La lettre mensuelle de Lizher ar c’hannad N°13 Mars 2014 Édito - Rak-ger Brèves – Titouroù Retour sur le Salon de l’agriculture Le Salon de l'agriculture vient de fermer ses portes. Comme chaque année, il est l’occasion de mettre en valeur une profession en proie à ses doutes. La réalité de la mondialisation et des évolutions technologiques sur tous les plans induisent un monde nouveau, un environnement différent de celui des trente dernières années. Survivre économiquement, dans cet environnement considéré comme hostile parce que non appréhendé, se traduit souvent par un découragement et une envie de baisser les bras parce qu‘on ne comprend plus. Mais riposter en prolongeant des réflexions périmées mènera à l'échec. Chacun doit trouver dans son environnement les clés du succès. Le niveau de réflexion nécessaire pour s'adapter nécessitera la création de nouveaux regroupements dans lesquels le rapport entre l'individu et l'organisation collective sera crucial. C’est dans cet esprit que la récente loi portant sur l’agriculture a créé les groupements d’intérêt économique et environnemental. L'agriculture bretonne est secouée par les fermetures d'entreprises et les recompositions permanentes des outils périphériques de la production. Dans ce paysage, la représentation syndicale agricole devra aussi s'ouvrir davantage à des méthodes plus transparentes pour susciter la confiance et l'adhésion de tous. La force de la profession viendra de sa capacité à travailler utilement et collectivement. A galon ganeoc’h Jean-Luc Bleunven Vie locale – Buhez ar vro • Adoption de la proposition de loi permettant d’encadrer les stages et d’améliorer le statut des stagiaires. 3 objectifs : intégration des stages dans les cursus de formation, encadrement pour prévenir les abus, amélioration de la qualité des stages grâce à la désignation d’un référent. • Autorisation du Parlement pour une prolongation de l’opération Sangaris en Centrafrique. • Lancement du fonds sectoriel de la Silver économie : 42 millions d’euros vont ainsi être déployés pour soutenir les entreprises innovantes de ce secteur. • La loi ALUR a été définitivement adoptée. Ce texte va apporter des améliorations concrètes à la vie des Français : réduction des frais d’agence pour les locataires, encadrement des loyers dans les zones à fortes tensions, garantie universelle des loyers, simplification des dossiers de logements sociaux, création d’un véritable statut juridique pour l’habitat participatif, transfert des PLU aux intercommunalités. • Réunion publique sur le numérique, « une révolution à maîtriser » à LocmariaPlouzané, le 17 février dernier. • Je me suis rendu à la 1re édition de Brest Startups, le 20 février dernier. • J’ai participé aux Rendez-vous de l’agriculture, organisés à Plabennec par la Chambre d’Agriculture, le 20 février. Kenavo dit Alphonse D'ar meurzh 25 a viz C'hwevrer eo deuet maread a dud betek Gwitalmeze, da interamant Alphonse Arzel. Merc'hed ha paotred a bep lec'h, pennoù-bras eus an tu diou kement hag eus an tu kleiz, stourmerien anavezet pe dianavezet eus ar vro, c'hoant ganto lavaret kenavo d'an hini en deus difennet interestoù e gumun hag an tevennoù saotret gant lano du an Amoco. • Je me suis rendu à l’AG de l’ADESS, le 27 février dernier – l’occasion pour moi de faire le point avec les acteurs locaux sur le projet de loi portant sur l’économie sociale et solidaire (ESS) • J’ai adressé une lettre au monde économique dans le cadre du processus de simplification administrative. Derc’hel a rimp soñj eus e stourm bras evit ma vefe miret an aodoù ha kaset dirak al justiz a re o deus graet droug ouzh an endro. Alphonse en deus kaset a bep seurt stourmoù da benn e pad e vuhez bolitikel. Klasket en deus skoazella an dud ampechet ha broudañ an eskemmoù etre ar c'humunioù. Diskouezet en deus deomp gant peseurt hent e ranker mont evit ma servijfe ar bolitikerezh interest ar vro hag ar bobl. Mersi bras dit evit pep tra. Kenavo Alphonse. Le chiffre du mois : Sifr ar miz : 20 Md€ 20 Md€ sur 10 ans, c’est la somme que le Gouvernement a décidé de déployer dans le cadre du plan France très haut débit. L’objectif : couvrir 100 % de la population en