NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Football Football La CAF décide Ligue Mobilis : de maintenir la le MOB confirme, date de la CAN l’USMA se rebiffe p. 23 p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5080 - Mardi 4 novembre 2014 - Prix : 10 DA Trafic transfrontalier à Maghnia : kif contre cuivre ©New Press p. 2 L’EDITO DE LARBI BALTA On parle de temps à autre de contre-pouvoir. Tout le monde sait que le contre-pouvoir limite le pouvoir mais personne ne dit où devrait-il se situer, ce contrepouvoir. L'opposition, un contre-pouvoir ? L'opposition dans notre pays n'existe que pour justifier une certaine coloration démocratique, surtout que cette opposition, celle qui a un ancrage sociologique, dans la même région, suscite des interrogations de la part de certains observateurs. Quand on parle de démocratie, on fait tous allusion aux deux partis politiques, le RCD et le FFS. Pourquoi uniquement ces deux partis ? Si les populations qui ont des notions sur les systèmes politiques disent bien que ces deux partis sont démocrates par défaut, ces derniers ne le reconnaissent pas l'un pour l'autre. Aucun d'eux ne reconnaît que l'autre est Contre-pouvoir contre qui ? un parti démocrate. Passant leur temps à se discréditer mutuellement, bien entendu, ils passent à côté de ce qu'ils devraient faire et qu'ils ne font pas. Un contrepouvoir partisan ? Les partis d'opposition peuvent même consacrer tout leur temps et même plus que cela, ils ne seront jamais un contre-pouvoir. Le pouvoir dort bien quand il entend dire que ce sont ces partis qui lui apporteront la contradiction. Quelles contradictions et comment ? Un contre-pouvoir symbolise-t-il exclusivement une force politique structurée, des groupes d'intérêts ou de pression extérieure au pouvoir et qui s'exercent par des missions politiques ou administratives, des médias qui se placent hors du contrôle exercé par le pouvoir ? Normalement, il y a l'Etat représenté par les institutions et les commis de l'Etat, c'est- à-dire les cadres fonctionnaires qui font fonctionner les administrations. Ceux-là savent même ce qui est et ce qui n'est pas interdit. Le commis de l'Etat pourrait et peut-être même devrait s'opposer à la réalisation de tout acte illégal. Mais cela ne se passe pas du tout de cette façon. Les ministres qui sont des «politiques» disposent des membres de leur cabinet. Ces derniers sont supposés être des hommes politiques, rattachés à la personne des ministres et non à l'administration de l'Etat qui est pérenne. Le problème de confusion entre la politique et l'administration provient de ce que les ministres peuvent faire nommer leurs fidèles à des hauts postes de l'administration centrale. De telles nominations sont hautement politisées. Qui alors pourrait L. B. jouer le rôle de contre-pouvoir ? actuel Le chiffre du jour La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 430 participants attendus au Salon international des travaux publics d'Alger. 2 agriculture salon ressources en eau aujourd’hui Marchés Caci La 3e édition du «Batimagherb» prévue le 11 novembre à Alger. Stations d'épuration Un système de valorisation des boues des stations d'épuration dès 2015. Conférence sur le développement économique et social au Palais des nations. Prix des fruits et légumes, l'excès de la marge bénéficiaire pointé du doigt. En marge des festivités du 1er Novembre Des manœuvres visant à déstabiliser l’ordre public à Alger déjouées par les forces de police , Au moment où le peuple algérien était préoccupé par les festivités marquant le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, des militants de l’ex-FIS dissous en collaboration avec des organisations suspectes ont tenté de créer des troubles à l’ordre public, visant à déstabiliser la sérénité et la sécurité du pays. Tout a commencé par des tracts lancés à travers les réseaux sociaux islamistes, appelant à organiser des manifestations et une marche grandiose, «Mellioniya», rassemblant près d’un millier de manifestants dans les rues d’Alger. Si certains manifestants se sont donné le mot pour se rassembler le 1er novembre devant la Grande-Poste, les militants de l’exFIS ont profité de la grande prière du vendredi pour tenter de sortir dans la rue. Ne trouvant pas d’autres arguments pour justifier leur action, Ali Belhadj et les siens ont indiqué qu’ils voulaient manifester pour dénoncer la fermeture de la mosquée d’Al-Aqsa par Israël. Ainsi, le n°2 de l’ex-parti dissous et ses acolytes se sont sentis plus palestiniens que les Palestiniens, plus arabes que les Arabes et plus musulmans que les milliers de Musulmans dans le monde, pour s’autoproclamer défenseurs de la mosquée d’Al-Aqsa. Après la prière du vendredi, l’exlieutenant d’Abassi Madani a pris la parole au niveau de la mosquée «Al Wafa Bi Al Ahd» à Kouba, indiquant à ses acolytes que les militaires israéliens ont procédé à la fermeture de la mosquée d’AlAqsa à Al Quods. «Notre devoir est de dénoncer les agissements du régime sioniste envers nos frères palestiniens. Nous avons décidé de marcher sur la Présidence de la République», a lancé Ali Belhadj. Au niveau de la mosquée, les militants de l’ex-Front islamique ont brandi des pancartes sous les cris d’Allah Ou Akbar avant de se lancer vers la sortie. Vêtus de «kamis» et de tenues islamistes, les manifestants ont commencé à scander des slogans anti-Israël. A quelques mètres de la mosquée, les manifestants ont été bloqués par un cordon des forces de police qui les attendaient. Cet état de fait n’a pas plu aux manifestants qui ont changé de slogans, scandant des injures à l’encontre de l’Etat, et des forces de police. Même le président de la République n’a pas échappé aux insultes. Il fut traité de tous les noms. Constatant que l’ensemble des issues Précédente manifestation des islamistes à Alger. (Photo > New Press) Trafic transfrontalier à Maghnia Du kif contre du cuivre et des produits subventionnés Après les mesures draconiennes prises par les pouvoirs publics pour contrer le trafic, la contrebande connaît une nouvelle carthographie qui est encore plus préoccupante que sa précédente. Ni la tranchée de six mètres de profondeur et quatre mètres de largeur, ni les mesures répressives, ni les moyens modernes utilisés pour la surveillance de la frontière-algéro-marocaine, ni les moyens humains étoffés mobilisés pour cette surveillance ne sont arrivés à éradiquer le phénomène de commerce illégal...Bien au contraire. Si auparavant celui-ci touchait principalement les produits agricoles, l'habillement, l'électroménager ou le carburant, maintenant les tendances s'adaptent aux nouvelles mesures, et les contrebandiers se sont davantage organisés autour d'un créneau ciblé très risqué, mais qui rapporte bien plus. Ainsi, les petits contrebandiers, qui faisaient dans le trafic de carburant et les autres créneaux softs, se sont reconvertis principalement dans le trafic de déchets de cuivre, de produits nationaux subventionnés, et surtout dans le trafic de kif, voire le trafic de drogue dure. «Je faisais dans le trafic de carburant, j'arrivais à peine à subvenir aux besoins de ma famille. Maintenant avec les nouvelles mesures, ce créneau ne fait plus vivre et je suis obligé de prendre le risque dans le trafic d'autres produits pour subvenir aux besoins de ma famille. Je ne sais faire que ça depuis mon plus jeune âge», nous confie ce père de famille de 33 ans, de Souani dans la daïra de Bab ElAssa, avec qui, vivent les parents et une sœur. La chose que les observateurs trouvent la plus paradoxale est que la quantité de marchandises qui traverse la frontière, est devenue encore plus importante au lendemain des nouvelles mesures. Pour les produits qui sont prisés par les Marocains, principalement les produits subventionnés, des milliers de litres d'huile de table ont été saisis par les différents corps de sécurité, et des quantités faramineuses ont traversé la frontière selon le témoignage d'un Marocain de Beni Drar, un pôle où convergent les commerçants de l'Est marocain pour s'approvisionner en produits qui partent d'Algérie. Le déchet de cuivre, qui n'en est pas un, car ce n'est finalement que le produit de vols de câbles téléphoniques et électriques, est l'autre produit que les Marocains payent au prix fort. Ces nouvelles mesures ont engendré des réseaux bien structurés pour le vol de cuivre, sa collecte et son exportation illicite vers le Maroc. Les deux dernières saisies de la semaine écoulée de plus de quatre tonnes de cuivre, dénotent bien de l'importance de ce trafic qui présente une sérieuse saignée pour l'économie nationale, et qui selon des témoignages, n'alimente pas uniquement les artisans marocains, mais bien plus grave. «le principal collecteur des déchets de cuivre qui proviennent d'Algérie est un juif. La destination de la marchandise, je l'ignore», témoigne cet habitant d'Oujda, très ancré dans le domaine de la contrebande. En contrepartie, c'est le produit du principal pôle de production de kif qui est Ketama, située non loin de nos frontières, qui s'abat à coups de tonnes sur notre pays. Les chiffres sont effrayants, plus de 71 tonnes de kif ont été saisies depuis le début de l'année en cours. Lorsqu'on sait que la production de ce pôle tourne autour de 100 000 tonnes et que l'Espagne a mis en branle des moyens très sophistiqués pour boucler le passage au stupéfiant vers l'Europe, l'on comprend bien qu'il y a urgence. A l'état actuel des choses, où toutes ces marchandises traversent la frontière malgré la tranchée et les autres grands moyens, les cartels dont l'aile marocaine est composée surtout de narcotrafiquants nationaux qui font l'objet de mandats d'arrêt et qui se sont refugiés au Maroc qui les protège, risquent de les consolider davantage et s'enchevêtrer, ce qui les rendrait encore plus puissants et influents, et donc menacer la stabilité nationale. Il est donc très urgent que les failles qui rendent notre frontière poreuse soient détectées puis colmatées. Mohamed Hichem ont été bloquées, les manifestants ont lancé des injures à l’encontre des forces de police et de l’Etat. «Voici les juifs», ont lancé les manifestants à l’encontre des policiers. «Doula irhabiya» autrement, dit «Etat terroriste», ont également clamé les manifestants islamistes. En tête de marche, le lieutenant d’Abassi Madani a été arrêté par les forces de police. L’arrestation d’Ali Belhadj a créé la colère des manifestants qui ont lancé des différents projectiles en direction des policiers. «Ce sont les éléments de la BRI qui ont arrêté le cheikh», faisant allusion à la brigade de recherche et d’intervention, a lancé un islamiste. Des vitres, seaux, bouteilles et différents projectiles ont été lancés du haut de la mosquée. En face, les policiers sans armes ont résisté à la furie de la foule. «Allah ou Akbar», le sang a coulé, a crié un barbu alors qu’un autre incite ses acolytes de s’attaquer aux policiers. «Haya yel khawa», a lancé l’individu aux militants qui se sont repliés, vers la mosquée. Après une heure d’anarchie et d’insécurité, le calme est revenu dans la rue alors que des dizaines de militants de l’ex-FIS se sont retranchés à l’intérieur de la mosquée. Les forces de police ont continué à surveiller les alentours et les routes menant vers la mosquée. Sur les réseaux sociaux, les dirigeants de l’ex-parti dissous ont indiqué qu’en plus d’Ali Belhadj, plusieurs autres islamistes ont été arrêtés. Les identités des individus qui auraient été appréhendés et mis en ligne sur les réseaux sociaux ne correspondaient à aucun citoyen de Kouba ou des autres communes avoisinantes. Les noms et prénoms de ces personnes en question seraient des pseudonymes ou appartenant à des individus étrangers. Dans la matinée du samedi 1er novembre, des dizaines d’islamistes ont tenté de se joindre aux dizaines de manifestants qui se sont donné rendezvous pour se rassembler devant la Grande-Poste. Les forces de police qui étaient déjà sur place ont procédé à plusieurs interpellations. Selon, des dirigeants de l’exFIS, le nombre des individus appréhendés et qui reste à vérifier a dépassé la centaine. Sur place, un membre d’une association a indiqué à la presse, qu’ils devaient organiser une manifestation pour réclamer le droit de manifester. L’un des officiers présents sur les lieux, a demandé aux autres individus et à des badauds de circuler tout en leur expliquant que le droit de manifester est assuré en Algérie. Ce même officier a ajouté, je cite : «Les textes et les lois en vigueur régissant les manifestations sont claires, il suffit aux organi- REPÈRE Des champs d'Algériens dévastés par des passeurs marocains à Tlemcen Des passeurs marocains qui se sont spécialisés dans l'introduction de Subsahariens et de Syriens entre les deux rives frontalières, ont procédé, de nuit, à la destruction de champs agricoles situés sur la frontière le long de l’oued Kiss et appartenant à des fellahs nationaux, du côté de Marsat Ben M'hidi. Selon des témoignages, des Marocains se sont introduits illicitement sur le territoire national et ont détruit durant deux nuits consécutives tout ce qui a été planté dans certains champs se trouvant non loin de la frontière ainsi que des clôtures en métal. Il s'est avéré par la suite que ce groupe de Marocains fait dans l'introduction de Marocains sur le territoire national. Des dizaines parmi ceux-là qui sont en situation irrégulière travaillent dans les domaines des bâtiments, de la boulangerie traditionnelle et de l'agriculture dans les régions frontalières de Bab El-Assa, Boukanoun, Marsat Ben M'hidi et Maghnia. Par ailleurs, plusieurs nationaux frontaliers de la région de Ouled Mellouk (Maghnia), ont protesté vainement contre le comportement envahisseur des Marocains qui ont implanté le grillage qu'ils sont en train de dresser le long de la frontière (de la poudre aux yeux de l'Union européenne), sur des terres propriétés privées de nationaux. Dans cette gigantesque œuvre qui est censée lutter contre l'immigration clandestine, les Marocains n'ont pas oublié d'y laisser des passages pour l'introduction de kif à coup de tonnes. La dernière saisie de kif marocain introduit sur le territoire national remonte à 2 jours. 3,1 tonnes ont été ainsi saisies par les éléments de la BMPJ de la sûreté de daïra de Beni Boussaid. Profitant de la tranchée creusée du côté algérien, les Marocains ont, du côté de Beni Drar, avancé le grillage qu'ils réalisent de 10 à 50 mètres sur les terres algériennes, derrière la tranchée. Cette situation a été, en cette fin de semaine, à l'origine de troubles entre les gardes-frontières des deux côtés de deux pays. Un citoyen de Ouled Mellouk a réussi à mobiliser contre cet envahissement, les habitants du village qui se sont imposés pour que cesse cet empiétement des terres. A noter que le grillage que les Marocains réalisent sur la frontière a démarré de Marsat Ben M'hidi et se trouve actuellement à Ouled Mellouk (Maghnia). Mohamed H. sateurs de se rapprocher des autorités locales pour y demander l’autorisation. Sans cela, la manifestation redevient systématiquement illégale et de facto, les organisateurs ainsi que les participants seront poursuivis pour attroupement qui constitie un délit puni par la loi», a-t-il expliqué. Sur place, des militants appartenant à la Coordination nationale des familles de disparus ont été invité à se disperser. Un dispositif de sécurité a été mis en place pour cette journée au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali et ses alentours. Des manifestants de «SOS disparus» ont quitté les lieux sous la surveillance des forces de police. Moncef Rédha Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 3 Surcharge dans les lycées REPÈRE Exempter les élèves de passer l’épreuve de français en fin du cycle primaire Est-ce la bonne solution ? Malgré l’importance que les systèmes éducatifs et sociaux donnent au plurilinguisme de l’enfant, la situation de l’enseignement de la langue française dans certaines régions du pays devient de plus en plus pénible. Contrairement aux élèves des wilayas du nord et du centre du pays, ceux du Sud et des Haut-Plateaux sont parfois autorisés «à ne pas» passer l’examen de fin du cycle primaire. Cette décision apparaît suite à une étude bien détaillée de ces cas particuliers par les inspecteurs de la matière en question en collaboration avec les directions d’éducation des wilayas concernées. Puisque cette épreuve est censée évaluer ce que l’élève a pu réaliser durant ses trois ans d’apprentissage de la deuxième langue vivante. Donc, les élèves qui n’ont jamais appris la langue française à l’école pendant leurs 3e et 4e années primaires et parfois même en 5e année à cause d’un important et récurent déficit de professeurs de la matière. Ils se trouvent exemptés de passer l’examen officiel de la langue française à la fin du cycle primaire. Une situation qui est devenue courante dans ces régions particulièrement dans les villages reculés et dans les écoles rurales. Sauf que et c’est à juste titre que certains professeurs jugent que ce «n’est pas la bonne solution». Car une fois accédant au cycle moyen et parfois même au niveau secondaire, les élèves n’ayant aucune sinon que peu de notions sur la langue française. Les élèves restent désarmés et les enseignants se trouvent alors en face d’une situation délicate de fait accompli. Les élèves n’ayant aucune notion sur cette langue. Les professeurs sont, alors, obligés de s’adapter à cette situation. Ils concoctent et adaptent des solutions généralement individuelles. Ils enseignent avec un programme vraiment avancé par rapport à celui du primaire. Afin d’améliorer le niveau des élèves dispensés en moyen, les professeurs mettent de côté les programmes officiels. Ils consacrent un mois ou parfois même plus pour remédier au déficit et tenter de rattraper les manques cumulés en la matière. C’est ce qu’on peut appeler «la mise à niveau» : apprendre l’alphabet, la lecture, le vocabulaire de base, etc. Afin de pouvoir avancer par la suite et leur enseigner la grammaire, la conjugaison, la rédaction… un travail jugé dur pour l’enseignant et qui peut causer du retard à la progression pédagogique. Même dure, la démarche reste la solution idoine et incontournable pour remédier à la situation. Cela devient un travail volontaire et «militant» de la part de l’enseignant. Sa seule satisfaction est celle du devoir accompli envers les élèves qui atteignent, pour certains cas, un résultat remarquable. Ce ne sont que quelques résultats épars, mais la gravité de la situation exige d’autres solutions plus efficaces et plus pédagogiques. Un travail qui doit être fourni par les enseignants, les élèves, les psychopédagogues et par tout le système éducatif. Hadjar Bensidi Voir sur Internet www.lnr-dz.com De l’impossibilité d’enseigner dans des classes de 60 élèves ! Il est impossible d’assurer des cours au niveau de l’établissement Tahiri-Abderrahmane , dès lors qu’il devient difficile pour l’enseignant de circuler entre les rangées dans une classe où l’on trouve jusqu’à cinq rangées, et parfois même trois élèves assis par table. De plus, les cours de travaux dirigés ne sont plus en mesure d’être dispensés, étant donné que les laboratoires ont été aménagés en classes. «L’enseignant ne se voit plus capable d’assurer ses cours, l’élève ne se voit plus en mesure d’assimiler et d’acquérir des connaissances