No Paraît le Mardi 57 Abonnement J 1 FR. PAR MOIS 26 Octobre 1915. L«ffi I Le DULLC I II* Numéro O FR 10 MEURTHE^ET MOSELLE ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ÉVACUÉS ET SINISTRÉS DE WEURTHE ET MOSELLE Siège Social : 35, Boulevard Haussmann, 35 — (IXe) PARIS Bureaux et Permanence — de g h. à midi et de i$ à zy h. — au nom de ceux qui- n'ont pas eu cette suprême consolation, au nom de tous ces hommes à qui vous avez toujours montré le chemin de l'honneur et qui aujourd'hui accomplissent leur devoir à l'armée avec autant de simplicité que de courage, au nom de nos malheureuses familles de ré-'. fugiés, si attachées au pays natal, et qui1 auront connu dans leur exil une amertume' de plus en apprenant qu'elles ne vous reverraient pas. Un jour viendra, comme l'a dit M. le1 Président du Sénat, où les clochers lorrains3 sonneront l'heure de vos funérailles françaises, et ce jour-là, tous réunis, nous irons5 en pèlerinage à votre tombe, considérantt comme un devoir sacré de lui apporter,> avec l'écho de la victoire, le serment de3 fidélité à votre souvenir. A. LEBEUN, député. ggg™^= - Rue des Mathurins p POUR LA LORRAINE PAR LA NATION A nos lecteurs Nous publions ci-dessous le dernier arj t ticle de notre distingué collaborateur, y Pierre Vasseur qui, depuis de longs mois M. a mis généreusement à la disposition des sinistrés, n le concours de son talent d'écrivain et de juriste. e Appelé à nouveau sur le front qu'il avait <j dû abandonner momentanément pour rais sons de santé, il se doit maintenant tout e entier à ses devoirs militaires. Qu'il nous soit permis de le remercier ici, une fois de plus, des précieux services v q qu'il a rendu à la cause des sinistrés de ^ Meurthe-et-Moselle. Il a été dès le premier jour leur bon avocat, il assistera, nous en sommes convainc ceus, au triomphe de leurs légitimes revendications, et ce sera pour lui la meilleure i des récompenses. Le Comité. Jusqu'à présent, les prisonniers de MeurXX the-et-Moselle civils et militaires, et plusg Le Triomphe du droit particulièrement ceux appartenant à la région envahie du Département et pour les>La Censure a cru bon de supprimer mon quels les parents ne peuvent intervenir en E n article du 28 septembre 1 Je m'incline. J'aaucune façon, étaient secourus en vêtements ■S ivais essayé d'élever la voix en faveur de et en vivres, tant par la Société Industriellee (quelques braves gens que par une inconde l'Est (40, rue Gambetta, à Nancy) que < _e séquence fâcheuse nous maltraitons chez par la Société des Réfugiés, Evacués et Sii- ]nous, bien qu'ils soient nos frères; il ne nistrés de Meurthe-et-Moselle (Permanence, î, =s'agissait ni de question militaire, ni de 1, rue des Mathurins, à Paris.) politique, mais d'une négligence adminisCette situation, née avec les circonstani- \trative facilement remédiable, d'une néglices, a révélé des inconvénients dans la praj }■ gence que tout le monde peut constater, tique, et notamment par les doubles emplois is ,que l'on exploite à leur dépens à l'étrancqui ont été constatés. gger... on m'a bâillonné! Je ne protesterai ;s ] Comme les ressources des deux Sociétés pas, j'avouerai seulement que j'ai un peu <sont limitées, qu'il importe que le plus LS honte de voir subsister dans un pays qui {grand nombre de prisonniers soit desservi ■'i ]lutte pour la liberté des nations une instiirégulièrement et à intervalles aussi rappro)_ \tution qui donne le droit à quelques ci* cchés que les ressources le permettent, il con\ i- toyens privilégiés de mettre une étoupe ivenait de faire cesser ces inconvénients, afin n sur . la bouche de leurs voisins. s' (d'arriver aux meilleurs résultats possibles, Oh je dis cela parce que c'est une vérité ]pour nos prisonniers si intéressants. ' fondamentale, certain de ne plus avoir de ;s C'est dans ce but que les deux Sociétés démêlés avec Dame Censure puisque de< sont mises d'accord pour unifier cette acse j5" main je vais reprendre l'uniforme que | tion, en la confiant à la Société Industrielle 'e j'avais dû quitter il y a longtemps déjà ide l'Est, 40, rue Gambetta, à Nancy (M. *• :après quelques semaines de campagne. ; Brun, secrétaire général.) Je veux que ce dernier article d'une séA l'avenir, c'est donc à cette dernière 'e rie souvent aride et monotone soit un chant ; adresse que toutes les demandes devront ^ d'espérance et j'ai tenu avant de rejoini être adressées, et que nous transmettrons 13 dre mon poste à venir en Lorraine cheri 33 celles qui nous parviendraient, 1, rue des cher dans la petite patrie la certitude ; Mathurins, à Paris. qu'avant peu la grande serait sauvée. J'y s ai vu nos amis réfugiés, toujours courageux malgré les angoisses morales qui les accablent et les soucis matériels qui s'accumulent. La Nation ne saura jamais assez a- avec quelle fierté tous ces braves gens ont Nous demandons instamment à nos abona- tout sacrifiés à la « patrie » chose dont ils nés, de vouloir bien dans leur corresponn'avaient jadis qu'une très vague intuition dance : [i- mais qui tout d'un coup s'est révélée dans 1° Nous donner très exactement et très li,siblement leur nom, prénoms et leur adresse: e: sa forte réalité. J'y ai vu nos soldats arlocalité, bureau de poste s'il y a lieu et dents à la bataille et résolus à en finir vite et définitivement avec la brute endépartement; re combrante qui souille notre sol. J'y ai vu 2° Ecrire ces indications sur la lettre o- des populations calmes, réfléchies, troumême, au lieu de se contenter de les appovant sans doute la guerre bien longue et ser sur l'enveloppe; er l'absence bien lourde, mais comprenant que 3° Nous indiquer s'il s'agit d'un premier l'honneur du pays doit seul comp'ter. Et tout abonnement ou d'un renouvellement; te cela met dans le cœur du réconfort et dans 4° Nous rappeler l'adresse précédente . l'âme un grand et légitime orgueil d'être exacte et complète, s'il s'agit d'un chann français. gement d'adresse; En face de la noble abnégation des Lor5° Nous indiquer le numéro du reçu en 3n rains ruinés pour la France, en face de cas de réclamation. l'héroïsme de mes camarades du xx8 corps À morts en sauvant le pays, la Nation a conNous avons reçu une enveloppe mise à tracté une dette, une obligation morale. Celle p. d'honorer la mémoire de ses soldats tombés la poste à Cholet (Maine-et-Loire) le 21 sepn- sur les champs de bataille, de secourir les tembre 1915 et contenant un franc en timif. femmes et les enfants de ces braves, de rébres, sans aucune lettre explicative de l'afparer intégralement les dommages causés fectation de cette somme. Prière à l'expéditeur de nous faire con,n- par la guerre et l'invasion, aux sinistrés des naître son nom et son adresse et de nous us régions brutalisées par l'ennemi. Il y a là dire s'il s'agit d'un abonnement au Bulletin, in. i un devoir si précis et si naturel que je n'y Envois à nos Prisonniers { M. MÉZIÈRES Une bien triste nouvelle nous est parvenue. M. Mézières est mort, prisonnier des Allemands dans son petit village de Réhon. Depuis août 1914, le noble vieillard n'avait pu, malgré les plus hautes interventions, obtenir l'autorisation de regagner les lignes françaises et il vient de s'éteindre, dans sa 89e année, sans avoir eu la suprême satisfaction de revoir sa famille, ses amis, son pays enfin libre. Sa mort a suscité une grande émotion dans