AFFLUX DES MIGRANTS EN EUROPE Conséquence de la politique occidentale au Moyen-Orient EN GRÈVE ILLIMITÉE DEPUIS LE 17 JANVIER 2016 P 24 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 3 mars 2016 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3658 - 12e année SPÉCULATIONS SUR L’ENDETTEMENT EXTÉRIEUR Sellal privilégie l’emprunt national En un laps de temps, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, intervient, hier, à l’APN, dans une langue qui ne souffre pas d’ambages, pour mettre à plat les sujets d’actualité. Du supposé remaniement ministériel qui a fait couler beaucoup d’encre au contexte de crise économique, en passant par la question de l’endettement extérieur du pays qui accentue la polémique, le chef de l’Exécutif s’est voulu plus que jamais tranchant. Lire en page 3 Les travailleurs de la SCHPM dans la tourmente P 2 l MOHAMED LAÏCHOUBI, EX-AMBASSADEUR ET MINISTRE : « Le terrorisme est utilisé comme moyen de domination » P3 l VIOLENCES FAITES AUX FEMMES La société civile appelle à l’application efficiente des lois P4 LIK YA CH'RIK ! Ah, cette pelouse du voisin ! Par Hafidh A. Settar Ph : DR N Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, hier, à l’APN os amis -ou encore frères pour être dans le ton- tunisiens ont toujours eu cette grande réputation de maîtres de la harissa et de la z’labya. Un peu moins maintenant, il est vrai, mais ils se sont vite rattrapés en se rabattant sur le tourisme par lequel ils vident de manière simple et savante, à la fois, nos poches en haute et basse saison désormais. Et qui dit tourisme, dit environnement et tout ce qui s’ensuit, car l’un ne marchant pas sans l’autre. Sur ce plan, «Djarri Hamouda» ne badine pas, loin s’en faut. Ainsi, un commerçant de Carthage eut l’impudence, doublée d’imprudence, d’abattre un eucalyptus géant qui faisait trop d’ombre à sa pâtisserie. Le verdict est fulgurant : 3 mois de prison ferme et l’équivalent de 450 euros comme amende ! Ne reste plus à l’infortuné carthagénois que de payer… en attendant de s’exiler chez nous où l’on peut couper, non un petit arbre, mais toute la Mitidja s’il faut ! H. A. S. 2 ACTUALITÉ Jeudi 3 mars 2016 EN GRÈVE ILLIMITÉE DEPUIS LE 17 JANVIER 2016 Les travailleurs de la SCHPM dans la tourmente t ce, en dépit de la grève illimitée qu’ils observent depuis le 17 janvier dernier; une grève appuyée par la Centrale du 1er-Mai. Comme l’attestent les interventions répétées, ces derniers temps, de son secrétaire général, en faveur d’une solution rapide des problèmes, minant la SCHPM et assombrissant très sérieusement son devenir. Et, faut-il le préciser, celui des 450 travailleurs qu’elle emploie directement et des quelque 1 600 autres qui exercent des activités liées à celles qu’elle assure. Selon Sayah Zaouèche, membre du Bureau national de la Fédération nationale des travailleurs des industries agro-alimentaires de l’UGTA, qui a animé hier, au siège national de l’organisation syndicale historique, conjointement avec le coordinateur national du syndicat d’entreprise de la SCHPM et du premier responsable de celui du Parc zoologique et des loisirs de Ben-Aknoun, une conférence de presse pour dénoncer les situations difficiles que connaissent les deux entités précitées, en effet, «Abdelmadjid Sidi-Saïd s’est fortement investi dans la résolution des crises que vivent cellesci». Plus précis, il a ajouté, approuvé en cela par les deux autres animateurs de la conférence, que le secrétaire général de l’UGTA «avait officiellement saisi le Premier ministre et le ministre de tutelle -de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, à savoir- pour leur demander d’assumer leur responsabilité vis-à-vis de ces deux entités, de leurs travailleurs et de leur devenir». Un devenir menacé, pour la SCHPM, par «la mauvaise gestion et la dilapidation de ses fonds». Et, pour le Parc zoologique et de loisirs de Ben-Aknoun, par, pour reprendre les propos que nous ont tenus certains de ses travailleurs présents à la conférence de presse d’hier, «le risque de revenir à la case départ après la surprenante décision de la tutelle, intervenue il y a quelques jours, de limoger son directeur». «Surprenante», ont-ils tenu à nous le préciser, pour le double fait «qu’il n’était à son poste que depuis le mois d’août 2015, et que, durant cette courte période de sept mois, il a redressé la barre». Et ce, dans le sens où, nous ont-ils déclaré, «il a rétabli le dialogue avec le syndicat, permis un meilleur fonctionnement du parc, augmenté, par conséquent, ses recettes, réglé, de ce E Ph : Bouabdallah B. À l’évidence, les travailleurs de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) ne sont pas près de voir le bout du tunnel dans lequel ils se trouvent depuis, selon ce que nous a déclaré Djamel Oudafel, coordinateur du syndicat d’entreprise -à titre indicatif, un syndicat affilié à l’UGTA«quatre années». fait, une bonne partie des dettes -estimées à 11 milliards de