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l VOTE DE LA CONSTITUTION
Les parlementaires
en conclave
P2
l SURCONSOMMATION ÉLECTRIQUE
L’Aprue tire la
sonnette d’alarme
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Jeudi 4 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3634 - 12e année
LE COMITÉ NATIONAL DES MARINS PÊCHEURS
TIRE LA SONNETTE D’ALARME :
«Les récifs de
corail menacés
par la mafia»
Lire en page 3
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l PLAN NATIONAL ANTI-CANCER
2015-2019
Satisfécit
du Pr zitouni
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l 12E ÉDITION DE «SIEE-POLLUTEC
2016»
À la conquête de
marchés potentiels
P4
l CHLEF
Une mère de quatre
enfants retrouvée
pendue à Sobha
P7
l L1 MOBILIS (19E J)
L'USMA pour
accentuer son
avance
P 11
LIK YA CH'RIK !
«Pourtant,
que l’amitié est
belle…»
Par Hafidh A. Settar
Phs : DR
L'
REPORTAGE
NÂAMA
Des potentialités
touristiques mal
exploitées
P5
un dans l’autre, risquons cette
paraphrase de l’immense Jean
Ferrat à cette nuance que lui,
chantait la montagne.
Une belle chanson aux effluves
de printemps éternel. Aux temps des
grandes valeurs. Et tilt, les valeurs !
Qui se souvient encore de l’amitié?
Vraie, spontanée, chaleureuse, désintéressée.
Alors que la chose exista. Juré !
C’était le temps, justement, où le
toujours immense Ferrat en a couché
un espoir sublime «Un jour pourtant,
quand les gens s’aimeront …»
Le temps où au plaisir sincère de
repérer de loin un ami ou de retrouver
des potes ,se superposait le double plaisir de retrouver l’ami ou régler discrètement la tournée sans calcul, en dépit
du peu de fortune.
L’ersatz d’ami d’aujourd’hui, change
de trottoir à mille lieues à la ronde et
quand par déveine il prend le pot avec
toi, il ressent toujours un besoin pressant au moment fatidique de régler le
cafetier. L’exemple suffit, sans aller aux
grandes choses. Car plus on s’y enfonce
et plus l’amitié souscrit au registre de la
denrée désormais éteinte !
H. A. S.
2
ACTUALITÉ
Jeudi 4 février 2016
VOTE DE LA CONSTITUTION
L’avant-projet de la
révision de la
Constitution sera
soumis à l’adoption
parlementaire
dimanche prochain.
Depuis hier
mercredi, les élus
des deux
assemblées ont
constitué une
commission
conjointe pour se
pencher sur les
modalités de la
soumission du texte
de loi aux
représentants de
l’APN et du Conseil
de la nation. Une
ultime hâte avant
l’approbation sans
surprise du texte.
our la journée d’aujourd’hui, le Premier
ministre, Abdelmalek
Sellal, devra intervenir à l’hémicycle du Palais du peuple, pour
présenter l’avant-projet. Il sera
suivi par les chefs de groupes
des deux chambres pour exprimer la position de leurs partis
respectifs. C’est la dernière
ligne droite avant que la mouture portant amendements de
la Loi fondamentale de 2016,
ne soit présentée au vote des
parlementaires, appelés à exprimer «une approbation ou bien
un rejet» du texte élaboré par le
président de la République.
Pour ce faire, les 3/4 de la composante des deux chambres,
soit 202 voix, sont requis pour
l’adoption de l’avant-projet. En
toute vraisemblance, ça ne
serait qu’une simple formalité,
sauf surprise de dernière minute, ce qui est pour le moins difficile à présager comme scénario, dès lors que les partis majoritaires au pouvoir, le FLN et le
RND notamment, en comptent, à eux seuls, plus de la moitié (plus de 350) du nombre
nécessaire pour donner le quitus à la nouvelle Constitution.
Présenté hier par le président
du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, comme
étant un «projet historique», le
texte de la première Loi du
pays, relookée pour la troisième
fois sous l’ère d’Abdelaziz
Bouteflika, a fait l’objet d’une
mutation, dont le processus a
été entamé depuis la première
Constitution fondée au lendemain de l’Indépendance du
pays. En effet, en 2002, la Loi
fondamentale de 1996 a connu
quelques modifications, dont la
question identitaire a été l’élément central des amendements
introduits. Une halte par
laquelle la langue Tamazight a
été consacrée comme deuxième
langue nationale, après l’Arabe.
P
Ph : DR
Les parlementaires en conclave
Cet impératif a été dicté par les
événements sanglants de 2001,
enregistrés en Kabylie. À la
veille des élections présidentielles de 2009, le président de
la République avait décidé de
remanier à nouveau le texte, en
élaborant un avant-projet portant principalement sur l’abrogation de l’article 74, qui limite
les mandats présidentiels à 2
fois seulement. Après son adoption
parlementaire,
la
Constitution de 2008 permet
au postulant à la magistrature
suprême du pays de briguer
autant de fois qu’il le désire de
mandatures. En outre, le même
texte prévoit la promotion des
droits des femmes dans l’accès
aux institutions et à la vie politique du pays, en plus d’avoir
substitué la fonction de premier
ministre à celle de chef du gouvernement.
Pour revenir à la récente Loi
qui est en passe d’être approuvée, il est bon de rappeler qu’elle intervient 5 ans après l’annonce faite par Bouteflika en
avril 2011, lorsqu’il s’était
engagé à réformer l’État de
droit en consolidant la démocratie, les libertés et les droits
de l’Homme. Le contexte
d’alors était caractérisé par les
révoltes nées de l’avènement dit
«printemps arabe» qui a frappé
de plein fouet plusieurs pays de
la région, où l’Algérie est
presque l’un des rares pays
ayant échappé à la spirale de
violence. Un état de fait qui, en
quelque sorte, aura imposé la
mise en place de ces réformes
pour la constitution d’un «front
interne» comme l’a prôné le
chef de l’État, à même de pallier à toute atteinte à l’intégrité
territoriale et à la souveraineté
du pays.
Plus précisément, donc, le
texte devant être soumis à l’approbation la semaine prochaine, entend : la séparation des
pouvoirs, l’indépendance de la
Justice, le renforcement des
prérogatives de l’opposition
parlementaire, le retour au
mandat présidentiel renouvelable une seule fois, l’officialisation de Tamazight…, des amendements, somme toute, qui
visent selon les initiateurs du
texte, à parfaire les mécanismes
mis en place dans la préserva-
tion de l’unité nationale et le
renforcement de l’État de droit.
En 2011 déjà, Abdelkader
Bensalah avait mené les premières consultations avec les
partis politiques et les personnalités nationales autour de
l’élaboration d’une mouture de
propositions, pour les mettre en
adéquation avec les engagements annoncés par Bouteflika.
Il fallait attendre l’été 2014,
pour relancer à nouveau les
consultations, où l’actuel directeur de cabinet auprès de la
présidence de la République,
Ahmed Ouyahia, avait repris le
flambeau pour poursuivre la
mission entamée par son prédécesseur.
Depuis, l’éventail de propositions émises par les différents
participants ont été exploitées à
même de concevoir la mouture
du texte. Néanmoins, une grande partie de l’opposition n’a
pas participé à la campagne de
pourparlers menés par l’ex-chef
du gouvernement, et laquelle
estime, aujourd’hui, qu’il s’agit
d’un avant-projet «non consensuel».
Pour leur part, les partis
connus pour leur proximité
avec le pouvoir et leur loyauté
envers le chef de l’État ont
porté à bras-le-corps le texte de
loi et s’apprêtent d’ores et déjà
à lui consacrer jusqu’à la dernière voix, leur approbation.
Depuis l’Indépendance, quatre
textes fondateurs définissant les
principes généraux de l’État
algérien ont été promulgués. Il
s’agit des Constitutions instaurées en 1963, 1976, 1989 et
celle de 1996.
Farid Guellil
COMMERCE
Les nouvelles dispositions sur les Sarl
publiées au JO
es nouvelles dispositions sur les
Sociétés à responsabilité limitée
(Sarl), contenues dans l'ordonnance
portant code de commerce modifiée et
complétée, ont été publiées dans le
Journal officiel n° 71.
Ce texte, qui amende trois articles du
code de commerce et y introduit deux
autres, prévoit de nouvelles dispositions
relatives aux Sarl en vue d'encourager la
création d'entreprises et de contribuer à la
lutte contre l'économie informelle. Il prévoit notamment la suppression de l'exigence d'un capital minimum pour la création
d'une Sarl, l'extension des apports de la
société aux apports en industrie, la protection des associés et l'augmentation du
nombre de ces derniers. Ainsi, l'article 566
du code de commerce est modifié et complété pour stipuler que "le capital minimum pour la création de la Sarl est fixé
librement par les associés dans les statuts
de la société. Le capital social doit être
mentionné dans tous les documents de la
société". Ce texte consacre ainsi la non
limitation préalable du capital minimum,
puisque les associés pourront déterminer,
eux-mêmes et librement, le minimum du
capital social. Concernant les apports
pour une Sarl, deux articles (567 bis et
567 bis1) sont introduits dans le code de
commerce: "L'apport en Société à responsabilité limitée peut être en industrie.
L'évaluation de sa valeur et la fixation de
la part qu'il génère dans les bénéfices sont
fixées dans les statuts de la société. Cet
apport n'entre pas dans la composition du
capital de la société" (567 bis). "Si la
L
société n'est pas constituée dans un délai
de 6 mois à compter du dépôt des fonds,
tout associé peut demander au notaire la
restitution du montant de son apport"
(567 bis1). Concernant le nombre des
associés, l'article 590 y afférent a aussi été
modifié dans le sens où "le nombre des
associés d'une Sarl ne peut être supérieur
à cinquante (50)", sachant que le nombre
maximal des associés d'une Sarl était fixé,
auparavant, à 20 personnes.
À rappeler que pour la suppression de
l'exigence d'un capital minimum pour la
création d'une Sarl, les concepteurs de la
loi ont expliqué que cela s'inscrivait dans
le cadre de l'encouragement de la création
des PME. Cette exigence n'est plus justifiée puisque les apports effectués pour
constituer le capital peuvent être librement utilisés et entièrement dépensés ou
investis juste après la constitution, et les
pertes peuvent atteindre même le capital
social, expliquent les auteurs de ce nouveau texte. En réalité, selon eux, la valeur
de la société est évaluée à travers sa capacité d'investir et non du montant de son
capital social, et les associés peuvent
recourir à d'autres moyens de financement, notamment les crédits bancaires.
Par ailleurs, le montant du capital minimum de la Sarl, qui était fixé à 100.000
DA, est insignifiant et ne peut constituer
une garantie pour les créanciers .Quant à
l'augmentation du nombre des associés à
50 personnes (contre 20 auparavant), le
législateur l'explique que c'est pour éviter
la transformation de la Sarl en une société
par actions, et permettre ainsi aux associés
de continuer à exercer leur activité en la
forme de la Sarl dans le cas où le nombre
d'associés venait à connaître une augmentation supérieure au seuil légal existant.
En effet, notent les concepteurs de cette
nouvelle loi, la Sarl est souvent qualifiée
de PME à vocation familiale dont les parts
sociales sont librement transmissibles
entre ascendants et descendants. Dès lors,
le nombre d'associés peut connaître une
augmentation supérieure au seuil maximum d'associés.
Or, leur imposer de transformer leur
société en une autre forme de société
risque de s'opposer à leur volonté de
continuer à exercer leur activité en la
forme de Sarl. En fait, cette loi vise aussi à
faciliter et à encourager la création d'entreprises sous forme de personnes
morales, et ce, notamment pour les Sarl
dont le nombre est encore insuffisant en
Algérie même si c'est la forme de sociétés
la plus répandue dans le pays. En outre, le
gros du tissu économique privé national
est constitué à hauteur de plus de 90% de
personnes physiques, alors que les pouvoirs publics veulent renverser la tendance
et privilégier la création, le plus possible,
de sociétés. À fin 2014, le tissu économique national était composé de 1,7 million d'opérateurs économiques inscrits au
registre du commerce dont 157.122 seulement représentant des personnes morales,
soit moins de 10% du nombre global des
inscriptions. Le nombre de Sarl était à
134.301 à fin 2014, soit 85% du nombre
global des sociétés inscrites au registre du
commerce.
ACTUALITÉ
Jeudi 4 février 2016
LE COMITÉ NATIONAL DES MARINS-PÊCHEURS TIRE LA SONNETTE D’ALARME :
« Les récifs de corail menacés
par la mafia »
Le président du Comité
national des marinspêcheurs, une
organisation des gens de
mer affiliée à l’UGCAA
(Union nationale des
commerçants et artisans
algériens), n’est pas allé
par quatre chemins pour
désigner ceux qui pillent
une des plus importantes
richesses de l’étroit
plateau continental
algérien, le corail, à
savoir.
ans un entretien
qu’il a accordé à
notre journal, hier,
Hocine Bellout a ouvertement accusé «une mafia composée d’éléments nationaux
et étrangers, des Tunisiens et
des Italiens notamment, de
mettre en péril cette richesse». Et ce, par un braconnage
systématique des récifs existants, localisés dans leur
quasi-totalité dans la portion
du littoral national comprise
entre les villes de Jijel et d’EtTarf. «Systématique», dans le
sens où cette mafia, «équipée
en matériel de plongée
sophistiqué et comporte dans
ses rangs des plongeurs chevronnés, a intensifié ses activités ces dix dernières d’années». Parce que, a-t-il tenu à
nous le préciser, «le phénomène, alors d’intensité nettement moindre, remontant
aux années 50 du siècle
passé». Pour nous donner une
idée à même de nous permettre de saisir le caractère
systématique du braconnage
D
qu’il dénonce, le président du
Comité national des marinspêcheurs nous a déclaré que
«depuis 2002 quelque 120
tonnes de corail ont été illégalement pêchées des récifs
nationaux et tout aussi illégalement sorties du territoire
national, via la Tunisie». Et
«qu’en 2007 une italienne,
connue dans le milieu interlope de la pêche illicite du
corail, sous le sobriquet de «la
Mama», a été arrêtée, sur la
plage “Le-Caroube”, près
d’Annaba, avec, en sa possession, deux tonnes de corail
qu’elle était sur le point de
leur faire emprunter le même
chemin de sortie illégale (du
territoire national)». Cet
«intérêt» pour le corail algérien, notre interlocuteur l’explique par un certain nombre
de raisons. Parmi lesquelles :
«sa qualité de couleur rouge,
il est, nous a-t-il dit, très
recherché dans le monde ; sa
valeur : un kilogramme vaut,
actuellement, 1 800 euros ; et
l’importance de ses
«gisements », les plus riches du
bassin méditerranéen».
Des faits (le caractère systématique du pillage et ses
raisons) que le Comité qu’il
préside a, selon Hocine Bellout,
communiqués,
à
maintes reprises, aux autorités compétentes. «En vain», at-il amèrement regretté. Non
sans ajouter, sur un ton aussi
accusateur que fortement
irrité, que ces dernières
«n’ont ni la volonté ni le pouvoir de faire quoi que ce soit
pour mettre le holà à cette
grave atteinte à l’économie
nationale, et aux richesses de
nos fonds marins». Un
constat qu’il appuie par le
silence des pouvoirs publics
sur la proposition que le
Comité national des marinspêcheurs leur a faite, en
2005, «de mettre en place
une police de la pêche». Une
police qui existe, nous a-t-il
dit, «partout à travers le
monde et qui aurait pu, s’il
elle avait été mise en place,
s’opposer efficacement de la
mafia qui pille notre corail».
Mais pas uniquement à cela.
Pour Hocine Bellout, en
effet, l’existence d’une telle
police aurait pu également
mettre un terme à deux
autres phénomènes qui
menacent dangereusement
«l’équilibre écologique et biologique du littoral algérien».
Et, par conséquent, «l’activité
de la pêche dans notre pays».
Le premier de ces phénomènes est «la pêche à la selaâ»
; «selaâ» étant, selon notre
interlocuteur, «le terme que
les gens de la mer utilisent
pour désigner la dynamite».
Un explosif qui est ramené,
a-t-il ajouté, «en grande partie de l’étranger, notamment
du Maroc, et qui est surtout
utilisé le long du littoral ouest
; plus précisément, de BouHaroun à Ghazaouet».
Avec tous les dégâts irrémédiables sur le milieu marin
des zones où il est utilisé : «un
bâton de dynamite provoque
des destructions sur un rayon
de 5 km à la ronde et à une
profondeur de 20 m ; des
destructions qui durent 50
ans». Et d’ajouter plus explicite : «Durant tout ce temps,
aucune espèce de poissons et
d’algues ne peut s’y reproduire». Un danger qui prend
toute sa dimension quand on
sait que le long de notre littoral vivent «194 espèces de
poissons et 600 variétés
d’algues». Quant au second
de ces phénomènes que
l’existence d’une police de la
pêche pourrait enrayer, il
s’agit de la pollution du littoral. Qui a atteint, selon lui,
«des niveaux dangereux».
Une pollution, généralement,
«d’origine industrielle, mais
également d’origine domestique». Pour nous donner une
idée de la gravité de ce phénomène, notre interlocuteur
nous a fait part des conclusions de certaines études
faites à travers le monde.
Selon ces dernières, nous a-til dit, «un gramme de mercure déversé en mer reste intact
3 000 ans ; un mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 9
litres d’eau, tout en restant
intact cinq années ; un litre
d’huile usée, l’équivalent
d’une surface d’un terrain de
football à 40 m de profondeur ; et 7,5 m3 de déchets,
l’équivalent de 100 ha, à la
même profondeur».
De là, a-t-il poursuivi, «les
nombreuses demandes que le
Comité national des marinspêcheurs a adressées aux
pouvoirs publics, pour procéder à la réalisation, en urgence, de stations d’épuration le
long du littoral et sur les
berges des cours d’eau traversant des zones habitées ou
des zones d’activités industrielles». En guise de conclusion, Bellout a tenu à nous
déclarer que lui et le comité
qu’il préside «continueront,
malgré tout ce que cela pourrait leur coûter de «désagréments», à dénoncer tous les
dangers qui menacent la
pérennité de l’activité de
pêche et les ressources
halieutiques de notre pays».
Mourad Bendris
RÉORIENTATION DE L’ÉCONOMIE NATIONALE
La formation professionnelle au rendez-vous
e rôle que doivent jouer l’enseignement et la formation professionnels est de répondre aux
besoins exprimés par les divers créneaux
de l’économie. Bien que cette économie
soit réorientée à la suite de la chute des
prix du baril, le département de Mohamed Mebarki se dit prêt à aller de la
même direction et de s’adapter aux
nouveaux besoins.
Le ministère de l’Enseignement et de
la Formation professionnels est donc
prêt à relever le défi du gouvernement
afin d’aller vers une économie diversifiée
qui ne dépend plus des hydrocarbures.
Sa mission est de former la ressource
humaine, selon les besoins exprimés,
plus particulièrement dans certains secteurs. Il s’agira, essentiellement, de
l’agriculture, de l’industrie et du tourisme comme étant des secteurs prioritaires capables de réduire les effets négatifs de la chute des prix du pétrole. C’est
en tout cas ce que révèle le ministre de
l’Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki, qui
s’était exprimé hier sur les ondes de la
Radio nationale chaîne 3. Le ministre a
assuré que les formations seront, dorénavant, adaptées au maximum aux
besoins nouveaux de la sphère économique en termes de développement économique, technique et des nouveaux
équipements qui sont introduits dans le
secteur industriel. Sur le plan des
L
méthodes, le secteur de la formation
professionnelle serait en train d’améliorer la gestion, et tente de recourir à la
recherche et le développement scientifique comme des leviers sérieux. Ce
secteur compte aussi sur l’amélioration
de la formation de la ressource humaine
qui est un volet extrêmement important
pour le développement économique,
dira Mebarki à cet effet, estimant que
parmi les freins du développement économique en Algérie est l’insuffisance de
ressource humaine qualifiée. Dans son
intervention, le ministre a, par ailleurs,
souligné que la formation reste une
alternative à l’embauche, comme c’est le
cas partout dans le monde, notamment
dans les pays développés. «La formation
professionnelle assure du travail facilement à ceux qui sont formés à un
métier, contrairement à ceux qui ne le
sont pas», a-t-il déclaré dans ce sens. Il a
fait également savoir qu’une nouvelle
stratégie est en train d’être suivie en
matière de formation. Dans ce contexte,
Mebarki explique que cette stratégie est
basée sur l’adaptation des formations,
l’adaptation des spécialités, et le développement des partenariats au niveau
local, à travers des commissions locales
présidées par les walis où toutes les
entreprises locales participent aux choix
des spécialités et des filiaires à développer au niveau national. Il y sera décidé
des métiers à développer et des spéciali-
tés à ouvrir, à travers, notamment, des
conventions signées avec tous les secteurs et toutes les branches d’activités.
Mebarki assurera, par la suite, que
toutes les formations ouvertes répondent à un besoin précis. La meilleure
preuve, dira-t-il, c’est de voir que tous
les jeunes qui sortent des instituts de
formation trouvent facilement du travail, et s’adaptent rapidement. Pour
donner plus de valeur à ses dires, le
ministre révèle que sur cinq établissements, où une enquête a été menée, il a
été constaté que tous les diplômés (techniciens supérieurs) sont tout de suite
recrutés, et que certains le sont avant
même la fin de leur formation. Pour ce
qui est des autres spécialités, la moyenne
est de 3 à 4 mois pour que le diplômé
puisse trouver du travail. L’invité de la
Chaîne 3 a annoncé, par ailleurs, qu’en
plus des cycles de formation dispensés
dans les 1 200 établissements répartis à
travers le pays, un plus large intérêt est
accordé à la formation par l’apprentissage au sein des entreprises et au niveau
des artisans. Il s’agit, dit-il, d’un mode
de formation particulièrement privilégiée dans les pays les plus avancés, auxquels son ministère accorde une place
exceptionnelle, d’autant, précise-t-il,
qu’en plus de n’exiger aucune infrastructure particulière, il suscite l’adhésion des agents économiques.
Ania Naït Chalal
3
SURCONSOMMATION
ÉLECTRIQUE
L’Aprue tire la
sonnette d’alarme
vec une surconsommation d'électricité dépassant presque dix fois les
normes internationales et plus de deux
fois la moyenne des pays maghrébins, la
situation est inquiétante en Algérie, et ce,
en l’absence de dispositif de contrôle et
de classement de produits électriques.
En effet, "un foyer algérien consomme
en moyenne entre 1.800 à 2.000 kilowatts-heure/an alors que la norme est de
200 à 250 kilowatts-heure/an. Il consomme aussi le double de la moyenne d'un
foyer des autres pays du Maghreb", a
indiqué un responsable auprès de l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie
(Aprue), en marge d'un séminaire sur l'efficacité énergétique dans le bâtiment tenu
à Alger. À l'origine de cette consommation excessive est le choix porté par les
ménages algériens sur des équipements
"énergivores, qui sont des équipements
bon marché mais qui consomment le plus
d'électricité et qui coûtent donc plus cher
à long terme", explique ce responsable.
Ce phénomène prend de l’ampleur en
l'absence d'un système de classement des
équipements en fonction de leur consommation électrique. Une situation qui
pénalise, en plus, les producteurs algériens potentiellement exportateurs, qui ne
peuvent accéder aux marchés exigeant
des certificats de classement en consommation électrique. Actuellement, l'Aprue
travaille pour la mise en place d'un système spécifiant la catégorie des équipements en fonction de leur consommation,
en suivant le modèle existant à l'étranger
qui classe les équipements de la catégorie
"A" (moins consommatrice) jusqu'à "G"
(plus consommatrice d'électricité). Cette
agence a saisi le ministère du Commerce
en vue de se doter de laboratoires spécialisés permettant de contrôler les équipements importés, d'autant plus que certains produits sont même introduits en
Algérie comme étant de classe B alors
qu'ils sont en réalité de classe G, ajoute le
représentant de l’Aprue. Pour lutter
contre ce phénomène de surconsommation électrique, un programme national
d’efficacité énergétique (PNEE) sera
lancé durant l’année en cours. Il vise
essentiellement a réduire graduellement
la forte croissance de la consommation
d’énergie et a donner de la visibilité aux
investisseurs potentiels dans le domaine
de à production énergétique. Ce programme, a comme objectif dans le secteur
du bâtiment l’isolation thermique de
100.000 logements annuellement, (mur,
toiture, double vitrage), permettant une
économie d’énergie de 25 Millions TEP
sur 30 ans (durée de vie d’un logement).
Dans le domaine de l’éclairage, l’objectif
est la diffusion de 10 millions de lampes à
basse consommation annuellement, avec
interdiction d’importation des lampes à
incandescence à partir de 2016.
