La Cité - Lacite DZ

Le billet de Said Mekbel
Scoop sur Chadli
Rassemblement aujourd’hui
à Alger des intendants
Education. Le mouvement des intendants, qui avait début le jour
même de la rentrée scolaire, le 7 septembre dernier, se durcit
après les récentes sorties de la ministre de l’éducation.
Il n'y a pas de raison. Je ne suis ni
plus bête ni plus sot qu'un Ben
Bella, qu'un Kasdi Merbah, ou
qu'une autre légume de l'ancien
régime. Moi aussi je suis capable
de filer des scoops aux journaux et,
en particulier, de donner des
tuyaux croustillants sur l'ancien
Président. Mais moi, mon scoop, il
est facilement vérifiable, il n'y a
pas besoin de le faire estampiller
«bon et conforme» par la Justice.
Voilà mon scoop, livré sans ménagement, sans emballage, livré
brut de fonderie : Chadli Bendjedid
n'a jamais été Président de la
RADP. Jamais. Le Président, c'était
Bendjedid Chadli. Parfaitement.
J'en suis sûr. Enfin, pas tout à fait.
Réflexion faite, c'était même peutêtre le contraire. Mais une chose
est certaine : l'un de ces deux
hommes était le bon Président,
l'autre le mauvais. Physiquement,
on pouvait les différencier quand
l'un des Chadli sortait sans moustache et l'autre s'affichait avec.
Politiquement, le premier se disait
démocrate pendant que l'autre
flirtait avec le FIS. Alors, l'un portait le look Gorbatchev, l'autre
plutôt le triste destin de Ceauscescu. Lequel des deux Chadli est
Nouria Benghebrit qui les
invitait à dialoguer après
arrêt de leur mouvement,
Mustapha Nouaouria, président de
la commission agissant sous la
chapelle de l’UNPEF (union nationale des personnels de l’éducation et de la formation) répond par
un « non » catégorique, rejetant
catégoriquement cette offre de « dialogue» avec le préalable, celui de
surseoir d’abord à leur débrayage.
Et la réunion de cette entité n’a fait
qu’entériner cette option ; celle du
maintien des rassemblements régionaux devant les directions de
l’éducation mais également d’organiser, aujourd’hui jeudi, un sit-in
devant le ministère de l’éducation,
à el Mouradia. Plus que cela,
Nouaouria fait état de l’intention
des intendants d’exiger du ministère des Finances leurs agréments
A
en tant que comptables publics, expliquant qu’il n’était plus tolérable
de continuer à assumer les tâches
de comptabilité publique sans contrepartie financière. Le porte-parole
des intendants affirme que sur les
14 000 intendants que compte le
secteur, 11 000 ont répondu favorablement à l’appel à la grève,
faisant part de beaucoup de pressions que subiraient nombre d’entre de ses collègues. Et de citer des
suspensions administratives décidées à l’encontre des grévistes
dans la wilaya de Mascara. Pour
rappel, le ministère de l’Education
a ordonné aux directeurs des établissements d’exécuter des tâches de
comptabilité qui ne font nullement
partie de leurs prérogatives. Ce qui
constitue, aux yeux de ladite commission des intendants, une violation de la loi 90-21 relative à la
Le coût du droit de timbre
du passeport biométrique
fixé à 6000 DA
Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont
adopté hier mercredi à la majorité
la révision à la hausse du coût du
droit de timbre du passeport biométrique arrêté désormais à 6.000
DA contre 2.000 DA dans le projet de loi de finances 2015.
La commission des finances et du
budget de l'APN a révisé à la
baisse le coût du droit de timbre
du passeport biométrique initialement fixéà 10 000"en raison des
préoccupations exprimées à ce
sujet".
Cet amendement "est une réponse
partielle aux différentes propositions exprimées, en vue d'alléger
la charge fiscale que subissent les
citoyens", a estimé la commission.
L'article 25 du projet de loi de finances portant amendement de
l'article 136 du code du timbre relatif au droit de timbre du passeport est rédigé comme suit: le
passeport ordinaire délivré en Algérie est soumis
pour chaque période légale de validité à un droit de timbre de
6.000 DA, destiné à couvrir tous
les frais.
Les membres de l'APN ont adopté
cet amendement lors d'une séance
plénière consacrée au vote du
projet de loi des finances 2015,
présidée par Mohamed Larbi
Ould Khelifa, président de l'Assemblée, en présence du ministre
des finances, Mohamed Djellab et
plusieurs membres du gouvernement.
comptabilité publique dont ils se
démarquent. Les intendants exigent
la mise en place de deux indemnités régies par le décret n°08-315,
à savoir l’indemnité d’expérience
des performances pédagogiques
(IEPP) et l’indemnité de documentation pédagogique (IDP), dont ils
sont privés actuellement. Cette
grève qui dure des intendants n’a
pas été sans conséquences sur la
scolarité des élèves ;entre autres
cantines à l’arrêt, prime de scolarité
non encore attribuée aux élèves nécessiteux et vente de livres scolaires perturbée.
Si les élèves sont dans les classes, il
n’en demeure pas moins que des
milliers d’entre eux sont tout simplement privés de cantine alors que
leurs parents sont très nombreux à
attendre la prime de 3000 dinars.
Katia K.
Novembre
en attendant
Novembre
Lire en pages 2, 3, 4 et 5
Le maire d’Imsouahl
en porte à faux avec lois
de la République
accusé d'avoir grignoté dans le
beau gâteau de l'État ? Lequel était
Chadli Bendjedid ? Lequel était
Bendjedid Chadli ? Lequel était le
bon Président ? Lequel a été démissionné ? Que de questions mon
Dieu que de questions auxquelles
il faudra vite trouver la bonne réponse, d'une autre manière qu'à
pile ou face. Il le faudrait assez
vite, au moins que l'on sache si
l'Octobre que nous avons en 1988
était le bon ou le faux Octobre.
Mesmar J’ha
17-18 avril 1992
Béjaïa : tentative d’immolation
d’une famille entière à Aokas !
Désespérée, une famille entière a
essayé, mercredi après-midi, de se
suicider en s’immolant devant le
siège de la daïra d’Aokas.
Une tentative qui n’est pas un cas
isolé mais qui vient s’ajouter à une
série de plus en plus longue
d’actes similaires à Aokas.
Le phénomène des immolations
tend à s’étendre en Algérie. Dans
plusieurs régions du pays, ce geste
tragique est de plus en plus utilisé,
en dernier recours, comme moyen
de protestation. La région d’Aokas
est quant à elle particulièrement
touchée. On ignore jusqu’à présent
Tout un dossier conçu et réalisé par des
journalistes de La Cité sur l’avènement et le
déroulement de l’évènement-phare de
l’histoire de l’Algérie en guerre contre un
colonialisme de peuplement inconnu au
Maghreb et ailleurs dans le monde
les raisons qui ont poussé cette
famille à essayer de commettre
l’irréparable ! On reviendra avec
plus de détails dans nos prochaines
éditions. La petite est coquète ville
d’Aokas totalise a elle seule cinq
cas d’immolation par le feu.
Toutes les cinq victimes ont succombé à leur blessure.
C’est triste et les habitants de cette
commune balnéaire de la wilaya
de Bejaia n’arrivent pas à comprendre les raisons qui ont cinq jeunes à commettre l’irréparable et
de cette manière fatidique.
Hafit Zaouche
Quotidien national d’information
Des déçus du dispositif Ansej dénoncent
des promesses électoralistes
« Sellal na pas
tenu parole ! »
Des centaines de jeunes sont
convoquées par les banques et des
mesures de saisies ont été prises par
la justice. Qui les contraint à payer
les dettes malgré l’engagement du
directeur de campagne de
Bouteflika, Abdelmalek Sellal, de
les en exonérer si…
Lire en page 6
Zambie : mort du président Michael Sata
Le président zambien Michael
Sata, surnommé le "roi Cobra"
pour son style caustique et sa
langue acérée, est décédé mardi à
Londres où il était soigné, a
annoncé mercredi le
gouvernement zambien. La
présidence par intérim a été
confiée au ministre de la Défense
Edgar Lungu, qui avait récemment
assuré cette fonction. Michael
Sata, connu pour ses attaques
contre les compagnies minières
étrangères, est décédé mardi soir à
l'hôpital King Edward VII de
Londres, selon les sites internet
d'informations Zambia Reports et
Zambian Watchdog. Il était âgé de
77 ans. La cause de sa mort n'a pas
été annoncée. Michael Sata, qui
était président depuis 2011, était
malade depuis quelques temps.
"Le président était soigné à
Londres", a déclaré Roland
Msiska, le secrétaire général du
gouvernement zambien, à la
télévision publique. "Le chef de
l'Etat est décédé le 28 octobre.
ponse: « L’histoire de l’Algérie
est comme l’histoire de ce cochon
à qui on a donné du miel. Au lieu
de le manger, il le traine dans son
fumier pour l’abandonner ensuite
». Yacine, mais quel gachis!!!!
Kateb Yacine c'est d'abord l'auteur de Nedjma, livre monstrueux, objet hybride, astre
inquiétant qui illumina un jour de
1956 le ciel sombre de l'Algérie
du colonialisme finissant. Il y eut
ensuite d'autres livres, le journalisme, des pièces de théâtre en
arabe dialectal... avant que
Nedjma n'entre au répertoire de la
Comédi-Française, en 2003. Mais
Kateb vécut, c'est peu dire, une
vie engagée, terriblement romanesque aussi. Benamar Mediene
la raconte ici, lui qui fut un témoin privilégié, accompagnant
l'écrivain dans de longues
marches, de Paris à Alger, aux
heures les plus dures. Durant ce
temps, il nota pieusement ces moments, noircissant des carnets entiers!!!!
Kateb Yacine fait partie de ces
écrivains déchirés par la Méditerranée et son histoire. Lui, le "Berbère", a voulu toute sa vie se
placer au cœur de l'Histoire réelle
comme fantasmée de son peuple,
qui, face aux Romains aux Arabes
puis aux Français, pour prendre
les épisodes les plus importants
des deux derniers millénaires, a
toujours su résister. Et c'est pour
cela que son œuvre sera liée à
cette histoire, mais également à sa
vie qui en est un maillon!!!!
Qu'il repose en paix !!!
Moumouh K.
En notre qualité de
citoyen en général et de
correspondant du
quotidien national «La
Cité» en particulier,
nous avions remis au
secrétaire général de la
mairie d’Imsouhal, en
date du 20
octobre2014, une
demande écrite
adressée au président
de l’APC d’Imsouhal,
afin de fournir les 5
dernières copies des
délibérations votées
par l’assemblée,
accompagnées de leurs
décisions de
financements
(budgétisations ), ainsi
que la liste des
bénéficiaires du couffin
Ramadhan et le nombre
de colis reçus par
chaque nécessiteux, et
ce dans le seul et
unique souci d’informer
le lecteur en général et
les citoyens d’Imsouhal
en particulier sur la
gestion de leur
commune. Mais
malheureusement, à
notre retour le
lendemain pour
récupérer de la mairie
les documents
demandés, nous étions
ébahis par la suite
réservée par le maire à
nos sollicitations.
Celui-ci a instruit son
secrétaire général de
nous remettre
uniquement les copies
des délibérations.
En d’autres termes,
selon le secrétaire luimême, «l’édile
communale a refusé de
mettre à notre
disposition les autres
pièces demandées». Et
ce, sans référence
expresse à un
quelconque texte de loi
ou arrêté motivant la
décision de ce rejet.
(Madjid A. B.)
Suite en page 8
Culture : Un cœur à prendre ou
à comprendre avec Tarik
Djerroud
Lire en pages 12 et 13
Les «je dis» de Lem
Yacine ou l’homme de Nedjma
qui ne meurt jamais
Hommage. Interrogé par ses
amis N Arnaud, BNariman, B
Mediene, D Timsit et Ali Zammoum sur ce qu’il pensait de
l’Algérie trente ans après son indépendance, Yacine eut cette ré-
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Camp de « vacance »…
Tout fout le camp !
La notion de respect que nous ont inculquée nos ancêtres est partie.
Noyée dans les partis et les prises à parties…
Tout fout le camp !
Nos pères et mères nous ont appris à ne pas pécher par mensonge.
Or, aujourd’hui, il faut une sacrée chance pour pêcher une vérité dans
cet océan de mensonges. D’ailleurs, même les pêcheurs pèchent pour
vendre leur marchandise…
Tout fout le camp !
Notre ascendance nous a exhortés à cultiver le « nif », synonyme de
fierté, de principe, de dignité… Or, aujourd’hui, le nif qui a perdu son
verbe se lit de droite à gauche. Il ne lui reste que les adverbes : pourtant, mais, toutefois, « nez en moins »…
Tout fout le camp !
Nos parents ont toujours insisté pour que nous soyons propres en
toutes circonstances. Or, aujourd’hui, on se lave les mains juste quand
il faut fuir ses responsabilités à propos d’affaires sales…
Tout fout le camp !
Mais alors, comment arrêter ce « tout fout le camp » ? Peut-être faut-il
assainir ce camp de fous où Ali est né ; car, ne pensant qu’à sa bille, il
trotte derrière en se répétant sans cesse in petto : « je suis ma boule,
je suis ma boule »…
Lem
N° 463 Jeudi 30 octobre 2014
Prix 15 DA
www.lacitedz.net
1er novembre 54
02 u La Cité
Sports
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Peuple algérien, militants de la cause
Déclaration. A vous qui êtes appelés à nous juger (le premier
d’une façon générale, les seconds tout particulièrement),
notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous
éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir
en vous exposant notre programme, le sens de notre action,
le bien-fondé de nos vues dont le but demeure
l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre
désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient
entretenir l’impérialisme et ses agents administratifs et autres
politicailleurs véreux.
ous considérons avant tout qu’après
des décades de lutte, le mouvement national a atteint sa phase de réalisation.
En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire étant de créer toutes les conditions d’une
action libératrice, nous estimons que, sous ses
aspects internes, le peuple est uni derrière le
mot d’ordre d’indépendance et d’action et,
sous les aspects extérieurs, le climat de détente
est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout
l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans. Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet significatifs et marquent
profondément le processus de la lutte de libération de l’Afrique du Nord. A noter dans ce
domaine que nous avons depuis fort longtemps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheureusement jamais réalisée entre
les trois pays.
Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés
résolument dans cette voie, et nous, relégués à
l’arrière, nous subissons le sort de ceux qui
sont dépassés. C’est ainsi que notre mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme et de routine, mal orienté, privé du
soutien indispensable de l’opinion populaire,
dépassé par les événements, se désagrège progressivement à la grande satisfaction du colonialisme qui croit avoir remporté la plus
grande victoire de sa lutte contre l’avantgarde algérienne.
N
L’heure est grave !
Devant cette situation qui risque de devenir
irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour
d’elle la majorités des éléments encore sains et
décidés, a jugé le moment venu de sortir le
mouvement national de l’impasse où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence,
pour le lancer aux côtés des frères marocains
et tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.
Nous tenons à cet effet à préciser que nous
sommes indépendants des deux clans qui se
disputent le pouvoir. Plaçant l’intérêt national
au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige,
conformément aux principes révolutionnaires,
notre action est dirigée uniquement contre le
colonialisme, seul ennemi et aveugle, qui s’est
toujours refusé à accorder la moindre liberté
par des moyens de lutte pacifique.
Ce sont la, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de
FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE, se
dégageant ainsi de toutes les compromissions
possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales,
de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.
Pour préciser, nous retraçons ci-après, les
grandes lignes de notre programme politique :
But : l’Indépendance nationale par :
1) La restauration de l’État algérien souverain,
démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.
2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.
Objectifs intérieurs
1) Assainissement politique par la remise du
mouvement national révolutionnaire dans sa
véritable voie et par l’anéantissement de tous
les vestiges de corruption et de réformisme,
cause de notre régression actuelle.
2) Rassemblement et organisation de toutes
les énergies saines du peuple algérien pour la
liquidation du système colonial.
Objectifs extérieurs
- Internationalisation du problème algérien.
- Réalisation de l’Unité nord-africaine dans
le cadre naturel arabo-musulman.
- Dans le cadre de la charte des Nations
Unies, affirmation de notre sympathie à
l’égard de toutes nations qui appuieraient
notre action libératrice.
Moyens de lutte Conformément aux principes révolutionnaires et comptes tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de la
lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre but.
Pour parvenir à ces fins, le Front de libération
nationale aura deux tâches essentielles à
mener de front et simultanément : une action
intérieure tant sur le plan politique que sur le
plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de faire du problème algérien
une réalité pour le monde entier avec l’appui
de tous nos alliés naturels.
C’est là une tâche écrasante qui nécessite la
mobilisation de toutes les énergies et toutes les
ressources nationales. Il est vrai, la lutte sera
longue mais l’issue est certaine.
En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et les faux-fuyants, pour prouver
notre désir de paix, limiter les pertes en vies
humains et les effusions de sang, nous avançons une plate-forme honorable de discussion
aux autorités françaises si ces dernières sont
animées de bonne foi et reconnaissent une fois
pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent
le droit de disposer d’eux-mêmes.
1) La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant
les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une
terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la longue, de la religion et des
mœurs du peuple algérien.
2) l’ouverture des négociations avec les porteparole autorisés du peuple algérien sur les
bases de la reconnaissance de la souveraineté
algérienne, une et indivisible.
3) La création d’un climat de confiance par la
libération de tous les détenus politiques, la
levée de toutes les mesures d’exception et l’arrêt de toute poursuite contre les forces combattantes.
En contrepartie 1) Les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés
ainsi que les personnes et les familles.
2) Tous les français désirant rester en Algérie
auront le choix entre leur nationalité et seront
de ce fait considérés comme étrangers vis-àvis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront
considérés comme tels en droits et en devoirs.
3) Les liens entre la France et l’Algérie seront
définis et feront l’objet d’un accord entre les
deux puissances sur la base de l’égalité et du
respect de chacun. Algérien ! nous t’invitons
à méditer notre charte ci-dessus. Ton devoir
est de t’y associer pour sauver notre pays et
lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne.
Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte,
sûrs de tes sentiments anti-impérialistes, nous
donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.
1er Novembre 1954
Le Secrétariat nationa
Ligue des champions d'Afrique-2014. Depuis la création de cette prestigieuse
compétition africaine des clubs en 1964, par 12 fois le club ayant obtenu le nul en
déplacement lors de la manche aller a fini par décrocher le titre, contre 8 pour les
clubs tenus en échec à domicile à l'aller.
Autrefois
Par Lem
Le 31 Janvier 1830, le gouvernement français,
dirige par M. Polignac, décida de lancer une expédition contre l’Algérie. Il avança un certain
nombre de raisons pour justifier cet acte : il
s’agissait de punir l’Algérie dont le dey avait
insulte le consul de France donc froisse l’honneur français en lui portant un coup de son
chasse-mouches lors d’une audience diplomatique. Mais il y avait d’autres motifs, rehausser
le prestige du régime impopulaire de Charles X
; éviter le remboursement du prêt que l’Algérie
avait consenti a la France lors du blocus Anglais
de 1794 ; rivaliser avec les puissances européennes, et en particulier avec l’Angleterre,
pour la création d’un nouvel empire.
Le corps expéditionnaire, commande par le maréchal de Bourmont, comptait 37000 hommes
dont 31000 fantassins embarqués à Toulon sur
675 bâtiments avec des provisions pour quatre
mois. Le 14 juin 1830, les opérations de débarquement commencèrent à sidi Ferruch.
Après des combats acharnés et de lourdes
pertes subies de part et d’autre, le gouvernement Algérien capitula le 5 Juillet 1830.
Le chef de l’état algérien, le dey, et le maréchal
de Bourmont, commandant en-chef de l’armée
française, signèrent la convention d’Alger. L’article 5 de cet accord garantissait le libre exercice de la religion musulmane, la liberté de
toutes les classes d’habitants, leur religion,
leurs propriétés, leur commerce, leur industrie,
et enfin le respect absolu des femmes algériennes. L’article 2 spécifiait que les coutumes
algériennes seraient respectées, et interdisait en
particulier aux soldats français d’entrer dans
une mosquée Algérienne.
Après la prise d’Alger par l’Armée française en
1830, l’administration française commença à
réfléchir aux moyens de renforcer la présence
française et de lui donner une assise. Cela ne
pouvait être réalisé qu’à travers la main mise
militairement et civilement organisée sur une
vaste échelle en vue de créer une base territoriale et administrative en encourageant l’immigration de colons pour asseoir la base
démographique visant à appuyer la force militaire et faciliter ainsi le processus de déstructuration sociale, économique et culturelle de la
société algérienne.
C’est ainsi que dès les premières années de
l’occupation, l’Administration avait entamé une
politique sauvage et étendue d’implantation de
colonies pour laquelle elle mobilisa tous les
moyens matériels, humains, militaires et civils,
parallèlement à la mise en place des infrastructures indispensables tels que les voies de communication, barrages, canalisations et la
fourniture des aides et la participation à la mise
en place des institutions financières.
Dans cette optique, les dirigeants français se
mirent à rivaliser d’ardeur pour servir la politique de colonisation sans laquelle ils ne pouvaient pas se stabiliser en Algérie.
Sous le régime militaire, La colonisation s’était
distinguée de celle qui avait prévalu sous le régime civil par certaines caractéristiques et certaines spécificités liées à la nature de l’étape et
ses conditions externes et internes.
L’implantation durant le régime militaire 18301870
Lamoricière résume la position des militaires
par rapport à la colonisation en disant :
« En vue d’atteindre cet objectif, il est nécessaire de faire appel aux colons européens et ce
parce que nous ne pouvons en aucun cas faire
totalement confiance aux indigènes. Ces derniers profiteront de la première occasion pour
se soulever contre nous. La soumission des
Arabes à notre autorité ne constitue qu’une
toujours laissé le titre de son adversaire.
Depuis l’avènement de la nouvelle formule
en 1997, un résultat nul a sanctionné la première manche de 10 des 17 finales. Et sur
ces dix éditions, quatre fois le futur champion semblait promis à un échec après
n’avoir pas réussi à s’imposer chez lui à l’aller.
Cette année l'AS V Club s’est déplacé à 7 reprises. Son bilan est de 3 défaites, 2 nuls et
2 victoires, la plus importante en demi-finale
contre le CS Sfaxien qui était présenté
Yacine Brahimi parmi
les meilleurs joueurs du monde
L'international algérien de football,
Hassan Yebda, n'a pas tari d'éloges
sur son compatriote du FC Porto,
Yacine Brahimi , le classant carrément parmi les actuels "meilleurs
joueurs du monde", dans une déclaration accordée mardi au magazine spécialisé France football.
"J'ai côtoyé plusieurs grands
joueurs durant ma carrière, notamment, l'Argentin Pablo Aimar au
Benfica Lisbonne, mais Yacine
(Brahimi, ndlr) est un cran au-dessus" a affirmé l'ancien milieu de
terrain de Grenade, de Naples et de
Portsmouth, actuellement à Al Fujaïrah (Emirats arabes).
Des louanges qui interviennent
quelques heures seulement après le
sacre de Brahimi à la cérémonie
des "Los Premios de la Liga", au
cours de laquelle il s'est vu décerner lundi dernier le titre de "meilleur
joueur
africain"
du
championnat espagnol de football.
"Brahimi est sans doute le joueur
qui se retourne le plus rapidement
avec le ballon. C'est vraiment un
phénomène !", a encore vanté
Yebda sur son ancien coéquipier au
FC Grenade.
Yacine Brahimi a connu une ascension fulgurante depuis qu'il a
quitté le Stade Rennais (Ligue 1
Française), aussi bien avec ses
nouveaux clubs (FC Grenade et FC
Porto) qu'avec la sélection algérienne, avec laquelle il a réussi une
qualification historique au 2e tour
de la Coupe du monde, en juillet
dernier au Brésil.
L'an dernier déjà, Brahimi (24 ans)
a été désigné comme meilleur
joueur du FC Grenade, où il avait
considérablement marqué les esprits par son sens inné du dribble.
Un exercice dans lequel il avait cumulé de meilleures statistiques de
réussite que Cristiano Ronaldo
(Real Madrid) et Lionel Messi (FC
Barcelone).
Même en Ligue des Champions,
Brahimi a brillé de mille feux, notamment, à travers le triplé qu'il a
signé contre le Bate Borisov (6-0)
dès la première journée de la compétition.
Avec l'Algérie, et en seulement 13
sélections, l'ancien Rennais comptabilise déjà 3 buts et 2 passes décisives, en jouissant du statut de
titulaire indiscutable, notamment,
depuis l'arrivée de Christian Gourcuff aux commandes d'El-Khedra.
u 23
Ligue 1 et 2 Mobilis : des
sanctions sévères contre
tout dépassement
de dirigeants
L'ES Sétif favorable
selon les statistiques
Les statistiques des finales de la Coupe des
clubs champions d'Afrique de football, devenue Ligue des champions en 1997, sont
favorables aux équipes ayant obtenu un nul
à l'extérieur comme c'est le cas de l'ES Sétif,
auteur d'un (2-2) contre l'AS Vita Club en
finale aller de la 50e édition disputée dimanche à Kinshasa.
Depuis la création de cette prestigieuse compétition africaine des clubs en 1964, par 12
fois le club ayant obtenu le nul en déplacement lors de la manche aller a fini par décrocher le titre, contre 8 pour les clubs tenus
en échec à domicile à l'aller.
Mais les Sétifiens devraient rester vigilants
face aux Congolais car en football rien n'est
gagné d'avance. Une étude approfondie du
passé de la Coupe/Ligue des champions démontre que c'est loin d'être une vérité absolue.
C'est ainsi qu'à trois reprises, la première
manche s'est achevée sur un score identique
(2-2) à celui de la 50e édition de l’épreuve,
entre le TP Englebert et Ismaïly (1969), entre
le Canon de Yaoundé et l’AS Bilima de
Kinshasa (1980) et, plus récemment, entre
Orlando Pirates et l’ASEC d’Abidjan
(1995). Si Ismaïly a été couronné chez lui,
le Canon et Orlando Pirates ont réussi à renverser la tendance et à s’imposer à l’extérieur lors de la finale retour, selon la CAF.
De 1967 à 1974, à l’exception de l’édition
1970 entre l’Ashanti Kotoko de Kumasi et
le TP Englebert, les autres équipes qui
avaient été contraintes à un premier nul a
Jeudi 30 octobre 2014
comme le grand favori. L’Entente de Sétif
n'a jamais perdu à domicile signant 3 victoires et autant de nuls curieusement lors des
trois matches de la phase de poules.
L'ES Sétif est certes bien parti pour devenir
le premier club algérien à remporter la
Ligue des champions, mais son adversaire
congolais dont la dernière finale avait été un
cuisant échec face à la JS Kabylie dans les
années 1980, peut encore entretenir l'espoir
samedi prochain au stade Mustapha Tchaker
de Blida à l'occasion de la manche retour.
Le bureau fédéral de la Fédération
algérienne de football (FAF) a décidé ce
mardi à Alger de doubler les sanctions pour
tout dépassement émanant de dirigeants
tout comme les arbitres fautifs qui seront
eux aussi sanctionnés,
a indiqué l'instance fédérale. Réuni mardi
au centre technique national de la FAF à
Sidi Moussa sous la présidence de
Mohamed Raouraoua, le bureau fédéral
appelle tous les dirigeants au "respect de
leur obligation de réserve et de cesser les
déclarations intempestives et de respecter
le corps arbitral".
Plusieurs dirigeants de clubs de Ligue 1
Mobilis ont critiqué sévèrement les arbitres
depuis le début de la saison 2014-2015
entre autres Mohamed Cherif Hannachi
(JSK) et Rebbouh Haddad (USMA). Ce
dernier a écopé lundi d'une suspension
ferme de six mois de toute fonction
officielle pour son comportement "
antisportif", selon la LFP.
Le président de l'USMA a porté des
critiques à l'égard de l'arbitre de la
rencontre de son équipe face au NAHD (00), Mustapha Bessiri et du président de la
Commission fédérale d'arbitrage, Khelil
Hammoum que la LFP juge " assez dures",
qualifiant ces propos d'" irresponsables" et
d'"intempestifs".
De son côté, le président de la JSK est
convoqué à comparaître le 5 novembre
devant la commission de discipline de la
LFP qui lui reproche d'avoir fait des
déclarations jugées "mensongères" par la
Fédération algérienne de football (FAF), à
l'encontre du président de la FAF,
Mohamed Raouraoua, ainsi que des
instances du football algérien.
Le président de la JSK ne s'est pas présenté
aux deux premières convocations (lundi et
jeudi).
Le mercato d’hiver du 16 décembre 2014
au 15 janvier 2015
La deuxième période d’enregistrement de joueurs (mercato d'hiver)
pour les clubs de Ligue 1 et 2 Mobilis pour la saison 2014/2015 a été
fixée du 16 décembre 2014 au 15
janvier 2015, a indiqué mardi la
Fédération algérienne de football
(FAF).
"Les clubs désirant enregistrer de
nouveaux joueurs peuvent le faire
à partir du 1er décembre 2014 dans
le respect de la limitation de l’effectif à 25 joueurs au maximum.
Le nombre de joueurs autorisés à
être enregistré (nouveau ou prêt)
durant la deuxième période est fixé
à trois (03) joueurs par club (y
compris les joueurs étrangers pour
les clubs de ligue 1) ", a précisé le
bureau fédéral de la FAF, réuni
mardi au Centre technique de Sidi
Moussa (Alger).
Pour les joueurs amateurs qui veulent changer de statut pour évoluer
en Ligue 1 ou 2 Mobilis, "ils doivent avoir l’aval de leurs clubs respectifs".
Concernant les joueurs professionnels qui souhaitent changer de statut pour évoluer en amateur, " ils ne
peuvent être enregistrés qu’après
un délai minimum de trente (30)
jours, à compter de la date du dernier match joué en qualité de
joueur professionnel ", a souligné
l’instance fédérale. D'autre part, la
FAF a rappelé que l’enregistrement
des joueurs professionnels étran-
gers est " exclusivement réservé
aux clubs de la ligue 1", précisant
que " le nombre de joueurs étrangers autorisés pour l'enregistrement est limité à trois (03) joueurs
par club professionnel et par saison. Seuls deux joueurs étrangers
sont alignés en même temps au
cours d’un match ".
La demande d'enregistrement d'un
joueur professionnel doit être déposée et accompagnée des copies
du contrat type du joueur de football professionnel. Pour les joueurs
venant de l'étranger le certificat international de transfert (CIT) est
obligatoire.
Le transfert du joueur professionnel n'est autorisé, que s’il dispose
d’un contrat signé par les présidents des deux clubs et le joueur,
conformément aux dispositions règlementaires en vigueur et de l’ensemble des règles et procédures du
statut et du transfert des joueurs
édictées par la FIFA.
L'utilisation du système TMS pour
les transferts internationaux est
obligatoire et de la seule responsabilité des clubs concernés. Les
prêts de joueurs professionnels
sont réservés exclusivement aux
clubs professionnels des Ligues 1
et 2 et ne concernent que les
joueurs professionnels et dans la limite du nombre autorisé.
Tout contrat de prêt doit, sous
peine de nullité, être égal ou supérieur à six (06) mois. Il doit être
signé par les présidents des deux
clubs et le joueur concerné, a
conclu la FAF.
1er novembre 54
Communication
22 u La Cité
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
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Tél : 0770 34 88 00
ANNIVERSAIRE
KEBCI Ahcène a consumé, ce samedi 9 août,
sa 48e bougie. Sa femme, ses enfants, ses
frères et soeurs et ses neveux d’Alger, de TiziOuzou, de Chlef, de Skikda, de Bouira et d’el
Taref lui disent Amulli ameggaz et lui
souhaitent une longue vie parsemées de
succès, de prouesses et de bien d’autres
bonnes choses
nationale
FLN : cet héritage
commun à tous les
Algériens
Le Front de libération nationale
(ou FLN) a été fondé le 10 octobre 1954 pour obtenir l'indépendance de l'Algérie. Il était dirigé
par neuf personnalités : Ahmed
Ben Bella, Krim Belkacem (assassiné à Francfort en 1970),
Khider, Mohammed Boudiaf (qui
fut par la suite chef de l'État), Didouche Mourad, Ben Boulaïd,
Bitat, Hocine Aït Ahmed et Larbi
Ben M'Hidi. Ce mouvement nationaliste est issu de la fusion de
plusieurs mouvements. Il s'est
doté d'une armée, l'ALN (Armée
de libération nationale). Le FLN
était aussi lié à d'autres mouvement nationalistes, dont le CRUA
(Comité révolutionnaire d'unité
et d'action), le GPRA (Gouvernement provisoire de la république
algérienne, dirigé par Ferhat
Abbas) et l'UDMA (Union démocratique du manifeste algérien).
Le FLN et l'ALN ont utilisé une
tactique de guérilla dans leur
lutte : sabotages, attentats, assassinats, attaques de détachements
militaires, émeutes. Durant la
guerre d'Algérie (1954 - 1962),
l'histoire du FLN a été marquée
par de nombreuses purges, résultant de fortes rivalités internes et
d'opérations de désinformation
menées par les services secrets
français.
À l'indépendance, le FLN devint
un parti politique, qui est toujours au pouvoir actuellement.
Lem
MARIAGE
LOUALICHE Ali, ancien cadre au ministère de
la jeunesse et des sports et son épouse
d’Agouni-Fourrou, Ouacifs, Tizi-Ouzou, sont
doublement heureux, eux dont les deux
derniers enfants, Madjid et Mohand-Akli, ont
convolé, ce semedi, en justes noces, chacun,
avec sa bien-aimée.
Ils leur souhaitent de belles vies conjugales
agrémentées de ribaamballes d’enfants.
HOUALI Brahim et sa femme d’AgouniFourrou, Ouacifs, Tizi-Ouzou, sont ravis du
mariage, le même jour, vendredi dernier, de
leurs deux filles Kahina et Nacéra, qui,
chacune d’elles, a convolé en justes noces,
chacune avec l’élu de son coeur.
Ils leur souhaitent de belles vies conjugales
agrémentées de ribaamballes d’enfants.
FÉLICITATIONS
Kamel Debabi, sa femme et leurs enfants
présentent à leur fille hanane leur félicitations
suite à sa réussite au bac avec presque 12 de
moyenne
FÉLICITATIONS
A mes cousins de Tizi Tamlelt, Iflissen,
Kabylie, mes félicitations pour leurs fêtes de
ce mois d’Août
A Koceila et Maria Bouanfel, pour la
circoncision de leur fils Daniel le 15
A Sid Ali Azzouz pour son mariage le 22
A Mourad Malloul, pour son mariage le 25
A Farouk Azzouzi, pour son mariage le 29
Ferhat Tizguine vous souhaite plein de
bonheur.
A nos lecteurs
Pour vos demandes d’emploi, lancement des SOS, n’hésitez pas un instant à nous les confier pour leur
publication gratuite.*il suffit juste de nous les envoyer sur notre adresse : [email protected]
Jeudi 30 octobre 2014
’e
d
i
t
o
L
u 03
de Mourad Bendris
Parallèle
Différence des
conjonctures mise
à part, c’est cet
enseignement –
l’action de
dépassement
d’une situation de
blocage
dangereuse de par
son existence
même et de par sa
persistance - que
doivent méditer
aujourd’hui tous
les acteurs
politiques, qu’ils
soient du, proches
ou opposés au
pouvoir en place,
actuels.
Après-demain samedi, le peuple algérien fêtera le 60ème anniversaire du
déclenchement de sa longue lutte de libération nationale ; communément,
et à juste titre, appelée Révolution du 1er novembre. Une date dont toutes
les composantes de l’échiquier politique national se réclament. Pour ce
qu’elle représente de forte symbolique dans l’imaginaire collectif
algérien. Début d’une des plus glorieuses épopées armées du siècle écoulé,
elle constitue également le commencement de la fin de la longue nuit
coloniale que le peuple algérien a eu à supporter durant 132 années. Un
commencement qui, n’était-ce la clairvoyance et la détermination d’une
poignée de militants du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés
Démocratiques) lesquels, excédés par la paralysie qui frappait leur
mouvement du fait des querelles politiciennes entre un vieux leader qui ne
voulait rien lâcher et des membres du Comité central qui supportaient de
moins en moins la mainmise de celui-ci sur leur parti, avaient pris sur eux
de dépasser ces querelles, et leurs auteurs, pour recentrer l’activité de ce
dernier, et derrière lui, de tout le mouvement national, sur
l’incontournable objectif de l’indépendance nationale et des voies et
moyens pour le concrétiser, aurait pu, pour les plus optimistes, être
indéfiniment, différé et, pour ceux qui le sont beaucoup moins, ne jamais
avoir lieu. Différence des conjonctures mise à part, c’est cet enseignement
– l’action de dépassement d’une situation de blocage dangereuse de par
son existence même et de par sa persistance - que doivent méditer
aujourd’hui tous les acteurs politiques, qu’ils soient du, proches ou
opposés au pouvoir en place, actuels. Et, surtout, s’en inspirer. Parce que,
comme c’était le cas dans les premières années de la décennie 50 du siècle
passé, il y a, aujourd’hui, une nécessité urgente, pour la pérennité même de
l’Etat algérien, de dépasser la présente pesante situation politique. Sauf
que, cette fois-ci, différence de conjonctures précitée oblige, l’inévitable
dépassement ne peut être que le fait d’une volonté commune de tous les
acteurs politiques susmentionnés. Ce dont semblent prendre de plus en
plus conscience ces derniers. Des signes le laissent supposer : En ne
traçant qu’une seule « ligne rouge », la remise en cause de la légitimité du
président Bouteflika, à savoir, le premier responsable du FLN n’a pas
fermé la porte à la tenue d’élections générales autres que présidentielles.
Et en réclamant de telles élections sans indiquer clairement que ces
dernières y sont incluses, la CNLTD semble avoir fait un pas important en
direction d’une solution consensuelle avec le pouvoir ; une solution
consensuelle qui, aujourd’hui, est le dada du parti de Dda Lhocine, l’exleader charismatique du FFS…
MB
le colonialisme de peuplement
phase transitoire nécessaire entre la guerre
d’occupation et la véritable conquête. La seule
chose qui nous permette d’espérer pouvoir un
jour affermir nos pas en Algérie, c’est de peupler ce pays par des colons chrétiens s’adonnant à l’agriculture. Pour cela, nous nous
devons de tout mettre en œuvre pour attirer le
plus grand nombre de colons immédiatement
en Algérie et les encourager à s’y établir en
leur attribuant des terres dès leur arrivée «
Parmi les autres parties ayant grandement
contribué à mettre les bases et les concepts
sous-tendant la colonisation européenne en Algérie, nous citerons à titre d’exemple, le rôle
de l’école Saint-simonienne et de l’église chrétienne, qui sont parties toutes deux d’une idée
que
« Les terres non européennes sont considérées comme des terres où la civilisation est absente et sont donc colonisables «.
Les étapes de la colonisation
L’Algérie a connu un vaste mouvement d’implantation de l’élément européen aux dépens
de l’élément algérien. Certains facteurs parmi
lesquels l’émigration et le déplacement des populations ainsi que les massacres collectifs
avaient failli détruire de façon quasi définitive
la structure sociale de la société algérienne.
