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TÉLESCOPAGE ENTRE UN TRAIN ET UN POIDS LOURD À BÉJAÏA
Un mort et un blessé grave
L
a localité d’Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, a été, hier mardi, le théâtre d’un spectaculaire accident de la route qui s’est produit par une collision entre
un train de voyageurs et un camion semi-remorque. Un mort et un blessé grave ont été enregistrés au cours de ce drame, survenu à la sortie est de cette
localité, sise à quelque 80 kilomètres à l’Ouest de la ville des Hammadites. La personne décédée n’est autre que l’aide-conducteur du train, laquelle a rendu
l’âme sur le coup, alors que le chauffeur du véhicule lourd a subi de graves blessures. La victime a été transférée pour une prise en charge médicale au niveau de
l’hôpital de la ville d’Akbou. La force de l’impact du télescopage n’a pas facilité la tâche des secours qui ont dû se démener pour faire extraire les deux victimes
dans les débris des deux engins, précise la même source. Hormis les cas de chocs psychologiques enregistrés parmi les voyageurs, aucune autre victime n’a été
dénombrée. Il est à souligner que la circulation routière a été quelque peu perturbée pendant les premières heures de l’accident, avant qu’elle ne soit rétablie, après
la remise sur rails de la locomotive du train.
R. N.
HARRAGA
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Mercredi 30 décembre 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3603 - 12e année
Près de 300
nouveaux
candidats
interceptés en un
mois à Annaba
P7
SÉNATORIALES
Le FLN en pôle position
Les élections sénatoriales pour
le renouvellement partiel des
membres du Conseil de la
nation ont débuté, hier, au
niveau des sièges des wilayas
du pays. 40 000 élus répartis
sur l’ensemble des Assemblées
de wilaya et des communes à
travers le territoire national sont
concernés par ce vote.
Lire en page 3
l Un seul bureau
pour les 1 254
électeurs
l Seddik Chihab :
Phs : DR
« Il y a un parti pris
flagrant »
REPORTAGE
ELLE EST LA DESTINATION PRIVILÉGIÉE DES TOURISTES À LA VEILLE DU NOUVEL AN
Timimoun,
les pieds dans
le sable !
Le «Sboue» dans toute sa splendeur
PP 5 & 6
2
ACTUALITÉ
Mercredi 30 décembre 2015
TROISIÈME JOUR DU PROCÈS SONATRACH 1
Des audiences dans un climat tendu
Le procès de l'affaire
Sonatrach 1 a
repris, hier matin, au
tribunal criminel
d’Alger, pour la
troisième journée,
par l'audition du
premier groupe des
accusés.
audience a commencé
vers les coups de
10h45 par la poursuite de la lecture de la troisième
et dernière partie de l’arrêt de
renvoi par le greffier, et qui
compte en tout et pour tout
293 pages. Néanmoins, les
choses sérieuses ont commencé dans l’après-midi avec le
premier groupe des accusés
composé de huit persoones, à
leur tête le P-DG du groupe
Contel Funkwerk, Ismail
Mohamed Réda Dajaâfar.
Cependant, contre toute attente, l’audition du principal
accusé dans l’affaire Sonatrach
1, Mohamed Meziane n’interviendra qu’en dernier lieu, et
ce, parce qu’il est le seul
concerné par toute l’affaire,
estime le juge Mohamed
Raggad.
Ainsi, donnant plus de
détails quant aux groupes des
accusés qui devront témoigner,
le juge a fait savoir que ces derniers sont répartis en quatre
groupes. Le premier concerne
des personnes impliquées dans
la conclusion du marché relatif
à l'acquisition d'équipements
de télésurveillance et de protection électronique. Ces derniers sont, Mohamed Ismail
Mohamed Fawzi, Belkacem
Boumediène,
Meziane
Mohamed Fawzi, Maghaoui
EL Hachemi, et Maghaoui Al
Yazid.
L'audition du deuxième et
du troisième groupe concerne
respectivement les personnes
impliquées dans le marché
avec Saipem Algeria (Italie)
pour la réalisation du gazoduc
devant relier l'Algérie à l'Italie
(Sardaigne) et ceux impliquées
dans la conclusion du marché
relatif à la réhabilitation du
siège
de
Sonatrach
à
Ghermoul (Alger). Quant au
quatrième groupe, il englobe
les entreprises étrangères
impliquées dans cette affaire, a
indiqué le juge, précisant qu'il
s'agit du groupe Contel
Funkwerk, de la Société à responsabilité limitée Contel
Algérie (Sarl), la firme allemande Funkwerk Pletarc et de
Saipem contracting Algeria
(Italie).
De ce fait, le premier à se
présenter à la barre était Al
Smail
Mohamed
Réda
Djaâfar, propriétaire de Contel
Algérie entreprise spécialisée
dans l'importation de matériel
de télésurveillance et équipements informatiques. Pour se
défendre l’accusé choisit de
rappeler des efforts déployés
pour le développement du
pays, sans oublier que tous ses
actes s’inscrivaient dans son
ambition de «réussir » dans des
domaines réservés aux grandes
Phs : DR
L’
entreprises internationales.
Ainsi, vers les coups de 14h,
la salle bondée de monde, le
juge demande à Al Smail
Mohamed Reda Djâafar de
faire part au tribunal de son
expérience professionnelle.
Celui-ci commence d’onc, à
raconter des détails de son parcours universitaire et sa première expérience professionnelle. «Je suis titulaire d'un
diplôme de technicien supérieur en informatique. Mon
entreprise a réussi à obtenir
une centaine de projets avec le
ministère de la Défense, les
administrations et entreprises
publiques ainsi que des
banques via les appels d'offres
auxquels son entreprise a soumissionné», explique-t-il. Par
ailleurs, dans le dit interrogatoire, l’accusé admet connaître
le code de commerce mais,
n’avoir aucune connaissance
du code des marchés publics.
S’agissant de sa relation
avec Réda Meziane, fils du
patron de Sonatrach, l’accusé
a indiqué que c'était un ancien
camarade de classe durant les
années 90.
Donnant des
détails historiques du début de
l’affaire,
il
dira
qu’en
novembre 2004, Réda Meziane
lui a suggéré la création d'une
société de transport des carburants.
Dans ce sillage, il
témoigne qu’à «l'époque Reda
était en France et il ne pouvait
pas rentrer au pays, il m'a alors
présenté son frère pour la
concrétisation du projet».
Le prévenu explique que la
création d'une société autonome demandait beaucoup de
moyens. Une assemblée générale de Contel s'est tenue suite
à laquelle, il a été décidé de
changer les statuts en la transformant en holding SPA en
intégrant d'autres actionnaires.
Avec cette précision que plusieurs filiales ont été créées.
Par la suite, l’accusé dira qu’il
a octroyé 200 parts de Contel
à Fawzi Bachir Meziane sans
qu'il ne verse un centime.
Surpris, le juge Reggad
demande à Mohamed Reda
Djaâfar si il était en connaissance avec le fait que Fawzi est
le fils du P-DG de Sonatrach.
Ce à quoi, Al Smail répond par
l'affirmative. Sur ce une grande
tension a régné dans la salle.
En effet, les avocats de l’accusé
ont intervenu pour demander
au juge de ne pas interrompre
leur client à chaque fois et lui
ont rappelé qu'il n'avait pas le
droit de tirer les conclusions
au risque d'influencer les jurés.
Le président du tribunal remet
les pendules à l'heure en rappelant aux robes noires qu'il a
la police de l'audience. Suite à
quoi il a suspendu l'audience
pour vingt minutes. à la reprise
de l’audience, vers les coups de
15h15 le climat avait l’air plus
serein. L’accusé a continué sa
version des faits en assurant
qu’il est devenu associé avec
Fawzi Meziane vu sa grande
compétence. «Nous avions
besoin de gens de confiance»,
signale-t-il. « Grâce à Contel,
nous avons pu créer plus de
200 emplois et payer des
sommes
colossales
aux
impôts», poursuit-t-il. De surcroit, le prévenu a tenté de
convaincre le juge que sa relation avec Fawzi Meziane
n’’était guère dans le but de
gagner des avis d’appels
d’offres de la Sonatrach mais
plutôt de faire connaître son
travail. Le premier jour n’a
donc pas connu de grandes
révélations. Toutefois, les
heures qui vont suivre dans ce
procès risquent de dévoiler de
nombreux points obscurs de
l’affaire.
Lamia Boufassa
AU TERME D’UN CONSEIL RESTREINT PRÉSIDÉ PAR LE CHEF DE L’ÉTAT
Mise en route de l’avant-projet de révision
de la Constitution
vec la validation au cours d’un
Conseil restreint de l’avant-projet
de révision «substantielle» de la
Constitution, qui sera soumis au Conseil
constitutionnel pour avis motivé sur la
«procédure par laquelle ce texte sera examiné et adopté par le Parlement», le Président
Bouteflika tient l’engagement solennel fait
au peuple algérien en son discours marquant du 15 avril 2011 de revoir et parachever les réformes politiques engagées
tout au long de ses différents mandats.
Selon le communiqué de la Présidence,
l’avant-projet de Constitution, devrait marquer des avancées notoires et «des progrès
dans plusieurs domaines», parmi lesquels
«le champ politique et celui de la gouvernance». Le texte sera adressé «dans les prochains jours» aux personnalités, partis politiques et associations consultés au cours de
sa préparation, et sera «porté à la connaissance de l'opinion publique par la voie des
médias».
«L'avant-projet sera également examiné
par le Conseil des ministres au mois de janvier 2016 et sera ensuite
soumis à l'appréciation du Conseil constitutionnel qui, à
la lumière des articles 174 et 176, de la
Constitution, «rendra son avis sur la procédure par laquelle ce texte sera examiné et
adopté par le Parlement». L'article 176 de
la Constitution en vigueur, dispose que
«lorsque de l'avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux
principes généraux régissant la société
algérienne, aux droits et libertés de
l'Homme et du citoyen, ni n'affecte, d'au-
Ph : APS
A
cune manière, les équilibres fondamentaux
des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement
promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum
populaire, si elle a obtenu les trois quarts
(3/4) des voix des membres des deux
Chambres du Parlement». Quant à l'article
174 de la Constitution, il stipule que «la
révision constitutionnelle est décidée à
l'initiative du président de la République.
Elle est votée en termes identiques par
l'Assemblée populaire nationale (APN) et
le Conseil de la nation dans les mêmes
conditions qu'un texte législatif. La révision constitutionnelle, approuvée par le
peuple est promulguée par le président de
la République». Cet avant-projet marquera
des progrès notamment dans «la consolida-
tion de l'unité nationale autour de notre
histoire, de notre identité et de nos valeurs
spirituelles et civilisationnelles», dans la
«promotion des droits et libertés des
citoyens et le renforcement de l'indépendance de la justice». Selon les indications
de la présidence de la République , il permettra également des avancées dans «l'approfondissement de la séparation et de la
complémentarité des pouvoirs», de «l'accès
de l'opposition parlementaire aux moyens
d'assumer un rôle plus actif, y compris par
la saisine du Conseil constitutionnel».
Enfin, l'avant-projet de Constitution permettra la «dynamisation des institutions
constitutionnelles de contrôle, au service
de la transparence dans les domaines économique, juridique et politique de la vie
nationale» et la mise en place «d'un mécanisme indépendant renforcé de surveillance des élections au service de la démocratie
pluraliste». Une des revendications centrale
de l’opposition.
D’ailleurs, premier leader politique à
réagir après l’annonce de la validation de
l’avant-projet par le Président Bouteflika, le
secrétaire général du FLN Amar Saîdani a
affirmé : «Je peux confirmer que l’opposition sera la première à être surprise par les
dispositions de la nouvelle Constitution.
L’opposition trouvera dans le nouveau
texte des mesures en sa faveur, beaucoup
plus profondes, beaucoup plus importantes
que ce qu’elle a demandé. Ses prérogatives
seront élargies. Pour le reste, l’opposition
dans le monde entier est faite pour contester ce que fait le pouvoir», a-t-il ajouté.
M. Bendib
ACTUALITÉ
Mercredi 30 décembre 2015
3
SÉNATORIALES
Les élections
sénatoriales pour le
renouvellement partiel
des membres du
Conseil de la nation
ont débuté, hier, au
niveau des sièges
des wilayas du pays.
40 000 élus répartis
sur l’ensemble des
Assemblées de
wilaya et des
communes à travers
le territoire national
sont concernés par
ce vote.
opération
de
dépouillement
devra se faire tard
dans la soirée de cette journée, à l’issue de la séance électorale, et devra lever le voile
sur la liste des 48 nouveaux
sénateurs élus.
Plusieurs partis sont en lice
pour se faire représenter au
sein de la composante de la
deuxième chambre du Parlement. Mais, les deux partis
majoritaires et traditionnellement connus pour leurs rivalités partisanes à l’occasion des
joutes électorales, se sont
retrouvés, une fois de plus,
devant l’urne pour disputer la
part belle des sièges du
Conseil de la nation. à Alger,
une wilaya hautement stratégique du point du vue électoral, qui n’est pas sans refléter
plus ou moins le poids politique de chaque parti, les candidats du FLN et du RND,
puisque c’est de ces alter égo
qu’il s’agit, partent en favoris
mais pas à chances égales. Le
FFS vient en troisième posi-
L’
Phs : DR
Le FLN en pôle position
tion, suivi par le MSP et les
indépendants qui sont représentés par deux candidats. En
tout, six candidats issus de
quatre formations politiques
sont en course, pour gagner le
seul siège à pourvoir à Alger,
un quota réservé pour chaque
wilaya. Il s’agit de Benzaïm
Abdelwahab (FLN), vice-président de l’APW d’Alger, de
Nennouche
Mohamed
(RND), P/APC de Tessala El
Merdja, de Limani Mohamed
(FFS), élu à l’APW d’Alger,
du candidat du parti d’Abderrezak Makri et enfin deux prétendants libres. Aussitôt le
seul bureau de vote ouvert aux
élections, une marrée humaine composée par les élus des
différentes tendances politiques s’est formée autour du
siège de la wilaya. En outre,
nombre de cadres politiques
issus de divers horizons
étaient venus pour peser de
leur poids politique, à même
de conforter les voix électorales qui leur sont déjà
acquises, sur notamment
l’orientation et le cours du
vote. D’un premier point de
vue, tout porte à croire que le
FLN sortira vainqueur, si l’on
tient notamment compte du
nombre d’élus dont il dispose.
Plus de 500 voix, apprend-ton auprès de Dilmi Abdelatif,
chargé de la direction de la
campagne électorale à Alger,
sur un total de 1 254 élus
concernés par ce vote.
D’autres sources indiquent
également que pas moins de
177 autres élus, issus d’autres
obédiences
partisanes,
devront voter en faveur du
candidat du FLN. Vraie ou
effet d’annonce, ce qui est sûr
du moins, c’est que la guerre
des coulisses et la surenchère
électoraliste ont prévalu sur la
stratégie électorale réfléchie.
En effet, durant le déroulement du vote, les candidats du
FLN et ceux du RND n’ont
cessé de multiplier les déclarations à la presse nationale,
pour affirmer, chacun dans
son camp, d’avoir les chances
intactes pour remporter la
course. Mieux encore, Dilmi a
indiqué en marge de la séance
de vote, que son parti dispose
«du nombre, des moyens et
des méthodes», assez d’atouts
pour gagner, selon lui, le seul
siège du Sénat à pourvoir au
détriment des autres candidats en lice. Le RND, rival
direct de l’ex-parti unique,
compte quant à lui quelques
220 élus qui représentent un
potentiel de votants moindre
par rapport à celui du FLN.
Mais, les manœuvres et les
tactiques politiciennes veulent
que chaque parti en fasse
usage, pour gagner la bataille
psychologique et drainer le
maximum de voix supplémentaires d’autres formations
politiques pour élire son candidat. Pour Nennouche, son
parti le RND compte bien
arracher la première place
pour se maintenir en position
de leader au sein du Conseil
de la nation, comme ce fut le
cas lors des sénatoriales de
2012. La deuxième force politique dispose alors de 45
membres, alors que le FLN en
compte 41. Pour ce qui est des
autres partis, le FFS semble
ne pas accorder une importance particulière à ces joutes
électorales. Ainsi, pour son
candidat Limani Mohamed, le
plus vieux parti de l’opposition, qui vient de perdre son
leader historique, Hocine Aït
Ahmed, n’est pas adepte de la
politique de la chaise vide.
Pour lui, au-delà de ces élections qui ne sont qu’une
étape, le pays a besoin d’un
consensus national pour sortir
de la crise. Le parti dispose de
113 élus, un nombre insuffisant pour se hisser à la première place du podium, mais
le coup en vaut la peine,
sachant que lorsqu’il s’agit
d’élections où les élus locaux
sont impliqués, «les affinités»
s’avèrent être des critères
déterminants, comme l’a souligné un candidat ayant requis
l’anonymat.
Farid Guellil
Seddik Chihab :
« Il y a un parti
pris flagrant »
Seddik Chihab
encontré à la wilaya d’Alger,
qui a abrité hier, le scrutin
sénatorial, au niveau de la Capitale, le député du Rassemblement national démocratique
(RND), Seddik Chiheb n’ a pas
caché son étonnement de voire ce
vote se dérouler dans « un chaos
total et avec aucune maîtrise »
nous a-t-il déclaré. «Comme
vous le constatez, c’est une évidence, il n’y pas d’organisation»
nous a lancés, le cadre du RND,
qui compte un candidat, qui est
rivalisé par celui de l’ex-parti
unique, des six qui se disputent
cette élection. Selon lui, «je ne
sais pas quelles sont les raisons
qui ont poussé les autorités de la
wilaya d’Alger à ouvrir un seul
bureau ? » s’est interrogé, le responsable du bureau du RND de
la wilaya d’Alger. Et de rebondir
par une autre interrogation qui
n’est pas fortuite en déclarant «je
ne sais qui les (responsables de la
wilaya d’Alger :NDLR) pousse à
agir de la sorte ?». Mais selon
notre interlocuteur « il y a une
arrière pensée manifeste, à mon
avis» a-t-il affirmé, et c’est pour
a-t-il poursuivi «décourager les
électeurs, à ne pas attendre toute
la journée pour voter». Pour le
député Sedik « c’est clair à qui
profite ces conditions de désorganisation » allusion au candidat de
l’ex-parti unique le FLN, rival
du RND, dans ces sénatoriales,
ne manquant pas de lancer « nul
n’ignore qu’il y a un parti pris flagrant» a-t-il conclu.
Karima Bennour
R
Un seul bureau pour les 1.254 électeurs
es élus de la Nation, au niveau
des assemblées, des communes
et de wilaya de la Capitale se
bousculaient, hier, pour accéder, au
seul bureau ouvert, à l’occasion de la
tenue, en cette journée, du scrutin des
sénatoriales. Les membres du collège
électoral convoqués pour élire, à travers
un scrutin indirect, 48 membres du
Conseil de la nation dont le mandat de
six ans arrive à expiration, étaient
regroupés, à l’intérieur du siège de la
wilaya d’Alger, dans la petite cour et les
couloirs
à proximité de l’unique
bureau de vote mis à la disposition, de
1254 électeurs concernés par le scrutin
sénatorial.
Les discussions et les échanges entre
membres du collège électoral, présents,
en grand nombre, hier matin, pour le
vote des sénatoriales, n’ont pas réussi à
alléger, le poids de l’attente des électeurs et électrices de leur tour pour
accomplir le vote. Il fallait attendre
qu’une voix se fasse retentir et prononcée, le numéro attribué à chaque électeur et électrice, ou bien son nom et
prénom, pour qu’enfin, le bureau de
vote leur soit accessible pour voter sur
le candidat de leur choix. La colère des
élus s’est manifestée, tantôt par leur
regard désapprobateur de « la désorga-
L
nisation » et « des conditions déplorables » dans lesquelles se déroulaient le
scrutin pour l’élection des nouveaux
membres de la Chambre haute de la
Nation. « Il est impensable que les responsables de la wilaya d’Alger aient
pensé à ouvrir que ce bureau pour le
nombre important des électeurs
concernés par ce vote » lassait, hier, un
élu à son collègue, debout dans le couloir qui mène au bureau de vote, submergé par la file d’attente de votants,
quant d’autres attendaient dans la petite cour intérieur .
Si certains élus, notamment des
femmes ont réussi à prendre place sur
les bancs de cette cour au style mauresque, c’est qu’elles avaient de la
chance, car arrivées plutôt, elles
étaient, ainsi, épargnées d’attendre
debout, jusqu’à ce qu’on les appelle
pour voter. En passant dans les rangs,
souvent difficilement, on entendait des
élus (es) s’interrogeaient, avec étonnement quant aux raisons ayant amené
les autorités de la wilaya d’Alger, et à
leur tête, son wali, Abdelakader Zoukh,
à ouvrir un seul bureau, pour 1.254
électeurs, représentant les élus de 57
communes de la Capitale et les 55 élus
de l’Assemblée populaire de la Wilaya
d’Alger. Il est à noter que le scrutin
pour ces sénatoriale a débuté, à 8h00,
hier pour s’achever à 17h00, opération
supervisée, pour rappel, par une commission électorale comprenant cinq
juges. Tout au long de la matinée,
nombreux les élus (es) qui se sont présentés au siège d’Abdelkader Zoukh, à
l’instar de leurs collègues dans les
autres wilayas d’Algérie, pour élire, à
travers un scrutin indirect, les futures
48 membres du Conseil de la nation
dont le mandat de leurs prédécesseurs
est arrivé à terme.
Alger, six candidats se disputent le
poste de sénateur, mais la bataille est
entre les deux candidats, du parti de
Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. Pour
certains élus que nous avons rencontrés, hier, les conditions «déplorables »
dans lesquelles, notamment dans la
matinée, s’est déroulé le scrutin,
comme nous l’a souligné l’élu Chami,
exprimant son « étonnement » de voire
l’élection du membre du Sénat « se
tenir dans de telles conditions, déplorables comme vous le constatez » nous
a-t-il lancé, (voire aussi encadré ci-dessous). Par ailleurs, la presse, notamment les cameramens de chaînes nationales de télévision privées, ont eu des
difficultés pour filmer l’ambiance et
l’atmosphère de l’opération de vote,
notamment, au niveau, de la file d’attente des élus devant le bureau de vote.
