L’augmentation des prix n’est pas exclue Le gré à gré au centre du scandale l NEUVIÈME JOUR DU PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Le Bonjour du «Soir» Quand l'Algérie s'éveillera, elle aura besoin de tous ses enfants ! l Le groupe Sonatrach dispose-t-il d’une procédure interne qui définit le rôle de chaque structure et qui impose le respect de la réglementation régissant le fonctionnement de ce géant pétrolier ? PAGE 3 Un ami me disait récemment qu'il ne comprenait pas la haine des gardiens du Temple envers certains pieds-noirs qui n'ont fait aucun mal aux Algériens et dont beaucoup ont été poussés à partir précipitamment suite aux menaces des hordes fascistes de l'OAS. Certes, dans le cafouillage des lendemains de guerre, des groupes incontrolés de l'autre camp ont commis également des crimes qui, pareils à tous ceux qui se déroulent dans une telle atmosphère aux quatre coins du monde, ne justifiaient pas, toutefois, cet exode massif. Mais on ne refait pas l'Histoire. Mon ami me parlait de quelques retraités qu'il avait rencontrés et dont le vœu le plus cher est de passer les dernières années de leur vie dans le pays de leur naissance ; là où reposent pour l'éternité leurs parents et leurs grands-parents. Je pose la question : y a-t-il du mal à cela ? Sommes-nous devenus des monstres pour refuser d'accueillir les enfants de cette terre, oui, les enfants de cette terre et certainement plus méritants d'y vivre que des excités nés dans des pays limitrophes et qui sont devenus algériens par la «force» de leur arabité et de leur islamité ? Et les enfants des harkis, doivent-ils payer pour les crimes de leurs parents, encore que certains n'ont fait aucun mal sauf celui d'avoir voulu nourrir leurs familles affamées, en passant du mauvais côté de l'Histoire... [email protected] (Suite en page 3) l IMPORTATIONS DE CIMENT, ROND À BÉTON ET DE VÉHICULES La suspension des opérations de domiciliation signifiée aux banques PAGE 3 Photos : Samir Sid Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 PAGE 6 Photo : DR l TRANSPORT PRIVÉ l LOUISA HANOUNE À PROPOS DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE : «Une réforme peu profonde» «L’ordre des priorités a été inversé» l ABDALLAH DJABALLAH : PAGE 5 PAGE 5 VEND. 8 - 9 JANVIER 2016 - 27-28 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7685 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP [email protected] Les prévisions de Saâdani Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - Page 2 Il y a quelques jours, Ammar Saâdani, le secrétaire général du FLN, affirmait que la révision constitutionnelle comportait de «grosses surprises». Le projet a été rendu public et ce dernier ne semble pas avoir tellement surpris l’opposition. Saâdani n’a pas eu accès à la vraie mouture ? A moins qu’entre-temps, le projet ait pu subir des modifi cations profondes. DIGOUTAGE Par Arris Touffan Émigrés Une fois n’est pas coutume, 100% d’accord avec Saâdani qui s’emporte, mais gentiment, tout doux même, contre les dispositions constitutionnelles réservées à l’émigration. On a, en effet, l’impression que les émigrés, qui se sont installés à l’étranger pour des raisons diverses et variées, sont pénalisés. Ne parlons pas alors des binationaux ! Une forme d’ostracisme contre eux se dessine dans le projet. Et à cette occasion, Saâdani a démontré qu’il ne dit pas que des… Quoi déjà ? A. T. [email protected] Dix stades en gazon artificiel La wilaya de Bordj-Bou-Arréridj va lancer une opération pour doter dix stades en gazon artificiel. A rappeler que cette «boulimie» pour le gazon artificiel a permis la création de moult entreprises «spécialisées» dans ce créneau. Certains de ces spécialistes n’ont pas hésité à critiquer la nouvelle pelouse naturelle du stade du 5-Juillet. Normal, ils voient là une concurrence sérieuse à leur juteux commerce. Bas de tableau L'Algérie figure au bas du tableau africain du tourisme de luxe. Sur les 43 000 touristes fortunés qui ont visité l'Afrique l'année 2015, l'Afrique du Sud en a accueilli le quart. Le Maroc est classé à la seconde place avec 4 000 visiteurs ayant à leur actif au moins 10 millions de dollars, selon une récente étude du cabinet New World Wealth. L'Algérie arrive au 22 e rang avec seulement 412 multimillionnaires, tous des industriels et pétroliers, venus plutôt dans le cadre de voyages d'affaires. Où est passé «Sama Safia» ? Il y a quelques années, les autorités d’Alger avaient lancé l’opération de calcul quotidien du taux de pollution de l’air dans la capitale. Aujourd’hui, on ne communique plus sur le sujet. A-t-on abandonné cette approche environnementale ? Un jour, un sondage Pensez-vous que, globalement, les Algériens se comportent convenablement avec les réfugiés étrangers ? OUI Sans opinion NON Les chiffres avancés par le gouverneur de la Banque d’Algérie vous inquiètent-ils ? Oui : 60,69% Résultat sondage Non : 31,59% Sans opinion : 7,75% VOTRE REVUE EST CHEZ LES BURALISTES !* w w w . m a g a z i n e m m . c o m / L e m e n s u e l d u s a t e l l i t e , d e l a t é l é v i s i o n n u m é r i q u e et d e s T é l é c o m s ( Di s p on ib le é ga l em e nt s u r v o s m ob il e s ) Au menu : l Problème avec Algérie3 sur Nilesat ? « Programme National » est sur Nilesat, mais quelle est sa fréquence, peut-on la décrypter facilement ? MM est là ! l IPTV : des démos sans parabole, un dossier de Nacer Aouadi l Aston Diva HD premium : la TNT française en gratuit et pour toujours ! l Un bouquet algérien sur Yah Sat l Comment installer une parabole fixe l Matériel : DiSecQ et Satfinder l HOT BIRD : élévation et azimut pour quelques villes algériennes l Les actualités satellite, chaînes locales et étrangères l A quoi vont ressembler nos téléviseurs ? l Dossier : la TNT algérienne l Dossier : réalisé entièrement à Oran, Alsat-2B sera lancé à partir de l’Inde l 5 questions à Mme Houda-Imane Feraoun l L’actualité des opérateurs mobiles l Les nouveaux smartphones algériens en force l Mobilis, Ooredoo et Djezzy optent pour les « packages » l Astuces et applis pour mobiles l Rétro : vivez la formidable épopée du complexe téléphone de Tlemcen, un rêve brisé ! l L’édito de Maâmar Farah, les chroniques de Hakim Laâlam et Mourad Nini -(*) : pour les villes de l’Est, à partir de lundi et mardi prochains Ne ratez pas ce second numéro de votre revue Sat/Télécoms ! Et bonne année satellitaire 2016 ! Le gré à gré au centre du scandale Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE NEUVIÈME JOUR DU PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH 1 Le groupe Sonatrach dispose-t-il d’une procédure interne qui définit le rôle de chaque structure et qui impose le respect de la réglementation régissant le fonctionnement de ce géant pétrolier ? La mise en place d’une procédure, ou du moins son respect, suppose la connaissance «de qui fait quoi?» et de «qui est qui ?». La réponse à ces questions lèvera le voile définitivement sur la «motivation» des responsables de l’époque sur le recours au gré à gré dans la conclusion de tous les marchés, aujourd’hui au centre du scandale. (Suite de la page Une) «l’existence du dossier de transfert », alors que M. Senhadji maintient qu’il n’était pas «destinataire en personne du dossier sauf si celui-ci est transmis à titre d’information» et qu’il n’est pas obligé de consulter. En somme, l’ex-directeur exécutif des activités centrales a rejeté toutes les accusations portées à son encontre, dont sa connaissance personnelle avec Mme Méliani. Le gré à gré comme mode d’emploi En auditionnant l’ex-directeur des activités centrales, le tribunal criminel apprendra que d’autres marchés figuraient dont notamment l’aménagement de la piscine du groupe, du court de tennis du centre de repos de Zéralda, les maisons d’hôtes dans Photo : DR Abder Bettache Alger (Le Soir) - Bouclant sa seconde semaine, le procès de l’affaire Sonatrach 1 n’a toujours pas levé le voile sur le rôle joué par toutes les parties dans le processus d’octroi des marchés de gré à gré. Cette question était au centre des auditions, durant deux jours, des mis en cause dans la partie concernant la rénovation du siège Ghermoul à Alger. A chaque fois, on évoque, «l’urgence», ou encore «des ordres sont venus d’en haut». C’est le cas pour l’ex-directeur exécutif des activités centrales, M. Senhadji Mohamed. Appelé à la barre, ce dernier dira au président du tribunal criminel que «le ministre de l'Energie de l'époque a souligné l’urgence du projet» du fait que si un appel d’offres était lancé pour les études, «leur finalisation aurait duré un an». Dans cette affaire, l’ex-exécutif des activités centrales répondait de l’accusation d’attribution d’avantages indus à Mme Méliani Nouria, directrice de CAD. Un bureau d’études qui a obtenu le contrat de gré à gré. Invité à s’expliquer sur cette affaire, M. Senhadji a déclaré que le ministre de l’Energie de l’époque a demandé la désignation d’un bureau d’études et que CAD était proposé par la direction de gestion siège dirigée par Abdelwahab Abdelaziz, tout en déclarant «ignorer l’existence d’un appel d’offres». Or, lors de la confrontation, Abdelwahab Abdelaziz n’a pas été par trente-six chemins pour affirmer que «Senhadji était informé par ses soins de toute la procédure». Mieux encore, Aït El Hocine Mouloud, membre de la commission d’évaluation des offres techniques, a confirmé «qu’il y a des procès-verbaux au sujet du transfert du dossier à la direction des activités centre». Même son de cloche chez Rahal Mohamed Chawki, directeur activité commerciale. Ce dernier a révélé Le procès met à nu le dysfonctionnement dans lequel le groupe Sonatrach se trouvait à l’époque. les différentes villes du pays. Et le appelé en urgence et m’a demandé hasard a voulu que tous ces marchés de manière tout aussi urgente d’occuper le siège à Ghermoul. Il m’a préont obéi au mode d’emploi du gré à gré. cisé que c’étaient là les instructions Le mis en cause s’explique au du ministre. Il m’a aussi précisé qu’il sujet de l’affaire portant restauration fallait commencer la démolition et de l’ancien siège de Sonatrach sis à lancer un appel d’offres pour le Ghermoul. «Un jour, l’ex-Pdg m’a reconstruire». Chemin faisant, un 3 avis d’appel international a été lancé pour le choix des meilleures entreprises ayant pignon à l’international. Toutefois à la fin du parcours, le choix a été porté sur une consultation restreinte et c’est le cabinet CAD appartenant à Nouria Méliani qui décroche le projet dans son volet étude pour 45 millions de dinars. La grande surprise : l’étude n’a pas été élaborée comme l’exigeait la réglementation, d’où le refus du financier de payer le CAD. Résultats des courses : le bureau d’étude en question n’était pas qualifié.» Invitée à s’expliquer sur cette affaire, Mme Nouria Méliani rejette toutes les accusations, en tentant de s’expliquer sur relations avec El Hachem Mohamed Réda, le chef de cabinet du P-dg de Sonatrach. L’affaire de la rénovation du siège Ghermoul a réellement mis à nu le dysfonctionnement dans lequel le groupe Sonatrach s’est retrouvé à cette époque. Pour ce jeudi, le président du tribunal criminel a tenté de comprendre ce «phénomène de gré à gré» usé comme mode d’emploi au sein du groupe Sonatrach pour l’octroi des marchés. Et le hasard a voulu qu’à chacune de leurs auditions, les mis en cause évoquent le caractère «d’urgence», pour justifier le recours au «gré à gré». A. B. La suspension des opérations de domiciliation signifiée aux banques IMPORTATIONS DE CIMENT, ROND À BÉTON ET DE VÉHICULES Dans une note envoyée aux présidents et directeurs généraux des banques, l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) a annoncé la suspension des opérations de domiciliation des importations du ciment, rond à béton et de véhicules. Younès Djama - Alger (Le Soir) - «Faisant suite à la lettre n°29/MF du 5 janvier 2016, adressée par Monsieur le Ministre des Finances à Monsieur le Gouverneur de la Banque d’Algérie et dont l’Abef a été rendue destinataire, il est demandé aux banques la suspension, à compter de ce jour, toute opération de domiciliation d’importation de ciment, rond à béton et de véhicules», lit-on dans la lettre de l’Abef. En conséquence, la domiciliation bancaire des opérations portant sur les biens et marchandises précitées est subordonnée à compter donc du mardi 5 janvier, à la présentation d’une licence d’importation établie par les autorités compétentes. Et à ce propos, rappelons que le ministre de l’Industrie et des Mines a annoncé récemment lors de son passage au forum du quotidien gouvernemental El Moudjahid que les licences d’importation pour ce qui est des produits industriels portent dans un premier temps sur trois produits, en l’occurrence le ciment, le rond à béton et les véhicules, ajoutant que ces licences seront élargies à l’avenir à d’autres produits industriels à l’instar du bois. «Les fiches techniques pour la filière du ciment et le rond à béton sont fin prêtes», a précisé Abdesselam Bouchouareb. S’agissant de la filière automobile, il est à rappeler que les concessionnaires devraient être saisis incessamment par les services du ministère de l’Industrie afin de leur fixer les quotas d’importa- tion. Un quota qui sera fixé sur la base de la moyenne des importations des deux dernières années divisées par deux. Le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb, a estimé le coût global de l'ensemble des produits soumis au régime des licences d'importation non automatiques à 12 milliards de dollars dont un milliard de dollars concerne les produits contingentés provenant de l'UE. Pour les pouvoirs publics, le système des licences d’importation concernera, dans une première phase, les produits qui pèsent lourdement sur la balance des paiements du pays ou qui menacent une industrie naissante. Notons, par ailleurs, que le dispositif des licences d'importation des produits agricoles et agroalimentaires contingentés sera lancé le 10 janvier 2016, comme l’a annoncé le ministère du Commerce. Y. D. Quand l'Algérie s'éveillera, elle aura besoin de tous ses enfants ! D'ailleurs, dans chaque ville, chaque village, chaque douar, les populations se souviennent et peuvent vous dire qui a fait du mal et qui a eu un comportement non nuisible... Nous étions plongés dans cette discussion quand la nouvelle Constitution est tombée avec son article discriminatoire à l'égard des Algériens ayant fui les atrocités des hordes intégristes ou la répression du pouvoir et qui sont «éliminés» des hautes fonctions de l'Etat ! Quel crime ont-ils commis ? La force d'un pays n'est-elle pas aussi et surtout dans cette masse de cadres éclairés et compétents qui portent l'Algérie au cœur et qui ont souvent choisi la double nationalité pour ne pas continuer à subir la ségrégation dans leur pays d'accueil, encore que leur teint basané ou leurs signes religieux les vouent souvent aux gémonies ? Non et non ! Les grandes nations se sont construites dans la fraternité entre tous leurs enfants, quelles que soient leur origine, leur race ou leur religion. Le père d'Obama n'était pas américain de naissance. Celui de Sarkozy n' a obtenu la LE BONJOUR DU SOIR nationalité française qu'en 1976. Il y a un moment où la haine de l'autre, l'exclusion, le racisme ordinaire, les petits calculs nationalistes doivent reculer pour le grand rassemblement des enfants de l'Algérie qui nous montrent, où qu'ils se trouvent, et même quand ils ne sont pas nés ici et qu'ils n'ont jamais vu ce pays, qu'ils restent profondément attachés au drapeau national ! Schwarzenegger a été gouverneur de Californie et peut très bien devenir Président des Etats-Unis. Il y a quelques années, c'était un obscur travailleur d'une entreprise autrichienne qui collaborait avec le complexe sidérurgique d'El Hadjar. En prenant son cabas pour se rendre à la salle de musculation des Mokhtari, située à l'avant-port annabi, se doutait-il du fabuleux destin qui l'attendait outre-Atlantique ? Nous nous posons souvent la question de savoir d'où vient la force des Etats-Unis. Voilà l'une des réponses : on y accepte toutes les compétences, tous les métiers, toutes les races, toutes les religions et on ne leur ferme pas les portes du pouvoir, même dans ses plus hautes marches ! Ces gardiens du Temple qui se comportent comme une secte fermée ont sou- vent leurs familles, leurs biens et leur avenir dans d'autres pays. Il y en a même, parmi eux, des voix jusqu'au-boutistes, exploitant la haine de la France et le fonds de commerce nationaliste aux limites de l'indécence ! Une fois qu'ils déposent leurs porte-voix, le visage encore trempé de sueur tellement ils ont gueulé leur opposition aux harkis, enfants de harkis, pieds-noirs et double nationalité, ils prennent aussitôt l'avion et finissent leurs jours là-bas, dans ce territoire qu'ils ont vomi quotidiennement dans leurs discours venimeux ! La solution, au-delà des articles et des textes rédigés par des gens à l'esprit obtus ; la solution serait que ceux qui aiment l'Algérie viennent ici, dans un pays qui sera moderne et démocratique, quant à ceux qui aiment la France, qu'ils partent au plus vite ! Voilà la décantation ! Notre amour pour cette terre sera le moteur de notre renaissance car, partant de tous les acquis — non négligeables — enregistrés depuis 1962, nous aurons la certitude que nous sommes entourés d'Algériens honnêtes, sérieux, dignes, ayant enfin la possibilité de participer au réveil de ce véritable continent... [email protected] 4 Le pouvoir tente de réinvestir le terrain Actualité Le Soir d’Algérie APRÈS UNE LONGUE ABSENCE Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE Abla Chérif - Alger (Le Soir) L’évidence, la présentation de l’avant-projet de révision de la Constitution a replongé l’Algérie dans ces moments où le discours officiel, même controversé, savait rassurer y compris dans les moments d’incertitude les plus terribles. Très à l’aise, maîtrisant parfaitement les trois langues (arabe, francais et tamazight), Ouyahia a tenté, durant plus de deux heures, de convaincre sur l’utilité des modifications introduites, esquivant très adroitement les questions gênantes (celle relative à la consultation de Madani Mezrag notamment) et trouvant réponse aux sujets soumis par les journalistes même s’il n’en avait pas. Ouyahia fait cependant partie de ce personnel politique de haut rang (chef de cabinet de la présidence de la République) s’étant lui aussi cantonné dans un silence remarqué et semblant obéir à une règle générale à laquelle se sont astreints les officiels durant toute cette période. Son «retour» sur la scène publique intervient au moment où un regain d’activité est enregistré du côté d’ElMouradia où le Président Bouteflika tente de communiquer davantage à travers des lettres longuement lues et commentées au traditionnel JT de 20h. Même si ces missives ont été officiellement adressées à l’Union générale des paysans ou à l’occasion de la 17e semaine du Coran à Constantine, elles visaient en réalité à rassurer une opinion alertée par les conséquences de la crise économique et à faire savoir qu’il détenait toujours ses capacités de gestion. «J’ai ordonné, dit-il, au gouvernement de dire toute la vérité au peuple sur la conjoncture actuelle pour que nous adoptions tous un mode de consommation adapté à ce que nous produisons (…)» Quelques jours auparavant, les Algériens ont eu droit à des images autres que celles d’un Président recevant des délégations étrangères ou recevant des lettres de créance de nouveaux ambassadeurs. Bouteflika recevait cette fois Lakhdar Brahimi, notre ancien ministre des Affaires étrangères bien en lice pour occuper de hauts postes de responsabilité, laissent entendre certaines sources. Puis il apparaît de nouveau une semaine plus tard présidant un Conseil restreint consacré à la révision de la Constitution. Enfin, l’ENTV le montre à nouveau, à l’issue du dernier Conseil du gouvernement signant la terrible loi de finances 2016 quelques heures seulement après la publication d’une nouvelle lettre signée par le groupe des 19 l’enjoignant de soumettre le texte à une seconde lecture en raison de la gravité de ses conséquences sur le pays. Au même moment, on enregistre également la réapparition Photo : Samir Sid Après une longue période de flottement, le pouvoir se remet en activité comblant un vide décrié par une opposition qui percevait là les signes probants d’une instabilité profonde mise à profit par des forces destructrices. En apparence du moins. L’appareil est intervenu sur des projets attendus, impossibles à décaler plus longtemps, mais demeure attendu sur toutes les questions lancinantes relatives à la prise en charge de la crise à venir. de Abdelkader Bensalah au Sénat après de longues semaines d’absence dues à des soins médicaux. Son retour répond à une nécessité, une obligation d’être présent à l’heure où l’institution sensible qu’il préside fait «peau neuve» à travers un renouvellement partiel de ses sièges, se prépare à recevoir la liste des nouveaux membres du tiers présidentiel et à se doter (ou maintenir) un nouveau Président. Ces deux échéances laissent d’ailleurs entendre qu’il y aura pro- bablement du nouveau encore ces prochains jours du moment qu’elles nécessitent pour le moins un remaniement partiel au sein des hommes sur lesquels compte le Président. Ce regain d’activité sera-t-il à même de faire baisser la tension générée par toute cette période d’absence quasiment qualifiée de «vacance de pouvoir» par l’opposition ? Bien qu’opposés sur leurs visions stratégiques des dimensions à donner à la crise actuelle, Retour sur la scène publique de Ahmed Ouyahia. la CNLTD et le groupe des 19 s’accordent tous deux, et sans le vouloir, sur l’existence d’une véritable crise au sein du pouvoir liée à la capacité de Bouteflika à gérer les affaires du pays selon les «normes» exigées. Si la CNLTD parle d’absence totale de gestion présidentielle, les 19 évoquent eux une «confiscation» des prérogatives du président de la République par des groupes occultes, une «maffia» dont le but est de s’emparer de la totalité du pouvoir en Algérie. Cette même opposition n’a pas hésité à désigner, parfois nommément, certains membres connus de l’opinion de ce groupe occulte sans que cela fasse frémir les autorités concernées. En guise de réponse, des représailles malheureuses ont été déclenchées à l’encontre des plus féroces «dénonciateurs» de cette situation, Mme Louisa Hanoune en l’occurrence malmenée pour avoir osé dire… Mais c’était avant cette tentative de reprise du terrain par Bouteflika et les plus proches de ses hommes. Le pouvoir sera-t-il pour autant en mesure de calmer le jeu dans sa globalité ? A. C. 2966, tamazight à l’honneur DU 9 AU 12 JANVIER AU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA «Tameγra Yennayer 2966» sera cette année célébrée durant presque une semaine, soit du 9 au 12 du mois courant. Sous la houlette du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA) un programme copieux tout aussi riche que varié a été concocté pour marquer cet événement annuel. Mais il faut observer que cette fois-ci, il intervient, plus que par le passé, dans un contexte tout à fait spécial, historique dirionsnous avec la consécration constitutionnelle de tamazight langue nationale, aboutissement au demeurant d’une ancienne revendication. Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria, sur les hauteurs d’Alger, abritera les différentes variantes des festivités ludiques et pédagogiques qui vont des ateliers, tables rondes, récitals poétiques, projection de films, expositions culinaires et arts plastiques. Des troupes folkloriques et chants polyphoniques dont Idaballen, Ahelil, Ayrad de Béni-Sous animeront au son et baroud les festivités. Yennayer 2966, ce 12 janvier 2016, sera rehaussé par l’implication des ministères de l’Education nationale et de la Culture, représentés par leurs ministres respectifs, en l’occurrence Nouria Benghebrit et Azzeddine Mihoubi, aux côtés de Si El Hachemi Assad, secrétaire général du HCA. Ce n’est guère par souci de protocole si l’on en juge par l’apport attendu de chacune de ces institutions et d’éminents professeurs et chercheurs invités dans les débats sur tamazight quant à sa vulgarisation s’agissant des messages d’accueil dans les différents modes de transport (avion, bateau, train, métro, tramway). A l’honneur aussi la calligraphie et l’écriture amazighes (en tifinaγ, arabe ou latin), car ici le choix définitif n’est pas fixé. Particulièrement concernés, les élèves de l’éducation nationale qui bénéficient déjà de cours de tamazight dans plusieurs wilayas. C’est pourquoi au deuxième jour, des élèves des établissements scolaires feront le déplacement au Palais de la culture Moufdi-Zakaria encadrés par des organisateurs pour un contact direct avec les réalités du monde amazigh à travers les récitals poétiques dans toutes les variantes, chaoui, kabyle, mozabite, targui. Mieux, ils auront peut-être aussi à déguster des plats typique- ment amazighs et assister au montage d’un rituel de mariage traditionnel de Béjaïa ou à Imensi n Yennayer – dîner de Yennayer – confluence de toutes ses manifestations. Il convient de noter, au programme, un cours de tamazight qui sera dispensé dans l’ensemble des établissements scolaires, son intérêt est qu’il touchera les classes où il n’est pas encore enseigné. De plus, là où on voit que Yennayer 2966 se taille la part du lion, c’est avec le coup d’envoi à partir d’Alger (4) et d’Oran (1) de caravanes culturelles qui sillonneront les wilayas du pays. Deux autres annonces phares (entre autres) concernent le lancement du concours national pour la réalisation d’une statue du roi Massinissa et la présentation d’un premier clavier dédié à l’écriture de tamazight baptisé «Clavier Azul» fruit de la collaboration HCA-BMS informatique. Ne remisez pas votre sensibilité artistique à cette occasion puisque une exposition picturale vous sera assurée par deux peintres, Ahmed Bilek de Tizi Ouzou et Noureddine Hamouche d’Alger, deux palettes, deux styles. Brahim Taouchichet Communiqué sur la révision constitutionnelle SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ) Le Syndicat national des journalistes, qui avait pris part aux deux consultations politiques lancées par la présidence de la République, en juin 2011 puis en juin 2014, autour de projets cruciaux pour le pays en général et la corporation en particulier, ne peut de la même manière, rester indifférent à l’annonce du projet final de ce qui devra constituer la nouvelle Constitution de la nation, loi suprême par excellence. Au plan strictement relevant de son champ de compétence, le syndicat note, de prime abord, la prise en charge, dans la mouture finale du texte final dont il a été destinataire par la présidence de la République, d’un certain nombre de principes et de revendications qui sont, du reste, consubstantiels à son existence et à son combat. Comme proposé par le syndicat via son mémorandum de juin 2011 puis de juin 2014, la nouvelle Constitution algérienne consacre ainsi la liberté de la presse, dans toutes ses versions et bannit la censure préalable, sous toutes ses formes. Cela est expressément mentionné dans un article, le 41, exclusivement consacré à la liberté de la presse et qui, par ailleurs, bannit la peine d’emprisonnement pour délit de presse. Le syndicat tient également à relever un acquis considérable que constitue, incontestablement, l’obligation désormais constitutionnelle qui s’impose aux employeurs d’assurer la protection sociale à l’ensemble de leurs employés. Et, au sein de la corporation journalistique, il s’agit là d’un autre combat de tous les instants, que le syndicat mène inlassablement depuis des années face à des employeurs dont la majorité ont souvent piétiné allègrement ce droit fondamental, plongeant des centaines de confrères dans des situations dramatiques et souvent découvertes sur le tard, y compris par les victimes elles-mêmes. Le syndicat qui, depuis sa création, s’est retrouvé, dans bien des cas, confronté à des situations de déni de droit, au niveau de certaines entreprises médiatiques, qui frappent d’ostracisme des centaines de ses adhérents, prend enfin acte du fait que le droit à l’exercice syndical est garanti, voire même conforté par la nouvelle Constitution. Tout cela pour les énoncés de principes généraux. Reste néanmoins les modalités de la mise en pratique des dispositions de la loi fondamentale. Notamment, à travers les textes d’application que constituent, en l’espèce, les lois inhérentes. L’expérience récente des nouvelles lois en la matière, comme le code de l’information, la loi sur l’audiovisuel et celle sur la publicité qui n’a d’ailleurs jamais vu le jour, nous fonde à exprimer certaines réserves légitimes : une loi, celle suprême davantage encore, n’a de valeur que si elle est appliquée à tous, de manière juste et non pas en fonction des humeurs ou des intérêts des uns et des autres. P/ le Syndicat national des journalistes, le Secrétaire général Kamel Amarni Le Soir d’Algérie Actualité «Une réforme peu profonde» Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE LOUISA HANOUNE À PROPOS DE LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE : L’avant-projet de révision de la Constitution, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune n’a pas manqué d’en relever un certain contenu «hermaphrodite», d’en constater l’absence de réformes profondes. de l’amendement opéré en 2008, et sous-tendu par le souci de «l’alternance», la secrétaire générale du PT relève qu’il aurait été davantage opportun de consacrer le principe de la révocabilité par le peuple de ses élus à tous les niveaux de responsabilité (élus aux Assemblées locales et nationales, président de la République…). Comme elle observera que l’indépendance réelle du système judiciaire n’est pas consacrée, au-delà des dispositions positives que prévoit l’avant-projet au profit des avocats, des magistrats et des justiciables. Tout en agréant semble-t-il l’institution d’une commission indépendante de surveillance des élections, la secrétaire générale du PT émettra le doute sur l’autonomie réelle des membres de cette instance dans la mesure où ils seront nommés par décrets. Mais c’est concernant la consécration de tamazight en tant que langue nationale et officielle que Louisa Hanoune formulera une appréciation mitigée. Observant que cette consécration constitue «une victoire» pour la Nation, la secrétaire générale relèvera néanmoins une contradiction, voire «une énormité». «Si la langue arabe a un statut de langue officielle de l’Etat, et tamazight, c’est la langue officielle de qui ? Du peuple ? Des voisins ?», s’interroge la secrétaire générale du PT. En ce sens, elle estimera que l’avant-projet de révision constitutionnelle aurait dû entériner, dans son article 178, le statut de tamazight en tant que constante nationale, à l’instar de la langue arabe. Mais ce que Louisa Hanoune qualifiera d’assez consternant, c’est le fait que l’avant-projet de révision constitutionnelle propose l’institution d’une académie de la langue amazighe vouée à unifier les dialectes des régions amazighes tout Abdallah Djaballah joint sa voix à celles de ses pairs de l’opposition en considérant «inopportun» le projet de révision de la Constitution. Pour lui, ce projet est celui du pouvoir, renouvelant son plaidoyer pour une présidentielle anticipée supervisée par une instance indépendante. tions, car, selon lui, mettre fin à la calamité des fraudes électorales, la trituration du fichier électoral, entre autres, «ne peut être l’œuvre d’une commission sous tutelle du ministère de l’Intérieur». Concernant l’officialisation de tamazight que consacre cet avantprojet, Djaballah s’est appesanti sur la problématique liée à la transcription de cette langue qui n’est pas évoquée. Une «négligence voulue et qui servira, selon lui, ceux qui appellent à ce que cette langue soit écrite avec l’alphabet latin». Une perspective lourde, par ailleurs, que le leader islamiste perçoit comme «un danger pour la langue arabe». Le même danger, le président du FJD dit l’entrevoir dans la définition de l’Etat algérien dans le préambule dudit avant-projet de révision constitutionnelle. Pour lui, le texte qui stipule que «la Constitution garantit la liberté de tout individu dans le cadre d’un Etat démocratique et républicain», constitue «une orientation laïque de l’Etat» et non l’Etat décrit dans la déclaration du 1er Novembre «qui parle d’un Etat algérien, démocratique, social, souverain dans le cadre des principes islamiques». M. K. La consultation de la majorité parlementaire par le Président de la République en vue de la nomination du Premier ministre, prévue dans l’avant-projet de révision constitutionnelle, ne réjouit pas l’opposition. «nouveauté» n’en est pas une. «Il s’agit uniquement de consulter la majorité parlementaire et ça n’a aucun sens», a affirmé le chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l’Algérie verte, Naâmane Laouar. Pour lui, cette consultation n’est qu’une démarche «facultative» puisque, explique-t-il, le Président de la République n’est pas obligé de prendre en considération l’avis de la majorité parlementaire pour la désignation du Premier ministre. «C’est juste une question de forme puisque, finalement ça ne change rien», dit-il. Naâmane Laouar rappelle, à cet effet, la revendication commune de tous les partis politiques (ceux du pouvoir et ceux de l’opposition), celle où le Premier ministre soit issu de la majorité parlementaire. Or, poursuit- Photo : Samir Sid Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ayant ouvert hier à El Achour, à Alger, les travaux d’une session ordinaire du comité central du PT, Louisa Hanoune considérera que le projet de révision, présenté récemment par le directeur de cabinet de la présidence de la République, comporte certes des aspects positifs, «des avancées», mais qui sont néanmoins «contrariées». Sans se prononcer sur toute la teneur du projet de texte fondamental, une des thématiques devant être abordées lors de cette session ordinaire qui s’étale sur deux jours, et tout en refusant d’anticiper sur l’avis que formulera le Conseil constitutionnel, la secrétaire générale du PT constate cependant que l’avant-projet ne traduit pas une réforme institutionnelle et politique «profonde» et ne consacre pas pleinement le retour au peuple, comme s’y engageait le président de la République en 2011. «Ce ne sont que des modifications peu profondes», dira Louisa Hanoune qui constate, de manière évidente, qu’il n’y a ni remise en cause du type de régime politique, ni séparation effective des pouvoirs et ni consécration réelle des droits des députés… Observant le projet de limitation du mandat présidentiel, a contrario Hanoune déplore que le projet ne consacre pas pleinement le retour au peuple. en éludant la problématique des dialectes arabes. «On ne s’en sortira pas, si on devait aborder la question des dialectes arabes», ironisera-t-elle. D’autres points, d’autres «aberrations» marquent selon elle le projet de révision constitutionnelle, et notamment sur la question de la transhumance politique, Louisa Hanoune concédant le principe de la déchéance et l’exclusion partisane des élus concernés tout en dénonçant le maintien du mandat de l’élu sans appartenance. «C’est bled Mickey», ironisera la secrétaire générale du PT concernant ces 5 aberrations et d’autres, telles celles relatives carrément «à une police des mœurs» concernant les rapports interfamiliaux, mais aussi au regard de l’opinion externe notamment. «Où est l’Etat civil ?», s’interroge-t-elle, doutant de cette promesse tant galvaudée et observant que la pratique de la mise sur écoute se poursuit. Assurant que les conversations téléphoniques des dirigeants de son parti sont surveillées, Louisa Hanoune invitera les responsables de cette pratique à «nous écouter intelligemment». Ce faisant, la secrétaire générale estimera qu’au-delà du fond de la révision constitutionnelle projetée, la question de la forme prime également. Ainsi, Louisa Hanoune constate que la validation parlementaire du projet est agréée par le Conseil constitutionnel, cela constituerait tant un reniement des engagements pris en 2011 qu’une incongruité au regard de l’absence de légitimité de l’instance. Or, la dirigeante du PT prônera davantage l’adoption du projet par référendum, la souveraineté du peuple constituant le leitmotiv, le credo de sa formation politique. Et ce, dans le contexte de risques avérés de dérives économiques, sociales et politiques dans le pays, de fragilisation de l’immunité de la nation, de paupérisation latente en raison du «rouleau compresseur» que constituent les mesures de la loi de finances 2016. C. B. M. Kebci - Alger (Le Soir) Car pour le président du Front pour la justice et le développement (FJD), il y a eu «inversement» de l’ordre des priorités, lui qui estime que seul un Président issu de cette élection libre et transparente est à même de mener ce projet de révision constitutionnelle consensuelle qui ne saurait se concrétiser, a-t-il soutenu avant-hier lors d’une conférence, «sans un dialogue avec les forces vives de la nation». Pour Djaballah, ledit avant-projet n’apporte que des changements «superficiels» en ce sens, selon lui, qu’il ne fait que consacrer davantage de «failles», ceci même s’il trouve que certains des amendements «touchent à l’équilibre de la société». Mais l’approbation de ce texte ne doit en aucune façon être l’œuvre des parlementaires, lui préférant une consultation populaire, lui qui dénonce encore «l’illégitimité» de l’APN. Et au président du FJD de douter de la sincérité du pouvoir quant à la constitutionnalisation d’une instance de surveillance des élec- L’opposition veut plus qu’une simple consultation DÉSIGNATION DU PREMIER MINISTRE Rym Nasri - Alger (Le Soir) L’alinéa 5 de l’article 77 de l’avantprojet de révision constitutionnelle divise les formations politiques. Si pour les partis du pouvoir la consultation de la majorité parlementaire par le Président de la République en vue de la nomination du Premier ministre, constitue une «avancée», pour ceux de l’opposition par contre, cette Des changements superficiels, constate Djaballah. il, «l’avant-projet de la nouvelle Constitution mentionne que c’est au Président de la République de choisir le Premier ministre». Selon lui, ce texte n’apporte rien de nouveau quant à l’instauration d’une démocratie réelle. Par ailleurs, les partis du pouvoir applaudissent cette «nouveauté». Pour le RND (Rassemblement national démocratique), c’est un «acheminement» vers un Parlement disposant davantage de prérogatives. «C’est un Parlement qui va peser sur la vie nationale, un Parlement avec des attributions qui seront à même de lui conférer un véritable droit de regard sur l’ensemble des segments de la gestion des affaires publiques», dira Seddik Chihab, porte-parole du RND et viceprésident de l’APN. Selon lui, les nouvelles prérogatives du Parlement prévues dans l’avant-projet de la révision constitutionnelle sont «des attributions caractéristiques d’un système semi-présidentiel où le Parlement donne son avis sur le Premier ministre proposé par le Président de la République». Même son de cloche chez le député FLN (Front de libération nationale), Brahim Boulegane, qui estime que la majorité parlementaire doit donner son avis sur le Premier ministre, tel que prévu dans l’avantprojet de la révision constitutionnelle. Seulement, ajoute-t-il, «le Premier ministre devrait être issu de la majorité parlementaire au lieu de se contenter uniquement de consulter cette même majorité». Ry. N. Photo : NewPress «L’ordre des priorités a été inversé» ABDALLAH DJABALLAH : L’augmentation des prix n’est pas exclue Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE Le ministère des Transports n’exclut pas une éventuelle augmentation des prix du transport. Cependant, s’il y a une hausse, elle sera «minime et symbolique» rassure le directeur du transport terrestre et urbain au ministère des Transports. L’augmentation ne touchera pas le transport public. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Salem Salhi qui s’exprimait jeudi sur les ondes de la Radio Chaîne III n’a pas écarté une éventuelle hausse des prix du transport privé. Une revendication des transporteurs qu’ils justifient par la hausse des prix des carburants et qui ont recouru à des mouvements de protestation pour exprimer leur colère. Le directeur terrestre et urbain au ministère des Transports a indiqué qu’un groupe de travail a été installé pour étudier et réfléchir sur une éventuelle mesure d’allége- ment de certaines charges dans le but de réduire l’impact des augmentations du prix du carburant sur les transporteurs pour ne pas toucher le pouvoir d’achat des citoyens. «Je ne peux pas anticiper sur les résultats du travail, mais s’il y a une augmentation elle sera symbolique et minime», a-t-il soutenu. L’intervenant a indiqué que le département de Boudjemaa Talai a déjà pris l’initiative d’alléger les charges sur les transporteurs concernant les redevances d’accès aux différentes gares routières. Ainsi, souligne M. Salhi, la Société de gestion de la gare routière d’Alger, Sogral a reçu instruction pour diminuer les charges relatives à l’accès aux gares routières à partir de ce mois de janvier. «La diminution est minime mais significative», précise-t-il. Concernant les autres charges ne relevant pas du ministère des Transports, le responsable a indiqué que la tutelle a pris l’engagement d’accompagner et d’assister les fédérations des transporteurs auprès des autres ministères concernés. «Nous allons les accompagner pour obtenir, entre autres l’harmonisation de l’import forfaitaire unique, la facilitation de l’octroi du crédit pour le renouvellement du parc et le rééchelonnement des dettes fiscales, afin de trouver un consensus pour établir un tarif raisonnable Photo : DR TRANSPORT PRIVÉ 6 Une augmentation minime du prix du transport privé. Du nouveau pour les agriculteurs pour ne pas impacter le pouvoir d’achat du citoyen», a expliqué ce responsable. Toutefois, l’augmenta- COTISATIONS SOCIALES La Casnos, en collaboration avec la CNMA, a organisé jeudi une journée d’information sur les nouvelles dispositions que consacre le système de Sécurité sociale lié aux agriculteurs. Outre l’exonération des pénalités, des avantages en nature et l’amélioration du service rendu sont également à l’ordre du jour. