Contribution LES POURSUITES CONTRE LE JOURNAL EL KHABAR LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 11 mai 2016 Une erreur judiciaire et une faute politique PAR ALI-YAHIA ABDENNOUR Militant des droits de l’homme N°7790 - Vingt-s Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN IS SS SN N:1 111 1 11 111 0333 0333 - http://www.elwatan.com 1111-0333 ÉDITION DU CENTRE LIRE EN PAGE 5 RÉVÉLATIONS SUR LES COMPTES OFFSHORE DE SON ÉPOUSE La mise à nu de Chakib Khelil PHOTO : DR ■ LIRE LES ARTICLES DE SAÏD RABIA, SALIMA TLEMÇANI ET NORDINE DOUICI EN PAGE 3 LA BEA ET 21 AUTRES ALGÉRIENS CONCERNÉS ● Les Panamas Papers, dévoilés lundi par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), comportent les noms de 21 hommes d’affaires algériens, dont des anonymes, détenant des comptes ou des sociétés offshore ● Dans la liste figure également la BEA, qu’on découvre actionnaire d’une société de leasing créée par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. LIRE L’ARTICLE DE NADJIA BOUARICHA EN PAGE 2 FACULTÉ DE MÉDECINE DE LAGHOUAT ENQUÊTE UN PROJET QUI RISQUE DE CAPOTER PSYCHOLOGIE DES USAGERS DE LA ROUTE COLLOQUE À L’UNIVERSITÉ DE BÉJAÏA AUX ORIGINES DE LA VIOLENCE SOCIALE LIRE L’ARTICLE DE M.-H. K. EN PAGE 8 Sortie de la première promotion en juin prochain RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17 El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 2 L’ACTUALITÉ NOUVELLES RÉVÉLATIONS SIGNÉES PANAMA PAPERS LA BEA ET 21 AUTRES ALGÉRIENS CONCERNÉS par l’intermédiaire de Portridge Invest Limited. Amine Zerhouni, dont le nom apparaît dans une adresse à Chiwan à Hong Kong, a mis fin à l’activité de sa société-écran en 2010. L’actionnaire du MOB, Omar Boudiab, détient, pour sa part, une société offshore du nom de International Trading Capital Corp enregistrée aux îles Vierges britanniques et disposant aussi d’une adresse au Royaume-Uni. Amar Boudiab, importateur et industriel dans l’agroalimentaire, a créé sa société-écran par l’agent intermédiaire Guardian Management Sarl. Une société dans laquelle sont aussi actionnaires ses frères Samir, Saddek et Abdennour (voir encadré). Quatre autres actionnaires d’International Trading Capital Corp ne sont pas identifiés dans les documents rendus publics par l’ICIJ. Le nom de Toufik Bendjedid, fils de l’ancien président Chadli Bendjedid, après avoir été cité dans les précédents PanamaLeaks, revient une nouvelle fois dans la deuxième livraison de l’ICIJ. Il est cité comme détenteur de Faygate Corp, une société basée au Panama, créée en 2014 et dissoute en 2016. Cette société, créée par l’agent d’enregistrement Gianna Kranidiotis STR basé à Chypre, est aussi liée à un compte dans la banque suisse HSBC. Bendjedid est associé au Tunisien, ex-candidat à la présidentielle, Samir Abdelli, ainsi qu’à un troisième actionnaire dont le nom est resté secret. D’autres noms figurent dans les Panama Papers de l’ICIJ avec parfois des connexions entre eux dans la détention de sociétés-écrans dans différents paradis fiscaux. C’est le cas des frères Touazi, Mohand Oulhadj et Mohand Tahar, dirigeants d’Eyton International Limited dans les îles Vierges britanniques. Ou encore de Menas Smaïl et Ounnas Elmondji, partenaires dans Jetta Limited basée aux îles Vierges britanniques avec comme agent intermédiaire une entreprise basée à Taïwan. Sont cités aussi Hamza Aïssa et Mohamed Djamel Eddine Bisker, détenant à Belize une société offshore du nom d’Averan. De même pour Tarek et Toufayl Wahib Haddana, pour la société Alpha Bright Entreprise Limited basée à Samoa. N. B. SAMIR BOUDIAB (BÉJAÏA) «Nous n’avons rien à voir avec cette affaire» Nous n’avons rien à voir avec cette affaire», s’est contenté de répondre Samir Boudiab, cité dans les documents publiés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) dans le cadre de l’affaire Panama Papers. Dans les faits, l’ICIJ, qui enquête sur l’évasion et les paradis fiscaux, a révélé des noms très connus dans la wilaya de Béjaïa. Il s’agit, selon les Panama Papers, des frères Boudiab dont Omar, connu dans le milieu footballistique local, actionnaire principal dans le club de football professionnel de Ligue 1 le Mouloudia olympique Béjaïa (MOB). Le document de l’ICIJ mentionne également le nom de ses frères, en l’occurrence Samir Boudiab, responsable de la société d’import-export de Omar, l’Etablissement de commerce international Boudiab (ECI) implanté et créé à Béjaïa en 1997. Quant au troisième, Abdenour Boudiab, il gère une entreprise d’équipements de stockage basée dans la zone industrielle de Boumerdès, d’après les informations en notre possession. Selon le site de l’ICIJ, Omar Boudiab et ses trois frères Seddik, Abdenour et Samir détiennent une société offshore du nom de International Trading Capital Corp, basée à Monaco depuis le 2 novembre 2004 et qui est toujours en activité. Cette entité est enregistrée aux îles Vierges britanniques. Nous avons tenté de joindre l’ECI des Boudiab par téléphone pour obtenir une réaction, mais les numéros mis en ligne par l’établissement sont hors service. Nordine Douici PUBLICITÉ L es révélations des Panama Papers reprennent, au grand dam des dirigeants et de leurs proches. Après Abdessalem Bouchouareb, (actuel ministre de l’Industrie), cité dans les précédentes livraisons du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), voilà que pas moins de 22 noms sont cités dans le lot de documents liés à l’Algérie. Parmi ces noms, dont une majorité d’anonymes, figurent ceux de Amine Zerhouni (fils de l’ancien ministre de l’Intérieur), Omar Boudiab (actionnaire du club de football MO Béjaïa), mais aussi, plus étonnant encore, le nom d’une institution bancaire : la Banque extérieure d’Algérie. Cette dernière est bel et bien actionnaire d’une société offshore, Algerian Saudi Leasing (ASL), créée en 1990 par le cabinet Mossack Fonseca, domiciliée aux îles Vierges britanniques et détenant une adresse en Tunisie. Cette société offshore est partenaire d’El Baraka Investments & Developpement Co. basée à Djeddah, en Arabie Saoudite, et détenant une adresse en Chine. C’est par l’intermédiaire de Arab Leasing International Finance que l’ASL a été créée. Pourquoi une banque publique s’associet-elle pour la création d’une société offshore ? Est-ce pour gérer des fonds dont l’origine est douteuse ? Autre révélation des nouveaux PanamaLeaks : le nom de Amine Zerhouni, fils de Yazid Zerhouni, détenteur de la société offshore Carrant Plus Ltd créée le 24 avril 2007, domiciliée aux îles Vierges britanniques et détenant une adresse au Royaume-Uni. Sa création a été effectuée par Mossack Fonseca El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 3 L’ACTUALITÉ RÉVÉLATIONS SUR LES COMPTES OFFSHORE DE SON ÉPOUSE USE E La mise à nu de Chakib Khelil ● L’enquête publiée hier par Le Desk, qui a eu accès aux Panama Papers, établit des connexions entre la création de sociétés offshore et l’affaire Sonatrach ● Près de 200 millions d’euros ont été versés par Saipem à Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bejaoui. PHOTO : DR L a nouvelle livraison de Panama Papers a apporté, avant-hier en début de soirée, une révélation de taille. Najat Arafat, l’épouse de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, possède deux sociétés offshore au Panama, «servant de paravent à des comptes bancaires en Suisse», selon le site marocain Le Desk, qui a consulté les documents. L’épouse de Chakib Khelil — qui serait toujours, avec ses enfants, sous le coup d’un mandat d’arrêt international et n’a pas quitté les Etats-Unis depuis deux années environ — a recouru, indique la même source, «aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour créer deux sociétés offshore : Carnelian Group Inc. et Parkford Consulting Inc. La première en mai 2005 et la deuxième en octobre de la même année. Pourtant Najat Arafat était ‘‘officiellement sans activité’’, précise Le Desk. Mais ce qui ajoute plus de doute sur les activités de l’épouse de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en tournée dans les zaouïas, clamant qu’il a été victime d’une machination et se disant prêt à «répondre à l’appel du pays et à jouer un rôle», c’est l’apparition du nom de Omar Habour auquel les pouvoirs dans ces deux sociétés ont été transmis en 2007, indique la L’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil et son épouse Najat Arafat même source. Ce proche de la famille Khelil, visiblement un habitué du circuit des sociétés offshore (il en possède lui-même plusieurs), a été cité dans les premières révélations de Panama Papers. Pas seulement, il est aussi impliqué dans le scandale de corruption Sonatrach 2, aux côtés de Farid Bedjaoui, recherché par la justice italienne qui a ouvert, depuis 2011, une enquête sur les contrats passés entre la filiale Saipem du géant pétrolier italien ENI et Sonatrach. L’enquête publiée hier par Le Desk, qui a eu accès aux Panama Papers, établit des connexions entre la création des sociétés offshore et l’affaire Sonatrach. Près de 200 millions d’euros ont été versés par Saipem à Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, Mohamed Bedjaoui. Le Desk, qui cite un arrêt du Tribunal pénal fédéral suisse du 14 janvier 2015, expose au grand jour des liens insoupçonnés entre les différentes parties impliquées dans le scandale de corruption qui a touché Sonatrach. «L’instruction, indique la même source, a établi qu’une partie de l’argent encaissé par la société de Farid Bedjaoui, Pearl Parteners Ltd, domiciliée à Hong Kong, a été reversée à d’autres lobbyistes algériens et à des responsables de Saipem via des sociétés-écrans». Mieux encore, «le Tribunal pénal fédéral helvète souligne que les magistrats instructeurs algériens ont identifié des versements qui ont profité à Najat Arafat, épouse de Chakib Khelil». Selon les documents et courriels obtenus par Le Desk dans le cadre du scandale Panama Papers associant le Consotium international des journalistes d’investigation (ICIJ), le journal allemand Süddeutsche Zeitung et leur partenaire dans le monde arabe, Arab Reporters for Investigative Journalism, c’est Multi Group Finance, une société fiduciaire établie à Lausanne et à Montreux (Suisse) qui a tissé le réseau de comptes et de compagnies offshore dissimulant les fonds de Najat Arafat, Omar Habour et Farid Bedjaoui. Le Desk révèle un incroyable «échafaudage» pour cacher l’argent de la corruption. «Multi Group Finance a sous-traité la domiciliation des compagnies offshore au cabinet panaméen Mossak Fonseca, qui a créé ces sociétés et fourni les prêtenoms pour les administrer», écrit la même source, en soulignant que toutes «ces sociétés ont été constituées avec un capital social réparti en actions au porteur (donc anonymes) pour gérer des comptes bancaires domiciliés en Suisse». Le Desk s’appuie, par ailleurs, sur un mail envoyé au correspondant de la filiale suisse de Mossak Fonseca, en date du 14 février 2008, par Ludovic Guignet, financier et gestionnaire de fortune pour Multi Group Finance en charge de la gestion du patrimoine de l’entourage de Chakib Khelil. Le document révèle, affirme la même source, que Carnelian Group Inc. et Parkford Consulting Inc. ont été créés pour gérer des portefeuilles placés dans des banques suisses. «Pouvez-vous me faire parvenir ‘un certificate of good standing (lettre de bonne conduite), copie notariée des statuts en vigueur avec apostille, ainsi qu’un power of attorney (POA, mandat de représentation) confirmant la procuration accordée à Omar Habour. Les banques demandent un POA datant de moins de 3 mois.» Le Desk brandit cette correspondance comme preuve des liens entre Najat Arafat et son prête-nom, Omar Habour. Saïd Rabia L’ANCIEN MINISTRE DE L’ÉNERGIE SUR LE PLATEAU D’ENNAHAR TV «Oui, je suis toujours le meilleur des ministres» ● Chakib Khelil a révélé que ses deux enfants et son épouse ne peuvent pas quitter les Etats-Unis où ils vivent en raison du mandat d’arrêt international dont ils font l’objet. P endant plus de deux heures, Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie, est resté imperturbable, sur le plateau de la chaîne de télévision privée Ennahar, face à un journaliste qui l’acculait par des questions, suggérant souvent des réponses qu’il n’arrivait pas à obtenir. Très serein, Khelil refuse d’accuser une quelconque partie «faute de preuve» face à un journaliste qui s’acharne à lui faire dire ce qu’il veut entendre. Pour lui, «il n’y a rien dans le dossier». Il revient sur sa convocation, «la seule et en tant que témoin», alors qu’il était aux Etats-Unis. Il ne pouvait pas répondre parce que le médecin lui avait «interdit» de voyager durant deux mois : «J’ai écrit à la police judiciaire en justifiant mes propos à travers le certificat médical.» Le journaliste revient à la charge : «Allez-vous poursuivre ceux qui ont fomenté cette affaire contre vous ?» Khelil : «Je n’ai aucune preuve contre qui que ce soit…» N’ayant pas arraché ce qu’il espérait entendre, le journaliste revient sur l’affaire Sonatrach 1 et demande à Chakib Khelil ce qu’il pense des poursuites contre les cadres dirigeants de la compagnie. «Les officiers du DRS étaient informés de tout ce qui se passait dans le secteur. Leur représentant, du grade de colonel, assistait aux réunions et s’informait sur toutes les négociations autour des contrats. Ils savaient tout. Le PDG de Sonatrach m’a appris qu’il avait répondu à une convocation du DRS, et que Chawki Rahal avait été pris de son bureau et qu’il n’avait pas donné signe de vie, au point où j’ai appelé Ahmed Ouyahia pour aider sa famille à le retrouver. Les cadres étaient interrogés par cinq à six officiers durant toute la journée. Mais je n’ai aucune preuve. Ce sont leurs propos que je répète…» Le journaliste l’interroge sur sa relation avec Toufik Mediène, l’ex-patron du DRS (dissous), et Khelil répond : «Je ne l’ai rencontré que deux ou trois fois. La première pour lui remettre la loi sur les hydrocarbures, la seconde pour lui demander de relever le colonel du DRS affecté au ministère et qui interférait trop dans la gestion et il a été muté d’ailleurs.» Khelil affirme que le général Toufik n’a émis qu’une seule réserve sur cette loi, qui concernait l’emplacement du siège du ministère de l’Energie au milieu d’habitations et de commerces privés. Le journaliste rebondit : «N’est-ce pas parce que cet endroit était convoité pour en faire des biens immobiliers ?» Chakib Khelil conteste. Le journaliste passe rapidement à Farid Bedjaoui. Pour Khelil, celuici n’est qu’un représentant d’une société étrangère : «Toutes les compagnies avaient leurs représentants, souvent des Algériens, qui leur collectaient des informations pour lesquelles ils étaient rémunérés.» Le journaliste interroge son invité sur les biens qu’il possède. Khelil affirme n’avoir qu’un compte CCP en Algérie, avec un montant d’un million de dinars, et un autre aux USA où est versée sa pension de retraite de la Banque mondiale. Khelil nie avoir encaissé les 197 millions d’euros de commission dans le cadre de l’affaire Saipem, jugée à Milan ; il ne cesse de répéter qu’il n’a ni compte ni fonds cachés. A propos de ses comptes en Suisse, il dit les avoir ouverts pour transférer les 900 000 dollars de ses pensions de retraite et de ses investissements. Khelil va jusqu’à nier ses «nombreuses» rencontres avec l’ancien PDG du géant pétrolier ENI, Paolo Scaroni. Ce dernier, faut-il le rappeler, l’avait nommément cité en affirmant l’avoir rencontré à Paris avec Farid Bedjaoui. «Il n’y a aucune preuve sur ce qu’ils avancent. Dans le scandale Panama Papers, il y a des preuves, mais pas dans cette affaire.» Au moment où il évoquait les Panama Papers, Khelil ne savait certainement pas que sur la liste des personnes impliquées dans ce scandale se trouvent les noms de son épouse et de ses deux enfants. Il reconnaît cependant que ni ses deux enfants ni son épouse, ressortissants américains, ne peuvent quitter les Etats-Unis ; les trois font encore l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de Sonatrach 2. Khelil nous apprend, qu’il a déposé, vers la fin 2013, un dossier pour une carte de résidence, qu’il n’a obtenue que début 2015. Il ne dément pas avoir connu Sarah Bessam, l’actrice égyptienne accusée de blanchiment dans son pays, mais souligne : «Ce sont les journaux qui ont créé cette affaire.» Le journaliste insiste : «Qui a fait réagir les journaux ?» Khelil persiste à dire qu’il n’y a aucune preuve. Le journaliste lui demande encore : «Qui est derrière votre affaire ? N’est-ce pas ceux auxquels vous avez coupé les vivres ? Les officiers 20% et 30% ?» Face à cette insistance, Khelil reste imperturbable et lance : «Je n’ai aucune preuve.» Il fait l’éloge de Ahmed Ouyahia, exprime son souhait de rencontrer le Président, présente le Premier ministre Abdelmalek Sellal comme «un ami» et Gaid Salah comme «une compétence profesionnelle». Il s’attarde cependant sur Amar Saadani, qu’il «aime beaucoup» et avec lequel il est en contact. Depuis son retour au pays, il y a 8 semaines, Khelil n’a vu que lui. Il fait sourire le journaliste en lui disant : «Je souhaite que tous les ministres soient aussi courageux que Amar Saadani.» Le journaliste lui rappelle que ce même Saadani l’a défendu en le présentant comme «le meilleur ministre que l’Algérie ait enfanté» et Khelil répond : «Je suis toujours le meilleurs des ministres.» Khelil refuse d’accuser qui que ce soit «faute de preuve» et le journaliste rebondit : «Saadani vous a défendu d’une manière incroyable et vous, vous refusez de citer des noms. Pourquoi ne parlez-vous pas ?» Khelil lâche : «Saadani et Ouyahia font de la politique pour gagner des voix aux élections. Moi je suis un technocrate qui vois autrement les choses.» Revenant sur les accusations portées contre lui par Scaroni, Khelil déclare : «Oui j’ai rencontré Scaroni et on a parlé d’engineering dont pourrait profiter Sonatrach à travers une participation d’ENI dans l’IAP à hauteur de 10% de son capital.» Il affirme aussi avoir rencontré Mohamed Meziane, ex-PDG de Sonatrach, avec lequel il aurait discuté «des 4000 cadres injustement incarcérés». Pour lui, Meziane est innocent et la justice l’a acquitté ; il semble ignorer que Mohamed Meziane a écopé d’une peine de 5 ans de réclusion criminelle avec sursis. Le journaliste demande pourquoi n’avoir pas dénoncé le DRS ; Khelil le surprend par sa réponse : «Le DRS était en droit d’enquêter. La police judiciaire de ce département était habilitée à le faire. Pourquoi devais-je écrire au général Toufik ? Il avait le droit de le faire. Je respecte la loi. Je n’interférais pas dans ses prérogatives…» N’ayant pas pu arracher les réponses voulues, le journaliste revient à la charge : «Pourquoi se sont-ils acharnés sur vous et non pas sur Amar Ghoul ? Est-ce parce que vous n’avez pas joué au football avec Toufik comme le faisait Ghoul ?» Khelil éclate de rire. Cerise sur le gâteau, le journaliste lance : «Vous êtes l’homme du consensus, tout comme Bouteflika. Pouvez-vous diriger le pays ?» Khelil répond : «J’ai géré un secteur que je maîtrise. C’est le peuple qui décide pour le pays.» Salima Tlemçani El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 4 L’ACTUALITÉ Les responsables algériens veulent se prémunir contre des poursuites L e voile commence à être levé sur les accords algérofrançais signés le 10 avril dernier lors de la visite de Manuel Valls à Alger. Un des accords judiciaires paraphés entre le ministre algérien de la Justice, Tayeb Belaïz, et son homologue français, Jean-Jacques Urvoas, va certainement générer une nouvelle polémique. L’accord, qui va être discuté prochainement au sein de l’Assemblée nationale française, porte sur «l’entraide judiciaire». Jusquelà, l’intitulé est plutôt générique. Mais selon le journal français Le Figaro, le document en question vise notamment à protéger des responsables algériens contre d’éventuelles poursuites judiciaires en France. «La partie algérienne a obtenu que ses ressortissants poursuivis sur le territoire français soient alertés des actions ● Selon le journal français Le Figaro, l’accord en question vise, notamment, à protéger des responsables algériens d’éventuelles poursuites judiciaires en France. en cours», indique ce journal de droite. Pour ne pas ébruiter l’affaire, les deux parties ont «négocié» l’accord dans «la plus grande discrétion». Selon la même source, c’est avant tout la rivalité algéro-marocaine qui a poussé les responsables algériens à demander une telle faveur. «Agacé par les aménagements obtenus par Rabat, son rival maghrébin, Alger avait mis une forte pression durant de longs mois pour obtenir des arrangements qui garantissent une quasi-impunité à ses dirigeants en France», écrit le quotidien. L’an dernier, les Marocains avaient obtenu des autorités françaises la garantie que leurs concitoyens soient alertés en cas de poursuites judiciaires les concernant. Cela afin d’éviter le scénario vécu par Abdellatif Hammouchi, le patron du contre-espionnage marocain, proche du palais royal, qui a été interpellé à Paris, avant d’être relâché suite à des interventions politiques. Blanchi, l’homme a même été décoré par le président Hollande, qui lui a remis la Légion d’honneur. Le geste a dégelé les relations entre les deux pays. Par contre, un diplomate algérien, MohamedZiane Hasseni, n’a pas eu droit au même privilège. L’homme, arrêté en août 2008 à l’aéroport de Marseille suite à un mandat d’arrêt international lancé par les autorités françaises contre l’assassin présumé de l’avocat Ali Mécili en 1987, a été relâché plusieurs mois plus tard. Il était victime d’un homonyme. Mais les autorités françaises n’ont même pas présenté d’excuses publiques à leurs homologues algériennes. L’homme a été nommé, plus tard, ambassadeur d’Algérie à Bogota. Mais l’incident avait provoqué un énorme malaise dans les relations entre les deux pays. Reste maintenant à savoir si cet accord va être adopté tel qu’il a été signé entre les deux pays. Surtout que la France connaîtra, en 2017, des élections présidentielle puis législatives qui vont probablement changer les tenants du pouvoir. Ali Boukhlef RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN À EL KHABAR DES JOURNALISTES DE BOUIRA Tayeb Louh ordonne l’évacuation des lieux n rassemblement de soutien et U de solidarité avec les confrères du groupe de presse El Khabar a été organisé, hier à Bouira, par des journalistes soutenus par des militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Le sit-in a eu lieu devant le nouveau siège de la cour de justice de Bouira, où le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, était attendu pour une visite d’inspection. Informés de l’action décidée par des journalistes en signe de solidarité et de soutien à leurs confrères d’El Khabar, un dispositif impressionnant de forces de l’ordre dont des véhicules antiémeute a été dépêché sur place pour empêcher les journalistes d’approcher le ministre de la Justice. Encerclés par des policiers armés de matraques, les journalistes ont été contraints de quitter les lieux. Questionné sur les raisons de ce déploiement des forces antiémeute, mobilisées rien que pour interdire de brandir des pancartes et des banderoles en signe de solidarité à El Khabar, un officier a affirmé devant les journalistes que l’instruction n’a pas été donnée par des responsables de la police, mais par les services du ministre de la Justice. «Ce n’est pas nous, mais le service du protocole du ministre», a certifié l’officier, en priant les journalistes d’évacuer les lieux. Malgré les provocations pour ne pas dire intimidations de quelques policiers «zélés», les journalistes n’ont pas quitté les lieux, qu’ils ont occupés de 9h à midi. «Cachez vos pancartes et vos banderoles», a lancé un officier. La police a dressé, en guise de cordon de sécurité, des fourgons de police, alors que des dizaines d’agents armés de matraques empêchaient les journalistes de s’introduire à l’intérieur de la Cour où le ministre inspectait les lieux. Les journalistes, encerclés par les policiers, ont décidé de quitter les lieux et de boycotter le reste de la visite du ministre de la Justice. Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des journalistes (SNJ), section de Bouira, a condamné, de la manière la plus énergique, «l’instruction du ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui a ordonné aux forces de police d’empêcher le rassemblement des journalistes de Bouira, prévu en signe de solidarité avec les confrères du groupe de presse El Khabar». Cette instruction, jugée «honteuse», n’honore en rien, estime le SNJ dans le communiqué, «ce ministre de la République et les valeurs démocratiques qu’il est censé défendre, notamment celle de la liberté d’expression et d’organisation pourtant garanties par la Loi fondamentale du pays». En outre, la section SNJ de Bouira rappelle au ministre de la Justice qu’il a non seulement le devoir, mais aussi l’obligation de défendre la liberté d’expression. La section SNJ de Bouira condamne «le caractère incongru de cette instruction qui ne fait, en fin de compte, qu’envenimer les relations de la presse avec le gouvernement, des relations malheureusement déjà bien trop tendues». Amar Fedjkhi PUBLICITÉ COOPÉRATION JUDICIAIRE ALGÉRO-FRANÇAISE El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 5 CONTRIBUTION LES POURSUITES CONTRE LE JOURNAL EL KHABAR UNE ERREUR JUDICIAIRE ET UNE FAUTE POLITIQUE Par Ali Yahia Abdennour ennour Militant des droits de l’homme Montesquieu disait : «Il n’y a pas de plus atroce tyrannie que celle qui s’exerce à l’ombre des lois et sous les couleurs de la justice.» L e ministre de la Communication a dispensé un discours de haine et d’exclusion, de sectarisme et d’intolérance à l’égard d’El Khabar. Le dérapage de la pensée est une faiblesse politique inexcusable. Porte-voix de la raison d’Etat, il s’est perdu dans des gesticulations inutiles, a fait appel à des anathèmes inexcusables sur la base d’arguments faux et pernicieux, qui donnent lieu d’orientation politique. Il n’a pas été maître de sa pensée et de son verbe, a porté atteinte aux principes de déontologie et d’éthique qui réglementent la profession de journaliste. Il veut étouffer la liberté d’expression. Il est au-dessus des lois, a tous les droits, fait la loi, alors que son rôle est de faire appliquer la loi, toute la loi. Il a manqué d’objectivité et de prudence dans ses affirmations à l’égard d’El Khabar, qui critique le pouvoir. Correction et courtoisie sont tombées en disgrâce. L’anathème ne peut tenir lieu d’analyse, parce que tous les progrès de la pensée sont nés de la discussion, du dialogue et de la contradiction. Il n’y a de censure à la pensée que celle de la conscience. Le mensonge et l’intolérance exprimés par ceux qui campent au carrefour des vents où l’on installe les girouettes sont des atteintes à la liberté d’expression, à la diversité des opinions et des pensées. Pour le ministre de la Communication, critiquer à juste titre le pouvoir demeure un blasphème et même un crime de lèse-majesté. La démocratie reste l’enjeu du débat et du combat à mener sur le plan politique. Dans les arguments qu’il développe pour éliminer El Khabar du jeu politique, enjolivés par des contrevérités, ce ministre fait preuve de docilité à l’égard de ses commanditaires au sommet de l’Etat. LE POUVOIR CHERCHE À CONTRÔLER L’INFORMATION ET CEUX QUI LA DÉTIENNENT POUR LES ORIENTER VERS LA PROPAGANDE QUI SATISFAIT SES OBJECTIFS Le verrouillage de l’information prouve qu’elle est conçue au sommet de l’Etat. Les droits de l’Etat sont sans limites et c’est l’arbitraire, le despotisme, la dictature. En vertu de quel droit un pouvoir issu d’élections massivement truquées, qui s’est illustré par son opposition à toute ouverture démocratique et n’a pas permis l’émergence d’élus reflétant toutes les tendances de la société et les aspirations des Algériens, peut-il régenter le pays et s’imposer à l’écrasante majorité du peuple algérien ? Il ne peut gouverner que par les moyens de la dictature. Le peuple algérien n’est pas traité en adulte par le pouvoir, qui a tenté d’obtenir sa démobilisation, sa dépolitisation, en voulant construire une société où tout vient de l’Etat et revient à l’Etat. C’est du peuple, à qui il faut restituer son autodétermination, que vient le pouvoir ; c’est dans le peuple que résident la légitimité, la légalité, la souveraineté. La question de la légitimité se pose dès qu’il y a conflit, opposition ou divorce entre le pouvoir en vigueur et la volonté de la nation, entre les aspirations du peuple et les objectifs du pouvoir. Quand l’Etat ne respecte pas les droits établis par la Constituion, il se met hors le droit. Il n’y a alors plus de Constitution. Le pouvoir dit défendre les droits de l’homme alors qu’en réalité il les réprime, les bafoue, les viole. Hommage du vice à la vertu. Le pouvoir est unique, centralisé, maître de tout, en un mot despotique, assujettissant le peuple à l’Etat. Il n’existe pas de droit contre lui. Critiquer la politique du pouvoir er porter atteinte aux intérêts supérieurs du pays sont deux choses différentes, mais le pouvoir entretient la confusion. « Le groupe de presse El Khabar, confronté à un problème vital qui met en jeu son existence même, a besoin de l’intelligence, de l’expérience et du soutien de tous les Algériens qui défendent la liberté d’expression. Le peuple algérien ne se reconnaît pas dans ce pouvoir qui a confisqué la souveraineté populaire par un système d’encadrement, de quadrillage et de contrôle du peuple. Le