Un journaliste et son caméraman ont
été invités, sans aucune explication à «
arrêter » de filmer, par le responsable de
la cellule de communication de la
Wilaya d’Alger, sans explication aucune, en se contentant de leur lancer
«c’est interdit ».Suscitant la réaction
d’un élu, parmi ceux présents en file
indienne devant le bureau de vote, qui
a lancé «laissez le filmer, dans quelles
conditions déplorables se déroulent le
vote des sénatoriales, il n’est inscrit
nulle part qu’il était interdit de filmer
ou prendre des photos» a-t-il indiqué.
Et de rebondir en déclarant « doit-on
autoriser à filmer quand tout va bien
et interdire quand ça va mal ?» s’est-il
interroger. En quittant le siège de la
wWilaya, d’Alger, peu avant 11h30mn,
la voix, dans le grand parleur, appelait
l’élu numéro 201, à se présenter au
bureau de vote. Et pour y arriver, il
devait se frayer un chemin parmi les
nombreux collègues, qui attendaient,
chacun son tour, l’appel de la voix,
indiquant leur numéro respectif, pour
enfin se diriger à leur tour, à l’unique
bureau de vote aménagé, pour les sénatoriales de l’année 2015.
K. B.
4
ACTUALITÉ
Mercredi 30 décembre 2015
SOINS À DOMICILE
Les soins à domicile,
complément des
auscultations au sein des
structures de santé,
destinés à la prise en
charge des complications
issues de la gériatrie, des
maladies chroniques et
des maladies nontransmissibles, se voient
accorder un intérêt
interministériel, manifesté
par les ministres de la
Santé et de la Réforme
hospitalière, de la
Solidarité nationale, de la
Famille et de la Condition
de la femme, de l’Intérieur
et des Collectivités
locales, à travers la
réquisition délivrée par les
services de la police pour
le déplacement vers les
domiciles.
a problématique de l’enclenchement de ce processus en l’absence de
textes réglementaires et législatifs et d’une méconnaissance
aigue des véritables maladies
qui gravitent dans la périphérie
des établissements censés les
prendre en charge, a été le
thème du Forum d’ElMoudjahid. Elle est, d’une
manière générale, l’équation à
résoudre pour que les soins à
domicile ne demeurent pas une
initiative locale, gérée selon les
humeurs instantanés des uns et
des autres, des aspects d’affinités régulant la sphère de proximité et les aléas que dictent les
retombées, parfois négatives, du
vide juridique et de l’usage
paradoxal qu’on en fait. Deux
communications ont figuré
dans le menu du programme,
provenant du même établissement, l’Établissement public de
santé de proximité (EPSP)
Mohammed-Bouchenafa, commune de Sidi-M’hamed, qui
chapeaute neuf communes,
Alger-Centre, Sidi M’hamed,
Hydra,
Bir-Mourad-Rais,
Mouradia,
Madania,
Birkhadem,
Gué-deConstantine et Saoula, fortes
d’une population de 550 606
personnes, selon son directeur,
Abdelkrim Benbia. La première, animée, par le docteur
Lamia Yacef de la polyclinique
de Sidi-M’hamed, la seconde
par Zoubida Taibi, cadre paramédical de la salle des soins de
Dou-el-Kosreine. En dépit de
leurs divergences dans l’approche, les deux semblent faire
l’unanimité
sur
quelques
points. Nous en citons les plus
importants.
L
L’ABSENCE DE TEXTES
RÉGLEMENTAIRES : LE
PÉRILLEUX OBSTACLE
La seconde a donné des
chiffres qui concernent la salle
de soins de Dou el Kesraine,
dans la commune de BirMourad-Rais, où elle exerce en
tant qu’infirmière manager
depuis juin 2014. Les statistiques, elles, couvrent la période entamée en février 2015,
Ph : DR
La charrue avant les bœufs ?
pour une population semi-rurale que l’on évalue à 2111 âmes.
Le nombre de sorties à domicile est de 118 sorties ayant abouti à l’auscultation de 48
malades (26 malades chroniques et 22 handicapés dont
15 mentaux. Les hommes sont
estimés à 22, alors que le
nombre des femmes est estimé
à 26). Y en a qui ont reçu des
soins à domicile (injections,
pansement chirurgical, relevé
hypoglycémique, nettoyage de
la plaie, ….), tandis que
d’autres ont été orientés vers
des structures plus adaptées à
leur pathologie, donc disposant
de logistique pouvant en venir à
bout où les diagnostiquer.
L’expérience sur le terrain de
l’équipe pluridisciplinaire (une
équipe dans chaque commune,
qu’elle soit réussie ou infructueuse, exige d’être confortée
d’une assise juridique et réglementaire). L’équipe pluridisciplinaire, composée de personnel médical et paramédical,
intervient sur simple réquisition
de la police, lire l’arrondissement du coin.
LES MÉDECINS
RÉTICENTS : LES
RISQUES ET PÉRILS DU
DÉPLACEMENT
Orgueil ou crainte d’une
protection brinquebalante et
défaillante, les médecins refusent souvent le déplacement
vers les demeures des patients,
en dépit, souvent, de la sollicitation que ceux-ci adressent à
leur structure. Cette attitude ne
contribuerait qu’à reporter la
guérison ou l’atténuation des
complications du malade.
Devant le refus du médecin
traitant, le malade n’a d’autre
alternative que de se déplacer.
Épreuve haletante au vu de la
configuration urbaine qu’il
devra confronter : circulation
automobile avec sa pollution
urbaine et ses embouteillages,
l’absence de moyen de transport ponctuel, et la surcharge
qui l’attendrait à l’entrée de la
structure de santé. D’ailleurs,
parmi les objectifs avoués des
soins à domicile, figurent, à
juste titre, celui, louable à plus
d’un titre, de désengorger la
forte pression exercée sur les
structures de santé. Les réticences de se déplacer hors
endroit du travail ne sont pas
restreintes au seul médecin
mais à toute l’équipe pluridisciplinaire. L’appréhension fondée
de ne pas être protégé en cas
d’accident ou d’incident divers,
notamment du point de vue
médico-légale, justifie l’option
de traiter les patients dans l’enceinte de l’établissement de
santé, et ce, malgré les faibles
moyens du bord déclamés.
LES PROFESSIONNELS,
SOCLE DE
L’ÉLABORATION DES
TEXTES DE LOIS
Les intervenants dans le
Centre
de
presse
d’ElMoudjahid appellent à la mise
en place d’un espace de concertation à l’effet de peaufiner une
plateforme devant se solder par
l’élaboration de textes réglementaires et législatifs. Ceux-ci
auront pour missions, selon
entre autres les recommandations du docteur Lamia Yacef,
de définir le champ d’intervention des intervenants dans la
politique de mise en œuvre des
soins à domicile, de situer l’action et la responsabilité des praticiens de la santé publique
exerçant au sein des établissements de proximité, de bien
déterminer les maladies les plus
en vue qui gravitent aux alentours
(sujets
grabataires,
malades atteints de neuropathie…), de tenir le concept des
soins à domicile loin des
contraintes administratives….
L’apport du ministère de la
Solidarité nationale, de la
Famille et de la Condition de la
femme est incontournable
aussi, que ce soit dans les volets
préventif
ou
curatif.
Convention entre l’Association
nationale des myopathes et
l’EPSP de Sidi M’hamed.
En clôture du Forum, la
signature d’une convention
entre l’Établissement public de
santé de proximité (EPSP)
Mohammed-Bouchenafa, commune de Sidi-M’hamed, et
l’Association nationale des
myopathes, présidée par Aknine
Akli. Trois articles en constituent l’essentiel de ses axes,
dont deux déterminent le
champ d’intervention de l’équipe
pluridisciplinaire.
La
convention devra renforcer l’action de l’EPSP qui dispose
d’une équipe pluridisciplinaire
active dans chaque commune,
et ce, en fonction d’un programme préétabli par la structure dépendante. Comme il
sera, heureux dénouement que
nous espérons, assuré une
meilleure prise en charge des
myopathes. Le président de
l’Association, annonçant de
prés de 40 000 myopathes
répertoriés à l’échelle nationale,
dont 10 000 localisés dans la
Capitale, déclare, quant à lui,
que la convention concerne un
projet-pilote qui sera généralisé, en cas de réussite, à toutes
les régions du pays. Espérons
que la législation suive.
Zaid Zoheir
À QUELQUES JOURS DU LANCEMENT DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION
Le produit national séduit à la Foire
e retour du crédit à la consommation, prévu en 2016, et l'intérêt certain porté par les consommateurs
pour les produits électroménagers et électroniques de fabrication locale créent un
contexte favorable à l'appareil de production nationale de cette filière industrielle.
C’est l’avis de plusieurs producteurs
nationaux, publics et privés, qui se sont
exprimés dans les différents stands dédiés à
l’exposition des derniers modèles d’écran
de téléviseurs, récepteurs numériques,
appareils de cuisson, de chauffage et de climatisation, ainsi que des Smartphones et
tablettes, à la 24ème Foire de la production
nationale tenue du 23 au 29 décembre au
Palais des expositions (Alger).«Nous assistons à un retour d'intérêt pour le produit
algérien grâce non seulement à la prise de
conscience du consommateur quant à la
qualité et la fiabilité du produit national,
mais aussi aux différentes mesures prises
par l’état pour encourager la consommation du produit local qui n’a rien à envier à
celui importé, constate le représentant
d'une entreprise publique spécialisée dans
l’industrie des appareils de chauffage et de
climatisation. Parmi ces mesures, il cite le
crédit à la consommation et la campagne
“Consommons algérien”, lancée en avril
dernier par les pouvoirs publics. Il considère également qu'en plus du respect des
normes de sécurité et de qualité, cette
catégorie de produits est proposée à des
prix concurrentiels: Ce qui nourrit cet intérêt grandissant pour le produit national.
Pour sa part, la responsable de communication de l’Entreprise publique des industries électroniques estime que le marché de
l’électroménager connaît une expansion
très forte qui provoque, parfois, des rup-
L
tures de stocks de certains produits. Cela
s’explique par l'acquisition de nouveaux
logements, notamment dans le cadre des
programmes AADL et des logements
sociaux, et le développement du comportement du consommateur algérien, juge-telle, tout en évoquant le lancement d’une
nouvelle chaîne de production de cette
entreprise pour mieux répondre à la
demande et se préparer au flux attendu du
retour du crédit à la consommation. De
son côté, la représentante de l’Entreprise
nationale des industries électroménagères
fait savoir qu'en dépit de l'augmentation de
sa production d’une année à l’autre, les
stocks de certains produits saisonniers sont
vite épuisés. De l'avis du directeur commercial d’une entreprise privée, leader
national dans la fabrication des récepteurs
numériques, certains chefs d'entreprises
augmentent la production en adéquation
avec la demande du marché, mais il y a
parfois un petit décalage entre la production et la demande afin d'éviter le risque
d'invendu.
LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION
ATTENDU DE PART ET D’AUTRE
L’industrie algérienne de l’électroménager et de l’électronique est appelée à satisfaire une demande supplémentaire avec le
retour prochain du crédit à la consommation. Une mesure qui commence déjà à
susciter l’intérêt des consommateurs qui
viennent se renseigner sur les prix et les
modalités de l’acquisition des produits à
travers ce type de crédit, indique, par
ailleurs, le directeur marketing d’un opérateur privé détenant 30% de la part du marché national de l’électroménager. Certains
visiteurs-consommateurs ne se sont rendus
à cette foire de la production nationale que
pour s'enquérir des conditions d'obtention
du crédit à la consommation. C'est le cas
de Fadila, rencontrée en compagnie de ses
enfants, qui affirme être venue spécialement à cette manifestation économique
pour se renseigner auprès du stand d'une
entreprise des modalités d'octroi de cette
catégorie de crédit pour l'achat d'un pétrin
et d'un micro-onde.
Un avis que partage Nadir, ce père de
famille, qui se dit très satisfait des produits
locaux, en avouant qu’il attend le retour du
crédit à la consommation pour se permettre d’acquérir de nouveaux appareils
électroménagers. Cet intérêt à l’égard du
crédit à la consommation mobilise les producteurs, dont certains se préparent déjà
au lancement de nouvelles gammes de produits avec de nouvelles capacités de production pour attirer plus de clientèle et
acquérir de nouvelles parts de marché.
C’est le cas d’une entreprise privée d'électroménager dotée de sept (7) unités de
production, qui lancera un nouveau complexe de production en 2016 pour satisfaire
la demande actuelle et celle prévue avec le
retour du crédit à la consommation, selon
sa directrice de communication. En 2014,
la facture des importations des produits
électroménagers a dépassé les 500 millions
de dollars, rappelle-t-on. En plus des produits électroménagers, la tendance de
l'Algérien se dirige également vers la mobilité avec l’arrivée des smartphones et les
tablettes: Un défi à relever pour être à la
hauteur des attentes du consommateur,
avance le responsable commercial d’une
société privée de fabrication de produits
électroniques.
A.N.C et APS
--
ACTUALITÉ
E
REPORTAG
Mercredi 30 décembre 2015
5
ELLE EST LA DESTINATION PRIVILÉGIÉE DES TOURISTES À LA VEILLE DU NOUVEL AN
Timimoun, les pieds dans le sable !
Timimoun, destination
privilégiée des
touristes nationaux et
étrangers est en train
de voler la vedette au
chef-lieu Adrar,située
à plus de 200
kilomètres .
es gens choisissent ce lieu
pour y réveillonner en
groupe d’amis ,en famille
ou en solitaire. Il faut souligner
que cette région atypique offre
toutes les conditions climatiques, matérielles, sécuritaires
pour un moment d’évasion, de
fête et de retrouvailles. Fêter le
nouvel an dans le Gourara est
un passage, pour certains, qui
demeure immortalisé dans les
mémoires. On vient de partout
;certains ont pu ,grâce à leurs
nombreux déplacements, tissé
des liens d’amitié qui leur assurent un gite garanti ,vu que tous
les hôtels et autres sites d’hébergement affichent complet.
Des soirées animées par la
fameuse troupe ‘Ahlelleil’ sont
organisées au profit de ceux qui
ont osé faire le déplacement
.Malgré la chute de température durant le soir ,les accrocs ne
sont guère découragés .Bradant
le froid , ils s’entassent ,se couvrent comme ils peuvent afin de
ne rien rater de cette magie qui
se dégage de ce chant envoûtant .La ville livre toute sa
splendeur se parant de ses plus
beaux ornements où se mêlent
drapeaux aux couleurs nationales et autres motifs locaux .
ont écrit son histoire. Les gens
vivent en toute quiétude, en
toute sérénité, en pleine osmose. Ici, le stress s’estompe.
Lorsqu’on est assis sur l’erg, en
pleine contemplation et admiration pour cette nature merveilleuse et féerique, sirotant un
thé mousseux on découvre la
flore dans toute sa splendeur.
Une beauté à vous couper le
souffle, une beauté surnaturelle
qui vous transporte loin des tracasseries de la vie quotidienne
vous faisant douter de la réalité
. Une thérapie qui a fait ses
preuves.
TIMIMOUN, VILLE DU
PASSÉ
Timimoun demeure une
ville du passé qui tente désespérément d’émerger du sable et se
hisser inéluctablement dans le
présent. Timimoun, région féerique par excellence, continue
d’exercer un charme fascinant
sur ses visiteurs. Les vieux
ksour pullulent et les anciennes
forteresses, vestige d’un passé
glorieux, se dressent encore
aujourd’hui témoignant d’une
époque où le Gourara était le
centre d’une brillante civilisation.
LE STYLE
ARCHITECTURAL
Le mérite de l’architecture
revient sans aucun doute à un
capitaine français qui entreprit
au début du siècle la construction de la porte du Soudan, la
mosquée et le célèbre hôtel
«Oasis Rouge» dans un style qui
fait la particularité de la cité.
Les paysages fantomatiques ont
inspiré plus d’un cinéaste.
Mohamed Chouikh, Rachid
Bouchareb y a tourné Cheb et
le célèbre Bertolucci a filmé
dans la région ‘Thé au Sahara
‘.Aujourd’hui, le tourisme est à
déplorer , hormis la célébration
de quelques événements .Dès
l’occupation française en 1900,
les chaâmba, les chorfa, des
gens d’El Bayadh, d’El Abiod
Sidi Cheïkh, de Tlemcen et de
Laghouat vinrent s’installer
dans la région. Il y a quelques
centaines d’années, les eaux du
grand lac s’étendaient à perte
de vue sur plusieurs kilomètres.
Phs : DR
L
Passage vers le Tanegrouft et
l’Afrique noire par Tambouctou, porte vers El Goléa
(Menéa) qui voyait des caravanes aller jusqu’à Gabès. Des
tissus, du miel, du beurre transitaient chaque année vers la fin
du XIX siècle, destinés à la
vente vers des contrées lointaines. Aujourd’hui, ce lac est
enfoui mais la toponymie locale
montre que tous les villages
vivaient par et pour le lac. El
Marsa (le Port) et Aguelman (le
Lac) en témoignent encore.
Tous les ksour sont électrifiés.
Des écoles ont poussé comme
des champignons au beau
milieu du printemps.
sont des psaumes simples qui
chantent Dieu et son Prophète
(QSSSL) et l’amour impossible. Dès la tombée de la nuit,
la complainte merveilleuse
emplit les ksour. . Les constructions en dur côtoient étrangement les maisons en pisé
«toub» dont les plafonds sont
faits de troncs de palmiers, de
palmes et d’argile. Elles comportent toutes des terrasses,
lieu de refuge durant la saison
estivale. Il faut dire que beaucoup ne disposent pas encore
de climatisation. Les cruches
recouvertes de piassava (fibre
de palmier) sont utilisées pour
conserver l’eau fraîche.
TIMIMOUN ENTRE PASSÉ
ET PRÉSENT
à Timimoun, si auparavant,
les routes constituaient l’épée
de Damoclès avec ses nids-de
poule, des chaussées déformées
qui rendaient la vie difficile aux
automobilistes ,aujourd’hui ,ce
cauchemar n’est plus qu’un
vieux souvenir : Du bitume
recouvre les chaussées à la
grande absolution des automobilistes. En gros ,on constate
une certaine amélioration mais
des efforts restent à faire !Avec
des milliers d’habitants arborant des tenues aux couleurs
multiples,
Timimoun
est
connue pour ses nombreuses
«ziarrate » et sa troupe musicale
de «AhlEleïl» chante sous
l’émerveillement de tous, des
airs ancestraux qui ont largement dépassé les frontières du
pays. Les chants de «AhlEleïl»
TINERKOUK
La région de Timimoun
comporteTinerkouk ou Zaouit
Debagh. Cette appellation tire
son origine d’un cheïkh surnommé Debaghi qui lui a attribué son nom. Quant à Tinerkouk, on nous confirme que les
premiers habitants étaient des
gens qui entassaient leurs provisions : Tdouk a donné Tinerkouk. Tinerkouk est une daïra
qui compte plus de 4500 âmes
venues de Metlili, Ouargla, El
Bayadh, Labiodh Sidi Cheikh.
TABELKOUZA LIVRE
SES SECRETS
Le ksar Tabelkouza, réputé
pour la qualité de ses dattes
s’érige tel un monument .Si
dans d’autres régions du pays,
raconte B.M ,un septuagénaire,
les femmes, devant se rendre en
pèlerinage, s’affairent aux
tâches domestiques, ici dans
notre ksar, les femmes qui ont
la chance de se rendre à La
Mecque sont considérées
comme de vraies reines. Elles
ne font rien, elles se consacrent
uniquement à la prière et à la
lecture du Coran. Ce sont les
hommes qui s’occupent de tout
(cuisine, vaisselle...).
C’est ce qui le caractérise
des autres ksour. La société de
la région de Timimoun n’a rien
mais a tout. Vous trouverez
toujours quelqu’un pour vous
offrir son toit et en guise
d’hors-d’œuvre, une bonne
bouchée de «sfouf» (dattes
séchées et concassées).
La région est surtout réputée pour son hospitalité, son
couscous et son «khoubz el
gola» dont la préparation nécessite la dextérité et l’habilité des
mains. Une pâte à base de blé,
légère et onctueuse est étalée
sur une cruche (gola) dont on a
pris le soin de préchauffer avec
des palmes. La pâte cuite, elle
est réduite en morceaux et arrosée d’une sauce pimentée. On
prend le soin de laisser absorber
et on sert avec la viande. Un
vrai délice pour le palais. Un
autre mets très apprécié
«khoubzennour» est également
répandu dans la région. Il y a
plusieurs manières de cuire, de
griller la viande mais quand elle
est servie ici,( à l’étuvé ) l’idée
de régime disparaît et on a aussitôt tendance à faire ripaille.
Chaque ksar regorge de
secrets
et
de
légendes,
d’hommes et de femmes qui
TIMIMOUN, CES
JOURS-CI , LES PIEDS
DANS LE SABLE
Voici ce que les gens recherchent :cette paix de l’âme ,
cette accalmie ,cette douceur
du mercure.C’est cette grande
diversité qui constitue l’héritage
essentiel de notre siècle ,un
héritage très précieux mais
combien fragile et vulnérable
.Cette fête de l’année 2016 , est
jalonnée de rencontres exceptionnelles, de sites, de traditions insolites et merveilleux ,de
petites communautés qui vivent
à l’écart de tout et qui sont parfois ignorées de tous qui nous
ont délivrés des leçons de simplicité de modestie ,d’hospitalité et ont fait la magnifique
démonstration de résistance
afin de conserver un mode de
vie ,une culture tout simplement une différence pour
gagner et protéger une liberté,
la plus belle des libertés, celle
d’être soi-même car l’histoire a
écrit et écrira , afin de préserver
les souvenirs, de ce que les
‘Hommes‘ ont été et ont fait.
La valeur et la beauté de Timimoun ntient d'abord de sa
variété.
Chaque élément qui la
constitue est unique, irremplaçable, indispensable. Face à ces
cultures dont on se sent éloigné
,on a commis l'erreur de ne pas
interroger leur passé , de ne pas
en percer le voile des apparences afin de découvrir ,que
derrière ces manifestations religieuses, sportives et culturelles,
derrière ces coutumes, se dissimule un monde très élaboré,
indivisible, solide où vivaient et
vivent encore ces peuples dans
un cosmos ordonné et structuré
avec une complémentarité du
monde moderne.
