Bulletin de la Meurthe et Moselle. Organe de la

No
Paraît le Mardi
57
Abonnement
J
1 FR. PAR MOIS
26 Octobre 1915.
L«ffi
I
Le
DULLC I II*
Numéro
O FR 10
MEURTHE^ET MOSELLE
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ÉVACUÉS ET SINISTRÉS DE WEURTHE ET MOSELLE
Siège Social
: 35, Boulevard Haussmann, 35 —
(IXe)
PARIS
Bureaux et Permanence — de g h. à midi et de i$ à zy h. —
au nom de ceux qui- n'ont pas eu cette suprême consolation, au nom de tous ces
hommes à qui vous avez toujours montré le
chemin de l'honneur et qui aujourd'hui
accomplissent leur devoir à l'armée avec
autant de simplicité que de courage, au
nom de nos malheureuses familles de ré-'.
fugiés, si attachées au pays natal, et qui1
auront connu dans leur exil une amertume'
de plus en apprenant qu'elles ne vous reverraient pas.
Un jour viendra, comme l'a dit M. le1
Président du Sénat, où les clochers lorrains3
sonneront l'heure de vos funérailles françaises, et ce jour-là, tous réunis, nous irons5
en pèlerinage à votre tombe, considérantt
comme un devoir sacré de lui apporter,>
avec l'écho de la victoire, le serment de3
fidélité à votre souvenir.
A. LEBEUN,
député.
ggg™^=
-
Rue des Mathurins
p
POUR
LA LORRAINE
PAR LA NATION
A nos lecteurs
Nous publions ci-dessous le dernier arj
t
ticle
de notre distingué collaborateur,
y Pierre Vasseur qui, depuis de longs mois
M.
a mis généreusement à la disposition des sinistrés,
n
le concours de son talent d'écrivain
et de juriste.
e
Appelé à nouveau sur le front qu'il avait
<j
dû abandonner momentanément pour rais
sons
de santé, il se doit maintenant tout
e
entier
à ses devoirs militaires.
Qu'il nous soit permis de le remercier ici,
une fois de plus, des précieux services
v
q
qu'il
a rendu à la cause des sinistrés de
^
Meurthe-et-Moselle.
Il a été dès le premier jour leur bon avocat,
il assistera, nous en sommes convainc
ceus, au triomphe de leurs légitimes revendications, et ce sera pour lui la meilleure
i des récompenses.
Le Comité.
Jusqu'à présent, les prisonniers de MeurXX
the-et-Moselle civils et militaires, et plusg
Le Triomphe du droit
particulièrement ceux appartenant à la région envahie du Département et pour les>La Censure a cru bon de supprimer mon
quels les parents ne peuvent intervenir en
E
n article
du 28 septembre 1 Je m'incline. J'aaucune façon, étaient secourus en vêtements
■S ivais essayé d'élever la voix en faveur de
et en vivres, tant par la Société Industriellee (quelques braves gens que par une inconde l'Est (40, rue Gambetta, à Nancy) que
<
_e séquence
fâcheuse nous maltraitons chez
par la Société des Réfugiés, Evacués et Sii- ]nous, bien qu'ils soient nos frères; il ne
nistrés de Meurthe-et-Moselle (Permanence,
î, =s'agissait ni de question militaire, ni de
1, rue des Mathurins, à Paris.)
politique, mais d'une négligence adminisCette situation, née avec les circonstani- \trative facilement remédiable, d'une néglices, a révélé des inconvénients dans la praj
}■ gence
que tout le monde peut constater,
tique, et notamment par les doubles emplois
is ,que l'on exploite à leur dépens à l'étrancqui ont été constatés.
gger... on m'a bâillonné! Je ne protesterai
;s ]
Comme les ressources des deux Sociétés
pas, j'avouerai seulement que j'ai un peu
<sont limitées, qu'il importe que le plus
LS honte de voir subsister dans un pays qui
{grand nombre de prisonniers soit desservi
■'i ]lutte pour la liberté des nations une instiirégulièrement et à intervalles aussi rappro)_ \tution qui donne le droit à quelques ci*
cchés que les ressources le permettent, il con\
i- toyens
privilégiés de mettre une étoupe
ivenait de faire cesser ces inconvénients, afin
n sur
.
la bouche de leurs voisins.
s'
(d'arriver aux meilleurs résultats possibles,
Oh je dis cela parce que c'est une vérité
]pour nos prisonniers si intéressants.
'
fondamentale, certain de ne plus avoir de
;s
C'est dans ce but que les deux Sociétés
démêlés avec Dame Censure puisque de< sont mises d'accord pour unifier cette acse
j5" main je vais reprendre l'uniforme que
|
tion,
en la confiant à la Société Industrielle
'e j'avais dû quitter il y a longtemps déjà
ide
l'Est, 40, rue Gambetta, à Nancy (M.
*• :après quelques semaines de campagne.
;
Brun,
secrétaire général.)
Je veux que ce dernier article d'une séA l'avenir, c'est donc à cette dernière
'e rie souvent aride et monotone soit un chant
;
adresse
que toutes les demandes devront
^ d'espérance et j'ai tenu avant de rejoini
être
adressées, et que nous transmettrons
13 dre mon poste à venir en Lorraine cheri
33
celles
qui nous parviendraient, 1, rue des
cher dans la petite patrie la certitude
;
Mathurins,
à Paris.
qu'avant peu la grande serait sauvée. J'y
s ai vu nos amis réfugiés, toujours courageux malgré les angoisses morales qui les
accablent et les soucis matériels qui s'accumulent. La Nation ne saura jamais assez
a- avec quelle fierté tous ces braves gens ont
Nous demandons instamment à nos abona- tout sacrifiés à la « patrie » chose dont ils
nés, de vouloir bien dans leur corresponn'avaient jadis qu'une très vague intuition
dance :
[i- mais qui tout d'un coup s'est révélée dans
1° Nous donner très exactement et très li,siblement leur nom, prénoms et leur adresse:
e: sa forte réalité. J'y ai vu nos soldats arlocalité, bureau de poste s'il y a lieu et dents à la bataille et résolus à en finir
vite et définitivement avec la brute endépartement;
re combrante qui souille notre sol. J'y ai vu
2° Ecrire ces indications sur la lettre
o- des populations calmes, réfléchies, troumême, au lieu de se contenter de les appovant sans doute la guerre bien longue et
ser sur l'enveloppe;
er l'absence bien lourde, mais comprenant que
3° Nous indiquer s'il s'agit d'un premier
l'honneur du pays doit seul comp'ter. Et tout
abonnement ou d'un renouvellement;
te cela met dans le cœur du réconfort et dans
4° Nous rappeler l'adresse précédente
. l'âme un grand et légitime orgueil d'être
exacte et complète, s'il s'agit d'un chann
français.
gement d'adresse;
En face de la noble abnégation des Lor5° Nous indiquer le numéro du reçu en
3n
rains ruinés pour la France, en face de
cas de réclamation.
l'héroïsme de mes camarades du xx8 corps
À
morts en sauvant le pays, la Nation a conNous avons reçu une enveloppe mise à tracté une dette, une obligation morale. Celle
p. d'honorer la mémoire de ses soldats tombés
la poste à Cholet (Maine-et-Loire) le 21 sepn- sur les champs de bataille, de secourir les
tembre 1915 et contenant un franc en timif. femmes et les enfants de ces braves, de rébres, sans aucune lettre explicative de l'afparer intégralement les dommages causés
fectation de cette somme.
Prière à l'expéditeur de nous faire con,n- par la guerre et l'invasion, aux sinistrés des
naître son nom et son adresse et de nous
us régions brutalisées par l'ennemi. Il y a là
dire s'il s'agit d'un abonnement au Bulletin,
in. i un devoir si précis et si naturel que je n'y
Envois à nos Prisonniers {
M. MÉZIÈRES
Une bien triste nouvelle nous est parvenue. M. Mézières est mort, prisonnier des
Allemands dans son petit village de Réhon.
Depuis août 1914, le noble vieillard n'avait
pu, malgré les plus hautes interventions,
obtenir l'autorisation de regagner les lignes
françaises et il vient de s'éteindre, dans sa
89e année, sans avoir eu la suprême satisfaction de revoir sa famille, ses amis, son
pays enfin libre.
Sa mort a suscité une grande émotion
dans les milieux divers où il tenait une si
large place; politique, lettres, presse, industrie et, partout, au Sénat, à l'Académie,
dans les journaux, on a recueilli l'écho des
regrets unanimes qu'il laisse derrière lui.
Mais nulle part, comme l'a dit en termes
émouvants M. Lagrésille en ouvrant la dernière séance du Comité de la Société d'Assistance de Meurthe-et-Moselle, ces regrets
ne sont plus vifs qu'en Lorraine, chez ceux
à qui il avait donné le meilleur de luimême et qu'il représenta si longtemps au
Conseil général, à la Chambre des Députés,
au Sénat.
