TIZI OUZOU Un terroriste abattu mercredi soir à Maâtkas U n terroriste a été abattu mercredi soir à Maâtkas (Tizi-Ouzou) par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, a confirmé jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation d'informations présentées par des citoyens, un détachement de l'ANP en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale a abattu, le 23 mars 2016 à 23h00, un terroriste à Tizi-Ouzou», a indiqué le communiqué. L'opération «a permis de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, une grenade, une ceinture explosive, une paire de jumelles et une quantité de munitions», précise le MDN. APRÈS L’EXPULSION, PAR LE MAROC, DU PERSONNEL DE L’ONU DU SAHARA OCCIDENTAL L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3677 - 12e année Rabat rappelée à l’ordre P6 LA GESTION DES DEVISES DANS LA PERSPECTIVE D’UNE ÉCONOMIE TOURNÉE VERS L’EXPORTATION Entre frilosité et urgence La chute brutale et drastique des prix du pétrole, depuis le milieu de l’année 2014, n’en finit pas de secouer les sphères politiques et économiques du pays. Dans le bon sens, il faut le dire. Lire en page 3 l ILS APPRÉHENDENT LA FIN DU MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE Les cambistes prêts à changer de métier P2 l REFINANCEMENT Des experts sceptiques Phs : DR DES BANQUES P3 QUALIFICATIONS À LA CAN-2017 : ALGÉRIE 7 - ÉTHIOPIE 1 Comme à la parade ! On s’en doutait un peu, on fut édifié : Algérie-Éthiopie s’apparenta au parfait cliché du pot de terre contre pot de fer, avec une équipe algérienne pimpante de ses stars et des Éthiopiens qui n’ont pas caché d’emblée leur maigre ambition, à savoir limiter au maximum les dégâts. P 24 l DÉTOURNEMENT DE L’ARGENT DE LA «ZAKAT» Mohamed Aïssa dément P4 l LE PT VEUT TOURNER LA PAGE Un congrès pour remplacer les cadres exclus P5 GE A T OR P E R ILS APPRÉHENDENT LA FIN DU MARCHÉ PARALLÈLE DE LA DEVISE Les cambistes prêts à changer de métier Les revendeurs de la devise sur le marché parallèle semblent les plus branchés, et les plus intéressés par l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie de revoir les conditions d’agrément des bureaux de change. La plupart de ces cambistes appréhendent la fin du marché parallèle de la devise, dès l’ouverture de ces bureaux de change. epuis l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, mercredi passé devant les députés, de modifier les conditions d’agrément des bureaux de change, le sujet domine les discussions chez les cambistes du marché parallèle de la devise, au niveau du Square Port-Saïd à Alger. L’annonce de Laksaci de réguler le marché parallèle de la devise a installé les cambistes dans un flou total. Ils sont à l’affût de la moindre information, au sujet de l’ouverture des bureaux de change. Ils passent au peigne fin tous les articles de presse traitant de ce sujet. Les cambistes qui sont au fait de la chose tentent de faire la comparaison avec les pays voisins, où les bureaux de change étaient mis en place depuis des années. Une petite virée, hier matin, sur les lieux, confirme le flou qui s’est emparé des revendeurs de la devise sur le marché parallèle, dès l’annonce du premier responsable de la banque d’Algérie. En cette matinée de vendredi, ensoleillée, quelques cambistes étaient déjà sur les lieux, au Square Port-Saïd. Comme à l’accoutumée, des liasses de billets dans les mains, ils accostent les clients sur la voie publique. 100 euros étaient proposés contre 17 050 dinars à la vente, alors que le prix d’achat de 100 euros était fixé à 16 800 dinars. Interrogé sur l’annonce faite par le gouverneur de la Banque d’Algérie de modifier les conditions d’agrément des bureaux de change, Samir, un cambiste, la quarantaine, habitué des lieux, dit ignorer l’objectif de la création de ces bureaux de change, avant de laisser libre cours à son interprétation des propos de Mohamed Laksaci. Samir voit dans la création des bureaux de change la fin de son «gagne-pain» au marché parallèle de la devise. «C’est clair que l’État veut, à travers l’ouverture des bureaux de change, de s’emparer du marché parallèle de la devise pour le mettre à la disposition des gros bon- D ACTUALITÉ Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 Ph : DR 2 nets», a-t-il estimé. Samir dit ne pas avoir les moyens financiers lui permettant de tenter l’aventure d’ouvrir un bureau de change. Il se considère, lui et les autres cambistes qu’il côtoie au quotidien à la «Bourse de la devise» du Square Port-Saïd, comme étant de “menu fretin” face aux requins. Pot de terre contre un pot de fer, Samir sait, très bien, que, lui, et ses camarades cambistes n’ont pas les moyens pour rivaliser avec les gros bonnets. Même son de cloche chez Mourad, un autre cambiste la quarantaine, rencontré également sur les lieux. Mourad appréhende, autant que Samir, la fin du marché parallèle de la devise, dès l’ouverture des bureaux de change. «Avec 36 000 bureaux de change à travers le pays, il n’y aura plus de place au marché parallèle de la devise», a-t-il estimé. Il voit le vent de régulation du marché parallèle de la devise emporter les «petits» cambistes qu’il qualifie, lui aussi, de «menu fretin». Les avis de Samir et Mourad reflètent pratiquement l’état d’esprit qui règne chez l’ensemble des cambistes, après l’annonce de l’ouverture des bureaux de change, faite par le premier responsable de la Banque d’Algérie. Ils savent que leur «commerce» de revente de la devise au Square Port-Saïd ne durera que quelques mois avant que le vent de la régulation du marché parallèle de la devise ne vienne l’emporter. LES CAMBISTES SONT PRÊTS À METTRE FIN AU COMMERCE PARALLÈLE DE LA DEVISE, DÈS L’OUVERTURE DES BUREAUX DE CHANGE Toutefois, les deux cambistes, Samir et Mourad, mettent en garde les autorités de lancer toute descente au marché parallèle de la devise, sis au Square Port-Saïd, pour déles- ter les revendeurs de la devise de leur argent, comme cela avait été le mois d’avril 2015, lorsque les éléments de la police ont mené une descente sur les lieux. Laquelle s’était soldée par l’interpellation de plusieurs cambistes, et la saisie d’importantes sommes d’argent en devise, et en monnaie nationale. Ils ne veulent pas de «mauvaises» surprises. Ils souhaitent qu’ils soient avisés quelque temps à l’avance pour quitter les lieux. Samir et Mourad se disent prêts à quitter les lieux, et à changer de métier, dès l’ouverture des bureaux de change. Pour rappel, Mohamed Laksaci a annoncé, mercredi dernier, devant les députés, que la Banque d’Algérie a élaboré un nouveau règlement modifiant les conditions d’agrément des bureaux de change, une mesure qui vise à absorber les devises circulant dans le marché informel, sur fond d’une baisse drastique des revenus du pays en devises. «Le Conseil de la monnaie et du crédit a finalisé, le 6 mars en cours, un nouveau règlement portant élargissement du change manuel de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie. L’instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant l’activité des bureaux de change, définit le change manuel comme «toute opération d'achat et/ou de vente de billets de banque, et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale». Ces bureaux ne sont pas autorisés, pour le moment, à vendre de la devise ou à acheter des dinars. Le gouverneur de la Banque d’Algérie n’a, cependant, pas fourni plus de détails sur les moyens avec lesquels sera «élargi» le change manuel. Il a rappelé que, sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont opérationnels aujourd’hui. Il expliquera cette frilosité pour l’ouverture de bureaux de change par la «faible offre des devises», et par la faible rémunération offerte à ces bureaux. Pour faire face à cette défaillance, une nouvelle instruction de la Banque d’Algérie va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à 1% depuis 1997. Mais, les deux questions «qui restent à poser», selon le Gouverneur, est de «savoir quel sera le niveau de l’offre de la devise, du moment que le niveau de la demande est connu, et de savoir si les bureaux de change seront assez attractifs pour amener les fonds circulant dans le marché informel». Hacène Nait Amara YOUCEF BENABDALLAH, PROFESSEUR EN ÉCONOMIE ET CHERCHEUR AU CREAD : « Les bureaux de change obsolètes tant que l’informel demeure » un des problèmes réels auquel est confrontée l’Économie algérienne, est le commerce informel. Et tant que celui-ci perdure, il ne sert à rien d’ouvrir des bureaux de change, et ce, quelle que soit leur implantation à travers le territoire national, et la couverture qu’ils auront à assurer, en matière de circulation de devises et de satisfaction des besoins formulés en la matière par la population locale ou émigrée. Tant que l’environnement économique et, surtout, socio-psychologique n’ont pas eu le coup de frein approprié, il semble que tout autre mécanisme autre que celui incluant dans son approche l’amélioration des conditions d’une vie décente au sein du pays, il ne sert à rien à persévérer dans d’autres voies. C’est en résumé l’avis de l’économiste et chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), Youcef Benabdallah, lors de son passage à l’émission «L’invité de la Rédaction» de la Chaîne 3. «Apprenons aux Algériens de vivre chez eux, de passer les vacances chez eux, de scolariser leurs enfants chez eux, de se soi- L’ gner chez eux ; là, ils auront moins envie d’acheter des devises», tient-il à recommander en guise de remède. Youcef Benabdallah a tenu à rappeler également que l’idée des bureaux de change n’est pas récente, comme tentent de le faire quelques médias, mais qu’elle date de 5 ans. Sa mise en œuvre et, notamment, la demande des cambistes d’augmenter la marge, ne rattraperait pas pour autant, souligne-t-il, le différentiel, estimé à un taux de 50%, représentant l’écart entre le prix officiel et le prix informel de l’euro. Ironique, il conclut, à ce sujet, que tant que les gens ne viennent pas de leur propre gré proposer des prix des devises au plus bas, ce qui est à écarter, d’ores et déjà, la problématique de l’augmentation citée demeure irrésolue. Par ailleurs, Benadballah se dit rassuré quant à l’annonce de la dépréciation, et non la dévaluation, nuance-t-il, de la valeur du Dinar. Il y voit un indice de forte croissance économique, particulièrement quand il a été déclaré, par le gouverneur de la Banque centrale, que le dollar s’est apprécié. Ceci ne peut avoir qu’une incidence positive sur la macroéconomie, et non la microéconomie. L’effet de valorisation sera perceptible, selon les explications qu’il a données sur le budget de l’État, puisque la fiscalité pétrolière est indirectement calculée sur le prix du dollar. «Au bout du compte, on va acheter moins cher en Europe», indique-t-il. D’une manière générale, l’invité de la Rédaction a plaidé pour l’impératif d’atteindre un taux d’industrialisation similaire à celui des pays voisins, soit de l’ordre de 15% au lieu des 5 actuellement comptabilisés dans les bilans officiels, pour espérer le décollage économique escompté. La productivité demeure la seule et unique stimulation, pour réussir la stratégie d’exportation, que notre pays veut mettre en œuvre en dépit des mécanismes défaillants prônés depuis des décennies. «Il faut gérer la chaîne des valeurs. On ne peut exporter du jour au lendemain», déclara-t-il en substance. Se voulant rassurant, Benabdallah dira que les difficultés financières sont à venir, car les moteurs de croissance et les mécanismes de la macroéconomique ne sont pas maîtrisés. Zaid Zoheir ACTUALITÉ Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 3 LA GESTION DES DEVISES DANS LA PERSPECTIVE D’UNE ÉCONOMIE TOURNÉE VERS L’EXPORTATION La chute brutale et drastique des prix du pétrole, depuis le milieu de l’année 2014, n’en finit pas de secouer les sphères politiques et économiques du pays. Dans le bon sens, il faut le dire. Elle a, en effet, remis sur le tapis le vieux débat, jusquelà jamais suivi de mesures concrètes pour hâter sa concrétisation, sur l’incontournable nécessité d’aller vers une économie réellement diversifiée, non dépendante des hydrocarbures et tournée vers l’exportation ; en un mot, vers une économie performante. t, dans la foulée, de briser un des tabous qui a, jusqu’à récemment, toujours caractérisé la chose économique dans notre pays ; la gestion du stock de ses devises et la valeur de notre monnaie nationale par rapport aux principales devises étrangères. Notamment, les deux de référence pour une large partie des Algériens, particuliers comme opérateurs économiques, du moins, que sont le dollar et l’euro. Ce dernier sujet a, d’ailleurs, fait l’actualité ces derniers jours. À l’occasion de la présentation, la semaine écoulée, à l’APN, par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, du rapport annuel de l’institution qu’il dirige sur « les évolutions des indicateurs économiques et monétaires en 2014 et durant les neuf premiers mois de 2015 ». Un rapport qui s’est articulé autour de deux éléments présentés comme inévitables après la baisse précitée des prix du pétrole et, son corollaire, celle des entrées en devises du pays : le refinancement, après plus d’une dizaine d’années « d’arrêt », par la Banque d’Algérie, des banques primaires ; et de meilleures captations des disponibilités en devises détenues par les Algériens, surtout par les non-résidents d’entre eux, et utilisation des stocks en devises détenues par les institutions bancaires du pays. Refinancement et captation qui, tous deux, s’inscrivent dans le cadre E Ph : DR Entre frilosité et urgence de la mise en place de cette économie performante qui constitue, aujourd’hui, l’un des rares sujets, avec la question sécuritaire, sur lesquels existe un consensus national certain. Et ce, même si des divergences, tout aussi certaines, sur les meilleures voies y menant, existent également. C’est, à l’évidence, ce qui explique la virulence des critiques que le gouverneur de la Banque d’Algérie a subies, mardi dernier, lors de sa présentation devant les rares députés présents dudit rapport. Une virulence que des observateurs « connaisseurs » des « pratiques parlementaires nationales » imputent, toutefois, au fait que certains de ceux des députés qui s’y sont adonnés se soient déjà placés dans la perspective des Législatives de 2017. Si le premier élément (le refinancement des banques primaires) n’a pas soulevé de grosses vagues : les députés étant, à l’évidence, conscients de l’utilité de cette mesure dans la mise en place d’une économie performante et ce, de par la possibilité de financement d’activités créatrices d’emplois qu’elle en permettra, le second (la captation des devises), en revanche, a valu à Mohamed Laksaci l’essentiel des critiques subies. Des critiques, au demeurant, partagées par des experts financiers et des économistes nationaux. Comme les députés, ceux-ci disent ne pas comprendre la frilosité avec laquelle ce dossier est géré par la Banque d’Algérie. Notamment, dans son volet relatif à l’ouverture de bureaux de change. Une frilosité qui fait, selon les déclarations même du gouverneur de la Banque d’Algérie faites devant les rares députés présents, mercredi dernier, à l’APN, que seuls six bureaux du genre activent présentement dans le pays ; le caractère dérisoire de ce nombre ressort surtout de l’ancienneté relative de l’autorisation de cette activité dans notre pays : celle-ci datant, en effet, de 1997. Et que les autorités de la « mère des banques » semblent décidées à corriger : Mohamed Laksaci ayant rappelé l’édit le 6 du mois en cours « par le Conseil de la monnaie et du crédit d’un nouveau règlement qui modifiera, dans le sens d’’une meilleure précision et du cadre juridique gérant les bureaux de change et de la qualité (de ceux-ci), le règlement 07-95 » en vigueur jusque-là. Et annoncé, dès publication de ce nouveau règlement, celle, par la Banque d’Algérie, « d’une nouvelle instruction (augmentant) la marge bénéficiaire des bureaux de change ». Une instruction qui, faut-il le préciser, corrigera une des raisons à l’origine du manque d’attractivité, aussi bien auprès des détenteurs de devises que de ceux souhaitant les acquérir, de ces derniers. C’est sur cette correction que compte à l’évidence le gouverneur de la Banque d’Algérie pour canaliser vers ces bureaux une bonne partie des devises détenues par les nonrésidents et une bonne partie de l’argent de l’informel ; les détenteurs des premières et ceux du second préférant, jusqu’à présent, recourir aux « bourses informelles » qui, secret de Polichinelle, pullulent dans le pays, pour leurs besoins respectifs. Et à propos de ces « bourses informelles », nombre d’experts financiers sont d’avis que leur tarissement ne peut être obtenu par la seule ouverture d’un grand nombre de bureaux de change. Convaincus qu’ils sont que le relèvement de l’allocation touristique – actuellement fixée à la somme dérisoire de 130 euros – peut également y contribuer et ce, par ce qu’il permet de « détournement » de ces bourses de tous ceux qui en bénéficient. Ce dont semble aujourd’hui conscient Mohamed Laksaci qui n’a pas écarté la possibilité que l’institution qu’il dirige procède, pour bientôt, à un tel relèvement… Mourad Bendris REFINANCEMENT DES BANQUES Des experts sceptiques on pratiqué depuis des années en raison de surliquidités bancaires, l’État décide le retour du refinancement des banques commerciales par la Banque d'Algérie (BA). Une mesure qui entrera en vigueur dès avril prochain. Le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci a indiqué que son institution reviendra au refinancement des banques à travers l'injection des liquidités nécessaires au financement de l'investissement et des PME. "Le rythme d'expansion des crédits à l'économie ne semble pas être soutenable sans le recours de certaines banques au refinancement", estime M. Laksaci. Cela se traduira par des crédits avec un taux d’intérêt, (fixé à 4% depuis 2001). Mais les injections des liquidités ne "devraient pas être destinées au financement des importations au détriment de l'investissement", a averti le gouverneur. Il y a eu contraction des liquidités bancaires, qui sont passées à 1.828 milliards DA à fin 2015 contre 2.730,88 milliards DA à fin 2014, principalement due à la baisse des recettes du pétrole et aux opérations d'importation, d’où cette mesure, précisent des sources bancaires. N PLUS DE SOUPLESSE POUR L’OCTROI DE CRÉDITS Cependant, des économistes se montrent sceptiques quant à l'efficacité du retour aux refinancements bancaires, estimant que le problème qui se pose actuellement n'est pas réellement le manque de liquidité. Pour preuve, en dépit des contractions des ressources, les crédits à l'économie ont progressé de 13,35% durant les neuf premiers mois de 2015, atteignant près de 7.400 milliards DA, dont plus des trois quarts sont accordés à l'investissement. Leurs avis convergent vers le fait que ce qui manque plutôt c‘est "l’audace" chez les banques pour accorder des crédits raisonnablement risqués. "Les banques, notamment publiques étaient en surliquidités pendant de longues années, mais en raison des règles prudentielles très lourdes et du fait de la pénalisation de l'acte de gestion, elles n'arrivaient pas à financer l'investissement comme il se doit", relève l'analyste financier Ferhat Aït Ali. Elles exigent en fait "trop de garanties matérielles pour l'octroi des crédits à l'investissement, alors qu'il existe tant de projets rentables mais dont les détenteurs ne possèdent pas les garanties hypothécaires exigées. En maintenant cette rigidité pour l'octroi de crédits, je ne vois pas ce que le refinancement des banques peut-il changer", a-t-il soutenu. L'économiste Kamel Rezig partage parfaitement cet avis. "Les crédits d'investissement ont toujours été en deçà des attentes. Le problème n'est pas d'ordre financier", a-t-il affirmé. Selon lui, les investisseurs font "un parcours de combattant pour pouvoir décrocher des crédits. Les modalités de travail de nos banques sont trop archaïques, elles exigent toujours des garanties hypothécaires même pour le financement de projets intéressants. Elles ne prennent pas de risques". Mais avec la dépénalisation de l'acte de gestion, confor- mément à l'article 6 bis du Code pénal, les banques devraient "oser" prendre plus de risques dans le futur. "C'est cette prise de risque qui va alors booster les crédits à l'investissement", a-t-il prédit. L’expert en banques, Reif Mokretar Karroubi, avait soulevé auparavant, d’autres raisons qui freinent l’engagement des établissements financiers. Pour lui, les banques ont des niches qui leur rapportent de l’argent sans prendre de risques, notamment le commerce extérieur, du coup elles choisissent de financer le sans risques. Le système de rémunération des managers des banques publiques n’est pas lié à leurs performances, d’où l’absence d’incitations à optimiser la rentabilité de la banque. Ces institutions ne sont pas encore suffisamment outillées pour analyser les projets en termes de risques et se basent sur la réputation du client plutôt que sur son business plan, a-til estimé. C’est dire que l’État qui ignorait la complexité de la crise, peine à trouver d’autres sources de financement de l’économie nationale. Il y a comme mesures alternatives la rationalisation des dépenses publiques en réduisant les budgets de plusieurs départements ministériels, la bancarisation des fonds issus des activités commerciales informelles, l’utilisation des épargnes des sociétés d’assurance, ainsi que le recours à l’endettement national emprunts obligataires des entreprises publiques - et international. On ne sait qu’elle autre mesure, qui pourrait être efficace, prendra l’exécutif prochainement. Lyes Azizi / APS 4 ACTUALITÉ Vendredi 25- samedi 26 mars 2016 EXPORTATION DES PRODUITS AGRICOLES Toutes les conditions réunies, selon Ferroukhi À en croire les propos du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, l’état a mis en place tous les mécanismes nécessaires, afin de faciliter l’exportation des produits agricoles algériens vers les marchés mondiaux. n collaboration avec les différents ministères, nous avons allégé les formalités administratives, afin de permettre d’exporter le surplus de la production du produit agricole», a déclaré le ministre qui affirme que tous les moyens sont mis en œuvre pour atteindre cet objectif. S’étalant davantage sur ces moyens, il a assuré que toutes les infrastructures, à l’instar des ports et des aéroports, la coopération avec les Douanes, sont mis à la disposition des exportateurs. Dans le même sillage, le ministre a souligné la nécessité de développer les exportations des produits issus des secteurs forestiers et halieutiques, dans le cadre de la diversification de l’économie nationale. Toujours aussi rassurant, le ministre a signalé que l'état poursuivait ses efforts, en vue de réunir les conditions appropriées en faveur de l'exportation des produits agricoles, et ce, à travers des mesures