Le mouvement de colonisation a connu deux
étapes : La première a été celle de l’occupation
restreinte vu que la colonisation s’était pratiquement limitée aux zones situées dans le
Nord. Cependant la crainte nourrie par la
France d’un développement de la force de
l’Émir Abdelkader qui l’obligerait à reconnaître les limites de son influence l’a amenée à revoir sa politique de colonisation. Elle a de ce
fait procédé à une occupation totale qui a grandement contribué à l’extension du mouvement
d’implantation au reste des autres régions, parallèlement à l’aide matérielle et financière
fournie aux colons français par les autorités
françaises d’occupation lesquelles se sont
mises à édicter des lois en faveur du mouvement de colonisation. Ceci les a encouragés à
faire de l’Algérie une colonie française certes,
mais autonome par rapport à la France, d’autant plus qu’il existait parmi les colons des personnalités politiques opposées aux régimes
monarchistes qui se sont relayés au pouvoir en
France.
Première étape : l’occupation restreinte
La période de l’occupation restreinte située
entre 1830 et 1835 a concerné essentiellement
les soldats de l’expédition militaire en Algérie
ainsi que certaines personnalités opposées au
régime du roi Charles X.
La colonisation militaire a débuté par la saisie
de 1000 hectares relevant de Haouch Hassan
Pacha, aux environs d’El Harrach, dont la gestion fut confiée à un groupe de soldats du gouverneur général Clauzel, sous la dénomination
de « Ferme africaine pilote «.
Clauzel était l’un des premiers chantres de la
colonisation. Il envisageait de faire de l’Algérie un nouveau Saint- Domingue et de transférer les capitaux européens du continent
américain vers l’Algérie. A cet effet, il publia le
21 septembre 1830 un décret autorisant la saisie des biens religieux waqf et des biens du
beylik (publics) en vue de les distribuer aux immigrants européens.
Le 9 août 1835, s’adressant aux Européens qui
venaient de débarquer à Alger, il leur dit :
« Vous devez savoir également que cette force
militaire qui se trouve sous mes ordres n’est
qu’un moyen subsidiaire, car nous ne pouvons nous enraciner ici que par le biais de
l’immigration européenne seulement. «
La première tentative dans le domaine de la colonisation officielle soutenue par le régime militaire remonte à 1832 lorsque un navire est
arrivé à Alger avec à son bord 400 immigrants
allemands et suisses auxquels ont été affectés
des parcelles de terrains d’une superficie totale
de 320 hectares. La colonisation commença à
s’ancrer et s’étendre après la parution du décret
du 22 juillet déclarant biens français les zones
occupées par les troupes françaises. Cette instruction a encouragé les Européens à s’éloigner
des environs de la ville d’Alger.
Deuxième phase : la colonisation massive
La colonisation massive débuta à l’orée de
l’année 1835 et connut son apogée avec Valée,
Bugeaud et Randon. Cette année peut également être considérée comme le début de
l’émergence des colons en tant que force imposant sa présence sur la scène politique aussi
bien en Algérie qu’à Paris et du renforcement
de leur position en Algérie notamment au détriment des militaires. Le Maréchal Clauzel
avait ouvert l’ère de la colonisation massive en
s’adressant en ces termes aux colons à l’occasion de sa nomination en tant qu’administrateur général le 10 août 1835 :
« Vous pouvez créer autant de fermes que
vous le souhaitez et vous pouvez même les accaparer dans les zones que nous occupons.
Soyez assurés que nous vous protégerons avec
toute la force que nous possédons.
Par la patience et la persévérance, un peuple
nouveau vivra ici ; il grandira et croîtra plus
que ne l’a fait le peuple qui a traversé l’Océan
Atlantique pour s’installer il y a quelques siècles en Amérique «
La première colonie fut installée à Boufarik en
1836 ; 563 parcelles de terrain d’une superfi-
cie d’un tiers d’hectare chacune furent distribuées aux arrivants, ainsi que 173 autres parcelles d’une superficie d’un quart d’hectare
chacune dans les fermes environnantes.
L’administration coloniale est ensuite passée à
une autre procédure afin d’intensifier le rythme
de l’expansion coloniale et ce, en encourageant
l’implantation libre de colonies à travers la
vente des terres domaniales constituées des
terres beylik et waqf qui avaient été saisies.
Certains immigrants ont pu ainsi obtenir plus
de 4500 hectares en une seule année.
Avec l’arrivée du général Bugeaud, la colonisation a connu une évolution rapide, celui-ci
ayant déclaré le 14 mai 1840 devant les députés :
« Les colons doivent s’installer partout là où
il y a de l’eau potable et des terres fertiles,
sans s’interroger sur leurs propriétaires «.
A partir de là, il se mit à encourager les militaires en fin de mission à s’installer en Algérie
en créant les colonies afin qu’ils les exploitent
collectivement, de même qu’il créa, autour des
cantonnements, les fermes exploitées par les
militaires. L’action la plus réussie par le Général Bugeaud fut d’employer l’armée dans l’édification des colonies, la mise en valeur des
terres et la plantation d’arbres en attendant l’arrivée des colons. A son époque, l’émigration
européenne vers l’Algérie s’était intensifiée.
Au cours de la seule année 1843, 14 137 immigrants arrivèrent aux ports algériens parmi
lesquels 12.006 Français et le reste composé
d’Allemands, d’Irlandais et de Suisses. En
1844 seulement, le nombre de colonies a atteint
28 dans la Mitidja et le Sahel et en 1845, environ 46 mille immigrants arrivèrent en Algérie,
ce qui entraîna l’expansion de la colonisation
vers l’Ouest et l’Est.
Suite en page 4
1er novembre 54
04 u La Cité
Détente
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
L’affaire des faux Moudjahidine de nouveau sur le tapis
Jeudi 30 octobre 2014
u 21
Mots Fléchés Géants N° 455
Rebondissement. Le dossier de reconnaissance de la qualité du moudjahid ne sera pas rouvert. La décision a été
réaffirmée par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, dans un entretien accordé à l’APS.
a reconnaissance de la qualité
de membre de l’armée nationale et duFLN, qui a fait couler
beaucoup d’encre, a été arrêtée en 2002 sur
décisionde l’Organisation nationale des
moudjahidine (ONM), et nous ne pouvons
rouvrirce dossier aujourd’hui, 53 ans après
l’indépendance », affirme le ministre, à la
vielle de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, coïncidant avec le 1er
novembre de chaque année. A ce titre,
Tayeb Zitouni affirme que plusieurs recours
ont été déposés auprès du ministère des
Moudjahidine. Mais il exclut la relance de
l’opération de reconnaissance qui fait toujours couler beaucoup d’encre. « Je ne
pense pas que le dossier sera rouvert à large
échelle », explique-t-il. L’ancien ministre
des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas,
avait déclaré en 2012 que la décision d'arrêt
de l’opération de reconnaissance de la qualité de membre de l'armée et du FLN a été
prise lors du 7ème congrès de l'ONM en
1996. La décision prévoit l’arrêt définitif de
l’introduction de demandes au sujet de la
reconnaissance de la qualité de membre. Il
est à rappeler que la reconnaissance de la
qualité de moudjahid était en vigueur
jusqu’à 1963 aussi bien au niveau des commissions des communes, des régions et des
wilayas qu’au niveau de la commission nationale de reconnaissance et des commis-
«L
sions de recours. La législation ne confère
pas au ministère, en tant qu’instance administrative, le droit de reconnaissance, mais
l’habilite à appliquer les décisions concernant l'octroi des droits et avantages aux
ayants droit. La législation algérienne avait
fixé les conditions de reconnaissance de la
qualité de moudjahid, tel que prévu dans la
loi sur le moudjahid et le chahid. L’intéressé
doit impérativement avoir participé effectivement et pleinement à la révolution pour
que sa demande soit éligible à l’examen par
les commissions susmentionnées. L’opération de reconnaissance de la qualité de
Moudjahid a donné suite, durant ces dernières années, à une véritable polémique sur
les cas de fraude. Des anciens maquisards,
dont notamment Mustapha Bougueba, ont
jeté un véritable pavé dans la mare en dénonçant l’existence de « milliers de faux
moudjahidine ». Les faits ont été même reconnu par l’ONM et les autorités, sans toutefois révéler le nombre de faussaires
présumés. Mais au-delà de la reconnaissance et de la dénonciation, aucune mesure
n’est prise officiellement pour déchoir ces
faux moudjahidine et leur demander des
comptes. Et curieusement, le débat autour
de cette question
s’est estompé depuis plus de deux ans. Et
l’actuel ministre évite carrément d’évoquer
cette question.
Tahar F
Autrefois le colonialisme de peuplement
Suite de la page 3
Le soutien matériel et moral
Le soutien moral au mouvement de colonisation était apparent à travers les discours des dirigeants qui se sont succédé au
pouvoir et au gouvernement en Algérie,
aussi bien civils que militaires. Dans cet
ordre d’idées, l’encouragement des Européens à partir vers l’Algérie pour la coloniser était nécessaire pour les autorités
d’occupation. Pour cela, elles avaient
fourni toutes les conditions nécessaires
pour la colonisation au détriment des propriétaires des terres.
Parmi ces conditions, la fourniture du logement et la garantie de revenus supérieurs
à leurs revenus à Paris .Ceci leur a permis
d’être numériquement supérieurs aux propriétaires des terres de même qu’une protection militaire leur était assurée. Le
mouvement de colonisation a ainsi connu
une expansion rapide puisqu’il a englobé
tous les Européens, la France leur ayant facilité le déplacement de leurs pays respectifs vers l’Algérie à bord de ses navires et
leur ayant offert l’occasion de réussir dans
les nouvelles contrées.
Le nombre de ces Européens avait atteint
à l’époque du Général Bugeaud 100.000
immigrés, soit un accroissement de 42%
par rapport à 1839. La répartition par nationalités était la suivante : 43,5% de Français, 28% d’Espagnols, 8 % d’Italiens et le
reste de différentes nationalités.
Entre 1848 et 1850, 42 villages de colonisation avaient été créés conformément aux
lois relatives au processus de colonisation,
parmi lesquels le village de Marengo
(Hadjout actuellement), El Affroun, SaintCloud, Guelma, Mondovi et Castiglione
En vue de concrétiser cet aspect, vint le
rôle des sociétés créées dans ce but auxquelles fut confiée la mission de créer des
villages et des colonies et dont la plus im-
portante fut la Société Algérienne fondée
en 1868 qui a obtenu 100 mille hectares de
terres. Cette société a accordé des facilités
aux colons pour l’obtention de parcelles de
terres contre le paiement d’un franc par
hectare pour une durée de 50 ans.
La colonisation a été renforcée par la promulgation d’une série de lois et décrets autorisant les colons à s’approprier par tous
moyens les meilleures terres et les plus fertiles d’entre elles, à commencer par la loi
de 1845 qui avait saisi les biens des tribus
ayant proclamé leur désobéissance aux
Français et qui, de ce fait, avaient été soumises au contrôle de l’autorité militaire.
solution MFG N° 454
La colonisation sous le régime civil
Dans le domaine de la colonisation, la
IIIème République avait adopté une politique radicalement différente du point de
vue de la qualité et des objectifs de celle
qui avait été suivie à l’époque du Second
Empire. Si la première s’est basée sur la
colonisation capitaliste afin d’obtenir le
soutien financier, la seconde est restée
sourde aux revendications des Européens
d’Algérie pour laisser le champ libre sans
conditions aux Européens pour s’implanter
en Algérie afin de la peupler, et ce dans le
but de créer un équilibre humain entre eux
et les Algériens qui étaient plus nombreux.
Afin de réussir dans cette entreprise, elle
avait encouragé la politique de peuplement
et de la petite propriété à travers la
construction des centres de colonisation et
l’octroi des terres gratuitement. Le
deuxième aspect de la politique de la
IIIème République dans le domaine de la
colonisation a consisté à peupler l’Algérie
par les Français et non par les Européens.
Cette orientation de la part des civils vers
un changement de qualité des colons était
liée à la concurrence colonialiste francobritannique pour le partage des zones d’influence qui s’était aiguisée au cours de
cette époque historique c’est-à-dire vers la
fin du dix neuvième siècle.
Le résultat de cette nouvelle politique fut
que le total des terres remises aux colons
entre 1871 et 1908 s’élevait à 1.137.823 ha
environ. Ce chiffre avait atteint en 1934
2.462.537 ha parmi les meilleures terres
agricoles enlevées aux Algériens par divers moyens.
Les autorités françaises ne se sont pas
contentées d’inventer les idées et les
concepts mais ont commencé à mettre en
place les modes et les formes juridiques
leur permettant de mettre en application et
de concrétiser ces idées, en prenant soin de
ne pas laisser aux Algériens la possibilité
de refuser la politique du fait accompli.
Pour cela, la politique française va s’orienter vers la création de transformations radicales et profondes dans la structure
sociale, politique et économique de la société algérienne, susceptibles de détruire à
toute velléité de résistance ancrée dans la
société algérienne.
Ceci ne pouvait avoir lieu, selon ces autorités, sans la destruction de tout ce qui
avait un rapport direct avec les croyances
des autochtones et leurs systèmes civilisationnels hérités. Ainsi, sera parachevée
l’entreprise de démolition et destruction de
toutes les valeurs de la société algérienne
qui se soumettra au fait accompli imposé
par les autorités françaises d’occupation,
ce qui facilitera son assimilation et sa domestication.
A partir de là , se sont multipliés les manifestations et les domaines d’application de
la politique française durant la phase historique qui a suivi la résistance d’El Mokrani en 1871, dans la mesure où il ne s’est
pas agi d’une politique unique au sens
communément admis mais de diverses politiques adoptées sous forme de mesures
oppressives, répressives et dissuasives
s’appliquant sur trois domaines principaux
selon leur nature :
Suite en 5
1er novembre 54
Détente
20 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
La Cité
Par : Rachid Adrar et Sadi Djouder
Jeudi 30 octobre 2014
u 05
Les appels de la Toussaint
Mots Fléchés N° 455
(Suite et fin)
Par Chekri Rachid*
Les enseignants qui œuvrent pour le
vrai sens de l'instruction sont marginalisés, isolés par les responsables.
Outre le clanisme savamment tissé afin
d'éroder les volontés, encourager la paresse et la nonchalance, qui ont pour
effet un recul massivement admis et
sciemment officialisé, en écrasant les
initiatives pour frayer le chemin à
l'échec par les destructeurs, qui agissent, à l'instigation des chefs d'établissement, d'un ignoble consentement
d'introduire la ségrégation, la division
et le laxisme au sein d'un même collectif. La délation et la lâcheté de
quelques-uns sont récompensées à travers la fameuse prime de rendement,
en défi contre les compétents et l'élite
de l'éducation nationale. Les valeurs
morales deviennent autre chose. La
machine de la matière s'est emparée de
tout sentiment signifiant humanité et
altruisme, en les convertissant en des
vices qui servent de tromperie et de trahison, lorsque les gens se sentent
contraints à enrober leur hypocrisie par
des compliments de honte, qui illustrent bien leur faiblesse, même s'ils se
savent inaptes à évoluer avec de telles
conceptions sataniques.
Mots croisés N° 455
Horizontalement :
1 - Maigrichon.
2 – Passage. – Patrie
d’Abraham.
3 – Jubilé. - Vieux loup. – Note
du chef.
4 – Produit de beauté. –
Monnaie bulgare.
5 – Foyer. – Irlande.
6 – Aurochs. – Fleuve d’Europe.
7 – Note de musique. – Lettre
grecque. – Sur la Tille.
8 – Posséda. – De cette manière.
9 – Soulèvement.
Mots Croisés N° 454
Verticalement :
1 – Crier, en parlant de la caille.
2 – Gendre du Prophète. – Percé.
3 – Pronom personnel. – Volonté.
– Terbium.
4 – Frigorifiée.
5 – Authentique. – Table de
boucherie.
6 – Sur internet, système de
messagerie électronique.
7 – Saint des Pyrénées. – Fleur
royale. – Nickel.
8 – Mathématicien et physicien
suisse. – Terme d’égalité.
9 – Oreiller long et étroit.
La situation est envenimée par le recours à la violence, où chacun se
trouve menacé dans un présent précaire avec la certitude d'assister à un
futur délétère hypothéqué par les semeurs de la mort. Un nouveau phénomène d'indolence se voit au sein de
notre société.
Des idées surannées du Moyen-âge
sont encore ancrées dans des esprits
hantés par la tendance d'abîmer toute
forme de progrès. Une morbide rivalité
entre frères est entretenue par un maléfique savoir en matière de duplicité,
dont les conséquences ne faisaient que
fissurer le tissu de la confiance entre
individus d'une même tribu. La clairvoyance des uns dérange l'ânerie des
autres. L'intelligence, cette denrée, est
torpillée par la nullité et l'inaptitude de
ceux nommés directeurs d'école, responsables d'usine, préfets de ville et
autres titres que notre Etat a départi
aux médiocres, sous l'égide de brevets
corrompus.
Une pernicieuse anarchie éclose, d'ailleurs, aux tréfonds de notre société.
Ce qui a engendré un espace propice
au foisonnement de toute sorte de dépravation, où l'empiétement réglementairement exercé au profit d'une pègre
a altéré l'équilibre traditionnel de notre
vie. Une vacuité étrange remplace nos
milieux comblés d'antan. Notre culture, rouillée par l'insuffisance et le retard, est mise au rebut devant le
progrès monstre des nations qui nous
font endosser la responsabilité de tous
les malheurs. La jeunesse, cette grande
masse, se retrouve internée dans une
sorte de psychose en prélude à la démence, par le recours aux soporifiques,
à la drogue, voire au suicide, pour fuir
l'écœurement outrancier d'un pays
nourri de prédispositions fascistes.
Ceux qui ont accédé au rang des études
supérieures se savent pertinemment
perdus, en regagnant la froideur des
rues munis de leurs diplômes, ces certificats qui arborent le naufrage spirituel généré par les assassins de la
pensée algérienne.
La démocratie, ce vieux terme de tous
les malaises, interprété par certains
comme droit des uns à exploiter les autres, d'une part, et le suaire où sont ensevelies les béatitudes de ce peuple,
d'autre part. Une sèche prolixité s'étend
alors du rivage du pays jusqu'aux frontières du désert, des joutes oratoires
s'élèvent entre nos partis, dont la prolifération démontre bien le rabais du niveau de la politique, ce qui a concouru
à approfondir la morosité de la crise algérienne. Les représentants élus de
chaque parti, à savoir les maires, les
députés sont entrés en lice à la recherche du confort dans les salons
royaux de l'Etat et les luxueux hôtels,
où la problématique algérienne demeure fardée d'opaques solutions qui
portent les prémices d'un déchirement,
dont le tribut est payé par d'incommensurables âmes, tout en ayant le
courage de disputer leur vilain salaire
au grand dam de ces milliers de mendiants de l'Algérie oligarchique.
Ce qui est promis, lors des campagnes
électorales, n'est qu'une épreuve de séduction pour envoûter les naïfs citoyens par le charmant mensonge, en
usant de toutes les potentialités démagogiques possibles pour regagner la famille féodale du régime, censée être
démocrate. L'arabisation, cet épineux
objet de discorde, demeure le nœud le
plus tordu. Cette mesure, anciennement appliquée, tend à expliquer les intentions à la fois malicieuses et
archaïques d'un pouvoir voulant la métamorphose de son Etat pour garantir
le sommeil des revendications sous
l'emprise de la violence et l'effet hypnotique de la religion. Une longue apathie est vécue, en imposant aux
écoliers des programmes assez confus
émanant d'une culture importée de
l'Orient, qui porte tous les critères rudimentaires des périodes antiques en
voie de disparition et des déchets d'une
civilisation subtilisés de l'Occident
noyés dans un amalgame de connaissances sans repères, pour assener un
coup continuel à l'ancestral patrimoine
du pays qu'est l'amazighité.
Ce grandiose trésor de nos aïeux est
vendu à l'encan. Cette relique est mise,
par nos partis, entre l'enclume de la
convoitise et le marteau des conflits
fraternels, en usant de cet acquis pour
justifier leur soif du pouvoir et dissimuler leur sinistre complexe de la
chaise. Les manipulations et la connivence de l'un ainsi que la fausse vision
de l'autre ont fini par nous retrouver sur
les chemins qui montent vers la colline
oubliée, où les chercheurs de vérité
sont hélas consumés.
Cet humble et franc regard d'un enseignant sur l'actualité algérienne fait partie de cet ensemble de cris qui portent
atteinte au mépris de l'humanité. L'injustice, la dénégation identitaire, le
système éducatif sont l'objet de mon
récit. J'aspire à tout ce qui est beau,
qu'il soit réparti dans chaque cœur de
mes frères, dans chaque maison de
cette partie. J'espère, et l'espoir est mon
dernier recours, que l'injustice cesse de
réduire l'énergie de notre esprit patriotique, que les forces de chacun se réunissent dans un sens unique pour
recouvrer le fil grégaire de notre fraternité qui reboutera les fractures de
nos ennemis.
CR
*Enseignant –écrivain.
Email : [email protected]
Autrefois le colonialisme de peuplement
Mots fléchés N° 454
Edité par la SARL Temoignage au capital social de 100 000,00 DA
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Cité LSP le
plateau bloc B Bt
01 N° 5 Ouled
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R.C : 13 B 100 6842-16/00
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E-mail : [email protected]
w w w. l aci ted z . n et
Suite de la page 4
des mesures à caractère économique,
d’autres à caractère politique et d’autres
enfin à caractère social, mais dont l’objectif était le même, à savoir marginaliser
la société algérienne dans son ensemble, la
maintenir dans un état d’ignorance et la
plonger dans une situation de misère et de
pauvreté insoutenables ainsi que l’a développé l’un des historiens algériens.
Les prémisses d’une telle politique ont
commencé à voir le jour après la chute du
régime militaire en Algérie en 1870, à l’issue de la défaite de la France face à l’Allemagne et la reddition de Napoléon III au
chancelier allemand Bismarck.
Même si la politique de colonisation était
régie conformément aux lois édictées par
le pouvoir militaire, la période du gouvernement civil avait renforcé davantage cette
politique du fait de la main mise quasi absolue des colons sur les rouages de l’administration.
A ce propos, un appel avait été lancé en direction des habitants d’Alsace-Lorraine
pour émigrer en Algérie où le gouvernement de gauche arrivé au pouvoir en 1870
leur attribua plus de cent mille hectares des
meilleures terres les plus fertiles. Le nombre de familles implantées a été estimé à
1183 dont chacune a pu bénéficier de l’allocation de 6500 francs. De même que les
fermiers du Sud Est de la France avaient
été attirés puisque le nombre de familles
implantées fut estimé à quatre mille.
Cette politique a porté la superficie des
terres attribuées aux colons à 347268 hectares entre 1871 et 1882, ce qui a également permis la création de 197 villages de
colonisation.
Afin de garantir le succès de l’opération de
colonisation, les députés des colons demandèrent l’augmentation des frais alloués
pour l’émigration vers l’Algérie et l’affectation d’un budget de 50 millions de francs
pour la construction de 175 villages sur
une superficie de 310000 hectares dont
300000 hectares seront arrachées à la population algérienne.
Entre 1881 et 1890, 176000 hectares furent accaparés et distribués à 320 familles
de colons sous forme d’exploitations et
sans contrepartie.
La loi sur la propriété antérieurement promulguée par les autorités coloniales avait
établi la prédominance des colons dans
l’implantation et la possession des terres
qui s’était poursuivie jusqu’en 1899. En
vertu de cette loi, les terres de plus de 224
tribus arabes ont pu être accaparées sans
contrepartie dont 95700 hectares furent
versés aux Domaines et le reste attribué
aux municipalités qui avaient été créées.
Sous le régime civil, l’attribution des terres
aux nouveaux arrivants a connu un accroissement effarent entre 1891 et 1900.
Durant cette période, plus de 120097 hectares furent attribués aux colons. La superficie des terres prises aux indigènes au
terme des lois scélérates et attribuées à titre
gracieux aux colons venus de France et
d’Europe entre 1871 et 1900 avait atteint
687000 hectares.
Parmi les lois les plus célèbres et les plus
dangereuses ayant ouvert la voie aux colons et entrant dans le cadre de la politique
de colonisation qui distingua la période du
gouvernement civil entre 1871 et 1899, il
y a eu la loi Warnier promulguée en 1873
appelée loi des colons, c’est-à-dire des résidents. A cela, s’ajoute le décret de rattachement de 1881, en somme des lois qui
visent l’accaparement de toutes les terres,
et ce, quel que soit leur statut.
Parmi les gouverneurs civils les plus célèbres ayant laissé libre cours aux colons et
œuvré au succès de la politique d’implantation, le gouverneur général Albert
GREVY sous le mandat duquel on observa
la construction de villages de colonisation
et l’affectation de 300 hectares pour leur
construction.
En outre, la colonisation libre, réglementée
par le docteur WARNIER a contribué à la
possession par les colons de superficies
très étendues. Entre 1880 et 1908, les colons avaient accaparé plus de 450823 hectares.
Entre 1871 et 1898, cette superficie avait
atteint un million d’hectares.
En conséquence, c’est le pouvoir dans le
cadre du système républicain français qui
a fourni la plus grande aide aux colons et
contribué à imposer leur volonté en Algérie à travers des lois et des programmes
conçus pour étendre le domaine de la colonisation officielle, à côté de la création
de projets commerciaux et urbains spécifiques aux colons afin de franciser totalement l’Algérie.
Lem
Actuel
06 u La Cité
Télévision
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
«Les promesses de Sellal
n’ont pas été tenues»
Kobané : Aokas accueille
samedi la journée
mondiale de soutien pour
l’humanité
Dispositif Ansej. C’est un groupe de jeunes complètement abattus que nous avons
rencontré hier. Tous ont reçu des notifications d’un huissier de justice les sommant de
payer les dettes qu’ils ont contractées auprès des banques dans le cadre du
dispositif ANSEJ et CNAC.
ous nous sommes présentés
auprès des banques et nous
avons même proposé des solutions cependant les banquiers étaient intransigeants en nous sommant de payer nos
dettes, les frais de justice ainsi que les pénalités de retards », nous ont confié Djamel
Dehouche, Malek Khima et Tamendjout
Halim, qui ne savent plus ou donner de la
tête, en nous expliquant que le créneau
qu’ils ont choisi est complètement saturé. «
Nous avons opté pour le transport de marchandise mais depuis plusieurs mois nos camions sont à l’arrêt ! Alors, comment
rembourser des dettes vu que nous sommes
sans activités », martèlent-ils, l’air complètement désemparés.
Des centaines de jeunes sont convoquées
par les banques et des mesures de saisies ont
été prises par la justice. Une mesure qui incite ces jeunes à envisager la création d’une
«N
association pour, disent-ils, « défendre nos
droits ». « Mon frère est décédé plus d’une
année auparavant et la banque le poursuit
pour rembourser sa dette et ce , suite à l’acquisition d’un bus de transport resté sur
calle depuis son décès », révèle Malek
Khima tout en affirmant que des propositions ont été faites à la banque pour que ce
bus soit inscrit au nom de sa famille .Mais,
hélas, toutes ces solutions ont été rejetées.
« Nous nous rappelons des discours de Sellal et d’Ouyahia qui avaient promis, lors de
la campagne présidentielle, que les bénéficiaires dans le cadre de l’ANSEJ et de la
CNAC ne seront jamais inquiétés par la justice or nous sommes des centaines à avoir
reçu des notifications des huissiers nous
sommant de rembourser dans un délai de
quinze jours des dettes dépassant les cents
millions de centimes, faute de quoi notre
matériel sera saisi », tempêtent ces jeunes,
Près de 40.000 cas d’AVC enregistrés
chaque année en Algérie
Santé. L’Algérie enregistre 40.000
nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébrales (AVC) par an, dont
30% provoquent des décès, a révélé
hier mercredi à Blida, le neurologue Arezki Mohamed, appelant à
davantage de sensibilisation en vue
d’y faire face.
Dans son intervention au cours
d’une journée d’étude organisée, à
l’occasion de la Journée mondiale
de l’AVC, par le service de neurologie du CHU Frantz Fanon de
Blida, le Pr.Arezki Mohamed a
souligné que "quand ils n'entraînent
pas la mort, ces nouveaux cas
d’AVC laissent des handicaps irréversibles chez la moitié des personnes atteintes".
Il a, en outre, affirmé que la mortalité survient car le malade arrive
souvent aux urgences "trop tard",
c'est-à-dire plus de trois (3) heures
de temps après l'apparition des premiers symptômes de l'AVC.
Ce spécialiste a insisté sur la nécessité de transférer le malade aux
urgences du service de neurologie
dès l'apparition des premiers signes
d'alerte, à savoir "la paralysie faciale, l'engourdissement des membres et les troubles de langage".
Le conférencier a, également,
lancé un appel pour la réalisation
d’unités de prise en charge de
l’AVC, à l’échelle nationale, car
l’Algérie ne dispose actuellement
que d’une seule structure spécialisée au niveau du CHU de Blida.
Organisée, cette année en Algérie,
sous le signe "Le temps perdu est
un cerveau perdu. Apprenez à reconnaître un AVC et réagissez
vite", cette journée d’étude scientifique a été marquée par l’animation
de nombreuses communications
par des neurologues et cardiologues
qui ont identifié l’AVC, ses symptômes, ses causes, et les méthodes
de son traitement, entre autres.
visiblement, déçus par tant de promesses
électoralistes.
Du côté des banques, on nous affirme que
ces décisions ont été prises par les directions
générales et aucune tolérance ne sera de
mise à l’égard de ces jeunes y compris ceux
qui se sont présentés dans l’espoir de négocier des échéanciers.
« J’ai proposé de rembourser vingt mille dinars par mois mais la banque a rejeté ma
proposition », nous confie Malek Khima en
citant de nombreux collègues empêtrés dans
le même et désolante situation.
Aux dernières nouvelles, nous avons appris
l’incarcération, juste après les fêtes de
l’Aid, d’un bénéficiaire d’un camion frigorifique qui n’a pas pu rembourser sa dette.
Cette dernière, qui s’élèverait à plus de
cents millions de centimes, doit être remboursée en quinze jours !
Boubekeur Amrani
Le 1er novembre 2014, c’est la
journée mondiale de soutien à
Kobanê, contre le Daech et pour
l’humanité. Des manifestations
auront lieu partout dans le monde, à
Paris, Marseille, Rennes, Toulouse,
Cologne, Berlin, Francfort,
Nuremberg, Oslo, Stockholm,
Copenhague, Vienne, Athènes,
Londres, La Haye, Bruxelles,
Helsinki, en Amérique latine, aux
Etats-Unis, au Japon, en Inde et au
Pakistan...Un appel à mobilisation
générale a été lancé par le peuple
Kurde
La Kabylie berceau de la
démocratie et des luttes justes ne
pourra en aucun rester à l’écart et
ne rien dire concernant les
exactions barbares dont sont
victimes les innocents kurdes de
KOBANÊ de la part de la
nébuleuse organisation terroriste «
Etat islamique».
La Kabylie terre de tous les
combats, la Kabylie qui a toujours
prôné la laïcité, l’unique solution
selon elle pour éviter les guerres
religieuses et ethniques qui ont déjà
ravagé plusieurs pays et risquent
d’embraser d’autres.
La plupart des citoyens kabyles
qu’on a pu rencontrer à travers les
différentes contrées de Kabylie sont
unanimes à dire «NON au
Massacre des kurdes».
«La Kabylie, terre de tolérance et
du respect des différences, ne
pourra jamais se taire devant les
crimes que subissent kurdes de
Kobané» nous dit un citoyen
rencontré à Aokas avant de se poser
cette lancinante question «Le
moment n’est-il pas venu pour
organiser des actions de soutien
aux kurdes de Kobané en Kabylie
?»
Sur les réseaux sociaux une vaste
campagne est menée en faveur d’un
rassemblement pacifique pour
soutenir Kobanê et qui aura lieu le
samedi 01 novembre 2014 à 11
heures à proximité du bureau de
poste de la commune d’Aokas.
Hafit Zaouche
Près de 500 conteneurs «abandonnés»
au port de Bejaia
Port-congestion. Quelque 489
conteurs EVP (Equivalent vingt
pieds) se trouvent en situation de
"quasi-abandon depuis des mois"
au port de Bejaia, accentuant l’état
d’engorgement des aires d’entreposage, arrivées à saturation, a indiqué mardi la direction générale de
l’Entreprise portuaire de Bejaia
(EPB).
Cette situation a déjà pénalisé le
terminal à conteneurs, exploité par
la joint venture Algéro-Singapourienne B.M.T (Bejaia Méditerranéen Terminal), en contribuant à la
chute de prés de 13 % de son activité durant ces neuf derniers mois,
mais globalement, en raison de
l’exiguïté de l’enceinte portuaire,
elle a aussi contribué a allonger les
délais de séjour des navires et le
temps de transit des marchandises,
et généré une foule de frais et surestaries notamment, a-t-on précisé.
Certains conteneurs sont sur place
depuis 2009 dont une cargaison de
bière, composée de 190 boites evp
qui, non seulement occupe inutilement un espace d’entreposage,
mais, en plus, pose un véritable
casse-tête pour son enlèvement ou
sa destruction, ne pouvant être réexportée ou vouée à la décharge publique au risque de susciter un
risque environnemental, a-t-on expliqué. La direction générale de la
BMT a relevé qu’a ce cas d’espèces
s’ajoutent d’autres chargements de
même acabit, notamment 12 autres
conteneurs de bières et un conteneur de vodka et whisky avariés,
tous voués à destruction mais continuant à lester vainement les lieux,
en attendant que des mesures adéquates soient prises ou que les procédures légales pour se faire soient
prises ou aboutissent. En fait, ces
cargaisons en souffrance contien-
nent une multitude de produits variés, incluant autant les produits périssables, tels les fruits (abricots,
fraises congelées, pommes, légumes secs et pâtes alimentaires),
que les produits non périssables
dont l’éventail est illimité. Cela va
du détendeur de tuyaux et autres articles scolaires jusqu’aux meubles,
pièces de rechange, silicone, robinetterie, tabac, bonbons, pneus usagés jusqu’aux véhicules saisis dont
les fameuses ZH (Toujours en
contentieux avec les douanes).
La plupart de ces produits ont été
maintenus sur place et interdits de
sortie, soit par les douanes, soit par
la DCP pour des considérations en
rapport avec le respect des procédures légales courantes ou accessoirement pour des litiges entre
l’exportateur et l’armateur, ou encore entre l’importateur et le fournisseur, a-t-on signalé.
Jeudi 30 octobre 2014
u 19
Programme Télé
08:00 Bonjour d’Algérie
09:30 Chadjaret el sabar
10:00 Moudoun mina el aalem
10:30 Abtal el djidja
11:00 Mère de martyrs
12:00 Journal en français+météo
12:25 Maoussime el matar
13:45 Café sada
14:35 Assrar el madhi
15:15 La rupture
17:00 Ben 10
17:25 Takder tarbah
18:00 Journal en amazigh
18:25 Chadjaret el sabar
19:00 Journal en français+météo
19:30 Canal azur
20:00 Journal en arabe
20:45 Épopée et résistance
22:30 Culture club
23:25 Zone interdite
06:00 Mystère à la colo
06:10 Voici Timmy
06:20 Franklin
06:30 TFou
08:30 Météo
08:35 Téléshopping
09:00 TFou
11:10 Petits secrets entre voisins
11:35 Mon histoire vraie
11:55 Petits plats en équilibre
12:00 Les douze coups de midi
12:50 L'affiche du jour
13:00 Le journal
13:40 Petits plats en équilibre
13:45 Du côté de chez vous
13:55 Les feux de l'amour
15:15 Un peu, beaucoup, à la folie...
17:00 L'addition, s'il vous plait
18:00 Bienvenue chez nous
19:00 Money Drop
19:55 Météo
20:00 Le journal
20:30 1001 questions santé
20:38 Nos chers voisins
20:45 C'est Canteloup
20:55 PROFILAGE
00:55 New York Section Criminelle
02:40 Sweeney Todd, le diabolique
barbier de Fleet Street
04:45 Musiques
05:05 Mon histoire vraie
05:20 Petits secrets entre voisins
05:45 Rekkit
06:20 Jour de guerre
06:25 Point route
06:30 Télématin
09:05 Dans quelle éta-gère...
09:10 Des jours et des vies
09:30 Amour, gloire et beauté
09:55 C'est au programme
11:00 Motus
11:30 Les Z'Amours
12:00 Tout le monde veut prendre sa
place
12:55 Météo
13:00 Journal de 13 h
13:50 Météo, Consomag
14:00 Toute une histoire
15:10 L'histoire continue
15:40 Comment ça va bien !
16:55 Dans la peau d'un chef
17:50 Face à la bande
18:45 N'oubliez pas les paroles
19:55 Météo
20:00 Journal de 20 h
20:40 Alcaline l'instant, Météo
20:45 ENVOYÉ SPÉCIAL
22:20 COMPLÉMENT D'ENQUÊTE
23:30 Alcaline, le concert
00:50 Dans quelle éta-gère...
00:55 Au clair de la lune
02:05 Jour de guerre
02:10 Toute une histoire
03:15 Voyage au bout du monde
04:10 Moorea : l'île aux requins-citrons
04:40 Programmes Urti
04:55 Mes bisons et moi
05:50 Dans quelle éta-gère...
05:55 Les Z'Amours
06:00 Euronews
06:45 Ludo
08:25 Ludo vacances
10:40 Bienvenue chez les Jolipré
10:45 Consomag
10:50 Midi en France
11:55 Météo
12:00 Le 12/13
12:55 Météo à la carte
13:50 Un cas pour deux
14:55 Questions au gouvernement
16:10 Des chiffres et des lettres
16:50 Harry
17:25 Un livre un jour
17:30 Slam
18:10 Questions pour un champion
19:00 Le 19/20
19:58 Météo
20:00 Tout le sport
20:15 Météo régionale
20:20 Plus belle la vie
20:45 LA LISTE DE SCHINDLER
23:55 Météo
00:00 Soir 3
00:25 Le pitch
00:30 ROUTE IRISH
02:20 Une seule main
02:45 La larme du bourreau
03:10 Midi en France
04:10 Plus belle la vie
04:35 Un livre toujours
04:40 Les Matinales
04:55 Questions pour un champion
05:35 Plus belle la vie
06:50 Zapping
06:55 Le before
07:20 La météo
07:25 Le petit journal
07:50 Les Guignols de l'info
08:00 La météo
08:05 Zapsport
08:10 Les Simpson
08:30 Cartel
10:30 Rencontres de cinéma
10:50 Le médecin de famille
12:25 La nouvelle édition
14:05 Espoir mortel
15:35 Spécial investigation
16:30 Je fais le mort
18:15 Le before
18:45 Le JT
19:05 Le grand journal
20:25 Le petit journal
20:55 RAY DONOVAN
22:40 LILYHAMMER
23:25 Prisoners
01:55 Spécial investigation
02:45 Surprises
02:55 Hockey sur glace : NHL
04:35 La semaine des Guignols
05:00 Made in Groland
05:20 Golf : US PGA
06:00 Le bonheur est dans l'assiette
06:30 Villages de France
06:55 Metropolis
07:40 Le Kenya vu par un photographe de rue
08:25 X:enius
08:55 Capitalisme
10:40 Le dessous des cartes
10:55 Sur nos traces
11:20 Les mondes inondés
12:05 360°-Géo
12:50 Villages de France
13:20 Arte Journal
13:30 Les égarés
15:10 Entre terre et ciel
15:35 Le monde des olives
16:20 Our Nixon
17:20 X:enius
17:45 Le bonheur est dans l'assiette
18:15 Le Danube, l'artère bleue de
l'Europe
19:00 D'Outremers
19:45 Arte Journal
20:05 Les bébés du zoo
20:50 LILYHAMMER
22:20 RECTIFY
23:00 Rectify
23:50 Le petit poucet
01:15 Miroir mon amour
02:40 Toute la vérité sur Dracula
04:00 Le dernier témoin
05:15 Daniel Barenboim et le WestEastern Divan Orchestra aux Proms
2014
05:55 Le bonheur est dans l’assiette
06:00 M6 Music
06:02 Météo
06:05 Martin Mystère
06:20 Les P'tits Diables
06:40 Le petit Nicolas
07:10 La maison de Mickey
07:30 Docteur La peluche
08:00 Jake et les Pirates du pays
imaginaire
08:20 Sammy & co
08:50 Météo
08:55 M6 Boutique
10:00 Météo
10:05 Face au doute
11:45 Desperate Housewives
12:40 Météo
12:45 Le 12.45
13:05 Scènes de ménages
13:40 Météo
13:45 Dangers virtuels
15:45 Au nom de l'amitié
17:40 Les Reines du shopping
18:50 100% Mag
19:40 Météo
19:45 Le 19.45
20:10 Scènes de ménages
20:50 RISING STAR
00:00 Vu à la télé
01:05 The gates
02:30 Météo
02:35 M6 Music
06:38 L'emploi par le net
06:45 Zouzous
08:55 Les maternelles
10:05 Allô Rufo
10:15 Des trains pas comme les autres
10:50 Zoo nursery la relève
11:45 La quotidienne
13:00 Zoo nursery Berlin
13:40 Le magazine de la santé
14:35 Allô docteurs
15:10 Sale temps pour la planète
15:40 Les dessous de
16:35 La voiture électrique : pas si
écolo !
