TRIBUNE DES LECTEURS DU 20.10.2014

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LA FAF TIRE À BOULETS ROUGES SUR LE PRÉSIDENT DE LA JSK
ET DÉCIDE DE LE " NEUTRALISER " DÉFINITIVEMENT
Sale temps pour Hannachi
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RÈGLEMENT DE LA CRISE
DE GHARDAÏA
L'aspect sécuritaire
prime toujours
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Quotidien national d’information
6ème ANNÉE - N° 1715 - LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - PRIX 10 DA. www.tribunelecteurs.com
LE GOUVERNEMENT RÉPOND AUX REVENDICATIONS
BRANDIES PAR LES POLICIERS
D'IMPORTANTES HAUSSES
SALARIALES CONSENTIES
PH. Hafida
Il est bon qu'à l'exception des
substantielles revalorisations
salariales et l'amélioration des
conditions de travail, le
gouvernement est resté assez
vague en ce qui concerne les
attributions de logements au profit
de cette catégorie professionnelle,
tout en faisant passer à la trappe la
question liée à la création d'un
syndicat, qu'il soit autonome, ou
bien affilié à l'UGTA.
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RABAT ACCUSE À TORT L'ARMÉE ALGÉRIENNE D'AVOIR
BLESSÉ UN CONTREBANDIER MAROCAIN
LA MANIP DU MAKHZEN
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Lecteurs
Des
Lecteurs
Quotidien national d’information
LAB
(PAS DE) TEH
- Malgré tout ce qui se passe dans ce
bled il en est encore certains qui croivent (laissez, laissez, je préfère, car ça
rime un peu avec " kouava ", que
l'Algérie se porte bien, continue
d'avancer, et se portera même mégabien dans pas longtemps.
- Un pareil optimisme, ma foi, ne peut
que forcer(né) l'admiration.
- En forçant l'administration, enfin je
veux dire l'admiration, ça devient plus
du jeu. Faudrait qu'elle vienne sans y
être forcée.
- L'amener à avancer, elle aussi,
comme cette belle et inique, pardon
unique, Algérie.
- Un peu comme l'histoire de nos bus.
- Ouai… quand le receveur vous
coasse gentiment d'avancer vers l'arrière…
- M… ça aurait été tellement mieux
s'ils nous demandaient de reculer vers
l'avant, histoire d'avancer enfin…
- Certes, mais pour ça, faudrait avoir
au moins des rétroviseurs…
- Et une bonne marche-arrière…
- Ça confond l'avance avec le retard.
- Bah, tant qu'on nez (laissez aussi
messieurs de la correction) jamais à
l'heure…
M. A.
p de gueule ?
Coup de cœur, cou
yahoo.fr
e : moh_abdoun@
Une seule adress
MIEUX VAUT EN RIRE…
" Je souhaite
que les
pourparlers
de paix,
engagés à
Alger entre le
gouvernement
malien et les
groupes
politicoarmés du nord du pays, aboutissent
rapidement ", François Hollande,
président français.
Un hotel Mercure
pour bientôt à Alger
C'est à Bakhane qu'il faudrait dire
ça, pas à nous…
" Le
Conseil
de
sécurité
de
l'ONU
salue la
reprise
du
e groupe Accor, leader sur le continent africain, 1er opérateur mondial dans l'hôtellerie
et la société Hôtel Africana ont signé un contrat
en vue d'assurer la gestion du futur hôtel Alger,
Palais des Congrès sous la marque Mercure.
L'ouverture de l'hôtel, situé à Aïn Benian, est prévue en 2016. Cette nouvelle étape traduit avant
tout la confiance portée par le groupe Accor et par
la société Hôtel Africana au développement de
l'économie algérienne. Elle permettra de renforcer l'offre hôtelière de la place d'Alger, en répondant à la demande croissante du secteur touristique. De style contemporain, le Mercure Alger,
Palais des Congrès offrira 152 chambres, dont une
bonne partie aura vue sur mer. Elles seront toutes
équipées aux meilleurs standards internationaux.
Le complexe comprendra également deux restaurants, un centre de fitness, un spa et une piscine,
ainsi que d'autres annexes toutes destinées au
confort du client. Plus de 800 m2 de salles de réunions, espaces culturels et salons compléteront
l'offre de l'hôtel.
L
processus de négociations intermalien
prévue à Alger, et appelle les parties
maliennes à négocier de bonne foi pour
parvenir à un accord de paix durable ",
extrait d'une déclaration rendue publique
par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Cela peut-il sous-entendre qu'il y
aurait quelque part de la mauvaise
foi ?
Saisie
de 32 600 tonnes
de blé impropre
à la consommation
L'Entité sioniste a favorisé
la croissance de l'EI
e Secrétaire d'état américain a
estimé que les tergiversations de
l'entité sioniste à parvenir à un accord
de compromis avec l'Autorité palestinienne a favorisé la croissance de l'Etat
Islamique (EI). Une pareille remarque
ne se contente pas d'exprimer tout le
dépit US face aux crimes sionistes, qui
encouragent l'extrémisme de l'autre
côté, mais peut même révéler que la
naissance aussi de ce groupe terroriste
aurait partie liée avec le Mossad, services secrets sionistes.
L
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Lecteurs
Quotidien national d’information
Quotidien national
d’information
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Lundi 20 Octobre 2014
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BUREAU RÉGIONAL D’ORAN
08 Rue Belhendouz
abdelkader ex rue
de la remonte.
P
lus de 32.600 tonnes de blé tendr
e
impropre à la consommation ont
été
découverts à bord d'un bateau battant pavil
lon
français au port d'Alger. La marchand
ise en
question a été soumise aux analyses néce
ssaires et une enquête a été ouverte pour
connaître les tenants et aboutissants de cette
tentative d'écouler sur le marché algérien
du blé
avarié et impropre à la consommation
. La
marchandise a été exportée vers l'Alg
érie par
le fournisseur français Granit. Or,
celui-ci
n'en est pas à sa première tentative de
livrer
dans les ports algériens du blé tendre
impropre à la consommation.
Tél / Fax : 041 33 66 13
BUREAU DE MOSTAGANEM
Cité des 39 logements.
Mostaganem
BUREAU DE TIZI-OUZOU
Tél.0551 97 32 08
ANEP :
1, avenue Pasteur, Alger
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TRIBUNE
Des Lecteurs
Evènement
Louisa Hanoune, à propos des revendications des policiers :
" La plupart
sont acceptables "
La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est revenue hier,
sur la manifestation des policiers.
Par Younes Guiz
résentant le rapport
d'ouverture
du
bureau politique de
son parti, la SG du PT a fait
montre d'un optimisme béat
en estimant que même si le
mouvement de protestation
des policiers est une action
rare, elle est plutôt normale
et a trait à des revendications légitimes telles que
leurs conditions de travail,
leur dignité, le droit au logement et leurs revenus. "
Depuis le début de l'action
P
de revendications des policiers, nous avons constaté
que des personnes mal
intentionnées essayent de
créer la zizanie en affirmant
que leur action reflète une
guerre au sommet de l'Etat
", a-t-elle indiqué. " Les
revendications des policiers
sont claires. La plupart de
leurs revendications sont
acceptables
",
a-t-elle
ajouté. Par ailleurs, Mme
Hanoune a salué les efforts
du
Premier
ministre,
Abdelmalek Sellal, visant à
mettre un terme aux problè-
mes des policiers. " Sellal a
annoncé il y a quelques
jours que 70 % des doléances des policiers ont été
acceptées, soit 12 sur 19,
c'est une bonne chose ", a-telle martelé. D'autre part, la
première responsable du PT
s'est dite étonnée de certaines déclarations selon lesquelles, la satisfaction des
revendications des policiers
serait dangereuse. " C'est
une incitation à la haine
envers les policiers. Ils sont
des fonctionnaires comme
les autres. On est contre la "
Hogra " ", a-t-elle insisté.
Abondant dans le même
sens, elle estime qu'il faut
trouver une solution immédiate à leurs problèmes.
Ainsi, elle pense que, "
quand la dignité des policiers est intacte, ces derniers vont être immunisés ".
" Il n'y a pas eu d'anarchie ni
d'affrontement, ils n'ont pas
exprimé une défiance à
l'égard de l'Etat ", a souligné
Mme Hanoune. " Nous
espérons que la réunion
interministérielle
d'aujourd'hui (ndlr hier) va
apporter les solutions adéquates ", a-t-elle également
ajouté. Rappelant que dans
un communiqué datant du
14 octobre dernier, le PT a
indiqué qu'il suit avec attention l'évolution de la situation
induite par le mouvement de
protestation des fonctionnaires de la police nationale à
Ghardaia, exprimant son
mécontentement quant aux
conditions de travail et de
vie particulièrement difficiles
du fait des troubles que
connaît cette wilaya depuis
plusieurs mois. De ce fait, le
PT avait appelé le président
de la République, Abdelaziz
Bouteflika, à ordonner la
prise en charge immédiate
des revendications socioprofessionnelles, démocratiques et légitimes des fonctionnaires de la police nationale et à trouver une issue
positive à cette situation.
D'autre part, Mme Louisa
Hanoune a fustigé ceux qui
contribuent à la campagne
de dénigrement menée
contre les réfugiés en
Algérie. " Nous sommes
contre la xénophobie. C'est
un fait qui ne doit pas être
ignoré ", a-t-elle estimé. Sur
le plan international, Mme
Hanoune a encore une fois
mis en garde contre l'impérialisme. Elle a rappelé dans
ce cadre que l'organisation
terroriste Daech est une
création
des
services
secrets américain et britannique visant à servir de prétexte pour intervenir militairement dans des pays tels
que l'Irak et la Syrie.
Y.G.
Règlement de la crise de Ghardaïa
L'aspect sécuritaire
prime toujours
Par Mohand K.
écidément, les hautes
autorités du pays ne se
focalisent que sur le volet
sécuritaire pour régler la
crise qui ébranle depuis des
mois les différentes localités
de la wilaya de Ghardaïa.
Pour preuve, on parle déjà
sur un éventuel déploiement
militaire, après que le
Président Bouteflika a confié
la gestion du dossier de
Ghardaïa au commandant
de la quatrième région militaire, le général-major Chérif
Abderazak.
L'autorité militaire qui a désormais les prérogatives de
la gestion de la crise, dont la
décision a été prise depuis
vendredi dernier, devra
enquêter sur les raisons de
cette violence, afin d'y mettre un terme définitif.
En effet, la gestion sécuritaire dans la région de
Ghardaïa devra être chapeautée par l'armée en coo-
D
pération avec les autres
corps de sécurité. Toutefois,
une intervention directe des
militaires n'est pas confirmée, et leur présence sur le
terrain ne sera effective
qu'une fois que des dépassements
d'envergures
auront lieu, explique-t-on.
Pour s'enquérir de la situation dans la wilaya de
Ghardaïa, nous avons
contacté hier, M. Nacer
Eddine Belhadj, un notable
Mozabite, qui nous a signifié
que le calme est revenu
dans les différentes localités
de la wilaya, toutefois, le climat reste délétère selon lui.
" C'est un service minimum
qui a été assuré, les éléments de la gendarmerie ont
occupé les principaux carrefours, les policiers, par ailleurs, se sont contentés de
rester devant leurs véhicules de service Toutefois, l'atmosphère est très tendue, et
les actes de violence pourront de nouveau éclater à
Lundi 20 Octobre 2014
Quotidien national d’information
n'importe quel moment ",
soutient-t-il. En répondant à
notre question sur la prise
en main de l'armée du dossier de Ghardaïa, notre
interlocuteur se dit sceptique quant à la réussite de
leur tâche qui nécessite
d'autres solutions plus étudiées que celles limitées aux
mesures sécuritaires. "
Nous espérons la réussite
de ce plan, mais à chaque
fois qu'une démarche est
prise, celle-ci n'apporte pas
les résultats escomptés.
Malheureusement, c'est le
contraire qui se produit ",
ajoute-t-il. M. Belhadj, s'interroge sur la disposition de
l'Algérie à régler les conflits
régionaux- libyen et malienen invitant les protagonistes
à dialoguer à Alger, sans
qu'elle puisse résoudre le
problème de la vallée du
M'Zab.
Il est convient de dire, selon
ce qui vient de se produire
dans le passé, qu'un simple
3
relâchement
sécuritaire
signifie automatiquement le
retour des hostilités entre
les deux communautés
Mozabites et Chaâmbis
étant donné que la crise
n'est pas solutionnée dans
toute sa profondeur.
Comme l'estime, M. Babaz
Khoudir, de la Cellule de
Coordination et de suivi de
la crise, contacté antérieurement, pour qui la solution "
ne réside pas dans l'installation d'une armada pour venir
à bout de cette crise multidimensionnelle, mais il faut
plutôt une volonté politique
accompagnée d'un large
dialogue entre les protagonistes ", estime-t-il. Notre
interlocuteur insiste sur la
nécessité de la mise en
place d'une commission
d'enquête dans l'objectif de
faire éclater la vérité sur les
assassinants et autres
dépassements enregistrés
dans la wilaya.
M.K.
É ditorial
Dilemme
cornélien
Par Mohamed Abdoun
S
ans doute, Abdelmalek Sellal
n'a-t-il jamais eu à faire face à
un dilemme aussi cornélien que
celui auquel il doit faire face en ce qui
concerne la crise majeure provoquée
par les manifestations des policiers.
Hier, et jusqu'à l'heure où nous mettions
sous presse, tout un chacun était dans
l'attente et l'expectative. La rencontre
interministérielle d'hier pouvait en effet
décider de l'avenir du pays. L'Algérie,
et cela n'est plus un secret pour personne, se trouve à une très dangereuse
croisée des chemins. Pis encore, elle est
l'objet d'un complot international, dans
lequel des acteurs internes ont forcément partie liée. La spontanéité et l'ampleur des manifestations organisées par
les policiers, et que les décideurs
n'avaient pas vu venir, renseignent
assez sur la gravité du moment.
Aujourd'hui, le gouvernement doit faire
face à un choix extrêmement difficile :
s'il donne suite aux revendications des
policiers, il risque d'avoir sur les bras,
et dès demain, des protestations tout
aussi musclées d'autres catégories professionnelles, certainement pas moins
méritantes que celle des policiers. Rien
qu'en prenant l'exemple de la presse, la
disparité salariale et
sociale générée entre
les secteurs privé et
" Dur, dur,
public a de quoi don- de trouver le
ner froid dans le dos.
juste
Les journalistes qui
dosage, de
avaient bravé les
céder sur
pires dangers durant
certains
les années 90, qui
points sans
avaient refusé de se
donner de
planquer outre-mer et mauvaises "
qui ont pris une part
idées " aux
active au sauvetage
autres. "
de la République
auraient certainement
mérité mieux que
cela. Je cite cet exemple sans pousser le
bouchon plus loin, ni évoquer d'autres
catégories professionnelles, histoire de
ne pas me faire accuser de pousser untel
à se rebeller. Le risque n'en est pas
moins.
Latent ! Même les policiers (et l'on raisonne ici dans le cas où le plus clair des
revendications de ces derniers auraient
été satisfaites par le gouvernement),
auraient, n'est-ce pas, beau jeu de vouloir empêcher des marches, des manifestations et des protestas généralisées
alors que ce sont eux qui viennent de
nous montrer le chemin. Or, dans le cas
où le gouvernement venait à faire la
sourde oreille face aux revendications
de ces mêmes policiers, Dieu sait si ces
derniers s'arrêteraient un jour s'ils
venaient à investir la rue de nouveau.
Un exercice d'équilibrisme des plus
délicats attend Sellal et les ministres
réunis hier avec lui en vue de se pencher sur cet épineux dossier tout en
satisfaisant les policiers, de promettre
des suites concernant le restant des
points soulevés, histoire de gagner du
temps et de désamorcer le problème en
identifiant et neutralisant ceux qui se
trouvent derrière… L'Algérie se trouve
bel et bien à une très dangereuse et
incertaine croisée des chemins. Une terrible et historique responsabilité pèse
sur ceux qui sont appelés aujourd'hui à
gérer une des crises les plus sérieuses
jamais vécues par notre pays depuis son
indépendance.
M. A.
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Actualité
Quotidien national d’information
Lundi 20 Octobre 2014
Le gouvernement répond aux revendications brandies par les policiers
D'importantes hausses
salariales consenties
Il est bon qu'à l'exception des substantielles revalorisations salariales et l'amélioration des conditions de travail, le
gouvernement est resté assez vague en ce qui concerne les attributions de logements au profit de cette catégorie
professionnelle, tout en faisant passer à la trappe la question liée à la création d'un syndicat, qu'il soit autonome, ou bien
affilié à l'UGTA.
Ph : Hafida
Par Ali Oussi
e Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, a présidé, ce dimanche 16
octobre, une réunion interministérielle consacrée à l'examen
des revendications formulées la
semaine dernière par les policiers protestataires. Selon le
communiqué rendu public à l'issue de la réunion, le gouvernement a répondu positivement à
l'essentiel des revendications
socioprofessionnelles des protestataires.
L
Il est bon de relever que le texte
rendu public à l'issue de cette
rencontre qui a duré plusieurs
heures ne fait aucune référence
à la création d'un syndicat
comme l'ont réclamée les policiers. Sans surprise, la revendication concernant le départ du
DGSN Hamel n'a pas été satisfaite.
Dans le communiqué, les autorités reconnaissent que les
agents de la Sûreté nationale "
exercent leurs missions dans
des conditions contraignantes,
et souvent éprouvantes ".
Plus concrètement parlant,
donc, le gouvernement a
décidé de revoir les salaires
des policiers. Plusieurs indemnités seront débloquées. Il
s'agit notamment " de la mise
en œuvre d'une indemnité au
profit des agents de la Sûreté
nationale, avec effet du 1er
novembre 2014 " et " la revalorisation de l'indemnité de zone,
actuellement servie aux agents
de la Sûreté nationale avec
effet rétroactif à compter du 1er
janvier 2012 ". Mais ce n'est
pas tout, le gouvernement a
décidé " d'octroyer une indemnité de déplacement collectif
par agent de la Sûreté nationale
effectuant des déplacements,
l'attribution de la prime de spécialisation (conducteur etc.) et
de la prise en charge de la restauration des unités constituées".
En matière de logement, " une
attention particulière sera
accordée pour la satisfaction
des demandes des agents de la
Sûreté nationale dans le cadre
des dispositifs et programmes
existants ", souligne le communiqué. Cela reste dans les termes génériques et les promesses vagues, d'autant que les
policiers avaient exigé des
logements sociaux alors que
leurs salaires, même avant
leurs conséquentes revalorisations, ne leur permettent pas
d'ouvrir droit à cette formule
destinée, elle, aux catégories
les plus fragiles et les plus
démunies de la société sur le
plan financier.
Dans un autre chapitre, le gouvernement a répondu favorablement à une demande faite
par les policiers protestataires
concernant l'organisation de
leur travail. À cet effet, il a été
décidé : " l'allègement du système de travail 3 fois 8 heures
et le rapprochement des agents
ayant des difficultés d'ordre
social ou de santé de leur lieu
de résidence ", "l'affectation des
agents de la Sûreté nationale à
l'issue de leur stage au niveau
des unités républicaines de
sécurité pour une période de
trois à cinq ans maximum ".
A.O.
Dernière minute
Comme nous l’avions supposé dans plusieurs éditions antérieures, le fait de donner suite aux revendications (salariales) des
policiers, alors qu’ils ne sont pas forcément les plus méritants
d’entre nous, et au regard de la situation sociale qui prévaut dans
le pays, un effet d’entraînement, une totale ouverture de la boîte
de Pandore était à craindre. Ce qui prouve encore et encore que
les pouvoirs publics gèrent littéralement au jour le jour, et se
contentent de réagir au lieu d’agir. C’est ainsi que nous apprenons de sources généralement bien informées que les agents de
la Protection civile comptent eux aussi monter au créneau dès la
fin de ce mois afin d’exiger le départ de leur premier responsable, Mustapha Lahbiri, mais aussi et surtout de conséquentes
hausses salariales. Nous y reviendrons.
T. D. L.
Communiqué intégral du Conseil interministériel
e Premier ministre, Monsieur Abdelmalek SELLAL, a présidé ce jour, dimanche 19 octobre 2014,
au siège du Premier ministère, une réunion interministérielle consacrée à l'examen des questions liées à la
situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la
sûreté nationale ; une attention particulière doit être
accordée aux difficultés rencontrées par les services
de sécurité afin de leur permettre d'accomplir dans les
meilleures conditions leur mission, conformément aux
instructions de Monsieur le Président de la
République.