Il permettra également la conversion
de 1,3 million de véhicules au GPL à
l’horizon 2030. D’un montant de 900
milliards de Dinars dont 54% assurés par
l’État, les projets du PNEE permettront à
l’Algérie d’économiser 93 millions de
TEP, d’éviter l’émission de 200 millions
de tonnes équivalents de CO2 et de créer
près de 180.000 postes d’emploi d’ici
2030, selon les explications de Kamel
Dali, directeur des projets à l’Aprue,
chargée de la mise en œuvre de ce programme. Il y a lieu de signaler toutefois,
que la sonnette d’alarme tirée aujourd’hui par les spécialistes, remet en cause
l’efficacité des actions menées jusque-là
par l’Aprue en partenariat avec la Commission de régulation de l’électricité et du
gaz. Les campagnes médiatiques réalisées
(notamment des spots radiophonique et
télévisuel) ayant pour objectif l’utilisation
rationnelle de l’électricité, surtout en
période de grand froid, n’ont pas eu les
résultats escomptés comme le montrent si
bien les chiffres communiqués officiellement.
L. Azizi et APS
A
4
ACTUALITÉ
Jeudi 4 février 2016
PLAN NATIONAL ANTI-CANCER 2015-2019
SÉCURISATION DES
FRONTIÉRES
Satisfécit du Pr. Zitouni
Le Pr. Messaoud Zitouni,
chargé de la
coordination, du suivi et
de l'évaluation du Plan
national anti-cancer 20152019 a indiqué que les
objectifs de ce
programme ont été atteints
en partie dès la première
année de son lancement.
e Pr Zitouni a fait état
d'un certain nombre de
réalisations, notamment en matière de lutte
contre les facteurs de risque
des maladies non transmissibles telles que le cancer,
citant le Plan national de
lutte contre le tabagisme. Les
objectifs de ce plan consistent essentiellement dans la
revitalisation de traitement
en matière d'inter-disciplinairement, l'organisation de
l'orientation, l'orientation et
le suivi du patient, le développement de la communication
sur le cancer et le renforcement de la capacité de
recherche et le financement
pour le traitement de cancers. Il a également évoqué
l'installation d'une commission sur le dépistage de tous
les cancers, notamment le
cancer du sein qui est le plus
fréquent chez la femme avec
près de 12.000 nouveaux cas
chaque année. Il a rappelé le
lancement de la formation
des médecins généralistes eu
égard à leur rôle majeur dans
la prise en charge médicale
de proximité, déplorant le
L
déficit enregistré en la matière, notamment pour le diagnostic du cancer, ce qui
réduit les chances de guérison, a-t-il dit. Pour y remédier, le plan a mis en place un
réseau médical prévoyant une
hiérarchisation pyramidale à
partir du médecin généraliste
jusqu'aux CHU et autres
Centres anti-cancer en passant par le spécialiste. à cet
effet, il a affirmé que ce type
de prise en charge de proximité était la meilleure méthode de soins connue dans le
monde. Il a précisé que la
prochaine étape sera celle de
l'évaluation. Le Pr. Zitouni a
insisté sur la nécessité d'une
méthode de travail logique et
coordonnée en fonction des
objectifs fixés. Il importe
d'évaluer les succès réalisés et
de tirer des enseignements
des échecs pour corriger ce
qu'il y a lieu de corriger et
améliorer la situation. S'inspirer de l'expérience des pays
scandinaves en matière de
prévention. Par ailleurs, le Pr.
Zitouni a relevé la difficulté
de la tâche quant à la réduction de l'incidence du cancer,
d'autant plus que les maladies cancéreuses sont liées à
l'âge et au développement
économique et technologique
citant les efforts vains des
pays développés dans ce sens
à l'exception des pays scandinaves notamment la Suède et
la Norvège qui sont parvenus
à stabiliser la prévalence
grâce à un système de santé
basé sur la prévention. Il a
rappelé que l'Algérie qui est
venue à bout des maladies
infectieuses, dévastatrices qui
ont sévit au lendemain de
l'indépendance, grâce aux
campagnes de vaccination,
subit aujourd'hui le poids
d'autres maladies non transmissibles dont le cancer qui
reste un phénomène sociale
incurable contre lequel il
n'existe jusqu'à présent ni
vaccin ni traitement miracle.
Pour le Pr Zitouni, la lutte
contre le cancer nécessite
beaucoup de temps et un travail de prévention sur le long
terme. Le Plan national anticancer a mobilisé plusieurs
compétences nationales en la
matière qui ont travaillé sans
relâche durant deux ans pour
que ce projet se concrétise.
Le plan s'articule autour de la
prévention, le diagnostic précoce, la formation et les
aspects financiers. Le Pr.
Zitouni a enfin rappelé que le
plan était le fruit d'une série
de mesures dont l'adoption
des axes stratégiques de ce
document par le conseil des
ministres en mai 2015 et la
mobilisation des fonds nécessaires estimés à 180 milliards
de DA. Le coût total du plan
anti-national du cancer
2015-2019 a été estimé à
près de 180 milliards de DA,
dont 77 milliards de DA pour
les investissements dans les
programmes et de modernisation des investissements en
cours, et plus de 100 milliards de DA pour l'exploitation des centres anti-cancer.
Ordonnée par le Chef de
l'état, le plan est le fruit du
travail d'un groupe de médecins les plus éminents et qualifiés du pays qui ont soumis
leurs conclusions, il y a
quelques mois. Ces conclusions ont été transformées
par le gouvernement par des
plans d'action concrets,
accompagnés d'une évaluation financière. Il a également
noté que le plan se concentre
sur l'amélioration de la prévention contre les facteurs de
risque, la possibilité de dépistage de certains cancers et
des capacités de diagnostic.
Parmi ces mesures aussi,
l'installation par le Premier
ministre Abdelmalek Sellal,
du Comité national de suivi
et d'évaluation, présidé par le
ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme
hospitalière,
Abdelmalek
Boudiaf. L'opération s'inscrit
dans le cadre du Plan national de lutte contre le cancer
2015-2019 initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'opération
devrait être reconduite et
élargie au reste des entreprises nationales après la
signature d'une convention
avec l'UGTA. Par ailleurs,
Avant sa dotation de la clinique mobile de dépistage
précoce du cancer du sein
Mammobile et après la formation d'une équipe médicale pluridisciplinaire par le
Centre Pierre et Marie-Curie
(CPMC), l'association avait
mené des campagnes de sensibilisation en sillonnant différentes régions du pays.
Lazreg Aounalah/Aps
12E ÉDITION DE "SIEE-POLLUTEC 2016"
À la conquête des marchés potentiels
lors que la 12e édition du Salon
international des équipements,
des technologies, des services de
l'eau et de l'environnement «Siee-Pollutec
2016», se clôturera aujourd’hui au Palais
des expositions des Pins Maritimes «la
Safex» à Alger, les participants, expriment
d’ores et déjà leur satisfaction quant aux
nombreuses opportunités d’affaire
qu’offre le Salon.
Les exposants qui se composent,
essentiellement de producteurs, de distributeurs d'équipements et de prestataires
de services dans les domaines du traitement de l’eau et des eaux usées, de la distribution de l’eau, du traitement des pollutions industrielles, de l’analyse et de
contrôle de la qualité de l’eau, œuvrent à
présenter les dernières technologies, afin
de booster ce secteur longtemps resté à
l’écart en Algérie. Outre l’Algérie, 17 pays
sont représentés dans ce salon qui voit le
retour de l’Inde, de la Tunisie et du Danemark qui étaient absents lors d'éditions
précédentes. Lors d’une virée effectuée,
hier, au Salon, un monde impressionnant
s’est formé, dés les premières heures de la
matinée, pour y accéder. En effet, ce fut
une journée particulière au Salon international des équipements, des technologies, des services de l'eau et de l'environnement. Professionnels et utilisateurs s'y
sont rendus tôt dans la matinée. Objectif,
rencontrer les représentants des entreprises participantes pour s'informer sur
les différents services. à cet effet, il a été
plus commode de se rapprocher des
gérants des stands des entreprises nationales ou étrangères. Chez le français, on
observe que la participation à cette manifestation est très importante. Pour les
organisateurs, l’afflux de visiteurs est
supérieur aux objectifs escomptés. « L’af-
A
flux de visiteurs enregistré jusque-là n’a
jamais été atteint lors des précédentes éditions. La raison serait la présence de produits de qualité », nous dira l’un d’eux.
UNE MOBILISATION
NATIONALE ET
INTERNATIONALE TOUJOURS
PLUS IMPORTANTE
Mobilisé aux côtés du ministère des
ressources en eau, le secteur public,
réunissant agences sous tutelle et entreprises d’état, est très représenté au côté
des fabricants et distributeurs d’équipements nationaux parmi lesquels les leaders qui ont déjà confirmé leur présence,
et des sociétés étrangères de droit algérien
dont des références internationales.
L’offre internationale est toute aussi vive
et encore plus développée que lors des
éditions antérieures accueillant des opérateurs de 20 nationalités au sein de
Pavillons officiels (France, Espagne, PaysBas) ou au travers de stands individuels
présentant les savoir-faire et expertises de
leur pays. Le salon compte déjà parmi ses
participants de grands noms du secteur.
Dans un autre sillage, le Salon constitue,
selon les organisateurs et les exposants
une plate-forme pour la gestion des
déchets (collecte, tri et recyclage). « La
gestion des déchets constitue, certes, un
problème environnemental, mais dans la
conjoncture actuelle, il faut considérer
cette activité comme une opportunité
économique et sociale, permettant de
contribuer à réduire la dépendance des
hydrocarbures et contribuer à la diversification économique », a indiqué le directeur de la conservation de la biodiversité,
du littoral et des changements climatiques
au ministère des Ressources en eau de
l'Environnement. Selon des chiffres avan-
cés par ce responsable, 13,5 millions de
tonnes des déchets sont produits chaque
année dont 7 à 8 millions de tonnes qui
pourraient être valorisés. Il a souligné,
dans ce sens, que la gestion des déchets
est capable de créer de l'activité et de
l'emploi, à travers la collecte, la valorisation et le recyclage, appelant ainsi à «
organiser cette activité en une filière économique capable de participer à la vitalité
économique du pays », a-t-il dit. Pour sa
part, le directeur générale de l'AND, a
indiqué que le tri et la valorisation des
déchets pourraient générer des gains économiques de plus de 56 milliards de
dinars par an et des milliers d'emplois
directs, citant une étude réalisée récemment par son agence. Selon les résultats
de cette même étude, menée sur trois
centres d'enfouissement techniques
(CET) dans trois zones différentes du
pays (Nord, semi aride et aride), les
déchets ménagers des Algériens sont
composés à 54% de déchets organiques,
10 % de papiers, 13 % de textiles et 17 %
de plastiques avec quelques différences
entre les zones. Il est à préciser que parmi
les exposants nationaux, on note que le
secteur public est largement représenté à
travers des agences sous tutelle, des sociétés des eaux et de l’assainissement de trois
grandes villes du pays (SEAAL, SEAO et
SEACO), et des entreprises telles que
SGP-ERGTHY, COSIDER, ainsi qu’un
secteur privé réunissant les PME et
grands leaders du secteur tels que les
groupes Amenhyd, Chiali, ITP, Kherbouche, Tubex… mais aussi les sociétés
étrangères de droit algérien, dont des
références internationales telles que Amitech, Sensus Metering Systems, Siemens,
Wilo…
Lamia Boufassa
Gaïd Salah met
l'accent sur les
mesures
e général de corps d'Armée, viceministre de la Défense nationale,
chef d'état-major de l'Armée nationale
populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah,
a mis l'accent, hier à Constantine, sur
les mesures préventives prises par le
commandement de l'ANP afin de
"sécuriser toutes les frontières" du pays
et "pour faire face à toute éventuelle
menace". "Au sein de l'Armée nationale populaire, nous avons entrepris,
depuis des années, une opération de
grande envergure pour pouvoir sécuriser toutes nos frontières, notamment
celles du Sud et du Sud-est et nos eaux
territoriales en engageant des potentiels adéquats capables de faire face à
toute éventuelle menace", a souligné le
chef d'état-major de l'ANP, dans une
allocution à l'adresse des cadres de la
5e Région militaire à Constantine, où
il effectue une visite de travail et d'inspection. Ce travail est mené, a-t-il
poursuivi, "tout en étant parfaitement
conscients que si l'Armée de libération
nationale a su assumer sa responsabilité de recouvrer l'indépendance et la
souveraineté nationale et de se libérer
du joug du colonisateur français, la
responsabilité de l'ANP à l'égard de la
sauvegarde de ce précieux acquis, est
une lourde responsabilité et vous saurez être dignes de ce mérite", indique
un communiqué du ministère de la
Défense nationale. "Ce mérite qui
porte les éléments de l'ANP à l'avantgarde et aux premiers rangs des serviteurs de l'Algérie et des gardiens de
son caractère républicain en étant
fidèles à l'accomplissement de leurs
missions constitutionnelles, desquelles
ils ne dérivent jamais quels que soient
les sacrifices, pour défendre l'intérêt
suprême de la patrie et garantir son
avenir et sauvegarder sa souveraineté,
en assurant les facteurs de sa sécurité
et en renforçant les piliers de sa défense nationale", a-t-il relevé. Dans la
dynamique des visites d'inspection sur
le terrain au niveau des Régions militaires, et en vue de superviser de près
les projets inscrits dans le plan de
développement des Forces, et de s'enquérir de l'exécution du programme de
préparation au combat, le général de
corps d'Armée, a entamé hier une visite à la 5ème Région militaire, précise le
communiqué. Au cours de sa 1ère
journée de visite et accompagné du
général-major Ammar Athamnia,
Commandant de la 5ème Région militaire, le général de corps d'Armée a
rencontré les cadres de la Région et les
représentants des différents services de
sécurité, ajoute la même source. Le
chef d'état-major de l'ANP a prononcé, à cette occasion, une allocution
d'orientation, suivie, via visioconférence, par l'ensemble des éléments des
unités de la Région, dans laquelle il a
tenu à rappeler "l'importance de cette
rencontre qui s'inscrit dans le contexte
de l'intérêt suprême qu'accorde le
Haut Commandement à la préparation
au combat des forces armées, et aux
efforts résolus et continuels pour un
accomplissement irréprochable des
missions, visant à préserver la sécurité
de l'Algérie, sa stabilité, son indépendance, sa souveraineté et son unité territoriale et populaire", ajoute la même
source. Ces visites de travail et d'inspection sur terrain, "que je tiens à
mener périodiquement et continuellement à toutes les unités et établissements militaires, déployés à travers les
Régions militaires s'inscrivent dans le
cadre du contact direct avec nos personnels militaires, mobilisés dans tous
les recoins, défendant la sécurité de
l'Algérie, ses frontières et la souveraineté de son territoire national", a indiqué Gaïd Salah.
L
--
ACTUALITÉ
E
EPORTAG
R
Jeudi 4 février 2016
5
NAÂMA
Parmi les nombreux sites
touristiques de la wilaya
de Naâma, Haoudh EdDaïra est de loin le plus
attractif. Cependant
aucune infrastructure
d’accueil n’y est
implantée pour y
séjourner ne serait ce que
l’espace d’une journée.
Nombreux sont les
visiteurs qui viennent
parfois d’aussi loin que
les wilayas d’Oran et de
Sidi Bel-Abess ou de
Béchar.
ais, une fois la visite du
lac terminée, ils se précipitent
vers
les
moyens de transport pour regagner la ville de Mécheria à une
soixantaine de km, et pour
cause…Il n’existe à Aïn BenKhelil ni hôtel ni restaurant pour laisser libre cours à ces vagues de
touristes nationaux de rester
musarder quelques temps encore
sur les lieux, contribuer au développement local plutôt que de n’y
consacrer que les frais du transport. De par ses paysages féeriques et son importante biodiversité (faune et flore), le site de
Haoudh Ed- Daïra situé à un jet
de pierre de la commune d’Aïn
Ben Khelil est une destination
très prisée des visiteurs locaux et
nationaux. Il reçoit approximativement 5.000 visiteurs par an. Il
serait judicieux qu’une auberge
de jeunes soit édifiée dans le territoire de la commune d'Aïn Benkhelil dans le cadre de la promotion de l’écotourisme de masse
dans la région. Ce lac, localement
appelé Haoudh Ed-Daïra, s’étend
sur 23 430 hectares. Il a été classé
sous le n° 1426 du 12 décembre
2004 et inscrit par le gouvernement algérien sur la liste des
zones humides dans le cadre de la
convention ratifiée à Ramstar en
Iran en 1971. Pour rappel, l'Algérie compte une centaine de
zones humides dont seulement
50 sites sont inscrits sur la liste
Ramstar. Ces derniers s'étendent
sur une superficie globale de trois
millions d'hectares. La wilaya de
Naâma compte, à elle seule, trois
zones humides à savoir Haoudh
Ed-Daïra à Aïn Benkhlil, une
deuxième à Tiout et une troisième à Hammam Ouarka. Hormis
la
manifestation annuelle à
caractère environnemental, rien
n’est fait pour l’exploitation de
cette potentialité touristique par
excellence dans le domaine de
l’écotourisme en particulier. La
direction du tourisme, la DRH, la
D.E, la DEW, la DSA, le Haut
commissariat du développement
de la steppe et les élus locaux doivent mettre la main à la pâte pour
faire valoir cette image touristique tant à l’échelle nationale
qu’internationale. Les passionnés et défenseurs de la nature que
comptent les associations locales
à caractère écologique se démènent tant bien que mal à
faire
prendre conscience à la population et aux décideurs des enjeux
environnementaux et de la richesse de la diversité biologique de la
wilaya.Le lac de Haoudh EdDaïra a pour particularité de
représenter un fort intérêt pour la
M
Ph : DR
Des potentialités touristiques mal
exploitées
faune sauvage et plus particulièrement pour l’avifaune sédentaire
ou migratrice d’intérêt global qui
le fréquente régulièrement : Flamand rose, Héron, Canard colvert
(Anas
platyrhynchos),
Canard pilet (anas acuta), Ibis,
Canard souchet (Anas clipeata),
Poule d’eau, Echasse blanche,
Cigogne blanche, Bécasse, le
tadorne casarca, etc... Le recensement effectué en janvier 2014
faisait état de la présence de près
de 572 747 volatiles toutes
espèces confondues. Certains
volatiles procèdent à la nidification peu de temps après leur arrivée sur les lieux.Il faudrait bien
signaler qu’il n’y a pas que le lac
de Haoudh Ed Daïra qui soit en
mesure d’attirer ces centaines,
voire des milliers de visiteurs, la
wilaya de Naâma possède plus
d’une corde à son arc dans le
domaine de l’écotourisme. Elle
possède en premier lieu, deux
autres zones humides dont l’une
est située à Tiout et l’autre à
Hammam Ouarka.
Viennent
ensuite les 12 stations de gravures
rupestres que compte la wilaya de
Naâma. Leur localisation a été
dressée comme suit. Elles ont été
recensées et numérotées dans
l'ouvrage, 12 appartiennent à la
région d'Aïn-Sefra : Oued Dermel
(n° 7 et 8), Hadjra m'Guil (9),
Oued Lar'ar (10), El Hadj
Mimoun (11), Djénein Bou Zreg
(12), Hassi Sliman ben Moussa
(13), Moghar et-Tahtani nord
(14) et sud (15), Hadjra Mahisserat (16), Tiout nord (17) et sud
(18). 4 d'entre elles font l'objet de
descriptions. La station d’Oued
Dermel. Le site se trouve à 4 km
au sud-ouest de la petite gare
d'Hajrat Lemguil. Entre deux
petits pitons rocheux passe la
route menant d'Aïn-Sefra à
Béchar. Sur le piton situé à l'ouest
de cette route un ensemble de
gravures figure quatre personnages longiformes associés à deux
quadrupèdes aux pattes effilées,
une antilope ou une chèvre et un
bélier. Un bœuf de style différent
apparaît plus tardif. Le premier
personnage, à gauche, qui mesure
50 cm porte une ceinture prolongée par un pagne ou une queue
postiche et, à hauteur du coude
droit, un objet en forme de haricot qui pourrait être un bouclier.
Le deuxième personnage, dans la
position des orants, ne manifeste
pas ces détails vestimentaires tandis que le troisième, mesurant 80
cm, est semblable au premier. Un
quatrième personnage est de plus
petite taille. Selon Henri Lhote
(p. 11), l'ensemble « est à rapporter à l'« école de Tazina » (du nom
de la station de la région d'El
Bayadh).
LA STATION DE HADJRAT
MAHISSERAT
Henri Lhote se borne à noter
que la célèbre station (ensemble
d'éléphants) s'est trouvée défigurée, toute une partie des traits
ayant été recouverte d'une peinture jaune indélébile.
LA STATION DE MOGHRAR
TAHTANIA
Situées en amont du village
toponyme, les gravures se trouvent sur des dalles horizontales.
La station est, avec celle de
Tiout, l'une des plus anciennement connues dans le Sud-oranais. Elle a été moulée et déposée
au Musée du Bardo d’Alger.
Parmi les figures, la plus remarquable est la « momie », selon
l'identification de Flamand, que
Lhote à la suite de Vaufrey interprète plutôt comme un félin ligoté replié sur lui-même. Les autres
gravures représentent des bovidés, des autruches (notamment
une superposition de seize d'entre
elles limitées à leurs seuls cous),
plusieurs personnages dont un
orant, vêtu d'un pagne et coiffé de
plumes, associé à un bélier. Leur
style et leur technique les apparentent à « l'école de Tazina ».
LA STATION DE TIOUT
NORD
La station située au nord du
village de Tiout est connue
depuis 1847.La station de Tiout
sud n'est découverte qu'en 1967.
On y rencontre trois éléphants de
1,80, 1,28 et 1,15 m de hauteur.
Les premiers apparaissent de réalisation médiocre ou assez raide,
le dernier est en revanche de très
beau style. Pour Lhote la juxtaposition des animaux est intéressante car « ils présentent trois styles,
trois techniques de trait et trois
profils différents ainsi que trois
formes d'oreilles différentes, alors
qu'ils sont incontestablement de
la même époque ». D'autres gravures
représentent
des
asiniens.Un autre atout qui pourrait drainer les amoureux de la
préhistoire, le dinosaure de Sfissifa. En 2004, des restes d’un dinosaure ont été découverts précisément dans le Mont de Rouis El
Djir, à Oulakak, daïra de Sfissifa,
dans la wilaya de Naâma, dans
l'Atlas saharien occidental. Le site
est à mi-pente du versant nord du
mont Rouis El Djir, dans une
série continentale détritique du
Jurassique moyen indéterminé,
qui recouvre les marno-calcaires
du Jurassique inférieur.Le dinosaure découvert a été nommé
Chebsaurus, vu son âge juvénile.
C’est un "Eusauropode", un Sauropodes primitifs du Jurassique
inférieur et moyen situé entre
204-160 millions d’années, et qui
fait probablement partie de la
famille des Cétiosauridés. Malheureusement, les seuls restes
fossiles de ce dinosaure appartiennent à une espèce juvénile qui
mesurait entre 8 et 9 mètres.
Tout spécimen adulte de cette
espèce est pour le moment inconnu de par le monde. Parce que les
dépôts continentaux du Jurassique inférieur et moyen affleurent rarement, l’histoire des dinosaures Sauropodes est très mal
connue avant la radiation des
Néo sauropodes, à la fin du Jurassique moyen. Mais la découverte
de ce Sauropode primitif, provenant du Jurassique moyen de
l’Atlas saharien occidental (Haut
Atlas algérien), apporte quelques
informations supplémentaires sur
l'évolution des Sauropodes du
milieu du Jurassique. Chebsaurus
algeriensis représente le Sauropode algérien le plus complet connu
à l’heure actuelle, seuls quelques
restes épars ayant été trouvés
auparavant. Les restes de Chebsaurus ont été retrouvés dans une
succession marno-calcaire de 60
cm d'épaisseur intercalée par de
gros bancs de grès, datée du
Jurassique moyen. D'autres Sauropodes ainsi que des Théropodes de grande et moyenne
taille ont été découverts dans les
monts des Ksour de l'Atlas saharien occidental, région où on a
retrouvé Chebsaurus. La végétation devait être composée de bennettitales (Cycadeoidea), car un
fragment y a été retrouvé. Malheureusement, il n’apporte aucune information sur la datation du
site car cette plante est commune
à tout le Jurassique. Afin de résumer sa description, Chebsaurus
devait mesurer dans les 8 à 9 m
de long. Il s'agit d'un Sauropode
qui était encore au stade juvénile,
car les centres de toutes ses vertèbres ne sont pas soudés en arcs
neuraux. Chebsaurus se différencie d'autres Sauropodes du Jurassique inférieur et moyen (comme
Shunosaurus lii et Ferganasaurus
verzilini d'Asie, Cetiosaurus oxoniensis d'Europe, Patagosaurus
fariasi d'Amérique du sud,
Tazoudasaurus naimi et Atlasaurus imelakei d'Afrique du nord,
puis Vulcanodon karibaensis
d'Afrique du Sud) sur la base de
nombreux caractères anatomiques.Fragment d'un os long du
dinosaure sauropode Chebsaurus
algeriensis découvert dans les
monts des Ksour (Atlas saharien
occidental).