visées, la direction et la surveillance ne parviennent plus à maîtriser les élèves.» C’est avec ces propos qu’un enseignant du lycée TahiriAbderrahmane résume la situation que traverse l’établissement. Ceci après que le Directeur a laissé libre court aux transferts aléatoires des élèves, pendant plus d’un mois, pour que le taux des inscrits atteigne 10 nouveaux élèves acceptés par jour. Ont témoigné de l’impossibilité à supporter la situation l’ensemble des enseignants et administrateurs, soutenus même par les élèves. Car ils demeurent les premiers affectés par la pression au sein d’une classe. De même, le président de l’association des parents d’élèves a exprimé sa désapprobation face au directeur de l’éducation, accompagné de cadres travaillant au niveau même de la direction. Parmi les présents, un parent d’élève s’interroge s’il serait possible pour son fils d’obtenir la meilleure moyenne de l’établissement ou s’il serait possible pour ce dernier de réussir à l’épreuve du baccalauréat alors que sa classe regroupe 65 élèves ? Les conditions de travail au sein du lycée Tahiri sont loin d’être satisfaisantes. Raisons pour lesquelles, d’ailleurs, les membres du corps éducatif et administrateurs se sont réunis le mardi 21 oc- tobre 2014 et ont convenu à l’unanimité de passer à la grève pour être écoutés. En date du jeudi 23 octobre 2014, une seconde réunion a été organisée pour qu’elle soit suivie de la visite du directeur de l’éducation accompagné de certains responsables. Aux dernières nouvelles, le résultat fut la capitulation de la direction de l’éducation qui a envoyé une commission présidée par M. Bencherik pour répondre ainsi à la demande d’enquêter sur les bulletins de notes des élèves transférés, surtout ceux provenant de lycées en perte de vitesse. Le président de la commission d’enquête a promis de résoudre le problème. Le problème risque de perdurer si des actions énergiques et sereines ne sont pas prises. Le ras-le-bol des enseignants a atteint son paroxysme. La liste des demandes de mutation et de réaffectation formulées par le corps de l’éducation est très importante et presque générale. Les objets et arguments développés par les enseignants sont objectifs, certains enseignants ont déclaré qu’ils ne peuvent transmettre leur savoir ni communiquer avec 65 élèves en même temps et par classe. En fait, c’est le principal argument. Parmi les causes menant à la surcharge des classes et l’impuissance de gérer 1 217 élèves dans un même lycée, le non-respect des décisions prises par les membres du «conseil des classes», surtout concernant la possibilité d’accorder et d’autoriser ou pas les redoublements. Ce qui a induit à cette demande d’enquêter sérieusement sur le cas à partir des registres répertoriant les décisions du conseil des classes et non pas seulement à partir des bulletins soumis par les directeurs. Pour finir, les membres du corps enseignant et administrateurs de l’établissement Tahiri ont accordé un délai à la direction de l’éducation afin de rétablir la situation au terme d’une enquête globale. Dans le cas contraire, un retour à la réclamation est prévu, cette fois, jusqu’à l’obtention de conditions d’enseignement res- pectables aussi bien pour l’enseignant que pour l’apprenant. La plaidoirie des enseignants Nous avons résumé l’ensemble des revendications des enseignants que nous avons pu recueillir et nous vous les livrons en un résumé. De là, il convient de faire une pause, de se positionner du côté de l’enseignant et de palper les réels problèmes rencontrés dans une classe surchargée. En effet, quelle pénibilité pour lui d’accomplir son devoir dans des conditions aussi défavorables. Comment peut-on d’ailleurs s’attendre à des résultats rentables et concluants ? Ou à l’application, sur le modèle des pays développés, des méthodologies d’enseignement qui vont dans le sens des nouvelles orientations didactiques et pédagogiques. Car il est évident que dans une classe dépassant les 60 élèves d’avoir recours à une «pédagogie différenciée» qui consiste à prendre en considération l’hétérogénéité des apprenants dans une même classe, ayant des capacités et des modes d’apprentissage et d’acquisitions très différents. Il devient ainsi mythique de vouloir enseigner avec des pratiques adaptées aux apprenants qui différent par leur histoire, leurs capacités, leurs besoins, leurs attentes… Dans une telle dégénérescence, il adviendrait à s’étonner que l’enseignant maîtrise sa classe ou qu’il parvienne encore à se faire entendre par les «nombreux» élèves du fond. De leur côté, aucune responsabilité n’est à assigner aux apprenants. Subissant la situation, il serait inconcevable qu’ils puissent assimiler correctement une quelconque connaissance. Il serait surtout aberrant qu’on puisse leur exiger par la suite le témoignage d’une acquisition des compétences visées. A ce stade de la situation où l’on assiste à des classes avec plus de 60 élèves, il ne serait que trop leur demander de bien pouvoir garder le silence pour que la voix du professeur soit audible. Synthèse d’Amani Benyagoub Une nouvelle formule de revendication des élèves d’Aïn Oussara «Nous demandons la sécurité au sein et autour des lycées» Les élèves des lycées et des collèges de la wilaya de Djelfa n’entendent plus de la même oreille que leurs prédécesseurs et leurs parents les sons de cloches anciens. Les cloches tintent autrement. Les priorités sont toutes autres, car il y a des lycées pour toutes les communes et toutes les tribus. Les enfants ont grandi, les besoins sont différents. Les tares des responsables locaux ne sont plus admissibles et sont dénoncées avec véhémence parfois. Mais un esprit sage persiste chez les élèves et chez leurs parents. L’onde de choc persiste plusieurs semaines après la visite de la ministre de l’Education à Djelfa. Profitant de la visite de la ministre, les élèves de plusieurs lycées de la wilaya de Djelfa envahissent la rue. Parmi leurs revendications, nous avons retenu une qui nous semble assez particulière. C’est cette nouvelle forme de revendication qui a été adoptée par les lycéens de l’établissement Slimani-Slimane «El-Moutachaiba» : ils avaient décidé de cesser de suivre les cours pour rejoindre la rue afin de manifester leur colère envers l’insécurité que vit leur établissement suite à l’agression d’un élève avec une arme blanche au sein même du lycée. La RN1 fut bloquée plusieurs heures par des barricades de fortunes, des pierres et des vieux pneus récupérés sur les lieux et incendiés. Les forces de l’ordre sont intervenues et dévié la circulation pour éviter le blocage de la route. Les parents d’élèves se sont joints au mouvement de protestation et se sont solidarisés avec leurs enfants. Plusieurs responsables de la daïra d’Aïn Oussara se sont déplacés sur les lieux sur injonction du wali pour s’enquérir de la situation et trouver des solutions avec les lycéens. La principale revendication est l’insécurité qui règne aux alentours de l’établissement et en son sein. Ils se plaignent aussi du sous-encadrement éducatif (surveillants). Les protestataires ont reçu des promesses concernant leurs revendications qui se résument comme suit : renforcement de l’encadrement éducatif de l’établissement par des conseillers pédagogiques et par la nomination et l’installation d’un censeur, surélévation du mur d’enceinte de l’établissement afin de ne plus permettre aux voyous de pénétrer et de «régler les comptes aux lycéens», engagement d’une lutte sans merci contre les délinquants qui rôdent dans les alentours du lycée, assurer le transport scolaire et procéder à l’ouverture d’une route reliant la gare et la cité Abbane-Ramdane. Ce sont en fait des revendications qui ont trouvé leurs solutions immédiatement et au pied levé, et certaines ont été solutionnées. Il y a des questions qui s’imposent : pourquoi les élèves et leurs parents ont profité de la présence de la ministre dans la wilaya de Djelfa pour exprimer leurs problèmes ? N’y a-t-il plus de dialogue entre les autorités locales et les citoyens ? Pourquoi les surveillants ont été sur place engagés alors que les postes étaient vacants ? Pourquoi le chef de sûreté de daïra a promis d’engager plus de rondes de surveillance qu’avant ? N’a-t-il pas l’effectif nécessaire ? Ou bien la ville d’Aïn Oussara reste sur le podium de la criminalité et il y a un autre ordre de priorité ? Le directeur de l’éducation de la wilaya de Djelfa fraîchement installé ne peut être considéré comme responsable, car c’est un cumul de la mauvaise gestion de son prédécesseur et de son cabinet. Gardera-til le même cabinet et assumera-t-il avec eux la responsabilité ? D. H. et H. B. S. actuel La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 4 Afin de réduire le volume des boues des stations d'épuration REPÈRE Un nouveau système sera mis en place à partir de 2015 PLAN AQUAPÊCHE 2020 Signature d'une convention entre les directions de la pêche et de la formation professionnelle ne première convention a été signée entre la direction de la pêche et des ressources halieutiques et la direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger, afin de développer l'économie nationale. En effet, le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques a entamé l'application de l'accord-cadre signé, en septembre dernier, avec le ministère de la Formation professionnelle, visant le développement des qualifications des professionnels des filières de la pêche et de l'aquaculture. «Cette convention permettra l'intégration des jeunes professionnels de la pêche dans le développement économique, en leur permettant de bénéficier des mesures de soutien et d'accompagnement inscrites dans le cadre des activités de la pêche et de l'aquaculture», a expliqué le ministre de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, en marge de la cérémonie de la signature. Aux termes de cet accord-cadre, qui s'inscrit dans les objectifs du plan quinquennal de développement 2014-2019 en matière de valorisation de la ressource humaine du secteur, d'autres conventions seraient signées entre les directions du secteur de la pêche et celles de la formation professionnelle dans toutes les wilayas concernées, permettant le développement des filières de la pêche et de l'aquaculture, les métiers y afférent ainsi que le recyclage des professionnels du secteur. M. Ferroukhi a expliqué que ces conventions s'inscrivent dans le cadre du plan opérationnel lancé par son département pour la concrétisation du Plan Aquapêche 2020, visant la formation des jeunes dans les différents métiers de la pêche et l'aquaculture afin de moderniser le secteur. Les deux parties ont décidé de mettre en place un partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l'adaptation de l'offre de formation aux besoins du marché de travail, d'un côté, et les nouvelles techniques dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, de l'autre. Il est à noter que l'accord-cadre relatif aux développements des qualifications des professionnels et au renforcement des compétences des travailleurs de la pêche et l'aquaculture avait été signé le 15 septembre dernier entre les ministères de la Formation professionnelle et de la Pêche. U , «Un schéma direcREPÈRE Conventions de coopération scientifique avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne Deux conventions de coopération scientifique avec l'Afrique du Sud et l'Allemagne ont été signées, vendredi à Oran, en marge du Salon international des véhicules aériens autonomes (drones) inauguré par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. La première convention a été signée entre l'université de Blida et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) d'Afrique du Sud, et la seconde entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Agence allemande d'aéronautique et du spatial. La cérémonie de signature s'est tenue en présence du ministre, au centre des conventions Mohamed-Benahmed (CCO) qui abrite les trois journées d'activités de la rencontre entrant dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954. «Cet événement, que l'Algérie partage avec ses nombreux invités venus de pays amis, s'inscrit dans une démarche d'excellence de façon à mettre les potentiels humains nationaux au même niveau de compétence que d'autres pays dans ce domaine sensible», a indiqué le ministre. «La participation de représentants de plusieurs institutions de formation et de recherche, ainsi que d'industriels de différents pays, permet d'échanger les expériences, de présenter les savoir-faire et de montrer des produits innovants», a-t-il souligné. Le Salon est aussi «un espace offert aux associations et clubs scientifiques pour présenter leurs produits et exprimer leur génie dans le domaine de l'aéromodélisme», a rappelé M. Mebarki. «Cette rencontre est également, pour l'Algérie, l'occasion d'anticiper sur la législation concernant les drones en initiant un débat et des conférences sur ce thème», a conclu le ministre. teur de valorisation des boues issues des stations d'épuration,sera mis en place par le ministère des Ressources en eau dès 2015, afin de les exploiter dans d'autres secteurs telle que l'agriculture», selon un un responsable du ministère. Emanant d'une étude menée conjointement par un groupement de quatre bureaux d'études sud-coréens pour le compte de l'Office national de l'assainissement (ONA), ce système vise, en premier lieu, à réduire le volume des boues qui ont un impact néfaste sur l'être humain et l'environnement. Il s'agira aussi de traiter et de valoriser ces boues en les transformant en fertilisants et engrais agricoles, a indiqué le directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des Ressources en Eau, Hocine Aït Amara, lors de la réunion de présentation de cette étude par la partie sud-coréenne. L'étude envisage un traitement des boues issues des différentes stations d'épuration à travers l'implantation de sept centres régionaux de recyclage, dont chacun chapeautera plusieurs wilayas, et ce, selon la localisation des stations d'épuration, les quantités de boues produites et les conditions géographiques. Plusieurs sites sont proposés pour implanter ces centres, à savoir Alger, Oran, Annaba, Sétif, Tiaret, Tlemcen et Batna, tandis que de petits centres de recyclage propres à chaque station d'épuration sont envisagés dans les wilayas du Sud. L'implantation de ces centres, qui se fera progressivement en fonction des priorités et des coûts, démarrera dans les wilayas d'Alger et d'Oran du fait qu'elles produisent les plus grandes quantités de boues, a avancé le même responsable. Installation d'une comité pour sélectionner la nature des boues en Algérie Un comité, composé des ministères des Ressources en eau, de l'Agriculture et de l'Environnement ainsi que de l'ONA sera installé prochainement en collaboration avec le groupement sud-coréen pour sélectionner les méthodes de valorisation adaptées à la nature des boues en Algérie. Ce comité va étudier les stations d'épuration au cas par cas afin d'identifier la qualité et la nature des boues et, finalement, de choisir la méthode de traitement qui se fera soit par la revalorisation agricole soit par l'incinération, a-t-on expliqué. Outre ce programme, deux autres études similaires sont en cours de finalisation en collaboration avec l'Union européenne. La première étude devrait définir des normes spécifiques à l'Algérie en matière de qualité des boues susceptibles d'être valorisées dans le domaine agricole notamment. Quant à la seconde étude, elle consiste à définir les stations d'épuration susceptibles d'être valorisées en énergie électrique. A noter que les 165 stations d'épuration en exploitation produisent actuellement quelque 250 000 tonnes de boues annuellement avec des prévisions de 400 000 tonnes en 2020. Imane M. Imane Misraoui A travers des projets de prise en charge Le CRA et le CICR encouragent le retour volontaire des réfugiés africains vers leurs pays La présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Saïda Benhabilès, a reçu, dimanche, la vice-présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Christine Beerli, au siège de CRA, à Alger. A cette occasion, Mme Benhabilès a dénoncé l’ignorance par les espaces humanitaires, arabes et internationaux de la question sahraouie, et le sort des réfugiés sahraouis en Algérie et dansles prisons marocaines. «Je lance un appel aux organisation» afin de s’intéresser à cette question», a déclaré Mme Benhabilès. La présidente du CRA a souligné que la visite de Christine Beerli entre dans le cadre de l’échange d’expérience dans le domaine du bénévolat et de la formation des ressources humaines. Par ailleurs, Saïda Benhabilès a fait savoir qu’«à travers le Comité international de la Croix-Rouge nous encourageons le retour volontaire des réfugiés africains vers leurs pays, à travers des projets de prise en charge, financés par le Comité inter- national de la Croix-rouge, comme nous l’avons fait avec les réfugiés syriens». De son côté, Christine Beerli a indiqué que «nous soutenons ce partenariat, ainsi que nous saluons le rôle du Croissant-Rouge algérien et ses activités humanitaires concernant l’affaire des détenus sahraouis dans les prisons marocaines, le comité international de la Croix- Rouge va traiter cette question en conformité avec les conventions internationales». Nawel Hami échos Kidzland INFOS EXPRESS 19e SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER Ooredoo sponsor gold du Sila 2014 Pour la cinquième année consécutive, Ooredoo participe en tant que sponsor gold au Salon International du livre d’Alger (Sila 2014) dont la 19e édition se tient du 30 octobre au 8 novembre 2014 au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. Cet évènement contribuant dans la promotion du livre et de la culture est devenu au fil des années, un rendez-vous incontournable qui réunit un grand nombre d’éditeurs algériens, de maisons d’édition de renommée internationale ainsi que de grands noms de la littérature algérienne et universelle. Le Sila constitue une occasion privilégiée de découvrir les nouveautés de la production intellectuelle, littéraire, scientifique et artistique en Algérie et dans le monde. Durant ce Sila-2014, Ooredoo est présent à travers son stand situé au pavillon central – zone C au niveau duquel est assurée la disponibilité de ses produits et services. Ooredoo, entreprise citoyenne, confirme une fois de plus son statut de partenaire de choix pour la promotion de la culture et de la littérature, sous toutes ses formes, en Algérie. BATNA Brahim Kherradi, nouveau procureur général Une cérémonie officielle a été organisée dernièrement à la cour de justice de Batna à laquelle ont participé les autorités locales à l'occasion de l'installation du nouveau procureur général Brahim Kherradi, en remplacement de Chérid Djaâd, muté vers une autre circonscription judiciaire. C'est Nadhir Bouziani, président de chambre au niveau de la cour suprême et délégué par le ministère de la Justice, qui a présidé cette cérémonie. Dans son intervention, M.Bouziani a tenu à rappeler les efforts de l'Etat déployés dans le cadre de la politique de réforme de la justice qui englobe la création des infrastructures, la formation continue des magistrats, la confirmation de la justice administrative et l'amélioration des conditions pénitentiaires. L'orateur a assuré qu'avec