incitatives en direction des agriculteurs et exportateurs. Par ailleurs, étant plus optimiste, SidAhmed Ferroukhi a assuré que dans les mois à venir l’Algérie pourrait passer à des mesures plus structurées, et ce, dans la perspective d’accroître les quantités des pro- La loi organique régissant les relations avec le parlement, pour avril n marge de la séance plénière des questions orales qu'a abritée jeudi le siège de l'APN, le ministre des Relations avec le Parlement Tahar Khaoua, est revenu sur le nouveau projet de loi régissant les relations entre le gouvernement et les deux chambres du parlement. Ainsi, dans une déclaration à la presse, le ministre a affirmé que la loi organique régissant les relations avec le Parlement, sera la première loi, après l’adoption de la Constitution à être présentée au prochain Conseil des ministres pour qu’elle soit approuvée, avant de la présenter au Parlement durant le mois d’avril prochain. « Nous sommes en train de préparer la loi organique régissant les relations entre le gouvernement et les deux chambres du Parlement. La loi passera d’abord au Conseil des ministres avant d’être présentée au Parlement pour son adoption durant le mois d’avril prochain», a déclaré Tahar Khaoua., qui affirme, néanmoins, que « toutes les lois organiques doivent s’adapter aux nouvelles dispositions introduites à la faveur de la révision de la Constitution. Dans le même sillage, il a expliqué que cette démarche obéissait à la nécessité de consacrer les nouveaux acquis constitutionnels du parlement apportés par la révision de la loi fondamentale du pays notamment l'instauration d'une session annuelle unique et l'élargissement des prérogatives de l'opposition parlementaire. Par ailleurs, s’agissant des questions orales, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a répondu au député de RND Safi Laarabi quant à l'introduction du diplôme d'ingénieur d'état en Agroalimentaire dans les concours de la fonction publique. à cette occasion, M. Sellal qui a souligné dans sa réponse lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement a affirmé que « cette question ne posait aucun problème ni du point de vue juridique ni sur le plan pratique ». Il a rappelé à ce propos que les pouvoirs publics compétents ont exécuté en coordination avec les services de la Direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative différentes opérations pour l'actualisation de la liste des spécialités requises pour rejoindre les corps du secteur de la fonction publique, conformément à la nomenclature des filières et spécialités du système LMD. « Les titulaires de ce diplôme pourront intégrer plusieurs grades en fonction de leur spécialité, d'autant que les services de la Direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative ont défini l'équivalence administrative du diplôme d'ingénieur d'état en Agroalimentaire ». Concernant la post-graduation, M. Sellal a précisé qu'une chance a été accordée aux diplômés du système classique y compris les diplômés de l'Institut de la nutrition, de l'alimentation et des technologies agroalimentaires pour prétendre à un mastère dans les cursus de leurs spécialités, au niveau des établissements universitaires concernés. Par ailleurs, répondant à la question du député, Mohamed Baba Ali du RND, relative à la dégradation de la situation sanitaire dans la wilaya de Tamanrasset, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a annoncé que les travaux de réalisation de deux hôpitaux, l'un à Tamanrasset et l'autre à In Salah et pour lesquels une enveloppe budgétaire « importante" » a été allouée, seront lancés dans les prochains jours. Le chef de l’exécutif a affirmé que « le feu vert a été donné pour la conclusion des transactions de réalisation entre la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Tamanrasset et la société Cosider, les travaux devant être lancés dans les prochains jours L. B. E Ph : DR «E Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture duits exportées. Au sujet de la pluviométrie, le ministre n’a pas manqué de préciser sa satisfaction, quant aux dernières chutes de pluie, essentiellement, durant ce mois de mars, tout en espérant que celles-ci se poursuivront dans le printemps. Ainsi, il a affirmé que ces chutes vont se répercuter positivement sur la production agricole. À cet effet, SidAhmed Ferroukhi s'est dit optimiste au sujet de la prochaine saison agricole grâce au taux de pluviométrie important enregistré dans diverses régions du pays. De surcroît, en répondant à la question du député du RND, Mihoubi Kerak lors d'une séance plénière, tenue avant-hier, à la chambre basse du Parlement, le ministre a affirmé que les mécanismes relatifs à la régularisation de la situation des terres wakfs non soumises aux règles régissant les terres agricoles, sont en cours d'élaboration par le gouvernement. Il a affirmé, à ce propos, que « le ministère de l'Agriculture œuvre en coordination avec les ministères des Ressources en eau et des Finances afin de définir les mécanismes susceptibles de permettre la régularisation de la situation de ces terres ». De ce fait, un cahier des charges sera mis en place pour la régularisation de la situation de ces terres. Il a, toutefois, rappelé qu'une réunion avait été organisée en mars à cet effet. S’agissant de la question de Miloud Fardi du FLN qui a demandé au ministre des éclaircissements sur les raisons ayant empêché la réception par les bénéficiaires des actes de concession dans la wilaya de Tipasa contrairement aux autres wilayas, le ministre a expliqué que celles-ci sont classées comme des terres wakfs et non agricoles et par conséquent, ne sont pas concernées par la loi 10-03 du 15 août 2010 fixant les conditions et modalités d'exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l'état. Plus de 185 000 actes de concession pour l'exploitation des terres agricoles, relevant du domaine privé de l'état, ont été attribués aux exploitants en février dernier par les services du ministère, soit 96% des dossiers déposés pour la conversion du droit de jouissance de ces terres à celui de concession, rappelle-t-on. Sur les 211 000 dossiers déposés au niveau de l'Office national des terres agricoles, 185 000 ont déjà eu leurs actes de concession, avait indiqué un responsable du ministère. Les 4% restants, avait-il précisé, sont des cas différés au niveau des commissions locales essentiellement pour décès des concessionnaires ou pour litiges. La conversion du droit de jouissance perpétuelle en droit de concession, en vertu d'une loi datant de 2010, concerne une superficie de 2,5 millions d'hectares (ha) qui étaient organisés auparavant sous forme d'exploitations agricoles collectives (EAC) et individuelles (EAI). L. B. DÉTOURNEMENT DE L’ARGENT DE LA « ZAKAT » Mohamed Aïssa dément près les multiples accusations de manipulation dans la gestion du fonds de la Zakat, certains parlementaires, ont revendiqué d’abdiquer la gestion de ce fonds du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et de le mettre sous la tutelle du ministère des Finances. Sur ce sujet, le premier responsable du département des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a renié ces accusations, en assurant que des dispositions ont été prises pour promouvoir les actions du fonds de la zakat et le préserver de « toute manipulation visant à entamer la confiance des citoyens qui versent la Zakat ». Le ministre qui s’exprimait en réponse à une question orale d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) relative à d’éventuels « détournements d’argent », de la part des gestionnaires des fonds de la zakat a tenu à assurer que « des dispositions ont été prises pour promouvoir les actions du fonds de la Zakat et le préserver de toute manipulation visant à entamer la confiance tant des citoyens qui s'acquittent de cette obligation que celle A AFIN DE S’ADAPTER AUX NOUVELLES DISPOSITIONS DE LA CONSTITUTION des bénéficiaires ». Entre autres, il dira que le ministère veille au bon déroulement de l'opération de collecte de la Zakat et évite toute manipulation ou atteinte à la mission des fonctionnaires du secteur, a indiqué M. Aissa, précisant que le montant collecté par le fonds de la Zakat est passé de 11 milliards de centimes en 2003 à 145 milliards de centimes en 2015. Interpellé sur les mesures prises par son secteur afin de mettre fin à la collecte de fonds au niveau des mosquées, sans que les personnes responsables de ces tâches ne demandent préalablement l’aval des pouvoirs publics, le ministre a assuré que son département œuvre à y remédier à la situation et gagner la confiance des Algériens. Aussi, il a affirmé que la société civile qui joue un rôle important dans la collecte de la Zakat œuvre elle aussi à préserver l’argent du peuple algérien. Estimant que les informations rapportées par la presse nationale, quant aux détournements d’argent, ne sont autre que de l’intox. En effet, le ministre a affirmé que dans la plupart des cas, après avoir eu recours à des enquêtes approfondies, il s’est avéré que ces informations sont « infondées ». Toujours dans le même discours rassurant, Mohamed Aissa a indiqué que le fonds de la Zakat est « financièrement » en bonne santé, et ne cesse de se développer, réfutant, ainsi, que la gestion de ce dernier soit transférée au ministère des Finances. Ajoutant que la collecte de la Zakat est destinée pour des projets économiques, notamment pour financer les projets des jeunes chômeurs. Dans ce contexte, le ministre a rappelé que des centaines d’entre eux ont bénéficié de crédits. Dans ce contexte, Mohamed Aissa a déclaré que la « Zakat » est devenue une entreprise nationale qui a un « important » poids et rôle dans la société algérienne. Néanmoins, la presse a constaté que l’argent destiné aux directions des affaires religieuses et de collecte d’argent des bienfaiteurs auraient été détournés à maintes reprises. Ainsi, la presse nationale a tiré la sonnette d’alarme et interpelle les autorités publiques sur la propagation de la corruption et les détournements dans ce secteur. Lamia Boufassa -- ACTUALITÉ Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 LE PT VEUT TOURNER LA PAGE CNAS Un congrès pour remplacer les cadres exclus Signature d’un protocole avec l’AP-HP pour l’apurement des comptes La conférence nationale du Parti des travailleurs (PT), tenue hier à Alger, s’est transformée, contre toute attente, en congrès extraordinaire de la formation politique, drivée par Louisa Hanoune. a décision de cette substitution a été prise la veille de cette rencontre, soit jeudi dernier, par le comité central du parti. Il y sera question de remplacer les cadres du parti exclus. Si pour la patronne du parti trotskiste cette possibilité de substituer la conférence nationale par un congrès extraordinaire, deux réunions, du reste, prévues par les statuts du PT notamment, relève, a-t-elle expliqué, d’un droit que lui confèrent ces mêmes textes. Les soubassements et les non-dits de ce changement de dernière minute s’y prêtent à plusieurs lectures. Quoique, s’agissant de l’objectif de cette rencontre, Louisa Hanoune n’a pas manqué de préciser que ce changement est édicté par la situation de «vacance» constatée depuis peu dans les rangs du parti. Ainsi, elle est revenue, une fois de plus, sur «l’attaque qui a ciblé le PT par quelques responsables politiques», comme pour justifier l’impératif de procéder au «remplacement» de ces ex-hauts responsables, accusés de félonie, avant qu’ils ne soient écartés des instances de cette formation politique. En effet, il est bon de rappeler que depuis quelques mois, le PT s’est enlisé dans une zone de turbulence, en raison de l’avènement du mouvement de dissidence, mené par les partisans du chef de file du groupe, Salim Labatcha, cadres et députés exclus. Aussi, faut-il souligner que la décision de l’exclusion a concerné au moins deux membres du comité central. En plus de Labatcha notamment, l’autre député Salim SidiMoussa a été, lui aussi, porté sur la liste noire des dissidents qualifiés de haute trahison d’avoir «comploté contre le PT» et sa cheftaine. Depuis, Hanoune n’a cessé d’accuser certains hauts respon- Ph : DR Louisa Hanoune, SG du PT sables du FLN d’être les «instigateurs» de ce qu’elle considère d’une «cabale contre le parti». Mais, le dossier a vite été jeté aux oubliettes, depuis que le ministère de la Justice avait pris acte de la requête du PT. Même si, le département de Tayeb Louh, revient quelques jours après, en déclarant avoir «gelé» son verdict, en raison d’un recours introduit par les membres de la dissidence. Peu après, c’est plutôt les questions importantes en cours sur la scène nationale qui ont fait «oublier» ce dossier en suspens qui s’est invité, à nouveau, au débat, de par le besoin d’assainir cette question qui s’impose au parti de Hanoune. Pour revenir sur la réunion extraordinaire, organisée hier au Village des artistes de Zéralda, les délégués de la conférence nationale ont entériné, à l’unanimité, cette décision soumise par le comité central. Celle, précisément, de tenir un congrès extraordinaire en lieu et place de la conférence initialement prévue. Audelà du fait que cette rencontre soit tenue sous les auspices des statuts du PT, le caractère politique de la décision de la reconvertir, tout juste la veille, à huis clos, en réunion extraordinaire pour remplacer les membres exclus, renseigne sur l’état d’esprit qui empreint le parti. Visiblement, en annonçant de tenir une conférence, la direction politique du PT (Bureau politique), aurait comme stratègie de prendre à revers les dissidents, à même d’éviter les représailles de ces derniers. En effet, disputer la légitimité est souvent une pratique qui fait monnaie courante chez les partis politiques nationaux. Donc, pour en faire face, le PT semble décidé à anticiper sur les événements à même de prévenir contre toute velléité, émanant des membres de la mouvance de dissidence, à vouloir notamment perturber la sérénité du groupe. En second lieu, lors de son intervention, Louisa Hanoune, ayant été désignée par l’assemblée pour présider cette rencontre, a indiqué qu’il sera question d’aller vers une deuxième étape. Il s’agit, selon ses explications, de «renforcer les rangs du parti», et d’aller vers une sorte de restructuration, à même de mobiliser ses militants pour faire face aux «enjeux» sécuritaires. Farid Guellil AFIN DE DÉFENDRE LE PROGRAMME 2E GÉNÉRATION Benghebrit veut rencontrer les députés L a Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont signé avanthier soir à Paris un protocole d’apurement des comptes, a appris vendredi l’APS de la délégation algérienne. Le protocole, à caractère exceptionnel», a été signé par le DG de la CNAS, Tidjani Hassan Haddam, et le premier responsable de l’AP-HP, Martin Hirsch. Le document signé permet d’acter l’assainissement total de la situation financière entre les deux parties et de jeter les bases d’une collaboration partenariale intégrant le transfert de technologie et de la formation en Algérie», a-t-on expliqué de même source. La signature du protocole s’est déroulée, rappelle-t-on, dans le cadre de la visite de travail de deux jours en France du ministre du Travail, de l’Emploi et des Affaires sociales, Mohamed El-Ghazi. Jeudi, à l’issue de son entretien avec la ministre française des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, Mohamed El-Ghazi a indiqué que le contentieux financier, sur le remboursement des frais médicaux entre l’Algérie et la France, a été apuré. Les dettes qui existaient entre la Sécurité sociale algérienne et Assistance publiqueHôpitaux de Paris (AP-HP) ont été payées et le contentieux apuré», malgré l’existence de beaucoup d’interrogations», a-t-il précisé. Au cours de ses discussions avec la ministre française, il a ajouté que les deux parties ont pensé, pour l’avenir, pour que la Sécurité sociale algérienne soit liée, par un contrat, directement avec la Sécurité sociale française et non plus avec les hôpitaux français». C’est la Sécurité française qui devra prendre, dans ce cadre du nouveau contrat, les rendez-vous des patients algériens avec les hôpitaux français, afin d’éviter toute équivoque parce que nous avons relevé dans le dossier beaucoup d’interrogations», a-t-il souligné. L L a ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit, indique avoir demandé de rencontrer les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de la Commission de l'Éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses, pour répondre à leurs interrogations concernant les programmes éducatifs de 2e génération. Intervenant, jeudi à Alger, lors d'une session plénière de l'APN consacrée aux questions orales, Benghebrit a indiqué en effet avoir demandé au président de la Commission de l'éducation de tenir une rencontre durant la première semaine du mois d'avril pour expliquer les programmes éducatifs de 2e génération devant être appliquée à partir de la prochaine année scolaire. La ministre a précisé que le président de la Commission est le seul habilité à fixer la date de cette rencontre, appelant les députés à assister à cette réunion pour soulever leurs 5 préoccupations. Elle a indiqué par ailleurs que son département travaillait dans une totale transparence, précisant que les rumeurs colportées à propos de ces programmes de deuxième génération sont infondées. Benghebrit a rappelé à l'occasion que toutes les informations sur le secteur étaient accessibles à travers le site électronique du ministère qui est actualisé quotidiennement. La ministre a indiqué que certaines parties étaient connues pour résister aux changements et aux réformes engagées depuis 2003 en faveur d'une École de qualité. Benghebrit avait auparavant déclaré que la mise en œuvre des programmes de deuxième génération entre dans le cadre de la révision ordinaire des programmes. La Commission au niveau du ministère de l'ducation travaille sur la révision des programmes depuis 2009, et ceci entre dans le cadre de la révision ordinaire des programmes, a-t-elle affirmé mercredi dans un entretien accordé à l’APS, précisant que cette commission s'est penchée sur les programmes de 2003, ce qui donne, environ, 13 ans de durée, alors que la norme internationale oscille entre 3 et 5 ans. La ministre a expliqué, dans ce contexte, que les nouveaux programmes, dits de deuxième génération, accordent plus de liberté à l'enseignant, et plus de responsabilité dans l'évaluation des élèves, en prenant en considération ses différentes compétences dans l'apprentissage. C'est une vision qui donne une meilleure cohérence et confort à l'enseignant qui doit avoir une capacité de mesure. Nous sommes passés du programme au curriculum, a explicité la ministre, une méthodologie qui permet à l'enseignant de prendre en compte l'ensemble des compétences, capacités et activités de l'élève. On ne peut rien changer, si l’on ne change pas la méthode d'évaluation, car les compétences de l'élève sont multiples dont l'analyse et le potentiel communicatif, a-t-elle dit. Interrogée sur les nouveaux manuels scolaires, Benghebrit a affirmé qu'ils seront disponibles pour la prochaine rentrée scolaire, d'autant que son département est assujetti à un agenda et un programme, révélant l'existence d'une commission d'homologation, chargée de contrôler et suivre l'évolution de l'élaboration de ces supports, afin d'éviter les erreurs. Nous avons des experts qui veillent au suivi de l'élaboration des quatre manuels scolaires destinés pour la 1re et la 2e année primaire. Et nous faisons appel aux experts pour chaque discipline, comme l'histoire et les affaires religieuses, a expliqué la ministre. à noter à ce titre que des pédagogues se sont accordés à dire que les programmes pédagogiques de la 2G reposaient sur le développement des capacités cognitives, et l'esprit d'analyse et de déduction de l'élève, contrairement aux programmes précédents axés sur l'apprentissage par mémorisation. Ania N. C. PRÊCHE DU VENDREDI Appel à préserver l'unité nationale et la sécurité du pays es imams ont appelé les citoyens dans leur prêche du vendredi à travers l'ensemble des mosquées du pays à unifier leurs rangs et à soutenir notre direction nationale et notre armée afin de déjouer tout complot visant l'unité nationale et la sécurité du pays. Cet appel vient en application à l'initiative lancée lundi dernier par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs en direction des imams des mosquées en vue de "sensibiliser, dans leur prêche de vendredi, les citoyens aux menaces qui pèsent sur le pays, les inciter à défendre l'unité nationale et à soutenir notre direction nationale éclairée". Les imams ont également été appelés à diffuser des messages clairs et forts pour inciter les citoyens à éviter tous les facteurs de division. Ils ont rappelé, dans ce contexte, les valeurs de l'Islam qui dénoncent la "violence et l'extrémisme" en appuyant leurs propos par des versets coraniques et des hadith prônant la réconciliation et la tolérance et la culture de sécurité. Ils ont, en outre, mis l'accent sur l'importance de la sécurité et la nécessité de la préserver tout en faisant preuve de "vigilance face aux complots visant notre pays" appelant les citoyens à "tirer des leçons de la Révolution du 1er novembre et des sacrifices de nos martyrs et moudjahidine qui ont libéré l'Algérie du colonialisme et préservé l'unité nationale". Préserver l'unité nationale et la sécurité du pays est notre "responsabilité à tous", ont-t-ils encore souligné. L 6 ACTUALITÉ Vendredi 25- samedi 26 mars 2016 APRÈS L’EXPULSION, PAR LE MAROC, DU PERSONNEL DE L’ONU DU SAHARA OCCIDENTAL Rabat rappelée à l’ordre a Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), privée de son segment politique, soit «vidée de sa logistique», selon le propos du responsable sahraoui à Londres, c’est, tout simplement, pour le Front Polisario «une volonté délibérée de la part de l’occupant marocain de paralyser» la Minurso. L’expulsion de ses 84 membres, et la fermeture du bureau de la Mission des Nations unies, dans la ville sahraouie sous occupation marocaine, Dakhla, est «une violation flagrante» des Résolutions de l’ONU, dont celles adoptées par le Conseil de sécurité, notamment la 690, d’avril 1991, portant création, définition de la Mission et des modalités du déploiement de la Minurso au Sahara occidental, suite au cessez-le-feu, sous l’égide de l’ONU, entre le Front Polisario et Rabat. Le Royaume chérifien, après avoir, des années durant, tergiversé pour retarder le plus possible la tenue du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental, territoire envahi par l’Armée marocaine, en 1975, Rabat vient de franchir un pas, aux conséquences gravissimes, sur les plans international et régional. Rappelé à l’ordre par le premier responsable de l’Institution onusienne, ainsi que par le Conseil de sécurité, suite à ses attaques contre le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, et les entraves marocaines à sa