LE MAROC VEUT TORPILLER LA VISITE DE BAN KI-MOON Mohammed VI attendu à Paris P2 DES MILLIERS DE CLIENTS REVENDIQUENT LA RESTITUTION DE LEUR ARGENT Les concessionnaires autos au pied du mur P3 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Lundi 15 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3643 - 12e année LE DG DU CRGP JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE Doutes sur les normes parasismiques Ph : Bouabdallah B. Mohamed Belazougui, DG du centre de recherche en génie parasismique, intervenant hier, sur les ondes de la radio chaîne III, a jeté un véritable pavé dans la mare. Il doute fortement du respect strict des normes parasismiques dans toutes les constructions érigées au cours de ces dernières années. Belazougui a déclaré que la réglementation parasismique algérienne date depuis 1981 et qui a donc été renforcée en 2003. Lire en page 4 LIK YA CH'RIK ! Mairies, ces paniers de crabes Par Hafidh A. Settar D ans cette importante et riche commune du Grand Alger, un maire croupit en prison depuis plus d’un an maintenant. Pour malversation, corruption, voire plus si affinités, pour reprendre le « plus in » des modes. Mais autant dire que c’est par là des griefs quasi banalisés, largement étendus aux mille et quelques municipalités que compte le pays. Ce qui reste dramatiquement cocasse dans les cas de notre P/APc- ne pas confondre avec Jean Paul- est que depuis l’orée 2000, il a fait la passe- sans arrièrepensée- avec son rejeton de cette sacrée mairie. Les mauvaises langues et elles sont nombreuses font état d’un luxe ostentatoire rarement étalé, des entreprises écrans pour Madame, le frangin qui roule désormais 4x4 ainsi que le fiston et les « fistonnes » – On anticipe là sur la réforme du Français. Ceci sans compter une armée de baltaguia, grassement récompensés en retour par des logements sociaux, des locaux- une quinzaine- toutes options n’ayant jamais existé en Algérie ou à tout le moins des centaines d’emplois fictifs. Près d’un millier en somme au profit de quidams dont on a trafiqué résidences et extraits de naissance pour la bonne cause ; c'est-à-dire les municipales de 2012 qui ont consacré le futur ex-maire, venu à la rescousse du prince héritier salement embarqué dans des faux et des marchés douteux. Le fin mot de l’histoire : à force de mettre tout son corps plutôt qu’un seul petit doigt dans le pot de miel, l’indélicat P/Apc n’en finit pas avec les déboires. « L’inspecteur Bedoui » maintenant la cadence des enquêtes, tous les élus encore en place et ayant échappé jusque- là aux mâchoires de la justice souffrent étrangement de diarrhées aiguës. Qui, cumulant avec ses fonctions d’élu a fait son beurre en entreprise Qui, s’est sucré avec les passations de marchés Qui a facturé un camion fictif d’enlèvement d’ordures pour le demi milliard et l’assurance qu’une telle ingéniosité ne pourra jamais être découverte. Et les entourloupettes sont encore longues. Ce n’est déjà plus un panier de crabes mais de … crasse ! H. A. S. 2 ACTUALITÉ Lundi 15 février 2016 LE MAROC VEUT TORPILLER LA VISITE DE BAN KI -MOON Mohammed VI attendu à Paris Alors que le Conseil de sécurité de L’ONU vient de réaffirmer tout son appui à la prochaine visite du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental et notamment à EL Ayoun , la panique s’est emparée de nouveau du Palais royal et du monarque marocain. l faut rappeler que Ban Ki-Moon devait initialement se rendre dans la région fin 2015 et un communiqué officiel a même été publié à ce propos. Mais aussitôt le Maroc et son intenable ambassadeur aux Nations unies qui se comporte beaucoup plus en makhzni qu’en diplomate a fait pression sur les «amis» du Maroc au Conseil de sécurité et sur le secrétaire général de l'ONU pour l'amener à reporter sa visite dans la région. Cette visite doit avoir lieu en déplacement est prévue pour le mois de mars prochain, avant l’expiration du mandat de la Minurso et avant une réunion décisive du Conseil de sécurité. Dans le même temps âpres une visite illégale à El Ayoun occupée dans des conditions de sécurité digne d’un Etat de siège Mohammed VI qui se réveille épisodiquement pour rappeler la colonisation du Sahara occidental , envoie son ministre marocain des Affaires étrangères à Londres, dans le cadre de la conférence des donateurs sur la Syrie, où il a remis à Ban Ki-moon une lettre du roi du Maroc, laquelle il appelle le secrétaire général de l’ONU à reporter son déplacement au «Maroc», en faisant sciemment l'impasse sur le projet de Ban Ki-moon de visiter également les territoires sahraouis occupés. Ainsi le Maroc qui a fermé le territoire qu’il colonise à la presse internationale et aux observateurs étrangers qu’il malmène et expulse sans ménagement veut absolument éviter que la visite du SG de l’ONU, puisse intervenir avant la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU prévue en avril prochain pour la reconduction de la Minurso et, éventuellement, que le secrétaire général de l’ONU puisse se rendre à EL Ayoun, occupée. On peut aisément comprendre pourquoi le Maroc ne veut pas de cette visite qui pourrait se révéler explosive pour les tenants de la thèse de l'autonomie et le secrétaire général de l’ONU pourrait être Ould Salek recadre le MAE saoudien e ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek a estimé que les propos de son homologue saoudien, Adel alJubeir exprimant le soutien de son pays à l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, sont en «contradiction claire et complète avec le droit international, notamment l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice en 1975 rejetant les liens de souveraineté entre le Sahara occidental et le royaume du Maroc.» Le ministre des affaires étrangères sahraoui a exprimé sa «surprise» à la suite de cette déclaration, rappelant que le ministre saoudien a personnellement participé au côté de la République sahraouie dans le récent sommet de l'UA tenu du 30 au 31 janvier dernier à Addis-Abéba. Le chef de la diplomatie sahraouie a également souligné que son homologue saoudien a vu de prés que le royaume du Maroc est le seul pays africain en dehors de l'Union africaine et se trouve dans un isolement complet en raison de son occupation illégale des territoires de la RASD, membre à part entière de l’UA. Ould Salek a en outre, rappelé que les chefs des pays et des gouvernements africains ont adopté une résolution condamnant les obstacles marocaines posés devant les efforts internationaux visant à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique du Sahara occidental ". "La charia islamique, les principes du droit international, la Charte des Nations unies et les résolutions de toutes les organisations internationales sont suffisantes pour démentir et condamner les propos du ministre saoudien qui soutiennent l'injustice et entachent la réputation de son pays et ne contribuent pas à la paix fondée sur la justice et le droit ", a par ailleurs affirmé le ministre des Affaires étrangères sahraoui. M.B. L Ph : DR I Mohammed VI tenté d'imputer clairement la responsabilité au Maroc dans l'impasse actuelle et le fait que ce pays sape systématiquement les efforts de l'envoyé personnel Christopher Ross. D’autant que Ban KiMoon n’est pas un SG de L’ONU que l’on peut impressionner , menacer ou corrompre. Il faut rappeler la fermeté du secrétaire général de l'ONU qui a sèchement répliqué au ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, qu'il était décidé à maintenir son déplacement dans la région en mars prochain comme convenu. Un sentiment de panique s'est, depuis, emparé du Makhzen qui a décidé de dépêcher en catastrophe des émissaires pour bloquer le projet de Ban Ki-moon qui a décidé de se rendre uniquement à Tindouf si le Maroc refusait son déplacement à EL Ayoun . C 'est dans ce cadre que la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, a été dépêchée «en toute urgence» à Washington et que le roi Mohammed VI se déplacera, mercredi prochain, à Paris, où il compte des « sujets » au sein du gouvernement Valls, pour tenter de faire obstruction à la visite du secrétaire général de l’ONU. Pour «noyer» cette visite et la dévier de son véritable objectif lié au conflit du Sahara occidental, Rabat suggère qu'elle ait lieu en marge du prochain sommet arabe prévu au Maroc. Ce qui explique l’étonnante déclaration favo- rable aux thèses marocaines arrachées au chef de la diplomatie saoudienne . Une déclaration recadrée judicieusement par le MAE sahraoui , Mohammed Ould Salek. En effet une autre grande source de préoccupation pour le Maroc est le départ de Laurent Fabius du Quai d’Orsay , qui instruisait ouvertement ses diplomates pour défendre la thèse morte et enterrée de la marocanité du Sahara. Depuis des mois, le Maroc, ses lobbies et relais à Paris se sont démenés comme de beaux diables pour faire nommer à la tète de la diplomatie française une native du pays , Elisabeth Guigou qui a été jusqu’à organiser une réception royale dans les salons d’apparat du Quai d’Orsay , sous couvert d’une manifestation d’une association pour la méditerranée que préside son époux, Jean- louis Guigou. La déception du Maroc est d’autant plus grande qu’il avait deux fers au feu et espérait voir Ségolène Royal , a qui, il venait de dérouler le tapis rouge à Ouarzazate, , emportait la partie. Mais le funambule Hollande en a décidé autrement. Pour ne pas trop mécontenter Mohammed VI. Il a fait entrer au gouvernement éjectant son ménagement Fleur Pellerin qui n’a pas démérité Audrey Azoulay , sa conseillère culturelle, mais aussi et surtout la fille de André Azoulay , conseiller du monarque qui fait la pluie et le beau temps dans les medias français et ceux qui se prévalent de culture . Mokhtar Bendib FRANCE Fabius quitte le Quai d’Orsay sur une série d’ échecs e chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a annoncé, luimême mercredi dérnier, son départ du Quai d'Orsay en expliquant qu'il venait de participer à son dernier Conseil des ministres. Ce n’était plus qu’un secret de polichinelle car depuis longtemps on savait que Laurent Fabius serait casé au Conseil constitutionnel, en remplacement de Jean- Louis Débré, qui en assumait la présidence depuis neuf ans. Le changement à la tète de la diplomatie française marque l’échec de celui qui contrairement à la tradition gaulliste a donné un frein à la politique de la Franc , s’alignant sur les Etats-Unis et Israël et s’opposant violemment à l’Iran. Sans parler de l’échec français en Syrie et le déroulé du tapis rouge aux dirigeants saoudiens L et qataris en contrepartie de juteux marchés. Avec le départ de Fabius, qui a mis sens dessus- dessous le prestigieux Quai d’Orsay, c’est toute la politique étrangère, notamment arabe, de la France qui est appelée à changer et à adopter une nouvelle orientation. Connu pour son alignement atlantiste zélé et son prosionisme à tous crins, Laurent Fabius s’est distingué, depuis sa désignation à la tête de la diplomatie en 2012, par un soutien effréné aux soulèvements dans le monde arabe. Il s’est particulièrement investi dans la crise syrienne, en mettant en place, avec ses alliés turc et qatari, une «Coalition nationale syrienne», calquée sur le modèle libyen postKadhafi. Pendant son règne, la diplomatie française a organisé, à plusieurs reprises, des réunions des «amis du peuple syrien» avec des pays alliés et donateurs pour soutenir financièrement la rébellion armée en Syrie. Il faisait du départ de Bachar Al-Assad la condition sine qua non pour amorcer tout dialogue entre le gouvernement et l’opposition. Il milita pendant des années pour accentuer les sanctions internationales contre Damas. Mais depuis l’intervention militaire russe en Syrie, et la relance du processus de dialogue sous l’égide de Washington et Moscou, Paris se retrouvait désormais seul, avec Londres, après le grand virage que connaît la crise syrienne depuis deux jours, suite à la déclaration du secrétaire d’état américain John Kerry, lequel a finalement décidé d’adhérer à l’option russe qui préconise un dialogue ouvert et sans préa- lable entre les belligérants, en écartant, pour la première fois, la condition du départ du président Al-Assad. Paris a d’abord tenté de faire pression sur l’Union européenne pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes destinées à l’opposition, en vain. Laurent Fabius, le plus zélé de tous les chefs de diplomatie occidentaux, décide donc avec son homologue britannique d’outrepasser l’Union européenne pour annoncer l’intention de son pays de «passer à l’acte», en violation flagrante du droit international. Avant d’annoncer la décision de son gouvernement, Laurent Fabius publie une tribune dans un journal français où il tente de justifier sa décision, en essayant de remettre au goût du jour la campagne qui a suivi la croisade contre la Libye en 2011, mettent en relief la situation alarmante des populations, «massacrées» selon lui, par les «milices du régime» qui «frappent indistinctement hommes, femmes, enfants». Et de jouer, comme d’habitude, sur les sentiments . Ce qui va porter le coup de grâce à la "diplomatie " politique fabusienne, c’est la série d’attentats qui ont frappé Paris en janvier et novembre derniers. Recentrant ses priorités sur la lutte contre le terrorisme et Daech, la France, tout en adhérant au processus de dialogique (Genève I et II), abandonne son activisme diplomatique en faveur de la rébellion syrienne, et se met à l’avant-garde de la guerre contre le terrorisme, en initiant des frappes contre des positions de Daech dans les provinces syriennes. M.B. ACTUALITÉ Lundi 15 février 2016 3 RÉORGANISATION DU SECTEUR PUBLIC MARCHAND DES TRANSPORTS Mise en place de quatre groupes Le ministre des Transports, Boudjema Talaï a insisté sur l’impératif de rentabilité des entreprises publiques de son secteur. Il a estimé qu’il n’est pas normal de continuer à injecter de l’argent pour supporter le déficit des entreprises sensées contribuer au renflouement des caisses de l’État. our plus d’autonomie dans la gestion des entreprises publiques du secteur des Transports afin d’être rentables économiquement parlant». C’est en ces termes que le ministre des Transports, Boudjema Talaï a expliqué la stratégie de son secteur à travers la nouvelle réorganisation du secteur public marchand des Transports. Tous les responsables et directeurs généraux des entreprises du secteur des Transports étaient présents, hier, au Cercle militaire de Béni messous pour écouter les explications concernant cette nouvelle réorganisation des entreprises du secteur. Accompagné par cinq ministres dont celui de l’Industrie ainsi que le secrétaire général de la Centrale syndicale (UGTA), le ministre des Transports a expliqué que le passage à ce nouveau mode d’organisation est dicté avant tout par un souci de rentabilité. Deuxième objectif est d’accompagner ces entreprises dans le processus de modernisation pour atteindre des niveaux de standards internationaux en terme de gestion. Pour Boudjema Talaï, fini l’époque où l’État injecte de l’argent pour supporter le déficit des entreprises publiques sensées contribuer au renflouement des caisses de l’État. Selon l’ancien système, ces entreprises organisées sous forme d’EPIC et autres, étaient budgétivores. Situation de crise économique oblige, ces entreprises sont appelées à jouer leur rôle économique en générant des dividendes a-t-il dit. Lors d’une conférence de presse animée en marge de la mise en place des quatre groupes publics du secteur marchand des Transports, Boudjema Talaï s’est interrogé sur le pourquoi de la non rentabilité de la compagnie aérienne publique de transport de voyageurs, Air Algérie, alors qu’elle transporte la moitié du flux des voyageurs à destination d’Algérie. Idem pour le transport maritime de voyageurs et de marchandises a-t-il ajouté. Justement, un des objectifs assignés à cette réorganisation du secteur public marchand des Transports est de garantir aux entreprises du secteur une autonomie de gestion et de la prise de décision. Selon le ministre, la configuration actuelle du secteur public marchand s’articulant autour des SGP, a atteint ses limites. En effet, les SGP, dont la mission à la création en 2001, était principalement axée sur la gestion de titres dans un contexte de privatisation et de désengagement de l’État, se trouvent, aujourd’hui, complètement dépassées, n’arrivant plus à jouer le rôle d’animation, de développement et de pilotage stratégique des EPE qui leur sont rattachées. Les SGP n’arrivent plus à fédérer les entreprises autour d’une stratégie de développement commune permettant de générer des synergies. Afin de remédier à cette situation, le CPE dans sa résolution n°01/142 du 28/08/2014 a instruit les ministères en charge de la gestion des différents capitaux publics Ph : DR «P marchands de proposer une nouvelle organisation permettant de booster des entreprises relevant de leur portefeuille, lit-on dans le document remis à la presse. Dans ce cadre, le ministère des Transports a présenté au Conseil des participations de l’État «C.P.E» le 17 Septembre 2015 la nouvelle configuration du secteur public marchand des Transports dont la mise en place est effective à partir d’hier. Ainsi, quatre groupes publics du secteur des transports ont été mis en place, hier, dans le cadre de la réorganisation du secteur public marchand décidée par les pouvoirs publics en 2014. Il s'agit du Groupe des services portuaires (Serport), du Groupe de transport maritime (Gatma), du Groupe transport de marchandises et de logistique (Logitrans) et du Groupe transports terrestres de voyageurs (Transtev). Ces groupes viennent en remplacement de trois Sociétés de gestion des participations de l'État du secteur (Sogeport, Gestramar et Fibder), qui englobent 48 entreprises publiques économiques (EPE) ainsi que d'autres entreprises à caractère économique et industriel (Epic) sous tutelle du ministère des Transports. Suite à cette restructuration, le nouveau groupe Serport (capital de 54 milliards DA) sera chargé de la gestion portuaire à travers dix (10) entreprises portuaires et une (1) entreprise de gestion des ports de pêche, ainsi que de la gestion des services portuaires à travers trois sociétés mixtes dédiées aux conteneurs et deux sociétés mixtes de logistique. D'un capital de 22 milliards DA, le deuxième groupe Gatma regroupera les deux filiales de la Compagnie nationale de navigation (Cnan), l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv), l'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) et cinq autres filiales chargées de la consignation de navires et activités connexes. Quant au groupe Transtev, doté d'un capital de 3 milliards DA, il regroupera l'Entreprise du métro d'Alger (Ema), la Société d'exploitation des tramways (Setram), l'Entreprise de transport algérien par câbles (Etac), la Société de gestion de la gare routière d'Alger (Sogral) et cinq filiales de transport de voyageurs par cars. Pour le groupe Logitrans (capital de 2 milliards DA), dont la mission est de gérer le transport des marchandises et la logistique, il sera constitué de sept filiales relevant de la Société nationale du transport routier (Sntr). Par ailleurs, Boudjema Talaï a expliqué que Air Algérie et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ne sont pas concernées par cette nouvelle réorganisation du fait que ces deux entreprises ont leurs propres plans de développement. Hacène Nait Amara Le permis à points délivré avant juin Annoncé à maintes fois par ses prédécesseurs avant d’être renvoyé aux calendes grecques, le permis à points va être effectif au plus tard le mois de juin de l’année en cours. Interrogé, hier, sur ce sujet, Boudjema Talaï a indiqué que ce nouveau sésame de conduire va être délivré avant le mois de juin de l’année en cours. H.N.A DES MILLIERS DE CLIENTS REVENDIQUENT LA RESTITUTION DE LEUR ARGENT Les concessionnaires autos au pied du mur e n’est évidemment pas la joie du côté des concessionnaires automobiles dont le métier a été recadré après qu’il ait connu des vides juridiques qui étaient à l’origine de plusieurs dépassements. Les choses ne s’arrêtent pas là après notamment la limitation des importations qui a poussé des milliers de clients, lassés d’attendre leurs véhicules, à demander la restitution de leur argent. Les délais non respectés sont les motifs qu’avancent la plupart des clients qui ont, en effet, décidé de résilier ou d’annuler le contrat d’achat de voiture auprès du concessionnaire qu’ils ont choisi. C’est, en tout cas, la raison apparente ou bien derrière cette démarche, existe-t-il, d’autres motivations ou des formules qui ont réussi à attirer l’attention de la clientèle devenue de plus en plus exigeante question qualité, prix mais aussi de respect des délais, comme par exemple celle du crédit à la consommation lancée la fin du mois de janvier dernier. Ce crédit qui, faut-il le rappeler, est accordé à des particuliers par des établissements bancaires pour financer l’achat de biens et de services de fabrication algérienne, comprend également l’achat de la voiture Renault symbol qui est d’ailleurs l’unique produit automobile éligible au crédit à la consommation. Comprenant, ainsi, des facilitations d’acquisition de ce véhicule, le crédit à la consommation a peut être réussi à arracher la clientèle aux concessionnaires. Ceci n’est pourtant pas de l’avis du président de l’Association nationale de protection du consommateur (APOCE), Mustapha Zebdi, que nous avons joint hier par téléphone. Pour notre interlocuteur, les clients ont juste marre d’at- C tendre durant des mois sans que leur vehicule ne soit livré. «Il y a des concessionnaires qui sont en train de saisir leur clients par courrier soit pour reprendre leur argent ou signer pour une prolongation de délais», a-t-il en effet confirmé éloignant que le lancement du crédit à la consommation en soit la raison. « Ce sont des milliers d’acquéreurs qui veulent résilier leur contrat à cause des blocages des procédures », ajoute-t-il dans le même cadre d’idée. Il pointera du doigt, à ce titre, certains concessionnaires qui ont pris la totalité du prix du véhicule alors que les clients payent seulement 10% du prix de véhicule lors du premier versement. « Ces concessionnaires ont enfreint la loi alors qu’ils savaient que les livraisons ne pouvaient pas se faire en l’espace d’une semaine », soutient-il. Pour Zebdi, les clients ont le droit, dans ce cas, d’exiger une indemnisation de 10%, alors que ceux qui ont payé seulement 10% peuvent récupérer leur argent normalement ou bien de rallonger les délais. La limitation des importations et la conjoncture actuelle liée à la chute des prix du pétrole sont à