En effet, les agents de la sûreté nationale engagés
pour la préservation de l'ordre public et de la protection des personnes et des biens, exercent leurs missions dans des conditions contraignantes et souvent
éprouvantes.
Aussi, le cadrage réglementaire existant avait déjà
prévu la prise en charge de certains points soulevés et
posés par les personnels de la Sûreté nationale. Il a
été décidé d'activer la mise en œuvre des mesures
d'adaptation et d'amélioration de leurs conditions
socio professionnelles.
A l'issue de la réunion interministérielle, il a été décidé
la mise en œuvre rapide des mesures d'amélioration
suivantes :
L
En matière de salaire :
- Confirmation de la mise en œuvre d'une indemnité
au profit des agents de la Sûreté Nationale, avec effet
du 1er novembre 2014.
- Revalorisation de l'indemnité de zone, actuellement
servie aux agents de la sûreté nationale avec effet
rétroactif à compter du 1er janvier 2012.
- Octroi d'une indemnité de déplacement collectif par
agent de la sûreté nationale effectuant des déplacements.
- Attribution de la prime de spécialisation (conducteur
etc.…) et de la prise en charge de la restauration des
unités constituées.
- Relèvement des niveaux des bourses accordées aux
élèves stagiaires des écoles de formation de la DGSN.
En matière de logement :
-Une attention particulière sera accordée pour la satisfaction des demandes des agents de la sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants.
En matière d'organisation
et de conditions de travail :
- Allègement du système de travail 3 fois 8 heures et
rapprochement des agents ayant des difficultés d'ordre social ou de santé de leur lieu de résidence.
- Affectation des agents de la sûreté nationale à l'issue
de leur stage au niveau des unités républicaines de
sécurité pour une période de 03 à 05 ans maximum.
- Validation des congés maladies des agents de la
sûreté nationale au niveau des unités par les médecins de l'unité.
-Garantir aux agents de la Sûreté nationale les conditions d'exercer pleinement leur mission sans entrave
4
dans le strict respect des lois de la République.
- Assurer la protection des agents de la sûreté nationale dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions
devant les juridictions par la commission d'avocats
conventionnée par la DGSN.
- Examen des recours de réintégration des agents
radiés qui n'ont pas fait l'objet de décision de justice.
En matière de représentation des agents
de la Sûreté Nationale :
-Assurer la représentation des agents de Sûreté
Nationale au niveau de toutes les commissions et
organes de participation avec pleine protection des
représentants dans ces commissions et organes.
Par ailleurs, il ya lieu de rappeler que la suppression
de l'article 87 bis intervenant en 2015, se traduira par
des améliorations substantielles de certaines rémunérations. Enfin, les canaux de dialogue dans la prise en
charge des besoins de fonctionnement de l'institution
doivent être développés dans le respect de la réglementation.
En conclusion, il y a lieu de rappeler, que le même dispositif réglementaire qui permet de couvrir les mêmes
besoins de fonctionnement des autres corps paramilitaires devra être mis en œuvre dans les mêmes conditions.
Il a été également souligné le rôle important joué par
les services de sécurité dans l'accomplissement des
missions de sécurité et de protection des personnes et
des biens avec un sens élevé du devoir de conscience
professionnelle.
TRIBUNE
Des Lecteurs
Actualité
Quotidien national d’information
Lundi 20 Octobre 2014
Rabat accuse à tort l'armée algérienne d'avoir blessé
un contrebandier marocain
La manip du Makhzen
Le royaume chérifien, à trop vouloir jouer avec le feu, est en train de subir de très sérieux retours de flamme.
Par Kamel Zaïdi
lusieurs journaux marocains ont rapporté dans
leur édition d'hier que
notre ambassadeur aurait été
convoqué par le ministère des
Affaires étrangères sous le fallacieux prétexte que des tirs par
armes à feu venus d'Algérie
auraient prétendument blessé
un sujet de sa majesté
Mohamed VI. Loin de s'arrêter
en si bon chemin, cette presse
aux ordres a même publié une
photo du supposé blessé, histoire de tenter de jouer sur les
sentiments.
Bie sur, l'Algérie a rejeté le
même jour la présentation "fallacieuse" faite par la partie
marocaine de la réaction des
gardes-frontières
algériens,
sujets de provocation par un
groupe de contrebandiers
marocains, ainsi que son
exploitation politico-médiatique
"abusive".
De fait, notre " ministère des
Affaires étrangères rejette catégoriquement la présentation fallacieuse d'un incident survenu,
le 18 octobre courant, à la frontière algéro-marocaine ainsi
que l'exploitation politicomédiatique abusive qui en est
faite par la partie marocaine",
précise un communiqué du
ministère. Le ministère a rap-
P
pelé que "la réalité est qu'une
patrouille de gardes-frontières
qui a été ciblée, ce jour-là, par
des jets de pierres lancés par
un groupe de contrebandiers
marocains a réagi d'une
manière
professionnelle,
comme d'habitude, par deux tirs
de sommation en l'air qui ne
peuvent, en aucune manière,
provoquer des blessures à l'une
quelconque des personnes
engagées dans l'acte de provocation".
"La manipulation des faits et
l'escalade dans le discours des
autorités marocaines à des fins,
pour le moins inavouables,
témoignent d'une attitude irresponsable qui ne sied point aux
valeurs de fraternité et de bon
voisinage qui lient les deux peuples", poursuit le ministère.
"L'Algérie, qui déplore la propension de certains dirigeants
marocains à travestir la vérité,
rejette, encore une fois, le
recours à ces méthodes provocatrices au moment où le
contexte international et régional exige une relation sereine et
constructive ainsi que de la
retenue dans les actes comme
dans les propos", a-t-on souligné de même source. "Cette
inclination de la partie marocaine à détériorer délibérément
le climat des relations bilatérales ne sert ni ses intérêts bien
compris ni ceux des peuples de
la région", déplore le ministère
des Affaires étrangères.
En matière de provocation,
et sans revenir sur les propos
ordurier du chef de la diplomatie marocaine tenue à propos
du gouvernement algérien, rappelons juste le traitement qui
avait été réservé au sujet coupable de graves atteintes à
notre emblème national et de
violation de la sacralité territoriale de notre consulat à
Casablanca. Rabat, à travers
cette grossière manipulation,
cherche sans doute à faire
oublier le rapport très positif
dressé par l'ONG Human Right
Watch à propos des camps de
réfugiés sahraouis (voire notre
hier de la veille), mais aussi et
surtout les très sérieux risques
d'attentats terroristes.
Risques majeures
d'attentats terroristes
De fait, Le département
d'Etat a mis en garde contre un
"risque accru" de représailles
de l'EI (Etat Islamique) contre
les entreprises américaines
opérant en Afrique du Nord,
principalement au Maroc, en
raison de la campagne militaire
américaine contre cette organisation, selon Fox News.
L'avertissement, "qui est spéci-
fique au Maroc", est contenu
dans un rapport en date du 7
octobre du Bureau de la sécurité diplomatique et de son
Conseil consultatif sur la sécurité à l'étranger (OSAC) que la
chaine américaine dit avoir
obtenu. "Bien qu'aucune indication spécifique ou des renseignements crédibles ne soient
cités, le message avertit que
,comme le gouvernement américain étend ses efforts de lutte
contre l'EI, il y a un risque accru
que le secteur privé des EtatsUnis et les intérêts civils peuvent être ciblés", note Fox
News sur son site internet. Le
rapport intitulé, "l'EI à l'extérieur
de l'Irak et de la Syrie: le
Maroc", avertit également que
ce pays d'Afrique du Nord "a
maintenant un des plus importants contingents de combattants étrangers - entre 1500 et
2000 - en Syrie et en Irak". Le
rapport souligne notamment les
liens entre l'Etat islamique et
ses membres dans d'autres
pays, au moment ou les EtatsUnis pilonnent des positions de
l'EIIL en Irak et en Syrie.
L'avertissement du Conseil
consultatif sur la sécurité à
l'étranger détaille cinq incidents
entre le 11 juillet et le 12 septembre au cours desquels les
autorités
marocaines
ont
démantelé des cellules de
recrutement, avorté des tentatives et des efforts pour se rendre en Irak et en Syrie, ou
relevé le niveau de menace,
ajoute Fox News. "Sans donner
les détails, il est dit (dans le rapport): Les autorités marocaines
ont découvert des plans pour
attaquer à l'intérieur du Maroc",
indique la même source. Un
analyste de la lutte antiterroriste
cité par Fox News a déclaré
que deux Marocains, deux
anciens
détenus
de
Guantanamo, Ibrahim Bin
Shakaran et Mohammed alAlami, "ont joué des rôles de
premier plan avec des extrémistes d'Al-Qaïda en Syrie avant l'annonce de leur mort".
La semaine passée, les EtatsUnis avaient déjà exprimé leurs
craintes d'attentats perpétrés
dans le monde contre des intérêts occidentaux, en représailles aux opérations militaires
contre le groupe Etat islamique
(EI) en Syrie et en Irak. "Les
autorités pensent qu'il y a une
probabilité croissante d'attentats de représailles contre des
intérêts américains, occidentaux et ceux des partenaires de
la coalition tout autour du globe,
notamment au Moyen-Orient,
en Afrique du Nord, en Europe
et en Asie", avait mis en garde
la diplomatie américaine.
R.B.
Relations Algéro-Françaises
En dents de scie et réflexes "Hexagonaux"
Par Nadjib Hadded
e nouvel ambassadeur de
France, Bernard Emié,
s'est exprimé lors d'un entretien à l'APS sur nombre de
questions intéressant l'Algérie
et la France, à savoir : le partenariat économique, le dialogue inter-malien
et interlibyen lancés par Alger, le
front commun antiterroriste, et
la question de la libre circulation des personnes entre les
deux
rives
de
la
Méditerranée.
Tout en s'exprimant sur le
prochain rendez-vous qu'est
le comité mixte économique
franco-algérien (COMEFA), il
a estimé que le renforcement
du
partenariat est pour
l'hexagone une priorité stratégique. Néanmoins, en annonçant les chiffres, M Emié
reconnaît tacitement que la
France est devenue le
deuxième partenaire économique de l'Algérie, surclassé
rappelle-t-on, par la Chine qui
occupe désormais la première
place dans le choix de
l'Algérie. Cela est dû certainement au fait que contrairement à Paris qui souffle le
chaud et le froid dans ses
relations en dents de scie
avec Alger, Pékin entretien
des liens sereins et tout à fait
apaisés avec la partie algérienne. Cela même si la visite
en Algérie de François
Hollande en décembre 2012,
L
a globalement apporté une
nouvelle direction aux relations bilatérales. Il ne fait pas
de doute dans ce sens, que la
question de la mémoire est
résolument sous-jacente à
certaines "sorties" ici et là de
la France officielle qui mettent
à mal de la sorte les relations
bilatérales.
En vérité, ces dernières (les
relations bilatérales) pourraient être envisagées sous
un angle tout à fait différent,
voire exceptionnel, s'il y avait
une régularité favorable dans
la ligne politique de l'Elysée
dans ses rapports avec
l'Algérie. Plus précisément
l'absence d'audace de la part
de la France " Elyséenne " à
battre en brèche les réflexes
liés à la non-reconnaissance
véritablement de la réalité
noire de la nuit coloniale en
Algérie entre 1830 et 1962, a
déteint sur les relations. Mais
aussi, chose que tous le
monde connaît, cela s'est
enchevêtré sur le plan international avec la partialité et
le soutient antinomique de la
France au Maroc par rapport
au
conflit
du
Sahara
Occidental lequel ne fait
ainsi que perdurer dans le
mauvais sens, celui de l'"illégalité
internationale".
Egalement, et concernant la
mémoire, les positions du
Président Français avant qu'il
ne le soit et après, ne sont
pas les mêmes puisqu'il avait
une vision plus équilibrée par
rapport à la repentance mais
qui a connu par la suite un
certain revirement. D'un autre
côté, il y a également le dossier mal géré de la communauté algérienne en France
qui refait surface épisodiquement, non pas seulement à
travers les dépassements de
certaines parties occultes,
mais aussi parfois de la part
des forces de l'ordre françaises. Dans ce contexte, la libre
circulation des personnes est
un autre dossier à revoir.
Toutefois, la lutte antiterroriste sur laquelle M. Emié
s'est prononcé a été un
domaine où les initiatives ont
çà et là convergées. Selon le
nouvel ambassadeur, la coordination entre la France et
l'Algérie en matière de lutte
contre le terrorisme est étroite
et opérationnelle.
N.H.
Elle a atteint deux millions de fans
La page Facebook d'Ooredoo
N°1 en Algérie
„ La page officielle et certifiée
de Ooredoo vient de franchir le
cap des 2 millions de fans sur
le plus grand réseau social du
monde, Facebook.
Une consécration pour la page
Ooredoo qui bénéficie de la
pastille bleue sur Facebook en
page de couverture avec la
mention " Page Vérifiée " attestant de cette authentification.
Ainsi, avec ses 2 000 000 de
fans, la page officielle Ooredoo
continue de dominer le palmarès des pages les plus appréciées par les internautes algériens grâce à son interface
interactive qui offre un espace dynamique avec
des contenus constamment actualisés permettant les échanges d'avis et d'informations entre
l'opérateur et ses clients.
Avec ses animations dynamiques et ses applications innovantes, la page Ooredoo est ainsi la
5
page entreprise Facebook N° 1 en Algérie, ce
qui confirme la grande popularité d'Ooredoo qui
reste à l'écoute des attentes et aspirations des
Algériens.
Ooredoo remercie tous ses fans et leur réserve
de nombreuses surprises et nouveautés
attrayantes sur sa page Facebook.
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Actualité
Education Nationale
Sellal se redéploie au Sud
D'importants
chantiers ouverts
Une réponse à
ses opposants
Par Madjid Bendaïkha
Le Premier ministre Sellal a toutes les raisons d'éloigner le spectre de la crise. Il écarte
d'emblée tous les scénarii pessimistes et exhorte les Algériens à l'optimisme.
Par Farid Larbaoui
bdelmalek
Sellal
évoque pour la première fois la prospective dans son discours
de la dernière tripartite. Le
chef de l'exécutif ne cesse
de marteler que " l'avenir de
l'Algérie n'est pas hypothéqué " et que le gouvernement " ne navigue pas à
vue mais a choisi trois hypothèses (…) pour un bon
chemin de la croissance ".
Qu'est ce qui a fait ainsi sortir Sellal de ses gonds en
parlant d'optimisme ? L'une
des raisons est sécuritaire.
Et c'est pour se défendre
contre ces détracteurs que
le patron de l'exécutif a
choisi le timing idéal pour se
redéployer au Sud du pays
pour défendre sa thèse qui
consiste
à
épargner
l'Algérie de rumeurs qui
pourraient lui nuire sur la
scène
internationale.
Choisir Ain-Guezzam, qui a
été dernièrement le théâtre
d'un importante opération
militaire contre les incursions terroristes est vu
comme le pompier qui va
éteindre le feu. Sellal veut
parler également de " développement " dans une
région qui reste le bastion
sous un volcan dormant.
L'autre raison qui est liée
aux dernières sorties de
Youcef Yousfi, ministre de
l'énergie, qui a fait état
d'une baisse de la production pétrolière, devenue
source d'inquiétude pour
tous, d'autant que la baisse
des prix du baril du Brent
s'est vite répandue en
semant la préoccupation
A
Ph : Hafida
Les cadres du secteur qui étaient réunis
pour débattre du sujet ont appris ainsi, que
leur secteur connaîtra bientôt le début
d'une opération d'évaluation qui prendra en
considération trois volets : développement
de l'enseignement préparatoire, la formation des compétences et enfin la refondation des programmes.
Lors de son intervention, elle a mis l'accent
sur l'importance de garantir un enseignement de qualité et de la mise au point d'un
programme spécial pour les wilayas qui
accusent un déficit dans ce domaine. Elle
annonce aussi des nouveautés qui vont, en
outre, assurer l'épanouissement des élèves. C'est dans ce cadre que des cours
audiovisuels seront dispensés aux élèves
des classes terminales. " Cet objectif ne
sera possible que si nous nous assurons
une bonne base dès le primaire qui est la
pierre angulaire de l'éducation. Il faut pour
cela mobiliser les moyens et l'encadrement
nécessaires ", dit la Ministre.
La première responsable du secteur a mis
le doigt sur le véritable problème de l'éducation : le cycle primaire. L'Ecole algérienne vit ces derniers temps des moments
décisifs. C'est vrai que les grands changements tant attendus n'ont pas encore eu
lieu, mais il faut reconnaître que d'importants chantiers sont ouverts. Avant d'entamer la révolution du secteur, la Ministre
Nouria Benghebrit, semble attendre les
résultats du diagnostic avant, et pour cela
elle compte initier un véritable audit de tout
le secteur.
Ce n'est qu'après qu'elle entamera les
changements de fond. Il ne s'agira plus
d'une opération de simple replâtrage
comme cela se faisait par le passé. C'est à
partir de Tiaret où Elle était en visite le 11
octobre dernier que la Ministre a mis en
exergue l'importance de l'évaluation pédagogique. " La stratégie d'évaluation pédagogique est importante dans la réforme du
système scolaire ", avait déclaré Madame
Benghebrit, lors de son discours inaugural
à l'occasion de la conférence régionale
ayant pour thème " l'évaluation ". Tous les
efforts menés jusqu'à présent étaient destinés à remédier à certaines lacunes observées chez les lycéens. Voilà en effet plus
de 20 ans que les anciens enseignants,
aujourd'hui à la retraite, tiraient la sonnette
d'alarme et prédisaient déjà la décadence
annoncée de l'Ecole Algérienne. Les
mêmes enseignants devenus aujourd'hui
de simples spectateurs se montrent rassurants et affirment que rien n'est perdu. Ils
proposent de revenir aux fondamentaux et
d'axer tous les efforts sur l'apprentissage
des trois clefs du savoir : lecture, écriture et
calcul. " Un citoyen qui maîtrise ces trois
connaissances est un citoyen utile pour sa
société. En maitrisant ces trois opérations,
l'élève apprendra automatiquement à bien
utiliser son cerveau et donc penser ",
affirme un directeur d'école primaire à la
retraite. Il exhorte les responsables de
l'éducation d'être avant tout des pédagogues qui aiment leur pays.
" Quand on pousse tous les élèves à devenir des universitaires, on commet alors
deux graves erreurs.
Les universitaires ne seront pas tous des
cadres de haut-niveau. Ce système dénigre
les métiers manuels or, ce sont ces métiers
qui permettent le développement d'un pays
", ajoute l'enseignant à la retraite. Des
cours de soutien sont alors accordés aux
élèves des classes terminales pour les
aider à réussir au bac. Cette politique qualifiée de " maquillage " par les pédagogues
n'a jamais eu les résultats escomptés.
La ministre cherche à présent à donner un
coup-de-pied dans la fourmilière et réaliser
une véritable révolution.
En reconnaissant que le cycle primaire est
la pierre angulaire de tout le système, elle
doit avoir une idée derrière la tête.
M. B.
Lundi 20 Octobre 2014
Quotidien national d’information
parmi les citoyens. Au
contraire, le pétrole algérien
se vend bien même si les
prix ont observé une chute
ces derniers temps mais
cela n'affecte pas ,selon
Sellal, " le décollage économique " appuyé notamment
sur les recettes des hydrocarbures. Mais le message
est plutôt politique car le
Premier ministre tente de se
défendre face à l'opposition
qui essaye de le malmener
en stigmatisant les " maigres résultats " depuis sa
reconduction post-électorale. Jusque-là, il se tenait à
carreau et ne parlait que de
dossiers de la rentrée
sociale. Or, avec les critiques qui ne le ménagent
pas et la lenteur de prise de
décision jugée par ses
opposants,
Abdelmalek
Sellal a fait taire ses détracteurs où il a avancé un chiffre appréciable sur les
transferts sociaux dégagés
(60 milliards de dollars)
pour aider les franges les
plus déshéritées de la
société. C'est un point qu'il
marque alors que d'habitude les partis de l'opposition surfent toujours sur la
misère sociale des citoyens
pour en faire un alibi politique de la défaite du gouvernement. Mais Sellal qui met
toujours de l'entrain dans
ces déclarations n'est pas
prêt d'abandonner ou de
lâcher son groupe qui lui est
fidèle. Il compte s'appuyer
sur les projets et les pro-
messes du Président pour
aplanir les différends et
apaiser la tension sociale.