MOGHRAR TAHTANIA, LE
FIEF DU CHEIKH SIDI
BOUAMAMA
L’oasis de Moghrar Tahtani
est connue pour ses stations
rupestres, son petit musée de la
préhistoire, la Tour du Ksar et
son vieux Ksar qui, jadis, fut le
fief du Cheikh Bouamama, personnalité incontournable de l’histoire algérienne de lutte contre le
colonialisme.
L’existence en ce lieu des foggaras, système ancien d’alimentation et de distribution, datant
d’au moins le 11ème siècle en
fait un site qui est représentatif au
niveau du Sahara. En outre le système de foggaras est unique en
son genre, surtout que dans cette
oasis il est malheureusement à
son dernier stade de conservation
en raison de l’assèchement de la
nappe initiale. Au niveau de
Moghrar, la faune ornithologique
est importante. La première liste
a été établie par Heim de Balzac
(1928).
Les espèces caractéristiques
sont représentées par le Bec croisé Loxia curvirostra, le Pigeon
ramier Columba palumbus, le
Merle bleu Monticola solitarius,
le Guêpier d’Europe Merops
aplaster, la Huppe fasciée Upupa
epops, le Circaète jean-le-blanc
Circaetus gallicus, l’Aigle de
Bonneli Hieraetus fasciatus, le
Gypaète barbu Cypaetus barbatus, la Perdrix Alectoris spatzi.
Les espèces migratrices sont la
Pie grièche à tête rousse Lanius
senator, la fauvette orfée Sylvia
hortensis, le Pouillot de Bonelli
Phylloscopus bonelli, le Gobemouche gris Muscicapa striata, le
coucou-geai Clamator glandarius
et le coucou gris Cuculus canorus
et la tourterelle des bois Streptopelia turtur.
Cette dernière est connue sur
les Monts des ksours. Elle a une
ressemblance avec Glandarius
oenops Witho du Maroc. Ces
espèces peuplent les oasis. Selon
les gravures et les peintures
rupestres, la faune sauvage abondait ici, l'Antilope bubale, la
gazelle, l'antilope adax.
HAMMAM AÏN-OUARKA,
UNE SOURCE THERMALE
EN MANQUE DE
STRUCTURES D’ACCUEIL
Selon les études des sources
faites en 1903 par les chercheurs
Vidal et Deluc respectivement
médecin-major et pharmacien,
les eaux de Hammam Aïn-Ouarka seraient analogues à ceux de la
source de Bourbonne-les-Bains
en France et à ceux de Hammam
Righa, wilaya de Aïn-Defla. Les
curistes y viennent de la région et
des wilayas de Béchar et d’El
Bayadh pour se soigner des affections rhumatismales chroniques,
des maladies de la peau. Malgré
les efforts déployés, les structures
d’accueil demeurent insuffisantes
devant l’arrivée des curistes en
masse entre mars et septembre.
Bien que ce soit une zone
hautement touristique, la wilaya
de Naâma demeure est encore
peu fréquentée. Il est bien entendu que nous ne parlons pas ici
des gens qui empruntent la RN6
qui traverse le territoire de la
wilaya dans toute sa longueur
pour se rendre du nord au sud et
vis versa. Elle le deviendra certainement dans les années à venir si
l’on arrive à attirer des investisseurs dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration au
niveau des sites touristiques cités
ci-hauts.
Messaoud Ahmed
Jeudi 4 février 2016
7
RÉGIONAL
ORAN
CHLEF
Une mère de quatre enfants retrouvée
pendue à Sobha
ans la localité de « Hechalif » qui dépend administrativement de la commune de Sobha dans la wilaya de Chlef,
une femme, la quarantaine, a été retrouvée morte, pendue à l’aide d’une écharpe à son domicile mardi matin. La
victime était mariée et mère de quatre enfants. Selon nos informations c’est le mari qui aurait fait la macabre
découverte et qui aurait alerté la brigade de gendarmerie de Sobha .Aussitôt les gendarmes se sont déplacés sur les lieux
du drame pour constater effectivement le décès de la femme. Quant à la Protection civile, cette dernière a procédé au
transfert de la dépouille de la victime vers la morgue de l’hôpital de Sobha où selon notre source une autopsie ordonnée
par le parquet devra être pratiquée sur la défunte pour déterminer les causes réelles de son décès. De son côté, la Gendarmerie nationale mène une enquête pour déterminer les circonstances de la mort de cette femme qui a laissé derrière
elle quatre jeunes enfants dont l’aîné ne dépasse guère les 15 ans. Il faut rappeler que dans le cas où le suicide serait confirmé, c’est le deuxième en l’espace d’une semaine. Le dernier étant celui d’un adolescent de 14 ans qui a été retrouvé, mort,
pendu à la poutre d’une étable dans le domicile familial. Il habitait le bourg de « Ouabed », situé à la sortie ouest de la
ville de Chlef.
O.B.
D
AÏN-TÉMOUCHENT
ZONE INDUSTRIELLE DE TAMZOURAH
De nouveaux investisseurs
installés
100 familles relogées
dans la nouvelle cité
de Gdyel
uelque 100 familles occupant le site
précaire de Cheklaoua, dans la commune de Sidi Chami (Oran), ont été relogées mardi dans la nouvelle cité "Moudjahid Aït Ahmed", à Gdyel. Cette opération
a permis à ces familles vivant dans des
conditions insoutenables d’occuper désormais des logements publics locatifs
décents. Le relogement, entamé aux premières heures de la matinée, s’est déroulé
dans de bonnes conditions. Les autorités
locales en avaient garanti tous les moyens
humains et matériels. L’assiette foncière
sera récupérée pour être destinée à des
projets d’intérêt public, ont expliqué les
autorités locales. Depuis le début de cette
année, deux importantes opérations de
relogement ont été menées par les autorités de la wilaya d’Oran touchant au total
1.050 familles. La première opération,
organisée le 6 janvier, a touché 550
familles occupant des habitations précaires
au centre urbain de la commune de Gdyel
et à Kristel, agglomération secondaire rattachée à cette collectivité.La seconde opération, lancée le 21 janvier, a concerné 500
familles
occupant le site précaire dit
Hayat Regency, implanté dans la commune de Sidi Chami. Ces familles ont bénéficié de logements décents à Gdyel, à l’Est
de la ville d’Oran. L’éradication de ce site
précaire permettra de récupérer l’assiette
foncière et de réaliser les différents réseaux
(assainissement, AEP et gaz) du projet des
4.100 logements de type LPA, bloqué en
raison justement de la présence de ce site
précaire.
Q
BÉCHAR
Le dispositif de lutte
antiacridienne
maintenu
e dispositif de prévention et de lutte
antiacridienne est toujours maintenu
dans les 21 communes de la wilaya de
Bechar, a indiqué, hier, le directeur local
des services agricoles (DSA). "Nos postes
avancés au nombre de dix-sept , chargés
de la surveillance de toute apparition de
criquets pèlerins à l’approche du printemps, période propice à la reproduction
de cet orthoptère, sont mobilisés au titre
de ce dispositif qui s’inscrit dans le cadre
du programme national de prévention et
de lutte acridienne", a précisé à l’APS
Abdelghani Hamzaoui. "Des équipes de
spécialistes de l’Institut national de protection des végétaux (INPV), encadrent,
orientent et suivent ce dispositif à travers
ces 21 communes", a-t-il ajouté. Le dispositif de prévention et de lutte antiacridienne dans la wilaya de Bechar comprend des
équipes de prospection et d’intervention,
dotées de moyens logistiques et roulants
conséquents, en plus de 37 stations de
veille acridienne relevant des services
météorologiques locaux pouvant éventuellement recourir à des aéronefs pour la surveillance aérienne des activités acadiennes
à travers le territoire de la wilaya, selon le
même responsable. En cas de forte apparition d’essaims de cet orthoptère, ce dispositif sera renforcé par des moyens humains
et matériels assurés par des spécialistes de
l’INPV et du secteur de l’agriculture, a fait
remarquer le directeur des services agricoles de Bechar.
Ph : DR
L
Depuis décembre 2015, la commission de wilaya d’Aïn Témouchent, chargée du
suivi, du contrôle et de l’accompagnement des investisseurs, au niveau de la zone
industrielle de Tamzourah (54km au nord ouest d’Aïn Témouchent), a tenu 5 réunions
pour étudier les dossiers d’investissement industriel.
Suite en page 9
ADRAR
Découverte d’une cache contenant
4 844 comprimés psychotropes
ans le cadre de la lutte contre le
crime transnational, le service de
la police judiciaire, SPJ, relevant
de la sûreté de wilaya d’Adrar, en coordination avec les éléments de la sûreté de
daïra de Reggane, viennent de déjouer
une tentative d’introduction à l’intérieur
du territoire national d’une importante
D
quantité de psychotropes en provenance
du Sahel.C’est sur l’exploitation d’un
renseignement fiable que les éléments du
service de la police judiciaire munis
d’une extension de compétence se sont
vite déplacés sur le lieu indiqué et situé
au PK 130 sur la RN6 au sud d’Adrar.
Là, ils découvrirent un grand sac enfoui
dans le sable. Il contenait 4 844 comprimés psychotropes de marque Tramadol
HCL 200 et Tramaking 200. L’enquête
ouverte se poursuit encore, selon le communiqué de la sûreté de wilaya d’Adrar
pour remonter aux membres de ce
réseau transnational de trafic de psychotropes.
M.A.
8
RÉGIONS
Jeudi 4 février 2016
BOUIRA
TIZI OUZOU
LAIT
Lancement du programme d’acquisition du
fourrage enrubanné au profit des producteurs
La direction des services
agricoles (DSA) de la
wilaya de Tizi Ouzou a
lancé mardi le
programme
d’acquisition de
fourrage enrubanné au
profit des éleveursproducteurs de lait cru.
e lancement officiel de ce
programme s’est concrétisé suite à la signature
d’une première convention
avec un centre de collecte de
lait cru situé dans la commune
de Fréha, à 30 km à l’est de
Tizi Ouzou, pour l’acquisition
de ce type de fourrage de haute
valeur nutritive au profit des
éleveurs producteurs de lait
cru. Le fourrage est destiné
aux éleveurs hors-sol de la
wilaya afin de leur permettre
d’améliorer et d’augmenter leur
production, a indiqué le chef
de service Organisation de la
Ph : DR
L
production et de l’appui technique (OPAT), à la DSA,
Chebbah Sid Ahmed. Ce responsable a rappelé que 70%
des 4500 éleveurs de la wilaya
de Tizi Ouzou pratiquent un
élevage hors-sol. Le fourrage,
du maïs ensilé acquis dans la
commune d’El Menéa dans la
wilaya de Ghardaïa, est subventionné par l’Etat à hauteur de
4,20 DA le kilo, soit 4200 DA
la tonne de fourrage, a observé
M. Chebbah.Cette convention
sera généralisée au niveau de
l’ensemble des centres de collecte de la wilaya. Ces centres
activent au profit de 15 laiteries
installées à Tizi Ouzou et 7
autres hors wilaya, a-t-on
appris auprès de la même source.
Aouaa Mohand, un éleveur
producteur de lait cru de vache,
activant dans la commune d’Idjeur (daïra de Bouzguène) et
pratiquant un élevage hors-sol,
a salué cette initiative. Cet éleveur qui possède 14 vaches laitières, et qui a déjà testé ce type
de fourrage enrubanné, a indiqué à l'APS que ce type de
fourrage a donné "de bons
résultats" qui se sont traduits
par l’amélioration de sa production de lait en qualité et en
quantité. Cet éleveur compte
agrandir son cheptel car encouragé par la subvention par l'Etat
du fourrage enrubanné, a-t-il
confié . "Cette subvention est
un acquis pour les éleveurs
hors-sol", a-t-il ajouté.
ADRAR
ZAOUIT-KOUNTA
L’ absence de centres de loisirs déclenche
la colère des jeunes
es jeunes de la daïra de Zaouit-Kounta ,à 75 km du chef-lieu Adrar affichent clairement leur mécontentement quant au manque et à l’absence flagrants de structures de loisirs sachant pertinemment que cette tranche de la population
,mis à part les cybercafés dont la connexion
internet n’est pas toujours régulière, en
dents de scie ,se retrouve acculée ,dos au
mur ,ne sachant quoi faire de leur temps
qui leur est éternellement long et fastidieux
.On recense une seule maison de jeunes au
niveau de la daira ,encore que celle-ci soit
ouverte et dispose d’un équipement adé-
L
quat. Il n’en est rien ,seules quelques tables
offrent un spectacle hilarant et désopilant
.La plupart du temps ,ce sont les cafés au
décor lugubre ,aux boissons douteuses, qui
les accueillent afin de s’adonner au domino
et à d’autres jeux collectifs .Le téléviseur
suspendu dans la salle n’offre et ne propose
que séquences timorées auxquelles personne ne prête vraiment attention .Le propriétaire des lieux se frotte les mains quand un
match de football est programmé ,surtout
de clubs espagnols réputés qui drainent une
foule régulière .Le démodulateur est vite
branché et la carte d’abonnement insérée
payée au prix fort ,plus de 30.000 DA ,tous
les yeux sont rivés vers cet écran et les boissons obligatoires sont servies comme de
petits pains. Il faudrait bien amortir cet
investissement , payer le loyer en songeant à
réaliser un bénéfice. Devant cet état de fait ,
cette absence de centres de loisirs, les jeunes
dénoncent cette carence qui perdure ,bien
que les autorités locales saisies plusieurs fois
,se cantonnent dans leur mutisme .Il est
grand temps de prendre en considération les
doléances de ces jeunes leur permettant de
couvrir ce vide qui les terrasse.
Safi A. T.
LES HABITANTS S’OPPOSENT
À L’IMPLANTATION D’UN
CENTRE COMMERCIAL
Émeutes
au quartier
des 140
Logements
e mouvement de protestation dans plusieurs localités de la wilaya de Bouira
depuis le début de la semaine
en cours, a atteint vers la fin de
la journée d’avant-hier le quartier des 140 logements, sis à la
sortie nord du chef-lieu de la
wilaya. En effet, des affrontements ont eu lieu dans ce quartier populaire, aux environs de
17h, entre des habitants du
quartier et les forces de l’ordre.
La raison de cette protestation
est le refus des résidents de ce
quartier quant à l’implantation
d’un centre commercial en
construction sur un espace vert
à proximité du quartier.
Quelques résidents ont bloqué
durant le même après-midi le
chantier en question. L’entrepreneur en charge de ce chantier avait donc informé les services de police qui sont intervenus pour rouvrir le chantier.
Les policiers ont procédé à
l’arrestation de quelques
jeunes parmi les opposants à ce
projet ce qui a conduit à des
émeutes qui ont éclaté entre les
résidents du quartier et les
forces de l’ordre. Projectiles
d’un côté et bombes lacrymogènes de l’autre, les affrontements ont duré un bon
moment avant que le calme ne
revienne, soit après l’intervention de quelques sages du
quartier. Les résidents en colère exigent toujours la libération
des jeunes interpellés. La
situation demeure tendue au
moment où nous rédigions ces
lignes. Des policiers étaient
toujours sur les lieux pendant
que les travaux ont repris pour
la réalisation du centre commercial, objet du litige.
Omar Soualah
L
TÉLEX DE CHLEF… TÉLEX
ABOU HASSAN
Le P/APC dépose sa démission
evant la pression et les
coups de boutoir exercés depuis plusieurs
mois déjà par certains membres
de l'Assemblée populaire communale, Abdellah Kobzili,
P/APC d’Abou Hassan, a finalement décidé de présenter sa
démission. C'est lors d'une
assemblée extraordinaire, tenue
mardi dernier au siège de l'APC
en présence de certains élus et
du chef de la daïra d’Abou
Hassan, que le maire a annoncé
son départ de la présidence de
l'APC. Les raisons de ce départ
inattendu seraient liées à un
profond conflit entre le P/APC
sortant et plusieurs membres
de l'exécutif. Selon nos sources,
certains membres lui reprochent ses prises de décisions
unilatérales, quand d'autres lui
reprochent sa mauvaise gestion
D
des affaires de la ville et dont
certaines pratiques lui valurent
d’être entendu par la justice
Pour certains, l'ex-maire est
souffrant et par conséquent, il
ne peut pas assumer sa fonction
convenablement. Selon de
nombreux citoyens invités à
donner leur point de vue sur la
question, ils ont été unanimes à
dire que le plus important pour
eux c’est « d’avoir un P/APC
intègre et compétent et qui
puisse répondre à leurs attentes
». De toute évidence cette
démission de M. Kobzili n'a
pas encore livré tous ses secrets
et les raisons invoquées par les
uns et les autres démontrent
que la lutte pour accéder « au
Koursi et aux privilèges »
demeure l’objectif principal des
élus du peuple.
O.B.
OUED GOUSSINE
Benaïssa Zitoufi, nouveau président d'APC
éunis en séance extraordinaire, les
membres de l'Assemblée populaire
communale ont désigné à main
levée, au cours de la journée du mardi dernier Benaïssa Zitoufi, nouveau président
de l'APC, en remplacement de l’ex-maire,
suspendu et limogé de ses fonctions par un
arrêté du wali, en date du 10 décembre
2015 . Il faut rappeler que les services de la
wilaya ont décidé de geler le fonctionnement de l’assemblée populaire communale
d’Oued Goussine, suite à la condamnation
R
du P/APC par la justice, tout en chargeant
le chef de la daïra de Beni Haoua de gérer
provisoirement les affaires de cette commune côtière dans l’attente que les illustres
élus de cette APC daignent désigner un
successeur. Il faut souligner que cette
vacance de pouvoir a causé un grand préjudice au développement de cette localité
côtière qui compte 8000 habitants. Signalons, par ailleurs, que depuis les élections
municipales de novembre 2012, les tribunaux de la wilaya de Chlef ont été saisis
pour juger des P/APC impliqués dans des
affaires liées à la gestion de leurs communes.
Il s’agit des P/APC de Béni Rached,
Zéboudja, Aïn Merane, Bouzghaia, Abou
Hassan et enfin Oued Goussine. Ce dernier a été accusé de passation de marchés
non conforme à la réglementation. Les
autres pour corruption, détournement de
deniers publics, mauvaise gestion et blocage des assemblées.
Bencherki Otsmane
RÉGIONS
Jeudi 4 février 2016
AÏN-TÉMOUCHENT
CONSTANTINE
Suite de la page 7
IMMOBILIER
Un comité pour
revaloriser les biens
de la commune
n comité communal chargé de la
"revalorisation des biens immobiliers
productifs de la commune de Constantine"
sera "bientôt" mis en place, a indiqué, mardi,
le wali, Hocine Ouadah, Intervenant lors
d’un conseil de wilaya consacré à l’évaluation des programmes de développement des
communes de Constantine et d’El- Khroub,
le responsable a souligné qu’il était "temps
que les collectivités locales se prennent en
charge en matière de financement (à),
qu’autant qu’elles disposent d’importants
moyens et de biens immobiliers qu’il s’agit
juste de revaloriser". Les prix des loyers
actuellement pratiqués pour les locaux relevant du domaine privé de la commune de
Constantine "sont inférieurs à leur vraie
valeur", selon le wali qui a insisté sur la
nécessité de "revoir ces prix afin de permettre à la commune de bénéficiers de ressources financières supplémentaires à mobiliser pour mener les différentes actions de
développement". Il est "inconcevable" que la
commune loue un local à 1.000 dinars/mois
au moment où un local situé sur le même
site soit loué par des privés à 50.000
dinars/mois, a illustré le chef de l’exécutif
local, appelant les responsables communaux
à "s’inscrire dans la vision des pouvoirs
publics privilégiant le compter sur soi". La
commune de Constantine dispose de 3.359
biens immobiliers productifs, dont 2.224
locaux et 80 lots de terrains qui devaient
générer durant l’exercice 2015, plus de 120
millions de dinars, alors que les montants
recouvrés n’ont pas dépassé les 60 millions
de dinars, a-t-on indiqué au cours de cette
réunion qui a été mise à profit par le wali
pour appeler les responsables concernés à
"s’inscrire dans la nouvelle dynamique
nationale fondée sur l’encouragement des
investissement dans tous les secteurs". La
commune doit définitivement rompre avec
cette "tendance à l’assistanat", a considéré
M. Ouadah, ajoutant que les collectivités
locales disposent de tous les moyens
humains et matériels leurs permettant de
"voler de leurs propres ailes".
Le wali, qui a assisté à un exposé détaillé
sur les programmes de développement dans
les communes de Constantine et d’ElKhroub, a appelé les présidents des deux
assemblées populaires communales "d’adapter leurs programmes aux besoins prioritaires des populations, notamment en matière d’hygiène du milieu, d’état-civil et d’environnement". Au cours de ce conseil de
wilaya consacré, également, à l’évaluation
de l’avancement des chantiers de réalisation
d’établissements scolaires, le wali a exhorté
les responsables de la direction des équipements publics à renforcer le suivi et à lutter
contre toutes les pratiques susceptibles d’entraver l’avancement des projets.
U
Phs : DR
…Lors de la première réunion qu’il a
présidée l’année dernière, le wali,
Hamou Ahmed Touhami, avait parlé de
73 investisseurs qui devaient s’inscrire
dans la nouvelle dynamique de promotion de l’industrie dans cette zone de 105
hectares extensible à 300 ha, selon le
directeur de l’industrie, M. Khaldoun,
qui a pris la parole lors de cette rencontre
qualifiée par les opérateurs présents
comme déterminante et encourageante à
plus d’un titre. D’ailleurs, à l’issue de
cette première rencontre émergea un
collectif de promoteurs ayant créé le
forum des entrepreneurs de la wilaya
d’Aïn-Témouchent dont la présidence a
été confié à Brahim Torki, le propriétaire
du village touristique Dorian Beach
Club, de Terga, dans la wilaya d’Aïn
Témouchent. Ainsi, devant ladite commission, les investisseurs avant de recevoir le OK définitif, devraient présenter,
sur data show, leur projet, lequel sera
recevable quand toutes les questions
contenues dans le cahier des charges spécifique feront l’objet d’une acceptabilité
et sans aucune réserve. Pour l’heure,
révèle-la chargée de la cellule de communication, ce mercredi 03 février 2016, la
commission a approuvé 20 dossiers. Le
bureau d’étude a été invité à implanter
les différents projets retenus. Présentement, cite la même source d’informa-
tion, 09 promoteurs sont en possession
des documents techniques d’implantation et peuvent désormais entamer les
travaux, selon toute vraisemblance.
Cependant, l’on a appris que 04 postulants qui avaient auparavant formulé des
demandes pour s’implanter dans la zone
de Tamzourah ont renoncé à leur projet
pour des raisons ignorées à ce jour. Et le
wali les a remplacés sans tarder, étant
donné que la liste des souscripteurs
contenait des cas potentiels retenus en
première instance. Aujourd’hui, il est
vérifié que l’étude des dossiers se fait
dans un temps record et le permis de
construire est délivré entre 10 et 15 jours
au maximum. Les entrepreneurs reconnaissent ce fait qui les avantage, alors que
par le passé cela peut durer plusieurs
mois.
Aussi, la parole et l’avantage sont
pour les investisseurs crédibles qui sont
prêts à démarrer leur projet le jourmême de la reception du permis de
construire.
Belhadri Boualem
BASSIN DE SIDI-AMEUR
Des procédures pour la réhabilitation
de la zone humide
es procédures pratiques portant sur la
réhabilitation de la
zone humide du bassin de
Sidi-Ameur dans la commune de Ouled-Kihal (20 km
d’Aïn Témouchent) ont été
retenues de concert avec les
responsables de cette collectivité locale, A indiqué,
avant-hier, le chef de bureau
faune et flore de la Conservation des forêts. Faisant
suite à l’assèchement de ce
petit barrage causé par la
sécheresse sévissant dans la
région et l’œuvre humaine,
ces procédures, décidées lors
d’une réunion regroupant les
responsables de l’APC et de
la Conservation des forêts,
portent sur l’identification et
le recensement des agriculteurs usant du pompage
d’eau de ce bassin, leur sensibilisation et la régulation du
pompage, a indiqué M.
