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GRAVE ACCIDENT DE LA ROUTE À CHLEF
Six morts et six blessés à Hay Chorfa
P7
BÉCHAR
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Jeudi 31 décembre 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3604 - 12e année
La célébration du
Mawlid Ennabaoui
dans la Saoura,
le Touat
et le Gourara P 7
QUATRIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH 1
Le P-DG de Contel
Funkwerk à bout de nerfs
Phs : DR
Avec une heure de retard,
le 4e jour du procès
Sonatrach 1 s’est ouvert au
tribunal criminel de la Cour
de Ruisseau, à Kouba,
avec à la barre, pour le
deuxième jour d’affilée, le
président-directeur général
de Contel Funkwerk,
Mohammed-Réda Djaafer
Al Ismaïl. Le jeune P-DG,
qui croupit en prison depuis
2009, perd souvent le
contrôle de ses nerfs, en
répondant aux insistances
interrogatives du juge,
Mohammed Reggad.
Lire en page 5
ÉLECTIONS SÉNATORIALES
Le FLN perd
le pari de
la majorité
l Hocine Khaldoune :
«La majorité ne s’exprime
pas par les chiffres»
P3
l DÉCÈS D’AÏT AHMED
L’hommage
de Mechaâl
Echahid
P4
l CRÉDIT
À LA CONSOMMATION
Sept
catégories
de produits
retenues
P4
2
ACTUALITÉ
Jeudi 31 décembre 2015
ÉLECTIONS SÉNATORIALES
BOUIRA
CHLEF
Le FLN sans surprise
Le RND victorieux
Les résultats des élections
pour le renouvellement
partiel du conseil de la
nation, tenues, avant-hier
mardi, au niveau du
territoire nationale, ce
sont déroulées dans de
très bonnes conditions
dans la wilaya de
Bouira.
e nombre d’élus, électeurs, concernés par les élections en question
était de 722. Quant au taux de
participation, il a atteint 93%. Le candidat de l’ex partis unique, le FLN, en l’occurrence Ziane Slimane, qui n’était autre
que le président de l’APW de la wilaya de
Bouira est arrivé en tête de liste à ses élections avec 238 voix, devançant ainsi son
semblable du RND par 33 voix, car ce
dernier n’a récolté que 205 voix sur les
722 possibles. En troisième position est
arrivé le candidat du partis d'Amar Ben
Younès le MPA en l’occurrence, avec 72
voix suivi par un candidat indépendant,
El Hadj Aissa, élu à l’APC de Sour El
L
Ghozlane au Sud de la wilaya qui a quant
à lui glané 64 voix. Les deux autres partis
en lice à ses élections à savoir le FFS le
RCD ont eu respectivement 30 et 20
voix. De l’avis des spécialistes de la scène
politique au niveau de la wilaya de Bouira,
la logique a été respectée lors de ses
échéances électorales. Selon nos interlocuteurs le FLN reste le partis le plus ‘’
puissant’’ au niveau de la wilaya de
Bouira. Ce qu’ils faut aussi retenir de
cette opération, c’st celle qui s’est déroulée dans de très bonnes conditions et dans
un ‘’faire play’’ le plus total et qu'aucun
incident n'est à siganler.
Omar Soualah
BOUMERDÈS
Le candidat du Front l’emporte
e président d’APC de
Capdjinet M.Bennebri
Nacer (FLN) a remporté les élections sénatoriales
au
niveau
de
Boumerdés et décroche à cet
effet le siège au Sénat. Après
le décompte des voix exprimées, celui-ci a obtenu 150
voix, suivi du candidat du
RND M.Gana Azzedine élu
APW avec 134 voix puis du
candidat
de
l’Union
Nationale des démocrates
(UND), M.Belaïd Sid Ali qui
a pu réunir 123 voix des suffrages exprimés. Le candidat
du FFS, M. Khaled Mokrani
s’est classé en 4e position
avec 47 voix. Le candidat du
L
PLJ, M.Djiar Brahim président d’APC de Tidjelabine et
le candidat indépendant
M.Ouchaou Ahmed se classent en 5e position avec 19
voix chacun. Et enfin le candidat du RCD, M. Salem
Amar ferme la marche avec
seulement 08 voix. Mais il est
utile de faire un retour sur
cette échéance relative au
renouvellement partiel des
membres du Conseil de la
nation, dont le déroulement a
connu plusieurs bouleversements au sein de certaines
formations politiques. Les
589 élus APC et APW ont été
appelés, dans la journée de
mardi dernier, à choisir,
parmi six candidats, le remplaçant du sénateur du RND
au niveau du Conseil de la
nation, dans le cadre du
renouvellement partiel de la
chambre haute. à la lecture
des résultats de cette échéance, il a été relevé l’absence de
la discipline partisane où de
nombreux élus ont fait de
faux bonds à leurs formations
politiques à l’exemple du
FLN qui dispose de 191 élus,
le RND avec 142 et le FFS
avec 87 élus sur l’échelle de la
wilaya. La surprise est créée
par le candidat de l’UND,
qui a réussi à récolter 123
voix, alors que son parti ne
dispose que de 21 élus.
Comme les autres échéances
électorales, la ‘’Chakara’’ a
été citée en permanence
durant toute la campagne
électorale pour décrocher
l’unique siège du sénat. La
victoire du FLN est attribuée, selon certains observateurs de la scène politique à
la stratégie mise en place par
l’actuel secrétaire général
Amar Saïdani. L’heureux
sénateur n’a été rappelé
qu’en dernière minute pour
concurrencer l’actuel président d’APW de Boumerdés
M. Ziane Khodja lequel avait
perdu les primaires qu’à une
différence de quatre voix.
B.Khider
MILA
Le parti d’Ouyahia à l'arraché
inalement, il aura fallu attendre le
dépouillement final et suivre le
décompte jusqu’à l’ultime bulletin pour départager les deux principaux
candidats favoris pour le poste de sénateur de la wilaya de Mila, en l’occurrence Talebi Fetah du RND , actuel président de l’APC d’Oued Athmania qui a
arraché la victoire finale in extremis avec
246 voix contre 240 pour son malheureux rival, le candidat du FLN, Hebila
Mohamed El Amine,membre de l’APW
et enseignant universitaire. En effet, à
Mila, finalement, la compétition entre
les deux principaux candidats du FLN
et du RND partis favoris des pronostics,
tant ils ont une avancée considérable sur
leurs rivaux, les trois candidats indépen-
F
BÉCHAR
Un siège pour le
vieux parti
e FLN a remporté un siège au
sénat à Béchar par 93 voix pour
son candidat. Celui du RND a
obtenu 77 voix. Pour ce scrutin, il y
avait 5 partis politiques en lice à
savoir le FLN, le RND, le MSP, le
FNA et le MPA ainsi que trois candidats indépendants. À l’heure de
la clôture officielle du scrutin, 324
électeurs sur les 340 inscrits sur la
liste avaient voté. Il y avait 16 abstentions enregistrées. Au dépouillement, le FLN avait remporté 93
voix, secondé par le RND avec 77
voix. On a dénombré 40 bulletins
nuls. L’heureux élu du FLN se
nomme Jabri Ghazi.
Mesaoud Ahmed
L
dants, en l’occurrence le maître
Mokhtar M’hezem avec 03 voix , Dalila
Benchaoui avec 02 voix et Amar
Dekhmouche avec 08 voix, s’est jouée
sur quelques petits détails. Le RND qui
dispose de 170 voix appartenant au
parti, ainsi que celles des autres formations, a joué au coude à coude avec son
rival de toujours, le FLN qui lui, dispose
également de 175 voix de ses propres
militants, ainsi que celles des alliances
contractées par le coordinateur du parti.
Mais, si l’on regarde les résultats finaux,
l’on comprendrait que l’existence des
autres candidats quand bien même leurs
résultats étaient insignifiants, il reste,
que ce sont toujours des voix de moins
pour tel ou tel candidat du FLN et du
RND. Et hormis les 13 voix raflés par les
indépendants et les 70 bulletins nuls, les
autres voix sont autant de voix, soit 153
voix des autres partis par les 568 voix
exprimées, qui avaient joué sur le résultat final. Pour rappel, ils étaient 583 élus
inscrits sur la liste mais, seuls 568 se
sont exprimés, soit un taux de participation de 97%. Comme de coutume, les
tractations politiques et l’argent sont
pour beaucoup dans ces résultats restent
toujours sans surprise dans la wilaya de
Mila.
A.Ferkhi
e vote du grand collège des électeurs (APC et APW) a consacré,
mardi dernier, le candidat du RND,
Hamid Bouzekri, nouveau sénateur
de la wilaya de Chlef, qui a pu réaliser
une prouesse en décrochant un siège
au Conseil de la nation par un score
sans appel de 249 voix sur les 636
votants. Venant en deuxième position,
le candidat du FLN, et actuel P/APW,
n'a pu récolter que 177 voix , tandis
que le parti HMS a obtenu 59 voix.
Pour remporter l'unique siège en
lice à Chlef, le candidat du RND, Mr
Hamid Bouzekri 38 ans qui occupe le
poste de président d’APC de la commune de Bréra daïra de Béni-Haoua
a, en plus des voix des élus de son
parti, a dû compter aussi sur un
nombre important des voix des autres
partis. À noter que l’ancien sénateur
issu du parti FLN ne s’est pas présenté à ces élections.
Bencherki Otsmane
L
MÉDÉA
Ali Djerbaa,
nouveau
sénateur
li Djerbaa a été élu sénateur lors
du renouvellement partiel des
membres du Conseil de la nation,
Chambre haute du Parlement. Selon
les résultats avancés par le représentant de l'institution judiciaire, du
RND Djerbaa a été élu avant hier
sénateur, représentant la wilaya de
Médéa au Conseil de la nation avec
416 voix sur 973 électeurs constituant
le collège électoral.
Le bureau de vote était composé
d'un président, d'un vice-président
et de deux assesseurs, tous magistrats,
désignés par le ministère de la Justice,
et doté d'un secrétariat assuré par un
greffier.
Quatre candidats qui étaient en lice
sont : le nouveau sénateur Djarbaa
Ali, Badda Ahmed, Ben Ali Yacine et
Neggazi Mokhtar. Pour le parcours
du nouveau sénateur Ali Djerbaa, un
notaire, l'un des piliers du parti de
RND, connu pour son parcours honorable à la scène politique ayant
consommé déjà un mandat au sénat
avant d'être élu P/APW. Les militants
du RND de la région est de la wilaya
ont fêté cette réussite en espérant que
leur élu ne ménagerait aucun effort
pour bien présenter la wilaya de
Titterie au conseil de la nation.
Z.M.
A
AÏN TÉMOUCHENT
Le RND défend son titre
our comprendre un
peu comment le RND
est arrivée à arracher
le seul poste de sénateur,
alloué à la wilaya d’Aïn
Témouchent, à son concurrent éternel, en l’occurrence
le FLN, il est bon de revenir
sur certains détails que beaucoup d’observateurs avérés
prennent en considération,
non pas uniquement pendant
la phase de dépôt de candidatures des postulants ou pendant le déroulement des
épreuves mais bien avant.
C’est pratiquement le même
manège et les mêmes tactiques utilisées, lors du précédent renouvellement partiel
du sénat de 2010, qui ont été
P
réutilisées et peaufinées lors
du scrutin du 29 décembre
2015 dont les résultats ont
plébiscité haut et fort le candidat du RND Abdelkader
Moulkhaloua, venant en tête
avec 200 voix contre 169, 09
et 02 voix obtenues respectivement par Ahmed Khenafou
(FLN), Mechaouda Djemaî
(HMS) et Fatima Amamra
(candidate libre). Tous les 04
candidats sont issus des rangs
de l’assemblée populaire de
la wilaya (APW), apprendon. L’électorat étant composé
de 447 élus dont 39 issus de
l’APW. Le nombre de votants
étant de 441 avec un taux de
voix exprimées de 65,98%. à
la vielle du scrutin, les son-
dages parlaient que de
Moulkhaloua et Khenafou.
Du côté du FLN le son de
cloche dominant donnait leur
candidat gagnant et du côté
du RND l’excès d’enthousiasme donnait leur favori
gagnant. En dehors de ces
deux étalons potentiels, les
deux autres n’étaient que des
figurants et c’est vrai. Il faut
l’avouer le sénateur sortant
en l’occurrence Saïd Saïdi et
le P/APW Ahmed Belghares
d’obédience RND ainsi que
le candidat promu sénateur
n’ont pas lésiné sur les
moyens à mettre pour gagner
cette bataille électorale.
Depuis pratiquement 10
bonnes années le RND à
effacé le FLN de la scène
politique locale. Et il vient de
le confirmer au sénat pour un
mandat de 06 autres années.
Certains
analystes
qui
connaissent assez bien les
personnes et les appréhensions disent que le sénateur
sortant se prépare pour les
prochaines échéances électorales de l’APN. Et son
concours essentiel dans la
réussite du RND se lit
comme étant un pacte conclu
pour qu’il soit porté en tête
de liste du prochain scrutin
de l’APN. C’est donnant,
donnant et le faire pour
l’étalon gagnant c’est ce que
veut le parti.
Boualem Belhadri
ACTUALITÉ
Jeudi 31 décembre 2015
LOI DE FINANCES 2016
ÉLECTIONS SÉNATORIALES
insi Amar Saâdani, qui avait
multiplié les sorties sur le terrain et les déclarations tonitruantes pour s’assurer la majorité à la
chambre haute et gros jean comme
devant et perd le pari qu’il s’était fait
de poser le vieux parti en majoritaire
sur la scène politique nationale.
De fait, la « bataille » entre les deux
formations politiques a été très serrée
dans plusieurs wilayas. Le FLN, n’ayant
pas contracté des alliances, a eu des difficultés à s’imposer dans plusieurs
wilayas comme Oran gagné par le RND.
Parmi les autres wilayas obtenues par le
RND figurent, notamment Illizi, Blida,
Skikda Mila, Médéa Ouargla, Ghilizane
Aïn Témouchent, Tipaza Sidi-BelAbbès, Tipaza et Jijel. Le FLN est sorti
premier, notamment à Batna, Souk
Ahras, Annaba, Mascara, El Tarf , Alger,
A
Phs : DR
Le FLN perd le pari de la majorite
Même si Le parti du Front de
libération nationale (FLN) est arrivé
en tête aux élections pour le
renouvellement de la moitié des
membres élus du Conseil de la
nation, qui se sont déroulées,
mardi, à travers les 48 wilayas du
pays, avec 23 sièges, suivi du
Rassemblement national
démocratique (RND) avec 18
sièges, selon les résultats
préliminaires rendus publics,
mercredi, par le ministère de
l'Intérieur et des Collectivités locales,
il ne sera pas pour autant
majoritaire au Sénat puisque le
RND comptera 43 sénateurs
contre 40 pour son rival le FLN.
Laghouat, Bouira, Sétif, Ghardaïa,
Béchar Aïn Defla, Tamanrasset, El Oued
et Boumerdès. Faisant bon cœur contre
mauvaise fortune des dirigeants FLN
se sont répandus en déclarations rassurantes allant jusqu'à affirmer que leur
Parti a en réalité «gagné 26 sièges, si on
prend en considération les résultats du
vote à Constantine, Tébessa et Oum el
Bouaghi où se sont bien des élus FLN
qui ont obtenu la première place, mais
les vainqueurs se sont présentés comme
des candidats indépendants, après avoir
contesté la liste présentée par le FLN à
l’issue des primaires organisés par le
parti». Bref on se rassure comme on peut
avec des déclarations invraisemblables
et des contre-vérités reprises allégrement par certains sites, qui décidément
excellent dans la désinformation et la
précipitation . Il faut d’ailleurs rappeler
les déclarations et les mises en garde du
secrétaire général du FLN, qui avait
menacé d’exclusion, ceux qui seraient
tenter de se présenter en candidats indé-
3
pendants contre les candidats retenus
par la centrale. Par ailleurs et contre
toute logique certains dirigeants du
FLN vont jusqu'à affirmer que si on
prend en compte du tiers présidentiel,
leur Parti est de « facto majoritaire». Ils
oublient cependant que les sénateurs du
tiers présidentiel sont désignés et ne
sont pas élus. D’autant que la majorité
au sénat n’est pas consacrée par la
constitution et ne rend pas automatique
la désignation du président de cette
institution. Les Indépendants ont, quant
à eux, obtenu quatre (4) sièges, alors
que le parti du Front des forces socialistes (FFS) a remporté deux (2) sièges
et el-Fadjr el-Djadid un (1) siège.
Le nombre d'élus des Assemblées
populaires communales et de wilayas
constituant le collège électoral, a été de
26 892 membres, le nombre de votants
25 641, soit un taux de participation de
95,35%. En outre, 258 candidats ont
postulé pour les 48 sièges objet de
renouvellement, issus de 30 partis politiques et 12 indépendants. La proclamation officielle et définitive des résultats
de l'élection se fera par le Conseil
constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 125 de la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative
au régime électoral, précise le ministère
de l’Intérieur qui a annoncé les résultats
préliminaires. Pour sa part le secrétariat
national du Rassemblement national
démocratique (RND), a adressé ses
"vives félicitations" aux 18 candidats
élus, lors du scrutin. La direction du
RND a remercié, par la même occasion,
les élus locaux qui "ont créé l'évènement, grâce à leur mobilisation sous la
conduite des coordinateurs des bureaux
des wilayas concernées".
M. Bendib
Bouteflika valide
le texte
e président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, évacue
définitivement le projet de la loi de
Finances élaboré par le gouvernement pour l’année 2016. Ainsi, le
chef de l’état a procédé, hier mardi, à
la signature du texte de loi, mettant
fin, donc, à toute polémique à ce
sujet. Pour rappel, la question a fait
couler beaucoup d’encre et a défrayé
la chronique, avant, durant son débat
au parlement, et après son adoption
par les deux chambres parlementaires. Lors d’une réunion l’ayant
regroupé, au siège de la présidence de
la République, avec de hauts responsables de l'état et de membres du
gouvernement, Abdelaziz Bouteflika
a apposé sa signature sur le texte portant loi de Finances 2016. Faut-il
souligner que la loi de finances, élaborée sur la base d'un prix de référence du baril du pétrole de 37 dollars et
d'un taux de change de 98 DA pour 1
dollar, prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de 4,6% et
une inflation de 4%. Elle prévoit des
dépenses globales de 7 984,1 milliards de DA (mds DA), en baisse de
9% par rapport à 2015, composées
de 4 807,3 mds de DA de dépenses
de fonctionnement et de 3 176,8 mds
de DA de dépenses d'équipement. La
loi table sur des recettes de 4 747,43
mds DA (- 4,3% par rapport à 2015).
R.N
L
Hocine Khaldoune : «La majorité se s’exprime
pas par les chiffres»
ccroché hier devant le
siège national de son parti
à Hydra, Hocine Khaldoune, porte-parole du Front de
libération nationale (FLN), a
bien voulu répondre aux questions du «Courrier d’Algérie».
Dans ce bref entretien, le
membre du bureau politique
d’Amar Saâdani, s’est exprimé au
sujet des élections sénatoriales,
pour le renouvellement partiel
des membres du Conseil de la
nation, que l’ex-parti unique
venait de remporter avec 23
sénateurs contre son rival direct
le RND, qui en a gagné lui, 18
sièges. Mais, ce n’est pas gagné
pour l’ex-parti unique, puisque,
tout compte fait, il s’en sort au
total avec seulement 40 élus
contre 43 pour le compte du
parti d’Ahmed Ouyahia. En effet,
une simple opération d’addition
entre les membres nouvellement
élus et ceux déjà existant dans le
tiers restant (48 sénateurs) produira un résultat en faveur du
RND. Le même responsable du
FLN tente de justifier cette perte
sèche, en indiquant que la majorité n’est pas en soit une question
qui relève du nombre, mais ayant
trait selon lui, aux défis importants qui se présentent pour le
pays. Le proche collaborateur du
patron du FLN revient également sur les dispositions prises
dans le projet de révision de la
Constitution. à ce titre, il a rappe-
A
lé les attentes de son parti qui ne
manque pas d’ambitions de se
hisser à la tête du Conseil de la
nation, même si cette question
relève exclusivement du président de la République.
- Le Courrier d’Algérie :
Quelle lecture faites-vous à
partir des résultats du renouvellement partiel des
membres du Conseil de la
nation ?
- Hocine Khaldoune : Nous
sommes satisfaits parce que nous
avons tenu nos promesses de
reconquérir la majorité au sein
des assemblées élues. Nous
sommes devenus la première
force politique, même au niveau
du Sénat. Ceci dit, pour nous la
majorité ne signifie pas avoir un
nombre important. Les chiffres
importent peu. Mais, il s’agit
d’exploiter notre voix pour préserver la stabilité et défendre les
intérêts suprêmes du pays et du
peuple algérien. Sachant qu’il y’a
de grands défis socioéconomiques, sécuritaires et politiques
qui nous attendent, à l’exemple
de la question de la révision de la
Constitution et les étapes importantes qui engagent l’avenir du
pays. Nous félicitons les vainqueurs issus de l’urne, et en particulier nos adversaires politiques
(RND, Ndlr). Pour ce qui est des
résultats, nous avons en principe
gagné 23 sièges. Mais, je tiens à
préciser un point pour éclairer les
lanternes. Réellement, nous en
avons eu 26, si l’on prend en
compte notamment les 3 indépendants qui ont gagné la course.
Certes, ces derniers sont des
contestataires du FLN qui se
sont présentés en candidats
libres. Mais, au final, ce sont les
élus du parti qui ont voté en leur
faveur. Maintenant, pour ce qui
est du sort de ces dissidents, ils
devront être traduits devant le
conseil de discipline, puisqu’ils
ont enfreint le règlement intérieur. Le bureau politique devra
statuer sur leur cas incessamment.
- L.C.A : Donc selon vous,
ils n’ont pas été soutenus par
le parti ?
- H.K : Non, que l’on soit
clair, ce sont les électeurs du
FLN qui les ont soutenus. à partir du moment où ils ont piétiné
initialement les textes du parti, ils
sont passibles de sanctions
devant les instances du parti pour
répondre aux griefs retenus
contre eux. Néanmoins, il faut
savoir qu’ils doivent leur victoire
aux militants du parti. On ne doit
pas perdre de vue cette réalité.
- L.C.A : Mais, le FLN
compte-t-il tout de même les
récupérer en sa faveur ?
- H.K : Je vous dis que le dossier de leur cas sera traité en fonc-
tion des statuts du parti. Pour
moi, il faudra attendre le verdict
des instances du parti pour parler
du sort des ces élus qui n’ont pas
respecté les consignes du secrétaire général du FLN, et qui ont
fait fi aux textes du parti.
- L.C.A : Revenons à la
question de la présidence du
Sénat. Amar Saâdani a revendiqué la présidence des institutions où son parti se trouve
en position de leader. Gardezvous le cap sur cet objectif ?
- H.K : Effectivement, nous
avons dis que la où nous disposons de la majorité, nous devons
en avoir le contrôle des institutions. Pour cette question (présidence du Conseil de la nation,
Ndlr), il ne s’agit pas de désigner
un responsable d’en haut. Il s’agit
du renouvellement d’une assemblée. Ce sont les élus eux-mêmes
qui doivent élire le président et
les responsables des instances.
Mais, faut-il attendre les prochains jours pour pouvoir s’exprimer de manière officielle à ce
sujet. Ceci dit, nous espérons que
le futur président du Sénat sera
issu du FLN.
