GRAVE ACCIDENT DE LA ROUTE À CHLEF Six morts et six blessés à Hay Chorfa P7 BÉCHAR L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 31 décembre 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3604 - 12e année La célébration du Mawlid Ennabaoui dans la Saoura, le Touat et le Gourara P 7 QUATRIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH 1 Le P-DG de Contel Funkwerk à bout de nerfs Phs : DR Avec une heure de retard, le 4e jour du procès Sonatrach 1 s’est ouvert au tribunal criminel de la Cour de Ruisseau, à Kouba, avec à la barre, pour le deuxième jour d’affilée, le président-directeur général de Contel Funkwerk, Mohammed-Réda Djaafer Al Ismaïl. Le jeune P-DG, qui croupit en prison depuis 2009, perd souvent le contrôle de ses nerfs, en répondant aux insistances interrogatives du juge, Mohammed Reggad. Lire en page 5 ÉLECTIONS SÉNATORIALES Le FLN perd le pari de la majorité l Hocine Khaldoune : «La majorité ne s’exprime pas par les chiffres» P3 l DÉCÈS D’AÏT AHMED L’hommage de Mechaâl Echahid P4 l CRÉDIT À LA CONSOMMATION Sept catégories de produits retenues P4 2 ACTUALITÉ Jeudi 31 décembre 2015 ÉLECTIONS SÉNATORIALES BOUIRA CHLEF Le FLN sans surprise Le RND victorieux Les résultats des élections pour le renouvellement partiel du conseil de la nation, tenues, avant-hier mardi, au niveau du territoire nationale, ce sont déroulées dans de très bonnes conditions dans la wilaya de Bouira. e nombre d’élus, électeurs, concernés par les élections en question était de 722. Quant au taux de participation, il a atteint 93%. Le candidat de l’ex partis unique, le FLN, en l’occurrence Ziane Slimane, qui n’était autre que le président de l’APW de la wilaya de Bouira est arrivé en tête de liste à ses élections avec 238 voix, devançant ainsi son semblable du RND par 33 voix, car ce dernier n’a récolté que 205 voix sur les 722 possibles. En troisième position est arrivé le candidat du partis d'Amar Ben Younès le MPA en l’occurrence, avec 72 voix suivi par un candidat indépendant, El Hadj Aissa, élu à l’APC de Sour El L Ghozlane au Sud de la wilaya qui a quant à lui glané 64 voix. Les deux autres partis en lice à ses élections à savoir le FFS le RCD ont eu respectivement 30 et 20 voix. De l’avis des spécialistes de la scène politique au niveau de la wilaya de Bouira, la logique a été respectée lors de ses échéances électorales. Selon nos interlocuteurs le FLN reste le partis le plus ‘’ puissant’’ au niveau de la wilaya de Bouira. Ce qu’ils faut aussi retenir de cette opération, c’st celle qui s’est déroulée dans de très bonnes conditions et dans un ‘’faire play’’ le plus total et qu'aucun incident n'est à siganler. Omar Soualah BOUMERDÈS Le candidat du Front l’emporte e président d’APC de Capdjinet M.Bennebri Nacer (FLN) a remporté les élections sénatoriales au niveau de Boumerdés et décroche à cet effet le siège au Sénat. Après le décompte des voix exprimées, celui-ci a obtenu 150 voix, suivi du candidat du RND M.Gana Azzedine élu APW avec 134 voix puis du candidat de l’Union Nationale des démocrates (UND), M.Belaïd Sid Ali qui a pu réunir 123 voix des suffrages exprimés. Le candidat du FFS, M. Khaled Mokrani s’est classé en 4e position avec 47 voix. Le candidat du L PLJ, M.Djiar Brahim président d’APC de Tidjelabine et le candidat indépendant M.Ouchaou Ahmed se classent en 5e position avec 19 voix chacun. Et enfin le candidat du RCD, M. Salem Amar ferme la marche avec seulement 08 voix. Mais il est utile de faire un retour sur cette échéance relative au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, dont le déroulement a connu plusieurs bouleversements au sein de certaines formations politiques. Les 589 élus APC et APW ont été appelés, dans la journée de mardi dernier, à choisir, parmi six candidats, le remplaçant du sénateur du RND au niveau du Conseil de la nation, dans le cadre du renouvellement partiel de la chambre haute. à la lecture des résultats de cette échéance, il a été relevé l’absence de la discipline partisane où de nombreux élus ont fait de faux bonds à leurs formations politiques à l’exemple du FLN qui dispose de 191 élus, le RND avec 142 et le FFS avec 87 élus sur l’échelle de la wilaya. La surprise est créée par le candidat de l’UND, qui a réussi à récolter 123 voix, alors que son parti ne dispose que de 21 élus. Comme les autres échéances électorales, la ‘’Chakara’’ a été citée en permanence durant toute la campagne électorale pour décrocher l’unique siège du sénat. La victoire du FLN est attribuée, selon certains observateurs de la scène politique à la stratégie mise en place par l’actuel secrétaire général Amar Saïdani. L’heureux sénateur n’a été rappelé qu’en dernière minute pour concurrencer l’actuel président d’APW de Boumerdés M. Ziane Khodja lequel avait perdu les primaires qu’à une différence de quatre voix. B.Khider MILA Le parti d’Ouyahia à l'arraché inalement, il aura fallu attendre le dépouillement final et suivre le décompte jusqu’à l’ultime bulletin pour départager les deux principaux candidats favoris pour le poste de sénateur de la wilaya de Mila, en l’occurrence Talebi Fetah du RND , actuel président de l’APC d’Oued Athmania qui a arraché la victoire finale in extremis avec 246 voix contre 240 pour son malheureux rival, le candidat du FLN, Hebila Mohamed El Amine,membre de l’APW et enseignant universitaire. En effet, à Mila, finalement, la compétition entre les deux principaux candidats du FLN et du RND partis favoris des pronostics, tant ils ont une avancée considérable sur leurs rivaux, les trois candidats indépen- F BÉCHAR Un siège pour le vieux parti e FLN a remporté un siège au sénat à Béchar par 93 voix pour son candidat. Celui du RND a obtenu 77 voix. Pour ce scrutin, il y avait 5 partis politiques en lice à savoir le FLN, le RND, le MSP, le FNA et le MPA ainsi que trois candidats indépendants. À l’heure de la clôture officielle du scrutin, 324 électeurs sur les 340 inscrits sur la liste avaient voté. Il y avait 16 abstentions enregistrées. Au dépouillement, le FLN avait remporté 93 voix, secondé par le RND avec 77 voix. On a dénombré 40 bulletins nuls. L’heureux élu du FLN se nomme Jabri Ghazi. Mesaoud Ahmed L dants, en l’occurrence le maître Mokhtar M’hezem avec 03 voix , Dalila Benchaoui avec 02 voix et Amar Dekhmouche avec 08 voix, s’est jouée sur quelques petits détails. Le RND qui dispose de 170 voix appartenant au parti, ainsi que celles des autres formations, a joué au coude à coude avec son rival de toujours, le FLN qui lui, dispose également de 175 voix de ses propres militants, ainsi que celles des alliances contractées par le coordinateur du parti. Mais, si l’on regarde les résultats finaux, l’on comprendrait que l’existence des autres candidats quand bien même leurs résultats étaient insignifiants, il reste, que ce sont toujours des voix de moins pour tel ou tel candidat du FLN et du RND. Et hormis les 13 voix raflés par les indépendants et les 70 bulletins nuls, les autres voix sont autant de voix, soit 153 voix des autres partis par les 568 voix exprimées, qui avaient joué sur le résultat final. Pour rappel, ils étaient 583 élus inscrits sur la liste mais, seuls 568 se sont exprimés, soit un taux de participation de 97%. Comme de coutume, les tractations politiques et l’argent sont pour beaucoup dans ces résultats restent toujours sans surprise dans la wilaya de Mila. A.Ferkhi e vote du grand collège des électeurs (APC et APW) a consacré, mardi dernier, le candidat du RND, Hamid Bouzekri, nouveau sénateur de la wilaya de Chlef, qui a pu réaliser une prouesse en décrochant un siège au Conseil de la nation par un score sans appel de 249 voix sur les 636 votants. Venant en deuxième position, le candidat du FLN, et actuel P/APW, n'a pu récolter que 177 voix , tandis que le parti HMS a obtenu 59 voix. Pour remporter l'unique siège en lice à Chlef, le candidat du RND, Mr Hamid Bouzekri 38 ans qui occupe le poste de président d’APC de la commune de Bréra daïra de Béni-Haoua a, en plus des voix des élus de son parti, a dû compter aussi sur un nombre important des voix des autres partis. À noter que l’ancien sénateur issu du parti FLN ne s’est pas présenté à ces élections. Bencherki Otsmane L MÉDÉA Ali Djerbaa, nouveau sénateur li Djerbaa a été élu sénateur lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, Chambre haute du Parlement. Selon les résultats avancés par le représentant de l'institution judiciaire, du RND Djerbaa a été élu avant hier sénateur, représentant la wilaya de Médéa au Conseil de la nation avec 416 voix sur 973 électeurs constituant le collège électoral. Le bureau de vote était composé d'un président, d'un vice-président et de deux assesseurs, tous magistrats, désignés par le ministère de la Justice, et doté d'un secrétariat assuré par un greffier. Quatre candidats qui étaient en lice sont : le nouveau sénateur Djarbaa Ali, Badda Ahmed, Ben Ali Yacine et Neggazi Mokhtar. Pour le parcours du nouveau sénateur Ali Djerbaa, un notaire, l'un des piliers du parti de RND, connu pour son parcours honorable à la scène politique ayant consommé déjà un mandat au sénat avant d'être élu P/APW. Les militants du RND de la région est de la wilaya ont fêté cette réussite en espérant que leur élu ne ménagerait aucun effort pour bien présenter la wilaya de Titterie au conseil de la nation. Z.M. A AÏN TÉMOUCHENT Le RND défend son titre our comprendre un peu comment le RND est arrivée à arracher le seul poste de sénateur, alloué à la wilaya d’Aïn Témouchent, à son concurrent éternel, en l’occurrence le FLN, il est bon de revenir sur certains détails que beaucoup d’observateurs avérés prennent en considération, non pas uniquement pendant la phase de dépôt de candidatures des postulants ou pendant le déroulement des épreuves mais bien avant. C’est pratiquement le même manège et les mêmes tactiques utilisées, lors du précédent renouvellement partiel du sénat de 2010, qui ont été P réutilisées et peaufinées lors du scrutin du 29 décembre 2015 dont les résultats ont plébiscité haut et fort le candidat du RND Abdelkader Moulkhaloua, venant en tête avec 200 voix contre 169, 09 et 02 voix obtenues respectivement par Ahmed Khenafou (FLN), Mechaouda Djemaî (HMS) et Fatima Amamra (candidate libre). Tous les 04 candidats sont issus des rangs de l’assemblée populaire de la wilaya (APW), apprendon. L’électorat étant composé de 447 élus dont 39 issus de l’APW. Le nombre de votants étant de 441 avec un taux de voix exprimées de 65,98%. à la vielle du scrutin, les son- dages parlaient que de Moulkhaloua et Khenafou. Du côté du FLN le son de cloche dominant donnait leur candidat gagnant et du côté du RND l’excès d’enthousiasme donnait leur favori gagnant. En dehors de ces deux étalons potentiels, les deux autres n’étaient que des figurants et c’est vrai. Il faut l’avouer le sénateur sortant en l’occurrence Saïd Saïdi et le P/APW Ahmed Belghares d’obédience RND ainsi que le candidat promu sénateur n’ont pas lésiné sur les moyens à mettre pour gagner cette bataille électorale. Depuis pratiquement 10 bonnes années le RND à effacé le FLN de la scène politique locale. Et il vient de le confirmer au sénat pour un mandat de 06 autres années. Certains analystes qui connaissent assez bien les personnes et les appréhensions disent que le sénateur sortant se prépare pour les prochaines échéances électorales de l’APN. Et son concours essentiel dans la réussite du RND se lit comme étant un pacte conclu pour qu’il soit porté en tête de liste du prochain scrutin de l’APN. C’est donnant, donnant et le faire pour l’étalon gagnant c’est ce que veut le parti. Boualem Belhadri ACTUALITÉ Jeudi 31 décembre 2015 LOI DE FINANCES 2016 ÉLECTIONS SÉNATORIALES insi Amar Saâdani, qui avait multiplié les sorties sur le terrain et les déclarations tonitruantes pour s’assurer la majorité à la chambre haute et gros jean comme devant et perd le pari qu’il s’était fait de poser le vieux parti en majoritaire sur la scène politique nationale. De fait, la « bataille » entre les deux formations politiques a été très serrée dans plusieurs wilayas. Le FLN, n’ayant pas contracté des alliances, a eu des difficultés à s’imposer dans plusieurs wilayas comme Oran gagné par le RND. Parmi les autres wilayas obtenues par le RND figurent, notamment Illizi, Blida, Skikda Mila, Médéa Ouargla, Ghilizane Aïn Témouchent, Tipaza Sidi-BelAbbès, Tipaza et Jijel. Le FLN est sorti premier, notamment à Batna, Souk Ahras, Annaba, Mascara, El Tarf , Alger, A Phs : DR Le FLN perd le pari de la majorite Même si Le parti du Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête aux élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, qui se sont déroulées, mardi, à travers les 48 wilayas du pays, avec 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, selon les résultats préliminaires rendus publics, mercredi, par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, il ne sera pas pour autant majoritaire au Sénat puisque le RND comptera 43 sénateurs contre 40 pour son rival le FLN. Laghouat, Bouira, Sétif, Ghardaïa, Béchar Aïn Defla, Tamanrasset, El Oued et Boumerdès. Faisant bon cœur contre mauvaise fortune des dirigeants FLN se sont répandus en déclarations rassurantes allant jusqu'à affirmer que leur Parti a en réalité «gagné 26 sièges, si on prend en considération les résultats du vote à Constantine, Tébessa et Oum el Bouaghi où se sont bien des élus FLN qui ont obtenu la première place, mais les vainqueurs se sont présentés comme des candidats indépendants, après avoir contesté la liste présentée par le FLN à l’issue des primaires organisés par le parti». Bref on se rassure comme on peut avec des déclarations invraisemblables et des contre-vérités reprises allégrement par certains sites, qui décidément excellent dans la désinformation et la précipitation . Il faut d’ailleurs rappeler les déclarations et les mises en garde du secrétaire général du FLN, qui avait menacé d’exclusion, ceux qui seraient tenter de se présenter en candidats indé- 3 pendants contre les candidats retenus par la centrale. Par ailleurs et contre toute logique certains dirigeants du FLN vont jusqu'à affirmer que si on prend en compte du tiers présidentiel, leur Parti est de « facto majoritaire». Ils oublient cependant que les sénateurs du tiers présidentiel sont désignés et ne sont pas élus. D’autant que la majorité au sénat n’est pas consacrée par la constitution et ne rend pas automatique la désignation du président de cette institution. Les Indépendants ont, quant à eux, obtenu quatre (4) sièges, alors que le parti du Front des forces socialistes (FFS) a remporté deux (2) sièges et el-Fadjr el-Djadid un (1) siège. Le nombre d'élus des Assemblées populaires communales et de wilayas constituant le collège électoral, a été de 26 892 membres, le nombre de votants 25 641, soit un taux de participation de 95,35%. En outre, 258 candidats ont postulé pour les 48 sièges objet de renouvellement, issus de 30 partis politiques et 12 indépendants. La proclamation officielle et définitive des résultats de l'élection se fera par le Conseil constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 125 de la loi organique 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, précise le ministère de l’Intérieur qui a annoncé les résultats préliminaires. Pour sa part le secrétariat national du Rassemblement national démocratique (RND), a adressé ses "vives félicitations" aux 18 candidats élus, lors du scrutin. La direction du RND a remercié, par la même occasion, les élus locaux qui "ont créé l'évènement, grâce à leur mobilisation sous la conduite des coordinateurs des bureaux des wilayas concernées". M. Bendib Bouteflika valide le texte e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, évacue définitivement le projet de la loi de Finances élaboré par le gouvernement pour l’année 2016. Ainsi, le chef de l’état a procédé, hier mardi, à la signature du texte de loi, mettant fin, donc, à toute polémique à ce sujet. Pour rappel, la question a fait couler beaucoup d’encre et a défrayé la chronique, avant, durant son débat au parlement, et après son adoption par les deux chambres parlementaires. Lors d’une réunion l’ayant regroupé, au siège de la présidence de la République, avec de hauts responsables de l'état et de membres du gouvernement, Abdelaziz Bouteflika a apposé sa signature sur le texte portant loi de Finances 2016. Faut-il souligner que la loi de finances, élaborée sur la base d'un prix de référence du baril du pétrole de 37 dollars et d'un taux de change de 98 DA pour 1 dollar, prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de 4,6% et une inflation de 4%. Elle prévoit des dépenses globales de 7 984,1 milliards de DA (mds DA), en baisse de 9% par rapport à 2015, composées de 4 807,3 mds de DA de dépenses de fonctionnement et de 3 176,8 mds de DA de dépenses d'équipement. La loi table sur des recettes de 4 747,43 mds DA (- 4,3% par rapport à 2015). R.N L Hocine Khaldoune : «La majorité se s’exprime pas par les chiffres» ccroché hier devant le siège national de son parti à Hydra, Hocine Khaldoune, porte-parole du Front de libération nationale (FLN), a bien voulu répondre aux questions du «Courrier d’Algérie». Dans ce bref entretien, le membre du bureau politique d’Amar Saâdani, s’est exprimé au sujet des élections sénatoriales, pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, que l’ex-parti unique venait de remporter avec 23 sénateurs contre son rival direct le RND, qui en a gagné lui, 18 sièges. Mais, ce n’est pas gagné pour l’ex-parti unique, puisque, tout compte fait, il s’en sort au total avec seulement 40 élus contre 43 pour le compte du parti d’Ahmed Ouyahia. En effet, une simple opération d’addition entre les membres nouvellement élus et ceux déjà existant dans le tiers restant (48 sénateurs) produira un résultat en faveur du RND. Le même responsable du FLN tente de justifier cette perte sèche, en indiquant que la majorité n’est pas en soit une question qui relève du nombre, mais ayant trait selon lui, aux défis importants qui se présentent pour le pays. Le proche collaborateur du patron du FLN revient également sur les dispositions prises dans le projet de révision de la Constitution. à ce titre, il a rappe- A lé les attentes de son parti qui ne manque pas d’ambitions de se hisser à la tête du Conseil de la nation, même si cette question relève exclusivement du président de la République. - Le Courrier d’Algérie : Quelle lecture faites-vous à partir des résultats du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation ? - Hocine Khaldoune : Nous sommes satisfaits parce que nous avons tenu nos promesses de reconquérir la majorité au sein des assemblées élues. Nous sommes devenus la première force politique, même au niveau du Sénat. Ceci dit, pour nous la majorité ne signifie pas avoir un nombre important. Les chiffres importent peu. Mais, il s’agit d’exploiter notre voix pour préserver la stabilité et défendre les intérêts suprêmes du pays et du peuple algérien. Sachant qu’il y’a de grands défis socioéconomiques, sécuritaires et politiques qui nous attendent, à l’exemple de la question de la révision de la Constitution et les étapes importantes qui engagent l’avenir du pays. Nous félicitons les vainqueurs issus de l’urne, et en particulier nos adversaires politiques (RND, Ndlr). Pour ce qui est des résultats, nous avons en principe gagné 23 sièges. Mais, je tiens à préciser un point pour éclairer les lanternes. Réellement, nous en avons eu 26, si l’on prend en compte notamment les 3 indépendants qui ont gagné la course. Certes, ces derniers sont des contestataires du FLN qui se sont présentés en candidats libres. Mais, au final, ce sont les élus du parti qui ont voté en leur faveur. Maintenant, pour ce qui est du sort de ces dissidents, ils devront être traduits devant le conseil de discipline, puisqu’ils ont enfreint le règlement intérieur. Le bureau politique devra statuer sur leur cas incessamment. - L.C.A : Donc selon vous, ils n’ont pas été soutenus par le parti ? - H.K : Non, que l’on soit clair, ce sont les électeurs du FLN qui les ont soutenus. à partir du moment où ils ont piétiné initialement les textes du parti, ils sont passibles de sanctions devant les instances du parti pour répondre aux griefs retenus contre eux. Néanmoins, il faut savoir qu’ils doivent leur victoire aux militants du parti. On ne doit pas perdre de vue cette réalité. - L.C.A : Mais, le FLN compte-t-il tout de même les récupérer en sa faveur ? - H.K : Je vous dis que le dossier de leur cas sera traité en fonc- tion des statuts du parti. Pour moi, il faudra attendre le verdict des instances du parti pour parler du sort des ces élus qui n’ont pas respecté les consignes du secrétaire général du FLN, et qui ont fait fi aux textes du parti. - L.C.A : Revenons à la question de la présidence du Sénat. Amar Saâdani a revendiqué la présidence des institutions où son parti se trouve en position de leader. Gardezvous le cap sur cet objectif ? - H.K : Effectivement, nous avons dis que la où nous disposons de la majorité, nous devons en avoir le contrôle des institutions. Pour cette question (présidence du Conseil de la nation, Ndlr), il ne s’agit pas de désigner un responsable d’en haut. Il s’agit du renouvellement d’une assemblée. Ce sont les élus eux-mêmes qui doivent élire le président et les responsables des instances. Mais, faut-il attendre les prochains jours pour pouvoir s’exprimer de manière officielle à ce sujet. Ceci dit, nous espérons que le futur président du Sénat sera issu du FLN. - L.C.A : Quid de la question du gouvernement, dont le FLN ne cesse de réclamer la tête ? Ceci, sachant que le président de la République vient d’annoncer