Août 1911 - Site en travaux, le week

Cinquième Année Numero 297
L
Samedi 5 Août 1911
NUMÉRO 5 CENTIMES
-
H E
Journal
TARIF
DES
Règionaliste
ABONNEMENTS
Morlaix, UN AN
'
3 fp. 5 0
Finistère, Côtes-du-Nord et Morbihan
4
»»
Autres Départements
4
50
Frais de recouvrement par la Poste 0 f r . 4 0 par abonnement
U N I O N
CATHOLIQU
M. Goyen vient de publier dans le Progrès du Finistère un article dans lequel
il reprend la thèse que nous avons déjà
émise il y a quelque temps ici, à savoir
que pour le moment du moins les querelles politiques devraient être considérées comme secondaires, et qu'une seule
chose importe aux catholiques, se grou
per tous sans distinction de parti pour
défendre la religion et ses droits.
Nous avons dit maintes et maintes t'ois
que telle était notre manière de voir, et
que tant que cette union ne serait pas
faite, nous continuerons d'être à la merci
et sous la domination des francs-maçons,
des juifs et des métèques.
Mais cette union qui nous parait nécessaire, indispensable, comment la faire ?
Voilà le hic. Depuis des années déjà bien
d'autres que nous l'ont préconisée, mais
toutes les tentatives pour la réaliser ont
échoué jusqu'ici. Pourquoi ? C'est ce
qu'il serait peut être important desavoir.
Pour nous, nous croyons qu'une des
principales causes d'échec fut et est tou •
jours, que l'on ne sait pas mettre à l'aise
les consciences, et que l'on veut faire
cette union de telle sorte qu'elle paraît à
beaucoup devoir nécessiter des reniements. 11 faut bien l'avouer, les directions
mal comprises de Léon X I I I et ma! exécutées avec souvent une rigueur et une
maladresse intolérable ont divisé profondément les catholiques entre eux. Il n'y
a pas besoin de sortir beaucoup de ce
pays pour se rendre compte du mal qui
a été fait ainsi. Mais aujourd'hui, après
les explications très nettes venues d'en
haut, il est bien clair que le Saint-Siège
ne demande à personne de renier ses affections traditionnelles, et qu'encore
moins i l oblige personne à se déclarer
officiellement républicain. La seule chose
requise est que comme catholique tout
homme s'affirmant tel, ne fasse pas à un
gouvernement quelconque une opposition
de politique pure et ne prétende pas solidariser avec le catholicisme telle ou
forme de gouvernement.
Il est absolument certain maintenant,
que le Saint-Siège repousserait également
celui qui prétendrait qu'on ne peut être
à la fois bon catholique et républicain ou
catholique et royaliste, comme celui qui
dirait que pour être catholique il faut
être actuellement républicain ou au
contraire royaliste. L'Eglise est en dehors et au-dessus des querelles politiques
et elle s'accomode partout des diverses
formes de gouvernement. Par conséquent
une union catholique ne doit épouser
spécialement la défense d'aucune forme
spéciale de gouvernement, elle ne doit
écarter personne parce qu'il a des attaches à tel ou tel parti.
De môme nul de ceux qui entreront
dans cette union, ne doit avoir le désir
secret de s'en servir pour le bien de son
parti, ni vouloir exclure qui que ce soit
sous prétexte de divergences d'opinion
politique.
A ces conditions et seulement à ces
conditions, il sera possible de faire une œuvre viable, surtout si l'on a soin d'écarter
de la direction les hommes ayant un passé
politique trop saillant, et qui pourraient
porter de l'ombrage à d'autres. Tout motif de rester à i écart sera ainsi supprimé,
et puisqu'il n'y aura plus de prétexte de
ne pas entrer dans l'union, celui qui n'en
fera pas partie se mettra ainsi en dehors
du catholicisme.
Comment et par qui doit-être dirigée l'union des catholiques, nous
croyons que la question n'ollre aucune
difficulté. Les évèques et les évêques
seuls ont l'autorité nécessaire pour grouper autour d'eux les catholiques, c'est à
eux de prendre l'initiative, à eux de jeter
les bases des groupements de tracer un
plan de conduite, et de revendications.
Nous pensons cependant que la question
de réalisation pratique doit revenir sous
leur direction générale,ordinairement aux
laïques, et cela pour éviter que les prêtres ne soient mêlés parfois à des luîtes
qui absorberaient trop du temps qu'ils
peuvent employer plus utilement ailleurs.
D'ailleurs, nous n'avons pas qualité pour
juger celte affaire, et nous croyons que
les évèques ont là dessus des lumières
spéciales qui leur permettront de décider
au mieux.
Tout ce que nous voulons dire en
somme est ceci : Les catholiques qui
grûce à Dieu sont encore la majorité en
France sont traités en parias, parce qu'ils
n'ont pas sû se défendre et parce qu'ils
étaient divisés ; maintenant qu'il appert
bien clairement que la seule lutte après
tout est la lutte religieuse et que nous
risquons si nous ne nous défendons pas
de voir supprimer toute liberté de conscience et ruiner la religion, il y a un
devoir instant pour nous de surseoir à
nos querelles politiques et de nous unir.
L'exemple de nos adversaires est là
d'ailleurs pour nous instruire. Il n'y a
qu'à étudier la manière dont ils procèdent. Sans aller bien loin, nous n'avons
qu'à ouvrir les yeux et regarder autour
de nous. Nous sommes certain que si tel
journaliste prétendu catholique voulait
se rendre compte de l'habileté avec
laquelle Cloarec et ses amis du Léon
profitent des thèses plus ou moins bizarres dont i l remplit depuis des années
grâce à des complicités malheureuses,
les cervelles léonardes, pour établir peu
à peu leur domination, il serait épouvanté du mal qu'il a fait inconsciemment.
Malheureusement il est probable que lui
et ceux qui le soutiennent s'en rendront
compte trop lard. Le Léon nous parait
mûr pour des changements politiques et
religieux semblables à ceux qui se produisirent en 1898 dans une circonscription de St-Brieuc réputée jusque là comme une forteresse invincible de la religion et des conservateurs. Le réveil fut
subit et douloureux nous craignons bien
qu'il en soit de même dans plusieurs
contrées Léonardes. Quelque jour sans
doute nous reviendrons sur ce sujet.
A. LAJAT.
TRAOU HA TRAOU ALL
Kl ha Kaz
Evel a oar hon lennerien, trouz a zo
savet etre ar Frans hag an Alamagn divarbenn ar Marok. Ar Fransizion a zo bel
roet d'ezo ar gevridi vrao da zelc'her an
urz er vro c'houez-ze.
Mes paotr an Alamagn a deu da zirenka
paotr ar Frans a ro e vuez, duliont dindan heol loin an Afrik, evit ar blijadur
da zanka — awechou re galet, a dennou
fuzuilh — mennoziou sevenadurez (civilisation) e pennou ar Marokaniz.
Evit lezel paotr Franz e peoc'h
d'ober e geusteuren er Marok, hini an
Alamagn a c'houlenn eur bastel vrao a
zouar en Afrik — rak e stomok a zo digor — da lakaat etre e zent. Eul loden
vad eus ar C'hongo, na muioe'h na nebeutoe'h.
Ar Frans, hag a guv tenn lezel eun tam
ken teo da vont — hep kalz digarez —
gant an Alamagn, a ra breman gant he
I/O'i
oiièmc'i lu
/
PENN
KL
Paraissant
indépendant.
DIRECTEUR
Rédaction
&
:
A.
LAJAT
Administration :
JVIOFtL-AIX. — 31, Flue ties F o n t a i n e s —
amezegez, menaj ki a kaz.
Daou ugent vloaz ' zo an traou a zot
stign etre an diou vro, ha bep an amzer
ar zellou a deu da veza duoe'h hag an
den da veza diskrougnetoe'h, mes hirió
an traou a zo gwaseat kalz. Ha ne ouezer
dare ha ne vo ket red eur brezel evit kontanti an eil hag egile — A viskoaz ltaoz
ar c'hrenva a zo bel ar wella.
Coude eun nebeut isperanz da velet
an al'er eehuet hep marviou tud, difisianz
a zo deut adarre er sperejou ha nec'hcl
oar var finvez ar gaozeaden savet etre an
.aot. Cambon, en hano Frans, hag an aot.
Kiderlcn en hano Alamagn.
Mestr an Arme
Ar Fransizien o deus sonjel pegen diez
evijestad o arme er brezel hep penn
braz ebet d'he c'houm.?ndi.
Ouz ar jeneral Goiran, neuze ministr
an Arme, e oa goulennel, da genta, petra zonje eus ar incnnoz-se. Goiran a responlas ne wele den gouestoe'h da veza
" jeneralissim " eget Armand Fallières,
eujen lard an Elize.
An deputeed, o klevet eur respont ken
zod, a ziskredas war skiant vad ministr
an Arme hag a roas da c'houzout d'ezan
ne oa mui en e blas.
Goiran kouezet, Messimy a zavas. Hag
eur " generalissim " d'eomp a zo ganet,
da lavaret eo eur jeneral uheloc'h eget e
genvreudeur hag en dije ar goumandamant vraz var an holl, er brezel.
En Arme ne oa douelanz ebet var dibab ar jeneral meur. Ar jeneral Pau a oa
anavezet gant an holl evit beza ar
gouesla.
Galvet e oe gant ar ministr. Mes Pau
en deus nac'het an enor kinniget d'ezan,
abalamour ar ministr republikan Messimy a lakea d'ezan hualou, hualou hag a
dije harzet anezan da vale e giz ma
karje.
Var e lerc'h, ar jeneral Joffrc, disteroe'h a lavar lod, a zo bed souploc'h hag
en deus digemeret ar pías gant, e hualou.
Ha kaout a ra d'eoc'h, en derc'hent
eur brezel posubl, ema ar c'houlz da lakaat bizier e divesker an hini a gaso hon
arme d'an tan ? E goustianz ha grevusted e garg a vije awalc'h da viret outan
d'ober diboellerez... Mes daoust ha minislred diboell ha digoustianz a c'hall
kompren ze ?
Bretoned divroet
La Croix des Coles-du-Nord a verke,
en deiziou-man, penaos kalz Bretoned eat
da eosti d'ar Bos n'o deus ket kavet labour er vro-ze, ar mekanikou o veza kemeret leac'h an tud evit an eost, c meur
a diegez...
« Guelloc'h eo ar Garonn pe ar Bos,
eget ar broiou estren, a lavar hon c'henvreur. Mes guelloc'h eo Breiz eguel ar
Bos hag ar Garonn.
Peralc ne jomer ket en hor broig ? Kemenl a zouarou a jom c'hoaz dilabour
aman. Mez hor c'henvrois, ¿ leac'h laboural o douarou, a gav gwelloc'h monc
da labourai douarou re ail, da Greiz pe
Greizteiz ar Franz. »
Gwir a lavar hon c'henvreur mad.
Ni anvez merourien, dre aman, liane
gavont ket, er bloaz-man, eosterien evit
arc'hant lia ne c'hallint, gant ze, ober o
eost nemet gant mil boan ; hag epad an
dra-ze ez euz bretoned ebarz er Bos hag
er Garonn o tua gant an naon, hep arc'hant na labour.
Kenvroiz, setu pelra eo an divroerez.
Yan BREZAL.
AR SEC'HOR
Ni on deuz treuzet, en derveziou tre-
uc?
M O R L A E
le
Samedi
TARIF
DES
INSERTIONS
Annonces judiciaires ou diverses (la ligne)
Réclames (en 3e page) (la ligne)
id.
(en 2" page) (la ligne)
Pour les annonces répétées on traite à forfait
Ofl*. 2 0
0
30
0
40
! pèrenl que devant l'opposition du patroÍ nat, des ouvriers, des syndicats et des
sociétés de secours mutuels, tous enneLA NOUVELLE T E N U E AUX
mis et da principe même et des modalités
GRANDES MANŒUVRES
de la loi, cette loi va être défaite et les
Une expérience intéressante va être retraites ouvrières renvoyées aux calent-,
faite aux prochaines grandes manœuvres. des grecques. Il n'y a à montrer quelque.
Deux bataillons du 106« d'infanterie, empressement que ceux qui bénéficieront
deux escadrons du 12° chasseurs à cheval du régime transitoire, les ouvriers et
et 2 batteries du 25° d'artillerie y figure- paysans âgés qui, sans presque rien verront sous la tenue réséda que M. Ber- ser, toucheront une petite retraite.
teaux avait mise à l'essai.
L'horreur que nous avons pour le gouUn des balaibons de ligne recevra un vernement actuel, pour vive qu'elle soit,
équipement en cuir fauve, tandis que ne nous entraînera cependant pas à l'inpour l'autre, les courroies, ceintures, bre- justice. Nous aurions du scrupule à entelles et cartouchières seront d'un vert gager contre la République des hostilités
sombre qui ne Irancherafpas sur les vê- dont les ouvriers et les pauvres gens
tements. Tous les hommes seront coiffés seraient les premières victimes. Et c'est
d'un casque.
pourquoi, quoique la loi d'avril 1911 ne
nous semble pas sans imperfection, quoiLES ÉLECTEURS DE
que des simplifications s'imposent, nous
SIX-FOURS SONT T Ê T U S
ne pouvons qu'engager tous nos amis i
Pour la quatrième fois, les électeurs
profiter des avantages d'une loi qui est
de la commune de Six-Fours, près de
juste dans son principe, que les catholiToulon, élaienl convoqués pour élire, diques ont toujours réclamée et qui, même
manche, leur Conseil Municipal, démisavec ses déficits, constitue un progrès
sionnaire par protestation contre le fisc,
très grand.
qui veut lui imposer des contributions
La question des retraites ouvrières est
pour une garnison coloniale que cette
posée dans le monde entier. Elle doit
commune n'a pas demandée.
être résolue dans notre pays comme dans
Pour la quatrième fois, les électeurs
les autres Aucun des systèmes n est paront répondu par une abstention générale
fait ; le meilleur nous semble-t-il, est enà l'appel qui leur élail adressé.
core celui auquel se range notre loi franLa grève des électeurs, voilà encore le
çaise.
,
meilleur moyen de venir à boul du Gou
De fait, il n'y a que deux systèmes en
vernement.
présence, et deux modes aussi d'organiE x t r a i t de l ' i t i n é r a i r e des com- ser les retraites ouvrières, Ou ces retraimissions d'achats d'étalons en 1911. tes seront obligatoires, ou elles seront fa— Les Commissions chargées de procé- cultatives, ou elles seront prélevées sur
dei, en France, à l'achat des éla'ons de l'impôt, ou elles seront constituées par
pur sang, de demi-sang el de trait pour des versements faits à des caisses qui
la remonte des Dépôts de l'Etat, en 1911, percevront ces fonds, les feront valoir at
se réuniront aux dates et lieu ci-après :
paieront leur retraite aux assurés.
Les 3 et 4 octobre, à Landemeau, sur
11 n'est plus aujourd'hui de discussioa
le champ de foire, à 8 heures du malin possible sur le principe même de l'obli(étalons de demi-sang ; étalons de Irait galion à la retraite. Ce système partout á
de race bretonne).
triomphé. Tout ouvrier aura sa retraite :
MM. les éleveurs qui désireraient pré- c'est comme un droit social qui lui est
senter des étalons aux réunions de Lan- aujourd'hui universellement reconnu. La
derneau sont invitas à adresser, dix jours Belgique elle même, qui est le pays libéavant les opérations des Commissions aux ral par excellence, incline de plus en plus
Directeurs des Dépôts d'étalons des cir- vers le principe de l'obligation. Son sysconscriptions intéressées, les noms, les tème de la « liberté subsidiée » n'est
origines, les signalements complets et les avantageux qu'aux ouvriers d'élite. Les
performances, s'il y a lieu, des animaux autres ne versant rien. Arrivés à la vieilqu'ils comptent soumettre à l'examen lesse, ce ne sont plus que des mendiants
des commissions.
qui touchent un secours et n<w des hommes libres qui se sont constitués une reGrand Concours de Sténo- Dactylographie ;ï Nantes traite.
Le chancelier de l'échiquier anglais
Un grand concours de sténographie et Lloyd Georges, dans la loi qu'il vient da
de dactylographie organisée par l'Associa- présenter au Parlement, ne demande da
tion amicale des sténographes et dactylo- versement ni aux ouvriers ni aux patrons.
graphes nantais et sous le patronage de C'est l'impôt qui fournira les sommes néhautes personnalités industrielles, com- cessaires aux retraites ouvrières. C'est la
merciales, adminislralives et journalistes, système que la C. G. T. tente de faire
aura lieu à Nantes le Dimanche 10 Sep- prévaloir dans notre pays.
Malgré ses complications en quelque
tembre prochain.
400.000 de prix en espèces, médailles et sorte infinies - et comment ne le seraientelles pas, étant donné les multiples catédiplômes seront décernés.
Nous engageons vivement les sténo-dac- gories d'assurées créées par la loi ? —
tylographes à prendre part à ce grand notre système qui n'est autre que le système allemand, nous paraît beaucoup
concours.
Demander le règlement général à M. plus équitable et plus social. Les retraites
Roussilhe 35, Bue Grande Biesse, Nantes constituées par des prélèvements faits
eu y joignant un timbre pour la réponse. sur les salaires, pai les contributions patronales et par l'apport de l'Etat nous
semble plus sûres. C'est le principe même
de l'assurance qui entre en jeu. Il donna
au mécanisme de celte loi un caractère
L'application de la loi sur les retraites scientifique et augmente, i l est vrai, les
ouvrières et paysannes rencontre des dif- minuties administratives et financières,
i ficullés sérieuses. Nombre d'ouvriers n'en mais aussi, les retraites sont beaucoup
veulent pas. Ils font des feux de joie des mieux garanties que si elles dépendaient
chaque année des fantaisies mobiles da
Ar sizun a zeu e velomp adarre ar pez feuilles qu'ils devaient remplir. Beau\ coup de patrons sont systématiquement ¡ la Chambre des Députés ou des disponi*
a vez red da ober epad ar sec'hor.
; hostiles à loulcs les lois sociales ; ils es- ' bilités de l'impôt,
Eur BREIZAD.
Í
menel, ar pez a c'heller da c'halvar eur
gwagen a domder spontuz. An thermoinelr a zo bel penfollel peguir e cerlain
leac'hou eo bel eal betek 50° en heol hag
40° en disheol. An domder-ze kazi henvel
ouz ann hini e vez kavel er Senegal en
deuz mirel ober labour er parkeier. Red
e oa cliom eb labourat, epad an heuriou
a domder vraz, a zindan ar boan da velel
lud hag anevaled o paka eun laot heol.
Mez ar c'houer, e Franz, en deuz enhan
teír euz ar guelia verluziou euz ar bobl :
an nerz, ar c'houraj, an dalc'li mad. En
eur gemer var e gousk, en eur labourad
abred, araog sao heol, hag en eur labourad betek ma sao arslered, eo deuel a
benn da ingali ar c'holl arr.zer forced dre
an domder. Red oa ober kementze, er
poent bloaz ma dre olí, ma vez kement a
labouriou o tout an eil varlerc'h eguile :
ar foen, an eost.
Dindan an domder euz miz gouere, an
douar en deuz kollel kalz euz an liumidile en doa lakeal ennhi epad ar goanv.
Ar c'hollou-ze en em ra deuz daou seurt:
dre an douar lommet re an olí ; dre ar
pez a gemer an adou, an daou zra-ze an
deuz ar memez bul : ar zec'hor.
Petra eo brema, pelra a c'hell beza divezaloc'h, ar gonzequanz euz an domder
hag euz ar zec'hor-ze ? Guclet en deuz
penaoz an eost a vefe falloc'h abalamour
e oa skaotet e cerlain broiou. Evit ar
boued chai al : panez, betterabez, avalou
douar, e velo mp en deuz dija an lraou-zc
senled an effet euz an domder. Kalz a
blanlennou avalou douar a zo devet ganl
an eol, lod hall a zo lagel gant ar prenved guen, ganet dre an domder. Dre-ze e
c'heller lavarad c vezo diminuet an eost.
Ar betterabez doared mad e cerlain leac'hou, on deuz diminuet o labour a greskadurez, hag dre-ze e vczinl falloc'h, ma
ne deu kel a c'hlao aw*lc'h evit rei dezho
eun narz nevez.
Elouesk an traou all, ar c'haroltez, ar
c'haol o deuz bed kalz a boan epad ar
pemzek dervez diveza. Cerlain eo e vezo
koll aze var ar pez a konter evil beva ar
chatal epad ar goanv. Ar foen euz e gostez a zo bed hanler mad. Neuz kemed
sellel ouz ar foenneier lizec'hed hag deved gant an heol, evit en em renta kont
penaoz memez t u r glao puill, m'an
teufe, ne vefe kel sul'fiz evil rei eun eil
trouc'h mad awalc'h evit peurechui ar
pez a zo necesser.
Ar pez a veler dre-ze, a zigass ac'hanon
da glask ar pez a c'hell mirel ouz kement-ze. Eun tam arne zo bet du-mandu-ont, o laoler var an douar, eun dour
braz bennag, re vuhan eved gant an
douar. Evit glepia ar l'onz euz an douar.
e ve red kaoul kalz a c'hlao. Bed eo cía
evil on adou, kaout er mad bennag euz
kementze. Ar guella nioycn evit kaout
gounideguez eo dale'har an douaiTampr,
evil eassad an henl da bep berad dour.
(An dra-ma evit an traou a vez e'houenned). Passeal an hoged, setu eun dra
distingue!.. Labour mad ¡vez : rag eassad
a ra evil an douar, eva an dour.
Er bloavez-ma, e vezo mad-lre, goude
an eost, dishei an douar er parkeier e
pere a vezo bed eost ; hag al labour-ze a
dlco beza great gant an alar. Mez dre
olí, d'an diskar amzer e vezo red sikour
an douar da gaout an dour necesser.
D'an diskar amzer, hag er goanv, e
kouez ar muia dour. Dre-ze an douar a
zalc'h an humidi'e necesser evit an nevez amzer hag an hanv. Dre ma icio don
an dour, dre-ze e. pado muioc'h an humidile.
INFORMATIONS
L'ECHO
.
« Ces mesures si simples sont efficaces i
Sans vouloir étendre cet article qui ne
'ait qu'effleurer un sujet si vaste et si contro toutes les maladies du tube digescompliqué, ce que nous venons de dire tif et notamment coutre le choléra ».
M. Metchnikotr l'a lui-même constaté il
suffira à persuader lep maires des communes de faciliter à leurs subordonnés Saint-Pétersbourg, au cours do l'épidél'accomplissement des formalités néces- mie cholérique de 1909 :
saires à la constitution de leurs retraites.
Nous avons vus, dit-il, que les gens,
Il suffira aussi, nous l'espérons, à con- même parmi les moins fortunés, évitaient
vaincre les ouvriers que leur intérêt est 10 choléra rien qu'en buvant de l'eau
d'accepter cette loi, pour imparfaite en- bouillie. Dans la garnison de Saint-Pécore qu'elle soit, quitte à en poursuivre tersbourg et dans la marine do Cronstadt,
graduellement l'amélioration.
le choléra a pu être conjuré par l'observation rigoureuse de celle règle.
A. LEMARESCAL.
REVUE DE PRESSE
Laleçon des socialistes étrangers
De la Libre Parole :
Le retour de M. Yvetot, fdant avant que
la police berlinoise ait eu même le temps
de lui signifier son arrêté d'expulsion,
manque assurément de prestige.
Comme son homonyme le roi d'Yvetot,
le citoyen ¡délégué de la C. G. T. dort
fort bien sans gloire. Son voyage cependant, n'aurait point été tout à fait inutile
s'il rapportait aux compagnons français
une leçon de calme et de modération. Le
pacifisme violent, l'antimilitarismo belliqueux de nos Cégétistes a paru tellement
enfantin et ridicule aux socialistes allemands, qu'ils ont refusé de leur donner la
moindre réplique.
•
.
Négociations franco-Allemandes
De YAurore :
Tout en souhaitant autant que quiconque qu'une solution favorable intervienne
il ne faut pas oublier que nous ne sommes
pas seuls à causer et surtout à régler le
différend. Les doux discours de MM. Lloyd
George et Asquith ont été la dessus très
formels. Le gouvernement anglais rejette
d'avance touto solution qui serait de nature à troubler ce qu'il appelle l'équilibre
africain. Toutes les compensations ten
dant à accroître l'influence allemande
sur les côtes de l'atlantique et à augmen
ter considérablement son domaine colo
niai sont de nature à troubler le dit èqui
libre. La Grande-Rretagne a-t-elle changé de politique depuis les déclarations
faites aux Communes ? Il n'en a pas été
question.
De la Pelile République :
A l a vérité, aucune précision n'a encore été formulée ou, si elle l'a été, on ne
nous le dit pas. On discute môme peutêtre encore sur l'étendue du sacrifice demandé. Sera-ce tout le Gabon jusques et
y compris Libreville, ou le nord seulement du Gabon, moins l'hinterland ?
Fera-t-on disparaître le fâcheux bec do
canard par quoi se termine la colonie allemande du Cameroun ? Nous donnerat-on le Togo ? Aulant de mystères qu'il
serait vain de vouloir pénétrer pour le
moment, puisque les négociateurs no sont
d'accord que sur des généralités.
Pour se garder du choléra
Les conseils judicieux du professeur
Metchnikoff
Comment peut-on se préserver du choléra et que faut-il faire s'il se déclare,
nous écrit-on de tous côtés ?
Nous avons été, hier, à l'Institut Pasteur, demander à l'éminent professeur
Metchnikofl de nous éclairer à ce sujet.
— Mais il ne faut pas, on ne doit pas
attraper le choléra, s'est-il crié, et pour
cela rien de plus efficace que les règles
d'une hygiène facile à imposer à soimême et aux siens.
« Les mesures de préservation collectives sont du ressort des pouvoirs publies
mais sans attendre le secours de l'Etat, il
est indispensable de se préserver individuellement.
« Pour cela, il suffit d'empêcher le microbe pathogène de pénétrer dans notre
économie. Or, cette pénétration seVaisanl
toujours, pour le choléra, comme pour la
fièvre
typhoïde, par les voies digestives,
il faut prendre, dans l'un et l'autre cas,
<les précautions identiques, qui peuvent
«e résumer simplement de la manière
suivante :
« A chaque repas, composé île mets
portés à une chaleur suffisante pour détruire
les microbes pathogènes, une
lampe à alcool ou « gaz à une certaine
quantité d'eau bouillante assureront la
stérilisation des couverts et des assiettes,
i'eau de boisson n'étant bue qu'après
ébulUtion préalable.
« En d'autres termes, ne mangez que
des aliments bien cuits, ne vous servez
que d'ustensiles et de vaiselle soigneuso,ment'flambés ou échaudée et faites bouil-
Jjr votre eau.
« J'ai appliqué à moi-même et aux
miens celte méthode, ajoute M. MelchnikolT, dans les circonstances que voici :
«J'avais chez moi up domestique qui
avait eu la fièvre typhoïde et qui était encore en convalescence. Je ne voulais pas
m'en séparer, et pourtant il constituait un
véritable « porteur de bacciles ». Grûee
aux précautions que je viens d'indiquer,
11 ne s'est produit aucune infection dans
la maison pendant tout le temps que cet
homme m i l à se débarrasser définitivement de ses bacciles ».
— Mais, demandons-nous encore, n'y al-il pas un moyen préventif, la vaccination anti-cholérique, utile à appliquer en
cas de menace d'épidémie ?
M. Metchnikoff ne croit pas à l'effica
cité do celte vaccination. 11 a fait, à ce
sujet, de nombreuses expériences, avec
ses collaborateurs, MM. Besredka et
Choukevilch.
— Dans le choléra asiatique, dit-il, il
s'agit d'une intoxication venant du tube
digestif el provoquée par des produits vi
brioniens contre lesquels l'inoculation
sous-cutanée d'un vaccin ne peut avoir
aucune prise. Ce n'est pas la même chose
dans la fièvre typhoïde, où l'on a affaire
ù une véritable infection. Le microbe,
quoique développé d'abord dans l'inles
tin grêle, se généralisme clans l'eslomae
et dont les injections vaccinales sous la
peau ne devraient pas manquer de protéger l'organisme contre l'infection typhique...
« Quoi qu'il en soit, conclut M. Metch
nikoff. il est de toute importance de propager le plus possible les mesures hygié
niques contre les maladies infectieuses
en général et contre les infections intestinales en particulier, en dehors de tout
essai de vaccination. Ce n'est que dans
les cas exceptionnels, tels que les mar
ches forcées en temps de guerre — quand
les mesures hygiéniques deviennent i m possibles, qu'on pourra recourir à la vac
filiation, même si on ne peut en escompter qu'un elfet incertain.
SA.LAGPiAC. (.Journal).
LA SITUATION AU MAROC
L'Espagne recommencerait
L'attitude de l'Espagne au Maroc est
de moins en noms compréhensible. Elle
nous fait des excuses, signe un « rnodus
vivendi » el reprend ensuite Ses agissements malhonnêtes.
C'est ainsi qu'on apprend que les autorités espagnoles ont embarqué à Larache
pour Coula el Mellila, 106 déserteurs de
l'armée marocaine campé» près d'ElKsar. Etant donné que le fait s'est passé
le jour même où les termes du « modus
vivendi » ont été arrêté«, sur ce sujet,
entre la France et l'Espagne., l'incident
cause un élonnement profond.
On apprend également que malgré les
clauses contenues dans le « modus vivendi », les Maures onl emporté leurs armes
et leur équipement complet.
Il est probable que des explications seront demandées aux autorités espagnoles.
A Tanger, le ministre plénipolenciaire
espagnol a notifié au ministre plénipolenciaire allemand le « modus vivendi » espagnol.
L'ORDINATIONDU 24 JUILLET
Nous donnons ci-dessous les noms des
ordinands promus aux ordres majeurs :
Sous-diaconat. — M. Roudaul YvesFrançois-Marie, de Plouguerneau ; Abgervé-Guéguen Jean-Baptiste, de Lampaul-Guimilliau; Bratiellee Yves, de Trémaouézan ; Christicn Thomas, de Querrien ; Conseil Vincent, de Cléder ; Grill
Corcnlin, de Langolven ; Lannuzel Michel,
do Lannildut ; Le Ster François, de Trégourez ; Abivcn Jean-Pierre, de Plabenncc ; Batany Auguste, de Douarnenez ;
Riliant François, de Saint-Urbain ; Bothorel Yves, de Lennon ; Boulc'h François, de Mespaul ; Boulic Pierre-Marie,
de Saint-Marc ; ïiroust René de SaintYvi ; Caer Jean-Auguste de Lanvéoc ;
DU
Cozic François-Louis, de Saint-Goazec ;
CuetT Charles, de Plougoulm, Férec,
p
ierre, de Ploiùodiern ; Guéguen Gustave
de Chftteauneul'-du-Faou i Le Foll Henri,
de Coray ; Le Saux Jean-Pierre d'Edern ;
Vlilin Charles, de Mespaul ; Suignard
François, de Pleybcn.
FINISTERE
qui se dépense sans compter pour faire
de nos compatriotes des catholiques et
des Bretons toujours.
Diffener BBEIZ
Plouénan. — Coups et blessures. — Le
nommé Le Gall J., à Plouénan, est condamné à 8 jours de prison et par corps
aux frais de la procédure.
Ange de Guernisac, 66. — Henri Bozellec
négociant en vins, et Marie-Madeleine Simon, s. p. rue Gambetta, 64. —Jean-Ernest-Marie Croissant, représentant de
commerce à Saint-Brieuc et Marie-Lydie
Miorcec, s. p. rue des Bouchers.
DÉCÈS
Saint-Pol-de-Léon. — Coups et blessures. — Meurzec Jean-Marie, âgé de 21
ans, marin pêcheur et Kerleron Claude,
Diaconat. — MM. Hanras Auguste, de
33 ans, journalier à Pempoul, en SaintMarie-Françoise Bourhis, épouse de
Douarnenez ; Bilian Pierre-Marie, de
Pol-de-Léon sont poursuivis pour avoir Charles-Marie Tourmen, 46 ans 2 mois,
Scaër ; Biaise Jean-René, de Briec ; Boconjointement à Saint-Pol-de-Léon, vo- rue Villeneuve, 34. — Marie-Renée CasLa situation est toujours sérieuse. On lontairement porté des coups et fait des
zec Jean-Marie de Gouézec ; Cadiou Jotel, veuve de Pierre L'Hostis, 83 ans 2
seph-Claude de Plouescal ; Conseil Jean- verra plus loin la note qu'a publiée le blessures à un de leurs camarades.
mois, quartier du Château. —Jean-Marie
Times, lille indique avec netteté qu'une
Marie, de Cléder ; Floc'h Jean-Marie, de
Ils sont condamnés tous les deux à 1 Prigent, 7 ans 6 mois quartier du ChâSaint-Thégonnec ; Laot Joseph, do Lan- détente s'élail produite, el que la situa- mois de prison avec sursis.
teau.
tion devait être soudain envisagée avec
nilis ; Le Gall, Louis Joseph, de SaintHenvic. — Délits de navigation. — Le
optimisme.
Sauveur de. Brest ; Midy François, de
Roux Claude, 69 ans, marin-pêcheur à
Nous pouvons dire que le gouverne- Caracoùl en Henvic, a navigué sansavoirà
Poullan ; Nicolas Joseph-Marie, dfc Henment fiançais considère, à l'heure ac- bord son rôle d'équipage, condamné a 16
vic ; Picarl Yves-Marie de Guielan ;
CARANTEC
Pouliquen François, de Comanna ; Tan- tuelle, que les prétentions de l'Allemagne francs d'amende et par corps aux frais de
Saint-Joseph d u B e l - A i r
guy Jean-Louis, de Plougourvesl ; Thoc r demeurent exorbitantes et inacceptables. la procédure.
Kermesse. — La Kermesse de la CoSans
doute,
l'Allemagne
a
diminué
ses
François, de Plounéour-Trez.
Guimaëc. — Guivarch Pierre, patron
lonie de Vacances, à Carantec aura lieu
exigences.
Elle
ne
demande
plus,
comme
Prêtrise. — MM. Bescond Jean-Pierre,
pêcheur ; Grall Pierre, marin pêcheur, et
le Dimanche 13 août, dans le Parc de
de Lampaul-Plouarzel ; llerry Alain, de elle l'avait tout d'abord demandé — nous Marzin François, également marin pêMadame la Vicomtesse Joseph de Kerpouvons
le
dire
aujourd'hui
avec
certiPlougoulm ; Grall Charles-François, de
cheur, tous domiciliés à PJoërmel, en
grist.
Espérons que le beau temps se mettude — que la France lui cède loul le Plougasnou, sont prévenus d'avoir péSaint-Thégonnec ; Bodénès Jean-Louis,
tra de la partie, car la fêle promet d'être
de Plougaslel-Daoulas ; Croq Henri, de Congo français, de la cóle de Sangha ; ché au chalut à moins d'un mille de disréussie. On t'y prépare déjà activement.
mais
elle
demande
encore
beaucoup
trop.
Douarnenez ; Floc'h Edouard-Marie, de
tance de la eôte de Bec-an-Fry en GuiLes comptoirs se montent, les gymnastes
Enfin,
M.
Jules
Carobon,
notre
ambasLandunvez ; Jacolot. Jean • François, de
maëc. Guivarch est condamné â 25 francs
s'exercent,
les musiciens- répètent leurs
Guipavas ; Kerbiriou Louis de Saint-Pol- sadeur à Berlin, avait causé à Kissingen d'amende. Grall et Marzin, 16 fr. d'aplus beaux morceaux, les artistes du
de-Léon ; Kennanach Jean-Michel, de avec M. de Kiderlen-Waechter, cl la con- mende chacun. Tous bénéficient du sur« Music-hall » repassent soigneusement
versation
avait
pris
un
tour
si
favorable,
Port-Launay ; Laucien René-Victor, de
sis.
leurs
rôles. Tout promet de marcher à
Plouézoc'h ; Lareur Jean-Louis, de Plou- que notre ambassadeur était revenu renHenvic. — Quéguiner Eugène, 28 ans,
merveille. L'Echo du Finistère publiera
zané ; Le Bol François, de Loperhet ; Le j dre compte de son entretien au gouver
patron pêcheur au vieux passage, en Henla semaine prochaine le programme dénement.
Dix
jours
après
éclalait
le
coup
Golï Yves-Marie, de Guimiliau ; Lo Roux
vic, esl prévenu d'avoir navigué sans
taillé de la fête.
d'Agadir.
Visiblement,
c'était
la
querelle
Jean-François, de Cléder : Mingam Heravoir à bord son équipage au complet. 16
SAINT-POL-DE-LEON
vé, de Bodilis : Palinec Jean-Pierre, de cherchée à la manière brutale qu'on re- fr. d'amende avec sursis.
trouve
dans
les
traditions
de
la
politique
V o l . — Jeudi matin les gendarmes ont
Plouider ; Hays Ambroise, de la CongréMorlaix. — Ivresse. — Mailleau Yves,
couduit à Morlaix les femmes Miorcec et
gation de SS. Cœurs de Jésus el de Ma- étrangère allemande.
34 ans sabolier à Morlaix, poursuivi pour Le Biban, deux sœurs, accusées d'avoir
Le gouvernement français est ferme- ivresse récidive fait défaut. Deux mois
rie.
volé une certaine somme d'argent au prément résolu à ne se laisser influencer ni de prison.
judice de M. Jean-Marie Cosléou, demeurant rue du Pont-Neuf.
par la manœuvre d'Agadir, ni par la diSaint-Pol-de-Léon. — Ivresse. — StéLa femme Miorcec aurait profité d'un
minution des prétentions premières de phan Louis, 26 ans, domestique à Saintmoment où elle se trouvait auprès de Mme
l ' A l l e m a g n e , d i m i n u t i o n q u ' i l peisisle à
Pol-de-Léon fait aussi défaut Six jours Cosléou, atteinte de paralysie, et lorsque
Attention, mesdames, la femme à barbe
celle-ci avait le dos tourné, pour s'empajuger insuffisante.
de prison.
ne sera bcinlôl plus une exception pour
rer d'une bourse contenant 35 francs,
L'Allemagne l'aurait-elle enfin compris
Sainl-Pol de Léon. — Ivresse. — Bihan qu'elle partagea ensuite avec sa sœur.
baraques ou spectacles forains.
et se déciderait-elle à engager les négoYves, 47 ans, journalier, fait défaut
PLOURIN
M. Brandi, savant danois, vient de déciations dans une autre voie où le gou
comme ses camarades, poursuivis pour
montrer dans un travail bourré de docuAccident mortel. — En chargeant
vernement français, qui ne veut pas le même délit. I l est condamné à deux
ments que la barbe humaine serait de
du sable, jeudi 27 juillet, M. Yves Jézése départir de l'esprit de conciliation dont
mois de prison, à 50 fr. d'amende, par quel, 36 ans, adjoint au maire de Plourin,
formation récente, résultant d'un effort de
il n'a cessé de faire preuve, pourrait la corps aux frais de la procédure et le déreçut une ruade dans la région du cœur.
la vie animale pour se parer et pour s'arsuivre ? Nous avons des raisons de le clare incapable d'exercer ses droits politiIl succomba dimanche, vers midi, après
mer. Quoique celle effort se manifeste de
croire, mais il n'en faut pas moins de
ques.
avoir enduré les plus altroces souffrances.
façon moindre, dans le sexe faible les femmeurer sur une réserve absolue.
M a r i a g e . — M. Charles Le Febvre, Il laisse une veuve avec trois enfants.
mes à barbe doivent êlre regardées commaire, a procédé lundi matin, à onze
L'inhumation a eu lieu à Plourin lundi,
me des précurseurs, comme des types lu
heures, au mariage civil de M. Henri Bo- à 4 h. du soir.
lurs. Bientôt en effet, sous le rapport des
zellec, négociant à Saint-Pol de Léon,
moustaches el des favoris, la femme n'auUne foule considérable assistait aux
fils du président de la section des Vété- obsèques.
ra plus rien à envier à l'homme dont
(
MORLAIX
rans de cette localité, avec Mlle Marie
elle esl presque l'égale... en politique.
