment – nos spécialistes les accompagnent. Ils commencent à 34 Agrandissement des locaux de Varenne, d’une surface de 3 000 m2, à l’est de Clermont-Ferrand, sur la zone du Brézet. © Varenne Électro Magazine – Comment est née l’enseigne Varenne et comment l’avez-vous fait évoluer ? penser en termes d’efficacité énergétique, certains investissent et suivent des formations. Nous évoluons avec eux, en procédant à des achats de volume, afin de stocker pour eux, avec l’appui éventuel des membres de Socoda Electricité. Nous avons réduit les délais de paiement, ce qui ne nous empêche pas, et ce n’est pas facile, d’accompagner les installateurs pour leur accorder des encours, en cas d’impayés ou de retard de paiement. Membre de Groupe Socoda, êtes-vous satisfait des plans marketing proposés ? Patrick Golfier – Groupe Socoda est très actif et propose des outils variés et performants, des plans d’actions annuels et moyen terme dans lesquels on pioche. Il serait impossible de développer, seul, de tels outils (guides et catalogues spécifiques, actions promotionnelles à fort impact prix, Internet, prospection et merchandising, fidélisation), ou il faudrait deux personnes en plus. La synergie entre les branches métier de Groupe Socoda commence à se mettre en place pour proposer une offre sur la totalité d’une opération, et l’arrivée des animateurs réseau va amplifier ce mouvement. Les solutions Energies Renouvelables, le e.commerce sont-ils d’actualité chez Varenne ? Patrick Golfier – Nous sommes prudents car nous ne sommes pas des spécialistes en photovoltaïque et en éolien, la demande est faible y compris en thermodynamique ; le chauffage électrique reste une valeur sûre pour encore quelque temps, ce qui n’empêche que nous ayons équipé notre nouvelle toiture en photovoltaïque. Les led démarrent bien et nous allons en équiper nos façades. Le e.commerce concerne les particuliers, et si nos clients utilisent notre site Internet c’est pour consulter les prix et passer leurs commandes, de plus en plus. ■ www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Propos recueillis par Roland Kuschner LOGISTIQUE Polypipe : priorité au service clients Le spécialiste des conduits électriques et préfilés dispose en France, à Seppois-le-Bas (68) et à Castres (81), de deux sites industriels qui assurent la production et la logistique pour chacune de leur zone de desserte géographique. À Seppois-le-Bas, site historique de la marque Janoplast, la logistique fait corps avec l’innovation produits dans le but de servir 95 % des commandes clients, complètes et sous 10 jours ouvrés. Démonstration. Deux zones logistiques © Polypipe Dans ce contexte et afin d’optimiser les coûts de transport, Polypipe dispose à Castres d’un second site industriel et logistique « miroir », couvrant la région sud de la France pour une clientèle située sous une ligne Rennes-Gap, ainsi que la péninsule ibérique. Le site de Seppois-le-Bas couvre le reste de l’hexagone et de l’Europe. Implantée dans le Haut-Rhin à Seppois-le-Bas, à équidistance de Belfort, Bâle et Mulhouse, Polypipe France dispose d’un site industriel et logistique dédié à l’extrusion de gaines plastiques. L’aventure de l’extrusion remonte à l’année 1965. François Helterlin, alors fabricant du tube Berckmann (l’ancêtre du tube préfilé) crée, avec l’appui financier d’un industriel suisse, la société et la marque Janoplast et produit le fameux tube lisse Janolène pour l’EDF (TPC) et pour les installations électriques (actuel ICTL). Mais cette première expérience d’extrusion se développe réellement à partir de 1970, avec la construction d’un bâtiment industriel et d’une plateforme de stockage à l’échelle des ambitions de la société. © Michel Laurent Avec des bâtiments de production de 12 000 m², les sites de Seppois-le-Bas et Castres s’étendent sur plus de 7 hectares. Sur le parc de stockage, les couronnes sont stockées sous film anti-UV. « En France, nous disposons de deux sites de production identiques, qui produisent et gèrent chacun les mêmes références et leurs propres secteurs de livraison. Cela représente un atout pour l’entreprise et une garantie de service pour nos clients », souligne Christian Bernard, directeur général de Polypipe France. Janoplast a intégré en 1994 le groupe britannique Polypipe Plc, spécialiste de la plasturgie, notamment pour les applications dans le secteur du bâtiment et travaux publics. Ce groupe international, leader dans son domaine, apporte ses synergies, son soutien technique et financier pour donner à sa filiale française les moyens de sa réussite. À Castres (71 salariés) et à Seppois-le-Bas (94 salariés), les équipes logistiques interviennent en équipes décalées, sans interruption de 7 h à 19 h, cinq jours par semaine. Elles sont composées chacune d’une dizaine de personnes en charge de gérer les commandes, depuis la réception de l’ordre jusqu’à l’expédition par transport routier. Aux commandes, Béatrice Garnier, responsable logistique des sites de Seppois-le-Bas et de Castres et sous la responsabilité de Christian Juillière, directeur des opérations industrielles et logistiques. Des produits volumineux 36 Vers l’excellence industrielle avec un OTIF(1) à 95 % © Polypipe Polypipe produit les gaines plastiques annelées souples de la marque Janoplast, pour les besoins des installations électriques, selon des modes de pose encastrés, en saillie ou souterrains. Une gamme de produits de négoce vient étoffer l’offre. Au total, Polypipe gère près de 500 références. Principale caractéristique de l’offre : des produits volumineux et légers, d’où un coût de transport élevé qui peut varier de 3,5 à 25 % selon leur nature et qui nécessite une logistique adaptée. Avant mise en silos, la qualité de la matière première doit être validée par le laboratoire d’analyse interne. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Les commandes proviennent des distributeurs par fax, par e-mail ou par EDI. Après saisie dans l’ERP(2), elles sont aussitôt visées par les personnes en charge du planning, puis un accusé de REPORTAGE Afin de satisfaire certaines urgences, Polypipe assure également des départs de colis express. « Ce cas de figure arrive assez souvent, par exemple suite à un contrôle de conformité de l’installation électrique. Notre client a alors besoin, en toute urgence, de gaine ICTA Janojet 3522, non-propagatrice de la flamme, IK10/20J, et conforme à la norme NF C 14-100, pour remplacer une gaine jugée non-conforme… » Ces Janobox sont destinés aux clients pieuvristes : ils facilitent le stockage, la manutention et le process de fabrication. Le bénéfice d’un conditionnement optimisé est partagé avec le client. En témoignent les récentes solutions dédiées aux clients pieuvristes sous forme de carton box (le Janobox) pour 800 à 2 000 m de gaine ICTA en continu, vide ou préfilée avec un câble courant faible (câble coaxial, ADSL, FTP, téléreport…). © Polypipe À très forte rotation, les produits « A » sont fabriqués sur des lignes dédiées et en continu. Ils représentent envi- Christian Juillière, directeur des opérations industrielles ron 60 % du chiffre d’affaires. Les produits « B » sont en et logistiques. « Notre défi au revanche fabriqués par campagnes jusqu’à constituer quotidien se porte sur une meilleure anticipation des besoins de nos un stock de 15 jours. La classe « C » comprend des produits dont le stock est assuré pour 35 à 45 jours. Enfin, clients afin de trouver l’équilibrage du stock optimum et les bons plans la classe des produits « MTO » fait appel à une producd’approvisionnement » tion sur commande. Hormis pour les produits de classe « A », Polypipe dispose d’une navette interne permettant de transférer certains produits entre les sites de Castres et de Seppois-le-Bas, afin de satisfaire au mieux les clients. Les zones de stockage des deux sites, aussi bien en extérieur qu’en intérieur, sont gérées par emplacement grâce à l’ERP. Elles représentent en moyenne l’équivalent de 3 à 4 semaines de ventes. « Réduire les stocks n’est pas un objectif en soi : il faut trouver un équilibre entre valeur du stock et qualité de service. A contrario, augmenter la valeur du stock ne permet pas toujours d’améliorer le service client. Notre défi au quotidien se porte sur une meilleure anticipation des besoins de nos clients afin de trouver l’équilibrage du stock optimum et les bons plans d’approvisionnement ». ajoute Christian Juillière. Comment limiter les opérations de manutention ? Comment faciliter les étapes de chargement et de déchargement ? Pour accroître l’efficacité de la chaîne logistique, aussi bien sur site que chez son client distributeur, Polypipe a innové en 2005 en conditionnant sur palette les couronnes de gaines TPC de Ø 40 à 90 mm. « De fait, avec un chariot de manutention, un opérateur charge un Christian Bernard, directeur général semi-remorque en 20 minutes, contre 1 h 30 à la main de Polypipe France : « Les deux sites produisent les mêmes références par 2 à 3 opérateurs », rappelle Frédéric Dauzats. et disposent d’une offre identique. Aujourd’hui, l’ensemble des couronnes de gaines de Cela représente un atout pour petits et gros diamètres est disposé sur palettes de l’entreprise et une garantie façon stable. D’où la possibilité de les empiler plus facipour nos clients » lement sur une aire de stockage ou dans les camions. La gamme des produits Janoplast : 4 classes de disponibilité Polypipe organise sa production et optimise son stock en classant ses références catalogue selon 4 classes de disponibilité : A, B, C et MTO(3). Cette classification permet de porter une attention particulière aux articles les plus demandés et d’adapter des règles de gestion pour chaque groupe. Des process de stockage et de manutention optimisés © Michel Laurent « Pour l’année 2012, nous visons un OTIF à 95 %, explique Frédéric Dauzats, directeur commercial. Car la qualité du service client est pour nous un objectif primordial. Cela revient à livrer 95 % des commandes dans un délai de 10 jours ouvrés. Délai que nous avons déjà adopté depuis plus de 2 ans. Notre offre de service à 10 jours est bien acceptée et comprise par nos clients distributeurs qui disposent de stocks conséquents et tirent profit d’une organisation interne rodée. Toutefois, pour certains produits à forte rotation, le délai de livraison peut être ramené à 5 jours ouvrés. » © Michel Laurent réception est retourné au client afin de lui confirmer le prix et la date de livraison de la commande globale. © Michel Laurent © Michel Laurent Sur la plateforme de stockage couverte, ces couronnes de Janofil, gaines ICTA préfilées, sont soigneusement palettisées afin de permettre un entreposage vertical. Frédéric Dauzats, directeur commercial de Polypipe France : « Pour 2012, notre objectif sera de livrer 95 % des commandes en totalité et sous 10 jours ouvrés. » Stock stratégique de matières premières À Seppois comme à Castres, l’entreprise transforme des polyoléfines, du polypropylène et du polyéthylène, ces matières étant entièrement recyclables. Des silos extérieurs sur chaque site permettent de stocker plusieurs dizaines de tonnes de matière. À leur arrivée sur site, les camions de livraison attendent toutefois le feu vert du laboratoire interne qui valide la qualité du produit avant d’autoriser la mise en silos. Des partenariats historiques avec les plus grands fournisseurs européens assurent disponibilité et qualité, et évitent ainsi toute rupture de la supply chain. ■ Michel Laurent (1) OTIF - On Time In Full. Il s’agit d’un indicateur de performance de la supply chain. Il correspond à l’ambition de livrer le produit attendu en quantité désirée, au niveau de qualité attendu, au bon endroit, à temps, en respectant les exigences et/ou les engagements de service. (2) ERP – Enterprise Ressource Planning. (3) MTO – Make To Order: fabriqué sur commande. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 37 RÉGLEMENTATION Le décret « multifibrage des logements neuf » est paru Le décret du 14 décembre 2011 permet le multifibrage des logements neufs, en introduisant la possibilité de mettre en place jusqu’à 4 fibres par logement. Le décret n° 2011-1874 du 14 décembre 2011 (paru au J.O.R.F. le 16 décembre) modifie l’article R. 111-14 du Code de la construction et de l’habitation. Il concerne les modalités de déploiement du très haut débit en fibre optique dans les constructions neuves de bâtiment à usage principal d’habitation. Les dispositions du décret sont applicables aux bâtiments qui feront l’objet d’une demande de permis de construire déposée à partir du 1er avril 2012. Sont concernés : les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les constructeurs et promoteurs, les entreprises du bâtiment et les opérateurs de communications électroniques. Rappelons que la loi du 17 décembre 2009, relative à la lutte contre la fracture numérique, introduit l’obligation pour toute personne établissant des lignes de communication à très haut débit en fibre optique d’en permettre l’accès à tout opérateur qui en fait la demande. Le décret permet le multifibrage des logements neufs, en introduisant la possibilité de mettre en place jusqu’à 4 fibres par logement dans les zones à forte densité. ■ M.L. Très haute tension : mesure et surveillance des champs électromagnétiques Le décret n° 2011-1697 du 1er décembre 2011 (publié au J.O.R.F. le 2 décembre) prévoit, entre autre, un dispositif de mesure et de surveillance des champs électromagnétiques émis par les lignes à très haute tension (articles 26 à 29). Le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité doit faire procéder à ses frais à un contrôle du champ électromagnétique pour toute nouvelle ligne électrique ainsi que pour toute ligne existante de tension supérieure à 50 kV subissant une modification substantielle ou remise en service après un arrêt prolongé de plus de 2 ans. Le contrôle initial doit être effectué dans les 12 mois qui suivent la mise sous tension de la ligne électrique ou sa remise sous tension. Le contrôle est par la suite renouvelé chaque fois qu’une modification ou une évolution intervenue sur la ligne électrique ou dans son environnement est susceptible d’augmenter l’exposition des personnes au champ électromagnétique. Le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité doit s’assurer, au moins une fois tous les 10 ans, que des évolutions intervenues dans l’environnement de la ligne électrique n’ont pas augmenté l’exposition des personnes au champ électromagnétique. Le contrôle prévu est également requis pour les lignes électriques existantes du réseau public de transport d’électricité même en l’absence de modification de ces ouvrages. Au plus tard le 1er juillet 2013, le gestionnaire du réseau doit établir le plan de contrôle et de surveillance des lignes électriques concernées. Le contrôle initial de l’ensemble des lignes électriques existantes sera achevé pour le 31 décembre 2017. ■ M.L. Surveillance de la qualité de l’air les ERP Le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 introduit l’obligation de surveiller la qualité de l’air intérieur des établissements recevant du public. Le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 (paru au J.O.R.F. le 4 décembre) instaure de manière progressive l’obligation de surveiller périodiquement la qualité de l’air intérieur dans les ERP. Cette obligation devra être satisfaite : • avant le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles ; • avant le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires ; • avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établissements d’enseignement du second degré ; • avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements. Ce décret fait suite à la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement et posant l’obligation de surveiller périodiquement la qualité de l’air intérieur dans certains ERP 38 accueillant des populations sensibles ou exposées sur de longues périodes. Les propriétaires, ou, si une convention le prévoit, l’exploitant des établissements publics ou privés appartenant à l’une des catégories mentionnées ci-dessus, sont tenus de faire procéder, à leurs frais, à une surveillance de la qualité de l’air à l’intérieur des locaux de leur établissement. Cette surveillance est à renouveler dans les 7 ans suivant la réception des résultats de mesure de la précédente campagne de surveillance, sauf lorsqu’au moins pour un polluant mesuré le résultat des analyses effectuées dépasse les valeurs fixées par décret. Dans ce dernier cas, la surveillance de l’établissement est à renouveler dans un délai de deux ans. ■ www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Michel Laurent FORMATION Legrand entend doubler ses capacités de formation Pour Legrand, l’année 2011 s’est terminée sur deux ouvertures importantes, celle de son centre de formation de Bagnolet (93) dédié au secteur tertiaire, lequel a pour volonté de doubler ses capacités de formation, et celle, à Paris, du Lab by Legrand, show room appareillages haut de gamme des marques du Groupe Legrand, et qui est présent à Interclima+Elec. © Legrand gamme du Groupe Legrand, lui aussi destiné aux professionnels : électriciens, architectes, distributeurs, mais aussi aux particuliers. Il expose les plus belles collections d’interrupteurs des marques Legrand (gamme Céliane avec ses 50 finitions), Arnould (gamme Art et ses trois univers distincts : Mémoire, Epure et Fusion) et Bticino avec sa gamme Axolute et sa nouvelle gamme Living Light qui sera commercialisée début 2012. Des panneaux coulissants, Approche « verticale » tertiaire à Bagnolet inspirés de la déco la plus tendance en termes de revêtements muraux et de choix de matière, mettent en scène les « À Bagnolet, nous allons organiser des visites pour toute Astride Estève, appareillages, et 48 tiroirs présentent les collections comla chaîne économique, metteurs en œuvre, tableautiers, responsable formation plètes d’appareillages, marque par marque. Cet espace de bureaux d’études (40 % de la prescription est installée en du groupe Legrand. 