mensonge fleuri est élevé au niveau d’une politique d’Etat tant en ce qui concerne l’état de santé du Président, le jeu politique bloqué par les divisions au sommet de l’Etat. Jamais l’échec du pouvoir n’a été aussi évident, jamais l’attente d’un changement de système politique — et non de changement dans le système — n’a été aussi profonde. Le peuple algérien est sous surveillance policière. Les effectifs de militaires, de gendarmes, de policiers et de police politique sont jugés excessifs. Le groupe de presse El Khabar, confronté à un problème vital qui met en jeu son existence même, a besoin de l’intelligence, de l’expérience et du soutien de tous les Algériens et Algériennes qui défendent la liberté d’expression. Il a un capital sympathie pour sa défense des libertés, de toutes les libertés, et son écoute des aspirations novatrices de la société. Les opinions exprimées par El Khabar vont à contrecourant de celles du pouvoir. Accepter qu’El Khabar ne puisse aborder certains sujets tabous sans s’attirer les foudres du pouvoir, c’est tolérer l’intolérable et accepter l’inacceptable. Il se distingue en faisant son devoir de recherche de la vérité et de la dire, et en s’ouvrant à toutes les sensibilités de critiques sociales et culturelles. Sa fonction n’est pas seulement de critiquer l’autocensure qui est la tare du métier de journaliste, mais de dénoncer les abus du pouvoir, de constituer un contrepouvoir. La mission du journaliste, qui est prêt à rompre bien des attaches de son cœur et de son esprit à son devoir est dure, c’est ce qui en fait l’honorabilité. En fait, à travers la tentative d’éliminer El Khabar, qui est une grave menace qui pèse sur les libertés, c’est la liberté d’expression qui est mise en cause. Le pouvoir cherche à éliminer les contradictions en éliminant les contradicteurs. Le dialogue de sourds qui s’est engagé entre le pouvoir et El Khabar va-t-il déboucher sur une épreuve de force qui mettra en cause son rôle et peut-être même son existence. Parce qu’on voit monter la crise dans tous les domaines, le pouvoir accuse l’homme d’affaires Issad Rebrab. Mais ce n’est pas parce qu’il veut casser Rebrab qu’il supprimera la crise. Comment peut-on reconnaître qu’un droit reconnu à Ali Haddad, qui défend les thèses du pouvoir, de créer deux journaux, une télévision et bientôt une radio, puisse être refusé à d’autres, à Rebrab en particulier, alors que les Algériens sont censés être égaux en droits et en devoirs ? Les journaux à grand tirage, grands moyens d’informations, ont informé leurs lecteurs et l’opinion publique sur des pratiques qui menacent dangereusement les libertés. Quand on parle aujourd’hui de liberté, on ne pense pas seulement à la possibilité de résister, de s’opposer, de refuser l’atteinte à la liberté d’expression qui est une liberté précieuse, mais aussi de participer aux décisions. LA MOBILISATION DE TOUS LES DÉMOCRATES ET RÉPUBLICAINS POUR LA DÉFENSE D’EL KHABAR EST UN DEVOIR ET UNE OBLIGATION Sans lésiner sur les moyens, le pouvoir cherche à se débarrasser d’El Khabar, qui est pour lui un intolérable défi. La presse libre favorise la libre expression des opinions différentes et la confrontation des idées qui sont comme les clous : plus on les frappe plus elles s’enfoncent, s’affirment, s’enrichirent et puisent un surcroît de vigueur dans les coups qu’on leur porte. Elle est pourchassée par le pouvoir parce qu’elle défend la démocratie et la liberté d’expression, et lutte pour l’émergence d’une Algérie moderne. La presse intégrée au pouvoir imprime des articles où l’intolérance, la haine, la diffamation constituent à la fois la forme et le fond et s’aligne sur le discours officiel laudatif, écrit par un thuriféraire du pouvoir. La médiatisation des leaders politiques, partie prenante du pouvoir ou d’un de ses clans, et le silence sur les activités des leaders des partis de l’opposition, voilà l’activité de l’ENTV. Les Algériens se sont élevés, très nombreux, contre les atteintes à la liberté de la presse par le pouvoir, qu’il soit exécutif ou judiciaire. Ils ne sont pas dans un rapport pouvoir-liberté, mais dans un rapport pouvoir-pouvoir. « Le pouvoir est une dictature qui n’accepte ni vrai multipartisme, ni confrontation des idées ni alternance. La liberté d’expression ne peut exister que si elle ne connaît pas d’entraves. Le rôle de la presse indépendante est important pout mobiliser l’opinion publique. La liberté ne peut être effective sans les garanties minimales qui sont celles d’un Etat de droit qui s’oppose au droit de l’Etat. Le pouvoir est une dictature qui n’accepte ni vrai multipartisme, ni confrontation des idées, ni alternance. La liberté d’expression ne peut exister que si elle ne connaît pas d’entrave. Le rôle de la presse indépendante est important pout mobiliser l’opinion publique. La solidarité avec cette presse et les journalistes qui subissent des intimidations et des pressions est totale, car ce sont la liberté de la presse et la liberté d’expression qui sont en danger. Les libertés d’opinion, d’expression, d’association portent en elles la force capable d’ébranler le pouvoir dictatorial. LE JUGE JUGERA-T-IL EN SON ÂME ET CONSCIENCE OU EN FONCTION DES CONSIGNES DU POUVOIR ? Toutes intervention, toute manipulation de la justice par le pouvoir représentent un danger pour les justiciables. La justice est l’instrument de légitimation du pouvoir. Elle s’évertue à vouloir donner à un pouvoir dictatorial la face d’un Etat de droit. Institution indispensable au bon fonctionnement de la démocratie et de l’Etat de droit, elle a perdu sa crédibilité parce qu’elle est assujettie au pouvoir exécutif. Les Algériens ne feront confiance à la justice que lorsqu’elle sera indépendante du pouvoir politique et libre de son exercice. L’intime conviction qui devrait guider les juges dans leur décision tend à devenir l’exacte intention qu’ils peuvent avoir de ce que le pouvoir attend d’eux. Il s’agit d’une forme accentuée de politisation de la justice, c’est-à-dire de son alignement sur le discours du pouvoir, ce qui conduit à la déchéance du droit comme forme protectrice contre l’arbitraire. La justice est amenée de plus en plus à donner des gages de loyauté, qui visent non plus, en dépit de l’apparence maintenue, le peuple algérien au nom duquel elle est censée prendre ses décisions, mais des occupants du pouvoir. L’appareil judiciaire tend à avoir pour mission de donner l’autorité de la chose jugée à une répression décidée par le pouvoir et mise en œuvre par le ministre de la Communication. POUR UNE SOCIÉTÉ DE LIBERTÉ Cet article vise particulièrement deux objectifs : apporter ma totale solidarité agissante à la presse indépendante, particulièrement à El Khabar, et sensibiliser les Algériens sur les nombreuses violations des droits de l’homme. Défendre les droits des Algériens à qui ils sont déniés est la mission des militants des droits de l’homme qui ont un caractère constitutionnel, ce qui signifie qu’ils sont au sommet du droit, au-dessus de la loi, au sommet des règles de droit. La notion des droits de l’homme signifie d’abord le refus de l’arbitraire et du despotisme du pouvoir. Les droits de l’homme sont en danger perpétuel de manipulation et de récupération par le pouvoir. Ils reposent sur deux principes fondamentaux : le principe de liberté et le principe de légalité. Notre destin est de vivre ensemble comme peuple libre dans un Etat de droit, de liberté, de justice et de droits de l’homme. Le mouvement populaire déclenché pour la défense d’El Khabar a pris de l’extension, a gagné l’opinion publique qui identifie les dirigeants de ce pays, qui le gèrent et l’exploitent à leur profit. Les milieux officiels qui ont enregistré un échec — parce que la mobilisation populaire et de la presse libre, toutes deux admirables, pour la défense de la liberté d’expression, a commencé à porter ses fruits — reculeront parce que la réalité du terrain, ne cesse jour après jour de les condamner. A.-Y. A. Alger le 9 mai 2016 El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 6 L’ACTUALITÉ PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. LES SIGNATAIRES Djilali Sadi (Alger), Ali Ouhida (auteur/inspecteur-Sétif), Mouloud Bedjahel (enseignant-Mila), Omar Naânaâ (pharmacien-Jijel), Noureddine Baghriche (Constantine), Mebarek Oughlane (retraité/Justice-Aïn El Beida-Oum El Bouaghi), Mohamed Abed (victime Khalifa banque-Alger), Arezki Atik (Djelfa), Mohamed Saoudi (fonctionnaireBouira), Ahmed Gasmia (infirmier-M’sila), Mustapha Saâdoune (commerçant-Ghardaïa), Abdeslam Kaci Ouali (commerçant-Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Belkacem Oudihat (retraité Sonatrach-Ouzlaghene-Béjaïa), Ahmed Lamidi (Tissemsilt), Aïssa Ben Sedira (enseignant à la retraite-Sétif), Aboud Amiche (militant Talaie El HouriyetAïn Mlila-Oum El Bouaghi), Kamel Amrane (cadre d’Etat à la retraite-Alger), Youcef Naït Belaïd (Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Hassan Oudahmane (Tizi Ouzou), Abdelmadjid Leghmizi (Jijel), Rabeh Merzougui (citoyen-Guelma), Nouria Allou (Béjaïa), Kamel Oukil (ingénieur en génie civil-Tizi Ouzou), Tahar Djouadi (Tizi Ouzou), Mohamed Arezki Kahia (Beni Douala-Tizi Ouzou), Abdelmalek Mati (Sétif), Fateh Belabed (fonctionnaire-Constantine), Djamel Eddine Aïchour (Lyon-France), Abdelkader Mahyaoui (Sidi Bel Abbès), Mohamed Kekhal (fonctionnaire-Médéa), Abdennour Ben Zina (enseignant-Aïn Defla), Fethi Baba Ahmed (médecin-Oran), Mohamed Zikara (retraité-Alger), Smaïl Adjrad (enseignant universitaire-Béjaïa), Bilel Ben Saïd (Alger), Youcef Boumaâza (Akbou-Béjaïa), Tahar Gueni (Tizi Ouzou), Mohamed Salah Fakhet (retraité SonatrachSkikda), Ahmed Fekhar (Médéa), Abdelkader Benmechta (journaliste à Liberté-Mascara), Ahmed Ziadi (Batna), Zayed Lamara (Adekkar), Mustapha Boudour (Jijel), Ouslimani Zazi (Alger), Salima Saâdi Amokrane (femme au foyerAlger), Saïd Hamouda (citoyen-Jijel), Khaled (Alger), Saïd Tassiga (Tigzirt-Tizi ouou), Elhafid Touahri (entrepreneurBeni Maouche-Béjaïa), Hocine Yousfi (gestionnaire administratif-Hassi Messaoud-Ourgla), Mohamed Younsi (retraité-Chlef), Mohamed El Aïd Amghar (Béjaïa), Mohand Brikh (Béjaïa), Taha Fouad (agent d’entretien et assainissement-Jijel), Abdelouahab Bakhouche (chômeurBabar-Khenchela), Mohamed Kheniou (entrepreneurRouached-Mila), Farouk Kandi (ingénieur d’Etat à la retraite-Djelfa), Yahia Aghouiles (Feraoun-Béjaïa), Fayçal Soltani (retraité de l’armée-Annaba), Ali Nessia (Beni Ourtilene-Sétif), Houcine Rouabah (homme d’affairesBatna), Tahar Mokhtari (ancien juge/avocat-Oueld JellalBiskra), Salah Bounab (citoyen-Alger), Layachi Oulehcen (El Ansor-Oran), Makhlouf Khenien (enseignant secondaireConstantine), Hamid Mameri (ancien journaliste/membre de la Ligue de défense des droits de l’homme-Tipasa), Mériam Hocine (retraité-Alger), Aïssa Fellahi (ex-député/ coordinateur régional de Talaie El Houriyet-Sétif), Madjid Sali (Tizi Ouzou), Mehenni Derroua (retraité-Sidi AïchBéjaïa), Nabil Saker (Taref), Noureddine Hamache (Alger), Mohamed Brahimi (cadre du commerce et de la jeunesse à la retraite-Alger), Belaïd Elhachemi (fonctionnaire à l’université de Bab Ezzouar-Alger), Saïda Ben Amar (femme au foyer-Jijel), Abdelkrim Kebabi (Sidi Okba-Biskra), Achour Mekbel (Alger), Ahcène Louffar (Tizi Ouzou), Samia Khider (employée de banque-Tipasa), Mourad Mokri (militant RCDAkbou-Béjaïa), Ali Abassa (dirigeant au Front national des libertés-Mostaganem), Abderrezak Ouarezki (ingénieurTizi Ouzou), Abdelmalek Hassini (retraité-Constantine), Belkacem Midoun (retraité de l’Education-Tlemcen), Berraki Badache Naïma (diffusion El Khabar-Oran), Bouchefra Amina (diffusion El Khabar-Oran), Mesli khatim (commercial El Khabar-Oran), Bachir Imedjdouben (cadre à la retraite-Alger), Chahrazede Baba Ahmed (avocate-Alger), Amar Hassini (Tizi Ouzou), Farid Kadri (Tizi Ouzou), Salah Hellal (Boumerdès), Chaâbane Hamlat (retraité PTT-Alger), Youcef Saâdi (retraité Sonatrach-Alger), Mebarek Zoubiri (ancien militaire-Alger), Nora Rameche (citoyenne-Skikda), Mustapha Aït Mehdi (chef d’entreprise-Béjaïa), Smaïl Benamara (retraité-Tizi Ouzou), Saïd Kennouche (retraitéBéjaïa), Sid Ahmed Akaba (chef de bureau FNA-Médéa), Mansour Harabi (militant droits de l’homme et militant FNAMédéa), Djamel Lachbi (fonctionnaire-Tizi Ouzou), Abderrezak Maarouf (fonctionnaire-Khenchela), Fateheddine Leghoug (membre du bureau de wilaya Talaie El Houriyet), Houria Zaâbat (membre du comité centralTalaie El Houriyet), Ammar Messous (membre du comité central Talaie El Houriyet), Abdelouahab Kouadri (membre du comité central/critique politique), Ali Litim (membre du comité central Talaie El Houriyet), Messaoud Ben Achour (membre du comité central Talaie El Houriyet), Abdelghani Semmar (coordinateur communal Talaie El Houriyet-Sétif), Elhouas Zerari (coordinateur Talaie El Houriyet- Beni Aziz), Nabil Hachemi (membre APC Talaie El Houriyet-Sétif), Salah Kouachi (membre APC Talaie El houriyet-Eulma), Brahim Kherfia (journaliste/critique sportif), Abdelaziz Hamimed (chercheur-historien et politicien), Samia Ben Kerra (membre APC-Eulma), Abdelkader Atallah (cadre universitaire/critique politique), Fayçal Henchour (avocat), El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette Mantassar Touhami (coordinateur Talaie El Houriyet-Beni Aziz), Nassima Aribi (député et membre du comité central), Mohamed Tahar Belaïb (député et membre du comité central), Hanane Guenoun (membre du comité central Talaie El Houriyet), Nalib Ben Sekka (cinéaste), Mourad Benchikh (auteur et scénariste), Toufik Mezaache (acteur de théâtre), Lamri Kaouane (acteur de théâtre), Fayçal Douak (acteur de théâtre), Zouhir Chaïeb (membre APC Talaie El HouriyetEulma), Abdelmalek Boussahel (acteur de théâtre), Djamel Gherib (journaliste), Hani Mesmoudi (artiste et acteur professionnel), Enouri Rekam, dit Kamatchou (artiste et acteur professionnel), Abdelhamid Chatar (historien), Yahia Reguig (ex-prof d’anglais-Dellys-Boumerdès), Abdeslam Alili (journaliste/enseignant universitaire-M’slia), Younes Sabri (Abadla-Béchar), M. Mohamedi S. Amokrane (comptable-Tizi Ouzou), Mahdi Abdelmoumen (directeur général), Akacha Charef (ancien cadre), Nabila Saïdoune (journaliste à Liberté), Hocine Elouenas (chef bureau El Watan-Batna), Djamila Belaïd, Karim Zerrouki (enseignant), Haroun Moussaï, Lakhdar Bouaziz, Salem Zeniti, Youcef Bournine (retraité), Sadek Youcef (retraité), Mebarka Oukbi (journaliste), Boualem Djedi (retraité), Nadir Bouras, Khelili (retraité), Amine Agoune, Mohamed Mohamedi, Salim Bidi, Abdelaziz Rahmoune (retraité), Mustapha Bouhadef (retraité), Omar Naïri (retraité), Mohamed Nazim Lakhel, Mohamed Taleb (président de parti), Azzedine Zidane, Hakim Amokrane (professeur d’université), Mohamed Soual (moudjahid), Arezki Mokadem, Rabah Hamoudi, Farid Kassehi, Mokrane Zirmi, Nasreddine Amghar (universitaire), Bachir, Djamel Redjimi, Djameleddine Bensaïd, Soufiane Mouffok, Mehdi Chouadra, Yazid Mansouri, Riadh (Jijel), Mohamed Tahar Chalabi, Mohamed Arezki Hemzaoui, Bounadhif Messaoudi (comédien), Hocine Hemzaoui, Lounès Hemzaoui, Saïd Boussehla (militant), Hamid Boudi, Abdelhak Bererhi (universitaire, ancien ministre), Kamel Demdoum (enseignant et écrivain), Hakim Sadji, Mourad Mansour (ancien élu), Zellag Smaïl (fils de chahid), Amar Saïdoun (retraité), Tallal Dhaïf (El Khabar), Zidane Hamani (enseignant de tamazight), Salem Redjradj, Ali Bourayou (cadre supérieur), Amar Baza (cadre à la retraite), Djalal Aarab, Abdelmadjid Bahouh, Khaled Salama, Mustapha Rabhi (retraité), Naïm Hamdouni (militant politique et associatif), Hocine Senouci (retraité), Abdelkader Bendaoud (ancien ministre), Noureddine Benferhat (éditeur à la retraite), Mohamed Bouadda (directeur des travaux généraux), Noureddine Allal (retraité), Rabah Laradji (réalisateur), Larbi Adouan (retraité), Taous Ameyar (chef d’entreprise), Maya Ameyar (chercheure), Lina Benamer (retraitée), Lila Sidi Boumediène (chef d’entreprise), Djillali Bouchentouf, Bouziane Karalout, Mohamed Benmaâmar, Lahcen Adda, Cherifi Adda, Cherif Morsli, Djilali Chamloul, Ameur Amar Seddik, Ameur Amar Abdelhamid, Noureddine Benyamina, Habibi Beldjilali, Amine Touir, Boumediène Amari, Houari Ouis, Boumediène Bassalma, Ghoulam Allah Tartag, Ahmed El Djillali, Hamidou Karaloua, Djilali Djerir, Kheireddine Bouabdallah, Sid Ahmed Karaloua, Rabah Ziad, Larbi Madhmoun, Farid Ahmed Fouatih, Miloud Ameur Benaouda, Moussa Attil, Hamed Khodja Abdelmadjid, Aït El Hadj Nouas, Kaced Fateh, Mohamed Belmaharbat (activiste politique et juridique), Mohaned Moualid (directeur à la retraite), Abdallah Debbouz, Mohamed Khaniou, Bachir Amraoui (correspondant de presse), Yahia Eddine Belhenache (retraité), Benouali Nadia Belhenache (retraitée), Ali Inouri, Siham Boursouti (El Khabar), Boukhalfa Badis, Omar Benmaya, Belkacemi Ahcène, Abdeslam Derdouri (chercheur), Oulaïd Djamel (chauffeur de taxi), Derradji Zohir, Berahi Bouattal, Salim Azira (médecin), Khaled Fares, Karim Amiour, Tachi Hocine, Boukadoum Mohamed, Kamel Nouri (consultant), Mourad Toudjine, Amine Larabi (El Khabar), Bousedra Adel (infirmier), Bellal Farid, Djilali Aliane (photographe), Ali Bourghida, Toufik Djerrouni, Cheroun Hamza (fonctionnaire), Salim Salhi (communicant), Tarek Abdi, Khalfaoui Mohamed (écrivain), Haddad Abdelouahab, Abdelmalek Chadid, Slimane Kadi, Maassem Kheireddine (enseignant et syndicaliste), Taki Eddine Boukliaa (ingénieur et syndicaliste), Djamel Djouaybia (fonctionnaire), Foufou Amar (maître de conférences), Mohamed Mouloudji (Liberté), Wadah Missoum, Lahbib Djaffar, Hafid Kebbach, Mustapha Maddi (maître de conférences), Koussila Tighlit (journaliste), Sobhi Elhayati (retraité), Bouyaâkoub Ali, Baâssou Nadjeh, Benzarouk Ahmed (ingénieur), Hatak Nacer (retraité), Mohamed Benbouzid (enseignant), Boukhmiss Boukarne, Youcef Saadi (retraité), Adib Mohamed Saber (universitaire), Ahmed Maamir, Boulahchich (universitaire), Yazid Ouahib (El Watan), Kaci Djamel (comptable), Youcef Zehir (fonctionnaire), Abdennour Touabi, Toubal Boudjemaâ, Hlilou Ouhcen (universitaire), Ismali Meghazi (retraité), Madani Rabah, H’mida Abdelkader (RCD), Souad Bouchakour (universitaire), Ali Touati, Abdelkader Nourine (El Khabar), Mokhtaria Feghoul, H’mida Bentaleb (Ingénieur), Kahina Hellil (technicien), Redouane Oudjlida, campagne féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 - [email protected] Akli Moussouni (spécialiste en développement), Allak Farid (cadre), Mohamed Bounil (artiste), Yahia Dadi Moussa, Mourad Abrous, Hellal Laïd (avocat), Madani Lakhdar (comptable), Akssour Mouhand (écrivain), Rakiza Mohamed, Youcef Kadir (retraité), Chafik Krani (cadre), Ibrahim Touchiche, Amar Kssioui (Cadre), Abderrahmane Aït Maamer (ingénieur), Toufik Elferihi, Mansour Hamadi (fonctionnaire), Koudjil Bouaissa (journaliste à la retraite), Koudiri Ghania (avocate), Aïcha Benhmida, Hnifi Maamar (taxi), Senoussi Karim (commerçant), Cherchar Ahmed, Merouani Ali (Confédération des chauffeurs de taxi), Hamouche Mohamed (retraité), Boukhlifa Yacine (fonctionnaire), Attar Tahar (vomptable), Antar Maamar (agriculteur), Benhenni Zahra (gonctionnaire), Akroud Arezki (universitaire), Boudrane Mahfoud (gestionnaire), Brahimi Madjid cadre), Boucebta Mohamed (journaliste), Mokrani Mohamed Essadek (journaliste), Bouslima Mohamed Eddine (tetraité), Abdeltif Bessayeh, Samir Merzouki, Ismail Saadaoui, Abdelhafid Khenniche (universitaire), Allili Abdeslem (journaliste et universitaire), Ghellal Rachida (retraitée), Youcef Saadi (retraité), Mahouche Yougurtha (commerçant), Boudjrir Toufik (enseignant), Bouadj El Hachemi (commerçant), Abdelbaki Sellay (journaliste et producteur), Kamel Dahmani (producteur de cinéma), Mohamed Bouchellouh, Ahcène Boukak (fonctionnaire), Abdelouahab Bouras (entrepreneur), Mahmoud Boutrindji (entrepreneur), Youcef Boufagher (ingénieur), Habib Zegad (député), Benkrour Azzedine (enseignant), Ali Boukhlef (El Watan), Bouchareb Fouad (médecin), Khaled Belmaghzoum, Belkacem Aissoune, Amer Ouali, Hocine Aibli, Ahcène Guettaf (El Khabar), Saâd Dziri (fonctionnaire), Noureddine Manouni, Walid Ketfi (fonctionnaire), Chafik Oubadi (militant), Mohamed El Habib Hansal (chauffeur de taxi), Zakaria Mekdad Kherchi (fonctionnaire), Mohamed Ounzadji (retraité), Abdelkader Kouadri (retraité), Abderrezak Mouniri (ancien militaire), Akli Abed, Moussa Medjdoub, Akli Hamadiche, Mohand Touari (commerçant), Sahki Saâd (fonctionnaire), Aïcha Hamza (enseignante en retraite), Mohamed Laali (directeur en retraite), Dalila Kassimi Laâli, Ryma Laâli, Mohamed Nekache, Sadek Temache (animateur en droit), Mohamed Ismaïl (Ligue des droits de l’homme Relizane), Amer Hamouche, Madjid Aït Mohamed (membre fondateur de la Ligue des droits de l’homme), Boubekeur Bouchoucha, Karima Khencer (enseignante), Belkacem Ababsa (enseignant), Samir Boutera, Amer Machiche, Akli Ali (universitaire), Abderrehamne Bouahni, Mohamed Ras El Aïn (avocat), Farès Djameleddine, Kirmissi Kamel (militant), Mohamed Rahim (journaliste), Lazreg Bouhela (journaliste), Noureddine Khiali (journaliste), Kaci Larkache, Ahmed Derhab (retraité), Abdi Noureddine, Lahbib Hadji (poète), Djarir Ziane, Kalthoum Meziane, Boukerdena Soufiane, Taher Boudjemaâ (Liberté), Kechmad Lakhder Djamel (correspondant de presse), Abada Abdenour (ingénieur), Saïd Telili, Mohamed Ferouassi (fonctionnaire), Noura Briber Ferouassi (fonctionnaire), Mahed Feraoui (consultant sportif), Nouara Ghazel (enseignante), Abdellah Ayouni (correspondant de presse), Ibrahim Beldjillali, Malika Beldjillali, Mohamed Salim Chekhab (avocat), Abdelkrim Ighrizi, Kamel Ben Saâdi, Youcef Bechkat, Abdenour Imerzouken, Nabil Yahiatène, Sifax Hamel, Sadek Djadeba (enseignant), Mohamed Idir, Nour Ismahane, Hakimi Lakhder Zine, Taher Boudjemaâ (Liberté), Salim Hanafi, Lakhder Djamel Kachimad (correspondant de presse), Abdennour Abada (ingénieur), Azzouzi Ghoula, Kalthoum Meziane Marife (réalisatrice cinéma), Fouad Bouaâma, Manceur Beroual (Animateur en droit), Lakouizi Aïssaoui, Bouhadja Khalili (Directeur d’un cabinet de consultation), Manceur Koudjil (El Khabar), Salhi Azzedine (retraité), Chemlal, Noureddine Medour, Ibn Zayed Kandour (médecin), Mohamed Kadi, Liès Kaced (universitaire), Ali Chemlal (artisan), Ismaïl Bourouba (cadre), Hamid Hitri, Nabil Fardi, Hamou Ben Kacimi (syndicaliste en retraite), Mourad Khalef (artisant, Abbas Bellali (Enseignant), Lamri Chaïb (chauffeur de taxi), Nabil Bouibia (enseignant universitaire), Malik Bouzid (militant), Belaïd Taksas (artiste), Akab Maachou, Linda Zouaoua (El Khabar), Mouloud Sadik (enseignant en retraite), Ben Khalouf, Saïd Choukri (journaliste, directeur de publication), Braïki M’henna, Sadek Yacine, Djamel Tansout, Boudrarene (médecin et ex-député), Abdelmadjid Azzi (syndicaliste, écrivain), Belkacem Bekka, Aykan Hanafi (syndicaliste), Houari Touati, Arslan Chaman, Ahmed Saïbi (ingénieur), Khlidi Mokrane (ingénieur), Hocine Sayem, Djamila Benkhaled (médecin), Riadh Boukhedcha (journaliste), Mohamed Mechden (professeur d’université), Sabah Abderezak, Initiative nationale pour la dignité du journaliste, Mohamed Kaoui (retraité), Dalila Lekrech Kaoui (retraitée), Ahmed Hocine El Slimani (professeur 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Abdelouahab Bouras (entrepreneur), Mahmoud Boutarnikh (entrepreneur), Youcef Boufagher (ingénieur), Habib Zekad (député), Benkrouk Azzedine (retraité), Badhouche Hakim, Yazid Mansouri (entrepreneur), Lynda Nasser (journaliste), Rachid Ghrib (journaliste), Mekedmi Khadar, Asmaoui Sofiane, Boualem Abdoun (retraité), Ahmed Haddad (ingénieur), Challal Arezki (directeur d’entreprise), Chater Bach Menad, Hamdi Laadaissia, Said Smati (journaliste), Mohamed Khellil (Syndicat des chauffeurs de taxi), Hocine Bouhella (fonctionnaire), Toufik Frihi (Union des commerçants), Mohamed Radjeh (médecin), Abderahmane Chama (commerçant), Sahnoun Tebbache (entrepreneur), Abed Bahdri (fonctionnaire), Mohamed Koumiri (enseignant), Abdelmalek Lakhal (ex-député), Mohamed Benhmida (émigré), Ahcen Mouissi, Souhila Betina (journaliste), Farid Allab, Missibah Abdelouahab, Ouhocine Samir (électricien), Mohamed Idir Khendak (retraité) Kamel Khriss, Rabah Mohamed (El Khabar), Rassim Brerhi, Oudjemaa Samir (infographe), Ali Cherfa (retraité), Khenniche Toufik (enseignant), Aziz Racim (retraité), Nadjib Bouzeghane (journaliste), Samira Hamadi (administratrice), Mokhtar Miloud (Sidi Bel Abbès), Abess Flouri (El Khabar Skikda), Adlen Hamidechi (Directeur El Khabar Erriadhi Constantine), Samir Ould Ali (journaliste), Farid Si Amara (France), Hamouda El Kouri (Tindouf), Kamani Mohamed (Oran), Abdelaziz Nacer (Jijel), Moulay Mehdi (El Bayedh), Tahaa Abdeljalil (Biskra), Jamel Ynek (France), Bouta Abdelaziz (Alger-Centre), Linda Djarahimi (Alger-Centre), Madjid Khater (USA), Lekhder Moustefaoui, Boualem Sekaï, Aziouz Daker, Dalila Fekir, Youcef Bekhtaoui, Ouahiba Zaïd, Assia Siahi, Mohamed Touil, Ali Bouzouada, Radia Amrouche, Nadia Messaï, Samia Bouhrati, Réda Mameri, Djamila Bouchendouka, M’hamed Mdelel, Nawel Hamalet, Abd Ellah Nouasra (journaliste à El Khabar, Jijel), Rofia Ghouati (pub Constantine), Fayçal Cheyata (journaliste), Ouarda Nouri (journaliste), Nacera Khiati (service technique), Salah Lanani (service technique), Sofia Menghour (journaliste), Lokmane Bahanes (photographe), Amel Atia (service technique), Chawki Boularas (chauffeur), Hichem Diami (agent de sécurité), Zakaria Fetnassi (coordinateur régional), Hafid Djaballah (administration), Sofiane Cherif Yahia (producteur KBC), Hocine Mchighal (chef de parc), Mohamed Adel, Rahmani Saïd Mohamed, Sofiane Derbouz, Kamel Boutrane, Karima Amiti, Amel Bessiriani, Abdelaziz Bouda, Abdelaziz Ben Amer (journaliste), Haroun Khamissi (journaliste), Linda Brahimi (journaliste), Hiba Sentouh (journaliste), Sarah Souadki (jouraliste), Chaher Abidi, Hichem Kadi, Ben Ali Amar Tissa (journaliste), Mohamed Selami (El Khabar, Alger), Hamza Talaïlef (El Khabar), Hichem Betahar, Yacine Ouahmed (El Watan), Nawel Meslati, Fateh Djerah, Hakim Ben Hamama, Saïd Mabrouki, Khalil Merabtine, Mahrez Abbas, Rabeh Yachir, Rafik Beldjilali, Samir Amri, Nacereddine Aoudania, Abdelkader Zenati, Adel Bela, Messaoud Bouraoui, Abdellah Ben Hemama, Nadir Ben Hemama, Fayçal Ouahed Kouider, Nabil Rahmouni, Naïma Ouassaïd, Anis Hicher, Soufiane Mehenni, Soureya Hemraoui, Rédha Derradj, Farouk Kechad, Dalila Boumezrak, Hemza Aït Aftis, Nesserine Taguine, Khadidja Boulassel, Mohamed Hamdani, Sid Ali Moussaoui, Yahi Alouane, Zakaria Rabi, Walid Khaled Belarmoul, Malika Belhadj, Amine Toumi, Boubekeur Seddik, Djamel Bar, Saleh Khan, Amine Mohamed Betnache, Rafik Rezaki, Zohir Chekred, Abdelhamid Dehane, Ouahab Abdelmohamed Dahou, Arbi Rabii, Wahiba Mechdal, Hassiba El Hadj, Nadjia Fertas, Abderrahmane Zemour, El Hadi Idouik, Zohir Allem, Mourad Khan, Lakhdar Kedadsa, Mohamed Ben Djabellah, Ramzi Chih (El Khabar), Hanafi Oudek (El Khabar), Mohamed Diadji (El Khabar), Omar Azradj (écrivain), Samir Belkadi (journaliste), Mohamed Sidhoum, Chouaïb Kerrar (El Khabar), Hadouche Amziane (Italie), Nawel Tabta (correspondante d’El Khabar), Fariza (El Watan), Chechkour Miloud (Saint-Etienne, France), Mahdi Moulay (El Bayadh), Zakia Ouartilane (El Khabar), Rabah Khelifi (El Khabar), Hakim Belbeti (El Khabar), Omar Kahoul (El Khabar), Abdelaziz Gharmoul (El Khabar), Abrous Outoudert (Liberté), Omar Belhouchet (El Watan), Hacen Ouali (journaliste), Ahmed Adimi (Talaie el Houriet), Ahmed Benbitour (ancien chef du gouvernement)... El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 7 L’ACTUALITÉ LE MDS FAIT LE POINT SUR SON CONGRÈS MOUVEMENTÉ «On veut nous empêcher de participer à la vie politique» ● La wilaya d’Alger avait refusé de délivrer une autorisation pour la tenue de cette réunion organique ● La direction du mouvement a dû saisir le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs qui a tranché en faveur du parti, jugement qui sera confirmé dans la foulée par le Conseil d’Etat. PHOTO : DR H amid Ferhi, Yacine Teguia et Fethi Gharès, respectivement coordinateur national, secrétaire général et porte-parole du Mouvement démocratique et social (MDS) ont animé hier une conférence de presse au siège national du parti, à Alger. Cette sortie médiatique intervient une dizaine de jours après la tenue du dernier congrès du parti, à Sidi Fredj, dans des conditions épiques. Pour rappel, la wilaya d’Alger avait refusé de délivrer une autorisation pour la tenue de cette réunion organique, et la direction du mouvement a dû saisir le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs qui a tranché en faveur du parti, jugement qui sera confirmé dans la foulée par le Conseil d’Etat. Malgré cela, les congressistes du MDS avaient dû se réunir devant les «portes closes» du Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj, le 30 avril, après avoir été empêchés par les services de sécurité d’accéder à la salle de réunion. «Enfin, le MDS a pu tenir son congrès malgré toutes les entraves créées par l’administration et derrière lesquelles se dresse le pouvoir !» s’est d’abord félicité Hamid Ferhi, avant de livrer sa lecture politique de ce feuilleton kafkaïen. Le coordinateur national du MDS a surtout retenu de cette épreuve le silence de la classe politique sur cette affaire. «Aucune voix ne s’est élevée pour nous soutenir», assène-t-il. Hamid Ferhi voit dans cette désolidarisation Hamid Ferhi, coordinateur national du MDS «une caution à la démarche du pouvoir qui veut annihiler toutes les sensibilités qui ne sont pas d’accord avec sa stratégie incarnée par la concorde civile et la réconciliation nationale. Toute la classe politique a cautionné la Réconciliation nationale. On les a vus faire des bises aux criminels d’hier, aux voleurs d’hier ainsi qu’aux assassins du pouvoir dont les mains sont tachées du sang des jeunes de Tizi Ouzou et de Béjaïa (les victimes du Printemps noir, ndlr)». Pour la direction du MDS, on fait payer au parti son «refus de toute compromission avec le pouvoir et avec les islamistes car il est aujourd’hui le seul à être dans cette ligne». En dépit des entraves auxquelles il est confronté, le MDS se dit attaché au respect de la procédure afin d’obtenir la validation de son congrès. «Le dossier du congrès sera transmis demain (aujourd’hui, ndlr) par huissier au ministère de l’Intérieur. Il a un mois, selon la loi sur les partis, pour faire savoir s’il valide nos travaux et décisions. En l’absence de réponse, les résultats du congrès seront légalement reconnus», indique un document distribué à la presse. «Nous allons demander des salles pour tenir des conférences-débats dès cette semaine et on verra leur réaction», dit Hamid Ferhi, en signalant que dans toutes les wilayas, le Mouvement subit les mêmes pressions. «Le MDS est aujourd’hui considéré comme un parti légal non-autorisé à activer», dénoncet-il. Du jamais vu ! Le coordinateur national en est persuadé : «Le refus de reconnaître la direction du MDS, c’est pour nous empêcher d’organiser des débats, de participer à la vie politique en nous poussant à agir dans la clandestinité.» Au sujet de l’affaire El Khabar, Hamid Ferhi déclare : «Si M. Rebrab et El Khabar sont d’accord pour conclure une transaction, la loi doit être appliquée.» Cependant, précise-t-il, «au MDS, on estime que passer d’un monopole à un autre ne travaille pas pour l’intérêt de la liberté de la presse. (…) Quand on pense au combat des enfants d’Octobre 1988 dans l’affrontement avec l’islamisme, la presse mérite un meilleur sort que d’être soumise à un pouvoir despotique ou bien aux forces de l’argent». Et de souligner : «Le MDS est surtout préoccupé par le sort des travailleurs d’El Khabar, journalistes et assimilés, parce que ce sont eux qui vont payer.» Concernant Chakib Khelil, Hamid Ferhi considère que «s’il fait la une des journaux, ce n’est que le sommet de l’iceberg, celui avec lequel on veut cacher de nombreux autres cas, à commencer par Bouchouareb qui aurait dû démissionner immédiatement. On ne peut pas avoir son argent à l’étranger et être à la tête d’un ministère qui demande aux étrangers de venir investir en Algérie». M. Benfodil FACE AUX DÉPENSES FARAMINEUSES POUR LES INSUFFISANTS RÉNAUX CHRONIQUES Le directeur général de la CNAS appelle à l’encouragement de la greffe rénale L e nombre d’insuffisants rénaux chroniques est en nette augmentation en Algérie. 