l’origine du blocage au niveau des ports, rappelle-t-il encore, soulignant que cela ne facilite certainement pas les choses pour les consommateurs. Pour ce qui est du crédit à la consommation, le président de l’APOCE estime qu’il n’a pas connu beaucoup de réussite et les consommateurs ne se sont pas empressés pour autant. Pour ce qui est de l’acquisition de la Renault symbol, Zebdi évoque l’obstacle du taux d’intérêt qui ne correspond pas, dira-t-il, aux convictions religieuses de certains consommateurs. Ania Nait Chalal 4 ACTUALITÉ Lundi 15 février 2016 HUIT ENTREPRISES S’APPRÊTENT À S’Y INTRODUIRE VIRUS ZIKA Se voulant rassurants, les Professeurs Yahia Abdelmoumène Mekki et Mostéfa Khiati ont affirmé, hier au Forum d’El Moudjahid "qu’il n’y a aucun cas de malade atteint par le virus Zika en Algérie". Ils ont par contre tiré la sonnette d’alarme quant à "l’énorme risque potentiel, dont est confronté notre pays à cause de cette pandémie et sa propagation rapide". ika est synonyme de forêt dense où pullulent des milliers d’espèces de moustiques dont quelques unes sont à l’origine de cette maladie suite à des piqûres sur des singes, qui ont à leur tour transmis la maladie à l’homme, selon l’explication rapportée par ce scientifique. Baptisé Aedes et proche de la famille de l’Hépatite C, le virus Zika a des symptômes qui apparaissent sous formes d’inflammations des cellules de la peau, des cellules neurologiques, au niveau du col de l’utérus chez la femme, ainsi que sous forme de malformation chez fœtales, causant parfois la mort du fœtus. Quant à la transmission de cette maladie, elle ne se fait pas par des contacts physiques entre humains mais en plus des moustiques elle est transmise par les rapports sexuels, les transfusions sanguines et des mères vers les fœtus. Pour ce dernier cas, la transmission n’est systématique et il faut attendre deux mois de grossesse pour pouvoir détecter la maladie. Pour les cas positifs, Z Ph : DR Un risque potentiel pour l’Algérie, selon des experts l’interruption volontaire de grossesse (avortement) n’est pas systématique non plus, les femmes enceintes doivent être suivies continuellement par les méthodes d’échographie et cette interruption n’intervient que dans les cas présentant un réel danger pour le bébé. Même si elle est peu ou pas du tout connue, Zika est une maladie anicienne qui existe depuis plus de 60 ans. Le virus est apparu pour la première fois en 1947 en Ouganda, alors que les premiers cas humains atteints par ce virus sont apparus en 1952, dans ce même pays. En 1954, plusieurs autres cas ont été déclarés au Nigéria, puis en Egypte mais avec un nombre de cas beaucoup plus élevé, et plus tard au Sénégal. La maladie a été signalée également dans d’autres régions de la planète, à savoir, l’Inde, l’Australie et la Polynésie, un département français, d’où elle a été ensuite introduite en France et plus loin encore aux Etats-Unis et au Canada. C’est au Brésil que la propagation de cette maladie a été spectaculaire, en raison des conditions de multiplication propices, notamment le manque d’hygiène et les étendues de la grande forêt d’Amazonie. Pas moins de 5000 malades atteints par le virus Zika ont été enregistrés en 2014. Le chiffre a ensuite triplé pour atteindre 1,5 million de cas en 2015. Cette situation a amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une alerte internationale contre cette pandémie, la quatrième du genre depuis l’apparition du virus. PAS DE TRAITEMENT NI DE VACCIN Dr Mekki a fait savoir que jusque-là "il n’existe aucun traitement ni aucun vaccin pour contrer cette pandémie, en précisant qu’il faut au moins quatre années pour produire un vaccin, en passant par les phases de culture, d’élimination et de tests pour arriver à la commercialisation". Il a tenu à préciser, cependant, que les traitements d’autres maladies causées par des virus de la même famille atténuent les effets de Zika sur les malades, annonçant dans la foulée que les Etats Unis ont dégagé une importante enveloppe budgétaire destinée à la recherche de vaccins et à l’appui des laboratoires spécialisés. D’autres pays comme la France font beaucoup d’efforts dans ce sens, a-til ajouté. Mieux encore, ce médecin a souligné que plus de 70% des malades atteints par Zika sont complètement guéris. Les 30% qui restent ne décèdent pas tous, une bonne partie vis en portant le virus mais tout étant suivie de près. La lutte contre cette pathologie est l’affaire de plusieurs ministères et pas seulement celui de la Santé, selon les conférenciers qui appellent à la mise en place de comité interministériel de veille sanitaire. En attendant de trouver un vaccin et un traitement direct, cette lutte doit se faire d’abord par l’hygiène au niveau des marchés de fruits et légumes, de bestiaux et des abatoires. Elle exige aussi le contrôle des voyageurs et surtout des marchandises au niveau des ports et aéroports, ainsi que par le personnel opérant dans ces établissements. Le rôle des médias et la diffusion des informations fiables en s’appuyant sur des spécialistes sont eux aussi très efficaces dans cette lutte, concluent-ils. Il y a lieu de rappeler que le Pr Mekki est spécialiste en virologie au Centre hospitalo-universitaire de Lyon, France où il est connu par le qualificatif Dr. Zika, grâce à ses travaux et ses recherches relatifs à cette pathologie. Le ministère français de la Santé a fait appel à ses services pour intégrer une importante commission centrale en charge de cette pandémie. Il est également expert en santé auprès de l’OMS. Le Pr Khiati est chef de service en pédiatrie et président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Lyes Azizi LE DG DU CRGP JETTE UN PAVÉ DANS LA MARE Doutes sur les normes parasismiques ohamed Belazougui, DG du centre de recherche en génie parasismique, intervenant hier, sur les ondes de la chaine III, a jeté un véritable pavé dans la mare. Il doute fortement du respect strict des normes parasismiques dans toutes les constructions érigées au cours de ces dernières années. Belazoughi a déclaré que la réglementation parasismique algérienne date depuis 1981 et qui a donc été renforcée en 2003. Il a ajouté qu’il serait hasardeux d’affirmer que les normes tendant à ériger des habitations résistant à des secousses telluriques soient totalement respectées en Algérie. Toutefois, l’intervenant ne remet pas en cause le sérieux des institutions de l’État qui veillent au respect des normes parasismiques conformément aux lois en vigueur. Il a affirmé que la seule prévention efficace est celle de la construction parasismique. Cet état de fait se traduit par le dimensionnement et l’étude de conception des structures qui doit évidemment obéir à un certain nombre de règles en fonction des différents degrés d’intensité. Selon lui, ce sont les auto-constructions qui posent problème en la matière, car elles échappent au contrôle des organismes spécialisés. Il a souligné que le séisme en Algérie est un phénomène connu par l’ampleur des dégâts qu’il cause à chaque fois qu’il se manifeste. Par ailleurs, il a rappelé que le Nord de l'Algérie est une zone fortement sujette aux séismes. D’autre part, il est à noter que l’Algérie s’est dotée de règles parasismiques dans la réalisation des constructions, destinées à l’habitation col- M lective, individuelle ou concernant des bâtiments publiques ou d’ouvrages d’art. De même, il est à rappeler que tous les dix ans, ces règles sont pourtant revues et corrigées, prenant en compte l’avancée de la recherche dans le domaine du parasismique et la découverte de nouveaux procédés de construction. Ainsi il a été procédé, à cinq reprises, à la révision de règles algériennes de construction parasismique (1981, 1983, 1988, 1999 et 2003). Mais le non-respect des normes parasismiques dans les constructions reste à l’origine des catastrophes occasionnées par les secousses telluriques. Si les normes parasismiques sont plutôt observées et respectées par les organismes publics dans la construction, ces règles sont toujours bafouées par certains particuliers. La première expérience relative à la construction parasismique a été mise en application suite au séisme de magnitude 7° d’El Asnam (Chlef) de 1954 qui a provoqué 1500 morts, 5000 blessés et a détruit à 90% la ville. Durant cette époque, les autorités coloniales ont édicté un petit règlement se traduisant par un guide de construction parasismique qui s’intitulait RAS 55. Ce document avait permis à l’époque à servir de guide pour la reconstruction de la ville d’Orléansville de l’époque. Après l’Indépendance, le ministère des Travaux publics qui était à l’époque en charge de la sécurité des constructions avait édicté en 1973 une directive inspirée du règlement français intitulée PS 62 et qui est devenue par la suite PS 69. En outre, il a été évoqué le second séisme destructeur du 10 octobre 1980, d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter. Le bilan de cette catastrophe fut terrible et lourd avec plus de 3 000 morts, des habitations, des locaux administratifs et commerciaux en ruine, des immeubles effondrés, des cadavres sous les décombres, des milliers de disparus ainsi qu’un nombre important de sans-abri. Ce séisme de grande ampleur avait réveillé les consciences et amené les autorités à prendre le problème à bras le corps. Aussi, il a été évoqué le 3ème règlement parasismique de 2012 édicté en Algérie et qui englobe l’expérience des trois décennies du parasismique. Selon Belazoughi, ce document est pratiquement finalisé. Selon lui, ce document doit suivre tous les chemins techniques. Ensuite, il sera soumis à la fameuse commission technique permanente pour le contrôle technique. A cet effet, il sera approuvé par un arrêté ministériel publié au journal officiel. D’ici au 2ème semestre de l’année en cours, l’arrêté paraîtra pour être appliqué avec une période de transition qui sera déterminée. Par ailleurs, il a déclaré qu’à chaque séisme fort qui se manifeste en Algérie, il y a beaucoup d’experts étrangers qui viennent tirer les leçons de l’événement. Belazoughi a affirmé que 90% des constructions érigées depuis 1981 répondent aux normes parasismiques. Il y a donc urgence de revoir le règlement parasismique algérien. Il faut impérativement tirer les leçons des derniers séismes. Lazreg Aounallah Redynamisation de la Bourse d’Alger ? a chute des prix du pétrole et la dégradation des revenus de l’état, recadre le débat quant à la nécessité de réformer la Bourse d'Alger pour lui permettre d'attirer plus d'opérateurs. En effet, la Bourse d’Alger, qui ne compte que quatre sociétés cotées, n’arrive toujours pas à sortir de sa longue léthargie au moment où des places boursières africaines font montre de dynamisme et ne cessent de monter en cadence. Alors que la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) avait, il y a quelques jours, donné son aval pour l'introduction en bourse de la société des ciments d'Aïn El-Kebira (Scaek) par augmentation de capital, l’opération ne semble pas proche de se concrétiser. En effet, plusieurs entreprises avaient exprimé auparavant, leur souhait d’intégrer la Bourse d’Alger, mais le projet n’a pas dépassé le stade des déclarations. Rappelons que l’opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution du Conseil des participations de l’état (CPE), adoptée le 21 janvier 2014, relative à l’introduction en bourse de huit (8) entreprises publiques économiques. Prévue du 1er au 30 avril 2016, la souscription pour cette augmentation du capital se fera à travers l'émission de 11,846 millions d'actions nouvelles d'un prix de 1.600 DA/action avec un montant global de l'émission de 18.953.600.000 DA, précise la Cosob. La notice d'information de la Cosob et le prospectus pour cette opération seront mis à la disposition des investisseurs au siège social de l'émetteur et auprès des intermédiaires financiers chargés du placement. La Cosob rappelle qu'une augmentation de capital est décidée par une assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Une telle opération, consistant à créer et à émettre de nouvelles actions souscrites par de nouveaux actionnaires, est une modalité de croissance externe qui sert essentiellement à lever des fonds nécessaires au financement du développement d'une société tout en diversifiant ses sources de financement. Cependant, la question qui mérite d’être posée est si l’entrée prochaine de ces huit (8) entreprises dans le marché boursier servira-t-elle de stimulus tactile qui réveillera enfin la Bourse d’Alger de sa longue léthargie ? C’est ce que souhaitent en tout cas dirigeants et économistes à cette institution financière, en décalage par rapport à ses consœurs de par le monde. Reste à savoir si leur arrivée aura l’effet tant attendu, à savoir une dynamisation de ce marché financier. Car, même après la récente entrée de deux entreprises à capitaux privés, en l’occurrence la compagnie d’assurances, Alliance Assurances, et l’entreprise spécialisée dans l’agroalimentaire NCA-Rouiba, la Bourse n’a toujours pas atteint sa vitesse de croisière. Il convient de rappeler, dans ce sillage, que vers la fin décembre 2015, la Cosob avait donné son feu vert pour une entrée en Bourse cette année du laboratoire pharmaceutique Biopharm. Les résultats des souscriptions aux nouvelles actions, prévues du 18 au 28 janvier 2016, n’ont toujours pas été communiqués. Notons que la place boursière d’Alger ne compte que quatre entreprises cotées. Il s’agit de deux sociétés détenues majoritairement par l’état, à savoir, la chaîne hôtelière El Aurassi et le groupe pharmaceutique Saidal. Côté privé, il s’agit de Alliance Assurances et le producteur de jus de fruits NCA Rouiba. Ainsi, la Bourse d’Alger peine à se développer parce que les sociétés boudent ce marché financier. D’épineux problèmes entourent cette place boursière et freinent son envol. Afin d’y remédier à la situation, le ministre des Finances Abderrahmane Benkhelfa a appelé la Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) à s'allier avec les organisations patronales notamment le Forum des chefs d'entreprises (FCE) pour redynamiser le marché financier et augmenter son volume. Cependant, les problèmes auxquels est affrontée la Bourse d’Alger sont de taille. Manque flagrant de liquidités, insuffisance des financements et l’accès difficile aux crédits dissuadent, manque de culture boursière… etc sont parmi tant d’autres de problèmes qui entravent le développement du marché boursier. Lamia Boufassa L -- ACTUALITÉ Lundi 15 février 2016 5 NORDINE AÏT-LAOUSSINE, ANCIEN MINISTRE DE L’ÉNERGIE ET EXPERT INTERNATIONAL : «La politique des hydrocarbures n’a pas pu réaliser le progrès social escompté» L’objectif de développement social inscrit dans la politique des hydrocarbures entamée à l’aube de l’indépendance, n’a pas, malheureusement pour le pays, été mené à bout. échec a été amèrement ressenti depuis la chute drastique du prix du pétrole, surtout lorsque la diversification de l’économie, salutaire alternative qui ne vient pas, n’a pas eu raison de la précarité dont laquelle s’est retrouvé empêtré le peuple algérien, exacerbée par un chômage galopant touchant les jeunes entre 15 et 24 ans, qui a atteint les 25%, soit le double de la moyenne mondiale. Le constat est de Nordine Aït-Laoussine, ancien ministre de l’Énergie et expert international, émis, hier, lors du programme «L’illustre invité», organisé par l’École supérieure de commerce de Koléa, dans la wilaya de Tipaza. Dans sa communication intitulée «bilan de l’industrie pétrolière algérienne depuis l’indépendance», l’ancien cadre de Sonatrach, «licencié après 17 ans de labeur au sein de la boîte, sans préavis ni indemnité», comme il a tenu à le rappeler lors du préambule de son intervention, a rappelé que, en dépit des progrès incommensurables réalisés en matière d’alimentation en énergie au profit du marché national, et même international, l’épanouissement social devant être induit de ces recettes a été compromis, n’a pas eu bon dos. Voici quelques chiffres : 18 milliards de barils de pétrole brut (2.3 milliards de tonnes environ), 9 milliards de barils de condensats et GPL (800 millions de tonnes environ), 3 000 milliards (1) de m3 de gaz naturel. Les revenus pétroliers cumulés se sont élevés, quant à eux, à 1 000 milliards de dollars environ. Le fait reproché à notre politique à ce jour réside, selon l’intervenant, dans sa dépendance aux hydrocarbures. Les exportations en hydrocarbures constituent plus de 90% des recettes, et la contribution dans le Produit intérieur brut atteint, elle, les 50%. Ces deux facteurs attestent à eux seuls du bien fondé du reproche précité. Jugeant également que, selon un rapport du Think Tank Nabni, le PIB a doublé depuis l’indépendance, contrairement à la Croissance qui, elle, est restée insuffisante par rapport à celle des pays ayant eu les mêmes conditions de départ, Corée du Sud, Malaisie et Turquie, qui, elles, ont vu respectivement leur PIB se multiplier par 16, 5 et 3 fois. Toutefois, le taux de croissance des années 62-78, selon Nabni, était l’un des plus élevés à l’échelle mondiale. Avant d’énumérer les remèdes, Nordine Aït-Laoussine tient un discours rassurant, teinté de nostalgie et revigoré de Boumédiénisme, comme quoi que, durant les années 80, jalon, semble-t-il, avec celles des années 70, des crises pétrolières ayant donné à beaucoup de pays dans le monde, pas encore l’Algérie, de revoir leur mode de gouvernance, que tout est possible pour renaître de ses cendres. Comme le sphinx. Il suffit simplement de tenir un discours plus souple au sein de l’Opep, dont il recommande aux responsables de participer vigoureusement dans les réunions et de peser, comme ce fut le cas lors des périodes précédemment citées, dans les questions décisives engageant l’avenir des Nations. Ph : DR L’ Nordine Aït-Laoussine «Moins dogmatique, plus pragmatique», recommande-t-il. Il s’en souvient ému que durant la crise de 1986, empreinte des mêmes conditions actuelles, avec un prix du baril plus bas que l’actuel couplé à une dette d’une trentaine de milliards de dollars, la solution a été toute trouvée : vendre du pétrole sur 3 ou 4 ans, selon un système du prépayé. Parmi les remèdes prescrits, l’expert plaide pour une diversification imminente de l’Economie, dont l’impact peut ne pas être ressenti immédiatement, de toute façon l’Algérie est un pays demeurant dépendant des revenus du pétrole et du gaz, mais il le sera un jour ou un autre. Pour ce faire, des choix perti- nents, un climat des affaires plus attractif, une mise en œuvre opportune des réformes, sont parmi les mesures d’accompagnement sur lesquels devront se baser les pouvoirs publics. Car, il est étonnant de relever que le taux d’investissement en Algérie, était plus quantifié en 1970 qu’en 2013, 30% contre 10%. La diversification de l’Economie ne devait pas, aux yeux de Aït Laoussine, suggérer la fin des hydrocarbures, la paix énergétique devait, au contraire, y être incluse dans cette alternative. Parmi les créneaux en vogue, l’ancien ministre, inclut les énergies renouvelables, en prenant en considération les aspects de leur intégration et celui du rapport coût/rentabilité, et ce, bien que ce dernier ne semblait plus préoccupant ou ne figurant plus en tête des priorités. Il y a aussi l’urgence, selon lui toujours, de redynamiser le Conseil national de l’énergie, créé en 1995 mais qui n’a jamais siégé depuis 98. Ceci n’est que la énième preuve de l’échec du mode de gouvernance de Sonatrach. Il semble que, également, et selon le débat qui s’ensuivit dans la salle, les appréhensions liées à l’après-pétrole étaient déjà monnaie courante durant les années 1980. Le spectre planait sur nos têtes, mais que les responsables de l’époque, et ce, en dépit des alertes de leurs subordonnés, en niaienxst les conséquences et doutaient même de sa portée pratique. D’aucuns ont regretté qu’il y aurait deux Sonatrach au lieu qu’une. Allusion est faite ici à une société dirigée par AïtLaoussine, et dissoute du temps où Bélaid Abdeslam était ministre de l’Industrie et de l’Énergie. Une politique pétrolière connectée à la réalité mondiale, une politique énergétique susceptible d’envolée industrielle, une gouvernance en concertation qui ne s’appuie pas uniquement sur les décisions politiciennes et les orientations budgétaires, un régime de subventions plus favorables aux couches défavorisées et pas seulement aisées, comme c’est le cas actuellement. Ce sont là parmi les recommandations de cette journée de haute facture, et qui a donné lieu, aussi, à une divergence d’opinions de ceux vivant en Algérie, donc censés cohabiter amèrement avec les retombées de la crise pétrolière, et les autres d’outre-mer. Zaid Zoheir LA SCÈNE POLITIQUE NATIONALE SE DÉCARCASSE Évolution des uns, stagnation des autres a scène politique nationale n’a pas mis longtemps à se réanimer après l’adoption, le 7 du mois en cours, de la nouvelle Loi fondamentale du pays. Plusieurs formations, aussi bien parmi celles connues pour leur proximité du pouvoir que parmi celles se réclamant de son opposition, ont, en effet, réinvesti le terrain. Et ce, de différentes manières : meetings populaires, rencontres organiques ou conférences thématiques, entre autres. Le dernier week-end a été une parfaite illustration de ce regain d’activité partisane. Où pas moins de six partis, relevant de tout le spectre politique national, ont occupé les espaces médiatiques et publics. Une « occupation », somme toute, normale qui a, néanmoins, valu par le dévoilement de l’argumentaire politique sur lequel celles-ci vont fonder leur action politique à venir. Un constat s’impose immédiatement à tout observateur impartial de la scène politique nationale : si les partis dits du pouvoir ont adopté un nouvel argumentaire, ceux de l’opposition, en revanche, s’en tiennent à celui qu’ils utilisent depuis, au moins, l’année 2011. Agissant comme si l’adoption de la nouvelle Constitution était un non-évènement, ils continuent à demander le changement de système par le départ du pouvoir en place. Une position qui était manifeste, ce week-end, chez le RCD et El Islah, deux partis que tout oppose idéologiquement, mais qui sont partenaires dans la CNLTD (Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique). Dans le discours qu’il a prononcé, avant-hier, à la salle Atlas où L se tenait le meeting organisé pour la célébration du 27ème anniversaire de la création de son parti, Mohcine Belabbès, président en exercice du RCD, a repris quasiment le même argumentaire qu’il utilisait avant le 7 février dernier. Le seul rajout, au demeurant, imposé par l’actualité, est son affirmation, dans une allusion à peine voilée à l’adoption de la nouvelle