les milieux divers où il tenait une si large place; politique, lettres, presse, industrie et, partout, au Sénat, à l'Académie, dans les journaux, on a recueilli l'écho des regrets unanimes qu'il laisse derrière lui. Mais nulle part, comme l'a dit en termes émouvants M. Lagrésille en ouvrant la dernière séance du Comité de la Société d'Assistance de Meurthe-et-Moselle, ces regrets ne sont plus vifs qu'en Lorraine, chez ceux à qui il avait donné le meilleur de luimême et qu'il représenta si longtemps au Conseil général, à la Chambre des Députés, au Sénat. L'heure n'est pas venue de redire, comme il faudrait ce que fut la longue existence de M. Mézières, la superbe activité où il se dépensa dans les domaines les plus divers, la noblesse d'intelligence et la probité d'esprit avec lesquelles il étudia tant de problèmes intéressant notre région, la saine raison et le clairvoyant patriotisme dont il sut pénétrer sans cesse un avenir devenu aujourd'hui, hélas! une troublante réalité le constant exemple d'honneur et de droiture qu'il fut pour ses concitoyens. Pour l'instant, nous ne voulons retenir et pleurer en lui que le grand homme de ' bien qui, pendant quarante années, s'est dévoué à sa petite patrie d'origine Est-il dans notre région de Briey-Longwy une seule famille qui ne se soit un jour tournée vers lui, qui n'ait sollicité ses conseils toujours avisés, son appui toujours bienveillant et en est-il une seule vers laquelle il ne se soit penché d'un cœur débordant de bonté! C'est là, plus encore peut-être que sa gloire littéraire, que ses écrits, que ses discours, ce qui le fera vivre longtemps dans la mémoire de ses compatriotes reconnaissants. Son nom demeurera pour nous le symbole du dévouement, de la bonté, de la grandeur d'âme et nous apprendrons à nos fils à le redire avec le respect et l'affection dont nous l'entourons aujourd'hui. Et à l'heure même où il disparaît, vietime, lui aussi, du grand drame, puisqu'il s'est vu ravir, par un ennemi impitoyable, les soins et la tendresse dont il eût dû être entouré dans ses derniers jours, nous ne pouvons pas ne pas admirer.comment toute son existence et sa mort s'harmonisent dans un grand exemple, et nous apportent une suprême et dernière leçon. On peut dire que toute son activité politique a été dominée par deux idées essentielles : l'union intime des Français pour l'accomplissement de leur tâche commune, et la nécessité impérieuse d'uije préparation méthodique à la guerre toujours possible. Ne sont-ce pas là, aujourcfhui, dans les grandes heures que nous vivons, nos deux préoccupations maîtresses : maintenir l'union sacrée, et apporter à notre armée glorieuse tout ce qu'il y a dans la nation d'ardeur, de force, de courage. Mon bien cher et vénéré sénateur, vous reposez maintenant dans le petit cimetière de Réhon, presque à l'ombre de cette maison familiale où nous avons trouvé souvent à vos côtés un si délicieux accueil. Bien certainement, nos compatriotes demeurés là-bas, et qui, au cours de cette année de guerre ont dû trouver auprès de vous un si bienfaisant réconfort, se sont empressés autour de votre tombe. Ils vous ont dit, si la liberté leur en a été laissée, quelle douleur était la leur, et vous avez; lu dans leurs yeux la détresse profonde où les laisse votre départ. Laissez-moi aussi vous adresser un adieu j A NOS ABONNÉS a BULLETIN insisterai plus..., Je suis sûr que la Nation | assurera la réparation complète des dégâts subis pour « elle », non pas en obéissant à la générosité spontanée de notre race, mais en se soumettant au droit, en écoutant sa conscience, non pas par sentiment pur mais par raison, non parce que c'est un beau geste mais parce que sans cette compensation minima de souffrances et de pertes il y aurait un peu moins de justice dans le monde. Faisons confiance à ceux qui sont chargés de défendre nos intérêts, à nos groupements de sinistrés, Association de Meurthe-et-Moselle, Fédération Nationale; à nos juristes Louis Rolland, Jèze, etc.. faisons confiance à notre Parlement; s'il est vraiment le reflet de l'âme nationale, s'il reste à la hauteur de sa tâche comme il l'a été à maintes reprises durant cette grave législature, la cause de la réparation intégrale par l'Etat des dommages de la guerre est gagnée. Je crois dans le triomphe de nos revendications parce qu'il sera le triomphe du Droit, comme je crois dans la victoire de nos armées parce qu'elle sera la victoire de la liberté. Mais ne restons pas inactifs, continuons de lutter pour les idées qui nous sont chères; soldats ou civils, déployons notre activité et notre ardeur pour assurer l'avenir glorieux de notre Province et de notre Patrie; sous l'uniforme ou sous la blouse c'est la même cause que nous servons, le moyen seul diffère. Travaillons pour obtenir le droit à l'indemnité intégrale, c'est le seul moyen de relever la Lorraine et vouloir la Lorraine forte c'est vouloir la France grande, c'est faire œuvre nationale. Rallions-nous donc toujours à cette même formule : « Pour la Lorraine, Par la Nation. » Pierre VASSEUB. DE MEURTHE ET MOSELLE Art. 2. — Le ministre du travail et de la ' Lingenheld père et fils; Benoît père, Calais, prévoyance sociale est chargé de l'exécu Adam, Angélique Miquel, Caille, Lhuillier, tion du présent décret, qui sera publié au Legré, Plaid fils, âgé de 14 ans, Leroi, BozJournal officiel de la République française zolo, Gentil, Dehan (Victor) et Dehan (Charet inséré au Bulletin des lois et dans un les), Dchan fils, Brennwald, Parisse, Yong, journal d'annonces judiciaires du départe- Français, secrétaire de mairie, Mme Finot, Mlle Perrin, Mmes Guillaume et Courtois. ment de Meurthe-et-Moselle. Le 16 octobre, au Haut-de-Vormont, sur Fait à Paris, le 5 octobre 1915. le territoire de la commune, j'ai essayé R, PoiNCARÉ. d'identifier, avec deux médecins militaires français, dix cadavres civils qu'on y avait DOMJEV1SV découverts sous une quinzaine de centiUne honnête réfugiée mètres de terre. Ces cadavres avaient les Mme Charles Mathion, de Domjevin, yeux bandés et portaient des traces do évacuée à Marainviller, blanchit le linge balles. Sur l'un d'eux nous avons trouvé des soldats d'une compagnie du...e terri- un laissez-passer au nom de M. Seyer (FAtorial. mond), de Badonviller. Les neuf autres vieUn soldat avait, par mégarde, laissé dans times sont inconnues. Nous avons supposé une pochette de chemise une somme de que les dix personnes dont les corps étaient 110 francs qu'heureusement Mme Mathion devant nous devaient avoir été emmenées trouva et rendit à son propriétaire. de Badonviller par les Allemands. » Nous félicitons Mme Mathion de cet acte de probité. FRAIMBOIS CHEZ NOUS NANCY Emission de papier-monnaie En raison de l'insuffisance de la monnaie divisionnaire en circulation dans la région, la Chambre de Commerce de Nancy vient d'émettre des bons de 1 franc et de 50 centimes. La contre-valeur totale des bons mis en circulation sera déposée à la Banque de France, de façon à en garantir le remboursement. Une alerte Le 15 octobre, quelques minutes avant deux heures, le tocsin prévenait la population de l'approche d'un avion ennemi. L'indésirable, vivement canonné par nos artilleurs, s'enfuyait sans avoir pu survoler la ville. Il aurait, dit-on, laissé choir trois bombes à quelque distance de Laneuveville et qui n'ont