ROSCOFF
Anciens sous-officiers de M o r l a i x .
Simon. Les témoins étaient : pour le
D'après M. Brandi, dix pour cent au
Régates de Roscoff. — Les régates
moins des jeunes femmes possèdent un — Les camarades de la section des anciens marié, MM. René el Alexandre Bozellec, de, Roscoff auront lieu le Dimanche 20
soupçon de moustaches, courlcduvetéc, Sous-officiers de Morlaix se sont réunis, négociants; pour la mariée, MM. Albert
Août 1911, à une heure précise.
peu apparente, mais dont les poils colo- samedi soir, 29 juillet à la mairie, à l'effet Simon, clerc de notaire, son frère, et
Programme. — Première course.
Pierre Le Coulm, négociant à Morlaix. Yachts de 6 m. 50 de la série nationale.
rés sont arrachés à l'aide de la pince à d'offrir il M. Aud'hui récemment nommé
Chevalier du Mérite Agricole, l'insigne de La cérémonie religieuse a été célébrée,
épi 1er.
— Premier prix, 30 fr. et une médaille
au milieu d'une~"hombreuse aflluence, en de vermeil offerts par le Yacht-Club, de
Toutefois, le savant danois concède que cet Ordre.
M. Bertrand, le Irès dévoué président l'église Saint-Martin.
le nombre de femmes barbues n'augmenFrance. — 2- prix, 15 fç. et une médaille
de
la Section, se faisant l'interprète de
te que lentement et que le cas des femmes
M u s i q u e m u n i c i p a l e . — Programme de bronze offerts par le Yacht-Club de
tous les camarades de la section, a viveà moustaches ne doit pas êtré envisagé
du Jeudi 10 Août 1911, à 8 h. 1/2 du soir
France.
ment félicité M. Aud'hui delà distinction
ayant deux siècles.
Le Triomphal, allegro, Ch. Cruchon.
Deuxième course. — Yachts de 6 m.
Qui sait, peut-être à cette époque sera- que vient de lui accorder M. le ministre de
Ouverture de Concours, Michel.
(jauge internationale) et Yachts de 0 à 1
ce la grande mode ! El 'enez, précisé- l'agriculture pour tous les services qu'i
Raphaëlle, valse, R. Massard.
tonneau (jauge de 1899). — Premier
ment, les hommes se rasent plus .que ja- a déjà rendus à l'agriculture brelonnedans
La Norma, fantaisie, Felliniprix, 30 fr. et une médaille d'argent
mais ; il es donc tout naturel que les l'em«- la branche si spéciale de l'élevage du che
Cendnne(le, mazurka, A. Chauvin.
olïerte par le Yacht-Club de France. —
val,
mes par esprit de contradiction...
Le Sous-Chef de Musique, 2- prix, 15 fr. et une médaille de bronze
Très touché des sentiments exprimés
0 . L E JEUNE.
offerte par le Cercle de la Voile de Paris.
par M. Bertrand, M. Aud'hui a remercié
,
Troisième course. — Yachts de 8 m.
M o u v e m e n t de la population. —
ses camarades de leur geste si plein de
ur
(jauge
internationale) et Yachts d e l à 2
Du 26 juillet au l Août 1911.
la bonne el franche camaraderie qui unit
tonneaux 1 /2 (jauge de 1899). — Premier
NAISSANCES
Le grand pardon des Bretons a été par- môme dans la vie civile et en toute cirYvonne-Jeanne Colcanap, fille de Vic- prix, 40 fr. et une médaille de vermeil
ticulièrement brillant celle année. Une constance les anciens sous officiers des
offerte par le Ministre de la Marine. — 2*
tor-Louis et de Joséphine-Marie-Yvonne
foule nombreuse et recueillie a suivi les armées de terre et de mer.
prix, 20 fr. et une médaille de bronze
Kerguidutl', rue de Ploujean, 32. — Annedivers exercices qui onl eu lieu le venUn punch a naturellement clôluré cette
Madeleine-Marie Cosquer, fille de Louis offerte par la Ligue Maritime française.
dredi soir à l'église Si-Augustin el le sa- pelile cérémonie toute d'intimité.
Quatrième course. — Yachts de 10 m.
et de Marguerite Marie-Léa Chèdeville,
medi et le dimanche à l'église SI FranPour donner la plus grande satisfaction place Thiers, 24. — Y'ves-Marie Serru- (jauge internationale) et Yachts de 2 1/2
çois.
à ceux de nos Confrères qui n'ont pas été
à 5 tonneaux (jauge de 1899). — Premier
Les sermons en français c l en breton avertis de l'invitation au banquet de rier, fils de Charles-Marie et de Lucy-Maprix,
40 fr., dont 15 fr. offerts par le
furent donnés par M. l'abbé Thomas, ujur î'av/ation qui a eu lieu le Dimanche '23 rie Gamblin, rue de Brest, 48. — Louis¡Juillet à l'Hôtel Bozellec, M. Aud'hui
Yacht-Club de France, et une jumelle
monier du lycée de Brest, qui dans u» nous prie de l'aire connaître que, s'étîjnl Marie Tanguy, fils de Eugène-Marie et de
offerte par le Ministre de la Marine. —
langage vibrant et parfois poétique, parla lui-même chargé de prévenir certains Marie-Jeanne-François^Boga, rue Haute,
32. — Rrosper Querné, fils de Proper- 2- prix, 20 fr. et une médaille d'argent
éloquemment de la dévotion à Sle-Anne confrères, il a négligé de le faire.
offerte par la Ligue Maritime française.
Il réclame dono, pour lui seul, la res- Jean et de Françoise Le Lous, rue de
mère de la patrie bretonne, reine incons- ponsabilité de cet oubli.
Cinquième course. — Yachts de 8 m 50.
Brest, 81, — Paul-Louis-André-Marie
teslée du pays breton. Eu termes touRespect aux arbres. — « Ce n'a pas Paugam, fils de Henri-François et de
Premier prix, 40 fr., offerts par le
chants, il évoqua le cher pelil coin de
été sans une certaine émotion que la po- Anaïs-Marie Françoise Dantec, Avenue Yacht-Club de France, et un baromètre
terre où les aieux reposent à l'ombre du
pulation morlaisienne a lu le compte de Kernéguès. — Jeanne-Marie-Yvonne
anéroïde, offert par le Ministre de la
clocher à jour cl exhorta nos compatriorendu de la dernière séance du conseil Guillou, litle de Yves-Marie et de Cathe- Marine. — 2- prix, 20 fr. et une médaille
tes ¿i réaliser encore el toujours la noble
municipal en date du 12 juillet courant ; rine Kéroullé, rue du Porsmeur, 16
de bronze, offerte par le Ministre de la
devise des ancêtres « Polius mori q uam
le conseil avait à slaluer, d'une façon dé- François-Marie-Eugène Le Roux, fils de Marine.
l'œdaris ».
finitive celle fois, sur le sort qu'on allait
Jean-Marie el de Jeanne-Marie Le Balch,
Sixième course. — Bateaux de plaiLe pardon se termina par la grande
l'aire aux vieux ormes centenaires du rue Basse, 35.
sance, 5 mètres maximum. — Premier
procession de Sle-Anne qui fil, précédée
cours Beaumonl qui, depuis un siècle,
prix, 20 fr. et une médaille d'argent
PUBLICATIONS DE MABIAGES
par le drapeau hcr#}iué a la croix de
ont abrités les premiers pas de tant de
Jean-Louis-Marie Martin, économe de offerte par le Ministre de la Marine. —
Saint-André de Sinople, trois fois l'intéMorlaisiens. Lo morlcje ces beaux arbres l'hospice, et Anna-Marie-Pauline Le Bars, 2-fprix, 15 fr. et une médaille. — 3: pr. v
rieur de l'église. Après la bénédiction du
a été décidée. On ne peut que regretter s. p., à La Loupe,(Eure-el-Loir).— Jean
15 fr. — 4- prix, 10 fr.
T. S. Sacrement donnée par M. l'abbé
une telle décision, qui enlève à Morlaix Pierre-Marie Cozanet, voyageur de com
Septième course. — Bateaux de plaiMallard et le chant de Chrislenien da
une de ces parures les plus précieuses.
sance, 7 m. 50 maximum. — Premier
merce, rue des Brebis, et Marie-Louise
viken, l'on se «¿para heureux d'avoir
prix, 25 fr. et une médaille de vermeil,
T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Le tri- Olive Rivoalen, faclrice, me des Bou
affirmé sa foi bretonne en honorant Ste
offerte
par le C. V. P. — 2- prix, 20 fr. el
Anwe putronne de la Bretagne. Nous avons bunal dans son audience du 28 juillet, a chers, 17.
une médaille. — 3- prix, 15 fr. — 4- pr.,
MARIAGES
remarqués avec plaisir que les coiffes prononcé les condamnations suivantes ;
1
Péli* Keromnès, boulanger rue du Mm , 10 fr.
Plouescal. — Outrages. - - plaude Le
étaient plus nombreuses,que (Ja .coutume
Huitième course. — Bateaux à misaine,
et que le costume breton devenait piua Duff, à Plouescal, poursuivi pour oui ra- 23, et Marie-Françoise Pirou, blanchis5 m. 50 maximum. — Premier prix, 15 f.
en honneur, c'est le fruit des manjsfesta- ges au* gendarmes de Ploqescqt est con- seuse, rue Basse, 16. — Pierre-François
et un objet d'art offert par les grands
Bernard
Hémonjn,
instituteur
à
Ploujean
tions bretonnes de ces trois dernières an- damné à H jours de prison avec sursis
magasins
Aux Dames de France, à Brest,
et Cécile-Claudine-Pauline Derrien, rue
nées et le dévouement de l'abbé Nicolas et à 5 francs d'amende pour ivresse,
LE DIFFÉREND
FRANCO-ALLEMAND
ARRONDISSEMENT DE MORLAIX
La F e m m e à b a r b e
Le
Havre
L'ECHO
au gagnant dos bateaux affectés à Roscoff
ou à l'Ile de Batz. — 2- prix, 10 fr. - 3
prix, 5 fr. — 4- prix, 5 fr.
Neuvième course. — Bateaux de pôche
de 6 mètres maximum. — Premier prix,
30 fr. — 2- prix, 20 fr. — 3- prix, 15 f r . pnx, 10 fr.
Dixième course. — Bateaux de pôche,
pilotage ou bornage de 7 ni 50 maximum.
Premier prix, 40 fr. — 2- prix, 25 fr. —
3- prix, 15 fr. - 4- prix, 10 fr.
Onzième course. — Bateaux de pêche,
pilotage ou bornage de 7 m. 50 à 9 m. —
Premier prix, 50 fr. — 2' prix, 30 fr. —
3- prix, 15 fr. — 4- prix, 10 fr.
écussons, aux armes de Mgr Duparc et
de S. S. le Pape Pie X. Une foule im>
menso emplissait l'église, aussi bien à la
grand'messe qu'aux vêpres.
M. le curé do Douarnenez a chanté la
grand'messe. Durant les offices religieux,
la musique indépendante de Carhaix, dirigée en la circonstance, par M. l'abbé
Le Treul recteur de Plouguer, a joué les
meilleurs morceaux de son répertoire.
La procession fut superbe. Les reliques
de Saint Pierre, patron de la paroisse,
étaient portées par quatre notables de
la commune.
La bénédiction du T. Saint-Sacrement
Douzième course. — Premier prix,
a clôturé celle belle fêle religieuse, qu*
200 fr., (100 fr. offerts par les chemins de laissera certes la meilleure et la plus safer de l'Ouest-Etat, et 100 fr. et une lutaire impression dans l'âme des cathocoupe oflerts par M de Korvvin, proprié- liques plouguéristes.
taire à Roseoff. — 2 prix, 80 fr. — 3- pr.
GOUEZEC
60 fr. — 4- prix, 40 fr.
Tué ù coups de bâton. - - Au villaTreizième course.— Gabarres, bateaux ge des Trois-Fontaines, en Gouézec, hade maërl et d'engrais. — Premier prix, bitent deux cultivateurs qui vivent en très
40 fr. — 2- prix, 20 fr. — 3- prix, 15 fr.— mauvaise intelligence, depuis quelques
4- prix, 10 fr.
temps, François Baraër, Agé de 36 ans,
Courses à l'aviron. — Première course. et François Le Floc'h ûgé de 31 ans.
— Bateaux avec avirons à couples, armés
Or les chevaux de Baraër ayant pénépar des mousses au-dessous do 16 ans. — tré dans un champ de froment appartePremier prix, 5 fr. — 2- prix, 3 fr. — 3- nant à Le Floc'h, celui-ci chassa les aniprix, 2 fr.
maux et porta plusieurs coups de bâion
Deuxième course. — A la godille pour sur la tête de leur propriétaire. Celui-ci
des mousses au-dessous de 16 ans. — eût le crâne fracturé et ne tarda pas à exPremier prix, 5 fr. — 2- prix, 3 fr. — 3- pirer. Baraër prétend avoir été frappé
prix, 2 fr.
le premier et affirme qu'il était en cas de
Troisième course. — Bateaux de pôche légitime défense. Mais néammoins, il a
à 4 avirons, armés par des hommes. — éié arrêté. Le parquet de Châteaulin s'est
Premier prix, 30 fr. — 2- prix, 20 fr. — transporté sur les lieux.
3* prix, 15 fr.
Quatrième course. — Course de berthons avec obstacles réservée aux marins
de l'Etat. — Premier prix, 10 fr.— 2- p.,
5 fr.
CYCLISME
Cinquième course.— Bateaux de senne
T o u r de France. — Nous allons
à 4 avirons, armés par des hommes. — retrouver les derniers rescapés de la
1 - prix, 50 fr. — 2- prix, 30 fr. — â . pr., course organisée par l'Auto dans les deux
20 fr., offerts par M. de Korvvin.
dernières étapes du Tour de France.
Sixième course. — Bateaux de senne à C'est d'abord l'arrivée au Hâvre puis à
la godille, pour des hommes. — 1" prix, Paris où ils sont allés recevoir des
30 fr. — 2- prix, 20 fr., offerts par M. de applaudissements bien mérités.
Korwin.
—o—
Courses de natation. — Jeunes Gens
Quatorzième étape. — Cherbourgde 16 à 20 ans, habitant Roscoli.— I " p., Le Hâvre (361 k.) — C'est le vendredi
5 fr. — 2- prix, 4 fr. — 3- prix, 2 fr.
28 juillet que les 29 coureurs restant
Enfants de 12 à 16 ans, habitant Ros- encore en ligne prirent le départ pour la
coff. — 1" prix, 4 fr. — 2- prix, 3 fr. — 14e étape. Jusqu'à Caen (143 k.) le pelo3- prix, 2 fr.
ton reste assez compact quoique le train
La Musiqne Municipale de Morlaix, fut assez sévère. Mais Garrigou crève.
sous la direction de M. Kerhoas, prêtera Duboc en profite pour accélérer l'allure.
son concours àlafôte et donnera un con- Georget, Cruchon et Cruppelandt sautent
cert sur la place de l'Eglise, de 10 h. 30 à sur sa roue et lâchent successivement
11 h. 15.
tous les autres. Georget seul s'accroLe soir, danses publiques, illumina- chera à la roue du vainqueur et succomtions et un brillant Feu d'Artifice, offert bera à remballage par 1/2 longueur.
par M de Korwin, sera tiré de l'Ile Cruppelandt est troisième, Cruchon 4°,
Verte.
Garrigou 5", puis dans l'ordre : Godivier>
Lambot, Devroye, Pratesi, E. Paul,
lleusghem, Cornet, etc.
Chronique Sportive
ARRONDISSEMENT DE CHATEA«
—o —
CARHAIX
Quinzième et dernière étape. —
Un déralllemenl d'un train de
marchandises. — Mercredi matin, le
train de marchandises qui part de Carhaix
à 7 h. 40 pour se rendre à Morlaix, a déraillé entre les gares de Poullaouën et
Huelgoat-Locmaria, à environ 14 kilomètres de Carhaix. Le train marchait,
parait-il, à une vitesse exagérée au moment où le déraillement s'est produit.
Trois wagons et le fourgon sont sortis
des rails. Les deux chefs de train, MM.
Trévidic et Litilrand, tous deux domiciliés à Carhaix, furent violemment projetés hors du fourgon et traînés sur une
longueur d'une vingtaine de mètres le
long de la tranchée. M. Trévidic réussit
au bout de quelques instants à se remettre sur pied, mais son collègue Litilrand
gisait inanimé & côté de la voie.
Des cultivateurs, travaillant à Iproximité du lieu du déraillement accoururent
et aidèrent Trévidic à donner les premiers soins à son collègue. Du Huelgoat,
un médecin, mandé par téléphone, accourut. L'état du chef de train, Litilrand,
sans être désespéré, est très grave. Quant
à Trévidic ses blesssures sont plutôt superficielles, et l'on espère que quelques
jours de repos suffiront pour lui permettre de se remettre et de ses blessures
et de la légitime émotion ressentie.
La voie reste obstruée et le service des
trains de Carhaix à Morlaix doit se faire
par transbordement en deçà et au-delà
du lieu du déraillement. L'ingénieur, prévenu téléphoniquement, s'est rendu sur
les lieux.
PIOUQUER
L e Pardon. — Le pardon de Plouguer
a été célébré dimanche. L'égise avait été
ornée avec gortt pour celte l'ète. Partout
des guirlandes et des fleurs et des trophées de drapeaux tricolores, avec des
Le Hâvre-Parls (317 k.) — Elle fut
courue dimanche dernier. Jusqu'à Fécamp 53 k.), le peloton de tèle comprend
encore 20 coureurs. Mais peu à près Godivier, Georget et Duboc s'échappent. Garrigou el ses suiveurs se livrent à une
chasse fantastique. Mais c'est peine perdue. Les 3 fugitifs ne font qu'augmenter
leur avance. Un peu avant Dieppe (127k.)
Georget crève et est lâché. Avant Versailles (30-1 k.) Duboc subit le môme sort
et Godivier termine seul au Parc des
Princes, ayant couvert les 317 kilm. en
10 h. 49' soit une moyenne de 29 k. 306 à
l'heure.
DU FINISTERE
Brest. Le vaillant petit coureur s'est
défendu vaillamment et s'il a succombé,
il ne faut pas se hâter de croireqne sonhèureux rival lui est nettement supérieur,
non, Pouchard a élé victime du manque
de sportivité de la foule brestoise qui l'a
trop resserré, lni otant ainsi une partie
de ses moyens pour défendre sa chance.
Augès également membre de l'E. S M.
s'est classé troisième. Un joli succès à
l'actif de la jeune société cycliste.
Brizec du Vélo-Sport a terminé premier de la catégorie des Vétérans, devant Guillou de Brest et J. Mallégol de
Morlaix. C'est là une belle performance
du Sporman bien connu et apprécié.
Nous sommes heureux de l'en féliciter
sincèrement. Nous avons appris que
c'est la dernière épreuve à laquelle i l a
pris part. Il veut laisser la place aux jeunes, après avoir été sur la brèche pendant
près de 15 ans. I l serait à souhaiter
qu'ils fussent bien plus nombreux ceux
qui peuvent en dire autant. Avec un semblable passé on a le droit d'aspirer au repos. Mais nous sommes sûr que notre
ami Brizec n'y pense môme pas et qu'il
continuera à être la véritable cheville ouvrière de toutes les manifestations sportives de la région.
Catégorie des militaires, nous trouvons
aux places d'honneur un aulre morlaisien, le quartier-maître L. Duhamel qui
s'est classé 4e après avoir fourni une très
belle course.
—o —
Parc des Princes. — A l'occasion
de l'arrivée des Tours de France, la direction du Parc avait élaboré un programme de circonslance. Perraud s'est
adjugé la finale du Handicap international devant Coslet et Germain.
Le prix Zimmerman avec tandems pour
faire le pas, qui opposait les stayers aux
sprinters s'est terminé par la victoire de
ces derniers.
La finale mettait aux prises Ellegaard
et Dupré. Elle se termina par la victoire
du sympathique Danois.
La finale de la course de tandems réunissait les trois meilleures équipes actuelles. Elle donna les résultats suivants :
Ellegaard-Moretti devant Dupré-Dcerflinger et Fournous-Martin.
—o —
Circuit Français. — A peine en
avons-nous fini avec le Tour de France,
que notro attention est retenue par la
grande épreuve organisée par la maison
Peugeot. Aujourd'hui en effet près de
•100 indépendants se sont alignés pour
prendre le départ de la première étape
Paris-Nancy ('289 km.)
Nous rappelons à nos lecteurs que le
Circuit Français se dispute en 15 étapes
du 4 août au 3 septembre. I l comprend
un parcours total de 4.250 km.
Nous aurons le plaisir de les voir passer à Morlaix le 1" septembre, au matin,
au cours de l'étape Brest-Laval.
Parmi la longue liste des engagés, nous
avons relevé les noms de nos régionaux
avec leur numéros :
27, Le Stourn, de Ponlivy ; 283, Guéguen, de Lambézellec ; 315, Cotten Guy,
de Rosporden ; 335, Lecoq, de Guingamp ;
339, Boublen, de Lorienl.
Bonne chance à nos compatriotes !
NATATION
La Traversée de Paris à la nage réservée aux amateurs a groupé dimanche 31
partants. La distance était de 7 kilomètres. La lutte fut assez vive, mais le Hollandais Ooms, faisant une fois de plus
preuve de sa supériorité, s'est classé premier effeutuanl le parcours en 1 h. 58'.
Maas (Belge) se classe second, puis
Bonzon (Bordeaux), Juliette Curé, une
fillette de 12 ans qui fit une course superbe, Ewraerts, Bangaler, etc., terminèrent dans l'ordre.
Duboc est second, puis Garrigou, Cruchon, Deloffre, Dupont, Cornet, Cruppelandt, E. Paul, Devroye, E. Georget,
Maitron, etc., reçoivent à leur tour les
applaudissements du public massé autour
des balustrades du Parc.
—o —
Voici le classement des 28 coureurs
ayant eflectué le 9" Tour de France.
1" Garrigou, 43 points.
Marche du Stade-Morlaisien. —
Ì
2- Duboc, 61 p.
Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est di3 E. Georget, 84 p.
manche prochain que le S. M. fera dispu4- Cruppelandt, 119 p.
5- Heusghein ; 6- Godivier ; 7- Cru- ter son championnat de marche annuel.
chon ; 8- Ernest Paul ; 9- Dupont ; 10- (4° année),
Celte fois les organisateurs ont délaissé
Devroye ; 11- Lambot ; 12- Cornet; 13Deman ; 14- Maîtron ; 15- Deloll're ; 16- leur itinéraire classique Morlaix-Primel
Paulmicr ; 17- Pratesi ; 18-Faure; 19- pour prendre un parcours non moins intéDhulst ; 20- Pothier ; 21- Léonard ; 22- ressant el qui n'est pas non plus exempl
Pardon ; 23- Ménager, 24- Colsaët ; 25- de difficultés. Nous voulons parler de la
Villetle ; 26- Ricaud ; 27- Ghislotli ; 28- route qui unit Morlaix à Caranlec en passant par Henvic.soitun total de 18kil. 900.
Roquebcrt.
'
Le départ sera donné aux coureurs à
—o —
Course des 100 kil. de la J. S. B. 8 h. 30 du malin aux écluses. Les cou— La course de dimanche dernier a élé reurs auront à suivre la jolio roule, trop
un véritable succès pour nos jeunes cou- plate peut être de Morlaix à Locquénolé.
reurs Morlaisiens. Dans la catégorie des Puis ce sera la fameuse côte du Pont de
Indépendants Pouchard do l'E. S. M. Lannuguy, dur calvaire si la chaleur
s'est classé second derrière Banalant, de donne. Et ce sera les roules accidentées
SPORTS ATHLÉTIQUES
compte de la baisse de 5 francs par 100 riel et de la Traction, 44 rue de Rom«,
kilos que subit , aujourd'hui la farine, Paris.
Les constructeurs français qui désirebaisse qui ne peut que s'accentuer el qui raient prendre part à ces fournitures depermettra à un patron, produisant une vront adresser leurs propositions, pour
moyenne de 2.000 kilos de pain par jour la première, avant le 15 octobre l 9 t l ,
pour la seconde, avant le 17 Août 1911
de réaliser un nouveau bénéfice de deux au Chef du Service du Matériel et de la
à trois cents francs par semaine et cela Traction.
en occupant un maximum de cinq ouCONSEIL PRATIQUE
vriers
Quelle
que soit la cause de l'étouffeVeuillez agréer, Monsieurle Maire, etc.
ment, qu'il provienne d'une crue d'asLe. Comité de grève.
thme, d'un catarrhe, d'une bronchite
chronique, de suites de pleurésie ou d'influenza, on est, soulagé instantanément
GRÈVE DES BOULANGERS
en faisant usage de la Poudre Louis
Le bureau de l'Union Syndicale de L'egras, ce merveilleux remède qui a obtenu la plus haule récompense à l'Expo»
M o r l a i x , r é u n i l e m e r c r e d i 2 a o û t 1911,
silion Universelle de 1900. Une boîte est
après l'exposé des revendications très lé- expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé
gitimes des ouvriers boulangers, a voté à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
•MTOWCTWWMM
I M«! HI
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—
—
|
l'ordre du jour suivant :
« Le bureau de l'Union Syndicale proLibrairie DURANCE, Nantes
teste énergiquement contre l'emploi de
LE L É G E N D A I R E
la main-d'œuvre militaire dans les boulangeries de Morlaix, alors que le besoin
5 Vf ït I
ne s'en fait nullement sentir el invite la
Par E T I E N N E D U P O N T
municipalité à opérer le retrait des bou(1 volume in-8° de X L V I I I + 176 pages)
langers militaires qui ne peuvent que
Prix : 5 francs, franco : 3 fr. 10
retarder une solution favorable entre paEdition sur papier couché
trons et ouvriers ;
tirage restreint[ : 5 fr. franco : 5 fr. 25
« Engage les camarades boulangers à
Les 15 légendes qui forment cet oucontinuer la lutte jusqu'à complète salis- vrage sonl caractéristiques, chacune d'un
mifaction et décide de soutenir les grévistes siècle ou d'une époque de l'histoire
chelienne. Le Loup converti (8e s.)et Bain
moralement el pécuniairement »
l'Enfantclet (8e) dévoilent les origines
Le bureau de l'Union syndicale. mystérieuses du Mont Tumbe. Le Serpent
d'Irlande (10°) est le premier épisode des
pèlerinage d'Oulre-Mer au sanctuaire de
l'Ar.liante. La Vision de l'Evêque Norgot
Chemins de 1er de l'Etat
et Société Générale (11ee), le Châtiment du Sacristain Drogon
des Chemins de Fer Economiques (12 ) el la Clameur des Moines (même
siècle) sonl extraits du Cartulaire de l'Abbaye el des recueils des Bénédictins. Les
Archives Nationales ont fourni Les Tribulations de Jean Douville, anecdote auTrains spéciaux entre
thentique de l'occupation anglaise (15*),
Carhaix et Châteaulin-Orléans tandis que la tradition orale produit un
guerrier valeureux dans La Légende de
LE 6 AOUT 1911
Tombelaine et un moine plein de scrumatin
soir
pules dans La Feuille de Lierre (11* et
Carhaix. . . . dép.8 h. 20
12' s.) Les Petits Pastoureaux nous transPort-de-Carhaix. . . 8 31
porte^ h l'époque des migrations belges
SI Ilernin-Cléden. . . 8 43
et allemandes (14° et 15e) et Péril fait évoSpézet - Landeleau. . 8 56
quer le souvenir de la fameuse Croix des
Plonévez -du-Faou. . 9 13
Grèves. Le Soufflet du Prieur Claustral et
Châteauneuf- du-Faou. 9 33
Jehan Courlils ressuscitent les guerres de
V) 43
Langalet
religion (16°). Dans le récit intitulé Le
9 56
Lennon
Manuscrit de Dom Estienne Jobart (17*)
10 10
éclatent les démêlés des religieux avec
PLEYBEN.
?"'•
dép. 10 31 5 h. 30 les gouverneurs; c'est la lutte entre l'AbSaint -Ségal. . . . 10 49 5 45 baye el la Citadelle, jusque là si intime10 58 5 55 ment liéea. Enfin Le Cœur de Cuivre est
Port-Launay.
11 4 6
3 un épisode des Inventaires, faits en 1791
Châleaulin-ville.
12 par les syndics révolutionnaires.
11 12 6
| Châteaulin-Orléans.
soir
malin
Le volume est précédé d'une Etude cri• Châteaulin-Orléans. dép 11 h. 45 7 h. 5
tique
sur les sources du Légendaire, maChâleaulin-Ville. . . 11 52 7 11
12 1 7 18 nuscrils, ouvrages imprimés, traditions
Porl Launay.
Saint-Ségal. . . . 12 16 7 28 populaires, etc.; c'est un chapitre de
40 l'histoire littéraire du Mont Saint-Michel,
12 28 7
| PLEYBEN.
7 48 surnommé, au Moyen Age, la Cité des
59 Livres.
/
î Lennon
7
8
| Langalet
8 18
• Châteauneu f-du-Faou.
8 35
j Plonévez-du-Faou.
Les quelques tentatives d'amélioration
8 46
i Spézet-Landeleau. .
constatées
au cours de la semaine sont
58
8
St Hernin- Cléden. .
10 restées infructueuses et le niveau des
9
! Port-de-Carhaix. . .
9 25 cours s'établit sensiblement au dessous de
; Carhaix
•; Avis Important. — Les heures de celui de la huitaine précédente. Cette
i départ el d'arrivée sonl approximatives, lourdeur est due surtout à la situation de
et la Société ne garantit pas les corres- place bien plus qu'aux différents de la politique extérieure. On craint générale• pondances.
ment que la liquidation ne soit assez péi
Les Chemins de fer de l'Etal se propo- nible, mais d'aucuns prétendent que le
! sent de faire l'acquisition de 100 voitures laux des reports sera normal, de nomî automotrices électriques, (parties éleclri- breux litres devant être levés.
La renie française est hésitante comme
i ques non comprises), et de 1800 wagons
d'ailleurs lous les autres fonds d'Etats.
; à marchandises de divers types.
J S'adresser pour tous renseignements Les plus atteints sont ceux naturellement
ï sur ces commandes au Service du Malé- qui sonl directement intéressés aux évè-
d'Henvic, aux côtes courtes mais assez
dures.
Ils devront conserver pendant tout le
pacours l'allure au pas. Un contrôleur à
bicyclette sera spécialement affecté à
chaque coureur et devra veiller sérieusement à l'allure de son poulain.
Liste des engagés : Mével, champion
de Morlaix, en 1908, 1909 et 1910 ; les
stadistes Henry, Dénès, Ricou, Le Guen,
Ody, Mingam, Alexandre, Lelchat ; les
Brestois Lotte et Parchantour, et Ribemon, champion du Gard 1907-1908, soL
dat au 19e de ligne.
Rappelons que l'allu -e de Mével, gagnant de l'année dernière fut sur 18 kil.,
de 10 kil. 20 à l'heure.
GYMNASTIQUE
La F.G.S.P.F. a fait disputer dimanche, à Nancy, son grand concours annuel.
Plus de 8000 gymnastes avaient répondu
à l'appel des Organisateurs. Ce fut un
immense succès, autant au point de vue
concours qu'au point de vue fête.
Voilà certes qui donne à réfléchir à nos
dirigeants acluels qui ne purent grouper
à Rouen que '2000,gymnastes, lors de leur
grande fôle présidée par M. Fallières en
personne, el qui firent tout ce qui était en
leur pouvoir pour empêcher nos jeunes
des patronages à y assister. La peur du
parallèle.
GUYD'ON.
TRIBUNE LIBRE
Communiqué à litre de renseignement :
Le Syndicatdesouvriers boulangers
à Monsieur ie Maire de Morlaix
Morlaix, le 2 août 1911.
Monsieur Le Maire,
Nous proteslons énergiqueinenl contre
la réquisition des boulangers militaires
pour nous remplacer pendant le conflit
survenu entre nos patrons el nous.
Nous avons f'ail tout notre possible
pour éviter la grève.
Après une réponse évasive du syndicat
patronal, nous avons écrit h chaque patron, individuellement, sollicitant une
entrevue et une entente avec eux. Nos
patrons ont refusé tout entretien. Comptant sur la neutralité de la municipalité
noas vous demandons Monsieur le Maire
le retrait des ouvriers militaires dont le
travail n'est pas indispensable dans la
circonstance, comme vous le démentreront les indications ci-dessous.
Voici un minimum de la fabrication de
pain qui peut être faite à Morlaix sans
notre concours et sans le concours des
militaires.
Les maison-; suivantes peuvent fournir
les quantités ci-après :
La Ménagère
2.400 kilog.
500 »
Tanguy, quai de Léon
Quéguiner, rue au Fil
550
(Jodec, rue de Paris
500
Le Lay, Grand Monarque 500
Bellec, rue du Mur
500
Creïs, rue Haute
200
fiuyomard, rue de Paris
500
Rams, St-Malhieu
300
Vve Tanguy, St-Mathieu 200
Creignou, Traoulen
150
Riiellou, rue des Vignes
300
Laviec, rue au Fil
400
i
Gravot, rue Gambelta
5( 0
Vve Castel, Barrière de Bresl 300
Total 7.800 kilog.
Voilà 7.800 kilos de pain fabriqués ou
pouvant être fabriqués à Morlaix par les
patrons qui travaillent eux-mêmes et par
la Coopérative sans aucun secours élranger.
Attendu que la consommation est bien
moindre dans celte saison, où beaucoup
de consommateurs sonl en villégiature,
7.800 kilos de pain doivent suffire à l'alimentation de Morlaix. Le travail des soldats est donc inutile el ne sert qu'à permettre aux maîtres boulangers de servir
leurs clients de la campagne.
Nous sommes persuadés, Monsieur le
Maire, que le retrait des ouvriers militaires faciliterait une entente avec nos
patrons et nous espérons que vous nous
donnerez satisfaction sur ce point afin
j que la lutte garde son entière neutralité.
Nos revendications sonl justifiées el
nous ne pouvons croire que vous continuerez à assurer les intérêts patronaux
au détriment des intérêts ouvriers.
) Nous vous faisons également remarî quer Monsieur le Maire que l'augmenla' lion de 2 à Irois francs par semaine cjue
j nous demandons ne peut en aucune façon
influer sur le prix du pain et par conséquent sur le prix de la consommation
étant donné que, même en accordant
entière satisfaction à notre modeste rej vendicalion, cela ne se chiffrerait que par
• moins de un inillime par kilo. Nous ne
i faisons donc aucun tort aux cousonima1
teurs et très peu, pour ne pas dire aucun,
j à nos patrons, surtout si l'on tient
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du Fio.istôre
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et les ACCIDENTS
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et pour renseignements à M* FLEURY.
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LejB Deux C o r p s d e F e r m e
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Lbs billots do pflfiSfcg* devront ôtro pris,
«'.i j f ï a x - r ©
à
teorlsfix,
avant
l'embarquement à bord ries vapeurs.
La Compagnie s-i réservo la faculté de
modifier les dates et heurofa de départs.
S'adresser : ou j f r í í i v r o , au bureau
devant le bateau (hangar F), i t à J v i o r Ifâiac, au bureau sur le quai (tenie de la
Cie).
, j Les passagftrs no ¿ont admis à bord que
! I Bur présentation de leurs bilmts et devront
3 toujours s'assurer préalablement dw l'heure
du départ.
.
f Droit de Pé^gr» perçts pur 1?. Chaßibr«
Í de commere« ¡Je Moil-nx, ü ti-. 50 par
1 passager,
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4, place du Dissen, Morlaix (Fimsièiv).
LE JEUDI 24 AOUT 1911
F
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MORLAIX
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à Morlaix
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du 27 juillet 1911
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JAPON, S 0:0 1907
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5415 OU
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Capital Social : D I X - S E P T M I L L I O N S CINQ C E N T M I L L E F R A N C S
libérô du quart
PHILOUZE ET WADDINGTON
A LOUER
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Le Gérant : II. POCIION.
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étranger, les V
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'v.- un
. E1 .mprlin
. I S.ilnvnul
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V.
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non
1 m^/'nu r»nvn ni lyi'nmni
gnols se présentent en tendance un peu pièces, cuve et grenier, jardin devant,
plus soutenue que l'extérieur ; les Loms - a d r e s s e r à M . L e Bars, 12, place
1
bards
sont
résistants,
Topeka
. ou a
. M.
, ,Manach,
.
J
f e r m e .
L ' a c t i o n
Québecl'Atchison
Railway cote
32d, | Corme, ii Morlaix,
l'obligation 471, Brazil Railway, 267 et <
, imprimeur à Saint-Pol-de-Léon.
\
501 selon le titre.
in.»
M*mn
Les valeurs de traction sont irrégulières ; le Nord-Sud s'est vu ramener Ji 265,
le Métropolitain s'est maintenu vers 635.
On fait quelques affaires en Tramways de
MORLAIX
Mexico i 629. Les recettes du mois de
Demander
un litre à titre
Juin se sont élevées à 1.274.611. contre
d'échantillon
1.189.172 en 1910. Pour le premier semestre, l'augmentation des recettes nettes
BORDEAUX V I E U X . . 0.70 le lit.
s'élève à 410.932 francs.
!
BORDEAUX BLANCS 0.75 le lit.
Valeurs d'électricité délaissées comme j
1
Vins et étiquettes d'origine
aussi les valeurs gazières. L'américan j
Téléphone demeure ù 740.
i
Cidres et Liqueurs
Malgré l'amélioration de la matière )
DEBITS A LOUER
première, les caoutchoutières sont lour- j
des. A noter cependant la résistance de >
Bureau des commandes : 56, Place de j
la Mercantile et de la Para Marajo à 16 et j la Cathédrale, Nancy.
F Voir) «ouffro* du
(
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MAL DE DENTS
/ fr.
ir.
7
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s /¡urca (¡ut oos dintt sont (mito
Le maintient des prix du naphtc entre
B ^ w y ^ y a t y
23 èt 24 kopecks contribue dans une large mesure à soutenir les valeurs de pé- , Y ï C ^ - ^ ^ ^ ^ ^ ^ s ^ r
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T.innn«oH'se
wA ^ ^ ë ^ M W ' & V S W V * ^ .- :
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mmg, 38 fr. En valeurs d'assurances, 1 ac- \ Bureau des commandes: 56, Place de ;
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¡¿valeursdiverses, les actions do pré- j
1« pins v i o l e n t
férence Drecoll Ltd sont actives ii 138 ; «
l'action ordinaire de la Worsted Cy est
-ê >
ferme, le Pathé Concert s'avance à 128.
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Piombino se présentent en bonne tendanSi'^Bî -li It Fí'.ü/tí 'io Svisiti: í» ?«»
ces à 150 fr. Valeurs de Charbonnages
soutenus : sels gemmes en progrès à 278.
! « «on: JACOS. ¿ *V!£T4>t 1
¿•ífiít ttniM ton:
ßaniultsttüsx
lus jour: nez f&ièa
Les mines d'or sont toujours indécises
8 Äi»B>Mer ¿«i Snteaücim « h«
-A I
au groupe californien, de nombreuses
wnmmty.TKvmtBt*-'*'
•***" w
DE 9 HEURES A S HEURES
tiansactions portent l'action Juniper à 15
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98» 1* U47SOI W&JSttftAt
Cinquième Année Numero 298
L
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Journal
TARIF
DES
R E N N
Règionaliste
ABONNEMENTS
indépendant,
DIRECTEUR : A.
Morlaix, UN AN
3 fr. B0
Finistère, Côtes-du-Norcl et Morbihan
4
»»
Autres Départements
.