constitution, que la réponse aux problèmes du pays, ne pouvait aucunement venir d’un système finissant ». De ce fait, l’essentiel de son intervention a été un long plaidoyer en faveur et de la démarche – «une période de transition pacifique, démocratique et négociée» - préconisée par la CNLTD comme voie devant mener à «une refondation républicaine », et de la vision de son parti quant à l’organisation administrative – «un état unifié régionalisé» - à donner au pays pour qu’il puisse se développer réellement et, surtout, d’une manière équilibrée. El Islah n’est pas demeurait en reste dans ses critiques contre le pouvoir. Dans le communiqué qui a sanctionné la réunion qu’il a tenue avant-hier, son Bureau politique n’a pas hésité, en effet, à qualifier «l’adoption de la nouvelle constitution de coup de force du pouvoir (en place) contre la volonté populaire ». Une manière, on ne peut plus claire, de souligner que celui-ci et le système qu’il représente doivent partir. En face, l’évolution dans l’argumentaire utilisé est manifeste. Dépassant le cadre de la défense de la légitimité des institutions en place qui leur servait de substrat à l’argumentaire qu’ils opposaient à celui de l’opposition, pour plaider « un changement en douceur du système », le RND, par la voix de Seddik Chihab, son porte-parole officiel, et TAJ, par celle de son président, Amar Ghoul, se sont carrément situés, dans leurs sorties respectives de ce week-end, dans celui de la défense de la pérennité de l’Algérie en tant qu’état. Un positionnement qui leur a permis de tomber à bras raccourcis sur l’opposition à laquelle ils ont, ouvertement, reproché «sa courte vue». Ce qui ne les a pas empêchés de l’inviter, pour le premier, «à agir intelligemment face aux défis (qui menacent le pays)», et pour le second, «à se hisser, dans ses actions, à la hauteur» de ces mêmes défis. Si cet élargissement apparent du fossé entre les partis du pouvoir et ceux de l’opposition regroupés dans la CNLTD peut laisser croire à une exacerbation plus grande à venir de leurs divergences, les positions affichées, ce même week-end, par d’autres formations disant se tenir à équidistance des uns et des autres, laissent penser que des passerelles peuvent être aménagées entre les premiers et les seconds. En appelant à « la constitution d’un gouvernement de crise » et en plaidant « pour l’organisation d’un référendum pour définir la nature constitutionnelle du régime », le secrétaire général du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Bélaïd, et le président du FNA, Moussa Touati, ont laissé grandes ouvertes les portes sur un possible consensus national à même de permettre à l’Algérie de faire face efficacement aux menaces qui planent sur son devenir… Mourad Bendris 6 ACTUALITÉ Lundi 15 février 2016 CERTIFICATS MÉDICAUX AVC De nombreux certificats médicaux destinés à la justice sont mal rédigés, ne remplissant pas les critères de fond et de forme de rédaction, a déploré, dimanche, le Pr Brahim Boulassel, président de la Société Algérienne de médecine légale. Ph : DR De nombreux documents présentent des "anomalies" en matière de rédaction ur un échantillon de 500 certificats médicaux étudiés à Tizi-Ouzou, 96 % ne remplissent pas les critères de rédaction de fond et de forme", a précisé Pr Boulassel. "La topographie des lésions, la date non mentionnée, l’imprécision (ex : des traces sur le dos) constituent autant d'éléments attestant du manque de rigueur dans la rédaction des certificats médicaux", a-t-il ajouté, au lendemain d’une journée d’étude sur "le médecin et la loi", organisée par l’association des médecins spécialistes de la wilaya de Aïn Defla (AMSAD). Cette situation peut s’avérer préjudiciable au malade, a relevé le Pr Boulassel, signalant que "c’est "S de son droit (le malade) le plus absolu que de lui délivrer un document rédigé selon les règles de l’art". Selon lui, les "anomalies" en matière de rédaction des certificats médicaux sont à imputer surtout à la formation du médecin, faisant remarquer que, lors de la sixième année d’étude, l’accent est mis, notamment sur la qualité de la rédaction des certificats médicaux ainsi que sur les éléments qu’il y a lieu de mettre en exergue. Il a soutenu que "nombre de médecins ne semblent pas accorder une grande importance à cet acte médical, oubliant qu’à travers cet acte écrit, leur responsabilité est engagée, qu’elle soit pénale, civile ou déontologique". Le Pr Boulassel a estimé que cette journée d’étude constitue une opportunité pour attirer l’attention de la communauté médicale sur la nécessité d’accorder d’avantage d’attention au certificat médical qui est utilisé à posteriori pour l’expertise, notamment en matière pénale. Il a mis l’accent sur le fait que des experts sont parfois sollicités par un tribunal pour statuer sur l’authenticité d’un certificat médical, "d’où l’importance de cet acte qu’il ne faut, en aucun cas, banaliser", a-t-il insisté. Le président de l’AMSAD, le Dr Larbi Bouamrane a, pour sa part, estimé que le manque de l’aspect législatif dans la formation des médecins peut avoir des répercussions négatives sur les décisions prises. Il a observé que des thèmes, tels que la réquisition et l’expertise figurent dans le cursus de formation des médecins, mais "la rapidité avec laquelle ils sont dispensés ne permet pas aux étudiants de les assimiler parfaitement et d’en mesurer l’importance". De son côté, le président du Conseil de l’ordre des médecins de Blida, Yacine Terkmane, a soutenu que des aspects liés à l’éthique et à la bioéthique totalement nouveaux en Algérie, nécessitent une réflexion au regard de certaines spécificités d’ordre social et culturel."Même s’ils ne sont pas développés en Algérie, des aspects tels que la biologie médicale, le génie génétique, voire le clonage nécessitent une anticipation à la faveur d’une réflexion permettant de cadrer la pratique de ces biotechnologies médicales", a-t-il précisé. Une quarantaine de personnes thrombolysées en un an à l'EHU d'Oran ne quarantaine de personnes sujettes à des accidents vasculaires cérébraux (AVC) se sont vues en un an administrer le traitement "thrombolyse" à l'unité de prise en charge des AVC aux Urgences de l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) d'Oran, a-t-on appris dimanche, de la chef de service de neurologie de cet établissement sanitaire et responsable de cette unité. Depuis l’ouverture en février 2015 de l'unité, une quarantaine de personnes victimes d'AVC sont arrivées à temps aux urgences de l’EHU et se sont fait trombolyser à l'unité de prise en charge des AVC, a indiqué à l’APS Dr BadsiGaouar Douniazed. Se présenter à temps veut dire, selon Dr BadsiGaouar, dans les 4 heures qui suivent l'accident, "sinon le traitement n'aura aucun effet, d'où l'importance d'une vrai campagne de sensibilisation en la matière", a-t-elle préconisé. à ce titre, la spécialiste a expliqué que "les gens ne sont pas encore conscients de l’importance des heures, des minutes et même des secondes dans le traitement des AVC". "Nous avons fait de la sensibilisation là-dessus, à travers des affiches et des rencontres, mais il reste beaucoup à faire", a-t-elle souligné. "Je suis en train de préparer un film documentaire sur les principaux symptômes d'un AVC et leur traitement par thrombolyse, pour être diffusé au large public", a annoncé la spécialiste, déclarant qu'"il faut aussi impliquer davantage les médias dans (la) démarche afin de débuter la prise en charge le plus précocement possible". L’AVC représente un sérieux problème de santé publique et touche des populations de plus en plus jeunes. Toute personne frappée subitement d'une paralysie ou qui perd la parole, doit être évacuée le plus tôt possible vers les services compétents, car il risque de perdre une partie des fonctions du cerveau, a-t-on expliqué. U IRRIGATION AGRICOLE Près de 200 pompes solaires installées dans le Sud en 2015 rès de 200 pompes solaires ont été installées en 2015 pour l'irrigation de périmètres agricoles dans le sud du pays, a indiqué le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (Cder), Noureddine Yassa. Ce projet, piloté par le Cder, s'inscrit dans le cadre de l'irrigation des terres agricoles et la promotion de l'agriculture dans les régions du sud, dont la dernière installation du genre a été mise en service en décembre dernier dans la commune de Reggane (wilaya d'Adrar). Fonctionnant totalement en énergie solaire, ces pompes assurent l'alimentation en eau pour l'ir- P rigation de périmètres agricoles à partir des forages avec une profondeur pouvant aller jusqu'à 70 mètres et un débit de 180 m3/jour pour chaque pompe, précise M. Yassa. Elles sont alimentées en électricité par le biais de mini centrales dotées d'une puissance moyenne de 13 kilowatt (KW) et composées d'une trentaine de panneaux photovoltaïques. Ces unités de pompage d'eau ont été réalisées par les unités de recherche du Cder et affectées par les services du ministère de l'Agriculture, du développement Rural et de la pêche. Les opérations d'installation d'équipements de pompage d'eau s'inscrivent dans le cadre de la contribution de ce centre dans les efforts engagés par les services du ministère de l'Agriculture à l'effet d'augmenter la superficie de périmètres agricoles irrigués, et ce, à travers la multiplication de l'utilisation d'énergie solaire dans le développement de la petite et moyenne hydraulique pour les régions du Sud. Pour la période 2015-2019, l'état s'est fixé pour objectif de porter à 2,5 millions d’ha, la superficie nationale des périmètres irrigués qui est estimée actuellement à 1,2 million d’ha. De surcroît, le fait que les régions du sud du pays soient vastes, enclavées et difficiles, sur le plan technique et économique, à raccorder au réseau électrique cela rend nécessaire le recours à l'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque pour assurer leur alimentation en électricité et en eau, relève le même responsable. Ainsi, l'introduction des énergies renouvelables, notamment le solaire photovoltaïque, dans l'irrigation et l'alimentation en énergie électrique des régions agricoles et rurales dans les Hauts Plateaux et le sud du pays "devrait permettre d'économiser d'importantes quantités de gaz naturel et de mazout utilisés pour le fonctionnement des centrales électriques dans ces régions", fait-il valoir. Dans cette optique, le Cder a aussi poursuivi son programme d'installation de kits solaires pour l’électrification et le pompage d’eau dans les Hauts Plateaux et le Sud. Cette opération a été pilotée par les services du ministère de l'Agriculture en collaboration avec ce centre à travers l’installation d'un millier de kits solaires pour l’électrification et le pompage. Par ailleurs, l'année 2015 s'est soldée par la mise en service de 14 centrales électriques photovoltaïques d'une capacité de 268 mégawatts (MW) dans les Hauts Plateaux et le sud du pays pour un coût total de quelque 70 millions de dinars. Lundi 15 février 2016 7 RÉGIONAL BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Quatre morts et 4 blessés graves dans un accident de la route uatre personnes ont trouvé la mort et 4 autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu samedi après-midi sur l’autoroute Est-Ouest, à hauteur de Hammam El Bibane (Bordj Bou Arréridj), selon la Protection civile. Il s’agit d’une collision entre un camion tractant une remorque et une voiture légère dont les quatre occupants ont trouvé la mort sur place, au moment où un bébé à bord du même véhicule est dans un état critique et se trouve à l’heure actuelle en soins intensifs dans un établissement hospitalier de la commune d’El Achir, selon la même source . Les trois occupants du véhicule lourd, également gravement blessés, ont été transportés vers l’Etablissement hospitalier de la commune d’El Mehir, a-t-on fait savoir. Une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident. Q CHLEF TOMATE INDUSTRIELLE Les producteurs de la tomate Industrielle de la wilaya de Chlef, à travers leur association, interpellent la direction des services agricoles et celle de l’hydraulique sur la nécessité de mettre à leur disposition les engrais en sus de quantités d’eau suffisantes pour l’irrigation de leurs champs de tomate. Suite en page 8 Ph : DR Un défi à relever ! SÛRETÉ Arrestation de plus de 2 700 individus en janvier dernier P de citer celles liées aux atteintes aux personnes avec 708 affaires dont deux de meurtre avec préméditation et aux biens (270) outre des affaires de port d'armes blanches prohibées au nombre de 195 impliquant 212 personnes dont 87 ont été placées sous mandat de dépôt. Quant aux délits contre la famille et aux bonnes moeurs, les services de la police judiciaire ont traité 27 affaires, 471 délits relatifs à la chose publique et 91 autres affaires liées aux délits économique et financier. Dans un bilan des services de la sûreté de wilaya d'Alger pour la même période, 43 arrêtés de fermeture ordonnés par les autorités compétentes ont été exécutés ainsi que 189 opérations de contrôle de professions règlementées. Par ailleurs, les services de la sécurité publique ont enregistré durant le même mois, 14 207 infractions routières avec le retrait de 4 043 permis de conduire et l'enregistrement de 82 accidents ayant fait 8 morts et 88 blessés. La cause principale reste le non-respect du code de la route, ajoute le communiqué qui souligne que pour la même période, il a été recensé 57 207 appels au numéro vert 15-48 et 17, celui des secours. TINDOUF Saisie de près de 8 kg de kif e bilan du service de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tindouf fait état du traitement de 46 affaires impliquant 55 individus durant le mois de janvier 2016. Dans les détails, on dénombre 15 affaires relatives à l’atteinte aux biens, 15 relatives à l’atteinte aux personnes et 15 à la détention, la vente et la consommation des drogues. Le même service a saisi au cours de ces dernières affaires quelque 7, 880 kg de kif. Sur les 55 personnes impliquées dans ces 46 affaires, 40 ont été présentées devant le parquet de Tindouf dont 30 ont été écrouées et 10 ont reçu des citations directes. M. A. L L’ANEM va placer 5.500 personnes sans emploi, en 2016 antenne de Souk Ahras de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) envisage de placer 5.500 demandeurs d’emploi en 2016, a indiqué samedi son directeur, Abderrezzak Mazouz. Le même responsable a précisé, en marge d’une rencontre organisée pour la mise en place du plan d’action de cette agence pour l’année 2016, que 4.000 emplois seront générés dans le cadre du système classique, tandis que le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) contribuera à la création de 1.000 postes de travail. Cinq cents autres placements seront effectués au titre des contrats de travail aidé (CTA), a-t-il déclaré, soulignant que le programme de 2016 de l’ANEM porte sur l’intensification des visites dans des entreprises économiques afin de sensibiliser les employeurs aux dispositifs d’emploi mis en œuvre par l’Etat et les mesures de facilitation accordées dans ce domaine. Les participants à cette rencontre, en l’occurrence les responsables d’agences secondaires de cette antenne, ont insisté sur la nécessité "d’accompagner patiemment les jeunes à la recherche d’un emploi en les aidant à acquérir les techniques de conduite d’un entretien d’embauche et à rédiger un CV". L’ BISKRA ALGER lus de 2 700 individus impliqués dans diverses affaires criminelles ont été arrêtés durant le mois de janvier 2016 au niveau de la wilaya d'Alger, a indiqué , avant-hier, un communiqué de la cellule de communication de la sûreté de la wilaya d'Alger. 2 314 affaires criminelles ayant donné lieu à l'arrestation de 2780 individus qui ont tous été déférés devant les instances judiciaires compétentes et dont 895 pour détention et usage de stupéfiants et psychotropes, précise le communiqué. Dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, 747 affaires ont été traitées et soldées par la saisie de 1,2 kg de cocaïne et d'héroïne, et 11,7 kg de résine de canabis, 13 167 comprimés psychotropes et plus de 14 flacons contenant des substances et liquides psychotropes. Entre autres affaires traitées, il y a lieu SOUK-AHRAS 400 véhicules bientôt équipés de kits Sirghaz uelque 400 véhicules seront équipés, courant 2016 à Biskra, de kits Sirghaz (gaz de pétrole liquéfié), a indiqué, avant-hier, le directeur du département marketing de Naftal, Lazreg Lazreg, au cours d’une rencontre d’information sur les services de cette entreprise filiale de Sonatrach. La conversion des véhicules au GPL est assurée dans deux points ouverts au chef-lieu de wilaya et dans la ville de Tolga, a précisé ce responsable lors de cette rencontre organisée à la maison de la culture de Biskra. Le GPL est un carburant "à la fois économique et ami de l’environnement", a affirmé M. Lazreg, soulignant que le propriétaire d’une voiture roulant au Sirghaz "peut économiser plus de 27.500 dinars sur 30.000 km". Le même responsable a rappelé que des "milliers" de voitures roulant au GPL circulent en Algérie, mais aussi dans plusieurs pays du monde dont l’Italie, la Pologne, la Turquie et l’Australie. La rencontre a mis en relief les différentes activités liées à la commercialisation des produits pétroliers sur tout le territoire national par Naftal. Q 8 RÉGIONS Lundi 15 février 2016 CHLEF ORAN Suite de la page 7 DÉCHETS MÉNAGERS …Selon le président de l’association « la situation est critique et exige des pouvoirs publics une réelle prise en charge de ce secteur qui s’est développé au fil des ans au point que la production s’est développée et l’engouement des fellahs pour la tomate industrielle ne cesse d’augmenter dans toutes les régions de Chlef et plus particulièrement au niveau de la commune d’Ouled Ben Abdelkader, où se concentre le plus grand nombre». Selon M. Mohamed Benyamina, président de l’association « la production de la tomate industrielle a triplé cette année dans la région pilote d'Ouled Ben Abdelkader, atteignant près de 600 000 quintaux. Cette croissance significative est le résultat de l'augmentation des surfaces cultivées qui sont passées de 200 ha en 2013 puis 726 ha en 2014 à 1033 ha en 2014 et enfin 1500 ha en 2015 ». A noter que le nombre de fellahs qui ont investi ce créneau a lui aussi connu une progression significative puisque celui-ci est passé de 203 en 2015 à 263 fellahs en 2016. A la direction des Services Agricoles on estime que ce bond quantitatif et qualitatif s’explique, par l'introduction de l'irrigation du « goutte-à-goutte » tout en rassurant les producteurs de tomate de veiller à ce que l’eau destinée à l’irrigation leur sera fournie en quantités suffisantes, notamment à partir des deux barrages de la wilaya en l’occurrence celui de Ouled Ben Abdelkader et de Oued-Fodda en sus des retenues collinaires qui devront servir d’appoint pour l’opération. Sur ce dernier point il faut souligner que deux retenues collinaires de 1500 m3 chacune seront réalisées dans les zones agricoles par excellence de Hamouna et Sidi Amar.Le projet a été attribué à une entreprise spécialisée pour un montant de 910 millions de centimes. Un délai d’un mois a été fixé pour l’exécution des travaux qui seront finan- Sensibilisation au tri sélectif dans des établissements scolaires Ph : DR cés sur le budget de wilaya. Une fois opérationnels, ces bassins d’eau permettront de répondre à la demande des fellahs de la région en matière d’irrigation de leurs exploitations agricoles précise-t-on à la direction des services agricoles. Par ailleurs il faut savoir que l'Etat maintient la subvention de cette filière malgré la chute des recettes pétrolières c’est du moins ce qu’a déclaré récemment M. Cherif Omari , un responsable du ministère de l'Agriculture et du Développement rural , lors d'une journée thématique dédiée à la filière tomate, organisée à Guelma, il dira « la subvention de 5,5 DA par kilogramme dont 4 DA pour les agriculteurs et 1,5 DA pour les transformateurs sera maintenue, malgré le contexte de crise financière et que les aides de l'Etat à cette filière ne se limitent pas à l'aspect financier mais s'élargissent aux aides destinées à l'installation du système d'irrigation goutte à goutte, à la mécanisation, à la recherche et à l'assistance technique ». Les walis en cette occasion sont invités à intervenir afin d’assurer un approvisionnement régulier en eau des superficies agricoles spécialisées dans cette filière pour atteindre des rendements de 70 à 80 tonnes/hectare dans les prochaines années ; à l'instar des autres pays du pourtour méditerranéen, contre 50 tonnes / ha aujourd’hui. Bencherki Otsmane TIZI OUZOU RANDONNÉES PÉDESTRES Relance de l’activité à partir du mois de mars es randonnées pédestres interrompues durant la décennie noire reprendront à partir du mois de mars prochain, a indiqué la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Tizi Ouzou. Un programme a été élaboré à cet effet par la DJS avec la contribution de professionnels du secteur, de cadres de la DJS et d’anciens membres d’associations et club de montagne. La relance de cette activité coïncidera avec la période des vacances scolaires et permettra aux amoureux de la nature et de la montagne de découvrir ou de redécouvrir le Djurdjura et ses paysages féeriques d’est en ouest, a indiqué à l’APS, le chargé du programme au service jeunesse de la DJS, Meziani Lounes. Le planning propose aux passionnés de la montagne et de la randonnée huit circuits allant de Tala Guilef, à l’ouest, jusqu’au Col de Chréa, à l’est, en passant par le massif central du Djurdjura. Il s’agit de Tala Guilef/Tabourth El Ainser, Ath Ergane/Ath Oulhadj, Tiguemounine/Ath Abdelali, Timeghras/Ath Abdellali, Tirourda/Azrou N’ethor, Tizi Ledjamaa/Ledjba vers Tisslit Bouanzar, col de Chréa/Mansourah et col de Chréa vers l’antenne de la Télédiffusion ne campagne de sensibilisation à l'importance du tri sélectif à la source des déchets ménagers est en voie de lancement à travers les établissements scolaires de trois quartiers populaires de la ville d'Oran. Les trois quartiers bénéficiaires de cette opération sont Ibn Sina, Haï Essabah et Sidi El-Houari, a précisé Mme Zhor Bereksi, responsable du pôle formation au "R20 Med", organisme assurant la représentation méditerranéenne de l'Organisation non gouvernementale (ONG) R20 (Regions of climate actions). La campagne de sensibilisation, prévue dans ce cadre, intervient dans le sillage du programme d'éducation citoyenne au tri sélectif à la source des déchets ménagers, élaboré en partenariat avec la Direction de l'environnement de la wilaya d'Oran, a expliqué Mme Bereksi, lors de cette journée d'information