ce nouveau système judiciaire dont les récentes innovations de l'actuel ministre de tutelle Tayeb Louh, l'Etat algérien entend garantir les droits des citoyens et leurs libertés fondamentales. Rappelons que la circonscription judiciaire de la wilaya de Batna s'est renforcée ces dernières années par de nombreuses nouvelles infrastructures notamment des tribunaux, la mise en place de la cour de justice administrative et de nombreux projets devenus des chantiers sur le terrain attendant d'être achevés pour devenir opérationnels. Batna est également le siège de l'Ordre régional des avocats, gérant plusieurs sections dans plusieurs wilayate y compris dans le sud du pays. Ali Benbelgacem Un nouvel espace de jeux à Alger , Alger accuse un manque d’espaces de jeux et de divertissement terrible. Et même si des projets privés commencent à voir le jour dans ce secteur, leur nombre reste quand même insuffisant pour répondre aux besoins des citoyens. L’ouverture de nouveaux espaces de jeux est un cadeau venu du ciel pour les parents. La bonne nouvelle est l’ouverture d’un nouvel espace de jeu de 3 000 m2 au niveau de la commune de Chéraga à Alger. L’espace, appelé «Kidzland», compte pour le moment une dizaine de jeux principalement les châteaux gonflables ; les trampolines à élastique et les voitures électriques, et ce, sur une surface couverte de près de 1 000 m2. Juste à côté, une terrasse qui fait pratiquement 300 à 400 m2 et qui devrait être aménagée, selon les responsables du lieu, en espace couvert en hiver. L’endroit est plutôt calme et sécurisé. Idéal pour ceux qui sont à la recherche d’un coin de quiétude loin des sonorités de la ville. Et Sofiane en est un. Comme il habite à Bouzaréah, il vient souvent à «Kidzland» avec ses deux enfants afin d’en profiter. En fait, il ne regrette pas d’avoir essayé cet endroit. «J’ai découvert cet espace de jeux par le biais de personnes, s’exprime-t-il. Des collègues sont venus ici en mois de Ramadhan et ont apprécié l’endroit. Je suis venu à mon tour et j’ai aimé». «Kidzland» est alors une occasion pour lui et ses enfants pour sortir de la routine et se décompresser ; les enfants se dépensent grâce aux jeux disponibles alors que le papa profite d’un moment de répit. «C’est vrai que c’est pour les enfants, mais c’est aussi une sortie pour les parents. Parfois, c’est un be- soin plus pour les parents que pour les enfants», dira-t-il et ce n’est pas faux, bien au contraire. Les espaces verts et les lieux de divertissements manquent «cruellement» dans notre pays, notamment dans une ville aussi peuplée qu’Alger. Et malheureusement, cela se répercute sur le moral des grands comme celui des petits comme en témoigne notre interlocuteur. «Nous les parents, nous sommes obligés de faire la queue partout : au parc zoologique de Ben Aknoun ou au parc d’attraction des Pins maritimes. Il faut batailler pour avoir une place de jeu pour les enfants. Nous avons besoin d’avoir des endroits calmes comme Kidzland», explique-t-il. Ce besoin pour de nouveaux espaces de divertissement a poussé Karim Aiouaz et ses deux amis à créer «Kidzland». Aujourd’hui, ils sont associés. «Comme nous avons des enfants, nous avons essayé de trouver de nouveaux lieux pour les emmener, en vain. Donc, nous nous sommes dit pourquoi ne pas créer un petit espace de jeux et un jour nous avons sauté le pas. Nous avons alors créé cet endroit pour nos enfants et pour les enfants des autres», indique M. Aiouaz. Ce dernier nous a assuré que tout l’espace est sécurisé, que la fréquentation est réservée pour les couples avec enfants et qu’ils offrent 15% de plus de commodités par rapport à la concurrence. Pour cela, ils ont créé sept emplois permanent pour les jours de semaine et jusqu’à 20 emplois vacataires durant les weekends. De telles tentatives privées restent appréciées par les citoyens qui aimeront forcément avoir beaucoup plus de choix. Hassiba Abdallah La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 5 Gestion des déchets : l’étude du plan à Blida confiée à des Coréens L’étude du plan directeur de gestion des déchets ménagers de la ville de Blida a été confiée à des experts coréens, dans le cadre d’une convention co-signée, en mars dernier, entre les ministères de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement algérien et coréen, a-t-on appris, dimanche, du directeur de l’Agence nationale des déchets (AND). (Photo > D. R. ) Bordj Bou-Arréridj : une caravane de dons pour Ghaza s’ébranle Une caravane de dons pour la ville meurtrie de Ghaza (Palestine) s’est ébranlée, dimanche de Bordj Bou-Arrèridj, après avoir sillonné quatre wilayas dans l’est du pays, a-t-on constaté. (Photo > D. R.) Les Algérois se remémorent les hauts faits de la révolution du 1er Novembre 1954 LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm «Globaméricanisation» (II) ans le domaine économique, les prétendues multinationales ne sont en fait que des conglomérats qui ne peuvent fonctionner de façon optimale que si leur centre de gravité se trouve aux Etats-Unis ou si l'ensemble du groupe s'adapte aux méthodes en usage aux États-Unis. Si l'élément nonaméricain refuse de se plier à cette loi universelle, il voit son avenir compromis. Daimler Chrysler l'a très vite compris à Détroit, après quelques difficultés initiales. VivendiUniversal également, malgré des problèmes ultérieurs dus à une tout autre cause. Son ancien patron, un Frenchie modèle dont l'objectif principal était de faire abolir l'exception nationale protégeant encore un peu l'art cinématographique de son pays, a été très conséquent dans l'application du principe de soumission. Au niveau purement culturel inséparable de l'économique - la globaméricanisation est plus criante encore. Télévision, films, musique, nourriture, etc.: la déferlante souvent bas de gamme étouffe toujours plus les productions nationales. Cela dit, au niveau de la structure de l’univers politique mondialisé, Le leader incontesté du monde considère comme sa chasse gardée certaines parties de la planète, l'Amérique latine par exemple. Ailleurs, comme il ne peut toujours tout contrôler lui-même dans les moindres détails, il délègue à d'autres (en l'occurrence l'Angleterre, la France ou l'Allemagne) la surveillance de certains territoires - comme le suzerain du Moyen Age s'en remettait à ses vassaux pour l'administration de tel ou tel fief. En ce qui concerne les deux premiers pays, ce terrain D d'action englobe en gros leurs anciennes colonies; pour ce qui est de l'Allemagne, dont l'entrée en scène est beaucoup plus récente, il s'agit de l'Europe de l'Est et des Balkans. Ces trois vassaux immédiats ont en principe les mains libres dans le secteur qui leur est imparti. Mais cela ne signifie pas qu'ils y agissent en toute liberté; leur action ne doit en aucun cas contrecarrer les plans de leur maître d'outre-Atlantique ou nuire à ses intérêts. Ils s'observent donc les uns les autres et coopèrent aussi souvent que possible en effectuant des actions communes coordonnées avec Washington. L'unité que les trois pays s'efforcent de réaliser dans le cadre de l'Union européenne est loin de menacer la suprématie américaine; le monstre à trois têtes est parfaitement inoffensif. A bien des égards, l'unification européenne est tout à son avantage, car il est plus aisé de dominer une entité confédérale que quinze ou vingt-cinq Etats distincts. L'élargissement à d'autres pays est le bienvenu aux yeux de Washington. Dans le cas de la Turquie, les Etats-Unis poussent même l'UE à accepter l'intégration de cet allié de l'Otan, alors que beaucoup de dirigeants européens sont particulièrement réticents. Comme le fait remarquer Brzezinski, le vieux continent, malgré sa puissance économique, «est de facto un protectorat des Etats-Unis. (...) Non seulement l'alliance entre l'Amérique et l'Europe est inégale, mais l'asymétrie de pouvoir entre les deux devrait probablement s'accentuer encore davantage au profit de l'Amérique». (A suivre) C. A. Les Algérois ont célébré samedi le 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, par une parade initiée par la wilaya d'Alger et marquée par le passage de troupes folkloriques de fantasia venues des différentes wilayas du pays. (Photo > D. R.) Jijel : une maman fête le 1er Novembre en mettant au monde des quadruplés Une jeune maman de la ville de Jijel a mis au monde des quadruplés aux premières heures de la journée de samedi 1er novembre, a-t-on appris de sources hospitalières. (Photo > D. R.) 6 monde La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014 Il était l’un des fondateurs du «printemps arabe» Tunisie Les grandes puissances saluent la victoire de l’alliance laïque ,Grande victoire de l’alliance laïque Nidaa Tounes à leur tête Béji Caïd Essebsi qui a remporté 80 sièges aux élections législatives en Tunisie contre 67 autres pour les islamistes d’Ennahda. En effet, les grandes puissances ont salué cette victoire éventuellement bien souhaitée pour des Etats qui possèdent des intérêts économiques majeurs. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s’est réjoui du bon déroulement du processus électoral en Tunisie, indiquant dans un communiqué diffusé par le Quai d’Orsay qu’il salue le bon déroulement de l’élection de l’Assemblée des représentants du peuple tunisien. « Près de quatre ans après la révolution tunisienne, les Tunisiens se sont rendus aux urnes pour ce scrutin décisif qui inaugure la mise en place des institutions pérennes et démocratiques de la deuxième République tunisienne. La France s’en réjouit », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères soutenant que l’expérience tunisienne prouve que la démocratie existe pour tous les peuples et à toutes les cultures. « En confirmant leur attachement à la démocratie, les Tunisiens ont franchi ce 26 octobre un cap historique. Ils offrent la preuve que la démocratie est possible sur tous les continents et dans toutes les cultures », at-il conclu. De son côté, le chef de la délégation de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe APCE Andreas Gross a félicité le peuple tunisien pour la réussite des élections législatives dans un communiqué rendu public lundi 27 octobre 2014. « J’aimerais féliciter le peuple tunisien pour la qualité extraordinaire du processus électoral, avec lequel il achève une étape cruciale dans la transition post-révolutionnaire », at-il affirmé. Par ailleurs, la délégation a espéré que les partis politiques qui n'ont pas remporté les élections font preuve de la maturité politique que celle des citoyens tunisiens, en acceptant les résultats du scrutin afin de contribuer à l'instauration rapide de la nouvelle législature. Le président Barack Obamafélicite le peupe tunisien Le président des Etats-Unis Barack Obama a adressé ses vives félicitations au peuple tunisien pour l’élection d’un nouveau parlement. «Je félicite les Tunisiens pour l’élection démocratique d’un nouveau parle- Les Tunisiens veulent tourner la page. (Photo > D. R.) ment, une étape importante dans la transition politique historique en Tunisie », dit-il dans un communiqué diffusé sur le site de la Maison Blanche. Ce dernier a également salué le peuple tunisien en montrant la Tunisie comme un exemple. « L’exemple de la Tunisie nous rappelle que le renforcement du consensus, le dialogue, le pluralisme politique, et pacifique forment un outil d’aide au fondement de la démocratie », ajoute-t-il. Les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à soutenir la démocratie en Tunisie, Le président a salué les efforts de tous les partis de la Tunisie à travailler ensemble pour garantir les succès réalisés depuis le début de la révolution de la Tunisie, qui a inspiré les peuples arabes à travers le monde. Dans le même chapitre, la grande Russie a aussi félicité la Tunisie dans un communiqué rendu public pour le déroulement de ses élections législatives dans un climat sain et serein. Son ministère des Affaires étrangères a souligné, dans son communiqué, l’importance de cette échéance et la qualifie d’étape cruciale dans le parcours démocratique entamé par la Tunisie depuis l’avènement de sa révolution. Selon le journal Assabah, le ministère de la Défense a mobilisé 28 000 agents de plusieurs grades en plus des agents de l’ordre du mi- nistère de l’Intérieur qui notamment ont sécurisé les lieux de vote avant son déroulement. Sur le même sujet, le président du Parlement européen Martin Schulz s’est exprimé en félicitant «tout le peuple tunisien qui s'est pleinement mobilisé pour ce nouveau rendez-vous démocratique», saluant «le travail des autorités tunisiennes qui ont permis le déroulement serein de ces premières élections législatives tunisiennes libres depuis la fin du régime de Ben Ali». L’Algérie soutient pleinement la Tunisie L’Algérie a adressé ses félicitations au peuple et au gouvernement tunisien tout en se réjouissant du bon déroulement des élections législatives et du climat d’apaisement et de sérénité qui les a caractérisées. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration à la presse a affirmé que « l’Algérie s’engage, à cette occasion, à continuer à apporter son plein soutien à la Tunisie sœur, décidément engagée sur la voie de la stabilité et de la prospérité». Et d’ajouter : «Félicitant une fois le peuple et le gouvernement tunisiens pour la bonne tenue de ce scrutin qui constitue une étape décisive dans le processus de consolidation des institutions démocratiques et de l’Etat de Bernard-Henri Lévy indésirable en Tunisie droit », souligne-t-on. En outre, le président du Parlement européen M Schuz a salué la mémoire de tous ceux, hommes politiques ou citoyens, qui sont tombés sur le chemin de la liberté et de la démocratie : « Leurs compatriotes n'oublieront jamais ce sacrifice ». Il a rappelé qu’« aujourd'hui, pardelà les frontières, la société civile tunisienne démontre à tous que cette implication est primordiale pour tout pays en transition démocratique. Le peuple tunisien peut être fier d'ouvrir aujourd'hui un nouveau chapitre de son histoire millénaire. Il appartient à présent aux nouveaux élus de préserver cet esprit de compromis et de responsabilité qui a prévalu jusqu'à présent afin de répondre aux fortes aspirations de justice sociale, de liberté et de prospérité de tous les Tunisiens et Tunisiennes », a souligné Martin schuz. Et d’ajouter: « Dans cette phase décisive de consolidation des acquis de la révolution et de la transition, nos voisins tunisiens savent qu'ils pourront toujours compter sur le soutien indéfectible de l'Union européenne et du Parlement européen pour relever ensemble, et dans le respect mutuel, les grands défis régionaux». Enfin, il est à noter que le président du parti Nidaa Tounes, Béji Caïed Essebsi, a déclaré dans Mosaïque FM que le Président provisoire de la République Moncef Marzouki et le Président de l'Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafer doivent démissionner de leurs postes avant le début des campagnes électorales pour l’élection présidentielle, parce qu'ils sont tous les deux candidats. Afin d'assurer une certaine égalité de chances entre les candidats à l’élection présidentielle, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafer doivent quitter leurs postes sans créer de problèmes, a-t-il affirmé. Oki Faouzi L’armée israélienne prévient : le «Dôme de fer» inefficace contre le Hezbollah L’armée israélienne a tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que le Dôme de Fer resterait largement inefficace dans toute guerre contre les missiles longue portée du Hezbollah, a révélé le journal américain the World Tribune. Des responsables de l’armée affirment que l’Air Force israélienne serait incapable de stopper des salves massives de missiles et roquettes tirées par le Hezbollah. Ils préviennent en disant que le Dôme de Fer, qui a intercepté des centaines de roquettes palestiniennes, au cours de la guerre de 50 jours, contre le Hamas de Gaza, à la mi-2014, serait débordé par la portée des tirs du Hezbollah. « Nous ne serons pas en mesure de fournir un parapluie anti-missiles de la même efficacité que dans le Sud, avec le Dôme de Fer », reconnaît le Général-Major Yaïr Golan, chef du Commandement Nord de l’armée israélienne, selon le journal.Dans une interview à la Radio de l’armée israélienne, le 29 octobre, Golan, responsable des opérations militaires, le long de la frontière avec le Liban et la Syrie, a déclaré qu’une guerre contre le Hezbollah pourrait survenir. Il a mentionné que le Hezbollah est en train de mettre au point son arsenal de plus de 100 000 missiles et roquettes, en même temps qu’il creuse des tunnels depuis le Liban vers le territoire israélien. « Nous ne disposons pas d’information précise signifiant qu’il y ait effectivement des tunnels opérationnels », a dit Golan. « Cela dit, l’idée de ramper sous terre n’est pas étrangère au modus operandi du Hezbollah au Liban, aussi nous devons supposer que c’est une bonne hypothèse de travail et qu’il doit exister des tunnels ». Des responsables confient qu’Israël cherche à accélérer le développement du système anti-missiles et roquettes la «Fronde de David ». Pour eux, « la Fronde de David » est précisément conçue pour intercepter des missiles et roquettes d’une portée de 280 km, soit bien au-delà des capacités du Dôme de Fer. « Le Hezbollah et nous menons une sorte d’équilibre de dissuasion mutuelle », rapporte Golan. Et « il n’existe pas de dissuasion absolue » [sans quoi, il n’y aurait plus de guerre]. Mohamed El-Ouahed ,L’un des fondateurs du «printemps Arabe», Bernard Henri Levy, a été accueilli à l’aéroport de Tunis par des dizaines de manifestants aux cris de « Dégage !». En raison de la grande mobilisation des citoyen, BHL devait quitter dimanche dernier la Tunisie. L’information de l’arrivée de Bernard Henri Levy à Tunis a été annoncée sur les réseaux sociaux avant qu’elle ne soit reprise par des sites électroniques. Malgré l’arrivée tardive de l’avion à bord duquel se trouvait BHL, des dizaines de Tunisiens se sont précipités à l’aéroport de Carthage. Sur place les manifestants se sont rassemblés devant la sortie des voyageurs, scandant des slogans obscènes à l’encontre du philosophe français. « Dégage, Dégage, Dégage… », ont lancé les manifestants qui s’interrogeaient sur la partie à l’origine de son invitation. Des vidéos montrant la foule en colère et scandant des slogans anti-Bernard Henri Levy ont été mises en ligne sur plusieurs sites électroniques. Le gouvernement n’aurait pas été mis au courant de sa venue alors que la présidence de la République a pour sa part publié un communiqué dans lequel elle dément les informations selon lesquelles, Moncef Marzouki aurait invité Bernard Henri Lévy. Le programme du président de la république ne contient aucune rencontre avec ladite personnalité, souligne la présidence de la République. « Le ministère des Affaires étrangères et le gouvernement tunisiens ne sont pas au courant de la visite en Tunisie du Français Bernard-Henri Lévy et assure n'avoir adressé aucune invitation à cette personne», a affirmé le porte-parole du département des Affaires étrangères Mokhtar Chaouachi. Nous allons tenter de connaître la partie qui lui avait adressé une invitation et le motif de sa visite, at-il indiqué. Les autorités tunisiennes auraient ouvert une enquête pour déterminer la partie derrière la venue de Bernard