la révision émminente de la Constitution dans les prochains jours. - H.K : Nous maintenons nos ambitions. Il faut que le gouvernement soit issu de la majorité. D’autant plus que la révision de la Loi suprême du pays a consacré le régime semi-présidentiel. De plus, la prochaine Constitution instaure la démocratie, la consolidation du pouvoir législatif dans le domaine du contrôle, la définition des prérogatives du pouvoir exécutif pour qu’il soit comptable devant le Parlement, le renforcement de l’opposition à travers la possibilité offerte à celle-ci de saisir le Conseil constitutionnel. En outre, ce texte permet de jouir de plus de libertés, de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. - L.C.A : Le chef de l’état a opté pour la voie parlementaire pour la révision de la Constitution comme vous l’avez prôné. - H.K : Oui, nous avons soutenu cette option du fait que la trituration de cette Loi n’a pas touché aux équilibres entres les pouvoirs. Il y’a eu renforcement des prérogatives de ces mêmes pouvoirs. Donc, c’est pour cette raison que nous avons prédit l’adoption de la Constitution par les deux chambres parlementaires. Farid Guellil 4 ACTUALITÉ Jeudi 31 décembre 2015 DÉCÈS D’AÏT AHMED L’hommage de Mechaâl Echahid Nombreux étaient, hier, ceux et celles à assister au Forum d’”El-Moudjahid”, qui, pour clore le Forum de la Mémoire de l’année qui s’achève, a organisé en coordination avec l’association Mechaâl Echahid, que préside Mohamed Abed, un vibrant hommage au chef historique, Hocine Aït Ahmed, décédé, le 23 décembre dernier, à l’âge de 89 ans, à Lausanne en Suisse. est aujourd’hui, selon Ahmed Abed, qu’arrivera, à 16 heures, à Alger, la dépouille de celui qui a été l’un des déclencheurs de la Révolution armée algérienne pour l’indépendance du pays. Son enterrement aura lieu, demain, à son village natal Ath Ahmed, à Aïn ElHammam, dans la wialya de Tizi-Ouzou. Les intervenants ont salué, lors de la cérémonie C’ de l’hommage rendu, hier, au chef historique, Da L’Ho, la «personnalité hors norme», et «la ténacité du combat» de celui qui, à l’âge de 16 ans, a lié son destin à celui de son pays, l’Algérie. Les témoignages de l’ancien membre du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA), Lamine Khan, ont porté sur les valeurs et principes de l’homme qui a pris conscience, très vite et à un jeune âge, que c’est par la Lutte armée que l’Algérie se libérera du joug colonial. Approché, dernièrement, par les membres de l’association Mechâal Echahid, pour être honoré, Lamine Khan raconte qu’il avait refusé, en déclarant, poursuit-il, à Mohamed Abed, «je ne pourrais l’accepter, alors que, bien avant moi, il y a lieu d’honorer Aït Ahmed pour le combat qu’il a mené pour l’indépendance de l’Algérie», ce que confirme le président de l’Association, Abed. «Je n’ai pas eu l’honneur de connaître Hocine Aït Ahmed», dira Lamine Khan, avant de souligner, «j’aurais dû le connaître de près», et de conclure sur Da L’Ho, qu’il «demeurera “Aziz”, dans nos cœurs et nos esprits». C’est sur son destin historique que Mohamed Ghafir, dit Moh Clichy, responsable de la Fédération de France, région Nord de Paris de 1956 à 1962, évoque celui qui a été à la tête de l’Organisation spéciale (OS), après le décès du martyr Belouizdad. Les valeurs et principes pour lesquels il a emprunté les sentiers et les chemins des libertés, dès son jeune âge, l’homme a eu un destin historique et de dimension nationale. D’autres l’ont évoqué, en affirmant que Da L’Ho «était conséquent avec luimême dans ses convictions», il avait «une vision de la Lutte révolutionnaire portée par le peuple, et de l édification d’un État national démocratique et social», ont-il souligné, au moment où d’autres ont exprimé l’espoir de «voir ses idées et son idéal portés, après sa mort».Indiquant que «c’est par la pratique qu’on rendra le meilleur hommage» au grand fils de l’Algérie, et le père de la Révolution, Hocine Aït Ahmed. Pour Mohamed Belâalam Mohamed Seghir, «c’est le dernier des neuf (9) qui vient de nous quitter», a-t-il rappelé, il s’agit des authentiques artisans de la Révolution, (les six plus les trois), à savoir, Boudiaf, Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Didouche, Krim, Bitat et Aït Ahmed, Khider, et BenBella. Pour les présents, il s’agit aussi d’un éminent dirigeant de notre Mouvement de libération nationale et sociale, qui vient de nous quitter, et le devoir de reconnaissance «nous le lui devons» et «s’impose de fait», surtout qu’il a été une personnalité hors pair. Le regretté Aït Ahmed, qui a marqué de son empreinte l'histoire de l'Algérie, était et demeurera un exemple de nationalisme et «symbole de militantisme, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays». Lui qui a porté, pour rappel, la voix de la Révolution algérienne sur la scène internationale, un combat au terme duquel, elle a été inscrite sur l’agenda des Nations unies. Les présents ont, par ailleurs, brièvement parlé d’Aït Ahmed, le militant qui a voué sa vie à la défense des principes de démocratie et pour l’édification de l’État de Droit. Le chef historique et grande figure de l’opposition algérienne, Hocine Aït Ahmed, sera inhumé, demain, à son village natal, comme il le souhaitait, il reposera, en paix, du haut des cimes du Djurdjura, au lieu du combat national libérateur, dont il a été l’un des initiateurs. Karima Bennour FORMATION PROFESSIONNELLE Répondre aux exigences du marché du travail e ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a mis l’accent sur la nécessité de son secteur d’ adopter une nouvelle politique qui puisse répondre aux exigences du marché du travail, pour aussi contribuer à l’exécution des programmes de développement et des projets d’investissement au niveau de chaque wilaya. Les nouveaux défis induits par la chute brutale du prix du pétrole nécessitent une « réactualisation » de la stratégie nationale de l'enseignement et de la formation professionnels, c’est en gros le message du ministre du secteur, Mohamed Mebarki lors de son passage, hier, sur les ondes de la radio chaîne 1. Ainsi, même si le ministre nie que son secteur soit touché par la crise économique que traverse le pays, il est clair pour lui que « certains projets programmés dans l’ancien plan quinquennal ont été gelés en raison de la satisfaction de tous les besoins du secteur ». Sans oublier qu’ils datent depuis des années mais les travaux n’avaient toujours pas été entamés. Pour l’hôte de la Radio algérienne, il est désormais question d’assurer une formation par apprentissage et donc une formation de qualité. Dans le même sillage, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a fait savoir que chaque année son département reçoit entre 30 et 35 nouveaux centres pour accueillir les nouveaux élèves, ce qui témoigne de la volonté du ministère de hisser le rendement dans ce secteur stratégique. L’autre preuve à l’appui que le secteur de la formation L professionnelle n’est pas affecté par la crise, et que la stratégie de l’État dans le secteur repose toujours sur les mêmes principes est le fait que l’Algérie dénombre plus de 1200 centres de formation à travers le territoire national. Cependant, le ministre a reconnu l'existence d'un dysfonctionnement dans le système d’orientation, appelant, dans cette optique à réviser le système éducatif. De surcroît, le ministre qui intervenait dans l’émission Dayf Al Sabah a fait savoir que « l'austérité et la rationalisation de la politique de dépenses, même si elle concerne tous les départements, cependant elle n’affecte guère le mien, et ce, vu que celui-ci recèle de toute les infrastructures et ressources nécessaires ». Aussi, il a appelé à la nécessité de se concentrer et de travailler d’arrache-pied sur l'amélioration du service public et d’élargir les spécialités de formation dans le cadre d’une nouvelle stratégie qui se base sur une formation de qualité tout en respectant le besoins du marché de travail et développement national. D’autre part, le ministre a reconnu que les centres de formation professionnelle n’attirent pas dans toutes les spécialités plus de 750 000 stagiaires, soit une moyenne de 13 stagiaires, or les centres disponibles peuvent acceuillir une moyenne de 25 stagiaires par spécialité, ce qui témoigne que ces infrastructures peuvent accueillir le doubles d’élèves désirant acquérir un métier. S’agissant des orientations, le premier responsable du département de la Formation et de l'Enseignement pro- fessionnels a reconnu qu’il y a bel et bien un dysfonctionnement dans le système d’orientation. De ce fait, il a appelé à résoudre le problème de coordination entre les secteurs, appelant à un examen de ce déséquilibre en plus de corriger les mentalités au sein de la société algérienne. Cependant, l’hôte de la radio chaîne 1 a mis l’accent sur le fait que certains universitaires se dirigent vers la formation professionnelle, essentiellement pour les diplômes de techniciens supérieurs. Sur ce registre, il a souligné que son secteur n’a pas donné de suite à plus de 70 000 demandes, reconnaissant, ainsi, des failles de gestion dans le secteur qui ne joue pas son rôle comme il se doit, comparativement au département de l’Education. En outre, le ministre a évoqué la signature de 14 protocoles de coopération avec les ministères pour répondre aux besoins des dits ministères en matière de main-d’œuvre qualifiée. Les protocoles de coopération permettront, entre autres, de connaître et déterminer les besoins dans ce domaine notamment en ressources humaines, avec une validité de 05 années dans le cadre des ressources humaines pour le quinquennat 2015/2019. Et ceci aux fins des objectifs escomptés par le secteur de la Formation Professionnelle. Il a précisé que le secteur a adopté une stratégie de formation en tenant compte des besoins du marché national de l’emploi, et ce dans le cadre du processus et du programme de développement économique et social à travers le pays. Lamia Boufassa CRÉDIT À LA CONSOMMATION Sept catégories de produits retenues eporté à maintes reprises, le crédit à la consommation sera enfin lancé à partir de ce mois de janvier. Pour ce faire, le gouvernement a fixé sept catégories de produits fabriqués ou assemblés localement. Selon une source proche du dossier, seuls ces produits seront éligibles au crédit à la consommation. Il s’agit donc de sept filières industrielles locales, qui comptent essentiellement les activités liées à la fabrication d'appareils électriques et électroménagers, comme les téléviseurs, vidéo, son et mp3, appareils photos et caméscopes, chauffages, climatiseurs, réfrigérateurs, équipements de cuisine domestique, équipements de lavages domestiques et petits électroménagers. Il s’agit aussi des activités de fabrication de téléphones, tablettes et Smartphones où l’on cite les téléphones, téléphones cellulaires et tablettes. La source poursuit, que la troisième activité concernée par le crédit à la consommation est la construction de véhicules automobiles et motocycles de moteurs thermiques comme les voitures particulières de tourisme, cycles et tricycles à moteur. Le crédit à la consommation sera aussi éligible aux activités de fabrication de machines de bureau et de traitement de l'information: Ordinateurs, autres équipements informatiques et accessoires, mais également des activités de fabrication industrielle d'ensembles d'ameublement en bois à usage domestique: Meubles, ensembles de mobiliers et d'accessoires en bois ou associés à d'autres matières, à usage domestique. Celui-ci comprendra, enfin l’activité des textiles et cuirs: tissu d'ameublement, tapisserie, moquette et literie, et l’activité des matériaux de construction: céramique et céramique sanitaire. à retenir que cette liste fait l'objet d'un arrêté interministériel qui sera signé, aujourd’hui, par les ministres, respectivement, du Commerce, des Finances et de l'Industrie et des Mines. Gelé depuis 2009 pour ralentir les importations et limiter le niveau d'endettement des ménages, le crédit à la consommation sera réinstauré en 2016 pour encourager la consommation du produit national et l'appareil de production locale dans un contexte où l'Algérie a plus que jamais besoin de diversifier son économie et de réduire ses importations., note-t-on. Réintroduit par l'article 88 de la loi de finances 2015, ce crédit est destiné exclusivement aux produits fabriqués ou assemblés localement. Les prêts bancaires peuvent, en fonction du choix de l'emprunteur, couvrir la totalité du prix du produit acquis mais seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés. Les produits éligibles au crédit à la consommation ne sont pas conditionnés par un taux-plancher d'intégration du produit. Afin de s'assurer de la solvabilité du consommateuremprunteur, une centrale des risques des entreprises et ménages (CREM) a été mise en place par la Banque d'Algérie. Cet outil assure une gestion interbancaire des risques de crédits en intégrant dans son système tous les prêts contractés et les données relatives à la clientèle y compris les défauts de paiement. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation, dont la durée est supérieure à trois mois et n'excédant pas les soixante (60) mois. Ania N.C R -- ACTUALITÉ Jeudi 31 décembre 2015 5 QUATRIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH I Avec une heure de retard, le 4e jour du procès Sonatrach-1 s’est ouvert au tribunal criminel de la Cour de Ruisseau, à Kouba, avec à la barre, pour le deuxième jour d’affilée, le présidentdirecteur général de Contel Funkwerk, Mohammed-Réda Djaafer Al Ismaël (M.R.DJ.A). e jeune P-DG, qui croupit en prison depuis 2009, perd souvent le contrôle de ses nerfs, en répondant aux insistances interrogatives du juge, Mohammed Reggad. Le magistrat, dont le souci apparent semble de détenir la preuve de la confirmation d’association de malfaiteurs, un crime aux yeux de la Loi, et qui est l’un des quatre chefs d’accusation, avec corruption et dilapidation de deniers publics, passation de marchés publics en violation de la législation en vigueur, et de blanchiment d’argent, retenus à l’encontre du P-DG, allait dans le plus infime détail pour tenter de savoir si ce dernier jouissait de l’appui de quelques personnes influentes, lesquelles personnes lui ont permis de décrocher trois contrats avec Sonatrach. D’emblée, une rétrospective des textes de loi, dont le décret présidentiel 02/56 du 24 juillet 2002, portant réglementation des marchés publics, a été énoncée par le juge dans le souci d’identifier Sonatrach comme étant une entreprise publique à caractère industriel et économique (EPIC), donc soumise, comme toutes celles composant le tissu industriel en Algérie, au respect des passations des marchés conformément à la réglementation en vigueur. À la barre, M.R.Dj.A. identifie Sonatrach comme seule responsable d’avoir été derrière les dépassements réglementaires, si ceux viennent à être prouvés. Sa société en est innocente, voulait dire l’inculpé, affirmant être en totale ignorance du volet réglementaire régissant les entreprises. «Moi, je m’attache à l’aspect technique, veillant à sa concrétisation, selon les standards internationaux», a-t-il précisé. Et d’ajouter, «ça m’étonne qu’une société de l’envergure de la Sonatrach ne respecte pas la Loi. En plus, toutes les étapes de la relation commerciale entre elle et la société que je dirige, cotée en Bourse, ont été publiées en Allemagne. C’est dire le degré de transparence que nous accordions à notre démarche». Le juge, accordant au parcours de l’entreprise mixte algéro-allemande un intérêt primordial, s’interroge sur le récurrent changement de son règlement intérieur, enclenché L Ph : DR Le P-DG de Contel Funkwerk à bout de nerfs depuis 29 mars 2003. Le jeune P-DG, un dandy algérois de première classe, le justifie par l’expansion qu’a prise Contel Funkwerp, créé, en 2001, sous l’appellation de Contel Algérie, pour devenir Contel Funkwerp en 2005. L’objectif, selon lui, est de servir le pays, qui aura à se traduire par l’érection d’une usine de caméras de télésurveillance, la première en Afrique. «Et les enfants du PDG de Sonatrach, Mohammed Meziane, Mohammed-Réda et Fawzi, n’ont rien a voir», répondait le jeune conseiller de Funkwerk aux questions du juge, sur la prétendue implication des deux fils, qui ont vu leurs biens saisir à l’époque (2011, ndlr) de l’enclenchement de l’instruction judiciaire (villa située à Birkhadem, d’un duplex à Aïn-Allah, d’une Audi Q5 appartenant au premier cité, et d’une villa à Bouzaréah, d’une BMW X5, biens du second). TROIS CONTRATS DE TÉLÉSURVEILLANCE DE 11 MILLIARDS DE DA Ensuite, le magistrat s’attaque au volet des marchés avec Sonatrach, cinq inventoriés dans l’arrêt de renvoi. «Trois. Et ce sont des contrats, pas des marchés», rectifie l’inculpé. «Un qui a été accordé, selon la procédure du gré à gré, et deux après consultation restreinte», résumera, plus tard, Mohammed Raggad. La somme dégagée est estimée à 11 milliards DA, soit 1 100 milliards de centimes, et destinée à la mise en place d’un système de télésurveillance et de protection électronique. Ouvrons ici une parenthèse : le juge tente de déclarer les montants en centimes, manière de les amplifier, alors que l’inculpé les énonce en dinars algériens, dans le but certain de minimiser de leur valeur. PARENTHÈSE FERMÉE «Le premier date du 12 juin 2006, pour un montant de près de 2 milliards de dinars algériens, destinés à la réalisation d’un système modèle de télésurveillance à Hassi-Messaoud. Il a été accordé en gré à gré», dit le juge. «Le contrat a été établi en présence de Hassani Mustapha, directeur de l’activité Amont (inculpé, lui aussi, ndlr)», indique Al Smail Mohammed-Réda Djaafar. Le deuxième contrat, daté du 26 mai 2007, concerne la sécurisation de 123 sites de Sonatrach, pour une enveloppe financière de plus de 40 milliards de dinars. Il a été, selon les déposi- tions de l’arrêt de renvoi lu par le juge, scindé en quatre lots, consistant en la mise en place d’un système de télésurveillance, d’un système de détection et d’intrusion et d’accès par réseau. «Nous avons eu le lot 2, estimé à 8,9 milliards DA, soit le troisième en terme d’importance financière par rapport aux 4 lots. Le lot 2 dispose de 18 unités. J’ai déposé comme garanties bancaires, auprès de Sonatrach, la valeur de 2,2 milliards DA, sous forme de cautions de garantie. Ensuite, mon équipe technique a effectué une visite de site, traduite par des études de sol et autres actions devant nous permettre d’élaborer la meilleure offre technico-commerciale qui soit. Nous étions quatre soumissionnaires à déposer notre candidature. Nous avons été retenus pour la stabilité, la performance et la qualité du matériel allemand que nous possédons», détaille l’inculpé. «Ensuite, Sonatrach nous a exigé de revoir l’offre de 15%. En finalité, le projet ne coûtait que 6 milliards DA, contracté avec le département de production et de forage», conclutil en ce qui concerne le deuxième contrat. Et au juge de lui demander, «pourquoi avoir établi de contrats avec Sona- trach selon ces deux procédures ? Au lieu d’un appel d’offres national ou international ? », «Y avait-il vraiment urgence ?» L’inculpé y répond : «L’urgence est dans le terrorisme, le risque pouvant découler d’attentats», et d’expliquer, sur la base de propos d’experts publiés sur les colonnes des médias, (il cite le journal “Liberté”), que «tous les experts qui se sont exprimés sur le sujet, expliquent qu’il faut une convergence entre les aspects de sécurité interne et externe, et celle garantie par les éléments de l’Armée nationale populaire, pour prévenir les attentats ou même les simples tentatives d’intrusion au sein des sites industriels». «L’un des fils de Mohammed Meziane a rejoint la société suite à la tenue de l’Assemblée générale». Les enfants du P-DG de Sonatrach étaient les mieux placés pour renforcer l’entreprise qu’il dirige, du fait de leur expérience en la matière, d’autant que MohamedRéda, fils aîné, lui a proposé auparavant de créer une société de transport d’hydrocarbures. Quant à Fawzi, il a rejoint l’entreprise à la faveur de l’approbation de l’Assemblée générale. Sur les 650 000 euros qui lui ont versés sur son compte bancaire domicilié en France (Société Générale), par les Allemands de Funkwerp, l’inculpé déclare qu’elles le furent au titre de dédommagements de frais déboursés dans le cadre de ses différents déplacements professionnels en Allemagne. Quant à Hachemi Maghaoui, P-DG du CPA, et son fils Yazid, qui ont signé un contrat avec les Allemands, de respectivement 10 000 et 8 000 euros, sur deux ans, M.R.DJ.A., dit ne pas être concerné ni de près ni de loin. «Vous n’avez, monsieur le juge, qu’à interroger Maghaoui». Au moment où nous mettons sous presse, l’audition de l’inculpé se poursuit. Affaire à suivre. Zaid Zoheir DÉVELOPPEMENT HUMAIN Une bonne avancée de l’Algérie dans le classement, selon le PNUD e classement mondial de l'Algérie dans le développement humain s'est amélioré en se hissant au 83e rang en 2014 contre la 93e place en 2013 sur 188 pays, soit un gain de dix (10) places, indique le rapport mondial 2015 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Avec un Indice de développement humain (IDH) évalué à 0,736 (la note parfaite étant de 1), l'Algérie est classée par cette agence de l'ONU parmi les 56 pays ayant un développement humain "élevé". Selon l'indice IDH, les pays sont classés par le PNUD en quatre (4) catégories: les pays à développement "très élevé" (49 pays dans le rapport 2015), "élevé" (56 pays), "moyen" (39 pays) et "faible" (44 pays). Au niveau maghrébin, la Tunisie est classée à la 96e place (IDH élevé), le Maroc à la 126e (IDH moyen), la Libye à la 94e (IDH élevé) et la Mauritanie à la 156e (IDH faible). Le calcul de l’IDH est axé sur trois critères fondamentaux du L développement humain: l'espérance de vie et la santé, la capacité à acquérir des connaissances (mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et la capacité à atteindre un niveau de vie décent (mesurée par le revenu national brut par habitant). Pour mieux mesurer le développement humain, le PBNUD prend également en considération d'autres paramètres tels l’indice de développement du genre entre les hommes et les femmes, l’autonomisation des femmes et les aspects de la pauvreté. Dans ce classement mondial, les dix premiers pays ayant le meilleur IDH au monde (indices allant de 0,944 à 0,913) sont la Norvège, Australie, Suisse, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Irlande, ÉtatsUnis, Canada et Nouvelle-Zélande. Les dix derniers pays dans ce classement sont tous africains. Il s'agit du Mali, Mozambique, Sierra Leone, Guinée, Burkina Faso, Burundi, Tchad, Érythrée, République centrafricaine et Niger. Par ailleurs, cette agence onusienne indique que le nombre de personnes vivant dans un cadre peu propice au développement humain a diminué, passant de 3 milliards d'individus en 1990 à un peu plus d’un (1) milliard en 2014 sur 7,3 milliards d’habitants. Elle recommande d'articuler les actions de renforcement du développement humain autour, notamment, de la création de nouveaux débouchés pour élargir les choix de travail et la garantie du bien-être des travailleurs pour renforcer un lien positif entre travail et développement humain. Aussi, elle préconise un programme d’actions pour accélérer le changement selon une approche à trois piliers: un nouveau contrat social, un pacte mondial et l’Agenda pour le travail décent. Le PNUD définit le développement humain comme étant "l’élargissement des choix offerts à chacune et à chacun en se préoccupant aussi de la richesse de la vie humaine et non pas simplement de la richesse des pays". Jeudi 31 décembre 2015 7 RÉGIONAL ALGER GRAVE ACCIDENT DE LA ROUTE À CHLEF Six morts et six blessés à Hay Chorfa Lire en page 9 BÉCHAR TAGE TRADITIONS Ph : Le Courrier d’Algérie La célébration du Mawlid Ennabaoui dans la Saoura, le Touat et le Gourara Présenté par l’Algérie, le S’buâ, pèlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj Belkacem au Gourara, a été inscrit, début décembre 2015, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. C lus de 2,5 kg de drogues dures (héroïne et cocaïne), 11 quintaux de cannabis et 71.000 comprimés psychotropes ont été saisis en 2015 à Alger, a indiqué avant-hier le contrôleur de police Noureddine Berrachedi, chef de la sûreté de la wilaya d'Alger. En 2014, les éléments de la police avaient saisi 214 kg de cannabis, 0.5 kg de drouges dures et 90.330 comprimés psychotropes.Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan des activités des services de la sûreté de la wilaya d'Alger pour l'année 2015, M. Noureddine Berrachedi a indiqué que la saisie de cette "importante" quantité avait été rendue possible grâce à l'élargissement des investigations concernant les affaires liées aux saisies de petites quantités de stupéfiants, lesquelles ont permis par la suite le démantèlement de réseaux organisés activant à partir des frontières ouest. Cinq (5) affaires liées à des homicides ont été recensées en 2015 par les services de la sûreté de la wilaya d'Alger, a ajouté M. Berrachdi, affirmant que plupart des cas avaient trait aux coups et blessures occasionnant la mort sans préméditation. Pour ce qui est des affaires élucidées, il a indiqué qu'elles étaient en hausse en 2015, contre un recul du nombre des impliqués par rapport à 2014. Sur 31.909 personnes impliquées dans 42.260 affaires, 13.109 a été placées en détention provisoire, tandis que le reste ont bénéficié de la liberté provisoire. Il a rappelé le bilan de 2014 qui fait état de quelque 37.400 affaires élucidées impliquant 25.268 individus, dont 15.216 ont été placés en liberté provisoire. Par ailleurs, 11.247 affaires liées aux atteintes aux personnes ont été enregistrées impliquant 8.815 personnes sachant que les opérations de saisie d'armes blanches avaient permis la récupération de 3.000 armes, selon la même source. S'agissant des atteintes aux biens, environ 15.000 affaires ont été enregistrées impliquant plus de 9.700 personnes, dont 5.090 placées en détention provisoires tandis que le reste ont été mis en liberté provisoire.A propos des vols de voitures, le chef de la sûreté de wilaya d'Alger a indiqué que ses services avaient réussi, en 2015, à récupérer 191 véhicules sur 303 volés et procédé à l'arrestation de 154 personnes impliquées, dont 95 placées en détention provisoire, sachant que 379 affaires ont été enregistrées. Les services de la sûreté de wilaya ont, par ailleurs, contribué à élucider 200 affaires liées à des crimes économiques et 88 autres liées à la cybercriminalité dont la plupart ont trait à des menaces via les réseaux sociaux et atteinte à la vie privée des individus. P REPOR ette manifestation culturelle est composée des expressions qui démontrent la diversité du patrimoine immatériel et qui font prendre davantage conscience de son importance. Le S’buâ est le pèlerinage annuel des habitants du Gourara pour visiter les mausolées des saints et commémorer le septième jour de la naissance Saisie de 2,5 kg de drogues dures et 11 quintaux de cannabis en 2015 du prophète Mohamed (QSSSL). Si les festivités du Mawlid Ennabaoui dans la Saoura durent 10 jours et se terminent le jour de la naissance du Prophète, dans le Touat et le Gourara, ces festivités atteignent l’apothéose le septième jour de sa naissance. Nulle part ailleurs le Mawlid Ennabaoui n’est fêté avec autant de ferveur qu’à Béni Abbès, la perle des oasis de la Saoura, dans la wilaya de Béchar. L’association Ennouba et la confédération nationale consultative du mouvement associatif ont concocté un programme qui s’étale sur plusieurs jours de festivité.A partir du 1er rabiâ el awal, commencent la commémoration des 10 veillées par les chants panégyriques en l’honneur du Prophète (QSSL) notamment «La Mawlidia», «La Borda» et «El Hamzia» dans toutes les mosquées de la ville.Le 10ème jour de rabiâ el awal, est célébré le « Haybousse». A 08 h du matin, le patriarche de la famille Ouled Rahou procède au cérémonial de «Laâbar», qui consiste à peser les quantités de semoule que les femmes doivent rouler pour faire du couscous. Suite en page 8 8 RÉGIONS Jeudi 31 décembre 2015 BÉCHAR … Ces femmes après avoir fait leurs ablutions s’attellent à rouler le couscous tout en récitant des louanges du Prophète (QSSL). A la 10ème heure du même jour, un chameau est égorgé près de la Zaouïa de Sidi Mohammed Ben Abdeslam, sa viande est destinée à préparer la « Selka » qui débutera juste après la prière du Dohr pour se terminer avant celle de l’Asr avec la clôture de la lecture du Livre Saint au niveau de la vieille mosquée. Le couscous garni de viande est servi à tous les présents après la prière du Maghreb.Le 11ème jour de rabiâ el awal, les descendants des Awlia Salihines parent les mausolées de leurs ancêtres pour la visite qu’effectueront les élèves des écoles coraniques en usant de « Nouba » et de « Trada » au cours de leur périple. Ils atteindront « lmasrya » après la prière de l’Asr pour assister à la lecture de la Fatiha par les notables. A la fin de la lecture, les salutations du Prophète (QSSL) fusent de partout pour annoncer l’ouverture officielle, où entrent en parade les différentes formations folkloriques du Baroud et ce, jusqu’à l’annonce de la prière du Maghreb.Entre les prières du Maghreb et El Icha des conférences seront présentées par des professeurs et des chouyoukh.Après la prière d’El Icha, le visiteur aura le choix entre une veillée organisée par la confédération nationale consultative du mouvement associatif, une visite de l’exposition organisée au niveau de l’hôtel « Le grand erg », la psalmodie du Coran, la circoncision des enfants en compagnie des Hénayates chargées de mettre du henné aux garçonnets à circoncire sous les airs de « Galal et Tizemmarine », la distribution des prix aux élèves ayant appris le Livre Saint. Ailleurs, et plus exactement au niveau de la mosquée IbnBadis, se tient une veillée consacrée aux panégyriques du Prophète (QSSL) à partir de 01h du matin, jusqu’à l’annonce de la prière du Fajr.Le 12ème jour au matin commence la marche de « La trada » et le baroud par le trajet traditionnel de la fête d’entrée au vieux ksar en passant par les jardins pour arriver à « Sarout Souikate ». Cette longue procession voit défiler en file indienne tous les baroudeurs par l’allée surplombant la palmeraie de Béni Abbès en forme de scorpion vue de l’air. Les troupes rivalisent pendant tout ce temps à montrer leur savoir-faire au maniement des fusils à poudre en battant la cadence sur le rythme du « Galal et Tizemmarine ». Le couscous est servi à profusion à tout le monde à partir de la matinée aux lieuxdits « El haybouss et Men ata ». Les troupes du baroud et de la Trada seront accueillies par du lait et des dattes à leur arrivée à midi à Hay Chaâba. Là aussi seront honorés les nouveau-nés de l’année en cours. Ils sont appelés « Atfal el mezrak » Du 12ème au 18ème jour, différentes compétitions culturelles et sportives sont organisées. Il y a tout d’abord un tournoi de foot-bal inter-quartier pendant le jour et des Ph : Le Courrier d’Algérie Suite de la page 7` veillées poétiques à caractères panégyriques le soir venu.Après la prière de l’ Asr du 18ème jour, toute la ville assiste aux prières et aux louanges du Prophète (QSSL) suivies de « Trada » et de baroud qui dureront au niveau de la place des martyrs jusqu’au coucher du soleil.Dans le Touat et le Gourara, les festivités atteignent l’apothéose le septième jour de la naissance du Prophète. La fête religieuse du S'buâ constitue le plus grand événement culturel du Gourara, commémorant avec une ferveur sans pareil le 7ème jour de la naissance du Prophète Mohammed (QSSSL) qui coïncide avec le 18ème jour de Rabiâ El Awal du calendrier hégirien, soit exactement 7 jours après le Mawlid Ennabaoui qui est célébré le 12 du même mois à Béni Abbes, Tabelbala et Kerzaz dans la vallée de la Saoura. Dans le Touat, c’est à Ksar Bouâli, dans la daïra de Zaouiet Kounta que les festivités débutent avec une semaine d’avance sur le Gourara. Elles commencent dans le premier ksar puis passent au ksar suivant, l’effet boule de neige aidant, le nombre de participant s’accroît au fil des jours de festivité pour se terminer par un rassemblement seulement comparable à celui de la Ziara de Cheikh Moulay Abdallah Benaïssa Erragani qui se tient à Régane le 1er mai de chaque année. A Timimoun où la célébration du Mawlid En Nabaoui atteint son apothéose à travers tous les ksour du Gourara, les festivités débutent du 1er Rabiâ El Aouel au 18 par la lecture du Livre Saint, de Ward, de Hadra, de Tahlil et de joutes littéraires entre les poètes locaux. Les chorales et troupes musicales rivalisent en Inchad. A l’approche du Mawlid, les femmes du Gourara préparent « Melh Echeikh » qu’elles offrent aux lecteurs du Coran, aux proches et aux voisins. Ce sont des légumes secs torréfiés et mélangés au cacahuètes et sucre. Le tout est broyé pour donner une poudre douce qu’on déguste à l’ occasion du S’buâ. Dans le Gourara, le S’buâ constitue le plus grand événement culturel commémorant avec une ferveur sans pareil le 7e jour de la naissance du Prophète Mohammed (QSSSL) qui coïncide avec le 18ème jour de Rabiâ El Awal du calendrier hégirien, soit exactement 7 jours après le Mawlid Ennabaoui qui est célébéré le 12. A ce propos, Tittafi Mehdi, cadre de la direction de la culture et membre de l'association « Les amis de Timimoun » précisera dans un blog sur le site de son association, que cet événement culturel majeur dans la vie des habitants du Gourara est symbolique à double titre.Il s'agit d'une manifestation culturelle qui clôture toutes les grandes cérémonies organisées pour célébrer la naissance du Prophète, qui commencent le jour du Mouloud à Timimoun au niveau de Lala Hidja, de Sidi Ahmed Ou Othmane en passant par Massine à Sidi Chérif et à Sidi Ahmed Ou Youcef pour se clôturer le 7ème jour (S'buâ) à la grande Zaouia de Sid El hadj Belkacem. Il précise que cette fête religieuse est célébrée spécifiquement par de la Taïbiya, une confrérie religieuse dominante dans la région, dont les adeptes affluent de l’extrême nord et de l’extrême ouest du Gourara pour se rencontrer au sanctuaire qu’est la Zaouia de Sidi El hadj Belkacem, dans un cérémonial mystique au rythme de la Hadra. Depuis plus d’une semaine, les habitants de l’Oasis Rouge se livrent à un travail de fourmis. Les hommes s’affairent au nettoyage de la ville, les femmes roulent le couscous à servir aux « Zyars » venus de loin Elles préparent aussi ce qui est appelé « Melh Echeikh » qu’elles offrent aux lecteurs du Coran, aux proches et aux voisins. Ce sont des légumes secs torréfiés et mélangés au cacahuètes et sucre. Le tout est broyé pour donner une poudre douce qu’on déguste à l’ occasion du S’bouâ. La Selka ou lecture complète du Coran sont débute après la prière du Maghrib pour se terminer par la Fatiha avant le Fadjr.Ce jour là, les hommes portent gandouras d’un blanc immaculé et se couvrent le chef de Chèche, turban qui épargne de l’insolation, des poussières et fumées noires du baroud. Les femmes portent l’Izar dont elles rivalisent par les couleurs et motifs. Contrairement aux hommes qui se couvrent le visage à la touareg, les femmes laissent leurs visages découverts. Le k’hôl dessine à ravir leurs yeux de gazelles et le meswek, brou de noix, met en valeur leurs lèvres charnues. Les plus âgées s’enduisent tout simplement les mains avec du henné, les plus jeunes s’ingénient à se couvrir les paumes des mains et les pieds d’arabesques. Les accessoires les plus usités en pareille fête sont incontestablement les lunettes de soleil. Hommes, femmes et enfants en portent non seulement pour bien paraître, mais plutôt pour se protéger les yeux des rayons du soleil et des poussières que répandent les déflagrations des salves de baroud. Tout ce beau monde s’empresse d’aller vers le lieu, dit «Houfrat ouled Belkacem» un endroit situé dans la périphérie de la ville. C’est à cet endroit même que viendront se rencontrer les deux processions solennelles parties de l’extrême nord et de l’extrême sud du Gourara, il y a sept jours exactement. Des deux processions, celle qui arrive avant l’autre à planter son grand étendard à cet endroit est élue pour l’année en cours. Elle gardera le Senjak en trophée et devra le remettre en jeu le S'bouâ prochain. Les youyous des femmes saluant cet exploit donnent en même temps le coup d’envoi des exhibitions folkloriques. Pas de quartier, toutes les troupes des ksour passent. Les danseurs rivalisent en prouesses, costumes et tirs simultanés. Malheurs à celui qui appuie sur la gâchette avant les autres. Il ne fera plus partie de la troupe lors des exhibitions prochaines. Les danseurs louent le Prophète Mohammed (QSSSL) et les Khoulafa Er rachidine. Ils débutent le plus souvent par « Ya aâchekin Ennebi salou âlih… ». La sortie des Tabals et Tizemmarin de l’intérieur du cercle annonce la fin prochaine de l’exhibition de la troupe. Les danseurs, un doigt sur la gâchette, pointent les canons des fusils vers le bas, l’œil guettant le signal du chef de la troupe. Les souffles se coupent. Les spectateurs moins hardis se bouchent les oreilles des doigts. Soudain, un boum assourdissant s’échappe des gueules des armes. La fumée du baroud mêlée de poussière couvre les danseurs. L’odeur âcre du baroud agace les narines non protégées de chèche. Des youyous fusent de partout. Les danseurs enivrés par cette approbation de la gent féminine sortent en file indienne du centre de « Houfrat oulad Balgacem ». La troupe d’un autre ksar lui succède. Le spectacle ne s’arrête que le temps de servir le repas constitué de melfouf précédant le couscous garni de viande, de poischiches, de lentilles et de « talédaght », un petit haricot local très savoureux. Trois verres d’un thé fort et presque amer viennent clôturer le déjeuner. C’est le moment que choisissent les fumeurs pour fumer une cigarette en sirotant le thé. Il est de tradition de féliciter l’homme qui fait office de préparer le thé. Cette tâche n’est pas confiée à n’importe qui. Seul un grand connaisseur s’en charge. La reprise des spectacles est annoncée par l’entrée d’une troupe à laquelle succéderont tant d’autres jusqu’à une heure tardive de la nuit. Certains visiteurs reprennent le chemin du retour, d’autres rentrent dans leurs chambres d’hôtel ou chez leurs hôtes. A propos du sacré dans le Gourara, Fayçal Maarfia cite un ouvrage illustre sur les sociétés du Maghreb écrit par A. Missoum sur les « ethnologies coloniales ». Ce chercheur d’origine maghrébine pose un regard nouveau sur la société du Gourara et ses notions anthropologiques. Au-delà des ruptures : l’importance accordée est traitée sur le sacré, en particulier et à la sainteté que les ethnologues ont contribué à classer de manière quelque peu ambiguë sous l’étiquette de « culte des saints »ensuite. Sans rien nier, ce poids est déterminant du sacré dans l’organisation de la société du Gourara. Il est vrai que le sacré s’exerce de manière bien plus complexe et bien plus riche en définitive. Cette richesse se traduit dans les données sur lesquelles sont recueillies deux régions du Sud-Ouest algérien, la Saoura et le Gourara. Contrées désertiques où l’implantation humaine est liée à la maîtrise de l’eau grâce au système des fougaras. Cette maîtrise de l’eau a permis le développement des oasis et a abouti à la création d’établissements sédentaires bien particuliers, les ksour, centres d’habitation, au style architectural original manifestant par les influences soudanaises et témoignant des liens caravaniers anciens avec l’Afrique noire.La vie sociale quand à elle tourne autour d’une fête religieuse : le Mawlid, anniversaire de la naissance du Prophète (QSSSL), observé à Kenadsa dans la Saoura et à Timimoune dans le Gourara. Cette fête généralement consacrée aux louanges du Prophète (QSSSL) durant une nuit de recueillement, de prières et de fête, prend la forme d’un pèlerinage qui rassemble les habitants de tous les ksour et ceux qui ont émigré vers les villes et même à l’étranger. Il s’agit d’un moment de mobilisation intense du sacré. Un espace et un temps de ferveur, qui associent les saints patrons de ces établissements et la commémoration prophétique dans une ambiguïté voulue. Suite en page 9 RÉGIONS BÉCHAR Jeudi 31 décembre 2015 CHLEF ACCIDENT DE LA ROUTE Suite de la page 8 Six morts et six blessés à Hay Chorfa Le tronçon de l'autoroute EstOuest, qui passe par la wilaya de Chlef, a enregistré un accident mortel , non loin de Hay Chorfa situé au sud-ouest du cheflieu de la wilaya de Chlef. l était une heure et demie du matin, de cette journée du mardi, lorsque l’accident s’est produit mettant en cause un camion semiremorque, un véhicule utilitaire et un bus de voyageurs ayant à son bord une quarantaine de passagers. Selon le porte- parole de la cellule de communication de la Protection civile cette dernière a mobilisé, en la circonstance, les véhicules de secours de trois unités à savoir Oued-Sly, Chlef et Chorfa. L’accident a causé la mort de six personnes dont les deux conducteurs ceux du bus et du véhicule utilitaire et des blessures assez graves à six autres personnes. Selon notre source, le bus en provenance de Tlemcen et à destination d’Alger s’est arrêté suite à une panne technique. Ainsi le conducteur et le receveur étaient derrière le bus en train de réparer la panne, aidés dans leur tâche par les feux du véhicule utilitaire sur la bande d’urgence, avant qu’ils soient surpris et percutés par le camion transportant des sacs de ciment. Le receveur répondant aux initiales de N.S.A., âgé de 21 ans, un militaire répondant aux initiales de BA., et un policier répondant aux initiales de S.M., âgés de 29 ans ont rendu l’âme sur les lieux même du drame en raison de l’intensité du choc. Le conducteur du bus, et celui du véhicule utilitaire ainsi qu’un passager, dont les initiales sont K.M., M.T., et B.H., et âgés respectivement de 48, 42 et 23 ans, ont rendu l’âme en succombant à leurs graves blessures après I Ph : DR …Fondant la cérémonie comme une sorte de « mémorial collectif », restituant le temps des origines de cette communauté organisée autour de ses saints fondateurs, cette fête est un « déploiement d’images » pour mieux se rendre compte des significations profondes, symboliques mais aussi éthiques, affectives, esthétiques, etc. Ces images, s’organisent sur la scène du pèlerinage en empruntant à de multiples registres de la parole incantatoire, scandée ou chantée invoquant les noms d’Allah et du Prophète (QSSSL), à travers des poèmes destinés à cette occasion et des récitations du Coran. Celui du geste incarné dans les danses et le baroud de fusils des hommes dressés vers le ciel.Une semaine à Timimoune, implique tous les ksour du Gourara, rythmés de haltes commémoratives sur les lieux sacrés (tombes, mosquées, sièges et ziarates, lieux de célébration confrérique des saints fondateurs, etc.). Celui de la commensalité et de l’hospitalité à l’occasion desquelles sont pris en charge les visiteurs en partageant couscous d’orge et viande cameline. Celui des signes, en définitive, de la définition de soi, ou plutôt du « Nous », se référant par exemple à cette problématique de l’horizontalité des œuvres humaines, dont témoigne le