centimes- qu’avait le Parc du fait de la mauvaise gestion de l’ancienne direction, et assuré aux 585 travailleurs le paiement régulier de leurs salaires». Se voulant plus précis quant à ce «risque de retour à la case départ», nos interlocuteurs que leur «crainte à son sujet était motivée par le fait que le limogeage précité du directeur du Parc a été provoqué par les agissements de certains éléments de l’ancienne équipe qui n’avaient pas été écartés après le départ de celleci». Et à propos de ce dernier, ils nous ont précisé qu’il a été obtenu après que les services de sécurité eurent clairement établi que «des malversations de différentes natures ont été commises par cette équipe dans la gestion du Parc». Notamment, nous a précisé Djillali Maalmi, l’ancien chargé de l’organique au syndicat d’entreprise qui a été licencié par l’équipe en question, «en ce qui concerne l’alimentation des animaux». Et d’ajouter : «Alors que le ministère débloquait, chaque année, 8 milliards de centimes pour l’alimentation et la reproduction des animaux, 560 de ces animaux sont morts entre 2009 et 2014». Une situation qui, a-t-il poursuivi, a poussé le syndicat à réagir. Et, partant, la tutelle à prendre la décision d’écarter l’ancienne équipe. Malheureusement, l’embel- lie représentée par la décision en question semble avoir été de courte durée avec le limogeage du directeur qui lui a succédé. Si la situation prévalant présentement au sein de la SCHPM n’a pas connu les rebondissements qu’a connus celle affectant le Parc, elle n’en présente pas moins des points communs. Ceux-ci ont trait aux raisons à son origine : la mauvaise gestion et la malversation. Sauf que, selon nombre de travailleurs de cette entreprise présents hier au siège national de l’UGTA, «la persistance de cette situation délétère n’est point innocent». Rejoignant en cela les suppositions de Djamel Oudafel, ils n’ont pas écarté «la possibilité que la situation faite à leur entreprise vise à sa liquidation». Et ce, ont-ils précisé, «dans l’objectif de privatiser les neuf hippodromes qu’elle gère». Une éventualité qu’ils expliquent par «la grande masse d’argent que génèrent leurs activités». Pour mieux éclairer leurs propos, ils nous ont déclaré que «la SCHPM a 18 agences, réparties à travers le territoire national, qui s’occupent de la gestion des paris. Et que chacune de ces agences réalise, en moyenne, un bénéfice net annuel de… six milliards de centimes». D’où leur détermination, et celle de tous les autres travailleurs y exerçant, à défendre leur entreprise. Une détermination qui ne les empêche pas, toutefois, comme nous l’a affirmé le coordinateur national de leur syndicat (d’entreprise), d’inscrire «leur action dans un cadre strictement légal». Et ce, en dépit de tous les problèmes qu’ils subissent du fait de la grève illimitée qu’ils observent. Tels, entre autres, le non-paiement de leurs salaires (depuis le 17 janvier), avec toutes ses retombées difficiles sur leurs familles respectives, et le licenciement d’un certain nombre de syndicalistes. La balle, à l’évidence, est, aujourd’hui, dans le camp de la tutelle; mais, également, dans celle du Premier ministre que le secrétaire général de l’UGTA a officiellement saisi dernièrement… Mourad Bendris GESTION DU CONTENTIEUX À LA SAA 16 milliards DA d’indemnisations en 2015 e contentieux dans le domaine de l’assurance» a été le thème d’une journée d’étude, organisée hier par la Société nationale d’assurances (SAA), en partenariat avec le secteur de la Justice, particulièrement la Cour d’Alger. Une dernière rencontre d’une série de journées d’études tenues sur l’ensemble du territoire national, ayant regroupé les représentants des deux parties, concernés par ce dossier. C’est dans l’objectif "d’échanger les visions et les expériences dans le traitement des dossiers des assurés ayant recouru à la justice, en allant vers une uniformisation de ce traitement, qu’a eu lieu cette rencontre. Cette action s’inscrit dans une démarche d’épurer le passif et autres dossiers en litige, en vue de réduire au maximum le volume du contentieux. Elle devrait permettre aussi à la SAA, qui est une entreprise commerciale, de maintenir son équilibre financier", a déclaré le président-directeur général de cette compagnie publique, Nacer Sais. Ce responsable a fait savoir "qu’environ 20% du volume du contentieux concerne les assurés de la branche automobile. Ceux-ci saisissent la justice en quête de plus d’indemnités en compensation aux pertes humaines ou aux handicaps physiques". Or, selon lui, les vraies raisons des litiges naissent de la phase de souscription du contrat d’assurance. D’un côté, parce que les agents commerciaux ne fournissent pas suffisamment d’explications, quant aux droits et obligations des clients, et de l’autre, parce que ces derniers, souvent, ne déclarent pas «L la vraie valeur de l’objet assuré, d’où l’indemnité réduite en cas de sinistre. Sais a souligné que pour anticiper