causé que des trous dans les prés. * * ». Le communiqué officiel du 17 octobre, annonce qu'un avion ennemi a réussi à survoler la ville et à y lancer deux bombes. GERBEUVILLEK Les morts vivants Il ya quelque temps déjà, on célébrait à Moyen, un service funèbre pour le repos de l'âme d'un brave enfant de Gerbéviller, Henri Boquel, 29 ans, adjudant, mort, disait-on, en brave, face à l'ennemi, aux Dardanelles. Or, on raconte que le 4 octobre, les parents de ce brave soldat voyaient avec émotion arriver chez eux, à Nancy, où ils se sont réfugiés, le fils qu'ils pleuraient. Celuici avait été promu sous-lieutenant à la suite d'une action glorieuse accomplie par la section qu'il commandait. Au cours de cette affaire, le courageux officier avait été atteint d'un éclat d'obus à la tête. Dirigé sur l'ambulance, sa robuste constitution avait eu le dessus. Le jeune et vaillant officier est retourné à son corps. BACCARAT Le Décret suivant a été publié à l'Officiel du 9 octobre 1915 : " Art. lor. — Sont approuvés les nouveaux statuts de la caisse d'épargne de Baccarat (Meurthe-et-Moselle), tels qu'ils sont conte nus dans la délibération du conseil des directeurs du 22 décembre 1913 ci-dessus visée et dont une expédition restera annexée au présent décret. Nous recevons d'un de nos compatriotes prisonnier de guerre, une lettre dont l'en-tête ^ imprimé en Français comporte le menu des rtpas pour une semaine. f( Voici ce menu : Camp de prisonniers de guerre, près Holzminden. Tous les jours : 300 grammes de pain. Chaque matin : café 7 gr., chicorée 2 gr., sucre 31 30 gr. MENU DU 8 AU 15 AOÛT 1918. DIMANCHE Midi ,Choux blancs frais ; |>Pommes de terre Bœuf B 400 900 120 gr. gr. fer. 100 100 20 gr. gr. gr. Soir Riz R Petit lait | Sucre LUNDI Midi LA SITUATION AGRICOLE au 1er octobre Orge 100 gr. O 780 gr. Déposition de M. l'abbé Mathieu (Alfred), pPommes de terre Ragoût 80 gr. H En septembre, le temps s'est montré assez 48 ans, curé de Fraimbois : Soir variable avec alternatives de pluies froides « J'ai assisté à l'exécution de deux hom- Pommes de terre en robe de chambre 700 gr. et de jours ensoleillés. Il a été, dam. son en mes : l'un était M. Poissonnier, de Gerbé- Hareng mariné ••• 160 gr. semble, favorable aux travaux de saison. La viller, et l'autre, M. Meyer (Victor), conMARDI rentrée des avoines s'est terminée dans de seiller municipal de Fraimbois. Le premier, Midi bonnes conditions. On procède actuellement un infirme tenant à peine sur ses jambes, jLéfiumes secs divers 40 gr. aux semailles de seigle et aux derniers la était accusé de suivre les armées pour se Pommes de terre 900 gr. p 120 gr. bours de préparation des semailles de blé. livrer à l'espionnage. Le second avait été rPorc salé Soir L'arrachage des pommes de terre débute, arrêté parce que sa fillette avait ramassé un 100 gr. les rendements seront médiocres en raison fil téléphonique allemand brisé par des COrge secs 50 gr. des dégâts du phytophthora. Les betteraves shrapnells français. A 6 heures du matin, Fruits * «O gr. s fourragères ayant beaucoup souffert de la 31 août, les officiers bavarois procédèrent Sucre MERCREDI sécheresse, présentent des vides considé- à un simulacre de jugement en lisant un M idi rables et donneront une récolte déficitaire. document rédigé en allemand auquel per- Fèves Soya 200 gr. F La vendange bat son plein, le vin sera sonne ne comprit rien, et en remettant des pPommes de terre 800 gr. abondant et de bonne qualité. La produc- bulletins à huit ou neuf jeunes lieutenants. Lard 30 gr. L Soir tion des fruits à pépins est, de même, satis Condamnés à l'unanimité, les deux malheufaisante. reux furent avertis qu'ils allaient mourir, FPommes de terre en robe de chambre 700 gr. Hareng mariné 160 gr. et je fus invité à leur donner les secours ï JEUDI de la religion. Ils protestaient de leur innoMidi cence en pleurant, et je puis dire qu'ils çChoux blancs frais 400 gr. LES BARBARES étaient en effet tout à fait innocents. On tPommes de terre 900 gr. 120 gr. les a obligés à s'agenouiller contre le talus Bœuf 5 Le gouvernement vient de publier une de la route, sans leur avoir bandé les yeux, Soir édition illustrée du rapport de la commis-1 et un peloton de vingt-quatre hommes, Thé ' 3 gr. 1 sion, instituée en vue de constater les actes 30 gr. placé sur deux rangs a tiré à deux reprises SSucre commis par l'ennemi en violation du droit Fromage ! 100 gr. sur eux. » ^ VENDREDI des gens. Midi , Brochure très utile, certes, mais, comme 200 gr. rPoisson salé le dit un de nos confrères, à condition qu'on Pommes de terre 1200 gr. la répande à foison. Margarine 30 gr. Or, comme réclame, on indique ce moyen Soir de se la procurer : de fèves Soya 80 gr. e ft Farine « A l'Imprimerie Nationale, 87, rue Fécule 20 gr. Vieille-du-Temple, 1 fr. 30 l'exemplaire; Lard 10 gr. 1 SAMEDI frais d'envoi pour la France, 0/fr. 45; pour La famille du commandant Lillemann, Midi l'étranger, 0 fr. 80, contre mandats ou bons du 156e régiment d'infanterie, tué à l'en 200 gr. de poste. Les timbres-poste ne sont pas nemi le 9 mai, a décidé d'élever un mo i..- gëvgg j Pommes de terre 500 gr. admis en payement. » ment à la mémoire de son glorieux parent, Lard j30 gr. C'est, on en conviendra, un peu cher et Elle prie les familles qui désireraient y Soir ' compliqué, pendant que les Allemands dis- faire inscrire les noms des leurs, morts au Pommes de terre 700 gr. f tribuent à profusion un factum qu'ils ont champ d'honneur en Lorraine et en Artois, Lard 10 BrI rédigé contre les alliés et qui n'est qu'un j et ayant appartenu aux 156e et 160e régi- • tissu de mensonges. ment d'infanterie, de le faire savoir à Mme Nous reproduisons ci-dessous quelques Lillemann mère, 4, rue Custine, à Paris, passâges concernant des communes de ou à M. Pachy, marbrier, à Cires-les-Mello Meurthe-et-Moselle : (Oise), qui fourniront toutes les indications M. Marin, député de Nancy ayant decomplémentaires. NOM EN Y mandé à M. le Ministre" des Finances si un S des 156 el I60 j Aux lamillcsjcs héros Les impôts cl la Guerre 1 Déposition de M. Gautier (Charles), 65 ans, cultivateur à La Barde, commune de Nomény, réfugié à Nancy : « Le 14 août, vers 6 h. 1/2 du soir, six Allemands se trouvaient dans la cour de ma ferme. Cinq d'entre eux sortirent les premiers; à ce moment, mon jeune domestique, Michel (Nicolas), âgé de 17 ans, traversa la cour et s'approcha d'eux; presque aussitôt, le sixième épaula son fusil à 3 mètres de Michel, et abattit ce malheureux garçon d'une balle dans la tête. Le meurtrier prit aussitôt la fuite et alla rejoindre ses camarades. Mon domestique était un gentil garçon, très doux de caractère. Il est mort sans avoir repris connaissance. LUNÉVILLE L'échange de l'or L'échange de l'or effectué au bureau de la Banque de France à Lunéville, atteint 1.575.000 francs en 830 versements. Quand on considère les ruines dont est couvert l'arrondissement; quand on se souvient de ce qu'à coûté à Lunéville l'occupation allemande, on ne peut s'empêcher d'admirer l'abnégation patriotique de nos populations. La nourriture des Prisonniers " INFORMATIONS^ fRJPWT MILITAIRES Les naturalisés mobilisés propriétaire peut obtenir, pour payer ses 1 contributions, un délai jusqu'au paiement ( des Loyers par ses locataires : 1° lorsqu il ;s'agit d'une maison; 2° lorsqu'il s'agit d'une