LE PRÉSIDENT DE LA RASD AVERTIT LE MAROC ET ALERTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE « Nous reprendrons la lutte armée légale pour atteindre l’indépendance» PRODUITS PHARMACEUTIQUES P2 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Dimanche 28 février 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3654 - 12e année IL ACCUSE SAÏD SADI D’AVOIR ACQUIS DES BIENS GRÂCE À SES RELATIONS AVEC LE GÉNÉRAL TOUFIK Nordine Aït Hamouda sort la grosse artillerie Lire en page 3 Le président du CNOP : le trafic de médicaments plus rentable que le trafic de drogue P 5 l CRÉDIT À LA CONSOMMATION La FAC appelle à la reconsidération des modalités P4 l RESSOURCES HYDRIQUES Nouri n’exclut pas le spectre de la sécheresse P4 LIK YA CH'RIK ! Tics d’éthique ? Par Hafidh A. Settar Phs : DR U ne photo de Une sur un journal, a priori respectable, montrant des photos frappantes de quidams ressemblant à des despérados mutilant leurs torses nus et une corde autour du cou, ça écorche certainement bien des sensibilités. Et de façon subliminale sert à promouvoir des modes d’emplois répréhensibles et condamnables. Se lacérer le corps à coups de lame à raser ou coudre sa bouche relèvent de procédés de forçats et renvoient quasiment à la même finalité voulue par les horreurs que diffusait hier, le terrorisme sanguinaire : frapper les esprits dont ceux des larges couches juvéniles. Au point où nous en sommes avec cette criminalité multiforme qui ébranle sérieusement la société, on se serait volontiers passé de telles images. Et par-dessus tout, si de telles pratiques dénotent quelque fois d’un désespoir avéré, il reste qu’elles sont fort prisées par les marginaux de tout bord pour non seulement des droits légitimes mais tous les droits par la force et la menace ! Une enquête dans la moindre mairie peut en être éloquente ! H. A. S. 2 ACTUALITÉ Dimanche 28 février 2016 LE PRÉSIDENT DE LA RASD AVERTIT LE MAROC ET ALERTE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE « Nous reprendrons la lutte armée légale pour atteindre l’indépendance» Si pour le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, les derniers développements de la question du Sahara occidental, «confirment avec regret l’absence de volonté réelle chez l’occupant marocain» dans la recherche d’une solution juste et globale pour le règlement de cette question, le peuple sahraoui, a-t-il averti, hier « reprendra la lutte armée légale» pour atteindre l’objectif de l’indépendance de son pays, le Sahara occidental. el a été le message fort du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à l’occasion des festivités de la célébration, hier, du 40eme anniversaire de la proclamation, le 27 février 1976, de la RASD, qu’a abrité le camp des réfugiés sahraouis, Dakhla, par un défilé des unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (AlPS). Ce n’est pas par un pur hasard que le camp de Dakhla a été choisi pour abriter une des dates importantes du combat du peuple sahraoui pour son indépendance, il y a moins de trois mois, le Front Polisario, tenait ici même, son 14eme congrès. Deux faits et évènements, le 14eme conclave du Front Polisario et le 40eme anniversaire de la RASD, en l’occurrence, qui se sont tenus, à Dakhla, et dans une conjonctu- T Ph : DR De notre envoyée spéciale au camp des réfugiés sahraouis, Dakhla, Karima Bennour Mohamed Abdelaziz, Président sahraoui re particulière marquant la question sahraouie. Déclarant que sur le règlement pacifique sur la base de la légalité internationale «l’occupant marocain ferme toutes les portes de la voie pacifique», vendredi, en marge de la manifestation du salut des unités militaires, hier, le président de la RASD, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a averti les autorités coloniales marocaines, des conséquences de son entêtement à se conformer à la Légalité internationale, dans son discours, à l’occasion de la célébration du 40eme anniversaire de la RASD, marquée notamment par un imposant défilé des unités de l’Armée de libération populaire sahraouie. Il dira en effet, que «les combattants de l’armée de libération populaire sont prêts à faire face à toutes les éventualités et les défis (…) » avant de souligner «aussi longtemps que nous n’aurons pas atteint notre objectif, l’indépendance» en rappelant «comme il l’a (ALPS) fait en 1975, nous reprendrons la lutte armée légale» a-t-il averti. Et c’est en présence de nombreuses délégations et représentants de gouvernements de plus de 30 pays venus de différents continents, Afrique du Sud, Algérie, Cuba, Kenya et Venezuela et des représentants de la Société civile de différents pays, aussi. Sur les derniers développements de la question sahraouie, le président de la RASD dira, qu’ils «confirment avec regret» note-t-il «l’absence de volonté réelle chez l’occupant marocain» pour mettre un terme à ce conflit, selon le droit international, s’agissant d’une question de décolonisation inscrite aux Nations unies. Il avance pour appuyer ses propos, «les escalades provocatrices typiques aux forces colonialiste» dont fait preuve le Maroc, citant la visite de Mohamed VI dans les territoires occupés de la Rasd et ses menaces tous azimut. Affirmant dans son discours que «le Maroc cherche à imposer la logique de l’expression, l’agressivité, l’arrogance, le mépris» et d’ajouter notamment «le fait accompli à l’ensemble de la Communauté internationale» a-t-il indiqué. Pour le secrétaire général du Front Poisario, les entraves et manœuvres marocaines pour faire échec à la visite de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, au Sahara occidental et celle de son envoyé personnel, Christopher Ross, n’ont qu’une seule explication. Il s’agit selon lui de «l’obstruction flagrante» à l’exercice des fonctions du SG de l’ONU et de l’accès au Sahara occidental, dont les territoires occupés sont soumis «à un siège militaire et sécuritaire marocain» a-t-il indiqué. Il n’est pas étonnant de voir Rabat faire des pieds et des mains pour reporter aux calendes greques la visite du SG de l’ONU au Sahara occidental, en s’engageant sur des dates pour y renoncer aussitôt, comme ce fut le cas, notamment, pour la tenue du référendum d’autodétermination, au terme du cessezle-feu, en 1991, entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’Onu. Ce qui fut pour rappel, aussi le cas, dans ses engagements avec l’Américain James Baker, l’exenvoyé personnel du Sg de l’ONU, pour le Sahara occidental. Tout déplacement d’un responsable Onusien et de surcroît le SG de l’Institution onusienne, rappelle à lui seul, outre la tâche centrale de la mission de l’Onu pour un referendum au Sahara occidental, mais aussi la nature fondamentale de la question sahraouie, à savoir, une question de décolonisation inscrite sur le registre onusien. Et c’est outre ce droit international que les autorités coloniales de Rabat œuvrent avec ses alliées, notamment l’expuissance coloniale en Afrique, la France, à violer en confortant la colonisation marocaine au Sahara occidental. Et c’est là que la communauté internationale est appelée, aujourd’hui, plus qu’hier, à faire valoir le droit des Sahraouis à l’autodétermination, par l’organisation d’un référendum, assumant ainsi ses responsabilités engagées en direction du peuple sahraoui et en conformité avec le droit international. K. B. TOURNÉE MAGHRÉBINE DU SG DE L’ONU Ban Ki-moon intégrera le compte rendu dans son prochain rapport sur le Sahara occidental e porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric a déclaré vendredi à New York que Ban Kimoon allait intégrer le compte rendu de sa tournée maghrébine dans son prochain rapport d'avril sur le Sahara occidental. S'exprimant au cours d'un point de presse, Dujarric a indiqué qu'outre l'accent qui sera mis sur la situation humanitaire des réfugiés sahraouis, la visite de Ban Ki-moon dans la région s'inscrira également dans le cadre de la préparation du prochain rapport sur la situation au Sahara occidental que doit présenter le SG de l'ONU en avril prochain au Conseil de sécurité. "Evidemment qu'il inclura le compte rendu de ce voyage dans son prochain rapport d'avril", a -t-il répondu à une question d'un journaliste sur les objectifs de cette visite. En confirmant cet objectif, l'ONU s'inscrit à l'opposé de la volonté de Rabat qui voulait retarder la visite de Ban Ki-moon jusqu'à juillet prochain pour que ce compte rendu ne soit pas intégré dans ce rapport. Le porte-parole a confirmé par la même occasion l'annulation du déplacement de Ban Ki-moon au Maroc mais n'a pas précisé pour autant s'il s’agissait de la propre décision du SG de l'ONU d'an- L nuler cette étape de son voyage ou d'un refus formulé par les autorités marocaines de ne pas l'accueillir à Rabat. Dujarric s'est contenté d'indiquer que le secrétaire général de l'ONU ne va pas aller à Rabat puisque cette étape de sa visite va coïncider avec le déplacement du Roi Mohammed VI à l'étranger. " De toute évidence le secrétaire général se fera un plaisir d'aller à Rabat à tout moment ", a-t-il ajouté pour éluder la question. à la question de savoir si le SG de l'ONU avait besoin d'une autorisation du Maroc pour visiter le siège de la Minurso à Laâyoun, le porte-parole a précisé que Ban Ki-moon avait le droit de visiter toute mission de maintien de la paix de l'ONU. Mais a expliqué que son déplacement à Laâyoun avait besoin d'une autorisation des autorités marocaines pour l'atterrissage de son avion, en confirmant implicitement que Rabat aurait refusé d'accorder cette autorisation à l'ONU. Le SG de l'ONU " a le droit de visiter toute mission de maintien de la paix, mais il y a les autorités de facto dans ce domaine qui devraient fournir l'autorisation d'atterrir à l'avion (du SG) ", a -t-il dit. Dujarric a confirmé au cours de ce point de presse la tournée maghrébine du SG de l'ONU qui devrait le conduire à Alger, à Nouakchott, aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et aussi au site du groupe de la Minurso, déployé à Bir Lahlou. Ban Ki-moon mènera cette tournée sans les deux escales de Rabat et de Laayoune qui abrite le siège de la Minusro, le Maroc ayant refusé de donner une réponse positive aux propositions de l'ONU concernant les entrevues prévues entre Ban Ki-moon et les responsables marocains. Après avoir échoué à annuler cette visite, pourtant approuvée par le Conseil de sécurité, le Maroc a tenté de la reporter à juillet de sorte quelle n'influera pas sur le prochain rapport de Ban Ki-moon et sur le renouvellement du mandat de la Minurso, prévus en avril. Les autorités marocaines veulent en effet bloquer tout progrès dans le dossier sahraoui pendant le mandat de Ban Ki-moon qui arrive à échéance en fin 2016, avait déclaré à l'APS le représentant du Front Polisario auprès de l ONU, Ahmed Boukhari. En voulant gagner du temps jusqu'à expiration du mandat de l'actuel secrétaire général de l'ONU, le Maroc espère également que le changement prochain à la tête de la Maison Blanche jouerait en sa faveur, avait-il expliqué. ABDELAZIZ BOUTEFLIKA : « Le règlement de la question sahraouie est de la responsabilité de l'ONU » e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l'Algérie "ne ménagera aucun effort" pour apporter son "soutien" à la proposition du secrétaire général de l'ONU visant à relancer les négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario pour parvenir à une solution "juste et durable" garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. "À l'occasion du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, il me plaît de vous adresser, au nom du peuple algérien et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations ainsi que mes meilleurs voeux de réussite dans la concrétisation de l'aspiration légitime du peuple frère du Sahara occidental à l'exercice de son droit à l'autodétermination", a écrit le chef de l'état dans un message qu'il a adressé au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. "Je saisis cette opportunité qui intervient au lendemain de la tenue réussie des assises du 14e congrès du Front Polisario, et qui marque une nouvelle étape dans l'histoire riche et glorieuse de la lutte du peuple du Sahara occidental, pour vous réaffirmer l'attachement de l'Algérie au respect du principe du droit des peuples à disposer d'euxmêmes, à la stricte mise en œuvre de la doctrine des Nations unies dont sont justiciables les pays et les peuples coloniaux et à la promotion des vertus du dialogue", a-t-il souligné. "En sa qualité de pays voisin des deux parties au conflit, l'Algérie se reconnaît dans la démarche de la communauté internationale et des Nations unies en particulier qui, avec constance, préconise une solution basée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans la lignée de la position de l'Afrique qui a placé, pour sa part, le parachèvement de la décolonisation en tête des priorités de son organisation continentale depuis sa création", a relevé le président de la République. "Le règlement de la question du Sahara occidental est de la responsabilité de l'Organisation des Nations unies", a affirmé le chef de l'état, assurant que, pour sa part, "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien et son appui à la proposition du secrétaire général de l'ONU visant à relancer les négociations directes entre le royaume du Maroc et le Front Polisario et à ses efforts en vue d'une solution juste et durable qui garantirait au peuple frère du Sahara occidental l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination". "Une telle voie ne fera qu'ouvrir de nouveaux horizons plus prometteur paix et au développement dans la région du Maghreb et en Afrique", a ajouté le président Bouteflika. L ACTUALITÉ Dimanche 28 février 2016 IL ACCUSE SAID SAADI D’AVOIR ACQUIS DES BIENS GRÂCE À SES RELATIONS AVEC LE GÉNÉRAL TOUFIK Nordine Aït Hamouda sort la grosse artillerie La fracture entre l’ancien président du RCD et celui qui a été, durant de longues années, un de ses plus proches – pour ne pas dire, le plus proche - collaborateurs, s’est, depuis avant-hier, vendredi, considérablement élargie. out indique, tant paraissent graves les déclarations faites avant-hier, vendredi, sur les plateaux d’une chaîne de télévision installée sur le territoire français, par Noureddine Aït Hamouda, que celle-ci ne pourra plus jamais être comblée. Et pour cause, le fils du colonel Amirouche ne s’étant pas contenté, cette fois-ci, de rester sur le terrain politique pour s’attaquer à son «compagnon de lutte » d’un quart de siècle. Et ce, pour nous en tenir à la seule phase partisane « RCdiste» de leur compagnonnage. Il s’est, en effet, carrément placé, pour ce faire et à plusieurs reprises, sur deux terrains auxquels l’opinion publique nationale est particulièrement sensible : celui des relations, réelles ou supposées, de la classe politique avec l’ex-DRS, et celui, des relations de cette même classe avec le monde des affaires. Faisant sien l’adage qui dit que « la meilleure défense, c’est l’attaque », Noureddine Aït Hamouda a commencé, concernant le premier point, par reconnaître que lui-même en avait eues avec les « services ». Mais pour les situer dans un contexte, disons, « patriotique » : celui de la seule lutte contre le terrorisme. Et, partant, en souligner le caractère désintéressé ; qu’il a pris le soin de renforcer par la précision qu’il a donnée sur le nombre – « une dizaine», a-t-il affirmé – de fois où il a rencontré « le général Toufik», l’ancien patron de l’ex- T DRS. Une façon de procéder, à l’évidence, nullement innocente puisqu’il l’a utilisée dans le but par trop évident de mettre en exergue le caractère intéressé des nombreuses – il en a parlé de «plus de cinq cents» -rencontres que Saïd Sadi auraient eues avec ce dernier. Surtout que, en l’occasion, il n’a pas manqué de préciser que cela ne s’est pas fait uniquement pour des raisons liées à la lutte contre le terrorisme. Ce qui transparaît clairement dans son affirmation : «contrairement à Saïd Sadi, je ne voyais pas le général Toufik pour solliciter son intervention pour mes amis et moi». Comme pour mieux enfoncer celui que l’on ne peut, aujourd’hui, qualifier que de son ancien compagnon, Noureddine Aït Hamouda poursuit sur le même registre mais tout en établissant, pour ses critiques, une passerelle avec le monde des affaires : « Moi, je n’ai pas demandé à obtenir un terrain à El Biar pour construire une villa et la louer à 12 000 euros et je ne possède pas un bien immobilier en France, à Alger ou même ailleurs », a-t-il, en effet, ajouté. Et d’enchaîner, à l’évidence, pour mieux s’étaler sur les problèmes qu’il a avec son (ancien ?) parti mais, surtout, pour dévoiler les objectifs cachés de tels agissements : « Tout ce qui m’arrive n’est qu’une cabale montée par Saïd Sadi pour se débarrasser de moi et ainsi avoir les coudées franches pour assouvir des ambitions personnelles et imposer (aux militants) de nouvelles orientations en contradiction avec la ligne du parti », a poursuivi le fils du colonel Amirouche. Toutes choses qui, selon lui, ne sont pas nouvelles au RCD : Saïd Sadi, a-t-il déclaré,« ayant, par le passé, déjà procédé à l’exclusion de cadres et de militants au seul prétexte qu’il les considérait comme usés et, de ce fait, d’aucun intérêt pour le parti ». Mais ce qui semble nouveau dans les présents agissements du, pour reprendre les propos de Noureddine Aït Hamouda, « président réel du RCD », ce sont ses accointances supposées avec le secrétaire général du FLN ; des accointances dont l’objectif, a-t-il déclaré sans, toutefois, apporter le moindre soupçon de preuve tangible, « est de placer le RCD en situation d’allégeance vis-à-vis du FLN ». Si la gravité des propos et des accusations de l’ancien n°2 du RCD ne laissent pas indifférents, il n’en demeure pas moins, en revanche, que leur tenue en ce moment précis de la vie nationale, sérieusement compliquée par une conjonction de facteurs politico-économiques, aussi bien internes qu’externes, quelque peu difficiles, prête à interrogations. Surtout que leur auteur s’est bien gardé d’en tenir de semblables durant tout le quart de siècle qu’a duré son compagnonnage partisan avec l’ancien président du RCD. Et ce n’est pas l’argument « de la légitimité de ce dernier » qu’il a avancé pour tenter de justifier son étrange et long silence sur les dérives qu’il dénonce aujourd’hui, qui pourra convaincre les nombreux sceptiques, quant aux louables intentions qu’il se prête en agissant ainsi, du caractère désintéressé de ses dernières sorties médiatiques ; dont celle d’avant-hier, vendredi. Toute la question est de savoir quelles sont les raisons profondes à l’origine, non pas de ces sorties médiatiques, mais du clash, entre les deux « anciens compagnons », qui les a provoquées. Surtout que les révélations, sur les pratiques au sein d’un parti qui s’est toujours présenté comme un modèle de fonctionnement démocratique, ne vont pas manquer de renforcer la méfiance, déjà trop grande, de l’opinion publique nationale à l’égard de la classe politique (nationale)… Mourad Bendris L’ISCO, EN RÉUNION, AUJOURD’HUI Cap sur «Mazafran II» Instance de suivi et de concertation de l’opposition (ISCO) entend renouer avec ses rencontres après sa halte observée et qui aurait duré quelques semaines. Ainsi, cette structure autour de laquelle s’est regroupée l’opposition se réunira, aujourd’hui, au siège national du parti Ennahda, à Alger, en prévision de son deuxième congrès «Mazafran II», prévu le 27 mars prochain. Il s’agit de la deuxième rencontre tenue par l’ISCO depuis le début de l’année en cours, après celle organisée le 21 janvier dernier, et au cours de laquelle il a été décidé de fixer l’échéance de la tenue de «Mazafran II». Selon un membre délégué auprès de cette instance qui a vu le jour le 10 juin 2014, soit lors du premier congrès de la CLTD (Coordination pour les libertés et la transition démocratique), quinze responsables des partis politiques ainsi qu’une pléthore d’autres personnalités nationales et représentants de la société civile, parmi ceux et celles qui composent l’ISCO, devront notamment prendre part à ce conclave. Ainsi, Mohcine Belabbas (RCD), Abderrezak Makri (MSP), Abdallah Djaballah (Ennahda), Ali Benflis (TAH), pour n’en citer que ceux parmi les leaders figurant L’ à la tête du peloton, sont annoncés à ce rendez-vous, apprend-on, hier, auprès de Ouamar Saoudi, cadre du RCD et émissaire de ce parti auprès de l’ISCO. Selon le même responsable politique, il sera question lors de cette rencontre d’écouter le rapport et les conclusions de la commission politique devant être exposés devant les présents. En effet, installée au mois dernier, cette commission a été chargée de se pencher sur les préparatifs et les modalités d’organisation inhérents au prochain acte II de l’opposition. Celle-ci devra rendre compte de sa tâche consistant à la recherche d’une salle devant abriter ces assises, de prévoir le nombre de participants et les invités, de réfléchir autour des aspects liés au déroulement des travaux etc… C’est du moins ce que nous a expliqué, hier, notre interlocuteur qui fait savoir également que les préparatifs vont bon train concernant le congrès de mars prochain. Bien qu’il soit annoncé pour plus tôt, ce congrès a été reporté pour permettre vraisemblablement d’élargir ce front à d’autres partis politiques et autres personnalités nationales issues de divers horizons. Une période de pause durant laquelle, d’autres partis ont pu rejoindre la voix de l’opposition et ont fini par épouser sa cause. Il s’agit rappelons-le des formations politiques que sont L’UCP (Union pour le changement et le progrès) présidée par Zoubida Assoul, le MNL (Mouvement national libre) d’Abdelaziz Ghermoul et de deux autres partis non agrées, notamment celui de l’exministre Ali Benouari, et l’UDS (Union démocratique et sociale) de Karim Tabou. Cependant, d’autres partis ont signifié leur refus de rallier les rangs de l’ISCO, tel que le FFS (Front des forces socialistes). Ce dernier campe toujours sur sa position de rejet de l’initiative politique de la CNLTD, préférant faire cavalier seul en s’accrochant tant bien que mal à son projet d’organiser une Conférence nationale de consensus (CNS). Parmi les autres membres qui ont adhéré à l’aile de l’opposition, il y a aussi le mouvement citoyens anti-gaz de schiste, né au Sud du pays, ainsi que quelques membres issus du mouvement Balrakat qui s’est rendu célèbre par sa campagne menée contre le 4e mandat de Abdelaziz Bouteflika, actuel président de la République. Sur le plan politique, la CLTD a rendu publique, à l’issue du congrès de Mazafran I, une plate-forme politique dans laquelle elle prône la mise en place d’une transition démocratique devant être rendue possible par le lancement d’un processus électorale et l’organisation d’élections anticipées. Des revendications, somme toute, présentées comme palliatif à la crise prévalant dans le pays et une alternative mise comme «processus salutaire visant l’instauration d’un système démocratique et social, seul en mesure d’assurer Justice, Liberté et Égalité», comme annoncé par ce même camp. A cet effet, un plan d’action consistant à l’organisation de manifestations publiques (marches et sit-in), des conférences thématiques etc. Se positionnant aux antipodes avec la politique du pouvoir, l’ISCO a rejeté le dernier projet de la révision constitutionnelle, adopté le 7 février