Sur ce front, la décision
d'augmenter plus de 30.000
salariés et d'améliorer le
sort des travailleurs du secteur économique, de réformer l'éducation et la justice,
de faire briller la diplomatie
algérienne sur la scène
internationale sont autant
d'atouts qui plaident pour
lui. Toutefois, Sellal qui
exprime le vœu de voir l'espoir surgir de partout, a toutes les contraintes de
l'heure. Il faudra d'avantage
convaincre pour la lutte
contre la corruption et l'opacité qui entourent certains
dossiers.
F. L.
Bazzar Berlin
L'Artisanat algérien sera présent
avec 5 exposants
Pare Kouba Wahida
ne délégation algérienne composée de 5 représentants d'entreprises activant dans le secteur de l'artisanat participera au Bazar Berlin qui se
tiendra entre le 12 et le 16 novembre
prochain, apprend-on auprès de la
Chambre de commerce et d'industrie
algéro-allemande.
C'est une première, en effet, pour des
producteurs algériens dans un secteur
qui reste encore loin de son potentiel
réel, qui emploie 480 000 personnes,
soit un peu plus de 4,5% de l'emploi
national.
L'artisanat, en Algérie, participe à environ 135 milliards de dinars dans le PIB
national, selon des statistiques du
ministère du Tourisme et de l'artisanat
publiées pour l'année 2013. Cette participation est initiée par la Chambre
algéro-allemande (AHK) et sponsori-
U
6
sée par 4 membres de cette chambre.
Les artisans exposeront, en effet,
selon la AHK créée en 2005, des
Tapis, bijoux, céramique et des articles
en bois.
Cela fait une occasion pour ces petites
entreprises (familiales) de connaître,
d'abord le marché allemand et de l'autre coté, de faire connaître aux allemands les produits de l'artisanat algérien. La AHK Algérie, qui fait partie de
l'une des 120 chambres allemandes à
travers le monde, pour sa part, interviendra à travers son service Foires et
veillera à ce que les échanges de
délégations, visiteur et exposant
soient réguliers.
L'initiative en question a pour objectif
d'abord: de présenter les produits
algériens aux allemands et aux autres
visiteurs du salon Bazaar Berlin et
aussi créer des occasions pour des
éventuelles coopérations et partena-
riats entre les entreprises algériennes
participantes et allemandes ou autres.
Les foires, selon les services de la
AHK, ont toujours été un " coup de
pouce " pour les entreprises, algériennes et autres, pour vendre leurs produits et créer en parallèle des partenariats dans l'objectif de commercialiser
les produits.
Le produit algérien, explique les services de la chambre de commerce
algéro-allemande, a été souvent " présent en Allemagne " mais " d'une façon
irrégulière ", et cette occasion permettra aux entreprises algériennes d'être
présentes en force dans le marché
allemand.
Le salon Bazzar Berlin, faut-il le rappeler, est considéré comme l'un des
grands salons de l'artisanat au monde
avec plus de 40 000 visiteurs et plus
de 500 exposants venant de 60 pays.
W.G
TRIBUNE
Des Lecteurs
Actualité
Quotidien national d’information
Projet de la loi de Finances 2015
Le RND favorable
Le projet de la loi de finances 2015 (PLF) qui ouvre la voie à la création de richesses hors
hydrocarbures en soutenant la production nationale a été accueilli favorablement par le
Rassemblement national démocratique (RND).
Par Imen.H
ors d'une journée
d'études sur le PLF
2015 qui sera soumis
mardi prochain au Parlement
pour examen, M. Abdelkrim
Harchaoui,
membre
du
secrétariat national du parti et
ancien ministre des Finances
a souligné que ce projet "
revêt une grande importance,
car intervenant dans une
conjoncture particulière et
prévoyant des mesures
contenues dans le programme quinquennal initié
par le président de la
République (2014-2019) ".
M. Harchaoui a présenté
les grandes lignes du projet
en matière de soutien au
développement et à la croissance, conformément au programme du président de la
République qui vise une
croissance de 7%. Par ailleurs, Il a ajouté que dans
le " contexte actuel, la baisse
des prix des hydrocarbures
et les fluctuations des marchés internationaux des
hydrocarbures ont poussé le
gouvernement à fixer comme
objectif une croissance de
3,4% pour l'année 2015 ".
Le PLF 2015 vise à atteindre des " objectifs très importants ", notamment en ce qui
concerne les activités productives, le développement
industriel, le bâtiment, les
services publics, le soutien à
l'agriculture et au tourisme, la
diversification de l'économie,
le relèvement du niveau de
compétitivité, les transferts
sociaux et le logement, a
indiqué le conférencier.
L'ancien ministre des
Finances a présenté quelques chiffres inclus dans le
PLF 2015. La facture d'exportation de différentes marchandises devrait atteindre
66 milliards de dollars durant
2015 contre 63 milliards de
dollars à la fin de l'année
actuelle, a-t-il précisé.
Après avoir souligné que
tous les indicateurs "demeu-
L
Ph : Hafida
rent positifs", M. Harchaoui a
mis en exergue l'évolution du
budget de l'Etat dans ce
sens, faisant remarquer que
les recettes avaient augmenté de 4200 milliards DA
en 2014 à 4685 milliards DA
pour l'année 2015, soit une
hausse de 11%.
Cette augmentation "très
importante" provient de l'impôt ordinaire et d'autres ressources, a-t-il ajouté, en soulignant que les dépenses
relatives à l'équipement sont
prévues dans le nouveau
projet. Cette nouvelle loi va
sûrement
accuser une
"hausse importante" de 944
milliards DA, ce qui nécessite
l'élaboration "de nouveaux
programmes de développement".
Concernant le budget de
fonctionnement, il sera augmenté de 257 milliards DA,
mais avec un déficit financier
"important" dans le Trésor,
estimé à 4.187 milliards DA,
a estimé l'intervenant.
Des observations ont été
présentées concernant "l'importante" augmentation des
salaires estimée à 2524 milliards DA à la clôture de l'an-
Par Ammar Zitouni
out ce qui est excessif étant
toujours insignifiant, je me
contenterai de préciser que
c'est tous les jours et sur le terrain que
je suis anti-intégriste et contre l'atteinte
à l'autorité de l'Etat, à l'ordre public et
aux critiques inavoués à l'égard du
Pouvoir. Il faut bien croire que certains
politiques de chez-nous, trop souvent
rencontrés dans les salons algérois ou
entendus sur les plateaux de chaines
de télévision étrangères, arabes
notamment, pour qui le verbe tient lieu
d'action de subversion, se paient des
mots quand les vrais patriotes, ou tout
simplement le peuple.
A la faveur de la protesta des policiers,
chacun se targue de pouvoir instaurer
le "changement". mais quel changement? Celui qui ne donne plus la
parole au peuple, ni son droit souverain. Il est bien évident que le citoyen
T
née 2014, soit 50% des
dépenses du budget de fonctionnement du pays. Le montant devrait être augmenté à
2758 milliards de DA l'année
prochaine.
En ce qui concerne le secteur de la santé, l'ancien
ministre des Finances a
déclaré " : Il s'agit également
de
l'augmentation
des
dépenses de soutien aux
hôpitaux estimées à 28 milliards DA et du volume des
transferts sociaux qui passera de 1566 milliards de
dinars à 1711 milliards de
dinars en 2015, soit une
hausse de 9% ".
Dans le cadre du recul
des biens du fonds de régulation des recettes (5200 milliards de dinars) appelés à
passer en 2015 à 4200 milliards de dinars, selon le PLF,
M. Harchaoui a estimé qu'il
serait judicieux d'appuyer le
développement et les potentialités économiques de
l'Algérie, soulignant que le
soutien direct et indirect de
l'Etat est de l'ordre de 684
milliards de DA.
Il a affirmé aussi, que pour
faire face aux effets négatifs
de la diminution de la production, du volume des exportations et des prix des hydrocarbures du fait de la crise
économique mondiale, " le
meilleur et unique choix à
l'heure actuelle est de soutenir les programmes publics
d'investissement et trouver
une
véritable
richesse
comme
alternative
aux
hydrocarbures ".
A la même occasion, il a
appelé le peuple algérien à
saisir la gravité de la situation, tout en rappelant que le
gouvernement avait donné
trop d'importance aux mesures pour améliorer les salaires.Il a estimé que la stabilité
financière actuelle " est tributaire dans les prochaines
années de la réduction du
niveau des importations qui
augmente d'année en année
et de l'affranchissement de la
dépendance alimentaire de
l'étranger dont la facture a
dépassé les 10 milliards de
dollars ".
Dans le même contexte,
M. Harchaoui, a ajouté que "
la priorité était donnée au
développement du secteur
de l'agriculture et à la création d'une économie hors
hydrocarbures à travers de
nouvelles mesures de soutien et d'encouragement à
l'investissement compétitif ".
La journée d'études s'est
caractérisée, par ailleurs, par
la présentation du projet de
règlement de la loi de
Finances lors d'une rencontre à laquelle ont assisté les
membres des groupes du
parti aux deux chambres parlementaires à la vielle de la
présentation du projet de loi
de Finances au débat.
Pour les organisateurs,
cette rencontre vise " la
consultation et l'élargissement du débat aux députés
du Rassemblement afin
d'avoir
les
explications
nécessaires et exhaustives
sur le contenu du projet
de loi ".
I.H.
Eclairage
Exemple
qui veut connaître le vrai bouillonnement au sein de l'arène politique nationale, suivra avec beaucoup de profits
mais aussi d'interrogations cette falsification de la réalité.
Et même, si le président Bouteflika est
en convalescence, qu'il ne s'adresse
plus à la nation, le pays n'est pas au
bord du gouffre comme on le laisse
entendre dans le microcosme algérois.
La critique actuellement en vogue, plus
adaptée au scénario qui tiré du "printemps arabe", n'est en fait qu'un instrument de propagande, une sorte de
sauce islamo-salafiste.
Pour cela, une mobilisation générale
de toutes les forces patriotiques et
démocratiques qui refusent ce scéna-
rio est obligatoire, afin de mettre en
échec toutes les tentatives de division
et d'actions qu'orchestrent les agents
d'exécution de l'internationale islamique.
La situation qui prévaut à présent dans
le monde arabe est l'oeuvre de ces lascars, dont la mission assignée est de
combattre, partout où elles existent
encore, les forces patriotiques et
démocratiques qui cherchent à assurer
une véritable libération politique, économique et sociale de leur peuple.
Si le fait, que d'aucuns veulent attiser
le feu en Algérie, tentant à tout prix à
concrétiser ce scénario "arabe", il s'est
avéré tout simplement que le maintien
et la consolidation de la stabilité du
7
Lundi 20 Octobre 2014
Situation globale
du pays
Les critiques
du PST
Par Wahida Gaci
„ Le Parti Socialiste des Travailleurs,
(PST) dans une déclaration rendue
publique hier, qui a avancé sa lecture sur
la situation actuelle du pays, affirme, suites aux développements de ces derniers
jours, la déficience des différents segments de l'Etat.
" Alors que la rentrée sociale a été marquée par l'annonce de projets visant l'accentuation du cours libéral à travers le
projet du nouveau code du travail, le projet de nouvelle loi sanitaire et l'accélération du processus d'adhésion à l'OMC,
les manifestations des policiers dans
plusieurs villes viennent rappeler la fragilité du consensus de façade entre les
factions au pouvoir, illustrée par le 4°
mandat, et les ravages sociaux des politiques libérales au sein même des sans
grades des corps constitués ", peut-on
lire dans le communiqué. Le parti remet
en cause la méthode de main de fer utilisée par le pouvoir contre des manifestants qui réclament leurs droits socioprofessionnels. " Au-delà des revendications socioprofessionnelles et le droit
légitime à constituer un syndicat, la
mobilisation des policiers dénonce l'arrogance des barons importateurs, mettent
en évidence l'échec de la politique
répressive du pouvoir face aux contestations sociales et remettent en cause leur
hiérarchie synonyme de passe droits et
de népotisme. Mais ce droit de manifester doit être aussi reconnu aux autres
catégories de la société ", ajoutent les
rédacteurs du document. Par ailleurs, le
PST a vivement critiqué le nouveau
code du travail qu'il qualifie de véritable
restriction des droits des travailleurs. "
Le projet du nouveau code du travail
aggrave d'avantage l'exercice du droit
syndical, du droit de grève et précarise
le droit au travail par la généralisation de
CDD et la remise en cause des acquis
des travailleurs ", le Parti estime aussi
que le droit à une santé gratuite est désormais menacé par le projet de la nouvelle loi. "Le projet de la nouvelle loi
sanitaire menace de démanteler la
médecine gratuite et ouvre la voie à la
privatisation du secteur ", estime-t-on.
Le PST critique également l'adhésion de
l'Algérie à l'Organisation Mondiale du
Commerce, qui ne profite qu' aux occidentaux.
La formation politique avance des
recommandations qui sont entre autres "
La mobilisation contre le nouveau code
du travail, la loi sanitaire, non à l'adhésion à l'OMC, exigeons un débat national et démocratique, pour une assemblée constituante représentative des travailleurs et des opprimés !
W.G.
pays sont devenus un danger pour
leurs intérêts politiques et ceux de
leurs tuteurs, ce qui explique par
exemple, l'engagement et le soutien de
la mouvance islamique à la protesta
des policiers. Le peuple algérien, et en
particulier sa jeunesse, doivent savoir
que ce prétendu soutien à la police
résonne comme un revers des plus
dangereux, à *savoir que rien n'intéresse cette mouvance rétrograde sinon
que l'anarchie, que la République et
ses lois ne soient plus respectées par
ses propres citoyens.
Cela donne au mot lui- même du changement, une saveur comique accompagnée par un retour de mensonges et
de candeurs puériles. Ô nouveauté!
Jusque dans le vocabulaire politicien
et subversif on utilise le terme "totalitaire" pour désigner le Pouvoir algérien. Et le pays, pour autant ne s'est
pas écroulé.
A. Z.
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Régions
Quotidien national d’information
Projet de l’aquapêche 2020 de Mostaganem
Au centre
de tous les intérêts
Le projet en
perspective
«Aquapêche
2020» a été au
centre d’intérêt
d’une rencontre
d’information et de
sensibilisation,
mercredi dernier
au siège de la
salle de
conférence de la
wilaya.
Par Salah-Eddine
ette manifestation
à laquelle ont
assisté les responsables du secteur de la
pêche et des ressources
halieutiques, les professionnels, ainsi que les
représentants de différents
partenaires sociaux, a été
mise à profit pour promou-
C
voir un développement
durale en approfondissant
la réflexion sur les mécanismes à mettre en œuvre
,et les actions à entreprendre en vue de concrétiser
ce projet de l’aquaculture à
l’horizon 2020.
Lors de leurs interventions successives, les
conférenciers ont mis en
exergue les moyens à
valoriser pour la promotion
des filières de la pêche et
de l’aquaculture, afin de
s’intégrer au développement de l’économie nationale. Par ailleurs, il a été
fait état de l’encouragement de l’investissement
dans le domaine, par des
facilités de financement, de
l’accompagnement et de la
formation et du recyclage
des gens de mer. A noter
qu’il a été souligné, qu’il
faudrait attendre l’horizon
2020 pour aspirer à une
baisse des prix du poisson.
S.E.
Grave accident de la circulation routière
Deux morts et un blessé grave
ncore une fois, la route de la
commune de Oued El-Kheir relevant de la daïra d’Aïn-tédlès, située à
E
trente kilomètres de Mostaganem, a
été le théâtre d’un terrible accident
de la circulation routière,qui s’est pro-
duit jeudi dernier. Selon les éléments
de la Protection civile, l’accident a eu
lieu au niveau de la route communale
N°13 juste à l’entrée de la localité de
Oued El-Kheir, suite à une violente
collision entre un camion et une voiture légère, qui s’est soldé par le
décès des deux passagers du
camion, il s’agit d’un père de famille
âgé de 70 ans et de son fils âgé de
40 ans, alors que le passager du
véhicule de tourisme a été grièvement blessé. Les des deux victimes
ont été évacuées à la morgue du secteur sanitaire de la daïra de Sidi-Ali,
alors que le blessé a été transféré
aux urgences médicales du même
établissement. Une enquête a été
diligentée par les éléments de la
Gendarmerie nationale territorialement compétents, pour déterminer
les circonstances exactes de ce
drame, et de situer les responsabilités.
S.E.
Salles de cinéma à l’abandon d’Oran
En quête de réhabilitation
Par Madjid Bendaïkha
ran avait la chance, dans le
temps, de posséder les plus belles salles de cinéma du pays. De
beaux films y étaient projetés et les
cinéphiles prenaient du plaisir à y
prendre place en matinée ou en
soirée.
Aujourd’hui, hélas, rien ne subsiste de ces antres du 7e art.
Certaines salles, notamment de
quartiers, ont disparu et remplacées
par des commerces, et d’autres ont
O
été laissées à l’abandon se dégradant de jour en jour. Dans la perspective de transformer Oran en métropole méditerranéenne, n’est-il pas
possible de réhabiliter une grande
partie de ces cinémas qui, actuellement, servent de refuges aux rats et
autres saletés ? Prenons le cas des
salles du centre-ville dont le nombre
dépasse largement la dizaine.
Les Century, Escurial, Balzac,
Régent, Colisée, Pigalle, Mogador,
Idéal, lynx, Empire, Club…sont
encore récupérables. Un peu de
bonne volonté de la part des autorités concernées pourrait redonner
une nouvelle vie à ces salles qui
seront données en gestion à des jeunes gens intéressés par le domaine.
Ceci, en plus de redorer le blason
terni de la ville, permettrait de créer
de nombreux emplois permanents.
Il y a même certains cinémas de
quartier qui pourraient aussi faire l’affaire. Citons, entre autres, le Rex à St
Antoine et le Plaza à Eckmühl. A
méditer… !
M.B.
9
Lundi 20 Octobre 2014
Echec à une tentative
d’enlèvement de deux jeunes
filles à Tlemcen
Grâce à un coup de téléphone
Par B. Abdelhak
Une fois alertés téléphoniquement par une
tierce personne de ce qu’un conducteur d’un
véhicule automobile de marque «Renault20»
aurait forcé avec un complice deux jeunes filles
de monter à bord à Souahlia, dépendant administrativement de la daïra de Souahlia,, les éléments de la Sûreté de la daïra de Ghazaouet
(wilaya de Tlemcen), n’ont nullement tardé à
prendre cette affaire au sérieux par la prise de
dispositions sécuritaires qui se sont soldées par
l’avortement de cet acte criminel de kidnapping.
Les présumés auteurs ont pris la fuite, néanmoins ils ont été identifiés, et font l’objet de
recherches par les services de sécurité territorialement compétents. L’acte du civisme d’intérêt
général du citoyen, et qui est d’ailleurs inspiré
par notre humanité et notre religion musulmane ,
qui a incité à sauver les vies de ces deux jeunes filles innocentes, est loué fortement par l’ensemble de la population locale qui n’épargne
plus que ces actes civiques permettent de
régresser le phénomène de la criminalité sous
toutes ses formes qui nuit à la société fortement
notre société et préoccupe lourdement l’opinion
publique locale qui insiste toujours et dans les
meilleurs délais , sur l’adoption d’une loi protégeant le dénonciateur de tout crime, délit ou
toute infraction pénale dans tous les secteurs et
les domaines, comme d’ailleurs, le font plusieurs
pays notamment ceux développés avec l’adage
‘Nul n’est censé ignorer la loi ».
B.A.
Cité 150 logements à Arzew
Les habitants attendent
toujours le gaz
Par Madjid Bendaïkha
«Nous occupons ces logements depuis
2005, beaucoup de choses manquaient mais le
pire c’est que, presque dix ans après, nous
continuons à recourir à la bouteille de gaz»,
déclarent des locataires des 154 logements. Une
bouteille qui atteint parfois les 300 DA. La même
situation est vécue par les habitants de la cité
226 logements qui connaissent le même problème. Même cas également pour ceux des 150
logements. Les locataires de ces trois nouveaux
lotissements (226, 154 et 150 logements)
implantés dans la zone urbaine Zabana, n’arrivent pas à comprendre cette situation, «alors
que le nouveau CEM, juste à côté, a été branché», disent-ils. Selon ces habitants, la
Sonelgaz leur a expliqué que la société ne pouvait rien entreprendre sans un bon de commande provenant du maître de l’ouvrage. Toutes
leurs démarches demeurent jusqu’à présent
sans réponse. «Lors de la campagne électorale,
tous les candidats qui sont passés par là, nous
ont promis de prendre en charge les problèmes
de notre cité, mais jusqu’à présent, rien n’a été
fait», reprochent-ils aux élus. En plus du non
raccordement au réseau de gaz de ville, les rues
de cette nouvelle petite cité sont dans un état
très dégradé.