4
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Frais de recouvrement par la Poste 0 f r . 4 0 par abonnement
amedi 12 Août 1011
NUMÉRO 5 CENTIMES
Paraissant
Samedi
TARIF
LAJAT
Rédaction & Administration :
M O R L A I X
le
-31, R u e des Fontaines — M O R I i A I X
DES
INSERTION8
Annonces judiciaires ou diverses (la ligne)
Réclames (en 3° page) (la ligne)
id.
(en 2e page) (la ligne)
Pour les annonces répétées on traite à forfait
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30
40
D M
L'APffllïï
M
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« Quand j'entends parler de
liberté, je tâte mon cou », disait
sous la Terreur un citoyen que
l'usage immodéré de la guillotine
avait rendu méfiant.
Quand, sous le régime jacobinmaçonnique que la France subit,
nous entendons parler d'apaisement, notre premier mouvement,
et c'est toujours le bon, nous
pousse à nous demander qu'elle
corde nouvelle de soie ou de
chanvre nos gouvernants sont en
train de tisser pour achever
d'étrangler ce qui peut rester des
libertés publiques. C'est ainsi que
ces jours derniers M. Buisson et
M. Poincaré, qui sont des personnages importants et influents, prenaient des airs doucereux et des
tons patelins, vantant les charmes
Vv IVO
IIIV
fctrtrnlité scolaire, et invitant tous les Français à accorder leur confiance et
donner leur concours à l'école
laïque, respectueuse de toutes les
croyances et tolérante pour toutes
les opinions.
C'est sous l'égide des J. Ferry
et des Paul Bert, qui voulaient
s'emparer de l'école pour changer
la mentalité chrétienne du pays,
c'est avec la garantie des vénérables maçons, pour qui l'école
laïque est un moyen d'extirper le
vieux fond catholique de l'âme
française, c'est sous cette égide
et avec cette garantie que ces deux
bons apôtres de la pacification et
de l'apaisement invitent les pères
de famille à se concilier avec
l'école athée et affirment que ses
maîtres antireligieux, antisociaux,
antipatriotes, se montreront dignes de leur mission éducatrice.
A condition que les familles ne
protestent pas contre les calomnies historiques et la morale athée
d'un enseignement sans vérité et
sans loyauté, pétri de mensonges
et de blasphèmes, la pacification
sera proclamée et l'apaisement
réalisé.
De qui se moquent MM. Buisson
et Poincaré ! Croient-ils les catholiques et les patriotes assez crédules pour se fier, assez aveulis pour
se résigner ? el supposent-ils,
parce qu'ils auront supprimé tout
enseignement laïque et fermé
foutes les éooles chrétiennes,
qu'on abdiquera le devoir de se
défendre, et qu'on capitulera
devant la férule des pédagogues
qui professentlahaine elle dédain
des institutions et des croyances
que quarante générations de
Français et de chrétiens ont appris à honorer et à adorer. Ils ont,
ces sectaires, tout attaqué et tout
blasphémé ; ils ont, ces intolérants, tout, démoli et tout dispersé ; ils ont, ces républicains
jacobins, ces maçons athées, tout
détruit, tout pris et ils parlent, ironiques et goguenards, d'apaisement aux victimes et de pacification aux proscrits.
Un César romain, ayant lui
aussi réduit le peuple â la serviInde et imposé, par sa force,
silence à ses adversaires, ses courtisans et ses affranchis s'en allèrent, criant dans le silence des
ruines : « On n'entend plus ni
plaintes, ni protestations, le calme
règne et tout est apaisé. »
Et Tacite, qui n'était ni une
âme servile, ni un esprit obtus,
jugeait ainsi l'œuvre pacificatrice
ties tyrans : « Ubi solUudinem fecerunt
pacem
appellant.
» Où ils
ont fait la solitude ils se glorifient
d'avoir établi la paix.
INFORMATIONS
AVANT DE MOURIR
LES PARLEMENTAIRES
SE REPENTENT
En quelques mois, voici trois réparations publiques, trois confessions édifiantes.
Avant de mourir, M. Constant Dulau,
ancien député de» Laudes, reconnu loyalement les erreurs qu'il avait commises
au cours de sa vie politique et parlementaire.
11 y a quelques jours, M. Levet, ancien
député de la première circonscription de
Montbrison, sentant approcher l'heure suprême, regrettait dans une lettre le mal
qu'il avait pu causer par son vote sur la
Séparation des Eglises et de l'Etat et il
terminait par cette profession de foi religieuse :
« Je ne suis ni libre-penseur, ni francmaçon. J'appartien» à la religion catholique. »
Aujourd'hui encore, nous avons à enregistrer line rétractation aussi loyale, aussi
formelle. M. Obissier St-Martin, sénateur
de la Gironde, après avoir élé, soit au Sé
nat, soit à la Chambre, l'adversaire des
croyances religieuses est mort chrétiennement. A son lit de mort, il s'est réconcilié avec l'Eglise et il l'a fait en pleine
indépendance et en pleine possession de
toutes ses facultés.
MÈRE CRIMINELLE
Elle a tué à coups de revolver ses
deux petits garçons puis à plusieurs reprises, a tenté de se faire
justice.
Lin effroyable drame s'est déroulé dans
un logement, au cinquième étage d'une
maison de la rue Orfila, fi Paris.
Une mère de famille, Hélène Cabirou,
née Frézal, lingère, 30ans, a tué i» coups
de revolver ses deux enfants, Roger et
Raymond, Ages de quatre et trois ans,
puis a tenté de se suicider en se tirant
deux balles de revolver dans la poitrine
et en se tranchant la gorge d'un coup de
rasoir.
On pense se trouver en présence d'un
drame de la folie.'
CONTRIBUABLES
SOYEZ HEUREUX ?
Le budget total des dépenses pour 1912
se soldera par un excédent de 175.455.172
francs sur celui de 1911.
.
Le budget du Travail comporte nolamj ment une augmentation de 51 millions
l 501.245 francs pour les retraites ouvrières.
Faut-il tout de môme que la France soit
riche pour se payer le luxe de pareilles
dépenses !
SUCCÈS LIBÉRAL
A l'élection du Conseil Général qui a
eu lieu dimanche Oaoût dans le canton de
Daoulas (Finistère), M. Villiers, député
libéral, a é'é élu par2.148 voix contre 560
à M. Legall, socialiste unifié.
UN INSTITUTEUR PATRIOTE
Il y en a encore beaucoup, nous en
sommes convaincus, mais, hélas ! combien y en a-l-il à oser l'avouer franchement el publiquement, comme M. Th.
Legrand, directeur de l'Ecole Normale de
la rue du Général Foy, à Paris, qui vient
d'adresser les conseils suivants à ses instituteurs :
« Consacrons-nous exclusivement à
notre beau métier ; croyons entièrement
en nos jeunes élèves ; rétablissons dans
l'école les traditions d'ordre, de travail, de
discipline et de tolérance ; faisons-en non
un centre de propagande pour tel ou tel
pari i, mais un foyer d'union, de concorde
ou tous les enfants de France, sans dislinclion de classe ni de religion pourront
venir apprendre à aimer et à servir leur
mère commune : la Patrie ! »
Si tous les instituteurs voulaient entendre e! suivre ces conseils, il n'y aurait
pas besoins de défendre l'école laïque à
coups de menaces, d'amende et de prison.
Mais, voilà, tous les institeurs ne parlent
malheureusement pas comme M. Legrand.
LA MÉDAILLE DE 1 8 7 0
Les ayants-droit à la médaille de 1870
vont être obligés d'attendre. On s'est
aperçu que le Sénat, lorsqu'il procéda à
l'examen de la loi, a volé par inadvertance
un lexie non conforme à celui de la
Chambre. On avait espéré qu'un moyen
plus ou moins ingénieux pourrait être
trouvé pour arranger les choses et ne pas
relarder la promulgation de la loi, mais
on a dû y renoncer. Avant que cette promulgation ail lieu, il faudra que le Sénat
répare son erreur et que les deux Cham
bres se mellent d'accord.
EMPÊCHEUR
DE DANSER EN ROND
On connaît l'aventure. M. Bertrand,
maire socialiste unifié de Varages (Var),
avait fait dresser 150 procès-verbaux contre 150 jeunes gens el jeunes filles qui, le
jour de la fêle locale s'étaient refusés à
danser devant le cercle municipal.
Danseurs et danseuses viennent d'être
acquittés par le juge de paix de Baijols,
le maire n'ayant pas le droit d'empêcher
de danser où l'on veut le jour d'une fête
locale, dès que l'ordre n'est pas troublé.
Les 150 jeunes gens et jeunes filles ont
promis de fêler le jugement les acquittant en organisant autour du maire, un
beau dimanche, une farandole effrénée.
TRAOU HA TRAOU ALL
Var ar c'honjeou eost
Junius en eur Billet skrivet gantan eun
nebeut dei/.iou a zo evil an Echo (le Paris,
en em zave — (var zigarez eul li/.er kaset
gant eun depute da vinistr ar brezel) —
eneb ar gwir a anavczer d'ar Brel'cded da
rei o ali var ar c'honjeou eost goulennet
gant o c'herent evil ar zoudarded labou-
rerien donar pe vibien da labourerien
douar.
Junius, evel ma 'z eo e guslum, a
gomze ganl. furnez o kondaoni ar c'hiz
fall-ze, hag e rezoniou a zo eus ar gvvella.
Pcnaos e c'hall ar prefed rei e ali, e
koustianz, var eur goulenn mont da eosli
savet gant lud enn den vaouank ha n'int
anavezet tani ebet ganlan ? Da be'eac'h
cz a da glask kehnnadurez divar o fenn,
nemed d'o farrez, diganl ar mear. mar
cltio dalc'hcl an li kenr gant eur « ruz »,
pe diganl ar mevel flaler mouchard) mar
o deus tud ar barrez-ze an dallentez da
fizioul en eur gwenn, enebour da Varianna-fri-louz, ar garg da c'houarn o
madou komun ?
reuse des négociations entre les deux
pays.
Un nouvel entrelien aura lieu incessamment entre M, Jules Cambon, notre ambassadeur à Berlin el M Kiderlen-Wiechter chancelier de l'empire allemand. Au
cours de cet entretien, M. Cambon soumettra l'offre modifiée du gouvernement
fiançais et ie chancelier la demande également modifiée du 'gouvernement allemand. On s'attend à ce que cet entretien
fasse disparaître ou diminue considérablement l'écart qui reste encore entre
l'offre française et la demande allemande.
Il se peut toutefois que cet écart ne soil
pas entièrement comblé encore.
Peut être est-ce pour cette raison que,
dit un de nos grands confrères parisiens,
dans les milieux officiels on déclare ne
pas croire à la publication, celle semaine
d'un communiqué, comme cela avait élé
d'abord annoncé par une feuille gouvernementale allemande. Cependant, dans
ces mêmes cercles, on déclare qu'il ne serait pas impossible que le chancelier de
l'empire fit déjà, dès avant la fin de cette
semaine, son rapport à l'empereur.
Dans le monde^parlementaire, on se réjouit de l'heureuse tournure que semblent
prendre les négociations. Par contre, en
Allemagne, l'opinion se montre assez excitée contre l'intervention de l'Angleterre.
L'atlilude de l'Espagne laisse toujours
à désirer. Un officier, qui arrive du Maroc, dit qu'en cas de guerre européenne,
les Espagnols, qui renforcent constamment leurs efl'ectil's, prendraient possession de la Chaouia el de Fez et ils courraient aussitôt sur Taza. Les incidents espagnols n'auraient qu'un but : fournira
l'Espagne le prétexte pour une expédition.
Une concentration mystérieuse des forces
espagnoles s'opérerait en ce moment au
sud de Melilla.
les circonstances où il ne se croit pas
obligé de faire flamboyer son épée pour
flatter l'esprit de son armée et tenir en
haleine le patriotisme de son peuple ; il
vient aussi à l'appui des efforts bien connus auxquels s'est livré l'empereur d'Allemagne en maintes circonstances pour
amener un rapprochement entre aoà'péfyn
el la France. Et s'il tient à ce quelefrconversations actuellement engagées entre
Paris el Berlin aboutissent le pluspromplement possible, c'est qu'il lui déplairait
fort de voir l'Angleterre s'y mêler. Non
seulement il redoute tout ce qui pourrait
troubler la paix de l'Europe, mais encore
il désire que la paix soit consolidée par
une entente sérieuse et durable de la République française et de l'empire germanique.
Goulenn ali eur flaler kuz (mouchard
anonyme) ? Penaos eur seurl sonj a c'hall
dont en ho penn ? Peseurt mennoz fallakr
età a vagii eneb gouarnamant verluzus
ar Republik ?
Ar gouarnamant a glask kelennadurez
fiaterien ? Ah ! nan, ar gouarnamant hag
A r c'helou deuet euz Berlin a laka
e boli skoazellerien n'o do nemel eur
muioe'h a fisianz ennomp hag espevouez evit respont d'eoc'h : « Ze 'zo eur
rout e c'heller, penaoz, ar vech ma
gaou : ne anavezomp flaler ebet. Ar
c'hoaz, an Allemanted a vezo bet evit
ouenn-ze a zo maro peli 'zo ? »
o arc'hant, bag a renko mont var
Mes e peleac'h età c kavit ho kelennaadrenv dirag kounar ar Bed oil.
dureziou ?
Brema, peguir eo dija tranquilleat ar
E peleac'h '?... Abarz ar fin e tsuit da
sperojou, greomp eun tam supposiveza gwatl girius ? Daoust hag an dra-ze
tion : supposomp en defe ann Allea zeli ouzoc'h ? . . .
inogli
commencet er Maroc, pe en eur
Respont gaer ! . . . ha n'eo ket evit rei
leac'h ail bennag, eur vrezel dre guir
teul da zen da gendelc'her d'ober goulennou... Marianna a oar an doare d'en em
diplomatik pe dre interest evit e
zizober eus ar giriuzien ?
douarou erc'holoniou ; c'hoant e mefe
Doareou hor gouarnamant hag ebrefegoud m an defe kemeret ar Franç eun
ded a zo anavezet ken mad gant an holl,
ear ken fier hag ken emgannuz e kenma 'z eo eur ranerez o adlavaret.
ver e amezok ? C'hoant e mefe goud
Mes ar bobl. gant e holl c'halloud a
ma vefe bet permetted deomp reclami
rouc, na oar ket penaoz en em gemer
en draik bennag ? Ivredabl braz e vefe
evit lakaat eun termen d'ar falloniou-ze
bed kalz a iouc'hadennou hag eur
hag a gondaon en dòn e galon
vouzc'hoarz a druez en Allemagn hag
Ar bilhed voi a zo etre e zaouarn, a lae vefemp bed pedet da soursial euz on
varat marleze. Ar bilhed voi ? Ar bobl
Quoi qu'il en soil, l'agitation continue,
j
afferiou.
hor roue, a anavez lalvoudegez an lam au Maroc même, chez les Doukaïa.
Rag-ze an Allemagn eo a glask atao
Voici, enfin, quelques appréciations de
paper-ze, ha ne laUa ket nemeur, ha mad
affair ouzomp. An histor en diskouez
la presse allemande :
,
a ra, e fisianz ennan.
Le Beiclisbole, conservateur, contient mad awalc'h. Abaoue m'omp bet
Eurvouesl leun a vilhejou votnac'hcll
ket rei da anaoul mennoziou ar voterien. .un des plus intéressants articles de toule Ircc'hed c 1870-1871, a vez evit ar
Ha n'eo ket c'hoaz eur ranerez lavaret o la presse. Il se réjouit tic ce que le Ma- Franç evel al laer var an hentehou
deus Marianna hag he mignoned kavet roc, « celte pomme de discorde de l'Eu- braz o c'hortoz unan bennag en eur
an doare da jench liou d'ar bilhejou vot, rope », cessera enfin bientôt de préoccu- c'horn tro bennag. Da genta er bloalakeat er vouesl, ha n'inl ket livet d'o per le monde. 11 déclare en même temps
vez 1S7Ï>.. D'ar poent-ze ar Franz
c'hoant, kenkoulz hag an divinerezed a sa joie de voir ainsi les Français longc'hoaz blonset gant an taoliou spounred hor foariou hag hon asambleou ?...
temps occupés au dehors de l'Europe.
luz en devoa resevet, a glaske en em
Ar bobl dic'halloud a jom da ze Ilei, ouz
Le Berliner Tageblall, radical avancé,
an holl draou ze, ha ¡?ant an amzer, deut rapportant cet article, raille impitoyable- sevel. D'an 9 a viz Ebrei, ar journal
d'en em guslumi. e galon na heug mui ment la Deutsche Tageszeitung de sa Post, euz Berlin, a skrive en artici e
zoken.
brusque volte-face. La National Zeitnng, pehini e ziskoueze eoanecesser miret
Sonjal a ra : « Petra zervich d'eoc'h, ar national libéral, a également trouvé son ouz ar Franç en em sevel. Goestadik
gouarrvamanl a ra gwelloc'h evit e. vigno- chemin de Damas.
ann Armée euz ann Allemagn a en
ned. Hag abeg a zo da gaout ennan ? »
Le Courrier de la Bourse, comme les em brepare d'ar vrezel. Red e oe d'an
Ya, betek ar poenl ze omp ermel, ma journaux précédemment cités, s'élève A. Thiers kaozeal d'ar prinz Orloff,
kaver mad pep falloni aberz hor gouar- e n t r e le langage si violent de la presse red o oe ann difenn euz Alexandre I I
nourion, ha ma ne glasker nemet br/.a pangermuiiste à l'égard du gouverneimpalaer ar Russi, evit miret ouz keeus o mignoned evil kaoni madelezou.
ment et déclare, de son côté, que pendam menlze evit arreti breach Bismark,
— « Perak goulenn eur sertifilmi evil toute la durée des pourparlers, il ne saupehini a save dija e c'hleze ruziet
an eosl ? a lavar ar zoudard hag a "o e rait être question de la eonvocalion du
c'hoaz
ganl goad ar lac'herez diveza.
gerent o elioni en eur gomun renel gant Reichstag. Quelques rares journaux
eur mear kristen, pe klouar e kenver hor essayent encore — on se demande pour Alexandre 11 a gomprene ar brazder
gouarnamant. Ar mear n'ali morse kaoul quoi d'ailleurs — d'employer le langage euz an ober loet dezan gant an Europ,
abalamour de garacter hag da nerz e
seurt diganl ar prefed. Perak ? Abala- fort.
mour ma 'z eo eur chouant. »
D'un autre côté, l'opinion de la presse Rouantelez ; hag ne fellaz ket dezhan
Hag ar paolr a zonj ennan e unan, française peut se résumer dans ces quel- guelel touch ouz ar Franç. Ne lava(ma n'hcll lavar ket zoken a vouez uhel) ques lignes de l'Action, sous la signature raz ket c lenchc e c'hleze evidomp
« Pebez gwalleur, evelato, kaout eur de. M. de Lanessan, député et ancien mi- niez rei a reaz da gomprenn e vefe a
mear er giz-ze ?... »
eneb an adversour. Totn oa bet an
nistre de la marine :
Yan BREZAL
Guill mine I I accusé de trahir l'Allema- traou. Neuze, evel hirio, ar Franç a zo
gne par dos journalistes allemands c'est, à bet diouallet abalamour da eur puiscoup sûr, un l'ait nullement banal; et sanç pehini ne oa ket c'hoaz or mic'est un fait bien propre à mériter l'atten- gnon euz Crondsladt. Ar gentel a
Malgré les divergences de vues qui tion des gens raisonnables dans tous les servichaz d'an Allemagn.
existent encore entre l'Allemagne et la pays d'Europe.
Mez Bismark a veve hag gantan e
France aucune inquiétude ne semble plus
Il confirme les sentiments pacifiques •
permise en ce qui concerne l'issue heu- exprimés par Guillaume I I dans toutes I oe dalc'het ar gassoni spontuz a ene^
U MAROC
Evel al laer e korn an heiit
L'ECHO
ar Franz. Daouzek vloaz a basseaz.
Setu ni d'an 22 Ebrei 1887. En cm !
gaout a ra an affair Schnœbelé. D'ar
poent-ze e oa e Franz ar gostezcn
Boulanger. An dra-ze oa adarre eur
strapen var on hent. Ar c'hommissair
polie euz Pagny-sur-Moselle a ioa bel
pedet gant ar c'hommissair allemand
Gautch da zont ganthan d'ar frontier
evit kaozeal divar benn eur poto
pehini a veze pilet aliez, hag evit
gouzout peleac'h ellakaatjuslawalc'h.
An A. Schnœbelé, kustumet da ober
an affair a ieaz heb difìsianz. Hogcn,
araok beza kuiteat douar Franz e oc
attaket, skoed gant daou polie deguizet e labourerien. Arre-man, en despet de nerz braz, a deuaz a benn
anezhan, a gassaz anezhan en tu ail
euz ar frontier, c liammaz, hag a lakeaz anezhan e prizon Metz evel
espion.
An dra-zc a ioa e guirionez klask
affair. Ar journaliou allemand a
c'houlenne ar vrezel. An arrestation
euz Schnœbelé a ie erlin da servicha
da eun digarrez evit ober brezel, rag
e kear Berlin, an dud a lavare penaoz
ar gouarnamant euz ar Franz ne
abandonnfe ket unan euz e vevelien
lakeat er prizoun euz eur fessoun ker
lacb. Tom e oe an traou e Pariz. Konsideri a rearar vrezel evel forced, rag
ann Allemauled n'o doa arreted an
A. Schnœbelé nemed dre urz deuet
euz ha huel. Eur vech c'hoaz, ar
vrezel ne deuaz ket ; mez red e oe
kozeal epad pemzek dervez evi! arrangi ann affair. Ar guir hag ar justiz on doa bet ar victor, var an Allcmanted pere a zaillaz adarre evit procez Leipzig e pehini e oe lakeat er
prizoun an Alzacian Kœchlin. Epad
an amzer-ze Pariz a verve. Ar piec
allemant Lohengrin, c'hoariet en
Eden, a ioa rentet impossubl. Beindcz
emgannou, iouc'hadennou. Krial a
rear : 12n traon ann Allemagn ! en
despet d'ar policcd. Aman, tost da
Vrest, e oe ar memez Ira d'ar 25
Eost. Pa oe enterret ar prinz W i t t genstein, e Iverléon, kichen Kerhuon,
an dud a grie : « Bevet an Alzac ! »
dirag an A. de Hohenlohe, gouverneur, pehini arenkaz fila kuit, diouallet gant ar soudardet.
Erlin, an affairiou euz 1905-1908
hag hini hirio (n'eo ket acliu) a zcblant kaout evit kaoz affair ar Maroc.
Mez n'eo ket ze eo. Sentout a rear
c'hoant an Alleinanted : c'hoant kaout
brezel, eur bobl prepared, soudardet
desket ken koulz evit an exercic eguet
evit ar vrezel.
Amezeien ken dizagreabl a dlel'e
rei da zonjal d'ar Franç ober sacrifiçou evit en em zifenn.
Guelloc'h a ve da Falliòrcs lia de
gonsorted, laoskar ar rçlijion Iranquill hag soursial euz ar Vro. Ar soudardet, eur vech c'hoaz a zo gicat
evit difenn ar vro, ha nan evit mont
da daga ar c'houcntchou. Bezomp
atao prest, ha neuze pa velimp ac'lianomp nerzuz hag o tiskouez on dent,
paotred an Allemagn a renko piega.
Mes brema ar gouarnamant a lavar :
« Republik da genta ; ar Vro, ni ra
foutre anezhi. »
Eur Breizad.
La Fièvre aphteuse
observées. Le vétérinaire départemental J
et le vétérinaire local seront présents aux \
foires et marchés et exigeront la production du certifient d'origine ; les propriétaires d'animaux s'imposeront donc un
dérangement inutile s'ils ne se munissent
pas du certificat en question.
Le Pré/et :
.1. CHALEIL.
L A
C L A S S E
l 8S 4
Le banquet annuel des conscrits du Finistère de la classe 1881 aura lieu à Lannilis Ilôtel Lagadec le 20 août prochain,
jour des Régales de Labervrach.
Dès maintenant, les adhésions peuvent
être adressées à M. Corre Louis, propriétaire à Lannilis, vice président et trésorier du comité.
Le Comité.
UN LORIENTAIS VENGÉ
Ses deux assassins ont été fusillés
à Toulon
Le meurtre avait été commis à Ajaccio
el voici dans quelles circonstances :
Le matelot l'usillier Carrel, d • nl le père,
journalier, habite à Korentrech, 47, rue
du Ponl, était embarqué à bord du torpilleur 217 qui l'ait partie de la défense
mobile d'Ajaccio.
Le 12 janvier au soir, Carrel se laissa
entraîner par deux camarades, le mécanicien Uué-iuen et le chauffeur Le Maréchal
à une escapade qui devait avoir pour lui
de trafiques conséquences. En lenue.de
travail,Guéguenet tiaréchal notés comme
de mauvais sujets, avaient sauté la grille
du quartier pour aller « faire la bombe »
au bar Gasparmi, où Carrel cul le tort
d'aller les rejoindre. Les trois matelots
tirèrent une bordée complète, et après de,
nombreuses libations dans divers cafés et
débits, arrivèrent vers onze heures du
soir au café Terminus. Une querelle éclata alors entre eux, et Carrel fut frappé
d'un coup de poing, mais un agent intervint el la bataille ne continua pas. Les trois
matelots quittèrent le café el se dirigèrent
vers le quartier de la défense mobile, dans
'intention d'y rentrer comme ils en étaient
sortis : en franchissant les grilles.
Guéguen el Maréchal avaient-ils prémédité leurs crimes ? Les deux Conseils
de guerre qui curent à les juger, le premier jugement ayant élé cassé répondirent affirmativement car Maréchal avait
passé des aveux en ce sens cl déclaré
qu'au café Terminus, Guéguen lui avait
dit : « Faudra serrer Carrel à la sortie. »
Carrel surpris parcelle terrible attaque
tomba en criant : « Grâce ! au secours! »
mais ce fut alors Maréchal qui s'empara
du couteau el le frappa à coups redoublés
sans pitié, jusqu'à ce qu'il ne donna plus
signe de vie. Et quand le malheureux
matelot, inondé de sang, acheva de râler
et demeura immobile, ses assassins le prirent par les bras cl les jambes pour le
transporter près d'un ruisseau voisin.
Il avait lu ligure hachée par les coups de
couteau, el les blessures au cou étaient
telles que la tète ne tenait plus au corps
que par la colonne vertébrale el quelques
lambeaux de chair.
Sans s'émouvoir, les assassins dépouillèrenl leur victime, puis rentrèrent au
quartier. Peu après on découvrit le cadavre ; une enquête étant immédiatement
ouverte el elle aboutit sans retard à l'arrestation des meurtriers dont les vêlements étaient encore lâchés de sang.
Pierre Carrel, en effet venait de sortir
de l'infirmerie el devait avoir en poche
un certain décompte. Or, aucun argent ne
fut trouvé dans les vêlements du cadavre.
Mesures sanitaires
L'exécution
L'arrêté préfectoral du 12 juin 1911 relatif aux mesures sanitaires conlre la fièvre aphteuse — arrêté qui a été publié et
affiché dans les communes du département — prescrit dans son article 4, que
les animaux des espèces bovine, ovine, caprine et porcine ne pourront circuler dans
le département du Finistère que s'ils sont
accompagnésd'un certificat d'origine délivré par le maire de la commune el attestant que, depuis au moins quinze jours, il
n'existe aucun cas de fièvre aphteuse dans
ladite localité.
Ce certificat d'origine doit être présenté
au vétérinaire inspecteur avant l'exposition des animaux en foire.
L s deux meurtriers Guéguen et Le
Maréchal ont élé extraits à 4 h. 10 de la
prison militaire cl conduits à la chapelle,
où ils ont entendu la messe. Ils ont ensuite mangé un peu de pain, bu du vin cl
fumé uno cigarette.
Sous bonne escorte, tous deux ont élé
embarqués dans des chaloupes, qui les
ont conduits au polygone du Mourillon,
où ils devaient être fusillés.
Le Maréchal s'appuyait sur le bras de
l'aumônier, mais paraissait impassible. Il
n'en était pas de même de Guéguen, qui
flageolait sur ses jambes el criait :
« O ma mère ! O mes frères ! C'esl la
boisson qui me conduit ici ! »
Un incident pénible se produisit à l'arrivée des chaloupes. En effet, toutes les
troupes n'avaient pas encore pris leurs
positions snr le polygone du Mourillon.
Force fut donc aux condamnés et à leur
cortège de s'arrêter.
A l'occasion de nombreux cas de lièvre
aphteuse qui viennent d'être constatés
dans la commune de Trégunc, le préfet
du Finistère rappelle aux intéressés lcsdites prescriptions réglementaires et insiste pour qu'elles soient rigoureusement
DI)
FINISTERE
Première journée — Dimanche 6 août
Guéguen el Le Maréchal purent, ainsi ! cessité. Pour la même raison on ne doit
I - série. — Pas de concurrents.
voir passer le peloton qui, dans un ins- pas jeter les matières fécales sur les fu2- série. — Yachts de 8 m. de jauge et
lant, allait leur tirer douze balles dans miers, mais les enfouir en terre avec une
poig.iée de chaux vive, loin des habita- de 1 à 1 tonneau 1/2 de la jauge de 1899.
la poitrine.
Ce fut un instant terrible. Les douze tions ; on ne doit pas non plus les jeter — 1" prix, Lotus, à M. Bouguen, à Locquénolé.
marins fusiliers, commandés pour le pe- dans le„s cours d'eau ou à la mer.
3' série. — Yachts de 10 m. de jauge
Il ne faut pas s'imaginer, comme on le
loton d'exécution, détournèrent la lète,
et
de 2 1/2 à 5 tonneaux. — 1", Frimouspendant que Guéguen tremblait, pleurait faisait jadis, que l'alcool protège conlre
et criait de plus en plus: «O ma mère !» le choléra ; il est bien reconnu que les al- se, à M. Fauché, de Brest.
4 série. — Yachts de 6 m. 50, série
El. il fallut attendre la fin de cet inter- cooliques sont les premiers et les plus
,
nationale.
— 1", Tibia, à M. E. Hcrr, à
minable et angoissant délité de 3000 hom- gravement pris: vous verrez les médecins,
mes venant prendre position pour le dé- dans une certaine période de la maladie, I Morlaix ; 2-, Cokik, à M. E. Raillard, à
donner de l'alcool, mais vous remarque- Caranlec.
lité obligatoire.
série. — Série spéciale. — Yachts
Enfin, Guéguen el Le Maréchal sonl rez que ce n'est qu'à titre transitoire el
conduits au poteau d'exécution. Derrière p o u r obtenir un effet de réaction passa- de 8 m. 50. — 1", Fleur d'Ajonc, à M.
Baron, à Morlaix.
eux deux cercueils, devant douze marins, gère.
6- série. — Canots automobiles. — 1",
Et, à propos de médecins, n'hésitez pas
l'arme au pied.
File-ton-Nœud,
à M. Ilomor. Ch., à
L'aumônier les embrasse el leur fait à vous faire soigner dès la première appabaiser un crucifix.
rition d'une diarrhée, même en apparen- Caranlec.
7- série. — Canots à voiles. —- 5 m. au
Un bref commandement retentit : « En ce insignifiante.
maximum.
— l " , Microbe, à M. Poilleu,
joue ! »
Si par malheur le lléau venait à nous
Le sinistre commandement est exécuté. atteindre, ne vous allolez pas : la peur à Caranlec ; 2-, Ibis, à M. Croissant, à
« Fou ! » el les balles vont trouer la l'ail au moins autant de victimes que la Plougasnou ; 3-, Ivélao, à M. Hcrr, à
poitrine des deux assassins.
maladie seule par la dépression inorale et Morlaix ; 4-, Insaisissable, à M. Ropert, à
Locquénolé.
Ceux-ci tombent.
physique qu'elle occasionne.
j
8- série. — Canots à voiles. —• 7 m. 50
Justice est faite. Il est exactement
Des mesures d'ordre général el admi\
maximum.
— 1", Elven, à M. Rumen, à
5 h. 10.
nistratif seront prises s'il y a lieu : isole1
Caranlec
;
2-.. Brizeïs, à M. Prigenl, à
El les milliers de spectateurs, qui se ' ment des malades, désinfection des lopressaient sur les côleaux du Mourillon caux. des meubles, des objets de literie, | Morlaix ; 3-, Yannik, à M. Collel, à Locpour voir cette Iragique exécution, se des linges (.les linges ne doivent jamais > qucineau.
retirèrent eu la commentant de façon di- cire donnés à laver sans avoir élé désin- * 9- série. — Canots à misaine. — Dérive
fectés) ; loin d'être hostiles à ces mesures | admise de 4 m. 50 au maximum. — 1",
verse.
de protection sociale, sollicitez-les el j. Walkyrie, à M. Cohannec, au Dourduff;
rendez la lâche aisée aux hommes coura- | 2-, Explorateur, à M. Juxcau, au Dourgeux et énervés qui combattront le bon | dufï ; 3-, Andhorina, à M. Miorcec, à
j Morlaix.
MALADIE ÈVITASLE
combat pour le salut de. tous.
Moyennant les précautions que je viens ? 10- série. — Bateaux de pêche. —
s 7 m. el au-dessous (mesure de l'acte de
Les travaux de Pasteur el de ses élèves de vous indiquer, bi«-n comprises et intelligemment appliquées, vous verrez que le ; francisation). — 1", Anita, à M. Mézières,
n o u s ont appris que les maladies' conta( à Caranlec ; 2-, Berceau-du-Pêcheur à
gieuses se transmettaient par des infiui- litre de « Choléra, maladie evitable », que
j'ai mis en téle de cet article, est parfai- ; M. Simon, à Caranlec ; 3-, Chûlet-duments petits nommés « microbes ».
\ Cycle, à M. Le Golf, à Ploujean.
C'est contre ces microbes qu'il s'agit tement justifié.
Nota. — En plus des prix ci-dessus, un
Août 1911.
Docteur Ch. COLIN,
de nous protéger, el c'est possible.
prix
de 20 fr. esl offert par Mme la comInspecteur départemental
Je ne m'occuperai aujourd'hui que de
tesse Cosla de Beauivgard au premier
(de l'Hygiène Finistère).
la protection contr • le microbe du choarrivé des bateaux du Dourduff. Ce prix
léra le bacille-virgule.
a élé gagné par Sainte-Catherine, à M.
Le. choléra, en effet, venant de 1 Inde,
i Rivoallan, au Dourduff.
marche vers la France ayant touché suc11- série. — Bateaux de pêche de 7 à
cessivement eu Europe la Russie, l'Eu8
mètres.
— 1", Saint-Joseph, à M. BerF R A N S H A G A L A M AG N
rope centrale, la Hollande, l'Italie.
nard, à Caranlec ; 2 , Brise-Lame, à M.
An traou o deus an ear da vont eun tarn
Je ne m'arrêterai pas aux précautions
Simon, à Caranlec ; 3-, Baronne, à M.
gwelloc'h.
Daoust hag c peoc'h e vo rengénérales ¡irises sur nos frontières de
Merret, à Carantec.
terre et de mer, locaux d'isolement des ket an aferou ? Ar c'hazctcnnou a lavar
12- série. — Bateaux de pêche, de pigares, lazarets, visites sanitaires. Ces awechou ija, awcchou nan, awec'hou all
lote el de chalut, de 8 m. et au-dessus. —
précautions, excellentes en elles-mêmes int nec'het.
1 - , Saint-Joseph, à M. Le Corre, à PriArabad deomp diskouez hon levenez,
ne sonl pas toujours suffisantes, car qui
mel ; 2', Saint-Jean, à M. Jégu, de Térépeut assurer qu'on empêchera d'entrer re abred, rak e krog emaornp gant ar
nès ; 3-, Marie-Françoise, à M. Thomas,
chez nous des « porteurs de germes », Prusian, hag a zo eur paotr Irubard.
4-, Saint-Thomas, à M. Le Corre, à Pric'est-à-dire des gens qui, tout en élanl en
EUR C'HASTIZ MEZUS
mel.
bonne santé, transportent la bacille dans
E kear Nancy (Lorrén) ez eus bet eur
13- série. — Bateaux de rnaërl de Locleur tube digestif ?
; c'honkour jiminastik. Soudarded en em quénolé el de Taulé avec leur voilure orJe m'attacherai uniquement aux mesu- ! gavas da vont da zellet, ha ne c'haller ket
dinaire. — 1", Marie-Françoise, à M.
res de protection individuelle, eu faisant I kaout lietra da lavaret evit an dra-ze.
Bellec, à Locquénolé ; 2-, Goéland, à M.
remarquer tout d'abord que les pays les J Koulskoude chefou ar rejimant o deus Jourdren, à Locquénolé ; 3-, Sainte-Anne,
plus frappés sonl ceux où l'hygiène est la l bel goulenn diganl ar prefed da gastiza à M. Néa, à Locquénolé.
plus méconnue.
i ar zoudarded cn em gave var al ieac'h.
14- série. — Bateaux de maërl de CaLes dérangements de corps prédispo- i
Ofiscrien aonik a /o belkavet da heuil- ranlec et d'Henvic, avec leur voilure orsent à l'invasion du bacille : i! faut donc ' ha goulenn pabor an deparlamant. Eur dinaire. — 1", Reine-des-Mers, à M.
les éviter en ne mangeant que des fruits ! zoudard hag en doa roet eur c'hrog-dorn Broudic, à Caranlec ; 2-, Marie-Jean,
mûrs el en quanlilé raisonnable, que des :• <ia vignoned anavezet ganlan etouez en- à M. Prigenl, à Henvic.
viandes, poissons, crustacés, charcuterie I grouez ar jiminasted, a zo bei kaslizet.
Une foule très nombreuse suivait les
frais, en absorbant pas exagérément des j Trogoni devez prizon en deus bet.
diverses courses avec grand intérêt. Le
boissons froides, en évitant tout refroidis- i
Eur c'hasliz mezus eo an dra-ze... ha temps était très beau ; une bonne brise
sement du ventre.
Ü n'eo ket evil kreski ar garantez evit an du N.-O. soufflait modérément.
Si vous n'êtes pas très siïrs de votre arme e leac'h ma weler seurl dijusliz.
Deuxième journée — Lundi 7 août
eau de boisson, laites-la bouillir : en
Coupe Marie. — Yachts de 6 m. 50. —
AR GORSEZ
temps d'épidémie ce doit être une règle
1 - , Cokik, à M. Raillard, à Caranlec;
Ar varzed en em vodo e gorsez dilun
générale, même pour les eaux considérées
2-, Tibia, à M. Ilerr, à Morlaix.
var
dosen Sant Wellaz, parrez Karnoet
comme les plus saines.
Coupe de Coatilès. — 1", Microbe, à
Il f a u t vous défendre conlre les mou- (Kostez-an-Nord). Ar Gorsez kuz a vo
M. Poilleu, à Carantec ; 2-, Kétao, à M.
ches, si abondantes dans celle saison. great en dcrc'henl c Kcraez.
Ilerr, à Morlaix.
Gorsez Rarzed Gourenez Breiz-Izel a
Les mouches se posent un peu partout,
Troisième course. — Yachts de 8 m. 50
même sur les excréments, si ceux ci con- zo eur vreuriez, var skouer gorsezou Bro1 - , Fleur d'Ajonc, à M. Baron, à Morlaix.
tiennent des bacilles, les mouches les Gcumri, savet elre Bretoncd evil difenn
Comme la veille, le temps était splenfixent sur leurs pattes, les absorbent clans ha skoazelli Breiz. Ile diazezerien Berdide.