dernier, estimant qu’il est «non consensuel». Il est bon de rappeler aussi que cette aile a refusé de prendre part aux consultations menées en été 2014 autour de l’amendement de la Loi fondamentale du pays. D’ailleurs, faisant valoir sa propre alternative, l’ISCO compte au congrès de mars prochain, se pencher sur cette problématique. En effet, il y sera question de réfléchir sur l’élaboration d’une Constitution, apanage de l’opposition. Farid Guellil 3 FFS "Redynamiser l'activité politique en vue d'une "alternative démocratique" e Front des forces socialistes (FFS) œuvrera pour "redynamiser" l'activité politique en vue de parvenir à une "alternative démocratique", a indiqué, hier à Alger, le premier secrétaire de ce parti, Mohamed Nebbou. "La priorité dans notre travail c'est d'aller vers le citoyen pour redynamiser les activités politiques, à travers des rencontres, car notre projet c'est de parvenir à une alternative démocratique", a indiqué M. Nebbou, en marge de la réouverture du siège de la fédération du FFS d'Alger. Il a ajouté que tous les acteurs politiques qui s'inscrivent dans cette optique de changement et dans le projet patriotique et démocratique "sont les bienvenus". "Le changement est possible et c'est notre conviction. Nous travaillerons sur le terrain avec notamment la société civile et les acteurs politiques, qui partagent avec nous le projet patriotique et démocratique", a-t-il souligné. Il a soutenu que dans les jours à venir, il y aurait un travail "riche", à travers le territoire national, pour "vulgariser davantage" le projet de société du FFS. Il a estimé que le projet du FFS consiste à "aller vers une 2eme République et la démocratie" alors que "le projet du pouvoir prône le changement dans la continuité". Il a rappelé que le FFS militait toujours pour la reconstruction d'un consensus national dans le but de l'édification d'un l'Etat de droit, ajoutant que la feuille de route tracée par le parti sera poursuivie, à travers notamment des actions politiques et organiques dans les prochains jours.M. Nebbou a indiqué que la scène politique "s'est détériorée", estimant que "nous sommes toujours dans les polémiques stériles". L PT Hanoune plaide pour une priorité au développement des régions frontalières du Sud a priorité doit être accordée au développement des régions frontalières, notamment au Sud, "dans l’intérêt de la sécurité du pays et pour faire face aux périls qui planent sur l’Algérie", a estimé samedi à Mila la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. "Toute négligence de cette donnée aura des répercussions négatives sur la sécurité du pays", a soutenu Mme Hanoune au cours d’un meeting populaire animé à la Maison de la culture Moubarek El Mili. Elle a estimé qu’en plus des éléments de l’Armée nationale populaire, les populations de ces zones "sont les gardiens de la sécurité du pays et ont droit, en conséquence, à l’amélioration de leurs conditions de vie". La SG du PT, se disant solidaire avec les habitants des régions du Sud revendiquant des emplois, a considéré que pour surmonter la crise actuelle, l’Etat doit "combattre la précarité sociale, conduire un développement équitable, renforcer l’exercice démocratique et les libertés notamment les droits d’expression, de réunion et de grève". Elle a également insisté sur "la lutte contre les multiples formes de corruption et le trafic de devises", avant de réitérer son appel à l’instauration d’un impôt sur la fortune et à une enquête sur les exonérations fiscales accordées à "certains". Mme Hanoune a aussi plaidé pour une "Loi de finances complémentaire" à même de "corriger les désastreuses répercussions sociales et économiques de la Loi de finances 2016". Elle a appelé, par ailleurs, à la suspension "en urgence" de l’accord de partenariat avec l’UE et de la zone arabe de libre échange (ZALE) "en raison de leurs conséquences dangereuses pour l’économie nationale". L 4 ACTUALITÉ Dimanche 28 février 2016 CRÉDIT À LA CONSOMMATION APPAREILS À GAZ La FAC appelle à la reconsidération des modalités Enfin un texte fixant les exigences de sécurité es recommandations constituent également un outil d’aide à la prise des décisions des pouvoirs publics, soutient le président de la Fac. Parmi les recommandations jugées importantes résultant d’un atelier sur les questions économiques organisé le 6 Février, Zaki Hariz, président de la fédération a cité, hier au forum du quotidien El Moudjahid, celle liée au crédit à la consommation lancé à la fin du mois de janvier dernier. La Fac préconise, dans ce sens, aux pouvoirs publics de reconsidérer les modalités de ce crédit à travers, dit-on, le respect du principe de droit du consommateur au choix d’une part et aussi, à l’assise des règles de concurrence réelle sans différenciation et préférence entre différents opérateurs tant que, soulignet-on, la totalité de ces produits ne répond au taux d’intégration reconnu mondialement estimé à 40% pour qu’on puisse lui affecter l’origine du produit national d’autre part C Ph : DR La Fédération algérienne des consommateurs (Fac) a soumis une série de recommandations qu’elle estime nécessaires pour aider les consommateurs à pouvoir maîtriser la traversée de la conjoncture économique exceptionnelle avec de moindres pertes. en plus de cela arriver à alléger les intérêts bancaires pour encourager l’investissement et la consommation dans le même sens. La fédération soulève que le taux d’intégration du crédit à la consommation restait encore flou, soulignant, qu’il était sensé être destiné seulement aux produits électroménagers sans l’introduction de véhicules. « L’état devrait consacrer un crédit spécial pour les véhicules », observe dans ce sens le vice président de la fédération, Mohammed Abidi. S’agissant également des intérêts, les dirigeants de la Fac souhaitent à ce qu’il y ait des mesures prises pour répondre à toutes les catégories de consommateurs notamment pour ceux qui ont des convictions religieuses. « La banque a un rôle très important à jouer pour pallier à ce problè- me », relève de son coté Menouar hadène responsable de la communication de la fédération. Pour ce qui est des autres recommandations, les hôtes du Moudjahid, évoquent la révision de la politique des subventions « anarchiques » des produits de large consommation qui profitent aux pauvres et aux riches en même temps voire même aux étrangers hors frontières. La Fac propose, ainsi, la création de cartes nationales spécifiques des familles nécessiteuses et d’orienter les subventions directement vers ces catégories. En outre, les intervenants appellent au soutien des revenus des ménages en rattachant le niveau de production à la performance des personnes et de la productivité en arrivant à la réalité des salaires, et aussi à trouver des mécanismes intelligents pour encourager le placement à l’épargne en activant la performance du marché boursier, de l’investissement par des moyens et procédures légitimes, telle que la participation, la mourabaha et autres. Parmi également la liste des recommandations de la Fédération algérienne du consommateur il y a lieu de citer le renforcement de la confiance entre l’administration et les citoyens en luttant contre toutes les formes de dégradation et d’améliorer le niveau des services publics qui profitent aux citoyens dans les domaines du transports, de l’eau, de l’électricité et du gaz, pour que, estime-ton, le citoyen puisse valoir sa contribution fiscale, à laquelle il s’acquitte en ressentant l’effet positif sur sa personne et son environnement. Ania Nait Chalal RESSOURCES HYDRIQUES Nouri n’exclut pas le spectre de la sécheresse ors de la Journée technique sur« La réhabilitation des barrages », organisée, hier, par le ministre des Ressources en eau, à l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) sise à Kouba, Abdelwahab Nouri est revenu sur la baisse de la pluviométrie qu’a connue l’Algérie ces derniers mois qui fait craindre une diminution des réserves hydriques, synonyme de rationalisation de l’alimentation en eau courante. Reconnaissant que l’Algérie fait face à une situation de véritable «stress hydrique», le ministre a indiqué que le risque de décréter l’état de sécheresse n’est pas «écarté». «Pour le moment, nous n’avons pas à décréter l’état de sécheresse mais dans la mesure où la situation persiste, je pense qu’il n’est pas à écarter qu’on s’acheminera vers ça», at-il déclaré dans un point de presse animé en marge de la Journée technique. Ainsi, tout en rappelant que le taux de remplissage des barrages en exploitation à l'échelle nationale a dépassé 67%, le ministre a, cependant, estimé qu’il est prématuré de recourir à la décision. «Nous avons encore espoir à ce qu’il y aura encore des pluies dans les jours à suivre. Toutefois, il faut dire que nous suivons le problème de très près», a-t-il tenu à rassurer. En gros, même si le ministre se veut rassurant, il dira que le «spectre de la sécheresse n’es pas L exclu». Le barrage de Taksebt alimentera Tizi Ouzou seulement. D’autre part, s’agissant de l’information concernant le rationnement dans la distribution de l’eau potable qui a fait le tour des chaumières durant le week-end à Tizi Ouzou, Abdelwahab Nouri a reconnu que le taux de remplissage de barrage de Taksebt est en baisse. Ainsi, afin de faire face à la situation, il a précisé qu’une « mesure exceptionnelle a été prise. Elle consiste à ne plus alimenter la capitale à partir de ce barrage. «Taksebt alimentera Tizi Ouzou seulement. Mais c’est une décision conjoncturelle, vu que celui-ci constitue la seule ressource hydrique pour la wilaya», a-t-il assuré. Néanmoins, il dira que son département n’a en aucun cas entamé une réflexion pour réduire les horaires d’alimentation en eau potable. Sur ce point, il a regretté qu’il ne soit pas en mesure de « donner des pronostics quant à la pluviométrie ». Ainsi, revoir la décision est aussi envisageable. De ce fait, afin de ne pas se retrouver devant une telle situation, il a émis le souhait que la «pluviométrie soit au rendez-vous». Pour revenir à la vocation première de la journée technique, le ministre a souligné l’importance de la sécurisation, réhabilitation et entretien de ces ouvrages hydriques. «Il est à noter que l’Algérie dispose de 17 barrages datant de plus de 50 ans alors et 2 dépassent le siècle, d’où l’importance d’assurer une bonne gestion de ces infrastructures», a souligné lAbdelwahab Nouri. «Ces 17 barrages connaissent certains désordres. Et la plus grande majorité ont le problème d’envasement et ce en raison du manque des opérations de reboisement», a déploré le ministre, qui estime que seule la réhabilitation peut assurer la pérennité de ces ouvrages. De surcroît, selon lui ces infrastructures ont «une durée de vie». «Nous sommes devant des infrastructures de base d’une sensibilité extrême. Il ne suffit pas de les réaliser, ces grand projets mais aussi d’assurer leur sécurité», a-t-il rajouté. «C’est la mission de l’Agence nationale des barrages et transferts qui doit œuvrer à la missions de préserver ces infrastructures», a, en outre soutenu le ministre, tout en rappelant que cet organisme est chargé de mener des opérations de contrôle et de suivi quotidiens. Pour ce qui est de l’expertise, le ministre a assuré que «l’Algérie dispose de grandes compétences dans le domaine de l’expertise hydraulique ». Toutefois, il n’exclut pas le recours au savoir-faire étranger lorsqu’il s’agira «d’une technicité autre qu’on ne maîtrise pas». Lamia Boufassa n arrêté interministériel, adopté récemment, vient imposer de nouvelles mesures en matière de sécurité des appareils à gaz combustible. Il vise notamment à renforcer le contrôle de la conformité de ces appareils, ayant été l’une des principales causes de décès domestiques, indique le ministère du Commerce sur son site web. Ce nouveau dispositif réglementaire a pour objet de "fixer les exigences de sécurité des appareils à gaz combustible, de combler le vide juridique en matière de sécurité de ces appareils, de maîtriser et de renforcer le contrôle de la conformité en vue de préserver la santé et la sécurité des personnes et des animaux domestiques" précise ce communiqué. à ce titre, le nouveau texte prévoit principalement la définition des concepts utilisés, ainsi que la détermination des conditions nécessaires à la conception, l'installation et l'utilisation des appareils à gaz combustible. Il s'agit des appareils tels que ceux de cuisson, de chauffage et de production d'eau chaude. Cela concerne également des équipements destinés à être utilisés dans un appareil, les matériaux et composants utilisés pour la fabrication des appareils et les équipements concernés, ainsi que les instructions et des informations de sécurité liées à l'installation et au fonctionnement de l'appareil. En outre, ce texte oblige le fabricant ou l'importateur de fournir, au moins, un certificat de conformité délivré par un organisme accrédité reconnu compétent et qui donne un engagement écrit, que le produit est conforme aux exigences spécifiées. C’est dire que les autorités tentent de remettre de l’ordre dans un segment commercial où les conséquences de l’absence de dispositif de contrôle ont été jusque là fatales. Cependant, il est à relever que les dispositions de ce règlement technique ne s'appliquent pas aux appareils spécifiquement destinés à un usage industriel, en dépit du fait qu’ils soient tout aussi dangereux. L’autre remarque, est que l’entrée en vigueur de ce texte n’intervient qu’après une année de la date de sa publication dans le Journal officiel, précise la même source. Pour rappel, le nombre de décès par inhalation de gaz a atteint des proportions alarmantes ces dernières années en Algérie. Le monoxyde de carbone, qualifié de "tueur silencieux", est la principale cause d'intoxication accidentelle en milieu domestique, selon le ministère du Commerce. Dans ce cadre, une enquête menée par les services de contrôle du ministère du Commerce sur les appareils de chauffage à gaz a conclu que la quasi-totalité des appareils contrôlés étaient non conformes aux normes exigées. Conduite entre fin 2014 et début 2015, cette enquête, effectuée à la suite d'une progression alarmante des cas d'accidents mortels liés à l'inhalation de monoxyde de carbone, indique que sur un total de 158 échantillons d'appareils importés ou fabriqués localement, 155 étaient non conformes, soit près de 98% des appareils de chauffage contrôlés. Ce constat interpelle, faut-il le préciser, plus que jamais les services de l’administration douanière aux frontières, par où passent ces produits d’importation tueurs en toute légalité. La mise en application de ces nouvelles exigences de sécurité devrait servir d’outil supplémentaire de contrôle en vue de préserver la vie du citoyen. Il y a lieu de signaler, d’autre part, qu’une nouvelle loi sur la normalisation, pratiquement finalisée, sera présentée prochainement au niveau de l’Assemblée populaire nationale, selon le ministre de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb. Cette loi prévoit, entre autres, l’élargissement de l’activité de contrôle de conformité à de nouveaux organismes dûment compétents, ce qui devrait permettre de contrôler le maximum possible de produits, notamment ceux présentant des dangers. Lyes Azizi / APS U -- ACTUALITÉ Dimanche 28 février 2016 5 PRODUITS PHARMACEUTIQUES LE PRÉSIDENT DU CNOP TIRE LA SONNETTE D’ALARME «Le trafic de médicaments plus rentable que le trafic de drogue» ans la foulée de sa plaidodoirie en faveur de la corporation, notamment dans le volet lié à la commercialisation des substances psychotropes à la lumière du vide juridique qui la conforte, le président du Conseil national a jeté un pavé dans la mare, probablement dans l’intention de généraliser cette pratique, au motif qu’elle ne soit pas l’apanage du secteur privé pharmaceutique. En voulant nuancer ses propos, il déclara que ce phénomène est récent dans notre pays, il suffirait d’une démarche pluridisciplinaire, confortée, comme déjà rapporté, par une assise réglementaire et législative, pour espérer atténuer de son ampleur. Car, et cela fait l’unanimité, le pharmacien, dans sa mission d’assurer une prestation pharmaceutique « axée sur la sécurité, la qualité et la disponibilité des produits pharmaceutiques aux patients, et devant être empreinte de rigueur et de vigilance », est livré à lui-même. Benbahmed relève que le pharmacien dispense les médicaments dans un cadre qui ne lui est opposable, alors que, d’autre part, il risque l’emprisonnement de 10 à 15 ans, dans le cadre des dispositions de l’arrêté 04-18 du 25-12- 2014, relatif à la prévention et répression de l’usage illicite des stups et psychotropes. Ouvrons une parenthèse ici pour souligner, toujours dans ce contexte, que le président du bureau du Snapo de Skikda, Ayache Salah, joint par téléphone, recommande de faire le distinguo entre psychotropes et stupéfiants, régis par des arrêtés distincts, respectivement l’arrêté 94 du 1 octobre 1996, et l’arrêté 98 du 1 octobre 96. Il en appelle, d’ailleurs, à la révision de cette disposition réglementaire, préalable à la proposition d’enrichissement de l’arrêté 097 du 1 octobre 96, dans un but d’augmenter de 12 à 120 produits, comme a été proposé par le bureau national du Snapo. « Car, il ne sert à rien d’augmenter le nombre des produits pharmaceutiques, lorsqu’on est pas bien protégé. Cela ne fera, en somme, de démultiplier le risque d’emprisonnement du pharmacien », argumente notre serviteur. Fermons la parenthèse. Le déchainement du syndicaliste, dans l’euphorie d’une levée de boucliers dans la salle, a été motivé par le terme de voyou imputé, par euphémisme, aux pharmaciens. Le hic c’est que celui-ci a été proféré par son…vice-président, Sanadiki M.S., qui, dans sa communication, « le trafic des médicaments en Algérie », a relevé que les gens qui s’adonnent à cet exercice sont des voyous qui ne font que salir la corporation. « Il n’y a pas de supra-pharmacie, il y a des pharmaciens honnêtes et D des pharmaciens voyous », précise-t-il. La sélection est on ne peut plus claire et ne s’encombre nullement de généralisation humiliante, comme ont tenté d’y déceler quelques pharmaciens, touchés, semble-t-il, dans leur amour propre. Car tout le monde sait que chaque profession a ses brebis-galeuses, ses ripoux, ses intrus, ses anomalies ambulantes. La cupidité dont font preuve quelques pharmaciens, serait motivée, de l’avis du vice-président, par l’indicateur mirobolant de rentabilité de ce trafic, 20 à 45 fois plus rentable que le trafic de drogue. Pour 1000 dollars investis, le conférencier souligne que le trafiquant peut engranger un bénéfice de l’ordre de 400 000 dollars, contre 20 000 dollars pour l’héroïne, soit 20 fois plus. Globalement, les bénéfices du marché sont de l’ordre de 200 milliards de dollars. Il y est également rapporté que 800 000 personnes en meurent par an. C’est dire que sa plus-value s’accompagne d’un taux de mortalité qui n’est pas à négliger. D’où le cri d’alerte de danger public que revêt la vente des psychotropes, que ne devra résoudre que l’approche écartant de son point de mire le fait, et uniquement lui, de faire endosser au pharmacien tous les malheurs découlant de la toxicomanie et autres dépendances. Par ailleurs, selon quelques-uns, c’est le mésusage qui en fait d’un médicament une drogue. La substance chimique devant apporter le confort, le bien-être aux malades, deviendra nocive imprégnant ces derniers d’une certaine dépendance. L’abus (doses ou durée de traite- comprimés, dont 237 665 de rivotril, 10 650 de kitil, et 4218 de tranxène. La plus grosse saisie, soit 145 401 comprimés, a été enregistrée à l’Ouest du pays. Ph : DR Les propos ont été tenus lors du Forum Santé et Pharma, portant sur le thème « Pharmacie, psychotropes et les dangers du marché parallèle », qu’a organisé, ce samedi, au Foyer familial de la Cnas à BenAknoun, la boite de communication DZLink. ment trop élevées), cumul (association de médicaments aux principes actifs identiques) ; la dépendance, si la vie de la personne se centre sur la recherche et la consommation du produit; et l’usage du médicament pour un autre effet que thérapeutique (se «défoncer», se doper, altérer la conscience d’une personne, etc.). ce sont là les trois mises en cause du mésusage signalé par le Professeur N. Benyakhlef, de l’EHS Drid Hocine de Kouba, dans sa communication « L’usage, la dépendance et le mésusage du médicament psychotrope ». Pour sa part, W.Hamrour Gacem, pharmacienne responsable à l’hôpital Drid-Hocine, recommande dans son intervention intitulée, « Psychotropes et Réglementation: Classification et produits à surveiller », le respect des conditions de délivrance, de dispensation, de vente, etc. Soit la chaine englo- bant l’industrie (les établissements pharmaceutiques fabriquant des psychotropes doivent obligatoirement tenir un registre spécial des entrées et sorties des principes actifs et produits finis. Cette obligation s’inscrit dans un souci de traçabilité), la distribution (les grossistes répartiteurs doivent également être soumis à tenir un registre spécial des quantités reçues et livrées ainsi que les stocks restants), la classification (qui repose sur les propriétés pharmaceutiques et thérapeutiques des différentes familles des psychotropes : Neuroleptiques classiques, neuroleptiques antipsychotiques, antiépileptique, hypnotique, anxiolytique, correcteur, antidépresseur). Les chiffres des services de sécurité sont là également pour nous rappeler que le danger existe. Durant l’année 2015, la police a procédé à la saisie de 393 429 UN FICHIER NATIONAL DES MALADES MENTAUX : UNE URGENCE ! Parmi les recommandations émises lors des différentes communications, on peut citer, l’impératif d’établir un fichier national des malades mentaux, classer les substances psychoactifs, favoriser le bon usage des psychotropes par l’analyse des ordonnances, encadrer les conditions d’utilisation des médicaments psychoactifs (de prescription et de délivrance), réduire les conditionnements de certains psychotropes. Dans le cadre préventif, il est exigé de maintenir l’accès des psychotropes uniquement sur prescription médicale et, à fortiori, l’obligation de dispensation par un pharmacien, ainsi que de renforcer et pérenniser le dispositif de veille et de surveillance. En sus de cela, une prise de conscience globale(les pouvoirs publiques, les professionnels, les medias, les citoyens) doit être de mise, aux fins de donner aux dangers du commerce illicite les proportions à la mesure de ses conséquences néfastes. Aussi, comme souligné par Sanadiki, qu’Il n’y a pas des médicaments miracles, « il y a une nomenclature de 5000 produits pharmaceutiques, choisis par une élite de professeurs en médecine et en pharmacie qui jugent et actualisent cette liste annuellement par rapport à leur service médical rendu. ». Zaid Zoheir PRODUCTION ÉXCÉDENTAIRE La SAP inquiète e Dr Farid Benhamdine, président de la SAP (Société algérienne de pharmacie) a signalé que 45% des besoins en médicaments du pays sont assurés par des laboratoires algériens avec des prévisions de 75%, d’ici deux années. Par ailleurs, l’industrie pharmaceutique reste un secteur-clé et un important moteur de croissance de l’économie nationale. Le président de la Sap estime que la question ne réside pas dans ces pourcentages, mais dans la qualité des produits proposés aux