SAFI A.T.
Le «Sboue» dans toute sa splendeur
e “Sboue”de Timimoun
est l’une des festivités les
plus en vue dans la
région du Gourara.Ce festival,
connu localement sous le nom
de “Sboue”, le septième jour
après la naissance du prophète
Mohamed (QSSSL, se déroule
chaque année. Un événement
culturel, religieux, touristique
d’une grande importance. Son
aspect économique revêt également toute sa dimension. Les
nombreux visiteurs, coutumiers
ou pas, y affluent de toutes les
contrées du pays, et même des
pays voisins, afin de participer à
ce rite exceptionnel, célébré par
la confrérie de Sidi- Hadj Belkacem. Les tribus des Ouled
L
El-Hadj Belkacem et Hamouzine inaugurent, les premières,
les festivités, faisant dons de
vivres aux descendants du
Cheikh. La veille, en plus du
rituel et la récitation des versets
coraniques, les pèlerins assistent, la nuit, aux déclamations
des kassidate telles que Elhamazia, El-borda ainsi que
d’autres chants religieux.
En cette occasion, le prophète est béni, sa majestuosité
est louée et adorée. Dans une
ambiance faite de chants, de
couleurs et de chaleur emplie
de saveur, les bonnes femmes,
parées de leur plus précieux
tissu, aux yeux passés au “khol”
et aux lèvres frictionnées de
“meswek” (brou de noix)
confectionnent de succulents
mets tels que le couscous aux
quarante ingrédients, “khobz
el-gola”,’khobzennour ettanjia’
qui affolent, emballent vos
papilles réveillant, en vous, vos
émotions
gustatives
bien
enfouies dans le subconscient.
Suite en page 6
6
ACTUALITÉ
Mercredi 30 décembre 2015
Suite de la page 5
BAISSE DE LA CRIMINALITÉ À ORAN
Des festivités folkloriques, baroud
sont organisées avec la participation
des ksour avoisinants très sollicités
pour l’occasion. Le Coran, les soixante versets, est ainsi revisité, relu, du
crépuscule au lever du jour où une
grande ‘fatha’ est célébrée en vue de
bénéficier de la bénédiction et de la
protection divines.
Au lieudit “El-Djbel’, des groupes
folkloriques et de baroud offrent des
spectacles exceptionnels, mélanges de
louanges à Dieu et à son prophète;
une démonstration d’originalité et de
beauté dont seule la région de Timimoun détient jalousement le secret.
Le convoi s’ébranle par la suite vers
un autre site appelé ‘el houfra’ et
avant qu’il ne l’atteigne ,une halte est
observée au mausolée du saint patron
Cheikh el Hadj Belkacem. À leur arrivée ,les pèlerins invoquent avec ferveur Dieu en entonnant de vive voix
la même formule répétée par leurs
ancêtres : ‘Au nom de Dieu ,il n’y a
pas mieux que le nom de Dieu ‘.
Le rite se poursuit sous les supplications des visiteurs, les détonations
du baroud avant de laisser place au
traditionnel prêche où sont rappelées
à l’assistance ,les qualités transcendantes du prophète Mohamed (qsssl).
Le “Sboue” de Timimoun est sans
doute l’événement le plus captivant
de toute cette partie de l’Algérie profonde. D’une beauté époustouflante,
la célébration du baptême du prophète, exécutée conformément aux rites
séculaires, attire incontestablement et
indubitablement de nombreux visiteurs. Le jour du sboue, les zaouia
(confréries ) participantes se réunissent et chacune d’elles est reconnaissable à son singulier étendard et à son
groupe de baroudeurs. On retrouve
les oriflammes de Sidi El-Hadj du
ksar de Tabelkoza, de Ouled Saïd, de
Sidi M’hamed Benyoucef dont le
mausolée se trouve au ksar de Massine à cinq km de Timimoun la flamboyante. D’autres tribus voisines y
participent elles-aussi, celles de Djedir et de Ouled Aissa, de Sidi Brahim,
et de Louajda.
Les rues sont noires de monde, la
circulation est dense et les nombreux
véhicules venus de toutes parts
encombrent les artères de la ville,
mais les autochtones, dont l’hospitalité et l’amabilité légendaires ne sont
plus à démontrer font preuve de
patience et de bienveillance. La commune aux palmeraies étincelantes se
consacre solennement à la commémoration du ‘sboue’ : une cérémonie où
règne ferveur et piété.Les habitants
participent chacun à sa manière à ce
grand rassemblement, chacun orne la
devanture de son commerce, de sa
maison ,histoire de faire honneur aux
spectateurs. Les fusils clamaient, les
Le couronnement
des efforts
de la police
année 2015 a été pour les services de la Sûreté de la wilaya
d’Oran celle du couronnement des
efforts déployés en matière de lutte
contre la criminalité sous toutes ses
formes. Les actions à la fois préventives et répressives ont porté inexorablement leurs fruits. Le travail a
porté aussi bien en matière de prévention des jeunes et des écoliers à
travers des campagnes de sensibilisation qu’en matière de répression et
de lutte contre le crime par une présence des policiers sur le terrain et
l’exploitation optimale du renseignement pour éradiquer le crime à ses
sources. Le chef de la sûreté de
wilaya d’Oran, le commissaire Salah
Nouasri, a estimé que l’année 2015 a
été marquée par de remarquables
résultats, fruits de grands efforts
déployés ces dernières années dans
le domaine de la lutte contre le crime
à Oran, où des sites précaires avaient
poussé comme des champignons,
créant de véritables foyers de la
délinquance et du crime. Le même
responsable a souligné, à l’APS, que
les chiffres relevés cette année reflètent les résultats de cette lutte
implacable contre le crime à Oran
où plusieurs de ses quartiers comme
El-Hamri, Derb et Mediouni et ses
cités à forte densité de la population
étaient infestés des groupes de malfaiteurs. Contrairement à l’année
2014 au cours de laquelle 28 bandes
criminelles jugées "très dangereuses"
pour leur impact sur la population et
l’ordre public ont été démantelées,
l’année en cours (2015) a vu la mise
hors état de nuire de 12 bandes de
malfaiteurs de "faible dangerosité".
Le commissaire Nouasri a souligné
l’importance du renseignement et de
l’information ainsi que la collaboration du citoyen dans ce travail de
longue haleine visant l’éradication
de ces fléaux. Ce double travail préventif et répressif a permis à terme
l’élaboration d’une carte de la criminalité propre à la wilaya d’Oran qui
a permis aux services de police de
mieux comprendre la nature des
crimes, ses formes, ses genres et son
développement. "Ceci a permis à
nos services de se mobiliser en fonction de ces données et des exigences
de ce schéma", a expliqué le Commissaire Nouasri. La composante
sécuritaire repose pour sa part sur un
travail coordonné et harmonieux
entre les services de la police judiciaire, les éléments de la sûreté
urbaine renforcés par des brigades
spécialisées en intenses interventions
dont les Brigades de recherche et
d’intervention (BRI), la brigade dite
"Assad" (Lion), spécialisée dans le
crime organisé qui est derrière le
démantèlement
des dangereux
réseaux criminels activant dans le
trafic international de la drogue.
Ph : DR
L’
gens les acclamaient ,les danseurs se
mettent à danser sous le rythme des
‘aghlal’ et des ‘bendir’. La foule grandissait sans cesse et dans une grande
allégresse, prônait l’unité , la paix et
la repentance .
Au beau milieu de l’après-midi du
sboue ,tout le monde converge vers
un endroit situé à 3 km de Timimoun
plus précisément à Houfratouledbelkacem. Pas une place de libre !Tous
attendent l’arrivée imminente des tribus locales que nous avons citées plus
haut. Elles sont reconnaissables à
l’étendard qu’elles déploient et brandissent .La première tribu qui parviendra à le planter avant les autres
,se verra décerner le titre tant convoité de tribu de l’année et remettra en
jeu son titre l’année prochaine. Il
s’agit en outre d’une course effrénée
qui nécessite des jeunes bien aguerris,
qui, à la suite d’un effort colossal
essaieront, par tous les moyens pacifiques,de glaner ce précieux trophée.
Une ambiance formidable règne et
l’on oublie pour un instant toutes les
tracasseries endurées. Un spectacle à
ne pas rater ! Les you-you fusent de
partout, agrémentant gaiement cette
ambiance.
Des troupes folkloriques constituent l’attraction principale de cette
journée. Dans des gestes immarcessibles, arborant de belles gandoura
blanches,des hommes dansent armés
de fusils. Leur danse dure soulevant
l’engouement général de la foule, puis
dans un fracas étourdissant, la poudre
tonne provoquant un immense nuage
de poussière et de fumée sous les
applaudissements nourris des spectateurs complètement conquis et aba-
PUB
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE ANNABA
DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
NIF :099823019002526
AVIS DE PROROGATION DE DELAI
DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT
N° 58/2015
La direction des équipements publics de la wilaya de Annaba informe les
soumissionnaires de la prorogation de délai de l’avis d’appel d’offres national
restreint N°58/2015 relatif à : La Réalisation d’un siège de la direction du logement
et des équipements Publics avec logement de fonction.
l Lot : unique.
Dont la première parution a été dans le quotidien Le Courrier d’Algérie en date
du 09/12/2015, que la date limite de dépôt des offres est prorogée d'une durée de
10 jours, à compter de 24/12/2015, la date d’ouverture des plis aura lieu le
03/01/2016 à 14 h 00 au siège de la direction des équipements publics de la
wilaya de Annaba.
Anep Annaba N° 23015193 - Le Courrier d’Algérie du 30 décembre 2015
sourdis. Cette joie et cet enthousiasme qui se lisent sur les visages radieux
rassurent et dans un élan de solidarité, chacun se laisse bercer, emporter
dans un mouvement impétueux et
éclectique. Le soir, tout le monde se
retrouve pour faire ripaille.
Les demeures de Timimoun restent ouvertes en cette occasion, et
tous, sans exception aucune, s’installent à même le sol afin de prendre
part aux repas.
Des groupes de huit ou dix personnes dégustent ce couscous encore
chaud et fumant. Les plats se vident
car la température a considérablement chuté ces jours-ci et il faut se
réchauffer comme il se doit.
Le thé, boisson incontournable, est
servi et le rituel des trois verres
n’échappe pas à la règle : trois verres
qui vous rappent la langue constituant
un véritable digestif.
La célébration du “Sboue” est une
tradition bien établie et bien ancrée
dans la région. Dès que l’on s’éloigne
des sentiers battus de la haine, de la
vanité, Timimoun demeure une destination de rêve, où vivent des femmes
et des hommes en parfaite symbiose
avec la nature où le respect des traditions, le sens de l’accueil et de l’hospitalité légendaire rappelle que nous
vivons tous sur la même planète, où
l’harmonie devrait régner afin de permettre à chacun de prendre le temps
de savourer chaque moment, chaque
instant.
C’est un univers sans limite, où
l’expression naturelle de la joie spontanée créent une certaine effervescence, et vous donne rendez-vous avec
l’histoire, celle de l’Algérie, qui
demeure en toute circonstance, un
vaste creuset de civilisations comme
le précise Limani Mustapha, le wali,
qui affiche pleinement son attachement et sa détermination à l’encouragement de pareilles manifestations
religieuses, culturelles, sportives .
C’est dans ce contexte que le premier responsable de la wilaya
d’Adrar, en véritable homme de terrain, ne lésine ni sur les moyens ni sur
les milliers de kilomètres parcourus à
travers l’immensité de ce vaste territoire, dont le redoutable désert du
Tanezrouft en fait partie, sachant pertinemment
que la commune de
Timiaouine à titre d’exemple se trouve à 950 km du cheflieu .
Ceci ne décourage nullement le
wali et son équipe qui ne reculent
devant rien afin de veiller au bon
déroulement des projets retenus pour
le bien-être du citoyen qui constitue
l’intérêt principal de toute action
entreprise.
Safi A. T.
UNE PRÉSENCE ACCRUE
DES POLICIERS
S’agissant de la couverture sécuritaire, l’année 2015 a été marquée par
la mise en service d’un grand
nombre d’unités, contribuant positivement à renforcer la couverture
sécuritaire dans la wilaya, à maitriser minutieusement la carte de criminalité et des moyens de lutte
contre ce fléau et à rapprocher
davantage la policier du citoyen.
Dans ce cadre, plus de 10 sièges de
la police sont entrés en service réparties entre les sûretés de daïras,
urbaines et brigades mobiles de la
police judiciaire outre un nouveau
siège de la brigade de recherche et
d’investigations (BRI) .
Mercredi 30 décembre 2015
7
RÉGIONAL
MILA
Un cadavre retrouvé au bord de la route
e corps sans vie d’un jeune homme de 39 ans a été retrouvé, dans la matinée de lundi dernier, au bord de la RN79, à proximité du village Azzaba Lotfi , dans
la commune de Ain Tinn , à l’est de Mila , a rapporté le communiqué de la Protection civile. Alertés par les usagers de la route, les pompiers de l’unité principale
de Mila se sont déplacés sur les lieux pour évacuer la dépouille mortelle vers l’hôpital de la ville. Selon le constat du médecin de la Protection civile, le cadavre
présentait des traces de violence, notamment une profonde plaie au niveau du crâne et des fractures dans plusieurs parties du corps. La brigade de la gendarmerie a
ouvert une enquête et une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes de ce décès.
A. F.
L
ANNABA
CHLEF
Il y a 4 ans «ElKhalil coulait»
emportant avec
lui 8 marins
HARRAGA
Près de 300 nouveaux
candidats interceptés
en un mois
uatre longues années se
sont écoulées depuis le naufrage du chalutier «El Khalil» lors
d’une sortie en mer le 29
décembre 2011 au large des côtes
de Ténès ( 50 km au nord de
Chlef) avec à son bord un équipage de huit marins-pêcheurs.
Les corps de cinq d’entre eux ont
été rejetés par la mer sur le littoral du centre du pays, tandis que
les trois autres (3 frères) sont
toujours portés disparus. En
outre, aucun objet appartement
au chalutier, englouti par la mer,
n’a été retrouvé, 4 ans après sa
disparition. Les familles des disparus n’arrivent pas à faire le
deuil tant que, diront-elles, «nous
n’aurons pas enterré de nos
mains nos proches». A l’occasion
de ce triste anniversaire l’association «Ness El Kher» de Ténès a
décidé de faire don d’un lot de
vêtements et de nourriture aux
familles des huit marins du chalutier. Un geste hautement
apprécié par ces dernières particulièrement en ces moments difficiles et compte tenu de la précarité de ces familles. Par ailleurs,
la chambre de pêche et de l’aquaculture, par la voix de son président Benferdjallah, a indiqué que
«cet accident nous a permis d’entamer une réflexion sur les mécanismes à mettre en œuvre pour
éviter de pareils accidents et
assurer la protection des gens de
la mer lors de leurs sorties». Il en
est de même, souligne Benferdjallah, pour la prise en charge de
cette catégorie professionnelle
notamment sur le plan de la
retraite, la sécurité sociale, la formation et enfin le renforcement
du système d’alerte».
B.O.
Ph : DR
Q
Pas moins de 300 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés durant ce mois de
décembre, à la faveur d'un climat clément à souhait.Un été indien qui a favorisé cette vague
d'émigration clandestine. Rien que pour les dernières quarante, huit heures, trois tentatives
d'émigration clandestine ont été déjouées. Au total 55 candidats à bord de trois embarcations de
fortune ont été arrêtés alors qu'ils voulaient quitter clandestinement le pays depuis les plages de la
Caroube et Sidi Salem. Agés entre 17 et 35 ans, les candidats sont tous originaires de la région
d'Annaba.
Suite en page 8
SIDI BEL-ABBÈS
INCENDIE DE L’USINE ENIE
Un incident «involontaire», selon le wali
e wali de Sidi Bel-Abbès, Mohamed Hattab, a indiqué lundi que
les résultats de l’enquête sur l’incendie de l’usine d’intégration électronique de l’Entreprise nationale des
industries électroniques (ENIE) de Sidi
Bel-Abbès survenu au mois d’octobre
dernier ont confirmé un "incident involontaire".
L
Invité au forum du quotidien "Ouest
Tribune", organisé lundi dernier au
siège de la wilaya, le wali a souligné que
les résultats de l’enquête "ont prouvé
qu’il n’y a pas eu d’acte criminel."
Le même responsable a affirmé que
l’usine fonctionne normalement grâce
aux éléments de la Protection civile qui
ont réussi à épargner la nouvelle ligne de
production, ajoutant que l’ancienne
ligne détruite sera rétablie avant l’été
prochain. Le wali a ajouté que l’usine
était assurée par une compagnie d’assurances et a obtenu la compensation des
dégâts occasionnés par l'incendie. L’entreprise de l’ENIE de Sidi Bel-Abbès a
relevé le défi en obtenant un soutien de
l’Etat de 12 milliards DA pour sa réha-
bilitation et la réalisation de la ligne de
production des plaques photovoltaïques
et d'un laboratoire spécialisé en électronique, le premier du genre au niveau
national.
Le ministre de l’Industrie et des
Mines, Abdeslam Bouchouareb avait
visité l’usine après l’incendie, et s'était
enquis des dégâts occasionnés.
8
RÉGIONS
Mercredi 30 décembre 2015
ANNABA
CHLEF
Suite de la page 7
SALON RÉGIONAL DU MIEL
Une trentaine
de participants
de 14 wilayas
a quatrième édition du salon
régional du miel et des produits de ruche, ouverte dimanche
à Chlef, enregistre la participation
d’une trentaine d’apiculteurs et de
représentants d'entreprises et d'associations du domaine de 14
wilayas du pays. Organisée par
l’association de wilaya d’apiculture et de protection de l’environnement en collaboration avec la
chambre de wilaya d’agriculture,
la direction des services agricoles,
cette rencontre qui se tient au
niveau du musée AbdelmadjidMéziane de Chlef met en exergue
différentes variétés de miel produites à travers le pays, à l’instar
du miel de montagne, d’agrumes,
de cidre (zones steppiques) et des
produits de la ruche comme les
grains de pollen et la gelée royale.
L’exposition qui durera jusqu’au 2
janvier 2016 permettera aux visiteurs de découvrir des produits
cosmétiques et des médicaments
extraits à base de miel. En marge
de ce salon, deux conférences
aborderont le monde de l’apiculture et les perspectives de développement de cette filière en Algérie
par des universitaires et spécialistes. Des rencontres de proximité
sont également prévues pour
expliquer aux jeunes les avantages
offerts par l’Etat en matière d’investissement dans la filière apicole.
Cette manifestation vise l'échange
d'expériences entre apiculteurs et
le développement et la promotion
de la filière au niveau des communes montagneuses de la wilaya
de Chlef dont Zéboudja, Ouled
Ben-Abdelkader, Dahra et BéniHaoua, a indiqué le président de
l’association des apiculteurs de
Chlef, M.Ait Hamouda . Toutefois, ce dernier ne manque pas de
signaler que « la production de
miel est très faible cette année,
due principalement à la sécheresse
que connaît le pays.
Bencherki Otsmane
L
Ph : DR
…Le premier groupe, parti
de la plage la Caroube, aux
environs d'une heure du
matin, a été arrêté à 8 miles
au nord de Ras El-Hamra,
tandis que le second, constitué de 21 candidats, dont une
femme âgée d'une quarantaine d'années, a été intercepté,
au même titre qu'un troisième
groupe composé de 17 aventuriers, dont deux mineurs, à
la plage de Oued Bekrat, en
plein jour. A bord de ces
embarcations artisanales, les
jeunes tentant de quitter clandestinement les eaux territoriales, ont été finalement
interceptés et soumis au
contrôle médical avant leur
présentation devant le procureur de la République près le
tribunal d’Annaba.
Ce sont des vagues
humaines qui ont été interceptés, depuis le début de
l’été 2014, par les gardes
cotes du groupement territorial d’Annaba où les conditions climatiques favorables
incitent de plus en plus de
jeunes, en quête d’un avenir
meilleur sous d’autres cieux, à
braver la mer et ses dangers.
Interceptés aux environs de
deux heures du matin par les
gardes- côtes qui ont fait
échouer, ainsi, de nombreuses tentatives d’émigration clandestine, au niveau de
la plage de Sidi Salem et Ras
El-Harga, en interceptant des
embarcations artisanales à
bord desquelles se trouvaient
à chaque fois de nouveaux
candidats n’hésitant pas à
débourser entre deux millions
et demi (25.000 da) et six
millions (60.000 da) pour
être du voyage vers l’île de
l’Eldorado.
Il va sans dire que de plus
en plus de jeunes, sexe et âges
confondus, tentent le voyage
vers l’île de la Sardaigne dans
l’espoir d’un lendemain
meilleur. Pour ce faire, ils ne
reculent devant rien, bravant
la mort qui les guette à tout
moment et préférant tenter le
tout pour le tout.
Des mesures devraient,
n’a-t-on cessé de répéter aussi
bien de la part de ces jeunes
que des parents de harraga,
être prises pour dévoiler les
noms de ceux qui sèment la
mort, profitant de l’innocence
et de la détermination des
jeunes en quête d’un emploi
leur ouvrant l’avenir et leur
permettant d’entamer une
nouvelle vie loin de la crise du
chômage et du quotidien
monotone chargé de problèmes. Sinon ce problème
continuera de sévir et le
nombre de candidats ira, a-ton soutenu, inévitablement
crescendo à mesure que la
période des grandes chaleurs
s’installe, période durant
laquelle le cycle des veillées
nocturnes entre amis des cités
et des quartiers de la ville
d'Annaba reprend ses volées.
Ils sont en groupe qui se baladent et réfléchissent sur un
tas de questions liées à leur
avenir socioprofessionnel.
Il vrai, selon les dires de
nombre d’entre eux, que les
années passent, leur âge avance et le travail ne vient pas.
L’île de la Sardaigne, qui
n’est distante que de seulement 250 kilomètres de la
paisible localité de Sidi Salem, reste leur seul espoir.
