Manœuvres en coulisses Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l FORMATION D’UN NOUVEL EXÉCUTIF l C’est un rituel, à chaque perspective d’un nouvel exécutif gouvernemental, comme c’est le cas présentement, en vue de se mettre en phase avec la nouvelle Constitution adoptée le 7 février dernier, les états-majors des partis du pouvoir et ceux gravitant autour sont en état d’alerte. PAGE 3 Frontières Le Bonjour du «Soir» «Vous êtes, depuis longtemps et souvent seul, un partisan acharné de la réouverture des frontières algéro-marocaines mais, bizarrement, vous venez de nous dire qu'un ennemi pourrait nous agresser par le flanc Ouest...» C'est grosso modo le reproche que me font certains lecteurs. Je pense qu'on peut être intraitable sur la question de l'autodétermination du peuple sahraoui, - ce n'est pas un caprice de politicien ou de... journaliste, mais bel et bien une décision de l'ONU - et, en même temps, trouver anormal que cette frontière soit l'une des dernières fermées dans ce vaste monde ! Ceci étant, l'actualité de 2016 n'est pas celle de 2014 ou 2013. Il y a réellement un grave danger à nos frontières Est et Ouest. Ce qui s'est passé en Syrie doit nous inciter à la vigilance. Le combat contre Daesh n'est qu'un prétexte et les mêmes acteurs qui s'acharnent contre la République syrienne peuvent avoir exactement les mêmes réflexes au Maghreb : leur subite générosité et «compréhension» abusive de l'autonomie autoproclamée par le roi Mohammed VI ne sont pas des actes gratuits. Les griefs retenus contre l'Algérie sont nombreux. On nous reproche, entre autres, notre refus de nous embarquer dans les «coalitions» douteuses... Une fois Daesh éliminé et que nous nous serions assurés des bonnes intentions des uns et des autres, oui, la réouverture de cette frontière restera une exigence des peuples et de l'Histoire. [email protected] Le général Benhadid en grève de la faim l IL L’A ENTAMÉE, HIER, À LA PRISON D’EL-HARRACH l LANCEMENT IMMINENT DE LA 4G EN ALGÉRIE Les priorités doivent-elles être revues ? Ouf de soulagement des agriculteurs l Le spectre de la sécheresse s’éloigne. Les dernières pluies et chutes de neige qui ont marqué toutes les régions du nord du pays ont fini par soulager les populations, notamment les agriculteurs. PAGE 5 l RECOURS À LA DETTE EXTÉRIEURE La fin d’un tabou PAGE 5 Photos : DR PAGE 5 l CHUTES DE PLUIE ET DE NEIGE PAGE 3 MERCREDI 17 FÉVRIER 2016 - 8 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7719 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Des chefs de partis chez Bouteflika DIGOUTAGE Par Arris Touffan L’ancien Mine de rien, cela va faire déjà seize ans que nous avons le même prési dent de la République. L’alternance, ça va fort ! Il a dépassé Boumediène et Chadli. Il détient haut la main le record de longévité sur le fauteuil présidentiel. Mieux ou pis, il pourrait garder ce record ad vitam. Avec le retour constitution nel à la limitation des manmandats présidentiels à deux successifs, personne ne pourra présider aussi longlongtemps que lui. C’est ça de pris ! A. T. [email protected] [email protected] Mercredi 17 février 2016 - Page 2 Abdelaziz Bouteflika lancera des consultations avec tous les partis constituant la majorité parlementaire, plus précisément tous ceux qui ont approuvé la nouvelle Constitution lors de la session du 7 février. Selon une source sûre, ces consultations sont prévues après l’ouverture de la session du Parlement, le 2 mars prochain, et concerneront, donc, le FLN, le RND, le MPA, le TAJ, l’ANR et quelques autres petits partis dont les premiers responsables seront reçus, «sauf changement de dernière minute, par le Président en personne», nous précise notre source. L’objet des consultations portera sur la composante du nouveau gouvernement Sellal. Hors délais On apprend que le Conseil d’Etat s’apprête à statuer sur le recours introduit par le ministre de la Santé contre la décision du tribunal administratif de Sétif. Ce dernier avait annulé une liste de pharmaciens à installer. Rappelons que ce recours introduit par le ministère de la Santé a été fait en dehors des délais légaux. Hadjar n’a pas encore signé Selon des sources généralement bien informées, le ministre de la Santé, M. Boudiaf, a signé, il y a trois mois, un arrêt interministériel afin que les professeurs de médecine chefs de service ayant atteint 65 ans à la date de janvier 2016 puissent être admis à la retraite. Cet arrêté devait être cosigné par le ministre de l’Enseignement supérieur, Hadjar. Selon nos informations, il est toujours bloqué dans ce département. L’Office du hadj à la barre L’ancien patron de l’Office du hadj serait dans le collimateur de la justice pour sa gestion de l’office, indiquent des sources crédibles. En effet, il semble que M. Cheikh Berbara serait sur le point d’être entendu par les juges, saisis à la suite de deux rapports de l’IGF concernant la gestion de cet office. Un jour, un sondage Pensez-vous que Sonelgaz devrait aller chercher des financements à l’international ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que Saâdani a reçu pour instruction d’observer le silence durant un certain temps ? Oui : 84,5% I Résultat sondage Non : 6,9% Sans opinion : 8,6% Merci pour vos sachets ! SOIT D DI T T E N PA S S A N NT l est des jours comme ça, où j’ai beau tout faire pour regarder ailleurs, je n’arrive pas à me défaire de l’image de ces femmes qui ont opté pour cette autre manière, bien originale, il faut le dire, de gagner leur vie. Sans aucune protection, elles éventrent les sachets les uns après les autres et plongent leurs bras dans la benne à ordures, autour de laquelle elles sont agglutinées, à la recherche d’on ne sait quel sésame. Ce qui est certain, c’est qu’elles ne font pas les poubelles pour manger. Un jour, alors que je passais par là, je me suis arrêtée, curieuse de voir comment elles opéraient. J’ai fait mine de discuter variétés de café avec un torréfacteur installé à proximité. Dans le même temps, mon œil attentif n’a pas quitté le petit groupe de femmes, assises à deux pas de la décharge. Indifférentes aux regards des passants et tandis qu’elles restaient à l’affût du moindre nouveau sachet domestique déposé là, elles étaient plongées dans une discussion agitée dont je n’arrivais pas à saisir l’objet. Le torréfacteur, lui, avait, depuis longtemps, intégré le but de leur remue-ménage. Comprenant vite que son café ne m’intéressait pas le moins du monde et que seules les femmes aux gestes secs et pré- cis retenaient mon attention, il m’expliqua que ces dernières n’étaient pas là pour faire leur «marché» mais en quête de bijoux et autres choses de valeur dont les propriétaires se seraient débarrassés accidentellement et qui auraient donc atterri là par mégarde. Selon lui, celles-ci s’en tireraient à très bon compte. Du coup, ce qui me semble surprenant, c’est qu’aucun homme ne se soit aventuré à leur sucrer leur si précieuse activité. Les besoins des uns sont-ils d’une nature différente de ceux des autres ? Il arrive que les hommes préfèrent jouer les protecteurs. Une forme de proxénétisme qui devient licite dès lors que c’est l’époux, le père de famille ou le Par Malika Boussouf [email protected] chef de groupe qui assure la bonne rentabilité du troupeau. Pour beaucoup, la vie ne peut être conçue qu’autour du fruit de l’effort consenti par les autres ! Un choix qui embarrasse plus ces derniers que ceux qui font de la mendicité un sacerdoce. M. B. Le Soir d’Algérie Manœuvres en coulisses Actualité Mercredi 17 février 2016 - PAGE FORMATION D’UN NOUVEL EXÉCUTIF front El Moustaqbal n’écarte pas la possibilité de figurer dans un «exécutif de crise» qu’il prône si, précise-t-il, «j’ai carte blanche du président de la République pour gérer la situation actuelle sur la base d’un programme clair et précis». Car pour lui, il n’est pas question de «partage du gâteau mais de s’entendre sur des objectifs communs ayant en ligne de mire l’intérêt suprême du pays et la pérennisation de la nation». Autre chef de parti à ne pas manquer d’activisme ces derniers temps dans la perspective, sait-on jamais, même si elle s’en défend, de se faire remarquer, la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP). Naïma Salhi, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a dû faire un virage à 180° pour avoir quitté le navire Benflis dont elle avait soutenu la candidature à la dernière élection présidentielle, et se retrouver comme une fervente partisane du président de la République. Il y a aussi le secrétaire général de l’ANR qui nourrit toujours l’espoir de retrouver le gouvernement dont le premier séjour d’une année comme secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale établie à l’étranger, semble l’avoir marqué. Belkacem Sahli se manifeste opportunément, signifiant son soutien au tant controversé projet de loi de finances 2016, au projet de révision de la Constitution, non sans tomber à bras raccourcis sur l’opposition accusée de s’être «spécialisée dans le noircissement de la situation du pays». Pour le chargé à la communication du MSP, cette guéguerre autour du nouveau gouvernement que l’on «ne peut cacher» n’est qu’une étape dans ma véritable bataille, celle de la succession au président de la République. Et à Benadjaïmia Bouabdellah de soutenir que «les gouvernements se succèdent sans qu’aucun présente son bilan», rappelant que le président de la République a composé «pas moins de 20 exécutifs avec comme résultat, un blocage politique et une crise économique aiguë», affirmant que le prochain gouvernement qui obéira comme de coutume aux «allégeances partisanes et aux intérêts étroits», «ne réglera pas les problèmes du pays en raison de l’absence d’une vision prospective et d’une réelle volonté d’améliorer la situation». Et la seule victime de cette guéguerre et de ce blocage, poursuit-il, sera le peuple dont la crise a déjà entamé sa sécurité et son pouvoir d’achat déjà fragile. M. K. Le général Benhadid en grève de la faim IL L’A ENTAMÉE HIER À LA PRISON D’EL-HARRACH Le général Benhadid a entamé une grève de la faim et des soins, hier, at-on appris auprès de ses avocats. Ces derniers ont dénoncé, à plusieurs reprises, les lenteurs de l’appareil judiciaire dans la gestion du dossier de leur client incarcéré depuis la fin du mois de septembre dernier à la prison d’El-Harrach. Le général Benhadid avait annoncé, à plusieurs reprises, à ses avocats son intention de recourir à une privation de nourriture et de suspendre ses soins mais avait décidé de tempérer ses décisions sur conseil de sa défense. Vers la fin du mois de janvier dernier, il a ainsi dû reporter son action après avoir été informé que la chambre d’accusation avait fixé une audience au 3 février afin de statuer sur la demande de mise en liberté provisoire introduite par Mes Mecheri et Bourayou. Cette demande a été rejetée mais les deux avocats, auxquels s’est récemment joint Me Bouchachi, ont une nouvelle fois enjoint leur client de ne pas entamer l’action avant l’adoption de la nouvelle Constitution. Visiblement décidé à ne plus attendre, il est donc finalement passé à l’acte, hier, sans en faire part à quiconque. Ses avocats se sont déplacés en fin d’après-midi à la prison d’ElHarrach pour confirmer l’information. Une grève de la faim et plus particulièrement encore sa décision de suspendre son traitement médical pourraient entraîner de graves conséquences sur la santé, déjà fragile, du prévenu. Diabétique, atteint d’une insuffisance cardiaque et souffrant d’une hernie discale qui s’est aggravée avec l’humidité de la prison, le général Benhadid (âgé de 70 ans) veut alerter l’opinion publique sur le fait que la justice n’ait pas donné suite à son affaire depuis son incarcération. Au cours du mois précédent, Mes Bourayou et Mecheri ont même organisé une conférence de presse pour dénoncer le fait que leur client n’ait pas été écouté dans le fond sur l’affaire qui l’a mené en prison et ce, en dépit de plusieurs demandes de ses avocats. Ceux-ci ont également dénoncé l’absence de réponse de l’appareil judiciaire suite à la demande de pouvoir présenter un témoin capital dans l’affaire, à savoir le directeur de la radio Maghreb M, où s’était exprimé leur client. Ils avaient, en outre, regretté le rejet, à deux reprises, de la demande de mise en liberté provisoire du général Benhadid, «alors que le dossier devrait normalement relever du délit de presse». Pour rappel, le général Benhadid a été arrêté puis incarcéré suite à une interview dans laquelle il dénonçait la politique menée par les plus hautes autorités du pays, particulièrement le frère du président de la République et le ministre de la Défense. Pour ce, il avait été accusé d’at- Photo : D.R. M. Kebci - Alger (Le Soir) Avec, en sus, des questions inhérentes, entre autres, aux profils des ministres que le président de la République devra nommer : s’agirat-il d’une équipe de technocrates ou au contraire de ministres issus des rangs de partis politiques ou d’un mélange des deux genres ? Qui sont ceux qui seront remerciés et ceux qui seront reconduits ? Et la «mère» de toutes les interrogations a trait au sort du Premier ministre, poste que revendique avec insistance le secrétaire général du FLN, faisant valoir le statut de parti majoritaire au Parlement du vieux front du pouvoir. Car pour Ammar Saâdani, plus que le souci que le gouvernail de l’exécutif n’échappe au FLN, il n’est surtout pas question que ce dernier revienne au secrétaire général intérimaire du frère-ennemi, le RND que certaines «voix» avancent comme potentiel successeur de l’actuel Premier ministre. Et on n’a pas fait l’économie de le faire savoir d’une façon on ne peut plus claire. Mettant en avant la nouvelle Constitution qui stipule dans l’une de ses dispositions que le président de la République consulte parmi la majorité parlementaire sans toutefois le contraindre à y puiser pour nommer le Premier ministre, le patron du FLN serait partisan du maintien à son poste de Abdelmalek Sellal dont on a admis avec effet «rétroactif» le statut de vieux militant au sein du front à l’occasion du dernier congrès. Et la guerre entre le FLN et le RND ne s’arrête pas à ce poste de chef de l’exécutif puisque les ministères de souveraineté feraient également l’objet de féroces convoitises au sein de ce duo. Certains d’autres partis gravitant autour ou se recrutant parmi cette opposition «soft», celle qui dit s’inscrire à équidistance du pouvoir et de cette autre opposition trop «frondeuse», s’agitent pour «se faire voir et valoir» à coups d’offres de services qui ne disent pas leur nom en vue d’une réinsertion pour certains et d’une admission pour d’autres. C’est ainsi que le président du Photo : Samir Sid C’est un rituel : à chaque perspective d’un nouvel exécutif gouvernemental, comme c’est le cas présentement, en vue de se mettre en phase avec la nouvelle Constitution adoptée le 7 février dernier, les états-majors des partis du pouvoir et ceux gravitant autour sont en état d’alerte. 3 Le général Benhadid. teinte à l’image de l’armée. Cette grève de la faim entame, et pour le moins que l’on puisse dire, un tournant inattendu dans une affaire qui a défrayé la chronique. Aux dernières nouvelles, hier en fin d’après-midi, le général Benhadid avait déjà refusé tous les repas de la journée et s’était abstenu de prendre son traitement, dont l’insuline, indispensable aux diabétiques… Abla Chérif L’article 51 bis 1 controversé JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LES DROITS ET LIBERTÉS DANS LE NOUVEAU CPP Entré en vigueur le 23 janvier dernier seulement, le nouveau code de procédure pénale, qualifié pourtant de révolutionnaire, n’en récolte pas pour autant un blancseing de la part des robes noires. Le bâtonnier de la région de Constantine, Mostefa Lanouar, n’est pas en reste des objecteurs du nouveau texte ou du moins, certaines de ses dispositions partageant ainsi, la préoccupation de plusieurs de ses confrères quant à l’interprétation de l’article 51 bis 1 inhérent à l’assistance d’un prévenu par son avocat pendant sa garde à vue. Un droit consacré pour la première fois par le nouveau CPP mais, qui s’apparenterait selon leurs termes à une caution de la procédure ficelée et finalisée par l’officier de police judiciaire. En effet, le texte prévoit «…lorsque l’enquête en cours porte sur les infractions de trafic de drogue, de crime transnational organisé, d’atteinte aux systèmes de traitement automatisé de données, au blanchiment d’argent, de terrorisme et d’infractions relatives à la législation des changes et de corruption, la personne gardée à vue peut recevoir la visite de son avocat à l’expiration de la moitié de la durée maximale prévue par l’article 51 de la présente loi». Dès lors, la présence d’avocat revêt à leur avis un cachet formel pour avaliser a posteriori la procédure d’autant plus que ce code s’inspire du modèle français qui consacre, lui, le droit d’assistance par un défenseur de son choix ou un avocat commis d’office, au gardé à vue. Et au bâtonnier d’assurer que sa corporation militera à l’effet de remédier aux insuffisances contenues dans le nouveau CPP qui est loin d’être «un texte divin», selon ses dires. Ce à quoi le procureur de la République près la cour de Constantine rétorquera en soulevant la confusion qui est faite s’agissant de notre système judiciaire qui s’inspire du modèle latin et non pas anglo-saxon qui associe la défense aux auditions des prévenus. Un point parmi tant d’autres qui ont été au centre de débats passionnés entre différents acteurs de l’appareil judiciaire de la région Est du pays lors de la journée d’étude tenue hier à l’unité de Sûreté publique de la nouvelle ville AliMendjeli sous l’égide de la cour de Constantine et la participation de l’inspection régionale Est de police nationale, le bâtonnat de la région de Constantine et le groupement territorial de la Gendarmerie nationale. Officiers de police judiciaire, juristes, douaniers, avocats et magistrats issus de pas moins de 15 wilayas de l’est du pays ont pris part à ce rendez-vous qui a traité des droits et libertés à travers les nouvelles dispositions du code de procédure pénale. Les interventions et conférences dispensées ont respectivement traité des principaux amendements du CPP dans l’étape de l’enquête préliminaire, droit du gardé à vue dans le nouveau CPP, prérogatives et devoirs de l’officier de police judiciaire, assurances accordées aux prévenus ayant fait l’objet de comparution immédiate, droits de la défense, nouvelles dispositions procédurales pour la protection de l’enfance et enfin les nouveaux amendements du CPP et leur conformité aux textes universels des droits de l’Homme. K. G. Actualité Le Soir d’Algérie Les priorités doivent-elles être revues ? Mercredi 17 février 2016 - PAGE LANCEMENT IMMINENT DE LA 4G EN ALGÉRIE Naouel Boukir – Alger (Le Soir) – Le débat peut s’avérer très complexe et large dès qu’on analyse les différents aspects du contexte lié au lancement de la 4G en Algérie. Aujourd’hui, si la tendance mondiale est d’aller vers l’adoption de la quatrième génération, il y a lieu de savoir que les écosystèmes des pays diffèrent. Dès lors, ce qui est valable pour l’un ne l’est forcément pas pour un autre. Et un succès chez certains peut constituer un véritable échec ailleurs. Cependant, avant de passer à une analyse des avantages et inconvénients de la 4G, qu’en est-il du fonctionnement de ses précurseurs ADSL et 3G sur le plan national? Le manque substantiel de connectivité en Algérie est un constat tout aussi «inévitable que déplorable», a noté le vice-président de l’Association algérienne des TIC (AITA), Farid Lefkir. Une connexion internet peut constituer un important levier de compétitivité pour les entreprises algériennes, estimées à 700 000, par une gestion informationnelle et logistique virtuelles. Or, plus de 80% de celles-ci ne sont toujours pas connectées, selon ses indications. Clairement, l’avènement de la 3G et de la 4G fixe a partiellement pallié à ce déficit. Mais, parallèlement, quelle utilisation a-t-on fait des 60 000 km de fibre optique déployée sur le territoire national par le ministère de tutelle ? Il est vrai que la connexion mobile a apporté un plus à cet environnement, quoique le coût payé par ses utilisateurs n’est certainement pas négligeable, voire même «exorbitant». Pour Farid Lekfir, il est impératif de «consolider d’abord les acquis» avant de se lancer le défi de la 4G. Améliorer le rapport qualité-prix des connexions fixes et mobiles déjà existantes, développer le faible contenu web algérien et créer des points d’échanges locaux sont, selon lui, les points déterminants à prioriser. Roslane tout quelle tarification sera proposée au consommateur ? Précisant que cette technologie a coûté plus de 3 milliards d’euros d’investissement en France et que le succès n’a visiblement pas été au rendezvous. Par ailleurs, Zied Malouche, directeur régional de l’avant-vente dans le domaine de l’internet mobile chez Ericsson France, voit plutôt cette démarche de lancement prématuré de la 4G comme «une anticipation», voire «une opportunité» pour le marché algérien, opérateurs comme utilisateurs. De son côté, Fayçal Mesbah, directeur de la stratégie et de la programmation chez Mobilis, a estimé que les tarifications de la 4G ne seront pas «très loin» de celles de la 3G appliquées aujourd’hui. Sachant que ces dernières sont déjà excessives, la 4G sera assurément un produit haut de gamme ou «premium». F.Mesbah a clairement exprimé que ce ne sera pas une offre internet mobile pour «tout le monde». Pourtant, en attendant un service internet public plus correct, le consommateur n’a pas tellement l’embarras du choix face à son besoin de connexion et de connectivité. N. B. Photo : D. R. La 3e édition du forum N’TIC, magazine dédié aux technologies de l’information et de la communication, a traité hier les multiples problématiques ou solutions, selon certains, que suggère la décision de l’ARPT d’ouvrir le marché de la 4G. Les avis des spécialistes du domaine, à quelques accords près, ont été manifestement divergents. 