17:30 C à dire ?!
17:45 C dans l'air
19:00 C à vous
20:00 C à vous la suite
20:15 Entrée libre
20:40 LA GRANDE LIBRAIRIE
21:40 LES GRANDES QUESTIONS
22:40 C dans l'air
23:45 Entrée libre
00:05 Francine Leca, le coeur sur la main
01:00 Calais, ils font dans la dentelle
01:50 Tueurs nés
03:00 La nuit France 5
05:25 C dans l'air
06:05 Les 4 fantastiques
07:15 Des baskets dans l'assiette
07:20 Green lantern
08:30 Avengers : l'équipe des superhéros
09:45 Iron man
10:50 Un jour une question
10:55 Mandarine & Cow
11:00 Angelo la débrouille
11:35 Jamie a des tentacules
12:10 Rantanplan
12:15 Bienvenue chez les Jolipré
12:20 Ben 10 omniverse
13:05 Foot 2 rue
14:15 Wakfu
15:00 Winx club
15:50 Peppa Pig
16:15 T'Choupi et Doudou
16:45 Yakari
16:55 La Chouette et Cie
17:10 Lapins crétins : l'invasion
18:00 Le collège d'Etrangeville
18:30 Une saison au zoo 2
20:35 Le point quotidien
20:45 LINE OF DUTY : ENQUÊTES
INTERNES
22:50 Anarchy
23:15 AMERICAN BLACKOUT
00:45 Le point quotidien
01:00 Bons plans
01:05 Monte le son, le live - Printemps de Bourges 2013
05:10 Un gars, une fille
05:40 Captain Biceps
07:00 Gym direct
08:00 Télé achat
08:50 Touche pas à mon poste !
10:45 Le grand 8
12:00 Friends
13:30 Navarro
17:00 A prendre ou à laisser
18:45 Touche pas à mon poste !
20:35 D8 le JT
20:50 L'OEUF OU LA POULE ?
23:05 TOUCHE PAS À MON POSTE !
06:00 Wake up
08:40 W9 hits
10:05 @ vos clips
11:30 W9 hits
12:30 Météo
12:35 Talent tout neuf
12:40 W9 hits
13:35 Charmed
17:05 Total blackout
18:25 Les Ch'tis dans la jet set
19:50 Les Simpson
20:10 Les Simpson
20:35 Soda
20:45 Météo
20:50 MONSIEUR PAPA
22:40 CAMÉRA CAFÉ
02:00 Météo
02:05 Programmes de nuit
07:00 TV Achat
09:00 TMC agenda
09:10 Le meilleur de l'humour
09:40 Ma vie volée
11:25 Alerte Cobra
13:15 TMC Infos
13:20 TMC Météo
13:30 New York police judiciaire
17:00 Las Vegas
19:35 Le meilleur de l'humour
20:45 TMC Météo
20:50 RIO
22:25 TAXI 2
00:05 90' Enquêtes
01:35 TMC Météo
01:45 Plaisirs défendus : Gwen ou le
coming out
03:30 90' Enquêtes
07:00 TV achat
09:00 Le destin de Lisa
10:25 Les enquêtes impossibles
13:15 NT1 le mag
13:25 Les maçons du cœur
16:05 Ghost whisperer
19:35 Les mystères de l’amour
20:40 JT
20:45 Météo
20:50 WATERWORLD
23:05 THE WALKING DEAD
23:45 The walking dead
02:40 Troublantes visions
06:25 G ciné
06:30 Thomas et ses amis
06:55 Monsieur Bonhomme
07:15 Les schtroumpfs
08:05 Rekkit
09:00 La ferme en folie
09:45 Mes parrains sont magiques
10:30 Sprout a craqué son slip
10:55 G ciné
11:00 Monster buster club : chasseurs d'extraterrestres
11:25 Pac-man et les aventures de
fantômes
11:55 Robocar poli, à la rescousse
de Vroum ville
12:30 My little pony, les amies c'est
magique
13:00 My little pony : equestria girls
14:20 Casper l'apprenti fantôme
16:00 Power rangers samurai special
noel/halloween 30min
16:30 La légende de Chima
17:00 Dinofroz
17:30 Mes parrains sont magiques
18:30 Johnny Test
19:00 I carly
19:30 In ze boîte
20:00 Power rangers super megaforce
20:35 Wazup
20:45 PLANÈTE 51
22:25 BALTO 3 : SUR L'AILE DU
VENT
23:50 Les Parent
01:35 Magic : famille féérique
02:00 Fish'n chips : rien ne les arrête
02:10 Magic : famille féérique
02:35 Spiez - Nouvelle génération
03:00 Léonard
03:10 Gawayn
03:35 Les Zinzins de l'espace
Tiɣremt
18 u La Cité
Canard+
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Sois cool
pour ne pas couler !
âcher prise, c'est comme ce
merveilleux
instant
lorsqu'on arrive dans la
chambre d'hôtel pour les vacances et que l'on pose enfin les
valises.
On goûte simplement la joie de
l'instant et on est totalement disponible à la nouveauté et à la découverte.
Alors, posons à chaque instant
nos valises que l'on porte depuis
si longtemps et apprécions cet
instant.
Si on a des choses à régler, prenons un moment pour réfléchir à
la meilleure façon d'agir et passons à l'action lorsque le moment
L
est venu. La vie se charge de nous
mettre en situation lorsque le moment opportun d'agir se présente.
En dehors du moment de la réflexion et de l'action laissons cela
de côté et n'y pensons plus.
Sinon, on ne fait qu'entretenir et
nourrir une activité mentale qui
nous éloigne du moment présent
et cela peut créer en nous un climat d'anxiété, de nervosité ou
d'impatience.
Lâcher prise c'est permettre à tout
ce qui est présent à l'instant, d'être
là, sans résistance aucune.
C'est accepter la réalité de l'instant présent en état intérieur de
non-résistance. C'est aller avec le
[email protected]
mouvement de la vie, comme
dans certains arts martiaux où l'on
utilise la force de l'autre pour ne
pas se laisser déstabiliser.
Cela n'empêche en aucun cas
d'entreprendre une action lorsque
cela s'avère nécessaire.
Simplement cette action ne sera
pas menée en réaction à quelque
chose ou à quelqu'un et sera dénuée de toute négativité.
A travers le lâcher prise, la paix
intérieure émerge du plus profond
de nous-mêmes, rayonne à travers nous et c'est tout notre environnement qui entre en résonance
avec cette paix.
Lem
Jeudi 30 octobre 2014
u 07
L’ACTU MOTS À MAUX
Villes du monde
A Alger, il ne fait
pas bon vivre
Les villes maghrébines en particulier et arabes en général sont
parmi les villes les plus invivables dans le monde, avec une qualité de vie en deçà des « minimas
» fixés par la société britannique
de recherche et d’analyse The
Economist Intelligence Unit
(EIU), une filiale du groupe de
presse The Economist. Alger, la
capitale algérienne, fait pâle figure dans ce « ranking » annuel
qui consacre l’australienne Melbourne comme la meilleure ville
au monde où il fait bon vivre.
Situation aux
frontières
L’ANP tire la
sonnette d’alarme
Il est désormais légitime de s’inquiéter quant aux grands dangers
qu’encourt notre pays du côté des
frontières. Surtout après cette
«mise en garde» de l’ANP qui
parle de «développements, tout
aussi périlleux, caractérisés par la
recrudescence des actes de violence au niveau de ces dernières».
- Tirer la sonnette
d'alarme ? Oui, bonne
précaution pour éviter
- Selon ces constatations les... sons nets des
donc, Alger ressemble à larmes.
un grand arbre mort
auquel il ne reste qu'un
L’ES Sétif
seul rameau. De ce fait,
haut la main
notre capitale est
Fantastiques
Sétifiens, héroïques
devenue... "Alger la
algériens ! Tous les qualificatifs
Branche".
ne suffiront pas pour intituler le
Un colloque
international lui
sera consacré
à Constantine
Massinissa de
retour sur le rocher
courage et l’abnégation de nos
vaillants ambassadeurs qui se
sont qualifiés pour la finale de la
Ligue des champions africains.
Des spécialistes en histoire et en
archéologie vont se pencher à
partir du 20 septembre sur le
premier État numide en Afrique
du Nord et le rôle joué par le
grand aguellid Massinissa dans
son
expansion
et
son
développement.
- Enfin ! Parce qu’entre
l’Histoire et les histoires
autour de l’Histoire, il y
a faute tôt…
- Quoi ? Haut la main,
alors que ce sont les
pieds qui ont tout fait ?
Des pieds et des
chaussures qui font
des… choses sûres.
Lem
Tiɣremt
Régions
08 u La Cité
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Les sinistrés du glissement de terrain
à Iflissen reviennent à la charge
Ras-le-bol. Problème récurent et maintes fois porté au devant de l’opinion publique,
ainsi que des autorités de wilaya sans qu’une solution n’y soit encore trouvée. En
dehors, bien sûr, de la promesse du Wali de Tizi-ouzou d’offrir 04 appartements
disponibles au lieu dit Agouni Moussi…
in Aout 2014, le comité du village Iknache, excédé par la non prise en
charge de ses doléances, décide de
fermer le siège de l’APC d’Iflissen. La fermeture durera 10 jours. Les citoyens en furent terriblement pénalisés.
La rentrée scolaire devait avoir lieu début
septembre et les parents sont tenus de fournir des actes d’état civil impossible d’obtenir d’une mairie fermée par les insurgés. à
leurs enfants élèves. Les ordures ne sont
pas enlevés faute de voirie, et le chef lieu
sera transformé en une immense poubelle
à ciel ouvert.
Le Wali de Tizi-Ouzou décidera d’intervenir alors. Le 07 septembre il recevra une
délégation du dit comité de village.
L’un des delegués nous racontera : il nous
a reçu très aimablement. Dés le début d dialogue nous sentions qu’il n’était pas informé de l’ampleur du problème. Il ne
savait pas que le glissement de terrain est
gigantesque, a emporté depuis des décennies deux fois notre village, notre cimetière, et qu’il a emporté l’année dernière
des maisons en mettant des familles à la
rue»
Il ajoutera : «le Wali nous promettra de
nous rendre visite et de s’assurer de la situation sur place à Iflissen. Il tiendra parole
et une fois sur place sur le lieu du glissement, il était étonné de sn ampleur.
Il nous promettra de nous attribuer les 04
logements du chef lieu pour les 04 familles
sinistré, et d’envoyer des ingénieurs avec
leur matériel pour une étude du terrain qui
déterminera les futures décisions à prendre
pour le village menacé. »
F
Un espoir vite éteint…
Effectivement des engins et des ingénieurs
et techniciens se sont mis au travail sur le
site. Mais pour les logements l’un des attri-
butaires, Yahia Tisserni, dont la famille réduite au rang de SDF depuis une année et
plus, est éparpillée chez des parents et
amis, n’en revient pas encore.
« C’est le Wali lui même qui nous a promis
des logements pourtant disponibles au chef
lieu pour nous loger et ce depuis le 07 septembre. Depuis rien. J’ai rencontré le
maire, à maintes reprises rien aussi. Attendez, je l’appelle sur place et vous verrez ! »
Il sort son portable, appelle un numéro et
montre l’écran : « numéro occupé ! » fit il
avec une mine agacée…
Il souffla bien fort et se pencha pour nous
confier : «Je vous raconte la meilleure !
Des gens chargés du branchement du gaz
de ville sont venus me voir pour un bran-
Des insuffisances, encore
des insuffisances à Bouira
Session APW. Il s’agissait, à
l’ouverture mardi des travaux, de
débattre de l’état d’exécution des
différentes recommandations de
la dernière session, et de l’étude
et adoption du budget prévisionnel de l’année 2015. Cela
concerne principalement la rentrée sociale.
A cela s’ajoute la campagne des
labours et semailles et du bilan de
la campagne moisson-abattage. Il
sera également débattu la situation qui avait touché le cheptel
bovin et un bilan et les dispositions prises y seront données.
Ceci étant dit, les intervenants, les
membres de l’auguste assemblée
ont, chacun en ce qui le concerne
« défendu » « sa » région et « son
» secteur. A Bordj Okhris, il a été
rapporté le cas de « 160 familles
non raccordées au réseau de gaz
naturel », du manque de médicaments à Mesdour et Bordj Okhris,
la non réalisation de la voie reliant Lakhdaria à Maala sur une
distance de 4 kilomètres environ.
En ce qui concerne le secteur éducatif, l’autre intervenant fera part
de « 131 école primaires sans
cantines scolaires, du chiffre erroné concernant le nombre
d’élève par classe. « on dit qu’au
niveau de la wilaya de Bouira, il y
a 23 élèves par classe.
Ce qui est faux car il s’agit d’un
taux trompeur vu qu’il y une déséquilibre.
Dans certaines classes, il y a
exactement 23, on trouve 19
élèves alors que dans d’autre, il y
a jusqu’à 35 ou 36 élèves. Idem
pour les livres scolaires dont le
nombre est jugé au-delà des prévisions mais qui, en réalité, la
quantité, due certainement à la
mauvaise répartition, est moindre.
L’autre intervenant parlera de «
130 logements LSP, à Lakhdaria,
dont les travaux, qui avancent à
pas de tortue ne sont qu’à 50% de
leur avancement alors qu’ils être
achevé». Il ajoutera que les bénéficiaires y habitent sans électricité
ni assainissement. Propos tenus
notamment en direction du wali
qui a dû prendre note pour vérifier et intervenir.
Belkacem Mechoub
chage du gaz de ville cette semaine chez
nous ! Voyez ma maison, enfin ma ruine de
maison (voir la photo). Il ne maque plus
que cela, faire des branchements pour des
carcasses abandonnées et non habitées ! Ce
n’est pas possible. Il n’ya aucune canalisation de gaz qui tiendra dans ce village au
sol mouvant. Il risque d’être emporté cet
hiver ! ».
La peur du rude hiver qui s’annonce donne
à tous les villageois restants des insomnies.
Ils disent sentir un grondement tel un volcan sous leur plancher tout les temps. Les
fissures des murs de leurs demeures ne cessent de s’élargir de jour en jour.
Ils se disent tout simplement abandonnés.
Ferhat Tizguine
Tizi-Ouzou : Festival
national d’aviron et de
Canoe Kayak samedi au
barrage de Taksebt
La Fédération algérienne des sociétés
d’aviron et Canoe Kayak organise, du 1
au 4 novembre, un Festival national
d’aviron et Canoe Kayak au barrage de
Taksebt (15 km à l’est de Tizi-Ouzou),
a-t-on appris mercredi de la direction
locale de la Jeunesse et des Sports
(DJS).
Cette compétition baptisée "Challenge
du jeune rameur" sera animée, selon ses
organisateurs, par quarante-cinq (45)
athlètes, dont 16 filles, relevant des
petites catégories (minimes et
benjamins) issus des ligues d’Alger (16
rameurs), Annaba (10 rameurs), Oran (6
rameurs) et Bejaia (4 rameurs).
La wilaya de Tizi-Ouzou sera
représentée par 9 athlètes, a précisé le
responsable du service Sports au niveau
de la DJS.
Organisée en collaboration avec la DJS
, dans le cadre des activités célébrant le
60ème anniversaire du déclenchement
de la lutte armée de libération nationale,
cette manifestation de quatre jours,
s’inscrit dans le cadre d’une
"démarche nationale prospective de
jeunes talents" et s’assigne pour objectif
de promouvoir la pratique de ce sport
nautique en milieu juvénile, a indiqué
M. Khriss Halim.
Les compétiteurs auront à se mesurer, à
bord d’embarcations diverses, dans les
épreuves du baptême à l’aviron en
Yolette, la randonnée aviron et kayak
sur une distance de 10 km, l’aviron
planche à ramer (parcours à circuit),
Skiff et double épreuve scull et Kayak
en slalom.
Les trois premiers de chaque catégorie
seront primés. En marge de cette
compétition, il est programmé
l’organisation, sur le plan d’eau du
barrage, une exhibition de planche à
voile, co-animée par le club Cap mer de
Tigzirt et la Fédération algérienne de
voile.
Cette occasion donnera lieu également à
la tenue d’une exposition de bateaux
d’aviron et de Kayak, dans le but de
vulgariser la pratique de ce sport
nautique parmi le public.
Le maire d’Imsouahl en porte à faux
avec lois de la République
Suite de la page une
Néanmoins, nous considérons par
cette prise de position que le 1er magistrat de cette municipalité s’inscrit
non seulement en porte à faux avec
les lois de la République, mais il a
également agi en violation des dispositions de l’article 10 du décret
N° 88- 131 du 04 juillet 1988, organisant les rapports entre l’administration et l’administré. Un texte
selon lequel « Les administrés peuvent accéder aux documents et informations administratifs. Cet accès
se fait par consultation gratuite sur
place, et/ou par délivrance de copies
aux frais du demandeur et sous réserve que la reproduction n’altère
pas le document ou ne nuise à sa
conservation. Tout refus de communication doit être notifié à l’administré par décision motivée ». D’ autre
part, le maire enfreint l’article 83 de
la loi organique N° 12 – 05 – du 12
janvier 2012 relative à l’information
qui stipule : « Toutes les instances,
les administrations et les institutions
sont tenues de fournir au journaliste
toutes les informations et les données qu’il demande de manière à ga-
rantir au citoyen le droit à l’information dans le cadre de la présente
loi organique et de la législation en
vigueur ». Pourtant, les copies demandées ne portent ni atteinte à
l’économie nationale, ni à l’intégrité
des individus et encore moins à la
sécurité de l’Etat. A moins de craindre que ces dossiers comportent des
incohérences ou des choses à cacher
aux administrés (sans incriminer
personne).
Sinon, pourquoi M. Ghanem Hocine, en tant qu’élu indépendant du
peuple, refusera-t- il de communiquer ces informations aux concitoyens de sa commune? Pour
preuve, d’autres présidents d’APC,
à l’exemple de celui d’Illiltène, ne
trouvent pas d’objections à les mettre à la disposition de leurs administrés et la presse. Par ailleurs, ce
même responsable a déjà refusé le
14 septembre dernier de nous remettre une copie de la délibération de
l’assemblée populaire communale,
tenue en date du 15 mars 2014 se
rapportant au budget complémentaire 2013 N° 554 du 13-10 -2013 ,
et ce, malgré l’insistance de son vice
président , M. Ait Ouakli Amokrane
qui lui demanda de se référer aux articles cités précédemment ». Ce jour
là, l’élu du peuple à qui nous devons
respect et considération s’est laissé
emporter par une colère indescriptible, allant jusqu’à arracher des
mains de son subordonné la copie de
la décision portant la date et le numéro de la délibération demandée
avant de la jeter par la fenêtre. Voilà
la transparence dont se prévaut M le
maire, même outre mer dans les studios de BRTV. Une transparence
matérialisée par son refus de rendre
compte, à ce jour, de sa gestion des
affaires de la collectivité à ses concitoyens depuis son arrivée à la tête de
l’APC. Rappelons, à cet effet, son
engagement électoral non tenu de «
rendre compte de sa gestion au
moins une fois tous les 03 mois,
quitte à passer dans les villages et en
débattre avec les citoyens »M. Ghanem Hocine ignore-t- il à ce point les
lois de la République? Ou est-ce un
mépris des électeurs doublé d’une
allergie à une presse qui ne caresse
pas dans le sens du poile ?
M. A. B.
Jeudi 30 octobre 2014
u 17
Tamacahut n Mḥend aɣyul (Amur amezwaru)
Amacahu win i d-yennan ahu ad yaf llhu, uccen ad t-yexzu Rebbi, nekni ad aɣ-yerzeq Rebbi, awer neddu ḥafi, awer
nečč messusi, ad nečč awren n yirden ma yefka-ten-id Rebbi.
ef yiwen n ugellid iεuhed Rebbi
yenna-yas : « Limer ad sεuɣ taqcict
ur tt-ttağğaɣ ara ad teffeɣ ɣer berra
alama d asmi tezwej, ihi Rebbi yerra-yasd ɣef ddeεwat-is, yefka-yas-d d taqcict,
segmi i d-tlul yebna-yas taɣerfet, iḥerrem-itt ɣef tufɣa, yegga-yas taqeddact i syettawin učči imi d tin kan i yesεa.
Yiwen n wass tbedd deg usfaylu(ṭṭaqq)
tettmuqul ɣer berra, teẓra lxalat n taddart
tteddunt ɣer teẓgi ad d-zedment isɣaren.
Taklit tewwi-yas-d lqut ɣer tɣerfet, imi i
d-tekččem tenna-yas i taklit :«ffek-iyi-d
tadabuzt-nni ad m-fkeɣ tacriḥt-a, akken
ad rẓeɣ yes-s asfaylu-yi, ad mmeslayeɣ d
lxalat-ihin, ihi, taklit tefka-yas tadabuztnni tewwet yes-s ṭṭaq terẓa-t, teẓra yiwet
n tmeṭṭut dɣa,
-Tenna-yas:«bɣiɣ ad dduɣ ɣer yiger
akken ad ẓẓreɣ medden, yernu ad qeddceɣ am kunemti».
-Terra-yas-d tmeṭṭut-nni:«ttru ɣer babam, qqim ur tett ara ma yenna-yam-d d acu
tebɣiḍ inna-s belli tebɣiḍ ad tefɣeḍ».
Lila texddem akken, imi i s-yenna baba-s
acu tebɣiḍ, tenn-yas : « bɣiɣ ad cbuɣ tullas, ad fɣeɣ akken ad zeddmeɣ» baba-s
yerfa maca taswiεt yenna-yas:« rruḥ
meεna ballak ad as-tiniḍ εeyyiɣ neɣ ad
tettruḍ imi ur tennumeḍ ara».
Azekka-nni, terfed amrar srid ɣer yiger,
imi wweḍent lxalat-nni xeddment akka
zedment-d uɣalent ɣer uxxam, ma yella
d nettat temεekwar, temεekwar ad
tesni isɣaren, maca ur tezmir ara imi ur
tuɣ ara tanumi, akken teẓwa(tekna) ɣer
lqaεa terra nhit imi ulac win ara as-dyefken afus n talalt, taswiεt tekker ad
tεawed tazdem-nni lameεna ur s-tezmir ara, ihi teṭṭeggir yiwen, yiwen n
usɣar almi i as-d-yegra yiwen maca imi
teεreḍ ad terfed ẓẓay ur s-tezmir ara
maḍi, ihi taswiεt kkan asɣar-nni yuɣal
d argaz ziɣen d aɣuliw, yenna-yas:«d
acu tebɣiḍ ad am-txeddmeɣ, maca asmi
ara tsewwem abissar ad d-aseɣ, ad kemaɣeɣ».
Γ
Yesni-yas-d isɣaren-nni tuɣal-d ɣer
uxxam, nettat tettergi, imi tewweḍ ɣer
uxxam tenna-yas i yemma-s, ur sewwayent ara abisar deg ussan-nni imi teẓra
d acu i as-yenna uɣuliw.
Qqiment almi i d tallit n tegrest, yeɣli-d
udfel yemdel akk tiwwura, cceɣlent abissar, nnwant imir-nni ur d-yettas ara,
maca taswiεt kan atah yewweḍ, ibedd-d
ɣer yimi n tewwurt yenna-yas : «tella
tmes?» wwin-as akk wat uxxam anagar
Lila, maca yeddem yeffi-tt ɣer lqaεa, almi
i s-nnas ilaq d kemm a uletma ara asyawin maca ad am-nexddem imurar
akken ur kem-yettawi ara. Aɣuliw imi astewwi times, yegzem-as imurar-nni,
yewwi-tt ɣer uxxam-is deg teẓgi. Imi tewweḍ dɣa yenna-yas:«axxam-ihin ur
tkeččem ara».
Almi, d yiwen n wass tenna deg yimanis:« ad kečmeɣ ɣer uxxam-a ad ẓreɣ d acu
i yellan din, akken tekcem teẓra d ljifat i
d-yettawi ɣer din-a, itett deg-sent yal tikkelt, ziɣen netta din i yella, yeddem-d
aqerruy n uɣyul yewwi-yas-t-id, yeggul
deg-s ad tečč-it, ihi, Lila teddem-d tefkat i tgarfa tewwi-t, imi i d-yuɣal, yennayas:«ma yella teččiḍ aqerruy-nni?».
-Tenna-yas : «ih ččiɣ-t».maca, nettat ur
tečča-t Ihi, aɣuliw, yebda yeɣɣar-as:«jibb,
jibb qqerruy», taswiεt atah uqerruy
yekka-d imi n tewwurt.
At taddart, ɣunzan ayetma-s n Lila, nnanas win ara ten-yesnejlin deg taddart-a ad
as-nfek taylewt n lwizz, tekker settut mm
lebhut, tenna-yasen:«d nekk».
Ihi, yiwen n wass, akken ruḥen ad sewwen
iεuddiwen-nsen deg tala n taddart, settut
mm lebhut tella din tettagem s useksiw,
imi i tt-ẓẓran akken iεedda yiwen ɣur-s
idemmer-itt, iḍegger-itt ɣer lmejra n tala,
nnan-as:«d nuba-nneɣ ad swwen yiεudi-
wen, ballak sin».
Ihi,teεjel terf-d iman-is deg wakal tennayasen:«ruḥem ad d-tarem uletmat-wen i
yewwi uɣuliw, deg wasmi i teffeɣ ur diban lexber-is, akken i asen-tenna akka,
rrfan s waṭas, εuhden Yilu(rebbi) alma
ruḥen rran-d ttar n uletma-nsen i yellan
ɣer uɣuliw-nni. Refden lḥerj-nsen ruḥen
axxam uɣuliw-nni, deg ubrid-nsen myagren d umeksa n yiyuẓaḍ.
- Nnan-as : «aniwa abrid i yettawin ɣer
uxxam n uɣuliw?».
-Yenna-yasen umeksa:«naɣem d uyaẓiḍihin ma tɣelbemt qqedmem, ma yella ur
tteɣlibemt ara, uɣalem, ma ulac ad kenyečč uɣuliw».
Ihi, εerḍen ad naɣen d uyaẓiḍ akken i tẓran yettmessiḥ ɣer deffir εejlen rewlen,
ur s-zzmiren ara, semden abrid-nsen,
almi wwḍen ɣer yiwen n ubrid mmllalen
d umeksa n wakraren.
-Nnan-as:«anida i d-yezga uxxam n
uɣuliw?»
-Yenna-yasen:«naɣem d yikerri-ihin ma
yella tezmrem-as qqedmem, ma ulac,
uɣalem ɣer deffir, akken i t-ẓẓran yettmessiḥ rewlen, semden abrid-nsen almi
myagren d umeksa n yizgaren,
-Nnan-as:«anida i d-yezga uxxam n
uɣuliw?»
-Yenna-yasen:«naɣem d uzger-ihin, ma
yella, teɣlbemt, qqeddmem ma ulac
uɣalem ɣer deffir».
Ihi, akken imεekwaren ad nnaɣen d uzger,
ur s-zzmiren ara, εejlen rewlen, semden
abrid-nsen, tteddun, tteddun almi wwḍen
ɣer yiwet n taddart, ufan yiwen n uxxam
imi sṭṭerṭqen ɣef tewwurt, teldi-d tewwurt-nni ufan d Lila-nsen, kecmen, maca
uletmat-sen tugad imi argaz i tuɣ d
aɣuliw, yerna akken i ten-yeẓra yennayasen:«adaynin a yiṭṭulan», irgazen ugaden-t kecmen ɣer udaynin, almi taswiεt
yenna-yasen:«alim-d ɣer wagnes, ttnecraḥeɣ kan yid-wen».
Ad ikemmel ass n lexmis
Ḥafiḍa Bezniya
Llmed yid-neɣ :
Tamsirt tis Ukkuẓet : Amḍan n yisem
Amḍan d tasmilt n tjerrumt i yessemgaraden, deg waṭas n tutlayin, gar tiwent
(‘‘unité’’) akked tissugta (‘‘pluralité’’).
Llant tutlayin ideg yella usinan (am tegrigt, taεrabt, atg.), llant tid ideg yella
ukerdan (am yiwet n tmeslayt n Milanisya). Deg yiwet n tama yella wasuf, deg
tama-nniḍen yella usinan, akerdan, asget.
Ma deg tmaziγt, yella wasuf, yemma
usget : axxam ~ ixxamen.
Asebded n usget γef wasuf, yezmer ad yili
deg sin n yiswiren : tiγri tamezwarut
akked tfekka n yisem.
1. Tiγri tamezwarut
Tezmer ad tbeddel (a), tezmer ad teqqim
(b).
a) argaz ~ irgazen ; ass ~ ussan ; tamγart ~
timγarin ; iḍ ~ uḍan ; iccer ~ accaren ; ticcert
~ taccarin/tuccar ; tamurt ~ timura ; tazzert
~ tuzzar
b) awal ~ awalen ; iger ~ igran ; udem ~ udmawen ; tasa ~ tasiwin ; tidi ~ tidiwin ; tudemt
~ tudmawin
2. Tafekka
Deg wayen yerzan tafekka, asget yezmer
ad yili s tmerna n tehrayt (taggara n
yisem), neγ s temlellit n teγri neγ n teγra,
neγ s tmerna n teγri.
a) Asget s tmerna n tehrayt : ggtent talγiwin n tehrayt (—n ; t—in ; —an ; t—atin ; —
awen ; t— iwin)
— awal ~ awalen ; amγar ~ imγaren ; iccer ~
accaren ; ticcert ~ taccarin ; tamγart ~ timγarin
— iger ~ igran ; iḍ ~ uḍan ; ass ~ ussan ; taserdunt ~ tiserdatin ; tileft ~ tilfatin
— izem ~ izmawen ; udem ~ udmawen ; tudemt ~ tudmawin
b) Asget s temlellit n teγri (neγ n teγra)
— aẓru ~ iẓra ; abdun ~ ibdan
— asalu ~ isula ; asafu ~ isufa
c) Asget s tmerna n teγri
— adrar ~ idurar ; amrar ~ imurar ; azrar ~
iẓurar ; azrar ~ izurar ;
d) Asget s tmerna n tehrayt d uγelluy n
teγri
— abrid ~ iberdan ; adrum ~ iderman ; aglim
~ igelman ; aγrum ~ iγerman
e) Asget s tehrayt d temlellit
— aẓar ~ iẓuran ; afus ~ ifassen ; asif ~ isaffen ; tama ~ tamiwin
Tamawin
a) Llan ismawen asget-nsen yesdukel gar
teγri tamezwarut d tehrayt d temlellit,
atg. Widen d wid ideg yegget wallus deg
usileγ n usget. Llan wiyaḍ asget-nsen ana-
gar s tehrayt —n : awalen ; tamawin ; atg.
Ismawen aẓru, ablaḍ, asennan, atg., d imalayen maca deg unamek tikwal deg asget.
Neεya deg twakksa (n) usennan
I daγyettrajun ssan
Deg ubrid yerjan aḍar
ulli, arrac, tulawin, d asget n tixsi, aqcic, tameṭṭut ?
Llan yismawen d asget war asuf : medden,
tiqqar, aman, atg.
Llan yismawen d asuf war asget : tiγrit,
times, iṭij, atg.
Isem n tigawt : ma d asuf ur ili asget, ma
asget ur ili asuf : tagmert, tisin.
g) Deg tegnatin-nniḍen, berra i yisem,
asget dima s talγa n.
X.Y, (seg Temsirin n unagraw yisem
Aseggas 02 ; Tasdawit n Bgayet)
Tiɣremt
16 u La Cité
Régions
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Amaynut deg tfaska n useggas-a
Am akken tezzi-tuɣal, tafaska tagreɣlant n umezgun ur telli ara d tinebgiwt ɣef yimezdaɣ n temdint n
Bgayet. Rreḥba-ya n useggas-a tewwi-d amaynut yid-s deg wayen yerzan tifukas akked lferǧa. Imezdaɣ d
yimerrayen ara yilin ussan-a deg Bgayet ad asen-tettunefk tegnit akken ad walin aṭas n tceqqufin n
umezgun i d-yusan seg tal tama n umaḍal.
D
eg wayen yerzan
lferǧat, azal n 90 n
tceqqufin n umezgun s tutlayin yemxalafen. D ticeqqufin ara
d-awint trebbuyaƐ n 20 n
tmura n tamiwin yemgaraden n umaḍal: Lezzayer,
Tunes, Fransa, LƐiraq,
Maṣer, Lyamen, Qaṭer,
Lmerruk, Libya, Kungu,
Sinigal, Benin, Cote
d'ivoire, Sudan, Lubnan,
Sirbya,
Luksemburg,
Lpurtugal, Liṭali, Beljik.
Ttiɛad deg tamiwin
yemxalafen n Bgayet,
ama deg uxxam n umezgun, deg uxxam n yidles,
deg
tmezduɣin
tisdawanin, deg tɣiwaninnniḍen neɣ berra i twilayt
n Bgayet.
Akkin i ccbaḥa d tẓuri-ya,
ad d-yili Wudem ussnan,
aseggas-a, s ttiɛdat n yimazzagen deg tẓuri-ya tis
yili umezgun n uzniq. Ma
d ass aneggaru n
temliliyin-a ad yettunefk
i Umezgun Amaziγ, d tagnit i wid iqedcen deg
wannar-a iwakken ad
walin anida iγer yessaweḍ
umezgun amaziγ? Acu i
as-ilaqen iwakken ad
yesnerni d wamek ara yaẓ
ɣer sdat ?
Mačči kan daya i yellan,
aḥric n usileγ yettunefkas umur-is deg tfaska-ya.
Ugar n 3 n "les MasterClasse" ara d-yilin sγur n
yimusnawen n umezgun,
am Mass Senhaǧi, Mass
Mellal akked Massa Ḥamnan. War ma nettu leqdiAmezgun d isental
Amgired aseggas-a, ad d- cat n usileγ i d-yettilin
yili s useqdec n yisental ussan-a γef wayen yerzan
deg umezgun. Ama d aḍris n umezgun, asali n
asqerdec n umezgun n lx- tceqqufin n umezgun d
alat neɣ tarrayin i d- wamek ara d-yili usensalayent lxalat mi ara qed-nsent.
Yacine Zidane
tturarent. Akken daɣ ad
ukkuẓ, imi deg wahil i
yettwajerden, ad d-tili
temlilit tussnant ara dyawin γef waṭas n yisental
i icudden γer umezgun
deg wass amenzu n unbir
2014 deg uxxam n ssinima n Bgayet, ad d-yili
uskasi γef "Kateb Yacine,
tigejdit n umezgun" d
wayen i d-yefka i tira.
Akken ara yilin ttiɛadat
deg sin n wussan deg
usensu n Cristal 2, ad
yebdu leqdic n temlilit
tussnant tagraγlant ara dyezzin i usentel " amezgun d uakaras".
Acuɣer dexxan diri-t i tezmert n umdan ?
Imussnawen n tujya xedmen
yiwet n tezrawt iseggasen-agi
ineggura, ufan-d belli aṭas n
yiԑrimen (ileẓyen) i yettkeyyifen dexxan, uger n waya
aṭas seg-sen ur wwiḍen ara 15
n yiseggasen di leԑmer-nsen,
sumata d tawsit n umalay
(arrac).Ayen yesḥisifen s
waṭas d akken medden akk
ẓran tissit-is diri-tt i tdawsa
(sseḥḥa) n umdan, yerna ayen
tesԑa n lemḍera uger n wayen
tesԑa n lefayda-ines. Acu i d
ifukal i yezmer ad d-yefk
umdan?
Deg tazewara, tissit n dexxan
yeswɣay (yesdubuy) ixef neɣ
allaɣ n umdan imi yesԑa aԑeqqar iwumi qqaren «Nikutin» i
yellan deg-s, acku yessenqas
neɣ yessenɣas cefayat (cefawat), yernu yesfeqqaԑ amdan
ɣef ulac.
Tis snat, imusnawen n tujya
ufan-d dakken dexxan d ta-
mentilt (seba) i waṭas n
waṭṭanen d lehlakat am:
waṭṭan n turi, aṭṭan n tgerjumt d unfadad (abeԑԑuc) n
Sida.
Ӷer tagara, wid yettkeyyifen
ilaq ad ḥṣun dakken mačči ala
iman-nsen kan i ḍurren, maca
ttḍurren ula d imdanen yellan
ɣer tama-nsen, aladɣa deg yimukan i iɣelqen, ur ten-idyekcem ara wuzwu neɣ
abeḥri (l’air).
Ihi, yewwi-d ɣef yilmeẓyen
yesnuffuren aԑeqqar-a ad tğğen iwakken ad sseḥbibren
ɣef tezmert-nsen d tezmert n
leɣaci niḍen, ma beɣan ad idiren di sseḥḥa d lehna d talwit,
yearna ad sseḥbibren ɣef ljibnsen (idrimmen). Ӷer wa-t a
medden dexxan d acengu (d
aԑdaw) i ineqqen.
« Asseḥbiber axir udawi »
Ɛ. Ɛedwan
Jeudi 30 octobre 2014
u 09
Les habitants de Chemini
ferment le siège de la daïra !
Réhabilitation. Protesta. Les habitants de la daïra de Chemini dans
la wilaya de Bejaia qui englobe quatre communes et qui sont
Chemini, Tibane, Souk-Oufella et Akfadou ont fermé le siège de
leur daïra, Chemini en l’occurrence, le mercredi matin pour exiger
le raccordement immédiat des quatre communes de la daïra au
réseau de gaz naturel.
l est utile de rappeler que les représentants d’une cinquantaine
de villages de Chemini ont observé, lundi 20 octobre, un rassemblement de protestation devant le
siège de la wilaya de Bejaia. Ils revendiquent le branchement de leurs
villages au réseau du gaz naturel. «
Parce que notre droit est bafoué.
Parce notre dignité n’est pas à marchander » peut-on lire sur la déclaration de la coordination des
citoyens de la daïra de Chemini.
Avant de poursuivre sur les raisons
qui ont poussé les citoyens de cette
circonscription administrative à appeler à cette action frontale : « Pour
dire Non à la Hogra, Non aux mensonges et l’exclusion ». Les protestataires sont fermes et exigent le
raccordement de leurs foyers au gaz
naturel et dans l’immédiat.