M.B.
Algérie Poste
Encore des anomalies
Les services d’Algérie Poste font toujours à
leur tête et ne se privent nullement de mettre
dans la gêne leurs abonnés du téléphone. Ainsi,
dernièrement, un citoyen a eu la désagréable
surprise de ne plus pouvoir être contacté à son
numéro de téléphone fixe. Il pouvait appeler
mais ne recevait pas les communications. Ceci
tout simplement parce que les services concernés lui avaient changé le numéro qu’il détenait,
ceci sans qu’ils l’aient averti. Ce n’est que, par
hasard, qu’il a pu découvrir l’anomalie. En plus
de cette situation, il lui était impossible de faire
usage du réseau Internet, et pour cause ! Ainsi,
conséquemment à de telles maladresses de la
part de services, censés être performants, des
abonnés sont privés de moyens de communication parfois indispensables à leur travail. A
quand du sérieux de la part d’institutions de l’envergure d’Algérie Poste ?
M.B.
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Régions
Lundi 20 Octobre 2014
Quotidien national d’information
OPGI
23 milliards pour vider
les caves
L’ Office de
promotion et de la
gestion immobilière
(OPGI) de la wilaya
d’Oran vient de
lancer une
campagne de
vidange et de
désinfection des
caves situées dans
les sous-sols des
immeubles,
apprend-on de
source
concordante.
ne opération de réparation et de réhabilitation des canalisations
d’assainissement est aussi
prévue. Une enveloppe de 23
milliards de centimes a été
débloquée pour cette campagne. Une opération de dératisation et de désinsectisation a
déjà touché plus de 75 caves
inondées à la cité 1 500 logement à l’USTO et 31 autres
caves seront vidées dans les
prochains jours. Le coût de
l’opération est estimé à 4 milliards de centimes selon la
même source. La difficulté
essentielle réside dans la
vidange des caves inondées
qui nécessitent une série de
mesures spécifiques. Les
caves ciblées sont souvent
difficiles d’accès, car certains
sont
hermétiquement
condamnés par les locataires.
Il n’échappe à personne dans
U
notre wilaya et même au
niveau central que les caves
des immeubles dans les différentes cités sont squattées
illégalement par des familles
entières.
Ces caves sont également
issues d’une large spéculation
et de transactions immobilières qui ont profité de la
détresse des familles sans
abri
ou
mal
logées.
Parallèlement à cette opération de vidange, l’OPGI veut
récupérer les caves squattées. Pas moins de 1.137
caves occupées par des familles ont été recensées récemment par les services de
l’OPGI. Des mises en
demeure ont été adressées
auparavant aux occupants illicites, pour évacuer les lieux
avant de les traduire en justice.
M.B.
Polyclinique Guelb El-Kebir-Médéa
Totale anarchie
Par M.Z
la commune de Guelb El-Kebir, une
localité située à 83 km à l’est de
Médéa, le secteur de la santé est en
deçà des attentes des résidanats de
cette localité. En effet, la polyclinique de
Guelb El-Kebir existe depuis des
années, mais elle est très loin de répondre à la demande des patients. Cette
infrastructure sanitaire connaît de nombreux problèmes logistiques, notamment
le manque de matériel, de personnel et
même d’un bon accueil. Elle n’a que la
façade d’un établissement sanitaire !
«Le manque total de personnel qualifié
entrave le bon fonctionnement de cet
établissement sanitaire» déclare un père
de famille résidant dans la commune de
A
Guelb El-Kebir. Il ajoute : «Les patients
sont nombreux à attendre leur tour dans
la salle d’attente le jour du passage du
médecin. Ce dernier fait sa loi et surtout
lorsqu’il s’agit d’un bon nombre de
patients.». Ce qui n’est pas une mince
affaire pour les patients atteints de maladies nécessitant une prise en charge
régulière. L’unique établissement sanitaire du chef-lieu communal érigé pourtant en polyclinique manque cruellement
de moyens de prise en charge des malades. Cette situation entrave le bon fonctionnement de la structure de santé.
Ainsi, l’activité des médecins et des infirmiers au sein du centre est devenue
aléatoire. Dans la majeure partie de la
journée, leur travail est limité à des soins
de base. Quant aux urgences médicales
nécessitant des moyens conséquents,
les malades sont orientés dans d’autres
établissements plus ou moins nantis.
Cependant, les transferts se font généralement par les voitures des particuliers
en l’absence d’une deuxième ambulance par ce que la seule ambulance
que possède cette polyclinique ne
répond pas aux besoins de bon nombre
d’habitants de cette localité. En outre, la
maternité n’est pas opérationnelle. Les
malades sont orientés vers l’hôpital de
Beni Slimane ou Ain Bessem relevant
administrativement de la wilaya de
Bouira. Doter cette infrastructure du personnel et matériel nécessaires, réduirait
à coup sûr le nombre d’évacuations vers
d’autres structures de santé. En dépit de
tous ces manques, les services de radio-
logie et de chirurgie dentaire de la structure pointée du doigt, qui n’essaient pas
de répondre au minimum aux besoins
des malades. Cela dit, les responsables
du secteur de la santé de la wilaya de
Médéa sont appelés à renforcer cette
polyclinique par un personnel et des
équipements médicaux afin de répondre
aux doléances des citoyens et assurer
un meilleur service pour les patients.
Enfin, avec les réformes prévues pour le
proche avenir, il est fort probable que
cette polyclinique soit élargie à d’autres
services pour éviter la surcharge au
niveau des autres établissements sanitaires voisins de la wilaya notamment
Beni Slimane et Tablat, surtout lorsqu’il
s’agit des urgences.
M.Z.
Commune de Bendaoud à Relizane
Le manque d’hygiène persiste
Par A. Lotfi
e problème de manque
d’hygiène se pose avec
acuité dans les différents commerces de la commune de
Bendaoued.
En effet, le non-respect de
l’hygiène règne. C‘est là le
constat qu’a fait la commission
d’hygiène
de
l’APC
de
Bendaoued, rattachée à la
daïra d’El Matmar, située à une
dizaine de kilomètres du cheflieu de Relizane, qui a inspecté,
durant le mois de septembre
dernier, une vingtaine de locaux
commerciaux en exercice, et a
établi, à l’issue de visites inopinées, 20 mises en demeure
pour autant de commerces, au
motif du manquement aux
règles d’hygiène, apprend-on
auprès du bureau d’hygiène de
la même APC.
Ainsi, des boucheries, des
salons de coiffure, des restaurants, des cafétérias, des pâtisseries et pizzerias et bien d’autres commerces, ont été ins-
L
pectés, et les conclusions
qu’ont tirées les membres de la
commission étaient sans appel.
Selon notre source, des restaurants n’observent pas les règles
de propreté et d’hygiène, avec
l’usage d’ustensiles «sales et
mal lavés», les tenues crasseu-
ses ou qui ne sont carrément
pas portées. Des cafétérias où
les gâteaux sont exposés à l’air
libre sur les comptoirs, et des
salons de coiffure où les instruments ne sont jamais stérilisés.
Les exemples de manquement aux conditions d’hygiène
sont légion. Ils touchent tous
types d’activités commerciales.
Actuellement, ladite commission s’attelle à inspecter les
cantines des différents établissements scolaires que compte
la commune. Selon une source,
l’hygiène dans ces demi-pen-
sions « est respectée pour
le moment ».
Notons enfin, qu’aucun cas
d’intoxication n’a été relevé
dans toutes ces cantines,
ajoute une source du bureau
d’hygiène.
A.L.
Circulation routière
L’ire des usagers
es automobilistes empruntant le chemin communal reliant El Malh à Oued
Djemaâ, chef-lieu de commune, , ont eu la
désagréable surprise de constater la multitude des ralentisseurs ou dos d’âne, installés récemment au village El Ariassia par
les citoyens de cette localité. En effet,
suite aux multiples accidents, parfois mortels, ayant eu lieu sur cette route, les
citoyens excédés ont procédé, de leur propre chef, à la confection de plusieurs dos
d’âne sur ce chemin traversant la localité.
Leur décision a été prise, pour obliger
les automobilistes à réduire leur vitesse,
notamment pour préserver la vie des
L
enfants, trop exposés. «C’est l’unique
moyen pour protéger nos enfants de ces
chauffards», dira un père de famille, habitant ledit village. Cependant, ces ralentisseurs conçus sans respect des normes ni
des règles techniques, représentent à leur
tour un réel danger pour les automobilistes
et leurs véhicules. «Nous avons sollicité
maintes fois l’APC, la daïra et la DTP pour
qu’elles procèdent à l’implantation de ces
dos d’âne et des panneaux de signalisation routière à l’approche de notre village,
mais en vain », déplore notre interlocuteur.
Mais les ralentisseurs ont été très mal
conçus, ce qui a provoqué l’ire des usa-
10
gers. Les premiers à avoir réagi, ce sont
les transporteurs de voyageurs qui ont
organisé un sit-in. Après cette protestation, une moitié des ralentisseurs a été
enlevée mais les désagréments persistent
toujours.
«Ils ont érige des d’énormes bosses
tous les 10 mètres, alors que les routes
étaient déjà truffées de trous et autres nids
de poule, qui nous obligeaient déjà à
ralentir. Les usagers lancent un appel au
premier responsable de la wilaya afin que
ces ralentisseurs doivent être faits dans
les normes.
A.L.
TRIBUNE
Des Lecteurs
Régions
Quotidien national d’information
Cancer du sein
Campagne
de sensibilisation
La Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière de la
wilaya Relizane a lancé une vaste campagne de sensibilisation «au cancer
du sein», avons-nous appris de la cellule de médiation de ladite institution
publique. «Tous les établissements publics, écoles, EHS, postes et autres
endroits fréquentés participent à cette action en placardant des affiches
incitant la gent féminine au dépistage précoce»,.
otre source ajoutera
que
«l’agence mène
une opération d’envergure afin que la femme
effectue les examens de
détection de la maladie
par mammographie ou
échographie. Car décelé,
le cancer du sein est guérissable», indique notre
source.
L’objectif du dépistage
du cancer porte d’abord
sur le stade infra clinique,
lorsque la tumeur est visible, palpable. «Elle se
développe à partir de cellules
constituant
la
glande
mammaire.
Malignes, elles se multiplient et se propagent par
voie sanguine ou lymphatique et peuvent atteindre
par métastases les os,
les poumons, le foie et le
cerveau. Le cancer du
sein est mortel et touche
une femme sur dix, selon
les spécialistes, qui préconisent «une détection
N
précoce pour éviter le
pire».Rappelons
que
l’Etablissement hospitalier
public
d’Ahmed
Francis de la ville d’Oued
Rhiou a abrité récemment une journée d’étude
sur le dépistage du can-
cer du sein. Signalons
que l’Etablissement hospitalier public Mohamed
Boudiaf est doté d’un
appareil de radio pour la
mammographie.
Un grand soulagement a été constaté par
certaines femmes pour la
dotation de leur EPH d’un
appareil pour éviter tout
déplacement vers les
wilayas limitrophes, à
l’image de Mostaganem
et Oran.
A.L.
ne veulent plus s’aventurer pour transporter
les habitants. A cela,
s’ajoutent les déchets
ménagers et autres qui
sont répandus çà et là,
avec des odeurs nauséabondes agressant
l’environnement et la
santé des enfants surtout. En réponse à ces
préoccupations, les
services de l’APC ont
promis de restaurer
l’éclairage
public,
ainsi que le bitumage
des routes intérieures
après le ficelage de
l’opération d’assainissement.
A.L.
U
centimes vise la rénovation du réseau de l’alimentation en eau potable
de la ville de Remchi tandis que le second projet
d’un montant de 22 milliards de centimes est
destiné à la réalisation du
projet d’assainissement
au profit des habitants,
notamment ceux résidant
dans les nouveaux quartiers dans le quartier
Sidi-Ahmed en passant
par la zone industrielle et
Tous ceux qui ont transité et qui continuent de
faire escale à «Mina» ont vécu la même souffrance
faute de vespasiennes afin de se soulager. Ni dans
les cafés, ni dans les restaurants, ni encore chez la
majorité des médecins ou labos d’analyses privés ou
Cnas, les toilettes ne sont pas disponibles!!! «Pour
uriner et comme je suis diabétique, je me rends dans
une mosquée où je me penche carrément contre un
mur discret le plus proche, je sais que c’est désolant
et humiliant mais hélas on n’a pas le choix, on n’a
pas de toilettes publiques chez nous, «nous confie
un malade chronique. La loi en vigueur exige de certains commerçants de garder leur WC propres et
ouverts toute la journée mais les propriétaires vous
trouvent mille prétextes pour ne pas les utiliser: travaux en cours, siphon bouché, manque d’eau etc.. A
Oued R’hiou, c’est le calvaire, les femmes qui font
leurs emplettes à la ville d’Aïn Kerman généralement
le week-end ou qui viennent pour un rendez-vous
chez un médecin , sont obligées de frapper aux portes de certaines maisons pour vider leur vessie.
Certaines familles sont compréhensives, elles leur
ouvrent les portes, les acceptent comme des invitées, d’autres refusent cette demande la considérant
comme insolente. Les vespasiennes , un créneau
lucratif qui demeure inexploité mais très utile, surtout
que tout le monde urine au moins quatre fois par
jour, sans parler des personnes malades et que la
cité prend de l’ampleur. La question qui persiste est
de savoir pourquoi les jeunes n’investissent pas dans
ce volet sachant que l’argent n’a pas d’odeur... disait
Vespasienne.
A.L.
Les jeunes réclament
sa réhabilitation
29 milliards débloqués
ne enveloppe de 29
milliards de centimes a été dégagée pour
couvrir les frais et les
charges pour la réalisation de deux projets
d’Alimentation en eau
potable (AEP) et d’assainissement devant être
réalisés au chef-lieu de
la commune de Remchi.
Le premier projet d’un
montant de 7 milliards de
Par A. Lotfi
La cité populaire d’El Intissar, située à Relizane,
est littéralement envahie par les rats. Ils sortent de
partout, courent dans tous les sens et éventrent des
sachets d’ordures. Les rats sont des vecteurs de plusieurs maladies. «À présent, fort heureusement,
aucun cas de morsure de rat n’a été enregistré à la
cité El Intissar», dira un habitant de ladite cité. Et
d’ajouter : «Les rats entrent dans nos maisons, pénètrent sous les capots des voitures et s’attaquent, en
les dénudant, aux fils électriques, les faisceaux de
bougies. En plus des pannes, cela pourrait même
provoquer des incendies». Les habitants proposent
des solutions à ce problème qu’ils qualifient de cauchemar. Ils insistent à ce que les égouts soient dallés
et lancer, en parallèle une campagne de dératisation.
Les habitants de ladite cité signalent également l’absence de bacs à ordures dans leur cité. «Les conditions, permettant la prolifération des rats, sont toutes
réunies. S’il y avait des bacs à ordures, les citoyens
déposeront les déchets ménagers dedans au lieu de
les laisser devant leur porte. Cela au mois les éloignera des maisons», dira un habitant de la cité susévoquée.
A. L.
Stade du chef-lieu de Relizane
Projets d’AEP à Remchi
Par B. Abdelhak
Des conditions d’hygiène
lamentables
Manque de vespasiennes
Les habitants délaissés
L
Cité El Intissar de Relizane
Cadre de vie
Cité Bermadia
a cité de Bermadia
qui ne fait que
s’étendre avec l’implantation d’un grand
centre universitaire,
est
devenue
un
havre de stabilité,
malgré
quelques
absences de commodités quotidiennes.
Ainsi, afin de revendiquer leurs droits, les
habitants de la cité 262
lots viennent de sortir
de leur silence, pour
citer le manque flagrant
d’éclairage
public et signaler les
routes défectueuses
où
même
les
«taxieurs» clandestins
Lundi 20 Octobre 2014
prend fin à la station
d’épuration. Selon le services concernés de la
commune de Remchi ,
ces projets entrant dans
le cadre du plan sectoriel
de
développement
concernent la ville de
Remchi tandis que les
autres agglomérations
rurales auront des projets
du genre dans le cadre
du Plan communal de
développement.
Rappelons que la ville de
Remchi a connu la réalisation de plusieurs projets socio-économiques,
notamment dans l’habitat, l’éducation, la santé,
les travaux publics et
l’urbanisme aussi bien
dans les agglomérations
urbaines que rurales,
entrant dans le cadre
des plans sectoriels de
développement que des
plans communaux de
développement.
B.A.
11
Des jeunes issus des quartiers et des cités du
chef-lieu de la commune de Yellel, sont venus,
encore une fois, réclamer auprès des autorités locales, la réhabilitation du stade communal. Ils étaient
plus d’une dizaine de jeunes, constitués en délégation, à investir dans la matinée le hall d’attente de la
mairie. Reçus par le premier adjoint du président de
l’APC, les jeunes protestataires ont réitéré leur
demande de procéder à des travaux d’aménagement, notamment l’aire de jeu, laissée à l’abandon
après les dégradations subies ces dernières années.
A signaler que sur un autre registre, deux projets ont
été concrétisés dans la même infrastructure sportive,
à savoir la réalisation d’une partie des gradins et d’un
mur de soutènement pour conforter un talus jouxtant
le stade, en plus des vestiaires, réceptionnés il y a
maintenant plus de 5 ans. Malgré tous ces efforts, le
stade ne servait pratiquement à rien, à l’exception de
l’utilisation par des enfants d’une petite partie du terrain pour jouer. Hier, la réclamation des jeunes a été
entendue, puisque des travaux de nivelage du terrain
et de pose de tuf pour le rendre praticable, au moins
pour cet été, d’autant plus que les jeunes veulent
organiser un tournoi de football afin, disent-ils, de
rompre avec la monotonie dans laquelle vivent les
habitants du chef-lieu.
A. L.
TRIBUNE
Des Lecteurs
Quotidien national d’information
Monde
Lundi 20 Octobre 2014
Sauf exception
Le Liban refusera les réfugiés syriens
Le gouvernement libanais a fortement réduit le nombre de réfugiés syriens autorisés à entrer dans le pays, ont confirmé les Nations unies et le
ministre libanais des Affaires sociales. Au Liban, un habitant sur quatre est réfugié, ce qui en fait le pays accueillant le plus de réfugiés
au monde en proportion de sa population. La plupart d’entre eux vivent dans les zones les plus pauvres.
epuis le début de la
guerre civile en
Syrie, plus d’un million de personnes ont fui au
Liban. Le gouvernement libanais a dit ne plus pouvoir
faire face à cet afflux et a
demandé une aide financière. Après une augmentation régulière du nombre
d’entrées au Liban depuis le
début 2012, les chiffres des
Nations unies montrent une
baisse d’environ 40 000 réfugiés depuis fin septembre.
«Beaucoup moins de gens
sont autorisés à entrer pour
obtenir le statut de réfugiés
qu’à l’habitude», a déclaré
samedi Ninette Kelley, représentante pour le Liban du
D
Haut-Commissariat
des
Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Sauf cas grave, «le Liban
ne reçoit officiellement plus
de réfugiés syriens», a
confirmé le ministre des
Affaires sociales Rachid
Derbasselon dans des commentaires publiés dans le
journal libanais Al Akhbar
daté de samedi.
«Toute personne passant
la frontière syro-libanaise
sera interrogée et devra
avoir une raison humanitaire
pour pouvoir entrer. Cela
sera décidé par les ministères de l’Intérieur et des
Affaires sociales», ajoute-t-il
sans autre précision.
Selon Ninette Kelley, les
critères utilisés pour interdire
ou autoriser le passage à la
frontière n’ont pas été
publiés. Un sentiment antisyrien s’est développé au
sein de la population libanaise. Les Libanais accusent
pêle-mêle les réfugiés de
prendre leur emploi, de tirer
les salaires à la baisse et de
provoquer une surpopulation
des écoles et des hôpitaux.