4000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, soit une incidence de 100 nouveaux cas par million d’habitants. Les prévisions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’ici 2020 tablent sur 30 000 dialysés. Ce qui fera grimper les dépenses des caisses de Sécurité sociale à environ 30 milliards de dinars puisque, actuellement, le montant global des dépenses pour l’hémodialyse est de 8 milliards de dinars/an. La transplantation rénale reste la meilleure alternative pour la prise en charge des malades et pour une meilleure santé financière de la Sécurité sociale. Une démarche dans laquelle s’inscrit la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNAS) a souligné, hier, son directeur général, le docteur Tidjani Heddam, lors du séminaire régional sur l’amélioration de la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale. Un objectif qui passe essentiellement par l’amélioration de la prise en charge des dialysés, notamment l’arsenal thérapeutique mis à leur disposition dans le cadre du tiers payant par les centres privés ainsi que les structures publiques. M. Heddam affirme qu’il s’agit de l’une des plus importantes activité de la CNAS, qui entre dans le cadre du conventionnement avec les centres d’hémodialyse privés. «La CNAS a consenti des efforts considérables pour la prise en charge des maladies chroniques. Outre la chirurgie cardiaque, 9257 insuffisants rénaux sont pris en charge par la Sécurité sociale. Le montant moyen annuel de prise en charge a atteint les 90 millions de centimes. A cela s’ajoutent le transport sanitaire, le remboursement des arrêts de travail, etc.», a-t-il déclaré, avant de préciser que les chiffres avancés sont appelés à augmenter dans les années à venir. «Nous nous inscrivons dans une stratégie d’amélioration de la prise en charge afin de préparer les patients à la transplantation et cela est l’une des exigences faites par la CNAS aux centres conventionnés», a-t-il encore signalé. Et de rappeler que «cette rencontre est une opportunité pour l’évaluation des relations contractuelles suite à la nouvelle convention signée entre les deux parties il y a deux ans. Un espace de communication ouvert à nos partenaires afin de faire une évaluation continue pour pouvoir évoluer et devenir plus performant». Pour ce faire, le renforcement de l’arsenal thérapeutique à travers le remboursement des médicaments par la CNAS pour une meilleure qualité de la prise en charge a été engagé dans cette perspective de préparer les patients à la greffe. «Enormément de progrès ont été faits en matière de prise en charge des insuffisants rénaux chroniques et des dialysés. On n’est plus dans la dialyse de survie mais de qualité, pour préparer nos patients à la greffe. Les dialysés bénéficient actuellement d’une nouvelle molécule, Sevelamer, pour réduire les complications, dont les problèmes cardiovasculaires qui interviennent suite à une hyperphosphorémie. Ce produit, enregistré en 2009 et remboursé en 2016, améliore la prise en charge des dialysés et diminue les hospitalisations», a-t-il expliqué. M. Heddam a évoqué les complications à ne pas négliger, telles que les calcifications vasculaires, les complications minérales et osseuses et la carence en vitamine D qui touche 80% des Algériens, notamment les femmes qu’on évoque rarement, dont les insuffisants rénaux. L’utilisation de ce produit fera l’objet de formation, a-t-il dit, ainsi que l’élaboration d’un guide d’aide à la prescription et de recommandations. Djamila Kourta NOURIA BENGHEBRIT «Les sujets seront à la portée de l’élève de niveau moyen» L a ministre de l’Education nationale a rassuré hier les candidats au baccalauréat que «les questions qui seront contenues dans les différents sujets seront à la portée des élèves de niveau moyen, qui sera la référence dans l’élaboration des sujets de cet examen». Dans une déclaration à l’issue de son audition par la commission de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et des affaires religieuses du Conseil de la nation, Mme Benghebrit — qui n’a pas souhaité s’étaler sur les mesures antitriche — a expliqué que les modalités organisationnelles de cet examen seront les mêmes que les éditions précédentes : deux sujets au choix et une demi-heure supplémentaire au temps affecté à chaque épreuve. Mme Benghebrit a expliqué que la journée d’examen commencera à 8h et une demi-heure après, toutes les portes seront fermées pour permettre aux candidats de travailler, de se concentrer dans de bonnes conditions et d’éviter toute tentative de fraude. Pour l’édition 2016, la ministre précise que son département mène un travail de sensibilisation avec les parents d’élèves, en rappelant l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable, dont la seule présence chez le candidat durant l’examen est considérée comme une tentative de tricherie, pouvant lui coûter 5 années d’exclusion de cet examen. Concernant le phénomène de l’absentéisme des élèves constaté durant les épreuves du bac blanc en cours, la ministre de l’Education nationale explique qu’il s’agit d’un phénomène qui concerne tout le troisième trimestre. Elle a annoncé une série de mesures pour éradiquer ce fléau pour l’édition de l’année prochaine, «afin d’obliger les élèves à être présents jusqu’à la fin de l’année scolaire», sans toutefois en communiquer les détails. Mme Benghebrit a assuré par ailleurs que les inspections et les contrôles au niveau des établissements ont permis de constater que les programmes ont été achevés. Selon la ministre, des activités culturelles seront programmées pour que «l’on ne ferme pas les portes une fois le programme scolaire terminé». 2 MILLIONS DE CANDIDATS AUX EXAMENS NATIONAUX Concernant les cartes d’identité biométriques dont la présentation est requise le jour de l’examen, Mme Benghebrit soutient que les problèmes relevés dans certaines régions ne concernent pas la production de ce document, mais sa distribution. «Nous avons engagé un travail avec les responsables locaux du secteur de l’éducation et des communes pour distribuer toutes les cartes aux candidats dans les délais», a-t-elle souligné, affirmant que dans la majorité des cas, les candidats ont obtenu leurs cartes biométriques. Selon les chiffres communiqués par le ministère, les examens nationaux concernent plus de 2 millions d’élèves. 818 518 candidats sont inscrits à l’examen du baccalauréat, dont 549 593 scolarisés et 268 925 libres. Les filles représentent 67% des candidats à cet examen qui se déroulera du 29 mai au 2 juin. Concernant le BEM qui se déroulera du 24 au 26 mai, 551 532 élèves scolarisés sont inscrits ainsi que 8394 candidats libres. L’examen de fin de cycle primaire prévu le 22 mai, concerne 705 460 enfants. Fatima Aït Khaldoun-Arab El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 8 L’ACTUALITÉ COLLOQUE À L’UNIVERSITÉ DE BÉJAÏA Aux origines de la violence sociale ● L’Algérie a la particularité d’être passée par des phases aussi violentes qu’une longue Guerre de Libération nationale et une décennie noire particulièrement atroce, dont les effets sont à ce jour intériorisés. L a propagation de la violence en Algérie inquiète au plus haut niveau. Le fléau prend de l’ampleur dans tous les milieux et strates de la société et son impact sur les victimes, la stabilité et la cohésion sociale est désastreux. L’accentuation de la misère n’est pas pour arranger les choses. Au contraire, la dégradation des conditions socioéconomiques et le creusement des disparités sociales ont pour effet pervers la manifestation de la violence sous plusieurs formes. Le pays a la particularité d’être passé par des phases aussi violentes qu’une longue Guerre de Libération nationale et une décennie noire particulièrement atroce, dont les effets sont à ce jour intériorisés. Comprendre «Les ressorts, l’impact et l’objet» et «Les expressions psychiques, sociétales et sociales» de la violence est l’exercice laborieux auquel s’adonnent, depuis hier à l’université de Béjaïa, un groupe de spécialistes de plusieurs universités du pays, qui se sont demandé si «on est en droit de s’inquiéter des violences qui ont cours dans notre pays où une certaine opinion affirme la fin des repères symboliques de la loi, la chute des idéaux et le déclin de l’image paternelle». MALAISE SOCIAL Ces questions sont abordées dans le cadre d’un colloque national intitulé : «Figures de la violence en Algérie : aspects psychologiques et sociologiques», organisé par le laboratoire interdisciplinaire santé et population de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université de Béjaïa. Après avoir étalé une demi-douzaine d’approches scientifiques du fléau, le professeur Abboud Hayet, de l’université Constantine 2, dans sa communication intitulée «Dynamique de la violence fondamentale à travers quelques approches», soutient que «la violence est un phénomène qui ne peut être abordé sans deux concepts fondamentaux qui sont liés à lui dans le mode et l’expression : il s’agit de l’agressivité et de l’agression. L’agressivité est une disposition mentale, l’agression un mode d’expression et la violence une forme d’expression jugée socialement plus grave dans le contexte où elle se manifeste». La conférencière ajoute que «l’Algérie, comme de nombreux pays, a été parmi les premiers touchés par cette bête immonde qui l’a ravagée durant une longue et noire décennie, piétinant ses valeurs humaines, culturelles et religieuses et exterminant les meilleurs de ses enfants», expliquant qu’il s’agit d’un «massacre d’ordre politico-économique, culturel et religieux dont le but est l’éradication de l’identité de base, de l’orga- nisation sociale régnante et leur remplacement par une autre forme plus archaïque…». Estimant que «depuis, la violence ne cessa plus», le professeur Abboud soutient que le phénomène est «l’expression du malaise social, de la malvie, de la marginalisation de certaines catégories sociales, de la répression du système politique et du monopole des richesses du pays par les gouvernants». Pour sa part, la présidente du colloque, le professeur Bouatta Cherifa, dans une communication intitulée : «L’immolation ou la violence contre soi. De quelques hypothèses interprétatives», s’est attelée à décortiquer le phénomène de l’immolation par le feu en Algérie, à partir des faits divers relayés par la presse nationale. La conférencière axe sa communication sur deux «bords» — social et intrapsychique — et distingue entre un «mort psychologique» et un «mort sociologique». DISQUALIFICATION Pour la conférencière, «l’automutilation est l’expression d’un malaise et d’une crise sociale profonds» qui découlent, avant tout, de la nature du système économique et politique. Ce système où règnent les injustices, les inégalités et une répartition des richesses inéquitable finit, à force de disqualification, par «diviser la société entre capables et incapables». Les démunis, ceux qui se sentent dans cette deuxième catégorie, recourent à l’immolation sur la place publique dans un acte «sacrificiel» dont la visée est d’interpeller, de «dénoncer et accuser les puissants, les capables», qui sont à l’origine de la disqualification. En outre, l’auteure du livre Traumatisme collectif en Algérie pointe du doigt «le discours paradoxal et négationniste» des gouvernants, dès qu’ils sont en face de tels cas. De son côté, le professeur Khettache Rbiaâ, de l’université Alger 2 et membre du Créad, a exposé une enquête intitulée «Maltraitance de l’enfance en Algérie : enquête sur les sévices psychiques et/ou sexuels», menée sur un échantillon de 21 cas de maltraitance enregistrés dans les structures hospitalières par l’Unicef et le ministère de la Solidarité. L’enquête a révélé que «globalement, les parents sont les principaux acteurs de la maltraitance physique dans 70% des cas. En premier lieu, le père est l’acteur des maltraitances physiques dans 43% des cas, la mère dans 27% des cas, l’enseignant, avec 16,7%, est bien loin devant le frère (7,3% )des cas et l’oncle (5,2%)». S’agissant des agressions sexuelles, l’enquête a également révélé que dans la majorité des cas, les agressions ne sont pas dénoncées et, si elles le sont, c’est seulement dans des cas de grossesses, soulignant que, par absence de structures et de mécanismes de suivi, les victimes sont généralement reconduites dans leurs foyers. La conférencière souligne par la suite le poids des traditions et des tabous qui participent à occulter les agressions de type sexuel, avant de proposer la réflexion de savoir s’il faudrait protéger l’enfant ou la famille. Au terme de cette rencontre scientifique qui inclut également des travaux d’atelier, les participants devraient ressortir avec des recommandations, ou, du moins, des publications sur le sujet, nous a confié le docteur Abdelhalim Berretima, président du comité scientifique du colloque. M.H.-K. BOUATTA CHERIFA. Professeur à l’université de Béjaïa PHOTO : DR «La violence est intimement liée à l’oppression politique» Entretien réalisé par Mohand Hamed-Khodja Quelles sont les causes de la propagation de la violence en Algérie ? Répondre à cette question complexe n’est pas une sinécure. Plusieurs facteurs entrent en jeu et on ne peut que poser un certain nombre de questions. J’ai toujours plaidé contre la sociologie et la psychologie d’urgence qui prétendent répondre à des questions aussi complexes que la violence dans l’immédiat. Ceci dit, il y a une hypothèse selon laquelle la violence qu’on constate aujourd’hui dans notre pays n’est pas tombée du ciel et qu’elle tirerait ses origines de la Guerre de Libération nationale. On ne le dira jamais assez, cette guerre était d’une extrême violence et ses séquelles sont encore vivaces. A ce sujet, il est vrai que les travaux dont nous disposons ne sont pas suffisants. Mais il n’en demeure pas moins que l’existence d’un problème de transmission transgérationnelle est indéniable. A côté de la Guerre de Libération nationale, la tragédie de la décennie noire est l’autre traumatisme qui n’est pas encore exorcisé… A la différence de la décennie noire, ceux qui ont déclenché la Guerre de Libération nationale étaient mus par un idéal, celui d’arracher le pays des mains du colonisateur. Les terroristes des années 1990, par contre, n’avaient pas de projet de société ni de but, si ce n’est celui de soumettre le pays par les massacres atroces de populations innocentes. Dans le cadre de mes travaux, il m’est arrivé de traiter avec des personnes victimes de traumatismes qui n’ont rien compris à cette période sinistre. On peut donc comprendre que, là aussi, toutes ces horreurs ne sont pas exorcisées par les populations. Justement, comment expliquez-vous ce déchaînement de violence durant la décennie noire ? L’absence d’espace d’expression libre et d’organisation a fait que cela s’est passé dans les mosquées où régnaient les idéologies que nous connaissons et où a pris naissance une haine viscérale à l’égard du pouvoir et à l’égard de tout ce qui était différent. L’absence d’une véritable démocratie ne fait-elle pas le lit de la violence ? Comme je viens de le dire, l’empêchement du dialogue et le musellement de la société ont fait que celle-ci s’est exprimée à travers des canaux violents. On ne peut empêcher la société de s’exprimer. Le phénomène de la violence est intiment lié à l’oppression politique du pouvoir. In fine, c’est la démocratie et l’Etat de droit qui doivent triompher. On le voit aujourd’hui avec le phénomène de l’automutilation. C’est encore avec de la violence que les jeunes manifestent leur calvaire et leur malvie. Mais du côté du pouvoir politique, on continue à ignorer superbement ces cris de détresse en leur opposant au mieux le populisme, au pire le négationnisme. Les jeunes concernés ne se reconnaissent pas dans ces discours paradoxaux mais aspirent à du concret qui apporterait des solutions à leurs problèmes quotidiens. Aujourd’hui, il faut travailler dans le sens de créer des espaces de dialogue, les multiplier, mais il faut aussi que la loi règne partout et s’applique à tous. Nous devons faire en sorte que nous grandissions dans et avec la loi où le crime, quel qu’il soit, sera puni. La force des sociétés démocratiques, c’est qu’elles sont les moyens de régulation des conflits, nous pas. Les intermédiaires, les syndicats représentatifs, les unions estudiantines, etc., sont des acteurs à part entière qui peuvent, par le dialogue, régler les conflits. Dans ma communication, j’ai parlé de contrat social. Ce n’est qu’avec cela qu’on peut surpasser les antagonismes. M. H.-K. El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 9 ÉCONOMIE PROJET DE LOI D’ORIENTATION DES PME ÉNERGIES RENOUVELABLES Un appel à investisseurs sera publié Bientôt en Conseil des ministres L ● L’appel à investisseurs actuellement en préparation — dont les détails seront publiés point par point vers la fin du mois en cours — permettra, selon le président de la CREG, «une facilitation des investissements nationaux et étrangers ainsi que la promotion du programme national des énergies renouvelables». PHOTO : DR U ne vingtaine de sites ont été identifiés à travers le territoire national en vue d’accueillir des fermes éoliennes ou des équipements de production électrique à partir du solaire, d’une capacité supérieure à un mégawatt pour chaque projet, selon le président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG). Abdelaali Badache explique qu’une action menée par le ministère de l’Energie, de concert avec les autorités locales, cible actuellement l’encouragement de l’investissement national et étranger à travers plusieurs wilayas offrant la possibilité aux promoteurs potentiels d’installer leurs usines sur des sites ayant les caractéristiques nécessaires et proches des réseaux électriques nationaux, en vue de faciliter le transport de l’électricité produite via le renouvelable. L’appel à investisseurs actuellement en préparation — dont les détails seront publiés point par point vers la fin du mois en cours — permettra, selon le président de la CREG, «une facilitation des investissements nationaux et étrangers, et la promotion du programme national des énergies renouvelables». «Au lieu d’attendre et de faire face aux incertitudes et appréhensions des investisseurs potentiels, nous avons pris les devants et avons décidé de Une production électrique de 22 000 mégawatts sera réalisée à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030 provoquer les investissements dans le renouvelable», a déclaré M. Badache, qui explique en outre que «l’Etat garantit aux sociétés de distribution une compensation des différences entre le prix de vente de l’électricité issue du renouvelable par rapport au conventionnel, ce qui assurera la rentabilité des projets éoliens ou solaires qui seront lancés dans le cadre du p rog ra m m e dédié au renouvelable». Il est à rappeler que le ministre de l’Energie, Salah Khebri, a convié récemment les investisseurs nationaux à «s’impliquer» dans le domaine énergétique en Algérie. Il a notamment déclaré, lors d’une visite dans la wilaya de Laghouat, qu’«il appartient aux promoteurs économiques nationaux d’investir dans le domaine énergétique en Algérie tant que le cadre juridique existe et des avantages leur sont assurés, y compris l’achat par l’Etat de leurs produits électriques». Le ministre de l’Energie a, à cette occasion, relevé qu’une production électrique de 22 000 mégawatts sera réalisée à partir des énergies renouvelables, à l’horizon 2030, soit 27% de la production nationale d’électricité. Cette perspective s’inscrit, a déclaré le ministre, au titre du prog ramme national de développement des énergies renouvelables, solaire et éolienne, en vue de les exploiter pour la satisfaction des différents besoins. Zhor Hadjam EMPRUNT OBLIGATAIRE NATIONAL Benkhalfa reste optimiste ● Pour le ministre des Finances, «l’emprunt obligataire n’est qu’un moyen parmi tant d’autres» pouvant permettre de diversifier les ressources de financement, d’autant que «les capacités d’endettement interne ou externe du pays sont énormes, avec un ratio de dette sur PIB de 8% seulement». ancé le 17 avril dernier, l’emprunt obligataire d’Etat, baptisé «Emprunt national pour la croissance économique» boucle sa troisième semaine. Selon le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, «des dizaines de milliards de dinars ont déjà été reçus au niveau des sites et centres de souscription». Tout en précisant que l’opération se déroule «dans de bonnes conditions», le ministre a indiqué que ces fonds sont appelés à croître, dans les jours à venir, du fait que les grands souscripteurs, notamment les entreprises, «doivent respecter une certaine procédure pour valider, en interne, l’opération de souscription à cet emprunt». Interrogé, hier lors d’une rencontre au siège du ministère, sur les mécanismes mis en place pour vérifier l’origine des fonds injectés dans cette opération, le premier argentier du pays a affirmé que «tout argent propre est le bienvenu», précisant que l’emprunt national suit son cours «parallèlement aux dispositifs existant en matière de contrôle et de vérification». Quant à l’utilisation finale de l’argent collecté, le ministre a fait savoir que les fonds sont destinés au financement de la croissance économique à travers les projets d’investissement structurels. Pour lui, «le pays ne peut plus compter uniquement sur les ressources PHOTO : H. LYES L Le ministre de Finances, Abderrahmane Benkhalfa budgétaires pour financer ces investissements, d’où la nécessité de recourir à des financements participatifs». Et d’expliquer que l’emprunt obligataire n’est qu’un moyen parmi tant d’autres pouvant permettre de diversifier les ressources de financement, d’autant que «les capacités d’endettement, interne ou externe, du pays sont énormes, avec un ratio de dette sur PIB de 8% seulement». Le ministre délégué chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi, est revenu, pour sa part, sur les dernières statistiques reflétant la hausse du déficit du Trésor public avec, notamment, une hausse des dépenses budgétaires, précisant que cette situation est due au fait que le rythme des dépenses adopté en 2015 se prolonge systématiquement aux premiers mois de 2016. «Nous ne pouvons pas arrêter ce rythme brusquement au risque de provoquer un choc mais, progressivement, ce rythme sera appelé à s’adapter aux ressources disponibles dans les 4 ou 5 prochains mois», a-t-il expliqué. Pour le ministre, cette conjoncture n’est que «temporaire» et dénote beaucoup plus d’une hausse du rythme de croissance du pays et non pas d’une baisse des ressources. Quant au budget de fonctionnement, M. Benkhalfa a tenu à assurer que les ressources ordinaires couvrent à hauteur de 120% les dépenses de fonctionnement. Le ministère des Finances a noté, dans des statistiques révélées il y a quelques jours, pour les seuls mois de janvier et février 2016, une augmentation des dépenses budgétaires à près de 2040 milliards de dinars, contre 1222,6 milliards de dinars sur la même période 2015, soit une hausse de 66,85%. Lyes Mechti e projet de loi d’orientation des petites et moyennes entreprises sera soumis au prochain Conseil des ministres pour adoption, a annoncé, hier à Alger, un responsable du ministère de l’Industrie et des Mines. «Le projet de loi sur le développement de la PME a déjà passé le cap de la réunion du gouvernement. Il est inscrit pour le prochain Conseil des ministres pour adoption. Ensuite, il passera par le Parlement pour sa publication», a souligné Abdelghani Mebarek, directeur général de la PME au ministère de l’Industrie et des Mines, en marge d’un séminaire sur «La transmission des entreprises», organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie à l’Ecole supérieure algérienne des affaires. Ce projet de loi, conçu en concertation avec les opérateurs économique et en tenant compte des dysfonctionnements enregistrés au niveau des dispositifs institutionnels de soutien aux entreprises, «apporte une nouvelle vision où toutes les mesures de soutien aux PME qui y seront inscrites s’intéressent aux différentes phases», a expliqué le même responsable. Parmi les mesures inscrites dans le projet de loi d’orientation, le même responsable a cité la mise en place d’une banque spécialisée, dédiée exclusivement à la PME, qui offrira tous les types de financement. Un centre national de développement de la sous-traitance verra également le jour, qui aura pour mission essentielle d’assurer la médiation et l’intermédiation entre les donneurs d’ordres et les receveurs d’ordres que sont les PME sous-traitantes. Outre la mise en place de clusters en vue d’améliorer la compétitivité de certaines filières industrielles, il est aussi question de créer un fonds d’amorçage pour financer et accompagner les start-up algériennes dans leur période d’incubation précédant la création de l’entreprise. Le directeur général de la PME au ministère de l’Industrie et des Mines a évoqué par ailleurs une «reconfiguration» de tous les dispositifs institutionnels destinés aux PME dans le cadre du projet de loi d’orientation. Avec un nouveau statut, l’Agence nationale de développement de la PME, dont les missions seront élargies, aura notamment la charge de mettre en œuvre la politique de développement de la PME, a précisé Abdelghani Mebarek, concluant que le projet de loi apporte aussi «une cohérence dans l’approche en direction de la PME à travers tous les acteurs du développement au niveau local». H. L. El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 10 ALGER INFO DOMAINE ABED (TIXERAÏNE) TRANSPORTS EN COMMUN L’Etusa accompagne les personnes à mobilité réduite DES PROBLÈMES D’ASSAINISSEMENT PRÉOCCUPENT LES RÉSIDANTS ● Des autobus en circulation sont équipés de palettes rétractables. D ne quinzaine de bus, dotés d’équipements spécifiques pour les personnes à mobilité réduite, ont été mis en circulation par l’Etusa. Lancée en 2010, à titre expérimental, avec seulement deux bus, l’opération a été graduellement généralisée pour couvrir pratiquement toutes les destinations. D’après Mme Meramria, responsable chargée de la communication à l’Etusa, «les bus sont équipés de palettes rétractables, qui permettent l’accès aux personnes à mobilité réduite», explique-t-elle. Et d’ajouter : «Les personnes handicapées doivent non seulement être en mesure de monter et de descendre des bus, mais également de se localiser, de s’orienter et de bénéficier en toute circonstance de l’information nécessaire à l’accomplissement de leur voyage.» Les bus équipés de ces palettes rétractables ont fait leur entrée progressivement dans le parc de l’Etusa. «Les bus sont aménagés dans les ateliers de l’entreprise par