4 Farid Lefkir, vice-président de l’Association algérienne des TIC (AITA). Bencharif, consultant international en nouvelles technologies, est également de cet avis. Jugeant que l’écosystème algérien n’est aujourd’hui pas en mesure d’accueillir la 4G alors que la 3G ne s’est pas encore bien installée et qu’une économie virtuelle ne suit pas cette évolution. En effet, Debbah Merouane, chercheur en mathématiques et algorithmiques liées aux télécommunications, a affirmé de son côté que le passage d’une génération mobile à une autre doit être la suite logique d’un processus historique. Concrètement, c’est l’écosystème qui le demande et pas l’opérateur qui le lui impose. Outre la question sur l’existence d’un réel besoin de la 4G en Algérie, il y a ces interrogations sur la lourdeur de cet investissement en fonds et infrastructures à importer en cette conjoncture d’austérité. Mais sur- minimes et, donc, à améliorer davantage». Aujourd’hui, la délégation tunisienne prend part à une réunion avec le comité d’organisation des Jeux méditerranéens. Une rencontre qui aura lieu à la Chambre de commerce où il sera exposé aux Tunisiens les projets d’Oran entrant dans ce cadre-là. «Nous voulons contribuer à la réussite de ces jeux, nous avons déjà organisé les Jeux méditerranéens en 2001 en Tunisie et ce fut une réussite, nous voulons capitaliser tout cela ensemble. A titre d’exemple, nous avons un laboratoire antidopage, également la médecine sportive qui est très avancée, de l’expérience au niveau de l’architecture…C’est vous dire que nous avons quoi offrir mais cela se fera en fonction de la volonté du côté algérien», dira M. Riadh Bezzarga. De son côté, M. Yliès M'Sallem, représentant adjoint de l'Office national du tourisme tunisien à Oran dira que «l’Ouest algérien est devenu important pour la Tunisie ainsi, après le bon fonctionnement du troisième vol, le samedi à partir d’Oran, dès le mois de mars, un quatrième vol sera lancé vers la Tunisie». Il fera savoir que pour l’année 2015, il a été enregistré près de 1 «Nous ne sommes pas concurrents mais complémentaires» RENCONTRES PROFESSIONNELLES TUNISO-ALGÉRIENNES À ORAN La mission commerciale tunisienne à Alger «Tunisia Export Alger» organise, depuis hier, des rencontres professionnelles tuniso-algériennes pour les filières des infrastructures BTPH, matériaux de construction, bureaux d’étude et engineering, architecture et urbanisme, produits et services connexes». Près de 35 entrepreneurs tunisiens tiendront des rencontres avec pas moins de 150 opérateurs algériens à identifier comme de potentiels partenaires pour des échanges entre les deux pays ou encore aller ensemble vers d’autres marchés comme l’Afrique. Amel Bentolba –Oran- (Le Soir) - En application aux instructions reçues par le Premier ministre et le président de la République de Tunisie, la mission commerciale tunisienne à Alger œuvre à diversifier les échanges économiques entre l’Algérie et la Tunisie. A ce propos, M. Riadh Bezzarga, chef de la mission commerciale tunisienne à Alger nous dira, «nous avons identifié sur le terrain les secteurs porteurs ainsi que les régions afin de multiplier les partenariats». Et d’ajouter «aujourd’hui, nous avons à peu près un niveau d’échange de 1,5 milliard d’euros dont les exportations tunisiennes vers l’Algérie sont de 700 millions d’euros, alors que les exportations algériennes vers la Tunisie sont de 800 millions d’euros. Les échanges se sont multipliés en six ans, ils sont en moyenne de l’ordre de 20% par an, le potentiel de développement est tellement énorme que nos échanges sont Abdelkader Ouali, ministre des Travaux publics, qui était hier en visite d’inspection dans les chantiers d’aménagement de route de la capitale, a réitéré son appel au respect des délais de livraison. Le ministre invite ceux qui ne peuvent pas s’adapter à «la rigueur» de quitter les lieux. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) «Nous avons mis en place un certain nombre de dispositions, tous les grands projets sont suivis directement par le ministère, et les entreprises étrangères sont soumises à la loi Pour Peugeot, la France désigne la Tunisie parmi les sous-traitants Evoquant le volet de la sous-traitance en Algérie M. Riadh Bezzarga, chef de la mission commerciale tunisienne à Alger, est revenu sur l’ouverture de l’usine Renault Algérie à Oran. «L’Algérie a imposé à Renault d’avoir des sous-traitants algériens point barre, suite à quoi, l’Algérie a trouvé des difficultés dans la sous-traitance. Aujourd’hui, quand Peugeot ouvrira son usine, les Français ont convenu avec l’Etat algérien que la Tunisie va être partie prenante de la sous-traitance de Peugeot en Algérie». Notre interlocuteur a tenu à préciser que cela se fera avec l’accord de l’Algérie qui, dit-il, a demandé à ce qu’elle soit elle qui négocie avec les sous-traitants tunisiens et pas les Français. Ainsi, explique-t-il, «les sous-traitants tunisiens vont former les sous-traitants algériens pour qu’à l’avenir, l’Algérie prenne le relais». A. B. La colère de Ouali TRAVAUX PUBLICS algérienne et celui qui ne s’adapte pas à cette rigueur quittera le chantier, quelle que soit l’entreprise ; les délais de livraison et les cahiers des charges doivent être respectés afin d’atteindre les objectifs tracés par le secteur», c’est la mise au point de Abdelkader Ouali en direction des chefs de projets de son secteur. D’ailleurs, le ministre a piqué une colère lors de sa visite des deux projets de trémies sur la route nationale n°1, reliant le site de Djenane Sfari (Birkhadem) et Aïn Malha (Oued Ouchayeh à Gué de Constantine). Lancés en août 2014 pour un délai de réalisation de six mois, les deux trémies de la RN1, initiées en raison de l’émergence d’une 500 000 touristes algériens qui se sont rendus en Tunisie. «La situation sécuritaire en Tunisie n’influe pas sur les Algériens car ils ont trouvé leurs aises chez nous, ainsi que leurs habitudes. En somme, ils ont trouvé leurs attentes dans le tourisme tunisien», dit-il. A. B. nouvelle ville dans cette localité qui devrait abriter pas moins de 50 000 habitants, peinent à voir le jour. Le ministre des Travaux publics a donné rendez-vous au promoteur aujourd’hui au niveau de son département muni d’un planning. «Je veux un planning demain, aujourd’hui (ndlr), c’en est trop» a lancé Abdelkader Ouali, accompagné du wali d’Alger qui n’a d’ailleurs pas retenu sa colère. Le ministre, qui a visité aussi le projet de Oued Ouchayeh, a expliqué que ce dernier répond à un besoin en matière de fluidité du trafic occasionné par la forte intensité de la circulation routière. Le parachèvement de la radiale Oued Ouchayeh reliant la RN 38 et la pénétrante de Benghazi à Baraki permettra de décongestionner le trafic et assurer une liaison rapide entre ces deux communes via un viaduc. Les sept projets d’aménagement autoroutier, a souligné le premier responsable du secteur, vont contribuer à décongestionner la capitale. «Ce réseau est fondamental pour décongestionner la capitale, à charge pour nous de faire des aménagements au niveau rural pour mieux reconfigurer la circulation, c’est un maillage qui va desservir la capitale du nord vers le sud, la deuxième rocade et ensuite l’autoroute Est-Ouest, et nous allons finir par éradiquer cette congestion sur tout le réseau» a indiqué Abdelkader Ouali. S. A. Actualité La fin d’un tabou Le Soir d’Algérie RECOURS À LA DETTE EXTÉRIEURE Mercredi 17 février 2016 - PAGE Younès Djama- Alger (Le Soir) - En effet, le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a évoqué des difficultés de trouver les financements nécessaires pour réaliser son programme d'investissement dans la conjoncture financière actuelle. Pour réaliser son programme d'investissement d'ici 2017, Sonelgaz aura besoin d’une enveloppe de plus de 2 800 milliards DA à mobiliser. Et plus de 5 000 milliards DA d’investissements, hors énergies renouvelables, dont près de 4 200 milliards DA à l'horizon 2025 qui seront à la charge des sociétés filiales du groupe. D’où la nécessité de recourir à l’endettement extérieur. Pourquoi en est-on arrivé à cette situation d’endettement ? Depuis les 15 dernières années, l’Algérie a changé de modèle de consommation, mais pas de modèle de croissance, selon des observateurs. Même si l’Algérie recourt à l’endettement, ce qui n’est pas une tare en soi, la question que d’aucuns se posent est ce qu’on va faire de cet endettement. Selon l’expert Ferhat Aït Ali, le non-endettement «n'a jamais été un dogme» dans la tête des gouvernants, mais uniquement «une source d'affranchissement personnel des règles de gestion des finances édictées par les créanciers internationaux». Il ajoute que dans les faits, cela a juste servi à utiliser les fonds publics de «manière anarchique et aléatoire et ce, loin de tout contrôle sérieux au nom de la souveraineté mal utilisée». «En période de vaches grasses, les finances publiques ayant été au vert, il a été procédé au paiement anticipé des dettes du pays, dans des conditions qui restent à éclaircir en matière de coûts financiers, mais les dettes des entreprises auprès d'organismes financiers étrangers particulièrement les garanties crédit acheteur des entreprises privées n'ont pas été réglées par anticipation, alors que le rachat de ces dettes aurait été plus adéquat pour la gestion des créances internes de ces entités par les garants locaux que sont les banques locales, priorité ayant été donnée aux crédits bilatéraux et aux programmes de rééchelonnements directement sous la coupe du FMI», expose l’expert, ce qui dénote, selon lui, une vision «d'autonomisation politique» plus que celle d'une efficacité économique dans la démarche depuis sa mise en place en 2005. «Mais à cette époque, cela pouvait avoir des avantages dans la mesure où les excédents de la balance de paiement étaient assez limités en rapport avec les ambitions financières du pays en 2005», observe M. Aït Ali. Remboursement par anticipation : les pour et les contre Noureddine Bouterfa, P-dg de Sonelgaz. D’autres observateurs estiment que le débat au sujet du paiement par anticipation de la dette algérienne en 2005 n’est pas encore tranché. Ainsi, lorsque l’embellie financière s’était installée en Algérie, deux écoles se sont fait face. L’une favorable à cette option de paiement par anticipation, et l’autre franchement contre, et chacune avançant ses arguments. payer à échéance avec la possibilité d’investir dans la transformation de l’appareil économique. De fait, l’on s’est retrouvé face à un choix cornélien : être sans dette ou bien être sans investissement et donc sans avenir. C’est comme l’élève qui est au fond de la classe, l’on ne sait pas si l’on doit lui donner un 10 en conduite ou zéro au travail», a commenté un expert. Dans le cas de l’Algérie, le paiement de la dette par anticipation, qui fut davantage un choix politique, n’a pas servi à grandchose, alors que si l’on avait opté pour un échéancier on aurait pu créer un dense réseau de PME, valorisé de la production locale et même de la ressource humaine nationale, etc. Ce que l’expert Aït Ali relève à juste titre. «Si les disponibilités financières du moment avaient été orientées vers des créations de plus-values économiques et non politiques, il n’y aurait eu aucune raison valable de payer la dette par anticipation, en consacrant des fonds destinés à faire avancer les actifs industriels et agricoles du pays, vers le règlement d'un passif induit par les mêmes politiques avec lesquelles on comptait renouer», relève-t-il. Y. D. Photo : D. R. L’Algérie se dirige droit vers l’endettement extérieur alors que ses ressources financières s’amenuisent dangereusement sous l’effet de la chute du prix du pétrole. Elevé au rang de «dogme», depuis le paiement par anticipation de la dette algérienne en 2005, en pleine embellie financière, l’endettement externe aujourd’hui trouve un chemin facile dans la bouche de certains dirigeants d’entreprises publiques. 5 La première avait estimé que l’Algérie avait assez chèrement payé son réajustement structurel, dans un contexte sécuritaire très complexe, et qu’il n’y avait pas de mal à payer par échéance la dette. A condition de réaliser des investissements. La seconde école, elle, pensait qu’il valait mieux payer par anticipation et se mettre de fait à l’abri de toute mauvaise surprise, surtout que les ressources financières étaient disponibles. «Il s’est alors posé un dilemme : entre payer par anticipation et ne pas avoir de dette, et Ouf de soulagement des agriculteurs CHUTES DE PLUIE ET DE NEIGE Rym Nasri - Alger (Le Soir) Il a plu suffisamment ces deux derniers jours sur toutes les régions du nord du pays, d’est en ouest. Pour le plus grand bonheur des agriculteurs, les sols se sont gorgés d'eau. Signe certainement de risques de sécheresse pour cet été qui s’estompent. Tant attendues, les dernières chutes de pluie, de neige et de grêle ont considérablement soulagé les fellahs. Eux qui durant tous les mois d’automne et d’hi- ver secs, sont restés optimistes puisque nous sommes à peine à la mi-février. Les mois de mars et d’avril sont généralement pluvieux. Tombées au bon moment, ces averses sont bienfaitrices pour les différentes cultures et leur irrigation. Aussi bénéfiques pour les barrages et les retenues collinaires, ces pluies ont dû améliorer leurs stocks. Certains d’entre eux ont vu leur niveau de remplissage diminuer d’une façon drastique faute de pluie durant plusieurs mois. D’abondantes averses de pluies et de grêle ont ainsi touché les wilayas côtières et proches du nord, notamment Tlemcen, SidiBel-Abbès, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Chlef, Aïn Defla, Tipasa, Alger, Boumerdès, Blida, Médéa, Bouira, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda et le nord de Sétif. Lundi dernier, premier jour des pluies, les cumuls ont atteint ou dépassé 30 millimètres. Le second jour (hier), les cumuls ont été estimés localement à plus de 70 mm. Quant à la neige, des chutes ont affecté l'ensemble des reliefs Les personnes condamnées dans l’affaire Sonatrach 1 bénéficieront-elles des retombées de l’application du code de procédure pénale, dont l’entrée en vigueur a eu lieu le 23 janvier dernier ? Selon des avocats, l’application de l’article 6 du nouveau code de procédure pénale avec effet rétroactif fera annuler de fait au niveau de la cour criminelle près la Cour suprême les chefs d’inculpation sur lesquels, le tribunal criminel près la cour d’Alger a justifié et prononcé son verdict. de la Cour suprême». Si cela vient à être confirmé, la cour en charge de rejuger cette affaire prononcera en séance tenante «l’acquittement» des mis en cause. La défense aura ainsi à bâtir sa stratégie sur les nouveaux textes portant code de procédure pénale. A ce titre, rappelons que l’une des nouveautés du code est la «dépénalisation de l’acte de gestion». Lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient appuyé leur intervention en se référant à un argument de taille : «l’absence d’expertise», autrement dit, «l’inexistence d’un dépôt de plainte de la part de Sonatrach», même si cette dernière, faut-il le noter, s’était constituée partie civile lors du procès de cette affaire. Concernant cette disposition, à savoir «la dépénalisation du crime de gestion», il est indiqué que désormais, le parquet ne peut plus s’autosaisir dans les affaires de crime de gestion comme le vol, le détournement ou la détérioration de deniers publics ou privés des entreprises publiques et semipubliques. «L’article 6 bis du nouveau code de procédure pénale précise que seuls les organes sociaux (assemblées et conseils d’administration) ont le droit de la mise en mouvement de l’action publique après dépôt de plainte», explique-t-on. C’est dans cette optique, que les avocats des mis en cause dans l’affaire Sonatrach 1, notamment ceux assurant la défense des excadres de la compagnie, ont plaidé l'innocence de leurs clients, estimant «qu'ils n'ont pas commis de faits délictueux». «L'accusation et la partie civile ne doivent pas considérer tous les accusés comme coupables», avait soutenu Le spectre de la sécheresse s’éloigne. Les dernières pluies et chutes de neige qui ont marqué toutes les régions du nord du pays ont fini par soulager les populations, notamment les agriculteurs. dépassant 900 mètres d'altitude, notamment ceux de l'ouest, du centre et du centre-est telles que les wilayas de Tlemcen, Naâma, El Bayadh, Saïda et Tiaret. Quinze centimètres de neige étaient ainsi attendus à l’ouest du pays sur une vaste région et vingt-cinq centimètres à l’est à partir de la wilaya de Blida jusqu’à la frontière tunisienne, y compris certaines wilayas côtières. Les pluies qui ont affecté plusieurs régions de l’Algérie ont même touché le nord du Sahara, notamment les Oasis. Ry. N. le collectif d'avocats de Mohamed Meziane, composé notamment de Miloud Brahimi et Tahar Amer Ouali demandant d’innocenter leur client «accusé sans dépôt de plainte préalable». C’est, sans aucun doute, pour cette raison que des observateurs ont qualifié le verdict prononcé par le tribunal criminel de «compromis», en attendant la conformité des textes (nouveau code de procédure pénale) avec les faits. Enfin, il est à rappeler que lors des délibérations, le tribunal avait évacué plusieurs chefs d’inculpation dont «commandement et organisation d'une association de malfaiteurs, corruption, passation de marchés publics contraire à la législation et aux règlements». Au total, le tribunal criminel devait répondre à 150 questions. A. B. Le nouveau code de procédure pénale au secours de la défense L’AFFAIRE SONATRACH 1 DEVANT LA COUR SUPRÊME Abder Bettache — Alger – (Le Soir) - Une dizaine de personnes sur les dix-sept poursuivies dans l’affaire Sonatrach 1 et condamnées à des peines allant de 6 ans de prison ferme à une année avec sursis se sont pourvues en cassation auprès de la Cour suprême, at-on appris de source judiciaire. La même source a ajouté que même le procureur de la République a interjeté un appel en cassation, arguant «que les peines prononcées sont en deçà des faits reprochés aux mis en cause». Ainsi, et conformément au code de procédure pénale, la chambre criminelle en charge de traiter le dossier au niveau de la Cour suprême demandera aux avocats de la défense de remettre leur mémoire à même de justifier leur saisine de la Cour suprême. Et c’est à ce niveau que la défense va user de sa stratégie judiciaire pour plaider la «nullité» des inculpations et «l’extinction des poursuites au niveau même Régions Plusieurs routes fermées et pieds dans l’eau à travers certains quartiers de la ville Le Soir d’Algérie Mercredi 17 février 2016 - PAGE INTEMPÉRIES À BÉJAIA La poudreuse qui s’est invitée depuis la soirée de lundi sur les zones montagneuses et les pluies abondantes, estimées à plus de 60 mm, ont provoqué la fermeture à la circulation de nombreux axes routiers. Selon les services de la DTP, les RN 75 et 9 reliant Béjaïa à Sétif respectivement par Barbacha et Kherrata ont été fermées à hauteur de Khellil et Bouandas pour cause de couches de neige dépassant par endroits 50 cm. La RN 106 reliant la wilaya de Béjaïa à celle de Bordj-Bou-Arréridj par Ighil Ali est aussi coupée à la circulation par la neige au niveau du lieudit Azrou. Coupée dans la nuit de lundi, la RN 12 menant de Béjaïa à Tizi-Ouzou par Adekar a été rouverte dans la journée d’hier par les engins de déneigement de la DTP. La RN 26 A était toujours fermée dans l’après-midi d’hier par la neige au niveau du col de Chellata. De nombreux chemins de wilaya étaient également dans la même situation pour cause de la poudreuse. Il s’agit du CW 16 menant à Kefrida ainsi que du CW 6 vers Aït-Smaïl, dans la commune de Taskriout, coupés à Aït Messiouène et Aït Djellil. Le CW 3A est fermé à Boukhalfa et à Kendira. Le CW 1 est coupé à Aït-Allouane tandis que CW 35 est fermé à Aït-Adjissa à cause de la neige. La RN 12 est aussi fermée à la circulation en plu- sieurs endroits à cause des inondations provoquées par les oueds situés en perpendiculaire de l’axe routier. Il s’agit notamment des quartiers Remla, Ighil-Ouazoug, Ihaddaden,Targa Ouzemour, Tazboudjt et Taghezout. Un important glissement de terrain est signalé au niveau de la ville 6 d’Akbou, à proximité de la place du 1er-Mai, a-t-on appris. Des infiltrations des eaux sont aussi observées dans plusieurs habitations dans certains quartiers, à l’image de la cité Remla, Targa Ouzemour, Sid Ali Labhar, selon diverses sources. A. Kersani Feu sur un bac de pétrole à Béjaïa Les secours de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa sont intervenus en renfort aux éléments de la sécurité interne de Sonatrach (arrière-port) Béjaïa, suite à un incendie qui s’est déclaré sur le joint d’étanchéité du bac R13 (pétrole brut) dans la matinée de mardi à 8h17, rapporte la Protection civile. Le feu occasionné par la foudre a été maîtrisé en quelques minutes par les secours de la Protection civile et la sécurité interne de Sonatrach, précise la Protection civile. A. K. Des agriculteurs interpellent le directeur général de la Badr Des dizaines d’agriculteurs ayant contracté des prêts auprès de la Badr dans le cadre des dispositifs Cnac et Ansej pour l’achat de matériel agricole, durant les années 2000, et dont les dettes se sont accumulées au fil des années à cause du fameux discours du président de la République prononcé à Biskra en 2009 dans lequel il avait annoncé l’effacement des dettes des agriculteurs, interpellent le directeur général de la Badr après que les agences Badr au niveau de la wilaya de Bouira les eurent estés en justice pour payer leurs dettes. Selon certains agriculteurs, pour la majorité des éleveurs de la région de M’chédallah, qui se sont déplacés hier à notre bureau, le problème de ces prêts contractés auprès de la Badr durant les années 2000 persiste toujours, malgré les multiples démarches entreprises entre 2011 et 2013 