très haut débit en 2022. Travail parlementaire La commission des affaires étrangères, à laquelle j’appartiens, est amenée à jouer son rôle de contrôle du Gouvernement sur les questions de politique étrangère. À ce titre, nous rencontrons très régulièrement le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Mardi dernier 25 février, l’Assemblée nationale a autorisé, à une très large majorité (428 voix pour, 14 contre et 21 abstentions), le Gouvernement à poursuivre l’opération militaire française en Centrafrique. Vous êtes nombreux à m’interroger : Pourquoi la France a-t-elle décidé d’intervenir le 5 décembre 2013 en Centrafrique ? N’avons-nous pas trop tardé à envoyer des soldats de la paix ? Pourquoi la France intervient-elle dans un conflit qui semble bien éloigné des préoccupations de notre pays ? Sommes-nous les seuls à intervenir ? La situation en Centrafrique et le rôle de la France dans l’opération Sangaris Face au chaos généralisé en Centrafrique et aux massacres intolérables perpétrés dans ce pays ami, à l’encontre notamment de la population la plus fragilisée (femmes et enfants), le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité et rétablir la stabilité dans le pays. La France a considéré qu’il était de son devoir de soutenir cette opération. C’est fort d’un mandat de la communauté internationale que notre pays est venu au secours d’une population déchirée, en proie à une immense instabilité, où la notion d’État n’existait plus. Certes, la France est en première ligne dans cette opération, mais elle n’est pas isolée : l’ONU lui a donné mandat pour intervenir, et l’Union africaine l’a sollicitée et a envoyé sur place près de 5 400 soldats. Par ailleurs, l’Union européenne a décidé, le 10 janvier dernier, d’envoyer plusieurs centaines de soldats sur place. Seule une action militaire telle que celle qui a été déployée sur le territoire centrafricain pouvait endiguer les massacres entre civils et enrayer cette situation, qualifiée de « prégénocidaire ». Aujourd’hui, la paix est à reconstruire dans ce pays : des élections doivent pouvoir être organisées dans les meilleures conditions qui soient, et la question humanitaire doit être traitée prioritairement. Nos forces présentes sur place vont poursuivre leur rôle de maintien de la sécurité de la population, avant de passer, progressivement, le relais aux Nations unies, seules légitimes pour assurer dans la durée la stabilité du pays. Questions écrites : Goulennoù Le gouvernement a répondu à ma question relative aux inquiétudes des associations concernées par le volet handicap du projet de loi relatif à la décentralisation (Affaires sociales et Santé). Il a également répondu à ma question sur le syndrome de l’anti-convulsiant qui se développe principalement pendant la grossesse lorsque la mère prend des anti-convulsiants pour contrôler son épilepsie (Affaires sociales et Santé) À venir – Dizale • J’accueillerai des représentants de l’économie sociale et solidaire le 7 mars prochain, afin d’identifier les amendements que je pourrai soutenir dans le cadre de la discussion sur ce texte. Ainsi qu’à ma question relative à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français (Défense). • Les élections municipales et intercommunales les 23 et 30 mars. Le texte complet des questions ainsi que les réponses du gouvernement sont à retrouver sur le site internet www.jeanlucbleunven.fr, dans la rubrique « Travail parlementaire ». • Le débat, à l’Assemblée nationale, sur la réforme territoriale, le 10 avril prochain. Pour me contacter 36 rue des Trois Frères Le Roy 29860 Plabennec Secrétariat : 02 98 03 15 58 Mail : [email protected] Site : www.jeanlucbleunven.fr Twitter : @JeanLucBleunven Les permanences • Les vendredis de 9h à 12h, à la permanence parlementaire de Plabennec. • Prochaine permanence décentralisée le 7 mars à la mairie de Saint-Pierre à Brest Il est préférable de prendre rendez-vous. • Le dépôt, en Conseil des ministres, début avril, par Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, du 2e texte portant sur la décentralisation et plus précisément sur le rôle des régions.
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