tenue au siège de l'Assemblée populaire communale (APC) d'Oran. Près de 130 jeunes et 40 enseignants ont été formés depuis le lancement de ce programme en août dernier, a-telle fait savoir, tout en soulignant le rôle des animateurs et éducateurs dans les domaines socioculturels dans la campagne prévue prochainement au niveau des établissements scolaires des trois quartiers ciblés. Trois associations comptant parmi les plus actives dans ces sites urbains (Chougrani à Ibn Sina, ElWouroud Wel Hayet à Haï Essabah et Santé Sidi ElHouari à Sidi El-Houari) sont partenaires de cette opération visant, à terme, la mise en oeuvre effective du tri sélectif au niveau de ces mêmes zones d'habitation. Ce mode de gestion qui encourage les ménages à utiliser de nouveaux bacs de recyclage pour y déposer les déchets recyclables (plastique, verre, métal, papier, carton) est déjà appliqué avec succès dans deux quartiers d’Oran (AADL Pépinière et Akid-Lotfi). Depuis le 25 avril 2015, date du lancement de l'opérationpilote au niveau de ces deux sites, plus de 280 tonnes de déchets potentiellement recyclables ont été collectées et acheminées vers l'aire de tri du Centre d'enfouissement technique (CET) de Hassi Bounif (Oran). Le pôle méditerranéen "R20 Med" a été installé à Oran, suite à la signature, le 25 juin 2013, d'un accordcadre de partenariat entre le gouvernement algérien (représenté par le ministère de l'Environnement) et l'ONG R20. En plus de la gestion et valorisation des déchets, le "R20 Med" intervient également dans les domaines de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables. U L algérienne (TDA) dans l’Akfadou à 1600 m d’altitude, puis vers Loudha Boudrar.Une randonnée inaugurale vers la forêt de l’Akfadou, a été organisée par la DJS, en partenariat avec la conservation locale des forêts, le mouvement associatif et les maisons de jeunes. Pas moins de trois mille (3000) personnes ont pris part à cette activité de loisirs pour la découverte de l’une des plus belles forêts du Djurdjura. "La réussite de cette première sortie et l’engouement des gens à ce genre de loisirs, ainsi que les nombreuses sollicitations par- venues à la DJS pour réorganiser d’autres randonnées nous a encouragés à mettre en place un planning qui débutera à partir du mois de mars prochain", a indiqué le chargé du programme, Meziani Lounes. Cette activité de loisirs de montagne permet à ceux qui la pratiquent de maintenir une bonne santé physique et morale grâce à la marche en altitude et en plein air, la découverte de la richesse du territoire de la wilaya de Tizi Ouzou aux plans touristique, culturel et social, puisque les circuits incluent, entre autres, des vil- lages, des zaouïas et des sites naturels. Elle permet également de promouvoir le contact et les échanges entre les participants qui seront également sensibilisés, par la même occasion, à la protection de l’environnement. Les personnes intéressées, âgées de 12 ans et plus, par ces randonnées sont invitées à se rapprocher des maisons de jeunes de leurs localités et des plus proches afin de s’inscrire, a indiqué M. Maziani, qui a précisé que par soucis d’une meilleure prise en charge et d'un bon encadrement des participants. Le nombre de ces derniers sera limité pour chaque maison de jeunes. Ces structures sont également chargées de donner aux randonneurs certaines consignes, notamment en matière d’équipement dont la plus importante demeure la chaussure de marche, indispensable pour ce type d’activité", a insisté le chargé du programme. Des lieux de stationnement des bus de randonneurs, seront prévus aux niveau des points d’arrivée et de retour, soit au début et à la fin du circuit. Des médecins, des spécialistes en randonnée et un véhicule de secours seront mobilisés pour chaque sortie, a-t-on souligné de même source. RÉGIONS Lundi 15 février 2016 TÉLEX… TÉLEX… AÏN TÉMOUCHENT TINDOUF INVESTISSEMENT Des poches foncières de plus 620 ha à récupérer pour les besoins du quinquennal 2015-2019 Les extensions des villes se font avec une cadence accélérée à tel point qu’en l’espace d’une décennie, les observateurs constatent, après coup, que les choses étaient prises à la hâte dans le domaine de la conception de ces extensions qui, souvent au lieu de venir agrémenter les villes, forment des contrastes perceptibles à première vue sans que personne ne vienne les prouver. L Un dealer écroué ans le cadre de la lutte contre la criminalité de toutes sortes et particulièrement en ce qui concerne la lutte contre la drogue, les forces de police relevant de la 2e sureté urbaine de Tindouf viennent de mettre fin aux activités néfastes d'un dealer âgé de 27 ans. Au moment de son arrestation, il avait sur lui 10,4 g de résine de cannabis. La perquisition a permis de saisir 37,3 g de kif débités en morceaux destinés à la vente. À la fin de l’enquête, le mis en cause a été présenté devant le parquet de Tindouf et placé sous mandat de dépôt. M. A. D ADRAR Assurancechômage : près de 260 emplois créés en 2015 Ph : DR es exemples les plus frappants à citer dans ce cadre précis sont les programmes de logements ruraux, de résorption de l’habitat précaire et évolutif. Ces programmes, initiés par des responsables dont certains sont encore en poste de responsabilité, non seulement sont mal foutus, mais constituent véritablement des logements précaires qu’il faut à tout pris raser. Ils ont pris beaucoup de terrain à l’intérieur des grandes villes et des chefs lieux de commune de quoi construire de beaux et magnifiques bâtiments, selon des aménagistes et urbanistes. Ces remarques et observations que l’on vient de citer dans ce contexte précis constituent un peu parmi tant d’autres connus par les responsables concernés et les élus locaux et qu’il n’est pas utile de les énumérer tous. C’est sans doute l’une des raisons majeures qui a poussé le wali Hamou Ahmed Touhami à dire, lors de la dernière réunion de l’exécutif de wilaya «l’éradication des taudis, des baraques, des gourbis… nécessite en premier des prospections d’assiettes foncières appropriées non seulement pour projeter des programmes de logements, toutes formules confondues, mais aussi pour la promotion de l’investissement.» Voulant certainement apporter sa touche propre à lui et marquer son passage dans la région, le wali a insisté à ce que « soit améliorée l’architecture, un domaine qui a été délaissé, si l’on ose dire ainsi dans les années 80 et 90 du siècle dernier et durant la décennie 2000. Sans doute le séisme du 22 décembre 1999, qui a ébranlé la wilaya d’Aïn Témouchent, était pour quelque chose et que tout le monde faisait dans la précipitation en vu de terminer les programmes de logements sociaux en cours de réalisation ou lancés aussitôt après la catastrophe naturelle. Mais cela ne donnait aucunement 9 u moins 259 nouveaux emplois ont été générés dans la wilaya de Adrar par le dispositif de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC), durant l’année écoulée, a-t-on appris dimanche, auprès de l’antenne locale de cet organisme. Ces emplois ont été créés par plus de 90 micro-entreprises qui ont contribué à l’amélioration des conditions sociales de leurs jeunes promoteurs, en plus d’apporter une valeur ajoutée à l’action de développement local, a-ton précisé. Une "nette" hausse a été enregistrée par la CNAC en matière de projets financés dans cette wilaya, grâce à la batterie de mesures de facilitation aux jeunes promoteurs et leur accompagnement, à travers les différentes étapes de concrétisation de leurs projets, a-t-on fait savoir. Ces micro-entreprises sont versées dans diverses activités économiques, à l’instar de l’agriculture (42 projets et 118 emplois), le bâtiment et les travaux publics (22 projets et 61 emplois), l’industrie (9 projets et 29 emplois) et l’artisanat traditionnel (7 projets et 21 emplois). L’antenne locale de la CNAC a fait état de plus de 630 projets financés, durant les cinq dernières années, et ayant généré plus de 1 750 emplois. A droit à ne pas exécuter les programmes dans les normes usuelles tant architecturale qu’urbanistique. La situation du secteur de la construction et de l’urbanisme ainsi que celui des travaux publics a été au cœur de la rencontre du wali avec les membres de l’exécutif, les premiers concernés par les observations et remarques faites tout le long de la réunion. Touhami a évoqué des expressions portant sur «la réforme ou le redressement de la situation en matière d’architecture et d’urbanisme», selon l’interprétation du vocable prononcé en langue arabe. Le rapporteur du secteur de l’urbanisme et la construction a axé son intervention qui s’est focalisée autour des points liés aux instruments d’urbanisme (PDAU et POS), aux arrêtés d’urbanisme, aux atteintes et erreurs constatées dans les différents programmes de viabilisation, au logement rural et à l’amélioration urbaine. Aussi ceux qui suivaient avec attention le registre du directeur du secteur constate que le quinquennal 2015-2019 va confronter de sérieux pro,blèmes relatifs au manque flagrants d’assiettes foncières à lotir. En moins d’une décennie il était forcé de provoquer l’éclatement des plans directeurs d’aménagement urbains (PDAU) de plusieurs villes. Aujourd’hui Aïn Témouchent, Hammam Bou Hadjar, Benisaf, pour ne citer que celles-ci, n’ont plus de terres pour recevoir des projets et sont obligées d’empiéter sur les terres agricoles les plus riches de l’Algérie. Ainsi, ditil, il est temps de songer à récupérer des assiettes se trouvant à l’intérieur des tissus urbains. Les caves coopératives dont certaines demeurent en situation litigeuses depuis des lustres constituent des poches appréciables qui peuvent servir à recevoir des équipements publics et des programmes de logements promotionnels et autres, selon les besoins exprimés de chaque localité. Le wali, évoquant cet aspect, aurait-il reçu des assurances au point d’espérer recevoir des réponses positives quant au dégel de pas mal de propositions de projets formulés par ses soins dont les études de PDAU de plus d’une dizaine de communes dans le besoin pressant ? Poursuivant son registre le directeur de l’urbanisme et la construction avait laissé entendre qu’il existe des poches foncières totalisant 626,6 hectares à récupérer ou sur le point de l’être, selon toute vraisemblance. Ainsi si tout était mis en œuvre, selon les dires du rapporteur, 25 projets d’investissement auraient reçu les actes de construction en 2015 contre 06 en 2016. S’agissant des POS (plans d’occupation du sol), seront lancées 17 unités dont certaines en phases de préparation de cahiers des charges. Tout ce porte feuille devait dégager 7 706 logements pour une superficie de 272,02 hectares. En sus l’orateur précisa à l’audience qu’une enveloppe de 300 millions de dinars a été consacrée à la viabilisation de 13 sites de logements ruraux sur les 175 répartis à travers les 28 communes de la wilaya. Dire aussi qu’on n’est pas sortie de l’auberge et que la situation qui y prévaut nécessite beaucoup d’effort pour éradiquer les disparités sociales. Boualem Belhadri BLIDA ÉDUCATION Réception en septembre prochain de plusieurs structures lusieurs structures éducatives des trois cycles, actuellement en réalisation à Blida, sont attendues à la réception, à la prochaine rentrée scolaire, a révélé la directrice de l’Éducation de la wilaya. Mme Ghenima Aït Brahim a fait part, à cet effet, de la réception attendue de cinq écoles primaires, concentrées dans la zone-est de la wilaya, dont, notamment les villes ayant enregistrées une croissance humaine, due aux actions de relogement de familles à partir de la wilaya d’Alger, l’instar P de Meftah, et Larbaa. Parallèlement, deux lycées seront réceptionnés à Mouzaia (à l’ouest de Blida) et à Larbaà (à l’est) , précisément au niveau de la cité du 5-Juillet. La même période verra, également, l’ouverture, selon la même responsable, de 20 classes extensibles, dont 12 au niveau du seul chef lieu de wilaya, et une autre au lycée Diar El Bahri de Beni Mered. Elle a, en outre, signalé la possibilité de restitution, par son secteur, de 10 cantines scolaires actuellement squattées, par des citoyens, en vue de leur réouverture à la prochaine rentrée. Une salle de sport sera réceptionnée au lycée Diar El Bahri de Beni Mered, pour s’ajouter aux 97 salles similaires, que compte le secteur dans le cycle secondaire, en plus de 37 dans le moyen. Par ailleurs, une Unité de dépistage et de suivi (UDS) sera ouverte au lycée Ibn Badis de Larbaà, portant ainsi à 42 le nombre de ces structures en charge de la santé des élèves dans la wilaya. SP RTIF Lundi 15 février 2016 L 1 MOBILIS (20E J) RC Relizane l’espoir, à DRB Tadjenanet le podium Le RC Relizane a réussi une bonne opération dans la course au maintien en s'imposant (1-0) contre la JS Kabylie, samedi, en clôture de la 20e journée de Ligue 1 Mobilis de football, au moment où le DRB Tadjenanet est remonté sur la 3e marche du podium, à la faveur de son nul (1-1) chez l'USM El-Harrach. e RCR s'est imposé grâce à un penalty de Tiaïba à la 27e minute, et le score aurait pu s'alourdir pour les locaux, si le gardien international, Azeddine Doukha, n'avait arrêté un penalty devant ce même Tiaïba à la 48e minute. Les Relizanais ont tout de même le mérite d'avoir préservé le score même après avoir été réduits à dix, suite à l'expulsion de Meddahi dans le dernier quart d'heure de la rencontre. Le RCR est toujours relégable, certes, mais cette importante victoire le ramène à seulement un point du premier club non relégable, l'USM Blida, tenue en échec de son côté par la lanterne rouge, le RC Arbaâ (1-1) dans le derby de la Mitidja. Bien que bon dernier, avec huit points de retard sur son prédécesseur au classement, le RC Arbaâ refuse d'abdiquer, et continue à lutter pour son maintien parmi l'élite, comme en témoigne son ouverture du score précoce contre l'USMB. Les Bleu et Blanc ont, en effet, mené dès la 10e minute, grâce à Tayeb, mais l'USMB, en manque de points aussi pour s'éloigner de la zone de turbulences a réussi à niveler la marque par l'intermédiaire de Abed, à la 24e minute. Le DRB Tadjenanet, considéré comme la révélation de la saison, a confirmé tout le bien qu'on pensait de Résultats et classement 0-0 2-2 0-0 1-1 4-0 1-1 Pts 42 32 31 31 30 29 28 26 25 25 25 24 23 22 18 10 J 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20. 1). USM Alger 2). CR Belouizdad 3). MO Béjaïa --). DRB Tadjenanet 5). JS Saoura 6). MC Alger 7). USM El-Harrach 8). MC Oran 9). JS Kabylie --). NA Hussein-Dey --). ES Sétif 12). CS Constantine 13). USM Blida 14). RC Relizane 15). ASM Oran 16). RC Arbaâ 1-1 1-0 IL DEVRAIT QUITTER SON CLUB EN FIN DE SAISON Mandi vit ses dernières semaines à Reims e défenseur algérien, Aïssa Mandi, terminera la saison avec le stade de Reims. Mais il se pourrait bien qu’il vive actuellement ses derniers mois avec le club de ses premiers amours, soit le seul club qu’il a connu depuis qu’il a commencé à taper dans un ballon. En tout cas, du côté de Reims l’on se montre d’ores et déjà prêt à céder leur jeune capitaine à l’issue de l’exercice en cours, mais à une seule condition : que son transfert vers un autre club serve les intérêts des deux parties. Sous contrat jusqu’en juin 2017, l’international algérien pourrait bénéficier d’un bon de sortie pour tenter une autre aventure l’été prochain. À condition que toutes les parties y trouvent leurs comptes, précise le club rémois.Revenant au bruit qui a couru au cours du mercato d’hiver, annonçant un intérêt particulier de la Fiorentina pour le joueur algérien, le club champenois a nié avoir reçu une quelconque offre pour Mandi.Et même dans le cas où le joueur de 24 ans avait été réellement convoité par Fiorentina ou un autre club, Reims n’était pas prêt à le céder en raison de la situation difficile que traverse cette formation dans le championnat français. En effet, les camarades de Mandi luttent pour leur maintien parmi l’élite, estimant que l’apport du défenseur dans ce registre est des plus vitaux.Outre son rôle défensif, Mandi s’est souvent illustré par ses montées à répétitions, ce qui explique le fait qu’il soit parmi les rares défenseurs de la Ligue 1 à avoir inscrit dix buts. Hakim S. L Ph : DR L MO Béjaïa - ES Sétif CR Belouizdad - MC Oran ASM Oran - MC Alger USM Alger - CS Constantine JS Saoura - NA Hussein Dey USM Blida - RC Arbaâ USM El Harrach DRB Tadjenanet RC Relizane - JS Kabylie 11 lui, en ramenant un précieux point de son périlleux déplacement chez l'USM El-Harrach, qui du coup reste scotché à la 7e place avec 28 points. Les protégés du coach Liamine Bougherara avaient ouvert le score dès la 7e minute par Chibane, mais leur joie a été de courte durée, puisque Bouguidah a égalisé pour les locaux à la 21e minute. Un résultat qui permet au DRBT de remonter sur la 3e marche du podium, ex-aequo avec le MO Béjaïa, ayant fait match nul contre l'ES Sétif (0-0), mardi dernier, en ouverture de cette 20e journée. Les matchs disputés vendredi ont été marqués par les faux pas à domicile du leader, l'USM Alger, et de son dauphin, le CR Belouizdad, respectivement (1-1) contre le CS Constantine et (2-2) contre le MC Oran. Ce qui a maintenu le statu quo dans le haut tableau, toujours avec cette avance de dix points pour les Rouge et Noir devant le Chabab.Le carton de cette 20e journée a été réussi par la JS Saoura, n'ayant pas fait dans le détail en accueillant le NA HusseinDey, qu'il a battu (4-0), grâce notamment à un triplé de Djallit (20', 31' et 89') et une dernière banderille, signée Zaïdi (38'). Bien que sans entraîneur depuis le limogeage du duo Meziane Ighil - Mustapha Biskri, le MC Alger a réussi à ramener un nul (0-0) de son déplacement chez l'ASM Oran, grâce notamment à son gardien Fawzi Chaouchi, auteur de plusieurs arrêts décisifs. Un petit résultat, mais qui devrait faire beaucoup de bien au "Doyen" et à son jeune entraîneur intérimaire, Lotfi Amrouche, notamment sur le plan psychologique, en vue de la dernière ligne droite du parcours. Les deux Algériens ont croisé le fer samedi Fortunes diverses pour Slimani et Belkaroui esté muet depuis deux journées, Islam Slimani a renoué avec les filets en inscrivant un doublé, son quatrième cette saison, samedi lors de la rencontre en déplacement face au Nacional Madeira. Le buteur des Verts, auteur de huit buts lors des six premiers matchs de l’année 2016, porte désormais son capital à 18 réalisations, et reste deuxième au classement des buteurs du championnat portugais. Il aurait pu inscrire un triplé s’il avait exécuté le premier penalty offert à son équipe à la 52’. Mais du côté de Sporting, l’on a préféré convier cette mission à Silva, contrairement au second penalty intervenu à la 86’ que l’Algérien s’est chargé de tirer avec réussite au moment où les dès étaient déjà jetées.Néan- R moins, et malgré ce doublé, Slimani reste toujours loin du meilleur buteur actuel du championnat portugais, l’Argentin de Benfica, Jonas, auteur de 23 buts jusque-là.En revanche, Sporting Lisbonne, qui partageait avant cette journée la première place avec Benfica, a repris seul les commandes du classement de surcroît avec trois points d’avance sur l’ex co-leader, profitant de la défaite à domicile de ce dernier contre le FC Porto vendredi passé.En revanche, L’international algérien, Hichem Belkaroui, a effectué pour l’occasion sa première sortie avec son nouveau club portugais, National Madeira, à l’occasion de la réception de Sporting Lisbonne dans le cadre de la 22ème journée du championnat de première division portugaise.Fraîchement arrivé chez l’ancien club de son compatriote, Rafik Halliche, le désormais ex-défenseur central du Club africain de Tunis a été aligné d’entrée. Mais pour sa première apparition sous les couleurs de sa nouvelle équipe, il n’a pas eu la mission facile face à son coéquipier chez les Verts, Islam Slimani. Trois minutes à peine passées du coup d’envoi que le buteur de Sporting, que Belkaroui avait la charge de museler, réussi à ouvrir la marque. Le natif d’Oran va aussi écoper d’un carton jaune à la 21’. En somme, c’est une soirée cauchemardesque qu’a vécu l’ancien joueur de l’USMH, puisqu’à l’arrivée son équipe s’est inclinée sur le score de quatre buts à zéro, voyant ainsi sa situation se compliquer davantage en bas du classement. Hakim S. 12 SPORTS Lundi 15 février 2016 APRÈS LE TOMBER DE RIDEAU SUR LE CHAN 2016 AU RWANDA ET LE DERNIER STAGE DES “A’” Quid du produit local algérien ? Par Azouaou Aghiles E.N ne peut qu’en bénéficier serait le discours en vogue, mais beaucoup demandent à voir. Espèrent une prise de conscience. En commençant par améliorer des compétitions locales en perte de vitesse et n’intéressent plus que peu de monde.Une semaine de réflexion ou le temps de passer aux choses sérieuses. De dire stop à la parlotte qui fait tant de ravages et de recentrer un débat éculé, sans fin et sans issue. Qui mène à une véritable impasse. Passer aux choses sérieuses. C’est, et tellement curieux, un sujet toujours de brulante actualité. Des promesses sans lendemain. Le temps est venu, se rend-on compte avant d’oublier l’essentiel, de dire vrai. D’aller à une grande remise en cause. Dimanche, à Kigali (Rwanda), la RD Congo corrigeait (une victoire sans appel de 3 contre rien) le Mali dans une finale ouverte et réglée en moins d’une heure, la 3e réalisation venant à la 56e mn sonnante. Déséquilibrée. Large succès à valeur d’avertissement lancé par un football en pleine mutation. Qui arrive à grands pas aux devants de la scène africaine. Fait partie de ces écoles dont apparemment trop de bien ne nuit pas et peut survivre à la défection de ses expatriés et ce, on l’imagine au grand bonheur de ses dirigeants et du public, sous le charme depuis la dernière messe africaine en Guinée Equatoriale où il s’est mêlé aux quatre plus grands en s’invitant, contre toute attente mais fort logiquement, dans le dernier carré. Le Congo RD qui séduit et promet. S’impose comme le chef de file des « locaux » sur le continent en s’adjugeant haut la main le trophée de meilleure nation continentale dans la catégorie. Coïncidence, il s’asseyait sur le trône alors que ses homologues algériens du même statut, punis pour avoir «refusé» de rencontrer la Libye il y a maintenant deux éditions, soit la durée de leur suspension, consommaient enfin la sanction infligée par la CAF. Au moment même où nos «A’» (c’est l’appellation intramuros désignant désormais l’antichambre de la sélection fanion dont la route leur est barrée) bouclaient, au CTN de Sidi Moussa, leur 1er stage préparatoire plus d’une année (treize mois au juste) après avoir disparu totalement des radars. Une longue hibernation L’ est une constante depuis l'arrivée de Zidane à la tête du