Henri Lévy. Le philosophe français n’est pas uniquement l’un des créateurs dudit «Printemps arabe», il est également à l’origine de l’intervention de l’armée française en Libye et la destruction de ce pays. Le philosophe français a été empêché de quitter l’aéroport de Tunis-Carthage, ont indiqué plusieurs sources. Des dizaines de citoyens ont bloqué les sorties de l’aéroport et ont scandé «Dégage !» pour exiger qu'il soit interdit d'accès sur le territoire tunisien. Les Tunisiens sur place reprochent à Bernard-Henri Lévy ses actions ayant mené à la propagation du terrorisme dans plusieurs pays arabo-musulmans, en l’occurrence la Libye, l’Égypte et la Syrie. Bernard-Henri Lévy a sollicité la protection des policiers à l’aéroport de Tunis-Carthage qui ont dû l’évacuer par une porte secondaire. Depuis son arrivée à l’aéroport de Carthage, Bernard Henri Levy n’a pas réapparu, il serait mis par les services de sécurité dans un endroit tenu secret par mesure de sécurité. Il devrait en principe quitter la Tunisie Dimanche matin, selon plusieurs sources médiatiques. De la fumée s kurdes. (Photo > D. R.) Moncef Rédha La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014 économie 7 Planifier ses vacances d'hiver est devenu plus facile avec Lufthansa Cinq vols par semaine entre l'Algérie et l'Allemagne INFOS EXPRESS L'euro tombe sous 1,25 dollar pour la première fois depuis fin août 2012 ,Voyager pour une pe- tite pause en hiver est devenu plus facile depuis que la compagnie aérienne allemande Lufthansa a publié son programme horaire d'hiver. Avec cinq vols par semaine entre l'Algérie et l'Allemagne, Lufthansa offre des vols directs de jour reliant Francfort à Alger, mettant à la disposition des passagers un plus grand nombre d'options et plus de flexibilité. Réserver sa place sur le vol de son choix ne peut qu’être plus facile désormais, que ce soit par internet sur le site (www.lh.com) ou à travers les services de son agence de voyages préférée. Zlatko Zlatic, le directeur général de la Lufthansa en Algérie a indiqué à cette occasion que «le confort des passagers, ainsi qu'un voyage de bout en bout agréable et sécurisant, sont une priorité absolue pour Lufthansa. Et avec le nouveau programme horaire d'hiver, les passagers de Lufthansa arriveront en Allemagne en cours d'après-midi, disposant encore de beaucoup de temps pour le même jour à vaquer à leurs affaires ou rendre visite à leurs proches.» Et d’ajouter : «Arrivés à Francfort, ils disposeront d'un large éventail de connections avec l'Europe, l'Amérique du Nord ou d'autres destinations, plus large qu'aucun de ceux mis à disposition par la concurrence. Contribuant à l'essor du secteur touristique algérien, ce nouveau programme horaire facilite également le voyage entre l'Europe et l'Algérie aux visiteurs désireux de profiter d'un généreux soleil au cours de leurs vacances d'hiver.» Ainsi, les voyageurs pourront prendre le vol de 9h 35 de Francfort pour arriver à Alger à 12h05 ou alors ils pourront prendre le vol de 13h25 d’Alger pour atteindre Francfort à 16h. Ces vols sont donc programmés pour quatre jours par semaine, à savoir les jeudis, vendredis, samedis, dimanches et les lundis. Nouvelle classe Premium Economy Dans le cadre du programme de modernisation de sa flotte «longs courriers», Lufthansa a récemment lancé sa classe Premium Economy, introduisant, pour la première fois en 35 ans, une nouvelle classe pour les voyages aériens. Et vers la fin de l'été 2015, la compagnie aura modifié les trois classes first, business et premium economy class sur la totalité de sa flotte «longs courriers», selon le calendrier établi et dans le cadre de sa campagne d'amélioration de la qualité des services. Dès le 1er décembre, soit neuf jours plus tôt que prévu par le calendrier, les clients de Lufthansa au départ d'Alger qui désireront embarquer sur un long courrier pourront jouir de la classe premium economy sur tous les vols de la flotte de Boeing 747-8, qui leur offrira ainsi l'expérience la plus moderne et la plus agréablement originale jamais proposée par Lufthansa. Actuellement, les prix de lancement sont spéciaux pour les vols en classe premium economy. Les vols aller-retour vers Washington D.C., par exemple, sont disponibles à partir de 1 199 euros (1 199 dollars), tandis que les passagers pour Pékin peuvent profiter de la nouvelle expérience de vol pour le modeste prix de 1 249 euros (1 575 dollars). Selon le type d’avion, les sièges de la premium economy class offrent 5 centimètres supplémentaires en largeur pour plus de bien-être. Chaque siège a deux accoudoirs individuels et possède une console centrale. Le dossier peut être incliné davantage et l’espacement de 97 centimètres entre les sièges offre beaucoup plus de confort. Par conséquent, les passagers bénéficient d’un espace et demi plus large qu’en economy class. De plus, les bagages autorisés étant de deux unités de 23 kilos chacune, les passagers peuvent gratuitement emporter jusqu'à deux fois plus de poids qu'en economy class. Avant leur départ, et pour un supplément de 25 euros, les passagers peuvent aussi profiter du confort de l’un de ses nombreux salons privilèges réservés à la business class de la Lufthansa. Quant Au «Welcome lounge» de Francfort, Il en coûtera 20 euros au voyageur en classe premium economy pour y accéder. Hassiba Abdallah Italie L'ancien président de Monte Paschi écope d'une peine de prison Energie Exxon et Chevron dopés par leurs activités de raffinage La hausse des bénéfices tirés des activités de raffinage a dopé les résultats d'Exxon Mobil et de Chevron, permettant aux deux groupes d'amortir l'impact de la baisse de leur production de gaz et de pétrole et la glissade des cours du brut qui ont perdu près de 25% depuis fin juin. Les deux majors pétrolières américaines ont fait part de résultats meilleurs qu'attendu, et leurs dirigeants ont tous les deux souligné l'intérêt de détenir d'importantes infrastructures de raffinage en parallèle aux puits de gaz et de pétrole. L'action Chevron a gagné 2,35% à 119,95 dollars et celle d'Exxon a pris 2,39% à 96,71 dollars, dans un marché haussier. La baisse des cours permet traditionnellement aux groupes pétroliers de bénéficier d'une hausse de leurs marges de raffinage même si elle affecte parallèlement la rentabilité de la production. «Les résultats d'Exxon Mobil démontrent la force de notre modèle d'entreprise intégré», a commenté le directeur général Rex Tillerson dans un communiqué accompagnant les résultats du groupe. Chevron a annoncé un bénéfice net de 5,59 milliards de dollars au troisième trimestre, soit 2,95 dollars par action, ce qui représente une hausse de 13% par rapport aux profits réalisés l'an dernier à la même époque, alors que le consensus Thomson Reuters I/B/E/S anticipait 2,55 dollars par titre. Chez son concurrent Exxon, le bénéfice a augmenté de 3% à 8,07 milliards de dollars, soit 1,89 dollar par action, contre 1,71 dollar attendu dans le consensus. Dans le secteur du raffinage, les bénéfices ont bondi de 23% à 460 millions. ,Une juridiction italienne a condamné vendredi l'ancien président de la banque Monte dei Paschi di Siena Giuseppe Mussari à une peine de trois ans et demi de prison pour avoir trompé les autorités dans un dossier concernant des transactions sur des produits dérivés réalisées en 2009. Le ministère public italien accusait la banque d'avoir utilisé ces opérations pour maquiller des pertes. La juridiction de Sienne, où se situe le siège de la banque, a également condamné l'ancien administrateur délégué Antonio Vigni à la même peine. Sauvée en juin de la faillite par Rome, Monte Paschi, plus ancienne banque au monde en activité, traverse une des périodes les plus difficiles de son histoire, accentuée par son échec lors des tests de résistance organisés par la Banque centrale européenne. A lire sur Internet www.lnr-dz.com L'euro est tombé vendredi sous le seuil de 1,25 dollar pour la première fois depuis fin août 2012, le billet vert étant dopé par les récentes décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed) et la relative bonne santé de l'économie des Etats-Unis. Vers 13H30 GMT (14H30 à Paris), la monnaie unique européenne est tombée à 1,2486 dollar, son niveau le plus faible depuis le 28 août 2012, dans le sillage de l'ouverture en nette hausse de la Bourse américaine. L'euro s'est par la suite hissé de nouveau juste au-dessus de 1,25 dollar, mais restait sous pression face à un dollar revigoré ces derniers jours par la fin des injections de liquidités aux États-Unis. «Le dollar s'est apprécié face à l'euro, au yen, ainsi que face aux monnaies des pays émergents, alors que la Fed se dirige lentement mais sûrement vers une hausse de ses taux en 2015», a commenté Nick Stamenkovic, analyste chez RIA Capital Markets. Ainsi, il s'agit «plus d'un épisode de force du dollar que de faiblesse de l'euro», a expliqué l'analyste. Mercredi, la banque centrale américaine avait annoncé qu'elle avait mis, en octobre, un terme à son programme exceptionnel de rachats d'actifs (bons du Trésor et titres adossés à des créances hypothécaires), évoquant les «solides gains» sur le marché de l'emploi. La Fed a également maintenu inchangés ses taux directeurs, aux niveaux proches de zéro où ils sont fixés depuis fin 2008. Mais elle a indiqué qu'elle pourrait les relever «plus tôt» qu'anticipé si les progrès de l'inflation et de l'emploi venaient à s'accélérer. «La Fed va probablement laisser le dollar se renforcer, mais s'il se renforce de plus de 10% par rapport à ses niveaux actuels, cela pourrait nuire à l'inflation américaine (en provoquant un ralentissement de la hausse des prix, ndlr) et provoquer ainsi des délais dans la hausse des taux de la Réserve fédérale», a relevé Alejandro Zambrano, analyste chez FXCM. régions INFOS EXPRESS OUM EL-BOUAGHI Agression mortelle d’un quinquagénaire à l’arme blanche Dans la journée du vendredi dernier à proximité de la mosquée Essalem située en pleine centre ville d’Oum El Bouaghi, un quinquagénaire A.A a été sauvagement agressé par son voisin H.M de 22 ans qui souffre des troubles psychiques. Suite à un désaccord qui date depuis plusieurs jours, H.M a poignardé mortellement sa victime avec plusieurs coups de couteau en l’atteignant au niveau de la poitrine et en plein c?ur. Selon les premiers témoignages recueillis A.A 56 ans avait perdu beaucoup de sang qui décéda sur place. Le criminel a tenté de prendre la fuite mais les voisins l’ont intercepté, ce qui a permis aux éléments de la police judiciaire de l’appréhender. Le corps de la victime a été acheminé vers la morgue de l’hôpital Med Boudiaf d’Oum El Bouaghi. Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement. A. Remache La NR 5080- Mardi 4 novembre 2014 8 Faible débit de la connexion internet à Chlef Les abonnés d’Algérie Télécom pénalisés , Impossible pour un internaute de surfer pendant des heures sans qu'une interruption dans le réseau ne survienne. Déjà le débit de la connexion est identique à celui de la « tortue ». Les coupures et la lenteur de connexion d'Internet deviennent de plus en plus récurrentes, suscitant la colère des abonnés du centre-ville de Chlef et ses banlieues, qui ne savent plus à quel saint se vouer pour être orientés en vue de déposer leurs réclamations au niveau des différentes agences commerciales d'Algérie Télécom. Même les cybercafés qui se servent d’une connexion « professionnelle » vivent au rythme des connexions et des déconnexions. Parfois, pour envoyer un simple e-mail, il faut s'arracher les cheveux de rage et attendre de longues minutes pour acheminer le courriel vers sa destination tellement la connexion est lente. Tous les produits commercialisés s’avèrent les mêmes vu que le débit converge. Interrogés, ces abonnés dont la plupart utilisent la connexion pour leur travail, nous affirment que plus d'une fois, ils ont été contraints de courir vers le cybercafé pour trouver une place ou une connexion valable, car là aussi le problème se pose. Des citoyens qui se disent pénalisés par une connexion trop lente, parfois même inexistante, nous affirment que plus d'une fois ils se sont rapprochés des agences de leurs quartiers pour essayer de savoir ce qui se passe. Malheureusement, à chaque fois, les réponses des agents d’Algérie Télécom divergent : parfois on parle de basculement, d'autres fois, c'est un problème de fibre optique et dans d'autres cas, on essaie d’expliquer que le problème résiderait dans la ligne téléphonique souterraine ou encore que le modem a été déconfiguré. Trop Une connexion qui suscite la colère des internautes. (Photo > D. R.) de réponses et aucune ne paraît satisfaisante, car même si les réclamations ont été faites, et même si des lettres dénoncent cet état de fait, aucune amélioration n'a été enregistrée. On ne sait plus vers qui nous tourner. Il arrive aus citoyens d'être reçus par le chef de département ou le responsable de l'agence qui enregistre les réclamations, mais le problème n'est pas pour autant résolu. Pourtant le problème est général, mais ces techniciens font tout pour convaincre l’abonné plaignant qu’il s’agit d’un problème individuel ou isolé. Pis encore, au lendemain des dernières pluies torrentielles, l’agence commerciale du centre-ville avait été prise d’assaut par les abonnés munis de leurs modems « endommagés » par un coup de foudre. Et le comble. Tout de même ce n’est pas de leur faute si l’équipement mis en place par Algérie Télécom n’a pas supporté le tonnerre. Ces malheureux abonnés n’ont même pas été dédommagés en leur offrant de nouveaux modems ou en leur proposant de réparer les modems défectueux. Tout cela sous prétexte que la garantie du Relizane Des habitants interpellent les pouvoirs publics , Les habitants de la localité de Toualbia, une région enclavée entre le douar de Toualbia et la région d’Ouled Abdelkader, relevant de la commune d’Ouled Esslam, située au sud, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la ville de Relizane, vivent un calvaire qui ne cesse d’empoisonner leur vie. Malgré les différents appels incessants envers les services compétents, aucune suite favorable n’est intervenue. Pas moins de quarante familles vivent dans le noir depuis plus d’un mois. Et la raison de cette plongée nocturne est le vol d’une partie du câble branché au poste électrique alimentant ces deux agglomérations. En dépit des nombreuses correspondances adressées aux autorités locales pour régler ce problème en rétablissant l’électricité en faveur de ces 40 foyers, aucune mesure n’a été entreprise dans ce sens à ce jour. Réagissant au problème soulevé par ces 40 familles, des sources de la direction de wilaya de Sonelgaz ont affirmé : «La société enregistre des pertes énormes à cause de ces vols de câbles répétitifs. Le mois dernier, nous avons enregistré le vol de 1 400 mètres de câbles cuivrés. D’ailleurs, une plainte a été déposée auprès des services de la Gendarmerie à la suite de cet acte. En attendant que les auteurs de ces vols soient identifiés, la société va déployer tous ses efforts pour rétablir l’électricité dans ces deux localités dans les plus brefs délais possibles ». Les familles souffrant de ce problème, interpellent les autorités de la Société de distribution de l’énergie électrique de l’Ouest de la wilaya de Relizane (SDO) pour la prise en charge totale de ce problème épineux qui ne cesse d’empoisonner leur ménage surtout à l’approche de la saison hivernale. N.-Malik modem ne dépasse pas les 3 mois. Techniciens, agents commerciaux, voire responsables s’entendent dire qu’ils sont les meilleurs sur tout le territoire national et que la qualité et le débit de la connexion internet sont tout aussi excellents. « Même les autres wilayas se servent de notre expérience », affirme un technicien, mettant ainsi en avant sa société. Jusqu’à quand continuons-nous à nous vanter d’être les meilleurs sans pour autant le prouver sur le terrain et le constater à travers la satisfaction des clients. Un point d’accès ou un poste de distribu- tion d’Algérie Télécom de type MSAN, à Haï El-Badr, dans la banlieue sud-ouest de Chlef, a subi à la veille du deuxième jour de l’Aïd, un acte de sabotage qui l’a complètement ravagé. Selon la direction de wilaya d'Algérie Télécom, l’équipement qui se compose de deux armoires de 500 accès chacune a été réduit en cendres, privant 570 abonnés de l'accès au téléphone et à l'Internet. Il convient de signaler que l’équipement en question se trouvait dans des abris en dur tout comme les armoires de distribution d’électricité. Depuis ce jour, les abonnés de la zone 4 de Haï El-Badr et même ceux de Bocaa Chorfa sont déconnectés d’internet et du téléphone. « Jusqu’à l’heure actuelle, on n’a pas procédé à l’installation d’un nouvel équipement. Pourtant, nous payons nos abonnements régulièrement. Pourquoi sommes-nous donc ainsi pénalisés ? », dira un jeune homme hors de lui suite aux désagréments causés par cet acte de sabotage. Ce n’est pas donc fortuit si l’Algérie est considéré comme étant l'un des pays où la connectivité à Internet est des plus lentes, selon NetIndex, une source pour les statistiques globales à large bande. L’Algérie est classée sur la base de sa bande passante moyenne à la 174ème place sur 189 pays, avec un débit de 2.69 Mbps. Zakarya Mahfoud Tissemsilt 1 186 dossiers de conformité des constructions déposés à la daïra ,1 031 dossiers ont été régularisés par la commission de daïra de Tissemsilt dans le cadre de la loi 08/15 portant conformité des constructions et achèvement de leur réalisation, a indiqué le chef de daïra de Tissemsilt. Par ailleurs la daïra de Tissemsilt a réceptionnée 1 186 dossiers des deux communes que compte la daïra de Tissemsilt, que la commission de daïra chargée de l’étude et de la régularisation des dossiers liés à cet aspect a régularisé 1 031 dossiers parmi les 1 186 dossiers déposés depuis l’installation de ladite commission de daïra. Parmi les dossiers soumis à la commission de daïra de Tissemsilt, figurent 1 031 dossiers traités dont 895 pour la commune de Tissemsilt et 136 dossiers pour la commune d’Ouled Bessem, 680 dossiers régularisés dont 608 dossiers pour la commune de Tissemsilt et 72 pour la commune d’Ouled Bessem, 223 dossiers avec avis favorable sous réserve dont 169 pour la commune de Tissemsilt et 54 pour la commune d’Ouled Bessem et 118 dossiers ayant un avis défavorable. Le demandeur peut introduire un recours écrit auprès de la com- BRÈVE Aïn Beïda Baptisation du jardin public Le square public appelé communément jardin Willigence et Djenina pour mission de recours créée en vertu de l’article 47, dans un délai de trente jours à compter de la notification de la décision de refus. Cette commission de recours de wilaya est présidée par le wali. Ceci atteste clairement de la volonté de l'Etat de résoudre cet épineux problème qui dure depuis des décennies. Malgré quelques résultats assez satisfaisant enregistrés par la loi 08-15 du 20/07/2008 avec les décrets suivants: Décret exécutif 09-154 fixant les procédures de mise en œuvre de la déclaration de mise en conformité des constructions. Décret exécutif 09-155 fixant la composition et les modalités de fonctionnement des commissions des daïrates et de recours chargées de se prononcer sur la mise en conformité des constructions. Le chef de daïra de Tissemsilt, Mokhtar Hanafi a souligné que la cité