le transfert des dossiers vers le secteur de la Justice, sa compagnie propose toujours des règlements à l’amiable, aux contestataires. Il a avancé le chiffre de 16 milliards de dinars comme montant des indemnisations versées par la société qu’il dirige à ses clients, en 2015, dont 12 milliards DA destinés aux assurés automobile. Il a soutenu, dans ce sens, que les assureurs ne doivent payer plus qu’il en faut. Par ailleurs, le premier responsable de la SAA a annoncé qu’une "nouvelle stratégie a été adoptée visant notamment à réduire progressivement la part de l’assurance automobile, qui représentait 70% de la production de cet assureur en 2015, alors qu’elle a été de l’ordre de 80% en 2014. Cette stratégie vise surtout à diversifier le portefeuille clients, en ciblant en premier lieu les risques d’entreprise -notamment en industrie- et en développant d’autres branches, tels que les transports". Il a précisé, d’autre part, que cette réorientation de la société est imposée, entre autres, par la conjoncture économique du pays, caractérisée par la baisse des recettes, due à la chute des prix du pétrole, couplée à la réduction d’importation et d’acquisition de véhicules. "Une situation qui impacte directement le secteur des assurances, qui, jusqu’à 2013, réalisait une croissance de l’ordre de 12%. Les deux dernières années, cette croissance a reculé jusqu’à 3% pour la SAA et jusqu’à 1% pour l’ensemble du secteur". Et d’ajouter que cette tendance est appelée à durer, au moins pour les prochaines années. Pour rappel, la SAA est la plus grande compagnie d’assurance sur le marché algérien des assurances. Elle détient plus de 30 milliards DA en fonds propres, son chiffre d’affaires avoisine les 25 milliards DA, son réseau de distribution est constitué de 500 points de vente (agences directes et agents agréés), sa part de marché se situe autour de 32% (près du tiers sur un ensemble de 25 compagnies d’assurance) et enfin le nombre de ses employés est le plus élevé. Lyes Azizi 50 milliards DA, c’est le montant déboursé par le secteur national des assurances -toutes compagnies confondues- rien qu’en 2015, et ce, pour indemniser tous les assurés ayant subi des sinistres", a révélé le président-directeur général de la CAAT, Youcef Benmicia, en marge de ce séminaire. La plus grosse part est allée bien évidemment aux assurés automobiles, en raison de l’hécatombe sur nos routes. Cela, sans compter bien évidemment la part supportée par le Fonds de garantie automobile, un organisme mis en place par l’État, financé par les assureurs, dont la mission principale et d’indemniser les victimes des accidents de circulation décédées ou ayant subi des dommages corporels. Cet organisme intervient lorsque le responsable du sinistre est inconnu, n’est pas assuré, ne dispose pas d’une couverture suffisante, etc. L. A ACTUALITÉ Jeudi 3 mars 2016 3 SPÉCULATIONS SUR L’ENDETTEMENT EXTÉRIEUR Sellal privilégie l’emprunt national En un laps de temps, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, intervient, hier, à l’APN, dans une langue qui ne souffre pas d’ambages, pour mettre à plat les sujets d’actualité. Du supposé remaniement ministériel qui a fait couler beaucoup d’encre au contexte de crise économique, en passant par la question de l’endettement extérieur du pays qui accentue la polémique, le chef de l’Exécutif s’est voulu plus que jamais tranchant. est à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la session de printemps du Parlement national, entamée à l’APN, que Sellal s’est livré devant les organes médiatiques de la presse nationale, afin de recadrer le débat sur les questions, sujettes à controverse, qui laissent libre cours à la cacophonie, et invitent à toutes les lectures, dès lors que la voix officielle s’était faite désirée, quelques jours auparavant. Ainsi, va la question de la nomination d’un néo-chef de l’Exécutif, qui, aussitôt l’adoption de la Constitution faite, la suspicion tout autour a gagné le débat politique et a suscité moult interrogations sur la scène médiatique, quant à cette possibilité. Quand bien même aucune disposition de loi n’oblige le pouvoir politique à procéder à une quelconque forme de lifting gouvernemental. Ceci, d’autant plus que cette question relève exclusivement des prérogatives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lui seul ayant habilité à en décider, comme l’a rappelé Sellal, usant de propos qui s’assimilent à une sorte de «rappel à l’ordre». Un message visiblement adressé à certains acteurs de la classe politique, parmi ceux qui ont exploité la question pour des considérations que l’on croit partisanes. «Laissez-le (le président de la République, ndlr) exercer ses prérogatives. Il n’y a absolument rien qui l’oblige à changer le gouvernement», a conseillé le Premier ministre, en faisant référence aux lois de la République et, par-dessus tout, à la Constitution qui ne confère pas indubitablement à aller dans cette direction. Cela