L'heure n'est pas venue de redire, comme
il faudrait ce que fut la longue existence de
M. Mézières, la superbe activité où il se
dépensa dans les domaines les plus divers,
la noblesse d'intelligence et la probité d'esprit avec lesquelles il étudia tant de problèmes intéressant notre région, la saine
raison et le clairvoyant patriotisme dont il
sut pénétrer sans cesse un avenir devenu
aujourd'hui, hélas! une troublante réalité
le constant exemple d'honneur et de droiture qu'il fut pour ses concitoyens.
Pour l'instant, nous ne voulons retenir
et pleurer en lui que le grand homme de
' bien qui, pendant quarante années, s'est
dévoué à sa petite patrie d'origine
Est-il dans notre région de Briey-Longwy
une seule famille qui ne se soit un jour
tournée vers lui, qui n'ait sollicité ses conseils toujours avisés, son appui toujours
bienveillant et en est-il une seule vers laquelle il ne se soit penché d'un cœur débordant de bonté!
C'est là, plus encore peut-être que sa
gloire littéraire, que ses écrits, que ses discours, ce qui le fera vivre longtemps dans
la mémoire de ses compatriotes reconnaissants. Son nom demeurera pour nous le
symbole du dévouement, de la bonté, de la
grandeur d'âme et nous apprendrons à nos
fils à le redire avec le respect et l'affection
dont nous l'entourons aujourd'hui.
Et à l'heure même où il disparaît, vietime, lui aussi, du grand drame, puisqu'il
s'est vu ravir, par un ennemi impitoyable,
les soins et la tendresse dont il eût dû être
entouré dans ses derniers jours, nous ne
pouvons pas ne pas admirer.comment toute
son existence et sa mort s'harmonisent dans
un grand exemple, et nous apportent une
suprême et dernière leçon.
On peut dire que toute son activité politique a été dominée par deux idées essentielles : l'union intime des Français pour
l'accomplissement de leur tâche commune,
et la nécessité impérieuse d'uije préparation
méthodique à la guerre toujours possible.
Ne sont-ce pas là, aujourcfhui, dans les
grandes heures que nous vivons, nos deux
préoccupations
maîtresses
:
maintenir
l'union sacrée, et apporter à notre armée
glorieuse tout ce qu'il y a dans la nation
d'ardeur, de force, de courage.
Mon bien cher et vénéré sénateur, vous
reposez maintenant dans le petit cimetière
de Réhon, presque à l'ombre de cette maison familiale où nous avons trouvé souvent
à vos côtés un si délicieux accueil.
Bien certainement, nos compatriotes demeurés là-bas, et qui, au cours de cette
année de guerre ont dû trouver auprès de
vous un si bienfaisant réconfort, se sont
empressés autour de votre tombe. Ils vous
ont dit, si la liberté leur en a été laissée,
quelle douleur était la leur, et vous avez;
lu dans leurs yeux la détresse profonde où
les laisse votre départ.
Laissez-moi aussi vous adresser un adieu
j
A NOS ABONNÉS
a
BULLETIN
insisterai plus..., Je suis sûr que la Nation |
assurera la réparation complète des dégâts
subis pour « elle », non pas en obéissant à
la générosité spontanée de notre race, mais
en se soumettant au droit, en écoutant sa
conscience, non pas par sentiment pur mais
par raison, non parce que c'est un beau
geste mais parce que sans cette compensation minima de souffrances et de pertes il
y aurait un peu moins de justice dans le
monde.
Faisons confiance à ceux qui sont chargés
de défendre nos intérêts, à nos groupements
de sinistrés, Association de Meurthe-et-Moselle, Fédération Nationale; à nos juristes
Louis Rolland, Jèze, etc.. faisons confiance
à notre Parlement; s'il est vraiment le reflet
de l'âme nationale, s'il reste à la hauteur
de sa tâche comme il l'a été à maintes reprises durant cette grave législature, la cause
de la réparation intégrale par l'Etat des
dommages de la guerre est gagnée.
Je crois dans le triomphe de nos revendications parce qu'il sera le triomphe du
Droit, comme je crois dans la victoire de
nos armées parce qu'elle sera la victoire
de la liberté. Mais ne restons pas inactifs,
continuons de lutter pour les idées qui nous
sont chères; soldats ou civils, déployons
notre activité et notre ardeur pour assurer
l'avenir glorieux de notre Province et de
notre Patrie; sous l'uniforme ou sous la
blouse c'est la même cause que nous servons, le moyen seul diffère. Travaillons
pour obtenir le droit à l'indemnité intégrale, c'est le seul moyen de relever la
Lorraine et vouloir la Lorraine forte c'est
vouloir la France grande, c'est faire œuvre
nationale. Rallions-nous donc toujours à
cette même formule : « Pour la Lorraine,
Par la Nation. »
Pierre VASSEUB.
DE
MEURTHE
ET
MOSELLE
Art. 2. — Le ministre du travail et de la ' Lingenheld père et fils; Benoît père, Calais,
prévoyance sociale est chargé de l'exécu Adam, Angélique Miquel, Caille, Lhuillier,
tion du présent décret, qui sera publié au Legré, Plaid fils, âgé de 14 ans, Leroi, BozJournal officiel de la République française zolo, Gentil, Dehan (Victor) et Dehan (Charet inséré au Bulletin des lois et dans un les), Dchan fils, Brennwald, Parisse, Yong,
journal d'annonces judiciaires du départe- Français, secrétaire de mairie, Mme Finot,
Mlle Perrin, Mmes Guillaume et Courtois.
ment de Meurthe-et-Moselle.
Le 16 octobre, au Haut-de-Vormont, sur
Fait à Paris, le 5 octobre 1915.
le territoire de la commune, j'ai essayé
R, PoiNCARÉ.
d'identifier, avec deux médecins militaires
français, dix cadavres civils qu'on y avait
DOMJEV1SV
découverts sous une quinzaine de centiUne honnête réfugiée
mètres de terre. Ces cadavres avaient les
Mme Charles Mathion, de Domjevin, yeux bandés et portaient des traces do
évacuée à Marainviller, blanchit le linge balles. Sur l'un d'eux nous avons trouvé
des soldats d'une compagnie du...e terri- un laissez-passer au nom de M. Seyer (FAtorial.
mond), de Badonviller. Les neuf autres vieUn soldat avait, par mégarde, laissé dans times sont inconnues. Nous avons supposé
une pochette de chemise une somme de que les dix personnes dont les corps étaient
110 francs qu'heureusement Mme Mathion devant nous devaient avoir été emmenées
trouva et rendit à son propriétaire.
de Badonviller par les Allemands. »
Nous félicitons Mme Mathion de cet acte
de probité.
FRAIMBOIS
CHEZ NOUS
NANCY
Emission de papier-monnaie
En raison de l'insuffisance de la monnaie
divisionnaire en circulation dans la région,
la Chambre de Commerce de Nancy vient
d'émettre des bons de 1 franc et de 50 centimes.
La contre-valeur totale des bons mis en
circulation sera déposée à la Banque de
France, de façon à en garantir le remboursement.
Une alerte
Le 15 octobre, quelques minutes avant
deux heures, le tocsin prévenait la population de l'approche d'un avion ennemi. L'indésirable, vivement canonné par nos artilleurs, s'enfuyait sans avoir pu survoler la
ville. Il aurait, dit-on, laissé choir trois
bombes à quelque distance de Laneuveville
et qui n'ont causé que des trous dans les
prés.
*
* ».
Le communiqué officiel du 17 octobre,
annonce qu'un avion ennemi a réussi à survoler la ville et à y lancer deux bombes.
GERBEUVILLEK
Les morts vivants
Il ya quelque temps déjà, on célébrait à
Moyen, un service funèbre pour le repos de
l'âme d'un brave enfant de Gerbéviller,
Henri Boquel, 29 ans, adjudant, mort, disait-on, en brave, face à l'ennemi, aux Dardanelles. Or, on raconte que le 4 octobre,
les parents de ce brave soldat voyaient avec
émotion arriver chez eux, à Nancy, où ils se
sont réfugiés, le fils qu'ils pleuraient. Celuici avait été promu sous-lieutenant à la suite
d'une action glorieuse accomplie par la section qu'il commandait.
Au cours de cette affaire, le courageux
officier avait été atteint d'un éclat d'obus
à la tête. Dirigé sur l'ambulance, sa robuste
constitution avait eu le dessus. Le jeune et
vaillant officier est retourné à son corps.
BACCARAT
Le Décret suivant a été publié à l'Officiel
du 9 octobre 1915 :
"
Art. lor. — Sont approuvés les nouveaux
statuts de la caisse d'épargne de Baccarat
(Meurthe-et-Moselle), tels qu'ils sont conte
nus dans la délibération du conseil des directeurs du 22 décembre 1913 ci-dessus
visée et dont une expédition restera annexée
au présent décret.