La bonne brise qui soufflait a rendu
leur tube digestif et vont les semer lliou, Lajat, Taldir, Abhervé, hag ail, a
les courses très intéressantes.
ensuite sur nos aliments : il vous faudra zo bel broadelerien an heur genta. O
donc envelopper le pain, les crêpes dans ober, daonst d'ezan da veza laget eun
une serviette, mettre le lail, le beurre, la lam a bep tu hag evit pepseurt rezomou,
viande, le poisson, etc., clans des garde- a joni ato plom en e zav hag bep bloaz
Nominations. — Par décision épisconiver ezeli ar Gorsez a ya var gresk.
manger, ou sous des cloches de toile
palc du 4 Août, ont été nommés ;
KELEIER &LL
métallique à mailles serrées, un aliment
Vicaire à Mespaul, M. Jaouen, auxisur lequel les mouches se seront posées
— Semaine Sociale Sanl-Stephan a zo
liaire dans la même paroisse ;
devra être jeté ou recuit.
a paouez echui.
Vicaire à Pleyben, cn remplacement de
Les fruits, salades, légumes destinés à
— Goueliou a zo bel e Ars en enor
M. Sévéllec, qui entre dans une Congréêtre mangés crus doivent être soigneuse- d'an Aotrou Vianney, an den etirus, bel
gation religieuse, M. Pengam (Joseph),
ment lavés, unité par unité, feuille par person eno, ha ken brudet e liano.
m a î t r e d'éludé à l'Institution Saint-Vinfeuille, dans de l'eau bouillie.
— Ar chimi'noed (labourerien an hencent do Paul.
La propreté, celle vertu de tous les chou liouarn) o deo belek an deiziou cl —
i
M. Salomon, sous inspecteur diocéjours, doit c'ire encore exagérée : il faut veza-man eur « Syndicat National » (sinsain,
est autorisé à porter la mosette des
se laver les mains avant, chaque repas dikad broadus). An dizunvaniez a zo en
avec de l'eau et du savon ; si vous avez cm lakeat ennan ; hag eo eat d'an traon. Doyens.
eu à soigner Iles malades, vous devez en « Pep kear trocl cnep d'ezi he-unan a
outre, après ce lavage, passer vos mains yelo d'an traon. »
Yan BREZAL.
dans une solution antiseptique, sulfate de
cuivre, par exemple, 30 grammes par liMORLAIX
tre d'eau.
Mariage. — Nous avions annoncé les
Les cabinets d'aisance doivent être tefiançailles de Mademoiselle Louise Kernus très propres et désinfectés avec do
Pour yachts ballant pavillon français, néis, fille de M. Ivernéis avoué, avec Monfortes projections dans les fosses, les lisieur Jean Véranl notaire. Nous apprenelles, les vases de nuit, de chlorure de sous le patronage du Yacht-Club de
nons que le mariage est officiellement
chaux, de crésyl, etc. : ce que j'ai dit des France, avec la jauge et le règlement infixé
au lundi 28 août.
mouches en explique suffisamment la né- ternationaux,
LE
CHOLÉRA
K EL EI EK
NOUVELLES RELIGIEUSES
CHRONIQUE LOCALE
Les Régales de Morlaix
Nous offrons à M1" Kernéis el à M.
Vérant, nos félicitations les plus sincères
et nos meilleurs vœux de bonheur.
Paroisse Saint-Mathieu
Dimanche dernier, Monsieur le chanoine Le Duc, curé archiprêtre de Morlaix a fait à la grand'messe ses adieux à
ses paroissiens. En termes émus, qui ont
profondément touché les assistants, i l a
rappelé qu'il avait passé vingt années à
la tête de celle paroisse, qu'il avait vécu
avec ses ouailles des heures de joie et
aussi des heures douloureuses qui ont
créé entre eux des liens d'affection impossibles à rendre. Il avait espéré mourir
dans cette paroisse, mais Dieu en a disposé autrement et l'Evêque l'a appelé à
Quimper, il lui a fallu obéir le cœur déchiré. Il part en emportant le souvenir
impérissable de tous ceux qu'il a eu le
bonheur de diriger dans la vie chrétienne.
Les paroles de M. Le Duc ont produit
une grande impression sur son auditoire,
et c'est au milieu des larmes de tous qu'il
est descendu de la chaire. Ce témoignage
d'affection est plus éloquent que toutes
les paroles et dit assez les regrets de
tous. Nous n'ajoutons aucun commentaire, et en nous associant au regret universel, nous formons pour M. le Chanoine
Le Duc les meilleurs vœux de bonheur
dans la nouvelle position qu'il va occuper^
A. L.
Syndicat d u bâtiment. — Samedi
soir 12 Aoûl de 8 heures à 10 heures du
soir, salle du Calvaire, le trésorier se
tiendra à la disposition des camarades
pour percevoir les cotisations.
Chasseurs gare à vos chiens. —
Dans peu de jours la chasse sera ouverte. Est-ce l'approche de celte ouvertiire ? Ou est-ce une simple coïncidence?
Dans tous les cas on signale aujourd'hui
de plusieurs points à la fois la disparition
de nombreux chiens de chasse.
Chez M. Petigars rue de Brest à Morlaix un chien blanc et jaune à disparu depuis samedi. Le lendemain ceux de M.
Pluvié, château Coalshéro ont disparu
également ; aujourd'hui M. le Vicomte de
Langle au château de Pennelé en SaintMartin des Champs a fait rechercher deux
autres bassets sans savoir quel chemin
ils ont pris.
Chasseurs ! Gare à vos chiens.
Examen. — Nous apprenons avec
plaisir que notre compatriote et ami, M.
Julien Guiomard, vient de passer avec
succès les derniers examens pour l'obtention du diplôme de Chirurgien-Dentiste devant la Faculté de Médécine de
Paris.
Toutes nos félicitations.
Pour les Régates de Roscoff. —
La musique municipale de Morlaix, qui
doit se rendre, le 20 août, aux régates de
Roscoff, a obtenu la réduction de 66 0/0
sur le parcours en chemin de fer. — Les
membres honoraires qui désireraient profiter de cette réduction, sont priés de te
faire inscrire à la mairie (salle des conféférences) les 16, 17 et 18 août, de onze
heures à midi.
Commencement d'incendie. — Un
commencement d'incendie s'est produit
lundi, vers 10 heures 1/2 du matin, dans
les appartements occupés au rez-dechaussée, par M. Masson, sabotier, Grande-Venelle, 7. Le feu avait pris dans un
tas de pail'e déposé non loin du foyer.
Une étincelle a dû probablement tomber
sur la paille et provoquer l'incendie. Heureusement on s'aperçut vite du leu par la
fumée épaisse qui s'échappa du logement.
On put éteindre l'incendie avant qu'il eut
pris de plus grandes proportions.
Les dégâts sont peu importants.
Rafle. — Dans la nuit de dimanche à
lundi, la police a procédé à une rafle de
filles étrangères à la ville, de mœurs douteuses, qui s'étaient abattues sur Morlaix
depuis quelques jours et y exerçaient leur
vilain métier. D'autres sont surveillées.
Une somnambule tombe du second étage et se tue. — Une jeune anglaise, originaire de Towtnes-Devonshire
(Angleterre), Miss Mary Kelloch, arrivée
samedi soir à 9 heures à Motlaix, était
descendue avec sa famille à l'hôtel de
l'Europe.
Vers 11 heures, dans un accès de somnambulisme, elle pencha trop en avant à
la fenêtre de sa chambre, située au 2° étage, et tomba sur le balcon du premier.
Trois heures après ce terrible accident,
elle succombait malgré les soins qui lui
avaient été prodigués immédiatement.
Graves brûlures. — Le jeune Kérillio, âgé de 17 ans, ouvrier chez M. Menou, plombier-zingueur, rue de Paris,
travaillait à la soudure d'un tuyau du ra«
L'ECHO 1>ÏJ FINISTERE
SSS5H
«VAMMI
Anne-Marie Martin, route de Callac. —
Jeanne, enfant naturelle. — Jean-François-Auguste-Alphonse Lesacher, fils de
Ernest-Alphonse et de Augustine-MartheMarie Lebrelon, rue Villeneuve, 75. —
Louise-Yvonne Goarnisson,fille de HervéMarie et do Françoise - Yvonne - Marie
Guéguen, à Plounéour-Ménez. — Pierre
Lezach, fils de. Guillaume-Marie et de
Jeaimc-Désirée-Henrietle Le Jeune, rue
du Mur, 36. — Germaine Boléat, fille de
Jean-Marie et de Françoise Caroff, à la
Bergerie, 14. — Marie Le Roy, fille de
Jean-Baptiste et de Yvonne-Marie Le Lagadec, rue du Porsmeur, 40. — Francis
Tudal, fils de Olivier-Marie etdeCaroSauvetage. — Le jeune Charles Jonline-Marie Touboulic, place du Dossen, 7.
court, âgé de 12 ans, rue de la Villeneuve,
PUBLICATION DE MARIAGE
était allé prendre un bain avec plusieurs
François-Marie
Postic, cordonnier, vecamarades, non loin du couvent de Saintnelle
des
Archers,
1, et Marie-Yvonne
François, sur la route du Bas de la RiColcanap,
cuisinière,
place du Marc'halvière. I l commit l'imprudence de pénétrer trop avant dans le chenal et tomba lac'h, 7.
MARIAGES
dans un trou rempli de vase.
Charles-Louis
Cosquer, peintre en bâSes camarades appelèrent immédiatement au secours et essayèrent aussitôt de timents, Grande-Rue, 13, et Margueritel'arracher de cette situation. Leurs efforts Marie Hamon, s. p., à Ploujean. — Dérestèrent sans résultat. Il allait infailli- siré-Louis Chevalier, quartier-maître torblement se noyer quand M. le docteur pilleur, place au Lait, 3, et Anna Le
rue Basse, 33.
Fohanno, passant par là à bicyclette, i Bayec, couturière,
DECES
sauta à l'eau tout habillé et pu ramoner
Marie-Jeanne Ilamon, veuve de Franinanimé le malheureux enfant sur la çois-Marie André, 61 ans, 6 mois, à Traonberge.
ar-Velin. — Désiré-François Marie Javré,
Il fallut à M. le docteur Fohanno tous 6 ans 2 mois, rue des Vieilles-Murailles.
les secrets de l'art pour empêcher le pau- — Anne-Charlotte-Suzanne Le Gall, 1
vre garçon de passer de vie à trépas.
mois, rue Ange-de-Gucrnisac, 15. — MauToutes nos félicitations h M. le docteur rice Pouliquen, époux de Catherine SléFohanno pour ce bel acte de courage.
phan, 47 ans, quartier du Chûleau. —
Michel Berthévas, 16 ans 3 mois, Parcau-Duc. — Madeleine Prouff, 23 jours,
rue île Paris, 44.
Marie Larcher 1 an
2 mois, rue de'Brest, 68 - - Mary Frances
Les Actionnaires du Comptoir d'Es- Kellock, 12 ans 9 mois, rue d'Aiguillon.
compte de Morlaix sont convoqués en — Laurent-Marie Derrien, veuf de MarieAssemblée Générale annuelle Ordinaire, Anne Berlhclcvé, 39 ans 5 mois, quartier
au Siège Social (12, Quai de Tréguier) du Chûteau. — Léontiiie Dantec, 4 mois,
pour le Lundi 28 Août courant, à rue Villeneuve, 38. — François Le Gall,
1 heure 1/2 de l'après-midi.
18 ans 7 mois, quartier du Château.
diateur d'une automobile déposée dans le
garage de M. Clech, carrossier, rue do
Paris.
I l avait eu l'imprudence de déposer un
bidon d'essence à côté de lui. Poussée
par le courant d'air, la flamme de la lampe à souder dont il se servait mit le feu
au bidon de pétrole et le (it éclater.
Voulant éteindre le feu, le malheureux
ouvrier fut très grièvement brûlé à la
main et au côté de la joue.
M. le Docteur Autîray lui donna les
soins que nécessitait son état.
I l faudra au moins un mois avant la
complète guérison du blessé.
AVIS
Vandalisme. — Cinq jeunes arbres, i
situés sur la roule de Morlaix à Carhaix, i
près du Fumé, ont été mutilés à coups de !
faucille. On recherche les coupables.
j
ARRONDISSEMENT DE MORLAIX
CARANTEC
encore du sein des familles chrétiennes
de Plouézoc'h de sainles vocations.
Fêtes. — Le comité des fêtes de Plouézoc'h donnera, le dimanche 13 août, sa
réunion annuelle dans le cours de l'aprèsmidi. Une épreuve cantonale pour cyclistes est inscrite au programme de cette
fête. Des jeux divers auront aussi vraisemblablement lieu.
PLOUNÉOUR-MÉNEZ
L e Pardon de N.-D. du Relecq. —
Le grand pardon de N.-D. du Relecq
aura lieu le 15 août prochain.
De plus en plus nombreux y accourent
les pèlerins du Léon, de la Cornouaille et
de Tréguier.
On sait que le sanctuaire de N.-D. du
Relecq remonte aux premiers temps du
christianisme dans notre pays.
Fondée par saint Tanguy, disciple de
saint Pol de Léon, la première chapelle
fut détruite par les Normands.
Elle fut reconstruite au XII 0 siècle sur
un plan tout nouveau. C'est un superbe
monument que les restaurations de M.
l'abbé Jouve et de M. l'abbé Manchec,
recteur actuel de Plounéour-Ménez, ont
encore embelli en le rajeunissant et en le
dégageant des bâtiments en ruines qui le
masquaient.
La dévotion à N.-D. du Relecq, qui attire continuellement des pèlerins,ne ces? e
de croître d'année en année et donne lieu
le 15 août, à une superbe manifestation
de foi. Les fêles seront particulièrement
belles celte année.
En voici le programme :
Dès la veille, 14, à 4 heures, premières
vêpres suivies du feu de joie. On confessera ensuite loule la soirée.
Le lendemain, première messe à quatre
heures et deuxième messe à six heures.
A dix heures, messe solennelle,, au cours
de laquelle la Musique Indépendante de
Morlaix se fera entendre.
A 2 li. 30, réunion à la chapelle des pèlerinages venus du Léon, de la Cornouaille et du Tréguier.
A trois heures, vêpres et grande procession autour des étangs à laquelle
prendront part, avec leurs enseignes, les
processions des paroisses environnantes.
Saint-Joseph d u B e l - A i r . — Voici
PLOUEIMAN
le
programme de la Kermesse organisée
marche organisée annuellement par le
Fêtes. — Les fêtes de Plouénan, qui
S. M. s'est disputée dimanche sur les par la Colonie de Vacances, au Parc du ont eu lieu dimanche, avaient attiré une
19 kilomètres de parcours terriblement Rohou (gracieusement offert par Madame foule nombreuse. Toutes les notabilités
accidenté de Morlaix, Penzé, Ilenvic, Ca- la Vicomtesse do Kergrist) et qui aura des environs y assistaient. Remarqué :
rantec. Cette originale et très dure lieu dans l'après-midi du Dimanche 13 MM. de Guébriant, conseiller général et
épreuve a été gagnée parle marsouin Par- . A o û t 1911.
maire de Saint-Pol de Léon ; de Gué1- — A 1 h. 30. — Défilé des Gymnas- briant lils, de Kerdrel, Sévère, Séité, Le
chantour, du 6° colonial, battant Mével ;
de 10 mètres à l'emballage. Les derniers : tes et de la Fanfare.
Bras, de Guiclan, les frères Rozec, de
2'— A 2 heures. — Ouverture du Parc. Mespaul ; René Ollivier, Kerdilès, Bléas,
100 mètres se faisant à allure libre. Lotte !
du 6» colonial, ai gaiement fait une très jolie Exercices de Gymnastique et d'Acrobatie, etc. Voici les résultats :
performance en se classant bon troisième. attractions diverses. Cirque, Ferme BreConcours de poulains de deux ans. —
Le 6e colonial possède en Lotte et Par- tonne, Crêperie, Coslunies du Pays, 1-- prix, 60 fr. et une médaille, MM.
chantour deux hommes excessivement Bardes, Chanteurs Bretons, Charrette à Rouel, de Kériel ; 2-, 40 fr., M. Grall, de
courageux etendurants. Parchantour s'est Ane, Buffet, Bazars, Tombola, etc.
Kerlic ; 3-, 20 fr., M. Saoûl, de Kérasfel ;
3- — A 5 heures. — A Saint-Joseph du 4-, 15 fr., M. Aulret, du bourg de Plouéprésenté au départ bien entraîné et en :
bonne condition. Mével dont la réputation Bel - Air Représentation Artistique et nan ; 5-, 5 fr., M. Creignou, de Kerdrede courage n'est plus à faire, s'est dépen- , Théâtrale, Opéréltes, Monologues, etc. bez ; 6-, 5 fr., M. Moal, du bourg de
sé à fond, faisant l'impossible pour lâcher j 4- — A 6 heures 1 /?. — Défilé-retraite. ! Plouénan ; 7 ,5 fr., le môme propriétaire.
son rival, il succombe de 10 mètres. Le
Prix des caries pour la représentation : ; Flots de rubans : MM. Jaouen, tle Kéripublic nombreux qui se pressait à l'arri- , 1 - , 0 fr. 75 ; 2-, 0 fr. 50 ; 3-, 0 fr. 25. Ces nès ; Prigent, «le Pont-Eon ; Cadiou, de
vée à Carantec, a fait preuve d'un esprit cartes, seules, donnent droit d'entrée au Pen-ar-Stang.
très sportif, en réunissant dans la même ; parc du Rohou.
Concours de poulains de un an. —- 1"
ovation vainqueurs et vaincus. Les con- J
Les enfants au-dessous de 12 ans, prix, 60 fr., M. Tanguy, tle Carpont ; 2-,
currents de la marche Morlaix-Carantec j paient demi-place.
40 fr., M. Boulouiller, de Kerasten ; 3-,
ont émerveillé les populations de Penzé, i
Est-ce un v o l ? — M. Bled François- 20 fr., M. Saoût de Lanvaden ; 4-, 15 fr.,
d'Henvic et de Carantec, par leur énergie ) Joseph, architecte à Coulommiers (Seine- M. Saoftt, de Kérasfel ; 5-, 5 fr., M. Paubien franche, par leur courage au-dessus et-Marne), étant venu en villiégiature à gain, de Ruplouénan ; 6', 5 fr., M. Chode tout éloge. Ils ont fait montre égale- | Carantec, a porté plainte au sujet de la quer, tle Pen-ar-Forest ; 7-, 5 fr., M. Pém e n t _ ce qui ne gûte rien — d'une bondisparition de deux édredons de duvet ron, de Cosquer-Kerbalanec. Flols de
ne humeur charmante et d'une correction perdus ou volés pendant le déménage- rubans : MM. Péron, du Cosquer-Kerbaparfaite.
ment de son mobilier.
lanec ; Caër, de Kérivoas ; Caër de Kerr
Ces
deux
é
Iredons
disparus
ont
une
menguen.
Le classement de l'épréuve : l" , Par- j
9
valeur
de
60
(r.
chacun.
Courses de bicyclettes :
chantour, du 6 colonial, les 19 kilomèUne enquête est ouverte.
Communale. — 1" prix, 15 fr., Jeantres en 1 h. 52* ; 2« Mével, du S. M., à 10 ;
mètres ; 3» Lotte, du 6" colonial, en I h. j
Marie
Paul ; 2 - , 10 fr., Jean MarieQuiviPLOUEZOC'H
ger ; 3-, 5 fr., Jean Guéguen ; 4-, 2 fr.,
59' ; 4» Dénès, du S. M., en2 h. ; 5» Le )
Premières messes. — Les dimanGuen, du S. M., en 2 h. 3' ; 6« Ricou, du j ches 30 juillet cl 6 aoûl, deux enfants de Jean-Marie Péron.
Cantonale. — 1" prix, 5 l'r., Breton,
S. M., en 2 h. 3' 50" ; 7' F. Henri du S. : la paroisse, le Père Pérou, oblat de Made
Saint-Pol de Léon ; 2*, 3 l'r., Jacq, de
M., en 2 h. 6' ; 8" Mingam, du S. M., en l rie et M. l'abbé Lancien chantaient leur
1
2 h. 8' ;9" L'Helchat, Morlaix en 2 h. 8' 5" ; j première grand'messe au milieu d'un Mespaul ; 3 , 2 fr., Quiviger, de Ploué10« Camus, Brest, en 2 h. 10' 10" ; 11° Bi- concours nombreux de parents et d'amis. nan ; 4 \ 1 fr., Mingam, de Mespaul.
Départementale. — 1" prix, 20 l'r.,
chémont, Brest, en 2 h. 14'.
Du presbytère à l'église s'est déroulée la
Vérification des poids et mesures. procession traditionnelle au chant de Alfred Le Bars, do Morlaix ; 2-, 15 fr.,
Balanant, de Brest ; 3 , 5 fr., Francis Le
— Les commerçants sont infonnés que M. Veni Creator. L'humble église, bien dé. Bars, de Morlaix ; 4 \ 5 l'r., Breton, de
Huitric, vérificateur des poids et mesu- corée pour la circonstance, semblait
i Saint-Pol de Léon.
res se tiendra provisoirement à l'hôtel de aussi se réjouir du bonheur de ses
Course d'honneur. — l " Alfred Le
ville, à l'entrée de la bibliolèque, tous les enfants qu'elle avait régénérés dans i
samedis, de neuf heures à midi, à partir les eaux du baptême et oit, pour la i Bars, de Morlaix ; 2 \ Balanant, de Brest.
Course d'enfants. — 1- Vincent Bai on ;
première fois, ils avaient reçus le pain des |
du 19 courant.
'
2-,
Pierre Guéguen ; 3-, Jacq Grall ; 4-,
Mouvement de la population. — forts. Après l'Evangile, tous ont été heu- ! Yves Cueff ; 5-, Jean-Marie Béchu.
reux d'entendre parler du prêtre, de ses
Du 2 au 8 août 1911.
—
luttes, de ses tristesses et de ses joies.
NAISSANCES
Bonnes journées pour les parents et
Madeleine - Marie - Simone Daniellou,
lille de François-Marie-Ignace et de Ma- amis i t aussi pour le pasteur qui voit se
CARHAIX
rie Le Tous, rue Guillaume Le Jean. — lever le bon grain.
Nécrologie.
— Dimanche, à 4 heures
Puissent
leurs
prières
et
les
prières
à
Emile-Jean-Pierre Dutartre, fils de Guydu
soir
ont
été
célébrées
en l'église paMarie-Barnabas et de Marguerite-Marie tous être une source do bénédiction pour
roissiale
de
Carhaix,
les
obsèques
de M.
Cavarec, rue Sainte-Marthe, 28. — Ger- eux et leur famille, et veuille Dieu, malsaine Auffret, fille de Jean-Marie et de gr6 les difficultés sans nombre, susciter Jean Le Troadec, greffier de paix à Cal-
Stade morlaislen. — L'épreuve de '
ARRONDISSEMENT DE C11ATEA1M
i
3- — Billets d'excursion au Mont Stlac (Côtes-du-Nord) décédé la veille chez
ses parents, rue de l'église à Carhaix, à Mieliel ;
4- — Billets d'excursion de Paris et de
la suite d'une longue et douloureuse maRouen
au Ilâvre, avec trajet en bateau
ladie, très chrétiennement suporlée par
entre Rouen el Le Hâvre ;
notre jeune ami.
5* — Billets d'excursion à Huelgoat.
Une foule nombreuse et choisie de
En outre, les billets d'aller eL retour
Carhaix et Callac suivait le convoi. La levée du corps a été fait :- par M. l'abbé Pé- ordinaires, délivrés par les gares du
ron, recteur de Kerfeuntun, entouré des réseau de ¡'Etal (ancien réseau de l'Ouest),
membres du clergé de Carhaix et Plou- pour lr.s gares des réseaux de l'Etat (anguer, et de plusieurs aulrcs prêtres, amis cien) et d'Orléans, ou réciproquement,
de la famille Le Troadec. L'absoute a été auront leur duré de validité prolongée
dans les mêmes conditions que les billets
donnée également par M. l'abbé Péron.
Les cordons du poêle étaient tenus par indiqués ci-dessus.
MM. Guivarch fils, Coignat et le Hénalf
Armand commissaire de la marine. Le
deuilétait conduitpar M.Le Troadec père,
ancien conducteur principal des Pojil-etA toutes les personnes atteintes d'aschaussées, M. Ch. Le Saout ancien gref- thme, de catarrhe, d'oppression, de toux
fier de paix beau-frère du défunt, MM. grasse el opiniâtre (suites de bronchites)
nous conseillons la Poudre Louis Legras.
Monl'ort, Le Trévoux, Le Clech fils, Le Elle calme toujours instantanément l'opBec, Louis Le Troadec et les autres pression, les crises d'asthme, la suffocamembres des familles Le Troadec, Tré- tion et l'essoufflement, des emphysémateux. Le soulagement est obtenu en
voux et Monforl.
moins d'une minute el la guérison vient
L'inhumation a été faile dans une con- progressivement. Une boite est expédiée
contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Louis
cession appartenant à la famille.
Legras, 139, boulevard Magenta, à Paris.
M. Jean Le Troadec n'était âgé que de
'jj»'aipfjj!|jw''1'"'"JflL' '
26 ans. Nous prions M. et Miie Le Troa1
offl c
' gratuitement de i
dec et toute la famille de vouloir bien iïv\T WÎVK irïTÏ>
tdft m u w u l î i U ï i faire connaître à tous ;
agréer en celle douloureuse circonstance, ceux tjiii sont atteints d'une maladie de ;
la peau, darlivs, e ïzémas, boulons, dé- J
nos vives et bien sincères condoléances.
Les noctambules. — Depuis plu- maugeaisops, bronchites chroniques, maladifs de la poitrine, tle l'eslomac et de la •
sieurs semaines tous ies dimanches sou' vessie, tle rhumatismes, un moyen infaildes bandes de noctambules parcourent lible tle se guérir promptement, ainsi
qu'il l'a été ra licalement lui-même, après
nos rues, crient it lue-tête jusqu'à minuit avoir souffert et essayé en vain tous les
et même une heure du malin. Le repos remèdes préconisés. Celle offre, dont on
public est ainsi troublé sans que jus- appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou
qu'ici la police ait l'air de s'en soucier carte postale à M. VINCENT, 8, Place
nullement. Pourquoi ? Le public se plaint Victor Hugo, à Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra
el il a raison.
les indications demandées.
Une audience, eu simple police.
.
- A BT aier
— C'était mercredi. M. le juge de paix
S o m m a i r e du n u m é r o de
préside. M. Rohou, de Pollaouën, occupe
le siège du ministère public.
LA REVUE HEBDOMADAIRE
Les contrevenants sonl nombreux. Mes.
du 12 AoiH
sieurs René ; Jean ; Jacqu-is ; Pierre et
Envoi sur demande, 8, rue Garancière,
Gustave, sont des poivrots. Ayanl trop fêParis, d'un numéro spécimen et du cater la dive bouteille, ils ont eu l'étrange
talogue des primes tle librairie, 26,
francs de livres par an).
idée de se trouver litulant, sur le passade des gendarmes.Coû à chacun de ces
Partie L i t t é r a i r e
disciples de Bacchus : Un franc d'amende.
Henri Welschinger,. de l'Académie des
— Marie Jeanne, Jacqueline el Augus- sciences morales el politiques, La Jeutine, Lizelle el Pélronille débitantes ont nesse du duc d'Auinate.
Lacordaire, Lettres inédites, publiées
tenu leurs cafés ouverts jusqu'à minuit par II.-Joseph Bézy.
par extraordinaire, ces dames avaient des
Comte de Montbel, Sur les routes 'le
clienls à des heures indues. Surprises, l'Exil : Vienne (II). (Souvenirs publiés
procès-verbal a « é drossé coMro iosdé- j " i i ï W & S & g !
p Î Ï Ï » .
bilantes el les clients.
(VI, (finj.
Tous écopenl du franc d'amende traC10 de Caix de S'-Aymour, « Belgicisditionnel. Vraiernent, nous disaient les mes ».
Fernand Laudel, Un disciple de Péguy
clients et les débitantes en sortant, il n'y
La Vie mondaine. — La Vie médicale
a que les braves gens et les consommaet pratique. — La Vie musicale. —
Chroniques agricole, sportive et finanteurs tranquilles, à écoper ! ! C'est peutcière.
être vrai, mais pourquoi, ...être tranquilBaiaBg^^TmnwfrtwtwaucaisB
les aussi ? ?
M. et >*:r.e X. . sont cités par ministère
d'huissier. Il y a des témoins, la contravention ayant été refusée à l'audience
Les dispositions générales du marché
restent
toujours influencées par les inforprécédente. Les témoins, prouvent que
mations tantôt optimistes, tantôt pessiMessieurs les gendarmes oui outre-passé mistes concernant la situation marocaine.
leurs droits. M. el Mme X... sonl acquit- Aussi conslate-t-on dans le courant tle la
tés. La caisse publique paiera... la casse ! semaine des différences de cours assez
importantes. Ces variations sont dues
X...
Conseil Hebdomadaire
Revue Financière
surtout à la position de place qui n'est
pas encore tout à fait dégagée. La liquidation de fin de mois s'est effectuée toutefois sans incidents et les taux de reports
ont été moins élevés qu'on ne le prévoyait.
Sauf événement imprévu, il est à croire
que le marché a atteint son maximum de
baisse, mais on ne peut guère escompter
une reprise tant que l'horizon politique
international ne se sera pas complètement éolairci.
Le 29 Juillet, la commission extra-parlementaire constituée pour étudier la réferme bancaire, s'est réunie pour la première fois au ministère des finances.
Parmi les projets soumis aux membres
de la commission, il convient de citer
celui de M. Bernardin. Pour procurer au
moyen commerce et à la moyenne industrie les capitaux nécessaires, M. Bernardin préconise la création d'une banque qui
commanditera ces entreprises et entraînera vers elles la confiance du public.
Cet établissement sera aussi un intermédiaire qui permettra à la moyenne industrie et au moyen commerce d'obtenir les
facilités de crédit qui leur manque en
créant des Banques spéciales. Il organisera par exemple des Banques d'exportation qui achèteront les traîtres documentaires, feront des avances sur des factures à longue échéance, consentiront des
prêts sur stocks, etc.
Fonds d'Elats. — C'est ce groupe qui
a été naturellement le plus agité cette
semaine. Notre 3 0/o s'est montré cependant résistant en clôture à 94.57 après
94.30 au plus bas. A noter la fermeté des
Bons de Sao-Paulo à 507.50.
Banques. — Les Etablissements de
Crédit n'ont pas échappé au mouvement
rétrograde, ils ne terminent pas cependant à leurs plus bas cours. Le Crédit
Foncier d'Algérie et de Tunisie est bien
tenu à 655 ; Banque Franco-Américaine,
520. Ou sait que le versement d u ^ 1 "
quart soit 125 fr. sur les 20.000 actions
nouvelles devra être effectué du 6 au 15
septembre prochain, l'Industrielle foncière se traite activement vers 540. Au
groupe étranger; les actions delà Caisse
hypothécaire argentine sont demandées à
5lb. les obligations 4 1/20/o sont recherchées à 467.50.
Transports. — Les actions de nos
Cie< de chemins de fer ont bien résisté au
mouvement général. Parmi les lignes
secondaires, on a constaté quelques
échanges en actions Basses-Pyrénées à
267 de même qu'en Société Auxiliaire de '
transports i. 14o et 196. Au groupe étranger, l'Atchison Topeka se tient à 586,
Brazil Railway côte 264, l'ordinaire et 504
la privilégiée. Québec Railway ferme à
310 l'ae.lion et 469 l'obligation. Dans le
compartiment de la traction, le Nord-Sud
est faible à 258, Métro 631. Bonne tenue
des Tramways de Mexico à 620.
Valeurs diverses — Les valeurs d'électricité sonl calmesjl'Américan Téléphone
s'inscrit à 725. Le groupe caoutchoulier
fait preuve de faiblesse ; Para Marajo,
6.50. Les valeurs de pétrole ont une tenue
satisfaisante ; l'action Naphte Lianosoff
s'avance à 405. La Franco-Wyoming cote
36.50.
Les actions Ch. Drecoll Ltd se maintiennent aisément à 139. I l y a lieu de
remarquer que le dividente a toujours été
très régulièrement fixé à 12 fr. depuis
l'origine de la société. En valeurs d'assurance, la Prévoyance s'avance à 805.
La Usisled States VVorsted est ferme à
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Notre-Dame de Cléden aura lieu mardi
prochain, 15 aoûl. Les messes commenceront à 4 heures du malin et se succéderont sans interruption jusqu'à la grand'messe qui sera chantée à 10 heures. A
l'issue des vêpres, la slalue vénérée sera
portée processionncllcment autour du
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les coupons de retour des billets à prix
réduits, désignés ci-après, délivrés à partir du 10 Août, par toutes les gares du
réseau de l'Etat (ancien réseau de l'Ouest),
à destination de ce réseau et dont la valiÌ dité normale expirerait avant le 21 du
même mois, seront exceptionnellement
valables jusqu'au dernier train du Lundi
21 Août.
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2. — Rapport du Commissaire aux
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Mur It (uirteeo det inniurt, latrtuitncti itikêir, \
Comptes ;
RUSSE, 5 0/0 1906
106 00
(Lois de 1898 et 1906)
1*9
diti
ti
'
et
II
tin/rint.
3. — Approbation des Comptes el
RUSSE 4 1/2 1909
10130
h.au. roui.» r«Au
29
septembre
prochain,
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du
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TUKC uniti*
92 70
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Mkl«, H (»1 «llff.r e»
teur Le Febvrc, U N E M A I S O N de 4
4. — Fixation du Dividende ;
104 25
JAPON, 5 0/0 1907.
OSIMIM nilMi port* It
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modifier les dates et heures do départs.
S'adresser : au H a v r e , au. bureau i
devant le bateau {hangar F), et à M o r l a i x , au bureau sur le quai Oeute de la
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6 Mercredi 3 h. soir.
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Cinquième Année Numero 299
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NUMÉRO 5 CENTIMES
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M. Combes
et M. Caillaux
M, Combes a prononcé un discours à Poitiers, son discours ne
serait rien, s'il n'en avait été remercié par M. Caillaux. Il devient
ainsi quelque chose comme un
discours ministériel.
Or, M. Combes a gouverné la
France. Et le gouvernement qu'il
lança a un nom : celui de régime
abject, à moins qu'on ne préfère
celui de gouvernement du péril
national. Il les tient l'un et l'autre de deux radicaux dont on ne
peut nier la compétence en matière d'appréciation des gouvernements.
De plus, il a une histoire, celle
des fiches, qui désorganisa l'armée au point que M. Rouvier,successeur de M. Combes, s'excusa
ainsi dans les couloirs du PalaisBourbon d'avoir subi l'humilia tion
de sacrifier son ministre des affaires étrangères aux exigences de
l'Allemagne : — Alors, que fallaitil faire ? — Au besoin la guerre.
— La guerre !... est-ce que nous
avons une armée ? Est-ce que
Combesne l'a pas désorganisée ?
Dieu merci, le mal est réparé
aujourd'hui. Elle est forte et vaillante. Mais le mal n'en a pas
moins existé. Et au moment où
l'on en avait un besoin urgent,
« i l n'y en avait pas », grâce à
Combes.
M. Combes ne devrait plus
compter comme homme de gouvernement. Le plus qu'on pût
faire pour son honneur serait
d'oublier son passage à la présidence du Conseil.
Cependant, il ne veut pas être
oublié, et i l parle encore. Son
discours, quelque long qu'il soit,
est petit, mesquin et misérable.
Aucune envolée, aucune flamme ;
rien que de la rancune et du venin.
Ainsi, il parle contre la représentation proportionnelle. Croyezvous qu'il critique son esprit de
justice ! Croyez-vous qu'il prenne
souci de l'intérêt du pays ? Nullement, son discours est un discours de mathématicien eu recherche de donner à son parti
aux élections une majorité qu'il
n'a pas dans le pays. Le scrutin
d'arrondissement était le scrutin
de la fraude. Il cherche un scrutin qui soit au même degré le scrutin de la fraude.
Eh bien ! c'est de [ce discours
que le président du Conseil, M.
Caillaux, félicite et remercie M.
Combes dans la dépêche suivante
envoyée de Dinard à Pons :
« Vous prie accepter, mon cher
président, expression ma plus vive
gratitude pour appui que, dans
votre fort beau discours avec la
haute autorité qui vous appartient,
vous voulez bien apporter à mon
gouvernement.
» Vous avez mille fois raison de
penser qu'il entend gouverner
pour la France et la République
avec le seul concours de la majorité dont vous avez si exactement
et si heureusement fixé les limites.
» CAILLAUX »».
Pour le renom de Caillaux, i l
est infiniment regrettable que le
télégraphe, expert en sabotages
des dépêches de journaux, n'ait
pas saboté la dépêche de M. Caillaux, comme il a saboté notamment les dépêches du Gaulois et
de Y Eclair.
Non seulement il loue le discours de M. Combes, mais il le
fait sien ; et il prend des mains de
M. Cornbes la « délimitation de sa
majorité ».
.
Mais ne se rappelle-t-il pas
quelle fut la majorité de M. Coiubes ? Klle allait de M. Jaurès inclusivement jusqu'à M. Ri bot exclusivement.
M. Caillaux veut-il gouverner
comme gouverna M. Combes avec
M. Jaurès et ses amis et contre M.
Ribot et ses partisans ? Alors, qu'il
le dise.
Et ce ne sera pas long.
INFORMATIONS
Le brevet d'aptitude militaire
M. le Ministre de la Guerre a décidé
qu'une session supplémentaire d'examens
en vue de l'obtention du Brevet d'aptitude militaire aura lieu exceptionnellement cette année du 25 août au 5 septembre.
Tous les jeunes gens pourront se présenter à cette seconde session, môme
ceux ayant déjè pris part sans succès aux
examens du mois de juillet dernier.
Les candidats n'auront qu'à adresser,
sans retard, leur demande au commandant de recrutement dont ils dépendent.
DIRECTEUR
: A.
LAJAT
Rédaotion & Administration :
MORLAIX - 31, Rue des Fontaines — MORLAIX
Le premier jour de la maladie, la co- • cinq journées.
lombe, à l'heure accoutumée, trouva la
Le Souvenir Français
fenêtre fermée. Elle battit de l'aile et
A l'occasion du quarantième annivergratta du bec, jusqu'à ce que le Pape l'asaire des batailles autour de Metz, des
perçut.
cérémonies commémoralives, messes,
Il ordonna alors à Pio Centra, qui se
visite de cimetières, etc., ont eu lieu à
trouvait à ses côtés, d'ouvrir la croisée et
Metz, et aux environs. A l'assemblée géde quérir un peu de pain.
nérale du Souvenir français, le députéMais en vain la main du camérier ten- académicien Maurice Barrés a prononcé
dit-elle cérémonieusement à l'oiseau le un littéraire et patriotique discours dont
repas quotidien. La colombe vola d'un le passage le plus caractéristique est le
trait vers le lit du Saint-Père et s'y posa, suivant :
rengorgée et soupirante.