Aux alentours généralement d’une heure du matin,
l’opération d’émigration clandestine commence d’autant
que les prévisions météorologique sont propices pour
embarquer à bord d’embarcations précaires d’une longueur de 05 à 06 mètres,
munies de moteurs hors bord
d’une puissance de 30 chevaux ainsi que d’une réserve
suffisante de carburant, de
gilets de sauvetages, du système de GPS, de l’eau et de la
nourritures pour survivre sous
les étoiles de la nuit pendant
tout ce voyage à risque…
La décision finale des «harraga», c’est d’arriver à
rejoindre l’autre bout ou
périr. Toutes les catégories
sociales sont parties prenantes
même des familles entières
partent à l’aventure.
Les embarcations s’éloignent tranquillement des
côtes annabies ne laissant
derrière elles que les lumières
de la ville.
Deux sujets importants
dominent ces jeunes gens et
les poussent à quitter leurs
familles et prendre ce risque
de mourir, ce sont le travail et
le logement. On estime qu’un
dialogue confiant et franc
peut s’avérer un jour être un
remède et ainsi mettre fin à ce
grand fléau qui ne cesse de
s’accroître.
Rien ne semble dissuader
ces ‘’aventuriers’’, ni les
actions de sensibilisation
organisées à chaque fois que
l’occasion se présente, pour
tenter de dissuader ces jeunes
hommes et jeunes filles de ne
plus suivre ‘’cette route’’ qui
a chagriné beaucoup de
parents algériens, et encore
moins les arrestations des
candidats à l’immigration
clandestine ou les cadavres
des victimes généralement
retrouvés dans un état de
décomposition avancé.
Khadidja B.
TÉLEX DE MÉDÉA… TÉLEX…
BOUAMRA
Les habitants crient leur colère
ans la commune de Djouab,
située à 90 km à l’est de
Médéa, commune comptant
plusieurs villages, dont entre autres
Bouamra, Gourias, etc, les habitants
vivent dans des conditions difficiles.
Leur vie quotidienne est faite de
manques en tous genres, notamment
l'absence d'infrastructures de base. Tous
les deux font face de manière cruciale au
manque et à l'irrégularité en matière
d'alimentation en eau potable. Ces coupures viennent essentiellement de l'éclatement des conduites, vétustes et qui
n'ont connu aucune réfection depuis
plusieurs années. Du coup, au lieu d'arriver aux consommateurs, l'eau se perd
par grandes quantités dans la nature,
privant de fait les villageois de ce liquide
vital dont la rareté s'intensifie en été. En
matière d'assainissement, la situation
n'est pas mieux. lotie. Le réseau éclate
lui aussi à telle enseigne que certains
endroits sont devenus des mares d'eaux
usées d'où se dégagent des odeurs nauséabondes. C'est la santé des habitants
qui est menacée. Les dernières intempéries ont quelque peu compliqué cette
situation qui laissait déjà à désirer. L'oublié du développement. A Bouamra, ce
D
n'est pas seulement l'eau et l'assainissement qui manquent, c'est tout le développement qui a évité de passer par là.
L'état des routes laisse vraiment à désirer.
Ce qui restait de ce réseau a été achevé par les intempéries du mois de février
dernier. Les nids-de poules sont devenus de gigantesques crevasses pour ne
pas dire des cratères. Bouamra, c'est
aussi le manque de moyens sanitaires.
Pour tout autre type de prestations, les
malades sont automatiquement orientés
vers Béni-Slimane ou Sour El-Ghozlen
dans la wilaya de Bouira. Le transport
scolaire reste un autre casse-tête pour
les élèves et leurs parents. Il n'est assuré
que pour les filles, les garçons se
débrouillent comme ils peuvent, livrés à
la merci des conditions climatiques. La
détresse des jeunes chômeurs n'est plus
à décrire. Qu'ils soient diplômés ou non,
leur situation, à l'instar de toutes les
autres jeunes de la wilaya de Médéa, est
critique. Même les moyens les plus élémentaires, comme un foyer de jeunes,
un stade ou encore des aires de jeux
n'existent pas. C'est pourquoi, ils se
retrouvent toujours au bord du précipice : ils sont en effet en proie à tous les
maux qui gangrènent la société comme
la toxicomanie, la délinquance, etc.
Zarouat Mohamed
BIR BEN-ABED
Les sangliers ravagent les récoltes
a faune sauvage s’est grandement multipliée, se transformant en source de problèmes pour les populations de certaines
zones rurales. La profusion de nourriture dans ces zones et l’absence de battues sont des facteurs qui ont favorisé l’augmentation de certaines espèces particulièrement ravageuses pour les cultures et parfois même dangereuses pour les hommes
et les animaux domestiques. D’ailleurs, les agriculteurs de plusieurs communes ont demandé la restitution de leurs armes
afin de pouvoir faire face aux attaques répétées des loups, des sangliers et autres prédateurs qui menacent en permanence leur
cheptel et leurs récoltes. Animal sauvage des plus ravageurs, le sanglier a déjà causé d’énormes pertes aux champs et aux vergers situés dans la région de Bir Ben-Abed et les nombreuses communes limitrophes du sud-est de la wilaya de Médéa, au
relief montagneux et très boisé. L’on explique que l’exode des populations de ces zones a permis à la faune sauvage d’étendre
ses colonies sur d’autres territoires, au détriment même des superficies travaillées par les familles encore présentes. Comment
faire face à un danger permanent qui menace les récoltes, le cheptel et les habitants alors que l’administration n’autorise pas
les battues pour des raisons liées à l’équilibre naturel de la zone qui, en même temps, continue de subir les méfaits de la prolifération du phacochère, se demandent-ils.
Z. M.
L
RÉGIONS
Mercredi 30 décembre 2015
BLIDA
BOUIRA
MOHAMED EL GHAZI :
«Pas de limite ni de gel pour
les dispositifs ANSEJ et CNAC»
Ph : DR
L’année 2016 verra la
création de 90 000
petites et moyennes
entreprises, a
annoncé le ministre du
Travail de l’Emploi et
de la Sécurité sociale,
M. Mohamed El
Ghazi, en marge de
la visite qu’il a
effectuée avant-hier
lundi à la wilaya de
Blida en compagnie
du secrétaire général
de l’UGTA, M.
Abdelmadjid SidiSaïd.
l annonça aussi le lancement de 10 000 startups, surtout dans le
domaine des TIC et des nouvelles
technologies.
Le
ministre du Travail a tenu à
préciser que l’Etat n’envisage
nullement de limiter ou de
geler les dispositifs ANSEJ
ou CNAC mais de les développer et de les accompagner
davantage.
Il a rappelé, devant les
cadres de son département,
que le ministère du Travail
ne crée pas d’emplois directement mais il accompagne
plutôt les jeunes dans la
création de leurs propres
entreprises
génératrices
d’emplois nouveaux. Dans ce
cadre, M. El Ghazi a annoncé que, durant le dernier
I
quinquennat, 3600 microentreprises ont été mises sur
pied, ce qui a permis la création d’un million 100 000
emplois : «Ce sont les instructions du président Bouteflika qui a instruit les
membres du gouvernement
afin de continuer à soutenir
les jeunes entrepreneurs à
monter leurs propres entreprises en avantageant l’innovation dans le domaine de
l’entrepreneuriat», soutient le
ministre qui affirme vouloir
faire des wilayas de Blida,
Bordj Bou-Arreridj et Béjaïa
des wilayas pilotes pour
relancer le tissu industriel à
travers la création de PMEPMI. Lors de la rencontre
avec les entrepreneurs et les
porteurs de projets, le
ministre est longuement
revenu sur les avantages
accordés par l’Etat
aux
jeunes à travers les dispositifs
ANSEJ et CNAC, tout en
précisant qu’aucun pays au
monde n’offre cela à ses
jeunes citoyens.
Il évoqua aussi la réussite
de nombreuses entreprises
créées dans le cadre de l’ANSEJ ou de la CNAC qui ont
débuté avec deux ou trois
employés
pour
arriver
jusqu’à 50 ou plus après deux
ou trois années d’existence,
et c’est ce qui motive la poursuite de l’État dans cette politique.
Quant au patron de l’UGTA, il a proposé, lors de son
intervention, la création
d’une nomenclature de la
La cité Fettel croule
sous les déchets
e
problème
des
ordures ménagères
dans la cité Fettel
relevant de la commune
d’Ouled Yaich, semble s’installer dans la durée, cette cité
ne dispose d’aucune décharge communale appropriée.
Cette situation a contraint
les habitants à jeter les
déchets sur les berges de
l’oued, en bas du chef-lieu de
la cité. Mais voilà, les riverains de cette rivière ne l’entendent pas de cette oreille.
Ainsi, ils ont empêché, à plusieurs reprises, les riverains
de déverser les détritus dans
le lit de l’oued, arguant que
les miasmes et autres fumées,
qui s’en dégagent, «les
asphyxient et leur rendent la
vie insupportable !». Dans les
rues, le spectacle est désolant. Des amoncellements
d’ordures ménagères ont
envahi les trottoirs et les
accotements de la route, en
enflant au fil des jours. L’air
devient empestant et irrespi-
rable. Ce problème récurrent
donne beaucoup de soucis
aux autorités communales,
qui ne savent plus à quel
saint se vouer pour trouver
une solution durable. Le
désarroi est exprimé par les
habitants qui nous ont déclaré : «Cette situation nous
donne beaucoup de soucis !
Nous avons saisi les autorités
locales ainsi que la direction
de l’environnement pour
régler ce lancinant problème.
Z. M.
HALOUIA
Les routes en mauvais état
a cité Halouia qui se trouve au nord de la commune de Soumaâ, connaît un déficit
considérable en matière d'infrastructures routières. Les principaux accès à ce bourg
sont saturés et ne répondent désormais plus aux exigences du développement. Ce problème est un obstacle pour tous les habitants des cités avoisinantes, nous ont confié quelques
citoyens. Il en est de même pour les écoliers et lycéens, quand il s'agit de rejoindre leurs établissements respectifs. ‘'Les moyens de transport sont inexistants et nous sommes souvent
obligés de faire le trajet à pied'', nous disent, encore ces habitants. L'état du réseau routier
nous renseigne sur le développement de la région. Cela étant, il est désormais impératif de
prendre en charge la rénovation de ce secteur.
Z. M.
L
production nationale : «Nous
importons des produits sans
que nous sachions s’ils existent chez nous ou pas, et ceci
nous fait perdre beaucoup
d’argent» a-t-il informé l’assistance.
Il proposa donc la mise en
place d’une nomenclature de
la production nationale qui
évitera ces importations non
pensées.
Il estima que les entreprises créées par le biais des
dispositifs ANSEJ et CNAC
sont une troisième force économique en rappelant que
des pays industrialisés ont
commencé par créer de nombreuses petites entreprises
pour arriver à asseoir une
industrie performante.
Hadj Mansour
Les camionneurs
bloquent les
entrées principales de la ville
accès à Bouira a été impossible durant presque toute la
journée d’avant-hier, Les deux
pénétrantes de l’autoroute Est/Ouest
donnant accès à la ville étaient fermées
par des dizaines de routiers qui étaient
empêchés par les services de sécurité de
traverser le centre-ville pour emprunter
le tronçon de la RN05 joignant la ville
de Bouira et sa voisine Lakhdaria. Les
transporteurs de marchandises disent
qu’ils souffrent le martyre pour traverser la wilaya de Bouira via l’autoroute
est/ouest et ceci est dû aux nombreux
chantiers engagés sur ce tronçon. Les
camionneurs mécontents disent qu’ils
mettent presque toute la journée pour
traverser ce tronçon d’une distance de
101 kilomètres. Ces derniers ont donc
décidé de se rabattre vers la RN05, seulement les autorités de la wilaya ne sont
pas du même avis. Ils ont interdit aux
poids lourds de traverser la ville. Hier
matin, des dizaines de transporteurs
ont tenté de traverser la ville et
emprunté la RN05, mais ils ont été
empêchés par les éléments des services
de sécurité au niveau des deux barrages
fixes, l’un assuré par la police et l’autre
par la Gendarmerie nationale. Ce qui a
conduit au blocage des deux pénétrantes de l’autoroute est/ouest les
reliant à la ville de Bouira. Des bouchons géants se sont formés donc dans
ces deux endroits. Une délégation des
transporteurs, a été reçue, aux environs
de midi, par le directeur des transports
de la wilaya dans le but de trouver un
compromis mais en vain. Les autorités
de la wilaya de Bouira campaient sur
cette décision, qui ne date pas d’aujourd’hui selon une source proche du wali
de Bouira. De leur côté les protestataires menacent de ne pas reculer avant
qu’une solution ne soit trouver à ce
problème. Les deux parties campaient
chacune sur sa décision et les deux
entrées principales de la ville de Bouira
demeurent fermées.
Omar Soualah
L’
AÏN TÉMOUCHENT
ENVIRONNEMENT
L
9
CITÉ «JOUHARA»
Les habitants interpellent
les responsables
de l'éducation
ors de la dernière session
plénière de l’APW, le rapporteur de la commission
d’Aïn Témouchent, chargée de
l’éducation, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, a révélé des retards importants dans la réalisation et la livraison des établissements scolaires,
tous paliers confondus. Avant-hier
ce sont les habitants de la cité
«Jouhara», située au sud-est d’Aïn
Témouchent, qui sont montés au
créneau pour dénoncer la situation
précaire à laquelle ils sont quotidiennement confrontés. Ils se
disent outrés de voir tout une cité
de plus de 500 familles dépourvue
d’école primaire. A vrai dire, c’est
un vrai calvaire que vivent les
élèves contraints de se lever tôt
pour rejoindre les établissements
proches de leurs anciens domiciles
avant leur relogement dans la cité
«Jouhara». Certains disent que
leurs enfants doivent prendre plu-
L
sieurs bus pour arriver à leurs
écoles. «Nos enfants souffrent
davantage en ces journées hivernales marquées par un froid glacial, racontent des personnes à la
presse.» Cette situation préoccupe
encore plus les parents qui «déplorent le peu de considération affichée par les responsables concernés qui n’ont pas daigné prendre
en charge leurs doléances.» Et de
poursuivre "Nos enfants sont forcés de parcourir plus d’un kilomètre pour rejoindre leurs anciens
établissements.» Cependant, une
source a indiqué que la carte scolaire prévoit plus d’équipements
publics dans cette nouvelle zone
urbaine (NZU). On aurait aimé
voir les responsables du secteur
informer les habitants de la cité
«Jouhara» sur ce qui est projeté,
d’une part, et leur dire quelles sont
les échéances pour réaliser de tels
projets, d’autre part.
Boualem Belhadri
SP RTIF
Mercredi 30 décembre 2015
LFP
Huit clubs professionnels à l'amende
Huit clubs professionnels ont écopé d'une amende de 50.000 DA et d'une "mise en garde" suite à leur absence, le 7
décembre courant, à un séminaire de la Ligue de football professionnel (LFP), a indiqué mardi cette instance. Cinq des huit
clubs réprimandés évoluent en championnat de Ligue 1 Mobilis, en l'occurrence le CS Constantine, le MC Alger, le MC
Oran, le RC Relizane et l'USM El Harrach, tandis que les trois autres : USMM Hadjout, OM Arzew et MC Saïda sont
sociétaires de la Ligue 2. La commission de discipline (CD) "s'est basée sur des articles du nouvel amendement" ainsi que
"des règlements régissant les championnats de football professionnel, en particulier l'article 33 / alinéa 4, pour prendre cette
décision", a encore détaillé la LFP dans un communiqué.
BILAN DE L’ALLER DE LA L1 MOBILIS
La phase aller du championnat de
Ligue 1 Mobilis de football a
baissé rideau, samedi, avec une
domination outrageuse de l'USM
Alger, championne d'hiver
incontestée, alors que le tenant du
titre l'ES Sétif a terminé à la 9e
place, compromettant sérieusement
ses chances pour défendre sa
couronne. Avec un bilan de 11
victoires, 3 nuls et 1 défaite
seulement, l'USMA a récolté 36
points en 15 matchs, avec 28 buts
inscrits (ndlr, meilleure attaque) et
14 encaissés, améliorant
sensiblement ses "stats" lors de la
phase aller de la saison 20132014, qui a vu les Algérois
s'adjuger le titre.
Suite en page 12
Ph : DR
L'USMA dicte sa loi,
le tenant du titre
en difficulté
11
MÊME S’IL A REPRIS
L’ENTRAÎNEMENT EN SOLO
Halliche dans le
flou, les calculs de
Gourcuff faussés
lors qu’il devait reprendre la compétition en début de l’année 2016,
le défenseur international algérien Rafik
Halliche, indisponible depuis mai dernier pour cause de blessure, est toujours
dans le flou. C’est ce que rapporte du
reste la presse spécialisée au Qatar où le
joueur évolue depuis l’été 2014 sous les
couleurs du SC Qatar, après des expériences en Angleterre et au Portugal.
Son dernier club avant de rejoindre
Doha étant Académica Coimbra, pensionnaire de la première division portugaise.Le joueur algérien qui a repris les
entraînements en novembre dernier, n'a
toujours pas renoué avec la compétition,
ce qui pourrait lui jouer un mauvais tour
à propos de son avenir avec son club. Ce
dernier, qui n’avait pas inscrit le joueur
algérien dans son effectif concerné par la
première partie de la saison, espérait
récupérer le capitaine des Verts dès janvier.Mais voilà que les chances de voir
cette hypothèse se produire deviennent
très minces, surtout que le joueur vient
de reprendre à peine l’entraînement en
solo.
Une situation qui obligerait certainement les dirigeants du SC Qatar à résilier définitivement le contrat de l’ancien
joueur du NAHD.La nouvelle devra
également décevoir le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, qui avait
déclaré en novembre dernier qu’il misait
énormément sur la récupération de son
défenseur central en prévision des prochaines échéances.
La grande expérience de Halliche sur
le plan international sera d’un grand
apport pour les Verts, surtout après le
départ à la retraite de Madjid Bougherra. Sachant que l’axe central de l’arrièregarde algérienne est devenu la source de
tous les maux de Gourcuff du Français
qui a essayé en vain plusieurs formules,
alors que des échéances importantes
attendent l’équipe en 2016, notamment
avec le coup d’envoi des éliminatoires
de la Coupe du monde de 2018 en Russie.
Hakim S.
A
IL A ENCHAÎNÉ SON CINQUIÈME MATCH AVEC LE CLUB AFRICAIN
Chenihi prend du galon et refuse de revenir en Algérie
n l’espace de deux semaines,
Brahim Chenihi a enchaîné
trois matchs en tant que titulaire
avec le Club africain de Tunisie dans le
cadre du championnat local. Il s’agissait
tout simplement de ses toutes premières
sorties avec sa nouvelle formation où il a
atterri en juillet passé en provenance du
MCEE après la relégation de ce dernier
en Ligue deux algérienne.Certes, le
retour à la compétition de Chenihi après
une longue absence pour blessure n’a
pas arrêté l’hémorragie de son équipe
qui continue de sombrer en bas du
tableau, mais il n’en demeure pas moins
que le joueur de 25 ans est en train de
prendre du galon et monter en puissance. Une nouvelle qui rendra certainement heureux le sélectionneur national,
Christian Gourcuff, qui attend avec
E
impatience le retour du natif de M’sila
au premier plan.Dans la foulée, le
joueur, qui a été annoncé bientôt de
retour en championnat d’Algérie où
l’USM Alger et l’ES Sétif lui tendent les
bras, a écarté cette éventualité dans un
entretien accordé à un journal tunisien."Je me sens bien ici au Club africain
où je commence à retrouver mes repères
en renouant avec la compétition après
plusieurs mois d'absence à cause d'une
blessure", a déclaré Chenihi. «Ici au
Club africain, je bénéficie de la confiance de tout le monde, notamment de
l’entraîneur qui m’a aligné d’entrée lors
des trois précédents matchs. De mon
côté, je fais de mon mieux pour être à la
hauteur de cette confiance», s’est-il
réjoui.L’ex- stratège de ‘’Babia’’ a nié au
passage avoir eu des problèmes avec
quiconque au Club Africain, ayant
poussé ses dirigeants à songer à le transférer dans un autre club, insistant sur le
fait que les véritables raisons de son
absence prolongée soient liées à sa blessure. Même le différend financier entre
sa formation actuelle et son ex-club le
MCEE, ayant trait au retard accusé par
les Tunisois dans le paiement des
indemnités du transfert du joueur n’ont
pas perturbé ce dernier, qui affirme
s’être concentré uniquement sur son
travail sur le terrain.Et comme Chenihi
est en train de prendre du galon dans le
championnat tunisien, il dit écarter l’hypothèse de retourner en Algérie, affirmant vouloir aller au bout de son
contrat avec le Club africain, un contrat
qui expire en 2017.Mieux, l’ex-coqueluche des supporters du ‘’Babia’’ est
animé du désir de gagner des titres avec
les gars de ''Bab J'did'', qui ont renoué
avec les consécrations il y a quelques
mois seulement. Mais l'équipe traverse
actuellement une conjoncture difficile,
comme l’atteste son 11e position au
classement après 12 journées de championnat, une situation qui n’est pas faite
pour décourager le joueur algérien, se
montrant optimiste quant aux capacités
des siens de remonter la pente.Pour rappel, Chenihi a été appelé pour la première fois sélection d'Algérie en mars
2015, mais il n'a plus été convoqué à
cause de sa blessure. A présent qu’il a
renoué avec la compétition, son principal défi sera évidemment de retrouver sa
place en équipe nationale où la concurrence fait rage au niveau de son poste.
H. S.
SPORTS
12
Mercredi 30 décembre 2015
ASMO
… L'attaque de l'USMA a fait
parler la poudre à chacune de
ses sorties, à l'exception du
derby algérois face au voisin du
MC Alger, soldé par un score
vierge (0-0). L'Entente de Sétif,
qui a presque tout raflé la saison
dernière, est redescendue sur
terre après avoir réalisé une première partie de saison en dents
de scie, avec un maigre bilan de
4 victoires, 7 nuls, et 4 défaites.
Le compartiment offensif
sétifien, réputé jadis pour son
efficacité, a montré ses limites
en inscrivant 10 buts seulement,
soit la plus mauvaise attaque en
compagnie de l'USM Blida.