Nous recevons d'un de nos compatriotes prisonnier de guerre, une lettre dont l'en-tête
^
imprimé
en Français comporte le menu des
rtpas
pour une semaine.
f(
Voici ce menu :
Camp de prisonniers de guerre,
près Holzminden.
Tous les jours : 300 grammes de pain. Chaque matin : café 7 gr., chicorée 2 gr., sucre
31
30
gr.
MENU DU 8 AU 15 AOÛT 1918.
DIMANCHE
Midi
,Choux
blancs frais
;
|>Pommes de terre
Bœuf
B
400
900
120
gr.
gr.
fer.
100
100
20
gr.
gr.
gr.
Soir
Riz
R
Petit lait
|
Sucre
LUNDI
Midi
LA SITUATION AGRICOLE
au 1er octobre
Orge
100 gr.
O
780 gr.
Déposition de M. l'abbé Mathieu (Alfred), pPommes de terre
Ragoût
80 gr.
H
En septembre, le temps s'est montré assez 48 ans, curé de Fraimbois :
Soir
variable avec alternatives de pluies froides
« J'ai assisté à l'exécution de deux hom- Pommes de terre en robe de chambre 700 gr.
et de jours ensoleillés. Il a été, dam. son en mes : l'un était M. Poissonnier, de Gerbé- Hareng mariné
••• 160 gr.
semble, favorable aux travaux de saison. La viller, et l'autre, M. Meyer (Victor), conMARDI
rentrée des avoines s'est terminée dans de seiller municipal de Fraimbois. Le premier,
Midi
bonnes conditions. On procède actuellement un infirme tenant à peine sur ses jambes, jLéfiumes secs divers
40 gr.
aux semailles de seigle et aux derniers la était accusé de suivre les armées pour se Pommes
de terre
900 gr.
p
120 gr.
bours de préparation des semailles de blé. livrer à l'espionnage. Le second avait été rPorc salé
Soir
L'arrachage des pommes de terre débute, arrêté parce que sa fillette avait ramassé un
100 gr.
les rendements seront médiocres en raison fil téléphonique allemand brisé par des COrge
secs
50 gr.
des dégâts du phytophthora. Les betteraves shrapnells français. A 6 heures du matin, Fruits
*
«O gr.
s
fourragères ayant beaucoup souffert de la 31 août, les officiers bavarois procédèrent Sucre
MERCREDI
sécheresse, présentent des vides considé- à un simulacre de jugement en lisant un
M idi
rables et donneront une récolte déficitaire. document rédigé en allemand auquel per- Fèves Soya
200 gr.
F
La vendange bat son plein, le vin sera sonne ne comprit rien, et en remettant des pPommes de terre
800 gr.
abondant et de bonne qualité. La produc- bulletins à huit ou neuf jeunes lieutenants. Lard
30 gr.
L
Soir
tion des fruits à pépins est, de même, satis Condamnés à l'unanimité, les deux malheufaisante.
reux furent avertis qu'ils allaient mourir, FPommes de terre en robe de chambre 700 gr.
Hareng mariné
160 gr.
et je fus invité à leur donner les secours ï
JEUDI
de la religion. Ils protestaient de leur innoMidi
cence en pleurant, et je puis dire qu'ils çChoux blancs frais
400 gr.
LES BARBARES
étaient en effet tout à fait innocents. On tPommes de terre
900 gr.
120 gr.
les a obligés à s'agenouiller contre le talus Bœuf
5
Le gouvernement vient de publier une de la route, sans leur avoir bandé les yeux,
Soir
édition illustrée du rapport de la commis-1 et un peloton de vingt-quatre hommes, Thé
'
3 gr.
1
sion, instituée en vue de constater les actes
30 gr.
placé sur deux rangs a tiré à deux reprises SSucre
commis par l'ennemi en violation du droit
Fromage
!
100 gr.
sur eux. »
^
VENDREDI
des gens.
Midi ,
Brochure très utile, certes, mais, comme
200 gr.
rPoisson salé
le dit un de nos confrères, à condition qu'on
Pommes de terre
1200 gr.
la répande à foison.
Margarine
30 gr.
Or, comme réclame, on indique ce moyen
Soir
de se la procurer :
de fèves Soya
80 gr.
e
ft Farine
« A l'Imprimerie Nationale, 87, rue
Fécule
20 gr.
Vieille-du-Temple, 1 fr. 30 l'exemplaire;
Lard
10 gr.
1
SAMEDI
frais d'envoi pour la France, 0/fr. 45; pour
La famille du commandant Lillemann,
Midi
l'étranger, 0 fr. 80, contre mandats ou bons du 156e régiment d'infanterie, tué à l'en
200 gr.
de poste. Les timbres-poste ne sont pas nemi le 9 mai, a décidé d'élever un mo i..- gëvgg
j
Pommes de terre
500 gr.
admis en payement. »
ment à la mémoire de son glorieux parent, Lard
j30 gr.
C'est, on en conviendra, un peu cher et
Elle prie les familles qui désireraient y
Soir '
compliqué, pendant que les Allemands dis- faire inscrire les noms des leurs, morts au Pommes
de terre
700 gr.
f
tribuent à profusion un factum qu'ils ont champ d'honneur en Lorraine et en Artois, Lard
10
BrI
rédigé contre les alliés et qui n'est qu'un j et ayant appartenu aux 156e et 160e régi- •
tissu de mensonges.
ment d'infanterie, de le faire savoir à Mme
Nous reproduisons ci-dessous quelques Lillemann mère, 4, rue Custine, à Paris,
passâges concernant des communes de ou à M. Pachy, marbrier, à Cires-les-Mello
Meurthe-et-Moselle :
(Oise), qui fourniront toutes les indications
M. Marin, député de Nancy ayant decomplémentaires.
NOM EN Y
mandé à M. le Ministre" des Finances si un
S
des 156 el I60 j
Aux lamillcsjcs héros
Les impôts cl la Guerre
1
Déposition de M. Gautier (Charles), 65
ans, cultivateur à La Barde, commune de
Nomény, réfugié à Nancy :
« Le 14 août, vers 6 h. 1/2 du soir, six
Allemands se trouvaient dans la cour de ma
ferme. Cinq d'entre eux sortirent les premiers; à ce moment, mon jeune domestique,
Michel (Nicolas), âgé de 17 ans, traversa la
cour et s'approcha d'eux; presque aussitôt,
le sixième épaula son fusil à 3 mètres de
Michel, et abattit ce malheureux garçon
d'une balle dans la tête. Le meurtrier prit
aussitôt la fuite et alla rejoindre ses camarades. Mon domestique était un gentil garçon, très doux de caractère. Il est mort sans
avoir repris connaissance.
LUNÉVILLE
L'échange de l'or
L'échange de l'or effectué au bureau de
la Banque de France à Lunéville, atteint
1.575.000 francs en 830 versements.
Quand on considère les ruines dont est
couvert l'arrondissement; quand on se souvient de ce qu'à coûté à Lunéville l'occupation allemande, on ne peut s'empêcher d'admirer l'abnégation patriotique de nos populations.
La nourriture des Prisonniers
"
INFORMATIONS^
fRJPWT
MILITAIRES
Les naturalisés mobilisés
propriétaire peut obtenir, pour payer ses
1
contributions,
un délai jusqu'au paiement
(
des Loyers par ses locataires : 1° lorsqu il
;s'agit d'une maison; 2° lorsqu'il s'agit
d'une ferme, a reçu la réponse suivante :
< « Une décision ministérielle du 27 avril
,
1915
a institué une procédure très rapide
et très simple pour la concession de sur,sis de paiement aux contribuables qui se%.
trouvent momentanément hors d'état de se
libérer.
Cette procédure s'applique aux
1
contributions
directes de toute nature et
(
en particulier aux contributions assises sur
!
les maisons ou les fermes. »
'
J
Aux termes de la. loi du 7 août 1913, les
naturalisés suivaient le sort de la classe
avec laquelle ils avaient passé le conseil
de revision.
Cette disposition a été modifiée en partie,
et des ordres ont été donnés pour que les
naturalisés âgés de plus de 42 ans marchent avec les R. A. T. et soient incorporés,
GERBÉVILLER
en conséquence, dans les régiments terriSur rapport de M. Milliès-Lacroix fait au
Déposition de M. Liêgey (Arthur), 61 ans, toriaux.
nom de la Commission des Finances, le Séconseiller municipal, délégué dans les foncnat,
a, à l'unanimité des 250 votants, ratiLa répartition des classes
i
tions de maire à Gerbéviller :
fié le vote émis par la Chambre, portant ouer
Depuis le 1 octobre 1915, le tableau de ,verture de crédits destinés à l'augmentation
« Je me suis réfugié dans mes caves au
moment de l'arrivée des Bavarois, le lundi répartition des classes est le suivant :
de la solde des brigadiers, caporaux et solArmée active : classes 1916 à 1913 (classe dats pendant la durée de la campagne.