Les politiques craignent
aussi que cet afflux de réfugiés majoritairement sunnite
ne fragilise l’équilibre précaire trouvé par le Liban
entre ses différentes communautés religieuses musulmane et chrétienne.
Monde arabe
A la croisée des chemins
e Monde arabe se trouve,
aujourd'hui, à l'orée de deux chemins. Le premier étant celui des soulèvements et des révolutions populaires
qui ont fait tomber, en Egypte et en
Tunisie, les têtes des régimes soutenus
par l'impérialisme et qui tentent d'œuvrer
à des réformes et des changements
dans beaucoup de pays, y compris certains pays du Golfe, tels que le Koweit et
le Bahreïn, par exemple, même si certains tentent de donner au mouvement
bahreïni des caractéristiques chiites proiraniennes, oubliant par là la coalition
dans laquelle les communistes et autres
démocrates sont bien présents tant par
leurs militants que par leur programme.
Quant au second, il est suivi par les forces de la contre-révolution qui, sous
l'égide de l'impérialisme, étasunien
notamment, tentent par tous les moyens
de reprendre en main les positions perdues et de consolider celles, branlantes,
des émirats, des monarchies ou des
républiques bananières que l'ex-colonialisme britannique (et aussi français) avait
mis en place sous deux signes : une
inféodation complète sur le plan politique et une économie rentière basée sur
les revenus du pétrole et du gaz dont la
majeure partie est utilisée pour acheter
des armes sophistiquées (qu'il leur est
interdit d'utiliser sans l'avis des EtatsUnis), mais aussi pour financer les groupes terroristes (depuis le wahhabisme
jusqu'à Daech" en passant par Al
Qaeda) et une autre, répartie entre les
familles au pouvoir. Par contre, rien n'est
prévu pour le développement et très peu
pour les acquis sociaux (appelés dons
du roi ou de l'émir ou du président à vie).
Dans ce contexte, nous pouvons prévoir
que la région arabe toute entière sera le
théâtre de conflits meurtriers, et cela
pour une décade au moins. Et, puisque
le Liban, de par sa position stratégique
(ventre mou de la Syrie et s'opposant
aux ingérences d'Israël) mais aussi économique (découverte du gaz et du
pétrole, en plus de son importance financière et bancaire) est le pays qui rassemble en lui toutes les contradictions
du Monde arabe, surtout sur le plan
confessionnel, nous pouvons prévoir
qu'il sera le plus affecté par les événements qui se déroulent à ses frontières,
mais aussi en Irak, et… la guerre civile.
Quant aux problèmes qui seront mis en
L
avant durant cette période, nous pouvons citer les suivants :
? D'abord, le terrorisme revêtant un
aspect de lutte religieuse et qui, en réalité, est le produit direct de la crise du
capitalisme et de son appui à toutes formes d'agression et de dictatures au
Moyen-Orient, à commencer par Israël
et les régimes qui sont tombés en
Egypte et en Tunisie , et sans oublier ni
la Turquie ou l'Arabie Saoudite ou les
autres monarchies et républiques islamiques. D'ailleurs, l'impérialisme a souvent
utilisé le terrorisme comme alibi afin d'investir la région, et c'est là que réside le
but de la nouvelle intervention impérialiste sous le couvert de la lutte contre le
terrorisme que l'impérialisme a aidé à
créer, depuis l'Afghanistan où son rôle
fut de déstabiliser la présence soviétique
et le gouvernement afghan, et jusqu'en
Irak et en Syrie, où son rôle est de créer
des foyers de tension confessionnelle
(sunnite - chiite) qui détourneraient l'attention de ce qui se passe en Palestine
occupée, d'une part, tout en détournant
l'attention, d'autre part, du danger constitué par Israël et ses politiques en
Palestine, au Liban, en Syrie et jusqu'en
Irak et au sud du Soudan.
? Ensuite, cette nouvelle intervention
viserait à changer les frontières établies
à la fin de la Seconde Guerre mondiale
et à la suite de la partition de la
Palestine, surtout avec les découvertes
nouvelles de grands gisements de gaz
et de pétrole dans le bassin oriental de la
Méditerranée, dans les eaux territoriales libanaises et celles de Ghaza, en
particulier, et que les sociétés pétrolières
des Etats-Unis tentent d'accaparer en
s'aidant de l'alliance qui les lie à Israël,
d'une part, et à la Turquie, de l'autre.
Dans ce contexte, se placent les tentatives israéliennes soutenues par les
Etats-Unis, visant à liquider la cause
palestinienne à partir des guerres continues, du blocus et des déplacements de
populations, surtout au Naqab. ? A cela
s'ajoutent les foyers de tension en Irak et
en Syrie. Et, nous pensons que ces deux
crises seront longues et meurtrières,
non seulement à cause des groupes terroristes islamiques, non seulement à
cause des mouvements de déplacements forcés de populations, mais pour
reformer la structure de ces pays-clés en
les divisant en trois mini-Etats, l'un et
l'autre. Cette division se précise de pus
en plus en Irak, tandis que Washington,
aidé de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de
la Turquie, prépare les nouvelles frontières en Syrie et croit pouvoir émietter ce
pays en jouant les deux cartes de "l'armée libre" et des terroristes. ? Cela nous
amène à parler du nouveau projet dit du
"Moyen-Orient ", basé sur la création de
nouveaux mini-Etats sur la seule base
de l'appartenance religieuse, ou, plutôt,
confessionnelle. Ce nouveau MoyenOrient, dans lequel le Monde arabe sera
noyé et où on ne parlera que de religions
comme bases. Ce qui mettra Israël,
"Etat des juifs dans le Monde", au centre
d'un monde arabe éclaté et, donc,
inexistant. Il n'y a qu'à lire les propos de
deux ministres des Affaires étrangères
des Etats-Unis, Zbigniew Brezinski et
Henri Kissinger pour avoir une idée nette
de ce qui se prépare pour cette région
du monde, importante sur le plan économique, dans un monde capitaliste en
crise, et sur le plan géostratégique, dans
un monde où le monopole du leadership
de Washington cède la place au bipolarisme qui revient avec le Brics. Sans
oublier les pays regroupés autour de
l'Accord de Shanghai et des nouveaux
accords en Eurasie.
Cependant, l'atout principal demeure
le mouvement de libération qui s'est créé
à la suite de janvier 2010 dans tout le
Monde arabe et où la présence de la
gauche devient de plus en plus tangible,
tant par les fronts de lutte que nous
avons vu naître en Tunisie, en Egypte,
au Soudan, en Jordanie, au Koweit etc.,
que par la création du "Forum de la gauche arabe". Voilà pourquoi, le PCL
considère que le Monde arabe se trouve
actuellement, et malgré la partie visible
de l'iceberg qui donne l'impression qu'il y
a une guerre globale contre le terrorisme
au Moyen- Orient, au commencement
d'une révolution nationale démocratique,
vu la relation étroite entre les problèmes
de libération, de progrès et de développement qui y sont posés.
Libération et changement. Voilà, d'ailleurs, pourquoi nous avions commencé
notre intervention en parlant des soulèvements et de l'impact qu'ils continuent à
avoir, même si le plus pressé auquel on
doit parer, aujourd'hui, est le front antiterroriste qui doit mettre fin à toutes formes de terreur, surtout au Liban très
12
influencé par la situation syrienne, pour
ne pas dire que cette situation fait partie
intégrante de notre pays, surtout à
cause de la guerre que les terroristes
mènent sur nos frontières et des cellules
terroristes cachées parmi les populations civiles syriennes qui ont fui leur
pays et dont le nombre dépasse un million et demi.
D'ailleurs, le terrorisme profite du fait
que le système politique libanais est
basé sur les quotas religieux et confessionnels et que les institutions sont presque toutes paralysées de par le fait que
les deux factions de la bourgeoisie (celle
liée à l'Arabie saoudite et celle liée à la
Syrie et a l'Iran) sont impliquées dans la
guerre en Syrie et attendent la suite des
événements avant de procéder à renouveler les instances dirigeantes qui les
représentent. D'où, nous vivons sans
président de la République, sans parlement élu et avec un gouvernement
divisé en deux parties égales entre les
deux factions de la bourgeoisie et, par
suite, incapable de prendre une décision
sans l'aval de tous ses membres.
Dans une telle conjoncture, et partant
de notre définition de la période dans
laquelle nous vivons, à savoir une
période de révolution nationale démocratique, liant la libération à la lutte politique et sociale, le PCL trouve que la
lutte pour faire aboutir cette révolution
doit prendre ne considération la mise en
route d'un programme politico-socioéconomique qui répondrait aux aspirations du peuple de libanais et aiderait la
lutte des peuples arabes et, par extension, les peuples du Moyen Orient,
parce que nous considérons que le
changement dans notre pays doit tenir
compte des facteurs tant internes qu'externes et que la généralisation de l'offensive terroriste, tant impérialiste directe
que menée par des groupes islamistes
voulant instaurer le califat, doit pousser
encore plus les forces de démocratie et
de changement à coordonner leurs
efforts, afin de finir avec les projets impérialistes et autres et de reprendre en
main la gestion de l'avenir de nos peuples et de leur permettre de profiter des
richesses que recèle notre terre.
Richesses volées par les oligarchies
mises en place et, surtout, par l'impérialisme auquel elles sont inféodées.
Marie Nassif-Debs
nde
Lundi 20 Octobre 2014
La Turquie résiste aux appels à la lutte antijadiste
Le dilemme d’Ankara
La Turquie continue
à faire la sourde
oreille à ses alliés
qui la pressent de
jouer un rôle plus
actif dans la lutte
contre la menace
jihadiste, au risque
de voir se détériorer
un peu plus son
image déjà écornée
par les récentes
dérives de l’ère
Erdogan. La guerre
qui ravage la Syrie a
placé Ankara au
banc des accusés.
e refus de son gouvernement de voler au
secours de la ville
syrienne kurde de Kobané,
assiégée par le groupe Etat
islamique (EI) à une poignée
de kilomètres de sa frontière,
lui vaut depuis quelques
semaines incompréhensions,
critiques et menaces. Mais la
Turquie refuse obstinément
d’ouvrir sa base aérienne
d’Incirlik (sud) aux avions de la
coalition internationale dirigée
par les Etats-Unis qui bombardent l’EI, et encore plus d’engager militairement ses propres troupes. Son Premier
ministre islamo-conservateur,
Ahmet Davutoglu, a répété
cette semaine qu’il ne cèderait
pas aux appels à l’aide lancés
à son pays. «Tout ceci n’a rien
à voir avec le sort de Kobané.
Il ne s’agit que de faire pression sur la Turquie grâce à
Kobané», a-t-il dit, «mais la
Turquie n’a aucun goût pour
les aventures». Passablement
irrité par les reproches de ses
principaux alliés, Davutoglu
s’est permis de leur rappeler
leurs propres ratés dans la
lutte contre les jihadistes, et
que son pays accueillait déjà
plus d’un million et demi de
L
réfugiés syriens. «Personne
n’a le droit de nous faire la
leçon», a-t-il lancé. Comme le
soulignent les analystes,
Ankara a toutes les raisons de
ne pas s’engager dans une
opération militaire à l’issue
improbable chez ses voisins
syrien ou irakien. Une guerre
contre les jihadistes «serait
désastreuse pour la Turquie»,
estime Hugh Pope, de l’ONG
International Crisis Group.
«Ses frontières sont poreuses,
elle est vulnérable à une attaque terroriste et une partie
significative de son électorat
sunnite et conservateur ne
considère pas l’EI comme un
ennemi», souligne-t-il. «Les
pays occidentaux devraient
s’abstenir de forcer la Turquie
à intervenir pour sauver la
Syrie s’ils ne veulent pas
découvrir un beau matin que la
Turquie a été engloutie dans le
bourbier syrien», insiste Pope.
Le président turc Recep Tayyip
Erdogan a posé une série de
conditions très strictes à une
éventuelle opération militaire,
notamment la création d’une
zone-tampon doublée d’une
zone d’exclusion aérienne
dans le nord de la Syrie.
Mais surtout, il rappelle à chaque occasion que l’objectif
numéro 1 de toute intervention
doit être la chute du président
syrien Bachar al-Assad, sa
bête noire. «La chute d’Assad
n’est clairement pas une priorité des Occidentaux», relève
Marc Pierini, analyste à la fondation Carnegie Europe et exambassadeur de l’Union européenne en Turquie, et la zone
d’exclusion aérienne «une
bonne
idée
d’autrefois».
Derrière ses réticences à s’engager contre l’EI se cache
aussi la volonté d’Ankara de ne
pas renforcer la main des
Kurdes de Syrie, à la pointe du
combat antijihadiste et par ricochet leurs «frères» turcs du
Parti des travailleurs du kurdistan (PKK), qui mènent une
guérilla sécessionniste en
Turquie depuis 1984. Ces derniers jours, Erdogan a ainsi
mis le PKK et l’EI dans le
même sac «terroriste», alors
même que Washington se rapproche des Kurdes syriens. «
Les réalités politiques de la
région changent vite et offrent
de nouvelles opportunités»,
juge Pierini, notamment celle
d’un rapprochement entre
Turcs et Kurdes de Syrie. «Une
telle alliance protégerait le processus de paix de la Turquie
avec ‘ses’ Kurdes et la prémunirait à sa frontière de la
menace de l’EI». Mais dans le
climat actuel, beaucoup doutent que la Turquie accepte un
tel revirement et encore plus
qu’elle cède aux pressions de
ses alliés de l’Otan. Depuis la
répression de la fronde antigouvernementale de juin 2013,
l’image d’Erdogan a pâli chez
les Occidentaux, qui s’inquiètent de sa dérive autoritaire et
islamiste. Et sa sortie, cette
semaine, contre les nouveaux
«Lawrence d’Arabie» qui
déstabilisent la région et son
pays ne les a pas rassurés.
«La participation de la Turquie
à la coalition (...) souligne une
nouvelle fois l’appartenance
problématique de ce pays à
l’Otan», juge l’éditorialiste du
quotidien d’opposition Zaman,
Lale Kemal. «Le refus d’autoriser l’accès à sa base d’Incirlik
(...) est désormais une question de fierté», conclut-elle,
«Ankara ne veut pas être vue
comme cédant à la pression
américaine».
En vue d’y quémander des armes
Le ministre de la Défense libanais
en Iran
e ministre libanais de la
Défense Samir Moukbel
a entamé samedi une visite
en Iran pour finaliser l’octroi
par l’Iran d’une aide militaire
à l’armée libanaise, pour
l’aider à lutter contre l’organisation
autoproclamée
(Etat islamique). La visite de
trois jours de Moukbel intervient deux semaines après
que Téhéran eut proposé de
fournir des équipements à
l’armée libanaise qui a
affronté en août des éléments de l’organisation
autoproclamée (Etat islami-
L
13
que) et de la branche
syrienne d’Al-Qaïda -Front
al-Nosra- à la frontière avec
la Syrie. Il doit évoquer
avec son homologue iranien
Hossein
Dehgan
les
moyens d’améliorer la coopération militaire bilatérale,
a indiqué l’agence Fars. Des
entretiens sont prévus également avec le président
Hassan Rohani, le chef du
Parlement Ali Larijani et le
secrétaire
du
Conseil
suprême de la sécurité
nationale iranienne, Ali
Shamkhani.
TRIBUNE
Des Lecteurs
Quotidien national d’information
Ils préparaient
un attentat
au Tadjikistan
Vingt rebelles
arrêtés
La police du Tadjikistan
a annoncé samedi l’arrestation de 20 rebelles tadjiks qui
préparaient un attentat contre
deux tunnels reliant le centre
avec le nord de cette exrépublique soviétique très
pauvre d’Asie centrale. «Les
islamistes voulaient faire sauter des tunnels stratégiques»
qui permettent aux autorités
tadjikes d’assurer une circulation routière entre le centre et
le nord du pays 24 heures sur
24, a déclaré un porte-parole
du ministère de l’Intérieur tadjik. Toutes les personnes
arrêtées sont revenues au
Tadjikistan après avoir combattu aux côtés de l’opposition syrienne en Syrie, a-t-il
précisé. Plus de 200 citoyens
tadjiks, pour la plupart de jeunes radicaux sans emploi,
combattent actuellement en
Syrie, selon le ministère de
l’Intérieur tadjik.
Les ministres
de la Défense
et de l’Intérieur
approuvés
Petite accalmie
en Irak
Le Parlement irakien a
approuvé samedi la nomination d’un musulman sunnite
comme ministre de la
Défense et d’un chiite comme
ministre de l’Intérieur, a
annoncé la télévision publique, dans le cadre de la
constitution d’un gouvernement plus représentatif à
opposer aux insurgés de
l’Etat islamique. Le portefeuille de la Défense est attribué à Khaled al Obeidi, un
sunnite de Mossoul, ville du
nord de l’Irak passée sous le
contrôle de l’Etat islamique.
Le portefeuille de l’Intérieur
échoit à Mohamed al
Ghabban, membre de
l’Organisation Badr, puissant
parti politique chiite doté
d’une aile militaire.Le nouveau ministre de la Défense
est membre du parti du viceprésident irakien Oussama al
Noudjaifi.
C’est également un proche
du frère du vice-président,
Asil al Noudjaifi, gouverneur
de la province de Ninive,
envahie par les forces de
l’Etat islamique. Le choix de
Mohamed Al Ghabban est
considéré comme un compromis : le chef de Badr, Hadi al
Amri, n’avait pas été accepté
par les partis sunnites.
TRIBUNE
Des Lecteurs
Culture
Quotidien national d’information
Lundi 20 Octobre 2014
Généralisation de Tamazight
Il faut valoriser les efforts
de l’Etat selon le HCA
Le secrétaire général du haut commissariat à l’amazighité (HCA), Si Hachemi Assad, a mis l’accent, samedi à Djanet (Illizi), sur la
nécessaire valorisation des efforts déployés par l’Etat pour la généralisation de Tamazight.
’Etat déploie de grands efforts
pour la généralisation de la langue amazighe à travers les établissements scolaires, qui méritent d’être
valorisés pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel national”, a indiqué M. Assad à l’ouverture d’un colloque
sur le thème, organisé à l’initiative du HCA.
Le HCA est lié à plusieurs secteurs par des
conventions dans ce cadre, a souligné M.
Assad avant d’appeler à une réflexion profonde sur la transcription de la langue amazighe avec ces graphes originels. Placée
sous le signe “Le tifinagh : une transcription
à préserver”, cette rencontre de deux jours
qu’abrite l’institut national spécialisé de la
formation professionnelle, s’insère dans le
cadre de la consécration de la dimension
nationale de Tamazight et la promotion de
cette langue, a soutenu le SG du HCA. Les
participants ont, à cette occasion, mis l’accent sur la nécessaire promotion de la calligraphie Tifinaghe et sa préservation en
tant que legs culturel et élément de l’identité nationale. M. Hamza Mohamed, enseignant de Tamazight à Tamanrasset a
relevé le développement chronologique de
la calligraphie Tifinagh, utilisée depuis des
millénaires par les touaregs de la tribu
Imouheg, qui l’ont reproduite aussi dans
les tatouages et dans les gravures rupestres dans les régions du Tassili et de
l’Ahaggar. L’intervenant a fait état d’études
“L
anthropologiques remontant l’origine de tifinagh à près de 2.500 ans avant JésusChrist, avant de lancer un appel à la préservation de cette expression calligraphique. M. Lounaoussi Mouloud, chercheur
en langue amazighe à Tizi-Ouzou, a, de
son côté, estimé que le choix des caractéristiques du caractère Tifinagh est idéologique et n’est pas technique, vu que des
pays utilisent les caractères latins ou arabes pour la transcrire, avant de mettre en
avant la nécessaire promotion de cette
forme d’expression et faire en sorte qu’elle
puisse être transcrite. M. Cherif Sinni, de
l’université Mouloud Maâmri de Tizi-Ouzou,
a, pour sa part, suggéré la nécessaire
concertation sur le choix du modèle graphique à adopter pour la transcription de la
langue amazighe en Algérie. Cette rencontre académique regroupe des chercheurs
et linguistes versés dans la langue amazighe issus des universités d’Alger,
Tamanrasset et Tizi-Ouzou, qui se penchent sur l’examen des composantes de
Tifinagh, et les voies de promotion de ses
lettres. Le programme prévoit, en marge
des travaux, des sorties sur des sites
archéologiques dans la région de Djanet,
riches en signes tifinagh, en plus de la
tenue de rencontres de concertation avec
certaines associations locales concernées
par le patrimoine amazigh, ont indiqué les
organisateurs.
