L’ANP traque un important groupe terroriste à Saharidj Le bon côté de la barrière ? Le Bonjour du «Soir» Je connais l'histoire des deux frères en fauteuil roulant qui se rencontraient sur une placette d'une ville de l'Ouest. C'était l'époque où les pensions des moudjahidine étaient une misère. L'un des deux frères arborait les médailles de la révolution algérienne. L'autre, un ancien collaborateur de l'armée française, avait la poitrine surchargée de décorations rouges et bleues. Évidemment, il n'y avait aucune comparaison entre les deux pensions. Et encore, le franc ne volait pas aussi haut que l'euro. Le frère riche donnait beaucoup au frère pauvre (depuis, Bouteflika a réparé cette injustice mais lisez la suite pour comprendre qu'il en a commis une autre !) La nouvelle version est une histoire véridique que nous raconte un ami lecteur dont le mail vient de débarquer dans ma boîte. La voici : «Un de mes compagnons d'armes, Patriote de la première heure, a été bénéficiaire d'une enveloppe de la zakat que lui a attribuée (par un intermédiaire bien sûr) — tenez-vous bien !—, un repenti qui a été indemnisé par l'Etat et, ayant investi dans les eaux troubles, se trouve aujourd'hui multimillionnaire. Que faire dans une situation pareille où le Patriote est réduit à la mendicité ? Faut-il en pleurer, faut-il en rire ?» [email protected] PAGE 3 «Nous ne sommes plus aujourd’hui dans le déni identitaire» Entretien Photo : DR l Jeudi soir, aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre les éléments de l’ANP et un groupe terroriste a eu lieu dans une forêt située près du village Mzarir, dans la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est de Bouira, a-t-on appris, hier, de sources sécuritaires sûres. ABDERREZAK DOURARI, DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER : l RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU : PAGES 6 et 7 Le général «Les idéaux C’est l’heure de la transition prônés par Abane Benhadid risque Ramdane sont de mourir énergétique plus que jamais en prison en Algérie l Louisa Hanoune en appelle à Bouteflika l POUR LE PROFESSEUR CHITOUR PAGE 7 d’actualité» PAGE 6 l SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION PAGE 3 Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l BOUIRA Vend. 19 - Sam. 20 féVrier 2016 - 10-11 djoumada el oula 1437 - n° 7721 - prix 15 da - fax : rédaction : 021 67 06 76 - publicité : 021 67 06 75 - tél : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Redresseurs, le retour DIGOUTAGE Par Arris Touffan Retour à l'envoyeur [email protected] Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - Page 2 Le Mouvement des redresseurs du FLN, que dirige Abderrahmane Belayat, tient, ce samedi, à partir de 10h, en son nouveau siège du quartier Les Sources, à Alger, une réunion «d’urgence». A l’ordre du jour, nous apprend une source proche du mouvement, la formulation d’une réaction par rapport à la décision du gouvernement français d’octroyer l’agrément à un organisme algérien établi en France et appelé rien moins que... «FLN de France». Daesh, qui prône l'idéologie rétrograde que l'on sait, n'hésite pourtant pas à recourir aux techniques hollywoodiennes les plus pointues. La modernité du pro cédé vise à recruter parmi les jeunes nourris aux blockbusters et aux séries que l'Occident déverse à satiété sur les jeunes du monde entier. A. T. [email protected] Un nouveau site à problèmes pour Sidi-Fredj Selon des sources crédibles, un projet d’un complexe sportif sera bientôt réalisé à Sidi-Fredj, par un ancien footballeur international. Ce qui est, en soi, une initiative louable. Sauf que le site choisi pour cela risque de poser d’énormes problèmes. Il ne s’agit, en fait, que du grand parking du site touristique le plus prisé de la côte-ouest algéroise. Tellement prisé d’ailleurs qu’en été, il connaît des embouteillages monstres au point où, parfois même les véhicules de la Protection civile ne peuvent ni y accéder, ni en sortir. L’hiver des crocodiles Une mauvaise prise en charge a induit la mort de deux crocodiles, en l’espace de quelques jours, à Mostaganem. Ils font partie d’un groupe de huit reptiles spécialement acheminés de l’étranger pour peupler le parc animalier de Kharouba. Les crocodiles refusaient de s’alimenter depuis plusieurs jours en raison, non pas des repas qui leur étaient proposés (volaille) mais de l’athmosphère froide dans laquelle ils se trouvaient. Les spécialistes indiquent qu’ils sont incapables de bouger à 7, 6° où il fait glacial la nuit à Mostaganem. Un jour, un sondage Avez-vous été surpris par la chaleur de l’accueil réservé à l’équipe de Palestine par le public algérien ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que les prix du pétrole vont repartir à la hausse après la rencontre des quatre plus grands pays producteurs ? OUI: 28% I Résultat sondage NON : 67% S. OPINION : 5% Pour une conscience absolue S AS SO OI T T DI IT E N N P PA SS SA AN T l est des jours comme ça où nous aimons à penser que les choses que nous disons pourront être entendues à défaut d’être partagées. Non pas qu’elles véhiculent des valeurs indispensables à la compréhension de la vie, mais il reste tout de même évident que l’on ne peut avancer sans avoir une conscience absolue des choses. Certains observateurs avertis de la scène nationale pensent de l’Algérie qu’elle est une cause perdue, sous prétexte que, comme dit la pub : «Il y a ceux qui parlent et il y a ceux qui agissent.» Dans un pays comme le nôtre, qui serait frappé d’un fatalisme imperméable à toute tentati- ve de compréhension, quand on réalise que, malgré toutes les alertes, personne en haut lieu ne semble vouloir prendre la mesure du danger, les espoirs que le monde porte à bout de bras s’écroulent. Combien sont-ils à ne plus compter leurs nuits blanches pour rester en adéquation avec les attentes du pays ? Combien sontils à vouloir relever un défi et à ne pas se démonter à la seule idée du parcours hasardeux ? Avoir des potentialités précoces et être déterminé à évoluer en harmonie avec les autres n’est-il pas fondamental pour un pays ? Ce billet n’a pas pour vocation de répondre à toutes les questions qu’il pose, mais, par contre, à toujours s’interroger. Comme, par exemple, sur cette énergie dépensée, par une poignée d’hommes et de femmes, pour prémunir le pays du danger qui le guette. Les abus du système, qui détourne à huis clos pour son compte et démonte à grands coups de massue les rêves de ses administrés, ne suscitent aucune réaction chez les principaux concernés, aujourd’hui dans l’incapacité de recenser les choses qui conviennent le mieux à leur bien-être. Est-ce que quelqu’un qui se pense libre l’est forcément ? Il y a des gens qui préfè- Par Malika Boussouf [email protected] rent ne pas agir par eux-mêmes mais se laisser guider. Ils aiment vivre sous contrôle, se sentent rassurés par les œillères qu’on leur fait porter et sont tétanisés à la seule idée de devoir avancer sous prétexte qu’ils ne savent pas ce qui les attend à l’étage au-dessus. M. B. Le Soir d’Algérie Actualité L’ANP traque un important groupe terroriste à Saharidj Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE BOUIRA D’après nos sources, le groupe terroriste qui s'était réfugié à Islan, un village abandonné en haute montagne, utilisé comme lieu de repli, aurait quitté les lieux à l’approche des unités de l’ANP qui s’étaient déployées dans la région depuis plusieurs jours. Ce jeudi, le groupe terroriste composé, selon nos informations, d’une dizaine de terroristes et qui appartiendrait au groupe «Jund Al Khilafah» du sinistre Gouri Abdelmalek qui avait fait allégeance à l'organisation terroriste transnationale, Daesh, et qui était derrière le kidnapping et la décapitation du Français Hervé Gourdel en septembre 2014, aurait été aperçu peu avant le crépuscule, au moment où il quittait le villa- ge Islan, se dirigeant vers la forêt avoisinante qui donne sur le village Mzarir puis le fameux col TiziN’Kouilal, passage obligé pour passer de l’autre côté du Djurdjura dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Selon nos sources, les unités de l’ANP présentes sur les lieux et qui ont poursuivi dans le noir ce groupe terroriste auraient essuyé des tirs nourris. S’en était suivi un accrochage violent qui a duré plus de 20 minutes, avant que les terroristes ne s’éclipsent à la faveur de l’obscurité et du relief accidenté de cette forêt dense. Hier, nous avons appris que des renforts de l’ANP ont été dépêchés sur les lieux et pendant toute la journée, des centaines de mili- Photo : Samir Sid. Jeudi soir aux environs de 20 heures, un violent accrochage entre les éléments de l’ANP et un groupe terroriste a eu lieu dans une forêt située près du village Mzarir, dans la commune de Saharidj, à 60 kilomètres à l’est de Bouira, a-t-on appris hier de sources sécuritaires sûres. Les militaires à la poursuite du groupe terroriste. 3 Rappelons que cette opération de grande envergure a lieu au moment où de l’autre côté de la wilaya, dans la région de Souk Lekhmis, à 40 kilomètres au nordouest de Bouira, plus exactement dans la forêt de Kaf Lehsan, d’importants contingents de l’ANP sont sur place depuis plusieurs semaines à la recherche des restes du groupe terroristes de la phalange Al Farouk, qui, elle, est restée toujours fidèle à l’organisation de l'émir national d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Les éléments de l’ANP ont déjà éliminé dans les lieux, à Kaf Lehsan, deux terroristes et récupéré leurs armes, des kalachnikovs et des pistolets automatiques, ainsi que des munitions, et de l’autre côté, découvert et détruit plusieurs casemates dans lesquelles il a été retrouvé des habits, des médicaments et de la nourriture. H. M. taires étaient déployés tout autour, avant le ratissage par des unités spéciales de l’ANP à la recherche de ce groupe terroriste qui serait toujours dans les parages. A l’heure où nous écrivions ces lignes, aucun bilan officiel n’était disponible, mais nos sources parlaient de blessés de part et d’autre durant l’accrochage de jeudi. pour un check-up mais sa doléance est restée sans suite. «Aujourd’hui, le recours à une grève de la faim et à une suspension de son traitement est sa seule arme». «L’arme de tous les opprimés à travers le monde, ceux qui ont épuisé toutes les voies de recours», renchérit Me Bouchachi. Il s’interroge ensuite : «les autorités ont-elles décidé de traiter cet homme de cette manière pour le punir avant même de le juger, ou est-ce l’appareil judiciaire qui agit de la sorte par excès de zèle ? Par cette conférence, tout le monde saura ce qui se passe réellement». «Le ministre de la Justice, poursuit Me Mecheri, sera lui aussi responsable des conséquences d’une telle situation». Il tient particulièrement à rappeler que le général Benhadid a été accusé d’avoir porté atteinte à l’image de l’ANP à travers ses propos «or le ministère de la Défense n’a déposé aucune plainte. L’affaire relève d’un délit de presse sans plus». Me Bourayou se dit, quant à lui, attristé par le fait que ces évènements se déroulent à l’heure où l’Algérie vient de se doter d’une nouvelle Constitution qui garantit plus de justice et d’équité aux Algériens. «Ceux qui ont voté ce texte se soucient-ils du fait qu’un homme qui a servi l’Algérie toute sa vie croupit en pri- son depuis quatre mois sans avoir droit à une procédure normale ?». Enfin, il faut savoir que le général Benhadid entamera aujourd’hui son quatrième jour de grève de la faim. Selon ses avocats, il a uniquement reçu la visite furtive d’un médecin. Abla Chérif parti qui a décidé de l’abstention, la patronne du PT s’est appesantie sur le fameux article 51 qui prive nombre de membres de notre diaspora de postuler à certaines hautes fonctions dans le pays. Pour elle, les arrière-pensées de cette disposition demeurent encore du domaine du néant, assurant, toutefois, que ledit article ne vise certainement pas notre émigration dans sa globalité mais bel et bien des personnes précises aussi bien ici dans le pays qu’à l’étranger sans pouvoir citer un quelconque nom. C’est comme si, lâche-t-elle, on avait agi dans la «précipitation» pour faire échec à une «opération à l’ukrainienne», affirmant que cette disposition et celle portant condition de dix ans de résidence dans le pays pour tout postulant à la magistrature suprême du pays, ne figuraient pas dans la mouture du projet de révision constitutionnelle discutée avec le directeur de cabinet du président de la République dans le sillage des concertations qu’il avait pilotées. Ce qui fait penser à Hanoune que ces deux dispositions, notamment l’article 51, ont dû être «ajoutées» en toute dernière minute pour contrecarrer une «velléité de l’ancienne puissance coloniale de faire de notre pays un de ses départements d’outre-mer». Pour elle, ce souci justifie la précipitation dans le «bouclage» du projet dont l’adoption, selon elle, n’était pas prévue de sitôt. M. K. Le général Benhadid risque de mourir en prison «Le général Benhadid risque de mourir parce qu’il a osé citer des noms de puissants». Me Khaled Bourayou a lancé un véritable cri d’alarme pour alerter l’opinion nationale sur la situation dramatique dans laquelle se trouve son client, en grève de la faim depuis mercredi. C’était lors d’une conférence de presse animée vendredi matin en compagnie des deux autres membres du collectif de défense, Mes Mecheri et Bouchachi. Visiblement inquiet de la tournure prise par les évènements, Me Bourayou a donc décidé de rompre avec la réserve à laquelle il s’était astreint jusque-là. Il maintient : «si le général Benhadid n’avait pas cité certains noms, il n’en serait pas là. Il a cité des puissants, il est l’otage de puissants. Ils seront cependant les premiers responsables de la dégradation de sa santé». L’avocat refuse de donner de noms, «tout le monde le sait», dit-il, bras croisés. «Tout le monde le sait» car la presse avait rapporté que le mis en cause avait en septembre dernier tenu des propos, pour le moins réprobateurs à l’égard du frère du président de la République et du vice-ministre de la Défense, accusés d’avoir mené l’Algérie à la faillite. L’interview se déroulait sur les ondes de la radio Maghreb M. Une semaine plus tard, le fils du général Benhadid, Nassim, était arrêté pour possession illégale d’armes à feu. Après environ un mois, il est jugé puis libéré. Entretemps, son père est arrêté à bord de son véhicule par une escouade de gendarmes. L’homme est de retour d’un contrôle médical. Ses avocats dénoncent les conditions de son arrestation et prennent l’opinion à témoin sur le fait que celui-ci est interrogé de nuit par la chambre d’accusation. Transféré la même nuit à la prison d’El-Harrach, il y passe quatre mois sans qu’aucune procédure judiciaire soit entamée. Ce qu’ont dénoncé ses avocats à plusieurs reprises. «Ce que dénonce aujourd’hui le général Benhadid à travers sa grève de la faim», insistent ses avocats. En fait et selon le collectif de défense, le prévenu a pris cette décision pour deux raisons principales. «La première est connue, il n’a pas été interrogé sur le fond comme le veut la procédure. Cet acte de procédure est pour lui un privilège auquel il n’a pas accès. Et lorsque la justice agit sur des actes de privilège, elle n’est plus justice. Mon client se sent agressé, humilié et se trouve dans une situation intenable». La seconde raison est liée à sa santé. Selon ses avocats, le général Benhadid, 70 ans, souffre de plusieurs maladies dont une insuffisance cardiaque, une hernie discale et un diabète et a demandé à être transféré à l’hôpital Aïn Naâdja Photo : DR SES AVOCATS ALERTENT L’OPINION Le général Benhadid. Hanoune en appelle à Bouteflika GRÈVE DE LA FAIM DU GÉNÉRAL BENHADID La secrétaire générale du PT invite le président de la République en sa qualité de premier magistrat du pays, à «faire quelque chose» pour ne pas laisser mourir le général Hocine Benhadid, qui a entamé, mercredi dernier, une grève de la faim et de soins dans la prison d’El Harrach. M. Kebci-Alger (Le Soir) Louisa Hanoune, qui intervenait, hier vendredi à l’ouverture d’une session ordinaire du bureau politique du parti, trouve «inconcevable» que l’Etat reste sans agir face à ce «processus qui se poursuit jusqu’à l’irréparable». Et de s’interroger sur «autant de cruauté à l’endroit de ce maquisard qui a servi son pays avec loyauté et qui n’a jamais mouillé dans aucune affaire de corruption», s’interrogeant si le premier magistrat du pays était «capable de laisser mourir l’homme». Faut-il rappeler que le général Benhadid a entamé une grève de la faim, mercredi dernier pour dénoncer, selon ses avocats, «les lenteurs de l’appareil judiciaire dans la gestion de son dossier pour lequel il est incarcéré depuis la fin du mois de septembre dernier à la prison d’El-Harrach. Une option qu’il a dû reporter à maintes reprises avant de l’adopter donc et qui risque d’avoir de graves conséquences sur sa santé, lui le diabétique et souffrant d’une insuffisance cardiaque et d’une hernie discale. Parlant de la nouvelle Constitution adoptée le 7 février sans les voix des députés du Actualité Le Soir d’Algérie «Les idéaux prônés par Abane Ramdane sont plus que jamais d’actualité» RÉDA MALEK À TIZI-OUZOU : Abane Ramdane est donc revenu au devant de la scène à travers un nouveau témoignage sur des pans de son parcours, revisités par l’ancien chef de gouvernement et membre de la délégation chargée des négociations ayant abouti aux accords d’Evian. Un des chapitres les plus tumultueux de l’histoire de la guerre de Libération rouvert, donc, par Réda Malek qui s’est fait comme un devoir de rappeler avant tout que le préalable de l’indépendance, c’est Abane qui l’a introduit, lorsque les Français voulaient prendre langue avec les Algériens. Ceci, pour dire que c’est avec Abane Ramdane que l’idée de l’indépendance du pays avait pris toute sa signification. C’est dans cette optique que le stratège qu’était Abane a imposé l’institution d’une autorité centrale à l’échelle nationale. Réda Malek se souvient qu’à l’époque, lorsque se dessinait la tenue du Congrès de la Soummam, il se disait : «Il faut être fou pour réunir tous les chefs au nez et à la barbe d’une armée comme l’armée française. Mais il fallait le faire…». Le Congrès de la Soummam, l’institution du CNRA, du CCE et de l’ALN sont autant d’œuvres ayant permis de conférer au FLN une structuration, dira Réda Malek, et se départir ainsi de son image de nébuleuse, de lui donner un visage afin de permettre à la révolution algérienne d’avancer et connaître un retentissement partout dans le monde. ‘’Tout cela est parti du Congrès de la Soummam et de la plateforme qui en a résulté pour donner une impulsion extraordinaire à la révolution», jurait presque Réda Malek avant d’évoquer le début des déboires de Abane «(qui) a failli être éjecté du Comité de coordination et d’exécution (CCE)». Une suite logique, eu égard à la remise en cause des principes de la primauté du politique sur le militaire, et de l’intérieur sur 4 l’extérieur. En d’autres termes, la remise en cause des résolutions du Congrès de la Soummam, et l’exigence avancée jusqu’à effacer le mot révolution du vocabulaire. Par qui et pourquoi, Réda Malek ne le dira pas malheureusement, au grand dam des présents, qui même s’ils le savent, ils avaient tellement envie de l’entendre dire de la bouche même de l’un des acteurs de l’époque. Une situation imposée à Abane qualifiée d’inattendue par Réda Malek qui s’en ira, de façon peut-être un peu laconique, expliquer comment Abane Ramdane était donc mis en minorité, tout en assurant que ses idées n’ont pas été pour autant mises entre parenthèses, et même de clamer : «Les idéaux prônés par Abane Ramdane sont plus que jamais d’actualité», en expliquant «(que) l’Algérie qui avance, c’est Abane qui l’a pensée», parce que l’homme qui a réussi à réunir tous les courants de pensée politique, dépasser le tribalisme et le théocratique, cet homme ne peut être qu’un épris des valeurs universelles de modernité et de progrès social. Bien qu’il ait dans une certaine mesure laissé les présents sur leur soif de vérité, le membre de la délégation des négociateurs d’Evian a conforté tout de même son auditoire sur l’idée qu’il s’est faite depuis toujours sur certains des événements ayant émaillé la longue histoire du mouvement national et les dissensions ayant marqué les relations entre des figures de la Révolution, jusqu’à mener à des assassinats…. M. Azedine ministres issus du MALG : Belaid Abdeslam, Merbah et Smail Hamdani». Sollicité par la presse pour donner son avis sur la nouvelle Constitution, l’ancien ministre de l’Intérieur dira à ce sujet «je n’en parle pas, je suis en obligation de réserve, j’ai été ministre jusqu’en 2013 donc je n’ai pas d’avis à donner à ce sujet». A. B. ironie si ces temps sont peut-être révolus, l’orateur suggère que cette position peut être interprétée comme un alignement sur les positions de Saâdani du FLN qui s’est exprimé ouvertement contre la cause sahraouie. Sur la création de la fondation Afud, Nordine Aït Hamouda déplore qu’un homme qui ambitionne de construire un destin national, soit réduit à créer une association dans le but d’attirer de petites subventions de la communauté européenne. Le conférencier a, en fin, exhorté les présents à préserver la Kabylie de la manipulation et faire barrage à tous ceux qui veulent être ses tuteurs, dans le but de la normaliser et de l’offrir, pieds et poings liés à ses ennemis, pour des intérêts mesquins. Il annonce dans la foulée la création prochaine de la fondation Colonel-Amirouche qui sera un cadre pour rassembler toutes les bonnes volontés. DNCP / Nadir Alilèche Réda Malek. Photo : DR Pour marquer comme il se doit son entrée en activité, la toute nouvelle association «Abane Ramdane pour la mémoire et l’histoire» a convié un auguste invité pour commémorer la journée du Chahid. Malgré le poids des années, Réda Malek n’a pas voulu, en effet, manquer l’occasion qui lui était offerte une nouvelle fois pour évoquer, devant un consistant auditoire à Tizi-Ouzou, son illustre frère d’armes, Abane Ramdane. Vend.19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE «Toufik m’avait promis la création d’un centre d’étude historique mais je n’y crois pas» Amel Bentolba – (Le Soir) - En Algérie, les premiers textes dit-il, qui concernent la conservation des archives après l’indépendance, stipulaient que les archives sont accessibles au bout d’une trentaine d’années. «Mais quelles archives ? Celles qui se trouvent au niveau de la Direction nationale des archives, mais pas celles qui se trouvent au niveau de la Défense, celles-là, pour tout le monde, elles n’existent pas. Il lui a dit plus tard : «Je pense à créer comme les Français un centre d’étude historique, mais je n’y crois pas beaucoup, il faut qu’il y ait d’autres méthodes ou d’autres positions concernant ce volet», dira Daho Ould Kablia. Depuis le 7 juillet 1962, les archives que détenaient le MALG ont été reprises par l’ALN à sa demande dira l’intervenant et depuis elles sont confisquées, dira le colonel Hocine Snoussi, alors que Ould Kablia préfère utiliser le terme «conservées» au niveau du ministère de la Défense car, dit-il, «parler de confiscation est un mot lourd de conséquences». C’est un Daho Ould Kablia très fatigué et malade qui a tenu malgré cela à venir témoigner et évoquer l’Histoire. Soucieux, nous a-t-il confié de voir ses compagnons partir les uns après les autres, «nous ne sommes plus que quelques-uns à être encore en vie ; en une année, nous avons perdu 17 des plus valeureux du MALG. On a changé les statuts et on veut que ça soit ouvert aux jeunes». Sa communication de ce jeudi évoquait le rôle et les vérités sur le service de documentation extérieure et du contre-espionnage (SDECE) mis en place par la France pour contrer le FLN. «Il reste beaucoup à dire sur la fausse légende du SDECE fabriqué de toutes