24 août. Les ennemis ont mis le feu à la
ville, ce jour-là et le lendemain. Sur en- 1916 par appel anticipé);
Cette augmentation qui est de 0 fr. 20,
Réserve de l'armée active : classes 1912 portera donc la solde pour les soldats i
viron 475 maisons, aucune n'est intacte; il
j fr. 25 et pour les caporaux et brigadiers
en reste au plus une vingtaine d'habi- à 1902;
0
Armée territoriale : classes 1901 à 1895; à 0 fr. 42 par jour.
tables.
Réserve de l'armée territoriale : classes
La mienne a été criblée de balles. J'avais
1894 à 1887 (classes 1888 et 1887 à titre 1
cinq immeubles; tous sont brûlés.
A ma connaissance, une cinquantaine de exceptionnel).
État civil des Réfugiés
personnes de la commune ont été assassiPour les familles des disparus
nées par les Allemands, et on en trouve de
DECES
Le Ministre de la Guerre vient de faire
nouvelles tous les jours. Il y a certainement
Jamier (Charles-Victor), 88 ans, de Pontplus de cent disparus. Un certain nombre connaître qu'il n'était pas de règle d'ac
de mes concitoyens ont été tués dans les corder le secours immédiat aux familles des à-Mousson, à Nancy.
Favier (Herminie, née Guillemin), 36 ans, d«
! rues, au passage; d'autres ont été alignés militaires qui ne sont signalés que comme
Bezaumont
à Nancy.
disparus,
mais
que,
quand
la
présomption
pour être, fusillés. Actuellement, on a idenKarst (Marie-Luce), 14 mois, d'Hénaménil,
; tifié notamment 35 cadavres, ce sont ceux de décès était suffisamment établie, soit par à Lunéville.
! de : Blesse père; Robinet, jardinier; Chré- des témoignages de deux ou plusieurs caPérisse (Héléna-Marguerite), 8 mois, de Brin,
tien, Rêmy, boulanger; Bourguignon père; marades, soit par des lettres particulières, à Lunéville.
Bataille (Georges), 4 mois, de Landres, à
! Perrin, douanier; Vuillaume ("Joseph), Ber- soit par des avis du Comité de la CroixParis, 189, rue Belliard (18)8.
I nasconi, Menu, Gauthier, Simon (de Flin), Rouge, le secours immédiat était alloué.
î
I
LES CINQ SOUSJES POILUS
BULLETIN
Avis important
M. L. Revault, député de la Meuse, ayant
à soutenir devant la Commission de Prévoyance Sociale la proposition de loi qu'il a
déposée relative au Statut et aux allocations
des Réfugiés, prie instamment ceux qui
auraient des réclamations justifiées à faire
valoir : retard ou non paiement des allocations, retrait des allocations pour cause de
travail, manque d'égards ou autres griefs,
de bien vouloir adresser l'exposé de leurs
plaintes, clair et détaillé; mais aussi bref
que possible et suivi de leur signature et
adressé à M. le Président de la Commission
de Prévoyance Sociale à la Chambre des
Députés. Cette commission pourra ainsi
juger en tout état de cause de la nécessité
absolue d'améliorer avant l'hiver la situation morale et matérielle de nos compatriotes des régions envahies.
Aux Architectes
des Régions envahies
La Fédération Nationale des architectes et
entrepreneurs français, hôtel des Ingénieurs
civils, 19, rue Blanche, à Paris, dans un
but de solidarité vis-à-vis des architectes
des régions envahies, évacués à Paris, met
gracieusement à la disposition de ceux-ci,
l'usage de ses cabinets et ateliers, pour y
étudier leurs projets et recevoir leurs
clients.
Il suffit aux intéressés d'écrire au secrétaire de la Fédération : M. Edat, 24, avenue
Vercingétorix, à Aulnay-sous-Bois.
LES PETITS FONCTIONNAIRES
RÉFUGIÉS
Nous lisons dans le Bulletin Meusien :
De divers côtés, on nous signale la situation lamentable faite aux petits fonctionnaires, agents des postes, facteurs, instituteurs, garde-forestiers, douaniers, etc., des
régions envahies qui n'ont_ pour vivre et
faire vivre leurs familles que des traite
ments inférieurs à 150 francs par mois.
Parce qu'ils sont fonctionnaires, on leur
refuse, même pour leur femme et leurs enfants, le droit à l'allocation de 1 fr. 25
par jour, alors que de gros capitalistes au
gousset bien garni, touchent cette indemnité
qu'ils cumulent même à l'occasion avec lin
logement boche.
Il serait tout à fait juste et humain de
reconnaître aux fonctionnaires gagnant
moins de deux cents francs par mois, le
droit à l'allocation quotidienne, étant donné
qu'on l'accorde aux réfugiés qui gagnent
cinq francs par jour.
»
* *,
A plusieurs reprises déjà, nous avons signalé celte situation dans notre Bulletin et
avons formulé les mômes remarques que
notre confrère meusien.
Rappelons que M. Déguise, député de
l'Aisne, a posé à ce sujet une question à
M. le Ministre de l'Intérieur.
M. Malvy n'a pas encore répondu à cette
question, un certain délai lui étant nécessaire pour ressembler les éléments de la réponse qu'avec les intéressés, nous attendons
et espérons favorable.
" Le destinataire
n'a pu être atteint "
L'administration postale retourne fréquemment — trop fréquemment — avec
cette inqniétante mention des lettres adressées à des militaires des formations du
front.
Il arrive malheureusement que ce retour
a pour cause la mort ou la disparition du
destinataire, ce qui justifie l'angoisse avec
laquelle ces lettres sont toujours accueillies
par les familles.
Mais bien souvent le motif est moins
alarmant.
Le militaire qui, par suite de blessure ou
de maladie est évacué du front, est dirigé
sur une formation sanitaire. Le dépôt du
corps auquel il appartient n'est avisé de
cette nouvelle situation et de l'adresse de
l'intéressé qu'assez tardivement.
Cet « assez tardivement » doit représenter
un temps assez long, car les lettres ne sont
retournées avec la mention ci-dessus, qu'à
un mois de date mentionnée par le cachet
postal du bureau de départ.
Des mesures viennent d'être prises pour
que les dépôts soient plus rapidement tenus
au courant des mutations des militaires
évacués, ce qui leur permettra d'expédier la
correspondance du destinataire.
.
Nous ne pouvons que nous en réjouir,
car il est vraiment douloureux de plonger
dans une inquiétude légitime les familles de
nos braves, par suite de négligence ou de
défaut d'organisation.
DE
MKURTHB
ET
MOSELLE
NOS HÉROS
NOS IIIIORTSJLORIEUX
ïi
Arrachart (Etienne-René), de Nancy, engagé
volontaire, 2e canonnier-servant au 57° d'artillerie, cité à l'ordre de l'armée, mort au service de la Patrie des suites de ses blessures
le 11 mai 1915.
Pacotte, docteur en médecine de ConflansJarny, médecin-major de 2* classe de réserve
au ...e d'infanterie, tué au champ d'honneur
au moment où il prodiguait ses soins à des
blessés.
Boulangé (Henri), de Saulxures-les-Vannes,
caporal d'infanterie, tué glorieusement dans
un des combats lors de la grande offensive
récente.
Hausvirt (Henri), de Nancy, engagé volontaire au 69e d'infanterie, tué à l'ennemi près
d'Hannescamps (Pas-de-Calais), le 18 octobre
1914, à l'âge de 18 ans.
Potu (Edouard), fils du sous-lieutenant des
sapeurs-pompiers de Nancy, engagé volontaire,
sergent nu 26e d'infanterie, décoré de la Croix
de guerre, tombé pour la France à la tête de
sa section.
Vallet (Robert-Emile), de Lunéville, soldat
au ..." d'infanterie, mort pour la France, à
l'âge de 21 ans.
Peugeot (Ernest), de Nancy, élève à l'école
d'aviation militaire de Pau, tué dans un accident d'aéroplane.
Bastien (Gustave), de Nancy, caporal au 237e
d'infanterie, mort au champ d'honneur, le
i octobre 1915, dans sa 20e année.
Sautier (Lucien-Sébastien), de Pompey, soldat réserviste au 168* d'infanterie, blessé par
un éclat d'obus le 25 septembre et mort le 3
octobre des suites de cette blessure, dans sa
28e année.
Morqand. frère de M. Jean Morgand, chef
du Cabinet de M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle, sergent d'infanterie coloniale, mort pour
la France, lors d'un récent combat.
Arnould (Alfred), de Nancy, brigadier au
8° d'artillerie, cité à l'ordre de la brigade,
mort au champ d'honneur le 21 octobre 1914,
à Berles-aux-Bois (Pas-de-Calais), à l'âge de
23 ans."