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Le nouveau dispositif s’accentue particulièrement sur le volet des cotisations sociales particulièrement. Le directeur général de la Casnos, Chawki Acheuk-Youcef, a précisé dans ce cadre que l’exonération «totale» des majorations et pénalités de retard pour ce qui est du paiement de la dernière échéance due, est liée à certaines conditions. A savoir que la souscription de l’échéancier de paiement des cotisations antérieures devra se faire au plus tard le 31 mars 2016. Effectivement, «ces facilitations» octroyées aux agriculteurs ont pour objectif d’alléger la régularisation de leur situation. Et ce, par le paiement des arriérés de cotisations pouvant remonter à l’année 1996, a indiqué le responsable. Concernant l’ensemble des agriculteurs, abstraction faite de leur âge ou de leur nombre d’années cotisées, cette régularisation s’effectue par échéancier de paiement d’une durée à «concurrence d’une année» par cotisation due. Ceci en précisant que les aidants familiaux sont également bénéficiaires de cette mesure. Que ce soit pour le conjoint, les ascendants, les descendants ou encore les frères et sœurs (collatéraux de premier degré). D’autres dispositions facilitatrices s’ajoutent à celles-ci, toujours liées au «respect de l’échéancier de paiement des cotisations». On citera : la carte Chifa, l’amélioration du niveau de la pension de retraite par l’élévation du seuil maximal de l’assiette de cotisation passant de 8 à 20 seuils et la réduction du délai d’appréciation du droit aux prestations de l’assurance invalidité à 45 jours. S’agissant de l’amélioration et la modernisation du service rendu aux agriculteurs, la Casnos prévoit la multiplication des points de contact avec les agriculteurs par «des structures de proximité».En vue de l’importance de ces acteurs «chargés de la sécurité alimentaire» dans l’économie nationale, la Casnos se veut plus coordinatrice avec la CNMA par le biais de la mutualisation des moyens techniques et infrastructurels. D’une part, pour pousser à la hausse le nombre d’adhésion à la Sécurité sociale, qui est Issad Rebrab se défend MONOPOLE SUR LE SUCRE «Je veux corriger certains de nos détracteurs dont l’un d’eux avait déclaré qu’en encourageant la réalisation d’autres raffineries de sucre, il sera mis fin au monopole de Cevital. Je tiens à rappeler qu’avant la réalisation de ces nouvelles raffineries, quatre autres existaient déjà, dont celles de Guelma, de Khemis Miliana et de Mostaganem», a répliqué le Pdg de Cevital en réponse, sans le citer nommément, au ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb qui pour rappel, a déclaré à partir de Boumerdès, au milieu du mois de décembre de l’année passée, que lorsque toutes les raffineries de sucre entameront la production «aucun producteur ne décidera sur un coup de tête une augmentation de 15%.» Faisant toujours allusion au même membre du gouvernement, le premier homme d’af- faires algérien poursuit dans sa lancée : «En réalité, cette personne a menti et continue malheureusement encore de mentir (...) Cevital n’a jamais augmenté ses prix depuis quatre ans, au contraire nous les avons diminués malgré la dévaluation du dinar de 40%», a-t-il tenu à rappeler. Et de préciser, «c’est vrai que nous ne les avons pas augmenté puisque nous avons fait de bons achats sur le marché international s’agissant des matières premières». Le patron de Cevital estime que la multiplication du nombre de raffineries avec un marché couvert à plus de 250% et en utilisant les fonds publics, l’Algérie subirait inévitablement les conséquences d’éventuelles faillites. «L’Algérie dispose d’une dizaine de raffineries d’huile végétale dont certaines sont subventionnées par l’argent public, Photo : Samir Sid Intervenant à l’occasion de la première édition d’«Algerian Leadership» observée au campus d’Aboudaou de Béjaïa à l’initiative du Club scientifique d’hydraulique, mercredi, le patron de Cevital, Issad Rebrab, n’y est pas allé de main morte pour répondre à ses détracteurs. Issad Rebrab. contrairement à Cevital qui constitue le plus grand contributeur au budget de l’Etat après Sonatrach. Cevital est le deuxième exportateur après Sonatrach et le premier exportateur hors hydrocarbures», assène Rebrab tout en soulignant que son groupe œuvre pour l’intérêt de l’Algérie en mettant en exergue le nombre de postes d’emploi créés avec le rachat de nombreuses sociétés étrangères. Le P-dg de Cevital a fait savoir que «la décision d’aller à l’international a permis de diver- sifier les activités du groupe mais aussi de générer des emplois en Algérie, contrairement à ce que pensent certains». Issad Rebrab citera à titre d’exemple le rachat d’Oxxo, spécialiste de la fenêtre en PVC, qui a sauvegardé 280 salariés étrangers, et qui a permis la création en Algérie de 3 000 postes d’emploi. Parlant de l’unité Brandt, spécialisée dans l’électroménager, le patron de Cevital a annoncé «que toutes les activités qui ont été délocalisées vers les pays d’Asie seront relocalisées en Algérie avec la création de 1 300 emplois». La rencontre du campus d’Aboudaou s’est ensuite poursuivie avec l’organisation de trois autres communications sous le thème «Créer une startup» par Farid Arab, expert en accompagnement start-up, «Communication et développement durable», de Mme Christine Nalies, fondatrice du Wording conseil et «L’expertise en hydraulique», animée par Thierry Dubourdieu Rayrot, président de 7 Seas. A. K. tion des prix ne touchera pas le transport public, rassure-t-on. S. A. «volontaire» et ne représente que 3% seulement du nombre total d’agriculteurs. Et ce, par la sensibilisation ainsi qu’à travers des mesures incitatives pratiques et réglementaires. «Il y a lieu de leur expliquer qu’il y va de leur intérêt» a signalé Zougar Saïda, conseillère chargée d’études au ministère de l’Agriculture. Il s’agit là d’une autre grande bataille que doivent mener les pouvoirs publics dans un secteur aussi stratégique que celui de l’agriculture. N. B. ARRESTATION DE SON PROPRIÉTAIRE SUSPECTÉ DE LIENS AVEC LE TERRORISME Descente de la BRI dans une librairie islamiste à Béjaïa La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Boumerdès a donné l’assaut mercredi dans une librairie d’obédience islamiste située au centre-ville de Béjaïa, a-t-on appris d’une source policière. Notre source rapporte que le propriétaire de la librairie en question, âgé de 51 ans, serait suspecté de financement de groupes islamistes armés. Ce sont les éléments de la BRI de Boumerdès qui ont intervenu dans la librairie de cet ancien militant du parti islamiste dissous, le Front islamique du salut (FIS) . Selon nos informations, les éléments de la BRI agissaient sur informations recueillies après l’arrestation d’une femme soupçonnée d’appartenance à un groupe terroriste à Boumerdès. La femme mise en cause a indiqué aux enquêteurs de la BRI de Boumerdès qu’une personne de Béjaïa lui aurait proposé de l’envoyer en Syrie. «Une personne de Béjaïa m’a proposé de m’envoyer dans un camp d’entraînement de Daesh en Syrie», a-t-elle déclaré à la BRI de Boumerdès. Dans le cadre de minutieuses investigations, les éléments de la BRI ont abouti à l’arrestation du propriétaire de la librairie d’obédience islamiste qui serait «suivi» depuis plusieurs mois par les services de sécurité pour des relations qu’il entretiendrait avec le milieu terroriste, indique la source policière. A. K. Nouvel an et nouvelles règles chez Air France Le Soir d’Algérie Contribution LETTRE OUVERTE e présentant au guichet d’enregistrement du vol Alger-Paris AF 1755, devant décoller à 19h55 ce 4 janvier, avec pour tout bagage une valise cabine de 8 kg, il m’est proposé d’envoyer celle-ci en soute, ce que je refuse. A son tour, le personnel de service, se retranchant derrière les consignes formelles reçues, refuse de m’embarquer si je ne me dessaisissais pas de ma valise tout en reconnaissant que mon bagage était conforme aux normes du bagage cabine. C’était, m’avait-on expliqué, une nouvelle mesure prise pour des raisons de sécurité. Il fallait fluidifier les contrôles des bagages à main qui prenait trop de temps. Cette perte de temps provoquait des retards qui pouvaient avoir des incidences graves sur les vols en correspondance en particulier. Comme je fis remarquer que d’autres passagers avaient gardé avec eux leur bagage à main, on m’expliqua que ceux-là voyageaient en classe business et non en classe économique comme moi. Décidé à ne pas me séparer de mon bagage qui contenait une caméra et des copies d’examens, je demandais confirmation écrite de cette nouvelle réglementation. Je fus orienté vers la personne à même de produire un tel document : le chef d’escale. Je me rendis donc à son bureau où l’on entreprit de me fournir les mêmes explications que j’avais entendues au guichet d’enregistrement. Je fis la même requête. Après quelques tergiversations, mon interlocuteur me promit enfin d’accéder à ma demande. Puis le chef d’escale se présente et à son tour se lance dans les mêmes développements, répétant jusqu’à épuiser ma patience les mêmes arguments avec les mêmes mots et, ô surprise, s’oppose à ce que l’on me remette le document qui venait d’être établi en arguant qu’un tel document relevait des compétences exclusives du service client. - Où se trouve le service client ? demandé-je ? - Sur internet, répond-il. - Vous changez les règles de voyage, vous modifiez le contrat qui me lie à vous. - Nous ne modifions pas le contrat, ce sont des mesures prises à la demande des services de sécurité, prévues dans le contrat. - A quand remonte ce changement ? - Il date d’un mois. M Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE 7 Par Hend Sadi - Mais je suis venu il y a moins d’un mois de Paris avec un bagage en cabine. - Cette mesure ne vaut que dans le sens Alger-Paris. Connaissant la longueur des files d’attente devant les scanners d’Orly et de Roissy qui n’ont rien à envier à celles d’Alger, je restais circonspect devant cette précision. - Vous ne pouvez pas faire cette attestation ? Cela ferait gagner du temps à tout le monde, à vous comme à moi. Pourquoi n’assumez-vous pas vos décisions ? Qu’y a-t-il à cacher ? - Non, il n’y a rien à cacher. Nous vous expliquons et vous accueillons. Je vous parle en toute transparence mais le chef d’escale ne produit d’attestation que pour justifier des retards dus aux conditions météorologiques. Nous sommes là pour vous faciliter le vol. - En l’occurrence, vous me le compliquez. Jusqu’à la fin, il demeura sourd à ma requête, malgré mon instance mise à lui demander de m’écrire «en toute transparence» une seule fois les trois phrases qu’il m’avait répétées plus de vingt fois oralement. - Je vous répète que cela relève du service client. Vous pouvez leur écrire, ils me saisiront et je répondrai, conclut-il droit dans ses bottes. Ce refus obstiné de franchir le cap de l’oralité pour passer à l’écrit, cette phobie de laisser des traces de sa gestion comme si Air France était une organisation clandestine, phobie qui s’était accom- pagnée d’une absence de considération des clients, m’avaient exaspéré. Je retirai de ma valise mes copies d’examens, les documents administratifs dont le fameux S12 ainsi que ma caméra et le roman 2084 en prévision de la longue attente à venir et j’enregistrai mon bagage quasi vide conformément aux consignes du chef d’escale d’Air France de l’aéroport d’Alger en espérant que je n’allais pas égarer une copie ou un document dans les différentes opérations de contrôle. Je repartis le voir avec mes affaires sous les bras pour lui montrer combien il m’avait facilité le vol et lui demandai son nom. Il me remit sa carte de visite tandis qu’un autre agent m’apporta le contrat de voyage imprimé. Je lus dans l’article «10.3 Bagages non enregistrés» cet extrait : «Certains bagages que le passager souhaite garder en cabine pourront, pour des raisons de sécurité et/ou de sûreté, d’exploitation ou de configuration d’appareil, à tout moment avant le départ, être refusés en cabine et devront être embarqués comme bagages enregistrés.» Je ne trouvai aucune raison de sécurité et/ou de sûreté pouvant justifiant le refus de transporter mes affaires en cabine (qui ont du reste été transportées – mais éparpillées – avec moi en cabine). Je ne vis pas davantage de raison liée à «l’exploitation ou à la configuration» de l’appareil, un airbus A320 avec de nombreux sièges inoccupés, pouvant plaider en faveur de cette mesure. De surcroît, le règlement vise clairement «certains bagages» pour des raisons de sécurité et non tous les bagages. Mais si je ne trouvai aucun fondement à ma mésaventure dans ce règlement, je compris par contre que l’on pouvait être en 2084 sans avoir quitté 1984. Monté à bord, je cherchai confirmation de cette nouvelle réglementation auprès du personnel navigant. Mon interlocutrice avoua tout ignorer de cette nouvelle mesure dictée par le chef d’escale et au sujet de laquelle elle ne dissimula pas son étonnement. Elle me suggéra de vérifier le poids et les dimensions de mon bagage qui, selon elle, ont sans doute été à l’origine du refus de la compagnie. Elle revint me voir après avoir consulté le chef d’escale qui était à bord. Ce dernier lui avait confirmé que son refus n’était pas dû aux caractéristiques du bagage mais reposait exclusivement sur des mesures de sécurité (j’imagine qu’il s’agit de l’interprétation qu’il fait de l’extrait sus-cité). Peut-on raisonnablement croire que les services de sécurité d’Alger imposent des mesures spécifiques de ce type à la seule compagnie Air France ? J’ai la preuve formelle que seule cette compagnie les applique, puisque mon épouse avait voyagé la veille sur une autre compagnie mais sur la même ligne et dans le même sens Alger-Paris avec un bagage en soute et un autre en cabine. Pourquoi discriminer, y compris par rapport au contrôle de police, les passagers selon des catégories de classes ? Pourquoi n’avoir pas pris la peine d’informer au préalable les passagers de ces dispositions «transparentes» peut-être, mais pour le moins inédites ? Pourquoi refuser de les assumer par écrit ? En un mot, pourquoi si peu de considération pour les passagers de cette ligne ? J’ai choisi de m’exprimer sous forme de lettre ouverte pour mettre fin à la pérégrination de ma protestation du guichet d’enregistrement au chef d’escale, du chef d’escale au service clients, sans avoir la certitude que cette dernière étape soit le terme du périple. Et même si elle ne devait jamais aboutir à son destinataire qualifié, j’aurais du moins la satisfaction qu’elle sera lue par des passagers qui, comme moi, ont subi les mêmes désagréments que nous avons vécus comme un arbitraire. H. S. Régions Le Soir d’Algérie ARIB (AÏN DEFLA) Une femme tombée dans un puits, sauvée in extremis par les pompiers Jeudi, vers 17 h, une femme âgée de 52 ans a fait une chute dans un puits d’une profondeur de 6 m d’eau. Immédiatement après avoir été alertée, l’équipe de plongeurs de l’unité principale de Aïn Defla s’est rendue sur les lieux. Munis d’un équipement spécial, les sauveteurs ont pu repêcher la femme et la faire remonter vivante. Lors de son transfert vers l’hôpital Makour-Hamou, des actions de sauvetage ont été menées. Après lui avoir fait régurgiter toute l’eau qu’elle avait dans son estomac et dans ses poumons. La ténacité et le savoir-faire des sauveteurs ont permis de la ramener à la vie. Admise aux UMC de l’hôpital, la femme est hors de danger. En un mot, la célérité dans l’intervention et l’accomplissement des gestes qui sauvent peuvent faire des miracles ! Karim O. Le sexe féminin prédominant chez les demandeurs d’emploi MOSTAGANEM Le secteur de l’emploi dans la wilaya de Mostaganem a connu en 2015 une dynamique particulière, avec le placement de près de 36 837 dont la plupart sont des universitaires, a déclaré le directeur de wilaya de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) au cours d’un forum organisé mardi dernier par le journal Ouest-Info. Le directeur a dressé un bilan exhaustif des activités des quatre agences de l’emploi que compte la wilaya en donnant des chiffres relatifs aux placements des demandeurs d’emploi. Selon les données, 36 837 demandes d’emploi ont été enregistrées en 2015 dont 18 832 sont enregistrées dans les différents dispositifs d’aide à l’emploi, à prédominance des jeunes filles sorties des universités, tandis que des offres d’emploi émanant de divers organismes de 4 746 ont été enregistrées dans les secteurs : public (1 185), privé national (1 719), privé étranger (1 842). 995 agents ont été titularisés par leurs employeurs durant cette année. M. Bachir Mechta, le directeur de wilaya, a relevé que pratiquement les placements se font en placement de contrat de travail déterminé CDD, suivis par les contrats de formation insertion CFI et contrat d’emploi aidé CEA. Le directeur a, par ailleurs, évoqué en outre un système de la gestion de l’offre et de la demande que l’on appelle le système de médiation et de la mise en place d’un fichier national de l’emploi. Le directeur a souligné que la promotion de l’emploi des jeunes de la wilaya s’appuie sur deux mécanismes essentiels, il s’agit du développement de l’entrepreneu- Le groupement de la gendarmerie a rendu, à la fin de cette semaine, le bilan de son activité annuelle au cours d’un point de presse animé par le colonel Amardjia Mourad. En détaillant l’exposé du bilan annuel 2015, le colonel relèvera que 2 752 individus ont fait l’objet de constats pour différents délits et infractions dans lesquels 2 127 personnes ont été écrouées. Une hausse sensible a été constatée dans les affaires de drogue et de stupéfiants en comparaison avec l’année précédente, qui était de l’ordre de 9%. MÉDÉA Alors qu'il activait et sévissait dans les milieux juvéniles de Guelb El Kbir à l'Est du chef-lieu de la wilaya de Médéa, il a été intercepté en flagrant délit de deal après avoir été dénoncé par son acolyte. La gendarmerie a traduit devant les trois tribunaux de la wilaya 99 personnes dont 71 ont été écrouées et saisi 223,717 grammes de kif traité, 17 comprimés psychotropes et 3,4 grammes de cocaïne. Sur le plan de la sécurité routière, 231 accidents de circulation ont été recensés par la Gendarmerie nationale au cours desquels 57 personnes ont trouvé la mort et 431 blessées, soit une diminution de l’ordre de 13,23% par apport à l’année 2014. La lutte contre l’émigration clandestine n’a pas été en reste dans la mesure où 13 affaires ont été traitées avec l’arrestation de 104 harra- Les éléments de la police se sont dépêchés sur les lieux et ont conduit le jeune homme une fois soigné au commissariat pour l'écouter en vue d'ouvrir une enquête qui élucidera l'affaire. Lors de la fouille préventive, il s'est avéré que le jeune individu était en possession d'une cinquantaine de comprimés psychotropes, d'une quantité de kif traité et d'une arme blanche, le tout «dûment» dissimulé sous ses vêtements. Le prévenu est passé aux aveux lors de l'interrogatoire de la police judiciaire et a ainsi dénoncé son «patron», un quadragénaire, dealer de drogue notoire et redoutable, connu sous le sobriquet de Dergana, repris de justice et récidiviste. Grâce à un guetapens qui lui a été tendu par la police de Guelb El Kbir à l'entrée ouest de la ville, dans un village voisin, il a été «pincé» en pleine «besogne». Il détenait alors 170 pilules psychotropes. L'affaire a été présentée au procureur de la République près le tribunal de Tablat qui l'a confiée à son tour au juge d'instruction de la même instance lequel a ordonné l' incarcération des deux mis en cause au sein de l'établissement pénitentiaire de Berrouaghia pour trafic, détention et consommation de drogue. M. L. Une première historique, puisque plus de 30 années après avoir été élevée au rang de wilaya, en 1984, Mila prend son autonomie et se détache enfin en matière de justice, de la wilaya mère, en l’occurrence, Constantine. En effet, le ministre a procédé à l’installation officielle de MM. Boubetra Abdelmalek et Djebbari Abdelmadjid, respectivement président et procureur général de cette nouvelle structure judiciaire qui chapeautera, désormais, les trois tribu- naux de la wilaya, à savoir, ceux de Mila, Ferdjioua et Chelghoum Laïd, pour une population totale de près de 850 000 habitants et 32 communes. A signaler que 48 h auparavant, Mila a accueilli un autre ministre, en l’occurrence celui de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat mais rien de tel n’a été vu, si ce n’est les sirènes-gyrophares qui précèdent le passage du cortège, comme de coutume ! A. M’haïmoud Troupes folkloriques, baroud, fantasia et tapis rouge à l’accueil ! VISITE DU MINISTRE DE LA JUSTICE À MILA Des scènes d’un temps révolu ! C’est le moins que l’on puisse dire, quant à l’accueil réservé par les autorités de la wilaya de Mila à monsieur Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, en visite de travail et d’inspection, ce jeudi 7 janvier. Accès bouclés, troupes folkloriques et de baroud, fantasia et tapis rouge ont été les éléments forts à l’accueil du ministre, drainant une foule compacte de curieux autour du site, dès les premières heures de la matinée. Arrivé vers 11h, le ministre a eu à visiter et à 8 riat par le biais de l’Ansej et de la Cnac. Ainsi 702 projets dans le cadre de l’Ansej générant quelque 1 221 emplois ont vu le jour en 2015 et 429 micro-entreprises avec 1 007 emplois ont été créées grâce à la Cnac. Poursuivant son exposé, le directeur a affirmé que la population active de la wilaya de Mostaganem s’élève à 384 444 tandis que l’Anem recense 347.844 travailleurs répartis dans les secteurs de l’agriculture (77 097), industrie (15 038), BTPH (70 662), administration (52 975), services (104 597), autres (27 475). A. B. Le nombre de morts sur les routes en baisse en 2015 Un narcotrafiquant notoire dans les filets de la police Les faits remontent à quelques jours lorsque les services de la Sûreté de daïra de Guelb El Kbir à l'Est de Médéa ont été alertés par le service des urgences de l'hôpital de ladite daïra suite à l'admission de nuit d'un jeune de 20 ans blessé au visage suite à une agression, a-t-il déclaré. Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE inaugurer le nouveau siège de la chambre administrative, qui servira, temporairement, de cour de justice de la wilaya, en attendant l’achèvement des travaux, bien avancés d’ailleurs, de la future cour que le ministre a visitée, dans la foulée, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. ga par les gardes-côtes en pleine mer et traduits devant la justice. Concernant le trafic de fausse monnaie, 1 affaire a été traitée impliquant trois personnes, placées sous mandat de dépôt. Concernant le trafic d’arme, sur 4 affaires, la gendarmerie a mis la main sur 3 fusils de chasse, 1 révolver automatique, 885 grammes de TNT, 174 cartouches, 340 grammes de poudre ordinaire et 520 grammes de poudre noire. Enfin, pour clore ce bilan, la gendarmerie a traité 23 affaires de voitures volées dont 12 ont été récupérées et où 13 personnes ont été arrêtées et écrouées. A. B. NAÂMA 17,5 quintaux de kif saisis l’année écoulée Le bilan pour l’année 2015, des activités des éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Naâma, rendu public lors d’une conférence de presse tenue par le colonel Belkacem Ferhat, au siège du groupement de la gendarmerie de Naâma, fait état de plusieurs tentatives de contrebande déjouées, grâce à la vigilance et aux efforts de ses différentes brigades. Concernant la drogue, durant l’année 2015, 26 individus impliqués dans 14 affaires de drogue ont été arrêtés où 1 758 kg et 861 g de kif traité (soit une saisie de près de 18 quintaux de kif traité et 16 comprimés psychotropes). Concernant les crimes organisés, 95 individus impliqués dans 54 affaires de crime ont été arrêtés ; alors que dans les autres affaires de délits, 702 individus impliqués dans 372 affaires ont été également arrêtés. Dans la saisie de la contrebande : 563 têtes de cheptel ont été saisies dans 5 affaires, impliquant 5 individus. Par ailleurs, 64 ressortissants de différentes nationalités étrangères en situation irrégulière ont été arrêtés pour immigration clandestine. Concernant la sécurité routière, l’on dénombre pour 2015, une hécatombe de 147 accidents, causant 39 morts et 303 blessés durant la même période (contre 156 accidents, 52 morts, 361 blessés, enrégistrés en 2014). Ces accidents sont généralement causés par des excès de vitesse, des dépassements dangereux, voire le non-respect du code de la route. Dans le même sillage, 12 285 P-V ont été établis pour diverses infractions de la route, 12 606 permis de conduire ont été retirés aux chauffards et 148 véhicules ont été mis en fourrière. B. Henine ORAN Saisie de 526 grammes de cocaïne La brigade des stups relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Oran est parvenue à mettre la main sur un individu condamné à perpétuité par contumace dans une affaire dite des 25 quintaux de kif. Suite à des informations parvenues aux enquêteurs faisant état de la présence du mis en cause à Oran et qu’il continuait ses activités de trafic mais cette fois dans la drogue dure, après une filature, il a été appréhendé en possession de 526 grammes de cocaïne estimés à plus de 700 millions de centimes. L’accusé a été déféré devant la justice pour répondre de ce nouveau chef d’inculpation. A. B. Régions Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGe Les acquéreurs dénoncent l’arnaque d’un promoteur immobilier à Béjaïa IL AURAIT REVENDU UNE SECONDE FOIS LEURS LOGEMENTS Un promoteur immobilier est soupçonné d’avoir arnaqué plusieurs dizaines de personnes à Béjaïa. Les acquéreurs des 52 logements en réalisation à l’entrée Est de la ville de Béjaïa, plus précisément à Bir Slam, par un promoteur privé vivent quotidiennement un véritable cauchemar depuis plusieurs années. Une plainte en justice a été introduite à l’encontre du promoteur mis en cause par les acquéreurs pour «escroquerie et arnaque», rapporte Hakmi Mourad, délégué des victimes. L’affaire remonte à l’année 2011 lorsque le promoteur immobilier en question a commencé à vendre les logements tout en faisant savoir qu’il était en possession de l’ensemble des documents juridiques. «Nous avons été désagréablement surpris en découvrant à la signature du contrat provisoire qui n’est pas notarié que ce pseudo promoteur n’avait obtenu son permis de construire qu’en 2013» , fait savoir le délégué des acquéreurs des 52 logements. «Une autre preuve que ce promoteur a transgressé les lois de la République, notamment la loi 11-04 du 17 février 2011, qui règle l’activité de la promotion immobilière. L’article 71 de cette loi interdit au promoteur de demander des tranches d’argent avant la signature du contrat, de l’enregistrement au Fonds de garantie», explique le même délégué des victimes tout en précisant que ce promoteur «a encaissé de l’argent en 2011, alors que l’achat du terrain sur lequel seront réalisés ces logements n’aurait été effectué qu’en 2012». A chaque fois que les acquéreurs demandaient des justifications sur le retard accusé dans la réalisation de leurs logements, le promoteur recourait à «des subterfuges». «Ce promoteur nous a ruinés. Certains acquéreurs ont payé à ce jour 800 millions de centimes, alors que les travaux de construction de ce bâtiment de 12 étages ne sont qu’au rez-dechaussée», indique Hakmi Mourad, représentant des victimes. «Pire encore, à chacune de nos interrogations et autres demandes de clarifications sur les retards enregistrés dans la réalisation, le promoteur réplique par cette réponse méprisante : «ces logements sont mes biens personnels.» (…) Il augmente à chaque fois le prix du m2. Au début, il nous l’a cédé au prix de 7,5 millions le m2, puis il a relevé le prix à 9 millions de centimes et lorsqu’il nous a convoqués pour signer le contrat provisoire, nous étions surpris d’y lire qu’il y a une possibilité de revoir à la hausse le prix de 20%», se sont plaintes les mêmes victimes. Ce qui a plongé les acquéreurs de ces logements dans un profond désarroi et de découvrir que leurs logements «ont été revendus une seconde fois». «En plus, il a vendu nos logements, il refuse de nous rembourser même notre propre argent avec lequel il a presque tout acheté se disant intouchable et qu’il ne reconnaît que sa propre justice», s’insurge notre interlocuteur, Hakmi Mourad. A. Kersani connaître le travail souvent pénible de ces agents et pour mieux valoriser leur métier. Avec les enfants et des comités de quartiers, une journée type sera ainsi l’occasion d’un rapprochement et donc une action de sensibilisation sur la propreté de manière originale. Pour ce faire, le bénévolat sera à chaque fois au cœur des actions et des projets mis en place. Des visites aux enfants malades, de l’aide et du soutien aux personnes âgées, des manifestations sportives pour l’enfance assistée. Voilà les quelques actions qui verront le jour durant l’année 2016. L’objectif étant de créer une culture du bénévolat, retrouver la place de la solidarité au sein de la société et c’est aussi et surtout une manière noble de redonner tout son sens au slogan de l’action citoyenne, la citoyenneté. Mais la participation et l’implication d’associations déjà censées être actives sur le terrain seront indispensables pour faire le lien avec le reste de la société. L’initiative reste louable et va réconcilier la ville avec sa jeunesse. Fayçal M. axes routiers de la wilaya. Cette semaine, coup sur coup, deux terribles accidents ont été enregistrés par les services de la Protection civile de la wilaya. L'un impliquant des individus qui, à la sortie de la ville de Bouchegouf, à bord d'une Seat Leon, ont percuté de plein fouet une Maruti, où trois de ses passagers ont péri. Le deuxième, mercredi dernier, à Chorfa-Ahmed (commune de Boulahra ) sur le tronçon de la RN 80 reliant Guelma et Sedrata (wilaya de Souk-Ahras ), s'est soldé par la mort du chauffeur d'une Peugeot 207, un homme âgé de 36 ans. Il est entré en col- lision frontale avec une Toyota Hilux qui roulait en sens inverse. Ces deux accidents ont fait également quatre blessés graves. Selon les bilans établis par les services concernés, un grand nombre des victimes des accidents de la route ne sont pas responsables, il s'agit donc d'un problème de prise de conscience. Un sursaut est donc possible. «Il ne faut pas attendre que des drames surviennent comme ceux qui se sont produits cette semaine pour prendre les mesures qui s'imposent», déclarent les riverains. Noureddine Guergour écartent, pour le moment, tout autre mobile de nature politique et privilégient la piste criminelle. Rappelons que la même église a été ciblée, en 2010, par des actes du même genre et d’un incendie dont les auteurs ont été identifiés comme étant proches du courant islamiste. Une enquête est ouverte par les services de sécurité dont les éléments ont été dépêchés sur place, dans la matinée d’hier, pour connaître avec exactitude les tenants et aboutissants de cette affaire. S. A. M. Créer une culture du bénévolat et de la solidarité L’ASSOCIATION NESS EL KHEIR D’ORAN L’association de jeunes bénévoles, dénommée Ness El Kheir à Oran a, ces dernières années, réussi à investir le champ de l’action sociale, de la solidarité et ce, grâce à l’engagement bénévole. Leurs tournées nocturnes en hiver et durant le Ramadhan pour apporter un peu de réconfort et de bien être aux sans-logis et autres laissés pour compte, sont devenues une tradition qui rassemble. Aujourd’hui, l’association se lance un nouveau défi, faire de cette année et d’Oran, la ville du bénévolat 2016. Un membre de l’association a ainsi expliqué qu’un programme de sensibilisation et d’action solidaire a été concocté avec l’appui et l’implication d’une vingtaine d’associations locales. De nombreux domaines seront ciblés comme celui de l’environnement, du sport, de l’éducation, du social de manière générale. Ainsi, à titre d’exemple, une journée, (ce samedi), autour des travailleurs de la voirie, (les éboueurs), sera organisée pour mieux faire Quatre morts en une semaine HÉCATOMBE ROUTIÈRE À GUELMA Un nombre inquiétant de tués sur les routes de Guelma. Les chiffres sont particulièrement alarmants. Quatre personnes ont perdu la vie en une semaine. Le nombre des accidents augmente dans cette wilaya. Selon les responsables de la sécurité routière, de la Sûreté de wilaya, cette nette aggravation est liée à différents facteurs : un trafic routier beaucoup plus dense avec l'augmentation vertigineuse du parc auto, non-respect du code de la route... En conséquence, les usagers continuent de payer un lourd tribut. D’après les spécialistes, la mortalité routière dans toute la région a connu ces dernières années une forte hausse. Avec ces données, on atteint désormais une situation inquiétante. Les mauvais chiffres continuent donc de s'enchaîner. Le constat sévère que l'on pouvait espérer passager, en raison des campagnes de sensibilisation organisées par les services concernés et les partenaires sociaux, ne l'est pas et on assiste à un nombre important de délits de chauffards sur les différents Cambriolage et saccage à l’Église protestante Tafat TIZI-OUZOU L’Eglise protestante Tafat (Lumière), sise au lotissement Blibek, au centre-ville de Tizi-Ouzou, a été cambriolée dans la nuit de jeudi à vendredi. Plusieurs effets tels que le matériel de sonorisation ont été emportés, du mobilier et autres objets de culte ont été saccagés par le ou les voleurs, apprend-on auprès de sources proches de ce lieu du culte protestant et des services de sécurité. Ces derniers 9 AÏN-TÉMOUCHENT Plus d'un milliard de centimes pour l'aménagement de Ouled Kihel La commune de Ouled Kihel rattachée administrativement à la daïra d'El-Maleh a enregistré 2 milliards de centimes pour relancer des projets de développement local. Ces projets comprennent entre autres : l'aménagement urbain dans les agglomérations qui manquent de projets, à l'exemple de l'aménagement du stade communal pour un montant de 400 millions de centimes, et ce, afin d’encourager la pratique du sport au niveau de la commune, surtout que celle-ci a bénéficié de l'engagement d'une nouvelle association sportive qui évolue à la division d'honneur dans la ligue de wilaya de Aïn-Témouchent, selon le président de l'APC, M. Moulkhaloua Djelloul. Il précise qu'un montant de 1,3 milliard de centimes est consacré à la réhabilitaion des trottoirs et l'embellissement de la commune, à travers des opérations de bitumage et de carrelage de certaines artères, ainsi que l'installation de douches et de citernes pour les vestiaires du stade communal. S. B. L'écrivain Yasmina Khadra honoré par les autorités d'El-Maleh Les autorités de la commune d'ElMaleh dans la wilaya de AïnTémouchent ont organisé une petite réception en l'honneur de l'écrivain et romancier Yasmina Khadra pour son film Ce que le jour doit à la nuit, un hommage organisé par une élue de l'APC Maître Ziani Djamila qui a considéré cette rencontre comme une opportunité pour les citoyens de la wilaya de rencontrer le romancier qui a cité dans son œuvre la ville d'ElMaleh, connue sous ex-Rio Salado à travers ce film. Elle ajoutera que cette idée s'est manifestée chez elle en 2014 à l'occasion du 1er novembre où elle expliquera que le film en question évoque une partie de la Révolution algérienne où il traite du sort des pieds noirs, un homme qui naît dans une région où il passe sa jeunesse et est contraint à l'exil.... S. B. AÏN-SEFRA Le moudjahed Mohamed Redouane trouve la mort dans un accident de la route Un grave accident de la circulation survenu sur les hauteurs de Belhandjir (10 km à l’ouest de AïnSéfra en allant vers Sfissifa) a causé la mort du grand moudjahed Redouane Mohamed et fait deux blessés graves. Le drame a eu lieu suite à une embardée d’un véhicule venant en sens inverse, provoquant ainsi une violente collision entre les deux véhicules. Le défunt Redouane a été inhumé avec les honneurs, jeudi dernier, dans son village natal à Sfissifa en présence des autorités locales. B. Henine Monde Chassé par la porte, Ennahda revient par la fenêtre Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE REMANIEMENT GOUVERNEMENTAL EN TUNISIE De Tunis, Kattou Mohamed Fort critiqué pour la gestion de son équipe gouvernementale, en place depuis bientôt un an, Habib Essid s’est résolu à procéder à un remaniement ministériel dont les principales victimes sont le ministre de l’Intérieur et ceux des Affaires étrangères et des Affaires religieuses. Ces derniers n’ont pas perdu au change, puisque le communiqué du gouvernement laisse entendre qu’ils seront appelés à d’autres fonctions. Et selon certaines sources fiables, Othmane Battikh qui vient de quitter le ministère des Affaires religieuses, après avoir été en conflit avec de nombreux Imams, reviendrait à son poste de «Muphti» CRISE IRANOSAOUDIENNE La Turquie convoque l'ambassadeur iranien La Turquie a convoqué jeudi soir l'ambassadeur d'Iran afin de protester contre les attaques dans la presse iranienne à l'encontre du Président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir refusé de condamner l'exécution par Riyad d'un dignitaire chiite à l'origine d'une grave crise avec l'Iran. «Nous condamnons fermement que notre Président ait été pris directement pour cible dans certains écrits de la presse iranienne qui répondent des autorités officielles iraniennes (...) et exigeons que ces publications cessent immédiatement», a indiqué un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères. Le Président turc avait jugé mercredi que l'exécution du dignitaire chiite qui a mis le feu aux poudres entre l'Iran et l'Arabie Saoudite relevait des «affaires intérieures» de Riyad, en contradiction avec le gouvernement d'Ankara qui avait déploré lundi cette décision. Le texte du ministère turc juge par ailleurs «inacceptables et déplorables» les attaques contre l'ambassade et un consulat saoudiens en Iran. La crise entre Téhéran et Riyad a éclaté après l'exécution samedi dans le royaume saoudien d'un dignitaire chiite, Nimr Al-Nimr, condamné pour «terrorisme». Sa mise à mort a entraîné des manifestations et des représentations diplomatiques saoudiennes en Iran ont été attaquées. de la République. Celui des Affaires étrangères, Tayeb Baccouche, irait «en villégiature» à Rabat pour occuper le poste de secrétaire général de l’UMA, poste qui revient de droit à la Tunisie. Son successeur, Khémaies Jhinaoui, est un diplomate de carrière qui avait occupé, entre autres, sous le règne de Ben Ali, le poste de chef de la Mission tunisienne à TelAviv. Il était conseiller à la présidence de la République et sa nomination répond, selon les analystes, au souci de cette institution d’instaurer l’harmonie nécessaire avec le département des affaires étrangères. Quant au ministre de l’Intérieur, Néjim Gharsalli, il occuperait le poste, tant convoité, d’ambassadeur à Paris. Les autres postes de souveraineté n’ont pas réservé de surprises. L’universitaire Farhat Horchani est maintenu au département de la défense nationale alors que le département de la justice où l’on enregistre beaucoup de «grabuges» a été confié à un juge, jusqu’à mercredi, gouverneur (wali) dont les administrés dans le gouvernorat de l’ARIANA (proche de la capitale) ne disent que du bien pour sa gestion des affaires de la région. Nouvelle particularité de ce remaniement, l’absence de secrétaires Habib Essid, chef du gouvernement tunisien. d’Etat. Cette décision du chef du gougouvernement dans l’espoir de le vernement serait suscitée par un faire revenir sur sa décision. Parmi désir, voire une détermination de M. quatre partis représentés dans le Habib Essid d’éviter, à l’avenir, toute gouvernement, il est à noter que le mésentente entre un ministre et un parti islamiste a fait part de son entièsecrétaire d’Etat travaillant dans un re satisfaction. même département, avec des vues Normal, dirait-on, quand on sait différentes. Chaque ministre assume, que rien ne se réalise dans le pays désormais, la responsabilité entière sans le consentement préalable de du département qui lui est confié. Rached Ghannouchi. Même son de Qu’en est-t-il des réactions ? Au cloche chez l’Union démocratique lendemain de l’annonce du remanielibre (UPL) du richissime Slim Riahi ment, elles se font rares. Un député contrairement à Nidaa Tounès qui a représentant les Tunisiens installés manifesté son mécontentement, en Italie a vu d’un mauvais œil la supnotamment, en ce qui concerne pression du département chargé des l’éviction du ministre de l’Intérieur, affaires de la communauté tunisienne Néjim Gharsalli. à l’étranger annonçant même que Cependant, ce remaniement qui son groupe en parlerait au chef du serait venu à point nommé donnera- Photo : DR Avec une équipe de 28 ministres dont trois femmes, la Tunisie dispose, à partir de mercredi soir, d’un nouveau gouvernement dont le chef est toujours Habib Essid. 10 t-il des ailes à la Tunisie qui vient de connaître, au plan économique, l’année la plus difficile depuis la fuite de Ben Ali, avec un taux de croissance de 0,5%. Même sous le règne du parti islamiste, la gestion économique n’avait pas été aussi désastreuse. Avec l’entrée de nouveaux ministres aux départements de l’intérieur, du commerce ou des affaires sociales, le pays parviendra-t-il à mener à bien la lutte contre le terrorisme, la contrebande et la corruption ? Ce gouvernement est-il celui que la Tunisie attendait, sachant que le parti islamiste, chassé par la porte, est revenu par la fenêtre, ne serait-ce qu’en imposant ses vues pour évincer tel ou tel ministre ou imposer un autre ? Tel est le cas du ministre de la Justice ou de celui des Affaires religieuses qui n’était pas à son goût et dont le successeur ne porte pas le parti islamiste dans son cœur. En effet, avec ce dernier, le parti Ennahdha pourra-t-il mettre sous sa main les lieux du culte comme il en a l’intention et comme il le souhaite ? Un bras de fer est en vue qui serait exploité pour mettre les bâtons dans les roues de l’action gouvernementale. Pourvu que les divergences n’embrasent pas d’autres secteurs, souhaitent bon nombre de citoyens. Le remaniement de mercredi est le premier à être opéré dans le gouvernement de Habib Essid qui dirige le pays depuis une année. K. M. Un terroriste tue sa mère qui voulait lui faire quitter Daesh Un terroriste syrien de 20 ans a exécuté en public sa mère qui avait tenté de le convaincre d'abandonner le groupe Etat islamique (Daesh), a affirmé hier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le mère, Lina, une postière de 40 ans, a effectué les 50 km reliant Tabaqa, où elle habite, à Raqa, capitale de facto de Daesh, pour implorer son fils, Ali Saqr, de la suivre en lui exprimant ses craintes qu'il trouve la mort dans des bombarde- SYRIE ments de la ville par l’aviation. Le jeune homme, qui a appartenu successivement à l'Armée syrienne libre (ASL) et au Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, avant Daesh, a aussitôt informé ses supérieurs qui ont arrêté cette femme pour «apostasie». Il a ensuite abattu mercredi sa mère d'une balle dans la tête devant une centaine de personnes rassemblées sur une place de Raqa face à la poste. L'OSDH a recensé une cinquantaine de «crimes» méritant la mort chez Daesh. Parmi eux figurent notamment l'adultère, l'homosexualité, la zoophilie et le fait pour un terroriste «d'exposer ses parties génitales». «Trahir des musulmans», critiquer un sermon religieux, travailler avec la coalition, couper des routes et... capturer et torturer un militant anti-Daesh ou un adversaire armé sans autorisation des autorités terroristes, figurent parmi la liste des actions considérées comme un délit par Daesh. Cette sinistre organisation terroriste s'est fait connaître pour ses atrocités, notamment les exécutions par décapitation, la mise à mort par le feu ou la destruction de monuments appartenant au patrimoine mondial de l'humanité. a ouvert et ils sont partis avec elle», a précisé une source de sécurité malienne. Le ministère suisse des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué «avoir connaissance de l'enlèvement présumé d'une Suissesse au Mali», soulignant que pour des raisons de protection des données, il ne donnerait aucune information supplémentaire. Cet enlèvement n'avait pas encore été revendiqué hier à la mi-journée. Il survient après l'assassinat à la mi-décembre dans la même ville de trois personnes, dont un journaliste de la radio chrétienne Tahanite (pitié, en langue tamasheq) qui émet depuis Tombouctou. Une source de sécurité malienne avait alors parlé d'«un lâche assassinat perpétré par ceux qui veulent créer la guerre des religions», en référence à la confession catholique de deux des victimes. Béatrice Stockly vivait à Tombouctou, où elle avait déjà été enlevée en avril 2012 par des terroristes, puis libérée peu après grâce à une médiation du Burkina Faso. Elle avait été relâchée par le groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôlait alors la ville. Mme Stockly avait alors refusé de quitter la cité historique baptisée «la perle du désert». La libération de cette femme qui revendique sa foi chrétienne, très impliquée dans les actions sociales, était intervenue au bout d'une dizaine de jours contre le paiement d'une rançon, avaient affirmé à l'AFP plusieurs sources de sécurité. Un médiateur burkinabé et un responsable du groupe Ansar Dine avaient démenti tout versement de rançon. Des nombreux étrangers enlevés ces dernières années au Mali par des groupes djihadistes, seuls deux restent officiellement en captivité: un Sudafricain et un Suédois, retenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis leur rapt à Tombouctou en 2011. Une Suissesse enlevée par des hommes armés à Tombouctou Une ressortissante suisse a été enlevée dans la nuit de jeudi à vendredi à Tombouctou, dans le nordouest du Mali, où elle vivait depuis plusieurs années, après y avoir déjà été victime d'un rapt par des terroristes en 2012. Il s'agit du premier enlèvement d'Occidental au Mali depuis celui des journalistes de la radio RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés par leurs ravisseurs le 2 novembre 2013 à Kidal (nord-est). «Jeudi dans la nuit, Béatrice, une ressortissante suisse a été enlevée chez elle à Tombouctou par des hommes armés», a déclaré à l'AFP un responsable du gouvernorat de Tombouctou. «Des hommes armés sont venus chez Béatrice à Tombouctou. Ils étaient armés. Ils ont tapé, elle MALI Changer d’air pour une nouvelle vie Soirmagazine Animé par Naïma Yachir Numéro 207 [email protected] ENTRETIEN «Bien se préparer au changement est la clef de la réussite» M. Amrane Mourad, psychologue clinicien, thérapeute familial systémicien clinique, explique ce qu’est le changement dans la vie d’une personne. Il donne des conseils pour la réussite de cette mutation et comment l'appréhender. ............. Lire en page 12 C’EST MA VIE La destinée de Hakim On l’appelle Hakim. Il réside dans la banlieue d’Alger. Cette ville