- L.C.A : Quid de la question du gouvernement, dont le
FLN ne cesse de réclamer la
tête ? Ceci, sachant que le
président de la République
vient d’annoncer la révision
émminente de la Constitution
dans les prochains jours.
- H.K : Nous maintenons nos
ambitions. Il faut que le gouvernement soit issu de la majorité.
D’autant plus que la révision de
la Loi suprême du pays a consacré le régime semi-présidentiel.
De plus, la prochaine Constitution instaure la démocratie, la
consolidation du pouvoir législatif dans le domaine du contrôle,
la définition des prérogatives du
pouvoir exécutif pour qu’il soit
comptable devant le Parlement,
le renforcement de l’opposition à
travers la possibilité offerte à
celle-ci de saisir le Conseil constitutionnel. En outre, ce texte permet de jouir de plus de libertés,
de la séparation des pouvoirs et
de l’indépendance de la Justice.
- L.C.A : Le chef de l’état a
opté pour la voie parlementaire pour la révision de la
Constitution comme vous
l’avez prôné.
- H.K : Oui, nous avons soutenu cette option du fait que la
trituration de cette Loi n’a pas
touché aux équilibres entres les
pouvoirs. Il y’a eu renforcement
des prérogatives de ces mêmes
pouvoirs. Donc, c’est pour cette
raison que nous avons prédit
l’adoption de la Constitution par
les deux chambres parlementaires.
Farid Guellil
4
ACTUALITÉ
Jeudi 31 décembre 2015
DÉCÈS D’AÏT AHMED
L’hommage de Mechaâl Echahid
Nombreux étaient,
hier, ceux et celles à
assister au Forum
d’”El-Moudjahid”, qui,
pour clore le Forum
de la Mémoire de
l’année qui s’achève,
a organisé en
coordination avec
l’association Mechaâl
Echahid, que préside
Mohamed Abed, un
vibrant hommage au
chef historique,
Hocine Aït Ahmed,
décédé, le 23
décembre dernier, à
l’âge de 89 ans, à
Lausanne en Suisse.
est aujourd’hui,
selon
Ahmed
Abed, qu’arrivera,
à 16 heures, à Alger, la
dépouille de celui qui a été
l’un des déclencheurs de la
Révolution armée algérienne pour l’indépendance du
pays. Son enterrement aura
lieu, demain, à son village
natal Ath Ahmed, à Aïn ElHammam, dans la wialya de
Tizi-Ouzou.
Les intervenants ont
salué, lors de la cérémonie
C’
de l’hommage rendu, hier,
au chef historique, Da
L’Ho, la «personnalité hors
norme», et «la ténacité du
combat» de celui qui, à l’âge
de 16 ans, a lié son destin à
celui de son pays, l’Algérie.
Les témoignages de l’ancien
membre du Gouvernement
provisoire de la Révolution
algérienne (GPRA), Lamine
Khan, ont porté sur les
valeurs et principes de
l’homme
qui
a
pris
conscience, très vite et à un
jeune âge, que c’est par la
Lutte armée que l’Algérie se
libérera du joug colonial.
Approché, dernièrement,
par les membres de l’association Mechâal Echahid,
pour être honoré, Lamine
Khan raconte qu’il avait
refusé, en déclarant, poursuit-il, à Mohamed Abed,
«je ne pourrais l’accepter,
alors que, bien avant moi, il
y a lieu d’honorer Aït
Ahmed pour le combat qu’il
a mené pour l’indépendance de l’Algérie», ce que
confirme le président de
l’Association, Abed. «Je n’ai
pas eu l’honneur de
connaître
Hocine
Aït
Ahmed», dira Lamine Khan,
avant de souligner, «j’aurais
dû le connaître de près», et
de conclure sur Da L’Ho,
qu’il «demeurera “Aziz”,
dans nos cœurs et nos
esprits». C’est sur son destin
historique
que
Mohamed Ghafir, dit Moh
Clichy, responsable de la
Fédération
de
France,
région Nord de Paris de
1956 à 1962, évoque celui
qui a été à la tête de
l’Organisation
spéciale
(OS), après le décès du
martyr Belouizdad. Les
valeurs et principes pour
lesquels il a emprunté les
sentiers et les chemins des
libertés, dès son jeune âge,
l’homme a eu un destin historique et de dimension
nationale.
D’autres l’ont évoqué, en
affirmant que Da L’Ho
«était conséquent avec luimême dans ses convictions»,
il avait «une vision de la
Lutte révolutionnaire portée par le peuple, et de l édification d’un État national
démocratique et social»,
ont-il souligné, au moment
où d’autres ont exprimé
l’espoir de «voir ses idées et
son idéal portés, après sa
mort».Indiquant que «c’est
par la pratique qu’on rendra
le meilleur hommage» au
grand fils de l’Algérie, et le
père de la Révolution,
Hocine Aït Ahmed. Pour
Mohamed
Belâalam
Mohamed Seghir, «c’est le
dernier des neuf (9) qui
vient de nous quitter», a-t-il
rappelé, il s’agit des authentiques artisans de la
Révolution, (les six plus les
trois), à savoir, Boudiaf,
Ben Boulaïd, Ben M’hidi,
Didouche, Krim, Bitat et
Aït Ahmed, Khider, et BenBella. Pour les présents, il
s’agit aussi d’un éminent
dirigeant
de
notre
Mouvement de libération
nationale et sociale, qui
vient de nous quitter, et le
devoir de reconnaissance
«nous le lui devons» et
«s’impose de fait», surtout
qu’il a été une personnalité
hors pair. Le regretté Aït
Ahmed, qui a marqué de
son empreinte l'histoire de
l'Algérie, était et demeurera
un exemple de nationalisme
et «symbole de militantisme,
aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur du pays».
Lui qui a porté, pour
rappel, la voix de la
Révolution algérienne sur la
scène internationale, un
combat au terme duquel,
elle a été inscrite sur l’agenda des Nations unies. Les
présents ont, par ailleurs,
brièvement parlé d’Aït
Ahmed, le militant qui a
voué sa vie à la défense des
principes de démocratie et
pour l’édification de l’État
de Droit. Le chef historique
et grande figure de l’opposition algérienne, Hocine Aït
Ahmed,
sera
inhumé,
demain, à son village natal,
comme il le souhaitait, il
reposera, en paix, du haut
des cimes du Djurdjura, au
lieu du combat national
libérateur, dont il a été l’un
des initiateurs.
Karima Bennour
FORMATION PROFESSIONNELLE
Répondre aux exigences du marché
du travail
e ministre de la Formation et de
l’Enseignement professionnels,
Mohamed Mebarki, a mis l’accent sur la nécessité de son secteur d’
adopter une nouvelle politique qui
puisse répondre aux exigences du marché du travail, pour aussi contribuer à
l’exécution des programmes de développement et des projets d’investissement au niveau de chaque wilaya.
Les nouveaux défis induits par la
chute brutale du prix du pétrole nécessitent une « réactualisation » de la stratégie nationale de l'enseignement et de
la formation professionnels, c’est en
gros le message du ministre du secteur,
Mohamed Mebarki lors de son passage, hier, sur les ondes de la radio chaîne
1. Ainsi, même si le ministre nie que
son secteur soit touché par la crise économique que traverse le pays, il est clair
pour lui que « certains projets programmés dans l’ancien plan quinquennal ont été gelés en raison de la satisfaction de tous les besoins du secteur ».
Sans oublier qu’ils datent depuis des
années mais les travaux n’avaient toujours pas été entamés. Pour l’hôte de la
Radio algérienne, il est désormais question d’assurer une formation par
apprentissage et donc une formation de
qualité. Dans le même sillage, le
ministre de la Formation et de
l’Enseignement professionnels a fait
savoir que chaque année son département reçoit entre 30 et 35 nouveaux
centres pour accueillir les nouveaux
élèves, ce qui témoigne de la volonté du
ministère de hisser le rendement dans
ce secteur stratégique. L’autre preuve à
l’appui que le secteur de la formation
L
professionnelle n’est pas affecté par la
crise, et que la stratégie de l’État dans
le secteur repose toujours sur les
mêmes principes est le fait que
l’Algérie dénombre plus de 1200
centres de formation à travers le territoire national. Cependant, le ministre
a reconnu l'existence d'un dysfonctionnement dans le système d’orientation,
appelant, dans cette optique à réviser le
système éducatif. De surcroît, le
ministre qui intervenait dans l’émission
Dayf Al Sabah a fait savoir que « l'austérité et la rationalisation de la politique de dépenses, même si elle
concerne tous les départements,
cependant elle n’affecte guère le mien,
et ce, vu que celui-ci recèle de toute les
infrastructures et ressources nécessaires ». Aussi, il a appelé à la nécessité
de se concentrer et de travailler d’arrache-pied sur l'amélioration du service
public et d’élargir les spécialités de formation dans le cadre d’une nouvelle
stratégie qui se base sur une formation
de qualité tout en respectant le besoins
du marché de travail et développement
national. D’autre part, le ministre a
reconnu que les centres de formation
professionnelle n’attirent pas dans
toutes les spécialités plus de 750 000
stagiaires, soit une moyenne de 13 stagiaires, or les centres disponibles peuvent acceuillir une moyenne de 25 stagiaires par spécialité, ce qui témoigne
que ces infrastructures peuvent
accueillir le doubles d’élèves désirant
acquérir un métier.
S’agissant des orientations, le premier responsable du département de la
Formation et de l'Enseignement pro-
fessionnels a reconnu qu’il y a bel et
bien un dysfonctionnement dans le système d’orientation. De ce fait, il a
appelé à résoudre le problème de coordination entre les secteurs, appelant à
un examen de ce déséquilibre en plus
de corriger les mentalités au sein de la
société algérienne. Cependant, l’hôte
de la radio chaîne 1 a mis l’accent sur
le fait que certains universitaires se
dirigent vers la formation professionnelle, essentiellement pour les diplômes
de techniciens supérieurs. Sur ce
registre, il a souligné que son secteur
n’a pas donné de suite à plus de 70 000
demandes, reconnaissant, ainsi, des
failles de gestion dans le secteur qui ne
joue pas son rôle comme il se doit,
comparativement au département de
l’Education. En outre, le ministre a
évoqué la signature de 14 protocoles de
coopération avec les ministères pour
répondre aux besoins des dits ministères en matière de main-d’œuvre qualifiée. Les protocoles de coopération
permettront, entre autres, de connaître
et déterminer les besoins dans ce
domaine notamment en ressources
humaines, avec une validité de 05
années dans le cadre des ressources
humaines pour le quinquennat
2015/2019. Et ceci aux fins des objectifs escomptés par le secteur de la
Formation Professionnelle. Il a précisé
que le secteur a adopté une stratégie de
formation
en tenant compte des
besoins du marché national de l’emploi, et ce dans le cadre du processus et
du programme de développement économique et social à travers le pays.
Lamia Boufassa
CRÉDIT À LA
CONSOMMATION
Sept catégories de
produits retenues
eporté à maintes reprises, le crédit à la consommation sera enfin
lancé à partir de ce mois de janvier.
Pour ce faire, le gouvernement a fixé
sept catégories de produits fabriqués
ou assemblés localement. Selon une
source proche du dossier, seuls ces
produits seront éligibles au crédit à
la consommation. Il s’agit donc de
sept filières industrielles locales, qui
comptent essentiellement les activités liées à la fabrication d'appareils
électriques et électroménagers,
comme les téléviseurs, vidéo, son et
mp3, appareils photos et caméscopes, chauffages, climatiseurs,
réfrigérateurs, équipements de cuisine domestique, équipements de
lavages domestiques et petits électroménagers. Il s’agit aussi des activités de fabrication de téléphones,
tablettes et Smartphones où l’on cite
les téléphones, téléphones cellulaires
et tablettes. La source poursuit, que
la troisième activité concernée par le
crédit à la consommation est la
construction de véhicules automobiles et motocycles de moteurs thermiques comme les voitures particulières de tourisme, cycles et tricycles
à moteur. Le crédit à la consommation sera aussi éligible aux activités
de fabrication de machines de
bureau et de traitement de l'information: Ordinateurs, autres équipements informatiques et accessoires,
mais également des activités de fabrication industrielle d'ensembles
d'ameublement en bois à usage
domestique: Meubles, ensembles de
mobiliers et d'accessoires en bois ou
associés à d'autres matières, à usage
domestique. Celui-ci comprendra,
enfin l’activité des textiles et cuirs:
tissu d'ameublement, tapisserie,
moquette et literie, et l’activité des
matériaux de construction: céramique et céramique sanitaire. à retenir que cette liste fait l'objet d'un
arrêté interministériel qui sera signé,
aujourd’hui, par les ministres, respectivement, du Commerce, des
Finances et de l'Industrie et des
Mines. Gelé depuis 2009 pour ralentir les importations et limiter le
niveau d'endettement des ménages,
le crédit à la consommation sera
réinstauré en 2016 pour encourager
la consommation du produit national
et l'appareil de production locale
dans un contexte où l'Algérie a plus
que jamais besoin de diversifier son
économie et de réduire ses importations., note-t-on. Réintroduit par
l'article 88 de la loi de finances 2015,
ce crédit est destiné exclusivement
aux produits fabriqués ou assemblés
localement. Les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité du prix
du produit acquis mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés.
Les produits éligibles au crédit à la
consommation ne sont pas conditionnés par un taux-plancher d'intégration du produit. Afin de s'assurer
de la solvabilité du consommateuremprunteur,
une centrale des
risques des entreprises et ménages
(CREM) a été mise en place par la
Banque d'Algérie. Cet outil assure
une gestion interbancaire des risques
de crédits en intégrant dans son système tous les prêts contractés et les
données relatives à la clientèle y
compris les défauts de paiement. Les
revenus de l'emprunteur devront
assurer le remboursement du crédit
durant les délais fixés par le décret
exécutif relatif au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure
à trois mois et n'excédant pas les
soixante (60) mois.
Ania N.C
R
--
ACTUALITÉ
Jeudi 31 décembre 2015
5
QUATRIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH I
Avec une heure de
retard, le 4e jour du
procès Sonatrach-1
s’est ouvert au tribunal
criminel de la Cour
de Ruisseau, à
Kouba, avec à la
barre, pour le
deuxième jour
d’affilée, le présidentdirecteur général de
Contel Funkwerk,
Mohammed-Réda
Djaafer Al Ismaël
(M.R.DJ.A).
e jeune P-DG, qui croupit en prison depuis
2009, perd souvent le
contrôle de ses nerfs, en répondant aux insistances interrogatives du juge, Mohammed Reggad. Le magistrat, dont le souci
apparent semble de détenir la
preuve de la confirmation d’association de malfaiteurs, un
crime aux yeux de la Loi, et qui
est l’un des quatre chefs d’accusation, avec corruption et
dilapidation de deniers publics,
passation de marchés publics
en violation de la législation en
vigueur, et de blanchiment
d’argent, retenus à l’encontre
du P-DG, allait dans le plus
infime détail pour tenter de
savoir si ce dernier jouissait de
l’appui de quelques personnes
influentes, lesquelles personnes
lui ont permis de décrocher
trois contrats avec Sonatrach.
D’emblée, une rétrospective
des textes de loi, dont le décret
présidentiel 02/56 du 24 juillet
2002, portant réglementation
des marchés publics, a été
énoncée par le juge dans le
souci d’identifier Sonatrach
comme étant une entreprise
publique à caractère industriel
et économique (EPIC), donc
soumise, comme toutes celles
composant le tissu industriel en
Algérie, au respect des passations des marchés conformément à la réglementation en
vigueur. À la barre, M.R.Dj.A.
identifie Sonatrach comme
seule responsable d’avoir été
derrière les dépassements réglementaires, si ceux viennent à
être prouvés. Sa société en est
innocente, voulait dire l’inculpé, affirmant être en totale
ignorance du volet réglementaire régissant les entreprises.
«Moi, je m’attache à l’aspect
technique, veillant à sa concrétisation, selon les standards
internationaux», a-t-il précisé.
Et d’ajouter, «ça m’étonne
qu’une société de l’envergure
de la Sonatrach ne respecte pas
la Loi. En plus, toutes les
étapes de la relation commerciale entre elle et la société que
je dirige, cotée en Bourse, ont
été publiées en Allemagne.
C’est dire le degré de transparence que nous accordions à
notre démarche».
Le juge, accordant au parcours de l’entreprise mixte
algéro-allemande un intérêt primordial, s’interroge sur le
récurrent changement de son
règlement intérieur, enclenché
L
Ph : DR
Le P-DG de Contel Funkwerk à bout de nerfs
depuis 29 mars 2003. Le jeune
P-DG, un dandy algérois de
première classe, le justifie par
l’expansion qu’a prise Contel
Funkwerp, créé, en 2001, sous
l’appellation de Contel Algérie,
pour devenir Contel Funkwerp
en 2005. L’objectif, selon lui,
est de servir le pays, qui aura à
se traduire par l’érection d’une
usine de caméras de télésurveillance, la première en
Afrique. «Et les enfants du PDG de Sonatrach, Mohammed
Meziane, Mohammed-Réda et
Fawzi, n’ont rien a voir», répondait le jeune conseiller de
Funkwerk aux questions du
juge, sur la prétendue implication des deux fils, qui ont vu
leurs biens saisir à l’époque
(2011, ndlr) de l’enclenchement de l’instruction judiciaire
(villa située à Birkhadem, d’un
duplex à Aïn-Allah, d’une Audi
Q5 appartenant au premier
cité, et d’une villa à Bouzaréah,
d’une BMW X5, biens du
second).
TROIS CONTRATS DE
TÉLÉSURVEILLANCE DE
11 MILLIARDS DE DA
Ensuite, le magistrat s’attaque au volet des marchés avec
Sonatrach, cinq inventoriés
dans l’arrêt de renvoi. «Trois.
Et ce sont des contrats, pas des
marchés», rectifie l’inculpé.
«Un qui a été accordé, selon la
procédure du gré à gré, et deux
après consultation restreinte»,
résumera, plus tard, Mohammed Raggad. La somme dégagée est estimée à 11 milliards
DA, soit 1 100 milliards de centimes, et destinée à la mise en
place d’un système de télésurveillance et de protection électronique. Ouvrons ici une
parenthèse : le juge tente de
déclarer les montants en centimes, manière de les amplifier,
alors que l’inculpé les énonce
en dinars algériens, dans le but
certain de minimiser de leur
valeur.
PARENTHÈSE FERMÉE
«Le premier date du 12 juin
2006, pour un montant de près
de 2 milliards de dinars algériens, destinés à la réalisation
d’un système modèle de télésurveillance à Hassi-Messaoud.
Il a été accordé en gré à gré», dit
le juge. «Le contrat a été établi
en présence de Hassani Mustapha, directeur de l’activité
Amont (inculpé, lui aussi,
ndlr)», indique Al Smail
Mohammed-Réda Djaafar. Le
deuxième contrat, daté du 26
mai 2007, concerne la sécurisation de 123 sites de Sonatrach,
pour une enveloppe financière
de plus de 40 milliards de
dinars. Il a été, selon les déposi-
tions de l’arrêt de renvoi lu par
le juge, scindé en quatre lots,
consistant en la mise en place
d’un système de télésurveillance, d’un système de détection et
d’intrusion et d’accès par
réseau. «Nous avons eu le lot 2,
estimé à 8,9 milliards DA, soit
le troisième en terme d’importance financière par rapport
aux 4 lots. Le lot 2 dispose de
18 unités. J’ai déposé comme
garanties bancaires, auprès de
Sonatrach, la valeur de 2,2
milliards DA, sous forme de
cautions de garantie. Ensuite,
mon équipe technique a effectué une visite de site, traduite
par des études de sol et autres
actions devant nous permettre
d’élaborer la meilleure offre
technico-commerciale qui soit.
Nous étions quatre soumissionnaires à déposer notre candidature. Nous avons été retenus pour la stabilité, la performance et la qualité du matériel
allemand que nous possédons»,
détaille
l’inculpé.
«Ensuite, Sonatrach nous a
exigé de revoir l’offre de 15%.
En finalité, le projet ne coûtait
que 6 milliards DA, contracté
avec le département de production et de forage», conclutil en ce qui concerne le deuxième contrat. Et au juge de lui
demander, «pourquoi avoir
établi de contrats avec Sona-
trach selon ces deux procédures ? Au lieu d’un appel
d’offres national ou international ? », «Y avait-il vraiment
urgence ?» L’inculpé y répond :
«L’urgence est dans le terrorisme, le risque pouvant découler
d’attentats», et d’expliquer, sur
la base de propos d’experts
publiés sur les colonnes des
médias, (il cite le journal
“Liberté”), que «tous les
experts qui se sont exprimés
sur le sujet, expliquent qu’il
faut une convergence entre les
aspects de sécurité interne et
externe, et celle garantie par
les éléments de l’Armée nationale populaire, pour prévenir
les attentats ou même les
simples tentatives d’intrusion
au sein des sites industriels».
«L’un des fils de Mohammed Meziane a rejoint la société suite à la tenue de l’Assemblée générale». Les enfants du
P-DG de Sonatrach étaient les
mieux placés pour renforcer
l’entreprise qu’il dirige, du fait
de leur expérience en la matière, d’autant que MohamedRéda, fils aîné, lui a proposé
auparavant de créer une société de transport d’hydrocarbures. Quant à Fawzi, il a
rejoint l’entreprise à la faveur
de l’approbation de l’Assemblée générale. Sur les 650 000
euros qui lui ont versés sur son
compte bancaire domicilié en
France (Société Générale), par
les Allemands de Funkwerp,
l’inculpé déclare qu’elles le
furent au titre de dédommagements de frais déboursés dans
le cadre de ses différents
déplacements professionnels
en Allemagne. Quant à Hachemi Maghaoui, P-DG du CPA,
et son fils Yazid, qui ont signé
un contrat avec les Allemands,
de respectivement 10 000 et 8
000 euros, sur deux ans,
M.R.DJ.A., dit ne pas être
concerné ni de près ni de loin.
«Vous n’avez, monsieur le
juge,
qu’à
interroger
Maghaoui». Au moment où
nous mettons sous presse,
l’audition de l’inculpé se poursuit. Affaire à suivre.
Zaid Zoheir
DÉVELOPPEMENT HUMAIN
Une bonne avancée de l’Algérie dans
le classement, selon le PNUD
e classement mondial de l'Algérie
dans le développement humain s'est
amélioré en se hissant au 83e rang
en 2014 contre la 93e place en 2013 sur
188 pays, soit un gain de dix (10) places,
indique le rapport mondial 2015 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Avec un Indice de développement
humain (IDH) évalué à 0,736 (la note parfaite étant de 1), l'Algérie est classée par
cette agence de l'ONU parmi les 56 pays
ayant un développement humain "élevé".
Selon l'indice IDH, les pays sont classés
par le PNUD en quatre (4) catégories: les
pays à développement "très élevé" (49 pays
dans le rapport 2015), "élevé" (56 pays),
"moyen" (39 pays) et "faible" (44 pays).
Au niveau maghrébin, la Tunisie est
classée à la 96e place (IDH élevé), le
Maroc à la 126e (IDH moyen), la Libye à
la 94e (IDH élevé) et la Mauritanie à la
156e (IDH faible). Le calcul de l’IDH est
axé sur trois critères fondamentaux du
L
développement humain: l'espérance de vie
et la santé, la capacité à acquérir des
connaissances (mesurée par la durée
moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et la capacité à
atteindre un niveau de vie décent (mesurée
par le revenu national brut par habitant).