étant dit, dans la nouvelle Constitution, approuvée le 7 février dernier, une disposition stipule que le président de la République «nomme le Premier ministre la majorité parlementaire consultée, et met fin à ses fonctions». Telle est la disposition qui a fait raviver la flamme des partis de la majorité et à leur tête le FLN, dont le secrétaire général de ce parti, C’ Amar Saâdani, affichant ses dents longues, monte au créneau pour réclamer la tête de l’Exécutif. Le chef de l’exparti qui ne supporte pas l’idée que la haute fonction gouvernementale revienne à un autre parti autre que le sien, part en course à la conquête de cette responsabilité, à même d’assouvir une convoitise qui le tenait en halène depuis des semaines, et continue, au demeurant, à le faire. Visiblement donc, les propos tenus par le chef de l’Exécutif, qui s’est exprimé à ce sujet, se veulent comme une sorte de recadrage du débat national. D’ailleurs, en termes plus clairs, Sellal a appelé au respect des lois et des institutions de la Républiques, et de dire encore qu’il faudra laisser le chef de l’État décider de sa propre volonté sur la question. Plus loin encore, le chef de l’Exécutif laisse croire que le sujet n’est pas inscrit à l’ordre du jour, dès lors, a-t-il argué, que l’actuel gouvernement qu’il dirige a une responsabilité à assumer et un «grand travail à accomplir», eu égard au contexte de crise prévalant dans le pays que Sellal qualifie d’une «situation économique sensible et difficile». Une raison pour laquelle le même responsable semble ne pas voir en le remaniement ministériel une question prioritaire. Par contre, il n’a pas manqué non plus de préciser encore une fois que la question reste l’apanage du président de la République, pour lever toute équivoque. UN EMPRUNT OBLIGATAIRE EN AVRIL Qu’en est-il de la question inhérente à l’endettement extérieur, dont l’option a été fortement évoquée ces derniers jours comme recours probable pour faire face à la crise? Sans mâcher ses mots, le Premier ministre revient pour rappeler la conjoncture économique. Chiffre à l’appui, Sellal a indiqué que le prix du baril de pétrole qui oscille entre 30 et 35 dollars, au moment où le FRR (Fonds de régulation des recettes) est élaboré sur la base de 37 dollars, n’est pas à même de faciliter la tâche pour le rétablissement des équilibres économico-financiers, même s’il a rassuré, encore une fois, que le gouvernement travaille d’arrache-pied pour renverser la balance. Il persiste et signe depuis le début de la crise en juin 2014, jour pour jour, le gouvernement reste de garde, et suit de très près la situation économique et financière du pays pour mieux la maîtriser, a-t-il rappelé. Mais, ceci reste insuffisant à croire les sous-entendus du chef de l’Exécutif, sachant que l’amenuisement des ressources publiques va crescendo en raison de l’incertitude de mise du marché pétrolier, qui appelle à l’élaboration d’autres moyens pour contrer la crise. Selon Sellal, le gouvernement n’a pas pour autant négligé le développement de la situation. D’ailleurs, il a révélé qu’un emprunt obligataire va être lancé en avril prochain comme moyen de mobiliser des fonds à même de faire face du décrochement financier. Il semblerait que cette option a été, en fin de compte, préférée à celle qui a fait plus de débat ces derniers jours, avec notamment les annonces faites au sujet d’un probable recours au marché financier international pour couvrir les investissements engagés par Sonatrach et Sonelgaz, comme l’aurait souhaité les responsables de ces deux groupes nationaux. Précisément, le gouvernement n’a pas définitivement exclu cette option, mais, tout au moins, il a décidé de choisir de faire appel à l’emprunt national pour «éviter d’aller à l’endettement extérieur», a précisé le Premier ministre. Pour les détails de cette opération, Sellal a fait savoir que le taux d’intérêt y afférent est fixé à 5%. Ce qui, en soi, est un moyen à même de permettre de mobiliser des crédits importants. Ce n’est pas tout, le gouvernement envisage aussi de faire appel à la Banque d’Algérie pour consentir au profit du Trésor public des découverts en compte courant, a révélé Sellal, qui s’est référé à l’article 46 de l’Ordonnance relative à la monnaie et au crédit, prévoyant cette possibilité. Par ailleurs, la prochaine Tripartite est prévue en juin prochain, a indiqué le chef de l’Exécutif, qui a précisé qu’un nouveau modèlel économique sera soumis à débat durant cette rencontre. Et d’assurer encore que les acquis sociaux seront préservés par l’État. Farid Guellil Saâdani dans le secret des dieux e secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), Amar Saâdani, ne lâche pas sa proie. S’exprimant, hier, lors d’une réunion l’ayant regroupé avec les mouhafadh de son parti, le chef de l’ex-parti unique, toujours aussi fidèle à son sujet de prédilection du moment, a déclaré, encore une fois, qu’un lifting gouvernemental sera opéré dans