l’envoûte. Il est issu d’une famille «normalement» constituée et même charmante, avec des parents très chaleureux. Pourtant, il se sentait différent de ces jeunes qu'il fréquentait, et se disait tout le temps que jamais il ne leur ressemblerait. ............. VOYAGE CULINAIRE Thamthounte, un pain qui accompagnait les soirées en famille Cette semaine, nous allons nous évader, le temps d’un après-midi convivial, pour apprécier et déguster une recette traditionnelle qui nous vient du terroir kabyle, si riche et si simple à la fois. Lire en page 13 ATTITUDES Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE 11 «Au début, ce fut très dur, notamment pour mon épouse et mes enfants restés à Alger. Heureusement, nous avons tous tenu le coup. Aujourd’hui, avec ma petite famille, je suis prêt à affronter encore d’autres défis entrepreneuriaux. Je réalise maintenant qu’il n’y a pas mieux que d’aller vers l’avant». Sarah, maman de deux filles : «Mon mari, ma famille» Il y a celles qui changent de vie en se mariant. Pour ces jeunes épouses, c’est un changement des plus radicaux qui s’opère. «J’ai épousé un militaire et nous avons décidé que je le suivrai là où il ira», explique Sarah, mariée depuis huit ans. «Au début, c’est facile à dire mais la réalité est tout autre. J’ai dû quitter mon poste de travail et tout mon environnement professionnel. Je ne parle même pas de mes repères familiaux. J’ai dû m’adapter à d’autres coutumes et culture. La première affectation fut plus ou moins facile car elle s’est opérée à l’Ouest. Mais dans le Sud, cela est encore plus difficile. C’est vrai que toutes les commodités existent pour une bonne installation que ce soit pour le logement de fonction ou bien les crèches pour enfant. Mais seule à la maison, le temps paraît long. Heureusement qu’il y a internet !» dit Sarah en riant. Pourtant, à aucun moment elle ne dit regretter son choix. «C’était une promesse que je lui ait faite et que j’ai respectée, contrairement à beaucoup d’autres épouses. C’est déjà une fierté pour moi. Mes filles ne sont pas déracinées car leur appui sont nous, leurs parents réunis. Oui, j’ai changé de vie. Avant mon mariage, j’étais la chouchoute de la famille, la fille unique à qui on ne refuse rien, alors que maintenant je suis une femme accomplie et responsable. Mes parents sont très fiers de moi lorsqu’ils nous rendent visite et constatent que je peux gérer une maison seule dans un environnement qui m’était inconnu. Ce changement de vie a été salutaire pour moi pour assumer toute mes responsabilités et également important pour ma famille. Ceci d’une part. D’autre part, il m’a permis de m’épanouir en m’ouvrant sur un monde nouveau.» Mahmoud, entrepreneur. D’Alger vers le Sud : «Tout pour mon entreprise» Jeune et ambitieux, Mahmoud fait partie de cette jeune génération qui veut réussir. «Au départ, j’ai créé mon entreprise à Alger avec des associés. Mais, c’était difficile à cause de la cherté du loyer et mes associés ont fini par abandonner, faute de jeunes entrepreneurs à ne pas baisser les bras et continuer à croire en leurs rêves. Ils peuvent les réaliser.» Salim : «De chômeur à multimillionnaire» ! E EST POSSIBLE CHANGER DE VI E LL UE Q USION À LA C’EST LA CONCL S LISANT LE ON ARRIVE EN QUI SUIVENT. TÉMOIGNAGES COUP D’ENTRE ALORS QUE BEAU UR T MAIS ONT PE NOUS EN RÊVEN ES ACTE, D’AUTR DE PASSER À L’ AIRE, OSÉ. ONT, AU CONTR ILS FAIT POURQUOI ONTRACONTENT CE CHOIX ? ILS CE. LEUR EXPÉRIEN commande et à cause du coût de la gestion d’entreprise. Ils ont préféré trouver des emplois stables dans des entreprises publiques. Je n’ai pas voulu renier mon rêve d’être mon propre patron même si ma famille ne m’encourageait pas vraiment. Avec mon master, je me disais que je pouvais réaliser beaucoup de choses. De fil en aiguille et à la guise des marchés décrochés, j’ai compris qu’il faut délocaliser pour être solvable et rentable, d’où mon choix de quitter Alger et de m’installer dans le sud du pays. Au début, ce fut très dur, notamment pour mon épouse et mes enfants restés à Alger. Heureusement, nous avons tous tenu le coup notamment au niveau mental. Aujourd’hui, avec ma petite famille, je suis prêt à affronter encore d’autres défis entrepreneuriaux. Je réalise maintenant qu’il n’y a pas mieux que d’aller vers l’avant et ne regarder en arrière que pour en tirer de l’expérience pour pouvoir avancer. C’est très important pour moi et également pour ma jeune entreprise. Oui, j’ai changé de vie pour mon bien-être et celui de ma famille. J’en suis content, Elhamdoullah. J’encourage les autres Par Naïma Yachir [email protected] Au petit coin Mouna serre les jambes, son visage se crispe, ses yeux larmoient. Elle lève le doigt en rougissant et demande, honteuse, à la maîtresse si elle peut aller au petit coin. L’institutrice se fâche et de son air le plus hargneux répond : - Assieds-toi et cesse de bouger ! Non, tu ne sortiras pas de la classe avant la fin du cours. Et ne Par Sarah Raymouche t’aventures plus à déranger tes camarades ! Mouna passe par toutes les couleurs et malgré son envie pressante tente de suivre la leçon. Et comme pour la torturer davantage, Madame l’interroge : - Mouna, passe au tableau. Récite-moi la table de 4. - Oui maîtresse. Salim avait à peine 25 ans en 1995 lorsqu’il se résout à quitter le pays. Et par tous les moyens. C’est qu’en cette période trouble, sa ville natale, Tébessa, n’offrait pas plus d’opportunités que toutes les autres villes frontalières, autrement s’adonner à la contrebande ou observer le temps s’écouler. «J’avais un diplôme d’ingénieur de l’université BadjiMokhtar de Annaba. Après trois ans de chômage, quelques vacations sans lendemain dans l’éducation et des perspectives de plus en plus incertaines, je m’étais décidé à partir. Où ? N’importe quelle destination ! L’Europe, l’Amérique... même l’Asie ! Avec un groupe d’amis, nous nous décidâmes à tenter l’aventure de l’immigration. Pour une aventure, c’en fut une. Nous avons élaboré un plan pour passer à travers plusieurs pays qui n’exigeaient pas de visas aux ressortissants algériens. Nous avons fait plusieurs boulots pour poursuivre le périple. Notre premier objectif était d’atteindre Hong-Kong. Là bas, nous pouvions acheter de faux papiers pour l’Amérique. Ce qui fut fait au bout de huit mois. Nous avons tous connu la misère. Mais l’important était d’avoir des papiers. Finalement, nous avons réussi à avoir des passeports français et nous voilà embarqués vers l’Amérique. Au niveau des frontières américaines, nous avons passé les contrôles normalement jusqu’à ce que le dernier de nous se fasse prendre. Dans la panique, il donne les noms des autres et nous sommes cueillis juste à la sortie de l’aéroport. Nous sommes très vite présentés devant le juge qui, fasciné par notre périple, nous accorde, eu égard à la situation sécuritaire dans le pays, l’asile politique.» A partir de ce moment, Salim décide de saisir sa chance et entreprend d’abord une formation en anglais suivie d’une autre dans la restauration. Deux ans après son arrivée, il ouvre sa première crêperie puis une deuxième et une troisième. A présent, il a développé un concept de franchise autour de son enseigne. Salim, le jeune ingénieur qui aspirait ne serait-ce que d’intégrer l’administration publique à Tébessa, est aujourd’hui un multimillionnaire. Il a changé de vie, il s’est formé à un nouveau métier auquel il n’était pas destiné et a pris son destin en main. Il a changé de vie et il ne le regrette pas. n Mouna se lève, avance doucement. L’envie de faire pipi lui comprime la vessie. Elle a mal, très mal, mais cache sa douleur. Elle ne veut pas flancher devant ses camarades. Elle résiste et refuse d’être la risée des autres élèves. - Alors c’est pour demain ? Mouna bafouille, ne peut plus prononcer un mot. - J’attends. Mouna éclate en sanglots - Maîtresse, j’ai oublié. J’ai mal au ventre, je veux aller au petit coin. - Encore ! Non tu n’iras pas et si tu continues, deux bons coups de règle sur les mains te feront oublier l’envie d’aller aux toilettes. Des rires fusent dans la classe. Mouna rougit, ne voit plus clair. Elle n’en peut plus. Elle supplie encore, et encore. Rien n’y fait. Son bourreau est imperturbable. Mouna, vaincue, sent tout d’un coup un liquide chaud couler sur ses jambes, et ne voit que les doigts accusateurs des écoliers et leurs voix la traitant de «pisseuse». Mouna , humiliée, quittera la classe en courant devant l’indifférence de l’institutrice, qui poursuivra son cours. n Photos : DR Enquête-Témoignages Le Soir d’Algérie Le Soir d’Algérie Entretien Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE 12 AÏT AMRANE MOURAD, PSYCHOLOGUE CLINICIEN, THÉRAPEUTE FAMILIAL SYSTÉMICIEN, AU SOIRMAGAZINE : «Bien se préparer au changement est la clef de la réussite» S oirmagazine Dans cet entretien, M. Aït Amrane Mourad, psychologue clinicien, thérapeute familial systémicien exerçant dans un cabinet de psychologie clinique et de psychothérapie, explique ce qu’est le changement dans la vie d’une personne. Il donne de même des conseils pour la réussite de cette mutation et comment l'appréhender. Qu’est-ce que représente le changement ? Pour les uns, cela peut être un risque à ne pas prendre, ou après Photos : DR Soirmagazine : Le thème abordé dans ce numéro est le changement dans une vie : un mariage, une immigration, un changement de wilaya ou autres. Comment doit-on se préparer à ces changements au plan psychologique et émotionnel ? Aït Amrane Mourad : Avant tout, je voudrais dire que c’est intéressant et très complexe en même temps. En tant que psychologue clinicien, thérapeute familial systémicien, je reçois des patients qui présentent ce cas de figure. Dans mon cabinet dans la wilaya de Chlef, je reçois des enfants, des adolescents, des couples et aussi des familles. En parallèle, j'anime des groupes de parole et des thérapies de groupe. A travers mon expérience, je voudrais d’ores et déjà mettre en avant le fait que chacun de nous réagit différemment par rapport au changement. Et nos réactions peuvent donner déjà des indices très importants sur notre fonctionnement psychologique, sur l’état de nos liens et de nos relations, et notre manière de s’engager. Par Sarah Raymouche réflexion, hésitation, négociation, on peut sauter le pas. Et on peut être dans la rigidité et le refus du changement. Pour d’autres, cela représente une richesse et une évolution mais qui nécessite une adaptation et une préparation. Et entre les deux, on peut imaginer d’autres possibilités, d’autres réactions. Le changement va engendrer un autre fonctionnement, un fonctionnement différent, inhabituel, de nouvelles règles, des modifications dans nos systèmes de vie (famille, travail…), de nouvelles fonctions qui peuvent apparaître. Le changement va mettre en jeu notre réalité relationnelle, nos modèles interactionnels, notre psychologie individuelle. Il existe un lien très fort entre les désordres psychologiques et le changement, et ça peut mener même jusqu’aux crises au niveau des systèmes. C’est tellement complexe que ça nécessite vraiment une grande réflexion pour expliquer comment se préparer au changement ! Ça implique toute la personne, son histoire et sa projection sur l’avenir, ses perceptions et ses représentations. La séparation du cocon familial peut être difficile. Comment la gérer? Et quel est l'apport de la technologie pour y remédier ? Cela rejoint ma première réponse. Chacun de nous réagit différemment à la séparation. Il y a, par exemple, le psycho-régide qui, en général, trouve des difficultés pour se séparer de sa famille, ses amis et son environnement. Cet individu peut même développer des symptômes tels que la dépression, l’instabilité, l’irritabilité. Cela peut être le cas d’une jeune épouse qui n’arrive pas à se séparer de sa famille et surtout d’accepter les nouvelles règles de fonctionnement, que ce soit auprès de la belle-famille ou de l’époux. Cela peut engendrer une dépression masquée qui provoquera de la maltraitance sur les enfants, par exemple. Il peut y avoir une multitude de situations pour pouvoir appréhender et gérer la séparation. Mais ce qui est, je pense, important de mettre en exergue est la façon d’éduquer, dès l’enfance, qui a une véritable importance. Si l’enfant apprend, lors de la construction de sa personnalité, cela veut dire entre 0 et 5 ans, à s’exprimer en toute liberté, c’est une très bonne chose. Il faudrait que les parents laissent de la place à l’expression de l’enfant et ne pas faire de l’autoritarisme surdimensionné pour que l’enfant, devenu adulte, puisse appréhender les différentes situations qui se présentent à lui, et de là pouvoir s’exprimer avec aisance et en toute liberté. Dans ce cas de figure, la séparation peut être mieux gérée car il y aura de facto instauration de dialogue. Et pour répondre à la deuxième partie de la question, je dirais que la séparation n’est pas uniquement géographique ou physique. Elle est surtout émotionnelle. Dans certains cas, quand il s’agit notamment de changer de pays, donc d’émigration, les liens familiaux se resserrent. On sent un renforcement des relations parentsenfants, cette fusion devient de plus en plus importante par ce qu’émotionnellement il y a plus de présence. Mais cela n’est qu’un cas de figure parmi d’autres. Tout dépend de la construction du lien familial. Les nouvelles technologies facilitent, certes, la communication entre les individus, mais ce n’est qu’un outil. Il s’agit avant tout des liens existant entre personnes, et c’est cela qui prime. Donc, en résumé, lorsqu’il y a un changement dans une vie, il faut savoir se préparer émotionnellement et surtout en parler, somme toute instaurer un dialogue. A cela s’ajoute le fait de se mettre en position de pouvoir accepter de faire des compromis et de changer de statut. A ce moment-là, le changement peut s’opérer et la séparation aussi. Quelles sont les attitudes à adopter pour bien s'intégrer dans son nouvel environnement ? La première attitude, et je considère comme étant la base, est de savoir qu’on a la possibilité d’ouvrir le dialogue. Ce qui veut dire instaurer un nouveau système. En fait, lorsqu’il y a dialogue, on peut accepter de changer pour s’acclimater avec les nouvelles règles de fonctionnement. La deuxième attitude à adopter est d’accepter le changement. S’interroger : qu’est-ce qu’on peut faire pour s’adapter ? A titre d’exemple, changer de position dans la relation et faire preuve de souplesse. Et puis, il faut savoir faire appel à une aide ou un soutien, être accompagné par un membre de sa famille ou d’un ami. Il faut s’attendre, aussi, à des moments de crise, grande ou petite. De façon générale, les changements ne se font pas toujours avec aisance et facilité. La peur de l’inconnu s’installe, et c’est ce qui rend la chose complexe. n C’est ma vie Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam 9 janvier 2016 - PAGE 13 On l’appelle Hakim. Il réside dans la banlieue d’Alger. Cette ville l’envoûte. Il est issu d’une famille «normalement» constituée et même charmante, et des parents très chaleureux. Pourtant, il se sentait différent de ces jeunes qu'il fréquentait, et se disait tout le temps que jamais il ne leur ressemblerait. rrivé au collège, comme la plupart des amis de mon âge qui étaient révoltés, j’ai dit adieu à l’école. Je suis resté longtemps à me rouler les pouces. L’oisiveté m’avait habité. Aucun passe-temps, encore moins un travail. J’étais trop jeune pour travailler. Il m’est arrivé de solliciter des employeurs par-ci, par-là, mais vu mon âge, on me refoulait. L’ennui me pesait, je pensais alors à faire du «trabendisme» pour lequel je commençais à voyager dans deux ou trois pays, servant d’intermédiaire pour écouler des produits aux magasins gérés par les grands frères de mes copains ou voisins du quartier, déjà bien rodés. Ils préféraient faire travailler les jeunes qu’ils connaissaient. J’inspirais confiance aux autres qu’à l’intérieur de moi-même j’allais mal. En guise de récompense, j’avais droit à deux ou trois effets vestimentaires et quelques sous. Après plusieurs expériences, je pris goût à toutes ces aventures et ces A voyages, ces allées et venues, je voulais à tout prix émigrer en suisse. J’ai choisi ce pays, parce que mon frère aîné y était déjà installé depuis déjà quelques années et menait la belle vie. Il voulait m’aider. C’était la seule façon pour lui de sauver ses frères. Une manière aussi de soulager mes parents. Malheureusement toutes les démarches déployées, toutes les interventions pour obtenir le visa sont restées vaines. J’ai vu tous mes rêves s’évaporer. Déstabilisé, perdu, la déprime m’habitait. Les jours se ressemblaient, les mois aussi. J’étais tout le temps avec la même bande de jeunes qui, eux également étaient issus de familles convenables. Cette situation m’a poussé à fumer ma première cigarette enroulée et mélangée «Les jours se ressemblaient, les mois aussi. J’étais tout le temps avec la même bande de jeunes qui, eux également étaient issus de familles convenables. Cette situation m’a poussé à fumer ma première cigarette enroulée et mélangée avec de la ‘‘zetla’’, en compagnie de quelques copains de quartier. Depuis, j’ai pris l’habitude et sans m’en rendre compte, je suis devenu dépendant.» avec de la «zetla», en compagnie de quelques copains de quartier. Depuis, j’ai pris l’habitude et sans m’en rendre compte, je suis devenu dépendant. Cette dépendance qui fait VOYAGE CULINAIRE Dans notre voyage culinaire de cette semaine, nous allons nous évader, le temps d’un après-midi conviviale, pour apprécier et déguster une recette traditionnelle qui nous vient du terroir kabyle, si riche et si simple à la fois. C’est dans cette région montagneuse de la Kabylie aux paysages innombrables et féeriques que nous avons découvert cette recette rustique par sa simplicité et pourtant enco- peur à tous. Quand je ressentais l’approche d’une période de manque d’argent pour m’approvisionner, la solution est vite trouvée, le vol pour pouvoir me procurer la dose nécessaire habituelle et combien importante. Et je vous assure que dès que je me détache, un sentiment de regret m’envahit. Je me disais tout le temps : mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Surtout quand je faisais ce geste de prendre des sous à l’un des membres de ma famille… J’étais torturé par les remords. Il m’est arrivé de me regarder dans la glace et m’insulter. Je faisais tout ça pour me payer cette dose de poison. Je dis poison parce que j’étais conscient de son mal et de ses conséquences. Tant dis que mes parents qui étaient d’une bonne moralité ignoraient totalement mon côté négatif, moi qui étais si doux et si obéissant à la maison. Devant eux, mon comportement était très différent. J’arrivais à maîtriser certaines choses. Je ne montrais que mon bon côté du jeune bien élevé. Alors qu’entre-temps je me suis adonné à la boisson alcoolisée que j’achetais avec ces mêmes copains. De l’argent, il m’en fallait tout le temps. Un jour, mon père décida de m’inscrire dans un centre de Par Baya Hammou formation professionnelle situé dans l’un des quartiers les plus chics d’Alger, tout à fait différent du nôtre. Il pensait bien faire. J’ai débuté ma formation, mes fréquentations avaient changé. Mais hélas le vice était là. Il était en moi. J’ai retrouvé certains élèves qui fumaient, je suis devenu alors leur pourvoyeur. Je collectais l’argent et me chargeais de les approvisionner. L’approvisionnement s’effectuait dans mon quartier où nous trouvons toutes sortes d’énergumènes. Même si mon subconscient ne cessait de me parler, je pris vraiment goût à ce milieu. Je devenais carrément le revendeur en effectuant des achats d’une valeur de 2 000 DA pour 100 g et me chargeais de les préparer en petites doses que je revendais à 100 et 200 DA ; j’obtenais ainsi un bénéfice net de 800 à 100 DA et bien sûr assurais ma dose de consommation individuelle et quotidienne. J’aurais aimé parler de moi autrement, hélas telle a été ma destinée. L’argent ne manquait pas, je ne me privais de rien, et c’était ça ma vie. n T hamthounte, un pain qui accompagnait les soirées en famille re présente parmi la liste inépuisable de recettes traditionnelles du patrimoine culinaire algérien. Tirant ses produits directement des richesses naturelles, la cuisine kabyle est réputée dans la production de recettes complètement bio à base d’ingrédients frais et purs cultivés dans les potagers domestiques. Ainsi, chaque jour, au petit matin, les femmes de la maison se lèvent et se dirigent dans la bhira de la famille pour s’approvisionner en légumes et autres condiments afin de préparer les repas de la journée. Une fois cette noble tâche accomplie avec un soin particulier, elles se dirigeaient alors vers le grenier et escaladaient la petite échelle fabriquée par les mains habiles de leurs maris. Elles plongeaient alors la main dans les akoufins qui contenaient les provisions de semoule et en ressortaient la quantité dont elles avaient besoin. Car dans les régions montagneuses de l’Algérie profonde, les hommes travaillent dur et ils ont droit à des repas forts et consistants pour affronter les rudes journées de travail. Ingrédients 500 g d’un mélange de semoule fine et moyenne, 1 c. à s. de farine tamisée, 1 c. à c. de sucre, 2 c. à s. de levure boulangère, 1 pincée de sel, De l’eau tiède, de l’huile végétale pour la friture. Préparation Par H. Belkadi Dans un récipient creux, en verre, diluer la levure boulangère avec le sucre dans un peu d'eau tiède puis laisser lever pendant quelques minutes. Pendant ce temps, mélanger la farine et la semoule, ajouter le sel puis le levain et pétrir la pâte en ajoutant l'eau petit à petit jusqu'à obtenir une pâte souple et molle, et qui fait des bulles sous la pression des mains. Couvrir d’un linge propre et laisser reposer jusqu’à ce que la pâte double de volume une première fois. Casser la pâte pour la dégazer puis la diviser en boules de tailles égales, les saupoudrer de semoule fine et les mettre dans des récipients en verre. Ne pas hésiter à ajouter de la semoule sur les boules pour qu’elles ne collent pas. Couvrir d’un linge propre et laisser les boules de pâte lever une seconde fois. Une fois levées, prendre les boules une à une, les tapoter pour se débarrasser de l’excès de semoule et réserver. Prendre la première boule de pâte et l’aplatir avec la paume de la main sans trop l’écraser, ensuite la couper en rectangles ou losanges, selon les choix. Ces petits pains accompagneront un bon café au lait bien chaud. Chauffer l’huile dans une friteuse assez profonde et faire frire les petits pains de chaque côté jusqu’à ce qu’ils prennent une couleur dorée. Ces petits pains accompagneront parfaitement un bon café au lait bien chaud ou un thé à la menthe odorant. n Photos ; DR La destinée de Hakim Culture Le Soir d’Algérie Ecrits vains HOMMAGE Pierre Boulez, un des signataires du «Manifeste des 121» Par Kader Bakou K. B. [email protected] Dans la liste des 121 personnalités signataires de cette «Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie», figurent les noms de Jean- Paul Sartre, Simone de Beauvoir, François Truffaut, Simone Signoret, André Breton, François Maspero, André Mandouze et Théodore Monod. Le Manifeste se termine par trois engagements et positions de soutien au peuple algérien : «Nous respectons et jugeons justifié le refus de prendre les armes contre le peuple algérien. Nous respectons et jugeons justifiée la conduite des Français qui estiment de leur devoir d'apporter aide et protection aux Algériens opprimés au nom du peuple français. La cause du peuple algérien, qui contribue de façon décisive à ruiner le système colonial, est la cause de tous les hommes libres.» Tous les intellectuels, universitaires et artistes signataires de cette 11e Festival culturel de Yennayer à Oran L me à Santa Cruz, dans les monts du Murdjadjo. Un grand «couscous de Yannayer 2966» sera préparé dans la soirée de jeudi et offert vendredi au public à la Médiathèque d'Oran. Le fameux carnaval de «Ayra», célébré à Tlemcen, sera reproduit dans la salle Es-Saâda» d'Oran. D’autres activités sont, par ailleurs, au programme dont un défilé d'habit traditionnel, un spectacle de danse, un récital poétique et des représentations théâtrales. Les festivités auront lieu à la Médiathèque d’Oran, au Théâtre régional Abdelkader- Alloula d’Oran, à la salle Es-Saâda, à l’Université d’Oran et à l’auberge de jeunesse de la localité de SALLE EL KHAYYAM (ALGERCENTRE) Samedi 9 janvier à 14h : Hommage à Saïd Zanoun, le doyen de la bande dessinée algérienne. SALLE IBN-KHALDOUN (ALGERCENTRE) Jusqu’au 10 janvier : Film Star Wars, le retour de la force de J.