mission concernant le dossier du Sahara occidental, question de décolonisation inscrite, depuis 1966, sur l’agenda onusien, le système colonial marocain a vite fait d’adopter des mesures et des décisions de nature à piétiner les prérogatives de l’AG, du CS et aussi ceux du SG de l’Institution onusienne. Ce qui a amené, depuis, de nombreux responsables politiques, au sein et en dehors de l’ONU, à réagir, dont la réaction récente de la chef de la diplomatie de Suède, déclarant qu’il ne suffit pas, a souligné Margot Wallström, «de soutenir le Conseil de sécurité, la Suède doit, aussi, formuler des demandes claires et agir», atelle précisé, «activement au sein de l’ONU, en vue d’arriver à une solution, où la demande pour l’organisation imminente d’un référendum ait une place centrale», a déclaré la ministre des Affaires étrangères de la Suède. Il est aussi grand temps, a également indiqué la responsable des Affaires étrangères au gouvernement de Suède, que L Ph : DR Le représentant du Polisario à Londres, Mohamed-Ali Limam-Mohamed, a souligné que la mission principale de la Minurso reposait sur son personnel civil, et que, estropiée de ce dernier, elle ne pourrait accomplir l’objectif pour lequel elle avait été créée. Il a affirmé que, seul, le personnel militaire n’est pas à même d’assurer toutes les tâches confiées au mandat de la Mission onusienne. son pays et l’ONU, dira-t-elle, «doivent insister, clairement, auprès du Maroc, qui est la partie qui a systématiquement fait obstruction, et a saboté le travail de l’ONU», a affirmé Margot Wallström. Les déclarations de la responsable suédoise interviennent à moins d’une semaine après celles de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), appelant le Conseil de sécurité de l’ONU «à prendre des mesures coercitives contre le Maroc», qualifiant les mesures et les décisions précitées de Rabat de «précédent très grave, et qui remettent en question le mandat du Conseil de sécurité des Nations unies dans le maintien de la paix et la sécurité internationales», a averti Nkosazana Dlamini-Zuma. Autre réaction, celle des États-Unis, dont la chef de la diplomatie suèdoise a rappelé, dans ses déclarations, que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) n’a pas de composante, en matière de droits de l’Homme, à l’instar des autres Missions de l’ONU, à travers le monde, affirmant qu’«une initiative visant à élargir le mandat en ce sens a été prise en 2013 par les États-Unis, mais elle n’a pas été soutenue par le Conseil de sécurité». La France a, en effet, fait savoir qu’elle userait de son veto, si la Résolution en question des États-Unis venait à être soumise sur la table du Conseil de sécurité, un droit de véto de la France brandi en soutien à la colonisation du Maroc au Sahara occidental, privant le droit des Sahraouis à l’autodétermination, en contradiction flagrante avec le discours de Paris, plaçant la France premier leader en matière de défense des Droits de l’Homme dans le Monde. Et, pour revenir à la réaction de Washington, rappelant que les États-Unis «ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental» et, donc, il s’agit d’une occupation des territoires sahraouis par le Maroc, comme le stipulent les Textes et les Résolutions de l’ONU. considérant le Sahara occidental comme «un territoire non-autonome, soumis au processus de décolonisation», les congressmen améri- cains, à travers la commission des droits de l’Homme du Congrès américain, ont tenu à lever «toute équivoque» sur la position de leur gouvernement. «Nous devons être clairs, les États-Unis n’ont reconnu la souveraineté d’aucun État sur le territoire du Sahara occidental qu’ils considèrent plutôt comme un territoire non-autonome en attente de décolonisation», a déclaré le démocrate John Conyers. Déclaration tenue par ce responsable, mercredi dernier, devant un parterre d’hommes politiques américains, d’ONGs et d’organismes internationaux venus assister à l’audition de la commission précitée, la première du genre, qu’elle organise sur le Sahara occidental sous occupation marocaine. Pour Mc Govern, représentant de l’État du Massachusetts, celui-ci a soutenu «en dépit des relations qui lient les États-Unis au Maroc, le respect des droits de l'Homme doit primer sur tout autre intérêt, car ce principe représente un élément essentiel dans le maintien de la sécurité dans la région», at-il souligné. Le Congressman démocrate a appelé, plus loin, le Maroc à lever le blocus sur les territoires sahraouis encore occupés, et à «autoriser» les observateurs des droits de l’Homme de l’ONU «à accéder sans restrictions» à ces territoires du Sahara occidental, ne manquant pas d’exiger «la libération» des prisonniers politiques sahraouis des geôles marocaines. Karima Bennour SELON DES MEMBRES DU CONGRÈS Les États-Unis ne soutiennent pas le Maroc es États-Unis ne reconnaissent pas la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental qu’ils considèrent comme "un territoire non autonome en attente de décolonisation", ont indiqué mercredi à Washington des Congressmen américains. La commission des droits de l’homme du Congrès américain, Tom Lantos, a tenu à lever toute équivoque sur la position du gouvernement américain à l’égard de la question sahraouie durant l’audition qu’elle a consacré mercredi au statut du Sahara occidental."Nous devons être clairs, les états-Unis n’ont reconnu la souveraineté d’aucun état sur le territoire du Sahara occidental qu’ils considèrent plutôt comme un territoire non autonome en attente de décolonisation", a déclaré le démocrate John Conyers devant un parterre d’hommes politiques américains, d’ONG et d’organismes internationaux venus assister à cette audition, la première du genre tenue par cette commission sur le Sahara occidental occupé. Pour rester en conformité avec cette position, et considérant le territoire sahraoui comme non autonome, les États-Unis n’ont pas inclus les produits provenant du Sahara occidental dans l’accord de libre-échange conclu avec le Maroc, a ajouté M. Conyers, en soulignant les efforts déployés par son pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, en vue de trouver une solution pacifique à ce conflit qui dure depuis 40 ans. John Conyers a rappelé au cours de cette audition les positions des officiels américains à l’instar de James Baker qui a renoncé à poursuivre sa médiation au Sahara occidental après le refus du Maroc de s’aligner sur son plan prévoyant L l’autodétermination du peuple sahraoui. Le représentant de l’état du Michigan au Congrès a, par ailleurs, indiqué que les dernières mesures du Maroc visant à pervertir la Minurso ont donné l’occasion au gouvernement américain et aux autres membres du Conseil de sécurité de confirmer "les objectifs inavoués du Maroc qui cherche une solution au conflit en dehors du cadre des Nations unies". Conyers, également co-président du caucus sahraoui au parlement américain a lancé un appel au gouvernement américain afin d’appuyer au Conseil de sécurité la proposition de doter la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) d’un mandat de surveillance des droits de l’Homme. "Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique (dont) le peuple attend le processus de son autodétermination depuis 25 ans", a indiqué de son côté, James Mc Govern, coprésident de la commission Tom Lantos. Mc Govern représentant de l’État du Massachusetts a soutenu qu’"en dépit des relations qui lient les états-Unis au Maroc, le respect des droits de l'homme doit primer sur tout autre intérêt car ce principe représente un élément essentiel dans le maintien de la sécurité dans la région. Il a, dans ce sens, insisté que la question sahraouie doit être résolue pour éviter un retour aux hostilités. Le Congressman démocrate a appelé le Maroc à autoriser les observateurs des droits de l’homme de l’ONU à accéder sans restrictions aux territoires sahraouis occupés et à libérer les prisonniers politiques du Front Polisario. "Les enquêtes sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés sont rendues difficiles en raison des restrictions imposées aux ONG et à la presse", a t-il relevé. Mc Govern n’a pas manqué de souligner les actions humanitaires de l’Algérie qui a accueilli des milliers de réfugiés sahraouis, ayant fui leurs territoires pour échapper aux affres des violences exercées par les autorités marocaines. Pour sa part, le républicain Joseph Pitts qui co-préside la Commission Tom Lantos a noté que la tenue de cette audition intervient à un moment très critique pour le peuple du Sahara occidental et pour la mission de la Minurso, visée par une attitude négative de la part du Maroc. Le Conseil de sécurité qui s’apprête à reconduire le mandat de la Minurso le mois prochain est appelé, selon M. Pitts, ami du Sahara occidental, à renforcer la surveillance des droits de l’Homme dans ces territoires. Joseph Pitts a cité à ce propos le dernier rapport du département d’état américain sur les droits de l’homme qui fait état des restrictions aux libertés civiles et aux droits politiques imposés aux Sahraouis par le gouvernement marocain. L’audition qui s’est déroulée au siège de la chambre des représentants du Congrès, a été animée par un panel composé de plusieurs personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Eric Goldstein, directeur adjoint à Human Rights Watch et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental. M. B. Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 7 RÉGIONAL SECOUSSE TELLURIQUE À TABLAT Aucun dégât à déplorer ucun dégât humain ou matériel n'a été déploré suite à la secousse tellurique, d'une magnitude de 4,3 sur l'échelle de Richter, enregistrée, jeudi, vers 9h06, à 12 km au sud-est de la daïra de Tablat, au nord est de Médéa, selon la Protection civile. Plusieurs équipes de secouristes, issus des unités d’intervention de la Protection civile de Tablat, El-Azzizia et Mihoub, ont été déployées dans toute la région du sud-est de Tablat, en vue de s'enquérir de l'état des citoyens et prospecter les habitations et édifices publics, situés dans les alentours immédiats de l'épicentre de la secousse, a indiqué à l'APS, le chargé de la communication, le lieutenant Tarek Belhachemi. Le dispositif déployé "sera maintenu sur place, le temps nécessaire", a précisé l'officier, ajoutant que tous les sites d’habitations, proches de l’épicentre de la secousse, seront passés au peigne fin afin de s’assurer de la sécurité des occupants et de leurs biens. A CHLEF CONSTANTINE Un dealer arrêté à Oum-Drou LOGEMENTS DES ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES Les bénéficiaires dans le flou n dealer âgé de 43 ans a été appréhendé jeudi dernier à Oum-Drou, par les agents de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) en possession de plus de 100 grammes de cannabis et de 17 000 dinars a-t-on appris de source sécuritaire. L'individu, un récidiviste connu des services de police de cette localité, faisait l'objet, depuis plusieurs jours, d'une surveillance des éléments de la PJ qui s’est soldée par son arrestation. Le mis en cause procédait à la vente de la drogue à la périphérie de la ville. Il faut noter que la drogue «coule» à flot au niveau des cités urbaines de la wilaya de Chlef et quotidiennement les services de sécurité notamment ceux de la police nationale procèdent à des saisies de cannabis plus ou moins importantes. Cependant si dans un passé récent, le cannabis était «consommé» uniquement par quelques adultes il en est autrement aujourd’hui où de jeunes collégiens âgés à peine d’une quinzaine d’années s’adonnent à ce poison destructeur. Apparemment, la mobilisation des enseignants et de la société civile pour combattre le phénomène n’a pas obtenu les résultats escomptés. Peut être que la dissuasion par l’application effective de la peine de mort pour les dealers serait-elle plus efficace pour venir à bout de ce trafic qui ravage notre société. Là, c’est tout un autre débat ! B. O. Ph : DR U Les informations qu'ils ont obtenues cette semaine auprès des entrepreneurs chargés des chantiers de réalisation des logements qui leur sont destinés ont provoqué beaucoup de déception, voire de la colère chez les enseignants demandeurs de logements des quatre universités et de l'Ecole nationale supérieure de Constantine. Suite en page 8 SKIKDA Le dossier de spoliation du foncier de la région de Sidi Ahmed devant la justice e dossier de spoliation du foncier de la région de Sidi Ahmed sur les hauteurs de la ville de Skikda a été transféré devant le procureur général près la cour de justice, a indiqué jeudi le wali Faouzi Benhassine. Les spoliateurs du foncier de cette région dont le dossier est désormais entre les mains de la justice ont présenté des dossiers falsifiés, a relevé le wali L dans ses réponses aux élus de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) réunis en session ordinaire. "Une guerre implacable" a été engagée contre les constructions illicites dans la wilaya en application des instructions ministérielles et "tous doivent combattre la mafia du foncier et recouvrer les biens de l’Etat", a soutenu le responsable de la wilaya. Les présidents des APC et les chefs de daïra "sont tenus d’appliquer littéralement ces instructions et quiconque enfreindra la loi rendra compte de ses actes", a ajouté le chef de l’exécutif local. Deux opérations de démolition de 14 constructions illicites à Sidi Ahmed et de 21 autres à Messouna dans la commune de Hammadi Krouma ont été menées au cours des derniers jours. 8 RÉGIONS Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 CONSTANTINE …Selon nos informations, il serait très difficile de terminer dans les délais les 260 logements du programme du président de la République qui leur sont destinés, et qui sont en construction sur le plateau d’Aïn El-Bey, parce que les entrepreneurs en charge des chantiers n'ont pas été payés et qu'ils ne peuvent continuer à avancer dans la réalisation des logements tant que cette condition contractuelle prévue dans le cahier des charges n’est pas honorée par le maître d'ouvrages la wilaya. D'autre part, les enseignants affirment avoir entendu d'autres informations disant que ce quota de logements serait, en définitif, attribué à des gens du secteur et hors secteur. Et cette rumeur a provoqué une effervescence au sein des enseignants candidats. Ce qui a ajouté à leur colère et à leur état d'esprit et pourrait, éventuellement, déboucher sur d'autres actions de leur part. En effet , structurés dans une Ph : DR Suite de la page 7 coordination des enseignants des universités et écoles de Constantine concernés par le logement mise en place tout dernièrement pour s'occuper uniquement de ce dossier en défendant les intérêts de ses membres concernés par le logement, les enseignants qui viennent de l'université Mentouri, l'université Abdelhamid-Mehri, l'université Rabah-Bitat, l'université des Sciences islamiques Emir-Abdelkader et de l'Ecole normale supérieurs (ENS) d'ElMansourah, ont donc poursuivi la protesta, jeudi 11 février, en organisant un autre sit-in devant la tour administrative de l'université Mentouri qui a duré de 10h à midi, en demandant à STATIONNEMENT Près d'un millier de parkings sauvages recensés n l'absence de structures aménagées et d'aires suffisantes pour le stationnement des véhicules automobiles, au centreville , le phénomène des parkings sauvages ne cesse de prendre de l'ampleur et de gravité. Aussi, si l'on tient compte des échos qui nous parviennent, avec insistance, des quartiers les plus sensibles de la ville indiquant que les prises de bec, entre les propriétaires de véhicules et les gardiens, sont monnaie courante. « C’est du racket, il n’y a pas d’autres mots » nous ont déclaré exaspérés, des automobilistes fonctionnaires, dans une administration du quartier du Coudiat-, où se trouvent concentrées E plusieurs directions de l'exécutif (finances, travaux publics, logement, etc.). Ces fonctionnaires se sont élevés contre les pratiques de ces jeunes qui s'improvisent gardiens de parkings. Trouvant là un véritable filon, ces individus, généralement des jeunes chômeurs dont l'âge ne dépasse pas la trentaine, imposent « leurs » tarifs à leur guise.. Maintenant, ils ne se contentent plus de 30, 40 ou 50 dinars pour un stationnement, quelle que soit sa durée, mais ils s'amusent à augmenter chaque fois «le prix», et «exigent » désormais 100 dinars la place !». Les automobilistes s'indignent particulièrement, de «l'impunité» dont jouissent ces ‘gardiens' de parkings tout en pensant que «la plupart d'entre eux ne sont pas répertoriés auprès des services compétents de l'APC». Selon certaines informations en notre possession, le service du patrimoine de l'APC qui gère les parkings réguliers a recensé, dernièrement, un millier de ces parkings sauvages, situés uniquement, dans l'hyper centre de la ville. Seulement, il faut le dire que tout le monde est au courant de ce phénomène, mais apparemment, rien ne semble changer, et on ferme l’œil sur ces dépassements. Mais jusqu'à quand, peut-on les tolérer ? M.A. rencontrer le recteur, qui préside la commission de distribution des logements en question. La semaine passée, ils ont plaidé auprès du wali l'accélération de la construction des logements ainsi que la réactivation des procédures, la redéfinition des critères d'attribution, la finalisation de la liste sachant que le nombre de candidats (ou demandeurs) à ces logements est de 4 000. Toutefois, et selon toujours nos sources, les choses se compliquent maintenant avec les exigences formulées par les entreprises pour poursuivre les travaux de réalisation des logements, puisque lors de leur rencontre avec le chef de cabinet du wali, ce dernier nous avait déclaré que les chantiers ont atteint un taux d'avancement de 85 %. Or, au cours de leur rencontre avec les entrepreneurs, certains leur ont affirmé que d'une part, les chantiers sont à l'arrêt parce qu'ils n'ont pas été payés et que d'autre part, certains chantiers sont seulement à 20 %, et que d'autres n'ont pas atteint 80%. Ce qui fait que, selon ces entrepreneurs, ils ne peuvent pas aller au-delà de ce taux sans avoir été payés. : ce qui revient à dire que l'objectif de remise des logements avant la rentrée scolaire 2016/2017 souhaité vivement par les enseignants est compromis parce que difficilement réalisable dans les conditions actuelles. Devant, cet état de fait, les enseignants ne désarment pas et envisagent de porter ce dossier devant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Seront-ils entendus ? L’avenir nous le dira… Mâalem Abdelyakine BOUMERDÈS 1ER SALON DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION Améliorer la production pour entrer dans le marché mondial isant la promotion et le développement des entreprises des matériaux de construction, la CACI (Chambre de commerce et d’Industrie du Sahel) a organisée, depuis hier, un salon des matériaux de construction au niveau de la maison de l’environnement de Boumerdès. Des dizaines d’entreprises fabriquant des produits rouges, des céramiques, des produits agglomérés en béton, des produits métalliques de construction pour le BPTH ainsi que des accessoires de plomberie, d’électricité, de robinetterie des verres et des portes y ont pris part. Avec cette panoplie de produits exposés, les entreprises locales spécialisées dans la construction ont démontré une fois de plus leur savoir-faire en la matière en enregistrant une amélioration de production tant en quantité qu’en qualité. "Nous produisons, selon les normes internationales" nous a déclaré un promoteur dans le domaine des produits rouges, en précisant utiliser le procédé allemand en la matière et le procédé italien en ce qui concerne le métallique. La disponibilité de la matière première pour ne citer que l’argile, le sable et les agrégats a contribué à l’essor et à l’émergence des entreprises spécialisées dans le domaine de la fabrication des matériaux de construction. Ainsi, la production importante enregistrée et la multitude de variétés de fabrication des produits rouges, agglomérés, métalliques, aluminium, verres, bois et autres placent la wilaya dans V une bonne position économique de par le nombre de postes d’emploi créés, des richesses générées et surtout l’apport et la contribution apportés pour satisfaire les besoins nationaux en matériaux de construction. La position géographique de la wilaya ainsi que la disponibilité des matières premières sont des facteurs ayant facilité l’émergence de telles entreprises dans la région. A cela s’ajoutent également, l’existence au niveau local de toutes les filières d’entreprises de fabrication des produits rouges, du BPTH, de carrières, et des services connexes tels que les bureaux d’études, les centres technologiques et les laboratoires comme le CTC,CETIM,ORGM, le laboratoires de matériaux privés et le laboratoire des matériaux de construction de l’université de Boumerdès. L’objectif du salon est de permettre à tous les partenaires participants de rassembler leur synergie afin d’inciter et d’encourager les entreprises à mieux s’organiser pour une meilleure adaptation aux normes internationales de fonctionnement pour l’autosatisfaction dans le domaine de la construction, sans oublier l’option de l’exportation. Durant ce salon qui prendra fin le 24 du même mois, les participants vont débattre, à travers 03 ateliers, les questions liées au développement du secteur des matériaux de construction et du BPTH, les capacités de production actuelles et les besoins d’investissement dans le futur, la récupération le recyclage et la valorisation des déchets ménagers pour une meilleure protection de l’environnement, ainsi que le volet lié à l’exportation d’où comment préparer les entreprises locales à intégrer les marchés mondiaux. B.Khider LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ Arrestation de 241 individus dont 07 femmes et 07 mineurs durant le mois de février ans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, les services de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Boumerdés ont appréhendé durant le mois de février écoulé 241 individus dont 07 femmes et 07 mineurs .Ces derniers sont impliqués dans 174 affaires liées aux différents actes de criminalité.. Présentés devant le juge pour répondre de leurs actes criminels, 34 d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt ,26 autres ont été mis en citation directe alors que les dossiers des autres inculpés ont été transmis à l’instance judiciaire. Selon le bilan établi par la cellule de D communication de la sûreté de la wilaya, les affaires liées aux coups et blessures volontaires (C.B.V) sont plus nombreuses, puisque pas moins de 50 individus, dont 06 femmes et 03 mineurs, y sont impliqués dans 36 affaires. Concernant les délits liés aux vols par effraction, les éléments de la police judiciaire ont traité 10 affaires dans lesquelles sont impliquées 15 personnes, dont 05 ont été placées sous mandat de dépôt. Dans le volet insultes, 