« Vous savez qu'en France,, sur tous
Le vieillard allongea la main et longles sujets, nous sommes profondément
temps, le regard perdu dans les perspecdivisés ; c'est notre vieux défaut national,
tives funèbres où lout parait à son plan
c'est une maladie dont nous avons touet à son prix, il caressa la bestiole fidèle.
jours souffert mais dont nous nous
sommes toujours guéris. Quand il y falPaix ou guerre ?
lut un miracle une jeune paysanne de
Il est impossible de prévoir ce qui sorLorraine s'en chargea. Vive la Lorraine !
tira des pourparlers engagés entre la
C'est toujours elle qui rétablit l'unité
France et l'Allemagne au sujet du Maroc.
française. S'il s'agit de vous, il n'y a plus
L'Allemagne continue à montrer des exiqu'un senlimen', une seule voix, un seul
gences que rien ne justifie, et parait,
peuple. A chaque fois que vous êtes on
pour le moment, vouloir limiter sa politicause, nos partis ne disputent plus que
que à temporiser... Pourquoi ?... Qu'atpour savoir lequel d'entre eux vous aime
tend elle du mystérieux lendemain ? ..
le mieux. Monarchistes, progressistes,
Son attitude est d'ailleurs blâmée par
nationalistes et radicaux ont dans leur
toutes les nations signataires de la contradition politique d'être bons alsaciensvention d'Algésiras, sauf l'Autriche-Honlorrains et leurs jeunesses s'en vont chagrie, chez qui le souci de sauvegarder la
que année, à l'exemple de la Ligue des
Triple-Alliance l'emporte sur tout le resPatriotes, dans une émouvante proceste. Quant à l'Angleterre, elle paraît tenir
sion, depuis le quartier Latin, porter des
fortement en suspicion les intentions de
fleurs à la statue de Strasbourg et à la
des disposil'Allemagne et prend
statue de notre sainte compatriote Jeanne
tions de guerre qui sont très commentées
d'Arc. Enfin nos socialistes eux-mêmes
en Europe.
savent trouver pour vous le mot juste et
Sonneries de cloches
l'accent vrai et, l'autre jour, j'ai applaudi
avec
toute la Chambre et de bien bon
Le tribunal de Laon vient de rendre un
cœur,
Jaurès qui, voulant exprimer la
jugement fort intéressant sur cette question de la sonnerie des cloches, source de force invincible des liens (pie la nature a
conllils sans fin entre l'administration créés entre nous, s'écriait : « L'Alsace et
la Lorraine sont comme ces arbres qu'on
municipale et les curés de la paroisse.
Le maire de Fargniers (Aisne) prenait peut séparer, par une muraille, de la
en 1907 un arrêté réglementant les sonne- forêt mais qui, par les racines profondes,
ries des cloches. En novembre 1909, un vont rejoindre, sous la muraille de l'endimanche, M. Lorquin, curé, estimant clos, les racines de la lorêt primitive. »
que l'arrêté en question portait atteinte
au libre exercice du culte, dépassa de
plusieurs minutes la sonnerie permise.
Poursuivi, le curé fut acquitté par le
juge de paix de la Fère, celui-ci admettant que le maire avait outrepassé ses
droits. La décision du magistral fut cassée par la Cour suprême et l'affaire renvoyée devant le tribunal de Laon, qui a
condamné M. Lorquin à 3'fr. d'amende et
aux dépens.
Les retraites ouvrières
Le patron qui veut remplir les obligations que lui impose la loi a-t-il le droit
de faire, contre la volonté de l'ouvrier,
une retenue sur son salaire ?
Cette question a été examinée au récent
Congrès des maîtres-imprimeurs et résolue par la négative, M. Louis Dubois, député et imprimeur, ayant démontré que
le patron, en prélevant une retenue quelconque sur le salaire d'un ouvrier qui s'y
oppose, commettrait, à moins qu'il ne
Autour de la maladie de Pie X
soit autorisé par un jugement, une vériLa maladie du Pape Pie X rappelle une table illégalité.
anecdoclc touchante qui circulait à Rome
l i n jugement du Conseil des Prud'lors de la maladie de son prédécesseur hommes de Marseille vient de confirmer
Léon X I I I .
cette Ihèse. Il avait à examiner le cas de
On sait que le vieux Pontife, sembla- l'ouvrier Crœse, employé à l'huilerie Roble aux saints qui vivaient au désert, berty, qui avait refusé de toucher son saaimait et nourrissait un peuple familier laire de cinq jours parce que son patron
de biches et de colombes.
lui retenait 15 centimes, représentant sa
Tous les jours, à la mémo heure, une p a r t de contribution à la caisse des recolombe venait, comme jadis vers l'arche traites.
d'alliance, vers la fenêtre ouverte de la
Le jugement spécifie que Roberty ne
chambre pontificale, et Léon X I I I suspen- peut légalement retenir la contribution do
dant, un instant, les destinées chrétiennes, Croise puisque celui-ci s'y refuse, et il a,
de cette main qui bénit et qui tient les en conséquence, condamné Roberty à paclefs émiettait un peu de pain.
yer à son ouvrier le salaire intégral de ses
La responsabilité des villes dans
les émeutes.
Les procès qui sont restés longtemps
pendants devant le Tribunal de St-Malo
au sujet de la responsabilité de la Ville
de St-Scrvan dans les dégâts causés à
des particuliers au cours de la grève des
dockers, reviennent naturellement à la
pensée lorsqu'on lit le compte-rendu du
procès qui vient de se dénouer à Beauvais.
Le maire de cette ville, ayant, un soir
d'élections, laissé assaillir et cambrioler
le Cercle Jeanne Hachette par une bande
d'électeurs du candidat du Bloc, a été
appelé en justice pour réparation des dégflts causés.
La Ville de Beauvais a eu beau essayer
de se justifier, elle a été condamnée à
payer au Cercle Jeanne Hachette 137 fr.
75, et, en outre, à supporter les frais du
procès.
Député fou
M. Théron, qui vienf de mourir, fut
pendant de longues années, député de
l'Aude, dit la Liberté qui ajoute :
« Huit années durant, les huit dernières, il ne parut pas à la Chambre, et
pour cause : il était enfermé dans une
maison de fous, où, assurent ses amis, i l
ne se trouvait pas dépaysé le moins du
monde.
»
Il avait l'habitude du milieu.
Lui, au moins, avait été mis dans l'impossibilité de nuire, tandis que les
autres... »
M. Ruau, l'ex-ministre est devenu fou,
lui aussi, dans la fréqentation des parlementaires. C'est une épidémie.
TARIF
DES
INSERTIONS
Annonces judiciaires ou diverses (la ligne)
Réclames (en 3e page) (la ligne)
id.
(en 2e page) (la ligne)
Pour les annonces répétées on traite à forfait
Les émeutes de Champagne
La cour d'assises du Nord a' terminé
lundi soir le long procès des trente-quatre vignerons de l'Aube. Six d'entre eux
seulement ont été condamnés à des peines
variant de un mois à quatre ans de prison.
Les autres et parmi eux le vigneron Lecacheur que l'accusation représentait
comme le principal instigateur des troubles, ont été acquittés après de vigoureuses plaidoiries les représentants comme
non coupables et soutenant que les vrais
criminels n'ont pas été poursuivis.
AFFAIR NiNCY
Guelet o peuz kredabl ar pez a zo
en em bassed e Nancy. Soudardet a
zo bet punisset euz 30dcrvcz prizoun
evit beza lavaret bonjour da baotred
ar Gymnastik. Kaourentin, er C'hourrier, a gav an dra-ze euzuz. Eur
gouarnamant pehini a bermett kementze, emezhan, a zo eur c'houarnamant fall. Pell zo ell lavaran deoe'h,
Kaour ; beteg-ent e oa klozet o taoulagad, mez brema, martreze, e ligorint da sklerijenn ar virionez. Guelomp brema penaoz e ma an traou.
An A. commandant Driant, député
euz Nancy, en deuz skrivet da Présidant ar C'honseil al lizer-ma :
« Pixéricourt, S Eost 1911.
« Aotrou Prezidant ar C'honseil,
« Pc guir minislr ar Vrezel a zalc'li
er prizoun evit 30 dervez, caporalcd
hag soudarded, pere no deuz great
torfed ebed, nemed starda an dornda
gymnasted katolik, eb kemer peurz
en o excrcisou. Bez em euz an lienor
doe'h avertissa penaoz c c'houlennin
kont deoe'h euz kunduit ar* prefet,
pehini, en eur poueza var ideou an
officciien, a zo bet kaoz euz an traou
euzuz-man. C'houi a expliko iyezdirak ar Gampr penaoz, eiz dervez
goude an urziou reud dre bere oa difennet da soudarded Nancy pourmenn
gant gymnasted ar Palronachou Katolik, penaoz ela e zeuz gellet lenn e
rapport eur regimant deuz ar memez
kcar, hag kountrolamant d'an instruelionou roet araok. ar zoudardet
a ioa roel dezo aotrealion da vont da
gonkour ar Palronachou laïk euz Blamont d'an 13 Eost. Panaoz, officerien, unan anezlio evel rapportour,
en deuz gellet kemer peurz d'ar c'hongrez euz ar laouankiz laïk euz Verdun d'ar 6 Eost ; penaoz traou difennet a c'hcll en cm arangi gant ar
preskriptionou euz an 8 c'bouevreur
1899 (vol. 31 paj. 79), 27 kerzu 1899
(1). M. n- 68), 3 c'bouevreur 1903
(D. M. n- 1762) hag 23 eost 1910
(H. O. p. 1643) perc a zifen d'ar zoudardet kemer peurz er manil'estationou politik.
0 fr* 2 0
030
040
« 1- A r c'haporal euz ar 23* section
euz al labourerien an administration,
arreted r u ar Constitution, goude
beza lavaret bonjour d'à eur c'hamarad.
« 2- A r musicianed Remy a Pèrrin
euz ar 37- Infanteri, punised evit beza
kaozed gant chef eur société.
« 3- Daou sarjant euz ar memez irejimant evit n'on paz beza signaled ar
zoudarded.
« 4- Ai zoudard Antoine euz ar
e
6 compagnunez euz ar 79* regimant.
« 5- A r c'haporal infirmier euz ar
109-, e Chaumont.
» 6- A r zoudard Frey, euz an 11*
compagnunez euz ar 26- regimant.
« Ini ebed euz ar zoudarded-ze
n'en deuz kemeret peurz d'ar goueliou.
Selu aze ar virionez. »
Mez red eo tostaat daou zra ; D'ar
1 eost diveza, da lavarad eo an deiz
varlerc'h an traou passeed e Nancy,
an urz ma a ioa lennet en oïl c'hazerniou euz an 20- kor d'armee : « Én
occasion traou passeed, evit pere
soudarded a zo bet punis
ral a ro da zonj d'ar zc
naoz eo difennet dezho kemer peurz
d'ar manifestationou politik. »
C hec h dervez goude, 7 août, er
rapport euz ar 26- Infanteri, e Nancy,
e lenner an dra-ma : « Concours gymnastik euz Blamont, 13 eost : Kontrolamant d'an instruc ionou roet beteg-en, hag ispicial evit concours
Blamont, ar c'habitened a zo aotrèat,
da lakaat var o rapport hanoioa âr
zoudardet pere a c'hoantefe koumer
peurz er c'honcour. »
Ilogen, ar c'honcour a ioa great
gant Paolret Laïk an departamalit.
Rag-ze ar zoudarded pere e Nancy
ne c'hellient ket lavarad bonjour da
eur gymnast katolik eb riskl a r prizoun, a zo pedet da vont da goncour
Blamont.
A r c'hommandant Driant a zo vont
da gass dirag ar Gampr ann enkleo
euz an traou euzuz-ze. Ann deputeed
a zelaouo hag a approuvo ar ministr,
pehini a klasko eun bent distro benn ag. A r gentel da echui : ar c'hatoliked euz ar Franz a vezo evel diagen,
grea, dezho evel d'an torfetourien.
Eur B R E I Z A D .
AU MAROC
Une nouvelle entrevue a eu lieu à Berlin entre M. Jules Cambon et de Kidérlen-Waechter, mais, comme l'indique la
brève note officieuse, suivante, elle n'a
aucunement avancé les choses :
« Au cours d'un nouvel entretien qui a
eu lieu, MM. Jules Cambon et de Kiderlen-Waechter ont continué à rechercher
les bases de la négociation. »
C'houi a blijo ganeoe'h lavarad d'ar
Puisqu'on en est encore à rechercher
V r o , pehini ne gomprenn ket, ar les « bases », on est, semble-t-il, loin de
c'hem a rid cire ar Societcou, m'ar lafindes pourparlers.
Une nouvelle note, communiquée, n'a
d'eo evelsc c gonl ar Republik entent
al liberté euz ar c'hredcnnou hag éga- fait que confirmer la première. Elle dit :
« La note de l'agence Havas sur l'enlité arcitoyenned ilirag al lezenn.
tretien entre M. Jules Cambon et M. de
« D R I A N T , députe ».
Kiderlen-Waechter a provoqué dans lei
Ar journal L'EJair
de l'Est, en milieux politiques quelque surprise. On
eur respont d'annoten euz arministr, considérait généralement que les pourpara lavar : « Ne c'hellomp ket accepti lers franco-allemands étaient plus avanar pez a lavar ar minislr. Rag, eur cés que la note semble l'indiquer.
|
« Beaucoup croyaient que l'ambasca*
vech c'hoaz ni on deuz hanvet :
V
(
L'ECHO
DU
FINISTERE
.M
Ä-
deur de France et M. de Kiderlen-Waechter recherchaient maintenant les modalités de l'accord, le principe étant absolument acquis. Or, la note révèle que les
bases de la négociation ne sont pas
encore définies et restent à trouver.
« Les conversations engagées depuis
plusieurs semaines n'auraient donc pas
de progrès absolument sérieux. On n'a,
en raison de la réserve absolue observée
au quai d'Orsay, aucune indication sur
les divérgencet, qui ont pu se manifester
entre les représentants des deux pays,
mais il faut vraisemblablement les attribuer à l'insuffisance des compensations
accordées par l'Allemagne en face des
sacrifices considérables que pourrait consentir la France au Congo.
« On espère toujours que l'accord se
fera mais cet accord n'est peut-être pas
aussi imminent qu'on se plaisait à l'espérer. »
Une note de Londres dit également
que les conversations seront vraisembla
blement longues.
Un certain mécontentement se manifeste en plusieurs journaux allemands
lassés du mystère dans lequel demeurent
les négociations el de leur longueur sans
qu'aucun résultat paraisse en vue d'être
obtenu.
Le correspondant du Temps, ù Berlin
dit à ce propos :
« On n'en saurait douter, l'opinion pu
blique allemande est surexcitée, non pas
à cause du Maroc dont elle ne se soucia
jamais beaucoup ni coutre la France qui
n'est pas responsable de la situation actuelle ; elle esl surexcitée surtout de voir
que les espérances qu'on lui faisait concevoir h 1" juillet ne se réalisent pas.
Elle estime que tant de bruit n'était pas
nécessaire pour annoncer l'ouverture
d'un marchandage colonial.
« La grande majorité du public comprend aujourd'hui que la seule issue est
un accord avec la France, mais elle voit
aussi qu'on lui a fait des promesses fallacieuses et qu'on l'a laissée pendant cinq
semaines dans cette illusion, en alléguant
qu'un strict silence était nécessaire il la
bonne conduite des négociations.
« Qu'on ne s'y trompe donc pas, le
mécontentement grandissant du peuple
allemand ne se manifestera pas par un
désir de guerre ; il ne menace que ceux
quujfiSleyrs encouragements excessifs,
l'ont conduit à la déception. »
Deux discours : MM. (lombes el Meline
A peine la presse avait-elle annoncé que M. Briand allait rentrer
sur la scène politique par un prochain
discours aux jeunes députés, que
M. Combes, pour le devancer, prononçait à Poitiers, le dimanche 13
août, devant le comité radical socialiste de la Vienne un discours
véhément contre la politique d'apaisement. Pour Combes, le cléricalisme
est toujours l'ennemi, même depuis
que le bloc a dépouillé tous les cléricaux... Il pousse une charge à fond
de train contre les anciens partisans
de la R. P. mais conseille à ses amis
de sacrifier, puisqu'il n'est pas possible de faire autrement, le scrutin
d'arrondissement.
A l'occasion de la fête annuelle du
Comice agricole de Thillot, près Rcmiremont, M. Méline a prononcé un
discours agricole.
Les consommateurs, dit-il se pl.lignent du renchérissement des denrées
et surtout de la viande, mais les agriculteurs n'en sont pas responsables,
car ils en souffrent autant que les
consommateurs. La cause primordiale
de la cherté de la viande est l'augmentation de sa consommation, cur
il est impossible à la production de
marcher d'un pas aussi rapide que
In consommation. Il en résulte une
crise inévitable.
Comme, remède on propose la suppression des droits de douane, mais
c'est là une erreur que M. Méline démontre à l'aide des statistiques. Le
remède à apporter à la cherté de la
viande est d'augmenter la production
par l'accroissement de l'élevage.
TRAOU Hft TRflOU ALL
Var an divroerez
»
lennet var an divvoerez, ar gouli-ze • ar gcar vraz, a beli,
Epad e zervicli 011 deus bel lavarci I
a grign hor gouenn.
meura
dro : « Trist, trist co rankout
Abc^ou an divroerez ? Nivcrus ini...
Boet i n i bel lioll peli 'zo : en o zouez louecli e karlierou ovclse !... Nag eo
ar c'henteliou divrezonek cr skol ; al kaeroc'h va l'arre/, ekreiz armeaziou...
lizcri tentus skrivet da garnaradezed Prim fin va daou vloaz ma tizroin
ganl Breiziz ha Breizadezed divroet ; di 1... ».
hag ar c'hazcrn...
Ha breman e kouez c-uiian en loulVar an daou abeg kenln e lavarin lou loucd ha trist-ze !
E galon a zerr ; an ciac lou a zav
nebeut a dra.
Testeniet mad hag alics co bel pe- d'e zaoulagad...
Yan B R E Z A L .
scurl sikour d'au divroerien a ro ar
vistri-skol divrezonek. 0 c'henteliou
dislir a zo mad hepkend'ober luci <lic'hrizicnnet. Evit staga kalon cur
bugel ouz donar e gavel, kcntcliou
« divar c'horrc » desket cu eun hisloirc Generale bennak a zo distcr.
LEURS
AVEUX
Le « fléchissement de l'esprit
républicain »
Avant de quitter définitivement la terre
Hag al lizeri ? Dre al lizeri e ve ferme pour voguer vers l'Amérique on il
va découvrir la grosse galeite, Jaurès a
chachct ar muia tud o meaz-bro.
tenu lui aussi à constater que, s'il décamEun divroet kouezek mad a skriv e
pait, « l'esprit républicain » était bien
chanz d'eur c'hcnvroad hag a g m n i g
près d'en faire autant.
d'ezan kaouteur plas evitati. An afer
Voici ce que l'on pouvait lire dans la
a vez kasct buhan : ar Brelon, lizius dernière note qu'il adressait de Lisbonne
var gcar vraz c leac'h a zo 00 dichanz
Y Humanité :
var 100 o c'hedal c zianaoudegoz cus
« Il y a dans tonte notre vie française
un fléchisscménl de l'esprit républicain,
traou ar bccl.
Breman e loti Irò ar c'hazcrn. un scepticisme inepte el lourd. La llamme
Nouzon dare ho dleet co d'in e zou- n'est pas éteinte : mais elle est comme
gcn evcl cuti abeg vraz d'an divroerez. couverto «Je cendres. Et si la chaleur qui
rayonna jadis du foyer français n'avait
Gwir eo, ar voazatnanl da fencartli
pas élé si intense que les ellWs en subsisa gaver eno. Concie an inouamant c
tent encore, c'est une impression glaciale
kreiz l'eneantiz ar c'hazcrn, cui laborii que la France ferait aujourd'hui sur le
rer donar bennak, marteze, a guv tenn monde ».
kaoni emell eus labouriou pouner eun
Les journaux radicaux pourront ajoutiegez.
ter cet aveu à la collection des constataMes ar skoueriou a c'hcllfer rei tions ipj'iis nous mtv,lient ces jours-ci
evolse a zo lano. d'ani zonj kalz sou- pour nous montrer, à travers l'Europe, le
darded a ve klevct o lavarci : « Prim, recul des idées républicaines?
-~-~r.fr>.ma 'z in d a r gcar da gregi adarre en
alar hag en Irench !... »
Eurustcd an duci a c h e l i komz
cvelsc ani eus bel gwelcl avict gant
Nominations. — Par décision épiscore ali bel ankounac'heal rei d'ezo, palc onl été nommés :
Chanoine titulaire de la cathédrale, en
gant ar vuez, madou an donar.
remplacement de M. Guillard, décédé, M.
(Fellout a ra d in lavarci penaos cr
Le Roy, curô-archiprêlre de ChAleaulin :
pennad-man ne goinzan nemet cus ar
Directeur au Grand Séminaire,'M. Le
mevelien liek, dizosk var al lenti hag Grand (Corentin), docteur en théologie ;
ar skriva, ar peurvuia. E v i l bugalo
Vicaire.à Lanrivoaré, M. Gonidoc, surkoucriadcn eno eaz, eun lam scrii/i- veillant h l'Institution Saint-Vincent de
kal, pc ouspen, d'ezo, hag a c'Iiall Paul, à Quimper ;
cvelsc tuoi o zeli var eur buroo bennak
Vicaire à Esquibien, eu remplacement
en eur gcar, ar vicher labourer donar da M. Capitaine, démissionnaire, M. Sanc zo re c'hroz, ze 'zo eun dra ententet. quer, surveillant à l'Institution N.-D. du
N'eo kel ar " berniou luil-zc " e sel- Creisker, à Saint-Pol de Léon ;
Vicaire à Goulien, M. Thépaut, surveillali ottlo, mes ar mevelien liek, an dud
lant
à l'école chrétienne de Plabennec ;
keiz-ze ha n'int kel alo kablus cus o
Vicaire à Plonéis, M. Le Iîars, surveilgwalleur pa z coni e kear).
lant ti l'Ecole N.-D. de Bon-Secours à
N'eo ket koantiri ar c'hcariou a
Brest ;
c'hall trolla daoulagad otir micheVicaire au Faou, M. Kcrmanac'h jeune
rour : an licz kran n'int k e l g r e a l evi- prêtre de Port-Launay ;
tali. Micherour c kear, c lojciz ne
Vicaire ii Guilligomarc'h M. Le Pemp,
c'hallo beza ìieniet en unan eus an surveillant à l'Institution N.-D. du Creisloullou liez-ze, al locliennou-ze eus ar ker à Sl-Pol de Léon.
fobourkou hag eo bot rukanet, sur
awalc'h, e galon g a n l a r gvvel anezo.
Var ar vogeriou etna c'houez ar vizer.
NOUVELLES RELIGIEUSES
ASSISES
N'eo ket, eur awalc'h, cur scuri
Oi! FINISTÈRE
La quatrième session des Assises
du Finislère s'ouvrira h Quimper, le
lundi 23 octobre prochain, à midi,
sous la présidence de M. Frétaud,
conseiller à la Cour d'appel de
Rennes, ayant comme assesseurs M.
Frclaud-Ducours, président du Tribunal civil do Quimper, et M. Jarno,
juge suppléant au môme siège.
taolen a c'hallfe clialmi e galon.
Ha koulskoudc ez a e kear... Au
abeg ? A zo trist da Invaici. Abalamour eur nievel liek a zo demdost red
d'ezan elioni paoli- yaouank-koz. Ar
goiimaiiaiit a zo mad awalcli — mes
hag hi eo ar pez a zo red evit beva
grcg ha bugalo ?
A l labourcr-mcvel a gav alies n'eo
ket awalc'h... ha ze zo eun abeg ma
LE GORSEDD DES B.\RDES
lavar kenavo d'an douar.
Mes ouspcnn 'zo. A l lojciz Dimezct,
co red d'ezan klask cuti li d'eri cui
loja ha ze na ve kavet gwall alies ncmed er bourkou, hag ar bourk na ve
ket bepred hetirch ouz li a r ' i n c s l r .
Skuiz goudc eun diveziad labour leun,
2 pc 3 gilomelr a zo kalz cvilari da
vont da gouskel d ar gear.
Ila c'hoaz an li, meur a wech, no
dalv kel nemeur a voniz en tu ali da
lochennou ar labourkou. Ear l'resk
en deus hepken muioc'h egei loullou
liez ar viclierouricn kear.
Mes ar micherour ria gav kel an
ear l'resk ha yac'hus cui liam stari
awalc'h da joni cr vro.
— « Da zul c vo kavel am/.cr da
vale ar meaziou a lavar-hen d'e hanler-ilicgcz, hag c raiinp pourvizion
ear l'resk evit ar resi cus ar ziziin...
Hag ouspen muioc'h a voniz a /.¡gasili cvidol hag ar re vihan... »
"Nag a bennadou-evit an darn vrasa
Daou pc dri dovez goudc an Douar
en deus da ouela eim liegez a-bez.
ikiantek ho skiantet — n'am eus ket
A r penn-tiegez a anavez l'abourk
M B H IX & CâRNOET
L'Association des druides, bardes el
ovales de Bretagne avail choisi celte
année l'anlique cité centrale de Carhaix
pour tenir son banquet annuel et sa réu.
nion privée, cl le lieu historique de SlGildas de Carnoël pour sa réunion plénière publique el ses Jeux lloraux (Cour
d'Arthur).
I
Ces fêles, parfaitement organisées, se
sont déroulées avec ordre et onl laissé le
meilleur souvenir.
A Carhaix, le banquet des bardes avail
été servi à l'hêlel de la Tour d'Auvergne.
Des toasts Onl élé prononcés par MM. Jos
Parker, Jalî'rcnnou, Charles Bcllenger et
Lœiz lterrien.
A quatre heures, le Gorsedd Kuz s'est
assemblé à la salle des l'êtes delà mairie,
gracieusement mise à sa disposition par
M. Lancien, maire de la ville, auquel des
remerciements s rit. volés. Le (îorsedd a
examiné les demandes d'investiture pour
celte année, qui, nous a-l-on déclaré,
sonl au nombre de onze, le plus haut
chiffre qui ail été atteint encore. Le collège bardiquo se recrute surtout parmi
les lettrés. Toutefois, il oll're aussi un
libre accès aux laboureurs, aux ouvriers
qui s'intéressent à la Bretagne et sa langue, el plusieurs travailleurs manuels en
font partie actuellement. On exige des
candidats certaines conditions, parmi lesquelles figure la connaissance parfaite
du breton.
Lundi matin le petit bourg de Carnoël,
perché sur le haut des collines d'Arrhée,
était en fêle. Plusieurs maisons sonl, pavoisées. Le« bardes arrivent vers 8 heures
du malin el sonl reçus par M. le secrétaire de mairie.
A 8 h. 30 binious en tête, on se dirige
vers la ferme de Quénéquille, où les bardes vonl revêtir leurs robes et monter
leurs quatre bannières, qui seront portées
par d'honorables paysans de la commune.
Puis le cortège se forme et parles sentiers se dirige vers la butte historique de
Sainl-Gildas, d'où l'œil embrasse un panorama splendide, que le soleil du malin
éclaire de mille feux. C'est féerique, splendide. La l'ouïe est d-jà très dense et
s'augmente à tout instant de nouveaux
j arrivants. Toutes les communes voisines
; sont représentées. Il y a là 2.000 specta; leurs,/qu'un soleil de plomb ne va pas
1 décourager. Les photographes braquent
leurs appareils, la maiso Pallié preu I
des films pour cinéma. Le Grand Druide
ouvre la cérémonie parla prière ancienne
des druides, puis les cérémonies se dé; roulent devant une foule attentive, symi palliique, parfois émoiionnée.
i
Les discours bretons surtout soulèvent
j l'enthousiasme. L s Bretons, qui n'ont
• dans leur langue que les sermons du di( manche, sont heureux d'enlendre ces
3
hommes leur causer en breton des choses
nouvelles pour eux. Berlhou fait passer
devant leurs yeux la Bretagne ancienne
Jaiïrennou leur explique avec force détails l'historique de leur commune'et les
événements qui se sonl passés autour
d'eux, dans les siècles écoulés. Le Berre,
Even, Esnaull, professeur agrégé au
lycée de Nantes, causent tour A tour el
sonl applaudis.
Le public esl gagné : les clianleurs
achèvent de conquérir le cœur des assistants par leurs sônes. D'une voix de stentor, le barde porte-glaive de la Guichardière entonne le Salud da Vreiz : lour à
lour Daniel Ctocq, Le Rumeur, etc., débitent leurs œuvres.
A dix heures, on investit les nouveaux
adhérents :
Ovale : M. Tillenon, de Lannilis, aidepharmacien à Ronfleur ; bardes : MM.
Louis Dujardin, de Saint-Renan, exlerne
des hôpitaux : Daniel Bernard (Pôt a
C'hap), employé des Postes à Quimper :
Louis Gourlet (Bodspern), instituteur
libre Landerneau ; disciple : M. Pierre
Guédès, cultivateur à ChAleaulin ; liotiorariat : MM. Charles Guennou (Talhouarn), auteur breton à Vilry ; Charles
Bcllenger, fondateur de l'Amicale des
Bretons du Havre : Louis Escol, propriétaire à Escoullant ; G. Couillec, maire de
Carnoët ; Mme Yves Berlhou.
l'activité de l'As-ociation des Druides de
Bretagne.
A V I S
Un office gratuit de placement rattaché à la société de secours mutuels entre
appelés ou engagés pour la durée normale du service militaire fonctionne au 6e
régiment du génie à Angers.
Les personnes qui désirent trouver des
employés parmi les militaires libérables
du 6" régiment du génie peuvent s'adresser au colonel commandant le dit régiment à Angers.
Il est désirable que les fofl'res soient
très explicites ( références du demandeur
conditions el nature de l'emploi, durée de
l'engagement à souscrire, époque delà
vacance, etc...)
Les demandeurs recevront par les soins
du président du comité de l'office de placement la liste des gradés el sapeurs qui
désirent entrer en relations avec eux ;
une lettre de (présentation remise par le
comité à ces militaires leur servira de références.
STUD-BOOK
de la
RACE P O S T I È R E N O R F O L K
B R E T O N N E
A l'occasion des concours de Septembre prochain, le Comité du Slud-Book de
la race postière Norfolk Bretonne a l'honneur de rappeler à MM. les propriétaires
el éleveurs intéressés, les dispositions
suivantes extraites des statuts de l'Association.
Admission des Animaux
Article 3. — Sont admissibles à l'inscription au Stud Book de la race postière
les animaux pourvus de l'origine postière :
Sont réputés pourvus de l'origine postière les animaux issus à la fois :
1° Du côté paternel :
d'un étalon de l'Etal ou approuvé ou
autorisé ;
soit de race Norfolk pure ;
soit de race postière Norfolk bretonne ;
soit de trait léger indigène
(mais, dans ce dernier cas, la mère
devra être fille ou petile-fille de
Hackney pur).
être l'animal, l'inscription ne pouna être
faite si son signalement ne concorde pas
absolument avec celui figurant sur son
certificat d'origine. Cette clause est de
rigueur.
Article 15. — L'inscription des animaux ayant des droits acquis à l'inscription, en raison des dispositions de l'article 4 ci-dessus, se fera sur demande
adressée par le propriétaire de l'animal
au secrétaire-général du Stud-Book, à
Saint-Pol-de-Léon, par lettre recommandée, le comité n'entendant prendre aucune responsabilité pour les envois qui
ne lui parviendraient pas.
11 devra joindre à cette demande .
I • Le certificat d'origine de l'animal,
régulièrement délivré par l'administration
des haras ;
2- La pièce justificative de son droit
d'inscription avec la mention de la parfaite concordance du signalement ;
3- Enfin, un mandat postal de 5 fr. 35
s'appliquant : pour 5 fr. aux frais de
l'inscription exigible pour chaque animal
et pour 0 fr. 35 aux frais de retour, sous
pli recommandé, du certificat d'origine
et du certificat d'inscription au StudBook.
II ne sera fait droit à aucune demande
d'inscription qui ne serait pas conforme
aux prescriptions ci-dessus ¿tablies.
Article 6. — A l'exception des animauu
ayant des droits acquis à l'inscription,
t o u l sujet en faveur duquel l'inscription
au Stud Book sera demandée, devra être
soumis au jury d'un concours de demisang des circonscriptions de Lamballe ou
d'Hennebont. sous la condition que ce
concours soit subventionné par l'Etat ou
le déparlement.
A cel efïet, huit jours au moins avant
le concours, le propriétaire de l'animal
ou des animaux à présenter devra faire
parvenir au Secrétaire général du StudBook de la race postière en la mairie de
Saint-Pol-de-Léon la demande suivante :
« Je demande à présenter au jury du
« concours hippique de (indiquer le lieu
« du concours), qui se tiendra le (indi« quer la date), la bête (ou les bêtes) dont
« la carte (ou les cartes) est (ou sonD ci« jointe en vue d'obtenir son (ou leurs)
« inscription au Stud-Book de la race
« postière ».
Article 7. — En fait, deux cas peuvent
se présenter :
Un animal peut être inscrit simultanément pour prendre part au concours
local et pour la présentation au Stud2° Du côté maternel :
Book, ou bien il peut n'être inscrit que
de juments postières ou trait léger, pour la présentation au Stud-Book.
primées ou mentionnées dans les
Dans le premier cas, le jury décidera à
concours des circonscriptions de la fois du classement de !a bête dans ce
Lamballe et d'Hennebont subven- concours et de son admission au Studtionnées par l'Etat ou le départe- Book, étant entendu, comme il a été dit
ment ;
ci-dessus, que les animaux primés ou
de mère inscrite au Stud-Book.
mentionnés dans les concours du FinisEn outre, exceptionnellement, et jus- tère (paragraphe B de l'article IV ci-desqu'en 1913 seulement, sera réputé pourvu sus) sont admis de droit.
de l'origine postière et susceptible d'insDans le deuxième cas, les bêtes seront
cription au Stud-Book, l'animal qui :
examinées à la suite du concours local
né d'un étalon de l'une des catégories par le jury de ce concours qui prononcera
ci-dessus indiquées et d'une jument pos- ou rejettera l'admission dans les formes
tière, comme ci-dessus, qui n'aurait élé indiquées à l'aiticle XVI ci-après, à la
ni prinée ni mentionnée dans les con- majorité des voix, la voix du Président
Voici les résultats des concours littécours spécifiés, ni enfin inscrite au Stud- étant prépondérante en cas de partage.
raires de 1911 :
Book,
Article 16. — En vue de l'inscription
Chansons. — 1er prix, 10 fr., M. J.-M.
aura
élé
lui-même
primé
ou
mentionné
des animaux, dont l'admission au StudLéon, de Pont -Trillen, en Spézel : 2U 5
dans les concours de postiers du Finis- Book est subordonnée à l'examen d'un
fr,, M. Yves Daniel, mécanicien à Guintère, subventionnés par l'Etat ou le dé- jury, selon les dispositions des articles
gamp ; 3U, 5 fr., M. Louis Le Floch, de
partement.
IV, V I et V I I ci-dessus, le Secrétaire ArBodilis.
Article 4. — Sonl inscrits : 1° De droit : chiviste se transportera dans les localités
Lexiques de mois de métiers. — M. Le
A . — Les étalons postiers apparte- intéressées et, muni des demandes d'insCam, de Quislinic f.Morbihan/ une ménant ou ayant appartenu aux effectifs des cription et des feuilles d'origine, les soudaille ; M. Jean Cholean, de Vitré, une
circonscriptions d'Hennebont ou de Lam- mettra au jury au fur et à mesure des
médaille ; M. Louis Le Floc'h, une menballe, comme reproducteurs approuvés présentations.
tion.
A cel effet, il se tiendra pendant le conou autorisés.
Poèmes. — 1" prix, 30 fr., M. Yves Le
B. — Les animaux pourvus de l'origine cours à portée du jury, l'avertira au pasBec, cultivateur à Poullaouën ; 2-, 20 fr., postière, ci-dessus définie, qui depuis le sage des animaux pour lesquels l'inscripM. Pierre Guédès, cultivateur à ChAleau- I - janvier 1905 ont été primés ou men- tion est demandée, portera sur un procèslin ; 3', 15 fr., M. Yves Quérou-, cultiva- tionnés dans les concours de postiers du verbal préparé à l'avance les décisions
teur ii Plougonver ; 4-, 5 fr., M.Yves Finistère, subventionnés par l'Etat ou le des juges et le leur fera signer en fin
Daniel, de Guingamp.
déparlement et ceux qui le seront par la d'opération.
Ce procès-verbal constatera la parfaite
M. Mathews, délégué des Gallois an- suite clans les concours de celle nature
concordance
entre le signalement de
C.
—
Les
animaux
issus
de
père
et
de
nonce que le Gorsedd de Galles offre 100
l'animal
et
celui
porté au certificat d'orifrancs, pour aider au concours de 1912. mère déjà inscrits au Stud Book.
Toutefois, l'animal issu de l'étalon gine. Conservé par la suite aux archives
M. le marquis de Kerotiarlz, conseiller
1
hackney
pur cl cl'une jument ayant, à cha- du secrétariat, ce document y restera
général du can on de Callao, annonce par
télégramme qu'il donné 50 francs. Des cun des 1•• el 2 degrés, un courant de comme le contrôle et la garantie des
sang hackney pur, n'aura droit à l'ad- inscriptions portées aux livres.
remerciements leur sonl, volés.
Le Secrétaire Archiviste percevra sur
mission (]uc si l'ascendant maternel de
La cérémonie s'achève à onze heures
place,
des mains des propriétaires des
celle
jument
au
2~
degré
n'est
pas
luiDans l'après-midi ont eu lieu des jeux
chevaux admis :
populaires, organisés sous le patronage même un hackney pur.
1- Le droit de 5 francs, par animal,
2Sous
condition
de
l'examen
par
un
de la municipalité et des concours de
représentant
les frais d'inscription et de
lecture brelonno et. de chant entre gar- jury.
çonnets et fillettes, qui ont obtenu un
Les animaux pourvus de l'origine pos- délivrance du certificat, plus les frais de
succès extraordinaire.
tière, mais qui n'auraient élé ni primés retour des pièces sous pli recommandé ;
2- (En dehors de la circonscription hipLe lendemain, mardi, des concours de ni mentionnés dans les conditions indipique de Saint-Pol-de-Léon), leur part
danses el de chansons onl eu lieu encore quées ci-dessus.
des
frais de déplacement du secrétaire
au p irdondu Pénity.
Formalités des inscriptions
du
Stud-Book
(frais qui seront répartis
En résumé, l'êtes populaires splendides
d'animaux
entre
eux
au
prorata
du nombre d'ani«
et très suivies, qui montrent la vitalité et
Article 14, — Si qualifié que puisse
•Cf.:-
L'ECHO DI) FINISTERE
11
maux appartenant à chacun, les frais à
couvrir ainsi ne pouvant excéder les
dépenses de voyage aller et retour du
secrétaire et une indemnité journalière
de 8 francs).
Le Secrétaire Archiviste délivrera aux
intéressés un reçu provisoire détaché
d'un carnet à souches. Il leur l'era parvenir les joursjsuivanls le certificat officiel
signé du Secrétaire Général et du Trésorier et versera aux mains du Trésorier le
montant de la perception l'aito par lui.
Article 8. — Dans les circonscriptions
où il n'existe de concours que pour les
animaux d'un seul sexe, les animaux du
sexe opposé pourront être inscrits pour
être examinés, après le concours local,
par le jury de ce concours, l'admission et
l'inscription se faisant comme il est dit
d'autre part.
Avis Important
En conséquence de ce qui précède, les
propriétaires qui désirent, à l'occasion
des concours de septembre prochain,
obtenir l'inscription d'animaux au StudBook de la race postière doivent se souvenir de ce qui suil :
1• Si les animaux, élant dans l'une des
catégories désignées à l'art. IV, ont droit
h l'inscription, leurs propriétaires doivent
adresser au Secrétaire du Stud-Book à
Saint-Pol-de-Léon la demande indiquée à
l'art. XV, en y joignant les caries d'origine, un mandat de 5 fr. 35 par animal et
si la preuve que l'animal a été primé ou
mentionné doit être fournie, une attestation en ce sens, fournie par le Président
du concours où la prime ou meni ion a été
obtenue.
2• Si les animaux sont dans la catégorie de ceux qui ne peuvent être inscrits,
sans passer devant un Jury, les propriétaires auront soin d'envoyer au Secrétaire
du Stud Book, à Samt-Pol-de-Léon, au
moins huit jours avant le concours, la
demande spécifiée à l'art. VI. avec les
caries d'origine.
Les animaux seront ensuite conduits et
présentés au concours, comme il est dit
à l'art. VII.
Ce concours doit être celui de la circonscription hippique du propriétaire, ou
à défaut, au concoui's le plus voisin de
sa résidence.
Extrait de ta « Bretagne Hippique ».