50 m2, lieu d’exposition, de contacts, d’accompagnement, Île-de-France), architectes, venus avec ou sans leurs de conseil et d’inspiration, est conçu pour que la filière s’y sente bien, clients, distributeurs, autour de thèmes très verticaux : pour le dans une atmosphère feutrée, mêlant bois, laque et lumière. Une fois milieu hospitalier, depuis TGBT jusqu’au point d’utilisation, l’appelles projets définis, ceux-ci sont transférés aux professionnels. malade, par exemple ; pour les commerces : alarmes, vidéosurveilÀ Bagnolet, comme annoncé, Legrand a ouvert à la minovembre, son centre de formation et son showroom dédié strictement au secteur tertiaire. Ce nouvel espace complète le dispositif de Legrand qui comprend Innoval, à Limoges, à vocation généraliste, Innoval Pantin avec le showroom Domotique, et que vient de rejoindre Le Lab by Legrand. lance, gestion de l’éclairage, etc., et pour les salles de réunion : détecteurs, scénarios d’éclairage, automatisation des occultations. Les solutions pour réduire les consommations dans le bâtiment seront aussi évoquées, de même qu’un local technique propose nos solutions de puissance TGBT, nos armoires VDI », explique Astride Estève, responsable formation du groupe Legrand. Ce nouvel espace de 200 m2 fait appel à des technologies de réalité augmentée (superposition de modèles virtuels 3D ou 2D), pour présenter les solutions, et dispose de deux salles de formation. Un salon-lounge permet de se rencontrer, d’échanger, et de concrétiser des projets. Les visites et formations viennent de débuter. © Legrand Avec Le Lab by Legrand, le Groupe nous invite, cette fois, au cœur du triangle d’or parisien du design, au 38 rue du Bac, dans le VIIe arrondissement. Ouvert début décembre, il s’agit là du premier showroom appareillage haut de La domotique My Home avec ses solutions pratiques et simples d’utilisation, est seulement évoquée au sein du Lab by Legrand, pour être largement développée au Concept Store Domotique et Appareillage du groupe, situé à Pantin (93), avec les différentes collections d’appareillages Arnould, Bticino et Legrand. Legrand mettra également l’accent sur la formation sur son stand au salon Interclima+Elec (Hall 7.2, allée P023). Installé à l’entrée du salon, au sein de l’espace Smart Home, le stand de 121 m2 présentera l’offre résidentielle avec l’offre domotique du Groupe Legrand -My Home, le multimédia (coffret triple play), ainsi que les coffrets élecMarie-Pierre Dujaric, responsable salons triques courant fort et les solutions pour infrastructure de et événementiel de Legrand recharge pour véhicules électriques. Le tout sera mis en valeur sur plusieurs panneaux, et le stand proposera une partie réservée au câblage. « Nos visiteurs pourront participer à des ateliers leur permettant de se familiariser avec les nouvelles infrastructures numériques et électriques répondant à la nécessité d’avoir des maisons câblées. L’appareillage est présenté par l’angle de l’infrastructure. Les visiteurs pourront manipuler les produits : câblage RJ45, câblage Bus et solution radio, répartition au niveau de la puissance, câblage de contrôle d’accès et d’interphonie, etc. », explique Marie-Pierre Dujaric, responsable salons et événementiel de Legrand. ■ Salle de formation et showroom tertiaire à Bagnolet. 40 Se former au câblage de la maison à Interclima+Elec © Legrand Le Lab by Legrand, écrin parisien pour l’appareillage haut de gamme Concept Store Domotique à Pantin www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Roland Kuschner TECHNOLOGIE Appareillage mural : tendances déco et domotique L’appareillage se trouve à la croisée de plusieurs chemins : contribution à la tendance déco dans la maison, partie visible de la domotique, ou encore participant à la performance énergétique. Depuis quelques années, les gammes des grands offreurs s’organisent et s’étoffent. © ABB En 2009, Hager introduisait Essensya, un appareillage standard destiné aux logements primo-accédants et au logement social. Essensya est composée uniquement de 2 références : un mécanisme avec son doigt et une plaque. Objectif : une très grande efficacité à l’installation, renforcée par du tout à clipser et un raccordement SanVis. Ici, les fonctions proposées sont les fonctions standards rencontrées dans l’habitat. Disponible en blanc brillant, l’offre présentera bientôt une finition noire brillante idéale pour répondre aux exigences de la réglementation sur l’accessibilité (contraste visuel). Carat, prion et solo d’ABB Un certain regain d’intérêt pour l’appareillage mural d’installation anime aujourd’hui les fabricants de la filière électrique. Car l’interface avec l’utilisateur (bouton, interrupteur, prises murales, voire écran) introduit bien souvent une solution domotique à valeur ajoutée qui, tout en évoluant, restera sans aucun doute la partie visible de l’installation électrique et de communication pour les années à venir. Première tendance : l’entrée de gamme s’ouvre doucement aux fonctions automatisées du bâtiment dans la perspective de la RT2012. Solution classique pour habitat collectif, bien adaptée au marché français, la série Simon 22 se présente sous un cadre blanc avec une palette de fonctions basiques permettant de gérer les volets roulants électriques ou l’intensité lumineuse. Les mécanismes sont livrés complets. L’entrée de gamme gagne en fonctionnalités Un mécanisme unique pour tout le catalogue Introduit en 2010, sur le marché de l’appareillage d’entrée de gamme, Niloé de Legrand adopte une plaque en plastique blanc brillant ou lin. Pour autant, Niloé assure des fonctions domotiques indépendantes telles que la commande de volets ou la variation de l’intensité lumineuse. « Cette gamme répond aux nouvelles contraintes d’installation. Par exemple, à une tendance selon laquelle le nombre d’appareillages, et plus particulièrement le nombre de prises de courant est en pleine croissance dans l’habitat, explique Olivier Le Berre, directeur marketing et communication France chez Legrand(1). D’où un besoin accru des prises multipostes. Niloé est aussi une gamme qui bénéficie de tout notre savoir-faire en matière d’écoconception et de recyclage. Elle fait notamment l’objet des profils environnementaux produits PEP. » Introduit en France en 2008, l’appareillage Chorus de Gewiss utilise un mécanisme unique recevant 3 familles de plaques pour différents niveaux de finition : One, Lux et Art. Particularité de Chorus : la possibilité de placer jusqu’à 4 mécanismes interrupteurs sous une même plaque simple (pratique en rénovation). Les plaques Chorus One en matière plastique peuvent être remplacées aux cours de la vie du mécanisme par d’autres plaques plus hautes en couleur ou plus luxueuses : aspect métal, bois, verre et cuir avec Chorus Lux (gamme d’appareillage Gewiss la plus vendue en France). De forme ovoïde, Chorus Art est proposé directement avec de vrais matériaux : verre, bois, techno-pierre, cuir… Coté domotique, un écran tactile 10,4’’ s’habille d’un plastron rappelant les plaques Chorus Lux. « En France, le marché commence doucement à évoluer vers la couleur, même si plus de 70 % de nos ventes restent du domaine de la plaque blanche », précise Fédérico Pellegri, chef produit gamme Chorus. Disponible chez les distributeurs à partir de fin mars 2012, le nouvel appareillage d’entrée de gamme Ovalis de Schneider Electric, assurera un minimum de fonctions domotiques : détection de mouvement / présence, variation d’éclairage, thermostat… Cette gamme polyvalente aux plaques blanches, introduira des prises RJ45 avec une roue codée indiquant s’il s’agit d’une prise informatique, de téléphone ou de TV. Astucieux ! Au second semestre 2012, Gewiss introduira une forme de plaques rectangulaires en verre, plus grandes, et avec de nouveaux coloris. Art d’Arnould Fusion, très classique 42 © Arnould © Arnould Un cœur de gamme très large Axolute bois cerisier d’Arnould introduit la matière sous ses aspects les plus chauds. Espace d’Arnould : pleinement déco La plaque déco prépayé proposée par Arnould www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Lancée en 2006, la gamme d’appareillage Kallysta de Hager est constituée de 3 éléments : mécanisme, plaque et touche. L’offre s’étend d’un matériau plastique blanc ou de couleur à des matières plus nobles comme le bois massif, le métal ou le Corian. « Nous avons clairement la volonté de faire monter en gamme l’offre Kallysta, Suite page 44 TECHNOLOGIE Fabricant Gamme ABB Alpha Futur Triton Carat Prion ARNOULD D O S S I E R Marché Niveau Dom. Tert. gamme KNX Capteur de mouvement, thermostat, var. lumière, commande volets roulants MyHome Espace Axolute (Bticino) BTICINO GEWISS Fonctions domotique Art d’Arnould MyHome Initia Living Capteur de mouvement, thermostat, var. lumière, commande volets roulant MyHome Light MyHome Axolute MyHome Chorus One Sur bus KNX ou radio propriétaire (éclairage, volet roulant, chauffage) Chorus Lux et Chorus Art HAGER Essensya Kallysta et Palazzo LEGRAND Systo Niloé Mosaïc Céliane NIKO Original et Fonctions indépendantes hors tebis. tebis tebis.quicklink tebis avec modules additionnels Thermostat, commande volets, var. éclairage Fonctions d’automatisme tertiaire Sur bus filaire ou sur bus radio. Nikobus et Niko Home Control Intense Pure Mysterious SCHNEIDER ELECTRIC SIMON Plaques déco Remarques 10 références 10 références 10 références Verre, métal... Jusqu’à 4 touches et 8 fonctions Idem + icones lumineux, possibilité bouton rotatif, écran TFT 3x3 cm. Fonctions avancées. Blanc, translucide coloré (5). 2 version total Look Produit compact en 2 pièces. Connexion (ton sur ton) automatique. Massif. Design “italien” aux finitions exceptionnelles A la fois classique et moderne, uniquement métallique. Mémoire (leviers gouttes d’eau, chanfrein de plaque…), Epure (plat, carré, arrêtes brute, design épuré, levier cylindrique éclairé), Fusion (mixte de Mémoire et d’Epure). Plaques Origine en polycarbonate (3), plaques gommées (6), métal (3), effet pierre (4), bois (4). Formes galbées et arrondies. Plaques métal, bois, matières. Touche anthracite. Forme brute rectangulaire ou plane. Touche blanche ou alu. Plaques gommées, métal, bois, aspects matière pierre. Massif. Design “italien” aux finitions exceptionnelles Forme carrée. Plastique blanc à finition titane, ardoise, pastelle… (10) Forme carrée ou rectangulaire. Du plastique jusqu’au métal, bois, verre, cuir… (27) Forme ovoïde. Vrai matériaux verre, bois, techno-pierre, cuir (18) Blanc brillant Plastique, bois, métal, Corian. Bois et verre pour Kallysta Epure et Variation. 4 collections : 1930, Siléa, Siléa.tebis, Crystal.tebis Blanc, gris, aluminium, noir. 2 finitions blanc Blanc ou aluminium Couleurs et matières : 42 finitions. Céramique, verre, cuir, bois, métal, pierre et aussi matière plastique. Plastique + combinaison de matériaux et de couleurs Plastique, matériaux naturels et métalliques Métaux et bambou Recouvrement par le matériau décoratif de la pièce. Peu de choix Alcyon non Ovalis Odace Fonctions de base De plus en plus de fonctions Plaques blanches Trois finitions de plaques : Odace Styl, Odace Touche et Styl Pratic. M Plan / Artec Unica KNX Simon 22 Fonctions indépendantes : volets roulants, gestion d’éclairage Sur la base d’un même mécanisme : finitions M Plan (carré, sobre) et Artec (touche très grande) Finitions Top (graphite, alu, bois…) ou Class (Graphite, métal, verre, pierre, cuir…) Cadre composite blanc basic KNX Simon 27 Play Simon 54 Simon 82 Cadre blanc à recouvrir éventuellement d’une plaque déco au choix. Diffusion sonore, alarmes techniques, capteurs de mouvement… Commande radio générique pour de nombreuses fonctions. Simon 82 Nature Simon 88 Simon 77 Même fonctions que pour la série 82 Jusqu’à 6 touches et 12 fonctions 5 touches, 5 coloris sur plaque PVC et 11 plaques métalliques Commandes axiales : manette toujours affleurante à la plaque. Bascule également disponible. Appareillage à composer en 3 éléments (touche personnalisable) Commandes axiales : manette toujours affleurante à la plaque. Bascule également disponible. Mécanisme/touche + plaque. Mécanisme + plaque+touche. Offre très large. Disponible avec finition anti-bactérienne s’inscrit dans la suite de Neptune ; gamme éco-conçue Près de 200 fonctions. Pour lieux de vie Tous les mécanismes Niko sont à contact argent. Neuf. Gamme appelée à être remplacée par Ovalis Neuf Neuf et rénovation. Nombreuses astuces au niveau du mécanisme. Astuce pour l’utilisateur avec Styl Pratic. Mécanisme utilisé par ailleurs pour les produits anti-vandalisme et étanches (Simon 27 Scudo). Câblage des PC sur un seul coté. Lignes droites et galbées pour Simon 82, plaque métalliques 20). Lignes droites pour Simon 82 Nature. Simon 82 Centralisation regroupe un nombre important de modules sous une même plaque. Simon 88 : cadres ronds ou carrés, doigt rond Simon 88 : cadres fabriqués à partir de métaux précieux (or 24 carats, chrome,...) Habillage avec les plaques Simon 82 Bornes autodénudantes à déplacement d’isolant : entrée de gamme : milieu de gamme : haut de gamme Important : cette notation donne une échelle de valeur au sein de l’offre d’un fabricant mais ne permet pas comparer différents fabricants entre eux. Tableau de l’offre, non exhaustif et plutôt orienté marché résidentiel. 44 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 TECHNOLOGIE D O S S I E R DE L’INTERRUPTEUR… Si l’installation électrique classique reste figée, le propre de l’installation répondant aux nouveaux besoins est bel et bien de pouvoir évoluer au rythme des attentes de chacun. L’appareillage glisse doucement vers ce que certains appellent la “domotique“ et que d’autres ne savent plus trop bien comment nommer. Il semble évident aujourd’hui que l’interrupteur intelligent et reconfigurable va de plus en plus s’immiscer dans l’installation électrique. L’écran vient quant à lui apporter un supplément d’ergonomie pour gérer l’ensemble d’une insPour gérer les fonctions tallation depuis un point unique et domotiques évoluées, changer une consigne, voire un paral’écran 10 pouces finition mètre structurel de l’installation. Axolute de Bticino. explique Philippe Lemarotel, directeur marketing de l’offre Hager France. C’est pourquoi nous introduisons l’offre de plaques Epure et Variation adaptée au mécanisme Kallysta. » En effet, ces plaques de plus grande surface font place au verre satiné, au marbre de carrare, à l’ardoise, à l’aluminium brossé ou au bois. En matière de domotique, Kallysta offre aujourd’hui des interfaces tebis comprenant jusqu’à 6 boutons et habille tebis.quicklink depuis l’automne 2011. Proposée par Legrand depuis 2007 pour les lieux de vie et les lieux d’image, la gamme Céliane affiche sous un angle pleinement déco avec plus de 42 finitions. Quatre niveaux de matière au choix : des plaques en plastique avec différentes couleurs et plusieurs types de textures ; des plastiques plus travaillés osant l’imitation du verre dépoli ou l’aspect glacé ; de l’aluminium embouti en 6 couleurs ; et puis des matières telles que la céramique, le verre, le cuir, le bois, le métal… Céliane comprend aussi une gamme de plaques dites « exclusives » : 11 finitions issues d’un travail artisanal à base d’ardoise, de pierre calcaire, de béton ciré, de bambou… Céliane est également disponible en version domotique sur bus filaire, bus radio ou encore pour des fonctions isolées. Chez Bticino, la gamme Living marque un certain design transalpin aux formes galbées et rondes. Polycarbonate, métal laqué, bois et matières Schneider Electric propose depuis un an la collection Odace, mariant un style à la fois contemporain et intemporel, soutenu par de nombreuses astuces d’installation nouvelles ou issues de la gamme Alvaïs. En 2012, la gamme Odace reçoit de nouvelles fonctions domotiques : « Il s’agit de fonctions sur fil pilote complémentaires à l’offre radio existante, ajoute Philippe Margerin, responsable des gérants d’offre Life Space chez Schneider Electric. Nous ciblons ainsi les fonctions simples en lien avec la RT2012. Une domotique accessible avec la gestion des volets roulants, la variation de l’éclairage… et