ferme, a reçu la réponse suivante : < « Une décision ministérielle du 27 avril , 1915 a institué une procédure très rapide et très simple pour la concession de sur,sis de paiement aux contribuables qui se%. trouvent momentanément hors d'état de se libérer. Cette procédure s'applique aux 1 contributions directes de toute nature et ( en particulier aux contributions assises sur ! les maisons ou les fermes. » ' J Aux termes de la. loi du 7 août 1913, les naturalisés suivaient le sort de la classe avec laquelle ils avaient passé le conseil de revision. Cette disposition a été modifiée en partie, et des ordres ont été donnés pour que les naturalisés âgés de plus de 42 ans marchent avec les R. A. T. et soient incorporés, GERBÉVILLER en conséquence, dans les régiments terriSur rapport de M. Milliès-Lacroix fait au Déposition de M. Liêgey (Arthur), 61 ans, toriaux. nom de la Commission des Finances, le Séconseiller municipal, délégué dans les foncnat, a, à l'unanimité des 250 votants, ratiLa répartition des classes i tions de maire à Gerbéviller : fié le vote émis par la Chambre, portant ouer Depuis le 1 octobre 1915, le tableau de ,verture de crédits destinés à l'augmentation « Je me suis réfugié dans mes caves au moment de l'arrivée des Bavarois, le lundi répartition des classes est le suivant : de la solde des brigadiers, caporaux et solArmée active : classes 1916 à 1913 (classe dats pendant la durée de la campagne. 24 août. Les ennemis ont mis le feu à la ville, ce jour-là et le lendemain. Sur en- 1916 par appel anticipé); Cette augmentation qui est de 0 fr. 20, Réserve de l'armée active : classes 1912 portera donc la solde pour les soldats i viron 475 maisons, aucune n'est intacte; il j fr. 25 et pour les caporaux et brigadiers en reste au plus une vingtaine d'habi- à 1902; 0 Armée territoriale : classes 1901 à 1895; à 0 fr. 42 par jour. tables. Réserve de l'armée territoriale : classes La mienne a été criblée de balles. J'avais 1894 à 1887 (classes 1888 et 1887 à titre 1 cinq immeubles; tous sont brûlés. A ma connaissance, une cinquantaine de exceptionnel). État civil des Réfugiés personnes de la commune ont été assassiPour les familles des disparus nées par les Allemands, et on en trouve de DECES Le Ministre de la Guerre vient de faire nouvelles tous les jours. Il y a certainement Jamier (Charles-Victor), 88 ans, de Pontplus de cent disparus. Un certain nombre connaître qu'il n'était pas de règle d'ac de mes concitoyens ont été tués dans les corder le secours immédiat aux familles des à-Mousson, à Nancy. Favier (Herminie, née Guillemin), 36 ans, d« ! rues, au passage; d'autres ont été alignés militaires qui ne sont signalés que comme Bezaumont à Nancy. disparus, mais que, quand la présomption pour être, fusillés. Actuellement, on a idenKarst (Marie-Luce), 14 mois, d'Hénaménil, ; tifié notamment 35 cadavres, ce sont ceux de décès était suffisamment établie, soit par à Lunéville. ! de : Blesse père; Robinet, jardinier; Chré- des témoignages de deux ou plusieurs caPérisse (Héléna-Marguerite), 8 mois, de Brin, tien, Rêmy, boulanger; Bourguignon père; marades, soit par des lettres particulières, à Lunéville. Bataille (Georges), 4 mois, de Landres, à ! Perrin, douanier; Vuillaume ("Joseph), Ber- soit par des avis du Comité de la CroixParis, 189, rue Belliard (18)8. I nasconi, Menu, Gauthier, Simon (de Flin), Rouge, le secours immédiat était alloué. î I LES CINQ SOUSJES POILUS BULLETIN Avis important M. L. Revault, député de la Meuse, ayant à soutenir devant la Commission de Prévoyance Sociale la proposition de loi qu'il a déposée relative au Statut et aux allocations des Réfugiés, prie instamment ceux qui auraient des réclamations justifiées à faire valoir : retard ou non paiement des allocations, retrait des allocations pour cause de travail, manque d'égards ou autres griefs, de bien vouloir adresser l'exposé de leurs plaintes, clair et détaillé; mais aussi bref que possible et suivi de leur signature et adressé à M. le Président de la Commission de Prévoyance Sociale à la Chambre des Députés. Cette commission pourra ainsi juger en tout état de cause de la nécessité absolue d'améliorer avant l'hiver la situation morale et matérielle de nos compatriotes des régions envahies. Aux Architectes des Régions envahies La Fédération Nationale des architectes et entrepreneurs français, hôtel des Ingénieurs civils, 19, rue Blanche, à Paris, dans un but de solidarité vis-à-vis des architectes des régions envahies, évacués à Paris, met gracieusement à la disposition de ceux-ci, l'usage de ses cabinets et ateliers, pour y étudier leurs projets et recevoir leurs clients. Il suffit aux intéressés d'écrire au secrétaire de la Fédération : M. Edat, 24, avenue Vercingétorix, à Aulnay-sous-Bois. LES PETITS FONCTIONNAIRES RÉFUGIÉS Nous lisons dans le Bulletin Meusien : De divers côtés, on nous signale la situation lamentable faite aux petits fonctionnaires, agents des postes, facteurs, instituteurs, garde-forestiers, douaniers, etc., des régions envahies qui n'ont_ pour vivre et faire vivre leurs familles que des traite ments inférieurs à 150 francs par mois. Parce qu'ils sont fonctionnaires, on leur refuse, même pour leur femme et leurs enfants, le droit à l'allocation de 1 fr. 25 par jour, alors que de gros capitalistes au gousset bien garni, touchent cette indemnité qu'ils cumulent même à l'occasion avec lin logement boche. Il serait tout à fait juste et humain de reconnaître aux fonctionnaires gagnant moins de deux cents francs par mois, le droit à l'allocation quotidienne, étant donné qu'on l'accorde aux réfugiés qui gagnent cinq francs par jour. » * *, A plusieurs reprises déjà, nous avons signalé celte situation dans notre Bulletin et avons formulé les mômes remarques que notre confrère meusien. Rappelons que M. Déguise, député de l'Aisne, a posé à ce sujet une question à M. le Ministre de l'Intérieur. M. Malvy n'a pas encore répondu à cette question, un certain délai lui étant nécessaire pour ressembler les éléments de la réponse qu'avec les intéressés, nous attendons et espérons favorable. " Le destinataire n'a pu être atteint " L'administration postale retourne fréquemment — trop fréquemment — avec cette inqniétante mention des lettres adressées à des militaires des formations du front. Il arrive malheureusement que ce retour a pour cause la mort ou la disparition du destinataire, ce qui justifie l'angoisse avec laquelle ces lettres sont toujours accueillies par les familles. Mais bien souvent le motif est moins alarmant. Le militaire qui, par suite de blessure ou de maladie est évacué du front, est dirigé sur une formation sanitaire. Le dépôt du corps auquel il appartient n'est avisé de cette nouvelle situation et de l'adresse de l'intéressé qu'assez tardivement. Cet « assez tardivement » doit représenter un temps assez long, car les lettres ne sont retournées avec la mention ci-dessus, qu'à un mois de date mentionnée par le cachet postal du bureau de départ. Des mesures viennent d'être prises pour que les dépôts soient plus rapidement tenus au courant des mutations des militaires évacués, ce qui leur permettra d'expédier la correspondance du destinataire. . Nous ne pouvons que nous en réjouir, car il est vraiment douloureux de plonger dans une inquiétude légitime les familles de nos braves, par