39 affaires ont été traitées, dans lesquelles sont impliquées 39 personnes, alors que les délits liés aux menaces sont de l’ordre de 14 affaires dans lesquelles sont impli- qués 15 personnes, dont 01 femme. Comme il a été traité durant le même mois, 04 affaires liées aux délits économiques dans lesquelles sont impliquées 08 individus. Il a été traité également 02 affaires liées aux mœurs avec l’implication de 02 personnes. Dans le cadre de la lutte contre la drogue, 28 individus qui sont impliqués dans 28 affaires, ont été arrêtés dont, 17 accusés ont été placés sous mandat. Il a été procédé à la saisie de 2,109 kg de drogue et 3279 comprimés psychotropes, a ajouté le même communiqué. B.K. RÉGIONS Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 AÏN TÉMOUCHENT MILA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU SANTÉ Les soins bucco-sanitaires, les facteurs prépondérants et la prévention «Des dents saines pour une vie saine» est la thématique qui a fédéré tous les scientifiques du monde autour de cette problématique, devenue aujourd’hui, une préoccupation majeure pour la santé publique, d’une part, et les parents d’élèves touchés par cette sensibilité pathologique, dans de nombreuses communes, à travers le territoire national, d’autre part. e fléau social qui prend des proportions alarmantes a été au cœur des débats d’une rencontre, mardi passé, à Béni-Saf, organisée par l’établissement public de santé de proximité (EPSP). Encore une fois, ce dernier n’a pas dérogé à la règle. C’est le grand public qui a été ciblé cette fois-ci. Le cadre d’organisation a porté sur la grande salle Attar El Hadi. L’ordre du jour a retenu 04 thèmes, tous liés à la santé bucco-dentaire. Aussi, la coordinatrice de ce service, en l’occurrence, le docteur Benali, avait précisé « que l'hygiène bucco-dentaire a des règles incontournables dont une visite de contrôle annuelle qui est indispensable chez le dentiste. Près de 60% des jeunes de 6 à 15 ans souffrent de caries qui pourraient être évitées par l'acquisition d'une bonne hygiène bucco-dentaire, toujours préférable à des soins curatifs. À Aïn Témouchent, le dépistage en milieu scolaire avait signalé des cas de caries exceptionnels chez les enfants et les élèves au niveau des localités de la daïra d’Aïn El Arbaa. Ce problème, on l’a débattu avec l’inspecteur de santé publique, le docteur Baroudi Lakhdari de la daïra de Hammam Bou Hadjar. Effectivement ce problème est enregistré avec acuité dans cette région. Beaucoup d’enfants connaissent des caries dentaires exagérées. Des témoins oculaires, pensent C 9 que c’est à cause de la malnutrition ou de la mauvaise qualité d’un forage d’eau trop chargé en sel minéraux. Cette information, on la prend avec réserve et nécessite d’être vérifiée par une étude approfondie. Aussi, parmi les facteurs de risque générant des affections buccodentaires on cite la mauvaise alimentation, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Les affections bucco-dentaires sont souvent associées aux maladies chroniques, pathologies cardio-vasculaires, cancers, affections respiratoires et diabète, ont fait ressortir les spécialistes. Ainsi les principales mesures préventives à prendre pour maintenir une santé bucco-dentaire sont une alimentation saine avec limitation de sucres, l’éloignement de l'usage du tabac (l'alcool aussi bien sûr), le brossage des dents 2 fois par jour à base de dentifrices les mieux indiqués et avec une visite chez le dentiste au moins une fois par an. Dans ce contexte, l’EPSP de BéniSaf agit régulièrement en initiant des campagnes de sensibilisation invitant le citoyen à consulter gratuitement. La directrice Noria Benlarbi avait noté qu’en 2015 l’EPSP a enregistré 64 832 consultations, 22 426 extractions et 23 414 soins dentaires. Des chiffres qui laissent supposer, à travers le ratio soins/extractions, que la santé buccodentaire de la population locale serait nettement améliorée par une prévention appropriée. Pour l’heure, l’établissement compte 17 fauteuils dentaires, et 35 chirurgiens dentistes. Boualem Belhadri ANSEJ Financement des projets viables elon Mohamed Bouniar, le directeur de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), de la wilaya d’Aïn Témouchent, pas moins de 240 projets d’investissements ont été financés en 2015. On aurait bien aimé savoir le montant global alloué à cet investissement par secteur d’activité. Cela pourrait faciliter de faire une lecture d’analyse et connaître les tendances préférentielles des activités à caractère commercial et industriel notamment. Mais quand on décrypte par bribes les propos qu’il a tenus en présence de la presse on comprend que le gros lot des petits et moyens projets a été accordé aux porteurs d’idées innovantes relevant des secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ces deux tendances ont été les mieux appréciées car au départ il y a eu des conventions de formation passées entre le dispositif ANSEJ, d’une part, et la formation professionnelle et la chambre de commerce et industrie (CCI)-Sufat, d’Aïn Témouchent, d’autre part. En termes de management et d’entrepreneuriat, la CCI-Sufat s’y apprête assez bien et permet aux porteurs de projets d’acquérir des connaissances performantes et mieux fournies que ceux dispensées par la formation professionnelle, selon des témoins oculaires. Aujourd’hui l’agence ANSEJ est plus exigeante et c’est de son plein droit car elle veut tout d’abord s’assurer que son argent va là où il sera bénéfique et pour le porteur de projet et pour elle et l’économie nationale. On commence à bien mettre les jalons là où il faut les mettre. Donc parmi les préalables posés par elle, l’ANSEJ exige l’accompagnement des futurs gestionnaires de microentreprises avant de les doter de financements appropriés et étudiés à l’avance. Comment ça ? En effet, l’accompagnement veut dire aussi que le porteur de projet soit apte sur le plan de la formation et en mesure de démarrer son projet sans attendre. Cette exigence constitue réellement un filtre qui ne laisse passer que ceux qui répondent aux critères d’habilitation requis. Il s’agit là réellement d’un financement qualitatif de projets viables et durables créateurs de richesses et d’emploi, selon la nouvelle philosophie prônée par le dispositif. B. B. S Un événement passe inaperçu a Journée mondiale de l’eau, coïncidant avec le 22 mars de chaque année, a été dûment célébrée comme de coutume dans la capitale de l’eau, où le festival d’envergure organisé au niveau du géant barrage de Béni-Haroun a drainé des milliers de personnes pour participer aux diverses activités retenues pour cet évènement ainsi que plusieurs concours, notamment de la pêche d’agrément en ligne et celui du meilleur plat à base de poissons d’eau douce. C’étaient des moments salvateurs agréables aux familles mileviennes privées de tout espace de distraction dans une contrée regorgeant de sites et de potentialités touristiques inestimables. Cette année, l’évènement a été cloîtré entre les murs de la maison de la culture de Mila, où les différents secteurs ont exposé leurs principales activités et projets dans le domaine hydrique ainsi que les opérateurs économiques investissant ce créneau vital. Le plus remarquable dans le stand de la direction de l’hydrique est bien le fameux projet de réalisation du périmètre irrigué sur une superficie de 3 000 hectares à partir du barrage réservoir de Grouz à Oued-Athmania dans le sud de la wilaya. Selon le chef de service de l’irrigation agricole, ce projet dont l’étude est parachevée, qui sera inscrit au niveau central, touchera quatre communes, notamment Oued-Athmania avec sur 600 hectares, ChelghoumLaïd avec 2000 hectares et dans la commune de Aïn Melouk pas moins de 400 hectares de terres agricoles seront irriguées. Ces superficies qui seront irriguées à partir du bassin de Grouz seront consacrées à la culture de l’orge vert (536 hectares), la carotte (2070 hectares), le blé dur (102 hectares), la tomate (185 hectares), le maïs (72 hectares), l’ail (190 hectares), le piment de saison (47 hectares), la pomme de terre (559 hectares). Le représentant du bureau d’études Sarl El Bahdja de Bordj Bou Arréridj qui a mené l’étude de ce projet, qui aura à mobiliser un montant financier de près de 500 milliards de centimes, a révélé qu’une fois ce périmètre irrigué sera opérationnel, environ 600 postes d’emplois seront générés au bonheur de la population de la région. À la salle de spectacles de la maison de la culture, une communication autour de l’aquaculture a été dispensée par Ahmed Bendjedou, directeur de la station locale de la pêche. A. Ferkhi L CHLEF MOSQUÉES Le prêche du Vendredi consacré à «la situation sécuritaire du pays» pparemment, l’instruction du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, transmise aux directions de wilaya dans laquelle le représentant du gouvernement invite les imams à consacrer le prêche du vendredi 25 mars, aux «menaces sécuritaires auxquelles notre pays est exposé »a été bien suivie à travers l’ensemble des mosquées. En effet, les imams dans leur majorité ont appelé les fidèles lors du prêche de ce vendredi à «la préservation de l’unité nationale, et surtout être vigilants pour contrecarrer les visées de certaines personnes qui en veulent à l’Algérie et à ses citoyens». Dans une déclaration à la radio locale, le directeur des affaires religieuses de Chlef a indiqué «devant la menace qui pèse sur notre pays et conformément aux orientations du A président de la République, le ministère de tutelle sollicite les mosquées à jouer un rôle d’information et de sensibilisation notamment par la diffusion de messages clairs et forts à l’intention des citoyens qui doivent rester vigilants, et éviter les facteurs de division tout en restant unis autour de notre direction nationale». À titre de rappel dans son message à l’occasion de la fête de la Victoire, le président de la République a affir- mé que «les Algériens sont plus que jamais tenus à l’unité, la vigilance et la mobilisation pour la sauvegarde de l’intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises vio- lentes». Il est à espérer que cette opération de communication sur les dangers qui guettent notre pays ne soit pas l’équivalent «d’un prêche dans le désert». Bencherki Otsmane HABITAT À quand le remplacement du préfabriqué par des constructions en dur ? algré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour remplacer tous les établissements scolaires réalisés en préfabriqué au lendemain du séisme du 10 octobre 1980, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore des structures qui continuent d’accueillir jusqu’à ce jour les élèves dans des conditions déplorables. D’une durée de vie d’une vingtaine d’années, ces établissements sont sérieusement délabrés et ne sont plus entretenus. C’est le cas, entre autres, des CEM Houa- M ri-Boumediène à Ouled Ben-Abdelkader et M’hamed-Hachemi à Hay El-Badr, ou du lycée Es-Salem de Chettia qui se dégradent considérablement au fur et à mesure que les jours passent. Au CEM Houari-Boumediène d’Ouled Ben-Abdelkader par exemple, les enseignants ont, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles ils exercent. «Nous manifestons régulièrement afin que le préfabriqué de notre CEM soit rem- placé par de nouvelles constructions en dur comme cela était initialement prévu et annoncé par les pouvoirs publics. Cette situation cause aussi bien aux enseignants qu’aux élèves des problèmes de santé», témoignent des enseignants que nous avons rencontrés. Ces derniers parlent des isolants thermiques et de l’amiante contenus dans la structure alors qu’ils sont interdits car considérés comme cancérigènes. B. O. SP RTIF Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 11 RC RELIZANE Henkouche limogé entraîneur Mohamed Henkouche a été démis de ses fonctions au RC Relizane et remplacé par son adjoint Kada Aïssa, a indiqué, avant-hier, la direction du club. Henkouche, au club depuis seulement deux mois, a dirigé le ''Rapid'' pour la dernière fois mardi passé, lors du match amical perdu à domicile contre le GC Mascara (div, amateur) sur le score de 4 à 2. Une défaite ayant sonné le glas de l'ancien sélectionneur national. Outre son élimination à domicile en huitièmes de finale de la coupe d'Algérie contre le MC Alger (2-1), le RCR lutte pour son maintien parmi l'élite, un palier auquel il a accédé l'été passé après 25 annnées passées dans les divisions inférieures. Henkouche était le quatrième entraîneur à défiler à la barre technique du ''Rapid'' cette saison, après Omar Belatoui, Abdelkrim Benyelles et François Bracci. Le RCR, 13e au classement (1er relégable) rendra visite au MO Béjaïa (3e) aujourd’huii, dans le cadre de la mise à jour de la 23e journée du championnat. L' GRÂCE À SA BONNE SANTÉ FINANCIÈRE La FAF paye son sélectionneur mieux que 14 pays qualifiés à l’Euro-2016 ailleurs, Christian Gourcuff devrait s’estimer heureux au vu de du salaire qu’il est en train de percevoir de la part de la Fédération algérienne de football, un salaire de loin meilleur que celui de plusieurs entraîneurs des sélections du vieux continent.C’est du moins le constat fait en passant en revue un document publié par la presse anglaise ayant trait aux salaires des entraineurs des 24 sélections concernés par l’Euro-2016, qui se déroulera cet été en France. Première remarque : le coach de la sélection algérienne est mieux payé que pas moins de 14 collègues des sélections européennes D’ M'Bolhi dans le Top 5 des Africains d'Europe e gardien de but algérien, Raïs M'Bolhi, qui a enchaîné le week-end passé sa cinquième titularisation avec son club turc Antalyaspor, a été choisi dans le Top 5 de la semaine des Africains exerçant en Europe, qu'établit ''France Football''. La liste comporte également un autre international algérien, Riyad Mahrez, le joueur de Leicester City, leader de la Premier League anglaise. Elle est complétée par le Sénégalais Sadiou Mani (Metz/France), le Nigérian Ahmed Musa (CSKA Moscou/Russie) et le Congolais Cédric Bakumbo (Villareal/Espagne). M'Bolhi a retrouvé au bon moment sa place de titulaire à Antalyaspor après avoir longtemps galéré. Son retour dans la cage de son club, qu'il a rejoint en septembre dernier en provenance de Philadelphia (Etats Unis), coïncide avec la reprise des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (CAN2017). Le portier de 29 ans est pressenti dans le onze de départ de la sélection algérienne qui accueillera vendredi l'Ethiopie au stade Mustapha-Tchaker de Bilda (20h30), dans le cadre de la 3e journée des qualifications pour le rendez-vous gabonais. L Phs : DR Alors qu’il laisse entretenir le suspense à propos de son avenir avec la sélection nationale, l’entraîneur français, Christian Gourcuff, risque de rater un bon pactole s’il venait effectivement à jeter l’éponge à l’issue de la deuxième rencontre face à l’Ethiopie, mardi prochain, dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires de la CAN2017. DISTINCTION en question. Gourcuff, dont le salaire avoisine les 65 000 euros mensuellement, dépasse même le sélectionneur de la Belgique, actuellement meilleure équipe mondiale au classement Fifa, en l’occurrence Marc Wilmots, qui perçoit 62 500 euros par mois. En tête de liste, vient le sélectionneur de l’Angleterre, Roy Hudgson avec 411.666 euros, alors que le sélectionneur de France, Didier Deshamps arrive à la sixième position avec un salaire de l’ordre de 166.666 euros.Si le patron technique des Verts, qui avait succédé le Bosnien, Vahid Halilhodzic à l’issue du Mondial-2014, choisissait de rentrer en France pour renouer avec le travail dans un club, comme il ne cesse de l’insinuer, il risquera tout simplement de perdre beaucoup sur le plan financier. Non seulement il aura à payer une grosse somme d’argent en guise d’impôt, mais il ne pourra pas aspirer au même salaire qu’en Algérie. Cela pourrait d’ailleurs être l’une des raisons devant pousser le Breton à renoncer à son départ et songer plutôt à atteindre l’objectif pour lequel il a été engagé par Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, à savoir mener les Fennecs vers une troisième qualification de suite en Coupe du monde. Hakim S. ILS RECLAMENT UN CONTRAT TYPE COMME LES JOUEURS La révolte des entraîneurs a valse des entraîneurs en Algérie a pris cette saison une tournure alarmante, après que les dirigeants des clubs des deux Ligues 1 et 2 eurent consommé jusque-là pas moins de 43 coaches, dont le dernier en date, Mohamed Henkouche, qui vient d’être démis de ses fonctions au RC Relizane, alors qu’il a été présenté comme le sauveur du «Rapid» quand il a été engagé en début de la phase retour. Cette situation commence à donner à L matière à réfléchir aux entraîneurs qui ont finalement décidé d’agir. En effet, Ne disposant d’aucun recours quand il s’agit d’être lésé dans leurs droits, ces coahs espèrent avoir le même privilège que les joueurs. Autrement dit, ils veulent eux aussi avoir le droit de recourir à la commission de règlement des litiges (CRL) dans le cas où ils ne venaient pas à percevoir leur argent. La réunion ayant regroupé mercredi passé le président de la FAF avec les présidents, entraîneurs et capitaines des équipes des clubs professionnels du Centre était l’occasion justement pour les techniciens de soulever ce problème. L’on peut dire que leur doléance est en voie d’être satisfaite. C’est du moins la promesse faite par le patron du football algérien, Mohamed Raouraoua, qui s’est engagé de charger les juristes de son instances d’élaborer un contrat type pour les entraîneurs, exactement comme ce sera le cas pour les joueurs à partir de la saison prochaine. Ces contrats types devraient ainsi permettre aux coachs d’interpeller la CRL en cas d’un litige avec leur club employeur. Il faudra d’ailleurs s’attendre à ce que les plaintes en question soient d’un nombre élevé, vu la cadence avec laquelle les présidents des clubs nomment et dégomment les coaches. H. S. 12 SPORTS Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 MOB-RCR Les Crabes veulent creuser l’écart C’est cet après-midi que les Vert et Noir de la Soummam, le MOB en l’occurrence, joueront leur 24e rencontre de la saison et ce sera chez eux au stade de l’Unité Maghrébine de Béjaïa face au RC Relizane. n match que les camarades de Salhi Yassine devraient remporter, pour garder leur deuxième place actuelle, qu’ils partagent pour le moment avec le DRBT, qui a aussi le même nombre de points, soit 24. La rencontre se jouera à huis clos, et les capés d’Amrani ne veulent pas rater l’occasion de creuser l’écart à trois points de l’actuel compagnon, Tadjenent en l’occurrence, tout comme ils veulent assommer les autres équipes qui sont derrière, pour les empêcher de les rejoindre au classement ou les déloger USMBA Bensenada monte au créneau e directeur général de l'USM BelAbbès, Djilali Bensenada, a indiqué jeudi qu'il ne tolérait plus aucun autre faux pas de son équipe en nette baisse de régime depuis quelque temps, mettant en péril ses chances dans la course à l'accession en L 1 . "Je ne tolérerai plus aucun autre faux pas de mon équipe. Nous venons de rater une occasion en or pour conforter nos chances dans la montée en gaspillant de précieux points au cours des trois derniers matchs alors qu'ils étaient largement à notre portée", a déclaré à l'APS le premier responsable de la formation de la ''Mekerra''. L'USMBA, qui a terminé à la tête de la Ligue 2 la phase aller, a reculé à la troisième place à l'issue de la 24e journée du championnat déroulée le week-end dernier et qui a vu les protégés de l'entraîneur Abdelkrim Benyelles s'incliner à domicile contre l'OM Arzew (1-0). Une troisième contre-performance après les nuls (1-1) concédés face à deux autres mal classés, le CA Bordj Bou-Arréridj et l'USMM Hadjout, respectivement à domicile et en déplacement. Et dans l'optique de "mettre tout le monde devant ses responsabilités", Bensenada a provoqué mercredi une réunion avec l'entraîneur et les joueurs, "La direction du club ainsi que les autorités locales ont tout mis à la disposition de l'équipe pour assurer la montée. Les joueurs perçoivent des primes qui n'ont rien à envier avec celles que donnent de gros calibres de Ligue 1 à leurs éléments. Il n y a donc aucun prétexte de leur part pour justifier les derniers échecs", a dit le DG de l'USMBA. La crise de résultats dans laquelle patauge les Vert et Rouge a surpris plus d'un, eu égard à la courbe ascendante dans laquelle ils se trouvaient il y a quelque temps, comme en témoigne leur brillante qualification aux demifinales de la Coupe d'Algérie ramenée de la pelouse de l'ES Sétif, le champion d'Algérie sortant. "J'ai l'impression que l'esprit des joueurs est plutôt à la coupe d'Algérie, alors que notre objectif principal est bien clair, à savoir l'accession en Ligue 1. C'est ce que je leur ai fait comprendre dans notre réunion, et j'attends d'eux une réaction dès le prochain match", a conclu Bensenada. L'USMBA rendra visite, lors de la 25e journée, au leader l'O Médéa qui a déjà mis un pied en Ligue 1. Les trois premiers au classement accéderont en fin de saison. L e coureur espagnol Rubio Jesus de la formation émiratie Nasr-Dubai a remporté jeudi la deuxième étape du Tour international cycliste de Constantine, huitième épreuve du GTAC-2016, alors que son coéquipier Tomas Vaitkus a endossé le maillot jaune de leader. Le départ de la deuxième étape, longue de 157 kilomètres, a été donné dans la nouvelle ville d’Ali-Mendjli qui a accueilli la caravane du GTAC-2016 sans être finalement prête à assurer une organisation adéquate pour le bon déroulement de la course.Au terme d’une longue course reliant la ville de Constantine à Oum ElBouaghi en passant par les localités d’Aïn-Kercha, Aïn-M'lila et AïnFekroun, l’Espagnol Rubio a réalisé un temps de 3h47:54, devant ses deux coéquipiers d’équipe, le Marocain Essaid Abelouache et le Lituanien Tomas Vaitkus, crédités du même temps. Vaitkus a récupéré le maillot jaune de leader, alors que le maillot rouge du meilleur sprinteur est revenu à l’Algérien Adil Barbari. Le Marocain Essaid Abelouache a porté le maillot à pois du meilleur grimpeur, tandis que l’Algérien Hamza Yacine a gardé le maillot blanc du meilleur espoir. Affichant son mécontentement à l’issue de la première étape pour ne pas avoir eu la possibilité de gagner l’étape, pourtant remportée par son coéquipier Adil Barbari, le Lituanien a su répondre à l’Algérien en allant chercher le maillot jaune de leader. Vaitkus s'est vengé, à sa manière, de l’attitude adoptée la veille par l’Algérien qui portait au départ de cette étape le maillot jaune de leader. Mais au lieu de travailler pour conserver la première place de Barbari, il s’est lancé avec deux de ses coéquipiers dans une échappée qui allait être la bonne.Dans la commune d’Ouled Rahmoune, l’Algérien Oussama Mansouri de la sélection Ouest et le Rwandais Mugisha Samuel, se sont lancés dans une échappée qui a pris jusqu'à 1'15 sur le peloton, mené