Bouira :
plusieurs projets du secteur de la culture
réceptionnés à partir du 1er trimestre 2015
lusieurs projets relevant du secteur
de la culture, en cours de réalisation
dans la ville de Bouira, seront réceptionnés à partir du premier trimestre 2015, a
fait savoir samedi le directeur par intérim
de la culture, El-Hachemi Bouhired.
Inspecté dans la matinée par le wali,
Nacer Maskri, le théâtre de verdure de la
ville de Bouira sera réceptionné et
ouvert au public à partir du premier tri-
P
mestre de l’année prochaine (2015), a
indiqué à l’APS M. Bouhired. Le projet,
d’un montant de plus de 250 millions de
dinars est en phase d’achèvement.
Le wali a instruit les parties concernées pour qu’elles accélèrent le rythme
des travaux afin de le réceptionner dans
les meilleurs délais, tout en insistant sur
la bonne qualité de réalisation de la
structure située en plein centre-ville de
Bouira. Outre le théâtre de verdure, le
projet de réalisation d’une annexe de la
bibliothèque nationale tire à sa fin et
devrait voir le jour au premier trimestre
2015, selon les prévisions de la direction
de la culture de Bouira, qui a ajouté que
les travaux ont beaucoup avancé sans
fixer une date précise de réception de la
structure d’un coût financier de près de
200 millions de dinars. M. Bouhired a fait
savoir également que le théâtre régional
de la ville de Bouira, qui a bénéficié
d’une vaste opération de réhabilitation,
devra, lui aussi, rouvrir ses portes aux
amoureux du quatrième art à partir de
l’année
prochaine.”Nous
avons
demandé l’acquisition des équipements
nécessaires pour le théâtre et nous
comptons l’ouvrir d’ici à trois mois”, a-t-il
précisé.
Djaffar Ait Menguellet à Tizi Ouzou
Un après-midi rythmé et une ambiance Bon enfant
e chanteur Djaffar Ait Menguellet qui
s’est produit, samedi, à la maison de
la culture Mouloud Mammeri, dans une
ambiance Bon enfant, a offert à ses fans
un après-midi rythmé au son de ses
tubes et de la musique folklorique locale.
Le jeune chanteur a interprété, face à un
public nombreux particulièrement jeune,
et d’artistes de la wilaya, des chansons
de son dernier album, sorti au printemps
dernier, mais aussi de ses albums précédents. Certaines chansons rythmées
notamment “Essalhin”, accompagné
d’un Bandir aux sons envoûtant, ont
incité plus d’un à rejoindre la piste de
danse.
Djaffar qui, au fil des chansons, s’est
laissé lui aussi emporter par le rythme, a
effectué quelques pas de danse qui ont
été applaudis par le public.
La légère tiédeur qui a marqué le
début du spectacle a vite laissé sa place
à une véritable symbiose entre le chanteur et son public, qui a repris en choeur
plusieurs de ses chansons.
Le fils de Lounis Ait Menguellet a
L
rendu hommage à son père en interprétant certains de ses chansons dont “
Teltyam di laamriw “(trois jours de ma
vie), en les dosant avec parcimonie et ne
perdant pas de vue que le public veut
l’écouter lui.
Le concert a été clôturé par une
ambiance festive, sur des chants folklo-
riques du patrimoine local. Des youyous
et des applaudissements ont signé en
guise de remerciements et d’encouragement, la fin du gala.
Échanges culturels
Le public mostaganémois accueille le patrimoine
culturel de Blida
L
e public mostaganémois a été au rendez-vous avec le
patrimoine culturel de la ville des roses (Blida) à l’occasion la semaine culturelle, ouverte samedi à la maison de la
culture “Ould Abderrahmane Kaki”. Des expositions organisées pour la circonstance lui permettent de prendre
connaissance ou redécouvrir, à travers des photos, des
sites archéologiques et historiques de cette wilaya, à l’instar
des sept portes de la ville de Blida et des vieux quartiers au
style andalou et ottoman dont “Douiret”, “El Djoun”, les mausolée de Sid Ahmed El Kebir et Sidi Yaakoub Cherif et de
vieilles mosquées dont “Saadoune Ben Baba Ali” et “El
Hanafi Ettourki”. Cette manifestation culturelle, ouverte sur
fond de spectacles folkloriques, met en exergue des figures
artistiques de la wilaya dont Mahmoudi Ould Sidi Said, Hadj
14
Mahfoud Mahieddine, Dahmane Benachour en musique
andalouse, Rachid Nouni, Abdelkader Guessoum et
Abderrahmane Aziz dans le genre chaabi ainsi que le grand
chanteur Rabah Deriassa et les comédiens Mohamed Touri
et Keltoum. Le programme prévoit également la représentation de deux pièces théâtrales pour adultes et enfants par la
troupe de l’association “El Manar”, ainsi que des soirées
d’inchad avec la troupe “Ennour” de Oued El Alleug, de
musique andalouse avec l’association “Widadia” et de
chaabi et moderne avec les artistes Ayar Hamza et cheb
Hamid. Les organisateurs ont programmé aussi une exposition d’arts plastiques, des lectures poétiques, une virée touristique au mausolée de Sidi Lakhdar Benkhelouf.
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Culture
Quotidien national d’information
Lundi 20 Octobre 2014
Médias
Les vidéos courtes, nouveau
média favori de la génération
du millénaire
Toujours plus courtes, les
vidéos sur l’internet et surtout
sur mobile inventent “un
nouveau média”, le favori de la
génération du millénaire ou
“Millenials”.
l y a un déplacement massif de
la télévision traditionnelle vers
les vidéos courtes sur l’internet”, a prédit Ynon Kreiz, responsable
du plus gros réseau mondial de chaînes
“YouTube”. Avec la croissance de la
vidéo sur mobile, le secteur en plus forte
progression sur l’internet, les internautes
(14-34 ans) veulent d’ailleurs des vidéos
de plus en plus courtes: aux Etats-Unis
leur durée moyenne de visionnage est
descendue à moins de 4 minutes, contre
moins de 5 minutes il y a un an, a souligné M. Kreiz lundi devant le public du
Mipcom, le marché mondial de la télévision. Les médias traditionnels croient
encore que “les formats courts sont
comme les longs, mais en plus court”
alors qu’ils inventent “un nouveau
média”, avec une autre façon de les produire, de les partager, de les monétiser.
Le groupe américain de vidéo à la
demande “Netflix” a souligné début septembre que 87% des mobinautes utilisant Netflix regardaient son service
“I
moins de 10 minutes par visionnage.
Communiquer avec vos fans sur les
réseaux sociaux n’est jamais évident,
comment attirer l’attention des internautes pour atteindre vos objectifs de communication. Une vidéo intérréssante
peut créer le buzz et vos fans (et vos
fans potentiels) ont plus de chances de
partager et de se rappeler le contenu
d’une vidéo quand elle est bien faite.
Mais une vidéo trop longue risque d’ennuyer les internautes qui sont trés occupés, en ligne. Trop courte, son contenu
risque d’être oublié facilement et votre
message “marketing” ne sera pas délivré. Différentes statistiques provenant
des chaînes, you tube, les plus populaires, montrent comment déterminer la
durée optimale et aider ainsi à créer des
vidéos, avec le maximum d’impact. Un
premier constat d’une étude, les vidéos
longues de 16 à 20 secondes accumulent à elles seules environ 50 pc des
vues sur You Tube. Les vidéos les plus
populaires sont presque toutes de 120
secondes et moins, et le nombre de
vues décroit rapidement pour les vidéos
de plus de deux minutes. (Cela dit, il y a
quelques exceptions à cette règle, commes les clips-vidéo, mais ce genre de
contenu n’est pas pertinent pour l’étude,
sachant qu’il y a “plus de webmakers et
de community managers parmi les lecteurs que de musiciens). Avec de plus
en plus de services (et de contenu) en
concurrence pour attirer l’attention (limitée) des internautes, ils sont souvent
surchargés d’informations. Il faut donc
éviter de monopoliser leur attention trop
longtemps, mais plutôt essayer de les
distraire avec du contenu pertinent et
original. Elles sont trois et marquent
sans aucun doute une évolution majeure
dans la iVidéograhie, qui est à la vidéo
ce qu’est l’iPhotographie à la photo. Il
s’agit des trois applications lancées
quasi-simultanéméent: Tout, Capture de
YouTube-Google et Vine par Twitter.
Toutes trois permettent l’éclosion d’un
nouveau langage vidéo, et renforcent
encore la place de la vidéo dans les
modes de narration. Chacune a ses particularités, ses avantages et ses inconvénients, mais toutes partagent trois
caractéristiques: -n’existe que par ou
pour le smartphone (pour l’instant,
l’iPhone, et Androide pour Tout) - imposer un format court aux vidéos que l’on
réalise: entre 6 et 15 secondes - et enfin
permettre un partage immédiat sur les
réseaux sociaux.
Exposition photographique à Alger
Aperçu sur les villes archéologiques
et historiques du Mexique
ne exposition photographique sur
les villes archéologiques et historiques du Mexique, se tient du 16 octobre
au 6 novembre 2014, au Bastion 23 à
Alger. Intitulée “Mexique: villes du patrimoine mondial”, l’exposition englobe
des photographies prises au niveau de
32 sites archéologiques classés patri-
U
moine mondial de l’UNESCO et situés
dans 11 villes mexicaines.
L’exposition permet au public de
découvrir les sites ayant abrité les différentes civilisations établies au Mexique,
de l’époque des Aztèques jusqu’à la
colonisation espagnole du Mexique au
16eme siècle.
Inaugurée par l’ambassadeur du
Mexique à Alger, Juan José Gonzalez
Mijares, l’exposition reflète l’authenticité
de ce pays et sa diversité culturelle.
“Cette manifestation culturelle qui se
veut une fenêtre ouverte sur le patrimoine mondial du Mexique s’inscrit dans
le cadre des activités organisées dans le
cadre de la célébration de 50 ans de
relations diplomatiques entre l’Algérie et
le Mexique et de la relance du dialogue
entre les civilisations”, a affirmé le diplomate mexicain.
Le Mexique compte 32 sites classés
patrimoine mondial dont 26 biens culturels, 5 sites naturels et un site mixte.
Tissemsilt
Présentation de la pièce théâtrale “Immigri
fi douarna”
e jeune public a suivi, samedi à la
maison de la culture de Tissemsilt,
la pièce théâtrale “Immigri fi douarna”
(un immigré dans notre douar) produite
par l’association culturelle “Ech-chatir
essaghir” de Relizane. Destinée aux
enfants et présentée à l’occasion de la
célébration de la journée de l’émigration,
cette £uvre traite de l’attachement des
Algériens établis à l’étranger à leur pays
même après l’avoir quitté depuis de longues années. Les faits de cette pièce
théâtrale, écrite et mise en scène par le
président de l’association précitée
Benmoussa Mohamed, relatent l’histoire
d’un personnage, Abbès, qui décide de
retourner au pays en compagnie de son
épouse étrangère, Christine, et retrouver
son douar natal qu’il a quitté depuis plus
de 20 ans. De retour, il rencontre ses
anciens amis et se remémore des souvenirs et des faits drôles pendant les
L
années d’études. Les difficultés rencon-
un style comique. M. Benmoussa
gration, une troupe de l’association cul-
trées par la femme étrangère pour
Mohamed a indiqué à l’APS que cette
turelle “Ec-chatir essaghir” de Relizane a
s’adapter à la vie familiale rurale algé-
pièce sera jouée dans 16 wilayas. A l’oc-
présenté des chants patriotiques à la
rienne sont également abordées dans
casion de la journée nationale de l’émi-
maison de la culture de Tissemsilt.
Cinéma
Tour de manivelle du film “Houlm fi qafas”
à Mascara
e premier tour de manivelle du film “Houlm fi qafas”
(Rêve en cage) a été donné samedi à Mascara. Mis en
scène par Omar Lekkam et produit par l’entreprise de production audiovisuelle “Humanité”, ce film traite d’un fait
social concernant le mariage en milieu rural où un père
impose à sa fille un mari du village quoiqu’elle aime un
autre homme. Elle tente, avec sa mère ayant vécu à l’étranger, d’annuler ce mariage. Cette tentative échouée, elle tue
l’homme qui a demandé sa main et s’enfuit en ville. De
L
15
retour à son village après des années, elle retrouve le jeune
qu’elle aimait. Devenu officier dans la gendarmerie nationale, il l’arrête pour crime. Une vingtaine d’acteurs dont
Amina Loukil, Dounia Tobal, Omar Hanine, et autres amateurs font partie du casting du film. Le tournage du film se
poursuivra totalement à Mascara jusqu’à la mi novembre et
sera achevé sur le plan technique pour sa projection avant
la fin de l’année en cours, selon le réalisateur Omar
Lekkam.
TRIDes
BU
NE
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Quotidien national d’information
Lundi 20 Octobre 2014
Algérie De 1963 à 2014
Une transition inachevée
Vieillissement des élites politiques issues de la guerre de libération nationale, obsolescence du système politique et enjeux de pouvoir internes, crise économique, sociale et culturelle...
ont révélé une réalité bien amère : l'absence dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation.Des ambassades budgétivores non adaptées aux nouvelles réalités mondiales, le
tout aboutissant à des incohérences ou manque de visibilité dans la démarche. La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l'intervention massive - parfois directe et par moment
insidieuse - d'acteurs internes et externes ont abouti finalement à une crise systémique d'une ampleur inattendue et à une transition qui se traîne en longueur depuis des décennies.
De la refondation
de l'État
Par Dr Abderrahmane Meboul
ieillissement des élites
politiques issues de la
guerre de libération nationale, obsolescence du système
politique et enjeux de pouvoir
internes, crise économique,
sociale et culturelle... ont révélé
une réalité bien amère : l'absence
dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation. Des
ambassades budgétivores non
adaptées aux nouvelles réalités
mondiales, le tout aboutissant à
des incohérences ou manque de
visibilité dans la démarche. La
conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l'intervention
massive - parfois directe et par
moment insidieuse - d'acteurs
internes et externes ont abouti
finalement à une crise systémique
d'une ampleur inattendue et à une
transition qui se traîne en longueur
depuis des décennies.
V
L'absence volontaire ou préméditée d'une élite organique agissante, capable d'élaborer des
idées structurantes et peser par
ses analyses sur les tendances et
les choix majeurs qui fondent et
marquent le lien social, se fait sentir en cette période cruciale que
traverse l'Algérie. Les Algériens
veulent vivre leurs différences
dans la communion et non dans la
confrontation. La refondation de
l'État doit saisir les tendances réelles de la société algérienne en
mutation. Le renforcement de
l'État de droit devient alors plus
urgent quand on sait que la démocratisation des institutions et l'autonomisation vont encourager
l'éclosion de nouvelles identités
qu'on croyait mortes et qui exigent
le pilotage d'un État et d'un pouvoir fort, par sa légitimité, sa crédibilité et sa compétence. La refondation de l'État, pour ne pas dire
sa fondation comme entité civile,
passe nécessairement par une
mutation profonde de la fonction
sociale de la politique. La fin de
l'État de la mamelle puis celle de
la légitimité révolutionnaire signifie
surtout que le pouvoir bienfaisant
ou de bienfaisances inaugurées
comme contrat politique implicite
par les tenants du socialisme de la
mamelle afin de légitimer
l'échange d'une partie de la rente
contre la dépendance et la soumission politiques et qui efface
tout esprit de citoyenneté active,
ce pouvoir doit céder la place à un
pouvoir juste, justicier et de justice.
C'est la norme du droit qui reprend
sa place pour légitimer le véritable
statut de la citoyenneté nationale.
Le passage de l'État de "soutien" à
l'État de justice est de mon point
de vue un pari politique majeur,
car il implique tout simplement un
nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la
Nation et l'État. La construction
politique passe aujourd'hui nécessairement par la dialectique de l'alternance politique. L'Algérie ne
peut revenir à elle même que si les
faux privilèges sont bannis et les
critères de compétence, de
loyauté et d'innovation sont réinstaurés comme passerelles de la
réussite et de promotion sociale.
La compétence n'est nullement
synonyme de postes dans la hiérarchie informelle ni un positionnement dans la perception d'une
rente, elle se suffit à elle-même et
son efficacité et sa légitimité se
vérifient surtout dans la pertinence
des idées et la symbolique positive
qu'elle ancre dans les corps et les
acteurs sociaux. Et la compétence
n'est pas un diplôme uniquement,
mais une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du
savoir et la référence privilégiée
des pouvoirs qui sans elles resteront alors prisonniers des schémas sans impact réel sur la dynamique sociale globale. Sans cela,
les grandes fractures sont à venir.
La refondation de l'État ne saurait
se limiter à une réorganisation
technique (changement de gou-
PUBLICITÉ
16
vernement ou de ministres). Elle
passe par une nouvelle gouvernance, une transparence totale et
une clarté sans nuance dans la
pratique politique et les hommes
chargés par la nation de la faire,
une moralité sans faille de ceux
qui auront à diriger la cité avec
cette corruption qui prend des tendances dangereuses pour l'avenir
de l'Algérie étant facilitée par une
économie totalement rentière. La
bonne gouvernance est une question d'intelligence et de légitimité
réelle et non fictive. Cela implique
des réaménagements dans l'organisation du pouvoir devant poser
la problématique stratégique du
futur rôle de l'État largement
influencé par les effets de la mondialisation dans le développement
économique et social, notamment
à travers une réelle décentralisation. Les exigences d'un État fort
de sa droiture et de son droit, si
elles constituent un outil vital pour
la cohésion nationale et le destin
de la nation, ne doivent pas occulter les besoins d'autonomie de
pouvoirs locaux qui doivent être
restructurés en fonction de leur
histoire anthropologique, et non en
fonction des nécessités électoralistes ou clientélistes. Les récents
événements du Sud montrent
l'inadéquation de l'organisation
institutionnelle
actuelle.
L'autonomie des pouvoirs locaux
ne signifie pas autonomie de gouvernement, mais un acte qui renforce la bonne gouvernance en
renforçant le rôle des acteurs
locaux et de la société civile.
Cellule de base par excellence, la
commune algérienne est régie par
des textes qui ne sont plus d'actualité, autrement dit frappés de
caducité. "L'objectif central est de
transformer la commune "providence" en "commune entreprise".
Cela suppose que toutes les composantes de la société et les
acteurs de la vie économique,
sociale et culturelle, soient impliqués, sans exclusive, dans le processus décisionnel qui engage la
configuration de l'image de
l'Algérie de demain qui devra progressivement s'éloigner du spectre de l'exclusion, de la marginalisation et de toutes les attitudes
négatives qui hypothèquent la
cohésion sociale. L'implication du
citoyen dans le processus décisionnel qui engage l'avenir des
générations futures est une
manière pour l'État de marquer sa
volonté de justice et de réhabiliter
sa crédibilité en donnant un sens
positif à son rôle de régulateur et
d'arbitre de la demande sociale.
L'image de la commune-manager
doit reposer sur la nécessité de
faire plus et mieux avec des ressources restreintes. Il n'y aurait
donc plus de place pour le gaspillage et le droit à l'erreur, ce qui
exclut obligatoirement le pilotage à
vue, au profit des actions fiabilisées par des perspectives de long
terme, d'une part, et les arbitrages
cohérents, d'autre part, qu'implique la rigueur de l'acte de gestion.
Ce qui nous amène à aborder les
fondements politico-institutionnels
démocratiques, la refonte du système partisan, et de la société
civile.