plus encore à l’avenir. » Lancée en 2009, la série Simon 27 Play fait un pas important dans le monde de la décoration. En effet, elle comprend un cadre blanc de base pouvant recevoir un Décor Clips (voir plus loin), tout en permettant de choisir sa touche parmi 5 références. Au total, le client peut opter pour 23 plaques Décor Clips selon 4 gammes (Couleur, Artic, Métal ou Extrem). La gamme Extrem fait place à des plaques relativement originales. Simon 27 Play couvre de plus amples fonctions domotiques notamment pour la gestion de l’éclairage. Début 2012, le fabricant espagnol introduit Simon 54, une gamme au design très épuré avec un choix de 5 touches dont le bruit a été particulièrement travaillé. Les plaques PVC sont proposées selon 5 coloris, aux cotés de 11 plaques métalliques. « Nous entendons aborder le marché avec des plaques métalliques très accessibles, souligne Jean-Noël Galliot, directeur général de Simon France. Coté domotique, l’offre couvre la diffusion sonore, les alarmes techniques, les thermostats ou encore les capteurs de mouvement, avec entre autres des solutions radio. Cette année, la gamme Simon 54 marquera une étape importante sur le marché français ! » En France, Niko, leader de l’appareillage Belge (avec près de 80 % du marché local), gère 4 collections dédiées au marché domestique. Les 3 premières – Original, Intense et Pure – s’adressent respectivement aux franges entrée, milieu et haut de gamme, toujours en lien avec l’offre domotique Nikobus et plus récemment Niko Home Control. « En France, c’est Intense avec plaques métalliques qui rencontre le plus de succès, souligne Anthony Parent, directeur des ventes France. Une de nos particularités : proposer 14 coloris de touches. » Autre innovation : des écrans au format 45 x 45 permettent de visualiser les consommations électriques (en kWh ou en euros). ABB, avec 2 gammes domestiques, propose une large ouverture sur les fonctionnalités domotiques KNX, en particulier pour Prion. Milieu de gamme, Carat reprend le mécanisme de la gamme tertiaire Futur. Luxueuses, les plaques sont en bronze ou en inox massif, en verre, plaquées or… Prion constitue le très haut de gamme avec de nombreuses fonctions avancées et la possibilité de boutons rotatifs, d’écrans avec menus déroulants… © Hager © Bticino … à l’écran ? nobles constituent l’offre de plaques. Le doigt reste quant à lui couleur anthracite. En parallèle, la collection Light tranche en introduisant des formes brutes rectangulaires et planes. Un doigt blanc ou de couleur aluminium se marie avec des plaques basiques ou cristal, gommées, métalliques, bois, voire aspect « terre ». Living et Light participent au développement du système domotique MyHome. Les capteurs de présence et de mouvement s’inscrivent dans les gammes d’appareillage. Ici avec Essensya de HAGER. Haut de gamme : un marché de prescription Systo de Hager pour la tertiaire. En octobre 2011, le lancement de Palazzo a marqué pour Hager l’entrée sur le marché de l’habitat et du tertiaire haut de gamme, au Suite page 46 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 45 TECHNOLOGIE © Schneider Electric D O S S I E R Le luxe de « invisible » Odace de Schneider Electric apporte quelques astuces pratiques. Ovalis de Schneider Electric. Unica de Schneider Electric travers des voies de la prescription. « Quatre collections de produits caractérisent Palazzo », précise Philippe Lemarotel, directeur marketing de l’offre Hager France. Avec un design basé sur des formes rondes doublées d’une commande rotative, la collection “1930“ porte bien son nom. Blanche ou noire, elle se décline en porcelaine ou en verre. Cette collection Palazzo comprend aussi trois modèles faisant le lien avec la domotique tebis. La collection Siléa arbore quant à elle des plaques rectangulaires en verre et un bouton métallique ou en cristal Swarovski. Siléa.tebis présente une plaque en verre rectangulaire et tactile permettant jusqu’à 8 commandes. Enfin, Crystal.tebis arbore sur sa plaque rectangulaire finition miroir un cristal Swarovski en guise de commande tactile en lien avec tebis. Fin 2010, Schneider Electric a introduit son haut de gamme Unica, directement avec des plaques aluminium, graphite, métal ou bois (finition Top) ou graphite, métal oxydé, verre pierre, cuir (finition Class). Une offre destinée aux résidences de standing ou au secteur tertiaire. Avec Axolute, Bticino vise depuis 2007 le haut de gamme supérieur sur la base de deux séries de plaques : forme carrée ou forme elliptique. Les plaques carrées adoptent l’aluminium, le verre, le bois, la pierre. Design à l’italienne, les formes elliptiques se déclinent quant à elles en polycarbonate translucide, Corian, cuir, bois, inox, aspect métallisé… Des finitions exceptionnelles, qui conviennent également aux installations domotiques MyHome. Axolute se veut être une gamme relativement internationale, avec une présence notamment dans les pays émergeants. Art d’Arnould marque quant à lui l’appareillage très haut de gamme symbolisant le luxe à la française. Cette gamme vintage, à la fois très classique et très moderne marque le mariage entre tradition et technologie. Art d’Arnould convient évidemment à la réalisation d’une installation domotique avec MyHome. Si les produits sont fabriqués à la demande (5 semaines de délais de fabrication), une gamme catalogue de 255 références (10 jours de délais) est cependant disponible depuis 2010 et rencontre semble-t-il un vif succès. © Simon Sur le marché français depuis 5 ans, Simon 82 offre un catalogue de plus de 150 fonctions et mécanismes. La finition comprend une vingtaine de plaques métalliques. En complément, les gammes de plaques Simon 82 Nature et Simon 88 (à placer sur l’appareillage Simon 82) introduisent des finitions haut de gamme : métal, bois, verre ou pierre pour la série Nature et avec un design original pour la série 88. Des modules radio émetteurs et récepteurs permettent d’assurer une approche domotique du logement (gestion des volets et de l’éclairage, actionneurs divers…). Simon 77, le nouveau mécanisme astucieux lancé par Simon. 46 Au second semestre 2012, Simon introduira en France son mécanisme série 77 (avec habillage des séries 82 et 88). Ce dernier rencontre déjà un franc succès en Espagne : bornes autodénudantes à déplacement d’isolant, clip sonore avertissant du bon verrouillage et bruit de la touche particulièrement travaillé. À l’inverse de la plupart des appareillages déco partisans des plaques qui marquent par leur originalité, Mysterious de Niko passe en revanche totalement inaperçue, car recouvert du revêtement mural. Seul un liseré lumineux indique sa présence. Le rêve pour les architectes ! Mysterious existe pour les interrupteurs, les prises de courant et les prises RJ45. Mysterious Wave permet de faire varier une intensité lumineuse, sans contact, par simple approche de l’appareillage. Tendance à la personnalisation La gamme Espace d’Arnould, avec ses plaques en matière plastique, joue pleinement la carte de la personnalisation. Début 2012, doit être lancée une série de plaques baptisée « Les Naturelles » sur la base de 5 nouvelles couleurs (tilleul, anthracite, …). Arnould a mis sur pied un dispositif d’offres temporaires articulé autour de créations originales et décalées, fruit du travail de décorateurs. Mais la véritable innovation concerne le mécanisme de mise à disposition des plaques déco lancé en juillet 2011. Depuis cette date, un client peut acquérir via son installateur, un appareillage Espace doté d’une plaque blanche, pourvue d’un autocollant. Cet autocollant comporte un code grâce auquel le client final, lorsqu’il le souhaitera, pourra lui-même commander sur le site Internet d’Arnould réalisé à cet effet, les plaques déco de son choix. Démarche astucieuse car pré-payée. En effet, elle ne remet pas en cause la filière « Distributeur professionnel + Installateur ». L’utilisateur est ainsi lui-même impliqué dans un choix qu’il peut effectuer parmi des collections d’une durée de vie de 2 ou 3 ans, au rythme d’une vingtaine de nouvelles plaques par an. « Avec 4 mois de recul, nous pouvons dire que l’accueil est plutôt encourageant. Déjà plus de 100 000 plaques pré-payées, lance Loïc Collas, responsable activité appareillage, domotique et portier chez Arnould. Nous avons retenu l’attention des promoteurs et déjà 15 000 plaques ont été commandées via le site Internet. » Pour sa part, sur sa série 27 Play, Simon pousse la personnalisation jusqu’à proposer un Décor Clips transparent derrière lequel l’utilisateur glisse une photo de son choix. Sur le site www.simon27play.fr, il est entre autres possible de télécharger ses photos pour ensuite les imprimer avec le gabarit de découpe. Mieux : « Avec DKO, un partenaire basé en France, nous proposons depuis janvier 2012 de faire sérigraphier les plaques sur mesure, ajoute Jean-Noël Galliot. Celles-ci sont livrées dans un délai de 15 jours. » À la fin de premier semestre 2012, Schneider Electric lancera le troisième niveau de finition Odace. « Un choix de couleur et de motif qui se déclinera à l’infini », explique Philippe Margerin. Afin d’accélérer son tournant vers la déco, le fabricant pourrait à cet effet lancer un site Internet dédié à l’utilisateur final, tout en conservant le recours à la filière (distribution et installation). À suivre ! Legrand s’intéresse aussi aux prescripteurs en puissance que sont les clients domestiques. Depuis 10 mois, un assistant en ligne sur le site Internet du fabricant donne accès au configurateur “Ma maison Céliane“. Un outil également accessible sur iPhone avec plus de 17 000 visiteurs uniques par mois ! ■ Michel Laurent (1) Olivier Le Berre a depuis été appelé à d’autres fonctions au sein du groupe Legrand. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 TECHNOLOGIE Véhicules électriques : stratégies et offres en matière d’infrastructures de recharge La filière électrique s’investit dans le déploiement des infrastructures de recharge des véhicules électriques (IRVE). Depuis le 1er janvier 2012, les premiers textes concernant l’installation de recharge entrent en application. Les fournisseurs proposent sur le marché leurs premières offres structurées de solutions. En 2012, prises, coffrets et bornes seront pour la plupart disponibles. Le point sur la stratégie de plusieurs fabricants. GE Industrial Solutions propose une gamme de bornes sur le marché européen utilisant le mode 3. « Notre offre Durastation est cependant équipée de prise de recharge de type 2. La future gamme Wattstation sera montée avec câbles attachés en prise de type 2 et type 3 avec des versions smart et connectés au réseau. » Les véhicules électriques et hybrides rechargeables arrivent aujourd’hui sur le marché dans un contexte qui dépasse de loin l’expérimentation, comme cela fut le cas il y a une quinzaine d’années. Se pose alors la question de la charge des batteries : à domicile, sur son lieu de travail, sur la voie publique ou encore dans les parkings privés. Cette diversité de situations induit une diversité toute aussi grande de modes de charge et de puissance mises en jeu… Depuis un an maintenant, Hager a formalisé une nouvelle division baptisée EVCS (solutions de charge pour véhicules électriques). À sa tête, Marc Helfter précise la stratégie de Hager : « Nous abordons les infrastructures de recharge en cohérence avec notre offre d’équipement électrique pour le bâtiment, c’est-à-dire dans le cadre des marchés résidentiel et tertiaire. Nous arriverons sur le marché au second semestre 2012, tout d’abord avec une offre résidentielle mettant en œuvre les modes de recharge 2 et 3. En apportant plus qu’une simple prise, ces bornes donneront accès à une logique de système d’installation qui permettra de gérer l’énergie. » Quelles stratégies chez les fabricants ? Rémi Heidelberger, chef de produits infrastructures de recharge des véhicules électriques au sein de la division basse tension chez ABB déclare : « En France, nous avons pour ambition de nous positionner sur le marché de la borne de recharge, du marché résidentiel jusqu’au grand tertiaire. Il s’agit d’un complément de gamme logique au sein de notre offre. Dans la pratique, nous aborderons d’abord le marché de la voirie, des parkings et du collectif privé, avec une offre de 3 à 100 kW qui témoignera d’une importante valeur ajoutée en matière de protection électrique et de communication avec le véhicule électrique. Viendra ensuite le temps du marché résidentiel. » 48 © ABB 1 « Malgré certaines expériences déjà menées, nous ne percevons pas un large potentiel pour les bornes accessibles directement sur la voirie. Il faut juste se demander qui investit et pour quelle rentabilité. Le problème est avant tout économique. Le marché concerne peut-être plus les parkings privés à même de proposer un service supplémentaire ou alors les flottes d’auto-partage. » Laurent Robichez, responsable marketing pôle enveloppes et mise à disposition au sein de la Division Edia(1) de Legrand : « Nous considérons le point de recharge comme étant un élément de l’infrastructure électrique du bâtiment, avec des spécificités propres et nécessitant un traitement dans les règles de l’art. Par ailleurs, nous sommes persuadés que le déploiement de l’infrastructure de recharge est une condition clé du succès du véhicule électrique. Concrètement, nous souhaitons rapidement proposer une gamme de solutions étagée jusqu’à 22 kW, selon les modes 1, 2 et 3. » 2 © GE Frédéric Schekler, directeur marketing et distribution France de GE Industrial Solutions, division de GE Energy explique : « Nous considérons le véhicule électrique dans le cadre d’une stratégie globale impliquant plusieurs divisions : GE Industrial Solutions pour l’infrastructure de recharge électrique, GE Digital Energy pour le comptage intelligent et les logiciels de gestion des réseaux, GE Fleet à propos de gestion de flottes de véhicules électriques ou encore GE Capital avec le financement des véhicules. GE Energy, fabricant d’appareils basse tension, s’appuie sur des partenariats avec des distributeurs et des installateurs, qu’ils soient locaux ou nationaux. En entrant sur le marché par les flottes de véhicules d’entreprises, nous sommes aussi appelés à faire poser des bornes au domicile des collaborateurs utilisant les véhicules. D’où la capillarité du marché. » Et sur la voirie ? www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 Suite page 50 TECHNOLOGIE D O S S I E R Legrand a fait le choix de proposer un couple prise + fiche Green Up Access de type 2P+T ouvert aux modes 1 et 2 afin de mettre à disposition une solution simple à raccorder sur une ligne électrique dédiée. « Recourir aux modes 1 et 2 est une façon de développer plus rapidement le marché des IRVE en alliant simplicité et sécurité », souligne Laurent Robichez. Green Up Access met en œuvre une reconnaissance magnétique du socle par la fiche, qui transmet ainsi un signal au boîtier électronique (intégré au cordon ou au véhicule). L’électronique embarquée lance alors une recharge jusqu’à 14 A. Par défaut et sans signal spécifique, le véhicule limite sa charge à 8 A afin de rester dans les limites de puissance d’une prise de courant standard. « Au-delà de cette solution, nous sommes cependant très favorables au mode 3 qui permet des puissances de charge supérieures et offre plus de fonctionnalités. » Vincent Brunel, responsable de l’activité infrastructure de recharge des véhicules électriques chez Schneider Electric : « Dans un premier temps, nous avons pour objectif de fournir les IRVE en réponse aux besoins de puissance électrique pour les utilisations professionnelles des véhicules électriques. C’est là que se situe actuellement la croissance du marché. Il existe aussi un marché important au regard des parkings privés à usage du personnel des entreprises ou des parkings en délégation de service public offrant des services de recharge. Les centres commerciaux, la grande distribution ou encore les chaînes de restauration sont également dans la logique de déploiement des bornes de recharge. Quant au marché de l’utilisation domestique, nous pensons qu’il se déploiera réellement à partir de 2015. » Tableau non exhaustif de l’offre sur le marché français. Borne murale 3 kW monophasée. Mode 3. Affichage état de recharge à led. (également pour parkings collectifs et tertiaire). (disponible fin 2012 / début 2013). GE Energy Borne Wattstation au design exceptionnel avec prise type 2 ou type 3 si besoin, avec ou sans câble attaché. Version smart ou connectée avec programmateur et compteur. Cette borne aux mêmes caractéristiques que la Durastation sera dans un premier temps (2d semestre 2012) proposée en version murale puis sur pied (fin 2012). Communication RFID possible, et version connectée avec programmateur et compteur photo 2 Borne Durastation16 A mono 230 V -3,6 kW prise type 2. RFID ou non. Borne mode 2 ou mode 3. Mode écono mique heures creuses (décalage recharge). Gestion d’énergie. Hager Legrand Schneider Electric 50 Point de raccordement simple 16 ou 32 A mono ou triphasé. prise type 3. d Mode 1 ou 2 ; (disponible 2 semestre 2012) Borne sur pied 16 ou 32 A mono ou triphasée mode 3 et prise type 3. Simple ou double accès dimultané. IP54 IK10. Affichage LCD des informations d’état. Affichage état de charge à led. Accès badge RFID. Verrouillage de la fiche sur borne. Communication IP. Supervision et incrémentation des badges. d (disponible 2 semestre 2012) photo 1 Borne Durastation mode 3 16 A mono 230 V -3,6 kW ou 32 A triphasé jusqu’à 400 V 22 kW. 1 ou 2 prises type 2 simultanées. Sur socle, montage mural, sur poteau, colonne jumelées. Borne conçue pour être évolutive en terme de communication et de puissance. Communication IP. Accès RFID ; Borne Wattstation. 