pour trouver un terrain d’entente. Durant toute cette période, ces éleveurs qui avaient, dans un premier temps, revendiqué l’effacement de leurs dettes au même titre que les autres agriculteurs, avant d’être informés que leurs cas ne sont pas concernés par l’effacement, ont demandé auprès des responsables de la banque de leur tracer un échéancier pour payer leurs dettes mais sans leur ajouter les pénalités de retard. Des pénalités de retard dont ils ne sont pas responsables, puisque, selon eux, la suspension des payements des échéanciers de leurs dettes a été décidée par la banque Badr, juste après le discours du président, et ce, afin de voir si les éleveurs étaient concernés par l’effacement des dettes ou non. Cette suspension décidée par la banque a duré plus de deux ans, mais en 2011 ; la Badr a décidé de reprendre le recouvrement de BOUIRA ses créances auprès de ces agriculteurs mais avec les pénalités de retard. De fait, les agriculteurs ont refusé de payer leurs dettes avec pénalités de retard dans la mesure où la suspension des payements n’a pas été décidée par eux mais par la banque. La situation est restée la même malgré les multiples actions de protestation organisées par ces agriculteurs qui ont procédé à la fermeture de l’agence Badr de M’chédallah à plusieurs reprises, des rassemblements devant le siège de la wilaya de Bouira, ainsi que devant le siège de la succursale. Jusqu’à fin 2013 où, lors d’une réunion entre les représentants de ces agriculteurs avec le directeur de la succursale de Bouira et en présence du P/APW, une décision de suspendre toute poursuite judiciaire et autres démarches de saisie du matériel par la banque pour récupérer son argent a été prise. Depuis, la situation est restée la même et les agriculteurs attendaient toujours une solution qui viendrait mettre fin à ce problème avec établissement d’un nouvel échéancier de payement de leurs dettes. Or ; récemment, les mêmes agriculteurs ont été surpris en recevant des convocations pour comparution devant le tribunal : la Badr leur réclame le paye- ment de leurs dettes avec pénalités de retard ; des pénalités qui dépassent le montant de la somme contractée. Aussi, aujourd’hui, et après avoir frappé à toutes les portes sans résultat ni compréhension, les agriculteurs interpellent à travers une lettre qu’ils lui ont adressée, le directeur général de la Badr dans laquelle ils lui demandent la régularisation de leurs situations avec établissement d’un nouveau échéancier de payement de leurs dettes s’étalant sur huit ans, et annulation des pénalités de retard de toutes ces années pour lesquelles ils n’y sont pour rien. Y. Y. Des citoyens ferment le siège de l’APC d’Ath-Laâziz Deux semaines après l’affichage de la liste des 42 bénéficiaires de logements sociaux et la colère des citoyens qui n’ont pas eu la chance d’y figurer, n’est pas près de s’estomper. Ainsi, après avoir tapé à toutes les portes, après avoir procédé aux formules d’usage en envoyant des recours, ces citoyens mécontents ont procédé, hier, à la fermeture du siège de l’APC pour dénoncer la manière avec laquelle a été établie la liste de ces 42 bénéficiaires. D’après plusieurs témoignages, la liste comporte bel et bien des noms de personnes qui sont loin d’être parmi les plus nécessi- teuses. Aussi et d'après ces protestataires, le wali est vivement sollicité pour procéder à l’envoi d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur cette liste et enquêter sur chaque bénéficiaire afin de débusquer ceux qui ont bénéficié par favoritisme et autres passe-droits. Bien entendu, selon les protestataires, la première chose que le wali devait faire était de geler ou d’annuler cette liste de bénéficiaires, ensuite de confier la distribution de ces 42 logements à une commission de wilaya. Pour rappel, au lendemain de l’affichage de la liste des 42 logements sociaux au début du mois en cours, plusieurs dizaines de citoyens avaient manifesté leur colère devant le siège de l’APC d’Ath-Laâziz ; d’autres encore se sont déplacés vers le siège de la wilaya dont une personne a même observé une grève de la faim pour dénoncer son exclusion de cette liste alors qu’elle est parmi les plus démunies de la commune ; mais sans résultat. La commune d’Ath-Laâziz, située à 10 kilomètres au nord de Bouira, compte plus de 15 000 habitants. Située en haute montagne, elle est l’une des communes les plus pauvres de la wilaya. La crise du logement, le manque d’infrastructures pour les jeunes et le chômage sont autant de problèmes auxquels font face les autorités locales de cette commune. Y. Y. Régions Le Soir d’Algérie Mercredi 17 février 2016 - PAge Ghoul évite de donner une échéance sur la réhabilitation de l’hôtel El Mordjane EL TARF 7 En effet, avec le traumatisme encore vivace du tronçon de l’autoroute de 87,6 km inachevé à ce jour et ce, depuis qu’il était ministre des Travaux publics et ses sempiternelles promesses non tenues, M. Ghoul n’a pas convaincu outre mesure sur les décisions et autres mesures qu’il compte prendre pour booster le tourisme dans la région et prendre à bras-le-corps la réhabilitation de l’hôtel d’El Mordjane, une œuvre de l’architecte de stature mondiale, Pouillon, et qui malheureusement se trouve dans un état de délabrement avancé. Questionné sur la problématique de l’aménagement des zones d’expansion touristique (ZET) Hadj 2016 : plus de 500 inscrits durant cette période d’austérité, le ministre dira que «nous avons décidé d’incorporer dans les cahiers des charges, qui sont délivrés aux investisseurs, l’aménagement du lieu d’implantation de la structure hôtelière. Aussi, pour les ZET relevant de l’ANDT et pour alléger le fardeau de ladite agence, nous pensons à introduire un montage financier privé-étatique pour ce qui est de l’aménagement des zones en question». Pour ce qui est de la classification des établissements hôteliers, il indiquera que «en plus de la classification des hôtels nous avons introduit la dé-classification selon des critères rigoureux et biens définis». Cependant, le commis de l’Etat n’a pas livré une échéance fixe sur la réhabilitation de l’hôtel El Mordjane ni sur les mesures qui seront prises en cas d’avis d’appels d’offres infructueux le concernant». Il est judicieux d’indiquer que le ministre a inspecté les projets en cours de réalisation au niveau la ZET El Batah dans la commune de Ben M’hidi, les travaux de la corniche de la ville d’El Kala, la baptisation du théâtre de verdure d’El Kala au nom de feu Amar Laskri, le parc citadin d’Aïn El Assel, le projet de l’hôtel touristique El Mehdi et la pose de la première pierre du projet touristique de 4 étoiles de 266 lits dans la commune d’El Tarf. Quoi qu’il en soit, la visite de Ghoul a laissé un goût amer et un sentiment d’inachevé quant à des projets qui restent du domaine du virtuel et d’esquisses de maquettes. Daoud Allam Quelle stratégie pour éradiquer les décharges sauvages ? AÏN-TÉMOUCHENT L'opération d'inscription pour les Lieux-Saints de l'islam pour l'année 2016, dans le chef-lieu de wilaya, se poursuit normalement à travers le bureau des inscriptions. Pour l'instant, ce sont 550 inscrits qui sont passés par ce bureau dans des conditions normales, conformément aux instructions du ministère de l'Intérieur qui a recommandé d'alléger les documents pour cette opération , où seule la carte d'identité nationale est exigée pour parer à toute faute sur les noms ou les informations concernant les futurs hadjis. Il faut noter que cette année, avec le lancement de l'opération d'inscription par internet, ceci a diminué la pression qui se faisait par le passé sur les bureaux d'inscription dans les communes de la wilaya, bien qu'il y ait des personnes âgées qui préfèrent ne pas s'inscrire par internet, du fait qu'elles se sont habituées à se rendre aux bureaux des communes chaque année. A noter que l'opération du tirage au sort pour les inscrits se fera le 5 mars prochain. S. B. Photos : DR Lors d’un point de presse organisé en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El Tarf, lundi dernier, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, en l’occurrence M. Ghoul, a été complètement désarçonné par les questions des journalistes présents sur l’état de son secteur en général et dans la wilaya en particulier. TIARET Le dossier de l’hygiène publique n’en finit pas de constituer un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics locaux, lesquels se débrouillent comme ils peuvent pour trouver les meilleurs moyens d’éradiquer de façon probante mais surtout définitive les points noirs ceinturant la ville. En effet, la mobilisation des moyens humains et matériels de la commune et ceux de certaines entreprises n’a pas jusque-là suffi pour venir à bout de cette problématique dont l’ampleur continue malheureusement à peser de tout son poids. Pour ce qui est des actions enclenchées en ce sens, il a été procédé au recensement au préalable de quelque 15 sites considérés comme des points noirs tout le long de la périphérie de la ville où des déchets de toute sorte jonchent les abords des chaussées. Des entreprises de réalisation ou même des particuliers ayant effectué des travaux viennent impunément y déverser des déblais et autres gravats et ainsi souiller l’environnement alors qu’il existe des sites autorisés pour l’évacuation de ce type de déchets. Un délit qui devrait remettre sur le tapis la mise en place d’un dispositif de contrôle, voire de répression, strict et rigoureux à l’encontre des contrevenants avec des mesures plus lourdes aux Gare routière dites-vous ? MILA Mila reste l’une des rares villes – chef-lieu de wilaya – à ne pas disposer, ne serait-ce que d’un semblant de gare routière où le voyageur peut jouir d’un minimum de conditions d’accueil et de commodités, dans ses «périlleux» déplacements à partir de ce sinistre endroit ! Et pourtant, cela fait des décennies maintenant que les responsables en charge de ce dossier, à coups de rapports présentés lors des sessions de l’APW, interposés, nous rabâchent que le projet d’une nouvelle gare routière, digne de la ville et des citoyens, est à l’étude et qu’une nouvelle assiette, servant de site à ce projet, est déjà choisie à la sortie-ouest de la ville, en allant vers Ferdjioua, mais rien de cela n’a été entrepris, au contraire, on assiste à une dégradation perpétuelle et à une clochardisation sans précédent du seul «parquement» mis à la disposition des voyageurs et des transporteurs. Le seul bénéficiaire de ce lieu plus que douteux reste, évidemment, l’adjudicateur, qui ne fait que racketter à longueur de journée les transporteurs (à coups de centaines de dinars par véhicule), sans aucune contrepartie, encore moins une quelconque amélioration des conditions de travail et de prise en charge. Monsieur Madani Fouatih Abderrahmane, wali de Mila, qui veut redorer le blason terni de cette ville historique, est cordialement invité à s’y rendre mais, en incognito, loin de tout tapage protocolaire, synonyme de rafistolage et raccommodage par… anticipation comme il est de coutume ! SIDI-BEL-ABBÈS A. M’haïmoud Un hiver tardif, un sud sous un manteau de neige Un hiver tardif dans la région de Sidi-Bel-Abbès mais des précipitations abondantes et un épais manteau de neige notamment sur les localités du sud de la wilaya qui ont fait le bonheur des populations et des agriculteurs qui ne cessaient de scruter le ciel pour demander sa clémence. En effet, Sidi-Bel-Abbès, à l’instar d’autres wilayas, a vécu ces derniers mois avec une grande inquiétude face à la sécheresse qui a prévalu mettant en péril les récoltes de céréales, qui sont d’ailleurs compromises, et asséchant les réserves d’eau. Alors que personne ne s’y attendait malgré un ciel très nua- geux, les dernières bourrasques de vent ont entraîné des chutes de pluie importantes depuis l’après-midi de dimanche dernier à ce jour, avec un plus lorsque la poudreuse s’est mise à recouvrir les localités du sud. Ce sont particulièrement les localités de Dhaya, Oued Sebaâ, Bir-El-Hmam, Sidi-Chaïb, Ras-El-Ma, Oued Taourira, Merine, Marhoum qui ont bénéficié le plus des chutes de flocons de neige alors que le chef-lieu de Telagh n’a revêtu qu’une fine couche blanche. La neige a été si importante dans le sud de la wilaya que la RN13 reliant la localité de Ras-El-Ma à Telagh a été coupée dimanche et lundi derniers à la circulation, nécessitant l’intervention de la Protection civile et les ser- vices de sécurité pour porter assistance aux usagers de la route. Nos sources nous ont souligné qu’aucun accident n’est à signaler pour l’instant. La neige continue de tomber par intermittence sur le sud de la wilaya avec des chutes de grêle. Le mercure affiche - 1 et le froid sévit dans la région de Sidi-Bel-Abbès comme il était d’usage chaque année. A la dernière minute, nous avons appris que la RN13 a été rouverte à la circulation et que les services de sécurité et de la Protection civile restent toujours vigilants, car d’importantes chutes de neige et de pluie sont prévues. A. M. dépens des récidivistes. La répartition de la ville en plusieurs districts placés chacun sous la responsabilité d’un élu et dotés d’un lot de matériels d’intervention a figuré parmi les hypothèses à mettre en œuvre à l’effet de mieux gérer la situation. Par ailleurs, certains estiment qu’une fois les points noirs débarrassés de leurs déchets, il serait judicieux de les clôturer par des murets empêchant ainsi les camions d’accomplir leur forfait. Toujours dans le même contexte, le recours à la concession au profit des micro-entreprises spécialisées dans le nettoiement et la collecte des déchets n’est pas à négliger, souligne-t-on. Quoi qu’il en soit, la prise en charge d’un dossier aussi complexe ne peut prétendre à des lendemains meilleurs tant que le citoyen, acteur incontesté dans la dégradation de l’environnement, continue à adopter une position de pur… spectateur. Mourad Benameur À quand le nouveau plan de circulation ? SOUK AHRAS Circuler à pied ou en voiture au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras se réalise avec peine, les automobilistes continuent de subir les affres des encombrements, les goulots d’étranglements en sus les embouteillages s’accentuent dans la cité. La ville étouffe au quotidien sous le poids des dizaines de véhicules qui encombrent tous les axes routiers de la ville. Il faut le dire, cette situation anachronique lèse fortement les piétons et les automobilistes. Même les services d’ordre au niveau des points névralgiques de la ville n’arrivent pas à défaire ces bouchons qui se forment constamment sur des centaines de mètres dans les deux sens de la circulation bloquant ainsi différentes voies attenantes de dégagement. Devant ce calvaire, les automobilistes se posent la question : à quand l’application du nouveau plan de circulation dont l’étude est achevée depuis plus de trois ans pour une ville où le parc automobile a quadruplé ces dernières années. De même pour le projet d’installation des feux tricolores qui va sans doute contribuer à réduire les embouteillages d’autant plus que le chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras connaît présentement un changement de décor considérable. Barour Yacine Le Moyen-Orient de tous les dangers Le Soir d’Algérie Etude IRAN-ARABIE SAOUDITE La complexité de la situation régionale est telle que certains analystes tentent de parler de «guerre froide» entre Riyad et Téhéran L’exécution du cheikh Nimr s’identifie à une démonstration de force saoudienne qui ravive un contexte de tension dans les relations avec l’Iran, entretenue par les conflits qui secouent la région, en Irak, en Syrie et au Yémen, et par la tension à Bahreïn, et dans lesquels les deux pays sont directement ou indirectement impliqués. A cela s’ajoute la signature, le 14 juillet 2015, de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1 (5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne) qui ouvre la voie de la réhabilitation de l’Iran sur la scène internationale. Un «come-back» qui inquiète ses voisins. coalition s’est enlisée dans un bourbier même si son avantage aérien lui a permis de reconquérir, avec les troupes de Mansour Hadi au sol, de nombreuses localités, dont Sanaa. Cette situation a permis aux organisations djihadistes d’Al-Qaïda et Daesh de renforcer leurs capacités guerrières qui visent, en priorité, les chiites houthis. Pour Riyad, le Yémen est une chasse gardée transformée par Téhéran en tête de pont du «croissant chiite», l’Iran étant le bastion de la menace chiite. Un cessez-le-feu décrété le 15 décembre 2015 sous l’égide du représentant de l’ONU au Yémen a été violé avant d’être abandonné par la coalition 15 jours à peine après son annonce. Depuis, les négociations sont suspendues et la guerre continue avec son lot de victimes et ses destructions dans un des pays les plus pauvres de la planète. La crise irano-saoudienne risque de remettre aux Le conflit du Yémen est une autre source de tension extrême entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Mettant à profit la déconfiture de l’Etat central et la dispute du pouvoir entre tribus et groupes terroristes, les milices armées de la branche chiite (zaydite) houthie du nord du pays se sont lancées en 2013 à la conquête du pays. Au prétexte que la rébellion était manipulée par l’Iran, l’Arabie Saoudite a lancé, le 26 mars 2015, l’opération «Tempête décisive», une coalition de neuf pays musulmans, pour tenter de la mater. Des conflits par procuration En Syrie, à la lutte sans merci que se livrent le régime syrien soutenu par l’Iran, la Russie et les milices du Hezbollah libanais, et l’opposition hétéroclite mais majoritairement islamiste, soutenue par Riyad, Doha et Ankara, s’ajoutent la rivalité entre la Russie et la Turquie, membre de l’Otan, et la guerre déclarée d’Ankara contre les Kurdes, fer de lance de la lutte contre l’Etat islamique. Au bout de presque 5 ans, le conflit a coûté la vie à plus de 250 000 personnes, en majorité des civils, et poussé plusieurs millions d’autres à l’exil. Le conflit éminemment politique a vite fait de revêtir l’aspect d’une lutte sans merci entre le régime chiite et l’opposition armée sunnite. La tension actuelle entre Riyad et Téhéran arrive au mauvais moment et peut influer négativement sur le processus de règlement de la crise syrienne qui a commencé ce mois de février 2016 à Genève. Les premières difficultés sont vite apparues dès le premier jour de négociations indirectes sous l’égide de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura. Ardues et complexes, les négociations ont d’ailleurs été suspendues. Les Occidentaux et l’Otan imputent cet échec aux bombardements russes. Moscou dément. Aujourd’hui, la volonté affichée par Ankara et Riyad d’envoyer des troupes en Syrie fait craindre une déflagration de la région comme cela ne s’est jamais passé auparavant et fait réagir fermement le pouvoir à Damas. Le conflit du Yémen est une autre source de tension extrême entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Mettant à profit la déconfiture de l’Etat central et la dispute du pouvoir entre tribus et groupes terroristes, les milices armées de la branche chiite (zaydite) houthie du nord du pays se sont lancées en 2013 à la conquête du pays. Au prétexte que la rébellion était manipulée par l’Iran, l’Arabie Saoudite a lancé, le 26 mars 2015, l’opération «Tempête décisive», une coalition de neuf pays musulmans, pour tenter de la mater. Depuis, la calendes grecques une solution que tentent de trouver les Nations unies pour mettre fin à la dramatique situation du peuple yéménite. En moins d’un an, cette guerre a fait près de 6 000 morts, en majorité des civils, 28 000 blessés et 2 500 000 déplacés. En Irak, l’Arabie Saoudite et l’Iran se trouvent mêlés dans un combat contre le même ennemi, l’organisation de l’Etat islamique. L’Arabie Saoudite participe au sein de la coalition de 66 pays constituée par les Etats-Unis, et les Pasdarans iraniens aux côtés des forces armées irakiennes et des milices chiites locales. L’EI a mis à profit la marginalisation de la communauté sunnite par l’Etat majoritairement chiite pour étendre ses tentacules au pays. Enfin, face aux critiques émises ici et là par les pays occidentaux concernant le manque ou le peu d’engagement des Etats arabes, notamment du Golfe, dans la lutte antiterroriste, Riyad a annoncé, le 15 décembre 2015, la formation d’une coalition antiterroriste de 34 pays musulmans, à l’évidence tous majoritairement sunnites. A cette occasion, le vice-prince héritier et ministre de la Défense, Mohamed Bin Selman, a expliqué que, contrairement à ce que l’on croit en Occident, ce sont les pays musulmans qui souffrent le plus du terrorisme, estimant que «le terrorisme est une maladie qui affecte le monde musulman encore plus que toute la communauté internationale». Il a précisé que cette coalition a pour objectif de combattre, non seulement Daesh, mais aussi tout autre groupe terroriste. Pour l’instant, on n’en sait pas davantage sur cette coalition dont seraient exclus l’Iran, l’Irak et la Syrie. Le Moyen-Orient, un laboratoire de guerre pour les puissances extérieures Plus que pour ses ressources énergétiques, le Moyen-Orient est aujourd’hui le théâtre de redéploiement des puissances étrangères qui trouvent en la lutte antiterroriste un argument de taille pour se positionner en force dans le nouveau contexte international. Le fameux projet du Grand- Moyen-Orient se dessine en filigrane de ces interférences étrangères à la région. La guerre froide relevant du passé, les grandes puissances, notamment les EtatsUnis et la Russie, principale héritière de l’empire soviétique, prolongent au MoyenOrient leurs rivalités traditionnelles. L’aspect doctrinal ayant cédé le pas aux intérêts géostratégiques, chacun des deux camps avance ses pions, soutenu par des alliés locaux. D’abord concernant les rapports des Etats-Unis avec la région et plus particulièrement l’Iran et l’Arabie Saoudite, on a constaté que le Président Obama