Pour mieux mesurer le développement
humain, le PBNUD prend également en
considération d'autres paramètres tels l’indice de développement du genre entre les
hommes et les femmes, l’autonomisation
des femmes et les aspects de la pauvreté.
Dans ce classement mondial, les dix premiers pays ayant le meilleur IDH au
monde (indices allant de 0,944 à 0,913)
sont la Norvège, Australie, Suisse, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Irlande, ÉtatsUnis, Canada et Nouvelle-Zélande. Les
dix derniers pays dans ce classement sont
tous africains. Il s'agit du Mali, Mozambique, Sierra Leone, Guinée, Burkina
Faso, Burundi, Tchad, Érythrée, République centrafricaine et Niger. Par ailleurs,
cette agence onusienne indique que le
nombre de personnes vivant dans un cadre
peu propice au développement humain a
diminué, passant de 3 milliards d'individus
en 1990 à un peu plus d’un (1) milliard en
2014 sur 7,3 milliards d’habitants. Elle
recommande d'articuler les actions de renforcement du développement humain
autour, notamment, de la création de nouveaux débouchés pour élargir les choix de
travail et la garantie du bien-être des travailleurs pour renforcer un lien positif
entre travail et développement humain.
Aussi, elle préconise un programme d’actions pour accélérer le changement selon
une approche à trois piliers: un nouveau
contrat social, un pacte mondial et l’Agenda pour le travail décent.
Le PNUD définit le développement
humain comme étant "l’élargissement des
choix offerts à chacune et à chacun en se
préoccupant aussi de la richesse de la vie
humaine et non pas simplement de la
richesse des pays".
Jeudi 31 décembre 2015
7
RÉGIONAL
ALGER
GRAVE ACCIDENT DE LA ROUTE À CHLEF
Six morts et six blessés
à Hay Chorfa
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TAGE
TRADITIONS
Ph : Le Courrier d’Algérie
La célébration du Mawlid
Ennabaoui dans la Saoura,
le Touat et le Gourara
Présenté par l’Algérie, le S’buâ, pèlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj
Belkacem au Gourara, a été inscrit, début décembre 2015, sur la liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
C
lus de 2,5 kg de drogues dures
(héroïne et cocaïne), 11 quintaux de cannabis et 71.000 comprimés psychotropes ont été saisis en
2015 à Alger, a indiqué avant-hier le
contrôleur de police Noureddine
Berrachedi, chef de la sûreté de la
wilaya d'Alger. En 2014, les éléments de la police avaient saisi 214
kg de cannabis, 0.5 kg de drouges
dures et 90.330 comprimés psychotropes.Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan des activités des
services de la sûreté de la wilaya
d'Alger pour l'année 2015, M. Noureddine Berrachedi a indiqué que la
saisie de cette "importante" quantité
avait été rendue possible grâce à
l'élargissement des investigations
concernant les affaires liées aux saisies de petites quantités de stupéfiants, lesquelles ont permis par la
suite le démantèlement de réseaux
organisés activant à partir des frontières ouest. Cinq (5) affaires liées à
des homicides ont été recensées en
2015 par les services de la sûreté de
la wilaya d'Alger, a ajouté M. Berrachdi, affirmant que plupart des cas
avaient trait aux coups et blessures
occasionnant la mort sans préméditation. Pour ce qui est des affaires
élucidées, il a indiqué qu'elles
étaient en hausse en 2015, contre un
recul du nombre des impliqués par
rapport à 2014. Sur 31.909 personnes impliquées dans 42.260
affaires, 13.109 a été placées en
détention provisoire, tandis que le
reste ont bénéficié de la liberté provisoire. Il a rappelé le bilan de 2014
qui fait état de quelque 37.400
affaires élucidées impliquant 25.268
individus, dont 15.216 ont été placés en liberté provisoire. Par
ailleurs, 11.247 affaires liées aux
atteintes aux personnes ont été enregistrées impliquant 8.815 personnes
sachant que les opérations de saisie
d'armes blanches avaient permis la
récupération de 3.000 armes, selon
la même source. S'agissant des
atteintes aux biens, environ 15.000
affaires ont été enregistrées impliquant plus de 9.700 personnes, dont
5.090 placées en détention provisoires tandis que le reste ont été mis
en liberté provisoire.A propos des
vols de voitures, le chef de la sûreté
de wilaya d'Alger a indiqué que ses
services avaient réussi, en 2015, à
récupérer 191 véhicules sur 303
volés et procédé à l'arrestation de
154 personnes impliquées, dont 95
placées en détention provisoire,
sachant que 379 affaires ont été
enregistrées. Les services de la sûreté de wilaya ont, par ailleurs, contribué à élucider 200 affaires liées à
des crimes économiques et 88
autres liées à la cybercriminalité
dont la plupart ont trait à des
menaces via les réseaux sociaux et
atteinte à la vie privée des individus.
P
REPOR
ette
manifestation
culturelle est composée des expressions
qui démontrent la diversité du
patrimoine immatériel et qui
font
prendre
davantage
conscience de son importance.
Le S’buâ est le pèlerinage
annuel des habitants du Gourara pour visiter les mausolées
des saints et commémorer le
septième jour de la naissance
Saisie de 2,5 kg
de drogues dures
et 11 quintaux
de cannabis
en 2015
du
prophète
Mohamed
(QSSSL).
Si les festivités du Mawlid
Ennabaoui dans la Saoura
durent 10 jours et se terminent le jour de la naissance du
Prophète, dans le Touat et le
Gourara, ces festivités atteignent l’apothéose le septième
jour de sa naissance.
Nulle part ailleurs le Mawlid Ennabaoui n’est fêté avec
autant de ferveur qu’à Béni
Abbès, la perle des oasis de la
Saoura, dans la wilaya de
Béchar. L’association Ennouba et la confédération nationale consultative du mouvement associatif ont concocté
un programme qui s’étale sur
plusieurs jours de festivité.A
partir du 1er rabiâ el awal,
commencent la commémoration des 10 veillées par les
chants panégyriques en l’honneur du Prophète (QSSL)
notamment «La Mawlidia»,
«La Borda» et «El Hamzia»
dans toutes les mosquées de la
ville.Le 10ème jour de rabiâ el
awal, est célébré le « Haybousse». A 08 h du matin, le
patriarche de la famille Ouled
Rahou procède au cérémonial
de «Laâbar», qui consiste à
peser les quantités de semoule
que les femmes doivent rouler
pour faire du couscous.
Suite en page 8
8
RÉGIONS
Jeudi 31 décembre 2015
BÉCHAR
… Ces femmes après avoir
fait leurs ablutions s’attellent à
rouler le couscous tout en récitant des louanges du Prophète
(QSSL). A la 10ème heure du
même jour, un chameau est
égorgé près de la Zaouïa de Sidi
Mohammed Ben Abdeslam, sa
viande est destinée à préparer la
« Selka » qui débutera juste
après la prière du Dohr pour se
terminer avant celle de l’Asr
avec la clôture de la lecture du
Livre Saint au niveau de la
vieille mosquée. Le couscous
garni de viande est servi à tous
les présents après la prière du
Maghreb.Le 11ème jour de
rabiâ el awal, les descendants
des Awlia Salihines parent les
mausolées de leurs ancêtres
pour la visite qu’effectueront
les élèves des écoles coraniques
en usant de « Nouba » et de «
Trada » au cours de leur
périple. Ils atteindront « lmasrya » après la prière de l’Asr
pour assister à la lecture de la
Fatiha par les notables. A la fin
de la lecture, les salutations du
Prophète (QSSL) fusent de
partout pour annoncer l’ouverture officielle, où entrent en
parade les différentes formations folkloriques du Baroud et
ce, jusqu’à l’annonce de la prière du Maghreb.Entre les prières
du Maghreb et El Icha des
conférences seront présentées
par des professeurs et des
chouyoukh.Après la prière d’El
Icha, le visiteur aura le choix
entre une veillée organisée par
la confédération nationale
consultative du mouvement
associatif, une visite de l’exposition organisée au niveau de
l’hôtel « Le grand erg », la psalmodie du Coran, la circoncision des enfants en compagnie
des Hénayates chargées de
mettre du henné aux garçonnets à circoncire sous les airs de
« Galal et Tizemmarine », la distribution des prix aux élèves
ayant appris le Livre Saint.
Ailleurs, et plus exactement au
niveau de la mosquée IbnBadis, se tient une veillée
consacrée aux panégyriques du
Prophète (QSSL) à partir de
01h du matin, jusqu’à l’annonce de la prière du Fajr.Le
12ème jour au matin commence la marche de « La trada » et
le baroud par le trajet traditionnel de la fête d’entrée au vieux
ksar en passant par les jardins
pour arriver à « Sarout Souikate
». Cette longue procession voit
défiler en file indienne tous les
baroudeurs par l’allée surplombant la palmeraie de Béni
Abbès en forme de scorpion
vue de l’air. Les troupes rivalisent pendant tout ce temps à
montrer leur savoir-faire au
maniement des fusils à poudre
en battant la cadence sur le
rythme du « Galal et Tizemmarine ». Le couscous est servi à
profusion à tout le monde à
partir de la matinée aux lieuxdits « El haybouss et Men ata ».
Les troupes du baroud et de la
Trada seront accueillies par du
lait et des dattes à leur arrivée à
midi à Hay Chaâba. Là aussi
seront honorés les nouveau-nés
de l’année en cours. Ils sont
appelés « Atfal el mezrak »
Du 12ème au 18ème jour,
différentes compétitions culturelles et sportives sont organisées. Il y a tout d’abord un
tournoi de foot-bal inter-quartier pendant le jour et des
Ph : Le Courrier d’Algérie
Suite de la page 7`
veillées poétiques à caractères
panégyriques le soir venu.Après
la prière de l’ Asr du 18ème
jour, toute la ville assiste aux
prières et aux louanges du Prophète (QSSL) suivies de «
Trada » et de baroud qui dureront au niveau de la place des
martyrs jusqu’au coucher du
soleil.Dans le Touat et le Gourara, les festivités atteignent
l’apothéose le septième jour de
la naissance du Prophète.
La fête religieuse du S'buâ
constitue le plus grand événement culturel du Gourara,
commémorant avec une ferveur
sans pareil le 7ème jour de la
naissance du Prophète Mohammed (QSSSL) qui coïncide
avec le 18ème jour de Rabiâ El
Awal du calendrier hégirien,
soit exactement 7 jours après le
Mawlid Ennabaoui qui est célébré le 12 du même mois à Béni
Abbes, Tabelbala et Kerzaz
dans la vallée de la Saoura.
Dans le Touat, c’est à Ksar
Bouâli, dans la daïra de Zaouiet
Kounta que les festivités débutent avec une semaine d’avance
sur le Gourara. Elles commencent dans le premier ksar puis
passent au ksar suivant, l’effet
boule de
neige aidant, le
nombre de participant s’accroît
au fil des jours de festivité pour
se terminer par un rassemblement seulement comparable à
celui de la Ziara de Cheikh
Moulay Abdallah Benaïssa
Erragani qui se tient à Régane
le 1er mai de chaque année. A
Timimoun où la célébration du
Mawlid En Nabaoui atteint son
apothéose à travers tous les
ksour du Gourara, les festivités
débutent du 1er Rabiâ El Aouel
au 18 par la lecture du Livre
Saint, de Ward, de Hadra, de
Tahlil et de joutes littéraires
entre les poètes locaux. Les
chorales et troupes musicales
rivalisent en Inchad. A l’approche du Mawlid, les femmes
du Gourara préparent « Melh
Echeikh » qu’elles offrent aux
lecteurs du Coran, aux proches
et aux voisins. Ce sont des
légumes secs
torréfiés et
mélangés au cacahuètes et
sucre. Le tout est broyé pour
donner une poudre douce
qu’on déguste à l’ occasion du
S’buâ. Dans le Gourara, le
S’buâ constitue le plus grand
événement culturel commémorant avec une ferveur sans
pareil le 7e jour de la naissance
du Prophète Mohammed
(QSSSL) qui coïncide avec le
18ème jour de Rabiâ El Awal
du calendrier hégirien, soit
exactement 7 jours après le
Mawlid Ennabaoui qui est célébéré le 12. A ce propos, Tittafi
Mehdi, cadre de la direction de
la culture et membre de l'association « Les amis de Timimoun » précisera dans un blog
sur le site de son association,
que cet événement culturel
majeur dans la vie des habitants
du Gourara est symbolique à
double titre.Il s'agit d'une manifestation culturelle qui clôture
toutes les grandes cérémonies
organisées pour célébrer la
naissance du Prophète, qui
commencent le jour du Mouloud à Timimoun au niveau de
Lala Hidja, de Sidi Ahmed Ou
Othmane en passant par Massine à Sidi Chérif et à Sidi
Ahmed Ou Youcef pour se clôturer le 7ème jour (S'buâ) à la
grande Zaouia de Sid El hadj
Belkacem. Il précise que cette
fête religieuse est célébrée spécifiquement par de la Taïbiya,
une confrérie religieuse dominante dans la région, dont les
adeptes affluent de l’extrême
nord et de l’extrême ouest du
Gourara pour se rencontrer au
sanctuaire qu’est la Zaouia de
Sidi El hadj Belkacem, dans un
cérémonial mystique au rythme
de la Hadra. Depuis plus d’une
semaine, les habitants de l’Oasis Rouge se livrent à un travail
de fourmis. Les hommes s’affairent au nettoyage de la ville,
les femmes roulent le couscous
à servir aux « Zyars » venus de
loin
Elles préparent aussi ce qui
est appelé « Melh Echeikh »
qu’elles offrent aux lecteurs du
Coran, aux proches et aux voisins.
Ce sont des légumes secs
torréfiés et mélangés au cacahuètes et sucre. Le tout est
broyé pour donner une poudre
douce qu’on déguste à l’ occasion du S’bouâ. La Selka ou
lecture complète du Coran
sont débute après la prière du
Maghrib pour se terminer par
la Fatiha avant le Fadjr.Ce jour
là, les hommes portent gandouras d’un blanc immaculé et se
couvrent le chef de Chèche,
turban qui épargne de l’insolation, des poussières et fumées
noires du baroud. Les femmes
portent l’Izar dont elles rivalisent par les couleurs et motifs.
Contrairement aux hommes
qui se couvrent le visage à la
touareg, les femmes laissent
leurs visages découverts. Le
k’hôl dessine à ravir leurs yeux
de gazelles et le meswek, brou
de noix, met en valeur leurs
lèvres charnues. Les plus âgées
s’enduisent tout simplement les
mains avec du henné, les plus
jeunes s’ingénient à se couvrir
les paumes des mains et les
pieds d’arabesques. Les accessoires les plus usités en pareille
fête sont incontestablement les
lunettes de soleil. Hommes,
femmes et enfants en portent
non seulement pour bien
paraître, mais plutôt pour se
protéger les yeux des rayons du
soleil et des poussières que
répandent les déflagrations des
salves de baroud. Tout ce beau
monde s’empresse d’aller vers
le lieu, dit «Houfrat ouled Belkacem» un endroit situé dans la
périphérie de la ville. C’est à cet
endroit même que viendront se
rencontrer les deux processions
solennelles parties de l’extrême
nord et de l’extrême sud du
Gourara, il y a sept jours exactement. Des deux processions,
celle qui arrive avant l’autre à
planter son grand étendard à
cet endroit est élue pour l’année en cours. Elle gardera le
Senjak en trophée et devra le
remettre en jeu le S'bouâ prochain. Les youyous des femmes
saluant cet exploit donnent en
même temps le coup d’envoi
des exhibitions folkloriques.
Pas de quartier, toutes les
troupes des ksour passent. Les
danseurs
rivalisent
en
prouesses, costumes et tirs
simultanés. Malheurs à celui
qui appuie sur la gâchette avant
les autres. Il ne fera plus partie
de la troupe lors des exhibitions
prochaines. Les danseurs
louent le Prophète Mohammed
(QSSSL) et les Khoulafa Er
rachidine. Ils débutent le plus
souvent par « Ya aâchekin
Ennebi salou âlih… ». La sortie
des Tabals et Tizemmarin de
l’intérieur du cercle annonce la
fin prochaine de l’exhibition de
la troupe. Les danseurs, un
doigt sur la gâchette, pointent
les canons des fusils vers le bas,
l’œil guettant le signal du chef
de la troupe. Les souffles se
coupent. Les spectateurs moins
hardis se bouchent les oreilles
des doigts. Soudain, un boum
assourdissant s’échappe des
gueules des armes. La fumée
du baroud mêlée de poussière
couvre les danseurs. L’odeur
âcre du baroud agace les
narines non protégées de
chèche. Des youyous fusent de
partout. Les danseurs enivrés
par cette approbation de la gent
féminine sortent en file indienne du centre de « Houfrat oulad
Balgacem ». La troupe d’un
autre ksar lui succède. Le spectacle ne s’arrête que le temps de
servir le repas constitué de
melfouf précédant le couscous
garni de viande, de poischiches, de lentilles et de « talédaght », un petit haricot local
très savoureux. Trois verres
d’un thé fort et presque amer
viennent clôturer le déjeuner.
C’est le moment que choisissent les fumeurs pour fumer
une cigarette en sirotant le thé.
Il est de tradition de féliciter
l’homme qui fait office de préparer le thé. Cette tâche n’est
pas confiée à n’importe qui.
Seul un grand connaisseur s’en
charge. La reprise des spectacles est annoncée par l’entrée
d’une troupe à laquelle succéderont tant d’autres jusqu’à
une heure tardive de la nuit.
Certains visiteurs reprennent le
chemin du retour, d’autres rentrent dans leurs chambres d’hôtel ou chez leurs hôtes. A propos du sacré dans le Gourara,
Fayçal Maarfia cite un ouvrage
illustre sur les sociétés du
Maghreb écrit par A. Missoum
sur les « ethnologies coloniales
». Ce chercheur d’origine
maghrébine pose un regard
nouveau sur la société du Gourara et ses notions anthropologiques. Au-delà des ruptures :
l’importance accordée est traitée sur le sacré, en particulier et
à la sainteté que les ethnologues
ont contribué à classer de
manière quelque peu ambiguë
sous l’étiquette de « culte des
saints »ensuite. Sans rien nier,
ce poids est déterminant du
sacré dans l’organisation de la
société du Gourara. Il est vrai
que le sacré s’exerce de manière
bien plus complexe et bien plus
riche en définitive. Cette
richesse se traduit dans les données sur lesquelles sont
recueillies deux régions du
Sud-Ouest algérien, la Saoura
et le Gourara. Contrées désertiques où l’implantation humaine est liée à la maîtrise de l’eau
grâce au système des fougaras.
Cette maîtrise de l’eau a permis
le développement des oasis et a
abouti à la création d’établissements sédentaires bien particuliers, les ksour, centres d’habitation, au style architectural
original manifestant par les
influences soudanaises et
témoignant des liens caravaniers anciens avec l’Afrique
noire.La vie sociale quand à elle
tourne autour d’une fête religieuse : le Mawlid, anniversaire
de la naissance du Prophète
(QSSSL), observé à Kenadsa
dans la Saoura et à Timimoune
dans le Gourara. Cette fête
généralement consacrée aux
louanges du Prophète (QSSSL)
durant une nuit de recueillement, de prières et de fête,
prend la forme d’un pèlerinage
qui rassemble les habitants de
tous les ksour et ceux qui ont
émigré vers les villes et même à
l’étranger. Il s’agit d’un
moment de mobilisation intense du sacré. Un espace et un
temps de ferveur, qui associent
les saints patrons de ces établissements et la commémoration
prophétique dans une ambiguïté voulue.
Suite en page 9
RÉGIONS
BÉCHAR
Jeudi 31 décembre 2015
CHLEF
ACCIDENT DE LA ROUTE
Suite de la page 8
Six morts et six blessés à Hay Chorfa
Le tronçon de l'autoroute EstOuest, qui passe par la
wilaya de Chlef, a
enregistré un accident mortel
, non loin de Hay Chorfa
situé au sud-ouest du cheflieu de la wilaya de Chlef.
l était une heure et demie du
matin, de cette journée du mardi,
lorsque l’accident s’est produit
mettant en cause un camion semiremorque, un véhicule utilitaire et un
bus de voyageurs ayant à son bord une
quarantaine de passagers. Selon le
porte- parole de la cellule de communication de la Protection civile cette dernière a mobilisé, en la circonstance, les
véhicules de secours de trois unités à
savoir Oued-Sly, Chlef et Chorfa. L’accident a causé la mort de six personnes
dont les deux conducteurs ceux du bus
et du véhicule utilitaire et des blessures
assez graves à six autres personnes.
Selon notre source, le bus en provenance de Tlemcen et à destination d’Alger
s’est arrêté suite à une panne technique.
Ainsi le conducteur et le receveur
étaient derrière le bus en train de réparer la panne, aidés dans leur tâche par
les feux du véhicule utilitaire sur la
bande d’urgence, avant qu’ils soient
surpris et percutés par le camion transportant des sacs de ciment. Le receveur
répondant aux initiales de N.S.A., âgé
de 21 ans, un militaire répondant aux
initiales de BA., et un policier répondant aux initiales de S.M., âgés de 29
ans ont rendu l’âme sur les lieux même
du drame en raison de l’intensité du
choc. Le conducteur du bus, et celui
du véhicule utilitaire ainsi qu’un passager, dont les initiales sont K.M., M.T.,
et B.H., et âgés respectivement de 48,
42 et 23 ans, ont rendu l’âme en succombant à leurs graves blessures après
I
Ph : DR
…Fondant la cérémonie comme une
sorte de « mémorial collectif », restituant
le temps des origines de cette communauté organisée autour de ses saints fondateurs, cette fête est un « déploiement
d’images » pour mieux se rendre compte
des significations profondes, symboliques mais aussi éthiques, affectives,
esthétiques, etc. Ces images, s’organisent sur la scène du pèlerinage en
empruntant à de multiples registres de la
parole incantatoire, scandée ou chantée
invoquant les noms d’Allah et du Prophète (QSSSL), à travers des poèmes
destinés à cette occasion et des récitations du Coran. Celui du geste incarné
dans les danses et le baroud de fusils des
hommes dressés vers le ciel.Une semaine
à Timimoune, implique tous les ksour
du Gourara, rythmés de haltes commémoratives sur les lieux sacrés (tombes,
mosquées, sièges et ziarates, lieux de
célébration confrérique des saints fondateurs, etc.). Celui de la commensalité et
de l’hospitalité à l’occasion desquelles
sont pris en charge les visiteurs en partageant couscous d’orge et viande cameline. Celui des signes, en définitive, de la
définition de soi, ou plutôt du « Nous »,
se référant par exemple à cette problématique de l’horizontalité des œuvres
humaines, dont témoigne le bâti architectural, et de la verticalité des relations
avec l’éternel qui apparaît dans ce même
bâti (minaret des mosquées, dômes surmontant les tombeaux des saints), mais
aussi, à l’occasion de la fête, par l’intermédiaire des étendards brandis, affrontés les différentes communautés qu’elle
réunit.L’ouvrage du chercheur au
CNRS souligne la prédestination à la
sainteté qui apparaît à travers des signes
récurrents, et qui se manifeste par les
miracles, depuis la prosaïque maîtrise
miraculeuse de l’eau et la protection
contre les brigands et les dangers jusqu’à
la révélation ultime, celle de Dieu et de
son Prophète. Les références à la
connaissance immanente, l’opposition
entre saints et docteurs. Il évoque la
fonction de l’« errance » des saints, les
migrations, voyages d’étude, pèlerinages
à La Mecque et autres endroits sacrés
qui jalonnent l’espace de l’islam et y inscrivent les lieux les plus reculés et les
plus humbles que sont ces établissements sahariens. La découverte la plus
originale a trait cependant au rôle de
(re)fondateur du saint investissant ces
lieux d’une sacralisation qui est la légitimation première de leur pérennité…
mais aussi au renouveau après des
phases de dévolution, mouvement
cyclique qui se traduit par des changements de nom et qui est la marque du
caractère aléatoire mais aussi prédestiné
des œuvres humaines. Les tombes, celles
de saints connus ou presque inconnus,
balisent ainsi ce monde de l’apparence
en bornant les frontières « entre l’espace
ordonné et le chaos », entre l’immanent
et le transcendant. « Une sorte de principe actif permettant au monde connu
d’entrer en communication avec l’inconnu » (p. 17), se démarquant de la stricte
distinction entre le sacré et le profane
tout autant que de l’approche qui en
soulignait la dimension numineuse et
émotionnelle. L’espace s’investit du
sacré non en tant que tel mais par l’intermédiaire des « lieux » marqués symboliquement qui l’organisent et l’inscrivent
dans un temps fondateur. Chacun des
ksour est ainsi identifié aux œuvres d’un
ou de plusieurs saints personnages dont
les hiérarchies et complémentarités dessinent les « nœuds » d’un espace régional.