-J. Abrams. Séances : 14h, 17h et 20h. EZZOUART GALERIE DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Du 9 au 28 janvier : Exposition de l’artiste Jaoudet Gassouma. Le vernissage est prévu le samedi 9 janvier à 15h. Belgaïd. Yennayer est le premier jour de l'année amazighe, célébré depuis l'Antiquité en Afrique du Nord, témoignant de l’ancienneté de l’histoire des Berbères qui date de plus de 5 000 ans. Le mot «Libyen» ou «Libyque», qui désignait les Berbères chez les Pharaons, a été découvert dans les plus vieilles transcriptions pharaoniques. La promotion de tamazight langue officielle dans l’avant-projet de révision constitutionnelle, en vue de la consolidation de l'unité nationale a été accueillie avec une grande joie par l’association Numidya qui a estimé que cet acquis est le fruit d’un long combat. Samedi 16 janvier à 14h30 : conférence de Jaoudet Gassouma intitulée «L’art contemporain algérien, est-ce une réalité ou un simple exercice de style ?». BIBLIOTHÈQUE NATIONALE D’ALGÉRIE (EL HAMMA, ALGER) Samedi 9 janvier à 14h : Hommage à Kaddour M’hamsadi, par l’Association des Amis de la Rampe Louni-Arezki La Casbah et l’Onda. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 16 janvier : Film Refus de Mohamed Bouamari, à raison de 4 séances : 14h, 16h, 18h et 20h. Vendredi 15 janvier à 10h : Pièce théâtrale La promenade des Anges de la coopérative culturelle Talahoum de Djelfa. mise en scène : Sadi El Bachir. Photo0 : DR Le chef d’orchestre et compositeur français Pierre Boulez décédé mardi à l’âge de 90 ans, à BadenBaden, en Allemagne, est un des signataires du «Manifeste des 121» en septembre 1960, dont l’objectif principal était d’ informer l’opinion publique française et internationale de ce mouvement de contestation contre la guerre en Algérie. PATRIMOINE a 11e édition du Festival culturel de Yennayer, organisée par l’association Numidya du 7 au 15 janvier à Oran, prévoit un riche programme incluant des conférences, spectacles et visites guidées. Plusieurs conférences sont au programme de cette manifestation sous les thèmes, entre autres, de «Yennayer, symbole du renouveau amazigh, une histoire à revisiter», «Yennayer, une fête, une culture et un patrimoine à sauvegarder» et «Yennayer, segment identitaire, pour une journée chômée et payée». Deux randonnées et visites guidées sont programmées, la première au Palais du Bey et la deuxiè- 14 [email protected] LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Ce que racontent en privé des écrivains est beaucoup plus émouvant ou au contraire beaucoup plus décevant que ce qu’ils écrivent dans leurs romans. Un écrivain algérien a commencé sa bibliographie par deux romans d’amour. Ce sont deux histoires qu’il avait personnellement vécues durant ses études universitaires puis dans le monde du travail à Alger. Il avait, à des périodes différentes, connu deux femmes. Il avait même demandé la main de l’une d’entre elles mais les circonstances avaient fait échouer leur projet de fonder un foyer. Quelques années plus tard, il avait parlé de ça dans deux romans différents, sans expliquer au lecteur que le héros de l’histoire c’est lui-même. Par respect pour la vie privée, Il avait donné des pseudonymes aux deux filles et à tous les gens qui ont un rôle dans les deux histoires. L’écrivain est allé voir les deux femmes. A chacune d’elles, il avait donné «son roman» tout en leur expliquant que c’est leur histoire commune. Il attendait leurs réactions, commentaires, remarques ou même critiques. Silence absolu de la plus âgée des deux filles. C’est comme si elle n’avait rien reçu, rien lu et rien ressenti. L’autre a eu quand-même une réaction. Peu de temps après avoir reçu le livre, elle est allé voir l’auteur, celui qui aurait pu être aujourd’hui son mari, pour lui lancer à la figure : «Reprend ton livre, je n’en veux pas !» Etre l’héroïne d’un roman, pour elles, c’est apparemment «rien». Mais en réalité, ces deux femmes sont le produit d’une société qui donne peu de valeur à la culture et à la création intellectuelle. Ce jour-là, le pauvre auteur avait décidé de ne plus écrire d’histoire d’amour. Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE déclaration avaient été inculpés ou suspendus de leurs fonctions. Pierre Boulez qui résidait en Allemagne a été empêché de passer la frontière à cause de son engagement pour l’indépendance de l’Algérie. Publié à l'étranger («Tempo presente», «Neue Rundschau»), le texte devait initialement paraître dans le n°4 du périodique français VéritéLiberté (septembre-octobre 1960) et Les Temps modernes (octobre 1960). La censure s'y opposa. Mais le Monde en signala l'existence dès le 6 septembre et donna la liste complète des signataires le 30 septembre. Le «Manifeste des 121» est l'un des textes les plus connus de l'histoire des intellectuels français. Pierre Boulez, né le 26 mars 1925 à Montbrison en France et mort le 5 janvier 2016 à Baden-Baden en Allemagne, est un compositeur, pédagogue et chef d'orchestre et person- TIPASA nalité influente du paysage musical et intellectuel de son temps, connu pour son esprit critique, sa culture universelle et polyvalente. Il a toujours cherché à ouvrir son art à toutes les classes sociales, parce qu’«il était exaspéré par l'attitude conservatrice du monde musical français». «Pour tous ceux qui l'ont côtoyé et qui ont pu apprécier son énergie créatrice, son exigence artistique, sa disponibilité et sa générosité, sa présence restera vive et intense», indique sa famille dans un communiqué diffusé mercredi par la Philharmonie de Paris. Durant toute sa carrière, Pierre Boulez prônait un décloisonnement des arts entre peinture, théâtre et concert. «C'est à ce prix que l'on touchera un public jeune, renouvelé dans son aspect social comme dans ses aspirations esthétiques», disait-il. «Esprit critique redoutable, enseignant au Collège de France, il ne cessait de penser les disciplines les unes avec les autres, faisant dialoguer peinture, poésie, architecture, cinéma et musique, toujours au service d'une société plus humaine», a indiqué le Président français François Hollande dans un hommage à l’artiste. Kader B. Etat des lieux des associations culturelles ors du forum animé par la radio de Tipasa, relatif au secteur de la culture, ce fut M. Djilani Zebda, le directeur de la culture de Tipasa, qui a répondu aux questions des auditeurs de cette radio et aux interpellations des médias concernant certaines préoccupations citoyennes en matière culturelle. Auparavant, M. Zebda a identifié le nombre de bibliothèques des agglomérations rurales qui est de 8 structures, ainsi que 5 bibliothèques communales, une maison de la culture à Koléa, et le complexe culturel du Chenoua. Le directeur de la culture, tout en admettant que la wilaya a bénéficié de plusieurs structures d’accompagnement, reconnaît l’existence d’insuffisances en la matière, sachant que certaines d’entre elles ne sont pas encore opérationnelles, tout en rappelant l’impact des caravanes initiées par le ministère de la Culture et dédiées à la lecture, au profit de Tipasa et de plusieurs autres wilayas qui furent concernées. En réponse à la question posée et relative à la situation des associations culturelles de la wilaya, M. Zebda dira : «Il y a des associations qui présentent des programmes, notamment pour l’enfance et la musique, tandis qu’il y a d’autres dont on ignore même l’activité pour l’année et leur programme.» «Sur la centaine d’associations culturelles existantes, il y a peu qui font état de leurs activités», affirme l’orateur qui mettra en exergue la commune de Hadjret Ennous qui encourage l’activité de ses associations. Evoquant la tradition culturelle de la «M’nara», M. Zebda dira à ce propos : «J’attendais des propositions dans ce cadre pour l’organisation de cette manifestation, mais hélas, ce fut une vaine attente ; toutefois, reprend M. Zebda, nous solliciterons, pour le prochain Mawlid Ennabaoui, le parrainage du ministère de la Culture, en vue d’organiser officiellement et au niveau régional la traditionnelle «M’nara». S’agissant de la protection du Mausolée royal de Maurétanie (ex-Tombeau de la chrétienne), le directeur de la culture estime qu’il faut une clôture en dur pour empêcher son envahissement par des indus occupants. Toutefois M. L SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Vendredi 15 janvier à 15h : Pièce théâtrale La promenade des anges de la coopérative culturelle Talahoum de Djelfa. Mise en scène : Sadi Bachir. COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Vendredi 15 janvier à 15h : Spectacle de marionnette Aâmi Tayeb de l’association culturelle El Skamla deTipasa. Samedi 9 janvier à 15h : Célébration de Yennayer. Soirée artistique. Poésie avec Baaziz Bouhadi Ighilasen, Ali Ibahriyen, Billel Annou, Tighzer Safia. Du 9 au 15 janvier 2016 : Exposition Zebda précise qu’«un problème juridique de la propriété foncière de cet espace est en cours de règlement». Pour le reste des sites archéologiques, un plan de protection prévoit de les illuminer. Quant au site historique de la ferme Sidjiss, sise à la périphérie de Messelmoun, il a été révélé qu’une étude pour sa protection, son nettoyage et sa mise en valeur a été prévue, mais ce site qui évoque la lutte des forces occidentales alliées contre le fascisme hitlérien reste porteur de questionnements, car il évoque plusieurs états. A propos des salles de cinéma, M. Zebda a révélé qu’«une opération de transfert a été initiée par notre ministère, mais qui reste dans l’attente d’une décision d’autres décideurs». Quant au site archéologique de la basilique de Sainte-Salsa à Tipasa, il reste dépendant de l’aspect sécurité et protection de sa partie ouest, malgré que l’office ait convenu de faire une réfection de ce site, qui est squatté par des délinquants. Interpellé à propos du site maritime de la basilique des 3 Îlots à El-Hamdania, un patrimoine national dont la gestion relève de l’OGBC (Office de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés), site qui risque d’être hypothéqué par la réalisation du plus grand port d’Afrique à ElHamdania, M. Zebda affirme n’avoir aucune donnée à ce propos. Toujours dans le cadre de la protection des vestiges archéologiques, le directeur de la cultur dira que «le PPMVSA, qui est un plan de protection légal, reste empiété par les constructions illicites, sur le parcours de chaque vestige, dont certains sont classés patrimoine national et international à l’instar de l’unique hippodrome romain, qui est un vestige classé». Pour les festivals culturels, Tipasa a lancé le Festival maghrébin de la musique andalouse et s’apprête à demander l’officialisation des Journées musicales de Cherchell et du Festival théâtral de Koléa, ainsi que la valorisation des autres types de musiques, de traditions, de chansons et de spécificités du terroir qui sont partie intégrante du patrimoine immatériel de l’Algérie. Houari Larbi artisanale : association El Founoun Koléa (Ustensiles, argent, cuivre, osier). Kaâda traditionnelle : exposition en coordination avec la direction de la culture de Tipasa avec une association de Hadjret Ennous : habits et plats traditionnels, céramique, arts plastiques. GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 14 janvier 2016 : Exposition collective de peinture, par les artistes Yacine Belferd, Nouredine Chegrane et Ahmed Stambouli. GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2016 : Exposition de peinture «Sirocco» de l’artiste Valentina Ghanem Pavlovskaya. MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festival international de l'art contemporain (Fiac). Avec la perticipation de Clémentine Carsberg (France), Patrick Altes (France), Patrick Maïssa (France), Francisco Javier Ruiz Carrasco (Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou (Congo), Gastineau Massamba Mbongo (Congo), les artistes algériens Fatiha Bouziane, Slimane Ould Mohand, Mohamed Skander, etc. Sports Le Soir d’Algérie Le technicien français François Bracci a signé un contrat de six mois renouvelable avec le RC Relizane, a appris l'APS jeudi auprès du club de Ligue 1 algérienne de football. Bracci (64 ans) a rejoint lundi Relizane et n'a pas mis trop de temps pour finaliser son engagement avec le RCR où il succède à la barre technique à Abdelkrim Benyellès. Le technicien français a dirigé auparavant plusieurs clubs de l'élite algérienne à l'image du MC Alger et du CS Constantine. Benyellès a annoncé vendredi sa démission de son poste, contestant «la situation catastrophique» dans laquelle se trouve le club ayant mené à plusieurs mouvements de grève des joueurs. Il a rejoint l'USM Bel-Abbès, leader de la Ligue 2 algérienne. Bracci est le troisième entraîneur du RCR depuis le début de la saison après Omar Belatoui et Benyelles. Au terme de la phase aller de la Ligue 1, le RCR pointe à la 14e place au classement avec 15 points. La formation de Relizane s'est qualifiée en 16es de finale de la Coupe d'Algérie après sa victoire face à la JS Kabylie (1-0). Lors du prochain tour, prévu vendredi et samedi, le RCR sera opposé en déplacement à la formation de l'ESB Dahmouni. Boumechra entame les entraînements avec Al-Raed ARABIE SAOUDITE FOOTBALL 15 20-Août ou 5-Juillet, où se jouera le derby CRB-MCA ? 16e JOURNÉE DE LA LIGUE 1 MOBILIS USMA-NAHD jeudi à 18h l La domiciliation du derby CR Belouizdad-MC Alger (16 e journée de la Ligue 1 Mobilis) continue d’alimenter les rues de la capitale. Se jouera-t-il au stade olympique du 5-Juillet ou au stade du 20-Août ? La question reste posée du moment qu’aucun communiqué officiel de la Ligue de football professionnel (LFP) n’a été publié pour annoncer clairement le stade qui abritera le grand derby. Programmé initialement au stade du 20-Août avant que la LFP, sur instruction de la Wilaya d’Alger, ne le délocalise pour le stade olympique. Mercredi, en fin de journée, le président du CRB Réda Malek a annoncé qu’il a reçu une correspondance de la LFP sur la reprogrammation à nouveau du derby au stade de Belouizdad au moment où le président du MCA, Achour Betrouni, affirme que le match se jouera bien au stade olympique. «On n’a rien reçu de la LFP sur la reprogrammation du derby au stade du 20-Août. Pour nous, c’est clair, on jouera au stade du 5-Juillet», a déclaré Betrouni à la presse. Cette histoire de domiciliation du derby CRB-MCA a même poussé les supporters du Chabab à organiser une marche lundi à Belouizdad pour exiger de l’instance de Kerbadj de faire jouer le L’USMA et l’O Médéa se neutralisent en amical (1-1) Photos : DR Bracci signe pour six mois renouvelables RC RELIZANE Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE match au stade du 20-Août. La nouvelle décision de domicilier le derby au stade de Belouizdad, qui reste à confirmer par la LFP, aurait été dictée par le ministère de l’Intérieur. En effet, il semblerait qu’une délégation du CRB aurait été reçue au ministère de l’Intérieur où les Belouizdadis auraient exposé leurs doléances en précisant que le MCA avait refusé de jouer au stade de Blida proposé par la LFP au match aller et avait préféré évoluer au stade de Bologhine. Les responsables du CRB ont demandé à ce qu’ils soient rétablis dans leur droit. Et «le Chabab a eu gain de JSS-USMH avancé au vendredi La formation de l’USM Alger a été tenue en échec, en amical, par l’O Médéa (L2), jeudi (1-1) lors du match disputé à Aïn Bénian dans le cadre de son stage de préparation qui durera jusqu’au 13 janvier. Ah. A. La commission des compétitions de la Ligue de football professionnel (LFP) a avancé la rencontre JS Saoura-USM El-Harrach au vendredi 15 janvier à 18h alors qu’elle était prévue initialement pour samedi 16. Ah. A. Les supporters du CR Belouizdad sont décidés à soutenir leur équipe à Sétif face à l’Entente cet après-midi pour le compte des 16es de finale de la Coupe d’Algérie. La troupe à Alain Michel, 2e au championnat de la Ligue 1 Mobilis derrière l’USMA, a effectué une préparation spécifique pour cette rencontre de la Coupe d’Algérie avec un stage bloqué d’une semaine à Tlemcen. Les camarades du portier Asselah sont arrivés à El-Eulma hier aprèsmidi avant d’effectuer une séance d’entraînement en fin de journée. Et parallèlement à la guerre psychologique sur la domiciliation du derby CRB-MCA de la 16e journée du championnat que les Belouizdadis auraient remportée notamment après la marche des supporters la semaine dernière, ces derniers comptent se rendre en force à Sétif. «Certains veulent semer la zizanie en avançant n'importe quoi en prévision du derby face au MCA. Comme je l'ai déjà dit, nous évoquerons ce derby au moment opportun mais pour le moment, l'heure est au match de coupe face à l'ESS. Je suis persuadé que nos supporters ne se laisseront pas manipuler et comme à leur habitude, je suis confiant qu'ils feront une nouvelle fois preuve d'une grande maturité et de sportivité pour soutenir leur équipe. J'espère que ce rendez-vous se déroulera cause puisqu'il était dans son droit», selon le site internet du CRB. Pour rappel, depuis la réouverture du stade du 5-Juillet début septembre 2015, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait indiqué que tous les derbies algérois devaient être abrités au stade olympique… Ahmed Ammour L’autre derby algérois de la 16 e journée qui mettra aux prises l’USM Alger au NA Hussein-Dey programmé au stade du 5-Juillet a été décalé de deux heures, soit à 18h, au lieu de 16h comme prévu initialement. Les Rouge et Noir, leaders du championnat à l'issue de la phase aller avec dix points d'avance sur leur dauphin immédiat, le CR Belouizad, devraient conforter leur avance. Pour sa part, le NA HusseinDey a terminé la phase aller de Ligue 1 à la 10e place avec 19 points. Les Sang et Or, qui étaient relégables pendant plusieurs journées, ont réussi à remonter la pente à la faveur de ses deux stages effectués à Tunis lors de deux mini-trêves qu’a connues le championnat de la Ligue 1 respectivement en octobre et en novembre. Lors de la 1re journée, le NAHD avait battu l’USMA (2-1) au stade du 20-Août ; la seul défaite d’ailleurs des poulains de Miloud Hamdi en championnat. USMBA-PAC décalée au vendredi 15 janvier 16e JOURNÉE DE LA LIGUE 2 MOBILIS Initialement prévue pour jeudi 14 janvier, la rencontre mettant aux prises l’USM Bel-Abbès au Paradou AC, comptant pour la 16e journée du championnat de la Ligue 2 Mobilis, a été reprogrammée par la Ligue de football professionnel (LFP) pour vendredi 15 janvier au stade du 24-Février de Bel-Abbès. Ainsi, hormis la rencontre ASO Chlef-CRB Aïn Fekroun programmée pour samedi 16 janvier, toutes les autres rencontres de cette 16e journée de la Ligue 2 se joueront vendredi 15 janvier à 15h. A l’issue de la phase aller, l’USM Bel-Abbès occupe la tête du classement avec 28 points devant le CA Batna et la JSM Béjaïa avec 26 points chacune, talonnées de près par l’O Médéa (25 points) et l’ASO Chlef (23 points). Ah. A. Les supporters du Chabab en force à Sétif 16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE : ES SÉTIF-CR BELOUIZDAD Le milieu offensif algérien Salim Boumechra a effectué jeudi soir sa première séance d'entraînement avec AlRaed, pensionnaire du championnat de première division saoudienne de football, où il devrait s'engager dans les prochaines heures pour une durée de six mois. Boumechra engagé par la JS Kabylie l'été dernier, a vu son contrat avec ce club de Ligue 1 algérienne résilié au milieu de la semaine dernière pour «insuffisance technique». Il s'est envolé mercredi à Riyad pour s'engager avec Al-Raed qu'avait entraîné l'Algérien Abdelkader Amrani en début de saison. Le joueur de 33 ans formé à l'ASM Oran avait également porté les couleurs d'autres clubs notamment de l'USM El Harrach et du MC Alger, deux pensionnaires de l'élite algérienne. AlRaed occupe la 13 e place (1 er relégable) au classement du championnat après 13 journées de compétition. Boumechra est le deuxième joueur de la Ligue 1 à rejoindre le championnat saoudien à l'occasion du mercato d'hiver après Mohamed Benyettou qui a quitté l'ES Sétif pour Al-Shabab. Joués hier USM El Harrach-IRB El Kerma MC