des 200 logements et la RHP ont obtenu leurs actes de propriété. Abdenour Voir sur Internet www.lnr-dz.com les Beidis, situé en plein centre-ville dans la capitale des Haraktas et qui date de 1850, a été baptisé par les autorités d’Oum El Bouaghi « Jardin du 1er-Novembre 1954 » et ce, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution algérienne. A. R. La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 régions 9 Batna : après 15 années d’attente des titres de propriété Les acquéreurs des 143 «carcasses» de l’OPGI espèrent une solution de la part du maire Electricité : le système de détection des pannes à distance opérationnel à Skikda La direction locale de la Société de distribution de l’électricité et du gaz-Est (SDE) vient de lancer, à Skikda, le système Micro-Scada qui permet notamment de détecter les pannes à distance. (Photo > D. R. ) Tourisme balnéaire : un plan d’aménagement de 16 plages à Oran , Ils ont attendu – trop at- tendu même – qu’un miracle puisse se produire afin d’obtenir leurs titres de propriété des « carcasses » qu’ils ont achetées à l’OPGI, puis aménagées en villas. Sont-ils pour autant, aujourd’hui, les maîtres des lieux ? Pas si évident tant qu’ils n’ont pas entre les mains leurs titres légaux de propriété. Trente-cinq (35) acquéreurs parmi les 143 ont été reçus tout dernièrement au siège de la municipalité par le maire, M. Abdelkrim Maroc. Celuici était entouré de ses proches collaborateurs des services communaux de l’urbanisme, MM.Hachachna et Djaâba. Le chef du département « Promotion immobilière » de l’OPGI, M. Lamine Soltani, était également présent à cette rencontre. A l’ordre du jour figurait la revendication des titres de propriété et dont le maire a précisé que l’APC n’est pas partie prenante dans ce litige bilatéral mais un simple arbitre. Le blocage de la délivrance des actes de propriété durant les quinze (15) années de lenteur délibérée, toucherait 116 villas alors que vingt (20) autres villas auraient entre-temps bénéficié de la délivrance des certificats de conformité. Après l’exposé des motifs de la colère des habitants de la cité des « Carcasses » au quartier Abattoirs, ce sont les collaborateurs du maire Hachachna et Djaâba qui ont préconisé la recherche d’une solution à ce problème dans le cadre du décret 08/15. Selon eux, ce sont les dispositions de ce texte juridique qui répondent adéquatement aux divers impératifs des régularisations urbanistiques. Ce sont les modifications apportées par les acquéreurs dans la finition de leurs « carcasses » qui sont à l’origine de la position de blocage de l’OPGI. Certains acquéreurs ayant construit des R+2 au lieu des R+1 convenus initialement dans les contrats de vente et le cahier des charges du vendeur l’OPGI. Obstination trouble des dirigeants de cet organisme (plusieurs directeurs se sont relayés) qui ont fait de leur intransigeance (la « makra » typiquement algérienne) leur code de conduite envers les acquéreurs à l’exception de 20 villas ayant bénéficié des certificats de conformité. Les choses ont ainsi traîné en longueur et en lenteur, soit quinze (15) années d’attente. Lamine Soltani, le chef du département de la Promotion immobilière à l’OPGI, présent dans la salle, a été clair et précis en reconnaissant auprès de l’assistance que l’OPGI et les acquéreurs partagent la responsabilité de ce long retard de régularisation. « C’est bien dit », commenteront certains avec le sourire tandis que Sabir Méziane –président de l’association des résidents de la cité – avouera que ces derniers souffrent énormément de l’absence de titres de propriété. Ce cadre à l’OPGI comptant pas moins de 28 années de services, s’est vu suspendre de ses fonctions en tant que chef d’agence parce qu’il est en première ligne de l’action de revendication des titres de propriété. Sa double casquette lui a valu cette sanction aussi arbitraire que « bête et méchante » au moment où des informations font état de ses performances. Il aurait réussi à faire rentrer dans les caisses de l’OPGI au titre des recouvrements des créances locatives pour les biens dépendant du rayon d’action de son agence huit (8) milliards de centimes et quatre (4) cent millions de centimes. Non seulement il a été négativement sanctionné mais aussi dégradé à la fonction de responsable d’unité alors qu’il était responsable d’agence. Le manège maléfique continue dans ce pays : On écarte ceux qui travaillent, on méprise les compétents, bref on met les bâtons dans les roues de l’Algérie qui travaille, qui avance... Les habitants de la cité déjouent le détournement illégal d’un terrain Outre la question des titres de propriété, les habitants de la cité sont confrontés à une situation inédite dans le quartier. Ils viennent de déjouer grâce à leur association une tentative de détournement d’un terrain nu, emplacement d’une ancienne carrière d’un ancien colon. Ce terrain ayant appartenu à Jean Meng Luc, décédé en 1898 à Constantine, devenu à l’indépendance un « bien vacant » versé au portefeuille des domaines sous l’enregistrement N° 85/année 1898. Il y a quelques années, cette administration l’a cédé à l’OPGI en pleine propriété – appuyé par le soutien de la wilaya à travers un arrêté N° 922 du 8/10/1997 autorisant le transfert entre les domaines et l’OPGI. Une circulaire du wali de l’époque avait balisé son domaine d’utilisation : la réalisation de projets d’urbanisme et de la construction. Ce terrain a été squatté par un entrepreneur qui l’a clôturé en prenant soin de placarder à l’entrée deux écriteaux : « Propriété privée » et « Terrain surveillé par caméras de télésurveillance ». Une rare anecdote jamais rencontrée surtout pour ce qui est d’un terrain. Un criminologue bien formé et/ou expérimenté s’apercevra en un clin d’œil de la supercherie grotesque. En effet, ce terrain est toujours propriété de l’OPGI qui ne l’a jamais cédé à personne à ce jour. La tentative de son détournement ayant consisté pour l’entrepreneur B.Y. à passer un contrat de vente avec un vendeur imaginaire M.A dont l’oncle maternel fut un gros ponte du système. Ce contrat étant juridiquement un faux puisqu’il s’agit d’un acte mensonger, malheureusement établi avec la complicité d’un notaire, Me M’chouma, et d’un autre cabinet sis à Barika, région de tous les trafics possibles et imaginables. Dans ce contrat, le prétendu vendeur a indiqué avoir acquis le bien en octobre 1920 mais ne savait pas que ses traces se trouvaient sur les registres des domaines : « Terrain privé de l’Etat »/ « Bien vacant », aujourd’hui propriété de l’OPGI. Cette tentative de détournement est en passe d’être démontée par une action judiciaire de l’association du quartier. Le Wali qui a reçu une délégation de celle-ci, a été mis au courant et le Maire a été invité à ne pas accorder de permis de construire à l’entrepreneur « escroc » que certains désignent par le terme de « prête-nom » chargé de blanchir de l’argent sale pour le compte de certaines personnalités influentes à Batna. Finalement, le Maire s’est mis d’accord avec le représentant de l’OPGI et les représentants des acquéreurs des « carcasses » pour convaincre le directeur de l’OPGI et le conseil d’administration de cet organisme public pour la recherche d’une solution concernant les certificats de conformité et les titres de propriété, un arrangement selon les dispositions du décret 08/15 qui sera à même de lever les réserves. Quinze années après la cession des «carcasses»... Ali Benbelgacem Des plans d’aménagement de 16 plages de la wilaya d’Oran viennent d’être lancés dans la perspective de développer le tourisme balnéaire, a-t-on appris dimanche auprès de la direction du tourisme et de l’artisanat. (Photo > D. R. ) Aïn Témouchent se dote d'une station d’épuration des eaux usées La wilaya d'Ain Temouchent s'est dotée d'une station d’épuration des eaux usées (STEP), inaugurée à l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire du déclenchement de la Révolution de Novembre. (Photo > D. R. ) Tipasa : 4 pêcheurs portés disparus au large de Bouharoun Quatre pêcheurs sortis en mer, jeudi dernier, pour pêcher au large de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa, sont portés disparus, a-t-on appris auprès de leurs proches. (Photo > D. R. ) enquête 10 La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 Environnement et collecte des déchets Pollution : la cote d’alerte , D’après l’enquête journalistique que nous avons effectuée sur la collecte des déchets à Annaba, il a été relevé que la décharge publique de Berka Zargua qui notamment reçoit plusieurs milliers de tonnes de déchets ménagers en provenance de la wilaya, il s’avère que celle-ci est d’ores et déjà saturée. Tous les déchets ménagers de la ville, qui sont quotidiennement collectés, sont acheminés vers cette ancienne décharge qui notamment accueille des quantités d’ordures énormes provenant des nombreuses communes à savoir de Sidi Amar, El Hadjar, El Bouni, Annaba, Sidi Salem Hjar Eddis et des autres localités avoisinantes. Plus de 80 000 tonnes d’amas de détritus avaient été dénombrées durant les derniers mois et jetées par une population estimée à plus de 350 000 habitants vivants sur la côte de la ville bônoise. C’est en effet 267 tonnes de déchets par an et par résidant qui sont jetées dans la nature. Une quantité qui dépasse les 52 000 tonnes de déchets domestiques avaient été enlevés pour un coût de 3 500 dinars par tonne qui représente ainsi le montant de la collecte et du transport vers la décharge publique de Berka Zargua située prés de la localité de Hadjar Eddis à Annaba, nous explique-t-on de source municipale. Malgré les grands efforts fournis par les collecteurs d'ordure qui travaillent jour et nuit, la majorité des quartiers intra-muros de la wilaya restent de plus en plus sales offrant un paysage désolant de la banlieue. La pollution urbaine demeure vraiment une menace permanente pour l’environnement particulièrement au niveau des grandes agglomérations, qui se caractérisent par un énorme déséquilibre dans la répartition des habitants. Or, l’élimination des ordures en zone urbanisée est un problème complexe et aujourd’hui, les ordures se ramassent à la tonne pour lesquelles d’importants moyens humains et matériels sont déployés pour l’élimination des ordures ménagères. On distingue plusieurs types de déchets. A titre d’exemple, on y trouve des plastiques, papiers, cartons, métaux, verres, textiles, matières organiques, produits toxiques et autres. Outre, la pollution de l’environne- ment, les déchets solides constituent une source de pollution de l’environnement en raison des produits organiques polluants qu’ils dégagent dont certains contiennent des substances chimiques toxiques. Il existe plusieurs modes d’élimination des déchets managers, la mise en décharge traditionnelle, l’incinération, la valorisation de la matière à travers le compostage ou le recyclage. Les risques de chacun d’eux ne sont pas toujours similaires et le recyclage de certains déchets permet de réduire l’extraction de matières premières. A titre indicatif, l’acier recyclé permet d’économiser du minerai de fer, chaque tonne de plastique recyclée permet d’économiser 700 kg de pétrole brut. Le recyclage de 1 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kilowatt/heure d’électricité. Chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois. Les principaux matériaux recyclables sont les matières plastiques, l’aluminium, l’acier, le verre, le papier et le carton. Des objets composés d’un seul matériau, comme les bouteilles de verre ou le plastique peuvent être facilement recyclés. Le recyclage des déchets présente un double avantage, il permet d’abord d’économiser de la matière première et de préserver les ressources naturelles, comme aussi, il permet de réduire, le volume et le poids des déchets à mettre en décharge pour limiter les risques de pollution de l’air et des sols. Le recyclage constitue une parfaite solution de la situation déplorable de nos poubelles où la part du recyclable de nos déchets est évaluée à 385 000 tonnes par an, 130 000 tonnes de plastique, 100 000 tonnes de métaux, 50 000 tonnes de verre, 95 000 tonnes de matières diverses pour un potentiel de 760 000 tonnes à recycler à l’échelle nationale. Sur ce volet, il faut souligner que les communes les plus sales du chef-lieu de la wilaya sont Berrahal, Annaba ville, El Hadjat, Sidi Amar, El Bouni, Sidi Sallem. En effet, l’état de ces lieux reste déplorable puisque les déchets ménagers sont jetés partout dans la totalité des rues, les caves d'immeuble, les paliers ainsi que les cages d’ascenseur. Certes, les poubelles publiques sont inexistantes dans plusieurs quartiers et cités de la wilaya. Par ailleurs, beaucoup de marchands de fruits et légumes ambulants, qui ont envahi quelques ruelles de la ville, sont responsables de cet état désolant. Ils laissent toujours derrière eux, des produits avariés jetés par terre causant ainsi des désagréments, des odeurs nauséabondes et des maladies transmissibles et empestant carrément l’environnement : «Les marchands clandestins nous rendent la tâche très difficile à chaque fois, qu’ils jettent des tonnes de marchandises pourries», nous ont déclaré des agents de ramassage des services communaux. La municipalité a pointé le doigt en direction des citoyens qui sont accusés ouvertement de ne pas avoir de civisme. Le civisme inexistant dans nos villes Manquer de civisme, c’est faire preuve d’agression envers autrui. Des experts en la matière interrogés sur le sujet, ont souligné que chaque citoyen peut fabriquer en moyenne plus de 1,5 kg d'ordure par jour. De ce fait, la rue représente pour les habitants, l’unique dépotoir des déchets et par manque de civisme, des milliers de résidants continuent de jeter volontairement leurs sacs de déchets par les balcons. Il faut ajouter à cela, les médicaments qui forment des ordures spéciales à cause de leur contenance en substances chimiques. La pollution par les eaux aussi de son côté représente un désastre à la santé puisque une partie des eaux usées continue à être déversée dans les cours d’eau et les oueds, ce qui représente un danger public et permanent pour la qualité des ressources hydriques constituant ainsi une source de propagation des maladies à transmission hydrique, provenant de la consommation des produits agricoles, irrigués par des eaux usées et polluées. Ajoutons à cela, les décharges des hôpitaux et les rejets des cabinets dentaires qui notamment génèrent des tonnes de déchets spéciaux ou médicaux jetés dans la nature, nous, précise-t-on. Malgré toutes les précautions, il a été signalé un peu partout l’existence de plusieurs sacs contenant des déchets médicaux abandonnés sur le site de Seybouse. Face à cet état des faits, les services de l’inspection doivent agir sévèrement et vite pour remédier à cette critique situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur et détruire la nature, la santé humaine, la vie propre et l’environnement. Les substances organiques et les détergents rejetés par les égout génèrent également une pollution très dangereuse. Dans cette vision, il est tout à fait objectif de noter que les maladies transmissibles par les rats sont la dysenterie, typhoïde, la peste et celles par les mouches et les cafards sont le choléra, dermatoses, trachome. Il convient enfin de dire à ce sujet que le rôle primordial de la population citadine est de maintenir la propreté des lieux et des quartiers où ils vivent. Hélas, les mauvaises habitudes restent inéchangeables. Oki Faouzi histoire La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 11 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution Un 1er Novembre célébré par des réalisations , La cérémonie du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la lutte de Libération nationale, est toujours un moment particulièrement solennel pour tous. Algériennes et Algériens sont tous unis dans un moment exceptionnel du souvenir. La commémoration du 1er Novembre, une date d’une grandeur particulière dans l’histoire du pays, est ce long recueillement à la mémoire de ceux qui ne sont plus là. Des moudjahidate et des moudjahidine qui auront tout sacrifié pour la liberté d’un peuple longtemps privé du minimum vital et de ce qui est essentiel à la vie, la fierté d’être libre. De ceux aussi que l’usure du temps et des épreuves a pu épargner, moudjahidate et moudjahidine, pour lesquels de pareils évènements, comme les commémorations, permettent de se retrouver, de se remémorer les grands moments d’une solidarité dans le combat qui a terrassé l’ennemi. Ce samedi dernier, la commémoration du 1er Novembre a été célébrée dans la wilaya de Tissemsilt dans le recueillement, en même temps dans la joie des retrouvailles. Réunis autour d’un frère combat, les autorités locales civiles et militaires, des moudjahidine, des enfants des moudjahidine et des enfants de chouhada ont goûté à la joie de se retrouver, d’évoquer les grands moments du combat libérateur, la fraternité d’armes qui a regroupé dans les maquis les Algériennes et des Algériens unis dans la concrétisation d’un même idéal. A l'instar des autres régions du territoire national, la wilaya de Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis s'apprête, elle aussi, à célébrer ce 1er novembre qui coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération. Les commémorations de la date de déclenchement de la lutte de Libération nationale ont marqué par différents manifestations programmées par la wilaya. Dans la journée du 31 octobre de l’année en cours, les autorités civiles et militaires à leur tête le wali de Tissemsilt, Hocine Bessaih, se sont présentéEs à la place « «Logab» qui a été aussi embellie et dotée de lampadaires et des drapeaux. A minuit, les personnes présentes ont levé les couleurs, écouté l'hymne national, puis déposé une gerbe de fleurs sur la place suivie de la lecture de la «Fatiha» à la mémoire de nos valeureux combattants tombés au champ d'honneur pour la libération de notre pays du joug colonialiste. Par ailleurs, les présents ont suivi les récits sur la guerre de la Révolution d’un responsable auprès du ministère des Moudjahidine sur cette journée historique. Pour la journée du 1er novembre, après un rassemblement, des autorités locales civiles et militaires se sont rendu au carré des martyrs d’Aïn S’fa, lieu tristement célèbre pour avoir abrité les tortionnaires français au cours des années 1958-1959 et où des dizaines de militants de la cause nationale y ont laissé leur vie. Du côté officiel, les traditionnels, dépôt de gerbes de fleurs, levée des couleurs et la lecture de la Fatiha, ont été opérés par la délégation officielle conduite par le wali. Par la suite, les autorités locales ont procédé à l’inauguration du centre de proximité des Impôts, au chef-lieu de wilaya et à la mise en service d’un château d’eau d’une capacité de 5 000 m3. Un cross a été également organisé et qui a vu la participation d’un grand nombre de jeunes venus de différentes régions de la wilaya. Dans la soirée du vendredi, la maison de la culture Mouloud-Kacem Naït Belkacem a abrité un gala artistique, suivi d’un défilé de jeunes scouts et de la levée des couleurs nationales. A ce titre, un riche programme a été élaboré pour fêter l'évènement par la sûreté de wilaya et ensuite honorer la mémoire de tous les martyrs de la révolution de toute la nation qui ont payé le lourd tribut en sacrifiant leur vie pour que vivre l'Algérie libre et indépendante. Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis n'oubliera jamais ses enfants, ils sont et demeureront un symbole comme tous les chouhada de cette nation à qui le pays rend hommage en ce 1er novembre, une date symbole dans l'histoire révolutionnaire de ce pays pour rappeler que les héros ne meurent jamais. Pour revenir aux festivités marquant cet anniversaire, il a été organisé depuis le 31 octobre, par un programme très riche et varié. Des portes ouvertes organisées au siège de la sûreté de wilaya à Tissemsilt, portant exposition des documents historiques et photos des martyrs est au programme, pour revivre cet évènement historique inoubliable et ancré dans la mémoire des habitants de cette région historique «l’Ouarsenis». Par la même occasion, une conférence sur l’histoire du pays a été animée par des cadres de la sûreté de wilaya dans laquelle il a été rappelé les principales étapes historiques de la Révolution nationale. «La glorieuse guerre de Libération nationale a renversé sept gouvernements français», a indiqué le conférencier, soulignant la nécessité pour tous les Algériens d'être fiers des artisans de cette révolution, aussi bien les chouhada que les moudjahidine. Des témoignages de la famille révolutionnaire ont été entendus dans la soirée de vendredi dernier. Même des documentaires sur la Révolution algérienne ont été projetés au siège du foyer de la sûreté de wilaya. Pour la circonstance, des tournois sportifs ont été organisés entre les éléments de la sûreté de wilaya et les équipes civiles «inter quartiers». A cet effet, à zéro heure du 1er novembre, les éléments de la sûreté de wilaya à leur tête le commissaire divisionnaire, chef de sûreté de wilaya, comme de coutume à chaque année, une gerbe de fleur a été déposée au pied de la stèle commémorative de la sûreté de wilaya, après la levée des couleurs nationales et l'exécution de l'hymne national. L'expérience cumulée par cette importante institution de la République est considérée d'ailleurs, à juste titre, comme un modèle pour avoir contribué, selon une approche citoyenne, dans le sens du devoir national. Signalons l'existence d'une police de proximité depuis des années, la sûreté de wilaya de Tissemsilt participe activement à tous les évènements qui touchent le pays et prenant part à toutes les festivités par l'élaboration de programmes qui reflètent réellement l'importance qu'accorde ce corps à l'histoire du pays et à l'activité de la société civile, chose qui a été d'un grand apport pour la politique de la police de proximité qui tient essentiellement à se rapprocher du citoyen, pour une meilleure prestation. Les services de sûreté de la wilaya de Tissemsilt ont programmé des cérémonies pour la célébration de cet anniversaire à travers toutes les sûretés de daira et des sûretés urbaines de la wilaya. Plusieurs chantiers à travers la wilaya, autant de réalisations appelées à promouvoir les communes et le cadre de vie des citoyens, ont vu le jour... Les projets en cours de réalisation continueront à être suivis de très près par le premier responsable de la wilaya et les services techniques, en vue de leur réception dans les meilleurs délais. Abdenour 1954-2014 Plusieurs activités ont marqué l’évènement , A l’occasion du 1er novembre qui coïncide cette année avec le soixantième anniversaire du déclenchement de la révolution, la wilaya de Bouira n’était pas du reste des autres wilayas du pays pour marquer à sa manière cette commémoration, à commencer par la salve de baroud de minuit, le recueillement au niveau des différents carrés des martyrs de la wilaya en présence des autorités locales et moudjahidine. Au chef-lieu de la wilaya, c’est le premier magistrat de la wilaya, Nacer Maaskri ,accompagné par une importante délégation composée d’autorités civiles et militaires et la famille révolutionnaire à avoir marqué une halte au niveau du carré des martyrs pour déposer une gerbe de fleurs suivie par une minute de silence. La journée a aussi été une occasion pour la mise en évidence d’un vaste programme d’activités inhérent à cette occasion glorieuse pour le peuple qui a conduit le pays à son indépendance, à travers la tenue de conférences, des tournois sportifs, (football, handball, cross, etc.), dans différentes régions de la wilaya. Toutefois, les habitants de Thassala et Tizi L’kis de la commune de Taghzout, nord de Bouira n’oublieront pas de si tôt cette journée marquée par la mise en service du projet de raccordement en gaz naturel au profit de 700 familles. Le wali a aussi procédé à l’attribution de 222 logements, etc. Au niveau de la grande salle de la maison de la culture Ali-Zaamoum», c’est la pro- jection en continu du film de «Lalla Fadhma N’soumer». La veille c’est le SG de la wilaya qui, au terme d’un périple qui l’a conduit à l’est de la wilaya avait procédé au lancement de plusieurs projets, notamment le gaz naturel à Ath Rached, Ath Yekhlef, ainsi que dans plusieurs localités de la daïra de Bechloul. Le SG assistera aussi à la remise de clés pour les bénéficiaires de 347 logements de type LSP à ElEsnam. M. A. culture La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 13 «Les balles du 14 juillet 1953» projeté à Alger AV I S Le réalisateur belge Pierre Chemin : «Il n’y a pas de frontières entre les arts» Le réalisateur et auteurcompositeur-interprète belge, Pierre Chemin et Maxime Tirtiaux, initiateur du projet intitulé «Muziek de singe» ont animé au théâtre AbdelmalekBouguermouh un spectacle musical intitulé «Musiek de singe» et ce, dans le cadre du 6e Festival du théâtre international de Béjaïa. Au cours d’un débat, ils ont donné plus de précisions sur ce spectacle qui est un projet initié par Gilles Kremer et Maxime Tirtiaux, tous deux originaires de Nivelles. Le réalisateur belge Pierre Chemin a indiqué qu’«animer ce spectacle instrumental est une réelle volonté de faire voyager le public dans un univers de musique capable de procurer des sensations assez fortes basées sur des créations sonores originales» et d’ajouter que «l’objectif est de gagner l’attention du public à travers chaque morceau qui raconte une histoire en portant des noms d’animaux parfois bizzares…», a-t-il souligné. Car, pour lui, ce projet riche de nouvelles personnes, de nouvelles expériences et de nouvelles compositions, gagne en aisance et en expérience. Le conférencier a fait savoir, également, que ce spectacle qui s’est produit dans différents lieux de concert est, pour la première fois, en Algérie dans un festival de théâtre. Il indiquera que ce projet est conçu à l’intention du tout jeune public et de leurs parents : «le théâtre pour enfants est très important…l’enfant a absolument besoin de se construire…», a-t-il fait savoir. Concernant sa participation au festival, Pierre Chemin a affiché sa satisfaction d’assister à ce rendez-vous annuel, ajoutant que cette occasion est propice pour présenter un patrimoine culturel : «il n’y a pas de frontières entre la musique et le théâtre…», notera-t-il. Le musicien, Maxime Tirtiaux a, de son côté, précisé que le groupe composé de cinq musiciens mélange plusieurs styles tels que la folk, le jazz, la musique des Balkans, la musique africaine, le rock et la funk. Il a aussi, ajouté que «les morceaux joués se distinguent par leur originalité car agencés comme des pièces de théâtre dont la narration est à la base de la musique», a-t-il conclu. M. Isikioune Moments d’Histoire ,Le film documentaire «Les balles du 14 juillet 1953» du réalisateur français Daniel Kupferstein, sur la répression policière occultée d'une manifestation populaire à Paris en 1953, a été présenté jeudi à la filmathèque MohamedZinet à Alger. D'une durée de 85 min, ce documentaire reconstitue par les témoignages d'historiens et de participants à cette manifestation, qui s'est déroulée au cœur de Paris, à laquelle avaient pris part des militants algériens du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). La manifestation qui avait été durement réprimée par la police parisienne avait fait sept morts, six Algériens, un syndicaliste français et une quarantaine de blessés. Présenté sous forme d'enquête, ce film qu, exhumant une histoire vieille de plus de 60 ans et occultée à ce jour par les autorités françaises, confronte les mémoires de syndicalistes français, de militants algériens du MTLD et celle de deux policiers qui ont, parmi d'autres, ouvert le feu sur les manifestants. Prenant part à cette manifestation pour la paix au côté de syndicalistes de la Confédération général du travail (CGT), de militants du Parti communiste français (PCF). Djanina MessaliBenkelfat témoigne du pacifisme et de l'organisation exemplaire des militants arborant un grand portrait de son père Messali ElHadj alors assigné à résidence et l'emblème national algérien. Le témoignage de militants du MTLD à l'exemple de Abdelhamid Mokrani, Mohamed Toumouh et Mohand Khettar atteste que des policiers voulaient leur «arracher le drapeau algérien» avant d'ouvrir le feu sur les manifestants «tuant ainsi 7 personnes et blessant une quarantaine dont plusieurs Français». Cette version des faits a été confirmée par le photographe correspondant du journal français l'«Humanité» Joseph Zlotnik et le militant Charles Palant, tout deux blessés par balles. Dans son enquête, le réalisateur a également retrouvé deux agents de la police parisienne de l'époque, qui ont également avoué avoir ouvert le feu de façon «anarchique sans en connaître la raison, suivant leurs collègues». Comme par devoir de mémoire, l'équipe du film, avec le concours du militant du Parti communiste algérien (PCA) Sadek Hadjeres, qui a accueilli les dépouilles au port d'Alger, est allée à la recherche des tombes et à la rencontre des familles des six victimes algériennes. Les proches de Abdellah Bacha, Tahar Madjene, Mouhoub Illoul, Amar Tabdjadit, Abdelkader Draris et Laarbi Daoui ont évoqué à l'écran leurs souvenirs des funérailles des victimes, encadrées par les autorités coloniales qui ont tout fait pour garder secrète la cause de leur mort. La famille du syndicaliste Maurice Lurot raconte, elle aussi, la même volonté d'occultation de ces événements et des plaintes déposées par la famille contre la police parisienne. Par la suite l'historien Emmanuel Blanchard, qui a beaucoup apporté à l'enquête, livre les conséquences de ce drame qui a conduit en premier lieu à la création de brigades spéciales de répression au sein de la police parisienne qui s'illustreront par la suite lors des manifestations du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962. Autre conséquence de ce 14 juillet 1953, les autorités françaises avaient pris la décision d'interdire «les cortèges populaires du 14 juillet (fête nationale en France) et du 1er mai (Journée mondiale du travail)» jusqu'en 1968, tout en «trafiquant» les rapports de police et ceux de la justice sur ce drame. Projeté en juillet dernier en France, ce documentaire ravive la mémoire sur un événement historique occulté par les autorités et oublié par l'opinion publique, tout comme l'avait déjà fait le réalisateur avec «Mourir à Charonne, pourquoi?» (2011) et «17 Octobre 1961 dissimulation d'une massacre» (2001). R. C. 6e Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB) «Alice» : amour et mort en conflit ,Le monodrame «Alice» de Sawsan Boukhaled a été présenté vendredi après-midi au théâtre Abdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa dans le cadre de la 6e édition du Festival international de Béjaïa où la comédienne libanaise et metteur en scène Sawsan Boukhaled a réussi à captiver l’attention de l’assistance nombreuse durant plus d’une heure. Le monologue livre comme un climat de conflit entre l’existence et les émotions où l’amour et la mort se disputent. La scène s’ouvre sur une jeune femme, vêtue de blanc allongée sur un lit en métal. Elle se met dans des états extrêmes et va jusqu’au bout de ses rêves tout en s’exposant devant un public très proche. Ce sont des choses qui n’effrayent pas Sawsan Boukhaled qui aime prendre des risques en se réinventant. Le monologue propose une vision réelle de l’amour et ses peines et leur influence sur la vie dans un profond discours continu parfois interrompu par un silence affreux. L’interprétation de la comédienne est dynamique et régulière. La scénographie est aussi imposante par un renforcement lumineux et visuel où le personnage d’Alice est incarné dans un décor sombre qui interpelle les consciences. Cette pièce a réussi, en effet à captiver une majeure partie du public par sa mise en scène vivace et diversifiée basée sur des symboles dans un décor constant durant la pièce. «L’histoire de la pièce est basée sur des expériences personnelles … et je voulais à travers ce travail rendre hommage à ma grandmère Alice …et cette pièce décrit d’une façon claire et simple le phénomène de la mort, l’amour et la vie», a déclaré la comédienne en fin de spectacle. Et d’ajouter : «ce monologue s’appuie, en effet sur le symbolisme comme moyen de voir les choses». La comédienne a précisé que cette pièce a été présentée au Liban et dans plusieurs pays comme l’Allemagne, la Belgique, l’Egypte, et sera également jouée en France en 2015. De notre envoyé spécial à Béjaïa, Mehdi Isikioune contribution La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 17 1er novembre 2014 Où en est l'économie 60 années après le déclenchement de la guerre de Libération nationale ? , «En ce jour du 1er novembre 2014, je tiens à rendre hommage à nos chouhada et par la même occasion à feu mon père le moudjahid Ali qui a été emprisonné entre 1958 et 1962 à El-Harrach et à Lambèse, en espérant que l’Algérie en ces moments de grands bouleversements géostratégiques évitera les turbulences. L’Algérie est indépendante depuis plus de 50 ans. Dan ce contexte, gouverner étant de prévoir, de gérer la pénurie et non de dépenser sans compter se pose cette question stratégique : les pouvoirs successifs entre 19632014 ont-ils préparé le défi majeur de l’après-hydrocarbures pour les générations futures pour être à la hauteur des sacrifices de ceux qui ont libéré le pays? Le taux de croissance global de l'économie est relativement faible, sachant qu'un accroissement par rapport à un taux de croissance faible de l'année précédente (ce qui est le cas de l'Algérie) donne toujours en valeur relative un taux de croissance faible même si le taux est supérieur l'année qui suit. Pour le gouvernement, le taux d’inflation a été en moyenne de 3% entre 2008/2014, excepté 2012 où il a atteint les 10%». Le taux d'inflation officiel repose sur un indice largement dépassé, alors que le besoin est historiquement daté. Un agrégat global comme le revenu national par tête d'habitant peut voiler d'importantes disparités entre les différentes couches sociales. Dire que le salaire moyen de l’Algérien est de 30 000 dinars n’ a aucune signification économique sans tenir compte de la concentration du revenu national au profit d’une minorité rentière. Une analyse pertinente doit lier le processus d'accumulation la répartition du revenu (70% percevant moins de 300 euros par mois net), le modèle de consommation par couches sociales, l'évolution des biens de première nécessité. L’on doit déflater par le taux d'inflation réel pour déterminer le véritable pouvoir d'achat. Aussi, une interrogation s'impose : comment est-ce qu'un Algérien, qui vit au SNMG, 200 euros par mois, soit 6 euros par jour alors que le kilo de viande dépasse 10 euros fait face aux dépenses incontournables : alimentation, transport, santé, éducation. La cellule familiale, paradoxalement, la crise du logement (même marmite, mêmes charges), les subventions et les transferts sociaux, 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB 2013/2014 jouent temporairement comme tampon social ? Comme cela pose la problématique de la dépendance alimentaire croissante. 3.- Les exportations pour 97% représentées par les hydrocarbures libellées en dollars, d'où l'importance d'être attentif aux fluctuations des taux de change au niveau international, ont fortement reculé ces dernières années. Une hausse du dollar et une baisse de l’euro réévaluent les exportations en valeur mais gonflent les importations algériennes –60% en euros. Le pays est fortement dépendant des biens de capital et des biens de consommation intermédiaires et finaux presque tous importés n'ayant pas jeté les bases d'un appareil productif capable d'affronter la concurrence internationale et les tendances relatives des grands agrégats économiques bien que positives, révèlent une macroéconomie sous contrôle relatif. Les hydrocarbures représentent l'essentiel des exportations et la persistance des déficits publics a produit un système d'éviction sur l'investissement productif et une dette publique intérieure et extérieure épongée artificiellement par la rente des hydrocarbures. Le montant des réserves de change, signe monétaire dues à des facteurs exogènes et non signe du développement, composée des réserves de change à hauteur de 46% en dollars et à 42% en euros, le reste étant constitué d'autres monnaies étrangères à l'image de la livre sterling et le yen japonais, dont 80% environ placées à l'étranger, notamment en bons de trésor américains et européens, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, pour 2009 à 147,2 milliards de dollars, 157 milliards de dollars en 2010 et à 194 milliards de dollars par la banque d’Algérie fin mars 2014 non compris les 173 tonnes d’or. Si la baisse des cours des hydrocarbures se maintient la fourchette de 85 dollars, le budget fonctionnant sur la base d’un cours de 120/125 dollars entre 2014/2015 contre 110/115 entre 2012/2013 a un répit quatre années. 4.-D'où l’importance de la rationalisation des choix budgétaires et éviter les effets mitigés de la dépense publique et les réévaluations permanentes qui , sans être exhaustives, sont les suivantes : l'existence d'un décalage entre la planification budgétaire et les priorités sectorielles ; l'absence d'interventions efficaces dues à un morcellement du budget résultant de la séparation entre le budget d'investissement et le budget de fonctionnement ; des passifs éventuels potentiellement importants; des écarts considérables entre les budgets d'investissement approuvés et les budgets exécutés ; des longs retards et des surcoûts pendant l'exécution des projets. Pour la formulation, l'Algérie utilise un système de classification obsolète avec la lourdeur des procédures qui empêchent la clôture rapide de la période de fin d'exercice pour l'arrêt du budget du fait que le système de gestion budgétaire du pays est inadapté et a besoin d'être considérablement revu , ces surcoûts de transaction étant amplifiés par les longs circuits d'information, avec le chevauchement des responsabilités entre les diverses autorités et parties prenantes (25 commissions ministérielles et 48 commissions de wilaya dans le cas du PSRE). Le guide de management des grands projets d'infrastructures économiques et sociales élaboré en 2010 par la Caisse nationale d'équipement pour le développement (Cned) sur le contrôle financier et la dépense d'équipement, stipulant que toutes les études de maturation des projets devront être validées par la Cned, avant le lancement des projets, et la soumission de toute réévaluation des projets au delà de 15%, à l'aval du Conseil des ministres, contribueront-ils à affiner l'action des pouvoirs publics en matière d'efficience des dépenses publiques ? Ces mesures mettront- elles fin au gaspillage des ressources eu égard au surcoût caractérisant la majorité des mégaprojets et surtout de la léthargie du système financier lieu de distribution de la rente. 