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Lundi 20 Octobre 2014
Suit page 16
Réorganiser le système partisan
En effet, l'Algérie, après plus e 50
années d'indépendance politique, a un
système partisan inefficient et une
société civile impotente. Pour le système partisan, en raison des crises
internes qui les secouent périodiquement, du discrédit qui frappent la majorité d'entre elles, de la défiance nour-rie
à leur égard et à l'endroit du militantisme
partisan, les formations politiques
actuelles sont dans l'incapacité
aujourd'hui de faire un travail de mobilisation et d'encadrement efficient, de
contribuer significativement à la socialisation politique et donc d'apporter une
contribution efficace à l'oeuvre de
redressement national. Ira-t-on vers un
réel changement salutaire en réorganisant la société, du fait des bouleversements géostratégiques mondiaux
annoncés entre 2015 et 2020, ou simplement du replâtrage différant les tensions sociales inévitables à terme grâce
à la distribution passive de la rente ? Ce
sont là des raisons suffisamment importantes pour envisager sérieusement de
réorganiser le système partisan, loin de
toute tutelle administrative, pour qu'il
puisse remplir la fonction qui est la
sienne dans tout système politique
démocratique. En effet, le discrédit qui a
frappé les formations politiques nationales doit laisser la place à des formations
crédibles non créées artificiellement
supposant une appréciation objective
du statut et du rôle qui doivent être les
leurs dans une société qui ambitionne
de rejoindre le rang des sociétés démocratiques. Afin de mobiliser la société
d'autant plus que pour les années à
venir, les réformes différées pour une
paix sociale fictive, transitoire, seront
très douloureuses. Quant à la société
civile, force est de constater qu'elle est
impotente. La confusion qui prévaut
actuellement dans le mouvement associatif national rend malaisée l'élaboration d'une stratégie visant à sa prise en
charge et à sa mobilisation. Sa diversité, les courants politico-idéologiques
qui la traverse et sa relation complexe à
la société et à l'État ajoutent à cette
confusion et rendent impérative une
réflexion qui dépasse le simple cadre de
cette contribution. En raison de la jeunesse très grande de la société civile,
des conditions historiques qui ont présidé à sa naissance et des événements
tragiques qu'a connus notre pays et
auxquels elle a été directement ou indirectement associée, la question qui touche à sa mobilisation doit être traitée
avec une attention et une vigilance soutenues. Héritière, dans une certaine
mesure, des anciennes organisations
de masse du parti unique - puisqu'elle y
puisera une partie substantielle de ses
cadres et de ses militants - elle va littéralement exploser dans les tout premiers mois qui ont suivi l'avènement du
multipartisme. Paradoxe : malgré un
contexte sécuritaire particulièrement difficile et dissuasif, dans les années 1990,
elle va connaître, à l'instar du système
des partis, un développement intensif et
débridé durant la décennie écoulée.
Ainsi, la verra-t-on rapidement se scinder en deux sociétés civiles fondamentalement différentes et antagoniques,
porteuses chacune d'un projet de
société spécifique : une société civile
ancrée franchement dans la mouvance
islamiste, particulièrement active, formant un maillage dense et d'une efficacité redoutable ; une société civile se
réclamant de la mouvance démocratique, faiblement structurée, en dépit du
nombre relativement important des
associations qui la composent, et minée
par des contradictions en rapport, entre
autres, avec la question du leadership.
Sollicitée à maintes reprises, et à l'occasion d'échéances parfois cruciales,
cette dernière manifestera souvent sa
présence d'une manière formelle et
ostentatoire, impuissante presque toujours à agir sur le cours des choses et à
formuler clairement les préoccupations
et les aspirations de la société réelle.
Aujourd'hui,l'état de désorganisation et
de léthargie dans lequel se trouve la
société civile nécessite une action
vigoureuse de réorganisation qui ne
pourra être que salutaire pour elle. Mais
cette politique n'a de chance de réussir
que si le mouvement associatif est
assaini et que si les associations qui le
composent ne sont pas au service d'ambitions personnelles inavouables et parfois douteuses.
Des réformes politiques et économiques
s'imposent
En conclusion, grâce à cette aisance
financière artificielle, dépenser sans
compter, importer au lieu de privilégier
la production locale se fondant tant sur
l'entreprise locale ou étrangère créatrice
de richesses, telle est la situation de
l'actuelle gouvernance. C'est le syndrome hollandais. Les réformes politiques et économiques en Algérie sont
toujours au stade des intentions non
réalisées. Or, il n'est plus permis
aujourd'hui de faire l'impasse sur le rôle
que des acteurs résidents, mus puissamment par des intérêts organiquement liés à la distribution de la rente, ont
pu à un moment ou à un autre peser
dans un sens franchement défavorable
aux réformes politiques et économiques. De même qu'il n'est plus possible
d'occulter le rôle que d'autres acteurs,
externes ceux-là, ont pu jouer dans un
sens tout aussi défavorable, motivés
qu'ils fussent eux aussi par la défense
d'intérêts de groupes ou de personnes
que la poursuite d'un commerce hautement lucratif rendait allergiques à toute
velléité de changement et de réformes.
Comme il n'est plus permis d'ignorer la
17
nécessaire intégration maghrébine, et
plus globalement de l'Afrique du Nord,
pont entre l'Europe et l'Afrique, face aux
nouvelles mutations mondiales. Aussi,
les réformes en profondeur du fonctionnement de la société algérienne et non
des replâtrages organisationnels impliquent d'analyser avec lucidité les relations dialectiques des réformes et les
segments de la production de la rente
(Sonatrach) avec les scandales financiers qui la secouent et celui de sa
redistribution (système financier) qui
bouleversent des intérêts, les gagnants
de demain n'étant pas forcément ceux
d'aujourd'hui. Lorsque la valeur de la
rente des hydrocarbures s'accroît paradoxalement, les réformes sont freinées
et l'on assiste à une redistribution passive de la rente pour une paix sociale
éphémère avec l'extension de la corruption et une concentration excessive du
revenu national au profit d'une minorité
rentière. Ce couple contradictoire
rente/réformes explique fondamentalement l'instabilité juridique et le manque
de cohérence et de visibilité dans la
réforme globale. Pourtant, l'Algérie qui
traverse une phase cruciale de son histoire, ayant d'importantes potentialités,
a besoin qu'un regard critique et juste
soit posé sur sa situation sur ce qui a
déjà été accompli et sur ce qu'il s'agit
d'accomplir encore au profit exclusif
d'une patrie. Laquelle patrie a besoin de
se retrouver et de réunir tous ses
enfants autour d'une même ambition et
d'une même espérance : un développement harmonieux conciliant efficacité
économique fondée sur la bonne gouvernance et la connaissance et une profonde justice sociale, conditionnée par
de profondes réformes structurelles,
économiques, sociales et politiques, le
statut quo étant suicidaire pour le devenir de la nation. source -14/10/20014www.lesafriques.com (Paris-GenèveDakar)
Dr Abderrahmane Mebtoul,
Expert international
autorisation de reproduction en ci
tant la source LesAfriques
Sports
Lundi 20 Octobre 2014
Italie (7e j) :
7e journée de la Ligue 1 Mobilis :
Sassuolo accroche
Juventus,
Taider incorporé
à la 78e minute
„La lanterne rouge de la Série A
italienne de football Sassuolo a
créé la surprise en tenant en
échec le leader la Juventus (1-1)
en match comptant pour la 7e
journée et qui a vu l'Algérien
Saphir Taider incorporé à la 78e
minute de la partie.
Remplaçant lors des deux précédentes rencontres de la sélection
algérienne contre le Malawi (victoires 0-2 et 3-0) dans le cadre
des éliminatoires de la Coupe
d'Afrique des nations (CAN-2015),
Taider a connu le même sort avec
son équipe Sassuolo à l'occasion
de la réception de la ''vielle
dame''.
Les locaux étaient les premiers à
ouvrir la marque à la 13e par
Simone Zaza, mais leur joie fut de
courte durée, puisque Juventus
égalisa six minutes après grâce à
Paul Pogba.
Tenant au point du nul, Sassuolo
va bien résister aux assauts des
visiteurs. Taider, titulaire une fois
seulement avec sa nouvelle
équipe cette saison, va être incorporer dans les dernières minutes
du jeu pour justement conforter
les chances de ses coéquipiers
d'accrocher le leader. Mission que
le milieu de terrain défensif des
Verts a bien accomplie.
Espagne (10e j) :
Premier but
de Ghilas (Cordoue)
dans la Liga
„L'international algérien, Nabil
Ghilas, a signé sa première réalisation dans la Liga espagnole
lorsqu'il a réduit la marque pour
sa nouvelle équipe Cordoue, battue à domicile par Malaga (2-1)
pour le compte de la 8e journée.
Ghilas, qui enchaînait pour la circonstance sa troisième titularisation de suite, a inscrit son but à la
90e minute, mais n'a pu éviter au
nouveau promu une énième
défaite qui le place toujours dans
la zone rouge.
Le joueur de 24 ans avait opté
pour Cordoue à titre de prêt du
FC Porto où il s'était engagé pour
quatre ans lors de l'été 2013 en
provenance de Moreirense, relégué à l'époque en deuxième division portugaise.
Ses débuts difficiles cette saison
lui ont coûté sa place en sélection
nationale, puisqu'après avoir été
dispensé du premier stage sous
l'égide du Français Christian
Gourcuff, il n'a pas été retenu
pour le deuxième déroulé du 6 au
15 octobre en cours.
Le MC Oran grand beneficaire
de la journée
En étant l'unique équipe à avoir arraché un point du nul en déplacment, à Alger, face à
l'USMA (1-1), le MC Oran est donc le plus grand beneficaire de cette 7e journée du
championnat d'Algérie ligue 1 mobilis où le leader, le CS Constantinne a perdu son match
en déplacement également face au MO B éjaia mais pas son fauteuil de leader.
Par Ahmed Amine B.
onso dpnc l'Ualger qui
avait ouvert la marque
par eftah dès la 14'
minute du jeu n'a pu bien gérer
ce maigre avantage puisque
l'équipe de Velud a finalement
céder deux précieux points sur
les trois se contentant d'un nul
suite à un but égalisateur des
oranais signé Bezzaz à deux
minutes de la fin de la partie.
l'USMA continue donc de souffrir en matière de résultat puisque ce nul à domicile est
enregsitré après trois défaites
de suite . e Colui, sort grandi
d'autant que sur le plan administratif l'équipe souyffre avec
une certaine instabilité.
Pour le leader, le CS
Constantine a été battu netteemrtn par une grande équipe
du MO Bejaia (2-0).
Deux buts de Rahal (45' sp) et
Dehouche (87') ont donc permis au nouveau promu le OB
d'enregsitrer sa première victoire à domicile.suite à cette
victoire devant l'autre promu, le
CSCn les joueurs du coach
Abdelkader Amrani montent
sur le podium en compagnie
de la JS Saoura et du MCE
Eulma.
L a JS Saoura s'est contenté
d'un seul but signé ayeh (15')
pour venir à boutd d'une
coriace et surtout courageuse
équipe de l'USM H arrach .
Une victoire qui permet à la
JSS de se hisser à la troisième
place à deux points du leader
mais avec un match en moins
contre l'ES Sétif.
Justment, l'Eétif s'est incliné
par un but à zéro face à
l'ASMO à Oran.
L'autre bonne affaire de la journée est à mettre à l'actif du MC
El Eulma qui s'est imposé
contre la JS Kabylie (3-2)
grâce à un coup de chapeau
de Derardja, meilleur artilleur
du championnat avec 9 buts.
En revanche, la JSK a essuyé
sa deuxième défaite de suite
après celle concédée face à la
A
JSS (1-0). Toujours sans
entraîneur en chef depuis la
démission du Belge Hugo
Broos, les Canaris restent
scotchés au milieu du tableau.
Dans le bas de classement,
l'USM Bel Abbes, a vareiemnt
souffertt avant d'arracher un
précieuse victoire devant une
équipe duMC Alger bien difficile à manier. Un but dans le
temps additionnel du défenseur Abdate donne de l'air à
son équipe qui quitte la zone
rouge.
L'ASO Chlef sous la conduite
du
nouvel
entraîneur
Benchouia a enregistré sa première victoire de la saison en
dominant le RC Arba (2-0)
grâce à deux réalisations de
Haddouche (13') et Tedjar (45
1 sp).
Enfin, la lanterne rouge, le NA
Hussein-dey de Ait Djoudi a
remporté son premier succès
de la saison à l'occasion du
derby de la capitale contre le
CR Belouizdad grâce à un but
d'Ouznadji dans le dernier
quart d'heure.
A. A. B.
Résultats :
ASM Oran - ES Sétif
NA Hussein dey - CR Belouizdad
JS Saoura - USM El Harrach
ASO Chlef - RC Arbaâ
MO Bejaia - CS Constantine
USM Bel Abbes - MC Alger
USM Alger - MC Oran
MC El Eulma - JS Kabylie
1-0
1-0
1-0
2-0
2-0
2-1
1-1
3-2
Classement
1. CS Constantine
2. USM El Harrach
3. JS Saoura
-. MC El Eulma
--. MO Bejaia
6. JS Kabylie
--. ASM Oran
-- MC Oran
9. MC Alger
--USM Bel Abbès
11.USM Alger
12. ES Sétif
--. RC Arbaâ
--. CR Belouizdad
-- ASO Chlef
16. NA Hussein Dey
J
7
7
6
7
7
7
7
7
7
7
7
6
7
7
7
7
Pts
13
12
11
11
11
10
10
10
9
9
8
7
7
7
7
5
Prochaine journée :
USMH-ASO
CSC-USMBA
MCO-MCEE
USMA-NAHD
ESS-MCA
JSK-ASMO
CRC-MOB
RCA-JSS
France (10e j) :
Mandi se blesse, Boudebouz renoue avec la compétition
international
algérien,
Aïssa
Mandi, est sorti sur blessure lors
du match de son équipe Reims, revenue
avec un nul de son déplacement à
Nantes (1-1), pour le compte de la 10e
journée du championnat de Ligue 1 française de football, marquée par le retour
à la compétition de
son compatriote Ryad Boudebouz (SC
Bastia).
Après avoir disputé l'intégralité de la
double confrontation de la sélection
algérienne face à son homologue malawite la semaine dernière (victoires 2-0 et
L'
3-0), Mandi a été aligné, comme d'habitude, d'entrée dans l'effectif de Reims.
Il a dû néanmoins céder sa place à son
coéquipier Mohamed Fofana après seulement 18 minutes de jeu, souffrant
d'une blessure.
En revanche, Boudebouz, libéré par le
staff technique de la sélection algérienne
au tout début du précédent stage des
Verts, s'est rétabli de sa blessure et a
repris sa place dans le onze de départ
du SC Bastia vainqueur sur le terrain de
l'OGC Nice (1-0).
Le meneur de jeu algérien, relégué au
statut de remplaçant depuis quelques
journées, a disputé pour la circonstance
l'intégralité du temps de la partie. La victoire de son équipe, 16e avant cette journée, lui permet de souffler un peu.
Pour leur part, les deux autres Algériens
évoluant en Ligue 1, Ahmed Kashi et
Mehdi Mostefa, ont enchaîné chacun sa
deuxième titularisation de suite cette saison avec respectivement le FC Metz et
le FC Lorient.
Kashi, pressenti pour rejoindre pour la
première fois les Verts dès le prochain
match contre l'Ethiopie le 15 novembre
18
dans le cadre des éliminatoires de la
coupe d'Afrique des nations (CAN2015), a joué tout le match de son
équipe, freinée dans son élan après son
nul à domicile face à Rennes (0-0).
Quant à Mostefa, qui espère retrouver
bientôt l'équipe nationale pour laquelle il
n'a plus joué depuis le précédent
Mondial, il n'a pu éviter à sa nouvelle
équipe une énième défaite à domicile.
Cette fois, les Bretons sont tombés face
à l'AS Saint-Etienne (0-1) et voient ainsi
leur situation se compliquer davantage
dans le bas du classement.
TRIDes
BU
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Lecteurs
Sports
Quotidien national d’information
Al-Fujairah (EAU) :
Bougherra et Yebda calent
face à Al-Nasr (5-1)
L'
équipe
d'AlFujairah où évoluent les deux
internationaux
algériens,
Madjid Bougherra et Hassan
Yebda, s'est inclinée large-
ment sur le terrain d'Al-Nasr
(5-1), en ouverture de la 6e
journée du championnat
émirati de football.
Titularisés, Bougherra et
Yebda ont pris part à l'intégralité de la rencontre.
Ayant retrouvé l'élite cette
saison, la formation d'AlFujairah est toujours à la
recherche de sa première
victoire. A l'issue de cette
défaite, l'équipe compte 2
points et occupe la peu reluisante 12e place au classement (ndlr, sur 14).
Le championnat émirati est
dominé par Al-Wahda qui
compte 13 points, avant la
réception
d'Al-Wasl
ce
samedi.
Si Bougherra est régulièrement convoqué en équipe
nationale, Yebda n'entre pas
dans les plans du nouveau
sélectionneur, le Français
Christian Gourcuff.
Le FC Bruges convoitent Bounedjah
L'
Championnats
du Monde 2014
"juniors" de judo:
l'Algérie aux USA
avec dix athlètes
ix judokas, dont quatre garçons,
forment l'équipe algérienne
"juniors" de judo qui devrait s'envolr
hier vers les Etats Unis d'Amérique,
pour disputer les Championnats du
Monde 2014, du 22 au 26 octobre, a-ton appris auprès de la FAJ.
Chez les garçons, "les Verts" seront
représentés par Salim Rebbahi (-60
kgs), Abdelkrim Ladj (-66 kgs),
Oussama Djeddi (-73 kgs) et Ahmed
Djerradi (-100 kgs).
Chez les filles, Hadjer Meserrem et
D
Championnat d'Algérie féminin
: résultats de la 4e journée
Groupe "Centre-Est":
JF Khroub - ARTSF Tébessa 8 - 1
USF Béjaia - FC Béjaia 1 - 1
ESFOR Touggourt - MO Khroub 9 - 0
MZ 2000 Biskra - FC Constantine
(reportée)
Classement :
1 .JF Khroub
2 .FC Bejaia
3 .FC Constantine
4 .ESFOR Touggourt
- USF Béjaia
6 .MO Khroub
- ARTSF Tébessa
8 .MZ 2000 Biskra
Pts
12
8
6
4
4
3
3
0
J
4
4
2
4
3
4
4
3
Groupe "Centre-Ouest":
UM Djelfa - AS Sûreté nationale 0 - 8
COTS Tiaret - CFF Akbou 0 - 6
ASE Alger Centre - AS Oran Centre
(reportée)
AS Intissar Oran - Affak Relizane
(reportée)
Classement :
1 .AS Sûreté nationale
- CFF Akbou
3 .ASE Alger Centre
- AS Intissar Oran
- Affak Relizane
6 .AS Oran Centre
- UM Djelfa
- COTS Tiaret
Pts
8
8
6
6
6
0
0
0
J
4
4
2
2
2
3
4
3
Coupe d'Afrique des clubs de handball :
Le Club Africain remporte le trophée
Le Club Africain a remporté son premier titre africain grâce à sa victoire contre
la formation égyptienne d'Al Ahly par le score de 24 à 18, en finale du championnat d'Afrique des clubs champions de handball, disputée samedi soir au palais
des sports d'El Menzah à Tunis. Dans le match de classement pour la troisième
place, l'Espérance sportive de Tunis, a battu la formation égyptienne de Sporting
31-30.
Sadjia Amrane seront toutes les deux
engagées dans la catégorie des (-48
kgs), tandis que Djazia Haddad et
Kenza Naït Amar vont concourir respectivement dans les catégorie des (57 kgs) et des (-52 kgs).
Les deux dernières représentantes
algériennes dans ces championnats
du monde sont Imène Aouissi et Sarah
Kerdjadj et elles seront engagées respectivement dans la catégorie des (63 kgs) et celle des (-70 kgs).
"J'ai consenti beaucoup d'efforts pour
bien préparer ces championnats du
monde et j'ai fait beaucoup de sacrifices en parallèle, notamment, par rapport à mes études. Donc, je ne peux
que viser très haut, à savoir, au moins
une place sur le podium" a déclaré à
l'APS la championne d'Afrique en titre,
Hadjer Meserrem.
Meserrem, également championne
arabe en titre, a avoué que le facteur
"chance" pourrait jouer un rôle déterminant dans son parcours, notamment
"par rapport au tirage au sort".
"Je connaîtrai mes adversaires à partir
du 20 ou du 21 octobre et j'espère que
le tirage sera clément, au moins pendant les premiers tours, le temps pour
moi de trouver mes repères, pour pouvoir faire face aux échéances suivantes"
Les quatre premiers jours de
la compétition (du 22 au 25, ndlr)
seront consacrés aux combats "individuels", tandis que la journée du 26
octobre sera consacrée aux combats
"par équipes".
L'équipe masculine est conduite par le
coach Meziane Dahmani, alors que
son homologue féminine est drivée
par Omar Rebbahi, qui a remplacé
Soraya Haddad depuis environ trois
mois.