Le Touat est un centre important des
mouvements caravaniers transsahariens,
mais surtout de l’appartenance à la
Ouma traduite par les références à
d’autres espaces sanctifiés, les centres
urbains, et, naturellement, les « Lieux
saints » par excellence que sont La
Mecque, Médine, Jérusalem, etc.
Messaoud Ahmed
9
quelques minutes de leur admission aux
urgences médicochirurgicales de l’établissement public hospitalier EPH
d’Ouled Mohamed. Il faut signaler que
les victimes sont tous originaires de la
wilaya de Tlemcen.
Six ambulances dont une médicalisée et une trentaine d’éléments secouristes ont été mobilisés par les différentes unités de la Protection civile pour
évacuer les blessés et les dépouilles
mortelles vers les EPH de Ouled Mohamed et de Haï El-Badr. Alertés par les
automobilistes, les éléments de la Gendarmerie nationale se sont rendus aussitôt sur les lieux du drame.
Les vraies causes et circonstances de
ce drame routier demeurent inconnues
jusqu’à ce qu’elles soient dévoilées par
l’enquête diligentée à cet effet par les
gendarmes. Par ailleurs, nous avons
appris également qu’un autre accident
s’est produit au cours de cette journée
fatidique. Selon nos informations l’accident a eu lieu vers 15h30 sur la RN 4 à
la sortie ouest de la ville de Chlef, entre
un bus de voyageurs de type Toyota et
MÉDÉA
CHENIGUEL
Affichage d’une liste de 50 logements
sociaux
près une longue
attente, la commune de Cheniguel vient de procéder à
l'affichage des listes des
bénéficiaires de logements sociaux. Quelques
centaines de dossiers ont
fait l'objet d'étude, de
complément de documents et autres tracasseries, pour enfin arrêter
une liste de 50 bénéficiaires.
Par précaution et en
prévision
d'éventuels
dépassements, l'affichage
des listes à travers les
principales artères de la
ville, a eu lieu la matinée
de
mardi
dernier.
Comme une traînée de
poudre, la nouvelle a fait
le tour de la ville, des
groupes de citoyens ont
accouru vers les endroits
d'affichage.
De très forts moyens
de sécurité sont déployés
pour
empêcher
les
mécontents. Les forces
de l'ordre ont su maîtriser la situation et la cir-
A
culation a repris son
cours normal en fin de
journée. Une trentaine
de personnes se disant
lésées, ont été reçues par
les autorités en place
pour entendre leurs
doléances tout en leur
affirmant qu'elles peuvent introduire leurs
recours dans les délais
impartis à la commission
de la daïra.
Z.M.
VIANDES BLANCHES
Le prix du poulet flambe
Le prix du poulet est monté en flèche en l'espace
d'un mois. Vendu, il y a quelques jours seulement, à
210 DA, il place la barre très haut et affiche les 320
et 350 DA le kilo. Les marchands brandissent l'argument de la cherté des aliments de volaille, qui se
répercute sur le prix de vente. L'explication reste sans
effet sur le consommateur qui souffre le martyre.
“Les prix de la viande blanche ont augmenté sur le
marché, nous sommes obligés de changer nos habitudes alimentaires”, a reconnu un citoyen rencontré
au marché de la ville de Guelb Kebir, une région très
connue pour sa vocation agricole. Il y a quelques
années, nous avons changé nos habitudes culinaires
en recourant de plus en plus à la viande blanche, mais
le prix actuel de cette dernière nous pousse à chercher une autre solution. Laquelle ? Je ne sais pas”,
ajoute le citoyen dédemparé. “Je ne comprends pas
cette flambée des prix, mais nous devons nous
débrouiller pour nous nourrir, nous devons traverser
cette dure épreuve”, a-t-il conclu.
Z.M.
un véhicule léger de type Peugeot 208.
On déplore 12 blessés dont trois dans
un état jugé préoccupant par les urgentistes de l’hôpital d’Ouled Mohamed. Il
s’agit du chauffeur de la 208 Peugeot, et
de deux passagers du bus.
Si pour l’heure on ignore les circonstances exactes de cet accident, les services de sécurité quant à eux imputent
cet énième accident au non- respect du
code de la route et la vitesse effrénée
relevée chez des conducteurs pressés
davantage d’arriver à bon port que du
sort des passagers qu’ils transportent.
Bencherki Otsmane
AÏN TÉMOUCHENT
DOCUMENTS BIOMÉTRIQUES
Etablissement de
111 cartes grises
et 76 cartes
d'identité
nationale
Le ministère de l’Intérieur et des
Collectivités locales (MICL) a mis les
moyens qu’il faut pour doter les nouveaux départements de l’état civil en
équipements biométriques. Les autorités, de la wilaya d’Ain Temouchent et
des daïras, suivent de pr§s d’établissement des documents biométriques surtout au niveau des villes importantes
comme Beni Saf, Hammam Bou Hadjar, El Amria, El Malah…. Mais la surprise est venue de la commune d’Ain
Tolba (17km au sud-ouest d’Ain
Temouchent) qui a mis en route sa
rotative pour l’impression des documents biométriques il ya environ une
dizaine de jours. Selon toute vraisemblance, c’est à Aïn Témouchent que les
cartes grises biométriques ont été établies. On enregistre pour l’heure l’établissement de 111 cartes, une information récente qui a enchanté les automobilistes. Aussi en prévision de la décentralisation, une opération de numérisation des dossiers de la carte grise a été
entamée dans le cadre du plan d'amélioration du service public. Sont inclues
dans ce cadre précis les mesures portant transfert de tout l'état civil des circonscriptions administratives vers les
communes concernées. Depuis le 16
décembre jour du lancement de cette
opération, outre les 111 cartes grises
établies, figurent aussi 76 cartes d’identité nationale biométriques. Ain Tolba
et Beni Saf semblent occuper la tête du
peloton dans ce domaine.
Boualem Belhadri
SP RTIF
Jeudi 31 décembre 2015
AMATEURS
Les clubs autorisés à renforcer leurs jeunes catégories
du 1er au 15 janvier
es clubs "amateurs" de football n'ayant pas exploité la totalité des 30 licences autorisées chez les jeunes catégories
"peuvent compléter leurs effectifs respectifs" à travers le recrutement de nouveaux joueurs entre le 1er et le 15 janvier
2016, a indiqué mardi la Ligue nationale du football amateur (LNFA). Les catégories concernées par ce mercato
hivernal sont : U14, U16, U18, U19 et U20. Outre le nombre inférieur à 30 licences déjà exploitées, la LNFA a précisé que
les clubs acquéreurs et leurs potentielles nouvelles recrues doivent remplir d'autres conditions pour pouvoir sceller un engagement. "Seuls les joueurs libres et n'ayant pas de licence de la saison en cours (2015-2016) peuvent être enregistrés" a
expliqué la LNFA. La même source précise également que "le remplacement de licence est strictement interdit".
L
ENTRE TRAVERS ET MAUVAISES RÉCOLTES
2015 : Une autre page en clairobscur pour le sport algérien
On chasse le naturel, il revient
au galop. Des hauts et des
bas. Plus de hauts que de bas
et des promesses vite
étouffées. 2015 a vécu,
bonjour 2016 et ses
incertitudes. Les peurs et les
angoisses qu’il suscite déjà au
sein d’une opinion sportive
(pas seulement d’ailleurs) se
préparant toujours au pire.
Une seconde nature ?
Seulement l’impression bizarre
que l’on reprend toujours les
mêmes travers pour les mêmes
résultats.
Suite en page 12
Ph : DR
Par Azouaou Aghiles
POUR CONVAINCRE LES JEUNES FRANCO-ALGÉRIENS À RALLIER LES VERTS
Raouraoua joue la carte des Jeux
Olympiques de Rio
e n’est un secret
pour
personne,
depuis que le président de la FAF, Mohamed
Raouraoua, a échoué à engager la nouvelle étoile montante de Lyon, Nabil Fekir, il
n’a pas digéré le coup. Il avait
rarement jusque-là perdu
une bataille face à la Fédération française autour d’un
joueur franco-algérien.
Il semble ainsi que l’homme a bien retenu la leçon. Et
pour s’en racheter, il active
depuis quelque temps pour
s’offrir les services de pas
moins de trois nouvelles
perles du championnat de
Ligue 1 en France.Allusion
faite à Yacine Benzia (Lille),
Zineddine Machache (Toulouse) et Adam Ounas (Bordeaux). Les trois joueurs ont
C
l’avantage d’avoir encore
l’âge d’évoluer en sélection
des moins de 23 ans. Un
atout que le patron du football algérien veut exploiter
pour les convaincre de porter
le maillot national.En effet, la
récente qualification des
Verts aux prochains Jeux
Olympiques de Rio De Janeiro après 36 ans d’absence de
cet évènement planétaire, a
donné des idées à Raouraoua, qui veut désormais
profiter au maximum de
cette qualification pour
‘’séduire’’ les trois joueurs
cités afin d’arracher leur OK
pour porter les couleurs
nationales. Ainsi, le président
de la FAF exhibe cette carte
dans ses discussions avec les
joueurs en question. Et pour
montrer tout son intérêt pour
eux, il a chargé le sélectionneur de l’équipe nationale
première, Christian Gourcuff, de les approcher, une
manière de leur transmettre
un
message
rassurant,
comme quoi ils font partie
d’un projet algérien à long
terme, et que leur venue en
équipe nationale ne se limitera pas aux prochains Jeux
Olympique.Une démarche
qui, pour le moment, n’a pas
encore donné ses fruits. La
preuve, aucun de ces trois
joueurs n’a affiché publiquement son désir de rejoindre la
sélection de son pays d’origine. Certes, Benzia, Ounas et
Machache ne disent que du
bien de l’Algérie, mais pour
le moment ils tardent toujours à trancher sur leur avenir international.Il faut dire
que la Fédération française
ne veut pas rester en marge.
Elle se montre même
consciente des ‘’manœuvres’’
algériennes. Et pour justement barrer la route à nouveau à Raouraoua, elle n’a
pas hésité à intégrer ces trois
‘’oiseaux rares’’ dans ses
sélections des moins de 23
ans (pour Benzia) et des
moins de 20 ans (pour Ounas
et Machache).Voilà donc qui
complique davantage la mission de l’homme fort du football algérien qui table sur la
participation des trois éléments aux prochains Jeux
Olympiques, ce qui constituerait à ses yeux un pas
énorme dans l’optique de
remporter sa nouvelle bataille
avec les Français.
Hakim S.
11
LE CSC EN PASSE DE RÉSILIER
SON CONTRAT
Meghni perd
son dernier pari
riste sort que celui qui a été
réservé à Mourad Meghni qui a
perdu tout simplement son dernier
pari de revenir sur le rectangle vert,
maintenant que la direction du CS
Constantine, club avec lequel il
s’était engagé l’été dernier pour sa
première expérience dans le championnat algérien, a décidé de résilier
son contrat. Un premier pas dans ce
sens a été effectué par le nouveau
président de la formation phare de
Cirta en écartant Mourad de la liste
des joueurs concernés par la Coupe
de la Confédération africaine, que le
club disputera à partir de février prochain. Un signe qui ne trompe pas
sur les intentions du CSC envers un
joueur qui est passé à côté d’une
grande carrière footballistique à
cause des ses blessures à répétition. Il
est vrai que le club constantinois, qui
se bat pour son maintien parmi l’élite, ne peut continuer à payer un
joueur, de surcroît au prix fort, alors
qu’il n’est plus apte à accomplir la
mission pour laquelle il a été engagé.
D’ailleurs, depuis qu’il est au “Chabab”, c'est-à-dire depuis l’été dernier,
l’ancien milieu de terrain de la Lazio
de Rome n’a pris part qu’à quelques
bribes de minutes au court des 15
rencontres du championnat lors de la
phase aller. Même lorsque l’entraîneur du CSC, Didier Gomes, a projeté de compter sur ses services à l’occasion du match de Coupe d’Algérie
face au MCEE, le joueur a rechuté de
nouveau de sa blessure. Ce fut tout
simplement le coup de trop pour les
dirigeants du CSC qui ont, depuis,
commencé sérieusement à songer à la
résiliation de son bail. Pour la petite
histoire, l’ex-directeur général du CS
Constantine, Omar Bentobal, a
confié récemment que l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane,
lui avait déconseillé, l’été passé, d’engager Mourad Meghni. Mais le successeur de Bentobal, en l’occurrence
Mohamed Haddad, n’a pas pris en
considération ce conseil en finalisant
avec l’ancienne star de la sélection
nationale. Résultat des courses,
Meghni est en train de vivre de nouveau un triste sort, en ce sens que sa
blessure l’a empêché encore une fois
de relancer sa carrière sur le rectangle
vert. «J’ai pensé qu’en faisant venir
Meghni en Algérie il allait donner un
nouveau souffle au CSC vu les qualités intrinsèques qu’il possède. Mais je
ne pouvais pas m’aventurer en l’engageant sans prendre l’avis des
connaisseurs, et c’est à partir de là
que j’ai pris attache avec Rabah Saâdane qui n’est autre que son entraîneur en sélection algérienne entre
2008 et 2010. Tout le monde connait
l’amour de Saâdane pour Meghni,
mais l’homme se voulait correct en
me conseillant de ne pas recruter ce
joueur, m’indiquant qu’il était
convaincu de la fin de carrière de
Mourad et qu’il ne pouvait plus revenir sur les terrains à cause de sa
méchante blessure qu’il avait
contractée lors de la CAN-2010», a
déclaré Bentobal.
H. S.
T
12
SPORTS
Jeudi 31 décembre 2015
Suite de la page 11
CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR ?
Retour, tradition consacrée à l’heure
des bilans, et on ne fait pas exception en
Algérie également, sur un autre exercice
sportif à mettre encore une fois aux
oubliettes. L’année sportive 2015. Une
page à vite tourner. Où l’on ne retient pratiquement rien de bien concret, le statu
quo étant toujours de mise, les travers
inévitables puisque dans la peau. Une
seconde nature d’un personnel dépassé
par les gros bouleversements qui agitent la
planète, pas seulement de ce côté-ci d’un
domaine confinant au phénomène universel. En tout cas loin devant les préoccupations politiques n’intéressant plus grand
monde, le sport en général, et le football
(l’incontestable roi) en particulier, trônant
allègrement au sommet de la vie quotidienne. Sport national. On en reparle bien
évidemment en cette fin d’année marquée,
comme les précédentes, et tout le monde
s’y attendait, d’une pierre noire. Ne laisse
pas beaucoup de bons souvenirs, les événements qui l’ont rythmée confirmant,
malheureusement, la tendance que l’on
fait du surplace. Le train n’avançant pas
dans le bon sens ou le sens voulu. Et donc,
n’en déplaise aux démagogues et autres
mauvais génies de tous bords qui tiennent
en otage (le ballon rond, rebondissant toujours aussi mal chez nous malgré quelques
petites éclaircies vite assombries par des
comportements d’un autre âge à l’heure
d’un professionnalisme débridé et sans
réels garde-fous) le mouvement sportif
national, recule. N’annonce pas que du
bon. 2015. Copie conforme à 2014. Nous
donne (on veut bien se tromper mais les
choses ne bougent pas) déjà un aperçu sur
ce que sera l’année 2016 que l’Algérien
accueille (dans tous les domaines) la peur
au ventre, les nouvelles sur le front social,
avec un contexte économique en constante dégradation et menaçant, nous «promettent» les spécialistes, des pans entiers
de la société de précarité, n’étant pas loin
s’en faut, rassurantes. Le sport n’échappant pas à la tendance, on peut croire,
voire craindre, des moments difficiles. Et
pas seulement en termes de résultats techniques et de représentativité internationale
déjà peu reluisants. Autant d’interroga-
année 2015 a été marquée par la multiplication
de cas avérés de dopage
dans différentes disciplines, obligeant l'Etat, représenté par le
ministère de la Jeunesse et des
Sports (MJS), à agir pour mettre
fin à ce fléau qui a pris des proportions alarmantes.
En dépit de certaines performances collectives et individuelles
réalisées lors de cette année, le
dopage est venu assombrir
quelque peu le tableau du bilan
sportif algérien en 2015. Le premier cas a été détecté en février
dernier sur le lutteur Abdelkrim
Ouakali, contrôlé positif par le
Comité d'appel de la commission
nationale antidopage (CNAD), à
une substance interdite, la furosémide (diurétique), à l'occasion du
championnat national de lutte, le
14 février à Alger. Le scandale ne
s'est pas arrêté là, puisqu'un mois
plus tard un autre cas a été signalé,
au grand regret des responsables
du sport en Algérie. Il s'agit du
coureur Hicham Chaâbane, considéré pourtant comme l'un des
espoirs du cyclisme algérien et
futur vainqueur du Grand tour
algérien cycliste GTAC-2015.
Hicham Chaâbane a été contrôlé
positif par la CNAD à deux substances interdites, l'érythropoïétine
EPO et la méthylprédnisolone
(glucocorticoïde) à la suite de
L'
tions justifiées (de nouveaux problèmes,
inextricables apparemment, s’invitant largement à un quotidien lourd à porter et
confinant à la déprime généralisée) n’inspirant pas à l’optimisme même si l’on
nous prie éternellement mais sans trop de
conviction, à croire à une prochaine
embellie que ne peuvent toutefois pas
confirmer les exploits réalisés par-ci, parlà et qu’on agite (pour les raisons que l’on
sait) en autant de trophées vite rattrapés
par la réalité d’un terrain sans concessions. Des chiffres ou statistiques qui, dans
leur froideur, laissent rarement de la place
au doute. A des doutes collant désespérément à la peau d’une opinion ayant fait
définitivement le deuil de toute forme de
sérieux (qui a dit professionnalisme ?)
lorsqu’il s’agit de travailler sur le long
terme, le concept (pompeux) de formation
si cher à nos décideurs (les présidents de
nos si décriées associations sportives
n’étant pas un modèle dans le genre ni un
exemple à suivre) laissant place à une «philosophie» clairement portée sur le bricolage et l’amateurisme. Deux notions expliquant pour beaucoup, pourquoi l’on aime
toujours tout effacer, redémarrer de zéro
avec pour seuls atouts, des promesses difficiles à tenir. Jamais tenues d’ailleurs,
d’où une situation confinant au gaspillage
des ressources humaines en dépit d’une
manne financière (ah ces fameuses subventions étatiques qui font courir en plus
de la lutte féroce aux postes de responsabilités ouvrant bien des voies ou portespas la peine de les défoncer- ouvertes à
tous les vents, des tremplins sinon des
opportunités pour une meilleure situation
sociale et les gros dividendes qui vont
avec, tant de monde), le tout, assaisonnée
à une sauce bien locale, dans une opacité
(le football reste l’exemple vivant) encourageant tous les dépassements s’accompagnant, à chaque fois, de semblants de
redéfinition de stratégies dont on vérifie à
l’arrivée (les bilans de fin d’année ne servent pas qu’aux vœux, rarement les
meilleurs, de circonstance) les dégâts, les
luttes intestines (elles expliquent en partie
ou en gros la résurgence de la violence) ne
se faisant pas sans heurts.
ESPOIRS ET ... «ESPOIRS»
Une question grave cristallisant, on
l’imagine bien (ça arrange tant d’affaires)
les débats en cours dans un paysage sportif en besoin pressant d’une opération de
salubrité publique promise de longue date
mais sans cesse reportée (immenses inté-
rêts en jeu ?) à des délais indéterminés.
Dans cet esprit (tout le monde fait tout et
n’importe quoi), de nouveaux comportements se sont créés, les lignes de convergences pour les champions du statu quo
(qui font mine de s’affronter de manière à
détourner le regard sur nombre de transactions douteuses, à quand finalement
l’entrée en activité de cette autorité morale
qu’est la DNCG qu’on annonce pourtant
avec grand bruit sans qu’on en voit le bout
du nez ?) et nous convient, année après
année lamentablement ratées, à une drôle
de pièce de théâtre dont ils écrivent le scénario. Tiennent bien en main leurs
marionnettes. S’offrent des passerelles, de
nouvelles donnes en mesure de sauvegarder leurs immenses privilèges acquis à
l’ombre d’un pouvoir (des postes de présidents peu coûteux et très rentables) rarement contesté. À quand donc une nouvelle grille de lecture du «jeu» (c’en est un et
il est rentable sur tous les plans) sportif
chez nous ? 2015, qui s’achève (heureusement ?) sur de bonnes (c’est selon mais
assez convaincant) notes, a fait dans le
mauvais et le franchement pire, annoncet-il une année 2016 (celle des J.O, et donc
de toutes les remises en cause partout
dans le monde) moins agitée ? Des hauts
et des bas (tout le monde s’accorde là-dessus) pour le sport algérien en 2015. Oui et
grâce à des disciplines (comme la boxe et
la lutte) qui nous ont (précision valable
pour le noble art qui reste égal à sa vocation de faiseurs de champions, sans gros
moyens au passage) toujours habitués aux
belles performances. Des hauts, avec le
football, toujours aussi imprévisible et
capable du meilleur comme du pire. Qui
s’illustre en sauvant la mise en sports-Co
avec une sélection olympique aussi rayonnante que prometteuse (on verra bien ce
que nous réserve l’avenir) et qui est allée
au Sénégal, là où personne ou presque ne
l’attendait, s’offrir un statut de vice-champion d’Afrique et, cerise sur le gâteau, une
qualification aux J.O de 2016 à Rio de
Janeiro (Brésil) qui met fin à un peu plus
de trois décennies (36 ans exactement)
d’absence de notre jeu à onze national du
prestigieux rassemblement quadriennal du
sport universel et cette virée dans l’édition
moscovite (Russie) en 1980. Bonne note
footballesque également avec la sélection
nationale militaire qui s’en est allée en
Corée du Sud (Jeux Mondiaux) arracher
haut la main la médaille d’Or, quatre ans
(2011) après s’être imposée d’aussi
brillante manière au Brésil en survolant la
compétition. Pour mieux illustrer le semblant de redéploiement international après
un brillant mondial brésilien en 2014 avec
Halilhodzic, le sacre de l'ES Sétif qui a
remporté la Supercoupe d'Afrique aux
dépens d'Al-Ahly du Caire et l'USM Alger
qui écrira à son tour une belle page et se
rapprochera du même exploit en s’invitant
en finale de la Ligue des champions
d'Afrique, perdue malheureusement à l'aller et au retour face au TP Mazembe (RD
Congo). Le sport algérien, à la croisée des
chemins, ce n’est pas seulement le révélateur football qui demeure, bon an mal an,
une locomotive qui n’assume que rarement son rôle. Un baromètre pas sérieux
mais le miroir déformant d’un mouvement
sportif surpris éternellement en flagrant
délire. Gâchis monumental en attendant
de retrouver le chemin de la raison. En
commençant d’abord par confirmer sur le
terrain la présumée richesse de son réservoir en talents. Des talents qui tardent à
éclore. S’en vont par milliers grossir les
rangs de ces milliers de stars en herbe
sacrifiés sur l’autel de la bêtise et du bricolage. De 2015, en championnat d’Algérie
de football (Ligue1 «Mobilis»), on se souviendra longtemps de cette fin d’exercice à
couteaux tirés où pratiquement la moitié
de la composante jouait pour le titre (carrément) au moment où l’autre moitié
(parmi eux l’USM Alger et le MC Alger,
ce n’est pas rien ni n’importe qui, puisque
les premiers viennent de terminer la phase
aller avec une avance de pas moins de 10
points sur le dauphin belouizdadi, alors
que les seconds complètent le podium et
n’ont pas dit leur dernier mot pour la
course au titre, ce qui promet une 2e partie des plus indécises) disputait le match
de leur survie et n’assurait leur sauvetage
que dans les ultimes instants d’un parcours de pure folie et de vives angoisses
pour leurs publics respectifs. Tout ça pour
dire que, dans nos murs, tout est possible.