Cremelle (Lucien-Nicolas), de Nancy, sergent au 69° d'infanterie, médaillé militaire,
mort à la suite de ses blessures, le 8 septembre
1915. à l'âge de 23 ans.
Urbain (Maurice), professeur de gymnastique
et de boxe, adjudant au 69e d'infanterie, tué
l'ennemi, le 25 septembre 1915, dans sa 29"
année.
Duvic (Pierre), de Jeandelaincourt, sergentfourrier au 327e d'infanterie coloniale, tué
l'ennemi, à l'âge de 24 ans.
Cléry (Camille), de Bombasle, adjudant-pilote-aviateur, tué au service de la Patrie dans
un accident d'aéroplane, boulevard Delessert,
à Paris.
Brouant (Julien), de Bezaumont, sous-lieutenant nu 154e d'infanterie, décoré de la Croix
ce guerre, cité à l'ordre de la Division, tombé
nu champ d'honneur le 25 septembre 1915,
l'âge de 30 ans.
Schluck (Guillaume), de Lunéville, chasseur
à pied, mort pour la Patrie, à l'âge de 27 ans.
Naudin (Marcel), de Pagny-sur-Moselle, maréchal des logis au 39' d'artillerie, mort au
champ d'honneur le 17 mai 1915, a l'âge de
21 ans.
Gruger (Lucien) et Gruger (Léopold); deux
frères, fils du Directeur de l'Ecole Stanislas, à
Nancy, le premier, médecin aide-major, mort
pour la Patrie, le 6 novembre 1914, le second,
sergent-major, tombé au champ d'honneur le
4 juillet 1915.
Gcrthoffer (Camille), et Gerthoffer (Jean),
de Nancy, le premier commandant du 32° bataillon de chasseurs alpins, chevalier de la
Légion d'honneur, âgé de 57 ans, le second
sous-lieutenant nu 107e batnillon de chasseurs
h pied, âgé de 20 ans, tués héroïquement devant l'ennemi, tous deux au même assaut le
28 septembre 1915.
toits
à l'Ordre de l'Armée
.-
3
tre-attaque allemande. A été blessé grièvement
et, depuis, a un bras atrophié. La présente
nomination comporte l'attribution de la croix
de guerre avec palme.
Le capitame Lapointe, maintenant trésorier
au 79e, est le fils de l'honorable M. Lapointe,
de Norroy-le-Sec, et le frère de M. Gaston Lapointe, professeur de mathématiques spéciales
au lycée Saint-Louis, à Paris, et ancien professeur de mathématiques spéciales au lycée
Henri-Poincaré, dont il avait été un très brillant élève et lauréat.
Servagnat (Henri-Maurice), lieutenant-colonel, commandant le 155e d'infanterie : chef de
corps d'une haute valeur, d'une énergie de fer,
d'un sang-froid au feu et d'une hardiesse dans
l'offensive au-dessus de tout éloge. Tué à l'ennemi pendant le combat du 30 juin 1915.
Le colonel Servagnat commandait lors de
la mobilisation, le 26e bataillon de chasseurs à
Pont à-Mousson.
Suisse ^Joseph), instituteur-adjoint à Badonviller, sergent d'infanterie :
« Le 1er août à 9 heures du soir, alors que
CIREY-SUR-VESOUZE
trois sapeurs du génie venaient d'être as- Fiel (Marie) 25 ans —- Annemasse.
HOMECOURT
phyxiés dans une mine d'où se dégageaient
des émanations provenant d'une récente explo- Dechasseau (Berthe 34 ans, Robert 3 ans) —
Annemasse.
sion, s'est précipité dans le puits au péril de
sa vie, a opéré le sauvetage des mineurs; a Lahure (Marie 30 ans, Jean 6 ans) — Annemasse,
subi lui-même un commencement d'asphyxie.
Rênetn (Lucie, née Bêcher, 26 ans, Jacques
Les sapeurs ont été sauvés. »
21 mois) i— Annemasse.
Simon (René), de Badonviller, brigadier au
Henaut (Eugénie, née Herlorg 27 ans, Augus8e d'artillerie :
tine 3 ans 1/2, Mathilde 18 mois) — Anne« Grièvement blessé à la tête et aux reins,
masse.
n'a pas voulut que Ton interrompit le service
de sa pièce pour le panser et n'a consenti à Roger (Louise), 24 ans — Annemasse.
être évacué qu'après en avoir reçu l'ordre. Est Stoufflet (Marie, née Mirguet, 34 ans, Georgette 12 ans) — Annemasse.
mort des suites de ses blessures. »
MOUTIERS
La croix de guerre, à laquelle donnait
droit cette citation, a été remise à la famille Hoglingér (Jeanne, née Pendelé, 28 ans) —
Annemasse.
du vaillant brigadier.
PETITMONT
Bigot (Maurice), sergent au ..e. d'infanterie :
« A organisé la défense d'une tranchée en- Seger'(Jean-Baptiste, 39 ans) — Annemasse.
PONT-A-MOUSSON
nemie qu'il venait de conquérir; au moment
d'une contre-attaque a été grièvement blessé.' Thiébaut (Marie 40 ans, Paul 2 ans 1/2) —
Annemasse.
Est resté au milieu de ses hommes pour diriger
Ces personnes sont en résidence provisoire
la défense, n'a consenti à Se laisser emporter
au poste de secours qu'après que l'ennemi eut à Annemasse. Nous publierons prochainement
leur adresse, définitive.
été repoussé. »
Le sergent Bigot était avant la guerre, employé chez M. Lafargue â Toul, où il compte de
nombreux amis.
Schneeberqer (Paul), directeur des Papeteries de Chennevières, lieutenant d'infanterie :
AVIS
« Avait su réorganiser sa compagnie privée
Pour des raisons d'ordre militaire, H ne
de la plupart de ses cadres. Est tombé glorieusement à sa tête au moment où entraînée par nous est pas possible de faire figurer dans noson exemple, celle-ci sortait des tranchées à tre Bulletin, les adresses des soldats d'une fason signal, et se portait à l'assaut des tranchées çon plus précise.
Si l'indication est insuffisante, écrire à notre
ennemies sous une grêle de balles.
Huck (Charles-Léon), de Lunéville, chasseur permanence qui conserve les adresses complèau 120e bataillon : a fait preuve d'un beau cou- tes des demandeurs, en indiquant la commune
rage et d'un superbe dévouement en se portant sous le titre de laquelle figure la demande et
spontanément de jour en avant des réseaux de la date du numéro du Bulletin.
fils de fer pour secourir un camarade blessé, a
Les" insertions paraissant sous cette rubrique
été lui-même grièvement blessé.
sont gratuites pour les abonnés et les militaires
Moret (Paul), de Nancy :
« Réformé en 1902, engagé pour la durée de (sous-officiers, caporaux et soldats).
la guerre, blessé en "janvier; revenu au front à
Pour les autres personnes, le prix en est
peine guéri, y a donné le plus bel exemple fixé un franc.
d'énergie malgré son état de santé. A été blessé
»%
une seconde fois à son poste en première ligne,
Tous les noms des personnes recherchées par
alors qu'il faisait fonctions de sous-officier. A nos soins sont transmis à notre Bureau d'Ansuccombé a ses blessures deux jours après. »
nemasse ainsi que les adresses de ceUes qui
Simon (Joseph), de Nancy, sergent au 37e les recherchent.
d'infanterie : a été mortellement blessé en enSi ces personnes étaient rapatriées, eUes setraînant avec un courage remarquable les hom- raient donc prévenu es dès leur arrivée en
mes de sa section à l'assaut d'une tranchée France, qu'elles sont l'objet de recherches^ et
allemande. Tombé en criant : « En avant, les pourraient ainsi donner de leurs nouvelles imgars ' Je meurs pour la France ! »
médiatement.
Cordier (Charles), caporal au 204e d'infante#**
rie :
PRIERE INSTANTE h médecins ou infirmiers
A donné à ses hommes le meilleur exemple militaires de donner des renseignements sur M.
de sang-froid en les maintenant sous un feu François (Charles), plombier-gazier à Longwy,
violent d'artillerie lourde allemande. Atteint chasseur à pied au 9e bataillon, 5e Cie, classe
do plusieurs blessures très graves, le 13 juin. 1901, matricule 3778, disparu du 6 au 15 sepLe caporal Cordier est un enfant de Pont-à- tembre 1914, la bataille de la Marne.
Mousson. Ses parents habitent en ce moment
Ecrire à Mme François, 86, rue du Placieux,
Liverdun, où ils se sont réfugiés.
à Nancy.
Sibille, général de brigade d'infanterie i a
contribué au succès de la bataille, le 25 août,
***
en dirigeant habilement les opérations de sa
brigade et en donnant à tous l'exemple du couARNAVILLE
rage et du sang-froid; a été tué le 27 septembre
Mlle Antoine (Pauline), 11 ans, son grandau moment où il se portait, en avant avec son
eMat-major, sous un feu violent, pour reconnaî- père maternel M. Jackard, 56 ans et sa femme
»
ans, par son père M.