5.-Le système financier algérien est dans l'incapacité d'autonomiser la sphère financière de la sphère publique, cette dernière étant totalement articulée à la sphère publique dont l'Etat est actionnaire à 100%, le privé local ou international étant marginal, et les dernières mesures contenues dans la loi de finances 2010 devraient encore le restreindre. Après plus de 10 années d'ouverture, le marché bancaire algérien selon le rapport de la banque d'Algérie de 2009 se compose de six banques publiques et de quatorze banques privées, mais ne devant pas confondre l'importance du nombre de banques privées actives en Algérie, puisque 90% du financement de l'économie algérienne dont 100% secteur public et plus de 77% secteur privé, se fait par les banques publiques avec une concentration au niveau des actifs de plus de 39% au niveau d'une seule banque, la BEA, communément appelé la banque de la Sonatrach. Seulement 10% du financement de l'écono- mie sont pris en charge par les banques privées, (moins de 6000 personnes sur un total d'emplois de plus de 35.000) avec une concentration de plus de 52% toujours pour les actifs pour trois banques. De ce fait, le passage du Remdoc au crédit documentaire Crédoc, introduit par les lois de finances 2009/2010 comme seul mode de financement ainsi que la règle des 49/51% n‘ ont pas permis de limiter les importations qui ont explosé, (importations de biens et de services plus de 65 milliards de dollars pour 2013/2014) pouvant devenir d'une efficacité limitée pénalisant bon nombre de PMI/PMI majoritaires en Algérie qui n'ont pas de couvertures financières suffisantes, et obligeant bon nombre de grandes entreprises publiques faute de management stratégique, à des surstocks coûteux. La raison fondamentale est que le système financier algérien bureaucratisé (guichets administratifs) est déconnecté des réseaux internationaux démontrant une économie sous perfusion de la rente des hydrocarbures, les banques prenant peu de risques dans l'accompagnement des investisseurs potentiels. 6.-Que deviendra l'Algérie avec la baisse de ses recettes car malheureusement, malgré tous les discours depuis plus quarante ans , en ce mois de novembre 2014, l’Algérie est toujours une économie rentière. Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach. Les réformes impliquent donc une société où domine un Etat de droit, où c'est la norme du droit qui devrait reprendre sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté. Le passage de l'Etat de «soutien» à l'Etat de droit est de mon point de vue un pari politique majeur car il implique tout simplement un nouveau contrat social et politique entre la Nation et l'Etat. La présentation du bilan socio-économique montre clairement le manque de visibilité et de cohérence, fruit de rapports de forces contradictoires pour le partage de la rente des hydrocarbures avec une concentration excessive pour une minorité rentière et un paradoxe, une aisance financière et des inquiétudes pour l'avenir. Sans un retour à la confiance impliquant la la moralisation de ceux qui dirigent la Cité devant donner l’exemple pour mobiliser la société, il est impossible d’envisagerles réformes structurelles, fondementdu développementdurable. Face à cette situation d'incertitudes, tout le monde veut avoir sa part de la rente hypothéquant l'avenir des générations futures. La distribution récente de salaires sans contreparties productives, sous la pression des événements en est le témoignage vivant. Le danger qui guette donc l'Algérie est d'aller vers un suicide collectif. Un débat national sans exclusive, le blocage étant d‘ordre systémique, devient urgent afin de réaliser un développement harmonieux et une transition démocratique pacifique s'adaptant tant aux mutations sociales internes qu'aux nouvelles mutations mondiales. [email protected] (Suite et fin) Professeur des universités, Expert international, Dr Abderrahmane Mebtoul 18 La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 reportage Elle manque d'espaces de divertissement et de loisirs Aït Boumahdi, là où la jeunesse vieillit avant l'âge ,A l'image de la plupart des habitants des zones rurales, les villageois de la commune d'Aït Boumahdi dans la wilaya de Tizi Ouzou, notamment les jeunes, vivent dans l'oubli et la marginalisation. Le mode de vie demeure inchangé depuis des années, voire des décennies. Massinissa est un jeune diplômé de l'université de Tizi Ouzou. Depuis sa graduation, cet habitant du village Tiroual peine à trouver un emploi dans cette région montagneuse qui manque d'investissement économique. L'oisiveté n'a laissé aucun choix a ce jeune de 25 ans qui ne trouve pas de refuge à part la rue qui l'a accueilli à bras ouverts. Un total désarroi soutenu par l'absence des lieux de divertissement dans la région. «Dans notre commune et spécialement dans notre village il n y a rien qui nous attire, absolument rien, se plaint Massinissa. Depuis la fin de mes études universitaires, mon quotidien s'est partagé entre la maison et dehors. Si je ne suis pas chez-moi, je suis à l'extérieur et vice-versa. Dans le village, il n'y a pas d'espaces dédiés aux jeunes. On a un seul stade de turf qui se trouve dans un état très dégradé, et celui-ci ne suffit pas pour toute la demande.» Pendant leur temps libre, les centaines de personnes, majoritairement adolescent et jeunes, ne trouvent pas où aller pour se détendre et s'amuser. En plus, ce soi-disant stade se situe au milieu d'une forêt et de montagnes, et il est souvent pris d'assaut par les garçons qui y jouent au football dans le risque et le danger. Massinissa accuse les élus locaux et les pointe du doigt : «On ne les voit jamais ces responsable. Ils n'apparaissent que pendant les élections pour nous mentir et présenter leur faux projets. Pourquoi sont t-il dans leur poste s'ils ne font pas leur travail ?» De toutes évidence, ce vide dans la vie des jeunes cause beaucoup de tracas à eux et à leur parents. Dans ce sens, un père de famille nous a révélés des vérités touchantes sur des cas de personnes qui avaient cédé au désespoir et en conséquent au mauvaises habitude comme l'alcoolisme et la délinquance : «Oui, j'en connais plusieurs, nous affirmait-il. Je connais des gens cultivées de surcroît et intellectuelles qui n'ont pas résisté. Le vide les a mis à genoux et du coup, il y a ceux qui ont émigré ailleurs et d'autres qui sont tombés dans le filet des gangs et sont devenus eux même des hors-la-loi. S'il y avait des aires de divertissement pour ces pauvres, ils ne se seraient jamais transformés ainsi. C'est vraiment triste de voir une force humaine qui se perd bêtement.» Pour ce monsieur, l'urgence et de mettre en place un plan et des projets pour permettre à la jeunesse de s'occuper et investir dans cette catégorie très importante de la société. Pour les enfants, c'est encore pire La situation pour les enfants est encore plus malheureuse. Les responsables ne tracent que rarement des programmes dédiés à cette couche sensible de la société. Pendant les vacances ou les week-end, ils s'adonnent à d'autre habitudes qui dépassent leur âge. «Au lieu d'être mis dans un environnement éducatif, culturel ou sportif à s'inculquer ou le cahier de la publicité faire quelque chose de bien, mon fils, qui ne dépasse pas les 10 ans, se retrouve dans la rue rien que pour tuer le temps. On n'a rien ici, ni connexion internet, ni salle de sport ni bibliothèque..Les gamins se sentent délaissés dans leur propre pays, ce qui leur pose beaucoup de problèmes et à nous aussi», souffle un habitant local. Au moment de recueillir ces propos, on a été surpris par un petit gar- çon qui ne dépassait pas les 12 en partie le sort dramatique de ou 13 ans. Ce dernier qui traînait cette progéniture, difficile à reseul dans la rue portait dans sa dresser désormais. Il faut soulimain une petit bouteille qu'il gner aussi la peine de leurs faavait essayé de dissimuler en milles qui ne peuvent pas gérer nous apercevant. Mais, appa- de tells situation. Des situations remment, c'était très clair ce qui demandent une prise en que cet enfant essayait de ca- charge régulière et délicher derrière son dos, car il cate..Mais comment oser y puait l'alcool comme un vieux pense dans une commune qui La de NRle 5080 Mardipas 4 novembre 2014de soûlard. Nos tentatives n'a—même un stade digne faire parler n'ont pas abouti. ce nom! Ces exemples vivants expliquent Farid Harbi Insertions Publicité ΔϴΒόθϟ ΔϴρήϘϤϳΪϟ ΔϳήΰΠϟ ΔϳέϮϬϤΠϟ ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ ΔρήΧ ΓήΩ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ· (ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ) :˰Α 1984/01/24 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ ϥΎπϣέ ϦϫϭΪΑ : Ϊϴδϟ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ˬϥϮόϠϗ ΓήπΧ ΰϳΰόϣ :ϦΑ·ϭ ˬέΎϤϋ :ϦΑ· ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/16 :ϡϮϴϟ άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ ˬ(ϥϮϋέίϮΑ) ϑΎτόϠΑ ϰϤδϤϟ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ Δότϗ ϝϮΣ ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟϭ ˬ2ϡ 1630.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ ΕΫ .ΔΒϬϟ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ ΎϬϧ΄Α : Ύ˰˰˰˰˰˰˰ϫΩϭΪ˰˰Σ ΔϠΎϋϭ ϲγΎϗ ϲϧΎϫϭΪΑ ΔΛέϭ ΔϴϜϠϣ ˬΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : ϻΎϤη ϲΑΎΣ ϲΎϣ ϯήΠϣ : ΎΑϮϨΟ ΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : Ύϗήη ϲγΎϗ ϲϧΎϫϭΪΑ ΔΛέϭ ΔϴϜϠϣϭ ϲΎϣ ϯήΠϣ : ΎΑήϏ ΓέϮϛάϤϟ ΔότϘϟ ϝϮΣ νήΘϋ ϭ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ βϴέ Ϊϴδϟ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ ϪοήΘϋ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ ϦϳήϬη ϩΎμϗ ϞΟ ϲϓ ΔρήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ ϭ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯ΪΘΑ (02) .ΔΑϮΘϜϤϟ ΔϴϣϮϴϟ ΔϓΎΤμϟ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ ϡϮγήϤϟ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ άϴϔϨΗ ήθϨϟ νήϐϟ ϥϼϋϹ άϫ ϢϠγ .1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ βϴέ ΔϴΒόθϟ ΔϴρήϘϤϳΪϟ ΔϳήΰΠϟ ΔϳέϮϬϤΠϟ ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ ΔρήΧ ΓήΩ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ· ΔϴΒόθϟ ΔϴρήϘϤϳΪϟ ΔϳήΰΠϟ ΔϳέϮϬϤΠϟ ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ ΔρήΧ ΓήΩ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ· (ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ) :˰Α 1959/08/12 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ ϝΎϤΟ ϱΪλΎϗ : Ϊϴδϟ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ˬΔϧϮϣήΟ αϭΎρ ϥϮόγ· :ϦΑ·ϭ ˬΪϤΤϣ :ϦΑ· ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/21 :ϡϮϴϟ άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ ˬ(ΔϧϮϣήΟ) ϱΩΎϫϮΑ ϰϤδϤϟ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ Δότϗ ϝϮΣ ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟϭ ˬ2ϡ 150.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ ΕΫ .ϱϮϔθϟ ˯ΎϨΘϗϻ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ ΎϬϧ΄Α : Ύ˰˰˰˰˰˰˰ϫΩϭΪ˰˰Σ ϞΧΪϣ : ϻΎϤη ΩϮϟϮϣ ΩϮϘϋ ΔϴϜϠϣ : ΎΑϮϨΟ ϝΎϤϛ ϱΪλΎϗ ΔϴϜϠϣ : Ύϗήη ϰγϮϣ ϱΪλΎϗ ΔϴϜϠϣ : ΎΑήϏ ΓέϮϛάϤϟ ΔότϘϟ ϝϮΣ νήΘϋ ϭ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ βϴέ Ϊϴδϟ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ ϪοήΘϋ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ ϦϳήϬη ϩΎμϗ ϞΟ ϲϓ ΔρήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ ϭ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯ΪΘΑ (02) .ΔΑϮΘϜϤϟ ΔϴϣϮϴϟ ΔϓΎΤμϟ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ ϡϮγήϤϟ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ άϴϔϨΗ ήθϨϟ νήϐϟ ϥϼϋϹ άϫ ϢϠγ .1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ βϴέ (ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ) :˰Α 1982/03/30 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ ϝΎϤϛ ϱΪλΎϗ : Ϊϴδϟ ΔρήΧ ΔϳΪϠΑ ˬΔϧϮϣήΟ ΔϨϴϤϳ ϥήϤϋ :ϦΑ·ϭ ˬΪϤΤϣ ϦΑ ΩϮόδϣ :ϦΑ· ΓίΎϴΤϟ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2014/10/21 :ϡϮϴϟ άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ ˬ(ΔϧϮϣήΟ) ϱΩΎϫϮΑ ϰϤδϤϟ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ Δότϗ ϝϮΣ ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟϭ ˬ2ϡ 465.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ ΕΫ .ϱϮϔθϟ ˯ΎϨΘϗϻ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ ΎϬϧ΄Α : Ύ˰˰˰˰˰˰˰ϫΩϭΪ˰˰Σ ήϴϨϣ ϱϭΎϫϮΑ ΔϴϜϠϣ : ϻΎϤη ΩϮϟϮϣ ΩϮϘϋ ΔϴϜϠϣϭ ϞΧΪϣ : ΎΑϮϨΟ ϲΤϟΎλ ΔϠΎϋϭ ΔϳΎόΑϮΑ ΔϠΎϋ ΔϴϜϠϣ : Ύϗήη ϞΧΪϣϭ ϝΎϤΟ ϱΪλΎϗ ΔϴϜϠϣ : ΎΑήϏ ΓέϮϛάϤϟ ΔότϘϟ ϝϮΣ νήΘϋ ϭ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ βϴέ Ϊϴδϟ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ ϪοήΘϋ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ ϦϳήϬη ϩΎμϗ ϞΟ ϲϓ ΔρήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ ϭ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯ΪΘΑ (02) .ΔΑϮΘϜϤϟ ΔϴϣϮϴϟ ΔϓΎΤμϟ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ ϡϮγήϤϟ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ άϴϔϨΗ ήθϨϟ νήϐϟ ϥϼϋϹ άϫ ϢϠγ .1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ ϱΪϠΒϟ ϲΒόθϟ βϠΠϤϟ βϴέ ΔϳΑόηϟ ΔϳρέϘϣϳΩϟ ΔϳέίΟϟ ΔϳέϭϬϣΟϟ ΔϳΎΟΑ ΔϳΩϠΑ-ΔϳΎΟΑ ΓέΩ-ΔϳΎΟΑ Δϳϻϭ ϱΩϠΑϟ ϲΑόηϟ αϠΟϣϟ ϕ.ε.Ε.ϡ ΔΣϠλϣ 13/314 : ϡϗέ ΓίΎϳΣϟ ΓΩΎϬη ΩΩϋϹ ϥϼϋ· ΔϳϠϳϭΟ 27 ϲϓ Υέ΅ϣϟ 91/254 ϡϗέ ϡϭγέϣϠϟ ΎϘϳΑρΗ ΔϗέηϟΎΑ Ωϭϟϭϣϟ ˬέϳΩϧ ϭϛϳϟ – 01 :Ωϳγϟ ϡΩϗ ˬ1991 .1977/01/22 ϲϓ έίΟϟ Δϳϻϭ .ΔϳΎΟΑ –έλϘϟΎΑ /ϥϛΎγϟ :ϲϟΎΗϟ έΎϘόϠϟ ΓίΎϳΣϟ ΓΩΎϬη ϡϳϠγΗ ΏϠρ ϥϣοΗϳ ϑϠϣ ΔϳΎΟΑ ΓέΩ ΔϳΎΟΑ ΔϳΩϠΑΑ ϊϘΗ ΔϳέΎϋ Δϳοέ Δόρϗ έΩϘΗϭ "Δϧϳϣγ Δϳέϗ" ϰϣγϣϟ ϥΎϛϣϟΎΑ ΔϳΎΟΑ Δϳϻϭ .2ϡ (403.00) ˰Α ΎϬΗΣΎγϣ :ΎϫΩΣϳ ϕϳέρ :ϝΎϣηϟ ϥϣ Ωϭϟϭϣ ϲΗϭΗ ΔϳϛϠϣ :ΏϭϧΟϟ ϥϣ Ωϭϟϭϣ ϲΗϭΗ ΔϳϛϠϣ :ϕέηϟ ϥϣ ϝϼϐΟ ΔΛέϭ ΔϳϛϠϣ : Ώέϐϟ ϥϣ έϳέΣΗ ϰϠϋ ΕΎοέΗϋ ϭ ΏϟΎρϣ Ϫϟ ιΧη ϝϛ ϰϠόϓ ΔϳέϳΩϣ ΔϳΎΟΑ ΔϳΩϠΑ έϘϣ ϰϟ· ΎϬϣΩϘϳ ϥ ΓΩΎϬηϟ ϩΫϫ (02) ϥϳέϬη ΎϫΎλϗ ΓΩϣϟ ΔϳϧϭϧΎϘϟ ϥϭ΅ηϟϭ ϡϳυϧΗϟ .ϥϼϋϹ Ϋϫ έηϧ ΦϳέΎΗ ϥϣ 22 La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014 sport Espagne Valence dauphin du Real Madrid ,Le Real Madrid, en tête de- puis samedi, reste le nouveau leader du championnat d’Espagne suite à la défaite de Séville sur le terrain de l’Athletic Bilbao (1-0), dimanche lors de la 10e journée du championnat d’Espagne. C’est la première fois cette saison que le Real, inarrêtable à Grenade samedi (4-0), occupe la première place du classement, où il devance d’une longueur son dauphin Valence (23 pts), vainqueur (3-1) à Villarreal. L’Atletico Madrid (23 pts) est troisième en vertu d’une moindre différence de buts générale que le club «che». Et le bilan du week-end est sombre pour le FC Barcelone (4e, 22 pts) : à l’arrêt depuis une semaine avec le clasico perdu face au Real (3-1) puis un revers à domicile samedi contre le Celta Vigo (1-0), le club catalan a laissé échapper à la fois, son fauteuil de leader et sa place sur le podium. Quant aux Sévillans (5e, 22 pts), ils peuvent s’en vouloir d’avoir raté une première place qui leur tendait les bras. Mais dans la «cathédrale» de San Mames, les Andalous ont subi leur deuxième revers en Liga cette saison après la gifle reçue de l’Atletico (4-0) fin septembre. L’Athletic Bilbao s’en est remis à son avant-centre Aritz Aduriz, unique buteur du match sur une merveille de reprise de volée sous la barre transversale (13), avant de devoir sortir à la demi-heure de jeu sur blessure. e 8 victoire pour les Valencians Negredo n’a pas trouvé le chemin des filets. (Photo > D. R.) Les Basques enchaînent ainsi leur deuxième victoire d’affilée après un succès à Almeria (1-0) le week-end dernier, et semblent enfin relever la tête après un début de saison compliqué. Pour Valence, en reconquête après une saison blanche l’an dernier, le premier quart du championnat d’Espagne s’est déroulé comme dans un rêve. Dimanche soir, les hommes de l’entraîneur portugais Nuno ont remporté leur huitième victoire de la saison en Liga, avec cette particularité que tous ces succès ont été acquis à chaque fois avec trois buts inscrits côté valencien. Va- Angleterre José Mourinho charge les supporters de Chelsea ! ,Peu convaincu par la prestation de ses joueurs le week-end dernier, José Mourinho n’a pas hésité non plus à tacler les fans des Blues. Pénible vainqueur de QPR dans son antre de Stamford Bridge (2-1), Chelsea poursuit son bonhomme de chemin en tête de la premier League avec quatre points d’avance sur les surprenants Saints de Southampton. Pourtant, José Mourinho n’est pas content. Et s’il a recadré ses troupes à l’issue de la rencontre, le Happy One s’en est également pris aux supporters des Blues. En clair, le coach portugais regrette le manque d’ambiance et trouve les fans des Blues trop apathiques sur leurs sièges. «Ça devient de pire en pire. Quand je compare (l’ambiance) à mon précédent passage au club, ça empire. Je ne remets pas en cause la passion et l’amour du club des supporters. Je ne suis personne pour remettre ça en cause. Ils nous démontrent leur passion chaque jour, mais il y a une certaine façon de vivre les matches à Stamford Bridge et je peux dire que nous sommes l’une des équipes les moins supportées lors de ses matches à domicile», a déclaré le Lusitanien dans des propos relayés par le Guardian. Mais si pour beaucoup, il n’y a pas lieu d’en faire tout un plat, les supporters du club ont tout de même tenu à répondre à leur manager, soulevant par la même occasion l’un des problèmes récurrents en Premier League : le tarif exorbitant des places. «Les critiques du coach ne sont pas justes parce que les supporters paient beaucoup d’argent pour aller voir des joueurs très bien payés. (…) Il y a un changement de genre de spectateurs assistant aux matches, il y a un nombre croissant de touristes qui viennent. Niveau tarif, c’est environ 64€donc beaucoup de jeunes ne peuvent se payer des places. (…) C’est un problème qui touche toute la Premier League. Le manque d’ambiance ne concerne pas seulement Chelsea. A Old Trafford, c’était pareil la semaine passée, idem à Liverpool. Les supporters locaux doivent s’asseoir tandis que les visiteurs peuvent se lever. Les fans locaux qui se sont levés et qui ont chanté ont reçu une lettre de la part du club disant que s’ils recommencent, leur abonnement pourrait être annulé. Forcément, ça n’aide pas», répond au Portugais Tim Rolls, le chef d’un groupe de supporters. Un coup de gueule qui risque toutefois d’être insuffisant face à la politique commerciale mise en place par des clubs cherchant toujours plus de profits. lence a ouvert la marque au stade Madrigal sur un but contre son camp de Manu Trigueros, qui a dégagé au fond de ses propres filets un centre de la droite de Sofiane Feghouli (6e). Les Valenciens se sont ensuite mis à l’abri grâce au défenseur allemand Shkodran Mustafi : ce dernier a marqué de la tête après un corner joué en deux temps (64e) puis il a alourdi le score sur un autre corner, cette fois d’une frappe au ras du sol (73e), avant que Trigueros ne rattrape de son erreur initiale en réduisant le score (88e), sans conséquence pour Valence. Galatasaray Rien ne va plus pour Wesley Sneijder ! ,Le milieu de terrain néerlandais est dans la tourmente en Turquie. Remplaçant lors du dernier match de Galatasaray, Sneijder aurait laissé entendre ses râles. Son club et son agent sont