ses propres techniciens. Outre les palettes rétractables, des aménagements à l’intérieur des bus sont également réalisés. Prenons à titre d’exemple, les colonnes centrales, empêchant les fauteuils de circuler, qui ont disparu», assure-t-elle. Cette opération, qui n’était au départ qu’une initiative presque symbolique, tend à se généraliser dans la capitale, au grand bonheur des personnes à mobi- PHOTO : D. R. U La station de l’Etusa 1er Mai lité réduite. «Nous n’avons rien inventé, mais juste copié ce qui se fait dans les pays développés pour les handicapés, en mettant en circulation des bus aménagés et adaptés, selon des standards européens, afin de faciliter le déplacement des personnes handicapées», confie un usager. Cependant, les usagers et les conducteurs de ces bus rencontrent des difficultés liées aux aménagements urbains, qui ne sont pas adaptés à ce genre d’autobus. «Les trottoirs sont trop hauts pour permettre à la palette de s’y poser convenable- ment», soutient Mme Meramria, d’où la nécessité de lancer un travail de sensibilisation en direction des collectivités locales et des organismes chargés de réaliser les aménagements à l’intérieur de l’agglomération. Les bus sont dotés de planchers bas pour permettre aux personnes à mobilité réduite de monter à bord, ces planchers ne sont pas adaptés à la hauteur des trottoirs. Par ailleurs, signalons que l’Etusa met également en service depuis quelques années deux minibus pour le transport de personnes à mobilité réduite. «Ces minibus assurent le transport de personnes handicapées de leur domicile vers les structures hospitalières. Ce moyen de transport est mis en service après réservation», affirme-t-elle. En tout état de cause, il convient de signaler que si dans le domaine du transport en commun un léger progrès est à noter, les autres segments ne suivent pas. Les personnes à mobilité réduite rencontrent d’énormes difficultés dans leurs déplacements. Les obstacles et les contraintes sont partout. K. Saci epuis plus de cinq ans, une quarantaine de familles vivent sous la menace de risques infectieux et de maladies à transmission hydrique. Cette situation est due au non-raccordement de leurs maisons au réseau d’assainissement. En effet, les quarante familles qui résident à l’intérieur de ce domaine affirment que de nombreuses lettres ont été envoyées au président d’APC de Birkhadem. Plusieurs copies de ces lettres sont en possession du journal. «Nous avons envoyé notre première demande au président d’APC le 5 septembre 2010 ; elle est sans suite à ce jour», assure M. Belkacem. Par ailleurs, les habitants expliquent qu’afin de résoudre ce problème, des fosses septiques ont été réalisées. Les odeurs et l’insalubrité sont devenues des phénomènes indissociables. «La situation est des plus graves. Nous ne parvenons pas à comprendre pourquoi le président de l’APC de Birkhadem ne prend pas ses responsabilités pour nous raccorder au réseau d’assainissement dont profitent les habitants de la commune», confie un autre résidant. Les propriétaires, qui ont pris attache avec notre rédaction, ont également mentionné la présence d’un réseau d’assainissement existant à l’intérieur de la cité. «Nous demandons juste à ce que nos maisons soient raccordées au réseau déjà existant. Ce dernier se trouve à une trentaine de mètres de nos habitations», affirment nos interlocuteurs. Des pétitions ont été signées par les nombreux résidants afin de faire entendre leur revendication. Ce groupe d’habitants a envoyé des requêtes au wali d’Alger pour engager des travaux dans le but de régler en même temps le problème du raccordement au réseau d’assainissement et la réfection du revêtement du chemin qui fait jonction avec la route principale. R. Larbi 24 HEURES SUR LE VIF PHOTO : D. R. IRRESPECT Les symboles de la nation ne bénéficient pas du respect qui leur est dû. Sur cet emblème national qui recouvre un mur est ajoutée une indication «toilettes publiques». SAOULA : UNE ROUTE IMPRATICABLE La route principale qui mène de Birkhadem à Saoula est en piteux état. Sa dégradation rend les déplacements des automobilistes difficiles. Il arrive souvent que les habitants interviennent pour combler des nids-depoule. «En l’absence d’entretien, nous sommes obligés d’effectuer les travaux de réparation par nous-mêmes et à notre charge», confie un habitant de la commune. «Ce tronçon de route qui s’étend sur environ cinq kilomètres a été complètement délaissé par les autorités locales. On lance un appel aux responsables de l’APC de Saoula afin qu’ils interviennent pour refaire le revêtement en bitume, et permettre aux habitants de la commune de se déplacer dans de meilleures conditions», conclut-il. Signalons que l’APC de Saoula a lancé plusieurs travaux d’aménagement au niveau de la commune. Outre le programme de l’APC, la wilaya a consacré cette année 116 milliards de dinars pour la réalisation d’aménagements au niveau de 8 cités, apprend-on auprès d’un responsable local. Pratiquement toutes les cités de la commune sont concernées par ces travaux. PROMENADE DES SABLETTES : UNE PASSERELLE NON SÉCURISÉE La promenade des Sablettes est un endroit féerique, les habitants de la capitale commencent à s’y habituer. Les week-ends et jours fériés, l’affluence est remarquable. Cependant, les promeneurs rencontrent un certain nombre de difficultés, notamment ceux qui viennent à pied. Pour accéder à la promenade, les visiteurs doivent emprunter une passerelle nouvellement réalisée, mais qui cependant n’est pas totalement sécurisée. Les remparts qui doivent contenir les déplacements des piétons n’ont pas été achevés. Cette situation représente un danger avéré, notamment pour les enfants de par leur petite taille. «En se penchant, les enfants peuvent facilement tomber dans le vide», confie un promeneur. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MERCREDI 4 CHAÂBANE 1437 Fadjr…………...……… Chorouk ...…………… Dohr …………………… Asser…………………… Maghreb….…………… Îcha ……………………… 04:03 05:45 12:44 16:33 19:49 21:20 El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 10 RÉGION EST AGRICULTURE À GUELMA 200 LOGEMENTS CNEP À EL EULMA (SÉTIF) Des acquéreurs crient à l’arnaque Où sont passés les investisseurs ? L ● Les représentants affirment que ces logements — supposés être neufs — sont tombés en ruine avant d’être occupés. près une attente de plus de 10 ans, les acquéreurs des 200 logements CNEP situés à la cité Douar Souk sont totalement désorientés par le piteux état des logements qui viennent de leur être attribués. Ne mâchant pas leurs mots, des représentants affirment que ces logements –supposés neufs- sont tombés en ruine avant même d’être occupés. Ils précisent qu’ils ne sont pas construits selon les normes et présentent de nombreuses anomalies visibles à l’œil nu. «En plus des fissures, la finition est quelconque, alors que les portes et les fenêtres sont dans un mauvais état. Elles sont dépourvues de leurs accessoires (serrures, poignées, passes)», soulignent, non sans colère, nos interlocuteurs, qui n’oublient pas l’état aléatoire des branchements du gaz et de l’eau potable. En outre, ils signalent la dégradation des compteurs installés à l’extérieur des immeubles, alors que d’autres ont été dérobés. Après ce triste constat, les épargnants ne sont pas au bout de leurs peines, puisqu’ils ont N PHOTO : D.R. A Les concernés ont décidé d’ester le promoteur en justice constaté que la valeur du terrain a été estimée à 100 000 DA le m2. En dépit de cela, les épargnants se sont acquittés de la totalité de leur redevance sans avoir été satisfaits selon leurs vœux. Face à ce véri- table imbroglio, les concernés ont décidé de solliciter les services d’un huissier pour faire le constat des lieux et ester, le cas échéant, la CNEP en justice pour non-respect des clauses du contrat de vente. Nos tentatives pour avoir l’avis des responsables de la CNEP sur ce problème sont restées vaines. En attendant la réaction du promoteur, les bénéficiaires ne décolèrent pas. L. Bourdim SIT-IN DES BÉNÉFICIAIRES DES LOGEMENTS SOCIAUX DE AÏN ARNAT e voyant rien venir, les bénéficiaires des 450 logements publics locatifs de la ville de Aïn Arnat (chef-lieu de daïra situé à 7 km à l’ouest de Sétif) se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya pour exprimer leur ras-le-bol et rencontrer le premier chef de l’exécutif pour lui faire part de leur calvaire qui n’en finit plus, puisqu’ils ne vont pas prendre possession de leur appartement de sitôt. Croyant avoir terminé avec l’onéreuse sous-location, les déménagements d’un coin vers un autre et la précarité, les bénéficiaires de ces logements sont heureux de voir leur nom sur les listes affichées, en début de 2015, déchantent rapidement. Afin de gagner du temps, les chargés de l’opération, qui excellent dans les faux bilans, d’autant plus qu’ils ne font pas la différence entre une préaffectation et la remise des clés, procèdent le 24 avril 2016 au positionnement des bénéficiaires, par tirage au sort. En se déplaçant sur le site situé à El Anacer, où de nombreux équipements d’utilité publique (école, dispen- saire, agence postale, centre de soins, terrains de sports, collège, lycée, petit centre commercial et autres) font défaut, les bénéficiaires sont, le moins qu’on puisse dire, choqués par l’état des lieux. «C’est bien beau d’afficher les listes, de procéder au positionnement des familles, mais quand on constate que les travaux ne seront pas achevés dans les délais on déprime. Les fausses promesses des responsables en charge du secteur et qui n’ont jamais tenu leurs engagements nous poussent à sortir dans la rue. Les malheureux du petit peuple attendant sur des charbons une utopique remise des clés, n’offusquent guère ces chargés de mission bien calfeutrés dans leurs bureaux. Il faut savoir que des bénéficiaires qui ne sont plus de ce monde sont partis sans savourer quelques instants de bonheur sous un toit décent», soulignent, non sans colère, des pères de famille à bout. «On ne veut pas discuter avec un chargé des relations avec le public n’étant ni plus ni moins qu’une boîte postale. On veut rencontrer le wali pour l’informer de la situation. Il faut savoir que cette histoire de VRD (voirie et réseaux divers) s’éternise. Pis encore, des blocs ne sont pas terminés, alors que d’autres ne sont toujours pas entamés. On est fatigués par le mensonge qui a la peau dure et la précarité qui influe sur la cohésion familiale, notre santé et nos petits budgets. On ne peut plus faire face à des sous-locations, qui dépassent mensuellement les 15000 DA. Pour des familles nécessiteuses, un tel montant est une fortune», révèlent nos interlocuteurs, las de ce dramatique feuilleton ne trouvant pas d’épilogue. Pour les mêmes motifs, des milliers de logements implantés dans différents coins de la wilaya de Sétif sont bloqués, au grand dam des demandeurs et attributaires. Soulignons par ailleurs que bon nombre de dossiers de la wilaya seront à l’ordre du jour de la réunion d’arbitrage qui se tiendra le 22 mai courant, au ministère des Finances. La question du nouveau quota de logements attendant une nouvelle dotation depuis un bail sera-t-elle tranchée ? Kamel Beniaiche TERREGUELT ET OUED EL-KABARIT (SOUK AHRAS) Plantation de 580 hectares d’opuntia L ’opuntia (figue de Barbarie), une plante prometteuse pour la wilaya de Souk Ahras, ne cesse de conforter sa position parmi les nouvelles filières lancées récemment dans la région. Ses vertus, c’est Yazid Hambli, ingénieur agronome et président de la Chambre d’agriculture qui en parle. «C’est un fruit où tout est exploitable, à commencer par la raquette et les huiles dont le prix oscillent entre 70 000 DA et 90 000 DA/litre. Des unités de transformation du produit en confiture ou en fruit tamisé, ses extraits prisés pour la production de produits cosmétiques sont à même de jouer en faveur d’un essor socio-économique certain dans des zones de la wilaya de Souk Ahras, naguère sans ressources, telles que les communes de Sidi Fredj, classée parmi l’une des plus pauvres du pays, malgré ses richesses inexploitées», a-t-il déclaré à El Watan. Dans le but de développer la production-transformation de l’opuntia, le wali de Souk Ahras a donné, lundi, le coup d’envoi d’une opération d’envergure de plantation d’un espace de 580 hectares dont 480 hectares dans les communes de Terreguelt et Oued El-Kabarit, deux circonscriptions de la sphère sud de Souk Ahras, qui accusent un retard flagrant en matière d’activité économique et où l’absence de débouchés est un phénomène fortement ressenti par la population locale. Dans un communiqué rendu public par les services de la wilaya, des espaces individuels seront attribués aux habitants desdites communes qui désireraient investir dans le domaine. Ce programme, selon le même communiqué, vient en renforcement d’un autre programme de plantation d’oliviers sur un espace de 2000 hectares à travers les communes du sud et de l’est de la wilaya. Cette sortie du premier responsable de l’exécutif a été également couronnée par la remise d’une décision de wilaya pour l’exploitation, la gestion et la maintenance par un groupe de travail de la commune de Terreguelt composé de sept professionnels pour l’espace d’irrigation El-Hofra-Guermat. A. Djafri ’investissement dans le secteur de l’agriculture dans la wilaya de Guelma est en deçà des objectifs fixés par les pouvoirs publics. Du haut de ses 391000 hectares de terre, dont 68 % sont réservés à l’agriculture, Guelma aurait pu et peut encore devenir l’eldorado de la région Est. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, à entendre le wali et le P/APW, lors de l’ouverture d’une journée sur la promotion et l’investissement agricole, organisée, hier, à l’Institut technique moyen agricole spécialisé (Itmas) à laquelle ont pris part une centaine d’invités et investisseurs potentiels de la wilaya. «Nous attendons de vous, à l’issue de cette journée, non pas des recommandations, mais des décisions pour booster le secteur de l’agriculture à Guelma», dira à l’assistance le wali, Mme Fatma-Zohra Raïs. Pour Youcef Brahmia, P/APW, la situation qui prévaut est peu reluisante : «C’est l’initiative qui manque à Guelma ! Aucune filière agricole n’est complète ni ne s’affirme en tant que telle.» Ainsi, la sentence, bien que connue de tous, est tombée officiellement après des décennies de fuite en avant. Mais là où l’incompréhension des organisateurs, en l’occurrence la direction des services agricoles de la wilaya, a été manifeste au départ en masse des convives, notamment les investisseurs juste après le départ du wali, constatation sur place. Une situation qui n’a pas manqué de faire réagir le DSA : «C’est une journée destinée aux investisseurs et pour les investisseurs. Pourquoi sont-ils partis ?» dira-t-il en substance, visiblement en colère. Karim Dadci SOUK NAÂMANE (OUM EL BOUAGHI) Démantèlement d’un réseau de trafic de cuivre C ’est suite à une information émanant d’une source fiable, faisant état d’une grande quantité de câbles électriques destinés à être frauduleusement exportés vers la Tunisie, que les brigadiers de la gendarmerie de la ville de Aïn M’Lila ont ouvert une enquête en début de semaine dans la commune de Souk Naâmane . Il n’a pas fallu longtemps pour qu’ils localisent le lieu où était entreposée la marchandise. Il s’agit de 48 qx de câbles électriques que le prénommé M.G (45 ans) comptait exporter frauduleusement en Tunisie. Son interrogatoire a permis aux enquêteurs d’étendre leurs recherches jusqu’à Ouled Smaïl, près de Téleghma dans la wilaya de Mila, où ils ont arrêté son complice, le dénommé B.S.A. Les deux compères ont fait l’objet d’une présentation devant le tribunal qui les a placés sous contrôle judiciaire. La marchandise saisie a été remise aux services de la Douane de la wilaya d’Oum El Bouaghi. L. Baâziz KHENCHELA 4 blessés dans l’explosion d’une bombe artisanale Q uatre personnes ont été grièvement blessées, lundi, dans une explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre. Cette déflagration est survenue au passage de leur véhicule, au lieudit Laâmra, commune de Chechar, à 50 km de Khenchela, sur la route wilayale reliant Chechar et Siar, a-t-on appris d’une source crédible. Les blessés ont été évacués vers l’hôpital Saâdi Maâmar de Chechar, deux d’entre eux se trouvent dans un état critique, selon une source médicale. A souligner que la région saharienne de Khenchela, a connu au cours des dernières années, plusieurs explosions de bombes enterrées par des groupes armés, causant ainsi la mort de plusieurs personnes, dont des militaires. Le dernier incident d’explosion en date a eu lieu l’année dernière (28 avril 2015), provoquant la mort de deux personnes et des blessures graves à quatre autres dans la région de Boudekhane, connue pour avoir été un fief des groupes armés. Mohamed Taïbi El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 10 ORAN INFO GAMBETTA CHU LES EXCLUS DU RELOGEMENT MANIFESTENT Les médecins résidents organisent un sit-in L a contestation des exclus du relogement s’intensifie et s’est généralisée à d’autres secteurs urbains, dont celui d’Es Seddikia. Hier, ce sont les 38 occupants de l’immeuble en ruine, sis 18 rue Alexandre Nobel, dans le quartier de Gambetta, qui sont sortis dans la rue pour manifester leur colère. Ces familles sont en possession d’un acte de péril délivré en 2003 par les services de la Protection civile. Ce document atteste, selon les représentants des familles, de l’état de vétusté de la bâtisse et somme les occupants d’évacuer les lieux. Les familles disent avoir été écartées de la liste des bénéficiaires, alors qu’elles remplissent les conditions pour l’obtention d’un logement social. «La commission pluridisciplinaire installée par le wali d’Oran avait déjà inspecté notre immeuble et nous avons remis tous les documents nécessaires pour que notre relogement soit compris dans le cadre de ce programme spécial destiné aux occupants du vieux bâti», ont-ils lancé. En interpellant le wali d’Oran sur ce qu’ils qualifient d’injustice, les contestataires exigent qu’une commission soit dépêchée sur les lieux pour s’enquérir des conditions dans lesquelles ils se trouvent. Ce bien, propriété OPGI, est classé dans la catégorie rouge et malheureusement aucune décision de préaffectation ne nous a été remise, clame-t-on. Notons, par ailleurs, que des dizaines d’oubliés du relogement ont investi cette semaine la rue pour réclamer des logements. F. A. ● Ils étaient plus d’une centaine de médecins résidents à avoir battu le pavé, hier matin, dans l’enceinte du centre hospitalo-universitaire d’Oran (CHUO) pour contester la nouvelle loi sanitaire. PHOTO : DR COOPÉRATIVE IMMOBILIÈRE ILÔT 9 À BIR EL DJIR L es médecins résidents qui exercent au Centre hospitalouniversitaire Docteur Benzerdjeb (CHUO) ont observé un sit-in, hier matin, devant le siège de la direction générale de l’établissement. Ils étaient une centaine, voire plus, selon les organisateurs, à protester contre la nouvelle loi sanitaire promulguée par le ministère de tutelle. Hier, les blouses blanches, pour dire non à cette nouvelle loi, ont battu le pavé au sein du CHUO, mettant en avant leurs slogans revendicatifs. «Oui à la santé !» «Non à la répression des médecins !» «Sauvons le système de santé», «Non à la loi sanitaire», ont-ils scandé, avant de se rassembler devant la direction générale. «L’organisation de cette journée de protestation, dira le Dr Abderrahmane, le délégué de ces praticiens protestataires, a pour but de contester le projet de la nouvelle loi sanitaire. Une loi encore plus répressive de par son contenu». Et d’expliquer que les médecins résidents sont contraints d’effectuer un service civil des plus contraignants, au cours duquel ils ne peuvent ni démissionner ni solliciter une mutation. «D’ou la nécessité de réformer cette nouvelle loi dans sa globalité, notamment en abrogeant le caractère obligatoire du service civil, en améliorant les mesures incitatives (plateau technique, logement de fonction, droit au repos, revalorisation des salaires, entre autres)». Notre interlocuteur poursuivra : «Après cette marche et ce rassemblement, tous les médecins résidents que compte le CHUO (800) se réuniront en assemblée générale pour adopter un communiqué commun qui sera remis à la direction générale pour être transmis à notre ministère.» Hadj Sahraoui Une collecte de sang au profit des enfants cardiaques L de sang et des adhérents de l’association Lala étaient mobilisés, dès les premières heures de la matinée, pour accueillir les donneurs. Cette action de solidarité a donné lieu également à l’organisation d’une journée portes ouvertes d’information et de sensibilisation sur les maladies cardiaques congénitales ainsi que sur la prise en charge sur le plan médical et social des enfants malades. T. K. TRANSPORT EN COMMUN Extension des lignes B et 4G L es transporteurs des lignes B et 4G reliant, respectivement, Es Seddikia à la cité des Amandiers et Yaghmoracène, au quartier de l’USTO, ont repris du service après une journée de grève observée avanthier, lundi. En effet, les exploitants de ces deux lignes ont eu gain de cause et leurs revendications ont été prises en considération par la direction des transports, apprend-on du côté du syndicat UNAT. Les propositions portant sur l’extension des itinéraires ont été retenues, après une sortie sur site effectuée par les représentants de la direction des transports et le syndicat. Des cartes horaires doivent être également établies pour définir les nouveaux tracés que les transporteurs I ls sont une cinquantaine d’habitants de la coopérative immobilière du site Ilôt 9, sis à Haï Khemisti, à Bir El Djir, à attendre, depuis plus d’une décennie, le lancement des travaux de revêtement de la chaussée et des trottoirs, à l’image de ceux qui ont été engagés, ces deux dernières années, par les services techniques de l’APC à travers plusieurs quartiers. Hiver comme été, ils vivent le calvaire, en raison de la boue, des inondations lors des averses, ou de la poussière. Dans une pétition, ils sollicitent, auprès des autorités locales, l’inclusion de leur site dans le plan d’aménagement communal et cela afin de bénéficier du revêtement de la chassée et de l’installation de certaines commodités pour améliorer leur cadre de vie. T. K. COMMÉMORATION HOMMAGE À BACHIR HADJ ALI A SOLIDARITÉ ’opération de solidarité et de collecte de sang organisée, lundi, par l’association caritative oranaise Lala, au profit des enfants atteints de maladies cardiaques, a eu un écho favorable auprès des citoyens. Ils étaient une cinquantaine à se présenter au siège de l’association, sis à haï Sidi El Bachir (ex-Plateau), où tout un staff médical et des bénévoles composés du personnel paramédical de l’EHS Canastel, des membres du comité du CRA, de l’Association des donneurs LES HABITANTS RÉCLAMENT LE REVÊTEMENT DE LA CHAUSSÉE seront sommés de respecter, a ajouté le même responsable. Rappelons que des dizaines d’exploitants ont dénoncé les conséquences de la délocalisation de tous les cars vers la gare El Bahia. Cette situation a généré un véritable manque à gagner aux exploitants de ces deux lignes, ce qui les a contraints à opter pour de telles extensions afin de compenser ces pertes. F. A. l’occasion de la commémoration des 25 ans de la disparition de Brahim Hadj Ali, un hommage lui sera rendu à Oran durant la journée de demain. En effet, une rencontre-débat autour du parcours de Bachir Hadj Ali est prévue au siège de l’association Numidia (rue de la Vieille Mosquée), suivie, samedi prochain, d’un «montage poétique» de ses œuvres, et cela à partir de 16h30 au local du Petit Lecteur. L’hommage est organisé par plusieurs sympathisants de l’ex- PAGS, l’association Numédia, ainsi que par un collectif qui s’est donné pour nom «Les Amis de Bachir Hadj Ali». Akram El Kebir DÉTOURNEMENT DE MINEURS TROIS MIS EN CAUSE CONDAMNÉS A ccusés dans une affaire de détournement de mineurs et création de lieu de débauche, trois mis en cause, dont une femme, ont été condamnés par le tribunal d’Oran à une année de prison ferme. Selon les faits, cette affaire a eu lieu à Haï Eddaya, où le principal accusé a été arrêté par la police. Cette dernière avait reçu des informations sur les agissements de ce mis en cause, qui détournait des mineurs pour ensuite les droguer à base d’une substance liquide qui les transformait en loques humaines. Suite à quoi, il «offrait» ses victimes à des hommes pour en faire des objets sexuels. Le jour de la perquisition opérée au niveau du domicile de cet individu, une jeune femme a été arrêtée sur les lieux. Elle expliquera sa présence par le fait que le mis en cause lui a demandé de venir aider sa mère âgée à entretenir la maison. Quant au jeune, qui se trouvait lui aussi dans cette maison, il affirmera être venu juste pour récupérer l’argent de la vente d’un portable. A la barre de la cour d’Oran, le principal accusé, qui avait transformé sa maison en un lieu où on exploitait des jeunes mineurs, niera toutes les accusations. Pour les deux autres, la jeune femme et le jeune homme qui se trouvaient dans sa maison, ils diront ignorer tout des agissements de ce premier accusé. S. Moncef El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 11 RÉGION EST DÉGRADATION DE LA RUE DU 19 JUIN 1965 À CONSTANTINE TREIZE INTOXICATIONS ET UN MORT EN 2016 L a direction du commerce a enregistré 13 intoxications, où l’on a déploré un mort, durant le premier trimestre de l’année en cours. Les restaurants anarchiques qui pullulent dans la ville, où le manque d’hygiène et l’insalubrité se banalisent, sont les causes d’une situation qui devient inquiétante. Selon les informations recueillies auprès des services de la direction du commerce, lors d’une journée de sensibilisation organisée lundi à la maison de la culture Malek Haddad, la majorité de ces intoxications sont dues à la consommation de viande avariée, et le non-respect des conditions d’hygiène lors de la préparation des repas, notamment durant les fêtes de mariage. Malgré les mesures répressives et les décisions de fermeture, le bilan de ces deux dernières années se passe de commentaire. En 2015, la direction du commerce a enregistré 90 cas d’intoxications, soit en moyenne près de deux cas par semaine. Y. S. Le wali accuse les Constantinois et les invite à faire preuve de civisme ● L’artère, dont la réhabilitation aurait coûté 50 milliards de centimes, a révélé tous ses défauts avant même l’achèvement des travaux. L ON BRÛLE LES POUBELLES À ZOUAGHI A DESSIN : SOUHAYLA e wali de Constantine Hocine Ouadah perd le sens de la réalité et accuse cette fois les citoyens d’avoir détruit la rue du 19 juin 1965 (Ex- rue de France). Interrogé hier par El Watan sur les malfaçons apparus dans le revêtement du sol de cette rue, le wali a dégagé la responsabilité de l’entreprise et du bureau d’études chargés du chantier en culpabilisant le citoyen. «Il est temps que les gens apprennent le civisme. La rue de France est une voie piétonne, elle n’a pas été faite pour les véhicules et les camionnettes. Seuls les citoyens et les vélos peuvent l’emprunter. C’est une question de civisme du citoyen, rien de plus», a-t-il déclaré. S’il est possible que l’accès accordé aux véhicules puisse être à l’origine de quelques dégâts, il n’en demeure pas moins vrai que les malfaçons sont apparues sur cette rue névralgique avant même l’achèvement des travaux, comme signalé et illustré par El Watan. M. Ouadah qui s’exprimait en marge de sa visite de travail effectuée aux différents projets toujours en cours depuis plus d’une année, a affirmé qu’il n’y a aucune malfaçon soulevée ! Il a même invité les journalistes à poser la question aux citoyens et commerçants qui abordent cette rue par leurs camionnettes et véhicules. Mais ensuite et sans avoir peur de se contredire, le wali a souligné que des dispositions existent en cas de manquement de la part des en- treprises. «Dans chaque projet, il y a une période de réception provisoire et une réception définitive, qui se fait après une année. Le législateur a mis en place cette disposition pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’anomalies lors de la réalisation du projet, et s’il y a des problèmes, ils seront portés sur la responsabilité de l’entreprise», a-t-il tenté d’expliquer. Rappelons que le projet de réhabilitation de la rue de France a été lancé dans le cadre de l’évènement culturel de 2015. D’après des sources proches du dossier, 50 milliards de centimes ont été alloués rien que pour le dallage de cette voie. Finalement, c’est un matériau aggloméré et lapidaire qui a été posé et sans un minimum de savoir-faire. Le travail bâclé a été mené avec le consentement des autorités locales, et n’a pas tenu une année. C’est le cas presque de tous les aménagements des voies réhabilitées. Notons à titre d’exemple, la place Ahmed Bey (Dounia Taraïf) en face du Novotel où des fissures ont commencé à apparaître sur les pierres placées. Le 2 novembre 2015, l’Assemblée générale des entrepreneurs de Constantine (AGEA), avait déposé une plainte contre l’ancien directeur de l’urbanisme et de construction (DUC), Me- hdi Habib, et six entrepreneurs ayant bénéficié de projets entrant dans le cadre de CCCA. Ils l’avaient accusé de détournement de deniers publics et passations frauduleuses de marchés publics. Ce pourquoi la justice a ordonné l’ouverture d’une enquête pour dévoiler les fraudes et les surfacturations. A ce jour, rien n’a été fait et les plaignants n’ont pas été convoqués pour témoigner, d’après notre