# #.
tre la position qu'il avait reçu l'ordre d'atta- née Philomène Bayot, 47
Antoine (Léopold). 42e territorial, 19e Cie,
quer.
AVRIL
Originaires de DOMBASLE, morts pour la
T.p %px\t>r»\ ^ibille est, on se le rappelle, le
Mme Watrin, née Maria Collin, ses enfants
France :
vaillant Sarregueminois qui a commandé le
Fernand, Aimé et Raymond, par son _ mari
Mirgon (Henri-Martin), 30 ans, chasseur
26' d'infanterie h Nancy. Il est tombé glorieu
e
e
pied.
=oment au champ d'honneur, le 27 septembre M Watrin (Léon), 44 territorial, 15 Cie.
BURE-LA-VILLE
Lhuillier (Jules-Joseph), 30 ans, soldat d'in- 1194, près de Mandres-aux-Quatre-Tours.
Famille Binet, par M. Binet, 348e infanterie,
fanterie.
Cie de mitrailleurs.
Dumont (Charles-Albert), 27 ans, soldat d'inCIREY-SUR-VESOUZE
fanterie.
M Rochard, agent de police, par son fils
Colle (François-Victor), 34 ans, caporal d'inM. Rochard (Albert), caporal 4e tirailleurs infnnterie.
Chevaliers
digènes, section de bombardiers, Cie HorsBiblot (Sylvestre-Edouard), sous-lieutenant
rang, 1" division.
d'infanterie.
M. Lamasse (Marie-Henri), lieutenant obserCONFLANS-JARNY
Rospert (René), soldat d'infanterie.
Mme Vve Bachelier (Prosper) et son fils BaCharbotel (Lucien-Joseph), 26 ans, caporal vateur en avion de l'escadrille M. F. T., 98 :
Officier plein d'entrain, d'une activité inlas- chelier (Marcel), par son fils M. Bachelier
d'infanterie.
lassable, qui a rendu des services inapprécia- (Georges), caporal 166' de ligne, 25e Cie, baLiotté (Louis), 33 ans, chasseur à pied.
Muller (Hubert-Ulrich), sergent-major d'un bles au C. E. O., par l'importance de ses ren- taillon de marche.
EUVEZIN
régiment colonial mixte de marche.
seignements.
M. Udot, et sa femme Mme Udot (Jules) et
Au cours de nombreuses reconnaissances
Nivar (Emile-Joseph), 25 ans, chasseur
qu'il a exécutées, parfois sous un tir violent de ses enfants, par son fils M. Udot (Jules), 42*
cheval.
l'ennemi ou par des circonstances atmosphéri- territorial, 12e Cie.
GENAVILLE-LES-BAROCHES
ques très défavorables, a toujours rempli comMme Waltin et ses 4 enfants Marthe 16 ans,
plètement la mission qui lui était confiée ave*
le plus grand courage et le mépris le plus Jeanne 14 ans, Auguste 12 ans et Marie 10
NOS BLESSÉS
absolu du danger. Officier d'élite. (Croix de ans, une tante 80 ans, par son mari M. Waltin (Paul), écrire : Mlle G. Vina,
Bassan
guerre.)
Le lieutenant Lamasse, qui est aux Darda- (Hérault).
GONDRECOURT-AIX
_ Grosse (Julien), sergent au 151° d'infante- nelles, est un Nancéien, fils de M. Lamasse, anMme Pochet (Alix), ses 2 enfants Marguerie, blessé grièvement en Champagne, est cien inspecteur des forêts.
Ce dernier compte quatre fils sur le front, rite 11 ans et André 3 ans, par son mari
soigné à l'hôpital de la Charité, salle SaintM. Pochet (Adolphe), 5° artillerie à pied, 3*
dont trois engagés volontaires.
Pierre, à Lyon.
la 13" batM. Lapointe. capitaine au 69e d'infanterie ; batterie territoriale, subsistance
Goutière-Vernolle, fils de notre ancien
Le 20 août 1914, quoique ayant perdu la moi- terie.
directeur, blessé lors de la grande offensive tié de l'effectif de sa compagnie, a tenu sur la
HERSERANGE
Mme Barbier et ses enfants, par son mari
générale de 3 éclats d'obus.
position jusqu 'à la dernière minute. Le 26 août
En traitement à Auray (Morbihan), son ' 1914, malgré un feu meurtrier a, par son cou- M. Barbier (Charles), sapeur pionnier au 42*
rage et son sang-froid, brisé l'élan d'une con- territorial, peloton des pionniers.
': état est aussi satisfaisant que possible.
Rapatriés de Meurthe-et-Moselle
Convoi rlu 17 octobre
PERSONNES RECHERCHES
à
à
• *
à
à
à
à
Légion d'honneur
à
à
à
I
j
4
BULLETIN DE METJRTHE ET
HOMECOURT
M. Sittinger (Alphonse) et sa femme, par
M. Mourton (Joseph), 3e zouaves, bataillon L,
2' Cie.
Mme Renauld et ses enfants, par son mari
M. Renauld (Jules), ouvrier militaire détaché
au Moulin de Rupt aux Nonnains (Meuse).
HUSSIGNY
Mme Gillet et sa fille Germaine 4 ans 1/2,
par son mari M. Gillet (Henri). Ecrire à Mlle
Nouveau (G.), rue de la République, à Fribourg (Suisse).
Famille Orlandini, par M. Orlandini (Alphonse), 8e génie, détachement télégraphique
d armée.
JARNY
Famille Josselin, par M. Josselin (Simon),
44e territorial, 2' Cie.
Mme Thcvenin (Arsène, née Eugénie Boucher), 28 ans, par son mari M. Thevenin (Arsène, 22e section C. O. A., à Courbevoie
(Seine).
JOEUF
Mme Block et 4 enfants, par son mari M.
Block (Jean-Pierre), 2e étrangers, 4e Cie, bataillon D.
M. Bridel (Joseph), par Mlle Hassoux, à
Robert-Espagne, rue Carnot (Meuse).
Mme Altemaire, par son mari M. Altemaire
(Camille), 5e artillerie à pied, 26° batterie.
M. Bêcher (Alfred) et M. Barbé (Adrien), entrepreneur de travaux à Jceuf, par son frère
M. Becker (Antoine), 13e artillerie, 6e section
M. A.
Mme Franquin (Elisabeth), par M. Franquin,
maréchal des logis chef, 2e Cie P. M. A. P.
Mme Houche (Jean, née Jamin et ses 3 enfants), par M. Houche (Camille-Jacquet), réfugié à Juac, par Saint-Simon (Charente),
Mme Rapp, née Gertrude Reif et ses 5 enfants Jacques 9 ans, Jean 7 ans, Joseph 5 ans,
Hélène 3 ans et Marie 1 an 1/2, par son mari
M Rapp (Jean-Pierre), du 154° de ligne en
traitement à l'hôpital temporaire n° 41.
MONT-SAINT-MARTIN
Famille Hiblot, Mlle Ambroise (Jeanne), par
M. Orlandini (Alphonse), 8" génie, détachement
télégraphique d'armée.
PAGNY-SUR-MOSELLE
Mme Vve Mithouard, par M. Mithouard (Justin), 3* zouaves, bataillon L. 2e Cie.
PIERREPONT
M. l'Abbé Saint-Dizier, curé, et M. Tintinger
(Gaston), maréchal des logis au train des équipages, par M. Colmez (H.), sous-officier 9e génie, Cie 28/1.
PONT-A-MOUSSON
Mme Maire, par son mari M. Maire (Léon),
168e de ligne, hôpital complémentaire, hôtel
des Thermes N° 42.
REMBERCOURT
Mme Bichet et sa fille, âgée de 7 ans, par
son mari M. Bichet (Auguste), 42' territorial,
18e Cie.
SANCY
Mlle Lajeunesse (Marie), institutrice, par
Mlle Hassoux, à Robert-Espagne, rue Carnot
(Meuse).
THIAUCOURT
M. André (Jean), 4 ans, son frère M. André
(Victor), 2 ans, par leur père M. André (Louis),
42e territorial, sapeur bombardier.
TUCQUENIEUX
Mme Storhaye et ses 6 enfants, par Mlle Hubert, à Chateauneuf-Athinerais (Eure-et-Loir).
UGNY
Mme Armusiaux et. ses 3 enfants, les Familles Jeanjean et Poncin, par M. Armusiaux
(Irançois), 12e territorial, lre Cie.
Mme Marchai, née Gabrielle Barthélémy et
8 enfants, par M. François Barthélémy, 48* territorial mitrailleur.
VANDIERES
Mme Galloy, née Juliette Minot, sa fille Marthe 6 ans, par son mari M. Galloy (Louis), caporal 106e de ligne, 5e Cie.
Mme Pinot, par son mari M. Pinot (Alfred),
A2e territorial, 7° Cie.