bâti architectural, et de la verticalité des relations avec l’éternel qui apparaît dans ce même bâti (minaret des mosquées, dômes surmontant les tombeaux des saints), mais aussi, à l’occasion de la fête, par l’intermédiaire des étendards brandis, affrontés les différentes communautés qu’elle réunit.L’ouvrage du chercheur au CNRS souligne la prédestination à la sainteté qui apparaît à travers des signes récurrents, et qui se manifeste par les miracles, depuis la prosaïque maîtrise miraculeuse de l’eau et la protection contre les brigands et les dangers jusqu’à la révélation ultime, celle de Dieu et de son Prophète. Les références à la connaissance immanente, l’opposition entre saints et docteurs. Il évoque la fonction de l’« errance » des saints, les migrations, voyages d’étude, pèlerinages à La Mecque et autres endroits sacrés qui jalonnent l’espace de l’islam et y inscrivent les lieux les plus reculés et les plus humbles que sont ces établissements sahariens. La découverte la plus originale a trait cependant au rôle de (re)fondateur du saint investissant ces lieux d’une sacralisation qui est la légitimation première de leur pérennité… mais aussi au renouveau après des phases de dévolution, mouvement cyclique qui se traduit par des changements de nom et qui est la marque du caractère aléatoire mais aussi prédestiné des œuvres humaines. Les tombes, celles de saints connus ou presque inconnus, balisent ainsi ce monde de l’apparence en bornant les frontières « entre l’espace ordonné et le chaos », entre l’immanent et le transcendant. « Une sorte de principe actif permettant au monde connu d’entrer en communication avec l’inconnu » (p. 17), se démarquant de la stricte distinction entre le sacré et le profane tout autant que de l’approche qui en soulignait la dimension numineuse et émotionnelle. L’espace s’investit du sacré non en tant que tel mais par l’intermédiaire des « lieux » marqués symboliquement qui l’organisent et l’inscrivent dans un temps fondateur. Chacun des ksour est ainsi identifié aux œuvres d’un ou de plusieurs saints personnages dont les hiérarchies et complémentarités dessinent les « nœuds » d’un espace régional. Le Touat est un centre important des mouvements caravaniers transsahariens, mais surtout de l’appartenance à la Ouma traduite par les références à d’autres espaces sanctifiés, les centres urbains, et, naturellement, les « Lieux saints » par excellence que sont La Mecque, Médine, Jérusalem, etc. Messaoud Ahmed 9 quelques minutes de leur admission aux urgences médicochirurgicales de l’établissement public hospitalier EPH d’Ouled Mohamed. Il faut signaler que les victimes sont tous originaires de la wilaya de Tlemcen. Six ambulances dont une médicalisée et une trentaine d’éléments secouristes ont été mobilisés par les différentes unités de la Protection civile pour évacuer les blessés et les dépouilles mortelles vers les EPH de Ouled Mohamed et de Haï El-Badr. Alertés par les automobilistes, les éléments de la Gendarmerie nationale se sont rendus aussitôt sur les lieux du drame. Les vraies causes et circonstances de ce drame routier demeurent inconnues jusqu’à ce qu’elles soient dévoilées par l’enquête diligentée à cet effet par les gendarmes. Par ailleurs, nous avons appris également qu’un autre accident s’est produit au cours de cette journée fatidique. Selon nos informations l’accident a eu lieu vers 15h30 sur la RN 4 à la sortie ouest de la ville de Chlef, entre un bus de voyageurs de type Toyota et MÉDÉA CHENIGUEL Affichage d’une liste de 50 logements sociaux près une longue attente, la commune de Cheniguel vient de procéder à l'affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux. Quelques centaines de dossiers ont fait l'objet d'étude, de complément de documents et autres tracasseries, pour enfin arrêter une liste de 50 bénéficiaires. Par précaution et en prévision d'éventuels dépassements, l'affichage des listes à travers les principales artères de la ville, a eu lieu la matinée de mardi dernier. Comme une traînée de poudre, la nouvelle a fait le tour de la ville, des groupes de citoyens ont accouru vers les endroits d'affichage. De très forts moyens de sécurité sont déployés pour empêcher les mécontents. Les forces de l'ordre ont su maîtriser la situation et la cir- A culation a repris son cours normal en fin de journée. Une trentaine de personnes se disant lésées, ont été reçues par les autorités en place pour entendre leurs doléances tout en leur affirmant qu'elles peuvent introduire leurs recours dans les délais impartis à la commission de la daïra. Z.M. VIANDES BLANCHES Le prix du poulet flambe Le prix du poulet est monté en flèche en l'espace d'un mois. Vendu, il y a quelques jours seulement, à 210 DA, il place la barre très haut et affiche les 320 et 350 DA le kilo. Les marchands brandissent l'argument de la cherté des aliments de volaille, qui se répercute sur le prix de vente. L'explication reste sans effet sur le consommateur qui souffre le martyre. “Les prix de la viande blanche ont augmenté sur le marché, nous sommes obligés de changer nos habitudes alimentaires”, a reconnu un citoyen rencontré au marché de la ville de Guelb Kebir, une région très connue pour sa vocation agricole. Il y a quelques années, nous avons changé nos habitudes culinaires en recourant de plus en plus à la viande blanche, mais le prix actuel de cette dernière nous pousse à chercher une autre solution. Laquelle ? Je ne sais pas”, ajoute le citoyen dédemparé. “Je ne comprends pas cette flambée des prix, mais nous devons nous débrouiller pour nous nourrir, nous devons traverser cette dure épreuve”, a-t-il conclu. Z.M. un véhicule léger de type Peugeot 208. On déplore 12 blessés dont trois dans un état jugé préoccupant par les urgentistes de l’hôpital d’Ouled Mohamed. Il s’agit du chauffeur de la 208 Peugeot, et de deux passagers du bus. Si pour l’heure on ignore les circonstances exactes de cet accident, les services de sécurité quant à eux imputent cet énième accident au non- respect du code de la route et la vitesse effrénée relevée chez des conducteurs pressés davantage d’arriver à bon port que du sort des passagers qu’ils transportent. Bencherki Otsmane AÏN TÉMOUCHENT DOCUMENTS BIOMÉTRIQUES Etablissement de 111 cartes grises et 76 cartes d'identité nationale Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL) a mis les moyens qu’il faut pour doter les nouveaux départements de l’état civil en équipements biométriques. Les autorités, de la wilaya d’Ain Temouchent et des daïras, suivent de pr§s d’établissement des documents biométriques surtout au niveau des villes importantes comme Beni Saf, Hammam Bou Hadjar, El Amria, El Malah…. Mais la surprise est venue de la commune d’Ain Tolba (17km au sud-ouest d’Ain Temouchent) qui a mis en route sa rotative pour l’impression des documents biométriques il ya environ une dizaine de jours. Selon toute vraisemblance, c’est à Aïn Témouchent que les cartes grises biométriques ont été établies. On enregistre pour l’heure l’établissement de 111 cartes, une information récente qui a enchanté les automobilistes. Aussi en prévision de la décentralisation, une opération de numérisation des dossiers de la carte grise a été entamée dans le cadre du plan d'amélioration du service public. Sont inclues dans ce cadre précis les mesures portant transfert de tout l'état civil des circonscriptions administratives vers les communes concernées. Depuis le 16 décembre jour du lancement de cette opération, outre les 111 cartes grises établies, figurent aussi 76 cartes d’identité nationale biométriques. Ain Tolba et Beni Saf semblent occuper la tête du peloton dans ce domaine. Boualem Belhadri SP RTIF Jeudi 31 décembre 2015 AMATEURS Les clubs autorisés à renforcer leurs jeunes catégories du 1er au 15 janvier es clubs "amateurs" de football n'ayant pas exploité la totalité des 30 licences autorisées chez les jeunes catégories "peuvent compléter leurs effectifs respectifs" à travers le recrutement de nouveaux joueurs entre le 1er et le 15 janvier 2016, a indiqué mardi la Ligue nationale du football amateur (LNFA). Les catégories concernées par ce mercato hivernal sont : U14, U16, U18, U19 et U20. Outre le nombre inférieur à 30 licences déjà exploitées, la LNFA a précisé que les clubs acquéreurs et leurs potentielles nouvelles recrues doivent remplir d'autres conditions pour pouvoir sceller un engagement. "Seuls les joueurs libres et n'ayant pas de licence de la saison en cours (2015-2016) peuvent être enregistrés" a expliqué la LNFA. La même source précise également que "le remplacement de licence est strictement interdit". L ENTRE TRAVERS ET MAUVAISES RÉCOLTES 2015 : Une autre page en clairobscur pour le sport algérien On chasse le naturel, il revient au galop. Des hauts et des bas. Plus de hauts que de bas et des promesses vite étouffées. 2015 a vécu, bonjour 2016 et ses incertitudes. Les peurs et les angoisses qu’il suscite déjà au sein d’une opinion sportive (pas seulement d’ailleurs) se préparant toujours au pire. Une seconde nature ? Seulement l’impression bizarre que l’on reprend toujours les mêmes travers pour les mêmes résultats. Suite en page 12 Ph : DR Par Azouaou Aghiles POUR CONVAINCRE LES JEUNES FRANCO-ALGÉRIENS À RALLIER LES VERTS Raouraoua joue la carte des Jeux Olympiques de Rio e n’est un secret pour personne, depuis que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a échoué à engager la nouvelle étoile montante de Lyon, Nabil Fekir, il n’a pas digéré le coup. Il avait rarement jusque-là perdu une bataille face à la Fédération française autour d’un joueur franco-algérien. Il semble ainsi que l’homme a bien retenu la leçon. Et pour s’en racheter, il active depuis quelque temps pour s’offrir les services de pas moins de trois nouvelles perles du championnat de Ligue 1 en France.Allusion faite à Yacine Benzia (Lille), Zineddine Machache (Toulouse) et Adam Ounas (Bordeaux). Les trois joueurs ont C l’avantage d’avoir encore l’âge d’évoluer en sélection des moins de 23 ans. Un atout que le patron du football algérien veut exploiter pour les convaincre de porter le maillot national.En effet, la récente qualification des Verts aux prochains Jeux Olympiques de Rio De Janeiro après 36 ans d’absence de cet évènement planétaire, a donné des idées à Raouraoua, qui veut désormais profiter au maximum de cette qualification pour ‘’séduire’’ les trois joueurs cités afin d’arracher leur OK pour porter les couleurs nationales. Ainsi, le président de la FAF exhibe cette carte dans ses discussions avec les joueurs en question. Et pour montrer tout son intérêt pour eux, il a chargé le sélectionneur de l’équipe nationale première, Christian Gourcuff, de les approcher, une manière de leur transmettre un message rassurant, comme quoi ils font partie d’un projet algérien à long terme, et que leur venue en équipe nationale ne se limitera pas aux prochains Jeux Olympique.Une démarche qui, pour le moment, n’a pas encore donné ses fruits. La preuve, aucun de ces trois joueurs n’a affiché publiquement son désir de rejoindre la sélection de son pays d’origine. Certes, Benzia, Ounas et Machache ne disent que du bien de l’Algérie, mais pour le moment ils tardent toujours à trancher sur leur avenir international.Il faut dire que la Fédération française ne veut pas rester en marge. Elle se montre même consciente des ‘’manœuvres’’ algériennes. Et pour justement barrer la route à nouveau à Raouraoua, elle n’a pas hésité à intégrer ces trois ‘’oiseaux rares’’ dans ses sélections des moins de 23 ans (pour Benzia) et des moins de 20 ans (pour Ounas et Machache).Voilà donc qui complique davantage la mission de l’homme fort du football algérien qui table sur la participation des trois éléments aux prochains Jeux Olympiques, ce qui constituerait à ses yeux un pas énorme dans l’optique de remporter sa nouvelle bataille avec les Français. Hakim S. 11 LE CSC EN PASSE DE RÉSILIER SON CONTRAT Meghni perd son dernier pari riste sort que celui qui a été réservé à Mourad Meghni qui a perdu tout simplement son dernier pari de revenir sur le rectangle vert, maintenant que la direction du CS Constantine, club avec lequel il s’était engagé l’été dernier pour sa première expérience dans le championnat algérien, a décidé de résilier son contrat. Un premier pas dans ce sens a été effectué par le nouveau président de la formation phare de Cirta en écartant Mourad de la liste des joueurs concernés par la Coupe de la Confédération africaine, que le club disputera à partir de février prochain. Un signe qui ne trompe pas sur les intentions du CSC envers un joueur qui est passé à côté d’une grande carrière footballistique à cause des ses blessures à répétition. Il est vrai que le club constantinois, qui se bat pour son maintien parmi l’élite, ne peut continuer à payer un joueur, de surcroît au prix fort, alors qu’il n’est plus apte à accomplir la mission pour laquelle il a été engagé. D’ailleurs, depuis qu’il est au “Chabab”, c'est-à-dire depuis l’été dernier, l’ancien milieu de terrain de la Lazio de Rome n’a pris part qu’à quelques bribes de minutes au court des 15 rencontres du championnat lors de la phase aller. Même lorsque l’entraîneur du CSC, Didier Gomes, a projeté de compter sur ses services à l’occasion du match de Coupe d’Algérie face au MCEE, le joueur a rechuté de nouveau de sa blessure. Ce fut tout simplement le coup de trop pour les dirigeants du CSC qui ont, depuis, commencé sérieusement à songer à la résiliation de son bail. Pour la petite histoire, l’ex-directeur général du CS Constantine, Omar Bentobal, a confié récemment que l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, lui avait déconseillé, l’été passé, d’engager Mourad Meghni. Mais le successeur de Bentobal, en l’occurrence Mohamed Haddad, n’a pas pris en considération ce conseil en finalisant avec l’ancienne star de la sélection nationale. Résultat des courses, Meghni est en train de vivre de nouveau un triste sort, en ce sens que sa blessure l’a empêché encore une fois de relancer sa carrière sur le rectangle vert. «J’ai pensé qu’en faisant venir Meghni en Algérie il allait donner un nouveau souffle au CSC vu les qualités intrinsèques qu’il possède. Mais je ne pouvais pas m’aventurer en l’engageant sans prendre l’avis des connaisseurs, et c’est à partir de là que j’ai pris attache avec Rabah Saâdane qui n’est autre que son entraîneur en sélection algérienne entre 2008 et 2010. Tout le monde connait l’amour de Saâdane pour Meghni, mais l’homme se voulait correct en me conseillant de ne pas recruter ce joueur, m’indiquant qu’il était convaincu de la fin de carrière de Mourad et qu’il ne pouvait plus revenir sur les terrains à cause de sa méchante blessure qu’il avait contractée lors de la CAN-2010», a déclaré Bentobal. H. S. T 12 SPORTS Jeudi 31 décembre 2015 Suite de la page 11 CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR ? Retour, tradition consacrée à l’heure des bilans, et on ne fait pas exception en Algérie également, sur un autre exercice sportif à mettre encore une fois aux oubliettes. L’année sportive 2015. Une page à vite tourner. Où l’on ne retient pratiquement rien de bien concret, le statu quo étant toujours de mise, les travers inévitables puisque dans la peau. Une seconde nature d’un personnel dépassé par les gros bouleversements qui agitent la planète, pas seulement de ce côté-ci d’un domaine confinant au phénomène universel. En tout cas loin devant les préoccupations politiques n’intéressant plus grand monde, le sport en général, et le football (l’incontestable roi) en particulier, trônant allègrement au sommet de la vie quotidienne. Sport national. On en reparle bien évidemment en cette fin d’année marquée, comme les précédentes, et tout le monde s’y attendait, d’une pierre noire. Ne laisse pas beaucoup de bons souvenirs, les événements qui l’ont rythmée confirmant, malheureusement, la tendance que l’on fait du surplace. Le train n’avançant pas dans le bon sens ou le sens voulu. Et donc, n’en déplaise aux démagogues et autres mauvais génies de tous bords qui tiennent en otage (le ballon rond, rebondissant toujours aussi mal chez nous malgré quelques petites éclaircies vite assombries par des comportements d’un autre âge à l’heure d’un professionnalisme débridé et sans réels garde-fous) le mouvement sportif national, recule. N’annonce pas que du bon. 2015. Copie conforme à 2014. Nous donne (on veut bien se tromper mais les choses ne bougent pas) déjà un aperçu sur ce que sera l’année 2016 que l’Algérien accueille (dans tous les domaines) la peur au ventre, les nouvelles sur le front social, avec un contexte économique en constante dégradation et menaçant, nous «promettent» les spécialistes, des pans entiers de la société de précarité, n’étant pas loin s’en faut, rassurantes. Le sport n’échappant pas à la tendance, on peut croire, voire craindre, des moments difficiles. Et pas seulement en termes de résultats techniques et de représentativité internationale déjà peu reluisants. Autant d’interroga- année 2015 a été marquée par la multiplication de cas avérés de dopage dans différentes disciplines, obligeant l'Etat, représenté par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), à agir pour mettre fin à ce fléau qui a pris des proportions alarmantes. En dépit de certaines performances collectives et individuelles réalisées lors de cette année, le dopage est venu assombrir quelque peu le tableau du bilan sportif algérien en 2015. Le premier cas a été détecté en février dernier sur le lutteur Abdelkrim Ouakali, contrôlé positif par le Comité d'appel de la commission nationale antidopage (CNAD), à une substance interdite, la furosémide (diurétique), à l'occasion du championnat national de lutte, le 14 février à Alger. Le scandale ne s'est pas arrêté là, puisqu'un mois plus tard un autre cas a été signalé, au grand regret des responsables du sport en Algérie. Il s'agit du coureur Hicham Chaâbane, considéré pourtant comme l'un des espoirs du cyclisme algérien et futur vainqueur du Grand tour algérien cycliste GTAC-2015. Hicham Chaâbane a été contrôlé positif par la CNAD à deux substances interdites, l'érythropoïétine EPO et la méthylprédnisolone (glucocorticoïde) à la suite de L' tions justifiées (de nouveaux problèmes, inextricables apparemment, s’invitant largement à un quotidien lourd à porter et confinant à la déprime généralisée) n’inspirant pas à l’optimisme même si l’on nous prie éternellement mais sans trop de conviction, à croire à une prochaine embellie que ne peuvent toutefois pas confirmer les exploits réalisés par-ci, parlà et qu’on agite (pour les raisons que l’on sait) en autant de trophées vite rattrapés par la réalité d’un terrain sans concessions. Des chiffres ou statistiques qui, dans leur froideur, laissent rarement de la place au doute. A des doutes collant désespérément à la peau d’une opinion ayant fait définitivement le deuil de toute forme de sérieux (qui a dit professionnalisme ?) lorsqu’il s’agit de travailler sur le long terme, le concept (pompeux) de formation si cher à nos décideurs (les présidents de nos si décriées associations sportives n’étant pas un modèle dans le genre ni un exemple à suivre) laissant place à une «philosophie» clairement portée sur le bricolage et l’amateurisme. Deux notions expliquant pour beaucoup, pourquoi l’on aime toujours tout effacer, redémarrer de zéro avec pour seuls atouts, des promesses difficiles à tenir. Jamais tenues d’ailleurs, d’où une situation confinant au gaspillage des ressources humaines en dépit d’une manne financière (ah ces fameuses subventions étatiques qui font courir en plus de la lutte féroce aux postes de responsabilités ouvrant bien des voies ou portespas la peine de les défoncer- ouvertes à tous les vents, des tremplins sinon des opportunités pour une meilleure situation sociale et les gros dividendes qui vont avec, tant de monde), le tout, assaisonnée à une sauce bien locale, dans une opacité (le football reste l’exemple vivant) encourageant tous les dépassements s’accompagnant, à chaque fois, de semblants de redéfinition de stratégies dont on vérifie à l’arrivée (les bilans de fin d’année ne servent pas qu’aux vœux, rarement les meilleurs, de circonstance) les dégâts, les luttes intestines (elles expliquent en partie ou en gros la résurgence de la violence) ne se faisant pas sans heurts. ESPOIRS ET ... «ESPOIRS» Une question grave cristallisant, on l’imagine bien (ça arrange tant d’affaires) les débats en cours dans un paysage sportif en besoin pressant d’une opération de salubrité publique promise de longue date mais sans cesse reportée (immenses inté- rêts en jeu ?) à des délais indéterminés. Dans cet esprit (tout le monde fait tout et n’importe quoi), de nouveaux comportements se sont créés, les lignes de convergences pour les champions du statu quo (qui font mine de s’affronter de manière à détourner le regard sur nombre de transactions douteuses, à quand finalement l’entrée en activité de cette autorité morale qu’est la DNCG qu’on annonce pourtant avec grand bruit sans qu’on en voit le bout du nez ?) et nous convient, année après année lamentablement ratées, à une drôle de pièce de théâtre dont ils écrivent le scénario. Tiennent bien en main leurs marionnettes. S’offrent des passerelles, de nouvelles donnes en mesure de sauvegarder leurs immenses privilèges acquis à l’ombre d’un pouvoir (des postes de présidents peu coûteux et très rentables) rarement contesté. À quand donc une nouvelle grille de lecture du «jeu» (c’en est un et il est rentable sur tous les plans) sportif chez nous ? 