les prochains jours. Le même responsable qui réclame toujours le poste de premier ministre issu des rangs de son parti est allé encore plus loin, en précisant que l’actuel chef de l’Exécutif, Abdelmalek Sellal, notamment, sera maintenu à son poste. Vrai scoop ou simple effet d’annonce, des moyens par lesquels Saâdani vise d’apparence à surprendre ses adversaires politiques, ce qui est pour le moins sûr c’est que le patron du vieux parti ne cède pas d’un iota sur ses revendications. Dès lors qu’il se sente plus que jamais dans la peau d’un majoritaire, une position qu’il tient dans toutes les Assemblées élues. Lors de cette rencontre tenue dans le siège national du parti à Hydra (Alger), Saâdani a même indiqué être satisfait du fait que Sellal soit maintenu dans ses fonctions, du fait, a-t-il précisé, que ce responsable est d’obédience FLN. F. G. L MOHAMED LAÏCHOUBI, EX-AMBASSADEUR ET MINISTRE : « Le terrorisme est utilisé comme moyen de domination » ohamed Laïchoubi, toujours fidèle à son ton fort diplomatique, est revenu, hier, lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne 3, dans l’émission de l’invité de la rédaction sur l’épineuse problématique du terrorisme à travers le monde. Affirmant que la question du terrorisme s’intègre dans les compétitions entre les deux puissances mondiales, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que “nous assistons aujourd’hui à l’instrumentalisation du terrorisme à des fins de domination géopolitique. Ainsi, l’ancien ministre et diplomate a affirmé qu’«incontestablement le terrorisme est en train de s’intégrer dans les compétitions internationales». Étant plus explicite, il dira que «si l’on ne comprend pas ce que sont les compétitions derrières, on ne comprendra pas c’est quoi le terrorisme». Ainsi, pour lui, «il y une carte de pression utilisée par les grandes puissances». «On a vu lors des bombardements russes en Syrie comment des pays occidentaux appelaient à épargner certains groupes qualifiés d’opposition syrienne», a-t-il averti. Chaque partie, martèlera-t-il, possède «son terroriste». S’agissant des enjeux économiques qui se cachent derrière la propagation du terrorisme, il dira qu’«il y a ce que l’on appelle l’effet ciseaux». À cet effet, il a expliqué qu «il y a des fractures internes dans ces pays. Les grandes puissances mettent à profit la présence ces fractures internes dans ces pays, perçus comme des zones géostratégiques majeures ou bien dotés de matières premières, pour s’ingérer dans leurs affaires internes». Pour étayer ses propos, il cite l’exemple de la Syrie où des pays impliqués prennent fait et cause pour certains groupes rebelles, alors qu’ils tentent d’en réduire M d’autres. «Nous avons par exemple, explique-t-il, le groupe An-Nosra que l’on distingue de celui de Daech, auquel la Turquie apporte son soutien, «ce qui démontre, poursuit-il, que la carte terroriste est en train de s’insérer dans les rapports de force entre certains pays comme la Russie et les ÉtatsUnis, en particulier. Par ailleurs, il n’hésite pas à évoquer des rivalités entre les grands pays qui cherchent, chacun de son côté, à instrumentaliser ces forces à son bénéfice. «C’est ce qui fait qu’il y ait des terrorismes extrêmement complexes». Afin d’illustrer sa démonstration, l’intervenant cite la région du Proche et du MoyenOrient, maintenue en constante instabilité, parce que recelant à elle seule «plus de 58% des réserves mondiales de brut». Dans le même sillage, il dira que la maîtrise de la Méditerranée devient un «enjeu fondamental». En effet, celle-ci représente à elle seule 35% du commerce mondial et 40% du transport des hydrocarbures. Il y a donc des manœuvres pour redéfinir la configuration des relations internationales, comme celle opposant la Chine aux pays occidentaux, en raison de sa présence de plus en plus forte et remarquable sur le continent africain. Étant plus explicite, il signalera que les crises sécuritaires qui visent l’éclatement des États sont des signes de cette guerre géopolitique entre les grandes puissances et des pays émergents comme la Chine. Faisant, notamment, mention des alliances qui se créent entre des pays émergents, en Asie, en Afrique et en Amérique latine (l’exemple des BRICS), l’invité les perçoit comme une «contestation» vis-a-vis de l’ordre mondial tel qu’il a été dessiné au cours des 60 dernières années, amenant, aujourd’hui, à une «immense partie d’échecs» entre les nations. Cette situation, ajoute-t-il, tend à redéfinir une nouvelle configuration des relations internationales, comme celle opposant la Chine aux pays occidentaux, en raison de sa présence de plus en plus marquée sur le continent africain et «une démarche de partenariat gagnant-gagnant». L’intervenant considère que si les rapports de force détenus, jusqu’alors, par le monde occidental, ÉtatsUnis en tête, sont en train de changer, c’est parce que, estime-t-il, celui-ci n’a plus le monopole de la puissance nucléaire, de