Aussi paradoxal que cela puisse
paraître, l'ESS est la meilleure
défense du championnat avec 9
buts encaissés en 15 matchs. Le
CR Belouizdad, version Alain
Michel, est l'une des satisfactions de la phase aller avec en
prime une position de dauphin,
loin d'être volée. Les coéquipiers
de Sid Ali Yahia Chérif, étincelant depuis le début de cet exercice, auraient pu mieux faire,
mais les contre-performances
concédées notamment à domicile face à la JS Kabylie (1-1, 4e
journée) et l'USM Alger (défaite
2-1, 8e journée) ont faussé les
calculs. Avec 24 buts inscrits, le
CRB est la troisième meilleure
attaque derrière l'USMA et le
MC Oran (26 buts). En
revanche, la défense du Chabab
s'est fait piéger à 12 reprises. Le
MC Alger (3e, 24 points) a fait
beaucoup mieux que la saison
dernière quand elle avait bouclé
la phase aller avec 11 points seulement. Les joueurs de l'entraîneur Meziane Ighil, invaincus
depuis 7 matchs, toutes compétitions confondues, terminent
sur le podium même s'ils avaient
la possibilité de faire mieux,
Aucun point pris
à l'extérieur
au cours de
la phase aller
Phs : DR
Suite de la page 11
selon les observateurs. Côté statistiques, le Doyen a marqué 17
buts pour 12 encaissés. L'attaquant Kheireddine Marzougui,
transfuge du RC Relizane, reste
le meilleur marqueur de l'équipe
avec 6 réalisations, alors que
Walid Derrardja, meilleur goleador de la Ligue 1 la saison dernière (17 buts) sous les couleurs
du MCE Eulma, n'a toujours
pas enclenché son compteur en
championnat, sachant qu'il a été
l'auteur de deux buts en Coupe
d'Algérie face à l'USM Oran (20) en 32es de finale.
FORTUNES DIVERSES
POUR LES PROMUS
Les trois promus en Ligue 1,
le DRB Tadjenanet, le RC Relizane et l'USM Blida ont connu
des fortunes diverses lors de la
première partie de la saison. Le
DRBT (6e, 22 pts) est considéré
comme la révélation, même s'il
reste sur trois défaites de rang.
Les joueurs de l'entraîneur Lyamine Bougherara n'ont pas à
rougir, puisqu'ils se sont même
permis le luxe d'occuper le poste
de leaders à un moment
donné.L'USM Blida (12e, 17
pts) a fini par payer l'instabilité
prévalant au niveau de son encadrement technique, se montrant
irrégulière pendant toute la
phase aller.
La formation de la Mitidja,
avec 10 buts marqués pour 16
encaissés, détient le plus grand
nombre de matchs nuls (8),
alors qu'elle a réussi à gagner 3
rencontres pour 4 défaites. Le
RC Relizane, qui a retrouvé l'élite après 25 ans passés en divisions inférieures, termine en
position de relégable (13e, 15
pts), avec un bilan de 16 buts
marqués pour 17 encaissés. Les
deux déceptions de la phase
aller sont, sans aucun doute, la
JS Kabylie et le CS Constantine,
habitués pourtant à jouer la pre-
mière partie du tableau. La première occupe la peu reluisante
11e place avec 18 points, à trois
unités seulement du RC Relizane, premier relégable, tandis que
les Constantinois sont 13es avec
16 points, à une longueur de la
zone de relégation. La formation
du RC Arbaâ, qui a dû attendre
l'ultime journée la saison dernière pour assurer son maintien,
ferme la marche avec 8 points
seulement et, sauf miracle, file
tout droit vers la Ligue 2.
L'ASM Oran est la seule formation à n'avoir pris aucun point
de ses sept matchs disputés loin
de ses bases, terminant par une
lourde défaite sur le terrain de la
JS Saoura (4-0). Elle affiche un
bilan de 4 victoires, 1 nul et 10
défaites.Au total, 271 buts ont
été inscrits lors des 120 matchs
disputés jusqu'à maintenant, soit
une moyenne de 2,25 buts par
rencontre.
CRB
Stage à Tlemcen du 29 décembre 2015
au 6 janvier 2016
e CR Belouizdad effectuera un
regroupement à Tlemcen du 29
décembre 2015 au 6 janvier 2016
pour préparer la deuxième partie de la saison sur laquelle l'équipe fonde d'énormes
espoirs, aussi bien en championnat qu'en
coupe d'Algérie, indique vendredi le club de
Ligue 1 de football. Les Rouge et Blanc de
la capitale, qui partagent la deuxième place
en championnat avec le MC Alger, mais
accusant un retard de dix points par rapport
L
au leader l'USM Alger, auront à enchaîner
deux matchs difficiles en championnat et en
coupe. Le premier les mettra au prise face
au DRB Tadjananet, le nouveau promu et la
surprise de la Ligue 1 cette saison, samedi
au stade du 20-août d'Alger dans le cadre de
la 15e et dernière journée de la phase aller,
alors que le second aura lieu à Sétif face à
Entente locale, le 9 janvier prochain dans
l'affiche des seizièmes de finale de la coupe
d'Algérie. Justement, ce deuxième rendez-
vous sera bien préparé du côté de Tlemcen,
vu que le CRB nourrit de grosses ambitions
sur l'épreuve populaire afin de renouer avec
les consécrations. L'entraîneur du ''Chabab'',
le Français Alain Michel, avait reconnu
récemment qu'il était difficile pour son équipe de disputer le titre de champion en raison
de la domination usmiste dans cette compétition, assurant qu'il visait la deuxième place
synonyme d'une qualification à la Ligue des
champions d'Afrique.
ASM Oran n'a pris
aucun point de ses
sept matchs disputés
en dehors de ses bases lors de la
phase aller du championnat de
Ligue 1 algérienne de football,
qu'elle a terminée par une lourde défaite sur le terrain de la JS
Saoura (4-0), vendredi, en
ouverture de la 15e journée. Un
parcours négatif qui s'est évidement répercuté sur le classement de l'équipe, 14e au tableau
(1er relégable) en attendant le
déroulement de la suite des rencontres de la 15e journée, samedi. Les gars de ''M'dina J'dida'',
auteurs de résultats bien
meilleurs la saison dernière
pour leur retour parmi l'élite,
après sept années au purgatoire,
ont perdu en tout neuf rencontres, dont deux à domicile.
Les supporters de l'ASMO pensaient pourtant que leur team
avait réussi à provoquer le déclic
après l'arrivée de Nabil Medjahed à la barre technique
en remplacement de Kamel
Mouassa, il y a trois semaines.
Un changement ayant été suivi
par deux victoires de rang, l'une
en championnat (face au RC
Relizane) et l'autre en Coupe
d'Algérie (contre le NR DélyBrahim/Ligue régionale d'Alger). Mais les coéquipiers du
capitaine de la sélection olympique, Mohamed Benkablia, de
retour à la compétition après
plusieurs semaines d'absence
pour blessure, sont vite retombés dans leurs travers, comme
l'atteste leur cinglante défaite à
Béchar. La mission des Oranais
pour se maintenir parmi l'élite
s'annonce très difficile, sachant
qu'ils auront à évoluer à huit
reprises à l'extérieur durant la
phase retour.
L'
ALAIN MICHEL :
«Nous sommes dans nos prévisions»
entraîneur du CR Belouizdad
Alain Michel s'est montré "satisfait" du parcours réalisé par son
équipe lors de la phase aller du championnat, bouclé samedi par une place de dauphin derrière l'USM Alger.
"Bien évidemment je suis entièrement
satisfait par notre parcours lors de la première partie de la saison, même si l'écart
de 10 points qui nous sépare de l'USMA
aurait pu être réduit. Continuer le chemin
en étant accrochés à cette deuxième place
va nous permettre de participer à la Ligue
des champions, ce qui serait positif pour
nous", a affirmé à l'APS le coach du Chabab. En totalisant 26 points au compteur,
à dix longueurs de l'USMA, championne
d'hiver, le CRB a réalisé son meilleur parcours de la phase aller depuis plusieurs
saisons, ce qui fait de lui un client potentiel pour terminer l'exercice sur le
podium."Nous sommes dans nos prévi-
L'
sions et l'objectif a été atteint dans sa
moitié, en attendant la suite de la
compétition qui s'annonce difficile", a
ajouté Alain Michel, en poste depuis
la saison dernière.
Appelé à commenter les statistiques de son équipe qui a marqué 24
buts pour 12 encaissés, le technicien
français n'a pas raté l'occasion pour
saluer "les performances" de ses
joueurs. "Nous avons un effectif équilibré composé de joueurs qui ont
donné beaucoup de satisfactions. J'estime que l'équipe est en train de pratiquer un football chatoyant et beau à
voir, ce qui est de bon augure pour la
suite", s'est réjoui Alain Michel, qui a mis
en exergue le rôle du milieu de terrain de
l'équipe, "considéré comme l'une des clés
de la réussite".
Concernant les chances du Chabab de
revenir à la hauteur de l'USMA lors de la
phase retour, l'ancien coach du MC Alger
et de la JS Saoura s'est montré réaliste.
"Franchement, ce sera difficile de rattraper
l'USMA qui carbure avec un rythme d'un
vrai champion. Terminer la phase aller
avec 36 points est la preuve que cette équipe n'est pas près de s'arrêter en si bon che-
min. Toutefois, si les Usmistes
s’endorment sur leurs performances, nous allons guetter le
moindre faux pas pour réduire
l'écart et pourquoi pas refaire
notre retard", a-t-il expliqué.
Pour le coach des "Rouge et
Blanc", les trois premiers matchs
de la phase retour "seront déterminants en vue du classement
final". "Si nous parviendrons à
bien négocier nos matchs face au
MC Alger et au NA Hussein Dey
à domicile, et le déplacement à
Larbaâ, je peux dire que nous
aurons bien des chances de rester
collés sur le podium", a-t-il conclu. Toujours en course dans l'épreuve populaire
de Coupe d'Algérie, le CRB effectuera un
déplacement périlleux à Sétif pour donner
la réplique à l'ESS, dans le cadre des 16es
de finale prévus les 8 et 9 janvier 2016.
13
PREMIER LEAGUE
Ce nul n'arrange ni Manchester
United, ni Chelsea
Manchester United et Chelsea
n'ont pas réussi à se départager (0-0), lors de la 19e journée de Premier League. Toujours sixièmes et alors que Louis
van Gaal est sur la sellette, les
Red Devils stoppent leur série
de trois revers de rang en Premier League mais enchaînent un
sixième match sans victoire.
Chelsea signe un deuxième nul
consécutif.
L'avenir de Louis van Gaal est toujours en
suspens. Mais si l'entraîneur néerlandais de
Manchester United prend la porte dans les
prochains jours, ce ne sera pas lié à ce match
nul obtenu contre Chelsea (0-0). Les Red
Devils ont mis un terme à leur série de trois
revers de rang en championnat. Mais ils
continuent leur surplace avec ce sixième
match sans succès en championnat et voient
Tottenham (3e) prendre cinq points d'avance. De son côté, Chelsea (14e) signe un
deuxième nul avec Guus Hiddink sur son
banc. Sur un siège éjectable, Louis van Gaal
peut au moins se dire qu'il n'a pas été lâché
par ses joueurs. Dans un match rythmé en
première période puis beaucoup moins
agréable après la pause, les Mancuniens ont
montré un visage un peu plus convaincant
que lors de leurs dernières sorties. Un peu
plus seulement. Car leur prestation n'a pas
été emballante non plus.
Manchester manque encore de réalisme
Les coéquipiers de Wayne Rooney, aligné en
pointe, ont cependant eu l'occasion de
renouer avec la victoire. Mais ils ont cruellement manqué de réalisme. Comme souvent
cette saison. Mata a trouvé la barre (3e),
Martial le poteau (16e) et Wayne Rooney a
manqué deux occasions qu'il aurait mises au
fond il y a encore quelques mois (74e et 85e).
e
ottenham a provisoirement
accédé au podium pour la première fois de la saison en allant battre
Watford (1-2), lundi. Aston Villa,
défait pour la 13e fois, ne décolle pas.
Tottenham y est. Certes provisoirement mais cela confirme sa belle
remontée après son début de saison
catastrophique. Grâce à leur victoire
à Watford (1-2) et en attendant le
résultat de Manchester City qui joue
mardi à Leicester, les Spurs s'installent sur le podium de la Premier
League pour la première fois de la
saison avec cette troisième victoire de
rang. Un beau lundi pour les Londoniens. Pour Aston Villa ou encore
Crystal Palace, cette semaine débute
moins bien, voire beaucoup moins
bien.
Avec un bon Hugo Loris, Tottenham a souffert pour arracher ces trois
points précieux. Les Spurs avaient
pourtant ouvert le score grâce à Erik
Lamela (0-1, 17e). Mais ils ont vu le
très performant Odion Ighalo imposer sa puissance dans la surface pour
égaliser (1-1, 41). Et si Watford a joué
les 30 dernières minutes à 10 après
l'expulsion de Nathan Ake, les
coéquipiers d'Harry Kane ont mis de
longues minutes à concrétiser leur
domination avant finalement d'arracher la victoire sur un joli but de
Heung-Min Son à la 89e (1-2). Crystal Palace a été moins à la fête. L'une
des belles surprises de cette première
partie de saison en Premier League a
dû se contenter d'un nul sans le
moindre but contre Swansea City,
modeste 17e (0-0). Avec ce petit
point, l'équipe de Yohan Cabaye reste
cinquième, à quatre points de Manchester City. A l'autre bout du classement, Aston Villa a perdu un match
important contre Norwich City (20). La formation de Rémi Garde
reste bon dernier. Les Villains sont
désormais à 11 points du premier
non-relégable, Avec quatre nuls et
quatre défaites en Premier League
depuis son arrivée, l'ancien entraîneur de Lyon tarde à trouver la
bonne formule pour stopper la spirale négative. Malgré deux nouveaux
buts de Romelu Lukaku - qui rejoint
Vardy en tête du classement des
buteurs (15 réalisations) -, Everton a
mordu la poussière sur sa pelouse
contre Stoke City dans un match fou
(3-4). Mené 3-2, Stoke (8e) a renversé la situation dans les 10 dernières
minutes et prend trois points d'avance sur son adversaire du jour.
T
Et pour ne pas arranger les affaires mancuniennes, Thibaut Courtois était dans un bon
soir et a brillé en sortant un bel arrêt face à
Herrera (56e).
Si l'attaque de Manchester United n'a pas
su conclure, sa défense n'a elle pas été rassurante. Encore une fois aussi. Chelsea, avec
Eden Hazard qui est resté encore muet malgré sa titularisation en 9, a failli en profiter en
contre-attaque, après le retour des vestiaires.
Mais la maladresse de Matic (62e) a fait son
oeuvre et David De Gea n'a pas voulu laisser
Courtois remporter leur duel à distance. Le
portier des Red Devils a répondu présent en
sortant les occasions de Pedro puis d'Azpilicueta (48e). Au final, Manchester United et
Chelsea n'ont pas vraiment avancé. Ni au
classement, ni sur le plan du jeu.
Louis Van Gaal :
«Je ne démissionnerai pas»
Louis van Gaal a assuré après le nul de MU contre Chelsea (0-0) qu'il ne comptait pas
quitter le club. «Les supporters nous ont applaudis, donc je ne peux pas dire que je suis
inquiet», a-t-il expliqué. «Mon avenir n'est pas intéressant, car je n'ai aucune influence là-dessus. Je peux juste travailler avec mes joueurs et vous pouvez voir qu'ils se battent pour moi.
Même après ce résultat, les supporters nous ont applaudis, donc je ne peux pas dire que je
suis inquiet. Tout est possible en football, mais j'ai confiance en mes joueurs et dans le conseil
d'administration du club. Vais-je démissionner? Au contraire. Quand les joueurs produisent
une telle performance, sous pression, il n'y a aucune raison de démissionner. Peut-être que
les médias veulent que je démissionne, mais je ne le ferai pas.»
Özil propulse Arsenal en tête
sut Özil a délivré une 16e
passe décisive cette saison et
marqué pour offrir à Arsenal
une victoire contre Bournemouth (2-0) synonyme de leadership,
lundi.
Arsenal a donc bien tout du
champion. Sans être brillant,
sans sembler dominer son adversaire de la tête et des épaules, les
Gunners se sont tranquillement
imposés (2-0) face à Bournemouth, lundi, pour s'emparer
provisoirement de la tête de la
Premier League, en attendant le
choc de mardi entre Leicester et
Manchester City, respectivement
2e et 3e. Emmené par un grand
Mesut Özil, passeur et buteur,
Arsenal n'a jamais vraiment
douté face à de timides Cherries,
malgré vingt premières minutes
compliquées. La déroute de Southampton (4-0) n'est plus qu'un
(très) vilain souvenir. Deux jours
après l'inexplicable claque reçue
au St Mary's Stadium, les
joueurs d'Arsène Wenger se sont
bien repris face à Bournemouth,
lundi pour le compte de la 19e
journée du championnat.
Et pourtant, le match aurait
pu être différent si Mr. East avait
Tottenham goûte
au podium au
moins
provisoirement
sanctionné d'un penalty la faute
de Gabriel Paulista sur Gosling
(59e). D'autant que trois
minutes plus tard, Özil se chargeait de doucher les derniers
espoirs des Cherries en doublant
la mise de l'intérieur du pied
gauche à la suite d'un magnifique
mouvement sublimé par sa unedeux décisive avec Giroud (62e).
Un but qui a définitivement
calmé les ardeurs d'une vaillante
équipe de Bournemouth qui a
embété durant une heure le nouveau leader de Premier League.
Et de 16 pour Özil ! Après vingt
minutes, Arsène Wenger avait
d'ailleurs faire la grise mine. Car
son équipe était dominée, en
grosse difficulté défensive,
notamment à gauche où le duo
Daniels-Pugh faisait vivre un
enfer au pauvre Bellerin, totalement dépassé. Mais les Cherries
n'ont pas su exploiter leurs deux
situations chaudes de la première
mi-temps, Mertesacker sauvant
devant King (13e) et Arter
voyant sa volée contrée au dernier moment (14e). D'ailleurs,
s'ils ont cadré en seconde grâce à
Ritchie (72e) mais surtout Murray (90+1e), ils n'ont réellement
été plus dangereux, se montrant
incapables de réaliser le geste
juste dans la surface de réparation. Tout le contraire des Gunners dont le réalisme en première
période a fait mal à Bournemouth. Premier corner, premier ballon déposé par Özil - sa 16e
passe décisive de la saison en
championnat - et premier but,
signé Gabriel Paulista (27e).
Une situation qui se répètera
ensuite à l'identique trois corners
durant mais Boruc (34e) et l'im-
précision de Mertesacker (34e)
et Ramsey (42e) ont empêché les
Gunners de vite se mettre à
l'abri. Sans doute le seul point
noir d'une soirée assez tranquille
pour les Londoniens mais qui
aurait pu l'être encore plus si
Walcott (66e), Giroud (78e) et
Oxlade-Chamberlain (82e) ne
s'étaient pas montrés aussi maladroit et si Boruc n'avait pas été
si brillant (35e, 71e, 91e).
Qu'importe. Ce soir, le leader,
Petr Cech a battu le record de clean sheets
n n'encaissant pas de but contre Bournemouth (2-0) ce lundi, Petr Cech est
devenu le gardien à avoir réalisé le plus de clean sheets dans l'histoire de la Premier League. Arsenal a vécu un excellent lundi après-midi. Les Gunners ont non
seulement dominé Bournemouth (2-0) et pris provisoirement les commandes de la
Premier League, mais l'un d'eux a également battu un record historique. Petr Cech
est devenu le gardien ayant réalisé le plus de clean sheets (match sans prendre de
but) de l'histoire de la Premier League. «Je pense qu'il peut être très fier de ça, c'est
une réussite remarquable, s'est enthousiasmé son entraîneur, Arsène Wenger. Une
fois de plus, je crois que les gens ne se rendent pas compte de l'engagement qu'il y
a derrière ce record, sa concentration, la cohérence qui existe dans son attitude. Et
en plus de cela, c'est un gardien remarquablement doué.» Petr Cech est arrivé en Premier League en 2004, en
provenance de Rennes. Il a joué pendant onze saisons à Chelsea avant de rejoindre Arsenal l'été dernier, poussé
dehors par l'éclosion de Thibaut Courtois chez les Blues. Cech devance David James au classement des gardiens ayant signé le plus de clean sheets. Mais l'ancien international anglais avait joué en tout 572 rencontres
de Championnat, contre 352 pour le Tchèque. Des légendes de la Premier League, comme Peter Schmeichel,
Edwin Van der Sar ou David Seaman, sont également présents dans le top 10 des clean sheets réalisés.
E
SPORTS
Mercredi 30 décembre 2015
MARADONA, LE PAPE, LE PRÉSIDENT…
Être supporter en Argentine,
c’est un sport national
1- Un président supporter
En Argentine, le football
est une affaire d’État. Sur son
profil Twitter, le nouveau président de la République, Mauricio Macri, se définit comme
un supporter de Boca Juniors.
Un supporter plus qu’engagé
puisque Macri, avant de devenir président de la République, a présidé le club le plus
populaire du pays (entre 1995
et 2008), avec lequel il a remporté la bagatelle de 17 titres,
un record pour un président
de club. Mauricio Macri n’est
toutefois pas le premier des
présidents argentins à avouer
officiellement son faible pour
une équipe. Nestor Kirchner
(2003-2007), pour ne citer
que lui, n’a jamais caché qu’il
était un « hincha » du Racing
d’Avellaneda.
2- Maradona, supporter
tout terrain
Depuis qu’il a raccroché
ses crampons (1997), Diego
Maradona est devenu le supporter n°1 de la sélection albiceleste (et sélectionneur, mais
c’est une autre histoire !).
Lorsqu’il s’installe en tribunes, il devient hystérique. Il
n’est pas rare de le voir dans
une loge du Stade Monumental (où l’Argentine joue ses
matches à domicile) ou en
train de suivre la sélection lors
des grandes compétitions
(Copa America, Coupe du
Monde).
Maradona n’hésite pas non
plus à encourager d’autres
sélections. En septembre, il
avait fait le déplacement
depuis Dubaï, où il réside,
pour supporter les Pumas à la
Coupe du Monde. Il s’est également fait bruyamment
remarquer lors de matches de
Coupe Davis.