I
D’autres actions
de protestations envisagées !
Les citoyens de la daïra de Chemini nous ont informés qu’ils ne
désarmeront pas avant la satisfaction totale de leur revendication.
Qui est le raccordement immédiat
des quatre communes de la daïra
au réseau du gaz de ville. Une
source au sein de la coordination
des Citoyens de la daïra de Cheminisouligne à ce sujet : « Malgré la
réception par le Wali de la délégation pour la remise de la lettre signée par plus de 52 villages, le
mépris affiché par le premier magistrat avait suscité colère et mécontentement des présents qui se
sont donné rendez-vous ce weekend pour intensifier leur action. La
possibilité d'interdire l'entrepreneur de poursuivre ses travaux de
déviation de la ligne de transport
qui traverse le territoire de la daïra
de Chemini est envisagée. La fermeture de la vanne de TichyHaf
sur le territoire de Chemini n'est
pas, elle, à écarter. »
L’élu ne saurait être à la solde
de l’administration
La Coordination des Citoyens de la
daïra de Chemini nous a fait parvenir le communiqué N°07 dans
lequel on peut lire : « Au lieu d’accomplir et de mener à terme leur
mandat en accompagnant la dynamique de la population pour le raccordement de la daïra de
Cheminiau gaz naturel dans l’immédiat ; les premiers responsables
exécutifs (incluant l’ Assemblée
Communale de Souk Ouffela sans
président ) convoqués par le Wali
de Bejaia le Dimanche 26 Octobre
2014 viennent d’afficher leur couleur en placardant un PV de réunion signé par Wali confirmant
l’exclusion de la daïra de Chemini
de la deuxième tranche du programme quinquennal 2010/2014.
L’élu par définition doit être au service de la population et non à la
solde de l’administration, son rôle
ou sa mission consiste à encadrer
et accompagner toute dynamique
pour la conquête des droits sociaux
les plus élémentaires, dont le règlement des problèmes de Gaz,
eau, électricité, route, transport. Le
PV reproduit fidèlement les réponses données par le Wali de Bejaia à notre délégation lors du sit-in
observé le 20 Octobre 2014 devant
le siège de la wilaya de Bejaia. Ni
l’échéance, ni date, ni encore
moins la référence de la couverture
financière du projet de raccordement prétendu dans le PV n’ont été
avancés et qui vise principalement
à duper la population en semant la
division afin de permettre à l’entreprise réalisatrice d’achever les
travaux de la déviation de la ligne
de transport qui traverse le centre
du territoire de la daïra de Chemini, et qui sera alimentée en électricité a partir d’une centrale en
cours de réalisation sur les hauteurs
de la commune Chemini. Avec
cette sortie, les premiers responsables exécutifs creusent encore davantage le faussé qui les sépare de
la population. Nous invitons la population de la daïra de Chemini à
rester vigilante pour déjouer toutes
les manœuvres qui visent à faire
avorter la dynamique populaire qui
est proche de la victoire.» Fin de
citation.
Hafit Zaouche
La Corporation des boulangers crie à l’injustice à Bejaïa
La goutte qui a fait déborder le vase est cette
fois-ci le refus du département de Amara Benyounes de recevoir les représentants de
cette organisation le jour même de réception.
Les délégués crient à la hogra du fait que ni
le directeur des fraudes, ni celui de la
concurrence, ni le secrétaire général du ministère du Commerce n’ont daigné les recevoir. La corporation des boulangers de
Bejaia a plusieurs fois interpellé les autorités
centrales et fustigé les organisations qui devraient le faire en son nom.
«L’UGCAA est faite pour ramasser de l’argent, elle ne défend pas les intérêts des artisans et des commerçants », regrettent MM
Mebarki et Hadjout, tous deux responsables
au sein de la Corporation des boulangers de
la wilaya de Bejaia, avant de s’interroger sur
son rôle « si ce n’est de veiller à ce que les
commerçants travaillent dans de bonnes
conditions. » Sinon, questionnent-ils, « pourquoi les boulangers devraient-ils en faire
partie? » Les deux intervenants ont décrit la
mal-vie de cette catégorie de commerçants
délaissés, bien que leur activité soit vitale. «
Cela fait plus de trois ans que nous vivons
ce marasme social et économique, tout le
monde sait aujourd’hui que le prix de revient
d’une baguette en Algérie est de 11.72 DA,
travailler donc avec les prix imposés par
l’Etat conduirait ce secteur à la faillite ! Nous
avons signifié ce problème à la tutelle et
nous avons eu des garanties pour régler incessamment cette revendication mais cela
fait plus de trois ans que le problème demeure posé », dira Noureddine Hadjout
avant d’expliquer que la question des subventions est aussi un dilemme et une catastrophe économique au pays. Pour lui, la
subvention destinée à soutenir le prix de la
farine a fait que le coût de la baguette est le
même pour toutes les franges de la société,
les plus aisées comme les plus mal loties. Le
danger est surtout la naissance d’une mafia
dans ce créneau. Il y a même des lobbys du
blé, qui créent des minoteries fantoches juste
pour bénéficier des subventions de l’Etat et
revendre le même produits à des prix exorbitants. En sommes, cette subvention ne profite ni aux boulangers ni aux
consommateurs, mais aux industriels. « S’ils
voulaient être aux côtés du boulanger, ils
l’auraient assisté dans la prise en charge du
coût de l’électricité, gaz, impôts… Ils n’y a
que la farine qui est subventionné», dira avec
amertume notre interlocuteur.
Dans le même sens, M Mebarki dira : «
beaucoup de marques étrangères se sont déplacées de l’étranger chez nous juste pour
bénéficier de ce paradis de farine, l’industrie
de la biscuiterie est née dans cette défaillance que nous voulons compresser, vous
n’avez qu’à voir les marques qui débarquent
en Algérie comme Lu ou Major. Elles délo-
calisent leurs usines vers notre pays juste
pour bénéficier de cette farine». Et de s’interroger : « comment est-il possible qu’une
baguette de 250 grammes soit commercialisée à 10 DA alors qu’un paquet de gaufrettes
de 150 grammes est affiché à dix fois le prix
de la baguette, sachant que la matière première est la même ? » Ni juste, en effet, ni logique pour un professionnel qui se souvient
: « Jadis la distribution de la farine était réglementée, il n’y avait que l’Etat et le boulanger
qui
s’occupaient
de
sa
commercialisation, seul le boulanger pouvait
en acquérir plus de 5 kilos. Les livres de farines étaient visés par le tribunal et les services des impôts, qui calculaient au centime
près le chiffre d’affaire de chaque boulangerie. On était souvent inspecté par les services
concernés. A cette époque l’Etat suivait avec
intérêt cette farine qui ne risquait pas de tomber dans le marché noir. Pourquoi changer
ces bonnes méthodes ! »
Nos interlocuteurs craignent que leur métier
disparaisse si l’Etat ne prend pas ne vole pas
à leur secours. Beaucoup de leurs confrères
baissent rideaux chaque année, conscient
que la fermeture est le recours final si ce secteur ne rapporte rien. « Ce n’est pas un
manque de mobilisation si notre secteur n’a
fait que deux grèves depuis l’année 1996
mais c’est par soucis de ne pas laisser l’Algérien à sa faim. Que chacun prenne ses responsabilités ! » avertissent-ils.
Yacine Zidane
Publicité
10 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE M'SILA
DIRECTION DE LA CULTURE
NIF: 099228015036035
AVIS DATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
En application le décret présidentiel n°236/10 du 07/10/2010 modifie et complète portant réglementation des marchés publics. et suite à la consultation n°01/2014 en date du
29/09/2014 relatif à :
ACHEVEMENT DE LA REALISATION ET EQUIPEMENT DE LA BIBLIOTHEQUE URBAINE A SIDI AISSA
Lot: achèvement des travaux + VRD
Les soumissionnaires sont infoiinés qu'après l'analyse et évaluation des offres en date du 14/10/2014 les marchés a été provisoirement aux :
OFFRE N°
ENTREPRISE
MONTANT EN TTC
DUREE DE REALISATION
NIF
OBSERVATION
02
BARA
ABDELHAKIM
11.955.975.53 DA
05 mois
198019190050824
Le moins disant
En application le décret présidentiel '236/10 du 07/10/2010 2010 modifie et complète portant réglementation des marchés publics.
Le service contractant est tenu d'inviter ceux d'entre eux qui sont intéressés de se rapprocher de ses services au plus tard 03 jour à compter du première jour de la publication de
attribution provisoire du marché.
Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchés publics dans un dél ai de 10 jours à compter
parution du présent avis dans les quotidiens nationaux.
ANEP 153 815
La Cité 30/10/2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE BEJAIA
DIRECTION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
NIF N° 099006019001046
Avis d'annulation
De l'avis d'attribution provisoire
N° 31/DFP/SAM/BSI/
Conformément aux dispositions ce la l'article 49 du décret présidentiel n° 10/2 3 6 du 07/10/2010 portant
réglementation des marchés publics modifié et complété. La Direction de la formation professionnelle de la wilaya de
Bejaia informe les soumissionnaires ayant participé à l'appel d'offres national ouvert n°002 relatif a l'acquisition de divers
équipements et mobiliers par le CFPA de Draa el-Gaid et Toudja lot n° 01 : Acquisition de batterie de cuisine, publié
dans le journal «La Cité» du 18/01/2014 et le journal «Wakt eldjazair» du 15/01/014, que l'avis d'attribution provisoire
paru dans le journal «La Cite» daté du 23/02/2014 et «Wakt eldjazair» du 23/02/2014 est annulé.
La Cité 30/10/2014
ANEP 153 709
Amecwar n Tfaska Tagraγlant n Umezgun n Bgayet
Seg useggas n 2011 mi d-tuγal tfaska Tagraγlant n Umezgun ar temdint n Bgayet, taẓuri tis ukuẓ, simmal tettak amkan
i yiḥeddaden n umezgun anda ma llan deg umaḍal. Imi axxam n umezgun aγelnaw Meḥyeddin Bacṭarzi, i yellan d
amraḥ n tfaska-ya tagraγlant, ur yewjid ara i ttiεad n rreḥba tis kradet n useggas 2011, yella-d lxetyar n Bgayet.
Tafaska Tis-3: Bgayet tenna-d awal-is
Tafaska i d-yellan deg 2011, teqqim deg
usmekti n yimdanen. Tamannaγt n tussna d
umezruy, tamdint n tẓuri d unaẓur, terra-d i
tiγri i uxxam n umezgun n Becṭarzi. Гer tama
n Uxxam n Umezgun Malek Bugermuḥ, i dyeldin tiwwura-ynes i tfaska Tagraγlant n
umezgun, yella-d uxxam n Yidles Ṭawes
Ʃemruc akked uxxam n Sinima n Bgayet.
Tirebbuyaε n 15 n tmura i d-yerzan, wwint-d
yid-sent ayen sεant d leqdic. Гef teγzi n mraw
(10) n wussan (seg 20 armi d 30 deg Tuber
2011), azal n 250 n yimekkiyen i d-yuraren deg
20 n tceqqufin n umezgun. Gar tmura i yekkin,
ad d-nebder: Lmerruk, Maṣer, Japon, Tunes,
Lεiraq, Lalman, Fransa, Lkewwit, Lubnan,
Sudan...Gar tceqqufin i d-yellan deg ttiεad, ad
d-nebder, "Akkin i lebḥer" i d-theyya terbaεt n
uxxam n umezgun n Bgayet, " Kana
Sadikane"( Llan d imdukkal) n tdukkla
tadelsant i d-yusan seg Saεudya, "Ahdab
Nouterdame" n terbaεt Ettalεt n Maṣer, "Herb
el-maïz" n terbaεt Baεt Xartum Eniline n
Sudan, "Ardh node" n tidukkla "No" n Japon,
"Afḍel Ʃaciq" n terbaεt Delir i d-yerzan seg
Lalman, d "Tant que l'homme existe" n
Lkamrun. Mačči kan daya, Гer tama n wayen i
d-yettwaheggan d ticeqqufin n umezgun,
yella-d wahil di demma i uḥric ussnan. Timlilit
tussnant i d-yellan seg 25 ar 27 deg Tuber deg
uxxam n yidles Ṭawes Ʃemruc, tefka azal i
umecwar i d-yewwi umezgun. Ugar n 13 n
yimnadiyen, d yimassanen deg wannar n tẓuri
tis ukuẓ. Wwin-d awal γef usentel" Tirmitin
deg umezgun: Lǧerrat d umecwar"anda i rran
lwelha γer tewsatin n umezgun yellan d
umhaz-nsent seg tsuta ar tayeḍ. Rnu γer waya,
tijmilin llant-d i tgejda n umezgun, am Malek
Bugermuḥ, Kateb Yasin et Rida Ḥuḥu, Qasem
Muḥamed d José Saramago n Lpurtugal.
Tafaska Tis-4 n 2012: Amezgun yemlal d
umezruy.
Dayen i γef yers usentel n rreḥba tagraγlant
tis ukuẓ n umezgun i d-yellan seg 29 deg
Tuber alama d 05 deg Umbir 2012. Imi tezga-d
d umulli wis-50 n timunnent n tmurt n
Lezzayer, imdebbren n temlilit-a, fkan-as
udem n " Amezgun agrawliw".
Ayen i d-yellan d amaynut tikkelt-a, d
amezgun n yiberdan. Yakan, tameγra n wass
amenzu tella-d deg ubrid yettawin γer uxxam
n umezgun n Bgayet. “ d lawan iwakken
amezgun ad yuɣal ɣer ubrid, ad yeffeɣ ɣer
berra ad yemlil imawlan-is" i tebγa ad d-tini
tfaska n tikkelt-a. tirebbuyaε i d-yusan seg 16
n tmura am: Lmerruk, Sewwid, Maṣer,
Lezzayer, Lkewwit, Ṭelyan, Fransa, Bilǧik,
Libya, Sinigal, Binin, Tunes, Lubnan, Surya…
wwin-d ugar n 3O n tceqqufin. Ahil n temlilit
tussnant i d-yellan, deg usensu " Ḥammadites"
yewwi-d, sγur imusnawen n umezgun γef
"Amezgun d Semmuset n tmerwin (50) n
yiseggasen n timunnent" . Anida i d-wwin
amecwar n umezgun deg tmurt-nneγ, amek i
d-yusa, ayen i d-yufraren deg-s d wayen i
mazal d lixsas ar ass-a. akken daγ i d-ffγen,
yimekkiyen n temlilit-a, s kra n ttewsiyat
icudden γer useḥbiber γef umezgun azzayri.
Tuγal deg-s tejmilt i terbaεt n umezgun n FLN.
Tafaska tis-5 n 2013: Amezgun agraγlan yuγ
amkan-is
Гef teγzi n 8 n wussan, seg 29 deg tuber armi
d 05 deg umbir 2013, ugar n 250 n yimdewlen
i d-yefkan ugar n 200 n tceqqufin n umezgun.
D tafaska ideg kkint 2O n tmura n ddunit. Imi
imezdaγ n temdint n Bgayet, inebgawen d wid
merra iḥemmlen taẓuri tis-4, i yuγen tanumi
d umezgun, llan-d deg ttiεad. Gar trebbuyaεi
d-yusn, ad d-nebder: Tarbaεt : coproduction
(FITB- académie des arts de colonne
Allemagne) s teceqquft " le pécher de la
Tafaska tis 8 n tmedyezt tamaziɣt n Uqbu
Tiɣri i imedyazen
Timlilit Tis 8
N Tmedyazt
tamaziɣt N
Sumam ara
ad yilin gar
25 ɣar 28
decmbre
2014.
I kra n tin
neɣ n win
yebɣan ad yettikii deg temlilit n tmedyezt tis
08 tamaziɣt n summam ara i ilin aseggas- a d
tajmilt i sin imedyazen imeqranen ZIRA D
LEḤLU ara d tesuddes Tiddukla Itri Adelsan N
Weqbu ad d yazen krad (03) n yisefra ara d
yettwarun s tlatinit s ttawil n uselkim send 15
decembre 2014, akken ad ara d aɣ tessifsem
fell-aɣ yewwi-d ɣef kra n win ara d yaznen ur
d isedday ara isemi-s ɣef iseffra, ad yernu ad
aɣ-d imud (fiche technique) tikkist n tlalit-is
anida ara d yini isem-is, tansa ines, utun n telefu, ma yella yettiki ya deg tfaskiwin n tmedyazt, ma yella yewwi arrazen neɣ ala, ma
yessufeɣ-d imuden n yisefra, ad irnu d izwal n
yeḍrisen ara d yazen. yettili wefran amezwaru
send timlilt taseqqamut n wefran d nettat ara
“Tizi n wass-a"
NOS
TARIFS
PUB
amidi-nneɣ Murad at Mimu i
d-yella daɣen i lmendad. Tadwilt-a n uzekka tettwasekles
deg uxxam n yiwet n tgejdit
tameqrant n tegrawla tazzayrit yecban Krim Belqasem.
Ihi ... Ilit-d deg ttiɛad!
aɣ d imudden ismawen n wid imi ara nazen
akken ad d tikkin.
Azen-t-d ɣar tansa a [email protected]
neɣ ad d-yessiwel
0775545776 akked
0772650015.
I tirni n yisallen:
ASSOCIATION ETOILE CULTURELLE D’AKBOU
Centre Culturel d’Akbou
Adresse : B.P N° 30 AKBOU – HOPITAL ; TELFAX :
(213) 034 35 86 61
Site Web : www.etoileculturelle.org E-mail: [email protected]
Tugna n wass-a
Azekka ɣef tis 18sr15
deg Dzaïr TV
Tadwilt « Tizi n wass-a », ad
tuɣal deg wass n lǧemɛa ɣef
tis 18sr15 deg tiliẓri n Dzair
TV. Ad d-yili deg wahil : tawilayt tis 3 tanmezruyt deg tallit n usṭerḍeq n tegrawla
tazzayrit. D tadwilt i d-ifures
réussite", tarbaεt : compagnie theater an der
ruhr (Allemagne) taceqquft : « kaspar »,
tarbaεt: la maison d’art théâtrale (Egypte) i dyusan s tceqquft : « zinzana li koul mouaten ».
ma d
tarbaεt: GROUPOV asbl Centre
Expérimental de Culture Active (Belgique)
tewwi-d taceqquft taceqquft : « Je vous ai
compris» d tiyiḍ.
Muḥemmed Ɛeǧǧal
Takerrust ḥallal,
dayen i d-ufan
ad selsen
yisalafiyen n
Daɛec i tkerrust
akken ad yizmir
yineslem ad ttyenher. Gar
tatrara d wayen
yellan d ansay,
at Icumar-a n
Ccam d Lɛiraq
ttafen-d tifrat
akken ad sfaydin
s kra n
teknulujit i gan
lkeffar!
High tech
14 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Microsoft : Office 16 sortirait au
printemps 2015
De nouvelles fonctions
arrivent sur Windows 10
Technologie. Lors de la conférence TechEd, Joe Belfiore a
présenté la Build 9865 et quelques unes des fonctionnalités qui
seront intégrées au cours des prochains mois dans la preview de
Windows 10, dont la reconnaissance de gestes et la mise à jour
depuis Windows 7 SP1.
e programme de test Windows Insider se poursuit. Et
les testeurs, notamment les
entreprises, pourront tester dans les
prochains mois des fonctionnalités
supplémentaires. Certaines ont été
présentées par Microsoft à l’occasion de la TechEd Europe.
Le vice-président Corporate de Microsoft, Joe Belfiore, a ainsi effectué une démonstration de la Build
9865 de Windows 10 – sachant que
la première version proposée au
téléchargement est numérotée
9860. Microsoft s'inspire de l'Apple Mac
Les premiers utilisateurs de Windows 10 pourront ainsi par exemple afficher (accoler) plusieurs
fenêtres d’applications au travers
de plusieurs écrans. Cette fonction
s’inscrit dans la continuité de la
Build 9860 permettant de transférer des applications entre différents moniteurs.
L’éditeur a également évoqué des
nouveautés du côté du pavé tactile
[trackpad] et de la reconnaissance
de gestes. Si ce genre de fonction a
été introduit dès Windows 8, Microsoft promet des évolutions, notamment au niveau du multitouch
– avec la possibilité d’utiliser
plusieurs doigts simultanément
pour réaliser des actions.
Selon The Verge, Microsoft se rapproche ainsi de ce que propose
Apple sur Mac. Les nouvelles
gestuelles permettent par exemple
de balayer le trackpad d’un mouvement vers le bas avec trois doigts
afin de réduire l’ensemble des
fenêtres actives – puis de les
restaurer du même mouvement,
L
La version 16 de la suite Office de
Microsoft se précise : l'éditeur a
précisé hier que sa sortie sera
prévue l'année prochaine.
Certaines sources affirment que
cette dernière devrait intervenir
plus précisément au printemps
prochain. C'est par la voix de Julia
White, manager général du
marketing pour Office et Office
365, que Microsoft a annoncé hier,
lors de la conférence TechEd
Europe qui se tient à Barcelone,
l'arrivée prochaine de la prochaine
version de sa suite Office.
Un Office (2015 ?) qui ne
reviendra pas sur le
fonctionnement par abonnement et
dont on ne sait que peu de choses,
si ce n'est que le client Office sera
livré en même temps que les
applications pour serveurs.
Exchange Server et SharePoint
Server ont déjà été annoncés par
Microsoft pour l'année prochaine
également. La très informée MaryJo Foley précise toutefois sur
ZDNet que, d'après ses sources,
ces sorties devraient intervenir au
printemps prochain, peut être lors
de la conférence Ignite de
Microsoft, qui se tiendra en mai
2015 à Chicago.
La journaliste apporte également
quelques informations quant aux
autres produits qui touchent à
Office : les développeurs de
Microsoft travailleraient
actuellement sur la version
Android de la suite bureautique de
l'éditeur, qui pourrait être
disponible début novembre. Enfin,
la déclinaison pour Mac en serait à
la bêta publique, pour une sortie de
la version finale prévue en début
d'année prochaine.
Motorola Droid Turbo officialisé :
Snapdragon 805, 5,2 pouces QHD, APN
21 Mégapixels et recharge sans-fil
vers le haut. Différentes actions
comparables permettront elles,
entre autres, d’activer le gestionnaire de tâches ou de naviguer
entre les applications exécutées sur
le bureau. Par exemple, il sera possible d’accéder au bureau via le
pavé tactile, en faisant glisser trois
doigts vers le bas, on pourra fermer
toutes les fenêtres affichées et les
ré-ouvrir toutes en faisant glisser
les trois doigts vers le haut. La
fonction Task View pourra également être pilotée de cette manière.
Continuum activé
fin 2014, début 2015
En ce qui concerne les mises jour
et la montée de version vers Windows 10, Joe Belfiore a précisé
qu’elle serait possible dès Windows 7 SP1 (ou Service Pach suiv-
ants). Il n’a pas indiqué en revanche sur cet upgrade se ferait en
conservant les paramètres, applications et données.
Aucune précision non plus à ce
stade au sujet du coût, de la gratuité éventuelle ou des remises qui
pourraient être offertes aux utilisateurs de Windows 7/8/8.1 pour
mettre à jour leur système vers
Windows 10.
Enfin, la fonction Continuum,
présentée en vidéo en septembre,
devrait débarquer dans la version
de test de Windows fin 2014, début
2015. Pour rappel, Continuum se
destine spécialement aux utilisateurs de terminaux deux-en-un. La
fonction détecte et adapte le mode
d’affichage de Windows selon que
le clavier est connecté au déconnecté.
Fin du suspens concernant le
smartphone Droid Turbo qui
faisait parler de lui depuis
quelques mois déjà. Il vient en
effet d’être dévoilé aux États-Unis
par Motorola et Verizon.
C’est l’occasion de confirmer les
rumeurs qui tournaient autour
d’une plate-forme Qualcomm
Snapdragon 805. À bord de ce
Motorola Droid Turbo, on trouve
ainsi un processeur Krait 450
quad-core 2,7 GHz couplé à une
mémoire vive 3 Go, ainsi qu’une
solution GPU Adreno 420 pour
alimenter un écran Super
AMOLED 5,2 pouces 2K / QHD
( définition 2 560 x 1 440 pixels )
qui est d’ailleurs protégé par une
vitre Gorilla Glass 3 et qu’un
module 4G / LTE de catégorie 4
(débits jusqu’à 150 Mbit/s en
download). Les autres
caractéristiques ne sont pas moins
alléchantes avec des liaisons WiFi 802.11ac / GPS / Bluetooth 4.0
quelques contusions, un cou un peu froissé,
mais aussi et surtout une tumeur au niveau
du rein. Opéré rapidement et a priori sauvé,
Tom Stanis décide alors de faire quelque
chose pour sauver ceux qui n’ont pas la
chance d’être diagnostiqué si tôt.
Une patrouille contre le cancer
On retrouve Tom Stanis quelques mois plus
tard au sein de l’équipe des Sciences de la
vie d’Andrew Conrad, qui a rejoint le
Google X, le laboratoire de recherches à
longs termes de Google. Et c’est l’arrivée de
Tom Stanis et son histoire qui ont fait que
l’équipe du Dr Andrew Conrad s’est lancée
dans le projet dévoilé hier, lors de la Wall
Street Journal Digital Conference : des
nanoparticules magnétiques, qui « patrouillent » le corps humain au fil du flux sanguin
pour détecter des traces de cancer et d’autres
maladies.
Mille fois plus petite qu’un globule rouge,
ces nanoparticules sont capables de
rechercher un type de cellules, de protéine
ou de molécule et de s’y attacher. Google
travaille également sur un appareil wearable
équipé d’aimants pour attirer ces particules
et les compter.
Ce serait ainsi un moyen de surveiller une
partie de l’activité interne du corps du porteur pour sonner l’alerte en cas de détection
de cellules cancéreuses. «Tous les tests que
vous faites habituellement chez un médecin
seront réalisés par ce système», explique Andrew Conrad, avant d’ajouter «c’est notre
rêve».
Une longue route
Un rêve, en effet, car les premières applications concrètes ne devraient pas voir le jour
Un cœur à prendre
ou à comprendre
avec Tarik Djerroud
Publication. En signant Un cœur à prendre, Tarik
Djerroud nous offre une œuvre littéraire pleine de
finesse et d’interrogations. Sur 156 pages d’une
intrigue forte haletante, ce jeune romancier
enfourche sa plume dans les multiples plaies de
notre société. Mi- satire, mi- farce, « Un cœur à
prendre » se lit d’une traite tant les personnages
se veulent plus réels que romanesques ; les
événements sont intensément ancrés dans notre
vécu que directement sortis de la science-fiction.
/ NFC, un appareil photo
numérique 21 Mégapixels avec
double flash LED, une webcam 2
Mégapixels, une mémoire flash
32 ou 64 Go ( sans possibilité
d’extension MicroSD par contre)
et une batterie Lithium-Polymère
3 900 mAh avec possibilité de
recharge sans-fil qui garantirait
jusqu’à 48 heures d’autonomie en
usage mixte. On parle aussi d'une
charge rapide : 8 heures
d'autonomie pour 15 minutes de
charge.
Google veut inventer la pilule qui détecte le cancer et l'infarctus
Dans le cadre d’un nouveau projet à longs
termes, le Google X vient de dévoiler qu’il
cherche à mettre au point un moyen de détecter des cancers rapidement grâce à des
nanoparticules ingérées via une pillule.
Tout commence par un accident de bicyclette. Par une belle journée de février 2013.
Tom Stanis, ingénieur informaticien de 36
ans qui travaille sur le portefeuille électronique de Google, est renversé par une voiture.
Transporté à l’hôpital, un scanner détecter
Cahier culturel
avant au moins cinq ans. Sans compter de
vrais défis que devront relever les équipes
aussi bien techniquement que socialement,
rappelle le Wall Street Journal.
A commencer par la question du nombre de
particules nécessaires pour que le système
fonctionne correctement dans le corps. Vient
ensuite la manière d’administrer ce «
médicament ». Ce système serait soumis à
une réglementation bien plus dure et exigeante qu’un outil de diagnostique conventionnel prédisent des experts en
nanotechnologie.
D’un point de vue social, la question de la
vie privée et du traitement des données récoltées est également importante. Elle ne
sera pas forcément la plus facile à régler.
Le Dr Conrad expliquait que Google ne
récupérera pas, n’y ne stockera ses données
lui-même. Le géant américain licenciera
cette technologie à d’autres sociétés. Pour
l’instant, le projet en est à ses débuts et mobilisent plus de cent personnes au sein du
laboratoire de Google, en provenance de domaines aussi divers que l’astrophysique, la
chimie ou l’ingénierie électrique.
Google ne donne pas d’indication sur les
sommes dépensées dans ces recherches qui
pourraient sauver la vie de millions de personnes à travers le monde.
Suite en pages 12 et 13
Le haik symbole du combat libérateur
au cœur d’une expo à Béchar
Patrimoine. Le haik (voile), en tant que symbole du combat du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance et tradition
vestimentaire féminine, a été au centre d’une
manifestation initiée mardi à Bechar par l’association culturelle féminine de revivification
du patrimoine.
Cette manifestation, qui s’est déroulée à la
maison de la culture "Kadi Mohamed", a été
marquée par une exposition sur les différents
types de haik portés par les femmes dans la vie
quotidienne et lors des diverses cérémonies
festives, à l’exemple des fiançailles et des mariages. Cette exposition se veut être un miroir
du haik, un voile recouvrant tout le corps de la
femme, long de 6 mètres sur 2,2 m de large,
enroulée puis maintenue à la taille par une
ceinture et ramenée ensuite sur les épaules
pour y être fixé par des fibules, a expliqué la
présidente de l’association organisatrice, Mme
Rabiaâ Boughazi. Les plus célèbres de ces
voiles, généralement de couleur blanche, restent
ceux dits Mrama et Achaâchi, a-t-elle précisé.
"L’organisation de cette manifestation vise la
préservation et la promotion de ce patrimoine
matériel commun à toutes les Algériennes,
mais aussi la mise en exergue de sa valeur, la
symbolique de sa fonction de moyen de lutte
contre
le colonialisme français", a-t-elle ajouté. "Il ne
faut pas oublier que le port du haik par les
femmes durant la triste période coloniale a été
un acte de lutte politique et un facteur d’affirmation de l’identité culturelle et sociale du
peuple algérien", a-t-elle expliqué, rappelant,
à ce titre, "les fedayines en haik ayant effectué
des opérations militaires contre l’armée coloniale".
Des communications sur l’histoire et l’importance de cette tradition vestimentaire féminine
dans le pays ont été animées par des chercheurs locaux. Cette manifestation, qui est organisée à l’occasion de la célébration du
60ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, est marquée
aussi par l’organisation cet après-midi d’une
marche de femmes en haik en direction du
carré des martyrs ou est prévue une cérémonie
de recueillement à la mémoire des martyrs.
Culture
12 u La Cité
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Constantine : 15 troupes au 15ème festival
national du théâtre pour enfants
Jeudi 30 octobre 2014
Un cœur à prendre ou à comprendre avec Tarik Djerroud
Publication. En signant Un cœur à prendre, Tarik Djerroud nous offre une œuvre littéraire pleine de finesse et d’interrogations. Sur 156 pages d’une intrigue forte haletante,
ce jeune romancier enfourche sa plume dans les multiples plaies de notre société. Mi- satire, mi- farce, « Un cœur à prendre » se lit d’une traite tant les personnages se
veulent plus réels que romanesques ; les événements sont intensément ancrés dans notre vécu que directement sortis de la science-fiction.
Quinze (15) troupes théâtrales
de plusieurs wilayas du pays
sont attendues à la 15ème édition du festival national du théâtre pour enfants qui se tiendra du
1er au 3 novembre prochains à
Constantine, a-t-on appris,
mardi, auprès des organisateurs.
Placée sous l’égide du ministère
de la Jeunesse, organisée par la
ligue des activités culturelles,
scientifiques et de jeunesse
(LACSJ) en collaboration avec
la commune de Constantine,
cette manifestation culturelle récréative qui coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire
du déclenchement de la Révolution vise à "cultiver l’amour des
planches chez les enfants tout en
leur offrant l’occasion de passer
des moments sains, instructifs et
épanouissants". Les spectacles
auront lieu à la maison de jeunes
Ahmed-Saadi, à la cité Filali et
d’autres établissements de
jeunes de différentes localités de
la wilaya de Constantine, a-t-on
indiqué. Très attendu, chaque
année, par les petits constantinois, ce festival sera également
marqué par des visites touristiques à la grande mosquée
Emir-Abdelkader, au musée du
Moudjahid et à la vieille ville, at-on noté. Cet évènement culturel sera organisé, comme chaque
année, sous la forme d’un
concours, ce qui laisse présager
que les troupes en lice se surpasseront pour décrocher l'un des
prix du festival qui seront remis
lors de la cérémonie de clôture,
prévue le 3 novembre prochain.
Mémoire : timbre postal pour le 60e
anniversaire de la Révolution de Novembre
Un timbre postal consacré au
60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération
nationale a été émis mardi au
Musée national du moudjahid
(Alger).
La vente officielle de ce timbre
aura lieu le 1er novembre prochain dans les 48 recettes principales des postes. Le 60e
anniversaire du déclenchement
de la guerre de libération nationale "est une occasion pour rappeler aux générations de
l'indépendance le mérite des artisans de la lutte armée contre
l'occupant et reconnaître les sacrifices des vaillants martyrs", a
affirmé Mme la ministre des
postes et télécommunication,
Zohra Derdouri, qui a présidé la
cérémonie d'emission avec le
ministre des moudjahidines
Tayeb Zitouni.
Le ministre des Moudjahidine a
souligné que le programme arrêté dans le cadre de la commémoration du 60e anniversaire du
déclenchement de la guerre de
libération durera une année, appelant à "glorifier les chouhada
et les moudjahidine". Une exposition de timbres postaux commémorant les différentes étapes
de lutte du peuple algérien
contre l'occupant a été organisée, de la résistance populaire,
au déclenchement de la guerre
le 1 novembre 1954, jusqu'à
l'indépendance et le recouvrement de la souveraineté nationale le 5 juillet 1962.
Réaction : l’Unesco déplore les destructions
systématiques du patrimoine culturel irakien
L'UNESCO a déploré le ciblage
délibéré et les destructions systématiques du patrimoine culturel irakien, pays en proie à des
violences. "Le ciblage délibéré
et les destructions systématiques du patrimoine culturel en
Irak atteignent des niveaux sans
précédent", a déploré mardi
l'UNESCO
dans un communiqué, condamnant "fermement" la destruction
du mausolée de l'Imam Dur
situé dans le gouvernorat de
Salah-el-Din. "La destruction
de ce mausolée, considéré
comme l'une des représentations
emblématiques de l'architecture
islamique de son époque, n'est
pas un cas isolé", a affirmé la
Directrice générale de l'Organisation onusienne Irina Bokova,
rappelant qu'"au cours des derniers mois, nous avons assisté à
des attaques similaires visant
des bâtiments historiques, notamment des mosquées, des
églises et des sanctuaires". "Le
nettoyage culturel à l'œuvre en
Irak doit s'arrêter", a-t-elle insisté, soulignant que "la persécution des minorités ethniques
et religieuses, qui s'accompagne
de la destruction systématique
de certaines des représentations
les plus emblématiques du riche
patrimoine irakien, relèvent
d'une idéologie de la haine et de
l'exclusion". "De tels actes sont
des crimes de guerre et leurs auteurs doivent rendre ;des
comptes", a-t-elle encore dit,
réitérant le soutien de
l'UNESCO à tous les Irakiens
dans leurs efforts pour sauvegarder leur patrimoine qui est
"un patrimoine de l'humanité
tout entière".
ous sommes en 2007. Dans un
village de Kabylie nommé
Tizi, par un vendredi estival,
un double meurtre a été commis : l’imam de 78 ans et lqabla (la sage-femme) de 75 ans ont été
assassinés à l’arme blanche. Rapidement,
un jeune détective a été envoyé sur les
lieux pour débusquer le ou les malfaiteurs.
Cependant, malgré que la psychose a
gagné les esprits, malgré la désarroi des
villageois, le détective a été frappé par une
certaine froideur auprès des gens qui ne
veulent collaborer que du bout de la
langue, notamment les familles des victimes.
Début d’enquête laborieux : les indices
manquent, bouches cousues, arme introuvable… Mais le détective ne voulait guère
passer à côté de son serment : « Arrêter les
criminels et servir son prochain ». Puis,
petit à petit, un puzzle se constitue.
Les fréquentations de lqabla et de l’imam
et l’origine de leurs fortunes respectives
vont orienter le détective vers Tina ou « la
fille aux mille et un prétendants » que d’aucuns considèrent comme le bijou du village. Mais Tina est mariée à un architecte
nettement plus âgé qu’elle, rude, violent,
jaloux. Tina s’en mord les doigts et se
cherche un confident, désespérément. Ses
plans s’effondrent comme un château de
carte.
Les inextricables mailles
d’une escroquerie
Mais décidée à débloquer l’enquête toute
remontée contre les malfaiteurs qui ont
noirci sa fête de mariage !
Le détective, dont ignorent le nom et l’âge,
ne laisse rien au hasard. Et n’hésite pas à
N
dégainer jusqu’aux questions les plus embarrassantes. Le passé de Tina au village,
ses origines pauvres, ses multiples prétendants, sa beauté extravagante et sa naïveté
maladive ont fait d’elle une proie facile
pour devenir « un objet » entre les mains
de lqabla.
Tina a été, pendant longtemps, un appât
pour les jeunes célibataires dont se joue la
vénérable sage-femme qui, sous prétexte
d’être une entremetteuse, leur soutire des
sommes importantes d’argent dans un jeu
de dupes où la sorcellerie inique et le vertige des sentiments qui plongent les prétendants dans les inextricables mailles
d’une escroquerie savamment orchestrée et
magistralement entretenue.
Les masques tombent peu à peu. Lqabla est
une tricheuse, une menteuse, une personne
sans scrupules.
Le suspense se joue
de l’ethnologie picaresque
Son acolyte, l’imam, est un pédophile
acharné, un homme cupide à souhait qui
n’hésite pas à vendre des esbroufes enrobés du nom sacré d’Allah ! Toute une machine bien huilée mise au service de la
manipulation et d’incessants abus de faiblesse. Bref, le microcosme villageois est
fouillé de fond en comble où les sentiments
les plus sordides se livrent bataille sur bataille ; les alliances d’influence sont monnaie courante, haine et jalousie rythment
une vie entrecoupée par des moments de
franches joies lors des fêtes.
Cependant, la découverte du criminel ne
rend pas le détective quitte avec sa mission… L’appel de l’amour fragilise ses
pensées et chancelle ses décisions. Entre
Tina et le détective, un sentier se dessine
pour un avenir en commun. Mais comment
se débarrasser du mari ? Le diable arrive,
emmitouflé dans la redingote de l’impunité
: le détective et le criminel passent un deal
macabre qui ouvre les portes d’une descente aux enfers.
« Quiconque connait une femme devient
vite philosophe » , insinue Tarik Djerroud
au terme de ce roman qui fait le tour de nos
passions d’hommes et de femmes qui trimballent la recherche du bonheur comme Sisyphe accroché à son rocher. Nos
sentiments sont-ils nos ennemis ? Y a-t-il
une recette pour dompter nos passions ?
Aux yeux de Tarik Djerroud, il est nécessaire de délaisser le politiquement correct
en littérature. En observateur assidu, la vulnérabilité de nos âmes est sitôt exprimée.