2015, qui s’achève (heureusement ?) sur de bonnes (c’est selon mais assez convaincant) notes, a fait dans le mauvais et le franchement pire, annoncet-il une année 2016 (celle des J.O, et donc de toutes les remises en cause partout dans le monde) moins agitée ? Des hauts et des bas (tout le monde s’accorde là-dessus) pour le sport algérien en 2015. Oui et grâce à des disciplines (comme la boxe et la lutte) qui nous ont (précision valable pour le noble art qui reste égal à sa vocation de faiseurs de champions, sans gros moyens au passage) toujours habitués aux belles performances. Des hauts, avec le football, toujours aussi imprévisible et capable du meilleur comme du pire. Qui s’illustre en sauvant la mise en sports-Co avec une sélection olympique aussi rayonnante que prometteuse (on verra bien ce que nous réserve l’avenir) et qui est allée au Sénégal, là où personne ou presque ne l’attendait, s’offrir un statut de vice-champion d’Afrique et, cerise sur le gâteau, une qualification aux J.O de 2016 à Rio de Janeiro (Brésil) qui met fin à un peu plus de trois décennies (36 ans exactement) d’absence de notre jeu à onze national du prestigieux rassemblement quadriennal du sport universel et cette virée dans l’édition moscovite (Russie) en 1980. Bonne note footballesque également avec la sélection nationale militaire qui s’en est allée en Corée du Sud (Jeux Mondiaux) arracher haut la main la médaille d’Or, quatre ans (2011) après s’être imposée d’aussi brillante manière au Brésil en survolant la compétition. Pour mieux illustrer le semblant de redéploiement international après un brillant mondial brésilien en 2014 avec Halilhodzic, le sacre de l'ES Sétif qui a remporté la Supercoupe d'Afrique aux dépens d'Al-Ahly du Caire et l'USM Alger qui écrira à son tour une belle page et se rapprochera du même exploit en s’invitant en finale de la Ligue des champions d'Afrique, perdue malheureusement à l'aller et au retour face au TP Mazembe (RD Congo). Le sport algérien, à la croisée des chemins, ce n’est pas seulement le révélateur football qui demeure, bon an mal an, une locomotive qui n’assume que rarement son rôle. Un baromètre pas sérieux mais le miroir déformant d’un mouvement sportif surpris éternellement en flagrant délire. Gâchis monumental en attendant de retrouver le chemin de la raison. En commençant d’abord par confirmer sur le terrain la présumée richesse de son réservoir en talents. Des talents qui tardent à éclore. S’en vont par milliers grossir les rangs de ces milliers de stars en herbe sacrifiés sur l’autel de la bêtise et du bricolage. De 2015, en championnat d’Algérie de football (Ligue1 «Mobilis»), on se souviendra longtemps de cette fin d’exercice à couteaux tirés où pratiquement la moitié de la composante jouait pour le titre (carrément) au moment où l’autre moitié (parmi eux l’USM Alger et le MC Alger, ce n’est pas rien ni n’importe qui, puisque les premiers viennent de terminer la phase aller avec une avance de pas moins de 10 points sur le dauphin belouizdadi, alors que les seconds complètent le podium et n’ont pas dit leur dernier mot pour la course au titre, ce qui promet une 2e partie des plus indécises) disputait le match de leur survie et n’assurait leur sauvetage que dans les ultimes instants d’un parcours de pure folie et de vives angoisses pour leurs publics respectifs. Tout ça pour dire que, dans nos murs, tout est possible. Pas la peine de parler du dopage et de la combine qui se fait toujours aussi insistante. On y reviendra avec plus de détails. A. A. LIGUE 1 MOBILIS (16E J) CRB-MCA le 16 janvier au stade 5-Juillet e derby algérois CR Belouizdad-MC Alger comptant pour la 16e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, initialement prévu au stade du 20-Août (Alger), se jouera le samedi 16 janvier à 16h00 au stade du 5-Juillet, a indiqué mercredi à l'APS, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj. Cette rencontre a été délocalisée sur demande de la wilaya d'Alger pour des raisons "organisationnelles", avait précisé lundi à l'APS le premier responsable de l'instance chargée de la gestion de la compétition. A l'issue de la 15e et dernière journée de la phase aller du championnat d'Algérie de Ligue 1 Mobilis, le CR Belouizdad occupe la deuxième place avec 23 points, devançant d'une unité le MC Alger, 3e. L'autre derby de la capitale entre l'USM Alger et le NA Hussein-Dey comptant pour la même journée, se déroulera également au stade 5-Juillet, suite à une demande transmise par la direction usmiste à la LFP. Lors de la 1re journée du championnat, les deux matchs en question ont été disputés sur le terrain de l'équipe hôte : Omar-Hamadi pour MCACRB (0-0) et le 20-Août pour NAHD-USMA (2-1). Le stade du 5-juillet, qui avait fait l'objet d'une opération de remise à niveau et de travaux, avait rouvert ses portes à l'occasion du derby entre l'USM El Harrach et le NA Hussein Dey (2-0), dans le cadre de la 4e journée. L DOPAGE PRÉSIDENCE DE LA LFP Un séisme qui a ébranlé le sport algérien en 2015 Kerbadj ne sera pas candidat à sa propre succession deux contrôles opérés respectivement à Constantine et à Annaba les 24 et 28 mars lors du GTAC2015. Suite à cette affaire, le titre lui a été retiré. La CNAD a agi selon les règlements en vigueur, en infligeant une suspension de quatre années à Ouakali et Chaâbane. LE FOOTBALL ÉCLABOUSSÉ Le phénomène du dopage ne s'est pas arrêté seulement à la lutte et au cyclisme, puisque la "gangrène" a touché le sport roi en Algérie : le football, éclaboussé par une série de cas positifs. Le milieu de terrain de l'USM Alger, Youcef Belaïli, contrôlé positif, a été freiné dans son élan le 21 septembre par la sanction de la Confédération africaine de football (CAF), lui qui faisait les beaux jours du club de la capitale, notamment lors de sa campagne en Ligue des champions d'Afrique. La triste nouvelle est tombée tel un couperet dans l'entourage du club de Soustara et personne n'y croyait, avant que le joueur lui-même ne reconnaisse les faits qui lui sont reprochés, renonçant du coup au droit à l'analyse de l'échantillon "B" comme le prévoit la réglementation. Le N°10 de l'USMA avait subi un contrôle antidopage inopiné à l'issue du match MCE Eulma- USMA (0-1) disputé le 7 août dernier, dans le cadre de la phase de poules de la C1. Un peu plus d'un mois plus tard, le natif d'Oran a encore fait des siennes en subissant un second contrôle positif, cette fois-ci en championnat national au terme du match victorieux en déplacement contre le CS Constantine (2-0). Considéré comme une valeur sûre, vu les dispositions affichées en 2015 qui lui ouvraient grandes les portes de l'équipe nationale, Belaïli (23 ans) a été suspendu pour quatre années, ce qui va mettre sa carrière en veilleuse pendant un bon bout de temps, si ce n'est définitivement. Quelques jours plus tard, le football national est encore secoué par un autre cas positif, celui du milieu de terrain du RC Arbaâ, Rafik Boussaïd. Le joueur de 27 ans a été contrôlé à l'issue d'un match de championnat face au RC Relizane (défaite 1-0). Il avait justifié la prise d'une substance interdite par la prescription de médicaments, par le médecin, pour traiter une angine aiguë. Le phénomène a touché également le nouveau pensionnaire de la Ligue 2, la JSM Skikda, dont le joueur Naoufel Ghassiri a été contrôlé positif à l'issue du match de championnat face à l'AS Khroub, disputé le 23 octobre (défaite 1-0). Belaïli, Boussaïd et Ghassiri ont écopé chacun d'une suspension de quatre années, selon les règlements de la Fédération internationale de football (FIFA). Nabil Hafed, Hocine Marakchi (IRB Kerma), ainsi qu'Otmane Bessad et MohamedTahir Hedibi (ES Guelma) sont, eux, suspendus jusqu'à leur audition le 28 décembre et risquent la même sanction que le trio sus-cité pour les soupçons de dopage qui pésent sur eux depuis le match des 32es de finale de coupe d'Algérie entre les deux équipes. VOLONTÉ DES POUVOIRS PUBLICS POUR ÉRADIQUER LE FLÉAU Devant la propagation effrénée de ce phénomène nuisible à la santé des athlètes et à la crédibilité du sport national, les autorités ont décidé d'agir en lançant une campagne de mobilisation antidopage. "La situation doit interpeller l'ensemble des structures et parties concernées à travers l'implication, la responsabilisation et la mobilisation, y compris les médias qui jouent un rôle central de catalyseur dans le renforcement de l'éthique sportive", avait déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Pour joindre l'acte à la parole, le MJS a promulgué la nouvelle loi 13-05 sur le sport, relative à l'organisation et au déve- loppement des activités physiques et sportives qui renforce encore plus la lutte contre le dopage. "Huit articles et trois dispositions pénales de la nouvelle loi 13-05 traduisent parfaitement la grande volonté des autorités du pays à lutter efficacement et rigoureusement contre le phénomène du dopage", avait indiqué le premier responsable des sports en Algérie. Le 8 octobre dernier, au cours d'une journée d'étude contre le dopage, une lettre d'entente sur le Code mondial antidopage avait été signée par pas moins de 26 Fédérations nationales. La Fédération algérienne de football a, quant à elle, décidé de multiplier les contrôles antidopage. Les clubs ont même été sommés de communiquer les horaires et lieux des entraînements pour que les médecins puissent prendre des échantillons d'urine des joueurs visés. L'Algérie, pionnière dans la promotion des vertus de la pratique sportive saine loin de toute forme de tricherie, avait ratifié en 2005 la Convention mondiale de lutte contre le dopage. Un Centre national antidopage a été même installé au niveau du complexe MohamedBoudiaf d'Alger mais sans pour autant débuter officiellement sa mission. Le MJS avait annoncé le gel de toute subvention destinée au fonctionnement du centre en question tant qu'il n'est pas encore fonctionnel. Le Comité olympique et sportif algérien (COA) n'est pas en reste dans la "guerre" enclenchée contre le dopage puisque même son président Mustapha Berraf a fini par tirer la sonnette d'alarme."Les cas avérés de dopage seront très lourdement sanctionnés et les sportifs doivent donc faire très attention", avait-il prévenu, à l'issue d'une rencontre avec le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach. En novembre dernier, la FIFA avait adressé une note d'information, publiée sur son site officiel, visant à sensibiliser les jeunes sportifs, médecins, entraîneurs et parents des dangers et conséquences du dopage. Il s'agit d'une liste de 11 messages simples sélectionnés par des experts dans la gestion de la lutte contre le dopage en collaboration avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), présentant des conseils basiques mais importants, tels que vérifier la liste des substances interdites, éviter les drogues récréatives, être vigilant avec les compléments alimentaires et demander des Autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT). L'année 2016 sera donc sous le signe de la lutte antidopage en Algérie, mais également au niveau des plus hautes instances sportives internationales. e président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé mercredi à Alger, son retrait de son poste à l'issue de la saison 2015-2016 qui coïncide avec la fin de son mandat à la tête de l'instance chargée de la gestion de la compétition. "Je n'ai pas l'intention de me présenter pour un nouveau mandat. Déjà, j'ai consenti à contre coeur d'aller au bout de mon mandat", a déclaré Kerbadj à la presse, en marge d'un forum contre la violence organisé par la direction générale de la Sûreté nationale à l'école supérieure de la Police AliTounsi (Alger). Kerbadj, élu à la présidence de la LFP en juillet 2011, avait démissionné de son poste lors de l'assemblée générale ordinaire en mars 2015, avant qu'il ne revienne à de meilleurs sentiments sur insistance des membres de l'assemblée générale. Il avait justifié par des "raisons de santé" sa décision de quitter précocement ses fonctions à la LFP. L 13 L’EN EN 2015 Un début d’année raté et une fin mouvementée Avec un seul trophée africain dans son palmarès, décroché à domicile à l’occasion de la Coupe d’Afrique-1990, la sélection algérienne n’était jamais bien partie pour épingler une deuxième étoile sur son maillot que comme c’était le cas en Guinée équatoriale-2015, mais tous les espoirs placés pour la circonstance sur les Verts ont tourné en une grosse désillusion. a bande à l’entraîneur français, Christian Gourcuff, auteur pourtant d’un parcours presque sans faute dans les éliminatoires (cinq victoires de rang contre une seule défaite dans un match sans enjeu face au Mali), a trébuché alors qu’elle avait entamé le tournoi dans la peau du favori en puissance pour succéder au Nigeria dans les hautes sphères du football continental. Les Algériens, et après avoir éprouvé d’énorme difficultés pour valider leur billet pour les quarts, n’ont pu aller au-delà de ce tour, après avoir laissé des plumes face à la Côte d’Ivoire, future championne d’Afrique. Une défaite qui a plongé les supporters des Verts dans le doute, en ce sens qu’ils étaient nombreux à avoir remis en cause les capacités des joueurs à préserver le statut du "Club Algérie" acquis grâce à son formidable parcours quelques mois auparavant en Coupe du monde au Brésil, lorsqu’il avait réussi une qualification historique pour les huitièmes de finale. Mais en dépit de cet échec africain, l’entraîneur français, Christian Gourcuff, qui avait succédé au Bosnien Vahid Halilhodzic, après le Mondial-2014, a été maintenu dans son poste, le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua, ayant opté pour la stabilité. L DES PRESTATIONS MI-FIGUE, MI-RAISIN Du coup, tout le monde s’est tourné vers les prochaines échéances de l’équipe nationale, à savoir les éliminatoires de la CAN-2017 et surtout celles du Mondial-2018, principal challenge pour lequel Gourcuff a été engagé, d’autant que tout le monde en Algérie rêve d’une troisième participation de rang du football national à la plus grande manifestation planétaire et la cinquième dans l’histoire du sport roi dans le pays. Mais avant même d’entamer les éliminatoires du rendez-vous russe, avec un deuxième tour préliminaire contre la Tanzanie, beaucoup d’encre a coulé au sujet du patron technique de l’équipe algérienne. Ce dernier a perdu beaucoup de points à cause des prestations mi-figue mi-raisin de ses protégés, aussi bien en matchs amicaux qu’officiels. Les premières critiques commençaient à fuser dès mars dernier à l’occasion de la tournée des Verts à Doha. Une tournée entamée par une défaite face au Qatar (1-0) avec de surcroît une piètre prestation des coéquipiers de Yacine Brahimi. De quoi susciter davantage de polémique à propos de la justesse du choix du président de la FAF en gardant Gourcuff après l’échec équato-guinéen. Certes, l’ancien entraîneur emblématique du FC Lorient (France) s’est racheté quelques jours plus tard en étrillant la sélection d’Oman (41), mais cela ne lui a pas suffi pour réhabiliter son image aux yeux des fans, d’autant que son adversaire du jour n’avait rien d’un foudre de guerre. Il fallait donc attendre l’entrée en scène de l’Algérie dans les éliminatoires de la CAN-2017 avec une première rencontre à domicile contre les Seychelles en juin dernier pour voir un peu plus clair. Un examen passé sans peine par les protégés de Gourcuff (victoire 4-0), dans une rencontre déroulée, contrairement aux habitudes, devant des gradins d'un stade Mustapha-Tchaker (Blida) pas bien garnis. C’était pour les observateurs un indice sur la baisse de la cote de l’équipe nationale et son entraîneur auprès des fans. Tout cela allait d’ailleurs se vérifier quelques mois plus tard, plus précisément en octobre, à l’occasion des deux matchs amicaux contre la Guinée et le Sénégal. L’évènement coïncidait avec le retour de la sélection nationale au stade du 5-juillet (Alger), où elle n’avait plus évolué depuis novembre 2012. Mais les retrouvailles avec le public algérois ont tourné au cauchemar, notamment pour l’entraîneur breton, sifflé et hué par une grande partie des spectateurs présents dans les gradins, en signe de contestation contre la mauvaise production de l'équipe face aux Guinéens, ponctuée par une défaite (2-1). LE COUP DE GUEULE DE GOURCUFF La "révolte" du public algérois va se poursuivre trois jours après, malgré le succès contre le Sénégal, sur un but de Brahimi marqué dans les dernières minutes. Mais cette victoire n’a pas pour autant tempéré les ardeurs de l’entraîneur national, qui va s’illustrer par un coup de gueule en conférence de presse ayant suivi la partie face aux ''Lions" sénégalais. Gourcuff s’en prendra alors à tout le monde : supporters, presse et consultants des chaînes de télévision. Il menaça même de quitter son poste à l’issue de la double confrontation contre la Tanzanie. Sur la défensive, le coach allait ainsi aborder le déplacement de Dar Es Salaam pour affronter la Tanzanie, le 14 novembre, dans une ambiance "délétère", pour reprendre son expression. Un déplacement qualifié de "risqué" même si l’adversaire n’est pas une grosse cylindrée. Ceux qui appréhendaient ce match n’avaient finalement pas tort. Gourcuff et ses joueurs ont passé une heure de jeu cauchemardesque durant laquelle les locaux ont mené par deux buts à zéro. L’addition aurait pu être salée vu la domination copieuse des camarades de Samata et les nombreuses occasions franches qu’ils ont ratées. Heureusement pour les Algériens et leur entraîneur qu’il y avait un second souffle de leur part ayant permis à Islam Slimani et son doublé de les tirer du gouffre avec un 2-2 heureux à l’arrivée. Un nul au goût de victoire après tout ce qu’a enduré le onze algérien sur le terrain. Mais la mauvaise copie qu’il a présentée à nouveau a enfoncé davantage le Français. Gourcuff avait seulement trois jours devant lui pour faire taire ses détracteurs. Une mission qu’il va accomplir avec brio grâce au festival offensif des siens (7-0) face aux Tanzaniens au stade Mustapha-Tchaker où ils se sont "réfugiés" après leur mésaventure algéroise du mois d’avant. Une victoire aux allures de "revanche" pour le technicien français qui va néanmoins encore faire durer le suspense à propos de son avenir avec les Verts. "J’ai besoin de quelques jours de réflexion avant de rencontrer le président de la FAF pour trancher mon avenir avec l’équipe nationale", avait-il lâché à l’issue du match. Finalement, la montagne accouchera d’une souris et Gourcuff restera en place avec l’espoir de faire enfin l'unanimité autour de lui. Cela passera évidemment par un parcours de premier ordre lors de la prochaine CAN au Gabon et pour laquelle l’Algérie ne devrait pas éprouver de difficultés pour se qualifier, et surtout arracher l’un des cinq tickets qualificatifs mis en jeu dans les éliminatoires du Mondial2018. D’ici là, l'avenir du technicien français avec les Verts sera en permanence en débat chez les amoureux de l'équipe nationale. SPORTS Jeudi 31 décembre 2015 PREMIER LEAGUE Leicester n'est plus une surprise Leicester a désormais affronté tous les cadors d'Angleterre. S'ils ne sont plus en tête après leur nul face à Manchester City (0-0), les Foxes surfent toujours sur les hauteurs du classement à l'issue de la phase aller. équipe de Claudio Ranieri n'est plus une surprise. Elle est devenue un outsider crédible dans la course au podium. À condition de garder ses pépites. Leicester a tenu le choc face à Manchester City (0-0). L'équipe menée par Claudio Ranieri était attendue au tournant. Mais après une défaite à Liverpool (1-0), elle a bouclé 2015 en tenant la dragée haute à un cador de la Premier League. Si ce partage des points leur coûte le fauteuil de leader du classement, les Foxes ne sont devancés par Arsenal qu'à la différence de buts (+15 contre +12). Un maigre déficit synonyme de perspectives solides pour une formation de plus en plus consistante. "Ce championnat est fou et on dirait que personne ne veut être champion!, s'est enthousiasmé Ranieri à l'issue de ce dernier match de l'année. Ce que nous réalisons actuellement est miraculeux, J'adorerais voir mon équipe continuer ainsi, mais ce n'est pas facile. Nous devons continuer à nous battre." Mécontent de la prestation de ses CLAUDIO RANIERI (LEICESTER CITY) : «Les joueurs ont bien réagi» entraîneur de Leicester City n'était pas déçu après le match nul de son équipe, ce mardi contre Manchester City (0-0). Même si ce résultat fait perdre la première place aux siens, le technicien a aimé ce qu'il a vu sur le terrain. «On a très bien joué, on s'est créé des occasions, comme Manchester City. Je voulais voir comment mes joueurs allaient réagir après notre défaite à Liverpool et ils ont très bien réagi. Chaque match est difficile pour nous et pour ceux qui nous affrontent. Ce championnat est fou et on dirait que personne ne veut être champion ! On veut juste se battre contre tout le monde.» L' MANUEL PELLEGRINI (MANCHESTER CITY) : «On a tout fait pour gagner» a déception primait chez Manuel Pellegrini après le résultat nul de Manchester City à Leicester City (00), ce mardi. Car après le match, le coach des Citizens a estimé que ses joueurs avaient «fait plus» que leurs adversaires pour gagner. «On a fait plus que Leicester pour gagner ce match. On a plus de possession de balle, plus de tirs au but et plus d'occasions, mais ce fût un match difficile contre une très bonne équipe. Comme je le dis toujours, si vous ne pouvez pas gagner le match, ne le perdez pas. On a tout fait pour gagner, car on n'était pas venu pour juste prendre un point. Mais c'est néanmoins un résultat positif. On a été solide ce soir.» L Phs : DR L' troupes contre les Reds, l'ancien entraîneur monégasque avait décidé de muscler son entrejeu face à City. Ses joueurs ont suivi ses consignes sur le terrain et fait preuve d'une grande solidarité pour résister à la puissance offensive de City. "Je voulais une réaction après la défaite à Liverpool et ils ont bien répondu", s'est félicité le technicien italien. SEULEMENT DEUX DÉFAITES POUR LE MOMENT A Anfield, lors du Boxing Day, les Foxes avaient subi leur seconde défaite de la saison en championnat, après leur match raté devant Arsenal à la fin du mois de septembre (2-5). En résistant à City et à son armada avec énergie et rigueur, ils ont donc su éviter un revers qui les aurait certainement plongés dans le doute. Au lieu de cela, Leicester se présente comme la formation de Premier League la plus difficile à faire tomber en compagnie de Tottenham (2 défaites également). Arsenal a déjà chuté à quatre reprises, cinq pour City et United et six pour Crystal Palace qui complète le top 6. "Chaque match est difficile pour nous et pour ceux qui nous affrontent, note encore Ranieri. On veut juste se battre contre tout le monde." Leicester présente pourtant la plus mauvaise défense des équipes de tête avec 25 buts encaissés, soit déjà 10 de plus que Tottenham. Avec davantage de rigueur tactique et de hargne défensive, Kasper Schmeichel et ses partenaires devraient nettement améliorer leurs statistiques défensives durant la seconde partie de saison. Ce fut le cas mardi soir : en seconde période, les Skyblues n'ont ainsi pu cadrer qu'une seule frappe. DES PÉPITES À CONSERVER En revanche, le club des Midlands a déjà inscrit 37 buts. Son attaque est la plus efficace d'Angleterre, avec celle de Manchester City. Si les révélations Jamie Vardy, toujours meilleur scoreur de l'élite anglaise (15 réalisations), et Riyad Mahrez (qui suit à deux longueurs) gardent la forme, Leicester aucune raison de ne pas maintenir le cap sur le plan offensif. Encore faut-il que ces deux pépites ne filent pas chez un rival durant le mois de janvier. S'ils ont explosé sur le tard, Vardy (28 ans) et Mahrez (24 ans) se sont montrés étincelants depuis l'été et seront forcément sollicités durant le mercato hivernal. Les clubs anglais n'ont pas peur de casser leur tirelire et celle des rivaux semblent énormes. Manchester United et Chelsea, qui connaissent de sérieux soucis offensifs, pourraient très vite se manifester. Pour poursuivre son joli parcours jusqu'au mois de mai, Leicester devra garder les épaules solides sur le terrain. Mais aussi en coulisses. 