tente de leur imprégner une nouvelle orientation vers un équilibre favorable à un désengagement militaire américain progressif de la région, comme ce fut le cas en Irak. Mais la crise du 2 janvier 2016 se présente comme un nouvel obstacle pouvant contrecarrer cette vision de Washington. Pour rappel, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sont liés par le pacte de Quincy signé le 14 février 1945 par le Président Franklin Delano Roosevelt et le roi saoudien Abdel Aziz Ben Abderrahamane Al Saoud. Aux termes de cet accord, les USA s’engagent à assurer la protection de leur partenaire en contre-partie de l’approvisionnement énergétique de l’économie américaine, en priorité sur le reste du monde. C’est à cette époque qu’est née l’Arabian American Oil Company, contrôlée en grande partie par les géants américains du pétrole. Signé pour une durée de 60 ans, le pacte a été renouvelé pour la même période par le président W. Bush, en 2005. Dans ce contexte, les importantes réserves et exportations pétrolières saoudiennes de brut ont permis à l’Arabie Saoudite de se prêter au rôle de pourvoyeur de pétrole à bon marché à ses partenaires occidentaux, notamment américains, souvent aux dépens des intérêts de ses partenaires au sein de l’Opep. Par ailleurs, durant la guerre froide, Riyad a joué le rôle de partenaire fiable des USA dans la lutte contre le communisme dans la région. Mais la fidélité en politique est à géométrie variable. Depuis le début des années 2010, Riyad estime avoir été trahie par l’allié américain qui se rapproche de «l’ennemi iranien». Les reproches saoudiens sont nombreux et on peut en mentionner certains, comme la non-intervention américaine pour aider l’opposition syrienne à renverser le chiite Bachar Al Assad et ensuite et surtout la signature de l’accord nucléaire et la levée des sanctions y relatives. A l’évidence, du côté de Téhéran, l’accord obtenu par Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, est une victoire, malgré les concessions faites sur le programme nucléaire au Groupe des 5+1, en fait les USA. L’accord maintient les capacités iraniennes d’enrichissement local de l’uranium à des fins pacifiques et devrait avoir des effets favorables sur la popularité du camp modéré lors des législatives prochaines. Et c’est ce qui préoccupe les pays arabes et Israël. Ce dernier dispose pourtant et depuis longtemps de l’arsenal nucléaire, sans être inquiété outre mesure ni par l’Occident ni par l’AIEA. Rappelons que l’accord permet, dès son entrée en vigueur, le 16 janvier 2016, de lever progressivement une grande partie des sanctions imposées à l’Iran par l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne. La levée concernera surtout les sanctions financières et la vente du pétrole. Le déblocage prévu de plus de 150 milliards de dollars permettra aux autorités Mercredi 17 février 2016 - PAGE 8 (2e partie et fin) Par Mostefa Zeghlache iraniennes de relancer l’économie nationale qui «menaçait ruine» et constituait une source potentielle d’instabilité sociale. Cette manne intéresse au plus haut point les pays occidentaux, y compris les USA et la France, le «faucon» des négociations, qui se bousculent à Téhéran pour arracher de juteux contrats d’investissement et commerciaux. L’aubaine de l’accord nucléaire et les soucis arabes Longtemps paria de la communauté internationale, l’Iran est subitement devenu «pays honorable et fréquentable». En témoignent les visites du président Rohani en Italie les 25-26 janvier 2016 et en France les 27-28 janvier de la même année. La première s’est achevée par la signature de contrats avec des entreprises italiennes évalués à 17 milliards d’euros. La seconde a été marquée par l’achat de 118 Airbus pour 25 milliards de dollars et d’autres contrats pour Bouygues, Vinci et Aéroports de Paris, valant plusieurs milliards d’euros. La Chine n’est pas restée inactive et son président a effectué, les 22 et 23 janvier 2016, une visite officielle en Iran qui s’est achevée par la signature de 17 documents et lettres d’intention pour relancer la coopération bilatérale. Pas moins de 36% du commerce extérieur iranien s’effectue avec la Chine pour un montant de 52 milliards en 2014. A l’issue de la visite du président Xi, les deux parties se sont engagées à porter le montant de leurs échanges commerciaux à 600 milliards de dollars en dix ans. Mais pour les pays arabes voisins de l’Iran, la levée des sanctions signifie plutôt une importante manne financière à sa disposition pour lui permettre de renforcer ses capacités de déstabilisation de la région. Certaines sources indiquent que le Hezbollah libanais recevrait de l’Iran environ 200 millions de dollars annuels et le régime syrien, en sus des «conseillers» militaires et de l’armement, une aide financière de 35 milliards de dollars par an. Contrairement à son rival iranien qui semble avoir le vent en poupe et se déploie tous azimuts sur la scène internationale, l’Arabie Saoudite semble éprouver des difficultés, non seulement au plan interne et régional, mais également au plan international, en particulier avec son principal et traditionnel allié, les Etats-Unis d’Amérique. Inquiétude arabe justifiée ? Dans le cadre de ses relations avec les pays de la région, l’Administration américaine est obligée de tenir compte de l’opinion publique nationale. Celle-ci retient des évènements du 11 septembre 2001 que 15 des 19 terroristes impliqués étaient Saoudiens ! Par ailleurs, la découverte du programme nucléaire iranien a focalisé les intérêts de l’Administration américaine et Obama a fini par fixer cette question en tête des préoccupations de sa politique extérieure. Ce qui a irrité les dirigeants saoudiens qui n’ont pas hésité à exprimer clairement leur désapprobation au sujet du rapprochement entre Washington et Téhéran. Depuis, Riyad multiplie ses initiatives dans la région sans en informer au préalable son allié américain. Ce fut d’abord le cas avec l’intervention au Yémen, en mars 2015. Ensuite, le souverain saoudien Selman s’est absenté au sommet de camp David organisé par Obama en mai de la même année. Le Soir d’Algérie Etude Enfin, il a décidé, contre l’avis américain, de procéder à l’exécution du leader chiite Nimr. Pour tenter de dissiper les doutes et les malentendus, le secrétaire d’Etat américain a repris le chemin de Riyad où il s’est réuni, les 23 et 24 janvier, avec ses partenaires du CCG pour leur réitérer le respect, par son pays, de ses engagements et dissiper leurs craintes sur un rapprochement avec l’Iran, à la lumière de l’accord nucléaire qui venait d’entrer en vigueur une semaine auparavant. Mais vraisemblablement, ce geste n’a pas suffi pour rassurer les dirigeants arabes, notamment les Saoudiens, dont le ministre des Affaires étrangères n’a pas caché son scepticisme en déclarant : «En gros, je ne pense pas que les Etats-Unis sont tout à fait conscients du danger que représentent les méfaits et les activités malveillantes de l’Iran. Je ne crois pas que les Etats-Unis se fassent la moindre illusion sur le type de gouvernement qu’est l’Iran.» Ce à quoi le secrétaire d’Etat a répondu que «les Etats-Unis demeurent préoccupés par certaines activités de l’Iran comme son soutien aux groupes terroristes comme le Hezbollah et son programme de missiles balistiques» contre lequel les USA ont imposé des sanctions récemment. Il a aussi rappelé que les USA se tenaient aux côtés de leurs partenaires (arabes) «face à toute menace extérieure et les défendraient, si nécessaire». Mais c’est un fait, il est loin le temps où l’Iran faisait partie de l’«axe du mal» évoqué par le Président Bush dans son discours sur l’état de l’Union du 29 janvier 2002, incluant Iran, Irak et Corée du Nord. L’Administration démocrate insiste pour présenter l’accord nucléaire avec l’Iran comme un modèle du genre qui vise avant tout à mettre fin au processus de prolifération nucléaire militaire que l’Iran tentait de mettre en œuvre et éloigner le spectre de la guerre. Pour Kerry, l’essentiel a été «d’avoir éliminé une arme nucléaire d’un pays de la région». Il ajoute que l’accord n’empêche nullement les Etats-Unis de «garder une relation solide, une alliance claire et une amitié forte avec le royaume d’Arabie Saoudite, comme cela a toujours été le cas». Il conclut «idéaliste» : «Personne ne cherche le conflit. Nous essayons de résoudre ce conflit (avec l’Iran).» A l’évidence, on retrouve la même préoccupation chez le Président Obama qui a déclaré : «Nous avons réalisé des progrès historiques grâce à la diplomatie sans passer par une nouvelle guerre au MoyenOrient… Cela démontre ce que nous pouvons faire avec de la force, de la sagesse, du courage et de la patience.» Obama tente de parvenir à un équilibre du rapport de force entre les deux camps sunnite et chiite. Mais a-t-il réussi ? Mais il y a d’autres raisons qui, outre l’accord sur le nucléaire, ne trompent pas. Pour preuve, l’alignement américain sur les positions saoudiennes n’est plus systématique comme par le passé. On peut le constater à travers la «coopération» opérationnelle américaine avec le corps des Gardiens de la Révolution ou Pasdarans en Irak contre l’EI, le soutien discret à l’intervention arabe au Yémen et le refus américain d’intervention armée ouverte et conséquente en Syrie, malgré l’usage du régime syrien de l’arme chimique. La politique du président Obama en fin de mandat est critiquée non seulement par le camp arabe sunnite, mais aussi par des proches alliés comme la France et la Turquie. Un autre facteur et non des moindres est le pétrole. Depuis que les Etats-Unis se sont lancés dans l’exploitation du pétrole de schiste, le pays est devenu pratiquement autosuffisant en pétrole au point d’envisager d’en être un des principaux exportateurs mondiaux. La production pétrolière américaine a augmenté de près de 90% depuis l’été 2008. Et c’est logiquement que la Chambre des représentants a voté le 18 décembre 2015 un texte qui permet désormais l’exportation du pétrole américain. Pour rappel, l’interdiction d’exporter du pétrole américain avait été prise en 1975, après le premier choc pétrolier de 1973 et l’embargo arabe imposé aux alliés d’Israël. Dans ce contexte, peut-on parler de nouvelle stratégie américaine au MoyenOrient que certains n’hésitent pas à qualifier de «doctrine Obama»? Pour tenter d’y répondre, il y a lieu d’examiner certains facteurs qui plaideraient en faveur de cette approche. Ils sont d’abord d’ordre géostratégique et se résument, quoiqu’en disent les responsables américains, en une nouvelle vision «soft» des relations avec l’Iran considéré comme un «acteur responsable». Dans ce contexte, ce pays, au moins tant que les modérés le dirigent, devrait faire équilibre avec le poids de l’influence saoudite dans la région, influence, par ailleurs, en perte de vitesse et contribuer à renforcer les efforts occidentaux dans la lutte contre l’extrémisme islamiste que Riyad a contribué à faire naître mais qui, pour l’essentiel, échapperait aujourd’hui à son contrôle. Cette perspective s’est transformée progressivement en hantise dans le camp sunnite qui se sent lâché par l’allié américain. Par ailleurs, Washington est dans la contrainte de tenir compte de l’intervention, notamment aérienne de la puissante Russie en Syrie. Cette intervention avait été décriée par l’Arabie Saoudite, ses alliés et certains pays occidentaux comme la France. Mais la Russie a joué le fait accompli et même si ses avions bombardent indistinctement les forces d’opposition armée syrienne et les civils, elle a réussi non seulement à s’imposer, à l’image de l’Iran d’ailleurs, comme élément essentiel dans la recherche d’une solution au drame syrien, mais surtout à faire du régime syrien un acteur incontournable dans ce contexte. Mais Moscou ne se contente pas de l’action militaire. Ses intérêts économiques constituent le moteur de cette action. Il faut garder à l’esprit son rôle dans l’édification du complexe nucléaire iranien et le renforcement de ses capacités militaires conventionnelles. La plus récente décision dans ce contexte a été la signature, par le président Poutine, le 13 avril 2015, d’un décret levant Quelle stratégie américaine pour la région du Moyen-Orient ? Mercredi 17 février 2016 - PAGE l’interdiction de livrer à l’Iran des missiles S300, un système de batteries antiaériennes de dernière génération. Par ailleurs, Moscou et Téhéran ont signé la même année plusieurs contrats pour l’acquisition par Téhéran d’avions et de satellites militaires pour un montant de 21 milliards de dollars. Cependant, Moscou, tout en s’accrochant au partenaire iranien, ne souhaite pas s’aliéner le richissime royaume saoudien. Dans ce contexte, le puissant prince et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Bin Selman, s’était rendu à Moscou en juin 2015 pour discuter non seulement de politique mais surtout d’affaires, plus précisément d’investissements pour le royaume et d’achats militaires pour l’Egypte (entre 2,5 et 3 milliards pour le maréchal Sissi). La visite s’est achevée sur une promesse du fonds souverain saoudien d’injecter 10 milliards de dollars d’investissements dans l’économie russe. L’intervention en masse de la Russie en Syrie tend à raviver l’ancien antagonisme russo-américain qui contribue à diviser davantage le Moyen-Orient où chacun des protagonistes, iranien et saoudien, compte tirer le maximum d’avantages stratégiques de son alignement sur l’une ou l’autre des deux superpuissances américaine et russe. Elle dérange au plus haut point la Turquie dont la préoccupation essentielle Certains analystes estiment que cette politique aussi économiquement désastreuse soit-elle pour l’Arabie Saoudite (et d’autres pays) sera poursuivie «pour un temps encore» pour empêcher l’Iran de récupérer une part importante du marché pétrolier et disposer ainsi d’une aussi importante manne financière, à la suite de la levée de l’embargo pétrolier sur le pays. Cette nouvelle dynamique atténue l’importance stratégique du Moyen-Orient comme fournisseur majeur de pétrole pour l’économie américaine et distend le lien ombilical de la sécurité de l’approvisionnement énergétique des USA avec cette région du monde. Enfin, force est de reconnaître qu’en matière énergétique les deux alliés sont devenus plutôt concurrents, voire adversaires : la chute (provoquée) des cours du brut ne vise-t-elle pas en priorité le pétrole de schiste américain ? Plus qu’un réservoir de pétrole où l’Arabie Saoudite jouait un rôle majeur, le Moyen-Orient est aujourd’hui perçu par les USA comme un front avancé de la lutte antiterroriste mondiale. Et là, tant l’Iran que l’Arabie Saoudite sont appelés à collaborer avec l’Occident. L’intérêt actuel et même futur des USA s’oriente désormais vers la zone Asie-Pacifique où la rivalité chinoise et d’autres pays émergents de cette zone pose de sérieux défis à l’Amérique. La Russie, invité surprise est axée sur la lutte contre les Kurdes. Mais peut-on évoquer la crise irano-saoudienne sans évoquer son aspect économique et, plus précisément, le pétrole ? La «guerre» du pétrole L’Arabie Saoudite et l’Iran disposent de réserves pétrolières (et gazières) parmi les plus importantes dans le monde et figurent parmi les premiers producteurs et exportateurs mondiaux d’or noir. Tous deux sont membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le poids dont ils disposent, notamment l’Arabie Saoudite, pour influer sur le marché pétrolier international, est considérable. Mais depuis juin 2014, on assiste à une chute vertigineuse des cours du brut (divisés par 3 en 18 mois) en raison, notamment, d’une production excédant largement la demande. Dans ce contexte, l’Arabie Saoudite détient une responsabilité particulière. En 2015, la production moyenne de ce pays a atteint 10,4 millions de barils/jour contre 3,3 pour l’Iran (sous embargo). Sa stratégie axée officiellement sur le gain de parts du marché pétrolier aux dépens des prix s’avère coûteuse pour elle et désastreuse pour d’autres pays membres de l’Opep comme l’Algérie et le Venezuela. La dégringolade du prix du pétrole revient cher à l’Arabie Saoudite qui tire près de 90% de ses recettes en devises du pétrole. Le Royaume a dû recourir au déficit budgétaire et aux coupes dans certaines dépenses sociales de l’Etat. Le déficit prévu pour l’année 2016 représente 19% du PIB, soit 87 milliards de dollars, en léger recul par rapport à 2015 avec 21%, soit 98 milliards de dollars ! Pour compenser son déficit, l’Etat a puisé 80 milliards de dollars en 2015 dans ses réserves estimées à 732 milliards en 2014. Les subventions de nombreux produits de large consommation diminueront et le royaume envisage d’introduire la TVA. Outre les conséquences de la chute des prix du pétrole, l’économie saoudienne fait face, au Yémen, aux frais d’un conflit qui risque d’être long et coûteux. Certains analystes estiment que cette politique aussi économiquement désastreuse soit-elle pour l’Arabie Saoudite (et 9 d’autres pays) sera poursuivie «pour un temps encore» pour empêcher l’Iran de récupérer une part importante du marché pétrolier et disposer ainsi d’une aussi importante manne financière, à la suite de la levée de l’embargo pétrolier sur le pays. Or, les autorités iraniennes semblent décidées à aller de l’avant avec une hausse de production prévue de 500 000 barils/jour au début de l’année en cours et 1 million dès mars 2016. Le bras de fer entre les deux rivaux ne semble pas sur le point de s’achever et les autres exportateurs de brut doivent envisager tous les scenarii pour tenter de s’en sortir. Le message de Riyad Pourquoi les autorités saoudiennes ontelles mené à terme la condamnation de Nimr, sachant pertinemment qu’une telle décision comportait de sérieux risques tant à l’intérieur du Royaume qu’à l’extérieur et qu’elle aboutirait fatalement à la radicalisation de la scission entre sunnites et chiites et à la complication des relations, auparavant tendues, avec l’Iran ? D’autant que certaines sources indiquent que Washington, informée in extremis, aurait tenté de dissuader Riyad d’exécuter Nimr, en vain. Quel message voulait envoyer Riyad ? Il serait à double portée : d’abord, l’Arabie Saoudite, qui cultive une prétention assidue au leadership du monde sunnite, devait montrer sa résolution à lutter contre les «hérétiques chiites» et ne pas laisser cette «tâche» aux seuls extrémistes djihadistes sunnites. Ensuite, en exécutant en nombre des citoyens saoudiens (la plus importante exécution en nombre, selon Human Rights Watch), il fallait rappeler aux extrémistes, quand bien même ils seraient saoudiens, que l’objectif est aussi de combattre la radicalisation des jeunes Saoudiens. Mais en appliquant la même sentence extrême à un opposant politique comme à des djihadistes radicaux, Riyad devait s’attendre donc à des condamnations et des manifestations de colère chiites tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, jusque dans le lointain Pakistan. Quant aux pays occidentaux, ils se sont contentés de marquer leur désapprobation d’une exécution collective et ont lancé des appels à la retenue en direction de Riyad et de Téhéran. Et demain ? L’année 2016 commence donc par une nouvelle exacerbation de la tension qui singularise les relations entre deux puissances régionales du Golfe arabo-persique et qui dure depuis plus de 30 ans. La crise renforce l’instabilité chronique dans laquelle se débat toute la région, avec des retombées inquiétantes tant pour les peuples de la région que pour la paix et la sécurité internationales. Cette escalade risque aussi de perturber la lutte contre l’Etat islamique (EI) que ce soit en Irak, en Syrie ou même au Yémen. Antagonismes culturels, de civilisations arabe et persane ou purement politiques ? Peu importe la qualification. La tension entre l’Iran et l’Arabie Saoudite implique deux régimes autocratiques et théocratiques qui font peu cas de la démocratie et des droits de l’Homme. Les autorités iraniennes sont outrées par l’exécution de Nimr et oublient qu’en 2014, de sources officielles, il y a eu 289 exécutions capitales dont plusieurs prisonniers politiques en Iran. Des sources indépendantes parlent de 743 exécutions et de 90 pour l’Arabie Saoudite ! Le clivage doctrinal entre les deux principaux courants de l’islam, sunna et chi’à, a été amplifié et récupéré pour servir de justification morale à une politique de division de peuples attachés à une même et unique religion de paix et de concorde, l’islam. Ce même clivage sert aussi de socle d’expansion à de nombreuses organisations djihadistes et au terrorisme mondial et sert les desseins du projet du Grand Moyen-Orient. Si pour le moment l’éventualité d’un conflit armé ouvert entre les deux pays n’est pas envisageable, la tension s’aggrave chaque jour davantage et nul ne pourra dire de quoi sera fait demain au Moyen-Orient. M. Z. Faits divers Le Soir d’Algérie Encore un mort et un blessé grave dans un accident de moto Une moto qui grille un stop, une perte de contrôle en zone urbaine, un dépassement mal géré, défaut de port de casque, telles sont les causes principales des accidents à moto. Une situation qui a provoqué ces dernières années plusieurs décès à Guelma. Ce lundi, vers 19h25min, un jeune de 19 ans a perdu la vie en plein centre-ville, rapporte la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. Il conduisait une moto lorsque, pour une raison encore mal définie, celle-ci s'est renversée. Très grièvement blessés, le motard et sont accompagnateur ont été évacués en urgence par les secouristes de la Protection civile, vers l'EPH Okbi de Guelma. Les médecins de cette structure ont constaté que la victime est décédée avant son arrivée à l'hôpital. Le deuxième passager a été pris en charge dans une unité de soins intensifs, précise une source hospitalière. Une enquête a été déclenchée par les services de sécurité pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. En attendant, les riverains tirent la sonnette d'alarme, finalement l'utilisation de la moto est