suite de négligence ou de défaut d'organisation. DE MKURTHB ET MOSELLE NOS HÉROS NOS IIIIORTSJLORIEUX ïi Arrachart (Etienne-René), de Nancy, engagé volontaire, 2e canonnier-servant au 57° d'artillerie, cité à l'ordre de l'armée, mort au service de la Patrie des suites de ses blessures le 11 mai 1915. Pacotte, docteur en médecine de ConflansJarny, médecin-major de 2* classe de réserve au ...e d'infanterie, tué au champ d'honneur au moment où il prodiguait ses soins à des blessés. Boulangé (Henri), de Saulxures-les-Vannes, caporal d'infanterie, tué glorieusement dans un des combats lors de la grande offensive récente. Hausvirt (Henri), de Nancy, engagé volontaire au 69e d'infanterie, tué à l'ennemi près d'Hannescamps (Pas-de-Calais), le 18 octobre 1914, à l'âge de 18 ans. Potu (Edouard), fils du sous-lieutenant des sapeurs-pompiers de Nancy, engagé volontaire, sergent nu 26e d'infanterie, décoré de la Croix de guerre, tombé pour la France à la tête de sa section. Vallet (Robert-Emile), de Lunéville, soldat au ..." d'infanterie, mort pour la France, à l'âge de 21 ans. Peugeot (Ernest), de Nancy, élève à l'école d'aviation militaire de Pau, tué dans un accident d'aéroplane. Bastien (Gustave), de Nancy, caporal au 237e d'infanterie, mort au champ d'honneur, le i octobre 1915, dans sa 20e année. Sautier (Lucien-Sébastien), de Pompey, soldat réserviste au 168* d'infanterie, blessé par un éclat d'obus le 25 septembre et mort le 3 octobre des suites de cette blessure, dans sa 28e année. Morqand. frère de M. Jean Morgand, chef du Cabinet de M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle, sergent d'infanterie coloniale, mort pour la France, lors d'un récent combat. Arnould (Alfred), de Nancy, brigadier au 8° d'artillerie, cité à l'ordre de la brigade, mort au champ d'honneur le 21 octobre 1914, à Berles-aux-Bois (Pas-de-Calais), à l'âge de 23 ans." Cremelle (Lucien-Nicolas), de Nancy, sergent au 69° d'infanterie, médaillé militaire, mort à la suite de ses blessures, le 8 septembre 1915. à l'âge de 23 ans. Urbain (Maurice), professeur de gymnastique et de boxe, adjudant au 69e d'infanterie, tué l'ennemi, le 25 septembre 1915, dans sa 29" année. Duvic (Pierre), de Jeandelaincourt, sergentfourrier au 327e d'infanterie coloniale, tué l'ennemi, à l'âge de 24 ans. Cléry (Camille), de Bombasle, adjudant-pilote-aviateur, tué au service de la Patrie dans un accident d'aéroplane, boulevard Delessert, à Paris. Brouant (Julien), de Bezaumont, sous-lieutenant nu 154e d'infanterie, décoré de la Croix ce guerre, cité à l'ordre de la Division, tombé nu champ d'honneur le 25 septembre 1915, l'âge de 30 ans. Schluck (Guillaume), de Lunéville, chasseur à pied, mort pour la Patrie, à l'âge de 27 ans. Naudin (Marcel), de Pagny-sur-Moselle, maréchal des logis au 39' d'artillerie, mort au champ d'honneur le 17 mai 1915, a l'âge de 21 ans. Gruger (Lucien) et Gruger (Léopold); deux frères, fils du Directeur de l'Ecole Stanislas, à Nancy, le premier, médecin aide-major, mort pour la Patrie, le 6 novembre 1914, le second, sergent-major, tombé au champ d'honneur le 4 juillet 1915. Gcrthoffer (Camille), et Gerthoffer (Jean), de Nancy, le premier commandant du 32° bataillon de chasseurs alpins, chevalier de la Légion d'honneur, âgé de 57 ans, le second sous-lieutenant nu 107e batnillon de chasseurs h pied, âgé de 20 ans, tués héroïquement devant l'ennemi, tous deux au même assaut le 28 septembre 1915. toits à l'Ordre de l'Armée .- 3 tre-attaque allemande. A été blessé grièvement et, depuis, a un bras atrophié. La présente nomination comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme. Le capitame Lapointe, maintenant trésorier au 79e, est le fils de l'honorable M. Lapointe, de Norroy-le-Sec, et le frère de M. Gaston Lapointe, professeur de mathématiques spéciales au lycée Saint-Louis, à Paris, et ancien professeur de mathématiques spéciales au lycée Henri-Poincaré, dont il avait été un très brillant élève et lauréat. Servagnat (Henri-Maurice), lieutenant-colonel, commandant le 155e d'infanterie : chef de corps d'une haute valeur, d'une énergie de fer, d'un sang-froid au feu et d'une hardiesse dans l'offensive au-dessus de tout éloge. Tué à l'ennemi pendant le combat du 30 juin 1915. Le colonel Servagnat commandait lors de la mobilisation, le 26e bataillon de chasseurs à Pont à-Mousson. Suisse ^Joseph), instituteur-adjoint à Badonviller, sergent d'infanterie : « Le 1er août à 9 heures du soir, alors que CIREY-SUR-VESOUZE trois sapeurs du génie venaient d'être as- Fiel (Marie) 25 ans —- Annemasse. HOMECOURT phyxiés dans une mine d'où se dégageaient des émanations provenant d'une récente explo- Dechasseau (Berthe 34 ans, Robert 3 ans) — Annemasse. sion, s'est précipité dans le puits au péril de sa vie, a opéré le sauvetage des mineurs; a Lahure (Marie 30 ans, Jean 6 ans) — Annemasse, subi lui-même un commencement d'asphyxie. Rênetn (Lucie, née Bêcher, 26 ans, Jacques Les sapeurs ont été sauvés. » 21 mois) i— Annemasse. Simon (René), de Badonviller, brigadier au Henaut (Eugénie, née Herlorg 27 ans, Augus8e d'artillerie : tine 3 ans 1/2, Mathilde 18 mois) — Anne« Grièvement blessé à la tête et aux reins, masse. n'a pas voulut que Ton interrompit le service de sa pièce pour le panser et n'a consenti à Roger (Louise), 24 ans — Annemasse. être évacué qu'après en avoir reçu l'ordre. Est Stoufflet (Marie, née Mirguet, 34 ans, Georgette 12 ans) — Annemasse. mort des suites de ses blessures. » MOUTIERS La croix de guerre, à laquelle donnait droit cette citation, a été remise à la famille Hoglingér (Jeanne, née Pendelé, 28 ans) — Annemasse. du vaillant brigadier. PETITMONT Bigot (Maurice), sergent au ..e. d'infanterie : « A organisé la défense d'une tranchée en- Seger'(Jean-Baptiste, 39 ans) — Annemasse. PONT-A-MOUSSON nemie qu'il venait de conquérir; au moment d'une contre-attaque a été grièvement blessé.' Thiébaut (Marie 40 ans, Paul 2 ans 1/2) — Annemasse. Est resté au milieu de ses hommes pour diriger Ces personnes sont en résidence provisoire la défense, n'a consenti à Se laisser emporter au poste de secours qu'après que l'ennemi eut à Annemasse. Nous publierons prochainement leur adresse, définitive. été repoussé. » Le sergent Bigot était avant la guerre, employé chez M. Lafargue â Toul, où il compte de nombreux amis. Schneeberqer (Paul), directeur des Papeteries de Chennevières, lieutenant d'infanterie : AVIS « Avait su réorganiser sa compagnie privée Pour des raisons d'ordre militaire, H ne de la plupart de ses cadres. Est tombé glorieusement à sa tête au moment où entraînée par nous est pas possible de faire figurer dans noson exemple, celle-ci sortait des tranchées à tre Bulletin, les adresses des soldats d'une fason signal, et se portait à l'assaut des tranchées çon plus précise. Si l'indication est insuffisante, écrire à notre ennemies sous une grêle de balles. Huck (Charles-Léon), de Lunéville, chasseur permanence qui conserve les adresses complèau 120e bataillon : a fait preuve d'un beau cou- tes des demandeurs, en indiquant la commune rage et d'un superbe dévouement en se portant sous le titre de laquelle figure la demande et spontanément de jour en avant des réseaux de la date du numéro du Bulletin. fils de fer pour secourir un camarade blessé, a Les" insertions paraissant sous cette rubrique été