CHRONIQUE LOCALE
MORLAIX
Arrivée de M. le Curé. — M. le
chanoine Kérisil, professeur du grand
séminaire, nommé curé-archiprêtre de
Morlaix nous est arrivé mercredi matin
à 10 heures. Presque tout le clergé,beaucoup de fidèles, un certain nombre de
jeunes gens du patronage Saint Joseph
attendaient à la gare le vénéré pasteur
qui s'est rendu immédiatement à l'église,
où étaient déjà rassemblés un nombre
considérable de fidèles.
M. le curé, après une belle allocution
quia fait une excellente impression sur
l'auditoire, a donné la bénédiction du
T. S. Sacrement.
L'installation définitive aura lieu le di
manche 27 août, Mgr Duparc, évêque de
Quimper, présidera celte louchante cérémonie.
l.'Echo du Finistère présenle à l'occasion de son entrée à Morlaix, ses meilleurs
souhaits de bienvenue à M. le curé.
Un suicide qui n'en est pas un. —
Le nommé Le Noan Pierre-Marie, 45 ans,
né dans la commune de Plouigneau, est
ouvrier cordier. Il habitait Nantes depuis
Le Noan, on effet, a quitté l'hospice
lundi, à 2 heures.
Voilà à quoi se réduit un prétendu suicide.
Tribunal correctionnel — Voici les
jugements prononcés par le tribunal au
cour» de sa dernière audience : Yves-Marie Ménez, 27 ans, inaréchal-l'errant a cassé, élant ivre, les vitres d'un débit: huit
jours de prison avec sursis, et cinq francs
d'amende ; — La femme Miorsec, ménagère à Saint-Pol-de-Léon, a soustrait à
M"1" Cosléou, commerçante, une bourse de
toile contenant 35IV., elle donna 10fr. à sa
sœur, Mme Le Bihan. La L-mme Miorsec
est condamnée à deux mois de prison et
sa sœur à deux mois de la môme peine
mais avec sursis ; Divers commerçants de
Plonévez-Lochrist et. do Lanliouarneau
ont été condamnés à 10 IV. d'amende pour
détention de faux poids ; — Tanguy
Tous, surpris dans les jardins de l'évêché
de Saint-Pol-de-Léon, se livrait à des
faits contraires aux bonnes mœurs, est
condamné à six mois de prison, avec sursis ; Louis Goualcli, 20 ans, de Brest, a
outragé les gendarmes : huit jours de
prison, avec sursis ; — Etant ivre, Quéguiner, 58 ans, marin pécheur, lira sur sa
femme qui lie fut heureusement pas atteinte. Quéguiner est condamné à un
mois de prison.
Syndical de l'Ameublement. — Sa
medi i9 août, à 8 h. du soir, salle du Calvaire, paiement des cotisations.
Syndicat du bâtiment. — Les camarades qui n'onl pas encore versé leur cotisation sont prévenus que le trésorier se
tiendra à leur disposition, au Calvaire,
samedi 19 août prochain, de 8 heures à
10 heures du soir.
Mouvement de la population du 9
au 10 Août 1911.
NAISSANCES.— Prosper Sannier, fils
de Jean-Marie et de Marie-Françoise Madec, rue Longue, 51. — Rose Le Noan,
tille de Claude-Charles et de Marie Françoise Paugam, rue Angc-de-Guernizac,
83. — Marie-Thérèse Hélary, fille de Yves
et de Alberline-Marie-Désirée Yesques,
rue Armand Rousseau, 14. — Louise-Marie Hèlène Belfcc, fille de Jean François
et de Marie-Françoise Yvonne Coalarinanai.li, rue du Porsmeur, 9. — Jean Le
Jeune, lils de Guillaume-Marie et de Marie-Louise Bizien, rue du Porsmeur, 10.
— Jeanne Salou, fille de Jean-François et
de Marie-Yvonne Levier, rue Basse, 31.
— Jtan-François-Marie Larher, fils de
Jean-François et de Marie-Perrinc Ollivier, rue de Brest. — Jean-Joseph-Marie
Laurent, fils de Joseph-Charles-Marie et
de Jeanne-Marie Plusquellec, rue Basse,
10.
PUBLICATIONS DE MARIAGES. Jean Guslave Vérant, notaire, rue de
Paris, 7, et Louise-Adeline-Marie Kernéis, s. pi\, rue des Br< bis, 20. — François-Marie Poslic, sabotier, 8, rue des
Bouchers, et Marie-Perrine Paul, cuisinière, à Ploujean.
MARIAGES. — François-Marie Postic,
cordonnier, venelle des Archers, 1, et
Marie-Yvonne Coleanap, cuisinière, place
du Marhallac'h, 7. — François-Louis-Célestin Laviec, boulanger, rue au Fil, 18,
et Jeanne-Pcrrine Kérébel, repasseuse,
rue de Callac.
DÉCftS. — Marcel Nicolas, 10 mois,
rue du Mur. — Joseph-Julien-Marie
Labbé du Bourquctdo la Lande Boudan,
à Saint-Maurice, Seine, 29 juillet 1911
— Marie Benée Le Gars, 4 mois, rue
Longue, 45. — Jeanne-Marie Augustine
Le Coz, veuve en 2" noces de Jean-François Le Garree, 73 ans 5 mois, rue des
Bouchers, 4. — John Keller, '20 ans, quai
de Léon. — Jeanne llamón, 4 mois, rue
Longue, 32. — Françoise-Yvonne Thépaul, 1 an 10 mois, impasse Perrot, 38. ~
Emile-Jean-Pierrc Dutartrc, 14 jours,
quartier, du Chûleau. — Jean-Marie Résonnet, au Roudour-Huella —Jean-François Prigent, époux de Marie-Perrine Minihy, 31 ans 3 mois, rue de do Paris, 41.
MOMISSE» DE MORLAX
I
18%.
Dimanche, il revint à Morlaix et devait
rentrer lundi, comme ouvrier dans une
corderie do la Madeleine.
Pour fêter son retour, il but oulre mesure avec ses anciens camarades. Aussi
élail-il de bonne heure complètement
ivre. Dans l'après-midi, il se coucha dans
un terrain vague situé à coté du pont de
la Madeleine, sur la voie ferrée de Brest
à Paris, à 1 kilomètre environ de la gare
Pendant son sommeil, il roula sur le bord
du talus, haut à cet endroit de 6 mètres
environ, et tomba dans le fossé longeant
la ligne.
SAINT-POL-DE LEON
L a Phalange du « K r e l s k e r ». —
La grande fêle de gymnastique qu'organise en ce moment la « Phalange de N.D. du Kreisker » et qui se donnera le 27
août dans le magnifique parc de Kerné
vez, en Saint-Poi d- Léon, s'annonce
très bien. Six sociétés ont déjà promis
leurs concours : Les Gas de Morlaix. La
Taulésienne. L'Avenir de Brest. Les Gas
d'Arvor. Le Stade Lannionnais. La SaintPierre de Plouescat, ce qui fait déjà, en
comptant la Phalange de N'-D. du Kreisker, un total de 500 gymnastes.
Nul doute que cette fête ne soit des
On le releva portant des blessures à la
plus réussies. *
tète et se plaignait également de vives
Nous donnerons dans quelques jours de
douleurs aux jambes. Le chef do gare,
plus amples renseignements sur cette
prévenu, se transporta sur les lieux avec
fête.
le chef de district et ordonna le transport
du blessé à l'hospice, où il fut admis d'urConcours fédéral de t i r . — La pregence.
mière séance du concours fédéral des soQuand, le médecin procéda à un exa- ciétés de tir du Finistère a eu lieu dimanmen minutieux des blessures, il constata | che, au champ de tir de la Saint-Poliqu'elles ne présentaient aucune gravité « laine, au bois de l'Ile de >Sieck. A 9 h. 40
et, après un léger pansement, signa la du matin, arrivent nombreuses en gare
sortie immédiate du blessé.
I de Saint-Pol do Léon, les délégations : la
Bresloise, les sapeurs-pompiers de Brest,
la Démocrate, les Francs-Tireurs de Recouvrance, les Dernières Cartouches, de
Carhuix ; la Morlaisienne, elc. Ces sociétés sont reçues à leur arrivée par le comité de la Saint-Politaine : MM. LeMorvan, président ; Chevalier, directeur du
concours ; Pascal Creignou, sous-directeur ; A. Citeff et Sévère, commissaires ;
Camus, secrétaire général de la Saint-Politaine et Ménez, trésorier. La musique
de la Société, sous la direction de son
apprécié sous-chef, M. le Saoul, se place
en tôle du cortège, qui défile au milieu
d'une foule nombreuse, curieusement intéressée et visiblement sympathique, sur
la place du Parvis. Une automobile, mise
gracieusement à la disposition du comité
par M. Hartvau lils, et des véhicules de
tous genres emportent le plus rapidement
possible les tireurs vers l'Ile de Sieck.
Grftce au précieux concours do MM.
Santa-Maria, sous-direcleur du concours
et Thébault, membre du jury, tous deux
très versés dans ces sortes de choses et
dont la diligence et le dévouement sont
unanimement loués, tout est prêt pour
1 s recevoir. Immédiatement le tir commence et jusqu'à midi se poursuit avec
acharnement. On déjeune ensuite rapidement, mais copieusement à deux pas
du champ de tir, sous les sapins, en faec
môme de la iner. Le site, vraiment ravissant et le déjeuner très bien servi par
Mine Roualcc, aidant, la satisfaction de
chacun est complète. Au dessert M.
Yves Le Morvan, président de la SaintPolitaine, remercie les tireurs d'êlre venus aussi nombreux Puis le commandant
Aymé, président de la Brestoise, prononce un discours patriotique La série
des toasts est close par l'aimable et distingué président, de la Fédération, M. de
Lé/.eleuc qui, en quelques mois se déclare enchanté des progrès faits par les
membres de la Fédération. Voici les résultats de celte première journée.
journalière, lorsqu'il s'affaissa tout à
coup. Des soins énergiques lui furent
i prodigués, mais ils demeurèrent vains,
le malheureux avait succombé à une congestion occasionné par la chaleur.
CARANTEC
relations avec l'Etat, avec les gros conv
merçants, etc.
M. de Boisanger cite ici quelques faits
lécenlsqui témoignent que l'Union des
Syndicats agricoles du Finistère est déjà
une force avec laquelle on compte. Une
Sociélé coopérative d'achat et de vente a
été également constituée pour promouvoir les intérêts matériels des syndiqués :
achat à bon compte d'engrais, d'huile, de
machines agricoles, elc. ; vente de produits de l'agriculture. Iei, encore, M. de
Boisanger donne quelques chiffres qui
attestent la prospérité de celle Sociélé
coopérative tant au point de vuefinancie1"
qu'au point de vue des avantages qu'elle
procure aux membres des syndicats.
Kermesse. — La kermesse donnée
dans le beau parc du Roliou au bénéfice
de la colonie des vacances de SaintJoseph-du-Bel-Air obtint dimanche le
plus éclatant succès.
Un temps splendide favorisa la belle
installation des bazars, fermes, des comptoirs, des jeux, des cabarets, des théâtres
qui tous firent d'excellentes affaires. Les
chanteurs, les musiques égayèrent et
amusèrent le public nombreux et choisi
« Enfin, tout récemment, il a élé fondé
qui se pressait dans le parc.
Inutile d'ajouter que la recolle fut par- à Landerncau, dans un immeuble acquis
ticulièrement fructueuse. Tant mieux par l'Union des Syndicats agricoles du
pour les jeunes colons. Ils profileront en département, un bureau central appelé
plus grand nombre des avantages que Office centrale des Syndicats agricoles
procurent aux jeunes morlaisiens la colo- du Finistère. C'est à cel Office central
nie déjà si suivie et si prospère de Saint- que les cultivateurs adresseront leurs
réclamations, demandes de renseigneJoseph-du-Bel-Air.
Nos plus sincères félicitations aux or- ments, elc... D'autre pari, ce bureau
central, représentant l'ensemble des
ganisateurs.
Syndicats agricoles du Finistère, pourra
Accident. — A la sortie et au retour
donne;- à l'action commune de ces Syndide la kermesse, la voilure de M. du
cats une efficacité plus grande. C'est par
Plessis, château de Quéleuec, en Saintlui que les cultivateurs pourront s'adresThégonnec, accrocha un char-à-banc. La
ser aux pouvoirs publies et leur présensecousse l'ut si forte que les deux branter les vœux ayant pour objet l'amélioracard de la voiture anglaise de M. du
tion de leur sort el la défense de leurs
Plessis furent, brisés.
intérêts. Il va sans dire que ces Associa
Les quatre voyageurs qu'elle contenait
tions et groupement doivent se compléfurent projetés à terre mais se relevèrent
ter par la création de Mutuclles-bélail,
sans avoir la moindre égralignure.
Mutuelles-incendie, mutualités qui exisLes dégâls furent simplement matériels
tent déjà à Plouézoc'h et qui devront
et peu considérables.
s'annexer bientôt une caisse de crédit
La foudre. — Au cours de l'orage qui agricole.
éclata pendant la nuit dedimancheà lundi,
« Ces Syndicats s'occupanl exclusivela foudre tomba sur trois villas voisines à ment des intérêts professionnels des culCarantec : La villa Ker-Ody, appartenant tivateurs, les questions politiques en
à M. Ody., la villa de M. de la Ferlé et sont rigoureusement exc'ues. En s'apsur celle d'un négociant de Brest.
pliquant. à améliorer le sort des travailLa commotion électrique fut vivement leurs, les Syndicats agricoles développant
ressentie par plusieurs, mais aucun des chez leurs membres l'esprit de solidarité
habitants de ces villas ne fut atlcinl di- el leur font saisir la nécessité de se grourectement. par le fluide.
per, de se soutenir les uns les autres
l.e matin on constata simplement des pour pouvoir efficacement mener avec
dégilts matériels assez importants : che- succès leurs affaires. L'amélioration du
minées et plafonds démolis, murs et .clô- sort, des agriculteurs comme ceux de tous
tures détériorés.
les travailleurs, doit se faire non par la
lutte, comme le veulent les socialistes,
ROSCOFF
Une femme noyée. — Une jeune mais par l'union, l'union des cultivateurs
femme de 24 ans, Mme Bertrand, habi- et des propriétaires, de tous ceux enfin
tant Paris, en villégiature à Hoscoll', s'est qu'intéressent à quelque degré les questions agricolco. .
,
noyée en prenant un bain sur la plage.
l
— — f — e s —
tin, un orage d'une violence inouïe a
éclaté sur Dirinonet les environs. Pendant
plus d'une heure le tonnerre et les éclairs
firent rage, tandis que la pluie avait
grand'peine à tomber. A Landëmeau,
par contre, ce fut pendant deux heures
un véritable déluge. II est à craindre que
de nouveaux orages surviennent car la
température reste très élevée.
AVIS U T I L E
La gêne respiratoire, l'oppression, l'essoufflement, la touxopiniâtrequi persistent
après une bronchite ou une pleurésie disparaissent rapidement en employant la
poudre Louis Legras, ce remède imcomparable qui a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900.
Le soulagement est instantané, les
complications sont évitées et la guérison
définitive survient rapidement. Une boite
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à Paris.
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Urt I U U l l o l L U n faire connaître à tous
ceux qui sont atteints d'une maladie de
la peau, dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la
/essie, de rhumatismes, un moyen infaillible, de se guérir promptement, ainsi
qu'il l'a élé radicalement lui-même, après
avoir souffert et essayé en vain tous les
remèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou
• arte postale à M. VINCENT, 8, Place
Victor Hugo, à Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra
les indications demandées.
ilcvue Financière
Les tendances générales du marché
ont été plus satisfaisantes celte semaine.
Il ne faut pas perdre de vue cependant
que l'amélioration de la cote nest due
généralement qu'à des rachats au découvert, provoqués par les meilleurs avis
concernant la politique extérieure. I l y a
lieu par conséquent de se tenir toujours
sur la réserve tant que ne sera pas définitivement réglée la question marocaine.
Les mouvements du marché d'ici là ne
Concours d'honneur (fusil), au fusil
pourront avoir actuellement qu'un caractère purement spéculatif.
1880, série de quatre balles, distance '200
Notre 3 0/0 termine à 94.80 après
mètres, classement sur la meilleure sé94.90 au plus haut. Les Fonds d'Etats
rie. — MM. Quéran, 30 points ; de Champétrangers, très fermes au début de la
semaine, abandonnent une partie de leur
savin, 35 ; de Lé/.eleuc, 33 ; Huitric, 31.
avance mais n'en clôturent pas moins en
Poules d'honneur (fusil), dislance 200
plus values pour la huitaine. Les Bons
mèlres, série de quatre balles, classement
de Sao-Paulo sont l'objet d'échanges
intéressants aux environs de 506.
sur les deux meilleures séries. — MM.
Meilleure tenue des Etablissements
Callarcc, 73 poinls ; Buors, 72 ; Yvenat,
de Crédit, la Banque de Paris reprend à
70 ; de Lézeleuc, 70 ; Tanguy, 68-; Ma1740, l'Union Parisienne à 1179. Le Crédit Lyonnais dépasse le cours de 1.500 ;
nach, 07 ; Azou, 07 ; de Champsavin, 06.
le Crédit Mobilier est ferme à 675 ; la
Concours populaire (fusil), distance
banque Franco-Américaine se maintient
200 mètres, trois balles, classement sur
Telle est résumée dans ses lignes géné- aisément à 520 ; le Crédit Foncier d'AlLe corps a été transporté à Paris.
gérie et de Tunisie s'inscrit à 655.
l'ensemble des deux meilleures séries. —
rales la conférence de M. de Boisanger.
Signalons, parmi les valeurs foncières
PLOUEZOC'H
MM. de Champsavin, 53 poinls ; Buors,
M. de Kersauzon remercie en quelques la bonne tenue des obligations 4 1/2 0/0
52 ; Hallé, 52 ; Le Goas, 52 ; Cyrille, 52 ;
Intéressante eonférence sur le mots celui qui s'est fait l'apôtre de l'idée de la Caisse hypothécaire Argentine à
commandant Ayme, 50.
syndiert agricole. — Dimanche 13 syndicale dans les milieux agricoles de 468. Les obligations 4 0/0 Industrielle
Foncière se traitent activement au compConcours d'honneur (révolver modèle août, à huit heures du matin, M. de Boinotre région. Ces remerciements, tous tant du marché officiel à 455 fr. L'action
1892), série de quatre balles, distance 20 sanger a donné, dans la salle de la mairie
les hommes réunis dans la salle les rati- se négocie vers 545 fr.
Les titres de nos grandes Compagnies
mètres. — MM. Leizour, 27 points ; Cal- de Plouézoc'h, une conférence sur les
fient de leurs applaudissements. Ils com- de chemins de fer ont esquissé un bon
larec, 20.
syndicats agricoles, M. de Kersauzon, mentent avec sympathie les faits et ren- mouvement de reprise. Lyon 1172; Nord,
Poule d'honneur (révolver), distance 20 maire de la commune a présenté le con- seignements cités par le conférencier. La 1600, Orléans, 1230. Parmi les lignes
mètres, séries illimitées de quatre balles, férencier aux hommes, relativement nom- conclusion qui en ressort naturellement secondaires, les actions Basses-Pyrénées
et Pays Basques demeurent à 257, les
classement sur l'ensemble des deux meil- breux. qui étaient venus, malgré les fati- est la fondation désirée depuis longtemps obligations à 179. Auxiliaire de transleures séries, barrage pour les suivantes. gues de la moisson, témoigner par leur d'ailleurs, d'un Syndicat agricole dans la ports, 147 fr. Dans le groupe étranger,
les Trazil Railways se tiennent toujours,
— MM. Callarec, 67 poinls ; Parriel, 03 ; présence de l'intérêt qu'ils portent aux commune de Plouézoc'h.
l'action ordinaire à 264, la privilégiée à
Leizour, 57.
questions si vitales de la mutualité. Il in503. L'action Quebec Railway est moins
bien tenue à 295 de même que l'obligaHôteliers, attention ! — Un indi- dique en même temps le but de la confétion à 459.
vidu, se disant officier en congé, fré- rence : expliquer aux cultivateurs ce
Valeurs de traction soutenues. Bien
quente actuellement les plages de la réinfluencés par la progression des recettes
gion ; il descend dans les hôtels les mieux qu'est un syndicat agricole, montrer les ?
les T-amways de Mexico s'inscrivent à
DIRINON
renommés, et, après s'y être fait héberger avantages qu'une telle association pré630 en gain d'une dizaine de points.
quelques jours et avoir inspiré confiance, senle pour la défense des intérêts de
Nécrologie. — Lundi ont eu lieu, à
Valeurs d'Electricité soutenues ; Améil se fait remettre à titre de prèl des
l'agriculture.
Après
cette
présentation
de
sommes d'argent variant entre 10 et 25
cinq heures du soir, en l'église de Diri- ricain Telephone 715.
M. le Maire, M. de Boisanger a aussitôt non, les obsèques de M. Morvan, instituEn valeurs sîazières, signalons la' ferfrancs, et disparaît.
meté de la Philadelphia C" à 292.
commencé sa conférenc .
teur el secrétaire de la mairie. Après une
L°. marché des valeurs de caoutchouc
PLOUNÉVEZ-LOCHRIST
« Le syndicat, a-l-il dit, n'est autre longue maladie, il est mort samedi malin « élé assez agilé cette semaine, mais les
Sauvetage. — Dimanche, vers 4 h., chose qu'une union ou association de cul
après avoir reçu en pleine connaissance dispositions paraissent meilleures en clôPierre Coulm, 14 ans, fils 'le M. Goulm,
ture, la Para Marajo reprend légèrement
entrepreneur, se baignait sur la plage du tivaleurs fondée en vue de défendre les les secours de la religion.
à 6 50 ce qui laisse croire que les ventes
Kernic, quand une lame de fond lui fit intérêts de leur profession. »
Un discours a élé prononcé par M. sont actuellement terminées.
perdre pied. Emporté par le courant très
Les valeurs pétrolil'ères font bonne
M. de Boisanger, indique alors la fa
Déjé, inspecteur primaire.
t'orl en cet endroit, et ne sachant pas nacontenance, l'action Naphte LianoroQ
ger, il se serait infailliblement noyé sans çon de le fonder, puis, pour donner une
M. Morvan élail âgé de 46ans. Origi- s'inscrit à 400 fr. L'action ordinaire
l'intervention de M. Martin, sergent du idée concrète et bien facile à saisir de ce naire de La Feuillée, son corps y a été Franco-Wvoming se montre résistante à
génie, et L. Martin, mousse à bord du qu'est un syndical, il développe en ter34 50.
transporté et l'inhumation y a ou lieu.
Magellan. Ces derniers, bons nageurs, se
Fermeté à 135 des actions de préféportèrent à son secours et furent, assez mes nets el précis, ce qui a été l'ail jusNous offrons à Mine Morvan nos sincè- rence Drecoil Ltd. Bonne tenue de la
heureux pour le ramener sain i I. sauf sur qu'ici dans le Finistère, les résultats qui
ì Uni led States Worsted à 469. Les négores condoléances.
lo rivage. Toutes nos félicitations.
! dations sont encore très suivies en actions
ont été obtenus. L'idée syndicale n'a péL ' o r a l e . - - Après une journée tropi- Prévoyance à 7v)8 Pallié Concert rechernétré
que
lar
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ni
dan-,
les
milieux
LOCQ'JÎREO
cale. le li mps s'est couvert lundi soir, ché à 125.
agricoles du Finistère el particulièrement
Le compartiment métallurgique esten
Sauvetage. - Samedi dernier, à 3 h.
faisant prévoir une nuit orageuse. En reprise. L action Piombino cote 147 cours
dans
cette
partie
du
département,
cù
elle
de l'après midi, les trois sœurs Le Déan,
Agées de 13, 11 et 0 ans, s'amusaibnt sur est, sinon totalement ignorée, du moins effet, entre minuit el une heure du ma- qui, capitalise le litre à 6 0 '0 environ.
la grève du Varcli, lorsque, surprises par insuffisamment comprise. Pourtant, dela fnarée montante, elles voulurent regagner le rivage. En traversant la rivière, puis quelques années, cette idée a fait du
dont le courant était assez fort, elles per- progrès et, à l'heure qu'il est., on compte
dirent pied et se seraient infailliblement 21 syndicats agricoles groupant environ
noyées sans la prompte intervention du
jeune François Rumeur, 10 ans, qui, en 2.500 cultivateurs. C'est peu encore,
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entendant appeler au secours, monta étant donné le chiffre de la population
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dans un canot avec un touriste et arriva du département, mais, en somme, c'est
à temps pour sauver les trois baigneuses.
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Nous voyons en effet dans l'histoire
manuscrite de Landevennec, composée en latin par Dom Noël Mars (bibliothèque nationale, fonds des blancs
manteaux 86e) assurer de la manière la
plus formelle, que Salaiin vécut et
mourut dans les bois de Landevennec
et que D. Langoueznou lui érigea en
1360 sur le bord de la mer une chapelle qui fut détruite pendant les guerres religieuses el rebâtie en 1645.
Nous donnons in extenso (voir le
lexte original en note) la traduction
des deux passages que D. Noël Mars
a consacré à ces faits :
« Salaiin ou Salomon, bien qu'il
n'aie pas été moine profès, doit être
compté parmi les alumni de Landevennec. Né dans le pays de Léon, il
mena dans la forêt de Lampigou près
de Landevennec une vie dure et presque semblable à celle d'un fou. Quand
la faim le pressait, il mendiait son
pain aux paysans du voisinage, et
quand on le lui avait donné, il le
trempait dans l'eau limpide. Jamais il
n'interrompit cette manière de vivre,
il s'adonnait continuellement à l'oraison, supportant pareillement les rigueurs du froid et de la pluie.
Ainsi passant pour fou, il
mourut
vers l'an 1360 dans celte même forêl
auprès de la fontaine et de l'arbre
courbé près duquel il demeurait. Les
miracles qu'il opéra firent qu'on lui
érigea (en ce lieu) une chapelle en
l'honneur de la Sainte Vierge ».
En intitulant ainsi les lignes «pu
suivent, nous n'avons nullement l'intention de jeter le discrédit sur un
vénérable pèlerinage qu'on peut dire j
sans exagération être national pour j
les Bretons, mais d'étudier un point j
d'histoire qui mérite d'être éclairci. I
Tout le monde connaît la légende i
de Salaiin ar Foll, le fou du bois, ou i
prétendu tel, qui après avoir mené 1
une vie obscure et méprisée fut glori- !
fié après sa mort par la Très Sainte
Vierge, car selon Albert Le Grand :
« Dieu fil naistre sur sa fosse un Lys
blanc, beau par excellence, lequel
répandait de toutes parts une forte
agréable odeur ; et ce qui est plus
admirable, c'est que dans les feuilles
de ce Lys esloient écrites en caractères d'or ces paroles : Ave Maria.
Noua ne contestons nullement la
réalité du fait, mais, où s'est-il passé ?
Albert Le Grand et à sa suite tous les
historiens qui se sont occupés du
Folgoat n'hésitent pas un instant et
répondent : « Dans la paroisse de
Guic Elleaw, près Lesneven ».
De fait ils ont pour eux à défaut
d'autres arguments l'existence dans
cette paroisse de la merveilleuse
église au Folgoët. Albert Le Grand
Ailleurs Dom Noël Mars ajoute :
nous dit : Celle histoire esl prise de
René Benoist en sa légende, laquelle Jean I I I de Lantgouesnou construisit
il a tiré d'un extrait authentique tiré la chapelle de Ste-Marie du Folcoat
du manuscrit original,
à luy envoyé dans la forêt voisine du monastère et
par feu Rolland de Neuf ville, evesque il y déposa le corps de Salaiin en
de Léon et Abbé de Aient fort partie l'année 1360(1).
Le bois de Lampigou nommé ainsi
aussi des mémoires manuscrits de
dans
un acte de procédure de 1477
Messire Yves Le Grand, chanoine de
est
celui
qui porte aujourd'hui le nom
Si-Paul de Léon, Aumosnier et Conseiller du duc François II te tout de Follcoat entre A r g o l et Landévennec. La chapelle mentionnée par Dom
rendu conforme aux Annales de BreNoël Mars, se trouve dans ce bois,
tagne.
dans
la partie qui appartient à LanLe manuscrit original dont parle Aldévennec.
bert Le Grand n'est autre que l'histoire
Nous avouons pour notre part qu'en
du B. Salaiin écrite en latin par Jean
présence
d'un texte aussi précis, écrit
de Langoueznou abbé de Landévenpar
un
homme
aussi sérieux que D.
nec et dont M. de Kerdanet publie
Noël Mars (2) qui avait à sa disposiune paraphrase française.
L'original était en latin et est mal- tion pour se renseigner tous les titres
heureusement perdu. — D'après la authentiques conservés à l'abbaye de
paraphrase, Salaiin « allait mendiant Landévennec, il ne nous paraît pas
de porte en porte par les villaiges de possible d'hésiter.
On doit tenir historiquement pour
Lesneven » et tenait sa résidence hacertain
que Salaiin vécut et mourut
bituelle auprès d'une fontaine éloignée
dans
le
bois de Lampigou près Lande la ville de Lesneven d'un quart de
dévennec.
lieue. I l y serait mort et y aurait été
Mais comment alors dira-t-on, le
enterré.
pèlerinage
s'est il établi à Lesneven?
Ainsi donc d'après cette paraA
cela
on
peut répondre qu'il n'y a
phrase, aucun doute sur ie lieu de la
rien
d'extraordinaire
puisque Salaiin
mort et de la sépulture du B. Salaiin.
Malheureusement ce n'est qu'une pa- ! de l'aveu même du P. Mars était oriraphrase et comme par ailleurs aussi i ginaire du pays de Léon. I l e.-.t probabien qu'elle, le reste de la légende at- ' ble que ses parents qui l'avaient suitribuée à René Benoist fourmille d'er- ! vaut la tradition méprisé et chassé
comme fou, lorsqu'ils apprirent la
reurs, en ce qui concerne notamment
manière dont la Vierge avait glorifié
la fondation de l'église, il s'ensuit
son lombeau, voulurent réparer leur
qu'elle ne saurait obliger à une créance
faute, et honorer Salaùn d'une layon
absolue.
particulière.
N'est-il pas extraordinaire d'ailLesneven n'est pas le seul pays qui
leurs, que le prélat qui vient constater
ait
élevé des monuments en de pareilofficiellement le miracle n'est pas
comme cela eut dù être naturellement
d'après les lois ecclésiastiques, l'ordi(li Salatìn rei Salomon, etsi monaslicus
naire du lieu, en la circonstance,
niinlime prolessus, I.andevenecensibus tal'évêque de Léon, mais le supérieur men aluninis accensiri debet. ls, in Leod'un monastère assez éloigné Dom riensi tractu natus, in l.ampigovensi sylva
I.andeveneco proxima asperain et prope
Jean de Langouesnou abbé de Landé- modo amenti similis vitam egit. Cam urvennec ? Or, il existe une autre tradi- lerei. laines panein a vicinioribus rusticis
tion, ou plutôt il a existé une aulre crude postulabat, acceptumque aqufl limtradition, car à l'heure actuelle elle pida integebat. Quaiu vivendi consuetuilinem nunquain interniisit, orationi semest bien oubliée et a été omise par pcr vaca bai, frigoria et imbrumi œque
tous les historiens récents, c'est celle patiens. Sic prò fatuo l'unctus in cadem
[ui fait vivre el mourir Salaiin dans sylva prone fontem et iutlexam arborem
e ressort de la juridiction
de Jean cui assidebat mortuus circiter anno 1360,
niiracuìisque rcs erigendo in honorem
de Langouesnou, aux environs même Deiparae Sacello occasione™ prœbuit
de Lanclévennec.
» Sncellum 15. Marito de Follcoato in sylva
Comme nous l'avons dit plus haut inonasterio vicina construxit Johannes III
nous n'avons plus le texte original de de Lantgouesnou, ibique Salaunis corpus
Jean de Langouesnou, et il n'y aurait deposuit sub anno 13G0. »
(2) I). Noci Mars, religieux bénédictin,
rien d'impossible que dans la parade Marnimi lier, passa su vie eu Bretagne,
phrase qu'on a faite de son œuvre on où il organisa la congrégation de Bretay ait introduit, de bonne foi peut-être, gne, fondue depuis dans celle de Sl-Maur..
au prieuré
ieut-être aussi pour les besoins do Il mourut en odeur de sainteté
0
a cause, des précisions topographi- de Lehon, près Dinan (XVII siècle). (Su
vie se trouve dans le recueil des Vies dos
ques qui ne s'y trouvaient pas et se- Saints de Bretagne de D0111 Lobincau et
raient en réalité inexactes.
dans la réédition de l'abbé Tresvaux).
?
{
DIRECTEUR
Rédaction &
M O R L A I X
-
Samedi 26 Août i Oli
NUMÉRO 5 CENTIMES
HEKLEO
ABONNEMENTS
LE VÉRITABLE
FOLGOÀT ?
L
aura
31, R u e
:
A.
AI
Paraissant
LAJAT
Administration :
des F o n t a i n e s — MQFtX,A.I25:
les circonstances. Une preuve qui
milite encore en faveur de Landévennec est l'incertitude qui règne à Guic
Elleaw sur le lieu de sépulture du
bienheureux ; les uns le voient si Lannuzien sur l'emplacement de l'ancienne église d'Élleslrec, les autres
ailleurs.
Dans le récit de D. Noël Mars,
concorde, il n'en est pas de même du
récit d'Albert Le Grand qui est pris
plusieurs l'ois'en flagrant délit d'erreur.
j
En somme, tout milite en faveur de
co que dit la P. Mars, la tradition du 1
pays, la topographie et même la dis- j
cipline ecclésiastique. Nous croyons i
donc que sans nuire au pèlerinage du i
Folgoat i l faut rendre à la Cornouaille ;
une gloire que le Léon a peut êlre j
un peu trop accaparée à son profit. Si i
Salaiin fut Léonard, il vécut et mourut en Cornouaille et selon toutes
probabilités, il serait facile d'y retrouver son tombeau.
A. L A J A T .
Ar bobl a zo eia tromplet. Kredi a ra
gouzout eun dra bennag, ha ne c'hoar
nelra. Goud a ra ebken, penaoz ar Vro a
zo en dat'jcr ha penaoz miüistred lnig
ambassadeur a c'hoari ga.nl an danjeiv
Epad e ma ar minislred euz ar Republik en eur gampr du prennet gant teir
zro aie houez, an allemanted a lavnrdcomn nr pez a sonj ganlho. Lod a zo fier
•jttword-Rtisso Aliemanl, hag a laV'ir penaoz kemenlze a reio eun dra bennag var ar pez a reio gouarnamant ami
Alìemagn evii ar Maroc. Lod ali, a gar
fall ann accord-ze. Lavarad eo, eoredela
kemer deuz koste/. ar Frari5 ar pez a zo
bel kollet deuz koslez ar Russi. Oli goulseoude a zo laouenii, enn eur gemer croc'hen a ouvz. Ni eo, an ourz.
Goude ina ve dispazed ar Republik da
gufi c'hoaz, ne c'hell ket rei ar pez a
c'houtannei- digahlhi. An affair-ze, conduci ken l'ali, pelimi a lavarer lost da
veza arranjel hag pehini n'eo ket c'hoaz
kommancet ; pehini a seblante seilet ouz
Agadi, hag a deu da gemer ar vuez eur
eul lodenn vraz euz ar bed ; a laka an
Europ nec'het. Buez ar FratiQ a zo vont
da veza decidet, hag e kavermad lavarad
dezhi evit e tranquillad : Nelra da lavarad »
Eur BREIZAD.
NETRA DA L A V A R A D
An A. Jules Cambon, ambassadour ar
Franç e Berlin, a zo dizroet deae'h da
Bariz, evit profita euz arc'honje accordet
dezhan gant gouarnamant ann A'lemagn ;
rag, e guirionez, ar gouarnamant euz
Berlin en deuz roet dezhan da entent
en devoa ezom en tam repoz evit e iec'hel,
an dra-ze a ioa eur fessomi da rei konje
dezhan. Gouarnamant Pariz en deuz sillet ar bermission, hag ouspen-ze e felle
dezhan kaozeal gant adversour an A. de
Kiderlen-Walcher, hag klevet ar inarvaillou.
Pa vela/, en dro dezhan an oll gaselenerien, an ambassadour a chôma/, peoc'h.
Ne responlaz nemed eun dra : « Ne meuz
nelra da lavarad ». Ilogen, petra en deche
lavared, peguir ar c'houarnamant ne fell
ket dezhan kaozeal ? Beza sioul ! Selu
aze kenta dey er eun ambassadour pehini
en deuz desket e vicher. Er memez amzer, sonjal a ra penaoz beza sioul a zo eur
verluz vraz. Rag-ze chomet eo peoc'h,
senlet. en deuz.
Er c'honlrol, ar bobl a gommanç beza
skuiz en eur velet ar c'houarnamant o
c'hoari da guz. Coulkoude, minislred ar
Republik, o deuz lavared meur a vech,
penaoz ganl ar c'houarnamant on deuz,
an traou oli a veze great a vel d'an oli,
n'oa netra kuzet, hag ne c'heller kuzat
nelra. Hogen, hirioo velomparc'honlrol.
Ar bobl a selaou a zeli, à c'hortoz. Ne
glev neita, ne vel nelra, 11e gompren ne
Ira Cornmanç a ra comprenn e rear goap
anezhan.
Lavared oa bed d'ar Bobl, penaoz an
traou a ie mad, hag, eun dervez bennag
gou le, e lavarier dezhan, penaoz an traou
11'a oanl kel commande!. Etouesk an dud
ne greder netra, ne c'heller kredi netra
jsje c'heller ket comprenn penaoz daou
zen, karget da arrangi an affair, hag
egomet epad daou miz hanter en eur
/.all. no deuz ket gellet kaozeal. Ar
c'henta tra da ober oa gouzout var pelra
lisput ? N'<> deuz ket er great
Eur gazetenii a lavar : I o Penaoz ec'li
anavi zo aun Alìemagn guiriou ar Frane
er Maroc ? 2° Petra roio ar Frani;? E pe/.a
Bro e vezo cheinchet an douarou ?
Ar meniez journal a lavar penaoz n'euz
bet ger ebed var kemenlze, e Berlin.
Neuze petra zo bet lavarci ? Var bel,ra o
deuz kaozeal epad keit amzer ? Kredabl
o deuz bel kaozeal divar benu ar Maroc,
kredabl ?
An A. Cambon ne lavar nelra, hag ne
c'hell lavarad nelra, peguir dre urz, eo
bet klozet e c'hinou d'ezhan. Ar minislred a ra an affairiou. Galoupad a reont
gant o Yoituriou dre dan ; a lavar d'ar
journalislcd e ve/.int slard, me/, agreabl !
Inútil goulenn muioc'h ; na livirint netra.
Oil Broiou an Europ, a c'hoar pelra a
sonj ar minislred. Ar Franç, na c'hoar
netra. Ooulscoude ar Republicaned o doa
lavared penaoz ar Bepublik a ioa gouarnamant ar Bobl. Ar Bobl a vez laosket e
kichen an dor.
*
Ar minister a laka kana meuleudi
dezhan gant conseillerien an deparlamantchou. Evelze en deuz 1111 ear da guout
skoazel ar Bobl. Me/., goude ma ve guir
keinentze, ar pez a lavar ar Bobl n'eo
nelra, pe guir tie oar netra ha peguir minislred hag ambassadour a zo accord evit
lavarad netra dezhan. Setu eta approu' ved eur politili dalc'het kuzet, er moment
memez ma lavarer n'euz bet kaozeal euz
, netra e Berlin, hag 11e c'hellier decidout
1 netra, peguir n'euz bet disputet var netra.
LA CROIX ROUGE AU MAROC
Une équipe de douze infirmières de
l'Union dos femmes de France, composée
de Mmes Beau l'égard, infirmière-major,
Galliano, Marlin, Mlles Azemar, Bals.