par l'équipe du maillot jaune, l’Algérien Adil Barbari.Arrivant à AïnKercha, ce duo de tête s’est fait reprendre par 15 coureurs dont cinq d’Al Nasr et cinq Algériens. L Phs : DR U après, sachant que le club béjaoui aura d’autres rencontres avec un rythme en championnat et en Ligue des champions. Ce qui reste difficile pour eux, sur le plan physique, avec le déplacement en Egypte et le retour au pays, sans oublier les matches de championnat. Cette fois, le club aura un mal classé, soit le Rapide de Relizane qui n’est pas bien loti en championnat et qui lutte pour sa survie en élite. En effet, les capés de Mohamed Henkouche maintiennent l’espoir de se maintenir et cet espoir passe inévitablement par un succès à Bejaia face aux Crabes. Ces derniers sont plus que jamais décidés à faire le plein en ne cédant aucun point dans cette rencontre, ceci pour préparer le match de la 25e journée face à l’ASMO en déplacement avec un meilleur moral possible. Seuls les trois points compteront donc, que ce soit pour les locaux ou les visiteurs. Sur un autre registre en Ligue des champions, les Crabes disputeront le match aller au Caire face au Zamalek SC le 9 avril prochain, et le match retour est programmé pour le mardi 19 avril au stade de l'Unité maghrébine à partir de 18h. La rencontre aller sera officiée par l'arbitre international kenyan Davies Ogenche Omweno au stade Petro Sports de Caire, a indiqué la Confédération africaine de football (CAF). Il sera assisté de ses deux compatriotes Marwa Aden Range et Peter Sabatia. Le quatrième arbitre est Israel Lemayian Mpaima (Kenya) et le commissaire au match sera Osama Ata Elmanan Hassan (Sudan). Quant à la manche retour au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa, il sera dirigé par l'arbitre Tunisien Youssef Essrayri qui sera assisté d’nouar Hmila (Tunisie) et Marwene Saad (Tunisie). Le quatrième arbitre est Haithem Kossai (Tunisie). Le commissaire au match est Paul Ekong Bassey (Nigéria). Rappelons que si le MOB passe ce tour, il ira directement en phase des poules de la plus prestigieuse compétition africaine. M. R. TOURNOIS INTERNATIONAL DES U14 À BÉJAÏA Des équipes du Sénégal, de Tunisie et de Madagascar au rendez-vous idèle à ses traditions et à ses objectifs pour lesquels il s’est engagé, le Chabab Riadhi Béjaïa, présidé par Harkati Zahir, organise l'un des plus grands tournois International U14 et cette fois ce sera la 5eme édition de ce tournoi qui aura lieu durant le mois de Juillet prochain, soit les 13, 14 et 15 juillet 2016. Le tournoi regroupera plusieurs clubs algériens et étrangers, à l’image du club organisateur, Assirem d’Iferhoun-ne (Tizi-Ouzou), Chabab Riadhi Béjaïa (CRB), Olympic Riadhi Baladiat Akbou (ORBA), Union Sportive Madinat Dra Ben Kheda (USMDBK), Raed Club Oran (RCO), Club des Talents Constantine (CTC), Chabab Mostakbal Bab El-Oued (CMB), et côté étrangers l’Avenir Sportif Zaghoaune (ASZ) de la Tunisie, Centre de Loisir d’Animation Culturel, Sportif Rufisque (CLACSR) de Sénégal et le Racing club de Tana (RCT) de Madagascar. « Ces clubs ont confirmé leurs participation on attendant d'autres », nous dira le président du CR Béjaïa, Harkati Zahir en l’occurrence. Il nous a dit F aussi que « Deux légendes du football algérien à savoir Rabah Madjer et Djamel Menad seront les parrains du tournoi. En tant que comité d'organisation du tournoi mondial U14, nous avons informé les clubs désirant y participer, que le dernier délai des inscriptions est le 30 mars 2016. ». Il faut dire que pour organiser un tournoi pareil avec des clubs du Continent aussi (Sénégal, Madagascar et Tunisie), il faut des moyens, surtout financiers. A cet effet, on nous append que des sponsors privés et étatiques ont été sollicités. On citera pêlemêle, SONALGAZ, SONATRACH, ECI Boudiab, EPB Béjaïa, Algérie Telecom, Groupe Lalaoui, Pro- fert, DJS, APC, CFVB et APW de Béjaïa. Pour ce qui est de la compétition, il y’aura quatre groupes de quatre équipes chacun. L'arrivée des délégations est prévue le mardi 12 juillet 2016 aux alentours de 13h30 à 18h00. Le mercredi 13 juillet durant toute la journée auront lieu des matchs de poules sur les deux terrains. Le jeudi 14 juillet durant toute la journée se joueront les phases finales et la finale est prévue à 17h00. Le vendredi 15 juillet sortie et visite des sites de la région. Le samedi 16 juillet départ des délégations. Les organisateurs comptent faire de cette cinquième édition une réussite totale et pourquoi pas meilleure que les précédentes. M.R. AMICAL La sélection olympique s’incline face à la Corée du Sud équipe nationale en stage en Corée du Sud pour préparer les Jeux Olypiques de Rio de Janeiro 2016 a perdu le premier de ces deux matchs amicaux face au pays hôte. Les joueurs de Schurmann on perdu sur le score de 20, deux buts pris en première période où la défense s'est montrée particulièrement friable. L'équipe nationale aura droit à un second match face au même adversaire lundi 28 mars à 11 heures algérienne. L' CRUYFF S'EN EST ALLÉ… GTAC-2016/TOUR DE CONSTANTINE (2E ETAPE) L’Espagnol Rubio vainqueur, le maillot jaune change d’épaule AÏN-FEKROUN, UN ENGOUEMENT SANS PRÉCÉDENT DU PUBLIC A Aïn-Fekroun, la caravane du GTAC-2016 a été accueillie par une file interminable de citoyens venus par centaines applaudir le passage des coureurs, même si les organisateurs ont dû être très vigilants pour éviter tout dépassement pouvant nuire au bon déroulement de la course. A la sortie de cette ville, le Lituanien Vaitkus, le Marocain Abelouache et l’Espagnol Rubio ont décidé de lâcher leur coéquipier Barbari, pour mener la tête de la course et franchir la ligne d’arrivée en trio, reléguant les poursuivants à plus de quatre minutes. Vendredi, la troisième et dernière étape du Tour international de Constantine conduira le peloton de Constantine (Didouche Mourad) vers Mila puis retour à Constantine sur un parcours de 132 km. 13 Mais son empreinte sur le jeu est éternelle Durant sa vie, sur le terrain comme sur le banc, Johan Cruyff a révolutionné le football. Et sa trace est plus que jamais indélébile grâce à son disciple Pep Guardiola et le meilleur du club du monde, le FC Barcelone. ohan Cruyff était unique. Le joueur a révolutionné le football. Il était un précurseur dans sa conception du jeu. Il a inventé des gestes que personne n'avait jamais réalisés. Il s'est toujours démarqué sur le terrain. Et en dehors. Sa personnalité ne pouvait pas laisser indifférent. Cruyff a été l'icône de toute une génération. Parce qu'il incarne totalement les années 70. Jusqu'à son maillot orange, la couleur qu'on associe le plus facilement à cette époque. Pour cela, déjà, Cruyff était unique. Je crois qu'il l'était pour bien plus encore. Parce que je trouve un vrai paradoxe chez Johan Cruyff. La carrière d'un footballeur est éphémère par définition. Et il a tout fait pour qu'elle ne dure pas le plus longtemps possible. Cruyff était un sacré fumeur, capable d'en griller une ou deux à la mi-temps. Avant de retourner sur le terrain, sortir des coups de génie dont lui seul avait le secret, et faire lever les foules. Comme une rockstar, celle dont on craint l'excès de trop. Il n'était pas loin d'arriver il y a 25 ans. C'est mon premier souvenir de Cruyff. Ce spot publicitaire pour une campagne anti-tabac, peu J après cet arrêt cardiaque qui a failli lui coûter la vie 1991, où il disait : "le football m'a tout donné, et le tabac a failli tout me reprendre." L’ÉPHÉMÈRE DEVENU ÉTERNEL POURQUOI UN PARADOXE ? Parce que, durant la première partie de sa vie, Cruyff a fait ce qu'il fallait pour être éphémère. Mais au final, il a posé son empreinte sur le football pour l'éternité. Lui plus que les autres, de mon point de vue. Révolutionner le jeu quand on est sur le terrain est une chose. C'est ce qui fait un grand joueur, et ils ont été rares. Les grands joueurs devenus de grands entraîneurs sont encore plus rares, et Cruyff était aussi dans ce club très fermé dont il est le plus brillant représentant. Mais dans celui des garants d'une philosophie de jeu qui a su traverser les époques pour être encore une référence, même LA référence, le Néerlandais est seul. Tout seul. Que Cruyff s'en aille maintenant a un côté hautement symbolique. On a pu observer son œuvre depuis des décennies. Mais elle n'a certainement jamais été aussi belle qu'aujourd'hui. Ce Barça d’exception, c'est aussi le sien. Quelque part, c'est surtout le sien. Même si Rinus Michels était l'architecte de ce football total que l'entraîneur de l'Ajax Amsterdam a exporté au FC Barcelone. Mais si cette philosophie de jeu a perduré, c'est grâce à Cruyff. Si ce modèle basé sur une idée unique de la formation a eu tant de succès ces dernières décennies, c'est aussi grâce à Cruyff. S'il est encore dominant aujourd'hui, et si tant de clubs tentent de le copier, c'est toujours et encore grâce à Cruyff. GUARDIOLA, LE PLUS BEAU FRUIT DE SON ARBRE P arce que cette philosophie, il a aussi su la transmettre. 1992, c'est l'heure de gloire de la "Dream Team" de Cruyff, ce premier titre de champion d'Europe ramené de Wembley par le Barça. Mais c'est aussi un passage de témoin. Josep Guardiola n'avait que 21 ans à l'époque, et il venait à peine de «Comme les Beatles ou les Rolling Stones» dant s’amusaient avec un ballon sur l’esplanade. «C’était une légende, lançait Emil, 16 ans, spontanément. J’ai vu tous ses buts sur YouTube. Il jouait avec passion.» D’autres préféraient retenir les qualités de l’homme. «Je n’en pense que du bien. Il a fait la promotion de football dans le monde, et pas seulement aux Pays-Bas. Mon fils ne l’a pas connu mais je lui en ai parlé beaucoup», racontait Taco, 53 ans, pile dans la génération des fans inconditionnels. «Après sa carrière, il avait créé une fondation pour les jeunes, rappelait encore Hanz. Il avait un avis très tranché sur beaucoup de sujets et n’hésitait pas à le défendre. Je me souviens de certaines phrases qu’il a dites. Il a ouvert beaucoup de portes.» ans les rues d'Amsterdam et près de l'Arena où évolue l'Ajax, les Néerlandais avaient le coeur gros au moment d'évoquer le souvenir de Johan Cruyff, en quelque sorte leur héros national, décédé ce jeudi. Se trouver à Amsterdam le jour de l’annonce du décès de Johan Cruyff relève à la fois du tragique et de l’historique. Quelle était la probabilité que «l’inventeur du football moderne» disparaisse à la veille d’un match de la sélection néerlandaise, son équipe, dans son stade et sa ville, à Amsterdam ? Même si tous ses amis, ses admirateurs et ses disciples le savaient malade depuis longtemps, l’ancien attaquant ait réussi un dernier dribble. Habitué aux lumières, le triple Ballon d’Or a suscité jusqu’au bout l’admiration de ses compatriotes. Il fallait voir la détresse des passants dans les rues, ce jeudi aux abords de l’Arena, où les Oranje lui rendront hommage vendredi face aux Bleus, pour comprendre à quel point cet homme comptait pour eux. D «TOUJOURS TRÈS POPULAIRE» «C’était le meilleur joueur de tous les temps», disait Frank, 45 ans, qui avait eu la chance d’assister à un récital du génie, accompagné par son père, quand il était enfant. «On en a parlé toute la journée avec mes collègues, je n’en reviens pas, c’est un jour triste pour les Pays-Bas», lâchait ce vendeur dans un magasin de sport, situé tout près de la boutique officielle de l’Ajax, en faisant mine de sécher ses larmes. Le mythique maillot floqué du numéro 14 avait exceptionnellement retrouvé sa place dans la vitrine, devant laquelle se prenaient en photos les rares touristes arpentant la ville dans un froid glacial. «Il est toujours très populaire», lâchait au passage le gérant du megastore. «IL AVAIT UN AVIS TRÈS TRANCHÉ SUR BEAUCOUP DE SUJETS ET N'HÉSITAIT PAS À LE DÉFENDRE» Quant aux locaux, ils préféraient avoir une pensée pour leur ancienne idole ou se remémorer quelques souvenirs. «C’était un exemple, selon Hanz, la cinquantaine grisonnante, débordé par l'émotion. J’ai passé des moments magiques à le regarder à la télévision.» Salué autant pour «sa technique fabuleuse» que pour sa reconversion comme entraîneur à succès, Cruyff ne laissait personne indifférent. Pas même ces gamins danois, de passage avec leurs parents, et qui en les atten- «COMME SI J'AVAIS PERDU UN MEMBRE DE MA FAMILLE» Non loin de là, devant le siège de l’Ajax, la caméra tout juste éteinte après avoir enregistré une communication officielle de Michael Kinsbergen, directeur général du club, Jelle de Gee, 32 ans, n’en menait pas large. «Aujourd’hui, c’est comme si j’avais perdu un membre de ma famille, confiait ce journaliste de la chaîne AT5. Avant lui, le football aux PaysBas existait déjà, mais il l’a rendu grand.» «Il était de la trempe de Pelé, Beckenbauer, ou même de Platini et Zidane. Mais c’était le meilleur de tous, ajoutait-t-il. Pelé était technique, Beckenbauer avait l’état d’esprit. Lui, il avait tout. Il jouait constamment vers l’avant et c’est comme ça que ce sport doit être pratiqué. Pour l’Ajax, il était comme les Beatles ou les Rolling Stones, comparait même notre confrère. Dans le rock n’roll, avant Elvis, il n’y avait rien. Pour Cruyff ici, c’était la même chose.» Comme celle du roi des crooners, l’étoile de l'inoubliable joueur continuera maintenant de briller ailleurs. gagner ses galons de titulaires au Barça. Mais il incarnait déjà le modèle barcelonais. Il en était même le symbole, comme le plus beau fruit de l'arbre planté par Michels et cultivé par Cruyff. Guardiola s'inscrivait déjà comme l'héritier de cette philosophie de jeu. Comme Cruyff, il a su lui donner vie sur le terrain. Comme Cruyff, il a su lui donner ses titres de noblesses depuis le banc. En disciple parfait. Le Barça a toujours fini par revenir dans le sillon tracé par Cruyff. Son éclat d’aujourd’hui en est la plus belle preuve. Le Néerlandais a été une source d'inspiration, au Barça comme ailleurs. Du temps où il était joueur. Du temps où il était entraîneur. Et il le restera. Son empreinte sera éternellement différente de celle laissée par les autres. Parce que cette marque, on la voyait déjà depuis des décennies, on la voit encore aujourd'hui, et on la verra encore demain. Le football a certainement perdu son plus bel ambassadeur. Ce football qui a tout donné à Cruyff. Et Cruyff le lui a parfaitement rendu. «Nous ne t'oublierons jamais», dit Diego Maradona e nombreuses réactions suite au décès de Johan Cruyff, jeudi, continuent d'affluer. À son tour, Diego Maradona, autre gloire mondiale du football, a rendu hommage à la légende néerlandaise : «Nous ne t'oublierons jamais, ''flaco'' (maigre, en espagnol)». D L'hommage de Zinedine Zidane à celui qui a «rendu beau le football» ia un message posté sur Instagram, jeudi, Zinedine Zidane a rendu hommage à Johan Cruyff, décédé plus tôt dans la journée. «Merci d'avoir rendu beau le football». C'est avec ce message, posté sur Instagram, que Zinedine Zidane a rendu hommage à Johan Cruyff, décédé un peu plus tôt dans la journée, jeudi, à cause d'un cancer. V Michael Laudrup : «Le meilleur de tous les temps» e Danois Michael Laudrup, qui a joué pendant cinq saisons sous les ordres de Cruyff à Barcelone (1989-1994), place Johan Cruyff au sommet. «C’est un jour tellement triste pour les gens qui aiment le foot… Nous disons adieu à l’une des plus fortes personnalités de l’ère moderne. Johan Cruyff a été le meilleur footballeur européen de tous les temps (désolé Zidane, Eusebio, Beckenbauer et Platini). C’est l’homme qui a lancé et développé la philosophie barcelonaise, dès son arrivée comme entraîneur principal en 1988. Pour moi, sans hésitation, c’est le meilleur coach de ma carrière, et celui qui a le plus compté.» L MONDE Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 15 LE TPI POUR L’EX-YOUGOSLAVIE REND SON VERDICT Radovan Karadzic condamné à 40 ans de prison Le Tribunal pénal international de La Haye, aux Pays-Bas, a condamné, jeudi dernier, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à 40 années de réclusion criminelle, pour les onze chefs d’accusation : génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pour ne citer que ceux-là. est la première fois qu’un responsable politique de ce haut niveau soit condamné par le TPI, après la mort, en 2006, de l’ancien président serbe, Slobodan Milosevic, durant son procès. Les faits reprochés à Karadzic, ex-chef politique des Serbes, et psychiatre de formation, remontent à la période allant de 1992 à 1995. Le procureur avait requis, lors du procès, la prison à vie pour l’accusé, lequel a été condamné, par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), à 40 ans de réclusion, pour sa guerre impitoyable contre les Croates et les musulmans, ayant causé la mort de 100 000 personnes, plus de 2 millions de déplacés, et des centaines de milliers de blessés. Accusé également de sa responsabilité d’avoir assiégé Sarajevo, durant 44 mois. et, aussi, d’être le commanditaire de la mise en place de camps de détention aux conditions «inhumaines», et de massacre commis à Srebrenica. Des accusations niées en bloc par Karadzic, qui n'a pas reconnu sa culpabilité dans ces crimes, lors du déroulement du procès. En réaction au verdict rendu par le TPIY, dans sa déclaration à un média russe, le député français du parti les Républicains, C’ Thierry Mariani, déplore «une justice à sens unique», regrettant que les massacres soient condamnés «dans un seul sens», a-t-il indiqué. La guerre en exYougoslavie «a été dramatique, tragique, et les massacres de population ne sont pas admissibles», a déclaré ce même responsable. Indiquant plus loin que «lorsqu’on regarde ce qui s’est passé», souligne-t-il, les massacres, malheureusement, se sont déroulés dans les deux camps», a affirmé, Thierry Mariani, avant de conclure que «le problème, c'est que l'Histoire est souvent écrite par les vainqueurs», a-t-il indiqué. Des années après les tragiques et douloureux évènements de 1992 à 1995, dans l’exYougoslavie, survenus peu de temps après la chute du Mur de Berlin marquant la fin d’une longue guerre froide, entre l’ex- URSS et l’Occident, à sa tête les États-Unis, déclenchée, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, dès 1999, le pays a été sous le coup d’une intervention militaire étrangère conduite par l’Otan. Âgé de 70 ans, le condamné a passé le restant de sa vie dans une prison, avait affirmé, auparavant, dans une interview à Birn, un réseau régional d’information, et qu’il s’attendait à être acquitté des onze chefs d’accusation, dont deux pour génocide. Il avait répondu à une question de savoir qu’elles sont ses attentes quant au dénouement du procès en question:«Mes attentes sont les mêmes, je sais ce que je voulais, ce que j’ai fait, et ce dont j’avais rêvé, il n’existe pas un tribunal raisonnable qui me condamnerait», a-t-il lancé. APRÈS LES CRIMES DE RADOVAN KARADZIC, PLACE AUX BOMBARDEMENTS DE L’OTAN Même si le procès du TPIY a rendu ÉGYPTE La police dit avoir identifié les meurtriers de l’Italien Regeni a police égyptienne a affirmé jeudi avoir identifié les meurtriers d’un étudiant italien, Giulio Regeni, deux mois après sa disparition au Caire, indiquant avoir tué les quatre membres d’un gang criminel chez qui elle a retrouvé son passeport et ses effets personnels. M. Regeni avait disparu le 25 janvier en plein coeur du Caire, et son corps avait été retrouvé 9 jours plus tard en bordure d’autoroute dans la banlieue de la capitale, atrocement mutilé et torturé. Depuis, la presse italienne et les milieux diplomatiques occidentaux en Egypte soupçonnaient des membres des services de sécurité de l’avoir enlevé et torturé à mort. Ce que le gouvernement égyptien démentait avec force, promettant à Rome une «enquête transparente» et «toute la vérité» sur la mort de ce doctorant de 28 ans de l’université britannique de Cambridge, qui effectuait un mémoire sur les syndicats ouvriers en Egypte. Jeudi, le ministère de l’Intérieur a dans un premier temps annoncé avoir tué «dans un échange de tirs» tous les membres d’un gang «qui s’était spécialisé dans l’enlèvement d’étrangers L pour les voler, en se faisant passer pour des officiers de police». Un second communiqué, accompagné de photos, affirme que la police a retrouvé chez la soeur d’un des membres de ce gang «un sac rouge (...) contenant un portefeuille en cuir, un passeport au nom de Giulio Regeni (né en 1988), sa carte de l’université américaine (du Caire) avec sa photo personnelle, sa carte de l’université de Cambridge». La femme du suspect a «avoué que ce sac appartenait à son mari», ajoute le communiqué. M. Regeni avait disparu le jour du 5e anniversaire de la révolte populaire de 2011 qui mit fin au régime de Hosni Moubarak, alors qu’un important dispositif policier était déployé à travers la capitale, les autorités réprimant toute manifestation de l’opposition. CHOCS ÉLECTRIQUES ET BRÛLURES Selon l’autopsie, le jeune étudiant a subi de nom- breuses fractures, des coups répétés, des chocs électriques aux parties génitales, et des brûlures. «Je vous promets que nous ferons toute la lumière et que nous arriverons à la vérité, que nous œuvrerons avec les autorités italiennes pour traduire en justice et punir les criminels qui ont tué votre fils», avait affirmé à la mimars le président Abdel Fattah al-Sissi, dans un entretien publié par le quotidien italien La Repubblica. Il faut dire que l’affaire empoisonne les relations entre l’Egypte et l’Italie. Les autorités italiennes ont plusieurs fois prévenu l’Egypte que l’amitié entre les deux pays était en jeu. Et le Parlement européen avait adopté le 10 mars une résolution demandant la «vérité» sur l’assassinat de Giulio Regeni. Certains services de la police ou du renseignement sont en effet régulièrement accusés par les organisations de défense des droits de l’Homme égyptiennes et internationales de disparitions forcées, de détentions illégales d’opposants égyptiens, voire d’actes de torture et d’assassinat. Le président Sissi a récemment mis en garde les policiers qui recourraient à ce type d’exactions et certains font l’objet de procès. Les autorités égyptiennes ont cependant assuré que l’étudiant italien n’avait jamais été arrêté, rejetant les accusations visant sa police. Et fin février, le ministère de l’Intérieur avait indiqué que «toutes les pistes» étaient possibles, y compris celle du crime de droit commun. Depuis qu’il a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, l’ex-chef de l’armée et actuel président Sissi réprime toute forme d’opposition, islamiste mais aussi laïque et libérale. son verdict en question, jeudi dernier, bon nombre de questions demeurent en suspens sur d’autres évènements aussi tragiques qu’a connus l’ex-Yougoslavie. Des experts avérés, des observateurs et des Centres de recherche des questions liées à la stratégie et à la géopolitique pointent du doigt les dégâts considérables causés par l’opération militaire de l’Otan, dans l’ex-Yougoslavie; après les évènements précités dans ce pays allant de 1991 à 1995. Des bombardements de