Alger-US Biskra SCM Oran-USM Bel-Abbès 2-0 1-0 1-0 dans un fair-play total et que la qualification nous sourira inch’ Allah», a déclaré Réda Malek, président du CRB, sur le site officiel du Chabab qui précse que «le Chabab mise énormément sur la coupe d'Algérie afin d'offrir un trophée à ses supporters». Pour rappel, l’ESS a réservé 1 000 tickets aux supporters du CRB, ce qui est insuffisant pour les Belouizdadis qui comptent prendre la route tôt ce matin. La rencontre ESS-CRB est prévue aujourd’hui à 16h au stade du 8Mai-1945 de Sétif. Le CRB s’est qualifié aux 16es de finale après avoir éliminé l'ASO Chlef (4-1) au stade du 20-Août-55 alors que l'ES Sétif a arraché sa qualification pour les 16es de finale en dominant la formation de WRB M’sila (3-1). Ah. A. Start Aujourd’hui à 14h30 A Aïn Defla (stade Khellal-AEK) : RA Aïn Defla-CRB Ouled Djellal A Chelghoum Laïd (stade Opow) : HB Chelghoum Laïd-E Collo A Béjaïa (stade de l’Unité maghrébine) : MO Béjaïa-JSD Jijel (16h) A Sétif (stade du 8-Mai-45) : ES Sétif-CR Belouizdad (16h) A Oran (stade Habib-Bouakeul) : ASM Oran-ARB Ghriss A Aïn M’lila (stade Demene-Debbih) : AS Aïn M’lila-ASB Maghnia A Tiaret (stade Opow) : ESB Dahmouni-RC Relizane A Alger (stade du 1er-Novembre): EC Oued Smar-DRB Tadjenant A Ouargla (stade Opow) : CR Béni Thour-Paradou AC A Tébessa (stade Opow) : US Tébessa-USM Blida A Larbaâ (stade Smaïl Makhlouf) : RC Arbaâ-USB Tissemsilt A Alger (stade du 20-Août): NA Hussein-Dey-JS Saoura (16h). Sports Le Soir d’Algérie BALLON D’OR AFRICAIN 2015 l Pierre-Emerick Aubameyang a été couronné ce jeudi à Abuja meilleur joueur africain de l’année 2015. L’international gabonais remporte cette distinction pour la première fois et détrône Yaya Touré, qui termine 2e. Première pour le Gabon ! A l’issue de la cérémonie des Glo CAF Awards ce jeudi soir à Abuja, c’est Pierre-Emerick Aubameyang qui a remporté le trophée du meilleur joueur africain de l’année 2015. Meilleur buteur africain au cours des 12 derniers mois avec 42 réalisations, l’attaquant du Borussia Dortmund succède à Yaya Touré, quadruple tenant du titre, en remportant le plus de suffrages auprès des sélectionneurs et DTN du continent. Les votes ont toutefois été serrés, Aubameyang cumulant au final 143 points, contre 136 pour son dauphin ivoirien et 112 pour André Ayew. Vainqueur de la Ligue des champions avec le TP Mazembe, Mbwana Aly Samatta remporte de son côté le trophée également très convoité de joueur de l’année évoluant en Afrique. Comme un symbole pour l’international tanzanien en passe de rejoindre le championnat belge. Titre en guise d’adieu aux Corbeaux de Lubumbashi, sacrés équipe de l’année. Autre récompense très attendue, celle Photos : DR En Slovénie depuis mardi 5 janvier courant pour préparer la 22 e Coupe d’Afrique des nations, messieurs, qui débutera le 21 de ce mois au Caire, notre équipe nationale disputera aujourd’hui son premier match amical à 12h30 dans la ville de Maribor face à l’équipe RK Maribor Branik qui évolue en Super League slovène. Ce test sera suivi par trois autres, toujours face à des formations de l’élite slovène. En effet, le Sept national affrontera lundi 11 à Ormož, le club de RK Ormož, puis mercredi 13 à Velenje la formation du RK Gorenje Velenje et enfin vendredi 15 à Celje, l’ensemble du RK Celje Pivovarna laško. Pendant ce séjour, le coach national aura à effectuer les derniers réglages sur le plan technico-tactique et parfaire la cohésion de l’équipe sans oublier le volet physique. Il faut dire que Salah Bouchekriou, secondé par Hichem Boudrali, aura pour la première fois depuis le début de la préparation en septembre dernier, l’ensemble des joueurs évoluant en Algérie et à l’étranger, postulant à figurer dans la liste des 18 éléments devant rallier le Caire, jeudi 18 de ce mois. Bien que les joueurs évoluant en Algérie étaient constamment regroupés durant les précédents stages, les 5 éléments professionnels n’ont rejoint leurs coéquipiers locaux que progressivement. Après les arrivées de Mokrani, Rahim, Boultif et Kieffer, seul Hichem Kaâbèche n’a pas rejoind ses camarades et était resté à Alger pour achever sa rééducation. Pour Riad Chehbour qui souffrait de douleurs au dos, le médecin Youcef Mellal et le kiné Belkacem Mahiout l’ont bien pris en charge pour le remettre sur pied très rapidement. Une fois de retour au bercail, notre équipe nationale ralliera le Caire dès le 18 janvier courant afin de prendre part à la prochaine compétition africaine. Pour rappel, l’Algérie est versée dans le groupe A aux côtés de l’Egypte, du Cameroun, du Gabon, du Nigeria et du Maroc. Les Verts débuteront la compétition dès le 21 de ce mois face aux Egyptiens. H. C. 16 Aubameyang Roi d’Afrique FOOTBALL HANDBALL : EN PRÉPARATION EN SLOVÉNIE POUR LA 22e CAN Le Sept algérien se teste aujourd’hui face à une équipe de l’élite slovène Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE de l’entraîneur de l’année, qui a finalement atterri entre les mains d’Hervé Renard. Vainqueur de la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire, le technicien français est devenu le premier sélectionneur à remporter la compétition avec deux équipes différentes. Un sacre continental qui permet aux Eléphants de rafler le trophée de la sélection de l’année Meftah, Brahimi et Bounedjah dans le Onze de l’année Trois joueurs algériens figurent dans le Onze de l’année de Yaya Touré crie au scandale «La honte de l'Afrique» Au lendemain du sacre de Pierre-Emerick Aubameyang, désigné Ballon d’Or africain 2015, son dauphin, Yaya Touré, a estimé que le palmarès était honteux. Yaya Touré est remonté. Et l’a fait savoir. Deuxième du Ballon d’Or 2015 derrière Pierre-Emerick Aubameyang, le milieu de terrain de Manchester City et capitaine de la Côte d'Ivoire sacrée championne d'Afrique en 2015 a estimé «lamentable» d'avoir été devancé par le Gabonais. Touré se dit «déçu» que ses prestations effectuées en sélection sur le sol africain aient eu finalement moins d’impact que celles d’Aubameyang réalisées en club (avec le Borussia Dortmund, en l’occurrence) hors des frontières africaines. «Je crois que c'est ce qui fait la honte de l'Afrique, a-t-il lancé. Se comporter de la sorte, c'est indécent ! Mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Nous, les Africains, nous ne montrons pas que l'Afrique est importante à nos yeux. Nous privilégions plus l'extérieur que notre propre continent. C'est ce qui est lamentable !» Crystal Palace prêt à mettre 30 millions d'euros pour Slimani SPORTING LISBONNE Le club anglais de Premier league Crystal Palace serait prêt à mettre 30 millions d'euros pour bénéficier des services de l'attaquant international algérien du Sporting Lisbonne (division 1 portugaise de football), a rapporté hier le quotidien sportif lusitanien A Bola. Le club anglais pourrait proposer une offre de 30 millions d'euros, montant de la clause libératoire exigée par le Sporting pour céder Slimani, lié au club jusqu'en 2020. Décisif sous les couleurs du Sporting avec 12 réalisations en 15 rencontres de «Liga Nos» cette saison, Islam Slimani (27 ans) devrait quitter le Portugal dès l'été prochain. Lors de sa première saison sous les couleurs de Sporting Lisbonne qu'il avait rejoint en août 2013 en provenance du CR Belouizdad (Ligue 1, Algérie), Slimani avait également marqué 8 buts en 26 matchs au cours de la saison 2013-2014. L'avant-centre de 27 ans, en nette progression depuis son arrivée au Portugal, ambitionne d'atteindre la barre de 15 buts en championnat cette saison, selon ses déclarations à la presse. Il est bien parti pour atteindre son objectif et le dépasser même, estiment les observateurs, du moment qu'il est à sa 12e réalisation en seulement 15 rencontres jouées. la Confédération africaine de football (CAF), a-t-on indiqué sur le site officiel de l’instance suprême du football africain. Il s’agit du latéral droit de l’USM Alger, Mohamed Meftah, du meneur de jeu de l’EN et du FC porto, Yacine Brahimi, et du buteur de l’ES Sahel, Baghdad Bounedjah. Le jeune attaquant de l’USMA Zineddine Ferhat, figure parmi les remplaçants. Résultats Meilleur joueur 2015 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon) Meilleur joueur basé en Afrique : Mbwana Aly Samatta (Tanzanie) Meilleure joueuse : Gaelle Enganamouit (Cameroun) Meilleur jeune : Victor Osimhen (Nigeria) Meilleur espoir : Etebo Peter Oghenekaro (Nigeria) Meilleur entraîneur : Hervé Renard (France) – Ex-sélectionneur de la Côte d’Ivoire Meilleur arbitre : Bakary Papa Gassama (Gambie) Meilleure équipe nationale masculine : Côte d’Ivoire Meilleure équipe nationale féminine : Cameroon Meilleur club : Tout Puissant Mazembe (RD Congo) Trophée du fair play : Allez Casa Dirigeant de l’année : Abdiqani Said Arab (Somalia) Légendes africaines Charles Kumi Gyamfi (Ghana) Samuel Mbappe Leppe (Cameroun). Onze de l’année Gardiens : Robert Muteba Kidiaba (RD Congo) Défenseurs : Serge Aurier (Côte d’Ivoire), Aymen Abdenour (Tunisie), Mohamed Meftah (Algérie). Milieux de terrain : André Ayew (Ghana), Yaya Touré (Côte d’Ivoire), Sadio Mane (Sénégal), Yacine Brahimi (Algérie). Attaquants : Mbwana Aly Samatta (Tanzanie), Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), Baghdad Bounedjah (Algérie). Remplaçants : Djigui Diarra (Mali), Azubuike Okechukwu (Nigeria), Kelechi Nwakali (Nigeria), Zinedine Ferhat (Algérie), Adama Traoré (Mali), Victor Osimhen (Nigeria), Kermit Erasmus (Afrique du Sud). Blessé, Mesbah pas encore fixé sur la date de son retour SAMPDORIA L'international algérien, Djamel Mesbah, blessé, n'a pas encore repris l'entraînement avec son club italien de football la Sampdoria (Série A) et n'est pas encore fixé sur la durée de son indisponibilité, a indiqué hier la presse locale. Le latéral gauche avait déclaré forfait pour le derby de Gênes qui a vu son équipe s'imposer face au Genoa (3-2), mardi dernier en ouverture de la 19e journée du championnat. Victime de blessures à répétition, le joueur de 31 ans a fait sept apparitions seulement avec son équipe cette saison, alors qu'il en a comptabilisé 16 lors de l'exercice passé. Mesbah, rappelé en sélection algérienne en novembre passé après sept mois d'absence, avait déclaré forfait pour la double confrontation contre la Tanzanie, en éliminatoires du Mondial2018, à cause d'une blessure également. La presse spécialisée évoque un possible transfert du joueur vers un club de Série B italienne au cours de l'actuel mercato d'hiver. L'entraîneur Julen Lopetegui limogé FC PORTO L'entraîneur espagnol du FC Porto (division 1 portugaise de football) Julen Lopetegui a été démis de ses fonctions, a affirmé le club hier dans un communiqué. «La direction a décidé de remplacer l'équipe technique dirigée par Julen Lopetegui», a annoncé le club du nord du Portugal, précisant être en train de négocier avec l'entraîneur les termes de son départ. Julen Lopetegui, 49 ans, avait signé en mai 2014 au FC Porto, initialement pour trois ans. Mais les critiques des supporteurs se faisaient de plus en plus vives, alors que le club n'a pas remporté le moindre trophée la saison dernière et a été éliminé en phase de poules de la Ligue des champions en décembre. Le FC Porto, où évolue le milieu international algérien Yacine Brahimi pointe à la troisième place en championnat, après une défaite le 2 janvier contre le Sporting (2-0), l'un de ses grands rivaux lisboètes, et un nul mercredi à domicile contre le Rio Ave (1-1). Lopetegui, ancien gardien de but du FC Barcelone et du Real Madrid, a débuté sa carrière d'entraîneur en 2003 au Rayo Vallecano (Liga espagnole). Sports Le Soir d’Algérie Michel Platini, le patron de l'UEFA, suspendu huit ans de toute activité dans le football, annonce son retrait de la course à la présidence de la Fifa. Dans un entretien, Michel Platini annonce qu'il ne se «présentera(i) pas à la présidence de la Fifa». «Je retire ma candidature», explique le président de l'UEFA, suspendu pour huit ans de toute activité dans le football. Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien. «Comment remporter une élection quand on est empêché de faire campagne ?» L'ancien capitaine et sélectionneur des Bleus ajoute : «C’est une question de calendrier, mais pas seulement. Comment remporter une élection quand on est empêché de faire campagne ? Pourtant, quand Blatter s’est retiré, j’ai reçu 150 soutiens déclarés. Une centaine de lettres officielles de fédérations et une cinquantaine de promesses. Tout cela en deux jours. Aujourd’hui, je dois m’occuper de tous les recours, suivre les procédures. En plus des motivations qui doivent encore être rendues, il y aura, derrière, le TAS puis la commission présidée par Domenico Scala (en charge de la commission électorale de la Fifa) qui a dit que j’avais falsifié les comptes. (Ironique.) Ça ne se présente pas très bien. Je me suis battu comme je l’ai toujours fait dans ma vie mais on ne m’a pas donné la possibilité de concourir ce coup-ci.» Qui commande à l'UEFA ? En poste depuis 2007, Michel Platini est privé de son poste de président de l'UEFA depuis le 8 octobre et une suspension alors provisoire prononcée par la justice interne de la Fifa devenue ferme le 21 décembre. Comment est gérée l'instance européenne du foot en son absence ? L'UEFA s'est refusée jusqu'ici à nommer un président intérimaire. Lors des séances du Comité exécutif, soit le gouvernement du foot du Vieux Continent, c'est le vice-président senior de cet organe, l'Espagnol Angel Maria Villar Llona, qui mène les débats et les décisions sont prises par vote. «L'organisation est bien structurée, fonctionnelle, la machine tourne», explique un connaisseur de l'instance. «Platini amenait des idées sur le long terme, comme le fair-play financier, l'Euro-2016 à 24 équipes, l'Euro-2020 dans plusieurs pays différents. Mais dans le cycle actuel, la durée de son absence n'est pas encore assez longue pour qu'un manque, sinon médiatique, se fasse trop ressentir», poursuit cette source. La question de la présidence ne figure pas à l'agenda du Comité exécutif des 21 et 22 janvier prochains. En fonction du traitement des appels de Platini, elle le sera peut-être au Congrès de l'UEFA programmé le 25 février. S'il y a besoin de nouvelles élections, le Congrès ordinaire prévu le 3 mai pourrait être transformé en Congrès électif. FOOTBALL 17 Le Barça domine l'Espanyol, l'Atletico freiné par le Rayo Vallecano ESPAGNE : COUPE DU ROI (8es ALLER) l Le FC Barcelone a dominé l'Espanyol 4-1 mercredi en 8 es aller de Coupe du Roi et pris l'ascendant en vue des quarts, à l'inverse de l'Atletico Madrid, freiné par le Rayo Vallecano (1-1). Le Barça avait un compte à régler dans le derby barcelonais: neutralisé samedi par son voisin en Liga (0-0), le club blaugrana s'est vengé en Coupe avec une belle démonstration offensive, marquée par des débuts encourageants pour les recrues estivales Arda Turan et Aleix Vidal, enfin autorisées à jouer. Avec un Andres Iniesta en état de grâce et un Neymar supersonique au Camp Nou, Messi s'est mis au diapason pour éteindre l'Espanyol. Les «Periquitos», agressifs mais vite débordés, ont même fini à neuf après les exclusions d'Hernan Pérez (72 e) et Pape Diop (76 e ) dans une ambiance électrique qui a fait polémique. Auparavant, l'attaquant équatorien Felipe Caicedo avait surpris la défense du Barça au bout d'une contre-attaque parfaite (9e). Mais il a suffi de quatre minutes pour voir l'intenable Messi égaliser seul au point de Photos : DR «On ne m’a pas donné la possibilité de concourir» MICHEL PLATINI : Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE penalty après une offrande d'Iniesta (13e), avant de marquer sur un coup franc magistral qui a heurté la transversale avant de rentrer (44 e ). Et le quadruple Ballon d'Or a insisté en seconde période, servant Gerard Piqué (49e) puis Neymar (88e) pour simplifier le match retour prévu mercredi prochain à Cornella-El Prat. Un autre derby était au programme mercredi, entre le Rayo Vallecano et l'Atletico Madrid, qui a accouché d'un nul 1-1, Saul (67 e ) ayant répondu à Nacho (35e). L'«Atleti», actuel leader de la Liga, avait aligné une équipe bis mercredi et devra faire beaucoup mieux à domicile jeudi 14 janvier. re manière de ne pas être obligé de défendre, c’est d’avoir le ballon, c’est ce que nous allons essayer de faire», a-t-il lâché, notamment pour répondre à ceux qui s’inquiètent du manque d’équilibre défensif dans l’entrejeu. «Je suis parfaitement convaincu que tout va bien se passer. Quand je vois la qualité de cette équipe, il ne peut en être autrement». Zidane a aussi évité de reproduire les mêmes erreurs que son prédécesseur Rafa Benitez, pas forcément des plus chaleureux avec Cristiano Ronaldo. Le Français a lui, tenu à rappeler son soutien et son admiration. «Cristiano va jouer sur le côté. Je lui dirai peu de choses. Nous savons quel joueur il est, les stats parlent pour lui, je veux qu’il soit content, bien, à l’aise, le reste viendra tout seul. Il gardera la responsabilité des coups francs bien sûr», a-t-il glissé, avant de répondre à une question sur un éventuel départ du Portugais en fin de saison. «C’est plus qu’in- transférable, c’est l’âme de ce club, de cette équipe, du madridisme. Tant que moi je serai là, il ne partira pas». Des déclarations qui feront sûrement plaisir à un CR7 sensible à ce genre d’attentions. Zizou a également évoqué les cas épineux de James Rodriguez et Isco, deux joueurs malheureux sous l’ère Benitez. Ce matin, As annonçait que l’entraîneur français mettait en place une équipe en 4-3-3 avec Isco plutôt que James dans l’entrejeu. «James et Isco, qui sont des joueurs importants et très bons, il ne faut que les aimer et leur donner de la confiance. Leur donner de la confiance. Le plus important. Nous sommes 25, tous ne peuvent pas jouer, l’important pour moi, c’est le groupe. C’est ce que je retiens de mon expérience de joueur. Ce qui gagne, ce sont les groupes.» Souriant et plutôt à l’aise, le Français a réussi son troisième oral. Mais maintenant, seule la vérité du terrain pourra valider son discours. Suarez suspendu deux matches La commission de discipline de la Coupe du Roi a sanctionné ce vendredi Luis Suarez de deux matches de suspension pour son comportement dans le tunnel après le match tendu entre le Zidane se confie sur les dossiers chauds du Real Madrid l Présent en conférence de presse à la veille de son premier match, Zidane a tenu à éviter les erreurs de Benitez et a donné son avis sur les dossiers chauds du Real Madrid, de CR7 à Isco en passant par James. Après son intronisation officielle lundi et sa première conférence de presse mardi pour sa présentation, Zinedine Zidane s’est à nouveau adressé aux médias aujourd’hui, à la veille de son premier match en tant qu’entraîneur principal, prévu demain face au Deportivo La Corogne. Pour ZZ, il était temps d’entrer dans le grand bain en évoquant ses premiers choix tactiques et en réglant quelques dossiers chauds. «Ce que je peux vous dire, c’est que sans le ballon, nous travaillerons tous. Je vais faire passer ce message. Tu ne peux pas avoir un, deux, ou trois joueurs qui ne défendent pas. L’idée est de défendre ensemble quand nous n’avons pas le ballon. La meilleu- CR7, ISCO, JAMES Barça et l’Espanyol en 8 es de finale aller de la compétition (41), rapporte le site du quotidien espagnol As. Le FC Barcelone envisage de faire appel de la décision pour tenter de réduire la suspension à un match et pouvoir compter sur l’attaquant uruguayen pour le quart de finale aller, la suspension ne concernant que la Coupe du Roi. Selon le rapport de l’arbitre de la rencontre, Luis Suarez avait lancé aux joueurs de l’Espanyol dans le tunnel : «Je vous attends, venez-ici, vous êtes des déchets», provoquant une mêlée générale entre les joueurs des deux équipes. «Ronaldo est intransférable», prévient Zidane REAL MADRID Zinédine Zidane, nouvel entraîneur du Real Madrid, a prévenu vendredi que l'attaquantvedette Cristiano Ronaldo était «plus qu'intransférable» et a coupé court aux rumeurs de transfert en assurant que le Portugais ne quitterait pas le club sous son mandat. «Il est plus qu'intransférable, Cristiano, c'est l'âme de ce Madrid. Tant que moi je serai là, il ne partira pas, ça c'est sûr», a dit le Français en conférence de presse à la veille de ses grands débuts sur le banc samedi contre le Deportivo La Corogne. «Cristiano va jouer sur l'aile et il va jouer quoi qu'il arrive. Je vais donner peu de consignes à Cristiano, ses statistiques parlent pour lui. La seule chose que je souhaite, c'est qu'il soit heureux, à son aise.» Le triple Ballon d'Or portugais, qui fêtera ses 31 ans le mois prochain, semblait en froid avec Rafael Benitez, prédécesseur de Zidane sur le banc. Ronaldo a lui-même alimenté les spéculations sur son avenir ces derniers mois en répétant à plusieurs reprise qu'il ne savait pas «ce qui arrivera(it) l'an prochain». Son accolade avec l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc après un match en Ligue des champions cet automne a aussi nourri la rumeur d'un possible départ. Zidane, qui a remplacé Benitez lundi, a également indiqué ne s'attendre à aucun mouvement au mercato d'hiver. «Des possibles départs, je ne crois pas et je ne veux pas. Des arrivées non plus, j'ai un groupe important et je m'en satisfais.» Dix ans après sa dernière apparition officielle sur la pelouse du stade Santiago-Bernabeu, l'ancien meneur de jeu du Real (2001-2006) et de l'équipe de France va connaître son baptême du feu comme entraîneur du Real Madrid samedi contre le Deportivo La Corogne (20h30) en Championnat d'Espagne. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE Par Tayeb Bouamar Fut apte ---------------Blessant Son ex-club Couleur ---------------Mauvais film Parfum ---------------Défaut ---------------Souveraine Iridium ---------------Lettres de janvier ---------------Possessif Tellure ---------------Naturel ---------------Polonium Sélénium ---------------Cube ---------------Rocher Salut ---------------Ex-UE ---------------Près de Annaba Esprit ---------------Ode ---------------Pronom Planète ---------------Dans le hall ---------------Gîtes Saison ---------------Pays Poème ---------------Hésita ---------------Récompensée Commission ---------------Travail En fut le président ---------------Son pays Argon ---------------Cuivre (inv) Bourrique ---------------Fer (inv) Pronom ---------------Démonstratif ---------------Restitue Espèce animale ---------------Titre Nabot ---------------Vaste Possédais ---------------Femmes Figure ---------------Saut Titane ---------------Epoux Dans le gosier ---------------Mal de dent ---------------Possessif Dans la nuit ---------------Organisation internationale Possédait ---------------Pronom (inv) Demandée ---------------Entaché Loupa ---------------Piste ---------------Creuse Profiter ---------------En l’état Son ex-club 18 Dinar ---------------Alternative ---------------Article Cuivre ---------------Monnaie ENUMÉRATION Côté ---------------Pronom ---------------Titre Lac ---------------Cérium ---------------Aperçu Livre ---------------Pronom Alliée ---------------Vol ---------------Lithium Possessif ---------------Pronom Souffle ---------------Fait feu Son ex-club L ET T R E S D E : Pointe Noire Ces colonnes abritent les noms de huit parties d’une pile électrique ronde. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Type de pile» T E R M I N A L 1 2 3 4 5 N C O N T E N E Q D C O I D E U Q S U R 1- CAPSULE 2- GAINE ÉTANCHE 3- ZINC AMALGAMÉ A P S U L E G Y A R C N O A S O L A T I I N E E T I D T C A T A E D E C O N N E I P A P T R M A C N I Z E H C O A L G A M E S U P P 4- SUPPORT 6- DISQUE D’ISO- PAPUER LATION 5- DISQUE DE 7- CRAYON CONTACT 8- CONTENEUR MOT RESTANT = ETALON E T A L O N R U S I 6 7 8 1- SA VOCATION 2- NOUVEAU TERMINAL 3- EXPORTA- TIONS 4- EXPORTA- TIONS 5- EXPORTA- TIONS 9 6- PAYS 10 7- PAYS 11 8- SON STATUT 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS TAIFASTARS-CRISE RIDE-PRIEES-A-AN ILE-TAIDER-MI-IT BE-CA-MEL-VALIDA U-BRIDER-VER-LAS NUMEROS-TETINE-S ES-VAS-CANINE-CE SITES-LACERE-POE -NES-PALIRA-SOLS PAS-PARITE-SEULLI-BAIGNE-GO-LEM A-CRIEES-SAUTERA INDIENS-MORTES-L SA-L-S-RONCES-PA AVILI-MONDES-SUD NICE-TOUTES-CUIR TRI-VO-GRE-LASSO EE-AOUDIA-DAN-AI R-EMIRAT-GE-I-ST INCULTE-ORNONS-E E-OSEE-MIAULE-FM SURES-SA-NEE-RUE -ENS-DERIDE-SAIN TLE-FELINS-MOT-T UE-RET-EE-COL-KR-RATEES-PRI-SAM CLEMENT-ARA-VIRA SERIEUSEMENT-CAS MOTS FLÉCHÉS -DORAN-ALMERIA-L LISE-ORGIE-IV-SA IRA-ET-ES-HARENG NE-ETIRE-FANER-I A-PLACE-SAUTS-PT -UL-LE----TE-ARA ORAGE-----S-RIEN RITE-J-----PASSE ANE-MEMES-EUTESNE-PATES-EPIS-EB -SEULES-TRIS-S-L D-NI-R-GARE-BUTA EVASE-SERA-GRAND YAGATAALEBHAR-TI LETTRES DE KANDAHAR ---MINCIO-------TANARO--------VISO----------RAVENNE----ITALIE------VERCEIL----- MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE Paradis ---------------Brefs Par Tayeb Bouamar Foot à Marseille ---------------Césium ---------------Lentille Etain (inv) ---------------A vu le jour ---------------Saint Singulier ---------------Note ---------------Lac Pronom ---------------Osmium Courroux ---------------Ecole ---------------Désira Début de soirée ---------------Loupa ---------------Lac Eliminés ---------------Néon ---------------Conjonction Concept ---------------Lipides Religieuse ---------------Capitale ---------------Situation Figures ---------------Sain Fatigué ---------------Atouts ---------------Praséodyme Attiré ---------------Remorque Prétend ---------------Note (inv) ---------------Réflecteur Pronom ---------------Arsenic Europe ---------------Brin Passions ---------------Aurore Chiffre ---------------Issus ---------------Mépris Fin de soirées ---------------Tellure ---------------Banque 19 Caractères ---------------Conspue Pays ---------------Monsieur ---------------Direction Habitudes ---------------Etain Lettres sinistres ---------------Polies Flaque ---------------Arbres Qualités ---------------Sélénium ---------------Souverain Intelligence ---------------Fin de série Nickel ---------------Vol ---------------Décombres Terrain ---------------Liaison Défie ---------------Aisé Aération ---------------Caresse Réparées ---------------Loupée Lacéra ---------------Perforés Agissait ---------------Coutumes Fin de série ---------------Préposition Greffe ---------------Sièges Suffoque ---------------Rongeur Rompre ---------------Chrome Dans la rose ---------------Doute Théâtre ---------------Préposition Arbres ---------------Penses ---------------Calcium Auberges ---------------Détesté Issues ---------------Blessé (dés) Tombe ---------------Piège Lentille ---------------Possessif ---------------Répercussion Voyelle double ---------------Corps d’armée A vu le jour ---------------Diplôme Dans l’arène ---------------Jeu Radium ---------------Approuvées Article ---------------Nobélium Trempa ---------------Ornements Foncera ---------------Spatial Métro ---------------Ceinture ---------------Air Aigres ---------------Bienfaiteur Près de Tlemcen ---------------Océan Grade ---------------Consonne double Néon ---------------Sommet Résolu ---------------Plantées Pronom ---------------Sevré Latine ---------------Après premier ---------------Fatal Fait exception ---------------Mesure Négation ---------------Part (oh) Méchante ---------------Accroche ---------------Allure Rejeter ---------------Désargenta Fin de soirées ---------------Forme d’être Héros national ---------------Posé Public ---------------Futur Polars ---------------Maladie Sérénité ---------------Agréable Station ---------------Aride Cartons ---------------Dinar Signe ---------------Ville du Mali Crasseux ---------------Pronom Dommages ---------------Meilleures Romancier algérien ---------------Dépit Gallium ---------------Soldat Géniteur ---------------Préfixe ---------------Joyeux Publicité Le Soir d’Algérie APPARTEMENTS LE SOIR DE L’IMMOBILIER –––––––––––––––––––– Vds F3, 85 m2, 3e étage - Cité 350-Logts, Bougara, wilaya de Blida. 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Siège : local n° 26 au sud de la ville de Tizi-Ouzou, sur la route menant vers le village Azih Ahmed et Hasnaoua, commune, daïra et wilaya de Tizi-Ouzou. Capital : 100.000,00 DA. Durée 99 ans et M. Tazebinte Abdou est désigné gérant de la société pour une durée illimitée et M me Lateb Naïma est désignée commissaires aux comptes pour une durée de trois ans. Deux expéditions dudit acte seront déposées auprès de l’antenne du CNRC wilaya de Tizi-Ouzou. Pour avis le notaire –––––––––––––––––––– Vds terrain agricole, Tipasa. Tél.: 0777 88 28 37 F141306 –––––––––––––––––––– Ag. Zéralda vd ter., 246 m2, Draria, résid., coop. Nahar, acte, LF, PC. - 0552 19 98 05 F901 –––––––––––––––––––– Il y a déjà une année que nous a quittés à jamais notre cher et regretté père Boukari Moussa pour un monde meilleur, laissant derrière lui un vide que nul ne pourra combler. En cette triste et douloureuse circonstance, sa femme Houria et ses enfants : Zahir, Nadir, Faouzi, Samir, Nawel, Zahoua et Assia, ainsi que ses gendres : Faycel et Kamel, et toute sa famille prient le Bon Dieu pour qu’Il l’accueille en Son Immense Miséricorde et dans Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous F56240/B2 retournons. –––––––––––––––––––– Vend. 8 - Sam. 9 janvier 2016 - PAGE D’EMPLOI Crèche privée à Beni-Messous cherche éducatrice diplômée dans différentes sections (moyenne et grande section) maîtrisant la langue française et l’arabe pour la rentrée 2015/2016. Veuillez nous contacter au 0550 41 55 28 Kb –––––––––––––––– Rec. Femme de ménage + Superviseur/HSe. Tél. : 021 63 27 18 - 0560 09 98 75 –––––––––––––––– Cherche conducteur d’offset 2 couleurs, Rolland Favorite. Salaire intéressant. - Benchoubène. Tél.: 0560 36 37 60 –––––––––––––––– Cherche cuisinier qualifié. 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Elle doit faire à peu près 1,5 cm d’épaisseur. A l’aide de l’emporte-pièce 7,5 cm coupez des ronds de pâte, puis avec celui de 3,5 cm faites un trou dans le milieu du beignet. Disposez-les dans un plateau. Recommencez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Couvrez et laissez gonfler pendant environ une heure à température ambiante. Préchauffez le four à 180 °C. Enfournez pendant 10 à 15 min. Laissez-les refroidir sur une grille. Faites fondre le chocolat au bain-marie et plongez-y les beignets, saupoudrez de décorations en sucre et laissez figer le chocolat. Note : Pour les non-adeptes de chocolat, saupoudrez simplement de sucre glace. QUESTION L ’ or d i n a t e u r a b î m e - t - i l l es ye u x ? Non. Passer sa vie devant l'écran n'altère ni la vue ni les yeux. En revanche, cela peut les fatiguer et, de ce fait, révéler une anomalie restée inaperçue jusque-là, comme un astigmatisme. Il faut savoir que quand on fixe un écran, on cligne environ cinq fois moins des yeux et on a tendance à les garder écarquillés, donc à exposer davantage nos globes oculaires à l'air. D'où une fréquente sensation de gêne à la fin d'une journée de travail par exemple. Les mesures en cuisine Saviez-vous que... 3 g = 1 c. à thé 9 g = 1 c. à soupe 36 g = 4 c. à soupe = 1⁄4 tasse 72 g = 8 c. à soupe = 1⁄2 tasse 145 g = 16 c. à soupe = 1 tasse 228 g = 1⁄2 livre (lb) 455 g = 1 livre (lb) Sucre, beurre, légumes 5 g = 1 c. à thé 15 g = 1 c. à soupe 50 g = 3 c. à soupe 60 g = 4 c. à soupe = 1⁄4 tasse 120 g = 8 c. à soupe = 1⁄2 tasse 240 g = 16 c. à soupe = 1 tasse Le magazine de la femme Presbytie, quels sont les signes ? BON À SAVOIR La presbytie survient à partir de 40 ans... Mais quels sont les premiers signes ? Etes-vous déjà concerné ? Contrairement aux idées reçues, elle ne se manifeste pas que par une moins bonne vision de près... Page animée par Hayet Ben sa vue est meilleure le matin à la lumière du soleil, que le soir dans la pénombre. Et pour mieux voir, elle a tendance à se rapprocher d'une source lumineuse plus forte. La presbytie arrive plus tôt chez les hypermétropes Nous serons tous un jour affectés par la presbytie. Cela arrive cependant plus tôt chez les hypermétropes (qui ont déjà une certaine difficulté à voir de près), vers 40 ans. Vous voyez moins bien de près ? Les premiers signes de la presbytie se manifestent en général entre 40 et 50 ans, notamment par une vision moins bonne de près (la lecture normale à 30 ou 40 cm devient difficile). On se sent alors obligé de tendre les bras pour lire son journal ou un livre, jusqu'au moment où... les bras ne sont plus assez longs ! Pourquoi ? Inévitable, la presbytie provient de l'usure du cristallin, la lentille qui permet à l'œil de faire une mise au point automatique et de voir à toutes les distances : ce mécanisme est appelé accommodation. En vieillissant, celui-ci perd de son élasticité et ne se bombe plus suffisamment pour assurer une bonne vision de près. La presbytie est la perte de l’accommodation. Voici quelques autres signes de la presbytie. Les myopes voient plus longtemps de près On entend souvent dire que les personnes myopes sont moins touchées par la presbytie. A tort ! La myopie n'empêche pas la presbytie. Cependant, au même âge, les myopes parviennent plus longtemps à voir de près à condition de retirer leurs lunettes ou lentilles. Vous souffrez de fatigue visuelle, de maux de tête ? Une personne qui devient presbyte a de plus en plus les yeux qui piquent surtout en fin de journée, des irritations, la vision qui se trouble, parfois même devient double, accompagnée éventuellement de maux de tête. Vous avez besoin de plus de lumière pour lire La pilule contraceptive et la stérilité INFOS Une personne presbyte constate que La pilule ne rend pas stérile. Par contre, après l’arrêt de la pilule, les cycles mettent parfois un peu de temps avant de redevenir réguliers et, chez certaines femmes, il faut attendre quelques mois avant de tomber enceinte. Mais aucun risque de stérilité ! Soupe de poulet à la crème Blanc de poulet, 2 tasses de bouillon de volaille, 1 tasse de lait, 1 tasse de crème fraîche, 1 c. à s. de jus de citron, 4 c. à s. de farine, 3 c. à s. de beurre, sel, poivre Je positive Le principe de la pensée positive est de se servir de ses pensées, de son langage et de sa façon de communiquer d'une façon positive. Si, par exemple, nous répétons chaque jour que «la vie est difficile», «je ne peux pas réussir», «nous sommes en pleine crise», comment pouvons-nous espérer vivre et traverser sereinement des périodes difficiles, que ce soit pour des raisons affectives, médicales, psychologiques ou professionnelles ? «Mon esprit est rempli de pensées positives»... Exemple : face à une situation nouvelle qui vous fait peur, dites plutôt : «Il m'est facile d'apprendre des choses nouvelles.» Face à un sentiment d'incapacité à faire face à une tâche, affirmez : «Je peux réussir.» Et plutôt que de dire «il faut absolument que je termine ce travail, dites plutôt : «Je préfère finir ce travail avant de reprendre l'autre que je trouve plus agréable.» Cette méthode ne concerne pas seulement les phrases contraignantes. Elle peut être utilisée dans tous les champs du langage. Par exemple, nous pouvons transformer nos attentes qui peuvent rapidement devenir frustrantes en source de réjouissance ! Ainsi pourquoi ne pas affirmer «j'attire toujours le succès» plutôt que répéter «ça ne marchera jamais» ? Faire cuire le blanc de poulet dans l'eau salé pendant 25 minutes coupés en cubes. Dans une marmite, faire fondre le beurre à feu doux. Ajouter le sel et la farine. Mélanger à feu doux jusqu'à l'obtention d'une couleur dorée, ajouter le lait froid, fouetter vivement pour éviter la formation de grumeaux. Ajouter le poivre, mélangez régulièrement avec une cuillère en bois, sans s'arrêter pour empêcher la formation d'une peau à la surface, ajouter le bouillon et le poulet, le jus de citron et les cubes de poulet et laisser cuire quelques minutes, ajouter la crème fraîche et laisser cuire pendant 10 minutes. Phots : DR Le Soir LETTRE DE PROVINCE H PANORAMA ormis les habituels relais du pouvoir, la presse dans son ensemble est restée dubitative quant à l’utilité de cet exercice de communication. Le grand ratage souligné dans les commentaires vint, effectivement, confirmer tous les préjugés des courants de l’opposition qui avaient rejeté l’avant-projet avec son «eau de bain» politique bien avant le plaidoyer d’un certain Ouyahia. De ce «non-évènement» qu’ignore une bonne partie de la classe politique, il demeure tout de même quelques traces des prestations de l’éternel porte-parole qu’est Ouyahia. Celui qui a été capable d’affirmer une profession de foi politique un moment puis de l’abandonner pour une autre tout en en feignant la sincérité. C’est qu’après le viol de la Constitution en novembre 2008, c’est-à-dire 5 petits mois avant la fin du second mandat de Bouteflika, le revoilà investi de la même opération pour faire de l’exégèse à partir d’un fatras de dispositions que les constitutionnalistes de grande notoriété ont déjà qualifié de saupoudrage inutile. En clair, «l’hypothèse d’un changement de régime n’a pas été retenue»(1) ce qui suppose que la réécriture partielle de la loi fondamentale et surtout son adoption solennelle constitueront un véritable appel d’air pour le Président. Celui de pouvoir se prévaloir d’avoir modifié les caractéristiques du futur Etat dont la naissance est fixée à la fin de l’actuelle mandature ! Voilà comment l’on s’apprête à disqualifier le débat réel sur la vacance actuelle au sommet en lui substituant une réalité tangible à travers son projet ! Sauf qu’il faudra attendre 2019 pour autoriser les débats au sujet de la succession. Ouyahia a qui fut dévolue la mission de défendre cette «cause» ne pouvait ignorer que le parterre de journalistes l’interrogerait en particulier sur le «rétro-pédalage» relatif à la limitation des mandats mais aussi sur POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam Constitution : piètre copie d’un régime en panne l’obsession quasi compulsive du pouvoir de triturer à l’excès la Constitution pour la retailler en fonction de ses caprices du moment. Or, dans l’épreuve du feu roulant des questions, il se révéla mal à l’aise au point de recourir à la facétie pour louvoyer. Et c’est ainsi qu’il se surprend à affirmer que l’avant-projet en question n’est pas un changement de Constitution mais un «enrichissement». Surprenant aveu qui reconnaît implicitement que le principe de l’alternance que l’on avait gommé en 2008 a été un acte de régression ! Mais alors quels étaient à cette époque les arguments avancés pour son abolition et qui en fut le terrible procureur pour cette abrogation ? Mais Ouyahia himself ! C’est bien lui qui est allé chercher chez le vertueux électorat cette «peine de ne pouvoir désigner autant de fois qu’il le souhaite le même président». Toujours dans la même veine de son propos, l’on se souvient également d’une harangue jetée en pâture à un Parlement acquis : «C’est à vous d’accomplir ce redressement démocratique», disait-il. De même qu’il persiste actuellement dans la dénégation en faisant ressortir faussement le cheminement quasi filial des différentes Constitutions afin d’innocenter Bouteflika quant à son aversion marquée par tous les garde-fous qui le contraignent dans son appétit excessif des pouvoirs. Or, la parenthèse qu’il a consacrée aux enchaînements des Constitutions pour exacte qu’elle soit, ne devrait pas, par contre, lui faire conclure «qu’on n’a pas changé de Constitution depuis l’indépendance» (sic). Ce dernier point est tout à fait imprécis même s’il est remarquable qu’aucune de toutes les lois n’a osé envisager la possibilité d’une seconde république. Or, ce blocage historique, intériorisé par tous les prédécesseurs de Bouteflika comme le saut dans l’inconnu, ne se nourrit-il pas de «l’esprit du système» auquel tous, sans exception, doivent leur ascension ? Celui-ci est d’ailleurs une des caractéristiques de la philosophie du pouvoir contemporain à l’indépendance et qui édicte de ne jamais bouleverser les fondamentaux reçus et se contenter d’agir sur les modalités ponctuelles de son fonctionnement. C’est ce que l’histoire de nos institutions illustre parfaitement à ce jour encore. Car l’on peut remonter jusqu’à Ben Bella pour retrouver sans peine l’origine des crédos qui ont soutenu tous les textes constitutionnels dont le sigle RADP que l’on agite comme un tabou. Après la période grise allant du 19 juin 1965 à décembre 1976 au cours de laquelle l’Etat a fonctionné sans loi fondamentale, Boumediène fera plébisciter une Constitution d’inspiration franquiste. Plus tard, son successeur Bendjedid se résoudra en février 1989 à changer de loi sous la pression de la révolte d’Octobre 1988. Bien que ce texte ait gommé les références idéologiques au concept «parti-Etat», il est cependant demeuré tout à fait muet sur les questions identitaires. Et c’est à Zeroual que l’on doit le toilettage de 1996. Celui qui introduisit une dose d’amazighité et redessina le pouvoir législatif en instaurant une seconde chambre (Sénat). Or, ces quatre Constitutions-clés, ayant accompagné les moments forts de la vie politique du pays, n’ont eu finalement que peu d’effets sur la pratique du système et ses procédés pour façonner des légitimités. Elles ne servirent en fait qu’à la légalisation des pouvoirs avant leur ratification formelle par le «vote», comme ce fut le cas en 1999 par la promotion de Bouteflika. Autrement dit, la filiation des pouvoirs que le pays a connue n’avait que peu à voir ou à devoir à la Constitution en vigueur lors du choix. Par Boubakeur Hamidechi [email protected] Les adoptions des cabinets noirs valant plébiscite, comment donc ne pas donner raison à la suspicion de l’opinion à laquelle l’on persiste à vouloir vendre des ravalements institutionnels au tarif d’un changement vital des mœurs politiques ? Hélas, Bouteflika, malgré le crépuscule de sa longue carrière, demeure figé dans les vieilles certitudes que le «système» ne peut jamais s’effondrer. Une conviction certainement traduite en ordre et qui permet au VRP Ouyahia de faire les louanges du timonier puis de vendre à l’opinion un lendemain fixé en 2019. B. H. (1) In l’interview de la constitutionnaliste Fatiha Benabbou dans El Watan du jeudi 7 janvier. Touche pas à mon mandat ! Et pour l’équipe nationale de foot composée de 98% de non-résidents en Algérie depuis leur naissance, elle dit quoi… … la nouvelle Constitution ? C’est trop facile de venir te planter devant moi en 2016, ta nouvelle Constitution sous le bras, et m’annoncer benoîtement le retour de la limitation des mandats présidentiels à deux. Ah ! Non ! Non M’sieur ! Qui te dit que ça me rend heureux de me voir chiper sous le nez le mandat à vie ? Et pourquoi t’y touches à mon mandat à vie ? Tu ne m’avais pas dit, y a quelque temps déjà, que le mandat à vie, c’était la garantie d’une «stabilité stabilisante» pour l’Algérie ? Qu’il ne fallait pas considérer les canons de la démocratie occidentale comme les seuls modèles, que l’alternance au pouvoir n’était qu’un leurre des Européens posé sur le comptoir d’un bar de Stockholm par une pépé suédoise vachement gironde ? Maintenant que je suis convaincu de la sincérité de ton approche, de la solidité de ton argumentaire, de la spécificité du mandat à vie à l’algérienne, tu voudrais m’en priver ? Et que voudrais-tu que je fasse de présidents de la République qui n’arrêteraient pas de changer, tous les deux mandats ? C’est une affaire à te refiler le tournis, cette alternance Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] speed. C’est même indécent, limite la yadjouz, cette tournante présidentielle ! ça y est khô ! J’y ai pris goût aux scotchés du fauteuil. Imagine un peu le choc en face d’un Président debout. Allallalla ! Quoi, un Président debout ? C’est louche aux yeux du quidam que je suis et qui ne voit depuis des lustres qu’un raïs assis, planté dans son siège comme un bonsaï centenaire. Au-delà de nos petites personnes d’adultes égocentriques, sais-tu qu’il y a dans ce pays des adolescentes et des adolescents qui n’ont vu et connu qu’un Président assis, sur un fauteuil roulant ? On a bien tenté de leur fourguer de temps à autre des vidéos tournées en Super 8 Agfa-Color de Abdekka marchant, mais ils ont vite flairé le bidouillage. Leur châtelain, les mioches, qui seront les adultes de demain (quelle phrase creuse, mon Dieu !), ils le veulent assis, moulé dans le siège et sans date de péremption. Remballe ta mouture de Constitution, fais-en du marc de café, cale un pied de lit dessus, mais oublie la limitation des mandats. Maintenant qu’on l’a depuis Mathusalem, on ne va pas le lâcher ! On le garde. Il supplierait de le laisser s’en aller, qu’on le forcerait à rester ! Même dans le formol ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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