Bonnard, Dublin, Daligny, Houssaye, de
Joanni-, Pinard el Serres est partie de
Marseille, lundi malin sur le Vinh-Long
pour aller remplacer à Casablanca b pre
mière équipe dirigée par Mme Jacques
Feuillet qui, depuis quatre mois, prodigue des soins à nos soldats.
Ces dou/.es Françaises emportent avec
elles soixante dix caisses contenant du
lait, du labac, des vêtements chauds, des
chemises des vins réconfortants, des
jeux, des livres, etc. Les comités de Lille,
Angers, et Caen participent à ces envois
pour une valeur de cinq mille deux cents
francs.
RETRAITES
OUVRIÈRES
Le tribunal civil de Limoges vienl de
décider qu'un instituteur en fonctions,
lorsqu'il était en môme temps secrétaire
de Mairie, devail être considéré comme
un salarié de la commune el inscrit en
celte qualité sur la liste des assurés obligatoires du lieu de sa résidence.
Cejiigenie.nl. a élé rendu ¿1 la requête
de M. le Préfet de la Haute-Vienne interjetant appel de la décision d'un juge de
paix tl>- ce département qui avait statué
dans le sens île la négative.
CASTlGATEUR
ORTHOIWATIQUE
Les Américains sont gens pratiques.
Ils viennent, paraîl-il d'inventer un merveilleux instrument desliné à corriger les
enfants terribles.
L'appareil s'appelle le « casligaleur orIhornulique. » Voici sa descript ion exacte :
« Le casligaleur orlhoinalique se compose d'une, chaise qui agrippe le délinquant dès qu'un l'y l'ail a s oi-'; un svsleiri" de coulisse e
panneaux délimite
exactement la poriion de son « aunlouiie »
sur laquelle on doit opérer, et un mécanisme très précis règle, le nombre et l'intensité des coups que lui administre un
rotin de la plus grande souplesse ; en
même temps, un phonographe Edison lui
dévide des maximes morales, reproches,
exhortations, etc., le tout à un diapason
assez aigu pour couvrir les cris du coupable. .. ou du patient. »
Le traitement esl efficace, dit-on. Une
mère a écrit ù l'inventeur que depuis
qu'elle a confié le postérieur de ses enfants au merveilleux appareil, sou home
est devenu 1111 petit paradis
Est-ce qu'on 11e pourrait pas doter le
Palais-Bourbon d'un « casligaleur orlhomaliquc » ?
La RÉPARTITION des CLASSES
La classe 1010 devant êlre appelée
sous les drapeaux du l " au 10 octobre
prochain, le ministre de la guerre vient
d'arrêter comme suit la répartition des
classes :
Armée active : classes 1910 et 190'.).
Béserve de l'année active : classes 1908,
1907, 1906, 1905, 1904, 1903, 1902, 1901,
1900, 1899, 1898.
|
Armée territoriale : classes 1897, 18%,
• 1895, 1894, 1893, 1892.
Béserve de l'arrive territoriale : classes
1891, 1890, 1889, 1888, 1887, 1886;
î
En conséquence, à partir du !•• octo-
le
Samedi
TARIF
DES
INSERTIONS
Annonces judiciaires ou diverses (la ligne)....
Réclames (en 3e page) (la ligne)
id.
(en 2e page) (la ligne)
Pour les annonces répétées on traite à forfait
bre prochain, tous les hommes de la
classe 1885. c'esl-à-dire nés du 1" janvier
au 31 décembre 1865, ou marchant avec
la ..-lasse 1885, seront dégagés de toute
obligation militaire el délinitivement
rayés des contrôles.
LBS ÂBBOISfeS
M
USIIE
Un conflit s'est élevé récemment
entre les exploitants des ardoisières de Bretagne et le service des
mines dont les contrôleurs, après la
catastrophe de Guernanic, en Gourin
(Morbihan), durent, dans l'intérêt de
la sécurité des ouvriers, supprimer
toute tolérance dans l'application des
décrets el arrêtés préfectoraux réglementant ces»exploitations. Un certain
nombre de procès-verbaux furent
dressés et quelques exploitants envisageaient la nécessité d'abandonner
leurs carrières pour échapper à la
ruine. Or, l'industrie ardoisière fait
vivre plus de 800 ouvriers, y compris
les tendeurs, dans les cantons de
ChAlcauneuf, Iluelgoal, Pleyben, Carhaix (Finistère), Gourin, Malestroit,
Ploërmel (Morbihan), Maël-Carhaix
(C.-du-N.)
La situation était donc critique ;
pour, y remédier dans la mesure du
possible, M. Augagneur a élaboré un
projet dont voici les dispositions
essentielles ;
Les préfets, sur la demande des
exploitants et sur le rapport des ingénieurs* des mines, auraient la faculté
de dispenser les exploitants de tout
ou partie des prescriptions des arrêtés réglementaires dans le cas où i l
serail reconnu que cette dispense ne
peut avoir d'inconvénient. Les exploitants pourraient constituer sur des
bases
analogues
à celles
des
propriétaires d'appareils
vapeur,
avec l'agrément des préfets, des commissions locales qui coopéreraient
avec le service des mines cl les délégués ouvriers à la surveillance des
carrières des circonscriptions.
Des délégués à la sécurité des ouvriers mineurs seraient créés dans
celles des ardoisières qui, à raison de
leur nature ou de la manière dont
l'exploitation y est conduite, présente
de véritables causes de dangers.
Le projet vient d'être communiqué
aux exploitants d'ardoisières.
Ofr.20
0
30
0
40
La note confirme en même temps cerlains des bruits qui avaient été lancés,
tels que celui présentant l'Allemagne
comme réclamant une étendue considérable du Congo et n'offrant, en échange,
que des déclarations vagues en ce qui
concerne le Maroc.
Abaissera-t-elle ses prétentions au Contso ? Accordef-a-t-elle des précisions au
Maroc ? Y aura-t-il. autrement dit, possibilité d'un traité honorable pour les deux
parties ? C'est le secret de 1 avenir, mais,
si l'Allemagne n'a pas d'idée de derrière
la lèle, on peut assurément espérer qu'il
en sera ainsi, puisque le terrain des négociations esl, en fait, délimité.
Eu attendant, des manileslations socialistes ont eu lieu à Berlin et à Santander
(Espagne) pour protester contre toute
idée d'un confit armé au sujet du Maroc.
On continue néanmoins, tant en France
qu'en Allemagne, à prendre ou à préparer
toutes mesures utiles de précaution. Un
entretien, qui n'a pas duré moins de trois
heures, a eu lieu à Paris entre MM. Caillaux, président du Conseil, de Selves,
ministre des Affaires étrangères Messimy,
ministre de la Guerre, Delcassé, ministre
de la Marine, Cruppi, ministre de la Justice, qui fit, pendant quelque temps, l'intérim des Affaires étrangères ; à cet entrelien ont pris part MM. Jules Cambon,
ambassadeur à Berlin, Paul Cambon,
ambassadeur à Londres, et Barrère, ambassadeur à Rome. Le secret le plus absolu a été gardé.
Du Maroc, le Morning Post signale que
que la situation serait sérieusement troublée dans l'hintërlànd (TAgedir, notamment à Taroudant. Plusieurs points de
cette ville auraient été occupés par des
centaines de Haouara après de vifs combats avec la garnison marocaine et au
cours desquels il y aurait eu 46 tués. Les
quelques européens se seraient réfugiés
dans la casbah du gouverneur.
Dans la région des Zaers, une avantgarde de troupes du général Moinier a eu
un vif engagement avec des rebelles qui
ont élé mis en déroute, mais le goum algérien du capitaine Fournier, qui a soulenu le principal ellort du combat, a eu
4 tués el 5 blessés.
UN VOL AU MUSEE
DU LOUVRE
Un des tableaux les plus célèbres du
monde entier, la Joconde. qui est considéré comme le chef-d'œuvre de Léonard
de Vinci, a disparu du Louvre. On s'est
aperçu avec stupeur mardi malin, en ouvrant les portes du salon carré que ce tableau précieux qui avait été encadré il y a
quelques années dans un admirable bois
scuplé, n'occupait plus la place d'honneur
où il trônait précédemment dans le panneau central, M. Dujardin-Beaumetz,sous
secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, qui était
dans le Midi, a élé aussitôt avisé par télégramme, a pris de suite le train pour PaOn a enfin une clarté sur la situation ris. D'autre part loute la Sûreté généexacte des pourparlers cnlre la France et rale a été mise en mouvement pour rel'Allemagne. Celle clarté est donnée par trouver le tableau qui est peint sur bois
la note Havas suivante qui, pour la pre- et mesure 90 centimètres de hauteur sur
mière fois, expose officieusement, en ses ; 70 de largeur. Mais jusqu'à présent les agrandes lignes tout au moins, la silua- ! gents de M. Lépine m ceux de M. Hamard
lion.
¡ fi.uni trouvé une piste sérieuse, malgré
« M. Jules Cambon regagnera son poste ' les recherches minutieuses effectuées
¡1 Berlin veis la liu du moi-«, pr buble- 1 dans tout le musée pendant que soixante
111 nt vers le 28 août. D'ici .à, il aura plu- inspecteurs de la Sûreté veillaient sur les
sieurs conférences avec le président du toits. On ne sail même pas au juste quand
Conseil, le ministre des Affaires étrangè- le tableau a été enlevé, sinon que c'est
res et le ministre des Colonies, au sujet dans la journée de lundi, pendant laquelle
des pourparlers en cours avec l'Allema- le musée est fermé au public, ou dans la
,r
nuit de lundi à mardi. Le ministre de la
nc.
° « Sans pouvoir préjuge!" du résultat <h Justice, le procureur général, etc., se
ces conférences, et des résolutions aux- sont rendus sur les lieux, et une enquête
quelles s'arrêtera finalement le gouver- est ouverte par le parquet où le sous-senement, on a cependant, dans les mi- crélaire d'Etat aux Beaux-Arts a déposé
lieux politiques, l'impression assez nette une plainte contre inconnu. On n'a trouque la conversation engagée entre M. vé jusqu'à présent, abandonné au pied du
Jules Cambon efM. de Ividerlen1 Waech- grand escalier, près de la Victoire de Sater est appelée, en dépit des difficultés molhrace, quelecadredu tableau disparu.
Ajoutons que la « Joconde » est le porprésentes, à recevoir une solution satisfaisante. Celle solution, il est vrai, dé- trait de Mona Lisa, femme d'un citoyen
pend d'une double condition : d'une part, de Florence qui vivait au commencement
que les droits de la France au Maroc, du 17. siècle. Léonard de Vinci y travailla
soient nettement reconnus par 1 Allema- dit-on, pendant quatre ans. Mona Lisa est
gne, cl que la situation soit à ce point de réprésenlée de 3/4, assise dans un i'auvue définitivement réglée, de laçon a évi- • leuil, les deux mains croisées l'une sur
ter toute complication nouvelle dans i l'autre ; un voile léger, retenu par un fit
l'avenir ; et que, d'autre pari, l Allema- de soie, passe sur le front, recouvre le
gne réduise ses prétentions en ce qui derrière de la tête et tombe sur les épauconcerne l'étendue de territoire qu elle les par dessus les cheveux bouclés. Ce
a été acquis de l'artiste par Franréclame au Congo, prétentions qui parais- tableau
çois l or , au prix de 120.000 livres.
sent encore manifestement exagerees ».
Cette note, comme on le voit, ne cache
pas les « difficultés présentes » ; elle ind i q u e
nettement la double condition qui
peut permettre d'arriver à une solution
Des difficultés persistent pour la
satisfaisante, mais elle émet l'espoir que,
malgré les « difficultés » 011 arrivera a reprise du travail sur les voies fercelle « solution ».
AU MAROC
Les Grèves Anglaises
L'ECHO
DI)
l'hôtel do ville, vin d'honneur oiTert par ; neurs des environs de Paris, tierce oppola municipalité; à huit heures : ouverture sition a été formé contre lui : la cause
des approvisionneurs sera donc exposée,
solennelle du congrès salle Léosl. La Pro- à son tour, devant le haut tribunal.
Mais il était urgent que les approvisipagande Bretonne, eonférenee par M.
onneurs
(le Bretagne s'associassent à
René Roy, contrôleur général de l'armée
ceux des environs de Paris. II fallait
en retraite. Les Mages d'occident, poème qu'une solide organisation leur permît de
par M. de la Guichardière (Telen Aour), le fallait.
Il a donc été décidé à Saint-Pol-deChomomp bepred Bretoned, conférence
Léon qu'un Syndicat seiait immédiatebretonne par M. A. de Carné (Barz an ment constitué entre ceux dont les intérêts personnels et l'existence môme sont
Arvor). Concert breton.
mis en jeu par l'arrêt du 7 juillet, c'est à
Dimanche 10 septembre. — A 9 h. 30 dire, entre les approvisionneurs bretons
du matin : ouverture de l'Exposition des patentés. Les adgérents en ont formé imBeaux-Arts et de l'industrie régionale. A médiatement le bureau. Le siège social
a été fixé à Saint- Pol-de-Léon.
2 h. 30 du soir : grande représentation
bretonne donnée par la troupe de Brélès :
PLOUGASNOU
Krisiof ar C'hrenv, mgster kristen en eun
arvesl; An aotrou Flammik, c'hoariadeg
farsus e daou arvesl, de M. de Carné.
Concert breton.
Le dimanche 13 août, une belle
Lundi 11 septembre. — A neuf heures
fête religieuse avait lieu à Plougasdu matin : séance de travail, fixation de
l'ordre du jour. Travaux de la section nou, au j o l i port de Térénez. Le cad'histotre. A 2 h.30 du soir : séance de dre de la fôte était des plus ravistravail : travaux de la section de langue sants, des dunes aux petites douces,
cl de littérature bretonne. A 8 h. 30 ; con- abritant un lac ouvert au nord pour
cert breton.
laisser voir l'Océan, gardé par le
Mardi 12 septembre. — A 8 h. 30 du château du Taureau ; en face, Rosmalin : séance de travail ; travaux de ta coff, Saint-Pol-de-Léon, Carantec.
section économique. A une heure du soir :
A 4 heures 1/2, la procession desexcursion facultative à Lanrivoiré, aux cend de Pen-ar-Christ vers la mer,
châteaux de Kergroadès, Trémazan et à
soiv«. la présidence de Mgr de GuéPorsall.
briant, évêque de Kien-Tchang, en
Mercredi 13 septembre. — A 8 h. 30du
Asie, et frère du distingué maire de
malin : séance do travail : travaux de la
Saint-Pol-de-Léon, assisfé de son v i e fer pour sa nourriture çt son indus- section économique (suite). A 10 h. 30 :
caire généial el accompagné d'une
trie. Les conséquences de cette grève concours de chansons bretonnes. A deux
a ajouté le ministre, pouvaient être h e u r e s du soir : séance de travail : tra- quinzaine de prêtres et des notabilifatales si la grève complète avait duré vaux de la section des Beaux Arts. Rap- tés de Plougasnou, avec le digne
une semaine. Aucun blocus de Hotte ports sur les divers concours. Proclamamaire de Saint-Pol, M. de Guébriant
ennemie n'aurait produit un désastre
tion
des
lauréats.
A
quatre
heures
:
Elece l l e vaillant député bréton, M. de
pareil à celui-là. En quinze jours,
tion
et
renouvellement
triennal
du
bureau
c'eût été la famine. Nous avons pris
Mun.
les mesures exceptionnelles que la loi de l'U. B. B. et des sections Réunion du
Elle est belle, cette longue théorie
autorisait pour empêcher le pays de nouveau bureau. A huit heures, banquel
de
solides marins, portant sur les
tomber dans l'abîme. »
M. Lloyd George, chancelier de et clôture du congrès.
épaules un superbe navire pavoisé, et
Jeudi 14 septembre. — Excursion à Lesl'Echiquier, a déclaré de son côté
de jeunes filles, élégamment coiffées
qu'il est absolument faux que le gou
neven, Saint-Vougay el Kerjean. Départ
de l'antique cornette, ailes au vent.
vernement ait pris parti pour le capi
de Saint-Renan par chemin de fer à sept
talisme contre les ouvriers. Il s'est
Elle est belle surtout, cette double
seulement efforcé d'empêcher la l'a- heures du matin, arrivée à Lesneven à
haie
humaine se prosternant religieumine et que justice soit taite entre 10 h. 1">. Départ pour Saint-Vougay en
les deux partis en présence.
voilure vers 10 h. 30. A midi 30, déjeuner sement pour recevoir la bénédiction
A la suite de ces déclarations, l'or- à Saint-Vougay. A 1 h. 30 : Grande re- de l'évêque missionnaire.
dre du jour de blâme déposé par le
présentation bretonne et /été solennelle
Les étrangers qui, chaque année,
socialiste Keir Hardie a été repoussé
des
Bleuniou
Bruk,
organisée
par
M.
viennent nous demander un coin de
par 93 voix contre 18, et la Chambre
des Communes est partie en vacances l'abbé Perrot, directeur des Paotred noire littoral si charmant, sont aujusqu'au 24 octobre.
Sanl-iXouga. Vsrs 5 h. 30: reloui à Les- jourd'hui comme des noires, et leur
neven, fin du congrès.
attitude est très digue.
Comité local d'organisation à SaintMonté sur une estrade toute rustiRenan : président d'honneur, M. ChemiUne communication officielle fait
que, aux quatre coins de laquelle flotnant, maire; président du comité des
savoir que, par suite notamment du
tent des drapeaux tricolores, Mgr de
fêles, M. Jaouen, conseiller municipal;
manque d'eau, les manœuvres d'ar- secrétaire général, M. Joseph Riou. con- Guébriant, de sa voix claire et si symmée anglaises n'auront pas lieu cette seiller municipal ; membres du comité, pathique, explique à la foule le sens
année.
MM. Troadec, Delagarde et Pierre Lucas, profond el les motifs de celle céréEn Allemagne, au contraire, les conseillers municipaux.
monie de l'Eglise.
grandes manœuvres impériales, pré
« La bénédiction de la mer, (lit l'éAvis concernant l'Exposition. — Les
cédées de revues solennelles les 26 personnes qui doivent envoyer des objets vêque missionnaire, est un acte de
à l'Exposition, sont instamment priées foi à la toute puissance créatrice de
août, 29 août et 1" septembre, à A l
tona, à Berlin, à Stettin, et auxquelles d'en aviser M. Joseph Riou, secrétaire Dieu qui, dès le commencement du
er
assisteront des rois, des reines, des du comité local, avant le 1 septembre. monde, a jeté dans l'immensité des
L'exposition des objets est gratuite, seuls
princes, commenceront le 15 septem
Ilots cette variété el cette multitude
les frais d'envoi et de retour sont à la
bre. LeS manœuvres de la //otte qui
de poissons et mille autres richesses.
charge des exposants.
rassembleront trois escadres cuiras
I l est des heures oii le marin, quelles
sées, des groupes d'éclaireurs et six
que soient ses croyances c l sa conflotilles de torpilleurs commenceront
duite, sent son impuissance et son
vendredi.
néant devant la fureur des Ilots et du
« Les approvisionneurs du Finistère »
vent, malgré tous les progrès et tous
En France, le bruit a couru que les
Sur
l'initiative
de
M.
le
comte
de
Mun,
les perfectionnements modernes, et
manœuvres du l " coxps seraient supdéputé du Finistère et sous sa présidence
1
primées et que, seul, le 6 corps, qui les approvisionneurs de Roscoff et de après toutes les précautions prises, ni
est celui de la frontière de l'Est, ma- Saint-Pol-de-L6on (on désigne sous ce le frôle esquif, ni le majestueux navire
nom les marchands qui vendent euxnœuvrerait, mis complètement sur le mêmes sur le carreau des Halles centra- ne se trouvent entièrement garantis
pien de guerre avec ses réservistes les ii Paris les denrées achetées aux cul- contre le naufrage. Qui ne connaît
tivateurs) se sont réunis à la mairie de
et territoriaux. Au ministère de la Saint-Pol pour se concerter sur la défen- les surprises c l les trahisons de la
guerre, on affirme que cette nouvelle se de leurs droits cl de leurs intérêts gra- mer ?
vement menacés par l'arrêt du 7 juillet
Aoun am eu/, o tromen ar Raz
est, au moins, prématurée, et, qu'en 1911 rendu parla section du contentieux
tout cas, la suppression ou la modi- du Conseil d'Etat « Défendre le droit Rag va bag a zo bilian hag ar mor a zo braz
« O marins, pour que voire acte de
fication des manœuvres ne sera dé- des approvisionneurs à vendre sur le carrea des Halles, tel qu'il résulte clairement
cidée qu'au dernier moment selon ce de la loi de 1890, et, du môme coup, l'a- foi soit vrai et complet, pour que la
gricu ture du Léon, tel fut l'objet de la prière do l'Eglise soit efficace, obserqui en sera de la fièvre aphteuse.
réunion de Saint-Pol, » suivant la forvez bien la loi chrétienne. Gardezmule de M. de Mun.
Dans une lettre adressée à un journal vous de faire comme ces chrétiens
de Brest, M. de Mun définit ainsi la ques- ingrats qui, recevant d'une main les
tion : « Comment la section du contenEn attendant les manœuvres d'en- tieux du Conseil d'Elat a-t elle pu, mal- libéralités do leur Créateur el Sausemble qui vont commencer le 5 sep- gré l'avis contraire formellement exprimé veur, se servent de l'autre pour détembre, les 3 escadres concentrées à par M. lo ministre de l'Iinlérieur et par chirer sa loi sainte. Respectez le diM. le piélet de police, rendre l'arrêt du 7
Toulon, exécutent chaque jour des juillet 1911, qui, par une inlerprètralion manche : c'est le j o u r du repos, c'est
manœuvres et des exercices séparés inattendue de loi du 11 juin 1896, après le jour du Seigneur ; le travail du diplus de vingt ans de possession légale,
parés, à titre préparatoire.
exclut les approvisionnements du carreau manche attirerait sur vous la maléLes préparatifs pour la revue pré- des Halles ? Simplement parce qq'elle n'a diction divine. »
attendu que leurs adversaires. »
sidentielle du 4 septembre se pourCe discours, dont nous ne donnons
Les vrais adversaires des approvisionsuivent activement. A remarquer neurs sont les « commissionnaires ». « Si qu'un pâle, aperçu, fut écouté avec un
qu'elle aura lieu la veille du jour où leurs prétentions, déclare M. de Mun, ve- religieux silence et produisit visiblenaient à triompher, je n'hésite pas à le
l'empereur d'Allemagne passera en dire, ce serait un désastre pour la popu- ment sur les 3.000 auditeurs une émorevue, à Kiel, la flotte allemande après lation parisienne, comme pour les agri- tion qui ne pouvait se contenir, et
culteurs français, réduits à subir le moles manœuvres de cette dernière.
nopole de MM. les « commissionnaires. » l'on pouvait voir des larmes perler
Mais ils n'ont pas enoore triomphé. Le
gouvernement a promis qu'aucune suite aux yeux de plusieurs vieux loups de
ne serait donnée, jusqu'à nouvel avis, à mer.
l'arrêt de la section du contentieux du
Alors commence la bénédiction proVoici le programme du congrès de Conseil d'Elat.
Des délais étant ainsi garantis aux ap- prement dite de la mer, cérémonie
Saint-Renan (9-14 septembre 1911) :
provisionneurs on en profile pour obte- bien impressionnante.
Samedi 9 septembre. — A cinq heures nir le redresesment de l'arrêt du 7 juillet.
La musique du patronage de Ploudu soir; réception des congressistes à Au nom du Syndicats des approvision-
rées anglaises. Elles proviennent de
ce que les cheminots estiment que les
réintégrations ne se font pas aussi rapidement qu'ils l'avaient escompté,
que les emplois sont changés, que
certains mécaniciens, par exemple,
ne trouvent d'emploi que comme laveurs de wagons, etc. Aussi la grève
a-t-elle repris sur quelques points,
maisiusqu à présent ces conflits restent locaux, et il y a lieu d'espérer
qu'ils seront réglés par la commission
spéciale dont la nomination a mis fin
au conflit général.
I l était temps d'ailleurs car, profitant du désarroi, des émeutiers ont
causé, dans les derniers jours de la
grève, des désordres graves, notamment à Llanelly, dans le sud du Pays
de Galles, où une gare a été incendiée, des trains arrêtés, les troupes
attaquées, et où des munitions ou des
fûts de pétrole faisant explosion ont
tué ou blessé plusieurs personnes.
Des désordres ont eu Heu également
à Cardiff et à Swansea, où persiste
une certaine agitation.
L'interpellatiou inévitable sur ces
grèves a été discutée à la Chambre
des Communes. Répondant aux intertHaleurs socialistes, le ministre de
^
ntérieur, M. Winston Churchill, a
déclaré que le gouvernement s'est
trouvé, pour la première ibis, en
Grande Bretagne, en présence d'une
grève « qui devait, dans les 24 heures,
arrêter toute la circulation des voies
ferrées, si essentielles pour un pays
manufacturier comme l'Angleterre,
ui dépend entièrement des chemins
BÉNÉDICTION DE LA MER
3
Las Manœuvres d'armées européennes
Contre l'arrêt k 7 juillet »11
Les Manœuvres navales françaises
FINISTERE
gasnou, qui prête un concours si total : 2.200 fr.
Poulinières de trait. — Une prime de
suivi et si apprécié à la fête, entremêle
ses harmonies aux mélodies des 400 fr., une de 350 fr., une de 300 fr.,
une de 200 fr., deux de 150 fr., deux de
chants liturgiques.
100 fr., une de 50 fr. Au total : 2.00 fr.
Rien de plus ravissant que cette
Les concurrents devront se faire insprocession d'une vingtaine de bacrire à la sous-préfecture du 1" septemteaux pavoisés évoluant dans la baie.
bre avant 10 heures au matin. Pour tous
Remarqué surtout le bateau qui por- autres renseignements, s'adresser à la
tait les seize jeunes filles de la pro- sous-préfeclure de Morlaix.
cession, si gracieuses dans leur cosSyndicat de l'ameublement. — Satume blanc. Le bateau de sauvetage medi 26 août, de 8 h. à 10 h. et dimanche
Amiral-Comme portail le cortège re- matin de 8 h. à 11 h., le Trésorier se tienligieux et quelques personnages de dra à la disposition de ceux qui n'auraient
marques entre autres : MM. de Mun pas encore versé leur cotisation.
Musique Municipale. — Programet de Guébriant que le sympathique
M. Croissant était venu prendre à me du jeudi 31 Août 1911 à 8 h. 1/2 du
l'embarcadère, non sans avoir aupa- soir. — Le Ménestrel, (Allegro) A. tiuéravant fait offrir par une charmante tron ; Pendant la Fêle, (Ouverture) André; Menuet-Chantittg, Kersen; Roméo
nièce un magnifique bouquet de
el Juliette, (Fantaisie) Gounod ; Au Moufleurs à Mgr de Guébriant.
lin, (Polka imitalive) F. Petit.
A u retour, ¿ne sérénade de remerLe Chef de Musique,
ciements est donnée par la musique
C. KERHOAS. '
au vaillant et aimable évêque qui se
Mariage. — Mardi soir, à six heures,
repose de ses labeurs apostoliques de M. Ch. Le Febvre, maire de Morlaix, a
Chine, en faisant du ministère parmi procédé au mariage civil de M. Marzin,
économe de l'hospice, avec Mlle Le Bars.
les Bretons, ses compatriotes.
Après avoir béni la mer, Mgr de Les témoins étaient : pour le marié, MM.
Guébriant bénit les marins et la foule, Hervé Herry, chef de section à la manufacture des tabacs, et Emile Grandjean,
et en particulier les petits enfants que
soldat au 48" de ligne ; pour la mariée,
les mères] viennent lui présenter. Et,
Mmes Guillerm, née Louise Le Bars, et
à son départ, tous le saluent en criant:
Le Bihan, née Amélie Le Bars. La céré« Vive Monseigneur ! »
monie religieuse a élé célébrée mercredi
Une autre sérénade patriotique est matin, au milieu d'une al'fluence nomdonnée à celui qui a s i bien fait les breuse en l'église Saint-Martin.
honneurs du bateau de sauvetage,
M o u v e m e n t de la population du
17
au 22 Août 1911.
avec tant d'amabilité, au si bon et si
NAISSANCES. — Marie-Renée-Hendévoué M. Croissant.
riette
Kérien, fille de Pierre-Louis el de
La fête est terminée et tous se retiEugénie-Marie-Françoise
Bohic, à la
rent enchantés de la belle cérémonie
Fonlaine-au-Lait.
— Prosper-Gaston
qui s'est déroulée devant leurs yeux.
Costard, fils de Prosper-Isidore et de
Un Ami de la Mer el des Marins.
Jeanne-Anna Bouchet, chemin de l'Hospice, 7. — Yyes Bizien, fils de Yves et de
Catherine-Marie Masson, au Pont-Rouge
MORLAIX
Sauvage agression. — Lundi soir,
vers 6 heures, le nommé Kergrist JulienJean-Marie, âgé de 43 ans, journalier,
sans domicile fixe, à Morlaix, fut victime
dans la venelle de la Roche, sous une des
arcades du viaduc, d'une sauvage agression de la part d'un nommé Gosson
Yves, 25 ans, maçon, employé à l'entreprise Wiste, de la ligne en construction
de Morlaix à Plestin-les-Grèves.
On releva le malheureux Kergrist couvert de sang avec de nombreuses et profondes blessures à la léte et à la figure.
Conduit d'abord au poste de police, il
y reçut des soins préliminaires en attendant son transport à l'hospice où il fut
admis d'urgence.
Gosson, interrogé, a déclaré avoir agi
sous l'influence de la boisson. Il a été
laissé en liberté provisoire à la disposiiion de la justice, en atlendant les poursuites correctionnelles qui seront exercées
contre lui.
Les blessures de Kergrist nécessiteront
des soins pendant une douzaine de jours
environ, sauf complications.
Ils voyageaient sans billet. —
Lundi soir, trois individus ont été arrêtés
en gare de Morlaix, venant de Brest,
pour contravention à la police des chemins de fer. Ayant pris à Brest un billet
pour Landerneau, ils continuèrent leur
trajet sur Paris d'où ils sont tous les trois
originaires. Ce sont les nommés Dugage
Maurice, débardeur, 29 ans, Paul Seplier, 32 ans, terrassier, et Alphonse Rodien, 17 ans, terrassier.
La gendarmerie les a conduit au parquet.
Accident. — Vers six heures lundi
soir, le camionneur Michel François, rue
des Vignes, employé chez MM. Miorcec
frères, place de Viarmes, fut victime d'un
accident dans la rue du Porlsmeur. Une
des roues du char qu'il conduisait lui
passa sur le pied et le lui écrasa presque.
On emporta Michel avec une voiture à
son domicile. Vingt jours de repos lui
seront nécessaires avant son complet rétablissement.
Concours de poulinières. — Un
concours de poulinières se tiendra le vendredi 1" septembre, à 1 h. 30 du soir, sur
la place du Pouliet, sur les auspices de
la Société Hippique de Morlaix.
Les éleveurs des cantons de Morlaix,
Lanmeur, Plouigneau, Taulé, SaintThégonnec, Sizun et Landivisiau sont
appelés à y concourir.
Les prix seront répartis de la manière
suivante :
Poulinières de demi-sang. — Une prime
de 400 fr., une de 350 fr., une de 300 fr.,
une de 250 fr., une de 200 fr., deux de
150 fr., trois de 100 fr., deux de 50 fr. Au
PUBLICATIONS DE MARIAGES. —
Louis-Joseph Yvinec, journalier, à SaintUrbain et Louise-Hélène Le Jeune, cuisinière, rue de Brest, 45.
MARIAGES. - Jean-Pierre Marie Co
7.anet, voyageur de commerce, rue des
Brebis et Marie-Louise-Olive Rivoalen
employée de commerce, ruedes Bouchers,
17.- Jean-Louis-Mai ie Marzin, économe
de l'Hospice, Grande-Venelle, 9 et Anna
Marie-Pauline Le Bars, à la Loupe (Eure
et-Loire).
DÉCÈS. — Marie-Françoise Le Roux,
70 ans 2 mois, quartier du Château. —
Guillaume Rams, époux de MaKie Scornet, 69 ans 2 mois, au Hent-Coz.
Yvonne Prigenl, 3 mois, rue Villeneuve.
— François-Marie-Eugène Le Roux, 18
jours, rue Basse, 35. — Marguerite Pérennou, 31 ans, quartier du Château. —
Françoise Le Lous, épouse de ProsperJean Querné, 29 ans 6 mois, rue de Brest,
81. — Marie Mel, veuve de François Postic, 87 ans 7 mois, au Launay. — CharlesMarie Le Bourhis, 1 mois, au Créou. —
Auguste Rousvoal, 11 mois, quartier du
Château. — Augustine Marie-Perrine de
Coataudon Tromanoir, veuve de Théo
dore-Alexandre Lozach, rue des Brebis,
23. — Francine-Yvonne Fouquat, 3 ans
11 jours, rue Longue, 42. — Marie
Yvonne Bourhis, épouse de FrançoisPierre Delaporte, 35 ans, quartier du
Château. — Anna-Françoise Breton, 28
ans 7 mois, quartier du Château.
ARRONDISSE» DE MORLAIX
GUIMAEC
Pendu. — Sa femme, après une
absence momentanée d'une heure environ, a trouvé pendu à une poutre du grenier, Paris Jean-Marie, 33 ans, forgeron,
à Runorven, près du bourg de Guimaëc
Les voisins croient qu'étant complètement dénué de ressources el ne pouvant
faire honneur à ses affaires, la misère a
déterminé Paris à mettre fin à ses jours.
PLOUGOULM
Incendie. — Vendredi on battait la
moisson à la ferme de Kergavan, en PIougoulm, chez M. Moal el Pleybert, lorsque
la machine à vapeur communiqua le feu à
la paille. En un clin d'œil la récolte devenait la proie des flammes.
S Al NT' POL-DE-LEON
Accident. - M . Kéramoal Yves, cultivateur à Crèach-Quézou, en Saint-Pol,
occupé à la moisson chez son beau-frère a
été victime d'un grave accident ; il a reçu
un coup de pied de cheval qui lui a occasionné une fracture de la cuisse.
M. Kéramoal est marié et père de famille.
Fête de Gymnastique. — Voici le
programme de la grande fôte degymnastique du 27 août organisée par la Pha
lange de N.-D. du Kreiker, sous la présidence de Mgr de Guébriant et de M. le
comte de Mun :
Ordre du défilé. — 1« colonne : chef M.
5
éron, moniteur des Gâs de Morlaix, 1.
es Gâs de Morlaix, 2. la Taulésienne, 3.
'Avenir de Brest, 4. les Gâs d'Arvor.
2e colonne : chef, M. Guerc'h, moniteur
général de la fête ; 1. le Stade Lannionnais, 2. la Saint-Pierre, de Plouescat ; 3.
la Phalange de N.-D. du Kreisker.
Programme. — Matin : 9 1/2 réception
des sociétés à la gare ; défilé par la rue
Cadiou, la Grand'Rue, la Grand'Place ;
10 heures., grand'messe en musique ; 11.,
répétitions des mouvements à Kernévez ;
12 heures., déjeuner.
Soir : 1 h. 1/2, rassemblement place de
l'Evêché ; 2 h., vêpres ; 2 h. 1/2. grand
défilé. Fête au magnifique parc de Kernévez.
Programme de la fête ; 1. Défilé ; 2.
présentations des drapeaux ; 3. boxe (toutes les sociétés) ; 4. exercice libre (Phalange de N.-D. du Kreisker) ; 5. pyramides (Avenir, Gâs d'Arvor, la Saint-Pierre) ; 6. exercices plastiques (Stade Lannionnais) ; 7. Acrobatie (Gâs de Morlaix) ;
. ensemble avec arcs (pupilles) en musique ; 9. exercice libre (Gâs d'Arvor) ; 10.
ballet (Gâs de Morlaix) ; 11. exercice libre
(Avenir) ; 12. pyramides (Phalange de
N. I). du Kreisker. Gâs de Morlaix, Stade Lannionnais) ; 13. agrès ; 14. ensembles en musidue ; 15. charge ; 16. discours
du président.
A 5 h. 1 /2, grand défilé ; salut au drapeau sur la Grand'Place.
Prix des places ; premières, 1 franc ;
secondes, 0 fr. 50 ; troisièmes, 0 lr. 25.
Accident. — M. Kéramoal Yves, cultivateur à Créach-Quézou, en Samt-Pol,
occupé à la moisson chez son beau frère
a été victime d'un grave accident ; I l a
reçu un coup de pied de cheval qui lui a
occasionné une fracture de la cuisse.
M. Kéramoal est marié et père de famille.
M o r t de M m 0 Macé. — Les obsèques
de M1"" Joseph Mecé née Guillou, femme
du conseiller municipal ont eu lieu lundi.
Pendant la cérémonie un triste accident s'est produit.
La petite fille de M. Grall, entrepreneur de peinture à Brest, a eu la jambe
fracturée par la chute d'une dalle du cimetière.
CLEDER
Incendie. — Un incendie s'étant déclaré soudain dans une meule de paille
sans que depuis on ait pu en découvrir les
causes, détruisit d'abord ce tas, puis se
communica à un tas voisin
Une grange, contigue prit feu à son
tour.
Tous les objets mobiliers qu'elle contenait furent réduits en cendres en peu de
temps.
Les dégâts s'élèvent à 850 francs environ et sont couverts par une assurance.
Les marchandises, le mobilier et l'immeuble appartiennent à M. Jean-Marie
Creff, cultivateur à Pont-an-Erréol, commune de Clédér.
PLOUGOULM
Incendie. — Le feu a pris dans une
des plus grandes fermes du canton de
Saint-Pol-de Léon, Kergaven-Vras, en
Plougoulm, exploitée par les familles
Moal et Jean Pleybert. On suppose qu'une
étincelle, sortie de la machine à battre,
a été cause de cet incendie, le feu ayant
pris dans une meule de paille située non
loin delà machine. Le produit de dix
hectares de blé, avoine, seigle et orge,
ainsi que sept charretées de lin, évaluées
à 1200 francs, ont été la proie des flammes. De plus, un hangar consU-uit sur piliers a élé complètement détruit. Les pertes, évaluées à 10.000 francs, ne sont qu'en
partie couvertes par une assurrance. M.
Pleybert a été légèrement brûlé en combattant l'incendie.
8 A I N T - SAUVEUR
Plainte. •— Les deux frères Alain et
Gilles Nicolas, cultivateurs au village de
Kerbunçon, en Saint-Sauveur, ont porté
plainte à la gendarmerie au sujet de blessures et coups qui leur auraient été portés
par un de leurs voisins, soldat au 35e régiment d'artillerie, à Vannes, en permission de huit jours.
Procès-verbal a été dressé mais la
preuve n'est pas faite que les violences
dont se plaignent les frères Nicolas aient
été exercées.
PLOUVORN
Incendie. — Un incendie dont oir
ignore les causes a détruit, au village de
Penvern, en Plouvorn, une grange appartenant à M. Berlhevas, propriétaire, et
dont M. Le Roux Pacques est locataire.
