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L’ANP traque
un important
groupe terroriste
à Saharidj
Le bon
côté de la
barrière ?
Le Bonjour du «Soir»
Je connais l'histoire des deux frères en
fauteuil roulant qui se rencontraient sur une
placette d'une ville de l'Ouest. C'était l'époque
où les pensions des moudjahidine étaient une
misère. L'un des deux frères arborait les
médailles de la révolution algérienne. L'autre,
un ancien collaborateur de l'armée française,
avait la poitrine surchargée de décorations
rouges et bleues. Évidemment, il n'y avait
aucune comparaison entre les deux pensions.
Et encore, le franc ne volait pas aussi haut
que l'euro. Le frère riche donnait beaucoup au
frère pauvre (depuis, Bouteflika a réparé cette
injustice mais lisez la suite pour comprendre
qu'il en a commis une autre !)
La nouvelle version est une histoire
véridique que nous raconte un ami lecteur
dont le mail vient de débarquer dans ma
boîte. La voici :
«Un de mes compagnons d'armes,
Patriote de la première heure, a été
bénéficiaire d'une enveloppe de la zakat que
lui a attribuée (par un intermédiaire bien sûr)
— tenez-vous bien !—, un repenti qui a été
indemnisé par l'Etat et, ayant investi dans les
eaux troubles, se trouve aujourd'hui
multimillionnaire.
Que faire dans une situation pareille où le
Patriote est réduit à la mendicité ? Faut-il en
pleurer, faut-il en rire ?»
[email protected]
PAGE 3
«Nous ne sommes plus aujourd’hui
dans le déni identitaire»
Entretien
Photo : DR
l Jeudi soir, aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre les
éléments de l’ANP et un groupe terroriste a eu lieu dans une forêt située
près du village Mzarir, dans la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est
de Bouira, a-t-on appris, hier, de sources sécuritaires sûres.
ABDERREZAK DOURARI, DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER :
l RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU :
PAGES 6 et 7
Le général
«Les idéaux
C’est l’heure
de la transition prônés par Abane Benhadid risque
Ramdane sont
de mourir
énergétique
plus que jamais
en prison
en Algérie
l Louisa Hanoune en appelle à Bouteflika
l POUR LE PROFESSEUR CHITOUR
PAGE 7
d’actualité»
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l SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION
PAGE 3
Photos : DR
Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
l BOUIRA
Vend. 19 - Sam. 20 féVrier 2016 - 10-11 djoumada el oula 1437 - n° 7721 - prix 15 da - fax : rédaction : 021 67 06 76 - publicité : 021 67 06 75 - tél : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Redresseurs, le retour
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
Retour à
l'envoyeur
[email protected]
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - Page 2
Le Mouvement des redresseurs du FLN, que dirige Abderrahmane
Belayat, tient, ce samedi, à partir de 10h, en son nouveau siège du
quartier Les Sources, à Alger, une réunion «d’urgence». A l’ordre
du jour, nous apprend une source proche du mouvement, la
formulation d’une réaction par rapport à la décision du
gouvernement français d’octroyer l’agrément à un
organisme algérien établi en France et appelé rien
moins que... «FLN de France».
Daesh,
qui
prône
l'idéologie rétrograde
que l'on sait, n'hésite
pourtant pas à recourir
aux techniques hollywoodiennes les plus
pointues.
La modernité du pro cédé vise à recruter
parmi les jeunes nourris
aux blockbusters et aux
séries que l'Occident
déverse à satiété sur les
jeunes du monde entier.
A. T.
[email protected]
Un nouveau site à problèmes
pour Sidi-Fredj
Selon des sources crédibles, un projet d’un
complexe sportif sera bientôt réalisé à Sidi-Fredj,
par un ancien footballeur international. Ce qui est,
en soi, une initiative louable. Sauf que le site choisi pour cela risque de poser d’énormes problèmes.
Il ne s’agit, en fait, que du grand parking du site
touristique le plus prisé de la côte-ouest
algéroise. Tellement prisé
d’ailleurs qu’en été, il
connaît des embouteillages
monstres au point où, parfois même les véhicules
de la Protection civile ne
peuvent ni y accéder,
ni en sortir.
L’hiver
des crocodiles
Une mauvaise prise en charge a induit la mort
de deux crocodiles, en l’espace de quelques
jours, à Mostaganem. Ils font partie d’un groupe
de huit reptiles spécialement acheminés de
l’étranger pour peupler le parc animalier de Kharouba. Les crocodiles refusaient de s’alimenter
depuis plusieurs jours en raison,
non pas des repas qui leur
étaient proposés (volaille) mais
de l’athmosphère froide dans
laquelle ils se trouvaient. Les spécialistes indiquent qu’ils sont
incapables de bouger à 7,
6° où il fait glacial la
nuit à Mostaganem.
Un jour, un sondage
Avez-vous été surpris par la chaleur
de l’accueil réservé à l’équipe de Palestine
par le public algérien ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que les prix du pétrole vont repartir à la hausse
après la rencontre des quatre plus grands pays producteurs ?
OUI:
28%
I
Résultat sondage
NON :
67%
S. OPINION :
5%
Pour une conscience absolue
S
AS
SO
OI T
T DI
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N P
PA
SS
SA
AN T
l est des jours comme ça où nous
aimons à penser que les choses que
nous disons pourront être entendues à
défaut d’être partagées. Non pas qu’elles
véhiculent des valeurs indispensables à la
compréhension de la vie, mais il reste tout
de même évident que l’on ne peut avancer
sans avoir une conscience absolue des
choses. Certains observateurs avertis de
la scène nationale pensent de l’Algérie
qu’elle est une cause perdue, sous prétexte que, comme dit la pub : «Il y a ceux qui
parlent et il y a ceux qui agissent.» Dans
un pays comme le nôtre, qui serait frappé
d’un fatalisme imperméable à toute tentati-
ve de compréhension, quand on réalise
que, malgré toutes les alertes, personne en
haut lieu ne semble vouloir prendre la
mesure du danger, les espoirs que le
monde porte à bout de bras s’écroulent.
Combien sont-ils à ne plus compter leurs
nuits blanches pour rester en adéquation
avec les attentes du pays ? Combien sontils à vouloir relever un défi et à ne pas se
démonter à la seule idée du parcours
hasardeux ?
Avoir des potentialités précoces et être
déterminé à évoluer en harmonie avec les
autres n’est-il pas fondamental pour un
pays ? Ce billet n’a pas pour vocation de
répondre à toutes les questions qu’il pose,
mais, par contre, à toujours s’interroger.
Comme, par exemple, sur cette énergie
dépensée, par une poignée d’hommes et
de femmes, pour prémunir le pays du danger qui le guette.
Les abus du système, qui détourne à
huis clos pour son compte et démonte à
grands coups de massue les rêves de ses
administrés, ne suscitent aucune réaction
chez les principaux concernés, aujourd’hui
dans l’incapacité de recenser les choses
qui conviennent le mieux à leur bien-être.
Est-ce que quelqu’un qui se pense libre
l’est forcément ? Il y a des gens qui préfè-
Par Malika Boussouf
[email protected]
rent ne pas agir par eux-mêmes mais se
laisser guider. Ils aiment vivre sous
contrôle, se sentent rassurés par les
œillères qu’on leur fait porter et sont tétanisés à la seule idée de devoir avancer
sous prétexte qu’ils ne savent pas ce qui
les attend à l’étage au-dessus.
M. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
L’ANP traque un important
groupe terroriste à Saharidj
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
BOUIRA
D’après nos sources, le groupe
terroriste qui s'était réfugié à Islan,
un village abandonné en haute
montagne, utilisé comme lieu de
repli, aurait quitté les lieux à l’approche des unités de l’ANP qui
s’étaient déployées dans la région
depuis plusieurs jours. Ce jeudi, le
groupe terroriste composé, selon
nos informations, d’une dizaine de
terroristes et qui appartiendrait au
groupe «Jund Al Khilafah» du
sinistre Gouri Abdelmalek qui avait
fait allégeance à l'organisation terroriste transnationale, Daesh, et
qui était derrière le kidnapping et la
décapitation du Français Hervé
Gourdel en septembre 2014, aurait
été aperçu peu avant le crépuscule, au moment où il quittait le villa-
ge Islan, se dirigeant vers la forêt
avoisinante qui donne sur le village
Mzarir puis le fameux col TiziN’Kouilal, passage obligé pour
passer de l’autre côté du Djurdjura
dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Selon nos sources, les unités
de l’ANP présentes sur les lieux et
qui ont poursuivi dans le noir ce
groupe terroriste auraient essuyé
des tirs nourris. S’en était suivi un
accrochage violent qui a duré plus
de 20 minutes, avant que les terroristes ne s’éclipsent à la faveur de
l’obscurité et du relief accidenté de
cette forêt dense.
Hier, nous avons appris que
des renforts de l’ANP ont été dépêchés sur les lieux et pendant toute
la journée, des centaines de mili-
Photo : Samir Sid.
Jeudi soir aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre les éléments de l’ANP et un groupe terroriste
a eu lieu dans une forêt située près du village Mzarir, dans
la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est de Bouira,
a-t-on appris hier de sources sécuritaires sûres.
Les militaires à la poursuite du groupe terroriste.
3
Rappelons que cette opération
de grande envergure a lieu au
moment où de l’autre côté de la
wilaya, dans la région de Souk
Lekhmis, à 40 kilomètres au nordouest de Bouira, plus exactement
dans la forêt de Kaf Lehsan, d’importants contingents de l’ANP sont
sur place depuis plusieurs
semaines à la recherche des
restes du groupe terroristes de la
phalange Al Farouk, qui, elle, est
restée toujours fidèle à l’organisation de l'émir national d'Aqmi,
Abdelmalek Droukdel. Les éléments de l’ANP ont déjà éliminé
dans les lieux, à Kaf Lehsan, deux
terroristes et récupéré leurs
armes, des kalachnikovs et des
pistolets automatiques, ainsi que
des munitions, et de l’autre côté,
découvert et détruit plusieurs
casemates dans lesquelles il a été
retrouvé des habits, des médicaments et de la nourriture.
H. M.
taires étaient déployés tout autour,
avant le ratissage par des unités
spéciales de l’ANP à la recherche
de ce groupe terroriste qui serait
toujours dans les parages.
A l’heure où nous écrivions ces
lignes, aucun bilan officiel n’était
disponible, mais nos sources parlaient de blessés de part et d’autre
durant l’accrochage de jeudi.
pour un check-up mais sa doléance est restée sans suite.
«Aujourd’hui, le recours à une
grève de la faim et à une suspension de son traitement est sa seule
arme». «L’arme de tous les opprimés à travers le monde, ceux qui
ont épuisé toutes les voies de
recours», renchérit Me Bouchachi.
Il s’interroge ensuite : «les autorités
ont-elles décidé de traiter cet
homme de cette manière pour le
punir avant même de le juger, ou
est-ce l’appareil judiciaire qui agit
de la sorte par excès de zèle ? Par
cette conférence, tout le monde
saura ce qui se passe réellement».
«Le ministre de la Justice, poursuit
Me Mecheri, sera lui aussi responsable des conséquences d’une
telle situation». Il tient particulièrement à rappeler que le général
Benhadid a été accusé d’avoir
porté atteinte à l’image de l’ANP à
travers ses propos «or le ministère
de la Défense n’a déposé aucune
plainte. L’affaire relève d’un délit de
presse sans plus». Me Bourayou se
dit, quant à lui, attristé par le fait
que ces évènements se déroulent
à l’heure où l’Algérie vient de se
doter d’une nouvelle Constitution
qui garantit plus de justice et
d’équité aux Algériens. «Ceux qui
ont voté ce texte se soucient-ils du
fait qu’un homme qui a servi
l’Algérie toute sa vie croupit en pri-
son depuis quatre mois sans avoir
droit à une procédure normale ?».
Enfin, il faut savoir que le général
Benhadid entamera aujourd’hui
son quatrième jour de grève de la
faim. Selon ses avocats, il a uniquement reçu la visite furtive d’un
médecin.
Abla Chérif
parti qui a décidé de l’abstention, la
patronne du PT s’est appesantie sur
le fameux article 51 qui prive
nombre de membres de notre diaspora de postuler à certaines
hautes fonctions dans le pays.
Pour elle, les arrière-pensées de
cette disposition demeurent encore
du domaine du néant, assurant, toutefois, que ledit article ne vise certainement pas notre émigration dans
sa globalité mais bel et bien des
personnes précises aussi bien ici
dans le pays qu’à l’étranger sans
pouvoir citer un quelconque nom.
C’est comme si, lâche-t-elle, on
avait agi dans la «précipitation»
pour faire échec à une «opération à
l’ukrainienne», affirmant que cette
disposition et celle portant condition
de dix ans de résidence dans le
pays pour tout postulant à la magistrature suprême du pays, ne figuraient pas dans la mouture du projet
de révision constitutionnelle discutée avec le directeur de cabinet du
président de la République dans le
sillage des concertations qu’il avait
pilotées.
Ce qui fait penser à Hanoune
que ces deux dispositions, notamment l’article 51, ont dû être «ajoutées» en toute dernière minute pour
contrecarrer une «velléité de l’ancienne puissance coloniale de faire
de notre pays un de ses départements d’outre-mer».
Pour elle, ce souci justifie la précipitation dans le «bouclage» du
projet dont l’adoption, selon elle,
n’était pas prévue de sitôt.
M. K.
Le général Benhadid risque de mourir en prison
«Le général Benhadid risque de mourir parce qu’il a osé
citer des noms de puissants». Me Khaled Bourayou a lancé
un véritable cri d’alarme pour alerter l’opinion nationale
sur la situation dramatique dans laquelle se trouve son
client, en grève de la faim depuis mercredi. C’était lors
d’une conférence de presse animée vendredi matin en
compagnie des deux autres membres du collectif de
défense, Mes Mecheri et Bouchachi.
Visiblement inquiet de la tournure prise par les évènements, Me
Bourayou a donc décidé de rompre
avec la réserve à laquelle il s’était
astreint jusque-là. Il maintient : «si
le général Benhadid n’avait pas
cité certains noms, il n’en serait
pas là. Il a cité des puissants, il est
l’otage de puissants. Ils seront
cependant les premiers responsables de la dégradation de sa
santé». L’avocat refuse de donner
de noms, «tout le monde le sait»,
dit-il, bras croisés. «Tout le monde
le sait» car la presse avait rapporté
que le mis en cause avait en septembre dernier tenu des propos,
pour le moins réprobateurs à
l’égard du frère du président de la
République et du vice-ministre de
la Défense, accusés d’avoir mené
l’Algérie à la faillite. L’interview se
déroulait sur les ondes de la radio
Maghreb M.
Une semaine plus tard, le fils du
général Benhadid, Nassim, était
arrêté pour possession illégale
d’armes à feu. Après environ un
mois, il est jugé puis libéré. Entretemps, son père est arrêté à bord
de son véhicule par une escouade
de gendarmes. L’homme est de
retour d’un contrôle médical. Ses
avocats dénoncent les conditions
de son arrestation et prennent l’opinion à témoin sur le fait que celui-ci
est interrogé de nuit par la chambre
d’accusation. Transféré la même
nuit à la prison d’El-Harrach, il y
passe quatre mois sans qu’aucune
procédure judiciaire soit entamée.
Ce qu’ont dénoncé ses avocats à
plusieurs reprises. «Ce que dénonce aujourd’hui le général Benhadid
à travers sa grève de la faim»,
insistent ses avocats. En fait et
selon le collectif de défense, le prévenu a pris cette décision pour
deux raisons principales. «La première est connue, il n’a pas été
interrogé sur le fond comme le veut
la procédure. Cet acte de procédure est pour lui un privilège auquel il
n’a pas accès. Et lorsque la justice
agit sur des actes de privilège, elle
n’est plus justice. Mon client se
sent agressé, humilié et se trouve
dans une situation intenable». La
seconde raison est liée à sa santé.
Selon ses avocats, le général
Benhadid, 70 ans, souffre de plusieurs maladies dont une insuffisance cardiaque, une hernie discale et un diabète et a demandé à
être transféré à l’hôpital Aïn Naâdja
Photo : DR
SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION
Le général Benhadid.
Hanoune en appelle à Bouteflika
GRÈVE DE LA FAIM DU GÉNÉRAL BENHADID
La secrétaire générale du PT invite le président de la
République en sa qualité de premier magistrat du pays, à
«faire quelque chose» pour ne pas laisser mourir le général Hocine Benhadid, qui a entamé, mercredi dernier, une
grève de la faim et de soins dans la prison d’El Harrach.
M. Kebci-Alger (Le Soir) Louisa Hanoune, qui intervenait,
hier vendredi à l’ouverture d’une
session ordinaire du bureau politique du parti, trouve «inconcevable» que l’Etat reste sans agir
face à ce «processus qui se poursuit jusqu’à l’irréparable».
Et de s’interroger sur «autant de
cruauté à l’endroit de ce maquisard
qui a servi son pays avec loyauté et
qui n’a jamais mouillé dans aucune
affaire de corruption», s’interrogeant si le premier magistrat du
pays était «capable de laisser mourir l’homme». Faut-il rappeler que le
général Benhadid a entamé une
grève de la faim, mercredi dernier
pour dénoncer, selon ses avocats,
«les lenteurs de l’appareil judiciaire
dans la gestion de son dossier pour
lequel il est incarcéré depuis la fin
du mois de septembre dernier à la
prison d’El-Harrach. Une option qu’il
a dû reporter à maintes reprises
avant de l’adopter donc et qui risque
d’avoir de graves conséquences sur
sa santé, lui le diabétique et souffrant d’une insuffisance cardiaque
et d’une hernie discale. Parlant de
la nouvelle Constitution adoptée le 7
février sans les voix des députés du
Actualité
Le Soir
d’Algérie
«Les idéaux prônés par Abane Ramdane
sont plus que jamais d’actualité»
RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU :
Abane Ramdane est donc revenu au devant
de la scène à travers un nouveau témoignage
sur des pans de son parcours, revisités par l’ancien chef de gouvernement et membre de la
délégation chargée des négociations ayant
abouti aux accords d’Evian. Un des chapitres les
plus tumultueux de l’histoire de la guerre de
Libération rouvert, donc, par Réda Malek qui
s’est fait comme un devoir de rappeler avant tout
que le préalable de l’indépendance, c’est Abane
qui l’a introduit, lorsque les Français voulaient
prendre langue avec les Algériens. Ceci, pour
dire que c’est avec Abane Ramdane que l’idée
de l’indépendance du pays avait pris toute sa
signification. C’est dans cette optique que le stratège qu’était Abane a imposé l’institution d’une
autorité centrale à l’échelle nationale. Réda
Malek se souvient qu’à l’époque, lorsque se dessinait la tenue du Congrès de la Soummam, il se
disait : «Il faut être fou pour réunir tous les chefs
au nez et à la barbe d’une armée comme l’armée
française. Mais il fallait le faire…». Le Congrès
de la Soummam, l’institution du CNRA, du CCE
et de l’ALN sont autant d’œuvres ayant permis
de conférer au FLN une structuration, dira Réda
Malek, et se départir ainsi de son image de
nébuleuse, de lui donner un visage afin de permettre à la révolution algérienne d’avancer et
connaître un retentissement partout dans le
monde. ‘’Tout cela est parti du Congrès de la
Soummam et de la plateforme qui en a résulté
pour donner une impulsion extraordinaire à la
révolution», jurait presque Réda Malek avant
d’évoquer le début des déboires de Abane «(qui)
a failli être éjecté du Comité de coordination et
d’exécution (CCE)». Une suite logique, eu égard
à la remise en cause des principes de la primauté du politique sur le militaire, et de l’intérieur sur
4
l’extérieur. En d’autres termes, la remise en
cause des résolutions du Congrès de la
Soummam, et l’exigence avancée jusqu’à effacer le mot révolution du vocabulaire. Par qui et
pourquoi, Réda Malek ne le dira pas malheureusement, au grand dam des présents, qui même
s’ils le savent, ils avaient tellement envie de l’entendre dire de la bouche même de l’un des
acteurs de l’époque. Une situation imposée à
Abane qualifiée d’inattendue par Réda Malek qui
s’en ira, de façon peut-être un peu laconique,
expliquer comment Abane Ramdane était donc
mis en minorité, tout en assurant que ses idées
n’ont pas été pour autant mises entre parenthèses, et même de clamer : «Les idéaux prônés
par Abane Ramdane sont plus que jamais d’actualité», en expliquant «(que) l’Algérie qui avance, c’est Abane qui l’a pensée», parce que l’homme qui a réussi à réunir tous les courants de
pensée politique, dépasser le tribalisme et le
théocratique, cet homme ne peut être qu’un
épris des valeurs universelles de modernité et de
progrès social. Bien qu’il ait dans une certaine
mesure laissé les présents sur leur soif de vérité,
le membre de la délégation des négociateurs
d’Evian a conforté tout de même son auditoire
sur l’idée qu’il s’est faite depuis toujours sur certains des événements ayant émaillé la longue
histoire du mouvement national et les dissensions ayant marqué les relations entre des
figures de la Révolution, jusqu’à mener à des
assassinats….
M. Azedine
ministres issus du MALG : Belaid Abdeslam,
Merbah et Smail Hamdani». Sollicité par la
presse pour donner son avis sur la nouvelle
Constitution, l’ancien ministre de l’Intérieur dira
à ce sujet «je n’en parle pas, je suis en obligation de réserve, j’ai été ministre jusqu’en 2013
donc je n’ai pas d’avis à donner à ce sujet».
A. B.
ironie si ces temps sont peut-être révolus, l’orateur suggère que cette position peut être
interprétée comme un alignement sur les positions de Saâdani du FLN qui s’est exprimé
ouvertement contre la cause sahraouie. Sur la
création de la fondation Afud, Nordine Aït
Hamouda déplore qu’un homme qui ambitionne
de construire un destin national, soit réduit à
créer une association dans le but d’attirer de
petites subventions de la communauté européenne. Le conférencier a, en fin, exhorté les
présents à préserver la Kabylie de la manipulation et faire barrage à tous ceux qui veulent être
ses tuteurs, dans le but de la normaliser et de
l’offrir, pieds et poings liés à ses ennemis, pour
des intérêts mesquins. Il annonce dans la foulée la création prochaine de la fondation
Colonel-Amirouche qui sera un cadre pour rassembler toutes les bonnes volontés.
DNCP / Nadir Alilèche
Réda Malek.
Photo : DR
Pour marquer comme il se doit
son entrée en activité, la toute nouvelle association «Abane Ramdane
pour la mémoire et l’histoire» a
convié un auguste invité pour commémorer la journée du Chahid.
Malgré le poids des années, Réda
Malek n’a pas voulu, en effet, manquer l’occasion qui lui était offerte
une nouvelle fois pour évoquer,
devant un consistant auditoire à
Tizi-Ouzou, son illustre frère
d’armes, Abane Ramdane.
Vend.19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
«Toufik m’avait promis la création d’un centre
d’étude historique mais je n’y crois pas»
Amel Bentolba – (Le Soir) - En Algérie, les
premiers textes dit-il, qui concernent la conservation des archives après l’indépendance, stipulaient que les archives sont accessibles au
bout d’une trentaine d’années. «Mais quelles
archives ? Celles qui se trouvent au niveau de
la Direction nationale des archives, mais pas
celles qui se trouvent au niveau de la Défense,
celles-là, pour tout le monde, elles n’existent
pas.
Il lui a dit plus tard : «Je pense à créer
comme les Français un centre d’étude historique, mais je n’y crois pas beaucoup, il faut
qu’il y ait d’autres méthodes ou d’autres positions concernant ce volet», dira Daho Ould
Kablia. Depuis le 7 juillet 1962, les archives
que détenaient le MALG ont été reprises par
l’ALN à sa demande dira l’intervenant et depuis
elles sont confisquées, dira le colonel Hocine
Snoussi, alors que Ould Kablia préfère utiliser
le terme «conservées» au niveau du ministère
de la Défense car, dit-il, «parler de confiscation
est un mot lourd de conséquences».
C’est un Daho Ould Kablia très fatigué et
malade qui a tenu malgré cela à venir témoigner et évoquer l’Histoire. Soucieux, nous a-t-il
confié de voir ses compagnons partir les uns
après les autres, «nous ne sommes plus que
quelques-uns à être encore en vie ; en une
année, nous avons perdu 17 des plus valeureux
du MALG. On a changé les statuts et on veut
que ça soit ouvert aux jeunes».
Sa communication de ce jeudi évoquait le
rôle et les vérités sur le service de documentation extérieure et du contre-espionnage
(SDECE) mis en place par la France pour
contrer le FLN. «Il reste beaucoup à dire sur la
fausse légende du SDECE fabriqué de toutes
pièces par des acteurs écrivains, en mal de
publicité. Tout dans des écrits de glorification
bien loin de la réalité. Il y a un travail de mémoire à faire par les historiens algériens pour rétablir la vérité et la nettoyer de tout ce qui la pollue
afin que les générations post-indépendance se
réapproprient les actes et les combats qui ont
fait cette grande Révolution.»
Pour Daho Ould Kablia, après l’indépendance, le MALG a été victime de la prise de pouvoir. Il se remémore cette époque-là :
«Boussouf a fait une lettre d’adieux aux cadres
le 16 juin 1962, il leur a dit dans quelques jours,
l’Algérie sera indépendante et vous allez rentrer
au pays et le servir, vous êtes des militants à
qui on ne peut rien reprocher ; je vous demande
de ne pas interférer dans les affaires des dirigeants.