« Lorsque le détective glisse dans l’innommable mais grâce lui soit rendue : il a
tout fait pour ne pas vendre son âme au diable, refusant de mentir à la Justice, assumant sa part d’ombre. En s’apitoyant sur le
sort des disparus, il n’a pas manqué de renoncer au mal qui le ronge et expier son erreur avec volonté.
Mais, tout amoureux qu’il est, il ne renonce
pas à aller au bout se don rêve-folie : épouser Tina ! »
Roman maitrisé jusqu’aux vertiges, le suspense se joue de l’ethnologie picaresque,
la langue poétique administre une virée
chirurgicale pour enlever le masque derrière le sourire des louveteaux. « A chacun
de maitriser son cœur pour mieux maitriser sa vie ! » résonne comme une sagesse
du terroir portée aux nues par ce roman fortement inspiré.
Rachid Hitouche
Les RDV
des arts et de la culture
Galerie Sacré Art (126, rue Didouche-Mourad, Sacré-Cœur,
Alger)
Jusqu’au 15 octobre : Exposition de
peinture «Réalisme contemporain» de l’artiste Lamine Azzouzi.
Galerie Baya du Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Kouba,
Alger)
Jusqu’au 11 octobre : Exposition de
peinture de l’artiste Ghedjati Abdellah (Mustapha).
Galerie d’Arts Asselah (39, rue Asselah-Hocine, Alger-Centre)
Jusqu’au au 30 septembre : Exposition de peinture des artistes
taher hedhoud et amor driss dokman.
Musée public national d’art
moderne et contemporain (25, rue
Larbi-Ben-M’hidi, Alger)
Jusqu’au 30 septembre : Exposition «Genèse d’une collection».
Bibliothèque MultiMédia Mentouri, (5, Rue Bachir-Mentouri,
Alger)
Jusqu’au 30 septembre : A l’occasion de la rentrée scolaire, l’Etablissement arts et culture
organise une exposition de livres
scolaires.
Nouvelles mesures en faveur des artisans
Artisanat. Davantage d’efforts seront
déployés en direction des artisans
pour leur rendre disponible la matière
première nécessaire à l’exercice de
leur activité, a affirmé, mardi à Aïn
Defla, la ministre déléguée auprès de
la ministre du Tourisme et de l’artisanat, chargée de l’artisanat, Aïcha Tagabou.
"Des études sont en cours" pour mettre en place les procédés à même de
garantir aux artisans les matières premières dont ils ont besoin dans l’exercice de leurs activités, a indiqué Mme
Tagabou, qui s’exprimait à la fin de sa
visite dans la wilaya d’Aïn Defla.
Notant qu’Aïn Defla est connue pour
la poterie, la ministre déléguée s’est
félicitée que cette wilaya ne souffre
pas du manque de la matière première
y afférente grâce notamment, a-t-elle
précisé, au travail accompli par la
chambre locale du secteur.
Auparavant, la ministre déléguée
chargée de l’artisanat s’est rendue à la
maison de l’artisanat du chef-lieu de
wilaya où elle a visité le salon de l’artisanat abritant diverses activités.
Sur place, elle a exprimé son admiration devant les objets d’art réalisés
avec "dextérité", invitant les artisans à
redoubler d’efforts et à persévérer
dans cette voie.
Mme Tagabou a saisi l’opportunité de
cette rencontre pour mettre en évi-
u 13
dence les efforts de l’Etat en matière
d’accompagnement et de formation
déployés à l’adresse des artisans.
La ministre déléguée s’est également
enquise des conditions de déroulement d’une session de formation dans
la méthodologie de gestion des entreprises, lancée récemment au profit
d’une dizaine de jeunes par le biais
d’un formateur agréé par le bureau international du travail (BIT).
Plus de 7600 artisans activent sur le
territoire de la wilaya d’Aïn Defla à la
lumière des explications présentées
par les responsables du secteur.
De ce chiffre, 1220 sont investis dans
l’artisanat d’art, 2190 dans la production de produits d’artisanat et 4202
dans l’artisanat des services.
A Khemis Miliana, Mme Tagabou
s’est vue présenter le projet de la future maison de l’artisanat, situé non
loin du centre-ville.
Selon les responsables du projet, la réception de celui-ci est prévue pour le
mois de septembre de l’année 2015.
Dans la commune de Djendel, la ministre s’est rendue au centre de tissage
réputé pour la confection des tapis.
Relevant que la confection des tapis
constitue le gagne-pain de nombreuses familles à Djendel, les artisanes ont, au cours de leur discussion
avec la ministre déléguée, émis le souhait de voir leur activité soutenue.
Hommage au nationaliste
et barde de la chanson
oranaise Ahmed Wahby
In memoria. dimension humaine et nationaliste du regretté chantre de la chanson
oranaise Ahmed Wahby (1921-1993) a été
mise en relief, mardi à Oran, au travers de
plusieurs activités culturelles entrant dans le
cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954.
Une exposition photos, une conférence, une
projection-vidéo et un gala de musique
étaient au menu de cette journée-hommage
coïncidant également avec la commémoration de la 21ème année de la disparition de
feu Wahby, a indiqué la Direction de la Division culturelle communale, organisatrice
de l'événement.
Le centre culturel "Emir Abdelkader" a
abrité dans ce cadre une exposition de
quelque 70 photos de la grande figure de la
chanson algérienne, offrant aux visiteurs un
aperçu sur le parcours de l'auteur, compositeur et interprète au répertoire riche de plus
de 600 titres.
La notoriété dont jouissait le père des célèbres "Wahran Wahran" et "Ya Dzayer" est
mise en évidence dans plusieurs clichés où
on le voit aux côtés de grands noms de la
scène artistique arabe à l'instar d'Oum Kelthoum, Farid El-Atrache et Mohamed Abdelwahab. L'inspiration d'Ahmed Wahby,
qui puise ses racines dans le registre de la
poésie populaire algérienne, a été abordée
lors d'une conférence animée par l'écrivainchercheur Tchikou Bouhassoun, citant notamment les bardes Mestfa Ben Brahim
(1800-1867), Cheikh El-Madani (18881954), et Abdelkader El Khaldi (1896-1964)
l'auteur de la célèbre "Bakhta" reprise également par Wahby.
Le conférencier a aussi insisté sur la dimension patriotique du chanteur en soulignant
sa contribution à la diffusion de la culture
nationaliste avec la troupe artistique du FLN
durant la guerre de libération.
Ahmed Wahby a en outre animé nombre de
galas dont les recettes étaient versées au
profit des réfugiés algériens contraints à
l'exil après avoir subi les bombardements et
autres exactions coloniales, a encore rappelé
Tchikou Bouhassoun qui s'attelle à l'élaboration d'un nouvel ouvrage sur la biographie
du regretté chanteur.
Plusieurs artistes ont favorablement répondu à l'appel des organisateurs dans le
cadre de cet hommage, pour se produire en
soirée sur la scène de la salle "Maghreb"
avec des reprises des chansons de Wahby
dont le nom est, pour rappel, gravé sur le
fronton du Conservatoire municipal fraîchement rénové.
Salle Atlas (Bab-El-Oued, Alger)
Lundi 29 septembre à 19h : L’ONDA
et Padidou Editions organisent un
hommage à Cheb Hasni intitulé
«Génération Hasni», avec la participation de Mohamed Lamine,
Cheba Fadéla, Kader Japonais,
cheba Kheïra, Houari Dauphin...
Entrée sur invitations à retirer à
partir du mercredi 24 septembre
au niveau des salles Atlas et El
Mouggar, et au siège de l’ONDA à
Bologhine.
Cinémathèque Algérienne (26, rue
Larbi-Ben-M’hidi, Alger)
Jusqu’ au 2 octobre : Journées du
cinéma italien. Projections dédiées
à l’acteur Nino Manfredi et au nouveau cinéma italien. Horaires :
13h30 et 18h. Séance inaugurale :
dimanche 28 septembre à 18h30.
Institut culturel italien D’alger
Cours d’italien
Inscriptions ouvertes du 1er au 30
septembre 2014 du dimanche au
jeudi : 9h à 16h. Tous les niveaux.
Début des cours prévu le samedi 4
octobre 2014. 4 bis, rue Yahia-Mazouni, El-Biar, Alger Tél./Fax :
(021) 92 51 91 - 92 38 73
courrier : [email protected]
www.iicalgeri.ester
Institut français d’Alger (7, rue
Hassani-Issad, Alger-Centre)
Mercredi 1er octobre 18h30 : Soirée cinéma «Carte blanche à format court». Une série de courts
métrages seront projetés en présence de Katia Bayer, rédactrice en
chef du magazine en ligne Format
court. Entrée sur carte d'accès.
Réservez vos places à l'adresse :
cinemacarteblancheaformatcourt.alger@if-algérie.com
High tech
14 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Microsoft : Office 16 sortirait au
printemps 2015
De nouvelles fonctions
arrivent sur Windows 10
Technologie. Lors de la conférence TechEd, Joe Belfiore a
présenté la Build 9865 et quelques unes des fonctionnalités qui
seront intégrées au cours des prochains mois dans la preview de
Windows 10, dont la reconnaissance de gestes et la mise à jour
depuis Windows 7 SP1.
e programme de test Windows Insider se poursuit. Et
les testeurs, notamment les
entreprises, pourront tester dans les
prochains mois des fonctionnalités
supplémentaires. Certaines ont été
présentées par Microsoft à l’occasion de la TechEd Europe.
Le vice-président Corporate de Microsoft, Joe Belfiore, a ainsi effectué une démonstration de la Build
9865 de Windows 10 – sachant que
la première version proposée au
téléchargement est numérotée
9860. Microsoft s'inspire de l'Apple Mac
Les premiers utilisateurs de Windows 10 pourront ainsi par exemple afficher (accoler) plusieurs
fenêtres d’applications au travers
de plusieurs écrans. Cette fonction
s’inscrit dans la continuité de la
Build 9860 permettant de transférer des applications entre différents moniteurs.
L’éditeur a également évoqué des
nouveautés du côté du pavé tactile
[trackpad] et de la reconnaissance
de gestes. Si ce genre de fonction a
été introduit dès Windows 8, Microsoft promet des évolutions, notamment au niveau du multitouch
– avec la possibilité d’utiliser
plusieurs doigts simultanément
pour réaliser des actions.
Selon The Verge, Microsoft se rapproche ainsi de ce que propose
Apple sur Mac. Les nouvelles
gestuelles permettent par exemple
de balayer le trackpad d’un mouvement vers le bas avec trois doigts
afin de réduire l’ensemble des
fenêtres actives – puis de les
restaurer du même mouvement,
L
La version 16 de la suite Office de
Microsoft se précise : l'éditeur a
précisé hier que sa sortie sera
prévue l'année prochaine.
Certaines sources affirment que
cette dernière devrait intervenir
plus précisément au printemps
prochain. C'est par la voix de Julia
White, manager général du
marketing pour Office et Office
365, que Microsoft a annoncé hier,
lors de la conférence TechEd
Europe qui se tient à Barcelone,
l'arrivée prochaine de la prochaine
version de sa suite Office.
Un Office (2015 ?) qui ne
reviendra pas sur le
fonctionnement par abonnement et
dont on ne sait que peu de choses,
si ce n'est que le client Office sera
livré en même temps que les
applications pour serveurs.
Exchange Server et SharePoint
Server ont déjà été annoncés par
Microsoft pour l'année prochaine
également. La très informée MaryJo Foley précise toutefois sur
ZDNet que, d'après ses sources,
ces sorties devraient intervenir au
printemps prochain, peut être lors
de la conférence Ignite de
Microsoft, qui se tiendra en mai
2015 à Chicago.
La journaliste apporte également
quelques informations quant aux
autres produits qui touchent à
Office : les développeurs de
Microsoft travailleraient
actuellement sur la version
Android de la suite bureautique de
l'éditeur, qui pourrait être
disponible début novembre. Enfin,
la déclinaison pour Mac en serait à
la bêta publique, pour une sortie de
la version finale prévue en début
d'année prochaine.
Motorola Droid Turbo officialisé :
Snapdragon 805, 5,2 pouces QHD, APN
21 Mégapixels et recharge sans-fil
vers le haut. Différentes actions
comparables permettront elles,
entre autres, d’activer le gestionnaire de tâches ou de naviguer
entre les applications exécutées sur
le bureau. Par exemple, il sera possible d’accéder au bureau via le
pavé tactile, en faisant glisser trois
doigts vers le bas, on pourra fermer
toutes les fenêtres affichées et les
ré-ouvrir toutes en faisant glisser
les trois doigts vers le haut. La
fonction Task View pourra également être pilotée de cette manière.
Continuum activé
fin 2014, début 2015
En ce qui concerne les mises jour
et la montée de version vers Windows 10, Joe Belfiore a précisé
qu’elle serait possible dès Windows 7 SP1 (ou Service Pach suiv-
ants). Il n’a pas indiqué en revanche sur cet upgrade se ferait en
conservant les paramètres, applications et données.
Aucune précision non plus à ce
stade au sujet du coût, de la gratuité éventuelle ou des remises qui
pourraient être offertes aux utilisateurs de Windows 7/8/8.1 pour
mettre à jour leur système vers
Windows 10.
Enfin, la fonction Continuum,
présentée en vidéo en septembre,
devrait débarquer dans la version
de test de Windows fin 2014, début
2015. Pour rappel, Continuum se
destine spécialement aux utilisateurs de terminaux deux-en-un. La
fonction détecte et adapte le mode
d’affichage de Windows selon que
le clavier est connecté au déconnecté.
Fin du suspens concernant le
smartphone Droid Turbo qui
faisait parler de lui depuis
quelques mois déjà. Il vient en
effet d’être dévoilé aux États-Unis
par Motorola et Verizon.
C’est l’occasion de confirmer les
rumeurs qui tournaient autour
d’une plate-forme Qualcomm
Snapdragon 805. À bord de ce
Motorola Droid Turbo, on trouve
ainsi un processeur Krait 450
quad-core 2,7 GHz couplé à une
mémoire vive 3 Go, ainsi qu’une
solution GPU Adreno 420 pour
alimenter un écran Super
AMOLED 5,2 pouces 2K / QHD
( définition 2 560 x 1 440 pixels )
qui est d’ailleurs protégé par une
vitre Gorilla Glass 3 et qu’un
module 4G / LTE de catégorie 4
(débits jusqu’à 150 Mbit/s en
download). Les autres
caractéristiques ne sont pas moins
alléchantes avec des liaisons WiFi 802.11ac / GPS / Bluetooth 4.0
quelques contusions, un cou un peu froissé,
mais aussi et surtout une tumeur au niveau
du rein. Opéré rapidement et a priori sauvé,
Tom Stanis décide alors de faire quelque
chose pour sauver ceux qui n’ont pas la
chance d’être diagnostiqué si tôt.
Une patrouille contre le cancer
On retrouve Tom Stanis quelques mois plus
tard au sein de l’équipe des Sciences de la
vie d’Andrew Conrad, qui a rejoint le
Google X, le laboratoire de recherches à
longs termes de Google. Et c’est l’arrivée de
Tom Stanis et son histoire qui ont fait que
l’équipe du Dr Andrew Conrad s’est lancée
dans le projet dévoilé hier, lors de la Wall
Street Journal Digital Conference : des
nanoparticules magnétiques, qui « patrouillent » le corps humain au fil du flux sanguin
pour détecter des traces de cancer et d’autres
maladies.
Mille fois plus petite qu’un globule rouge,
ces nanoparticules sont capables de
rechercher un type de cellules, de protéine
ou de molécule et de s’y attacher. Google
travaille également sur un appareil wearable
équipé d’aimants pour attirer ces particules
et les compter.
Ce serait ainsi un moyen de surveiller une
partie de l’activité interne du corps du porteur pour sonner l’alerte en cas de détection
de cellules cancéreuses. «Tous les tests que
vous faites habituellement chez un médecin
seront réalisés par ce système», explique Andrew Conrad, avant d’ajouter «c’est notre
rêve».
Une longue route
Un rêve, en effet, car les premières applications concrètes ne devraient pas voir le jour
Un cœur à prendre
ou à comprendre
avec Tarik Djerroud
Publication. En signant Un cœur à prendre, Tarik
Djerroud nous offre une œuvre littéraire pleine de
finesse et d’interrogations. Sur 156 pages d’une
intrigue forte haletante, ce jeune romancier
enfourche sa plume dans les multiples plaies de
notre société. Mi- satire, mi- farce, « Un cœur à
prendre » se lit d’une traite tant les personnages
se veulent plus réels que romanesques ; les
événements sont intensément ancrés dans notre
vécu que directement sortis de la science-fiction.
/ NFC, un appareil photo
numérique 21 Mégapixels avec
double flash LED, une webcam 2
Mégapixels, une mémoire flash
32 ou 64 Go ( sans possibilité
d’extension MicroSD par contre)
et une batterie Lithium-Polymère
3 900 mAh avec possibilité de
recharge sans-fil qui garantirait
jusqu’à 48 heures d’autonomie en
usage mixte. On parle aussi d'une
charge rapide : 8 heures
d'autonomie pour 15 minutes de
charge.
Google veut inventer la pilule qui détecte le cancer et l'infarctus
Dans le cadre d’un nouveau projet à longs
termes, le Google X vient de dévoiler qu’il
cherche à mettre au point un moyen de détecter des cancers rapidement grâce à des
nanoparticules ingérées via une pillule.
Tout commence par un accident de bicyclette. Par une belle journée de février 2013.
Tom Stanis, ingénieur informaticien de 36
ans qui travaille sur le portefeuille électronique de Google, est renversé par une voiture.
Transporté à l’hôpital, un scanner détecter
Cahier culturel
avant au moins cinq ans. Sans compter de
vrais défis que devront relever les équipes
aussi bien techniquement que socialement,
rappelle le Wall Street Journal.
A commencer par la question du nombre de
particules nécessaires pour que le système
fonctionne correctement dans le corps. Vient
ensuite la manière d’administrer ce «
médicament ». Ce système serait soumis à
une réglementation bien plus dure et exigeante qu’un outil de diagnostique conventionnel prédisent des experts en
nanotechnologie.
D’un point de vue social, la question de la
vie privée et du traitement des données récoltées est également importante. Elle ne
sera pas forcément la plus facile à régler.
Le Dr Conrad expliquait que Google ne
récupérera pas, n’y ne stockera ses données
lui-même. Le géant américain licenciera
cette technologie à d’autres sociétés. Pour
l’instant, le projet en est à ses débuts et mobilisent plus de cent personnes au sein du
laboratoire de Google, en provenance de domaines aussi divers que l’astrophysique, la
chimie ou l’ingénierie électrique.
Google ne donne pas d’indication sur les
sommes dépensées dans ces recherches qui
pourraient sauver la vie de millions de personnes à travers le monde.
Suite en pages 12 et 13
Le haik symbole du combat libérateur
au cœur d’une expo à Béchar
Patrimoine. Le haik (voile), en tant que symbole du combat du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance et tradition
vestimentaire féminine, a été au centre d’une
manifestation initiée mardi à Bechar par l’association culturelle féminine de revivification
du patrimoine.
Cette manifestation, qui s’est déroulée à la
maison de la culture "Kadi Mohamed", a été
marquée par une exposition sur les différents
types de haik portés par les femmes dans la vie
quotidienne et lors des diverses cérémonies
festives, à l’exemple des fiançailles et des mariages. Cette exposition se veut être un miroir
du haik, un voile recouvrant tout le corps de la
femme, long de 6 mètres sur 2,2 m de large,
enroulée puis maintenue à la taille par une
ceinture et ramenée ensuite sur les épaules
pour y être fixé par des fibules, a expliqué la
présidente de l’association organisatrice, Mme
Rabiaâ Boughazi. Les plus célèbres de ces
voiles, généralement de couleur blanche, restent
ceux dits Mrama et Achaâchi, a-t-elle précisé.
"L’organisation de cette manifestation vise la
préservation et la promotion de ce patrimoine
matériel commun à toutes les Algériennes,
mais aussi la mise en exergue de sa valeur, la
symbolique de sa fonction de moyen de lutte
contre
le colonialisme français", a-t-elle ajouté. "Il ne
faut pas oublier que le port du haik par les
femmes durant la triste période coloniale a été
un acte de lutte politique et un facteur d’affirmation de l’identité culturelle et sociale du
peuple algérien", a-t-elle expliqué, rappelant,
à ce titre, "les fedayines en haik ayant effectué
des opérations militaires contre l’armée coloniale".
Des communications sur l’histoire et l’importance de cette tradition vestimentaire féminine
dans le pays ont été animées par des chercheurs locaux. Cette manifestation, qui est organisée à l’occasion de la célébration du
60ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, est marquée
aussi par l’organisation cet après-midi d’une
marche de femmes en haik en direction du
carré des martyrs ou est prévue une cérémonie
de recueillement à la mémoire des martyrs.
Publicité
10 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE M'SILA
DIRECTION DE LA CULTURE
NIF: 099228015036035
AVIS DATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
En application le décret présidentiel n°236/10 du 07/10/2010 modifie et complète portant réglementation des marchés publics. et suite à la consultation n°01/2014 en date du
29/09/2014 relatif à :
ACHEVEMENT DE LA REALISATION ET EQUIPEMENT DE LA BIBLIOTHEQUE URBAINE A SIDI AISSA
Lot: achèvement des travaux + VRD
Les soumissionnaires sont infoiinés qu'après l'analyse et évaluation des offres en date du 14/10/2014 les marchés a été provisoirement aux :
OFFRE N°
ENTREPRISE
MONTANT EN TTC
DUREE DE REALISATION
NIF
OBSERVATION
02
BARA
ABDELHAKIM
11.955.975.53 DA
05 mois
198019190050824
Le moins disant
En application le décret présidentiel '236/10 du 07/10/2010 2010 modifie et complète portant réglementation des marchés publics.
Le service contractant est tenu d'inviter ceux d'entre eux qui sont intéressés de se rapprocher de ses services au plus tard 03 jour à compter du première jour de la publication de
attribution provisoire du marché.
Les soumissionnaires qui contestent ce choix peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchés publics dans un dél ai de 10 jours à compter
parution du présent avis dans les quotidiens nationaux.
ANEP 153 815
La Cité 30/10/2014
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE BEJAIA
DIRECTION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
NIF N° 099006019001046
Avis d'annulation
De l'avis d'attribution provisoire
N° 31/DFP/SAM/BSI/
Conformément aux dispositions ce la l'article 49 du décret présidentiel n° 10/2 3 6 du 07/10/2010 portant
réglementation des marchés publics modifié et complété. La Direction de la formation professionnelle de la wilaya de
Bejaia informe les soumissionnaires ayant participé à l'appel d'offres national ouvert n°002 relatif a l'acquisition de divers
équipements et mobiliers par le CFPA de Draa el-Gaid et Toudja lot n° 01 : Acquisition de batterie de cuisine, publié
dans le journal «La Cité» du 18/01/2014 et le journal «Wakt eldjazair» du 15/01/014, que l'avis d'attribution provisoire
paru dans le journal «La Cite» daté du 23/02/2014 et «Wakt eldjazair» du 23/02/2014 est annulé.
La Cité 30/10/2014
ANEP 153 709
Amecwar n Tfaska Tagraγlant n Umezgun n Bgayet
Seg useggas n 2011 mi d-tuγal tfaska Tagraγlant n Umezgun ar temdint n Bgayet, taẓuri tis ukuẓ, simmal tettak amkan
i yiḥeddaden n umezgun anda ma llan deg umaḍal. Imi axxam n umezgun aγelnaw Meḥyeddin Bacṭarzi, i yellan d
amraḥ n tfaska-ya tagraγlant, ur yewjid ara i ttiεad n rreḥba tis kradet n useggas 2011, yella-d lxetyar n Bgayet.
Tafaska Tis-3: Bgayet tenna-d awal-is
Tafaska i d-yellan deg 2011, teqqim deg
usmekti n yimdanen. Tamannaγt n tussna d
umezruy, tamdint n tẓuri d unaẓur, terra-d i
tiγri i uxxam n umezgun n Becṭarzi. Гer tama
n Uxxam n Umezgun Malek Bugermuḥ, i dyeldin tiwwura-ynes i tfaska Tagraγlant n
umezgun, yella-d uxxam n Yidles Ṭawes
Ʃemruc akked uxxam n Sinima n Bgayet.
Tirebbuyaε n 15 n tmura i d-yerzan, wwint-d
yid-sent ayen sεant d leqdic. Гef teγzi n mraw
(10) n wussan (seg 20 armi d 30 deg Tuber
2011), azal n 250 n yimekkiyen i d-yuraren deg
20 n tceqqufin n umezgun. Gar tmura i yekkin,
ad d-nebder: Lmerruk, Maṣer, Japon, Tunes,
Lεiraq, Lalman, Fransa, Lkewwit, Lubnan,
Sudan...Gar tceqqufin i d-yellan deg ttiεad, ad
d-nebder, "Akkin i lebḥer" i d-theyya terbaεt n
uxxam n umezgun n Bgayet, " Kana
Sadikane"( Llan d imdukkal) n tdukkla
tadelsant i d-yusan seg Saεudya, "Ahdab
Nouterdame" n terbaεt Ettalεt n Maṣer, "Herb
el-maïz" n terbaεt Baεt Xartum Eniline n
Sudan, "Ardh node" n tidukkla "No" n Japon,
"Afḍel Ʃaciq" n terbaεt Delir i d-yerzan seg
Lalman, d "Tant que l'homme existe" n
Lkamrun. Mačči kan daya, Гer tama n wayen i
d-yettwaheggan d ticeqqufin n umezgun,
yella-d wahil di demma i uḥric ussnan. Timlilit
tussnant i d-yellan seg 25 ar 27 deg Tuber deg
uxxam n yidles Ṭawes Ʃemruc, tefka azal i
umecwar i d-yewwi umezgun. Ugar n 13 n
yimnadiyen, d yimassanen deg wannar n tẓuri
tis ukuẓ. Wwin-d awal γef usentel" Tirmitin
deg umezgun: Lǧerrat d umecwar"anda i rran
lwelha γer tewsatin n umezgun yellan d
umhaz-nsent seg tsuta ar tayeḍ. Rnu γer waya,
tijmilin llant-d i tgejda n umezgun, am Malek
Bugermuḥ, Kateb Yasin et Rida Ḥuḥu, Qasem
Muḥamed d José Saramago n Lpurtugal.
Tafaska Tis-4 n 2012: Amezgun yemlal d
umezruy.
Dayen i γef yers usentel n rreḥba tagraγlant
tis ukuẓ n umezgun i d-yellan seg 29 deg
Tuber alama d 05 deg Umbir 2012. Imi tezga-d
d umulli wis-50 n timunnent n tmurt n
Lezzayer, imdebbren n temlilit-a, fkan-as
udem n " Amezgun agrawliw".
Ayen i d-yellan d amaynut tikkelt-a, d
amezgun n yiberdan. Yakan, tameγra n wass
amenzu tella-d deg ubrid yettawin γer uxxam
n umezgun n Bgayet. “ d lawan iwakken
amezgun ad yuɣal ɣer ubrid, ad yeffeɣ ɣer
berra ad yemlil imawlan-is" i tebγa ad d-tini
tfaska n tikkelt-a. tirebbuyaε i d-yusan seg 16
n tmura am: Lmerruk, Sewwid, Maṣer,
Lezzayer, Lkewwit, Ṭelyan, Fransa, Bilǧik,
Libya, Sinigal, Binin, Tunes, Lubnan, Surya…
wwin-d ugar n 3O n tceqqufin. Ahil n temlilit
tussnant i d-yellan, deg usensu " Ḥammadites"
yewwi-d, sγur imusnawen n umezgun γef
"Amezgun d Semmuset n tmerwin (50) n
yiseggasen n timunnent" . Anida i d-wwin
amecwar n umezgun deg tmurt-nneγ, amek i
d-yusa, ayen i d-yufraren deg-s d wayen i
mazal d lixsas ar ass-a. akken daγ i d-ffγen,
yimekkiyen n temlilit-a, s kra n ttewsiyat
icudden γer useḥbiber γef umezgun azzayri.
Tuγal deg-s tejmilt i terbaεt n umezgun n FLN.
Tafaska tis-5 n 2013: Amezgun agraγlan yuγ
amkan-is
Гef teγzi n 8 n wussan, seg 29 deg tuber armi
d 05 deg umbir 2013, ugar n 250 n yimdewlen
i d-yefkan ugar n 200 n tceqqufin n umezgun.
D tafaska ideg kkint 2O n tmura n ddunit. Imi
imezdaγ n temdint n Bgayet, inebgawen d wid
merra iḥemmlen taẓuri tis-4, i yuγen tanumi
d umezgun, llan-d deg ttiεad. Gar trebbuyaεi
d-yusn, ad d-nebder: Tarbaεt : coproduction
(FITB- académie des arts de colonne
Allemagne) s teceqquft " le pécher de la
Tafaska tis 8 n tmedyezt tamaziɣt n Uqbu
Tiɣri i imedyazen
Timlilit Tis 8
N Tmedyazt
tamaziɣt N
Sumam ara
ad yilin gar
25 ɣar 28
decmbre
2014.
I kra n tin
neɣ n win
yebɣan ad yettikii deg temlilit n tmedyezt tis
08 tamaziɣt n summam ara i ilin aseggas- a d
tajmilt i sin imedyazen imeqranen ZIRA D
LEḤLU ara d tesuddes Tiddukla Itri Adelsan N
Weqbu ad d yazen krad (03) n yisefra ara d
yettwarun s tlatinit s ttawil n uselkim send 15
decembre 2014, akken ad ara d aɣ tessifsem
fell-aɣ yewwi-d ɣef kra n win ara d yaznen ur
d isedday ara isemi-s ɣef iseffra, ad yernu ad
aɣ-d imud (fiche technique) tikkist n tlalit-is
anida ara d yini isem-is, tansa ines, utun n telefu, ma yella yettiki ya deg tfaskiwin n tmedyazt, ma yella yewwi arrazen neɣ ala, ma
yessufeɣ-d imuden n yisefra, ad irnu d izwal n
yeḍrisen ara d yazen. yettili wefran amezwaru
send timlilt taseqqamut n wefran d nettat ara
“Tizi n wass-a"
NOS
TARIFS
PUB
amidi-nneɣ Murad at Mimu i
d-yella daɣen i lmendad. Tadwilt-a n uzekka tettwasekles
deg uxxam n yiwet n tgejdit
tameqrant n tegrawla tazzayrit yecban Krim Belqasem.
Ihi ... Ilit-d deg ttiɛad!
aɣ d imudden ismawen n wid imi ara nazen
akken ad d tikkin.
Azen-t-d ɣar tansa a [email protected]
neɣ ad d-yessiwel
0775545776 akked
0772650015.
I tirni n yisallen:
ASSOCIATION ETOILE CULTURELLE D’AKBOU
Centre Culturel d’Akbou
Adresse : B.P N° 30 AKBOU – HOPITAL ; TELFAX :
(213) 034 35 86 61
Site Web : www.etoileculturelle.org E-mail: [email protected]
Tugna n wass-a
Azekka ɣef tis 18sr15
deg Dzaïr TV
Tadwilt « Tizi n wass-a », ad
tuɣal deg wass n lǧemɛa ɣef
tis 18sr15 deg tiliẓri n Dzair
TV. Ad d-yili deg wahil : tawilayt tis 3 tanmezruyt deg tallit n usṭerḍeq n tegrawla
tazzayrit. D tadwilt i d-ifures
réussite", tarbaεt : compagnie theater an der
ruhr (Allemagne) taceqquft : « kaspar »,
tarbaεt: la maison d’art théâtrale (Egypte) i dyusan s tceqquft : « zinzana li koul mouaten ».
ma d
tarbaεt: GROUPOV asbl Centre
Expérimental de Culture Active (Belgique)
tewwi-d taceqquft taceqquft : « Je vous ai
compris» d tiyiḍ.
Muḥemmed Ɛeǧǧal
Takerrust ḥallal,
dayen i d-ufan
ad selsen
yisalafiyen n
Daɛec i tkerrust
akken ad yizmir
yineslem ad ttyenher. Gar
tatrara d wayen
yellan d ansay,
at Icumar-a n
Ccam d Lɛiraq
ttafen-d tifrat
akken ad sfaydin
s kra n
teknulujit i gan
lkeffar!
Tiɣremt
16 u La Cité
Régions
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Amaynut deg tfaska n useggas-a
Am akken tezzi-tuɣal, tafaska tagreɣlant n umezgun ur telli ara d tinebgiwt ɣef yimezdaɣ n temdint n
Bgayet. Rreḥba-ya n useggas-a tewwi-d amaynut yid-s deg wayen yerzan tifukas akked lferǧa. Imezdaɣ d
yimerrayen ara yilin ussan-a deg Bgayet ad asen-tettunefk tegnit akken ad walin aṭas n tceqqufin n
umezgun i d-yusan seg tal tama n umaḍal.
D
eg wayen yerzan
lferǧat, azal n 90 n
tceqqufin n umezgun s tutlayin yemxalafen. D ticeqqufin ara
d-awint trebbuyaƐ n 20 n
tmura n tamiwin yemgaraden n umaḍal: Lezzayer,
Tunes, Fransa, LƐiraq,
Maṣer, Lyamen, Qaṭer,
Lmerruk, Libya, Kungu,
Sinigal, Benin, Cote
d'ivoire, Sudan, Lubnan,
Sirbya,
Luksemburg,
Lpurtugal, Liṭali, Beljik.
Ttiɛad deg tamiwin
yemxalafen n Bgayet,
ama deg uxxam n umezgun, deg uxxam n yidles,
deg
tmezduɣin
tisdawanin, deg tɣiwaninnniḍen neɣ berra i twilayt
n Bgayet.
Akkin i ccbaḥa d tẓuri-ya,
ad d-yili Wudem ussnan,
aseggas-a, s ttiɛdat n yimazzagen deg tẓuri-ya tis
yili umezgun n uzniq. Ma
d ass aneggaru n
temliliyin-a ad yettunefk
i Umezgun Amaziγ, d tagnit i wid iqedcen deg
wannar-a iwakken ad
walin anida iγer yessaweḍ
umezgun amaziγ? Acu i
as-ilaqen iwakken ad
yesnerni d wamek ara yaẓ
ɣer sdat ?
Mačči kan daya i yellan,
aḥric n usileγ yettunefkas umur-is deg tfaska-ya.
Ugar n 3 n "les MasterClasse" ara d-yilin sγur n
yimusnawen n umezgun,
am Mass Senhaǧi, Mass
Mellal akked Massa Ḥamnan. War ma nettu leqdiAmezgun d isental
Amgired aseggas-a, ad d- cat n usileγ i d-yettilin
yili s useqdec n yisental ussan-a γef wayen yerzan
deg umezgun. Ama d aḍris n umezgun, asali n
asqerdec n umezgun n lx- tceqqufin n umezgun d
alat neɣ tarrayin i d- wamek ara d-yili usensalayent lxalat mi ara qed-nsent.
Yacine Zidane
tturarent. Akken daɣ ad
ukkuẓ, imi deg wahil i
yettwajerden, ad d-tili
temlilit tussnant ara dyawin γef waṭas n yisental
i icudden γer umezgun
deg wass amenzu n unbir
2014 deg uxxam n ssinima n Bgayet, ad d-yili
uskasi γef "Kateb Yacine,
tigejdit n umezgun" d
wayen i d-yefka i tira.
Akken ara yilin ttiɛadat
deg sin n wussan deg
usensu n Cristal 2, ad
yebdu leqdic n temlilit
tussnant tagraγlant ara dyezzin i usentel " amezgun d uakaras".
Acuɣer dexxan diri-t i tezmert n umdan ?
Imussnawen n tujya xedmen
yiwet n tezrawt iseggasen-agi
ineggura, ufan-d belli aṭas n
yiԑrimen (ileẓyen) i yettkeyyifen dexxan, uger n waya
aṭas seg-sen ur wwiḍen ara 15
n yiseggasen di leԑmer-nsen,
sumata d tawsit n umalay
(arrac).Ayen yesḥisifen s
waṭas d akken medden akk
ẓran tissit-is diri-tt i tdawsa
(sseḥḥa) n umdan, yerna ayen
tesԑa n lemḍera uger n wayen
tesԑa n lefayda-ines. Acu i d
ifukal i yezmer ad d-yefk
umdan?
Deg tazewara, tissit n dexxan
yeswɣay (yesdubuy) ixef neɣ
allaɣ n umdan imi yesԑa aԑeqqar iwumi qqaren «Nikutin» i
yellan deg-s, acku yessenqas
neɣ yessenɣas cefayat (cefawat), yernu yesfeqqaԑ amdan
ɣef ulac.
Tis snat, imusnawen n tujya
ufan-d dakken dexxan d ta-
mentilt (seba) i waṭas n
waṭṭanen d lehlakat am:
waṭṭan n turi, aṭṭan n tgerjumt d unfadad (abeԑԑuc) n
Sida.
Ӷer tagara, wid yettkeyyifen
ilaq ad ḥṣun dakken mačči ala
iman-nsen kan i ḍurren, maca
ttḍurren ula d imdanen yellan
ɣer tama-nsen, aladɣa deg yimukan i iɣelqen, ur ten-idyekcem ara wuzwu neɣ
abeḥri (l’air).
Ihi, yewwi-d ɣef yilmeẓyen
yesnuffuren aԑeqqar-a ad tğğen iwakken ad sseḥbibren
ɣef tezmert-nsen d tezmert n
leɣaci niḍen, ma beɣan ad idiren di sseḥḥa d lehna d talwit,
yearna ad sseḥbibren ɣef ljibnsen (idrimmen). Ӷer wa-t a
medden dexxan d acengu (d
aԑdaw) i ineqqen.
« Asseḥbiber axir udawi »
Ɛ. Ɛedwan
Jeudi 30 octobre 2014
u 09
Les habitants de Chemini
ferment le siège de la daïra !
Réhabilitation. Protesta. Les habitants de la daïra de Chemini dans
la wilaya de Bejaia qui englobe quatre communes et qui sont
Chemini, Tibane, Souk-Oufella et Akfadou ont fermé le siège de
leur daïra, Chemini en l’occurrence, le mercredi matin pour exiger
le raccordement immédiat des quatre communes de la daïra au
réseau de gaz naturel.
l est utile de rappeler que les représentants d’une cinquantaine
de villages de Chemini ont observé, lundi 20 octobre, un rassemblement de protestation devant le
siège de la wilaya de Bejaia. Ils revendiquent le branchement de leurs
villages au réseau du gaz naturel. «
Parce que notre droit est bafoué.
Parce notre dignité n’est pas à marchander » peut-on lire sur la déclaration de la coordination des
citoyens de la daïra de Chemini.
Avant de poursuivre sur les raisons
qui ont poussé les citoyens de cette
circonscription administrative à appeler à cette action frontale : « Pour
dire Non à la Hogra, Non aux mensonges et l’exclusion ». Les protestataires sont fermes et exigent le
raccordement de leurs foyers au gaz
naturel et dans l’immédiat.
I
D’autres actions
de protestations envisagées !
Les citoyens de la daïra de Chemini nous ont informés qu’ils ne
désarmeront pas avant la satisfaction totale de leur revendication.