pièces par des acteurs écrivains, en mal de publicité. Tout dans des écrits de glorification bien loin de la réalité. Il y a un travail de mémoire à faire par les historiens algériens pour rétablir la vérité et la nettoyer de tout ce qui la pollue afin que les générations post-indépendance se réapproprient les actes et les combats qui ont fait cette grande Révolution.» Pour Daho Ould Kablia, après l’indépendance, le MALG a été victime de la prise de pouvoir. Il se remémore cette époque-là : «Boussouf a fait une lettre d’adieux aux cadres le 16 juin 1962, il leur a dit dans quelques jours, l’Algérie sera indépendante et vous allez rentrer au pays et le servir, vous êtes des militants à qui on ne peut rien reprocher ; je vous demande de ne pas interférer dans les affaires des dirigeants. Le MALG a été victime de la prise de pouvoir. Victime dans une certaine mesure, puisqu’il y a eu très peu de cadres du MALG qui ont rejoint l’équipe Ben Bella ou l’état-major, ceci a beaucoup touché Boumédiene». Il expliquera que ce n’est qu’après 1965 qu’il y a eu des agents du MALG nommés préfets, ambassadeurs, ministres. «Il y a eu 19 ministres, jusqu’en 2013; j’étais parmi les derniers qui ont fait partie du MALG, il y a eu 20 walis issus du MALG, 35 ambassadeurs et trois Premiers A l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid, Nordine Aït Hamouda était l’hôte de Larbaâ-Nath-Irathen où il a animé une conférence, à la bibliothèque communale de la ville. Devant une assistance nombreuse, l’orateur est revenu sur l’histoire de la Révolution, notamment dans la wilaya 3, signalant au passage les nombreux sacrifices consentis par cette région qui a donné des hommes pour toute l’Algérie et des chouhada tombés au champ d’honneur, sur l’ensemble du territoire national. Nonobstant, déplore-t-il, le sort réservé à ladite région qui accuse beaucoup de retard dans le développement, est loin d’être enviable. Une situation que le conférencier explique par les rancunes accumulées envers elle par ceux qui ont pris le pouvoir par la force en 1962 et qui sont à ce jour dans des institutions de l’Etat. Abordant le problème des rapports conflictuels entre certains leaders de la Révolution, l’orateur dira en la déplorant que la mésentente entre Abane Ramdane et Krim Belkacem qui a été fatale pour le destin de l’Algérie a été exploitée à dessein, par le duo Bentobal - Boussouf. De fait, la neutralisation de ces deux figures marquantes de la Révolution issues de la Kabylie a donné toute latitude au clan auquel appartiennent les deux personnages précités qui ont joué en alimentant la mésentente supposée entre le signataire des Accords d’Evian et l’architecte du Congrès de la Soummam pour des raisons de contrôle de la Révolution et du pouvoir. Par ailleurs, interpellé sur la situation du RCD et de son exclusion des rangs de ce parti, Nordine Aït Hamouda qui a répondu aux sollicitations de nombreux militants qui voulaient savoir les tenants et les aboutissants de cette affaire, mettra, d’emblée, le doigt sur le manque de courage de la direction du parti, Mohcine Belabbes, en tête, qui n’ont été, d’après lui, même pas capable de signer un papier pour lui signifier son exclusion. Il se dit prêt à passer devant la commission des conflits comme l’exigent les statuts et règlements intérieurs du parti et signale le caractère non statutaire de la fameuse commission d’enquête sur la base de laquelle il est mis en cause. Interrogé pour donner son appréciation sur les motivations du RCD qui a demandé la réouverture des frontières avec le Maroc, le conférencier n’a pas caché son étonnement devant une telle demande qui est significative, selon lui, d’un revirement spectaculaire. Pour convaincre son auditoire, il rappellera la visite en 1991, d’une forte délégation RCD conduite par le Dr Sadi, dans la zone libérée du Sahara occidental contrôlée par le Polisario. A cela s’ajoutent, rappellera-t-il, d’autres faits : pendant les congrès successifs organisés par le RCD, la délégation du front Polisario figurait toujours parmi les invités. S’interrogeant avec Le président de l'Association nationale des moudjahidine du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, a affirmé ce jeudi à Oran lors d’une communication qu’il a donnée en présence de ses camarades de lutte, que pour ce qui est de la démarche de reprendre les archives du MALG, «personnellement en tant que président, j’en avais parlé avec le directeur du DRS Si Toufik. Il m’a dit que de toute manière il y a une règle internationale en ce qui concerne l’accès aux archives». Daho Ould Kablia. Nordine Aït Hamouda revient sur le débat sur la réouverture de la frontière avec le Maroc ANIMANT UNE CONFÉRENCE À LARBAÂ NATH-IRATHEN Photo : DR DAHO OULD KABLIA AU SUJET DES ARCHIVES DU MALG CONSERVÉES AU MDN C’est l’heure de la transition énergétique en Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE POUR LE PROFESSEUR CHITOUR Chems-Eddine Chitour, directeur du Laboratoire de valorisation des hydrocarbures à l’Ecole nationale polytechnique, voit d’un œil optimiste la crise énergétique qui remonte à juin 2014. Il est temps que l’Algérie pense mais surtout agisse dans l’exploitation de ses potentialités dans les énergies propres. Naouel Boukir – Alger (Le Soir) - Il est clair que la dernière réunion tenue par les pays de Opep (l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Venezuela et la Russie) ne changera pas grandchose à la situation actuelle dans laquelle se trouve le prix du baril de pétrole galvanisant, depuis près de deux ans. Une analyse que partagent plusieurs experts aujourd’hui, dont le professeur Chems-Eddine Chitour. Tant qu’il n’y a pas un «accord commun» écrit, noir sur blanc, imposant de véritables restrictions, entre les pays membres, et non «membres de l’Opep», le prix du baril n’est pas près de se réconcilier avec ses 60 dollars d’antan. D’autant plus que chacun des grands producteurs a tendance à tirer la couverture de son côté dans cet environnement géostratégique imprévisible. A commencer par l’Iran qui tente de reconquérir ses parts de marchés d’avant et d’exploiter «le désaccord» UE-Russie, avec une production actuelle dépassant les 2.8 mbj. En outre, l’intervenant explique que le marché des énergies fossiles n’est pas seul à souffrir de cet affaissement des prix puisqu’il influe également sur la rentabilité des gaz et pétrole de schiste. Les USA «se plaignent» également de cette situation «insoutenable» sur le long terme.Pourtant, le professeur Chitour veut extorquer de cette conjoncture un grain d’optimisme pour le pays mono-exportateur qu’est l’Algérie aujourd’hui encore. Selon lui, on peut y voir «une opportunité de transition énergétique». Une initiative conditionnée pour une réelle volonté d’action sur le terrain, n’a-t-il pas manqué de préciser. Energies solaire et éolienne sont entre autres d’importantes «potentialités» que l’on doit apprendre à valoriser. Sans omettre la place prépondérante de l’agriculture et du Sahara algérien dans l’économie nationale. Ceci en tirant les leçons de cette perturbation et en mettant un terme au «bradage» des prix de ses carburants et en «normalisant» ses subventions. Partant du principe que «tout a un coût», conséquent sur le 5 Chems-Eddine Chitour. macroéconomique, il y a lieu de rationaliser. Non pas la consommation en aval mais en amont : à travers des prix «d’équilibre» en protégeant les classes sociales vulnérables. En attendant, c’est à l’exécutif de donner cet exemple. La rationalisation rationnelle et juste ainsi que le passage de «l’ébriété énergétique» à la «sobriété énergétique» ne doivent pas concerner le simple citoyen. N. B. Le beau temps se maintient L’hiver ne s’installe toujours pas. Les basses températures de la semaine dernière repartent à la hausse. Des températures printanières sont prévues tout au long de cette semaine sur tout le territoire national. Après avoir fait une apparition de seulement deux jours, la semaine dernière, le mauvais temps laisse place au soleil. De douces températures sont prévues cette semaine et elles atteindront les 22 degrés au centre. Les services de l’ONM ont expliqué que les perturbations climatiques enregistrées en Algérie MÉTÉO sont liées à la météorologie mondiale, comme ce fut le cas l'année écoulée qui avait connu une hausse de température moyenne du globe estimée à +0,7°. La semaine dernière, un expert de l’ONU sur les catastrophes naturelles a expliqué que le nombre des grandes sécheresses enregistrées à l'échelle mondiale en 2015 était plus du double de la moyenne de dix ans, en raison du phénomène El Nino, un phénomène météorologique lié aux changements climatiques, provoquant des catastrophes simultanées dans différents endroits dans le monde. Dans son dernier bulletin publié jeudi, l'Organisation météorologique mondiale a indiqué que le puissant épisode El Nino a atteint son maximum et amorcé son déclin, mais il n'en demeure pas moins intense et continue d'influer sur le climat. Ce phénomène météorologique devrait faiblir au cours des prochains mois et disparaître progressivement au deuxième trimestre de 2016, selon la même source. «Dans la partie centrale et orientale du Pacifique tropical, la température de l'eau en surface a dépassé la normale de plus de 2 degrés Celsius à la fin de l'année 2015, ce qui indique bien que l'épisode El Nino 2015-16, qui s'apparente à ceux de 1982-83 et 1997-98, est l'un des plus intenses jamais enregistrés» a indiqué l'OMM. S. A. APS Les ambitions de Ghoul Contrairement à ce que nous ont habitués les politiques algériens avec leur vision restreinte en matière de tourisme, il semblerait qu’enfin ce dernier soit prêt à prendre son essor. C’est ce qui ressort du discours tenu ce jeudi par Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat lors de l’inauguration de la 7e édition du Salon Siaha qui a lieu au Centre des conventions d’Oran du 18 au 20 février. «En Algérie, nous avons un très grand programme afin de faire de l’Algérie un pôle touristique méditerranéen pour gagner sa place dans le monde », dira le ministre. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Le ministre évoquera un programme de développement qui s’attèle à réaliser d’ici à moyen terme une capacité de 500 000 lits. Cette capacité nécessite, dit-il, selon les règles de l’Organisation mondiale du tourisme, la formation 250 000 emplois à créer, à différents niveaux. Amar Ghoul a réitéré l’ambition de l’Algérie à investir dans le domaine touristique, mais pas seulement, dans le cadre de l’investissement dans l’espace urbain également. «On ouvre une fenêtre de propositions et de partenariats, pourquoi pas, à ceux qui sont intéressés par des projets hors espace urbain et d’une manière beaucoup plus précise surtout l’écotourisme. Nous avons une nature extraordinaire qui nécessite un cadre d’accueil.» Abordant les projets de son secteur au niveau du Sud algérien, le ministre parle d’un programme ambitieux qui consiste en la réalisation de 100 villages touristiques. Durant sa visite dans la wilaya d’Oran, le ministre a annoncé que la ville d’Oran abritera, à la mi-septembre prochain, une rencontre inter- nationale sur les données statistiques concernant le secteur du tourisme mondial. Un évènement organisé annuellement par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Cette année il sera question, entre autres, du suivi des données et statistiques sur la dynamique touristique internationale et des systèmes développés Amar Ghoul, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat. en matière de recensement touristique. En marge de cet évènement, il est prévu l’organisation d’une rencontre qui réunira des opérateurs et investisseurs dans le domaine touristique en Algérie en vue de prospecter des opportunités de partenariat dans des domaines liés au secteur. Le ministre n’a pas manqué de visiter les stands de quelques exposants du Salon international du tourisme, des voyages et des transports Photo : Newpress. «NOUS VOULONS FAIRE DE L’ALGÉRIE UN PÔLE TOURISTIQUE MÉDITERRANÉEN» Siaha, qui compte cette année près de 150 participants. Parmi les pays présents et/ou représentés : Algérie, Tunisie, Maroc, Espagne, Turquie, Portugal, Malte, Jordanie, Egypte, Inde ... Organisé par Astra communication, agence de communication événementielle, cette édition compte quelques nouveautés tel qu’un espace entièrement dédié à la promotion de la gastronomie algérienne, à travers des shows culinaires et des présentations de produits du terroir, «le but est que la gastronomie soit partie intégrante du tourisme», diront les organisateurs ; la projection de films documentaires, espace de jeux, espaces traditionnels, kheïma. A. B. «Il faut mettre un terme aux pratiques des braconniers» AG DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES CHASSEURS À ORAN Depuis l’adoption de ses statuts en mai 2015 à Tlemcen, pour se conformer avec la loi sur les associations, ce jeudi la Fédération nationale des chasseurs a tenu une assemblée générale. L’occasion pour son président d’annoncer que «prochainement la fédération va solliciter le ministère de l’Intérieur pour demander la réouverture officielle de la chasse». Une manière de mieux réguler ce secteur et mettre un terme aux pratiques des braconniers. Les membres de cette fédération ont dénoncé lors de leur rencontre les pratiques des braconniers qui sont derrière la disparition du gibier en Algérie, à cause de leurs méthodes de chasse. Le secrétaire général de la fédération explique que durant ces 25 années où la chasse était fer- mée, le phénomène de la chasse illégale et irrespectueuse de la faune et de la flore sévit de plus en plus. Il expliquera que ces braconniers agissent de nuit. «Certaines espèces comme le renard et la gazelle ont quasiment disparu. Ces braconniers se rendent de nuit dans les forêts et utilisent les phares de leurs 4X4 pour éblouir le gibier et le massacrer. Il faut que cela cesse», dit-il. Durant cette assemblée, les participants ont évoqué la restitution des fusils qui rencontre quelques lenteurs dans certaines wilayas, supposant que cela est dû à des questions sécuritaires. Tout en adoptant le règlement intérieur et le code de déontologie des chasseurs, ces derniers préconisent davantage de coordination avec les Conservations des forêts et de lancer des cycles de formation pour les chasseurs. A. B. Photos : DR. Le Soir d’Algérie «Nous ne sommes plus aujourd’hui Le Soir d’Algérie Entretien Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 6 ABDERREZAK DOURARI, Abderrezak Dourari, docteur d’Etat en linguistique et directeur du Centre national pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight (CNPLET), est chargé de faire passer sans douleur une disposition controversée et hautement sensible contenue dans la Constitution 2016 en son article 3 bis qui fait de tamazight une langue officielle dans la pratique, c’est-à-dire la graphie en arabe. Levée de boucliers des tenants de sa transcription en latin et en tifinagh. Redoutable défi, car il ne s’agit pas de prêcher les convaincus qui l’attaquent, bien qu’en rangs dispersés. Notre interlocuteur en a conscience et c’est pourquoi il veut opposer à tous ses détracteurs l’argument scientifique quant à la dimension pragmatique de tamazight en langue arabe. rences au-delà des avancées certaines, bien évidemment. Avancées certaines…, aboutissement positif de plusieurs décennies de luttes. D’autres militants de la cause amazighe ne donnent pas satisfecit et considèrent que c’est une tromperie et que l’article 3 bis met tamazight sous tutelle de la langue arabe, confirmée comme un des fondamentaux de la nation algérienne... L’essentiel des militants les plus engagés dans la réflexion, à mon sens, ont salué cet acquis tout en notant la pusillanimité du rédacteur de cet article que rien ne l’obligeait de faire une distinction entre l’arabe scolaire comme langue nationale et officielle de l’Etat et tamazight langue officielle, mais de quoi ? Il est évident qu’une langue Tamazight langue officielle dans la Constitution n’a pas émané de la volonté populaire ou de l’opposition mais des gestionnaires de l’Etat algérien donc du pouvoir en place qui avait l’habitude de dénier tamazight et l’identité algérienne historique. l’arabe et l’islam, le christianisme qui nous est venu d’Orient par Rome et le judaïsme par Carthage. Depuis cette époque, le déni identitaire s’est accentué, notamment avec l’Etat indépendant où il est devenu la règle d’or de tous les régimes jusqu’à tout récemment. Tamazight langue nationale en 2002 après 125 morts puis tamazight langue officielle après beaucoup de demandes sociales pourrait être compris comme une manière de ruser avec la politique étant donné le contexte dans lequel évolue aujourd’hui l’Algérie. Ce qui est certain, c’est que tamazight langue officielle dans la Constitution n’a pas émané de la volonté populaire ou de l’opposition mais des gestionnaires de l’Etat algérien, donc du pouvoir en place qui avait l’habitude de dénier tamazight et l’identité algérienne historique. Cela signifie qu’il y a une très grande avancée psychologique à leur niveau parce qu’ils ont été formatés dans la culture du parti unique. Et là ils acceptent la reconnaissance de leurs aïeux, de leur histoire vraie et non leur mytho-histoire qui a été imprimée sur la politique linguistique et culturelle. Ce tabou, ils l’ont brisé pour euxmêmes et les peurs quant aux questions identitaires s’agissant de l’identité algérienne historique. Sur le plan symbolique, c’est un très grand pas en avant et le symbole est déterminant anthropologiquement dans une société. C’est là une récupération de l’algérianité, l’histoire de l’Etat qui remonte à Massinissa, c'est-à-dire deux siècles avant Jésus-Christ, à la constitution de l’Etat numide. Je n’ai pas compris pourquoi dans cette nouvelle Constitution il est dit aussi l’Algérie est une terre arabe ! Observons le paradoxe ! C’est très grave car on dit qu’elle est numide, donc amazighe. Entre les deux périodes, les Arabes nous ont-ils colonisés ? Je pose la question, car c’est ce qui est implicitement contenu dans cette affirmation. La rédaction du texte de la Constitution comporte beaucoup d’incohé- éducatif, qui a été mis sous le boisseau de cette idéologie depuis l’indépendance et qui a continué après la parenthèse Mostefa Lacheraf, alors ministre de l’Education nationale. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous redécouvrons nos origines. La ministre de l’Education actuelle a fait fort d’organiser une conférence nationale sur l’éducation où elle a beaucoup insisté sur la notion d’algérianité qui est l’espace bien sûr, la culture et l’amazighité qui en constituent le socle historique et anthropologique. officielle est la langue de l’Etat, pourquoi alors supprimer ce syntagme : de l’Etat ? Les politiques, s’ils font quelque chose de bien, le font accompagner de choses négatives ! L’article 3 bis est une avancée symbolique et aussi pragmatique puisqu’il est concédé à tamazight une académie qui sera chargée de sa normalisation. Mais sous tutelle de la langue arabe ? Non, et là je fais dans l’analyse de l’intentionnalité. J’ai l’impression que le rédacteur de l’article ne savait pas le formuler alors que, pour ce faire, des experts auraient pu être consultés, et pourtant aucun ne l’a été. Sans doute le rédacteur parlant de la langue arabe scolaire avait à l’esprit les relations étrangères de l’Etat algérien. Quand la Chine vient traiter en Algérie, elle le ferait donc en langue arabe. En tant qu’entité dans les relations internationales, on ne peut pas remettre en question ce choix. Mais tamazight aurait dû être proclamé langue officielle de toutes les institutions de l’Etat jouissant du statut d’exterritorialité, c'est-à-dire les ambassades, les consulats, etc. On sent qu’il y a une crainte de confusion dans tamazight, langue officielle de l’Etat qui impliquerait que les contacts avec l’étranger se fassent dans cette langue. Je dois dire que sa rédaction est lacunaire, mais n’enlève rien à l’avancée évoquée. Maintenant que la Constitution est votée, quelles seraient les retombées sur la promotion de tamazight induites par la Loi fondamentale compte tenu aussi de la polémique née justement de l’article 3 bis ? Je relève deux aspects dans cette question. D’abord l’aspect symbolique qui procure un apaisement identitaire. Nous sommes le seul peuple de la planète qui se demande encore qui il est, qui ne se définit pas par le territoire mais par des ancêtres mythiques, PHoto : DR Le Soir d’Algérie : Le déni identitaire de l’amazighité et de l’algérianité est récurrent dans vos interventions. Tamazight langue officielle introduite dans la Constitution 2016 répond-elle à cette préoccupation ? Aberrezak Dourari : Ce déni remonte déjà à la fin des années 20, début des années 30 (NDLR : du siècle dernier) et cela s’est formalisé dans le PPA-MTLD avec la crise de 1949. Le débat portait sur deux options pour la future Algérie : République algérienne ou arabe. La tendance dominante a opté pour la deuxième. Dans la première option il est dit que l’Algérie appartient à la sphère culturelle civilisationnelle arabe mais la primauté doit aller à l’algérianité avec ouverture sur la Méditerranée du Nord et de l’Est jusqu’à l’Asie, Entretien réalisé par Brahim Taouchichet c’est de la mythologie érigée en soi-disant pensée anthropologique. La définition arabo-islamique est de la fumisterie, ce n’est pas une définition de l’identité. En Algérie, nous sommes définis par l’algérianité, par rapport à un territoire, comme les Français, les Américains et autres, et qui a été appelée par rapport à cette territorialité Maghreb central et cet espace a une continuité depuis au moins deux millions et demi d’années. C’est-à-dire depuis le paléolithique inférieur. L’autre volet est l’aspect pragmatique de la décision : tant qu’il n’y a pas de travail au niveau de l’académie, il n’y aura pas de prolongements sur le terrain, sauf ce qui est déjà acquis puisqu’elle est dans l’éducation, dans la presse et dans les espaces où elle est présente qui s’appellent le domaine formel, comme on dit en sociolinguistique. Le travail de normalisation qui a été fait jusque-là pour tamazight est pléthorique et exige une évaluation globale pour une validation scientifique qui a manqué car il n’y avait pas d’autorité de référence. L’académie serait alors cette autorité scientifique et morale. Il y a moins de crispation aujourd’hui en parlant de tamazight, tant les préjugés étaient nombreux... C’est ce que j’appelle «apaisement identitaire». L’Algérien qui se culpabilisait d’être Kabyle, Mozabite, Targui, Chaoui ou Zenati est fier d’être ce qu’il est et parce qu’il a acquis une certaine sérénité. Les hommes ne choisissent par leurs parents ni leur lieu de naissance. Les gens étaient déstabilisés dans leur for intérieur dans ce qui fait leur Etre. Il n’y a aucune raison de stigmatiser nos origines. Et pour preuve, cette année Yennayer a été fêté comme jamais auparavant, bruyamment et de façon presque ostensible. Une réhabilitation de nos traditions séculaires ? Je crois qu’il y a une véritable avancée au niveau du personnel politique qui gère l’Algérie du fait de la lutte des différents mouvements de revendication et des tra- On peut donc parler d’un avant et d’un après tamazight langue nationale et officielle ? Dans les questions intellectuelles il n’y a jamais un basculement immédiat. Il y a plutôt eu une accumulation dans tout ce qui s’est fait. Au départ il y a avait comme une peur de la découverte de soi-même, comme quelqu’un qui, après une chirurgie esthétique, appréhende de se regarder dans un miroir. La chirurgie, ce n’était pas seulement la colonisation mais aussi la forte présence de l’idéologie arabo-islamiste qui a dénaturé nos origines, notre identité et on avait donc peur de se découvrir Berbère. Dans un ouvrage collectif édité en janvier dernier en