15 MERCATO Guardiola aurait déjà deux priorités pour City Mundo Deportivo dévoile ce mercredi les pistes de Pep Guardiola en cas d'arrivée à Manchester City : Aymeric Laporte, le défenseur français de l'Athletic Bilbao, et Ilkay Gündogan, le milieu allemand du Borussia Dortmund. Pep Guardiola n'est pas encore assis sur le banc de Manchester City. Et pour cause : il ne cédera celui du Bayern Munich à Carlo Ancelotti que l'été prochain. Cela n'empêche pas la presse espagnole d'imaginer déjà l'ancien coach du Barça chez les Skyblues. Et de cibler ses futures recrues. Ce mercredi, le journal catalan Mundo Deportivo évoque "deux objectifs prioritaires" pour Guardiola. Deux joueurs sur lesquels il voudrait mettre le grappin : Aymeric Laporte et Ilkay Gündogan. Le défenseur français dispose d’une clause libératoire fixée à 50 millions d'euros, rappelle Mundo Deportivo. Une somme largement dans les finances de City. Pour l'heure, Eliaquim Mangala et Nicolas Otamendi y composent le plus souvent l'axe central, bien aidés par les blessures à répétition de Vincent Kompany. L'arrivée éventuelle de Laporte, que Guardiola suit depuis plusieurs saisons, pourrait redistribuer les cartes. Gündogan, lui, viendrait étoffer le milieu mancunien. L'international allemand avait déjà failli quitter Dortmund cet été. Il avait finalement prolongé son contrat jusqu’en 2017. A 25 ans, Gündogan aspire désormais à changer d'air. La presse italienne relaie régulièrement un vif intérêt de la Juventus Turin. City serait donc aussi sur les rangs pour s'attacher ses services en fin de saison. Avant un autre renfort : Thiago Alcantara. Elevé à l'école du Barça, le milieu espagnol du Bayern serait, lui, ciblé pour 2017. MANCHESTER UNITED Et si Giggs prend les commandes ? ir Alex Ferguson pourrait reprendre du service à Manchester United si Ryan Giggs arrive à la tête de l’équipe à la place de Louis Van Gaal. L’emblématique entraîneur de United pourrait prêter main forte à son ancien joueur dans un rôle encore inconnu. Van Gaal reste sur un siège éjectable après le match nul des Red Devils contre Chelsea (0-0) lundi soir. S LE BOSS DE RETOUR POUR REMETTRE DE L’ORDRE ? Peut-être bien. Alex Ferguson pourrait bientôt faire son retour dans le staff de Manchester United. C’est en tout cas ce qu’avance Paul Smith, journaliste indépendant qui collabore, notamment pour Sky Sports. Man U, en grande difficulté depuis plusieurs semaines avec six matches consécutifs sans victoire et une élimination prématurée en Ligue des champions, traverse un véritable trou noir. L’entraîneur Louis Van Gaal est plus que jamais sur la sellette, et ce n’est pas le match nul (00) concédé contre un Chelsea convalescent, lundi soir, qui va changer la donne. Si le technicien hollandais affirme avoir ressenti le soutien d’Old Trafford, il aura du mal à concurrencer l’aura de Ferguson, qui selon Smith pourrait revenir dans « son » club, à une condition : que Ryan Giggs prenne les commandes de l’équipe à la place de Van Gaal. Alors que l’hypothèse José Mourinho semble se refroidir ces dernières heures, c’est bien Giggs, actuellement adjoint, qui pourrait prendre les commandes du club dans les semaines à venir. Si l’ancien milieu de terrain prenait en main l’équipe mancunien- ne, Sir Alex Ferguson viendrait accompagner le Gallois dans un rôle qui n’a pas été précisé par Smith. Ferguson, qui aurait lui-même proposé ses services, opérerait probablement avec un statut de conseiller dans l’ombre de Giggs. Giggs a déjà joué les intérimaires Ferguson est LE plus grand coach de l’histoire des Red Devils avec un palmarès monstrueux : 13 championnats d’Angleterre, 5 FA Cup, 4 League Cup et deux Ligue des champions. Giggs avait, lui, déjà assuré l’intérim après le licencie- ment de David Moyes à la fin de la saison 2013/2014, dirigeant Man U pendant quatre rencontres (deux victoires, un nul, une défaite). D’après Smith, les dirigeants du club souhaitaient bien recruter Mourinho, ce à quoi plusieurs cadres du club se seraient opposés. Le ticket Giggs – Ferguson assurerait en revanche à Manchester l’appui du public et aussi quelques économies, avant, peut-être, de prolonger l’aventure à la fin de la saison. Ou alors de faire de nouveau appel à un nouveau coach à l’intersaison. Les Red Devils sont aujourd’hui à la sixième place de Premier League, hors des places européennes. Un rang indigne de l’histoire du club et loin des objectifs fixés en début de saison. 16 MONDE Jeudi 31 décembre 2015 EBOLA Fin de l'épidémie en Guinée L'Organisation mondiale de la santé annonce que la Guinée est exempte de la transmission du virus Ebola. L'épidémie avait commencé fin 2013 dans le pays. La Guinée libérée du virus Ebola. Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a annoncé, mardi, dans un communiqué la fin de la transmission d'Ebola dans le pays, car deux périodes de 21 jours, la durée maximale d'incubation du virus, se sont écoulées depuis le second test négatif sur le dernier patient guéri, une petite fille d'une trentaine de jours, sortie de l'hôpital fin novembre. "Le tissu social a été mis à rude épreuve", a souligné le représentant de l'OMS en Guinée, Mohamed Belhocine, dans une déclaration à Conakry, en référence aux relations, traditionnellement empreintes de suspicion, entre pouvoir et population dans ce pays, qui ont encore compliqué la lutte contre la propagation. "La Guinée entre maintenant dans une période de surveillance renforcée de 90 jours", a ajouté l'OMS, rappelant que le risque persiste au-delà de ces 42 jours, en raison de la subsistance du virus dans certains liquides corporels, en particulier le sperme, où il peut survivre jusqu'à neuf mois. Ph : DR L' 11 300 MORTS Cette épidémie d'Ebola, la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait plus de 11 300 morts sur quelque 29 000 cas recensés, un bilan toutefois sous-évalué, selon l'OMS. Les victimes se concentrent à 99% dans trois pays limitrophes : la Guinée, qui compte officiellement 2 536 morts pour 3 804 cas, la Sierra Leone, déjà déclarée exempte de transmission le 7 novembre, et le Liberia, où la fin de l'épidémie a été annoncée deux fois, en mai et en septembre, avant de nouvelles résurgences. "Pour la première fois" depuis deux ans, ces trois pays "ont arrêté les chaînes de transmission à l'origine de cette épidémie dévastatrice", a souligné Matshidiso Moeti, directeur régional pour l'Afrique à l'OMS. "C'est le meilleur cadeau de fin d'année que le Bon Dieu pouvait offrir à la Guinée", a affirmé un survivant, Alama Kambou Doré. Le dernier patient connu, une fille prénommée Noubia, née au centre de traitement d'Ebola de Médecins sans frontières (MSF) à Conakry, où sa mère a succombé au virus, a été déclarée guérie le 16 novembre. mercredi matin, avec une cérémonie en présence du président Alpha Condé et des 53 partenaires dans la lutte contre l'épidémie: MSF, OMS, Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Croix-Rouge ... ainsi que les pays donateurs. Des survivants témoigneront de leur expérience et un hommage sera rendu aux 115 soignants emportés par Ebola, ainsi qu'aux huit membres d'une équipe de sensibilisation assassinés en septembre 2014 à Womey (sud-est) dans le Sud forestier, épicentre originel de l'épidémie. 22 000 ENFANTS ONT PERDU UN PARENT L'Unicef s'est félicitée de la fin de l'épidémie, mais a rappelé dans un communiqué que "22 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents" dans un des trois pays et restent "traumatisés", voire stigmatisés. Le président de la Banque mondiale Jim Yong-kim a également salué "une étape importante" et s'est engagé à "continuer à soutenir la Guinée pour surmonter l'énorme coût humain et économique d'Ebola". La France, par la voix de sa secrétaire d'État chargée du Développement Annick Girardin, a elle aussi assuré la Guinée de son soutien dans "la tâche ardue de la reconstruction". Les festivités officielles débuteront "BYE BYE EBOLA" Les célébrations se poursuivront dans l'après-midi avec un concert mémorial "Bye bye, au revoir Ebola", rassemblant des artistes africains de renommée internationale: Youssou Ndour, Tiken Jah Fakoly, Mory Kanté, Aïcha Koné, etc. pour saluer les efforts du peuple de Guinée. Car pour en arriver là, depuis la mort du petit Émile Ouamouno, un an, à Meliandou (sud-ouest), la route s'est révélée particulièrement pénible. "La Guinée revient de loin", a rappelé une survivante, Djénabou Barry: "J'ai perdu mon époux, j'ai perdu ma bellesoeur et j'ai été expulsée de la où j'habitais avec mes enfants après ces deux décès, j'ai été rejetée, stigmatisée...". PRÉSIDENTIELLE US Nouvel abandon d'un candidat républicain L'ancien gouverneur de New York George Pataki a annoncé mardi, à des proches son intention de quitter la course pour l'investiture républicaine à la Maison-Blanche, où il figurait en queue de peloton, selon des médias américains. Des soutiens de George Pataki ont affirmé à plusieurs médias américains que ce dernier leur avait transmis son intention d'abandonner et qu'il comptait l'annoncer officiellement mardi soir. Si son départ est confirmé, il restera 12 candidats en lice pour l'investiture républicaine. La courbe des intentions de vote pour George Pataki n'a quitté les 0 % qu'en de rares occasions depuis son entrée en campagne pour la primaire en mai, souffrant face à l'abondance de candidats dans une course dominée par le milliardaire Donald Trump et ses déclarations-chocs. Gouverneur de New York lors des attaques du 11 Septembre, George Pataki, 70 ans, est un républicain modéré. "Donald Trump n'est pas qualifié pour être président des ÉtatsUnis", avait-il affirmé en septembre. "Il a dit qu'il n'arrivait pas à gagner du terrain. Il a travaillé dur, mais c'est une année différente", a déclaré mardi au Washington Post un membre de son équipe de campagne dans le New Hampshire (nord-est), Bruce Breton. Un donateur du Parti républicain qui soutenait George Pataki, Earle I. Mack, a, lui, affirmé au New York Times que l'ex-gouverneur avait été confronté à un contexte national difficile pour ses positions "modérées". Il est le cinquième candidat à abandonner la course, après Rick Perry, Scott Walker, Bobby Jindal et Lindsey Graham. La primaire commencera le 1er février dans l'Iowa (centre). Les républicains placent le milliardaire Donald Trump et les sénateurs Ted Cruz (Texas) et Marco Rubio (Floride) en tête dans les sondages. INDONÉSIE Les motos-taxis pour femmes voilées ont le vent en poupe Les tarifs de motos-taxis exclusivement pour femmes sont légèrement supérieurs aux autres. Une start-up compte aujourd'hui 350 conductrices. Elles portent le foulard islamique sur des motos-taxis qui zigzaguent entre les bouchons des grandes villes d'Indonésie. Ce mode de transport dédié aux femmes attachées aux préceptes de l'islam a le vent en poupe dans le pays musulman le plus peuplé au monde. Proposé par la start-up Ojek Syari, ce nouveau service s'adresse au nombre croissant de femmes coiffées d'un foulard islamique faisant une interprétation stricte de l'islam qui interdit tout contact proche avec une personne de sexe opposé, excepté entre couples mariés. De nombreuses sociétés de taxis à deux roues, mettant en relation passagers et conducteurs via des applications pour smartphones, sont apparues depuis deux ans dans l'archipel d'Asie du SudEst au climat tropical, en particulier dans la capitale Jakarta, l'une des villes les plus embouteillées au monde. Ces start-up, qui s'inspirent pour la plupart du modèle Uber, sont de plus en plus innovantes et concurrencent les traditionnels "ojek", appellation indonésienne des motos-taxis omniprésentes à Jakarta, où tout particulier ayant une motocyclette peut exercer cette activité tolérée, et demander le prix qu'il souhaite. Après la société Go-Jek proposant des tarifs au kilomètre et des motocyclettes plus sûres, la start-up Ojek Syari, surnommée Ojesy, offre un nouveau service dédié spécialement aux femmes musulmanes. Il répond à la fois à une exigence de sécurité et de conformité à certaines pratiques religieuses dans ce pays de 250 millions d'habitants, dont près de 90 % sont musulmans. "PLUS À L'AISE D'ÊTRE TRANSPORTÉE PAR UNE FEMME MUSULMANE" "Le besoin de transport des femmes est énorme, en particulier dans les grandes villes où les taux de criminalité et de harcèlement sexuel sont très élevés", déclare à l'AFP Evilita Adriani, cofondatrice d'Ojesy. Les motos taxis d'Ojesy sont conduites exclusivement par des femmes portant le voile et des habits longs, qui transportent seulement des femmes et/ou des enfants. Elles ont fait leur première apparition en mars à Surabaya, deuxième métropole d'Indonésie, avant de s'étendre à d'autres villes de la grande île de Java. "Je me sens plus à l'aise d'être transportée par une femme musulmane comme moi", raconte Nurlaila, mère au foyer à Surabaya, qui utilise ce service pour emmener ses enfants à l'école - une pratique courante dans ce pays où il est fréquent de voir une famille de trois, quatre, voire cinq personnes se serrer sur un deuxroues. Les activités d'Ojesy ont connu un véritable envol depuis le lancement du service avec la seule motocyclette de Mme Adriani. Neuf mois plus tard, la start-up compte aujourd'hui 350 conductrices. Ce service peut actuellement être réservé par téléphone ou via l'application pour smartphone WhatsApp, mais la start-up développe sa propre application qui devrait être prête prochainement. TARIFS LÉGÈREMENT SUPÉRIEURS D'autres sociétés de motostaxis réservées aux femmes ont fait leur apparition, à l'image de LadyJek, dont les conductrices portent une veste et un casque de couleur rose, ou encore de Sister-Ojek, start-up qui a commencé ses opérations plus tôt dans l'année avec un capital d'un peu moins de 100 euros. Les tarifs de motos-taxis exclusivement pour femmes sont légèrement supérieurs aux autres. Ojesy exige 20 000 roupies (1,3 euro) pour une distance de cinq kilomètres, et Sister- Ojek 25 000 roupies (1,6 euro). Par souci de sécurité, les conductrices de LadyJek ont la possibilité d'activer une alarme bruyante si elles sont attaquées ou se sentent menacées, option utile surtout la nuit, tandis qu'Ojesy et Sister-Ojek sont disponibles seulement le jour. Toujours en lien avec la religion, Ojesy ne dessert pas les quartiers réputés pour la prostitution et la drogue, proscrites par la loi islamique. La start-up se présente aussi comme une société avantageuse pour ses conductrices, dont la plupart sont des femmes musulmanes au foyer et des étudiantes à la recherche d'une source de revenus complémentaire. Endang Kartini, femme au foyer de 38 ans, explique ainsi qu'un travail à temps partiel pour Ojesy lui permet de s'acheter du maquillage, de donner de l'argent de poche à ses enfants, et d'exercer ses autres activités comme "participer aux prières de groupes musulmans". MONDE Jeudi 31 décembre 2015 IRAK Des combattants de tribus sunnites déployés à Ramadi Des combattants de tribus sunnites ont été déployés mardi à Ramadi dans le but d'empêcher un retour du groupe Etat islamique (EI) et de contenter la population majoritairement sunnite de cette ville irakienne tout juste reprise. «C TURQUIE Arrestation de djihadistes préparant un attentat-suicide "On les soupçonne d'être affiliés à l'organisation État islamique et ils préparaient un attentat pour le nouvel an dans la capitale", a fait savoir Ankara. La police turque a arrêté deux personnes à Ankara soupçonnées d'être des membres du groupe État islamique (EI) préparant un attentat-suicide pour le nouvel an, a annoncé mercredi un responsable turc. « On les soupçonne d'être affiliées à l'organisation État islamique et elles préparaient un attentat pour le nouvel an dans la capitale », Ankara, a précisé cette source sous le couvert de l'anonymat. Ces deux suspects ont été interpellés par la police antiterroriste mercredi matin à Mamak, dans une banlieue populaire d'Ankara, a indiqué une autre source officielle à Ankara. Selon les chaînes de télévision, ces deux suspects étaient poursuivis depuis un certain temps par la police spéciale qui a décidé de les arrêter. La Turquie est en état d'alerte depuis l'attentat-suicide qui a fait 103 morts et plus de 500 blessés devant la gare centrale d'Ankara le 10 octobre dernier. La Turquie avait présenté l'organisation État islamique comme le suspect numéro un de cet attentat, le plus meurtrier de l'histoire du pays. Depuis les arrestations se sont multipliées dans les milieux jihadistes en Turquie. ARABIE SAOUDITE Un F-16 bahreïni s'écrase à la frontière yéménite n avion de combat F-16 de l'armée de l'air bahreïnie, qui participait à la coalition antirebelles au Yémen, s'est écrasé mercredi en Arabie saoudite en raison d'un problème "technique", a déclaré la coalition sous commandement saoudien. Le pilote de l'avion qui s'est écrasé dans la province de Jazan (sudouest de l'Arabie saoudite), près de la frontière yéménite, est sain et sauf, a ajouté une déclaration de la coalition. Le commandement des forces bahreïnies a confirmé la perte du F-16 qui remplissait "une obligation nationale dans la défense des frontières méridionales" de l'Arabie saoudite. Le pilote est "en bonne santé", l'épave de l'avion a été retrouvé et une enquête a été ouverte, a-t-il ajouté. Avant la chute du F-16, Bahreïn avait annoncé mardi la mort de trois de ses militaires, deux capitaines et un sergent, dans "un incident à la frontière sud de l'Arabie saoudite". Le communiqué militaire bahreïni ne donnait aucune autre précision. Ces décès ont porté à huit le nombre de militaires bahreïnis tués depuis le début en mars de l'intervention de la coalition arabe au Yémen, qui vise à contrer des rebelles chiites Houthis accusés de liens avec l'Iran. De leur côté, les rebelles ont affirmé, par le truchement de leur agence sabanews.net, avoir tiré un "missile balistique" tôt mercredi vers le port saoudien de Jizan, dans la province de Jazan, ajoutant que le projectile a "atteint précisément sa cible". Cette affirmation n'a pu être vérifiée auprès de sources indépendantes. Les régions saoudiennes frontalières du Yémen sont souvent la cible de tirs de roquettes et, plus rarement, de missiles en provenance de ce pays et plus de 80 personnes, dont des civils, y ont péri depuis mars. Le Maroc fait aussi partie de la coalition arabosunnite qui combat les rebelles Houthis. Le 10 mai dernier, un des six F-16 marocains engagés dans la coalition s'était écrasé dans des circonstances qui n'ont pas été totalement élucidées: les rebelles avaient affirmé avoir abattu l'appareil, tandis que la coalition avait assuré qu'il s'agissait d'un problème technique ou d'une erreur humaine. Le pilote était mort. La coalition est intervenue au Yémen pour mener d'abord des frappes aériennes puis des opérations terrestres dans le but de soutenir militairement les forces loyales au gouvernement internationalement reconnu qui affrontent les Houthis. Ces derniers se sont emparés depuis l'an dernier de larges pans du territoire yéménite, dont la capitale Sanaa. Outre l'Arabie saoudite, Bahreïn et le Maroc, d'autres pays comme les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, l'Egypte et le Soudan participent à la coalition menée par Ryad. Des dizaines de militaires de la