Qui est le raccordement immédiat
des quatre communes de la daïra
au réseau du gaz de ville. Une
source au sein de la coordination
des Citoyens de la daïra de Cheminisouligne à ce sujet : « Malgré la
réception par le Wali de la délégation pour la remise de la lettre signée par plus de 52 villages, le
mépris affiché par le premier magistrat avait suscité colère et mécontentement des présents qui se
sont donné rendez-vous ce weekend pour intensifier leur action. La
possibilité d'interdire l'entrepreneur de poursuivre ses travaux de
déviation de la ligne de transport
qui traverse le territoire de la daïra
de Chemini est envisagée. La fermeture de la vanne de TichyHaf
sur le territoire de Chemini n'est
pas, elle, à écarter. »
L’élu ne saurait être à la solde
de l’administration
La Coordination des Citoyens de la
daïra de Chemini nous a fait parvenir le communiqué N°07 dans
lequel on peut lire : « Au lieu d’accomplir et de mener à terme leur
mandat en accompagnant la dynamique de la population pour le raccordement de la daïra de
Cheminiau gaz naturel dans l’immédiat ; les premiers responsables
exécutifs (incluant l’ Assemblée
Communale de Souk Ouffela sans
président ) convoqués par le Wali
de Bejaia le Dimanche 26 Octobre
2014 viennent d’afficher leur couleur en placardant un PV de réunion signé par Wali confirmant
l’exclusion de la daïra de Chemini
de la deuxième tranche du programme quinquennal 2010/2014.
L’élu par définition doit être au service de la population et non à la
solde de l’administration, son rôle
ou sa mission consiste à encadrer
et accompagner toute dynamique
pour la conquête des droits sociaux
les plus élémentaires, dont le règlement des problèmes de Gaz,
eau, électricité, route, transport. Le
PV reproduit fidèlement les réponses données par le Wali de Bejaia à notre délégation lors du sit-in
observé le 20 Octobre 2014 devant
le siège de la wilaya de Bejaia. Ni
l’échéance, ni date, ni encore
moins la référence de la couverture
financière du projet de raccordement prétendu dans le PV n’ont été
avancés et qui vise principalement
à duper la population en semant la
division afin de permettre à l’entreprise réalisatrice d’achever les
travaux de la déviation de la ligne
de transport qui traverse le centre
du territoire de la daïra de Chemini, et qui sera alimentée en électricité a partir d’une centrale en
cours de réalisation sur les hauteurs
de la commune Chemini. Avec
cette sortie, les premiers responsables exécutifs creusent encore davantage le faussé qui les sépare de
la population. Nous invitons la population de la daïra de Chemini à
rester vigilante pour déjouer toutes
les manœuvres qui visent à faire
avorter la dynamique populaire qui
est proche de la victoire.» Fin de
citation.
Hafit Zaouche
La Corporation des boulangers crie à l’injustice à Bejaïa
La goutte qui a fait déborder le vase est cette
fois-ci le refus du département de Amara Benyounes de recevoir les représentants de
cette organisation le jour même de réception.
Les délégués crient à la hogra du fait que ni
le directeur des fraudes, ni celui de la
concurrence, ni le secrétaire général du ministère du Commerce n’ont daigné les recevoir. La corporation des boulangers de
Bejaia a plusieurs fois interpellé les autorités
centrales et fustigé les organisations qui devraient le faire en son nom.
«L’UGCAA est faite pour ramasser de l’argent, elle ne défend pas les intérêts des artisans et des commerçants », regrettent MM
Mebarki et Hadjout, tous deux responsables
au sein de la Corporation des boulangers de
la wilaya de Bejaia, avant de s’interroger sur
son rôle « si ce n’est de veiller à ce que les
commerçants travaillent dans de bonnes
conditions. » Sinon, questionnent-ils, « pourquoi les boulangers devraient-ils en faire
partie? » Les deux intervenants ont décrit la
mal-vie de cette catégorie de commerçants
délaissés, bien que leur activité soit vitale. «
Cela fait plus de trois ans que nous vivons
ce marasme social et économique, tout le
monde sait aujourd’hui que le prix de revient
d’une baguette en Algérie est de 11.72 DA,
travailler donc avec les prix imposés par
l’Etat conduirait ce secteur à la faillite ! Nous
avons signifié ce problème à la tutelle et
nous avons eu des garanties pour régler incessamment cette revendication mais cela
fait plus de trois ans que le problème demeure posé », dira Noureddine Hadjout
avant d’expliquer que la question des subventions est aussi un dilemme et une catastrophe économique au pays. Pour lui, la
subvention destinée à soutenir le prix de la
farine a fait que le coût de la baguette est le
même pour toutes les franges de la société,
les plus aisées comme les plus mal loties. Le
danger est surtout la naissance d’une mafia
dans ce créneau. Il y a même des lobbys du
blé, qui créent des minoteries fantoches juste
pour bénéficier des subventions de l’Etat et
revendre le même produits à des prix exorbitants. En sommes, cette subvention ne profite ni aux boulangers ni aux
consommateurs, mais aux industriels. « S’ils
voulaient être aux côtés du boulanger, ils
l’auraient assisté dans la prise en charge du
coût de l’électricité, gaz, impôts… Ils n’y a
que la farine qui est subventionné», dira avec
amertume notre interlocuteur.
Dans le même sens, M Mebarki dira : «
beaucoup de marques étrangères se sont déplacées de l’étranger chez nous juste pour
bénéficier de ce paradis de farine, l’industrie
de la biscuiterie est née dans cette défaillance que nous voulons compresser, vous
n’avez qu’à voir les marques qui débarquent
en Algérie comme Lu ou Major. Elles délo-
calisent leurs usines vers notre pays juste
pour bénéficier de cette farine». Et de s’interroger : « comment est-il possible qu’une
baguette de 250 grammes soit commercialisée à 10 DA alors qu’un paquet de gaufrettes
de 150 grammes est affiché à dix fois le prix
de la baguette, sachant que la matière première est la même ? » Ni juste, en effet, ni logique pour un professionnel qui se souvient
: « Jadis la distribution de la farine était réglementée, il n’y avait que l’Etat et le boulanger
qui
s’occupaient
de
sa
commercialisation, seul le boulanger pouvait
en acquérir plus de 5 kilos. Les livres de farines étaient visés par le tribunal et les services des impôts, qui calculaient au centime
près le chiffre d’affaire de chaque boulangerie. On était souvent inspecté par les services
concernés. A cette époque l’Etat suivait avec
intérêt cette farine qui ne risquait pas de tomber dans le marché noir. Pourquoi changer
ces bonnes méthodes ! »
Nos interlocuteurs craignent que leur métier
disparaisse si l’Etat ne prend pas ne vole pas
à leur secours. Beaucoup de leurs confrères
baissent rideaux chaque année, conscient
que la fermeture est le recours final si ce secteur ne rapporte rien. « Ce n’est pas un
manque de mobilisation si notre secteur n’a
fait que deux grèves depuis l’année 1996
mais c’est par soucis de ne pas laisser l’Algérien à sa faim. Que chacun prenne ses responsabilités ! » avertissent-ils.
Yacine Zidane
Tiɣremt
Régions
08 u La Cité
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Les sinistrés du glissement de terrain
à Iflissen reviennent à la charge
Ras-le-bol. Problème récurent et maintes fois porté au devant de l’opinion publique,
ainsi que des autorités de wilaya sans qu’une solution n’y soit encore trouvée. En
dehors, bien sûr, de la promesse du Wali de Tizi-ouzou d’offrir 04 appartements
disponibles au lieu dit Agouni Moussi…
in Aout 2014, le comité du village Iknache, excédé par la non prise en
charge de ses doléances, décide de
fermer le siège de l’APC d’Iflissen. La fermeture durera 10 jours. Les citoyens en furent terriblement pénalisés.
La rentrée scolaire devait avoir lieu début
septembre et les parents sont tenus de fournir des actes d’état civil impossible d’obtenir d’une mairie fermée par les insurgés. à
leurs enfants élèves. Les ordures ne sont
pas enlevés faute de voirie, et le chef lieu
sera transformé en une immense poubelle
à ciel ouvert.
Le Wali de Tizi-Ouzou décidera d’intervenir alors. Le 07 septembre il recevra une
délégation du dit comité de village.
L’un des delegués nous racontera : il nous
a reçu très aimablement. Dés le début d dialogue nous sentions qu’il n’était pas informé de l’ampleur du problème. Il ne
savait pas que le glissement de terrain est
gigantesque, a emporté depuis des décennies deux fois notre village, notre cimetière, et qu’il a emporté l’année dernière
des maisons en mettant des familles à la
rue»
Il ajoutera : «le Wali nous promettra de
nous rendre visite et de s’assurer de la situation sur place à Iflissen. Il tiendra parole
et une fois sur place sur le lieu du glissement, il était étonné de sn ampleur.
Il nous promettra de nous attribuer les 04
logements du chef lieu pour les 04 familles
sinistré, et d’envoyer des ingénieurs avec
leur matériel pour une étude du terrain qui
déterminera les futures décisions à prendre
pour le village menacé. »
F
Un espoir vite éteint…
Effectivement des engins et des ingénieurs
et techniciens se sont mis au travail sur le
site. Mais pour les logements l’un des attri-
butaires, Yahia Tisserni, dont la famille réduite au rang de SDF depuis une année et
plus, est éparpillée chez des parents et
amis, n’en revient pas encore.
« C’est le Wali lui même qui nous a promis
des logements pourtant disponibles au chef
lieu pour nous loger et ce depuis le 07 septembre. Depuis rien. J’ai rencontré le
maire, à maintes reprises rien aussi. Attendez, je l’appelle sur place et vous verrez ! »
Il sort son portable, appelle un numéro et
montre l’écran : « numéro occupé ! » fit il
avec une mine agacée…
Il souffla bien fort et se pencha pour nous
confier : «Je vous raconte la meilleure !
Des gens chargés du branchement du gaz
de ville sont venus me voir pour un bran-
Des insuffisances, encore
des insuffisances à Bouira
Session APW. Il s’agissait, à
l’ouverture mardi des travaux, de
débattre de l’état d’exécution des
différentes recommandations de
la dernière session, et de l’étude
et adoption du budget prévisionnel de l’année 2015. Cela
concerne principalement la rentrée sociale.
A cela s’ajoute la campagne des
labours et semailles et du bilan de
la campagne moisson-abattage. Il
sera également débattu la situation qui avait touché le cheptel
bovin et un bilan et les dispositions prises y seront données.
Ceci étant dit, les intervenants, les
membres de l’auguste assemblée
ont, chacun en ce qui le concerne
« défendu » « sa » région et « son
» secteur. A Bordj Okhris, il a été
rapporté le cas de « 160 familles
non raccordées au réseau de gaz
naturel », du manque de médicaments à Mesdour et Bordj Okhris,
la non réalisation de la voie reliant Lakhdaria à Maala sur une
distance de 4 kilomètres environ.
En ce qui concerne le secteur éducatif, l’autre intervenant fera part
de « 131 école primaires sans
cantines scolaires, du chiffre erroné concernant le nombre
d’élève par classe. « on dit qu’au
niveau de la wilaya de Bouira, il y
a 23 élèves par classe.
Ce qui est faux car il s’agit d’un
taux trompeur vu qu’il y une déséquilibre.
Dans certaines classes, il y a
exactement 23, on trouve 19
élèves alors que dans d’autre, il y
a jusqu’à 35 ou 36 élèves. Idem
pour les livres scolaires dont le
nombre est jugé au-delà des prévisions mais qui, en réalité, la
quantité, due certainement à la
mauvaise répartition, est moindre.
L’autre intervenant parlera de «
130 logements LSP, à Lakhdaria,
dont les travaux, qui avancent à
pas de tortue ne sont qu’à 50% de
leur avancement alors qu’ils être
achevé». Il ajoutera que les bénéficiaires y habitent sans électricité
ni assainissement. Propos tenus
notamment en direction du wali
qui a dû prendre note pour vérifier et intervenir.
Belkacem Mechoub
chage du gaz de ville cette semaine chez
nous ! Voyez ma maison, enfin ma ruine de
maison (voir la photo). Il ne maque plus
que cela, faire des branchements pour des
carcasses abandonnées et non habitées ! Ce
n’est pas possible. Il n’ya aucune canalisation de gaz qui tiendra dans ce village au
sol mouvant. Il risque d’être emporté cet
hiver ! ».
La peur du rude hiver qui s’annonce donne
à tous les villageois restants des insomnies.
Ils disent sentir un grondement tel un volcan sous leur plancher tout les temps. Les
fissures des murs de leurs demeures ne cessent de s’élargir de jour en jour.
Ils se disent tout simplement abandonnés.
Ferhat Tizguine
Tizi-Ouzou : Festival
national d’aviron et de
Canoe Kayak samedi au
barrage de Taksebt
La Fédération algérienne des sociétés
d’aviron et Canoe Kayak organise, du 1
au 4 novembre, un Festival national
d’aviron et Canoe Kayak au barrage de
Taksebt (15 km à l’est de Tizi-Ouzou),
a-t-on appris mercredi de la direction
locale de la Jeunesse et des Sports
(DJS).
Cette compétition baptisée "Challenge
du jeune rameur" sera animée, selon ses
organisateurs, par quarante-cinq (45)
athlètes, dont 16 filles, relevant des
petites catégories (minimes et
benjamins) issus des ligues d’Alger (16
rameurs), Annaba (10 rameurs), Oran (6
rameurs) et Bejaia (4 rameurs).
La wilaya de Tizi-Ouzou sera
représentée par 9 athlètes, a précisé le
responsable du service Sports au niveau
de la DJS.
Organisée en collaboration avec la DJS
, dans le cadre des activités célébrant le
60ème anniversaire du déclenchement
de la lutte armée de libération nationale,
cette manifestation de quatre jours,
s’inscrit dans le cadre d’une
"démarche nationale prospective de
jeunes talents" et s’assigne pour objectif
de promouvoir la pratique de ce sport
nautique en milieu juvénile, a indiqué
M. Khriss Halim.
Les compétiteurs auront à se mesurer, à
bord d’embarcations diverses, dans les
épreuves du baptême à l’aviron en
Yolette, la randonnée aviron et kayak
sur une distance de 10 km, l’aviron
planche à ramer (parcours à circuit),
Skiff et double épreuve scull et Kayak
en slalom.
Les trois premiers de chaque catégorie
seront primés. En marge de cette
compétition, il est programmé
l’organisation, sur le plan d’eau du
barrage, une exhibition de planche à
voile, co-animée par le club Cap mer de
Tigzirt et la Fédération algérienne de
voile.
Cette occasion donnera lieu également à
la tenue d’une exposition de bateaux
d’aviron et de Kayak, dans le but de
vulgariser la pratique de ce sport
nautique parmi le public.
Le maire d’Imsouahl en porte à faux
avec lois de la République
Suite de la page une
Néanmoins, nous considérons par
cette prise de position que le 1er magistrat de cette municipalité s’inscrit
non seulement en porte à faux avec
les lois de la République, mais il a
également agi en violation des dispositions de l’article 10 du décret
N° 88- 131 du 04 juillet 1988, organisant les rapports entre l’administration et l’administré. Un texte
selon lequel « Les administrés peuvent accéder aux documents et informations administratifs. Cet accès
se fait par consultation gratuite sur
place, et/ou par délivrance de copies
aux frais du demandeur et sous réserve que la reproduction n’altère
pas le document ou ne nuise à sa
conservation. Tout refus de communication doit être notifié à l’administré par décision motivée ». D’ autre
part, le maire enfreint l’article 83 de
la loi organique N° 12 – 05 – du 12
janvier 2012 relative à l’information
qui stipule : « Toutes les instances,
les administrations et les institutions
sont tenues de fournir au journaliste
toutes les informations et les données qu’il demande de manière à ga-
rantir au citoyen le droit à l’information dans le cadre de la présente
loi organique et de la législation en
vigueur ». Pourtant, les copies demandées ne portent ni atteinte à
l’économie nationale, ni à l’intégrité
des individus et encore moins à la
sécurité de l’Etat. A moins de craindre que ces dossiers comportent des
incohérences ou des choses à cacher
aux administrés (sans incriminer
personne).
Sinon, pourquoi M. Ghanem Hocine, en tant qu’élu indépendant du
peuple, refusera-t- il de communiquer ces informations aux concitoyens de sa commune? Pour
preuve, d’autres présidents d’APC,
à l’exemple de celui d’Illiltène, ne
trouvent pas d’objections à les mettre à la disposition de leurs administrés et la presse. Par ailleurs, ce
même responsable a déjà refusé le
14 septembre dernier de nous remettre une copie de la délibération de
l’assemblée populaire communale,
tenue en date du 15 mars 2014 se
rapportant au budget complémentaire 2013 N° 554 du 13-10 -2013 ,
et ce, malgré l’insistance de son vice
président , M. Ait Ouakli Amokrane
qui lui demanda de se référer aux articles cités précédemment ». Ce jour
là, l’élu du peuple à qui nous devons
respect et considération s’est laissé
emporter par une colère indescriptible, allant jusqu’à arracher des
mains de son subordonné la copie de
la décision portant la date et le numéro de la délibération demandée
avant de la jeter par la fenêtre. Voilà
la transparence dont se prévaut M le
maire, même outre mer dans les studios de BRTV. Une transparence
matérialisée par son refus de rendre
compte, à ce jour, de sa gestion des
affaires de la collectivité à ses concitoyens depuis son arrivée à la tête de
l’APC. Rappelons, à cet effet, son
engagement électoral non tenu de «
rendre compte de sa gestion au
moins une fois tous les 03 mois,
quitte à passer dans les villages et en
débattre avec les citoyens »M. Ghanem Hocine ignore-t- il à ce point les
lois de la République? Ou est-ce un
mépris des électeurs doublé d’une
allergie à une presse qui ne caresse
pas dans le sens du poile ?
M. A. B.
Jeudi 30 octobre 2014
u 17
Tamacahut n Mḥend aɣyul (Amur amezwaru)
Amacahu win i d-yennan ahu ad yaf llhu, uccen ad t-yexzu Rebbi, nekni ad aɣ-yerzeq Rebbi, awer neddu ḥafi, awer
nečč messusi, ad nečč awren n yirden ma yefka-ten-id Rebbi.
ef yiwen n ugellid iεuhed Rebbi
yenna-yas : « Limer ad sεuɣ taqcict
ur tt-ttağğaɣ ara ad teffeɣ ɣer berra
alama d asmi tezwej, ihi Rebbi yerra-yasd ɣef ddeεwat-is, yefka-yas-d d taqcict,
segmi i d-tlul yebna-yas taɣerfet, iḥerrem-itt ɣef tufɣa, yegga-yas taqeddact i syettawin učči imi d tin kan i yesεa.
Yiwen n wass tbedd deg usfaylu(ṭṭaqq)
tettmuqul ɣer berra, teẓra lxalat n taddart
tteddunt ɣer teẓgi ad d-zedment isɣaren.
Taklit tewwi-yas-d lqut ɣer tɣerfet, imi i
d-tekččem tenna-yas i taklit :«ffek-iyi-d
tadabuzt-nni ad m-fkeɣ tacriḥt-a, akken
ad rẓeɣ yes-s asfaylu-yi, ad mmeslayeɣ d
lxalat-ihin, ihi, taklit tefka-yas tadabuztnni tewwet yes-s ṭṭaq terẓa-t, teẓra yiwet
n tmeṭṭut dɣa,
-Tenna-yas:«bɣiɣ ad dduɣ ɣer yiger
akken ad ẓẓreɣ medden, yernu ad qeddceɣ am kunemti».
-Terra-yas-d tmeṭṭut-nni:«ttru ɣer babam, qqim ur tett ara ma yenna-yam-d d acu
tebɣiḍ inna-s belli tebɣiḍ ad tefɣeḍ».
Lila texddem akken, imi i s-yenna baba-s
acu tebɣiḍ, tenn-yas : « bɣiɣ ad cbuɣ tullas, ad fɣeɣ akken ad zeddmeɣ» baba-s
yerfa maca taswiεt yenna-yas:« rruḥ
meεna ballak ad as-tiniḍ εeyyiɣ neɣ ad
tettruḍ imi ur tennumeḍ ara».
Azekka-nni, terfed amrar srid ɣer yiger,
imi wweḍent lxalat-nni xeddment akka
zedment-d uɣalent ɣer uxxam, ma yella
d nettat temεekwar, temεekwar ad
tesni isɣaren, maca ur tezmir ara imi ur
tuɣ ara tanumi, akken teẓwa(tekna) ɣer
lqaεa terra nhit imi ulac win ara as-dyefken afus n talalt, taswiεt tekker ad
tεawed tazdem-nni lameεna ur s-tezmir ara, ihi teṭṭeggir yiwen, yiwen n
usɣar almi i as-d-yegra yiwen maca imi
teεreḍ ad terfed ẓẓay ur s-tezmir ara
maḍi, ihi taswiεt kkan asɣar-nni yuɣal
d argaz ziɣen d aɣuliw, yenna-yas:«d
acu tebɣiḍ ad am-txeddmeɣ, maca asmi
ara tsewwem abissar ad d-aseɣ, ad kemaɣeɣ».
Γ
Yesni-yas-d isɣaren-nni tuɣal-d ɣer
uxxam, nettat tettergi, imi tewweḍ ɣer
uxxam tenna-yas i yemma-s, ur sewwayent ara abisar deg ussan-nni imi teẓra
d acu i as-yenna uɣuliw.
Qqiment almi i d tallit n tegrest, yeɣli-d
udfel yemdel akk tiwwura, cceɣlent abissar, nnwant imir-nni ur d-yettas ara,
maca taswiεt kan atah yewweḍ, ibedd-d
ɣer yimi n tewwurt yenna-yas : «tella
tmes?» wwin-as akk wat uxxam anagar
Lila, maca yeddem yeffi-tt ɣer lqaεa, almi
i s-nnas ilaq d kemm a uletma ara asyawin maca ad am-nexddem imurar
akken ur kem-yettawi ara. Aɣuliw imi astewwi times, yegzem-as imurar-nni,
yewwi-tt ɣer uxxam-is deg teẓgi. Imi tewweḍ dɣa yenna-yas:«axxam-ihin ur
tkeččem ara».
Almi, d yiwen n wass tenna deg yimanis:« ad kečmeɣ ɣer uxxam-a ad ẓreɣ d acu
i yellan din, akken tekcem teẓra d ljifat i
d-yettawi ɣer din-a, itett deg-sent yal tikkelt, ziɣen netta din i yella, yeddem-d
aqerruy n uɣyul yewwi-yas-t-id, yeggul
deg-s ad tečč-it, ihi, Lila teddem-d tefkat i tgarfa tewwi-t, imi i d-yuɣal, yennayas:«ma yella teččiḍ aqerruy-nni?».
-Tenna-yas : «ih ččiɣ-t».maca, nettat ur
tečča-t Ihi, aɣuliw, yebda yeɣɣar-as:«jibb,
jibb qqerruy», taswiεt atah uqerruy
yekka-d imi n tewwurt.
At taddart, ɣunzan ayetma-s n Lila, nnanas win ara ten-yesnejlin deg taddart-a ad
as-nfek taylewt n lwizz, tekker settut mm
lebhut, tenna-yasen:«d nekk».
Ihi, yiwen n wass, akken ruḥen ad sewwen
iεuddiwen-nsen deg tala n taddart, settut
mm lebhut tella din tettagem s useksiw,
imi i tt-ẓẓran akken iεedda yiwen ɣur-s
idemmer-itt, iḍegger-itt ɣer lmejra n tala,
nnan-as:«d nuba-nneɣ ad swwen yiεudi-
wen, ballak sin».
Ihi,teεjel terf-d iman-is deg wakal tennayasen:«ruḥem ad d-tarem uletmat-wen i
yewwi uɣuliw, deg wasmi i teffeɣ ur diban lexber-is, akken i asen-tenna akka,
rrfan s waṭas, εuhden Yilu(rebbi) alma
ruḥen rran-d ttar n uletma-nsen i yellan
ɣer uɣuliw-nni. Refden lḥerj-nsen ruḥen
axxam uɣuliw-nni, deg ubrid-nsen myagren d umeksa n yiyuẓaḍ.
- Nnan-as : «aniwa abrid i yettawin ɣer
uxxam n uɣuliw?».
-Yenna-yasen umeksa:«naɣem d uyaẓiḍihin ma tɣelbemt qqedmem, ma yella ur
tteɣlibemt ara, uɣalem, ma ulac ad kenyečč uɣuliw».
Ihi, εerḍen ad naɣen d uyaẓiḍ akken i tẓran yettmessiḥ ɣer deffir εejlen rewlen,
ur s-zzmiren ara, semden abrid-nsen,
almi wwḍen ɣer yiwen n ubrid mmllalen
d umeksa n wakraren.
-Nnan-as:«anida i d-yezga uxxam n
uɣuliw?»
-Yenna-yasen:«naɣem d yikerri-ihin ma
yella tezmrem-as qqedmem, ma ulac,
uɣalem ɣer deffir, akken i t-ẓẓran yettmessiḥ rewlen, semden abrid-nsen almi
myagren d umeksa n yizgaren,
-Nnan-as:«anida i d-yezga uxxam n
uɣuliw?»
-Yenna-yasen:«naɣem d uzger-ihin, ma
yella, teɣlbemt, qqeddmem ma ulac
uɣalem ɣer deffir».
Ihi, akken imεekwaren ad nnaɣen d uzger,
ur s-zzmiren ara, εejlen rewlen, semden
abrid-nsen, tteddun, tteddun almi wwḍen
ɣer yiwet n taddart, ufan yiwen n uxxam
imi sṭṭerṭqen ɣef tewwurt, teldi-d tewwurt-nni ufan d Lila-nsen, kecmen, maca
uletmat-sen tugad imi argaz i tuɣ d
aɣuliw, yerna akken i ten-yeẓra yennayasen:«adaynin a yiṭṭulan», irgazen ugaden-t kecmen ɣer udaynin, almi taswiεt
yenna-yasen:«alim-d ɣer wagnes, ttnecraḥeɣ kan yid-wen».
Ad ikemmel ass n lexmis
Ḥafiḍa Bezniya
Llmed yid-neɣ :
Tamsirt tis Ukkuẓet : Amḍan n yisem
Amḍan d tasmilt n tjerrumt i yessemgaraden, deg waṭas n tutlayin, gar tiwent
(‘‘unité’’) akked tissugta (‘‘pluralité’’).
Llant tutlayin ideg yella usinan (am tegrigt, taεrabt, atg.), llant tid ideg yella
ukerdan (am yiwet n tmeslayt n Milanisya). Deg yiwet n tama yella wasuf, deg
tama-nniḍen yella usinan, akerdan, asget.
Ma deg tmaziγt, yella wasuf, yemma
usget : axxam ~ ixxamen.
Asebded n usget γef wasuf, yezmer ad yili
deg sin n yiswiren : tiγri tamezwarut
akked tfekka n yisem.
1. Tiγri tamezwarut
Tezmer ad tbeddel (a), tezmer ad teqqim
(b).
a) argaz ~ irgazen ; ass ~ ussan ; tamγart ~
timγarin ; iḍ ~ uḍan ; iccer ~ accaren ; ticcert
~ taccarin/tuccar ; tamurt ~ timura ; tazzert
~ tuzzar
b) awal ~ awalen ; iger ~ igran ; udem ~ udmawen ; tasa ~ tasiwin ; tidi ~ tidiwin ; tudemt
~ tudmawin
2. Tafekka
Deg wayen yerzan tafekka, asget yezmer
ad yili s tmerna n tehrayt (taggara n
yisem), neγ s temlellit n teγri neγ n teγra,
neγ s tmerna n teγri.
a) Asget s tmerna n tehrayt : ggtent talγiwin n tehrayt (—n ; t—in ; —an ; t—atin ; —
awen ; t— iwin)
— awal ~ awalen ; amγar ~ imγaren ; iccer ~
accaren ; ticcert ~ taccarin ; tamγart ~ timγarin
— iger ~ igran ; iḍ ~ uḍan ; ass ~ ussan ; taserdunt ~ tiserdatin ; tileft ~ tilfatin
— izem ~ izmawen ; udem ~ udmawen ; tudemt ~ tudmawin
b) Asget s temlellit n teγri (neγ n teγra)
— aẓru ~ iẓra ; abdun ~ ibdan
— asalu ~ isula ; asafu ~ isufa
c) Asget s tmerna n teγri
— adrar ~ idurar ; amrar ~ imurar ; azrar ~
iẓurar ; azrar ~ izurar ;
d) Asget s tmerna n tehrayt d uγelluy n
teγri
— abrid ~ iberdan ; adrum ~ iderman ; aglim
~ igelman ; aγrum ~ iγerman
e) Asget s tehrayt d temlellit
— aẓar ~ iẓuran ; afus ~ ifassen ; asif ~ isaffen ; tama ~ tamiwin
Tamawin
a) Llan ismawen asget-nsen yesdukel gar
teγri tamezwarut d tehrayt d temlellit,
atg. Widen d wid ideg yegget wallus deg
usileγ n usget. Llan wiyaḍ asget-nsen ana-
gar s tehrayt —n : awalen ; tamawin ; atg.
Ismawen aẓru, ablaḍ, asennan, atg., d imalayen maca deg unamek tikwal deg asget.
Neεya deg twakksa (n) usennan
I daγyettrajun ssan
Deg ubrid yerjan aḍar
ulli, arrac, tulawin, d asget n tixsi, aqcic, tameṭṭut ?
Llan yismawen d asget war asuf : medden,
tiqqar, aman, atg.
Llan yismawen d asuf war asget : tiγrit,
times, iṭij, atg.
Isem n tigawt : ma d asuf ur ili asget, ma
asget ur ili asuf : tagmert, tisin.
g) Deg tegnatin-nniḍen, berra i yisem,
asget dima s talγa n.
X.Y, (seg Temsirin n unagraw yisem
Aseggas 02 ; Tasdawit n Bgayet)
Tiɣremt
18 u La Cité
Canard+
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Sois cool
pour ne pas couler !
âcher prise, c'est comme ce
merveilleux
instant
lorsqu'on arrive dans la
chambre d'hôtel pour les vacances et que l'on pose enfin les
valises.
On goûte simplement la joie de
l'instant et on est totalement disponible à la nouveauté et à la découverte.
Alors, posons à chaque instant
nos valises que l'on porte depuis
si longtemps et apprécions cet
instant.
Si on a des choses à régler, prenons un moment pour réfléchir à
la meilleure façon d'agir et passons à l'action lorsque le moment
L
est venu. La vie se charge de nous
mettre en situation lorsque le moment opportun d'agir se présente.
En dehors du moment de la réflexion et de l'action laissons cela
de côté et n'y pensons plus.
Sinon, on ne fait qu'entretenir et
nourrir une activité mentale qui
nous éloigne du moment présent
et cela peut créer en nous un climat d'anxiété, de nervosité ou
d'impatience.
Lâcher prise c'est permettre à tout
ce qui est présent à l'instant, d'être
là, sans résistance aucune.
C'est accepter la réalité de l'instant présent en état intérieur de
non-résistance. C'est aller avec le
[email protected]
mouvement de la vie, comme
dans certains arts martiaux où l'on
utilise la force de l'autre pour ne
pas se laisser déstabiliser.
Cela n'empêche en aucun cas
d'entreprendre une action lorsque
cela s'avère nécessaire.
Simplement cette action ne sera
pas menée en réaction à quelque
chose ou à quelqu'un et sera dénuée de toute négativité.
A travers le lâcher prise, la paix
intérieure émerge du plus profond
de nous-mêmes, rayonne à travers nous et c'est tout notre environnement qui entre en résonance
avec cette paix.
Lem
Jeudi 30 octobre 2014
u 07
L’ACTU MOTS À MAUX
Villes du monde
A Alger, il ne fait
pas bon vivre
Les villes maghrébines en particulier et arabes en général sont
parmi les villes les plus invivables dans le monde, avec une qualité de vie en deçà des « minimas
» fixés par la société britannique
de recherche et d’analyse The
Economist Intelligence Unit
(EIU), une filiale du groupe de
presse The Economist. Alger, la
capitale algérienne, fait pâle figure dans ce « ranking » annuel
qui consacre l’australienne Melbourne comme la meilleure ville
au monde où il fait bon vivre.
Situation aux
frontières
L’ANP tire la
sonnette d’alarme
Il est désormais légitime de s’inquiéter quant aux grands dangers
qu’encourt notre pays du côté des
frontières. Surtout après cette
«mise en garde» de l’ANP qui
parle de «développements, tout
aussi périlleux, caractérisés par la
recrudescence des actes de violence au niveau de ces dernières».
- Tirer la sonnette
d'alarme ? Oui, bonne
précaution pour éviter
- Selon ces constatations les... sons nets des
donc, Alger ressemble à larmes.
un grand arbre mort
auquel il ne reste qu'un
L’ES Sétif
seul rameau. De ce fait,
haut la main
notre capitale est
Fantastiques
Sétifiens, héroïques
devenue... "Alger la
algériens ! Tous les qualificatifs
Branche".
ne suffiront pas pour intituler le
Un colloque
international lui
sera consacré
à Constantine
Massinissa de
retour sur le rocher
courage et l’abnégation de nos
vaillants ambassadeurs qui se
sont qualifiés pour la finale de la
Ligue des champions africains.
Des spécialistes en histoire et en
archéologie vont se pencher à
partir du 20 septembre sur le
premier État numide en Afrique
du Nord et le rôle joué par le
grand aguellid Massinissa dans
son
expansion
et
son
développement.
- Enfin ! Parce qu’entre
l’Histoire et les histoires
autour de l’Histoire, il y
a faute tôt…
- Quoi ? Haut la main,
alors que ce sont les
pieds qui ont tout fait ?
Des pieds et des
chaussures qui font
des… choses sûres.
Lem
Actuel
06 u La Cité
Télévision
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
«Les promesses de Sellal
n’ont pas été tenues»
Kobané : Aokas accueille
samedi la journée
mondiale de soutien pour
l’humanité
Dispositif Ansej. C’est un groupe de jeunes complètement abattus que nous avons
rencontré hier. Tous ont reçu des notifications d’un huissier de justice les sommant de
payer les dettes qu’ils ont contractées auprès des banques dans le cadre du
dispositif ANSEJ et CNAC.
ous nous sommes présentés
auprès des banques et nous
avons même proposé des solutions cependant les banquiers étaient intransigeants en nous sommant de payer nos
dettes, les frais de justice ainsi que les pénalités de retards », nous ont confié Djamel
Dehouche, Malek Khima et Tamendjout
Halim, qui ne savent plus ou donner de la
tête, en nous expliquant que le créneau
qu’ils ont choisi est complètement saturé. «
Nous avons opté pour le transport de marchandise mais depuis plusieurs mois nos camions sont à l’arrêt ! Alors, comment
rembourser des dettes vu que nous sommes
sans activités », martèlent-ils, l’air complètement désemparés.
Des centaines de jeunes sont convoquées
par les banques et des mesures de saisies ont
été prises par la justice. Une mesure qui incite ces jeunes à envisager la création d’une
«N
association pour, disent-ils, « défendre nos
droits ». « Mon frère est décédé plus d’une
année auparavant et la banque le poursuit
pour rembourser sa dette et ce , suite à l’acquisition d’un bus de transport resté sur
calle depuis son décès », révèle Malek
Khima tout en affirmant que des propositions ont été faites à la banque pour que ce
bus soit inscrit au nom de sa famille .Mais,
hélas, toutes ces solutions ont été rejetées.
« Nous nous rappelons des discours de Sellal et d’Ouyahia qui avaient promis, lors de
la campagne présidentielle, que les bénéficiaires dans le cadre de l’ANSEJ et de la
CNAC ne seront jamais inquiétés par la justice or nous sommes des centaines à avoir
reçu des notifications des huissiers nous
sommant de rembourser dans un délai de
quinze jours des dettes dépassant les cents
millions de centimes, faute de quoi notre
matériel sera saisi », tempêtent ces jeunes,
Près de 40.000 cas d’AVC enregistrés
chaque année en Algérie
Santé. L’Algérie enregistre 40.000
nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébrales (AVC) par an, dont
30% provoquent des décès, a révélé
hier mercredi à Blida, le neurologue Arezki Mohamed, appelant à
davantage de sensibilisation en vue
d’y faire face.
Dans son intervention au cours
d’une journée d’étude organisée, à
l’occasion de la Journée mondiale
de l’AVC, par le service de neurologie du CHU Frantz Fanon de
Blida, le Pr.Arezki Mohamed a
souligné que "quand ils n'entraînent
pas la mort, ces nouveaux cas
d’AVC laissent des handicaps irréversibles chez la moitié des personnes atteintes".
Il a, en outre, affirmé que la mortalité survient car le malade arrive
souvent aux urgences "trop tard",
c'est-à-dire plus de trois (3) heures
de temps après l'apparition des premiers symptômes de l'AVC.
Ce spécialiste a insisté sur la nécessité de transférer le malade aux
urgences du service de neurologie
dès l'apparition des premiers signes
d'alerte, à savoir "la paralysie faciale, l'engourdissement des membres et les troubles de langage".
Le conférencier a, également,
lancé un appel pour la réalisation
d’unités de prise en charge de
l’AVC, à l’échelle nationale, car
l’Algérie ne dispose actuellement
que d’une seule structure spécialisée au niveau du CHU de Blida.
Organisée, cette année en Algérie,
sous le signe "Le temps perdu est
un cerveau perdu. Apprenez à reconnaître un AVC et réagissez
vite", cette journée d’étude scientifique a été marquée par l’animation
de nombreuses communications
par des neurologues et cardiologues
qui ont identifié l’AVC, ses symptômes, ses causes, et les méthodes
de son traitement, entre autres.
visiblement, déçus par tant de promesses
électoralistes.
Du côté des banques, on nous affirme que
ces décisions ont été prises par les directions
générales et aucune tolérance ne sera de
mise à l’égard de ces jeunes y compris ceux
qui se sont présentés dans l’espoir de négocier des échéanciers.
« J’ai proposé de rembourser vingt mille dinars par mois mais la banque a rejeté ma
proposition », nous confie Malek Khima en
citant de nombreux collègues empêtrés dans
le même et désolante situation.
Aux dernières nouvelles, nous avons appris
l’incarcération, juste après les fêtes de
l’Aid, d’un bénéficiaire d’un camion frigorifique qui n’a pas pu rembourser sa dette.
Cette dernière, qui s’élèverait à plus de
cents millions de centimes, doit être remboursée en quinze jours !
Boubekeur Amrani
Le 1er novembre 2014, c’est la
journée mondiale de soutien à
Kobanê, contre le Daech et pour
l’humanité. Des manifestations
auront lieu partout dans le monde, à
Paris, Marseille, Rennes, Toulouse,
Cologne, Berlin, Francfort,
Nuremberg, Oslo, Stockholm,
Copenhague, Vienne, Athènes,
Londres, La Haye, Bruxelles,
Helsinki, en Amérique latine, aux
Etats-Unis, au Japon, en Inde et au
Pakistan...Un appel à mobilisation
générale a été lancé par le peuple
Kurde
La Kabylie berceau de la
démocratie et des luttes justes ne
pourra en aucun rester à l’écart et
ne rien dire concernant les
exactions barbares dont sont
victimes les innocents kurdes de
KOBANÊ de la part de la
nébuleuse organisation terroriste «
Etat islamique».
La Kabylie terre de tous les
combats, la Kabylie qui a toujours
prôné la laïcité, l’unique solution
selon elle pour éviter les guerres
religieuses et ethniques qui ont déjà
ravagé plusieurs pays et risquent
d’embraser d’autres.
La plupart des citoyens kabyles
qu’on a pu rencontrer à travers les
différentes contrées de Kabylie sont
unanimes à dire «NON au
Massacre des kurdes».
«La Kabylie, terre de tolérance et
du respect des différences, ne
pourra jamais se taire devant les
crimes que subissent kurdes de
Kobané» nous dit un citoyen
rencontré à Aokas avant de se poser
cette lancinante question «Le
moment n’est-il pas venu pour
organiser des actions de soutien
aux kurdes de Kobané en Kabylie
?»