malades et un approvisionnement correct des officines. Quatre vingt (80) entreprises de fabrication de médicaments sont actuellement en activité à travers le territoire national et devraient être rejointes par 151 autres entreprises ayant obtenu leur agrément. Benhamdine précise que l’Algérie est en surcapacité pour certains produits pharmaceutiques. Il a ajouté que certaines unités de production tournent actuellement à 45%. à cet effet, il a précisé que le marché algérien n’est pas extensible à l’infini. Il a annoncé le chiffre de 3 milliards 600 millions de dollars de budget dûment consommés. En outre, il a rappelé que les importations de soins se chiffrent à environ 1,9 milliard de dollars/an et la production est estimée à 1,7 milliard de dollars. Concernant la quantité des produits pharmaceutiques, Benhamdine a affirmé que sur les 730 millions de boîtes vendues, 400 millions de boîtes sont fabriquées en Algérie. Au point de vue volume, selon lui, la production nationale pourrait atteindre les L 70%, qui, actuellement, oscille entre 50 et 55%. Benhamdine a souligné qu’il est urgent que le secteur crée une structure chargée d’orienter ces nouveaux investisseurs pour leur éviter la banqueroute. L’orientation doit s’axer sur la diversité des produits. Il a été donc relevé que des fabricants produisent presque tous la même gamme de médicaments. Concernant la recherche dans l’industrie pharmaceutique, l’intervenant a déclaré que la formation du personnel qualifié dans les usines de production est nécessaire. Selon lui, il faut spécialiser le personnel pour aspirer à une meilleure qualité des produits. D’autre part, il a ajouté que la recherche doit être financée en grande partie par les fabricants eux-mêmes s’ils veulent devenir de véritables laboratoires pharmaceutiques. Selon lui, l’État ne peut pas tout financer. Concernant le volet exportation, Benhamdine a déclaré qu’il existe 15 producteurs qui exportent actuellement vers l’Étranger particulièrement vers l’Afrique. Aussi, il a cité le laboratoire Biopharm qui exporte vers la France. D’autre part, l’intervenant a souligné que le médicament est le seul produit qui n’ait pas augmenté en Algérie. Le Dr Benhamdine a affirmé que sur le plan curatif, 20% de la consommation des médicaments dans le monde sont des produits issus de la biotechnologie et c’est la raison pour laquelle, ils coûtent très chers. Il a ajouté que le médicament du cancer revient plus cher partout dans le monde à cause des nouveaux produits mis sur le marché. Aucun pays au monde ne pourra satisfaire les besoins de sa population en médicaments anti-cancéreux. Il a été rappelé que le coût du cancer s’élève à 87 milliards de dinars suivant le Plan cancer élaboré par le professeur Zitouni. Benhamdine dira que cette somme est extraordinaire prouvant ainsi l’engagement de l’État à alléger les souffrances des cancéreux. Par ailleurs, il a affirmé que 90% des cas de cancer sont liés à l’environnement. La pollution, le tabac et les mauvais régimes alimentaires en sont les principales causes. Selon lui, il y a entre 45 000 et 50 000 personnes affectées chaque année par le cancer. La lutte contre cette maladie incurable constitue un défi pour les pouvoirs publics qu’il faut relever à travers le Plan cancer 2015-2019, dont plusieurs actions sont en cours de réalisation. L’intervenant considère que le plus important est de développer des actions tendant à diminuer le nombre des malades par la prévention et le dépistage qui jouent un rôle primordial dans la lutte contre le cancer. La prise en charge du cancer dès les premiers stades réduit les coûts de traitement et contribue à l’amélioration de la santé du malade. Par conséquent, il a été évoqué le nombre important de personnes atteintes de diabètes en Algérie et qui s’élève à 3 millions actuellement. Par conséquent, l’instauration des campagnes d’information de sensibilisation pour lutter contre le cancer et les maladies chroniques joue un rôle prépondérant dans la société et comme le dit l’adage « mieux vaut prévenir que guérir ». Lazreg Aounallah Dimanche 28 février 2016 7 RÉGIONAL ANNABA À PRÈS DE QUATRE MOIS DU BACCALAURÉAT Révisions avant l’heure et des tarifs exorbitants SUITE À UNE FUITE DE GAZ À SON DOMICILE À LA CITÉ 5 JUILLET Un homme brûlé au 2ème degré n homme a été brûlé au 2ème degré suite à une fuite de gaz survenu à son domicile sis à la cité 5Juillet, à Annaba. La victime avait été alertée par ses enfants qui ont remarqué le début d’un feu à la salle de bain. Pris de panique, le malheureux papa, en portant son doigt à l’interrupteur au lieu d’aérer d’abord, a failli perdre la vie. Il ne dû son salut qu’à un voisin qui l’avait conduit en toute urgence au service des urgences qui l’ont immédiatement pris en charge. Ses jours ne sont pas en danger, selon des témoins oculaires. La vigilance reste de mise pour éviter le pire, la perte de vies humaines. En matière de dégâts matériels, l’on signalera outre des fissures, la démolition de td’un mur. K. B. U ARTISTES Une centaine de cartes d’artistes remises oixante six cartes d’artistes ont été remises à leurs bénéficiaires, dans une ambiance de grande joie, à Annaba. La cérémonie s’est déroulée à la salle des fêtes Benani, en présence de nombreux artistes de renommée dont Brahim Bey, Pipo et Kahia. Dans son intervention, la secrétaire générale du syndicat du bureau local des artistes n’a pas manqué de souligner l’importance de cet acquis et des efforts fournis pour améliorer les conditions de vie des artistes, qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour contribuer à l’épanouissement de la culture. La cérémonie a été marquée par des chants malouf et autres morceaux de musique qui ont égayé et permis à l’assistance de vivre des moments de détente et de bonheur. K. B. Ph : DR S Les parents ne savent plus à quel saint se vouer pour, d’un côté, contenter leurs enfants qui veulent réussir ou faire plaisir à leurs parents, vaille que vaille, et de l’autre, porter la main à la poche et pouvoir trouver de quoi contenter l’avidité des enseignants de cours particuliers. Exigeant toujours davantage de ‘’sacrifice’’ à des chefs de famille, dont les budgets ont été rongés par de nombreuses dépenses, toutes aussi importantes les unes que les autres, ces enseignants semblent avoir trouvé l’astuce pour s’enrichir: passer par les enfants pour obliger les parents à payer, à chaque fois, un peu plus. Suite en page 9 ORAN EHU D'ORAN Quatre transplantations hépatiques prévues pour 2016 uatre transplantations hépatiques sont programmées cette année (2016) à l'Établissement hospitalo-universitaire (EHU) d'Oran, a indiqué, avant-hier, le directeur général de cette structure sanitaire. M. Mohamed Mansouri a indiqué que la première des quatre transplantations hépa- Q tiques, aura lieu entre "la fin mars et le début d’avril" prochain, précisant que ce type d'intervention chirurgicale demeurait "très lourd" et nécessitait des "moyens matériels de pointe"."Nous nous sommes engagés à faire quatre transplantationshépatiques cette année (2016). C'est l'un de nos objectifs phares", a-t-il mis en exergue. M. Mansouri a rappelé que le service d'hématologie de l'EHU d'Oran avait déjà réalisé 358 autogreffes, entre 2009 et fin 2015, ainsi que 60 allogreffes en 2013. Douze greffes de reins ont été également effectuées à l'EHU d'Oran qui ambitionne, selon son DG, de réaliser 50 greffes rénales cette année. M. Mansouri a, par ailleurs, indiqué que la préparation de la tenue d'un séminaire international sur la transplantation d'organes en mars prochain, était "en cours". La rencontre, regroupant des experts nationaux et internationaux, permettra, notamment l'échange d'expériences dans le domai- ne de la transplantation d'organes, a-t-il précisé.M. Mansouri qui n'a pas manqué, cependant, de souligner l'importance du rôle et de l'appui "très fort" des médias dans la vulgarisation et la sensibilisation sur la transplantation auprès d'une société qui, a-til déploré, continue de la rejeter. 8 RÉGIONS Dimanche 28 février 2016 BOUMERDÈS CONSTANTINE FORMATION PROFESSIONNELLE OUVERTURE 8105 nouveaux stagiaires inscrits et 12 nouvelles spécialités offertes Pas moins de 8 105 nouveaux stagiaires sont attendus dans les différents établissements de formation implantés à travers la wilaya à l’occasion de la rentrée professionnelle de la 2ème session qui aura lieu ce dimanche. es derniers qui se sont inscrits vont poursuivre une formation professionnelle dans plusieurs spécialités. Cet effectif s’ajoute à celui initial qui est de 6 460 pour atteindre un effectif global de 15 565 apprenants inscrits dans les différents établissements de la formation professionnelle. Cette rentrée est marquée par l’ouverture de pas moins de 12 nouvelles spécialités dont 07 spécialités y sont réservées à l’agriculture en citant les cultures maraîchères, l’arboriculture, les grandes cultures, la plasticulture, l’élevage bovin, l’élevage ovin –caprin et l’élevage équin. Vient ensuite les spécialités entrant dans la formation dans la géométrie –topographie, dessinateur projecteur en béton armé, dessinateur d’étude –option architecture et enfin la formation des techniciens supérieurs en télécommunication ainsi que dans la réparation téléphonie mobile et fixe. Les inscriptions qui ont été lancées depuis longtemps déjà ont fait l’objet d’une large campagne de sensibilisation en direction des jeunes sur l’importance d’acquérir un métier à travers une formation. Ainsi en plus des supports , des journées d’information, des caravanes de sensibilisation ont touché l’ensemble des localités de la wilaya afin de mettre en exergue la nécessité d’acquérir un métier pour entrer dans la vie professionnelle ou créer sa micro-entreprise à travers les différents dispositifs d’emploi mis à la disposition de la jeunesse. En application de la nouvelle carte professionnelle , cette rentrée est caractérisée par priorité notamment la formation dans les métiers de l’agriculture et l’agroalimentaire, l’aquaculture et la pêche, le B TH pêche, l’industrie, l’hôtellerie et le tourisme et les métiers basés sur les nouveaux savoirs. La stra- CHABET-EL-AMEUR 88 milliards de centimes pour améliorer le cadre de vie as moins d’une vingtaine de villages de la commune rurale de Chabet-El-Ameur située à un quarantaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de Boumerdès vient de bénéficier d’une enveloppe financière de plus de 88 milliards de centimes , destinée à alimenter ces hameaux enclavés en gaz de ville. En dépit de son inscription dans le quinquennat 2010-2014, le projet en question qui était destiné à réaliser pas moins de 280 kilomètres de conduite de gaz de ville , le revêtement des routes ainsi que la dotation de ces villages d’un réseau d’assainissement, n’a pas vu le jour. Cet état de fait a soulevé la grogne des habitants. Ainsi, les populations de ces hameaux enclavés des montagnes ont-il eu recours à des mouvements de protestation pour faire entendre leurs voix. Organisés en comité, les villageois, ont paralysé le siège de leur APC pendant une semaine, le siège de la daïra des Issers pendant une journée, la fermeture du principal axe routier de la commune et enfin un sit-in devant le siège de la wilaya. Au grand bonheur des villageois les pouvoirs publics ont fini par répondre favorablement à leurs doléances légitimes relatives à l’amélioration de leur cadre de vie. Dans ce cadre, pas moins de 16 entreprises ont été choisies pour effectuer les travaux qui débuteront avant le mois de juin prochain, a déclaré le premier responsable de l’APC en justifiant le retard par des lenteurs administratives liées aux procédures en vigueur dans de tels projets. Il ajoutera que les entreprises retenues sont tenues d’achever les travaux dans les délais impartis. En attendant de voir ces projets lancés, l’éternel problème d’eau potable reste posé pour un grand nombre de villageois de la commune. Les travaux du projet qui devrait alimenter les villageois à partir de la station de dessalement de Cap djinet avancent à pas de tortue et risquent de durer plus longtemps. B. K. P Ph : DR C tégie adaptée est orientée vers l’apprentissage planifié en identifiant l’offre par le biais des entreprises ainsi que la formation des jeunes sans niveau d’instruction à travers les dispositifs créés à cet effet à savoir la formation initiale qualifiante, dispositif(16-20 ans),formation E-Citoyen et la formation en milieu carcéral. Quatre types de formation y sont dispensés à savoir la formation résidentielle avec 1 680 stagiaires, la formation par apprentissage avec un effectif de 3 324, la formation en milieu rural avec un nombre de 25 et enfin la formation passerelle avec 375 stagiaires. Pas moins de 1 285 femmes au foyer y sont inscrites pour suivre une formation qualifiante notamment dans les métiers traditionnels. Le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Boumerdès compte 30 établissements dont 01 pour handicapés, 2 INSFP dont 01 pour l’hôtellerie et le tourisme, 09 annexes du CFPA. La capacité d’accueil est estimée à 7 000 places pédagogiques dont 850 pour l’internat et 3 500 pour la demipension. La stratégie du secteur de la formation professionnelle vise l’élargissement du réseau des structures de formation à toutes les communes de la wilaya afin de permettre à un grand nombre de jeunes d’acquérir un métier à travers la formation notamment dans le mode de formation par apprentissage. L’objectif est l’adaptation et la diversification de l’offre de formation afin de répondre aux spécificités économiques locales. Dans ce cadre pas moins de 183 spécialités relevant de pas moins de 21 branches professionnelles sont intégrées dans la nouvelle carte professionnelle. Le volet partenariat en matière de formation est également pris en charge pour sa concrétisation au niveau local. Ainsi, les conventions signées entre les différents partenaires pour répondre aux besoins en formation initiale et continue des travailleurs y sont prises en charge ou pas moins de 2 036 employés ont pris part à de telles formations dans divers métiers dont plus de 83% représentent le secteur agricole. D’autres conventions de partenariat de formation y sont également prévues à l’exemple de celle du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, de l’OPGI, de l’hydraulique et Algérie télécom pour une formation initiale de 20 stagiaires dans la spécialité TS en télécommunications laquelle ; aura lieu au niveau de l’Institut ‘’ INSPF’’ A.Benhamouda de Boumerdès. B.Khider CHLEF BOUKADIR Visite de travail et d’inspection du wali oursuivant ses visites périodiques aux 13 daïras que compte la wilaya de Chlef , le wali Aboubakr Essedik Boucetta , accompagné du P/APW, de la secrétaire générale de la wilaya, et de plusieurs directeurs de l'exécutif, s’est rendu, jeudi dernier dans celle de Boukadir. Cette visite de travail et d'inspection qui a concerné les trois communes relevant de cette daïra en l’occurrence de Oued Sly, Sobha et Boukadir a permis à la délégation de s'enquérir sur place de l'état d’avancement des travaux de divers projets relevant de plusieurs secteurs tels l'habitat et l'urbanisme, l'énergie et les mines, l'éducation nationale, la jeunesse et les sports, etc. Dans la commune d‘Oued-Sly , ce sont : un ouvrage d’art (Pont) reliant les deux rives celle de « Boulefred »et celle de Sonelgaz en voie de construction ; une polyclinique ; une exploitation agricole ; les travaux de raccordement de plus de 600 foyers au gaz naturel, qui ont fait l’objet de la visite du wali . Mais le plus grand projet au P niveau de cette commune est sans conteste la réalisation des 1 000 logements AADL. Le DUC a souligné à l’intention du wali et de la délégation qui l’accompagnait que « pour 1000 logements les travaux sont achevés, et se poursuivent pour les 4000 autres logements ». Les élus locaux et de nombreux citoyens ont souhaité vivement que la cadence dans la réalisation des logements AADL soit accélérée pour que les souscripteurs puissent prendre possession de leurs logements dans des délais raisonnables. À la commune de Sobha il était question de la préparation de la prochaine rentrée scolaire, de l'alimentation en eau potable et du désenclavement de la population. La délégation a visité également le chantier des 152 logements publics locatifs réalisés par l'OPGI. L'ensemble des travaux est sur le point d'être achevé. En cette occasion ; Mr Aboubakr Essedik Boucetta a demandé à ce que l'affichage de la liste nominative des bénéficiaires soit placardée au niveau de la commune dans un délai n'excédant pas un mois. Quant à la commune de Boukadir et chef-lieu de daïra, le wali a visité tout d’abord le périptère d'irrigation du Bas Chélif ou d’importantes directives ont été données pour permettre un meilleur rendement tout en minimisant les coûts de production. La visite s’est poursuivie au quartier Douaïdia Ouest où 51 foyers sur les 100 programmés ont été raccordés au réseau électrique national. Connue par son climat chaud et sec ; et surtout par la chaleur accablante qui sévit au cours des mois de juillet et août la commune, de Boukadir dispose d’une piscine municipale qui ne répond plus aux attentes de la population locale du fait de l’état de dégradation. Ainsi lors de la visite à cette infrastructure, le wali a donné des instructions fermes pour accélérer le rythme des travaux de réhabilitation et que celle-ci soit ouverte dès la saison estivale prochaine. Il faut souligner que ce genre de visites du chef de l’exécutif de la wilaya sont âprement appréciées par les populations locales car non seulement elles permettent de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux et d’apporter des corrections aux projets mais surtout de débloquer sur place des situations .d’ordre technique ou administratif. À titre d’exemple au cours de la visite qui l’a mené dans la commue d’Oued-Sly, le wali a appris que deux citoyens ont refusé l’implantation de supports électriques sur leurs terres pénalisant ainsi plusieurs localités de cette source précieuse. À ce sujet, Mr Aboubakr Essedik Boucetta a ordonné aux responsables concernés de prendre les décisions qui s’imposent dans de pareils cas et de lui rendre compte dans les plus brefs délais. Enfin, à l’issue de cette visite une réunion de travail s’est tenue au siège de la daïra où les élus locaux ont fait part au wali de leurs préoccupations quant au développement de leurs communes respectives. Bencherki Otsmane RÉGIONS ANNABA Dimanche 28 février 2016 AÏN TÉMOUCHENT Suite de la page 7 TAXIS La direction du transport met en garde contre la hausse des tarifs La direction du transport de la wilaya d’Aïn-Témouchent oppose un niet à toute augmentation de tarification du transport pour les taxieurs exerçant en milieu urbain. ette décision a été mise à la connaissance des taxieurs du chef-lieu de wilaya, Béni-Saf et Hammam Bou-Hadjar, les trois principales agglomérations où le transport urbain par taxi est exercé depuis des décennies. Au niveau des autres villes il n’existe pas ce type de transport, mais l’on vient d’apprendre que le service peut être étendu aux villes d’El-Malah et El-Amria pour un premier temps. Cette opportunité est à saisir si toutefois des taxieurs désirent se conformer à la décision prise par la direction du transport. Djadid Mokhtar, le chef de service de transport à la wilaya, était catégorique et on C Ph : DR …À près de quatre mois des examens de fin d’année, ces derniers ont informé les élèves de l’entame, d’ores et déjà, de la période de révision, sachant que le prix fixé oscille entre 7000 et 10 000 da par matière. Insensés, selon les parents approchés par notre journal. L’on remet en cause la qualité de l’enseignement dispensé à leurs petits au sein des écoles. Si l’on considère que les enseignants prennent correctement et à cœur leur travail, l’on n’a pas à recourir aux cours particuliers, comme si l’on devait faire émerger du lot des érudits. Si l’enseignant avait, dans sa classe, permis à ses élèves une bonne compréhension des cours, leurs parents n’auraient pas recours à ces cours particuliers devenus à la mode. On veut à tout prix faire sortir des diplômés « cocotte-minute ». Dans ce sillage, des enseignants des classes terminales ont haussé le prix des cours particuliers, concernant particulièrement les matières essentielles. La nouveauté cette année consiste dans le fait que les parents ont dénoncé ces augmentations prévues à l’approche des examens. C’est une escroquerie et une provocation. Les professeurs de matières essentielles obligent leurs élèves à photocopier les cours pour aller plus vite et sans donner aucune explication et lorsque ces derniers réclament, leurs enseignants n’ont qu’une seule réponse, de les envoyer suivre des cours particuliers… Les prix ont triplé pour atteindre au début de l’année les 5.000 DA par mois, concernant les cours en groupe, cela revient à 300 DA la séance, mais si un élève désire recevoir des cours particuliers tout seul, il doit payer plus de 10.000 DA. On s’interroge sur le rôle de la Fédération nationale des parents d’élèves qui devrait normalement veiller à protéger les intérêts des élèves, mais comme les enseignants ne semblent pas, selon des parents d’élèves, contents des droits qu’ils revendiquent par le truchement de leurs syndicats respectifs, ils donnent des cours particuliers à leurs élèves qu’ils devaient instruire en temps normal dans leurs classes respectives, malheureusement, comme ces cours particuliers sont devenus à la mode…C’est dire que depuis des lustres, l’on a toujours mis l’accent sur le fait que ces cours devraient être contrôlés sinon supprimés, mais rien de tout cela ne semble inquiéter les enseignants. Alors durant la période des vacances, les potaches se voient redoubler de cours particuliers pour soidisant mieux assimiler leurs leçons et, faute d’enseignement adéquat, les parents d’élèves se verront toujours contraints de payer chèrement leurs enseignants. La période de révision, bien qu’encore loin, attise déjà l’appétit de ceux dont l’unique souci est de se remplir les poches. Qu’importe si ces élèves disposent de la somme exigée. Les parents sont les éternels dindons de la farce. A moins, d’une justice de dernière minute. Cela relève du miracle, soutient-on… Khadidja.B 9 ne peut plus clair : tous les taxieurs qui enfreignent à la réglementation en vigueur, des sanctions sévères seront prononcées à leur encontre. Il est à noter que les taxieurs ont réagi, la semaine dernière, quand la direction du transport n’a pas accepté d’augmenter le prix à 70da contre 50 da fixé actuellement. Présentement les choses ont l’air de se corser car les taxieurs ont observé une demijournée de débrayage, au milieu de la semaine écoulée. L’opinion publique, à travers plusieurs régions du pays se demande comment peut-on contrôler des taxieurs qui abusent lorsqu’ils font le ramassage le long du trajet. Ils font payer chaque voyageur le même tarif chaque fois que l’un d’eux fait arrêter le taxieur pour descendre. Cette question a fait l’objet de débats radiodiffusés ces derniers temps. Des discussions viennent les propositions qui sont gérables et acceptables mais le point commun est de renforcer les moyens de contrôle de la direction du transport. L’action première qu’il faut aborder est l’élargissement des lois aux questions soulevées par les citoyens et les usagers, à travers la presse