16 A mono 230 V -3,6 kW ou 32 A triphasé jusqu’à 400 V -22 kW. Communication RFID possible, et version connectée avec programmateur et compteur. Version murale (2d semestre 2012) Voirie et parking publics Borne sur pied 16 ou 32 A ; Borne à courant continu. Borne Durastation ; 16 A mono 230 V 3,6 kW ou 32 A triphasé jusqu’à 400 V 22 kW sur pied avec 1 ou 2 prises, ou mural Borne Wattstation : 16 A mono 230 V -3,6 kW ou 32 A triphasé jusqu’à 400 V -22 kW. Mural (2d semestre 2012), ou sur pied (fin 2012). Stations -services Autres offres et remarques Bornes d’alimentation courant continu de 50 ou 100 kW capables de communiquer en réseau à des fins de gestion de charge. Bornes issues du fabricant hollandais Epyon Power, intégré au groupe ABB depuis juillet 2011. Non Logiciels de gestion RFID. 3 Green Up Access mode 1 et mode 2 : prise 2P+T pour charge 14 A maxi design Plexo IP66 IK8, Soliroc IP55 IK10. photo 4 Green Up Premium mode 3 ou mode 2 + mode 3 borne à enveloppe plastique murale ou sur pied. 3,7 kW monophasé 16 A. photo 5 Bornes mode 2 ou mode 3. Mode économique heures creuses (décalage recharge). Gestion d’énergie. Contrôle d’accès sur boîtier alimenté par ligne privative. photo 3 Green Up Access mode 1 et mode 2 ; Green Up Premium mode 3 ou mode 2 + mode 3 borne à enveloppe inox IP55 IK10 murale ou sur pied. Identification RFID, communication IP, pilotage à distance. 1 ou 2 VE simultanés 3,7 kW monphasé 16 A. Green Up Premium idem sauf 32 A triphasé / 22 kW. Borne EVlink Résidentiel mode 3, prise type 3. monophasée 3 kW/16 A. photo 7 Câble avec prise type 1 coté Véhicule. photo 6 Borne EVlink Parking mode 3, prise type 3. Murale (1 PC) ou sur pied (1 ou 2 PC) mono (2 ou 3 kW) ou triphasée (2 à 22 kW). Câble avec prise type 1 coté Véhicule. Non Green Up Premium mode 3 ou mode 2 + mode 3 borne à enveloppe inox IP55 IK10 murale ou sur pied. Identification RFID, communication IP, pilotage à distance. 1 ou 2 VE simultanés. 3,7 kW monphasé 16 A. Green Up Premium idem sauf 32 A triphasé / 22 kW. EVlink Voirie. Socle de prise domestique 8 A / 3 kW ou type 3, 500 Vac / 32 A 22 kW. Mono ou triphasé. Non Produits disponibles à partir du 2d semestre 2012. Non Lancement de l’offre Green Up au 2d semestre 2012. En attendant : mise à disposition d’une borne sur pied ou murale 3,7 kW 16 A monophasée mode 2 ou mode 3 avec possibilité d’identification RFID. Borne EVlink Station mode 4 ou mode 3 + mode 4. - mode 4 : 500 Vcc/125 A + prise mobile type Yasaki ; - mode 3 : 400 Vac/63 A + prise mobile type 2. Borne EVlink Station mode 3, 400 Vac/63 A. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 4 Services web de supervision ; Armoire d’alimentation et de gestion d’énergie (pour grappes de bornes). 5 © Legrand ABB Applications Habi tat collectif et tertiaire © Legrand Habitat individuel © Hager Fournisseur D O S S I E R Gestion énergétique et gestion d’accès Au-delà de la recharge, les équipements utilisés pour les IRVE doivent permettre de gérer l’appel de courant. Pour les bornes en grappe, cette gestion s’effectue en relation avec la puissance maximum disponible à chaque instant. La gestion introduit aussi la notion d’accès et de facturation, entre autres dans les parkings collectifs publics ou privés. Installée au domicile ou en entreprise, la borne de recharge individuelle Hager peut disposer d’une option « Mode économique heures creuses » avec charge décalée ou encore d’un contrôle d’accès pour les bornes disposées dans un espace collectif. Vincent Brunel, Schneider Electric : « Si les applications domestiques nécessitent une gestion énergétique principalement en lien avec les heures creuses, ce sont surtout les applications professionnelles qui vont poser d’importantes contraintes de puissance. Cela nécessite le déploiement de systèmes de recharge capables de considérer la puissance disponible sur le site, rapportée aux pics de charge. Ainsi, il existe des solutions capables, non pas d’interrompre la charge des batteries, mais plutôt de faire varier la puissance de charge. » Afin de gérer les bornes, Schneider Electric propose des outils logiciels totalement dédiés et personnalisés par usage. Ces outils sont mis en œuvre sur base web et accessibles via un serveur Schneider Electric. Par exemple, dans l’habitat collectif, une armoire de grappe permet à un syndic de gérer plusieurs bornes accessibles par carte RFID. Le syndic peut ensuite facturer aux utilisateurs un TECHNOLOGIE TYPES DE PRISES… et modes de recharge Les prises : • type 1 : interface standard jusqu’à 16 A (connecteur utilisé au Japon et aux États-Unis) ; • type 2 : interface de base dédiée au véhicule électrique, jusqu’à 32 A. Fonction pilote et proximité (connecteur utilisé par Mennekes, notamment en Allemagne) ; • type 3 : interface universelle dédiée au véhicule électrique. Haute puissance en développement. Connecteur utilisé notamment en France et promu par l’EV Plug Alliance (2). Les modes de recharge : • mode 1 : prise domestique monophasée non dédiée avec conducteur de terre et d’alimentation ; • mode 2 : prise domestique monophasée non dédiée avec dispositif de contrôle communicant incorporé au câble. L’intensité de charge est limitée à 8 A ; • mode 3 : prise spécifique sur borne et sur circuit dédié. Une fonction de contrôle de recharge est intégrée au socle de prise ; • mode 4 : station courant continu. Branchement sur véhicule sur un chargeur externe équipé d’un câble fixe spécifique. Pour les modes 1 à 3, la norme NF C 15-100 introduit l’idée de circuits spécialisés directement issus du tableau de répartition. Suite page 52 TECHNOLOGIE D O S S I E R Pour leur part, les divisions de GE impliquées dans le développement du véhicule électrique et PSA ont signé un accord de coopération commercial et technologique européen à l’automne dernier. Les deux partenaires entendent travailler conjointement au déploiement d’une offre commerciale destinée aux clients de PSA associant le véhicule électrique à l’infrastructure de recharge. ■ Des partenariats pour le déploiement Hager fait l’objet d’un numéro d’agrément chez PSA dans le cadre de l’équipement des concessions avec des bornes en mode 2 ou mode 3. « Nous allons par ailleurs entamer un travail de prescription avec les concessionnaires des différents fabricants de véhicules électriques, avec pour objectif de faire le lien entre l’acte d’achat du véhicule et l’installation des bornes privatives. » Schneider Electric propose par ailleurs des formations pour les installateurs, afin de les qualifier au standard « ZE ready » de Renault, quant à la mise en œuvre d’infrastructures de recharge. « Chez Renault, nous avons mis en place un outil Internet permettant aux concessionnaires d’orienter les acquéreurs de véhicules électriques vers des installateurs répondant à ce standard. Il s’agit de 800 installateurs pour le secteur résidentiel et de 200, mais bientôt plus encore, pour les installations professionnelles. » Enfin, Schneider Electric s’est également inscrit dans le processus de diagnostic maintenance avec Renault et Nissan. Michel Laurent 6 © Schneider Electric Chez Legrand, on estime qu’un véhicule en charge induit, par exemple, la nécessité de gérer l’énergie au regard des pics de consommation, du coût de l’énergie et du type d’infrastructure sur lequel il est raccordé. © Schneider Electric service comprenant à la fois l’énergie consommée et l’amortissement de l’infrastructure. 7 DEVELOPPEMENT DURABLE Siemens Building Technologies : efficacité énergétique pour le résidentiel et le tertiaire À l’occasion du salon Interclima+Elec, Siemens Building Technologies affiche sa volonté de déployer plus largement une offre habitat en matière de performance énergétique. Rencontre avec Catherine Lambert, directrice de la business unit Siemens Building Automation et Philippe Segonds, directeur de l’activité Control Product Systems au sein de Siemens Building Technologies. performance énergétique des bâtiments touche l’enComment situez-vous votre activité vis-à-vis de la semble des secteurs. Nous proposons un ensemble de filière électrique ? solutions et de services qui vont permettre de générer rapidement des économies sur les factures énergétiques de nos clients. © Siemens Philippe Segonds – Pour 70 % de nos produits, nous travaillons avec la distribution spécialisée traditionnelle et avec la distribution généraliste, dont la filière « distribution électrique ». Si notre offre relève des métiers du génie climatique, il ne faut pas oublier que le marché évolue. C’est pourquoi l’année 2012 marquera pour Siemens Building Technologies une tendance à se développer vers la filière électrique. Ce mouvement résulte de l’arrivée de produits à la frontière entre plusieurs métiers… dont celui de la domotique. Philippe Segonds, directeur de l’activité Control Product Systems au sein de Siemens Building Technologies Lancerez-vous de nouvelles offres « performance énergétique » lors d’Interclima+Elec ? Pour les bâtiments « intelligents », cela implique en majorité les constructions neuves, nous disposons d’une capacité à interconnecter les éléments techniques afin de les remonter vers un hyperviseur au niveau de notre centrale de gestion basée à Lyon, c’est-à-dire à un niveau supérieur à celui d’une supervision. Concernant les bâtiments existants en phase de rénovation, pour lesquels il existe un challenge d’efficacité énergétique aussi, Siemens Building Automation propose 3 niveaux d’intervention relatifs à 3 niveaux de performance. © Siemens Philippe Segonds – Oui, nous dévoilerons des offres particulièrement orientées vers la filière électrique avec, Pouvez-vous détailler cette triple approche en entre autres, de nouveaux compteurs d’énergie primaire rénovation ? pour l’électricité, le gaz ou encore l’eau chaude sanitaire. Catherine Lambert – Elle concerne les bâtiments de Cette approche nous met en phase avec la prise en toutes tailles et pas uniquement ceux de grande envercompte du comptage énergétique dans la RT 2012. Catherine Lambert, gure. L’approche est progressive. Nous la définissons D’ailleurs, au sein de la centrale de régulation existante directrice de la business unit Synco Living, nous ajoutons une capacité à centraliser et Siemens Building Automation en accord avec le référentiel de gestion active des bâtiments, lancé il y a un an par le Gimelec et l’ACR. à remonter les données issues du comptage. Une nouvelle gamme de régulations terminales RX dédiées chauffage, ventilation ou cliPremier pas : la classe EE1 introduit la mesure et la visualisation par matisation sera présentée sur le stand1. Siemens Building Control le client des consommations. Cette prise de conscience des données lancera aussi une solution dédiée à l’automatisation des bâtiments en toute transparence peut aussi faire l’objet d’un lien avec notre cenau standard KNX. trale de gestion. L’économie d’environ 10 % assure un temps de retour moyen d’une année. Pouvez-vous en dire plus sur cette offre KNX ? Philippe Segonds – Elle se situe à l’échelle de chaque pièce du bâtiment, en lien avec un contrôleur local ou centralisé. Des capteurs de luminosité et de mouvement permettent de gérer l’éclairage, les stores et les volets sur la base de scénarios. Des passerelles seront également proposées. Aussi, la nouvelle centrale de communication OZW introduit un serveur web ouvrant la porte à des applications sur iPhone et iPad. Historiquement, les activités « bâtiment » de Siemens sont plutôt orientées vers les applications tertiaires… Catherine Lambert – C’est vrai, et notre offre couvre également toute la partie Industrie, Santé, Pharma et Datas Center. Le challenge de la La classe EE2 va plus loin : elle introduit l’intelligence au sein du bâtiment afin d’optimiser l’existant. Elle permet aussi de migrer d’anciens systèmes vers des logiciels plus récents et surtout plus performants. Les économies d’énergie de 10 à 25 % assurent un temps de retour de 3 à 4 ans. Plutôt destinée aux bâtiments souffrant d’importantes dérives et de factures énergétiques à la hausse, la classe EE3 fait place à un audit détaillé. Le suivi de préconisations relatives à l’ensemble des équipements techniques permet de garantir des économies sur la base d’un contrat de performance énergétique (CPE) avec, pourquoi pas, un financement des travaux. À ce stade, il s’agit d’économiser 20 à 35 % d’énergie et fluides pour un temps de retour de 3 à 7 ans. ■ Propos recueillis par Michel Laurent 1 : Hall 7.2 - allée H - Stand 36 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 53 CHANTIER Nexans, mécène du musée du Louvre-Lens Dans le cadre d’un budget de 150 M€, le futur musée du Louvre à Lens s’apprête à recevoir 450 000 à 550 000 visiteurs par an à partir du 4 décembre 2012. En lui fournissant à titre gracieux des câbles d’énergie et de communication, Nexans poursuit son engagement en faveur de la protection et du développement du patrimoine historique, culturel et artistique. Jean-François Josso, responsable de la Prescription Bâtiments, Nexans France. Tension (ou HTA) et de câbles pour courants faibles. Les câbles HTA (20 kV) alimentent trois TGBT (tableau général basse tension), un pour la partie centrale et deux pour les ailes ; ainsi qu’une douzaine de tableaux divisionnaires. Ce sont des câbles enterrés qui vont directement du poste source EDF vers les TGBT : la structure même du bâtiment et sa vocation d’expositions modulables conduisent au choix de câbles C1 (non propagateurs de l’incendie) sans halogène très faiblement émetteurs de fumées. Ce sont 280 km de câbles au comportement au feu amélioré Alsecure et surtout Alsecure.bat (60 % de l’ensemble livré) qui ont été utilisés, ainsi que 90 km de câbles CR1 C1 de sécurité incendie sans halogène Alsecure Plus… Plus 20 km de câbles divers : câbles de contrôle-commande, câbles d’alimentation de climatisations, etc. « L’ensemble des câbles déjà livrés représente 60 % du besoin d’équipement du musée LouvreLens. Il reste 40 % des câbles à livrer d’ici miaoût 2012 », précise Jean-François Josso. Des installateurs agréés par Nexans… © D.R. D’une hauteur de six mètres, ses cinq bâtiments sont reliés de plain-pied pour offrir aux visiteurs une véritable continuité de parcours. Ce musée va s’organiser autour du hall d’accueil (3 600 m²) où se concentrent en rez-de-jardin, les espaces matérialisés par des bulles en verre dédiés à l’accueil des visiteurs, la librairie, les boutiques, une cafétéria et un espace pique-nique. Aux niveaux inférieurs : les réserves visibles et visitables, ainsi qu’une cellule de restauration d’œuvres d’art. Deux ailes se déploient de part et d’autre : l’une est la Galerie du Temps longue de 120 m et 25 m de large, dédiée à 6 000 ans de l’histoire de l’art au travers de 230 œuvres prêtées pour une durée de cinq ans, en l’occurrence un échantillon illustrant toute la richesse du musée du Louvre. Au fond, dans le pavillon de verre, le visiteur pourra admirer des œuvres d’art susceptibles d’être exposées à la lumière naturelle, notamment des sculptures. Dans l’aile opposée, se trouve la salle des expositions temporaires. Au sein de cet espace de 80 m de long, deux grandes expositions seront organisées chaque année, la première étant dédiée à la Renaissance. À l’extrémité de cette aile : la Scène, un grand auditorium de 950 m² pouvant accueillir 400 personnes assises. Un peu à l’écart, se trouve le bâtiment réservé au personnel du musée. De l’autre côté : le restaurant. © D.R. Le site d’implantation du futur musée du Louvre est remarquable : un ancien carreau de mine en partie boisé, s’étendant sur plus de 20 ha en cœur de ville. À l’issue du concours d’architecture, le projet a été confié à l’agence japonaise Sanaa. Ses architectes ont opté pour une construction de verre et de métal dont l’apparente simplicité des formes géométriques cache une extrême sophistication des lignes, des matériaux et de chaque détail. Installation de câbles Alsecure Plus dans la Galerie du Temps. Nexans, engagé dans le mécénat du Louvre-Lens Pour les courants faibles, Nexans a livré 70 km de câbles télécoms LYST, 240 km de câbles LAN Catégorie 6A (LANmark-6A F1/UTP 10G LSZH) pour raccorder 3 750 points espacés de 62 m, ainsi que 11 km de câbles optiques multimodes et 10 km de câbles monomodes, représentant au total 97 km de fibres optiques multimodes et 55 km de fibres optiques monomodes, plus 220 panneaux de brassage LANmark 24 ports et 50 panneaux