Mme Staffler, née Jeanne Lionnet, par son
mari M. Staffler, 4e zouaves, bataillon 4,2e Cie.
VARANGEVILLE
Mme Olivier (Albert), par son mari M. Olivier (Albert), sapeur au 10e génie en traitement
à l'hôpital complémentaire n° 18.
VILLERUPT
Famille Baltzer, par M. Baltzer (Georges), 2*
section de C. O. A. boulangerie de campagne
N° 2.
Famille Lantenois, par M. Lantenois (François), 46e territorial, 8e Cie.
VILLE-SUR-YRON
Famille Friant, par M. Friant (Jules), 71e
régiment, 30e Cie, 4e unité.
WAVILLE
Mlle Lepaqe (Florestine), par M. Lepage (Eugène), 44e territorial, 22e Cie.
XAMMES
Mlles TÀauviïle (Eulalie, Alice), par .M. Liauville (Aimé) du 42" territorial convalescent.
Etablissement 1018
XIVRY-CIRCOURT
Mlle Florentin (Anaïse), par M.
Boura
(Pierre), caporal 90e rég., 9* Cie, et par Mme
Vve Boura, boulevard de la Villette, 80, Pa
ris (19e arrondissement).
Mme Martin et ses 2 enfants, par son mari
M. Martin (Justin), sergent, 48e terr., M. 26,
postier, 3e Cie, N° 1388, prisonnier de guerre.
ADRESSES DES RÉFUGIÉS.
ÉVACUÉS ET RAPATRIÉS
DE MEURTHE-ET-MOSELLE
9e liste arrêtée au 3u septembre 1915
ARRONDISSEMENT] DE BRIEY
Pension de famille
Dans hôtel particulier : 159, Boulevard
Montparnasse, près du Jardin du
Luxembourg ; situation exceptionnelle
comme air, lumière et moyens de communication. Confort moderne : chauffage
central,électricité, téléph., salles de bains
Depuis 5 francs par jour.
I
SAULNES
Torreano (Marthe) — Frégimont (Lot-et-Gar.).
Verneuil (Madeleine) — Frégimont (Lot-et-Garonne).
Barthélcïny (Juliette, née Lelièvre, GermaineOdile, Raymond-Fernand, Marie-Thérèse, née
Cat-Berro,
Antonin-Roger,
Georgette-Ernestine) — Fontanges (Cantal).
Baslin (Louise) — Hautefage. (Lot-et-Gar.).
Bertin (Marie) — Larroque-Toirac (Lot).
Blanrue (Cécile) — Fourques (Pyr.-Orient.).
Claude (Ernestine, Roger, Robert, René) —
Fourques (Pyrénées-Orientales).
David (Marius, Aurélie) — Condat (Cantal).
Dessinet (Marie) — Belmontet (Lot).
Ducrocq (Marie, Henri, Jules, Pierre) — Limogne (Lot).
Garnier (Jules, Marie, née Bertin) — Larroque-Toirac (Lot).
Guillaume (Cécile) — La Tour-sur-Orb (Hé' rault).
Hédard (Jeanne) — Semur (Côte-d'Or).
Koffmann (Victorine, née Lalance, Marthe,
Fernand) — Bouix (Côte-d'Or).
SERROUVILLE
Davanne (Georgette, née Vialle, Andrée, Marius) — Saint-Gilles (Gard).
Mauchaud (Elise, née Mathieu) — Collorgues
(Gard).
■Redin (Lucie, née Genève, Edmond-Albert,
Georgette. Lucien-Georges, Marie-Louise) —
Brouzet (Gard).
SPONVILLE
'
Prison fMarie, née Chatel) — Lasalle (Gard).
Rouge r (Marie-Euphrasie) — Saint-Brès (Gard).
Girard (Joseph) — Vigan (Gard).
Hocquart (Justine, née Marmois) — Vigan
(Gard).
Marmois (Marie) —■ Vigan (Gard).
Pector (Marie, née Girard) — Vigan (Gard).
Robert (Joseph, Marie, Honorine, née Pierron)
— Vigan (Gard).
TÈLLANCOURT
Leroy (Jean-Louis, Augustine, née Mollet) —
Ge'nav (Côte-d'Or).
THIL
Vasseur (Eugénie, née Clausse, Marcelle, Fernand, Odette) — Bois-Colombes,, 8, rue des
Aubépines.
Léonard Louis, Maria, née Leclerc, Louise,
Léon, Oscar, Mathilde) — La Courneuve
(Seine), 10, rue Raspail.
Leclercq (Marie) — Castelnaud (Lot-et-Gar.).
Minetti (Anna) — Espera-tte-L'Agly (PyrénéesOrientales).
Martin (Marie) — Monteug (Lot).
Paté (Céline, née Bonhomme) — Ussel (Cantal).
X
Schiltz (Fedora, Félicien, Sylvain) — Beauregard (Lot).
Viïlamine (Léontine) — Beaugas (Lot-et-Gar.).
Vasseur (Eugénie, née Claude, MarceUe, Fernand, Odette) — Beaugas (Lot-et-Garonne).
Pigeat (Taure, née Yard, Paulette, Albert,
Emile, Emilie) — Perpignan.
TIERCELET
Nerondi (Jean) — Saint-André (Alpes-Maritimes).
Bragard (Victoire, Emile) — Saint-Diery (Puyde-Dôme) .
Bfinster (Léocadie, née Mandit, Eva, Gaston)
— Issoire (Puy-de-Dôme).
Barthélémy (Marie, née Serres, Mathilde, Auguste, Angèle) — Tourzel-Ronzières (Puyde-Dôme).
Colin (Ida, née Warnimont) — Saint-Diery
(Puy-de-Dôme).
Cerri (Adolphine, née Jacquin, Edmond, Marie,
Eugénie) — Issoire (Puy-de-Dôme).
Cazot. (Clarisse, née Lejeune, Jeanne) — Tourzel-Ronzières (Puy-de-Dôme).
Divoy (Marie, née Riauté, Edouard) — SaintDiéry (Puy-de-Dôme).
Ernandez (Clara, Mathilde, Eugénie, Maria) —
— Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme).
Fédricq (Léopoldine, née Piront, René-Victor,
Adolphe) — Saint-Diéry (Puy-de-Dôme).
Gelmonie (Philomène) — Issoire (Puy-deDôme).
Jacotot (Lucie) — Saint-Pierre-Colamine (PuyuVDôme).
Klein (Marie) — Tournel (Puy-de-Dôme).
Leclerc (Alphonsine) — Issoire (Puy-de-Dôme).
Leprince '(Léonie, Cécile) — Issoire (Puy-deDôme).
Libert (Gustave-Joseph) — Besse (Puy-deDôme).
Mager (Marie, Charles) — Tourzel-Ronzières
(Puy-de-Dôme).
TRIEUX
Kinder (Charles) — Saint-Mandé, 9, rue PaulBert.
Schorb (Marie) — Saint-Angel (Puy-de-Dôme).
Bonhomme (Renée) — Rabastens (Tarn).
Chapuis (Denise, Marcel) — Vabre (Tarn)
Dauchy (Gabrielle, née Willay, Noël, Noëla) —
Saint-Sulpice (Tarn).
Floquet (Eugénie, née t Nivoix, Jeanne, Eugénie, André) — Vabf*é (Tarn).
Gauthier (Marie) — Rabastens (Tarn).
Koch (Flavie) — Cuq-les-Vîelmur (Tarn).
Leclerc (Clémence, née Yung, Eugénie, Charles, Joseph) — Vabre. (Tarn).
TRONVILLE
Bardel (Anne) — Valence (Drôme).
Brochin (Caroline) — Valence (Drôme).
Bêcher (Marie) — Bourg-les-Valence (Drôme).
Baudier (Marie) — Valence (Drôme).
Cuny (Céline — Valence (Drôme).
MOSELLE
François (Lucie, Gabriel) — Bourg-les-Valeac.
(Drôme).
Humbert (Albertine) — Valence (Drôme).
Juin (Marguerite) — Valence (Drôme).
Jung (Nicolas-Marie) — Valence (Drôme).
Laguerre (Marie) — Valence (Drôme).
Luillier (Joséphine) — Valence (Drôme).
Mangin (Célestine, née Léonard, Victor) — Valence (Drôme).
Moriot (Ermann, Raymond, Jean, Alexandrine,
Marie, Justin) — Bourg-les-Valence (Drôme).
Léonard (Marie, née Simonin, Marguerite, Edmond, Anne, Mélanie) — Valence (Drôme;.
Michel (Marie,
née Bechner) — Valence
(Drôme).
TUCQUEGNIEUX
Vinçon (Blanche-Amélie,
Jean-Louis,
Jules,
Paul) — Paris, 76, avenue de Breteuil.
Martin (Thérèse) — Mazamet (Tarn).
Ourth (Maurice, Laure, Georgette) — Mazamet (Tarn).