Sur les réseaux sociaux une vaste
campagne est menée en faveur d’un
rassemblement pacifique pour
soutenir Kobanê et qui aura lieu le
samedi 01 novembre 2014 à 11
heures à proximité du bureau de
poste de la commune d’Aokas.
Hafit Zaouche
Près de 500 conteneurs «abandonnés»
au port de Bejaia
Port-congestion. Quelque 489
conteurs EVP (Equivalent vingt
pieds) se trouvent en situation de
"quasi-abandon depuis des mois"
au port de Bejaia, accentuant l’état
d’engorgement des aires d’entreposage, arrivées à saturation, a indiqué mardi la direction générale de
l’Entreprise portuaire de Bejaia
(EPB).
Cette situation a déjà pénalisé le
terminal à conteneurs, exploité par
la joint venture Algéro-Singapourienne B.M.T (Bejaia Méditerranéen Terminal), en contribuant à la
chute de prés de 13 % de son activité durant ces neuf derniers mois,
mais globalement, en raison de
l’exiguïté de l’enceinte portuaire,
elle a aussi contribué a allonger les
délais de séjour des navires et le
temps de transit des marchandises,
et généré une foule de frais et surestaries notamment, a-t-on précisé.
Certains conteneurs sont sur place
depuis 2009 dont une cargaison de
bière, composée de 190 boites evp
qui, non seulement occupe inutilement un espace d’entreposage,
mais, en plus, pose un véritable
casse-tête pour son enlèvement ou
sa destruction, ne pouvant être réexportée ou vouée à la décharge publique au risque de susciter un
risque environnemental, a-t-on expliqué. La direction générale de la
BMT a relevé qu’a ce cas d’espèces
s’ajoutent d’autres chargements de
même acabit, notamment 12 autres
conteneurs de bières et un conteneur de vodka et whisky avariés,
tous voués à destruction mais continuant à lester vainement les lieux,
en attendant que des mesures adéquates soient prises ou que les procédures légales pour se faire soient
prises ou aboutissent. En fait, ces
cargaisons en souffrance contien-
nent une multitude de produits variés, incluant autant les produits périssables, tels les fruits (abricots,
fraises congelées, pommes, légumes secs et pâtes alimentaires),
que les produits non périssables
dont l’éventail est illimité. Cela va
du détendeur de tuyaux et autres articles scolaires jusqu’aux meubles,
pièces de rechange, silicone, robinetterie, tabac, bonbons, pneus usagés jusqu’aux véhicules saisis dont
les fameuses ZH (Toujours en
contentieux avec les douanes).
La plupart de ces produits ont été
maintenus sur place et interdits de
sortie, soit par les douanes, soit par
la DCP pour des considérations en
rapport avec le respect des procédures légales courantes ou accessoirement pour des litiges entre
l’exportateur et l’armateur, ou encore entre l’importateur et le fournisseur, a-t-on signalé.
Jeudi 30 octobre 2014
u 19
Programme Télé
08:00 Bonjour d’Algérie
09:30 Chadjaret el sabar
10:00 Moudoun mina el aalem
10:30 Abtal el djidja
11:00 Mère de martyrs
12:00 Journal en français+météo
12:25 Maoussime el matar
13:45 Café sada
14:35 Assrar el madhi
15:15 La rupture
17:00 Ben 10
17:25 Takder tarbah
18:00 Journal en amazigh
18:25 Chadjaret el sabar
19:00 Journal en français+météo
19:30 Canal azur
20:00 Journal en arabe
20:45 Épopée et résistance
22:30 Culture club
23:25 Zone interdite
06:00 Mystère à la colo
06:10 Voici Timmy
06:20 Franklin
06:30 TFou
08:30 Météo
08:35 Téléshopping
09:00 TFou
11:10 Petits secrets entre voisins
11:35 Mon histoire vraie
11:55 Petits plats en équilibre
12:00 Les douze coups de midi
12:50 L'affiche du jour
13:00 Le journal
13:40 Petits plats en équilibre
13:45 Du côté de chez vous
13:55 Les feux de l'amour
15:15 Un peu, beaucoup, à la folie...
17:00 L'addition, s'il vous plait
18:00 Bienvenue chez nous
19:00 Money Drop
19:55 Météo
20:00 Le journal
20:30 1001 questions santé
20:38 Nos chers voisins
20:45 C'est Canteloup
20:55 PROFILAGE
00:55 New York Section Criminelle
02:40 Sweeney Todd, le diabolique
barbier de Fleet Street
04:45 Musiques
05:05 Mon histoire vraie
05:20 Petits secrets entre voisins
05:45 Rekkit
06:20 Jour de guerre
06:25 Point route
06:30 Télématin
09:05 Dans quelle éta-gère...
09:10 Des jours et des vies
09:30 Amour, gloire et beauté
09:55 C'est au programme
11:00 Motus
11:30 Les Z'Amours
12:00 Tout le monde veut prendre sa
place
12:55 Météo
13:00 Journal de 13 h
13:50 Météo, Consomag
14:00 Toute une histoire
15:10 L'histoire continue
15:40 Comment ça va bien !
16:55 Dans la peau d'un chef
17:50 Face à la bande
18:45 N'oubliez pas les paroles
19:55 Météo
20:00 Journal de 20 h
20:40 Alcaline l'instant, Météo
20:45 ENVOYÉ SPÉCIAL
22:20 COMPLÉMENT D'ENQUÊTE
23:30 Alcaline, le concert
00:50 Dans quelle éta-gère...
00:55 Au clair de la lune
02:05 Jour de guerre
02:10 Toute une histoire
03:15 Voyage au bout du monde
04:10 Moorea : l'île aux requins-citrons
04:40 Programmes Urti
04:55 Mes bisons et moi
05:50 Dans quelle éta-gère...
05:55 Les Z'Amours
06:00 Euronews
06:45 Ludo
08:25 Ludo vacances
10:40 Bienvenue chez les Jolipré
10:45 Consomag
10:50 Midi en France
11:55 Météo
12:00 Le 12/13
12:55 Météo à la carte
13:50 Un cas pour deux
14:55 Questions au gouvernement
16:10 Des chiffres et des lettres
16:50 Harry
17:25 Un livre un jour
17:30 Slam
18:10 Questions pour un champion
19:00 Le 19/20
19:58 Météo
20:00 Tout le sport
20:15 Météo régionale
20:20 Plus belle la vie
20:45 LA LISTE DE SCHINDLER
23:55 Météo
00:00 Soir 3
00:25 Le pitch
00:30 ROUTE IRISH
02:20 Une seule main
02:45 La larme du bourreau
03:10 Midi en France
04:10 Plus belle la vie
04:35 Un livre toujours
04:40 Les Matinales
04:55 Questions pour un champion
05:35 Plus belle la vie
06:50 Zapping
06:55 Le before
07:20 La météo
07:25 Le petit journal
07:50 Les Guignols de l'info
08:00 La météo
08:05 Zapsport
08:10 Les Simpson
08:30 Cartel
10:30 Rencontres de cinéma
10:50 Le médecin de famille
12:25 La nouvelle édition
14:05 Espoir mortel
15:35 Spécial investigation
16:30 Je fais le mort
18:15 Le before
18:45 Le JT
19:05 Le grand journal
20:25 Le petit journal
20:55 RAY DONOVAN
22:40 LILYHAMMER
23:25 Prisoners
01:55 Spécial investigation
02:45 Surprises
02:55 Hockey sur glace : NHL
04:35 La semaine des Guignols
05:00 Made in Groland
05:20 Golf : US PGA
06:00 Le bonheur est dans l'assiette
06:30 Villages de France
06:55 Metropolis
07:40 Le Kenya vu par un photographe de rue
08:25 X:enius
08:55 Capitalisme
10:40 Le dessous des cartes
10:55 Sur nos traces
11:20 Les mondes inondés
12:05 360°-Géo
12:50 Villages de France
13:20 Arte Journal
13:30 Les égarés
15:10 Entre terre et ciel
15:35 Le monde des olives
16:20 Our Nixon
17:20 X:enius
17:45 Le bonheur est dans l'assiette
18:15 Le Danube, l'artère bleue de
l'Europe
19:00 D'Outremers
19:45 Arte Journal
20:05 Les bébés du zoo
20:50 LILYHAMMER
22:20 RECTIFY
23:00 Rectify
23:50 Le petit poucet
01:15 Miroir mon amour
02:40 Toute la vérité sur Dracula
04:00 Le dernier témoin
05:15 Daniel Barenboim et le WestEastern Divan Orchestra aux Proms
2014
05:55 Le bonheur est dans l’assiette
06:00 M6 Music
06:02 Météo
06:05 Martin Mystère
06:20 Les P'tits Diables
06:40 Le petit Nicolas
07:10 La maison de Mickey
07:30 Docteur La peluche
08:00 Jake et les Pirates du pays
imaginaire
08:20 Sammy & co
08:50 Météo
08:55 M6 Boutique
10:00 Météo
10:05 Face au doute
11:45 Desperate Housewives
12:40 Météo
12:45 Le 12.45
13:05 Scènes de ménages
13:40 Météo
13:45 Dangers virtuels
15:45 Au nom de l'amitié
17:40 Les Reines du shopping
18:50 100% Mag
19:40 Météo
19:45 Le 19.45
20:10 Scènes de ménages
20:50 RISING STAR
00:00 Vu à la télé
01:05 The gates
02:30 Météo
02:35 M6 Music
06:38 L'emploi par le net
06:45 Zouzous
08:55 Les maternelles
10:05 Allô Rufo
10:15 Des trains pas comme les autres
10:50 Zoo nursery la relève
11:45 La quotidienne
13:00 Zoo nursery Berlin
13:40 Le magazine de la santé
14:35 Allô docteurs
15:10 Sale temps pour la planète
15:40 Les dessous de
16:35 La voiture électrique : pas si
écolo !
17:30 C à dire ?!
17:45 C dans l'air
19:00 C à vous
20:00 C à vous la suite
20:15 Entrée libre
20:40 LA GRANDE LIBRAIRIE
21:40 LES GRANDES QUESTIONS
22:40 C dans l'air
23:45 Entrée libre
00:05 Francine Leca, le coeur sur la main
01:00 Calais, ils font dans la dentelle
01:50 Tueurs nés
03:00 La nuit France 5
05:25 C dans l'air
06:05 Les 4 fantastiques
07:15 Des baskets dans l'assiette
07:20 Green lantern
08:30 Avengers : l'équipe des superhéros
09:45 Iron man
10:50 Un jour une question
10:55 Mandarine & Cow
11:00 Angelo la débrouille
11:35 Jamie a des tentacules
12:10 Rantanplan
12:15 Bienvenue chez les Jolipré
12:20 Ben 10 omniverse
13:05 Foot 2 rue
14:15 Wakfu
15:00 Winx club
15:50 Peppa Pig
16:15 T'Choupi et Doudou
16:45 Yakari
16:55 La Chouette et Cie
17:10 Lapins crétins : l'invasion
18:00 Le collège d'Etrangeville
18:30 Une saison au zoo 2
20:35 Le point quotidien
20:45 LINE OF DUTY : ENQUÊTES
INTERNES
22:50 Anarchy
23:15 AMERICAN BLACKOUT
00:45 Le point quotidien
01:00 Bons plans
01:05 Monte le son, le live - Printemps de Bourges 2013
05:10 Un gars, une fille
05:40 Captain Biceps
07:00 Gym direct
08:00 Télé achat
08:50 Touche pas à mon poste !
10:45 Le grand 8
12:00 Friends
13:30 Navarro
17:00 A prendre ou à laisser
18:45 Touche pas à mon poste !
20:35 D8 le JT
20:50 L'OEUF OU LA POULE ?
23:05 TOUCHE PAS À MON POSTE !
06:00 Wake up
08:40 W9 hits
10:05 @ vos clips
11:30 W9 hits
12:30 Météo
12:35 Talent tout neuf
12:40 W9 hits
13:35 Charmed
17:05 Total blackout
18:25 Les Ch'tis dans la jet set
19:50 Les Simpson
20:10 Les Simpson
20:35 Soda
20:45 Météo
20:50 MONSIEUR PAPA
22:40 CAMÉRA CAFÉ
02:00 Météo
02:05 Programmes de nuit
07:00 TV Achat
09:00 TMC agenda
09:10 Le meilleur de l'humour
09:40 Ma vie volée
11:25 Alerte Cobra
13:15 TMC Infos
13:20 TMC Météo
13:30 New York police judiciaire
17:00 Las Vegas
19:35 Le meilleur de l'humour
20:45 TMC Météo
20:50 RIO
22:25 TAXI 2
00:05 90' Enquêtes
01:35 TMC Météo
01:45 Plaisirs défendus : Gwen ou le
coming out
03:30 90' Enquêtes
07:00 TV achat
09:00 Le destin de Lisa
10:25 Les enquêtes impossibles
13:15 NT1 le mag
13:25 Les maçons du cœur
16:05 Ghost whisperer
19:35 Les mystères de l’amour
20:40 JT
20:45 Météo
20:50 WATERWORLD
23:05 THE WALKING DEAD
23:45 The walking dead
02:40 Troublantes visions
06:25 G ciné
06:30 Thomas et ses amis
06:55 Monsieur Bonhomme
07:15 Les schtroumpfs
08:05 Rekkit
09:00 La ferme en folie
09:45 Mes parrains sont magiques
10:30 Sprout a craqué son slip
10:55 G ciné
11:00 Monster buster club : chasseurs d'extraterrestres
11:25 Pac-man et les aventures de
fantômes
11:55 Robocar poli, à la rescousse
de Vroum ville
12:30 My little pony, les amies c'est
magique
13:00 My little pony : equestria girls
14:20 Casper l'apprenti fantôme
16:00 Power rangers samurai special
noel/halloween 30min
16:30 La légende de Chima
17:00 Dinofroz
17:30 Mes parrains sont magiques
18:30 Johnny Test
19:00 I carly
19:30 In ze boîte
20:00 Power rangers super megaforce
20:35 Wazup
20:45 PLANÈTE 51
22:25 BALTO 3 : SUR L'AILE DU
VENT
23:50 Les Parent
01:35 Magic : famille féérique
02:00 Fish'n chips : rien ne les arrête
02:10 Magic : famille féérique
02:35 Spiez - Nouvelle génération
03:00 Léonard
03:10 Gawayn
03:35 Les Zinzins de l'espace
1er novembre 54
Détente
20 u La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
La Cité
Par : Rachid Adrar et Sadi Djouder
Jeudi 30 octobre 2014
u 05
Les appels de la Toussaint
Mots Fléchés N° 455
(Suite et fin)
Par Chekri Rachid*
Les enseignants qui œuvrent pour le
vrai sens de l'instruction sont marginalisés, isolés par les responsables.
Outre le clanisme savamment tissé afin
d'éroder les volontés, encourager la paresse et la nonchalance, qui ont pour
effet un recul massivement admis et
sciemment officialisé, en écrasant les
initiatives pour frayer le chemin à
l'échec par les destructeurs, qui agissent, à l'instigation des chefs d'établissement, d'un ignoble consentement
d'introduire la ségrégation, la division
et le laxisme au sein d'un même collectif. La délation et la lâcheté de
quelques-uns sont récompensées à travers la fameuse prime de rendement,
en défi contre les compétents et l'élite
de l'éducation nationale. Les valeurs
morales deviennent autre chose. La
machine de la matière s'est emparée de
tout sentiment signifiant humanité et
altruisme, en les convertissant en des
vices qui servent de tromperie et de trahison, lorsque les gens se sentent
contraints à enrober leur hypocrisie par
des compliments de honte, qui illustrent bien leur faiblesse, même s'ils se
savent inaptes à évoluer avec de telles
conceptions sataniques.
Mots croisés N° 455
Horizontalement :
1 - Maigrichon.
2 – Passage. – Patrie
d’Abraham.
3 – Jubilé. - Vieux loup. – Note
du chef.
4 – Produit de beauté. –
Monnaie bulgare.
5 – Foyer. – Irlande.
6 – Aurochs. – Fleuve d’Europe.
7 – Note de musique. – Lettre
grecque. – Sur la Tille.
8 – Posséda. – De cette manière.
9 – Soulèvement.
Mots Croisés N° 454
Verticalement :
1 – Crier, en parlant de la caille.
2 – Gendre du Prophète. – Percé.
3 – Pronom personnel. – Volonté.
– Terbium.
4 – Frigorifiée.
5 – Authentique. – Table de
boucherie.
6 – Sur internet, système de
messagerie électronique.
7 – Saint des Pyrénées. – Fleur
royale. – Nickel.
8 – Mathématicien et physicien
suisse. – Terme d’égalité.
9 – Oreiller long et étroit.
La situation est envenimée par le recours à la violence, où chacun se
trouve menacé dans un présent précaire avec la certitude d'assister à un
futur délétère hypothéqué par les semeurs de la mort. Un nouveau phénomène d'indolence se voit au sein de
notre société.
Des idées surannées du Moyen-âge
sont encore ancrées dans des esprits
hantés par la tendance d'abîmer toute
forme de progrès. Une morbide rivalité
entre frères est entretenue par un maléfique savoir en matière de duplicité,
dont les conséquences ne faisaient que
fissurer le tissu de la confiance entre
individus d'une même tribu. La clairvoyance des uns dérange l'ânerie des
autres. L'intelligence, cette denrée, est
torpillée par la nullité et l'inaptitude de
ceux nommés directeurs d'école, responsables d'usine, préfets de ville et
autres titres que notre Etat a départi
aux médiocres, sous l'égide de brevets
corrompus.
Une pernicieuse anarchie éclose, d'ailleurs, aux tréfonds de notre société.
Ce qui a engendré un espace propice
au foisonnement de toute sorte de dépravation, où l'empiétement réglementairement exercé au profit d'une pègre
a altéré l'équilibre traditionnel de notre
vie. Une vacuité étrange remplace nos
milieux comblés d'antan. Notre culture, rouillée par l'insuffisance et le retard, est mise au rebut devant le
progrès monstre des nations qui nous
font endosser la responsabilité de tous
les malheurs. La jeunesse, cette grande
masse, se retrouve internée dans une
sorte de psychose en prélude à la démence, par le recours aux soporifiques,
à la drogue, voire au suicide, pour fuir
l'écœurement outrancier d'un pays
nourri de prédispositions fascistes.
Ceux qui ont accédé au rang des études
supérieures se savent pertinemment
perdus, en regagnant la froideur des
rues munis de leurs diplômes, ces certificats qui arborent le naufrage spirituel généré par les assassins de la
pensée algérienne.
La démocratie, ce vieux terme de tous
les malaises, interprété par certains
comme droit des uns à exploiter les autres, d'une part, et le suaire où sont ensevelies les béatitudes de ce peuple,
d'autre part. Une sèche prolixité s'étend
alors du rivage du pays jusqu'aux frontières du désert, des joutes oratoires
s'élèvent entre nos partis, dont la prolifération démontre bien le rabais du niveau de la politique, ce qui a concouru
à approfondir la morosité de la crise algérienne. Les représentants élus de
chaque parti, à savoir les maires, les
députés sont entrés en lice à la recherche du confort dans les salons
royaux de l'Etat et les luxueux hôtels,
où la problématique algérienne demeure fardée d'opaques solutions qui
portent les prémices d'un déchirement,
dont le tribut est payé par d'incommensurables âmes, tout en ayant le
courage de disputer leur vilain salaire
au grand dam de ces milliers de mendiants de l'Algérie oligarchique.
Ce qui est promis, lors des campagnes
électorales, n'est qu'une épreuve de séduction pour envoûter les naïfs citoyens par le charmant mensonge, en
usant de toutes les potentialités démagogiques possibles pour regagner la famille féodale du régime, censée être
démocrate. L'arabisation, cet épineux
objet de discorde, demeure le nœud le
plus tordu. Cette mesure, anciennement appliquée, tend à expliquer les intentions à la fois malicieuses et
archaïques d'un pouvoir voulant la métamorphose de son Etat pour garantir
le sommeil des revendications sous
l'emprise de la violence et l'effet hypnotique de la religion. Une longue apathie est vécue, en imposant aux
écoliers des programmes assez confus
émanant d'une culture importée de
l'Orient, qui porte tous les critères rudimentaires des périodes antiques en
voie de disparition et des déchets d'une
civilisation subtilisés de l'Occident
noyés dans un amalgame de connaissances sans repères, pour assener un
coup continuel à l'ancestral patrimoine
du pays qu'est l'amazighité.
Ce grandiose trésor de nos aïeux est
vendu à l'encan. Cette relique est mise,
par nos partis, entre l'enclume de la
convoitise et le marteau des conflits
fraternels, en usant de cet acquis pour
justifier leur soif du pouvoir et dissimuler leur sinistre complexe de la
chaise. Les manipulations et la connivence de l'un ainsi que la fausse vision
de l'autre ont fini par nous retrouver sur
les chemins qui montent vers la colline
oubliée, où les chercheurs de vérité
sont hélas consumés.
Cet humble et franc regard d'un enseignant sur l'actualité algérienne fait partie de cet ensemble de cris qui portent
atteinte au mépris de l'humanité. L'injustice, la dénégation identitaire, le
système éducatif sont l'objet de mon
récit. J'aspire à tout ce qui est beau,
qu'il soit réparti dans chaque cœur de
mes frères, dans chaque maison de
cette partie. J'espère, et l'espoir est mon
dernier recours, que l'injustice cesse de
réduire l'énergie de notre esprit patriotique, que les forces de chacun se réunissent dans un sens unique pour
recouvrer le fil grégaire de notre fraternité qui reboutera les fractures de
nos ennemis.
CR
*Enseignant –écrivain.
Email : [email protected]
Autrefois le colonialisme de peuplement
Mots fléchés N° 454
Edité par la SARL Temoignage au capital social de 100 000,00 DA
Adresse :
Cité LSP le
plateau bloc B Bt
01 N° 5 Ouled
Fayet Alger
Compte CPA :
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Agence Ali Boumendjel
R.C : 13 B 100 6842-16/00
N.I.S : 0013165100654 50
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Nadjib Touaibia
Téléphone :
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- 0659208202
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Tél / Fax : + 213 (0) 21 470 015
E-mail : [email protected]
w w w. l aci ted z . n et
Suite de la page 4
des mesures à caractère économique,
d’autres à caractère politique et d’autres
enfin à caractère social, mais dont l’objectif était le même, à savoir marginaliser
la société algérienne dans son ensemble, la
maintenir dans un état d’ignorance et la
plonger dans une situation de misère et de
pauvreté insoutenables ainsi que l’a développé l’un des historiens algériens.
Les prémisses d’une telle politique ont
commencé à voir le jour après la chute du
régime militaire en Algérie en 1870, à l’issue de la défaite de la France face à l’Allemagne et la reddition de Napoléon III au
chancelier allemand Bismarck.
Même si la politique de colonisation était
régie conformément aux lois édictées par
le pouvoir militaire, la période du gouvernement civil avait renforcé davantage cette
politique du fait de la main mise quasi absolue des colons sur les rouages de l’administration.
A ce propos, un appel avait été lancé en direction des habitants d’Alsace-Lorraine
pour émigrer en Algérie où le gouvernement de gauche arrivé au pouvoir en 1870
leur attribua plus de cent mille hectares des
meilleures terres les plus fertiles. Le nombre de familles implantées a été estimé à
1183 dont chacune a pu bénéficier de l’allocation de 6500 francs. De même que les
fermiers du Sud Est de la France avaient
été attirés puisque le nombre de familles
implantées fut estimé à quatre mille.
Cette politique a porté la superficie des
terres attribuées aux colons à 347268 hectares entre 1871 et 1882, ce qui a également permis la création de 197 villages de
colonisation.
Afin de garantir le succès de l’opération de
colonisation, les députés des colons demandèrent l’augmentation des frais alloués
pour l’émigration vers l’Algérie et l’affectation d’un budget de 50 millions de francs
pour la construction de 175 villages sur
une superficie de 310000 hectares dont
300000 hectares seront arrachées à la population algérienne.
Entre 1881 et 1890, 176000 hectares furent accaparés et distribués à 320 familles
de colons sous forme d’exploitations et
sans contrepartie.
La loi sur la propriété antérieurement promulguée par les autorités coloniales avait
établi la prédominance des colons dans
l’implantation et la possession des terres
qui s’était poursuivie jusqu’en 1899. En
vertu de cette loi, les terres de plus de 224
tribus arabes ont pu être accaparées sans
contrepartie dont 95700 hectares furent
versés aux Domaines et le reste attribué
aux municipalités qui avaient été créées.
Sous le régime civil, l’attribution des terres
aux nouveaux arrivants a connu un accroissement effarent entre 1891 et 1900.
Durant cette période, plus de 120097 hectares furent attribués aux colons. La superficie des terres prises aux indigènes au
terme des lois scélérates et attribuées à titre
gracieux aux colons venus de France et
d’Europe entre 1871 et 1900 avait atteint
687000 hectares.
Parmi les lois les plus célèbres et les plus
dangereuses ayant ouvert la voie aux colons et entrant dans le cadre de la politique
de colonisation qui distingua la période du
gouvernement civil entre 1871 et 1899, il
y a eu la loi Warnier promulguée en 1873
appelée loi des colons, c’est-à-dire des résidents. A cela, s’ajoute le décret de rattachement de 1881, en somme des lois qui
visent l’accaparement de toutes les terres,
et ce, quel que soit leur statut.
Parmi les gouverneurs civils les plus célèbres ayant laissé libre cours aux colons et
œuvré au succès de la politique d’implantation, le gouverneur général Albert
GREVY sous le mandat duquel on observa
la construction de villages de colonisation
et l’affectation de 300 hectares pour leur
construction.
En outre, la colonisation libre, réglementée
par le docteur WARNIER a contribué à la
possession par les colons de superficies
très étendues. Entre 1880 et 1908, les colons avaient accaparé plus de 450823 hectares.
Entre 1871 et 1898, cette superficie avait
atteint un million d’hectares.
En conséquence, c’est le pouvoir dans le
cadre du système républicain français qui
a fourni la plus grande aide aux colons et
contribué à imposer leur volonté en Algérie à travers des lois et des programmes
conçus pour étendre le domaine de la colonisation officielle, à côté de la création
de projets commerciaux et urbains spécifiques aux colons afin de franciser totalement l’Algérie.
Lem
1er novembre 54
04 u La Cité
Détente
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
L’affaire des faux Moudjahidine de nouveau sur le tapis
Jeudi 30 octobre 2014
u 21
Mots Fléchés Géants N° 455
Rebondissement. Le dossier de reconnaissance de la qualité du moudjahid ne sera pas rouvert. La décision a été
réaffirmée par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, dans un entretien accordé à l’APS.
a reconnaissance de la qualité
de membre de l’armée nationale et duFLN, qui a fait couler
beaucoup d’encre, a été arrêtée en 2002 sur
décisionde l’Organisation nationale des
moudjahidine (ONM), et nous ne pouvons
rouvrirce dossier aujourd’hui, 53 ans après
l’indépendance », affirme le ministre, à la
vielle de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, coïncidant avec le 1er
novembre de chaque année. A ce titre,
Tayeb Zitouni affirme que plusieurs recours
ont été déposés auprès du ministère des
Moudjahidine. Mais il exclut la relance de
l’opération de reconnaissance qui fait toujours couler beaucoup d’encre. « Je ne
pense pas que le dossier sera rouvert à large
échelle », explique-t-il. L’ancien ministre
des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas,
avait déclaré en 2012 que la décision d'arrêt
de l’opération de reconnaissance de la qualité de membre de l'armée et du FLN a été
prise lors du 7ème congrès de l'ONM en
1996. La décision prévoit l’arrêt définitif de
l’introduction de demandes au sujet de la
reconnaissance de la qualité de membre. Il
est à rappeler que la reconnaissance de la
qualité de moudjahid était en vigueur
jusqu’à 1963 aussi bien au niveau des commissions des communes, des régions et des
wilayas qu’au niveau de la commission nationale de reconnaissance et des commis-
«L
sions de recours. La législation ne confère
pas au ministère, en tant qu’instance administrative, le droit de reconnaissance, mais
l’habilite à appliquer les décisions concernant l'octroi des droits et avantages aux
ayants droit. La législation algérienne avait
fixé les conditions de reconnaissance de la
qualité de moudjahid, tel que prévu dans la
loi sur le moudjahid et le chahid. L’intéressé
doit impérativement avoir participé effectivement et pleinement à la révolution pour
que sa demande soit éligible à l’examen par
les commissions susmentionnées. L’opération de reconnaissance de la qualité de
Moudjahid a donné suite, durant ces dernières années, à une véritable polémique sur
les cas de fraude. Des anciens maquisards,
dont notamment Mustapha Bougueba, ont
jeté un véritable pavé dans la mare en dénonçant l’existence de « milliers de faux
moudjahidine ». Les faits ont été même reconnu par l’ONM et les autorités, sans toutefois révéler le nombre de faussaires
présumés. Mais au-delà de la reconnaissance et de la dénonciation, aucune mesure
n’est prise officiellement pour déchoir ces
faux moudjahidine et leur demander des
comptes. Et curieusement, le débat autour
de cette question
s’est estompé depuis plus de deux ans. Et
l’actuel ministre évite carrément d’évoquer
cette question.
Tahar F
Autrefois le colonialisme de peuplement
Suite de la page 3
Le soutien matériel et moral
Le soutien moral au mouvement de colonisation était apparent à travers les discours des dirigeants qui se sont succédé au
pouvoir et au gouvernement en Algérie,
aussi bien civils que militaires. Dans cet
ordre d’idées, l’encouragement des Européens à partir vers l’Algérie pour la coloniser était nécessaire pour les autorités
d’occupation. Pour cela, elles avaient
fourni toutes les conditions nécessaires
pour la colonisation au détriment des propriétaires des terres.
Parmi ces conditions, la fourniture du logement et la garantie de revenus supérieurs
à leurs revenus à Paris .Ceci leur a permis
d’être numériquement supérieurs aux propriétaires des terres de même qu’une protection militaire leur était assurée. Le
mouvement de colonisation a ainsi connu
une expansion rapide puisqu’il a englobé
tous les Européens, la France leur ayant facilité le déplacement de leurs pays respectifs vers l’Algérie à bord de ses navires et
leur ayant offert l’occasion de réussir dans
les nouvelles contrées.
Le nombre de ces Européens avait atteint
à l’époque du Général Bugeaud 100.000
immigrés, soit un accroissement de 42%
par rapport à 1839. La répartition par nationalités était la suivante : 43,5% de Français, 28% d’Espagnols, 8 % d’Italiens et le
reste de différentes nationalités.
Entre 1848 et 1850, 42 villages de colonisation avaient été créés conformément aux
lois relatives au processus de colonisation,
parmi lesquels le village de Marengo
(Hadjout actuellement), El Affroun, SaintCloud, Guelma, Mondovi et Castiglione
En vue de concrétiser cet aspect, vint le
rôle des sociétés créées dans ce but auxquelles fut confiée la mission de créer des
villages et des colonies et dont la plus im-
portante fut la Société Algérienne fondée
en 1868 qui a obtenu 100 mille hectares de
terres. Cette société a accordé des facilités
aux colons pour l’obtention de parcelles de
terres contre le paiement d’un franc par
hectare pour une durée de 50 ans.
La colonisation a été renforcée par la promulgation d’une série de lois et décrets autorisant les colons à s’approprier par tous
moyens les meilleures terres et les plus fertiles d’entre elles, à commencer par la loi
de 1845 qui avait saisi les biens des tribus
ayant proclamé leur désobéissance aux
Français et qui, de ce fait, avaient été soumises au contrôle de l’autorité militaire.
solution MFG N° 454
La colonisation sous le régime civil
Dans le domaine de la colonisation, la
IIIème République avait adopté une politique radicalement différente du point de
vue de la qualité et des objectifs de celle
qui avait été suivie à l’époque du Second
Empire. Si la première s’est basée sur la
colonisation capitaliste afin d’obtenir le
soutien financier, la seconde est restée
sourde aux revendications des Européens
d’Algérie pour laisser le champ libre sans
conditions aux Européens pour s’implanter
en Algérie afin de la peupler, et ce dans le
but de créer un équilibre humain entre eux
et les Algériens qui étaient plus nombreux.
Afin de réussir dans cette entreprise, elle
avait encouragé la politique de peuplement
et de la petite propriété à travers la
construction des centres de colonisation et
l’octroi des terres gratuitement. Le
deuxième aspect de la politique de la
IIIème République dans le domaine de la
colonisation a consisté à peupler l’Algérie
par les Français et non par les Européens.
Cette orientation de la part des civils vers
un changement de qualité des colons était
liée à la concurrence colonialiste francobritannique pour le partage des zones d’influence qui s’était aiguisée au cours de
cette époque historique c’est-à-dire vers la
fin du dix neuvième siècle.
Le résultat de cette nouvelle politique fut
que le total des terres remises aux colons
entre 1871 et 1908 s’élevait à 1.137.823 ha
environ. Ce chiffre avait atteint en 1934
2.462.537 ha parmi les meilleures terres
agricoles enlevées aux Algériens par divers moyens.
Les autorités françaises ne se sont pas
contentées d’inventer les idées et les
concepts mais ont commencé à mettre en
place les modes et les formes juridiques
leur permettant de mettre en application et
de concrétiser ces idées, en prenant soin de
ne pas laisser aux Algériens la possibilité
de refuser la politique du fait accompli.
Pour cela, la politique française va s’orienter vers la création de transformations radicales et profondes dans la structure
sociale, politique et économique de la société algérienne, susceptibles de détruire à
toute velléité de résistance ancrée dans la
société algérienne.
Ceci ne pouvait avoir lieu, selon ces autorités, sans la destruction de tout ce qui
avait un rapport direct avec les croyances
des autochtones et leurs systèmes civilisationnels hérités. Ainsi, sera parachevée
l’entreprise de démolition et destruction de
toutes les valeurs de la société algérienne
qui se soumettra au fait accompli imposé
par les autorités françaises d’occupation,
ce qui facilitera son assimilation et sa domestication.
A partir de là , se sont multipliés les manifestations et les domaines d’application de
la politique française durant la phase historique qui a suivi la résistance d’El Mokrani en 1871, dans la mesure où il ne s’est
pas agi d’une politique unique au sens
communément admis mais de diverses politiques adoptées sous forme de mesures
oppressives, répressives et dissuasives
s’appliquant sur trois domaines principaux
selon leur nature :
Suite en 5
1er novembre 54
Communication
22 u La Cité
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
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Tél : 0770 34 88 00
ANNIVERSAIRE
KEBCI Ahcène a consumé, ce samedi 9 août,
sa 48e bougie. Sa femme, ses enfants, ses
frères et soeurs et ses neveux d’Alger, de TiziOuzou, de Chlef, de Skikda, de Bouira et d’el
Taref lui disent Amulli ameggaz et lui
souhaitent une longue vie parsemées de
succès, de prouesses et de bien d’autres
bonnes choses
nationale
FLN : cet héritage
commun à tous les
Algériens
Le Front de libération nationale
(ou FLN) a été fondé le 10 octobre 1954 pour obtenir l'indépendance de l'Algérie. Il était dirigé
par neuf personnalités : Ahmed
Ben Bella, Krim Belkacem (assassiné à Francfort en 1970),
Khider, Mohammed Boudiaf (qui
fut par la suite chef de l'État), Didouche Mourad, Ben Boulaïd,
Bitat, Hocine Aït Ahmed et Larbi
Ben M'Hidi. Ce mouvement nationaliste est issu de la fusion de
plusieurs mouvements. Il s'est
doté d'une armée, l'ALN (Armée
de libération nationale). Le FLN
était aussi lié à d'autres mouvement nationalistes, dont le CRUA
(Comité révolutionnaire d'unité
et d'action), le GPRA (Gouvernement provisoire de la république
algérienne, dirigé par Ferhat
Abbas) et l'UDMA (Union démocratique du manifeste algérien).
Le FLN et l'ALN ont utilisé une
tactique de guérilla dans leur
lutte : sabotages, attentats, assassinats, attaques de détachements
militaires, émeutes. Durant la
guerre d'Algérie (1954 - 1962),
l'histoire du FLN a été marquée
par de nombreuses purges, résultant de fortes rivalités internes et
d'opérations de désinformation
menées par les services secrets
français.
À l'indépendance, le FLN devint
un parti politique, qui est toujours au pouvoir actuellement.
Lem
MARIAGE
LOUALICHE Ali, ancien cadre au ministère de
la jeunesse et des sports et son épouse
d’Agouni-Fourrou, Ouacifs, Tizi-Ouzou, sont
doublement heureux, eux dont les deux
derniers enfants, Madjid et Mohand-Akli, ont
convolé, ce semedi, en justes noces, chacun,
avec sa bien-aimée.
Ils leur souhaitent de belles vies conjugales
agrémentées de ribaamballes d’enfants.
HOUALI Brahim et sa femme d’AgouniFourrou, Ouacifs, Tizi-Ouzou, sont ravis du
mariage, le même jour, vendredi dernier, de
leurs deux filles Kahina et Nacéra, qui,
chacune d’elles, a convolé en justes noces,
chacune avec l’élu de son coeur.
Ils leur souhaitent de belles vies conjugales
agrémentées de ribaamballes d’enfants.
FÉLICITATIONS
Kamel Debabi, sa femme et leurs enfants
présentent à leur fille hanane leur félicitations
suite à sa réussite au bac avec presque 12 de
moyenne
FÉLICITATIONS
A mes cousins de Tizi Tamlelt, Iflissen,
Kabylie, mes félicitations pour leurs fêtes de
ce mois d’Août
A Koceila et Maria Bouanfel, pour la
circoncision de leur fils Daniel le 15
A Sid Ali Azzouz pour son mariage le 22
A Mourad Malloul, pour son mariage le 25
A Farouk Azzouzi, pour son mariage le 29
Ferhat Tizguine vous souhaite plein de
bonheur.
A nos lecteurs
Pour vos demandes d’emploi, lancement des SOS, n’hésitez pas un instant à nous les confier pour leur
publication gratuite.*il suffit juste de nous les envoyer sur notre adresse : [email protected]
Jeudi 30 octobre 2014
’e
d
i
t
o
L
u 03
de Mourad Bendris
Parallèle
Différence des
conjonctures mise
à part, c’est cet
enseignement –
l’action de
dépassement
d’une situation de
blocage
dangereuse de par
son existence
même et de par sa
persistance - que
doivent méditer
aujourd’hui tous
les acteurs
politiques, qu’ils
soient du, proches
ou opposés au
pouvoir en place,
actuels.