Dans cette grange, outre des fourrages,
étaient renfermés une charrette, deux
LECHO
•
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• "
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m
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DU FIMSTER
—
ou moins long. Billington, l'imbattable prunt Argentin 4 1/2 0/0 1911 & 99.50, soloquo humaine. Pour cette fois encore le dinaires, peuvent prétendre à la première
triton anglais, s'est, classé premier, cou- lidement garanti par un pays dont la prosrimaire ignorant plusieurs fois blak- place. Et ma loi, puisque l'Auto a orgavranl dans l'heure 20 k. 850devant Chré- périté se développe de jour en jour. Les
oulé, aux examens du brevet élémen- nisé un concours de pronostics, nous allons
en
risquer
un,
aujourd'hui.
tien,
19 k. 575, M. Lavogade, Couvry elc. Bons de Sao-Paulo valent actuellement
taire n'a pas trouvé... sa voie II Incapable
fr. 75.
de faire au journalisme, il est non moins
Dans la liste ci-dessus, nous choisirons
Epreuves Pédestres. — Dimanche 505Les
Etablissements de-Crédit sont en
incapable, de devenir un conférencier. comme les plus endurants E. Georget,
prochain, l'Auto fera disputer pour la 6"
Qu'il nous permette puisqu'il semblait si Wanhouwaërl, Faber, E. Paul et Cru- fois, l'épreuve annuelle du Tour de Paris bonnes dispositions. Le Crédit Foncier
certain, des vers de Victor Hugo, de lui chon Ce sont des hommes de train qui
qui vit. l'îinnée dernière la superbe course d'Algérie, et, de Tunisie est & 664. On
rappeler el de le prier de méditer sérieu- ne seront pas gênés par 1.200 kilomètres
el la révélation du jeune Moulin, talon- négocie aux environs de 178, les actions
sement ce qui suit que nous extrayons à l'aire d'une traite. A ceux-là il convient
nant Bouchard et battant Orphée, Labry, Banco de la República du Chili admises
nous aussi des œuvres de maître : Il
d'ajouter le team italien qui va se trouver
Macs etc.. Celte année, la lutte sera encore depuis le commencement du mois à la
Quand on ne croit à rien, on est prêt à à son aise par ce temps de canicule.
très sévère, sur les 37 k. du parcours, cote officielle du Parquet. L'obligation
Et c'est à cause de ce temps chaud que
tout faire, écrivait un jour Victor Hugo
enlre Siret, gagnant en 1906.1907 et 1908 4 1 /2 O/o de la Caisse hypothécaire Argenet dans un discours prononcé en 1818 ii nous écarterons de notre sélection les
Moulin, second de 1910. Robert, second tine esl demandée à 468 fr. Les obligations 5 0/0 or de la Banque hypothécaire
la Chambre des Députés, voici ce qui; hommes lourds qui vont peut être se troude Paris Dijon, Loupol, Dudin, etc.
et agricole de l'Etat d'Espirilo-Santo se
disait encore Victor Hugo au sujel de ver en difficulté.
Paris Roubaix Omnium. — L'Auto négocient au marché officiel au comptant
Nous allons donc fixer noire choix sur
l'enseignemenl religieux et de l'éducation
organise pour les 1" 2 el3 septembre une et à terme au cours de 478.
Chrétienne (le primaire Paul a profilé E. Georget, qui, à moins d'accidents,
épreuve originale dans laquelle Cyclistes,
Parmi les valeurs foncières, les obligad'ailleurs, et qu'il combat si slupidement nous paraît devoir fournir le gagnant de
cavaliers et. pédestrians vont se trouver tions 4 O/o Industrielle Foncière sont
Paris-Brest 1911.
aujourd'hui).
aux prises sur le parcours classique Pa- intéressantes aux environs de 455.
Il sera sérieusement talonné par VanLoin que je veuille proscrire l'enseiris Roubaix. La course se fera en 2 étaBonne tenue du compartiment des Chegnenieut religieux, disait-il, je le crois houwaërt, qui est, paralt-il, dans une
plus nécessaire que jamais aujourd'hui. forme splendide et par E. Paul, un des pes • Paris Amiens el Amiens Roubaix mins de fer où de bons achats sont signa(128 k.) Un handicap élail. de rigueur. lés. Parmi les lignes secondaires, l'action
Plus l'homme grandit, plus il doiL meilleurs sur la distance. Quanta Faber,
Aussi les pédestrians partironl-ils 3 lieu- Basses-Pyrénées se traite à 257 ; l'oblinous
ne
le
croyons
pas
encore
bien
remis
croire.
Il
y
a
un
malheur
dans
noire
HUELGOAT
avant
les cavaliers et 8 h. 30 avant, les gation, en légère avance à 481. Société
de l'indisposition qui lui fit lâcher le Tour
cyclistes dans la première élape et 3 h. 30 Auxiliaire de transports, 145.
Passage des troupes. — Le 19° d'in- temps, je dirai presque il n'y a qu'un de France.
Les Régates. — Rarement les régates fanterie, se rendant aux manœuvre, can- malheur : c'est une certaine tendance à
et. 10 h. 15 dans la seconde étape. Sim^on
Les valeurs de traction sont très calmes
Dans la catégorie des routiers, le choix
de la petite Nice bretonne, comme on se tonnera à Iluelgoat, le vendredi l" r sep- tout mettre en cette vie.
Wachoru, Robert, Maince, elc sont déjà comme aussi le compartiment de l'élecest
des
plus
difficiles,
sinon
impossible.
En
donnant
ù
l'homme
pour
fin
et
pour
ptait à appeler RoscolT, eurent un succès tembre prochain. Les effectifs à loger seengagés comme pédestrians.^
tricilè. Les pétrolifères se sont légèresemblable à celui de dimanche. Une tem- ront : 40 officiers, 1.300 hommes de trou- but la vie terrestre, la vie matérielle, on Nous nous contenterons de citer les noms
À samedi prochain de plus amples dé- ment tassées ; l'action Naphte Lianosoff
de
nos
régionaux
:
Oudin,
de
Saintaggrave
toutes
les
misères
par
la
négapérature idéale, une brise suffisante et pes, 50 chevaux et 18 voitures.
s'inscrit à 3%. L'action ordinaire Francotion qui esl au bout ; on ajoute à l'acca- Brieuc, Laurent, de Bresl, el Omnès, de tails.
des courses fort intéressantes ont contriGUY D ON
CARHAIX
Wyoming demeure à 34.75.
Landivisiau,
engagés
dans
la
catégorie.
blement
des
malheureux
le
poids
insupbué également à rendre cette journée déDemandesjrégulières en actions United
Une réunion socialiste.—Un éphè- portable du néant ; et de ce qui n'est que Nous leur souhaitons bon courage, et
licieuse. Tout s'est passé dans un ordre
States Worsted à 469. Tenue très satisleur
assurons
qu'à
leur
passage
en
noire
la
souffrance,
c'est-à-dire
une
loi
de
Dieu
be,
professeur
de
vertus
laïques.
—
parfait. Dès 10 h. 30 du matin, les fêtes
L e s
M a l a d i e s
faisante des actions de préférence C. Dreville, les applaudissements 11e leur mandébutent par un excellent concert, donné Depuis de longs mois, les Cnrnaisiens on fait le désespoir
coll à 135 et des Palhé Concert à 120 fr.
queront
pas.
Combien
s'amoindrissent
les
misères
n'avaient
ouï
causer
de
socialisme.
Il
pa
sur la place de l'Eglise, pur la Musique
Les caoutchoutières sont faibles. La
Le départ ayant eu lieu aujourd'hui
Municipale de Morlaix, qui s'est fait en- rail que depuis quelques jours, cepen- bornées, limitées, finies après tout, quand
Para Marajo seule est demandée & 6.25.
vendredi
à
midi
1/2,
l'horaire
tracé
par
il
s'y
mêle
une
espérance
infinie...
dant....
l'idée...
socialiste...
Eh
!
laisseztendre pendant toute la réunion. C'est en
chez l'HOMME ot chez la FEMME
Les valeurs métallurgiques conservent
VAulo, prévoit leur passage à Morlaix à
Dieu se trouve à la fin de tout.
f>résence d'une foule nombreuse qu'a nous rire, avait l'ait, dans l'ombre
toute leur fermeté malgré le petit nom10
h.
10
.
Mais
sans
crainte
d'être
mauNe
l'oublions
pas
et
enseignons-le
à
quelques
progrès.
Un
groupe
(...
0I1
pas
ieu à une heure de l'après-midi le départ
bre des transactions. Au groupe étranger,
des premiers bateaux. Remarqué : MM. nombreux) de soi-disant jeunes Carhai- tous ; il n'y aurait aucune dignité à vivre vais prophète, nous croyons devoir préles Aciéries de Piombino s'avancent à 149.
DC
Jérôme balaun, président des régales ; siens, avaient profité de fonder ici un et cela n'en vaudrait pas la peine si nous venir ceux de nos lecteurs qui voudraient
Parmi les différentes mines, Mianci
assister
au
passage
des
premiers,
de
ne
devions
mourir
tout
entiers.
cercle
dit
de
la
jeunesse
socialiste
laïque
!
le comte de Guébriant, conseiller généCopper est ferme à 118, St-Yves consoliMessieurs, qu »nt à moi, je crois pro- pas trop se lier à cet horaire. Ilsera proral ; le comte de Mun, député du Hnis- Titre pompeux, 11'est-ce pas ?
dâtes, 55 et 57 fr.
(Sur le papier) le cercle, dit-on, existe. fondément à ce monde meilleur et je le bablement devancé.
tôre ; Daniélou, mairo de Roscoff ; Le
Les mines d'or Sud-Africaines sont
—0 —
Febvre. maire de Morlaix ; Albert Che- A la première réunion, il y eût vingt déciare ici, c'est la suprême certitude de
Le Docteur GÉRARD, le Spécialisé
lourdes en général ; dans le groupe Calima
raison,
comme
la
suprême
joie
de
mon
adhérents....
A
la
deuxième,
douze
seulevalier, Yves Le Morvan, Ch. Lahalle, PiLe contrôle sera installé au café de la bien connu de Paris, 76, Rue de Maubeuge, fornien, la Jumper Califorman se mainchon, le docteur Bagot, Séjat, le vicomte ment ! C'est le revers de la médaille. Ame. Je veux donc sincèrement, jedis plus Terrase, par les soins de M. Haineury, l ' a u t e u r d e l a M É T H O D E O R T K O S P L A N C H - tient à 13 50. Tarantula Omega ¿ 11 fr.
d'Herbais, des Cognets, Victorien Servet, Pour peu qu'il y eut encore deux ou trois je veux ardemment l'enseign ment reli- président du Vélo-Sport Morlaisien. 11 NIÇUE, la seule qui assure la cure radicale
La Gold Reefs of Barima est très ferme
Papin, Larher, Fichoux, A. Le Mat, réunions semblables, clans un beuglant gieux, mais l'enseignement religieux de nous prie, d'avertir à cet effet, les mem- de ia EIEFSÎTTLE sans opération et la guérison à 30 fr.
en
quelques
jours
et
sans
médicaments
l'Eglise
quelconque
de
la
localité,
les
adhérents...
Quément, Cozic, Corre, Kerenfors. Deux
PHILOUZE ET WADDINGTON
Voilà les déclarations nettes de l'homme, bres de la société morlaisienne, qui vou- internes, des Maladies de Matrice, des
torpilleurs sont mouillés à la pointe de hélas ce n'eût plus été... qu'un rêve !!!
draient assumer la tAche de contrôleur, Maladies de l'Estomac et des Nerfs,
20, rue Le Pelletier
dont
un
imbécile
voulait
se
servir,
saLe
danger
se
faisant
sentir,
le
nouveau
Kersauzon. Le bateau de sauvetage,
qu'ils auront à se faire inscrire chez lui, môme les plus anciennes et les plus rebelles
a a B M B —
commandé par le patron Le Mat, fait l'ad- comité eût recours aux moyens extrêmes. medi soir, à Carhaix, pour attaquer l'idée 4, place Thiers.
à tout traitement et régime, donnera ses
0
miration de tous. Un feu d'artifice, offert Vite un conférencier, clamait le jeune fat, religieuse.
consultations
à
:
Etudes de M P. COLIN, avoué-licen- o—
Monsieur le Professeur des vertus laïpar M. de Korwin, el un bal champêtre qui avait élé proclamé président du cercié, à Brest, 4 bis, rue Voltaire
C
H
A
T
E
A
U
L
I
N
,
Jeudi
14
SeptemLes huit jours d'Alcyon. — Les bre, Hôtel Grand'Maisoe.
cle en fondation,où noussommes...fichus. ques, retournez en classe, el méditez la
ont clôturé joyeusement cette journée.
(Successeur
de M9 J. PENER) et
Samedi malin donc, à leur réveil, les maxime latine qu'un jour il y a quelques champions de la marque bleu-ciel ont
Voici les résultats des répales :
de
M'
DAVID,
notaire à Ploudiry.
LANDIVISIAU,
Vendredi
15
Sep1 - course. — Yachts de 6 m. 50 de la Carhaisiens pouvaient voir sur les murs semaines à peine 1111 de nos amis voulu terminé leur circuit dimanche dernier au
tembre,
Hôtel
Dubois
série nationale. — Prix, 30 fr. et une des affiches multicolores, sur lesquelles bien vous communiquer : « Quos vult vélodrome Buffalo.
M O R L A I X , Samedi 16 Septembre,
La course comportait huit étapes qui
médaille de vermeil, Tibia, à M. Herr, de 011 annonçait une grande réunion publi- perdere Jupiter dementat ».
Hôtel
d'Europe.
Traduction libre, consultez donc un furent disputées en huit jours. La lutte
que et contradictoire pour le môme jour
Morlaix.
C
A
R
H A I X , Mercredi 20 Septembre,
2- course. — Yachls de 8 m. (jauge m- à huit heures du soir. L'organe officiel spécialiste jeune homme, car votre men- pour la première place l'ut très dure entre
de
France.
Hôtel
Par Licitation
talité nous semble vraiment élrange et Salmon et Loisel. Ils terminèrent avec 38
ternationale)etyachtsdelà2 tonneaux 1/2 des socios breslois surenchérissait el anNOTA. — Le Docteur revient lous
points
chacun.
Salmon
ne
doit
sa
prenous
craignons
sérieusement
pour
voire
En l'étude et par le Ministère de
(jauge de 1899). — Prix, 40 fr. et une nonçait que le camarade Paul (Yves poulles deux mois environ.
mière classe du classement général, qu'en
médaille de vermeil, Lotus, à M. Bou- ies demoiselles), ferait ses débuis à la tri- réputation à l'avenir.
Notice
et
renseignements
franco.
raison de son nombre de place de preUn Catholique.
bune. Malgré toute la réclame l'aile, à
M" DAVID, notaire à Ploudiry
guen, de Morlaix.
peine
une
centaine
d'auditeurs
s'étaient
3- course. — Série spéciale (course exPardon de Sainte-Anne-la-Paluo miers, supérieur à celui de Loisel.
Coomans est 3° avec 51 points, puis
Le Jeudi 14 Septembre 1911
tra réglementaire), yachts de 8 m 50. — rendus à la mairie, vers neuf heures du
Le grand pardon de Sainte-Anne- dans l'ordre : Motliat, Lejeune, Wirlz,
soir.
Les
membres
du
bureau
sont
élus
Prix 40 fr. et un baromètre anéroïde.
à une heure et demie de l'après-midi
Les personnes atteintes de bronchites
sans protestation. MM. les socios, on le la-Palue a lieu dimanche prochain Bettini, Constantin, Morin, Fusier, etc.
Fleur d'ajonc, à M. Baron, de Morlaix.
invétérées qui toussent et crachent sans
—0—
27
août.
Avec
Rumengol
et
le
Folsent,
ont
tout
préparé
d'avance
el...
lo
4- course. — Bateaux de plaisance,
cesse, été comme hiver, peuvent guérir
;oët, c'est le pardon aimé des popu5 m. maximum. — 1 - prix, 20 Ir. et une public s'en soucie peu ! L'ex-candidat au
Circuit Français. — Les coureuis
en employant la Poudre Louis Legras. Désignation des Biens à Vendre
conseil
municipal,
deux
fois
blackboulé
ations
linistériennes.
Cornouaillais,
médaille d'argent ; 2-, 15 fr. et une méPeugeot 0111 entrepris la seconde branCe remède merveilleux, qui a obtenu la
PREMIER LOT
ar les électeurs carhaisiens, le dénommé Léonards et Trégorrois y accourent che du formidable X qu'ils décrivent en
daille ; 3-, 12 fr. ; 4-, 10 fr. - 1 - prix,
plus haute récompense à l'Exposition
Le Cokik, à M. Raillard, de Morlaix ; 2-,
volontiers pour la prière ardente ou ce moment au travers de la France. Après
Universelle de 1900, calme instantané- En la Commune de Loc-Eguiner
ostollec (Pierre-Jacques pour les dames,
Microbe, à M. Poilleu de Morlaix ; 2-, Ibis,
l'action de grâces émue, qui 11e ces- avoir touché aux Vosges, traversé le Jura
ment et guérit l'asthme, le catarrhe, l'opdit-on),
se
voit
appeler
à
la
présidence
et
à M. Croissant, de Morlaix ; 4-, Insaisiselle Massif central, pris contact avec l'OCanton de Ploudiry
pression, l'essoufflement et la toux des
s'empresse de s affaler sur une chaise sent pas pendant deux jours. La dé- céan à Bayonne, puis longé les Pyrénées
sable, à M. Ropers, de Morlaix.
votion
à
la
sainte
Patrone
de
la
Bievieilles
bronchites.
Une
boîte
est
expé5- course. — Bateaux de plaisance, placée au milieu de la tribune. Il trône là tagne s'y montre aussi vivante, et la Méditerranée, ils ont abandonné les
diée contre mandat de '2 fr. 10 adressé à
7 m. 50 maximum. — 1 " prix, 25 fr. et tel un rat dans 1111 fromage... La mairie... l'hommage des Bretons s'y affirme Alpes pour rejoindre Bresl en traversant
Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
semble-t-il
dire,
celte
lois,
j'en
suis...le...
les Monls de l'Auvergne.
une médaille de vermeil ; 2-, 20 fr. et
mallre....
Minus
Habens
va
H!
Contraireaussi
éclatant
qu'autour
de
la
basiliune médaille. — 1" prix, Yannik, à M.
C'est une tAche excessivement dure, un
mentnommé
à la loi assesseur.
ensuite, un
sieur
Kerlirzin
Ce
Monsieur
n'a j que élevée dans le champ du Bocenno effort constant, que doivent fournir les
Collet, de Lannion ; 2-, Briséis, à M. Pri- esl
comprenant bâtiments d'habitation et
m A mepas
nasl'Age
l'Aired'être
d'être électeur
électeur.
I Jj Sainte-Anne-d'Auray.
même
rent, de Lannion.
indépendants du Circuit Peugeot.
d'exploitation, terres chaudes et froiLa semaine, écoulée par le « pont du 15 des, prairies, issues, circonstances et
De la conférence du sieur Marcel Ca- i
Après ies résullèls de la 10" étape, le
6- course. — Bateaux à misaine, 5 m. 50
Voici le programme des fêtes soAoût » n'a guère apporté de modifications dépendances, figurant au cadastre, sous
classement général donne le première
maximum, sans allégeance. — 1" prix, chin nous ne dirons rien. Courtoisement, lennelles :
dans l'ensemble de la cole. La liquidation les numéros 199, 200 et 205, de la
la
il
développa
ses
idées.
C'est
toujours
15 fr. et un objet d'art, au gagnant des
Le samedi 26, la première messe à place au belge Tliys avec 50 points, dede quinzaine s'est passée normalement, le se -tion A, et sous les numéros 473,
bateaux affectés à Roscoff ou à l'Ile de même rengaine. Le socialisme fera le 5 heures; les autres messes succè- vant Figuet, 52 points, Wallolton, 72 p.
taux
des reporls restant enlre 1 3/4 et 475, 476, 477, 481 p, 484 p, 484 bis,
bonheur
des
ouvriers
;
il
faut
supprimer
el Kippert, 75.
Balz ; 2-, 10 fr. ; 3-, 5 fr. — 1 - prix, HiLeur passage à Morlaix aura lieu ven- 2 1/4. Il y a bien eu des réalisations en- 485, 486, 487, 488, 489, 490, 491,
rondelle, de Moguériec ; 2 \ La Brise, de les capitalistes, elc., etc. La plupart des dent jusqu'à 10 heures. A 10 heures,
er
core surtout dans les groupes des mines 495, 615, 617, 618, 619 et 652 de la
Roscoff; 3-, Berceau du Marin, de Ros- auditeurs haussent les épaules, cepen- la grànd'messe. Le soir, à 4 heures, dredi prochain 1 septembre au cours de
Sud-Africaines et des caouchoutières, section B, pour une contenance totale
dant qu'une demi-douzaine d'écervelés, vêpres solennelles, sermon, proces- l'étape Brest-Laval.
coff.
1
mais
elles s'expliquent par la lourdeur de de 16 hectares, 09 ares, 43 centiares.
Agés
de
15
à
18
ans,
crient
:
«
Vive
la
sion des « Miracles ».
7- course. — Bateaux dépêché de6m.
Londres où l'on s'inquiète des conséquenmaximum, gréés en côtres. — 1" prix, Sociale'! »
Elle est tenue en ferme par Jean
Le dimanche 27, la première messe
Mais voici le tour du sieur (Paul Yves) à 2 heures ; les autres messes de rèSaint-Hubert, à M. Masson, de Roscoff,
Résultats divers. — A Copenhague, ces des grèves. La question marocaine Jézégou, jusqu'au vingt-neuf septemincile toujours la spéculation à se tenir bre 1912, moyennant un fermage an30 fr. ; 2-, Togo, à M. Corre, de Roscoff, cel éplièbe commence par (nous réciter, gle à 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 heures.
le grand prix de cette ville dlspulé en
sur la réserve el de fait, si la solution pa- nuel de 600 'francs, et par le mfime,
tel
un
élève
des
écoles
primaires)
1
1
1
1
20 fr. ; 3-, Jeanne-Marie, a M. Le Guen,
A 10 heures et demie, grànd'messe deux manches, se termina par la victoire
rait devoir être pacifique, il est à craindre pour 3 ans, à compter du vingt-neuf
de Pempoul, 15 fr. ; 4-, Fleur de Lys, à laïus, appris par cœur. Les mots de cadu
danois
Ellegaard,
devant
Hourlier
et
qu'elle se fasse attendre longtemps en- septembre 1912, moyennant un fermarades, prolétaires victimes des requins et sermon.
M. Poisson, de Pempoul, 10 fr.
Jacquelin.
core. On peut donc prévoir avant une re- mage annuel de 700 francs, plus l'ac2
heures
et
demie,
vêpres,
proA
capitalistes,
sorlent
à
tout
instant.
C'est
8* course. — Bateaux de pèche, piloA Rouen, la course de 3 heures à l'aprise sérieuse quelques alternatives de quit des impôts.
du
dernier
comique,
de
voir
ce
frais
cession,
bénédiction
du
Vrès-Saint
tage ou bornage de 7 m. 50 maximum, à
méricaine
fut
gagnée
par
l'équipe
Dubochausse ou de baisse, mouvements de
émoulu
des
bancs
de
l'école,
causer
de
Sacrement.
un ou plusieurs mûts. — 1" prix, Berceau
faible envergure toutefois niais qu'il est
Dupré, couvrant 114 k., devant Appelsocialisme,
d'amélioration
du
sort
des
MISE A PRIX, Quinze Mille
Le
mardi
29
août,
i
l
y
a
des
messes
du Pêcheur, à M. Simon, 40 fr. ; 2 \ Cliûdifficile de devancer.
hans-Charror
el
Martin
M
¡chaud.
travailleurs.
let-du-Cycle, à M. Le Goff, 25 fr. ; 3-,
à Sainte-Anne-la-Palue, depuis 6 h.,
Dans la salle on se tord I !
Sages sonl ceux qui profilent du mo- Francs, ci . 15.000 Francs
Les Deux-Sœurs, à M. Jourdren, 15 fr. ;
A Dusseldorf, le Grand Derby Cyjusqu'à 10 heures.
Le dénommé Paul prend cependant
ment de réaction pour meltre en porte4-, Henriette, à M. Colteau, 10 fr.
A 10 heures, grànd'messe suivie de clisle d'Allemagne, fut gagné par GunDEUXIÈME LOT
9- course. — Bateaux de pêche, pilo- son rôle au sérieux el veut s'ériger en la procession et de la bénédiction du ther, couvrant les 100 k. en 1.24'3" devant j feuille les bonnes valeurs, les valeurs sérieuses qui ont subi l'influence ambiante En la Commune de Saint-8erval»
tage ou bornage, de 7 m. 50 à 9 m. — professeur... de verlu II!
Linart, Demke et Vandersluyft.
Lui et ses amis, déclare, le Don Qui- Très-Saint Sacrement pour clore les
sans avoir élé directement atteintes. J'en
1 - , Anita, à M. Bellec, de Morlaix, 50fr. ;
connais qui, par prudence, ont réparti
2-, Brise-Lame, à M. Simon, de Carantec, chotte, nouveau genre, vont fonder à exercices.
AUX DÉPENDANCES DU VERN
Le samedi, toute la journée, penCarhaix un cercle uela jeunesse socialiste
Les séries du Grand Prix de France deleurs chances sur de nombreux Etals.
30 fr.
D'autres, qui n'osenl pas être complète-,
U n Champ
10- course. — Bateaux de pêche, pilo- laïque qui sera un cercle de vertu, tandis dant toute la nuit du samedi au di- demi-fond disputées il y a quelques jours
ment optimistes ont calculé que si, par
tage ou bornage, de 10 à 25 tonneaux. — que. les patronages catholiques, sonl des manche, le dimanche jusqu'à midi, ont qualifié pour la finale : Parent, Sérès,
impossible, il arrivait un « coup de chien », dit Liors-Prat-ar-Vern ; d'une conteLe 1" prix consiste en 200 fr. en espèces lieux de vice II. Dans ces patronages, les le mnidi jusqu'à la grànd'messe, des Pétard et Lavalade. .
adhérents
lisent
le
Pèlerin,
la
Croix
et
La
finale
s'est
disputée
hier
soir
à
Bufles Sociétés fabriquant du matériel de nance approximative de 25 ares, tenu
<100fr., offerts par les chemins de fer
confesseurs se tiendront à la disposiguerre ou «le la poudre, ou les Sociétés verbalement par Alain Abgrall, moyenfalo sur 100 k
de l'Ouest-Etal et 100 fr. et une jolie autres feuilles déclare notre jeune l'Ai et tion des pèlerins.
l'on
interdit
la
lecture
du
Supplément,
du
d'alimentation chargées du ravitaillement nant 25 francs l'an.
Vienne-Berîin, la course classique
coupe en argent offerts par M J. Korwin,
de la Fédération allemande l'ut dispuslée j ne pourraient qu'en profiter. L'idée esl
propriétaire à Roscoff). En raison de l'im- Cri du Peuple et de l'Humanité ! Pauvre
MISE A PRIX, Quatre Cents
dimanche. Elle fut gagnée par Hartmann, ; bonne puisque les titres qu'ils ont acheportance du 1" prix, la course est sérieu- gAs 11 Naturellement, les paroles du soidisant
conférencier,
Paul
soulève
cl'éner
par
suite
des
tentés
étaient
revenus,
qui couvre les 598 lui. en 26 h. 46111. de- >
sement disputée, mais au premier tour,
Francs, ci . . 400 Francs
vani Huebner, Puri, Su lier, Willig, elc. i dances générales, à des cours très rémule Saint-Joseph abandonne, et la lutte se giques protestations dans la salle. Mesnérateurs.
La vente de ces immeubles a été
circonscrit, intéressante quand môme, sieurs Le Ronx et Louis Coïc, tour à
- o j
CYCLISME
On ne conslale que peu de change- ordonnée par jugement, contradictoire,
entre les deux Reder-Mor. Finalement, la tour stigmatisent ainsi qu'il le. mérite le
Toute la semaine est au sport cycliste.
A l'occasion de l'arrivée des Paris-Brest
ments clans les cours des Fonds d'Etats ; enregistré, rendu par le Tribunal Civictoire appartient à Reder-Mor I I I , qui jeune pnmaire ignoranl qui à la rechereffectue le parcours en 1 h. 57' 11", bat- che d'une position sociale, après avoir Tandis que les professionnels se prépa- le vélodrome du Parc des Princes annonce ; Nate 3 0/0 est très ferme à 94 87. Au vil de Bresl, le vingt-huit Juin mil
groupe étranger, on s'intéresse à l'Em- neuf cent onze.
tant son aîné de 4 minutes 28" ; 2-, Reder- voulu tour û tour se faire agréer par les rent à nous donner une nouvelle leçon un programme de circonstance. A l'affiMor I I , à M. Guyader, de Roscoff, 80 fr. bardes bretons et tenter du journalisme, d'énergie dans la fameuse course décen- che : Un match France Italie à bicyclet11 course. — Gabarres, bateaux de vient aujourd'hui injurier publiquement, nale Paris-Brest el retour, les indépen- tes el à tandems. Les couleurs de l'Italie
maerl et d'engrais. — 1" prix, Reine des les partisans des patronages catholiques. dants de toutes catégories sillonnent nos seront défendues par Gardellin, Verri,
Le conférencier nouveau genre, re- routes dans le Circuit Français el les Morrelti Stefani ; et. celle de la France par
Mers, à M. Broudic, 40 fr. ; 2-, Marie et
Hourlier, Dupuy, Pouchois el Comès.
monte à la tribune et veut tenter de s'ex- huit fours d'Alcyon.
Jean, à M. Prigent, 20 fr.
Paris-Brest et retour. — C'est
Courses à l'aviron. — I " course : petits pliquer à tort et à travers, i l veut citer
AVIRON
bateaux avec avirons à couples, armés les maîtres écrivains du 20" siècle, Musset ; aujourd'hui vendredi qu'a été donné le
NE PAYEZ PAS
f a r des mousses au-dessous de 16 ans.— Victcr Hugo et baser sa nouvelle orien- départ de celle fameuse course illustrée
C'est
dimanche
prochain que se dispu•• prix, Craignou, 5 f r . ; 21, Le Guen, tation sur les... études... qu'il a faites III par les Terront, Jiel-Laval, Garin, Lesna, tera la fameux match annuel d'avirons :
UNE ENVELOPPE VÉLO QUELCONQUE
3 fr. — 2- course : course à la godille pour C'est alors un toile général. Le président Rivierre, etc.
Paris-Francfort. L'équipe française sera
DE 14 A 20 FRANCS
Cette année, l'épreuve est disputée par une équipe mixte composée des meilleurs
.des mousses au-dessous de 16 ans. — veut lenler, une diversion en faveur de
QUAND
deux
catégories
de
coureurs,
les
coureurs
ses
amis
les
socios
:
Aussi
nul,
que
l'ora1 - prix. Rohou, 5 fr. ; 2-, Dirou, 3 fr. ;
rameurs, des Clubs du Rowing et de la
Le Guen, 2 fr. — 3- course : bateaux de leur Paul, i l se fait conspuer, avec ce de vitesse et les touristes-rouliers.
Basse-Seine.
L'ENVELOPPE A TRINGLES
Dans la catégorie vitesse, qui compêche à 4 avirons, armés par des hom- dernier, ce pénitent que M. Lo Roux,
publiciste
expose
nettement
aux
applauprend
:
Lapize,
E.
Georget,
Vanhouwaêrl,
NATATION
_ 1 - prix, Marie, à M. Viclor, 30
rae8.
fr. ; 2 , Théodora, à M. Cuell, 20 fr. ; 3-, dissements de toute la salle les raisons do Cruchon (leam La Française), Faber, E.
Dimanche dernier, l'Aulo faisait dispuSE TROUVE CHEZ TOUS LES BONS AGENTS
Saint-Joseph, à M. Poisson, 15 fr. — sa méfiance, au sujet des théories sura- Paul, Biaise, Trousselier (Alcgon) Cor- ter à Joinville-le-Pont, une des plus intéE T N E SE V E N D Q U E
nées
du
socialisme.
net,
Lambot,
Devroye,
Dupont
[Le
Globe)
4' course : course de berthons, avec obsLe jeune fAt, Paul, en la circonstance Ganna, Albini, Agostini (Atlala), Lafour- ressantes épreuves de natation, la Course
tacle», réservée aux marins de l'Etat. —
des 6 heures.
1 - prix, n 283, 10 fr. ; 2-, n- 336, 5 fr. — se tait, les maximes, 11e sortent plus, !a cade, Brocco (Monleil), la lutle sera très - 21 nageurs prirent le départ, mais pluouverte.
MICHELIN NE FABRIQUE QU'UNE SEULE QUALITÉ
.5- course : bateaux de senne à 4 avirons, leçon péniblemenl apprise, ne sort pas
Plusieurs de ces hommes, connus pour ' sieurs trouvèrent la tAche trop lourde et
.armés par des hommes. — 1 - prix, Reder- davantage. Lo conférencier qui s'attendurent
abandonner
après
un
effort
plus
Jdor, 50 fr. ; 2', Poupoule, 30 fr. ; 3-, dait à un triomphe, n'est plus qu'une leur endurance et leur courage extraorcharrues et divers outils agricoles. Tout
est devenue la proie des flammes.
Les pertes supportées par le fermier j
sont évaluées à 400 francs environ. Celles ,
du propriétaire sont estimées à 150 fr.
LOCQUÉNOLÉ
M a r s o u i n échoué. — Un marsouin
de forte taille ayant été blessé en nur est
venu dans le courant do la semaine dernière échouer dans la rivière de Morlaix.
où i l a élé définitivement capturé.
Dimanche dernier, i l était déposé sur
la grève du Brûly. Il répandait une si
forte odeur cadavérique qu'on a élé
obligé de l'enfouir.
PLOUÉNAN
Pendu. — Le nommé Le Gac Guillaume, cultivateur à Lopreden, en Plouénan, a été trouvé pendu dans le grenier
de sa maison, à l'un des chevrons de la
toiture.
On ignore les causes qui ont pousse le
malheureux à se suicider.
R08C0FF
Saint-Joseph, 20 fr. —6- course : bateaux
de senne, à la godille, pour des hommes.
- I - prix, MM. Gauthier, 30 fr. ; 2',
Craignou, 20 fr. ; 3-, Pi flic.
Nous tenons, en terminant, il remercier
cordialement »Y. M. Jérôme Salaun, président des régates ; Daniélou, maire de
Roscoff; Larher, A. Le Mat et J. Kerenfors, pour l'nmabililé avec laquelle ils se
mis ù notre disposition pour tous les renseignements qui nous étaient nécessaires.
Chien écrasé. — Le chien de Mme
Bouygues, née Le Coz Alice, 41 ans, cultivatrice si Gardaléas, en RoscolT, ayant
été écrasé et tué net par une automobile
de passage portant le numéro 724 L 4,
Mmo Bouygues a porlé plainte contre le
propriétaire de l'automobile, qui a précipité sa vitesse aussitôt l'accident survenu.
La gendarmerie a dressé procés-vcrbal.
E
ulu DE
0 ESTOMAC ETNEBE
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Médecine Pratique
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AU LIEU DU MANOIR
Une Ferme
Revue Financière
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Dame Jacquette Biou, cultivateur, de1" Vastes Magasins, Entre-Sols,
meurant à Pénarven, en la Commune
Cour
vitrée, avec, puits, bureaux, etc.,
de Saint-Servais ; 2° Madame Marie Jézégou, épouse assistée et autorisée do pouvant convenir îi tous genres de
Monsieur Alain Le Bras, tous deux commerce ou industrie.
2° Appartement au premier étage,
cultivateurs, demeurant au Letty, en
la Commune de Plounéventor ; 3°comprenant 4 chambres à coucher,
Monsieur Louis Jézégou, professeur salle h manger, cuisine, W.-G., gred'école libre à Lambézellec, près Brest ; nier, cave et jardin.
4° Monsieur Jean-Marie Jézégou, di3° Autre Appartement de 5 pièrecteur d'école libre à Oucssant (Fi- ces et W.-C., décharge, cuve et jarnistère) ; 5° Mademoiselle Jézégou, Ca- din.
therine, en religion Sœur Sainte-AnasPour tous renseignements, s'adresser
tasie, religieuse Ursulines à Montignies
(Belgique) ; 6° Monsieur Jean Jézégou, iv M» VERANT, notaire.
époux d'Olive Chapalain, cultivateur,
demeurant au Manoir, en la Commune
de Loc-Eguiner ; 7° Madame Josèphe
&
L O U E R
Riou, épouse de Monsieur Jean-FranAu 29 septembre prochain, rue du Doc- j
çois Donval, son mari, qui l'assiste et
l'autorise, tous deux cultivateurs, de- leur Le Febvre, U N E M A I S O N de 4 j
meurant à Rosnivinen, en la commune
pièces, cave et grenier, jardin devant.
j
de Loc-Eguiner.
ET:
L'«*ueoiiuoptlque4ôifrôr«tStlnt-1
[Joseph Mt le n»jea I« plu» pulsitnt m
pour eooienrtr *t rtUbllr 1» rue ; y
tortifler I«* ;«ox *t Ui p»apl*re».
/»rix éa ûmoom ; S frmno*.
LARIIER
Î
reo rctui
V
I
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BILLAUDEAU.
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PAR
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Sur baisse de mise à prix
Par le ministère de M" FLEURY, notaire
à Morlaix
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9 S unedi 9 h. matin.
16 S i m i l i 1 h. 30 so r.
23 S unedi 9 h. ma:ia.
29 Vendredi I I h. 30 matin.
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cl» MOJRtuAEX: \
AOUT
30 Mercredi 8 h. matin.
SEPTEMBRE
0 Mercredi 3 h. soir.
13 Mercredi 6 h. soir.
20 Mercredi 2 h. 30 soir.
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4
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Etudes de M» DOUGUET, avoué, suc
cesseur de M u BARAZER DE LAN- ?
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" Edouard- Corbière " et " Finistère "
(Trajet en 16 heures)
1911
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, . .
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i l , folio 5, case 10. Reçu un franc j .
1911
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LK V C ^ I T A V L B
du v2i août i t t l l
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mr U «uérUon de lontei le* plani, panaBRESIL, 89
91 70
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95
55
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ITALIEN, â ii/i 0/0
103 40
Mur It gairlMO
dee ltimiurt,t*trtiiitntii dtehtir, I
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RUSSE 1901
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atti i etli
etrouit««
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ttH§ri»t.
,
m101
30
tara« U Miier* «I« l'«m RUSSE, S 0/0 1906..
pJ jT«c. Four l'«T0lr T«rl92 70
RUSSE A \ 12 1909..
nkU, Il «ilral|«r«m
104 25
«1iM|«« mvImb porto U
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1715
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Vincent
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DIRECTION
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1° Monsieur Gabriel Riou, veuf _
d'Annelte Jézégou, cultivateur, pris j
MORLAIX
tant en privé au besoin, qu'en sa
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un litro à titre
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son élude, sise 3, rue Amiral Réveilyu» 003riantstant trotiJo-'
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Le Cahier des Charges, dressé par
^ D S * « ^ 4D«I MI
WFIWWRA. W. WÍSR
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M* DAVID, notaire h Ploudirv, demeure déposé en son étude, oi'i l'on
Bureau des commandes: 50, Place de
peut en prendre connaissance.
¡ la Cathédrale, Nancy.
L'adjudication aura lieu aux jour
Introduit dans la dent
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heure et lieu sus-indiqués, en deux ! KWW«.
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lots, et sur les mises à prix ci-dessus i
I« plus violent
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fixées, en l'étude de M* DAVID, 110I w t W w
^«D!7 T
taire à Ploudiry, en présence de Mon- [
M
U
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H
^
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sieur Jean-Marie Riou, célibataire, ma- \
DE P i
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majeur, artilleur de forteresse, en garCFL' 'V'P.OIEÎ' .l - DEHT.TSTE
nison, à Camaret-sur-Mer, domicilié de
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fír.;-;»« df !;.i' :«••.•• i\ ÂKîiûPtfà
Canardic, en la commune de Bodilis, ~
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J/5.Ö03,
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pris en sa qualité de subrogé-tuteur ;
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Oipiî (tut-ft
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de : 1° Allain, 2» Yves, 3° Francine. 4"
£ i< ir.rt«. v!« Lt.'Jt'iw t ,
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Jeanne-Louise et 5° Marie Biou, enQK 3 HEURES A 5 h'ELŒS
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fants mineurs, issus du mariage de j
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M» BORIES, avoué co-licitant.
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Fait et rédigé conformément à la j
loi par l'avoué poursuivant soussigné, j
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