celui de la maîtrise technologique et, de plus, «est de plus en plus contesté dans le secteur financier». «Il y a une redistribution des cartes», a-t-il soutenu. D’autre part, s’étalant sur le cas de l’Algérie, le diplomate a affirmé que dans la mesure où ces terroristes visaient le pouvoir, ils n’iraient pas casser les écoles, détruire des infrastructures sociales. «J’allais dire que si l’on était entré en guerre contre un autre pays, on aurait subi peut-être un peu moins de dégâts», souligne l’hôte de la radio Chaîne 3 pour lequel le terrorisme notamment intégriste est «douteux». «Souvenez-vous que les Frères musulmans à l’époque de Hassan El-Benna et son gendre Saïd Ramadane étaient financés en 1926 déjà par une compagnie britannique. Ils ont été reçus à l’époque par le président américain Eisenhower. Ils ont été utilisés contre Nasser en Égypte», a-t-il argumenté, affirmant qu’il avait eu ces informations des services spéciaux allemands et pakistanais. Ce mouvement, selon lui, avait été utilisé contre les nationalistes. Lamia Boufassa 4 ACTUALITÉ Jeudi 3 mars 2016 VIOLENCES FAITES AUX FEMMES L’adoption et l’entrée en vigueur, en décembre 2015, de la nouvelle loi criminalisant la violence faite à l’encontre des femmes représente une réponse positive aux revendications de la société civile. Cependant, les associations, activant dans le domaine, soulignent que l’enjeu serait dans l’application efficiente et efficace de cette loi. a violence contre les femmes étant un phénomène réel qui touche le monde entier n’épargne pas l’Algérie qui l’a vue s’amplifier, notamment après les années 90, où la violence avait connu son apogée. Un phénomène qui provoquera la naissance de plusieurs associations luttant pour la cause féminine et la criminalisation de ces pratiques qui mettent souvent en péril le bien-être et la stabilité psychiques des femmes. C’était en tout cas le thème traité, hier à Alger, lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur la loi relative aux violences faites aux femmes du 30 décembre 2015, organisée par le Comité national de la CNCPPDH chargé de suivi de la mise en œuvre de la CEDAW. À cette occasion, la militante féministe, syndicaliste et ancienne présidente de l’Association algérienne pour l’émancipation des femmes, Soumia Salhi, a observé que la violence contre les femmes s’est développée au cours des années, passant du renfermement domestique jusqu’au harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel s’est développé ensuite, ajoute-t-elle, avec le salariat féminin et dans les milieux du travail, sachant qu’en Algérie 17% des femmes sont travailleuses. Salhi indique qu’en 2012 la DGSN avait enregistré pas moins de 261 crimes commis contre les femmes, et 297 cas de viols. Pour elle, les mesures de prises en charge contre les victimes seraient insuffisantes, et les L Ph : DR La société civile appelle à l’application efficiente des lois efforts doivent être doublés dans ce sens. En ce qui concerne la nouvelle loi adoptée, en fin de l’année 2015, elle souligne qu’elle est la résultante d’un long combat, et qui a vu l’introduction et l’amendement de plusieurs textes au profit de l’intégrité morale et physique de la femme. Toutefois, dira-t-elle, il ne suffit pas seulement de décréter des lois, mais aussi de les appliquer sur le terrain de manière efficace. Pour sa part, Baya Zitoune, présidente du Comité national de la CNCPPDH pour le suivi de la mise en œuvre de la CEDAW, a expliqué que la mission de la CNCPPDH en ce qui concerne la nouvelle loi promulguée et adoptée, criminalisant la violence à l’encontre des femmes, est de suivre son application sur le terrain. «Notre rôle est d’apporter des propositions, faire des observations, et rédiger des rapports», précise-t-elle. Et d’ajouter : «Nous avons été chargés par le président de la République pour relater ce qui se passe, et se fait sur le terrain.» En ce qui concerne, par ailleurs, la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), il convient de rappeler que celle-ci a été adoptée le 18/12/1979 par l’Assemblée générale des Nations unies, et est entrée en vigueur le 3 septembre 1981, après avoir été ratifiée par 20 pays. L’Algérie a ratifié, le 22 mai 1996, cette Convention avec réservation sur certains articles, s’engageant, ainsi, à adapter sa législation nationale aux dispositions de la CEDAW. C’est dans cette optique que la CNCPPDH a mis en place, en juin 2014, le Comité national de suivi de l’application de la CEDAW. Ce Comité est constitué d’un membre de la CNCPPDH, de représentants des départements ministériels concernés, d’un représentant du Conseil national de la famille et de la femme, d’un parlementaire de chacune des deux Chambres, d’un représentant de l’ONS, du CREAD, de la presse et de représentants de la société civile. S’agissant des axes d’interventions, ce Comité est chargé d’examen et d’analyse du niveau de prise en charge des recommandations et