Après-demain samedi, le peuple algérien fêtera le 60ème anniversaire du
déclenchement de sa longue lutte de libération nationale ; communément,
et à juste titre, appelée Révolution du 1er novembre. Une date dont toutes
les composantes de l’échiquier politique national se réclament. Pour ce
qu’elle représente de forte symbolique dans l’imaginaire collectif
algérien. Début d’une des plus glorieuses épopées armées du siècle écoulé,
elle constitue également le commencement de la fin de la longue nuit
coloniale que le peuple algérien a eu à supporter durant 132 années. Un
commencement qui, n’était-ce la clairvoyance et la détermination d’une
poignée de militants du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés
Démocratiques) lesquels, excédés par la paralysie qui frappait leur
mouvement du fait des querelles politiciennes entre un vieux leader qui ne
voulait rien lâcher et des membres du Comité central qui supportaient de
moins en moins la mainmise de celui-ci sur leur parti, avaient pris sur eux
de dépasser ces querelles, et leurs auteurs, pour recentrer l’activité de ce
dernier, et derrière lui, de tout le mouvement national, sur
l’incontournable objectif de l’indépendance nationale et des voies et
moyens pour le concrétiser, aurait pu, pour les plus optimistes, être
indéfiniment, différé et, pour ceux qui le sont beaucoup moins, ne jamais
avoir lieu. Différence des conjonctures mise à part, c’est cet enseignement
– l’action de dépassement d’une situation de blocage dangereuse de par
son existence même et de par sa persistance - que doivent méditer
aujourd’hui tous les acteurs politiques, qu’ils soient du, proches ou
opposés au pouvoir en place, actuels. Et, surtout, s’en inspirer. Parce que,
comme c’était le cas dans les premières années de la décennie 50 du siècle
passé, il y a, aujourd’hui, une nécessité urgente, pour la pérennité même de
l’Etat algérien, de dépasser la présente pesante situation politique. Sauf
que, cette fois-ci, différence de conjonctures précitée oblige, l’inévitable
dépassement ne peut être que le fait d’une volonté commune de tous les
acteurs politiques susmentionnés. Ce dont semblent prendre de plus en
plus conscience ces derniers. Des signes le laissent supposer : En ne
traçant qu’une seule « ligne rouge », la remise en cause de la légitimité du
président Bouteflika, à savoir, le premier responsable du FLN n’a pas
fermé la porte à la tenue d’élections générales autres que présidentielles.
Et en réclamant de telles élections sans indiquer clairement que ces
dernières y sont incluses, la CNLTD semble avoir fait un pas important en
direction d’une solution consensuelle avec le pouvoir ; une solution
consensuelle qui, aujourd’hui, est le dada du parti de Dda Lhocine, l’exleader charismatique du FFS…
MB
le colonialisme de peuplement
phase transitoire nécessaire entre la guerre
d’occupation et la véritable conquête. La seule
chose qui nous permette d’espérer pouvoir un
jour affermir nos pas en Algérie, c’est de peupler ce pays par des colons chrétiens s’adonnant à l’agriculture. Pour cela, nous nous
devons de tout mettre en œuvre pour attirer le
plus grand nombre de colons immédiatement
en Algérie et les encourager à s’y établir en
leur attribuant des terres dès leur arrivée «
Parmi les autres parties ayant grandement
contribué à mettre les bases et les concepts
sous-tendant la colonisation européenne en Algérie, nous citerons à titre d’exemple, le rôle
de l’école Saint-simonienne et de l’église chrétienne, qui sont parties toutes deux d’une idée
que
« Les terres non européennes sont considérées comme des terres où la civilisation est absente et sont donc colonisables «.
Les étapes de la colonisation
L’Algérie a connu un vaste mouvement d’implantation de l’élément européen aux dépens
de l’élément algérien. Certains facteurs parmi
lesquels l’émigration et le déplacement des populations ainsi que les massacres collectifs
avaient failli détruire de façon quasi définitive
la structure sociale de la société algérienne.
Le mouvement de colonisation a connu deux
étapes : La première a été celle de l’occupation
restreinte vu que la colonisation s’était pratiquement limitée aux zones situées dans le
Nord. Cependant la crainte nourrie par la
France d’un développement de la force de
l’Émir Abdelkader qui l’obligerait à reconnaître les limites de son influence l’a amenée à revoir sa politique de colonisation. Elle a de ce
fait procédé à une occupation totale qui a grandement contribué à l’extension du mouvement
d’implantation au reste des autres régions, parallèlement à l’aide matérielle et financière
fournie aux colons français par les autorités
françaises d’occupation lesquelles se sont
mises à édicter des lois en faveur du mouvement de colonisation. Ceci les a encouragés à
faire de l’Algérie une colonie française certes,
mais autonome par rapport à la France, d’autant plus qu’il existait parmi les colons des personnalités politiques opposées aux régimes
monarchistes qui se sont relayés au pouvoir en
France.
Première étape : l’occupation restreinte
La période de l’occupation restreinte située
entre 1830 et 1835 a concerné essentiellement
les soldats de l’expédition militaire en Algérie
ainsi que certaines personnalités opposées au
régime du roi Charles X.
La colonisation militaire a débuté par la saisie
de 1000 hectares relevant de Haouch Hassan
Pacha, aux environs d’El Harrach, dont la gestion fut confiée à un groupe de soldats du gouverneur général Clauzel, sous la dénomination
de « Ferme africaine pilote «.
Clauzel était l’un des premiers chantres de la
colonisation. Il envisageait de faire de l’Algérie un nouveau Saint- Domingue et de transférer les capitaux européens du continent
américain vers l’Algérie. A cet effet, il publia le
21 septembre 1830 un décret autorisant la saisie des biens religieux waqf et des biens du
beylik (publics) en vue de les distribuer aux immigrants européens.
Le 9 août 1835, s’adressant aux Européens qui
venaient de débarquer à Alger, il leur dit :
« Vous devez savoir également que cette force
militaire qui se trouve sous mes ordres n’est
qu’un moyen subsidiaire, car nous ne pouvons nous enraciner ici que par le biais de
l’immigration européenne seulement. «
La première tentative dans le domaine de la colonisation officielle soutenue par le régime militaire remonte à 1832 lorsque un navire est
arrivé à Alger avec à son bord 400 immigrants
allemands et suisses auxquels ont été affectés
des parcelles de terrains d’une superficie totale
de 320 hectares. La colonisation commença à
s’ancrer et s’étendre après la parution du décret
du 22 juillet déclarant biens français les zones
occupées par les troupes françaises. Cette instruction a encouragé les Européens à s’éloigner
des environs de la ville d’Alger.
Deuxième phase : la colonisation massive
La colonisation massive débuta à l’orée de
l’année 1835 et connut son apogée avec Valée,
Bugeaud et Randon. Cette année peut également être considérée comme le début de
l’émergence des colons en tant que force imposant sa présence sur la scène politique aussi
bien en Algérie qu’à Paris et du renforcement
de leur position en Algérie notamment au détriment des militaires. Le Maréchal Clauzel
avait ouvert l’ère de la colonisation massive en
s’adressant en ces termes aux colons à l’occasion de sa nomination en tant qu’administrateur général le 10 août 1835 :
« Vous pouvez créer autant de fermes que
vous le souhaitez et vous pouvez même les accaparer dans les zones que nous occupons.
Soyez assurés que nous vous protégerons avec
toute la force que nous possédons.
Par la patience et la persévérance, un peuple
nouveau vivra ici ; il grandira et croîtra plus
que ne l’a fait le peuple qui a traversé l’Océan
Atlantique pour s’installer il y a quelques siècles en Amérique «
La première colonie fut installée à Boufarik en
1836 ; 563 parcelles de terrain d’une superfi-
cie d’un tiers d’hectare chacune furent distribuées aux arrivants, ainsi que 173 autres parcelles d’une superficie d’un quart d’hectare
chacune dans les fermes environnantes.
L’administration coloniale est ensuite passée à
une autre procédure afin d’intensifier le rythme
de l’expansion coloniale et ce, en encourageant
l’implantation libre de colonies à travers la
vente des terres domaniales constituées des
terres beylik et waqf qui avaient été saisies.
Certains immigrants ont pu ainsi obtenir plus
de 4500 hectares en une seule année.
Avec l’arrivée du général Bugeaud, la colonisation a connu une évolution rapide, celui-ci
ayant déclaré le 14 mai 1840 devant les députés :
« Les colons doivent s’installer partout là où
il y a de l’eau potable et des terres fertiles,
sans s’interroger sur leurs propriétaires «.
A partir de là, il se mit à encourager les militaires en fin de mission à s’installer en Algérie
en créant les colonies afin qu’ils les exploitent
collectivement, de même qu’il créa, autour des
cantonnements, les fermes exploitées par les
militaires. L’action la plus réussie par le Général Bugeaud fut d’employer l’armée dans l’édification des colonies, la mise en valeur des
terres et la plantation d’arbres en attendant l’arrivée des colons. A son époque, l’émigration
européenne vers l’Algérie s’était intensifiée.
Au cours de la seule année 1843, 14 137 immigrants arrivèrent aux ports algériens parmi
lesquels 12.006 Français et le reste composé
d’Allemands, d’Irlandais et de Suisses. En
1844 seulement, le nombre de colonies a atteint
28 dans la Mitidja et le Sahel et en 1845, environ 46 mille immigrants arrivèrent en Algérie,
ce qui entraîna l’expansion de la colonisation
vers l’Ouest et l’Est.
Suite en page 4
1er novembre 54
02 u La Cité
Sports
La Cité
Jeudi 30 octobre 2014
Peuple algérien, militants de la cause
Déclaration. A vous qui êtes appelés à nous juger (le premier
d’une façon générale, les seconds tout particulièrement),
notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous
éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir
en vous exposant notre programme, le sens de notre action,
le bien-fondé de nos vues dont le but demeure
l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre
désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient
entretenir l’impérialisme et ses agents administratifs et autres
politicailleurs véreux.
ous considérons avant tout qu’après
des décades de lutte, le mouvement national a atteint sa phase de réalisation.
En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire étant de créer toutes les conditions d’une
action libératrice, nous estimons que, sous ses
aspects internes, le peuple est uni derrière le
mot d’ordre d’indépendance et d’action et,
sous les aspects extérieurs, le climat de détente
est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout
l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans. Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet significatifs et marquent
profondément le processus de la lutte de libération de l’Afrique du Nord. A noter dans ce
domaine que nous avons depuis fort longtemps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheureusement jamais réalisée entre
les trois pays.
Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés
résolument dans cette voie, et nous, relégués à
l’arrière, nous subissons le sort de ceux qui
sont dépassés. C’est ainsi que notre mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme et de routine, mal orienté, privé du
soutien indispensable de l’opinion populaire,
dépassé par les événements, se désagrège progressivement à la grande satisfaction du colonialisme qui croit avoir remporté la plus
grande victoire de sa lutte contre l’avantgarde algérienne.
N
L’heure est grave !
Devant cette situation qui risque de devenir
irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour
d’elle la majorités des éléments encore sains et
décidés, a jugé le moment venu de sortir le
mouvement national de l’impasse où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence,
pour le lancer aux côtés des frères marocains
et tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.
Nous tenons à cet effet à préciser que nous
sommes indépendants des deux clans qui se
disputent le pouvoir. Plaçant l’intérêt national
au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige,
conformément aux principes révolutionnaires,
notre action est dirigée uniquement contre le
colonialisme, seul ennemi et aveugle, qui s’est
toujours refusé à accorder la moindre liberté
par des moyens de lutte pacifique.
Ce sont la, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de
FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE, se
dégageant ainsi de toutes les compromissions
possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales,
de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.
Pour préciser, nous retraçons ci-après, les
grandes lignes de notre programme politique :
But : l’Indépendance nationale par :
1) La restauration de l’État algérien souverain,
démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.
2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.
Objectifs intérieurs
1) Assainissement politique par la remise du
mouvement national révolutionnaire dans sa
véritable voie et par l’anéantissement de tous
les vestiges de corruption et de réformisme,
cause de notre régression actuelle.
2) Rassemblement et organisation de toutes
les énergies saines du peuple algérien pour la
liquidation du système colonial.
Objectifs extérieurs
- Internationalisation du problème algérien.
- Réalisation de l’Unité nord-africaine dans
le cadre naturel arabo-musulman.
- Dans le cadre de la charte des Nations
Unies, affirmation de notre sympathie à
l’égard de toutes nations qui appuieraient
notre action libératrice.
Moyens de lutte Conformément aux principes révolutionnaires et comptes tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de la
lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre but.
Pour parvenir à ces fins, le Front de libération
nationale aura deux tâches essentielles à
mener de front et simultanément : une action
intérieure tant sur le plan politique que sur le
plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de faire du problème algérien
une réalité pour le monde entier avec l’appui
de tous nos alliés naturels.
C’est là une tâche écrasante qui nécessite la
mobilisation de toutes les énergies et toutes les
ressources nationales. Il est vrai, la lutte sera
longue mais l’issue est certaine.
En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et les faux-fuyants, pour prouver
notre désir de paix, limiter les pertes en vies
humains et les effusions de sang, nous avançons une plate-forme honorable de discussion
aux autorités françaises si ces dernières sont
animées de bonne foi et reconnaissent une fois
pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent
le droit de disposer d’eux-mêmes.
1) La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant
les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une
terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la longue, de la religion et des
mœurs du peuple algérien.
2) l’ouverture des négociations avec les porteparole autorisés du peuple algérien sur les
bases de la reconnaissance de la souveraineté
algérienne, une et indivisible.
3) La création d’un climat de confiance par la
libération de tous les détenus politiques, la
levée de toutes les mesures d’exception et l’arrêt de toute poursuite contre les forces combattantes.
En contrepartie 1) Les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés
ainsi que les personnes et les familles.
2) Tous les français désirant rester en Algérie
auront le choix entre leur nationalité et seront
de ce fait considérés comme étrangers vis-àvis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront
considérés comme tels en droits et en devoirs.
3) Les liens entre la France et l’Algérie seront
définis et feront l’objet d’un accord entre les
deux puissances sur la base de l’égalité et du
respect de chacun. Algérien ! nous t’invitons
à méditer notre charte ci-dessus. Ton devoir
est de t’y associer pour sauver notre pays et
lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne.
Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte,
sûrs de tes sentiments anti-impérialistes, nous
donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.
1er Novembre 1954
Le Secrétariat nationa
Ligue des champions d'Afrique-2014. Depuis la création de cette prestigieuse
compétition africaine des clubs en 1964, par 12 fois le club ayant obtenu le nul en
déplacement lors de la manche aller a fini par décrocher le titre, contre 8 pour les
clubs tenus en échec à domicile à l'aller.
Autrefois
Par Lem
Le 31 Janvier 1830, le gouvernement français,
dirige par M. Polignac, décida de lancer une expédition contre l’Algérie. Il avança un certain
nombre de raisons pour justifier cet acte : il
s’agissait de punir l’Algérie dont le dey avait
insulte le consul de France donc froisse l’honneur français en lui portant un coup de son
chasse-mouches lors d’une audience diplomatique. Mais il y avait d’autres motifs, rehausser
le prestige du régime impopulaire de Charles X
; éviter le remboursement du prêt que l’Algérie
avait consenti a la France lors du blocus Anglais
de 1794 ; rivaliser avec les puissances européennes, et en particulier avec l’Angleterre,
pour la création d’un nouvel empire.
Le corps expéditionnaire, commande par le maréchal de Bourmont, comptait 37000 hommes
dont 31000 fantassins embarqués à Toulon sur
675 bâtiments avec des provisions pour quatre
mois. Le 14 juin 1830, les opérations de débarquement commencèrent à sidi Ferruch.
Après des combats acharnés et de lourdes
pertes subies de part et d’autre, le gouvernement Algérien capitula le 5 Juillet 1830.
Le chef de l’état algérien, le dey, et le maréchal
de Bourmont, commandant en-chef de l’armée
française, signèrent la convention d’Alger. L’article 5 de cet accord garantissait le libre exercice de la religion musulmane, la liberté de
toutes les classes d’habitants, leur religion,
leurs propriétés, leur commerce, leur industrie,
et enfin le respect absolu des femmes algériennes. L’article 2 spécifiait que les coutumes
algériennes seraient respectées, et interdisait en
particulier aux soldats français d’entrer dans
une mosquée Algérienne.
Après la prise d’Alger par l’Armée française en
1830, l’administration française commença à
réfléchir aux moyens de renforcer la présence
française et de lui donner une assise. Cela ne
pouvait être réalisé qu’à travers la main mise
militairement et civilement organisée sur une
vaste échelle en vue de créer une base territoriale et administrative en encourageant l’immigration de colons pour asseoir la base
démographique visant à appuyer la force militaire et faciliter ainsi le processus de déstructuration sociale, économique et culturelle de la
société algérienne.
C’est ainsi que dès les premières années de
l’occupation, l’Administration avait entamé une
politique sauvage et étendue d’implantation de
colonies pour laquelle elle mobilisa tous les
moyens matériels, humains, militaires et civils,
parallèlement à la mise en place des infrastructures indispensables tels que les voies de communication, barrages, canalisations et la
fourniture des aides et la participation à la mise
en place des institutions financières.
Dans cette optique, les dirigeants français se
mirent à rivaliser d’ardeur pour servir la politique de colonisation sans laquelle ils ne pouvaient pas se stabiliser en Algérie.
Sous le régime militaire, La colonisation s’était
distinguée de celle qui avait prévalu sous le régime civil par certaines caractéristiques et certaines spécificités liées à la nature de l’étape et
ses conditions externes et internes.
L’implantation durant le régime militaire 18301870
Lamoricière résume la position des militaires
par rapport à la colonisation en disant :
« En vue d’atteindre cet objectif, il est nécessaire de faire appel aux colons européens et ce
parce que nous ne pouvons en aucun cas faire
totalement confiance aux indigènes. Ces derniers profiteront de la première occasion pour
se soulever contre nous. La soumission des
Arabes à notre autorité ne constitue qu’une
toujours laissé le titre de son adversaire.
Depuis l’avènement de la nouvelle formule
en 1997, un résultat nul a sanctionné la première manche de 10 des 17 finales. Et sur
ces dix éditions, quatre fois le futur champion semblait promis à un échec après
n’avoir pas réussi à s’imposer chez lui à l’aller.
Cette année l'AS V Club s’est déplacé à 7 reprises. Son bilan est de 3 défaites, 2 nuls et
2 victoires, la plus importante en demi-finale
contre le CS Sfaxien qui était présenté
Yacine Brahimi parmi
les meilleurs joueurs du monde
L'international algérien de football,
Hassan Yebda, n'a pas tari d'éloges
sur son compatriote du FC Porto,
Yacine Brahimi , le classant carrément parmi les actuels "meilleurs
joueurs du monde", dans une déclaration accordée mardi au magazine spécialisé France football.
"J'ai côtoyé plusieurs grands
joueurs durant ma carrière, notamment, l'Argentin Pablo Aimar au
Benfica Lisbonne, mais Yacine
(Brahimi, ndlr) est un cran au-dessus" a affirmé l'ancien milieu de
terrain de Grenade, de Naples et de
Portsmouth, actuellement à Al Fujaïrah (Emirats arabes).
Des louanges qui interviennent
quelques heures seulement après le
sacre de Brahimi à la cérémonie
des "Los Premios de la Liga", au
cours de laquelle il s'est vu décerner lundi dernier le titre de "meilleur
joueur
africain"
du
championnat espagnol de football.
"Brahimi est sans doute le joueur
qui se retourne le plus rapidement
avec le ballon. C'est vraiment un
phénomène !", a encore vanté
Yebda sur son ancien coéquipier au
FC Grenade.
Yacine Brahimi a connu une ascension fulgurante depuis qu'il a
quitté le Stade Rennais (Ligue 1
Française), aussi bien avec ses
nouveaux clubs (FC Grenade et FC
Porto) qu'avec la sélection algérienne, avec laquelle il a réussi une
qualification historique au 2e tour
de la Coupe du monde, en juillet
dernier au Brésil.
L'an dernier déjà, Brahimi (24 ans)
a été désigné comme meilleur
joueur du FC Grenade, où il avait
considérablement marqué les esprits par son sens inné du dribble.
Un exercice dans lequel il avait cumulé de meilleures statistiques de
réussite que Cristiano Ronaldo
(Real Madrid) et Lionel Messi (FC
Barcelone).
Même en Ligue des Champions,
Brahimi a brillé de mille feux, notamment, à travers le triplé qu'il a
signé contre le Bate Borisov (6-0)
dès la première journée de la compétition.
Avec l'Algérie, et en seulement 13
sélections, l'ancien Rennais comptabilise déjà 3 buts et 2 passes décisives, en jouissant du statut de
titulaire indiscutable, notamment,
depuis l'arrivée de Christian Gourcuff aux commandes d'El-Khedra.
u 23
Ligue 1 et 2 Mobilis : des
sanctions sévères contre
tout dépassement
de dirigeants
L'ES Sétif favorable
selon les statistiques
Les statistiques des finales de la Coupe des
clubs champions d'Afrique de football, devenue Ligue des champions en 1997, sont
favorables aux équipes ayant obtenu un nul
à l'extérieur comme c'est le cas de l'ES Sétif,
auteur d'un (2-2) contre l'AS Vita Club en
finale aller de la 50e édition disputée dimanche à Kinshasa.
Depuis la création de cette prestigieuse compétition africaine des clubs en 1964, par 12
fois le club ayant obtenu le nul en déplacement lors de la manche aller a fini par décrocher le titre, contre 8 pour les clubs tenus
en échec à domicile à l'aller.
Mais les Sétifiens devraient rester vigilants
face aux Congolais car en football rien n'est
gagné d'avance. Une étude approfondie du
passé de la Coupe/Ligue des champions démontre que c'est loin d'être une vérité absolue.
C'est ainsi qu'à trois reprises, la première
manche s'est achevée sur un score identique
(2-2) à celui de la 50e édition de l’épreuve,
entre le TP Englebert et Ismaïly (1969), entre
le Canon de Yaoundé et l’AS Bilima de
Kinshasa (1980) et, plus récemment, entre
Orlando Pirates et l’ASEC d’Abidjan
(1995). Si Ismaïly a été couronné chez lui,
le Canon et Orlando Pirates ont réussi à renverser la tendance et à s’imposer à l’extérieur lors de la finale retour, selon la CAF.
De 1967 à 1974, à l’exception de l’édition
1970 entre l’Ashanti Kotoko de Kumasi et
le TP Englebert, les autres équipes qui
avaient été contraintes à un premier nul a
Jeudi 30 octobre 2014
comme le grand favori. L’Entente de Sétif
n'a jamais perdu à domicile signant 3 victoires et autant de nuls curieusement lors des
trois matches de la phase de poules.
L'ES Sétif est certes bien parti pour devenir
le premier club algérien à remporter la
Ligue des champions, mais son adversaire
congolais dont la dernière finale avait été un
cuisant échec face à la JS Kabylie dans les
années 1980, peut encore entretenir l'espoir
samedi prochain au stade Mustapha Tchaker
de Blida à l'occasion de la manche retour.
Le bureau fédéral de la Fédération
algérienne de football (FAF) a décidé ce
mardi à Alger de doubler les sanctions pour
tout dépassement émanant de dirigeants
tout comme les arbitres fautifs qui seront
eux aussi sanctionnés,
a indiqué l'instance fédérale. Réuni mardi
au centre technique national de la FAF à
Sidi Moussa sous la présidence de
Mohamed Raouraoua, le bureau fédéral
appelle tous les dirigeants au "respect de
leur obligation de réserve et de cesser les
déclarations intempestives et de respecter
le corps arbitral".
Plusieurs dirigeants de clubs de Ligue 1
Mobilis ont critiqué sévèrement les arbitres
depuis le début de la saison 2014-2015
entre autres Mohamed Cherif Hannachi
(JSK) et Rebbouh Haddad (USMA). Ce
dernier a écopé lundi d'une suspension
ferme de six mois de toute fonction
officielle pour son comportement "
antisportif", selon la LFP.
Le président de l'USMA a porté des
critiques à l'égard de l'arbitre de la
rencontre de son équipe face au NAHD (00), Mustapha Bessiri et du président de la
Commission fédérale d'arbitrage, Khelil
Hammoum que la LFP juge " assez dures",
qualifiant ces propos d'" irresponsables" et
d'"intempestifs".
De son côté, le président de la JSK est
convoqué à comparaître le 5 novembre
devant la commission de discipline de la
LFP qui lui reproche d'avoir fait des
déclarations jugées "mensongères" par la
Fédération algérienne de football (FAF), à
l'encontre du président de la FAF,
Mohamed Raouraoua, ainsi que des
instances du football algérien.
Le président de la JSK ne s'est pas présenté
aux deux premières convocations (lundi et
jeudi).
Le mercato d’hiver du 16 décembre 2014
au 15 janvier 2015
La deuxième période d’enregistrement de joueurs (mercato d'hiver)
pour les clubs de Ligue 1 et 2 Mobilis pour la saison 2014/2015 a été
fixée du 16 décembre 2014 au 15
janvier 2015, a indiqué mardi la
Fédération algérienne de football
(FAF).
"Les clubs désirant enregistrer de
nouveaux joueurs peuvent le faire
à partir du 1er décembre 2014 dans
le respect de la limitation de l’effectif à 25 joueurs au maximum.
Le nombre de joueurs autorisés à
être enregistré (nouveau ou prêt)
durant la deuxième période est fixé
à trois (03) joueurs par club (y
compris les joueurs étrangers pour
les clubs de ligue 1) ", a précisé le
bureau fédéral de la FAF, réuni
mardi au Centre technique de Sidi
Moussa (Alger).
Pour les joueurs amateurs qui veulent changer de statut pour évoluer
en Ligue 1 ou 2 Mobilis, "ils doivent avoir l’aval de leurs clubs respectifs".
Concernant les joueurs professionnels qui souhaitent changer de statut pour évoluer en amateur, " ils ne
peuvent être enregistrés qu’après
un délai minimum de trente (30)
jours, à compter de la date du dernier match joué en qualité de
joueur professionnel ", a souligné
l’instance fédérale. D'autre part, la
FAF a rappelé que l’enregistrement
des joueurs professionnels étran-
gers est " exclusivement réservé
aux clubs de la ligue 1", précisant
que " le nombre de joueurs étrangers autorisés pour l'enregistrement est limité à trois (03) joueurs
par club professionnel et par saison. Seuls deux joueurs étrangers
sont alignés en même temps au
cours d’un match ".
La demande d'enregistrement d'un
joueur professionnel doit être déposée et accompagnée des copies
du contrat type du joueur de football professionnel. Pour les joueurs
venant de l'étranger le certificat international de transfert (CIT) est
obligatoire.
Le transfert du joueur professionnel n'est autorisé, que s’il dispose
d’un contrat signé par les présidents des deux clubs et le joueur,
conformément aux dispositions règlementaires en vigueur et de l’ensemble des règles et procédures du
statut et du transfert des joueurs
édictées par la FIFA.
L'utilisation du système TMS pour
les transferts internationaux est
obligatoire et de la seule responsabilité des clubs concernés. Les
prêts de joueurs professionnels
sont réservés exclusivement aux
clubs professionnels des Ligues 1
et 2 et ne concernent que les
joueurs professionnels et dans la limite du nombre autorisé.
Tout contrat de prêt doit, sous
peine de nullité, être égal ou supérieur à six (06) mois. Il doit être
signé par les présidents des deux
clubs et le joueur concerné, a
conclu la FAF.
Le billet de Said Mekbel
Scoop sur Chadli
Rassemblement aujourd’hui
à Alger des intendants
Education. Le mouvement des intendants, qui avait début le jour
même de la rentrée scolaire, le 7 septembre dernier, se durcit
après les récentes sorties de la ministre de l’éducation.
Il n'y a pas de raison. Je ne suis ni
plus bête ni plus sot qu'un Ben
Bella, qu'un Kasdi Merbah, ou
qu'une autre légume de l'ancien
régime. Moi aussi je suis capable
de filer des scoops aux journaux et,
en particulier, de donner des
tuyaux croustillants sur l'ancien
Président. Mais moi, mon scoop, il
est facilement vérifiable, il n'y a
pas besoin de le faire estampiller
«bon et conforme» par la Justice.
Voilà mon scoop, livré sans ménagement, sans emballage, livré
brut de fonderie : Chadli Bendjedid
n'a jamais été Président de la
RADP. Jamais. Le Président, c'était
Bendjedid Chadli. Parfaitement.
J'en suis sûr. Enfin, pas tout à fait.
Réflexion faite, c'était même peutêtre le contraire. Mais une chose
est certaine : l'un de ces deux
hommes était le bon Président,
l'autre le mauvais. Physiquement,
on pouvait les différencier quand
l'un des Chadli sortait sans moustache et l'autre s'affichait avec.
Politiquement, le premier se disait
démocrate pendant que l'autre
flirtait avec le FIS. Alors, l'un portait le look Gorbatchev, l'autre
plutôt le triste destin de Ceauscescu. Lequel des deux Chadli est
Nouria Benghebrit qui les
invitait à dialoguer après
arrêt de leur mouvement,
Mustapha Nouaouria, président de
la commission agissant sous la
chapelle de l’UNPEF (union nationale des personnels de l’éducation et de la formation) répond par
un « non » catégorique, rejetant
catégoriquement cette offre de « dialogue» avec le préalable, celui de
surseoir d’abord à leur débrayage.
Et la réunion de cette entité n’a fait
qu’entériner cette option ; celle du
maintien des rassemblements régionaux devant les directions de
l’éducation mais également d’organiser, aujourd’hui jeudi, un sit-in
devant le ministère de l’éducation,
à el Mouradia. Plus que cela,
Nouaouria fait état de l’intention
des intendants d’exiger du ministère des Finances leurs agréments
A
en tant que comptables publics, expliquant qu’il n’était plus tolérable
de continuer à assumer les tâches
de comptabilité publique sans contrepartie financière. Le porte-parole
des intendants affirme que sur les
14 000 intendants que compte le
secteur, 11 000 ont répondu favorablement à l’appel à la grève,
faisant part de beaucoup de pressions que subiraient nombre d’entre de ses collègues. Et de citer des
suspensions administratives décidées à l’encontre des grévistes
dans la wilaya de Mascara. Pour
rappel, le ministère de l’Education
a ordonné aux directeurs des établissements d’exécuter des tâches de
comptabilité qui ne font nullement
partie de leurs prérogatives. Ce qui
constitue, aux yeux de ladite commission des intendants, une violation de la loi 90-21 relative à la
Le coût du droit de timbre
du passeport biométrique
fixé à 6000 DA
Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont
adopté hier mercredi à la majorité
la révision à la hausse du coût du
droit de timbre du passeport biométrique arrêté désormais à 6.000
DA contre 2.000 DA dans le projet de loi de finances 2015.
La commission des finances et du
budget de l'APN a révisé à la
baisse le coût du droit de timbre
du passeport biométrique initialement fixéà 10 000"en raison des
préoccupations exprimées à ce
sujet".
Cet amendement "est une réponse
partielle aux différentes propositions exprimées, en vue d'alléger
la charge fiscale que subissent les
citoyens", a estimé la commission.
L'article 25 du projet de loi de finances portant amendement de
l'article 136 du code du timbre relatif au droit de timbre du passeport est rédigé comme suit: le
passeport ordinaire délivré en Algérie est soumis
pour chaque période légale de validité à un droit de timbre de
6.000 DA, destiné à couvrir tous
les frais.
Les membres de l'APN ont adopté
cet amendement lors d'une séance
plénière consacrée au vote du
projet de loi des finances 2015,
présidée par Mohamed Larbi
Ould Khelifa, président de l'Assemblée, en présence du ministre
des finances, Mohamed Djellab et
plusieurs membres du gouvernement.
comptabilité publique dont ils se
démarquent. Les intendants exigent
la mise en place de deux indemnités régies par le décret n°08-315,
à savoir l’indemnité d’expérience
des performances pédagogiques
(IEPP) et l’indemnité de documentation pédagogique (IDP), dont ils
sont privés actuellement. Cette
grève qui dure des intendants n’a
pas été sans conséquences sur la
scolarité des élèves ;entre autres
cantines à l’arrêt, prime de scolarité
non encore attribuée aux élèves nécessiteux et vente de livres scolaires perturbée.
Si les élèves sont dans les classes, il
n’en demeure pas moins que des
milliers d’entre eux sont tout simplement privés de cantine alors que
leurs parents sont très nombreux à
attendre la prime de 3000 dinars.
Katia K.
Novembre
en attendant
Novembre
Lire en pages 2, 3, 4 et 5
Le maire d’Imsouahl
en porte à faux avec lois
de la République
accusé d'avoir grignoté dans le
beau gâteau de l'État ? Lequel était
Chadli Bendjedid ? Lequel était
Bendjedid Chadli ? Lequel était le
bon Président ? Lequel a été démissionné ? Que de questions mon
Dieu que de questions auxquelles
il faudra vite trouver la bonne réponse, d'une autre manière qu'à
pile ou face. Il le faudrait assez
vite, au moins que l'on sache si
l'Octobre que nous avons en 1988
était le bon ou le faux Octobre.
Mesmar J’ha
17-18 avril 1992
Béjaïa : tentative d’immolation
d’une famille entière à Aokas !
Désespérée, une famille entière a
essayé, mercredi après-midi, de se
suicider en s’immolant devant le
siège de la daïra d’Aokas.
Une tentative qui n’est pas un cas
isolé mais qui vient s’ajouter à une
série de plus en plus longue
d’actes similaires à Aokas.
Le phénomène des immolations
tend à s’étendre en Algérie. Dans
plusieurs régions du pays, ce geste
tragique est de plus en plus utilisé,
en dernier recours, comme moyen
de protestation. La région d’Aokas
est quant à elle particulièrement
touchée. On ignore jusqu’à présent
Tout un dossier conçu et réalisé par des
journalistes de La Cité sur l’avènement et le
déroulement de l’évènement-phare de
l’histoire de l’Algérie en guerre contre un
colonialisme de peuplement inconnu au
Maghreb et ailleurs dans le monde
les raisons qui ont poussé cette
famille à essayer de commettre
l’irréparable ! On reviendra avec
plus de détails dans nos prochaines
éditions. La petite est coquète ville
d’Aokas totalise a elle seule cinq
cas d’immolation par le feu.
Toutes les cinq victimes ont succombé à leur blessure.
C’est triste et les habitants de cette
commune balnéaire de la wilaya
de Bejaia n’arrivent pas à comprendre les raisons qui ont cinq jeunes à commettre l’irréparable et
de cette manière fatidique.
Hafit Zaouche
Quotidien national d’information
Des déçus du dispositif Ansej dénoncent
des promesses électoralistes
« Sellal na pas
tenu parole ! »
Des centaines de jeunes sont
convoquées par les banques et des
mesures de saisies ont été prises par
la justice. Qui les contraint à payer
les dettes malgré l’engagement du
directeur de campagne de
Bouteflika, Abdelmalek Sellal, de
les en exonérer si…
Lire en page 6
Zambie : mort du président Michael Sata
Le président zambien Michael
Sata, surnommé le "roi Cobra"
pour son style caustique et sa
langue acérée, est décédé mardi à
Londres où il était soigné, a
annoncé mercredi le
gouvernement zambien. La
présidence par intérim a été
confiée au ministre de la Défense
Edgar Lungu, qui avait récemment
assuré cette fonction. Michael
Sata, connu pour ses attaques
contre les compagnies minières
étrangères, est décédé mardi soir à
l'hôpital King Edward VII de
Londres, selon les sites internet
d'informations Zambia Reports et
Zambian Watchdog. Il était âgé de
77 ans. La cause de sa mort n'a pas
été annoncée. Michael Sata, qui
était président depuis 2011, était
malade depuis quelques temps.
"Le président était soigné à
Londres", a déclaré Roland
Msiska, le secrétaire général du
gouvernement zambien, à la
télévision publique. "Le chef de
l'Etat est décédé le 28 octobre.
ponse: « L’histoire de l’Algérie
est comme l’histoire de ce cochon
à qui on a donné du miel. Au lieu
de le manger, il le traine dans son
fumier pour l’abandonner ensuite
». Yacine, mais quel gachis!!!!
Kateb Yacine c'est d'abord l'auteur de Nedjma, livre monstrueux, objet hybride, astre
inquiétant qui illumina un jour de
1956 le ciel sombre de l'Algérie
du colonialisme finissant. Il y eut
ensuite d'autres livres, le journalisme, des pièces de théâtre en
arabe dialectal... avant que
Nedjma n'entre au répertoire de la
Comédi-Française, en 2003. Mais
Kateb vécut, c'est peu dire, une
vie engagée, terriblement romanesque aussi. Benamar Mediene
la raconte ici, lui qui fut un témoin privilégié, accompagnant
l'écrivain dans de longues
marches, de Paris à Alger, aux
heures les plus dures. Durant ce
temps, il nota pieusement ces moments, noircissant des carnets entiers!!!!
Kateb Yacine fait partie de ces
écrivains déchirés par la Méditerranée et son histoire. Lui, le "Berbère", a voulu toute sa vie se
placer au cœur de l'Histoire réelle
comme fantasmée de son peuple,
qui, face aux Romains aux Arabes
puis aux Français, pour prendre
les épisodes les plus importants
des deux derniers millénaires, a
toujours su résister. Et c'est pour
cela que son œuvre sera liée à
cette histoire, mais également à sa
vie qui en est un maillon!!!!
Qu'il repose en paix !!!
Moumouh K.
En notre qualité de
citoyen en général et de
correspondant du
quotidien national «La
Cité» en particulier,
nous avions remis au
secrétaire général de la
mairie d’Imsouhal, en
date du 20
octobre2014, une
demande écrite
adressée au président
de l’APC d’Imsouhal,
afin de fournir les 5
dernières copies des
délibérations votées
par l’assemblée,
accompagnées de leurs
décisions de
financements
(budgétisations ), ainsi
que la liste des
bénéficiaires du couffin
Ramadhan et le nombre
de colis reçus par
chaque nécessiteux, et
ce dans le seul et
unique souci d’informer
le lecteur en général et
les citoyens d’Imsouhal
en particulier sur la
gestion de leur
commune. Mais
malheureusement, à
notre retour le
lendemain pour
récupérer de la mairie
les documents
demandés, nous étions
ébahis par la suite
réservée par le maire à
nos sollicitations.
Celui-ci a instruit son
secrétaire général de
nous remettre
uniquement les copies
des délibérations.
En d’autres termes,
selon le secrétaire luimême, «l’édile
communale a refusé de
mettre à notre
disposition les autres
pièces demandées». Et
ce, sans référence
expresse à un
quelconque texte de loi
ou arrêté motivant la
décision de ce rejet.
(Madjid A. B.)
Suite en page 8
Culture : Un cœur à prendre ou
à comprendre avec Tarik
Djerroud
Lire en pages 12 et 13
Les «je dis» de Lem
Yacine ou l’homme de Nedjma
qui ne meurt jamais
Hommage. Interrogé par ses
amis N Arnaud, BNariman, B
Mediene, D Timsit et Ali Zammoum sur ce qu’il pensait de
l’Algérie trente ans après son indépendance, Yacine eut cette ré-
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Camp de « vacance »…
Tout fout le camp !
La notion de respect que nous ont inculquée nos ancêtres est partie.
Noyée dans les partis et les prises à parties…
Tout fout le camp !
Nos pères et mères nous ont appris à ne pas pécher par mensonge.
Or, aujourd’hui, il faut une sacrée chance pour pêcher une vérité dans
cet océan de mensonges. D’ailleurs, même les pêcheurs pèchent pour
vendre leur marchandise…
Tout fout le camp !
Notre ascendance nous a exhortés à cultiver le « nif », synonyme de
fierté, de principe, de dignité… Or, aujourd’hui, le nif qui a perdu son
verbe se lit de droite à gauche. Il ne lui reste que les adverbes : pourtant, mais, toutefois, « nez en moins »…
Tout fout le camp !
Nos parents ont toujours insisté pour que nous soyons propres en
toutes circonstances. Or, aujourd’hui, on se lave les mains juste quand
il faut fuir ses responsabilités à propos d’affaires sales…
Tout fout le camp !
Mais alors, comment arrêter ce « tout fout le camp » ? Peut-être faut-il
assainir ce camp de fous où Ali est né ; car, ne pensant qu’à sa bille, il
trotte derrière en se répétant sans cesse in petto : « je suis ma boule,
je suis ma boule »…
Lem
N° 463 Jeudi 30 octobre 2014
Prix 15 DA
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