et les radios locales. En période de débrayage c’est les clandos qui jubilent. Malgré la disponibilité des taxis et des bus, les clandos ne chaument pas. Ils offrent un service précieux tôt le matin, après les heures de travail et pendant les week-ends. Que comptent faire les taxieurs ? En l’absence d’un syndicat représentatif digne de ce nom la politique chacun pour soi et Dieu pour tous est le seul remède qui reste. Boualem Belhadri SIDI BEN-ADDA 21 familles dans des F1 bénéficient de logements ruraux spacieux es premiers programmes de logements qui étaient en voie d’achèvement ou en cours de lancement, après le séisme du 22 décembre 1999 qui avait secoué Aïn-Temouchent et ses environs, comportaient des logements sociaux locatifs, appelés aujourd’hui, logements publics locatifs (LPL), de type F1. Le gros de ce type de logements a été concentré au niveau du chef-lieu de wilaya, Sidi Ben Adda, Ain-Tolba, Hammam Bou-Hadjar et autres localités. Depuis cette date, des démarches ont été faites auprès des responsables qui se sont succédé à la tête de postes de responsabilité clés mais sans résultats et beaucoup de promesses ont été données aux familles forcées d’occuper des F1 faute de mieux, à l’issue du tremblement de terre ou ayant reçu des assurances leur promettant d’être relogées dans des logements spacieux en fonction L de la taille de chaque famille. Devant cet état de fait accablant, la première mesure prise par le président de la République est de proscrire tous les logements de types F1 et F2 de la nomenclature des futurs programmes. Des idées ont été aussi soufflées par la suite en vue de procéder à des aménagements permettant, de transformer les F1 et F2 en F3, une manière de régler le problème de centaines de familles qui étaient dans l’étroit et une façon aussi de minimiser les coûts. Plusieurs réunions ont été faites entre, d’une part les représentants des familles concernées et les chefs de daïra et l’OPGI, d’autre part, en vue de discuter des mesures à prendre en commun accord. Mais avec l’instabilité des responsables et des problèmes qui surgissaient par la suite, les choses ont trainé jusqu’à ce que personne ne fût en mesure de tenir promesse et personne des familles à reloger dans des logements décent ne put croire éternellement aux propos des responsables. A titre de rappel, une circulaire ministérielle a banni ce type de logements en 2001. Et jusqu’à présent des familles habitant des F1 et F2 n’ont toujours pas été relogées. Cependant l’on apprend qu’à Sidi Ben-Adda, 21 familles qui subissaient depuis 1999 les affres de l’exigüité se sont entendues sur une démarche qui est de leur affecter des logements ruraux à la place des F1. Bien sûr, cette action a été précédée par la signature des engagements de la part des familles relogées. Certains auraient acheté des clés auprès des propriétaires qui n’avaient pas de titres de propriété. Ceux- là n’auront pas la chose facile et devraient tout d’abord régulariser leur situation. B. B. MILA TRANSPORT Un secteur des plus défaillants outes les parties prenantes responsables de l’organisation, de la réglementation, du contrôle technique et de la fluidité du trafic routier dans la wilaya de Mila, ont été sommées, ce mercredi, par le wali de revoir leurs copies dans l’immédiat aux fins de normaliser ce secteur accusant des défaillances criardes. Jugé désuet par le chef de l’exécutif local, ce secteur vital est empêtré dans une situation cauchemardesque générant le dysfonctionnement de sa chaîne dans toutes ces étapes prépondérantes. Pour le wali, la situation est alarmante pour un secteur crucial comme le transport qui , dans cette wilaya , n’a pu T évoluer d’un iota. Des infrastructures quasiment démunies de toute commodité : ni gares routières, ni projets d’investissement, ni parc roulant normalisé, ni services de contrôle, rien. C’est l’anarchie totale! Les aires de stationnements, de simples terrains vagues. La wilaya de Mila ne dispose encore d’aucune gare routière au sens propre du terme. Les 2400 bus et les 1040 taxis que compte la wilaya continuent d’exploiter des aires de stationnement qui ne répondent pratiquement à aucune norme architecturale, de sécurité, de confort et de gestion. Démunies de quais et de commodités, ces espaces découverts s’apparen- tent beaucoup plus à des terrains vagues qu’à de véritables structures spécialisées. Envahis par les ordures, certains aires de stationnement, comme celle de la ville de Mila, sont utilisées par des entreprises de travaux publics comme dépotoir. Alors que dans certains autres, à l’image de celle de Ferdjioua, les transporteurs n’ont pas où se garer et sont, de ce fait, obligés d’empiéter sur les rues adjacentes, audétriment de la fluidité de la circulation. Avec un parc roulant vétuste et des lignes non exploitées sur les 2400 bus exploités, 756 sont âgés de plus de dix ans. Pis, des Karsan J9 sont encore utilisés, tant sur des lignes urbaines qu’intercommunales. Ces minibus de 18 places, qui présentent de multiples défaillances, de freinage, de braquage et de sécurité, comme l’a reconnu le directeur du secteur mercredi, lors du deuxième conseil de wilaya pour l’année 2016, sont au nombre de 300 sur le territoire de la wilaya, dont 172 (61%) exercent au chef-lieu de wilaya. Qualifiés de “khorda” et de “tombeaux roulants” par le wali , ces véhicules représentent un danger public pour les usagers de la route. Il a instruit les services concernés de les retirer carrément de la circulation au courant de cette année. A. Ferkhi SP RTIF Dimanche 28 février 2016 11 CAN-2017 (QUALIFICATIONS) 3E JOURNÉE/GR.J Algérie-Ethiopie le 25 mars au stade de Blida à 20h30 e match entre la sélection algérienne de football et son homologue éthiopienne, dans le cadre de la 3e journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 (Gr.J) se jouera le vendredi 25 mars au stade Mustapha-Tchaker de Blida à partir de 20h30, a annoncé samedi la Confédération africaine de football (CAF). Les Verts se déplaceront ensuite à Addis-Abeba pour donner la réplique à l'Ethiopie le mardi 29 mars, dans le cadre de la 4e journée. Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 17h00 locale (15h00 algérienne), selon le calendrier dévoilé par l'instance africaine. Les deux autres pensionnaires du groupe J, les Seychelles et le Lesotho vont se donner la réplique le samedi 26 mars à Victoria (16h30 locale) avant de se rencontrer à Maseru (15h00 locale) trois jours plus tard. Lors des deux premières journées, l'équipe nationale s'est imposée à Blida face aux Seychelles (4-0) avant de récidiver à Maseru face au Lesotho (3-1). L'Algérie caracole en tête avec 6 points devant l'Ethiopie (4 pts). Les Seychelles arrivent à la troisième place avec un seul point, alors que le Lesotho ferme la marche avec 0 point. L LE SCÉNARIO DE 1998 SE REPRODUIT L 2 MOBILIS (21E JOURNEE) L'O Médéa et l'USMBA confirment, Paradou trébuche Résultats et classement Classement 1). O. Médéa 2). USM Bel-Abbès 3). CA Batna 4). Paradou AC 5). ASO Chlef 6). JSM Béjaïa --). CABB Arréridj 8). JSM Skikda --). MC Saïda 10). MC El Eulma --). US Chaouia 12). A. Boussaâda 13). AS Khroub --). OM Arzew 15). CRB Aïn Fekroun 16). USMM Hadjout Pts 41 39 37 31 30 28 28 27 27 25 25 24 23 23 22 18 J 21 21 20 21 21 21 21 21 21 20 21 21 21 21 21 21. 3-2 0-0 1-0 1-1 0-1 1-0 Ph : DR A OM Arzew - ASO Chlef 1-0 Olympique de Médéa - AS Khroub MC Saïda - CA Bordj Bou Arréridj CRB Aïn Fekroun - US Chaouia Paradou AC - JSM Skikda Amel Boussaâda - USM Bel-Abbès USMM Hadjout - JSM Béjaïa omme on pouvait s’y attendre, c’est l’Italo-Suisse, Gianni Infantino, qui a remporté la bataille de la présidence de la Fifa. Ils étaient d’ailleurs nombreux à prédire cette issue des élections tenues vendredi. Une victoire, certes serrée, mais somme toute logique, au vu du soutien qu’a eu l’homme de la part de la plupart des Fédérations nationales du monde. Mais dans cette affaire, c’est le président de la CAF, Aïssa Hayatou, qui sort vaincu. Le Camerounais n’a certes pas pris part à la course, mais tout le monde sait qu’il avait donné consigne pour voter en faveur du Bahreïni, Cheikh Selman. Mieux, il a fait une grosse pression sur les fédérations intégrées au sein de la première instance footballistique continentale pour qu’elles accordent leurs voix au président de la Confédération asiatique de football. A l’arrivée, Hayatou a misé sur le mauvais cheval. Pis, sa consigne n’a pas été respectée de la manière qu’il souhaitait. On est même convaincu qu’un bon nombre de voix africaine,s y compris peut-être celle de l’Algérie, sont allées renforcer la moisson de l’Italo-Suisse.En fait, ce n’est pas la première fois que Hayatou se trompe de choix. Le scénario de 1998 s’est reproduit. Hayatou et ses sbires avaient soutenu alors le Suédois Lennart Johansson aux dépens de Sepp Blatter, mais c’est ce dernier qui avait succédé au Brésilien João Havelange aux commandes de la FIFA.C’est à croire alors que les responsables de la CAF misent toujours sur le mauvais cheval et n’arrivent surtout pas à convaincre toutes les fédérations africaines à respecter leur consigne de vote. Hayatou qui assurait l’intérim après la suspension de Blatter pour corruption, a tenté de peser de tout son poids pour amener tous les Africains à voter pour Cheikh Salman, en vain. Nombre de fédérations africaines ont choisi Infantino qui a réussi sa campagne électorale dans le continent noir. Ce nouvel échec va-t-il affaiblir Hayatou et le priver d’un énième mandat à la tête de la CAF en 2017 ? En tout cas, il y a comme un vent de révolte qui souffle sur la CAF. Hakim S. C L'Olympique de Médéa a conservé sa première place en tête du championnat de Ligue 2 Mobilis, malgré une victoire sur le fil contre l'AS Khroub (3-2) vendredi pour le compte de la 21e journée, au moment où le Paradou AC a laissé filer une bonne occasion de coller au Peloton de tête, en concédant un nul inattendu à domicile (1-1) face à la JSM Skikda. près avoir confortablement mené au score (2-0) grâce à Lemhane (31') et Hamia (36'), l'OM s'est donné une belle frayeur, en concédant un premier but de Djehel (68'), puis l'égalisation signée Brinis (73'). Il a fallu attendre l'ultime minute du temps réglementaire pour voir le leader reprendre l'avantage par Hamia et l'emporter au final (3-2). Un précieux succès, qui permet à l'OM de rester seul aux commandes, avec deux points d'avance sur l'USM Bel-Abbès, ayant réussi une des meilleures opérations de cette 21e journée, en chipant provisoirement la 2e place du classement au CA Hayatou mise encore sur le mauvais cheval Batna, suite à sa victoire (1-0) chez l'Amel Boussaâda, grâce à Balegh (58'). L'ABS a eu la possibilité de sauver les meubles sur penalty à la 67e minute, mais le fait d'avoir raté ce coup de pied de réparation a permis à l'USMBA de repartir avec les trois points et de talonner le leader d'un peu plus près, en attendant le choc MC El Eulma - CA Batna, programmé samedi et qui permettra peut-être au club des Aurès de reprendre la 2e place, en cas de victoire. Les autres bonnes opérations de cette 21e journée ont été réussies dans le bas du tableau, où les relégables OM Arzew, USMM Hadjout et CRB Aïn Fekroun ont remporté d'importantes victoires, respectivement contre l'ASO Chlef, la JSM Béjaïa et l'US Chaouia, avec le même score d'un but à zéro. Le succès de l'OMA a été assuré par Baouche à la 55e minute, au moment où le sort des Béjaouis a été scellé par Guerrab à la 73e minute, et celui des Chaouis à la 87e minute par Aouina, permettant à ces trois clubs de continuer à croire au maintient. Les plus mauvaises affaires du jour sont à mettre à l'actif du MC Saïda, tenu en échec à domicile par le CA Bordj Bou Arréridj (0-0), tout comme le Paradou AC, accroché (1-1) par la JSM Skikda. Le Paciste Bouabta a été le héros malheureux de ce match puisque, après avoir ouvert le score pour son équipe à la 16e minute, il a concédé l'égalisation à la 80e minute, en ratant son dégagement. Samedi, le MCEE (10e) reçoit le CAB (3e) en clôture de cette 21e journée, avec la possibilité d'engendrer un important changement sur le podium, puisque les Batnéens pourraient reconquérir le 2e place du classement, en cas de victoire au stade Messaoud Zougar. AMEL BOUSSAÂDA Ghimouz jette l'éponge 'entraîneur d’Amel Boussaâda (Ligue 2 algérienne de football) Amine Ghimouz a annoncé vendredi sa démission de son poste suite à la défaite concédée à domicile face à l'USM Bel-Abbès (0-1), dans le cadre de la 21e journée du championnat, a appris l'APS samedi auprès de la direction du club. Ce revers fait scotcher la formation de Boussaâda à la 12e place au classement avec 24 L points, à une longueur seulement du premier relégable l'Olympique Arzew. Arrivé en octobre dernier à la barre technique, Ghimouz avait succédé à Abdelhak Bouguerra qui avait jeté l'éponge au bout de la 7e journée de la compétition. Lors de la 22e journée, l'équipe du Amel Boussaâda se déplacera vendredi prochain sur le terrain de la JSM Skikda. 12 SPORTS Dimanche 28 février 2016 MOB-ASHANTI GOLD (GHANA) CET APRÈS-MIDI À 18 H Les Crabes veulent la qualification ne compétition que le club avait bien débuté le 13 du mois en cours, avec une première défaite lors de la manche aller du tour préliminaire et c’était sur un score étriqué d’un but à zéro. Les Vert et Noir de la Soummam qui ne marchent pas bien en championnat ont enregistré des résultats décevants avec un seul point enregistré face à l’ESS à Béjaïa lors de la rencontre avancée de la 20è journée et deux défaites, dont la première face au CSC au stade Hamlaoui de Constantine et une autre face à l’USMA à Béjaïa et à huis-clos mardi passé. Ils sont aussi éliminés de l’épreuve populaire, la Coupe d’Algérie alors que ce sont eux qui étaient détenteurs du trophée de la 52è édition et c’était face au NAHD. Cet objectif parti en fumée, et à défaut d’une place sur le podium à la fin de la saison actuelle, le club n’a que la champion’s league pour se refaire une santé. Pour une équipe qui était sur une série de cinq matches sans succès, seule une qualification au prochain tour de la ligue des champions pourra lui faire du bien et remonter le moral des joueurs, qui n’arrivent toujours pas à digérer les deux dernières défaites à domicile face aux deux clubs de l’Algé- U Phs : DR Le MOB jouera sa deuxième rencontre dans la plus prestigieuse compétition africaine, la ligue des champions en l’occurrence. rois (NAHD en coupe et USMA en championnat), surtout la première car elle les écarte de la coupe de cette saison et ne leur permet pas de défendre leur titre et trophée arraché le 02 mai de l’année 2015. Bref, si on parle aussi de la rencontre de cet après-midi, on a déjà dit que la seule solution pour les Crabes, c’est de ne pas encaisser de buts dans ce match et chercher à marquer deux buts pour passer au pro- chain tour. Sans cela, le club pourrait se compliquer l’existence durant les 90’ de la rencontre. Les joueurs doivent sortir le grand jeu et ne pas laisser l’adversaire faire le jeu à sa guise, au risque que les visiteurs Ghanéens trouveraient des brèches et iraient à l’abordage pour marquer des buts. Bien sûr, les joueurs de l’Ashanti Gold ne vont pas se laisser faire aussi facilement, et les Béjaouis doivent se méfier et rester concentrés, sinon, ils peuvent sortir de cette prestigieuse compétition de haut niveau. Les Crabes n’auront de ce fait qu’un seul objectif qui est de se qualifier au prochain tour de la ligue des champions. Et pour y arriver, ils vont compter d’à prime abord sur leur public, qui encore une fois jouera un grand rôle dans la rencontre, où ils seront des milliers à investir le stade de l’UMA pour encourager leur équipe à aller de l’avant. Les tribunes du stade de l’unité maghrébine arabe de Béjaïa seront à n’en pas douter trop exiguës pour contenir les masses humaines qui viendront des quatre coins de la vallée de la Soummam, eux qui ne voudraient en aucun cas rater ce match, plutôt cette première rencontre du MOB en ligue des champions à Béjaïa. L’autre clé et atout, si l’on peut dire sera aussi la volonté des joueurs à ne pas laisser filer cette occasion et chance inouïes d’entrer dans l’histoire. M. R. IL EST LE BUTEUR DU MOB AVEC HUIT BUTS (COUPE ET CHAMPIONNAT) Ndoye : « La rencontre ne sera pas facile» ous avons bien réussi un bon résultat au match aller au Ghana et j’avoue que nous avons toutes les chances de passer. Il nous faut juste savoir gérer ce match retour qui ne sera pas facile aussi. On jouera le tout pour le tout. Un seul but est surmontable et nous avons aussi une équipe qui a des atouts pour cette manche retour, même s’il s’agissait de marquer deux buts pour se qualifier et ne pas prendre de buts de notre coté. On mettra tous les moyens et autres atouts de notre coté pour essayer de se qualifier au prochain tour. Cette «N équipe de l’Ashanti est bonne techniquement et joue bien au football aussi. Leur championnat vient de commencer et ma foi cela montre que cette équipe qui était championne en 2015 mérite de jouer la LDC aussi. Ce ne sera pas une tâche facile, et le fait de jouer chez nous et devant notre public, on n’a pas le choix. On espère que le public sera derrière nous. C’est vrai qu’il y’aura de la pression, mais il faudra la gérer comme il faut. C’est juste un match et on fera tout pour gagner. ». M. R. JSM BÉJAÏA Adieu l’accession ! n déplacement dans la capitale du pays pour en découdre avec la lanterne rouge du championnat de la ligue 2, l’USMM Hadjout en l’occurrence. Une rencontre dont les trois points étaient importants pour la bande à Ali Fergani, dans la mesure où le club vise au moins d’atteindre son objectif primordial, qui est le maintien en ligue 2 le plus rapidement possible. Mais encore une fois, ils ont trébuché et c’est sur le score étriqué d’un but à zéro, signé par le joueur Guerrab de la tête à la 73’. Ce but a permis à la lanterne rouge de prendre les trois points et de souffler un peu, bien que cette équipe garde toujours la dernière place, mais le fait qu’elle se trouve à cinq points de retard du 13ème, soit le premier non reléguable, l’ASK, cela veut dire que cette équipe de Hadjout ne lâchera pas prise. Quant à la JSMB, cette équipe va de mal en pis, avec seulement deux points de pris sur les 18 de la phase retour. Ceci au moment où beaucoup croyaient qu’avec le retour de l’équipe à la fin de la phase retour, elle pourra faire mal, mais ce n’est pas le cas, et les Vert et Rouge de la Soummam trébuchent encore une fois, en cédant pour la quatrième fois en six E rencontres de la phase retour mais en cédant aussi la totalité des points pour la première fois en déplacement, puisque les rencontres de la 17è journée face au CRBAF et de la 19è journée face à l’ABS ont été achevées sur des nuls. Le club en a donc cédé la bagatelle de 16 points depuis le début de la phase retour, alors qu’il pourrait éviter toutes ces contre-performances, puisque les joueurs ont été payés au dernier centime au 31 décembre 2015. Que demander de plus pour les joueurs, sinon de mouiller le maillot, mais apparemment, ce n’est pas le cas, ou du moins pour le moment. JSMB se retrouve à neuf points de retard du troisième, le CAB, qui a joué hier son match face au MCEE en déplacement et qu’en cas où les Chaouias auraient gagné, l’écart serait de onze points complets, puisque ce sera l’USMBA qui sera troisième avec 39 points, après sa victoire en déplacement et à huis-clos face à l’Amal de Boussaâda. Si le CAB reprendrait sa deuxième place, ce sera très délicat de rattraper les gars de la Mekerra (USMBA). Il va falloir que le club Béjaoui gagne les prochaines rencontres, soit les quatre contre l’OMA à Bejaia, l’OM au stade Imam Lyès de la Médéa, le MCEE à domicile et le CABBA au stade du 20 Août de Bordj et que l’USMBA perde chez elle devant le CABBA, l’USMMH en déplacement, l’OMA à Bel Abbes et l’OM à Médéa. Ce qui reste une utopie pour l’accession. Sur un autre registre, et le PAC qui est 4è est loin du 3 è avec huit points de retard. L'OMA qui est 14è avec 20 points a gagné contre l'ASO et la JSMB se trouve à cinq points de l'AS Khroub et l'OM Arzew qui sont 13è et 14è. Ce qui fait que l’objectif immédiat est de jouer le maintien à fond, et le mieux c’est de l’assurer avant les dernières journées, pour ne pas se mettre une pression. M. R. CYCLISME/CHAMPIONNAT D'AFRIQUE Reguigui décroche la médaille d'argent à la course en ligne e cycliste algérien Youcef Reguigui a décroché vendredi la médaille d'argent de la course en ligne élite, disputée sur 180 km à Benslimane, comptant pour la 11è édition du championnat d'Afrique de cyclisme sur route et piste qui s'est déroulée au Maroc du 16 au 26 février. La médaille d'or est revenue à l'Erythréen Tesfom Okubamariam, alors que son compatriote et coéquipier Mekseb Debesay s'est contenté de la médaille de bronze. Déjà titré sur le chrono par équipes jeudi, Okubamariam confirme son bon début de saison qui l'avait vu prendre la quatrième place de la Tropicale Amissa Bongo en janvier dernier comptant pour l'UCI AfricaTour. Chez les juniors, l'Algérien Hamza Mansouri a remporté la course en ligne juniors disputée jeudi sur 120 km à Benslimane. Hamza Mansouri s'est imposé devant le représentant de Maurice, Christopher Rougier Lagane, alors que l'autre Algérien Abdelraouf Bengayou a complété le podium. L PARALYMPIQUES 2016 (GOAL-BALL) Les sélections algériennes parées au sacre es sélections nationales algérienne de goal-ball (hommes et dames) s'apprêtent à prendre part, du 29 février au 4 mars à Alger, au championnat d'Afrique des nations, avec le seul objectif de "s'adjuger les titres et se qualifier aux Paralympiques de Rio-2016". Pour ce faire, les représentants algériens avaient bénéficié d'une série de regroupements à Alger et à l'étranger, ponctués par des tests d'évaluation de niveau de progression et de maîtrise de schémas-tactiques à adopter en compétition officielle, selon la valeur de l'adversaire. "Nous travaillons depuis plusieurs mois avec le même groupe et on essaye à chaque séance d'entraînement d'apporter les correctifs qui s'imposent, surtout que cette équipe féminine va disputer son premier tournoi majeur où elle est tenue à réaliser son objectif, pas facile du tout", a déclaré l'entraîneur des filles, Mohamed Bettahrat. Pour le coach national, le groupe s'est beaucoup amélioré depuis le dernier mondial, son premier vrai test d'ailleurs, dans le volet physique et notamment sur le plan tactique et réaction dans les phases de jeu. "Par apport, au dernier mondial, je suis soulagé de voir notre équipe nationale s'appliquer d'avantage dans le jeu. Malgré le manque d'expérience, les filles ne veulent pas rater ce rendez-vous africain, non seulement, car il y un titre continental qui est en jeu, mais aussi, une qualification historique aux paralympiques, si elles arrivent à remporter le tournoi", a expliqué, l'entraîneur national. De son côté, la sélection algérienne garçons qui caresse le même rêve, d'être présente aux Paralympiques pour la seconde fois consécutive, est parée également au sacre. Sous la houlette de l'entraîneur national, Ahmed Ferdjouni et son adjoint Aissa Soualmi, l'équipe poursuit sa préparation à la salle OMS de Staouéli, lieu de la compétition. Composée des meilleurs éléments nationaux dont les plus expérimentés, Mohamed Mokrane (capitaine), Samir Belhouchet (attaquant) et Abdelhalim Larbi (défenseur), l'équipe