optiques LANmark 24 ports SC. « Le réseau LANmark est garanti 30 ans… », précise Jean-François Josso : «… à condition que les installateurs soient formés à ces produits et agréés par Nexans, et que Nexans valide leur installation ». © D.R. Dans le cadre de son mécénat du LouvreLa formation à Paris de ces installateurs a été Lens, Nexans apporte de la sécurité, de l’effiintégrée dans le mécénat : les demandes cacité énergétique et une contribution à l’envid’approvisionnement sont éditées par ronnement. La valorisation de cette contribuDelannoy-Dewailly en charge du lot Le projet du musée du Louvre-Lens tion est estimée entre 700 000 euros et 1 milClimatisation et Régulation, Ineo Nordlion d’euros, sur 3 années. Jean-François Picardie en charge du lot Courants Faibles, et Josso, responsable de la Prescription Bâtiments chez Nexans Satelec en charge du lot Courants Forts et VDI. ■ France, détaille ce mécénat qui voit la fourniture de câbles Moyenne Jean-Claude Festinger = 54 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 CHANTIER © R.K. L’imposant hangar H6 à Roissy-CDG est destiné aux opérations de maintenance de l’Airbus A380. Prises industrielles Maréchal Electric à la base maintenance de l’A380 Fournisseur historique d’Air France, Maréchal Electric équipe avec ses prises électriques industrielles l’ensemble des sites de la compagnie aérienne. À ce titre, Maréchal équipe le hangar H6 à Roissy-CDG, première base de maintenance d’Air France Industries dédiée à l’Airbus A380. Quadriréacteur à double pont, d’une capacité de transport égale à celles d’un Airbus A340 et d’un Boeing 777, l’Airbus A380-800, emporte plus de 500 passagers, avec un rayon d’action de 15 400 km qu’il parcourt à la vitesse de 900 km/h. Depuis novembre 2009, Air France a acquis six Airbus A380, et en attend deux de plus en 2012, et a déjà transporté ainsi plus d’un million de passagers, à destination de Tokyo, Johannesburg, Montréal, New-York, Washington et Dubaï, et prévoit de desservir Los Angeles quotidiennement à partir de mai 2012. également l’eau et récupèrent les eaux usées. La fabrication de ces bornes a été réalisée par la société Cavotec (intégrateur) et le cahier des charges d’AFI spécifiait qu’elles soient équipées de prises électriques industrielles MARECHAL, un standard en termes de connexion électrique chez Air France. Maréchal Electric fournisseur historique d’Air France Les bornes rétractables, également appelés pits, au nombre de quatre fournissent l’ensemble des fluides ; électricité via les prises industrielles de Maréchal, eau, fibre optique, évacuation des eaux usées. Deuxième hangar, en prévision, et banc d’essais réacteur, en cours de construction © R.K. Pour préparer l’arrivée de l’A380, Air France Industries (AFI), branche de la compagnie responsable de la maintenance et de la réparation des avions, a mené un long travail avec les autorités aéroportuaires afin d’adapter les infrastructures et les équipements au sol. Sur l’aéroport Roissy-CDG, où AFI possède déjà huit hangars base maintenance, AFI a fait construire un hangar pour l’A380, dès 2007. D’une surface de 25 000 m², dont 12 500 m² pour la nef, de 90 m de profondeur, 110 m de largeur et 40 m de hauteur, il accueille exclusivement l’A380, long de 73 m pour une envergure de 79,8 m et 32 m de hauteur. Livré en 2008, le hangar H6 est équipé d’une plate forme intégrée dans la structure spécifique à l’Airbus A380. © R.K. Hangar géant, appareil hors norme Maréchal Electric est un fournisseur historique d’Air France, les deux sociétés sont nées à la même époque. Aussi, depuis 1953, Maréchal Electric équipe les infrastructures de la compagnie avec des prises décontacteurs pour l’industrie dont les gammes DN 63 A et DS 125 et 250 A, installées à Roissy-CDG, Orly et Toulouse. Ces prises ont été choisies pour leur fiabilité, apport en puissance et leur pouvoir de coupure intégré. Les équipes de maintenance en 3x8 peuvent intervenir sur les équipements en charge ou hors charge en toute sécurité, même sur des prises moyennes ou fortes puissances. Elles résistent également aux liquides extrêmement corrosifs utilisés pour les tests hydrauliques : Skydrol. Les fluides distribués par des galeries techniques Pour l’alimentation électrique de l’appareil et des équipements de maintenance (outillage, équipements spécifiques, docks et échafaudage de maintenance ou d’accès à l’appareil), sont utilisés différents câbles courant fort : 220 V, 380 V, haute puissance de 115 V-400 Hz pour piloter les vérins destinés à soulever l’avion, et courant faible (fibre optique). Au lieu d’être enterrés en saignées au sol, ils circulent le long de galeries techniques souterraines vers les 4 bornes de distribution multifluides disposées autour de l’appareil. Des bornes rétractables équipées de prises électriques industrielles Maréchal Electric Ces bornes sont rétractables dans le sol, par souci d’ergonomie, les fluides sont ainsi centralisés en un seul point. Ces bornes fournissent À proximité de ce premier hangar, AFI prévoit d’en construire un deuxième, le H7 qui, plus polyvalent pourra recevoir un A380, deux A330 ou deux A340 ou même deux Boeing tête-bêche, pour Air France mais aussi pour d’autres compagnies aériennes. L’opérateur de maintenance aéronautique poursuit également le chantier du banc d’essai réacteurs (BER) de nouvelle génération, qui sera installé d’ici un an à Roissy-CDG. Il aura ainsi la capacité de traiter tous les moteurs qui équipent les avions de lignes actuels ou futurs. Le groupe se fixe un chantier record de deux ans et demi pour une ouverture prévue début 2014. Les deux projets s’inscrivent dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE). Le groupe Air France Industries assure le support de près de 1 300 avions appartenant à 150 compagnies aériennes internationales. Nul doute que ces nouvelles infrastructures continueront à être équipées de prises Maréchal Electric. ■ Roland Kuschner www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 55 CHANTIER Toshiba : les LEDs entrent au Louvre Avec sa philosophie AKARI, concept japonais selon lequel l’éclairage influe profondément sur nos sens et nos émotions, Toshiba prône l’idée « d’harmonie, de respect et de beauté » et cherche à intégrer des solutions LED à notre quotidien de manière réfléchie, esthétique et harmonieuse. Ainsi, c’est cette notion qui a inspiré les nouveaux éclairages de la Cour Napoléon et de la Pyramide révélés le 6 décembre 2011. la construction de nouvelles ailes, au nord et au sud, destinées à masquer le désaxement qui existait entre les deux palais, le Louvre et les Tuileries. L’architecte garnit l’ensemble de la cour d’une profusion de sculptures : cheminées entièrement décorées et se terminant en sarcophage, surabondance de chaînages vermiculées, de chapiteaux très travaillés, de guirlandes, de volutes, de cariatides, de trophées. Ornementation qualifiée à l’époque de « haute confiserie » à laquelle s’ajoutèrent quatre-vingt-six statues d’hommes célèbres hautes de trois mètres. © Toshiba La précédente mise en lumière des façades de la cour Napoléon (réalisée en 1993 , concepteur lumière Olivier Wattiau et Jean-François Arnaud, maîtrise d’œuvre EDF) faisait appel à des lampes halogènes et xénon – dotées de teinte chaude – qui équipaient des projecteurs placés sur les façades elles-mêmes. Musée du Louvre – Cour Napoléon et Pyramide (architecte Ieoh Ming Pei) éclairées par Toshiba le 6 décembre 2012. La disparition des ampoules à incandescence est prévue pour 2012 dans la plupart des pays européens, et Toshiba prévoit une croissance de 60 % pour les solutions d’éclairage LED pour cette année seule. Cette transition est un des axes majeurs utilisés par la Division Toshiba Lighting en Europe pour développer des solutions d’éclairage LED répondant véritablement aux besoins du marché européen. Cette stratégie a été employée ces deux dernières années et a culminé avec l’approche sur mesure du projet du Louvre. Toshiba a commencé une collaboration avec le Louvre, il y a un an, alors qu’aucun produit LED existant ne permettait de garantir une parfaite modernisation de son éclairage extérieur. Toshiba Lighting et sa division Europe ont relevé ce défi technologique afin d’aider l’un des monuments les plus célèbres au monde à s’adapter au futur en passant aux solutions d’éclairage LED économes en énergie. De cette démarche commune de développement durable et de la rencontre de deux hommes, Henri Loyrette, président directeur général de l’institution séculaire et Norio Sasaki, PDG de Toshiba, est né le projet de rénover la mise en lumière extérieure. C’est dans le respect de cette ambiance chaleureuse que la rénovation de l’éclairage devait s’opérer. François Séguineau, Vice-président de l’activité Lighting Europe et directeur général de Toshiba Systèmes France explique l’engagement de la Société dans cette aventure « Toshiba est un acteur impliqué dans le développement durable depuis plus de 15 ans : une démarche exprimée par une philosophie d’entreprise et un management environnemental qui nous sont propres. Ce partenariat avec le Louvre a représenté pour nous un défi majeur non seulement en termes de développement de technologies efficientes et peu énergivores mais aussi de produits à faibles impacts environnementaux, en assurant le même rendu lumineux. » En effet, s’il n’y avait pas de « cahier des charges » à proprement parler, l’administration du Louvre était formelle, les nouvelles lumières devaient renvoyer le même aspect visuel, sans modifier l’architecture des façades, et les luminaires devaient se faire aussi discrets que possible. Noël Marciniak, responsable marketing Produits Europe, Toshiba New Lighting Systems, précise « nous « Autrefois, huit mille lanternes avec des chandelles mal posées, que le vent éteignait ou faisait couler éclairaient mal et ne donnaient qu’une lumière pâle, vacillante, incertaine, entrecoupée d’ombres mobiles et dangereuses : aujourd’hui on a trouvé le moyen de procurer une plus grande clarté à la ville et de joindre à cet avantage la facilité du service. Les feux combinés de douze cents réverbères jettent une lumière égale, vive et durable », ainsi Louis-Sébastien Mercier, écrivain et journaliste jugeait-il l’éclairage public de la Ville de Paris en 1782 (Tableau de Paris). Mais il n’était toutefois pas question encore de la Cour Napoléon, ouverte seulement un siècle plus tard par Hector Lefuel, résultat de 56 © Toshiba Un éclairage d’avenir qui s’appuie sur le passé Le Pavillon Colbert a été mis en lumière par les luminaires à LED dotés d’une température de couleur chaude et d’un IRC de 85. www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 © Toshiba © Toshiba © Toshiba CHANTIER François Séguineau, Noël Marciniak, Vice-président de l’activité Lighting Europe et directeur général de Toshiba Systèmes France responsable marketing Produits Europe, Toshiba New Lighting Systems étions tenus à un certain mimétisme, à commencer par la température de couleur, 2 700 K et 3 000 K, et installer, si possible, les nouveaux luminaires aux mêmes emplacements que les précédents, sans modifier le câblage et l’alimentation existants. » 6 modèles de luminaires développés spécifiquement Le spécialiste de la LED a proposé des diodes électroluminescentes d’un blanc homogène, dans les teintes chaudes requises ; restait à développer des luminaires répondant aux exigences du Musée et des architectes des monuments historiques. En tout, 6 types de luminaires ont été conçus et fabriqués pour offrir les performances techniques et environnementales demandées. Des luminaires linéaires, lèche-murs, en profilés d’aluminium, déclinés en différentes longueurs allant de 0,33 m à 1,49 m, avec des flux lumineux de 25 à 114 lumens, ont été disposés sur deux niveaux des façades du pavillon Colbert, en révélant les détails architecturaux ; positionnés sous les toits, des projecteurs à faisceau extensif, 1 350 lumens, soulignent les combles des bâtiments. Ces deux modèles (IP65) offrent un design discret, se fondant dans l’architecture, sans l’affecter. Pour la pyramide, la contrainte était identique : le concept lumière créé par Claude Engle avec l’architecte Ieoh Ming Pei, en 1989, devait être respecté scrupuleusement. À l’époque, afin que « la Pyramide étincèle comme un cristal », le bureau d’étude conçut un éclairage de Les modules à LED ont été intégrés discrètement à la structure métallique de la pyramide. la structure porteuse filigrane, avec une lumière brillante à faisceau étroit, réalisé à l’origine à l’aide de lampes halogènes qui furent remplacées, en 2004, par des lampes aux halogénures métalliques, moins énergivores. « Nous avons développé des boîtiers à modules LED, que nous avons installés dans le bas de la structure métallique, à l’intérieur de la pyramide. La principale difficulté était de limiter l’éblouissement, le flux lumineux étant ascendant », souligne Noël Marciniak. « Pour ce faire, nous avons intégré des réflecteurs aux modules mêmes ; tout le processus de fabrication s’est déroulé étape par étape avec une étroite collaboration entre les deux équipes : celle des ingénieurs de Toshiba au Japon et celle du bureau d’études du Louvre, qu’il s’agisse du design, des matériaux des appareils, de leur installation ; nous avons procédé à chaque fois à des tests in situ ». Comme la pyramide et les pyramidions présentent des structures légèrement différentes, deux types de luminaires ont été adaptés, l’un avec un flux de 1305 lm et l’autre de 330 lm. En tout, 116 appareils ont été installés dans la pyramide et 48 répartis dans les trois pyramidions. Un projet qui s’inscrit dans la durée La mise en lumière de l’ensemble des façades de la cour Napoléon sera achevée au premier semestre 2012 ; celle de la Cour carrée en 2013 : deux autres modèles spécifiques à LED y remplaceront notamment les luminaires à lampes xénon installés en 1993. Pour François Séguineau, « l’expérience a été très enrichissante ; nous avons réussi à relever ce défi : mettre en œuvre une technologie innovante dans le respect environnemental et architectural du musée tout en préservant le rendu lumineux auquel chacun est attaché. Nous n’avons pas changé l’image du Louvre mais espérons avoir donné de Toshiba celle d’un leader en éclairage. » La technologie LED répond aux engagements du Louvre qui a signé en septembre 2010 la « Charte Développement durable des Établissements et Entreprises publics ». La rénovation de la mise en lumière de la pyramide et des façades du Louvre permet en effet de réaliser 73 % d’économies d’énergie, la consommation électrique passant de 392 000 à 105 000 W, et de réduire de 30 % le nombre de luminaires installés. © Toshiba Le projet ne s’arrête pas là : en effet, l’accord signé entre le Louvre et Toshiba s’inscrit dans la durabilité dans tous les sens du terme. Il comprend la pérennité des appareils (jusqu’en 2023) dont la durée de vie est estimée à 40 000 heures, mais aussi le remplacement, au total, de 4 500 luminaires existants. ■ Les luminaires de la pyramide offrent un flux lumineux de 1305 lm. Isabelle Arnaud www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 57 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Urmet Captiv lance Note, un kit évolutif pour la sécurisation des villas Urmet Captiv, leader français en interphonie et contrôle d’accès résidentiel, spécialisé dans le collectif et la maison individuelle, lance Note, un kit villa ultra complet à forte valeur ajoutée et à un prix « contenu » ; un nouveau produit se situant bien au-delà de l’interphonie traditionnelle pour villa, et au cœur d’un solide plan d’ensemble, dont l’un des volets vise à susciter la demande. © R.K. avec possibilité d’annuler la fonction d’éclairage – foncComme bien souvent, ce sont les challengers qui font tion discrète), possibilité d’ajouter trois moniteurs addibouger le marché. Aussi, c’est à ce titre que l’équipe tionnels intercommunicants, etc. française d’Urmet Captiv a décidé d’initier un cahier Les accessoires et extensions : moniteurs supplédes charges pour élaborer un nouveau kit d’intermentaires, détecteurs, caméras, serrures électrophone pour villa, exclusivement distribué et installé niques, etc., complètent le kit Note. La façade du par la filière professionnelle. moniteur est proposée en 6 teintes dont le blanc, et Le service R&D d’Urmet en Italie a été chargé de la fabriles plaques de rue comme le moniteur peuvent être cation et du design, l’idée était de proposer une solution posés en saillie (épaisseurs respectives de 24 et intégrée, complète par l’étendue de ses fonctions, très 28 mm) ou encastrés dans le mur. éloignée de celles vendues en GSB (grande surface de Philippe Carbuccia, bricolage). « L’interphonie vendue en GSB est souvent directeur des opérations identique à celle de la filière professionnelle, avec un difd’Urmet Captiv Un kit prêt à fonctionner férentiel de prix important défavorable pour l’installateur. Il était temps de réagir, de donner de la valeur ajoutée à ce proPour l’installateur, Note, qui est garanti 3 ans, offre un haut niveau de