intervenus. Arrivé sur les rives du Bosphore en 2013, Wesley Sneijder semble vivre des moments difficiles à Istanbul. Il y a quelque temps, les médias du monde entier relataient un défaut de paiement du club stambouliote, tout était rentré dans l’ordre après des discussions avec l’agent du joueur. Vendredi, en Super Lig, Galatasaray battait Kasımpa (2-1). L’international néerlandais débutait la partie sur le banc, chose qu’il n’aurait pas appréciée si on s’en tient aux propos qu’il aurait tenus à la mi-temps, relatés par la presse turque : «Je suis une star mondiale, j’ai joué une finale de la Coupe du Monde ! Je ne mérite pas ce traitement. Cela fait six mois que je joue comme n°10 et ils m’avaient promis que je serais capitaine. On m’a dit que de nouveaux joueurs de haut niveau seraient recrutés mais cela n’a pas été le cas. J’aime jouer pour Galatasaray, mais s’ils veulent que je parte, alors ils devraient me le dire en face à face.» Le club dément, l’agent regrette Seulement voilà, le club turc publiait hier, à son tour, un communiqué pour démentir la sortie médiatique du milieu de terrain néerlandais : «Nous avons eu vent de fausses nouvelles à propos de Wesley Sneijder dans de la presse sportive. Hier, elle a publié une déclaration qui n’a rien à voir avec la réalité. Cependant, nous voyons aujourd’hui, le même genre de mensonges dans les journaux, matin et soir.» Quelques minutes après le communiqué du club, l’agent du joueur, Guido Albers, s’exprimait pour BGN News afin de faire le point sur la situation de son client : «Le seul but de Sneijder est d’aider son équipe à remporter le championnat et à progresser en Europe», déclarait Albers avant d’ajouter : «Il est bouleversé d’avoir été remplaçant. Il est en forme.» Le conseiller du vice-champion du monde 2010 n’oubliait pas de glisser un tacle à Cesare Prandelli, l’entraîneur de Galatasaray, en déclarant que le technicien était «incapable de communiquer car il ne parle qu’Italien» avant de conseiller au club de recruter «un coach international qui maîtrise plusieurs langues». Le joueur, lui, n’a rien démenti. Il regrettait simplement de ne pas avoir disputé le match dans son entité. R. S. Avis de décès La famille Ouret de Béjaïa et d’Alger a l’immense douleur d’annoncer le décès de leur cher père M. Ouret Abdelhamid (PDG de Vertal) survenu, hier, à l’âge de 63 ans, à Amizour. Le défunt sera enterré aujourd’hui au cimetière d’Amizour à 12 heures. Qu’Allah Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. «A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons» 23 La NR 5080 – Mardi 4 novembre 2014 sport EN DEUX MOTS Equipe nationale Ils n'ont pas hésité à défendre les couleurs nationales , Ils arrivent en retard, mais ils sont là. Baghdad Bounedjah, Mehdi Abeid et Ahmed Kashi. Ils arrivent au moment où l'équipe nationale a réussi son parcours du combattant. Leur venue est saluée pour la suite du chemin à faire pour croiser et éliminer l'Ethiopie et le Mali, et ce, à l'occasion des 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN-2015. Sans être contre cette présélection, les observateurs avertis ne cachent pas leurs «questions». Quels seraient leur apport après la qualification des Verts ? Nos jeunes ont démontré ce qui était attendu d'eux après leurs quatre victoires. Le technicien français a-t-il bien fait ou mal fait de les convoquer aujourd'hui ? Nous nous posons la question. Sauf peut-être les tester pour la suite des événements sportifs. Mais, au fait, qui sont-ils et d'où viennentils ? Sacré meilleur buteur de la Ligue 1 tunisienne, la saison dernière avec 14 réalisations, Baghdad Bounedjah (ES Sahel, Tunisie), ce jeune oranais de 22 ans que la Tunisie rêverait même de naturaliser, serait attendu pour «fouetter» l'attaque et renforcer donc le système d'accélération pour aller plus vite vers les buts. Le public tunisien a de tout temps apprécié son jeu. Un confrère écrivait à son sujet : «S'il aura du mal à détrôner Islam Slimani, actuellement le meilleur buteur de la sélection algérienne avec 13 réalisations, il pourrait profiter des deux prochaines confrontations pour montrer toute l'étendue de son talent». «Je n’accepterai pas de jouer pour un autre pays que l'Algérie, quitte à ne Abeid a avorté toutes les tentatives des Reds de marquer. (Photo > D. R.) pas avoir de statut de joueur international. Je ne m'imagine pas un seul instant porter le maillot d'un autre pays», assure-t-il au «Buteur». Bounedjah se distingue par le nombre de buts inscrits après sept journées de championnat en Tunisie. Une référence qui ne passera pas inaperçue. «Le 25 septembre dernier, lors de la 4e journée, il s'est fendu d'un triplé face à l'EGS Gafsa». Déjà approché par plusieurs formations européennes au cours de l'année, l'attaquant a prolongé jusqu'en 2017 en mai dernier. «Habitué à faire trembler les filets adverses, ce sont bientôt ses propres supporters que l'Algérien risque de faire trembler». Le deuxième candidat, Ahmed Kashi (Metz, France) a toujours manifesté une envie folle de porter le maillot de l'équipe nationale. Il s'est toujours rapproché de ses collègues qui évoluent dans ce groupe pour prendre la température et leur faire part de son vœu de les rejoindre. «Déjà sous l'ère de Halilhodzic, il manifestait son envie de porter le maillot des Fennecs. Considéré comme un joueur agressif, il aura une forte concurrence face à Lacen, Bentaleb ou encore Guedioura», faisait remarquer un journaliste sportif. Il faut retenir de ces joueurs qu'ils ne ressemblent pas à ceux qui manifestaient des hésitations à rejoindre les Fennecs. Leur rage de faire partie de la sélection a toujours été leur objectif de jeunesse. Aujourd'hui, sollicités, ils n'ont pas hésité une seule seconde à dire OK, ils sont prêts pour cet examen. A titre d'exemple, Mehdi Abeid qui gagne en échelon. Titulaire avec Newcastle face à Liverpool, il l'a été aussi contre Crystal Palace (3-2) en Coupe de ligue, mercredi soir dans le cadre des 16es de finale. Avec son club, Mehdi Abeid a inscrit son 10e but toutes compétitions confondues avons-nous appris chez RFI. Cet ancien du Panathinaïkos (Grèce) est déjà pressenti comme le concurrent de Yacine Brahimi, élu récemment meilleur joueur du championnat espagnol pour la saison dernière et devance le Camerounais Stéphane Mbia et le Marocain Youssef El-Arabi, également nommé pour ce titre inédit. Il faut signaler qu'avant cette distinction, Brahimi avait déjà été désigné meilleur joueur de Grenade la saison dernière. Sous les couleurs du club andalou, il a marqué 4 buts en 36 matchs. Il a notamment séduit par son style de jeu fait de dribbles spectaculaires que l'on a pu admirer lors de la dernière Coupe du monde. Avec l'équipe nationale, il avait atteint les huitièmes de finale au Brésil. Ce qui veut dire que celui-ci ne se laissera pas détrôner par une autre arrivée. Il l'a fait savoir : «Je défendrai ma place chez les Fennecs. Je défendrai les couleurs de mon équipe nationale, et jouer pour ses couleurs, c'est aller au-delà de mes capacités pour préserver ma places sportivement». C'est ce que cherche le sélectionneur des Verts. Pousser les joueurs à se défendre pour préserver leur poste. C'est une stratégie et à la fois une philosophie qui va faire cavaler nos joueurs sur les terrains afin de gagner en image et aussi décrocher une meilleure place au classement de la FIFA. H. Hichem CAN-2015 Pas de report de la compétition Depuis le Maroc, où s'est renie la CAF pour décider, ou pas du report de la Coupe d'Afrique des nations 2015 de football, la réponse est tombée dans l'aprèsmidi d'hier, quand l'instance africaine du football a fait connaître sa décision qui est celle de maintenir ce rendezvous à la date arrêtée. Donc pas de report. Le Maroc a 5 jours (jusqu'au 8 novembre) pour faire connaître sa décision finale. En attendant, la Confédération africaine de football lance un appel aux pays intéressés par l'organisation de la CAN2015 de déposer leur candidature. Voilà une bonne nouvelle pour les équipes engagées dans le cadre de cette prestigieuse manifestation. Nous y reviendrons demain avec plus de détails sur ce non report. H. H. Madoui «L'objectif sera de remporter le 1er match au Mondial des clubs» , L'objectif de l'Entente de Sétif pendant la prochaine Coupe du monde des clubs champions, du 10 au 20 décembre au Maroc, sera de «remporter son premier match, pour entrevoir la suite du parcours sous de meilleurs auspices», a indiqué le coach Kheireddine Madoui, dimanche à Alger. «Au-delà des trois points, notre équipe prendrait suffisamment confiance pour faire face aux échéances suivantes, et à partir de là, tout deviendra possible», a estimé l'entraîneur sétifien dans une déclaration à l'APS, en marge de la cérémonie organisée dimanche par le wali d'Alger en l'honneur de l'ESS, après son sacre Après le sacre africain de l'ES Sétif La fête a duré toute la nuit à Aïn El-Fouara , Les aspirations des milliers de fans sétifiens et algériens ont été réalisées au coup du sifflet final de l'arbitre gambien Gassama. Une grande explosion de joie et les youyous fusaient de partout. Les grandes avenues du 1er-Novembre et celles du 8-Mai ont été envahies par une marrée humaine pour exprimer leur joie. Un déferlement d'une jeunesse qui scandait : «Fouara championne», la fontaine mythique d’Aïn el Fouara était au rendez-vous comme à l'accoutumée. Venues des citées de Tandja, Elhidhab ou de Kaaboub, les familles sillonnaient en voiture les allées en klaxonnant créant ainsi la fête à Sétif et dans d'autres wilayas. La rencontre était retransmise sur des écrans géants sur la placette de la maison de la culture et celle de la place de Lotus. Dans les rues, les gens dansaient et chantaient, arborant les couleurs de l'Aigle noir et celles de l'Algérie entonnant avec un grand enthousiasme des slogans, célébrant cette consécration attendue depuis 26 années, qui ouvre la voie à d'autres défis comme le Mondial des clubs au Maroc et la Supercoupe d'Afrique. En cette date historique du déclenchement la Révolution nationale, les Algériens et surtout les fans de l'Aigle noir ont durant toute la nuit de cette victoire éclatante donné libre cour à leur joie et chants. H. Mustapha en Ligue des champions face à l'AS Vita Club. L'Aigle noir fera son entrée en lice dans ce Mondial des clubs champions le 13 décembre (16h), à Rabat, face au vainqueur du tour préliminaire, entre Moghreb Tétouan (champion du Maroc) et Auckland City (Nouvelle Zélande). L'optimisme du staff technique sétifien provient essentiellement de la forme éblouissante dans laquelle se trouve son équipe en cette fin de d'année 2014, mais aussi des joueurs talentueux qui, bientôt, viendront renforcer son effectif. «Jusque là, nous avons fait avec les moyens du bord, notamment, à cause des blessures et du manque de licences africaines. Mais bientôt, nous disposerons d'un effectif mieux étoffé, qui nous procurera plus de solutions. A partir de là, nous serons mieux parés pour faire face à toutes les situations», a affirmé Madoui. L'ESS avait pris part à la dernière Ligue des champions avec un effectif réduit, n'excédant pas 15 ou 16 joueurs, en raison des blessures, qui avaient accentué un peu plus le problème de manque de licences africaines. Mais le club dispose déjà de plusieurs joueurs qui, à l'instar de Dagoulou (ex-MC Oran), Ahmed Gasmi (ex-USMA), Lazhar Hadj-Aïssa (ex-MC Alger) pourront disputer la prochaine Coupe du monde des clubs. Abdelmalek Ziaya indisponible trois semaines L'attaquant Abdelmalek Ziaya, victime d'une fracture aux cotes, a été plâtré samedi, juste après la finale de la Ligue des champions africaine de football, a annoncé le joueur dimanche. «Selon mon médecin, je devrai garder ce plâtre pendant au moins trois semaines pour permettre aux os de se reconsolider», a expliqué le buteur sétifien. «J'ai pris des risques en participant à un match aussi intense en étant blessé. Mais comme on dit, c'est dans les moments difficiles qu'on peut montrer notre dévouement envers notre club. Vu le manque d'effectif dont souffrait l'ESS, je ne pouvais que prendre sur moi et Dieu merci, tout s'est finalement bien passé». Ziaya a disputé la finale de Ligue des champions, samedi à Blida comme titulaire. Malgré sa blessure aux côtes, l'enfant de Guelma est resté sur le terrain pendant plus d'une heure, pesant énormément sur les défenseurs adverses, avant de céder sa place à Benyettou, à la 65e minute. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. 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NR LA sport La NR 5080 - Mardi 4 novembre 2014 en direct le match à suivre football Sacre africain de l’ESS Nuit blanche à Sétif Equipe nationale Ils se sont engagés pour défendre les couleurs Kleireddine Madoui «Notre but sera de remporter le 1er match au Mondial des clubs» LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Ligue 1 Le MOB confirme, l'USMA se rebiffe ,Le MO Béjaïa s'est emparé seul de la première place du classement de la Ligue 1-Mobilis après son succès devant le RC Arbaâ et la défaite de l'autre leader, le CS Constantine, vendredi, face au NAHD. Les Crabes n'ont pas raté l'occasion de prouver leur solidité, en disposant, ce weekend, du RC Arbaâ sur le score de 2 buts à 0. Rahal avait donné le ton très vite dans cette partie, en transformant un penalty, dès la onzième minute de jeu, suite à un fauchage de Rahmani par Zeddam. Le jeu est resté équilibré, mais toujours en faveur de l'équipe locale. Yahya a donné définitivement l'avantage à son équipe à la 83e minute. Les poulains d’Abdelkader Amrani prouvent avec ce nouveau succès, qu'ils vont être de sérieux concurrents aux favoris pour le titre. Le champion d'Algérie en titre a enfin réagi, en s'imposant à El Eulma devant le onze local, qui était pourtant invaincu sur sa pelouse. Le fait que le match s'est joué à huis clos a peut-être déstabilisé les coéquipiers de Jarde. Koudri est parvenu à surprendre le gardien Ousrir à la 28e minute. Amitié est parvenu à égaliser deux minutes plus tard après une erreur du kepeer usmiste Zemmamouche, qui avait relâché le cuir. Cette égalisation n'a pas empêché les gars de Soustara de vouloir aller chercher la victoire. L'arbitre Bachi a même privé l'USMA d'un penalty juste avant la fin de la première période. La persévérance des visiteurs a permis à Belinda de doubler la mise à la 68e minute de jeu. Le penalty raté à la 73e minute par Jarde après l'intervention du gardien Zemmamouche a prouvé que les Usmiste étaient dans un jour sans ce samedi. Le coach Hubert Velus et les Usmistes respirent désormais beaucoup mieux après cette importante victoire. L'USM Harrach s'est bien rebiffée, en allant dominer l'ASM Oran, chez elle, au stade Ahmed Zabana. Les Usmites avaient pourtant entamé la partie en ouvrant la marque par Moudjahid, à la 22e minute de jeu, mais les Harrachis ont des ressources et ont réussi à remettre les pendules à l'heure en transformant un penalty à la 38e minute de jeu. L'exclusion d’un joueur à la nute de jeu. Djediat a égalisé pour les Rouge et Blanc deux minutes plus tard avant que Rebih n'offre les trois points de la victoire à son équipe en ajoutant un second but à la 87e minute de jeu. Le nouveau coach du Chabab a ainsi réussi son baptême de feu en prenant aussi une revanche sur la JSS, dont les dirigeants l'ont poussée vers la porte de sortie en début de saison. A Bel-Abbès, l'équipe locale a fait l'essentiel en remportant son derby de l'Ouest devant le MC Oran, joué devant des gradins vides, sur un but marqué dès la sixième minute de jeu. Jeudi en match avancé, la JSK a remporté une précieuse victoire en allant s'imposant devant le MC Alger au stade Boloughine sur le score de 4 buts 2. Khaled M. Résultats JSS - CRB 1-2 ASMO - USMH 1-3 MCEE - USMA 1-2 USMBA - MCO 1-0 MOB - RCA 2-0 NAHD - CSC 2-0 MCA - JSK 2-4 ASO - ESS (reporté au mardi 2 décembre) Les Usmistes ont corrigé le MCEE à l’extérieur. (Photo > D. R.) 43e minute de jeu a été certainement le tournant dans ce match. A dix, les Oranais n'ont pu résister aux Jaune et Noir. Baraki avait donné l'avantage à son équipe à la 48e minute de jeu avant que Abed n'enfonce le clou à la 89e minute de jeu. L'USMH pointe désormais en seconde position à deux longueurs du MOB. Le CSC a été le grand perdant de la journée en laissant filer sa place de leader après son revers vendredi face au La Der On ne peut pas évidemment faire l'impasse sur la consécration de l'Entente de Sétif en champions League africaine. Et on ne peut pas non plus passer sous silence cette formidable ambiance à l'issue du match héroïque livré par l'Aigle noir qui mérite amplement le titre de champion d'Afrique. De surcroît remporté le jour même du 60e anniversaire du déclenchement de notre glorieuse Révolution. Glorieux étaient les Sétifiens et fiers sont les Algériens. La mission est donc accomplie et à travers cette victoire, l'ESS a inscrit en lettres d'or son histoire et celle de notre football dans le continent africain d'autant que c'est le premier club algérien qui remporte ce trophée dans sa nouvelle formule. Un grand mérite NAHD (2-0). La lanterne rouge s'est réveillée en seconde période, avec un doublé (54' et 82'). Le CSC se retrouve en troisième position alors que le NAHD quitte momentanément sa place de la lanterne rouge. Au chapitre des belles réactions, il faut noter la très belle victoire du CRB en déplacement. Face à la JS Saoura, le Chabab a sorti le grand jeu pour revenir à la marque après l'ouverture du score sur penalty à la 68e mi- Classement 1- MO Béjaïa 2- USM Harrach 3- CS Constantine 4- JS Kabylie - ASM Oran - MC Oran - USM Bel-Abbès 9- USM Alger 10- JS Saoura - MC El Eulma 12- ASO Chlef - RC Arbaâ - CR Belouizdad 15- MC Alger - NA Hussein Dey Pts 17 15 14 13 13 13 13 12 11 11 10 10 10 9 9 J 9 9 9 9 9 9 9 9 8 9 8 9 9 8 9 A voir 2+2 : Zenit St. Petersburg - Bayer Leverkusen à 18 Puls 4: Real Madrid - Liverpool à 20h 45 Et puis ? que d'ouvrir le bal pour tous les autres clubs algériens dont le palmarès est très maigre, voire insignifiant dans cette prestigieuse compétition. Ce triomphe, car c'en est un, n'aura à l'avenir aucune saveur s'il n'est d'aucune utilité pour le football algérien. Et c'est justement là toute l'histoire. Si l'Aigle noir est rentré dans l'histoire par sa grande porte, il n'est pas dit que cette histoire se répétera à l'avenir car, dans le passé, toutes nos victoires, aussi grandes soient-elles, n'ont pratiquement servi à rien. Au contraire, notre football, et au lieu d'en profiter, il s'est contenté de regarder dans le rétroviseur alors que celui des autres pays a accéléré la cadence pour le dépasser. L'expérience de 1982 est toujours vivace dans les esprits quant au sortir d'un extraordinaire parcours en Coupe du monde, ce football est tombé dans ses travers et n'a plus relevé la tête. L’Entente a fait sensation avec des joueurs locaux et c'est ne sera qu'un feu de paille si on ne met pas à profit cet énorme acquis. L'Aigle noir a tracé la voie et il ne reste plus qu'à la suivre pour replacer ce football dans le rang qui lui sied. L'Algérie a longtemps attendu cette consécration acquise de haute lutte. Maintenant, la balle est dans le camp des décideurs en la matière. Ou bien en profiter ou tout simplement commettre encore une fois les mêmes erreurs du passé. Assem Madjid
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