Angleterre, j’ai développé l’idée des Berbères en Afrique du Nord comme majorité ethnique et minorité linguistique, ce qui fait que les gens étaient complexés de parler de leurs origines, d’où la haine de soi qui n’a plus lieu aujourd’hui. L’Etat algérien doit être fier de l’Etat fondé par Massinissa qui a constitué le Maghreb central durant 55 ans sans discontinuer menaçant même Carthage et semant la peur dans la toute puissante Rome qui a fini par lui déclarer la guerre alors qu’il était son allié. Nous ne sommes plus aujourd’hui dans le déni identitaire et la haine de soi. Mais il n’y a pas que cela, ce qui est pervers dans la pensée politique algérienne est de croire et de tout remettre à la question de l’identité qui est un élément changeant. Il y a le versant «mêmeté» et le versant «différence» qui est alimenté par les discours de droite comme on le voit dans la France de Sarkozy. Ça bouge aussi au Maroc, en Libye et même en Tunisie. Selon vous, l’ensemble maghrébin se dirige-t-il vers une configuration qui rompt avec nos références classiques en matière d’appartenance araboislamique du fait de l’introduction de la dynamique amazighe ? C’est une question très pertinente et je m’explique. D’abord cet ensemble a été appelé Union du Maghreb arabe (UMA), ce qui a faussé tout le processus. Les Marocains n’en parlent plus en ces termes et lui substituent Union du Maghreb amazigh. J’avais défendu cette idée et aujourd’hui on s’y oriente et l’UMA reste l’UMA parce que cette entité est amazighe, elle recoupe la notion de «tamazgha», d’ailleurs revendiquée par le mouvement pro-berbère depuis fort longtemps. Cet espace commun a de tout Avoir des consultants étrangers permettra d’introduire plus de sérénité dans les débats entre Algériens qui sont mêlés à la politique, l’idéologie… vaux d’intellectuels amazighs mais aussi du contexte international. On voit aujourd’hui que les identités fabriquées, mythologiques, arabo-islamiques sont devenues des «identités meurtrières», pour reprendre l’écrivain libanais Amine Malouf. L’arabo-islamisme a produit des monstres comme Daech, El-Qaïda, Aqmi ou l’ex-FIS algérien et les GIA. Le système temps était berbère. Ibn Khaldoun l’appelle le pays des Berbères, «bilad elbarbare». De Slane l’a traduit sous le vocable de «Berbérie». Tamazight est langue nationale et officielle au Maroc et en Algérie, le processus est enclenché, en Libye et en Egypte, on revendique maintenant cette berbérité (NDLR : oasis de Siwa) dans le débat sur l’égyptianité en cours. dans le déni identitaire» Le Soir d’Algérie Entretien Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 7 DIRECTEUR DU CNPLET-ALGER : Objectivement il y a un territoire continu, une culture continue, arabe, islamique, chrétienne, judaïque. Notons que la Constitution marocaine reconnaît la liberté du culte ainsi que la nouvelle Constitution algérienne. Nous sommes donc dans un espace que tout peut réunir compte tenu des enjeux internationaux. Je rappelle que l’Union du Maghreb est née des pressions européennes parce qu’ils avaient besoin d’un espace de repli du point de vue économique et commercial avec un marché de 80 millions d’habitants — à l’époque — qui serait un atout extraordinaire. La notion de tamazgha, assez avancée dans les représentations populaires, est une idée qu’il faut dans l’idenditarisme le plus fondamentaliste. En 2002, j’ai fait une recherche pour l’université d’Austin (Texas) aux Etats-Unis : «Du symbole graphique au symbole identitaire». Ecrire en caractère latin, c’est comme si on se projetait dans le monde développé, l’Occident. Ecrire en langue arabe signifierait qu’on se projetait dans l’arabo-islamisme, dans l’islamisme politique, le conservatisme. Et si on écrivait en caractère tifinagh, on serait dans l’archaïsme. 12 ans auparavant j’avais écrit pour le Credich, ancêtre du Crasc d’Oran où j’ai évoqué tous les problèmes inhérents à l’introduction de tamazight dans le système éducatif. Aujourd’hui, nous sommes en reprendre à mon sens dans le cadre de l’Union du Maghreb qui peut réunir plus de 120 millions d’habitants. Ce projet me tient particulièrement à cœur parce qu’il règle le problème du repli identitaire tout comme en Europe qui a su le surmonter avec la construction de l’horizon européen. Qu’estce qui empêche de faire pareil, le pari économique est lié à cet espace ? plein dedans. Du point de vue linguistique, la graphie est extérieure à la langue qui peut s’écrire dans n’importe laquelle. Ainsi, grâce au système binaire, un ordinateur peut écrire dans n’importe quelle langue du monde. Mais dès qu’on sort de la théorie linguistique structurale, quand on interroge les mécanismes sous-jacents de la langue et le rapport de celle-ci à la société, nous nous retrouvons forcément dans le symbole. En tant que socio-sémioticien et sociolinguiste je pose un ensemble de problématiques : 1-Du point de vue strictement structuraliste, le caractère arabe convient le mieux. Pourquoi ? Parce tout simplement l’arabe, le tamazight, le copte, l’hébreu, le syriaque, l’araméen sont des langues de la même famille. Toutes ces langues écrites avec la graphie arabe marchent bien parce qu’elle reflète leur structure phonologique. Ceci dans le cadre d’un laboratoire de linguistique. Sur le plan sociolinguistique ou sociosémiotique nous avons deux niveaux : l’un qui prend la société dans sa globalité et en Algérie c’est la langue arabe qui est la plus diffusée et qui est maîtrisée. Madame la ministre de l’Education nous a surpris en révélant que sur 100 élèves qui entrent en cours d’initiation, 4 seulement arrivent au bac ! Et ceux qui appartiennent à cette déperdition scolaire ne maîtrisent que l’arabe. Du fait même que tamazight, dans sa structure, ressemble à toutes les langues chamito-sémitiques, c’est-à-dire de la même famille, son écriture en arabe est facile. Vous apprenez les 26 lettres arabes et le lendemain vous être alphabétisé. Il faut aussi procéder à l’analyse sociolinguistique régionale parce que tamazight existe dans différentes variantes. Là on est obligé de tenir compte des représentations et des attitudes des locuteurs. Quand vous êtes en Kabylie, l’attitude est favorable au caractère latin parce que c’est avec la langue arabe que les différents pouvoirs qui se sont succédé ont tenté d’étouffer son identité. Cette attitude s’appelle la réactance à la langue arabe. Au regard de l’histoire, ce sont les Kabyles qui ont le plus diffusé la langue arabe et la religion musulmane. Les zaouïas, vers lesquelles on venait de toutes les régions du pays, arabisaient… même les arabophones ! Quant un marabout kabyle décède, les gens viennent du Sénégal même. Bachir El-Ibrahimi a fait sa formation religieuse et de langue arabe à Bouzeguène. Historiquement, il n’y a pas une attitude de rejet de la langue arabe. Cela ne change rien que de laisser la Kabylie transcrire tamazight en latin, c’est l’attitude la plus rationnelle ; la région chaouie et les mozabites en caractère arabe comme elles le font, et les touareg dans le tifinagh Si l’arabe est en retard, ce n’est pas la faute à la langue mais à l’inexistence d’une pensée arabe scientifique, rationnelle, moderne qui peut évoluer en dehors des autoritarismes des Etats arabes. Cela nous amène à l’enseignement de tamazight dans le secteur de l’éducation, déjà en cours et qui sera étendu à 32 wilayas dès la prochaine rentrée scolaire. Il est même question de l’introduire dans le cycle secondaire. A votre avis, n’est-ce pas là aller vite en besogne ? Peut-on croire à une réelle maturation de cette démarche ? Tamazight est enseigné aussi bien en Algérie qu’au Maroc et bientôt en Libye. Il y a chez nous une forte précipitation qui relève de notre tempérament et une demande sociale très forte. Rappelons-nous la grève du cartable, les grèves au Maroc et la naissance du Mouvement populaire, parti berbériste de Mahjoubi Aherdane. Tamazight a été introduit pour calmer les esprits. Dans les années 95, on n’était pas encore prêt. C’était insuffisant comme recul pour l’introduire dans le système éducatif. Avec la création du HCA (Haut-Commissariat à l’amazighité), on n’avait encore aucune pédagogie, aucune didactique, aucun manuel scolaire, aucun enseignant formé. Ça s’appelle une gageure ! Tamazight était enseigné dans les associations puis il y a eu la création de quatre instituts (TiziOuzou, Bouira, Béjaïa, Khenchela et Batna) depuis deux ans. Avec la création du HCA, on est passé directement à son enseignement. Le manuel scolaire est superficiel, les méthodes didactiques insuffisamment développées. C’est vrai que nous disposons d’experts, mais il fallait aussi la formation des enseignants des différents niveaux. J’ai fait parie de l’équipe qui a mis en place le premier institut en 1990 à Tizi-Ouzou avec des spécialistes comme Salem Chaker. Là aussi il y a eu précipitation du fait des ambitions électoralistes du RND qui voulait absolument faire quelque chose en Kabylie. Voilà qui nous amène à entrer de plainpied dans la controverse née de la transcription de tamazight, c'est-à-dire la graphie : tifinagh, arabe, latin (en français) ? Vous, vous avez opté pour l’arabe et vous y travaillez d’ores et déjà ce qui vous vaut, soit dit en passant de violentes attaques, comme chargé de mission du pouvoir ou d’arabo-islamiste incapable de s’exprimer en kabyle. C’est dire que le sujet est d’une grande sensibilité… Cela procède de la même obsession identitaire. Nous sommes ancestral. L’académie à mettre sur pied devrait normaliser les trois graphies. Vous avez déclaré que la transcription de tifinagh au Maroc a été un échec ? Oui. Au Maroc il y a une histoire. Elle a commencé en hébreu carré, c’est le chleuh pour passer au caractère arabe qui est largement diffusé, y compris dans la presse. Avec la naissance de l’Ircam en 2003, une étude avait porté sur les trois graphies et avait conclu à la préférence de la langue arabe. J’étais présent avec Mohamed Chafik, premier recteur de l’Ircam. Le Palais royal avait décidé que c’est tifinagh, une écriture adaptée à la pierre et non au papier ! Cet échec pourrait nous pousser à utiliser d’autres graphies. Il me semble que seules les graphies arabe et latine peuvent être en concurrence sur l’avenir de tamazight. Tifinagh pourrait être intégrée dans toutes les questions ayant valeur emblématique. Il peut faire partie de l’enseignement de l’histoire de la langue mais utiliser tifinagh comme image de tamazight, je ne le pense pas. L’hébreu a été ressuscité, qu’en dites-vous ? La Turquie a opté pour la graphie latine mais cela n’a pas empêché les islamistes de gouverner ce pays depuis 15 ans. La graphie arabe qui est maintenue en Iran a produit un pays hyperpuissant sur tous les plans, culturel, technologique, militaire. C’est devenu une grande puissance. Le lien entre la graphie et la modernité est idiot, il n’y a pas de rapport entre elles. Le davana gari, en Inde, n’a pas produit une Inde moins dévloppée, l’urdu au Pakistan n’a pas été particulièrement un facteur de développement ou de retard. La graphie n’a pas d’effet magique, c’est du fétichisme. Sur la question de l’hébreu, il faut rappeler à vos lecteurs qu’il y a un livre merveilleux écrit par Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé (NDLR : en vente dans les librairies). L’Etat israélien est un Etat moderne, plurilingue, pluriethnique et multiculturel. Pour se fonder au départ il avait besoin d’une idéologie commune. Les Israéliens sont allés puiser dans l’hébreu rabbinique (la plus ancienne) ce qui pouvait rassembler les juifs de différentes cultures : américaine, russe, français, etc. Ce n’est qu’une façade. En vérité, la recherche se fait en langue anglaise et bizarrement aussi en langue arabe qui est la deuxième langue demandé d’élaborer des statuts pour l’académie, «L’Académie algérienne de la langue amazighe» et c’est d’ailleurs ce titre qui est repris dans la Constitution. Il faut reconnaître au mouvement citoyen de Kabylie d’avoir défendu bec et ongles ce projet qui avait un peu les faveurs du gouvernement qui a fini par accepter ces statuts en 2008. Soumis à l’examen du Conseil des ministres, il a été déprogrammé par trois fois et donc mis en veilleuse. J’espère que cette fois-ci il sortira avec tous les moyens scientifiques, cognitifs et matériels pour sa concrétisation. Sans un minimum de 30 chercheurs, il n’est pas possible de faire quoi que ce soit. Tamazight nécessite beaucoup de travail. On peut aussi solliciter le concours de spécialistes de Russie, d’Allemagne, de Hollande, d’Italie et de France bien sûr. On ne peut nous passer de leur expertise, c’est pourquoi il nous faudra une disposition afin d’avoir des académiciens correspondants sur des sujets précis. Avoir des consultants étrangers permettra d’introduire plus de sérénité dans les débats entre Algériens qui sont mêlés à la politique, l’idéologie… Si on ne fait pas une académie avec tous les moyens sérieux, on aura malheureusement tout détruit. Etes-vous disposé à piloter ce projet ? Oui, si on me le propose, quoique je ne sois pas le seul dans la course car beaucoup de candidats postulent déjà. Quant à moi, s’il n’y a pas de garantie d’autonomie de l’institution avec ses moyens scientifiques, je ne suis pas preneur. Parler de tamazight renvoie au HCA. Dans les différents colloques et séminaires qu’il organise, on ne voit pas le spécialiste que vous êtes... Le HCA tout comme le Conseil supérieur de la langue arabe sont deux lobbies linguistiques institués par l’Etat, lobby du point de vue de la sociologie politique et non attaque contre qui que ce soit. C’est dit ainsi afin d’éviter les mauvaises interprétations. Le HCA n’a pas pour vocation de formaliser la langue amazighe. C’est aussi valable pour le Conseil supérieur de la langue arabe car c’est à l’académie de le faire. Je relève malheureusement que le Conseil de la langue arabe est constitutionnalisé et pas le HCA ni l’académie de la langue arabe. Cela perturbe l’harmonie de ce projet. Pour ce qui est des colloques du L’échec de tifinagh au Maroc pourrait nous pousser à utiliser d’autres graphies. Tifinagh pourrait être intégrée dans toutes les questions ayant valeur emblématique. officielle au même titre que l’hébreu. Il ne faut pas trop rêver. Une langue qui a été pendant très longtemps en marge de l’histoire ne peut pas prendre en charge rapidement la pensée moderne scientifique. Aujourd’hui, certaines langues comme le français peinent dans certains domaines, cela s’appelle la perte de domaine, certaines langues qui maîtrisaient certaines spécialités l’ont perdu au profit d’autres parce qu’elles n’arrivent plus à produire. C’est le problème de la pensée. Si l’arabe est en retard, ce n’est pas la faute à la langue mais à l’inexistence d’une pensée arabe scientifique, rationnelle, moderne qui peut évoluer en dehors des autoritarismes des Etats arabes. Qu’en sera-t-il de l’académie de la langue amazighe telle que préconisé par la nouvelle Constitution ? En 2006 le CNPLET a été consulté mais était bloqué quant aux recrutements. J’avais songé à m’en retirer, on m’a alors HCA, j’ai déjà participé à quelques-uns. Mais j’étais contraint de dire à mon ami secrétaire général du HCA que, depuis 2004, l’institution n’a pas de haut commissaire qui, au demeurant, a rang de ministre. Le poste de secrétaire général est administratif. Je voulais que le HCA soit au même niveau que le Conseil supérieur de la langue arabe qui a vu défiler des personnalités à rang de ministre à l’image de Larbi Ould Khelifa ou Azeddine Mihoubi. Le HCA est réduit en termes de représentation. Les colloques avaient pris la forme d’un activisme excessif. Je ne peux pas participer à 15 colloques par an, a fortiori scientifiques. D’autre part, j’ai demandé des conseils scientifiques qui mettent en place une problématique et un conseil scientifique d’évaluation des communications avant publication. Cela n’a pas été retenu par le HCA, mais on s’entraide mutuellement sur d’autres chapitres. B. T. [email protected] Régions Le Soir d’Algérie Les habitants de Bouhanek en colère TLEMCEN Dans une pétition remise à notre bureau, les citoyens de la cité Bouhanek, dans la commune de Mansourah, se plaignent des conditions de vie et demandent aux responsables concernés d’agir. Dans cette pétition, ils énumèrent plusieurs problèmes, éclairage public défaillant, voire inexistant dans certains endroits, l’insécurité, les fuites d’eau qui dégradent la route, l’irrégularité dans le ramassage ordures et bien d’autres problèmes dus aussi à l’incivisme de certains qui s’accaparent des trottoirs et parfois même une partie de la chaussée pour installer leurs commerces. Une opération de bitumage des rues a débuté, il y a quelques mois, mais il semble qu’elle a été abandonnée. Enfin, tous les quartiers de la commune ont connu une opération d’embellissement durant ces deux dernières années. Cependant, il y a un autre aspect du problème, les autorités n’interviennent pas pour sanctionner les contrevenants. Pour redonner à Bouhanek un cadre de vie décent, il faut aussi impliquer le citoyen pour le respect du voisinage et de la loi. En attendant, il faut commencer par poser des couvercles sur les regards d’égout qui sont une menace pour la santé publique et l’environnement. M. Zenasni 8 Formation de jeunes promoteurs à Béjaïa Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE CONVENTION ALGÉRIE TÉLÉCOM AVEC L’ANSEJ ET LA CNAC Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention conclue entre Algérie Télécom et l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes et la Caisse nationale d’assurance chômage le 21 mars 2011 , la direction opérationnelle des télécoms de Béjaïa a conclu 34 conventions avec des jeunes promoteurs en 2014 -2015. Les jeunes promoteurs ont été formés durant l’année 2015 afin d’appréhender leurs tâches dans de bonnes conditions. Une nouvelle ses- sion de formation est lancée depuis le 7 février courant au profit de 20 nouveaux promoteurs pour une durée de 21 jours pour la réalisation des projets de l’entreprise (pose et raccordement de câbles de réseaux urbains et pose et raccordement de la fibre optique). Les promoteurs conventionnés avec Algérie Télécom sont déjà sur le terrain pour la réalisation des travaux qui leur ont été confiés : pose de fibres optiques, assainissement du réseau urbain, pose et raccordement de câbles réseaux ainsi que les installations téléphoniques pour le raccorde- ment des clients. Actuellement , Algérie Télécom de Béjaïa s’attelle à rénover plus de 35 000 paires en cuivre du réseau filaire et qui sera étalé sur l’année en cours afin d’être mis à niveau pour assurer au client une qualité de service meilleure et adapter ses réseaux aux exigences des nouveaux équipements d’accès à haut débit . A. K. Des projets inscrits en 2006 pour l’éducation peinent à voir le jour S’exprimant lors de la réunion consacrée aux projets inscrits dans le secteur de l’éducation et la DGSN, en présence des directeurs des équipements publics, de l’éducation, des responsables des entreprises de réalisation et des bureaux d’études en charge du suivi, le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, a déploré le retard criant observé dans l’achèvement des travaux des projets en question. Pour le secteur de l’enseignement, le premier responsable de l’administration de wilaya a sèchement exigé du directeur de l’équipement l’urgence d’achever la réalisation des 13 lycées et 2 CEM. Des projets, inscrits pour rappel, depuis 2006. Passant en revue le cas de chaque projet, le wali a exigé des engagements fermes de la part des entreprises, invitées lors de la rencontre à se prononcer en cas de doute sur leur capacité à livrer les projets en question dans un délai «d’un mois et demi»... Conformément au nouveau code des marchés, le directeur de l’équipement a été instruit par le wali afin de recourir en cas de non-respect des délais fixés à la résiliation partielle des contrats. Certains responsables d’entreprises ont justifié leurs retards par le fait de la non-disponibilité du ciment sur le marché. S’agissant du manque de ce matériau sur le marché, Ouled Salah Zitouni a fait savoir que les directeurs de l’exécutif ont été saisis afin de lui transmettre tous les besoins en ciment de toutes les entreprises. Le premier responsable de la wilaya a promis de régler ce problème avec les deux cimenteries de Aïn Lekbira et la Farge tout en lançant un appel à tous les intervenants du secteur à l’effet de redoubler d’efforts afin de livrer l’ensemble du pro- gramme en cours à la fin du mois de mars. Le wali a exigé du directeur de l’équipement de n’engager que les entreprises performantes, bien outillées, tout en insistant sur la nécessité de la prise en charge du côté esthétique des ouvrages, occulté dans tous les projets déjà lancés ou en voie de réalisation, sans aucune recherche architecturale. «Le côté esthétique des ouvrages n’est pas pris en charge dans les projets en réalisation. Aucune recherche architecturale n’est faite dans ce sens, pourtant les montants alloués par l’Etat pour ces projets sont très importants et suffisants pour réaliser de très belles et meilleures infrastructures», a regretté le wali dans son intervention, souhaitant voir «dans ces projets des architectures propres à la région, qui reflètent ses origines berbères». A. K. La Cnas vulgarise ses nouveaux dispositifs Le spectre d’un déséquilibre financier pointe, déjà, à l’horizon chez la Cnas – cette véritable colonne vertébrale de la Sécurité sociale en Algérie et principal levier du système national de santé – et ce, dès cette année 2016, à l’instar d’une autre caisse aussi importante qu’est la CNR dont les clignotants sont, paraît-il au rouge ! Pour faire face à cette situation, fortement préjudiciable, les responsables en charge ont pris les devants, en décidant de passer à l’offensive, en ratissant large auprès de toutes les catégories susceptibles d’y contribuer, à commencer par les employeurs indélicats mais aussi et surtout, aux actifs non assujettis, jusque-là, aux cotisations car évoluant dans l’informel. A cet effet, des mesures exceptionnelles ont été prévues par l’ordonnance n° 15/01 du 23 juillet 2015, portant loi de finances complémentaire pour 2015 et font l’objet d’une campagne, sans précédent, de vulgarisation et de sensibilisation, de la part des responsables de ladite caisse. Ainsi, monsieur Faouaz Naâssi, nouveau directeur de la Cnas de Mila a, dans un point de presse, décortiqué tous les nouveaux dispositifs pris récemment, invitant tous les employeurs à y adhérer avant le 31 MILA mars de l’année en cours – délai de rigueur – afin de déclarer tout travailleur salarié non encore affilié à la sécurité sociale et procéder au règlement de l’encours des cotisations et bénéficier de l’annulation des pénalités et majorations de retard et ouvrant droit à un échéancier de paiement des dettes. Mais au-delà de cette date butoir, des procédures de recouvrement forcé seront appliquées à l’encontre des employeurs débiteurs n’ayant pas entrepris de démarches de régularisation. Les sanctions prévues par la loi sont lourdes et vont de 100.000 à 200.000 DA par travailleur non affilié et d’une peine d’emprisonnement de 2 à 6 mois et, en cas de récidive, cette peine passe de 200.000 à 500.000 DA et de 2 à 24 mois d’emprisonnement. La Cnas informe, également, la catégorie de ceux exerçant une quelconque activité sans bénéficier de couverture sociale qu’une affiliation dite «volontaire» est désormais possible, afin de pouvoir bénéficier des prestations en nature de l’assurance maladie et maternité contre le versement d’une cotisation mensuelle, fixée à 12% assise sur une assiette dont le montant est égal au SNMG, une disposition transitoire valable 3 années induisant à une formalisation de la situation professionnelle de l’affilié volontaire. A ce jour, Mila compte 6.222 employeurs dont 800 bénéficiaires du dispositif d’aide à