Hachemi Farid . Toutes ces
9
D
mesures ne seront effectives
qu’après le remplissage de la
retenue par les eaux pluviales, a-t-il ajouté. Recensé
parmi les projets de classement des zones humides de
la wilaya d’Aïn Témouchent,
le petit barrage de SidiAmeur qui s’étend sur une
superficie de 28 hectares,
selon la fiche technique de la
Conservation des forêts, a
subi, en fin d’année écoulée,
les aléas de la sécheresse et
du pompage accru de ses
eaux, a fait savoir ce responsable, rappelant que 60 %
des oiseaux migrateurs transitaient par cet endroit. Doté
d’une végétation forestière
dominée par le pin d’Alep, ce
site naturel renfermait une
faune et une flore importantes, faisant de lui un
endroit potentiel pour le tourisme, la pêche et autres loisirs. Sa faune se caractérise
par plusieurs espèces de reptiles, des amphibiens et des
poissons d’eau douce. Pas
moins de 10 espèces d’oiseaux très rares, menacées
d’extinction à l’échelle mondiale, transitaient par ce lieu,
à l’instar de l’échasse
blanche, le col vert, la
foulque, le goéland et l'aigrette. Sur le plan économique,
cet espace se caractérise par
son aspect régulateur du
régime des eaux, a-t-on indiqué, soulignant que l'aridité
peut être dépassée par une
pluviométrie et l’application
des mesures décidées. De ce
fait, les zones humides de la
wilaya d’Aïn Témouchent
sont passées de 15 en 2015 à
14 cette année, a-t-on signalé. Les autres zones humides
recensées cette année, dont
celle de l’île de Rachgoune
d’importance internationale,
classée en 2011, selon la
convention Ramsar, sont
composées notamment de
retenues collinaires, oueds et
de lacs.
CENTRE UNIVERSITAIRE BELHADJ-BOUCHAÏB
Sit-in des travailleurs
lus de 150 travailleurs du centre
universitaire Belhadj-Bouchaïb,
d’Aïn-Témouchent, ont observé,
avant-hiermatin, un sit-in étalé de 8 à 12
heures, selon M. Sahraoui, le SG de la
section syndicale des travailleurs affiliés
au Syndicat national autonome des travailleurs de l’administration.
Il dira à la presse qui était en renforts,
que la journée de protestation est le
résultat d’un panier de causes ayant
causé beaucoup de tort aux travailleurs,
ces derniers temps. Ce qui les a poussés à
prendre une telle décision de débrayage,
qui a fait l’objet d’un préavis en bonne et
due forme, contrairement à ce qui a été
avancé par l’administration. Ce jour-là, le
centre universitaire avait abrité une jour-
P
née d’étude relative à l'inadéquation de
l'outil de formation professionnelle et
universitaire aux nouvelles dynamiques
de développement local (filière mécanique automobile et économie verte). Ce
n’est pas une simple coïncidence, disent
des observateurs, mais cela était bien calculé, selon l’expression de l’un d’eux.
Pour comprendre mieux ce qui s’est
passé exactement, l’on était obligé de
creuser davantage pour avoir un autre
son de cloche qui pourrait à la rigueur
donner un complément d’information
essentiel et très utile pour faire une lecture d’analyse acceptable. Le SG du syndicat avait déclaré, en l’absence de canaux
de dialogue, que les choses ont atteint un
degré intolérable et insupportable car,
estime-t-il, l’administration, en ignorant
ce qui a été décidé en commun accord
avec le partenaire social lors de la rencontre du 22 décembre 2015, avait provoqué la rupture du dernier pont de
continuité.
Parmi les points forts contenus dans la
plateforme de revendications des travailleurs, il est précisé « de mettre un
terme aux dépassements et aux dérapages
qu’a connus le centre universitaire. Il dira
aussi qu’il faut étudier les dépassements
constatés dans le domaine des stages de
courte durée à l’étranger. La manière
d’informer les concernés ayant le droit de
se porter candidats aux dits stages a été
citée comme exemple. Il regrette certains
agissements de l’administration qui, en
aucun, cas ne fait ressortir les réunions
avec le syndicat dans des PV signés en
bonne et due forme. Cette méthode est
volontaire et cache de mauvaises intentions.
Le communiqué exige de l’administration la transparence, l’équité ainsi que
l’estimation doit se faire sur la base de
rendement de tout un chacun désirant
une promotion. Il faut commencer par
exiger derechef un règlement intérieur
vis-à-vis duquel seront établies les bonnes
mœurs de travail. Et au lieu que les
choses évoluent dans la direction du respect et de l’équité, les responsables excellent dans l’humiliation des travailleurs,
dont principalement la gent féminine.
Boualem Belhadri
SP RTIF
Jeudi 4 février 2016
11
WATFORD
Belkalem non retenu dans l'effectif de la phase retour
e défenseur international algérien, Essaid Belkalem, ne figure pas dans l'effectif de Watford (Premier league anglaise de football) en vue de la seconde partie de la
saison, selon la liste des joueurs publiée sur le site officiel du club. Belkalem ne fait pas partie des 23 éléments retenus par l'entraîneur espagnol Quique Sanchez
Flores, ni des autres jouer de complément, éligibles pour jouer avec l'équipe des U21 (réserve), précise la même source. L'Algérien n'a pris part à aucun match lors de
la phase aller ce qui confirme qu'il n'entre pas dans les plans de son coach. Il ne reste désormais plus que peu de perspectives à Belkalem pour relancer sa carrière d'autant
que le mercato d'hiver a pris fin dans la plupart des championnats européens. Certains pays de l'Est peuvent toujours transférer. Belkalem (27 ans) avait réintégré les
rangs de Watford l'été dernier après la fin de son prêt au club turc de Trabzonspor.
L
L1 MOBILIS (19E J)
L'USMA pour accentuer son avance,
le dauphin en danger à Tizi Ouzou
nvaincue depuis la 1ere
journée (ndlr, battue par le
NA Hussein Dey
2-1) l'USM Alger, qui compte dix points d'avance sur le
Chabab, devra confirmer sa
suprématie face au MCO (9e,
22 pts) qui reste sur trois
matchs sans victoire depuis le
début de la phase retour. Les
joueurs de l'entraîneur Miloud
Hamdi devront faire face à une
équipe oranaise appelée à se
racheter devant son public, et
du coup l'emporter pour s'approcher de la première partie
du tableau. Le CRB, tenu en
échec par le NA Hussein-Dey
(1-1) lors du derby algérois,
effectuera un déplacement
périlleux à Tizi Ouzou pour
croiser le fer avec la JSK (10e,
22 pts) battue samedi à Alger
par l'USMA (2-0). Les Belouizdadis, invaincus depuis huit
matchs du championnat, tenteront de rester sur cette dyna-
I
Ph : DR
Le leader du championnat
de Ligue 1 Mobilis de
football, l'USM Alger,
tentera d'accentuer son
avance sur le terrain du MC
Oran alors que son dauphin,
le CR Belouizdad se rendra
à Tizi Ouzou pour affronter
la JS Kabylie avec l'objectif
de confirmer sa série
d'invincibilité, à l'occasion
de la 19e journée prévue
vendredi et samedi.
mique, même si la JSK ne
compte pas l'entendre de cette
oreille.Le MO Béjaia (3e, 30
pts), auteur d'une belle remontée dans le classement depuis
l'arrivée à la barre technique
d'Abdelkader Amrani, défiera à
Constantine le CSC (13e, 20
pts) dans un duel aux objectifs
diamétralement opposés. Si le
MOB va chercher à grignoter
des points pour ravir la 2e place
au CRB, en cas d'un faux pas
des Algérois à Tizi Ouzou, la
formation de Cirta devra impérativement l'emporter pour
s'éloigner de la zone de turbulence.
Le MC Alger, l'USM Harrach et le DRB Tadjenanet, qui
se partagent la 4e place avec 27
points chacun, seront opposés
respectivement à l'USM Blida
(12e, 21 pts), au NA Hussein Dey (11e, 22 pts) et à
l'ASM Oran (15e, 17 pts).
Le tiercé composant la 4e
place tentera de rester au
contact du podium face à des
équipes qui cherchent à quitter
la deuxième moitié du classement. La JS Saoura (7e, 24
pts), vainqueur à domicile face
au MCA (2-1) sera en appel
chez la lanterne rouge le RC
Arbaâ (16e, 9 pts). La formation de Larbaâ, qui a déjà mis
un pied en Ligue 2, est appelée
à conserver un brin d'espoir
pour le maintien, et cela passera
obligatoirement par un succès
face aux gars de Bechar. L'ES
Sétif (8e, 23 pts) peine à amorcer son départ, faisant preuve
d'une
irrégularité qui lui a coûté la
défense de son titre décroché la
saison dernière. La réception
du RC Relizane (14e, 18 pts)
sera une occasion pour les Sétifiens d'améliorer leur classement et de se rapprocher du
coup des équipes de tête.
La formation de Relizane,
sous la conduite de son nouvel
entraîneur Mohamed Henkouche, tentera de confirmer le
succès réalisé à la maison face
au RCA (3-1) et continuer ainsi
sa mission de sauvetage.
Start
L1
Vendredi 5 février :
Alger (Omar-Hamadi) :
MC Alger - USM Blida
(16h00) huis clos
Constantine
: CS
Constantine - MO Béjaia
(16h00)
Oran (Ahmed-Zabana):
MC Oran - USM Alger
(16h00)
Tizi Ouzou : JS Kabylie CR Belouizdad (15h00)
Sétif : ES Sétif - RC Relizane (16h00) huis clos
Samedi 6 février :
Tadjenanet : DRB Tadjenanet - ASM Oran (15h00)
Larbaâ : RC Arbaâ - JS
Saoura (15h00)
Alger (5-Juillet)
: NA
Hussein Dey - USM Harrach (16h00)
L2
Vendredi à 15h00
A Oran : OM Arzew CA Bordj Bou Arréridj
A Médéa : Olympique
Médéa - MC Saïda
A Skikda : JSM Skikda US Chaouia
A Aïn Fekroun : CRB
Aïn Fekroun - USM BelAbbès
A Alger (Dar El Beïda) :
Paradou AC - CA Batna
A Boussaâda : Amel
Boussaâda - JSM Béjaïa
A El Eulma : MC El
Eulma - ASO Chlef
A Hadjout : USMM
Hadjout - AS Khroub
IL EN A INFORMÉ RAOURAOUA
Shurmann parie sur Slimani, Bentaleb et Bensebaini à Rio
es choses commencent à être
tirées au clair à propos des
joueurs professionnels devant
faire partie du groupe algérien lors des
jeux Olympiques de 2016 à Rio De
Janeiro. Des informations recueillies
auprès de l’instance fédérale laissent
entendre que l’entraîneur de la sélection
nationale des moins de 23 ans, le Suisse
André-Pierre Shurmann et le président
de la FAF, Mohamed Raouraoua, ont
arrêté une liste de cinq joueurs à
rejoindre les Verts en vue des Olympiades. Cela s’est passé après un tête-à-
L
tête entre les deux hommes. Les joueurs
sur lesquels est porté le choix sont : Slimani, Bensebaïni et Bentaleb. Maintenant, une autre bataille commence pour
les Verts, celle de convaincre leurs
clubs. Il faut dire que la dernière décision du comité exécutif de la FIFA de ne
pas obliger les clubs européens à mettre
les joueurs à la disposition des sélections
pour disputer les JO, a chamboulé les
calculs des responsables de la FAF d’où
la sage décision de ne cibler que trois
joueurs avant de commencer les négociations avec leurs clubs.Islam Slimani,
le joueur algérien est le plus en forme
actuellement, Rami Bensebaïni est le
seul joueur professionnel qui a pris part
au tour préliminaire et à la double
confrontation face à la Sierra Leone, et
enfin Nabil Bentaleb retrouve peu à peu
son niveau de jeu après une méchante
blessure qui a stoppé net son ascension
à Tottenham.Les responsables de la
Fédération qui ont déjà noué un premier contact avec les dirigeants du Sporting, de Montpellier et de Tottenham,
attendent une première réponse avant
d’entamer des discussions plus appro-
fondies et faire le maximum pour renforcer qualitativement l’équipe olympique. Mohamed Raouraoua, qui a plusieurs tours dans son sac, s’attend à une
première réponse négative et prépare
déjà une contre-attaque pour convaincre
les clubs concernés de laisser leurs
joueurs à la disposition de la sélection de
leur pays. Il aura du pain sur la planche
sachant que le déroulement des Jeux
Olympiques d’été coïncide avec la préparation d’intersaison voire le début du
championnat dans certains pays.
Hakim. S.
SPORTS
CSC-MOB
Un duel entre
Vert et Noir
a rencontre tant attendue par
les Crabes et les sanafirs aura
lieu demain à partir de 16h00 au
stade du chahid Hemlaoui de
Constantine. Une rencontre qui
s’avère délicate pour l’une ou
l’autre des deux équipes, dans la
mesure où les deux clubs sont obligés de remporter cette rencontre.
Le club recevant, le CSC en l’occurrence et le club visiteur, le
MOB auront des atouts à faire
valoir, l’un face à l’autre. Chaque
équipe jouera pour des objectifs
précis, d’où l’équipe locale qui sera
à la recherche d’un autre succès
qui lui permettrait le cas échéant
de souffler encore et de prendre
une petite option pour le maintien,
bien que le championnat aura onze
autres rencontres pour la fin de la
saison actuelle. Pour les crabes, il
s’agira donc de prendre les trois
points. À cet effet, il y aura au
moins trois bonnes raisons qui
pousseraient les crabes à vouloir
revenir à Béjaïa avec le gain de la
rencontre ou à la limite avec un
point dans les bagages.
L’une des raisons qui vont motiver les Vert et Noir de la Soummam
face à leur homologue de l’antique
Cirta, c’est bel et bien le fait que les
visiteurs qui sont troisième, voudraient bien garder cette place à
eux seuls, puisqu’ils ont trois
points d’avance sur les trois clubs
poursuivants, qui viennent après,
dont l’USMH qui jouera le derby
face au NAHD au stade du 05Juillet, le MCA qui recevra aussi le
voisin de la ville de la Mitidja,
l’USMB en l’occurrence et le
DRBT qui jouera chez lui, devant
l’ASMO au stade Lahoua Smaïl de
Tadjenanet. Pour que le MOB
garde sa troisième place, les capés
d’Amrani doivent sortir le grand
jeu, condition sine-qua-non, sinon
ils peuvent reculer au classement,
bien qu’ils ne peuvent pas être
dépassés au nombre de points, soit
30 en cas de revers. Les béjaouis
auront l’occasion de s’accaparer de
la deuxième place, si jamais ils
gagnent ce vendredi. Cela est motivé par le fait aussi que l’actuel club
dauphin du championnat, le CRB
qui a essuyé un semi-échec chez lui
face au voisin du NAHD, lors de la
précédente journée, qui n’était pas
d’ailleurs du goût du coach Français Alain Michel, fera de ce fait
tout, pour revenir avec un bon
résultat face aux Kabyles et partant
de là, garder leur deuxième place.
Mais sachant que les capés de Bijotat (JSK) seront avides de rachat
après une défaite qui leur est restée
en travers de la gorge, face à l’USMA avec un premier but signé par
les usmistes qui n’était pas du tout
évident avec une main du joueur
des Rouge et Noir, Chettal Djamel-Eddine (Ex-joueur du MOB).
Le CRB pourra laisser des
plumes et les crabes pourraient le
cas précis en profiter, pour
rejoindre au moins les gars de
Laqiba à la deuxième place ou
même les déloger en cas de succès
à Constantine. Un bon résultat
demain permettra aux joueurs
d’avoir le moral au beau fixe et cela
leur permettra d’entrevoir la suite
des événements avec des atouts
certains, surtout sur le plan mental.
Même une défaite ne changera rien
en la donne, mais il est important
de souligner que le club qui reste
sur quatre matches sans défaites en
championnat et deux qualifications
en coupe n’aura pas le choix que de
continuer sur sa lancée.
M. R.
L
Jeudi 4 février 2016
L 2 MOBILIS (19E JOURNÉE)
Vers un week-end
tranquille pour l'O Médéa
Les rencontres
Paradou AC-CA
Batna et MC El
Eulma-ASO Chlef
seront à l'affiche
de la 19e journée
de la Ligue 2
Mobilis de football, prévue vendredi, au moment
où le leader,
l'Olympique
Médéa, partira
avec les faveurs
des pronostics en
accueillant l'actuel
9e du classement,
le MC Saïda.
vantagée par le
terrain et le soutien du public,
l'OM, qui reste sur une
importante victoire (10) chez le 8e, le CA
Bordj Bou Arréridj,
abordera cette 19e journée dans la peau du
favori pour conserver
son leadership, alors que
la majorité des autres
rencontres
seront
ouvertes sur différentes
probabilités. Le niveau
des autres antagonistes
est, en effet, assez
A
proche, comme en
témoigne leur classement très serré, particulièrement
entre
le
MCEE et l'ASO, respectivement 7e et 6e, rendant le pronostic des
plus difficiles. L'ASO
fera cependant le déplacement à El-Eulma sans
entraîneur en chef,
après le départ du Français Jean-Guy Wallemme suite à la défaite à
domicile le week-end
dernier face à l'Amel
Boussaâda (1-0). Le
chaud duel entre le PAC
(4e) et le CAB (2e) s'annonce tout aussi indécis,
car mettant aux prises
deux des candidats à
l'accession, soucieux de
poursuive points, pour
rester au contact du leader. Bien malin aussi
celui qui pourra avancer
le résultat des confrontations
CRB
Aïn
Fekroun-USM
BelAbbès et OM Arzew-CA
Bordj Bou Aarréridj,
soit entre clubs relégables qui accueillent
des candidats à l'accession, car même si les
objectifs sont diamétralement opposés, l'enjeu
reste important pour les
uns comme pour les
autres clubs. La lutte
s'annonce tout aussi
acharnée dans le bas du
tableau,
notamment
entre la lanterne rouge,
l'USMM Hadjout, qui
accueille l'AS Khroub
(11e). Un match à "six
points" dans lequel le
faux pas sera interdit
pour les deux équipes.
Sans victoire depuis
trois journées, la JSM
Béjaïa (5e) dont les dirigeants viennent de
renouveler leur confiance à l'entraîneur Saïd
Hammouche, sera en
péril à Boussaâda, au
moment où la JSM
Skikda accueille l'US
Chaouia qui partage
avec elle et l'ASK la 11e
place. Tous les matchs
débuteront à 15h00, en
présence du public, suivant la programmation
de la Ligue de football
professionnel.
ABS-JSMB
Hammouche joue sa tête
es Vert et Rouge de
la Soummam joueront demain au
stade Abdellatif de la ville
de Boussaâda face à
l’Amal local.
Cet adversaire ne sera
pas facile à manier, surtout avec le succès acquis
en dehors de ses bases et
face à un adversaire qui
aspire à accéder lui aussi
en ligue 1, celui de l’antique El Asnam. Les capés
de Saïd Hammouche sont
dos au mur et doivent
réagir au risque de voir leur
objectif se compliquer davantage
pour la suite des rencontres restantes. Il faut dire que lorsqu’une
équipe perd des rencontres chez
elle, elle devra réagir en déplacement. La JSMB a perdu face à la
JSMS et elle est allée ramener un
point de Aïn Fekroun, face au
CRBAF, elle a après cédé les trois
points face au PAC, mais cette
fois, le club sera assurément mis à
rude épreuve. Même un nul ne
ferait pas l’affaire des camarades
du chevronné Nassim Dehouche,
et ces derniers sont obligés de
sortir le grand jeu pour espérer
revenir avec les trois points. Ils
doivent se surpasser, si comme si
cette rencontre sera une question
de vie (Espoir d’accéder) ou de
mort (Perdre cet espoir) et donner tous ce qu’ils ont dans les
tripes pour contrer l’équipe de
l’ABS dont le coach Ghimouz
L
Amine connaît bien la maison
Béjaoui et cette équipe de la
JSMB, car c’était lui qui était le
coach des Vert et Rouge au tout
début de la saison actuelle et qui
l’avait préparé pour la saison
sportive, lui qui n’a pas réussi
grand-chose et quittant ce club à
l’amiable, car sachant que le
déclic tarderait à se produire
après une série de matches sans
victoires et d’où le maigre acquis
de points récoltés par le club sous
sa houlette.
En tous les cas, il parait clairement que le coach béjaoui Hammouche Saïd joue son avenir dans
cette équipe de la Soummam.
Certains, avancent même qu’en
cas de défaite, ce coach ne retournerait pas à Béjaïa. Il doit éviter
coûte que coûte de céder des
points et où seule la victoire pourrait le faire sortir de cette situation, lui qui avait réussi à remon-
ter la pente et à donner
une dimension telle que le
club est devenu celui à
battre. Quand à nous, on
peut attendre pour voir, si
la JSMB sortira la tête de
l’eau et que, si le coach
réussira le défi de remettre
le club sur orbite. Seule la
victoire peut rendre service aux Vert et Rouge, qui
n’ont jamais perdu face à
l’ABS puisque la saison
passée, c’étaient les gars
de Béjaïa qui ont gagné en
aller et retour sur le même
score de deux buts à zéro. Les
buts de la manche aller de la saison écoulée, jouée le 02 Octobre
2014 à Boussaâda (Sous la houlette de Fergani Ali) ont été inscrits par Chibane Youcef (Aujourd’hui au DRBT) à la 11’ et Yahia
Chérif Sid-Ali (Aujourd’hui au
CRB) à la 62’. Les buts du match
retour à Béjaïa (Sous la houlette
du Français Stéphane Paille) ont
été inscrits par Mebarki Soufyane
(Toujours là) à la 6’ et Chibane
Youcef à la 59’. Le match aller de
la saison actuelle joué lors de la
4e journée le 11 Septembre 2015
à Béjaïa (Sous la houlette de Ghimouz) a été achevée sur le score
d’un but partout. Bensaha a marqué pour la JSMB à la 32’ et Brahimi a égalisé à la 68’ pour l’ABS.
Cette fois, Ghimouz est de l’autre
camp et fera tout pour battre son
ancien club.
M. R.
PREMIER LEAGUE
HAMMOU-SALIM NEDJEL (EXINTERNATIONAL DE HANDBALL) :
«Les joueurs
ont tout donné,
la Fédération doit
assumer la
responsabilité
de l'échec»
es joueurs de la sélection algérienne
masculine de handball ont "tout
donné" lors de la Coupe d'Afrique des
nations (CAN-2016) disputée au Caire, a
jugé mardi l'ancien international des Verts
Hammou-Salim Nedjel, estimant que la
Fédération algérienne (FAHB) devait assumer "pleinement" la responsabilité de
l'échec. Championne d'Afrique-2014, l'Algérie a perdu son trophée et même le dernier billet qualificatif pour le Mondial-2017
en France après l'amère défaite en match
de classement pour la 3e place face à l'Angola (25-19)."J'ai beaucoup apprécié l'engagement, la volonté et l'envie de réussir
quelque chose chez nos joueurs qui ont
donné le meilleur d'eux-mêmes, mais malheureusement, ils n'avaient pas les moyens
physiques et le volume de jeu nécessaire
pour rivaliser avec les meilleurs", a déclaré
à l'APS Nedjel. Le premier tour s'est soldé
par quatre victoires des Verts face au Cameroun, au Nigeria, au Gabon et au Maroc,
contre une défaite en ouverture du tournoi
devant l'Egypte. En quarts de finale, l'Algérie a battu la RD Congo avant de se faire
éliminer dans le dernier carré par la Tunisie. "L'enchaînement des matchs a montré
la limite des capacités physiques et même
de la cohésion de notre équipe. Le hasard
et la chance n'ont plus trop de place dans le
sport moderne. Nous avons payé les frais
d'une ‘non-préparation’ et la Fédération
qui n'a aucune stratégie claire doit assumer
seule cet échec qui a fait vraiment mal aux
amoureux de la petite balle", a dit l'exarrière droit du MC Oran (43 ans).
L
Phs : DR
12
"CHANGEMENT RADICAL" POUR
SAUVER LE HANDBALL ALGÉRIEN
D'autre part, Nedjel qui a participé avec
les Verts à cinq Mondiaux, a salué le "courage" du sélectionneur national Salah Bouchekriou qui a "osé" prendre le risque d'accepter de driver l'équipe à trois mois du
début de la compétition.
"Bouchekriou a tout simplement répondu à l'appel de l'Algérie en acceptant une
mission qualifiée de suicidaire par certains.
Il n'a pas eu assez de temps pour monter
une équipe compétitive, mais il a quand
même tenté de réussir son coup", a enchaîné l'entraîneur au centre de formation du
Paris Saint-Germain (France) et consultant de la chaîne beIN Sports. L'ancien
international algérien a appelé à procéder à
un "changement radical" au niveau de l'instance fédérale qui a échoué, selon lui, à
tous les niveaux. "La préparation n'a pas été
à la hauteur pour réussir une bonne CAN.
Vous n'avez qu'à comparer la qualité de
notre préparation avec celle des Tunisiens
ou des Egyptiens. Les sélections africaines
progressent d'une édition à une autre et
nous, on perd notre handball d'année en
année. Nos adversaires étudient notre jeu
et il faudra prendre très au sérieux ce paramètre", a-t-il averti. Après le sacre d'Alger2014, l'équipe nationale a été mise "au
frigo" pendant plus de sept mois et une 24e
et dernière place au Mondial-2015 disputé
au Qatar a sanctionné cette participation.