Le MALG a été victime de la prise de pouvoir. Victime dans une certaine mesure, puisqu’il y a eu très peu de cadres du MALG qui ont
rejoint l’équipe Ben Bella ou l’état-major, ceci a
beaucoup touché Boumédiene». Il expliquera
que ce n’est qu’après 1965 qu’il y a eu des
agents du MALG nommés préfets, ambassadeurs, ministres. «Il y a eu 19 ministres, jusqu’en 2013; j’étais parmi les derniers qui ont fait
partie du MALG, il y a eu 20 walis issus du
MALG, 35 ambassadeurs et trois Premiers
A l’occasion de la célébration de la Journée
nationale du chahid, Nordine Aït Hamouda était
l’hôte de Larbaâ-Nath-Irathen où il a animé une
conférence, à la bibliothèque communale de la
ville. Devant une assistance nombreuse, l’orateur est revenu sur l’histoire de la Révolution,
notamment dans la wilaya 3, signalant au passage les nombreux sacrifices consentis par
cette région qui a donné des hommes pour toute
l’Algérie et des chouhada tombés au champ
d’honneur, sur l’ensemble du territoire national.
Nonobstant, déplore-t-il, le sort réservé à ladite
région qui accuse beaucoup de retard dans le
développement, est loin d’être enviable. Une
situation que le conférencier explique par les
rancunes accumulées envers elle par ceux qui
ont pris le pouvoir par la force en 1962 et qui
sont à ce jour dans des institutions de l’Etat.
Abordant le problème des rapports conflictuels
entre certains leaders de la Révolution, l’orateur
dira en la déplorant que la mésentente entre
Abane Ramdane et Krim Belkacem qui a été
fatale pour le destin de l’Algérie a été exploitée
à dessein, par le duo Bentobal - Boussouf. De
fait, la neutralisation de ces deux figures marquantes de la Révolution issues de la Kabylie a
donné toute latitude au clan auquel appartiennent les deux personnages précités qui ont
joué en alimentant la mésentente supposée
entre le signataire des Accords d’Evian et l’architecte du Congrès de la Soummam pour des raisons de contrôle de la Révolution et du pouvoir.
Par ailleurs, interpellé sur la situation du RCD et
de son exclusion des rangs de ce parti, Nordine
Aït Hamouda qui a répondu aux sollicitations
de nombreux militants qui voulaient savoir les
tenants et les aboutissants de cette affaire, mettra, d’emblée, le doigt sur le manque de courage
de la direction du parti, Mohcine Belabbes, en
tête, qui n’ont
été, d’après lui, même pas
capable de signer un papier pour lui signifier son
exclusion. Il se dit prêt à passer devant la commission des conflits comme l’exigent les statuts
et règlements intérieurs du parti et signale le
caractère non statutaire de la fameuse commission d’enquête sur la base de laquelle il est mis
en cause. Interrogé pour donner son appréciation sur les motivations du RCD qui a demandé
la réouverture des frontières avec le Maroc, le
conférencier n’a pas caché son étonnement
devant une telle demande qui est significative,
selon lui, d’un revirement spectaculaire. Pour
convaincre son auditoire, il rappellera la visite
en 1991, d’une forte délégation RCD conduite
par le Dr Sadi, dans la zone libérée du Sahara
occidental contrôlée par le Polisario. A cela
s’ajoutent, rappellera-t-il, d’autres faits : pendant les congrès successifs organisés par le
RCD, la délégation du front Polisario figurait
toujours parmi les invités. S’interrogeant avec
Le président de l'Association nationale des moudjahidine du ministère
de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, a
affirmé ce jeudi à Oran lors d’une communication qu’il a donnée en présence de ses camarades de lutte, que pour ce qui est de la démarche de
reprendre les archives du MALG, «personnellement en tant que président,
j’en avais parlé avec le directeur du DRS Si Toufik. Il m’a dit que de toute
manière il y a une règle internationale en ce qui concerne l’accès aux
archives».
Daho Ould Kablia.
Nordine Aït Hamouda revient sur le débat
sur la réouverture de la frontière avec le Maroc
ANIMANT UNE CONFÉRENCE À LARBAÂ NATH-IRATHEN
Photo : DR
DAHO OULD KABLIA AU SUJET DES ARCHIVES DU MALG CONSERVÉES AU MDN
C’est l’heure de la transition
énergétique en Algérie
Actualité
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
POUR LE PROFESSEUR CHITOUR
Chems-Eddine Chitour, directeur du Laboratoire de
valorisation des hydrocarbures à l’Ecole nationale polytechnique, voit d’un œil optimiste la crise énergétique qui
remonte à juin 2014. Il est temps que l’Algérie pense mais
surtout agisse dans l’exploitation de ses potentialités
dans les énergies propres.
Naouel Boukir – Alger (Le Soir)
- Il est clair que la dernière réunion
tenue par les pays de Opep (l’Arabie
Saoudite, le Qatar, le Venezuela et la
Russie) ne changera pas grandchose à la situation actuelle dans
laquelle se trouve le prix du baril de
pétrole galvanisant, depuis près de
deux ans. Une analyse que partagent
plusieurs experts aujourd’hui, dont le
professeur Chems-Eddine Chitour.
Tant qu’il n’y a pas un «accord
commun» écrit, noir sur blanc, imposant de véritables restrictions, entre
les pays membres, et non «membres
de l’Opep», le prix du baril n’est pas
près de se réconcilier avec ses 60
dollars d’antan. D’autant plus que
chacun des grands producteurs a
tendance à tirer la couverture de son
côté dans cet environnement géostratégique imprévisible. A commencer par l’Iran qui tente de reconquérir
ses parts de marchés d’avant et d’exploiter «le désaccord» UE-Russie,
avec une production actuelle dépassant les 2.8 mbj. En outre, l’intervenant explique que le marché des
énergies fossiles n’est pas seul à
souffrir de cet affaissement des prix
puisqu’il influe également sur la rentabilité des gaz et pétrole de schiste.
Les USA «se plaignent» également
de cette situation «insoutenable» sur
le long terme.Pourtant, le professeur
Chitour veut extorquer de cette
conjoncture un grain d’optimisme
pour le pays mono-exportateur qu’est
l’Algérie aujourd’hui encore. Selon
lui, on peut y voir «une opportunité de
transition énergétique». Une initiative
conditionnée pour une réelle volonté
d’action sur le terrain, n’a-t-il pas
manqué de préciser. Energies solaire
et éolienne sont entre autres d’importantes «potentialités» que l’on doit
apprendre à valoriser. Sans omettre
la place prépondérante de l’agriculture et du Sahara algérien dans l’économie nationale.
Ceci en tirant les leçons de cette
perturbation et en mettant un terme
au «bradage» des prix de ses carburants et en «normalisant» ses subventions. Partant du principe que
«tout a un coût», conséquent sur le
5
Chems-Eddine Chitour.
macroéconomique, il y a lieu de rationaliser. Non pas la consommation en
aval mais en amont : à travers des
prix «d’équilibre» en protégeant les
classes sociales vulnérables.
En attendant, c’est à l’exécutif de
donner cet exemple. La rationalisation rationnelle et juste ainsi que le
passage de «l’ébriété énergétique» à
la «sobriété énergétique» ne doivent
pas concerner le simple citoyen.
N. B.
Le beau temps se maintient
L’hiver ne s’installe toujours pas. Les basses
températures de la semaine dernière repartent à
la hausse. Des températures printanières sont
prévues tout au long de cette semaine sur tout
le territoire national.
Après avoir fait une apparition de seulement deux jours, la
semaine dernière, le mauvais temps laisse place au soleil. De
douces températures sont prévues cette semaine et elles atteindront les 22 degrés au centre. Les services de l’ONM ont expliqué que les perturbations climatiques enregistrées en Algérie
MÉTÉO
sont liées à la météorologie mondiale, comme ce fut le cas l'année écoulée qui avait connu une hausse de température moyenne du globe estimée à +0,7°. La semaine dernière, un expert de
l’ONU sur les catastrophes naturelles a expliqué que le nombre
des grandes sécheresses enregistrées à l'échelle mondiale en
2015 était plus du double de la moyenne de dix ans, en raison
du phénomène El Nino, un phénomène météorologique lié aux
changements climatiques, provoquant des catastrophes simultanées dans différents endroits dans le monde. Dans son dernier
bulletin publié jeudi, l'Organisation météorologique mondiale a
indiqué que le puissant épisode El Nino a atteint son maximum
et amorcé son déclin, mais il n'en demeure pas moins intense et
continue d'influer sur le climat. Ce phénomène météorologique
devrait faiblir au cours des prochains mois et disparaître progressivement au deuxième trimestre de 2016, selon la même
source. «Dans la partie centrale et orientale du Pacifique tropical, la température de l'eau en surface a dépassé la normale
de plus de 2 degrés Celsius à la fin de l'année 2015, ce qui
indique bien que l'épisode El Nino 2015-16, qui s'apparente à
ceux de 1982-83 et 1997-98, est l'un des plus intenses jamais
enregistrés» a indiqué l'OMM.
S. A. APS
Les ambitions de Ghoul
Contrairement à ce que nous ont habitués les politiques algériens avec leur vision restreinte en matière de tourisme, il semblerait qu’enfin ce dernier soit prêt à prendre son essor. C’est ce
qui ressort du discours tenu ce jeudi par Amar Ghoul, ministre
de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat
lors de l’inauguration de la 7e édition du Salon Siaha qui a lieu au
Centre des conventions d’Oran du 18 au 20 février. «En Algérie,
nous avons un très grand programme afin de faire de l’Algérie
un pôle touristique méditerranéen pour gagner sa place dans le
monde », dira le ministre.
Amel Bentolba - Oran (Le Soir)
- Le ministre évoquera un programme de développement qui s’attèle à
réaliser d’ici à moyen terme une
capacité de 500 000 lits. Cette capacité nécessite, dit-il, selon les règles
de l’Organisation mondiale du tourisme, la formation 250 000 emplois à
créer, à différents niveaux. Amar
Ghoul a réitéré l’ambition de l’Algérie
à investir dans le domaine touristique, mais pas seulement, dans le
cadre de l’investissement dans l’espace urbain également. «On ouvre
une fenêtre de propositions et de
partenariats, pourquoi pas, à ceux
qui sont intéressés par des projets
hors espace urbain et d’une manière
beaucoup plus précise surtout l’écotourisme. Nous avons une nature
extraordinaire qui nécessite un cadre
d’accueil.» Abordant les projets de
son secteur au niveau du Sud algérien, le ministre parle d’un programme ambitieux qui consiste en la réalisation de 100 villages touristiques.
Durant sa visite dans la wilaya
d’Oran, le ministre a annoncé que la
ville d’Oran abritera, à la mi-septembre prochain, une rencontre inter-
nationale sur les données statistiques concernant le secteur du tourisme mondial. Un évènement organisé annuellement par l’Organisation
mondiale du tourisme (OMT). Cette
année il sera question, entre autres,
du suivi des données et statistiques
sur la dynamique touristique internationale et des systèmes développés
Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme
et de l’Artisanat.
en matière de recensement touristique. En marge de cet évènement, il
est prévu l’organisation d’une rencontre qui réunira des opérateurs et
investisseurs dans le domaine touristique en Algérie en vue de prospecter
des opportunités de partenariat dans
des domaines liés au secteur.
Le ministre n’a pas manqué de
visiter les stands de quelques exposants du Salon international du tourisme, des voyages et des transports
Photo : Newpress.
«NOUS VOULONS FAIRE DE L’ALGÉRIE UN PÔLE TOURISTIQUE MÉDITERRANÉEN»
Siaha, qui compte cette année près
de 150 participants. Parmi les pays
présents et/ou représentés : Algérie,
Tunisie, Maroc, Espagne, Turquie,
Portugal, Malte, Jordanie, Egypte,
Inde ...
Organisé par Astra communication, agence de communication événementielle, cette édition compte
quelques nouveautés tel qu’un espace entièrement dédié à la promotion
de la gastronomie algérienne, à travers des shows culinaires et des présentations de produits du terroir, «le
but est que la gastronomie soit partie
intégrante du tourisme», diront les
organisateurs ; la projection de films
documentaires, espace de jeux,
espaces traditionnels, kheïma.
A. B.
«Il faut mettre un terme aux pratiques des braconniers»
AG DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CHASSEURS À ORAN
Depuis l’adoption de ses statuts en mai 2015 à Tlemcen,
pour se conformer avec la loi sur les associations, ce jeudi la
Fédération nationale des chasseurs a tenu une assemblée
générale. L’occasion pour son président d’annoncer que
«prochainement la fédération va solliciter le ministère de
l’Intérieur pour demander la réouverture officielle de la chasse». Une manière de mieux réguler ce secteur et mettre un
terme aux pratiques des braconniers.
Les membres de cette fédération ont dénoncé lors de leur rencontre
les pratiques des braconniers qui sont derrière la disparition du gibier en
Algérie, à cause de leurs méthodes de chasse. Le secrétaire général de
la fédération explique que durant ces 25 années où la chasse était fer-
mée, le phénomène de la chasse illégale et irrespectueuse de la faune et
de la flore sévit de plus en plus. Il expliquera que ces braconniers agissent de nuit. «Certaines espèces comme le renard et la gazelle ont quasiment disparu.
Ces braconniers se rendent de nuit dans les forêts et utilisent les
phares de leurs 4X4 pour éblouir le gibier et le massacrer. Il faut que cela
cesse», dit-il. Durant cette assemblée, les participants ont évoqué la restitution des fusils qui rencontre quelques lenteurs dans certaines wilayas,
supposant que cela est dû à des questions sécuritaires. Tout en adoptant
le règlement intérieur et le code de déontologie des chasseurs, ces derniers préconisent davantage de coordination avec les Conservations des
forêts et de lancer des cycles de formation pour les chasseurs.
A. B.
Photos : DR.
Le Soir
d’Algérie
«Nous ne sommes plus aujourd’hui
Le Soir
d’Algérie
Entretien
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
6
ABDERREZAK DOURARI,
Abderrezak Dourari, docteur d’Etat en linguistique et directeur du
Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de
tamazight (CNPLET), est chargé de faire passer sans douleur une disposition controversée et hautement sensible contenue dans la Constitution
2016 en son article 3 bis qui fait de tamazight une langue officielle dans
la pratique, c’est-à-dire la graphie en arabe. Levée de boucliers des
tenants de sa transcription en latin et en tifinagh. Redoutable défi, car il
ne s’agit pas de prêcher les convaincus qui l’attaquent, bien qu’en rangs
dispersés. Notre interlocuteur en a conscience et c’est pourquoi il veut
opposer à tous ses détracteurs l’argument scientifique quant à la dimension pragmatique de tamazight en langue arabe.
rences au-delà des avancées certaines,
bien évidemment.
Avancées certaines…, aboutissement
positif de plusieurs décennies de luttes.
D’autres militants de la cause amazighe
ne donnent pas satisfecit et considèrent
que c’est une tromperie et que l’article 3
bis met tamazight sous tutelle de la
langue arabe, confirmée comme un des
fondamentaux de la nation algérienne...
L’essentiel des militants les plus engagés dans la réflexion, à mon sens, ont salué
cet acquis tout en notant la pusillanimité du
rédacteur de cet article que rien ne l’obligeait de faire une distinction entre l’arabe
scolaire comme langue nationale et officielle de l’Etat et tamazight langue officielle,
mais de quoi ? Il est évident qu’une langue
Tamazight langue officielle dans la Constitution n’a pas émané
de la volonté populaire ou de l’opposition mais des gestionnaires
de l’Etat algérien donc du pouvoir en place qui avait l’habitude de
dénier tamazight et l’identité algérienne historique.
l’arabe et l’islam, le christianisme qui nous
est venu d’Orient par Rome et le judaïsme
par Carthage. Depuis cette époque, le déni
identitaire s’est accentué, notamment avec
l’Etat indépendant où il est devenu la règle
d’or de tous les régimes jusqu’à tout récemment. Tamazight langue nationale en 2002
après 125 morts puis tamazight langue officielle après beaucoup de demandes
sociales pourrait être compris comme une
manière de ruser avec la politique étant
donné le contexte dans lequel évolue
aujourd’hui l’Algérie. Ce qui est certain,
c’est que tamazight langue officielle dans la
Constitution n’a pas émané de la volonté
populaire ou de l’opposition mais des gestionnaires de l’Etat algérien, donc du pouvoir en place qui avait l’habitude de dénier
tamazight et l’identité algérienne historique.
Cela signifie qu’il y a une très grande avancée psychologique à leur niveau parce
qu’ils ont été formatés dans la culture du
parti unique. Et là ils acceptent la reconnaissance de leurs aïeux, de leur histoire
vraie et non leur mytho-histoire qui a été
imprimée sur la politique linguistique et culturelle. Ce tabou, ils l’ont brisé pour euxmêmes et les peurs quant aux questions
identitaires s’agissant de l’identité algérienne historique. Sur le plan symbolique, c’est
un très grand pas en avant et le symbole
est déterminant anthropologiquement dans
une société. C’est là une récupération de
l’algérianité, l’histoire de l’Etat qui remonte
à Massinissa, c'est-à-dire deux siècles
avant Jésus-Christ, à la constitution de
l’Etat numide. Je n’ai pas compris pourquoi
dans cette nouvelle Constitution il est dit
aussi l’Algérie est une terre arabe ! Observons le paradoxe ! C’est très grave car on
dit qu’elle est numide, donc amazighe.
Entre les deux périodes, les Arabes nous
ont-ils colonisés ? Je pose la question, car
c’est ce qui est implicitement contenu dans
cette affirmation. La rédaction du texte de la
Constitution comporte beaucoup d’incohé-
éducatif, qui a été mis sous le boisseau de
cette idéologie depuis l’indépendance et qui
a continué après la parenthèse Mostefa
Lacheraf, alors ministre de l’Education
nationale. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous
redécouvrons nos origines. La ministre de
l’Education actuelle a fait fort d’organiser
une conférence nationale sur l’éducation où
elle a beaucoup insisté sur la notion d’algérianité qui est l’espace bien sûr, la culture et
l’amazighité qui en constituent le socle historique et anthropologique.
officielle est la langue de l’Etat, pourquoi
alors supprimer ce syntagme : de l’Etat ?
Les politiques, s’ils font quelque chose de
bien, le font accompagner de choses négatives ! L’article 3 bis est une avancée symbolique et aussi pragmatique puisqu’il est
concédé à tamazight une académie qui
sera chargée de sa normalisation.
Mais sous tutelle de la langue arabe ?
Non, et là je fais dans l’analyse de l’intentionnalité. J’ai l’impression que le rédacteur de l’article ne savait pas le formuler
alors que, pour ce faire, des experts
auraient pu être consultés, et pourtant
aucun ne l’a été. Sans doute le rédacteur
parlant de la langue arabe scolaire avait à
l’esprit les relations étrangères de l’Etat
algérien. Quand la Chine vient traiter en
Algérie, elle le ferait donc en langue arabe.
En tant qu’entité dans les relations internationales, on ne peut pas remettre en question ce choix. Mais tamazight aurait dû être
proclamé langue officielle de toutes les institutions de l’Etat jouissant du statut d’exterritorialité, c'est-à-dire les ambassades, les
consulats, etc. On sent qu’il y a une crainte
de confusion dans tamazight, langue officielle de l’Etat qui impliquerait que les
contacts avec l’étranger se fassent dans
cette langue. Je dois dire que sa rédaction
est lacunaire, mais n’enlève rien à l’avancée évoquée.
Maintenant que la Constitution est
votée, quelles seraient les retombées
sur la promotion de tamazight induites
par la Loi fondamentale compte tenu
aussi de la polémique née justement de
l’article 3 bis ?
Je relève deux aspects dans cette question. D’abord l’aspect symbolique qui procure un apaisement identitaire. Nous sommes
le seul peuple de la planète qui se demande
encore qui il est, qui ne se définit pas par le
territoire mais par des ancêtres mythiques,
PHoto : DR
Le Soir d’Algérie : Le déni identitaire
de l’amazighité et de l’algérianité est
récurrent dans vos interventions. Tamazight langue officielle introduite dans la
Constitution 2016 répond-elle à cette
préoccupation ?
Aberrezak Dourari : Ce déni remonte
déjà à la fin des années 20, début des
années 30 (NDLR : du siècle dernier) et
cela s’est formalisé dans le PPA-MTLD
avec la crise de 1949. Le débat portait sur
deux options pour la future Algérie : République algérienne ou arabe. La tendance
dominante a opté pour la deuxième. Dans
la première option il est dit que l’Algérie
appartient à la sphère culturelle civilisationnelle arabe mais la primauté doit aller à
l’algérianité avec ouverture sur la Méditerranée du Nord et de l’Est jusqu’à l’Asie,
Entretien réalisé par
Brahim Taouchichet
c’est de la mythologie érigée en soi-disant
pensée anthropologique. La définition
arabo-islamique est de la fumisterie, ce
n’est pas une définition de l’identité. En
Algérie, nous sommes définis par l’algérianité, par rapport à un territoire, comme les
Français, les Américains et autres, et qui a
été appelée par rapport à cette territorialité
Maghreb central et cet espace a une continuité depuis au moins deux millions et demi
d’années. C’est-à-dire depuis le paléolithique inférieur. L’autre volet est l’aspect
pragmatique de la décision : tant qu’il n’y a
pas de travail au niveau de l’académie, il n’y
aura pas de prolongements sur le terrain,
sauf ce qui est déjà acquis puisqu’elle est
dans l’éducation, dans la presse et dans les
espaces où elle est présente qui s’appellent
le domaine formel, comme on dit en sociolinguistique. Le travail de normalisation qui
a été fait jusque-là pour tamazight est pléthorique et exige une évaluation globale
pour une validation scientifique qui a manqué car il n’y avait pas d’autorité de référence. L’académie serait alors cette autorité
scientifique et morale.
Il y a moins de crispation aujourd’hui
en parlant de tamazight, tant les préjugés étaient nombreux...
C’est ce que j’appelle «apaisement identitaire». L’Algérien qui se culpabilisait d’être
Kabyle, Mozabite, Targui, Chaoui ou Zenati
est fier d’être ce qu’il est et parce qu’il a
acquis une certaine sérénité. Les hommes
ne choisissent par leurs parents ni leur lieu
de naissance. Les gens étaient déstabilisés
dans leur for intérieur dans ce qui fait leur
Etre. Il n’y a aucune raison de stigmatiser
nos origines.
Et pour preuve, cette année Yennayer
a été fêté comme jamais auparavant,
bruyamment et de façon presque ostensible. Une réhabilitation de nos traditions séculaires ?
Je crois qu’il y a une véritable avancée
au niveau du personnel politique qui gère
l’Algérie du fait de la lutte des différents
mouvements de revendication et des tra-
On peut donc parler d’un avant et
d’un après tamazight langue nationale et
officielle ?
Dans les questions intellectuelles il n’y a
jamais un basculement immédiat. Il y a plutôt
eu une accumulation dans tout ce qui s’est
fait. Au départ il y a avait comme une peur de
la découverte de soi-même, comme quelqu’un qui, après une chirurgie esthétique,
appréhende de se regarder dans un miroir. La
chirurgie, ce n’était pas seulement la colonisation mais aussi la forte présence de l’idéologie
arabo-islamiste qui a dénaturé nos origines,
notre identité et on avait donc peur de se
découvrir Berbère. Dans un ouvrage collectif
édité en janvier dernier en Angleterre, j’ai
développé l’idée des Berbères en Afrique du
Nord comme majorité ethnique et minorité linguistique, ce qui fait que les gens étaient complexés de parler de leurs origines, d’où la
haine de soi qui n’a plus lieu aujourd’hui.
L’Etat algérien doit être fier de l’Etat fondé par
Massinissa qui a constitué le Maghreb central
durant 55 ans sans discontinuer menaçant
même Carthage et semant la peur dans la
toute puissante Rome qui a fini par lui déclarer la guerre alors qu’il était son allié. Nous ne
sommes plus aujourd’hui dans le déni identitaire et la haine de soi. Mais il n’y a pas que
cela, ce qui est pervers dans la pensée politique algérienne est de croire et de tout
remettre à la question de l’identité qui est un
élément changeant. Il y a le versant «mêmeté» et le versant «différence» qui est alimenté
par les discours de droite comme on le voit
dans la France de Sarkozy.
Ça bouge aussi au Maroc, en Libye et
même en Tunisie. Selon vous, l’ensemble
maghrébin se dirige-t-il vers une configuration qui rompt avec nos références classiques en matière d’appartenance araboislamique du fait de l’introduction de la
dynamique amazighe ?
C’est une question très pertinente et je
m’explique. D’abord cet ensemble a été appelé Union du Maghreb arabe (UMA), ce qui a
faussé tout le processus. Les Marocains n’en
parlent plus en ces termes et lui substituent
Union du Maghreb amazigh.
J’avais défendu cette idée et aujourd’hui
on s’y oriente et l’UMA reste l’UMA parce que
cette entité est amazighe, elle recoupe la
notion de «tamazgha», d’ailleurs revendiquée
par le mouvement pro-berbère depuis fort
longtemps. Cet espace commun a de tout
Avoir des consultants étrangers permettra d’introduire
plus de sérénité dans les débats entre Algériens qui sont
mêlés à la politique, l’idéologie…
vaux d’intellectuels amazighs mais aussi du
contexte international. On voit aujourd’hui
que les identités fabriquées, mythologiques, arabo-islamiques sont devenues
des «identités meurtrières», pour reprendre
l’écrivain libanais Amine Malouf.