coalition, principalement émiratis, ont péri dans la guerre au Yémen. Depuis mars, ce conflit a fait quelque 6.000 morts, 28.000 blessés et 2,5 millions de déplacés. U Phs : DR inq cents membres de tribus (...) sont arrivés dans le nord de Ramadi pour contrôler les zones libérées», a indiqué le général Ismaïl Mahalaoui, qui dirige les opérations dans la vaste province occidentale d'Al-Anbar, dont Ramadi est le chef-lieu. "Cinq unités de forces tribales sont arrivées et tiennent des zones dans le nord de Ramadi", a indiqué leur leader Tareq Youssef al-ASsal, selon lequel elles ont été entraînées et armées par le ministère de la Défense avec le soutien de la coalition anti-jihadistes menée par Washington. Ces combattants font partie de la "Mobilisation populaire", une organisation paramilitaire dominée par des milices chiites soutenues par l'Iran mais à laquelle appartiennent aussi d'autres forces, comme certaines tribus armées d'Al-Anbar. Cette organisation, placée sous le commandement du Premier ministre Haider al-Abadi, a déjà démontré son efficacité dans la lutte contre l'EI mais n'a que peu participé aux opérations à Ramadi, principalement menées par les forces gouvernementales. Les autorités irakiennes avaient annoncé lundi la libération totale de Ramadi, ville situé à 100 km à l'ouest de Bagdad et prise par l'EI en mai. M. Abadi s'y est rendu mardi, selon un correspondant de l'AFP sur place. Il a notamment félicité les forces irakiennes qui continuent de désamorcer les centaines d'engins explosifs laissés par les jihadistes. Selon Patrick Skinner, un expert au Soufan Group, la reprise de Ramadi "est un succès réel mais garder et gouverner la ville sera encore plus difficile pour l'Irak". "Il faut voir si les conditions qui ont permis l'implantation de l'EI -le confessionnalisme violent, la mauvaise gouvernance et la corruptionont suffisamment changé pour que les jihadistes ne puissent pas revenir", ajou- te-t-il. "Plus les sunnites vont jouer un rôle important dans la gestion de Ramadi, plus grande et durable sera la victoire", assure de son côté Firas Abi Ali, spécialiste du Moyen-Orient pour le groupe IHS. Selon lui, "un retour à une politique confessionnelle ouvrirait la voie à un retour de l'EI". En déployant des combattants de tribus à Ramadi, le but des autorités irakiennes est de créer un climat de confiance avec la population locale sunnite et de la persuader de travailler avec le gouvernement de Bagdad, dominé par des chiites. Le retour des habitants dans la ville va toutefois prendre du temps en raison des importants dégâts causés par des mois de combats. UKRAINE «Engagement» pour «un cessez-le-feu» réaffirmé Les dirigeants allemand, français, russe et ukrainien ont "réaffirmé" mercredi lors d'un entretien téléphonique leur "engagement" pour un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, selon un communiqué de la présidence française. Un retrait des armes lourdes est souhaité. Angela Merkel, François Hollande, Vladimir Poutine et Petro Porochenko ont également évoqué la "préparation des élections locales dans le Donbass qui doivent avoir lieu au début de l'année prochaine". Les dirigeants, qui n'avaient pas discuté à quatre depuis leur rencontre à Paris le 2 octobre, ont "souligné l'importance d'une pleine mise en oeuvre de l'ensemble des mesures de Minsk en 2016", selon le communiqué. Ils ont convenu qu'une réunion de leurs ministres des Affaires étrangères "devrait faire le point sur la mise en oeuvre du paquet de Minsk d'ici au début du mois de février". REGAIN DE TENSION Les accords de Minsk, signés en février 2015 grâce à la médiation franco-allemande, ont contribué à quasiment mettre fin à la phase active des combats dans l'est de l'Ukraine. Le conflit entre les forces ukrainiennes et les rebelles prorusses y a fait plus de 9000 morts depuis avril 2014. Mais un regain de tension a été observé sur le terrain avec au moins trois personnes - un militaire ukrainien et deux civils - tuées ces derniers jours. Kiev et les rebelles ont annoncé mardi avoir conclu une énième trêve, celle du Nouvel An, après de récents affrontements qui ont ébranlé le fragile cessez-le-feu précédent, celui de septembre, qui a permis de considérablement réduire les combats sans toutefois éviter plusieurs flambées de violences. MESURES DISCUTÉES Outre le cessez-le-feu et la reprise par l'Ukraine du contrôle de sa frontière avec la Russie, les accords de Minsk prévoient des élections locales dans la région séparatiste du Donbass. Les Ukrainiens doivent donc modifier leur Constitution pour donner davantage d'autonomie aux territoires rebelles et organiser ces élections. Ces mesures provoquent de vifs débats à Kiev où elles sont considérées comme un moyen de légaliser de facto le séparatisme et de déstabiliser le reste du pays. 17 18 CULTURE Jeudi 31 décembre 2015 CINÉMA Le festival d’Oran du film arabe fait son retour en 2015 e 8e rendez-vous du festival a été au centre de toutes les rumeurs de sa délocalisation à Constantine, à l'occasion de la manifestation "Constantine capitale 2015 de la culture arabe" à son annulation purement et simplement, les férus du 7e art avaient du mal à obtenir l’information exacte. Des démarche ont été prises auprès de la tutelle dans le sens de maintenir sa tenue à Oran même tardivement. Ce qui a été obtenu finalement. Au total, ce sont 38 films représentant 17 pays arabes qui ont été en lice dans les sections long et court métrages et documentaires. Les thématiques abordées ont été nombreuses tout comme les sujets qui ont préoccupé les cinéastes arabes : amour, patriotisme, exil, violence, occupation.., autant de sujets qui ont "occupé" le grand écran. Dans la section long métrage, le 7e art algérien a été présent avec deux films, "Rani Meyat" ("Je suis mort") de Yacine Benhadj et "La preuve" d’Amar Hakkar. Pour la section court métrage, ce sont trois œuvres algériennes qui étaient en lice sur les 14 sélectionnées. Il s’agit de "N’sibi" de Hassen Belaïd, "Lettre à Obama" de Mohamed Ahmadi et "Le passage à niveau" d’Anis Djaad. Enfin, trois documentaires algériens ont également retenu l’attention des festivaliers, à savoir "Calédonie, l’exil amer" d’Abdelkader Mame, "Femme 10949" de Nassima Guessoum et "Dernières paroles" de Mohamed Zaoui, qui a filmé les derniers jours de l’écrivain Tahar Ouattar, auteur de "l’As", "Ezzilzel" et "Ors Baghl". Par ailleurs, en marge du festival, un salon arabe du cinéma et de la télévision a été mis sur pied et vu la participation d’une quaran- L Renforcement par l’ouverture de nouveaux espaces es structures de loisirs et de détente de la wilaya de Naâma seront bientôt renforcées par l’ouverture de nouveaux espaces, a-t-on appris mardi des responsables de la direction de l’environnement de la wilaya. Il s’agit notamment d’un parc urbain de loisirs implanté dans la commune de Naâma, qui s’étend sur 4,5 ha et est situé sur la ceinture forestière près de la route de contournement de cette collectivité. Réalisé avec le concours des secteurs de l’environnement, du tourisme et de la Conservation des forêts, ce projet renferme des espaces verts, une mare, des structures d’accueil pour familles, des installations ludiques et des équipements récréatifs pour adultes, a précisé la même source. D’un montant de plus de 29 millions de DA, ce projet est inscrit au titre du schéma d’aménagement et de l’organisation de la ville, visant la création des espaces et aires de repos et de récréation à la satisfaction de la population. Ce parc urbain, qui vient pallier une insuffisance en structures récréatives dans la région, contribuera notamment à l’ancrage de la culture environnementale, surtout auprès de nouvelles générations, selon la même source. Le parc de loisirs de la ville d’Ain-Sefra qui a fait l'objet de travaux d’aménagement devra être, pour sa part, renforcé en équipements ludiques en plus d'affichages et autres enseignes sensibilisant à la protection de l’environnement et des services d’intérêt général. Cet espace, qui rouvrira ses portes prochainement, constitue le "poumon" de la ville au vu de sa position au cœur de la zone d’expansion touristique (ZET) de Djebel (mont) Mekthar, site naturel verdoyant. Riche en couvert végétal, sylvicole et d’ornement, ce site devra contribuer à la relance des activités touristiques dans la région, ont estimé les mêmes responsables. L Ph : DR Le retour du festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), après une année d’absence, a marqué en 2015 le paysage culturel de la Capitale de l’Ouest du pays. En effet, cette 8e édition prévue en septembre 2014, n’a eu lieu finalement qu’en juin 2015, en raison de problèmes de logistiques, selon les organisateurs. STRUCTURES DE LOISIRS À NAÂMA taine d’exposants de plusieurs pays arabes dont des chaînes de télévision, des producteurs de cinéma et de programmes audiovisuels, ainsi que d'autres opérateurs versés dans divers domaines du grand et du petit écran. Ces participants ont fait découvrir aux visiteurs et aux festivaliers leurs produits et leur maîtrise des avancées technologiques. Le salon se voulait également une opportunité pour encourager les jeunes talents dans le domaine et un espace de rencontres, d'échanges et de contacts d'affaires et de coopération entre les professionnels du secteur. Les organisateurs du festival ont également programmé un colloque sur le thème "Cinéma et roman" qui a permis aux académiciens, cinéastes, scénaristes et critiques de débattre des relations entre ces deux genres et des adaptations à l’écran des grandes œuvres littéraires arabes et universelles, notamment les œuvres algériennes. Comme à l’accoutumée, plusieurs figures du 7ème art national et arabe ont été honorées à titre posthume lors de cette 8ème édition du FIOFA. Les défunts cinéastes Amar Laskri, les comédiens Sid Ali Kouiret, Fatiha Berber et l’égyptienne Faten Hamama, l’auteure-cinéaste Assia Djebbar et le journaliste critique syrien Qusseï Salah Derwich ont été honorés. Leurs apports et contributions inestimables au cinéma arabe et au champ culturel ont été salués. Les organisateurs du FIOFA ont également désigné le cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, président d’honneur de cette 8ème édition, en lui rendant également un hommage particulier et appuyé à l’occasion des 40 ans de la Palme d’or qu’il avait obtenue, en 1975, au Festival international de Cannes, pour son film "Chroniques des années de braise". Ce cinéaste est le seul artiste arabe à avoir décroché cette haute distinction de ce prestigieux festival. Une autre figure du monde de la culture algérienne et du roman en particulier a été honorée par le Festival pour ses 50 ans d’écriture, en l’occurrence l’écrivain Rachid Boudjedra. A cette occasion, un ouvrage regroupant une cinquantaine de contributions d’universitaires et d’écrivains autour de l’œuvre de l’auteur de "La répudiation" et de "L’escargot entêté" a été publié. "C’est un premier hommage officiel qui m’a été rendu, le plus touchant de tous les hommages et distinctions que j’ai eu, a-t-il tenu à déclarer. LE TRIO GAGNANT Le Maroc, la Tunisie et la Palestine ont constitué le trio gagnant. Les jurys désignés pour les trois sections long et court métrages et documentaire ont eu l’embarras du choix pour désigner les lauréats tant que le niveau des œuvres était de qualité égale. Dans la caté- gorie longs métrages, le grand prix "Wihr d'or" a été attribué à "L'orchestre des aveugles" du marocain Mohamed Mouftakir. Cette œuvre relate l'histoire d'un orchestre populaire dont les musiciens se font passer parfois pour des aveugles pour animer des fêtes réservées aux femmes. Pour le court métrage, le grand prix est revenu à "Et Roméo épousa Juliette" de la réalisatrice tunisienne Hind Boudjemaa, qui aborde la monotonie dans la vie conjugale et l'absence de romantisme après des années d'amour. Enfin, dans le registre du documentaire, c’est l’œuvre intitulée "Je suis avec la mariée", co-réalisée par le palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens Gabriel Del Grande et Antonio Oujoujliar, qui a décroché le "Wihr d'or". Une rétrospective de tous les films primés lors des précédentes éditions du FIOFA a été programmée dernièrement à Constantine dans le cadre de la manifestation "Constantine capitale 2015 de la culture arabe". SALON DE LA CALLIGRAPHIE ARABE À JIJEL Un patrimoine vieux de plusieurs siècles mis en relief n premier salon national de la calligraphie arabe s’est ouvert mardi à la maison de la culture Omar-Oussedik de Jijel avec l’ambition de mettre en relief la richesse d’un patrimoine immatériel vieux de plusieurs siècles. Vingt-quatre (24) artistes dont seize (16) sont venus de différentes wilayas du pays prennent part à cette manifestation inaugurée en présence des artistes et d’un nombreux public. De nombreuses planches et tableaux de différentes dimensions présentent la calligraphie arabe sous toutes ses formes, un art qui "ne manque pas de gagner en adeptes et en spécialistes", selon Fateh Merad, un calligraphe d’Oum El Bouaghi. Cet artiste, également enseignant à l’Ecole régionale des Beaux-arts de Batna, a souligné, dans une déclaration que la calligraphie arabe qui a un "parcours de plus de 1.000 ans, est partie intégrante de notre identité nationale, d’autant qu’elle est la langue du Saint Coran". De son coté, Mariama Aliouane, diplômée en génie civil, native de Jijel et résidant à Montréal (Canada), rencontrée dans le hall de la maison de la culture, a fait part de son intérêt pour cet art dans lequel elle excelle depuis trois ans et qui, "tout comme la musique, a une âme et un esprit". Elle a déclaré que mon vœu le plus cher est de présenter des œuvres de calligraphie arabe au pays de l’érable pour faire connaître et découvrir au public de ce pays la richesse, la variété et la beauté de cet art sublime. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, rassemble des artistes de Batna, Ouargla, M’sila, Oum El Bouaghi, El Bayadh, Tissemsilt, Annaba, Mila, Bordj Bou Arreridj, Alger, Guelma et Jijel. U CULTURE Jeudi 31 décembre 2015 CASTING Gérard Depardieu incarnera Staline La star du cinéma français et désormais citoyen russe, Gérard Depardieu, va incarner le dictateur soviétique, Joseph Staline, dans un film de Fanny Ardant, a indiqué mardi à l'AFP l'attaché de presse de l'acteur, confirmant une information de la revue «The Hollywood Reporter». our incarner le dictateur sanguinaire, Fanny Ardant a fait appel au plus russe des acteurs français, Gérard Depardieu. La comédienne de 68 ans, qui a déjà réalisé deux longs-métrages («Cadences obstinées» et «Cendres et sang»), adapte à l'écran un roman de Jean-Daniel Baltassat paru en 2013, «Le divan de Staline». L'attaché de presse de Gérard Depardieu n'a fourni aucune précision sur le scénario. ÉGYPTE Une cité antique majeure découverte sur le delta du Nil ppelée «Naukratis», cette ancienne colonie commerciale portuaire grecque, située en Égypte, a été révélée par des fouilles effectuées à partir d'écrits datant du Ve siècle avant Jésus-Christ. C'est une découverte majeure qui a récemment été réalisée. Pour le docteur Ross Thomas, conservateur au British Museum en charge des recherches sur le site, la cité antique de Naukratis pourrait même être la «Hong Kong de son époque». Située sur le delta du Nil en Égypte, l'ancienne colonie commerciale grecque a été décelée par une équipe de chercheurs du British Museum, comme le raconte The Guardian le 26 décembre. Or, depuis 1884 - date à laquelle un égyptologue britannique a découvert une petite partie de Naukratis -, le site fait l'objet d'un intérêt grandissant de la part des archéologues. Pour avancer dans leurs recherches, les spécialistes se sont notamment basés sur des écrits du grec Hérodote remontant au Ve siècle avant Jésus-Christ. Sur place, les chercheurs découvrent entre autres des morceaux d'anciens navires grecs qui témoignent de l'importance de ce port pour le réseau commercial de l'époque. Cette place phare des échanges auraient même vécu un millénaire depuis sa création au VIIe siècle avant J.C., selon le docteur Ross Thomas. D'après ce dernier, Naukratis, qui signifie «maîtresse des navires», faisait office de porte d'entrée et de sortie pour les biens grecs et égyptiens, une sorte de comptoir commercial établi par une puissance navale dans un pays étranger. A HOLLYWOOD La star de Hunger Games s'indigne contre le diktat de l'apparence e n'est pas la première fois qu'elle le clame : Jennifer Lawrence refuse de s'affamer pour plaire à Hollywood. Et si la silhouette de l'actrice de 25 ans s'est affinée dernièrement, elle n'a pas eu besoin de ça pour remporter en 2013 l'Oscar de la Meilleure Actrice grâce à Happiness Therapy de David O. Russell. Dans les colonnes du magazine féminin Grazia, l'égérie Dior s'est insurgée contre le diktat de l'apparence parfaite auquel les actrices sont soumises. "Je déteste cette obsession que nous avons pour le poids et la taille dans ce business. Je ne pense pas qu'une actrice ait besoin d'être maigre pour être attirante et ça envoie le mauvais message aux jeunes femmes", a réitéré la star, qu'on retrouvera dès demain dans Joy, le nouveau film de David O. Russell. "C'est important qu'en tant qu'actrice, nous faisions nos preuves d'abord et avant tout avec notre talent, pas notre apparence", a-t-elle estimé. Une déclaration féministe qui fait écho à sa récente lettre ouverte contre les inégalités salariales à Hollwyood, sur laquelle elle est revenue pour Grazia : "J'ai conscience que les stars de cinéma gagnent bien trop d'argent en comparaison du reste du monde. Mais c'est le principe qui compte. Je ne peux pas supporter un manque d'équité. Cela n'a rien à voir avec de l'ingratitude, j'adore mon job et je sais à quel point je suis chanceuse de pouvoir vivre de mon art." Evoquant le succès planétaire de la saga Hunger Games, dont elle est l'héroïne, elle conclut, optimiste : "Mais je sais aussi que c'est la première fois dans l'histoire d'Hollywood qu'il y a une franchise dont le personnage principal est une femme qui a autant de succès. Et si ça incite les patrons des studios à repenser à tout ça, ou si mon travail a, d'une manière ou d'une autre, fait avancer l'égalité des sexes dans cette industrie, alors je serais très reconnaissante d'avoir fait ma part." C Phs : DR P LE STUDIO RUSSE MOSFILM NE PRODUIRA PAS LE FILM D'après le site internet de «The Hollywood Reporter», cette fresque historique sera produite par la société franco-portugaise Leopardo Filmes, tandis que le studio moscovite Mosfilm fournira costumes et accessoires d'époque. 