Pas la peine de parler du dopage et de la
combine qui se fait toujours aussi insistante. On y reviendra avec plus de détails.
A. A.
LIGUE 1 MOBILIS (16E J)
CRB-MCA
le 16 janvier
au stade
5-Juillet
e derby algérois CR
Belouizdad-MC
Alger
comptant pour la 16e journée
du championnat de Ligue 1
Mobilis, initialement prévu au
stade du 20-Août (Alger), se
jouera le samedi 16 janvier à
16h00 au stade du 5-Juillet, a
indiqué mercredi à l'APS, le
président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj. Cette rencontre
a été délocalisée sur demande
de la wilaya d'Alger pour des
raisons "organisationnelles",
avait précisé lundi à l'APS le
premier responsable de l'instance chargée de la gestion de la
compétition. A l'issue de la 15e
et dernière journée de la phase
aller du championnat d'Algérie
de Ligue 1 Mobilis, le CR
Belouizdad occupe la deuxième
place avec 23 points, devançant
d'une unité le MC Alger, 3e.
L'autre derby de la capitale
entre l'USM Alger et le NA
Hussein-Dey comptant pour la
même journée, se déroulera
également au stade 5-Juillet,
suite à une demande transmise
par la direction usmiste à la
LFP. Lors de la 1re journée du
championnat, les deux matchs
en question ont été disputés sur
le terrain de l'équipe hôte :
Omar-Hamadi pour MCACRB (0-0) et le 20-Août pour
NAHD-USMA (2-1). Le stade
du 5-juillet, qui avait fait l'objet
d'une opération de remise à
niveau et de travaux, avait rouvert ses portes à l'occasion du
derby entre l'USM El Harrach
et le NA Hussein Dey (2-0),
dans le cadre de la 4e journée.
L
DOPAGE
PRÉSIDENCE DE LA LFP
Un séisme qui a ébranlé le sport algérien en 2015
Kerbadj
ne sera pas
candidat
à sa propre
succession
deux contrôles opérés respectivement à Constantine et à Annaba
les 24 et 28 mars lors du GTAC2015. Suite à cette affaire, le titre
lui a été retiré. La CNAD a agi
selon les règlements en vigueur, en
infligeant une suspension de
quatre années à Ouakali et Chaâbane.
LE FOOTBALL
ÉCLABOUSSÉ
Le phénomène du dopage ne
s'est pas arrêté seulement à la lutte
et au cyclisme, puisque la "gangrène" a touché le sport roi en Algérie
: le football, éclaboussé par une
série de cas positifs. Le milieu de
terrain de l'USM Alger, Youcef
Belaïli, contrôlé positif, a été freiné
dans son élan le 21 septembre par
la sanction de la Confédération
africaine de football (CAF), lui qui
faisait les beaux jours du club de la
capitale, notamment lors de sa
campagne en Ligue des champions
d'Afrique. La triste nouvelle est
tombée tel un couperet dans l'entourage du club de Soustara et
personne n'y croyait, avant que le
joueur lui-même ne reconnaisse
les faits qui lui sont reprochés,
renonçant du coup au droit à l'analyse de l'échantillon "B" comme le
prévoit la réglementation. Le
N°10 de l'USMA avait subi un
contrôle antidopage inopiné à l'issue du match MCE Eulma-
USMA (0-1) disputé le 7 août dernier, dans le cadre de la phase de
poules de la C1. Un peu plus d'un
mois plus tard, le natif d'Oran a
encore fait des siennes en subissant un second contrôle positif,
cette fois-ci en championnat national au terme du match victorieux
en déplacement contre le CS
Constantine (2-0). Considéré
comme une valeur sûre, vu les dispositions affichées en 2015 qui lui
ouvraient grandes les portes de
l'équipe nationale, Belaïli (23 ans)
a été suspendu pour quatre
années, ce qui va mettre sa carrière
en veilleuse pendant un bon bout
de temps, si ce n'est définitivement. Quelques jours plus tard, le
football national est encore secoué
par un autre cas positif, celui du
milieu de terrain du RC Arbaâ,
Rafik Boussaïd. Le joueur de 27
ans a été contrôlé à l'issue d'un
match de championnat face au RC
Relizane (défaite 1-0). Il avait justifié la prise d'une substance interdite par la prescription de médicaments, par le médecin, pour traiter
une angine aiguë. Le phénomène a
touché également le nouveau pensionnaire de la Ligue 2, la JSM
Skikda, dont le joueur Naoufel
Ghassiri a été contrôlé positif à l'issue du match de championnat face
à l'AS Khroub, disputé le 23
octobre (défaite 1-0). Belaïli,
Boussaïd et Ghassiri ont écopé
chacun d'une suspension de quatre
années, selon les règlements de la
Fédération internationale de football (FIFA). Nabil Hafed, Hocine
Marakchi (IRB Kerma), ainsi
qu'Otmane Bessad et MohamedTahir Hedibi (ES Guelma) sont,
eux, suspendus jusqu'à leur audition le 28 décembre et risquent la
même sanction que le trio sus-cité
pour les soupçons de dopage qui
pésent sur eux depuis le match des
32es de finale de coupe d'Algérie
entre les deux équipes.
VOLONTÉ
DES POUVOIRS PUBLICS
POUR ÉRADIQUER
LE FLÉAU
Devant la propagation effrénée
de ce phénomène nuisible à la
santé des athlètes et à la crédibilité
du sport national, les autorités ont
décidé d'agir en lançant une campagne de mobilisation antidopage.
"La situation doit interpeller l'ensemble des structures et parties
concernées à travers l'implication,
la responsabilisation et la mobilisation, y compris les médias qui
jouent un rôle central de catalyseur
dans le renforcement de l'éthique
sportive", avait déclaré le ministre
de la Jeunesse et des Sports, El
Hadi Ould Ali. Pour joindre l'acte
à la parole, le MJS a promulgué la
nouvelle loi 13-05 sur le sport,
relative à l'organisation et au déve-
loppement des activités physiques
et sportives qui renforce encore
plus la lutte contre le dopage.
"Huit articles et trois dispositions
pénales de la nouvelle loi 13-05
traduisent parfaitement la grande
volonté des autorités du pays à lutter efficacement et rigoureusement
contre le phénomène du dopage",
avait indiqué le premier responsable des sports en Algérie. Le 8
octobre dernier, au cours d'une
journée d'étude contre le dopage,
une lettre d'entente sur le Code
mondial antidopage avait été
signée par pas moins de 26 Fédérations nationales. La Fédération
algérienne de football a, quant à
elle, décidé de multiplier les
contrôles antidopage. Les clubs
ont même été sommés de communiquer les horaires et lieux des
entraînements pour que les médecins puissent prendre des échantillons d'urine des joueurs visés.
L'Algérie, pionnière dans la promotion des vertus de la pratique
sportive saine loin de toute forme
de tricherie, avait ratifié en 2005 la
Convention mondiale de lutte
contre le dopage. Un Centre national antidopage a été même installé
au niveau du complexe MohamedBoudiaf d'Alger mais sans pour
autant débuter officiellement sa
mission. Le MJS avait annoncé le
gel de toute subvention destinée
au fonctionnement du centre en
question tant qu'il n'est pas encore
fonctionnel. Le Comité olympique
et sportif algérien (COA) n'est pas
en reste dans la "guerre" enclenchée contre le dopage puisque
même son président Mustapha
Berraf a fini par tirer la sonnette
d'alarme."Les cas avérés de dopage seront très lourdement sanctionnés et les sportifs doivent donc
faire très attention", avait-il prévenu, à l'issue d'une rencontre avec le
président du Comité international
olympique (CIO), Thomas Bach.
En novembre dernier, la FIFA
avait adressé une note d'information, publiée sur son site officiel,
visant à sensibiliser les jeunes sportifs, médecins, entraîneurs et
parents des dangers et conséquences du dopage. Il s'agit d'une
liste de 11 messages simples sélectionnés par des experts dans la gestion de la lutte contre le dopage en
collaboration avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), présentant des conseils basiques mais
importants, tels que vérifier la liste
des substances interdites, éviter les
drogues récréatives, être vigilant
avec les compléments alimentaires
et demander des Autorisations
d'usage à des fins thérapeutiques
(AUT). L'année 2016 sera donc
sous le signe de la lutte antidopage
en Algérie, mais également au
niveau des plus hautes instances
sportives internationales.
e président de la Ligue de
football
professionnel
(LFP), Mahfoud Kerbadj, a
annoncé mercredi à Alger, son
retrait de son poste à l'issue de
la saison 2015-2016 qui coïncide avec la fin de son mandat à
la tête de l'instance chargée de
la gestion de la compétition.
"Je n'ai pas l'intention de me
présenter pour un nouveau
mandat. Déjà, j'ai consenti à
contre coeur d'aller au bout de
mon mandat", a déclaré Kerbadj à la presse, en marge d'un
forum contre la violence organisé par la direction générale de
la Sûreté nationale à l'école
supérieure de la Police AliTounsi (Alger). Kerbadj, élu à
la présidence de la LFP en
juillet 2011, avait démissionné
de son poste lors de l'assemblée
générale ordinaire en mars
2015, avant qu'il ne revienne à
de meilleurs sentiments sur
insistance des membres de l'assemblée générale. Il avait justifié par des "raisons de santé" sa
décision de quitter précocement ses fonctions à la LFP.
L
13
L’EN EN 2015
Un début d’année raté
et une fin mouvementée
Avec un seul trophée africain dans son palmarès,
décroché à domicile à
l’occasion de la Coupe
d’Afrique-1990, la sélection algérienne n’était
jamais bien partie pour
épingler une deuxième
étoile sur son maillot que
comme c’était le cas en
Guinée équatoriale-2015,
mais tous les espoirs placés pour la circonstance
sur les Verts ont tourné en
une grosse désillusion.
a bande à l’entraîneur
français, Christian Gourcuff, auteur pourtant
d’un parcours presque sans
faute dans les éliminatoires
(cinq victoires de rang contre
une seule défaite dans un match
sans enjeu face au Mali), a trébuché alors qu’elle avait entamé
le tournoi dans la peau du favori
en puissance pour succéder au
Nigeria dans les hautes sphères
du football continental.
Les Algériens, et après avoir
éprouvé d’énorme difficultés
pour valider leur billet pour les
quarts, n’ont pu aller au-delà de
ce tour, après avoir laissé des
plumes face à la Côte d’Ivoire,
future championne d’Afrique.
Une défaite qui a plongé les
supporters des Verts dans le
doute, en ce sens qu’ils étaient
nombreux à avoir remis en
cause les capacités des joueurs à
préserver le statut du "Club
Algérie" acquis grâce à son formidable parcours quelques mois
auparavant en Coupe du monde
au Brésil, lorsqu’il avait réussi
une qualification historique
pour les huitièmes de finale.
Mais en dépit de cet échec africain, l’entraîneur français,
Christian Gourcuff, qui avait
succédé au Bosnien Vahid Halilhodzic, après le Mondial-2014,
a été maintenu dans son poste,
le président de la Fédération
algérienne (FAF), Mohamed
Raouraoua, ayant opté pour la
stabilité.
L
DES PRESTATIONS
MI-FIGUE, MI-RAISIN
Du coup, tout le monde s’est
tourné vers les prochaines
échéances de l’équipe nationale,
à savoir les éliminatoires de la
CAN-2017 et surtout celles du
Mondial-2018, principal challenge pour lequel Gourcuff a été
engagé, d’autant que tout le
monde en Algérie rêve d’une
troisième participation de rang
du football national à la plus
grande manifestation planétaire
et la cinquième dans l’histoire
du sport roi dans le pays. Mais
avant même d’entamer les éliminatoires du rendez-vous russe,
avec un deuxième tour préliminaire contre la Tanzanie, beaucoup d’encre a coulé au sujet du
patron technique de l’équipe
algérienne. Ce dernier a perdu
beaucoup de points à cause des
prestations mi-figue mi-raisin de
ses protégés, aussi bien en
matchs amicaux qu’officiels. Les
premières critiques commençaient à fuser dès mars dernier à
l’occasion de la tournée des
Verts à Doha. Une tournée entamée par une défaite face au
Qatar (1-0) avec de surcroît une
piètre prestation des coéquipiers
de Yacine Brahimi. De quoi susciter davantage de polémique à
propos de la justesse du choix
du président de la FAF en gardant Gourcuff après l’échec
équato-guinéen. Certes, l’ancien
entraîneur emblématique du FC
Lorient (France) s’est racheté
quelques jours plus tard en
étrillant la sélection d’Oman (41), mais cela ne lui a pas suffi
pour réhabiliter son image aux
yeux des fans, d’autant que son
adversaire du jour n’avait rien
d’un foudre de guerre. Il fallait
donc attendre l’entrée en scène
de l’Algérie dans les éliminatoires de la CAN-2017 avec une
première rencontre à domicile
contre les Seychelles en juin dernier pour voir un peu plus clair.
Un examen passé sans peine par
les protégés de Gourcuff (victoire 4-0), dans une rencontre
déroulée, contrairement aux
habitudes, devant des gradins
d'un stade Mustapha-Tchaker
(Blida) pas bien garnis.
C’était pour les observateurs
un indice sur la baisse de la cote
de l’équipe nationale et son
entraîneur auprès des fans. Tout
cela allait d’ailleurs se vérifier
quelques mois plus tard, plus
précisément en octobre, à l’occasion des deux matchs amicaux
contre la Guinée et le Sénégal.
L’évènement coïncidait avec le
retour de la sélection nationale
au stade du 5-juillet (Alger), où
elle n’avait plus évolué depuis
novembre 2012. Mais les retrouvailles avec le public algérois ont
tourné au cauchemar, notamment pour l’entraîneur breton,
sifflé et hué par une grande partie des spectateurs présents dans
les gradins, en signe de contestation contre la mauvaise production de l'équipe face aux Guinéens, ponctuée par une défaite
(2-1).
LE COUP DE GUEULE
DE GOURCUFF
La "révolte" du public algérois va se poursuivre trois jours
après, malgré le succès contre le
Sénégal, sur un but de Brahimi
marqué dans les dernières
minutes. Mais cette victoire n’a
pas pour autant tempéré les
ardeurs de l’entraîneur national,
qui va s’illustrer par un coup de
gueule en conférence de presse
ayant suivi la partie face aux
''Lions" sénégalais. Gourcuff
s’en prendra alors à tout le
monde : supporters, presse et
consultants des chaînes de télévision. Il menaça même de quitter son poste à l’issue de la
double confrontation contre la
Tanzanie. Sur la défensive, le
coach allait ainsi aborder le
déplacement de Dar Es Salaam
pour affronter la Tanzanie, le 14
novembre, dans une ambiance
"délétère", pour reprendre son
expression. Un déplacement
qualifié de "risqué" même si
l’adversaire n’est pas une grosse
cylindrée. Ceux qui appréhendaient ce match n’avaient finalement pas tort. Gourcuff et ses
joueurs ont passé une heure de
jeu cauchemardesque durant
laquelle les locaux ont mené par
deux buts à zéro. L’addition
aurait pu être salée vu la domination copieuse des camarades
de Samata et les nombreuses
occasions franches qu’ils ont
ratées.
Heureusement pour les
Algériens et leur entraîneur qu’il
y avait un second souffle de leur
part ayant permis à Islam Slimani et son doublé de les tirer du
gouffre avec un 2-2 heureux à
l’arrivée. Un nul au goût de victoire après tout ce qu’a enduré
le onze algérien sur le terrain.
Mais la mauvaise copie qu’il a
présentée à nouveau a enfoncé
davantage le Français. Gourcuff
avait seulement trois jours
devant lui pour faire taire ses
détracteurs. Une mission qu’il
va accomplir avec brio grâce au
festival offensif des siens (7-0)
face aux Tanzaniens au stade
Mustapha-Tchaker où ils se
sont "réfugiés" après leur mésaventure algéroise du mois
d’avant.
Une victoire aux allures de
"revanche" pour le technicien
français qui va néanmoins encore faire durer le suspense à propos de son avenir avec les Verts.
"J’ai besoin de quelques jours de
réflexion avant de rencontrer le
président de la FAF pour trancher mon avenir avec l’équipe
nationale", avait-il lâché à l’issue
du match. Finalement, la montagne accouchera d’une souris
et Gourcuff restera en place avec
l’espoir de faire enfin l'unanimité autour de lui.
Cela passera évidemment par
un parcours de premier ordre
lors de la prochaine CAN au
Gabon et pour laquelle l’Algérie
ne devrait pas éprouver de difficultés pour se qualifier, et surtout arracher l’un des cinq tickets qualificatifs mis en jeu dans
les éliminatoires du Mondial2018. D’ici là, l'avenir du technicien français avec les Verts sera
en permanence en débat chez
les amoureux de l'équipe nationale.
SPORTS
Jeudi 31 décembre 2015
PREMIER LEAGUE
Leicester n'est plus une surprise
Leicester a désormais affronté
tous les cadors d'Angleterre.
S'ils ne sont plus en tête après
leur nul face à Manchester
City (0-0), les Foxes surfent
toujours sur les hauteurs du
classement à l'issue de la
phase aller.
équipe de Claudio Ranieri
n'est plus une surprise. Elle
est devenue un outsider crédible dans la course au podium. À
condition de garder ses pépites.
Leicester a tenu le choc face à Manchester City (0-0). L'équipe menée par
Claudio Ranieri était attendue au tournant. Mais après une défaite à Liverpool
(1-0), elle a bouclé 2015 en tenant la
dragée haute à un cador de la Premier
League. Si ce partage des points leur
coûte le fauteuil de leader du classement, les Foxes ne sont devancés par
Arsenal qu'à la différence de buts (+15
contre +12). Un maigre déficit synonyme de perspectives solides pour une formation de plus en plus consistante. "Ce
championnat est fou et on dirait que
personne ne veut être champion!, s'est
enthousiasmé Ranieri à l'issue de ce dernier match de l'année. Ce que nous réalisons actuellement est miraculeux,
J'adorerais voir mon équipe continuer
ainsi, mais ce n'est pas facile. Nous
devons continuer à nous battre."
Mécontent de la prestation de ses
CLAUDIO RANIERI
(LEICESTER CITY) :
«Les joueurs ont
bien réagi»
entraîneur de Leicester City
n'était pas déçu après le match
nul de son équipe, ce mardi contre
Manchester City (0-0). Même si ce
résultat fait perdre la première place
aux siens, le technicien a aimé ce qu'il
a vu sur le terrain.
«On a très bien joué, on s'est créé
des occasions, comme Manchester
City. Je voulais voir comment mes
joueurs allaient réagir après notre
défaite à Liverpool et ils ont très bien
réagi. Chaque match est difficile pour
nous et pour ceux qui nous affrontent. Ce championnat est fou et on
dirait que personne ne veut être
champion ! On veut juste se battre
contre tout le monde.»
L'
MANUEL PELLEGRINI
(MANCHESTER CITY) :
«On a tout fait
pour gagner»
a déception primait chez Manuel
Pellegrini après le résultat nul de
Manchester City à Leicester City (00), ce mardi. Car après le match, le
coach des Citizens a estimé que ses
joueurs avaient «fait plus» que leurs
adversaires pour gagner. «On a fait
plus que Leicester pour gagner ce
match. On a plus de possession de
balle, plus de tirs au but et plus d'occasions, mais ce fût un match difficile
contre une très bonne équipe.
Comme je le dis toujours, si vous ne
pouvez pas gagner le match, ne le
perdez pas. On a tout fait pour
gagner, car on n'était pas venu pour
juste prendre un point. Mais c'est
néanmoins un résultat positif. On a
été solide ce soir.»
L
Phs : DR
L'
troupes contre les Reds, l'ancien entraîneur monégasque avait décidé de muscler son entrejeu face à City. Ses joueurs
ont suivi ses consignes sur le terrain et
fait preuve d'une grande solidarité pour
résister à la puissance offensive de City.
"Je voulais une réaction après la défaite
à Liverpool et ils ont bien répondu",
s'est félicité le technicien italien.
SEULEMENT DEUX DÉFAITES
POUR LE MOMENT
A Anfield, lors du Boxing Day, les
Foxes avaient subi leur seconde défaite
de la saison en championnat, après leur
match raté devant Arsenal à la fin du
mois de septembre (2-5). En résistant à
City et à son armada avec énergie et
rigueur, ils ont donc su éviter un revers
qui les aurait certainement plongés dans
le doute. Au lieu de cela, Leicester se
présente comme la formation de Premier League la plus difficile à faire tomber en compagnie de Tottenham (2
défaites également). Arsenal a déjà
chuté à quatre reprises, cinq pour City
et United et six pour Crystal Palace qui
complète le top 6. "Chaque match est
difficile pour nous et pour ceux qui nous
affrontent, note encore Ranieri. On veut
juste se battre contre tout le monde."
Leicester présente pourtant la plus mauvaise défense des équipes de tête avec 25
buts encaissés, soit déjà 10 de plus que
Tottenham. Avec davantage de rigueur
tactique et de hargne défensive, Kasper
Schmeichel et ses partenaires devraient
nettement améliorer leurs statistiques
défensives durant la seconde partie de
saison. Ce fut le cas mardi soir : en
seconde période, les Skyblues n'ont ainsi
pu cadrer qu'une seule frappe.