Real : les Madrilènes marquent beaucoup à domicile. Ce fut une nouvelle fois le cas face à l'Athletic Bilbao (4-2) même si les Basques leur ont donné du fil à retordre. Varane a été expulsé et CR7 a signé un doublé. Le Real (2e) revient provisoirement à une longueur du Barça (1e). Une semaine après avoir souffert pour battre Grenade (1-2) à l'extérieur, le Real Madrid, même s'il s'est fait bouger, a cette fois moins joué avec les nerfs de ses supporters au stade Santiago-Bernabeu. Avant leur huitième de finale aller de C1 à Rome mercredi, les joueurs de Zinédine Zidane ont fait preuve de réalisme pour venir à bout d'une combative équipe de Bilbao (4-2) pour le compte de la 24e journée de Liga. Après l'ouverture du score express de Cristiano Ronaldo (3e), James Rodriguez (37e) et Kroos (45e) ont répondu à l'égalisation d'Eraso (10e). CR7 a signé un doublé (86e) avant la réduction du score d'Elustondo (90e) En attendant les matches du Barça et de l'Atlético dimanche, les Merengue s'emparent provisoirement de la deuxième place du classement avec un point de retard sur le leader catalan. Les Basques restent sixièmes. Depuis sa prise de fonctions début janvier, Zidane n'avait pas encore croisé la route d'un costaud de la Liga. Le technicien madrilène et ses joueurs ont réussi ce premier test d'envergure même s'ils ont été souvent malmenés par les coéquipiers de Laporte. Servi par Benzema, Cristiano Ronado a mis rapidement son équipe sur orbite (3e, 10) mais ça n'a pas découragé Bilbao, qui a profité d'une passe en retrait ratée de Varane à Navas pour égaliser grâce à Eraso (10e, 1-1). diversement interprétée dans la foulée ou le prolongement de ce débat interminable sur le label local dont on aura, au fil de saisons mornes et particulièrement faibles (des championnats sans grosses émotions, techniquement largement en dessous de la moyenne de l’avis avisé des spécialistes-maison), apprécié les dégâts. Des veillées d’armes et crêpages de chignon qui nous ont démontré combien (le terrain n’étant pas la priorité pour des dirigeants au professionnalisme débridé) on privilégie la parlotte au grand dam des défenseurs du travail à long terme. Christian Gourcuff, très peu convaincu par ce «label» si décrié, qui tarde ou ne fait rien pour s’imposer ici et ailleurs (ailleurs, le défi relève de la gageur et du domaine de l’impossible mis à part quelques exceptions qui font malheureusement la règle que le pire est toujours devant nous) mais pour le moins mal servi par la méforme persistante et le manque cruel de temps de jeu de nombre de titulaires évoluant hors frontières, semble faire contre mauvaise fortune bon cœur, en lâchant du lest (c’est le terme qui s’impose ?) et convoque une liste de joueurs animant nos tristes week-ends footballistiques. Un championnat national loin du compte et marqué plus par des considérations extra-sportives que l’envie de briller. Pourquoi maintenant ? A chacun ses réponses même si, et on le devine, le coach français de l’E.N ne pipe mot sur ses intentions. Comme par exemple relancer la concurrence dans la maison verte où, quoi qu’on dise, il n’y a pas photo quant à ses préférences quand il faudra passer aux échéances internationales qui arrivent déjà (une fin du mois de mars à valeur de virage important sur la route du Gabon et la CAN 2016 où il faudra assurer pour se consacrer, la tête reposée, aux éliminatoires du Mondial russe qui ne vont pas tarder à entrer dans leur phase décisive avec l’imminence du tirage au sort des phases de groupe) et aux chances des Fennecs de répondre à nouveau présent au double plan continental et mondial où les choses ne paraissent pas aussi simples. La fin de l’hégémonie des joueurs issus de l’immigration ou bien simplement une manière comme une autre pour le staff technique national de contenir momentanément les critiques qui lui reprochent, entre autres, d’enterrer ou ne pas donner suffisamment la chance aux locaux de s’illustrer. Du moins constituer cette dose de «concurrence» qui fait tant défaut en E.N ? Ne la sert pas beaucoup ? La première impression qui se dégage depuis la fin de ce 1er conclave (un autre est prévu pour le 3 mars prochain où tout le monde devrait voir plus «clair», on appréciera les guillemets) est, qu’en ressortant des placards le joueur local, l’entraîneur en chef des Fennecs (la leçon rwandaise et le sacre congolais ont dû lui mettre la puce à l’oreille en plus de la fin de la peine de deux CHAN infligée à l’Algérie pour cause d’un forfait auquel personne n’a compris) plus que jamais sous pression avec la marche en demi-teinte des Brahimi et consorts, dont les dernières sorties officielles ont laissé une nette impression de recul (techniquement les choses ne bougent pas et irritent leurs fans) est-il passé à la vitesse supérieur pour entamer maintenant, ou enfin, le deuxième volet des chantiers figurant au contrat signé avec la FAF, en se montrant plus communicatif, sinon plus attentionné avec des joueurs locaux désespérant de se frayer un chemin ou une place au soleil mais, estime-ton (sans conviction apparemment) d’apporter le plus attendu. Sauf que, et de l’appréciation même du Breton, le problème est simple : ils ne travaillent pas assez dans leurs formations et sont dans l’impossibilité d’élever le niveau ou de se mettre au diapason de leurs compatriotes (encore cette épineuse histoire de formation à la base) venus d’ailleurs au bagage physico-tactique de loin tranchant. Sans équivoque, d’où les rencontres initiées, on s’en rappelle, avec des coachs de Ligue 1 «Mobilis», mis indirectement devant leurs responsabilités de revoir leur copie et d’inverser une tendance ne servant pas l’image de marque d’un label en mal de reconnaissance. Perdu de vue, le peu d’engouement montré, on s’en souvient par la majorité des techniciens «invités» (ils feront d’ailleurs l’objet de sanctions financières et d’avertissement) peu enclins à voir la réalité en face, pour ne pas dire collaborer, enfonçant le clou. Des stages pour locaux, pourquoi faire d’autant plus que Gourcuff, sûr de sa réflexion a tranché (avec la bénédiction ou le soutien du président de la Faf) quant à ses choix (sui- vez notre regard) pour monter une sélection en mesure de rester dans la dynamique enclenchée depuis 2010 et le Mondial sud-africain, l’objectif déclaré étant de rester dans la cour des grands en allant, dès l’année prochaine, chercher ce titre africain attendu par toute l’opinion depuis 1990 et le sacre d’Alger qui demeure le seul trophée majeur venu égayer la vitrine à distinctions du côté de Dely Brahim. Les choses sérieuses commençant avec la double confrontation devant l’Ethiopie, leurs dauphins du groupe sur la route de Libreville, les Verts doivent faire vite pour retrouver toutes leur sensation et ce niveau qui a fait d’eux, notamment au Brésil en 2014, une sélection respectée à laquelle il ne manque plus que cette affirmation au niveau africain. En ont-ils les moyens et le feront-ils avec l’apport des locaux ? Une question à laquelle il sera difficile de répondre par l’affirmative même si, à l’avance, on peut parier que, dans l’immédiat surtout, l’affaire est réglée, Gourcuff n’ayant ni le temps ni l’envie de chambouler ses plans et de jouer, à la roulette russe, l’avenir d’une équipe qui espère d’ores et déjà se mettre à l’heure russe et s’assurer (c’est la priorité des priorités en plus d’un rôle de favori qu’il faut devoir assumer encore une fois au Gabon pour le compte de la CAN 2017 où l’Algérie est évidemment attendue au tournant et sera une des équipes à battre) d’une présence au pays des Tsars et faire aussi bien que dans les terres du roi Pelé. Des stages pour les locaux ? Sûrement les bienvenus. Indispensables mêmes. A charge pour eux de démentir un peu tout le monde quant à leurs réelles qualités en se préparant à aller le confirmer dans deux ans au Kenya (CHAN 2018) à l’occasion de leurs grands retours à cette compétition à laquelle la CAF (à la FAF, c’est le même son de cloche nous rassuret-on) accorde toute l’attention voulue. Mais il leur sera demandé plus d’efforts s’ils veulent bien relever le défi. Une réhabilitation qui passe néanmoins par une qualification. Attendons le tirage au sort et la suite des évènements pour savoir s’ils sont en mesure de faire le voyage de Nairobi et cette importante étape sur la route de la réhabilitation. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. A.A. UN APRÈS-MIDI À OUBLIER POUR VARANE Associé à Ramos, le défenseur tricolore a souffert face à l'infatigable Aduriz. La pointe de l'Athletic a buté sur un excellent Navas (18e) avant de toucher la barre transversale (29e). Les hommes de Valverde ont laissé passer leur chance et se sont heurtés ensuite au réalisme madrilène avec une frappe soudaine du gauche de James Rodriguez à l'entrée de la surface (37e, 2-1) avant le premier but inscrit cette saison par Kroos (45e, 3-1). Après une première période très animée, les Merengue n'ont pas forcé en seconde avant de voir Cristiano Ronaldo s'offrir un doublé d'un tir à bout portant (86e). Le Portugais s'est emparé de la première place du classement des buteurs. Seul bémol de l'aprèsmidi : l'expulsion un poil sévère de Varane (82e) après deux avertissements pour des fautes sur Aduriz dans les airs. A quatre jours de son déplacement sur la pelouse de l'AS Rome en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le Real de Zidane enchaîne un sixième match sans défaite en Liga (5 succès et 1 nul) et se révèle toujours aussi intraitable à domicile sous les ordres de l'ancienne star des Bleus. BUNDESLIGA La Juve s’offre Naples et prend les commandes Le Real s'est fait bouger mais il a eu le dernier mot C' Phs : DR Page tournée sur le Rwanda, les regards qui se tournent sur le Kenya et le grand rendez-vous des locaux de 2018. Le 1er stage initié par Gourcuff augure-t-il d’une réelle volonté de la FAF d’oublier la traversée du désert née du forfait contre la Libye et relancer une catégorie sur laquelle tous les espoirs sont fondés ? SERIE LIGA Dortmund creuse un gros écart pour la C1 L toujours pas réussi à ouvrir son compteur au Juventus Stadium. KOULIBALY, EXCELLENT, N'A PAS SUFFI Ses homologues turinois, Morata et Dybala, ont pu eux aussi se sentir parfois frustrés dans le 4-4-2 mis en place par Allegri, surtout l'ancien Madrilène. Quant à l'Argentin, il a manqué de précision sur un superbe service de Pogba (63e), sa seule occasion de la rencontre. L'international tricolore s'est beaucoup démené pour créer des brèches mais il a souvent buté sur une excellente arrière-garde napolitaine à l'image de son compatriote Koulibaly. L'ancien Messin n'a rien pu faire sur le coup de canon signé Zaza et dévié par Raul Albiol (88e, 1-0). Le quatrième but en championnat de la doublure turinoise est peut-être un tournant de la saison en Italie. Après un début de saison complètement raté, les coéquipiers d'Evra se rapprochent du record de l'Inter Milan et de ses 17 matches de rang remportés lors de la saison 2006/2017. Ils auront l'opportunité d'égaler les Lombards dans deux journées en les recevant au Juventus Stadium. Entre-temps, il y aura la venue du Bayern Munich en huitième de finale aller de la Ligue des champions le 23 février. Déjà privé de Chiellini sur blessure, Massimiliano Allegri espère ne pas voir son binôme Bonucci, touché au genou et sorti avant la fin du match (53e), le rejoindre sur la liste des joueurs indisponibles. Ce serait le gros point noir d'une soirée très réussie. PREMIER LEAGUE Chelsea corrige Newcastle vant d'aller défier le PSG mardi, Chelsea n'a fait qu'une bouchée de Newcastle (5-1), lors de la 26e journée de Premier League. Les Blues menaient 3-0 après dix-sept minutes de jeu. Seule mauvaise nouvelle pour Chelsea : la sortie de John Terry en première période. Touché au genou, l'Anglais est incertain pour le déplacement au Parc des Princes. A une blessure près, celle de John Terry, les Blues ne pouvaient pas rêver meilleure préparation avant d'aller défier le PSG. Les Londoniens se sont joliment imposés à domicile devant Newcastle lors de la 26e journée de Premier League (51). Face à des Magpies vite dépassés, les Blues ont eu besoin d'un gros quart d'heure pour tuer le match après les buts de Diego Costa (5e), Pedro (9e) et Willian (17e). L'ancien Barcelonais a finalement signé un doublé (59e), Traoré a également marqué (83e) et Townsend a sauvé l'honneur de faibles visiteurs (90e+1). Chelsea est douzième du classement mais a vu son capitaine John Terry sortir sur blessure (38e). Le défenseur central londonien s'est visiblement fait mal à un genou à la réception d'un A duel aérien et devrait vraisemblablement manquer le déplacement au Parc des Princes. C'est évidemment un nouveau coup dur pour Guus Hiddink qui avait déjà perdu Kurt Zouma la semaine dernière. Le coach néerlandais a dû faire appel au Ghanéen Baba Rahman, 21 ans, et remanier son arrière-garde en replaçant Branislav Ivanovic dans l'axe et Cesar Azpilicueta sur la droite. HAZARD ET FABREGAS CONVAINCANTS Cette défense expérimentale de Chelsea ne s'est pas totale- ment montrée sereine et intraitable. Elle a notamment laissé Andros Townsend partir seul dans l'axe et allumer Thibaut Courtois du gauche dans le temps additionnel (5-1). En revanche, les joueurs offensifs des Blues ont tous brillé. Déchaîné, Diego Costa s'est jeté pour marquer son dixième but de la saison en championnat. Une septième réalisation sur ses huit derniers matches de Premier League pour l'avant-centre qui portait un masque pour protéger son nez cassé. Il a également signé une passe décisive et rendu la poli- ainqueur de Hanovre (10) malgré l'absence d'Aubameyang samedi lors de la 21e journée, le Borussia Dortmund ne compte plus que cinq points de retard sur le Bayern, qui se déplace à Augsbourg dimanche. Le Bayer Leverkusen, victorieux à Darmstadt (1-2), s'est emparé de la 3e place du classement en profitant du revers du Hertha Berlin à Stuttgart (2-0). Vainqueur minimaliste de la lanterne rouge Hanovre (1-0) samedi, le Borussia Dortmund a profité de cette 21e journée pour accentuer son avance sur ses poursuivants pour une qualification en Ligue des champions la saison prochaine. Les coéquipiers de Marco Reus comptent désormais treize points d'avance sur le troisième, le Bayer Leverkusen, et prennent déjà une option sur la deuxième place, directement qualificative pour la C1. Ils reviennent surtout à cinq points du leader, le Bayern, qui se déplace dimanche à Augsbourg (14e). Hanovre a beau ne pas avoir glané le moindre point en sept matches et marqué seulement deux buts, le Borussia a bien souvent semblé gérer, plutôt que dominer, un adversaire a priori largement à sa portée. La faute, peut-être, à l'absence de son "serial buteur" gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (20 réalisations en championnat), blessé à un mollet et forfait. Il aura en tout cas fallu attendre la 57e minute et une frappe puissante d'Henrikh Mkhitaryan juste devant de la surface de réparation pour voir les hommes de Thomas Tuchel concrétiser une bonne série d'occasions. Un autre buteur manquait à l'appel en cette 21e journée, le Mexicain de Leverkusen "Chicharito" Hernandez (13 réalisations), blessé aux fessiers, mais son absence n'a pas été trop préjudiciable pour les siens. Surpris par un but de Wagner (28e) par Darmstadt en première période, le Bayer est revenu au score pour finalement s'imposer (2-1) grâce à Sulu (62 c.s.c.) et Brandt (77e). Une victoire qui, combinée à la surprenante défaite du Hertha Berlin à Stuttgart (2-0), lui permet de monter sur la troisième marche du podium. V La Juventus Turin a signé un quinzième succès de rang en Serie A, samedi face à Naples (1-0) lors de la 25e journée. Le choc entre les deux premiers du championnat a basculé en toute fin de match sur une frappe lourde et déviée de Simone Zaza (88e). Les Bianconeri sont leaders pour la première fois de la saison. es supporters turinois s'attendaient à voir un véritable festival entre les deux meilleures équipes italiennes du moment. Ils ont dû attendre la toute fin de la rencontre pour enfin s'enflammer et fêter le but de Zaza (88e) à l'issue du choc de la 25e journée de Serie A entre la Juventus Turin et Naples (1-0) samedi. L'attaquant italien a permis à son club de s'emparer de la tête du classement pour la première fois de la saison en faisant tomber de son trône son adversaire du soir. La Vieille Dame prend un point d'avance sur Naples et poursuit son ébouriffante série avec 15 victoires de rang en championnat désormais. Ce Juve-Naples s'est longtemps résumé à un gros combat tactique entre deux défenses de fer à l'image de l'incroyable interception de Bonucci pour empêcher Higuain de placer sa tête seul devant Buffon (35e). Buffon a pris le relais une minute plus tard en s'interposant devant Raul Albiol (36e) Higuain a vécu une soirée compliquée en étant sevré de ballons exploitables. Le meilleur buteur de Serie A, serial scoreur depuis six journées, n'a 13 tesse à l'excellent Willian. Pedro a retrouvé vivacité et adresse et signé autant de buts dans ce match que lors de ses 19 précédents dans le championnat anglais. Auteur de somptueuses ouvertures, Cesc Fabregas s'est également montré à son avantage dans cette rencontre à sens unique. L'Espagnol a notamment joliment lancé Eden Hazard mais le Belge, percutant et volontaire, n'a pas réussi à débloquer son compteur en championnat (87e). Paris est prévenu, Chelsa retrouve ses forces vives et de la confiance. Sunderland douche Manchester United n ouverture de la 26e journée de Premier League, samedi, Manchester United s'est incliné sur le terrain de Sunderland (2-1), qui signe sa première victoire en cinq matches. Khazri a marqué son premier but pour les Black Cats, tandis que Martial avait réduit le score. C’était la journée ou jamais pour que Manchester United recolle au peloton de tête. Les quatre premiers au classement opposés en duel, plus une balade sur le terrain du 19e de Premier League, Louis van Gaal ne pouvait pas imaginer mieux. Au final, les Red Devils reviennent du Stadium E of Light tête basse (1-2), la faute, notamment, à un Wahbi Khazri très inspiré. Déjà passeur décisif lors de sa première apparition en Premier League à Liverpool, l’ancien Bordelais a remis ça ce week-end : une ouverture du score rapide sur coup franc (3e), puis un corner à l’origine du but contre son camp de De Gea, sur une tête de l’ancien Lorientais Lamine Koné (82e), laissé seul au marquage. Une véritable bouffée d'air pour Sunderland, qui restait sur quatre matches sans la moindre victoire, et n'avait jamais battu de son histoire les Mancuniens au Stadium of Light. Seule éclaircie dans le ciel de Louis van Gaal, qui a assisté à une triste seconde période de ses troupes : le joli but d'Anthony Martial. Certains supporters commençaient à se poser des questions cette semaine, vu sa productivité (1 but sur ses sept derniers matches). Son coéquipier Michael Carrick avait dû monter au créneau pour le défendre sur le site officiel du club. Le Français a remis son camp en selle avant la pause sur un joli ballon piqué (39e). Au classement, les Red Devils restent cinquièmes. S'il bat Tottenham dimanche, Manchester City peut les reléguer à neuf longueurs. 14 SPORTS Lundi 15 février 2016 LES FANS DES REDS ONT DIT NON À LA HAUSSE DES PRIX À ANFIELD En refusant les augmentations des places souhaitées par les propriétaires de Liverpool, les fans des Reds ont rendu service à tout le football anglais. Parce que la direction du club a cédé et que ce geste a ouvert le débat outre-Manche. Le plafonnement du prix des billets sera peutêtre une réalité dans un avenir plus ou moins proche. iverpool n’a pas remporté de plus grande victoire depuis Istanbul, 2005. Mais l’effet de celle-ci sera peut-être encore plus durable que le souvenir de la parade décisive de Jerzy Dudek dans l’épreuve des tirs au but face à Milan. Vous direz que j’exagère. Si c’est le cas, c’est un peu à dessein, je l’avoue. Comme j’avoue ma partialité en la matière, si "être partial", c’est tenir à une certaine idée du football, et de la justice. Une idée qui s’est incarnée lorsque plus de dix mille spectateurs choisirent de quitter leur place à Anfield à la 77e minute du match des Reds contre Sunderland, le week-end dernier. L’équipe de Klopp - absent pour cause d’appendicite menait 2-0 lorsque le signal de quitter les sièges fut donné. Le football est un sport collectif. Supporter "son" club l’est aussi, comme les fans de Liverpool nous l’ont rappelé. Chapeau à eux, une fois de plus. Liverpool, déboussolé, dut concéder le match nul. Peut-être bien que les supporters étaient un peu responsables des deux points perdus… et alors ? Etaient-ils responsables de ce que FSG, le propriétaire américain du club, avait jugé bon de fixer le prix de certaines places dans la nouvelle tribune d’Anfield à 77£, soit 99€, 24€ de plus ce que le billet le plus cher - hormis dans les loges VIP coûtait jusque-là ? Bien sûr que non. L UNE QUESTION DE PRINCIPES Notez que l’immense majorité des fans qui ont quitté Anfield ce jour-là paient et paieront beaucoup moins que cela; il s’agissait d’abord d’abonnés, de fidèles, de gardiens du temple, de ceux "sans lesquels le football n’est rien", comme l’a dit le grand Jock Stein. S’ils ont agi, c’était pour une question de principe; ou de principes, au pluriel, car ceuxci ne se limitent pas à un coup d’oeil dans leur porte-monnaie. Quels sont-ils ? D’abord, celui Ph : DR L'Angleterre peut les en remercier « S’ils ont agi, c’était pour une question de principe; ou de principes, au pluriel, car ceuxci ne se limitent pas à un coup d’oeil dans leur porte-monnaie. Quels sont-ils ? D’abord, celui de la solidarité. de la solidarité. Ce n’est pas parce que eux continueront de payer le même prix, voire moins, puisque le club a décidé de libérer plusieurs milliers de places à des tarifs des plus généreux à partir de la saison prochaine (*), que les "rebelles" se sont dégonflés. Ils ont pensé aux autres, à la prochaine génération de fans, et même aux visiteurs occasionnels qui viendront humer l’air de leur mythique arène. Ce refus n’en est pas un. C’est même l’inverse. C’était une affirmation, une proclamation de ce que signifie Liverpool pour ses fans, sa ville, l’Angleterre, et au-delà. On pourrait même arguer que ces "rebelles" ont renforcé la "marque" Liverpool en se comportant de la sorte. Ensuite, celui de la propriété, quand il s’agit de football en Angleterre. Un club n’appartient pas à son "propriétaire" ici. Celui-ci est un gardien, rien d’autre, et peu importe ce qu’il en pense lui-même, comme Stan Kroenke s’en rendra compte un jour. Certains "propriétaires" l’oublieront, et