Le même scénario s'est reproduit avec 8
mois d'inactivité avant la CAN-2016. "Un
bilan s'impose pour relancer la discipline et
ceux qui sont responsables de cette situation catastrophique doivent partir, et vite.
L'Algérie est un pays de hand, il est inadmissible que des incompétents continuent
à gérer la discipline qui a donné de grandes
satisfactions au pays", a conclu Nedjel qui,
durant sa riche carrière, a porté notamment les couleurs du Celta Vigo (Espagne)
puis de Boulogne-Billancourt et de l'US
Créteil (France).
Leicester et City gardent
le rythme
Mardi, la 24e journée a souri
au leader Leicester, vainqueur
de Liverpool (2-0), et à son
dauphin Manchester City, qui
a battu Sunderland (0-1).
Mais le match nul d'Arsenal
face à Southampton (0-0) a
privé les Gunners de leur
place sur le podium, où s'est
invité Tottenham, qui s'est
imposé largement à Norwich
City (0-3).
râce à un brillant Vardy, Leicester reste un solide leader de
Premier League. Les Foxes ont
remporté le choc de la soirée sur leur
pelouse face à Liverpool (2-0). Jamie
Vardy, meilleur buteur du championnat,
a claqué un doublé dont une splendide
volée (60e et 71e). Les Foxes gardent
trois points d'avance sur Manchester
City avant le match au sommet de
samedi prochain entre les deux équipes
de tête.
Les Citizens, eux, ont fait le minimum en allant s'imposer à Sunderland
où Wahbi Khazri a débuté sous ses nouvelles couleurs (0-1). Sergio Agüero a
marqué l'unique but du match. Tottenham a davantage brillé sur le terrain de
Norwich en s'imposant 3-0 avec Dele
Alli et un doublé d'Harry Kane... Et
poussé Arsenal à la quatrième place,
après son nul contre Southampton (00).
ment leurs difficultés en championnat
depuis le début de l'année 2016 avec,
notamment un troisième match consécutif sans marquer après leur défaite
devant Chelsea (0-1) et leur nul à Stoke
(0-0). Ils n'avaient plus connu une telle
disette offensive depuis février 2009.
Les hommes de Wenger sont désormais
quatrièmes du classement avec 45
points comme leurs rivaux de Tottenham, mais une moins bonne différence
de buts (+25 contre 15). Corrigés au
match aller par Southampton lors du
Boxing day (4-0), les Gunners ont poussé devant leur public et se sont procurés
de nombreuses occasions dont dix tirs
cadrés, mais ils ont buté sur un excellent
Fraser Forster.
MANCHESTER UNITED BRILLE
ENFIN À OLD TRAFFORD
Pour une fois, le Théâtre des Rêves a
eu droit à du spectacle. Les joueurs de
Manchester United ont vite pris les
choses en mains face à Stoke et ouvert le
score par l'intermédiaire de Jesse Lin-
gard (14e). C'était seulement leur troisième but en première période à domicile dans cette saison de Premier
League. Le quatrième est venu moins de
dix minutes plus tard sur un joli contre
conclu d'une frappe enroulée par
Anthony Martial qui en est désormais à
six réalisations en Premier League
(23e). Passeur décisif pour le Français,
Wayne Rooney a corsé l'addition en
seconde période (53e) pour une victoire
3-0 qui fait du bien au moral des Mancuniens avant d'aller défier Chelsea
dimanche.
Si United reste calé au cinquième
rang, Chelsea, qui affrontera Watford
mercredi, a reculé d'un cran et se
retrouve provisoirement quatorzième.
West Brom a en effet arraché le match
nul devant Swansea (1-1) et passe
devant les Blues. En revanche, Rémi
Garde et Aston Villa, plombés par l'expulsion de Jordan Ayew pour un mauvais geste, n'ont rien pu contre West
Ham et subi une quinzième défaite (20).
Chelsea peut-il dire adieu à John Terry,
le dernier des Mohicans ?
'annonce du départ de
John Terry a provoqué
des vagues à Chelsea.
Les Blues ont d’ailleurs vite
tenu à préciser que rien
n'était fait. Car voir Terry s'en
aller, ce n'est pas anodin. Il
s'agit quand même du dernier représentant de la grande époque des Blues.
Clore un chapitre n'est
jamais évident. Encore moins
quand il a été couronné de
succès et représente la plus
belle époque de votre vie.
Chelsea est en train d'expérimenter cette phase délicate.
Avec John Terry. L'imbroglio
sur l'annonce de son départ
de Chelsea en fin de saison a
mis en lumière cette difficulté
à tourner définitivement une
page
pour
les
Blues.
Dimanche, John Terry avait
surpris son monde: "La fin ne
sera pas un conte de fées, je
ne prendrais pas ma retraite à
Chelsea", a-t-il lancé. Un
jour plus tard et devant la
réaction de ses supporters, le
club londonien s'est senti
obligé d'effectuer un joli
rétropédalage en expliquant
que "la situation pouvait
changer dans les mois à
venir". "La porte n'est pas
L
SERIE A
Stephan
El Shaarawy
a encore frappé
avec l'AS Rome
euxième match pour Stephan
El Shaarawy et un deuxième
but pour l'Italien qui a permis à la
Roma d'enchaîner un deuxième
succès lors de la 23e journée, ce
mardi soir, à Sassuolo (0-2). Voici
les Romains à la 4e place provisoire
devant l'Inter Milan.
L'AS Rome a souffert mais a
décroché mardi, à Sassuolo, lors de
la 23e journée de Serie A un
deuxième succès consécutif (2-0)
qui lui permet de croire à un possible retour vers les sommets. Tout
n'est pas parfait dans le jeu romain,
loin de là, mais avec désormais sept
points en quatre matches, et une
seule défaite face à la Juventus, le
changement d'entraîneur et l'arrivée de Luciano Spalletti portent
peut-être leurs fruits. Mardi sur le
terrain de Sassuolo, c'est l'Égyptien
Salah qui a ouvert la marque dès la
11e minute d'une belle frappe du
gauche. La suite a été très équilibrée entre deux équipes plutôt
offensives et Sassuolo aurait pu
égaliser à la 87e minute quand
Nainggolan concédait un penalty et
était expulsé. Mais Berardi tirait
au-dessus. Au contraire, dans le
temps additionnel, c'est El Shaarawy qui après un excellent travail
de la dernière recrue Perotti inscrivait son deuxième but en deux
matches depuis qu'il a rejoint la
Roma. La Roma passe provisoirement à la 4e place, devant l'Inter
Milan. 13e victoire de suite pour la
Juve ? Mercredi, cette 23e journée
se poursuivra avec ce qui ressemble
désormais à un duel à deux pour le
scudetto. Naples, leader, ira affronter la Lazio et comptera sur son
duo d'attaque Insigne-Higuain
pour bousculer l'équipe romaine,
qui traîne à la 8e place du classement.
La Juventus, qui occupe la
deuxième place à deux longueurs
de Naples, recevra pour sa part le
Genoa avec elle aussi un record à
battre. En cas de succès, Massimiliano Allegri et les siens porteraient
en effet à 13 leur série de victoires
d'affilée, soit une de plus que le
record, pas si vieux, établi en 2014
par l'équipe d'Antonio Conte.
Après une semaine terrible, marquée par deux revers cinglants (3-0
en Coupe contre la Juventus et 3-0
encore en Serie A contre le Milan),
l'Inter Milan (5e) doit-elle se relancer à l'occasion de la réception du
Chievo Vérone. Juste devant, la
Fiorentina (3e) accueille le relégable Carpi.
D
G
ARSENAL DESCEND DU
PODIUM
Le grand perdant de la soirée est
donc Arsenal qui n'a pas pu faire mieux
qu'un match nul sans but à l'Emirates
devant les Saints. Les Gunners confir-
13
fermée", a confirmé Guus
Hiddink mardi. Pourquoi
une telle communication
pour un joueur de 35 ans qui
n'est plus aussi efficace que
par le passé et est même sur
le déclin ? Tout simplement
car John Terry n'est pas n'importe qui. A Chelsea, c'est
même une légende. Lampard, Drogba ou encore
Cech ont déjà quitté le navire
On parle d'un joueur qui
compte 696 matches disputés
pour son club de toujours,
dont 477 en Premier League.
D'un pur produit de Chelsea
qui s'est imposé au fil des saisons comme un capitaine
charismatique. D'un vrai leader qui a largement contribué à la plus belle époque des
Blues. Avec ce club qu'il a
rejoint à 14 ans, le défenseur
a remporté la Ligue des
champions en 2012, quatre
titres de champion d'Angleterre (2005, 2006, 2010,
2015) et quatre Coupes
d'Angleterre (2007, 2009,
2010, 2012). Forcément, ça
marque les esprits. Et ça laisse une trace indélébile. La
clef du problème pour Chelsea est surtout qu'il est le dernier des Mohicans. Avec
Frank Lampard, Petr
Cech et Didier Drogba, il
formait le quatuor de
joueurs incarnant le visage
du Chelsea triomphant.
Or, Lampard est parti en
2014 et les deux derniers
ont quitté le club l'été dernier. Terry, toujours titulaire dans l'axe de la défense, est le dernier représentant de cette époque glorieuse.
GUARDIOLA N'AURA PAS MESSI
Mais il a d’autres cibles pour City
ep Guardiola pense déjà au mercato estival de Manchester City. Parmi ses cibles, trois joueurs de
poids : Robert Lewandowski, John Stones et... Paul Pogba. Le rêve des supporters de City s'appelle
Lionel Messi. Evidemment. Mais qu'ils ne se fassent pas trop d'illusions, l'Argentin ne quittera pas le FC
Barcelone pour rejoindre son ancien mentor. Qu'ils se rassurent néanmoins, Pep Guardiola va quand
même faire bouger le marché l’été prochain. Le Catalan, qui ne laisse rien au hasard, a déjà ses cibles, à
en croire la presse espagnole et anglaise. L'actuel entraîneur du Bayern Munich aimerait par exemple
quitter la Bavière avec une valise remplie par les affaires de… Robert Lewandowski, annonce As. L'actuelle machine à buts du leader de la Bundesliga plait évidemment à l'ancien entraîneur du FC Barcelone
qui compte bien débarquer à Manchester avec ses idées, ses principes de jeu et de nouvelles forces vives,
celles qui seront de taille à faire franchir un palier aux Citizens, notamment sur la scène continentale. Le
Polonais - qu'il dirige à Munich - est l'une d'entre elles. Mais Guardiola ne compte pas s'arrêter là
puisque le champion olympique 1992 vise aussi deux autres joueurs. Un par ligne. Au milieu de terrain,
Paul Pogba est la cible principale du technicien, annonce le Daily Mail. L'Espagnol (et Manchester City)
est prêt à mettre le prix pour l'international français, qui semble jusqu'ici destiné à rejoindre le FC Barcelone l'été prochain. La somme ? 105 millions d'euros. Rien que ça. En défense, City et Pep auraient jeté
leur dévolu (comme d'autres grands du Vieux Continent) sur un produit made in England : John Stones.
Le joueur d'Everton couterait aux alentours de 66 millions d'euros. Lewandowski, Pogba, Stones : si
Guardiola parvient à attirer les trois à City, il aura réussi son marché. Même sans Messi.
P
14
SPORTS
Jeudi 4 février 2016
MERCATO HIVERNAL
LIGUE 1
L'Angleterre écrase l'Europe
Sans surprise, la Premier League
a dépensé beaucoup plus de
millions d'euros en un mois que
l'ensemble des clubs espagnols,
italiens, allemands et français.
Si la Ligue 1 s'est montrée
timide en terme,
d'investissements, elle n'a pas
subi la saignée annoncée et a
même signé quelques jolis
coups. Mais sa stratégie a de
grosses limites. Explications.
ésormais, en hiver comme en été,
il y a la Premier League et les
autres. Le championnat anglais,
dopé par des droits TV gargantuesques, a
inondé le marché de janvier de ses millions. Les vingt clubs de l'élite anglaise ont
dépensé 233 millions d'euros. C'est beaucoup plus que les 78 clubs de l’élite italienne, française, allemande et espagnole
réunis (176,7 millions d'euros). Plus frappant encore, sept clubs de Premier
League (Stoke City, Everton, Newcastle,
Sunderland, Bournemouth, Watford et
Norwich), dont six de sa deuxième moitié
de tableau, ont dépensé plus que la Liga,
la Ligue 1, la Bundesliga et la Serie A
réunies.
C'est la lutte pour le maintien en
Angleterre et la peur de passer à côté du
pactole des droits TV, qui a enflammé le
marché européen. Les vingt clubs qui
joueront en Premier League l'an prochain
se partageront un pactole en hausse de
70% soit 2,3 milliards d'euros. De quoi
miser gros pour faire partie du gratin l'an
prochain. Norwich, premier non relégable, a ainsi dépensé davantage (32,75
millions d'euros) que l'ensemble de la L1
(31,3).
Phs : DR
18 millions d'euros. C'est une autre tendance de ce mercato, aucun grand nom
n'a changé de crémerie et le top 5 des
recrues de l'hiver met en avant des
espoirs, pas des stars.
La Ligue 1 a mieux résisté que l'été
dernier à l'offensive venue d'outreManche. La Premier League a fait du pied
à Mandanda, Boufal, N'Doye, Lacazette,
Batshuayi, Mendy et Ben Yedder. Elle a
même transmis des offres difficiles à refuser. Mais les clubs hexagonaux ont résisté.
Abdoulaye Doucouré est parti mais il
n'était pas un titulaire indiscutable à
Rennes. La Ligue 1 a, bien sûr, subi
quelques pertes avec les départs de Wahbi
Khazri et Henri Saivet pour Sunderland et
Newcastle, ceux de Lamine Koné (Sunderland), Ludovic Butelle (Bruges) et
Abdoul Razzagui Camara (Debry County). Mais rien de comparable avec l'été
dernier (Payet, les frères Ayew, Thauvin,
Martial etc.). Une vision sur… six mois
La Ligue 1 semble même avoir profité de
cet hiver pour se renforcer. Très rares sont
les clubs qui ont perdu des titulaires. C'est
seulement le cas de Bordeaux, Troyes,
Lorient et Angers. Saint-Etienne, Bordeaux et Monaco ont investi à hauteur de
28 millions d'euros soit 90% des dépenses
totales en France et ont clairement musclé
leurs ambitions. Tout comme Lille
(Amalfitano, Ronny Lopes, Eder) et
Reims (Bifouma, El-Kaoutari, J.Carrasso,
Bangoura). L'OM, Caen et Guingamp
n'ont pas fait de folie mais ont recruté sans
se délester du moindre joueur. Les arrivées de Tabanou, Debuchy et Thauvin,
en provenance de Premier League, de
Vagner Love et Amalfitano donnent de
l'éclat à cette deuxième partie de saison.
L'ÉQUIPE TYPE DE CEUX
QUI SONT PARTIS
Reste que la stratégie des clubs français
repose sur du court terme. En fin de saison, Tabanou, Debuchy, Thauvin et Fletcher retourneront en Angleterre. Dix-neuf
des 34 arrivées opérées cet hiver par les
clubs de Ligue 1 ont pris la forme d'un
prêt de six mois. C'est ici que se situe la
limite des clubs français. Ils peuvent, sur
une courte période, relancer des individualités en perte de vitesse. La Ligue 1 a
pris la forme pour bon nombre de joueurs
revenus cet hiver d'un immense cour de
rattrapage. Un bon moyen de se refaire la
cerise avant de (re)partir. La L1 s'est
peut-être renforcée mais ce n'est qu'une
illusion, un mirage de six mois.
42 MILLIONS D'EUROS POUR JACKSON MARTÍNEZ
La nouvelle folie de la Chine
ackson Martínez a été
transféré en Chine pour 42
millions d'euros. L'attaquant colombien est arrivé l'été
dernier à l'Atlético Madrid, où
il n'a pas convaincu. Avec ce
transfert, le marché chinois
réalise encore un coup tonitruant. Et ce n'est peut-être pas
terminé.
Le mercato n'est pas encore
fini. Pas pour la Chine en tout
cas. Et le championnat chinois
a encore frappé fort. Très fort.
Jackson Martínez s'est envolé
pour le club chinois de
Guangzhou
Evergrande.
Déroutant. Et il y a mieux :
l'attaquant colombien a été
transféré contre… 42 millions
d'euros ! La Chine a déjà été
l'un des grands animateurs de
ce marché des transferts hivernal. Entre Ramires au Jiangsu
Suning (estimation du transfert: 28 millions d'euros), Gervinho au Hebei China Fortune
(18 millions), et le Colombien
Fredy Guarin de l'Inter Milan
oujours à l'aise loin du
Vélodrome, l'OM est
allé chercher sa 8e victoire
de la saison sur le terrain de
Montpellier (0-1) grâce à
Georges-Kévin Nkoudou,
auteur... du seul tir cadré du
match côté olympien. Et ce,
alors que Florian Thauvin a
vu rouge au bout de 10
minutes. Voilà l'OM à la 6e
place provisoire. Montpellier
reste aux portes de la relégation.
À cinq jours du choc contre
le PSG, Marseille s'est
donné un peu d'air. Après
deux nuls de rang en L1, le
club phocéen a renoué avec
la victoire sur la pelouse de
Montpellier (0-1). Sans Lassana Diarra et Michy Batshuayi, c'est une belle opération pour cette formation
olympienne. Avec ce 8e succès de la saison, l'OM
remonte provisoirement à la
6e place, à trois points d'Angers (3e). Montpellier (17e)
pourrait, de son côté, être
relégable à l'issue de cette
24e journée.
Si Marseille a renoué avec le
succès, l'OM n'a pas fait un
grand match non plus. Loin
de là. Mais Marseille a su
décrocher ces trois points,
après avoir fini à dix suite à
l'expulsion de Florian Thauvin. Rentré dix minutes plus
tôt pour son retour sous le
maillot marseillais, le joueur
prêté par Newcastle a reçu
un carton rouge direct pour
un tacle glissé non maîtrisé
sur Victorino Hilton. Un
surplus d'envie qui va faire
jaser.
T
D
LA L1 A FAIT MIEUX
QUE RÉSISTER
Depuis 2011 et un hiver complètement
dingue marqué par les transferts de Fernando Torres, Andy Carroll, Luis Suarez
et des investissements à hauteur de 296
millions d'euros, jamais les clubs anglais
n'avaient autant dépensé en janvier. Mais
hormis Giannelli Imbula (24,25 millions
d'euros), aucun joueur n'a coûté plus de
Loin de ses
bases, l'OM
reste efficace
J
au Shanghai Shenhua (13 millions), la Chinese SuperLeague
a surpris tous les observateurs
ces dernières semaines et semé
le trouble sur le marché. Avec
Jackson Martínez, c'est un
nouveau petit tremblement de
terre.
DIFFICILE À REFUSER...
Pour l'Atlético Madrid à
l'instar de Chelsea avec
Ramires, c'est un joli coup sur
le plan financier. Le serial
buteur du FC Porto n'a pas
convaincu depuis son arrivée
dans la capitale espagnole. En
22 matches toutes compétitions confondues, il a planté
trois petits buts. Et ces dernières semaines, il était de
moins en moins présent sur la
pelouse avec les Colchoneros.
Acheté 35 millions d'euros l'été
dernier, Jackson Martínez (29
ans) n'aura certes pas eu beaucoup de temps pour s'adapter.
Mais l'Atlético pouvait difficilement laisser passer une telle
offre pour un joueur qui tarde
à s'imposer. Bien placé en Liga
et encore en course en Ligue
des champions, le club madrilène se prive cependant d'une
option pour occuper le front de
son attaque pour finir cet exercice. Pour épauler Antoine
Griezmann, Fernando Torres
et Luciano Vietto vont maintenant être attendus au tournant.
La Chine s'offre, elle, une nouvelle tête d'affiche pour son
championnat. Et ce n'est peutêtre pas fini : le marché des
transferts en Chine se ferme le
26 février…
THAUVIN EST ENTRÉ...
ET A ÉTÉ EXCLU AU
BOUT DE 10 MINUTES
DE JEU
Son entrée associée à celle
de Romain Alessandrini à la
58e a pourtant apporté un
net mieux à l'OM, qui a
soudain mis de la vitesse et
de la percussion. Une bonne
période récompensée par le
but de Georges-Kévin
Nkoudou (0-1, 68e) sur une
action initiée par Alessandrini. Le seul tir cadré dans ce
match de l'OM, qui a aligné
Antoine Rabillard en pointe.
Dans l'ensemble, la copie
marseillaise est encore assez
faible. En première période,
Montpellier a logiquement
pris le dessus en dominant le
milieu. Le MHSC de Frédéric Hantz a d'ailleurs eu plus
de tirs dans cette rencontre.
Mais dans cette rencontre
marquée par beaucoup de
déchets techniques, le club
héraultais est tombé sur un
bon Steve Mandanda de
retour dans le but marseillais
(Martin 24e, Yatabaré 81e,
Saihi 90e) et a baissé le pied
au cœur de la seconde période. Marseille peut, de son
côté, se féliciter d'avoir su
relever la tête après la pause
et confirme son bon parcours à l'extérieur. Mais il
faudra en montrer beaucoup, beaucoup plus face au
PSG dimanche pour espérer
se débloquer au Vélodrome.
MONDE
Jeudi 4 février 2016
SYRIE
MALI
De plus en plus de villes
syriennes assiégées
Des combattants
loyalistes
entrent sans
heurts dans Kidal
Une « tactique barbare », un « crime
de guerre » : les condamnations par
les Nations unies de la pratique des
sièges imposés aux civils en Syrie
sont allées crescendo depuis le tollé
suscité par le calvaire de Madaya,
cette localité proche de la frontière
syro-libanaise verrouillée par l’armée
et le Hezbollah et frappée par la
malnutrition.
M
La Russie n'arrêtera pas
ses bombardements
avant d'avoir réellement
vaincu l’EI
a Russie a annoncé mercredi, qu'elle ne cesserait pas son intervention
militaire en Syrie avant d'y avoir réellement vaincu les groupes terroristes,
rejetant implicitement les demandes
d'un arrêt des bombardements au
moment où des fragiles pourparlers de
paix se déroulent à Genève. Les frappes
aériennes russes ne s'arrêteront pas tant
que nous n'aurons pas réellement vaincu les organisations État islamique et le
Front Al-Nosra, la branche syrienne
d'Al-Qaïda, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov en visite à
Mascate. Je ne vois pas pourquoi ces
frappes devraient s'arrêter, a-t-il ajouté,
cité par l'agence Interfax. L'armée russe
mène depuis le 30 septembre une
intense campagne de frappes aériennes
qui a permis à l'armée loyale au président Bachar al-Assad de reprendre la
main sur le terrain. Espérer que des
conditions formulées sous la forme
d'ultimatums aident à régler les problèmes constitue une politique à courte
vue et sans avenir, a poursuivi M.
Lavrov. Le Haut comité des négociations (HCN), vaste coalition d'opposants politiques syriens et de groupes
armés, réclament l'arrêt des bombardements les visant depuis l'ouverture
lundi, à Genève de négociations de paix
sous l'égide de l'ONU. Le Secrétaire
d'État américain John Kerry et le chef
de la diplomatie française Laurent
Fabius avaient également plaidé mardi
à Rome pour l'arrêt des frappes russes
contre l'opposition syrienne. Des gens
capricieux sont apparus (au sein de
l'opposition syrienne, ndlr), qui commencent à avoir des exigences qui n'ont
rien à voir avec les principes devant
régir les pourparlers de paix, a martelé
mercredi, le chef de la diplomatie russe.
L
es centaines d’hommes d’un
groupe armé pro-gouvernemental malien sont entrés sans violence à Kidal, bastion de l’ancienne rébellion touareg dans le nordest du pays, lundi 1er et mardi 2
février. D’après Azaz Ag Loudag
Dag, un porte-parole du Groupe
d’autodéfense touareg Imghad et
alliés (Gatia), ce déploiement
d’une «centaine de véhicules» et
d’«environ un millier de personnes» s’est fait avec «le consentement de nos frères de la CMA», les
rebelles de la Coordination des
mouvements de l’Azawad. Le
colonel El-Hadj Ag Gamou, officier touareg loyaliste, réputé
proche du Gatia, figure parmi les
personnes entrées à Kidal, selon
des témoins. « C’est vraiment la
paix qui est en marche, s’est félicité le député Hamada Ag Bibi, un
membre de la CMA.
Nos frères de la Plateforme [coalition de groupes soutenant le gouvernement] sont avant tout des
parents. Ils sont venus à Kidal avec
bien sûr notre feu vert, même si
leur entrée a un peu fait peur à certains. »
« PACTES D’HONNEUR »
Les combats entre CMA et
groupes pro-Bamako, les uns et les
autres à dominante touareg, se
sont poursuivis à l’été 2015 malgré
la signature d’un accord de paix en
mai et juin entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion. Les violences ont cessé depuis la conclusion de « pactes d’honneur » entre
les belligérants, le 16 octobre, au
terme de trois semaines de rencontres à Anéfis, près de Kidal.