19
Championnat d'Afrique
d'aviron (seniors/juniors) :
l'Algérie conserve
son titre
L'Algérie a conservé son titre de
champion d'Afrique d'aviron en remportant 12 médailles (6 or, 1 argent et 5
bronze) lors du 10e championnat
d'Afrique (seniors et juniors) clôturé
samedi au barrage de Boukerdane à Sidi
Amar (Tipasa).
Avant la dernière course, Algériens et
Tunisiens étaient au coude à coude avec
cinq médailles d'or pour chaque pays et la
dernière épreuve (quadruple seniors hommes lourd) a été déterminante pour le
sacre continental.
Le talentueux Sid Ali Boudina a alors
poussé ses trois coéquipiers (tous âgés
de moins de 20 ans) vers la victoire qui a
permis à l'Algérie de remporter sa 6e
médaille en vermeil dans cette compétition et garder ainsi son titre gagné à Tunis
en 2013.
La Tunisie a pris la deuxième place au
classement avec un total de 10 médailles
(5 or, 4 argent et 1 bronze), suivie de
l'Egypte qui a glané 12 médailles (2 or, 7
argent, 3 bronze) et du Zimbabwe qui a
pris une seule médaille en or.
Au total, 109 rameurs et rameuses représentant 19 pays ont pris part à ce 10e
championnat d'Afrique d'aviron qui s'est
déroulé dans de bonnes conditions en
présence de nombreux spectateurs venus
encourager la sélection nationale.
le tableau final des médailles
Après Saint-Etienne, Kayserispor :
attaquant algérien de l'ES Sahel
(Ligue 1 tunisienne de football),
Baghdad Bounedjah, est entré dans les
plans des clubs turc de Kayserispor et
belge du FC Bruges, en vue d'un éventuel transfert lors du prochain mercato
d'hiver, rapporte samedi la presse
locale. L'intérêt de ces deux formations
s'ajoute à celui de l'AS Saint-Etienne
(Ligue 1/France), qui veut renforcer son
secteur offensif après le départ du
Gabonais Aubameyang et du Brésilien
Brandao. Sous contrat avec le club de
Sousse jusqu'en 2017, Bounedjah, a
aussi éveillé la curiosité de quelques
formations allemandes telles que
Wolfsburg, Hertha Berlin ou encore
Schalke 04. Selon la même source,
l'ES Sahel aurait fixé l'indemnité du
transfert de Bounedjah à 2 millions
d'euros (5 millions de dinars tunisiens).
Meilleur buteur du championnat tunisien l'an dernier avec 14 buts en 26
matchs, l'ancien baroudeur de l'USM El
Harrach (Ligue 1/Algérie) est resté sur
sa lancée en ce début de saison, atteignant désormais la barre des 20 buts
en 30 matchs (depuis le précédent
exercice). Il a également contribué
dans la qualification de l'ESS à la
phase de poules de la coupe de la
Confédération (CAF).
Lundi 20 Octobre 2014
Classement
1. Algérie
2. Tunisie
3. Egypte
4. Zimbabwe
5. Angola
6. Ouganda
--. Nigeria
--. Zambie
Or
6
5
2
1
0
0
0
0
Argent
1
4
7
0
2
0
0
0
Bronze Total
5
12
1
10
3
12
0
1
0
2
1
1
1
1
1
1
Handball : résultats de la 4e journée
Nationale Une
Groupe A:
Majd Blida - WO Rouiba
27 - 29
AB Barika - CRB EE Alger Centre 27 - 23
R El Arrouch - NRB Djemila
24 - 32
Exempt : JS Kabylie
Classement :
1 .CRBEE Alger Centre
2 .JS Kabylie
- AB Barika
- NRB Djemila
- WO Rouiba
6 .Majd Blida
7 .R. El Arrouch
Pts
5
4
4
4
4
3
2
J
4
3
3
3
3
4
4
Groupe B:
ES Arzew - WAB Ouargla
24 - 24
NRB Touggourt - Nadit Alger 21 - 21
IC Ouargla - O. M'sila
35 - 22
HC Souk Ahras - JS Arzew 24 - 30
Classement :
1 .ES Arzew
2 .IC Ouargla
- WAB Ouargla
- Nadit Alger
5 .NRB Touggourt
- JS Arzew
6 .O M'sila
8 .HC Souk Ahras
Pts
7
5
5
5
4
4
2
0
J
4
4
4
4
4
4
4
4
Volleyball-Algérie : résultats de la 4e
journée Nationale Une (dames)*
ASV Blida - NC Béjaïa
3-1
RC Béjaïa - WA Tlemcen
3-1
GS Pétroliers - ASW Béjaïa
3-0
MB Béjaïa - NR Chlef
3-1
WO Chlef - Seddouk VB
1-3
Classement :
Pts
J
1. GS Pétroliers
10
4
2. ASW Béjaïa
9
4
--. MB Béjaïa
9
4
4. NR Chlef
8
4
5. Seddouk VB
7
4
6. NC Béjaïa
6
4
7. WA Tlemcen
5
4
8. ASV Blida
3
4
--. RC Béjaïa
3
4
10.WO Chlef
0
4
TRIDes
BU
NE
Lecteurs
Magazine
Lundi 20 Octobre 2014
Quotidien national d’information
Excès de poids
Le vinaigre de cidre pour mincir
e vinaigre de cidre de pommes
est connu depuis l'Antiquité
pour être un coupe-faim naturel.
Ce remède de grand-mère favorise
l'élimination des toxines, draine le
corps et facilite la digestion.
Ingrédients
200 ml d'eau tiède
2 c. à café de vinaigre de cidre bio
1 c. à café de miel (non recommandé pour les personnes diabétiques)
Jus d'orange sans sucre ajouté
(facultatif)
Équipement
Un grand verre
Préparation :
Versez l'eau dans votre verre.
Ajoutez-y le vinaigre de cidre et le
miel.
Pour atténuer le goût du vinaigre,
vous pouvez y ajouter un peu de jus
d'orange (facultatif).
Buvez cette boisson minceur 3 fois
par jour 30 minutes avant chaque
repas.
Les conseils
Surveiller son assiette est une des
meilleures solutions pour mincir.
Privilégiez légumes et fruits au menu.
Pratiquer une activité sportive régulière.
Une envie de grignoter ? Pensez
aux pommes, fruits secs ou noix, plutôt
qu'aux friandises !
Buvez beaucoup d'eau pendant
toute la journée, notamment des tisanes (fenouil) et du thé vert.
Bannissez les bières et autres boissons alcoolisées.
Le vinaigre de cidre est contre-indiqué chez les personnes qui souffrent
CUISINE
Côtelettes d'agneau
et légumes au four
COIN
Page animée par Cylia Tassadit
L
Ingrédients :
750g de côtelettes d'agneau
3 pommes de terre
1 poivron rouge
1 poivron jaune
1 oignon
1 cuillère à café de pâte de curry
rouge
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de moutarde
1/2 verre à thé d'huile d'olive
Sel, poivre
Préparation :
d'hyperacidité ou de gastrite.
Attention, l'acidité du vinaigre de
cidre peut entraîner des problèmes
dentaire, il est donc nécessaire de se
rincer la bouche après en avoir
consommé.
Où trouver du vinaigre de cidre ?
On peut acheter du vinaigre de cidre
bio dans certaines grandes surfaces,
magasins bio ou sur internet.
Demandez conseil à votre médecin
avant d'entreprendre un régime.
Attention ! Ne dépassez pas les doses
prescrites. Les estomacs sensibles
aux ulcères doivent éviter le vinaigre
de cidre.
Atténuer la fatigue
Bain de pieds à la menthe
ieds fatigués ? Rien de tel qu'un bon bain de pieds après
une longue promenade ou une journée de travail ! Il est
facile de se faire plaisir en se préparant soi-même son bain de
pieds. La menthe va rafraichir et tonifier vos pieds.
Ingrédient
Une bonne poignée de feuilles de menthe fraîche
1 c. à soupe de gros sel
Eau
Équipement
Une bassine
Une serviette éponge
Une casserole
Préparation :
Faites chauffer l'eau dans une casserole.
Versez l'eau chaude dans la bassine.
Jetez-y aussitôt la menthe et le gros sel.
Laissez infuser jusqu'à ce que l'eau soit environ à 38°.
Préparez votre serviette à côté de vous pour la sortie du
bain.
Mettez vos pieds nus dans la bassine d'eau.
Détendez-vous pendant 15 minutes.
Sortez et essuyez vos pieds.
Les conseils
Le bain de pieds peut se prendre tous les jours.
P
100 g de sucre
2 œufs
100 g de beurre
100 g de farine
6 g de levure
Pâte à tartiner aux noisettes (facultatif)
2 astuces de grand-mère
P
Les madeleines
Ingrédients :
Points noirs :
our lutter contre les
points noirs, il existe de
très vieux remèdes de grandmère. Découvrez 2 astuces
naturelles pour enfin se
débarrasser de l'excès de
sébum de la peau.
La pomme de terre :
Coupez une pomme de terre
non traitée en rondelles.
Appliquez directement une
rondelle sur vos points noirs
tout en massant. A renouveler
Éplucher les pommes de terre et couper-les en morceaux. Éplucher l'oignon et couper-le en cubes. Laver et
épépiner les poivrons, couper-les en
morceaux. Dans un saladier mélanger
la pâte de curry, la sauce soja, la moutarde, sel, poivre, ajouter les côtelettes
et les légumes et laisser mariner pendant 30 minutes. Placer les légumes
dans un plat allant au four, disposer au
dessus les côtelettes, arroser d'huile
d'olive, mouiller avec 1 verre d'eau,
recouvrir le plat d'une feuille d'aluminium, laisser cuire dans un four moyen
jusqu'à ce que les côtelettes soient
bien tendres, retirer le papier d'aluminium et laisser dorer au four pendant
15 minutes.
2 à 3 fois par jour. Cette
astuce permet d'éliminer l'excès de sébum de la peau.
Le citron :
Coupez un citron en deux.
Prenez un coton tige, puis
imbibez-le de jus de citron.
Tamponnez les zones à
points noirs de votre visage. A
faire 2 à 3 fois par jour pendant une semaine.
21
Préparation :
Faites fondre le beurre au bain-marie.
A part, mettez le sucre dans un récipient. Cassez-y les oeufs, puis fouettez. Incorporez-y la farine et la levure
mélangé. Mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Ajoutez-y
le beurre fondu. Graissez l'intérieur du
moule avec du beurre. Versez la pâte
à l'intérieur du moule à l'aide d'une
poche. Laissez cuire les madeleines
pendant environ 12 à 13 minutes dans
un four à 170°. Démoulez délicatement les madeleines. Vous pouvez les
déguster nature ou les garnir avec de
la pâte à tartiner.
Pages 01-24
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ACTIVITÉS GOUVERNEMENTALES
Sellal en visite à Aïn Guezzam
et Bordj Badji Mokhtar
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera
aujourd'hui, une visite de travail à Aïn Guezzam dans la
wilaya de Tamanrasset et à Bordj Badji Mokhtar dans la
wilaya d'Adrar, a indiqué, hier, un communiqué des services
du Premier ministre. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de
la mise en oeuvre et du suivi du programme du président de
la République, permettra d'examiner l'état d'exécution et
d'avancement du programme de développement de ces
régions frontalières du grand Sud du pays, a-t-on précisé.
TRIDes
BU
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Lecteurs
Quotidien national d’information
6ÈME ANNÉE - N° 1715 - LUNDI 20 OCTOBRE 2014 - PRIX 10 DA.
LA FAF TIRE À BOULETS ROUGES SUR LE PRÉSIDENT
DE LA JSK ET DÉCIDE DE LE " NEUTRALISER " DÉFINITIVEMENT
SALE TEMPS POUR HANNACHI
L'épisode Hannachi-FAF est un feuilleton qui n'en finit pas. Dans un communiqué rendu public, dimanche 19
octobre, la FAF répond aux accusations du président Hannachi : " Ces derniers jours, le président de la JSK s'est
consacré à travers les médias, et notamment…Egyptiens, à déverser des mensonges énormes et des contrevérités, dont il est seul, dans le milieu du football, à avoir le secret. De surcroît, depuis le pays des Pharaons, il
s'est érigé en " historien " de la Guerre de libération nationale, confondant son rôle de président d'un club de
football avec celui d'un homme politique " peut-on lire sur le site de l'instance fédérale.
a FAF reproche au
président Hannachi
de ne pas se limiter à
son rôle de président de club
lorsqu'il se trouvait au Caire
dans le cadre du match amical entre la JSK et le club de
Zamalek : " Il (Hannachi) a
oublié qu'il n'a pas de mandat
politique pour représenter la
Kabylie et encore moins de
compétences pour évoquer
son histoire et ses héros que
toute l'Algérie connaît et qu'il
aurait dû, notamment à
l'étranger, observer l'obligation de réserve à laquelle il
est tenu… ", ajoute le même
communiqué.
La FAF a également abordé
la mort de l'attaquant camerounais de la JS Kabylie tué
par un jet de projectile (août
dernier NDLR). L'instance
fédérale estime que le président du club kabyle ignore "
volontairement " les règlements concernant la responsabilité du club dans l'organisation des matchs.
La FAF avoue ne pas comprendre les déclarations du
président Hannachi au sujet
de la mort d'Albert Ebossé : "
Il aurait même déclaré selon
la presse que feu Ebossé est
décédé de crise cardiaque,
au moment où le Procureur
de la République confirmait
officiellement les causes du
décès du joueur ". Le communiqué affirme, par ailleurs,
que c'est la FAF qui s'est
chargée du transfert de la
dépouille de feu Ebossé : "
Pour les obsèques du joueur
décédé, il se vante d'avoir
envoyé 15 000 €, oubliant de
L
citer que la FAF a dû payer le
transfert de la dépouille et les
billets d'avion de toute la
délégation qui s'est rendue
au Cameroun ".
La FAF ne semble pas comprendre l'incapacité du club à
régler ses dettes, notamment
celles qu'elles doivent au
joueur Dabo : " Concernant
l'affaire du joueur étranger
Dabo, à qui la Commission
de discipline de la FIFA
demande de payer ses arriérés, plus des amendes
depuis très longtemps, pourquoi aurait-il demandé à la
FAF de se substituer à son
club pour régler cette affaire
et pourquoi la FAF aurait à
s'acquitter des dettes détenues par les joueurs étrangers dans leurs clubs ? La
JSK paye bien en devises
des joueurs et entraîneurs
étrangers. Elle a également
payé tous ses stages à
l'étranger en devises et pourquoi ce président ne pouvaitil donc pas payer les salaires
et amendes de la FIFA de M.
Dabo en devises ? Dans les
délais demandés ? ", s'interroge l'instance fédérale.
La FAF estime que ce n'est
pas concevable du moment
que le club n'est pas en manque de ressources financières : " Et pourtant, le club dispose annuellement de ressources financières très
appréciables. À titre d'exemple, pour l'année en cours,
les ressources du club sont
les suivantes :
-Sponsoring Ooredoo : 14
milliards, Coupe d'Algérie : 3
milliards, Droits TV : 3 milliards, Subvention ministère
des Sports : 2,5 milliards,
Total : 22,5 milliards. À ces
22,5 milliards de centimes, il
faut ajouter les autres montants émanant d'autres sponsors, de publicité etc. Et la
prise en charge par l'État du
transport des équipes ".
Enfin, la FAF se dit désolée
de cette situation : " Nous
constatons hélas, qu'à chaque fois, pour cacher ses
problèmes et insuffisances
dans la gestion du club, ce
président s'attaque aux instances du football versant
dans l'invective allant jusqu'à
la calomnie ".
Le président Hannachi devra
donc " répondre devant la
commission de
discipline, pour tous ses actes
inacceptables ", conclut le
communiqué.
A suivre…
Lutte contre la contrebande aux frontières
Plusieurs saisies opérées
n volume de 3.609 litres de carburant destiné à la contrebande a été
saisi, au cours des dernières 24 heures,
sur la bande frontalière de la wilaya de
Souk Ahras, ont indiqué hier, les services de la Gendarmerie nationale. Selon
le commandant Redha Oukali, chargé
de la communication au groupement
territorial de ce corps, cette marchandise, saisie dans la commune de
Lahdadda, est composée de 1.867 litres
de mazout et de 1.742 litres d'essence.
La même source a précisé que l'opération a été effectuée le long de la bande
frontalière au cours d'une patrouille des
éléments de la Gendarmerie nationale
qui ont aperçu des baudets chargés de
jerrycans en plastique se dirigeant vers
U
C M
J N
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Fedjr Dohr Assar Maghreb Ichaâ
05:23 12:34 15:45
18:13 19:35
le territoire tunisien. Par ailleurs, des
sommes de 10.600 dinars tunisiens et
300 euros ont été saisis, dans un point
de contrôle, après avoir été découverts
dissimulés dans des véhicules à destination de la Tunisie, a encore ajouté la
même source, faisant état de la "détermination de la Gendarmerie nationale à
lutter sans merci contre la contrebande"
dans cette wilaya frontalière.
Par ailleurs, les éléments des Douanes
ont opéré, la semaine dernière à
Tlemcen, la saisie de près de 6.300
litres de carburants destinés à la contrebande vers le Maroc, a-t-on appris le
même jour auprès de la cellule de communication de la direction régionale des
Douanes de Tlemcen. Ces opérations
ont été effectuées par les brigades de
douanes relevant des postes de surveillance de Yerou, Boukanoune et Marsa
Ben M'hidi, la brigade du poste "Akid
Lotfi" et la brigade itinérante de
Maghnia, lors de patrouilles et de barrages de contrôle au niveau de la bande
frontalière, selon la même source. La
marchandise saisie était conditionnée
dans 244 bidons en plastique transportés à dos de baudets et dans un véhicule, a-t-on encore indiqué. La valeur
de cette marchandise destinée à la
contrebande et du véhicule saisis est
estimée à plus de 796.000 DA et
l'amende douanière à plus de 14,5 millions DA, selon la même source.
Ils réclament la fermeture
d'une décharge à ordures
Des habitants
d'Ahnif manifestent
Des dizaines de citoyens de la commune d'Ahnif, (est de Bouira), ont procédé, hier, à la fermeture de la route
nationale N° 5 à l'aide de barricades et
de pneus enflammés pour réclamer la
fermeture d'une décharge à ordures,
située près de leurs habitations. Les
manifestants, des jeunes pour la plupart,
qui ont ainsi perturbé, durant des heures, la circulation automobile sur cet axe
routier, ont expliqué que cette action de
protestation visait "à attirer l'attention
des autorités locales sur leur situation et
les amener à fermer et à délocaliser la
décharge communale qui se trouve à
proximité de leurs habitations". Nous
avons , plusieurs fois, saisi les responsables concernés, mais aucune réponse
n'a été donnée à notre requête", ont
indiqué à l'APS des jeunes protestataires, dénonçant à cet égard, la sourde
oreille des autorités". Cette décharge
doit être fermée ou délocalisée le plus
rapidement possible car elle constitue
une menace pour la santé des riverains", ont-ils réclamé. Rencontré sur le
lieu de la protestation, le président de
l'Assemblée populaire communale
(APC) d'Ahnif, M. Saoudi Djamel, qui a
essayé d'apaiser la tension, a souligné,
pour sa part, que la revendication de ces
jeunes était légitime", observant toutefois que cela ne nécessitait pas la fermeture de la route et la pénalisation de
ses usagers ". Il a appelé les jeunes au
dialogue avec les responsables concernés pour trouver une solution à ce problème. M. Saoudi a expliqué, à cet effet,
aux protestataires que le centre d'enfouissement technique (CET), en cours
de réalisation à la sortie- nord de la ville
d'Ahnif, sera bientôt achevé et la
décharge y sera délocalisée ".
Accidents
de la route
9 morts
et 21 blessés
en 24 heures
Pas moins de 9 personnes sont
mortes et 21 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus durant les dernières 24h à travers le territoire
national, selon un bilan rendu
public hier par les services de la
Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de
Tébessa avec trois personnes
décédées suite au dérapage d'un
véhicule léger ayant chuté dans
un ravin, survenu sur la route
nationale 82 au lieudit El Hanchir
dans la commune de Ain Zerga,
précise la même source. Par ailleurs, les secours de la Protection
civile de la wilaya de Ain Defla
sont intervenus pour l'évacuation
cinq personnes grièvement blessées suite à l'effondrement d'un
pont de la voie ferrée en chantier,
situé au lieudit Regaiba, commune
de Hoceinia.
C M
J N