19 L'intrigue devrait se dérouler dans l'Union soviétique pendant les années 1950, centrée autour d'un jeune artiste chargé de créer un monument en l'honneur de Staline, et qui doit faire face à la suspicion du KGB. Devenu citoyen russe il y a plus de deux ans sur intervention du président Vladimir Poutine, l'acteur de 67 ans avait défrayé la chronique en 2012, en annonçant qu'il rendait son passeport français pour protester contre l'imposition des plus riches en France, instaurée par le gouvernement socialiste. Celui qui fait régulièrement sensation dans les médias français avec des déclarations provocatrices et des prises de position prorusses a eu une riche année cinématographique en 2015 («Bain de Minuit», «Tour de France», etc.) mais n'avait jusqu'alors pas de film annoncé pour les années à venir. Il est au générique de la série «Marseille», diffusée et produite par Netflix. SORTIE Faut-il voir «Joy», le nouveau film de Jennifer Lawrence ? a star de "Hunger Games" retrouve le réalisateur de "Happiness therapy" et "American Bluff" pour un portrait de femme à la poursuite du bonheur et du succès. Alors, "Joy" nous met-il en joie ? L OUI PARCE QUE C’EST BIGGER THAN LIFE Inspiré de la vie de Joy Mangano, créatrice de la serpillère magique, le nouveau long-métrage de David O. Russell est LA success story par excellence, de celles dont le public américain raffole. Partie dans la vie avec les mauvaises cartes (des parents tarés et assistés, un ex-mari loser, une maternité précoce...), Joy, sorte d’Erin Brokovich du produit ménager, surmontera tous les obstacles à force de ténacité et de perspicacité et finira par construire un empire de plusieurs milliards de dollars grâce à son balai révolutionnaire. Un vrai symbole du rêve américain, calibré pour faire fantasmer les spectateurs ! NON PARCE QUE C’EST HYSTÉRIQUE Il l’avait déjà prouvé dans Happiness Therapy : le réalisateur de Joy a un vrai penchant pour les familles dysfonctionnelles. Et Robert de Niro, le papa de Joy, de se chicaner avec son exfemme Virginia Madsen tandis qu'Elisabeth AVATAR 2 James Cameron offre un beau cadeau à ses fans Röhm et Isabella Rossellini jouent respectivement la frangine peau de vache et la belle-mère bling et culpabilisante. Mais les personnages sont si fous, névrosés, et surjoués, qu’ils en deviennent presque artificiels. Ne reste alors qu’une impression de cacophonie, plus exaspérante qu’amusante. OUI PARCE QUE J-LAW ENVOIE DU LOURD Plus qu’un biopic, Joy est un portrait de femme déterminée qui, après avoir sacrifié ses rêves trop longtemps par devoir familial, reprend sa vie en main. Une ode au féminisme et un refus du déterminisme social qu’incarne avec maturité et conviction Jennifer Lawrence. A seulement 25 ans, l’actrice pourrait prétendre à un nouvel Oscar grâce à cette Cendrillon des temps modernes... malgré un petit bémol. Aussi convaincante soit-elle en battante décidée à vivre son rêve, la jeune femme n’est pas aussi crédible en entrepreneuse modèle, aguerrie et quadragénaire dans une séquence finale plate et ratée. NON PARCE QUE C’EST TROP DISPERSÉ A l’image de la famille azimutée qu’il croque, David O. Russell peine à canaliser son énergie et ses idées. Hésitant entre conte moderne et dramédie réaliste, alternant les hauts pas vraiment hauts et les bas pas vraiment bas, cette comédie humaine se cherche constamment, tant au niveau du ton que de ce qu’elle veut raconter. Résultat : faute de parti pris, d’intentions claires, et, au final, d’émotion, ce film mineur ne captive pas totalement malgré son irréprochable actrice. près le succès mondial du premier volet sorti en 2009, le réalisateur américain a annoncé une trilogie sur les Na'vis qui sortira à partir de décembre 2017. Le cinéaste, qui a réalisé deux des trois films les plus rentables de tous les temps, Titanic et Avatar, a annoncé une trilogie sur les Na'vis, ces fameuses créatures bleues. Le premier volet est normalement prévu pour le 25 décembre 2017, Avatar 3 pour 2018 et Avatar 4 pour 2019. «Je suis dans un processus où je retravaille les trois scripts. Juste pour les peaufiner. Je fais ça en parallèle du processus artistique. Les designs sont très matures à ce stade. Nous travaillons làdessus depuis un an et demi maintenant. Tous les personnages, lieux et créatures sont presque prêts», a confié le réalisateur américain. Ce dernier sait d'ailleurs qu'il est attendu au tournant par une communauté de fans qui s'est créée avec le premier épisode de la franchise sorti en 2009. «Évidemment, les souhaits vont être énormes sur ces films, en particulier sur Avatar 2, afin de déterminer si le succès du premier n'était pas un coup de chance. Nous devons donc tout donner», a-t-il admis. Seul un autre mastodonte du cinéma américain pourra semble-t-il faire jeu égal avec les créatures bleues: Star Wars. 2015 restera comme étant le début de l'affrontement entre les deux sagas. A 20 JEUX Jeudi 31 décembre 2015 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°867 Mots fléchés n°867 HORIZONTALEMENT 1 - Dilapidation - 2 - Déesse marine - Mesure chinoise - Cachés - 3 - Paralysé - Rapières - 4 Squelette - Article - 5 - Rien de positif - Affilée - 6 Représente le nord de l'Algérie - Se lit en prison Consonne double - 7 - Terme de tennis - Importune - 8 - Secteur postal - Pillage - Pièce aratoire - 9 Pronom - Mine - 10 - Boîte à surprises - Compulsé - Titane - 11 - Mer phonétique - Hirondelles de mer - 12 - Enchâssement. VERTICALEMENT 1 - Titaniques - 2 - Crucherie - Nettoie en vidant - 3 - Poisson - De plus - Indique le lieu - 4 - Stationnaires - Direction - 5 - Pronom - Tête d’éclaireur Meule - Titane - 6 - Rebut - Erbium - Instruits - 7 Être fauché - Qui ont été châtiés - 8 - Singe Enzyme - Toile sans voiles - 9 - Passage - Anneau marin - Suit des numéros d’adresse - 10 - Traverse de beaux quartiers - Raccommodage. Mots masqués n°867 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Que l’on ne peut pas éviter (11 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ARRETE - ASSISE AVION - BAIN - BERET BEVUE - CARET - CŒUR - COUR - DENSE - DIESE - DIETE - ECRAN - EDIT - ETALE - FOIRE FRAISE - FROID - GANT - GILET - GRAINE HAINE - HIRSUTE HOUPPE - INDECIS INERTE- INTRUS - JARGON - JAUGE - JUSTE LAIDE - LIEGE - LIVRE MALIN - MOINE - MORSURE - NAIN - NERVI NOCIF - OISIF - ORALE OSIER - PERLE - PINGRE - PRETRE - RAID REGAIN - REINE - SAINE - SAUCE - SURET TOISE - TRAITE - TUILE - UNITE - USAGER USURE - VAIN - VERTE VILAIN. MOTS CROISÉS N° 866 1. Tintamarre - 2. Oriente - Et - 3. Ue - Rn - Râpé - 4. Inégales - 5. Bélier - Eri - 6. Idée - Oe - EE - 7. Lis - Rote - 8. Lt - Romains - 9. Feus - Do - 10. - Naïve - Sens - 11. Niée - Borné - 12. Erreurs - Et. VERTICALEMENT : 1. Tourbillonne - 2. Ire - Édit - Air - 3. Ni - Îles - Fier - 4. Ternie Rêvée - 5. Année - Roué - 6. Mt Grooms - Br - 7. Aéra - Êta S.O.S - 8. Ale - Eider - 9. Repère Nonne - 10. Étésien - Set. MOTS FLÉCHES N° 866 HORIZONTALEMENT : Écornifler - Étai - Rets - Ale Été - Ère - Ânée - Tr - Meneurs Abus - S.S - Ute - Tri - Pi Eau - Aérés - Astres- Ers - Sens - Fêlé - Pesé - Gères. VERTICALEMENT : Scélératesse - Ôter - Béates Ara - Ému - Urne - Nie - Est - Es - Pi - Tan - Ras - Frénésie - Fe Clé - Eus - Réer - Étier - Perle Erse - Suisses. MOTS MASQUÉS N° 866 CONCILIANT TURF Jeudi 31 décembre 2015 21 Les courses e ndirect HIPPODROME :ÉMIR ABDELKADER -ZEMMOURIJEUDI 31 DÉCEMBRE 2015 - PRIX : NEDJAR - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE QUINTE -QUADRIO*B* DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 2500 M - DÉPART : 15H30 Une épreuve ouverte Nous aurons au menu ce jeudi, dernier jour de l’année, une superbe épreuve a caractère à l’hippodrome Emir Abdelkader de Zemmouri avec un lot de quatorze (14) excellents trotteurs n’ont pas cumulé 350 000 DA en gains et places depuis avril passé il faut dire que la course d’annonce ouvert et passionnante d’autant que le gagnant n’est pas connu d’avance bien que, Teddy d’Ablond, Toundra Perrine et Tip Top du Padoueng semblent bien parti pour remporter ce prix … et Victoire du Verger. LES PARTANTS AU CRIBLE: 1. TERREO : Quoi qu’il part au premier échelon, il reste difficile à retenir. 2. RAYON D’AVRIL : Ce cheval est en mesure de réussir une belle course. Méfiance. 3. TIP TOP DUPADOUENG : C’est un sérieux candidat, à l’issue d’un bon parcours, il peut gagner cette épreuve. 4. PAVOT DU CEBE : il a quand même bien récupéré de sa superbe, on ne peut le négliger. 5. TOPAZE DU FROULAY : Elle ne semble pas sur sa meilleure forme, mais on ne sait jamais avec son entraîneur qui est redoutable. 6. TAMAMES : C’est le genre de coursier à surveiller de près, car il M.BENDJEKIDEL PROPRIÉTAIRE AH.SALMI/N.DAAS LE PETIT HARAS AEK.MERIMI Y.MEZIANI MME.AUMASSIP B.BAZINE LE PETIT HARAS R.MEZIANI A.REBBANI K.MEZIANI B.SAFSAF R.REBBANI O.ABBES/SA.FOUZER N° 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 finit bien ses couses. 7. UNE DE LA POTEL : Enfin, son driver fétiche se décide à la driver. Méfiance c’est une très bonne finisseuse. 8. UKARIM : On ne peut dire qu’il fait du bon travail à l’entraînement. Mais il faudrait d’abord qu’il ne commet pas de faute 9. PERFECT TEJY : Tâche délicate 10. TEDDY D’ABLON : Il a échoué lors de sa course d’entrée. Mais attention, il peut se racheter. CHEVAUX DRIVERS DIST TERREO AL.BENDJEKIDEL 2500 RAYON D’AVRIL S.FILIRI 2525 MI.BENHABRIA 2525 TIP TOP DUPADOUENG SA.FEKHARDJI 2525 PAVOT DU CEBE Y.MEZIANI TOPAZE DU FROULAY 2525 R.FILIRI TAMAMES 2525 R.FEKHARDJI UNE DE LA POTEL 2525 A.CHELLAL UKARIM 2525 N.HADDOUCHE 2525 PERFECT TEJY S.SAHRAOUI TEDDY D’ABLON 2525 S.MEZIANI TOUNDRA PERRINE 2550 C.SAFSAF VICTOIRE DU VERGER 2550 UN HÉROS DES VENTS A.BENHABRIA 2550 SA.FOUZER ULIANA DES GRAVETS 2550 11. TUNDRA PERRINE : Elle va se plaire sur ce parcours si tout va bien. Elle peut même inquiéter les favoris. 12. VICTOIRE DU VERGER : Dans un bon jour, elle aura son mot à dire sur cette distance. ENTRAÎNEURS PROPRIÉTAIRE PROPRIÉTAIRE MI.BENHABRIA MS.CHAABANE PROPRIÉTAIRE S.FOUZER R.FEKHARDJI A.CHELLAL N.HADDOUCHE PROPRIÉTAIRE S.MEZIANI C.SAFSAF A.DEHIBA R.FOUZER 13. UN HÉROS DES VENTS : Il est dans un excellent état physique, mais il risque de manquer de rythme. 14. ULIANA DES GRAVETS : Outsider lointain. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 11- TOUNDRA PERRINE 10- TEDDY D’ABLON 3- TIP TOP DUPADOUENG 4- PAVOT DU CEBE 2- RAYON D’AVRIL LES CHANCES : 7- UNE DE LA POTEL 6- TAMAMES 22 TÉLÉVISION Sélection du weekend Jeudi 31 décembre 2015 20H50 DIVERTISSEMENT 20H55 COMÉDIE V E N D R E D I J E U D I Comment tuer son boss 2 Réalisé par : Sean Anders Acteurs : Jason Sudeikis (Kurt Buckman) Jason Bateman (Nick Hendricks) Charlie Day (Dale Arbus) Jennifer Aniston (Julia Harris) Kevin Spacey (Dave Harken) Dale, Kurt et Nick ne veulent plus subir les diktats d'un patron et décident de monter leur propre entreprise. Les trois hommes mettent leur avenir entre les mains du milliardaire Bert Hanson, qui leur leur promet une belle commande. Les compères investissent aussitôt, avant de comprendre qu'ils ont été dupés par Hanson. Ils décident alors de kidnapper son fils Rex et partent demander conseil à Dave Harken, toujours en prison, qui les envoie balader. Il s'adressent ensuite à Dean «MF» Jones, qui leur fait d'étranges suggestions. 20H50 SÉRIE Le 31, tout est permis avec Arthur 20H45 DIVERTISSEMENT Scènes de ménages : enfin ils sortent ! Présenté par : Arthur Entouré de nombreuses personnalités, Arthur propose de clore l'année en beauté lors d'un réveillon plein de bonne humeur et de jeux. Pour célébrer le passage à 2016 se succèdent tout au long de la soirée Shy'm, Christophe Beaugrand, Rachid Badouri, Titoff, Anthony Kavanagh, Lara Fabian, Karine Ferri, Fauve Hautot, Chris Marques, Jean-Marc Généreux. Sans oublier Sandrine Quétier, Laurent Ournac, Priscilla Betti, Camille Cerf, Thierry Samitier, Joy Esther, Talina Boyaci, Lévanah Solomon, Damien Ferdel, Gil Alma et Issa Doumbia. Tous se frottent aux épreuves cultes de l'émission. L'animateur a également convié les danseuses du Moulin-Rouge ainsi que les troupes Bharati et Tahiti Nui. De son côté, La Compagnie Créole vient interpréter un medley de ses plus grands tubes. Réalisé par : Francis Duquet Acteurs : Lionel Abelanski (Miguel) Jean-Luc Bideau (le père de Fabien) Arié Elmaleh Stéphane Freiss (le cousin de Liliane) Audrey Lamy (Marion) Eddy Mitchell Pour la première fois, on découvre les quatre couples hors de leurs domiciles. Marion a donné rendezvous à Cédric dans un bar, dont elle a l'air d'être une grande habituée. Emma et Fabien vont dîner dans un restaurant chic à l'ambiance feutrée... Chez eux, les quatre couples reçoivent de nouveaux venus ou de vieilles connaissances. Ainsi, Huguette et Raymond déjeunent avec leur ami en pleine rupture. Liliane héberge son cousin, un policier, qui prend son travail très à cœur. Arrive le frère de José, fraîchement sorti de prison et dont la réinsertion s'annonce chaotique. Le grand cabaret sur son 31 Première partie Présenté par : Patrick Sébastien P a t r i c k Sébastien est particulièrement bien entouré pour ce dernier cabaret de l'année. Il n'a convié en effet que des femmes pour ce réveillon : Josiane Balasko, Camille Berthollet, Véronique Jannot, Véronic DiCaire, Céline Géraud, Virginie Guilhaume, Sonia Rolland, Isabelle Nanty, Lorie Pester. Sans oublier Laury Thilleman, Anouchka Delon, Anaïs Baydemir, Maria Bodin, Dounia Coesens, Sophie Edelstein, Ruth Perry, Sandrine Alexi et Valérie Benaïm. Sur la scène, les numéros s'enchaînent entre humour, magie et performances spectaculaires. 20H52 DIVERTISSEMENT 20H55 DIVERTISSEMENT N'oubliez pas les paroles - Le prime Présenté par : Nagui Nagui propose de célébrer le début de l'année 2016 dans la bonne humeur et en chansons. Huit personnalités se prêtent au jeu du karaoké, au profit d'associations caritatives. Sandrine Alexi et Gilbert Montagné chantent pour l'association Princesse Margot, consacrée à la lutte contre le cancer chez l'enfant. Véronic DiCaire et Mathieu Madénian unissent leurs voix pour Envie de Musique qui a pour objectif de divertir les mômes malades grâce à la musique. Alix Poisson et Fabrice Eboué poussent la chansonnette pour L'Enfant Bleu qui aide les victimes de maltraitances. Ariane Brodier et Bruno Guillon s'accordent pour Tout le monde contre le cancer. 20H10 SÉRIE Elementary - La garde se meurt Réalisé par : Ron Fortunato Acteurs : Jonny Lee Miller (Sherlock Holmes) Lucy Liu (Joan Watson) Aidan Quinn (le capitaine Gregson) Jon Michael Hill (Marcus Bell) Ophelia Lovibond (Kitty Winter) Alec Flynn, un policier newyorkais, est abattu en pleine rue. Le tueur s'est enfui à bord d'une voiture. En inspectant le corps de la victime, Sherlock remarque que son arme de service a été remplacée par un jouet. Près du corps, les policiers retrouvent l'empreinte des chaussures appartenant au tueur. En discutant avec l'épouse de la victime, les détectives découvrent qu'Alec prenait des médicaments et était devenu dépendant. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 20H45 EMISSION SPÉCIALE Double enquête - 1 Réalisé par : Pierre Boutron Acteurs : Catherine Demaiffe (Béatrice Costes) Thomas Jouannet (Vincent Gaillard) Aladin Reibel (Michel Gignac) Didier Flamand (André Costes) Aurore Clément (Hélène Costes) Alors qu'il escaladait la falaise d'une calanque marseillaise, un varapiste découvre un squelette dans une cavité. La police met bientôt au jour quatre autres dépouilles. Le capitaine Béatrice Costes fait immédiatement le lien avec la disparition, quinze ans plus tôt, de cinq adolescentes. Du même âge que les disparues, Béatrice a été hantée par cette affaire jamais résolue. Qui veut gagner des millions ? - Spéciale Pièces jaunes Présenté par : Jean-Pierre Foucault Jean-Pierre Foucault accueille plusieurs célébrités v e n u e s soutenir cette nouvelle édition des Pièces jaunes destinée à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, des enfants et des adolescents hospitalisés. En présence de madame Bernadette Chirac, présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, créée en 1989, des chanteurs, des comédiens, des animateurs et des humoristes forment des duos inédits pour répondre, dans la bonne humeur, aux questions de l'animateur. Thierry Lhermitte et Bernard Campan, Fauve Hautot et Jean-Marc Généreux, Isabelle Nanty et Jean-Paul Rouve… 20H00 DIVERTISSEMENT L'année du zapping 2015 L'équipe de l'émission a rassemblé plusieurs heures d'images légères, cocasses ou plus graves, pour se rappeler des événements marquants des douze derniers mois. Des attentats de "Charlie Hebdo" et du Bataclan, à Paris, en passant par les élections régionales, et la guerre en Syrie contre Daesh, retour sur les faits qui ont marqué l'année 2015. Au chapitre des évènements sportifs, cette sélection d'images fortes reviendra notamment sur la huitième Coupe du Monde de rugby de l'histoire qui a vu le sacre de la Nouvelle-Zélande. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. 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Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 / Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32 MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Jeudi 31 décembre 2015 19°C / 7°C Jeudi 19 rabie al awal 1437 Dohr : 12h51 Assar : 15h24 Maghreb : 17h45 Îcha : 19h09 Dans la journée : nuageux Vent : 14 km/h Humidité : 71 % Dans la nuit : dégagé Vent : 3 km/h Humidité : 87 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN LE MAE SAOUDIEN EN ALGÉRIE, À L’INVITATION DE RAMTANE LAMAMRA L’ACCORD A ÉTÉ SIGNÉ À WASHINGTON DC La question pétrolière en toile de fond Création d’une école américaine en Algérie L’Algérie et l’Arabie saoudite, de par leur qualité de membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sont appelées à s’entendre sur des sujets d’intérêt commun, notamment les questions énergétiques. L' Adel Ben Ahmed Joubeir, ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite Ph : DR L’ effondrement des prix de l’or noir sur le marché international et son impact sur les économies des pays dépendant entièrement des exportations du pétrole impose aux pays membres de l’Opep des concertations, voire des rapprochements afin d’éviter le scénario catastrophe. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, est plus que jamais impactée par cette situation. Le pays a présenté un budget 2016 déficitaire, alors que les revenus du pays devraient s’élever à 125 milliards d’euros, les dépenses représenteraient 204 milliards d’euros, soit un déficit de 80 milliards d’euros. La position du Royaume wahhabite est connue de tous : il est hors de question de toucher aux quotas actuels de production pétrolière. Mais les données ne sont plus les mêmes, et le statu quo n’arrangera pas les affaires des pays membres de l’Opep, y compris les plus grands exportateurs du pétrole d’entre eux. L’Algérie, avec d’autres pays membres de cette Organisation, ne cesse d’appeler au consensus autour de la question des quotas pour maintenir le prix du pétrole à des niveaux raisonnables. De la tribune du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), tenu le 22 novembre de l’année en cours, à Téhéran, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré l'approche de l'Algérie qui prône le consensus entre les pays producteurs de pétrole face à la tourmente du marché du brut. «Les acteurs majeurs du marché pétrolier doivent assurément parvenir à s'entendre sur des niveaux de production à même de permettre un redressement durable des prix (du pétrole)», a déclaré le Premier ministre. Abdelmalek Sellal a avisé qu'un marché pétrolier non régulé «est condamné à des NOUVELLE ANNÉE 2016 Ooredoo présente ses meilleurs vœux aux Algériens À l’orée du nouvel an, Ooredoo, entreprise citoyenne et nationale exprime ses meilleurs vœux à tout le peuple Algérien pour que 2016 soit une année de santé, d’épanouissement et de réussite collective. Dans son message de félicitations aux Algériens, le Directeur Général de Ooredoo, M. Joseph Ged a déclaré : «Je tiens en mon nom et au nom de Ooredoo à présenter nos vœux les plus chaleureux, pour la nouvelle année 2016, à tous les Algériens. Une année que nous vous souhaitons emplie de prospérité et de paix. L’année 2015 qui s’achève avec succès pour Ooredoo, a été une année de développement, de croissance et d’engagement à être toujours Vendredi 20 Rabie al awal 1437 Sobh : 06h28 Chourouk : 08h01 plus proche des Algériens en leur offrant le meilleur de la technologie mobile. Notre ambition pour l’année qui commence, est de poursuivre ce développement technologique et l’accompagnement de l’ensemble de nos clients, entreprises et particuliers.» L’année 2015 a été riche pour Ooredoo, qui a pu relever avec succès des défis technologiques importants tout en renforçant sa responsabilité sociétale et son implication dans la vie culturelle, scientifique et sportive. Ooredoo continuera à honorer son statut d’entreprise citoyenne active au sein de la société avec détermination, volonté et enthousiasme. Bonne et heureuse année 2016! fluctuations extrêmes et dommageables des prix». La venue du ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite, Adel Ben Ahmed Joubeir, hier, en Algérie sur invitation de Ramtane Lamamra, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, pour présider conjointement la 3e session du Comité de consultations politiques, algéro-saoudien, sera une occasion idoine pour aborder la question pétrolière dans toute sa dimension. Les deux ministres passeront en revue, à cette occasion, l’état des relations économiques bilatérales à la lumière des conclusions de la 11e session de la Commission mixte de coopération algéro-saoudienne, dont les travaux se sont tenus au début du mois de décembre courant. Les échanges porteront également sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, les efforts visant la recherche de solutions aux conflits affectant des pays frères, ainsi que la question palestinienne. L’Arabie saoudite mise à mal par la dégringolade des prix du pétrole, , cette 3e session du Comité de consultations politiques, algéro-saoudien, sera une occasion pour les deux parties d’aborder la question pétrolière. Pour rappel, le Comité de consultations politiques, algéro-saoudien, a été créé en 2008, et a tenu, à ce jour, deux sessions : la dernière s’étant tenue en février 2014 dans la capitale saoudienne, Riyadh. Hacène Nait Amara ambassadeur d’Algérie aux États-Unis, Madjid Bouguerra, et la secrétaire d’État adjointe pour le Proche-Orient, Anne W. Patterson, ont signé, ce mardi à Washington DC, un accord pour la création d’une école internationale américaine à Alger. Depuis la deuxième session du Dialogue stratégique algéro-américain, en avril 2014, lorsque le secrétaire d’État, John Kerry, et le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont annoncé l'intention d'ouvrir une école internationale américaine à Alger, les gouvernements des deux pays ont constamment travaillé pour élaborer un accord permettant la création d’une telle école. La signature d'aujourd'hui est la preuve concrète de l'engagement des deux pays pour renforcer les liens entre l'Algérie et le peuple américain, et créer une plus grande coopération dans le domaine de l'éducation. L'école, qui accueillera des élèves américains, algériens et internationaux, servira de lieu de dialogue et de compréhension mutuelle, où les étudiants et les enseignants pourront partager leurs cultures et leurs expériences. Après la cérémonie de signature, la secrétaire d’État adjointe Anne W. Patterson a exprimé son appréciation pour les efforts du gouvernement algérien au cours des deux dernières années pour rendre cet accord possible. Elle a affirmé que les États-Unis sont fiers d'être le partenaire de l'Algérie dans cette nouvelle initiative importante, et s’est réjouie de poursuivre notre coopération que nos gouvernements mettent en œuvre l'accord. R.N. SCO ANGERS L' Antar Yahia prêté à l'US Orléans pour six mois ex-international algérien Antar Yahia, sociétaire du SCO Angers, a été prêté à l'US Orléans Loiret Football (National) pour une durée de six mois, a annoncé l'intéressé sur son compte facebook. «Une nouvelle aventure avec l'US Orléans Loiret pour une durée de 6 mois», écrit l'ancien capitaine des Verts. Agé de 33 ans, le héros d'Omdurman n'a jamais été convoqué en équipe première avec son club d'Angers, depuis le début de la saison. En s'engageant avec la formation de l'US Orléans pour une pige de 6 mois, Antar Yahia espère retrouver du temps de jeu et relancer sa carrière. «Un challenge excitant pour aider l'US Orléans à remonter en Ligue 2», affirme encore le joueur sur son compte twitter.
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