L’arabo-islamisme a produit des
monstres comme Daech, El-Qaïda, Aqmi
ou l’ex-FIS algérien et les GIA. Le système
temps était berbère. Ibn Khaldoun l’appelle le
pays des Berbères, «bilad elbarbare».
De Slane l’a traduit sous le vocable de
«Berbérie». Tamazight est langue nationale
et officielle au Maroc et en Algérie, le processus est enclenché, en Libye et en Egypte, on
revendique maintenant cette berbérité
(NDLR : oasis de Siwa) dans le débat sur
l’égyptianité en cours.
dans le déni identitaire»
Le Soir
d’Algérie
Entretien
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
7
DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER :
Objectivement il y a un territoire continu,
une culture continue, arabe, islamique,
chrétienne, judaïque. Notons que la Constitution marocaine reconnaît la liberté du
culte ainsi que la nouvelle Constitution
algérienne. Nous sommes donc dans un
espace que tout peut réunir compte tenu
des enjeux internationaux. Je rappelle que
l’Union du Maghreb est née des pressions
européennes parce qu’ils avaient besoin
d’un espace de repli du point de vue économique et commercial avec un marché de 80
millions d’habitants — à l’époque — qui
serait un atout extraordinaire. La notion de
tamazgha, assez avancée dans les représentations populaires, est une idée qu’il faut
dans l’idenditarisme le plus fondamentaliste.
En 2002, j’ai fait une recherche pour l’université d’Austin (Texas) aux Etats-Unis : «Du
symbole graphique au symbole identitaire».
Ecrire en caractère latin, c’est comme si on
se projetait dans le monde développé, l’Occident. Ecrire en langue arabe signifierait
qu’on se projetait dans l’arabo-islamisme,
dans l’islamisme politique, le conservatisme. Et si on écrivait en caractère tifinagh,
on serait dans l’archaïsme.
12 ans auparavant j’avais écrit pour le
Credich, ancêtre du Crasc d’Oran où j’ai
évoqué tous les problèmes inhérents à l’introduction de tamazight dans le système
éducatif. Aujourd’hui, nous sommes en
reprendre à mon sens dans le cadre de
l’Union du Maghreb qui peut réunir plus de
120 millions d’habitants. Ce projet me tient
particulièrement à cœur parce qu’il règle le
problème du repli identitaire tout comme en
Europe qui a su le surmonter avec la
construction de l’horizon européen. Qu’estce qui empêche de faire pareil, le pari économique est lié à cet espace ?
plein dedans. Du point de vue linguistique,
la graphie est extérieure à la langue qui
peut s’écrire dans n’importe laquelle.
Ainsi, grâce au système binaire, un ordinateur peut écrire dans n’importe quelle
langue du monde. Mais dès qu’on sort de la
théorie linguistique structurale, quand on
interroge les mécanismes sous-jacents de
la langue et le rapport de celle-ci à la société, nous nous retrouvons forcément dans le
symbole. En tant que socio-sémioticien et
sociolinguiste je pose un ensemble de problématiques :
1-Du point de vue strictement structuraliste, le caractère arabe convient le mieux.
Pourquoi ? Parce tout simplement l’arabe,
le tamazight, le copte, l’hébreu, le syriaque,
l’araméen sont des langues de la même
famille. Toutes ces langues écrites avec la
graphie arabe marchent bien parce qu’elle
reflète leur structure phonologique. Ceci
dans le cadre d’un laboratoire de linguistique. Sur le plan sociolinguistique ou sociosémiotique nous avons deux niveaux : l’un
qui prend la société dans sa globalité et en
Algérie c’est la langue arabe qui est la plus
diffusée et qui est maîtrisée. Madame la
ministre de l’Education nous a surpris en
révélant que sur 100 élèves qui entrent en
cours d’initiation, 4 seulement arrivent au
bac ! Et ceux qui appartiennent à cette
déperdition scolaire ne maîtrisent que l’arabe. Du fait même que tamazight, dans sa
structure, ressemble à toutes les langues
chamito-sémitiques, c’est-à-dire de la
même famille, son écriture en arabe est
facile. Vous apprenez les 26 lettres arabes
et le lendemain vous être alphabétisé. Il
faut aussi procéder à l’analyse sociolinguistique régionale parce que tamazight existe
dans différentes variantes. Là on est obligé
de tenir compte des représentations et des
attitudes des locuteurs.
Quand vous êtes en Kabylie, l’attitude
est favorable au caractère latin parce que
c’est avec la langue arabe que les différents
pouvoirs qui se sont succédé ont tenté
d’étouffer son identité. Cette attitude s’appelle la réactance à la langue arabe. Au
regard de l’histoire, ce sont les Kabyles qui
ont le plus diffusé la langue arabe et la religion musulmane.
Les zaouïas, vers lesquelles on venait
de toutes les régions du pays, arabisaient…
même les arabophones ! Quant un marabout kabyle décède, les gens viennent du
Sénégal même. Bachir El-Ibrahimi a fait sa
formation religieuse et de langue arabe à
Bouzeguène. Historiquement, il n’y a pas
une attitude de rejet de la langue arabe.
Cela ne change rien que de laisser la Kabylie transcrire tamazight en latin, c’est l’attitude la plus rationnelle ; la région chaouie et
les mozabites en caractère arabe comme
elles le font, et les touareg dans le tifinagh
Si l’arabe est en retard, ce n’est pas la faute à la langue
mais à l’inexistence d’une pensée arabe scientifique,
rationnelle, moderne qui peut évoluer en dehors
des autoritarismes des Etats arabes.
Cela nous amène à l’enseignement de
tamazight dans le secteur de l’éducation, déjà en cours et qui sera étendu à
32 wilayas dès la prochaine rentrée scolaire. Il est même question de l’introduire
dans le cycle secondaire. A votre avis,
n’est-ce pas là aller vite en besogne ?
Peut-on croire à une réelle maturation de
cette démarche ?
Tamazight est enseigné aussi bien en
Algérie qu’au Maroc et bientôt en Libye. Il y
a chez nous une forte précipitation qui relève de notre tempérament et une demande
sociale très forte. Rappelons-nous la grève
du cartable, les grèves au Maroc et la naissance du Mouvement populaire, parti berbériste de Mahjoubi Aherdane. Tamazight a
été introduit pour calmer les esprits. Dans
les années 95, on n’était pas encore prêt.
C’était insuffisant comme recul pour l’introduire dans le système éducatif. Avec la
création du HCA (Haut-Commissariat à
l’amazighité), on n’avait encore aucune
pédagogie, aucune didactique, aucun
manuel scolaire, aucun enseignant formé.
Ça s’appelle une gageure ! Tamazight était
enseigné dans les associations puis il y a
eu la création de quatre instituts (TiziOuzou, Bouira, Béjaïa, Khenchela et Batna)
depuis deux ans. Avec la création du HCA,
on est passé directement à son enseignement. Le manuel scolaire est superficiel, les
méthodes didactiques insuffisamment
développées.
C’est vrai que nous disposons d’experts,
mais il fallait aussi la formation des enseignants des différents niveaux. J’ai fait parie
de l’équipe qui a mis en place le premier
institut en 1990 à Tizi-Ouzou avec des spécialistes comme Salem Chaker. Là aussi il y
a eu précipitation du fait des ambitions électoralistes du RND qui voulait absolument
faire quelque chose en Kabylie.
Voilà qui nous amène à entrer de plainpied dans la controverse née de la transcription de tamazight, c'est-à-dire la graphie :
tifinagh, arabe, latin (en français) ? Vous,
vous avez opté pour l’arabe et vous y travaillez d’ores et déjà ce qui vous vaut, soit
dit en passant de violentes attaques,
comme chargé de mission du pouvoir ou
d’arabo-islamiste incapable de s’exprimer
en kabyle. C’est dire que le sujet est d’une
grande sensibilité… Cela procède de la
même obsession identitaire. Nous sommes
ancestral. L’académie à mettre sur pied
devrait normaliser les trois graphies.
Vous avez déclaré que la transcription
de tifinagh au Maroc a été un échec ?
Oui. Au Maroc il y a une histoire. Elle a
commencé en hébreu carré, c’est le chleuh
pour passer au caractère arabe qui est largement diffusé, y compris dans la presse.
Avec la naissance de l’Ircam en 2003, une
étude avait porté sur les trois graphies et
avait conclu à la préférence de la langue
arabe. J’étais présent avec Mohamed Chafik, premier recteur de l’Ircam.
Le Palais royal avait décidé que c’est tifinagh, une écriture adaptée à la pierre et non
au papier ! Cet échec pourrait nous pousser
à utiliser d’autres graphies. Il me semble
que seules les graphies arabe et latine peuvent être en concurrence sur l’avenir de
tamazight. Tifinagh pourrait être intégrée
dans toutes les questions ayant valeur
emblématique. Il peut faire partie de l’enseignement de l’histoire de la langue mais utiliser tifinagh comme image de tamazight, je
ne le pense pas.
L’hébreu a été ressuscité, qu’en
dites-vous ?
La Turquie a opté pour la graphie latine
mais cela n’a pas empêché les islamistes
de gouverner ce pays depuis 15 ans. La
graphie arabe qui est maintenue en Iran a
produit un pays hyperpuissant sur tous les
plans, culturel, technologique, militaire.
C’est devenu une grande puissance. Le lien
entre la graphie et la modernité est idiot, il
n’y a pas de rapport entre elles. Le davana
gari, en Inde, n’a pas produit une Inde
moins dévloppée, l’urdu au Pakistan n’a
pas été particulièrement un facteur de
développement ou de retard. La graphie n’a
pas d’effet magique, c’est du fétichisme.
Sur la question de l’hébreu, il faut rappeler
à vos lecteurs qu’il y a un livre merveilleux
écrit par Shlomo Sand, Comment le peuple
juif fut inventé (NDLR : en vente dans les
librairies). L’Etat israélien est un Etat
moderne, plurilingue, pluriethnique et multiculturel. Pour se fonder au départ il avait
besoin d’une idéologie commune. Les
Israéliens sont allés puiser dans l’hébreu
rabbinique (la plus ancienne) ce qui pouvait
rassembler les juifs de différentes cultures :
américaine, russe, français, etc. Ce n’est
qu’une façade. En vérité, la recherche se
fait en langue anglaise et bizarrement aussi
en langue arabe qui est la deuxième langue
demandé d’élaborer des statuts pour l’académie, «L’Académie algérienne de la
langue amazighe» et c’est d’ailleurs ce titre
qui est repris dans la Constitution.
Il faut reconnaître au mouvement
citoyen de Kabylie d’avoir défendu bec et
ongles ce projet qui avait un peu les faveurs
du gouvernement qui a fini par accepter ces
statuts en 2008. Soumis à l’examen du
Conseil des ministres, il a été déprogrammé par trois fois et donc mis en veilleuse.
J’espère que cette fois-ci il sortira avec tous
les moyens scientifiques, cognitifs et matériels pour sa concrétisation. Sans un minimum de 30 chercheurs, il n’est pas possible
de faire quoi que ce soit.
Tamazight nécessite beaucoup de travail. On peut aussi solliciter le concours de
spécialistes de Russie, d’Allemagne, de
Hollande, d’Italie et de France bien sûr. On
ne peut nous passer de leur expertise, c’est
pourquoi il nous faudra une disposition afin
d’avoir des académiciens correspondants
sur des sujets précis.
Avoir des consultants étrangers permettra d’introduire plus de sérénité dans les
débats entre Algériens qui sont mêlés à la
politique, l’idéologie… Si on ne fait pas une
académie avec tous les moyens sérieux, on
aura malheureusement tout détruit.
Etes-vous disposé à piloter ce projet ?
Oui, si on me le propose, quoique je ne
sois pas le seul dans la course car beaucoup de candidats postulent déjà. Quant à
moi, s’il n’y a pas de garantie d’autonomie
de l’institution avec ses moyens scientifiques, je ne suis pas preneur.
Parler de tamazight renvoie au HCA.
Dans les différents colloques et séminaires qu’il organise, on ne voit pas le spécialiste que vous êtes...
Le HCA tout comme le Conseil supérieur
de la langue arabe sont deux lobbies linguistiques institués par l’Etat, lobby du point
de vue de la sociologie politique et non
attaque contre qui que ce soit. C’est dit
ainsi afin d’éviter les mauvaises interprétations. Le HCA n’a pas pour vocation de formaliser la langue amazighe. C’est aussi
valable pour le Conseil supérieur de la
langue arabe car c’est à l’académie de le
faire. Je relève malheureusement que le
Conseil de la langue arabe est constitutionnalisé et pas le HCA ni l’académie de la
langue arabe. Cela perturbe l’harmonie de
ce projet. Pour ce qui est des colloques du
L’échec de tifinagh au Maroc pourrait nous pousser à utiliser
d’autres graphies. Tifinagh pourrait être intégrée dans
toutes les questions ayant valeur emblématique.
officielle au même titre que l’hébreu. Il ne
faut pas trop rêver. Une langue qui a été
pendant très longtemps en marge de l’histoire ne peut pas prendre en charge rapidement la pensée moderne scientifique.
Aujourd’hui, certaines langues comme le
français peinent dans certains domaines,
cela s’appelle la perte de domaine, certaines langues qui maîtrisaient certaines
spécialités l’ont perdu au profit d’autres
parce qu’elles n’arrivent plus à produire.
C’est le problème de la pensée. Si l’arabe
est en retard, ce n’est pas la faute à la
langue mais à l’inexistence d’une pensée
arabe scientifique, rationnelle, moderne qui
peut évoluer en dehors des autoritarismes
des Etats arabes.
Qu’en sera-t-il de l’académie de la
langue amazighe telle que préconisé par
la nouvelle Constitution ?
En 2006 le CNPLET a été consulté mais
était bloqué quant aux recrutements.
J’avais songé à m’en retirer, on m’a alors
HCA, j’ai déjà participé à quelques-uns.
Mais j’étais contraint de dire à mon ami
secrétaire général du HCA que, depuis
2004, l’institution n’a pas de haut commissaire qui, au demeurant, a rang de ministre.
Le poste de secrétaire général est administratif. Je voulais que le HCA soit au même
niveau que le Conseil supérieur de la
langue arabe qui a vu défiler des personnalités à rang de ministre à l’image de Larbi
Ould Khelifa ou Azeddine Mihoubi.
Le HCA est réduit en termes de représentation. Les colloques avaient pris la
forme d’un activisme excessif. Je ne peux
pas participer à 15 colloques par an, a fortiori scientifiques. D’autre part, j’ai demandé
des conseils scientifiques qui mettent en
place une problématique et un conseil
scientifique d’évaluation des communications avant publication. Cela n’a pas été
retenu par le HCA, mais on s’entraide
mutuellement sur d’autres chapitres.
B. T.
[email protected]
Régions
Le Soir
d’Algérie
Les habitants
de Bouhanek
en colère
TLEMCEN
Dans une pétition remise à
notre bureau, les citoyens de la
cité Bouhanek, dans la commune
de Mansourah, se plaignent des
conditions de vie et demandent
aux responsables concernés
d’agir. Dans cette pétition, ils
énumèrent plusieurs problèmes,
éclairage public défaillant, voire
inexistant dans certains endroits,
l’insécurité, les fuites d’eau qui
dégradent la route, l’irrégularité
dans le ramassage ordures et
bien d’autres problèmes dus
aussi à l’incivisme de certains qui
s’accaparent des trottoirs et parfois même une partie de la
chaussée pour installer leurs
commerces.
Une opération de bitumage
des rues a
débuté, il y a
quelques mois, mais il semble
qu’elle a été abandonnée. Enfin,
tous les quartiers de la commune
ont connu une opération d’embellissement durant ces deux dernières années. Cependant, il y a
un autre aspect du problème, les
autorités n’interviennent pas pour
sanctionner les contrevenants.
Pour redonner à Bouhanek un
cadre de vie décent, il faut aussi
impliquer le citoyen pour le respect du voisinage et de la loi.
En attendant, il faut commencer par poser des couvercles sur
les regards d’égout qui sont une
menace pour la santé publique et
l’environnement.
M. Zenasni
8
Formation de jeunes promoteurs
à Béjaïa
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
CONVENTION ALGÉRIE TÉLÉCOM AVEC L’ANSEJ ET LA CNAC
Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention
conclue entre Algérie Télécom et l’Agence nationale de
soutien à l’emploi des jeunes et la Caisse nationale d’assurance chômage le 21 mars 2011 , la direction opérationnelle des télécoms de Béjaïa a conclu 34 conventions
avec des jeunes promoteurs en 2014 -2015.
Les jeunes promoteurs ont été
formés durant l’année 2015 afin d’appréhender leurs tâches dans de
bonnes conditions. Une nouvelle ses-
sion de formation est lancée depuis le
7 février courant au profit de 20 nouveaux promoteurs pour une durée de
21 jours pour la réalisation des projets
de l’entreprise (pose et raccordement
de câbles de réseaux urbains et pose
et raccordement de la fibre optique).
Les promoteurs conventionnés avec
Algérie Télécom sont déjà sur le terrain pour la réalisation des travaux qui
leur ont été confiés : pose de fibres
optiques, assainissement du réseau
urbain, pose et raccordement de
câbles réseaux ainsi que les installations téléphoniques pour le raccorde-
ment des clients. Actuellement ,
Algérie Télécom de Béjaïa s’attelle à
rénover plus de 35 000 paires en
cuivre du réseau filaire et qui sera
étalé sur l’année en cours afin d’être
mis à niveau pour assurer au client
une qualité de service meilleure et
adapter ses réseaux aux exigences
des nouveaux équipements d’accès
à haut débit .
A. K.
Des projets inscrits en 2006 pour l’éducation
peinent à voir le jour
S’exprimant lors de la réunion consacrée aux
projets inscrits dans le secteur de l’éducation et la
DGSN, en présence des directeurs des équipements publics, de l’éducation, des responsables
des entreprises de réalisation et des bureaux
d’études en charge du suivi, le wali de Béjaïa,
Ouled Salah Zitouni, a déploré le retard criant
observé dans l’achèvement des travaux des projets en question.
Pour le secteur de l’enseignement, le premier
responsable de l’administration de wilaya a sèchement exigé du directeur de l’équipement l’urgence
d’achever la réalisation des 13 lycées et 2 CEM.
Des projets, inscrits pour rappel, depuis 2006.
Passant en revue le cas de chaque projet, le wali
a exigé des engagements fermes de la part des
entreprises, invitées lors de la rencontre à se prononcer en cas de doute sur leur capacité à livrer
les projets en question dans un délai «d’un mois et
demi»... Conformément au nouveau code des
marchés, le directeur de l’équipement a été instruit
par le wali afin de recourir en cas de non-respect
des délais fixés à la résiliation partielle des
contrats.
Certains responsables d’entreprises ont justifié
leurs retards par le fait de la non-disponibilité du
ciment sur le marché. S’agissant du manque de ce
matériau sur le marché, Ouled Salah Zitouni a fait
savoir que les directeurs de l’exécutif ont été saisis
afin de lui transmettre tous les besoins en ciment
de toutes les entreprises.
Le premier responsable de la wilaya a promis
de régler ce problème avec les deux cimenteries
de Aïn Lekbira et la Farge tout en lançant un appel
à tous les intervenants du secteur à l’effet de
redoubler d’efforts afin de livrer l’ensemble du pro-
gramme en cours à la fin du mois de mars. Le wali
a exigé du directeur de l’équipement de n’engager
que les entreprises performantes, bien outillées,
tout en insistant sur la nécessité de la prise en
charge du côté esthétique des ouvrages, occulté
dans tous les projets déjà lancés ou en voie de
réalisation, sans aucune recherche architecturale.
«Le côté esthétique des ouvrages n’est pas pris
en charge dans les projets en réalisation.
Aucune recherche architecturale n’est faite
dans ce sens, pourtant les montants alloués par
l’Etat pour ces projets sont très importants et suffisants pour réaliser de très belles et meilleures
infrastructures», a regretté le wali dans son intervention, souhaitant voir «dans ces projets des
architectures propres à la région, qui reflètent ses
origines berbères».
A. K.
La Cnas vulgarise ses nouveaux dispositifs
Le spectre d’un déséquilibre financier pointe, déjà, à
l’horizon chez la Cnas – cette véritable colonne vertébrale
de la Sécurité sociale en Algérie et principal levier du système national de santé – et ce, dès cette année 2016, à
l’instar d’une autre caisse aussi importante qu’est la CNR
dont les clignotants sont, paraît-il au rouge !
Pour faire face à cette situation,
fortement préjudiciable, les responsables en charge ont pris les
devants, en décidant de passer à
l’offensive, en ratissant large
auprès de toutes les catégories
susceptibles d’y contribuer, à commencer par les employeurs indélicats mais aussi et surtout, aux
actifs non assujettis, jusque-là, aux
cotisations car évoluant dans l’informel. A cet effet, des mesures
exceptionnelles ont été prévues par
l’ordonnance n° 15/01 du 23 juillet
2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015 et font l’objet d’une campagne, sans précédent, de vulgarisation et de sensibilisation, de la part des responsables de ladite caisse. Ainsi, monsieur Faouaz Naâssi, nouveau
directeur de la Cnas de Mila a,
dans un point de presse, décortiqué
tous les nouveaux dispositifs pris
récemment, invitant tous les
employeurs à y adhérer avant le 31
MILA
mars de l’année en cours – délai de
rigueur – afin de déclarer tout travailleur salarié non encore affilié à
la sécurité sociale et procéder au
règlement de l’encours des cotisations et bénéficier de l’annulation
des pénalités et majorations de
retard et ouvrant droit à un échéancier de paiement des dettes. Mais
au-delà de cette date butoir, des
procédures de recouvrement forcé
seront appliquées à l’encontre des
employeurs débiteurs n’ayant pas
entrepris de démarches de régularisation. Les sanctions prévues par
la loi sont lourdes et vont de
100.000 à 200.000 DA par travailleur non affilié et d’une peine
d’emprisonnement de 2 à 6 mois et,
en cas de récidive, cette peine
passe de 200.000 à 500.000 DA et
de 2 à 24 mois d’emprisonnement.
La Cnas informe, également, la
catégorie de ceux exerçant une
quelconque activité sans bénéficier
de couverture sociale qu’une affiliation dite «volontaire» est désormais
possible, afin de pouvoir bénéficier
des prestations en nature de l’assurance maladie et maternité contre
le versement d’une cotisation mensuelle, fixée à 12% assise sur une
assiette dont le montant est égal au
SNMG, une disposition transitoire
valable 3 années induisant à une
formalisation de la situation professionnelle de l’affilié volontaire. A ce
jour, Mila compte 6.222 employeurs
dont 800 bénéficiaires du dispositif
d’aide à l’emploi, 232.010 assurés
dont 106.672 salariés actifs et, 364
affiliés volontaires depuis la promulgation, en juillet dernier, de ce nouveau dispositif et c’est très encourageant, selon monsieur Naâssi.
A signaler, également, que
depuis cette date, 91 employeurs, à
Mila, ont procédé à la régularisation
de la situation de 163 salariés.
L’année 2015 a connu 1.466 missions de contrôle effectuées dont
154
en
brigades
mixtes
Cnas/Inspection de travail, pour un
nombre d’infractions relevées de
l’ordre de 1.639. C’est dire que la
Cnas passe sérieusement à l’offensive, s’agissant des recouvrements
des cotisations. Est-ce la fin de la
vache à traire ? Tout l’indique.
A. M’haïmoud
aussi, nous avons décidé de lancer le
mot d’ordre de débrayage d’une journée, celle du mercredi 24 février et si le
responsable du secteur continue dans
sa fuite en avant, nous nous réservons
le droit de recourir à tous les moyens
inscrits dans la loi pour faire aboutir les
revendications des travailleurs».
Lors de la réunion de l’assemblée
élargie du conseil de wilaya tenue
mardi dernier, lors du débat engagé,
certains intervenants n’ont pas hésité à
dire «si le directeur de l’éducation persiste et signe dans cette attitude, il
n’est pas exclu que nous revendiquerons son départ de la wilaya de Aïn
Defla». C’est dire à quel point la situation dans le secteur est sous tension.
On indique que la session de l’assemblée extraordinaire reste ouverte pour
suivre le développement de la situation.
Le Cnapeste dresse à son tour,
dans son communiqué, une longue
liste de griefs à l’encontre de la situation que vit le secteur, contre le refus de
dialoguer du directeur de l’éducation et
de sa gestion anarchique du secteur,
de l’ignorance des lois qui régissent les
relations de travail des lois faites pour
assurer justement une stabilité permanente du secteur et pour offrir et assurer les meilleures conditions de travail
possibles pour tous et pour les élèves
et pour les personnels enseignant et
administratif en vue d’accroître le rendement et les performances du système éducatif. Le Cnapeste affirme dans
son communiqué avoir sollicité des
séances de travail avec le directeur de
l’éducation. En réponse, le responsable
a invité cette association à une séance
qui a été prévue pour le 26 janvier dernier. On indique que le jour venu, le
directeur du secteur n’a pas honoré
son engagement à tenir cette réunion
et s’est trouvé «absent».