feront couler le trésor qu’on leur a confié. Les Gaydamak à Portsmouth. Hicks et Gillett à Liverpool, justement, avaient eu chaud… Mais, quand bien même l’entreprise s’effondrerait, le club renaîtrait. Aujourd’hui, près de soixante clubs anglais, pros ou semi-pro, sont contrôlés par leurs fans, lesquels ont le plus souvent récupéré leur bien après qu’il avait été mis à sac par un "investisseur"; les agonisants sont revenus à la vie et se portent mieux que jamais. De la même façon que tout fan anglais a aujourd’hui deux clubs, le sien et Leicester City, tout fan, même s’il est fidèle à Manchester United, s’est reconnu en son alter ego d’Anfield, lorsque celui-ci a pris le chemin de la sortie. Et le plus beau est qu’il a gagné. Les dirigeants de Liverpool ont rebroussé chemin. Oubliés, les billets à 77£. BRAVO À HENRY ET SES COLLABORATEURS Ce faisant, ces dirigeants ont dit "goodbye" à 4,2m£ de revenus potentiels, soit 5,4m€. Par saison. Ce faisant, ils ont aussi regagné l’estime et le respect de leurs supporters, ainsi que des fans de bien d’autres clubs anglais. La lettre ouverte publiée sur le site du club, mercredi soir, signée du big boss de FSG John W. Henry, contresignée de ses alliés les plus proches, Tom Werner et Mike Gordon, n’était pas seulement remarquable par le fond - vous, les fans, qui détenez zéro action, avez pourtant eu gain de cause - que par la forme. "Ça a été une semaine tumultueuse, lisait-on. De la part de tous au Fenway Sports Group et à Liverpool, nous aimerions présenter nos excuses pour la détresse causée par notre projet de tarification pour la saison 2016-17. Tous les trois, nous avons été particulièrement troublés par la perception que nous nous fichions des supporters […] et que nous essayions de profiter personnellement au détriment du club. […] Le message a été reçu". Qualifiezmoi de naïf, de bisounours, de tout ce que vous voudrez; mais quand j’ai lu ce communiqué, j’ai adressé un salut muet à Henry et à ses collaborateurs. Peut-être n’agissent-ils que par intérêt - mieux vaut ne pas se mettre les supporters des Reds à dos ! Mais peut-être, et c’est que je veux croire, qu’ils ont agi ainsi parce qu’ils les comprennent. Qu’ils comprennent que cet attachement viscéral, inconditionnel, à Liverpool, souvent noué dans la douleur, est ce qui fait de ce club un club à part, aimé dans le monde entier. Comme tout club anglais est un club à part, avec son histoire, ses tragédies, ses flirts avec la gloire, ancré dans une communauté qui, souvent, ne survit que grâce au ballon, à un écusson, des couleurs. La réaction de l’Angleterre du football a été extraordinaire. Partout, des voix se sont élevées pour saluer et soutenir ces "rebelles" qui n’avaient que le bien de leur club pour motivation. La campagne de la FSF, la plus grande organisation de supporters de football de la planète (650 000 membres ! - dont je suis), pour que les fans en déplacement ne paient pas plus de 20£ (25,7€) pour leur place attire de nouveaux partisans chaque jour. La question a été posée à la Chambre des Communes, lors du traditionnel Prime Minister’s Question Time, et la réponse de Cameron fut des plus encourageantes. "Il y a un problème", dit Cameron. "Certaines équipes augmentent leurs prix très rapidement chaque année, bien que la plus grosse partie de l’argent vienne des sponsors, des équipementiers et d’autres sources". La télévision, au premier lieu, qui fera affluer 10,3 milliards d’euros dans les caisses des vingt clubs de la Premier League entre 2016 et 2019." Mon propriétaire me tuera pour ça, mais on devrait faire payer 10£ pour les matches à l’extérieur" Et là est tracée la ligne de démarcation. La Premier League elle-même - par quoi j’entends son administration encourage ses membres à répercuter cette explosion des revenus de telle façon que les supporters en profitent, eux aussi. Et, croyez-le ou pas, la plupart des clubs de l’élite sont en faveur d’une redistribution modeste - de l’incroyable manne financière dont ils vont bénéficier. Un vote secret s’est tenu il y a un peu plus d’une semaine, qui vit, dit-on, treize des vingt pensionnaires de l’élite se prononcer en faveur de l’établissement d’un prix maximum (fixé à 30£, soit un peu moins de 39€) pour les billets des supporters en déplacement. Un pas en avant, peut-être trop timide, mais un pas en avant malgré tout. Tony Pulis, le manager de West Brom, a déclaré: "mon propriétaire me tuera pour ça, mais on devrait faire payer 10£ pour les matches à l’extérieur". Quique Flores (Watford): "j’aimerais que les familles viennent pour rien, ou pour pas cher". Steve McClaren (Newcastle): "les tickets doivent rester abordables, pour que les stades soient pleins". West Ham a fait savoir que le prix de l’abonnement serait diminué l’an prochain, lorsque les Hammers éliront domicile au Stade Olympique de Stratford. Amen. Seulement, les statuts de la Premier League font que toute décision doit avoir le soutien d’au moins deux tiers de ses actionnaires pour être adoptée. Soit quatorze voix sur vingt. Il en a donc manqué une seule. Et parmi les sept réfractaires figurait, selon les informations que j’ai reçues, Arsenal, qui ne se couvre décidément pas de gloire depuis le début de 2016, sur le terrain ou dans les salons où l’on cause et décide de la meilleure façon de traire les supporters. Ce même Arsenal qui avait décidé d’appliquer une surcharge de 20€ pour la venue de Barcelone à l’Emirates, comme ça, parce que c’était le Barça, quand bien même les abonnés avaient déjà payé pour assister à ce match. La réaction de ces abonnés ne se fit pas attendre, et fut si vive que le directoire décida de mettre son projet dans la poubelle dont il n’aurait jamais dû sortir. Good. Le club annonça ensuite que le prix des abonnements serait "gelé" pour la saison 2016/2017. Good. On aurait pu se passer de quelques réflexions de son entraîneur, cela dit. Comme celle-ci: "la pression pour dépenser l’argent [en indemnités de transfert et salaires] sera plus forte et on ne peut pas nécessairement distribuer l’argent à d’autres gens”. "D’autres gens"… Est-ce ainsi qu’on parle des supporters sans lesquels l’Emirates serait une coquille vide ? Mais les "autres gens", cette fois-ci, ont gagné. La Premier League se réunira le mois prochain pour discuter à nouveau du plafonnement du prix des billets, et les premiers signes sont encourageants. Le player power, merci bien. Le fan power? Lui seul peut sauvegarder, sauver notre football. (*) Mille tickets gratuits par match pour les enfants, tickets à partir de 9£ (11,50€) pour les adultes. MONDE Lundi 15 février 2016 SYRIE NIGERIA L'armée turque confirme des frappes Ce samedi, des cibles du Parti kurde de l'union démocratique et du régime syrien ont été frappées dans deux incidents séparés. armée turque a frappé ce samedi des cibles du Parti kurde de l'union démocratique (PYD) et du régime syrien dans deux incidents séparés, en réponse à des tirs, a rapporté l'agence officielle Anatolie. Conformément aux règles d'engagement, les forces armées turques ont frappé des cibles du PYD près de la ville d'Azaz, dans la province d'Alep, selon une source militaire citée par Anatolie. L'armée turque a également riposté à des tirs de forces du régime syrien sur un poste militaire dans la région de Hatay au sud de la Turquie, selon la même source. À Munich, où il participe à la conférence sur la sécurité, le secrétaire d'État américain John Kerry a averti que le dossier syrien se trouvait à un « moment charnière » entre guerre et paix, quelques jours après que Washington et Moscou sont tombés d'accord sur une prochaine « cessation des hostilités ». L'artillerie turque a bombardé des secteurs du nord de la province d'Alep que les Unités de protection du peuple kurde (YPG) ont récemment repris à des rebelles islamistes, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Une source au sein des YPG a indiqué que les bombardements avaient notamment visé l'aéroport militaire de Minnigh, repris le 10 février par les forces kurdes. Situé à une dizaine de kilomètres de la frontière turque, l'aérodrome de Minnigh se trouve entre deux routes importantes qui mènent de la ville d'Alep, deuxième ville du pays, à Azaz, plus au nord. Et le fait de le contrôler donne aux forces kurdes une base de départ pour de nouvelles offensives contre le groupe djihadiste État islamique (EI) plus loin en direction de l'est. C'est à quelques kilomètres plus au sud de cette zone que le régime syrien, fort du soutien de l'aviation russe, mène une offensive d'envergure contre les rebelles. Cette offensive, lancée le 1er février, a provoqué l'exode de dizaines de milliers de personnes qui restent notamment bloquées au nord d'Azaz, tout près de la 15 Trente morts dans des attaques contre deux villages rente personnes ont été tuées dans des attaques de membres du groupe islamiste Boko Haram contre deux villages du nord-est du Nigeria qu'ils ont pillés, ont affirmé samedi à l'AFP des gardes armés. Des attaquants armés sont arrivés à bord de minibus et à vélo dans les villages isolés de Yakhari et de Kahifa, vendredi soir et samedi. "Les attaquants ont tué 30 personnes", a affirmé un de ces gardes qui aident les militaires luttant contre Boko Haram, Mustapha Karimbe. Selon lui, ils ont attaqués Yakshari aux environs de 9H30 samedi matin (8H30 GMT), massacrant 22 habitants "en les égorgeant avant de vider les magasins d'aliments et d'emporter les vaches", a ajouté Mustapha Karimbe, qui se trouve dans la ville de Biu, à environ 120 kilomètres de ce village. Vendredi soir, les membres de Boko Harma avaient attaqué le village proche de Kachifa, tuant huit autres personnes. "Nous pensons que ce sont les mêmes hommes armés qui ont mené les deux attaques", a déclaré ce garde. Boko Haram, qui a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI), mène de nombreuses attaques et a de plus en plus souvent recours à des attentats suicide et des attaques à la bombe à mesure que les militaires le repoussent des zones qu'il contrôlait auparavant, et a déjà frappé des camps de déplacés. Cinquante-huit personnes ont été tuées mardi dans un double attentat suicide perpétré par deux femmes kamikazes dans un camp de personnes déplacées par les attaques du groupe Boko Haram dans le nordest du Nigeria. T Ph : DR L' frontière turque, espérant que les autorités turques les laissent entrer. OPÉRATION TERRESTRE ? Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait menacé plus tôt samedi de lancer une opération militaire contre le Parti de l'union démocratique (PYD), la branche politique des YPG. La Turquie considère le PYD et les YPG comme des branches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé mercredi le soutien militaire des États-Unis à ses ennemis kurdes de Syrie. Les Turcs redoutent qu'un soutien étranger permette aux Kurdes syriens, qui occupent déjà une grande partie du nord de la Syrie, d'étendre encore leur influence et de contrôler ainsi la quasi-totalité de la zone frontalière avec la Turquie. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a par ailleurs indiqué samedi que la Turquie et l'Arabie saoudite pourraient mener une opération terrestre contre l'EI en Syrie. Selon lui, l'Arabie saoudite, devenue ces derniers mois l'un des plus proches alliés de la Turquie, va déployer des avions de chasse sur la base militaire stratégique d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, où se trouvent déjà des avions de la coalition anti-djihadistes conduite par les Américains. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, avait annoncé cette semaine que le royaume était prêt à dépêcher des troupes au sol en Syrie dans le cadre de la coalition anti-djihadistes. Une intervention de la Turquie et de l'Arabie saoudite en Syrie, deux pays qui soutiennent les rebelles, est évidemment vu d'un mauvais oeil par le président syrien Bachar el-Assad, qui a accusé cette semaine ces deux pays de soutenir le « terrorisme ». Le régime qualifie de « terroriste » tout groupe armé qui le combat. «GUERRE FROIDE» L'Arabie saoudite et la Turquie estiment que le départ de Bachar el-Assad est indispensable pour une solution en Syrie, où la guerre a fait plus de 260 000 morts en près de cinq ans et jeté sur les routes plus de la moitié de la population. Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a mis en garde samedi contre toute intervention au sol des pays de la coalition lors d'un discours à la conférence de Munich, au cours duquel il a affirmé que le monde était entré dans une « nouvelle guerre froide ». La Russie a annoncé pour sa part l'envoi en Méditerranée d'une corvette lancemissiles qui se dirigerait vers la Syrie, selon des informations de presse. Les États-Unis accusent, eux, la Russie d'avoir « exacerbé» le conflit par son appui militaire aux forces gouvernementales, notamment dans l'offensive contre les rebelles dans la région d'Alep. John Kerry a appelé samedi Moscou à « changer de cibles» militaires sur le terrain, alors que les Occidentaux reprochent aux Russes de frapper surtout l'opposition modérée, et non les djihadistes les plus durs. LIBYE Les Occidentaux réclament un gouvernement d'union au plus vite es Occidentaux ont mis la pression samedi sur les factions libyennes pour qu'elles mettent enfin en place un gouvernement d'union nationale, sur fond de chaos et de montée de l'Etat islamique. "Il n'y a plus de temps à perdre pour que ce gouvernement d?union nationale puisse prendre ses fonctions et s?installer à Tripoli en toute sécurité", a souligné le nouveau ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'une réunion à Munich (sud de l'Allemagne) sur l'avenir de la Libye avec notamment ses homologues américain, allemand et italien. "Ce qui se passe à quelques centaines de kilomètres de l?Italie ne peut nous être égal en Alle- L magne et en Europe (?) et ça ne nous est certainement pas égal quand, à côté de l?Europe, les milices terroristes du groupe Etat islamique prennent pied", a de son côté martelé le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier, dans un communiqué. Lors de cette réunion, les chefs de la diplomatie américaine, française, allemande, italienne, égyptienne, de l'UE et l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, ont exhorté le président du Parlement de Tobrouk (est) reconnu par la communauté internationale, Aguila Saleh, à approuver le gouvernement d'union nationale. "Nous avons (...) indiqué que nous attendions beaucoup de lui pour qu'il apporte son soutien et l'investiture de la Chambre des représentants au projet de gouvernement qui est en cours de préparation", a souligné M. Ayrault. "Notre message est : le temps des man?uvres tactiques est passé, maintenant il est temps de faire preuve de responsabilité pour la Libye", a souligné M. Steinmeier. "Il faut aller vite, aussi vite que possible (...) Il en va de l'intérêt des Libyens, de l'intérêt et de la sécurité des pays de la région et il en va aussi de la sécurité en Europe", a renchéri M. Ayrault. Ceux qui "s'opposeront" à ce processus politique se verront infliger des "sanctions" de la part de la communauté internationale, a mis en garde le ministre français. Ces appels interviennent alors que le Conseil, composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, un homme d'affaires appelé à devenir le futur Premier ministre, a jusqu'à dimanche pour former le gouvernement dans le cadre de discussions à Skhirat, au Maroc. Un premier gouvernement de 32 ministres avait été rejeté le 25 janvier par le Parlement reconnu par la communauté internationale. Le choix du ministre de la Défense entrave la formation d'une nouvelle équipe, le général controversé Khalifa Haftar, commandant des forces basées dans l'est du pays, craignant que la personne retenue ne lui fasse de l'ombre. La Libye, déchirée par le chaos politique - avec deux gouvernements rivaux, à Tobrouk et Tripoli - et les violences entre factions, est en outre confrontée à une montée en puissance du groupe Etat islamique (EI) le long de ses côtes. Les Occidentaux, inquiets de l'installation d'un bastion de l'EI à 300 kilomètres seulement de l'Europe, se disent prêts à contribuer au rétablissement de la sécurité en Libye à condition qu'un gouvernement d'union nationale en fasse la demande. Depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aussi devenue une base arrière pour les passeurs organisant les traversées de migrants vers l'Europe. MONDE Lundi 15 février 2016 PRIMAIRES AUX ÉTATS-UNIS Donald Trump offensif s'en prend aux Bush Le candidat à l'élection présidentielle américaine a attaqué tous azimuts dans un débat télévisé. Trump s'en est pris à Jeb Bush sur la guerre en Irak. près deux primaires, les esprits s'échauffent. Donald Trump, toujours favori des sondages, a été très offensif lors d'un débat télévisé. Jeb Bush, ex-gouverneur de Floride, et Ted Cruz, sénateur du Texas, ont en particulier subi les attaques du milliardaire qui mène toujours les sondages, à une semaine de la primaire de Caroline du Sud, où se déroulait ce débat organisé par la chaîne CBS. La présidentielle a lieu en novembre. Donald Trump a interrompu ses adversaires à de nombreuses reprises, visiblement échauffé, levant la voix, gesticulant, et hué par les partisans de ses victimes dans la salle. «Vous êtes le pire des menteurs», a-t-il dit à Ted Cruz, qu'il avait traité plus tôt de «type méchant». «Vous êtes probablement pire que Jeb Bush», a déclaré Donald Trump, que le sénateur du Texas avait accusé d'être un faux conservateur. «Donald, les adultes apprennent à ne pas s'interrompre», a lâché Ted Cruz. ARABIE SAOUDITE Nouveau missile Scud tiré depuis le Yémen Arabie saoudite a intercepté et détruit un nouveau missile Scud tiré samedi soir contre son territoire depuis le Yémen, a annoncé la coalition militaire arabe sous commandement saoudien qui combat les rebelles chiites Houthis yéménites. Le missile, détruit par la défense antiaérienne saoudienne samedi à 21H45 (18H45 GMT), était dirigé contre la ville de Khamis Moushaït, située dans le sud de l'Arabie saoudite et à une centaine de km de la frontière avec le Yémen, a précisé la coalition dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA. Dans la capitale yéménite Sanaa, les rebelles Houthis ont affirmé sur l'agence de presse locale Saba que leur missile avait visé l'aéroport d'Abha, ville située près de Khamis Moushaït, et avait touché sa cible avec précision. Il s'agit du troisième Scud tiré depuis le Yémen vers l'Arabie saoudite et dont Ryad a annoncé la destruction depuis lundi. L'armée saoudienne a déployé dans le sud du royaume des missiles antimissiles Patriot qui lui ont permis d'intercepter des Scud, tirés jusqu'ici occasionnellement par les Houthis et leurs alliés, des unités militaires restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Depuis l'intervention au Yémen de la coalition sous commandement saoudien en mars 2015, les tirs de missiles et autres projectiles ont fait plus de 90 morts, civils et militaires, dans le sud de l'Arabie saoudite. Selon les Nations unies, la guerre au Yémen a fait plus de 6.100 morts au Yémen, dont environ la moitié des civils, depuis mars 2015. L' Ph : DR A MATCH BUSH-TRUMP SUR L'INTERNATIONAL Le match Jeb Bush-Donald Trump a également marqué toute la soirée, notamment sur la politique étrangère. L'homme d'affaires a commencé par dire que les États-Unis ne pouvaient mener deux guerres en même temps en Syrie, à la fois contre Bachar el-Assad et l'organisation État islamique, des «animaux» qui doivent être, selon lui, la priorité militaire américaine. «Jeb a tort», a ajouté Donald Trump, alors que l'ex-gouverneur de Floride insistait pour le départ du président syrien. «C'est en l'écoutant, lui et d'autres, qu'on s'est retrouvés au MoyenOrient depuis 15 ans sans avoir rien 17 gagné.» «Cela vient d'un homme dont la politique étrangère est inspirée d'émissions de télévision», a répondu Jeb Bush, frère cadet de George W. Bush. L'ex-président Bush doit pour la première fois participer à un meeting lundi, en Caroline du Sud, avec son frère, son premier de la campagne. «LE WORLD TRADE CENTER S'EST EFFONDRÉ SOUS LE RÈGNE DE VOTRE FRÈRE » Donald Trump a ressorti le dossier brûlant de la guerre d'Irak, affirmant : «Ils ont menti, il n'y avait pas d'armes de destruction massive.» «J'en ai ras-le-bol qu'il attaque ma famille», a répliqué Jeb Bush. « Pendant que Donald Trump faisait des émissions de télé-réalité, mon frère construisait un appareil sécuritaire pour nous protéger.» «Le World Trade Center s'est effondré sous le règne de votre frère. Souvenez-vous-en», a lâché l'homme d'affaires. «Ce n'est pas ce que j'appellerais nous protéger.» Tentant de trancher le différend, le sénateur de Floride Marco Rubio est intervenu en mêlant les démocrates au débat. « Je remercie Dieu que George W. Bush ait été à la MaisonBlanche le 11 septembre, et pas Al Gore», a-t-il dit, en parlant du candidat démocrate malheureux à la présidentielle de 2000. «Le World Trade Center a été détruit parce que Bill Clinton n'a pas tué Oussama Ben Laden quand il en a eu l'occasion.» JOHN KASICH, LA VOIX DE LA RAISON Ce ne fut pas le seul accroc de la soirée. Les sénateurs Ted Cruz et Marco Rubio se sont accusés mutuellement d'avoir retourné leur veste sur l'immigration clandestine. Jamais les mots n'avaient été aussi durs entre les deux collègues du Sénat que ce soir. Et Donald Trump a aussi attaqué Jeb Bush sur ses liens avec des lobbyistes et sur l'immigration, un dossier où il estime qu'il est «le plus faible» du lot. Le gouverneur de l'Ohio, John Kasich, a tenté d'être la voix de la raison et a déploré le ton du débat. « Je pense que nous donnerons l'élection à Hillary Clinton si on n'arrête pas tout ça», a-t-il dit. Les candidats sillonnent actuellement la Caroline du Sud, un État conservateur de l'est des États-Unis qui compte une forte population militaire et beaucoup d'électeurs chrétiens évangéliques. À ce jour, Donald Trump, qui a remporté la primaire du New Hampshire le 9 février, y recueille 35 % des intentions de voix, selon la moyenne calculée par le site RealClearPolitics, suivi de Ted Cruz (17 %), Marco Rubio (14 %) et Jeb Bush (11 %). SOMALIE Les islamistes shebabs revendiquent l'attentat contre un avion de ligne attentat du 2 février dernier avait fait un mort et deux blessés. L'engin explosif n'avait cependant pas explosé après le décollage. Ce samedi, les insurgés islamistes shebabs ont revendiqué l'attentat du 2 février contre un avion de ligne de la compagnie Daallo Airlines, dont le bilan avait été d'un mort et de deux blessés. Il aurait pu être bien plus lourd si l'engin explosif n'avait pas explosé juste après le décollage. C'est la première fois que les shebabs somaliens, affiliés à Al-Qaïda, revendiquent un attentat contre un avion de ligne. Cette opération, même si elle a partiellement échoué, montre leur capacité à déjouer les mesures de sécurité pourtant importantes mises en place à l'aéroport international de Mogadiscio. « Agissant sur des renseignements précis et après une longue surveillance [...], le mouvement des moudjahidine shebabs a conduit cette opéra- L' tion aéroportée comme un prix à payer pour les crimes commis par la coalition des croisés et leurs agences de renseignement contre les musulmans de Somalie », ont précisé les shebabs dans un communiqué transmis à la presse. Le 2 février, un engin explosif placé à bord d'un Airbus A321 de Daallo Airlines, avec 74 passagers à bord, avait explosé 15 minutes après le décollage de l'appareil de Mogadiscio, provoquant un trou d'un mètre de diamètre dans son fuselage. Le pilote serbe de l'appareil était parvenu à faire demi-tour et à poser l'avion sur le tarmac de l'aéroport, le système de navigation n'ayant pas été endommagé par l'explosion survenue sur le côté droit de l'appareil, juste au-dessus de l'aile et d'un des réacteurs. Un passager est mort dans cet attentat - le poseur de bombe présumé -, et deux autres ont été légèrement blessés. Le passager tué s'appelait Abdulahi Abdisalam, ont depuis révélé les autorités somaliennes, et l'enquête doit encore déterminer s'il s'agit bien du porteur de bombe. Au moins 15 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête. EXPLOSION À BASSE ALTITUDE D'après le PDG de Daallo Airlines, une compagnie qui opère essentiellement dans la Corne de l'Afrique et dans des pays du Golfe, le kamikaze présumé devait initialement prendre un vol de la Turkish Airlines. L'avion turc ne s'étant pas présenté ce jour-là à Mogadiscio, la compagnie Daallo avait accepté de transporter une partie des passagers qui le souhaitaient sur Djibouti. Dans leur communiqué, les shebabs affirment que l'opération visait des « espions occidentaux » et « des militaires turcs de l'Otan ». La Turquie est un donateur et un investisseur important en Somalie, un pays avec lequel elle a des relations historiques. Le président turc Recep Tayyip Erdogan entretient des liens étroits avec Mogadiscio et a lancé une série de projets de construction et de développement en Somalie depuis la famine qui a frappé une partie du pays en 2011. Turkish Airlines est également une des rares compagnies aériennes internationales qui dessert régulièrement la capitale somalienne. Selon plusieurs experts en aéronautique, l'explosion n'a pas provoqué de dégâts importants, car elle est survenue peu après le décollage, à basse altitude, une phase où la cabine de l'appareil n'est pas encore pressurisée. «Cela valide la procédure - en cas de suspicion de bombe à bord - de descente à une altitude où l'air est respirable et de dépressurisation volontaire de l'avion, avant de le poser le plus rapidement possible », avait expliqué à l'AFP un expert en sécurité aérienne, Xavier Tytelman. Dès le lendemain de l'attentat, les mesures de sécurité à l'aéroport de Mogadiscio, déjà entouré de murs pour empêcher des attentats à la voiture piégée, avaient été renforcées : des forces de police supplémentaires avaient été déployées aux abords et les contrôles avaient été renforcés à l'intérieur. L'aéroport international Aden Adde, du nom du premier président somalien, est devenu une forteresse depuis que s'est installée juste à côté la principale base de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), forte de 22 000 hommes et qui aide le fragile gouvernement somalien dans sa lutte contre les shebabs, affiliés à Al-Qaïda. Chassés depuis mi2011 de Mogadiscio, puis de leurs principaux bastions, ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicide contre des cibles gouvernementales ou l'Amisom. 18 CULTURE Lundi 15 février 2016 PEINTURE ARTISTIQUE L'exposition «Regard's» du peintre Adlane Samet inaugurée à Alger L'artiste peintre Adlane Samet mêle l'expression spontanée et brute à la construction mythique dans "Regard's", sa seconde exposition personnelle inaugurée samedi à Alger. isible jusqu'au 13 avril à l'Espace contemporain d'El Achour (banlieue d'Alger), cette exposition invite à découvrir l'univers très affirmé de ce jeune artiste de 26 ans, enfantin par ses traits et ses couleurs, intriguant et sombre par ses personnages et ses scènes. A travers une vingtaine de tableaux, des acryliques sur toile en majorité, Adlane Samet déploie sur des fonds jaunes, pastels, rouges ou encore gris, des figures étranges et difformes dans des postures et des situations aussi inquiétantes les unes que les autres. Homme vert et cornu tenant un corbeau par les pieds dans "Attrape cauchemar", cavalier sans visage poignardant sa monture dans "Trahison" ou encore bête à queue de poisson aux dents saillantes capturant un homme dans "L'ogre et le pêcheur", sont autant de représentations que l'artiste propose. Ces scènes fantastiques qui semblent sortir tout droit d'un conte pour enfants ont été imaginées a posteriori, explique le peintre qui parle d' "expressionnisme pur" dans sa manière d'aborder "instinctivement" la peinture. "C'est un dialogue avec la toile que j'en- Ph : DR tame à chaque fois", insiste ce peintre habitué des performances artistiques pour évoquer un travail qu'il aborde, ditil, avec autant de "sincérité" et de "pureté" qu'un enfant. Quant à expliquer le bestiaire (chèvres, dauphins, chats, corbeau, etc) qui peuple son travail, l'artiste aime à parler de "bestial" à propos des personnages "mythiques" et hybrides de ses toiles. Cette dimension est d'ailleurs soulignée dans les textes accompagnant le catalogue de l'exposition où les critiques parlent de "voies magiques", de "périples imaginaires" ou encore d" "imagier sauvage et psychanalytique" pour décrire la particularité de cette démarche esthétique. Né en 1989, Adlane Samet est diplômé des Beaux-arts d'Alger. Il compte à son actif plusieurs expositions collectives à Alger, une exposition individuelle en 2013 à Oran et des participations à des manifestations d'art contemporain en Europe. Inauguré en octobre 2015 avec une exposition collective de plasticiens algériens, l'Espace contemporain El Achour propose également des ateliers artistiques pour enfants. THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE One man show «Fordja», Toufik Mezaâche en met plein la vue L’ "imagé" des scènes de jalousie et d’hypocrisie entre femmes au cours d’une fête. Le spectacle, hilarant à souhait, a fait miroiter des liens familiaux "de plus en plus limités et sans chaleur". Mezaâche, aux mimiques très expressives, raconte des choses simples que les gens vivent et subissent au quotidien, mettant les spectateurs devant des scènes des plus loufoques, reflétant de vraies scènes de la vie. Accrochant les spectateurs tout au long de la représentation, Toufik Mezââche a émerveillé son auditoire en racontant l’amour fou et déli- rant que portent certains Algériens à leurs "Fennecs". Une passion qui "paralyse" toute une société et qui n’a pas manqué d’arracher des rires du fond du cœur d’un public rapide à se projeter dans ces scènes cocasses ayant pour vedettes des supporters "fous des Verts". Fin observateur des "bizarreries" de la société, le comédien a également tenté de "décoder" les gens par les sonneries qu’ils choisissent pour leurs téléphones portables, distinguant, entre autres, "les officiels" qui surfent sur la fibre patriotique et les autres, foncièrement romantiques, aux sonneries "pleurnicheuses". Après le spectacle, l’artiste a indiqué que "Fordja" est "une fenêtre sur la société". Il a également soutenu que les contradictions de la société représentent "notre façon d’être et nos particularités". Organisé par le département Théâtre de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", le mois du monologue se poursuivra jeudi avec Hakim Dekar et son fameux monologue "Khabbat Kraâou", puis vendredi avec le show "Mourir de rire" de Mourad Saouli. Naissance du club El Mizher El Masrahi, un nouvel espace d’échanges et de formation a naissance d’un club dénommé El Mizher El Masrahi, créé à l’initiative d’acteurs du théâtre régional de Constantine (TRC), a été annoncée samedi en présence d’un grand nombre d’artistes et d’amateurs du 4ème art. Le club se veut, selon Mohamed Zetili, directeur du TRC qui a abrité une cérémonie à cette occasion, "un espace de rencontres, d’échanges, d’initiation et de formation, ouvert à toutes les compétences". Il s’agit, en fait, a ajouté ce responsable, d’un "prolongement de l’association El Mizhar El Qassantini, créée en 1949 par l’écrivain martyr Redha Houhou". Affirmant que le nouveau club vise à renforcer les rapports entre les acteurs du théâtre, Zetili a soutenu que des "thèmes de réflexion" seront proposés dans le cadre des activi- L "Hafila Tassir 2" ouvre les 1ères journées nationales de la manifestation n monologue intitulé "Hafila Tassir 2", en référence à la célèbre pièce du regretté Azzedine Medjoubi, monté par l’association des Artistes Libres d’Azzaba (Skikda), a ouvert, samedi, dans cette ville située à l’est de Skikda, les 1ères journées nationales de théâtre Azzedine-Medjoubi. Écrite par Merouane Mansouri et interprétée par la comédien Tarek Nasri, l’œuvre est une sorte de récapitulatif des œuvres d’Azzedine Medjoubi et un hommage rendu à ce grand artiste à l’occasion du 21ème anniversaire de son assassinat, le 13 février 1995, dans sa ville natale. "C’est une belle initiative à la mémoire de cet artiste que personne n’a oublié", a indiqué Mme Amina Medjoubi, sa veuve, présente à la cérémonie d’ouverture. Des troupes d’Oran, de Médéa, de Bordj BouArreridj, de Tlemcen et de Tizi Ouzou sont en lice pour les prix devant être décernés à l’issue de cette manifestation culturelle de cinq jours après délibération d’un jury composé de Noureddine Omrane, de l’institut des arts dramatiques de Bordj El-Kiffan, et des comédiens Othmane Bendaoud et Antar Hellal. Un défilé des troupes participantes a été organisé sous les sons d’une fanfare au travers de l’avenue principale d’Azzaba, juste avant l’ouverture officielle de ces journées. Plus de vingt ans après sa mort, Medjoubi "demeure et demeurera une grande figure du 4e art algérien, avec près de trois décades au service du théâtre en tant que comédien et en tant que metteur en scène", a relevé Mansouri, président de l’association des Artistes Libres. U V humoriste sétifien Toufik Mezaâche a régalé, mercredi soir, le public du théâtre régional de Constantine avec son one man show "Fordja", présenté dans le cadre du mois du monologue. Compilation de plusieurs de ses spectacles, tels que "One two three viva l'Algérie" et "Lamfartas", "Fordja" caricature l'amour débordant que vouent les Algériens à l’équine nationale de football. Avec pour seul décor une guitare et trois chaises, l'artiste, déployant une palette d'expressions aux gammes étendues, a aussi THÉÂTRE AZZEDINE MEDJOUBI À AZZABA (SKIKDA) tés d’El Mizher El Masrahi, en vue, a-til précisé, de " concrétiser des projets culturels à même d’impulser davantage la scène théâtrale dans la ville des ponts". `Le club El Mizher El Masrahi a entamé ses activités en rendant hommage à trois figures emblématiques du théâtre de Constantine, en l’occurrence Djilani Cherif, El Hacen El Fegoun et Hadj Smaïl, présents à la cérémonie. Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, les acteurs Antar Hellal, Noureddine Bechekri, Tayeb Dehimi, Zoubir Azem et tant d’autres sont revenus sur des souvenirs impérissables et sur l’effervescence et le dynamisme qui ont longtemps caractérisé le théâtre de Constantine. Ils ont également évoqué le rôle des acteurs honorés dans les acti- vités culturelles et artistiques et dans la "fabrication" du rêve collectif dans l’antique Cirta. Djilani Cherif, 84 ans, est membre fondateur, en 1964, du centre régional des activités culturelles (CRAC), un espace qui avait permis l’émergence d’acteurs de théâtre de renommée à l’image d’Aissa Reddaf et d’Antar Hellal. El Hacen El Fegoun, 86 ans, acteur, scénariste et enseignant d’art, a fait ses premiers pas dans le 4ème art en 1948, contribuant tout au long de sa carrière à la formation de plusieurs générations d’acteurs de théâtre. Hadj Smaïl, 84 ans, est considéré, quant à lui, comme l’un des parrains de la première expérience de l’écriture collective de textes, initiée par l’équipe du TRC. Il a occupé la fonction de directeur du TRC en 1972, puis de 1978 à 1994. JOURNÉES NATIONALES DU THÉÂTRE ET ARTS DRAMATIQUES 13 troupes en lice du prix "Loualoua dhahabia" à Tissemsilt uelque 13 troupes seront en lice pour le prix à Tissemsilt "loualoua dhahabia", dans le cadre de la 3ème édition des journées nationales du théâtre et arts dramatiques, prévue du 18 au 21 février courant à Tissemsilt, a-t-on appris mercredi, des organisateurs. Cette manifestation, qui sera abritée par la maison de jeunes de la commune de Khémisti, verra la présence de cinq artistes de monodrames, 8 troupes de théâtre, a souligné le président de l’association culturelle "Loualoua" de Tissemsilt. Les organisateurs ont consacré trois prix que décernera un jury composé de spécialistes en 4ème art, en l’occurrence Romana Samia, Azzedine Abbar et Abderrahmane Djaaboubi, ajouté Métahri Ouahid commissaire de la manifestation. Des ateliers de formation en écriture dramatique, scénographie, comédie sont programmés outre des conférences données par des universitaires de Sidi Bel Abbès a souligné le commissaire de ces journées nationales. L’ouverture de ces journées sera donnée par un monologue El Houlm (Le rêve) écrit et mis en scène par Samir Zemouri. L’œuvre traite de la situation de la femme algérienne, a souligné son auteur. Q CULTURE Lundi 15 février 2016 GEORGE CLOONEY : «Je suis prêt à accueillir des réfugiés» À l'occasion de la 66e Berlinale, l'acteur américain, à l'affiche de la comédie des frères Coen, Ave, César!, est revenu pour Le Figaro sur sa rencontre avec Angela Merkel. n croyait que l'acteur américain était à Berlin pour promouvoir Hail, César!, la comédie des frères Coen, il est en réalité ici pour alerter sur la tragédie syrienne et le sort des migrants. Une visite diplomatique comme le prouve son entretien avec la Chancelière allemande, Angela Merkel, ce vendredi matin. George Clooney revient pour Le Figaro sur son rôle d'acteur engagé. Avez-vous évoqué la guerre en Syrie ? Bien sûr, car cela reste le cœur du problème. Ces gens essayent simplement de rester en vie. Ils ne viennent pas à Munich pour la gastronomie, ils viennent parce qu'ils sont en train de mourir. Ils laissent tout derrière eux parce que leur pays implose. Je suis Irlandais, nous n'étions pas forcément les bienve- Ph : DR nus et nous nous sommes installés, cela fait partie d'un processus. Ma conversation avec la Chancelière portait donc l'aide que nous pouvions fournir car le sujet est devenu de plus en plus sensible depuis Cologne. «On ne va pas chasser dix-huit millions de musulmans de notre pays! Ni renvoyer les Latinos de l'autre côté de la mer!» Je peux tout à fait le comprendre. Les événements de San Bernardino, qui n'a pas de lien avec la question des réfugiés, a provoqué des commentaires xénophobes sur l'éradication des musulmans aux États-Unis. Surtout en période de campagne, comme c'est le cas actuellement avec les primaires, les extrêmes font entendre leurs voix de façon assourdissantes. Mais on ne va pas chasser dixhuit millions de musulmans de notre pays! Ni renvoyer les Latinos de l'autre côté de la mer ! Angela Merkel a-t-elle exprimé des doutes sur sa politique d'ouverture vis-à-vis des migrants ? Je l'ai trouvé, très claire dans sa position. Elle maintient les portes ouvertes. Elle m'a dit qu'elle espérait que les États-Unis prendront part au leadership. Cela me semble aussi important. À cause des erreurs que nous avons commises en Irak et en Afghanistan, nous avons tardé à réagir sur la Syrie et Poutine en profite. Seriez-vous prêt à accueillir des réfugiés chez vous ? Alma (son épouse, ndlr) et moi en avons déjà discuté. Il se trouve qu'aucun réfugié ne peut poser un pied aux ÉtatsUnis, mais nous serions prêts à le faire. Je passe deux ou trois jours par semaine à essayer de soulever des fonds pour les réfugiés syriens, cela compte plus que tout dans ma vie à l'heure actuelle. Je comprends votre suggestion mais j'ai l'impression de consacrer beaucoup d'énergie et de temps à cette cause. Simplement parce que j'ai de la chance. Je ne suis pas un politicien mais l'une des choses que je sais faire c'est attirer l'attention. RENAUD Son prochain album sortira le 8 avril près avoir dévoilé” en janvier” son single “Toujours debout”, le chanteur français a enfin annoncé la date de sortie de son dix-septième album studio, successeur de Molly Malone paru en 2009. Son retour est très attendu. Le «phénix renaît de ses cendres», déclare-t-il luimême. Après des années de silence discographique, Renaud reviendra sur le devant de la scène le 8 avril, A LIVRE Harry Potter et l'enfant maudit déjà en tête des ventes e huitième tome des aventures du plus célèbre sorcier de la pop culture ne sortira que le 31 juillet. Pourtant, le livre est déjà plébiscité en Grande-Bretagne où il s'est immédiatement placé à la première place sur Amazon. Le texte de la pièce Harry Potter et l'enfant maudit, qui sortira le 31 juillet, au lendemain de la première mondiale à Londres, était déjà en tête des ventes de livres sur le site britannique d'Amazon le 11 février. Un jour après l'annonce de sa publication, le livre était également en tête des ventes sur le site de la chaîne de librairies britannique Waterstones. Ces deux sites l'offrent déjà en prévente. Ce texte sera dans un premier temps publié dans une édition «spéciale répétition», correspondant à la version utilisée pour monter la pièce, avant une version définitive «collector» incorporant d'éventuels changements apportés au fil des représentations. La romancière J.K. Rowling, la richissime auteur de la saga, a précisé sur son compte Twitter qu'il ne s'agissait «pas d'un roman» mais bien d'un texte de théâtre. L O Vous avez rencontré Angela Merkel. Quelle a été la teneur de vos échanges ? J'ai rencontré Angela Merkel avec David Milliband, le président de IRC (International Rescue Committee) avec lequel je travaille depuis plusieurs années. Ma femme et moi voulions avoir une entrevue avec la Chancelière parce que l'Allemagne joue un rôle déterminant dans la crise des réfugiés, avec un grand sens des responsabilités. Les autres pays sont à la traîne, y compris le mien, les États-Unis. Nous n'accueillons que 10 000 réfugiés par an, c'est une honte. Notre aide est insuffisante. date de parution de son prochain album, comme le chanteur l'a annoncé vendredi 12 février sur son compte Facebook. «Salut les Aminches, Je sors du studio ICP à Bruxelles, j'ai finalisé les derniers mixes. Mon album part à la gravure demain. Et il sort le 8 Avril. Soyez encore un peu patients!», écrit le chanteur dans un message posté pour ses fans, accompagné de la photographie qui illustrera la pochette de son disque. Intitulé Toujours debout - du nom du premier single dévoilé en janvier - cet album viendra mettre fin à sept ans de pause. Renaud n'avait en effet plus rien sorti depuis Molly Malone en 2009, un disque de reprises de morceaux traditionnels irlandais. Il s'agira même du premier album avec des productions originales de sa part depuis Rouge sang, paru en 2006. Toujours debout contiendra 13 nouvelles chansons, ainsi qu'un bonus en version slam. En janvier, Renaud, 63 ans, chantait: «Toujours vivant, rassurezvous / Toujours la banane, toujours debout». Malgré la fatigue apparente lors de ses dernières apparitions publiques, le chanteur assure qu'il a la forme et clame encore à qui veut l'entendre: «Il est pas né ou mal barré. L'idiot qui voudrait m'remplacer». 175.000 PLACES ONT ÉTÉ VENDUES EN SEULEMENT 24 HEURES Première pièce tirée des aventures du magicien, Harry Potter et l'enfant maudit se déroule 19 ans après les événements relatés dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, le septième et dernier tome de la saga, paru en 2007. Très attendue, la pièce promet de remporter un immense succès: quelque 175.000 places avaient été vendues en octobre seulement 24 heures après l'ouverture des réservations. Dans cette pièce coécrite par Jack Thorne, J.K. Rowling et John Tiffany, Harry Potter travaille désormais au ministère de la Magie. Marié, il est père de trois enfants, dont le dernier, Albus, «lutte contre le poids d'un héritage familial, dont il n'a jamais voulu». Par ailleurs, un film tiré de l'univers du sorcier et intitulé Les Animaux fantastiques sortira le 18 novembre. Le réalisateur David Yates, déjà à l'origine de nombreux films Harry Potter, mettra en scène Eddie Redmayne dans le rôle de Norbert Dragonneau. BORN TO RUN Bruce Springste en raconte ses secrets de jeunesse ruce Springsteen se raconte dans son nouveau livre Born to Run, dont la sortie est prévue pour septembre 2016. Le «boss» a prévu de publier son autobiographie le 27 septembre. Revenant sur ses premières années et son parcours de jeune chanteur dans la petite ville du New Jersey, où il est né, son ouvrage promet de révéler bien des secrets... Fan immodéré de Elvis Presley, vénérant le grand Bob Dylan... Le chanteur américain Bruce Springsteen se dévoile comme jamais. Dans une autobiographie qui sera publiée fin septembre par la maison d'édition Simon & Schuster aux États-Unis et dans 14 pays, le «boss» a choisi de «montrer son B 19 esprit au lecteur». Bruce Springsteen, 66 ans, a mis sept ans pour écrire ce livre, qui sera intitulé Born to Run, titre de l'un de ses albums les plus connus, sorti en 1975, selon le communiqué publié jeudi par Simon & Schuster. «Écrire sur soi-même, c'est un drôle de truc, explique le chanteur dans un passage du livre. Mais pour un projet comme celuilà, l'auteur a fait une promesse, celle de montrer son esprit au lecteur. Dans ces pages, j'ai essayé de le faire.» Dans cette autobiographie, Bruce Springsteen décrit sa jeunesse, passée dans une petite ville du New Jersey, teintée de «poésie, de danger et de noirceur qui ont alimenté son imagination», selon le communiqué. 