3- Le Pape, inconditionnel de San Lorenzo
François, le pape argentin
est un supporter inconditionnel de l’équipe de San Lorenzo. Il ne l’a jamais caché : «
Pour moi, San Lorenzo est le
meilleur club argentin. » Mais
d’où vient cette passion ? « Ce
club a été fondé par le père
Lorenzo Massa le 1er avril
1908, pour tenter d’aider les
BARÇA
Neymar monte
au créneau
pour défendre
son père !
eymar, attaquant du FC
Barcelone, a tenu à
défendre son père après la
polémique autour de son
transfert controversé en provenance de Santos. La polémique autour du transfert de
Neymar du FC Barcelone à
Santos, dure depuis plusieurs
années. La justice espagnole
conteste toujours la légalité
des contrats signés pour le
transfert du Brésilien et récemment, son père a été entendu à
l’Audience
nationale
de
Madrid, dans le cadre d’une
enquête pour «délit contre le
Trésor public». C’est notamment les contrats et les documents du transfert qui sont
demandés, au père de l’attaquant du Barça. Interrogé
encore une fois au sujet de
l’implication de son père, Neymar a tenu à mettre les choses
au clair, expliquant qu’il avait
entière confiance en son géniteur. « J’ai toujours eu confiance en mon père et je signe tout
ce qu’il me dit de signer » a
expliqué l’attaquant du FC
Barcelone, d’après El Mundo
Deportivo. « En ce qui concerne Santos… je ne veux pas
parler de ça ». Le Brésilien est
en désaccord ouvert avec son
ancien club de Santos, qui a
récemment expliqué qu’il
pourrait attaquer le Barça.
Champion d’Espagne, vainqueur de la Coupe du Roi et
de la Ligue des Champions,
Neymar a expliqué être le plus
heureux des hommes au FC
Barcelone. « Ça a été une
année merveilleuse pour moi »
a confié le Brésilien. « On a
réussit à gagner beaucoup de
titres et le Mondial des clubs
est un rêve qui devient réalité.
Je suis très heureux, j’ai gagné
tout ce que je pouvais gagner
avec le Barça ». Récemment les
spéculations autour d’un
départ de l’attaquant ont refait
surface.
N
Ph : DR
La ferveur argentine
n'est pas une
légende : le géant
d'Amérique du Sud
aime le sport et le
vit avec une
intensité à nulle
autre pareille. Du
président de la
République au
quidam, le
supporterisme est
solidement ancré
dans les gênes
argentines.
15
jeunes drogués, et pour leur
éviter de se suicider ou de
tomber
en
dépression.
Depuis, le club a grandi et a
remporté beaucoup de titres
(dont 15 championnats et 1
Copa Libertadores…) Enfin,
ce club a les mêmes couleurs
que la vierge Marie (bleu et
rouge). » Hasard ou coïncidence, San Lorenzo a remporté sa première et unique Copa
Libertadores, quelques mois
seulement après que Jorge
Bergoglio devienne le 266e
pape de l’histoire !
4- Le cimetière Boca
Juniors
Le club le plus populaire
du pays, Boca Juniors, a donc
proposé aux plus fidèles de
reposer en paix avec ses couleurs jaunes et bleues. En
2006, Boca Juniors a ouvert
un cimetière, situé à une trentaine de kilomètres de Buenos
Aires.
Un espace d’un hectare et
de 3000 concessions qui
devrait s’agrandir dans les
prochaines années tant la
demande est forte. Le club
propose également à ses supporters des cercueils aux couleurs de Boca Juniors. Bref,
supporter une équipe en
Argentine, c’est un sentiment
éternel plus fort que la mort.
5- Rodrigo chante à la
gloire de Maradona
Rodrigo est le Maradona
du Cuarteto (un style musica-
largentin). C’est un mythe
pour beaucoup d’Argentins,
qui s’est éteint brusquement
en 2000 suite à un accident de
voiture. Mais comme tous les
mythes, Rodrigo est immortel.
Parmi ses tubes, une chanson
fait encore danser tous les
Argentins : « La Mano de Dios
», écrite en 2000, en hommage
à son ami Diego Maradona.
En un peu plus de 4 minutes,
Rodrigo raconte l’histoire du
Diego sur un rythme endiablé,
un gamin né dans un bidonville qui a su devenir une star du
ballon rond…
6- Le banderazo, pour
honorer le clásico
En Argentine, les supporters ne font jamais les choses à
moitié avant un clásico (un
derby). Et le plus vieux de
tous les clásicos en Argentine
est celui de Rosario qui oppose Newell’s Old Boys à Rosario Central.
Le premier a eu lieu en
1905 et à chaque fois, la ville
se divise en deux, l’ambiance
devient irrespirable. A la veille
d’un clásico, la tradition veut
que les supporters se fassent
entendre. Cet événement
s’appelle un «banderazo», un
mot intraduisible dont la racine est « bandera» (drapeau).
Pour faire simple, c’est un
moment pour célébrer les couleurs de son club, un véritable
spectacle fait de chants et de
feux d’artifices. Sur cette
photo, le «banderazo» des sup-
porters de Newell’s en septembre dernier à la veille du
clásico. Le club n’était pas au
mieux et pourtant les supporters ont fait une véritable fête
à leurs joueurs. Pour la petite
histoire, le lendemain, les
deux équipes se sont quittées
sur le score de 0-0.
7- Les Papelitos
Les “papelitos” (les petits
papiers) sont un classique du
football argentin. Lors des
grands matches, quand les
équipes entrent sur le terrain,
un nuage de petits papiers
envahit le ciel avant de retomber sur la pelouse.
La légende raconte que
cette tradition est originaire de
Quilmes (banlieue de Buenos
Aires), une ville connue pour
sa bière. En 1961, l’année où
l’équipe locale est montée en
première division, des petits
papiers (des étiquettes de cette
bière, la Quilmes) ont été jetés
des tribunes à l’entrée des
équipes sur la pelouse.
En 1978, lors de la Coupe
du Monde qui se déroulait en
Argentine, la planète a découvert cette tradition. Jeter des
petits papiers sur le terrain
était même devenu un acte
symbolique, un acte de rébellion, car la dictature argentine
avait interdit cette pratique le
temps du Mondial. Aujourd’hui, les «papelitos» font partie du folklore du football
argentin.
TRANSFERT
Sergio Agüero évoque Manchester
City pour Lionel Messi !
lors que Manchester City aurait fait une nouvelle offre salariale à Lionel Messi, Sergio
Agüero pense lui que son compatriote ne rejoindra pas son club. S’ils évoluent régulièrement ensemble avec le sélection argentine, Sergio Agüero et Lionel Messi n’ont jamais
évolué dans le même club. Les réunir, voilà le rêve de Manchester City, qui semble plus que
jamais désireux d'attirer l’attaquant du Barça en Premier League, même si la tâche s’annonce évidemment très compliquée. Et Sergio Agüero, lui, reste pessimiste quant à cette possibilité…
«C’est difficile pour Leo de quitter Barcelone, parce qu’il joue là-bas depuis qu’il est très jeune.
Ce n’est pas simple pour lui de penser à une autre équipe. Donc, non je n’y crois pas... Nous
espérons de toute évidence qu’il finira par rejoindre Manchester City, mais c’est le joueur qui
décide et je pense qu’il est très heureux et bien installé à Barcelone. Mais s’il veut venir ici, qu’il
vienne...», a ainsi confié Sergio Agüero au micro de Goal.
Avec un pied gauche en or, Lionel Messi a donc plus de difficultés avec son pied droit. Un
défaut, ajouté à celui de la faiblesse de son jeu de tête, qui lui avait valu les critiques de Pelé : «J’ai
toujours dit que Messi est le meilleur des dix dernières années, et un joueur supérieur. Cependant, il n’est pas très bon de la tête et il utilise surtout son pied gauche. Il n’est pas ambidextre,
mais aujourd’hui c’est le meilleur».
A
BURKINA FASO
Retour de
Paulo Duarte
comme
sélectionneur
e Portugais Paulo Duarte,
a été nommé lundi nouveau sélectionneur du Burkina
Faso, a indiqué la Fédération
burkinabé de football (FBF).
"C'est Paulo Duarte, le nouvel
entraîneur", a déclaré le président de la FBF, le colonel Sita
Sangaré joint au téléphone. M.
Sangaré n'a cependant pas
donné de précision sur la
durée du contrat de cette
vieille connaissance de la sélection burkinabé, limogé en août
dernier du club tunisien du CS
Sfaxien. Paulo Duarte, 46 ans,
a déjà dirigé le Burkina Faso
de 2007 à 2012, et remplace à
la tête des "Etalons" l'Allemand Gernot Rohr, démissionnaire à peine un an après
sa nomination. Duarte a également exercé au Gabon comme
sélectionneur de 2012 à 2013.
L
MONDE
Mercredi 30 décembre 2015
SYRIE
Des centaines d'évacués arrivent
à Damas
Plus de 300 personnes,
évacuées de deux localités
assiégées par les rebelles,
sont arrivées à Damas. Un
accord a été signé entre le
régime et les rebelles. C'est
inédit.
la suite d'un accord historique
entre le régime et les rebelles,
des centaines de Syriens évacués de deux localités assiégées par les
rebelles sont arrivés mardi près de
Damas, après avoir transité par la Turquie et le Liban. Plus de 300 personnes
parties des villages de Foua et Kafraya,
dans la province d'Idleb (nord-est), ont
gagné mardi la région de Sayyida Zeinab, au sud de la capitale Damas, selon
une source proche du dossier.
Une fête officielle est prévue plus
tard dans la journée pour célébrer leur
évacuation, a précisé cette même source. Les 338 personnes font partie des
plus de 450 combattants et civils, dont
des blessés, évacués lundi de trois localités syriennes en vertu d'un accord
complexe conclu en septembre entre le
régime de Damas et les rebelles s'opposant au président Bachar el-Assad.
L'accord prévoyait dans un premier
temps une trêve à Zabadani, dernière
ville tenue par les rebelles à la frontière
syro-libanaise et assiégée depuis des
mois par l'armée syrienne, ainsi qu'à
Koua et Kafraya, les derniers villages
Phs : DR
chiites encore contrôlés par l'armée dans
la province d'Idleb, mais encerclés par
les rebelles.
126 SYRIENS ÉVACUÉS
Après le cessez-le-feu dans ces trois
secteurs a débuté l'opération plus sensible d'évacuation de civils et de combattants.
Les résidents et les combattants des
deux villages ont d'abord été transférés
en Turquie puis ont rejoint le Liban par
les airs, avant de gagner la capitale
syrienne par la route. Dans le même
temps, quelque 126 Syriens du fief
rebelle de Zabadani ont été évacués à
Beyrouth puis transférés en Turquie
d'où ils rejoindront les zones tenues par
les rebelles dans le nord de la Syrie.
Dans un communiqué conjoint,
l'ONU en Syrie, le Croissant-Rouge
syrien et le Comité international de la
Croix-Rouge (CICR) ont annoncé lundi
avoir facilité "avec succès" l'opération
d'évacuation, mais ils ont appelé les parties à respecter les clauses de l'accord
prévoyant la distribution d'aide humanitaire. "Nous avons eu la possibilité hier
de livrer de l'aide, de la nourriture et de
l'eau, mais rien de très conséquent", a
indiqué à l'AFP un porte-parole du
CICR, Tareq Wheibi. "Beaucoup plus
doit être fait et nous espérons que cela
sera possible la semaine prochaine.
Nous attendons le feu vert" des parties,
a-t-il ajouté.
IRAK
Mais qui est donc le Rambo irakien ?
gé de 37 ans, Abu
Azrael est devenu le
nouveau héros irakien dans la lutte contre
Daech. Son objectif : "réduire ses ennemis en poussière".
Les Irakiens ont trouvé un
nouveau héros à vénérer. Son
nom ? Abu Azrael, comprendre le père de l'ange de la
mort. À 37 ans, ce combattant est devenu le symbole de
la lutte armée contre Daech,
et l'espoir de tout un peuple.
Sa popularité sur les réseaux
sociaux est croissante. Plusieurs milliers de fans suivent
ses aventures au jour le jour.
Et difficile pour lui de mettre
un pied dans les rues de Bagdad sans être sollicité pour
un selfie, comme l'atteste un
reportage réalisé par France
24. Des tee-shirts à son effigie sont même vendus dans
les magasins de la capitale
irakienne.
Pourtant, il y a encore
quelques années, Abu Azrael
était considéré comme un
terroriste par l'armée des
États-Unis. Soldat revendiqué de l'Armée de Mahdi,
une milice chiite qui luttait
contre les forces américaines
en Irak, il a aussi combattu
les rebelles du régime de
Bachar el-Assad. Abu Azrael
appartient aujourd'hui à une
nouvelle milice chiite financée par l'Iran ou encore les
États-Unis, affirme France
24. Sa popularité est telle
qu'Abu Azrael est aujourd'hui appelé sur les champs
de bataille pour remonter le
Â
moral des troupes régulières.
TUEUR
Les hommes politiques en
mal de popularité aiment
également s'afficher en sa
compagnie. Un dessin animé
lui a même été consacré.
Mais celui qui a gagné le surnom de « Rambo irakien »
n'échappe pas aux polémiques. La milice, dont il est
un membre actif, est régulièrement accusée de violer les
droits de l'homme en menant
des exécutions sommaires et
des enlèvements, affirme Le
Vif, un journal belge.
Reste que peu d'informations filtrent sur le passé
d'Abu Azrael. À en croire Al
Alam, le média étatique irakien, il serait un ancien professeur d'éducation physique
et champion d'Irak de taekwondo. Mais Abu Azrael est
surtout connu pour être un
tueur de sang-froid. Son slogan repris par les internautes
à travers le monde ? « Illa
Tahin ».
Ce qui dans un français
littéral pourrait se traduire
par « vous réduire en poussière ». Tel est en tout cas l'objectif revendiqué par ce soldat qui occupe ses journées à
soulever de la fonte quand il
n'a pas une arme dans la
main.
Le « Rambo irakien » n'a
évidemment pas peur de la
mort. À l'AFP, au printemps
dernier, il affirmait : « Je me
considère à 100 % comme un
martyr, si Dieu le veut. Je
suis prêt à mourir, maintenant ou plus tard. » C'est sans
doute pour cela qu'il ne se
déplace jamais sans son fusil
automatique et ses grenades.
YÉMEN
Le Koweït décide de dépêcher des troupes
au sol en Arabie
e Koweït a décidé d'envoyer des troupes terrestres en Arabie saoudite pour participer à la
guerre au Yémen, où une coalition arabe conduite par Ryad combat les rebelles Houthis
chiites pro-iraniens, a rapporté mardi un journal. La participation du Koweït à la guerre au
Yémen se limitait jusqu'ici à l'armée de l'air.
Citant une source informée, le quotidien Al-Qabas a rapporté que le Conseil des ministres
koweïtien avait approuvé l'envoi dès la semaine prochaine de troupes en Arabie saoudite, d'où
elles devront traverser la frontière pour le Yémen. La coalition militaire arabe est intervenue
fin mars au Yémen pour mener des frappes aériennes, puis des opérations terrestres contre les
rebelles Houthis et en soutien aux forces loyales au gouvernement internationalement reconnu. Outre l'Arabie et le Koweït, d'autres pays arabes, dont les Emirats arabes unis, Bahreïn,
le Qatar, l'Egypte et le Soudan, participent à cette coalition.
L
TURQUIE
L'offensive
contre les villes
kurdes fait
monter
les tensions
e président turc Recep Tayyip
Erdogan a dénoncé comme une
"trahison" mardi la revendication
autonomiste du principal parti prokurde tandis que règne un climat de
quasi-guerre civile dans le sud-est de
la Turquie, théâtre d'intenses combats entre les forces armées et le Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK).
L'homme fort de Turquie n'a pas
mâché ses mots devant la presse à
Istanbul en attaquant avec virulence
le chef de file du parti de la démocratie des peuples (HDP), Selahattin
Demirtas, qui a lors du week-end
dernier évoqué une possible autonomie pour la minorité kurde.
"Ce que ce coprésident a fait
constitue une trahison, une provocation très claire", a martelé M. Erdogan, accusant les responsables de son
parti d'être des "marionnettes" à la
solde du PKK. La justice turque a
ouvert une enquête lundi à l'encontre
M. Demirtas, bête noire du chef de
l'Etat, pour avoir réclamé une plus
grande autonomie, lors d'un congrès
réunissant différentes organisations
kurdes qui ont plaidé en faveur d'une
plus grande autonomie d'une communauté de quelque 12 millions de
personnes (sur 78) qu'elles représentent. La constitution turque interdit
toute division du territoire turc sur
des bases ethniques, comme le président l'a rappelé avec insistance: "De
quel droit pouvez-vous parler dans le
cadre de notre structure unitaire
d'établir un Etat dans le Sud-Est,
dans l'Est ?". "Ni la volonté nationale,
ni les forces armées ne le permettront", a-t-il averti.
Les tensions politiques sont au
comble entre le gouvernement islamo-conservateur et les représentants
du HDP, troisième force politique de
Turquie. Une opération militaire
d'une ampleur inédite est menée par
10.000 hommes depuis deux
semaines dans plusieurs villes du
sud-est anatolien contre les membres
du PKK, et surtout son organisation
de jeunesse, le YDG-H. Celle-ci a
lancé un "soulèvement" dans les
centres urbains, alors que traditionnellement elle affronte l'armée dans
la campagne. Les combats ont fait
plus de 200 morts, selon l'armée,
dans les rangs des séparatistes mais
n'épargnent pas non plus les civils qui
payent le plus lourd tribut. Ce bilan
est invérifiable de source indépendante car les villes concernées sont
sous couvre-feu depuis des semaines,
coupées du monde. Cizre, Silopi,
Nusaybin et le district de Sur, la
vieille ville de Diyarbakir, la "capitale" du sud-est turc, sont les plus touchées. Plus d'une cinquantaine de
couvre-feux ont déjà été imposés par
les gouverneurs dans ces régions
kurdes, depuis la mi-août, affectant la
vie de quelque 1,3 millions de personnes, a indiqué récemment la Fondation pour les droits de l'Homme de
Turquie (TIHV). Les civils pris au
piège des combats ont émigré par
dizaines de milliers vers des zones
plus sûres, selon les médias. Ceux
forcés de rester confinés dans leurs
maisons sont confrontés à des coupures d'eau, d'électricité et de réseau
mobile. Dans cet état de siège, les
hôpitaux, les administrations locales
et les écoles sont à l'arrêt.
L
À
17
18
CULTURE
Mercredi 30 décembre 2015
CINÉMA
BIBLIOTHÈQUES MOBILES
2015, l'année des jeunes
cinéastes indépendants
ne production cinématographique relativement faible n'a
pas empêché l'organisation,
en 2015 d'une multitude
d'événements cinématographiques nouveaux ou de
retour, à l'instar du Festival
du film méditerranéen de
Annaba, les journées du film
féminin à Alger ou encore les
journées du film primé à
Constantine, même si ces
événements étaient condensés sur une période de deux
mois à peine. Mais ce qui a le
plus marqué le cinéma algérien en 2015 ce sont ces différentes distinctions récoltées
lors de manifestations internationales: Anis Djaad primé
deux fois au Festival du court
métrage maghrébin d'Oujda
pour son court métrage "Le
Hublot", Lyes Salem primé
au Festival international du
film oriental de Genève pour
"El Wahrani", et Bahia
Allouache pour "Cinéma
Chkoupi". "Le puits" de Lotfi
Bouchouchi et le documentaire "Akher Kalam" (Les
dernières paroles) de Mohamed Zaoui, ont été eux aussi
récompensés au Festival du
film méditerranéen d'Alexan-
U
drie, alors que "Maintenant
ils peuvent venir" de Salem
Brahimi a été primé à Dubaï,
ou encore "Madame courage" dernier film de Merzak
Allouache, et "Lmudja" de
Omar Belkacemi, tous deux
sacrés aux Journées cinématographiques de Carthage
(JCC). Le cinéaste Hassen
Ferhani, qui a sorti en juillet
dernier le documentaire "Fi
rassi rond-point", a reçu à lui
seul six prix internationaux
dont deux Tanit d'Or lors des
dernières JCC, le prix de la
meilleure oeuvre internationale à Turin et à Amsterdam,
et plus récemment le grand
prix du Festival international
du cinéma d'Alger.
Pour mieux marquer la
volonté politique exprimée
de relancer le 7ème art algérien, le ministère de la Culture a eu la bonne idée d'organiser plusieurs caravanes
cinématographiques
touchant la majorité des villes du
pays et offrant au public l'occasion de renouer avec les
projections estivales de plein
air ou encore de découvrir
quelques films algériens
récents. Côté productions
nouvelles en 2015, le ministère de la Culture a sorti deux
œuvres historiques "Krim
Belkacem" et "Colonel Lotfi"
du réalisateur Ahmed Rachedi, en plus d'avoir engagé la
production d'un film sur
Larbi Ben M'hidi, réalisé par
Bachir Derrais, et "Les sept
remparts de la citadelle" de
Ahmed Rachedi. "Le martyr
à la tombe inconnue" est par
contre un documentaire de
fiction en cours de réalisation
par Mounes Khammar.
SALLES FERMÉES
ET MANQUE
DE VISIBILITÉ POUR
LES FILMS PRODUITS
Professionnels du cinéma
et observateurs de la scène
culturelle s'accordent à dire
que la production algérienne,
que ce soit celle du ministère
de la Culture ou celle de producteurs indépendants, peine
à se rendre visible auprès du
public algérien à cause du
manque flagrant de salles de
projection.
À ce jour, il reste difficile
pour le public de voir les derniers films de certains réalisateurs défrayant la chronique
comme Merzak Allouache,
Lyes Salem, Salem Brahimi
ou encore Hassen Ferhani,
du fait qu'en dehors des festivals, rares sont les programmations de ce genre de production en salle. L'actuel
ministre de la Culture Azzedine Mihoubi avait révélé
que sur les 400 salles de cinéma que compte l'Algérie, la
quasi totalité d'entre elles (95
%) sont fermées.