Une autre séance a été aussi prévue pour le 3 février dernier, toujours
sur invitation émise par le directeur de
l’éducation. Ce jour-là, le Cnapeste
s’est présenté mais le directeur et le
secrétaire général se sont trouvés tous
les deux «absents» ; seuls, se sont présentés deux chefs de service non habilités à prendre une quelconque décision pour régler le moindre problème,
et la séance de travail n’a pas eu lieu.
Ainsi, comme chaque année, le
secteur de l’éducation, un secteur des
plus sensibles, sinon le plus sensible,
est appelé à vivre des perturbations qui
ne manqueront pas de se répercuter
sur tout le système éducatif. La «faute»
à qui ? Qui aura à endosser la responsabilité des conséquences que ne
manqueront pas de générer ces perturbations, le personnel enseignant et
administratif ? Les élèves ?
Karim O.
Le Cnapeste et l’Unpef déposent un préavis de grève pour mercredi
Après consultation de leurs bases respectives, les deux
formations syndicales les plus représentatives du secteur
de l’éducation, l’Unpef qui compte dans ses rangs des milliers d’adhérents des trois paliers, et le Cnapeste, présent
surtout dans le cycle du secondaire, ont déposé un préavis
de grève auprès des instances concernées, pour un
débrayage pour la journée du mercredi 24 février prochain.
Selon les communiqués transmis à
toutes les instances et dont des copies
nous ont été transmises par les coordinateurs de ces associations syndicales, et les réunions élargies qui ont
été tenues, «le recours à la grève nous
a été imposé par le directeur de l’éducation qui a adopté la politique de la
fuite en avant, le refus de dialoguer
avec les partenaires sociaux, faisant
ainsi fi des instructions itératives de Mme
la ministre de l’Education, et surtout
une gestion chaotique du secteur dans
son ensemble dans ses différents
volets, pédagogique, financier et matériel» nous a-t-on déclaré. Pour l’Unpef,
il s’agit là d’une décision qui fait suite à
de nombreuses démarches entreprises
pour nouer le dialogue avec le responsable du secteur afin de trouver
ensemble des solutions aux multiples
problèmes auxquels sont confrontés
les
différents
personnels,
des
démarches qui se sont heurtées à des
portes closes, au refus de dialoguer et
à la fuite en avant. «Nous n’avons pas
le droit de garder le silence face à la
situation désastreuse que vit le secteur
AÏN DEFLA
Régions
Le Soir
d’Algérie
Annulation de plus de 20 concessions
foncières industrielles
OUM EL BOUAGHI
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
Cette rencontre qui entre dans
le cadre de la nouvelle politique et
des orientations des pouvoirs
publics et qui a concerné la signature de deux conventions cadres
entre le secteur de la formation
professionnelle et deux entreprises et qui s’est déroulée au
niveau du cabinet de M. le wali.
Dès l'entame, M. Chater A,
wali d'Oum-El-Bouaghi a ouvert
les débats, axant son intervention
sur l'importance de cette initiative
qualifiée de plus que louable.
Dans son intervention, il a présenté les parties concernées par
ces conventions, la première est
une entreprise implantée dans la
commune de Ouled Gacem, dans
la daïra de Aïn M’lila, appartenant
à un investisseur particulier qui a
injecté plus de 5 milliards de
dinars dans un créneau de produits parapharmaceutiques.
Toujours pour le premier partenaire de la formation professionnelle dont l'usine est déjà opérationnelle et qui produit dans un
premier temps des gants de chirurgie , un produit très demandé
et qui était importé par le passé,
pour revenir à la convention paraphée entre les deux parties , les
termes de cette dernière permettent à la Direction de la formation
professionnelle de sélectionner
près de deux cents stagiaires qui
recevront un cycle de formation
sur site au niveau de la firme privée installée à Ouled Gacem, ces
derniers seront directement
embauchés à l'issue de la forma-
Photo : DR
Une rencontre a regroupé le premier responsable de la
formation professionnelle avec des dirigeants de deux
entreprises et à laquelle ont assisté plusieurs responsables locaux, le responsable des investissements, le
directeur de la santé, le représentant de l'université et le
directeur des travaux publics ...
9
concernera la formation de stagiaires dans les différents
domaines des travaux publics,
conducteurs d'engins et autres.
Après les signatures des deux
conventions auxquelles ont assisté des journalistes de différents
organes de presse, des débats
fructueux ont suivi cet évènement
autour d'une pause-café conviviale, des éclaircissements ont été
donnés par les parties engagées
dans une nouvelle ère de gestion.
En parallèle, M. Chater a profité de cette occasion pour montrer
la disponibilité des services de
wilaya à offrir toutes les commodités aux investisseurs qui répondent aux objectifs assignés par
les pouvoirs publics, à ce sujet, il
a mis l'accent sur l'annulation de
plus d'une vingtaine de concessions de terrains fonciers ainsi
que la mise en demeure adressée
à plus de 700 autres pseudoinvestisseurs.
tion. Selon le patron de la société
dont le planning prévoit à moyen
terme des emplois arrivant jusqu'à 600 postes de travail dans
les deux sexes, avec une vision
de relier aussi l'usine par une
convention avec l'université
d'Oum-El-Bouaghi pour une prise
en charge de lauréats de la filière
en rapport avec l'activité de l'usine pour des formations complémentaires à l'étranger.
La deuxième convention est
engagée entre le secteur de la
formation et la Direction des travaux publics de la wilaya, celle-ci
et les différents organes de la
presse écrite et l’organisation
des portes ouvertes afin de faire
connaître le mode d’inscription,
les branches et les spécialités
enseignées dans ce centre et,
éventuellement, donner une autre
chance aux jeunes d’opter pour
une formation professionnelle
d’avenir. En outre, la direction a
ciblé la formation des citoyens
dont les femmes, surtout dans
les localités lointaines
des
centres de formation professionnelle. Au sujet des inscriptions,
elles sont ouvertes jusqu’au 20
de ce mois. Il a été constaté un
engouement des femmes au
foyer à la formation. Ainsi, il a été
ouvert trois sections détachées
dans le centre culturel islamique
de Aïn-Témouchent et dans les
communes de Chentouf et Terga,
en plus des autres femmes des
centres pénitentiaires.
Toutes ces femmes suivront
des formations dans l’une des
spécialités : coiffure, couture,
informatique, perlage, patisserie
traditionnelle et esthétique.
En matière d’encouragement
à la femme au foyer, la direction a
organisé la semaine dernière
une cérémonie festive pour la
remise des diplômes
aux
femmes ayant achevé avec succès leur formation en pâtisserie à
laquelle ont assisté des personnalités des différents partenaires
économique et social. Pour la formation en régime résidentiel,
toutes les places pédagogiques
sont
presque
totalement
acquises.
Concernant le régime d’apprentissage, il demeure très sollicité par les jeunes et leurs
parents. Leur nombre a atteint au
total 400 apprentis (y compris les
nouveaux stagiaires).
S. B.
été tuées et 126 autres, dont plusieurs gravement atteintes, ont
été transportées à la hâte dans
les hôpitaux. Les six chahids
algériens sont : Daoui Larbi 29
ans de Aïn-Sefra, Ameur Tabjadit
26 ans de Tifna (G.Kabylie),
Mouhoub Illoul 20 ans d’Amizour
(Béjaïa), Tahar Madjène 26 ans
de Chréa (Kabylie), Abdallah
Bacha 25 ans de Tazmalt
(Kabylie), Abdelkader Draris 31
ans de Nédroma.
M. Kupferstein, qui a séjourné
dans ces régions à la fin du mois
d’août 2012, a recueilli toutes les
informations nécessaires des
familles des défunts, frères, cousins et les militants PPA d’alors, et
s’est rendu sur les tombes des
chouhada. Cette histoire est quasiment inconnue en France
comme en Algérie. «Le film docu-
mentaire réalisé sur ce véritable
carnage, a indiqué dernièrement
le cinéaste, a été projeté à travers
plusieurs villes en France,
notamment, à Besançon, Paris
14e, Paris 15e et au Centre culturel
algérien comme nous espérons
sa diffusion également sur les TV
algériennes. Cette histoire est
quasiment
inconnue.
Pratiquement, personne n’est au
courant de son existence. Comme
si une page d’histoire avait été
déchirée et mise à la poubelle, en
France comme en Algérie.
Ce film est l’histoire d’une
longue enquête contre l’amnésie.
Enquête au jour le jour, pour
retrouver des témoins, pour faire
parler les historiens, pour
reprendre les informations dans
les journaux de l’époque, dans les
archives et autres centres de
documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de
ce drame mais aussi pour comprendre comment «ce mensonge
d’Etat a si bien fonctionné. Avant
que les derniers témoins ne disparaissent, il est temps que l’histoire de ce massacre sorte de
l’oubli», a encore indiqué le réalisateur. Espérons que de notre
côté, ce film historique de 90 mn
sera présenté au public algérien à
l’occasion des festivités marquant
les fêtes nationales.
Ce que demandent leurs
familles aussi, c’est le statut de
chahid et la reconnaissance de
l’Etat en leur offrant le mérite, la
baptisation d’édifices en leur nom,
car ce sont des martyrs de la
nation… algérienne, morts le drapeau algérien à la main.
B. Henine
Engouement des femmes au foyer
pour la formation traditionnelle
Moussa Chtatha
RENTRÉE PROFESSIONNELLE DE FÉVRIER 2016 À AÏN TÉMOUCHENT
Dans le but d'assurer une meilleure rentrée professionnelle dans sa deuxième session de février 2016, les responsables des différents centres de formation et d'enseignement professionnels ont mené une campagne de sensibilisation et d’information au profit des jeunes appelés
à intégrer les CFPA pour leur expliquer les spécialités dispensées, les voies et les régimes dans les centres de la
wilaya de Aïn-Témouchent. C'est en substance ce qu'a
déclaré jeudi dernier, au CFPA Ayad-Benaouda de AïnTémouchent Mme Cherief, inspectrice au ministère de
tutelle à l’issue de sa mission de supervision à travers
la wilaya.
En effet, le directeur de ce
CFPA , M. Belhadj, espère l’inscription de 1.000 stagiaires, tous
modes de formations confondus,
et déclare qu’il a été accordé une
grande importance à l’information par tous les supports médiatiques : émissions radiodiffusées
«Les balles du 14 juillet 1953»
COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE DU CHAHID À AÏN-SEFRA
A l’occasion de la journée du Chahid relative au 18
février, l’association culturelle «‹Safia Kettou» a, en étroite collaboration avec l’APC de Aïn-Sefra, présenté et
débattu le film documentaire historique «Les balles du 14
juillet 1953» réalisé par le cinéaste Daniel Kupferstein sur
les chouhada tués rappelons-le, par balle à la place de la
Nation à Paris, lors de la célébration de la fête du 14 juillet
1953.
C’est un film historique qui
vient d’être réalisé donc, par ce
cinéaste français, qui a séjourné
en Algérie et en France là où les
faits se sont déroulés, il a rencontré les familles des 6 martyrs algériens, il a recueilli les témoignages des familles et des
proches des disparus et des blessés lors de ces émeutes, des historiens, des archives etc.
Ce jour-là, un drame terrible,
un vrai carnage, au moment où
Paris célébrait la fête nationale
dans une saine ambiance populaire et dans la joie traditionnelle,
de sanglantes échauffourées se
sont produites place de la Nation.
2 000 Nord-Africains défilant
devant l’état-major communiste à
la place de la Nation déclenchent
une échauffourée.
Pour se dégager, le service
d’ordre a fait usage de ses armes.
Sinistre bilan : sept personnes
(six Algériens et un Français) ont
Le Soir
d’Algérie
SIDI-BEL-ABBÈS
Incendie
important dans
un immeuble
Dans la journée de jeudi
dernier, un important incendie
s’est déclaré au niveau de la
niche renfermant les compteurs électriques d’un bâtiment
sis les 140 logements avant de
se propager vers les appartements. Aussitôt l’alerte donnée, la Protection civile a
déployé 42 agents comme
moyen humain, 3 camions et 3
ambulances. Les sapeurspompiers ont fait évacuer les
personnes avec des chaînes
mécaniques par les balcons.
Six personnes asphyxiées par
la fumée ont été secourues
avant leur évacuation vers les
UMC du CHU. Aucun décès n’a été enregistré. Une enquête a été
ouverte pour déterminer l’origine de cet incendie qui aurait pu
être fatal pour les locataires
pour les personnes impotentes.
A. M.
Accident mortel
sur la RN95
Un autre drame de la route
a, dans la journée de jeudi dernier, endeuillé une famille lorsqu’un véhicule léger du genre
Volkswagen a dérapé avant de
heurter un arbre sur la RN95
reliant
Sidi-Bel-Abbès
à
Tessala.
L’on déplore un mort sur le
coup et un blessé grave qui a
été évacué vers les UMC de
Sidi-Bel-Abbès.
A. M.
RELIZANE
Une voiture
récupérée quelques
heures après avoir
été volée
Selon un communiqué rendu
public par le chargé de la cellule de communication près de la
Sûreté de wilaya de Relizane,
les éléments de la deuxième
Sûreté urbaine relevant de la
Sûreté de wilaya sont parvenus,
à récuperer une voiture volée,
quelques heures après.
Les faits remontent à jeudi
dernier, lorsqu’une plainte a été
déposée par le propriétaire de la
voiture faisant l’objet de vol,
avec ses papiers, stationnée au
quartier deTob,sis au chef-lieu
de Relizane.
C’est à la suite des investigations entamées par les éléments
de ladite Sûreté urbaine que
l’auteur du vol de la voiture a pu
être arrêté, ajoute ledit communiqué. Ce dernier n’a pas tardé à
dénoncer ses deux acolytes qui
sont en fuite.
Présenté devant le procureur
de la République, il a été placé
en détention préventive pour
association de malfaiteurs et vol
de voiture.
A. Rahmane
Faits divers
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGe
10
Un imam surpris en train de copier
dans un examen
QUI A DIT QUE TRICHER ÉTAIT UN PÉCHÉ ?
Eh oui ! Quand l’imam passe à la tricherie, pourquoi
faut-il s’offusquer de tous les préceptes qu’il enseigne si
fidèlement à ses fidèles et qui pèsent si lourds sur lui.
L’imam malhonnête, étudiant en
lettres arabes à l’université de
Mostaganem, s’était bien préparé
pour tricher afin de bien étoffer son
cursus universitaire avec à la clef le
master. Il s’est fait épingler la
semaine dernière par un de ses
professeurs en flagrant délit en
train de farfouiller des petites
copies bien préparées pour le
copiage avant que le professeur ne
l’exhorte à interrompre le devoir et
le fait sortir de la classe. La preuve
de son indélicatesse était incontestable car le professeur a décortiqué
une à une les copies trouvées chez
lui se rapportant aux cours de cet
examen. Le tricheur malheureux
sera présenté devant le conseil de
discipline sur la base du rapport du
professeur afin qu’il soit statué sur
son sort. Il est fait également état
que l’imam n’a pas trouvé mieux
que de proférer des menaces de
représailles contre le professeur au
lieu de reconnaître ses torts.
L’identité de cet imam n’a pas été
dévoilée en vue de ne pas ternir
son image de marque mais on sait
qu’il officie dans une des mosquées
de la ville de Mostaganem.
A. B.
bourg. Cette fois-ci, les choses sont
montées d'un cran et voir deux
jeunes s’échanger des vulgarités
puis, les nerfs à vif, ils en sont arrivés aux mains en utilisant des
armes blanches.
Cette rixe n'a pas empêché les
autres membres des deux familles à
se mettre de la partie en usant de
différentes armes blanches, de
gourdins, de barres de fer et de cou-
teaux, faisant plusieurs blessés
dans les deux camps.
Les mêmes sources ajoutent
que l'intervention rapide des éléments de la brigade de la
Gendarmerie nationale a réussi à
séparer les antagonistes et éviter le
pire. Entre-temp, certains jeunes
supposés être à l'origine de cette
bagarre, sont interpellés
Moussa Chtatha
fonctionnaire, le dénommé B.A, 42
ans, marié, père de famille nombreuse. La victime, gravement
blessée à l’abdomen, a été évacuée aux urgences de l’hôpital, où
elle est toujours en réanimation,
après l’ablation d’un rein et de la
rate. A ce jour, son état demeure
critique et le grave handicap qui lui
a été causé hypothétiquerait
sérieusement ses chances de survie. D’autres sources nous ont
affirmé qu’il a été procédé à l’examen des six caméras de surveillance de la mairie, en vue de
déterminer précisément les conditions de l’agression criminelle .
Une manifestation symbolique
des 200 travailleurs de la mairie a
eu lieu récemment, en vue de
dénoncer l’insécurité dans cette
administration qui prévaut et
demander le renforcement des
moyens de sécurité et de protection des fonctionnaires de la mairie. Selon nos sources, d’autres
tentatives d’agressions, insultes et
diffamations envers ces fonctionnaires ont été signalées.
Houari Larbi
route. Les services de police de
Guelma évoquent un bilan très
positif la police s'est finalement
dotée d'un processus de prévention, qui lui permet d'intervenir à
temps, affirme notre source, précisant que des drames ont pu être
évités. «On ne peut pas être dans
chaque quartier, devant chaque
maison, c'est plus efficace de faire
appel à la responsabilité collective
pour signaler des personnes et
des agissements suspects, mais
aussi pour signaler des accidents
de la route ou des tentatives
d'agressions», nous déclare un
officier de police, en se félicitant
de l'autre aspect positif, de ce dispositif, «la mobilisation citoyenne
pour la sécurité, la ligne verte
vient donc s’insérer dans ce programme d'action dans lequel nous
sommes tous partie prenante»,
soulignera-t-il. Et de poursuivre
que protéger les citoyens en difficulté, c’est leur donner les
moyens d’appeler à l’aide.
Noureddine Guergour
Plusieurs blessés dans une rixe entre
membres d’une même famille
OUM-EL-BOUAGHI
Plusieurs blessés et des interpellations dans une mêlée générale entre des jeunes d’une même famille. Selon des sources
parvenues à notre journal, nous avons appris que des membres
d'une même tribu se sont affrontés en cette fin de semaine.
Selon les sources, les causes
qui ont poussé des jeunes d'une
mechta de la commune de Aïn
Babouche, une localité à une dizaine de kilomètres au nord du chef-
lieu de wilaya, ne seraient autre
qu'une parcelle de terrain, un litige
ancien de quelques années et qui
revient à chaque fois enflammer les
relations entre les habitants de ce
Un forcené, repris de justice,
poignarde un fonctionnaire de la mairie
CHERCHELL (TIPASA)
Nous avons appris récemment auprès de la cellule de
communication de la police de Tipasa, qui a rendu public
un communiqué, qu’il a été procédé à l’arrestation d’un
forcené, repris de justice, qui a agressé un fonctionnaire
de la mairie de Cherchell dans l’exercice de ses fonctions.
La cellule de communication de
la police de Tipasa, qui a rendu
publique cette information , précise que ce forcené qui avait voulu,
en compagnie d’un de ses amis et
d’une parente, jouer d’héroïsme et
forcer l’accès du bureau du maire,
a été arrêté par un fonctionnaire
chargé de la sécurité, en voulant
accéder de force au bureau du
maire de la ville.
Selon d’autres sources, le forcené, un repris de justice, le
dénommé DJ.S, demeurant dans
une agglomération rurale hors de
Cherchell, s’était présenté armé
d’un couteau de boucher et a lardé
de plusieurs coups de couteau le
1 457 signalements téléphoniques au mois de janvier
POLICE DE GUELMA
Le Numéro Vert 15 48, mis en place par les services de
police continue à bien fonctionner et à porter ses fruits. Il
a permis d'enregistrer à Guelma 986 appels au mois de
janvier de l'année en cours.
A cela, s'ajoutent 471 appels
sur le numéro 17, spécifique aux
urgences de secours. Depuis son
lancement, cette mesure semble
s'avérer plutôt efficace. Les
centres d'appels instaurés par la
police de Guelma ont, donc, enregistré au total 1 457 signalements
téléphoniques en janvier 2016.
Selon le communiqué rendu public
cette semaine par la cellule de
communication de la Sûreté de
wilaya, ces appels concernent
essentiellement les secours, les
dénonciations de suspects et les
signalements d'accidents de la
TIARET
2 morts et 3 blessés dans un
accident de la route
Un tragique accident de la circulation a eu lieu mercredi dernier vers
19h30mn, au niveau de la RN40 reliant Mahdia et Hammadia dans la wilaya
de Tiaret faisant deux morts et pas moins de trois blessés, a-t-on appris
auprès de la Protection civile.
Le drame est survenu lorsqu'en voulant éviter un véhicule de marque
Renault 4 roulant en sens inverse, le conducteur d'une Mercedes est allé percuter de plein fouet un pylône électrique. Deux jeunes âgés de 21 et 24 ans y
ont péri sur le coup alors que trois autres personnes ont été évacuées aux
UMC de l’hôpital Mohamed -Boudiaf de Mahdia. Pour rappel, depuis le 1er janvier dernier, les services de la Protection civile ont enregistré 94 accidents sur
les routes de la wilaya de Tiaret faisant 4 morts et 113 blessés.
Mourad B.
MOSTAGANEM
Le corps d’une femme découvert
sur la plage de Aïn Brahim
Une macabre découverte a été faite ce jeudi matin sur la plage de Aïn
Brahim, relevant de la commune balnéaire de Sidi Lakhdar.
Des promeneurs sur cette plage ont alerté les secours après avoir
découvert le corps d’une femme, âgée probablement entre 20 et 30 ans.
L’autopsie devra déterminer la cause de la mort. De plus, d’après les
services de sécurité, aucune disparition n’a été signalée ces derniers
jours. Le cadavre a été transporté au service de la médecine légale à
l’EPH de Sidi Ali tandis que la gendarmerie a ouvert une enquête pour
élucider ce drame.
A. B.
Enquête-Témoignages
Soirmagazine
Animé par Naïma Yachir
Numéro 213
[email protected]
ÉCLAIRAGE
«Le chocolat,
c'est bon, consommé
avec modération»
Dans sa contribution,
Dr Zerouala, convaincu
que nul ne peut résister
au goût exquis du
chocolat, en vante les
vertus mais nous
conseille surtout de
choisir le bon et d'en
consommer avec
modération. Il cite à cet
effet les désagréments
qu'il peut causer à
l'organisme si l'on
dépasse la «dose
prescrite».
.............
VOYAGE CULINAIRE
La bouicha, une
douceur revigorante
Nous allons faire une
virée dans l’est de
l’Algérie pour y découvrir une des plus vieilles
recettes de notre patrimoine gastronomique, si
riche et si varié, qui
nous vient tout droit de
la région de Jijel, cette
ville côtière qui regorge
de mets plus savoureux
les uns que les autres.
.............
C’EST MA VIE
Lire en page 12
La déception au
bout du chemin
Enfin, Mohamed a dit oui
! A 48 ans, il a balayé
sa vie de célibataire.
Il chargera sa chère
maman de lui trouver
une future épouse.
Une fille de bonne
famille, la trentaine,
instruite, n’ayant jamais
fait de vagues qui rendra
heureux son époux.
Mohamed savourera
les délices des
fiançailles, mais....
Lire en page 13
Le chocolat, on n’y résiste pas,
mais on exige le meilleur !
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
Pendant longtemps, les Algériens
ont dû se contenter d’un chocolat
produit localement. Des tablettes
industrielles, pas trop folichonnes. Un
emballage médiocre et un arrièregoût bizarre. Pas de quoi flatter les
palais délicats. Avec l’avènement de
l’économie de marché, nos étals se
sont retrouvés subitement garnis de
coffrets de chocolat «made in».
Tablette, coffret, figurine, boîte, pot…
Les labels de chocolats connus mondialement ont inondé nos supérettes
nous faisant succomber à l’un des
Sept péchés capitaux : la gourmandise ! Côte d’Or, Lindt, Ferrero Rocher,
Leonidas, Milka… De quoi nous donner le vertige et affoler nos papilles !
Karima, 39 ans
«Je n’aime que le chocolat noir à
70% de cacao. Il est meilleur pour la
santé, à condition de ne pas trop en
abuser bien sûr. Et comme mes
enfants le trouvent trop amer à leur
goût, je n’ai pas la mauvaise surprise
de me le voir rafler ! La tablette est
toujours là à m’attendre au frigo !
Eux préfèrent le chocolat au lait, aux
noisettes, aux amandes et surtout
toutes les dernières nouveautés
qu’ils voient dans les pubs à la TV,
comme Oreo par exemple.
Il faut dire que nous avons actuellement l’embarras du choix. Fini
l’époque où on ne trouvait que deux
ou trois marques locales. Mais attention, tous les chocolats ne sont pas
bons. Les imitations sont très courantes. Il suffit de faire un tour au
marché pour s’en rendre compte. Et
si on n’est pas vigilant, on se retrouve
à débourser pour du chocolat au goût
ATTITUDES
de savon, gras et trop sucré, présenté dans un emballage d’un grand cru
pour semer la confusion chez le
consommateur.»
Habiba, 41 ans
«J’adore le chocolat comme la
plupart des habitants de cette planète. Dans le temps, comme on ne trouvait pas de produits de label supérieur en Algérie, je profitais de mes
voyages à l’étranger pour remplir
mes valises et me faire un bon stock.
A présent, on a largement le choix
dans les supérettes et certains commerces. Des franchises de chocolat
comme la marque suisse Lindt ont
carrément investi le créneau.