Une source proche de la Minusma, la mission de l’ONU à Kidal,
a affirmé avoir vu mardi, des drapeaux de la CMA et du Gatia
brandis ou hissés sur des véhicules.
« Nous voulons aller plus loin dans
le processus de paix.
C’est pourquoi nous avons mis sur
pied plusieurs commissions de travail pour aller de l’avant. Et nous
allons bien sûr participer à la
structure qui va gérer la ville pour
une période transitoire », a souligné Azaz Ag Loudag Dag.
Le nord du Mali était tombé en
mars-avril 2012 sous la coupe de
groupes djihadistes après la déroute de l’armée face à la rébellion,
d’abord alliée à ces groupes qui
l’ont ensuite évincée.
Les djihadistes ont été en grande
partie chassés par l’intervention
militaire internationale lancée en
janvier 2013 à l’initiative de la
France, qui se poursuit actuellement. Des zones entières échappent toutefois encore au contrôle
des forces maliennes et étrangères.
D
Ph : DR
ais dans la petite ville, malgré
l’entrée de trois convois en janvier, la faim continue de faucher des vies. Et les avancées vers une
levée des sièges en Syrie, espérées par les
acteurs humanitaires internationaux
basés à Damas, après le scandale de
Madaya, n’ont pas eu lieu.
Dans le pays ravagé par la guerre, plus
de 480 000 Syriens vivent encerclés selon
l’ONU ; ils sont au moins deux fois plus
nombreux, affirment des militants et des
humanitaires. Au-delà du danger à opérer dans ces zones, le blocage des autorités syriennes empêche l’acheminement
de l’aide. En 2015, seules une dizaine
d’opérations des Nations unies ont été
autorisées dans les zones assiégées ou difficiles d’accès. L’armée et ses alliés tiennent la plupart des sièges. Mais, pour
convoyer de l’assistance dans les zones
encerclées par les rebelles – qui tiennent
en étau entre 10 000 et 20 000 habitants
dans la province d’Idlib –, Damas doit
aussi donner son accord. Son feu vert va
être encore nécessaire, si les Nations
unies décident que les conditions de
sécurité sont réunies pour mener l’opération, à l’envoi d’aide par voie aérienne
15
afin de secourir les 180 000 habitants de
Deir ez-Zor réfugiés dans les quartiers
sous contrôle de l’armée et assiégés par
les djihadistes de l’organisation État islamique (EI).
ETAU IMPLACABLE
Dans les zones verrouillées, où les
habitants, civils et combattants, vivent
sans électricité et sans eau, et souvent au
rythme des bombardements ou des
affrontements, les mêmes scènes de privation se répètent. À Deir ez-Zor, « où la
population vit dans la terreur des avancées de l’EI et les hommes essaient
d’échapper au recrutement forcé du régime, rapporte Karam Al-Hamad, militant
originaire de la ville, des disputes éclatent
pour un morceau de pain. De la nourriture a été récemment larguée par les
avions russes, mais la plus grande partie a
été délivrée aux forces militaires. Seuls
quelques civils ont reçu de cette aide ;
pour les autres, ils doivent l’acquérir à
prix d’or sur le marché, où une partie de
ces denrées sont vendues ». À Mouadamiya Al-Cham, une localité de 45 000
habitants proche de Damas où l’étau du
régime est devenu implacable depuis
décembre, « huit personnes sont mortes
de faim et de manque de soins en janvier,
et près de 3 500 enfants souffrent de malnutrition », assure Dani Qappani, étudiant et militant joint sur place. Les
humanitaires font le même constat d’impuissance. Ceux accrédités à Damas
voient toute initiative conditionnée par le
régime. Et, pour ceux qui opèrent clandestinement, l’acheminement de l’aide
est un casse-tête : « Quand un siège
atteint un certain niveau, ce n’est plus le
peu de nourriture qu’on peut faire entrer
en contrebande, à un prix exorbitant, qui
va faire la différence », témoigne un
membre d’une ONG internationale. À
Mouadamiya Al-Cham comme à Deir
ez-Zor, les humanitaires s’alarment d’un
risque de famine dans les prochaines
semaines.
Parmi les habitants assiégés, la frustration grandit à l’encontre des bureaux de
l’ONU à Damas, accusés de faire trop
peu pour ne pas froisser le régime. Lors
d’une réunion fin janvier en Jordanie, des
ONG ont appelé les Nations unies à réviser leurs critères pour définir les régions
encerclées, jugées sous-estimées. « Il faut
des pressions pour que les routes s’ouvrent, et pas uniquement lorsque la faim
fait des ravages », plaide en outre Dani
Qappani, à Moudamiya Al-Cham. On
est loin d’une entente, même si la levée
des sièges et l’accès de l’aide doivent en
théorie être discutés à Genève. Sur le terrain, les observateurs constatent plutôt
une escalade : depuis 2014, les rares fins
ou allégements de sièges ont été obtenus,
comme à Homs, par des accords politiques, et non pas humanitaires. Et la tactique des sièges est en train de devenir un
dangereux outil de négociations, aux
dépens des civils.
Le chef de l'opposition Riad Hijab
attendu à Genève
e coordinateur de
l'opposition syrienne,
Riad Hijab, est attendu
mercredi à Genève, où les
pourparlers de paix sont
dans l'impasse, le HCN
(opposition) hésitant toujours à entrer dans la
négociation en raison de
la situation sur le terrain,
a déclaré à l'AFP un
porte-parole du HCN,
Monzer Makhous. L'arrivée de M. Hijab, éphémère ancien Premier
ministre du président
Bachar al-Assad ayant
L
fait défection en 2012,
pourrait aider l'opposition à prendre une décision sur son entrée dans
la négociation, ont estimé
des sources proches du
dossier. "Avec Hijab ici,
le HCN aura davantage
la capacité d'afficher une
position unifiée de l'opposition", a commenté un
diplomate occidental.
"Il s'agit d'un processus très compliqué qui
nécessite que les acteurs
poursuivent
constamment le dialogue", a-t-il
ajouté. Le HCN, qui a
envoyé à Genève entre 35
et 40 délégués, est une
coalition rassemblant des
politiques et des représentants de groupes
armés opposés au régime
de Bachar al-Assad. L'opposition, qui a annulé
mardi, une rencontre
avec l'émissaire de l'ONU
pour la Syrie, Staffan de
Mistura, n'avait pas encore pris de décision sur la
reprise, mercredi, des discussions au Palais des
Nations de Genève.
ÉGYPTE
La peine de mort de 149 islamistes présumés annulée
a Cour de cassation
égyptienne a annulé,
mercredi 3 février, la
peine de mort pour 149 personnes accusées du meurtre
de 13 policiers en 2013. Ces
assassinats avaient eu lieu
quelques heures après que les
forces de l’ordre eurent tué
au Caire plus de 700 manifestants partisans du prési-
L
dent islamiste Mohamed
Morsi, destitué par l’armée.
En février 2015, 183 personnes avaient été condamnées pour ces assassinats. La
haute juridiction a ordonné
que 149 d’entre eux soient
rejugés, selon des responsables de la justice. Depuis
que l’armée a destitué, le 3
juillet 2013, le premier prési-
dent élu démocratiquement
en Égypte, des tribunaux ont
condamné à mort en première instance des centaines d’islamistes au cours de procès
de masse expéditifs vivement
critiqués par l’ONU, qui les a
qualifiés de « sans précédent
dans l’histoire récente » du
monde.
Mohammed Morsi a lui-
même été condamné en juin,
avec une centaine de coaccusés, pour des évasions massives de prison et des
attaques contre la police
durant la révolte de 2011 qui
chassa Hosni Moubarak du
pouvoir. Il a fait appel des
condamnations à mort et à la
prison à vie prononcées à son
encontre.
16
MONDE
Jeudi 4 février 2016
CORÉE DU NORD
Pyongyang défie la communauté internationale
Plusieurs pays, dont la Chine, ont
exprimé leur inquiétude sur
l'intention de Pyongyang de lancer
prochainement une fusée porteuse
d'un satellite. Ils sont inquiets et
mettent en garde. Séoul, Tokyo,
Pékin et Washington préviennent
la Corée du Nord contre les
conséquences d'un éventuel tir de
missile balistique, quelques
semaines après son quatrième
essai nucléaire.
L
Ph : DR
e régime nord-coréen a averti trois
agences de l'ONU de son intention
de lancer, entre les 8 et 25 février,
une fusée transportant un satellite. Rappelant que tout lancement utilisant la
technologie balistique constituait « une
violation des résolutions de l'ONU », le
gouvernement sud-coréen a exhorté mercredi Pyongyang à renoncer à son projet.
« Si le Nord (le) poursuivait (...), il en
paierait le prix fort », a-t-il prévenu dans
un texte lu par un haut responsable sudcoréen de la sécurité nationale, Cho Taeyong. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a, de son côté, qualifié ce projet de
« sérieuse provocation ». Son ministère de
la Défense a donné l'ordre de détruire un
tel missile « s'il se confirmait qu'il tombe
sur le territoire japonais ».
» du droit international : « La Corée du
Nord défie le Conseil de sécurité de
l'ONU, défie son voisin chinois, défie la
communauté internationale, au détriment
de la paix et de la sécurité régionales. »
L'Organisation maritime internationale
(OMI) avait indiqué plus tôt avoir été
avertie par le régime communiste de son
intention de lancer un satellite entre les 8
et 25 février. Ces dates laissent penser que
la Corée du Nord souhaiterait le faire à
l'occasion de l'anniversaire le 16 février du
dirigeant défunt Kim Jong-il, père de Kim
Jong-un.
L'annonce nord-coréenne fait suite à
des rumeurs ces derniers jours sur la préparation par Pyongyang d'un test de missile balistique, qui serait un nouveau pas
vers son objectif de se doter de missiles
nucléaires. Elle constitue une surenchère
de Pyongyang face à la communauté
internationale qui tente de durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au
monde, après son annonce, le 6 janvier,
d'un quatrième test de bombe nucléaire.
« C'est un comportement classique »,
estime John Delury, professeur associé à
l'université Yonsei de Séoul. « En attendant une riposte complète à l'essai
nucléaire, vous placez également un tir de
missile. Le Nord a l'habitude de ces coups
doubles. » À la pointe des efforts diplomatiques pour alourdir les sanctions du
Conseil de sécurité, les États-Unis n'ont
pas tardé, non plus, à réagir mardi soir.
Ce serait « un argument encore plus
fort en faveur d'une action du Conseil de
sécurité des Nations unies (...) pour
imposer de réelles conséquences (...) et de
dures sanctions supplémentaires », a
déclaré dans un entretien aux trois
agences de presse mondiales AP, Reuters
et l'Agence France-Presse le secrétaire
d'État adjoint pour l'Asie, Daniel Russel.
Il a dénoncé l'agissement « déstabilisateur
» de Pyongyang et sa « violation flagrante
COLOMBIE
Des villages désertés avec l'abandon
des cultures de coca
as de voir ses plantations de coca
détruites, Angel Bolivar cultive
aujourd'hui des poivriers, mais les
campagnes d'éradication, menées sous les
auspices du Plan Colombie de lutte antidrogue, ont laissé nombre des villages
fantômes, abandonnés par des paysans
sans ressources.
"Quand nous sommes arrivés ici, il y
avait de tout: des cultures vivrières et de
la coca. Mais nous n'avions pas le choix:
la coca était plus rentable", raconte à
l'AFP M. Bolivar, 54 ans, qui fait ses
semailles sous la pluie.
Ce paysan s'est installé à La Hormiga
il y a une trentaine d'années. Originaire
d'El Nariño, le département voisin, frontalier de l'Equateur, il n'a jamais quitté
cette région du sud-ouest du pays, où se
concentre la majeure partie des plantations de coca, dont la Colombie est le premier producteur mondial.
Il a appris tout le processus de transformation des feuilles de coca en cocaïne.
L
Il s'est habitué à avoir des revenus stables.
Mais il vivait dans la peur. Après des
années de fumigations au glyphosate -désherbant utilisé dans le cadre du Plan
Colombie de lutte anti-drogue lancé avec
l'aide des Etats-Unis en 2000 -- Angel
Bolivar a délaissé la coca pour le poivre et
la légalité. "Même les enfants servaient de
ramasseurs!", déplore Serafin Guzman,
39 ans, cultivateur de cacao qui, pendant
des années, s'est senti humilié "comme un
cafard". Les avions militaires aspergeaient
tout d'herbicide, sans distinction. "Ils
m'ont abîmé (...) tout ce que j'avais. Jusqu'à trois, quatre hectares de cacao",
dénonce-t-il. Les fumigations aériennes
de glyphosate ont été suspendues en mai
dernier, en raison des effets toxiques de ce
désherbant sur la santé et l'environnement. Depuis, l'éradication de la coca se
fait manuellement. En 15 ans de Plan
Colombie, deux millions d'hectares de
cultures illicites ont été traités, environ
100.000 détruits. Le gouvernement se
PUB
félicite d'une diminution totale de 60%
des plantations de coca, mais s'inquiète
d'une nouvelle expansion: plus de 69.000
hectares fin 2014, selon l'ONU, contre
moins de 48.000 fin 2012. Si le poivre et
le cacao gagnent du terrain dans certaines
régions de Colombie, à un millier de kilomètres de La Hormiga d'autres paysans
ne s'en sortent plus, depuis qu'ils ont dû
renoncer à la coca.
Avant, "c'était comme un carnaval",
sourit Nuri Caleño, 43 ans. Cette paysanne de Tuparro, dans le département de
Vichada (est), frontalier du Venezuela,
n'a jamais été riche. Mais elle regrette "la
vie facile", l'argent de la coca avec lequel
elle pouvait s'offrir vêtements et bijoux.
"Ici, j'ai vu des dollars, des euros", ajoute
José Orlando Gonzalez, 64 ans, ancien
cultivateur de coca qui se souvient qu'il y
avait alors autant de prostituées que d'habitants dans cette localité perdue du parc
national d'El Tuparro, aux portes de
l'Amazonie.
« GRAVES INQUIÉTUDES »
DE LA CHINE
En décembre 2012, la Corée du Nord
était parvenue à placer un satellite sur
orbite au moyen d'une fusée Unha-3, une
opération assimilée par Washington à un
tir de missile balistique. Elle affirme que
ses missiles sont capables d'atteindre les
États-Unis. Un nouveau lancement pourrait accroître la pression sur Pékin, principal allié de Pyongyang, qui semble résister
aux demandes américaines d'un alourdissement de ces sanctions.
La Chine a d'ailleurs exprimé ses
«graves inquiétudes», Pékin appelant
Pyongyang à « faire preuve de retenue ».
«Nous exprimons nos graves inquiétudes
sur ce sujet», a déclaré Lu Kang, un porteparole du ministère chinois des Affaires
étrangères, lors d'un point de presse régulier, exhortant la Corée du Nord à s'abstenir d'« actions qui pourraient conduire à
une escalade des tensions dans la péninsule coréenne». «Pas sûr cependant que la
Chine bouge », a estimé John Delury.
«Un essai nucléaire est une bien plus grosse affaire qu'un tir de missile, donc je ne
pense pas que cela modifie les choses du
point de vue chinois, quoi qu'en disent les
États-Unis. » L'entêtement de la Corée du
Nord dans son programme nucléaire
contrarie vraisemblablement la Chine.
Mais l'idée que le renversement de Kim
Jong-un permette l'avènement, à leur
frontière, d'une Corée réunifiée alignée
sur les États-Unis est plus intolérable
encore pour les dirigeants chinois.Le
secrétaire d'État, John Kerry, était à Pékin
la semaine dernière pour faire pression
sur le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. Mais John Kerry n'est
parvenu qu'à s'entendre à un minima avec
les autorités chinoises pour « accélérer l'effort » dans la quête d'une nouvelle résolution. Les experts s'attendaient à une reprise des lancements de fusées par la Corée
du Nord, après l'achèvement d'un programme de modernisation du site de
Dongchan-ri, également connu sous le
nom de Sohae. La transformation du site,
qui a commencé début 2013, vise à créer
des infrastructures permettant le lancement de fusées plus grandes, ayant une
plus longue portée et une charge utile plus
importante.
MONDE
ÉTATS-UNIS
IRAK
Obama se rend dans une
mosquée à Baltimore
L’heure est venue
pour un
référendum sur un
État kurde
n se déplaçant, à neuf
mois du scrutin qui
désignera son successeur, dans une mosquée de
Baltimore (Maryland, nordest des États-Unis), le président américain veut marquer
les esprits.
C’est la première fois,
depuis son arrivée au pouvoir, qu’il se rend dans un
lieu de culte musulman sur le
sol américain.
Cette visite chargée en
symboles, intervient plus de
six ans après le discours du
Caire (juin 2009). Dans cette
allocution, entamée en arabe
par un «Salam aleikum»
(«Que la paix soit sur vous»),
Barack Obama avait appelé à
tourner la page d’un «cycle de
méfiance et de discorde»
entre les États-Unis et le
monde musulman.
Depuis que le milliardaire
Donald Trump, candidat à la
Maison Blanche, a proposé
d’interdire, temporairement,
l’accès des musulmans aux
États-Unis par crainte d’attentats jihadistes, le président
américain dénonce sans
relâche la tentation de jouer
’heure est venue pour les Kurdes
d’Irak de se prononcer par référendum sur un État kurde, a annoncé le principal dirigeant de la région autonome du
Kurdistan irakien, Massoud Barzani,
selon un communiqué de ses services
publié mercredi. L’heure est venue et les
conditions sont maintenant réunies pour
que le peuple prenne une décision sur son
avenir par référendum, a déclaré M. Barzani, dont le mandat de président de la
région autonome est arrivé à échéance en
août 2015, mais qui continue à la diriger.
Ce référendum ne mènerait pas nécessairement à la création immédiate d’un État
(kurde) mais permettrait de connaître la
volonté et l’opinion du peuple du Kurdistan concernant son avenir, a ajouté le dirigeant kurde irakien. La question d’un
référendum auquel le gouvernement fédéral irakien est opposé- et celle de la zone
géographique sur laquelle il serait tenu,
vont contribuer à tendre les relations
entre Bagdad et cette région autonome
située dans le nord du pays et riche en
pétrole. Le Kurdistan irakien est officiellement formé de trois provinces irakiennes,
mais les forces kurdes contrôlent actuellement des territoires dans quatre autres
provinces sur lesquelles le gouvernement
fédéral veut maintenir son autorité. Les
forces kurdes se sont installées sur ces territoires disputés lorsque les troupes fédérales ont fui face à l’avancée du groupe
jihadiste État islamique (EI) à l’été 2014.
La province de Kirkouk, principalement
contrôlée par les forces kurdes, risque
d’être un point de friction important en
raison de sa richesse en ressources naturelles, notamment en pétrole. Plus que
politique, le principal obstacle à l’indépendance du Kurdistan irakien semble
économique. Le Kurdistan exporte du
pétrole via la Turquie, sans passer par le
gouvernement fédéral, depuis l’échec l’an
dernier d’un plan de partage des revenus
pétroliers avec Bagdad. Si Bagdad et le
Kurdistan irakien font chacun face à une
crise budgétaire importante en raison de
la chute des cours du pétrole, leur principale source de revenus, les Kurdes, eux,
ne peuvent pas avoir accès aux marchés
obligataires pour tenter d’équilibrer leur
situation financière en empruntant de
l’argent.
L
Ph : DR
Barack Obama se
rend mercredi, dans
une mosquée pour
défendre la liberté de
religion, mais aussi
pour dénoncer, selon
les termes de la
Maison Blanche, la
«stratégie cynique» de
certains ténors
républicains qui
alimentent les
amalgames entre
islam et terrorisme.
E
17
Jeudi 4 février 2016
sur les peurs et met en garde
contre
les
stéréotypes
«contre-productifs». «Lorsque
des politiques insultent les
musulmans (...) cela ne nous
rend pas plus en sécurité»,
lançait-il
début
janvier
devant les deux chambres du
Congrès. «C’est une trahison
de ce que nous sommes en
tant que pays.»
Selon Josh Earnest, son
porte-parole, la mosquée est
«le lieu adapté pour dire clairement (...) que personne,
candidat ou pas, ne devrait se
croire autorisé à mettre en
danger la liberté de religion».
Selon le Pew Research
Center, quelque 3,3 millions
de musulmans vivent aux
Etats-Unis,
représentant
environ 1% du total de la
population. Cette proportion
devrait doubler d’ici 2050.
Lors de cette visite de la
Société islamique de Baltimore, qui gère un vaste complexe comprenant aussi une
école primaire et une crèche,
le président américain participera à une table ronde avec
des représentants de la communauté musulmane.
LE PRÉCÉDENT
BUSH
Il prononcera un discours
au cours duquel il devrait
aussi appeler ces derniers à
assumer pleinement leurs
responsabilités. C’est en
novembre, lors d’une conférence de presse à Antalya en
Turquie, quelques jours
après les attentats de Paris
(130 morts et des centaines
de blessés), que le président
américain avait été le plus
explicite sur ce thème.
Après avoir martelé que
l’organisation État islamique
(EI), qui a revendiqué cette
tuerie, n’était «aucunement
représentative» de l’écrasante
majorité des musulmans, il
avait aussi lancé un appel à la
vigilance. «Ce qui est également vrai, avait-il souligné,
c’est que les organisations
terroristes les plus cruelles
aujourd’hui sont des organisations qui affirment parler
au nom des vrais musulmans.» «Et je pense que les
musulmans à travers le
monde - leaders religieux ou
politiques,
mais
aussi
citoyens ordinaires - doivent
se poser de réelles questions
sur ce qui a permis à ces
idéologies extrémistes de
prendre racine, même si cela
ne touche qu’une toute petite
partie de la population.»
M. Obama s’est déjà
rendu à plusieurs reprises
dans une mosquée à l’étranger, à Jakarta en 2010, ou
encore à Kuala Lumpur en
2014, mais jamais aux ÉtatsUnis.
La visite la plus célèbre
d’un président dans une
mosquée située sur le territoire américain restera probablement encore pour longtemps celle de son prédécesseur, le républicain George
W. Bush. Six jours après les
attentats du 11 septembre
2001, revendiqués par AlQaïda, il s’était rendu dans
une mosquée de Washington. «L’islam, c’est la paix»,
avait-il lancé dans une brève
allocution restée dans l’Histoire, soulignant que «le visage de la terreur» n’avait rien à
voir avec cette religion pratiquée par des centaines de
millions de personnes à travers le monde.
PRIMAIRES
Hillary sauve sa campagne, mais devra composer
avec Sanders
a démocrate Hillary Clinton a
sauvé sa campagne présidentielle
pour la Maison Blanche en remportant d’un cheveu l’Iowa, mais elle
devra compter sur sa gauche avec un
Bernie Sanders dopé par ses premiers
résultats. Mme Clinton, «ravie d’avoir
gagné» les «caucus» du petit État du
centre des États-Unis, est immédiatement partie pour le New Hampshire
(Nord-Est), le prochain État américain
à organiser ses élections primaires le 9
février.
Mercredi soir, elle doit y participer
avec son adversaire démocrate à une
rencontre avec des électeurs, avant un
nouveau débat télévisé entre les deux
démocrates toujours en lice, jeudi soir.
Sa victoire très étroite dans l’Iowa, premier État à voter, lui a évité de revivre
l’échec cinglant de 2008, quand elle
était arrivée 3e, derrière un jeune sénateur quasi-inconnu, Barack Obama, et
un autre sénateur, John Edwards.
Si elle avait perdu derrière Bernie
Sanders, «le monde aurait été pour elle
bien différent», explique à l’AFP l’analyste politique Stuart Rothenberg. Mais
sa victoire particulièrement serrée
L
(49,8% des votes contre 49,6% à M.
Sanders, du jamais vu dans l’Iowa,) va
aussi «encourager le camp Sanders»,
estime-t-il. «Elle va devoir se battre».
«MEILLEURE QUAND ELLE EST
DERRIÈRE»
Tous les sondages donnent Bernie
Sanders, 74 ans, très nettement en tête
dans le New Hampshire, État voisin du
Vermont dont il est sénateur, avec une
avance moyenne de 18 points de pourcentage sur Mme Clinton. Mais l’ancienne secrétaire d’État «est plutôt
meilleure quand elle est derrière», souligne le professeur Robert Shapiro,
expert politique de l’université de
Columbia à New York, en rappelant sa
victoire inattendue dans cet état en
2008. Selon lui, la victoire, même très
étroite de Mme Clinton dans l’Iowa, a
eu le mérite de ne pas changer la dynamique politique côté démocrate. Si elle
parvient à un résultat «respectable» dans
le New Hampshire, elle devrait selon lui
être tranquille ensuite dans les États du
Sud et de l’Ouest, où les électeurs noirs
et hispaniques sont plus nombreux, et
l’électorat blanc plus traditionnel. Et «ils
aiment les Clinton», souligne aussi
Stuart Rothenberg.