est "fin prête" pour le tournoi et ne croit qu'au ''titre suprême''. "Ce championnat d'Afrique sera très difficile, car il y a derrière une qualification aux Paralympiques de Rio-2016. Toutes les équipes ici présentes sont venues pour le même objectif, surtout que seul le vainqueur se qualifiera au rendez-vous de Rio. J'ai confiance en mon équipe, qui aura l'avantage de jouer chez elle et devant son public", a indiqué l'entraîneur national, M. Ferdjouni. L LA FIFA A CHOISI SON NOUVEAU PRÉSIDENT Un lourd héritage pour L’Italo- Suisse Gianni Infantino Droit au but. Comme pour lancer le sacré match qui l’attend, les chantiers énormes à (r)ouvrir, les épineux dossiers à mener à bon port. En lançant, à chaud, la partie. En mettant le ballon au centre. Laisser, à nouveau, place au jeu. Au seul jeu. est les mots, pleins de sens, à l’arrivée d’une consécration peut-être inattendue en raison d’une forte concurrence pour une personnalité sortie presque du néant et qui arrive à la lumière grâce à une série de concours de circonstance. En tête, celui d’avoir su tirer profit de la descente aux enfers de son mentor, la chute de Michel Platini, entraîné dans un scandale sans fin par le N°1 sortant, Blatter pour, contre toute attente, réunir les suffrages et mettre d’accord la majorité de ses pairs qui lui témoignent de leur confiance et assurer la succession du patriarche qui, pour sa part, ne semble pas avoir fini avec les déboires. Des mots simples. En commençant par son envie de montrer ce qu’il veut et ce qui l’attend en redonnant la parole aux footballeurs. En donnant le coup d’envoi à une partie intéressante et où il ne s’agira que de football. Ce qu’il mettra en valeur lors d’une conférence de presse où il a dû séduire beaucoup de ses opposants, parmi ceux (ce n’est pas le cas du président de la FAF qui a su très tôt choisir le meilleur camp en mon- C’ trant son choix bien avant de passer à l’épreuve de l’urne, ce qui peut se répercuter positivement sur le football national) qui ne lui ont pas donné leurs voix. «Nous devons construire des ponts et non pas des murs et le football peut servir à cela. Et je veux me concentrer uniquement sur le football. En discutant, en échangeant, en développant ce sport partout dans le monde. C’est mon objectif.» Droit au but. Dans l’esprit du sport le plus populaire au monde et des raisons de croire que le personnage séduit déjà même s’il est attendu au tournant. Pour diverses raisons. Un nouveau président qui sait où il met les pieds et les lourdes charges (il va présider- pas moins que ça- la fédération sportive la plus puissante de la planète) qui lui échoient dès lors que le verdict est tombé, la tension du vote (il aura fallu quand même deux tours en raison de la résistance farouche du Bahreïni, Cheikh Selman, longtemps présenté comme le favori) tombée. Un match pas facile, surtout qu’aucune faute ne sera tolérée. En étant bien inspiré de tenir promesse de mener dans la transparence (rendre public, par exemple, le sulfureux Rapport Garcia que tout le monde attend d’en connaître les tenants et aboutissants) espérée sa plus grande priorité (elle figure, dit-on, en tête de ses promesses électorales) et qui est, faut-il le souligner, l’ «opération mainpropres.» Une dure bataille qu’il se dit en mesure de réussir durant un mandat de quatre ans qui peut s’avérer insuffisante pour recoller les morceaux et restaurer l’image et la crédibilité d’une Fifa dans la tourmente depuis plusieurs mois déjà. Droit au but et l’impression (le monde attend néanmoins pour voir et juger sur pièce) que le nouveau patron du sport mondial maîtrise son sujet. Aussi bien qu’il sait utiliser les mots qu’il faut pour rassurer en ne parlant que football. En assurant que «le moment est venu maintenant de revenir au football.» En tournant la page, «oublier les moments durs, tristes, de crise par lesquels la Fifa est passée (…) le moment de se concentrer à nouveau sur ce magnifique jeu qu’est le football.» Un 9e président qui, c’est important, connaît bien la maison, ses travers et les scandales qui l’ont traversé. C’est donc ce qu’il faut faire et où il va et par où commencer. Les risques encourus, lui (quelle sera sa marge de manœuvre ?) qui est chargé de nettoyer les écuries d’Augias. Aura-t-il les coudées franches pour tenir ses engagements et «se concentrer», notamment, comme il dit, «sur ce formidable jeu» qui fait rêver de millions de jeunes sur tous les continents ? Coudées franches, surtout, pour réussir ses réformes. Celles (au-delà de passer- il ne dit pas s’il lui sera possible de convaincre- à 40 équipes par Coupe du monde et dans plusieurs pays à la fois) de défendre le fairplay financier et les petites nations, lui qui se propose de «redistribuer 25% des revenus de la Fifa aux fédérations nationales», non sans inviter (il invoque ses expériences passées pour prévenir que, et même si cela reste possible, ce n’est pas partie gagnée à l’avance) un peu tout le monde à «mettre la main à la pâte pour essayer de réduire nos coûts partout.» Quatre petites années pour convaincre et reconstruire. Sacré défi pour un apparatchik qui a su, patiemment, à l’ombre de grands noms de la discipline, attendre son heure de gloire et s’imposer comme le sauveur annoncé. Chargé de faire oublier de grands monstres qui ont trôné en vrai monarques sur la structure en charge du jeu à onze universel, comme le Brésilien Joao Havelange et le Suisse Sepp Blatter (au contact duquel il a beaucoup appris) qui, à eux deux, comptabilisent près d’un demi-siècle de règne sans partage. Avec tous les dérapages qui ont en découlé. Azouaou Aghiles Sepp Blatter passe le flambeau et félicite "sincèrement" Infantino epp Blatter a salué vendredi la victoire de son successeur, Gianni Infantino, lors de l'élection présidentielle en le félicitant "sincèrement et du fond du cœur." Sepp Blatter connaît désormais son successeur. Vendredi, Gianni Infantino est devenu le neuvième président de la FIFA après son succès lors de l'éléction présidentielle en devançant notamment le Cheikh Salman. Dans un communiqué transmis à l'AFP, Sepp Blatter a tenu à saluer la victoire de son compatriote suisse. "Je félicite sincèrement et du fond du coeur Gianni Infantino pour son élection", a écrit Blatter, réélu en mai dernier pour un cinquième mandat mais qui avait été contraint à la démission en raison du scandale de corruption qui secoue la FIFA. "Avec l'adoption de programme de réformes, les attentes en lui sont encore plus hautes. Mais je suis convaincu que mon successeur les mettra en place", a souligné le Valaisan qui a passé 17 ans à la présidence de l'instance internationale. "Avec son expérience, ses capacités, son sens de la stratégie et de la diplomatie, il apporte toutes les qualités avec lui, pour poursuivre mon travail et ramener la FIFA vers la stabilité", a ajouté Blatter qui a souhaité à Gianni Infantino, Valaisan comme lui, "beaucoup de chance et de succès." S FRANCE Le PSG envoie Aurier en CFA e PSG a annoncé qu'il avait pris sa décision concernant le futur de Serge Aurier. L'Ivoirien est exclu du groupe professionnel jusqu'au 20 mars prochain et est mis à disposition de la CFA. Serge Aurier sait ce qui l'attend. Il devra se contenter des entraînements de la CFA jusqu'au 20 mars. "La direction du club a décidé de mettre Serge Aurier à la disposition du groupe d’entraînement de l’équipe du Club évoluant en CFA à compter du lundi 29 février et jusqu’au dimanche 20 mars inclus", L annonce le PSG. Dans son communiqué, le champion de France ne précise pas la date de sa réintégration au groupe professionnel. Mais selon L'Equipe, le latéral droit ivoirien devrait retrouver le groupe après la trêve internationale. Pendant sa période de relégation en réserve, "le joueur a proposé d'effectuer différentes démarches en faveur de la Fondation PSG et du centre de formation du club", précise aussi le club triple champion de France en titre. En attendant, Serge Aurier, mis à pied au lendemain de sa vidéo sur Periscope, va donc devoir prendre son mal en patience. Il est déjà assuré de manquer le huitième de finale retour contre Chelsea en Ligue des champions. Mais s'il retrouve ses coéquipiers parisiens fin mars, il va revenir sous le maillot du PSG plus rapidement que beaucoup le pensaient après sa sortie polémique. Depuis quelques jours, la tendance allait dans le sens de l'apaisement. Le week-end dernier, Blaise Matuidi a lancé le mouvement en apportant son soutien à son coéquipier. "Serge, c'est mon ami, c'est l'ami de tout le monde dans le vestiaire, il est bien aimé par tout le monde. On sait qu'il a fait une erreur, mais comme on dit, l'erreur est humaine. Il s'est fait pardonner, enfin, il a demandé pardon", avait lancé le milieu de terrain. Et le vestiaire parisien aurait aussi plaidé pour son retour d'après RMC. La radio a aussi révélé que l'Ivoirien s'est expliqué au téléphone avec Salvatore Sirigu et a eu un entretien avec Zlatan Ibrahimovic. 13 LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED ET DORTMUND - TOTTENHAM La Ligue Europa s'offre de belles affiches e tirage au sort des 8es de finale de la Ligue Europa a notamment offert deux belles affiches : Liverpool Manchester United et Dortmund Tottenham.. Tenant du titre, le FC Séville va défier le FC Bâle, tombeur de Saint-Etienne. Il n'y a plus de clubs français en Ligue Europa. Mais les amateurs français de ballon rond ne vont pas bouder la compétition au prochain tour. En tout cas, ils auraient tort de le faire. Le tirage au sort des 8es a accouché de beaux chocs. Il y a ainsi un joli Liverpool - Manchester United ou encore un alléchant Dortmund - Tottenham. Ce sera une opposition historique entre Liverpool et Manchester United. Les deux clubs les plus titrés en championnat d'Angleterre vont se retrouver pour la première fois sur la scène européenne. Décevants en Premier League cette saison, Reds et Red Devils devraient livrer une belle bataille lors de cette double opposition. Mais le duel entre Dortmund, deuxième de Bundesliga, et Tottenham, deuxième du championnat anglais, s'annonce aussi palpitant. Le FC Séville, double tenant du titre en Ligue Europa, a hérité de son côté du club suisse de Bâle, qui a éliminé l'AS Saint-Etienne au tour précédent et a des ambitions dans cette épreuve. Et comme pour Liverpool Manchester, il y a un autre duel avec deux équipes du même championnat : Athletic Bilbao - Valence. L'opposition entre Villarreal et Bayer Leverkusen s'annonce aussi intéressante. L LES 8ES DE FINALE DE LA LIGUE EUROPA Shakhtar Donetsk (Ukr) – Anderlecht (Bel) FC Bâle (Sui) – FC Séville (Esp) Villarreal (Esp) - Bayer Leverkusen (All) Athletic Bilbao (Esp) - Valence (Esp) Liverpool (Ang) - Manchester United (Ang) Sparta Prague (Rtc) – Lazio Rome (Ita) Borussia Dortmund (All) – Tottenham (Ang) Fenerbahçe (Tur) – Braga (Por) JÜRGEN KLOPP (LIVERPOOL) «Je voulais affronter Manchester United» ürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool, est ravi d’affronter Manchester United en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Sa réaction en conférence de presse le prouve : un large sourire, les deux pouces levés, Klopp a très envie de se frotter à MU. «Nous méritons ce match, a-t-il commenté, vendredi après-midi, peu après le tirage au sort. Cela ne sera pas facile, mais vous pouvez interroger mon staff. Ils m’ont demandé hier qui je voulais, je leur ai dit Manchester United.» Klopp a ensuite expliqué pourquoi il souhaitait tomber sur l'équipe mancunienne. «Nous avions réalisé un bon match contre eux, mais nous avons perdu 1-0. Ce n’était pas mérité, mais nous avons perdu. La vie nous donne une chance de faire mieux, et c’est ce que nous devons faire, nous allons essayer. A ce stade de la compétition, il n’y a pas de match facile. Nous avons Manchester United, c’est cool ! » J 14 SPORTS Dimanche 28 février 2016 LIGA L’Atlético, la cour des grands à quel prix ? Alors que leur implantation dans le gratin espagnol et européen ne fait plus aucun doute, les Colchoneros s’attellent wdésormais à tenir la dragée haute au Barça et autres Real sur le terrain financier. Une émancipation entre Asie, Amérique et Nord de la France qui n’est pas sans risque. apa, pourquoi sommes-nous de l’Atlético ?» Cette question, en suspens depuis le lancement de la plus fameuse campagne d’abonnement des Colchoneros, entrevoit le début d’une réponse en la personne de Diego Simeone. Débarqué sous la guérite du Vicente-Calderón au cœur de l’hiver 2011, le Cholo rend au peuple rojiblanco une fierté oubliée et ramène des titres à la pelle. Autant dire qu’en l’espace de ces saisons, l’Argentin s’est imposé comme l’étendard d’un fanion en pleine résurrection. Pour ne pas retomber dans une instabilité chronique et presque historique, la direction des Matelassiers s’attelle donc à tenir la dragée haute aux deux mastodontes espagnols, aka le FC Barcelone et le Real Madrid. Une volonté quasipieuse, tant la dette, même en baisse, reste abyssale et gangrène les finances des locataires du bord du Manzanares. Pour ce, la direction, emmenée par Enrique Cerezo, tente de diversifier ses rentrées d’argent grâce à une politique d’expansion internationale, quitte à s’immiscer dans des combines financières pas des plus saines. La dernière en date : ouvrir une voie de financement à Wall Street. P L'EMPIRE DU MILIEU S'INVITE À L'ATLÉTICO ENTRE PEKIN, CALCUTTA ET LENS Bien avant cette entrée à la bourse new-yorkaise, l’Atlético de Madrid préfère regarder vers l’autre géant économique et financier du globe. Autrement dit, vers la Chine et son soudain intérêt pour le ballon rond. Ainsi, en avril de l’an dernier, le Dalian Wanda Group s’offre 20 % de l’Atlético de Madrid. Une rentrée d’argent à 45 millions d’euros qui augmente le capital d’un club aujourd’hui estimé à quelque 225 millions d’euros. Par la même, l’arrivée du multi-milliardaire Wang Jianlin permet à l’Atlético de s’ouvrir au juteux marché chinois. Une aubaine, tant les millions y coulent à flot - cf. le dernier mercato hivernal et la vente de Jackson Martínez - et les retombées économiques y sont intéressantes - tournée estivale, vente de maillots… Dans le même temps, les Colchoneros promettent de former quelques joueurs et autres éducateurs chinois. « Mon espérance est que les jeunes Chinois puissent jouer des matchs des championnats européens dans les années qui viennent » , rêve ainsi la seconde plus grosse fortune de l’Empire du Milieu. Un vœu chimérique mais dont se Phs : DR « carre bien la direction d’Enrique Cerezo. Cette ouverture aux capitaux chinois s’accompagne plus globalement d’une ouverture sur tous les marchés à fort potentiel économique. En d’autres termes, l’Inde et son plus d’un milliard d’habitants regorgent de promesses. Lorsque la création de l’Indian Super League est annoncée en grande pompe, l’Atlético ne se trouve donc pas très loin. De fait, en mai 2014, Miguel Angel Gil, membre de la Junta Direc- tiva des Rojiblancos, présente l’Atlético de Kolkata. Franchise financée par des richissimes hommes d’affaires indiens, elle porte le nom et le maillot des Matelassiers grâce à un accord de développement qui octroie 25 % des parts du club au locataire du Vicente-Calderón. « L’Inde est l’un des plus grands marchés au monde, c’est pour cela que nous voulons nous implanter maintenant à Calcutta » , abonde ainsi le señor Gil. Une tactique que l’Atlético souhaite même pousser à son paroxysme, en atteste son récent intérêt pour le Racing Club de Lens. Selon L’Équipe, le club madrilène, loin de se muer en bon Samaritain, souhaiterait s’offrir le fanion nordiste. Un investissement en grande partie motivé par la qualité de la formation lensoise plus que par son potentiel économique. WALL STREET POUR S’OFFRIR UNE BELLE DENTURE ? La dernière folie en date de la direction de Cerezo renvoie pourtant de l’autre côté de l’Atlantique. Loin de l’effervescence chinoise, de l’attraction indienne ou de la chaleur nordiste, New York offre un autre panorama. Moins dans les strass et paillettes, c’est du côté des arcanes de Wall Street que l’Atlético espère faire recette. Pour ce, il a ouvert, avec d’autres clubs européens, un fond de titrisation de créances achetées. Un nom horrible autant que diabolique qui renvoie à l’avant-crise économique de 2007. Autrement dit, une voie de financement des plus risquées où l’Atlético mise ses droits télés ainsi que ses plusvalues du mercato. « C’est une nouvelle voie de financement à long terme, déclare anonymement un dirigeant des Rojiblancos à l’Expansion. Plusieurs fonds et banques d’investissements nous ont approché » . Un pari risqué puisque cette méthode était au cœur de la crise des subprimes… Reste que les Colchoneros pourront toujours s’acoquiner d’une belle dentition, eux qui ont également ouverts la Clinica Dental ATM à deux pas du Calderón. Pas sûr que cela soit suffisant pour venir à bout de l’hégémonie des protagonistes du Clásico. Le jour où Ariel Oertega a fait fantasmer Valence e 26 février 1997, le FC Valence réussit un gros coup en engageant Ariel Ortega, le numéro 10 de l'Argentine, pour 12 millions de dollars. Jamais un joueur évoluant en Argentine n'avait coûté aussi cher. Une valeur que le génial Ortega portera comme un fardeau. Un transfert charrie toujours son lot de fantasmes, d'espoirs, et d'attentes parfois démesurées, mais cette dimension spéculative était d'une tout autre ampleur quand le renfort ne venait pas précédé d'une foule d'images et de statistiques. Ariel Ortega a appartenu à cette époque où le football commençait à se globaliser, mais n'était pas encore uniformisé. Il l'avouait d'ailleurs, sans complexe, le jour où son transfert à Valence était bouclé : il ne connaissait pas vraiment le football européen, ne le regardait pas, mais voulait y triompher comme tant de ses compatriotes avant lui. De lui, l'Europe savait simplement qu'il portait déjà le numéro 10 de l'Argentine, qu'il était le premier successeur de Maradona, pour qui il avait même fait office de doublure lors du Mondial 1994, et qu'il brillait à River Plate. Ortega avait le profil de ces merveilles façonnées en Argentine, sélectionnés naturellement pour leur habileté sur les terrains vagues, avant d'être lancées sur les pelouses couvertes de papelitos, et d'y être adorées par des tribunes à la ferveur religieuse. L DE FRANCESCOLI À VALDANO Ariel Ortega a grandi dans la province de Jujuy, tout proche de la Bolivie, très loin de Buenos Aires, au pied d'un Altiplano qui tanne des peaux résistantes comme le cuir. Etre le plus gros transfert de l'histoire du foot argentin ne l'intéresse pas vraiment. Mais c'est un poids avec lequel il devra vivre. Car on lui rappellera toujours ce qu'il vaut, ou plutôt, ce que l'on a investi sur lui, et sur les devoirs qui accompagnent le soudain gonflement de son compte en banque. Pour Ortega, son transfert à Valence signe un peu la fin de l'innocence. Certes, River Plate n'est pas un club de quartier, mais depuis ses 18 ans, âge de ses débuts chez les Millonarios, El Burrito (le petit âne) a franchi chaque étape de sa carrière avec une facilité insolente. Titulaire et champion d'Argentine dès 1994, il remporte deux ans plus tard la Copa Libertadores, avec Enzo Francéscoli, Marcelo Gallardo, Hernán Crespo, Matías Almeyda et consorts. Pour l'Argentine, il est un titulaire déjà indiscutable en sélection, un trésor national. Ses crochets courts rapportent beaucoup, ne coûtent pas encore. ARIEL ORTEGA, LES MOTS NE SUFFISENT PAS A Valence, Ariel Ortega débarque dans un contexte, en théorie, propice à l'expression de son talent. C'est Jorge Valdano qui l'a voulu. Valdano est entraîneur, mais aussi esthète et écrivain. Il est, comme à peu près toute l'Argentine, amoureux d'El Burrito. Il n'est pas du genre à vouloir domestiquer l'artiste, à vouloir formater ce joueur un brin anarchique. Il préfère miser sur son irrévérence pour que le souffle de sa chevelure hirsute fasse vaciller les édifices trop bien ordonnés de la Liga. C'est son pari. Qui pourrait rapporter gros à un club et un entraîneur qui se trouve à la traîne dans ses ambitions de qualification européenne. Les débuts d'Ortega, l'homme qui vaut 12 millions de dollars, sont d'ailleurs idylliques. Dix jours après avoir signé son contrat, il inscrit un doublé, à Mestalla, face au FC Séville, lors de la victoire des siens (4-2). Les tribunes sont conquises, l'Espagne se réjouit de compter sur une nouvelle merveille argentine, et le club du Levant croit à un redressement. Mais El Burrito va rapidement déchanter. Valence ne peut mieux faire que de terminer l'exercice à un médiocre dixième rang, et Valdano, son protecteur, est viré. Claudio Ranieri débarque, qui fera vivre à Valence des années fastes, mais sans Ortega, dont il goûte assez peu les fantaisies, comme son peu d'égards pour le respect des consignes. C'est le premier coup d'arrêt pour le génie argentin. Ortega va alors commencer à trimballer son spleen en Italie (Sampdoria et Parme), avant de revenir en Argentine, où sa cote n'a absolument pas baissé. El Burrito va à nouveau briller avec River Plate (2000-2002), et avec l'Albiceleste. Pour Marcelo Bielsa, il est un indiscutable de sa sélection qui va marcher sur l'Amérique du sud lors de la campagne éliminatoire pour le Mondial asiatique. Plus vraiment maître de son destin tant son talent peut rapporter, Ortega retournera toutefois en Europe, à Fenerbahçe. Un nouvel échec. Pour être revenu à l'improviste dans sa chère Argentine, sans autre motif que celui de ne plus supporter l'exil, il écopera, en 2003, d'une suspension de six mois assortie d'une amende de près de dix millions d'euros. Jamais El Burrito ne remettra les pieds en Europe. Quand son transfert à Valence venait d'être officialisé, Ortega avait déclaré ceci : « Je ressens beaucoup d'émotions, de la joie, mais aussi de la tristesse. En fait, je me sens bizarre...» MONDE Dimanche 28 février 2016 15 SYRIE Les principales villes se réveillent sans le bruit du canon Les principales villes de Syrie se sont réveillées, samedi, sans le bruit du canon pour la première fois depuis le début de la guerre, après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre régime et rebelles initié par Washington et Moscou. e Conseil de sécurité de l'ONU a mis tout son poids derrière cet accord, en adoptant vendredi soir à l'unanimité une résolution "l'approuvant pleinement", et appelant les parties concernées à respecter la trêve entrée en vigueur à 00H00 locale (vendredi 22H00 GMT). C'est "un jour et une nuit exceptionnels pour les Syriens", a affirmé le médiateur, l'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie Staffan de Mistura, qui a néanmoins affirmé que la journée de samedi sera "critique". Une nouvelle réunion de la task force se déroulera à 14H00 GMT à Genève pour évaluer comment a été respecté le cessez-le-feu, dont sont exclus les groupes jihadistes Etat islamique et le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, qui contrôlent plus de 50% du territoire. Si le cessez-le-feu tient et l'aide humanitaire continue d'être acheminée dans les zones assiégées, M. de Mistura compte convoquer une nouvelle session de pourparlers de paix intersyriens le 7 mars à Genève après l'échec des précédentes discussions. C'est la première fois que la Syrie connaît un cessez-le-feu de cette ampleur, alors que la guerre a dévasté le pays depuis près de cinq ans, fait plus de 270.000 morts, déplacé plus de la moitié de la population et déstabilisé le Moyen-Orient et l'Europe avec son lot de réfugiés. Les initiateurs de l'accord étaient sceptiques quant au respect de la trêve, alors que d'autres tentatives avaient échoué. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des militants, le calme régnait samedi dans les provinces centrales de Homs et Hama, dans celle de Damas et dans la région d'Alep (nord), où se trouvent forces du régime et rebelles. PLAISIR OUBLIÉ Aucun raid aérien n'était signalé contre les régions rebelles qui étaient depuis fin septembre la cible des frappes de l'aviation russe alliée du régime de Bachar al-Assad. Une journaliste de l'AFP, qui s'est rendue aux abords de la capitale Damas, a constaté une quiétude inhabituelle et n'a vu aucune colonne de fumée s’élever de fiefs rebelles comme Jobar et la Ghouta orientale, contrairement aux jours précédents. Dans la ville d'Alep, qui depuis juillet 2012 est un champ de bataille entre régime et insurgés, des habitants de quartiers rebelles ont affirmé à l'AFP que si la trêve se poursui- Phs : DR L vait ils iraient au parc avec leurs enfants, un "plaisir" depuis longtemps oublié. "Je me sens plus en sécurité, c'est très calme. Je souhaite ne pas être réveillé demain par le son des avions", a déclaré à l'AFP, juste après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, Mohamad Nohad, un jeune marié habitant le quartier rebelle al-Kalassé à Alep. A Jobar, quartier périphérique de Damas, Abdel Rahmane Issa, un soldat de 24 ans mobilisé depuis plus de trois ans, était ravi. "Je ne peux pas cacher que je suis heureux que la guerre s'arrête même pour quelques minutes. Et si cela continue on pourra rentrer chez nous". La localité de Daraya, proche de Damas, était elle aussi calme depuis minuit, selon l'OSDH. Les militants ont posté des hashtags #Nous sommes tous Daraya" et "Pas de Daraya, pas de trêve", en solidarité avec cette localité que le régime a exclue du cessez-le feu, en affirmant qu'elle abrite le Front AlNosra, ce que l'opposition réfute. Dans les régions où se trouvent l'EI et le Front Al-Nosra, quelques accrochages intermit- tents ont eu lieu samedi, selon l'OSDH. COMBATS EN TERRITOIRE JIHADISTE Dans le nord de la province de Lattaquié (ouest), des échanges de tirs ont opposé soldats et jihadistes ainsi que dans l'est de la province d'Alep avec l'EI. A Tall Abyad (nord), des combats opposaient forces kurdes à l'EI. En outre, une voiture piégée a explosé à l'entrée est de Salamiyé dans la province de Hama tuant deux soldats selon l'OSDH. Cette localité se trouve près de la ligne de front entre régime et EI. La trêve est censée favoriser un règlement politique de la guerre dans laquelle sont impliquées plusieurs puissances internationales et régionales. Outre l'aviation russe, celle de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis bombarde les positions de l'EI et d'Al-Nosra en Syrie. La Turquie elle bombarde par intermittence les forces kurdes syriennes. Dans les heures précédant le cessez-lefeu, le régime et l'aviation russe ont bombardé intensément les zones rebelles, faisant plusieurs morts, selon l'OSDH. "S'il n'y avait pas eu l'opération militaire russe, il n'y aurait ni trêve, ni négociations en Syrie et l'EI et le Front al-Nosra se prépareraient à diviser Damas", a estimé Alexei Pushkov, chef de la commission des affaires étrangères de la Douma. L'ONU convoque de nouvelles négociations pour le 7 mars e médiateur de l'ONU en Syrie a fixé comme conditions que le cessez-le-feu tienne et que l'aide humanitaire continue de parvenir aux millions de Syriens. Staffan de Mistura, le médiateur de l'ONU en Syrie, a annoncé ce vendredi son intention de convoquer pour le 7 mars une nouvelle session de négociations de paix entre gouvernement et opposition. Il a toutefois fixé comme conditions que le cessez-le-feu, censé entrer en vigueur à minuit heure de Damas (22 heures GMT vendredi), tienne et que l'aide humanitaire continue de parvenir aux millions de Syriens pris au piège des combats ou difficiles à atteindre. « À condition que la cessation des hostilités tienne globalement, si Dieu le veut, et que l'accès humanitaire soit maintenu, j'ai l'intention de re-convoquer (...) des discussions inter-syriennes le lundi 7 mars », a déclaré Staffan de Mistura, s'adressant au Conseil de sécurité par vidéoconférence. Les précédents pourparlers menés à Genève avaient été suspendus début février. Immédiatement après l'exposé de Staffan de Mistura, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution qui entérine l'accord américano-russe de cessation des hostilités en Syrie et exige son application par toutes les parties prenantes. Le vote sur ce texte proposé par Washington et Moscou a eu lieu moins d'une heure avant l'entrée en vigueur prévue de la trêve, dont beaucoup redoutent qu'elle soit de courte durée. Le Conseil, indique la résolution, « approuve pleinement » l'accord de cessez-le-feu américano-russe et « exige que la cessation des hostilités ait lieu le 27 février à partir de minuit, heure de Damas » (vendredi 22 heures GMT). Il réclame que « toutes les parties à qui s'applique la cessation des hostilités la respectent ». Il exhorte les membres du Groupe de soutien international à la Syrie à « user de leur influence sur les parties prenantes afin de garantir le respect de ces engagements » et de favoriser la mise en place d'un « cessezle-feu durable ». La résolution réclame une nouvelle fois un accès humanitaire « libre, sûr et rapide » en Syrie, en particulier pour les quelque 4,6 millions de Syriens bloqués dans des zones assiégées ou difficiles à atteindre. L LIBAN Une rivière de déchets à Beyrouth ans la banlieue de Beyrouth, un torrent de déchets étouffe les habitants de la ville, victimes d'une crise politique et sanitaire sans précédent. L'image est saisissante. Deux millions de tonnes de sacs-poubelle étendus sur ce qui s'apparente aujourd'hui à une décharge à ciel ouvert. Située à Jdeidé, dans la banlieue de Beyrouth, cette véritable rivière d'ordures résulte de la crise des déchets dans laquelle le pays du Cèdre est englué depuis le 17 juillet dernier. Pendant des mois, les ordures se sont accumulées dans les rues de la capitale libanaise à la suite de la fermeture d'une décharge de stockage de détritus de Beyrouth et du mont Liban. Mais la solution trouvée de transférer les déchets vers le site de la Quarantaine (près du port de la capitale) semble aujourd'hui atteindre ses limites. En effet, depuis plusieurs semaines, les autorités de la société Sukomi (responsable de la gestion de la décharge) avaient tiré le signal d'alarme. « Nous n'avons toujours pas reçu de réponse sur un nouveau terrain D de stockage de la part du CDR (Conseil du développement et de la reconstruction, NDLR). C'est de cet organisme que nous attendons les directives sur la conduite future », s'impatientait Pascale Nassar dans les colonnes du quotidien L'OrientLe Jour . Agacée, la chargée de communication de l'organisme de tri pointe du doigt l'immobilisme patent des responsables politiques, figés sur leurs positions, à l'image de la situation que traverse le pays, incapable d'élire à sa tête un chef d'État depuis mai 2014. SALE ÉTAT De leur côté, les riverains, étranglés par l'odeur pestilentielle qui émane de l'amas d'ordures, redoutent que les pluies ne viennent à infecter les nappes phréatiques d'eau polluée, avant que les températures élevées de l'été ne fassent émerger des gaz toxiques aux répercussions sanitaires indésirables. Face à cette pollution sans précédent, une première solution avait été avancée l'été dernier consistant à exporter les déchets en Russie, via une entreprise britannique. Mais l'idée tomba à l'eau, après une mésentente administrative entre les parties. Depuis, le site ne cesse d'empiler sac sur sac et aucune alternative ne semble émerger. Si Ziad Chbib, le gouverneur de Beyrouth, compte quant à lui imposer le tri à domicile pour les Beyrouthins – en attendant un nouveau lieu de stockage des déchets –, il espère impatiemment que « l'État trouve une solution ». Seul problème, et pas des moindres : l'État libanais semble plus que jamais aux abonnés absents. 16 MONDE Dimanche 28 février 2016 IRAN NUCLÉAIRE Participation autour de 60 % aux élections Téhéran respecte ses engagements Les résultats définitifs ne seront connus que lundi soir. Un second tour pourrait être organisé dans un certain nombre de grandes villes. elon une estimation provisoire donnée samedi de source officielle, environ 60 % des électeurs iraniens ont participé aux élections législatives et à celle de l'Assemblée des experts qui nomme le guide suprême vendredi. «Au moins 33 millions» des 55 millions d'électeurs ont voté, a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hossein-Ali Amiri, à la télévision nationale. Le chiffre définitif sera annoncé plus tard dans la journée et « devrait augmenter », selon lui. La participation aux législatives de 2012 avait été de 64,2 %, seulement de 48 % à Téhéran. Ali Amiri a estimé qu'un second tour devrait être organisé dans un certain nombre de grandes villes, mais n'a donné aucune indication sur les élus au Parlement et à l'Assemblée des experts. DEUX INSTANCES DOMINÉES PAR LES CONSERVATEURS Les résultats définitifs, qui devront être confirmés par le puissant Conseil des gardiens de la Constitution (conservateur), ne sont pas attendus avant plusieurs jours. Ceux des provinces devraient être connus samedi, ceux de Téhéran, lundi. Le président modéré Hassan Rohani et ses alliés réformateurs espèrent l'emporter face aux conservateurs pour pouvoir poursuivre leur politique d'ouverture. Les bureaux de vote ont fermé tard après plusieurs heures de prolongation. Tout au long de la journée, de nombreuses files d'attente se sont formées dans le calme devant les bureaux de vote des grandes villes, dont Téhéran, signe de l'intérêt apparent suscité par ces élections. Les Iraniens étaient appelés à élire les 290 membres du Parlement et les 88 membres de l'Assemblée des experts, deux instances dominées par les conservateurs. Ph : DR S DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS ATTENDUS Ces élections étaient les premières depuis la conclusion en juillet d'un accord entre les grandes puissances et Téhéran sur le programme nucléaire iranien, qui doit permettre à l'Iran de sortir de son isolement et de relancer une économie affaiblie par près de dix ans de sanctions internationales. La plupart d'entre elles ont été levées mi-janvier au moment de l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire. Hassan Rohani, élu en 2013, mise sur cette avancée majeure pour obtenir une majorité favorable au Parlement. Cela l'aiderait à mettre en place, grâce notamment aux investissements étrangers attendus, une politique de réformes économiques et sociales avant la fin de son mandat en 2017. GRANDE COALITION DES CONSERVATEURS Les réformateurs avaient en partie boycotté le scrutin de 2012 pour protester contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad en 2009, qu'ils jugeaient frauduleuse. Ils étaient cette année au rendez-vous, même si nombre de leurs responsables ont été écartés de la course par le Conseil des gardiens de la Constitution, qui a la haute main sur les élec- tions. Pour augmenter leurs chances, ils ont fait alliance avec les modérés - dont certains peuvent être conservateurs - en présentant une liste commune baptisée «Espoir». Face aux réformateurs, une grande coalition des conservateurs qui, en adéquation avec la ligne du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, s'inquiètent d'un risque d'«infiltration» étrangère en cas de victoires des réformateurs et des modérés. DÉSIGNER LE SUCCESSEUR DE L'AYATOLLAH KHAMENEI «Tout le monde doit voter, tous ceux qui aiment l'Iran, la République islamique, la grandeur et la gloire de l'Iran», a dit vendredi le guide en étant l'un des premiers à voter. «Nous avons des ennemis» qu'il faut «décevoir» par ce vote, at-il ajouté sans les nommer. Bien qu'ayant approuvé l'accord nucléaire, il exprime régulièrement sa méfiance à l'égard des puissances occidentales, en premier lieu les États-Unis, accusés de chercher « à s'infiltrer » en Iran. À l'Assemblée des experts, les réformateurs espèrent que ses figures les plus conservatrices seront battues, ce qui serait une victoire majeure pour eux. Cette instance élue pour huit ans pourrait être amenée à désigner le successeur de l'ayatollah Khamenei, âgé de 76 ans. ZIMBABWE Festin prévu pour les 92 ans de Mugabe, malgré la crise alimentaire algré la crise alimentaire qui frappe le Zimbabwe et l'économie en ruine du pays, le président Robert Mugabe, doyen mondial des chefs d'Etat en exercice, organise samedi un grand festin pour célébrer son 92e anniversaire. Selon les organisateurs, 50.000 partisans de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, et les cadres du régime sont attendus pour la fête qui se tient à Masvingo (sud), six jours après l'anniversaire du président. Du bétail et du gibier sera abattu pour tous ces invités pour un évènement dont le coût total est estimé à 800 000 dollars par la presse locale. Selon les médias, des militants auraient ordonné à des villageois des districts autour de Masvingo de donner entre un et cinq dollars pour financer une partie des festivités. De quoi alimenter les critiques sur l'organisation d'un tel évènement alors qu'un quart de la population est en état d'insécurité alimentaire et que le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle dans plusieurs régions en raison de la sécheresse. "Quand vous avez un chef qui dépense 800 000 dollars pour son anniversaire et que des milliers de gens n'ont rien à manger, vous vous demandez quel genre de père (de la nation) M vous dirige", estime Okay Machisa, président de l'Association des Droits de l'Homme au Zimbabwe. "Il n'y a pas grand-chose à célébrer pour quelqu'un de 92 ans, au pouvoir depuis 36 ans qui a conduit à la faillite de notre économie, réduisant notre pays à une nation de vendeurs à la sauvette et de mendiants", lance Takavafira Zhou, professeur de science politique à l'université de Masvingo. Mardi, la ligue des jeunes du principal parti d'opposition, le Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC), a manifesté à Masvingo pour protester contre cette fête en brandissant des pancartes "pas d'anniversaire quand les enfants meurent de faim" ou "nous voulons des emplois, pas une fiesta". "FORMIDABLES CÉLÉBRATIONS" Les festivités doivent débuter par un grand concert et un défilé dans les rues de la ligue des jeunes de la Zanu-PF. "La ligue des jeunes du parti a travaillé d'arrache-pied pour que ce soit un succès", indique à l'AFP Simon KhayaMoyo, le porte-parole de la Zanu-PF. "Tout est en place et nous nous attendons à de formidables célébrations", a-t- il ajouté. La suite des évènements se déroulera sous un grand chapiteau érigé devant le monument national du Grand Zimbabwe, un ensemble de ruines du XIIIe siècle. Né le 21 février 1924, Robert Mugabe dirige d'une main de fer le Zimbabwe depuis l'indépendance du pays en 1980. Malgré son âge canonique, il n'a encore jamais nommé de successeur potentiel et assure pouvoir gouverner jusqu'à 100 ans. Il continue de délivrer de longs discours toujours émaillés de piques contre l'Occident, bien que de récentes maladresses aient alimenté des rumeurs sur son état de santé. En septembre 2015, il a lu pendant 25 minutes un discours mot pour mot identique à celui qu'il avait prononcé un mois plus tôt, manifestement sans s'en apercevoir. Il a également trébuché par deux fois, lors de récentes sorties publiques. Ancien grenier à blé de l'Afrique Australe, le pays importe désormais de la nourriture. Le président Mugabe estime que les sanctions, imposées par les pays occidentaux en raison des violations des droits de l'Homme au Zimbabwe, ont aussi contribué à la baisse de la production agricole. Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) atteste notamment que Téhéran n'a "pas enrichi d'uranium" à des degrés prohibés par l'accord. L'Iran respecte bien ses engagements liés à son programme nucléaire, selon le premier rapport établi par l'AIEA depuis l'entrée en vigueur le 16 janvier d'un accord avec les grandes puissances prévoyant une levée des sanctions internationales contre ce pays, divulgué vendredi. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) atteste notamment que Téhéran n'a "pas enrichi d'uranium" à des degrés prohibés par l'accord, et qu'il n'a pas non plus enfreint cet accord concernant son réacteur à eau lourde d'Arak. Ce satisfecit, attendu, permet la poursuite de la mise en oeuvre de l'accord, et notamment de continuer la normalisation des relations économiques internationales avec cette puissance pétrolière et gazière. L'AIEA, une institution dépendant de l'ONU, est chargée de veiller au respect par Téhéran de ses engagements destinés à garantir la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire, via notamment une réduction drastique de ses capacités. Selon l'accord conclu le 14 juillet à Vienne entre Téhéran et les puissances dite du P5 + 1 (Chine, États-Unis, France, RoyaumeUni, Russie et Allemagne), les sanctions internationales peuvent être remises en place en cas de manquement. L' CORÉE DU NORD Kim vante une arme antichar révolutionnaire près avoir assisté à des essais de ce lance-missile portable à guidage laser, le leader a déclaré que sa portée était "la plus grande du monde". L'agence de presse nord-coréenne a annoncé que le pays a développé une arme antichar si puissante que, selon son leader Kim Jong-un, les chars les plus lourdement blindés n'y résistaient pas plus qu'« une citrouille bouillie». Après avoir assisté à des essais de ce lance-missile portable à guidage laser, Kim Jong-un a déclaré que sa portée était «la plus grande du monde», et qu'il était «aussi précis qu'un fusil de sniper», a rapporté l'agence officielle KCNA. « Il a noté avec une grande satisfaction que même les chars et les véhicules à blindages spéciaux des ennemis, qui s'enorgueillissent de leur grande manœuvrabilité et de leur puissance de feu, ne sont qu'une citrouille bouillie devant notre arme antichar », selon l'agence. A Consultation restreinte F.A.N / 02/2016 La Fédération Algérienne de Natation lance une consultation, ayant pour objet : - Fourniture et installation afficheur électronique avec système de notation pour les compétitions officielles en piscine olympique 8 lignes, adaptable aussi pour le plongeon, natation synchronisée et waterpolo (normes internationales) y compris logiciel de gestion. Les sociétés spécialisées intéressées par cette consultation sont invitées à procéder aux dépôts de leurs offres dès la parution de la présente consultation dans la presse nationale, en double exemplaire. Le délai de clôture est fixé à 08 jours à compter de la date de la première parution. L’ouverture des offres se fera le jour de la clôture au siège de la Fédération Algérienne de Natation. N/B : Veuillez joindre dans l’offre, les fiches techniques y afférentes. Avec délai de livraison, garantie et la formation technique. MONDE Dimanche 28 février 2016 PRIMAIRES RÉPUBLICAINES AFGHANISTAN Trump décroche un soutien de poids 10 civils tués dans un attentat près d'un marché Dans une primaire républicaine de plus en plus folle, Donald Trump vient de frapper un grand coup: il a reçu vendredi le soutien de Chris Christie, gouverneur modéré au charisme indéniable et féroce détracteur de son principal rival, Marco Rubio. V u moins 10 civils ont été tués et 40 blessés lors d'un attentat suicide commis samedi matin près d'un marché d'Asadabad, chef-lieu de la province de Kunar, à l'est de l'Afghanistan, a-t-on appris auprès des autorités. "Le kamikaze était à moto lorsqu'il s'est fait exploser près d'un marché d'Asadabad. Les dix personnes tuées étaient des civils", a précisé Ghani Mosamem, porteparole du gouverneur. De son côté, Sayed Maqsoud Pacha, le chef adjoint de la police provinciale, a parlé de 11 morts et 40 blessés. Cet attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient au moment où le gouvernement afghan et ses partenaires chinois, américains et pakistanais tentent de relancer les négociations de paix avec les rebelles talibans. Les quatre pays s'attendent à un dialogue direct d'ici à la semaine prochaine, mais les insurgés affirment ne pas avoir été contactés par Kaboul. L'attentat de samedi a eu lieu dans la province reculée de Kunar, à la frontière du Pakistan, que le gouvernement afghan a accusé par le passé d'abriter des "sanctuaires" talibans. Un témoin a affirmé que l'objectif de l'attaque était Haji Khan Jan, un responsable tribal farouchement opposé aux talibans qui a péri dans l'explosion. Les talibans assurent épargner les civils afghans, mais ces derniers payent un très lourd tribut aux violences. L'année 2015 a été la plus sanglante pour les civils depuis que l'ONU a commencé en 2009 à compter le nombre d'Afghans tués ou blessés dans le conflit. La guerre a fait au total 11 002 victimes civiles, dont 3 545 morts, l'an dernier, selon son rapport annuel. A Ph : DR éritable coup de tonnerre, ce ralliement devrait encore exacerber les tensions entre le milliardaire et le sénateur de Floride, en compétition pour porter les couleurs républicaines lors de l'élection présidentielle du 8 novembre qui désignera le successeur de Barack Obama. Les deux candidats aux styles radicalement différents se traitent désormais d'escroc et d'imposteur dans une campagne qui brise les grilles de lecture traditionnelles et où les coups volent de plus en plus bas. Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui fut un temps considéré comme l'étoile montante du "Grand Old Party", a jeté l'éponge il y a deux semaines non sans avoir, quelques jours plus tôt, mis en pièce Marco Rubio, ironisant sur ses "discours mémorisés de 25 secondes" répétés jusqu'à l'épuisement. En devenant le premier poids lourd du parti à soutenir le magnat de l'immobilier, il rebat les cartes, d'autant que ce ralliement intervient à cinq jours du "Super Mardi", journée cruciale des primaires au 17 cours de laquelle une dizaine d'Etats sont appelés à voter. "La seule chose importante pour le parti est de nommer quelqu'un qui nous donne la meilleure chance de battre Hillary Clinton", a avancé Chris Christie, lors d'un meeting au Texas avec son "ami" Trump. "Personne n'est mieux préparé que Donald Trump pour donner à l'Amérique la direction forte dont elle a besoin", a estimé l'ancien procureur âgé de 53 ans. En dépit de ses farouches dénégations -- "On ne m'a offert aucun poste" -- l'annonce a provoqué d'intenses spéculations sur une éventuel "ticket" dans lequel il se verrait offrir la deuxième position, c'est-à-dire, en cas de victoire, la vice-présidence de la première puissance mondiale. "AMUSEUR-EN-CHEF" Les deux hommes n'ont pas toujours, loin s'en faut, marché main dans la main. "Il ne s'agit pas d'élire un amu- seur-en-chef", lançait Christie il y a quelques mois à l'encontre de l'ancienne vedette du reality-show "The Apprentice". "Nous devons élire quelqu'un qui a une véritable expérience". Au lendemain d'un débat au ton acrimonieux à Houston, Trump et Rubio ont repris leurs échanges par meetings interposés. "Je n'ai jamais vu un être humain transpirer autant", a lancé M. Trump, tandis que M. Rubio racontait devant ses partisans ravis comment son adversaire était obsédé par son maquillage lors des coupures publicitaires. "On est sur le point de laisser le mouvement conservateur à une personne qui n'a aucune idée sur quelque sujet important que ce soit, on est sur le point de laisser les codes nucléaires des États-Unis à une personne complètement imprévisible", a affirmé le jeune sénateur désireux de démontrer qu'il a les épaules pour catalyser les énergies et les votes "anti-Trump". "Je reconnais que certains peuvent être intrigués par lui, c'est un beau parleur et il dit qu'il se bat pour les petites gens. Mais chaque fois qu'une de ses entreprises a capoté, vous savez qui n'a pas été payé ? Les petites gens qui travaillaient pour lui", a-t-il poursuivi. Concédant son rôle d'outsider dans la course à la primaire républicaine, il s'est cependant dit certain de remporter le vote dans son État de Floride, prévu le 15 mars, où les sondages donnent pourtant une large avance à Donald Trump. Cette agitation a, pour l'heure, relégué la primaire démocrate au second plan. Hillary Clinton, aidée de son mari Bill et de sa fille Chelsea, était vendredi sur les routes de Caroline du Sud où elle espère une large victoire samedi face à Bernie Sanders, grâce en particulier au vote afroaméricain. SOMALIE Au moins 12 morts dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio attaque contre la capitale somalienne a été revendiquée par les insurgés islamistes somaliens shebabs. Le bilan risque de s'alourdir. « L'une des explosions a eu lieu près du Peace Garden (un jardin public,NDLR) et l'autre près de l'hôtel (voisin) SYL. J'ai vu 12 civils tués, mais le nombre (de morts) pourrait être bien plus élevé», a indiqué Ibrahim Mohamed, un responsable de la police somalienne. Selon un journaliste de l'Agence France-Presse, les tirs entendus sur place avaient complètement cessé peu après 21 heures (18 heures GMT). Alors qu'elle était toujours en cours, les islamistes radicaux shebabs ont revendiqué l'opération, dans un bref communiqué posté sur leur compte Instagram. « Des membres des moudjahidine ont lancé une attaque contre l'hôtel SYL près du palais présidentiel. L'attaque a débuté par un attentat-suicide et une fusillade s'en est suivie », a déclaré le groupe. L'hôtel SYL, un établissement de bon standing, est situé près de l'enceinte L' ultra-sécurisée de la Villa Somalia, complexe fortifié abritant la présidence somalienne et les bureaux du Premier ministre. Le Peace Garden est un jardin public situé à proximité de l'hôtel, très prisé des habitants de Mogadiscio, notamment le vendredi. Le jardin propose des jeux pour enfants et abrite des terrasses de café. Selon le correspondant de l'Agence France-Presse à Mogadiscio, la première explosion, de forte intensité, a retenti à 19 h 45 (16 h 45 GMT), et la seconde, quelques minutes plus tard. Des zones d'ombre entouraient encore l'opération des shebabs : on ignorait notamment si un éventuel commando avait pu s'introduire dans l'hôtel SYL. MODUS OPERANDI ÉPROUVÉ Les shebabs ont mené ces derniers mois des opérations avec un mode opératoire récurrent : un véhicule piégé est lancé à vive allure contre l'enceinte souvent fortifiée d'un hôtel, par un chauffeur kamikaze. Puis un commando armé pénètre à l'intérieur de l'établissement pour abattre la clientèle et le personnel. Le 1er novembre, une douzaine de personnes avaient été tuées dans l'attaque menée à l'aube par les shebabs de l'hôtel Sahafi, situé près du carrefour K4 au centre de Mogadiscio et fréquenté par des parlementaires, des fonctionnaires et des hommes d'affaires. En février 2015, une attaque similaire avait visé un hôtel de standing de Mogadiscio, le Central Hotel, faisant plus de 20 morts. Un mois auparavant, en janvier 2015, c'était l'hôtel SYL qui était déjà visé par un attentat-suicide ayant fait cinq victimes. Confrontés à la puissance de feu supérieure de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), déployée en 2007 en Somalie, les shebabs ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, refusant le plus souvent le combat conventionnel au profit d'opérations de guérilla et d'attentats-suicides. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides - souvent jusque dans la capitale soma- lienne - contre les symboles du fragile gouvernement somalien ou contre l'Amisom. Ces derniers mois, ils ont revendiqué des opérations spectaculaires, tant à Mogadiscio que contre des bases de l'Amisom. Le 2 février, ils ont ainsi affirmé être les auteurs d'un attentat à l'explosif en partie raté contre un avion de ligne d'une compagnie régionale au départ de Mogadiscio, qui a fait un mort, le poseur de bombe présumé. Fin janvier, ils s'en étaient pris à un restaurant très populaire, le Lido Sea Food, sur le front de mer de Mogadiscio, faisant une vingtaine de morts. Une semaine plus tôt, ils avaient mené une attaque de grande envergure contre un camp du contingent kényan de l'Amisom à ElAdde, dans le sud de la Somalie. Ils ont depuis affirmé avoir tué plus de 100 soldats kényans, des informations invérifiables mais jugées crédibles par deux sources sécuritaires à Nairobi et soutenues par la publication de photos montrant des dizaines de soldats kényans tués dans la base détruite. 18 CULTURE Dimanche 28 février 2016 7E ART Hamid Benamra, l'ovni du cinéma algérien Il est connu pour ses documentaires de fictions et ses portraits poétiques et philosophiques d'artistes qui débordent souvent dans des œuvres en perpétuelle oscillation entre l'archive et la fiction. L Classement prochain de sites archéologiques en prévision de leur réhabilitation n projet de classement de sites archéologiques disséminés à travers la wilaya d’El-Bayadh sera lancé dans les prochains jours, en prévision de l’inscription d’opérations visant leur réhabilitation, a-t-on appris auprès de la direction locale du secteur de la Culture. L’opération ciblera, dans une première phase, les vieux ksour des communes de Boussemghoune et Chellala, ksar Bent ElKhess dans la commune de Brezina, le mausolée du saint patron Sidi Abdelkader ben M’hamed connu sous l’appellation de mausolée de Labiodh Sidi Cheikh, et la récupération de la propriété foncière de l’ex: église catholique se trouvant sur le territoire de la commune de Labiodh Sidi Cheikh et ayant fait l’objet dernièrement d’un désistement au profit du secteur de la Culture, a indiqué le directeur de wilaya du secteur, Abdelmadjid Allouchi. La démarche, devant intervenir dans le courant du mois de mars prochain au plus tard, permettra un classement de ces sites, dont certains datent du 17ème siècle à l’exemple du ksar de Boussemghoune, et ce, en prévision de l’inscription d’opérations pour leurs restauration et réhabilitation, a-t-il expliqué. Le secteur de la Culture compte actuellement deux sites seulement classés sur la liste du patrimoine matériel, en l’occurrence la gravure rupestre de Kebch Bouâlem, dans la commune de Bouâlem, et les dessins rupestres de ‘‘Hadjeret El-Merdoufa’’, dans la commune d’El-Ghassoul, a ajouté Allouchi en rappelant, dans le même contexte, l’inscription en 2013 du rituel du Rakb (Maoussem ou waâda) de Labiodh Sidi Cheikh sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. Le patrimoine archéologique de la wilaya d’El-Bayadh renferme quelque 24 dessins rupestres de ‘‘grande importance’’ historique et archéologique, en plus de plusieurs sites contenant des empreintes de dinosaures, a signalé le directeur de wilaya de la Culture en insistant sur le rôle important attendu des collectivités locales dans la préservation de ces sites. U Ph : DR ui, c'est Hamid Benamra, un cinéaste atypique qui, sans financement aucun, s'impose dans le paysage du 7ème art international. Derrière son calme olympien de maître des arts martiaux et sa bonne humeur à toute épreuve, se cache un cinéaste qui ne se sépare jamais de son outil de travail: flanqué de sa caméra, Benamra filme depuis des décennies, tout ce que son regard croise: plans urbains, représentations de théâtre, conférences, rassemblements culturelles et même les personnalités étrangères de passage en Algérie. Avec sa dégaine de sportif de haut niveau, où qu'il soit convié, Hamid Benamra filme méticuleusement les débats, le public, avant de revêtir son costume d'agent artistique pour placer son film dans un maximum de manifestations cinématographiques. Et c'est grâce à cette "obsession" de tout filmer qu'il est parvenu à se constituer une importante banque d'images d'archives, libre de droit, qu'il exploite dans ses documentaires, dont le dernier en date, "Rêveries de l'acteur solitaire", qui a lui a valu la mention spéciale du jury aux dernières Jca (Journées cinématographiques d'Alger). Ce quinquagénaire, natif d'Alger en 1964, est tombé dans le chaudron du cinéma à l'adolescence. A l'âge de 14 ans, sa mère lui avait offert, en piochant dans PATRIMOINE À EL-BAYADH "le budget de la marmite familiale" et à l'insu du père, sa première caméra 8mm. Cette même caméra, illustre l'affiche de son dernier film. Sa première oeuvre, "Pour une vie meilleure", Hamid Benamra la réalise en 1981. Elle sera suivie d'une production prolifique de courts métrages: "Un film raté" (1983), "Gros plan" (1984), "Une manière de vivre" (1985) ou encore "Histoire off", en 1989. A 23 ans, il quitte l'Algérie pour la France où il entamera des études de philosophie, d'histoire et de cinéma, un bagage universitaire qui transparaît dans ces deux dernières œuvres, truffées d'images d'archives, cachant derrière chaque séquence une invitation à la réflexion. Dans "Bouts de vies, bouts de rêves" (2012), un portrait du plasticien Mustapha Boutadjine reprenant en filigrane la vie culturelle de l'Algérie des années 1970 et 1980, le réalisateur opère un véritable collage cinématographique faits d'archives et parcouru de poésie, de musique et de petites séquences de tournage. ZÉRO FINANCEMENT Avec "Bouts de vies, bouts de rêves", un documentaire de fiction de 100 mn, le réalisateur signe son entrée dans les plus grands festivals internationaux du cinéma dont les Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie), le Festival du film arabe de San Francisco (USA) ou encore les Festival du film panafricain de Cannes (France) et de Los Angeles (USA). Pourtant, cette oeuvre qui a voyagé sur trois continents pendant près de trois ans n'a pratiquement rien coûté à son réalisateur et producteur Hamid Benamra. Et pour cause, avec sa compagne, Stéphanie, poète et comédienne, il a fondé sa propre entreprise de production "Nunfilm", pour échapper aux contraintes du financement. "Réaliser un film sans financement, c'est maîtriser tous les outils de production et être propriétaire de son matériel", explique le cinéaste pour qui le plus difficile est de concevoir un propos cinématographique "original avec une portée politique et historique, toujours", selon sa conception du cinéma. Pour le couple, monter des images et mixer le son, en trouvant un rythme narratif accessible pour "transmettre un message" philosophique et poétique, "n'a pas de prix". Et le prix se calcule en investissement personnel. Pour les Benamra, la recette, s'avère payante: en consacrant "tout leur temps à travailler pour le public", malgré l'absence de financements, leur cinéma, "dans toute sa liberté", parvient à se faire une place dans les salles obscures. Leur boîte de production s'occupe également de la promotion et de la diffusion des films de Benamra à travers le monde, en misant sur la seule détermination du réalisateur qui se transforme en un redoutable agent artistique à chaque manifestation cinématographique. Résultat, "Bouts de vies, bouts de rêves" a participé, à ce jour, à 19 festivals internationaux. Toujours avec la même démarche filmique déroutante et incisive, Hamid et Stéphanie Benamra, qui entament à peine la promotion de leur dernier né, travaillent déjà sur un nouveau projet. Provisoirement intitulé "Yolla", leur prochain film est dédié à l'épouse du grand chanteur engagé libanais, Marcel Khalifa, qui a porté les rêves de son compagnon et de leurs enfants, tous musiciens, avant de se lancer, sur le tard, dans une carrière musicale. THÉÂTRE RÉGIONAL D'ORAN Spectacle de solidarité avec le comédien malade Bilel Benzouika n spectacle en hommage au jeune comédien Bilel Benzouika, gravement malade, a été donné jeudi sur les planches du Théâtre régional d'Oran Abdelkader Alloua (TRO) dans le cadre d'une action de solidarité initiée en partenariat avec l'association culturelle locale "El-Amel". De nombreux artistes et amoureux du théâtre ont répondu à l'invitation des organisateurs pour assister à ce spectacle intitulé simplement "Chifa ya Bilel" (bon rétablissement Bilel) et dont la recette sera reversée au souffrant. La pièce présentée a vu la montée sur scène d'une dizaine de jeunes talents pour des prestations alternées accompagnées par les déclamations du "goual" dont le personnage a été campé par l'humoriste et U metteur en scène Mohamed Mihoubi. Le directeur du TRO, Azri Ghaouti, s'est félicité de cette "action emblématique de la dimension humaine de la famille artistique en général, et de Mihoubi en particulier qui a suscité un véritable élan de solidarité chez le public." Âgé de 22 ans, Bilel Benzouika est comédien de théâtre depuis 2009 après avoir reçu une formation aux techniques scéniques au sein de l'association culturelle "El-Amel" qui abrite des ateliers d'initiation et de perfectionnement dirigés par Mihoubi. Le jeune artiste fait valoir ses capacités au fil des représentations, gagnant à chaque fois davantage de visibilité à la faveur de sa participation dans nombre de pièces telles "Kachfa et bla debza", "Café théâtre", "Casting", et "Abtal el Djazaïr". Sa soif d'apprendre et son intérêt pour le monde du 4ème Art l'amènent encore à travailler comme technicien de son dans divers spectacles de Mihoubi, dont "Les coulisses", "Algérien et fier" et "Top Femmes". La dernière apparition sur scène de ce jeune comédien remonte à l'été dernier, saison durant laquelle il fut distribué dans une nouvelle version de "Ettefah" (les pommes) produite par le TRO en hommage à l'illustre figure du 4ème Art algérien Abdelkader Alloula (19391994). Le public a encore en mémoire sa brillante prestation livrée dans "Abtal el Djazaïr" (les héros de l'Algérie), épopée produite en 2012 par le TRO dans le cadre de la célébration du 58ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954. Cette oeuvre, écrite et mise en scène par Mohamed Belfadel, relatait les étapes les plus marquantes de la lutte de libération nationale, dont les batailles menées contre les forces coloniales par d'illustres figures de la résistance, à l'instar de l'émir Abdelkader, Lalla Fatma N'soumer, et Cheikh Bouamama dont le rôle fut confié à Bilel Benzouika. Le spectacle "Chifa ya Bilel" a été donné en présence de grandes figures du théâtre, à l'instar de Fadela Hachemoui et du dramaturge Mohamed Belfadel qui est également secrétaire général du syndicat des comédiens de théâtre et du cinéma d'Oran. CULTURE Dimanche 28 février 2016 AVEC MULDER ET SCULLY MARVEL X-Files : retour sur un come-back ouvenons-nous : quand X-Files débarque sur les écrans US en 1993, Internet était l’apanage de quelques initiés vêtus de tee-shirts ornés de blagues subtiles sur le langage binaire. En ce temps-là, il faut prévoir un week-end entier pour télécharger une photo olé olé, tandis que le modem analogique crachouille sa bandeson de film de SF des années 50. Et, surtout, les passionnés d’OVNIs qui soupçonnent le gouvernement américain de cacher des cadavres d’extraterrestres récupérés à Roswell ou des aliens reptiliens métamorphes de gouverner le monde en sousmain sont contraints de lire des revues spécialisées, voire, des livres ! Mais, peu à peu, Internet et X-Files vont conjointement changer tout ça. Pendant dix ans, la série télé et le Web, dans une synergie inédite, vont populariser des thèmes complotistes et bâtir une imagerie qui font désormais partie intégrante de la culture populaire. La fiction S Un acteur de «Game of Thrones» sera Iron Fist etflix a trouvé son prochain super-héros. L'acteur Finn Jones de «Game of Thrones» incarnera Iron Fist dans la quatrième série fruit de la collaboration entre le géant de la vidéo à la demande et Marvel. Le partenariat entre Netflix et Marvel ne fait que commencer. Après les très maîtrisées «Daredevil», dont la seconde saison débute dans quelques semaines, et «Jessica Jones», deux autres séries suivront bientôt. On sait déjà que «Luke Cage» sera incarné par Mike Colter, mais le doute planait sur l'acteur qui endosserait le costume d'Iron Fist. Il est désormais levé. Finn Jones, qui campe Loras Tyrell -frère homosexuel de la reine Margaery- dans «Game of Thrones» a été choisi pour être le héros de la quatrième série, a dévoilé «Entertainment Weekly» jeudi. Dans les comics, Daniel Rand (alias Iron Fist) alors enfant se rend avec ses parents à K'un L'un, une mystérieuse cité de l'Himalaya. A la suite d'un événement tragique, il est adopté par le chef du village qui lui apprend tous les secrets des arts martiaux. Une fois adulte, il retourne dans sa ville natale de New York pour y faire régner la justice. N Phs : DR X-Files a fait son grand retour. L'occasion de découvrir la réponse à la question que l’on se pose depuis des mois: comment les scénaristes se sont-ils adaptés à la nouvelle donne des théories complotistes désormais omniprésentes ? 19 et la réalité, l’imagination des scénaristes et celle des internautes s’imbriquent si étroitement que l’on ne sait plus qui produit quoi : des photos, des vidéos et des idées populaires sur le Web sont reprises par X-Files avant de faire retour en ligne sous une forme légèrement modifiée. Et réciproquement… La complosphère a-t-elle créé XFiles ou X-Files a-t-il créé la complosphère ? C’est l’éternelle question de l’œuf et de la poule… Mais, une chose est sûre, il est impossible de faire rentrer une poule dans un œuf. MULDER: «TOUTE MA VIE EST DEVENUE UN SUJET DE PLAISANTERIE» C’est pourtant l'exploit qu'essaye d'accomplir ce premier épisode de la 10e saison en casant dans quarante minutes et des poussières un recensement exhaustif des thématiques conspirationnistes depuis l’arrêt de la série en 2003. Fox MulderDavid Duchovny semble émerger d’une cuite de dix ans (ce qui n’est peut-être pas totalement une métaphore). Accablé et mal-rasé, il lève ses yeux rougis d’Internet pour lâcher ce constat désenchanté : « Toute ma vie est devenue un sujet de plaisanterie ». Puis, au fil d’une histoire incompréhensible où erre une Scully hébétée (Gillian Anderson), l'agent Mulder se contente d’énumérer à peu près toutes les théories complotistes à la mode avant de conclure, sans qu’on sache trop pourquoi : « J’avais tort, tout est faux ». Mulder croise aussi une adolescente abductée mise enceinte par des aliens (ou par un officine secrète gouvernement) et un présentateur halluciné, avatar d’Alex Jones, l’icône des conspirationnistes américains. En définitive, ce premier épisode ressemble à une mise à jour truffée de bugs et parfaitement inutile où transparaît l’aveu d’impuissance qu’X-Files ne pourra jamais rattraper le temps perdu. Heureusement, le second épisode est d’une toute autre tenue. Il y a une enquête, des enfants difformes, de l’ADN alien, un savant fou et, enfin, quelque chose qui ressemble à un scénario. On retrouve Mulder et Scully comme on les avait laissés, mis à part quelques rides supplémentaires, chacun reprenant son rôle de sceptique et de crédule comme on se glisse dans un vieux pull… C’est finalement M6 ellemême qui s’est tirée une balle dans le pied en censurant plusieurs scènes jugées trop violentes pour être diffusées avant 22 heures. Ces premiers épisodes ouvrent donc deux voies possibles: soit, la série se lance dans une course à l'échalote avec ses propres fans et finit par ressembler à une recherche "OVNI" sur YouTube. Soit, elle suggère à ses scénaristes de faire leur métier: écrire des scénarios. UN ACTEUR QUASI-INCONNU Si ce n'est son rôle dans «Game of Thrones» depuis 2011, la carrière de Finn Jones en est à ses débuts. Il est surtout apparu dans des séries britanniques comme «Hollyoaks». L'acteur anglais de 27 ans devrait non seulement revêtir le costume vert et jaune du super-héros dans «Iron Fist», mais également dans «The Defenders». Une cinquième série où il combattra aux côtés de Daredevil, Jessica Jones et Luke Cage. Avant ça, «Iron Fist», écrit et produit par Scott Buck («Dexter», «Six Feet Under») est attendue d'ici 2017 sur Netflix. LEO LE MAUDIT YOKO ONO (VEUVE DE JOHN LENNON) : Et si Leonardo DiCaprio ne recevait pas l’oscar ? «Je n'ai rien à voir avec la séparation des Beatles» eonardo DiCaprio est le grandissime favori pour recevoir l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans «The Revenant», dimanche soir. Mais une étrange malédiction plane sur le roi Leo… Hollywood aime les scénarios prévisibles. Dimanche, lors de la 88e cérémonie des Oscars qui se déroulera au Dolby Theatre de Los Angeles, Leonardo DiCaprio recevra l’Oscar du meilleur acteur pour «The Revenant». Le roi Leo mérite tant sa statuette depuis une vingtaine d’années que personne n’imagine ce qui serait la surprise du siècle. Paris Match vous propose trois fins alternatives. L Scénario 1 : Matt Damon ou Michael Fassbender sont couronnés Ce sont les deux seuls adversaires crédibles face à Leonardo DiCaprio. Matt Damon a remporté le Golden Globe du meilleur acteur dans une «comédie» pour «Seul sur Mars» et Michael Fassbender crève l’écran dans «Steve Jobs». Les deux autres nommés partent de plus loin : Bryan Cranston est adoré à Hollywood mais personne ou presque ne l’a vu dans «Trumbo». Eddie Redmayne se travestit dans «The Danish Girl» mais le film a divisé la critique et surtout il a remporté l’Oscar l’an passé pour «Une merveilleuse histoire de temps». Probabilité : 10% Scénario 2 : Michael B. Jordan (ou un autre acteur noir) remporte l’Oscar OK, Michael B. Jordan ne figure pas dans les cinq acteurs retenus, il n’a donc aucune chance. Mais faisons un rêve. Après la polémique sur la place des Noirs dans l’industrie hollywoodienne, de nombreuses personnalités ont promis un changement… Et pourquoi ne pas ajouter le nom de Michael B. Jordan sur les bulletins de vote, histoire de créer un précédent ? Le jeune acteur est parfait dans «Creed» et cela collerait bien au scénario du film. Probabilité : 0,1% Scénario 3 : Leonardo DiCaprio refuse l’Oscar et envoie un tigre à sa place Grand défenseur de la Nature, Leonardo DiCaprio préfère les tigres de Sibérie aux pingouins de Los Angeles. Le Geste aurait une classe folle : plutôt que de monter sur scène pour recevoir la récompense, celui qui se fait massacrer par un ours dans «The Revenant» pourrait envoyer un tigre qui dévorera immédiatement Julianne Moore et Chris Rock. Probabilité : 0,0000000000001% a veuve de John Lennon, souvent soupçonnée d'avoir provoqué la fin d'un des plus célèbres groupes britanniques, a, une nouvelle fois, démenti les accusations dont elle fait l'objet depuis plus de 45 ans. Yoko Ono ne cessera jamais de le répéter : non, elle n'a pas provoqué la séparation des Beatles. La veuve de John Lennon, et chanteuse de 83 ans, née au Japon, est revenue sur sa carrière dans le magazine américain spécialisé US Weekly. Dans un article intitulé «25 choses que vous ne savez pas sur moi», sa