l’aviation militaire de l’Otan, ayant causé la mort de plus de 2 500 victimes, dont 400 enfants, selon Vladimir Kozine, expert de l’Institut russe d’études stratégiques, précisant que les forces aériennes de l’Alliance atlantique «ont pilonné la Yougoslavie pendant 78 jours, largué 27 000 tonnes de bombes et de missiles, et rasant 40 000 maisons», avait-il indiqué sur la base de certains rapports. Après un mois et demi de bombardement de l’Otan, des spécialistes grecs, lors de leurs enquêtes, ont constaté une nette augmentation de la radioactivité en Grèce, estimée en moyenne de 20% à 30%. Pour les spécialistes serbes, ils rappellent, pour leur part, que même «une faible dose de radiation» suffit à déclencher «la transformation» de cellules saines en cellules cancéreuses, et qu’un autre risque «consiste dans la mutation génétique», entraînant la naissance d’enfants «présentant des incapacités mentales et physiques». Le professeur Slobodan Cikaric, président de l’Association serbe de lutte contre le cancer, a rappelé, dans ses déclarations aux médias étrangers et locaux, que le rapport de 2014 révèle que «l’utilisation de munitions par l’Otan, contenant de l’uranium appauvri pour bombarder la province méridionale serbe du Kosovo et les régions adjacentes», a provoqué «une véritable épidémie de lymphome et de leucémie», dans la partie centrale de la Serbie. Le même professeur a déclaré que le rapport en question fait état de «l’augmentation» de nombre de malades «atteints de tumeurs solides», et d’après l’Institut de santé publique de Serbie, pendant la période d’avant-2012, «le nombre de malades atteints de lymphome et de leucémie a augmenté de 80% dans le pays». Par ailleurs, sur le plan géopolitique, il est à rappeler que le Kosovo a proclamé son indépendance à la suite de l’intervention de l’Otan, et les États-Unis y ont construit, par la suite, la base militaire de Bondstill. La deuxième en Europe de par son importance, permettant à Washington, outre le contrôle de la Méditerranée, mais aussi la mer Noire, soit les voies de transport et d’approvisionnement en ressources énergétiques. Karima Bennour PENSÉE À la mémoire de notre cher père et grand-père Mehenni Saïd dit “Ribouh” Décédé le 25/03/2015. Un an, que le temps passe vite, nous ne t’oublierons pas. Tu étais un homme exemplaire, plein de qualités, ton souvenir sera gravé à jamais dans nos cœurs et nos mémoires. Repose en paix. Que Dieu t’accueille en Son Vaste Paradis “À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons” Ton épouse, et tes enfants: 16 MONDE Vendredi 25- samedi 26 mars 2016 CONFLIT La crise coréenne vire à l’affaire personnelle entre les leaders Les tensions sur la péninsule coréenne ont pris, vendredi, une tournure personnelle entre les dirigeants du Nord et du Sud, qui se sont mutuellement menacés d’en finir avec l’autre. e leader nord-coréen Kim Jong-Un a ainsi supervisé des exercices d’artillerie consistant à simuler des frappes contre le bureau et la résidence de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye. Cette dernière a répliqué en accusant Kim de mener son pays «sur le chemin de l’autodestruction», laissant entendre qu’il était temps de changer de régime. Le climat n’a cessé de se détériorer depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen début janvier, suivi en février par le lancement d’une fusée, largement considéré comme un essai déguisé de missile longue portée. Les tensions ont redoublé du fait des manœuvres annuelles conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, actuellement en cours. Le Nord menace presque quotidiennement les deux pays de frappes nucléaires ou conventionnelles. Pyongyang a encore menacé mercredi Park Geun-Hye et ses alliés américains d’une «fin misérable», affirmant se tenir prêt à plonger le bureau de la présidente dans «un océan de flammes et de cendres». Kim Jong-Un est allé audelà de la simple rhétorique en supervisant, rapporte vendredi l’agence officielle nord-coréenne KCNA, des exercices d’artillerie avec des munitions réelles simulant des frappes contre Mme Park. «RUINES ET CENDRES» «Des obus d’artillerie ont fusé comme l’éclair et frappé intensément et furieusement des cibles simulant Cheong Wa Dae et les organes de gouvernement rebelles à Séoul», affirme KCNA. Cheong Wa Dae est le nom coréen de la Maison bleue, siège de la présidence sud-coréenne. A en croire l’agence, il s’est agi des plus importants exercices du genre jamais menés, impliquant des «centaines de types différents» de pièces d’artillerie longue portée. «Si les ennemis nous provoquent, la réplique implacable de notre artillerie réduira Séoul en ruines et en cendres», a déclaré Kim, selon KCNA. Le Rodong Sinmun, organe du parti au pouvoir à Pyongyang, a publié dans son édition de vendredi une quarantaine de photos en couleur de cet exercice, montant le leader nordcoréen observant aux jumelles sur un banc l’artillerie et les batteries lance-roquettes pilonnant une île. L’agence sudcoréenne Yonhap affirme sur la foi de sources militaires que ces exercices se sont tenus jeudi près de la ville côtière de Wonsan. Lors d’une allocution vendredi, la présidente Park a affirmé que le Sud ne se laisserait «pas effrayer un instant par les menaces». Ph : DR L «Avec les provocations irresponsables, le régime nordcoréen va s’engager sur le chemin de l’autodestruction», a-telle déclaré en relevant que la communauté internationale était unie autour de la même stratégie de sanctions contre Pyongyang. «Nous avons aujourd’hui l’opportunité de provoquer un changement du régime nord-coréen», a-t-elle ajouté. Les manœuvres militaires américano-sud-coréennes sur la péninsule sont chaque année un facteur de tension entre les deux frères ennemis. Cela a particulièrement été le cas cette année du fait de l’inclusion, dans ces exercices de défense entre les forces américaines et sud-coréennes, d’un scénario prévoyant des frappes pour «décapiter» la direction du régime nord-coréen. L’agence KCNA précise que les tirs d’artillerie de jeudi sont une réponse directe aux opérations des «forces des gangsters que sont Park Geun-Hye et les EtatsUnis». Le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé une nouvelle volée de sanctions contre le régime le plus isolé au monde en réponse à ses essais nucléaire et balistique prohibés. Le Nord a, du coup, multiplié les annonces belliqueuses sur les progrès de ses programmes, affirmant ainsi être parvenu à miniaturiser des têtes thermonucléaires pouvant être placées sur un missile balistique, créant de ce fait une «vraie» dissuasion nucléaire. Pyongyang a également soutenu avoir réussi un exercice de simulation de la technologie relative à la rentrée dans l’atmosphère d’une ogive nucléaire, nécessaire pour mener à bien une frappe de longue portée. APRÈS L’ACCORD UE-TURQUIE SUR LES MIGRANTS Situation tendue en Grèce NG qui ne veulent plus opérer dans des camps désormais «centres fermés», migrants arrivés de longue date s’estimant bloqués contre leur gré : la mise en œuvre du plan visant à renvoyer tous les migrants illégaux commence à créer des tensions en Grèce. Jeudi, quatre jours après l’entrée en vigueur dimanche du plan conclu la semaine dernière entre l’UE et la Turquie, visant au renvoi systématique des migrants illégalement débarqués sur les îles grecques, plus de 200 membres d’associations de soutien aux réfugiés ont manifesté au «hotspot» de Moria, sur l’île de Lesbos. C’est dans ce type de camp d’enregistrement, où il était possible jusqu’à la semaine dernière d’aller et venir, que sont désormais consignés tous les nouveaux arrivants sur les îles grecques. Ils vont y attendre que soient en place les 4.000 spécialistes grecs et européens du droit d’asile ou de la sécurité, chargés d’examiner leurs cas et de procéder le cas échéant aux renvois en Turquie. «No borders», criaient les manifestants - dont l’un a été arrêté - face à un important cordon policier. «Freedom», renchérissaient depuis l’intérieur du camp plus de 200 personnes internées que la police a empêchées d’approcher des grillages. «Ils ne nous laissent pas partir», à réussi à crier à l’AFP un des migrants pakistanais, retenu là, bien qu’il assure être arrivé le 17 mars, avant l’entrée en vigueur de l’accord UE-Turquie. Comme beaucoup de ses compatriotes, rarement éligibles à l’asile, il semble pâtir du contexte de durcissement général contre ce flux migratoire irrégulier, voué de toute façon à un renvoi à plus ou moins long terme. La situation s’est encore aggravée du fait que les ONG refusent maintenant d’opérer dans des hotspots qu’elles considèrent désormais comme des centres de rétention. Le HCR (Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies) a été le premier à annoncer, lundi, se retirer en grande partie de Moria. Médecins du Monde (MSF) a emboîté le pas, prenant à son tour cette «décision extrêmement difficile» pour ne pas «être complice d’un système que nous considérons à la fois injuste et inhumain». O «CRISE MORALE» International Rescue Committee (IRC) à Lesbos, le Conseil norvégien des réfugiés (NRC) à Chios ont suivi. Jeudi, Oxfam a à son tour annoncé son retrait de Moria, tandis que son représentant en Grèce Giovanni Riccardi déplorait que «cette crise migratoire se transforme peu à peu en une crise morale en Europe». La tension s’aggrave aussi à la frontière nord, où 12.000 personnes (sur environ 50.000 dans tout le pays) végètent toujours dans le cloaque d’Idomeni, à la frontière macédonienne hermétiquement close. Mercredi, quelques centaines de réfugiés et migrants ont réclamé la réouverture de la route des Balkans en bloquant des routes pendant plusieurs heures à 25 km d’Idomeni. Jeudi, une centaine de personnes, pourtant relogées dans un camp à Diavata, près de la frontière, sont allées à Thessalonique (nord, deuxième ville du pays) dénoncer les conditions de vie dans ce camp, plantant des tentes sur la place centrale. Autre foyer de tension, le port du Pirée, où séjournent actuellement 4.770 personnes. Human Rights Watch y a constaté «une situation chaotique», marquée par «plusieurs bagarres» entre migrants. Giorgos Kyritsis, porte-parole du service de coordination de la politique migratoire, a assuré que «le transfert volontaire de personnes d’Idomeni vers des centres d’accueil allait s’intensifier» et que 30.000 nouvelles places seront crées d’ici 20 jours. En revanche, interrogé sur la date d’arrivée des experts étrangers censés mettre en oeuvre le plan européen, il a indiqué que, malgré «des discussions avancées», il n’y a «pour le moment pas d’arrivée de renfort européen». L’entrée en vigueur de l’accord UETurquie, semble avoir contribué à ralentir nettement le flux des migrants arrivant de Turquie, avec même zéro arrivant entre mercredi matin et jeudi matin, une première, sans doute due aussi aux vents violents sur la mer Egée. La Turquie a renforcé la sécurité sur ses frontières avec la Grèce, a indiqué à l’AFP Polat Kizildag, un responsable de l’ONG de soutien de migrants (ASAM), active sur les côtes turques. «Cependant il y a toujours un grand nombre de migrants qui veulent venir en Grèce ou en Europe et si la Turquie arrive à respecter ses obligations, la route migratoire pourrait changer vers l’Italie ou vers la mer Noire et les pays de l’Europe de l’Est», a-t-il estimé. PUB MONDE Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 17 CUBA, ARGENTINE La fin du voyage historique d'Obama Le président américain, après une visite dans l'île gouvernée par les frères Castro depuis 1958, a rendu hommage aux victimes de la dictature argentine. Cuba, Barack Obama a appelé le Congrès américain, dominé par les républicains, à lever l'embargo contre La Havane, en vigueur depuis 1962, «un poids pour le peuple cubain» et «un poids pour les Américains qui veulent travailler et investir à Cuba». Dans l'île gouvernée par les frères Fidel et Raúl Castro depuis 1959, Obama voulait «enterrer le dernier vestige de la guerre froide dans les Amériques». La présence d'un président américain à Cubavoici deux ans semblait impossible. L'annonce surprise d'un rapprochement en décembre 2014 et la reprise des relations diplomatiques en 2015 ont fait souffler un vent d'espoir sur l'île. Le changement est possible sur l'île, a-t-il souligné. «Je pense que les citoyens devraient être libres d'exprimer leurs opinions sans peur, de critiquer leur gouvernement et de manifester de manière pacifique.» «Je fais confiance au peuple cubain», a dit Obama, se défendant de vouloir «imposer des changements à Cuba». Aux États-Unis, la main tendue à Cuba rencontre des résistances chez les adversaires républicains qui ont dénoncé une « erreur historique » Phs : DR À « PLUS JAMAIS ÇA » (OBAMA) En Argentine, le président américain a fait un geste historique. Au Parc de la Mémoire de Buenos Aires, il a lancé un symbolique « plus jamais ça» le jour des commémorations des 40 ans du coup d'État du 24 mars 1976. « Plus jamais ça» est un slogan répété depuis les années 1980 par les familles de victimes qui demandent des comptes aux militaires et à ceux qu'ils jugent complices, l'Église et les États-Unis. Il a aussi annoncé officiellement l'ouverture d'archives militaires et de la CIA sur la dictature la plus sanglante de l'histoire de l'Argentine. Dans un discours qui fera date, Barack Obama a loué « le courage, la ténacité des familles, des épouses, des frères, des enfants qui ont refusé d'abandonner leur lutte pour la justice et la vérité», citant وnotamment les Mères et les Grands-Mères de la Place de Mai, symboles de la lutte contre la dictature. Pensant que les militaires étaient le meilleur rempart contre l'avancée de mouvements de gauche ayant souvent fait le choix de la lutte armée, Washington a soutenu de nombreuses dictatures en Amérique latine. OBAMA S'EST RÉJOUI DE L'ARRIVÉE AU POUVOIR DE MACRI Dans la foulée de Washington, un porte-parole du Vatican a assuré que l'ouverture des archives de l'Église était proche. Les associations des Mères et Grands-Mères de la Place de Mai, qui avaient boudé la cérémonie au Parc de la Mémoire, ont jugé insuffisants les propos d'Obama. «L'autocritique était totalement light», a déclaré l'une de ses Mères, Taty Almeida. En revanche, elle attend beaucoup de l'ouverture des archives, estimant qu'elles permettront sans doute d'identifier des enfants volés durant la dictature. En Argentine, après douze années d'une présidence qu'il a jugée « antiaméricaine », Barack Obama s'est réjoui de l'arrivée au pouvoir fin 2015 du président de centre-droit Mauricio Macri, qui a déjà remis son pays sur les rails de l'économie internationale. Pour le président américain, ces mesures vont permettre à la 3e économie d'Amérique latine de retrouver la croissance, après deux ans de stagnation, et il voit en Macri un futur leader de l'Amérique latine. En marge des cérémonies officielles, le chef d'État américain, qui s'est envolé de Buenos Aires vers les États-Unis vendredi peu après minuit (3 heures GMT), a fait irruption sur le petit écran des Cubains en participant à une série télé populaire. Il a ravi les téléspectateurs en utilisant des expressions typiquement cubaines et en jouant aux dominos, un jeu adoré des Cubains. À Buenos Aires, c'est sur un air de tango qu'il a conquis les Argentins. Invité par une danseuse argentine, il a exécuté quelques pas de tango pendant le dîner d'État, devant 400 invités. Sur les réseaux sociaux, l'épisode a eu plus d'écho que les discours d'Obama évoquant la lutte contre le groupe État islamique ou la dictature argentine. PRIMAIRES RÉPUBLICAINES Trump, une campagne à la dynamite our réussir son blitzkrieg, l'homme d'affaires a mis les experts en sondages, spécialistes de la com et conseillers en tout genre, au chômage. Une première. Il y a un groupe qui fait particulièrement grise mine depuis le début des primaires américaines. Ce sont tous les consultants politiques républicains. Parce que Donald Trump les condamne au chômage. Ceux d'abord qui ont été embauchés à grand prix par ses rivaux vont bientôt se retrouver sans travail puisque le promoteur immobilier est bien placé pour remporter l'investiture. Mais surtout, Donald Trump ne s'appuie officiellement sur aucun expert en sondages, spécialiste de la com ou conseiller en tout genre. Il a en tout et pour tout un directeur de campagne, Corey Lewandowski, qui a travaillé précédemment pour Americans For Prosperity (une organisation financée par les frères Koch, deux milliardaires très conservateurs) et une directrice en communication de 26 ans dont c'est la première expérience en politique. George Bush avait comme gourou Karl Rove, Obama a beaucoup compté sur David Plouffe et David Axelrod pour se faire élire et réélire, et Donald Trump, qui consulte-t-il en politique étrangère par exemple ? «Lui-même», répondil avec une franchise déroutante. « Je confère avec moi-même, en premier lieu, parce que j'ai un très bon cerveau et j'ai dit beaucoup de choses », affirmait-il dans une interview P récemment. « J'écoute beaucoup de gens, je parle à beaucoup de gens, et quand le moment sera venu, je vous dirai leurs noms. Mais mon principal consultant est moi-même, et j'ai un bon instinct pour ce genre de chose. » Il a finalement publié lundi une liste de conseillers sur les questions internationales qui laisse les spécialistes dubitatifs et pas vraiment rassurés. La plupart sont totalement inconnus, ce qui a conduit tous les pontes républicains à se précipiter sur Google à la recherche de quelques informations biographiques. Sans succès. Deux d'entre eux au moins ont mis en garde publiquement contre l'instauration prochaine de la charia aux États-Unis. Interrogés par les médias, les cinq hommes ont déclaré n'avoir jamais parlé à Donald Trump, même si quelques-uns lui ont fourni des analyses écrites. CAMPAGNE HÉTÉRODOXE Alors que ses chances de victoire se précisent, Donald Trump continue à mener une campagne hétérodoxe qui redéfinit les règles de la politique. Et ce ne sont pas juste ses déclarations fracassantes وqui auraient torpillé la candidature de n'importe quel autre candidat. Il n'a quasiment pas de programme politique. Sur son site internet, il a listé six points - réforme de la santé, immigration, réforme du Code des impôts, réforme commerciale avec la Chine… -, sans donner de détails et en laissant de côté des pans entiers comme l'Éducation ou l'Économie. Son organisation sur le terrain demeure minimale, comparée à celle de Ted Cruz, avec peu de bénévoles, de relances téléphoniques, d'envoi de prospectus électoraux… En Caroline du Sud par exemple, il a dépensé 1,6 million de dollars en publicité télévisuelle, bien moins que ses rivaux ; s'est contenté d'envoyer une carte de Noël à ses militants ; et a fait venir quelques bénévoles d'autres États pour mobiliser les électeurs. Ce qui ne l'a pas empêché de gagner avec 10 points d'avance. Il continue d'organiser de grands meetings électoraux alors que les autres candidats alternent avec les traditionnelles visites dans les maisons de retraite et les cafés. Plus étonnant encore, son message va à l'encontre des conventions habituelles. Au lieu d'adapter son discours à chaque État, il se contente de répéter les mêmes considérations générales. Toujours en Caroline du Sud, qui abrite une prison à haute sécurité où pourraient être transférés des détenus de Guantánamo, il a à peine parlé de terrorisme. Il préfère insulter Ted Cruz et se présenter comme le sauveur de l'Amérique en vantant son génie et accessoirement ses steaks, ses terrains de golf, ses hôtels… FAIBLES DÉPENSES Toute campagne digne de ce nom fait appel aujourd'hui à des firmes spécialisées qui utilisent des technologies très sophistiquées pour identifier les électeurs potentiels. Donald Trump, lui, n'a commencé qu'à l'automne à mettre en place une équipe analytique. Il n'a pas non plus de consultant en sondages, qui aident en général à affiner le message. Hillary Clinton, elle, a dépensé 354 000 dollars en sondages rien qu'au mois de février, et Bernie Sanders près de 600 000 dollars. Selon l'analyse du journal Politico publiée le mois dernier, Donald Trump a déboursé pour sa campagne 290 000 dollars en données et télémarketing, mais 542 000 dollars en casquettes et tee-shirts estam- pillées de son slogan « Rendre à l'Amérique sa grandeur ». Le plus original, c'est sa stratégie publicitaire. Trump continue de dépenser une misère en spots télévisés, 3,5 millions exactement en février, contre 17,4 millions pour Hillary Clinton, et 20 millions pour Bernie Sanders. Il n'en a guère besoin puisqu'il sature déjà les ondes, entre ses tweets incessants et ses apparitions dans les médias, qui lui assurent une énorme publicité gratuite dès qu'il prononce le moindre mot. Encore plus stupéfiant, alors que les primaires battaient leur plein le mois dernier, et que tous les candidats investissaient massivement, Donald Trump s'est payé le luxe de réduire ses dépenses ! Toujours selon Politico, il a déboursé 9,5 millions de dollars contre 11,5 millions en janvier, bien moins que les 17,5 millions de Ted Cruz, les 31,6 millions d'Hillary Clinton et les 41 millions de Sanders Si Trump tient serrés les cordons de la bourse, c'est peut-être parce qu'il ne tient pas à vider ses caisses. Jusqu'ici, le promoteur newyorkais a investi près de 25 millions de dollars de sa fortune personnelle dans sa campagne, selon les rapports de la Federal Election Commission Reports. Mais s'il clame partout qu'il finance seul sa campagne, il ne crache pas sur les dons de ses partisans, qui totalisent 9,5 millions de dollars. Reste à savoir si cette absence d'infrastructures et ce bricolage permanent vont suffire à concurrencer 18 CULTURE Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 MOSTAGANEM La ville de Mostaganem est connue, depuis les premières années de l’indépendance, comme la capitale du théâtre algérien, en abritant l’un des plus anciens et prestigieux festivals du 4e Art sur les plans africain et arabe, le Festival national du théâtre amateur, fondé en 1967. ’idée d’organiser cette grande manifestation théâtrale dans cette ville des arts et de la culture n’est pas une simple coïncidence, car Mostaganem a été caractérisée par un mouvement théâtral très actif, bien avant les années 1930 du siècle dernier, notamment par les productions théâtrales faites à l’initiative de la zaouïa alaouia et son cheikh Ahmed Benmostefa El-Alaoui, au niveau du quartier de la basse souika. Cette activité théâtrale "des soufis et des saints" qui œuvrait à la sauvegarde de l’identité nationale et religieuse des habitants de la région a été dans la mire de l’administration coloniale française qui était consciente de l’influence du théâtre sur les habitants et la considérait comme une forme de résistance et une arme de prise de conscience. Le comédien et metteur en scène, Djamel Bensaber a indiqué que le début effectif de l’activité théâtrale à Mostaganem a eu lieu dans les années 1930 du siècle dernier avec la création du premier