passée de l'utilité et du plaisir à l'amour du risque, sans oublier les désagréments causés aux riverains tels que les nuisances sonores. Les statistiques sont là pour dire que les motards sont devenus un véritable problème de sécurité routière. Noureddine Guergour NAÂMA Durant le mois de janvier 2016, les services de la sécurité routière relevant de la Sûreté de la wilaya de Naâma ont enregistré 14 blessés dans 12 accidents de la route dans les milieux urbains. Les conducteurs sont, en fait, les principaux responsables de la quasi-totalité des accidents (non-respect du code de la route), d’autres accidents sont causés par des défaillances mécaniques, ainsi que l’état des routes qui demeure également un point noir dans certains tronçons. Dans le même sillage, pour infraction à la réglementation de la circulation, il a été procédé à l’établissement de 494 P- V et au retrait de 245 permis de conduire aux chauffards (dont 86 ont été interceptés par le radar), alors que durant le même mois, 2 673 véhicules ont été contrôlés. Par ailleurs, plusieurs motocyclettes ont été conduites en fourrière pour diverses infractions : bruit excessif des tuyaux d’échappement, non-port du casque de sécurité, défaut de présen- tation de documents (assurance, acquisition) etc. En effet, le n° Vert gratuit 15 48 «allô-police» reste à la disposition de toute personne, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Naâma. B. Henine Moghrar : le tronçon de la mort Le tronçon de la mort s’étend sur 4 à 5 km, il est situé dans la RN6 entre le lieu-dit Oued-Mekter et Draâ-Saâ (Moghrar). Ce tronçon a été cédé à une entreprise de travaux publics pour son revêtement en bitumage, mais il semblerait que cela fait bientôt un an que les travaux n’avancent plus sinon ils ont du plomb dans l’aile, ce qui a causé plusieurs accidents dans ce tronçon, sans que les pouvoirs publics bougent le petit doigt. B. H. Une jeune fille enlevée et une rançon exigée BOUIRA Un jeune poignardé à El Hachimia Avant-hier, aux environs de 22 heures, un jeune homme, âgé de 27 ans, a été retrouvé par une patrouille de la police, gisant dans une mare de sang sur un trottoir, à la sortie ouest de la ville d’El Hachimia, à 15 kilomètres au sud de Bouira. Evacué par les éléments de la Protection civile vers l’hôpital de Sour-El-Ghozlane, dans un état d’inconvenance totale, le jeune homme qui a reçu des coups de couteau au niveau du thorax a été pris en charge au niveau du service de réanimation. Hier dans l’après-midi, le jeune homme s’y trouvait toujours en soins intensifs. D’après des informations concordantes que nous avons recueillies, le jeune homme serait victime d’un règlement de compte entre dealers. En tout état de cause, une enquête est ouverte par la police pour déterminer les circonstances exactes de cette agression. Y. Y. 10 14 blessés dans 12 accidents durant le mois de janvier 2016 GUELMA Mercredi 17 février 2016 - PAGE BOUMERDÈS Une bande de quatre délinquants âgés de 26 à 31 ans, des repris de justice, a braqué, à l’aide d’armes blanches, un jeune couple qui circulait à bord d’un véhicule. L’attaque s’est déroulée à l’aube, vers 2 heures du matin, au quartier Alliliguia, à la périphérie-est de la ville de Boumerdès. Les délinquants ont pris le véhicule et la jeune fille. Après l’enlèvement, les ravisseurs S.O.R.P SÉTIF SECTION ORDINALE RÉGIONALE CIENS DES PHARMACIENS-SÉTIF ont demandé le numéro de téléphone du compagnon de la jeune fille de 20 ans. Ils l’ont ensuite appelé pour exiger de lui la remise d’une somme de 500.000 dinars pour la libération de sa compagne. Entretemps, la victime avait averti les services de police. Les agents de la BRI (Brigade de recherches et d’investigations), sur indications de la victime, ont rapidement identifié un des quatre ravisseurs surnommé El Adrari. Tôt dans la matinée, ils ont mis la main sur lui. Il a fini par tout avouer aux policiers. La libération de la jeune fille, la récupération du véhicule suivies de l’arrestation de toute la bande ont été bouclées à 10 heures du matin. Les quatre délinquants ont été présentés devant le procureur du tribunal de la ville de Boumerdès qui les inculpés de constitution de bande criminelle, d’enlèvement suivi de menace et vol qualifié en bande organisée. Trois d’entre eux sont écroués et le quatrième est sous contrôle judiciaire. Abachi L. S.N.A.P.O SÉTIF SYNDICAT NATIONAL DES PHARMAD’OFFICINE BUREAU DE SÉTIF MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Nous avons l’honneur et en même temps le regret de vous saisir, au sujet d’une affaire, qui porte un sérieux coup à la crédibilité de l’Etat d’une manière générale et à la justice en particulier. Sans entrer dans les détails de l’affaire qui nous poussent à saisir le premier magistrat du pays, je vous informe qu’un jugement exécutoire pris par le tribunal administratif de Sétif, annulant une décision prise illégalement par le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Sétif, a été rendu au nom du peuple algérien, le pourvoi de la Direction de la santé auprès du conseil d’Etat a été rejeté. L’exécution de ce jugement n’a jamais été effectuée malgré notre saisine du parquet et du parquet général pour non-application d’un jugement depuis plus d’une année. Le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Sétif serait-il, Monsieur le Président, au-dessus des lois de la République que vous incarnez ? Pire, nous apprenons que ce même directeur serait sur le point de prendre une autre décision en passant outre les procédures réglementaires. Monsieur le Président, la nouvelle Constitution réaffirme le caractère intangible de l’exécution des décisions de justice. Cette réaffirmation serait-elle d’ores et déjà bafouée par ce représentant de l’Etat ? Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de notre parfaite considération. Le président de la SORP Le président du SNAPO Le Soir d’Algérie Le torchon brûle Mercredi 17 février 2016 - PAGE Gros plan sur la qualité de service C’est une opération de charme et de pédagogie que s’est proposé d’organiser le leader en titre du marché algérien, en direction de ses clients dans 10 wilayas du pays. Appelée «Renault Tour», cette caravane aura à chaque halte, à «faire découvrir l’expertise et la qualité de service de la marque au losange, orchestrées dans ses 70 ateliers. Cette initiation aux métiers de l’aprèsvente, sera donc proposée aux citoyens des villes concernées sous forme d’Ateliers métier, où sera expliqué la politique de Renault Algérie, en matière d’entretien, de garantie, de pièce d’origine, de formation et de sécurité routière.» Les villes visitées, Tlemcen, Annaba, Sidi Bel-Abbès, Oran, Relizane, Blida, Béjaïa, Alger, Batna et Constantine, seront aussi autant d’opportunités pour les «propriétaires de véhicules Renault et Dacia, de gagner de nombreux cadeaux et de bénéficier de 10% de remise sur la révision de leur véhicule, valables dans tous les ateliers de la marque en Algérie. Une tombola sera également organisée à Alger, du 17 au 26 mars, où seront offertes 10 révisions gratuites par jour, valables dans les ateliers Renault de Oued Smar». Le communiqué de la filiale rappelle par ailleurs que «le Renault Tour a pour vocation de démontrer qu’en choisissant les ateliers maintenance et carrosserie du réseau Renault en Algérie, le client profite de l’ensemble des gages de qualité de la marque, en bénéficiant, notamment, du premier réseau d’experts, de la pièce de rechange d’origine ainsi que de la garantie d’une année de la pièce et de la main-d’œuvre». GROUPE CEVITAL/HYUNDAI Entre le groupe pôle automobile du groupe Cevital et la marque coréenne Hyundai, le torchon brûle. Une affaire de 2 000 camions qui ne seraient pas en conformité avec le nouveau cahier des charges et que le constructeur insisterait pour les écouler dans le pays aura été «le grief de trop» qui a fait sortir de sa réserve le P-DG du pôle, Omar Rebrab. Lors d’une conférence de presse, organisée au siège de HMA, celui-ci n’a pas hésité à dénoncer «une véritable escroquerie commise contre les intérêts du pays et pour laquelle j’ai décidé d’alerter les autorités concernées». Pour lui, les responsables de Hyundai «n’ont d’autres préoccupations que de liquider un stock de camions démunis des équipements de sécurité exigés par le ministère de l’Industrie et des Mines, Omar Rebrab, P-DG du pôle automotive de Cevital. comme l’ABS, les airbags, le limiteur de vitesse, le système de bridage de la vitesse maximale et le chrono-tachygraphe. Ces véhicules étaient initialement prévus pour les besoins d’un autre représentant de la marque, la société Tiziri. Et devant le refus de ce dernier et aussi de Photos : D.R. RENAULT ALGÉRIE HMA de les commercialiser, ils se sont tournés vers le groupe Global Motors qui aurait accepté leur offre. C’est tout simplement un manque de considération de la part des Coréens». Le premier responsable du pôle automobile de Cevital rappellera que les exigences de sécurité imposées par le cahier des charges sont également valables pour les véhicules assemblés en Algérie et il se posera la question de savoir si les camions de Hyundai qui seront assemblés prochainement seront en conformité avec cette réglementation locale. Il ne manquera pas de relever que «le processus en DKD (NDLR : démontage d’un camion déjà produit et son expédition pour être assemblé de nouveau) qui est retenu pour ce type de projet n’est valorisé par aucune plus-value locale tout comme il ne fera qu’augmenter le prix de revient du camion qui sera alors plus cher que celui importé en l’état». Abordant les lourds investissements réalisés et ceux à venir pour développer une activité d’assemblage et de fabrication de pièces de rechange, Omar Rebrab regrette que «les textes actuellement en vigueur n’encouragent nullement les investisseurs nationaux et favorisent Le style de Leon à l’honneur SEAT ATEC A Le constructeur germano-hispanique décide finalement d’investir le segment porteur des SUV dont les ventes sont en progression constante. Seat vient, en effet, de dévoiler sa nouvelle et première offre dans le domaine, appelée Ateca. Dans un communiqué rendu public, la marque précise que ce véhicule est «un véritable condensé de plaisir de conduite dynamique, de polyvalence urbaine et de fonctionnalités hors du commun avec un design exclusif. Ses atouts technologiques tels qu’une connectivité de haut niveau, des systèmes d'assistance innovants et une efficacité énergétique optimale font du Ateca un véhicule révolutionnaire sur le segment des SUV». Sur le plan du style, Ateca reprend l’essentiel des éléments de la nouvelle charte identitaire de Seat, comme la calandre trapézoïdale, les optiques ciselés et la signature lumineuse triangulaire et qui sont, rappelons-le, typiques du modèle fétiche, Leon. Le communiqué ajoute par ailleurs : «Caractéristiques de Seat, les projec- 11 teurs Full-Led, de série dès la finition Style fournissent un éclairage exceptionnel proche de la lumière naturelle. Combinés à la signature lumineuse triangulaire des feux de jour, ils offrent un ensemble très homogène. Sur l’Ateca, les clignotants font également partie intégrante de la signature de la marque.» Dans son habitacle, le nouveau Ateca, se distingue par «une harmonie parfaite avec le design extérieur. Lui aussi associe une élégance raffinée mais néanmoins dynamique avec un sentiment de robustesse et de sécurité très prisé par les conducteurs de SUV. Ceci se caractérise, notamment par une position de conduite surélevée et une vue plongeante sur l’avant. Le cockpit s’étend sur une ligne horizontale avec une instrumentation axée sur le conducteur. Les commandes sont regroupées tandis que les informations affichées sur l'écran de navigation 8” sont toujours dans l'axe de vision du conducteur. La console centrale en position haute est un autre exemple de la façon dont l’Ateca sait associer le sens pratique d’un SUV avec une robustesse et des sensations sportives délivrées par un levier de vitesse raccourci.» LSA même une concurrence déloyale. On attend maintenant la promulgation et l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges consacré à la production pour vérifier si des correctifs et des motivations supplémentaires sont apportés pour rassurer et favoriser un meilleur environnement aux investissements locaux». Sur les relations de son groupe avec le constructeur Hyundai, le patron de HMA laisse transparaître une profonde amertume face à «l’acte de trahison» commis à son encontre par les Coréens : «Je suis grandement déçu par l’attitude des responsables de Hyundai. Après 18 années de partenariat, ils ont décidé d’avoir plusieurs représentants en Algérie sans même m’informer de leur démarche et en espérant, notamment avec la politique des quotas adoptée par le gouvernement, glaner un maximum de véhicules à importer et accroître leur part de marché. En conséquence, nous avons décidé de ne plus travailler sur l’image de la marque mais les modèles que nous continuerons à commercialiser et nous envisageons même d’intégrer dans nos showrooms des véhicules d’autres marques.» Et M. Rebrab de citer les nombreux projets qui sont inscrits sur les tablettes du groupe et visant essentiellement à créer une grande unité d’assemblage avec plusieurs chaînes, réservées chacune à une catégorie de véhicules, bus, camions, voitures et remorques. Des actions de restructuration du réseau et de redéploiement sont en cours d’exécution pour redorer l’image de l’entreprise et surtout améliorer la qualité des prestations qui sont proposées aux clients dans le domaine du service aprèsvente et la disponibilité de la pièce de rechange. De nouvelles compétences sont venues renforcer les équipes de HMA et redynamiser ses activités. C’est dire que le groupe Cevital ambitionne de demeurer un acteur incontournable dans le secteur automobile et élargir sa représentation à d’autres marques de renommée internationale. B. Bellil KIA NIRO L’hybride sur crossover Les Coréens en force sur la voiture hybride ! Après Hyundai, qui a présenté le mois dernier l'Ioniq, c'est au tour du cousin KIA de lever le voile sur un véhicule combinant essence et électricité, le Niro. Mais alors que la première est une berline compacte à la forme aérodynamique, le second est un crossover. Une manière habile pour KIA d'assurer le succès de son nouveau-né, cette catégorie étant l'une des plus en forme sur le marché mondial. D'extérieur, rien n'indique que le Niro est une voiture verte, si ce n'est de discrets badges. Plus généralement, ce véhicule a une apparence très classique, presque un air de déjà vu. Logique, il s'inspire d'autres modèles de la gamme KIA, comme le petit monospace Venga ou le grand 4x4 Sorento. La planche de bord est tout aussi sobre, suivant la tendance actuelle «d'horizontalité». La console centrale est légèrement orientée vers le conducteur, qui a face à lui une instrumentation comportant deux écrans. Le Niro repose sur une nouvelle plateforme, partagée avec la Hyundai Ioniq, spécialement mise au point pour des véhicules hybrides. C'est un hybride simple, capable de parcourir une toute petite distance en mode électrique. Le bloc essence est un nouveau quatre cylindres 1.6 GDi de 103 Ch. Il est associé à un bloc électrique, le tout développant une puissance de 146 Ch. Cet ensemble est couplé à une boîte double embrayage 6 rapports, une bonne nouvelle pour l'agrément de conduite. Le Soir 12 Le tournant qualité chez Peugeot d’Algérie Mercredi 17 février 2016 - PAGE TROIS ANS APRÈS LE LANCEMENT DE 308 C’est un événement inédit que vient d’organiser le constructeur Peugeot dans son centre de recherche et de développement de Belchamp, dans l’est de la France. Et pour cause, faire le point sur la qualité de son modèle fétiche, en l’occurrence la 308, trois années après son lancement. Un modèle dont la fiabilité et la durabilité ont sensiblement rehaussé l’image du groupe. sur le système de suspension et trains roulants. Dans une intervention préliminaire, Philippe Pelletier, directeur de la qualité chez PSA, souligne que «la qualité est un élément essentiel dans la fabrication de la voiture, elle l’est encore davantage durant les années d’utilisation par les clients et elle s’exprime surtout par son niveau de fiabilité et durabilité». De son côté, Laurent Blanchet, directeur de produit chez Peugeot, revient sur la particularité de la 308 dans la gamme de la marque et tous les efforts qui ont été mis en œuvre pour lui assurer un niveau de fabrication devant la hisser au rang des références L’équipe des responsables de Peugeot était au complet pour répondre aux questions des journalistes. limité à la seule fonction d’appel ou de réception des communications et une interdiction était formellement signifiée pour toute capture photographique en dehors des zones prévues pour les séances de travail. Le choix de ce site s’explique par le fait que la 308 y a été conçue et développée. Une nouvelle méthode de travail Trois ateliers étaient au programme, le premier sur la qualité mondiales. Volkswagen Golf a été dans cet ordre d’idées la cible à atteindre et à dépasser. D’autant que, précisera ce même responsable, Peugeot «a une légitimité pour parler de qualité et une expérience et un savoir-faire à faire valoir dans le domaine». Mais pour cela, un changement radical dans la méthodologie de travail a été rendu nécessaire et qui a été pleinement assumé par le premier responsable de la qualité chez le constructeur. Avant le lancement définitif de la voiture, elle subit des tests variés sur des bancs reproduisant les conditions réelles de roulage. des matériaux utilisés dans la fabrication de la voiture, le second sur la comparaison lors d’essais dynamiques de véhicule neufs et d’autres ayant cumulé plusieurs dizaines de kilomètres parcourus et un troisième consacré aux tests Performances et succès commercial Avec 308, cette berline de nouvelle génération, la marque française a réalisé une rupture avec les anciennes habitudes de la maison. C’est d’abord un desi- Un modèlè au succès commercial indiscutable et à la qualité en nette évolution par rapport aux autres modèles de la marque. gn épuré et revu en profondeur, une efficience et une qualité en nette progression. Autant de critères qui lui ont ouvert les portes de la gloire avec l’obtention de plusieurs trophées et récompenses à travers le monde, dont le plus prestigieux reste le titre de «Voiture de l’année 2014». Ce sont aussi et surtout autant d’avancées technologiques et un niveau de qualité et de finition qui ont permis à la nouvelle 308 de se hisser réellement dans la catégorie des voitures les plus fiables et les plus vendues dans plusieurs régions de la planète. Preuve, s’il en est, de cette percée qualitative, la 308 est aujourd’hui sur le podium des ventes en Europe et leader de son segment dans son pays d’origine, la France. En Algérie, elle a terminé l’année 2015 en tête du classement de sa catégorie en devançant précisément la VW Golf. Dévoilée pour la première fois à la fin de l’année 2013 au Salon de l’automobile de Francfort en Allemagne, la Peugeot 308 a cumulé, depuis, plus de 400 000 unités vendues avec une progression entre l’année pleine 2014 (159 000) et 2015 (219 000) qui atteint les +37%. Elle s’est enrichie de nouvelles finitions, dont certaines, à l’image de la GT Line, GT et GTi apportent une confirmation de la vocation sportive et dynamique qui a été la sienne dès sa conception. La 308, c’est aussi un comportement routier de bonne qualité, de nouveaux moteurs, notamment les 3 cylindres essence et un diesel HDi longtemps éprouvé et des boîtes de vitesse appropriées. Autant d’éléments qui ont contribué efficacement au bond technologique en matière de qualité et de durabilité réalisé par Peugeot. Les commandements de la qualité La démarche qualité du groupe PSA Peugeot-Citroën repose sur la maîtrise de quatre fondamentaux, à savoir la détection des défauts éventuels de fabrication et leur correction, la livraison du véhicule au client dans des conditions conformes aux standards, les performances et les dotations en confort, sécurité et bien-être de la voiture ainsi que le service après-vente et l’efficacité des différents ateliers d’entretien et de réparation. Philippe Pelletier insistera sur la «célérité de Peugeot à prendre en charge efficacement tout défaut signalé sur tous les modèles de la gamme, qui fait alors l’objet de recherche des causes avant de décider du traitement le plus approprié». Il est utile de rappeler que le véhicule est soumis avant son Photos : D.R. Une centaine de journalistes, venus de plusieurs pays, ont eu, en effet, l’opportunité de «disséquer» cette voiture qui annonçait déjà dès son lancement en 2013 des niveaux de qualité largement supérieurs à la moyenne du constructeur. Une présence en force des responsables du groupe PSA et de la marque au lion, chargés du produit et de la qualité, ont tenu à être présents et répondre aux questions des journalistes. En cette journée glaciale et pluvieuse, l’entrée dans le centre de Belchamp est soumise à un contrôle sécuritaire strict, l’usage des appareils téléphoniques sera nombre de clients et dont les résultats permettraient, selon M. Pelletier, d’améliorer la qualité. «Nous construisons, dira-t-il, nos voitures sur la base des résultats de ces enquêtes.» Le défi relevé A l’usage, la 308 s’est révélée rassurante pour les clients durant ces trois premières années de son existence, avec des kilométrages variant entre 20 000 et 100 000 km parcourus. Elle vient ainsi d’entrer dans le Top 100 des véhicules les plus fiables dans le monde. L’objectif, selon les intervenants, est que le client ait, trois années après, l’impression de disposer d’un véhicule encore neuf. La démonstration au profit des journalistes s’est poursuivie dans l’atelier réservé à la qualité à l’usage avec l’exposition d’une 308 entièrement démontée, laissant le soin aux uns et aux autres de constater le niveau d’usure et Pour les besoins des tests de qualité, un exemplaire de 308 ayant cumulé plus de 65 000 km a éré entièrement démonté pour vérifier la durabilté des différentes pièces qui le composent. lancement à une longue série de tests de roulage dans des conditions extrêmes sur plus de 60 000 km et le centre de Belchamp dispose en outre d’une multitude de bancs d’essai et des pistes variées pour tester les différents organes de la voiture. Ces conditions extrêmes intègrent des roulages dans des régions de froid et de chaleur extrêmes et la circulation dans des configurations géographiques tout aussi difficiles. De même qu’on signale que plus de 2,5 millions de kilomètres ont été parcourus par 200 véhicules avant le lancement du modèle. A cela s’ajoutent les enquêtes qualité initiées auprès d’un grand de conservation des différents éléments du véhicule. On apprendra ainsi que des ajustements de pièces de tôle ont été effectués et des réglages sur certaines pièces pour améliorer leur résistance au roulage et aux irrégularités de la chaussée. Plus globalement, la Peugeot 308 aura en définitive su relever le défi qui lui était assigné dès sa conception, celui de se hisser au rang de la référence du segment, en l’occurrence la VW Golf, voire même la dépasser sur des aspects de conservation et de vieillissement de certaines pièces de la voiture. B. Bellil Sports Le Soir d’Algérie Ali Moussa et Abibsi représenteront l’Algérie à Johannesburg Le joueur de tennis algérien Aymen Ali Moussa a décroché sa qualification aux Championnats d'Afrique U14, prévus au mois de mars en Afrique du Sud, après avoir remporté les matchs de sélection organisés par la Fédération algérienne (FAT) les 12 et 13 février sur les courts du club de la Protection civile (Dar El-Beïda, Alger). Cinq jeunes tennismen algériens avaient pris part à ces matchs de sélection, à savoir Islam Kaïdi, MohamedForkan Lebdi, Anis Yemi, Anis Tahar et le vainqueur, Aymen Ali Moussa. «L'international Mohamed-Ali Abibsi sera, lui aussi, engagé dans les prochains Championnats d'Afrique U14. Il n'a pas eu cependant à passer par ce tour qualificatif, car ayant un niveau supérieur aux autres joueurs», a-t-on appris auprès de la FAT. A l'instar des garçons, les filles disputeront incessamment des matchs de sélection, pour décrocher leur qualification à ces Championnats d'Afrique 2016 de la catégorie U14. La liste des candidates à cette qualification et le lieu qui abritera leurs matchs de sélection n'ont pas encore été arrêtés. 