L’affluence des clients dans ce
genre d’enseignes prouve que les
Algériens aiment le chocolat raffiné
aussi bien pour leur propre consommation
que
pour
offrir.
Personnellement, je n’ai pas d’heure
pour croquer du chocolat. Il y a toujours une tablette au fond de mon
sac. Et le soir, devant la TV, je craque
vraiment pour cette douceur. Ma
seule exigence, c’est qu’elle soit de
bonne qualité. Je n’achète jamais de
chocolat bas de gamme. Même pour
la préparation de desserts faits maison (mousse, gâteaux…) je choisis
des tablettes raffinées qui donnent à
mes préparations un goût unique.»
Sarah, 28 ans
«Dès que je me sens angoissée,
fatiguée ou démoralisée, je vais dans
ma planque secrète (sous ma pile de
fringues) chercher mon trésor : mon
coffret de Ferrero Rocher. Aussitôt
«JE SUIS UN
INCONDITIONNEL DE CE
PÉCHÉ MIGNON. J’AI
RÉCEMMENT DÉCOUVERT LE
CHOCOLAT NOIR AU
PIMENT ET J’AI BIEN
AIMÉ. POUR MON CAFÉ QUI
SUIT LE REPAS DE MIDI ET
CELUI DU SOIR, LE RITUEL
DEMEURE IMMUABLE : UN
PETIT CARRÉ DE CHOCOLAT
NOIR QUE JE SAVOURE
AVEC PLAISIR. POUR MOI,
C’EST UN MOMENT SACRÉ !»
Par Naïma Yachir
[email protected]
Soumission
Elle avait hâte de le retrouver. Elle
s’est vêtue de la tenue qu’elle avait
achetée la veille et mis ses belles
chaussures discrètement chipées à sa
sœur.
Ce jour-là, elle a quitté la fac au début
et couru vers la station de métro. Elle
priait Dieu d’arriver avant lui. Mais il
était déjà là. Elle tremblait à l’idée de
subir un énième esclandre. Mais elle
souriait. Lui était prêt à l’attaque.
- Ça fait dix minutes que j’attends, tu
sais que je déteste que l’on me fasse
attendre.
11
Par Soraya Naili
Noir, bla nc , au lait, aux
a mandes, a ux noisettes,
a u pra line, a u cara mel…
les A lgériens adorent le
chocolat. Ils le consomment sous toutes ses
formes et à tous les insta nts de la journée… et
de la nuit. Tab lette,
confiserie, crème à ta rtiner, gâ teaux, dessert…
Le goût chocola t leur
donne l’eau à la bouche.
Et ils sont prêts à payer
cher pour cette irrésistible gourmandise, pourvu q ue le produit soit
de bonne qualité.
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
- J’ai fait tout mon possible, mais le
Cous a mis du retard.
- Je n’ai pas besoin de tes explications. C’est la dernière fois que je poireaute comme un idiot.
Elle ne dit pas un mot, rougit comme
une pivoine, baisse la tête et s’engouffre dans le métro.
Ils s’assoient, muets comme des
carpes. Elle tente de détendre l’atmosphère en lui demandant comment s’est
passée sa journée. Il ne répond pas. Il a
les yeux collés à son téléphone. Elle
prend son air le plus doux et lui dit :
- Aujourd’hui, l’examen c’était du
gâteau.
- C’est pour cela que tu as traîné
oubliant que je t’attendais comme un
abruti en faisant les cent pas sur le quai.
- Mais…
- Il n’y a pas de mais. Tu sais que j’ai
horreur de ça.
- D’accord, pardonne-moi, ça ne se
reproduira plus.
- Je t’avertis, il faut que tu saches
dès maintenant que lorsque je dis une
chose je veux que tu l’exécutes.
Elle est dans ses petits souliers, se
confond en excuses. Lui, bombe le
torse comme un coq.
- Et puis, cette fac, je commence à en
avoir ras-le-bol. Si ça continue comme
ça, tu arrêtes. De toutes les manières,
après le mariage il n’est pas question
que tu travailles.
dans ma bouche, je fonds de plaisir.
Une sensation de bien- être m’envahit immédiatement. Je suis droguée
au chocolat. C’est ma friandise antistress et anti-morosité. Je ne sais
pas pourquoi mais l’envie d’en manger m’assaille surtout en fin de journée. Aussitôt sur ma langue, je sens
un bien-être indescriptible se diffuser
dans mon corps. Mes tensions
s’apaisent et ma fatigue s’estompe,
comme par magie.
Ce luxe a un prix, surtout lorsqu’on n’aime que les marques d’importation. Une partie de mon salaire
est engloutie par l’achat de ma friandise préférée. L’avantage c’est que
mon fiancé n’a pas de souci d’idée de
cadeau. Il connaît ma grande faiblesse pour cette friandise et me gâte en
m’en offrant souvent !»
Faudil, 57 ans
«Je suis un inconditionnel de ce
péché mignon. J’ai récemment
découvert le chocolat noir au piment
et j’ai bien aimé. A mon âge, on ne
doit pas abuser de ce genre de gourmandise. Alors je me retiens. Mais
pour mon café qui suit le repas de
midi et celui du soir, le rituel demeure
immuable : un petit carré de chocolat
noir que je savoure avec plaisir. Pour
moi c’est un moment sacré. Un ou
deux chocolats par jour, ça fait du
bien au moral !»
Le chocolat, un concentré de douceurs qui excite les papilles et met du
rose au moral. Blanc ou noir, en
tablette ou en mignardises, les
Algériens en consomment énormément, sans jamais culpabiliser…
Sauf lorsque l’aiguille de leur balance
accuse quelques kilos de trop ! n
Elle blêmit et aucun son ne sort de sa
bouche.
Et comme pour la provoquer, furieux,
il revient à la charge.
- Tu ne dis rien. Dès que je parle d’arrêter les études qui ne te serviront à
rien, c’est la fin du monde.
Elle murmure, le supplie.
- Ne te mets pas dans tous ces états.
Les gens nous regardent.
Il prend la mouche et lui lance.
- Je m’en moque, tu es ma fiancée,
qu’ils s’occupent de leurs affaires.
- Entendu, je ferai ce que tu me
demandes, calme-toi.
- Je me calme. Tu me prends pour un
fou ?
- Non, non, je retire ce que j’ai dit.
Il la fixe des yeux, fustige du regard les
passagers puis lui ordonne de se lever.
- On descend à la prochaine station. n
Le Soir
d’Algérie
Soirmagazine
Dans sa contribution,
Dr Zerouala, convaincu
que nul ne peut résister
au goût exquis du
chocolat, en vante les vertus mais
nous conseille surtout de choisir le
bon et d'en consommer avec
modération. Il cite à cet effet les
désagréments qu'il peut causer
à l'organisme si l'on dépasse
la «dose prescrite».
Eclairage
Quelles sont les vertus du chocolat ?
Sa consommation se fait sous plusieurs
formes : en tablettes, en boisson, en bouchées… Il peut se mélanger aux fruits secs.
Il doit être conservé autour de 20 °C et
stocké autour de 16°. C’est un bon stimulant.
Il contient particulièrement du magnésium, un
bon défatigant, du fer, un antianémique, des
vitamines A, B12, D, E et d’autres substances
«Le chocolat, c'est bon,
consommé avec modération»
n’est pas due au chocolat mais aux protéines
associées que peut contenir le chocolat au lait
par exemple. Une remarque doit figurer dans
ce modeste éclairage : ne pas donner de chocolat aux animaux de compagnie. Son ingestion peut causer la mort de l’animal qui ne peut
éliminer certaines substances contenues dans
le chocolat.
Photos : DR
Lequel choisir ?
intéressantes pour la santé. Il réduirait la tension sanguine et le risque d’infarctus, stopperait la diarrhée et serait bon pour la toux…
Qu’en pensent les nutritionnistes ?
Il peut entraîner une dépendance (addiction) et une obésité si la consommation n’est
pas contrôlée. Le chocolat n’aurait aucune
incidence sur l’élévation du mauvais cholestérol (LDL) en dépit de la présence d’un acide
gras saturé (l’acide stéarique). Il semble que la
présence de plomb dans le chocolat, lorsqu’il
est consommé d’une façon abusive, peut
entraîner une intoxication au plomb.
La préoccupation des nutritionnistes est le
pouvoir calorique du chocolat. 100 grammes
de chocolat apportent 500 kilocalories d’énergie. En sachant qu’une femme a besoin quotidiennement de 1800 kilocalories si elle est
active et de poids normal, et qu’un homme
dans les mêmes conditions a besoin de 2 200
kilocalories, le calcul est vite fait ! 100
grammes apportent pratiquement le quart des
besoins journaliers d’un individu. Une consommation exagérée aboutit à l’obésité. L’acné
n’est pas dû au cacao proprement dit mais au
sucre que contient le chocolat. L’allergie aussi
En résumé, le vrai chocolat est le chocolat
noir. Il doit contenir plus de 30% de cacao solide. Celui-ci se présente à la consommation
sous forme de fines particules non décelables
par la bouche. Il y a le chocolat au lait qui doit
contenir environ 25% de cacao.
Le chocolat blanc ne contient pas de cacao
mais du beurre de cacao. Celui-ci est une
matière grasse végétale issue de la pression
des fèves de cacao. Les chocolats au lait et
blanc contiennent nettement plus de sucre
que le chocolat noir. Evidemment les fabricants rajoutent des ingrédients selon le goût
qu’ils veulent donner au chocolat.
Qu’est-ce que le chocolat crunch ?
Crunch veut dire croquant. Il est composé
principalement de chocolat au lait et de riz
soufflé. Des multinationales relativement peu
nombreuses et cotées sur le marché international défendent leurs marques en tentant de
respecter rigoureusement les normes de fabrication pour ne pas perdre leur label. Ces
normes se fondent principalement sur la
concentration des produits
qui entrent dans la composition du chocolat. Produit
voué au plaisir gustatif et
doué de vertus sanitaires, il
doit être consommé avec
modération.
nable comme celui qui n’est pas diabétique,
car le chocolat protège les artères et est donc
bénéfique pour le cœur et le cerveau.
Qu’en est-il du chocolat vendu
dans notre pays ?
Il y a le local et celui qui est importé. En faisant ma petite enquête autour de moi, les personnes interrogées font la moue quand il s’agit
du produit local. Les fabricants locaux que
nous devons encourager s’ils respectent les
normes doivent impérativement faire figurer la
composition du produit dans tous ses détails
(pourcentage de cacao, beurre de cacao, pâte
de cacao, sucre, ingrédients surajoutés,
conservateur, aromates) et sa valeur énergétique, seuls moyens d’imposer leur produit à
l’intérieur et à l’exportation. Quant au chocolat
importé, et en dehors des grandes marques
qui sont d’ailleurs onéreuses pour les petites
et moyennes bourses, on assiste à une tricherie qui se manifeste de la façon suivante : la
composition sur l’emballage est floue. Elle est
rédigée en langue arabe et… en anglais.
Sans mensonge, le français qui est dans notre
tradition est absent sur cet emballage.
La concentration du cacao est absente. On
signale tout au plus sa présence. Le sucre est
abondant. Le prix attractif rend compte de la
basse qualité du produit. Nous, consommateurs, devons être vigilants. En conclusion, le
chocolat est synonyme de plaisir et de vertus,
mais sa consommation doit être mesurée. n
Le diabétique
peut-il consommer
du chocolat ?
La bouicha, une douceur revigorante
Par H. Belkadi
Cette semaine, nous allons faire
une virée dans l’est de l’Algérie
pour y découvrir une des plus
vieilles recettes de notre patrimoine gastronomique si riche et si
varié qui nous v ient to ut droit de
la région de Jijel, cette ville côtière
qui regorge de mets plus savoureux
les uns que les autres.
12
PAR LE D r ZEROUALA MOHAMMED-TAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE
Un petit historique s’impose
lorsque nous évoquons cette
douceur. D’où vient-elle ?
Son origine est l’Amérique du Sud et centrale. On parle d’une origine mésoaméricaine.
Sa culture existe depuis trois mille ans. Avant
de traverser l’océan vers le seizième (XVIe)
siècle de notre ère, ce produit du cacao
consommé au Mexique et au Pérou était
enveloppé de vertus mystiques et magiques.
Après l’Espagne où il est ramené par les
colons espagnols conquérants de l’Amérique,
le chocolat s’installe en France grâce aux juifs
sépharades (juifs d’Afrique du Nord installés
en Andalousie) expulsés en même temps que
les musulmans en 1492. En ces temps-là, le
chocolat était servi comme boisson avec des
ingrédients divers.
Il faut attendre le XIXe siècle pour que la
culture du cacao s’installe en Afrique. Le chocolat est un produit issu de la fève d’un arbre
appelé cacaoyer. Après différentes transformations, de la torréfaction jusqu’à la fabrication, on distingue le chocolat noir qui ne
contient en général que du cacao et du sucre,
et le chocolat au lait obtenu en ajoutant du
lait. Le chocolat blanc n’est pas composé de
cacao, mais de beurre de cacao additionné de
sucre, de lait et d’arômes divers.
Evidemment, la règle fait deux lignes, les
exceptions quatre pages : les producteurs de
chocolat prennent une certaine liberté dans
les mélanges selon les goûts de leurs clients
et les lois du marché.
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
C’est sûrement l’un des plats traditionnels les plus populaires de l’antique
Igilgili, cette ville ancestrale de l’Est algérien qui a fait sa renommée gastronomique durant des décennies entières.
La bouicha, car c’est de ce mets qu’il
s’agit, proviendrait, selon certaines sources
non vérifiées, de la fière Albion qui aurait
introduit la recette en Algérie il y a de cela plusieurs siècles pour gaver l’estomac des
esclaves qui devaient accomplir les travaux
les plus pénibles.
C’est ainsi que ce plat est devenu le plus
prisé dans les foyers jijeliens depuis la nuit
des temps et cette recette s’est perpétuée à
travers les générations en restant intacte,
n’ayant subi aucune transformation, et ce,
grâce aux Jijéliennes qui ont fait un travail
gigantesque tout au long de leur vie à travers
les multiples générations pour que cette
recette emblématique ne soit pas touchée et
transformée par le modernisme et l’évolution
Certes il y a maintenant
du chocolat édulcoré pour
diabétiques, sans sucre
ajouté, mais le diabétique
peut consommer du chocolat noir en quantité raison-
que l’art gustatif a subis au fil du temps.
Car il faut savoir que les gens de la région
savent se montrer très jaloux et terriblement
conservateurs quand il s’agit de leur patrimoine culinaire et ne permettent à personne
d’apporter des modifications ou des améliorations, quelles qu’elles soient, aux recettes traditionnelles du terroir.
Les femmes de la région sont tellement
fières de leurs traditions et coutumes qu’elles
restent fidèles aux recettes originelles et
brandissent très haut le flambeau pour le
transmettre à leur progéniture à qui elles ont
inculqué les règles familiales concernant le
respect des traditions.
C’est le cas de la bouicha, cette recette
ancestrale qui a su garder toute son authenticité, son originalité et toute sa fraîcheur bien
que datant de plus d’un siècle, et que les
autochtones de la région on su préserver de
toute attaque. Les matins de fêtes, la bouicha
est consommée froide au petit-déjeuner par
les grands et les petits, garantissant ainsi une
bonne journée de travail fructueux.
La recette :
Ingrédients : - 1 kg de grosse semoule,
1 kg de dattes séchées, ½ l d’huile d’olive,
1/2 l d’eau, 1 bonne pincée de sel
Prépar ation : Dans un grand plat creux
en bois (sahfa ou gasaâ), verser la semoule,
ajouter le sel puis les dattes dénoyautées et
coupées en deux ou plus dans le sens de la
longueur. Ajouter l’huile d’olive et bien
mélanger le tout avec les mains pour la faire
imprégner aux dattes et à la semoule.
Asperger d’eau et mélanger le tout. Laisser
macérer jusqu’à ce que la semoule gonfle et
soit bien tendre. Remplir alors aux 2/3 un
récipient en fer à couvercle et cuire au bainmarie pendant 7 à 8h. Il est important de ne
pas remplir complètement le récipient à
cause de la pression et du temps de cuisson.
Lorsque le mélange forme une pâte
homogène, laisser refroidir et servir froid ou
tiède au petit-déjeuner ou au goûter, accompagné de café ou de thé bien chaud. n
C’est ma vie
Le Soir
d’Algérie
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
13
Enfin, Mohamed a dit oui ! A 48 ans, il a
balayé sa vie de célibataire. Il chargera sa
chère maman de lui trouver une future
épouse. Une fille de bonne famille, la
trentaine, instruite, n’ayant jamais fait de
vagues, et qui serait tout indiquée pour
rendre heureux son époux. Mohamed
savourera les délices des fiançailles. Mais…
es sorties en couple, des
dîners dans des restaurants
gastronomiques, il faut dire
que Mohamed aime la bonne chair,
possède un goût raffiné de la cuisine
et aime la faire partager à son alter
ego. Il ne lésine jamais sur les
dépenses, pourvu qu’il soit repu.
Elle est fière et heureuse de se
pavaner avec lui, un homme qui ne
compte pas ses sous pour faire plaisir
à sa dulcinée.
Il avoue que Salima ne lui déplaît
guère, et qu’en fin de compte, sa mère
a fait le bon choix. Ça y est, il n’hésitera plus. Il a trouvé chaussure à son
pied. Il fixe sans trop tarder la date du
mariage. Tout excité et débordant de
joie, notre couple peaufine les derniers
préparatifs avant le jour J.
Fatigué d’une journée interminable
de lèche-vitrine, Mohamed invite
Salima à dîner chez lui. C’est dans la
cuisine qu’il la conduit. «Ici, c’est mon
royaume. J’adore les plats bien mitonnés de ma chère maman. Et je souhaite que l’élue de mon cœur prenne la
relève. Ma mère se fait vieille, elle a
droit à un repos bien mérité.» Salima,
visiblement gênée, fait mine de n’avoir
rien entendu, change vite de sujet et
prétexte une migraine. Mohamed tout
attentionné lui suggère d’aller se reposer au salon. «Et dire que j’allais te
proposer de nous mijoter quelque
chose : histoire de tester tes connaissances culinaires», lance-t-il en riant.
Entre-temps, Mohamed cassera
quelques œufs et fera une omelette
aux oignons, qu’il garnira de persil
D
A
A
nos
haché. L’élue de son cœur n’en croit
pas ses oreilles. «Cela veut dire que je
vais passer toute ma vie en face des
fourneaux pour satisfaire sa panse.
Mais il délire !» pense-t-elle.
Le repas fut vite avalé et Salima,
cachant mal sa révolte, ne fera aucun
commentaire. Mohamed l’accompagnera chez elle, et tout au long du trajet il ne cessera de lui répéter combien
il aime la table bien garnie et rêve des
festins que sa bien-aimée lui préparera. Elle, agacée, ne relève même pas.
«Mais ce n’est pas vrai, il ne pense
qu’à manger !» Ils se quittent en se
donnant rendez-vous pour le surlendemain. Il l’appellera au téléphone, histoire de vérifier ses propos, et sa première question fut :
- Au fait, que feras-tu au déjeuner
aujourd’hui ?
- Rien de spécial, je vais envoyer
mon jeune frère nous chercher un poulet rôti.
- Tu préfères les repas de gargote à
un plat fait maison ?
- Disons que ça va plus vite, et surtout il n’y a pas de cassement de tête.
Chez nous, ça se passe comme ça, si
ce n’est pas la volaille ce sont les
sandwichs.
- Il vous arrive quand même de cuisiner.
- Rarement, pour ne pas dire
jamais. C’est ma mère qui s’occupe de
cela. Et puis de toi à moi, je déteste
faire à manger. Je trouve que c’est une
perte de temps. Et puis, je crois que
j’ai de la chance de tomber sur un
homme qui le fera à ma place !
Mohamed, ahuri, raccroche. Il se
dirige droit vers sa mère. «Tu savais
que Salima ne savait pas cuisiner ;
pire, elle déteste ça !?» La maman
voyant son fils tout retourné le calme :
«Mais Mohamed ce n’est pas la fin du
monde, beaucoup de femmes, avant
leur mariage, ne s’intéressent pas à la
cuisine, surtout celles qui ont fait des
études universitaires.
Elles n’ont pas le temps, et en
général ce sont leurs mamans qui
«LA CUISINE, C’EST MON
ROYAUME. J’ADORE LES
PLATS BIEN MITONNÉS
DE MA CHÈRE MAMAN.
ET JE SOUHAITE QUE
L’ÉLUE DE MON CŒUR
PRENNE LA RELÈVE. MA
MÈRE SE FAIT VIEILLE,
ELLE A DROIT À UN REPOS
BIEN MÉRITÉ.» SALIMA,
VISIBLEMENT GÊNÉE, FAIT
MINE DE N’AVOIR RIEN
ENTENDU, CHANGE VITE
DE SUJET ET PRÉTEXTE
UNE MIGRAINE. MOHAMED
TOUT ATTENTIONNÉ LUI
SUGGÈRE D’ALLER SE
REPOSER AU SALON.
s’occupent de ça. Mais tu verras,
quand Salima sera chez elle, elle se
fera un plaisir de préparer les repas de
son époux.»
Mohamed, rasséréné, va dans sa
chambre, et comme pour s’en
Par Naïma Yachir
convaincre, chasse les mauvaises
idées de sa tête.
«Après tout, ce n’est pas la fin du
monde. Ma mère a raison. Elle prendra goût à la cuisine une fois mariée.
Et puis quand bien même elle ne s’y
mettra pas, je le ferai à sa place.
Salima a d’autres qualités. C’est ça le
plus important.» Comme prévu, nos
tourtereaux se revoient. Salima a l’air
contrariée.
D’habitude souriante, ce jour-là elle
fait la moue. Elle est décidée à le lui
dire. A lui avouer qu’elle ne veut plus
de ce mariage. Qu’elle n’a pas l’intention de passer sa vie à le servir, qu’il y
avait bien mieux à faire dans la vie
d’un couple. Et puis, pour qui il se
prend, pour un seigneur ? Elle prend
son courage à deux mains et lui
annonce tout de go :
- Tu sais Mohamed, tu es un gentil
garçon, mais tu tiens trop à tes bons
plats. J’ai bien peur que je ne sois pas
la femme idéale pour toi. Je pense que
tu aurais mieux fait de choisir une
femme qui n’a pas fait d’études, à qui
on a appris à être une bonne épouse :
jamais rechigner, toujours obéir et satisfaire toutes les exigences du mari.»
- En fin de compte j’avais réfléchi, et
je me suis dit que tu avais raison, ce
n’est pas cela le plus important. Et puis
c’est moi qui me chargerai de la popote, j’adore ça.
«C’est ça, ils promettent monts et
merveilles avant le mariage, après ils
mettront la femme sous leurs bottes. Il
n’est pas question de me faire avoir.»
- Désolée, je ne reviendrai pas sur
ma décision. n
Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin
de faits qui vous ont paru hors du commun, de
situations heureuses ou malheureuses, si vous
connaissez des personnes qui mènent une vie peu
ordinaire, profitez de cet espace que nous
vous offrons pour vous exprimer. Partagez-les
avec nos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter
les rendra, sans nul doute, un peu plus forts pour affronter
avec courage la vie. Alors, à vos plumes !
lecteurs
Photo : DR
La déception au bout du chemin
Culture
Le Soir
d’Algérie
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Idées courtes
Par Kader Bakou
«Le premier choc pétrolier» a eu lieu
dans les années 1970. En 1973, pendant
la guerre d’Octobre, les pays arabes
membres de l'Opep, réunis au Koweït,
annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États «qui
soutiennent Israël». Les effets en Occident sont impressionnants. Quelques
années plus tard, un chanteur français
sort une chanson intitulée Ils ont le
pétrole mais c’est tout.
«Ils ont le pétrole mais il n'ont que ça.
On a le bon vin. On a le bon pain et ceatera. Ils ont le pétrole mais c'est tout. On a
les cailloux. On a les bijoux. On a les
binious. Ils ont les dollars et c'est bien.
On a les man’quins, les grands magasins,
le Paradis latin. Ils ont les barils, on a les
bidons. Mais pour boire où vont-ils ?
Chez Dom Pérignon», écrit l’auteur de
cette célébre chanson.
Plus loin, il continue sa comparaison :
«Ils ont le pétrole pour trente ans, on a du
vin blanc, des blés dans les champs pour
au moins mille ans. Ils ont le pétrole mais
ils n'ont que ça. On a des idées, un gaspy
futé, un Martel à Poitiers...»
Certainement pour «adoucir» son
attaque, ll écrit à la fin :
«Cette chanson s'adresse à un brave
garçon qu'on appelle Altesse, un ami de
pension. Quand ton puits sera sec (...)
Plus personne à La Mecque, Viens à la
maison, on boira mon vin...»
Aujourd’hui, «ils» ont toujours le
pétrole qu’ils vendent à bas prix à l’Occident. Le nouveau «choc pétrolier», ironie
du sort, frappe certains pays qui avaient
participé à l’embargo de 1973. Les idées ?
K. B.
[email protected]
[email protected]
L
Hindi Zahra enfin à Alger
Un événement inédit et exceptionnel aura lieu lundi
29 février à la salle Ibn Zeydoun : la chanteuse berbère
marocaine Hindi Zahra se produira pour la première
fois en Algérie.
Organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l’Office Ryad El
Feth, ce concert permettra enfin
aux nombreux fans algérois de
l’artiste de la découvrir sur
scène. Originaire de Khouribga
dans le sud du Maroc où elle
grandit dans une famille de
musiciens, elle est initiée dès
son enfance par sa mère et son
oncle aux mélodies gnawies et
reggae. Elle prend très vite son
envol et s’installe en France en
1993 où elle se fait aisément
remarquer grâce à une maîtrise
polyvalente de différents répertoires nord-africains et occidentaux qu’elle s’évertuera à faire
rencontrer dans des univers
musicaux souvent atypiques.
Chantant en berbère, en anglais,
en français et en arabe vernaculaire, Hindi Zahra joue aussi de
la guitare et déploie une palette
vocale richissime où vibrent tout
à la fois des accents du blues
américain des années d’or, de la
soul onduleuse et du groove berbère rugueux et authentique.
Avec sa dégaine dépouillée et
son visage austère, elle s’est
La pièce théâtrale Taha traduit
la souffrance d'un peuple dont
la terre a été spoliée
CENTRE D’ÉTUDES DIOCÉSAIN
LES GLYCINES (5, CHEMIN
SLIMANE- HOCINE, ALGER)
Samedi 20 février de 15h à 18h :
Hommage au poète et écrivain Malek
Alloula (1937-2015).
PALAIS MUSTAPHA- PACHA
(CASBAH)
Mercredi 24 février à 14h :
Conférence- débat autour du thème
«Toponymie des lieux de mémoire et
d’histoire» par la Pr Ouerdia Yermeche
de l’Ecole normale supérieure de
Bouzaréah, directrice du Crasc
d’Oran. Le rencontre sera organisée
par l’association Les Amis de la
Rampe Louni-Arezki, à l’occasion de
la journée de La Casbah.
ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE
DE BOUZAREAH (ALGER)
14
CONCERT-ÉVÉNEMENT
PRÉSENTÉE DURANT LA SEMAINE CULTURELLE
DE PALESTINE EN ALGÉRIE
a pièce théâtrale intitulée Taha a
été présentée au Théâtre national Mahieddine-Bachetarzi dans
le cadre de la semaine culturelle de
Palestine en Algérie. Mise en scène par
Youcef Abouwarda, la pièce de théâtre
présentée sous forme de monologue
relate la vie du poète palestinien, Taha
Mohamed Ali (1931-2012), issu du village de Saffuriyya (Palestine).
L'œuvre met en avant des aspects
importants de la vie du poète et partant
de l'histoire de la Palestine, et les exactions subies par le peuple palestinien
sous l'occupation israélienne. Dans un
décor simple et sur fond de luth, des
poèmes de Taha Mohamed Ali ont été
lus. Produite en 2014, la pièce a déjà
été présentée en Palestine et en Jorda-
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
par des textes en anglais et par
une véritable avalanche soul et
une errance salutaire dans différents registres. A la fois ténébreuse, sensuelle et mystique, la
voix et la musique de l’artiste se
nourrissent dans ce nouvel opus
de la double mamelle universalité/racines et atteignent ainsi un
nirvana des sens et des
rythmes.
Pour info, le concert aura lieu
à 19h30 à la salle Ibn Zeydoun
avec un prix d’entrée fort accessible : 800 DA et disponible dès
le 27 février, de 10h à 17h, au
niveau de la salle.
Sarah Haïdar
ne opération de formation
aux métiers de restauration
a été lancée à Ouargla en
prélude à des interventions de
réhabilitation prévues sur le vieux
Ksar de Ouargla, a-t-on appris
mercredi auprès de l’association
du ksar éponyme.
Retenue dans le cadre du programme d’appui à la protection et
la valorisation du patrimoine culturel en Algérie, initié par le ministère
de la Culture avec le concours de
l’Union européenne, cette action
consiste en la formation d’une quarantaine de jeunes sur le savoirfaire traditionnel de maçonnerie et
la production de matériaux locaux,
a précisé le président de l’Association du vieux ksar de Ouargla pour
la culture et la réforme, Hassen
Boughaba. S’étalant sur 18 mois,
l’opération se déroule en trois
phases principales, à savoir la sensibilisation et l’orientation de la
population locale sur le recours
aux matériaux locaux, à travers la
tenue de meetings, conférences et
sorties sur le terrain (six mois),
pour mettre en exergue l’importance de la valorisation et la restauration de cet héritage culturel, ainsi
que la préparation et l’élaboration
du programme de formation, en
collaboration avec les professionnels du métier, dont les universitaires (3 mois), a-t-il expliqué. La
troisième phase de cette action
concerne le cours académique,
représentant une série de séances
techniques, pratiques et l’ouverture
de chantiers-école, a-t-il ajouté.
La session de formation de 9
mois, effectuée en coordination
avec le secteur de la formation et
de l’enseignement professionnels,
sera sanctionnée par un diplôme
de base sur l’art de la maçonnerie
traditionnelle et des matériaux de
construction locaux, a-t-il ajouté.
Le programme d’appui à la
protection et valorisation du patrimoine culturel en Algérie, pour
lequel 18 associations issues de
13 wilayas du pays et porteuses de
projets relatifs à la protection du
patrimoine ont été sélectionnées,
vise à valoriser le patrimoine culturel algérien (matériel et immatériel), avec le concours du mouvement associatif.
Le renforcement et la promotion des activités relatives à la
valorisation du patrimoine culturel,
dont la sauvegarde des biens culturels, sont également parmi les
objectifs ciblés par ce programme,
a-t-on signalé. Couvrant trois quartiers principaux, à savoir Béni-Sissine, Béni-Ouaguine et Béni-Brahim, le vieux ksar de Ouargla, qui
occupe une superficie totale de 30
hectares, est classé depuis l’année
2011 secteur sauvegardé (patrimoine national).
VIEUX KSAR DE OUARGLA
Lancement d’une action de formation
aux métiers de la restauration
U
nie. La semaine culturelle palestinienne
a débuté samedi au Palais de la culture
Moufdi-Zakaria (Alger) par des lectures
poétiques, un Salon du livre et une exposition de photographies et d'œuvres
artistiques dédiée à la Palestine.
Un documentaire reflétant la richesse de l'art palestinien et la solidité des
relations algéro-palestiniennes a été
présenté durant la soirée inaugurale de
cette manifestation, organisée sous le
slogan «Journée du chahid et l'élan
d'Al-Aqsa». Organisée par le ministère
de la Culture en collaboration avec l'ambassade de Palestine en Algérie à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du chahid, la semaine
culturelle palestinienne s’est achevée le
18 février.
Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontredébat autour du thème «Regard
croisé sur la littérature algérienne»
animée par Amin Zaoui, Abdelkader
Benarab et Amar Zentar, avec des
enseignants et des étudiants de
français, d’arabe et de tamazight.
LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL BIAR
(4, PLACE KENNEDY, ALGER)
Samedi 20 février à 14h30 : Ahmed
Legraâ signera ses livres Le destin
tragique de Fatma, Le défi de
l’amour, Quand l’ignorance gère
l’intelligence et Un idéal brisé ou
l’illusion paradisiaque de l’exil.
SALLE IBN KHALDOUN
(ALGER-CENTRE)
Vendredi 26 février à 16h : Concert
de Hamidou.
THÉÂTRE RÉGIONAL AZZEDINEMEDJOUBI DE ANNABA
Samedi 20 février à 18h30 : Concert
imposée comme une figure
excentrique et exigeante qui a
notamment apporté un souffle
nouveau à la scène musicale
berbérophone au Maroc et au
Maghreb. Portant un projet résolument moderniste et iconoclaste, la chanteuse bannit les carcans et s’éloigne des sentiers
battus en introduisant une relecture complète de la sémiologie
et de l’esthétique du répertoire
berbère contemporain. Tout est
d’abord
une
histoire
de
recherche et de travail approfondi dans le style de Hindi Zahra
qui, certes se nourrit d’une
longue tradition musicale marocaine dont les Rouicha, Khalid
Izri et autres ont fait les beaux
jours, mais qui considère cet
héritage non pas comme un
totem sacré, mais comme un
tremplin vers d’autres cieux avec
cette unique profession de foi :
la liberté.
Ce concert d’Alger sera d’autant plus passionnant qu’il intervient peu de temps après la sortie de son deuxième album
«Homeland», largement dominé
de jazz «Le pouvoir des rythmes»,
par le Javier Paxarino Trio
(Espagne).
GALERIE D’ART SIRIUS (139,
BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,
ALGER)
Jusqu’à la fin du mois de février :
Exposition de peinture «Sirocco» de
l’artiste Valentina Ghanem
Pavlovskaya.
ESPACE ESPAGNE (10, RUE
ALI-AZIL, ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition
collective «Art Propos » avec les
artistes Abdeljalil Machou, Mejda
Benchaâbane, Djamel Talbi,
Mohamed Boucetta, Athmane Allalou,
Ali Grib et Selma Dahman.
AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY
EL-BINA, DELY IBRAHIM, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
collective par les artistes Zineb
Boukhalfa-Messani, Samia
Boumerdassi et Meriem Kezouit.
GALERIE DES ATELIERS
BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE
SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS,
BEN-AKNOUN, ALGER)
Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente
collective par les artistes Hssicen
Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed
Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi
et Sofiane Dey.
GALERIE BAYA DU PALAIS
DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER)
Jusqu’au 27 février : Exposition
collective d’arts plastiques «Diaf
Baya», avec les artistes Jaoudet
Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl
Ouchen et Hammouche Noureddine.
GALERIE D’ART DAR EL KENZ
(LOT BOUCHAOUI 2, N° 325,
CHÉRAGA, ALGER)
Samedi 20 février : Exposition des
artistes Youcef Hafid, Mourad
Belmekki, Ahmad Mebarki, Adlane
Samet et Djamel Talbi, à l’occasion
du 20e anniversaire de la galerie.
La galerie est ouverte du dimanche
au jeudi de 8h30 à 17h30 et les
vendredi et samedi de 11h à 17h30.
MUSÉE PUBLIC NATIONAL
DE L’ENLUMINURE, DE LA
MINIATURE ET DE LA
CALLIGRAPHIE (PALAIS
MUSTAPHA-PACHA, BASSECASBAH, ALGER)
Jusqu’au 26 mars : Exposition
«Le maître et ses disciples» en
hommage à Mostefa Ben Debbagh.
ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER)
Jusqu'au 13 avril : Exposition
«Regard's» de l’artiste peintre
Adlane.
Le Soir
d’Algérie
Monde
Vend. 19 - sam. 20 février 2016 - PAGE
Raid américain contre l'EI en Libye,
plus de 40 morts
LIBYE
Des avions de combat américains ont mené hier un raid contre
un camp d'entraînement du groupe
Etat islamique (Daesh) en Libye,
qui a fait plus de 40 morts dont
«probablement» un chef de l'organisation terroriste.
15
selon un communiqué du conseil municipal de
Sabrata. La majorité d'entre elles sont des
Tunisiens, nombreux à avoir rejoint les rangs de
Daech en Libye voisine. A Washington, un responsable militaire américain a affirmé que le raid avait
«probablement provoqué la mort du cadre opérationnel de l'organisation terroriste Noureddine
Chouchane».
Ce Tunisien est soupçonné d'être derrière les
deux attentats ayant meurtri la Tunisie l'an dernier :
contre le musée du Bardo à Tunis en mars (22
morts) et contre un hôtel près de Sousse en juillet
(38 morts).
«La maison était louée par des étrangers dont
des Tunisiens probablement membres de Daesh.
Des armes, dont des fusils et des roquettes RPG,
ont été trouvées sous les décombres» de la maison qui a été entièrement détruite, a précisé la
municipalité.
Selon son chef, Hussein al-Dawadi, l'un des
blessés interrogés par les forces de sécurité «a
raconté être venu (dans le camp) avec d'autres
personnes pour s'entraîner au combat et que le
groupe qui les avait emmené là leur avait bandé
les yeux pendant tout le trajet». Des photos diffusées par le conseil municipal de Sabrata et présentées comme celles de la maison visée montrent
des décombres avec des matelas et des couvertures éparpillés, un morceau de métal avec l'inscription «Etat islamique» et des voitures endommagées. D'autres photos montrent des blessés à
l'hôpital. Les autorités tunisiennes avaient affirmé
que les terroristes auteurs d'attaques en Tunisie,
pays voisin de la Libye, s'étaient entraînés dans
des camps à Sabrata. C'est la première fois qu'un
tel raid aérien vise la ville de Sabrata contrôlée par
la coalition des milices de Fajr Libya qui s'est
emparée en août 2014 de Tripoli et de plusieurs
autres régions, poussant les autorités reconnues
internationalement à s'exiler dans l'Est. Outre le
raid mené en novembre contre Daesh, les EtatsUnis ont pris pour cible d'autres groupes terroristes
en Libye. En juin 2015, une frappe avait visé le
chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaïda,
mais son groupe avait démenti sa mort.
Le secrétaire américain à la Défense Ash
Carter a affirmé la semaine dernière à la BBC que
son pays continuerait à cibler les terroristes en
Libye, même «unilatéralement».
Responsable d'attentats sanglants et d'exactions, Daesh est implanté en Libye depuis 2014,
profitant du chaos dans lequel est plongé le pays
depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi
en 2011. Il contrôle la ville de Syrte, à 450 km à
l'est de Tripoli, et ses environs et le nombre de ses
éléments en Libye a doublé à environ 5.000 selon
Washington. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux s'alarment du fait que la Libye est en train
de devenir un nouveau pôle d'attraction pour les
terroristes.
Mais ils ne veulent toutefois pas évoquer maintenant la possibilité d'une intervention militaire et
appuient les difficiles efforts de l'ONU pour une
solution politique au conflit.
Depuis 2011, les crises se succèdent dans le
pays en proie au vide du pouvoir et à l'insécurité.
Son économie, basée sur le pétrole, est paralysée
par les conflits entre les deux gouvernements
rivaux défendus par des milices.
En conclave extraordinaire à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens apprennent que Salah Abdeslam, le cerveau de Paris
13 novembre, a séjourné juste à côté, Schaerbeek, pendant trois
semaines et que Daesh s’intéresse particulièrement au nucléaire européen. Ambiance.
apprennent la nouvelle du séjour bruxellois de
Abdeslam pendant qu’ils commentaient, terrorisés
et apeurés, l’intéressement de Daesh aux installations nucléaires de Doel 1 et Doel 2, en région flamande. Des sources judiciaires ont, certes, tenté
de diminuer de l’impact d’une telle révélation, mais
c’est trop peu et peut-être même trop tard. Daesh
fait désormais partie de l’ambiance générale, alimente les controverses et les débats télévisés,
dans les cafés de commerce et dans les chaumières.
D’autant que Bruxelles abrite l’essentiel des
institutions européennes et de l’Alliance atlantique,
Nato.
Les décideurs de l’UE en conclave dans la
capitale belgo-européenne qui n’ont aucune bonne
nouvelle à annoncer depuis belle lurette, s’adonnent dans leurs interventions à ce qu’ils maîtrisent
le plus, la langue de bois. Personne n’est dupe ni
n’accorde du crédit à leurs propos.
L’Union européenne ressemble de plus en
plus, hélas, à la sinistre Ligue des Etats arabes.
Ce qui n’est pas bon du tout. Ni pour la paix du
monde, ni encore moins pour la sécurité du flancsud de la Méditerranée. Grèce, Turquie, Algérie,
Tunisie, Libye ou ce qu’il en reste, Maroc ou Liban.
L’Union européenne perd la main et ses choix
hasardeux, soutien du terrorisme contre l’Etat légitime syrien ou aveuglement par rapport aux crimes
de guerre et contre l’humanité commis par Israël,
ne lui permettent pas d’agir avec conséquence ou
détermination.
Fin du Sommet, mars prochain, une autre rencontre extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles. Encore un.
A. M.
des propos du président syrien Bachar alAssad sur son désir de reconquérir toute la
Syrie.
«La Russie s'est investie sérieusement dans
cette crise du point de vue politique, diplomatique et maintenant militaire. C'est pourquoi
nous voudrions, bien sûr, que Bachar al-Assad
en tienne compte», a déclaré l'ambassadeur
russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, dans une interview au quotidien Kommersant.
Les déclarations du président syrien «dissonent avec les efforts diplomatiques entrepris
par la Russie» afin de mettre fin aux hostilités
en Syrie et d'y instaurer un cessez-le-feu, a-t-il
estimé dans une critique rare du régime du président syrien.
M. Assad avait affirmé la semaine dernière,
dans un entretien à l'AFP, sa volonté de recon-
quérir toute la Syrie, quitte à mener de «longs»
combats.
M. Tchourkine a, par ailleurs, estimé qu'il
était «trop tard» pour l'éventuelle instauration
d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie, sur
laquelle insistent notamment l'Allemagne et la
Turquie.
L'Otan a, par ailleurs, averti la Turquie de ne
pas provoquer la Russie, rapporte l'hebdomadaire allemand Spiegel. L'Alliance atlantique
«ne se laissera pas entraîner dans une escalade militaire avec la Russie dans le sillage des
tensions entre la Russie et la Turquie», a mis en
garde le ministre luxembourgeois des Affaires
étrangères Jean Asselborn, qui parlait au nom
de ses collègues de l'Otan.
C'est la deuxième fois en trois mois que les
Etats-Unis mènent des frappes ciblées contre
Daech dans ce pays plongé dans le chaos depuis
2011.
Le 13 novembre, un bombardement mené par
des F-15 avait tué l'Irakien Abou
Nabil, présenté alors par Washington comme
«le plus haut responsable de Daesh en Libye».
Le raid aérien «très précis» a visé vendredi à
l'aube un bâtiment de deux étages abritant des terroristes à Sabrata, à 70 km à l'ouest de Tripoli, ont
indiqué les responsables libyens.
41 personnes ont été tuées et six blessées,
Surréalisme
LE CERVEAU DES ATTENTATS DE PARIS, VOISIN DE PALIER DES CHEFS
D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT EUROPÉENS
Proximité rond-point Shuman, quartier européen de Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement sont réunis. Ordre du jour inflammable. Brexit
(sortie ou non du Royaume-Uni de l’UE, affaire des
migrants, terrorisme et rébellion de plusieurs Etats
contre la Commission, gouvernement de l’Union,
en définitive).
A quelques encablures, à Schaerbeek, municipalité mi-culturelle, mi-belge, tartine beurrée,
feuilletée par des présences européennes avérées, la presse du royaume, déchaînée, révèle que
Salah Abdeslam, l’homme le plus recherché
d’Europe, voire du monde, y a séjourné pendant
trois semaines. En toute quiétude. Rue Henri
Bergé. Alors même que le niveau d’alerte était
maximum, 4 sur 4. Et le quartier bouclé.
Les perquisitions, arrestations et interpellations
faisaient le lot de l’information en continu. Salah
Abdeslam étant le présumé concepteur et planificateur des attentats de Paris du 13 novembre
2015. Les Belges et l’ensemble des Européens
Les combats et les bombardements ne
montraient aucun signe de répit dans le nord la
Syrie hier, jour où aurait dû entrer en vigueur
un cessez-le feu réclamé par les Etats-Unis et
la Russie il y a une semaine.
Alors que le conflit s'apprête à entrer dans
sa sixième année, les espoirs de paix apparaissent plus minces que jamais, comme l'a
reconnu l'émissaire de l'ONU, Staffan de
Mistura. Il a déclaré que la date du 25 février
envisagée pour la reprise des discussions de
Genève entre régime et opposition n'était pas
réaliste.
Sur le terrain, les forces kurdes poursuivent
leur progression dans le nord de la Syrie. Elles
ont avancé face aux terroristes du groupe Etat
islamique (Daesh) dans la province de Hassaké
(nord-est), bénéficiant de l'appui aérien de la
coalition internationale menée par les EtatsUnis.
Dans le même temps, la Turquie a étendu
ses bombardements à plusieurs secteurs de la
province d'Alep contrôlés par les forces kurdes
syriennes, qu'elle accuse notamment d'être
derrière l'attentat meurtrier de mercredi à
Ankara.
«Il s'agit des plus violents bombardements»
depuis le début le 13 février de la campagne
militaire turque contre les Kurdes dans cette
région, selon l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition et basée à Londres.
La principale milice kurde des YPG et sa
branche politique du PYD, qui contrôlent les
trois quarts de la frontière syro-turque, sont
considérées par Ankara comme des groupes
«terroristes» car proches du mouvement kurde
indépendantiste turc du PKK. A l'inverse,
Washington et Moscou les appuient car ils sont
à la pointe du combat contre Daesh.
Dans la province de Hassaké, les Forces
démocratiques syriennes (FDS), alliance dominée par les YPG, ont pris plusieurs localités et
progressaient en direction de la ville de
Chadadi, un bastion de Daesh, dont elles se
trouvaient à cinq km seulement, selon
l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
(OSDH).
Dans leur avancée, les forces kurdes ont
réussi à couper deux principales routes de ravitaillement à Daesh, celle reliant Chadadi à
Mossoul en Irak voisin et une autre menant jusqu'à Raqa, principal bastion du groupe terroriste en Syrie.
Elles ont aussi mis la main sur le champ
pétrolier de Kbibé au nord-est de Chadadi,
après de violents affrontements et des frappes
de l'aviation de la coalition qui ont forcé les terroristes à battre en retraite, a ajouté l'OSDH.
Le bruit des armes devait pourtant cesser
hier conformément à l'appel lancé le 12 février
par le Groupe international de soutien à la Syrie
(ISSG) qui rassemble 17 pays, dont les EtatsUnis et la Russie. Il avait décidé d'une «cessation des hostilités» d'ici une semaine.
Quant aux négociations entre le régime et
l'opposition, suspendues le 3 février, elles sont
au point mort.
«Je ne peux pas de façon réaliste convoquer de nouvelles discussions à Genève le 25
février, mais nous avons l'intention de le faire
bientôt», a confié M. de Mistura au quotidien
suédois Svenska Dagbladet.
«Nous avons besoin de 10 jours pour nous
préparer et envoyer les invitations. Les discussions (...) peuvent être couronnées de succès si
l'aide humanitaire se poursuit et si nous obtenons un cessez-le-feu».
Par ailleurs, la Russie, alliée du régime
syrien, a exprimé son mécontentement après
De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
L’armée et les forces kurdes continuent leurs avancées
SYRIE
Discussions russo-américaines
avant une réunion à l'ONU
Des responsables militaires russes et américains se sont rencontrés vendredi à Genève pour préparer une réunion des Nations-unies en vue d'un éventuel accord de cessez-le-feu en Syrie prévue
plus tard dans la journée, ont indiqué des sources diplomatiques. Cette réunion, qui n'était pas annoncée, avait pour but de «rapprocher les positions des deux grandes puissances, ont affirmé les diplomates sans autre précision». «L'idée derrière tout cela est que la Russie et les Etats-Unis aient une
position commune. L'ONU prévoit la proposition d'un cessez-le-feu et les conditions de sa mise en
oeuvre, et va négocier avec les participants», a dit l'un des diplomates cité par l'agence de presse
Reuters. L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui rentre d'une visite à
Damas où il a négocié l'accès de l'aide humanitaire aux zones assiégées, a participé à la réunion
russo-américaine par visioconférence. De son coté le porte-parole du Conseil des droits de l'homme
de l'ONU, Michele Zaccheo, a ajouté que le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui
s'était entendu vendredi dernier à Munich sur le principe de la mise en place d'une trêve des combats
d'ici à la fin de la semaine en cours, se réunirait à nouveau ce vendredi au siège des Nations unies.
Moscou espère qu'un accord de cessez-le-feu pourra être conclu à cette occasion, a rapporté jeudi
l'agence Interfax en citant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
Sports
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Deux victoires en amical,
est-ce l’effet Fergani ?
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
COUPE D’ALGÉRIE SENIORS
GARÇONS (8es DE FINALE)
L’USMH passe à la
trappe, Tébessa et
Rghiss à l’honneur
JSM BÉJAÏA
MC ALGER
Un mois
d'indisponibilité
pour Derrardja
Le milieu offensif du MC
Alger Walid Derrardja, victime
d'une élongation à la cuisse,
devra s'éloigner des terrains
pendant un mois. Blessé au
cours de la séance d'entraînement effectuée mercredi dernier, Derrardja est forfait pour
le match face au RC Relizane,
cet après-midi, en 8es de finale
de la Coupe d'Algérie, ainsi que
le derby face à l’USMH, le
week-end prochain mais également un éventuel quart de finale dont les matchs sont prévus
les 4 et 5 mars prochain.
Bachiri, grippé, incertain
Le défenseur axial du MC
Alger, Redouane Bachiri, est
incertain pour le match de cet
après-midi face au RC
Relizane, en 8es de finale de la
coupe d’Algérie. Souffrant
d’une grippe, l’enfant de
Maghnia a fait le déplacement
avec le groupe à Relizane mais
reste incertain pour le match.
Lotfi Amrouche, le driver mouloudéen, a prévu son remplacement en convoquant le jeune
Youcef Oudina. La défection de
Bachiri s’ajoutera à celle de
Demmou Abdelghani, blessé la
semaine dernière au cours du
match face à l’ASM Oran, et
dont le retour est attendu lors
de la 21e journée du championnat, vendredi prochain au stade
du 5-Juillet (18h), contre son
ancienne équipe de l’USMH.