10 MILLIONS DE DOLLARS Il est également question de ses premières années de musicien et de l'émergence de son groupe avec ses amis d'enfance, le E Street Band. «Avec une franchise désarmante, il raconte aussi, pour la première fois, l'histoire de ses problèmes personnels qui ont inspiré le meilleur de son œuvre», poursuit Simon & Schuster. Simon & Schuster va publier l'ouvrage dans cinq pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Inde. Les droits ont été acquis dans neuf autres pays par des éditeurs, notamment Albin Michel en France. Selon le quotidien The New York Post, l'artiste aurait reçu de l'éditeur une avance de plus de dix millions de dollars. JEUX Lundi 15 février 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°906 21 Mots fléchés n°906 HORIZONTALEMENT 1 - Trahison - 2 - Stationnaire - Quarts chauds - 3 Désert - Sortes de blaireaux - 4 - Sans chef - Fleuve français - 5 - Agent de liaison - Utile en laboratoire - Étoffe - 6 - Regroupa toutes les paires - Bloc de glace - 7 - Envoyer ad patres - Largeur de calicot État-major - 8 - Argon - Avancer - 9 - Marque la répétition - Fin de participe - Condiment - 10 Question d’un test - Crible - 11 - Meule - Blessé - 12 - Pièges à poissons - Carottés. VERTICALEMENT 1 - Agitation - 2 - Fait sauter - Petite machine-outil - 3 - Fureur - Dans la mêlée - Piège - 4 - En file Consonne double - Se mirait dans le Nil - Maison de campagne - 5 - Ouvertes à la circulation Mesure chinoise - Sélénium - 6 - Éclisses - 7 - Lieu de décisions - Crie sous les bois - Aluminium - 8 Élément de file indienne - Dans le nuage - Importunée - 9 - Rappel - Originaire - 10 - Expérience Combats. Mots masqués n°906 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui n’agit que pour un salaire (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ASPIC - ASSIS - AVANCE - BERET - BORNE BOURG - CHANT CLAIR - CLAN - DAIS DEVANT - DIURNE ECART - EGALE - EVENT - FARD - FOIE - FORME GALANT - GALET GILET - HAUSSE HORDE - HOUPPE HIATUS - IMPUR INERTE - INTRUS JARRE - JOULE - JUSTE - LAID - LIEN - LOIN MEUTE - MOITE MOROSE - NERVI NOIRE - NORME - OINT - ORIENT - ORVET PAREIL - PERTE PRESSE - RAIDE REGIR - RELENT SERPE - SOIN - SORTIE TARTE - TOISE - TONTE - USAGER - USANTE USURE - VERBAL VIVRE - VOUTE. MOTS CROISÉS N° 904 1. Réprimander - 2. Émeut - Eure - 3. Pisé - Usées -4. Rée - Rn - Sit - 5. Étêtées - Né - 6. St - Râ - Est - 7. Aéro - Taies - 8. Irones - Set 9. Têtes - Se - 10. Lie - Us - 11. Es - Étrière -12. Sons - Osées. VERTICALEMENT : 1. Représailles - 2. Émietter - Iso - 3. Pesée - Rote - 4. Rue - Trône - Es - 5. Mt - Réa - État - 6. Une Tsé - Ro - 7. Nés - Sea - Suis - 8. Dues - Sis - See - 9. Éreintées Ré - 10. Reste - Stères. MOTS FLÉCHES N° 904 HORIZONTALEMENT : Forclusion - Déambuler - Do - Ir - Nô - Maillet - Vocale - Rée Net - Star - At - Râ - Airs - Gère - Tee - GER - mure - Lie - Suées - Russe - Esse. VERTICALEMENT : Rodomont - Élu - Ré - Ace - Gris - Acariâtre - Es - LM - LL - Are Nubiles - Eus - Sure - Ta - Rue Vil - Traitées - OEN - Erre - Es Enroué - Sensé. MOTS MASQUÉS N°904 PANTOUFLARD 22 Lundi 15 février 2016 20H40 Le secret d'Elise - 3 Sélection du jour 21H00 Baron Noir - Solférino Réalisé par : Alexandre Laurent Acteurs : Bénabar (Jean-Pierre Letilleul (en 1969)) Bruno Salomone (Philippe Marsy) Valérie Kaprisky (Catherine Enthoven (en 2015)) Julie de Bona (Julie) Hélène de Fougerolles (Françoise Marsy) Bruno Bénabar (Jean-Pierre Letilleul) Julia Piaton (Ariane Letilleul) En 1969, Lasserre, le chasseur qu'Ariane soupçonne, est arrêté par la police. Il clame son innocence et leur fait une révélation. En 2015, Yanis et Catherine, son amour de jeunesse, se rapprochent. En 1985, les analyses médicales de la petite Valentine ne révèlent aucune anomalie. Dans le même temps, Rémi est fou de jalousie quand Yanis lui apprend qu'il va passer la soirée chez Catherine. 20H50 Top chef Episode 4 Présenté par : Stéphane Rotenberg Hélène Darroze Philippe Etchebest Michel Sarran Philippe Etchebest a réservé une épreuve redoutable - et qu'il connaît bien - à six candidats : cuisiner dans les conditions du concours du Meilleur ouvrier de France. Pour cela, il est rejoint par deux confrères portant également le col tricolore, Johan Leclerre et François Adamski, avec qui il distribue des cartons à chaque erreur commise : deux suffisent à envoyer le fautif en dernière chance. Puis, cinq autres participants doivent préparer un plat pour leur mentor, qui leur a transmis la passion du métier. Les moins convaincants rejoignent leurs camarades pour le dernier défi. Jean-François Piège leur demande de créer une recette originale et surprenante sur le thème du cordon-bleu. L'assiette la moins réussie voit son auteur éliminé du concours. 20H50 Z Réalisé par : Costa-Gavras Acteurs : Yves Montand (Z) Irene Papas (Hélène) Jean-Louis Trintignant (le juge d'instruction) Jacques Perrin (le reporter) François Périer (le procureur) Dans un pays au régime conservateur, un élu d'opposition doit tenir une conférence sur la dénucléarisation. En dépit des pressions et autres menaces, le meeting se tient finalement dans l'agitation. Mais à la sortie, le député est violemment frappé à la tête par un individu qui prend la fuite. Les autorités soutiennent la thèse de l'accident. Un juge est par la suite chargé de l'enquête par le procureur. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 20H50 Course à la mort Réalisé par : Paul WS Anderson Acteurs : Jason Statham (Jensen Ames) Joan Allen (Hennessey) Ian McShane (Coach) Tyrese Gibson (Joe Mason) Natalie Martinez (Elizabeth Case) En 2012, dans un monde ravagé par le chômage, la téléréalité est devenue le divertissement favori des masses assoiffées de violence. «La Course à la mort», une émission dans laquelle des prisonniers se livrent une lutte impitoyable, remporte tous les suffrages. Ancien pilote automobile condamné à tort pour le meurtre de sa femme, Jensen Ames se voit proposer d'y participer. S'il gagne, il sera libéré. Acteurs : Ilmur Kristjánsdóttir (Hinrika) Björn Hlynur Haraldsson (Trausti) Pálmi Gestsson (Hrafn) Olafur Darri Olafsson (Andri) Nina Dögg (Agnes) L'avalanche provoquée par Gudmundur plonge la ville dans l'obscurité. Le vieil homme est blessé, Andri part chercher de l'aide. Plus tard, Sigurdur, le fils de Gudmundur, a une violente altercation avec Hrafn, le maire. Pendant ce temps, Hinrika rend visite à Rognvaldur, un solitaire en fauteuil roulant qui passe son temps à observer les habitants avec son télescope. Il affirme avoir assisté à une querelle entre Hrafn et Geirmundur, quelques jours plus tôt. 20H50 Twilight, chapitre 2 : tentation Réalisé par : Miguel Courtois Paternina Juan Carlos Ier, roi d'Espagne de 1975 à 2014, a longtemps été pris pour un héritier insignifiant. Pourtant, son règne marqua la renaissance et le retour de la démocratie après 40 ans de dictature franquiste. Beaucoup l'avaient pris pour un pantin, dont le général Franco lui-même. Mais après la mort du Caudillo, en 1975, le jeune monarque va parvenir - contre tout attente - à réconcilier un peuple déchiré par la guerre civile. Il y a un an, Juan Carlos Ier a accepté de raconter son parcours pour la première fois, juste avant d'abdiquer en faveur de son fils, le prince Felipe. Une route jalonnée de renoncements, de trahisons, de déchirures, de drames mais aussi d'actes courageux. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Réalisé par : Ziad Doueiri Acteurs : Kad Merad (Philippe Rickwaert) Niels Arestrup (Francis Laugier) Anna Mouglalis (Amélie Dorendeu) Astrid Whettnall (Véronique Bosso) Hugo Becker (Cyril Balsan) Philippe Rickwaert demande à Daniel Calenbergue de se porter candidat pour le poste de premier secrétaire du parti socialiste. Tous deux mettent au point un plan pour piéger Laugier au moment des primaires. De son côté, Amélie Dorendeu annonce sa candidature à la radio. Pendant ce temps, les policiers de la brigade financière continuent leur enquête après avoir perquisitionné dans les bureaux de Rickwaert. 21H25 Trapped - 3 20h50 Moi, Juan Carlos, roi d'Espagne 4 TÉLÉVISION Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Chris Weitz Acteurs : Kristen Stewart (Bella Swan) Robert Pattinson (Edward Cullen) Taylor Lautner (Jacob Black) Ashley Greene (Alice Cullen) Peter Facinelli (Carlisle Cullen) Bella fête ses 18 ans en compagnie de son petit ami Edward et sa famille de vampires, les Cullen. La soirée tourne mal à cause de Jasper, qui perd toute retenue à la vue d'une goutte de sang. Craignant que les siens ne nuisent à sa promise, Edward décide de quitter la ville. Ravagée par le chagrin, Bella sombre dans une profonde dépression. Elle se rapproche peu à peu de Jacob, qui cache un secret. Elle découvre bientôt que Jacob est un loup garou et que son clan mène une guerre ancestrale contre les vampires, dont la famille Cullen.Dans le même temps, des morts étranges se produisent dans la région. Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC «Les normes parasismiques ne sont pas respectées» Mohamed Belazougui, directeur du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique - Tu aurais pu lancer ton pavé dans la mare une autre fois , mon vieux, pas en ces temps de tremblote touts azimuts ! Lundi 15 février 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Algérie Télécom sélectionnée au concours international de l'UIT Un projet d'Algérie Télécom visant à relier à internet les localités de moins de 1000 habitants, a été retenu par l'Union internationale des Télécommunications (UIT) pour participer au concours international "Wsis Project Prizes 2016". Le projet d'Algérie Télécom qui a été sélectionné consiste à raccorder 1321 localités de plus de 1000 habitants au réseau national de fibre optique avant la fin de 2017. Cette initiative de service public, entièrement financée sur fonds propres par Algérie Télécom, "vise à fournir un accès internet aux citoyens, entreprises, établissements scolaires et collectivités locales, dans toutes les régions du pays, y compris dans les zones les plus reculées de l'extrême sud du pays. Organisé chaque année par l'UIT, ce concours mondial est une compétition sur les technologies de l'information et de la communication qui se tient dans le sillage du Sommet mondial des sociétés de l'information (SMSI). Le "Swis Project Prizes 2016" se tiendra à Genève (Suisse) du 2 au 6 mai 2016 pour récompenser les 18 meilleurs projets TIC, répartis sur 18 catégories. Une enquête sur la drogue en milieu scolaire lancée au 2éme trimestre Une enquête nationale sur la prévalence de la drogue en milieu scolaire sera lancée à partir du deuxième trimestre de l'année en cours avec un échantillon de 400 établissements scolaires de l'enseignement moyen et secondaire à l'échelle nationale. Initiée par l'office en collaboration avec le ministère de l'Education nationale, l'enquête sera réalisée par le Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (Ceneap) sur une durée de 7 mois. Une pré-enquête sera lancée durant le premier trimestre 2016 au niveau de certains établissements scolaires à la wilaya d'Alger pour valider le questionnaire qui sera utilisé à cet effet. Pour concrétiser cette opération, une enveloppe financière de plus de 11 millions de dinars a été dégagée. Une enquête similaire sera lancée l'année prochaine en milieu universitaire. France : un mort dans une avalanche en Savoie «Tous les arbitres sont contre la JSK, je saisirai Raouraoua» Moh Cherif Hannachi, président de la JSK (In Le Buteur) - Notre avis est que tu dois saisir plutôt un…psy ! Un skieur qui évoluait en hors-piste entre les stations de Courchevel et de Méribel, en Savoie, est mort emporté par une avalanche samedi, ont indiqué des sources sécuritaires citées par les médias français. Selon Le Parisien, la coulée qui a coûté la vie au skieur s'est déclenchée samedi peu avant 13h30 à proximité du col de la Loze, qui culmine à 2.270 m d'altitude sur un secteur hors-piste de la station de La Tania. Vendredi, le Centre de prévision avalanches de Grenoble avait mis en garde contre un "risque fort", de 4 sur une échelle de 5, de déclenchements accidentels d'avalanche ce week-end sur l'ensemble des massifs des Alpes. Eau : les deux tiers de la population mondiale souffrent de pénuries «Le Mouloudia et ses chnaoua ne se refusent pas» Jean Michel Cavalli ( In Compétition) - Mazette ! Tu as oublié le plus important : « ses milliards ne se refusent pas » ! Quatre milliards de personnes dans le monde, dont près de deux milliards en Chine et en Inde, connaissent des pénuries sévères d'eau au moins pendant un mois de l'année, selon un rapport publié dans une revue américaine spécialisée. Environ 500 millions de personnes connaissent une rareté de l'eau tout au long de l'année, ont également déterminé ces experts, dont les estimations sont nettement plus sombres que celles avancées jusqu'alors, qui chiffraient les populations affectées entre 1,7 milliard et 3,1 milliards. Les résultats de cette recherche pourraient être utiles pour les gouvernements et les entreprises pour développer des stratégies plus efficaces de gestion de l'eau, de manière à mieux satisfaire les besoins urgents en eau des populations. L'accroissement démographique, l'amélioration du niveau de vie, les changements dans la consommation et le développement de l'irrigation dans l'agriculture sont les principaux facteurs qui augmentent fortement la demande mondiale d'eau, expliquent les auteurs de ce rapport, Mesfin Mekonnen et Arjen Hoekstra, de l'université de Twente, aux Pays-Bas. Les besoins individuels en eau pour la consommation humaine dans les habitations représentent de 1 à 4% du total, a estimé l'étude. La définition d'une pénurie sévère adoptée par ces chercheurs est une situation où la demande en eau dans une région est deux fois plus grande que les disponibilités. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Lundi 15 février 2016 10°C / 6°C Lundi 6 djoumad el oual 1437 Dohr : 13h02 Assar : 16h03 Maghreb : 18h31 Îcha : 19h50 Dans la journée : averses Vent : 34 km/h Humidité : 80 % Dans la nuit : averses Vent : 11 km/h Humidité : 84 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Mardi 7 djoumad el oual Sobh : 06h09 Chourouk : 07h36 LA SOLUTION POLITIQUE S’ÉGARE SUR LE CHEMIN DE BRUXELLES La course contre la montre se poursuit, en Libye, rythmée par des tractations pour la formation du gouvernement national, selon l’accord politique signé le 17 décembre dernier, par les acteurs libyens, qui n’arrivent pas à s’entendre sur celui qui doit être à la tête du ministère de la Défense. S ituation qui préoccupe des acteurs internationaux, notamment des membres de l’Alliance atlantique (Otan), principalement les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie et la France, qui envisagent une réintervention militaire en Libye, après celle de 2011, et celle en vue après la formation du gouvernement libyen en question s’il en exprime la demande, à la coalition internationale contre Daech, que dirige Washington. Fin janvier, le patron de l’Otan déclarait que ses soldats n’interviendraient pas en Libye, avant la signature de l’accord politique et la formation du gouvernement d’union nationale appelé à formuler sa demande aux acteurs internationaux, membres de la coalition des pays que dirige Washington, dans sa lutte contre les terroristes de daech en Syrie et en Irak. Le secrétaire général de l’Alliance militaire atlantique, Jens Stoltenberg a indiqué, à ce propos, «Si un accord est trouvé, l’Otan se tient prête à apporter un soutien, mais, le gouvernement doit le demander, Phs : DR L’intervention de l’Otan en Libye se précise et les conditions sur le terrain doivent changer.» a-t-il indiqué, fin janvier dernier. Auparavant, 20 janvier dernier, les ministres de la défense des sept pays influents de l’Otan, les plus engagés aussi au sein de la Coalition que dirige les Etats unis contre Daech se sont réunis à Paris à la demande de Washington, avec pour ordre du jour, la lutte contre les terroristes de Daech, là où ils sont, y compris en Libye. Animant une conférence de presse conjointe, au terme de leurs conclave, si le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian déclarait, que c’est le « moment d’accroître nos efforts collectifs» a-t-il plaidé, c’est son homologue américain, Ashton Carter, qui met en avant les objectifs à atteindre par « les efforts collectifs à accroître» dont a fait part Le Drian. Pour le ministre de la Défense américain, il s’agit en premier de «détruire le cancer de l’EI en supprimant ses centres de pouvoir» citant Rakka en Syrie et Mossoul en Irak, en second, selon lui «lutter contre les métastases de cette tumeur dans le monde» précise-t-il, donc, notamment en Libye et enfin «protéger les populations chez nous» a-t-il déclaré. Au conclave de Paris, lui succède, quelques jours après, une autre réunion des responsables des pays précités, mais cette fois-ci au niveau des ministres des affaires étrangères, s’est tenue en Italie, l’expuissance coloniale en Libye, et consacrant ses travaux sur le dossier libyen, à savoir pour mieux peaufiner les contours de l’intervention étrangère imminente en Libye. Dernière déclaration en date, celle du nouveau ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, indiquant, à partir de Munich, Allemagne, qu’«il n'y a plus de temps à perdre pour que ce gouvernement d'union nationale puisse prendre ses fonctions et s'installer à Tripoli en toute sécurité». Propos du successeur, depuis jeudi dernier, de Laurent Fabius à la tête de la diplomatie française, au terme de la réunion sur l’avenir de la Libye, à Munich, des chefs de la diplomatie américaine, française, allemande, italienne, égyptienne, de l'Union européenne (UE) OOREDOO F Bénéficiez de la nouvelle Clé Internet avec 1 Go d’Internet offert et 100% de bonus les six premiers mois ort de son meilleur réseau 3G++, Ooredoo fait profiter ses clients de l’Internet en mobilité et lance une promotion sur sa nouvelle Clé Internet à un prix compétitif. Pour 1950 DA seulement, le client bénéficie de la nouvelle Clé Internet 3G avec 1 Go d’Internet offert valable 30 jours, avec en prime 100% de bonus sur le volume Internet sur tout achat d’un forfait Internet mensuel de 1000 DA ou plus, et ce durant les six (6) premiers mois suivant la date d’acquisition. 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De son côté, dans ce même ordre d’idée, dicté par la décision des membres de l’Otan de ré-intervenir en Libye, cinq ans après 2011, son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier a déclaré, à cette même occasion que «ce qui se passe à quelques centaines de kilomètres de l'Italie (Libye : Ndlr) ne peut nous être égal en Allemagne et en Europe (...)». Avant d’ajouter, poursuit-il «ça ne nous est certainement pas égal quand, à côté de l'Europe, les milices terroristes de l'EI (daech :ndlr) prennent pied» a indiqué dans un communiqué, Frank-Walter Steinmeier. Il est à noter que des informations font état que devant l’incapacité des libyens à s’entendre sur celui qui devra occuper le poste du ministère de la Défense, il est envisagé de laisser le poste vacant, durant deux à trois mois, période durant laquelle c’est le Conseil présidentiel qui assurera la gestion et le traitement des questions liées à ce secteur. L’OTAN FAIT FI DES VOIX CONTRE TOUTE INTERVENTION EN LIBYE De l’autre côté des voix de responsables de pays de la région et au niveau international, des acteurs et personnalités libyennes et des scènes régionale et internationale ne cessent d’avertir sur l’aggravation du chaos libyen si le plan de l’intervention militaire étrangère en Libye sera mis en exécution. Le simple citoyen libyen qui depuis cinq ans s’est vu plongé dans une vie où les bruits des armes se font le plus entendre dans l’ensemble des régions du pays et dans un chaos facilitant considérablement l’accroissement de l’activité terroriste dans ce pays, dont celui de Daech, saisit plus que quiconque que c’est à travers le dialogue politique et la réconciliation entre les Libyens, que le pays sera en mesure de relever les défis qui se posent, notamment sa pérennité. Par ailleurs, les pays voisins à la Libye ne lésinent pas pour réaffirmer que la voie politique est à même d’assurer le retour à la vie politico-constitutionnelle dans ce pays, seule voie, ne manquent pas de souligner à même d’aider ce pays à répondre aux problèmes épineux, dont la menace et l’activité terroriste en Libye. Si le ministre des Affaires étrangères égyptien, a déclaré, vendredi dernier, à partir de Washington, que « toute opération militaire probable en Libye, doit être sous la direction des libyens » au terme de sa rencontre avec son homologue américain John Kerry, son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui en visite, à Alger, samedi dernier, a indiqué, que sa rencontre avec son homologue algérien Ramtane Lamamra a permis de mettre en relief l’«importance de la formation d'un gouvernement d'unité nationale à Tripoli qui aura» at-il ajouté «notamment à traiter des questions importantes en particulier le terrorisme» selon Khemaies Jhinaoui. Mettant en avant une « totale convergence des positions et analyses tunisiennes et algériennes», le ministre tunisien a assuré que Tunis et Alger, sont d'accord sur la « nécessité de privilégier la solution politique tout en amenant les frères libyens à trouver une solution.». Hier, c’était au tour du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel qui a fait savoir hier à Alger, que «les pays voisins de la Libye devraient se réunir prochainement à Tunis pour coordonner leurs efforts sur le dossier libyen» a soutenu Messahel, au terme d'un entretien hier, avec le ministre tunisien Khemaies Jhinaoui. Rappelant à cette occasion, que «les pays voisins de la Libye restent attachés à l’unité et la stabilité de ce pays frère et un consensus international sur les solutions politiques proposée» a déclaré, Messahel. Karima Bennour LIGUE DES CHAMPIONS TOUR PRÉLIMINAIRE Le MO Béjaia débute par une défaite P our sa première participation à la plus prestigieuse des compétitions africaines, le MO Béjaia aurait souhaité une autre issue à cette rencontre. Sur une pelouse du Len Clay Stadium des plus impraticable, les protégés de Abdelkader Amrani ont réussi à tenir le choc durant les 45 premières minutes (0-0). En seconde période, l’arrière garde du MOB a fini par céder à la 61e minute suite à l’ouverture du score pour les locaux signée Joshua. La situation des gars de la Soummam s’est compliquée d’avantage après l’expulsion de leur défenseur central, Adel Lekhadri à la 72e minute. Réduits à dix, les Mobistes ont réussi à tenir bon durant le reste de la rencontre, en évitant d’encaisser un second but qui aurait compliqué d’avantage la situation. Suite à cette courte défaite, les chances du MOB de passer ce premier cap sont intactes. Les Crabes auront l’occasion de corriger le tir le dimanche 28 février prochain à l’occasion de la manche retour prévue à 18h00 au stade de l'Unité maghrébine (Béjaia).
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