duit, et aider nos partenaires à se développer sur ce segment », performance audio (>100 dB pour la plaque de rue) et vidéo. Les estime Philippe Carbuccia, directeur des opérations d’Urmet Captiv. plaques de rue sont en zamak et certifiées IK07 et IP44. Note se dis- Urmet Captiv lance aujourd’hui une solution inédite et évolutive cumulant les fonctions d’interphonie, de contrôle d’accès, de surveillance pour la villa et de détection d’intrusion : le système intégré Note. Le cahier des charges du système Note comportait les axes suivants : apporter de la valeur ajoutée avec un système se différenciant par ses fonctions d’usage, proposer un produit performant et simple à poser. Ceci à un « prix contenu », soit 460 € (prix installateur conseillé), le prix d’un kit de base pour professionnels. Note, des options multiples de sécurisation © R.K. Un prix contenu pour Note Campagne et outils de lancement Le lancement de Note s’accompagne d’une large campagne de communication pour faire connaître le produit auprès des usagers, et aider l’installateur à comprendre le produit, à argumenter autour. Une communication sera déployée dans la presse maison et décoration et les sites Internet axés immobilier. Un site dédié www.kitnote.fr explique les bénéfices de Note à l’utilisateur et constitue un véritable support d’aide à la vente pour l’installateur. Ce site, ainsi que sa version Smartphone, propose des spots vidéo « d’usage par fonction ». L’installateur trouvera sur le site www.urmet-captiv.fr, les schémas, les fiches produits et des vidéos d’aide à l’installation. « Note commence à être mis en stock chez les distributeurs qui sont enthousiasmés par notre plan d’ensemble », souligne Philippe Carbuccia. ■ Le kit villa Note et son présentoir pour agence. Design recherché et fonctionnel, avec touches sensitives, pour le moniteur Note à façade interchangeable. Plaque de rue avec badge, sans clavier. Note intègre toutes les fonctions optionnelles des kits de la filière professionnelle : mémoire vidéo, message familial, contrôle d’accès par badge intégré à la platine de rue (cinq badges et deux puces sont fournis dans le kit), fonctions professions libérales avec message d’accueil et ouverture automatique du portail, boucle magnétique pour malentendants intégrée au moniteur. À ces fonctionnalités, s’ajoutent des options de sécurisation gérée par une même alimentation : gestion de 1 à 4 caméras de vidéosurveillance visualisables sur le ou les moniteurs (branchement par 4 fils sans coaxial), gestion des détecteurs de présence et des détecteurs de porte ouverte, lesquels déclenchent des alertes visuelles, sonores, possibilité de report d’appel sur un carillon radio ou sonnerie filaire, gestion de deux plaques de rue (caméra 120 ° grand angle 58 tingue par sa facilité et sa simplicité d’installation : utilisation du câblage 2 fils non polarisés existant, raccordement de l’automatisme de portail sur la plaque de rue, kit prêt à fonctionner, étrier du moniteur compatible avec l’installation sur une boîte d’encastrement de Ø 60 mm pour appareillage, contrôle d’accès par badge (évite la pose d’un clavier au portail), portée du système de 130 m en câble standard, notices utilisateur et installateur, la version installateur existant en version simplifiée. Roland Kuschner « Accédez au site mobile kitnote.fr » www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 COURANTS FAIBLES PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Simon annonce la Série 54 premium : bien plus qu’un appareillage, un objet de séduction Simon Matériel électrique complète ses gammes avec la Série 54, en version métal et en version ABS, qui se situe entre la Série 27 et la Série 82. Très tactile, avec un design doux, et une innovation : un fil de LED bleu en surlignage, la Série 54 est présentée au salon Interclima+Elec. design. Simon conçoit ses produits autour de la demande de ses clients, ce qui est synonyme d’une approche respectueuse et concertée quant à obtenir des produits en parfaite adéquation avec les professionnels et la demande du marché », souligne Jean-Noël Galliot. © Simon Avec une équipe commerciale « terrain » étoffée, très orientée prescription, Simon a terminé l’année 2011 avec des résultats satisfaisants. « Notre résultat est lié au fait que nous sommes particulièrement réactifs et flexibles, et puis le secteur tertiaire, notre secteur de prédilection, reste porteur. L’objectif de Simon est d’être et de rester reconnu comme un spécialiste de l’appareillage, de la goulottes et des colonnes d’alimentation électrique en aluminium », explique Jean-Noël Galliot, directeur général de Simon Matériel électrique France. Appuyée par une politique très engagée en faveur de la distribution (80 % de son CA) en France, Simon vise les 90 % à court terme, avec elle. Une gamme complète en acier ou en ABS En 2012, Simon France lance une nouvelle gamme d’appareillage, la série 54 qui se situe dans le moyen haut de gamme, destinée au marché résidentiel individuel. « Du luxe et de la qualité à un prix abordable. Cette gamme vient s’inscrire dans notre offre qui comprend la Série 22 (entrée de gamme pour le collectif), la Série 27 (gamme déco), les Séries 82 et 88, situées haut et très haut de gamme », déclare Jean-Noël Galliot. « La Série 54 est très tactile, sensitive au toucher, et conçue comme un objet de séduction que l’on peut installer dans n’importe quelle pièce d’une maison ou d’un immeuble, grâce notamment à son design épuré. Elle s’inspire de la Série 27 pour en prendre le meilleur. Nous avons beaucoup travaillé sur la facilité d’installation ainsi que sur le coté tactile qui procurent instantanément la certitude d’avoir un produit de qualité ». Cette Série permet 55 combinaisons, avec 11 plaques en métal (Série 54 Premium) et 6 plaques en ABS dont une en finition aluminium. Son design est légèrement galbé et affleurant au mur. Elle couvre toutes les fonctions de classique et de confort, depuis l’interrupteur basique jusqu’aux fonctions les plus sophistiquées : capteurs de mouvement, détecteurs de gaz, prises HDMI, RJ45, etc. Un fil bleu en LED, en option, souligne le contour des enjoliveurs, donnant à l’objet un relief discret et séduisant. En adéquation avec la demande du marché Faciliter l’installation La Série 54 a été développée et est fabriquée par l’usine polonaise du Groupe. Cette usine, installée à Cracovie, modernisée et automatisée, emploie 450 personnes. « À l’origine conçue pour le marché local, cette gamme devient complètement adaptée au marché français puisque nous avons intégré les spécificités requises et répondu à la demande de nos clients, tant en termes de fonctionnalités que de La plaque métal sur laquelle se clipse la plaque décorative, possède un méplat qui évite le chevauchement entre les plaques et facilite leur alignement (entraxe 71). Les mécanismes sont soit à griffes (en rénovation), soit vissés (pour le neuf). Pour les câbles, les connexions des mécanismes sont agrandies afin de faciliter les doubles connexions et « faire » un départ. L’appareillage est doté d’un schéma de câblage visible directement sur le mécanisme, pour faciliter la pose et est proposé en version unipolaire ou bipolaire. Sur les prises, tous les contacts sont situés d’un seul et même côté et proposés avec des éclisses de sécurité interdisant l’accès à leur partie active. Jean-Noël Galliot, directeur général de Simon Matériel électrique France La Série 54 vise le marché résidentiel Simon à Interclima+Elec © Simon Un catalogue spécifique à la Série 54 est en cours de diffusion, ainsi qu’une mallette d’échantillons. Cette gamme, qui sera commercialisé à partir de mars, sera présenté sur le stand de Simon au salon Interclima+Elec 2012 (Hall 7.2 stand P040), une édition qui marque le retour des fabricants à ce salon. La Série 54 s’inscrit dans la politique de Simon, innover et surprendre tout en s’attachant à la « voice of customer ». ■ Roland Kuschner La Série 54, très tactile, avec un design fin, affleurant au mur et légèrement galbé, se situe dans le moyen/haut de gamme, à prix abordable pour le résidentiel. 60 APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Wago présente des mini-bornes CI pour LED et contrôleurs Ethernet 2.0 Parmi toutes les nouveautés que propose Wago à Interclima+Elec sur son stand (Hall 7.2, allée M 044), le fabricant met l’accent sur ses bornes LED pour montage CMS, destinées aux intégrateurs en éclairage, et dans le domaine de l’automatisme, la nouvelle génération de contrôleurs Ethernet. Mini-bornes WAGO pour circuit LED Cette borne avec boutons-poussoirs est destinée à équiper un circuit de LED en montage CMS (composant monté en surface) sur circuit imprimé. Grâce à un raccordement pratique et son encombrement réduit, elle trouve sa place dans de nombreuses applications d’éclairage pour le bâtiment : éclairage LED pour appareils suspendus, éclairage public/extérieur, blocs de secours, marquage au sol et de nez-de-marche, lettres lumineuses, éclairage architectural, mais également la connexion de signaux digitaux, téléphoniques, alarmes ou encore pour des applications industrielles. également le câblage en automatique par des robots pour les grandes séries. © Wago Contrôleurs Ethernet Wago : 5 fois plus rapide et polyvalents Mini-bornes pour circuit LED, 4,5 mm d’épaisseur pour un encombrement réduit. © Wago Toujours très attentif aux évolution et demandes du marché, Wago propose deux nouveautés phares. L’une, les bornes série 2060, répond aux besoins en pleine expansion des éclairages LED. L’autre nouveauté concerne les contrôleurs Ethernet utilisés en industrie, avec une nouvelle gamme 2.0, plus rapide, plus puissante, qui va remplacer l’ancienne. Mini-bornes LED pour un raccordement rapide sans outil. Ces nouveaux automates programmables sont destinés à toutes les applications visant à réduire les opérations de maintenance dans l’industrie. Ils offrent des temps de cycle courts et acceptent de nombreux protocoles pour ainsi être flexibles et polyvalents. Des applications ont notamment déjà été réalisées pour piloter des machines de production et des applications de data logging (suivi de données énergétiques, bancs de tests, traçabilité, etc.). Cette nouvelle gamme de contrôleur propose 3 nouveaux contrôleurs Ethernet 32 bits nouvelle génération avec : plus de puissance (5 fois plus rapides), plus de mémoire, un système de fichier étendu et encore plus de fonctionnalités, comme la présence de 2 ports Ethernet avec switch intégré. Trois versions de contrôleurs © Wago Les trois versions de contrôleur : 750-880, 750-881 « Aussi petite qu’un ongle, cette mini-borne LED et 750-882, sont entièrement compatibles avec pour montage CMS (réf. 2060-402) offre un l’ancienne génération ainsi qu’avec tous les encombrement minimum, sans générer d’ombre modules d’E/S de la gamme Wago-I/O-System. En parasite avec une hauteur de seulement matière de flexibilité et de polyvalence, au-delà des 4,5 mm », explique Bertrand Voisine, responsable protocoles réseau standard (HTTP, SNTP, DNS, marketing de Wago. La présence de boutonsDHCP, etc.), ils supportent les protocoles MODpoussoirs sur la borne facilite le raccordement BUS/TCP et Ethernet/IP. sans outil, de fils rigides et souples de section de 0,34 à 0,75 mm². Les fils rigides sont raccordés Le 750-880 peut en plus accueillir une carte SD, par insertion directe grâce à la technologie Cage permettant le rechargement de la configuration Clamp®S et les conducteurs souples par l’appui Grande capacité et petit prix pour la nouvelle et du programme automate sans logiciel, ainsi sur les boutons-poussoirs. Avec son pas de 4 mm, génération de contrôleurs Ethernet déclinée qu’un stockage de données (data logging) en trois versions. la juxtaposition de plusieurs bornes est possible locales jusqu’à 8 Go. Le 750-881 est la version de sans perte de pas. Actuellement en version 2 pôles, elle sera très base, 5 fois plus rapide que la version antérieure, pour une utilibientôt complétée par des bornes 1 et 3 pôles (tension nominale : sation industrie et bâtiment. Le 750-882 est équipée de deux ports 160 V / 320 V - courant nominal : 5 A - encombrement réduit dimenEthernet et deux ports séparés (applications redondance de sions en mm : 4,5 x 7,9 x 13,1). réseaux, sur des process critique ou en télécontrôle. « Ces contrôleurs intègrent et concentrent un très grand nombre de fonctions pour un petit prix, d’où une réduction des coûts d’infraConditionnement des mini-bornes LED structure ; un seul contrôleur suffit là où il en faut trois, à fonctions égales », souligne Pascal Tigréat, responsable produits Le conditionnement du produit en « Tape and Reel » (bandes enroulées sur bobines), l’espace de succion, sur la borne, est suffisant automatismes de Wago. ■ Roland Kuschner pour la technique « Pick & Place » utilisé par les machines de mise en place automatisée de composants lui permettent de s’intégrer COURANTS FAIBLES parfaitement aux processus CMS. La conception du boîtier autorise www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 61 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS ABB introduit une offre de vidéophonie et d’audiophonie Issus de la gamme Busch-Jaeger, les vidéophones et audiophones qui constituent l’offre ABB-Welcome visent le marché résidentiel individuel et collectif, et le marché tertiaire, aussi bien en rénovation que pour les installations neuves. Au menu : design et simplicité d’utilisation. d’ouverture de porte et d’éclairage de l’entrée. Avec des fils de 0,8 mm de diamètre, la longueur de liaison maximale entre l’unité centrale et le plus éloigné des combinés internes ou des platines externes, atteint 100 m (vidéophonie) ou 300 m (audiophonie). Le combiné interne La platine externe Conçue pour un montage encastré ou en Un audiophone sobre saillie, elle existe en version audiophonie et simple d’utilisation. seule ou vidéophonie. Cette dernière intègre une caméra couleur couvrant un champ visuel de 104º (diagonale). De plus, elle peut être réglée mécaniquement de 15º afin de s’adapter aux conditions environnantes. En fonction de la lumière ambiante, 6 leds infrarouges entrent en action tandis que la caméra commute en mode noir et blanc afin d’accroître la reconnaissance faciale nocturne. Le module caméra anti-rayures est résistant au feu. Toutes les stations externes ABB-Welcome sont disponibles en deux matériaux (acier inoxydable brossé/ métal peint) et selon plusieurs variantes de modules et de sonnette. Individuel ou collectif ABB-Welcome permet d’équiper une maison individuelle, un site tertiaire ou encore un immeuble collectif jusqu’à 15 appartements (audiophonie) ou 12 appartements (vidéophonie). Sur une installation collective vidéo, chaque occupant reste cependant libre d’opter pour l’audio ou la vidéophonie. Une unité centrale alimente et commande l’installation : elle assure le raccordement des stations internes et externes, du système électrique 62 Sur le combiné interne du vidéophone, l’écran tactile haute résolution présente une diagonale de 17,80 cm (7 pouces). Astuce : une fonction de cadre photo numérique permet aussi d’afficher les photos de son choix en utilisant une carte SD. Lorsque l’on sonne à la porte, l’image du visiteur s’affiche automatiquement. Pendant la conversation, il est possible de le photographier. Trois photos de chaque visiteur sont automatiquement enregistrées, même en cas d’absence. Par ailleurs, 5 tonalités permettent de distinguer si le visiteur se trouve à la porte principale ou à l’étage (cas du système collectif). Coté interface, six touches « physiques » et l’écran tactile donnent accès aux différentes fonctions. Les touches physiques concernent : la communication (prendre un appel et raccrocher), l’ouverture de porte électrique, le mode silence Le combiné interne (coupe le micro de la station interne pendant la du parlophone adopte conversation. Cette touche permet aussi de désle design de activer la sonnerie), la lumière (allumage direct l’appareillage. de l’éclairage de l’entrée), la prise de photos (prendre une photo instantanée des visiteurs), les réglages (personnaliser la configuration). Les touches tactiles permettent pour leur part d’affiner les réglages et d’accéder à l’historique des enregistrements. L’audiophone avec combiné dispose quant à lui de 3 grandes touches d’accès rapide : activation directe de l’ouverture, mode silence et éclairage de l’entrée. Vidéophone et audiophone sont disponibles selon 3 finitions : blanc studio mat, argent aluminium ou anthracite mat. Encastré dans un boîtier double diamètre 58 mm, le parlophone main-libre présente l’originalité de se fondre avec les différentes gammes d’appareillage Busch-Jaeger d’ABB (interrupteurs et prises de courant). Un écran central de 3,80 cm (1,5 pouces) indique la fonction activée. Pour le moment, ces gammes de produits ne sont pas commercialisées en France. ■ Le combiné vidéo interne avec écran tactile. © ABB Fin du premier semestre 2012, ABB lancera sur le marché français une offre d’interphonie et de vidéophonie. Une première dans l’hexagone