M. B.
Photos : DR
l L’arrivée d’Ali Fergani à la
barre technique de la JSM Béjaïa
semble provoquer le déclic, du
moins durant la semaine du
stage bloqué effectué à Ouled
Fayet, à Alger.
Ainsi, après avoir battu le RC
Kouba (0-4) en amical lundi dernier, les camarades d’Aït
Mohamed ont réédité leur exploit
face l’USM Blida (0-2), vendredi
matin, à l’annexe du stade
Tchaker de Blida. La JSM Béjaïa,
qui a terminé son stage d’une
semaine à Alger, disputera par
ailleurs sa 3e rencontre amicale
lundi à 17h à Béjaïa, face à
l’USO Amizour au stade de
l’Unité maghrébine. Des confrontations amicales qui auront permis au nouveau staff technique
béjaoui d’avoir une idée précise
sur chaque élément. Ali Fergani,
en place depuis une semaine, a
ainsi fait tourner son effectif lors
du mini-regroupement effectué
dans la capitale avant de
reprendre la compétition face à
l’USMM Hadjout vendredi pour le
compte de la 21e du championnat
de la Ligue 2 Mobilis. Le staff
technique de l’équipe de la ville
de Yemma Gouraya avait jugé
utile d’effectuer un stage loin de
la ville pour redynamiser le groupe qui restait sur une série de
cinq matchs sans victoire en
championnat, soit depuis le
début de la phase retour. En
effet, la JSMB, qui visait l’accession, est contrainte de revoir ses
objectifs pour le reste de la saison. Après 20 journées de cham-
pionnat de Ligue 2 Mobilis, la
bande de Ali Fergani occupe la
7e place au classement avec 28
points, soit à 10 longueurs du
leader et à 8 du 3 e au classement. Durant le stage, les
joueurs semblent retrouver le
moral et l’envie de renouer avec
le succès. Avec l’arrivée de l’ancien sélectionneur national à la
barre technique, en remplacement à Hammouche, limogé, les
joueurs comptent se ressaisir en
championnat et surtout montrer
leur volonté de réussir leur sai-
son. D’ailleurs, la direction du
club était claire sur ce point en
décidant de sanctionner l’ensemble des joueurs, hormis le
gardien de but, Kacem, pour ne
pas avoir fourni assez d’effort,
avait indiqué la direction dans
son communiqué. Ali Fergani
met également en garde les
joueurs : «celui (joueur) qui veut
fournir des efforts bénéficiera
d’une chance, les autres prendront place dans les tribunes», at-il déclaré.
Ahmed Ammour
Quand le leader de la Ligue 2
corrige celui de la Ligue 1
O MÉDÉA 3 - USM ALGER 1, EN AMICAL
l L’USM Alger, leader de la
Ligue 1 Mobilis, n’a pas réussi sa
sortie, en amical jeudi dernier,
face à l’Olympique de Médéa,
leader de la Ligue 2 Mobilis, sur
le terrain de ce dernier, en
concédant une défaite (3-1) un
peu sévère.
A la recherche d’un sparringpartner pour meubler son weekend et garder le rythme de la compétition, l’USMA, étant éliminée de
la Coupe d’Algérie, a été corrigée
par une équipe de Médéa qui joue
l’accession en Ligue 1. Miloud
Hamdi, l’entraîneur des Rouge et
Noir, qui a dû se passer de pas
moins de six éléments dont les
trois internationaux olympiques, à
savoir
Abdellaoui
Ayoub,
Benkhemassa Mohamed et
Ferhat Zineddine qui avaient joué
avec les U23 la veille, face à la
sélection palestinienne en amical,
en plus des blessés Nadji et
Mansouri et de Mohamed Amine
Aoudia qui ne s’est pas déplacé.
Hamdi a donné un temps de
temps à pratiquement tout l’effectif
en alignant Berrefane, Meftah,
Chafaï, Mazari, Benmoussa, El
Orfi, Bouchema, Beldjilali,
Baïtèche, Chatal et Seguer en
première période et l’entrée en jeu
de
Khoualed,
Benayada,
Boudebouda, Koudri et Andria en
seconde période. Ce sont les gars
du Titteri qui avaient ouvert la
marque à la 10’ avant qu’El Orfi
n’égalise à la 37’. Cinq minutes
plus tard, les Rouge et Noir
encaissent un second puis un troisième à l’heure du jeu. «Le plus
important, c’était d’accorder du
temps de jeu à mes joueurs, a
souligné Miloud Hamdi sur les
colonnes du Buteur. Ce match a
Le MOB demande le report de son
match face à l'USMA
LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE)
La direction du MO Béjaïa a demandé le report de son match
avancé à domicile face à l'USM Alger, prévu mardi prochain, dans le
cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, en raison de son engagement en Ligue des champions d'Afrique. «Le club
a saisi la Ligue de football pour le report du match face à l'USMA,
qui intervient cinq jours avant le match retour face aux Ghanéens de
l'Ashanti Gold en ligue des champions que nous devons bien préparer. Nous n'avons reçu pour le moment aucune réponse de la part
de la LFP», a indiqué hier l'entraîneur de l'équipe Abdelkader
Amrani. «Les décideurs devront prendre en considération notre
demande, du moment que nous représentons le pays. Disputer trois
matchs en espace d'une semaine est loin d'arranger nos affaires», a
regretté Amrani à la radio nationale.
été programmé pour préparer
notre prochain rendez-vous. Le
fait de l’avoir perdu ne me dérange pas. Il y a eu par contre des
points positifs et d’autres négatifs
que j’ai pu mentionner. Nous
tâcherons de revoir notre copie
pour être meilleurs à l’avenir».
L’USMA, après avoir dominé la
phase aller du championnat, a du
mal à retrouver son rythme en
cette entame de la phase retour
en concédant 1 victoire, 3 matchs
nuls et une défaite.
Benkhemassa fixé sur son
indisponibilité aujourd’hui
L’international olympique de
l’USMA, Benkhemassa Mohamed,
a été contraint de quitter le terrain
mercredi lors de la rencontre amicale internationale des U23 qui
avait mis aux prises la sélection
algérienne à son homologue
palestinienne, suite à une blessure à la cheville. Le jeune milieu de
terrain usmiste risque une convalescence d’au moins quatre
semaines. Les résultats de l’IRM
effectuée jeudi sont attendus pour
aujourd’hui. «Nous sommes
déçus par ce qu’il (Benkhemessa)
est en train d’endurer. Ce sont des
moments difficiles à vivre pour
ses proches, pour lui, mais aussi
pour nous. C’est pour cela que j’ai
saisi cette occasion pour lui
apporter mon soutien. J’espère
qu’il va vite s’en remettre et pouvoir fouler les pelouses», a déclaré le technicien franco-algérien de
l’USMA.
Ah. A.
16
Tébessa et Rghiss ont écrit une nouvelle
page dans leur histoire et celle de l’épreuve
populaire. Après avoir écarté l’USM Blida,
lors des 16 es de finale, les Canaris de
Mohamed Belaredj ont mis fin, hier, au rêve
des Harrachis. Grâce à un penalty transformé par le rusé Douadi El-Oulmi (20’) face à
un ensemble de Boualem Charef méconnaissable. L’USMH est le club de la Ligue 1
Mobilis à quitter l’épreuve populaire. Lors
des deux précédents tours (trentedeuxièmes et seizièmes), l’USMA, la JSK,
l’USMB, le MCO, l’USMB et le CRB avaient
rendu les armes. La L1 devrait à nouveau
subir la saignée à l’occasion des matchs
d’aujourd’hui où trois duels (RCR-MCA,
MOB-NAHD et ESS-RCA) sont prévus
entre clubs de l’élite professionnelle. Le
pensionnaire de la Ligue 2, le CRB Aïn
Fekroun pensait avoir fait le plus dur pendant le temps réglementaire. Les deux prolongations allaient lui offrir l’opportunité de
conserver ses chances de refaire le coup du
tour précédent contre le MCEE. Les
«Tortues» ont résisté pendant 119’ avant de
craquer devant l’ARB Rghiss (inter-régions).
Les joueurs de Karouf espéraient aller vers
la série des tirs au but pour obtenir le ticket
pour les quarts de finale. Il fallait compter
sans l’inévitable Sahbi. L’ARBR attendra le
match RCR-MCA, aujourd’hui, pour
connaître son adversaire en quart de finale.
Le Paradou, dernier représentant de la L2,
tentera, quant à lui, cet après-midi de sauver l’honneur de l’antichambre de l’élite en
mettant fin à l’aventure du Cendrillon, le RA
Aïn Defla.
Résultats
US Tébessa-USM El-Harrach 1-0
ARB Ghriss-CRB Aïn Fekroun (1-0, a.p.)
Cet après-midi (15h)
RCR-MC Alger (Canal Algérie)
USMBA-DRB Tadjenanet
ASBM-HB Chelghoum Laïd
Paradou AC-RA Aïn Defla
ESS-RC Arbaâ (A3)
MOB-NA Hussein-Dey
Round-up européen
ESPAGNE (25e JOURNÉE)
Joué hier : Levante-Getafe
Samedi 20 février
Las Palmas-FC Barcelone(16h)
Espanyol Barcelone-Deportivo La Corogne
(18h15)
Betis Séville-Sporting Gijon (20h30)
Vigo-Eibar (22h05)
Dimanche 21 février
Rayo Vallecano-Séville FC (12h)
Malaga-Real Madrid (16h)
Athletic Bilbao-Real Sociedad (18h05)
Grenade-Valence (18h05)
Atletico Madrid-Villarreal (20h30)
ITALIE (26e JOURNÉE)
Joué hier : Bologne-Juventus Turin
Samedi 20 février
Hellas Vérone-Chievo Vérone (18h)
Inter Milan-Sampdoria Gênes (20h45)
Dimanche 21 février (15h)
Atalanta Bergame-Fiorentina
Genoa-Udinese
Sassuolo-Empoli
Torino-Carpi
Frosinone-Lazio Rome (18h)
AS Rome-Palerme (20h45)
Lundi 22 février (21h)
Naples-AC Milan
FRANCE (27e JOURNÉE)
Joué hier : Bordeaux-Nice
Samedi 20 février (20h)
Paris SG-Reims (17h)
Monaco-Troyes
Lorient-Guingamp
Angers-Montpellier
Bastia-Nantes
Toulouse-GFC Ajaccio
Dimanche 21 février
Marseille-Saint-Etienne (14h)
Caen-Rennes (17h)
Lille-Lyon (21h)
ALLEMAGNE (22e JOURNÉE)
Samedi 20 février (15h30)
Bayern Munich-Darmstadt
Mönchengladbach-Cologne
Hertha Berlin-Wolfsburg
Ingolstadt-Werder Brême
Hoffenheim-Mayence
Dimanche 21 février
Leverkusen-Dortmund (15h30)
Schalke-Stuttgart (17h30)
Hanovre-Augsbourg (17h30)
Sports
Le Soir
d’Algérie
Le FC Barcelone part en expédition à 2 000 km
du Camp Nou : le leader du Championnat
d'Espagne se rend à Las Palmas aux Canaries,
cet après-midi pour la 25e journée, tandis que
le Real Madrid doit aussi négocier un déplacement épineux demain à Malaga.
Barcelone : un grand détour
avant Arsenal
Avant d'affronter Arsenal mardi en Ligue
des champions, le Barça va effectuer son
voyage le plus lointain de la saison en Liga
samedi en rejoingnant l'île de Grande
Canarie, dans l'océan Atlantique, pour
défier Las Palmas. Soit environ 2 000 km et
3h30 en avion hier soir, puis à nouveau ce
soir. Cela pourrait peser dans les jambes
des stars barcelonaises mais l'entraîneur
Luis Enrique a savamment fait tourner son
effectif ces dernières semaines. «Nous
connaissons à la perfection l'état des
joueurs, leur charge en temps de jeu et leur
manière de réagir à cette charge», a commenté le technicien cette semaine.
«Enchaîner les matchs avec seulement
deux jours de repos entre eux a une influence mais nous avons une vision à moyen
terme pour atteindre nos objectifs.» Pour
preuve, depuis le début de l'année 2016, le
Barça a joué tous les trois jours et enchaîné
les performances de haut vol, ce qui lui a
permis de prendre le large en tête de la
Liga. Premier avec 60 points, le leader barcelonais dispose de six points d'avance sur
l'Atletico (2e, 54 points) et sept sur le Real
Madrid (3e, 53 points). Et en jouant samedi
après-midi, 24 heures avant ses deux poursuivants, Barcelone peut même accentuer
la pression en reléguant provisoirement les
deux clubs madrilènes à neuf et dix longueurs. Gare néanmoins à Las Palmas
(18e, 21 points), qui lutte pour le maintien.
Le Barça devra miser sur la force de frappe
de son trio offensif «MSN» (Messi-SuarezNeymar) pour espérer enchaîner samedi un
32e match sans défaite toutes compétitions
confondues.
Real Madrid : un piège andalou
à Malaga
Au Real Madrid, le danger a un nom : la
décompression. Quatre jours après la solide
victoire 2-0 contre l'AS Rome mercredi en
huitième de finale aller de C1, la «Maison
blanche» doit rebasculer sur le
Championnat d'Espagne demain à Malaga.
C'est un retour en Andalousie, une région
qui n'a pas souri au Real lors de ses deux
derniers déplacements en Liga : match nul
sur la pelouse du Betis Séville (1-1) et victoire in extremis à Grenade (2-1). Pourtant,
le club merengue ne peut pas se permettre
de perdre à nouveau des points en route,
sous peine d'être irrémédiablement décroché dans la course au titre. «Nous savons
que nous sommes derrière, nous savons
que c'est compliqué, mais nous allons nous
battre», a lancé l'entraîneur madrilène
Zinédine Zidane mercredi soir. Même si
Malaga s'annonce comme un rude adversaire, le Real pourra s'appuyer sur un moral
regonflé pour tenter de franchir l'obstacle.
Cristiano Ronaldo, buteur spectaculaire à
Rome, espère sans doute refaire son retard
sur le Barcelonais Luis Suarez en tête du
classement des buteurs de Liga (24 buts à
21). Et l'attaquant français Karim Benzema
va pouvoir jouer plus libéré après la levée
partielle de son contrôle judiciaire jeudi
dans l'affaire du chantage présumé à la
sex-tape.
Atletico-Villarreal : un duel
pour le podium
Gros choc à prévoir dimanche au stade
Vicente-Calderon, où l'Atletico Madrid (2e,
54 points) reçoit Villarreal (4e, 48 points)
dans un duel de prétendants au podium. La
saison dernière, le «sous-marin jaune»
avait été l'une des rares équipes à venir
s'imposer dans l'antre des «Colchoneros»
(1-0) et ces derniers savent à quoi s'attendre. «Ce sera difficile mais avec le soutien du public et notre jeu, cela se passera
bien», a assuré l'attaquant français Antoine
Griezmann, qui reste le meilleur buteur de
l'Atletico cette saison en Liga (12 buts)
même s'il est resté muet lors des quatre
dernières journées.
La FAHB écrit à l’IHF
HANDBALL
17
EN VUE DE BÉNÉFICIER D’UN REPÊCHAGE POUR LE MONDIAL-2017
l 4e au dernier championnat
d’Afrique des Nations disputé
en Egypte (21 au 30 janvier),
l’EN algérienne seniors-messieurs a offert le 3e ticket pour
le Mondial-2017 aux Angolais.
Une élimination qui a fait jaser
les adeptes du jeu à Sept en
Algérie. Mais tout n’était pas
perdu pour les Algériens, relancés par le règlement de la
Coupe du monde qui impose
des quotas pour chaque confédération et donne à l’IHF le
droit d’inviter une équipe à ces
championnats.
L’invite
adressée
à
l’Allemagne, l’année dernière,
pour participer au Mondial du
Qatar avait scandalisé certaines
confédérations qui semblent
déterminées à «reprendre» cette
initiative à l’occasion de la 25 e
édition programmée en France.
Une opportunité qui pourrait
profiter à l’Algérie dont la fédération a officiellement saisi par écrit
l’instance de l’Egyptien Hassan
Moustapha. Cette dernière a préconisé deux options pour les
repêchages de certaines sélections de quelques continents.
DIVISION EXCELLENCE
MESSIEURS (12e JOURNÉE)
Le podium
ne bougera
pas, le MCO
non plus !
Photos : DR
Périple pour le
Barça, péril au Real
ESPAGNE (25e JOURNÉE)
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
Soit un tournoi triangulaire ou
bien une Wild card à la suite d’un
tirage au sort. La première option
est improbable au vu du calendrier international (clubs et sélections) particulièrement chargé en
cette année des Jeux olympiques. Le dernier tournoi continental (Amérique du Sud) étant
programmé en juin prochain, au
même titre que les barrages
européens, il serait vraiment
hasardeux de prévoir un Final
Four quelques semaines avant
Mise en conformité des statuts et
situation de Bouchekriou au menu
LE BF DE LA FAHB CE MATIN
C’est ce matin qu’aura lieu la réunion du BF de la Fédération algérienne de handball. Un conclave qui aura pour principal point d’ordre
la préparation de l’AG de mise de conformité des statuts, demain,
ainsi que le point consacré à la situation de l’EN, notamment la démission de l’entraîneur Salah Bouchekriou. Celui-ci avait signifié son
retrait quelques jours après le fiasco du Caire et a confirmé sa décision par un écrit dans lequel il demande la résiliation de son contrat
qui va jusqu’en janvier 2017. Un départ que des membres du BF de la
FAHB ne veulent pas en entendre parler, certains assurant qu’il sera
question de rediscuter ledit contrat et la possibilité de prolonger
Bouchekriou jusqu’en 2020.
M. B.
les JO de Rio. C’est pourquoi, il
faudrait s’attendre à un tirage au
sort dont la date et le lieu ne sont
pas encore connus. Pour revenir
à la lettre de la FAHB, une source nous annonce que ce document signé par le président de la
FAHB, M. Saïd Bouamra, met en
exergue que l’Asie a déjà récupéré un quatrième billet pour le
Mondial grâce à la qualification
d’office du Qatar (vice-champion
du monde en 2015 et champion
d’Asie en 2016) qui a pris un
sésame du fait que la France
(championne du monde en 2015)
est l’organisateur du prochain
tournoi du Mondial. Outre le
Qatar, le continent asiatique a
placé le Bahreïn, le Japon et
l’Arabie Saoudite. En 2015, l’Asie
était représentée par le Qatar
(pays hôte), l’Iran et l’Arabie
Saoudite. Cette dernière avait
remplacé le Bahreïn alors que
l’Islande avait suppléé le retrait
des Emirats Arabes Unis.
L’Allemagne ayant bénéficié de
la Wild card au détriment de
l’Australie, championne de la
zone Océanie, dont le niveau
était jugé «faible».
M. B.
L’Algérie jouera la 5e place
face à la Jordanie
13e CHAMPIONNAT MÉDITERRANÉEN DES U19
l Avec une seule victoire (contre la Jordanie 21-11, lors de la
première sortie dans ce tournoi) en cinq matchs joués, les joueurs
de Bendjemil devraient se contenter de quelques accessits lors de
cette compétition relevée et que les Egyptiens dominent des
mains et des épaules.
Jeudi, lors de la troisième journée, les jeunots de Bendjemil ont
craqué, jeudi matin, face aux
Petits Pharaons (15-34) avant de
subir la loi de la Turquie (13-23).
Ces défaites s’ajoutent à celles
concédées face à la Tunisie (1527) et l’Arabie Saoudite (21-24).
ERRATUM
Classés 5e lors de ce mini-championnat, le Sept algérien a rencontré le second, la Tunisie, lors
du tour de qualifications précédant les demi-finales jouées en
fin d’après-midi. Une équipe tunisienne très affûtée qui s’est, de
nouveau, imposée devant les
Nassim Bellahcène bel
et bien à Alexandrie
L’arrière-gauche du club français, Nassim Bellahcene
(Montpellier Agglomération Handball) est bel et bien à Alexandrie en
compagnie de la sélection nationale des U19, drivée par Abdelkrim
Bendjemil, engagée au tournoi méditerranéen qui prendra fin ce
dimanche. Le jeune international a rallié l’Égypte le 14 février
quelques heures après la fin d’un match de son club, le MAHB
(championnat de N1) face à Bagnols Gard Rhodanien, au cours
duquel il a inscrit deux buts (35-30). L’ex-international français a rallié Le Caire depuis l’aéroport Marseille-Marignane.
camarades de Fligha (26-17).
Ces derniers termineront la compétition ce matin (11h) en disputant un match de classement
pour les cinquième et sixième
places, contre la Jordanie qui a
perdu, hier, face à l’Égypte (926). Le match Arabie SaouditeTurquie, hier matin, a vu la victoire des Turcs (26-18). En fin
d’après-midi, en demi-finale, les
Egyptiens affrontaient les
Saoudiens alors que les
Tunisiens jouaient face à la
Turquie. Il est bon de rappeler
que le règlement de cette compétition va changer à l’occasion de
la finale prévue aujourd’hui. Les
six équipes participantes, qualifiées toutes au second tour, disputaient deux rencontres par journée et chaque match se jouait en
trois mi-temps de 15 minutes (45
minutes au total). La finale, elle,
se jouera en 60 minutes (3x20
minutes). A noter que les organisateurs ont profité de la journée
de repos, mercredi passé, pour
visiter nombre de sites touristiques d’Alexandrie.
M. B.
La 12e étape du championnat excellence messieurs, prévue cet après-midi, sera tronquée de la rencontre JSE
Skikda- MC Oran. Le club d’ElHamri, en bien mauvaise posture, ayant déclaré forfait pour ce
déplacement pour diverses raisons (blessures de joueurs
notamment) a sollicité la fédération, jeudi matin, pour signifier
l’impossibilité d’envoyer l’équipe à Skikda. Une décision qui
fait perdre aux Oranais les deux
points mais qui leur évitera de
payer l’amende prévue dans de
telles circonstances (frais d’organisation et de déplacement
des officiels).
Du coup, sans jouer, les
Skikdis engrangent deux unités
et prennent provisoirement la 3e
loge du classement avec un
total de 18 points. Le MCO,
quant à lui, demeure figé à la
13e place avec 5 points devant
la GS Boufarik (14 e avec 2
points). Une position qui ne
devrait pas changer pour les
gars de la ville des Oranges
attendus de pied ferme
aujourd’hui à Aïn Touta où
Hamoud et consorts veulent
mettre un terme à leur série
noire entamée avant la trêve du
championnat, en novembre dernier. Le reste des rencontres de
la 12e journée de l'Excellence
se dérouleront comme prévu,
cet après-midi, avec la certitude
de voir le GSP et ses poursuivants immédiats, le CRBB et le
CRBBA prendre le meilleur sur
leurs hôtes respectifs, en l’occurrence le CRB Mila, l’O ElOued et le MB Tadjananet. A
suivre aussi le derby de
Ouargla entre l’ICO et le WABO
et le duel des «convalescents»
entre le MCS et le CCL.