DES PÉPITES À CONSERVER
En revanche, le club des Midlands a
déjà inscrit 37 buts. Son attaque est la
plus efficace d'Angleterre, avec celle de
Manchester City. Si les révélations
Jamie Vardy, toujours meilleur scoreur
de l'élite anglaise (15 réalisations), et
Riyad Mahrez (qui suit à deux longueurs) gardent la forme, Leicester
aucune raison de ne pas maintenir le cap
sur le plan offensif. Encore faut-il que
ces deux pépites ne filent pas chez un
rival durant le mois de janvier. S'ils ont
explosé sur le tard, Vardy (28 ans) et
Mahrez (24 ans) se sont montrés étincelants depuis l'été et seront forcément
sollicités durant le mercato hivernal. Les
clubs anglais n'ont pas peur de casser
leur tirelire et celle des rivaux semblent
énormes. Manchester United et Chelsea, qui connaissent de sérieux soucis
offensifs, pourraient très vite se manifester. Pour poursuivre son joli parcours
jusqu'au mois de mai, Leicester devra
garder les épaules solides sur le terrain.
Mais aussi en coulisses.
15
MERCATO
Guardiola
aurait déjà
deux priorités
pour City
Mundo Deportivo dévoile ce
mercredi les pistes de Pep Guardiola en cas d'arrivée à Manchester City : Aymeric Laporte, le
défenseur français de l'Athletic
Bilbao, et Ilkay Gündogan, le
milieu allemand du Borussia
Dortmund. Pep Guardiola n'est
pas encore assis sur le banc de
Manchester City. Et pour cause :
il ne cédera celui du Bayern
Munich à Carlo Ancelotti que
l'été prochain. Cela n'empêche
pas la presse espagnole d'imaginer déjà l'ancien coach du Barça
chez les Skyblues. Et de cibler ses
futures recrues. Ce mercredi, le
journal catalan Mundo Deportivo
évoque "deux objectifs prioritaires" pour Guardiola. Deux
joueurs sur lesquels il voudrait
mettre le grappin : Aymeric
Laporte et Ilkay Gündogan. Le
défenseur français dispose d’une
clause libératoire fixée à 50 millions d'euros, rappelle Mundo
Deportivo. Une somme largement dans les finances de City.
Pour l'heure, Eliaquim Mangala
et Nicolas Otamendi y composent le plus souvent l'axe central,
bien aidés par les blessures à
répétition de Vincent Kompany.
L'arrivée éventuelle de Laporte,
que Guardiola suit depuis plusieurs saisons, pourrait redistribuer les cartes. Gündogan, lui,
viendrait étoffer le milieu mancunien. L'international allemand
avait déjà failli quitter Dortmund
cet été. Il avait finalement prolongé son contrat jusqu’en 2017. A
25 ans, Gündogan aspire désormais à changer d'air. La presse
italienne relaie régulièrement un
vif intérêt de la Juventus Turin.
City serait donc aussi sur les
rangs pour s'attacher ses services
en fin de saison. Avant un autre
renfort : Thiago Alcantara. Elevé
à l'école du Barça, le milieu espagnol du Bayern serait, lui, ciblé
pour 2017.
MANCHESTER UNITED
Et si Giggs prend les commandes ?
ir Alex Ferguson
pourrait reprendre du
service à Manchester
United si Ryan Giggs arrive à
la tête de l’équipe à la place
de Louis Van Gaal. L’emblématique entraîneur de United pourrait prêter main forte
à son ancien joueur dans un
rôle encore inconnu. Van
Gaal reste sur un siège éjectable après le match nul des
Red Devils contre Chelsea
(0-0) lundi soir.
S
LE BOSS DE RETOUR
POUR REMETTRE DE
L’ORDRE ?
Peut-être bien. Alex Ferguson pourrait bientôt faire
son retour dans le staff de
Manchester United. C’est en
tout cas ce qu’avance Paul
Smith, journaliste indépendant qui collabore, notamment pour Sky Sports. Man
U, en grande difficulté
depuis plusieurs semaines
avec six matches consécutifs
sans victoire et une élimination prématurée en Ligue des
champions, traverse
un véritable trou
noir. L’entraîneur
Louis Van Gaal est
plus que jamais sur
la sellette, et ce n’est
pas le match nul (00) concédé contre un
Chelsea convalescent, lundi soir, qui
va changer la donne.
Si le technicien hollandais affirme avoir
ressenti le soutien
d’Old Trafford, il aura du
mal à concurrencer l’aura de
Ferguson, qui selon Smith
pourrait revenir dans « son »
club, à une condition : que
Ryan Giggs prenne les commandes de l’équipe à la place
de Van Gaal.
Alors que l’hypothèse José
Mourinho semble se refroidir
ces dernières heures, c’est
bien Giggs, actuellement
adjoint, qui pourrait prendre
les commandes du club dans
les semaines à venir. Si l’ancien milieu de terrain prenait
en main l’équipe mancunien-
ne, Sir Alex Ferguson viendrait accompagner le Gallois
dans un rôle qui n’a pas été
précisé par Smith. Ferguson,
qui aurait lui-même proposé
ses services, opérerait probablement avec un statut de
conseiller dans l’ombre de
Giggs. Giggs a déjà joué les
intérimaires Ferguson est LE
plus grand coach de l’histoire
des Red Devils avec un palmarès monstrueux : 13
championnats d’Angleterre,
5 FA Cup, 4 League Cup et
deux Ligue des champions.
Giggs avait, lui, déjà assuré
l’intérim après le licencie-
ment
de
David
Moyes à la fin de la
saison 2013/2014,
dirigeant Man U
pendant quatre rencontres (deux victoires, un nul, une
défaite).
D’après Smith, les
dirigeants du club
souhaitaient
bien
recruter Mourinho,
ce à quoi plusieurs
cadres du club se
seraient opposés. Le ticket
Giggs – Ferguson assurerait
en revanche à Manchester
l’appui du public et aussi
quelques économies, avant,
peut-être, de prolonger
l’aventure à la fin de la saison. Ou alors de faire de nouveau appel à un nouveau
coach à l’intersaison. Les
Red Devils sont aujourd’hui
à la sixième place de Premier
League, hors des places européennes. Un rang indigne de
l’histoire du club et loin des
objectifs fixés en début de
saison.
16
MONDE
Jeudi 31 décembre 2015
EBOLA
Fin de l'épidémie en Guinée
L'Organisation mondiale de la
santé annonce que la Guinée est
exempte de la transmission du
virus Ebola. L'épidémie avait
commencé fin 2013 dans le
pays. La Guinée libérée du virus
Ebola.
Organisation mondiale de la
santé (OMS) l'a annoncé,
mardi, dans un communiqué
la fin de la transmission d'Ebola dans le
pays, car deux périodes de 21 jours, la
durée maximale d'incubation du virus,
se sont écoulées depuis le second test
négatif sur le dernier patient guéri, une
petite fille d'une trentaine de jours, sortie de l'hôpital fin novembre.
"Le tissu social a été mis à rude
épreuve", a souligné le représentant de
l'OMS en Guinée, Mohamed Belhocine,
dans une déclaration à Conakry, en référence aux relations, traditionnellement
empreintes de suspicion, entre pouvoir
et population dans ce pays, qui ont
encore compliqué la lutte contre la propagation. "La Guinée entre maintenant
dans une période de surveillance renforcée de 90 jours", a ajouté l'OMS, rappelant que le risque persiste au-delà de ces
42 jours, en raison de la subsistance du
virus dans certains liquides corporels, en
particulier le sperme, où il peut survivre
jusqu'à neuf mois.
Ph : DR
L'
11 300 MORTS
Cette épidémie d'Ebola, la plus grave
depuis l'identification du virus en
Afrique centrale en 1976, a fait plus de
11 300 morts sur quelque 29 000 cas
recensés, un bilan toutefois sous-évalué,
selon l'OMS. Les victimes se concentrent à 99% dans trois pays limitrophes :
la Guinée, qui compte officiellement 2
536 morts pour 3 804 cas, la Sierra
Leone, déjà déclarée exempte de transmission le 7 novembre, et le Liberia, où
la fin de l'épidémie a été annoncée deux
fois, en mai et en septembre, avant de
nouvelles résurgences.
"Pour la première fois" depuis deux
ans, ces trois pays "ont arrêté les chaînes
de transmission à l'origine de cette épidémie dévastatrice", a souligné Matshidiso Moeti, directeur régional pour
l'Afrique à l'OMS. "C'est le meilleur
cadeau de fin d'année que le Bon Dieu
pouvait offrir à la Guinée", a affirmé un
survivant, Alama Kambou Doré. Le
dernier patient connu, une fille prénommée Noubia, née au centre de traitement d'Ebola de Médecins sans frontières (MSF) à Conakry, où sa mère a
succombé au virus, a été déclarée guérie
le 16 novembre.
mercredi matin, avec une cérémonie en
présence du président Alpha Condé et
des 53 partenaires dans la lutte contre
l'épidémie: MSF, OMS, Centres américains de contrôle et de prévention des
maladies (CDC), Croix-Rouge ... ainsi
que les pays donateurs. Des survivants
témoigneront de leur expérience et un
hommage sera rendu aux 115 soignants
emportés par Ebola, ainsi qu'aux huit
membres d'une équipe de sensibilisation
assassinés en septembre 2014 à Womey
(sud-est) dans le Sud forestier, épicentre
originel de l'épidémie.
22 000 ENFANTS ONT PERDU
UN PARENT
L'Unicef s'est félicitée de la fin de
l'épidémie, mais a rappelé dans un communiqué que "22 000 enfants ont perdu
au moins un de leurs parents" dans un
des trois pays et restent "traumatisés",
voire stigmatisés. Le président de la
Banque mondiale Jim Yong-kim a également salué "une étape importante" et
s'est engagé à "continuer à soutenir la
Guinée pour surmonter l'énorme coût
humain et économique d'Ebola". La
France, par la voix de sa secrétaire
d'État chargée du Développement
Annick Girardin, a elle aussi assuré la
Guinée de son soutien dans "la tâche
ardue de la reconstruction".
Les festivités officielles débuteront
"BYE BYE EBOLA"
Les célébrations se poursuivront dans
l'après-midi avec un concert mémorial
"Bye bye, au revoir Ebola", rassemblant
des artistes africains de renommée internationale: Youssou Ndour, Tiken Jah
Fakoly, Mory Kanté, Aïcha Koné, etc.
pour saluer les efforts du peuple de Guinée. Car pour en arriver là, depuis la
mort du petit Émile Ouamouno, un an,
à Meliandou (sud-ouest), la route s'est
révélée particulièrement pénible.
"La Guinée revient de loin", a rappelé
une survivante, Djénabou Barry: "J'ai
perdu mon époux, j'ai perdu ma bellesoeur et j'ai été expulsée de la où j'habitais avec mes enfants après ces deux
décès, j'ai été rejetée, stigmatisée...".
PRÉSIDENTIELLE US
Nouvel abandon
d'un candidat
républicain
L'ancien gouverneur de New York
George Pataki a annoncé mardi, à des
proches son intention de quitter la
course pour l'investiture républicaine
à la Maison-Blanche, où il figurait en
queue de peloton, selon des médias
américains. Des soutiens de George
Pataki ont affirmé à plusieurs médias
américains que ce dernier leur avait
transmis son intention d'abandonner
et qu'il comptait l'annoncer officiellement mardi soir. Si son départ est
confirmé, il restera 12 candidats en
lice pour l'investiture républicaine. La
courbe des intentions de vote pour
George Pataki n'a quitté les 0 % qu'en
de rares occasions depuis son entrée
en campagne pour la primaire en mai,
souffrant face à l'abondance de candidats dans une course dominée par le
milliardaire Donald Trump et ses
déclarations-chocs.
Gouverneur de New York lors des
attaques du 11 Septembre, George
Pataki, 70 ans, est un républicain
modéré. "Donald Trump n'est pas
qualifié pour être président des ÉtatsUnis", avait-il affirmé en septembre.
"Il a dit qu'il n'arrivait pas à gagner du
terrain. Il a travaillé dur, mais c'est
une année différente", a déclaré mardi
au Washington Post un membre de
son équipe de campagne dans le New
Hampshire (nord-est), Bruce Breton.
Un donateur du Parti républicain qui
soutenait George Pataki, Earle I.
Mack, a, lui, affirmé au New York
Times que l'ex-gouverneur avait été
confronté à un contexte national difficile pour ses positions "modérées". Il
est le cinquième candidat à abandonner la course, après Rick Perry, Scott
Walker, Bobby Jindal et Lindsey Graham.
La primaire commencera le 1er
février dans l'Iowa (centre). Les républicains placent le milliardaire Donald
Trump et les sénateurs Ted Cruz
(Texas) et Marco Rubio (Floride) en
tête dans les sondages.
INDONÉSIE
Les motos-taxis pour femmes voilées ont le vent en poupe
Les tarifs de motos-taxis
exclusivement pour femmes
sont légèrement supérieurs aux
autres. Une start-up compte
aujourd'hui 350 conductrices.
Elles portent le foulard islamique sur des motos-taxis qui
zigzaguent entre les bouchons
des grandes villes d'Indonésie.
Ce mode de transport dédié
aux femmes attachées aux préceptes de l'islam a le vent en
poupe dans le pays musulman
le plus peuplé au monde. Proposé par la start-up Ojek Syari,
ce nouveau service s'adresse au
nombre croissant de femmes
coiffées d'un foulard islamique
faisant une interprétation stricte de l'islam qui interdit tout
contact proche avec une personne de sexe opposé, excepté
entre couples mariés. De nombreuses sociétés de taxis à deux
roues, mettant en relation passagers et conducteurs via des
applications pour smartphones,
sont apparues depuis deux ans
dans l'archipel d'Asie du SudEst au climat tropical, en particulier dans la capitale Jakarta,
l'une des villes les plus embouteillées au monde.
Ces start-up, qui s'inspirent
pour la plupart du modèle
Uber, sont de plus en plus
innovantes et concurrencent les
traditionnels "ojek", appellation
indonésienne des motos-taxis
omniprésentes à Jakarta, où
tout particulier ayant une
motocyclette peut exercer cette
activité tolérée, et demander le
prix qu'il souhaite. Après la
société Go-Jek proposant des
tarifs au kilomètre et des motocyclettes plus sûres, la start-up
Ojek Syari, surnommée Ojesy,
offre un nouveau service dédié
spécialement aux femmes
musulmanes. Il répond à la fois
à une exigence de sécurité et de
conformité à certaines pratiques religieuses dans ce pays
de 250 millions d'habitants,
dont près de 90 % sont musulmans.
"PLUS À L'AISE
D'ÊTRE TRANSPORTÉE
PAR UNE FEMME
MUSULMANE"
"Le besoin de transport des
femmes est énorme, en particulier dans les grandes villes où les
taux de criminalité et de harcèlement sexuel sont très élevés",
déclare à l'AFP Evilita Adriani,
cofondatrice d'Ojesy. Les
motos taxis d'Ojesy sont
conduites exclusivement par
des femmes portant le voile et
des habits longs, qui
transportent seulement des femmes
et/ou des enfants.
Elles ont fait leur
première apparition
en mars à Surabaya,
deuxième métropole
d'Indonésie, avant de
s'étendre à d'autres
villes de la grande île
de Java.
"Je me sens plus à
l'aise d'être transportée par une femme
musulmane comme
moi", raconte Nurlaila, mère au
foyer à Surabaya, qui utilise ce
service pour emmener ses
enfants à l'école - une pratique
courante dans ce pays où il est
fréquent de voir une famille de
trois, quatre, voire cinq personnes se serrer sur un deuxroues. Les activités d'Ojesy ont
connu un véritable envol depuis
le lancement du service avec la
seule motocyclette de Mme
Adriani. Neuf mois plus tard, la
start-up compte aujourd'hui
350 conductrices. Ce service
peut actuellement être réservé
par téléphone ou via l'application pour smartphone WhatsApp, mais la start-up développe sa propre application qui
devrait être prête prochainement.
TARIFS LÉGÈREMENT
SUPÉRIEURS
D'autres sociétés de motostaxis réservées aux femmes ont
fait leur apparition, à l'image de
LadyJek, dont les conductrices
portent une veste et un casque
de couleur rose, ou encore de
Sister-Ojek, start-up qui a commencé ses opérations plus tôt
dans l'année avec un capital
d'un peu moins de 100 euros.
Les tarifs de motos-taxis exclusivement pour femmes sont
légèrement supérieurs aux
autres. Ojesy exige 20 000 roupies (1,3 euro) pour une distance de cinq kilomètres, et Sister-
Ojek 25 000 roupies
(1,6 euro). Par souci
de
sécurité,
les
conductrices de LadyJek ont la possibilité
d'activer une alarme
bruyante si elles sont
attaquées ou se sentent menacées, option
utile surtout la nuit,
tandis qu'Ojesy et Sister-Ojek sont disponibles seulement le
jour.
Toujours en lien
avec la religion, Ojesy
ne dessert pas les quartiers
réputés pour la prostitution et
la drogue, proscrites par la loi
islamique. La start-up se présente aussi comme une société
avantageuse pour ses conductrices, dont la plupart sont des
femmes musulmanes au foyer
et des étudiantes à la recherche
d'une source de revenus complémentaire. Endang Kartini,
femme au foyer de 38 ans,
explique ainsi qu'un travail à
temps partiel pour Ojesy lui
permet de s'acheter du
maquillage, de donner de l'argent de poche à ses enfants, et
d'exercer ses autres activités
comme "participer aux prières
de groupes musulmans".
MONDE
Jeudi 31 décembre 2015
IRAK
Des combattants de tribus
sunnites déployés à Ramadi
Des combattants de tribus
sunnites ont été déployés
mardi à Ramadi dans le
but d'empêcher un retour
du groupe Etat islamique
(EI) et de contenter la
population majoritairement
sunnite de cette ville
irakienne tout juste reprise.
«C
TURQUIE
Arrestation
de djihadistes
préparant un
attentat-suicide
"On les soupçonne d'être affiliés à
l'organisation État islamique et ils
préparaient un attentat pour le nouvel an dans la capitale", a fait savoir
Ankara. La police turque a arrêté
deux personnes à Ankara soupçonnées d'être des membres du groupe
État islamique (EI) préparant un
attentat-suicide pour le nouvel an, a
annoncé mercredi un responsable
turc. « On les soupçonne d'être affiliées à l'organisation État islamique et
elles préparaient un attentat pour le
nouvel an dans la capitale », Ankara,
a précisé cette source sous le couvert
de l'anonymat. Ces deux suspects ont
été interpellés par la police antiterroriste mercredi matin à Mamak, dans
une banlieue populaire d'Ankara, a
indiqué une autre source officielle à
Ankara.
Selon les chaînes de télévision, ces
deux suspects étaient poursuivis
depuis un certain temps par la police
spéciale qui a décidé de les arrêter.
La Turquie est en état d'alerte depuis
l'attentat-suicide qui a fait 103 morts
et plus de 500 blessés devant la gare
centrale d'Ankara le 10 octobre dernier. La Turquie avait présenté l'organisation État islamique comme le
suspect numéro un de cet attentat, le
plus meurtrier de l'histoire du pays.
Depuis les arrestations se sont multipliées dans les milieux jihadistes en
Turquie.
ARABIE SAOUDITE
Un F-16 bahreïni
s'écrase
à la frontière
yéménite
n avion de combat F-16 de
l'armée de l'air bahreïnie, qui
participait à la coalition antirebelles au Yémen, s'est écrasé
mercredi en Arabie saoudite en
raison d'un problème "technique", a déclaré la coalition sous
commandement saoudien. Le
pilote de l'avion qui s'est écrasé
dans la province de Jazan (sudouest de l'Arabie saoudite), près
de la frontière yéménite, est sain
et sauf, a ajouté une déclaration
de la coalition. Le commandement des forces bahreïnies a
confirmé la perte du F-16 qui
remplissait "une obligation nationale dans la défense des frontières
méridionales" de l'Arabie saoudite.
Le pilote est "en bonne santé",
l'épave de l'avion a été retrouvé et
une enquête a été ouverte, a-t-il
ajouté. Avant la chute du F-16,
Bahreïn avait annoncé mardi la
mort de trois de ses militaires,
deux capitaines et un sergent,
dans "un incident à la frontière
sud de l'Arabie saoudite". Le
communiqué militaire bahreïni ne
donnait aucune autre précision.
Ces décès ont porté à huit le
nombre de militaires bahreïnis
tués depuis le début en mars de
l'intervention de la coalition arabe
au Yémen, qui vise à contrer des
rebelles chiites Houthis accusés
de liens avec l'Iran.
De leur côté, les rebelles ont affirmé, par le truchement de leur
agence sabanews.net, avoir tiré un
"missile balistique" tôt mercredi
vers le port saoudien de Jizan,
dans la province de Jazan, ajoutant que le projectile a "atteint
précisément sa cible". Cette affirmation n'a pu être vérifiée auprès
de sources indépendantes.
Les régions saoudiennes frontalières du Yémen sont souvent la
cible de tirs de roquettes et, plus
rarement, de missiles en provenance de ce pays et plus de 80
personnes, dont des civils, y ont
péri depuis mars. Le Maroc fait
aussi partie de la coalition arabosunnite qui combat les rebelles
Houthis. Le 10 mai dernier, un
des six F-16 marocains engagés
dans la coalition s'était écrasé
dans des circonstances qui n'ont
pas été totalement élucidées: les
rebelles avaient affirmé avoir
abattu l'appareil, tandis que la
coalition avait assuré qu'il s'agissait d'un problème technique ou
d'une erreur humaine. Le pilote
était mort. La coalition est intervenue au Yémen pour mener
d'abord des frappes aériennes puis
des opérations terrestres dans le
but de soutenir militairement les
forces loyales au gouvernement
internationalement reconnu qui
affrontent les Houthis. Ces derniers se sont emparés depuis l'an
dernier de larges pans du territoire yéménite, dont la capitale
Sanaa. Outre l'Arabie saoudite,
Bahreïn et le Maroc, d'autres pays
comme les Emirats arabes unis, le
Koweït, le Qatar, l'Egypte et le
Soudan participent à la coalition
menée par Ryad. Des dizaines de
militaires de la coalition, principalement émiratis, ont péri dans la
guerre au Yémen.
Depuis mars, ce conflit a fait
quelque 6.000 morts, 28.000
blessés et 2,5 millions de déplacés.
U
Phs : DR
inq cents membres de tribus (...) sont arrivés dans
le nord de Ramadi pour
contrôler les zones libérées», a indiqué le
général Ismaïl Mahalaoui, qui dirige les
opérations dans la vaste province occidentale d'Al-Anbar, dont Ramadi est le
chef-lieu. "Cinq unités de forces tribales
sont arrivées et tiennent des zones dans
le nord de Ramadi", a indiqué leur leader Tareq Youssef al-ASsal, selon lequel
elles ont été entraînées et armées par le
ministère de la Défense avec le soutien
de la coalition anti-jihadistes menée par
Washington.
Ces combattants font partie de la
"Mobilisation populaire", une organisation paramilitaire dominée par des
milices chiites soutenues par l'Iran mais
à laquelle appartiennent aussi d'autres
forces, comme certaines tribus armées
d'Al-Anbar. Cette organisation, placée
sous le commandement du Premier
ministre Haider al-Abadi, a déjà démontré son efficacité dans la lutte contre l'EI
mais n'a que peu participé aux opérations à Ramadi, principalement menées
par les forces gouvernementales.
Les autorités irakiennes avaient
annoncé lundi la libération totale de
Ramadi, ville situé à 100 km à l'ouest de
Bagdad et prise par l'EI en mai.