C'est pour cela que les
professionnels les plus en vue
plaident pour la réouverture
des salles existantes et la
construction par le capital
privé de salles et multiplexes
destinés à accueillir les
grands films commerciaux
produits de par le monde en
vue de générer l'argent nécessaire au financement de la
production
cinématographique nationale.
Tant l'équation est simple
et sa solution demande des
moyens
importants
à
déployer dans l'urgence: Pas
de salles, pas de projections,
pas d'intérêt du public, pas
d'argent, pas de nouvelles
productions de films.
L’édition 2015 jugée «exceptionnelle»
par les participants
édition 2015 du festival national de théâtre d’expression
amazighe, qui se tient à Batna
du 23 au 31 décembre en cours, est
jugée "exceptionnelle" par les participants qui saluent la forte présence des
théâtres régionaux, ce qui offre "plus de
professionnalisme" aux spectacles. La
présence distinguée des théâtres régionaux de Batna, de Béjaïa, de Tizi
Ouzou, d’Oum El-Bouaghi et de
Constantine ainsi que du théâtre national algérien (TNA) est une première
dans ce festival qui souffle sa 7ème bougie, a-t-on souligné. Le théâtre d’expression amazighe "gagne progressivement
en professionnalisme de par l’encouragement de la créativité en matière
d’écriture, de scénographie et de jeu des
comédiens", a estimé le chercheur et
metteur en scène Omar Fetmouche.
Pour le chercheur en culture populaire,
poète et romancier, Mouloud Fertouni,
de Tamanrasset, les spectacles retenus
dans la manifestation reflètent la richesse linguistique de tamazight avec la présence des quatre "variantes" de cette
langue, en l’occurrence le chaoui, le
kabyle, le mozabite et le targui, y compris dans les rangs du jury. Le spectacle
"Amghar dhe thamnoukaleth" (Le vieux
et la princesse), monté par le théâtre
régional de Batna d’après une œuvre du
libyen Brahim El Kouni, "atteste de
l’ouverture du festival sur les différentes
variantes de tamazight", a estimé ce
chercheur, pronostiquant que la compétition sera "rude" durant cette édition au
regard de la haute facture des pièces
concurrentes.
Cette édition est un "plus" dans les
efforts de promotion de la langue et du
patrimoine amazighs, particulièrement
avec la programmation d’une journée
d’étude sur les arts du conte et les
formes de spectacle traditionnel, a relevé de son côté Djamel Nehali, du département de la langue et de la culture ama-
2E ÉDITION DES ATELIERS D’HIVER
POUR ENFANTS
Le coup d’envoi
a été donné lundi
à Tissemsilt
e coup d'envoi de la 2ème édition des ateliers culturels d’hiver pour enfants a été donné lundi
après-midi à la bibliothèque
publique de lecture Yahia Bouaziz
de Tissemsilt. Organisée par cet
établissement culturel en collaboration avec la direction de wilaya de
l’éducation à l’occasion des
vacances scolaires d’hiver, cette
manifestation de six jours comporte
des ateliers de lecture, de dessin, de
conte, de poésie, de travaux
manuels et de récitation du Coran,
en plus d'expositions de livres et
deux conférences abordant l’importance de la lecture par des enseignants du centre universitaire de
Tissemsilt. Des concours de dessin
de personnalités historiques de
l’Ouarsenis, du meilleur récit sur les
manifestations du 11 Décembre
1960 et du meilleur travail manuel y
sont programmés. Les enfants
seront également au rendez-vous
avec une représentation théâtrale
par la troupe "El Hadeth" relevant
de l’association de wilaya "Écho
d’arts". Ces ateliers visent à faire
profiter les enfants en vacances
d'activités culturelles et les inciter
par la même occasion à la lecture,
selon le directeur de la bibliothèque, Mohamed Chebah.
L
FESTIVAL DU THÉÂTRE AMAZIGH
L’
a caravane culturelle de bibliothèques mobiles est arrivée
dimanche à Tamanrasset, sa dernière étape de son périple à travers plusieurs wilayas du Sud du pays, a-ton constaté. La cérémonie de clôture de cette manifestation culturelle nationale s’est déroulée à la
bibliothèque du quartier d’Adriane,
au centre de la capitale de l’Ahaggar, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture,
Smail Oulebsir, des autorités
locales, et des responsables du secteur de la culture. Marquant son
ultime halte à Tamanrasset, une
large tente a été dressée à l’entrée
de la bibliothèque servant de salle
de lecture équipée en tables garnies
d’une panoplie d’ouvrages ramenés
par la caravane itinérante à la satisfaction des lecteurs locaux qui
attendaient "impatiemment" cet
événement culturel. Des jeunes et
des enfants, profitant des vacances
scolaires d’hiver, ont été nombreux
à venir à ce rendez-vous culturel,
tant attendu, pour étancher leur soif
de savoir en dénichant leurs titres
préférés
dans
les
différents
domaines de la science et du savoir.
Placée sous le signe "Notre chemin
vers le savoir", cette caravane qui
contribue à meubler la scène culturelle locale, devra mettre en circulation les nouveaux titres et publications édités depuis 2007 par le
ministère de la Culture, a indiqué le
directeur de la bibliothèque principale de Tamanrasset, Mohamed
Bouzâafa. Composée de 13 bus, la
caravane culturelle de bibliothèques
mobiles riches de 250.000 ouvrages
et plus de 6.700 titres. La caravane
nationale a sillonné les wilayas de
l’Ouest, Centre, Est et du Sud du
pays, dans l’optique d’encourager la
lecture chez les nouvelles générations.
L
Ph : DR
L'année 2015 aura
connu un
foisonnement de
festivals, de rencontres
et autres caravanes
dédiés tous au cinéma
national, qui aura
brillé à l'étranger
grâce au talent de
jeunes cinéastes dont
le travail a été
récompensé dans plus
d'une manifestation
internationale.
La caravane
arrive à sa
dernière étape
à Tamanrasset
zighes de l’université de Batna 1. La
rencontre permet le retour au patrimoine populaire que recèlent les différentes
régions du pays et que les universitaires
œuvrent à le préserver pour le mettre à
la disposition de ceux qui s’y intéressent, dont les professionnels du théâtre
qui pourront y puiser pour développer le
théâtre amazigh et un théâtre algérien
authentique, a encore souligné cet universitaire.
Les participants à la journée d’étude
sur le théâtre amazigh et les arts du
conte ont appelé à ouvrir des ateliers
aux étudiants pour les impliquer dans la
recherche théâtrale, et jeter, ainsi, des
passerelles d’échanges entre l’université
et le monde de la scène. Les spectacles
en lice dans le cadre de ce festival sont
quotidiennement suivis par un public
très nombreux que la petite salle du
théâtre régional de la capitale des Aurès
arrive difficilement à contenir, a-t-on
observé.
CULTURE
Mercredi 30 décembre 2015
MUSIQUE
BEATLES
Lemmy Kilmister,
une vie à tombeau ouvert
70 millions
d'écoutes
en quatre jours
sur Spotify
Légende du rock'n roll, le
chanteur et bassiste se
confiait, dans Paris Match,
sur la mort, le terrorisme et
lançait, bravache : «Je
ferai de mon mieux pour
continuer, quitte à me
produire sur scène sur une
chaise roulante».
L
GRAVEMENT MALADE
Janet Jackson
suspend sa
tournée mondiale
artiste américaine a annoncé
qu'elle était contrainte de
reporter l'intégralité de ses
prochains concerts pour des raisons
de santé. Elle devrait prochainement
être opérée. Le retour de Janet Jackson, sept ans après la sortie de son
dernier album Discipline, s'annonce
difficile. L'artiste a récemment confié
avoir des problèmes de santé,
quelques semaines seulement après la
sortie de son nouveau disque Unbreakable. La sœur de Michael Jackson, à
qui elle rend hommage avec son morceau Broken Heart Heal, a expliqué
que dans ces conditions, elle ne pouvait poursuivre sa tournée mondiale.
«Je veux que vous sachiez: mes docteurs m'ont appris aujourd'hui que
j'allais devoir bientôt être opérée.
Cela me brise le cœur de vous dire
que je suis forcée de reporter ma tournée Unbreakable jusqu'au printemps», a-t-elle déclaré sur son compte Twitter. Et d'alerter sur son état de
santé avec un message inquiétant:
«S'il vous plaît, priez pour moi, pour
ma famille et mon entourage durant
cette période difficile. Il n'y aura pas
d'autre déclaration. Je vous aime tous
tellement et vous suis éternellement
reconnaissante de votre compréhension et de votre amour.» Pour autant,
la star américaine a précisé que tous
les concerts annulés ne le seraient que
provisoirement. Ils seront reprogrammés d'ici quelques mois.
L'
ensemble du catalogue du
groupe de Liverpool, qui est
depuis jeudi 24 décembre accessible sur les principaux services
d'écoute de musique en streaming,
a enregistré un record de téléchargements. Come Together, Let it
Be et Hey Jude figurent parmi les
chansons favorites.
Les Beatles se sont convertis au
dernier cri de l'écoute musicale en
acceptant (enfin) de rendre toute
leur œuvre accessible par streaming et ils ont conquis un nouveau
public. C'est Come Together, l'un
des plus fameux morceaux, du plus
célèbre album (Abbey Road) de
l'un des plus grand groupes de rock
de l'histoire, qui a séduit le plus les
abonnés du service de streaming
Spotify, avec 2,3 millions d'écoutes
au compteur ce 28 décembre au
matin. Au total, les membres de
Spotify - le plus gros des services
de streaming - ont écouté 70 millions de chansons des Beatles
depuis jeudi 24 décembre, quand
les Fab Four ont commencé à diffuser leurs chansons. Deux autres
chansons des Beatles, Let it Be et
Hey Jude viennent juste derrière
Come Together dans l'ordre de
préférence des auditeurs. Les statistiques de Spotify confirment
également le caractère intemporel
des compositions des Beatles.
Quelque 65% des auditeurs
avaient moins de 34 ans, ce qui
veut dire qu'ils sont nés bien après
la séparation des Beatles en 1970.
«Nous aidons une nouvelle génération à découvrir le plus important
groupe de l'histoire», a écrit le fondateur de Spotify, Daniel Ek, sur
un blog. «Ma grand-mère aimait le
jazz, mon grand-père était un
chanteur d'opéra. La seule chose
sur laquelle toute ma famille - ma
mère, mon oncle ma tante et mes
grands-parents - tombait d'accord
en matière de musique, dans ma
jeunesse, c'était les Beatles», résumant ainsi, l'attraction universelle
du groupe de liverpool.
Contrairement à la plupart des
artistes qui essayent de négocier
des exclusivités avec l'un ou l'autre
service d'écoute sur internet, les
Beatles sont disponibles, outre
Spotify, sur tous les principaux
sites de streaming (Apple Music,
Deezer, Google Play Music, Rhapsody et Tidal).
L'
Phs : DR
e 9 décembre, il était encore sur
scène à Hambourg en Allemagne. Lemmy Kilmister, bassiste et chanteur de Motörhead, est
décédé d'un cancer à l'âge de 70 ans, a
annoncé le groupe sur sa page Facebook. Véritable légende du rock'n roll, il
n'a appris sa maladie que le 26
décembre. Le groupe avait prévu une
longue tournée européenne jusqu'au 23
février. Foudroyé par un cancer, Lemmy
ne verra jamais le bout de la tournée, lui
qui n'avait jamais vraiment quitté la
scène depuis 50 ans et ses débuts dans
les Rockin' Vickers, un groupe bien sage
ou regard de ce qui allait suivre dans la
carrière de cet Anglais, né en 1945 à
Stoke-on-Trent.
Roadie de Jimi Hendrix -«c'était quelqu'un de très impressionnant... mais il
est mort», nous confiait-il en juillet dernier- puis musicien dans le groupe psychédélique Sam Gopal, il a rejoint en
1972 le groupe de «space rock» Hawkwind, qui allait avoir une influence capitale pour nombre de formations rock
ultérieures. Pourtant, lorsque Paris
Match lui parlait de ce projet, Lemmy
Kilmister balayait la question : «Personne ne s’en souvient… ou vous devez être
aussi vieux que moi!» Le temps de trois
albums studio, dont le mythique «Doremi Fasol Latido», Lemmy développe son
style à la quatre-corde. Puis en 1975, il
s'en va former Motörhead après avoir
été chassé de Hawkwind à l'issue d'une
arrestation pour possession de drogues.
Avec un son saturé et des riffs ultrarapides, Motörhead débarque en même
temps que la tornade punk. Le groupe
influencera autant les rebelles du hardcore que les métalleux, qui émergent
alors que Motörhead connaît ses plus
grands succès, notamment avec «Ace of
Spades», son titre phare.
Tout autant que ses riffs mythiques
de Motörhead, c'est bien la personnalité
de Lemmy qui a fait la légende du groupe. Réputé pour sa consommation d'alcool et de stupéfiants, le bassiste avait au
fil des années forgé une voix éraillée
reconnaissable entre mille.
Le musicien prenait ce statut culte
avec un certain détachement. «Je pense
que ça n’a strictement aucune importance, ça ne compte pas. Les teenagers qui
vont à nos concerts ont beau aimer ces
morceaux, ils finiront par se retrouver
incorporés dans l’armée…», lâchait-il
l'été dernier.
Sur scène, Motörhead se targuait
d'être le groupe le plus bruyant du
monde. Un titre toujours plus difficile à
défendre face aux groupes de metal plus
jeunes et plus techniques avec lesquels le
groupe partageait la scène. En concert, il
arrivait que la précision du son ne soit
pas la première préoccupation et l'on a
pu parfois voir Motörhead sans vraiment
reconnaître les morceaux joués. Mais
Lemmy est toujours monté sur scène
avec sa fidèle Rickenbacker en mains et
il a assuré le show jusqu'au bout. Il jurait
même, en juillet dernier, qu'il jouerait
«aussi longtemps que mes jambes me
porteront, mais elles ne fonctionnent
plus très bien». «Je ferai de mon mieux
pour continuer, quitte à me produire sur
scène sur une putain de chaise roulante»,
promettait-il.
Lemmy Kilmister, vénéré par les fans
de rock et de metal, refusait de se camper en vieux sage. «Je n’ai de toute façon
jamais fait semblant d’être intelligent, je
n’ai jamais essayé de faire mon malin,
j’ai juste joué ma musique qui parle pour
19
elle-même, le rock’n’roll. Il n’a jamais
été question que de ça», assurait-il. Il
ajoutait : «Je ne crois en rien, en aucun
Dieu. Je verrais bien quand je serai
mort.»
En 1984, dans «Killed by Death», il
chantait : «The only time I'm gonna be
easy's when I'm killed by death», «Je ne
me tiendrais pas tranquille avant d'être
tué par la mort.» Le clip, où l'on voit
Lemmy défoncer le salon d'un couple
bourgeois au guidon d'une moto avant
d'emporter leur fille, est aussi un formidable résumé de sa vision du monde.
Le vieux rockeur posait un regard
désabusé sur l'actualité.
Passionné par la Seconde Guerre
mondiale, il était aussi fataliste face au
terrorisme. «Quand on est prêt à se
battre pour un Dieu, alors on est prêt à
tout, donc, au bout du compte, on est
baisés», nous avait-il dit. Après l'attaque
contre le Bataclan lors du concert
d'Eagles of Death Metal, le concert de
Motörhead prévu au Zénith deux jours
plus tard avait été annulé.
À une télévision allemande, Lemmy
avait ensuite expliqué que le groupe
aurait joué si les autorités ne l'en avaient
empêché. «Ces gens sont débiles, ce sont
des connards», disait-il à propos des terroristes. «S'ils vous empêchent de jouer,
ils gagnent.
Qu'ils aillent se faire foutre!»
Jusqu'au bout, le bassiste aura refusé
de penser au lendemain, continuant à
vivre en inlassable ouvrier du rock'n roll
alimentant la machine Motörhead, qui
avait sorti cette année son 22ème album
en 40 ans de carrière, «Bad Magic». En
juillet, Lemmy nous avait déjà confié
son mot de la fin : «J’espère qu’à ma
mort, on dira de moi que j’étais un honnête homme, c’est tout».
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20
JEUX
Mercredi 30 décembre 2015
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°866
Mots fléchés n°866
HORIZONTALEMENT
1 - Grand bruit - 2 - Conduit - Copulative - 3 - Fin de
participe - Sur une borne - Frotté - 4 - Raboteuses
- 5 - Signe du zodiaque - En série - 6 - Nous suit
partout si elle es fixe - En cœur - Dans la mêlée - 7
- Fleur blanche - Éructe - 8 - Partie de colt - Latins
- 9 - Défunts - Bas de gamme - 10 - Gobeuse Direction - 11 - Réfutée - Obtus - 12 - Méprises - En
tête.
VERTICALEMENT
1 - Pirouette - 2 - Échauffait la bile - Ordonnance
- C’est mieux de le prendre pur - 3 - Conjonction Archipel - Distant - 4 - Flétrie - Imaginée - 5 - Étape
d’un route qu’on espère longue - Malicieux - 6 - En
amont -Commissionnaires - Brome - 7 - Mit au
courant - Grecque - Appel au secours - 8 - Boisson
anglaise - Canard - 9 - Marque de reconnaissance
- Religieuse - 10 - De tels vents soufflent en
Méditerranée orientale pendant la canicule Terme de tennis.
Mots masqués n°866
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Accommodant (10 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ALTIER - ASSIS - AVIDE
- BLANC - BONTE BOULE - CARTE CHANT - CLAIR - DENSE
- DETTE - DEVIS ECLOS - EMEUTE - ETAT
- FIERTE - FILET - FOIE GALET - GERANT GRAINE - HAINE HONTE - HORDE IMPURE - INERTE INTRUS - ISSUE - JARRE
- JARS - JAUGE - LIBRE LIVRE - LOURD - MEULE
- MOROSE - MOUE NAINE - NIECE - NORIA
- ORMAIE - ORVET OURS - PERTE - PITRE PRET - RAID - REGIME REMISE - SAUT - SENTIR - SOURD - TOISE TOURTE - TRAIT ULTIME - USINE USUELLE - VELAR VESTE - VITAL.
MOTS CROISÉS N° 865
1. Dépenaillé - 2. Étale - Noir - 3.
Rail - An - Tr - 4. Étrennes - 5.
Éboueur - 6. Lé - Ous - Eus - 7.
Étire - Muse - 8. Môle - Pures 9. El - Saut - S.S - 10. - Née Amer - 11. Vira - Ino - 12. Stère Nain.
VERTICALEMENT :
1. Dérèglements - 2. État - Étole
- 3. Paire - Il - Êve - 4. Ellébores
- Ir - 5. Ne - Noue - Aare - 6. Anus
- Puma - 7. Innée - Mute - 8. Lo Sueur - Ria - 9. Lit - Ruses - Ni 10. Erre - Session.
MOTS FLÉCHES N° 865
HORIZONTALEMENT :
Convoitise - Rues - Amen - An Née - E.N.A - Est - Mu - Émeute
- Lie - Utricules - Os - Hé ! - Rn Eusses - Usé - Te - Lia - Âtre Apeurés - Eu.
VERTICALEMENT :
Cornemuses - Nu - Set - Uélé Aventures - Iu - Osé - Ti - Star Ni - Éméchée - Ta - Ues - As Cime - LL - Ut - Sentiers - Ré Mena - E.S.N - Peu.
MOTS MASQUÉS N° 865
PUSILLANIME
TURF
21
Mercredi 30 décembre 2015
Les courses
e ndirect
HIPPODROME : GUIRI AÏSSA- BARIKA MERCREDI 30 DÉCEMBRE 2015 - PRIX : CHEVOLE - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE
QUINTE - QUARTÉ * DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 200 M - DÉPART : 15H30
Instinthar le mieux préparé
Faute de partants à l’hippodrome d’El Djelfa, les dirigeants
se sont rabattus sur cette épreuve qui se déroule à Barika et
est réservée pour les chevaux
de trois ans et plus arabe pur
n’ayant pas gagné une course
depuis avril passé, pour organiser ce quinté en toute dernière
minute, ce qui veut dire que certains chevaux ne sont pas préparé sur leur condition physique, pour cela, nous vous
conseillons de retenir les éléments qui sont compétitifs.
LES PARTANTS AU
CRIBLE:
PROPRIÉTAIRE
N°
CHEVAUX
JOCKEYS
F.LAZREG
01
MALTOK(O)
AH.CHAABI
58
02
PROPRIÉTAIRE
AB.BOULAHIA
02
TIGJDA
JJ.A.CHABBAH
561/2
01
D.MILLES
S.BAZA
03
ISTINTHAR
D.BOUBAKRI
56
03
PROPRIÉTAIRE
M.MANSOURI
04
NAHR EDAJLA
AP.DJEBBAR
09
PROPRIÉTAIRE
KH.ZIDI
05
LAURASSIA(O)
T.LAZREG
55
13
B.ZIDI
06 ATIKET MEHARECHE
A.LACHI
54
04
PROPRIÉTAIRE
F.LAZREG
07
GHAZI
F.CHAABI
54
12
PROPRIÉTAIRE
R.HADJI
08
TIRAKOM
JJ.S.DOUDARI
54
11
PROPRIÉTAIRE
D.MISSAOUI
09
RAMZ EL OUIFAK
A.HABRI
54
08
PROPRIÉTAIRE
S.GUIRI
10
DHIB LIL
Y.LOUCIFI
54
07
PROPRIÉTAIRE
M.BOUKHALAT
11
TAYWING(O)
SBENYETTOU
53
05
M.GUEHIOUCHE
H.SELMANI
12
KITOU
O.CHEBBAH
53
10
O.CHEBBAH
R.BOURMEL
13 CHEBAH MEHARECHE JJ.CH.ATTALLAH
53
06
PROPRIÉTAIRE
S.BOUDIAF
1. MALTOK : Avec ce gros
poids il ne peut espérer qu’une 6. ATIKET MEHARECHE :
quatrième ou cinquième place. Elle a tout pour plaire, on ne
peut lui faire un interdit pour
les places.
2. TIGJDA : Tache difficile.
11. TAYWING : Il n’a jamais
été
aussi
bien
monté.
Méfiance, il s’agit là d’un poulain qui court en progrès
constant.
PDS CDS
1/2
55
ENTRAÎNEURS
13.
CHEBAH
MEHARECHE : Cette pouliche possède des qualités évidentes et on attend son réveil.