Dans l’Iowa, un état blanc à 91%,
qui n’est pas représentatif du reste du
pays, Mme Clinton, 68 ans, a fait ses
meilleurs résultats chez les seniors: 69%
des plus de 65 ans ont voté pour elle,
26% pour Bernie Sanders. Les jeunes de
17 à 29 ans ont massivement préféré M.
Sanders (84% à 14%), et sa promesse
d’une «révolution politique» en faveur
des classes moyennes et contre Wall
Street.
Mais la mobilisation a été nettement
inférieure à celle de 2008 (171 000
votants démocrates contre 240 000).
UNE BATAILLE QUI POURRAIT
DURER
Et la bataille des primaires pourrait
durer plus longtemps que ne l’espérait
celle qui était au départ le super-favorite
pour obtenir l’investiture démocrate.
Bernie Sanders ayant fait mieux que ne
le prédisaient les sondages dans l’Iowa,
cela devrait lui permettre de continuer à
lever des fonds pour continuer sa campagne dans les autres États, explique
Robert Shapiro. Mais les experts restent
persuadés qu’au final, Hillary Clinton
sera la candidate désignée du parti.
«L’élite du parti démocrate ne veut
pas abandonner le bateau, ils ne veulent
pas que Sanders soit le candidat du
parti, ils veulent donner à Clinton le
bénéfice du doute», explique à l’AFP
Dante Scala, expert politique à l’université du New Hampshire. «Il n’y a pas
non plus autant de colère côté démocrate que côté républicain», souligne Stuart
Rothenberg. «Obama est encore président, et il y a eu des changements»,
assure-t-il. Pour lui, Bernie Sanders,
«candidat de passion et d’idéalisme»
continuera à bousculer Mme Clinton,
candidate «incarnant l’ordre établi».
«Mais cela ne le conduira pas jusqu’à
la nomination démocrate», estime-t-il,
persuadé que Bernie Sanders ne pourra
pas attirer le vote des minorités dans le
Sud et l’Ouest. «C’est vraiment un candidat qui pense comme dans les années
60, un candidat idéaliste, mais la plupart des démocrates sont plus pragmatiques», ajoute-t-il. Après le New Hampshire, le Nevada organise ses «caucus»
démocrates le 20 février, la Caroline du
Sud ses primaires le 27.
18
CULTURE
Jeudi 4 février 2016
PATRIMOINE À ORAN
14ÈMES RENCONTRES
CINÉMATOGRAPHIQUES DE BEJAÏA
Présentation d'expériences de
restauration de biens culturels
et historiques
architecte Madina Foukroun de
l’École nationale de conservation et de restauration des biens
culturels d'Alger et membre du CRASC
a présenté son expérience dans le projet
de restauration de "Hammam es-sabaghine" (bain des teinturiers) de la vieille
ville de Tlemcen, remontant au 5ème
siècle. En état d’abandon depuis 1995,
cet édifice a bénéficié d'un projet de restauration qui prévoit sa reconversion en
musée et espace culturel, lancé en 2010
et arrêté pour manque de financement et
lourdeurs administratives. "La seule
satisfaction était de limiter les dégâts et
de protéger ce site de manière temporaire", a-t-elle souligné. Farida Sehili, du
département d’architecture de Setif, qui
a abordé le cas de Mansoura Kebira de
Bordj Bou-Arreridj, a mis en exergue les
outils techniques, juridiques et de financement permettant la préservation du
patrimoine matériel et immatériel. "Pour
réussir une restauration, il est nécessaire
d’avoir une interaction positive et effica-
L’
ce entre ces trois éléments", a-t-elle souligné. De son côté, Djillali Tahraoui, du
département d’architecture de l’USTO
d'Oran est revenu sur le classement du
vieux quartier de Sidi-El-Houari, secteur
sauvegardé, affirmant que ce classement
aura des retombées positives pour la ville
d’Oran. "En plus de la préservation et la
restauration des vestiges historiques et
archéologiques, ce quartier pourra devenir une importante destination touristique", a-t-il soutenu, rappelant que SidiEl-Houari recèle de nombreux sites et
monuments historiques, vestiges des différentes périodes qu’a connues Oran
depuis sa fondation en l’an 902. Pour
leur part, le directeur de l’école chantier
de l’association "Santé Sidi El-Houari"
(SDH), Belmaaloufi Haoues, et l'architecte Soumaya Hassam ont axé leurs
interventions sur les différentes phases de
la restauration des "Bains turcs" de SidiEl-Houari, alors que le responsable de
l'antenne d'Oran de l’Office national de
gestion et d'exploitation des biens cultu-
rels protégés (ONGEBCP), Ourabah
Massinissa, a fait part de la réhabilitation
des sites historiques à Oran, dont Santa
Cruz, Rosalcasar, porte du Santon, porte
d’Espagne et porte de Canastel. De son
côté, le responsable de l’équipe de
recherche "patrimoine, pratiques artistiques en mouvement" du CRASC, Pr
Hadj Miliani, a indiqué que l’objectif de
cette rencontre est de s’interroger sur la
signification du patrimoine culturel
matériel et immatériel, et de comprendre
la manière dont les différents intervenants expérimentent les démarches
d’identification, de valorisation, de réhabilitation, de conservation et de revitalisation de ce patrimoine.
Il a soutenu également qu’il faut privilégier le débat avec les acteurs agissant
sur le terrain, notamment les universitaires, les créateurs, les associations et les
responsables institutionnels (décideurs),
et prendre en considération les interventions des uns et des autres dans une perspective analytique et compréhensive.
RELATIONS DE TRAVAIL POUR LES ARTISTES
Un décret exécutif sera promulgué
au cours de l’année
n décret exécutif
fixant les relations de
travail
pour
les
artistes sera promulgué au
cours de cette année", a indiqué, à Constantine, le président du Conseil national des
arts et des lettres (CNAL),
Abdelkader Bendaâmache.
Ce décret, actuellement en
cours d’élaboration, fixera les
relations de travail de l’artiste
avec
les
institutions
publiques et privées activant
dans le domaine culturel", a
précisé à l’APS le président
du CNAL en marge d’une
cérémonie de remise d’une
soixantaine de cartes professionnelles à des artistes de la
ville des ponts. Bendaâmache a ajouté, dans la
même optique, que le prochain décret exécutif définira
"les règles qui devront être
appliquées dans l’élaboration
des contrats de travail des
artistes et détaillera l’engage-
U
ment juridique entre les deux
parties. Il a rappelé que le
décret relatif à la couverture
des artistes et auteurs par la
sécurité sociale, adopté par le
gouvernement en janvier
2014, a permis de poser les
"premiers jalons" de l’organisation du champ culturel
algérien. Soulignant l’apport
du "contact direct" du CNAL
avec les artistes des différentes régions su pays, le
même responsable a précisé
que cette rencontre organisée
au palais de la culture Mohamed-Laïd-Al-Khalifa, vise
aussi à "s’enquérir des préoccupations des artistes" et à
"essayer d’y trouver des solutions". Au cours de cette
cérémonie, 60 cartes profes-
n appel à participation à l'adresse
des cinéastes a été lancé par l'association "Project'heurts" en prévision
des 14es Rencontres cinématographiques de Béjaïa, prévues du 3 au 9
septembre prochain, a-t-on appris
auprès des organisateurs. La participation est ouverte aux longs et courts
métrages de fiction, aux films documentaires, ainsi qu'au aux œuvres
expérimentales, produits à partir de
2015. Les candidats devront envoyer
leurs films à: [email protected]
avant la date du 12 juin 2016, préciset-on de même source. Crées en 2003
par l'association "Project'heurts", avec
le soutien des collectivités locales, de
l'Institut français d'Algérie et de
quelques opérateurs économiques
locaux, les Rencontres cinématographiques de Béjaïa organisent également des ateliers d'écriture et des formations pour les jeunes cinéastes. En
2015, ces rencontres avaient organisé
pour la première fois le Bejaïa film
laboratoire, un forum international de
coproduction et de cofinancement,
avec la collaboration, en autres, du
Fond de développement de l'art, de la
technique et de l'industrie cinématographique (Fdatic).
U
Ph : DR
Des expériences
de restauration
de biens culturels
et historiques en
Algérie ont été
présentées,
mercredi à
Oran, lors d'une
table-ronde ayant
pour thème "le
patrimoine
culturel en
question".
Appel
à participation
à l'adresse
des cinéastes
sionnelles ont été remises à
des artistes, dont quatre (4)
femmes, versés dans différentes formes d’expression
artistique.
Selon Bendaâmache, environ 3.000 cartes professionnelles d’artiste ont été délivrées jusque-là, tandis que 2
000 autres sont en cours
d’élaboration.
6ÈMES JOURNÉES
CINÉMATOGRAPHIQUES D'ALGER
La manifestation
se tiendra
du 4 au 8 février
ne trentaine d'œuvres cinématographiques, documentaires et
courts métrages, seront au programme
de la compétition des 6es journées
cinématographiques d'Alger (JCA)
prévues du 4 au 8 février, a-t-on appris
auprès des organisateurs. 17 documentaires et 14 courts métrages en
provenance de 10 pays, dont la Tunisie, le Maroc, l'Égypte, la Suisse, la
France, l'Italie et les États-Unis sont
attendus à cette 6ème édition à laquelle prennent part des cinéastes algériens
avec 18 œuvres dont 10 coproductions, indiquent les organisateurs.
Lors de cette édition qui se déroulera
à la salle El-Mouggar, les organisateurs prévoient un hommage au journaliste et critique de cinéma Abdou B
-Abdou Benziane de son vrai nom,
disparu en 2011- fondateur de la revue
"Les 2 écrans", consacrée au 7e art, et
qu'il a dirigée jusqu'en 1983. Les
organisateurs de ces journées prévoient également d'instituer, à partir
de la prochaine édition, le Prix de la
critique pour récompenser la meilleure
critique de film. Les JCA ont été
créées en 2009 par l'association "A
nous les écrans".
U
SALON DE LA PHOTOGRAPHIE A SKIKDA
Un art méritant d’être mieux connu
évelopper et mieux faire connaître
l’art de la photographie est l’objectif
principal du 1er salon de la photographie ouvert, mercredi, au palais de la culture de Skikda, a indiqué à l’APS le directeur
de cet établissement, Ali Bouzoualegh. Initié par cette structure culturelle, cette manifestation de deux jours offre aussi l’opportunité aux jeunes photographes, professionnels
ou amateurs, de se rencontrer et d’échanger
leurs connaissances et leurs expériences, a
ajouté le même responsable, en marge du
D
vernissage du salon. Azzedine Metatla, photographe et une des chevilles ouvrières de
cette manifestation à laquelle prennent part
34 artistes, dont 4 femmes venus de différentes communes de la wilaya, a signalé que
ce salon est "dépourvu de thème précis pour
permettre aux exposants de donner libre
cours à leur inspiration". La photographie
est un moyen idéal, irremplaçable, privilégié
d’immortaliser les choses de la vie dans leurs
moindres détails", a estimé Siham Settouh
(43 ans), reporter-photographe participant à
ce salon. Cette artiste a commencé son parcours dans la photo à l’âge de 17 ans, en tant
qu’amatrice, avant de suivre plusieurs stages
à l’École de formation audiovisuelle de
Kouba (Alger) et à Dubaï. Elle est actuellement membre à l’union des photographes
arabes. Cette manifestation a drainé, aussitôt après son ouverture, de nombreux visiteurs qui ont pu découvrir des photographies
de paysages naturels, des sites historiques et
archéologiques et des objets traditionnels de
la wilaya de Skikda.
CULTURE
MUSIQUE
CASTING
Que vaut le huitième album de Rihanna ?
La chanteuse originaire des
Barbades a dévoilé, le 28 janvier,
son huitième album, très attendu
trois ans après Unapologetic. Un
disque avec lequel elle déconcerte
complètement, pour le meilleur
comme pour le pire.
ors de la soirée où elle présentait la
pochette de ANTI, Rihanna avait
prévenu: son huitième album perturberait ses fans. Elle ne croyait pas si
bien dire.
Quelques heures après la sortie du
single Work, en collaboration avec Drake,
Rihanna a créé la surprise en dévoilant
ANTI, jeudi 28 janvier, en exclusivité et
gratuitement sur Tidal, le site de streaming lancé par Jay Z en 2015 qui peine
toujours à réunir un nombre d'abonnés
conséquent. Un coup marketing léché…
DES DÉTAILS SUR SUBURBICON
Le prochain film
de George Clooney
ulianne Moore, Matt Damon et
l’humour grinçant des frères Coen
seront bien au rendez-vous. Deux
ans après Monuments Men, le sixième long-métrage de George Clooney
prend forme. Le prochain projet de
l'acteur consistera en l'adaptation
d'un script écrit par les frères Coen,
réalisateurs avec qui il a pris l’habitude de travailler (O’Brother, Intolérable Cruauté, Burn After Reading
et bientôt Ave, César!).
Annoncés début décembre comme
étant en négociations pour jouer
dans Suburbicon, Julianne Moore et
Matt Damon viennent d’être confirmés au casting, d’après The Wrap.
La situation de Josh Brolin, en
revanche, n’est pas encore tout à fait
claire. Jusqu’ici, on savait simplement que Suburbicon s’inscrirait
dans la lignée de Sang pour Sang et
qu’il évoquerait une affaire de
meurtre dans les années 1950.
Grâce à une source interne au projet, The Wrap apporte plusieurs précisions à propos de l’histoire : "Dans
la ville tranquille et familiale de Suburbicon, le pire et le meilleur de
l’humanité se reflètent de manière
hilarante dans les actes d’un foyer
ordinaire, écrit le site. Après une
effraction de domicile qui vire au
drame, le stéréotype de la famille
parfaite se tourne vers le chantage, la
vengeance et la trahison".
Pas de doute, le prochain film de
Clooney ressemblera à une comédie
satirique à la sauce des Coen brothers. La production de Suburbicon
devrait commencer dans l’année.
J
Keira
Knightley va
jouer Colette
es producteurs de Carol et
de Still Alice vont raconter
le parcours hors normes de
l’écrivain. "Keira sera impeccable dans le rôle de Colette,
assure Michel Litvak, à la tête
de Bold Films, à Screen Daily.
Au début du XXe siècle, les
femmes écrivains étaient rejetées et la bisexualité faisait
scandale. Colette a brisé tous
les codes." Keira Knightley a
donc été choisie pour interpréter Sidonie-Gabrielle Colette,
l’auteur de Gigi, Le Blé en
Herbe et Chéri (qui ont été
adaptés au cinéma respectivement par Vincente Minnelli en
1958, Claude Autant-Lara en
1954 et Stephen Frears en
2009).
Wash Westmoreland mettra
en scène ce biopic en mai prochain à Budapest à partir d’un
scénario coécrit avec son compagnon Richard Glatzer (décédé l’an dernier, quelques mois
avant la sortie de Still Alice).
Les producteurs de Carol, qui
vient de sortir avec Cate Blanchett et Rooney Mara, soutiennent également le projet. L’article insiste sur le fait que le
film ne s’intéressera pas seulement à la carrière littéraire de
Colette (elle a principalement
écrit des romans entre 1900 et
1953) mais plus globalement à
ses talents d’artiste (elle était
aussi mime et actrice), et à ses
travaux journalistiques. Il
reviendra également sur sa vie
privée tumultueuse. Mariée
trois fois, elle vécut plusieurs
histoires d’amour avec des
femmes et eut un très jeune
amant, Bertrand de Jouvenel,
le fils de son deuxième époux.
Keira Knightley a déjà fait
ses preuves dans les films historiques (Reviens-moi, The
Duchess…) et dans des biopics
(récemment dans Imitation
Game et Everest).
L
Phs : DR
L
UN PANACHE DISPARU
... Qui pourrait cacher un travail baclé?
L'écoute de ANTI déroute. Aucun tube à
l'horizon, alors que la starlette a bâti sa
réputation sur ses singles à paillettes,
atterrissant généralement en haut des
charts dès leur sortie. Work, le premier
morceau, a laissé beaucoup d'auditeurs
désemparés. Pas de refrain fédérateur, des
paroles peu travaillées, une instrumentation R'n'B réduite à peau de chagrin. Où
est passé le panache de Riri? Les morceaux paraissent à peine aboutis, l'atmosphère est plus noire, aucun titre n'est
taillé pour les dancefloors...
Rihanna a pourtant eu le loisir de peaufiner ce huitième album, successeur de
Unapologetic (2012) sur lequel se trouvait
son célèbre tube Diamonds. Entre-temps,
elle s'est produite dans les quatre coins du
monde lors d'une tournée monstre, 777
Tour. Elle a aussi publié trois nouveaux
singles l'an passé, qui ont chacun rencontré un succès plutôt considérable: FourFiveSecond en collaboration avec Kanye
19
Jeudi 4 février 2016
West et Paul McCartney, Bitch Better
Have My Money et American Oxygen.
Aucun d'entre eux n'apparaît pourtant sur
ANTI, qui ne contient que des inédits.
UN MANQUE D'HOMOGÉNÉITÉ
QUI FINIT PAR LASSER
Car Rihanna semble avoir adopté une
nouvelle stratégie pour ce disque. À
rebrousse-poil de ses précédentes productions. La chanteuse barbadienne, bientôt
âgée de 28 ans, a les moyens de jouer avec
son image et de faire sa diva le temps d'un
album hors du temps, hors de ses convenances. Avec ANTI, elle innove, expérimente, sonde ce qui se cache sous la
musique pop. À l'instar de Miley Cyrus
qui opérait sa mue avec Miley Cyrus and
Her Dead Petz en septembre, Rihanna
sort des sentiers qu'elle a battus et rebattus. Et dévoile une nouvelle facette de sa
personnalité. Pour le meilleur, comme
pour le pire.
Les premiers morceaux de ANTI
retiennent difficilement l'attention malgré
leur tentative d'innovation. Il est facile de
zapper Consideration et ses sonorités dub
peu élaborées. De se détourner de James
Joint où la chanteuse fait du sous-Mariah
Carey sur des notes de clavier vintage,
tout en évoquant, encore, son goût pour le
cannabis. Ou de faire demi-tour à l'écoute
des premières notes néo-disco de Kiss It
Better. Un manque d'homogénéité manifeste qui finit par lasser. D'autant plus
qu'aucune véritable trouvaille n'est à la
clé.
UN VIRAGE SOUL QUI LUI VA
À RAVIR
Rihanna finit pourtant par trouver sa
voie (voix) sur la deuxième partie de l'album. La reprise de Same Ol Mistakes de
Tame Impala possède un pouvoir magnétique. Il est agréable de découvrir le
timbre de la chanteuse sur cette perle néopsychédélique et de se rendre compte que
ses goûts s'étendent jusqu'aux productions
de Kevin Parker, référence parmi les têtes
pensantes de la musique indé actuelle. Un
indice, peut-être, du chemin que Rihanna
envisageait véritablement d'emprunter
avec ANTI?
Débarrassée du superflu, elle se révèle
sensible dans la ballade Never Ending, où
sa voix est enfin mise en valeur sans effet
ni vocoder. Pour Love On The Brain, elle
emprunte même plus clairement un virage
soul - choeurs à l'appui - qui lui va à ravir.
Les crépitements vintage continuent sur
Higher avant que la chanteuse aille se
blottir dans les accords de piano du sentimental Close To You.
Et soudain, Rihanna pourrait occuper
une place entre feu Amy Winehouse,
Lana Del Rey et Adele.
Un rattrapage assez inédit qui étonne
et emmène Rihanna sur d'autres rives,
plus agréables que ses sempiternels tubes.
Mais l'hétérogénéité de l'ensemble continue de laisser perplexe. Au lieu d'explorer
dans tous les recoins, Rihanna aurait
peut-être dû prendre encore plus son
temps pour parfaire sa mue. Pour tacher
de vraiment convaincre avec ANTI.
POLÉMIQUE
Marvel a-t-il financé Donald Trump ?
e don d'un million de
dollars d'un boss de
Marvel au candidat
Donald Trump sème le
doute. Le site Comics Alliance a révélé ceci le 29 janvier
dernier : parmi les donateurs
d'une soirée de charité pour
aider les vétérans de guerre
américains se trouvait le
couple Laura et Isaac Perlmutter, qui ont signé un
chèque d'un million de dollars. Il s'agit en fait d'un don
fait à la fondation Donald J.
Trump, qui se charge de
redistribuer l'argent aux vétérans -sauf que le site Forbes a
affirmé en décembre dernier
que la fondation n'est pas très
généreuse dans ce sens et préfère garder les dollars pour
elle et pour son patron
Donald, candidat républicain
à la présidentielle de 2017. Le
truc, c'est que Isaac "Ike"
Perlmutter, que Trump a
remercié nommément à la tribune, est le Chief Executive
Officer (directeur général) de
Marvel Entertainment depuis
L
2005. Il n'en fallait pas plus
pour que certains sites commencent à faire le raccourci :
"Marvel aurait financé la
campagne présidentille de
Donald Trump". Et donc,
tous les spectateurs des blockbusters super-héroïques, tous
ceux qui ont acheté des tickets pour Captain America :
Le Soldat de l'hiver, Avengers
: L'Ere d'Ultron, Ant-Man,
Iron Man 3, tous ceux-là
auraient indirectement versé
leur écot à la campagne de
Trump -dont les prises de
position caricaturales le font
assez ressembler à un superméchant en col blanc surgi
d'une BD Marvel (d'ailleurs le
site Comics Alliance rappelle
l'apparition en 1984 d'un
méchant grotesque nommé
Trump dans les pages de
Daredevil). D'accord, le
citoyen Perlmutter a versé
l'argent en son nom propre et
pas celui de Marvel, on est
loin d'un soutien officiel de
Marvel. Que Perlmutter soutienne Trump, ça le regarde,
mais cependant la marque
Marvel -qui saluait l'élection
de Barack Obama dans les
pages de Spider-Man en
2008- risque de ne pas apprécier la médiatisation de l'affaire et de voir son nom associé
à celui de Trump. Et précisons que depuis l'automne
2015, Kevin Feige (big boss
des films Marvel) a enfin
réussi à se séparer officiellement de l'autorité de Perlmutter pour ne plus répondre qu'à
Alan Horn, grand patron des
studios
Disney
cinéma.
D'après de nombreuses
sources, les relations entre
Feige et Perlmutter n'étaient
pas des plus cordiales. Perlmutter garde l'autorité sur la
division télé de Marvel, qui
produit Jessica Jones, Agents
of SHIELD, Daredevil, séries
qui ne seront pas liées de
facto au Marvel Cinematic
Universe. Reste que l'affaire
du don de Perlmutter pourrait presque figurer dans Captain America : Civil War, le
prochain film Marvel qui sort
le 27 avril prochain.
JEUX
Jeudi 4 février 2016
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°897
21
Mots fléchés n°897
HORIZONTALEMENT
1 - Ignominies - 2 - Ville d’Espagne - Révolution Pronom - 3 - Palmier d’Afrique - Question d’un
test - 4 - De peu - Gâtée - 5 - Conjonction - Semblable - 6 - Distance - Diapason - 7 - Saisi phonétiquement - Cacher - 8 - Gamin de Paris - Fatigant
- 9 - Poissons - Drame à Hiroshima - 10 - En tout Éminent - 11 - Panier de pêcheur - Râpés - 12 Trime - Explosif - Stère.
VERTICALEMENT
1 - Secousses - 2 - Fleuve africain - Mèche rebelle
- Grecque - 3 - Plante officinale - En ville - Titane
- Réfléchi - 4 - Famille d’oiseaux grimpeurs - 5 Possessif - Néon - Formule - 6 - Tantale - Isolée du
monde - 7 - Lisse - Fin de participe - Période de
chaleur - 8 - Récipient - Femmes de rajas - 9 Forme d’être - Article - Remarques - 10 Apparence - Direction.
Mots masqués n°897
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Jeune pommier non encore greffé (5 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
AGRESSIF - ANALOGIE AUBAINE - BALIVERNE
- BANALITE - BANQUET
- CENTRE - CONSEIL CRITERE - DAME DEMENTIEL - DENSITE ENTENTE EVENTUEL - FIEREMENT - FORFAIT GAMMA - GRINGALET HAUTE - HAUTAIN ILLEGALE - INNEE INSIDIEUSE - KERMESSE - LESINERIE LIAISON - MORIBONDE
- MUTISME - NOTAIRE NOTICE - NAUSEABONDE - OISIVE OSERAIE - PRECIS PRESTE - ROSSE RUPESTRE - SABBAT SCORIE - SURMENAGE SURE - TOURMENT TRAITE - URTICAIRE USINER - VISIERE - VISITE.
MOTS CROISÉS N° 896
1. Postiches - 2. Ricin - Émue - 3.
Es - Ont - Ers - 4. Simiesques - 5.
Ove - Eau - Ta - 6. Mêle - Semer 7. Été - Tu - 8. Tee - Tuerie - 9.
In - Rat - Ems - 10. Out - Uni - 11.