pour l’industriel. La nouvelle gamme fait l’objet d’une présentation sur le stand ABB lors du salon Interclima+Elec (7-10 février 2012 / Paris Porte de Versailles). « Cette offre haut de gamme issue du rapprochement avec Busch-Jaeger intervient comme une fonction domotique parmi d’autres, une nouvelle fonction tournée vers l’extérieur de la maison », précise Émilie Cuissard, chef de produits gamme confort et sécurité. La gamme ABB-Welcome comprend 3 types d’offre : vidéophone avec grand écran couleur, audiophone avec combiné ou parlophone sans combiné (main-libre). Grâce à une passerelle IP, ABB-Welcome bénéficie d’une liaison vers l’univers domotique interopérable KNX pour lequel ABB dispose d’un portefeuille d’offres. La technologie full-duplex sur bus deux fils, adaptée aux constructions neuves, permet également le remplacement d’installations anciennes. Michel Laurent APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Tyco : Sertisseuse UniPress, fini les matrices à changer ! © DR Terminé le changement de matrices pour sertir les câbles de 6 à 120 mm2, avec la nouvelle pince à sertir UniPress 6/120. Bruno Peltier, responsable de projets, détaille les multiples avantages de cet outil très innovant, issu du bureau d’études de TE Connectivity. L’équipe de TE Connectivity qui a créé et développé l’outil, avec, de gauche à droite, Bruno Peltier, chef de projets, Gilles Carlhian, dessinateur et Julien Dossman, chef de projets. Le bureau d’études Connecteurs et Accessoires, concepteur de cette nouvelle pince à sertir, est basé à Gevrey-Chambertin sur le site de Tyco Electronics Simel S.A.S., qui, depuis mars 2011, a changé de nom pour devenir TE Connectivity. « Notre cœur de métier qui comprend des connecteurs, des cosses et manchons, et l’outillage est pour nous une activité complémentaire, dont l’objectif est de faciliter la mise en œuvre de nos produits », explique Bruno Peltier, responsable de projets au sein de l’équipe qui a conçu la nouvelle pince à sertir UniPress 6/120. Place à la sertisseuse électrique Cette nouvelle pince à sertir est une avancée dans le domaine du sertissage des câbles de tableaux BT. Destinée aux installateurstableautiers et aux intégrateurs du monde de l’industrie, la nouvelle sertisseuse UniPress 6/120 utilise un seul et même ensemble poinçon/matrice pour les sections de câbles de 6 à 120 mm2. Fini donc les changements de matrices ! Pour sertir tous les types de cosses NF C 20-130 Ce nouvel outil de sertissage UniPress 6/120 s’utilise pour sertir les cosses et manchons de type NF C 20-130, de 6 à 120 mm² : les XCT droites, cosses obtenues à partir d’un tube en cuivre coupé à longueur voulue, embouti pour obtenir une plage percée, puis évasé en tulipe pour faciliter l’introduction des conducteurs, les XCT EQ (équerre), et les manchons XG7T permettant le raccordement de deux câbles mis bout à bout. Les cosses TE Connectivity sont en cuivre recouvert d’étain afin d’améliorer la conductivité et la protection contre la corrosion. Pas de matrice mais un poinçon Pour sertir les cosses, les outils existants exigeaient l’utilisation de différentes matrices hexagonales pour compresser la cosse. Avec l’UniPress 6/120, pas de matrice, son poinçon s’adapte en fonction de la section des câbles. La bague blanche qui entoure la tête de l’appareil indique les sections des câbles, et il suffit à l’utilisateur de faire tourner la tête pour régler la section voulue en l’alignant sur un repère. Il n’y a ainsi ni pièce à enlever, ni matrice à stocker. Une fois la section indiquée, le mécanisme 64 change la course du poinçon. Reste à mettre la cosse entre le poinçon et la forme en V, et à actionner l’appareil électro-hydraulique, dont le vérin hydraulique développe jusqu’à 2,5 t de force. Sertissage garanti Sa batterie Lithium-Ion 18 V permet d’effectuer environ 70 sertissages. Elle se recharge en 30 minutes. Le poids de l’outil complet est de 2,7 kg pour une longueur de 40 cm. Cette sertisseuse est équipée de deux gâchettes : une pour la mise en route du moteur permettant le poinçonnage, et l’autre de décompression qui libère l’huile dans le vérin pour ramener le poinçon en position « rentrée ». Une carte électronique contrôle la qualité du sertissage grâce à des LEDs indicatrices. Une prise USB, devenue un standard sur ce type d’appareil, permet d’enregistrer le nombre de sertissages effectués afin d’engager une action de maintenance ; le changement des joints de piston est préconisé au bout de 15 à 20 000 sertissages. À la base de l’appareil, trois LEDs sont disposées pour fournir diverses informations : l’une s’allume en cas de mauvais sertissage, l’autre invite à envoyer rapidement l’appareil en maintenance, et la troisième indique l’état de charge de la batterie. TE Connectivity en France et dans le monde TE Connectivity est une société internationale dont la valeur est estimée à 14 milliards de dollars ; elle conçoit et fabrique plus de 500 000 produits qui connectent et protègent la circulation du courant électrique et des données dans les produits de la vie courante. Près de 100 000 de ses employés travaillent en partenariat avec des clients dans pratiquement tous les secteurs de l’industrie : de l’électronique grand public à l’énergie et la santé, en passant par l’automobile, l’aérospatiale et les réseaux de communication, permettant d’améliorer les technologies et de les rendre plus rapides et plus intelligentes, et ainsi connecter les produits aux possibilités. Une équipe de la Division Energie du groupe TE Connectivity (4 000 employés), dont le site est basé à Gevrey-Chambertin, a conçu l’UniPress 6/120. Ce site emploie 280 personnes qui conçoivent, fabriquent et commercialisent des connecteurs, pour un CA de 62 M€. ■ Roland Kuschner Nouvelle sertisseuse UniPress 6-120, ergonomique, bi-matière pour une meilleure préhension, avec son système de poinçon en tête qui remplace l’emploi de matrice, pour le sertissage de tous types de cosses NF C 20-130 OUTILLAGE www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS Le Pack GT d’Aiphone prêt à poser, fait gagner du temps aux installateurs Destiné à l’habitat collectif, le Pack GT est une nouvelle offre du portier grand-angle série GT. Préprogrammé de 2 à 12 logements, il est modulaire, avec bouton d’appel, audio ou vidéo et emplacement Vigik, pictogrammes et synthèse vocale. Gain de temps pour l’installateur et facilité de gestion pour le distributeur. Son premier marché sera probablement celui de la rénovation. Pour sa part, le distributeur n’aura plus qu’une seule référence à gérer pour chaque installation collective, contre 13 références en audio, et au minimum 17 références en vidéo (module vidéo, module micro/haut-parleur et sa façade, modules boutons avec leur façade respective, module T25, boîtiers d’encastrement, centrales audio et vidéo, distributeurs d’étage, alimentations, postes…). ©Aiphone 12 mm de haut qui s’éclairent en fonction des étapes d’exploitation de la platine (appel en cours, en communication, ouverture de porte), et ce, avec en support la synthèse vocale des 3 messages : « appel en cours », « en communication », « vous pouvez entrer ». Le porte-étiquette est protégé par polycarbonate et rétro-éclairé. La platine de rue est enfin prévue pour recevoir la serrure Vigik, comme la serrure mécanique T25 pour l’accès facteur. Le Pack GT vidéo Postes intérieurs : la qualité de la vidéo couleur, avec l’accessibilité en plus ©Aiphone Simple plug and play : il suffit de le brancher pour que le Pack GT fonctionne immédiatement. C’est un pack audio ou audio/vidéo couleur permettant le raccordement filaire entre la platine de rue, et de 2 à 12 postes intérieurs. Le nombre de postes intérieurs est déjà préprogrammé dans chaque platine de rue et ses boutons poussoirs sont repérés en conformité avec le nombre de postes. Inutile par conséquent de programmer les postes intérieurs eu égard aux boutons de la platine. Il suffit que l’installateur identifie chaque bouton en y apposant une étiquette portant le nom de l’habitant des lieux. À l’évidence, cette programmation lui apporte un gain de temps notable, pour le branchement d’un kit pour 12 logements. L’installateur n’aura plus ensuite qu’à adapter la serrure choisie pour le facteur (Vigik électronique ou T25 mécanique). Le moniteur grand angle et zoom, avec boucle magnétique et mains libres GT1CL. Tous les postes sont équipés de série du réglage du volume avec coupure (avec voyant) et d’une touche d’ouverture repérée avec le symbole « clef ». Avec la boucle magnétique incluse dans les moniteurs mains libres GT1CL, les pictogrammes et la synthèse vocale pour la platine de rue, le Pack GT vidéo est en outre totalement conforme à la loi d’accessibilité. Quant à l’installation des postes à la platine de rue, elle est purement filaire (câble LYT1 8/10e). ©Aiphone La platine de rue : modulaire, touche d’appel, audio ou vidéo et emplacement Vigik Pour les postes intérieurs, Aiphone propose son nouveau moniteur LCD couleur, GT1CL, doté d’un écran de 3,5 pouces (résolution : 230 000 pixels) pour un meilleur confort visuel. Ils sont full-duplex, mains libres, avec boucle magnétique intégrée pour respecter la loi d’accessibilité. La caméra grand-angle permet une vision panoramique avec la possibilité de zoom sur 9 zones. Les postes audio, dans le cas de pack GT Audio, dispose d’un combiné avec boucle magnétique. Système GT vidéo couleur mains libres et accessibilité. Il s’agit d’une platine modulaire, résistante au vandalisme. Elle est équipée de boutons d’appel et peut intégrer (en pack GT vidéo) une caméra couleur grand-angle : 170 degrés en horizontal et 100 degrés en vertical (avec éclairage nocturne), ce qui permet de visualiser tout type de visiteur, les personnes de petite, comme de grande taille. Elle est équipée de 3 pictogrammes de Et Antoine Pelloux, le responsable marketing d’Aiphone, de dévoiler : « Aiphone lancera au 1er trimestre 2012 une promotion pour l’achat d’un Pack audio/vidéo et offrir à cette occasion le système Vigik de référence DGM1 ». ■ Jean-Claude Festinger COURANTS FAIBLES www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 65 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS CDVI - ATRIUM : L’alliance de la performance et de la simplicité ATRIUM est une solution de protection d’accès innovante « 3 en 1 » permettant de gérer jusqu’à 10 portes. L’administrateur du site peut ainsi choisir son mode de gestion : autonome, centralisé avec un pc en local ou par l’intermédiaire du serveur web intégré (Port éthernet intégré avec encodage AES 256-bit) avec un pc portable, un smartphone ou une tablette. Atrium est prédisposé à la protection de vos sites 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et vous avertit en temps réel des informations clés liées à vos sites, aux événements, à l’état des portes et des alarmes... par l’intermédiaire de puissants outils de contrôle. Atrium a été élaboré dans un réel esprit de simplicité d’utilisation. Par conséquent, les modules d’extension s’auto-configurent simultanément lors de la connexion à la centrale principale. Les badges, cartes et télécommandes « utilisateurs » sont, quant à eux, auto-programmables (ajout ou suppression) sur la centrale principale (sans logiciel PC ou interface web), vous pouvez ainsi gérer jusqu’à 1000 utilisateurs. Le logiciel PC devient nécessaire seulement si vous voulez associer un profil utilisateur à une carte, un badge ou une télécommande. L’ergonomie du logiciel PC et de l’interface web ont aussi bénéficié d’une attention particulière, ainsi, les informations importantes relatives au site en gestion sont affichées en évidence à la connexion, la personnalisation des outils est possible et les icônes des menus ont été disposées pour faciliter le travail de configuration de l’administrateur. ■ COURANTS FAIBLES Dehn - BLITZDUCTOR® XT : les nouveaux produits, la certification et la classification Avec BLITZDUCTOR ® XT, DEHN + SÖHNE leader mondial de la protection contre la foudre et les surtensions étend une fois de plus sa gamme de produits. Nouveau, il est spécialement conçu pour la protection des BUS de terrain. BLITZDUCTOR ® XT © Dehn © Dehn charges électriques, les dispositifs de protection contre les surtensions peuvent aussi être soumis à de fortes contraintes mécaniques. Pour cette raison, la famille de produits BLITZDUCTOR ® XT a été entièrement testée afin de déterminer la résistance aux vibrations et aux chocs selon la norme EN 60068-2. Vibrations et sinus aléatoires ont été appliqués ainsi que des tests de chocs dans les 3 axes de position. Module de surveillance : DRC MCM L’embase universelle convient à tous les modules parafoudre et optimise ainsi le stockage et favorise le pré-câblage et le service. La gamme de produit BLITZDUCTOR ® XT possède depuis peu la classification SIL (Safety Integrity Level). Cette classification est conforme aux normes NF EN 61508 et NF EN 61511 utilisées pour l’évaluation des systèmes en matière de fiabilité et de sécurité. Le design fonctionnel du BLITZDUCTOR ® XT permet aussi bien « l’enfilage sécurisé » que « le retrait sans effort » du module de protection. Avec le clic d’encliquetage du module, celui-ci est solidement fixé par l’enclenchement dans l’embase. En plus de fortes 66 Nous pouvons coupler au parafoudre BLITZDUCTOR ® XT son module de surveillance : DRC MCM. Grâce à une technologie exclusive de lecture de circuit RFID, il permet de contrôler et de tester en temps réel les sollicitations de surtension et les agressions foudre subies par les parafoudres associés. Il permet de tester de manière stationnaire jusqu’à 10 parafoudres BLITZDUCTOR équipés du système RFID contre les agressions transitoires d’origine foudre. En plus de l’indication visuelle en face avant, un report liaison filaire sur bornier ou via un bus RS485 autorise la surveillance à distance des parafoudres. ■ APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PRODUITS ET NOUVEAUTÉS A CT U A L I T É S Wieland : actionneurs intelligents décentralisés Le système de commande configuré séparément, vérifié et livré sur place sous forme de boîtier de distribution gesis RAN peut être incorporé dans l’installation par simple enfichage. gesis® LON - L‘immotique via LON Grâce à gesis LON RM, la série de dispositifs modulaires gesis RM de Wieland Electric basée sur la technologie LON, il est possible de configurer séparément et d’intégrer dans l’installation électrique différentes fonctions de contrôle pour les applications de commutation, gradation, commande de stores et climatisation, chauffage et ventilation. Le gesis LON RM permet une installation aisée, rapide et sûre des fonctions de contrôle LON. La configuration est réalisée par un module LNS gratuit. La gamme unique de produits gesis RM offre une flexibilité pour le système de bus standard. Les unités de base gesis LON RM ou gesis EIB RM s’adaptent respectivement aux systèmes LON ou KNX. Les modules d’extension sont identiques dans les deux cas. L’utilisateur peut choisir un système de bus au dernier moment, garantissant du même coup une planification bien établie et un investissement rentable. La conception modulaire permet à l’utilisateur d’agencer indépendamment le type et le nombre d’entrées et de sorties. Le système fournit des sorties de commutation 4 voies, de commutation/gradation 2 voies (DALI, 1-10 V et gradateur universel), de traitement de fenêtre 2 voies (230 VCA et 24 VCC), de commutation à semi-conducteurs 4 voies (12 à 230 VCA ou VCC), ainsi que des entrées binaires 8 voies et radio 16 voies (technologie EnOcean). Un module de base équipé d’un émetteur-récepteur TP/FT-10 peut gérer jusqu’à quatre modules d’extension. Caractéristiques techniques: bus LON® FTT-10A (3150) interface réseau SNVT dynamique conforme aux standards LonMark® Profiles montage DIN TH35 Les modules gesis RM sont installés dans les boîtiers de distribution gesis RAN. Le boîtier étant défini selon le cahier des charges, des composants électroniques additionnels peuvent être également installés dans les bâtiments, comme par exemple les unités d’alimentation, les unités de commande pour le chauffage, la ventilation et la climatisation, les borniers montés sur rail DIN, la protection des surtensions ou le contrôle de réseau. © Wieland Principal avantage du module : sa faible hauteur d’installation : 50 mm. Venez découvrir et tester nos produits sur le salon Interclima+Elec à Paris du 7 au 10 février, stand P083 ! ■ APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE PRODUITS ET NOUVEAUTÉS CATALOGUE APPAREILLAGE ELECTRIQUE Nouveau catalogue produits HellermannTyton Recherche rapide et sélection optimale. Un code couleur clair par chapitre, des pictogrammes représentatifs par familles. Avec plus de 4.000 références produits ce nouveau catalogue offre aux professionnels une réponse globale à leurs besoins en câblage et accessoires : FIXATION : colliers de serrage et accessoires ISOLATION : gaines et pièces moulées thermorétractables PROTECTION : gaines tressées, conduits flexibles INSTALLATION : bornes de connexion, kit de