groupe de scouts, le groupe El Falah, dans l’illustre quartier de Tigditt, et qui a commencé à utiliser le théâtre comme une forme de militantisme et de sensibilisation des habitants. Après des années de travail, ce groupe a réussi à faire découvrir de nombreux talents dans l’écriture, la comédie et la mise en scène et a présenté plusieurs œuvres, notamment "mariage à l’amiable", "les meurtriers" de Si Djillali Mustapha Benabdelhalim qui a participé à créer une activité théâtrale au sein de l’association culturelle Saïdia en référence à Sidi Saïd dont le maqam est situé au centre ville de Mostaganem. Cette association était composée, au début des années 1950, d’hommes de théâtre et de musiciens. Son aile consacrée au théâtre a réussi à convaincre Ould Abderrahmane Kaki de rejoindre le jeune mouvement théâtral. Djamel Bensaber a rappelé que la troupe garagouz est ensuite née, sous l’impulsion de Kaki, mais elle activait secrètement dans la cave d’une maison, au quartier de Tigditt. La troupe a créé de nombreuses pièces, notamment "Fili", "Coban" et "Avant théâtre", des œuvres qui L Phs : DR Une activité théâtrale continue et accrue depuis près d’un siècle entraient dans le cadre du théâtre expérimental et éducatif. Ce travail a été couronné par la pièce "132 ans", qui retrace l’histoire du combat du peuple algérien contre le colonialisme français, présentée le 31 octobre 1963 à l’occasion de la célébration du déclenchement de la guerre de libération nationale, en présence du défunt président Benbella et du leader tiers-mondiste Ernestro Che Guevara. D’autre part, le mouvement théâtral de Mostaganem a réussi à rallier à sa cause le grand dramaturge Mustapha Kateb qui a participé à la création un certain nombre de pièces, dont "le peuple de la nuit", "132 ans" et bien d’autres. Le mouvement théâtral à Mostaganem a contribué, après le recouvrement de l’indépendance, à la fondation du Théâtre national algérien dans la capitale. La plupart des comédiens, metteurs en scène et dramaturges se sont déplacés à Alger mais, en même temps, l’activité théâtrale s’est poursuivie à Mostaganem à travers l’association culturelle Émir Abdelkader de Hadj Mekki. Ce dernier a présenté des œuvres jusqu’à la création du festival national de l’art dramatique, en 1967, qui deviendra par la suite le Festival national du théâtre Amateur, l’une des plus anciennes manifestations culturelles en Algérie et en Afrique. Par ailleurs, la période des années 1970 a connu la naissance de l’Association culturelle et théâtrale, El Ichara, qui s’est consacrée à la création de troupes théâtrales dans les différents quartiers de la ville de Mostaganem et a réussi à former sept associations de théâtre locales, notamment l’association El Moudja à Salamandre, qui active toujours actuellement, l’association Ould Abderrahmane Kaki et Djillali Benabdelhalim à Mostaganem, Mustapha Kateb à Stidia, Le masque bleu à Aïn-Tedles, La planche bleue et Le sens et le chant à Hadjadj, ainsi que Les amateurs du cinéma et du théâtre à Sidi Ali, entre autres aki, Si Djillali et les autres. Ould Abderrahmane Abdelkader dit Kaki (1934-1995) est considéré comme le père spirituel du théâtre à Mostaganem. Cet enfant de Tigditt a été au contact de l’art et de la culture dès sa tendre enfance et a rallié plusieurs associations et troupes théâtrales. Il a écrit son premier texte théâtral en 1953, rappelle l’ancien directeur technique du Festival national du théâtre amateur et vice-président de l’association, El Ichara, Mohamed Boudène. Kaki a bénéficié du patrimoine populaire et a créé la troupe garagouz, qui a travaillé dans le théâtre expérimental et produit un grand nombre de pièces dont "132 ans", "Beni Kalboune", "Le peuple de la nuit", "Les vieux", "l’Afrique, An 1", "Diwan El Garagouz", "El Guerrab wa Salhine", entre autres. Kaki a obtenu, tout au long de sa carrière, de nombreux prix, notamment le grand prix du premier festival maghrébin à Sfax (Tunisie) en 1963, ainsi que la médaille d’or du festival du théâtre expérimental en 1989 au Caire (Egypte) avec le grand dramaturge international Peter Brook. Aux côtés de Kaki, Si Djillali Benabdelhalim est considéré comme l’un des piliers du théâtre à Mostaga- nem. Né le 04 avril 1920 à Tigditt, il était connu pour ses sentiments nationalistes. Il a créé le groupe El Falah des Scouts musulmans algériens (SMA), puis a rejoint l’association Saïdia où il contribué à la découverte et à la formation de nombreux jeunes talents dans l’art dramatique, et ce jusqu’à la création du Festival national du théâtre, en 1967, qui a été la première manifestation culturelle consacrée au 4ème art en Algérie. Le Festival national du théâtre amateur a été fondé par Si Djillali Benabdelhalim en 1967 et activait sous la houlette des SMA. La première représentation théâtrale a été donnée le 1er septembre 1967, indique Mohamed Boudène, ajoutant que le Festival a permis la découverte de nombreux talents qui ont rejoint, par la suite, le théâtre professionnel, notamment durant la période 1967-1970, comme Mohamed Adar, Fatmouche Omar, Nacer Ali et autres. Après 1975, le Festival a été placé sous l’égide L’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) jusqu’à 1991, date à laquelle fut créée l’Association Culturelle chargée d’organiser ce rendez-annuel, présidée par Ghali Kriri. En 2004, le commissariat du Festival a été mis en place et dirigé alors par Nouari Mohamed, qui sera remplacé par la suite par le comédien et metteur en scène Djamel Bensaber, puis Rachid Djerouro et enfin Mohamed Tekiret. Le nouveau théâtre régional qui sera inauguré, samedi soir, est considéré comme une forme de reconnaissance à tous ceux et celles qui ont milité et œuvré pour le développement et la promotion de l’art scénique dans cette région du pays. Cet édifice contribuera à présenter et à créer des travaux artistiques, enrichissant ainsi le riche répertoire national. FESTIVAL NATIONAL DU CHANT SCOLAIRE Les chorales de sept wilayas se distinguent es chorales de sept wilayas du pays se sont distinguées en remportant les trois premières des trois paliers scolaires au 21ème festival du chant scolaire clôturé jeudi, après-midi, à l’Université Chahid Hamma-Lakhdar à ElOued. La chorale de la wilaya de Laghouat a remporté la première place du concours concernant le palier primaire, suivie respectivement de celles des wilayas de Biskra et Mila, tandis que pour le cycle moyen, les trois premières places ont été obtenues successivement par les chorales des wilayas d’ElOued, Mostaganem et Mila. Concernant le palier secondaire, la première place est revenue à la chorale de la wilaya de Sétif, suivie respectivement de celles des wilayas de Tiaret et d’El-Oued. Une dizaine de prix d’encouragement a été également décernée à titre individuel pour les meilleures voix, prestations et jeu d’instrument de musique. Organisée durant quatre jours (21-24 mars), cette manifestation culturelle d’envergure nationale, a L été marquée un "bon niveau" mais aussi par une "âpre" concurrence, de l’avis du jury, entre les participants relevant des trois cycles de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire), "ce qui reflète de l’évolution que connaît actuellement le chant scolaire." Cette concurrence a été très serrée entre les participants du cycle moyen et à un degré moindre entre ceux des cycles primaire et secondaire, lors de cette édition "très relevée", comparativement aux précédentes, ont indiqué des participants. Les membres du jury du festival, constitué de l’inspecteur de musique Youcef Abdellaoui, le poète Saïd Harir, le musicien Mbarek Lebihi et le compositeur Ali Labidi, ont salué la "qualité" des œuvres chantées par la trentaine de chorales (16 membres chacune), venus de 30 willayas du pays. Ces chorales étaient en compétition pour les trois premières places pour chaque palier scolaire. Des conférences et des tables rondes sur la situation et les perspectives du chant scolaire en Algérie et des campagnes de boisement pour ancrer une culture environnementale chez les élèves, outre des sorties touristiques pour faire découvrir les sites naturels et archéologiques que recèle cette wilaya et la diversité de son artisanat traditionnel, ont été programmées lors de cette manifestation culturelle. Le festival national du chant scolaire, dont la première édition remonte à l’année 1995, est organisé depuis, annuellement, à El-Oued par la direction de l’éducation de la wilaya, sous le parrainage du ministère de l’Éducation nationale et la wilaya d’ElOued. CULTURE Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 STAR WARS VII SAGA e n'est pas une nouveauté, Internet est l'ennemi numéro un du cinéma. Dernière victime en date de l'univers 2.0? Star Wars: Le Réveil de la Force. Le long-métrage de J. J. Abrams est désormais téléchargeable en un clic, et de manière illégale. Le tout, deux semaines seulement avant sa sortie officielle en C Ph : DR Piraté deux semaines avant sa sortie en DVD Quinze jours avant sa sortie officielle en DVD et Blu-ray aux États-Unis, le septième volet de la saga intergalactique est accessible sur les sites de téléchargement illégal. Une situation qui fait grincer des dents chez Disney. DVD sur le territoire américain. Il s'agit presque d'une prouesse si l'on s'accorde à dire que le délit aurait pu se produire bien plus tôt. Peutêtre même avant sa sortie en salles. Avec quelque deux milliards de recettes au box-office international, le dernier volet de la saga intergalac- tique américaine est assuré de figurer parmi les plus gros succès de l'année 2016. En revanche, la version en haute qualité diffusée sur les sites de téléchargement illégal risque de compromettre pareille réussite sur les écrans télévisés. Et pour cause, le long-métrage aurait déjà été téléchargé par des centaines de milliers d'internautes. Une situation susceptible d'irriter les studios Disney, qui vont devoir redoubler de prudence et d'astuces afin d'assurer des ventes dignes de ce nom. Tout semble néanmoins prévu. Bonus, interviews, scènes coupées... De nombreux suppléments devraient ainsi enrichir les DVD de la saga. Ces derniers seront donc mis en vente dans deux semaines au pays de l'Oncle Sam. En France, DVD et Bluray de Star Wars VII seront disponibles à l'achat à partir du 16 avril prochain. Au risque d'être épinglé par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (HADOPI), il faudra donc faire preuve de patience... MUSIQUE Metallica entre à la bibliothèque du Congrés de Washington a formation de heavy-metal est la première du genre à franchir les portes du prestigieux établissement américain. Considéré comme «culturellement, historiquement et esthétiquement important», le groupe rejoint entre autres le mythique I will survive de Gloria Gaynor. L'album Master of puppets du groupe Metallica est le premier enregistrement de heavy-metal à entrer dans la Bibliothèque du Congrès du fait de son importance historique, a annoncé le prestigieux établissement mercredi 23 mars dans un communiqué. La bibliothèque du Registre national des enregistrements, gérée par le gouvernement fédéral, sélectionne chaque année 25 œuvres considérées «culturellement, historiquement ou esthétiquement importantes». Elle en conserve les originaux de meilleure qualité pour les générations futures. Master of Puppets, publié en 1986 et troisième album de L Metallica, «illustre l'éloignement du groupe du heavy-metal violent et de la réputation de ses débuts pour explorer de nouvelles idées», a expliqué la Library of Congress. Elle a également choisi le single I will survive (1978) de Gloria Gaynor, une chanson qui symbolise l'ère disco. Inspirée d'une rupture amoureuse, elle est devenue un hymne des mouvements féministes et des droits des homosexuels. LOUIS ARMSTRONG, MAHLER... «C'est un privilège et un honneur de l'utiliser pour inciter les gens à travers le monde de toutes nationalités, races, croyances, couleurs et âges à se joindre à moi pour chanter et vivre ces mots: I will survive», a indiqué la chanteuse dans un communiqué après l'annonce de cette sélection. Parmi les autres choix de la Library of Congress figurent deux enre- gistrements de Mack the knife (co-écrit à l'origine en allemand pour une comédie musicale de Bertolt Brecht) et qui a été interprétée par la légende du jazz Louis Armstrong ainsi que par Bobby Darin. La version de ce dernier, qui date de 1959, est la plus connue. Également l'album A love supreme (1964) de John Coltrane, le single des Supremes Where did our love go et Piano man, célèbre chanson de Billy Joel. La bibliothèque va aussi conserver un enregistrement de la 9e symphonie de Gustav Mahler par l'Orchestre philharmonique de Vienne lors d'un concert en 1938, deux mois avant l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. Par ailleurs, l'établissement a choisi des enregistrements non musicaux comme le discours en 1947 de George Marshall, alors secrétaire d'État, dans lequel il présente son célèbre plan de reconstruction de l'Europe détruite par la guerre. e comédien, qui durant ces dernières années avait joué dans les films de super-héros de la Marvel, est décédé, le jeudi 24 mars, à Los Angeles, à l'âge de 66 ans. Il avait incarné l'ambigu sénateur Stern, dans Iron Man 2 (2010) et Captain America, le soldat de l'hiver, en 2013. Garry Shandling était l'un des humoristes les plus populaires aux ÉtatsUnis. Le comédien américain qui avait été l'une des vedettes de l'émission The Larry Sanders Show et de son propre sitcom It's Garry Shandling's Show, est mort le jeudi 24 mars à Los Angeles à l'âge de 66 ans. Un porteparole de la police de Los Angeles a déclaré qu'il avait fait l'objet d'une urgence médicale dont la nature n'a pas été toutefois précisée. Selon le site TMZ, il aurait succombé à une crise cardiaque. Le natif de Chicago était apparu régulièrement dans l'émission alors animée par Johnny Carson The Tonight Show, remplaçant parfois l'animateur lorsqu'il était absent. L'acteur a atteint une renommée culte avec It's Garry Shandling's Show, parodie d'un «talk-show» fictif diffusée entre 1986 et 1990, qui lui a valu une nomination aux Emmy Awards. C'est toutefois ses performances sur The Larry Sanders Show, diffusé sur HBO de 1992 à 1998, qui ont eu l'impact le plus fort sur la comédie à la télévision. Il y jouait un animateur vedette égocentrique et jet-setteur. Il a reçu 17 nominations aux Emmy Awards pour cette émission en tant qu'acteur ou scénariste, et en a gagné un, partagé avec Peter Tolan, en 1998 pour ses textes humoristiques. Une pluie d'hommages a déferlé sur Twitter après l'annonce de sa mort. «Adieux Garry Shandling merci pour votre gentillesse et votre générosité et pour m'avoir tant fait rire», a ainsi écrit la comédienne Amy Schumer. L Sam Mendes croit que Daniel Craig a dit adieu à James Bond e réalisateur de Skyfall et de Spectre laisse entendre dans une interview accordée à Empire que l'acteur britannique, son ami, est fatigué de jouer les agents secrets. Voilà une petite phrase qui va relancer le désormais sempiternel débat sur la retraite, annoncée à mi-mots par l'intéressé, du dernier James Bond en date. Sam Mendes vient de déclarer au site Empire qu'il «lui semblait que Daniel [Craig] avait dit adieu à Bond à la fin de Spectre.» Comme souvent avec 007, le message est codé. À peine avait-il prononcé ces mots que le réalisateur modéra son propos en déclarant le sibyllin: «Évidemment, il peut facilement revenir sur sa décision. Bond n'est pas mort! C'est un appel du pied de Daniel. Mais je pense qu'il doit être à 100% pour un cinquième film. Et je pense que Daniel le sait.» La question de savoir si Daniel Craig jouera ou non le 25e Bond de l'histoire ne serait donc pas vraiment réglée. Tout bien pesé le départ du héros des quatre derniers films cacherait plutôt en réalité les grandes manœuvres qui agitent la production. Les producteurs rêvent de retrouver un cinéaste de la trempe de Martin Campbell. En cette année 2016 les trois grands acteurs de la franchise: le producteur historique Eon, le distributeur la 20th Century Fox et l'investisseur Sony Pictures réfléchissent à un rajeunissement de la saga. Au-delà des accords commerciaux que cela implique, ils rêvent de retrouver un cinéaste de la trempe de Martin Campbell, qui en 2006 avec Casino Royale avait su moderniser l'image de Bond. Puis en choisissant Sam Mendes pour les 23e et 24e films, leur œuvre a été parachevée. La saga 007 est maintenant en fin de cycle et Daniel Craig l'a bien compris. L'acteur aura cinquante ans dans deux ans. Un âge où l'on veut briller de ses derniers feux. Et il sait qu'un avec un Walther PPK en main, on peut vivre ... deux fois. L «ESPRITS CRIMINELS» DISPARITION L'acteur américain Garry Shandling est mort à 66 ans 19 Un personnage central quitte la série près 11 saisons de bons et loyaux services, Shemar Moore ne jouera plus l'agent spécial Derek Morgan. L'acteur a décidé de quitter la série «Esprits Criminels», pour se consacrer à d'autres projets. La BAU perd l'un de ses profilers. Shemar Moore qui joue l'agent spécial Derek Morgan, depuis 11 saisons dans «Esprits Criminels», a décidé de quitter la série. L'épisode diffusé mercredi aux Etats-Unis était son dernier. Attention, ne pas lire ce qui suit si vous ne voulez pas être spoilé. Dans ce dernier, Derek Morgan décide de quitter l'unité qui traque les criminels et les tueurs en série, pour passer plus de temps avec son épouse Savannah (Rochelle A Aytes) et être présent lorsque leur enfant naîtra. Dans la vraie vie, l'acteur de 45 ans veut également prendre un peu de temps pour lui, a-t-il révélé à «The Hollywood Reporter». «Je recherche un nouvel équilibre. Je travaille dur depuis 20 ans et à présent je souffle un peu», a-t-il expliqué, précisant qu'il allait se consacrer à l'apprentissage d'une langue étrangère, et voulait voyager et jouer du piano. IL N'EXCLUT PAS DE REVENIR La chaîne CBS qui diffuse la série aux Etats-Unis a dévoilé, mercredi soir, le message d'au revoir de Shemar Moore à ses fans : «Pleurez si vous le devrez, criez et hurlez si vous le devez, souriez, souriez, riez et célébrez. Ceci n'est pas un adieu. Ceci est juste un adieu à une partie d'un rêve, à un chapitre», a-t-il dit les larmes aux yeux. «J'ai donné un bal. Cette soirée se termine, mais je vous promets que j'organiserai une nouvelle fête et je vous inviterai tous». Shemar Moore a débuté sa carrière en 1994 dans «Les feux de l'amour. Il y restera plus de dix ans avant de débuter «Esprits Criminels». Il avait repris brièvement son rôle de Malcolm Winters dans le soap opera américain en 2014. De la même manière, il n'exclut pas de revenir de temps en temps dans la série policière diffusée en France sur TF1. «S'ils me laissent revenir et jouer, j'adorerais ça». 20 JEUX Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°940 Mots fléchés n°940 HORIZONTALEMENT 1 - Signalisations maritimes - 2 - N’a pas froid aux yeux - Argon - Voltampère - 3 - Abruti sans abri Assemblées - 4 - S’épongent avec du liquide - 5 Arrivée en criant - Double voyelle - Devient coulant - 6 - Illustre - Visite éclair - 7 - Donne les couleurs de l’arc-en-ciel - Sbires d’Hitler - 8 Réfléchi - Tombé dans les filets - Fait la chaîne - 9 - Sablonneuse - 10 - Épouses indiennes - Pronom - 11 - Mis à sec (de d à g) - Indique le lieu - 12 - Club sportif algérien - Demande. VERTICALEMENT 1 - Dissimulation - 2 - Direction - Vague - Point de côté - 3 - Réfléchi - Démenti - Bêtisiers - 4 - Ouvert à la circulation - Permet de briller - 5 - Quartier chaud - Courses de cycles - 6 - Élevées - En vogue - Erbium - 7 - Espace entre les rangées de ceps de vigne - Désinfecté - 8 - originaires - Chlore - 9 Première pécheresse - Clé musicale - Cœur de chœur - Ville de fouilles - 10 - Crible - Comprimé. Mots masqués n°940 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Confirmer une hypothèse (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ACTIF - ARRET AVENUE - BERET BOND - BORNE - CALME - CARPE - CHŒUR COUP - DEVANT - DIETE - DIURNE - EMEUTE ESSAI - EVENT - FIACRE - FOIRE - FORMEL FOULE - GALET - GILET GOURDIN - HAINE HONTE - HOUPPE ISSUE - INTRUS - IVRE JAUNE - JOULE - JUSTE LIEN - LIURE - LIEVRE MAUVE - MORNE MOROSE - NERF - NERVI - NORD - NORIA -OISIF ORIENT - ORVET PIETRE - POIVRE - RAID - REPLI - ROND - SAINT SOIN - SOURDE - TIERS TIERCE - TRUST USAGE - USANT - USURE - VISON - VOIE. MOTS CROISÉS N° 939 1. Aliénation - 2. Génie - Us - 3. Ose - Ta - Ère - 4. Régi - It - EE 5. Arénacé - 6. Pal - Tête - 7. Huée - EE - LM - 8. On - Tas Rua - 9. Benêt - Unes - 10. Aires - S.S - 11. En - Nèpes - 12. Sent Semer. VERTICALEMENT : 1. Agoraphobies - 2. Lésé - Aune - Né - 3. Inégale - Na ! - 4. Ei - Ir - Éteint - 5. Net - Et - Âtre - 6. Aînées - Eps - 7. Tu - Tâte - Usée - 8. Ise - Ce - Rn - Sm - 9. Rée Lues - 10. Nuée - Amasser. MOTS FLÉCHES N° 939 HORIZONTALEMENT : Édulcoré - Usée - Aspe - Pli Las - Et - Ânées - Ase - ôtés Sise - Issues - Râ - Do - Aérée Nui - Vélar - Ose - Ni - Une Liées - At - Nuées - Ruse. VERTICALEMENT : Adulations - Usines - Uélé - Ale - Essai - Ie - Celé - Ue - Nés - Nô - Asservie - Ras - Isée - Sr - Dés - As - Élu - Peser - Anas - Prête Âcreté. MOTS MASQUÉS N°939 BROCANTEUSE TURF 21 Vendredi 25- samedi 26 mars 2016 Les courses e ndirect HIPPODROME : ABDELMADJID AOUCHICHE * ALGER * SAMEDI 26 MARS 2016 - PRIX : SIDI MOUSSA - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE QUARTÉ - QUINTÉ - QUADRIO “B” **DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 400 M - DÉPART : 15H30 Salem El Watan, Sabri et T. Bibars, un trio de choc L’hippodrome du Caroubier nous propose ce samedi une belle épreuve a caractère conçue avec un lot de purs sang arabe, n’ayant pas totalisé la somme de 161 000 DA en gains et places depuis septembre passé. La présence d’excellents galopeurs tels que Salem Watan, Sabri et T. Bibars qui vont se disputer ce prix Sidi Moussa en compagnie de Rih Mehareche et Quamaria, tandis que pour les surprises nous vous conseillons Drogba et Ramz es Salem. LES PARTANTS AU CRIBLE: 1-SALEM EL WATAN : Il arrive à maturité, logiquement il va mettre tout ce beau monde d’accord. À suivre sans voir. 2-SORAKH : Il change de maison. À revoir.. PDS CDS PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX JOCKEYS LE PETIT HARAS 01 SALEM EL WATAN T.LAZREG 57 05 B.SAHRAOUI T.AMOR 02 SORAKH K.RAHMOUNE 57 08 L.RAHMOUNE ABD.BERROUK 03 RIH EL MEHARECHE K.BAGHDAD 56 04 PROPRIÉTAIRE M.ASLI 04 RAMZ ES SALEM R.BELMORSLI 56 03 K.ASLI AH.FEGHOULI 05 SABRI K.HAOUA 56 01 K.FEGHOULI AM.BETTAHAR 06 T.BIBARS S.BENYETTOU 55 06 PROPRIÉTAIRE LE PETIT HARAS 07 QUANNAS M.MEROUANI 55 13 B.SAHRAOUI ML.ZAABOUB 08 MOUSSKA JJ.H.ZAABOUB 55 12 PROPRIÉTAIRE S.BERRAH 09 DROGBA JJ.CH.ATTALLAH 55 10 PROPRIÉTAIRE AH.FEGHOULI 10 ZAKHIR AP.K.BOUBEKEUR 07 YS.BADAOUI LE PETIT HARAS 11 QUAMARIA F.AMMAR 54 11 B.SAHRAOUI F.ZIDANE 12 SMARI AP.A.DJEBBAR 531/2 09 H.DJEBBAR A.HAMIANE 13 TIRHEB AM.BENDJEKIDEL 53 02 S.HAMIANE 6-T.BIBARS : Ce poulain n’est plus à présenter sa place est srr le podium. 