Méfiance, elle peut faire mal.
3. INSTINTHAR : Il doit rem- 7. GHAZI : Rien à voir.
12. KITOU : À revoir.
porter largement cette épreuve.
8. TIRAKOM : Un outsider
4. NAHR ADAJLA : Ce demi- assez intéressant.
classique trouve ici un bel
MON PRONOSTIC :
engagement pour arrondir ses 9. RAMZ EL OUIFAK : Il
n’est pas régulier, on ne peut
gains.
3- INSTINTHAR 4- NAHR EDAJLA 1- MALTOK
l’inclure
comme
base.
6- ATIKET MEHARECHE 13- CHEBAH MEHARECHE
Outsider.
5. LAURASSIA : Elle trouve
ici une opposition de taille.
LES CHANCES :
10. DHIB LIL : Rien à voir.
Outsider lointain.
DANS LE CREUX DE L’OREILLE
11- TAYWING 8- TIRAKOM
22
Mercredi 30 décembre 2015
Sélection du jour
20H40 Les experts - Le paradoxe des jumeaux
21H00 Une heure de tranquillité
Réalisé par : Philip Conserva
Acteurs : Ted Danson (DB Russell)
Elisabeth Shue (Julie «Finn» Finlay)
George Eads (Nick Stokes) Jorja Fox
(Sara Sidle) Eric Szmanda (Greg
Sanders)
En écoutant un appel reçu par les
urgences, Russell et son équipe
comprennent que le tueur de Gig Harbor
a commis un nouveau meurtre. DB a la
surprise de recevoir la visite de Paul
Winthrop qui veut passer un marché avec
lui. De son côté, Finn fait équipe avec
Daniel Shaw à Seattle. Ils pensent y avoir
localisé la mère adoptive de Jared
Briscoe. La vieille dame leur fait des
révélations sur l'enfance du tueur en
série.
20H50 Hypnose, le
grand jeu
Présenté par : Stéphane Rotenberg
Cyrille Arnaud
Cinq candidats, qui ne se connaissent pas,
jouent en équipe et doivent relever des
défis pour tenter de gagner jusqu'à 20 000
euros au cours de quatre manches. En
apparence, tout a l'air simple... mais ils ont
été hypnotisés pour toute la durée du jeu,
ce qui complique sérieusement les choses
et engendre ainsi des situations loufoques
et des réactions imprévisibles. Par ailleurs,
ils reçoivent parfois la visite-surprise
d'invités venus mettre leur grain de sel, en
l'occurrence, le comédien et animateur
Laurent Ournac ainsi que les chefs Yoni
Saada et Juan Arbelaez. Le premier fait
face à des participants déchaînés lors
d'une épreuve de questions/réponses
spéciale cinéma tandis que les deux autres
servent des pizzas préparées... sous
hypnose.
Réalisé par :
Patrice Leconte
Acteurs : Christian
Clavier (Michel
Leproux) Carole
Bouquet (Nathalie
Leproux) Valérie
Bonneton (Elsa)
Rossy de Palma
(Maria) Stéphane
De Groodt (Pavel)
Un samedi matin,
par hasard, Michel
Leproux, dentiste et passionné de jazz, déniche un album rare
qu'il cherchait depuis toujours. Ravi de sa découverte, il
s'empresse de rentrer chez lui pour l'écouter. Mais, alors qu'il veut
l'écouter tranquillement dans son salon, Michel est constamment
dérangé, par sa femme, son fils, le voisin et sa maîtresse. Michel
est prêt à tout pour disposer d'une petite heure de tranquillité.
20h50Cartouche
Réalisé par :
Philippe de
Broca
Acteurs :
Jean-Paul
Belmondo
(Cartouche)
Claudia
Cardinale
(Vénus)
Jean
Rochefort
(La Taupe)
Jess Hahn
(La
Douceur)
Marcel Dalio (Malichot)
A Paris, au XVIIIe siècle, Dominique, habile voleur, se
rebelle contre Malichot, le chef des truands de la cour des
Miracles. L'insolent sauve sa vie en devenant soldat sous le
nom de Cartouche. Il se lie d'amitié avec la Douceur et la
Taupe. Mais les rigueurs de la vie militaire ne plaisent guère
au trio, qui déserte. Cartouche supplante Malichot et s'en
prend aux seigneurs qui exploitent le peuple.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Présenté par : Guy
Lagache
Pour de nombreux Français, les repas de Noël et
de la Saint-Sylvestre sont
l'occasion de consommer
des produits d'exception.
Si ces derniers sont souvent fort coûteux, il existe
néanmoins des moyens
de se faire plaisir sans
dépenser une fortune. Ainsi les grandes surfaces proposent des
champagnes de bonne qualité sensiblement moins chers que
ceux des prestigieuses maisons. Considérée naguère comme un
mets de luxe, la dinde se trouve, désormais, tout au long de l'année dans les rayons. Enfin, la bûche, le dessert incontournable
de Noël, est de plus en plus achetée en supermarchés.
Réalisé par : Stéphane Kappes
Acteurs : Sophie Le Tellier (Marianne) Hubert SaintMacary (Jérôme) Thomas Jouannet (Victor Mayence)
Francis Perrin (Rebec) Jean-Baptiste Maunier (Alphonse)
Alphonse est reparti, mais Brigitte et Marie continuent de se
chamailler et de faire des apparitions. José, qui a découvert
que son frère et son père employaient des prostituées au
salon de massage, ne voit qu'une solution pour empêcher
l'hypothèque de la maison : divorcer d'avec Marianne. Cette
dernière, quant à elle, ne se montre pas insensible au charme
d'une vieille connaissance, le séduisant écrivain Victor
Mayence.
20H50 Florence Foresti & Friends
Réalisé par : Didier Varrod Nicolas Maupied
A l'occasion des 30 ans de la disparition du
chanteur Daniel Balavoine, le 14 janvier prochain, le réalisateur Didier Varrod dresse le
portrait de ce talentueux artiste à la fois ancré
dans son époque et visionnaire. Dans le studio
où il passa la dernière année de sa carrière, sa
fille, Joana - qui ne l'a jamais connu -, Claire, sa
grande sœur, Catherine Ferry, son amour de
jeunesse, le critique rock Yves Bigot, Monique
Le Marcis, programmatrice musique de la station de radio RTL évoquent l'homme et l'artiste.
La nouvelle génération (avec Christine and the
Queens et le rappeur Orelsan) évoque l'immense influence de Daniel.
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
20H50 En quête d'actualité Repas de fêtes : comment se
faire plaisir sans se ruiner ?
21H25 Mes chers disparus - Aimer sans mentir ?
20h50 Je m'présente, je m'appelle
Daniel...
4
TÉLÉVISION
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
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Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
Enregistré en 2008 au Palais des
Sports, à Paris. Entourée d'invités
comme Franck Dubosc, Stéphane
Rousseau, Arthur, Michaël Youn,
Elisabeth Buffet, Manu Payet, François-Xavier Demaison, ou encore
ses amies des Taupes Models, avec
qui elle a fait ses débuts sur les
planches, Florence Foresti se met
en scène avec bonheur. Dans ses
sketchs, elle explore les relations
hommes-femmes et s'amuse à
battre en brèche certaines idées
reçues.
Parodies,
imitations,
danse… l'humoriste enchaîne les
numéros, dont certains ont été spécialement créés pour ce spectacle.
Nos bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
Tél. /Fax. : 026 20 20 66
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Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation
Le Courrier d'Algérie informe
ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
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[email protected]
COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
Mercredi 30 décembre 2015
23
FAUT Y CROIRE !
Décès d'un ressortissant algérien
dans les intempéries aux Etats-Unis
Un ressortissant algérien a trouvé la mort
dans les inondations survenues aux Missouri
(Etats-Unis).Il s'agit du dénommé "M. Ahmed,
32 ans", décédé dans sa voiture, emportée par
les eaux dans les inondations qui ont frappé
l'Etat du Missouri dimanche passé. Les orages
qui ont balayé le sud des Etats-Unis depuis mercredi dernier, provoquant tornades et crues soudaines, ont fait au moins 43 morts, dont huit
dans l'Etat du Missouri, selon son gouverneur,
Jay Nixon. Les services de météorologie prévoient pour la fin de l'année des conditions difficiles, avec des crues brutales et de nouvelles
tornades au Texas. Lundi, 21 Etats, allant du Nouveau-Mexique au Michigan, étaient en état
d'alerte, selon le service météorologique américain.
«Le Maroc se positionne contre toutes les causes justes»
Un source diplomatique à Algeriepatriotique
- Normal, normal …psychédélique le royaume mais pas suicidaire !
«La nouvelle Constitution va instaurer un régime semi-présidentiel»
Amar Saâdani, SG du FLN
- Il y aura du beau monde sur les starting blocks, alors !
«J’ai un grand projet pour la JSK»
Moh Cheri Hannachi (In Competition)
- Inénarrables promesses ressassées à l’envi !
«Toute sa vie, Gourcuff a joué en 4-4-2. Pourquoi le ramener alors et lui reprocher ça après !»
Pierre Ménès, journaliste à Canal+
- Tu as raison, lui n’est pas à blâmer, les apprentis sorciers, si !
CAAT : augmentation du capital social
de 40%
La Compagnie algérienne des assurances
(CAAT) a annoncé, hier, avoir augmenté
son capital social qui est passé à 16 milliards
DA contre 11,49 milliards DA, soit une
hausse de près de 40%. Cette opération
d'augmentation de capital a été réalisée par
l'incorporation des réserves avec un montant
additionnel de 4,51 milliards de DA, a précisé cette compagnie publique dans un communiqué. La CAAT avance que cette nouvelle hausse de son capital social lui permettra de consolider sa position d'assureur des grands risques tout en augmentant sa capacité
de rétention avec pour objectif majeur la réduction des achats de couverture en devises.
Cette compagnie avait été créée en 1985 avec un capital social de 60 millions de DA. Le marché algérien des assurances compte, rappelle-t-on, 24 compagnies d'assurance et de réassurance: Quatre (4) assureurs publics non spécialisés (CAAR, SAA, CAAT, CASH), deux (2)
publics spécialisés (Cagex et Cgci), un (1) réassureur public (CCR), deux (2) mutuelles
(Cnma, Maatec), sept (7) assureurs à capitaux privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama et
Alliance Assurance) et huit (8) sociétés d'assurance des personnes.
Ebola : la Guinée déclare officiellement
la fin de l'épidémie
L'épidémie de fièvre Ebola a été déclarée
officiellement terminée hier en Guinée, où la
maladie a fait plus de 2.500 morts.Des trois
pays les plus touchés par l'épidémie qui a
démarré fin 2013, seul le Liberia est toujours
classé en zone d'épidémie après en être sorti
plusieurs fois cette année. La Sierra Leone en
est sortie en novembre.En application des règles
de l'Organisation mondiale de la santé (OMS),
un pays est déclaré libre du virus Ebola après
expiration d'un délai de 42 jours courant à partir de la guérison ou du décès du dernier patient
contaminé et si aucun nouveau cas n'est intervenu entre-temps.L'épidémie est apparue en
mars 2014 au sud de la Guinée dans des circonstances non-encore élucidées. Cette crise
sanitaire avait endeuillé non seulement de nombreuses familles, mais elle avait également
frappé de plein fouet l'économie du pays. Le virus Ebola a fait plus de 11.300 morts sur un
total de près de 29.000 cas de maladie depuis décembre 2013, principalement en Afrique
de l'Ouest, selon l'OMS.
Belgique : arrestation de deux personnes
soupçonnées de préparer des attentats
à Bruxelles
Deux personnes soupçonnés de
préparer des attentats à Bruxelles
ont été arrêtées après des opérations
policières ayant mis en lumière "des
menaces sérieuses" visant la capitale
belge "durant les fêtes de fin d'année", a annoncé mardi matin le parquet fédéral. "L'enquête a permis de
mettre en lumière des menaces
sérieuses d'attentats qui viseraient
plusieurs lieux emblématiques de
Bruxelles et seraient commis durant
les fêtes de fin d'année", a indiqué le parquet dans un communiqué. Deux personnes "ont
été placées sous mandat d'arrêt: la première du chef de menaces d'attentats, de participation aux activités d'un groupe terroriste en qualité de dirigeant et de recrutement en vue
de commettre des infractions terroristes, comme auteur ou coauteur, et la seconde du
chef de menaces d'attentats et de participation aux activités d'un groupe terroriste,
comme auteur ou coauteur", a poursuit le parquet. Les arrestations ont eu lieu après des
perquisitions, sans lien avec les attentats de Paris, menées dimanche et lundi dans la
région de Bruxelles, dans le Brabant flamand et dans la région de Liège "à la demande
d'un juge d'instruction de Bruxelles, spécialisé en matière de terrorisme". Suite à ces opérations, six personnes au total ont été entendues par la police, dont les deux personnes
finalement arrêtées. Les quatre autres ont été remises en liberté. Ni arme ni explosif n'ont
été découverts lors des perquisitions, a indiqué le parquet fédéral.
Avis à nos
lecteurs
Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015.
Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 /
Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32
MÉTÉO À ALGER
HORAIRES DES PRIÈRES
Mercredi 30 décembre 2015
18°C / 8°C
Mercredi 18 rabie al awal 1437
Dans la journée : nuageux
Vent : 14 km/h
Humidité : 69 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 8 km/h
Humidité : 89 %
L’INFORMATION AU QUOTIDIEN
Dohr : 12h51
Assar : 15h23
Maghreb : 17h44
Îcha : 19h08
DÉCHÉANCE DE LA NATIONALITÉ
Le pari risqué de François Hollande
La volonté de François Hollande d’inscrire le principe de
déchéance de la nationalité
française, des Français binationaux, condamnés pour
terrorisme, dans le projet de
révision de la Constitution,
suscite beaucoup de remous
au sein de la gauche, voire
une «véritable fracture» au
Parti socialiste.
des ministres le 23 décembre et qui sera
examiné à l'Assemblée française à partir
du 3 janvier, «a déclenché une réaction
forte et légitime au sein du parti et bien
au-delà, dans toute la gauche», ont indiqué ses militants dans un communiqué,
dénonçant les déclarations tenues par
Manuel Valls dans le “Journal du Dimanche” (JDD). Le Premier ministre a
évoqué, rappelle-t-on, un «égarement»
d’une partie de la gauche, «au nom de
grandes valeurs, en oubliant le contexte,
notre état de guerre, et le discours du
président devant le Congrès», accusant
lundi sur sa page facebook cette partie de «faire le jeu de l'extrême droite».
Cette accusation a fait l’effet de l’huile
sur le feu, dans la mesure où des cadres
du parti ont estimé que sa déclaration
NAFTAL
L
Disponibilité de carburant durant
les fêtes du Nouvel an
a distribution des
produits
pétroliers
et de gaz butane sera
assurée sur tout le territoire national durant
les fêtes du nouvel an, a
indiqué,hier, la Société
nationale de commercialisation et de distribution
des produits pétroliers
(Naftal) dans un communiqué. Il est à rappeler
que sur l'année 2015, un
volume de 15 millions de
tonnes de carburant aura
été commercialisé contre
plus de 14 millions de
tonnes en 2014, selon des
chiffres récents de Naftal. Pour les projets d'avenir de cette société, une
enveloppe de 200 milliards DA est prévue pour
la réalisation de son plan
de développement 20162020, qui sera suivi par
un autre s'étalant jusqu'à
l'année 2030. Ce mon-
SDE DE BATNA
Un millier
de travailleurs
manifestent en
solidarité avec le
directeur de wilaya
Q
Ph : DR
P
renant un pari risqué pour
2017, François Hollande, avec
pour ligne de mire le premier
tour de la présidentielle, est convaincu
d’avoir la majorité nécessaire avec les
voix de la droite, voire celles du Front
national, pour faire passer cet amendement qui remettra de facto en cause
le droit du sol, principe sacro-saint de
la République en France. D’ailleurs,
la colère est montée d’un cran dans
les rangs socialistes et ne risque pas de
s’estomper de sitôt avec la réaction de
l’ancien Premier ministre, Jean-Marc
Ayrault, qui n’a pas été tendre avec son
successeur. Plusieurs militants du Parti
socialiste (PS) ont annoncé, lundi soir,
avoir saisi la haute autorité éthique du
parti au sujet du projet et de récentes déclarations du Premier ministre, Manuel
Valls, jugées contraires à la «déclaration
de principe» du PS. Le projet de réforme
constitutionnelle, adopté par le Conseil
Jeudi 19 Rabie al
awal 1437
Sobh : 06h28
Chourouk : 08h01
tant sera essentiellement
affecté aux projets d'augmentation des capacités
de stockage des carburants et de GPL, de développement de son réseau
de transport par canalisations et de réalisation de
nouvelles stations-service
répondant aux standards
internationaux, rappellet-on.
Il s'agira d'atteindre
une autonomie nationale de stockage de 30
jours au lieu de 10 jours
actuellement, de créer
42 stations-service sur
l'autoroute est-ouest et
une trentaine autres dans
le grand Sud ainsi que
80 méga stations-service
dans les grandes agglomérations, qui assureront
de nombreux services
dont ceux de la restauration et de l'hébergement.
A l'horizon 2020, l'objec-
tif fixé est d'atteindre un
millier de stations GPLC
(gaz de pétrole liquéfiécarburant) qui s'ajouteront aux 600 stations en
activité actuellement, et
ce, de manière à avoir
73% de stations-service équipées en GPLC
contre 27% actuellement.
Actuellement,
entre 200.000 et 250.000
véhicules roulent au gaz
en Algérie.
Sur ce point, don plan
de développement prévoit, à l'horizon 2020, la
conversion de 340.000
véhicules au GPLC et
la commercialisation de
3 millions de tonnes de
GPLC en vue d'économiser 3,5 millions de tonnes
d'essence. Naftal projette
également de transporter
70% de ses carburants
par canalisations contre
30% actuellement.
et l'action du gouvernement «sont donc
en contradiction avec les valeurs telles
que définies par les textes du parti». «La
déclaration de principes étant, à travers
ces mots et ces actes, remise en cause,
il nous apparaît urgent et prioritaire que
cette haute autorité éthique puisse affirmer qu'ils ne sont ni prononcés ni mis en
œuvre au nom des socialistes membres
de ce parti», a souligné le communiqué.
Martine Aubry a réagi sur son compte
twitter, en déclarant qu’elle défend les
valeurs républicaines et de gauche, ajoutant que «c'est le propre de la politique
et j'en suis fière». François Lamy, un de
ses fidèles, a également écrit qu’»on ne
s'égare jamais en défendant ses valeurs.
C'est même l'inverse». Pour sa part,
la presse française a largement commenté cette situation inédite au sein
de la gauche en relevant qu’elle se déroule sous l’œil «narquois» de la droite.
“Le Monde” constate que la décision
de François Hollande d'étendre la déchéance de nationalité à tous les binationaux, y compris ceux nés en France,
«ne cesse de creuser une véritable fracture à gauche». “Libération”, pour sa
part, estime que «la petite phrase de Valls
sur cette gauche qui s'égare au nom des
grandes valeurs a achevé de déboussoler son propre camp, plutôt que de
convaincre», alors que “Le Figaro” ironise en écrivant «l'indignation, ça se travaille. Surtout chez les socialistes». Le
Journal de droite dénonce «le concours
d'expressions grandiloquentes, et donc
risibles, que provoque dans son propre
camp sa décision sur la déchéance de
la nationalité».» évidemment, ça grogne
dans la majorité», relève l “Opinion” qui
voit, dans cette situation, «la preuve que
la peur est mauvaise conseillère et qu'il
faut toujours éviter de voter des textes
sous le coup de l'émotion».Pour la Presse
de la Manche, «entre grogne et fureur, la
gauche est au bord de la crise de nerfs» et
La Charente Libre écrit que des responsables socialistes «et non des moindres,
comme Martine Aubry où l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, y
voient une erreur fatale en prévision de
la présidentielle de 2017».
M.B.
uelque 1.000 travailleurs de la
Société de distribution Est (SDE)
de Batna ont observé,hier, devant le
siège de leur direction, un mouvement
de protestation en solidarité avec leur
directeur «agressé physiquement
et verbalement par un huissier de
justice», selon un communiqué remis
aux journalistes. Les travailleurs
en question dénoncent, au moyen
de ce sit-in auquel ont pris part les
employés de 10 agences commerciales
et de 14 de circonscriptions de
cette filiale de la Sonelgaz, «les
comportements irresponsables qui
attentent à la dignité des travailleurs
dont (leur) directeur fait partie».
Le communiqué remis à la presse
souligne que l’huissier de justice qui
était accompagné d’un entrepreneur
qui sous-traite pour la SDE, a «agressé
verbalement et physiquement le
directeur de distribution, non loin de
l’ancien siège de la direction, avenue
de l’Indépendance, au centre-ville».
Un certificat établi par un médecin
légiste a été délivré et une plainte a
été introduite en justice, ajoute le
document, faisant savoir la SDE de
Batna s’est constituée partie civile
dans cette affaire.
Le secrétaire régional du syndicat
d’entreprise de la SDE, également
membre du conseil syndical national
des travailleurs de la Sonelgaz,
Abdelaziz Belkhiouani, a indiqué
que même si c’est la première fois que
les travailleurs de la SDE de Batna
organisent un sit-in, ils ont limité la
durée du mouvement à «une heure»
pour «ne pas nuire aux intérêts des
citoyens».
TRANSFERT
Arsenal sur les
traces de Mahrez
L
e club anglais d'Arsenal s'est
ajouté à la liste des écuries européennes désirant s'offrir les services
de l’international algérien Riyad
Mahrez, a indiqué hier, le journal
local ''Daily Star''. Mahrez, milieu
offensif de Leicester City, est dans le
viseur du célèbre manager français
des ''Gunners'', Arsène Wenger, précise la même source. Le joueur de 24
ans est en train de séduire et d’affoler
les grosses formations du vieux continent.
Véritable sensation de la Premier
League cette saison, Mahrez est courtisé par Manchester United, Tottenham et peut-être le Real Madrid qui
songerait à l’engager cet hiver à la
place de Jesé Rodriguez, sur le départ. Seule appréhension des ''Foxes'',
la fatigue qu’engendre le Boxing Day.