réponse numéro 24 dit: «Je n'ai rien eu à voir avec la séparation des Beatles. Et je pense que Paul [McCartney, NDLR] est un gars plutôt sympa». Les raisons qui ont poussé le groupe de Liverpool à se séparer en 1970 L ont longtemps été sujet de polémique entre fans et historiens, certains affirmant que la présence constante de Yoko Ono au studio d'enregistrement avait accru les tensions entre les quatre membres du groupe. John Lennon et Yoko Ono s'étaient rencontrés quelques années avant, en 1966, et sont par la suite devenus amants et compagnons artistiques. La chanteuse, qui a sorti le 19 février un album remix intitulé Yes, I'm a Witch Too, a également affirmé que John Lennon, assassiné par un déséquilibré à New York en 1980, lui manquait chaque jour. Parmi les autres éléments dévoilé dans l'interview, la chanteuse dit n'avoir pas bu une goutte d'alcool depuis les années 1950, et que si elle devait se réincarner en un animal, elle choisirait un moineau. JEUX Dimanche 28 février 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°917 21 Mots fléchés n°917 HORIZONTALEMENT 1 - Soumissions - 2 - Séché - Courbe - 3 - Dans la gamme - Démon - 4 - La vache y trouve sa nourriture - Pur - À payer - 5 - Irlande - Pièce de charrue - 6 - Consonne double - Mesure chinoise - Pronom - 7 - Règles - Acide - Romains - 8 - Ville des ÉtatsUnis - Rebut - 9 - - Beurrés - Maître spirituel - 10 - Aviron - Crible - 11 - Risque(de à g) - Forme d’être - Divinité de la Terre - 12 - Mimosas. VERTICALEMENT 1 - Oiseaux rapaces - 2 - Alcaloïde - Récipient - 3 De près - Erbium - Prêche - 4 - Possessif - Article - Crie comme le cerf - 5 - Pays islamique - Déesse - Marque le mépris - 6 - Meneurs - Fin de participe - Cacha - 7 - Astate - Tour symbolique - Terme musical - 8 - Degré de qualification - Réfléchi Dévorés - 9 - Fin de verbe - Protecteur - Tournant - 10 - Appliquées. Mots masqués n°917 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui dépense sans mesure, follement (8 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois AMANDE - ANCRE AVIDE - BAIE - BOIS BORD - BOUT - CALINE CHAINE - CROUTE DAIS - DEVANT - DURE EDIT - EMAIL - EPRIS FART - FIERTE - FRIME FRONT - GANG GRAINE - GRIS - HAIE HARGNE - HATE IMPURE - INERTE INTRUS - JARGON JARRE - JARS - LAIDE LARCIN - LIEGE - MALT MARINE - MONT MOROSE - NAIN - NORMAL - NOVICE - OINT OMBRE - ORALE PAIRE - POMPE POULPE - RAID RAMPE - RELENT - SAIN - SALE - SAUT - TEMPE TOURBE - TRAITE UNITE - URAETE USINE - VALET - VALSE - VITALE. MOTS CROISÉS N° 916 1. Anachorète - 2. VI - Laie - On 3. Ivre - Égale - 4. Lee - As - Nie 5. Ilien - Usé - 6. Senties - Râ - 7. Éreinter - 8. A.M - Ornée - 9. Nolis - Étai - 10. Trot - As - Me 11. Une - Na ! - Air - 12. Sépia Osée. VERTICALEMENT : 1. Avilissantes - 2. Nivelé Morne - 3. Reine - Loup - 4. Clé Étroit - 5. Ha ! - Âniers - Na - 6. Oies - Ein - AA - 7. Reg - Usnées 8. Ans - Têt - As - 9. Tôlière Amie - 10. Énée - Arriéré. MOTS FLÉCHES N° 916 HORIZONTALEMENT : Morosité - Nasitorts - Lisse Lest - Teigne - Er - Or - Gel - Ôté - Urne - Rus - Halo - Ci - Es Larvé - Ute - Réelle - Étêté - Ain - Osées - Ânée. VERTICALEMENT : Tonitruantes - Rase - Rl - Été Rossignol - EE - Siégée - Arts Lit - N.L - Crée - Tôle - Rive Gère - Où - Élan - Tsé-tsé - Lie Lustre - Scène. MOTS MASQUÉS N°916 DÉPENAILLÉ 22 Dimanche 28 février 2016 Sélection du jour TÉLÉVISION 20H55 Die Hard 4 : retour en enfer 20H45 Championnat de France Ligue 1 Réalisé par : Len Wiseman Acteurs : Bruce Willis (John McClane) Timothy Olyphant (Thomas Gabriel) Justin Long (Matt Farrell) Maggie Q (Mai Lihn) Kevin Smith (le Sorcier) Une série d'attaques informatiques de grande ampleur est lancée contre les Etats-Unis. Les autorités veulent interroger tous ceux susceptibles d'avoir déclenché ces assauts. John McClane est ainsi chargé de retrouver Matt Farrell, un petit génie. Mais quand il arrive au domicile du jeune homme, McClane s'aperçoit que celui-ci est pourchassé par des tueurs. Il réussit à le sauver mais les ennuis ne font que commencer. 20H50 Zone interdite Thaïlande, le nouveau paradis des Français Présenté par : Wendy Bouchard Grâce à ses plages paradisiaques et ses eaux turquoise, la Thaïlande n'en finit plus d'attirer les vacanciers français. Kamel et ses trois amis ont quitté leur cité de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour y passer un séjour de rêve. Au programme : farniente sur les plages privées et soirées déjantées à Ko Pha Ngan ou dans les boîtes de nuit de Phuket. Richard et Brigitte, quant à eux, ont décidé de tout plaquer pour s'installer à une centaine de kilomètres de Bangkok. Le chef étoilé Jean-Michel Lorain vient, lui, d'inaugurer un restaurant dans la capitale thaïlandaise. Enfin, rencontre avec Yann, bouchercharcutier qui a ouvert plusieurs boutiques sur l'île de Koh Samui. Il souhaite transformer les vaches locales en belles charolaises. 20H50 Le dernier empereur Réalisé par : Bernardo Bertolucci Acteurs : John Lone (Pu Yi adulte) Peter O'Toole (Reginald Johnston) Joan Chen (Wang Jung) Victor Wong (Chen Pao Shen) Dennis Dun (Grand Li) 1950, dans une gare de Mandchourie, un certain Puyi tente de se suicider dans les toilettes quand des souvenirs l'assaillent. En 1908, à Pékin, il n'est âgé que de 3 ans quand l'impératrice douairière le sacre empereur. Les années passent et la République de Chine est proclamée. Puyi reste confiné dans la Cité Interdite où il noue une amitié avec son précepteur anglais Reginald Flemming Johnson. En 1924, il est expulsé. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Réalisé par : Jean Becker Acteurs : Jacques Villeret (Jacques Pouzay) André Dussollier (André Designy) Damien Jouillerot (Lucien) Thierry Lhermitte (Thierry Plaisance) Benoît Magimel (Emile Bailleul) Adolescent, Lucien en a plus qu'assez de voir son père, Jacques, faire des numéros de clown. André, vieil ami de Jacques, décide de lui expliquer d'où lui vient cette vocation. Il remonte à l'Occupation. Pour impressionner une jeune femme, André et Jacques décidèrent de faire sauter un poste d'aiguillage tenu par les Allemands. Rapidement arrêtés, ils furent jetés dans une fosse en attendant d'être fusillés. Réalisé par : Pierre Jolivet Acteurs : Roschdy Zem (Lucas Skali) Leïla Bekhti (Maya Dervin) Marc Lavoine (Julien Bass) Nicolas Bridet (Simon) Bruno Debrandt (Stéphane Assor) A Marseille, Lucas, commandant de police, enquête sur un trafic international d'armes lourdes en provenance de Serbie. Avec son équipe, il remonte jusqu'à Paris où, pense-t-il, celles-ci sont stockées. Le dossier comporte un autre volet, sur le transit de grosses quantités de drogue. Lucas contacte à ce sujet Maya, une jeune recrue de la brigade des stups. Ils doivent collaborer, mais leurs relations sont glaciales. 20H50 Just Married (ou presque) Réalisé par : Marek Losey Acteurs : Brenda Blethyn (Vera Stanhope) Kenny Doughty (Aiden Healy) Amerjit Deu (Bharat Mann) Katie Brayben (Sally) Wayne Foskett (Jim Viner) Vera enquête sur l'incendie qui a ravagé trois bungalows dans un camping. Dans l'un d'eux, les pompiers retrouvent un corps carbonisé. Parallèlement, Deena, la sœur du propriétaire du lieu, Jim Viner, est portée disparue. Au moment des faits, ce dernier était parti en week-end avec sa fille Claire, qui doit prochainement épouser son ami Ryan. En menant ses investigations, Vera découvre certains secrets bien gardés... Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 20H50 Effroyables jardins 21H25 Mains armées 20h50 Les enquêtes de Vera - Le feu de la rancune 4 Lyon / Paris-SG Les Lyonnais et les Parisiens ne se quittent plus cette saison. Outre le match aller en L1, les deux formations se sont déjà affrontées en quart de finale de la coupe de la Ligue et en huitième de finale de la coupe de France. Pour cette quatrième opposition de la saison, les Gones emmenés par Alexandre Lacazette espèrent offrir une victoire de prestige à leur public dans leur stade flambant neuf. Les joueurs de Bruno Genesio ont, en effet, un besoin urgent de points pour espérer accrocher une qualification pour la Ligue des Champions. Les Rhodaniens misent notamment sur la fatigue des champions de France qui doivent composer avec un calendrier chargé. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Garry Marshall Acteurs : Julia Roberts (Maggie Carpenter) Richard Gere (Ike Graham) Joan Cusack (Peggy Flemming) Hector Elizondo (Fisher) Rita Wilson (Ellie Graham) Ike Graham, un journaliste new-yorkais séduisant mais quelque peu misogyne, fait paraître un article très acide sur les séductrices. Il cite le cas de Maggie Carpenter, une jeune femme du Maryland qui a déjà annulé trois fois son mariage au dernier moment, mais qui vient de se fiancer à nouveau. Folle de rage, Maggie parvient à faire licencier Ike. Bien décidé à se venger, ce dernier part pour le Maryland... Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Dimanche 28 février 2016 23 FAUT Y CROIRE ! Il neige à nouveau à gros flocons sur Sétif «Moi, je n’ai pas demandé à obtenir un terrain à El-Biar pour construire une villa et la louer à 12 000 euros et je ne possède pas un bien immobilier en France ni même à Alger, d’ailleurs» Nordine Aït Hamouda, sur BRTV à propos des accointances de Saïd Sadi avec l’ancien patron du DRS - Y a pas à dire : le linge sale ne se lave plus en famille ! Il neige à nouveau, à gros flocons, depuis la fin de la matinée de ce samedi sur la ville de Sétif où les arbres, les toits des maisons, les voitures en stationnement et les alentours de l'agglomération ont déjà pris une teinte blanche. Si pour le moment, toutes les artères de la ville connaissent leur habituel flot d'automobilistes, la circulation devrait être très difficile dans les prochaines heures, si l'on se réfère au côté particulièrement dru de ces chutes de neige, qui semblent encore plus abondantes qu'il y a une dizaine de jours lorsque plusieurs routes avaient été coupées. Selon un responsable de la station de la météorologie nationale basée à l'aéroport de Sétif-Ain Arnat, une nouvelle perturbation est attendue pour la nuit prochaine, jusqu'à mardi, accompagnée d'autres chutes de neige qui affecteront les reliefs dépassant les 800 m. La situation a eu pour effet de mettre sur le qui-vive les éléments de la protection civile et les autorités locales qui affirment que toutes les dispositions ont été prises pour affronter ces intempéries et, le cas échéant, rouvrir les axes qui viendraient à être bloqués et approvisionner les populations des zones rurales et montagneuses. Oran : échouage d'un dauphin à Bousfer-plage Un dauphin mort a été découvert, vendredi aprèsmidi, sur la plage de Bousfer, à l'ouest d'Aïn el Turck (Oran) ont indiqué avant-hier, les services de la Protection civile de la wilaya. Le mammifère, long de trois mètres, gisait sans vie sur le rivage avant que n'interviennent les éléments de la Protection civile qui ont procédé au balisage du périmètre d’échouage. Les services de l’environnement sont ensuite intervenus pour déterminer les causes de la mort de ce cétacé, a indiqué la même source. Deux autres cétacés, un dauphin et son petit, qui s'étaient échoués sur la plage de Kristel, à l'Est d’Oran, ont été sauvés dernièrement par les agents de la Protection civile, a-t-on rappelé de même source. «Notre régime politique est bâti sur un culte : le culte de la personnalité, le culte de l’homme providentiel, le culte de l’homme fort et le culte du zaimisme» Ali Benflis, président du TEH - Pour qu’une telle mayonnaise eût pu prendre, fallait –il encore que vous dénonciez ça quand vous meniez un gouvernement au service d’un tel régime bâti sur un culte ,sur le zaïmisme etc etc etc… La photo sensas Le sel comme le sucre joue un rôle dans le diabète Le sel, comme le sucre, joue un rôle dans le diabète, révèle une étude française publiée vendredi par la revue médicale américaine Cell Metabolism. "De simples mesures diététiques comme la diminution de l'ingestion simultanée de sel et de sucre pourraient prévenir ou traiter le diabète de type 2 (le plus courant)", indiquent les chercheurs, qui estiment que leur découverte pourrait déboucher sur de nouvelles mesures de prévention. Ils sont parvenus à cette conclusion en étudiant des porcs nains qui avaient subi une chirurgie de l'obésité de type bypass, consistant à modifier le circuit alimentaire en court-circuitant une partie de l'estomac et de l'intestin. L'étude sur les porcs nains - dont l'alimentation ressemble à celle des humains - a permis de montrer que l'absorption globale de glucose par l'organisme était réduite lorsque celui-ci n'était plus absorbé que dans la partie basse de l'intestin, comme c'est le cas chez les porcs opérés, et non dans la partie haute, comme chez les non opérés. Le sel est nécessaire à l'absorption du glucose. En repoussant avec l'opération le moment où la bile, qui a une forte teneur en sel, rejoint le bol alimentaire, "on diminue l'absorption du glucose" explique le Pr François Pattou, principal auteur de l'étude. Pour confirmer le rôle du sel, les chercheurs en ont donné ensuite de grosses quantités aux porcs nains et observé une augmentation de la glycémie après les repas. Pour le Pr Pattou, chirurgien et chercheur à l'Inserm à Lille, ces résultats confirment l'influence du sel dans l'alimentation sur l'élévation de la glycémie, déjà rapporté par une étude israélienne publiée il y a quelques mois. Dans cette étude, le contenu en sel venait en quatrième position des critères influençant l'élévation de la glycémie, derrière le contenu en sucre des repas, le fait d'être diabétique et l'heure de prise des repas (la glycémie augmentant plus après le repas du soir). USA: un homme abat 4 personnes, dont des enfants, avant de se suicider Sans commentaire Un homme a tué quatre personnes, dont des enfants, avant de mettre fin à ses jours près d'une maison privée vendredi dans l'État de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, a indiqué la police. "L'individu a tiré sur quatre personnes, y compris des enfants, puis après un affrontement avec la police il s'est tué", a déclaré Ryan Spurling, porte-parole de la police du comté de Mason à une centaine de km de Seattle. Certains médias locaux affirment qu'une jeune fille de douze ans aurait échappé au bain de sang, et d'autres médias rapportent que les victimes faisaient partie de la famille du tireur, mais la police n'a pas confirmé. Le suspect a lui-même appelé la police qui est alors intervenue. "Nous avons été avertis que quatre personnes avaient été abattues dans une résidence privée", a twitté la police du comté de Mason. Le face-à-face a alors duré plus de trois heures, démarrant vers 18H30 GMT dans une zone boisée et reculée près de la bourgade de Belfair. Le suspect a refusé de se rendre, la police tentant en vain de négocier, avant qu'il ne retourne son arme contre lui. La police a twitté des photos montrant au moins cinq SUV et des forces de l'ordre en tenue d'assaut sur une route déserte entourée de pins. MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Dimanche 28 février 2016 12°C / 7°C Dimanche 19 djoumad el oual 1437 Dohr : 13h01 Assar : 16h12 Maghreb : 18h44 Îcha : 20h02 Dans la journée : averses Vent : 29 km/h Humidité : 62 % Dans la nuit : averses Vent : 29 km/h Humidité : 80 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN G20 Les ministres des Finances s'engagent à combattre «avec fermeté» le financement du terrorisme Les ministres des Finances du G20 se sont engagés, hier, à l'issue de leur réunion de deux jours à Shanghai, à combattre «avec fermeté» le financement du terrorisme et à accroître la coopération notamment en matière d'échanges d'informations. Ph : DR «N ous sommes déterminés à combattre avec fermeté le financement du terrorisme», ont-ils assuré dans le communiqué publié à l'issue de leur réunion. «Nous allons redoubler d'efforts (...) et accroître notre coopération et nos échanges d'informations».»Nous appelons tous les pays à se joindre à nous dans ces efforts, notamment via une mise en œuvre rapide des normes du Gafi», le Groupe d'action financière sur le blanchiment des capitaux, ont déclaré les grands argentiers des vingt plus grandes puissances mondiales. Ils demandent en outre à cette organisation internationale, basée à Paris, de «renforcer son travail pour identifier et s'attaquer aux failles et lacunes qui demeurent dans le système financier», citant «les sources et méthodes de financement (des terroristes) et l'utilisation de ces fonds». Ces déclarations des ministres des Finances des pays les plus riches de la planète, qui ne sont toutefois pas assorties d'engagements précis, interviennent alors que le Gafi a récemment pointé une trop grande lenteur de l'action internationale, malgré des progrès. Depuis les attentats du 13 novembre dernier à Paris, environ 50 pays ont pris des mesures concrètes sur le sujet, a indiqué cette semaine à l'AFP le secrétaire exécutif du Gafi, David Lewis. Selon lui, la menace de figurer sur la liste noire de cette structure, qui comprend notamment la Corée du Nord, l'Afghanistan et la Syrie, a fait bouger très rapidement les pays qui n'avaient pas les lois nécessaires ou qui ne les appliquaient pas. Mais Lewis a jugé que l'utilisation des instruments dont disposent les gouvernements était «bien inférieure à ce qu'elle devrait être face à la menace que nous affrontons». «Seu- lement 36 pays ont condamné une personne pour financement du terrorisme, et seulement 40 pays ont pris des sanctions ciblées», comme le gel de comptes bancaires, a-t-il noté. Ces mesures répondent à l'évolution de la menace terroriste liée à l'apparition de l'organisation terroriste autoproclamée État islamique (EI/Daech), qui contrôle de larges pans de territoires en Irak et en Syrie où elle a commis des crimes inimaginables et détruit des infrastructures. «Nous avons vu comment la nature et l'étendue du financement a changé avec l'émergence de l'EI, qui tire la plupart de ses revenus des territoires qu'il contrôle», notamment via l'exploitation du pétrole, a observé Lewis. SYRIE L’UE appelle toutes les parties au conflit à «ne pas manquer la chance» de mettre un terme à la violence L’ Union européenne (UE) a appelé hier toutes les parties au conflit en Syrie à «ne pas manquer la première chance» de mettre un terme à la violence et de trouver «une solution pacifique» après cinq années de guerre dans ce pays, quelques heures après l'entrée en vigueur du plan russoaméricain de cessation des hostilités. «Cette première chance (cessez-lefeu) de mettre un terme à la violence sur le terrain ne doit pas être manquée», a déclaré la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, dans un communiqué. La Chef de la diplomatie de l’UE a affirmé que la communauté internationale et les parties au conflit syrien ont «la responsabilité» de respecter le cessez-le-feu en vue de permettre «une solution pacifique» et ne pas rater l’occasion de «sauver des vies». «Si le cessez-le-feu tient, cela permettra de créer les conditions pour acheminer l’aide humanitaire vers toutes les régions de la Syrie», a-t-elle souligné dans son communiqué. Le Conseil de sécurité de l'ONU a soutenu l’accord initié par Washington et Moscou en adoptant vendredi soir à l'unanimité la résolution 2268 «l'approuvant pleinement» et appelant les parties concernées à respecter la trêve entrée en vigueur à 00H00 locale (vendredi 22H00 GMT). Selon l’UE, le respect de la trêve permettra à l'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura, de «programmer une nouvelle session de pourparlers de paix inter-syriens (le 7 mars) à Genève» après l'échec des précédentes discussions et de «créer les conditions de la transition politique» adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité onusien. La Syrie connaît son premier cessez-lefeu important après cinq ans de guerre qui a fait, selon l’ONU, plus de 270.000 morts et des millions de déplacés. Le plan de «cessation des hostilités» présenté par les Russes et les Américains exclut les terroristes de l'organisation autoproclamée Etat islamique (EI/Daech) et les groupes liés à, Al Qaïda, comme le Front al Nosra (branche syrienne de cette organisation terroriste).L'accord de trêve qui est entré en vigueur à minuit heure de Damas (22h00 GMT vendredi) a été approuvé par le gouvernement syrien tandis que l'opposition, qui a exprimé de vives réserves, s'est dit prête à une trêve de deux semaines pour «vérifier la bonne volonté» du gouvernement syrien et de ses soutiens. M Lundi 20 djoumad el oual Sobh : 05h54 Chourouk : 07h20 LUTTE CONTRE LE TERRORISME Arrestation à Akbou d’un présumé terroriste en lien avec les attentats de Paris U n ressortissant algérien, résidant en Belgique, présumé avoir eu des liens avec les attentats terroristes de Paris (France) perpétrés en novembre dernier, a été placé en détention préventive mardi dernier à Akbou (à 75 km à l’ouest de Béjaïa), a-t-on indiqué, hier, dans un communiqué émanant du parquet général près la Cour de Béjaïa. Le mis en cause, poursuivi suite à des informations faisant état de sa «possible implication dans des activités terroristes et son éventuelle appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger», s’était livré par lui-même en répondant à une convocation du juge d’instruction, relevant du tribunal d’Akbou, a-t-on précisé. Confronté aux charges retenues contre lui, il a été placé en détention préventive, at-on ajouté, soulignant que «l’instruction suit son cours». Le communiqué s’est gardé toutefois de révéler son identité ainsi que les charges retenues à son encontre. ÉLECTIONS EN IRAN Rohani et Rafsandjani en tête à Téhéran L e président iranien Hassan Rohani et l'ex-président Akbar Hachemi Rafsandjani, arrivent en tête à Téhéran des résultats à l'élection de l'Assemblée des experts qui nomme le guide suprême, selon des résultats partiels donnés hier par les médias iraniens. «Rafsandjani a obtenu 692.000 voix et Rohani 652.000 sur 1,5 million de bulletins dépouillés», selon le ministère de l'Intérieur. «Sur les 8,5 millions d'électeurs de la province de Téhéran, 3,9 millions ont participé au scrutin qui était couplé à des élections législatives, soit une participation d'environ 45% pour la province», toujours selon le ministère, qui souligne qu'à Téhéran même, «la participation a été de 42%». «Sur l'ensemble du pays, environ 60% des électeurs ont voté à ce double scrutin», a insisté le ministère de l'Intérieur. Mobilis Partenaire des 54es championnats d’Algérie de cross-country obilis, partenaire des 54èmes championnats d’Algérie de cross-country organisés par la Ligue d’athlétisme de la wilaya d’Aïn-Defla, sous l’égide de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), une édition rehaussée par la présence des meilleurs crosswomen et crossmen. Le parcours d’aujourd’hui représente deux enjeux: remporter les titres de champion d’Algérie (2015/2016) mis en jeu et arracher une place qualificative aux 4e Championnat d'Afrique de cross-country, prévu le 12 mars prochain, à Yaoundé (Cameroun). Cette année, quelques 600 athlètes, cadets, juniors, seniors et vétérans, des deux sexes, qualifiés lors des phases régionales, participeront à ces championnats d’Algérie de cross-country d’Aïn-Defla. Mobilis, réitère son soutien indéfectible au sport, en restant incontestablement le premier partenaire du sport en Algérie.
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