l’emploi, 232.010 assurés dont 106.672 salariés actifs et, 364 affiliés volontaires depuis la promulgation, en juillet dernier, de ce nouveau dispositif et c’est très encourageant, selon monsieur Naâssi. A signaler, également, que depuis cette date, 91 employeurs, à Mila, ont procédé à la régularisation de la situation de 163 salariés. L’année 2015 a connu 1.466 missions de contrôle effectuées dont 154 en brigades mixtes Cnas/Inspection de travail, pour un nombre d’infractions relevées de l’ordre de 1.639. C’est dire que la Cnas passe sérieusement à l’offensive, s’agissant des recouvrements des cotisations. Est-ce la fin de la vache à traire ? Tout l’indique. A. M’haïmoud aussi, nous avons décidé de lancer le mot d’ordre de débrayage d’une journée, celle du mercredi 24 février et si le responsable du secteur continue dans sa fuite en avant, nous nous réservons le droit de recourir à tous les moyens inscrits dans la loi pour faire aboutir les revendications des travailleurs». Lors de la réunion de l’assemblée élargie du conseil de wilaya tenue mardi dernier, lors du débat engagé, certains intervenants n’ont pas hésité à dire «si le directeur de l’éducation persiste et signe dans cette attitude, il n’est pas exclu que nous revendiquerons son départ de la wilaya de Aïn Defla». C’est dire à quel point la situation dans le secteur est sous tension. On indique que la session de l’assemblée extraordinaire reste ouverte pour suivre le développement de la situation. Le Cnapeste dresse à son tour, dans son communiqué, une longue liste de griefs à l’encontre de la situation que vit le secteur, contre le refus de dialoguer du directeur de l’éducation et de sa gestion anarchique du secteur, de l’ignorance des lois qui régissent les relations de travail des lois faites pour assurer justement une stabilité permanente du secteur et pour offrir et assurer les meilleures conditions de travail possibles pour tous et pour les élèves et pour les personnels enseignant et administratif en vue d’accroître le rendement et les performances du système éducatif. Le Cnapeste affirme dans son communiqué avoir sollicité des séances de travail avec le directeur de l’éducation. En réponse, le responsable a invité cette association à une séance qui a été prévue pour le 26 janvier dernier. On indique que le jour venu, le directeur du secteur n’a pas honoré son engagement à tenir cette réunion et s’est trouvé «absent». Une autre séance a été aussi prévue pour le 3 février dernier, toujours sur invitation émise par le directeur de l’éducation. Ce jour-là, le Cnapeste s’est présenté mais le directeur et le secrétaire général se sont trouvés tous les deux «absents» ; seuls, se sont présentés deux chefs de service non habilités à prendre une quelconque décision pour régler le moindre problème, et la séance de travail n’a pas eu lieu. Ainsi, comme chaque année, le secteur de l’éducation, un secteur des plus sensibles, sinon le plus sensible, est appelé à vivre des perturbations qui ne manqueront pas de se répercuter sur tout le système éducatif. La «faute» à qui ? Qui aura à endosser la responsabilité des conséquences que ne manqueront pas de générer ces perturbations, le personnel enseignant et administratif ? Les élèves ? Karim O. Le Cnapeste et l’Unpef déposent un préavis de grève pour mercredi Après consultation de leurs bases respectives, les deux formations syndicales les plus représentatives du secteur de l’éducation, l’Unpef qui compte dans ses rangs des milliers d’adhérents des trois paliers, et le Cnapeste, présent surtout dans le cycle du secondaire, ont déposé un préavis de grève auprès des instances concernées, pour un débrayage pour la journée du mercredi 24 février prochain. Selon les communiqués transmis à toutes les instances et dont des copies nous ont été transmises par les coordinateurs de ces associations syndicales, et les réunions élargies qui ont été tenues, «le recours à la grève nous a été imposé par le directeur de l’éducation qui a adopté la politique de la fuite en avant, le refus de dialoguer avec les partenaires sociaux, faisant ainsi fi des instructions itératives de Mme la ministre de l’Education, et surtout une gestion chaotique du secteur dans son ensemble dans ses différents volets, pédagogique, financier et matériel» nous a-t-on déclaré. Pour l’Unpef, il s’agit là d’une décision qui fait suite à de nombreuses démarches entreprises pour nouer le dialogue avec le responsable du secteur afin de trouver ensemble des solutions aux multiples problèmes auxquels sont confrontés les différents personnels, des démarches qui se sont heurtées à des portes closes, au refus de dialoguer et à la fuite en avant. «Nous n’avons pas le droit de garder le silence face à la situation désastreuse que vit le secteur AÏN DEFLA Régions Le Soir d’Algérie Annulation de plus de 20 concessions foncières industrielles OUM EL BOUAGHI Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE Cette rencontre qui entre dans le cadre de la nouvelle politique et des orientations des pouvoirs publics et qui a concerné la signature de deux conventions cadres entre le secteur de la formation professionnelle et deux entreprises et qui s’est déroulée au niveau du cabinet de M. le wali. Dès l'entame, M. Chater A, wali d'Oum-El-Bouaghi a ouvert les débats, axant son intervention sur l'importance de cette initiative qualifiée de plus que louable. Dans son intervention, il a présenté les parties concernées par ces conventions, la première est une entreprise implantée dans la commune de Ouled Gacem, dans la daïra de Aïn M’lila, appartenant à un investisseur particulier qui a injecté plus de 5 milliards de dinars dans un créneau de produits parapharmaceutiques. Toujours pour le premier partenaire de la formation professionnelle dont l'usine est déjà opérationnelle et qui produit dans un premier temps des gants de chirurgie , un produit très demandé et qui était importé par le passé, pour revenir à la convention paraphée entre les deux parties , les termes de cette dernière permettent à la Direction de la formation professionnelle de sélectionner près de deux cents stagiaires qui recevront un cycle de formation sur site au niveau de la firme privée installée à Ouled Gacem, ces derniers seront directement embauchés à l'issue de la forma- Photo : DR Une rencontre a regroupé le premier responsable de la formation professionnelle avec des dirigeants de deux entreprises et à laquelle ont assisté plusieurs responsables locaux, le responsable des investissements, le directeur de la santé, le représentant de l'université et le directeur des travaux publics ... 9 concernera la formation de stagiaires dans les différents domaines des travaux publics, conducteurs d'engins et autres. Après les signatures des deux conventions auxquelles ont assisté des journalistes de différents organes de presse, des débats fructueux ont suivi cet évènement autour d'une pause-café conviviale, des éclaircissements ont été donnés par les parties engagées dans une nouvelle ère de gestion. En parallèle, M. Chater a profité de cette occasion pour montrer la disponibilité des services de wilaya à offrir toutes les commodités aux investisseurs qui répondent aux objectifs assignés par les pouvoirs publics, à ce sujet, il a mis l'accent sur l'annulation de plus d'une vingtaine de concessions de terrains fonciers ainsi que la mise en demeure adressée à plus de 700 autres pseudoinvestisseurs. tion. Selon le patron de la société dont le planning prévoit à moyen terme des emplois arrivant jusqu'à 600 postes de travail dans les deux sexes, avec une vision de relier aussi l'usine par une convention avec l'université d'Oum-El-Bouaghi pour une prise en charge de lauréats de la filière en rapport avec l'activité de l'usine pour des formations complémentaires à l'étranger. La deuxième convention est engagée entre le secteur de la formation et la Direction des travaux publics de la wilaya, celle-ci et les différents organes de la presse écrite et l’organisation des portes ouvertes afin de faire connaître le mode d’inscription, les branches et les spécialités enseignées dans ce centre et, éventuellement, donner une autre chance aux jeunes d’opter pour une formation professionnelle d’avenir. En outre, la direction a ciblé la formation des citoyens dont les femmes, surtout dans les localités lointaines des centres de formation professionnelle. Au sujet des inscriptions, elles sont ouvertes jusqu’au 20 de ce mois. Il a été constaté un engouement des femmes au foyer à la formation. Ainsi, il a été ouvert trois sections détachées dans le centre culturel islamique de Aïn-Témouchent et dans les communes de Chentouf et Terga, en plus des autres femmes des centres pénitentiaires. Toutes ces femmes suivront des formations dans l’une des spécialités : coiffure, couture, informatique, perlage, patisserie traditionnelle et esthétique. En matière d’encouragement à la femme au foyer, la direction a organisé la semaine dernière une cérémonie festive pour la remise des diplômes aux femmes ayant achevé avec succès leur formation en pâtisserie à laquelle ont assisté des personnalités des différents partenaires économique et social. Pour la formation en régime résidentiel, toutes les places pédagogiques sont presque totalement acquises. Concernant le régime d’apprentissage, il demeure très sollicité par les jeunes et leurs parents. Leur nombre a atteint au total 400 apprentis (y compris les nouveaux stagiaires). S. B. été tuées et 126 autres, dont plusieurs gravement atteintes, ont été transportées à la hâte dans les hôpitaux. Les six chahids algériens sont : Daoui Larbi 29 ans de Aïn-Sefra, Ameur Tabjadit 26 ans de Tifna (G.Kabylie), Mouhoub Illoul 20 ans d’Amizour (Béjaïa), Tahar Madjène 26 ans de Chréa (Kabylie), Abdallah Bacha 25 ans de Tazmalt (Kabylie), Abdelkader Draris 31 ans de Nédroma. M. Kupferstein, qui a séjourné dans ces régions à la fin du mois d’août 2012, a recueilli toutes les informations nécessaires des familles des défunts, frères, cousins et les militants PPA d’alors, et s’est rendu sur les tombes des chouhada. Cette histoire est quasiment inconnue en France comme en Algérie. «Le film docu- mentaire réalisé sur ce véritable carnage, a indiqué dernièrement le cinéaste, a été projeté à travers plusieurs villes en France, notamment, à Besançon, Paris 14e, Paris 15e et au Centre culturel algérien comme nous espérons sa diffusion également sur les TV algériennes. Cette histoire est quasiment inconnue. Pratiquement, personne n’est au courant de son existence. Comme si une page d’histoire avait été déchirée et mise à la poubelle, en France comme en Algérie. Ce film est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie. Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment «ce mensonge d’Etat a si bien fonctionné. Avant que les derniers témoins ne disparaissent, il est temps que l’histoire de ce massacre sorte de l’oubli», a encore indiqué le réalisateur. Espérons que de notre côté, ce film historique de 90 mn sera présenté au public algérien à l’occasion des festivités marquant les fêtes nationales. Ce que demandent leurs familles aussi, c’est le statut de chahid et la reconnaissance de l’Etat en leur offrant le mérite, la baptisation d’édifices en leur nom, car ce sont des martyrs de la nation… algérienne, morts le drapeau algérien à la main. B. Henine Engouement des femmes au foyer pour la formation traditionnelle Moussa Chtatha RENTRÉE PROFESSIONNELLE DE FÉVRIER 2016 À AÏN TÉMOUCHENT Dans le but d'assurer une meilleure rentrée professionnelle dans sa deuxième session de février 2016, les responsables des différents centres de formation et d'enseignement professionnels ont mené une campagne de sensibilisation et d’information au profit des jeunes appelés à intégrer les CFPA pour leur expliquer les spécialités dispensées, les voies et les régimes dans les centres de la wilaya de Aïn-Témouchent. C'est en substance ce qu'a déclaré jeudi dernier, au CFPA Ayad-Benaouda de AïnTémouchent Mme Cherief, inspectrice au ministère de tutelle à l’issue de sa mission de supervision à travers la wilaya. En effet, le directeur de ce CFPA , M. Belhadj, espère l’inscription de 1.000 stagiaires, tous modes de formations confondus, et déclare qu’il a été accordé une grande importance à l’information par tous les supports médiatiques : émissions radiodiffusées «Les balles du 14 juillet 1953» COMMÉMORATION DE LA JOURNÉE DU CHAHID À AÏN-SEFRA A l’occasion de la journée du Chahid relative au 18 février, l’association culturelle «‹Safia Kettou» a, en étroite collaboration avec l’APC de Aïn-Sefra, présenté et débattu le film documentaire historique «Les balles du 14 juillet 1953» réalisé par le cinéaste Daniel Kupferstein sur les chouhada tués rappelons-le, par balle à la place de la Nation à Paris, lors de la célébration de la fête du 14 juillet 1953. C’est un film historique qui vient d’être réalisé donc, par ce cinéaste français, qui a séjourné en Algérie et en France là où les faits se sont déroulés, il a rencontré les familles des 6 martyrs algériens, il a recueilli les témoignages des familles et des proches des disparus et des blessés lors de ces émeutes, des historiens, des archives etc. Ce jour-là, un drame terrible, un vrai carnage, au moment où Paris célébrait la fête nationale dans une saine ambiance populaire et dans la joie traditionnelle, de sanglantes échauffourées se sont produites place de la Nation. 2 000 Nord-Africains défilant devant l’état-major communiste à la place de la Nation déclenchent une échauffourée. Pour se dégager, le service d’ordre a fait usage de ses armes. Sinistre bilan : sept personnes (six Algériens et un Français) ont Le Soir d’Algérie SIDI-BEL-ABBÈS Incendie important dans un immeuble Dans la journée de jeudi dernier, un important incendie s’est déclaré au niveau de la niche renfermant les compteurs électriques d’un bâtiment sis les 140 logements avant de se propager vers les appartements. Aussitôt l’alerte donnée, la Protection civile a déployé 42 agents comme moyen humain, 3 camions et 3 ambulances. Les sapeurspompiers ont fait évacuer les personnes avec des chaînes mécaniques par les balcons. Six personnes asphyxiées par la fumée ont été secourues avant leur évacuation vers les UMC du CHU. Aucun décès n’a été enregistré. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de cet incendie qui aurait pu être fatal pour les locataires pour les personnes impotentes. A. M. Accident mortel sur la RN95 Un autre drame de la route a, dans la journée de jeudi dernier, endeuillé une famille lorsqu’un véhicule léger du genre Volkswagen a dérapé avant de heurter un arbre sur la RN95 reliant Sidi-Bel-Abbès à Tessala. L’on déplore un mort sur le coup et un blessé grave qui a été évacué vers les UMC de Sidi-Bel-Abbès. A. M. RELIZANE Une voiture récupérée quelques heures après avoir été volée Selon un communiqué rendu public par le chargé de la cellule de communication près de la Sûreté de wilaya de Relizane, les éléments de la deuxième Sûreté urbaine relevant de la Sûreté de wilaya sont parvenus, à récuperer une voiture volée, quelques heures après. Les faits remontent à jeudi dernier, lorsqu’une plainte a été déposée par le propriétaire de la voiture faisant l’objet de vol, avec ses papiers, stationnée au quartier deTob,sis au chef-lieu de Relizane. C’est à la suite des investigations entamées par les éléments de ladite Sûreté urbaine que l’auteur du vol de la voiture a pu être arrêté, ajoute ledit communiqué. Ce dernier n’a pas tardé à dénoncer ses deux acolytes qui sont en fuite. Présenté devant le procureur de la République, il a été placé en détention préventive pour association de malfaiteurs et vol de voiture. A. Rahmane Faits divers Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGe 10 Un imam surpris en train de copier dans un examen QUI A DIT QUE TRICHER ÉTAIT UN PÉCHÉ ? Eh oui ! Quand l’imam passe à la tricherie, pourquoi faut-il s’offusquer de tous les préceptes qu’il enseigne si fidèlement à ses fidèles et qui pèsent si lourds sur lui. L’imam malhonnête, étudiant en lettres arabes à l’université de Mostaganem, s’était bien préparé pour tricher afin de bien étoffer son cursus universitaire avec à la clef le master. Il s’est fait épingler la semaine dernière par un de ses professeurs en flagrant délit en train de farfouiller des petites copies bien préparées pour le copiage avant que le professeur ne l’exhorte à interrompre le devoir et le fait sortir de la classe. La preuve de son indélicatesse était incontestable car le professeur a décortiqué une à une les copies trouvées chez lui se rapportant aux cours de cet examen. Le tricheur malheureux sera présenté devant le conseil de discipline sur la base du rapport du professeur afin qu’il soit statué sur son sort. Il est fait également état que l’imam n’a pas trouvé mieux que de proférer des menaces de représailles contre le professeur au lieu de reconnaître ses torts. L’identité de cet imam n’a pas été dévoilée en vue de ne pas ternir son image de marque mais on sait qu’il officie dans une des mosquées de la ville de Mostaganem. A. B. bourg. Cette fois-ci, les choses sont montées d'un cran et voir deux jeunes s’échanger des vulgarités puis, les nerfs à vif, ils en sont arrivés aux mains en utilisant des armes blanches. Cette rixe n'a pas empêché les autres membres des deux familles à se mettre de la partie en usant de différentes armes blanches, de gourdins, de barres de fer et de cou- teaux, faisant plusieurs blessés dans les deux camps. Les mêmes sources ajoutent que l'intervention rapide des éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale a réussi à séparer les antagonistes et éviter le pire. Entre-temp, certains jeunes supposés être à l'origine de cette bagarre, sont interpellés Moussa Chtatha fonctionnaire, le dénommé B.A, 42 ans, marié, père de famille nombreuse. La victime, gravement blessée à l’abdomen, a été évacuée aux urgences de l’hôpital, où elle est toujours en réanimation, après l’ablation d’un rein et de la rate. A ce jour, son état demeure critique et le grave handicap qui lui a été causé hypothétiquerait sérieusement ses chances de survie. D’autres sources nous ont affirmé qu’il a été procédé à l’examen des six caméras de surveillance de la mairie, en vue de déterminer précisément les conditions de l’agression criminelle . Une manifestation symbolique des 200 travailleurs de la mairie a eu lieu récemment, en vue de dénoncer l’insécurité dans cette administration qui prévaut et demander le renforcement des moyens de sécurité et de protection des fonctionnaires de la mairie. Selon nos sources, d’autres tentatives d’agressions, insultes et diffamations envers ces fonctionnaires ont été signalées. Houari Larbi route. Les services de police de Guelma évoquent un bilan très positif la police s'est finalement dotée d'un processus de prévention, qui lui permet d'intervenir à temps, affirme notre source, précisant que des drames ont pu être évités. «On ne peut pas être dans chaque quartier, devant chaque maison, c'est plus efficace de faire appel à la responsabilité collective pour signaler des personnes et des agissements suspects, mais aussi pour signaler des accidents de la route ou des tentatives d'agressions», nous déclare un officier de police, en se félicitant de l'autre aspect positif, de ce dispositif, «la mobilisation citoyenne pour la sécurité, la ligne verte vient donc s’insérer dans ce programme d'action dans lequel nous sommes tous partie prenante», soulignera-t-il. Et de poursuivre que protéger les citoyens en difficulté, c’est leur donner les moyens d’appeler à l’aide. Noureddine Guergour Plusieurs blessés dans une rixe entre membres d’une même famille OUM-EL-BOUAGHI Plusieurs blessés et des interpellations dans une mêlée générale entre des jeunes d’une même famille. Selon des sources parvenues à notre journal, nous avons appris que des membres d'une même tribu se sont affrontés en cette fin de semaine. Selon les sources, les causes qui ont poussé des jeunes d'une mechta de la commune de Aïn Babouche, une localité à une dizaine de kilomètres au nord du chef- lieu de wilaya, ne seraient autre qu'une parcelle de terrain, un litige ancien de quelques années et qui revient à chaque fois enflammer les relations entre les habitants de ce Un forcené, repris de justice, poignarde un fonctionnaire de la mairie CHERCHELL (TIPASA) Nous avons appris récemment auprès de la cellule de communication de la police de Tipasa, qui a rendu public un communiqué, qu’il a été procédé à l’arrestation d’un forcené, repris de justice, qui a agressé un fonctionnaire de la mairie de Cherchell dans l’exercice de ses fonctions. La cellule de communication de la police de Tipasa, qui a rendu publique cette information , précise que ce forcené qui avait voulu, en compagnie d’un de ses amis et d’une parente, jouer d’héroïsme et forcer l’accès du bureau du maire, a été arrêté par un fonctionnaire chargé de la sécurité, en voulant accéder de force au bureau du maire de la ville. Selon d’autres sources, le forcené, un repris de justice, le dénommé DJ.S, demeurant dans une agglomération rurale hors de Cherchell, s’était présenté armé d’un couteau de boucher et a lardé de plusieurs coups de couteau le 1 457 signalements téléphoniques au mois de janvier POLICE DE GUELMA Le Numéro Vert 15 48, mis en place par les services de police continue à bien fonctionner et à porter ses fruits. Il a permis d'enregistrer à Guelma 986 appels au mois de janvier de l'année en cours. A cela, s'ajoutent 471 appels sur le numéro 17, spécifique aux urgences de secours. Depuis son lancement, cette mesure semble s'avérer plutôt efficace. Les centres d'appels instaurés par la police de Guelma ont, donc, enregistré au total 1 457 signalements téléphoniques en janvier 2016. Selon le communiqué rendu public cette semaine par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, ces appels concernent essentiellement les secours, les dénonciations de suspects et les signalements d'accidents de la TIARET 2 morts et 3 blessés dans un accident de la route Un tragique accident de la circulation a eu lieu mercredi dernier vers 19h30mn, au niveau de la RN40 reliant Mahdia et Hammadia dans la wilaya de Tiaret faisant deux morts et pas moins de trois blessés, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Le drame est survenu lorsqu'en voulant éviter un véhicule de marque Renault 4 roulant en sens inverse, le conducteur d'une Mercedes est allé percuter de plein fouet un pylône électrique. Deux jeunes âgés de 21 et 24 ans y ont péri sur le coup alors que trois autres personnes ont été évacuées aux UMC de l’hôpital Mohamed -Boudiaf de Mahdia. Pour rappel, depuis le 1er janvier dernier, les services de la Protection civile ont enregistré 94 accidents sur les routes de la wilaya de Tiaret faisant 4 morts et 113 blessés. Mourad B. MOSTAGANEM Le corps d’une femme découvert sur la plage de Aïn Brahim Une macabre découverte a été faite ce jeudi matin sur la plage de Aïn Brahim, relevant de la commune balnéaire de Sidi Lakhdar. Des promeneurs sur cette plage ont alerté les secours après avoir découvert le corps d’une femme, âgée probablement entre 20 et 30 ans. L’autopsie devra déterminer la cause de la mort. De plus, d’après les services de sécurité, aucune disparition n’a été signalée ces derniers jours. Le cadavre a été transporté au service de la médecine légale à l’EPH de Sidi Ali tandis que la gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider ce drame. A. B. Enquête-Témoignages Soirmagazine Animé par Naïma Yachir Numéro 213 [email protected] ÉCLAIRAGE «Le chocolat, c'est bon, consommé avec modération» Dans sa contribution, Dr Zerouala, convaincu que nul ne peut résister au goût exquis du chocolat, en vante les vertus mais nous conseille surtout de choisir le bon et d'en consommer avec modération. Il cite à cet effet les désagréments qu'il peut causer à l'organisme si l'on dépasse la «dose prescrite». ............. VOYAGE CULINAIRE La bouicha, une douceur revigorante Nous allons faire une virée dans l’est de l’Algérie pour y découvrir une des plus vieilles recettes de notre patrimoine gastronomique, si riche et si varié, qui nous vient tout droit de la région de Jijel, cette ville côtière qui regorge de mets plus savoureux les uns que les autres. ............. C’EST MA VIE Lire en page 12 La déception au bout du chemin Enfin, Mohamed a dit oui ! A 48 ans, il a balayé sa vie de célibataire. Il chargera sa chère maman de lui trouver une future épouse. Une fille de bonne famille, la trentaine, instruite, n’ayant jamais fait de vagues qui rendra heureux son époux. Mohamed savourera les délices des fiançailles, mais.... Lire en page 13 Le chocolat, on n’y résiste pas, mais on exige le meilleur ! Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE Pendant longtemps, les Algériens ont dû se contenter d’un chocolat produit localement. Des tablettes industrielles, pas trop folichonnes. Un emballage médiocre et un arrièregoût bizarre. Pas de quoi flatter les palais délicats. Avec l’avènement de l’économie de marché, nos étals se sont retrouvés subitement garnis de coffrets de chocolat «made in». Tablette, coffret, figurine, boîte, pot… Les labels de chocolats connus mondialement ont inondé nos supérettes nous faisant succomber à l’un des Sept péchés capitaux : la gourmandise ! Côte d’Or, Lindt, Ferrero Rocher, Leonidas, Milka… De quoi nous donner le vertige et affoler nos papilles ! Karima, 39 ans «Je n’aime que le chocolat noir à 70% de cacao. Il est meilleur pour la santé, à condition de ne pas trop en abuser bien sûr. Et comme mes enfants le trouvent trop amer à leur goût, je n’ai pas la mauvaise surprise de me le voir rafler ! La tablette est toujours là à m’attendre au frigo ! Eux préfèrent le chocolat au lait, aux noisettes, aux amandes et surtout toutes les dernières nouveautés qu’ils voient dans les pubs à la TV, comme Oreo par exemple. Il faut dire que nous avons actuellement l’embarras du choix. Fini l’époque où on ne trouvait que deux ou trois marques locales. Mais attention, tous les chocolats ne sont pas bons. Les imitations sont très courantes. Il suffit de faire un tour au marché pour s’en rendre compte. Et si on n’est pas vigilant, on se retrouve à débourser pour du chocolat au goût ATTITUDES de savon, gras et trop sucré, présenté dans un emballage d’un grand cru pour semer la confusion chez le consommateur.» Habiba, 41 ans «J’adore le chocolat comme la plupart des habitants de cette planète. Dans le temps, comme on ne trouvait pas de produits de label supérieur en Algérie, je profitais de mes voyages à l’étranger pour remplir mes valises et me faire un bon stock. A présent, on a largement le choix dans les supérettes et certains commerces. Des franchises de chocolat comme la marque suisse Lindt ont carrément investi le créneau. L’affluence des clients dans ce genre d’enseignes prouve que les Algériens aiment le chocolat raffiné aussi bien pour leur propre consommation que pour offrir. Personnellement, je n’ai pas d’heure pour croquer du chocolat. Il y a toujours une tablette au fond de mon sac. Et le soir, devant la TV, je craque vraiment pour cette douceur. Ma seule exigence, c’est qu’elle soit de bonne qualité. Je n’achète jamais de chocolat bas de gamme. Même pour la préparation de desserts faits maison (mousse, gâteaux…) je choisis des tablettes raffinées qui donnent à mes préparations un goût unique.» Sarah, 28 ans «Dès que je me sens angoissée, fatiguée ou démoralisée, je vais dans ma planque secrète (sous ma pile de fringues) chercher mon trésor : mon coffret de Ferrero Rocher. Aussitôt «JE SUIS UN INCONDITIONNEL DE CE PÉCHÉ MIGNON. J’AI RÉCEMMENT DÉCOUVERT LE CHOCOLAT NOIR AU PIMENT ET J’AI BIEN AIMÉ. POUR MON CAFÉ QUI SUIT LE REPAS DE MIDI ET CELUI DU SOIR, LE RITUEL DEMEURE IMMUABLE : UN PETIT CARRÉ DE CHOCOLAT NOIR QUE JE SAVOURE AVEC PLAISIR. POUR MOI, C’EST UN MOMENT SACRÉ !» Par Naïma Yachir [email protected] Soumission Elle avait hâte de le retrouver. Elle s’est vêtue de la tenue qu’elle avait achetée la veille et mis ses belles chaussures discrètement chipées à sa sœur. Ce jour-là, elle a quitté la fac au début et couru vers la station de métro. Elle priait Dieu d’arriver avant lui. Mais il était déjà là. Elle tremblait à l’idée de subir un énième esclandre. Mais elle souriait. Lui était prêt à l’attaque. - Ça fait dix minutes que j’attends, tu sais que je déteste que l’on me fasse attendre. 11 Par Soraya Naili Noir, bla nc , au lait, aux a mandes, a ux noisettes, a u pra line, a u cara mel… les A lgériens adorent le chocolat. Ils le consomment sous toutes ses formes et à tous les insta nts de la journée… et de la nuit. Tab lette, confiserie, crème à ta rtiner, gâ teaux, dessert… Le goût chocola t leur donne l’eau à la bouche. Et ils sont prêts à payer cher pour cette irrésistible gourmandise, pourvu q ue le produit soit de bonne qualité. Photos : DR Le Soir d’Algérie - J’ai fait tout mon possible, mais le Cous a mis du retard. - Je n’ai pas besoin de tes explications. C’est la dernière fois que je poireaute comme un idiot. Elle ne dit pas un mot, rougit comme une pivoine, baisse la tête et s’engouffre dans le métro. Ils s’assoient, muets comme des carpes. Elle tente de détendre l’atmosphère en lui demandant comment s’est passée sa journée. Il ne répond pas. Il a les yeux collés à son téléphone. Elle prend son air le plus doux et lui dit : - Aujourd’hui, l’examen c’était du gâteau. - C’est pour cela que tu as traîné oubliant que je t’attendais comme un abruti en faisant les cent pas sur le quai. - Mais… - Il n’y a pas de mais. Tu sais que j’ai horreur de ça. - D’accord, pardonne-moi, ça ne se reproduira plus. - Je t’avertis, il faut que tu saches dès maintenant que lorsque je dis une chose je veux que tu l’exécutes. Elle est dans ses petits souliers, se confond en excuses. Lui, bombe le torse comme un coq. - Et puis, cette fac, je commence à en avoir ras-le-bol. Si ça continue comme ça, tu arrêtes. De toutes les manières, après le mariage il n’est pas question que tu travailles. dans ma bouche, je fonds de plaisir. Une sensation de bien- être m’envahit immédiatement. Je suis droguée au chocolat. C’est ma friandise antistress et anti-morosité. Je ne sais pas pourquoi mais l’envie d’en manger m’assaille surtout en fin de journée. Aussitôt sur ma langue, je sens un bien-être indescriptible se diffuser dans mon corps. Mes tensions s’apaisent et ma fatigue s’estompe, comme par magie. Ce luxe a un prix, surtout lorsqu’on n’aime que les marques d’importation. Une partie de mon salaire est engloutie par l’achat de ma friandise préférée. L’avantage c’est que mon fiancé n’a pas de souci d’idée de cadeau. Il connaît ma grande faiblesse pour cette friandise et me gâte en m’en offrant souvent !» Faudil, 57 ans «Je suis un inconditionnel de ce péché mignon. J’ai récemment découvert le chocolat noir au piment et j’ai bien aimé. A mon âge, on ne doit pas abuser de ce genre de gourmandise. Alors je me retiens. Mais pour mon café qui suit le repas de midi et celui du soir, le rituel demeure immuable : un petit carré de chocolat noir que je savoure avec plaisir. Pour moi c’est un moment sacré. Un ou deux chocolats par jour, ça fait du bien au moral !» Le chocolat, un concentré de douceurs qui excite les papilles et met du rose au moral. Blanc ou noir, en tablette ou en mignardises, les Algériens en consomment énormément, sans jamais culpabiliser… Sauf lorsque l’aiguille de leur balance accuse quelques kilos de trop ! n Elle blêmit et aucun son ne sort de sa bouche. Et comme pour la provoquer, furieux, il revient à la charge. - Tu ne dis rien. Dès que je parle d’arrêter les études qui ne te serviront à rien, c’est la fin du monde. Elle murmure, le supplie. - Ne te mets pas dans tous ces états. Les gens nous regardent. Il prend la mouche et lui lance. - Je m’en moque, tu es ma fiancée, qu’ils s’occupent de leurs affaires. - Entendu, je ferai ce que tu me demandes, calme-toi. - Je me calme. Tu me prends pour un fou ? - Non, non, je retire ce que j’ai dit. Il la fixe des yeux, fustige du regard les passagers puis lui ordonne de se lever. - On descend à la prochaine station. n Le Soir d’Algérie Soirmagazine Dans sa contribution, Dr Zerouala, convaincu que nul ne peut résister au goût exquis du chocolat, en vante les vertus mais nous conseille surtout de choisir le bon et d'en consommer avec modération. Il cite à cet effet les désagréments qu'il peut causer à l'organisme si l'on dépasse la «dose prescrite». Eclairage Quelles sont les vertus du chocolat ? Sa consommation se fait sous plusieurs formes : en tablettes, en boisson, en bouchées… Il peut se mélanger aux fruits secs. Il doit être conservé autour de 20 °C et stocké autour de 16°. C’est un bon stimulant. Il contient particulièrement du magnésium, un bon défatigant, du fer, un antianémique, des vitamines A, B12, D, E et d’autres substances «Le chocolat, c'est bon, consommé avec modération» n’est pas due au chocolat mais aux protéines associées que peut contenir le chocolat au lait par exemple. Une remarque doit figurer dans ce modeste éclairage : ne pas donner de chocolat aux animaux de compagnie. Son ingestion peut causer la mort de l’animal qui ne peut éliminer certaines substances contenues dans le chocolat. Photos : DR Lequel choisir ? intéressantes pour la santé. Il réduirait la tension sanguine et le risque d’infarctus, stopperait la diarrhée et serait bon pour la toux… Qu’en pensent les nutritionnistes ? Il peut entraîner une dépendance (addiction) et une obésité si la consommation n’est pas contrôlée. Le chocolat n’aurait aucune incidence sur l’élévation du mauvais cholestérol (LDL) en dépit de la présence d’un acide gras saturé (l’acide stéarique). Il semble que la présence de plomb dans le chocolat, lorsqu’il est consommé d’une façon abusive, peut entraîner une intoxication au plomb. La préoccupation des nutritionnistes est le pouvoir calorique du chocolat. 100 grammes de chocolat apportent 500 kilocalories d’énergie. En sachant qu’une femme a besoin quotidiennement de 1800 kilocalories si elle est active et de poids normal, et qu’un homme dans les mêmes conditions a besoin de 2 200 kilocalories, le calcul est vite fait ! 100 grammes apportent pratiquement le quart des besoins journaliers d’un individu. Une consommation exagérée aboutit à l’obésité. L’acné n’est pas dû au cacao proprement dit mais au sucre que contient le chocolat. L’allergie aussi En résumé, le vrai chocolat est le chocolat noir. Il doit contenir plus de 30% de cacao solide. Celui-ci se présente à la consommation sous forme de fines particules non décelables par la bouche. Il y a le chocolat au lait qui doit contenir environ 25% de cacao. Le chocolat blanc ne contient pas de cacao mais du beurre de cacao. Celui-ci est une matière grasse végétale issue de la pression des fèves de cacao. Les chocolats au lait et blanc contiennent nettement plus de sucre que le chocolat noir. Evidemment les fabricants rajoutent des ingrédients selon le goût qu’ils veulent donner au chocolat. Qu’est-ce que le chocolat crunch ? Crunch veut dire croquant. Il est composé principalement de chocolat au lait et de riz soufflé. Des multinationales relativement peu nombreuses et cotées sur le marché international défendent leurs marques en tentant de respecter rigoureusement les normes de fabrication pour ne pas perdre leur label. Ces normes se fondent principalement sur la concentration des produits qui entrent dans la composition du chocolat. Produit voué au plaisir gustatif et doué de vertus sanitaires, il doit être consommé avec modération. nable comme celui qui n’est pas diabétique, car le chocolat protège les artères et est donc bénéfique pour le cœur et le cerveau. Qu’en est-il du chocolat vendu dans notre pays ? Il y a le local et celui qui est importé. En faisant ma petite enquête autour de moi, les personnes interrogées font la moue quand il s’agit du produit local. Les fabricants locaux que nous devons encourager s’ils respectent les normes doivent impérativement faire figurer la composition du produit dans tous ses détails (pourcentage de cacao, beurre de cacao, pâte de cacao, sucre, ingrédients surajoutés, conservateur, aromates) et sa valeur énergétique, seuls moyens d’imposer leur produit à l’intérieur et à l’exportation. Quant au chocolat importé, et en dehors des grandes marques qui sont d’ailleurs onéreuses pour les petites et moyennes bourses, on assiste à une tricherie qui se manifeste de la façon suivante : la composition sur l’emballage est floue. Elle est rédigée en langue arabe et… en anglais. Sans mensonge, le français qui est dans notre tradition est absent sur cet emballage. La concentration du cacao est absente. On signale tout au plus sa présence. Le sucre est abondant. Le prix attractif rend compte de la basse qualité du produit. Nous, consommateurs, devons être vigilants. En conclusion, le chocolat est synonyme de plaisir et de vertus, mais sa consommation doit être mesurée. n Le diabétique peut-il consommer du chocolat ? La bouicha, une douceur revigorante Par H. Belkadi Cette semaine, nous allons faire une virée dans l’est de l’Algérie pour y découvrir une des plus vieilles recettes de notre patrimoine gastronomique si riche et si varié qui nous v ient to ut droit de la région de Jijel, cette ville côtière qui regorge de mets plus savoureux les uns que les autres. 12 PAR LE D r ZEROUALA MOHAMMED-TAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE Un petit historique s’impose lorsque nous évoquons cette douceur. D’où vient-elle ? Son origine est l’Amérique du Sud et centrale. On parle d’une origine mésoaméricaine. Sa culture existe depuis trois mille ans. Avant de traverser l’océan vers le seizième (XVIe) siècle de notre ère, ce produit du cacao consommé au Mexique et au Pérou était enveloppé de vertus mystiques et magiques. Après l’Espagne où il est ramené par les colons espagnols conquérants de l’Amérique, le chocolat s’installe en France grâce aux juifs sépharades (juifs d’Afrique du Nord installés en Andalousie) expulsés en même temps que les musulmans en 1492. En ces temps-là, le chocolat était servi comme boisson avec des ingrédients divers. Il faut attendre le XIXe siècle pour que la culture du cacao s’installe en Afrique. Le chocolat est un produit issu de la fève d’un arbre appelé cacaoyer. Après différentes transformations, de la torréfaction jusqu’à la fabrication, on distingue le chocolat noir qui ne contient en général que du cacao et du sucre, et le chocolat au lait obtenu en ajoutant du lait. Le chocolat blanc n’est pas composé de cacao, mais de beurre de cacao additionné de sucre, de lait et d’arômes divers. Evidemment, la règle fait deux lignes, les exceptions quatre pages : les producteurs de chocolat prennent une certaine liberté dans les mélanges selon les goûts de leurs clients et les lois du marché. Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE C’est sûrement l’un des plats traditionnels les plus populaires de l’antique Igilgili, cette ville ancestrale de l’Est algérien qui a fait sa renommée gastronomique durant des décennies entières. La bouicha, car c’est de ce mets qu’il s’agit, proviendrait, selon certaines sources non vérifiées, de la fière Albion qui aurait introduit la recette en Algérie il y a de cela plusieurs siècles pour gaver l’estomac des esclaves qui devaient accomplir les travaux les plus pénibles. C’est ainsi que ce plat est devenu le plus prisé dans les foyers jijeliens depuis la nuit des temps et cette recette s’est perpétuée à travers les générations en restant intacte, n’ayant subi aucune transformation, et ce, grâce aux Jijéliennes qui ont fait un travail gigantesque tout au long de leur vie à travers les multiples générations pour que cette recette emblématique ne soit pas touchée et transformée par le modernisme et l’évolution Certes il y a maintenant du chocolat édulcoré pour diabétiques, sans sucre ajouté, mais le diabétique peut consommer du chocolat noir en quantité raison- que l’art gustatif a subis au fil du temps. Car il faut savoir que les gens de la région savent se montrer très jaloux et terriblement conservateurs quand il s’agit de leur patrimoine culinaire et ne permettent à personne d’apporter des modifications ou des améliorations, quelles qu’elles soient, aux recettes traditionnelles du terroir. Les femmes de la région sont tellement fières de leurs traditions et coutumes qu’elles restent fidèles aux recettes originelles et brandissent très haut le flambeau pour le transmettre à leur progéniture à qui elles ont inculqué les règles familiales concernant le respect des traditions. C’est le cas de la bouicha, cette recette ancestrale qui a su garder toute son authenticité, son originalité et toute sa fraîcheur bien que datant de plus d’un siècle, et que les autochtones de la région on su préserver de toute attaque. Les matins de fêtes, la bouicha est consommée froide au petit-déjeuner par les grands et les petits, garantissant ainsi une bonne journée de travail fructueux. La recette : Ingrédients : - 1 kg de grosse semoule, 1 kg de dattes séchées, ½ l d’huile d’olive, 1/2 l d’eau, 1 bonne pincée de sel Prépar ation : Dans un grand plat creux en bois (sahfa ou gasaâ), verser la semoule, ajouter le sel puis les dattes dénoyautées et coupées en deux ou plus dans le sens de la longueur. Ajouter l’huile d’olive et bien mélanger le tout avec les mains pour la faire imprégner aux dattes et à la semoule. Asperger d’eau et mélanger le tout. Laisser macérer jusqu’à ce que la semoule gonfle et soit bien tendre. Remplir alors aux 2/3 un récipient en fer à couvercle et cuire au bainmarie pendant 7 à 8h. Il est important de ne pas remplir complètement le récipient à cause de la pression et du temps de cuisson. Lorsque le mélange forme une pâte homogène, laisser refroidir et servir froid ou tiède au petit-déjeuner ou au goûter, accompagné de café ou de thé bien chaud. n C’est ma vie Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 13 Enfin, Mohamed a dit oui ! A 48 ans, il a balayé sa vie de célibataire. Il chargera sa chère maman de lui trouver une future épouse. Une fille de bonne famille, la trentaine, instruite, n’ayant jamais fait de vagues, et qui serait tout indiquée pour rendre heureux son époux. Mohamed savourera les délices des fiançailles. Mais… es sorties en couple, des dîners dans des restaurants gastronomiques, il faut dire que Mohamed aime la bonne chair, possède un goût raffiné de la cuisine et aime la faire partager à son alter ego. Il ne lésine jamais sur les dépenses, pourvu qu’il soit repu. Elle est fière et heureuse de se pavaner avec lui, un homme qui ne compte pas ses sous pour faire plaisir à sa dulcinée. Il avoue que Salima ne lui déplaît guère, et qu’en fin de compte, sa mère a fait le bon choix. Ça y est, il n’hésitera plus. Il a trouvé chaussure à son pied. Il fixe sans trop tarder la date du mariage. Tout excité et débordant de joie, notre couple peaufine les derniers préparatifs avant le jour J. Fatigué d’une journée interminable de lèche-vitrine, Mohamed invite Salima à dîner chez lui. C’est dans la cuisine qu’il la conduit. «Ici, c’est mon royaume. J’adore les plats bien mitonnés de ma chère maman. Et je souhaite que l’élue de mon cœur prenne la relève. Ma mère se fait vieille, elle a droit à un repos bien mérité.» Salima, visiblement gênée, fait mine de n’avoir rien entendu, change vite de sujet et prétexte une migraine. Mohamed tout attentionné lui suggère d’aller se reposer au salon. «Et dire que j’allais te proposer de nous mijoter quelque chose : histoire de tester tes connaissances culinaires», lance-t-il en riant. Entre-temps, Mohamed cassera quelques œufs et fera une omelette aux oignons, qu’il garnira de persil D A A nos haché. L’élue de son cœur n’en croit pas ses oreilles. «Cela veut dire que je vais passer toute ma vie en face des fourneaux pour satisfaire sa panse. Mais il délire !» pense-t-elle. Le repas fut vite avalé et Salima, cachant mal sa révolte, ne fera aucun commentaire. Mohamed l’accompagnera chez elle, et tout au long du trajet il ne cessera de lui répéter combien il aime la table bien garnie et rêve des festins que sa bien-aimée lui préparera. Elle, agacée, ne relève même pas. «Mais ce n’est pas vrai, il ne pense qu’à manger !» Ils se quittent en se donnant rendez-vous pour le surlendemain. Il l’appellera au téléphone, histoire de vérifier ses propos, et sa première question fut : - Au fait, que feras-tu au déjeuner aujourd’hui ? - Rien de spécial, je vais envoyer mon jeune frère nous chercher un poulet rôti. - Tu préfères les repas de gargote à un plat fait maison ? - Disons que ça va plus vite, et surtout il n’y a pas de cassement de tête. Chez nous, ça se passe comme ça, si ce n’est pas la volaille ce sont les sandwichs. - Il vous arrive quand même de cuisiner. - Rarement, pour ne pas dire jamais. C’est ma mère qui s’occupe de cela. Et puis de toi à moi, je déteste faire à manger. Je trouve que c’est une perte de temps. Et puis, je crois que j’ai de la chance de tomber sur un homme qui le fera à ma place ! Mohamed, ahuri, raccroche. Il se dirige droit vers sa mère. «Tu savais que Salima ne savait pas cuisiner ; pire, elle déteste ça !?» La maman voyant son fils tout retourné le calme : «Mais Mohamed ce n’est pas la fin du monde, beaucoup de femmes, avant leur mariage, ne s’intéressent pas à la cuisine, surtout celles qui ont fait des études universitaires. Elles n’ont pas le temps, et en général ce sont leurs mamans qui «LA CUISINE, C’EST MON ROYAUME. J’ADORE LES PLATS BIEN MITONNÉS DE MA CHÈRE MAMAN. ET JE SOUHAITE QUE L’ÉLUE DE MON CŒUR PRENNE LA RELÈVE. MA MÈRE SE FAIT VIEILLE, ELLE A DROIT À UN REPOS BIEN MÉRITÉ.» SALIMA, VISIBLEMENT GÊNÉE, FAIT MINE DE N’AVOIR RIEN ENTENDU, CHANGE VITE DE SUJET ET PRÉTEXTE UNE MIGRAINE. MOHAMED TOUT ATTENTIONNÉ LUI SUGGÈRE D’ALLER SE REPOSER AU SALON. s’occupent de ça. Mais tu verras, quand Salima sera chez elle, elle se fera un plaisir de préparer les repas de son époux.» Mohamed, rasséréné, va dans sa chambre, et comme pour s’en Par Naïma Yachir convaincre, chasse les mauvaises idées de sa tête. «Après tout, ce n’est pas la fin du monde. Ma mère a raison. Elle prendra goût à la cuisine une fois mariée. Et puis quand bien même elle ne s’y mettra pas, je le ferai à sa place. Salima a d’autres qualités. C’est ça le plus important.» Comme prévu, nos tourtereaux se revoient. Salima a l’air contrariée. D’habitude souriante, ce jour-là elle fait la moue. Elle est décidée à le lui dire. A lui avouer qu’elle ne veut plus de ce mariage. Qu’elle n’a pas l’intention de passer sa vie à le servir, qu’il y avait bien mieux à faire dans la vie d’un couple. Et puis, pour qui il se prend, pour un seigneur ? Elle prend son courage à deux mains et lui annonce tout de go : - Tu sais Mohamed, tu es un gentil garçon, mais tu tiens trop à tes bons plats. J’ai bien peur que je ne sois pas la femme idéale pour toi. Je pense que tu aurais mieux fait de choisir une femme qui n’a pas fait d’études, à qui on a appris à être une bonne épouse : jamais rechigner, toujours obéir et satisfaire toutes les exigences du mari.» - En fin de compte j’avais réfléchi, et je me suis dit que tu avais raison, ce n’est pas cela le plus important. Et puis c’est moi qui me chargerai de la popote, j’adore ça. «C’est ça, ils promettent monts et merveilles avant le mariage, après ils mettront la femme sous leurs bottes. Il n’est pas question de me faire avoir.» - Désolée, je ne reviendrai pas sur ma décision. n Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin de faits qui vous ont paru hors du commun, de situations heureuses ou malheureuses, si vous connaissez des personnes qui mènent une vie peu ordinaire, profitez de cet espace que nous vous offrons pour vous exprimer. Partagez-les avec nos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter les rendra, sans nul doute, un peu plus forts pour affronter avec courage la vie. Alors, à vos plumes ! lecteurs Photo : DR La déception au bout du chemin Culture Le Soir d’Algérie LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Idées courtes Par Kader Bakou «Le premier choc pétrolier» a eu lieu dans les années 1970. En 1973, pendant la guerre d’Octobre, les pays arabes membres de l'Opep, réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États «qui soutiennent Israël». Les effets en Occident sont impressionnants. Quelques années plus tard, un chanteur français sort une chanson intitulée Ils ont le pétrole mais c’est tout. «Ils ont le pétrole mais il n'ont que ça. On a le bon vin. On a le bon pain et ceatera. Ils ont le pétrole mais c'est tout. On a les cailloux. On a les bijoux. On a les binious. Ils ont les dollars et c'est bien. On a les man’quins, les grands magasins, le Paradis latin. Ils ont les barils, on a les bidons. Mais pour boire où vont-ils ? Chez Dom Pérignon», écrit l’auteur de cette célébre chanson. Plus loin, il continue sa comparaison : «Ils ont le pétrole pour trente ans, on a du vin blanc, des blés dans les champs pour au moins mille ans. Ils ont le pétrole mais ils n'ont que ça. On a des idées, un gaspy futé, un Martel à Poitiers...» Certainement pour «adoucir» son attaque, ll écrit à la fin : «Cette chanson s'adresse à un brave garçon qu'on appelle Altesse, un ami de pension. Quand ton puits sera sec (...) Plus personne à La Mecque, Viens à la maison, on boira mon vin...» Aujourd’hui, «ils» ont toujours le pétrole qu’ils vendent à bas prix à l’Occident. Le nouveau «choc pétrolier», ironie du sort, frappe certains pays qui avaient participé à l’embargo de 1973. Les idées ? K. B. [email protected] [email protected] L Hindi Zahra enfin à Alger Un événement inédit et exceptionnel aura lieu lundi 29 février à la salle Ibn Zeydoun : la chanteuse berbère marocaine Hindi Zahra se produira pour la première fois en Algérie. Organisé par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l’Office Ryad El Feth, ce concert permettra enfin aux nombreux fans algérois de l’artiste de la découvrir sur scène. Originaire de Khouribga dans le sud du Maroc où elle grandit dans une famille de musiciens, elle est initiée dès son enfance par sa mère et son oncle aux mélodies gnawies et reggae. Elle prend très vite son envol et s’installe en France en 1993 où elle se fait aisément remarquer grâce à une maîtrise polyvalente de différents répertoires nord-africains et occidentaux qu’elle s’évertuera à faire rencontrer dans des univers musicaux souvent atypiques. Chantant en berbère, en anglais, en français et en arabe vernaculaire, Hindi Zahra joue aussi de la guitare et déploie une palette vocale richissime où vibrent tout à la fois des accents du blues américain des années d’or, de la soul onduleuse et du groove berbère rugueux et authentique. Avec sa dégaine dépouillée et son visage austère, elle s’est La pièce théâtrale Taha traduit la souffrance d'un peuple dont la terre a été spoliée CENTRE D’ÉTUDES DIOCÉSAIN LES GLYCINES (5, CHEMIN SLIMANE- HOCINE, ALGER) Samedi 20 février de 15h à 18h : Hommage au poète et écrivain Malek Alloula (1937-2015). PALAIS MUSTAPHA- PACHA (CASBAH) Mercredi 24 février à 14h : Conférence- débat autour du thème «Toponymie des lieux de mémoire et d’histoire» par la Pr Ouerdia Yermeche de l’Ecole normale supérieure de Bouzaréah, directrice du Crasc d’Oran. Le rencontre sera organisée par l’association Les Amis de la Rampe Louni-Arezki, à l’occasion de la journée de La Casbah. ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE BOUZAREAH (ALGER) 14 CONCERT-ÉVÉNEMENT PRÉSENTÉE DURANT LA SEMAINE CULTURELLE DE PALESTINE EN ALGÉRIE a pièce théâtrale intitulée Taha a été présentée au Théâtre national Mahieddine-Bachetarzi dans le cadre de la semaine culturelle de Palestine en Algérie. Mise en scène par Youcef Abouwarda, la pièce de théâtre présentée sous forme de monologue relate la vie du poète palestinien, Taha Mohamed Ali (1931-2012), issu du village de Saffuriyya (Palestine). L'œuvre met en avant des aspects importants de la vie du poète et partant de l'histoire de la Palestine, et les exactions subies par le peuple palestinien sous l'occupation israélienne. Dans un décor simple et sur fond de luth, des poèmes de Taha Mohamed Ali ont été lus. Produite en 2014, la pièce a déjà été présentée en Palestine et en Jorda- Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE par des textes en anglais et par une véritable avalanche soul et une errance salutaire dans différents registres. A la fois ténébreuse, sensuelle et mystique, la voix et la musique de l’artiste se nourrissent dans ce nouvel opus de la double mamelle universalité/racines et atteignent ainsi un nirvana des sens et des rythmes. Pour info, le concert aura lieu à 19h30 à la salle Ibn Zeydoun avec un prix d’entrée fort accessible : 800 DA et disponible dès le 27 février, de 10h à 17h, au niveau de la salle. Sarah Haïdar ne opération de formation aux métiers de restauration a été lancée à Ouargla en prélude à des interventions de réhabilitation prévues sur le vieux Ksar de Ouargla, a-t-on appris mercredi auprès de l’association du ksar éponyme. Retenue dans le cadre du programme d’appui à la protection et la valorisation du patrimoine culturel en Algérie, initié par le ministère de la Culture avec le concours de l’Union européenne, cette action consiste en la formation d’une quarantaine de jeunes sur le savoirfaire traditionnel de maçonnerie et la production de matériaux locaux, a précisé le président de l’Association du vieux ksar de Ouargla pour la culture et la réforme, Hassen Boughaba. S’étalant sur 18 mois, l’opération se déroule en trois phases principales, à savoir la sensibilisation et l’orientation de la population locale sur le recours aux matériaux locaux, à travers la tenue de meetings, conférences et sorties sur le terrain (six mois), pour mettre en exergue l’importance de la valorisation et la restauration de cet héritage culturel, ainsi que la préparation et l’élaboration du programme de formation, en collaboration avec les professionnels du métier, dont les universitaires (3 mois), a-t-il expliqué. La troisième phase de cette action concerne le cours académique, représentant une série de séances techniques, pratiques et l’ouverture de chantiers-école, a-t-il ajouté. La session de formation de 9 mois, effectuée en coordination avec le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, sera sanctionnée par un diplôme de base sur l’art de la maçonnerie traditionnelle et des matériaux de construction locaux, a-t-il ajouté. Le programme d’appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel en Algérie, pour lequel 18 associations issues de 13 wilayas du pays et porteuses de projets relatifs à la protection du patrimoine ont été sélectionnées, vise à valoriser le patrimoine culturel algérien (matériel et immatériel), avec le concours du mouvement associatif. Le renforcement et la promotion des activités relatives à la valorisation du patrimoine culturel, dont la sauvegarde des biens culturels, sont également parmi les objectifs ciblés par ce programme, a-t-on signalé. Couvrant trois quartiers principaux, à savoir Béni-Sissine, Béni-Ouaguine et Béni-Brahim, le vieux ksar de Ouargla, qui occupe une superficie totale de 30 hectares, est classé depuis l’année 2011 secteur sauvegardé (patrimoine national). VIEUX KSAR DE OUARGLA Lancement d’une action de formation aux métiers de la restauration U nie. La semaine culturelle palestinienne a débuté samedi au Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Alger) par des lectures poétiques, un Salon du livre et une exposition de photographies et d'œuvres artistiques dédiée à la Palestine. Un documentaire reflétant la richesse de l'art palestinien et la solidité des relations algéro-palestiniennes a été présenté durant la soirée inaugurale de cette manifestation, organisée sous le slogan «Journée du chahid et l'élan d'Al-Aqsa». Organisée par le ministère de la Culture en collaboration avec l'ambassade de Palestine en Algérie à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du chahid, la semaine culturelle palestinienne s’est achevée le 18 février. Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontredébat autour du thème «Regard croisé sur la littérature algérienne» animée par Amin Zaoui, Abdelkader Benarab et Amar Zentar, avec des enseignants et des étudiants de français, d’arabe et de tamazight. LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER) Samedi 20 février à 14h30 : Ahmed Legraâ signera ses livres Le destin tragique de Fatma, Le défi de l’amour, Quand l’ignorance gère l’intelligence et Un idéal brisé ou l’illusion paradisiaque de l’exil. SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 26 février à 16h : Concert de Hamidou. THÉÂTRE RÉGIONAL AZZEDINEMEDJOUBI DE ANNABA Samedi 20 février à 18h30 : Concert imposée comme une figure excentrique et exigeante qui a notamment apporté un souffle nouveau à la scène musicale berbérophone au Maroc et au Maghreb. Portant un projet résolument moderniste et iconoclaste, la chanteuse bannit les carcans et s’éloigne des sentiers battus en introduisant une relecture complète de la sémiologie et de l’esthétique du répertoire berbère contemporain. Tout est d’abord une histoire de recherche et de travail approfondi dans le style de Hindi Zahra qui, certes se nourrit d’une longue tradition musicale marocaine dont les Rouicha, Khalid Izri et autres ont fait les beaux jours, mais qui considère cet héritage non pas comme un totem sacré, mais comme un tremplin vers d’autres cieux avec cette unique profession de foi : la liberté. Ce concert d’Alger sera d’autant plus passionnant qu’il intervient peu de temps après la sortie de son deuxième album «Homeland», largement dominé de jazz «Le pouvoir des rythmes», par le Javier Paxarino Trio (Espagne). GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos » avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY EL-BINA, DELY IBRAHIM, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 27 février : Exposition collective d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les artistes Jaoudet Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, N° 325, CHÉRAGA, ALGER) Samedi 20 février : Exposition des artistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki, Ahmad Mebarki, Adlane Samet et Djamel Talbi, à l’occasion du 20e anniversaire de la galerie. La galerie est ouverte du dimanche au jeudi de 8h30 à 17h30 et les vendredi et samedi de 11h à 17h30. MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA-PACHA, BASSECASBAH, ALGER) Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» en hommage à Mostefa Ben Debbagh. ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER) Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's» de l’artiste peintre Adlane. Le Soir d’Algérie Monde Vend. 19 - sam. 20 février 2016 - PAGE Raid américain contre l'EI en Libye, plus de 40 morts LIBYE Des avions de combat américains ont mené hier un raid contre un camp d'entraînement du groupe Etat islamique (Daesh) en Libye, qui a fait plus de 40 morts dont «probablement» un chef de l'organisation terroriste. 15 selon un communiqué du conseil municipal de Sabrata. La majorité d'entre elles sont des Tunisiens, nombreux à avoir rejoint les rangs de Daech en Libye voisine. A Washington, un responsable militaire américain a affirmé que le raid avait «probablement provoqué la mort du cadre opérationnel de l'organisation terroriste Noureddine Chouchane». Ce Tunisien est soupçonné d'être derrière les deux attentats ayant meurtri la Tunisie l'an dernier : contre le musée du Bardo à Tunis en mars (22 morts) et contre un hôtel près de Sousse en juillet (38 morts). «La maison était louée par des étrangers dont des Tunisiens probablement membres de Daesh. Des armes, dont des fusils et des roquettes RPG, ont été trouvées sous les décombres» de la maison qui a été entièrement détruite, a précisé la municipalité. Selon son chef, Hussein al-Dawadi, l'un des blessés interrogés par les forces de sécurité «a raconté être venu (dans le camp) avec d'autres personnes pour s'entraîner au combat et que le groupe qui les avait emmené là leur avait bandé les yeux pendant tout le trajet». Des photos diffusées par le conseil municipal de Sabrata et présentées comme celles de la maison visée montrent des décombres avec des matelas et des couvertures éparpillés, un morceau de métal avec l'inscription «Etat islamique» et des voitures endommagées. D'autres photos montrent des blessés à l'hôpital. Les autorités tunisiennes avaient affirmé que les terroristes auteurs d'attaques en Tunisie, pays voisin de la Libye, s'étaient entraînés dans des camps à Sabrata. C'est la première fois qu'un tel raid aérien vise la ville de Sabrata contrôlée par la coalition des milices de Fajr Libya qui s'est emparée en août 2014 de Tripoli et de plusieurs autres régions, poussant les autorités reconnues internationalement à s'exiler dans l'Est. Outre le raid mené en novembre contre Daesh, les EtatsUnis ont pris pour cible d'autres groupes terroristes en Libye. En juin 2015, une frappe avait visé le chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaïda, mais son groupe avait démenti sa mort. Le secrétaire américain à la Défense Ash Carter a affirmé la semaine dernière à la BBC que son pays continuerait à cibler les terroristes en Libye, même «unilatéralement». Responsable d'attentats sanglants et d'exactions, Daesh est implanté en Libye depuis 2014, profitant du chaos dans lequel est plongé le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Il contrôle la ville de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli, et ses environs et le nombre de ses éléments en Libye a doublé à environ 5.000 selon Washington. Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux s'alarment du fait que la Libye est en train de devenir un nouveau pôle d'attraction pour les terroristes. Mais ils ne veulent toutefois pas évoquer maintenant la possibilité d'une intervention militaire et appuient les difficiles efforts de l'ONU pour une solution politique au conflit. Depuis 2011, les crises se succèdent dans le pays en proie au vide du pouvoir et à l'insécurité. Son économie, basée sur le pétrole, est paralysée par les conflits entre les deux gouvernements rivaux défendus par des milices. En conclave extraordinaire à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens apprennent que Salah Abdeslam, le cerveau de Paris 13 novembre, a séjourné juste à côté, Schaerbeek, pendant trois semaines et que Daesh s’intéresse particulièrement au nucléaire européen. Ambiance. apprennent la nouvelle du séjour bruxellois de Abdeslam pendant qu’ils commentaient, terrorisés et apeurés, l’intéressement de Daesh aux installations nucléaires de Doel 1 et Doel 2, en région flamande. Des sources judiciaires ont, certes, tenté de diminuer de l’impact d’une telle révélation, mais c’est trop peu et peut-être même trop tard. Daesh fait désormais partie de l’ambiance générale, alimente les controverses et les débats télévisés, dans les cafés de commerce et dans les chaumières. D’autant que Bruxelles abrite l’essentiel des institutions européennes et de l’Alliance atlantique, Nato. Les décideurs de l’UE en conclave dans la capitale belgo-européenne qui n’ont aucune bonne nouvelle à annoncer depuis belle lurette, s’adonnent dans leurs interventions à ce qu’ils maîtrisent le plus, la langue de bois. Personne n’est dupe ni n’accorde du crédit à leurs propos. L’Union européenne ressemble de plus en plus, hélas, à la sinistre Ligue des Etats arabes. Ce qui n’est pas bon du tout. Ni pour la paix du monde, ni encore moins pour la sécurité du flancsud de la Méditerranée. Grèce, Turquie, Algérie, Tunisie, Libye ou ce qu’il en reste, Maroc ou Liban. L’Union européenne perd la main et ses choix hasardeux, soutien du terrorisme contre l’Etat légitime syrien ou aveuglement par rapport aux crimes de guerre et contre l’humanité commis par Israël, ne lui permettent pas d’agir avec conséquence ou détermination. Fin du Sommet, mars prochain, une autre rencontre extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles. Encore un. A. M. des propos du président syrien Bachar alAssad sur son désir de reconquérir toute la Syrie. «La Russie s'est investie sérieusement dans cette crise du point de vue politique, diplomatique et maintenant militaire. C'est pourquoi nous voudrions, bien sûr, que Bachar al-Assad en tienne compte», a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, dans une interview au quotidien Kommersant. Les déclarations du président syrien «dissonent avec les efforts diplomatiques entrepris par la Russie» afin de mettre fin aux hostilités en Syrie et d'y instaurer un cessez-le-feu, a-t-il estimé dans une critique rare du régime du président syrien. M. Assad avait affirmé la semaine dernière, dans un entretien à l'AFP, sa volonté de recon- quérir toute la Syrie, quitte à mener de «longs» combats. M. Tchourkine a, par ailleurs, estimé qu'il était «trop tard» pour l'éventuelle instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie, sur laquelle insistent notamment l'Allemagne et la Turquie. L'Otan a, par ailleurs, averti la Turquie de ne pas provoquer la Russie, rapporte l'hebdomadaire allemand Spiegel. L'Alliance atlantique «ne se laissera pas entraîner dans une escalade militaire avec la Russie dans le sillage des tensions entre la Russie et la Turquie», a mis en garde le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, qui parlait au nom de ses collègues de l'Otan. C'est la deuxième fois en trois mois que les Etats-Unis mènent des frappes ciblées contre Daech dans ce pays plongé dans le chaos depuis 2011. Le 13 novembre, un bombardement mené par des F-15 avait tué l'Irakien Abou Nabil, présenté alors par Washington comme «le plus haut responsable de Daesh en Libye». Le raid aérien «très précis» a visé vendredi à l'aube un bâtiment de deux étages abritant des terroristes à Sabrata, à 70 km à l'ouest de Tripoli, ont indiqué les responsables libyens. 41 personnes ont été tuées et six blessées, Surréalisme LE CERVEAU DES ATTENTATS DE PARIS, VOISIN DE PALIER DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT EUROPÉENS Proximité rond-point Shuman, quartier européen de Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement sont réunis. Ordre du jour inflammable. Brexit (sortie ou non du Royaume-Uni de l’UE, affaire des migrants, terrorisme et rébellion de plusieurs Etats contre la Commission, gouvernement de l’Union, en définitive). A quelques encablures, à Schaerbeek, municipalité mi-culturelle, mi-belge, tartine beurrée, feuilletée par des présences européennes avérées, la presse du royaume, déchaînée, révèle que Salah Abdeslam, l’homme le plus recherché d’Europe, voire du monde, y a séjourné pendant trois semaines. En toute quiétude. Rue Henri Bergé. Alors même que le niveau d’alerte était maximum, 4 sur 4. Et le quartier bouclé. Les perquisitions, arrestations et interpellations faisaient le lot de l’information en continu. Salah Abdeslam étant le présumé concepteur et planificateur des attentats de Paris du 13 novembre 2015. Les Belges et l’ensemble des Européens Les combats et les bombardements ne montraient aucun signe de répit dans le nord la Syrie hier, jour où aurait dû entrer en vigueur un cessez-le feu réclamé par les Etats-Unis et la Russie il y a une semaine. Alors que le conflit s'apprête à entrer dans sa sixième année, les espoirs de paix apparaissent plus minces que jamais, comme l'a reconnu l'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura. Il a déclaré que la date du 25 février envisagée pour la reprise des discussions de Genève entre régime et opposition n'était pas réaliste. Sur le terrain, les forces kurdes poursuivent leur progression dans le nord de la Syrie. Elles ont avancé face aux terroristes du groupe Etat islamique (Daesh) dans la province de Hassaké (nord-est), bénéficiant de l'appui aérien de la coalition internationale menée par les EtatsUnis. Dans le même temps, la Turquie a étendu ses bombardements à plusieurs secteurs de la province d'Alep contrôlés par les forces kurdes syriennes, qu'elle accuse notamment d'être derrière l'attentat meurtrier de mercredi à Ankara. «Il s'agit des plus violents bombardements» depuis le début le 13 février de la campagne militaire turque contre les Kurdes dans cette région, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition et basée à Londres. La principale milice kurde des YPG et sa branche politique du PYD, qui contrôlent les trois quarts de la frontière syro-turque, sont considérées par Ankara comme des groupes «terroristes» car proches du mouvement kurde indépendantiste turc du PKK. A l'inverse, Washington et Moscou les appuient car ils sont à la pointe du combat contre Daesh. Dans la province de Hassaké, les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance dominée par les YPG, ont pris plusieurs localités et progressaient en direction de la ville de Chadadi, un bastion de Daesh, dont elles se trouvaient à cinq km seulement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Dans leur avancée, les forces kurdes ont réussi à couper deux principales routes de ravitaillement à Daesh, celle reliant Chadadi à Mossoul en Irak voisin et une autre menant jusqu'à Raqa, principal bastion du groupe terroriste en Syrie. Elles ont aussi mis la main sur le champ pétrolier de Kbibé au nord-est de Chadadi, après de violents affrontements et des frappes de l'aviation de la coalition qui ont forcé les terroristes à battre en retraite, a ajouté l'OSDH. Le bruit des armes devait pourtant cesser hier conformément à l'appel lancé le 12 février par le Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) qui rassemble 17 pays, dont les EtatsUnis et la Russie. Il avait décidé d'une «cessation des hostilités» d'ici une semaine. Quant aux négociations entre le régime et l'opposition, suspendues le 3 février, elles sont au point mort. «Je ne peux pas de façon réaliste convoquer de nouvelles discussions à Genève le 25 février, mais nous avons l'intention de le faire bientôt», a confié M. de Mistura au quotidien suédois Svenska Dagbladet. «Nous avons besoin de 10 jours pour nous préparer et envoyer les invitations. Les discussions (...) peuvent être couronnées de succès si l'aide humanitaire se poursuit et si nous obtenons un cessez-le-feu». Par ailleurs, la Russie, alliée du régime syrien, a exprimé son mécontentement après De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari L’armée et les forces kurdes continuent leurs avancées SYRIE Discussions russo-américaines avant une réunion à l'ONU Des responsables militaires russes et américains se sont rencontrés vendredi à Genève pour préparer une réunion des Nations-unies en vue d'un éventuel accord de cessez-le-feu en Syrie prévue plus tard dans la journée, ont indiqué des sources diplomatiques. Cette réunion, qui n'était pas annoncée, avait pour but de «rapprocher les positions des deux grandes puissances, ont affirmé les diplomates sans autre précision». «L'idée derrière tout cela est que la Russie et les Etats-Unis aient une position commune. L'ONU prévoit la proposition d'un cessez-le-feu et les conditions de sa mise en oeuvre, et va négocier avec les participants», a dit l'un des diplomates cité par l'agence de presse Reuters. L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui rentre d'une visite à Damas où il a négocié l'accès de l'aide humanitaire aux zones assiégées, a participé à la réunion russo-américaine par visioconférence. De son coté le porte-parole du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Michele Zaccheo, a ajouté que le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui s'était entendu vendredi dernier à Munich sur le principe de la mise en place d'une trêve des combats d'ici à la fin de la semaine en cours, se réunirait à nouveau ce vendredi au siège des Nations unies. Moscou espère qu'un accord de cessez-le-feu pourra être conclu à cette occasion, a rapporté jeudi l'agence Interfax en citant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. Sports Le Soir d’Algérie FOOTBALL Deux victoires en amical, est-ce l’effet Fergani ? Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE COUPE D’ALGÉRIE SENIORS GARÇONS (8es DE FINALE) L’USMH passe à la trappe, Tébessa et Rghiss à l’honneur JSM BÉJAÏA MC ALGER Un mois d'indisponibilité pour Derrardja Le milieu offensif du MC Alger Walid Derrardja, victime d'une élongation à la cuisse, devra s'éloigner des terrains pendant un mois. Blessé au cours de la séance d'entraînement effectuée mercredi dernier, Derrardja est forfait pour le match face au RC Relizane, cet après-midi, en 8es de finale de la Coupe d'Algérie, ainsi que le derby face à l’USMH, le week-end prochain mais également un éventuel quart de finale dont les matchs sont prévus les 4 et 5 mars prochain. Bachiri, grippé, incertain Le défenseur axial du MC Alger, Redouane Bachiri, est incertain pour le match de cet après-midi face au RC Relizane, en 8es de finale de la coupe d’Algérie. Souffrant d’une grippe, l’enfant de Maghnia a fait le déplacement avec le groupe à Relizane mais reste incertain pour le match. Lotfi Amrouche, le driver mouloudéen, a prévu son remplacement en convoquant le jeune Youcef Oudina. La défection de Bachiri s’ajoutera à celle de Demmou Abdelghani, blessé la semaine dernière au cours du match face à l’ASM Oran, et dont le retour est attendu lors de la 21e journée du championnat, vendredi prochain au stade du 5-Juillet (18h), contre son ancienne équipe de l’USMH. M. B. Photos : DR l L’arrivée d’Ali Fergani à la barre technique de la JSM Béjaïa semble provoquer le déclic, du moins durant la semaine du stage bloqué effectué à Ouled Fayet, à Alger. Ainsi, après avoir battu le RC Kouba (0-4) en amical lundi dernier, les camarades d’Aït Mohamed ont réédité leur exploit face l’USM Blida (0-2), vendredi matin, à l’annexe du stade Tchaker de Blida. La JSM Béjaïa, qui a terminé son stage d’une semaine à Alger, disputera par ailleurs sa 3e rencontre amicale lundi à 17h à Béjaïa, face à l’USO Amizour au stade de l’Unité maghrébine. Des confrontations amicales qui auront permis au nouveau staff technique béjaoui d’avoir une idée précise sur chaque élément. Ali Fergani, en place depuis une semaine, a ainsi fait tourner son effectif lors du mini-regroupement effectué dans la capitale avant de reprendre la compétition face à l’USMM Hadjout vendredi pour le compte de la 21e du championnat de la Ligue 2 Mobilis. Le staff technique de l’équipe de la ville de Yemma Gouraya avait jugé utile d’effectuer un stage loin de la ville pour redynamiser le groupe qui restait sur une série de cinq matchs sans victoire en championnat, soit depuis le début de la phase retour. En effet, la JSMB, qui visait l’accession, est contrainte de revoir ses objectifs pour le reste de la saison. Après 20 journées de cham- pionnat de Ligue 2 Mobilis, la bande de Ali Fergani occupe la 7e place au classement avec 28 points, soit à 10 longueurs du leader et à 8 du 3 e au classement. Durant le stage, les joueurs semblent retrouver le moral et l’envie de renouer avec le succès. Avec l’arrivée de l’ancien sélectionneur national à la barre technique, en remplacement à Hammouche, limogé, les joueurs comptent se ressaisir en championnat et surtout montrer leur volonté de réussir leur sai- son. D’ailleurs, la direction du club était claire sur ce point en décidant de sanctionner l’ensemble des joueurs, hormis le gardien de but, Kacem, pour ne pas avoir fourni assez d’effort, avait indiqué la direction dans son communiqué. Ali Fergani met également en garde les joueurs : «celui (joueur) qui veut fournir des efforts bénéficiera d’une chance, les autres prendront place dans les tribunes», at-il déclaré. Ahmed Ammour Quand le leader de la Ligue 2 corrige celui de la Ligue 1 O MÉDÉA 3 - USM ALGER 1, EN AMICAL l L’USM Alger, leader de la Ligue 1 Mobilis, n’a pas réussi sa sortie, en amical jeudi dernier, face à l’Olympique de Médéa, leader de la Ligue 2 Mobilis, sur le terrain de ce dernier, en concédant une défaite (3-1) un peu sévère. A la recherche d’un sparringpartner pour meubler son weekend et garder le rythme de la compétition, l’USMA, étant éliminée de la Coupe d’Algérie, a été corrigée par une équipe de Médéa qui joue l’accession en Ligue 1. Miloud Hamdi, l’entraîneur des Rouge et Noir, qui a dû se passer de pas moins de six éléments dont les trois internationaux olympiques, à savoir Abdellaoui Ayoub, Benkhemassa Mohamed et Ferhat Zineddine qui avaient joué avec les U23 la veille, face à la sélection palestinienne en amical, en plus des blessés Nadji et Mansouri et de Mohamed Amine Aoudia qui ne s’est pas déplacé. Hamdi a donné un temps de temps à pratiquement tout l’effectif en alignant Berrefane, Meftah, Chafaï, Mazari, Benmoussa, El Orfi, Bouchema, Beldjilali, Baïtèche, Chatal et Seguer en première période et l’entrée en jeu de Khoualed, Benayada, Boudebouda, Koudri et Andria en seconde période. Ce sont les gars du Titteri qui avaient ouvert la marque à la 10’ avant qu’El Orfi n’égalise à la 37’. Cinq minutes plus tard, les Rouge et Noir encaissent un second puis un troisième à l’heure du jeu. «Le plus important, c’était d’accorder du temps de jeu à mes joueurs, a souligné Miloud Hamdi sur les colonnes du Buteur. Ce match a Le MOB demande le report de son match face à l'USMA LIGUE 1 MOBILIS (21e JOURNÉE) La direction du MO Béjaïa a demandé le report de son match avancé à domicile face à l'USM Alger, prévu mardi prochain, dans le cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, en raison de son engagement en Ligue des champions d'Afrique. «Le club a saisi la Ligue de football pour le report du match face à l'USMA, qui intervient cinq jours avant le match retour face aux Ghanéens de l'Ashanti Gold en ligue des champions que nous devons bien préparer. Nous n'avons reçu pour le moment aucune réponse de la part de la LFP», a indiqué hier l'entraîneur de l'équipe Abdelkader Amrani. «Les décideurs devront prendre en considération notre demande, du moment que nous représentons le pays. Disputer trois matchs en espace d'une semaine est loin d'arranger nos affaires», a regretté Amrani à la radio nationale. été programmé pour préparer notre prochain rendez-vous. Le fait de l’avoir perdu ne me dérange pas. Il y a eu par contre des points positifs et d’autres négatifs que j’ai pu mentionner. Nous tâcherons de revoir notre copie pour être meilleurs à l’avenir». L’USMA, après avoir dominé la phase aller du championnat, a du mal à retrouver son rythme en cette entame de la phase retour en concédant 1 victoire, 3 matchs nuls et une défaite. Benkhemassa fixé sur son indisponibilité aujourd’hui L’international olympique de l’USMA, Benkhemassa Mohamed, a été contraint de quitter le terrain mercredi lors de la rencontre amicale internationale des U23 qui avait mis aux prises la sélection algérienne à son homologue palestinienne, suite à une blessure à la cheville. Le jeune milieu de terrain usmiste risque une convalescence d’au moins quatre semaines. Les résultats de l’IRM effectuée jeudi sont attendus pour aujourd’hui. «Nous sommes déçus par ce qu’il (Benkhemessa) est en train d’endurer. Ce sont des moments difficiles à vivre pour ses proches, pour lui, mais aussi pour nous. C’est pour cela que j’ai saisi cette occasion pour lui apporter mon soutien. J’espère qu’il va vite s’en remettre et pouvoir fouler les pelouses», a déclaré le technicien franco-algérien de l’USMA. Ah. A. 16 Tébessa et Rghiss ont écrit une nouvelle page dans leur histoire et celle de l’épreuve populaire. Après avoir écarté l’USM Blida, lors des 16 es de finale, les Canaris de Mohamed Belaredj ont mis fin, hier, au rêve des Harrachis. Grâce à un penalty transformé par le rusé Douadi El-Oulmi (20’) face à un ensemble de Boualem Charef méconnaissable. L’USMH est le club de la Ligue 1 Mobilis à quitter l’épreuve populaire. Lors des deux précédents tours (trentedeuxièmes et seizièmes), l’USMA, la JSK, l’USMB, le MCO, l’USMB et le CRB avaient rendu les armes. La L1 devrait à nouveau subir la saignée à l’occasion des matchs d’aujourd’hui où trois duels (RCR-MCA, MOB-NAHD et ESS-RCA) sont prévus entre clubs de l’élite professionnelle. Le pensionnaire de la Ligue 2, le CRB Aïn Fekroun pensait avoir fait le plus dur pendant le temps réglementaire. Les deux prolongations allaient lui offrir l’opportunité de conserver ses chances de refaire le coup du tour précédent contre le MCEE. Les «Tortues» ont résisté pendant 119’ avant de craquer devant l’ARB Rghiss (inter-régions). Les joueurs de Karouf espéraient aller vers la série des tirs au but pour obtenir le ticket pour les quarts de finale. Il fallait compter sans l’inévitable Sahbi. L’ARBR attendra le match RCR-MCA, aujourd’hui, pour connaître son adversaire en quart de finale. Le Paradou, dernier représentant de la L2, tentera, quant à lui, cet après-midi de sauver l’honneur de l’antichambre de l’élite en mettant fin à l’aventure du Cendrillon, le RA Aïn Defla. Résultats US Tébessa-USM El-Harrach 1-0 ARB Ghriss-CRB Aïn Fekroun (1-0, a.p.) Cet après-midi (15h) RCR-MC Alger (Canal Algérie) USMBA-DRB Tadjenanet ASBM-HB Chelghoum Laïd Paradou AC-RA Aïn Defla ESS-RC Arbaâ (A3) MOB-NA Hussein-Dey Round-up européen ESPAGNE (25e JOURNÉE) Joué hier : Levante-Getafe Samedi 20 février Las Palmas-FC Barcelone(16h) Espanyol Barcelone-Deportivo La Corogne (18h15) Betis Séville-Sporting Gijon (20h30) Vigo-Eibar (22h05) Dimanche 21 février Rayo Vallecano-Séville FC (12h) Malaga-Real Madrid (16h) Athletic Bilbao-Real Sociedad (18h05) Grenade-Valence (18h05) Atletico Madrid-Villarreal (20h30) ITALIE (26e JOURNÉE) Joué hier : Bologne-Juventus Turin Samedi 20 février Hellas Vérone-Chievo Vérone (18h) Inter Milan-Sampdoria Gênes (20h45) Dimanche 21 février (15h) Atalanta Bergame-Fiorentina Genoa-Udinese Sassuolo-Empoli Torino-Carpi Frosinone-Lazio Rome (18h) AS Rome-Palerme (20h45) Lundi 22 février (21h) Naples-AC Milan FRANCE (27e JOURNÉE) Joué hier : Bordeaux-Nice Samedi 20 février (20h) Paris SG-Reims (17h) Monaco-Troyes Lorient-Guingamp Angers-Montpellier Bastia-Nantes Toulouse-GFC Ajaccio Dimanche 21 février Marseille-Saint-Etienne (14h) Caen-Rennes (17h) Lille-Lyon (21h) ALLEMAGNE (22e JOURNÉE) Samedi 20 février (15h30) Bayern Munich-Darmstadt Mönchengladbach-Cologne Hertha Berlin-Wolfsburg Ingolstadt-Werder Brême Hoffenheim-Mayence Dimanche 21 février Leverkusen-Dortmund (15h30) Schalke-Stuttgart (17h30) Hanovre-Augsbourg (17h30) Sports Le Soir d’Algérie Le FC Barcelone part en expédition à 2 000 km du Camp Nou : le leader du Championnat d'Espagne se rend à Las Palmas aux Canaries, cet après-midi pour la 25e journée, tandis que le Real Madrid doit aussi négocier un déplacement épineux demain à Malaga. Barcelone : un grand détour avant Arsenal Avant d'affronter Arsenal mardi en Ligue des champions, le Barça va effectuer son voyage le plus lointain de la saison en Liga samedi en rejoingnant l'île de Grande Canarie, dans l'océan Atlantique, pour défier Las Palmas. Soit environ 2 000 km et 3h30 en avion hier soir, puis à nouveau ce soir. Cela pourrait peser dans les jambes des stars barcelonaises mais l'entraîneur Luis Enrique a savamment fait tourner son effectif ces dernières semaines. «Nous connaissons à la perfection l'état des joueurs, leur charge en temps de jeu et leur manière de réagir à cette charge», a commenté le technicien cette semaine. «Enchaîner les matchs avec seulement deux jours de repos entre eux a une influence mais nous avons une vision à moyen terme pour atteindre nos objectifs.» Pour preuve, depuis le début de l'année 2016, le Barça a joué tous les trois jours et enchaîné les performances de haut vol, ce qui lui a permis de prendre le large en tête de la Liga. Premier avec 60 points, le leader barcelonais dispose de six points d'avance sur l'Atletico (2e, 54 points) et sept sur le Real Madrid (3e, 53 points). Et en jouant samedi après-midi, 24 heures avant ses deux poursuivants, Barcelone peut même accentuer la pression en reléguant provisoirement les deux clubs madrilènes à neuf et dix longueurs. Gare néanmoins à Las Palmas (18e, 21 points), qui lutte pour le maintien. Le Barça devra miser sur la force de frappe de son trio offensif «MSN» (Messi-SuarezNeymar) pour espérer enchaîner samedi un 32e match sans défaite toutes compétitions confondues. Real Madrid : un piège andalou à Malaga Au Real Madrid, le danger a un nom : la décompression. Quatre jours après la solide victoire 2-0 contre l'AS Rome mercredi en huitième de finale aller de C1, la «Maison blanche» doit rebasculer sur le Championnat d'Espagne demain à Malaga. C'est un retour en Andalousie, une région qui n'a pas souri au Real lors de ses deux derniers déplacements en Liga : match nul sur la pelouse du Betis Séville (1-1) et victoire in extremis à Grenade (2-1). Pourtant, le club merengue ne peut pas se permettre de perdre à nouveau des points en route, sous peine d'être irrémédiablement décroché dans la course au titre. «Nous savons que nous sommes derrière, nous savons que c'est compliqué, mais nous allons nous battre», a lancé l'entraîneur madrilène Zinédine Zidane mercredi soir. Même si Malaga s'annonce comme un rude adversaire, le Real pourra s'appuyer sur un moral regonflé pour tenter de franchir l'obstacle. Cristiano Ronaldo, buteur spectaculaire à Rome, espère sans doute refaire son retard sur le Barcelonais Luis Suarez en tête du classement des buteurs de Liga (24 buts à 21). Et l'attaquant français Karim Benzema va pouvoir jouer plus libéré après la levée partielle de son contrôle judiciaire jeudi dans l'affaire du chantage présumé à la sex-tape. Atletico-Villarreal : un duel pour le podium Gros choc à prévoir dimanche au stade Vicente-Calderon, où l'Atletico Madrid (2e, 54 points) reçoit Villarreal (4e, 48 points) dans un duel de prétendants au podium. La saison dernière, le «sous-marin jaune» avait été l'une des rares équipes à venir s'imposer dans l'antre des «Colchoneros» (1-0) et ces derniers savent à quoi s'attendre. «Ce sera difficile mais avec le soutien du public et notre jeu, cela se passera bien», a assuré l'attaquant français Antoine Griezmann, qui reste le meilleur buteur de l'Atletico cette saison en Liga (12 buts) même s'il est resté muet lors des quatre dernières journées. La FAHB écrit à l’IHF HANDBALL 17 EN VUE DE BÉNÉFICIER D’UN REPÊCHAGE POUR LE MONDIAL-2017 l 4e au dernier championnat d’Afrique des Nations disputé en Egypte (21 au 30 janvier), l’EN algérienne seniors-messieurs a offert le 3e ticket pour le Mondial-2017 aux Angolais. Une élimination qui a fait jaser les adeptes du jeu à Sept en Algérie. Mais tout n’était pas perdu pour les Algériens, relancés par le règlement de la Coupe du monde qui impose des quotas pour chaque confédération et donne à l’IHF le droit d’inviter une équipe à ces championnats. L’invite adressée à l’Allemagne, l’année dernière, pour participer au Mondial du Qatar avait scandalisé certaines confédérations qui semblent déterminées à «reprendre» cette initiative à l’occasion de la 25 e édition programmée en France. Une opportunité qui pourrait profiter à l’Algérie dont la fédération a officiellement saisi par écrit l’instance de l’Egyptien Hassan Moustapha. Cette dernière a préconisé deux options pour les repêchages de certaines sélections de quelques continents. DIVISION EXCELLENCE MESSIEURS (12e JOURNÉE) Le podium ne bougera pas, le MCO non plus ! Photos : DR Périple pour le Barça, péril au Real ESPAGNE (25e JOURNÉE) Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE Soit un tournoi triangulaire ou bien une Wild card à la suite d’un tirage au sort. La première option est improbable au vu du calendrier international (clubs et sélections) particulièrement chargé en cette année des Jeux olympiques. Le dernier tournoi continental (Amérique du Sud) étant programmé en juin prochain, au même titre que les barrages européens, il serait vraiment hasardeux de prévoir un Final Four quelques semaines avant Mise en conformité des statuts et situation de Bouchekriou au menu LE BF DE LA FAHB CE MATIN C’est ce matin qu’aura lieu la réunion du BF de la Fédération algérienne de handball. Un conclave qui aura pour principal point d’ordre la préparation de l’AG de mise de conformité des statuts, demain, ainsi que le point consacré à la situation de l’EN, notamment la démission de l’entraîneur Salah Bouchekriou. Celui-ci avait signifié son retrait quelques jours après le fiasco du Caire et a confirmé sa décision par un écrit dans lequel il demande la résiliation de son contrat qui va jusqu’en janvier 2017. Un départ que des membres du BF de la FAHB ne veulent pas en entendre parler, certains assurant qu’il sera question de rediscuter ledit contrat et la possibilité de prolonger Bouchekriou jusqu’en 2020. M. B. les JO de Rio. C’est pourquoi, il faudrait s’attendre à un tirage au sort dont la date et le lieu ne sont pas encore connus. Pour revenir à la lettre de la FAHB, une source nous annonce que ce document signé par le président de la FAHB, M. Saïd Bouamra, met en exergue que l’Asie a déjà récupéré un quatrième billet pour le Mondial grâce à la qualification d’office du Qatar (vice-champion du monde en 2015 et champion d’Asie en 2016) qui a pris un sésame du fait que la France (championne du monde en 2015) est l’organisateur du prochain tournoi du Mondial. Outre le Qatar, le continent asiatique a placé le Bahreïn, le Japon et l’Arabie Saoudite. En 2015, l’Asie était représentée par le Qatar (pays hôte), l’Iran et l’Arabie Saoudite. Cette dernière avait remplacé le Bahreïn alors que l’Islande avait suppléé le retrait des Emirats Arabes Unis. L’Allemagne ayant bénéficié de la Wild card au détriment de l’Australie, championne de la zone Océanie, dont le niveau était jugé «faible». M. B. L’Algérie jouera la 5e place face à la Jordanie 13e CHAMPIONNAT MÉDITERRANÉEN DES U19 l Avec une seule victoire (contre la Jordanie 21-11, lors de la première sortie dans ce tournoi) en cinq matchs joués, les joueurs de Bendjemil devraient se contenter de quelques accessits lors de cette compétition relevée et que les Egyptiens dominent des mains et des épaules. Jeudi, lors de la troisième journée, les jeunots de Bendjemil ont craqué, jeudi matin, face aux Petits Pharaons (15-34) avant de subir la loi de la Turquie (13-23). Ces défaites s’ajoutent à celles concédées face à la Tunisie (1527) et l’Arabie Saoudite (21-24). ERRATUM Classés 5e lors de ce mini-championnat, le Sept algérien a rencontré le second, la Tunisie, lors du tour de qualifications précédant les demi-finales jouées en fin d’après-midi. Une équipe tunisienne très affûtée qui s’est, de nouveau, imposée devant les Nassim Bellahcène bel et bien à Alexandrie L’arrière-gauche du club français, Nassim Bellahcene (Montpellier Agglomération Handball) est bel et bien à Alexandrie en compagnie de la sélection nationale des U19, drivée par Abdelkrim Bendjemil, engagée au tournoi méditerranéen qui prendra fin ce dimanche. Le jeune international a rallié l’Égypte le 14 février quelques heures après la fin d’un match de son club, le MAHB (championnat de N1) face à Bagnols Gard Rhodanien, au cours duquel il a inscrit deux buts (35-30). L’ex-international français a rallié Le Caire depuis l’aéroport Marseille-Marignane. camarades de Fligha (26-17). Ces derniers termineront la compétition ce matin (11h) en disputant un match de classement pour les cinquième et sixième places, contre la Jordanie qui a perdu, hier, face à l’Égypte (926). Le match Arabie SaouditeTurquie, hier matin, a vu la victoire des Turcs (26-18). En fin d’après-midi, en demi-finale, les Egyptiens affrontaient les Saoudiens alors que les Tunisiens jouaient face à la Turquie. Il est bon de rappeler que le règlement de cette compétition va changer à l’occasion de la finale prévue aujourd’hui. Les six équipes participantes, qualifiées toutes au second tour, disputaient deux rencontres par journée et chaque match se jouait en trois mi-temps de 15 minutes (45 minutes au total). La finale, elle, se jouera en 60 minutes (3x20 minutes). A noter que les organisateurs ont profité de la journée de repos, mercredi passé, pour visiter nombre de sites touristiques d’Alexandrie. M. B. La 12e étape du championnat excellence messieurs, prévue cet après-midi, sera tronquée de la rencontre JSE Skikda- MC Oran. Le club d’ElHamri, en bien mauvaise posture, ayant déclaré forfait pour ce déplacement pour diverses raisons (blessures de joueurs notamment) a sollicité la fédération, jeudi matin, pour signifier l’impossibilité d’envoyer l’équipe à Skikda. Une décision qui fait perdre aux Oranais les deux points mais qui leur évitera de payer l’amende prévue dans de telles circonstances (frais d’organisation et de déplacement des officiels). Du coup, sans jouer, les Skikdis engrangent deux unités et prennent provisoirement la 3e loge du classement avec un total de 18 points. Le MCO, quant à lui, demeure figé à la 13e place avec 5 points devant la GS Boufarik (14 e avec 2 points). Une position qui ne devrait pas changer pour les gars de la ville des Oranges attendus de pied ferme aujourd’hui à Aïn Touta où Hamoud et consorts veulent mettre un terme à leur série noire entamée avant la trêve du championnat, en novembre dernier. Le reste des rencontres de la 12e journée de l'Excellence se dérouleront comme prévu, cet après-midi, avec la certitude de voir le GSP et ses poursuivants immédiats, le CRBB et le CRBBA prendre le meilleur sur leurs hôtes respectifs, en l’occurrence le CRB Mila, l’O ElOued et le MB Tadjananet. A suivre aussi le derby de Ouargla entre l’ICO et le WABO et le duel des «convalescents» entre le MCS et le CCL. M. B. Start (cet après-midi, 15h) A Ouargla : ICO-WAB Ouargla A Baraki : CRBB-O El-Oued A Bordj Bou-Arréridj : CRBBAMB Tadjananet A Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers-CRB Mila A Aïn Touta : ESAT-GS Boufarik A Saïda (11h) : MCS-C Chelghoum Laïd JSE Skikda-MC Oran (forfait du MCO) MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son club Sa sélection Riche ---------------Rêvée ---------------Grecque Dopera ---------------Bivouaquera ---------------Lisière Article ---------------Ouverte ---------------Faisceau Dans l’œil ---------------Monnaies ---------------Diplôme Précieux ---------------Meurt ---------------Fatal Ferment ---------------Consonne double ---------------Hauteurs Manche ---------------Singe ---------------Corde Grecque ---------------Lanthane ---------------Nazis Va ---------------Calcium 18 Confie ---------------Ensuite Continent ---------------Décora Attachées ---------------Samarium Direction ---------------Habitants Possessif ---------------Océan Cède ---------------Privatif Triste ---------------Prévenu Touché ---------------Greffe Jeu ---------------Emporte Erbium ---------------Assurances Amende ---------------Filet d’eau Fin de soirée ---------------Direction Parfum ---------------Figure Possédé ---------------Refuge Ville ---------------Rigoles Volonté ---------------Drame ---------------Radon Autre ---------------Argent Singe ---------------Pays Diplôme ---------------Passé Malin ---------------Astate Son poste ---------------Sélénium L ET T R E S D E : Quito Q U I T O 1 2 3 4 5 N E G I H P I S U B A L E X A N D R C A T R A G I Q U P H E D R E B E U Q A M O R D N A D E L E G R A N I N N A T I R J A Z E T E S 1- ALEXANDRE LE GRAND 2- ANDROMAQUE 3- PHÈDRE 4- BÉRÉNICE 5- BRITANNICUS 6- IPHIGÉNIE EN AULIDE Etain ---------------Cycle Cordes ---------------Epauler Ces colonnes abritent les noms de neuf ouvres de Jean Racine. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Caractère de son œuvre» I E E N A U L I D E Préau ---------------Epais Capitale ---------------Egaré Sommet ---------------Taxe ENUMÉRATION Possessif ---------------Lettres d’Oran Note ---------------Guette E E R E N I C E B T 7- BAJAZET 8- ESTHER 9- ATHALIE E I L A H T A R E H 1- PAYS 2- ROI 3- ANCIEN 6 EMPIRE 7 8 4- EXPORTA- 9 TION 10 11 5- PORT 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS BOUGAINVILLEES-S RUSES-AEREES-ETA ARES-ST-OSE-OTER VAS-ROANNE-BU-SC EL-PARLES-DA-RTA R-TA-TES-PILLEES -ANTRES-HELAIT-T ORTIES-PETAIT-SI UD-NE-HERITE-F-Q TETE-FEINTE-PARU RND-RA-NIE-TRUIE ET-PETITE-CUITES -SAUVAGE-FA-MESP-REELS-VARIES-C HA-RIE-BAREME-RE AVRIL-C-LIMA-MAL RIEL-FREINE-VOTE ASE-BLONDE-HEU-B OE-ME-ITE-FONDER N-REVERA-EE-IRAI SOUTURE-EPRISE-T -RARES-TRAMEE-ME RT-ES-MR-TES-DUS AIDE-VIOLEE-NUEREA-T-NUES-TARTE ES-TROUVE-RAGE-S T-BROUTE-FORE-CS ENTOUREES-CERNEE MOTS FLÉCHÉS -BRYANT-LAKERS-L KIEV-AIDER-CA-DO OSE-L-RUS-MUTEES BE-RAMER-BARON-A E-RAVIE-CALIN-SN -GAIES----IE-LEG TACLE-----N-TARE OIES-H-----RIVAL UNS-VAINS-PAGE-E RE-POIRE-CASE-HS N-PRUNE-NOTE-DOORL-DE-PERI-COTE ISO-R-TUE-NARRES-NBA-BASKETBALL LETTRES DE RAJASTHAN UDAIPUR--------DECCAN-----------JAIPUR-----ARAVALLI---BHILS-------AMIANTE----------THAR---------MALWA--------INDE----- MOT RESTANT = TRAGIQUE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Fleur ---------------Test Période ---------------Mi-glossine ---------------Article Partirait ---------------Allés Vieux do ---------------Rongeurs ---------------Chopes Nouveau (inv) ---------------Joyeux Voyelle double ---------------Héritage (ph) ---------------Clémences Branché ---------------Grecque ---------------Fatigué Soldats ---------------Ferment ---------------Stade Dans l’arène ---------------Grand modèle Séaborgium ---------------Cartouches ---------------Gosse Rame ---------------Mélodie ---------------Dans l’arène Organe ---------------Germanium ---------------Supprimée Forme d’être ---------------Arsenic ---------------Hurlent Rendu plat ---------------Os Arme ---------------Stupéfait Illusion ---------------Compagnie aérienne Saison ---------------Erbium Consonne double ---------------Dans la tête Pronom ---------------Enleva Lettre de Tindouf ---------------Démonstratif Mises en demeure ---------------Demeurer ---------------Dans le mile Monnaies ---------------Rongeur Jovial ---------------Répétés ---------------Prénom Membres ---------------Substance Trait ---------------Liquide ---------------Parente Règles ---------------Jeu Bourde ---------------Sali ---------------Commission Baudet ---------------Bijoux Professeur ---------------Note ---------------Ile Nazis ---------------Liquide (inv) Aime ---------------Via ---------------Songeas Partitions ---------------Ternira Type (ph) ---------------Béryllium (inv) Classe ---------------Magiciens Réserve ---------------Pierre Cache ---------------Germanium ---------------Poil Cellule ---------------Cries Gâtée ---------------Singulier ---------------Creusée Incombe ---------------Accordée Lettres de Kiev ---------------Infinitif Note ---------------Vaste Outils ---------------Champignon ---------------De même Hardie ---------------Tantale Asticot ---------------Inviter Arme ---------------Stupéfiante Incompréhensibles ---------------Cordon Plaisir ---------------Vile Rivière suisse ---------------Demi-tour Sas ---------------Luxueux Ornes ---------------Cérium (inv) Ogive ---------------Gourdin Exprimées ---------------Erbium Germanium ---------------Tellure Fondit Brise ---------------Orientes Brome ---------------Agence Obligé ---------------Volume Note ---------------Fin de soirée ---------------Démonstratif (inv) Substance ---------------Flaque Caché ---------------Précision Préfixe ---------------Rail Titre ---------------Mortel Offre ---------------Livide Cassée ---------------Vas ---------------Espèce Radio ---------------Equipé Voyelle double ---------------Ex-Société Tondis ---------------Bloqua Echéances ---------------Outil Pagaie ---------------Flatteur Equipas ---------------Consonne double Désigna ---------------Ancien Crasseux ---------------Possessif ---------------Six à Rome Sur les quais ---------------Osai Fête ---------------VTT Perfection ---------------Tournai Compétitions ---------------Pronom Publicité –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing dans des résidences gardées à Chéraga. 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Le Tout-Puissant en a décidé ainsi, mais ses frères et sœurs auront toujours en mémoire son souvenir intact, tous ces moments passés ensemble que rien au monde ne pourra effacer. En souvenir de toi, nous demandons à tous ceux qui t'ont connue, côtoyée, respectée et aimée d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. F106156/B13 Repose en paix, chère sœur. Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Prends travaux étanchéité, peinture, maçonnerie. - 0550 39 27 81 F141553 –––––––––––––––– Entreprise prend travaux d’étanchéité, garantie 10 ans. - 0559 60 73 94 F141550 –––––––––––––––– PERDU-TROUVÉ Perdu cachet rond portant la mention : Eurl Area Voyages - RC 15/00 + 0049372 B/14 24, rue des frères hemdad, Tizi-Ouzou Agr. n° 405/2014 - Tél.: 026 22 94 84 + Décline toute responsabilité quant son utilisation frauduleuse. F10576/B13 –––––––––––––––––––– Il y a un an, le 14 février 2015, nous quittait à tout jamais notre cher et regretté époux, père et grand-père Redjah Mabrouk dit Kamel laissant un vide incommensurable que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, sa veuve, ses enfants et ses petits-enfants ainsi que toute la famille Redjah demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire et de prier Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Repose en paix Kamel. –––––––––––––––––––– Le 21 décembre dernier, nous quittait à jamais notre cher père, beau-père et grandpère Bendahmane Ahmed Il a laissé chez les siens un incommensurable vide que nul ne pourra jamais combler, et un impérissable souvenir chez tous ceux qui l’ont connu. La famille Bendahmane, parents et alliés, remercie tous ceux qui ont compati à sa douleur lors cette douloureuse épreuve, et leur demande de les accompagner dans ses prières afin que le Tout-Puissant accueille le défunt dans Son Vaste Paradis. F106156/B13 –––––––––––––––––––– AVIS LOUE PELLE HYDRAULIQUE sur chenilles, neuve, marque hyundaï, modèle R220 LC7, pour entreprise ou chantier, longue durée. Tél.: 0557 95 35 94 NS • Cuisinier • Aide-cuisinier • Serveur qualifié Alger-Centre, avec hébergement. Tél.: 0552 13 65 16 - 0552 13 84 11 NS ANNABA - Sidi Amar. Vends avec acte 4e étage, cité du 1er Mai, U-V 4/5. TEL : contacter 05 57 33 67 61 06 66 76 91 14 –––––––––––––––– Cherche conducteur d’offset 2 couleurs, Rolland Favorite. Salaire intéressant. Benchoubène. 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Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 ÉCOLE EL-QODS vous propose des formations en : * Cuisine universelle * Cuisine algérienne * Gateaux algériens traditionnels et modernes * Pâtisserie occidentale * Gateaux secs * Boulangerie * Pizza * Viennoiserie (briochard) * Gateau prestige. — Kouba : 023 78 59 71 / 0549 34 16 71 F141540 LES STAGES DE BEAUTÉ ACADÉMIE : Formation esthétique 21/02, formation coupe couleur mercredi 17/02, stylisme ongulaire 06/03. - Tél;: 0556 82 46 36 - 021 68 17 70 F109 Le Soir [email protected] d’Algérie Le Vend. 19 - Sam. 20 février 2016 - PAGE 23 Mousse aux clémentines 4 clémentines, 1 orange, 5 c. à c. de sucre, 4 blancs d'œufs, 400 g de fromage blanc, 2 c. à c. de gingembre, 1 zeste de citron vert, feuilles de menthe Pelez les clémentines en enlevant les peaux blanches. Enlevez les quartiers et disposez-les dans un bol. Mélangez le zeste de l'orange et son jus ainsi que le citron vert avec le sucre. Ajoutez le gingembre râpé. Versez le tout dans une casserole, portez à ébullition et laissez réduire pendant 5 minutes. Arrosez les clémentines de ce sirop et laissez au frigo pendant 1 heure. Montez les blancs d'œufs en neige. Battez le fromage blanc. Incorporez les blancs d'œufs en neige, le fromage blanc à l'orange et réservez 1 heure au frigo. Dans l'assiette, réunissez les 2 préparations, la mousse de fromage blanc puis les clémentines. Nappez de sirop d'orange, citron vert, gingembre chaud. Décorez avec quelques feuilles de menthe. Vrai/Faux Le pamplemousse est acide «Faux» Ne vous laissez pas tromper par son goût. En comparaison, l'abricot est beaucoup plus acide que le pamplemousse mais son goût sucré trompe l'ennemi! Le pamplemousse permet d'équilibrer les acidifiants de notre alimentation. Pour les personnes sujettes aux brûlures d'estomac, il faut boire du jus de pamplemousse plutôt que du jus d'orange. Trucs et astuces Pour éviter que le lait déborde lors de la cuisson Le lait bouillant ne débordera pas si vous mettez une cuillère à soupe dans la casserole lors de sa cuisson. Voici une autre technique pour éviter l’inondation des plaques de cuisson. Enduisez les bords de la casserole de matière grasse, de beurre ou d’huile. Comment rattraper un plat trop salé Vous avez trop salé votre sauce ou votre soupe ? Pas de panique ! Vous pouvez encore rattraper le coup. Faites réchauffer votre plat en y ajoutant une pomme de terre épluchée coupée en deux, elle absorbera l’excédent de sel. S’il s’agit de légumes cuits à la vapeur, vous pouvez les rincer à l’eau bouillante ou ajouter une cuillère de crème fraîche au moment de servir, vous sentirez moins le goût du sel. Vous pouvez également ajouter un morceau de sucre à votre sauce ou à votre soupe. magazine de la femme BEAUTÉ Que faire pour accélérer la pousse de vos cheveux Il existe plusieurs astuces pour augmenter la force de vos cheveux et en stimuler la repousse, en voici quelquesunes qui peuvent vous aider à réaliser l’objectif. 1. Prenez soin de la santé de vos cheveux, et se débarrasser des pointes abîmés en coupant au moins une demi-pouce de ces dernières. Vos cheveux pourront ainsi grandir plus vite. 2. Évitez d'utiliser des outils qui font exposer vos cheveux à une température élevée, ils vont se casser et continuer à se diviser sur toute la longueur. 6. Utilisez des couvertes de la tête en soie ou de satin avant d'aller vous coucher. Optez aussi pour des taies d'oreiller en satin pour protéger vos cheveux contre la déshydratation. 7. Évitez les brushings, lissages, colorations et autres tueurs de cheveux, au moins le temps que la situation s'améliore. Enfin il faut adopter une alimentation équilibrée, riche en vitamines, protéines et soufre qui contribuent à stimuler la pousse des cheveux avec excellence en prenant en compte que le cheveu ne pousse pas par la pointe, mais par la racine. Parents : il étouffe, il faut agir vite ! uelques secondes d’inattention... Bébé a avalé un petit objet ou un aliment qui le gêne ou l’empêche complètement de respirer. Si votre bébé est gêné pour respirer, ne le manipulez pas ! Laissez-le assis et appelez immédiatement les secours. S’il s’agit d’un étouffement grave, il n’y a ni pleurs ni toux, mais votre bout’chou cherche son air et change de couleur. Dans ce cas, il faut agir vite ! Asseyez-vous, retournez Bébé sur le ventre et posezle sur votre avant-bras, plié à l’horizontale. D’une main, maintenez la tête avec les doigts, de part et d’autre de la bouche de votre enfant, et de l’autre appliquez jusqu’à 5 claques dans le dos entre les deux omoplates. Le geste doit faire tousser bébé, ce qui permettra au corps étranger de ressortir. S’il n’y a aucun effet et que Pitchoun ne respire toujours pas, retournez-le de façon à ce qu’il se retrouve allongé Q Essayez de les sécher à l’air froid si possible. 3. Nourrissez vos cheveux et hydratez-les avec un masque à l'huile d'olive ou d'argan avant chaque lavage en massant les longueurs sans les frotter et laissez-le agir suffisament. 4. Brossez vos cheveux avec un peigne lisse et affiner les racines et les branches régulièrement. Un brossage trop agressif influence beaucoup la pousse des cheveux. 5. Évitez de toucher vos cheveux avec vos doigts, Cela conduit à les sécher et les rend plus vulnérables. Page animée par Hayet Ben sur le dos, sur votre avantbras, et que sa tête soit plus basse que le reste du corps. Repérez la ligne imaginaire sur son thorax, entre les deux mamelons. Placez la pulpe de 2 doigts d’une main au milieu de la poitrine, une largeur de doigt audessous de cette ligne imaginaire. Effectuez 5 compressions. Après ces deux manœuvres, la petite victime recommence généralement à respirer, à pleurer. C’est le moment de lui faire un câlin pour la rassurer. Une consultation aux urgences pour vérifier que bébé va bien est indispensable. Vous avez essayé ces deux techniques et toujours rien ne sort de la bouche de votre petit ? Appelez les secours et recommencez l’opération, autant de fois que nécessaire. A titre de prévention, exigez que votre enfant mange devant vous. N’oubliez pas que les cacahuètes ne sont pas les seuls ennemis des toutpetits. Les tomates cerises, les raisins et les pièces de monnaie peuvent aussi provoquer un étouffement. Chaussure à son pied ! Jamais une chaussure ne doit faire souffrir. Elle ne doit être ni étroite, ni pointue, ni à talon trop haut. Le plus physiologique est la chaussure bien ajustée, à semelle compensée. Les semelles intérieures doivent prendre en compte des caractéristiques du pied : elles doivent permettre le déroulement naturel du pied pendant la marche. • Marcher pieds nus : en soi, c’est une gym efficace. On peut la corser en remuant les orteils, en marchant successivement sur la pointe, puis sur les talons, dans le sable. • Variante : attraper avec les orteils un crayon posé au sol ou faire rouler une balle, type balle de tennis, ou encore plus petite, sous la plante... Quiche aux fruits de mer 1 pâte brisée, 1 pot de 500 g de crème fraîche, 3 gros œufs, 500 g de gruyère râpé, 250 g de crevettes, 2 blancs de poireaux, beurre pour le moule Faites revenir les poireaux dans une poêle avec une noix de beurre. Ajoutez-y un verre d'eau et laissez mijoter à feu doux jusqu'à évaporation de l'eau et que l'aspect soit comparable à une sauce épaisse. En même temps, faites revenir avec une noix de beurre les crevettes. Lorsqu'elles sont cuites, dans une jatte, mélangez la crème fraîche, le gruyère et les œufs puis ajoutezy les poireaux et les crevettes. Mélangez. Beurrez 1 moule à tarte et déposez-y la pâte brisée. Aérez-la en la pointant avec une fourchette. Versez le mélange et enfournez pendant environ 35 min. LETTRE DE PROVINCE PANORAMA LN et RND sont-ils foncièrement différents au point d’obliger le palais à sortir de sa « neutralité » en leur édictant un code de conduite ? Peu d’observateurs de la scène politique croient en la gravité des conflits de cette nature et ne s’attendent, évidemment, pas à ce que ce genre d’escarmouche devienne une réelle affaire d’Etat (1). Il est vrai que l’axe constitué par ces deux appareils a derrière lui une longue histoire faite non seulement de complicités dans le partage des faveurs dispensées par le pouvoir mais aussi de solidarités sans faille lorsque les vents contraires se lèvent et dérangent leur commerce politique. Mais alors comment expliquer que leurs leaders trouvent de bonnes raisons de savonner la planche au vis-à-vis afin de l’écarter du modus vivendi qui illustrait jusque-là l’alternance auprès du chef de l’Etat ? Doit-on se rabattre donc sur des motifs plus prosaïques pour décrypter cette guéguerre médiatique ? C'est-à-dire les raisons cachées qui, selon certaines indiscrétions ironiques, relèvent de la triviale inimitié. Autrement dit, une vieille incompatibilité d’humeur et de culture entre l’incontournable Ouyahia et le casseur de baraque qu’est Saâdani. En clair, malgré le fait qu’ils soient associés depuis 16 années dans les affaires du pays, FLN et RND demeurent tout de même des pavillons rivaux à l’image de leurs «capitaines» respectifs, lesquels sont désormais préoccupés par la perspective de 2019 mais aussi par les législatives de 2017. En effet, le petit tournant opéré par le réaménagement de la Constitution ouvre réellement des possibilités à certains caciques de faire valoir leurs aptitudes pour les futurs castings. Or, le SG du FLN ne manque pas lui aussi de perspicacité à ce sujet. Estimant, à juste titre d’ailleurs, que le poste de Premier ministre vaudra doré- F POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam Saâdani VS Ouyahia : la coterie règle ses comptes navant son pesant de crédibilité à l’horizon 2019, il justifie par conséquent sa campagne visant à faire obstruction à tout prétendant qui ne serait pas de son bord. C’est ainsi d’ailleurs qu’à travers sa théâtrale agressivité l’on devine l’unique cible. «Le tout sauf Ouyahia» («TSO»), lui semble effectivement un bon signe de ralliement dans l’immédiat. Il est vrai que les multiples purges au sein de ses instances ont privé le FLN de certaines personnalités de grandes qualités jusqu’à réduire sa présence dans la scène nationale aux seules imprécations de son bavard secrétaire général. Alors que la retenue calculée de Ouyahia donne à penser qu’il avance ses pions avec l’aval de la présidence, Saâdani intensifie son forcing en faisant référence à la Constitution amendée et à l’article 77 obligeant le chef de l’Etat à consulter la majorité parlementaire. C.Q.F.D : respecter le primat du FLN sur les autres courants. L’argument est sûrement solide cependant il pèche par son déficit de réalisme. Celui qui renvoie le porte-parole du FLN à la nature même de la représentativité électorale dont la totalité des partis politiques ont bénéficié lors de chaque scrutin. Le Parlement algérien étant ce qu’il est depuis 1997, les majorités qu’ont connues alternativement et le FLN et le RND ont-elles jamais été conformes à la comptabilité des urnes ? Ouyahia, qui n’oublie jamais ce postulat du système alors qu’il dirige depuis presque vingt années le RND, agit différemment. Ne se prévalant que rarement de l’argument du nombre de parlementaires, il a souvent préféré mettre en avant ses propres compétences. En se forgeant une stature de personnalité politique, singulière par le cynisme de ses méthodes, il demeure en toutes circonstances un redoutable challenger. Etonnamment le RND, qui boucle ses 20 années d’existence (21 février 1996), ne doit surtout sa survie en tant que béquille du pouvoir qu’à la roublardise de cet homme. Alors que son incursion dans le champ du pluralisme répondait uniquement à la nécessité de faire pièce au vieux parti unique ayant découvert sur le tard la vertu de la légalité des urnes, rares étaient les hommes politiques qui parièrent sur sa survie à la suite du départ de Zeroual. Sauf que ces pronostics ont oublié le paramètre humain celui que représentait cet ex-Premier ministre biberonné dans le cocon de la haute administration à qui l’on avait confié la mission de gérer un appareil de propagande et le transformer en parti… antipartis ! Une sorte de milice politique au sein du pluralisme partisan et peuplée de «Rastignac» en tout genre auxquels l’on a offert un cadre pour toutes sortes d’ambitions. Cela remontait à décembre 1998 quand, après avoir été écarté de la chefferie du gouvernement, Ouyahia s’apprêtait à relancer sa carrière en prenant le contrôle de la chapelle. Ceux qui lui firent la courte échelle, alors qu’il était peu préparé au militantisme obscur, n’étaient-ils pas les mêmes qui balisèrent la voie à Bouteflika ? C’est de cette «procédure» enclenchée en amont de la présidentielle d’avril 1999 que le RND devint l’interface du FLN avec lequel il partageait la proximité du chef de l’Etat. Ouyahia, dont le profil de protée sans opinion arrêtée lui a été souvent reproché à cette époque, incarne effectivement l’archétype du «militant sans cause». C'est-à-dire un premier tambour prompt à offrir ses services au nom de « l’entreprise politique de prestation de services », qu’est le RND. Tant il est vrai que ce fameux rassemblement a toujours manqué de références doctrinales contrairement au FLN. Et c’est sûrement dans le registre idéologique que l’ex-parti unique continuera à damer le pion à cet adversaire malgré l’habilité de ses discours qui l’autorisent toujours à pontifier. Par Boubakeur Hamidechi [email protected] Cela étant, les «malentendus» opposant Saâdani et Ouyahia ne doivent-ils pas nous rappeler que ce tandem de ferrailleurs appartient à la même coterie ? Celle qui a confisqué l’intendance du pays tout comme elle vient de s’autoriser des projections relatives au futur de la société. B. H. (1) En marge du Conseil des ministres du jeudi 18 février, le Président de la République aurait évoqué cette campagne impliquant les deux chefs de partis, exigeant que l’on mette un terme à cette polémique. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Solidaire avec les journalistes, pas avec les patrons-enveloppes ! Tout comme en France, en Algérie aussi, il y a un nouveau code de la route. Il stipule clairement qu’en toutes circonstances, la priorité absolue revient au … …Fauteuil roulant ! C’est le sort de mes jeunes consœurs et confrères qui me préoccupe. Peu m’importe celui des patrons de «journaux» qui sont allés à la soupe toutes ces années, avec dans le téléphone, crachés à leurs oreilles attentives et obéissantes, ce genre d’ordres : «Cassez du démocrate, salissez de l’opposant, attentez à la dignité de ceux, et surtout de celles qui ne parlent pas dans le ton du Palais». Pour ceux-là, je n’ai aucune compassion. Juste une sorte de curiosité sociologique, et surtout psychologique. Ça fait quoi d’avoir été le porte-flingue du Palais, puis, un jour de recevoir encore une enveloppe, mais cette fois-ci avec dedans, non pas la photo d’une personne à abattre, mais la sienne ? J’allais écrire «sa propre» photo, mais vous comprendrez que je me ravise, en biffant le mot propre. J’aimerais vraiment pénétrer dans le cerveau des «demi-sel du plumier» pour comprendre ce qui s’y passe. Ou du moins juste ressentir la montée des rancœurs contre l’employeur, le capo di capo autrefois si généreux. Téter sans retenue le biberon, puis chialer fort parce qu’on vous a retiré violemment la tétine, le caoutchouc tellement délicieux et auquel vous étiez devenus accros, addicts. Je n’ai aucun lien, aucun ADN à partager avec les trabendistes de la pub. Ils ne sont pas ma famille, ils ne seront jamais ma famille ceux qui ont été investis «patrons de presse» pour casser de la presse. Libre aux tendres de mes amis de se solidariser avec cette engeance. Je le dis et l’écris publiquement, pour que ça reste gravé et peut-être utilisé contre moi un jour –je m’en contrefous royalementces journaux-flingueurs qui sont aujourd’hui sur la paille constituent à mes yeux une souillure pour la … paille elle-même ! Mais leur oraison funèbre ne me satisfait qu’à moitié. Je ne considérerais «vengées» les victimes de cette presse «exemplaire» que le jour où les gros tueurs, les «dézingueurs» papier et télé, les grosses cylindrées qui roulent pour la fratrie passeront eux aussi à la caisse et chialeront leur race maudite parce qu’incapables de se payer le paillasson pour mettre en dessous leur foutue clé. Ce jour-là, et il viendra, il aura une saveur toute particulière le thé que je fume pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue. H. L. P. S. : je l’avais promis à Chérif, un lecteur. Un lecteur non-voyant qui m’a décrit dans une lettre déchirante les efforts qu’il fait pour lire la chronique avec les nouveaux outils technologiques. Juste pour rester en phase avec une société qui n’a rien prévu, ou presque, pour les non-voyants et pour les handicapés de manière générale. Chérif, avec retenue et dignité, m’a juste demandé de dire un mot sur cette pension ridicule qui leur est versée en ces temps de flambée du coût de la vie. Une misère qui accroît encore plus l’isolement. Voilà Chérif ! J’espère que ton cri sera quelque part, là-haut, entendu. Le Fumeur de Thé
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