11- QUAMARIA : Elle possède des atouts assez intéressant. À retenir. 12-SMARI : Il n’a jamais été 7- QUANNAS : À revoir dans un autre engagement. 3-RIH MEHARECHE : Il est en bonne condition physique, on peut lui faire confiance. 8-MOUSSKA : Pas pour cette fois-ci. 4-RAMZ ES SALEM : Il aura à faire sa course d’entrée, c’est plutôt dans une longue. 9-DROGBA : Je crains qu’il aura fort à faire ici. Outsider assez séduissant. 5-SABRI : Il fera partie des meilleurs du lot, il peut même inquiéter le gagnant. 10- ZAKHIR : Tâche délicate. 54 1/2 ENTRAÎNEURS à la hautteur à l’hippodrome du Caroubier. 13-TIRHEB : Outsider assez lointain. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 1- SALEM EL WATAN 5- SABRI 6- T.BIBARS 3- RIH EL MEHARECHE 11- QUAMARIA LES CHANCES : 4- RAMZ ES SALEM 9- DROGBA 22 Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 Sélection du jour TÉLÉVISION 20H55 The Voice, la plus belle voix - Episode 9 20H45 MI-5 : infiltration Présenté par : Nikos Aliagas Garou Mika Zazie Garou, Zazie, Florent Pagny et Mika opposent une nouvelle fois deux talents de leur équipe lors d'un face-à-face sur une même chanson. De cette manière, ils peuvent comparer leurs voix et leurs interprétations. A l'issue de cette prestation, ils choisissent le plus convaincant, qui continuera la compétition. Mais il reste encore un espoir pour le malheureux éliminé : à tout moment, durant le court instant avant de quitter le plateau, il peut en effet être repêché par un autre membre du jury et intégrer son groupe. Le « vol de talent » offre ainsi une seconde chance aussi bien aux chanteurs, qui peuvent continuer l'aventure et espérer accéder aux primes en direct, qu'aux coachs, qui ont la possibilité de récupérer deux candidats chacun. 20H50 Hawaii 5-0 - Ka 'alapahi nui Réalisé par : Eagle Egilsson Acteurs : Alex O'Loughlin (Steve McGarrett) Scott Caan (Danny Williams) Daniel Dae Kim (Chin Ho Kelly) Grace Park (Kono Kalakaua) Masi Oka (Max Bergman) Alors qu'il s'apprêtait à témoigner dans le cadre d'un procès civil où il était accusé de détournements de fonds, un homme d'affaires est assassiné par un inconnu à moto, sous les yeux de sa femme et de sa fille. McGarrett et son équipe remontent la piste d'un tueur à gages qui pourrait appartenir à un groupe de motards armés. Les enquêteurs comprennent qu'il pourrait en outre être le petit ami de la fille du défunt. 20H50 Les Romanov Réalisé par : Eva Gerberding André Schäfer Pour le 400e anniversaire de la dynastie des Romanov, historiens et a r t i s t e s retracent le parcours de la p l u s prestigieuse famille russe. De SaintPétersbourg à Moscou, les Romanov ont régné pendant trois siècles sur un vaste empire en proie à l'instabilité, avant leur couronnement. En 1613, Michel 1er Romanov est sacré tsar à l'âge de 16 ans. Pierre le Grand, qui met le pays sur la voie de la modernisation et le tourne vers l'Occident, et Catherine II ont marqué de leur empreinte la tradition impériale russe. Présenté par : Chantal Lauby JeanLuc Lemoine En 30 années d'antenne, Canal+ a exploré différentes facettes de l'humour au travers de programmes devenus cultes pour certains. L'émission propose ainsi de découvrir ou de redécouvrir les meilleures séquences des Robins des Bois, du « Service après-vente (SAV) des émissions » avec Omar et Fred, de « La Minute blonde » avec Frédérique Bel ou du « Burger Quiz » avec Alain Chabat. Le programme n'oublie pas les incontournables « Guignols de l'info » mais également les « Deschiens », « Groland » et ses reportages décalés, les sujets d'« Action discrète », de Kad et Olivier, « Monsieur Manatane » avec Benoît Poelvoorde ou encore les sketches de Michel Muller... Présenté par : Patrick Sébastien Fabien Lecoeuvre Elodie Gossuin Gérald Dahan La nostalgie et la bonne humeur sont au menu de cette soirée. Patrick Sébastien est entouré de Fabien Lecœuvre, Elodie Gossuin, Gérald Dahan et Cyril Féraud. Ils reçoivent des artistes qui évoquent les petits secrets et les souvenirs de ces années. Avec, entre autres, Gérard Lenorman, interprète de l'inoubliable « Ballade des gens heureux », Kids United, Lara Fabian, Chris Anderson, Emmanuel Moire, Liane Foly, aussi à l'aise dans la chanson que dans l'imitation, Jean-Pierre Danel & Michael Jones, Isabelle Aubret, Willy William, Sébastien El Chato, Flashdance, Papa Rital, le Québécois Robert Charlebois, qui va se produire à Bobino en avril prochain, Danzel, le Grand Orchestre du Splendid, dont « La Salsa du démon » est restée dans les mémoires, Herbert Léonard & Corinne Hermès, Marc Almond... Réalisé par : Sylvie Ayme Acteurs : Francis Perrin (Antoine Mongeville) Gaëlle Bona (Valentine Duteil) Pierre Aussedat (le commissaire Briare) Jean Philippe Lachaud (le lieutenant Stéphane) Christiane Bopp (Pauline Duchêne) Mongeville et Valentine découvrent le cadavre d'un homme transpercé d'une flèche dans une réserve ornithologique du sudouest. Ils interrogent Béatrice Lesparre, une chercheuse aussi brillante qu'excentrique qui vit sur les lieux avec ses deux filles Amélie et Claire. Ils ne tardent pas à découvrir que Claire a également disparu. Le juge et la capitaine se demandent si elle a été tuée ou si elle est la meurtrière. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 20H50 Génération Canal - Partie 3 21H25 Les années bonheur 20h55 Mongeville - Comme un battement d'ailes Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Réalisé par : Bharat Nalluri Acteurs : Kit Harington (Will Holloway) Tuppence Middleton (June Keaton) Peter Firth (Harry Pearce) Jennifer Ehle (Geraldine Maltby) Lara Pulver (Erin Watts) A Londres, Adem Qasim, un terroriste, s'échappe alors qu'il devait être transféré à la CIA. Avec un agent américain, June Keaton, du MI-5, se lance à la poursuite du criminel et de ses complices. Mais l'Américain est tué et Qasim prend la fuite. Alors que Londres est sous la menace terroriste, Harry Pearce, patron des services secrets jugé responsable, disparait. A Moscou, Will Holloway, ancien agent du MI-5, est recruté pour retrouver Harry et mettre Qasim hors d'état de nuire. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 20H50 Les Simpson Le frère de Bart Réalisé par : Steven Dean Moore Alors qu'une tempête de neige fait rage sur Springfield, les Simpson sont contraints de rester chez eux. En voyant ses deux soeurs jouer ensemble, Bart réalise que des liens très forts les unissent. Il éprouve alors un grand manque affectif et regrette de ne pas avoir de frère. Il en fait même des cauchemars. La reine du balai Réalisé par : Chuck Sheetz Marge et Homer ont décidé de passer une soirée en amoureux. Mais une série d'imprévus les empêche de faire ce qu'ils avaient préparé et le couple se retrouve à la patinoire pendant un entraînement de curling. Doués pour ce sport, Skinner et Agnès leur proposent d'intégrer leur équipe et de participer aux épreuves olympiques d'hiver de Vancouver. Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Vendredi 25 - samedi 26 mars 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Administration fiscale : portes ouverte ce dimanche «Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à l’étranger sont faibles actuellement, il y aura des mesures qui vont augmenter ces plafonds pour arranger les ménages sans pour autant permettre que ces hausses portent préjudice à la balance des paiements du pays» Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, à l’APN - À l’heure de l’austérité ambiante ? Permettez un zeste de scepticisme ! Des journées portes ouvertes sur l'administration fiscale seront organisées du 27 au 31 mars à travers tout le territoire national. Destinées aux opérateurs économiques, ainsi qu'au grand public, ces journées portes ouvertes seront centrées sur les prestations de l'administration fiscale notamment les facilitations fiscales, la remise légale des pénalités, ainsi que le programme de conformité fiscale volontaire. Au programme de ces journées, des rencontres et échanges entre l'administration fiscale et les contribuables consolidant, ainsi, la relation de confiance dans la perspective d'instaurer le "civisme fiscal". Ces journées se dérouleront à travers tout le territoire national (directions des impôts de wilaya, centres des impôts, centres de proximité des impôts, inspections et recettes des impôts) où de multiples activités seront organisées. Tramway d’Alger : le trafic interrompu avant-hier à Alger Le transport urbain par tramway à Alger a été interrompu jeudi matin à la suite d'inondations de la voie. Le tramway d'Alger a enregistré en début de service une interruption partielle du trafic entre les stations Mimouni-Hamoud et Dergana centre en raison d'inondations de la plateforme des voies" causées par des intempéries. L’exploitation du tramway a repris sur toute la ligne à 08h00, après l’intervention des services concernés. Un service de remplacement par bus de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) a été mis à la disposition des voyageurs. Le service était maintenu entre les stations Ruisseau et Mimouni-Hamoud. Plusieurs perturbations du trafic du tramway d'Alger ont été enregistrées à plusieurs reprises durant l’année dernière en raison d'inondations des voies empruntées par les rames. Maroc : 3.1 millions de dollars pour les soutiens de la colonisation au Sahara occidental «Des états de vertige ou de céphalées inhabituels, la perte de sensibilité d'un ou de plusieurs membres (visage, mains, pieds), les troubles de la parole ou de la vison figurent parmi les grands symptômes devant interpeller le sujet et son entourage» Dr Bengamra à propos des symptômes de l’AVC - Un, deux, trois partez pour… le psychosomatisme ! Le Maroc a dépensé 3,1 millions de dollars pour des opérations de lobbying, aux Etats-Unis, en 2014, dans le but d’améliorer son image « ternie par les violations quotidiennes » des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué, à Washington la présidente de la Fondation Kennedy, Kerry Kennedy. Au cours d’une audition organisée par la Commission Tom Lantos des droits de l’homme au Congrès américain sur le Sahara occidental, Mme Kennedy a déclaré que «contrairement aux obstacles qu’il dresse aux enquêtes sur les droits de l'homme, le Maroc a agressivement dépensé rien qu’aux États-Unis 3,1 millions de dollars en 2014 dans le lobbying et les relations publiques». En parallèle, les autorités marocaines empêchent toujours les défenseurs des droits de l’homme au niveau local de recenser les dépassements. Ces derniers considèrent qu’il est presque «impossible d’enquêter dans les territoires occupés par crainte de représailles». Durant les deux dernières années, le centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme a recensé 56 arrestations arbitraires, 50 cas d'abus commis contre des prisonniers politiques, 84 violations des droits politiques et 31 autres cas de restriction à la liberté de mouvement, a poursuivi Mme kennedy. Les autorités coloniales marocaines au Sahara occidental, ont « considérablement restreint » les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des Sahraouis, a-t-elle affirmé, devant cette commission, relevant notamment que la Minurso « est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU qui n’est pas dotée d’un mandat pour la surveillance des droits de l'homme». France: premier cas "isolé" de vache folle détecté depuis 2011 «J'avais certes tout conclu avec les dirigeants du CABBA pour prendre en main la barre technique de ce club, mais j'ai dû changer d'avis en raison des problèmes financiers énormes auxquels est confrontée cette formation", a déclaré Yahi» Hocine Yahi à radio ''El-Bahdja'' - Minute, il y a maldonne quand on se nomme «Cabba» ! Un cas "isolé" de maladie de la vache folle, a été détecté dans le nord-est de la France, près de la frontière belge, a annoncé jeudi le ministère de l'Agriculture. "La suspicion de cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), détecté chez une vache de 5 ans décédée prématurément dans un élevage des Ardennes, a été confirmée le 23 mars par le laboratoire de référence de l'Union européenne (UE)", rapporte un communiqué du ministère. Il s'agit du "troisième cas isolé d'ESB de ce type détecté en Europe depuis 2015" et le premier depuis cinq ans en France, celui-ci a été "notifié ce jour à la Commission européenne et à l'Organisation mondiale de la santé animale", a-t-il souligné. "La détection de ce cas n'a aucune conséquence pour le consommateur", a assuré le ministère. Le mode de contamination n'est en effet sans doute pas le même que lors de l'épidémie de la fin des années 90 puisque les farines animales, alors en cause, ont été depuis interdites pour l'alimentation du bétail. Les vaches appartenant à la "cohorte" de l'animal mort de l'ESB seront abattues d'ici 30 jours, selon la même source. Selon le préfet, cela concerne une soixantaine d'animaux sur l'exploitation et une quarantaine qui ont été exportés. Apparue au Royaume-Uni dans les années 80, l'ESB s'était étendue à de nombreux pays en Europe et dans le monde à cause de l'utilisation de farines animales contaminées. Suspectée d'être à l'origine du nouveau variant de la maladie de "Creutzfeldt-Jakob" chez l'homme, elle avait suscité l'inquiétude des consommateurs et entraîné une grave crise dans la filière bovine. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Samedi 26 mars 2016 20°C / 9°C Samedi 16 djoumad el thani 1437 Dohr : 12h54 Assar : 16h25 Maghreb : 19h09 Îcha : 20h28 Dans la journée : ensoleillé Vent : 19 km/h Humidité : 61 % Dans la nuit : dégagé Vent : 5 km/h Humidité : 74% L’INFORMATION AU QUOTIDIEN QUALIFICATIONS À LA CAN-2017 : ALGÉRIE 7 - ÉTHIOPIE 1 On s’en doutait un peu, on fut édifié : AlgérieÉthiopie s’apparenta au parfait cliché du pot de terre contre pot de fer, avec une équipe algérienne pimpante de ses stars et des Éthiopiens qui n’ont pas caché d’emblée leur maigre ambition, à savoir limiter au maximum les dégâts. E n soi, ce constat met à l’index l’option du sélectionneur de fixer les mêmes capés au détriment des néo-sélectionnés tels Benzia (remplaçant) et Hani, carrément snobé. Le bons sens pourtant aurait édicté de passer en revue le maximum de joueurs, d’autant que nombre de titulaires ont semblé à côté de la plaque. Pour revenir à la partie, il convient de souligner que les Verts ont eu le mérite de faire montre d’une sérénité à toute épreuve, mettant le cœur à l’ouvrage et observant méticuleusement la discipline dans le jeu et la concentration. Monopolisant le ballon, les camarades de Feghouli, accrédité d’une excellente prestation pour son retour aux affaires, s’attèlent à construire méthodiquement des cations qui ne pouvaient qu’aboutir. Et ainsi, dès la 23E, ce même Feghouli, à l’affût, exploite judicieusement le renvoi en catastrophe Ph : DR Comme à la parade ! de la défense éthiopienne, suite à un retrait déstabilisateur de Slimani. Embusqué idéalement, le maître à jouer de Valence met un pied rageur pour donner l’avantage aux siens. Sept minutes plus tard, le goléador attitré de l’EN, Islam Slimani corse l’addition en reprenant avec brio un service du feu follet Mahrez. À la 33’ également, Slimani se fait ceinturer et l’arbitre désigne, à juste titre, le point de pénalty. Mais coup de théâtre, Brahimi plante sa balle dans les décors. À 10 minutes de la fin du premier half, les Algériens s’en allèrent créer deux occasions d’aggraver la marque (43’ et 45’) annihilées in extremis. Entre-temps et à la 41’, les Éthiopiens enregistrent leur seule action d’envergure où M'bolhi a vu Ghoulam s’interposer avec brio. C’est dire un peu la consistance de l’adversaire. Au retour des vestiaires, c’est pratiquement la même physionomie de jeu. Avec plus de mordant, côté Vert toutefois. À peine 3 minutes de jeu et Feghouli, en renard des surfaces remet ça avant de céder sa place à Boudebouz (61’). Ce dernier, grâce à son style de jeu apporte une certaine fraÎcheur et imprègne un nouvel élan à l’offensive. À la 72’, sûrement révolté par son manque de réussite, Brahimi force le destin, perce admirable- ment et bat imparablement l’infortuné Gebreyonans. Ce dernier n’était pas encore au bout de ses peines puisque 2 minutes plus tard Mahrez eut le coup de génie de servir son corner vers Taider loin en retrait, lequel catapulte le cuir des 20 mètres en pleine lucarne. Les Algériens auront encore latitude de scorer à deux reprise par Ghezzal à la 80' et l’inévitable Slimani dans les temps morts, les Éthiopiens sauvant, entretemps l’honneur à la 84’. En définitive, un résultat bon pour la qualif et les stats, sans plus car en face l’adversaire au football archaïque et désordonné, n’a opposé aucune résistance. N. B. FICHE TECHNIQUE Stade Mustapha Tchaker (Blida). Temps frais. Pelouse en bon état. Affluence nombreuse. Arbitrage de Victor Miguel de Freitas Gomez (Afrique du Sud), assisté de ses compatriotes Mothibi Stevens Khumalo et Lindikhaya Bolo. Buts : - Feghouli (24' et 48'), Slimani (32' et 90'), Brahimi (73'), Taïder (75'), Rachid Ghezzal (80') Algérie - Gibetu Getaneh Kebede (84') Ethiopie. Avertissements : - Slimani (45') Algérie - Mekunnen Alua Grima (35') Ethiopie Algérie : Raïs M'Bolhi, Mehdi Zeffane, Fawzi Ghoulam, Aïssa Mandi, Hicham Belkaroui, Saphir Taïder, Carl Medjani, Riyad Mahrez (Yassine Benzia 78'), Islam Slimani, Sofiane Feghouli (Riyad Boudebouz 66'), Yacine Brahimi (Rachid Ghezzal 73'). Entraîneur : Christian Gourcuff. Ethiopie : Alimu Tariku Getnet, Delisha Dejeun, Belay Yared, Mekunnen Alua Grima, Yeich Gathouch (Mergiya Tadle Mengesha 76'), Gobena Asrat Megersa, Gibetu Getaneh Kebede, Deng Ramkel Lok (Elias Mamo 85'), Gobeze Behaido Assefah (Demissie Dawt Fekadu 46'), Seyoum Ashalew Tamene, Godo Shemeles Bekele. Entraîneur : Yohannes Sahle. A LA DEMANDE DES JOURNALISTES ET APRÈS APPROBATION DU JURY Le délai de dépôt des travaux du Concours Media Star prolongé jusqu’au 21 avril 2016 O oredoo annonce le prolongement de la période de dépôt des travaux journalistiques pour la 10ème édition du Concours Media Star suite à la demande de nombreux journalistes n’ayant pu terminer ou déposer leurs travaux dans les délais impartis. À cet égard et à l’unanimité, le jury a décidé lors de sa réunion tenue aujourd’hui, de décaler la date limite de remise des travaux au jeudi 21 avril 2016 à 17h afin de permettre au plus grand nombre de journalistes d’y participer. À rappeler que les travaux éligibles au concours, dans les langues arabe, tamazight, française et anglaise, sont ceux ayant été publiés et diffusés dans les médias algériens entre le 02 mai 2015 et le 21 avril 2016 (inclus). Pour cette 10ème édition de Media Star, les lauréats des précédentes éditions du concours peuvent y participer. Les prix récompenseront les meilleurs travaux dans les catégories : Presse écrite généraliste et spécialisée ; Illustration de presse (des- sin, caricature, photo) ; Presse électronique ; Production radiophonique et Production télévisuelle. Les lauréats du 10ème Media Star seront primés, dans chaque catégorie par des récompenses financières conséquentes, comme suit: • 1er Prix : 500 000 DA • 2ème Prix : 300 000 DA • 3ème Prix : 200 000 DA Pour participer, les journalistes doivent déposer leurs dossiers de candidature au plus tard le 21 avril 2016 à 17h, à l’attention du Président du Jury Media Star 2016, aux adresses suivantes : • Siège central : Ooredoo, 66, Route de Ouled Fayet, Chéraga, Alger. • Région Ouest : Direction régionale Ooredoo : Coopérative Ibn Sina ilot n°137- Point du Jour, Oran. • Région Est : Direction régionale Ooredoo, Zone industrielle Palma, Constantine. Les candidats exerçant en dehors des wilayas d’Alger, d’Oran et de Constantine peuvent aussi déposer leurs travaux au niveau des Espaces Ooredoo. Le règlement du concours ainsi que le formulaire de candidature, en arabe et en français, sont disponibles pour téléchargement sur le site web de Ooredoo ( www.ooredoo. dz), rubrique Media Star. Pour toute information complémentaire concernant ce concours, prière de contacter le Département des Relations Publiques et Médias via l’adresse électronique : [email protected], ou de consulter le site web de Ooredoo: www.ooredoo.dz (rubrique : Média Star). Dimanche 17 djoumad el thani Sobh : 05h14 Chourouk : 06h41 TOUR INTERNATIONAL DE CONSTANTINE (DERNIÈRE ÉTAPE) L'Algérien Barbari vainqueur À l’issue de l'étape disputée entre la ville de Didouche Mourad à Constantine en passant par Mila puis retour à Constantine sur une distance de 137 Km, l’Algérien a réalisé un temps de 3h12:20 devant son compatriote Hamza Yacine de la sélection Ouest (3h13:02) et l’Erythréen Tesfom Okubmariam (3h13:03). Au classement général individuel, le maillot jaune de vainqueur est revenu sans surprise au Lituanien Tomas Vaitkus d'Al Nasr, alors que le maillot rouge du meilleur sprinteur est revenu à l’Algérien Adil Barbari. L'Algérien Hamza Yacine a gardé le maillot blanc du meilleur espoir, alors le maillot à pois du meilleur grimpeur est endossé par le Marocain Essaid Abelouache. Le Lituanien Tomas Vaitkus n'a finalement éprouvé aucune difficulté pour remporter le maillot jaune du vainqueur puisque l’écart qui le séparait de son coéquipier, l’Algérien Adil Barbari est de plus de cinq minutes. La première échappée de la journée a été l’œuvre de l’Algérien Hamza Yacine de la sélection Ouest, accompagné de son compatriote Betira Mouad et le Syrien Hussain Hazem, trois coureurs largement distancés au classement général individuel. Mais à la sortie de la ville de Mila et après 50 kilomètres d’échappée, l’Algérien Hamza Yacine s’est fait lâcher par ses deux compagnons de route, laissant le Syrien Hazem et l’Algérien Betira seuls en tête de course. Au pied du col de Sidi Khelifa, une montée de première catégorie, l’Algérien Betira a pris seul la tête de course, avant d’être repris dans la localité de Atmania par l’Algérien Adil Barbari et le Marocain Gaiz Hatem de l’équipe Al Marakeb. À la sortie de cette ville, l’Algérien Barbari a décidé de continuer la course seul en tête, puisant de toutes ses qualités de rouleur pour prendre presque deux minutes sur le peloton, contrôlé d’une main de maître par le maillot jaune, le Lituanien Tomas Vaitkus. Barbari a franchi la ligne d’arrivée en solitaire avec son maillot rouge du meilleur sprinteur sur le dos et une septième victoire d’étape depuis le début du GTAC-2016. L1 MOBILIS (23E JOURNÉE) CS Constantine-JS Saoura 1-1 L e CS Constantine et la JS Saoura ont fait match nul 1-1, mi-temps (1-0) vendredi au stade Hamlaoui de Constantine, pour le compte de la 23e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football. Les buts de la rencontre ont été inscrits par Gharbi (22') pour le CS Constantine et Hamia (90'+4) pour la JS Saoura. Avec ce nul, le CSC rejoint provisoirement l'ES Sétif à la 11e place avec 28 points, tandis que la JS Saoura rejoint le duo MO Béjaïa-DRB Tadjenanet à la 2e place avec 34 points
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