Note - Prêts - 12. Stérilisée.
VERTICALEMENT :
1. Présomptions - 2. Oisive - En Ot - 3. Sc - Mêlée - Ôte - 4. Titi Et - Ruer - 5. Innée - État - 6.
Osas - Ut - Pl - 7. Hé ! - Quête Uri - 8. Émeu - Murènes - 9.
Sureté - Imite - 10. Essartés - Se.
MOTS FLÉCHES N° 896
HORIZONTALEMENT :
Aléatoires - Attirées - Ogre - OÔ
- Usée - Grivois - Mu - Nti Anses - Lé - Nô - Eau - Ri - Tués
- Pincée - Sue - E.N.A - Liens Ose - Serrée.
VERTICALEMENT :
Flagorneries - Étroit - Inné Rate - Vin - Ca - Ti - Pô - Ôte Cors - Ia - Uélé - Ie - Usnée - Ir Prêts - Sasser - Es - Émeu - Une
- Os - Reus - Lésé.
MOTS MASQUÉS N° 896
IGNOMINIE
22
TÉLÉVISION
Sélection du weekend
Jeudi 4 février 2016
20H50 SÉRIE
20H55 SÉRIE
V E N D R E D I
J E U D I
Homeland - Exil
Réalisé par : Lesli Linka Glatter
Acteurs : Claire Danes (Carrie Mathison) F Murray Abraham (Dar
Adal) Eray Egilmez (Abdullah) Alexander Fehling (Jonas) Rupert
Friend (Peter Quinn) Sebastian Koch (Otto Düring)
Islamabad. Carrie a quitté la CIS pour prendre un nouveau départ en
Allemagne. Elle travaille pour la Fondation Düring en qualité de chef
de la sécurité et vit avec sa fille et son son compagnon, Jonas. La
jeune femme apprend qu'elle doit suivre son patron, Otto, au Liban
pour assurer sa protection. Parallèlement, des hackers réussissent à
s'emparer de documents confidentiels de la CIA prouvant que l'agence
américaine et les services secrets allemands ont un arrangement
illégal.
20H50 SÉRIE
Once Upon a Time - L'alliance
Section de recherches Escalade
Réalisé par : Julien Zidi
Acteurs : Xavier Deluc (Martin Bernier)
Franck Sémonin (Lucas Auriol)
Chrystelle Labaude (Nadia Angeli)
Manon Azem (Sara Cazanova) Raphaèle
Bouchard (Camille Chatenet)
Alors qu'il encadre un groupe
d'adolescents,
Steve,
professeur
d'escalade, est projeté du haut d'une
falaise. Le meurtre ne fait aucun doute pour
l'équipe de Bernier. Pourtant, cet adepte
des sensations fortes était apprécié de tout
le monde. Bernier, qui par ailleurs enquête
sur le passé de Laura, est intrigué par le
comportement de sa femme. Cazanova et
Chatenet l'interrogent et font une
découverte étonnante...
Réalisé par : Jon
Amiel
Acteurs : Ginnifer
Goodwin (Mary
Margaret
Blanchard /
Blanche-Neige)
Jennifer Morrison
(Emma Swan)
Lana Parrilla
(Regina / la
méchante Reine)
Colin O'Donoghue
(Killian Jones / le
capitaine Crochet)
Robert Carlyle
(monsieur Gold / Rumplestiltskin)
Depuis six semaines, la vie reprend peu à peu son cours à
Storybrooke. Killian cherche toujours le moyen de libérer les
bonnes fées du chapeau magique et s'en veut d'avoir été
contrôlé par Rumplestiltskin. Pendant ce temps, à New York, ce
dernier est sur le point de retrouver une vieille amie qui pourrait
l'aider à faire son retour à Storybrooke.
20H45 MAGAZINE
Des paroles et des actes
Présenté
par :
David
Pujadas
Suite à la
sortie de
son livre
«
L
a
France
pour
la
v i e » ,
p u b l i é
chez Plon,
l'ancien
chef
de
l ' E t a t
Nicolas
Sarkozy revient sur les raisons de son retour sur
le devant de la scène politique. En compagnie de
David Pujadas, il explique ses positions, dans la
perspective des primaires de la droite et du
centre de 2016.
21H10 SÉRIE
20H55 DIVERTISSEMENT
Chérif - Les jeux sont faits
Réalisé par : Julien Zidi
Acteurs : Abdelhafid Metalsi (Kader Chérif) Carole Bianic (Adeline
Briard) Mélèze Bouzid (Sarah Chérif) Elodie Hesme (Deborah Atlan)
François Bureloup (Joël Baudemont)
Alors qu'elle s'apprête à rentrer dans le commissariat, Déborah Atlan
manque de se faire tuer par un mystérieux tireur à moto. Un passant, Paul
Blanchard, est mortellement touché. Kader Chérif et Adeline Briard
découvrent que la victime était mêlée à l'enlèvement d'Aurore Surgères, fille
unique d'un important industriel lyonnais. Ils se lancent à sa recherche en
espérant la retrouver au plus vite.
20H55 SÉRIE
Elementary - Vague
de froid
Réalisé par : Michael Slovis
Acteurs : Jonny Lee Miller
(Sherlock Holmes) Lucy Liu
(Joan Watson) Aidan Quinn (le
capitaine Gregson) Jon
Michael Hill (Marcus Bell) Freda
Foh Shen (Mary Watson)
Une étudiante est retrouvée
morte dans la rue, le visage
couvert de liquide réfrigérant. Les
premiers indices mènent Holmes
et Watson vers un trafic pour
alimenter
une
société
cryogénique peu scrupuleuse.
Parallèlement, Joan est sollicitée
par sa mère pour régler un
problème familial concernant une
possible infidélité de son frère.
Mais l'affaire s'avère plus
complexe que prévu.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
20H55 CULTURE
La vie secrète des chansons - La vie d'artiste
Réalisé par : Fabrice Michelin
L'auteur-compositeur et pianiste André Manoukian s'intéresse à des chansons qui
ont bousculé le destin de leurs interprètes. Ce voyage musical commence avec «
Casser la voix ». Il y a de la rage dans l'interprétation de ce succès incontournable
de Patrick Bruel ; et elle était bien présente chez lui à ce moment-là. « Capri, c'est
fini » fut, pour Hervé Vilard, une urgence vitale, un sésame pour une vie meilleure.
C'est également une urgence qui a conduit Claude Nougaro à écrire « Nougayork
», son plus grand succès.
Vendredi, tout est permis
avec Arthur
Présenté par :
Arthur
L'animateur
propose
un
numéro spécial
en direct de son
é m i s s i o n
d'improvisation.
De nombreuses
personnalités de
la chanson, du spectacle ou de la télévision
acceptent de relever ses défis et de se frotter
aux épreuves emblématiques du programme,
où l'autodérision et la bonne humeur sont de
mise. Les invités, qui peuvent s'attendre à de
nombreuses surprises, doivent par exemple
jouer une saynète sur un « Décor penché » à
22,5 degrés et ainsi défier les lois de la gravité
au risque de chuter. Ils improvisent également
une chorégraphie sur « Let's Dance », miment
l'interprétation d'un groupe de rock sans
disposer d'instruments, évoluent dans le noir («
In the Dark ») ou font deviner des objets à leurs
comparses avec le « Photomime ».
21H00 FILM
Fast & Furious 7
Réalisé par : James Wan
Acteurs : Vin Diesel (Dominic Toretto) Paul Walker (Brian O'Conner) Dwayne
Johnson (Luke Hobbs) Jordana Brewster (Mia Toretto) Michelle Rodriguez
(Letty Ortiz)
A Londres, le criminel Deckard Shaw, au chevet de son frère Owen, grièvement
blessé, promet de le venger. En Californie, Dominic espère toujours que Letty
retrouvera la mémoire, tandis que Brian est confortablement installé dans sa vie
de famille. De son côté, Luke Hobbs se retrouve confronté à Deckard Shaw, venu
consulter l'ordinateur du commissariat. La rencontre est pour le moins musclée.
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COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Jeudi 4 février 2016
23
FAUT Y CROIRE !
Inauguration d’un centre de traitement
de l'hémophilie subventionné par Bayer
au CHU Béni-Messous
Le nouveau centre de traitement de l’hémophilie (CTH), subventionné par Bayer, sera inauguré au CHU de Béni-Messous à Alger, en
présence des autorités sanitaires locales et des responsables des laboratoires Bayer Pharmaceuticals. Ce centre, aux normes internationales, permettra aux équipes soignantes d’offrir aux patients hémophiles des soins efficaces dans une enceinte moderne. Ce projet s’inscrit dans la stratégie de partenariat durable entre Bayer Algérie et les
différents acteurs de la santé, ainsi que dans la politique mondiale de
Bayer pour le soutien de l’hémophilie à travers la mise en place de
cellules de soins, spécialisées dans la prise en charge de l’hémophilie, en offrant les aménagements, les équipements et les formations nécessaires à cet effet.
«C’est à des autorités légitimes et dûment mandatées par le
peuple algérien qu’il revient de concevoir, de formuler et de
proposer la nouvelle Constitution de la République»
Ali Benflis, président de TEH, à TSA
- Si l’on considère qu’en Algérie les autorités ont été dûment mandatées en avril 94, on en voit plus franchement alors de quel pays il
parle, Alilou…
FMI : Christine Lagarde candidate
à sa succession
La Française Christine Lagarde a officiellement annoncé, hier,
sa candidature à un deuxième mandat à la tête du Fonds monétaire international (FMI), après avoir reçu plusieurs soutiens de
poids. "Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat", a-t-elle
affirmé sur France 2, au lendemain du lancement du processus de
désignation par l'institution financière. "J'ai eu l'honneur de recevoir des soutiens dès l'ouverture de la procédure", a-t-elle affirmé,
mentionnant tout particulièrement la France, la Grande-Bretagne,
l'Allemagne et la Chine. Concernant les États-Unis, le principal
actionnaire du FMI, elle a rappelé qu'ils avaient l'habitude de communiquer leur position à la fin du processus. Elle a toutefois cité de récents soutiens exprimés
au sein de l'administration du président Barack Obama. "Les propos du vice-président (Joe
Biden) des États-Unis, l'autre jour, dans son intervention publique étaient extrêmement élogieux et presque embarrassants, et le secrétaire d'État au Trésor (Jack Lew) a dit espérer continuer à travailler avec moi", a-t-elle souligné. "Je pense qu'il est difficile pour les États-Unis de
faire beaucoup plus à ce stade", a expliqué Mme Lagarde, qui vient de fêter ses 60 ans.
Naufrage de deux bateaux de migrants
en mer Égée : au moins 21 morts
«J’ai pris une surdose de vitamine par inadvertance»
Kheirdine Merzougui, attaquant du MCA, convaincu de dopage In Le
Buteur
- Chuuut : un ange vole !
La photo sensas
Au moins 21 personnes, dont huit enfants, ont trouvé la morts, hier, dans deux naufrages
successifs au large des îles de Farmakonissi et Kalolimnos en mer Égée, alors que des
dizaines d'autres sont portées disparues, indique un nouveau bilan, fourni par la police portuaire grecque. Dans le premier naufrage survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, 48 personnes ont réussi à sortir saines et sauves sur les côtes de Farmakonissi après que leur bateau
est échoué sur des rochers, selon la police portuaire. Les corps de six enfants et d'une femme
ont été repêchés par les gardes-côtes. Quelques heures plus tard, une autre embarcation a
chaviré au large de l'îlot Kalolimnos et la police portuaire a pour l'instant repêché 14
dépouilles. Il s'agit de deux enfants, neuf femmes et trois hommes, a-t-elle précisé. Au total,
74 personnes ont pu être sauvées, mais, selon les déclarations de rescapés, il y avait des
dizaines de personnes sur leur bateau en provenance des côtes proches turques. Une opération de sauvetage de la police portuaire était en cours pour retrouver les passagers encore
portés disparus. Jeudi, au moins 12 migrants, dont des enfants, sont morts noyés au large
des côtes occidentales de la Turquie après le naufrage de leur bateau qui tentait de rejoindre
les îles grecques. Malgré les conditions météorologiques hivernales, les arrivées sur les îles
grecques de migrants à bord d'embarcations de fortune en provenance des côtés turques et
à destination de l'Europe occidentale se poursuivent sans cesse depuis le début de l'année.
FAF: installation, demain, du collège
technique national
Le collège technique national de la Fédération algérienne de football, composé d'une
soixantaine de techniciens, sera installé dimanche prochain, a annoncé, hier, le directeur technique (DTN) de l'instance fédérale Taoufik Korichi. "Ce collège sera composé d'entraîneurs
de la Ligue 1 professionnelle, de directeurs régionaux, et des entraîneurs des sélections nationales. Plusieurs commissions de réflexion seront installées à cette occasion", a indiqué le DTN
à la radio nationale. La FAF a décidé de relancer le collège technique national en application
au décret exécutif paru récemment sur le journal officiel régissant les Fédérations nationales.
"La FAF sera la première fédération à créer son collège national. Il s'agit d'un acquis important
qui va permettre à notre football de bénéficier de la force de proposition de techniciens de
valeur. Il sera opérationnel dans une à deux semaines suivant son installation", a-t-il ajouté.
Cybermania : 700 millions d'internautes
en Chine, en 2015
Sans commentaire
La population chinoise d'internautes étant la première au monde a encore augmenté l'an
dernier pour tutoyer les 700 millions de personnes, ont annoncé vendredi les autorités. Le pays
comptait 688 millions d'internautes fin 2015, soit 39,5 millions de plus qu'un an auparavant,
soit plus du double de la population des États-Unis, selon le Centre chinois d'informations sur
l'Internet (CNNIC), une agence gouvernementale. Celle-ci recense dans cette statistique les
personnes ayant navigué au moins une fois sur le Web au cours des six derniers mois. Cela
représente plus de la moitié de la population chinoise. Plus de 90% de ces internautes ont utilisé Internet via leurs téléphones portables, tandis que les deux tiers ont utilisé des ordinateurs
de bureau et 40% des ordinateurs portables, a indiqué la CNNIC. Le Web n'en est pas moins
un moteur crucial pour l'activité économique chinoise: le gouvernement vante en effet ses
efforts pour rééquilibrer son modèle de croissance, en faisant décoller la consommation intérieure, et en promouvant les nouvelles technologies. Les services en ligne connaissent un essor
robuste et le commerce électronique constitue une part grandissante des ventes de détail dans
le pays: elles ont bondi de 33% l'an dernier à 3 880 milliards de yuans (542 milliards d'euros),
selon des chiffres officiels.
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Jeudi 4 février 2016
15°C / 2°C
Jeudi 25 rabie al thani 1437
Dohr : 13h02
Assar : 15h54
Maghreb : 18h19
Îcha : 19h40
Dans la journée : nuageux
Vent : 21 km/h
Humidité : 63 %
Dans la nuit : averses
Vent : 8 km/h
Humidité : 74 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
LIBYE
JOURNÉES
CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER
A
nnonce qui intervient à moins de
deux jours de l’expiration, aujourd’hui, du délai
de dix jours, accordé par le
Parlement de Tobrouk à Serraj, demandant à celui-ci de
revoir à la baisse le nombre
des ministres devant composer le gouvernement d’union
nationale, après son annonce
du staff gouvernemental de 32
ministres, rejeté, le 25 janvier
dernier, par les parlementaires
siégeant à Tobrouk. Alors que
le Parlement libyen installé à
Tobrouk annoncé, mardi dernier, le report de sa séance
pour approuver le gouvernement de Fayez Serraj, la capitale italienne, Rome abritait,
à la Farnesina, le même jour,
le conclave de hauts responsables des 23 pays, plus ceux
de l’Union européenne, composant la Coalition de lutte
contre Daech, dirigée par les
États-Unis, laquelle réunion
a été consacrée à l’examen de
la menace de ce groupe terroriste en Libye, et la réponse
que doit apporter, à ce propos,
la Coalition précitée. Même si
rien n’a été arrêté sur la question et voir aussi annoncer,
lors de la conférence de presse
animée conjointement par le
secrétaire d’État américain,
John Kerry, et son homologue
italien, Giovani, au terme du
Conclave précité, les préparatifs pour une intervention
militaire étrangère, en Libye
sont bien là. Les déclarations
des responsables politiques
occidentaux comme celles des
militaires révèlent, en effet,
outre les préparatifs, leur accélération. Aujourd’hui, d’ailleurs, le président américain
Barack Obama tiendra une
réunion avec, les membres du
Conseil de sécurité des ÉtatsUnis, convoqué par Obama,
la semaine passée, avec pour
ordre du jour, la menace de
Deach en Libye et la riposte
à adopter face à cette menace.
Pour le secrétaire d’Etat américain « l’avancée de l’État islamique (Daech, ndlr), en Libye
Ph : DR
Réunion du Parlement de
Tobrouk, ce lundi
Les députés du Parlement libyen siégeant à
Tobrouk ont décidé, au
terme de leur conclave
mardi, de se réunir à
nouveau, lundi prochain,
pour se prononcer sur le
staff du gouvernement
d’union nationale, de
Fayez Sarraj.
qui vise», a-t-il précisé «les
bases pétrolières et l’arrivée de
nouvelles recrues, notamment
des Européens, au sein de ses
rangs, inquiètent au plus haut
point la Coalition menée par
les États-Unis», a-t-il déclaré
lors de la conférence de presse
mentionnée précédemment.
Un mois auparavant, dans
un entretien accordé à CSpan, Nicholas J. Rasmussen,
directeur du Centre national
antiterroriste des États-Unis
(NCTC), a soutenu que «la
branche libyenne de l’EI est en
train de tirer parti de la détérioration de la situation sécuritaire en Libye», avant d’ajouter,
« et de se positionner en coordinateur sérieux et incontournable des opérations de Daech
dans la région de l’Afrique du
Nord», a-t-il indiqué. Le pire
scénario est à craindre pour le
pays, plongé, faut-il le rappeler, dans le chaos, depuis cinq
ans, suite aux évènements
de la crise de 2011, en Libye,
laquelle crise s’est vite militarisée, précipitant l’intervention de l’Otan dans ce pays, et
l’effondrement des institutions
libyennes. Si des observateurs
avérés et des experts des questions politico-militaires avertissent sur les conséquences
gravissimes de l’intervention
militaire étrangère en Libye,
laquelle aggravera, selon eux,
le chaos libyen, appuyant l’argumentaire de leur crainte, en
citant les expériences précédentes en Irak, Afghanistan et
plus récemment, le Yémen. De
son côté, Paolo Gentiloni, ministre des Affaires étrangères
d’Italie, l’ex-pays colonisateur
de Libye, «le temps est compté
pour stabiliser la Libye», a-t-il
averti, avant d’ajouter, «mais
nous n'avons aucune urgence à
intervenir» a précisé Gentiloni, «ni nous, ni la communauté
internationale», selon lui. Son
collègue français, Laurent Fabius, dira : «Il n'est absolument
pas question que nous intervenions militairement en Libye»,
a-t-il affirmé présent à la ren-
contre de Rome, il a déclaré à
la presse que «je ne sais pas de
quelle source cela provient»,
en réponse à une question sur
l’intervention en Libye, qui
se précise. Il ajoutera dans sa
réponse qu’«un petit groupe
fait pression, mais ce n'est pas
la position du gouvernement»,
a-t-il précisé, sans citer les
acteurs occidentaux à l’origine
des pressions, dont fait part le
chef de la diplomatie française.
Même si des déclarations de
responsables
occidentaux
laissent penser que l’intervention en Libye n’est pas à
l’ordre du jour, celle-ci est, en
effet, tributaire de la formation du gouvernement d’union
nationale libyen qui doit être
approuvé par le Parlement
de Tobrouk, pour que le staff
gouvernemental entame son
travail sur la scène libyenne et
internationale. À propos de ce
dernier point, il sera sans nul
doute de la nécessité de formuler une requête aux membres
de la Coalition que dirige
Washington, pour que celle-ci
bénéficie d’une légitimité de
son intervention dans ce pays,
pour lutter contre Daech,
évitant ainsi de débattre de
cette question autour de la
table du Conseil de sécurité
des Nations unies. Là, c’est
d’autres calculs et tractations
qui s’imposeront, au regard du
rôle des autres membres permanents du CS et détenteurs
du Droit de Veto, notamment
la Russie et la Chine. Par ailleurs, de hauts responsables
américains du Pentagone sont
montés, ces derniers temps,
au créneau pour rejoindre les
propos du général Dunford
sur «l’urgence» de la situation en Libye et «la nécessité
de réagir dans les plus brefs
délais. Le secrétaire américain
à la Défense Ashton B. Carter
a déclaré, hier, que «la Libye
continuera d’être un défi au
cours de l’année à venir, étant
donné cette nouvelle réalité
sur le terrain dans ce pays,
où des petites organisations
Vendredi 26 rabie
al thani 1437
Sobh : 06h19
Chourouk : 07h48
Mobilis
partenaire
de la 6e édition
exercent un pouvoir injustifié»,
a-t-il indiqué. Pour sa part, le
général Joseph L. Votel, commandant des Forces spéciales
américaines, celui-ci dira
qu’«il y a vraiment lieu de s’inquiéter face à ce qui se passe
en Libye (…). Il ne devrait pas
y en avoir que pour l’Irak et la
Syrie», a-t-il souligné, en référence aux frappes aériennes
de la Coalition internationale
de Washington qui, selon lui,
doivent aussi être menées en
Libye, contre Daech. L’avenir
très proche révèlera d’autres
éléments d’informations sur la
teneur et la nature de l’action
que s’apprêtent à mener, en
Libye, les pays membres de
cette Coalition, notamment
s’agissant de la réunion précitée d’Obama avec les membres
de son Conseil de sécurité
aujourd’hui, ainsi que les deux
réunions sur la question de
Daech en Libye, respectivement des membres de l’UE et
de l’Otan, prévue le 11 prochain, à Bruxelles.
Karima Bennour
M
obilis reconduit son partenariat et accompagne la 6ème
édition des Journées cinématographiques d’Alger, prévues du 04 au
08 Février 2016 à la Salle El Mouggar à Alger, sous l’égide du ministère de la Culture, en partenariat,
avec le Centre algérien du développement du cinéma (CADC) et en
collaboration avec l'Office national des droits d'auteurs (ONDA).
Cette manifestation cinématographique et culturelle qui est l’initiative de l’Association «à nous les
écrans», représente un rendez-vous
incontournable devenu une tradition
très attendu par les cinéphiles et les
professionnels du secteur. S’inscrivant toujours dans une démarche de
dialogue interculturel et réputé pour
sa convivialité, les Journées Cinématographiques d'Alger sont désormais
un véritable carrefour culturel et un
espace de rencontre, entre l’Europe,
l’Afrique et le Moyen-Orient. Ainsi, Mobilis reste fidèle à ses valeurs
de soutien et d’encouragement des
jeunes talents et créateurs de courts
métrages algériens, qui ne cessent de
redorer le flambeau du cinéma algérien de par le monde.
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Un terroriste se rend à Bordj Badji
Mokhtar
U
n terroriste s'est rendu , hier, à Bordj Badji Mokhtar (6e Région
militaire), en possession d'un pistolet-mitrailleur de type kalachnikov et d'une quantité de munitions, a indiqué le ministère de la Défense
nationale (MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des forces de l'Armée nationale populaire,
un terroriste s'est rendu, le 2 février 2016, au secteur opérationnel de
Bordj Badji Mokhtar/6e Région militaire, en possession d'un pistoletmitrailleur de type kalachnikov et d'une quantité de munitions» a précisé
le MDN.
29E ÉDITION DE LA COUPE DU MONDE
DE FLEURET FÉMININ - SENIOR
P
Ooredoo encourage
les escrimeuses algériennes
articulièrement attaché à son engagement pour le sport national,
Ooredoo Sponsor officiel de la Fédération algérienne d’escrime
(FAE) et de l’équipe nationale d’escrime, encourage les escrimeuses
algériennes qui prennent part à la 29e édition de la Coupe du monde
de Fleuret féminin-senior prévue du 05 au 07 février 2016 à Alger.
Cette 29e édition de la Coupe du monde de fleuret féminin- senior,
regroupe 128 escrimeuses représentant 35 nations venues des quatre
coins du monde qui sont mises en compétition en individuel et par
équipe dans l’espoir de décrocher une qualification aux Jeux Olympiques 2016, de Rio de Janeiro (Brésil). Pour rappel, Ooredoo a signé,
en août 2014, un contrat de sponsoring avec la Fédération algérienne
d’escrime (FAE) en vertu duquel il jouit du statut de Sponsor officiel
et principal de l’équipe nationale et de l’instance sportive et s’engage à
leur apporter son soutien et à les accompagner dans les grandes compétitions nationales, régionales et internationales. La promotion du
sport occupe une place de choix pour Ooredoo qui poursuit son accompagnement des sportifs algériens et adresse ses encouragements à
l’équipe algérienne féminine dans cette compétition mondiale.