M. Abadi s'y est rendu mardi, selon
un correspondant de l'AFP sur place. Il
a notamment félicité les forces irakiennes qui continuent de désamorcer
les centaines d'engins explosifs laissés
par les jihadistes. Selon Patrick Skinner,
un expert au Soufan Group, la reprise
de Ramadi "est un succès réel mais garder et gouverner la ville sera encore plus
difficile pour l'Irak". "Il faut voir si les
conditions qui ont permis l'implantation
de l'EI -le confessionnalisme violent, la
mauvaise gouvernance et la corruptionont suffisamment changé pour que les
jihadistes ne puissent pas revenir", ajou-
te-t-il. "Plus les sunnites vont jouer un
rôle important dans la gestion de Ramadi, plus grande et durable sera la victoire", assure de son côté Firas Abi Ali,
spécialiste du Moyen-Orient pour le
groupe IHS. Selon lui, "un retour à une
politique confessionnelle ouvrirait la
voie à un retour de l'EI". En déployant
des combattants de tribus à Ramadi, le
but des autorités irakiennes est de créer
un climat de confiance avec la population locale sunnite et de la persuader de
travailler avec le gouvernement de Bagdad, dominé par des chiites.
Le retour des habitants dans la ville
va toutefois prendre du temps en raison
des importants dégâts causés par des
mois de combats.
UKRAINE
«Engagement» pour
«un cessez-le-feu» réaffirmé
Les dirigeants allemand, français, russe et
ukrainien ont "réaffirmé"
mercredi lors d'un entretien téléphonique leur
"engagement" pour un
cessez-le-feu dans l'est de
l'Ukraine, selon un communiqué de la présidence
française. Un retrait des
armes lourdes est souhaité. Angela Merkel, François Hollande, Vladimir
Poutine et Petro Porochenko ont également
évoqué la "préparation
des élections locales dans
le Donbass qui doivent
avoir lieu au début de
l'année prochaine". Les
dirigeants, qui n'avaient
pas discuté à quatre
depuis leur rencontre à
Paris le 2 octobre, ont
"souligné l'importance
d'une pleine mise en
oeuvre de l'ensemble des
mesures de Minsk en
2016", selon le communiqué. Ils ont convenu
qu'une réunion de leurs
ministres des Affaires
étrangères "devrait faire le
point sur la mise en
oeuvre du paquet de
Minsk d'ici au début du
mois de février".
REGAIN DE TENSION
Les accords de Minsk,
signés en février 2015
grâce à la médiation franco-allemande, ont contribué à quasiment mettre
fin à la phase active des
combats dans l'est de
l'Ukraine. Le conflit entre
les forces ukrainiennes et
les rebelles prorusses y a
fait plus de 9000 morts
depuis avril 2014. Mais
un regain de tension a été
observé sur le terrain avec
au moins trois personnes
- un militaire ukrainien et
deux civils - tuées ces derniers jours. Kiev et les
rebelles ont annoncé
mardi avoir conclu une
énième trêve, celle du
Nouvel An, après de
récents affrontements qui
ont ébranlé le fragile cessez-le-feu précédent, celui
de septembre, qui a permis de considérablement
réduire les combats sans
toutefois éviter plusieurs
flambées de violences.
MESURES DISCUTÉES
Outre le cessez-le-feu
et la reprise par l'Ukraine
du contrôle de sa frontière avec la Russie, les
accords de Minsk prévoient
des
élections
locales dans la région
séparatiste du Donbass.
Les Ukrainiens doivent
donc
modifier
leur
Constitution pour donner
davantage d'autonomie
aux territoires rebelles et
organiser ces élections.
Ces mesures provoquent
de vifs débats à Kiev où
elles sont considérées
comme un moyen de
légaliser de facto le séparatisme et de déstabiliser
le reste du pays.
17
18
CULTURE
Jeudi 31 décembre 2015
CINÉMA
Le festival d’Oran du film arabe
fait son retour en 2015
e 8e rendez-vous du
festival a été au centre
de toutes les rumeurs
de
sa
délocalisation
à
Constantine, à l'occasion de la
manifestation "Constantine
capitale 2015 de la culture
arabe" à son annulation purement et simplement, les férus
du 7e art avaient du mal à
obtenir l’information exacte.
Des démarche ont été prises
auprès de la tutelle dans le
sens de maintenir sa tenue à
Oran même tardivement. Ce
qui a été obtenu finalement.
Au total, ce sont 38 films
représentant 17 pays arabes
qui ont été en lice dans les sections long et court métrages et
documentaires. Les thématiques abordées ont été nombreuses tout comme les sujets
qui ont préoccupé les
cinéastes arabes : amour,
patriotisme, exil, violence,
occupation.., autant de sujets
qui ont "occupé" le grand
écran.
Dans la section long métrage, le 7e art algérien a été présent avec deux films, "Rani
Meyat" ("Je suis mort") de
Yacine Benhadj et "La preuve"
d’Amar Hakkar. Pour la section court métrage, ce sont
trois œuvres algériennes qui
étaient en lice sur les 14 sélectionnées. Il s’agit de "N’sibi"
de Hassen Belaïd, "Lettre à
Obama" de Mohamed Ahmadi et "Le passage à niveau"
d’Anis Djaad.
Enfin, trois documentaires
algériens ont également retenu
l’attention des festivaliers, à
savoir "Calédonie, l’exil amer"
d’Abdelkader Mame, "Femme
10949" de Nassima Guessoum et "Dernières paroles"
de Mohamed Zaoui, qui a
filmé les derniers jours de
l’écrivain Tahar Ouattar,
auteur de "l’As", "Ezzilzel" et
"Ors Baghl". Par ailleurs, en
marge du festival, un salon
arabe du cinéma et de la télévision a été mis sur pied et vu
la participation d’une quaran-
L
Renforcement
par l’ouverture
de nouveaux
espaces
es structures de loisirs et
de détente de la wilaya de
Naâma seront bientôt renforcées par l’ouverture de nouveaux espaces, a-t-on appris
mardi des responsables de la
direction de l’environnement
de la wilaya. Il s’agit notamment d’un parc urbain de loisirs implanté dans la commune de Naâma, qui s’étend sur
4,5 ha et est situé sur la ceinture forestière près de la route
de contournement de cette
collectivité. Réalisé avec le
concours des secteurs de l’environnement, du tourisme et
de la Conservation des forêts,
ce projet renferme des espaces
verts, une mare, des structures d’accueil pour familles,
des installations ludiques et
des équipements récréatifs
pour adultes, a précisé la
même source. D’un montant
de plus de 29 millions de DA,
ce projet est inscrit au titre du
schéma d’aménagement et de
l’organisation de la ville,
visant la création des espaces
et aires de repos et de récréation à la satisfaction de la
population. Ce parc urbain,
qui vient pallier une insuffisance en structures récréatives
dans la région, contribuera
notamment à l’ancrage de la
culture environnementale,
surtout auprès de nouvelles
générations, selon la même
source. Le parc de loisirs de la
ville d’Ain-Sefra qui a fait
l'objet de travaux d’aménagement devra être, pour sa part,
renforcé en équipements
ludiques en plus d'affichages
et autres enseignes sensibilisant à la protection de l’environnement et des services
d’intérêt général. Cet espace,
qui rouvrira ses portes prochainement, constitue le
"poumon" de la ville au vu de
sa position au cœur de la zone
d’expansion
touristique
(ZET) de Djebel (mont)
Mekthar, site naturel verdoyant. Riche en couvert
végétal, sylvicole et d’ornement, ce site devra contribuer
à la relance des activités touristiques dans la région, ont
estimé les mêmes responsables.
L
Ph : DR
Le retour du festival
international d’Oran
du film arabe
(FIOFA), après une
année d’absence, a
marqué en 2015 le
paysage culturel de
la Capitale de
l’Ouest du pays. En
effet, cette 8e édition
prévue en septembre
2014, n’a eu lieu
finalement qu’en juin
2015, en raison de
problèmes de
logistiques, selon les
organisateurs.
STRUCTURES DE LOISIRS À
NAÂMA
taine d’exposants de plusieurs
pays arabes dont des chaînes
de télévision, des producteurs
de cinéma et de programmes
audiovisuels,
ainsi
que
d'autres opérateurs versés
dans divers domaines du
grand et du petit écran. Ces
participants ont fait découvrir
aux visiteurs et aux festivaliers
leurs produits et leur maîtrise
des avancées technologiques.
Le salon se voulait également
une opportunité pour encourager les jeunes talents dans le
domaine et un espace de rencontres, d'échanges et de
contacts d'affaires et de coopération entre les professionnels
du secteur. Les organisateurs
du festival ont également programmé un colloque sur le
thème "Cinéma et roman" qui
a permis aux académiciens,
cinéastes, scénaristes et critiques de débattre des relations entre ces deux genres et
des adaptations à l’écran des
grandes œuvres littéraires
arabes et universelles, notamment les œuvres algériennes.
Comme à l’accoutumée,
plusieurs figures du 7ème art
national et arabe ont été honorées à titre posthume lors de
cette 8ème édition du FIOFA.
Les défunts cinéastes Amar
Laskri, les comédiens Sid Ali
Kouiret, Fatiha Berber et
l’égyptienne Faten Hamama,
l’auteure-cinéaste Assia Djebbar et le journaliste critique
syrien Qusseï Salah Derwich
ont été honorés.
Leurs apports et contributions inestimables au cinéma
arabe et au champ culturel ont
été salués. Les organisateurs
du FIOFA ont également
désigné le cinéaste Mohamed
Lakhdar Hamina, président
d’honneur de cette 8ème édition, en lui rendant également
un hommage particulier et
appuyé à l’occasion des 40 ans
de la Palme d’or qu’il avait
obtenue, en 1975, au Festival
international de Cannes, pour
son film "Chroniques des
années de braise". Ce cinéaste
est le seul artiste arabe à avoir
décroché cette haute distinction de ce prestigieux festival.
Une autre figure du monde de
la culture algérienne et du
roman en particulier a été
honorée par le Festival pour
ses 50 ans d’écriture, en l’occurrence l’écrivain Rachid
Boudjedra. A cette occasion,
un ouvrage regroupant une
cinquantaine de contributions
d’universitaires et d’écrivains
autour de l’œuvre de l’auteur
de "La répudiation" et de
"L’escargot entêté" a été
publié. "C’est un premier
hommage officiel qui m’a été
rendu, le plus touchant de
tous les hommages et distinctions que j’ai eu, a-t-il tenu à
déclarer.
LE TRIO GAGNANT
Le Maroc, la Tunisie et la
Palestine ont constitué le trio
gagnant. Les jurys désignés
pour les trois sections long et
court métrages et documentaire ont eu l’embarras du choix
pour désigner les lauréats tant
que le niveau des œuvres était
de qualité égale. Dans la caté-
gorie longs métrages, le grand
prix "Wihr d'or" a été attribué
à "L'orchestre des aveugles"
du marocain Mohamed Mouftakir. Cette œuvre relate l'histoire d'un orchestre populaire
dont les musiciens se font passer parfois pour des aveugles
pour animer des fêtes réservées aux femmes. Pour le
court métrage, le grand prix
est revenu à "Et Roméo épousa Juliette" de la réalisatrice
tunisienne Hind Boudjemaa,
qui aborde la monotonie dans
la vie conjugale et l'absence de
romantisme après des années
d'amour. Enfin, dans le
registre du documentaire,
c’est l’œuvre intitulée "Je suis
avec la mariée", co-réalisée par
le palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens
Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar, qui a décroché
le "Wihr d'or". Une rétrospective de tous les films primés
lors des précédentes éditions
du FIOFA a été programmée
dernièrement à Constantine
dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale
2015 de la culture arabe".
SALON DE LA CALLIGRAPHIE ARABE À JIJEL
Un patrimoine vieux de plusieurs
siècles mis en relief
n premier salon national de la calligraphie arabe s’est ouvert mardi à la maison de la culture
Omar-Oussedik de Jijel avec l’ambition de mettre en relief la richesse d’un patrimoine immatériel vieux de plusieurs siècles. Vingt-quatre (24) artistes dont seize (16) sont venus de différentes wilayas du pays prennent part à cette manifestation inaugurée en présence des artistes et d’un
nombreux public. De nombreuses planches et tableaux de différentes dimensions présentent la calligraphie arabe sous toutes ses formes, un art qui "ne manque pas de gagner en adeptes et en spécialistes", selon Fateh Merad, un calligraphe d’Oum El Bouaghi. Cet artiste, également enseignant à
l’Ecole régionale des Beaux-arts de Batna, a souligné, dans une déclaration que la calligraphie arabe
qui a un "parcours de plus de 1.000 ans, est partie intégrante de notre identité nationale, d’autant
qu’elle est la langue du Saint Coran". De son coté, Mariama Aliouane, diplômée en génie civil, native
de Jijel et résidant à Montréal (Canada), rencontrée dans le hall de la maison de la culture, a fait part
de son intérêt pour cet art dans lequel elle excelle depuis trois ans et qui, "tout comme la musique, a
une âme et un esprit". Elle a déclaré que mon vœu le plus cher est de présenter des œuvres de calligraphie arabe au pays de l’érable pour faire connaître et découvrir au public de ce pays la richesse, la variété et la beauté de cet art sublime. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, rassemble des artistes
de Batna, Ouargla, M’sila, Oum El Bouaghi, El Bayadh, Tissemsilt, Annaba, Mila, Bordj Bou Arreridj,
Alger, Guelma et Jijel.
U
CULTURE
Jeudi 31 décembre 2015
CASTING
Gérard Depardieu incarnera
Staline
La star du cinéma français et
désormais citoyen russe, Gérard
Depardieu, va incarner le
dictateur soviétique, Joseph
Staline, dans un film de Fanny
Ardant, a indiqué mardi à l'AFP
l'attaché de presse de l'acteur,
confirmant une information de la
revue «The Hollywood Reporter».
our incarner le dictateur sanguinaire, Fanny Ardant a fait appel
au plus russe des acteurs français, Gérard Depardieu. La comédienne de 68 ans, qui a déjà réalisé deux
longs-métrages («Cadences obstinées»
et «Cendres et sang»), adapte à l'écran
un roman de Jean-Daniel Baltassat
paru en 2013, «Le divan de Staline».
L'attaché de presse de Gérard Depardieu n'a fourni aucune précision sur le
scénario.
ÉGYPTE
Une cité antique
majeure
découverte
sur le delta
du Nil
ppelée
«Naukratis»,
cette
ancienne colonie commerciale
portuaire grecque, située en Égypte,
a été révélée par des fouilles effectuées à partir d'écrits datant du Ve
siècle avant Jésus-Christ. C'est une
découverte majeure qui a récemment
été réalisée. Pour le docteur Ross
Thomas, conservateur au British
Museum en charge des recherches
sur le site, la cité antique de Naukratis pourrait même être la «Hong
Kong de son époque». Située sur le
delta du Nil en Égypte, l'ancienne
colonie commerciale grecque a été
décelée par une équipe de chercheurs du British Museum, comme
le raconte The Guardian le 26
décembre. Or, depuis 1884 - date à
laquelle un égyptologue britannique
a découvert une petite partie de
Naukratis -, le site fait l'objet d'un
intérêt grandissant de la part des
archéologues. Pour avancer dans
leurs recherches, les spécialistes se
sont notamment basés sur des écrits
du grec Hérodote remontant au Ve
siècle avant Jésus-Christ. Sur place,
les chercheurs découvrent entre
autres des morceaux d'anciens
navires grecs qui témoignent de l'importance de ce port pour le réseau
commercial de l'époque. Cette place
phare des échanges auraient même
vécu un millénaire depuis sa création
au VIIe siècle avant J.C., selon le
docteur Ross Thomas. D'après ce
dernier, Naukratis, qui signifie «maîtresse des navires», faisait office de
porte d'entrée et de sortie pour les
biens grecs et égyptiens, une sorte de
comptoir commercial établi par une
puissance navale dans un pays étranger.
A
HOLLYWOOD
La star de Hunger
Games s'indigne
contre le diktat
de l'apparence
e n'est pas la première fois qu'elle le
clame : Jennifer Lawrence refuse de
s'affamer pour plaire à Hollywood. Et si
la silhouette de l'actrice de 25 ans s'est
affinée dernièrement, elle n'a pas eu
besoin de ça pour remporter en 2013
l'Oscar de la Meilleure Actrice grâce à
Happiness Therapy de David O. Russell.
Dans les colonnes du magazine féminin
Grazia, l'égérie Dior s'est insurgée contre
le diktat de l'apparence parfaite auquel
les actrices sont soumises. "Je déteste
cette obsession que nous avons pour le
poids et la taille dans ce business. Je ne
pense pas qu'une actrice ait besoin d'être
maigre pour être attirante et ça envoie le
mauvais message aux jeunes femmes", a
réitéré la star, qu'on retrouvera dès
demain dans Joy, le nouveau film de
David O. Russell. "C'est important qu'en
tant qu'actrice, nous faisions nos preuves
d'abord et avant tout avec notre talent,
pas notre apparence", a-t-elle estimé.
Une déclaration féministe qui fait écho à
sa récente lettre ouverte contre les inégalités salariales à Hollwyood, sur laquelle
elle est revenue pour Grazia : "J'ai
conscience que les stars de cinéma
gagnent bien trop d'argent en comparaison du reste du monde. Mais c'est le
principe qui compte. Je ne peux pas supporter un manque d'équité. Cela n'a rien
à voir avec de l'ingratitude, j'adore mon
job et je sais à quel point je suis chanceuse de pouvoir vivre de mon art."
Evoquant le succès planétaire de la
saga Hunger Games, dont elle est l'héroïne, elle conclut, optimiste : "Mais je
sais aussi que c'est la première fois dans
l'histoire d'Hollywood qu'il y a une franchise dont le personnage principal est
une femme qui a autant de succès. Et si
ça incite les patrons des studios à repenser à tout ça, ou si mon travail a, d'une
manière ou d'une autre, fait avancer
l'égalité des sexes dans cette industrie,
alors je serais très reconnaissante d'avoir
fait ma part."
C
Phs : DR
P
LE STUDIO RUSSE MOSFILM
NE PRODUIRA PAS LE FILM
D'après le site internet de «The Hollywood Reporter», cette fresque historique sera produite par la société franco-portugaise Leopardo Filmes, tandis
que le studio moscovite Mosfilm fournira costumes et accessoires d'époque.
19
L'intrigue devrait se dérouler dans
l'Union soviétique pendant les années
1950, centrée autour d'un jeune artiste
chargé de créer un monument en l'honneur de Staline, et qui doit faire face à
la suspicion du KGB. Devenu citoyen
russe il y a plus de deux ans sur intervention du président Vladimir Poutine,
l'acteur de 67 ans avait défrayé la chronique en 2012, en annonçant qu'il rendait son passeport français pour protester contre l'imposition des plus riches
en France, instaurée par le gouvernement socialiste. Celui qui fait régulièrement sensation dans les médias français
avec des déclarations provocatrices et
des prises de position prorusses a eu
une riche année cinématographique en
2015 («Bain de Minuit», «Tour de
France», etc.) mais n'avait jusqu'alors
pas de film annoncé pour les années à
venir. Il est au générique de la série
«Marseille», diffusée et produite par
Netflix.
SORTIE
Faut-il voir «Joy», le nouveau film de
Jennifer Lawrence ?
a star de "Hunger
Games" retrouve
le réalisateur de
"Happiness therapy" et
"American Bluff" pour
un portrait de femme à la
poursuite du bonheur et
du succès. Alors, "Joy"
nous met-il en joie ?
L
OUI PARCE QUE
C’EST BIGGER
THAN LIFE
Inspiré de la vie de Joy
Mangano, créatrice de la
serpillère magique, le
nouveau long-métrage
de David O. Russell est
LA success story par
excellence, de celles dont
le public américain raffole. Partie dans la vie avec
les mauvaises cartes (des
parents tarés et assistés,
un ex-mari loser, une
maternité précoce...),
Joy, sorte d’Erin Brokovich du produit ménager, surmontera tous les
obstacles à force de ténacité et de perspicacité et
finira par construire un
empire de plusieurs milliards de dollars grâce à
son balai révolutionnaire. Un vrai symbole du
rêve américain, calibré
pour faire fantasmer les
spectateurs !
NON PARCE QUE
C’EST HYSTÉRIQUE
Il l’avait déjà prouvé
dans Happiness Therapy
: le réalisateur de Joy a
un vrai penchant pour
les familles dysfonctionnelles. Et Robert de
Niro, le papa de Joy, de
se chicaner avec son exfemme Virginia Madsen
tandis
qu'Elisabeth
AVATAR 2
James Cameron
offre un beau
cadeau à ses fans
Röhm et Isabella Rossellini jouent respectivement la frangine peau de
vache et la belle-mère
bling et culpabilisante.
Mais les personnages
sont si fous, névrosés, et
surjoués,
qu’ils
en
deviennent presque artificiels. Ne reste alors
qu’une impression de
cacophonie, plus exaspérante qu’amusante.
OUI PARCE QUE
J-LAW ENVOIE
DU LOURD
Plus qu’un biopic, Joy
est un portrait de femme
déterminée qui, après
avoir sacrifié ses rêves
trop longtemps par
devoir familial, reprend
sa vie en main. Une ode
au féminisme et un refus
du déterminisme social
qu’incarne avec maturité
et conviction Jennifer
Lawrence. A seulement
25 ans, l’actrice pourrait
prétendre à un nouvel
Oscar grâce à cette Cendrillon
des
temps
modernes... malgré un
petit
bémol.
Aussi
convaincante soit-elle en
battante décidée à vivre
son rêve, la jeune femme
n’est pas aussi crédible
en entrepreneuse modèle, aguerrie et quadragénaire dans une séquence
finale plate et ratée.
NON PARCE QUE
C’EST TROP DISPERSÉ
A l’image de la famille
azimutée qu’il croque,
David O. Russell peine à
canaliser son énergie et
ses idées. Hésitant entre
conte moderne et dramédie réaliste, alternant
les hauts pas vraiment
hauts et les bas pas vraiment bas, cette comédie
humaine se cherche
constamment, tant au
niveau du ton que de ce
qu’elle veut raconter.
Résultat : faute de parti
pris, d’intentions claires,
et, au final, d’émotion,
ce film mineur ne captive
pas totalement malgré
son irréprochable actrice.
près le succès mondial du premier
volet sorti en 2009, le réalisateur
américain a annoncé une trilogie sur les
Na'vis qui sortira à partir de décembre
2017. Le cinéaste, qui a réalisé deux des
trois films les plus rentables de tous les
temps, Titanic et Avatar, a annoncé une
trilogie sur les Na'vis, ces fameuses créatures bleues. Le premier volet est normalement prévu pour le 25 décembre 2017,
Avatar 3 pour 2018 et Avatar 4 pour
2019. «Je suis dans un processus où je
retravaille les trois scripts. Juste pour les
peaufiner. Je fais ça en parallèle du processus artistique. Les designs sont très
matures à ce stade. Nous travaillons làdessus depuis un an et demi maintenant.
Tous les personnages, lieux et créatures
sont presque prêts», a confié le réalisateur américain. Ce dernier sait d'ailleurs
qu'il est attendu au tournant par une
communauté de fans qui s'est créée avec
le premier épisode de la franchise sorti
en 2009. «Évidemment, les souhaits vont
être énormes sur ces films, en particulier
sur Avatar 2, afin de déterminer si le succès du premier n'était pas un coup de
chance. Nous devons donc tout donner»,
a-t-il admis. Seul un autre mastodonte
du cinéma américain pourra semble-t-il
faire jeu égal avec les créatures bleues:
Star Wars. 2015 restera comme étant le
début de l'affrontement entre les deux
sagas.