M. B.
Start (cet après-midi, 15h)
A Ouargla : ICO-WAB Ouargla
A Baraki : CRBB-O El-Oued
A Bordj Bou-Arréridj : CRBBAMB Tadjananet
A Bordj El-Kiffan : GS
Pétroliers-CRB Mila
A Aïn Touta : ESAT-GS
Boufarik
A Saïda (11h) : MCS-C
Chelghoum Laïd
JSE Skikda-MC Oran (forfait du
MCO)
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son
club
Sa
sélection
Riche
---------------Rêvée
---------------Grecque
Dopera
---------------Bivouaquera
---------------Lisière
Article
---------------Ouverte
---------------Faisceau
Dans l’œil
---------------Monnaies
---------------Diplôme
Précieux
---------------Meurt
---------------Fatal
Ferment
---------------Consonne
double
---------------Hauteurs
Manche
---------------Singe
---------------Corde
Grecque
---------------Lanthane
---------------Nazis
Va
---------------Calcium
18
Confie
---------------Ensuite
Continent
---------------Décora
Attachées
---------------Samarium
Direction
---------------Habitants
Possessif
---------------Océan
Cède
---------------Privatif
Triste
---------------Prévenu
Touché
---------------Greffe
Jeu
---------------Emporte
Erbium
---------------Assurances
Amende
---------------Filet d’eau
Fin de
soirée
---------------Direction
Parfum
---------------Figure
Possédé
---------------Refuge
Ville
---------------Rigoles
Volonté
---------------Drame
---------------Radon
Autre
---------------Argent
Singe
---------------Pays
Diplôme
---------------Passé
Malin
---------------Astate
Son poste
---------------Sélénium
L ET T R E S D E : Quito
Q
U
I
T
O
1
2
3
4
5
N
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C
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T R A G I Q U
P H E D R E B
E U Q A M O R
D
N
A
D
E L E G R A N
I N N A T I R
J A Z E T E S
1- ALEXANDRE
LE GRAND
2- ANDROMAQUE
3- PHÈDRE
4- BÉRÉNICE
5- BRITANNICUS
6- IPHIGÉNIE EN
AULIDE
Etain
---------------Cycle
Cordes
---------------Epauler
Ces colonnes abritent les noms
de neuf ouvres de Jean Racine.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Caractère de son œuvre»
I
E
E
N
A
U
L
I
D
E
Préau
---------------Epais
Capitale
---------------Egaré
Sommet
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ENUMÉRATION
Possessif
---------------Lettres
d’Oran
Note
---------------Guette
E
E
R
E
N
I
C
E
B
T
7- BAJAZET
8- ESTHER
9- ATHALIE
E
I
L
A
H
T
A
R
E
H
1- PAYS
2- ROI
3-
ANCIEN
6
EMPIRE
7
8
4-
EXPORTA-
9
TION
10
11
5- PORT
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
BOUGAINVILLEES-S
RUSES-AEREES-ETA
ARES-ST-OSE-OTER
VAS-ROANNE-BU-SC
EL-PARLES-DA-RTA
R-TA-TES-PILLEES
-ANTRES-HELAIT-T
ORTIES-PETAIT-SI
UD-NE-HERITE-F-Q
TETE-FEINTE-PARU
RND-RA-NIE-TRUIE
ET-PETITE-CUITES
-SAUVAGE-FA-MESP-REELS-VARIES-C
HA-RIE-BAREME-RE
AVRIL-C-LIMA-MAL
RIEL-FREINE-VOTE
ASE-BLONDE-HEU-B
OE-ME-ITE-FONDER
N-REVERA-EE-IRAI
SOUTURE-EPRISE-T
-RARES-TRAMEE-ME
RT-ES-MR-TES-DUS
AIDE-VIOLEE-NUEREA-T-NUES-TARTE
ES-TROUVE-RAGE-S
T-BROUTE-FORE-CS
ENTOUREES-CERNEE
MOTS FLÉCHÉS
-BRYANT-LAKERS-L
KIEV-AIDER-CA-DO
OSE-L-RUS-MUTEES
BE-RAMER-BARON-A
E-RAVIE-CALIN-SN
-GAIES----IE-LEG
TACLE-----N-TARE
OIES-H-----RIVAL
UNS-VAINS-PAGE-E
RE-POIRE-CASE-HS
N-PRUNE-NOTE-DOORL-DE-PERI-COTE
ISO-R-TUE-NARRES-NBA-BASKETBALL
LETTRES DE
RAJASTHAN
UDAIPUR--------DECCAN-----------JAIPUR-----ARAVALLI---BHILS-------AMIANTE----------THAR---------MALWA--------INDE-----
MOT RESTANT = TRAGIQUE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Fleur
---------------Test
Période
---------------Mi-glossine
---------------Article
Partirait
---------------Allés
Vieux do
---------------Rongeurs
---------------Chopes
Nouveau
(inv)
---------------Joyeux
Voyelle
double
---------------Héritage (ph)
---------------Clémences
Branché
---------------Grecque
---------------Fatigué
Soldats
---------------Ferment
---------------Stade
Dans l’arène
---------------Grand
modèle
Séaborgium
---------------Cartouches
---------------Gosse
Rame
---------------Mélodie
---------------Dans
l’arène
Organe
---------------Germanium
---------------Supprimée
Forme
d’être
---------------Arsenic
---------------Hurlent
Rendu plat
---------------Os
Arme
---------------Stupéfait
Illusion
---------------Compagnie
aérienne
Saison
---------------Erbium
Consonne
double
---------------Dans la tête
Pronom
---------------Enleva
Lettre de
Tindouf
---------------Démonstratif
Mises en
demeure
---------------Demeurer
---------------Dans le mile
Monnaies
---------------Rongeur
Jovial
---------------Répétés
---------------Prénom
Membres
---------------Substance
Trait
---------------Liquide
---------------Parente
Règles
---------------Jeu
Bourde
---------------Sali
---------------Commission
Baudet
---------------Bijoux
Professeur
---------------Note
---------------Ile
Nazis
---------------Liquide (inv)
Aime
---------------Via
---------------Songeas
Partitions
---------------Ternira
Type (ph)
---------------Béryllium
(inv)
Classe
---------------Magiciens
Réserve
---------------Pierre
Cache
---------------Germanium
---------------Poil
Cellule
---------------Cries
Gâtée
---------------Singulier
---------------Creusée
Incombe
---------------Accordée
Lettres de
Kiev
---------------Infinitif
Note
---------------Vaste
Outils
---------------Champignon
---------------De même
Hardie
---------------Tantale
Asticot
---------------Inviter
Arme
---------------Stupéfiante
Incompréhensibles
---------------Cordon
Plaisir
---------------Vile
Rivière
suisse
---------------Demi-tour
Sas
---------------Luxueux
Ornes
---------------Cérium (inv)
Ogive
---------------Gourdin
Exprimées
---------------Erbium
Germanium
---------------Tellure
Fondit
Brise
---------------Orientes
Brome
---------------Agence
Obligé
---------------Volume
Note
---------------Fin de soirée
---------------Démonstratif
(inv)
Substance
---------------Flaque
Caché
---------------Précision
Préfixe
---------------Rail
Titre
---------------Mortel
Offre
---------------Livide
Cassée
---------------Vas
---------------Espèce
Radio
---------------Equipé
Voyelle
double
---------------Ex-Société
Tondis
---------------Bloqua
Echéances
---------------Outil
Pagaie
---------------Flatteur
Equipas
---------------Consonne
double
Désigna
---------------Ancien
Crasseux
---------------Possessif
---------------Six à Rome
Sur les
quais
---------------Osai
Fête
---------------VTT
Perfection
---------------Tournai
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Comme si ton rappel à
Dieu, le 20 février 2010,
datait d'hier.
Six (06) années entières
et la douleur est aussi vive
qu'au premier jour, chère
épouse, mère et grand-mère
Mme Chabaraka Sabiha née Mekacher
Elle a laissé derrière elle un immense
vide que nul ne peut combler, mais sa présence restera dans nos cœurs.
Son époux, ses enfants et ses petitsenfants demandent à tous ceux qui l'ont
connue et aimée d'avoir une pieuse pensée
pour elle et prient Dieu le Tout-Puissant de
lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en
paix, nous ne t'oublierons jamais.
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Ton mari.
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Pensée à la mémoire de
notre sœur
Chabane Ouahiba
Il y a sept ans, la volonté
de Dieu a voulu qu’elle s’en
aille à un âge très précoce,
laissant toute une famille
dans une douleur que ni le temps ni les êtres
n’effaceront.
Le Tout-Puissant en a décidé ainsi, mais
ses frères et sœurs auront toujours en mémoire son souvenir intact, tous ces moments passés ensemble que rien au monde ne pourra
effacer.
En souvenir de toi, nous demandons à
tous ceux qui t'ont connue, côtoyée, respectée et aimée d'avoir une pieuse pensée à ta
mémoire.
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Repose en paix, chère sœur.
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Area Voyages - RC 15/00 + 0049372 B/14 24, rue des frères hemdad, Tizi-Ouzou Agr. n° 405/2014 - Tél.: 026 22 94 84 +
Décline toute responsabilité quant son
utilisation frauduleuse. F10576/B13
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Il y a un an, le 14 février 2015, nous quittait à tout jamais notre cher
et regretté époux, père et
grand-père
Redjah Mabrouk
dit Kamel
laissant un vide incommensurable que nul ne pourra
combler.
En cette douloureuse circonstance, sa
veuve, ses enfants et ses petits-enfants ainsi
que toute la famille Redjah demandent à tous
ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une
pieuse pensée à sa mémoire et de prier Dieu
le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte
Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste
Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons. Repose en paix Kamel.
––––––––––––––––––––
Le 21 décembre dernier, nous quittait à
jamais notre cher père, beau-père et grandpère
Bendahmane
Ahmed
Il a laissé chez les siens
un incommensurable vide
que nul ne pourra jamais
combler, et un impérissable
souvenir chez tous ceux qui l’ont connu.
La famille Bendahmane, parents et alliés,
remercie tous ceux qui ont compati à sa douleur lors cette douloureuse épreuve, et leur
demande de les accompagner dans ses
prières afin que le Tout-Puissant accueille le
défunt dans Son Vaste Paradis.
F106156/B13
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Le
Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 23
Mousse aux
clémentines
4 clémentines, 1 orange, 5 c. à c.
de sucre, 4 blancs d'œufs, 400 g
de fromage blanc, 2 c. à c. de
gingembre, 1 zeste de citron vert,
feuilles de menthe
Pelez les clémentines en enlevant les peaux
blanches. Enlevez les quartiers et disposez-les
dans un bol. Mélangez le zeste de l'orange et
son jus ainsi que le citron vert avec le sucre.
Ajoutez le gingembre râpé. Versez le tout dans
une casserole, portez à ébullition et laissez
réduire pendant 5 minutes. Arrosez les
clémentines de ce sirop et laissez au frigo
pendant 1 heure. Montez les blancs d'œufs en
neige. Battez le fromage blanc. Incorporez les
blancs d'œufs en neige, le fromage blanc à
l'orange et réservez 1 heure au frigo. Dans
l'assiette, réunissez les 2 préparations, la
mousse de fromage blanc puis les clémentines.
Nappez de sirop d'orange, citron vert, gingembre
chaud. Décorez avec quelques feuilles de
menthe.
Vrai/Faux
Le pamplemousse
est acide
«Faux»
Ne vous laissez pas
tromper par son goût.
En
comparaison,
l'abricot est beaucoup
plus acide que le
pamplemousse mais
son goût sucré trompe
l'ennemi!
Le
pamplemousse permet d'équilibrer les
acidifiants de notre alimentation. Pour les
personnes sujettes aux brûlures d'estomac,
il faut boire du jus de pamplemousse plutôt
que du jus d'orange.
Trucs et astuces
Pour éviter que le lait déborde lors de la cuisson
Le lait bouillant ne
débordera pas si vous
mettez une cuillère à
soupe dans la casserole
lors de sa cuisson. Voici
une autre technique pour
éviter l’inondation des plaques de cuisson.
Enduisez les bords de la casserole de
matière grasse, de beurre ou d’huile.
Comment rattraper un plat trop salé
Vous avez trop salé votre
sauce ou votre soupe ?
Pas de panique ! Vous
pouvez encore rattraper
le coup. Faites réchauffer
votre plat en y ajoutant
une pomme de terre épluchée coupée en
deux, elle absorbera l’excédent de sel. S’il
s’agit de légumes cuits à la vapeur, vous
pouvez les rincer à l’eau bouillante ou
ajouter une cuillère de crème fraîche au
moment de servir, vous sentirez moins le
goût du sel. Vous pouvez également ajouter
un morceau de sucre à votre sauce ou à
votre soupe.
magazine de la femme
BEAUTÉ
Que faire pour
accélérer la pousse
de vos cheveux
Il existe plusieurs astuces
pour augmenter la force de
vos cheveux et en stimuler la
repousse, en voici quelquesunes qui peuvent vous aider à
réaliser l’objectif.
1. Prenez soin de la santé
de vos cheveux, et se
débarrasser
des
pointes
abîmés en coupant au moins
une demi-pouce de ces
dernières.
Vos
cheveux
pourront ainsi grandir plus vite.
2. Évitez d'utiliser des outils
qui font exposer vos cheveux à
une température élevée, ils
vont se casser et continuer à se
diviser sur toute la longueur.
6. Utilisez des couvertes de
la tête en soie ou de satin avant
d'aller vous coucher. Optez
aussi pour des taies d'oreiller en
satin pour protéger vos cheveux
contre la déshydratation.
7. Évitez les brushings,
lissages, colorations et autres
tueurs de cheveux, au moins le
temps
que
la
situation
s'améliore. Enfin il faut adopter
une alimentation équilibrée,
riche en vitamines, protéines et
soufre qui contribuent à stimuler
la pousse des cheveux avec
excellence en prenant en
compte que le cheveu ne
pousse pas par la pointe, mais
par la racine.
Parents : il étouffe, il
faut agir vite !
uelques secondes
d’inattention... Bébé
a avalé un petit
objet ou un aliment qui le
gêne
ou
l’empêche
complètement de respirer.
Si votre bébé est gêné pour
respirer, ne le manipulez
pas ! Laissez-le assis et
appelez immédiatement les
secours. S’il s’agit d’un
étouffement grave, il n’y a ni
pleurs ni toux, mais votre
bout’chou cherche son air et
change de couleur. Dans ce
cas, il faut agir vite !
Asseyez-vous, retournez
Bébé sur le ventre et posezle sur votre avant-bras, plié
à l’horizontale. D’une main,
maintenez la tête avec les
doigts, de part et d’autre de
la bouche de votre enfant, et
de l’autre appliquez jusqu’à
5 claques dans le dos entre
les deux omoplates. Le
geste doit faire tousser
bébé, ce qui permettra au
corps étranger de ressortir.
S’il n’y a aucun effet et que
Pitchoun ne respire toujours
pas, retournez-le de façon à
ce qu’il se retrouve allongé
Q
Essayez de les sécher à l’air
froid si possible.
3. Nourrissez vos cheveux et
hydratez-les avec un masque à
l'huile d'olive ou d'argan avant
chaque lavage en massant les
longueurs sans les frotter et
laissez-le agir suffisament.
4. Brossez vos cheveux
avec un peigne lisse et affiner
les racines et les branches
régulièrement. Un brossage
trop
agressif
influence
beaucoup la pousse des
cheveux.
5. Évitez de toucher vos
cheveux avec vos doigts, Cela
conduit à les sécher et les rend
plus vulnérables.
Page animée par Hayet Ben
sur le dos, sur votre avantbras, et que sa tête soit plus
basse que le reste du corps.
Repérez la ligne imaginaire
sur son thorax, entre les
deux mamelons. Placez la
pulpe de 2 doigts d’une
main au milieu de la poitrine,
une largeur de doigt audessous de cette ligne
imaginaire. Effectuez 5
compressions. Après ces
deux manœuvres, la petite
victime
recommence
généralement à respirer, à
pleurer. C’est le moment de
lui faire un câlin pour la
rassurer. Une consultation
aux urgences pour vérifier
que bébé va bien est
indispensable. Vous avez
essayé ces deux techniques
et toujours rien ne sort de la
bouche de votre petit ?
Appelez les secours et
recommencez l’opération,
autant
de
fois
que
nécessaire. A titre de
prévention, exigez que votre
enfant mange devant vous.
N’oubliez pas que les
cacahuètes ne sont pas les
seuls ennemis des toutpetits. Les tomates cerises,
les raisins et les pièces de
monnaie peuvent aussi
provoquer un étouffement.
Chaussure
à son pied !
Jamais une chaussure
ne doit faire souffrir. Elle
ne doit être ni étroite, ni
pointue, ni à talon trop
haut. Le plus
physiologique est la
chaussure bien ajustée,
à semelle compensée.
Les semelles intérieures
doivent prendre en
compte des
caractéristiques
du pied : elles doivent
permettre le
déroulement naturel du
pied pendant la marche.
• Marcher pieds nus : en
soi, c’est une gym
efficace. On peut la
corser en remuant les
orteils, en marchant
successivement sur la
pointe, puis sur les
talons, dans le sable.
• Variante : attraper avec
les orteils un crayon
posé au sol ou faire
rouler une balle, type
balle de tennis, ou
encore plus petite, sous
la plante...
Quiche aux
fruits de mer
1 pâte brisée, 1 pot de 500 g de crème
fraîche, 3 gros œufs, 500 g de gruyère
râpé, 250 g de crevettes, 2 blancs de
poireaux, beurre pour le moule
Faites revenir les poireaux dans une
poêle avec une noix de beurre. Ajoutez-y
un verre d'eau et laissez mijoter à feu doux
jusqu'à évaporation de l'eau et que l'aspect
soit comparable à une sauce épaisse. En
même temps, faites revenir avec une noix
de beurre les crevettes. Lorsqu'elles sont
cuites, dans une jatte, mélangez la crème
fraîche, le gruyère et les œufs puis ajoutezy les poireaux et les crevettes. Mélangez.
Beurrez 1 moule à tarte et déposez-y la
pâte brisée. Aérez-la en la pointant avec
une fourchette. Versez le mélange et
enfournez pendant environ 35 min.
LETTRE DE PROVINCE
PANORAMA
LN et RND sont-ils foncièrement
différents au point d’obliger le
palais à sortir de sa « neutralité » en
leur édictant un code de conduite ? Peu
d’observateurs de la scène politique
croient en la gravité des conflits de cette
nature et ne s’attendent, évidemment,
pas à ce que ce genre d’escarmouche
devienne une réelle affaire d’Etat (1).
Il est vrai que l’axe constitué par ces
deux appareils a derrière lui une longue
histoire faite non seulement de complicités dans le partage des faveurs dispensées par le pouvoir mais aussi de solidarités sans faille lorsque les vents
contraires se lèvent et dérangent leur
commerce politique.
Mais alors comment expliquer que
leurs leaders trouvent de bonnes raisons
de savonner la planche au vis-à-vis afin
de l’écarter du modus vivendi qui illustrait jusque-là l’alternance auprès du
chef de l’Etat ?
Doit-on se rabattre donc sur des
motifs plus prosaïques pour décrypter
cette guéguerre médiatique ? C'est-à-dire
les raisons cachées qui, selon certaines
indiscrétions ironiques, relèvent de la triviale inimitié. Autrement dit, une vieille
incompatibilité d’humeur et de culture
entre l’incontournable Ouyahia et le casseur de baraque qu’est Saâdani.
En clair, malgré le fait qu’ils soient
associés depuis 16 années dans les
affaires du pays, FLN et RND demeurent
tout de même des pavillons rivaux à
l’image de leurs «capitaines» respectifs,
lesquels sont désormais préoccupés par
la perspective de 2019 mais aussi par les
législatives de 2017. En effet, le petit
tournant opéré par le réaménagement de
la Constitution ouvre réellement des possibilités à certains caciques de faire
valoir leurs aptitudes pour les futurs castings.
Or, le SG du FLN ne manque pas lui
aussi de perspicacité à ce sujet.
Estimant, à juste titre d’ailleurs, que le
poste de Premier ministre vaudra doré-
F
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
Saâdani VS Ouyahia :
la coterie règle ses comptes
navant son pesant de crédibilité à l’horizon 2019, il justifie par conséquent sa
campagne visant à faire obstruction à
tout prétendant qui ne serait pas de son
bord. C’est ainsi d’ailleurs qu’à travers sa
théâtrale agressivité l’on devine l’unique
cible. «Le tout sauf Ouyahia» («TSO»), lui
semble effectivement un bon signe de
ralliement dans l’immédiat. Il est vrai que
les multiples purges au sein de ses instances ont privé le FLN de certaines personnalités de grandes qualités jusqu’à
réduire sa présence dans la scène nationale aux seules imprécations de son
bavard secrétaire général.
Alors que la retenue calculée de
Ouyahia donne à penser qu’il avance ses
pions avec l’aval de la présidence,
Saâdani intensifie son forcing en faisant
référence à la Constitution amendée et à
l’article 77 obligeant le chef de l’Etat à
consulter la majorité parlementaire.
C.Q.F.D : respecter le primat du FLN
sur les autres courants. L’argument est
sûrement solide cependant il pèche par
son déficit de réalisme. Celui qui renvoie
le porte-parole du FLN à la nature même
de la représentativité électorale dont la
totalité des partis politiques ont bénéficié
lors de chaque scrutin.
Le Parlement algérien étant ce qu’il
est depuis 1997, les majorités qu’ont
connues alternativement et le FLN et le
RND ont-elles jamais été conformes à la
comptabilité des urnes ? Ouyahia, qui
n’oublie jamais ce postulat du système
alors qu’il dirige depuis presque vingt
années le RND, agit différemment.
Ne se prévalant que rarement de l’argument du nombre de parlementaires, il
a souvent préféré mettre en avant ses
propres compétences. En se forgeant
une stature de personnalité politique,
singulière par le cynisme de ses
méthodes, il demeure en toutes circonstances un redoutable challenger.
Etonnamment le RND, qui boucle ses
20 années d’existence (21 février 1996),
ne doit surtout sa survie en tant que
béquille du pouvoir qu’à la roublardise
de cet homme. Alors que son incursion
dans le champ du pluralisme répondait
uniquement à la nécessité de faire pièce
au vieux parti unique ayant découvert sur
le tard la vertu de la légalité des urnes,
rares étaient les hommes politiques qui
parièrent sur sa survie à la suite du
départ de Zeroual.
Sauf que ces pronostics ont oublié le
paramètre humain celui que représentait
cet ex-Premier ministre biberonné dans
le cocon de la haute administration à qui
l’on avait confié la mission de gérer un
appareil de propagande et le transformer
en parti… antipartis ! Une sorte de milice
politique au sein du pluralisme partisan
et peuplée de «Rastignac» en tout genre
auxquels l’on a offert un cadre pour
toutes sortes d’ambitions. Cela remontait
à décembre 1998 quand, après avoir été
écarté de la chefferie du gouvernement,
Ouyahia s’apprêtait à relancer sa carrière
en prenant le contrôle de la chapelle.
Ceux qui lui firent la courte échelle,
alors qu’il était peu préparé au militantisme obscur, n’étaient-ils pas les mêmes
qui balisèrent la voie à Bouteflika ? C’est
de cette «procédure» enclenchée en
amont de la présidentielle d’avril 1999
que le RND devint l’interface du FLN avec
lequel il partageait la proximité du chef
de l’Etat. Ouyahia, dont le profil de protée
sans opinion arrêtée lui a été souvent
reproché à cette époque, incarne effectivement l’archétype du «militant sans
cause».
C'est-à-dire un premier tambour
prompt à offrir ses services au nom de «
l’entreprise politique de prestation de
services », qu’est le RND. Tant il est vrai
que ce fameux rassemblement a toujours
manqué de références doctrinales
contrairement au FLN.
Et c’est sûrement dans le registre
idéologique que l’ex-parti unique continuera à damer le pion à cet adversaire
malgré l’habilité de ses discours qui l’autorisent toujours à pontifier.
Par Boubakeur Hamidechi
[email protected]
Cela étant, les «malentendus» opposant Saâdani et Ouyahia ne doivent-ils
pas nous rappeler que ce tandem de ferrailleurs appartient à la même coterie ?
Celle qui a confisqué l’intendance du
pays tout comme elle vient de s’autoriser
des projections relatives au futur de la
société.
B. H.
(1) En marge du Conseil des ministres
du jeudi 18 février, le Président de la
République aurait évoqué cette campagne impliquant les deux chefs de partis, exigeant que l’on mette un terme à
cette polémique.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
Solidaire avec les journalistes,
pas avec les patrons-enveloppes !
Tout comme en France, en Algérie aussi, il y a un nouveau
code de la route. Il stipule clairement qu’en toutes circonstances, la priorité absolue revient au …
…Fauteuil roulant !
C’est le sort de mes jeunes consœurs et confrères
qui me préoccupe. Peu m’importe celui des patrons de
«journaux» qui sont allés à la soupe toutes ces années,
avec dans le téléphone, crachés à leurs oreilles attentives et obéissantes, ce genre d’ordres : «Cassez du
démocrate, salissez de l’opposant, attentez à la dignité
de ceux, et surtout de celles qui ne parlent pas dans le
ton du Palais». Pour ceux-là, je n’ai aucune compassion.
Juste une sorte de curiosité sociologique, et surtout
psychologique. Ça fait quoi d’avoir été le porte-flingue
du Palais, puis, un jour de recevoir encore une enveloppe, mais cette fois-ci avec dedans, non pas la photo
d’une personne à abattre, mais la sienne ? J’allais écrire
«sa propre» photo, mais vous comprendrez que je me
ravise, en biffant le mot propre. J’aimerais vraiment
pénétrer dans le cerveau des «demi-sel du plumier»
pour comprendre ce qui s’y passe. Ou du moins juste
ressentir la montée des rancœurs contre l’employeur, le
capo di capo autrefois si généreux. Téter sans retenue le
biberon, puis chialer fort parce qu’on vous a retiré violemment la tétine, le caoutchouc tellement délicieux et
auquel vous étiez devenus accros, addicts. Je n’ai
aucun lien, aucun ADN à partager avec les trabendistes
de la pub. Ils ne sont pas ma famille, ils ne seront jamais
ma famille ceux qui ont été investis «patrons de presse»
pour casser de la presse. Libre aux tendres de mes amis
de se solidariser avec cette engeance. Je le dis et l’écris
publiquement, pour que ça reste gravé et peut-être utilisé contre moi un jour –je m’en contrefous royalementces journaux-flingueurs qui sont aujourd’hui sur la
paille constituent à mes yeux une souillure pour la …
paille elle-même ! Mais leur oraison funèbre ne me satisfait qu’à moitié. Je ne considérerais «vengées» les victimes de cette presse «exemplaire» que le jour où les
gros tueurs, les «dézingueurs» papier et télé, les
grosses cylindrées qui roulent pour la fratrie passeront
eux aussi à la caisse et chialeront leur race maudite
parce qu’incapables de se payer le paillasson pour
mettre en dessous leur foutue clé. Ce jour-là, et il viendra, il aura une saveur toute particulière le thé que je
fume pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue.
H. L.
P. S. : je l’avais promis à Chérif, un lecteur. Un lecteur
non-voyant qui m’a décrit dans une lettre déchirante les
efforts qu’il fait pour lire la chronique avec les nouveaux
outils technologiques. Juste pour rester en phase avec une
société qui n’a rien prévu, ou presque, pour les non-voyants
et pour les handicapés de manière générale. Chérif, avec
retenue et dignité, m’a juste demandé de dire un mot sur
cette pension ridicule qui leur est versée en ces temps de
flambée du coût de la vie. Une misère qui accroît encore plus
l’isolement. Voilà Chérif ! J’espère que ton cri sera quelque
part, là-haut, entendu.
Le Fumeur de Thé