lui-même grièvement blessé. sont gratuites pour les abonnés et les militaires Moret (Paul), de Nancy : « Réformé en 1902, engagé pour la durée de (sous-officiers, caporaux et soldats). la guerre, blessé en "janvier; revenu au front à Pour les autres personnes, le prix en est peine guéri, y a donné le plus bel exemple fixé un franc. d'énergie malgré son état de santé. A été blessé »% une seconde fois à son poste en première ligne, Tous les noms des personnes recherchées par alors qu'il faisait fonctions de sous-officier. A nos soins sont transmis à notre Bureau d'Ansuccombé a ses blessures deux jours après. » nemasse ainsi que les adresses de ceUes qui Simon (Joseph), de Nancy, sergent au 37e les recherchent. d'infanterie : a été mortellement blessé en enSi ces personnes étaient rapatriées, eUes setraînant avec un courage remarquable les hom- raient donc prévenu es dès leur arrivée en mes de sa section à l'assaut d'une tranchée France, qu'elles sont l'objet de recherches^ et allemande. Tombé en criant : « En avant, les pourraient ainsi donner de leurs nouvelles imgars ' Je meurs pour la France ! » médiatement. Cordier (Charles), caporal au 204e d'infante#** rie : PRIERE INSTANTE h médecins ou infirmiers A donné à ses hommes le meilleur exemple militaires de donner des renseignements sur M. de sang-froid en les maintenant sous un feu François (Charles), plombier-gazier à Longwy, violent d'artillerie lourde allemande. Atteint chasseur à pied au 9e bataillon, 5e Cie, classe do plusieurs blessures très graves, le 13 juin. 1901, matricule 3778, disparu du 6 au 15 sepLe caporal Cordier est un enfant de Pont-à- tembre 1914, la bataille de la Marne. Mousson. Ses parents habitent en ce moment Ecrire à Mme François, 86, rue du Placieux, Liverdun, où ils se sont réfugiés. à Nancy. Sibille, général de brigade d'infanterie i a contribué au succès de la bataille, le 25 août, *** en dirigeant habilement les opérations de sa brigade et en donnant à tous l'exemple du couARNAVILLE rage et du sang-froid; a été tué le 27 septembre Mlle Antoine (Pauline), 11 ans, son grandau moment où il se portait, en avant avec son eMat-major, sous un feu violent, pour reconnaî- père maternel M. Jackard, 56 ans et sa femme » ans, par son père M. # #. tre la position qu'il avait reçu l'ordre d'atta- née Philomène Bayot, 47 Antoine (Léopold). 42e territorial, 19e Cie, quer. AVRIL Originaires de DOMBASLE, morts pour la T.p %px\t>r»\ ^ibille est, on se le rappelle, le Mme Watrin, née Maria Collin, ses enfants France : vaillant Sarregueminois qui a commandé le Fernand, Aimé et Raymond, par son _ mari Mirgon (Henri-Martin), 30 ans, chasseur 26' d'infanterie h Nancy. Il est tombé glorieu e e pied. =oment au champ d'honneur, le 27 septembre M Watrin (Léon), 44 territorial, 15 Cie. BURE-LA-VILLE Lhuillier (Jules-Joseph), 30 ans, soldat d'in- 1194, près de Mandres-aux-Quatre-Tours. Famille Binet, par M. Binet, 348e infanterie, fanterie. Cie de mitrailleurs. Dumont (Charles-Albert), 27 ans, soldat d'inCIREY-SUR-VESOUZE fanterie. M Rochard, agent de police, par son fils Colle (François-Victor), 34 ans, caporal d'inM. Rochard (Albert), caporal 4e tirailleurs infnnterie. Chevaliers digènes, section de bombardiers, Cie HorsBiblot (Sylvestre-Edouard), sous-lieutenant rang, 1" division. d'infanterie. M. Lamasse (Marie-Henri), lieutenant obserCONFLANS-JARNY Rospert (René), soldat d'infanterie. Mme Vve Bachelier (Prosper) et son fils BaCharbotel (Lucien-Joseph), 26 ans, caporal vateur en avion de l'escadrille M. F. T., 98 : Officier plein d'entrain, d'une activité inlas- chelier (Marcel), par son fils M. Bachelier d'infanterie. lassable, qui a rendu des services inapprécia- (Georges), caporal 166' de ligne, 25e Cie, baLiotté (Louis), 33 ans, chasseur à pied. Muller (Hubert-Ulrich), sergent-major d'un bles au C. E. O., par l'importance de ses ren- taillon de marche. EUVEZIN régiment colonial mixte de marche. seignements. M. Udot, et sa femme Mme Udot (Jules) et Au cours de nombreuses reconnaissances Nivar (Emile-Joseph), 25 ans, chasseur qu'il a exécutées, parfois sous un tir violent de ses enfants, par son fils M. Udot (Jules), 42* cheval. l'ennemi ou par des circonstances atmosphéri- territorial, 12e Cie. GENAVILLE-LES-BAROCHES ques très défavorables, a toujours rempli comMme Waltin et ses 4 enfants Marthe 16 ans, plètement la mission qui lui était confiée ave* le plus grand courage et le mépris le plus Jeanne 14 ans, Auguste 12 ans et Marie 10 NOS BLESSÉS absolu du danger. Officier d'élite. (Croix de ans, une tante 80 ans, par son mari M. Waltin (Paul), écrire : Mlle G. Vina, Bassan guerre.) Le lieutenant Lamasse, qui est aux Darda- (Hérault). GONDRECOURT-AIX _ Grosse (Julien), sergent au 151° d'infante- nelles, est un Nancéien, fils de M. Lamasse, anMme Pochet (Alix), ses 2 enfants Marguerie, blessé grièvement en Champagne, est cien inspecteur des forêts. Ce dernier compte quatre fils sur le front, rite 11 ans et André 3 ans, par son mari soigné à l'hôpital de la Charité, salle SaintM. Pochet (Adolphe), 5° artillerie à pied, 3* dont trois engagés volontaires. Pierre, à Lyon. la 13" batM. Lapointe. capitaine au 69e d'infanterie ; batterie territoriale, subsistance Goutière-Vernolle, fils de notre ancien Le 20 août 1914, quoique ayant perdu la moi- terie. directeur, blessé lors de la grande offensive tié de l'effectif de sa compagnie, a tenu sur la HERSERANGE Mme Barbier et ses enfants, par son mari générale de 3 éclats d'obus. position jusqu 'à la dernière minute. Le 26 août En traitement à Auray (Morbihan), son ' 1914, malgré un feu meurtrier a, par son cou- M. Barbier (Charles), sapeur pionnier au 42* rage et son sang-froid, brisé l'élan d'une con- territorial, peloton des pionniers. ': état est aussi satisfaisant que possible. Rapatriés de Meurthe-et-Moselle Convoi rlu 17 octobre PERSONNES RECHERCHES à à • * à à à à Légion d'honneur à à à I j 4 BULLETIN DE METJRTHE ET HOMECOURT M. Sittinger (Alphonse) et sa femme, par M. Mourton (Joseph), 3e zouaves, bataillon L, 2' Cie. Mme Renauld et ses enfants, par son mari M. Renauld (Jules), ouvrier militaire détaché au Moulin de Rupt aux Nonnains (Meuse). HUSSIGNY Mme Gillet et sa fille Germaine 4 ans 1/2, par son mari M. Gillet (Henri). Ecrire à Mlle Nouveau (G.), rue de la République, à Fribourg (Suisse). Famille Orlandini, par M. Orlandini (Alphonse), 8e génie, détachement télégraphique d armée. JARNY Famille Josselin, par M. Josselin (Simon), 44e territorial, 2' Cie. Mme Thcvenin (Arsène, née Eugénie Boucher), 28 ans, par son mari M. Thevenin (Arsène, 22e section C. O. A., à Courbevoie (Seine). JOEUF Mme Block et 4 enfants, par son mari M. Block (Jean-Pierre), 2e étrangers, 4e Cie, bataillon D. M. Bridel (Joseph), par Mlle Hassoux, à Robert-Espagne, rue Carnot (Meuse). Mme Altemaire, par son mari M. Altemaire (Camille), 5e artillerie à pied, 26° batterie. M. Bêcher (Alfred) et M. Barbé (Adrien), entrepreneur de travaux à Jceuf, par son frère M. Becker (Antoine), 13e artillerie, 6e section M. A. Mme Franquin (Elisabeth), par M. Franquin, maréchal des logis chef, 2e Cie P. M. A. P. Mme Houche (Jean, née Jamin et ses 3 enfants), par M. Houche (Camille-Jacquet), réfugié à Juac, par Saint-Simon (Charente), Mme Rapp, née Gertrude Reif et ses 5 enfants Jacques 9 ans, Jean 7 ans, Joseph 5 