A
20
JEUX
Jeudi 31 décembre 2015
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°867
Mots fléchés n°867
HORIZONTALEMENT
1 - Dilapidation - 2 - Déesse marine - Mesure chinoise - Cachés - 3 - Paralysé - Rapières - 4 Squelette - Article - 5 - Rien de positif - Affilée - 6 Représente le nord de l'Algérie - Se lit en prison Consonne double - 7 - Terme de tennis - Importune
- 8 - Secteur postal - Pillage - Pièce aratoire - 9 Pronom - Mine - 10 - Boîte à surprises - Compulsé
- Titane - 11 - Mer phonétique - Hirondelles de mer
- 12 - Enchâssement.
VERTICALEMENT
1 - Titaniques - 2 - Crucherie - Nettoie en vidant - 3
- Poisson - De plus - Indique le lieu - 4 - Stationnaires - Direction - 5 - Pronom - Tête d’éclaireur Meule - Titane - 6 - Rebut - Erbium - Instruits - 7 Être fauché - Qui ont été châtiés - 8 - Singe Enzyme - Toile sans voiles - 9 - Passage - Anneau
marin - Suit des numéros d’adresse - 10 - Traverse
de beaux quartiers - Raccommodage.
Mots masqués n°867
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Que l’on ne peut pas éviter (11 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ARRETE - ASSISE AVION - BAIN - BERET BEVUE - CARET - CŒUR
- COUR - DENSE - DIESE
- DIETE - ECRAN - EDIT
- ETALE - FOIRE FRAISE - FROID - GANT
- GILET - GRAINE HAINE - HIRSUTE HOUPPE - INDECIS INERTE- INTRUS - JARGON - JAUGE - JUSTE LAIDE - LIEGE - LIVRE MALIN - MOINE - MORSURE - NAIN - NERVI NOCIF - OISIF - ORALE OSIER - PERLE - PINGRE - PRETRE - RAID REGAIN - REINE - SAINE
- SAUCE - SURET TOISE - TRAITE - TUILE
- UNITE - USAGER USURE - VAIN - VERTE VILAIN.
MOTS CROISÉS N° 866
1. Tintamarre - 2. Oriente - Et - 3.
Ue - Rn - Râpé - 4. Inégales - 5.
Bélier - Eri - 6. Idée - Oe - EE - 7.
Lis - Rote - 8. Lt - Romains - 9.
Feus - Do - 10. - Naïve - Sens - 11.
Niée - Borné - 12. Erreurs - Et.
VERTICALEMENT :
1. Tourbillonne - 2. Ire - Édit - Air
- 3. Ni - Îles - Fier - 4. Ternie Rêvée - 5. Année - Roué - 6. Mt Grooms - Br - 7. Aéra - Êta S.O.S - 8. Ale - Eider - 9. Repère Nonne - 10. Étésien - Set.
MOTS FLÉCHES N° 866
HORIZONTALEMENT :
Écornifler - Étai - Rets - Ale Été - Ère - Ânée - Tr - Meneurs Abus - S.S - Ute - Tri - Pi Eau - Aérés - Astres- Ers - Sens
- Fêlé - Pesé - Gères.
VERTICALEMENT :
Scélératesse - Ôter - Béates Ara - Ému - Urne - Nie - Est - Es
- Pi - Tan - Ras - Frénésie - Fe Clé - Eus - Réer - Étier - Perle Erse - Suisses.
MOTS MASQUÉS N° 866
CONCILIANT
TURF
Jeudi 31 décembre 2015
21
Les courses
e ndirect
HIPPODROME :ÉMIR ABDELKADER -ZEMMOURIJEUDI 31 DÉCEMBRE 2015 - PRIX : NEDJAR - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE
QUINTE -QUADRIO*B* DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2500 M - DÉPART : 15H30
Une épreuve ouverte
Nous aurons au menu ce jeudi,
dernier jour de l’année, une superbe
épreuve a caractère à l’hippodrome
Emir Abdelkader de Zemmouri
avec un lot de quatorze (14) excellents trotteurs n’ont pas cumulé
350 000 DA en gains et places
depuis avril passé il faut dire que la
course d’annonce ouvert et passionnante d’autant que le gagnant
n’est pas connu d’avance bien que,
Teddy d’Ablond, Toundra Perrine et
Tip Top du Padoueng semblent bien
parti pour remporter ce prix … et
Victoire du Verger.
LES PARTANTS AU CRIBLE:
1. TERREO : Quoi qu’il part au
premier échelon, il reste difficile à
retenir.
2. RAYON D’AVRIL : Ce cheval
est en mesure de réussir une belle
course. Méfiance.
3. TIP TOP DUPADOUENG :
C’est un sérieux candidat, à l’issue
d’un bon parcours, il peut gagner
cette épreuve.
4. PAVOT DU CEBE : il a quand
même bien récupéré de sa superbe,
on ne peut le négliger.
5. TOPAZE DU FROULAY :
Elle ne semble pas sur sa meilleure
forme, mais on ne sait jamais avec
son entraîneur qui est redoutable.
6. TAMAMES : C’est le genre de
coursier à surveiller de près, car il
M.BENDJEKIDEL
PROPRIÉTAIRE
AH.SALMI/N.DAAS
LE PETIT HARAS
AEK.MERIMI
Y.MEZIANI
MME.AUMASSIP
B.BAZINE
LE PETIT HARAS
R.MEZIANI
A.REBBANI
K.MEZIANI
B.SAFSAF
R.REBBANI
O.ABBES/SA.FOUZER
N°
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
finit bien ses couses.
7. UNE DE LA POTEL : Enfin,
son driver fétiche se décide à la driver. Méfiance c’est une très bonne
finisseuse.
8. UKARIM : On ne peut dire
qu’il fait du bon travail à l’entraînement. Mais il faudrait d’abord qu’il
ne commet pas de faute
9. PERFECT TEJY : Tâche délicate
10. TEDDY D’ABLON : Il a
échoué lors de sa course d’entrée.
Mais attention, il peut se racheter.
CHEVAUX
DRIVERS
DIST
TERREO
AL.BENDJEKIDEL 2500
RAYON D’AVRIL
S.FILIRI
2525
MI.BENHABRIA 2525
TIP TOP DUPADOUENG
SA.FEKHARDJI 2525
PAVOT DU CEBE
Y.MEZIANI
TOPAZE DU FROULAY
2525
R.FILIRI
TAMAMES
2525
R.FEKHARDJI
UNE DE LA POTEL
2525
A.CHELLAL
UKARIM
2525
N.HADDOUCHE 2525
PERFECT TEJY
S.SAHRAOUI
TEDDY D’ABLON
2525
S.MEZIANI
TOUNDRA PERRINE
2550
C.SAFSAF
VICTOIRE DU VERGER
2550
UN HÉROS DES VENTS A.BENHABRIA
2550
SA.FOUZER
ULIANA DES GRAVETS
2550
11. TUNDRA PERRINE : Elle va
se plaire sur ce parcours si tout va
bien. Elle peut même inquiéter les
favoris.
12. VICTOIRE DU VERGER :
Dans un bon jour, elle aura son
mot à dire sur cette distance.
ENTRAÎNEURS
PROPRIÉTAIRE
PROPRIÉTAIRE
MI.BENHABRIA
MS.CHAABANE
PROPRIÉTAIRE
S.FOUZER
R.FEKHARDJI
A.CHELLAL
N.HADDOUCHE
PROPRIÉTAIRE
S.MEZIANI
C.SAFSAF
A.DEHIBA
R.FOUZER
13. UN HÉROS DES VENTS : Il
est dans un excellent état physique,
mais il risque de manquer de rythme.
14. ULIANA DES GRAVETS :
Outsider lointain.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
MON PRONOSTIC :
11- TOUNDRA PERRINE 10- TEDDY D’ABLON
3- TIP TOP DUPADOUENG 4- PAVOT DU CEBE
2- RAYON D’AVRIL
LES CHANCES :
7- UNE DE LA POTEL 6- TAMAMES
22
TÉLÉVISION
Sélection du weekend
Jeudi 31 décembre 2015
20H50 DIVERTISSEMENT
20H55 COMÉDIE
V E N D R E D I
J E U D I
Comment tuer son boss 2
Réalisé par : Sean Anders
Acteurs : Jason Sudeikis (Kurt Buckman) Jason Bateman (Nick
Hendricks) Charlie Day (Dale Arbus) Jennifer Aniston (Julia Harris)
Kevin Spacey (Dave Harken)
Dale, Kurt et Nick ne veulent plus subir les diktats d'un patron et décident
de monter leur propre entreprise. Les trois hommes mettent leur avenir
entre les mains du milliardaire Bert Hanson, qui leur leur promet une
belle commande. Les compères investissent aussitôt, avant de
comprendre qu'ils ont été dupés par Hanson. Ils décident alors de
kidnapper son fils Rex et partent demander conseil à Dave Harken,
toujours en prison, qui les envoie balader. Il s'adressent ensuite à Dean
«MF» Jones, qui leur fait d'étranges suggestions.
20H50 SÉRIE
Le 31, tout est permis
avec Arthur
20H45 DIVERTISSEMENT
Scènes de ménages : enfin ils sortent !
Présenté par : Arthur
Entouré de nombreuses personnalités,
Arthur propose de clore l'année en beauté
lors d'un réveillon plein de bonne humeur
et de jeux. Pour célébrer le passage à 2016
se succèdent tout au long de la soirée
Shy'm, Christophe Beaugrand, Rachid
Badouri, Titoff, Anthony Kavanagh, Lara
Fabian, Karine Ferri, Fauve Hautot, Chris
Marques, Jean-Marc Généreux. Sans
oublier Sandrine Quétier, Laurent Ournac,
Priscilla Betti, Camille Cerf, Thierry
Samitier, Joy Esther, Talina Boyaci,
Lévanah Solomon, Damien Ferdel, Gil
Alma et Issa Doumbia. Tous se frottent aux
épreuves cultes de l'émission. L'animateur
a également convié les danseuses du
Moulin-Rouge ainsi que les troupes Bharati
et Tahiti Nui. De son côté, La Compagnie
Créole vient interpréter un medley de ses
plus grands tubes.
Réalisé par :
Francis Duquet
Acteurs : Lionel
Abelanski (Miguel)
Jean-Luc Bideau
(le père de Fabien)
Arié Elmaleh
Stéphane Freiss (le
cousin de Liliane)
Audrey Lamy
(Marion) Eddy
Mitchell
Pour la première
fois, on découvre les
quatre couples hors de leurs domiciles. Marion a donné rendezvous à Cédric dans un bar, dont elle a l'air d'être une grande
habituée. Emma et Fabien vont dîner dans un restaurant chic à
l'ambiance feutrée... Chez eux, les quatre couples reçoivent de
nouveaux venus ou de vieilles connaissances. Ainsi, Huguette
et Raymond déjeunent avec leur ami en pleine rupture. Liliane
héberge son cousin, un policier, qui prend son travail très à
cœur. Arrive le frère de José, fraîchement sorti de prison et dont
la réinsertion s'annonce chaotique.
Le grand cabaret sur son 31 Première partie
Présenté par :
Patrick
Sébastien
P a t r i c k
Sébastien est
particulièrement
bien entouré
pour ce dernier
cabaret
de
l'année. Il n'a
convié en effet que des femmes pour ce réveillon
: Josiane Balasko, Camille Berthollet, Véronique
Jannot, Véronic DiCaire, Céline Géraud, Virginie
Guilhaume, Sonia Rolland, Isabelle Nanty, Lorie
Pester. Sans oublier Laury Thilleman, Anouchka
Delon, Anaïs Baydemir, Maria Bodin, Dounia
Coesens, Sophie Edelstein, Ruth Perry, Sandrine
Alexi et Valérie Benaïm. Sur la scène, les
numéros s'enchaînent entre humour, magie et
performances spectaculaires.
20H52 DIVERTISSEMENT
20H55 DIVERTISSEMENT
N'oubliez pas les paroles - Le prime
Présenté par : Nagui
Nagui propose de célébrer le début de l'année 2016 dans la bonne
humeur et en chansons. Huit personnalités se prêtent au jeu du
karaoké, au profit d'associations caritatives. Sandrine Alexi et
Gilbert Montagné chantent pour l'association Princesse Margot,
consacrée à la lutte contre le cancer chez l'enfant. Véronic DiCaire
et Mathieu Madénian unissent leurs voix pour Envie de Musique qui
a pour objectif de divertir les mômes malades grâce à la musique.
Alix Poisson et Fabrice Eboué poussent la chansonnette pour
L'Enfant Bleu qui aide les victimes de maltraitances. Ariane Brodier
et Bruno Guillon s'accordent pour Tout le monde contre le cancer.
20H10 SÉRIE
Elementary - La
garde se meurt
Réalisé par : Ron Fortunato
Acteurs : Jonny Lee Miller
(Sherlock Holmes) Lucy Liu
(Joan Watson) Aidan Quinn (le
capitaine Gregson) Jon
Michael Hill (Marcus Bell)
Ophelia Lovibond (Kitty Winter)
Alec Flynn, un policier newyorkais, est abattu en pleine rue.
Le tueur s'est enfui à bord d'une
voiture. En inspectant le corps de
la victime, Sherlock remarque
que son arme de service a été
remplacée par un jouet. Près du
corps, les policiers retrouvent
l'empreinte des chaussures
appartenant au tueur. En
discutant avec l'épouse de la
victime, les détectives découvrent
qu'Alec prenait des médicaments
et était devenu dépendant.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
20H45 EMISSION SPÉCIALE
Double enquête - 1
Réalisé par : Pierre Boutron
Acteurs : Catherine Demaiffe (Béatrice Costes) Thomas Jouannet (Vincent
Gaillard) Aladin Reibel (Michel Gignac) Didier Flamand (André Costes)
Aurore Clément (Hélène Costes)
Alors qu'il escaladait la falaise d'une calanque marseillaise, un varapiste
découvre un squelette dans une cavité. La police met bientôt au jour quatre
autres dépouilles. Le capitaine Béatrice Costes fait immédiatement le lien avec la
disparition, quinze ans plus tôt, de cinq adolescentes. Du même âge que les
disparues, Béatrice a été hantée par cette affaire jamais résolue.
Qui veut gagner des
millions ? - Spéciale
Pièces jaunes
Présenté par :
Jean-Pierre
Foucault
Jean-Pierre
Foucault
accueille
plusieurs
célébrités
v e n u e s
soutenir cette
nouvelle édition des Pièces jaunes destinée à
améliorer la qualité de vie des personnes
âgées, des enfants et des adolescents
hospitalisés. En présence de madame
Bernadette Chirac, présidente de la Fondation
Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, créée en
1989, des chanteurs, des comédiens, des
animateurs et des humoristes forment des duos
inédits pour répondre, dans la bonne humeur,
aux questions de l'animateur. Thierry Lhermitte
et Bernard Campan, Fauve Hautot et Jean-Marc
Généreux, Isabelle Nanty et Jean-Paul Rouve…
20H00 DIVERTISSEMENT
L'année du zapping 2015
L'équipe de l'émission a rassemblé plusieurs heures d'images
légères, cocasses ou plus graves, pour se rappeler des
événements marquants des douze derniers mois. Des attentats
de "Charlie Hebdo" et du Bataclan, à Paris, en passant par les
élections régionales, et la guerre en Syrie contre Daesh, retour
sur les faits qui ont marqué l'année 2015. Au chapitre des
évènements sportifs, cette sélection d'images fortes reviendra
notamment sur la huitième Coupe du Monde de rugby de
l'histoire qui a vu le sacre de la Nouvelle-Zélande.
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Ahmed TOUMIAT
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ses lecteurs du changement de
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VŒUX
Une année se termine
une autre la remplace,
en cette merveilleuse
occasion, tout le personnel
du Courrier d’Algérie vous
adresse ses vœux de bonheur
et de réussite
Jeudi 31 décembre 2015
23
Avis à nos
lecteurs
Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015.
Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 /
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MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Jeudi 31 décembre 2015
19°C / 7°C
Jeudi 19 rabie al awal 1437
Dohr : 12h51
Assar : 15h24
Maghreb : 17h45
Îcha : 19h09
Dans la journée : nuageux
Vent : 14 km/h
Humidité : 71 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 3 km/h
Humidité : 87 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
LE MAE SAOUDIEN EN ALGÉRIE, À L’INVITATION DE RAMTANE LAMAMRA
L’ACCORD A ÉTÉ SIGNÉ
À WASHINGTON DC
La question pétrolière en toile
de fond
Création d’une
école américaine
en Algérie
L’Algérie et l’Arabie saoudite, de par leur qualité de
membre de l’Organisation
des pays exportateurs de pétrole (Opep), sont appelées
à s’entendre sur des sujets
d’intérêt commun, notamment
les questions énergétiques.
L'
Adel Ben Ahmed Joubeir,
ministre des Affaires étrangères
du Royaume d’Arabie saoudite
Ph : DR
L’
effondrement des prix de l’or
noir sur le marché international et son impact sur les économies des pays dépendant entièrement
des exportations du pétrole impose aux
pays membres de l’Opep des concertations, voire des rapprochements afin
d’éviter le scénario catastrophe. L’Arabie
saoudite, premier exportateur mondial
de pétrole, est plus que jamais impactée
par cette situation. Le pays a présenté
un budget 2016 déficitaire, alors que les
revenus du pays devraient s’élever à 125
milliards d’euros, les dépenses représenteraient 204 milliards d’euros, soit un
déficit de 80 milliards d’euros. La position du Royaume wahhabite est connue
de tous : il est hors de question de toucher aux quotas actuels de production
pétrolière. Mais les données ne sont
plus les mêmes, et le statu quo n’arrangera pas les affaires des pays membres
de l’Opep, y compris les plus grands
exportateurs du pétrole d’entre eux.
L’Algérie, avec d’autres pays membres
de cette Organisation, ne cesse d’appeler au consensus autour de la question
des quotas pour maintenir le prix du
pétrole à des niveaux raisonnables. De
la tribune du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), tenu le 22 novembre de l’année en cours, à Téhéran,
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a
réitéré l'approche de l'Algérie qui prône
le consensus entre les pays producteurs
de pétrole face à la tourmente du marché du brut. «Les acteurs majeurs du
marché pétrolier doivent assurément
parvenir à s'entendre sur des niveaux
de production à même de permettre
un redressement durable des prix (du
pétrole)», a déclaré le Premier ministre.
Abdelmalek Sellal a avisé qu'un marché
pétrolier non régulé «est condamné à des
NOUVELLE ANNÉE 2016
Ooredoo présente ses meilleurs vœux
aux Algériens
À
l’orée du nouvel
an, Ooredoo, entreprise citoyenne
et nationale exprime ses
meilleurs vœux à tout le
peuple Algérien pour que
2016 soit une année de
santé, d’épanouissement
et de réussite collective.
Dans son message de
félicitations aux Algériens, le Directeur Général de Ooredoo, M.
Joseph Ged a déclaré : «Je
tiens en mon nom et au
nom de Ooredoo à présenter nos vœux les plus
chaleureux, pour la nouvelle année 2016, à tous
les Algériens. Une année
que nous vous souhaitons emplie de prospérité
et de paix. L’année 2015
qui s’achève avec succès
pour Ooredoo, a été une
année de développement,
de croissance et d’engagement à être toujours
Vendredi 20 Rabie
al awal 1437
Sobh : 06h28
Chourouk : 08h01
plus proche des Algériens
en leur offrant le meilleur
de la technologie mobile.
Notre ambition pour
l’année qui commence,
est de poursuivre ce développement technologique
et l’accompagnement de
l’ensemble de nos clients,
entreprises et particuliers.»
L’année 2015 a été
riche pour Ooredoo, qui
a pu relever avec succès
des défis technologiques
importants tout en renforçant sa responsabilité
sociétale et son implication dans la vie culturelle,
scientifique et sportive.
Ooredoo continuera à
honorer son statut d’entreprise citoyenne active
au sein de la société avec
détermination, volonté et
enthousiasme.
Bonne et heureuse année 2016!
fluctuations extrêmes et dommageables
des prix». La venue du ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie
saoudite, Adel Ben Ahmed Joubeir, hier,
en Algérie sur invitation de Ramtane
Lamamra, ministre d’État, ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, pour présider conjointement la 3e session du Comité de consultations politiques, algéro-saoudien, sera
une occasion idoine pour aborder la
question pétrolière dans toute sa dimension. Les deux ministres passeront en revue, à cette occasion, l’état des relations
économiques bilatérales à la lumière
des conclusions de la 11e session de la
Commission mixte de coopération algéro-saoudienne, dont les travaux se sont
tenus au début du mois de décembre
courant. Les échanges porteront également sur les questions politiques et
économiques arabes et internationales
d’intérêt commun, les efforts visant la
recherche de solutions aux conflits affectant des pays frères, ainsi que la question palestinienne. L’Arabie saoudite
mise à mal par la dégringolade des prix
du pétrole, , cette 3e session du Comité
de consultations politiques, algéro-saoudien, sera une occasion pour les deux
parties d’aborder la question pétrolière.
Pour rappel, le Comité de consultations
politiques, algéro-saoudien, a été créé en
2008, et a tenu, à ce jour, deux sessions :
la dernière s’étant tenue en février 2014
dans la capitale saoudienne, Riyadh.
Hacène Nait Amara
ambassadeur d’Algérie aux
États-Unis, Madjid Bouguerra,
et la secrétaire d’État adjointe pour
le Proche-Orient, Anne W. Patterson, ont signé, ce mardi à Washington DC, un accord pour la création
d’une école internationale américaine
à Alger. Depuis la deuxième session
du Dialogue stratégique algéro-américain, en avril 2014, lorsque le secrétaire d’État, John Kerry, et le ministre
des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont annoncé l'intention d'ouvrir une école internationale américaine à Alger, les gouvernements des
deux pays ont constamment travaillé
pour élaborer un accord permettant la création d’une telle école. La
signature d'aujourd'hui est la preuve
concrète de l'engagement des deux
pays pour renforcer les liens entre l'Algérie et le peuple américain, et créer
une plus grande coopération dans le
domaine de l'éducation. L'école, qui
accueillera des élèves américains,
algériens et internationaux, servira
de lieu de dialogue et de compréhension mutuelle, où les étudiants et les
enseignants pourront partager leurs
cultures et leurs expériences. Après
la cérémonie de signature, la secrétaire d’État adjointe Anne W. Patterson a exprimé son appréciation pour
les efforts du gouvernement algérien
au cours des deux dernières années
pour rendre cet accord possible. Elle
a affirmé que les États-Unis sont fiers
d'être le partenaire de l'Algérie dans
cette nouvelle initiative importante,
et s’est réjouie de poursuivre notre
coopération que nos gouvernements
mettent en œuvre l'accord.
R.N.
SCO ANGERS
L'
Antar Yahia prêté à l'US Orléans
pour six mois
ex-international algérien Antar Yahia, sociétaire du SCO Angers, a été prêté à l'US Orléans Loiret Football (National) pour une durée de six mois, a
annoncé l'intéressé sur son compte facebook. «Une nouvelle aventure avec l'US
Orléans Loiret pour une durée de 6 mois», écrit l'ancien capitaine des Verts. Agé
de 33 ans, le héros d'Omdurman n'a jamais été convoqué en équipe première
avec son club d'Angers, depuis le début de la saison. En s'engageant avec la formation de l'US Orléans pour une pige de 6 mois, Antar Yahia espère retrouver
du temps de jeu et relancer sa carrière. «Un challenge excitant pour aider l'US
Orléans à remonter en Ligue 2», affirme encore le joueur sur son compte twitter.