mise en œuvre des câbles, rubans PVC, accessoires pour spots IDENTIFICATION : étiquettes, bagues et repères OUTILS DE POSE : pour colliers et gaines Catalogue disponible pour le téléchargement ou la visualisation en ligne sur notre site internet www.HellermannTyton.fr. Demande de catalogue à l’adresse [email protected] ou par téléphone au 01.30.13.80.00 HELLERMANNTYTON Simplicité et sécurité : Trappe/prise DSN1 Système pour l’alimentation électrique de tous types de véhicules de secours - Sécurité de l’utilisateur assurée par les hautes performances électriques et mécaniques du décontacteur DSN1 - Sûreté d’intervention : système antidémarrage - Manipulation aisée : branchement et débranchement directs - Encombrement réduit : trappe intégrée à la carrosserie - Étanchéité IP55 du connecteur seul (trappe fermée) - Intégration d’une ou deux leds : • Led de présence tension (230 V) • Led de présence chargeur (12 V ou 24 V) - Évolutif vers le système Rettbox® MARECHAL ELECTRIQUE CATALOGUE magazine Delta Dore édite son catalogue 2012 Delta Dore, spécialiste de la gestion des énergies et du confort dans les bâtiments, publie l’édition 2012 de son catalogue ; une version étoffée qui présente l’ensemble des ses gammes domotique : régulation chauffage, sécurité et pilotage d’automatismes. Nouveautés 2012 • Une présentation du groupe, de son histoire, ses implantations, ses chiffres clés dès les premières pages. • Des informations sur les grands enjeux de la RT 2012 et les solutions Delta Dore adaptées. • Une nouvelle structure : des applications en début de chaque chapitre métier : régulation chauffage, sécurité et pilotage d’automatismes. • Un catalogue enrichi de toutes les nouvelles gammes de pilotage d’automatismes. • De nombreux schémas de câblage • Un nouvel onglet « guide de choix » pour trouver en toute simplicité les produits : écrans et commandes, thermique, sécurité et automatismes. DELTA DORE Le magazine de la filière électrique n° 49 - Janvier/Février 2012 électro magazine - AD.Com Siège social : 4, avenue Claude Vellefaux - 75010 - Paris Edition : 5, rue de Conflans - 94220 - Charenton-le-Pont Directeur de la publication : Alain Maugens Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] RÉDACTION Directeur de la rédaction : Alain Gittinger Rédacteur en chef : Michel Laurent Journalistes : Isabelle Arnaud - Jean-Claude Festinger - Roland Kuschner PUBLICITÉ Secrétariat de publicité : Géraldine Dumortier Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] ABONNEMENTS AD.Com - 5, rue de Conflans - 94220 Charenton-le-Pont Tél. : +33 (0)1 43 68 03 43 - Fax : +33 (0)1 43 68 06 67 e-mail : [email protected] REALISATION Conception graphique / mise en pages AD.Com - 94220 Charenton-le-Pont - France Dépôt légal : Janvier 2012 IMPRESSION : Grafik Plus 14, rue Montgolfier - 93110 - Rosny-sous-Bois © La reproduction et l’utilisation, même partielle,de tout article (communications techniques, documentations) extrait de la revue “électro magazine” est rigoureusement interdite, ainsi que tout procédé de reproduction mécanique, graphique, chimique, optique, photographique, cinématographique ou électronique, photostat-tirage, photographie, microfilm,… Toute demande d’autorisation pour reproduction, quel que soit le procédé, doit être adressée à la publication. 68 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 AGENDA ET INDEX A CT U A L I T É S Agenda Interclima+Elec 2012 Du 7 au 10 février 2012, à Paris Porte de Versailles. Salon du génie climatique et des produits & systèmes d’installation électrique, automatismes et contrôle, domotique. Cette année, les majors de la filière électrique participent au salon, avec entre autres la présence de ABB, Hager, Legrand, Siemens… Le secteur électrique se distinguera notamment par la présence de 4 pôles thématiques : PV Energy (solaire photovoltaïque), Smarthome (domotique), GTB et IRVE (infrastructures de recharge pour véhicules électriques). www.interclimaelec.com Innovative Building Du 3 au 5 avril 2012 à Paris Porte de Versailles, pavillon 4. Salon professionnel du bâtiment innovant, performant, intelligent et durable. En 2011, la rencontre avait 2 700 visiteurs autour de 80 exposants. Parmi les thèmes abordés : gestion technique du bâtiment, solutions de chauffage (énergies renouvelables, géothermie, cogénération, récupération de chaleur, économies d’énergie, …). Conférences et ateliers thématiques. www.innovative-building.fr Salons BE+ Du 3 au 5 avril 2012 à Paris Porte de Versailles, hall 1. Sous la têtière be+, cet événement regroupe en fait 4 salons professionnels : EnR, salon de toutes les énergies renouvelables (www.energie-ren.com) ; ExpoBiogaz, première édition du salon sur le biogaz (www.expo-biogaz.com) ; BlueBat, salon de la construction performante et durable (www.bluebat-expo.com) et SmartGrid Expo, salon des réseau énergétiques intelligents (www.smart-grid-expo.com). Light+Building Du 15 au 20 avril 2012 à Francfort/Main (Allemagne). Ce salon biennal couvre les secteurs du luminaire, de l’électro-technique, de la domotique ainsi que des logiciels pour l’architecture. Environ 2 100 exposants y présenteront leurs nouveautés à plus de 180 000 visiteurs internationaux. www.light-building.messefrankfurt.com 13ème Symposium Réseaux Data & Telecoms Du 16 au 23 mai 2012 à Hong Kong. Evénement conçu et organisé par Acome depuis 1988, avec Microsens et le partenariat historique de 3M. Cette rencontre biennale majeure des réseaux télécoms aura pour thème, “Le très haut-débit : enjeux et réalisations“. Au programme : 40 interventions en session de conférences ou ateliers. « Le Très Haut Débit aujourd’hui et demain sur l’ensemble des territoires » (3 jours de session). « Les Réseaux de communication dans les bâtiments » (session d’une journée). www.acome.com Innovative City Convention Les 6 et 7 juin 2012 à Nice Acropolis. La ville innovante, pleinement inscrite dans son développement durable, va s’articuler autour de réseaux intelligents présents à tous niveaux, pour mener les meilleures éco-actions et œuvrer individuellement ou collectivement plus efficacement. Cinq secteurs clés : énergie, eau & déchets, transport mobilité et intermodalité, vie de la cité, bâtiments. Innovative City Convention rassemblera industriels, opérateurs économiques, décisionnaires locaux et politiques… www.innovative-city.com 70 Entreprises et organismes cités 3M . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 ABB . . . . . . . . . . . . . 42-46, 48-52, 62, 70 ACOME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 ACR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 ADEME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 10 AGIDIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 AI INDUSTRIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 AIPHONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 AIR FRANCE INDUSTRIES . . . . . . . . . 55 ARNOULD . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 42-46 ARTEMISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ASSOCIATION PROMOTELEC . . . . . . . 16 BLEU CIEL D’EDF . . . . . . . . . . . . . . . . 20 BSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 BTICINO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 42-46 CAHORS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 CAPEB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 23 CAVOTEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 CES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 CNAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 COVED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 CSTB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 DALI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 DEHN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 DELTA DORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 DENY FONTAINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 DUNOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 ECOLE DES METIERS DE L’ENERGIE . 8 EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-37 EDIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 ENOCEAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 ENVIE 2E. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 EV PLUG ALLIANCE . . . . . . . . . . . . 48-52 EWG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 EYROLLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 FRANCO-BELGE/LUMINTER . . . . . . . 23 GE ENERGY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48-52 GE LIGHTING . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-15 GENERAL ELECTRIC . . . . . . . . . . . 14-15 GEWISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-46 GIMELEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 GROUPE ARNOULD . . . . . . . . . . . . . . . 34 GROUPE OMERIN . . . . . . . . . . . . . . . . 11 GROUPE SECURIDEV. . . . . . . . . . . . . . . 8 GROUPE SOCODA . . . . . . . . . . . . . . . . 34 HAGER. . . . . . . . 23, 34, 42-46, 48-52, 70 HER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 HORA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 ID CÂBLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 INDAVER RELIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . 18 INERIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 INOVEHA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 INTERCLIMA+ELEC . . . . . . . . . 28, 40, 60 JANOPLAST . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-37 KLAUKE/GREENLEE. . . . . . . . . . . . . . . . 6 LEGRAND. . . . . 23, 40, 42-46, 48-52, 70 LUMIVER OPTIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 MAEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 MARÉCHAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 MEGAMAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 MICROSENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 NEXANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 NIKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-46 NORALSY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 OMERIN DIVISION POLYCABLE . . . . . 11 OSRAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 PAPREC-DEEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 PAUL-LOUIS MERLIN . . . . . . . . . . . . . . 8 PEP ECOPASSPORT. . . . . . . . . . . . . . . 12 PHILIPS ÉCLAIRAGE. . . . . . . . . . . . . . . . 6 PHOENIX CONTACT . . . . . . . . . . . . . . . . 7 POLYPIPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-37 PRAXY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 www.electromagazine.fr - n°49 - Janvier / Février 2012 PSM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 QUALIBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 QUALIFELEC . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 23 QUALIFOUDRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 QUALIPAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 RÉCYLUM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 REMONDIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 REXEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 22, 28 RIELLO-AROS SOLAR TECHNOLOGY. 27 RIELLO-UPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 SA3I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 SAEI-SA2E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 SARLAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 SCAME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48-52 SCHNEIDER ELECTRIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 23, 34, 32, 42-46, 48-52 SIEMENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 SIEMENS BUILDING TECHNOLOGIES 53 SIMON MATÉRIEL ÉLECTRIQUE. . . 42-46, 60 SITECO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 SNOI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 SOCIÉTÉ FEEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 SODICOME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 SONEPAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 SYNDICAT DE L’ÉCLAIRAGE. . . . . . . . . . 6 SYNERCIEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 23 TCMS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 TE CONNECTIVITY . . . . . . . . . . . . . . . . 64 THORN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 TOSHIBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56-57 TRAXON TECHNOLOGIES . . . . . . . . . . 30 TRECOBAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 TRILUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 TYCO ELECTRONICS SIMEL . . . . . . . . 64 URMET CAPTIV . . . . . . . . . . . . . . . 23, 58 VARENNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 VDS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 VEOLIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 VEOLIA-TRIADE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 WAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 WEIDMÜLLER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 INDEX DES ANNONCEURS n° 49 - Janvier/Février 2012 HellermannTyton . . . . . . . . . . . . . 1ere de couv Urmet Captiv . . . . . . . . . . . . . . . . . 2ème de couv Abonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . 3ème de couv Aiphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4ème de couv Agi Robur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Arnould . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 BEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 CDVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Chauvin Arnoux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 CK Tools . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Dehn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Gewiss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 HellermannTyton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Klauke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Legrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Maec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Maréchal Electric . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Osram . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Phoenix Contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Polypipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Schneider Electric . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Simon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Socomec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Theben . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Thorn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 35 Trilux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Tyco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Wago . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 15 Weidmüller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Wieland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 magazine Gardez le contact avec la filière abonnez-vous à électro magazine… L’actualité des professionnels de l’électricité, la seule revue de la filière électrique. Le magazi ne N° 47 - OCTOBRE 2011 magaz www. electr omag ine azine. fr - ISSN 1779-98 99 9.00 € ine ne Le magazi ue re électriq de la filiè MBRE N° 48 - NOVE Le magazine de la filière électrique de la filiè re électriq ue N° 47 - OCTO BRE 2011 / DÉCEM BRE magaz www. electr omag 9.00 € 1779-98 99 azine. fr - ISSN 2011 magazine www.electrom agazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 € Découvrez également, le complément multimédia du magazine : Voir page 11 Profession prescripteurinstallateur/ Deshayes-Jérém y, un installateur né crise économique en pleine teur/ Profession installa prescripteur en ACCS, un climatici station-service ✓ OUI, je m’abonne à “électro magazine” ■ nt Profession fabrica r Electric : APC by Schneide après vie l’onduleur a une l’installation ant Profession négoci Rexel, acteur de énergétique l’efficacité Technologie nces LED : des performacontexte un à replacer dans global Profession fabrica nt Eaton Electric, les 100 ans d’un créateur de valeur ajoutée Profession négoci ant Francelec-Compt oir Electrique du Nord, distributeur à Paris Technologie Outillage, contrôle, mesure : gagner du temps et accomplir un travail de qualité Produits et nouvea utés Les modules Yokis équipent des millions de boutons-poussoir s utés Produits et nouvea en LED chez L’éclairage s’écrit Systems Toshiba New Lighting Le magazine de la filière électrique ✁ www.electromagazine.fr L’abonnement annuel comprend 8 parutions. • France : 1 an, 65 € TTC - (dont T.V.A 19,6 %) • Étranger : 1 an, 85 € HT, franco A retourner sous enveloppe affranchie à : électro magazine 5, rue de Conflans 94220 - Charenton-le-Pont Règlement par chèque adresse : ■ professionnelle ■ privée Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Société : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Postal : LLLLLI Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . bancaire à l’ordre d’AD.Com Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Facture à réception du règlement e-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code NAF / APE LLLLI (Abt. EM 49)
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