source. En effet, aucun bilan des malfaçons ou dépassements n’a été établi par les responsables concernés. S’achemine-t-on vers l’étouffement de ces scandales ? Yousra S. RESSOURCES HALIEUTIQUES À JIJEL Misère et appréhensions sur les quais a production du poisson connait une nette décroissance, ces dernières années à Jijel. «Les marins pêcheurs sont réduits à la misère, à la précarité ; leur travail ne leur rapporte plus rien, certains n’ont rien ramené dans leurs filets depuis sept mois, comment vont-ils survivre ?», révèlent les gens du métier au port de Boudis. Une situation de crise vécue depuis des années déjà. Elle devient plus dure à supporter. A chaque visite d’un officiel, les pêcheurs se précipitent pour lui exposer leur situation, mais les solutions ne viennent pas. Du tarissement des espèces, notamment le petit poisson bleu, à la surpêche, en passant par la pollution et le bouclage des Oueds, qui ne déversent plus rien en mer, à cause des barrages érigés à l’Oued El Kebir, Kissir, El Agram et ailleurs, les causes de cette crise sont multiples. Sur les quais du port de pêche de Boudis, on laisse éclater sa colère face à ces bateaux qui s’adonnent à la pêche illégale. Une pratique, vécue tel un massacre, et qui revient dans les arguments PHOTO: EL WATAN L avancés pour annoncer la faillite d’un secteur qu’on dit agonisant. On évoque ainsi des filets libérés dans les fonds marins, où il est interdit de pêcher durant la période de repos biologique, qui s’étale de la fin du mois d’avril à septembre. La situation telle que soulevée appelle à des mesures pour endiguer ces pratiques nuisibles à un secteur en difficulté. Au port de Ziama Mansouriah, comme à Boudis, les cris de détresse sont les mêmes. Chacun y va de son argument pour dénoncer une situation calamiteuse. Il faut savoir que la flottille de pêche à Jijel se compose de 16 chalutiers, 46 sardiniers et 76 petits métiers. Les plaisanciers, dont certains sont accusés de s’adonner à la pêche illégale, sont au nombre de 234. Pendant ce temps, la sardine, qui se fait de plus en plus rare, est inabordable pour le commun des consommateurs. Ne descendant plus sous la barre des 500 DA le kilo, le poisson bleu est désormais un produit de luxe. Quant au poisson blanc, il est réservé à une catégorie de nantis. L’investissement dans le secteur aquacole, avec le lancement de certains projets, sauvera-t-il le secteur de la pêche à Jijel, jadis, terre du poisson et des bonnes pratiques culinaires à base des produits de pêche ? Amor Z. Zouaghi, les poubelles sont rares, et là où il y en a, il faut imaginer que la sollicitation est grande, et pas seulement pour les ménages. A l’entrée de la méga-cité, une poubelle est employée par les commerçants du quartier et surtout des ateliers de confection qui y viennent se débarrasser de leurs déchets. Souvent, les déchets déversés à l’intérieur et à l’extérieur du bac sont brûlés et une fumée épaisse se dégage, polluant l’environnement immédiat et même au-delà, quand il y a du vent. Cette pratique est illégale et les contrevenants le savent puisqu’ils opèrent généralement pendant la nuit. Les riverains ainsi que les habitants de la brigade de la gendarmerie souffrent de ces fumées asphyxiantes, les premiers sollicitent l’intervention de la commune et de la sécurité, et les autres, les gendarmes, sont appelés à mettre en échec les voyous qui agissent ainsi. R. C. TRAFIC DE DROGUE À MILA Après le kif, la cocaïne L a région de Mila n’est plus une zone de transit pour les trafiquants de drogue, mais une destination finale à part entière. La saisie, au début de cette semaine, d’une quantité de cocaïne sur le territoire de la wilaya, en est une preuve qui se passe de tout commentaire, sans parler des prises de kif et de psychotropes qui gagnent en importance au fil des jours. En effet, c’est la première fois que les services de police chargés de la lutte contre le trafic de drogue parlent de saisie de poudre blanche dans la région. Dans un communiqué de presse laconique rendu public ce lundi, les mêmes services ne précisent pas la quantité saisie. Mais quoi qu’il en soit, cela n’augure rien de bon pour cette région. La nouvelle, qui s’est répandue comme une trainée de poudre inquiète au plus haut degré les associations juvéniles et des parents d’élèves. «Nous avons depuis des années, le sentiment qu’il y a une volonté délibérée pour casser notre jeunesse. La banalisation du trafic de kif et de psychotropes était le premier pas de ce plan diabolique qui vise nos enfants. Aussi l’apparition de la cocaïne dans la région ne peut être perçue que comme une continuité logique du plan destructeur concocté pour notre jeunesse», nous dira un président d’association, qui accuse, sans les nommer, des «politiques-mafieux» d’être derrière l’incroyable recrudescence du trafic de drogue et de comprimés hallucinogènes. Signalons que ces dernières années, la consommation des drogues à Mila a connu une hausse effroyable en s’étendant à des milieux insoupçonnés comme ceux des collégiens et des écoliers. Un médecin libéral affirme, en effet, avoir diagnostiqué, tout récemment, des élèves des écoles primaires drogués au kif. Aussi les associations des parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme en qualifiant «d’obsolètes et d’inefficaces» les procédures et les moyens de lutte contre ce phénomène. Kamel B. EPH DE CHELGHOUM LAÏD Des syndicalistes en grève de la faim L e torchon brûle, depuis quelque temps, entre les cinq membres de la section syndicale de l’UGTA et la direction de l’Etablissement public hospitalier (EPH) Houari Boumediene de Chelghoum Laid. Et pour cause, ces derniers sont entrés en grève de la faim, dans l’enceinte même de cet hôpital, depuis lundi dernier. «Cet acte revendicatif est notre ultime recours et il est motivé par le non-respect de l’ensemble de nos doléances d’ordre socioprofessionnel par la direction», affirment nos interlocuteurs. Et de reprocher également à leur vis-à-vis : «son excès d’autoritarisme, ses sanctions abusives et son non respect de la loi régissant l’activité syndicale». M. Boumelih El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 11 KABYLIE INFO AÏN EL HAMMAM (TIZI OUZOU) BOUMERDÈS Urbanisation anarchique COMMISSION DE DAÏRA EN INSPECTION ● Des arrêtés de démolition sont signés par les autorités locales, mais non exécutés. Les villages sont défigurés par les constructions illicites L es constructions illicites pullulent dans la wilaya de Boumerdès, notamment à la périphérie du chef-lieu de la wilaya. Il ne s’agit pas de simples baraques, mais de villas luxueuses érigées sur de grandes conduites d’eau potable, de gaz, sous des lignes électriques, etc. Nos sources à l’APC de Boumerdès révèlent l’existence de 64 PV de démolition. Cependant, le passage à l’acte de démolition n’est pas à l’ordre du jour. C’est le cas pour certaines bâtisses illicites au niveau de Foès, au sud du chef-lieu. Une décision de démolition datant de 2013 est toujours en instance. Pourtant, la commune de Boumerdès a engagé des engins, via la location, pour procéder à l’opération de démolition. Finalement, rien n’a été fait sur le terrain. La commune de Boumerdès a dépensé 30 millions de centimes pour une opération fictive. En janvier 2016, une autre décision a émané du wali de Boumerdès exhortant le chef de daïra à appliquer les décisions de démolition à la lettre. Jusqu’à aujourd’hui, aucune opération n’a été entamée. Pire encore, les propriétaires de ces villas bâtissent encore d’autres étages en toute impunité. S’agit-il de l’impuissance des collectivités locales devant le phénomène des constructions illégales ? La réponse est peut-être non. Des baraques ont été rasées sans aucune entrave au niveau de la localité de Figuier, à l’est de la commune de Boumerdès. C’est donc la pratique de deux poids, deux mesures. En 2015, près de 1200 infractions à la réglementation de l’urbanisme ont été enregistrées à travers le territoire de la wilaya. Le phénomène des constructions illicites ne cesse de croître. Les chiffres indiquent que le nombre des infractions double ou triple chaque année. C’est l’une des conséquences de l’impunité dont bénéficient certaines personnes et aussi de l’absence de l’autorité de l’Etat. Autre phénomène qui prouve l’impuissance des pouvoirs publics face à l’anarchie urbanistique, les promotions immobilières, qui ne répondent pas aux normes de l’urbanisme. Les promoteurs immobiliers ne respectent pas les plans d’urbanisme sans se soucier d’éventuelles représailles. Les bâtisses érigées par certains promoteurs ressemblent beaucoup plus à des cités dortoirs, qui ne disposent ni d’aire de stationnement ni d’espaces verts. Pour mettre un terme à l’anarchie urbanistique, les pouvoirs publics ont promulgué la loi 08-05 du 20 juillet 2008, visant la mise en conformité des habitations. Un délai de 5 ans, à partir de la date de la promulgation de la loi, a été accordé aux réfractaires pour régulariser leur situation. Cependant, le délai est dépassé et l’anarchie est toujours d’actualité. Omar Arbane Décharge devant une polyclinique L es patients, ainsi que le personnel de la polyclinique Bouyahiaoui Mohamed, au chef-lieu de wilaya de Boumerdès, sont suffoqués par les fumées émanant d’une décharge mitoyenne avec cet établissement de santé. Une scène désolante devant le portail de la polyclinique. Une femme tenant un nouveau-né, lui cache le visage avec un tissu pour lui éviter d’inhaler les mauvaises odeurs. Le directeur de la polyclinique affirme avoir fait son devoir auprès des autorités locales afin de mettre un terme à cette situation navrante. «Nous n’avons aucune idée sur la nature des déchets incinérés dans cette poubelle. Nous sommes exposés à un danger réel. J’ai adressé un courrier aux responsables de l’APC de Boumerdès les alertant de cette situation insupportable. Le courrier date de septembre 2015. Malheureusement, l’état des lieux est resté le même», regrette-t-il. La population locale, les commerçants et les passagers jettent tous leurs déchets dans ladite poubelle. Des fois, l’accumulation des ordures bloque même la route. Les odeurs nauséabondes empestent les lieux de jour comme de nuit. A cette situation désolante s’ajoute l’incinération des déchets à ciel ouvert et en plein milieu urbain. La polyclinique et le dépôt des ordures se trouvent à quelques mètres du siège de la daïra de Boumerdès. Là où il y a de la saleté, les rats, souris et les divers insectes prolifèrent. C’est un autre danger qui guette le personnel de la polyclinique et les centaines de malades en quête de soins au niveau de cet établissement de santé. L’urgence d’une intervention vigoureuse, de la part des pouvoirs publics, est signalée. O. Arbane BOUIRA Semi-marathon contre la drogue L a ligue communale des sports de M’chedallah, 40 km à l’est de Bouira, a organisé samedi dernier la septième édition du semi-marathon «Non à la drogue». Sur plus de 1000 athlètes inscrits, 500 sportifs issus de 36 wilayas étaient présents à ce rendez-vous. Le parcours de 21 km est resté le même que celui des anciennes éditions. Le coup d’envoi a été donné au niveau de la municipalité El Adjiba, en passant par différentes localités jusqu’à l’arrivée au chef-lieu de la commune de M’Chedallah. Les participants ont été répartis en 4 catégories d’âge, allant de 18 à plus de 50 ans. Une quarantaine de femmes ont participé à cette septième édition du semi-marathon. Le gagnant de la première catégorie 18-30 ans est Zayar Ali, de la wilaya de Boumerdès. La palme de la deuxième catégorie est revenue à Tabouche Mourad. Cet athlète a été sacré champion dans toutes les catégories, avec un temps estimé à 44 minutes. Dans la catégorie féminine, le trophée a été décroché par Khoukha Ikharbouchene, de la wilaya de Béjaïa. Nassima Messaoudi, de la Protection civile d’Alger s’est imposée tout au long de la course. C’est toujours grâce à la mobilisation des jeunes de M’Chedallah que les différentes éditions de ce semi-marathon ont connu la réussite. Cependant, le problème d’hébergement des athlètes se pose à chaque fois avec acuité. C’est l’une des raisons qui ont conduit à l’annulation de l’édition de l’année 2015. Toute la daïra de M’Chedallah ne dispose pas d’une auberge de jeunesse. Omar A. STAGE DES POMPIERS DE HAUTE MONTAGNE PHOTO : EL WATAN PHOTO: EL WATAN L es cités d’habitation de la commune de Aïn El Hammam font l’objet, en ce moment, de l’attention d’une commission de daïra chargée de recenser les difficultés que vivent leurs locataires en vue d’y remédier. Les représentants de différents secteurs qui confirment les nombreuses insuffisances vécues par les citoyens vivant dans ces immeubles, devront, chacun en ce qui le concerne, remplir une fiche technique. C’est ainsi que plusieurs opérations financées par la direction du logement sont d’ores et déjà projetées dans un futur proche. Située à la sortie est de la ville de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres de Tizi Ouzou, la cité d’habitations «Sidi Ali Ouyahia» peut être classée parmi celles que l’on appelle communément «les cités dortoir». «Elle ne recèle aucune structure culturelle ou de loisirs à même d’occuper nos enfants durant leur temps libre ou de leur éviter de descendre en ville au risque de s’adonner à des fléaux sociaux qui les guettent à tous les coins de rue», nous confie un habitant. Hormis une école primaire, aucune autre structure n’est prévue lors de la construction de la cité. A titre d’exemple, ses habitants doivent se déplacer jusqu’ au centre-ville, ne serait-ce que pour acheter un timbre, poster une lettre ou se faire délivrer une fiche familiale. Concernant l’état des lieux, les immeubles, décrépis et devenus lugubres, avec la patine du temps, seront bientôt «retapés et peints» comme nous l’a indiqué un des vice-présidents de l’APC. Il en est de même de l’éclairage public, qui serait, selon les ouvriers chargés de l’opération, remis en état avant le début du Ramadhan. Nacer Benzekri L ’auberge de jeunesse de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, a accueilli, durant quinze jours, des éléments de la Protection civile, devant subir un stage de formation de sauvetage dans des conditions difficiles. Durant les deux semaines qu’a duré la formation, scindée en deux volets, théoriques et surtout techniques, les quatorze pompiers en apprentissage n’ont pas cessé de sillonner les hauteurs du Djurdjura, de Tizi L’Djemaâ au col de Tirourda. Titulaires déjà d’un premier diplôme d’assistant, obtenu l’an dernier, ils viennent d’être admis au niveau 2, ce qui leur permettra d’exercer en tant que sauveteurs «Grimp» (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux). L’objectif de ce stage est, nous dit-on, de préparer le groupe à intervenir en montagne ou en milieu urbain, où le sauvetage classique ne peut pas intervenir. En Kabylie, la Protection civile doit être prête à faire face aux chutes, aux égarements et autres contraintes en hauteur, ou en profondeur. Ce qui explique que la formation se soit déroulée en haute montagne, un milieu naturel, où ces éléments, qui exercent déjà dans la wilaya de Tizi Ouzou, seront appelés à intervenir. Pour les mettre dans des conditions authentiques qu’ils devraient rencontrer lors de l’exercice de leur profession, les responsables ont jeté leur dévolu sur le pic Azrou n’Thour et le gouffre de la grotte du Macchabée, un endroit très visité. Notons qu’une quinzaine de wilayas seulement, de par leurs spécificités et leur relief, possèdent des équipes Grimp. N. Benzekri El Watan Pour toutes vos annonces publicitaires Bureau de BOUIRA : Tél./Fax : 026 94 36 16 Bureau de BOUMERDÈS : Tél./Fax : 024 79 72 71 Bureau de TIZI OUZOU : Tél./Fax : 026 11 76 86 El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 11 RÉGION OUEST MASCARA RELIZANE D’importants projets gelés à Yellel Les travailleurs de l’ONCV en colère A pparemment, les projets sectoriels retenus dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens de Yellel, l’une des importantes communes de la wilaya, sont renvoyés aux calendes grecques. En effet, la population locale se demande pour quelle raison de tels projets, comme l’abattoir, la piscine semi-olympique et la station d’épuration des eaux usées n’ont toujours pas été concrétisés. «Il est inadmissible qu’une ville aussi importante que la nôtre ne dispose pas d’un abattoir digne de son statut», a renchéri un jeune habitant de cette commune, qui ajoute : «Depuis la fermeture de l’ancien abattoir, qui remonte à l’ère coloniale, les bouchers de la région sont abandonnés à leur sort et certains ont même opté pour l’abattage clandestin.» Un autre jeune n’a pas caché son mécontentement devant la nonréalisation de la piscine semi-olympique, pourtant annoncée en grande pompe par les autorités. «Le report, si ce n’est pas une annulation de ce projet, privera tous les jeunes de la cité d’une infrastructure sportive tant souhaitée», a souligné Djillali, un citoyen bien averti, en précisant: «C’est anormal d’accepter qu’une ville comme Yellel, où vivent pas moins de 45 000 âmes et où la chaleur est à son comble en été, ne dispose pas d’une piscine.» Le gel du projet de la station d’épuration des eaux usées, fortement applaudi lors de l’annonce de son inscription, a aussi été déploré par les citoyens. Un tel projet pourrait apporter un plus pour le développement global de la région, notamment pour le secteur agricole. «Lorsqu’on sait que le chef-lieu de la commune à lui seul compte plus de 25 000 habitants, il est aisé alors d’imaginer le volume des eaux usées qui se déversent quotidiennement dans la nature», a tonné un citoyen, non sans omettre de noter qu’il est possible que certains insoucieux usent de cette eau pour irriguer leurs cultures. Issac B. ● La décision de permutation du directeur de l’unité de l’Office national de commercialisation des produits vitivinicoles (ONCV) de Mascara, Hadj Kaddour Cherif, avec celui d’Oran pour assurer les mêmes fonctions, a provoqué la colère du collectif des travailleurs. E n signe de contestation de cette décision prise par la direction générale, le 2 mai, les travailleurs sont allés jusqu’à empêcher le nouveau directeur, Djamel Nasr Eddine Bedoui, d’accéder à l’enceinte de l’unité, sise sur la route de Matemore. Lundi dernier, le climat à l’intérieur de l’unité était tendu et de nombreux ouvriers et cadres affichaient leur niet catégorique à l’installation du nouveau directeur dans son poste. Notre déplacement à l’unité a coïncidé avec la visite des membres d’une commission dépêchée par la direction générale pour faire baisser la tension et d’un agent des services de renseignement. «Par sa décision prise sans aucune consultation préalable et dans le mépris total des intérêts de l’entreprise, la tutelle veut déstabiliser notre unité certaine de sa santé et viabilité économique», nous dit un cadre de cette entreprise. Afin de pousser la direction générale de l’ONCV à revenir sur sa décision, les employés contestataires ont menacé par le biais d’un préavis de grève, daté du 4 mai, de recourir à un débrayage illimité à partir de dimanche prochain. Hadj Kaddour Cherif, contacté à ce sujet, n’a pas dissimulé sa frustration quant à cette décision. «Je considère cette décision comme une faute du 3e degré». Et d’ajouter au sujet du climat malsain qui règne : «Si mon départ peut résoudre ce problème, je suis prêt à prendre mes valises.» Notre interlocuteur a souligné que son remplaçant a déposé une plainte contre lui auprès du tribunal de Mascara pour «manipulation des ouvriers pour se prononcer contre son installation». Djamel Nasr Eddine Bedoui, qui assurait le poste de directeur de l’unité de l’ONCV à Oran, s’est dit outré de l’attitude des travailleurs de l’ONCV de Mascara à son égard. «Je suis en possession d’une décision datée du 2 mai m’intimant l’ordre de rejoindre l’unité de Mascara et je n’ai fait qu’exécuter les instructions de ma tutelle», a-t-il déclaré. Et d’affirmer : «Je n’ai pas déposé de plainte contre M. Hadj Kaddour. Le tribunal de Mascara a désigné un huissier de justice pour recenser les causes qui ont poussé l’ancien directeur à m’empêcher de pénétrer à l’intérieur de l’unité et les motifs de son refus de me passer les consignes». Souag Abdelouahab MOSTAGANEM Une baleine de 8 mètres piégée dans des filets à Petit Port CHLEF L’industrie de plasturgie peine à se développer L undi, une baleine de 8 mètres s’est retrouvée emprisonnée dans des filets de pêche au large de Petit Port, dans la commune de Sidi Lakhdar, wilaya de Mostaganem. Alors qu’un pêcheur remontait ses filets, il a senti que quelque chose de massif était pris dedans. En tirant peu à peu, il a vu émerger la queue d’un grand cétacé : une baleine. Selon nos informations, l’animal agonisait déjà lorsqu’il l’a découvert. Le pêcheur a alors décidé de la traîner jusqu’au port de pêche de Sidi Lakhdar. La baleine mesure environ 8 mètres et pèse plusieurs tonnes, apprendon. Malheureusement, le cétacé n’a pas survécu et est mort peu après avoir été découvert, souligne-t-on. Pour l’heure, l’espèce de la baleine reste inconnue, de même que les causes de sa mort. H. L. Trois nouvelles plages autorisées à la baignade L PHOTO : DR es autorités locales annoncent que trois plages seront autorisées à la baignade dès la saison estivale prochaine. Les trois sites balnéaires se situent à l’est de la wilaya, précisément à Sidi El Mejdoub, où l’aménagement du site est en cours, à Aachacha et à Bahara. Cette décision ne peut être que bénéfique pour Mostaganem, qui est en pleine expansion dans le secteur du tourisme, et qui a enregistré, l’année dernière, plus de 8 millions de visiteurs, de début juin à la fin août, en s’imposant ainsi comme l’une des destinations locales préférées en haute saison. Salim Skander Les filiales du groupe ENPC accusent un retard considérable en matière de développement et de modernisation des installations L a filière de plasturgie est en proie à des difficultés d’ordre financier et structurel malgré la demande sans cesse croissante des utilisateurs des matières plastiques, tels que le polystyrène expansé destiné à l’isolation des chambres froides, les films plastiques stabilisés pour serres agricoles, les films noirs pour paillage et blancs transparents pour tunnel et rétractables pour emballage alimentaire. A ceux-ci s’ajoutent l’emballage cageots pour fruits et légumes et les tubes d’irrigation en PEBD. Malheureusement, les filiales du groupe ENPC installées au niveau de la zone industrielle d’Oued Sly, à l’ouest de Chlef, depuis 1980, accusent un retard considérable en matière de développement et de modernisation des installations de production. Elles attendent en vain une sortie de crise à travers des réformes similaires à celles engagées au profit d’autres segments de l’industrie nationale. Pis encore, le groupe ENPC et ses filiales de Chlef n’appartiennent plus à aucun portefeuille après la transformation de la SGP Gephac en société commerciale, contrairement à d’autres secteurs, comme le groupement Agro-Industrie, le groupement Equipements électriques, le groupement Mécanique, le groupement Industrie métallurgique et sidérurgique et le groupement Textiles et cuirs. «Nous attendons de notre ministère de tutelle, en l’occurrence celui de l’Industrie et des Mines, qu’il nous fasse bénéficier de la même organisation et du même soutien que ces entités économiques. Nous voulons asseoir un développement durable en vue de contribuer à la relance et à l’essor de ce créneau porteur qui emploie des centaines de travailleurs», soulignent des gestionnaires de l’entreprise, estimant qu’il est impératif de redresser l’industrie de plasturgie afin de réduire les importations en ces temps de crise. A.Yechkour GHAZAOUET Une nouvelle polyclinique ouvre ses portes L e secteur de la santé publique de proximité vient d’être renforcé par l’ouverture, au début de cette semaine, d’une nouvelle polyclinique à Sidi Amar. C’est le wali qui a procédé à l’inauguration de cette infrastructure de santé publique, implantée à l’extrême est de ce quartier populaire de plus de 20 000 habitants, non loin de la commune de Dar Yaghomracen qui compte un peu plus de 6 000 habitants. D’où l’impact de cette nouvelle unité de soins de proximité, qui est de permettre une meilleure accessibilité aux soins de niveaux 1et 2 à une population avoisinant les 26 000 habitants. Construite sur une superficie de 7086 m2, dont 2935 m2 bâtis, la polyclinique de Sidi Amar a été baptisée Tlemçani Mokhtar. La concrétisation de cet important projet a mobilisé une enveloppe de 30 milliards de centimes pour la réalisation de la structure et 3 milliards de centimes pour son équipement. O. El Bachir El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 12 PUBLICITÉ Opposition Communiqué de lʼAssociation Nationale des Écoles Privées Algériennes Dans sa politique d’ouverture et de rassemblement pour fédérer les écoles privées dans son association, l’ANEPA se rendra à Constantine à la rencontre des écoles privées de l’est du pays. A cet effet, l’ANEPA invite tout responsable d’école privée désirant se joindre à cette initiative de prendre contact avec le bureau de l’ANEPA pour connaître les modalités de participation. La rencontre est prévue le 21 mai de 9h00 à 12h00 à Constantine au niveau de l’hôtel Marriott. Tél. : 0661 53.16.06 / 0549 00.40.94 Je soussigné, Wadie Fadil Bouzar, héritier direct de la propriété acquise en 1939 par mes parents, sise pour sa plus grande part dans la commune de Miliana, au lieudit «Sidi Boulefred», propriété que je connais depuis l’enfance, déclare que je m’oppose à tout acte établi par devant notaire ou par une autre autorité algérienne ou étrangère, à toute forme de transaction dont je n’aurais pas été informé et pour lesquelles je n’aurais pas été dûment consulté. Fait à Alger, le 11 mai 2016 Ascenseur OPPORTUNIÉ Etude et réalisation Compagnie américaine Ascenseur ◗ Monte-charge ◗ Monte-plat ◗ Monte-malade ◗ Escalator ◗ Tél . : 0661 55 14 27 0550 49 64 99 Email : [email protected] AFFAIRES pour salariés, étudiants et retraités. Tél. : 0662 02.10.73 Anniversaire Kamel Berkouk se joint à papa Jean-Marc et maman Mary Julien pour te souhaiter à toi MONNARD AURÉLIE un joyeux anniversaire pour tes 27 bougies. Longue vie et bonne santé. Pensée Condoléances C'est avec une immense tristesse que l'ensemble des employés de l'Entreprise de Transport Algérien par Câbles, ETAC, a appris le décès de Achour Messaoudi directeur de la maintenance et de la logistique au sein de l'ETUSA En cette pénible circonstance, il présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l'ensemble du personnel de l'ETUSA et demande à tous ceux qui l'ont connu d'avoir dans leur prière une pieuse pensée pour lui. Puisse Dieu le Miséricordieux l'accueillir en Son Vaste Paradis. Pensée Une pensée pour docteur Haouas Noureddine qu'on n'oubliera jamais. Une année déjà s'est écoulée depuis ta disparition tragique et subite qui a emporté le sourire de nos lèvres et la joie de nos cœurs. Ton épouse et ta fille pleurent encore ton absence. Repose en paix Noureddine. Que Dieu t'accorde Sa Miséricorde dans un monde meilleur. Remerciements La famille Touati, parents et alliés, remercie vivement tous ceux qui ont compati à sa douleur suite au décès de son cher et regretté Touati Saïd survenu le 3 mai et enterré le 4 mai à El Kettar. Que tous trouvent ici l’expression de notre gratitude et reconnaissance. Pensée L'Enterprise EURL ZOUAOUI TRAVAUX ET CONSTRUCTION a le plaisir d'annoncer à l'ensemble de ses partenaires et opérateurs économiques l'obtention de la certification ISO 9001 version 2008 par l’organisme international spécialisé dans la certification des systèmes de management Vinçote pour ses activités de : * Réalisation de tous types d’ouvrage * Production et vente de béton Siège de l’entreprise : Cité Mohammed Ben Begueg, coopérative El Hossini 400 logts, Sétif. Unité de production de béton : Beriaka, lot n°38, tranche n°03, APC de Guidjel, Sétif. Tél. : 036 74 15 66 - Fax : 036 74 18 53 Email : [email protected] [email protected] Site web : www.ste-zouaoui.com Pensée A la mémoire de notre chère et regrettée mère Maouche Fatma. Cela fait 27 ans, le 11/05/1989, que notre chère et regrettée mère Maouche Fatma nous as quittés à jamais laissant un grand vide au sein de sa famille. Que tous ceux qui l’ont connue et appréciée pour ses nombreuses qualités aient une pieuse pensée à sa mémoire. Que le Bon Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis. Repose en paix chère mère. Condoléances Cela fait 4 ans depuis ton départ pour un monde meilleur mon cher frère Triste fut le jour du 11/05/2015 quand nous as quittés à jamais notre très cher Peiné par le décès de son ami Nefar Ahmed Touami Saïd Hadifi Abderrahmane laissant un grand vide. Nous ne t’oublierons jamais, tu resteras toujours gravé dans nos pensées et nous prions tous ceux qui t'ont connu de prier avec nous Dieu le Tout-Puissant pour t'accueillir en Son Vaste Paradis inchallah. Allah yarrahmek Abbderrahmane. Toute ta famille qui pense toujours à toi Digne tu as vécu, digne tu es parti. Je demande à tous ceux qui l'ont connu, de Belcourt et d'Azazga, d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix agma azizen. Ta sœur Nadjia Décès Les familles Toudert, Benchikh, Mahiou, Aït Habbouche et Aït Hamadouche ont la douleur de faire part du décès du père, grand-père et oncle Toudert Mouloud survenu mardi 10 mai 2016. L'enterrement aura lieu aujourd'hui, mercredi 11 mai au cimetière du village Taka Aït Yahia. Que Dieu l'accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." El Watan survenu à l'âge de 85 ans à Constantine, Hamamda Smaïl présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et l'assure de sa solidarité en cette douloureuse épreuve. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." El Watan Pour toutes vos annonces publicitaires à Pour toutes vos annonces publicitaires à ORAN BOUMERDÈS 38 Boulevard Dr Benzerdjeb, (plateau) Tél. : 041.41.23.62 Cité 392 Lgts, bâtiment 19 (à 150 m du siège de la daïra) Boumerdès Tél.-fax : 024 79.72.71 une seule adresse... une seule adresse... Numéro 115 - Mercredi 11 mai 2016 elwatan.etudiant [email protected] 021 65 30 59 ENQUÊTE Faculté de médecine de Laghouat Un projet qui risque de capoter D Laghouat. Samir A zzoug [email protected] ans le grand campus universitaire de Laghouat, la faculté de médecine ferait presque pâlir de jalousie celles du Nord. Après des décennies de tergiversations et face à l’urgence de pallier la grande défaillance du système de santé dans le Grand Sud, Laghouat, à l’instar de Béchar et de Ouargla, se voit enfin dotée d’un établissement consacré à la formation des médecins. Elle fut inaugurée officiellement en grande pompe par le Premier ministre fin janvier dernier. Mais comme les habitudes sont tenaces, l’épanouissement de cette fac est menacé. D’abord, par les promesses non tenues des pouvoirs publics, et ensuite par la résistance des acteurs locaux. Pas loin de l’imposant bâtiment du rectorat se dressent les blocs de la faculté de médecine. Dans cette matinée au temps couvert, les quelques gouttes de pluie relèvent le charme des infrastructures construites dans le respect du cachet de la ville. L’ère est au calme et l’activité au ralenti. La fac semble déserte. A l’intérieur de l’un des blocs, dans la bibliothèque de la faculté, des dizaines de jeunes étudiants révisent leurs cours dans le calme. «C’est la période des examens. Là, les étudiants de médecine et ceux du département de biologie (ces derniers sont plus nombreux) préparent leurs examens», explique notre guide, le Pr Hocine Zerguini, vice-doyen chargé de la pédagogie. La faculté de médecine de Laghouat est un assemblage de blocs qui offre quelque 2000 places pédagogiques. Elle est constituée de 24 laboratoires, d’autant de salles de La Faculté de médecine de Laghouat ferait l’objet d’un sabotage qui ne dit pas son nom. Des sources avancent même la volonté des autorités locales de procéder à sa fermeture, et ce, pour des considérations subjectives : ainsi, le népotisme, le tribalisme et les intérêts personnels se le disputent au savoir et à la science. Qui, à long terme, risquent de priver à nouveau les populations du Sud du pays à l’accès à la médecine. TD, de 3 amphis ordinaires, de 3 salles de conférences de 50 places, d’un grand amphi équipé du système de visioconférence, ainsi que d’un laboratoire de langues. Le tout respirant la nouveauté et d’une propreté irréprochable. En fait, l’infrastructure semble n’avoir jamais servi. La première promotion des futurs médecins formés à Laghouat s’est inscrite en septembre 2014. «Ils étaient 79 étudiants. La seconde promotion en comptait 160. Pour la troisième, celle de cette année, nous avons proposé 200 postes et la tutelle nous en a rajouté 50 autres», explique le vicedoyen. Ainsi, actuellement, la faculté de médecine de Laghouat compte moins de 500 étudiants. C’est bien loin des 1700 inscrits en première année à la faculté d’Alger. Les conditions de formation semblent ainsi idéales pour un établissement qui prend en charge trois wilayas, à savoir Laghouat, Djelfa et Ghardaïa. «Grâce au nombre réduit d’étudiants, on peut se permettre une formation de qualité. Ici, en deuxième année, on leur a fait des travaux pratiques de physiologie avec des kits informatisés. Un étudiant de 2e année chez nous sait faire et interpréter l’ECG», s’en félicite le Pr Zerguini, en précisant que l’accès à la faculté est tributaire de la moyenne nationale. C’està-dire que pour faire médecine, le bachelier du Sud devra avoir la même moyenne que celui de toutes les autres régions du pays. «En première et deuxième années, tout se passe dans les meilleures conditions. On est très bien encadrés. Mais nous avons des doutes sur les années à venir : qui va nous ... Suite en page 14 14 Amphi Mercredi 11 mai 2016 ... encadrer et qui va nous diriger après ?» s’interrogent Sabrine Insaf et Lina, deux étudiantes de deuxième année. Et l’inquiétude de ces futurs médecins est largement confirmée par les différents acteurs rencontrés à Laghouat. TRIBALISME «Le projet de la faculté de médecine de Laghouat est en train d’être ruiné», dénonce un formateur qui a requis l’anonymat par peur des représailles. «Dans cette ville, le tribalisme fait des ravages. On n’accepte pas que des étrangers prennent des postes supérieurs, y compris dans le système de santé. Lorsque on voit que les premiers responsables du secteur utilisent des moyens peu civilisés, harcèlent et méprisent les enseignants venus des autres régions, on peut dire que ce projet capital pour une zone qui souffre de pathologies très variées risque de capoter», témoigne-t-il, en dressant un long réquisitoire contre les responsables locaux. Inexistence volontaire du conseil scientifique, méprise des Hospitalo-universitaires (HU), domination du secteur de la santé par les responsables de santé publique (moins gradés que les HU), manque de soutien des autorités locales et harcèlement des enseignants sont les principales entraves à l’essor de cette fac. «On n’a rencontré le doyen (qui cumule d’autres fonctions à Alger et Blida) de la faculté que trois fois depuis le début de l’année. Le wali n’a jamais rencontré les HU, ni même le recteur de l’université. Il n’y a aucun encouragement pour ramener les professeurs et maîtres assistants du Nord. Je suspecte même des responsables de vouloir fermer cet établissement», dénoncet-il encore. Mine défaite et tête baissée, un maître-assistant arrivé en juin 2015 déplore des conditions sociales difficiles et des problèmes «humains», d’encadrement et administratifs. «Nous sommes livrés à nous-mêmes, alors que nous avons besoin d’assistance et d’encadrement par des enseignants de rang magistral», regrette-til, en annonçant son projet de retourner dans sa ville du Nord. De son côté, le vice-doyen chargé de la pédagogie confirme le malaise particulièrement pour l’année à venir. «Jusqu’à présent, pour le cycle fondamental (première et deuxième années), on a pu s’arranger en matière d’encadrement», raconte le Pr Zerguini. Ainsi, la faculté a fait appel aux enseignants des départements de biologie et des sciences de la matière pour les spécialités génériques, comme la chimie et la physique, et sollicité 5 professeurs visiteurs de la faculté d’Alger, dont le professeur Hammoudi, pour toutes les spécialités à caractère purement médical, comme l’anatomie par exemple. Cette année, la fac s’est vu désigner 11 maîtres-assistants et un maître de conférences classe A. «On a aussi des médecins de santé publique qui viennent en vacataires pour nous aider dans leurs chapitres», énumère-t-il, en précisant qu’à partir de la troisième année, la faculté devrait solliciter plus d’enseignants «visiteurs» pour certains modules, comme l’immunologie et la parasitologie. Mais le problème d’encadrement reste entier. Il se pose avec acuité pour les encadreurs venus s’installer à Laghouat. «Pour ceux qui sont venus du Nord, il y a un problème, car ils ne leur ont pas encore préparé les logements. Ils risquent de nous quitter. Et s’ils partent, personne d’autre ne viendra», s’inquiète le responsable. DÉCEPTION Issus du concours national des maîtresassistants, les 11 nouveaux arrivants se retrouvent ainsi sans pied-à-terre, obligeant certains (entre autres, des femmes) à faire de longs allers-retours. «Pourtant, lorsqu’ils ont été désignés, les deux ministères (Enseignement supérieur et Santé) leur ont dit : ‘‘allez au Sud, vous trouverez les logements prêts’’. Et c’est vrai que l’ancien wali affirmait qu’il y a 30 logements disponibles. Mais à ce jour, une année plus tard, ils ne sont pas encore logés», déplore le Pr Zerguini. A cet épineux problème d’hébergement, se greffent d’autres plus complexes et pernicieux. Il y a d’abord celui de l’évolution de carrière des HU. «Il est vrai que le bonus du Sud existe. Pour atteindre le grade de professeur par exemple, il faut 5 années minimum ailleurs, mais 4 uniquement au Sud. Mais l’hospitalouniversitaire va rencontrer le problème de la thèse», explique-t-il, en regrettant des blocages d’ordre culturel. «Il y a une résistance. A Laghouat, on est habitués à la santé publique. Ses responsables sont là depuis 10 ans ou plus. Ils sont des chefs de service et travaillent à leur guise. Et quand arrive un maître-assistant qui est plus gradé, il les gêne. Ici, ils n’ont pas la culture de l’hospitalo-universitaire. Ils ne savent pas que ce dernier est un cadre du ministère de l’Enseignement supérieur. Qu’il est plus gradé. Donc, on tente de le bloquer dans sa carrière», dénonce le vice-doyen qui rappelle l’existence du projet de CHU et d’un hôpital de 240 lits au stade de commande des équipements. Autre problème qui rend la tâche difficile aux enseignants qui, par souhait ou obligation, décident de s’installer à Laghouat, c’est celui de la rémunération. Malgré l’Indemnité spécifique sur le poste (ISP) au bénéfice des cadres (enseignants universitaires, médecins spécialistes et autres) et celle de zone qui représente 24% du salaire de base, l’enseignant en médecine de Laghouat touche un peu moins du double du salaire de son collègue des autres régions du Nord. «Mais ce n’est toujours pas suffisant, car quand on commence à comparer un maître-assistant ici avec ce salaire, plus une petite prime de 27 000 DA qu’il prend de l’hôpital, on se retrouve avec une mensualité de 110 000 DA. Un médecin spécialiste cubain prend entre 30 et 50 millions par mois», regrette le Pr Zerguini. Face à ces entraves de taille, même la bonne volonté ne suffit pas à combler le déficit en matière d’encadrement à la faculté de médecine de Laghouat. «On a des maîtres-assistants très compétents, à l’image de celui d’Alger. Habitant à Kouba, il avait la possibilité de travailler dans l’hôpital de la même localité. Mais, volontairement il a choisi Laghouat. Il voulait donner quelque chose à la région. Mais maintenant il veut repartir», raconte le responsable, dépité. Pourtant, toute la zone couverte par la faculté de médecine (Laghouat, Djelfa et Ghardaïa) souffre atrocement d’un système de santé plus que défaillant. Le refus justifié - au regard des difficultés constatées - des spécialistes et autres professeurs de médecine de s’installer dans ces régions ne laisse qu’une alternative, celle de former les étudiants locaux et localement. La fac est une opportunité inespérée, particulièrement pour les étudiantes qui n’auraient jamais pu rejoindre celles du Nord pour des raisons familiales. «S’il n’y avait pas cette fac, je serais peutêtre partie à Blida où j’ai de la famille. Sinon, j’aurais fait une autre spécialité», insiste la très ambitieuse Insaf. «La solution au problème de santé de Laghouat et de toutes les régions du Sud réside dans la formation de ses propres enfants pour qu’ils deviennent des médecins», conclut le Pr Zerguini. Mais avant cela, il faudrait d’abord lutter contre les esprits sclérosés et la culture de l’exclusion fortement enracinéss dans des régions qui refusent de s’ouvrir aux compétences. Un logiciel école-parents présenté au Salon de l’étudiant Khotwa (Oran) ◥ Une application pour suivre la scolarité de ses enfants La Faculté de médecine de Laghouat n’a rien à envier à celles du Nord du pays ; mieux encore, elle est équipée de matériels de pointe et dotée d’infrastructures fonctionnelles pour permettre une meilleure prise en charge des étudiants et surtout de leur dispenser une formation de qualité. Pouvoir rester en contact permanent avec les enseignants et suivre quotidiennement voire instantanément l’évolution de la scolarité de ses enfants est désormais possible grâce à un logiciel appelé «Dirassa-Tic», développé par une jeune équipe d’informaticiens à Oran. Rencontré au Salon de l’étudiant et des nouvelles perspectives (Khotwa), Hichem Mebarki, jeune informaticien, explique le fonctionnement de son application : «Il s’agit d’une interface intelligente et actualisable instantanément, qui permet aux parents d’élèves, aux élèves, ainsi qu’au personnel de l’école de rester en contact permanent. L’élève peut consulter ses notes, ses cours, son emploi du temps et les commentaires de ses professeurs à tout moment. Les parents peuvent également contrôler la scolarité de leurs enfants comme les absences, voire leurs notes et contacter leurs enseignants directement et même demander des copies d’examen ou tout autre document comme un certificat de scolarité. Aussi, l’école peut communiquer avec les parents de manière régulière sans avoir à se déplacer.» M. Mebarki précise qu’il ne s’agit pas d’un moyen pour éviter le déplacement des parents, mais surtout pour prolonger le contact. Cette application innovante peut être installée sur tous les supports informatiques comme les PC, les mobiles ou tablettes et elle est téléchargeable sur le site dirassatic.com. Mme Amira Mebarki explique les offres commerciales : «Nous avons d’abord développé une première version qu’il fallait proposer à une école. Ce fut un succès car une école privée nous a fait confiance et je dois dire que tout le monde est satisfait. Par la suite, nous avons développé une nouvelle version que nous proposons d’abord aux parents d’élèves, mais l’école doit installer la plateforme. A présent, il y a des offres gratuites et un essai des offres premium. L’offre premium ne coûte pas plus de 300 DA par mois. L’idée est d’abord de faciliter la vie aux utilisateurs et contribuer à l’intégration des TIC dans les établissements scolaires, ce qui nous permettra de développer d’autres produits et de renforcer notre pénétration du marché.» La jeune équipe essaye en ce moment de toucher les écoles et les lycées publics, mais aucune lueur d’espoir ne se profile. «Je pense que le ministère de l’Education devrait choisir une école, un CEM et un lycée pour un essai d’un trimestre au moins», commente Amira. De son côté, Hichem, qui ambitionne de révolutionner la vie scolaire, compte développer d’autres produits et renforcer les offres pour anticiper les changements à venir : «Il ne faut pas baisser les bras. Les jeunes start-uppers dans les TIC doivent continuer à innover car notre comportement est en train de changer et il faudra être prêt pour proposer des solutions innovantes à notre société dans un avenir très proche.» Par ailleurs, beaucoup de jeunes étudiants ont afflué au stand de «Dirassa-Tic», mais surtout des parents d’élèves. «Nous avons tous des tablettes à la maison et des smartphones. Ça serait génial de pouvoir d’un seul clic consulter les notes de mon fils et même le fliquer (rires), savoir où il se trouve et où en sont ses cours. J’espère que cette jeune équipe trouvera d’autres personnes intéressées. Pour ma part, je vais harceler le directeur d’école, car j’ai encore trois enfants scolarisés», commente Mohammed, parent et cadre dans une entreprise qui lui prend la moitié de sa vie. Le Salon Khotwa a été organisé du 7 au 9 mai 2016 au Centre des conventions CCO Ahmed Ben Ahmed d’Oran. R. Benchikh côté labo 15 Mercredi 11 mai 2016 Ecologique, économique et la pointe de la technologie, la pile à combustible est un domaine de recherche de pointe. Plus connue par son application sur les véhicules, la fameuse voiture électrique, la PAC pourrait réduire dans un avenir pas très lointain, considérablement l’émission de gaz à effets de serre ainsi que la consommation des hydrocarbures. L Laghouat. Fatma Zohra Foudil [email protected] es progrès scientifiques et les avancées technologiques dans la connaissance et la fabrication des matériaux, ainsi que la volonté politique de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en l’occurrence le CO2 — principal polluant de l’environnement — ont permis de relancer l’intérêt de développer les énergies renouvelables. Cette ressource considérée comme le meilleur moyen alternatif favorisant la pérennité des énergies fossiles. Depuis plusieurs années, les chercheurs se sont lancés à la quête d’une diversification des énergies primaires en vue de limiter les fortes dépendances énergétiques, notamment celle à l’égard des énergies fossiles (pétrole ou gaz). Parmi ces solutions, figure la pile à combustible. Cette technologie est devenue d’une importance incontournable, notamment dans le domaine de fabrication des véhicules électriques. Le challenge est de taille en raison de la croissance fulgurante de l’activité industrielle dans le secteur de l’automobile qui ne cesse d’augmenter, mettant en péril l’environnement. En effet, l’augmentation du nombre de véhicules a pour conséquence l’accroissement de la consommation globale du carburant, principal polluant de l’atmosphère. Le professeur Benalia Atallah, chercheur et vice-recteur chargé de la postgraduation à l’université de Laghouat, travaille sur un projet de recherche intitulé : «Commande et observation d’une Pile à combustible (PAC) comme application dans le domaine des transports». «Il est important de savoir que la technique de la PAC est très ancienne et fut découverte il y a plusieurs années», explique d’emblée le professeur. Si la recherche sur la pile à combustible a connu un essor prodigieux, sa fiabilité ainsi que sa performance demeurent par contre sujets à caution. Pour résoudre ce problème, des travaux de recherche sont effectués dans le domaine de la modélisation de la PAC. «C’est cela le sujet de notre recherche. Nous travaillons sur un projet qui vise dans un premier temps à faire une modélisation physique de la pile à combustible. Il faut savoir que ce qui se fait actuellement en Algérie, ce sont des modélisations approximatives dans le sens où les objectifs à travers ce type de modélisation n’étaient pas très ambitieux. Si l’on veut augmenter les performances, il faudra entrer dans le détail de modélisation de la pile à combustible. Cela va certainement complexifier un tant soit peu l’étude, mais on va certainement gagner en performance», précise le Pr Benalia. Selon ce dernier, en utilisant la technique de modélisation, le chercheur saura exactement ce qui se passe à l’intérieur de la pile, que ce soit d’une manière dynamique ou bien statique. «On a développé des modèles précis en plusieurs gammes. Car il existe des modèles à 4 états (nombre de variables), à 9 états et le plus compliqué est celui de 12 états», instruit-il. Selon le professeur, l’objectif principal de ce projet est d’intégrer la pile à combustible dans un véhicule qui fonctionnera en utilisant l’hydrogène. «Le rôle de la pile à combustible, faut-il le Pile à combustible pour véhicules Pour diminuer l’utilisation des hydrocarbures préciser, est de transformer l’hydrogène en électricité. Cela va permettre de réaliser un véhicule électrique à pile à combustible». Pour augmenter le rendement de la fabrication de l’électricité, le professeur indique qu’il est indispensable de concevoir une commande afin de gérer l’absorption de l’oxygène. «Cette technique va permettre de connaître la quantité d’air qu’on doit mélanger avec celle de l’hydrogène pour avoir un volume d’eau qui va se dégager et la quantité d’électricité qui va être fournie au véhicule pour se déplacer. Dans ce caslà, le véhicule ne va pas rejeter du CO2 mais plutôt du H2O», explique-t-il. Concernant la commande, le professeur informe que son équipe utilise des méthodes innovantes. «Il y a déjà des études existantes qui utilisent des commandes classiques. Nous essayons de regarder l’ensemble des phénomènes incertains qui influencent le comportement de la pile à combustible. Et cela est intégré dans la conception de cette technologie. En faisant cela, cette dernière va rejeter ces incertitudes sur le comportement de la PAC. On a utilisé des méthodes issues des commandes avancées, en particulier la commande ‘‘hybride’’. C’est-à-dire prendre le phénomène tel qu’il est et l’on essaye de mélanger plusieurs régulateurs dont chacun est optimal dans un endroit particulier», développe-t-il. S’agissant des avantages de la technologie de la pile à combustible, le Pr Benalia fait valoir les bienfaits du point de vue environnemental et également économique. «Cette technologie permet en effet de réduire le taux de la pollution provoqué par l’émission de gaz à effet de serre, en l’occurrence le CO2. Pour ce qui de l’aspect économique, il s’agit de minimiser l’utilisation des hydrocarbures», expliquet-il. OBSERVATION La pile à combustible est un boitier fermé dans lequel on ne peut se permettre d’introduire de l’électronique. Ce qui mène l’équipe de recherche à poser la problématique suivante : serait-il possible d’estimer les variables dissimulées à l’intérieur de la pile à combustibles à partir des mesures faites à l’extérieur ? «Partant de ces mesures, on fait des programmes qui tournent dans un microcontrôleur dont l’objectif est d’estimer les températures, les pressions, les concentrations, etc. Il est important de savoir que ces estimations sont utiles pour la commande afin de contrôler et surveiller la pile à combustible», enseigne le professeur qui fait savoir que la PAC risque d’exploser en cas de fortes températures : «C’est une bombe à retardement.» La pile à combustible est un projet innovant dont certains pays ont déjà tenté l’expérience il y a de cela plusieurs années, à l’instar du Japon. Mais la commercialisation de ce nouveau produit reste encore timide. «Certains s’interrogent sur la noncommercialisation de ce type de véhicules électriques à pile à combustible. Il convient d’indiquer que ces véhicules sont à des prix astronomiques», révèle le chercheur. Pour étayer ses propos, il donne l’exemple du prix d’un bon véhicule classique estimé à 20 000 euros, ce même véhicule une fois équipé de la technologie de la PAC pourrait atteindre les 100 000 euros. «Ce prix est justifié par l’utilisation des matériaux nobles dans la fabrication de cette technologie». Pour réduire ces coûts, aujourd’hui les chercheurs à travers le monde travaillent sur la simplification des procédures de fabrication de la pile à combustible. Ils tentent également par des recherches avancées de sécuriser les éléments que comporte cette pile. «Il existe un autre problème qui bloque la commercialisation de ce type de véhicules : l’autonomie. Je vous ai dit tout à l’heure qu’il faut une commande qui soit performante dans le sens où le véhicule ne doit pas consommer une forte quantité d’hydrogène pour rien, car cela peut réduire son autonomie. Donc, pour garantir un lancement avec succès, les chercheurs doivent pallier ces problèmes pour pouvoir mettre ces véhicules sur le marché», prône le Pr Benalia. Passionné par son domaine de recherche, le vice-recteur de l’université de Laghouat lance un message aux chercheurs algériens : «Je voudrais dire aux chercheurs algériens qu’il faut travailler dans le domaine des hydrocarbures, car on est par nature un pays producteur. Il ne suffit pas d’exporter cette richesse, mais de l’industrialiser ici. Pour ce faire, il faut effectuer des recherches scientifiques. Il est vrai qu’il est important de maîtriser les énergies renouvelables, mais il faut aussi développer l’énergie fossile», conclut-il. 16 Formation Mercredi 11 mai 2016 Chimie générale, analytique et organique, traitement des eaux, environnement, pollution et eaux usées, techniques d’analyse… les stagiaires de l’Institut de formation spécialisée en contrôle de qualité des produits agroalimentaires de Blida profitent d’une formation de haute qualité d’une durée de 30 mois. Entre laboratoires et sorties sur le terrain, les apprenants cumulent ainsi un savoir à la fois pratique et théorique. BTS en traitement des eaux Les laveurs d’eau L Samir A zzoug [email protected] Photographies : B. Souhil ’eau est la source de toute vie. Plus précieuse que toutes les ressources de la Terre, elle est, par sa rareté, devenue un enjeu stratégique. Devant cet état de fait, l’homme a inventé des procédés et des techniques pour limiter les pertes, récupérer ce qui peut l’être, et économiser cette ressource. Barrages, réseaux d’alimentation, systèmes de récupération des eaux pluviales, stations d’épuration et de dessalement, ou carrément transport d’icebergs, toutes les possibilités sont exploitées. De ces innovations, des métiers sont nés. A l’Institut de formation spécialisé en contrôle de qualité des produits agroalimentaires de Blida, le BTS en traitement des eaux commence à faire des émules. «Mal connue avant, cette spécialité commence à être très demandée par les stagiaires», s’en réjouit Mme Louadj, enseignante de la spécialité. Sur le tableau blanc, le cours du jour est consacré à la présentation d’une petite station de traitement des eaux. «L’essentiel de la formation devrait se faire sur le terrain», prône la formatrice. Le rôle du technicien supérieur en traitement de l’eau est chargé de contrôler la qualité du liquide. Cela porte d’abord sur la recherche des microorganismes, particulièrement les bactéries et les virus qui peuvent nuire à la santé de l’homme, ses ressources, ses animaux et ses cultures. «Durant la formation, on apprend aux stagiaires les différentes méthodes de traitement des eaux. Toutes les eaux : celles de surface, les souterraines, potables, usées ou encore industrielles», instruit Mme Louadj. Pendant les 30 mois du cursus dont six en stage pratique, les apprenants devront suivre les enseignements indispensables dans des spécialités lourdes. Chimie générale, analytique et organique, traitement des eaux, environnement, pollution et eaux usées, techniques d’analyse… etc, le programme est chargé. Dans le riche laboratoire de l’établissement, des stagiaires concentrés scrutent au microscope l’évolution de certaines bactéries dans un milieu préparé. «Je suis passionné par le côté pratique. J’adore manipuler la verrerie et regarder la transformation des milieux», s’enthousiasme un jeune apprenti en tablier blanc. Le traitement des eaux est une activité plus complexe que ce qu’on peut imaginer a priori. Pour avoir une eau claire, saine qui coule du robinet, de nombreux contrôles préalables sont effectués. En plus de la recherche de bactéries et autres virus nocifs, il s’agit également de mesurer les paramètres physico-chimiques tels que le PH (Potentiel hydrogène), la température, l’oxygène dissous, le nitrate, l’azote, le phosphore, les métaux lourds, pesticides et autres. Et si on a tendance à résumer ces contrôles à la seule eau potable, il faut savoir que les techniciens supérieurs en traitement des eaux scrutent également celles industrielles. L’INSFP de Blida est spécialisé dans le contrôle des produits ; donc, en termes de contrôle justement, il prend particulièrement en considération le traitement des eaux industrielles pour l’industrie agroalimentaire. «La bonne qualité de l’eau est primordiale dans cette industrie. Il ne s’agit pas seulement d’éviter les maladies, mais il faut savoir que l’eau influe considérablement sur la qualité du produit, sur le goût même», précise Mme Louadj en assurant qu’actuellement la grande majorité des entreprises ont installé leurs propres laboratoires d’analyses. Une bonne information que les apprentis ont saisie au vol. C’est, bien sûr, pour eux, synonyme de disponibilité de postes de travail. Amusée, l’enseignante rassure ses élèves. «Ne vous inquiétez pas, votre spécialité est prisée partout et dans tous les domaines : l’industrie pharmaceutique, les détergents, l’alimentaire, les cosmétiques et autres ; car l’eau est partout», fait-elle remarquer. Par ailleurs, le traitement et le contrôle de la qualité de l’eau sont présents également au niveau de plusieurs institutions et entreprises de l’Etat. Des services d’hygiène des APC, daïras et wilayas aux entreprises d’AEP en passant par les stations d’épuration et celles de dessalement de l’eau de mer. «Sincèrement, je ne m’inquiète pas pour mon avenir professionnel. J’ai opté pour cette spécialité par choix. Je sais qu’au pire je trouverai un poste au niveau de ma commune», assure l’un des stagiaires en début de cursus. Questionnée sur les normes algériennes appliquées justement au traitement des eaux, l’enseignante est catégorique. «Nous sommes aux normes internationales. Les nôtres sont meilleures que celles en cours dans la plupart des pays africains», déclare-t-elle en spécialiste du domaine. Seulement, reconnaît-elle, reste le problème du traitement des eaux usées. «Ce traitement coûte très cher. Utiliser les produits organiques ou par bioaccumulation prend beaucoup de temps, cela reste très lent. Et nous, Algériens, nous sommes impatients. On veut des résultats tout de suite», regrette-t-elle. Plus qu’un simple métier de contrôleur, le traitement des eaux est une spécialité de santé publique. Une fois les BTS en traitement des eaux de l’INSFP de Blida diplômés, ils auront la lourde tâche de garantir la conformité et la potabilité de l’eau, source d’un large éventail de maladies et pas des plus anodines. Il s’agit du choléra, de l’hépatite, du paludisme et d’autres affections dont le simple énoncé refroidit l’ardeur des plus assoiffés. Ces stagiaires sont formés en fait pour laver l’eau. Quoi de neuf 17 Mercredi 11 mai 2016 LABORATOIRE «PUR» DE L’UNIVERSITÉ BATNA 1 Sortie en juin des premiers experts de la route C’est dans un mois que sortira la première promotion de Master en psychologie des usagers de la route. Un diplôme inédit dans une filière inédite qui, bon gré mal gré, aura forcé son entrée dans le cursus de l’université Batna 1. A Batna. Naïma Djekhar [email protected] partir de juin prochain, des diplômés dans cette filière pourront mettre à l’épreuve du terrain leur formation en attendant d’ouvrir une autre graduation, celle du doctorat. Tout cela est devenu possible grâce au laboratoire de psychologie des usagers de la route (PUR), drivé par son directeur Mohamed El Hadi Rahal Gherbi qui nous en parle : «Le laboratoire de la psychologie des usagers de la route qui relève de la faculté des sciences humaines et sociales a été mis en place en 2009. Il y avait urgence d’apporter des solutions scientifiques aux questions inhérentes au phénomène des accidents de la route qui devient alarmant compte tenu des bilans annuels.» Les chercheurs, répartis sur cinq équipes, sont on ne peut plus motivés dans leur mission. Ils s’attellent à appliquer leur feuille de route axée sur quatre questions majeures. Il s’agit de déterminer «les facteurs de la propagation des accidents de la circulation en Algérie, l’influence des facteurs psychologiques dans l’aggravation de ce phénomène, les déterminants juridiques et organisationnels qui contribuent à leur propagation, et en enfin comment les facteurs culturels et sociaux jouent-ils un rôle dans l’accroissement des accidents de la circulation et quels sont les moyens de prévention et de prise en charge des victimes», expliquera le Dr Salhi Hanifa du même laboratoire. L’université Hadj Lakhdar Batna 1 dispose de 34 laboratoires de technologie et 34 autres pour les sciences humaines, dont celui de la psychologie des usagers de la route. Ce dernier, qui existe depuis seulement sept ans, est le 1er laboratoire du genre sur le territoire national, d’où l’importance de la mission qui lui est dévolue. Mais il se trouve qu’il est en mal de visibilité, selon son premier responsable. D’où l’organisation de journées d’études dont la première en 2013, suivie d’une deuxième en 2015 et d’une troisième en avril 2016. Pour aboutir à des résultats probants, le laboratoire a recours à d’autres spécialistes en sociologie, droit, criminologie, médecine et biomécanique. «Les équipes de recherche composées d’enseignants et de doctorants, outre leurs travaux, assurent la formation destinée essentiellement aux élèves des corps constitués», selon le Dr Salhi qui rappellera que les travaux de recherche portent sur les attitudes et comportements de l’automobiliste, attitudes et comportements du piéton, impact et politique de communication, impact des sanctions…, entre autres. UN PHÉNOMÈNE DANS TOUTES SES DIMENSIONS La prévention dans le secteur de l’éducation est aussi le credo de ce laboratoire qui entreprend différentes campagnes destinées aux écoliers «Même les campagnes de sensibilisation telles qu’elles sont menées actuellement n’auront jamais l’effet escompté faute de méthodologie», nous précisera El Hadi Rahal. Et d’ajouter : «Il faut utiliser des critères scientifiques pour une meilleure efficience des actions ciblées.» A cet effet, le laboratoire en question a introduit des propositions auprès de la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit, pour intégrer «dans chaque cours 10 minutes sur la culture routière» dans les trois paliers. Pour l’heure, il n’y a pas eu de réponse de la part de la tutelle. Mais cet universitaire et son équipe ne baissent pas les bras malgré la réticence manifeste affichée à l’égard 2e édition du Forum université Badji Mokhtar Annaba/entreprises de leurs recherches : «L’université est appelée à s’impliquer dans la société, son évolution et son environnement par le biais de la recherche qui aborde les choses d’une manière cartésienne», conclut-il. Dans cette stratégie qui se met doucement en place, le laboratoire ambitionne «le développement des moyens de transport, la participation effective aux programmes de la politique préventive de la sécurité routière, l’action pour la sécurité routière, la promotion et le développement des sciences humaines et sociales, et enfin le développement local et le bien-être de la population». Et on insistera sur la culture et l’éducation routières en amont. Dans cette approche psychologique des usagers de la route, il n’est pas exclusivement question du conducteur. Le piéton y est aussi un élément. Qu’il soit enfant ou adulte, il ignore parfois la signification des signalisations et des précautions à prendre avant de traverser la route. C’est le résultat des travaux conduits par le Dr Salhi Hanifa. Et de mettre le doigt sur le problème de la formation assurée par «la qualité de la formation du conducteur qui manque de l’essentiel. Il n’est pas pris en compte les capacités cognitives, psychologiques, culturelles et sociales». Selon les bilans officiels, on recense annuellement en Algérie plus de 4000 morts et plus de 20 000 blessés dans des accidents de la circulation. Ce qui, statistiquement, classe malheureusement le pays parmi les premiers en termes d’accidents et de décès. Ramener à zéro le nombre des accidents mortels relèverait du miracle. Les réduire est fort possible avec l’inclusion de moyens et d’une approche scientifique et non uniquement avec des batteries de lois et de mesures répressives. Le facteur humain étant le premier responsable dans 90% des accidents de la route, la mise en place de mécanismes adéquats est un objectif. «Comme l’usager de la route, le concepteur des véhicules, l’aménageur des circuits est un être humain et automatiquement il est responsable de tout ce système complexe. La complexité de la situation routière avec l’évolution actuelle de l’urbanisation de nos villes ‘‘engendre’’ des données nouvelles à prendre en considération dans la formation des conducteurs et des piétons. Préparer le citoyen à être éveillé, attentionné, prévenant dans son comportement routier, conscient de sa responsabilité envers soi et envers l’autre (concitoyen) est une condition sine qua non pour diminuer le nombre des accidents qui suivent malheureusement une courbe ascendante», indiquera El Hadi Rahal. Les premiers diplômés de cette spécialité auront à assumer une lourde tâche. Ils seront les pionniers dans un secteur connu pour ses hécatombes. «Il faut d’abord savoir que cette formation est venue comme réponse au constat dramatique sur nos routes… la gravité de la situation nous a poussés à nous ‘‘aventurer’’ dans cette formation de «psychologie de la circulation», niveau Master. Nos objectifs sont clairs : analyse scientifique des comportements des usagers de la route, qualité de formation pour les conducteurs, sensibilisation, éducation routière, biomécanique (complémentarité homme/véhicule), intelligence territoriale, prise en charge des victimes et de leurs familles et proches… bref, une panoplie de modules qui traitent la question dans toutes ses dimensions», conclut notre vis-à-vis. Institut des sciences et de la technologie de Tizi Ouzou ◥ Dix entreprises signeront aujourd’hui des ◥ Journée d’étude sur le stress au travail C’est une véritable opportunité pour les étudiants de l’université Badji Mokhtar de Annaba (UBMA) qu’offre la deuxième édition de son forum avec les entreprises publiques et privées qui se tiendra aujourd’hui, mercredi, à l’amphi Abdelkrim Bezzaz, Faculté des lettres, des sciences humaines et sociales d’El Bouni. En effet, l’employabilité et le partenariat seront les maîtres-mots de cette rencontre à laquelle prendront part une cinquantaine d’exposants dont des micro-entreprises réalisées dans le cadre du dispositif Ansej. Selon les organisateurs, «l’objectif essentiel de ce forum est d’opérer un ancrage profond de l’UBMA dans son environnement socioéconomique à travers le renforcement du partenariat avec les entreprises ; la promotion et la valorisation des offres de formations dispensées par l’université Badji Mokhtar ; l’adaptation de nos offres de formations aux besoins du secteur socioéconomique ; la prise en charge des préoccupations des entreprises par les laboratoires de recherche de notre université, et surtout la promotion de la culture entrepreneuriale». A cette occasion, Amar Haïahoum, le recteur de l’UBMA, a annoncé à El Watan-étudiant qu’«ArcelorMittal Algérie, le Parc national d’El Kala, Urban, Evolab, l’Ordre des architectes, les directions du tourisme, de la culture, de l’emploi et de la pêche, L’Institut des sciences et de la technologie (IST) de Tizi Ouzou a abrité une journée d’études sous le thème : «Le stress au travail : un défi collectif». Cette rencontre, qui s’inscrit aussi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, a été animée par le Dr D. Sidhoum, un spécialiste en la matière. Ce dernier a décortiqué longuement ce thème en compagnie d’invités, notamment des femmes et des hommes, cadres, gérants d’entreprises, responsables des ressources humaines et enseignants. Il ressort des débats instaurés par le conférencier avec le parterre des invités que ce mal «touche parfois ses sujets après des interactions s’imbriquant avec le ‘‘désordre’’ de comportements au sein de la famille, puis de ‘‘l’ordre’’ qu’impose la discipline extérieure, les ‘‘règles’’ de l’environnement, du lieu de travail…, ce qui aboutit au cumul de certains ‘‘paradoxes’’ pouvant générer le stress.» Le Dr Sidhoum dira «qu’il faut toujours donner de l’importance à notre vécu, parce qu’il revient à chaque fois et a des impacts et relations directs avec notre comportement dans notre milieu de travail.» Il a expliqué que les «dangers psychosociaux» sont des facteurs susceptibles de provoquer un stress chez toute personne en milieu de travail ou de formation. Ces facteurs sont définis comme un «danger psychosocial» généré à partir d’interactions entre le milieu du travail, son contenu, la situation organisationnelle, les conventions avec l’UBMA ainsi que l’entreprise privée Mahbouba ont pratiquement confirmé leur besoin à l’effet d’accueillir nos étudiants pour un stage de formation pratique. Une fois achevé, ce dernier sera suivi, en cas de satisfaction, d’un contrat de travail. J’appelle nos étudiants à saisir cette opportunité.». De son côté, le Dr Feriel Boukheroufa Sakraoui, vicerecteur chargée des relations extérieures, de la coopération, de l’animation, de la communication et des manifestations scientifiques : «L’organisation de ce forum avec les partenaires socioéconomiques est devenue une nécessité. L’université Badji Mokhtar de Annaba porte fièrement 97 laboratoires de recherches, toutes disciplines confondues. Tout ce savoir-faire nous sommes en train de le mettre à la disposition des entreprises publiques et privées. Aujourd’hui, nous leur présenterons toutes les opportunités qu’on peut créer entre l’environnement socioéconomique et nous-mêmes. La porte est ouverte pour la collaboration et pour l’interaction. Que nos étudiants puissent avoir une visibilité sur l’employabilité et que les employeurs puissent dénicher leurs besoins». Lors de la première édition, l’université de Annaba avait signé cinq conventions avec différentes entreprises. Cette année, elle a pu en sensibiliser dix avec lesquelles elle signera aujourd’hui des conventions. Azzouz Leila capacités du travailleur, ses besoins, sa culture et ses considérations personnelles extraprofessionnelles qui peuvent, suivant ses perceptions et son expérience, influer sur la santé, le rendement et la satisfaction au travail. En matière de prévention contre le stress en milieu professionnel, l’on a insisté sur la nécessité de «veiller à doter ces milieux en personnel adéquat, de permettre aux travailleurs de donner leur avis sur la façon dont le travail doit être exécuté, d’évaluer régulièrement, lorsqu’il y a surcharge de travail, les contraintes de temps, y fixer des délais et des horaires raisonnables…». D’autres formes de prévention contre ce mal ont, en outre, été proposées, à savoir «favoriser les contacts sociaux entre les travailleurs, veiller à ce que le lieu de travail soit exempt de toute violence, renforcer les motivations, insister sur les aspects positifs et utiles du travail, veiller à l’adéquation entre l’emploi et les compétences, attribuer des tâches en fonction de l’aptitude physique, psychologique et de l’expérience, proposer des formations appropriées, assurer l’équité et la transparence dans les traitements…». En tout état de cause, l’initiative organisée par l’IST de Tizi Ouzou, un établissement de formation professionnelle privé agréé par l’Etat, est louable à plus d’un titre, tant ce thème de stress en milieu du travail a tendance à prendre de l’ampleur en Algérie. S. Yermèche El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 18 PUBLICITÉ mer 300m2 bâti 140m2 jardin, gge. Tél. : 0665 689 500. Ag. AFFAK Birkhadem vend villa R+2. Tél. : 0665 689 500 Ag. AG vend un niveau villa F4 1er éta. 170m2 avec garage semi-finie Birtouta, acte. Tél. : 0550 546 641 PART. vend carcasse rdc semi-finie sup. 365m2 bâti 133m2 lot Hoicini R. Bouira. Tél. : 0670 194 555 AG vend villa 640m2 R+1 Dély Ibrahim. Tél. : 0559 598 121 VENTE D’APPARTEMENTS ORAN vend F4 de 156m2, top luxe, équipé de toutes commodités, double façade, vue sur mer + un garage et une débarras en sous ol, à la résidence Eden Bel Air. Tél. : 0560 646 667 PROMO IMMO vend F3 à Hamadi apport 10% et possibilité crédit bancaire. 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Contact : [email protected] SOCIÉTÉ d’études et d’engineering recrute pour ses projets à Alger, Oran, Chlef des ing. et techniciens spécialités électricité fluides structure topo et VRD. Envoyez CV : [email protected] - Fax : 021 44.54.54 DEMANDES D’EMPLOI JF 26 ans licence en finance et comptabilité, exp. 3 ans cherche un travail dans le domaine à Alger. Email : [email protected] Tél. : 0796 66.17.93 F. véhiculée comptable, exp. 17 OFFRE Ophtalmolgiste cède, en raison dʼun départ à la retraite, un cabinet en pleine activité sur les hauteurs de Hydra à Alger. Pour contact. : Tél. : 0557 35 52 22 ans, occup. assis. service importation, maîtrise l’outil informatique cherche travail. Tél. : 0771 96.33.12 RETRAITÉ cherche emploi comme DRH gestion de personnel déclaration CNAS exp. 30 ans. Tél. : 0661 99.30.32 JH. possède camion frigo cherche emploi. Tél. : 0558 93.40.90 ING. chef de projet en BTPH planification organisation suivi trvx et coordination, 23 ans exp. cherche emploi. Tél. : 0771 86.35.96 - 0551 79.84.11 J.H. ing. électrotechnique 3 ans exp. cherche emploi ds le domaine. Tél. : 0777 15.89.42 H. 17 ans d’exp. finance et comptabilité tenue compta, bilan G50 et S. sociale et maîtrise anglais. Environs Alger disp. immédiat. Tél. : 0770 11.20.08 JF. diplômée en traduction langues arabe, français, allemand, licence et master «1» en lettres modernes cherche emploi. Tél. : 0674 77.57.91 EX-GESTIONNAIRE d’un cabinet d’expertise comptable et commissariat aux comptes DFC, DRH cherche emploi. Tél. : 0558 84.57.22 J.DAME cherche emploi comme garde-malade couchante. Tél. : 0773 93.18.68 CHAUFFEUR retraité 30 ans d’exp. habitant Zéralda cherche emploi. Tél. : 0663 28.43.37 CHARGÉ d’exploitation et de gestion maintenance bâtiment planification d’opérations préventives et correctives maîtrise GMAO cherche emploi. Tél. : 0771 86.35.96 - 0551 79.84.11 JH. 43 ans, études supérieures dans l’administration générale + diplôme finance, comptabilité, audit, 16 ans d’exp. Tél. : 0661 92.76.93 GARDE-MALADE couchante expérience avérée dans le domaine cherche emploi. Tél. : 0553 04.40.87 JH. 30 ans ing. en génie industriel de l’Ecole nationale polytechnique, 3 ans d’exp. en production et logistique disponible immédiatement cherche emploi. Tél. : 0670 14.04.30 El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Qui manque d’habileté. Badiane 2.Discours. Etude minutieuse 3.Eclat de rire. Examen. Fâcheuse habitude. Note de rêve 4.Mince. Militaire de l’infanterie de marine 5.Qui ne rouille pas. En passant par 6.Vaisseau sanguin. Assommé 7.Très pénétré. Fruit. Lettre grecque 8.Crie tel le crapaud. Stère. Tournes 9.Contracté. Mouettes. Réfléchi 10. Opération de postier. Avant midi. Ville des Pays-Bas. Lac des Pyrénées 11.Elément à charge. Porte avec violence. Unité de mesure d’éclairement lumineux 12.Ville du Canada. Etait au courant 13.Mouvement d’oscillation sur un bateau. Se dit pour des regards obliques et menaçants 14.Marque le choix. Pas question ! Ville du Nigeria 15.Support de véhicule. Objet faux. Affaiblir. HORIZONTALEMENT : 1.Blessure d’amour-propre 2. Partisan de la doctrine d’Arius. Plante toxique pour les animaux. Restes 3.Note. Chant arabe. Personne indésirable 4. Ancêtres. Puissance. Saint portugais 5.Services secrets. Cité légendaire bretonne. Dur au toucher 6.Reprise sur ring. Boucle de ceinture 7.Don mal distribué. Cours suisse. Attention 8. Incendiées. Dénué de jugement 9.Tantale. Elévations verticales. Drame jaune 10.Voies d’ccès. Assemblée 11.Planchette de bois. Songe. Cri des bacchantes 12.Coin de chambre. L’égal de Platon. Laborieux 13.Initiales pour grande capitale. Deux sur huit. Praséodyme. Fruits oléagineux 14.Peintre algérien. Amérindien 15.Voie lactée. Inutile. En béton. Quinze sur 15 1 N° 731 Tout Codé 1 5 4 6 7 8 5 8 6 7 N° 4431 Définition du mot encadré 8 9 4 IV 6 VII 7 VIII 8 IX 10 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.DISPENDIEUSES 2.EDICTER. PRESTES 3.MER. AU. HA. MEROU 4.AA. VIERGE 5.GLAISE. ARTERE 6.OE. OC. RIAL 7.EPISCOPAL 8.IPECA. AS. PIMENT 9.QUORUM. ES. SEUL 10.UT. CHENE. ER 11.ERRER. ESOPE. RAS 12.IGLOOS. BI. SE 13.PD. LUSITANIE. FE 14.REVET. TETANISER 15.OSE. ERES. LONGUE. 7 9 Solution Sudoku précédent 8 1 2 8 2 6 4 7 6 4 9 2 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 2 8 3 9 6 13 6 6 8 3 3 5 11 3 5 5 6 10 8 2 11 12 11 5 9 3 2 10 8 11 12 3 14 3 6 16 10 8 7 3 17 3 2 3 5 2 11 7 2 20 3 1 7 8 9 10 irréalisables action de plonger 7 2 4 9 6 1 3 8 5 9 1 8 5 3 4 2 6 7 5 6 3 2 7 8 9 1 4 2 3 1 7 5 9 6 4 8 6 4 7 3 8 2 5 9 1 8 9 5 4 1 6 7 3 2 4 7 2 8 9 3 1 5 6 action d’engendrer 1 8 9 6 2 5 4 7 3 3 5 6 1 4 7 8 2 9 VERTICALEMENT 1- Très. 2 - Système de freinage - Exposer. 3- Russe par exemple - Vient avant nous. 4- Entière - Bloc éclaté. 5-Support de trafic - Refus de gosse - Note. 6- Illettré. 7Porter préjudice - Premier cadeau fait à un enfant. 8 - Se dit d’une femme en voie d’accoucher - Baie du Pacifique. 9Traditions - Répète sans cesse. 10 - Délaisser un lieu. SOLUTION N° 4430 HORIZONTALEMENT I- SOUTENABLE. II - EVERTUER. III- DA - ARIDITE. IV - ETAME- EGEE. V - NI - PSI - AL. VITOTO - INNES. VII - ANALE - AT. VIII - INCITATION. IX - RE - NERON. X- ERIE - SUE. VERTICALEMENT 1- SEDENTAIRE. 2 - OVATIONNER. 3 - UE - TAC. 4 - TRAMPOLINE. 5 - ETRES- ETE. 6 - NUI - I I ARE. 7 - AEDE - NATO. 8 - BRIGANTINS. 9 -TELE. 10 - ENEE - SANTE. Fléchés Express vieux camp s’enroule sur lui-même chiffre romain te dilateras la rate pourvoir N° 4431 hommes de main qui inflige une peine 3 2 6 7 4 D 5 HORIZONTALEMENT I- Ensemble d’objets hétéroclites. II - De forme allongée. III -Lassât - Ville de Serbie. IV- Augmente le mérite de. V- Point imaginaire - Guides de chevaux. VI- En plus Prépare les grands commis - Division de l’Histoire. VIIMois - Printemps de vie - Symbole chimique. VIII- Sujet réservé à la femme - Coloris du visage. IX- Petit nouveau - Donc appris - Maître de Démosthène. X-Marche vite et petits pas. 3 18 4 X 9 2 10 3 VI 1 4 2 V 5 parer ancien alliage de bronze Chacune des roues d'un mécanisme. savantes article 6 13 3 6 6 11 5 7 11 19 9 3 6 7 3 10 8 7 2 11 12 3 6 plante purgative 7 13 7 8 19 11 bois noble 2 3 3 9 3 2 6 3 9 sousdéveloppé roi du swing 15 7 fin de verbe ce qui brille d’un faux éclat 8 X N°4431 Par M. IRATNI II 3 7 Mots croisés 10 11 12 13 14 15 III 7 3 7 3 2 8 6 3 6 I 6 9 5 2 4 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 4 1 4 REGLE DU JEU 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. DEMAGOGIQUE. PRO 2.IDEALE. PUTRIDES 3.SIR. NEO. RG. VE 4. PC. RIO. CRUELLE 5.ETA. SCEAU. ROUTE 6.NEUVE. MC. OS 7.DR. RIA. HESITE 8.HERISSEES. TES 9.EPAR. AC. SNOBAT 10.UR. GALOP. EPINAL 11.SEMER. PIS. INO 12.ESE. TRAMEE. SEIN 13. STRIE. LEURRE. SG 14.EO. RU. NL. FEU 15.USURE. UT. ESPERE. Sudoku 2 N° 4431 attaches événement malheureux solution divinité féminine 6 arrête 11 5 13 18 3 13 5 3 2 11 5 9 3 14 19 2 13 16 17 6 20 10 3 21 3 6 3 2 6 7 17 8 3 technétium vagabonda long temps vieux do 21 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : fiables deux pour une pige possessif article de Tolède EXIT - GRETA GARBO SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : CARBURANT / RETROUVA / ELEE / IR / ERNE / CET / EM / UTAH / EU / EVIAN / ENTOURAGE / TE / LIN / DA / CELTES / INO / ETA / BROUTE / RU / ENTERRER. VERTICALEMENT : PARLEMENTAIRE / REER / UTE / NON / OBTENU / COUT / UR / ETEULE / TE / TROP / AVRIL / ER / AU / CHIANTE / ENVIE / AG / ETRE / TARTINE / SAUR. malpropre ferment Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 21 L’ÉPOQUE Les veillées de Tliba Séminaire international de la zaouia El Hilal de Chebli La zaouïa El Hilal de Chebli (wilaya de Blida) organise, les 11 et 12 mai, un séminaire international sur le thème : «Les zaouïas et les écoles coraniques : réalité et perspectives». Cette année, dans sa dixième édition, le séminaire international de la zaouïa sera placé sous le haut patronage de Son Excellence le ministre des Affaires religieuses. Il accueillera, en plus de la quarantaine de conférenciers des différentes universités du pays, le docteur Ettelili Mounir, de la célèbre Djamia Ezzitouna et ex-ministre des Affaires religieuses de Tunisie, Cheikh Mohammed Lamine Ould Daddah, de Mauritanie et résidant à Khartoum (Soudan) et le docteur Lou’ay Aïssa, ambassadeur de la Palestine, qui parleront des zaouïas et des écoles coraniques dans leurs pays respectifs. Une femme de 70 ans donne naissance à son premier enfant Une Indienne de 70 ans a donné naissance à son premier enfant et déclaré hier ne pas se sentir trop âgée pour devenir mère. Daljinder Kaur a accouché le mois dernier d’un garçon après avoir eu recours à une fécondation in vitro (FIV) dans une clinique spécialisée de l’Etat de l’Haryana (nord). Le couple, marié depuis 46 ans, avait abandonné pratiquement tout espoir d’avoir un enfant et devait affronter le mépris de son entourage, dans un pays où l’infertilité est souvent considérée comme une malédiction voulue par Dieu, a confié Kaur. «Dieu a entendu nos prières. Ma vie est désormais bien achevée. Je m’occupe seule de mon enfant, je me sens tellement pleine d’énergie. Mon mari est très attentionné et m’aide autant que possible», a affirmé Kaur depuis la ville d’Amritsar (nord). Le boxeur philippin Manny Pacquiao dans un fauteuil de sénateur Palais de la Culture Moufdi Zakaria ■ Aujourd’hui mercredi, à 14h, le docteur Bensegueni Nadir animera un récital de poésie intitulé : Les fleurs naissent pour se faner. Le récital se déroulera à la bibliothèque du palais de la Culture. 19.55 SÉRIE GREY’S ANATOMY Saison 11, épisode 21. Derek est témoin d’un important accident de voiture. Il reste sur les lieux du drame pour secourir les blessés. La situation est complexe car il n’y a pas de réseau ; il ne peut pas prévenir les secours. Winnie lui prête main forte. Hélas, alors qu’une ambulance et... L ’administration électronique et les services pour le citoyen ont été au centre des débats de la 17 e édition du Salon international du futur technologique (Siftech) organisé à Oran. Un thème d’actualité, qui a suscité un vif intérêt et qui a démontré que les TIC sont loin de constituer un moyen de divertissement ou un effet de mode. «L’Algérie est un pays plein de potentiel avec de gros chantiers en cours, notamment avec la modernisation de l’administration (e-administration) et le e-paiement. Ces deux projets, à eux seuls, peuvent offrir beaucoup de travail aux entreprises algériennes et étrangères et constituent la locomotive du développement de notre économie», a souligné Benali Moussa, directeur du Salon. La numérisation est ainsi une priorité pour le développement numérique du pays. L’organisateur a envoyé un message subtil : la vraie force de ce pays n’est pas uniquement le pétrole, mais cette jeunesse, dont le potentiel de créativité ne cesse d’ébahir chaque jour. Le monde change, évolue, prend diverses trajectoires ; bref, il se métamorphose et notre pays ne peut tourner le dos à toutes ces évolutions. Dans une rencontre avec les responsables d’Ericsson, on a effleuré le futur proche. Le suédois parle de «société en réseau» et de nouveaux modes de consommation en matière de services technologiques, où chaque personne et chaque secteur ont le pouvoir de réaliser leur plein potentiel. Le cloud (nuage 20.00 DOCUMENTAIRE ACCUSÉ Sur les conseils de son épouse, Jean, 50 ans, devient le chauffeur privé de Colette, une veuve fortunée de 75 ans. Rapidement, il se lie d’amitié avec cette femme fantasque et drôle. Ils partagent la même passion pour la peinture. Colette lui donne bientôt des cours. Leur belle complicité se transforme en amour. Mais Colette apprend qu’elle va mourir. informatique), le haut débit et la mobilité sont les piliers du nouveau monde. La société en réseau prend forme. Ainsi, près d’une personne sur deux utilise plusieurs réseaux sociaux et une personne sur trois contribue à l’économie de partage. Quelque 20% des 16-19 ans passent quotidiennement plus de 3 heures sur YouTube, 50% des propriétaires de smartphones désirent pouvoir se connecter aux appareils électroménagers de leur domicile et 55% d’entre eux estiment que les briques utilisées pour construire les maisons pourraient contenir des capteurs pour détecter les problèmes de moisissure, de fuite ou des problèmes électriques dans les cinq ans à venir. De son côté, Algérie Poste a participé à ce Salon, mettant en avant sa nouvelle prestation : anwi. Il s’agit de permettre au facteur d’aller audelà de la distribution du courrier, dont le volume ne cesse de diminuer et de fournir d’autres services. Les TIC ont complètement chamboulé le secteur de la Poste, qui doit miser sur la monétique pour survivre. Emploitic.com, organisme de recrutement agréé par l’Etat, et l’ANEM, sont aussi présents avec un grand stand pour offrir le meilleur de la technologie et un suivi personnalisé. Le e-recrutement s’impose de plus en plus comme un canal fiable pour trouver un job et l’empreinte des technologies est visible. L’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT) était aussi présente pour faire connaître sa mission face aux enjeux de l’économie numérique. Kamel Benelkadi GUELMA Un implant cochléaire pour le petit Mohamed Chafie C La star philippine de la boxe, l’octuple champion du monde, Manny Pacquiao, était quasiment assuré hier d’occuper un fauteuil de sénateur, selon un décompte portant sur plus de 90% des voix. Le sportif de 37 ans, qui s’est retiré du ring en avril dernier après sa victoire contre l’Américain Tim Bradley, est sur le point d’entrer dans l’arène sénatoriale après les élections de lundi, ce qui pourrait l’aider à réaliser son rêve d’accéder un jour à la Présidence. Après dépouillement de plus de 91% des bulletins de vote, le champion avait recueilli 14,94 millions de suffrages, largement plus qu’il n’en faut pour entrer au Sénat. Pacquiao est arrivé huitième sur 50 candidats, pour 12 postes de sénateurs à pourvoir. Manny Pacquiao n’a pas terminé le lycée et est sorti des limbes de la pauvreté pour devenir l’un des sportifs les mieux payés du monde. El Watan - La société en réseau en marche PHOTOS : D. R. C’est un véritable conseil de wilaya qui se tient quotidiennement en début de soirée au niveau d’un fast-food branché sur la corniche de Annaba, précisément face à la plage Rizi Amor. En effet, le vice-président de l’APN, Tliba Bahaeddine, son cousin, le P/APW de Annaba, et parfois le P/ APC et le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seybouse veillent jusque tard dans la nuit. Avant de quitter les lieux, une facture salée est réglée, au grand bonheur du propriétaire des lieux qui applique des prix à la hauteur des commodités. Cette situation a irrité plus d’un habitant, sachant que la wilaya de Annaba souffre d’un délabrement jamais constaté auparavant. «Paradoxalement, ce sont tous des élus, c’est-à-dire des hommes publics. Cependant, ils n’ont cure des préoccupations de leurs électeurs annabis. Ils préfèrent profiter des faveurs de leur poste en attendant les prochaines élections. Mais cette fois-ci, ça ne sera pas le cas, puisque l’Algérie est en crise chronique», tonnent des habitants de Annaba. Ils interpellent le wali afin de les rappeler à l’ordre pour éviter un éventuel dépassement qui semble couver au sein de la population locale. Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. TV DE L’INFORMATIQUE AUX SERVICES EN LIGNE ON VOUS LE DIT omment rester insensible à la détresse d’un père face à la surdité profonde de son unique enfant ? Ce dernier, âgé aujourd’hui de trois ans et demi, et dont la surdité diagnostiquée à l’âge de 21 mois, a engendré un gros retard dans la parole, à telle enseigne qu’il est pratiquement muet. «Je ne sais comment faire aujourd’hui. Nous savons qu’à moins d’un miracle, Mohamed Chafie ne pourra plus entendre ou parler. La consultation que nous avons faite chez un spécialiste à Annaba, en 2014, a démontré clairement que mon fils est atteint d’une surdité profonde et que seul un implant cochléaire peut lui redonner l’ouïe», nous déclare Baout Mohamed, père de l’enfant, natif et habitant de Guelma, sans emploi stable, qui a à sa charge, également, son épouse, sourde-muette. Et d’ajouter : «Bien évidemment, nous avons été orientés vers le CHU de Annaba, mais la liste d’attente au niveau du service ORL qui procède gracieusement à ce type d’intervention dépasse la centaine de patients. J’y ai quand même inscrit mon enfant. Quelques mois après, n’ayant pas eu de réponse de Annaba, je me suis dirigé avec mon fils vers le CHU de Batna. La même chose, je me suis inscrit malgré une longue liste d’attente. Depuis, rien ! Personne ne nous a contactés pour un éventuel rendez-vous.» Et de elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi conclure : «Ils m’ont proposé, pour ne pas attendre, d’acheter à mon compte un implant et de le remettre au service qui se chargera gratuitement de l’implanter à mon fils. Sauf que cet implant coûte 2,24 millions de dinars. Nous avons voulu vendre le peu de bijoux de ma femme, mais c’est largement insuffisant.» En effet, la somme est exorbitante pour ce père démuni. Une facture pro forma établie en avril 2016 atteste ses dires. Une situation clairement narrée, à laquelle il a joint un dossier bien ficelé, dont une copie nous a été remise. «Ce type de prise en charge est nouveau pour nous à Guelma», nous déclare à ce sujet Allel Bentoumi, président de l’association Promotion et protection des personnes handicapées de la wilaya de Guelma. Et de conclure : «Nous n’avons pas les moyens financiers pour le faire, mais nous devons orienter nos adhérents. Le père d’un autre enfant a réussi, il y a quelques semaines, à réunir une somme d’argent à travers de généreux donateurs. Son enfant a été opéré et sa surdité n’est plus qu’un mauvais souvenir.» Désespéré, le père de l’enfant n’a d’autre alternative que d’attendre des bienfaiteurs. Il nous a laissé son numéro de téléphone à toutes fins utiles : Mohamed Baout : 07 74 32 96 54. Karim Dadci Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 19.50 TÉLÉFILM DES RACINES ET DES AILES Longue de 324 km, la Durance prend sa source dans les Alpes, puis traverse les Alpes-de-Haute-Provence et se jette dans le Rhône. Gardiens de refuge, Nadette et Claude Devalle ont restauré un hameau d’alpage, à 2 100 m d’altitude. A Briançon et Mont-Dauphin.... 19.55 CINÉMA LA TÊTE HAUTE Séverine Ferrandot, mère trop jeune de deux enfants, laisse son aîné, le petit Malony, 5 ans, dans le bureau de la juge pour enfants Florence Blaque. Les années ont passé et Malony, adolescent instable et parfois violent, multiplie les bêtises. 19.50 CULTURE INFO HABEMUS PAPAM Le Vatican est en ébullition. Le pape vient de décéder et les cardinaux du monde entier sont réunis en conclave pour élire son successeur. Sur la place Saint-Pierre, des milliers de fidèles guettent la fameuse fumée blanche, signe que le nouveau souverain pontife a été choisi. Quand celle-ci sort enfin de la cheminée, la foule exulte... 19.55 TÉLÉRÉALITÉ RECHERCHE APPARTEMENT OU MAISON Michaelangelo, un Italien de 36 ans, vit à Paris depuis huit ans. Amoureux de la capitale, il souhaite acquérir un appartement et dispose d’un budget de 270 000 euros. Stéphane Plaza trouvera-til la perle rare correspondant à ses attentes ? 19.55 CINÉMA ENQUÊTES CRIMINELLES : LE MAGAZINE DES FAITS DIVERS Affaire Lejard : fortune fatale. Le 24 novembre 2010, près d’Avignon, Christophe Lejard, 48 ans, est découvert gisant dans une mare de sang. Il a été tué d’une balle dans la tête, près de son 4x4. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 22 SPORTS a Fédération algérienne de volley-ball a avancé la finale de la coupe d’Algérie seniors dames de cette édition 2016 à samedi 14 mai, à partir de 16h, à la salle Harcha Hacène (Alger). Elle opposera le GS Pétroliers au NR Chlef, tombeurs respectivement du Seddouk Volley-ball, et du WA Tlemcen en demi-finales. Cette décision fait suite à la participation de l’équipe nationale féminine algérienne de volley-ball (suite au retrait de l'Egypte) au tournoi international de repêchage pour les Jeux olympiques 2016, qui aura lieu du 20 au 22 mai à Porto Rico. Les Pétrolières, détentrices du trophée 2015, étaient en effet favorites pour la défense de leur titre et n'ont rencontré pratiquement aucune difficulté pour venir à bout de leurs homologues bougiotes (3-0). Dans l'autre demi-finale, qui s'annonçait pourtant beaucoup plus équilibrée, les Chélifiennes se sont également imposées assez facilement face aux Tlemcéniennes (3-0). La finale de cette édition 2016 sera probablement dirigée par la nouvelle promotion d’arbitres féminines internationales. Nacer M. Chérif Tibbehar président par intérim PHOTO : D. R. L Une équipe sahraouie invitée d’honneur Une sélection africaine invitée au tournoi Q Le karaté algérien devrait retrouver un semblant de stabilité après des mois de crise S ans président depuis le retrait de confiance à Fateh Benathmane, démissionnaire le 30 avril dernier, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de karaté-do exigée par les membres, le bureau exécutif de la FAK a désigné, avant-hier soir, le premier vice-président, Chérif Tibbehar, l’un des membres exclus par le président démissionnaire, comme président intérimaire de la fédération. Un choix approuvé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, notamment le ministre en personne, qui a prôné la stabilité au sein de la fédération, tout en exigeant de préserver une discipline qui a apporté des titres mondiaux à l’Algérie. Le nouveau président intérimaire, qui a déjà entamé son travail, aura du pain sur la planche durant les 90 jours de sa présidence, comme le stipule la réglementation. Il aura comme priorité de préparer l’assemblé générale élective dans les délais pour l’élection d’un nouveau président, qui aura à gérer la FAK jusqu’au 31 décembre prochain, soit à la date de la fin du mandat du bureau actuel et du président démissionnaire. Mais il devra également gérer d’autres dossiers, avec notamment une AG extraordinaire, samedi au siège du COA, pour la mise en conformité de la fédération aux nouvelles dispositions régissant les associations sportives, et mettre de l’ordre au sein d’une discipline à l’arrêt après plus de six mois de crise et de blocage. Il sera aussi question de préparer l’AG ordinaire pour l’adoption des bilans moral et financier de la saison 2015, qui avait été retardée en raison de la crise qui a secoué la FAK et à l’issue de laquelle Chérif Tibbehar pourra faire la demande de subvention à la tutelle et tenter de rattraper le temps perdu et remettre en marche la fédération, et de facto les compétitions régionales, nationales et même internationales. T. A. S. uatre-vingts équipes interquartiers, en plus d’une sélection africaine et une du Sahara occidental : c’est aujourd’hui que commencera la 18e édition du Tournoi national de sport de proximité, Bahia-Foot, au complexe sportif Reguig Abdelkader de Maraval. C’est Chafi Kada, président de La Radieuse et le représentant du MJS, M. Gharbi, qui donneront le coup d’envoi, avec un match d’ouverture intéressant à plus d’un titre et qui mettra aux prises une sélection africaine composée d’étudiants en Algérie, venus du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Togo et du Sénégal, à une équipe du Sahara occidental. En plus de ces deux formations, nous aurons 80 équipes inter-quartiers venues de toutes les régions du pays, comme Khenchela, Sétif, Tizi Ouzou, Médéa, Saïda, Bel Abbès, Tiaret, Mostaganem, Aïn Témouchent, Mascara et des formations d’Oran. Le nombreux public attendu aura le loi- sir d’assister à cinq rencontres, et ce, de 17h à 21h. Le président de la Radieuse, Chafi Kada, espère beaucoup de fair-play et souhaite une grande fraternité entre les différentes équipes, ainsi que chez les spectateurs, qui seront en grand nombre, comme lors des éditions précédentes. Ce public va avoir l’occasion de découvrir de jeunes talents et revoir à l’œuvre des joueurs des clubs de première division qui ont l’habitude de participer aux tournois de la Radieuse. Surtout que l’année dernière, le 18e tournoi avait connu un grand succès avec la présence, lors de la cérémonie de clôture, de Mahrez, Ghoulam, Djebbour et Meghni. Les organisateurs remercient les instances nationales et locales, ainsi que les fidèles partenaires de la Radieuse qui permettent à une grande partie de la jeunesse de s’éloigner d’abord des fléaux sociaux et de vivre d’intenses moments de football très propre. K. G. PHOTO : D. R. Le GSP et le NRC en finale ce samedi TOURNOI BAHIA-FOOT FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE KARATÉ-DO PHOTO : D. R. VOLLEY-BALL (DAMES) El Watan - Mercredi 11 mai 2016 - 23 SPORTS BELGIQUE L e néo-international algérien, Sofiane Hanni (25 ans), a reçu lundi le trophée du meilleur buteur du championnat de Belgique (Division 1) après avoir terminé la saison en tête du classement des buteurs avec 17 réalisations et 7 passes décisives avec son club, Malines. Le joueur succède ainsi à Neeskens Kebano au palmarès du Soulier d’ébène et devient le premier joueur algérien et de Malines à remporter ce trophée, décerné depuis 1992. Après cette excellente saison, qui lui a valu une sélection en équipe nationale algérienne, Hanni a reçu une offre du célèbre club belge Anderlecht pour un éventuel transfert. L’ancien joueur de Nantes s’est dit très fier de cette consécration et souhaite évoluer dans un autre club plus ambitieux pour exprimer son talent et améliorer ses performances A. B. LIGUE 2 Abdelmadjid Yahi convoqué par la LFP Les joueurs reprennent, mais… PHOTO : D. R. Hanni meilleur buteur USM HARRACH A L ATHLÉTISME ÉTHIOPIE Gebermedhin Haïle nommé entraîneur L a sélection nationale d’Ethiopie a un nouvel entraîneur, en remplacement de Yohannes Salhe. Il s’agit de Gebermedhin Haïle, qui a été désigné par la Fédération éthiopienne de football par intérim pour les deux journées restantes des éliminatoires de la CAN-2017. Le nouvel entraîneur des Walyas aura la lourde tâche de faire le plein avec sa sélection en prévision des deux prochains matches, respectivement contre le Lesotho, le 5 juin à Maseru, puis contre les Seychelles, le 2 septembre, à Addis-Abeba. L’Ethiopie, 2e du groupe J, espère engranger le maximum de points pour espérer terminer parmi les meilleurs deuxièmes afin de décrocher le billet pour la phase finale de la CAN-2017 qui aura lieu au Gabon. A. C. PHOTO : D. R. AG extraordinaire des actionnaires aujourd’hui bdelmadjid Yahi, président de l’US Chaouia, club qui a rétrogradé en Division amateur, devra se présenter lundi prochain (16 mai) devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) afin de s’expliquer sur ses «déclarations dans les médias», comme signalé sur le PV (procès-verbal) de la séance d’avant-hier. Celui-ci avait lancé des accusations d’«arrangement» de match à l’encontre des dirigeants du CRB Aïn Fekroun et de l’AS Khroub, un match qui s’est terminé sur le score d’un but à zéro en faveur des visiteurs khroubis, ce qui a permis d’ailleurs à ces derniers de rester en Ligue 2 et qui, de facto, avait fait rétrograder l’USC. Une rencontre qui s’était arrêtée à deux reprises, pratiquement pendant 26 minutes, suite à un envahissement de terrain par le public. Les supporters du CRB Aïn Fekroun demandaient à leurs joueurs de perdre la partie – le club avait assuré le maintien bien avant – pour que le rival, l’US Chaouia, rétrograde en division inférieure. Et c’est ce qui s’est passé. La Commission de discipline a, par ailleurs, prononcé une sanction de quatre matchs à huis clos à l’endroit de Aïn Fekroun pour «envahissement de terrain (récidive) avec faits aggravants (deux arrêts de la partie) et jets de divers projectiles». Pour les responsables de la Ligue, il n’y a pas «corruption» du moment que ce sont les supporters qui ont forcé les joueurs à perdre la partie. A ce titre, le joueur de Aïn Fekroun, Hichem Souakir, a déclaré sur une chaîne de télévision privée que les joueurs et le staff avaient voulu jouer le jeu, mais les supporters les ont forcés à perdre. La Commission de discipline va-telle prendre en compte ces déclarations qui confirment que le CRB Aïn Fekroun a laissé l’AS Khroub gagner ? Peu évident. Pourtant, le score de la partie est la résultante de considérations autres que celles qui devraient prévaloir. Et la déclaration de Souakir est là pour l’attester. Abdelghani Aïchoun Triste situation que vit la formation de l’USMH L a situation au sein de la formation de l’USM Harrach n’est guère reluisante. Jusqu’ici, rien d’étonnant pour un club banlieusard délaissé par ses fans et surtout par ses dirigeants beaucoup plus préoccupés par les luttes pour prendre les rênes d’une direction bipolaire, avec une lutte interne et des tiraillements entre responsables qui font l’actualité de l’USMH. Dans toute cette cacophonie, ce sont l’équipe et les joueurs qui en font les frais. Sans entraîneur, délaissés par leurs fans et abandonnés par une direction aux abonnés absents, les joueurs ne savent plus à quel saint se vouer. Sans salaire depuis cinq mois, à deux semaines du baisser de rideau sur le championnat et en l’absence d’interlocuteur, les joueurs harrachis ont observé un arrêt de travail, lundi soir, histoire d’attirer l’attention de tout El Harrach sur leur situation, avant de reprendre le chemin du travail, hier matin, et tenter de préparer avec les moyens du bord le derby de ce week-end face à l’USMA. Un mouvement de protestation qui n’a finalement servi à rien, comme nous l’expliquera l’attaquant Sofiane Younes. «Imaginez-vous qu’on n’a même pas été reçus par les dirigeants en nous présentant au bureau. Les responsables ont trouvé un autre subterfuge pour éviter de régler notre situation, en arguant qu’ils avaient une réunion pour renforcer le conseil. Ils ne sont préoccupés que par leur lutte pour la présidence du club, et quand vous les accrochez, chacun d’eux vous dit qu’il n’est pas encore officiellement président et qu’on doit patienter. Mais jusqu’à quand ?» s’interroge Sofiane Younes, et d’incriminer les sup- porters : «Même nos fans nous ont abandonnés.» Tout en reprenant les entraînements, le capitaine de l’USMH avoue que l’envie n’y est plus. «On a repris et on essaie de nous entraîner. Mais je vous avoue que le cœur et l’esprit n’y sont plus. On n’attend plus rien de ces dirigeants et on est même persuadés que rien ne sera réglé. Ils mènent l’USMH droit vers la destruction. C’est lamentable et regrettable», dira, dépité, Younes. Et de conclure : «Si ça continue comme ça, aucun joueur ne restera à El Harrach. Ce n’est pas ainsi qu’on gère un club professionnel.» Triste sort pour l’USM Harrach, prise en otage par des luttes claniques et les intérêts de ses responsables, oubliant que l’essence même de leur mission c’est l’équipe et le football avant tout. T. A. S. MO BÉJAÏA a situation que traverse actuellement la formation du MO Béjaïa, avec notamment le problème des finances évoqué récemment par certains dirigeants, a poussé les actionnaires du club à programmer une AG extraordinaire pour aujourd’hui, , apprend-on de sources bien informées. Il sera question lors de cette réunion des actionnaires d’évoquer tous les points liés à cette probléma- tique et tenter de trouver de nouveaux mécanismes pour espérer terminer la saison dans de bonnes conditions. Sur un autre registre, les Crabes ont repris le chemin des entraînements depuis lundi dernier au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa pour préparer le déplacement prévu ce week-end à Tadjenanet pour affronter le DRBT dans le cadre de la 28e journée du championnat de Ligue 1. La séance d’hier a été marquée par la défection de deux joueurs, à savoir Boukria et Aguid, non autorisés par le coach Abdelkader Amrani à s’entraîner jusqu’à la leur comparution devant le conseil de discipline. Il est enfin à signaler que le déplacement à Tadjenanet est prévu pour demain, avant que l’équipe ne rallie directement la capitale, Alger, juste après le match, et ce, pour prendre le vol à destination de la capitale tunisienne, Tunis, ce dimanche, en prévision de la manche retour de la Coupe de la CAF devant l’ES Tunis, qui aura lieu le 17 de ce mois. En attendant, le coach Amrani mise sur une bonne réaction de ses joueurs ce vendredi pour amorcer le déclic et mettre fin à cette série de six matches sans succès toutes compétitions confondues. L. Hama JSMB Guellati fait le point L e président de CSA/JSMB, Zahir Guellati, a tenu une conférence de presse hier au siège du club, situé au complexe de l’UMA, où il a évoqué plusieurs points concernant l’équipe. Le dirigeant béjaoui dira d’emblée : «Notre parcours est négatif, bien qu’on ait assuré le maintien lors de l’ultime journée du championnat. Plusieurs paramètres ont engendré cette situation, notamment l’instabilité au niveau de la barre technique, l’effectif limité et le mauvais recrutement lors du mercato hivernal. Malgré cela, on a réussi à assurer notre maintien qui n’a pas été facile avec l’arrivée de Lamine Kebir qui a permis de redresser la situation.» Évoquant l’effectif actuel de la JSMB, où les joueurs n’ont pas réalisé le résultat escompté, Guellati affirme : «Il y aura beaucoup de joueurs qui seront libérés. D’ailleurs, nous attendons la liste qui nous sera remise par l’entraîneur concernant les éléments qui devraient quitter le club et les postes à renforcer en prévision de la saison prochaine.» Sur ce plan, le dirigeant béjaoui a laissé entendre que Kebir sera maintenu jusqu’à la saison prochaine : «Kebir et son staff seront maintenus, car même le président Tiab veut le garder, mais la décision finale sera prise lors de la réunion que nous allons tenir prochainement, et ce, après le retour de France du président Tiab.» Concernant les objectifs pour la saison prochaine, le président du CSA/JSMB estime «qu’il encore est prématuré de parler des objectifs de la saison prochaine, car l’accession nécessite des moyens colossaux et le président Tiab à lui seul ne peut pas répondre à cette exigence.» Guellati a laissé entendre qu’une AG du CSA sera organisée avant le mois de Ramadhan pour présenter les bilans et remettre la démission du bureau après la fin de son mandat olympique, comme le stipule la réglementation en vigueur. «Nous allons tenir une AG prochainement pour présenter nos bilans et remettre notre démission. C’est aux membres de l’AG de décider des objectifs futurs, et ma candidature pour le prochain mandat dépendra de la présidence du CA.» Enfin, Guellati a déclaré que son équipe a dépensé près de 16 milliards depuis le début de l’année et aura besoin de 6 autres milliards pour assainir toutes les situations financières du club. L. H. Makhloufi lancera sa saison à Rabat C ’est officiel : le champion olympique algérien du 1500 m, Taoufik Makhloufi, lancera sa saison à l’occasion du meeting de Rabat (22 mai) comptant pour la 3e étape de la Ligue de diamant. Pour ce retour à la compétition, Makhloufi s’alignera sur 800 m. Comme chaque saison, Makhloufi, qui est actuellement en préparation en Afrique du Sud, préfère s’aligner sur 800 m. Pour rappel, l’Algérien, 4e sur 1500 m aux derniers Mondiaux d’athlétisme de Pékin, avait ouvert sa saison de compétition (2015) sur 800m (2e en 1’45’’17) lors du meeting d’Eugène (Etats-Unis). Il est fort probable que Makhloufi courra un autre 800 m au cours de la réunion d’Eugène prévue le 28 mai. Ces sorties sur 800 m constitueront un test avant les Championnats d’Afrique qui se tiendront à Durban (Afrique du Sud) du 22 au 26 juin 2016. L’objectif principal de Makhloufi demeure les Jeux olympiques de Rio où il défendra son titre sur 1500 m. Par ailleurs, à Rabat, deux autres athlètes algériens ouvriront également leur saison, il s’agit de Samir Keddar (1500 m) et Amina Bettiche (3000 m steeple). Keddar tentera de réaliser les minima pour les JO de Rio. Idem pour Bettiche qui a effectué une préparation en Ethiopie. Chafik B. LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 11 mai 2016 COMMENTAIRE On n’est jamais trop prudent Par Réda Bekkat A QUOTAS D’IMPORTATION DE VÉHICULES Les concessionnaires réclament des «clarifications» L es concessionnaires automobiles ont, pour la plupart, récupéré hier leurs licences d’importation, ce qui leur a permis de prendre connaissance des quotas qui leur ont été attribués par le Comité interministériel installé par le ministère du Commerce dans ce cadre. Seulement, si le «cauchemar» du blocage des importations fait désormais partie du passé, les quotas alloués aux concessionnaires dans le cadre de ces licences ont fait plus de déçus que d’heureux. Certains les qualifient même de «scandaleux». En sa qualité de président de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), Sefiane Hasnaoui ne cache pas ses doutes quant à la manière avec laquelle a été effectué le dispatching des quotas. «Quand je vois les chiffres, j’ai des doutes», ditil au lendemain de l’attribution des quotas d’importation aux concessionnaires. Ainsi, tout en insistant sur le fait qu’«il n’est pas question de remettre en cause la déci- sion d’attribution de quotas qui répondent à la nécessité économique», Sef iane Hasnaoui estime néanmoins qu’«il est aujourd’hui nécessaire d’analyser la démarche du Comité interministériel chargé d’allouer ces licences». L’AC2A réclame des «clarifications» de la part du Comité interministériel en charge de l’attribution des licences sur les «détails techniques, notamment sur la durée de validité de la licence et à quoi correspond la date du 8 novembre». «Est-ce que c’est la date d’entrée des véhicules sur le territoire national, celle des opérations douanières ou de dédouanement ?» s’interroge M. Hasnaoui, qui dit en outre regretter de ne pas avoir été «associé (en tant qu’association) à cette démarche de manière à ce que nous ayons une compréhension de la mécanique utilisée dans la définition des quotas». Pour le président de l’AC2A, «à la lecture des quotas attribués aux concessionnaires le 9 mai, plusieurs questions se posent». «Nous ne compre- nons pas pourquoi il existe certaines incohérences pour certains opérateurs, notamment les plus grands contributeurs en termes de taxes au budget de l’Etat», se plaint-il. Le président de l’AC2A cite, à ce titre, les cas des marques Nissan et Hyundai pour lesquelles, à ses yeux, «les valeurs allouées ne correspondent pas à la même logique qui a été attribuée aux autres concessionnaires». Il prend l’exemple de la marque Nissan, en sa qualité de viceprésident du groupe Hasnaoui, pour laquelle, ditil, «nous en sommes à 15 fois moins que le flux d’importation naturel de la marque pendant que d’autres concessionnaires ont vu leur moyenne augmenter et sans historique». Ce qui a amené M. Hasnaoui à émettre des «réserves» sur la manière avec laquelle a été effectuée l’attribution des quotas, une démarche pour laquelle il a réitéré le souhait de son association d’y être «associée lors des prochaines attributions de licences dans un souci de transparence et d’équité». Invité à réagir au sujet de la réduction du quota global qui vient d’être limité à 83 000 véhicules/an, le président de l’AC2A estime que «ce n’est pas le volume global qui est important, c’est la valeur allouée à chaque concessionnaire. On se rend compte que les valeurs allouées correspondent à peine à 50 000 véhicules. Par ailleurs, compte tenu de la durée de validité de la licence qui est de six mois et compte tenu des délais nécessaires à la production des véhicules, la valeur à importer en 2016 ne dépassera pas les 30 000 véhicules», a-t-il indiqué. Ce qui lui fait dire qu’«on revient aux années 1980 en termes d’importations». Etant donné que la loi du marché dépend de l’offre et de la demande, le président de l’AC2A n’écarte pas par ailleurs une hausse des prix des véhicules neufs. «Il est inévitable de voir une hausse importante des prix à l’avenir», prévient-il. R. Beldjenna POINT ZÉRO Sidi Khlil et Lalla Panama S urprise ? Pas surprise. Le fils de l’ancien président Chadli Bendjedid possède un compte offshore au Panama, le fils de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni aussi. Comment ont-ils gagné tellement d’argent qu’ils soient obligés d’aller le cacher si loin, dans un paradis non déclaré ? La réponse est liée à la proximité géographique et génétique ; on devient riche quand on est au pouvoir, riche quand on est proche de quelqu’un au pouvoir. Au moment où Chakib Khelil clamait son innocence, sa femme était citée parmi les propriétaires de sociétés cryptées au Panama, avec des comptes correspondants en Suisse, entités créées au moment où son mari était ministre de l’Energie, tout comme Bouchouareb avait monté la sienne également au Panama au moment où il était ministre de l’Industrie. Rien de surprenant, pas plus que Chakib Khelil choisisse de s’adresser aux Algériens à travers une télévision qui est elle-même une Par Chawki Amari télévision offshore, n’étant pas de droit algérien. On ne plaindra pas ce couple très people qui va faire la une des journaux et magazines pendant un certain temps, il y aura toujours des médias parapublics, des zaouïas paraprivées et des dirigeants paranormaux pour expliquer que ce n’est que le fruit de leur travail de couple. La surprise vient en fait de la BEA, banque publique algérienne — soit une banque financée par les contribuables — qui a un compte offshore au Panama. Surprise, oui, personne ne s’y attendait. Est-ce légal ? C’est une question piège, tous les Algérien(ne)s savent pertinemment que la frontière entre la légalité et l’illégalité n’est pas fixe ni la même pour tout le monde. C’est tout l’enjeu de la bataille du pouvoir ; celui qui aura le marqueur en main sera celui qui tracera la frontière entre ce qu’il peut et ce qu’on n’a pas le droit de faire. D’où la question, pour nous : faut-il arrêter de payer ses impôts ou ouvrir un compte à la BEA ? lors qu’il s’est efforcé, sur une chaîne de télévision privée, de convaincre très maladroitement que la justice algérienne ne pouvait rien retenir ni contre lui ni contre aucun membre de sa famille, l’ancien ministre de l’Energie ne s’attendait sans doute pas que le nom de son épouse soit cité, une fois de plus, dans de nouvelles révélations dans le cadre des Panama Papers. L’on apprend ainsi que la femme de M. Khelil a été au cœur d’une double transaction commerciale en tant que gérante de deux sociétés au profit d’un sulfureux homme d’affaires mêlé à l’affaire de corruption entre Sonatrach et l’entreprise italienne Saipem. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que de telles révélations ne manqueront pas de le placer, lui et son entourage, dans une situation pour le moins inconfortable. Elles risquent même de réduire à néant les prétentions politiques du concerné et autres ambitions personnelles qui auraient pu lui effleurer l’esprit à un moment donné. Rien d’étonnant que l’ancien ministre, prétendant à la baraka de quelques zaouïas conciliantes à l’égard du pouvoir et qui ont accepté de se prêter à cette mascarade, ait choisi la chaîne Ennahar, réputée proche du clan présidentiel, pour livrer ses confidences et dire «ses» vérités. Les citoyens qui ont suivi sa prestation, lundi dernier, ont remarqué qu’au-delà de cette volonté de blanchir la réputation de l’ancien ministre, souvent de manière maladroite, l’intention cachée des initiateurs d’une telle machination était sans doute de profiter de l’occasion pour dénoncer une conspiration venant d’autres cercles : le DRS, la «presse aux ordres», etc. On peut penser que si Chakib Khelil n’a pas osé franchir le Rubicon avec l’occasion qui lui a été «offerte» sur le plateau d’Ennahar, c’est peut-être pour ne pas aggraver la situation délicate dans laquelle il se trouve. Si l’impunité dont il jouit aujourd’hui le met à l’abri de la justice algérienne, ce n’est pas le cas pour les membres de sa famille. Comme viennent de le révéler les Panama Papers à propos de son épouse. Il reste cependant que de tels rebondissements ont donné sans doute à réfléchir et n'ont pas manqué de créer un mouvement de panique dans le sérail face à ce mouvement planétaire des «lanceurs d’alerte», à ces initiatives qui apparaissent çà et là pour révéler des scandales impliquant des banques, des Etats complices au détriment de la grande majorité des citoyens, de ces fameux 99% les moins nantis. Dans un pays comme l’Algérie où la corruption s’est érigée en forme de gouvernance, la crainte de quelques responsables véreux de voir leurs noms ou ceux de membres de leurs familles faire les unes des journaux ou le buzz sur internet les empêche certainement plus de dormir tranquillement. Face au risque que représentent ceux qui choisissent, par souci de moraliser les relations financières et dénoncer la corruption transnationale en transgressant bien souvent la «raison d’Etat», chez nous, on pense, au plus haut niveau, à se prémunir contre ce sursaut démocratique en verrouillant encore plus les espaces d’expression. Plus grave encore, en prenant des dispositions d’un autre âge s’inspirant de pratiques de régimes autocratiques. Comme cette convention judiciaire signée avec les Français qui va permettre d’alerter les autorités des procédures engagées contre des responsables algériens sur le territoire français, à l’instar de ce qu’a obtenu le palais royal marocain. Il est vrai qu’on n’est jamais trop prudent. météo Aujourd’hui Demain 12° 22° ALGER 13° 23° 14° 23° ORAN 14° 23° 10° 22° CONSTANTINE 23° 38° OUARGLA 9° 24° 21° 34°
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