Puchard (Eugénie, Louise) (— Sa)int-Sulpice
(Tarn).
Régent (Alice) — Mazamet (Tarn).
Thiébauld (Adrien, Armand, Félix, Georgette,
Jeanne, Lucie, Marie, Marie) — Mazamet
(Tarn).
UGNY
Laurent (Eugène) — Chatou, 12, avenue Victor-Hugo.
Michel (Célestin) — Chatou, 12, avenue VictorHugo.
VALLEROY
Fisch (Jeanne) — Versailles (Seine-et-OiseV
Maigret (Adrien) — Nice (Alpes-Maritimesj.
Martin (Clémence, née Clausse, André, Yvon,
Marcel, Renée) — Séquestre (Tarn).
Woilet (Adolphine, née Théret Euphrasle) —
Paris, 73, faubourg Saint-Antoine.
Gillant (Jules) — Vincennes, 25, avenue de
Paris.
Rousseau (Jeanne, née Wéry) — Saint-Maurice (Seine), 131, Grande-Rue.
Stéphant (Andrée, née Cuny) — Beuzec-Conq,
Ecole du Lin (Finistère).
VILLECEY-SUR-MAD
Mourot (Léon) — Monteynard (Isère).
Antoine (Jeanne, François, Julienne) — tognet (Isère).
Ilarmand (Olympe) — Monteynard (Isère).
Mouden (Honorine) — Frébois (Isère).
Marchai (Barbe, François) — Grenoble (Isère).
Neveu (Catherine) — Grenoble (Isère).
Navel (Emile) — Grenoble (Isère).
Antoine (Henry) — Nice (Alpes-Maritimes).
Antoine (Henri) — Saint-Agnès (Isère)
Antoine (Adrienne, Fernande, Lucie, Pierre1!
— La Valette (Haute-Garonne).
VILLE-HOUDLEMONT
Détroz (Clémence, Pauline, Jeanne) — Braux
(Côte-d'Or).
Destenay (Anne, née Clos, Ida) — Losne (Côted'Or).
Demanet (Joseph, Julie, née Dueret, Marie, Sidonie, Cécile, Adrien) — Faverolles-les-Lucey (Côte-d'Or).
Demanet (Ursule, née Fisbach, Jean, Lucie) —
Braux (Côte-d'Or).
Goedert (Jean-Baptiste, Léocadie) — Braux
(Côte-d'Or).
Gillet (Marie-Emile) — Précy-sur-Thil (Côted'Or).
VILLE-AU-MONTOIS
Cablat (Marie) — La Capelle-Masmolens (Gard).
Hahn (Roger, Adèle, Maurice) — Laudun
(Gard).
Clesse (Marie, née Cablat, Ernest, Gaston, Hubert, Marie) — La Capelle (Gard).
VILLE-SUR-YRON
Trap (Maria) — Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard).
Trap (Jacques) — Embrun (Hautes-Alpes).
Aubrion (Marie, née Lahose) ■— Marvejols (Lozère) .
Coftier (Pauline, Fernand) — Cros (Gard) ou
Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard).
Bougenel (Maurice) — Saze (Gard).
Fauquiqnon (Louise, Louise, Albert) — Saze
(Gard).
Ferrette (Marie) — Saze (Gard).
Kaufmann (Jeanne) — Saint-Hippolyte-du-Fort
(Gard).
VILLERS-LA-MONTAGNE
Branger (Marie-Eugénie)
— Bessey-la-Cour
(Côte-d'Or).
Jonette (Marguerite, née Weishoff, Nicolas, Lucien, Cyrille, Eugénie) — Apchat (Puy-deDôme).
Ménager (Marie, Hélène) — Perrier (Puy-deDôme).
Tintignier (Ida, Camille) — Murols (Puy-deDôme).
Tourelle (Félicie, André) — Clermont-Ferrand
Chaumont (Robert) — Murols (Puy-de-Dôme).
Maisenti (Félix, Clovis, Adèle) — Brassac
(Tarn).
.
VILLERUPT
Crébec (Fernand, Elisabeth, née Gerson, Roger) — La Courneuve, 3, rue Raspail.
Barbas (Fernande, née Clausse, Alphonse, Simonne, Alphonse) — Levallois-Perret, 58,
rue Fromont.
Uberal (André) — Paris, 6, cité Jarry.
Kubler (Louis_, Euphrasie, née Savelsberg), Paris, 10, impasse Raux.
Nuel (Albert-Victor, Yvette, Odette) — Billancourt, 171 bis, route de Versailles.
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Lof lot (Célestin) — Nice (Alpes-Maritimes).
Lançon (Narcisse) — Perrier (Puy-de-Dôme).
Mérial (René) — Jumeaux (Puy-de-Dôme).
Michel (Adrienne, née Boseg, Pierre-Auguste)
— Chassagne (Puy-de-Dôme).
Diou (Lucie-Madeleine, René, Raymond, Fernand, Alice, Rose, Simonne, Eugène) —
Millau (Aveyron).
Franquin (Maria, née Meyer, Victor, Georges,
Yvonne, Jeanne, Alphonsine) — Camarès
(Aveyron).
Jacquin (J.-François,
Augustin) — MiUau
(Avevron).
VILLETTE
Harmand (Auguste) — Paris, 20, rue CharlesBeaudelaire.
VIVIERS
Grandjean (Louis-Jean-Baptiste) — Paris, 9,
rue Saint-Jacques.
Vacant (Joséphine, née Depièce, Mathilde, Camille-Eugène, René, Georgette, Georges, Julien, Léon) — Pagny-la-Ville (Côte-d'Or).
Fiederspile (Edmond) — Launac (Haute-Gar.).
WAVILLE
Biaise (Prosper) — Novaret (Isère).
XIVRY-CIRCOURT
Auterbe (Marie-Louise, née Boudart, Martial,
René) — Orbais-l'Abbaye (Marne).
Wéber (Auguste) — Paris, 13, rue Bassano.
Èsteiffeine, née Lesquoy — Labastide-Rouairoux (Tarn).
Gros (Jean) — Labastide-Rouairoux (Tarn).
Mangin (Pierre-Emile, Marie-Flore, née Laurent) — Mazamet (Tarn).
Rochass (Jeanne) — Savines (Hautes-Alpes).
XONVILLE
Claude (Marie) — Lasalle (Gard).
Leprince (Lucie, Marguerite, Henriette) —
Bréau (Gard).
ARRONDISSEMENT DE LUNEVILLE
" AMENONCOURT
Biet (Célestine) — Montpezat (Tarn-et-Gar.).
Charton (Sidonie, née Baptiste, Théodore) —
Lafitte-Ancauville (Tarn-et-Garonne).
Geoffroy (Maria, Marie, Eugène) — Montpezat
(Tarn-et-Garonne).
Mangin (Victor, Clémentine, née Bich) —
Montpezat (Tarn-et-Garonne).
Mougeot (Philomène, née Eberlé) — Montpezat
Tarn-et-Garonne).
ANGOMONT
Guillemette (Marguerite) — Villeréal (Lot-etGaronne).
AVRICOURT
Milor (Augustin, Fernande) — Port-Vendres
(Pyrénées-Orientales).
Weissbecher (René) — La Motte-Saint-Jean
(Saône-et-Loire).
BACCARAT
Durand (Madeleine) — Sospel (Alpes-Maritimes).
Broueker (Victor, Marie, née Simon, Julia,
Jeanne, André) — Charolles (Saône-et-Loire).
Marchai (Aubry, Rose) — Neufmaisons, par
Pexonne (M.-et-M.).
Willaume (Henri, Jeanne) — Saint-Pierre-d'Albigny.
,1 lexandre (Augustine) — Paris, boulevard Vaugirard, hôtel Saint-Charles.
BADONVILLER
Vve Didierjean (Marie) — Nancy, 90, rue des
Ponts.
Crochetet (Isabelle) — Paris, 3, rue du Marchédu Patriarche.
Tresse (Justine) — Saint-Martin-de-Bavel (Ain).
BARBAS
Briday (Alphonse) — BelleviHe (Rhône).
Breton (Geneviève) — Gramont (Tarn-et-Gar.).
BERTRAMBOIS
Dumolard (Marie) — Saint-Jean-des-Vignes
(Saône-et-Loire).
Dieudonné (Augustine, née Marchai, Renée) —
Cheilly-les-Maranges (Saône-et-Loire).
Vapremont (Amélie, née Ermann, Marie) —
Montcenis (Saône-et-Loire).
Delubin (Marie) — Grury (Saône-et-Loire).
Dufour (Joséphine, née Godefroy) — Sarry
(Saône-et-Loire).
Flosmann (Joséphine) — Sarry (Saône-et-L.).
Franck (Marie, née Ferry, Arthur) — Semuren-Brionnais (Saône-et-Loire).
Fourmann (Catherine) — Varennes-Reuillon
(Saône-et-Loire).
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