14 L’Algérie compromet ses chances d’aller à Rio VOLLEY-BALL TOURNOI AFRICAIN DAMES QUALIFICATIF AUX JO l C’est raté pour la passe de trois ! L’EN algérienne dames de volley-ball n’ira pas à Rio de Janeiro, lieu des JO-2016, l’été prochain. En tout cas pas directement, les filles de Belacel Mohamed-Amine ont échoué, lundi soir à Yaoundé, dans leur entreprise d’atteindre la finale du tournoi africain qualificatif pour les jeux de Rio. La sélection du Cameroun, pays hôte des qualifications du continent africain, n’a pas fait de détail devant les Algériennes lors de la seconde demi-finale jouée au Palais des Sports de Yaoundé. Un 3-0 (25-20, 25-17 et 25-17) infligé aux camarades de Safia Boukhima en 1h54 minutes. Un match durant lequel les Algériennes n’ont, à aucun moment, démontré leurs qualités individuelle ou collective. La veille, pourtant, elles avaient surpris un Six égyptien au mieux de sa forme, en témoigne la grande sensation créée face au leader du volley-ball féminin en Afrique, le Kenya, que les équipiers de Nehla Sameh ont mis à genoux (3-2, 25-22, 24-26, 16-15, 25-20, 19-17) lors de la première demifinale, lundi. Pour pouvoir être repêchées et disputer un barrage Photos : DR TENNIS : CHAMPIONNATS D'AFRIQUE U14 (GARÇONS) Mercredi 17 février 2016 - PAGE continental, les camarades de Yasmine Abderrahim devaient s’imposer lors de la rencontre de classement, hier en fin d’aprèsmidi, face aux Kényanes. Mission quasi impossible pour une sélection algérienne dont la composante a été renouvelée et dont la préparation à deux stages, le premier à Alger et le second en Tunisie aux côtés de la sélection tunisienne. Un Six de Tunisie qui a connu une grosse désillusion à l’occasion de ce tournoi africain puisque, lui aussi, incapable de prendre la cinquième place devant le Botswana (32 ,25-22, 25-22, 17-25, 15-25, 15-11). Un exploit des filles de Belacel leur ouvrirait les portes du 2e tournoi mondial de qualification qui se tiendra entre le 14 mai et le 5 juin 2016 au Japon. Le Brésil (pays hôte), la Chine (championne du monde 2015) et la Serbie (vice-championne du monde), la Russie (championne d’Europe en 2015 à Rotterdam), l’Argentine, les USA (championnes olympiques à Londres, PUBLICITÉ en 2012, et championnes de la zone Norceca en janvier dernier au Nebraska, USA) ont déjà assuré leur présence aux JO 2016. Pour former les douze équipes du tournoi olympique, ces pays seront rejoints par les trois équipes les mieux classées de l'Asie selon le classement mondial féminin de la FIVB ainsi que les deuxième et troisième équipes classées du tournoi européen (Pays-Bas et la Turquie), l'équipe classée deuxième du tournoi de qualification olympique Amérique du Sud (Pérou) et l'équipe classée deuxième du tournoi de qualification olympique de la Norceca (République dominicaine). L'équipe asiatique la mieux classée plus les trois équipes les mieux classées se qualifieront pour les Jeux olympiques. Si une équipe asiatique est classée parmi les trois premières, c’est l'équipe classée à la 4e place qui se qualifiera. L’Algérie occupait lors du dernier classement FIVB la 21 e place en compagnie du Cameroun et derrière le Kenya (18e). L’EN algérienne avait pris part aux deux dernières éditions des JO, en 2008 (Pékin, Chine) et en 2012 (Londres, Angleterre). M. B. HANDBALL Vers un tournoi pour les sélections arabes qualifiées au Mondial-2017 À L’INITIATIVE DE L’UAHB L’Union arabe de handball envisage d’organiser un tournoi au profit des sélections arabes devant prendre part au Mondial-2017. Le projet initié par la fédération saoudienne semble avoir un écho favorable auprès des différents responsables des instances arabes dont les sélections sont qualifiées pour France- 2017 et devront l’être au cours des prochains barrages. Jusqu’au lendemain des championnats continentaux d’Asie et d’Afrique, le Qatar, le Bahreïn, l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Tunisie ont décroché leurs billets pour la 25 e édition du Mondial de handball masculin prévu entre le 11 et le 29 janvier 2017. A ces cinq nations pourrait s’ajouter une sixième équipe, l’Algérie en l’occurrence, si cette dernière venait à être repêchée par l’IHF soit au prix d’un tournoi continental (Final Four) qui comprendrait des représentants panaméricain et d’Océanie ou bien grâce à la wild card. M. B. La sélection algérienne de handball des moins de 19 ans (U19) s'est inclinée mardi à Alexandrie (Egypte) face à son homologue saoudien (24-21), en match comptant pour la deuxième journée du championnat méditerranéen de la catégorie. Les Algériens devaient affronter la Tunisie en fin d’après-midi d’hier pour leur troisième match du tournoi. A l'occasion de son entrée en lice lundi dans cette compétition, le Sept national s'est imposé face à la Jordanie (2111). La 13e édition du championnat méditerranéen des U19, qui se déroule du 15 au 20 février à Alexandrie, enregistre la participation de six pays seulement, à savoir l'Egypte (pays organisateur), l'Algérie, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, la Turquie et la Tunisie, alors que la France, vainqueur de la précédente édition en 2015 à Pescara (Italie), est absente. Le 1 er tour se joue en poule unique et verra la qualification des six équipes au deuxième tour. Lors du premier tour, des matchs de qualification et des demi-finales, les matchs se jouent en 45 minutes (3x15 minutes). La finale, quant à elle, se jouera en 60 minutes (3x20 minutes). En cas d'égalité à la fin du temps réglementaire, il y aura une série de 5 jets de 7 mètres sans prolongation. Débuts mitigés des Algériens TOURNOI MÉDITERRANÉEN DES U19 Sports Le Soir d’Algérie Plus qu'un match amical La sélection olympique algérienne de football effectuera aujourd’hui (17h) sa première sortie depuis la CAN-2015 en donnant la réplique à son homologue palestinienne dans un match amical historique au stade 5Juillet (Alger), sur lequel mise énormément le driver national, le Suisse Pierre-André Schürmann. Outre le caractère symbolique de la rencontre, il s'agira pour les Verts de débuter les préparatifs des Jeux olympiques de 2016 (JO-2016) pour lesquels ils sont qualifiés pour la deuxième fois de l'histoire grâce à leur statut de vice-champions d'Afrique qu'ils ont acquis lors du rendez-vous continental abrité par le Sénégal du 28 novembre au 12 décembre. En tout cas, le sélectionneur national prend très au sérieux l'adversaire du jour, sur lequel d'ailleurs il s'est très bien renseigné. «J'ai suivi un peu le parcours de la sélection palestinienne, c'est une équipe joueuse», a déclaré récemment le technicien suisse sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF). «Le président de la FAF (Mohamed Raouraoua, ndlr) m'a demandé de prendre ce rendez-vous qui intervient un peu tôt par rapport à notre planification pour les JO et j'ai accepté, vu l'estime des Algériens pour les Palestiniens», a-t-il ajouté. Le coach des Verts a souhaité au passage qu'il y ait une grande affluence pour l'occasion à même de motiver davantage les siens en vue des Olympiades, surtout après avoir fait sensation en terre sénégalaise. Pour la rencontre face à la Palestine, Schürmann a retenu le même effectif ou presque qui a disputé la CAN. Les deux nouveautés sont le gardien de but du RC Arbaâ, Merbah et son coéquipier attaquant dans le même club, Bakir. «C'est un moment important avant notre grosse préparation pour les JO. Nos joueurs vont se retrouver et jouer un match solide. Notre objectif est d'avoir des matchs amicaux internationaux à chaque date FIFA», a conclu le coach helvétique. Quant à l'entraîneur algérien de l'équipe palestinienne, Noureddine Ould Ali, il assure que ce match «amical et fraternel» est «important» pour sa sélection dans le cadre de la préparation des deux prochaines sorties face aux Emirats arabes unis et Timor-Est, comptant pour les qualifications du Mondial-2018. Et pour que la fête soit totale, les organisateurs du match ont invité les familles et décidé que l'entrée au stade soit gratuite, une manière d'assurer une présence massive des supporters. Reculer pour bien avancer FOOTBALL USM ALGER l Accrochée à domicile vendredi dernier par le CS Constantine lors de la 20e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis, l’USM Alger, leader du championnat avec une confortable avance de 10 points sur ses poursuivants, semble marquer le pas en ce début de phase retour en enregistrant une seule victoire sur cinq matchs (face à la JSK). Ainsi, après avoir dominés la phase aller du championnat, les Rouge et Noir ont du mal à retrouver leur rythme en cette phase retour (1 victoire, 3 matchs nuls et 1 défaite). Sur l’entame de la phase retour, l’USMA arrive à la 7 e position au classement général avec seulement 6 points loin derrière la JS Saoura, leader avec 11 points. D’ailleurs, d’aucuns s’interrogent sur le regain de forme en championnat de la bande à Miloud Hamdi qui avait enchaîné une série de 18 matchs sans défaite… Les camarades de Meftah traversent-ils une mauvaise passe ? Le coach Hamdi, qui occupe la 369e place mondiale du classement des entraîneurs, n’est pas d’accord. «Je ne suis pas d'accord lorsqu’on me dit que nous traversons une mauvaise passe. Pour moi, nous accusons certes un coup de moins bien, mais il faut aussi se dire qu'on n'a affronté que de belles équipes : le NAHD, le MCO, l'ESS, la JSK et le CSC. Ce sont de sérieux clients qu'il ne faut pas sous-estimer», a-t-il expliqué en affirmant qu’il n’est guère inquiet. «Je ne suis d'ailleurs nullement inquiet par rapport à cette situation, nous allons continuer à travailler, bien bosser. Je suis certain que nos résultats vont s'améliorer, il n'y a pas de souci à se faire sur ce plan-là». Pour espérer repartir du bon pied, le coach Hamdi profite de la mini-trêve du championnat — l’USMA étant éliminée de la Coupe d’Algérie — pour remobiliser sa troupe pour la suite du parcours. Et pour maintenir le rythme, une rencontre amicale a été programmée pour demain après-midi à Médéa face à l’Olympique local. Une rencontre qui permettra au staff technique de tester de nouvelles variantes et d’exhorter ses éléments à se donner davantage sur le terrain. Ahmed Ammour finale de la Coupe d'Algérie par l'US Tébessa (1-1, 8-7 aux T.A.B), se déplacera à Alger pour donner la réplique au NA Hussein Dey à l'occasion de la 21e journée de L1. Bouhellal ne fait pas l'unanimité, Rouabah donne son accord l Le technicien Taoufik Rouabah a donné son accord pour diriger la barre technique de l'USM Blida en remplacement de Mohamed Bacha, limogé, a appris l'APS hier auprès de la direction du club. «Kamel Bouhellal n'a pas fait l'unanimité au sein du Conseil d'administration (CA) d'autant que son premier passage au club n'a pas été réussi. Nous avons contacté Rouabah qui nous a donné son accord en attendant d'entamer les discussions avec lui», a affirmé à l'APS le président du club, Lyes Zouaoui. Cependant, «la piste Bouhellal n'est pas définitivement écartée. Si nous ne trouvons pas un accord avec Rouabah, il se pourrait qu'il dirige l'équipe pour le reste de la saison», a tenu à préciser le patron de l'USMB. Blida a été tenue en échec samedi à Gomez n’est plus contre la résiliation du contrat de Meghni CS CONSTANTINE L'entraîneur du CS Constantine Didier Gomez, qui a été derrière le maintien de Mourad Meghni dans l'effectif des Sanafir lors du mercato d'hiver, n'est finalement plus contre la résiliation du contrat de l'ex-international algérien après la nouvelle blessure dont il a été victime. Gomez a clairement signifié aux dirigeants constantinois qu'il souhaitait voir Meghni résilier de son propre gré son bail en raison de ses blessures à répétition qui ont privé l'équipe de ses services depuis son recrutement l'été dernier, précise la même source. L'ex-président de la formation phare de «Cirta» Mohamed Haddad était derrière l'arrivée de l'ancien joueur de la Lazio de Rome en juillet dernier, malgré l'inactivité du milieu de terrain pendant deux années 15 Photo : DR CET APRÈS-MIDI (17H) AU STADE DU 5-JUILLET (ALGER), ALGÉRIE U23 - PALESTINE Mercredi 17 février 2016 - PAGE en raison d'une méchante blessure au genou avant le Mondial-2010 qui se réveillait à chaque fois. Les espoirs placés sur le joueur de 31 ans pour se relancer dans le championnat algérien se sont évaporés puisque Meghni n'a joué que quelques bribes de minutes au cours de la première partie de la saison. Un état de fait ayant poussé le successeur d'Haddad, Saïd Hemiti, à songer à le libérer en janvier passé, mais il a buté sur le veto de son entraîneur. Outre le fait que Meghni ait contracté une nouvelle blessure dès le deuxième match de la phase retour sur le terrain du MC Oran après seulement cinq minutes de jeu, le joueur est depuis en absence irrégulière. Un autre motif ayant poussé Gomez à se retourner contre lui. USM BLIDA domicile par la lanterne rouge le RC Arbaâ (1-1) dans le cadre de la 20e journée du championnat, une contre-performance qui a poussé la direction à mettre fin à sa collaboration avec l'entraîneur Mohamed Bacha. A l'issue de ce résultat, l'USMB (23 points) n'est désormais qu'à une seule longueur du premier relégable, le RC Relizane. Evoquant son avenir, le président Lyes Zouaoui qui a annoncé sa démission à l'issue du match face au RCA, est «revenu à de meilleurs sentiments». «Les membres du CA ont refusé ma démission. Je vais continuer à travailler avec l'objectif de sauver le club de la relégation», a souligné le responsable blidéen. L'USMB a débuté la saison sous la conduite de l'entraîneur Djamel Benchadli avant que ce dernier ne soit limogé en octobre dernier pour être remplacé par Bacha. Le club de la ville des Roses, éliminé en 16es de Le MO Béjaïa demande le report de sa rencontre face au NAHD COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-MESSIEURS (8es DE FINALE) La direction du MO Béjaïa a envoyé un courrier à la Fédération algérienne de football (FAF), lui demandant le report de la rencontre des 8es de finale de la Coupe d’Algérie face au NA Hussein-Dey programmée pour samedi 20 février, au stade de l’Unité maghrébine. Les dirigeants du MOB ont justifié leur demande par «le calendrier chargé» qui attend leur équipe ces jours-ci avec pas moins de trois rencontres en dix jours, respectivement face au NAHD le 20 février (Coupe d’Algérie), le 23 février face à l’USMA (21e journée de la Ligue 1 Mobilis) et le 28 du même mois face à l’Ashanti Gold du Ghana (match retour du tour préliminaire de la Ligue des Champions d’Afrique). Rentrés au pays mercredi après avoir disputé, dimanche, leur match aller de la LDC face aux Ghanéens, les Crabes n’auront pas assez de temps et pour récupérer du long voyage et pour préparer la confrontation face aux Sang et Or, d’autant plus que la formation de Yemma Gouraya renferme des joueurs qui ont contracté des blessures au Ghana. Les dirigeants espèrent une réponse positive de la FAF. Ah. A. Un stage à Alger pour redynamiser le groupe Profitant de la mini-trêve que connaît le championnat de la Ligue 2 Mobilis à cause du déroulement des rencontres des 8 es de finale de la coupe d’Algérie, et comme la JSMB n’est pas concernée par cette compétition, la direction a programme un mini-stage à Alger, avec l’accord du nouveau staff technique, pour redynamiser le groupe qui reste sur une série de cinq matchs sans victoire, soit depuis le début de la phase retour. En effet, la JSMB, qui visait l’accession, est contrainte de revoir ses objectifs pour le reste de la saison. La bande à Ali Fergani occupe la 7e place avec 28 points, soit à 10 longueurs du leader et à 8 points JSM BÉJAÏA du 3e au classement. A Alger, le nouvel entraîneur de la JSMB a concocté un programme spécifique avec du biquotidien et deux rencontres amicales. L’ancien sélectionneur national, en place depuis moins d’une semaine en remplacement de Saïd Hammouche, limogé, compte retaper le moral du groupe et provoquer le déclic en championnat. «Lors de la dernière rencontre à domicile perdue face au MCS, les joueurs n’ont démontré aucune envie de jouer et de se donner à fond sur le terrain. C’est pourquoi nous allons apporter des changements. Celui qui veut fournir des efforts bénéficiera d’une chance, les autres prendront place dans les tribunes», a déclaré l’ancien capitaine des Verts. A domicile, la JSMB reste sur 3 défaites depuis le début de la phase retour, chose qui a d’ailleurs contraint la direction du club à sanctionner financièrement tous ceux qui ont pris part à la dernière défaite face au MC Saïda, à part le gardien de but, Kacem. D’ailleurs, la direction de la JSM Béjaïa met en garde l’ensemble des joueurs «que tout manquement d’efforts sur ou en dehors du terrain sera sanctionné par un renvoi pur et simple du club». Avec le mini-stage d’Alger, la direction du club espère que le groupe repartira sur de nouvelles bases ! Ah. A. Sports Le Soir d’Algérie Du nouveau dans le dossier «transfert» de l’international algérien de Leicester, Riyad Mahrez. Resté chez les Foxes jusqu’au moins au mois de juin prochain, l’attaquant algérien intéresse toujours les grands d’Europe en vue d’un transfert lors du mercato d’été. Hier, une nouvelle indiscrétion portant sur l’avenir de l’ancien Havrais a fait la une des sites spécialisés en Europe. En Espagne particulièrement où le quotidien Sport fait état des intentions du grand Barça à chiper la révélation de la Premier League cette saison. Selon le quotidien sportif espagnol, le FC Barcelone avait ses «yeux» dans les tribunes de l’Emirates lors du récent Arsenal-Leicester (2-1). Parmi les cibles des émissaires du club catalan, Mahrez figurerait en bonne position aux côtés de Vardy et Kanté. La piste catalane pour Mahrez se confirme d’autant plus que les scouts Blaugranas ont prévu de revenir très prochainement voir quelques éléments des Foxes. Dans son édition d’hier, Sport précise que les émissaires de Luis Enrique viendront observer Riyad Mahrez (24 ans) plus en détails et en longueur, l’international algérien (22 sélections, 4 buts) n’ayant passé que 57 minutes sur le terrain des Emirates, dimanche dernier, contre les Gunners. M. B. Slimani sur les tablettes du Bayer Leverkusen et Schalke 04 Les deux clubs allemands de Bundesliga Bayer Leverkusen et Schalke 04 s'intéressent aux services de l'attaquant international algérien du Sporting Lisbonne (division 1 portugaise de football) Islam Slimani en vue d'un éventuel recrutement l'été prochain, a rapporté lundi soir l'édition en ligne du quotidien O Jogo. Toutefois, le goléador du Sporting a de fortes chances d'atterrir l'été prochain en Angleterre où plusieurs clubs le courtisent, en l’occurrence Crystal Palace, Sunderland, West Ham, Manchester United, Liverpool et Everton, précise la même source. La direction du Sporting Lisbonne a fixé à 30 millions d'euros la clause libératoire de Slimani, qui est lié pour un contrat jusqu'en 2020. Avec 18 buts au compteur, Slimani occupe la deuxième place au classement des buteurs de la «Liga Nos» derrière le Brésilien de Benfica Lisbonne Jonas, qui compte 23 réalisations. Le meilleur goléador en activité de l'équipe nationale (20 buts) a inscrit 10 buts depuis le début de l'année 2016. Avec 55 points au compteur, le Sporting occupe le poste de leader à trois points d'avance sur son dauphin du Benfica, alors que le FC Porto de l'international algérien Yacine Brahimi occupe la 3e place avec 49 points. FOOTBALL 16 Hervé Renard officiellement sélectionneur des Lions de l’Atlas MAROC l Le Français Hervé Renard a officiellement été désigné nouveau sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc. L’ex-coach de la Zambie, de l’Angola et de la Côte d’Ivoire devra qualifier les Lions de l’Atlas pour la Coupe d’Afrique des nations 2017 et pour la Coupe du monde 2018. Hervé Renard est de retour en Afrique. Le Français, vainqueur de la CAN 2012 avec la Zambie et de la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire, est le nouvel entraîneur du Maroc. Sa nomination a été officialisée hier à Rabat, lors d’une conférence de presse organisée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Hervé Renard succède ainsi au Marocain Badou Zaki. Ce dernier a été poussé vers les sorties par la FRMF, le 10 février 2016. Celleci a en effet estimé que le bilan de l’ex-gardien de but à la tête des Lions de l’Atlas n’était pas assez bon. «Je félicite donc le sélectionneur précédent» Hervé Renard devra donc faire mieux, en termes de jeu et de résultats que son prédécesseur. Il devra notamment qualifier l’équipe nationale A pour la Coupe d’Afrique des nations 2017 puis pour la Coupe du monde 2018. «Je suis ravi d'avoir été nommé sélectionneur de l'équipe nationale du Maroc, a commenté le technicien. Nous avons un programme chargé. L'équipe est bien lancée dans les éliminatoires (de la CAN 2017), puisqu'elle a remporté ses deux premiers matches. Je félicite donc le sélectionneur précédent pour ses excellents résultats. Il nous faut continuer dans cette voie, en espérant que le football marocain puisse hisser ses couleurs au plus haut niveau en Afrique, et représenter aussi le continent en Coupe du monde». Un football marocain en manque de résultats Le Maroc, qui a organisé le Mondial des clubs et qui ambitionne d’accueillir la Coupe du monde 2026, obtient des résultats mitigés sur le terrain sportif. Depuis leur finale en Coupe d’Afrique des nations 2004, les Lions de l’Atlas n’ont plus franchi le premier tour d’un grand tournoi, hormis au Championnat d’Afrique des nations 2014. Et ils n’ont plus disputé une phase finale de Mondial depuis l’édition 1998 en France. Hervé Renard sera assisté dans cette mission par son fidèle adjoint, Patrice Choc Roma-Real, surprise Gand-Wolfsburg LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (8es DE FINALE, ALLER) l La soirée des 8es de finale aller de Ligue des champions propose ce soir une belle affiche avec AS Rome-Real Madrid, pour les premiers pas européens du coach Zinédine Zidane, et un duel d'outsiders entre La Gantoise et Wolfsburg (20h45). Le Real de ZZ à Rome Dans le Stade olympique de la ville éternelle, Zidane va connaître à la fois son premier grand test à la tête du Real et son premier match européen comme entraîneur principal, Mobilis après avoir été l'adjoint de Carlo Ancelotti lors de la conquête de la fameuse «Decima» (10e C1) en 2014. L'affiche penche a priori en faveur de Madrid, qui vise un sixième quart de finale d'affilée, stade que les Giallorossi n'ont plus atteint depuis 2008. Cette année-là, ils avaient justement éliminé le Real en 8es (2-1, 2-1) en évoluant sous les ordres de... Luciano Spalletti, revenu aux commandes de la Louve mi-janvier à la place de Rudi Garcia. Spalletti, qui en attaque a perdu Gervinho et récupéré El Shaârawy (déjà plus efficace Partenaire de la FAF pour le match de la fraternité et de la solidarité Algérie Vs Palestine Mobilis est partenaire de la Fédération algérienne de football, pour l’organisation du match de la fraternité et de la solidarité «Algérie vs Palestine», qui se tiendra aujourd’hui au stade du 5-Juillet-1962 (Alger, 17h). La sélection olympique algérienne de football (U23), tout auréolée de son nouveau statut de vice-championne d'Afrique acquis lors du dernier rendez-vous continental, effectuera, aujourd’hui, sa première sortie en donnant la réplique à son homologue palestinienne, lors d’un match de préparation historique. Une rencontre amicale et fraternelle, ouverte gratuitement au public et aux familles, qui reflète le soutien, l'estime et la solidarité des Algériens pour leurs frères palestiniens, et lors de laquelle l’hymne national palestinien retentira haut et fort dans le temple du 5-Juillet-1962, et ce, à la veille de la célébration de la Journée nationale du chahid. Il s'agira, également, du premier test d'application des protégés de l'entraîneur suisse, Pierre-André Schürmann, depuis leur qualification au Jeux olympiques 2016 de Rio. Mobilis, fier d’être le 1er partenaire du sport en Algérie. qu'en un semestre à Monaco), a serré la vis en défense qui était le point faible des Romains cette saison. Mais si Bale est forfait, les autres attaquants madrilènes sont en grande forme, Cristiano Ronaldo comme Benzema (respectivement 15 et 14 buts lors des 10 derniers matchs toutes compétitions confondues). Un Petit Poucet face aux Loups C'est la confrontation la moins relevée du plateau des 8 es de finale, entre deux néophytes à ce stade. La Gantoise a créé la plus grande surprise des poules en y devançant Valence et Lyon, tandis que Wolfsburg a fini en tête de son groupe devant le PSV Eindhoven et Manchester United. Les Belges viennent de céder du terrain sur la scène nationale, s'inclinant deux fois 1-0 coup sur coup face à Bruges en championnat et en coupe, mais comptent sur leur bonne tenue à domicile pour étirer leur rêve européen en prenant une option dès mercredi. Les Buffalos vont en tout cas mieux que les Loups, dont la victoire samedi (2-0 contre le promu Ingolstadt) était la première en six matchs. Surtout, Wolfsburg est perturbé par une kyrielle d'indisponibilités parmi ses titulaires (le gardien Benaglio, le défenseur central Naldo, les milieux Caliguiri et Guilavogui et les attaquants Bendtner et Dost). Photos : DR Le Barça supervisera à nouveau Mahrez VERTS D’EUROPE Mercredi 17 février 2016 - PAGE Baumelle, et par l'ex-gloire marocaine, Mustapha Hadji. Hervé Renard rebondit en Afrique Hervé Renard doit aussi relancer sa carrière après un échec à la tête du club de Lille (Losc), dans le championnat français. L'intéressé et le Losc s’étaient séparés en novembre 2015, au bout de cinq mois de travail. Champion d’Afrique en titre, Hervé Renard jouit d’un grand prestige sur le continent. Il était plutôt attendu à la tête de l’équipe nationale du Cameroun ou du Ghana. LUCIANO SPALLETTI (ENTRAÎNEUR DE L’AS ROME) : «Je pense que Zidane réussira» L'entraîneur de l'AS Rome Luciano Spalletti a déclaré hier qu'il pensait que Zinedine Zidane réussirait en tant qu'entraîneur du Real Madrid, louant les «qualités naturelles» de celui qu'il affrontera aujourd’hui en 8es de finale aller de la Ligue des Champions. «Il a laissé des souvenirs magnifiques. C'était un vrai champion, avec un grand charisme. A chaque fois que j'ai joué contre lui, on ressentait sa personnalité, sa qualité, sa force mentale, son talent», a d'abord déclaré Spalletti à propos des années italiennes de Zidane, joueur à la Juventus Turin de 1996 à 2001. «Je suis convaincu que les entraîneurs apprennent beaucoup des grands joueurs. Et lui avait ce don, il n'a pas besoin de l'apprendre. Il sera sûrement capable de transmettre tout cela à ses joueurs», a ajouté le technicien italien. «Je pense qu'il réussira en tant qu'entraîneur. Et pour lui ça sera plus facile que pour moi ou pour d'autres, qui n'avons pas ses qualités naturelles», a conclu Spalletti. Culture Le Soir d’Algérie Dans la filmographie de l’actrice Djamila Amzal, on trouve trois films : La colline oubliée, de Abderrahane Bouguermouh (1994), le rôle principal dans La montagne de Baya, de Azzedine Meddour (1997) et un petit rôle dans Si Mohand U M’hand l’insoumis, de Lyazid Khodja (2004). Ces trois longs métrages sont en langue amazighe. Amzal est aussi la réalisatrice du film en tamazight Le tuteur de Madame la ministre (2004). Dans la filmograhie de Abderrahmane Debiane, premier rôle masculin dans La Montagne de Baya, figure le premier film algérien en tamazight : La colline oubliée. Pourquoi Djamila Amzal et Abderrahmane Debiane n’ont-ils pas été distribués dans de grands films algériens en langue arabe ? Le cinéma aurait pu faire sauter certaines «barrières» plus ou moins invisibles. Dans un film, on peut par exemple montrer une famille kabyle à Alger parlant le kabyle et des voisins parlant «l’arabe» algérois (le sous-titrage, ça existe). Le cinéma peut aussi donner davantage de rôles aux acteurs et actrices algériens black. Un cinéaste ne doit-il pas être à l’avant-garde dans le domaine des idées ? K. B. [email protected] CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF Mohamed Boudia donne une conférence sur «Les essais nucléaires de Reggane» Après la proclamation de poèmes par les auteurs Fatiha Hammiche (poésie populaire ),Yebki (poésie populaire), Mokhtari Mansour (poèmes sur Hassiba Ben Bouali et la ville de Annaba), Moumena Mohamed (poèmes révolutionnaires comme Appel de Novembre et Cri du peuple), l'écrivain Boudia Mohamed va évoquer, de triste mémoire, le 56e anniversaire des essais nucléaires français dans le Sahara algérien. es expérimentations, qualifiées, à juste titre, de crimes de guerre par les pacifistes, avaient pour but de placer la France dans le club des puissances militaires et nucléaires. C'est en 1954 que le président du conseil Pierre Mendes France ordonna des travaux en vue de la mise au point d'une bombe atomique. Pour éviter des territoires habités, les décideurs pensèrent aux îles de l'Océanie, mais elles étaient difficiles à rallier. Fina- C lement Reggane est choisie et en 1957 sont engagés les travaux pour préparer le site. En 1958, Felix Gaillard, président du conseil, sous la présidence de René Coty, décide du 1er essai aérien en 1960 à Reggane, à 600 km de Béchar. Le nom de code est «Gerboise», du nom de ce rongeur très répandu dans ces contrées. La première bombe qui va exploser le 13 février 1960 aura une force de 7 ktonnes, soit 5 fois plus puissante que celle d'Hiroshima ! Photos : DR Par Kader Bakou 17 [email protected] LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Les idées avant le pétrole ! Mercredi 17 février 2016 - PAGE s'insurge le conférencier. Suivront 3 autres essais : Gerboise bleue, Gerboise rouge, Gerboise verte. Après la désapprobation de l'opinion publique, les essais deviennent souterrains et seront au nombre de 13, effectués jusqu'en 1966. Selon m. Boudia, l'explosion provoque une secousse de 7 degrés sur l'échelle de Richter.Mais le plus grave, outre la pollution des nappes phréatiques, ce sont les retombées sanitaires dont souffrent jusqu'à présent les habitants de ces régions. Il faut avoir à l'esprit qu'une sub- stance radioactive qui infeste un corps met 300 ans pour disparaître. En clair, un être humain exposé aux radiations reste contaminé jusqu'àprès sa mort. Les personnes concernées contractent un cancer de la peau, des os et, plus grave, une aplasie médullaire (destruction de la moelle épinière ) en plus des brûlures chimiques. A la grande stupéfaction de l'auditoire, M. Boudia révèle que des cobayes humains ont été utilisés pour apprécier le degré de nocivité d'une telle arme. Ce sont des prisonniers, parmi eux des moudjahidine. Certains d'entre eux sont morts calcinés. 6 500 Français entre militaires et scientifiques ont été aussi irradiés. Medjdoub Ali FIN DU TOURNAGE D’UN TÉLÉFILM SUR LE SIDA Souiki Tayeb, une première expérience dans le cinéma l Aâr El Moustaâr ou Papillon, tel est le titre du téléfilm que vient de tourner, à Mila, le réalisateur Sari El Houari, inspiré d’une histoire et d’un scénario de Lynda Barbedj, une jeune universitaire de la ville de Grarem, douée dans l’écriture des histoires courtes en langue arabe, bien qu’elle soit titulaire d’une licence de langue anglaise. Lynda est très fière et ravie de cet aboutissement qui représente, pour elle, la première expérience en la matière. Un film d’une rare témérité, ayant eu le courage de briser un tabou dont peu de gens osent parler ouvertement, en l’occurrence ce fléau ravageur des temps modernes dénommé le sida. Tourné un peu partout à Mila, le film E retrace la vie d’une paisible famille touchée par ce fléau. Comment va-t-elle réagir ? Comment va-t-elle faire face à ce drame ? Là est toute la question ! Le réalisateur du film Sari El Houari, entouré de son équipe technique, a fait totalement confiance à des figures, pour la plupart locales et sans grande expérience dans le domaine du 7e art, mis à part la comédienne Farida Krim (Khalti Boualem) qui fait office de doyenne de la comédie algérienne. Parmi les remarquables nouvelles figures du film, Tayeb Souiki, qui a joué le rôle du père de famille. Cadre à la retraite dans le secteur banquier, Tayeb a de tout temps été versé dans le domaine de l’art et de la littérature ! Ayant eu des expériences dans le théâtre depuis les années 60 et 70, il s’est mis ensuite à l’écriture de la prose et de la poésie, il en comptabilise une vingtaine dont un roman dramatique de 200 pages, qui est en voie d’achèvement et qui retrace l’histoire d’une famille de la région, des années 1920 à la fin du siècle dernier. Souiki Tayeb a représenté la wilaya de Mila dans plusieurs manifestations culturelles et a fait l’objet de plusieurs émissions radiophoniques. Avec cette expérience cinématographique, il vient de découvrir un autre monde de création et d’affirmation de soi, et il ne compte pas s’arrêter là ! Abdelmadjid M’haïmoud Plaidoyer pour la traduction des œuvres de Rachid Mimouni vers l’arabe et le tamazight L LITTÉRATURE es participants à une rencontre sur le romancier Rachid Mimouni ont plaidé, à Boumerdès, pour la nécessité de traduire des œuvres littéraires du défunt vers les langues arabe et amazighe. «Il est impératif de traduire les œuvres du défunt et de les mettre à la disposition des générations montantes», ont insisté les participants à cette rencontre, organisée dans la ville de Boudouaou, lieu de naissance de Rachid Mimouni, à l’occasion de la commémoration du 21e anniversaire de sa disparition. Pour le romancier Djilali Khellas, il est «absurde que des pays à travers le monde profitent des créations de ce romancier et les traduisent dans leurs langues, au moment où nous, en Algérie, sommes spectateurs de la perte des œuvres de l’un des plus grands hommes de lettres de l’histoire de l’Algérie», a-t-il déploré, dans une déclaration à l’APS en marge de cette rencontre. «Sur l’ensemble de son œuvre écrite en langue française, seuls trois romans ont été traduits vers la langue arabe», a-t-il ajouté. De son côté, l'universitaire d'Alger Mohamed Sari a estimé dans sa lecture du roman de Mimouni Une peine à vivre, que cet écrivain s’inscrit dans la «lignée des géants de la littérature algérienne», avec son «style poétique et fort, doublé d’une étude psychologique profonde des héros de ses romans», en dépit du fait qu’il soit «issu d’un milieu social non propice à la créativité». «Les romans de Rachid Mimouni demeureront parmi les plus beaux textes de la littérature algérienne d’expression française», a-t-il ajouté. Une autre intervention du dramaturge Omar Fetmouche intitulée Le fleuve détourné : du roman aux planches a mis l’accent sur l’impératif, pour les hommes de théâtre de s’intéresser aux œuvres de Mimouni «pour leur adaptation au théâtre, vu leur grande richesse». Il a rappelé, à cet effet, le grand succès du roman Le fleuve détourné lors de son adaptation en 2006 au théâtre. Cette œuvre théâtrale, qui a bénéficié de plus de 160 représentations, à travers le pays, a obtenu le premier prix au Festival national du théâtre professionnel. La rencontre sur Rachid Mimouni, organisée à l’initiative de la Direction de la culture de Boumerdès, vise à faire la «promotion de la littérature algérienne d’expression française, à travers notamment l’œuvre de cet écrivain romancier, tout en offrant l’opportunité à la découverte de MAISON DE LA CULTURE AHMEDAROUA (KOLÉA, TIPASA) Mercredi 17 février à 18h : Pièce théâtrale Ellaz d’après l’œuvre de Tahar Ouettar. Mise en scène de Yahia Benamar. Production : Théâtre régional de Souk Ahras. LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL BIAR (4, PLACE KENNEDY, ALGER) Samedi 20 février à 14h30 : Ahmed Legraâ signera ses livres Le destin tragique de Fatma, Le défi de l’amour, Quand l’ignorance gère l’intelligence et Un idéal brisé ou l’illusion paradisiaque de l’exil. SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Jeudi 18 février à 20h30 : Concert de Mustaha Belahcene. Vendredi 26 février à 16h : Concert de Hamidou. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDIZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 18 février : Semaine culturelle de la Palestine. CENTRE CULTUREL AÏSSA- MESSAOUDI DE LA RADIO ALGÉRIENNE (BD DES MARTYRS, ALGER) Jeudi 18 février à 19h : Concert de jazz «Le pouvoir des rythmes», par le Javier Paxarino Trio (Espagne). Invitations à retirer à l’Institut Cervantès d’Alger. THÉÂTRE RÉGIONAL AZZEDINEMEDJOUBI DE ANNABA Samedi 20 février à 18h30 : Concert de jazz «Le pouvoir des rythmes», par le Javier Paxarino Trio (Espagne). GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIMBELKACEM, TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de février : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition collective «Art Propos » avec les artistes Abdeljalil Machou, Mejda Benchaâbane, Djamel Talbi, Mohamed Boucetta, Athmane Allalou, Ali Grib et Selma Dahman. AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY ELBINA, DELY IBRAHIM, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition collective par les artistes Zineb Boukhalfa-Messani, Samia Boumerdassi et Meriem Kezouit. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 3 mars : Exposition-vente collective par les artistes Hssicen Saâdi, Youcef Hafid, Mohamed Laraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi et Sofiane Dey. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 27 février : Exposition collective d’arts plastiques «Diaf Baya», avec les artistes Jaoudet Gassouma, Amel Benghezala, Smaïl Ouchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 18 février : Exposition de peinture par l’artiste Abderrahmane Bekhti. GALERIE D’ART DAR EL KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, N° 325, CHÉRAGA, ALGER) Rachid Mimouni. Souiki Tayeb. jeunes talents», a estimé le directeur de la Culture, Feghoul Djamel Eddine. Rachid Mimouni est né le 20 novembre 1945 à Boudouaou. Il suivit son cursus scolaire dans la même ville, avant l’obtention d’une licence en sciences à l’université d’Alger, puis d’une bourse pour poursuivre ses études à l’Ecole supérieure des études commerciales au Canada. Il fut nommé en 1992 en tant que membre du Conseil national de la culture, et est décédé le 12 février 1995 en France. Le fleuve détourné (1982), L’honneur de la tribu (1998), La ceinture de l’ogresse (1990), La peine de vivre (1991), La malédiction (1993) et La colline visitée (1993) figurent parmi les romans phares de Rachid Mimouni, consacrés à l’échelle mondiale. Jusqu’au 20 février : Exposition des artistes Youcef Hafid, Mourad Belmekki, Ahmad Mebarki, Adlane Samet et Djamel Talbi, à l’occasion du 20e anniversaire de la galerie. La galerie est ouverte du dimanche au jeudi de 8h30 à 17h30 et les vendredi et samedi de 11h à 17h30. MUSÉE PUBLIC NATIONAL DE L’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER) Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» en hommage à Mostefa Ben Debbagh. ESPACE CONTEMPORAIN D'ELACHOUR (ALGER) Jusqu'au 13 avril : Exposition «Regard's» de l’artiste peintre Adlane. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Plus âgée ---------------Adverbe ---------------- Isole ---------------Joint Sevra ---------------Sélénium ---------------Avancée Néon ---------------Mesure ---------------Filet d’eau Décodée ---------------Mer anglaise ---------------Altesse ExAssemblée ---------------Monnaie Ancien ---------------Poignée ---------------refilée Comparatif ---------------Restitué ---------------Prends Poisson ---------------Sources ---------------Poisson Images ---------------Jeté ---------------Roulettes ENUMÉRATION Son club Son pays Quatre à Rome ---------------Prométhéum ---------------Pronom Doté ---------------Quartier de viande A payer ---------------Vecteur ---------------Cesium Fin de série ---------------Ville d’Italie ---------------Refuge Tellure ---------------Consonne double ---------------Mâles Edition ---------------Célébré C I B O B R O O L A T O R Z V U N C I M N I A L E R T V E L U L A V Y S J E A N G U B E N C H A D G O G E I D C 1- HUBERT VELUD 2- ALAIN MICHEL 3- VICTOR ZVUNKA 4- DENIS KOAVIC Naguère ---------------Joue à M.U. ---------------Bois Branché ---------------Voyelle double Voleurs ---------------Préposition ---------------Métro Mais ---------------Ville ---------------Leader chinois Saison ---------------Possessif ---------------Possessif Bassin ---------------Soldat ---------------Monsieur I M E R I N A 1 2 3 4 5 I E U G D J A M E R Enfui ---------------Volées Durée ---------------Baudet Son ex-club Air ---------------Oriente Organe ---------------Joyeux Sans saveur ---------------Fauve L ET T R E S D E : Imerina Ces colonnes abritent les noms de sept entraîneurs de D1. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Coach de l’ASM Oran» V L H U H O T T H Z 18 Par Tayeb Bouamar Période ---------------Saisie ---------------Chaîne hôtelière Lettres de Crimée ---------------Broyé Mercredi 17 février 2016 - PAGE K A D L E M M E I I A D E N I S K O A V 5- DIEGO GARZITTO 6- HUGO BROOS 7- JEAN-GUY WALLEMME 6 7 8 1- COURS D’EAU 2- PEUPLE 3- GISEMENT 4- MONTAGNE 5- COURS D’EAU 9 6- ARBRES 10 11 7- PAYS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS LAMPROIES-AOUITA EGOUT-OMERTA-CAB VITE-PD-RIE-RATA ITS-GUERIT-CIRES EE-RET-UN-BO-ERO R-SELOUA-LOUP-AU -DEVOIR-PEUPLE-R HURONS-CR-T-AR-D OSAIS-SUEDOISE-I M-IR-CARDAN-M-PS MIL-TOCSIN-BAVEEL-VI-RUT-CE-ORO S-FERMES-HALETER -GENERE-PALIRA-A LUEURS-MELEES-NN AS-EA-MONTER-CAC-AS-CARTES-DE-B EPI-HONTES-RODEO TR-SA-TES-CE-EAU -ETERNEL-POMPE-A ANIMAIS-MENUS-SM INSERA-DELTA-PAR LESEE-SUELE-SAGA E-ES-SELLE-MOMERER-RAVIE-PAIE-G ON-SERIE-COUT-PR N-RAVIR-LOIR-ARE SURMENAGE-LEVRES MOTS FLÉCHÉS -AMALOU-ARBITREMIEL-RN-MI-SOURI OSA-AGITE-ROMAIN KE-RUA-E-POLES-T H-PI-NO-VISES-NE TRISTE----EE-TER AUTEL-----S-TE-N RARE-C-----MARIA -DE-HOTES-BONNET FE-PATES-BONTE-I A-SALES-TENTE-DO UTILES-PRI-A-NON TARIT-NUAGE-CITE ENTRAINEMENTS-EM LETTRES DE RANGOON ----BIRMANIE------DAGON------TWANTE--------PEGU-------PETROLE---------COTON------MOON------- MOT RESTANT = DJAMEL BENCHADI MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Sifflée ---------------En plus Durées ---------------Tellure ---------------Pouffé Note ---------------Issus ---------------Sport Arbre ---------------Tassées ---------------Prépara Dans le rêve ---------------Lettres de Tébessa Singe (inv) ---------------Possessif Divas Radins ---------------- ---------------Aiment lire Calepin Foncerai ---------------Choix Note (inv) ---------------Nazis Fin de soirées ---------------Possessif Hurle ---------------Glissa Figures ---------------Deux à Rome Coupé court ---------------Perforés Coup de vent ---------------Pronom Planches ---------------Airs Organe ---------------Exclue Colère ---------------Néon ---------------Vélo Intelligence (dés) ---------------Pièce ---------------Coutumes Entourée ---------------Part (ph) Terre ---------------Nuit Planète ---------------Arme Version ---------------Négation Source ---------------Cacherons Choisi ---------------Sages Dinar ---------------Manche ---------------Pareil Encercla ---------------Couleurs ---------------Revers Continent ---------------Logis Osmium ---------------Arsenic Travaux ---------------Possessif Confiée ---------------Moment Langage inintelligible ---------------Dégonflent Dans le lard ---------------Fin de verbe Adverbe ---------------Ane ---------------Trempe Mercredi 17 février 2015 - PAGE Enfant ---------------Oiseau Certains ---------------Pure Cuire ---------------Sucette Chien ---------------Plante ---------------Espèces animales Leader turc ---------------Conviendra Article ---------------Radon Agréables ---------------Cabas Os ---------------Pays Apprendra ---------------Givré Démonstratif ---------------Tableau ---------------Jaillit Dans la rose ---------------Pistolet ---------------Ile Tenter ---------------Essayée Version ---------------Enleva Ingurgité ---------------A payer Eprouves ---------------Plaisante ---------------Préserver Ustensiles ---------------Religieuses ---------------Dissimulé Fruit ---------------Copain Locution ---------------Danse Organe ---------------Pays Continent ---------------Parti Par Tayeb Bouamar Hardi (inv) ---------------Roue à gorge ---------------Dans le ton Erbium ---------------Thallium Avales ---------------Religieux Disposée ---------------Raconta ---------------Joyeuse Préservée ---------------Rangée Pause ---------------Equipé Bruit ---------------Accouchement Eculé ---------------Piétines ---------------Calcium Ustensile ---------------Pays Greffé ---------------Pronom Restrictif ---------------Outil ---------------Rêveur Apre ---------------Dinar Va à Londres ---------------Plante Submerge ---------------Renvoie Claire ---------------Shoot Sélection ---------------Néon Direction ---------------Césium Physionomie ---------------Vas 19 Organe ---------------Privatif Bonds ---------------Humide ---------------Journal Rôtit ---------------Sérénité ---------------Titane Encore ---------------Dans le vent Mesures ---------------Alimentaire Publicité –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Tél.: 0552 57 05 26 Urgent : JF, 18 ans, handicapée 100 %, cherche couches 3e âge, bébé n° 6. - Tél.: 0553 41 39 11 SOS Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 Achour, sup. 320 m2 en RDC+1 + studio avec cuisine équipée à la terrasse, quartier résidentiel. Prix : 7 500 u. nég. N° : 0556 65 93 25 F141556 –––––––––––––––––––– Vds villa + local, Bou-Ismaïl. - 0550 47 33 61 Cherchons en urgence donneurs de plaquettes de sang habitant Tizi-Ouzou ou dans les environs, pour sauver la vie d’une jeune fille leucémique hospitalisée au CHU de Tizi-Ouzou. — Appeler le 0550 21 33 55 (URGENCE SIGNALÉE) GR/B13 SOS –––––––––––––––––––– A notre cher père, grand-père et beaupère Mekacher Rabah Cela fait déjà quatre années depuis que tu nous as quittés. En ce 17 février 2016, ta femme, tes enfants, tes petits-enfants et tes belles-filles demandent à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée pour toi. Nous prions Dieu Tout-Puissant de t’accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en paix, cher père, grand-père et F106140/B13 beau-père. –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing dans des résidences gardées à Chéraga. Nous contacter au : 0559 122 101 F697 21 SOS APPARTEMENTS LE SOIR DE L’IMMOBILIER Mercredi 17 février 2016 - PAGE Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS D’EMPLOI Agence de voyages à Alger cherche un directeur technique. Diplôme requis : licence dans le tourisme. Contacter : agence de tourisme et voyages. - 0556 83 15 08 NS –––––––––––––––– Cherche conducteur d’offset 2 couleurs, Rolland Favorite. Salaire intéressant. Benchoubène. 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F141535 Urgent : cherche médicament Foncitril 4000 Tél.: 0771 22 91 17 SOS Le Soir d’Algérie SOIR DE LA FORMATION PROF DONNE COURS DE SOUTIEN maths pour élèves 4e année moyenne et BEM. - Appeler au : 0664 23 99 81 NS Tizi-Ouzou - IST - www.ist-dz.com - Lance : Formations diplômantes - Rentrée Fév./Mars 2016 : BTS Cond. trav. bât. ; BT Topographe ; CAP instal. sanit. et gaz ; CAP Electr. ind. — Formations qualifiantes : Bâtiment : chef de projet ; Electr. bât. : Instal. sanit. et gaz ; Agent topographe ; Peint. bât. ; Plaquiste BA13 ; Chauffagiste. — Technique : Electr. ind. ; Instal. pann. solaires ; Télésurveillance. — Médical : Délégué médical ; Vendeur pharm. ; Prothésiste dentaire amovible et fixe ; Secrét. médicale ; Assistante maternelle. — Hôtellerie : Ag. de voyages ; Intendant. — HSE : Manager ; Inspecteur ; Agent. — Adresse : IST - Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 Tizi-Ouzou - IST lance des FORMATIONS à DISTANCE : Licence professionnelle : Management ; Finances/Fiscalité et Comptabilité ; GRH - Master profesionnel : Management et Stratégie d’Entreprises ; Management en QHSE ; GRH - HSE : Manager ; Inspecteur ; Agence de sécurité ; HACCP. — Adresse : IST - Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10687/B13 SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec BOSHA (Bureau Occupational Safety et Health Algeria) et OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. — Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Intendance ; • HACCP ; • Cours de langues ; • Informatique. — Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou - E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F10618/B13 A l’occasion de son 19e anniversaire, IMA vous offre des remises (jusqu’à 30 %) sur les tarifs des formations : cameraman (camerawoman), montage vidéo pro, webmaster, infographie pro, 3 DA Max, Autocad, Delphi, C#, Java, SQL Server, réseaux et systèmes, configurations des routeurs et Switch Maint (GSM, smartphones, tablettes), maint. (matériels électroniques, micros, photocopieurs), vidéosurveillance et électricité bâtiment. — Tél.: 023 51 07 20 - Mob.: 0551 959 000 (El-Madania). F022 ÉCOLE EL-QODS vous propose des formations en : * Cuisine universelle * Cuisine algérienne * Gateaux algériens traditionnels et modernes * Pâtisserie occidentale * Gateaux secs * Boulangerie * Pizza * Viennoiserie (briochard) * Gateau prestige. — Kouba : 023 78 59 71 / 0549 34 16 71 F141540 LES STAGES DE BEAUTÉ ACADÉMIE : Formation esthétique 21/02, formation coupe couleur mercredi 17/02, stylisme ongulaire 06/03. - Tél;: 0556 82 46 36 - 021 68 17 70 F109 Le Soir [email protected] d’Algérie Astuces maquillage Un teint lumineux ne veut pas dire nacré. Les pigments irisés ont tendance à ajouter du volume au visage : choisissez la version mate de vos produits préférés. l Le blush posé en pastille sur les joues ou les pommettes donne un air trop «poupée». Mieux vaut le poser vers les tempes pour affiner. l L’ombre à paupières appliquée en halo écarquille le regard alors qu’un fard posé en V vous fait l’œil en amande. Le magazine de la femme Comment porter la raie cet hiver Mercredi 17 février 2016 - PAGE 23 MODE que votre raie ne soit pas très visible, tracez-la en biais. Les raies arrondies (et de côté) sont un excellent moyen de donner du volume sur le haut de la coiffure mais également de souligner des effets, de coloration notamment. Les raies très basses de côté permettent de jouer avec ses longueurs en les faisant passer pour des franges mèches ! Une raie bien droite et des cheveux plaqués vous confèrent une allure stricte. a raie est une séparation naturelle du cheveu. Si vous décidiez de vous en passer, vous auriez les cheveux en arrière ou en avant ! La raie constitue donc une séparation qui permet d’orienter les cheveux de la façon que l’on souhaite. Raie au milieu, raie sur le côté, raie en diagonale… Laquelle adopterez-vous ? L La raie, mode d’emploi ! La raie permet d’orienter sa coupe, sa coiffure. Mais l’idéal est de ne pas trop contrarier cette raie naturelle. Chaque cheveu a une implantation, une façon de bouger donc tracer Galettes de légumes Pomme de terre, carottes, courgettes, œufs, 80 g de fromage râpé, 1 bouquet de persil, huile, sel, poivre Info une raie qui ne correspond pas à sa raie naturelle n’est pas forcément une bonne option, car cette dernière reviendra toujours. Les raies à adopter Sa raie se choisit en fonction de sa coiffure et de sa coupe. Elle se place en fonction des épis mais aussi de l’orientation naturelle du cheveu. La raie adoptée détermine le placement du volume sur la tête. Si vous faites une raie de côté plus ou moins haute, vous afficherez une asymétrie plus ou moins prononcée. Si vous souhaitez Tracer la raie Pour une raie parfaite, elle doit se tracer d’un seul coup. Peignez l’ensemble de la chevelure vers l’arrière puis placez votre peigne au niveau de l’implantation avant puis tirez avec la dent la plus grosse de votre peigne avant de séparer les deux côtés. Il est important que les cheveux soient lissés ou en tout cas parfaitement peignés pour une raie parfaite. Idéalement, elle se trace sur cheveux mouillés mais elle peut tout à fait se tracer sur cheveux secs. Les cheveux bouclés privilégierons les peignes à queue pour tracer leur raie en utilisant la queue. Pour bien vieillir, le meilleur moyen ne serait pas de se tartiner de crème en tous genres, mais de bien manger et bien bouger ! Faire le plein d’antioxydants, de vitamines et de minéraux, pour garder la forme et la santé de longues années. Page animée par Hayet Ben Financier 80 g de poudre d'amandes, 60 g farine, 100 g beurre, 150 g de sucre, 4 blancs d'œufs Mélanger les blancs d'œufs, la farine, le sucre et les amandes en fouettant énergiquement. Ajouter le beurre fondu. Verser dans un moule beurré. Cuire 20 minutes à 200°C (thermostat 6/7). Trucs et astuces Moutarde : trop sèche, votre moutarde ? Délayez-la avec un peu de vinaigre additionné de sucre. Thé au lait La meilleure façon de diminuer l'astringence du tanin est de verser le thé bouillant dans le lait froid et non l'inverse : les protéines du lait se lient beaucoup mieux au tanin lorsqu'elles sont froides. En procédant de cette manière, vous aurez aussi moins de traces noires sur votre porcelaine. Bouquet garni Quand faut-il commencer à être plus vigilant ? Le plus tôt possible bien sûr ! À partir de 45 ans, dernier délai. Il faut avoir une alimentation la plus équilibrée possible, et faire un peu d’exercice. On peut faire attention sans pour autant se priver de tout ! Le café au lait Nutrition Epluchez les carottes et les pommes de terre. Lavez les courgettes. Coupez tous les légumes en dés et faites-les cuire 15 minutes dans de l’eau bouillante salée. Egouttez-les et mettez-les dans un saladier. Ecrasez-les grossièrement à la fourchette. Lavez, séchez, effeuillez et ciselez le persil. Ajoutez-le dans le saladier. Battez les œufs en omelette et versez-les sur les légumes. Ajoutez le fromage, poivrez, mélangez bien. Façonnez des petites galettes de légumes. Préchauffez le four en position gril. Faites chauffer quatre cuillères à soupe d’huile dans une sauteuse. Faites-y dorer les galettes des deux côtés. Posez-les ensuite sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez. Faites cuire 15 minutes. est l’association traditionnelle de beaucoup de petitsdéjeuners C’ Ses bons côtés Grâce au lait qu’il contient en majorité, il apporte un quart des besoins quotidiens en calcium. La petite dose de café permet de réveiller ceux qui ont du mal à ouvrir l’œil le matin. Ses mauvais points Cette association lait-café peut provoquer des problèmes digestifs chez certaines personnes. Ils sont dus à la réaction chimique qui se produit entre les protéines du lait et les tanins du café. Cette réaction induit la formation de grumeaux qui peuvent causer des diarrhées, des ballonnements, des nausées et parfois même des vomissements. De telles manifestations peuvent aussi se rencontrer quand on associe le thé et le lait. Dose conseillée 1 bol par jour Pour retirer facilement, en fin de cuisson, un bouquet garni, emprisonnez-le dans de la gaze ou dans une mousseline. Crème anglaise tournée Si elle cuit un peu trop, la crème anglaise tourne. Il faut alors la battre énergiquement au mixeur. Vous pouvez également la mettre dans une bouteille et la secouer fortement. Ramifications bruxelloises de Daesh ARRESTATIONS ET PERQUISITIONS EN BELGIQUE DANS LES MILIEUX LIÉS À DAESH PANORAMA Les perquisitions et arrestations d’avanthier à Bruxelles dans des milieux appartenant aux réseaux de Daesh en Europe ne sont pas liées aux attentats de Paris de novembre dernier. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Le parquet fédéral qui ne souhaite pas, pour le moment, en dire davantage a, néanmoins, livré des pistes à la presse. Il s’agit de personnes chargées pour la plupart du recrutement pour Daesh. Plusieurs quartiers de Bruxelles sont concernés par ces descentes policières. Molenbeek, d’où les descentes punitives sur Paris ont été planifiées, bien sûr, mais aussi Schaerbeek, Koekelberg et Etterbeek proche des institutions européennes. La Belgique est, rappelons-le, sur les nerfs et en état d’alerte permanent depuis le 13 novembre 2015. Accusé d’être un sanctuaire pour les terroristes, le royaume de Philippe et de la charmante Mathilde multiplie, depuis, les actions et les mesures pour prouver à l’Union européenne d’abord, aux Etats-Unis ensuite, et au reste du monde au final, qu’il est à la hauteur. La Belgique, siège de l’essentiel des institutions euro- péennes et celles de l’Alliance atlantique, capitale de l’UE, ne peut se permettre d’être prise en défaut dans la lutte antiterroriste. Les dix personnes arrêtées ont été privées de leur liberté et emmenées pour être entendues par la division judiciaire fédérale de Liège. Les objets saisis (matériel informatique, téléphones portables, agendas d’adresses et contacts) sont en cours d’examen. Le parquet estime que «dans l’intérêt de l’institution et de l’enquête», il ne souhaite pas communiquer davantage. A. M. Moscou alerte sur la situation tendue et catastrophique à la frontière syro-turque ONU «La Communauté internationale et les mass médias mondiaux expriment leur inquiétude à l'égard de la situation humanitaire en Syrie mais ils méconnaissent ce qui se déroule sur les frontières turco-syriennes», s'est alarmé la porte-parole de la Diplomatie russe, Maria Zakharova. «Une catastrophe humanitaire frappe cette région», a martelé M me Zakharova, soulignant la nécessité «de se concentrer sur ce qui se déroule sur les frontières syro-turques». La Turquie a affiché lundi sa détermination à poursuivre ses bombardements aériens contre des positions kurdes dans le nord de la Syrie malgré les appels internationaux à l'arrêt de ces raids qui risquent de compliquer encore davantage la recherche d'une solution politique au conflit syrien. Damas dont les relations avec Ankara sont tendues en raison de la crise qui secoue la Syrie depuis mars 2011, a condamné les bombardements turcs sur son sol, appelant l'ONU à agir. Il s'agit, selon le gouvernement syrien, de «crimes et attaques répétés de la Turquie à l'encontre du peuple syrien et l'intégrité territoriale de la Syrie». La Russie, qui mène elle aussi des frappes aériennes depuis début février en soutien aux forces gouvernementales syriennes contre les groupes terroristes en Syrie notamment à Alep, a exprimé pour sa part sa «vive préoccupation» face aux bombardements turcs et dénoncé une «politique provocatrice» d'Ankara. POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam Jaafari, a rapporté l'agence syrienne Sana. «Tout effort pour la lutte antiterroriste sera voué à l'échec s'il contredit les dispositions de la Charte et les principes du droit international», a dit lundi M. Jaafari devant le Conseil de sécurité à l'occasion d'un débat sur le respect des objectifs et principes de la Charte de l'ONU comme condition essentielle du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il a ainsi souligné la nécessité de «s'attacher aux principes du respect de la souveraineté des pays, de régler les conflits internationaux par les voies pacifiques, de ne pas intervenir dans les affaires intérieures et de développer les relations cordiales entre les Etats membres de l'organisation internationale». M. Jaafari a également déploré que «les Nations-Unies soient toujours incapables d'adopter les mesures nécessaires pour appliquer de nombreuses résolutions internationales, notamment celles appelant à mettre fin à l'occupation israélienne du Golan syrien, des territoires palestiniens et d'autres au sud du Liban et d'obliger Israël Ph. DR. La Russie exhorte la communauté internationale à s'occuper de la situation «tendue et catastrophique» sur les frontières entre la Turquie et la Syrie, ont rapporté hier des médias. Près de cinq ans après le début du conflit qui a fait plus de 260.000 morts, selon des estimations, la situation humanitaire en Syrie s'est encore aggravée avec les derniers développements dans le nord qui ont provoqué l'exode de dizaines de milliers de personnes. Des populations qui restent bloquées à la frontière turque, qu'Ankara refuse pour le moment d'ouvrir. Par ailleurs, les efforts pour la lutte anti-terroriste qui contredisent les dispositions de la Charte et les principes du droit international seront voués à l'échec, a affirmé à New York le représentant permanent de la Syrie à l'ONU, Bachar à arrêter ses politiques offensives à l'encontre des citoyens arabes». Le diplomate syrien a ainsi appelé l'organisation internationale, qui a «vaincu le nazisme, le fascisme et le militarisme pendant la Seconde Guerre mondiale, à vaincre le terrorisme représenté par les réseaux terroristes, tels que le groupe autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daesh), le Front Nosra (affilié à al-Qaïda) se trouvant sur les territoires syriens». Pour Bachar Jaafari, «une lutte efficace contre le terrorisme passe» par la formation d'une coalition internationale efficace dans le cadre de la légitimité internationale et avec la participation des pays concernés, à leur tête, la Syrie». «La tentative de certains Etats membres de justifier leur intervention militaire en Syrie sous prétexte de la lutte anti-Daesh et sans aucune coordination avec le gouvernement syrien est une déformation des dispositions de la Charte des Nations-Unies», a-t-il jugé. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Ceux qui méritent des excuses et ceux qui ne les méritent pas ! Urgent ! Dernière minute ! Ammar Saâdani nommé ambassadeur auprès de la … …RASD ! Un opposant marocain de gauche se rend à Alger pour le 40e jour du défunt Aït-Ahmed. Il demande sur place à rencontrer Abdelaziz Bouteflika, Président de l’Algérie. Ce vieil opposant de la gauche marocaine révèle ensuite que le Raïs adoré de tous les Algériens s’est excusé de ne pouvoir le recevoir. Louisa Hanoune, Algérienne, leader de gauche, en compagnie de 15 autres personnalités de gauche, de droite, du centre, du salon ou du sous-sol, demandent à rencontrer le même Abdelaziz Bouteflika, Président de l’Algérie. Et là, rien ! Le gars ne dit pas oui. Ne dit pas non. Et surtout, il ne s’excuse pas de ne pas les recevoir, de refuser de rencontrer ce groupe de compatriotes qui voulait juste le voir, le palper. Un seul Marocain s’est vu remettre une réponse perso du châtelain. 16 Algériens attendent toujours un signe, un nuage de fumée sortant de la cheminée d’El-Mouradia, un bruissement de papillons, le jour, ou un envol de chauves-souris, le soir, indices de vie certaine au Palais, mais non ! Walou ! Qu’est-ce qui fait que le Marocain reçoit une réponse et les Algériens, non ? D’ailleurs, y a-t-il seulement un lien entre ce « 1er et 2 e collège de la réponse » et la nationalité des demandeurs ? Si un vieil opposant finlandais qui serait venu assister aux cérémonies du 40e jour d’Aït-Ahmed avait formulé le vœu de rencontrer Abdekka, aurait-il eu une réponse rapide, comme ça a été le cas avec le Marocain ? Je ne sais pas ! Et s’il avait été français ? Je ne sais pas, non plus, partant du principe que lorsqu’il décide de répondre ou de ne pas répondre, Boutef’ ne m’appelle pas sur ma ligne directe du Soir d’Algérie, ni d’ailleurs sur mon numéro de mobile. Ce que je sais, par contre, et que vous savez vous aussi, c’est qu’il n’a toujours pas répondu aux 16 Algériens. Peut-être ne le fera-il jamais ? Ou alors, il leur répondra lors de son 5e mandat. Ou à titre posthume, lorsque le dernier des 16 sera mort de vieillesse et de lassitude. Lui, bien évidemment, ne pouvant mourir. Cette option étant exclue de fait, constitutionnellement. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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