ans, Hélène 3 ans et Marie 1 an 1/2, par son mari M Rapp (Jean-Pierre), du 154° de ligne en traitement à l'hôpital temporaire n° 41. MONT-SAINT-MARTIN Famille Hiblot, Mlle Ambroise (Jeanne), par M. Orlandini (Alphonse), 8" génie, détachement télégraphique d'armée. PAGNY-SUR-MOSELLE Mme Vve Mithouard, par M. Mithouard (Justin), 3* zouaves, bataillon L. 2e Cie. PIERREPONT M. l'Abbé Saint-Dizier, curé, et M. Tintinger (Gaston), maréchal des logis au train des équipages, par M. Colmez (H.), sous-officier 9e génie, Cie 28/1. PONT-A-MOUSSON Mme Maire, par son mari M. Maire (Léon), 168e de ligne, hôpital complémentaire, hôtel des Thermes N° 42. REMBERCOURT Mme Bichet et sa fille, âgée de 7 ans, par son mari M. Bichet (Auguste), 42' territorial, 18e Cie. SANCY Mlle Lajeunesse (Marie), institutrice, par Mlle Hassoux, à Robert-Espagne, rue Carnot (Meuse). THIAUCOURT M. André (Jean), 4 ans, son frère M. André (Victor), 2 ans, par leur père M. André (Louis), 42e territorial, sapeur bombardier. TUCQUENIEUX Mme Storhaye et ses 6 enfants, par Mlle Hubert, à Chateauneuf-Athinerais (Eure-et-Loir). UGNY Mme Armusiaux et. ses 3 enfants, les Familles Jeanjean et Poncin, par M. Armusiaux (Irançois), 12e territorial, lre Cie. Mme Marchai, née Gabrielle Barthélémy et 8 enfants, par M. François Barthélémy, 48* territorial mitrailleur. VANDIERES Mme Galloy, née Juliette Minot, sa fille Marthe 6 ans, par son mari M. Galloy (Louis), caporal 106e de ligne, 5e Cie. Mme Pinot, par son mari M. Pinot (Alfred), A2e territorial, 7° Cie. Mme Staffler, née Jeanne Lionnet, par son mari M. Staffler, 4e zouaves, bataillon 4,2e Cie. VARANGEVILLE Mme Olivier (Albert), par son mari M. Olivier (Albert), sapeur au 10e génie en traitement à l'hôpital complémentaire n° 18. VILLERUPT Famille Baltzer, par M. Baltzer (Georges), 2* section de C. O. A. boulangerie de campagne N° 2. Famille Lantenois, par M. Lantenois (François), 46e territorial, 8e Cie. VILLE-SUR-YRON Famille Friant, par M. Friant (Jules), 71e régiment, 30e Cie, 4e unité. WAVILLE Mlle Lepaqe (Florestine), par M. Lepage (Eugène), 44e territorial, 22e Cie. XAMMES Mlles TÀauviïle (Eulalie, Alice), par .M. Liauville (Aimé) du 42" territorial convalescent. Etablissement 1018 XIVRY-CIRCOURT Mlle Florentin (Anaïse), par M. Boura (Pierre), caporal 90e rég., 9* Cie, et par Mme Vve Boura, boulevard de la Villette, 80, Pa ris (19e arrondissement). Mme Martin et ses 2 enfants, par son mari M. Martin (Justin), sergent, 48e terr., M. 26, postier, 3e Cie, N° 1388, prisonnier de guerre. ADRESSES DES RÉFUGIÉS. ÉVACUÉS ET RAPATRIÉS DE MEURTHE-ET-MOSELLE 9e liste arrêtée au 3u septembre 1915 ARRONDISSEMENT] DE BRIEY Pension de famille Dans hôtel particulier : 159, Boulevard Montparnasse, près du Jardin du Luxembourg ; situation exceptionnelle comme air, lumière et moyens de communication. Confort moderne : chauffage central,électricité, téléph., salles de bains Depuis 5 francs par jour. I SAULNES Torreano (Marthe) — Frégimont (Lot-et-Gar.). Verneuil (Madeleine) — Frégimont (Lot-et-Garonne). Barthélcïny (Juliette, née Lelièvre, GermaineOdile, Raymond-Fernand, Marie-Thérèse, née Cat-Berro, Antonin-Roger, Georgette-Ernestine) — Fontanges (Cantal). Baslin (Louise) — Hautefage. (Lot-et-Gar.). Bertin (Marie) — Larroque-Toirac (Lot). Blanrue (Cécile) — Fourques (Pyr.-Orient.). Claude (Ernestine, Roger, Robert, René) — Fourques (Pyrénées-Orientales). David (Marius, Aurélie) — Condat (Cantal). Dessinet (Marie) — Belmontet (Lot). Ducrocq (Marie, Henri, Jules, Pierre) — Limogne (Lot). Garnier (Jules, Marie, née Bertin) — Larroque-Toirac (Lot). Guillaume (Cécile) — La Tour-sur-Orb (Hé' rault). Hédard (Jeanne) — Semur (Côte-d'Or). Koffmann (Victorine, née Lalance, Marthe, Fernand) — Bouix (Côte-d'Or). SERROUVILLE Davanne (Georgette, née Vialle, Andrée, Marius) — Saint-Gilles (Gard). Mauchaud (Elise, née Mathieu) — Collorgues (Gard). ■Redin (Lucie, née Genève, Edmond-Albert, Georgette. Lucien-Georges, Marie-Louise) — Brouzet (Gard). SPONVILLE ' Prison fMarie, née Chatel) — Lasalle (Gard). Rouge r (Marie-Euphrasie) — Saint-Brès (Gard). Girard (Joseph) — Vigan (Gard). Hocquart (Justine, née Marmois) — Vigan (Gard). Marmois (Marie) —■ Vigan (Gard). Pector (Marie, née Girard) — Vigan (Gard). Robert (Joseph, Marie, Honorine, née Pierron) — Vigan (Gard). TÈLLANCOURT Leroy (Jean-Louis, Augustine, née Mollet) — Ge'nav (Côte-d'Or). THIL Vasseur (Eugénie, née Clausse, Marcelle, Fernand, Odette) — Bois-Colombes,, 8, rue des Aubépines. Léonard Louis, Maria, née Leclerc, Louise, Léon, Oscar, Mathilde) — La Courneuve (Seine), 10, rue Raspail. Leclercq (Marie) — Castelnaud (Lot-et-Gar.). Minetti (Anna) — Espera-tte-L'Agly (PyrénéesOrientales). Martin (Marie) — Monteug (Lot). Paté (Céline, née Bonhomme) — Ussel (Cantal). X Schiltz (Fedora, Félicien, Sylvain) — Beauregard (Lot). Viïlamine (Léontine) — Beaugas (Lot-et-Gar.). Vasseur (Eugénie, née Claude, MarceUe, Fernand, Odette) — Beaugas (Lot-et-Garonne). Pigeat (Taure, née Yard, Paulette, Albert, Emile, Emilie) — Perpignan. TIERCELET Nerondi (Jean) — Saint-André (Alpes-Maritimes). Bragard (Victoire, Emile) — Saint-Diery (Puyde-Dôme) . Bfinster (Léocadie, née Mandit, Eva, Gaston) — Issoire (Puy-de-Dôme). Barthélémy (Marie, née Serres, Mathilde, Auguste, Angèle) — Tourzel-Ronzières (Puyde-Dôme). Colin (Ida, née Warnimont) — Saint-Diery (Puy-de-Dôme). Cerri (Adolphine, née Jacquin, Edmond, Marie, Eugénie) — Issoire (Puy-de-Dôme). Cazot. (Clarisse, née Lejeune, Jeanne) — Tourzel-Ronzières (Puy-de-Dôme). Divoy (Marie, née Riauté, Edouard) — SaintDiéry (Puy-de-Dôme). Ernandez (Clara, Mathilde, Eugénie, Maria) — — Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme). Fédricq (Léopoldine, née Piront, René-Victor, Adolphe) — Saint-Diéry (Puy-de-Dôme). Gelmonie (Philomène) — Issoire (Puy-deDôme). Jacotot (Lucie) — Saint-Pierre-Colamine (PuyuVDôme). Klein (Marie) — Tournel (Puy-de-Dôme). Leclerc (Alphonsine) — Issoire (Puy-de-Dôme). Leprince '(Léonie, Cécile) — Issoire (Puy-deDôme). Libert (Gustave-Joseph) — Besse (Puy-deDôme). Mager (Marie, Charles) — Tourzel-Ronzières (Puy-de-Dôme). TRIEUX Kinder (Charles) — Saint-Mandé, 9, rue PaulBert. Schorb (Marie) — Saint-Angel (Puy-de-Dôme). Bonhomme (Renée) — Rabastens (Tarn). Chapuis (Denise, Marcel) — Vabre (Tarn) Dauchy (Gabrielle, née Willay, Noël, Noëla) — Saint-Sulpice (Tarn). Floquet (Eugénie, née t Nivoix, Jeanne, Eugénie, André) — Vabf*é (Tarn). Gauthier (Marie) — Rabastens (Tarn). Koch (Flavie) — Cuq-les-Vîelmur (Tarn). Leclerc (Clémence, née Yung, Eugénie, Charles, Joseph) — Vabre. (Tarn). TRONVILLE Bardel (Anne) — Valence (Drôme). Brochin (Caroline) — Valence (Drôme). Bêcher (Marie) — Bourg-les-Valence (Drôme). Baudier (Marie) — Valence (Drôme). Cuny (Céline — Valence (Drôme). MOSELLE François (Lucie, Gabriel) — Bourg-les-Valeac. (Drôme). Humbert (Albertine) — Valence (Drôme). Juin (Marguerite) — Valence (Drôme). Jung (Nicolas-Marie) — Valence (Drôme). Laguerre (Marie) — Valence (Drôme). Luillier (Joséphine) — Valence (Drôme). Mangin (Célestine, née Léonard, Victor) — Valence (Drôme). Moriot (Ermann, Raymond, Jean, Alexandrine, Marie, Justin) — Bourg-les-Valence (Drôme). Léonard (Marie, née Simonin, Marguerite, Edmond, Anne, Mélanie) — Valence (Drôme;. Michel (Marie, née Bechner) — Valence (Drôme). TUCQUEGNIEUX Vinçon (Blanche-Amélie, Jean-Louis, Jules, Paul) — Paris, 76, avenue de Breteuil. Martin (Thérèse) — Mazamet (Tarn). Ourth (Maurice, Laure, Georgette) — Mazamet (Tarn). Puchard (Eugénie, Louise) (— Sa)int-Sulpice (Tarn). Régent (Alice) — Mazamet (Tarn). Thiébauld (Adrien, Armand, Félix, Georgette, Jeanne, Lucie, Marie, Marie) — Mazamet (Tarn). UGNY Laurent (Eugène) — Chatou, 12, avenue Victor-Hugo. Michel (Célestin) — Chatou, 12, avenue VictorHugo. VALLEROY Fisch (Jeanne) — Versailles (Seine-et-OiseV Maigret (Adrien) — Nice (Alpes-Maritimesj. Martin (Clémence, née Clausse, André, Yvon, Marcel, Renée) — Séquestre (Tarn). Woilet (Adolphine, née Théret Euphrasle) — Paris, 73, faubourg Saint-Antoine. Gillant (Jules) — Vincennes, 25, avenue de Paris. Rousseau (Jeanne, née Wéry) — Saint-Maurice (Seine), 131, Grande-Rue. Stéphant (Andrée, née Cuny) — Beuzec-Conq, Ecole du Lin (Finistère). VILLECEY-SUR-MAD Mourot (Léon) — Monteynard (Isère). Antoine (Jeanne, François, Julienne) — tognet (Isère). Ilarmand (Olympe) — Monteynard (Isère). Mouden (Honorine) — Frébois (Isère). Marchai (Barbe, François) — Grenoble (Isère). Neveu (Catherine) — Grenoble (Isère). Navel (Emile) — Grenoble (Isère). Antoine (Henry) — Nice (Alpes-Maritimes). Antoine (Henri) — Saint-Agnès (Isère) Antoine (Adrienne, Fernande, Lucie, Pierre1! — La Valette (Haute-Garonne). VILLE-HOUDLEMONT Détroz (Clémence, Pauline, Jeanne) — Braux (Côte-d'Or). Destenay (Anne, née Clos, Ida) — Losne (Côted'Or). Demanet (Joseph, Julie, née Dueret, Marie, Sidonie, Cécile, Adrien) — Faverolles-les-Lucey (Côte-d'Or). Demanet (Ursule, née Fisbach, Jean, Lucie) — Braux (Côte-d'Or). Goedert (Jean-Baptiste, Léocadie) — Braux (Côte-d'Or). Gillet (Marie-Emile) — Précy-sur-Thil (Côted'Or). VILLE-AU-MONTOIS Cablat (Marie) — La Capelle-Masmolens (Gard). Hahn (Roger, Adèle, Maurice) — Laudun (Gard). Clesse (Marie, née Cablat, Ernest, Gaston, Hubert, Marie) — La Capelle (Gard). VILLE-SUR-YRON Trap (Maria) — Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). Trap (Jacques) — Embrun (Hautes-Alpes). Aubrion (Marie, née Lahose) ■— Marvejols (Lozère) . Coftier (Pauline, Fernand) — Cros (Gard) ou Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). Bougenel (Maurice) — Saze (Gard). Fauquiqnon (Louise, Louise, Albert) — Saze (Gard). Ferrette (Marie) — Saze (Gard). Kaufmann (Jeanne) — Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). VILLERS-LA-MONTAGNE Branger (Marie-Eugénie) — Bessey-la-Cour (Côte-d'Or). Jonette (Marguerite, née Weishoff, Nicolas, Lucien, Cyrille, Eugénie) — Apchat (Puy-deDôme). Ménager (Marie, Hélène) — Perrier (Puy-deDôme). Tintignier (Ida, Camille) — Murols (Puy-deDôme). Tourelle (Félicie, André) — Clermont-Ferrand Chaumont (Robert) — Murols (Puy-de-Dôme). Maisenti (Félix, Clovis, Adèle) — Brassac (Tarn). . VILLERUPT Crébec (Fernand, Elisabeth, née Gerson, Roger) — La Courneuve, 3, rue Raspail. Barbas (Fernande, née Clausse, Alphonse, Simonne, Alphonse) — Levallois-Perret, 58, rue Fromont. Uberal (André) — Paris, 6, cité Jarry. Kubler (Louis_, Euphrasie, née Savelsberg), Paris, 10, impasse Raux. Nuel (Albert-Victor, Yvette, Odette) — Billancourt, 171 bis, route de Versailles. MAGASINS THIERY & SIGRAND . 81-83 Boulevard SéhastoDo! - 31, Rue Turbiao MÊME MAISON : 155, Rue de Bennes PARIS HABILLEMENTS pour.'lHOMMES, JEUNES GENS et st I Damni (Guillaume 3 enfants) — Pont-SaintVincent, 38, rue Carnot. Bonhomme (Marie-Louise, née Johden, Victor, Germaine) — Paris, 5, rue de Reuilly. Cheyrezi (Madeleine) — Paris, 256, faubourg Saint-Martin. Bertin (Clémentine, née Petit, Fernand, Raymonde) — Truinas (Drôme). Crébec (Julienne, Elisabeth, Marie, Alice, Georgina) — Dommartin-les-Cuisseaux (S.-et-L.). Thonon (Marguerite) — Osséja (Pyr.-Orient.). Lof lot (Célestin) — Nice (Alpes-Maritimes). Lançon (Narcisse) — Perrier (Puy-de-Dôme). Mérial (René) — Jumeaux (Puy-de-Dôme). Michel (Adrienne, née Boseg, Pierre-Auguste) — Chassagne (Puy-de-Dôme). Diou (Lucie-Madeleine, René, Raymond, Fernand, Alice, Rose, Simonne, Eugène) — Millau (Aveyron). Franquin (Maria, née Meyer, Victor, Georges, Yvonne, Jeanne, Alphonsine) — Camarès (Aveyron). Jacquin (J.-François, Augustin) — MiUau (Avevron). VILLETTE Harmand (Auguste) — Paris, 20, rue CharlesBeaudelaire. VIVIERS Grandjean (Louis-Jean-Baptiste) — Paris, 9, rue Saint-Jacques. Vacant (Joséphine, née Depièce, Mathilde, Camille-Eugène, René, Georgette, Georges, Julien, Léon) — Pagny-la-Ville (Côte-d'Or). Fiederspile (Edmond) — Launac (Haute-Gar.). WAVILLE Biaise (Prosper) — Novaret (Isère). XIVRY-CIRCOURT Auterbe (Marie-Louise, née Boudart, Martial, René) — Orbais-l'Abbaye (Marne). Wéber (Auguste) — Paris, 13, rue Bassano. Èsteiffeine, née Lesquoy — Labastide-Rouairoux (Tarn). Gros (Jean) — Labastide-Rouairoux (Tarn). Mangin (Pierre-Emile, Marie-Flore, née Laurent) — Mazamet (Tarn). Rochass (Jeanne) — Savines (Hautes-Alpes). XONVILLE Claude (Marie) — Lasalle (Gard). Leprince (Lucie, Marguerite, Henriette) — Bréau (Gard). ARRONDISSEMENT DE LUNEVILLE " AMENONCOURT Biet (Célestine) — Montpezat (Tarn-et-Gar.). Charton (Sidonie, née Baptiste, Théodore) — Lafitte-Ancauville (Tarn-et-Garonne). Geoffroy (Maria, Marie, Eugène) — Montpezat (Tarn-et-Garonne). Mangin (Victor, Clémentine, née Bich) — Montpezat (Tarn-et-Garonne). Mougeot (Philomène, née Eberlé) — Montpezat Tarn-et-Garonne). ANGOMONT Guillemette (Marguerite) — Villeréal (Lot-etGaronne). AVRICOURT Milor (Augustin, Fernande) — Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Weissbecher (René) — La Motte-Saint-Jean (Saône-et-Loire). BACCARAT Durand (Madeleine) — Sospel (Alpes-Maritimes). Broueker (Victor, Marie, née Simon, Julia, Jeanne, André) — Charolles (Saône-et-Loire). Marchai (Aubry, Rose) — Neufmaisons, par Pexonne (M.-et-M.). Willaume (Henri, Jeanne) — Saint-Pierre-d'Albigny. ,1 lexandre (Augustine) — Paris, boulevard Vaugirard, hôtel Saint-Charles. BADONVILLER Vve Didierjean (Marie) — Nancy, 90, rue des Ponts. Crochetet (Isabelle) — Paris, 3, rue du Marchédu Patriarche. Tresse (Justine) — Saint-Martin-de-Bavel (Ain). BARBAS Briday (Alphonse) — BelleviHe (Rhône). Breton (Geneviève) — Gramont (Tarn-et-Gar.). BERTRAMBOIS Dumolard (Marie) — Saint-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire). Dieudonné (Augustine, née Marchai, Renée) — Cheilly-les-Maranges (Saône-et-Loire). Vapremont (Amélie, née Ermann, Marie) — Montcenis (Saône-et-Loire). Delubin (Marie) — Grury (Saône-et-Loire). Dufour (Joséphine, née Godefroy) — Sarry (Saône-et-Loire). Flosmann (Joséphine) — Sarry (Saône-et-L.). Franck (Marie, née Ferry, Arthur) — Semuren-Brionnais (Saône-et-Loire). Fourmann (Catherine) — Varennes-Reuillon (Saône-et-Loire). (à suivre) Cours et leçons de chant Mlle DELAMAR, professeur de chant à Nancy, ouvre à Paris Un Cours de chant et de déclamation ainsi que de leçons particulières. Se faire inscrire chez M. Blondel, fabricant de pianos, 28, rue de Clichy, à Paris. Maison de Famille de premier ordre. 190, rue du FaubourgSaint-Honoré, superbe situation, près des Champs-Elysées, chambres avec ou sans pension. Prix de guerre : Depuis 5 francs par jour, avec pension." ENFANTS CONDITIONS SPÉCIALES pour les Réfugiés de 1T5ST Les Magasins sont ouverts le Dimanche jusqu'à midi Le Directeur-Gérant ■ René GENIN
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