observations du Comité des experts de la CEDAW, suite à la présentation des 3e et 4e rapport de l’Algérie et suivi du processus. Il est également chargé de formation sur le contenu de la Convention pour les membres du Comité, les institutions concernés et les ONGs, organiser des séminaires thématiques et des journées d’études, et, enfin, examiner les progrès réalisés en matière de levées de réserves émises par l’Algérie. Ania Nait Chalal Une conférence africaine, les 7 et 8 mars, à Alger e Forum de la Sûreté nationale a abrité, hier à 9h, à l’École supérieure de police Ali-Tounsi, une conférence d’information animée par Ali Ferrag, directeur de la police judiciaire, sur les travaux de la 5e Assemblée générale du Congrès international de Kigali qui se tiendra les 7 et 8 mars à Alger, sur le thème «Le Rôle des forces de sécurité dans la réduction de la violence contre les femmes». Le directeur de la police judiciaire, Ali Ferrag, a ouvert la séance en précisant que la DGSN n’a pas attendu la promulgation de la loi sur les violences contre les femmes pour agir. Elle a, selon lui, de tout temps, été présente et a participé activement à la prévention. Le conférencier se gardera de répondre avec précision aux questions des journalistes préférant, certainement garder l’exclusivité au patron de la police qui interviendra dès l’ouverture de l’Assemblée générale qui débutera mardi prochain. Mais aussi aux experts qui feront part des avancées réalisées dans certains pays africains, en dépit des crises qu’ils vivent, et dont les premières victimes sont les femmes. Ainsi, dans le cadre du renforcement des liens de coopération policière au sein du continent africain, la Direction générale de la Sûreté nationale abrite les 7 et 8 mars 2016, à la Résidence d’État El-Mithak, la 5e Assemblée générale de la Déclaration de la Conférence internationale de Kigali (KICD), sur le rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Cette Assemblée générale, qui est parrainée par Son L Excellence, monsieur le président de la République, sera rehaussée par la présence de hautes personnalités nationales et internationales, des représentants des services de police africains, des instances onusiennes résidant en Algérie, notamment ONU-femmes, de l’Union africaine et des membres du Secrétariat de ladite conférence, le Fonds des Nations unies pour la population, le Haut- Commissariat pour les réfugiés et le programme des Nations unies pour le développement. Par ailleurs, il est utile d’indiquer que la première Assemblée générale a eu lieu à Kigali (Rwanda) au mois d’octobre 2010, suite à l’appel lancé le 25/02/2008 par Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations unies lors de la campagne OnuUnité (2008-2015) à l’effet de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Présidée par Son Excellence, le président rwandais, cette session a été couronnée par l’adoption de la Déclaration de la Conférence internationale de Kigali, renfermant des recommandations pertinentes exhortant les gouvernements, la société civile, les organisations féminines, le secteur privé, les médias et l’ensemble du système des Nations unies à conjuguer leurs efforts pour mettre fin à cette forme de violence. Dans le cadre de la poursuite de ce processus, les 2e et 3e Assemblées générales se sont tenues en 2012 et 2013, respectivement au Burundi et au Bénin. Quant à la 4e Assemblée générale qui s’est tenue en 2014 à Kigali/Rwanda, sous le thème «Tous ensemble contre les violences faites aux femmes et aux filles», elle a connu une participation active des hauts cadres de la Sûreté nationale. C’est au titre de cette 4e Assemblée générale que le choix a été porté sur l’Algérie représentée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour abriter cette 5e Assemblée générale afin de consacrer ce parachèvement, à travers l’organisation de cet événement. Un choix qui a été fait par les directeurs et inspecteurs généraux de la police africaine par rapport au niveau de professionnalisme et de modernisation atteint par la police algérienne qui s’appuie sur des moyens et technologies de pointe dans l’accomplissement de ses missions dans le respect des droits de l’Homme, et ce, grâce à la nouvelle dynamique impulsée par son premier responsable, le général major, Abdelghani Hamel. Il a tout le temps œuvré pour le renforcement de la coopération policière tant sur le plan régional qu’international, notamment à travers la mise en place du mécanisme de coopération policière africaine «Afripol». Cette Assemblée vise la consolidation des efforts en matière de sensibilisation autour des conséquences de la violence contre les femmes et l’encouragement des initiatives dans ce cadre. Elle constituera de ce fait une opportunité pour marquer d’un signal fort les réformes engagées par les institutions policières africaines dans la promotion des droits de la femme et les progrès réalisés dans ce domaine. Lazreg Aounallah -- ACTUALITÉ REP 5 ROUTES ET CITÉS DANS LE NOIR, À BLIDA De grands défis pour la nouvelle entreprise d’éclairage public La défaillance du réseau d’éclairage public, dans la plupart des cités et routes des 25 communes de Blida, est le souci majeur de leurs habitants qui espèrent voir une solution, au plus tôt, à leur "calvaire", à la faveur de l'annonce d'une nouvelle entreprise d’éclairage public chargée de relever le "grand défi" de faire baigner la lumière sur ces lieux. e nombreux citoyens, dont des automobilistes, se plaignent de l'absence de sécurité la nuit, en raison du manque d'éclairage, voire l'absence de lumière dans certaines artères de la ville, mais aussi dans quelques axes de routes nationales ou encore dans des quartiers et régions de la wilaya plongés dans le noir. "Une lampe de poche est absolument nécessaire la nuit pour sortir à pied, alors qu’une vérification des phares est impérative pour un automobiliste, s’il veut prendre la route de nuit", se sont plaints de nombreux citoyens à l’APS. D'autres ont évoqué l’existence de nombreux accidents et d’agressions de nuit, à cause de l’absence, ou du manque, d’éclairage. "Sortir de nuit dans les régions manquant d’éclairage est une véritable aventure", a affirmé, à ce propos, un citoyen, M. B. Pour illustrer la situation, un habitant de la ville d’OuledAïch a assuré que "sur 20 poteaux électriques, se trouvant dans sa cité, seul un est opérationnel". Le constat est le même sur l’axe de la RN1 reliant Médéa et Blida, où la visibilité est nulle de nuit, sur les frontières administratives de la wilaya, à cause de la non fonctionnalité de l’éclairage devant le panneau annonçant l’entrée des automobilistes sur le territoire de Blida. L’absence de l’éclairage public est également de mise sur le chemin de wilaya, menant de la zone industrielle Ben-Boulaïd vers Beni-Tamou et Diar-el-Bahri (Béni-Merad), où les poteaux électriques sont hors d’usage pour des causes qui restent inconnues. Le même problème se pose aux automobilistes en provenance d’Alger qui se retrouvent dans le noir en arrivant à Boufarik, pour les mêmes raisons, au même titre que ceux empruntant l’autoroute vers Chiffa et El-Affroune. D PLUS DE 61 % DU RÉSEAU D’ÉCLAIRAGE NON FONCTIONNEL Le wali de Blida, Abdelkader Bouazghi, a déploré le non Phs : DR O GE A T R Jeudi 3 mars 2016 fonctionnement d’un taux de plus de 61% du réseau d’éclairage public, une situation qu’il a qualifiée, lors d’un récent conseil de l’exécutif de la wilaya, de"catastrophique". "Sur un total de 57 000 points lumineux au niveau de tout le territoire de la wilaya, seul 6 000 sont en bon état, alors que 35 000 sont en panne, soit un taux de plus de 61%", a-t-il relevé lors de ce conseil consacré à la présentation des dispositifs administratifs et financiers de trois nouveaux établissements d’éclairage public, de collecte de déchets et de gestion des espaces verts. L’entrée en activité de l’EPIC Mitidja Inara (Mitidja éclairage) est donc attendue par les habitants des diverses communes qui souhaitent en finir avec ce "calvaire" vécu depuis plusieurs mois. UNE NOUVELLE ENTREPRISE, DE GRANDS DÉFIS Sur les 25 communes de la wilaya, seul Blida et Boufarik sont dotées d’une entreprise d’éclairage public, un nombre jugé "insuffisant" pour la couverture de tout le territoire de la wilaya. D’où la nécessite de création d’une entreprise de wilaya, afin de prendre en charge les besoins de toute la région. C’est dans cet objectif que fut annoncée, le 18 février dernier, la création d’une entreprise de wilaya à caractère industriel et commercial pour l’éclairage public, en vue de la prise en charge de tout le territoire de la wilaya. "Cette entreprise sera fonctionnelle, dans environ un mois, dès la garantie de son financement et le transfert des employés des communes vers cette entreprise", a déclaré, à ce propos, le wali. Dans la perspective d’accélérer le processus d’installation officielle de cette entreprise, le wali a instruit les présidents des communes de tenir des consultations, avant le 6 mars prochain, en vue d’intégrer le projet. L’annonce d'installation de cette nouvelle entreprise a été fortement saluée par les citoyens, dont notamment ceux des zones reculées, accusant un déficit en matière d’éclairage public. À noter que l’entreprise d’éclairage public de la commune de Blida ne peut, à elle seule, prendre en charge les besoins réels de la totalité de la localité. À titre d’exemple, l’éclairage est absent dans toutes les cités et routes, dans un rayon de plus de 10 km à partir de l'entrée du siège de commune, d’où de grands espoirs fondés par les citoyens sur cette nouvelle entreprise, qui souhaitent, dans un avenir proche, se promener, la nuit, en toute sécurité, comme en plein jour, dans des rues bien éclairées. COMMERCE D’HERBES AROMATIQUES À M'SILA Des revenus moins anodins que l’activité es vendeurs d’herbes aromatiques en bouquet, comme la coriandre fraîche, le persil ou le céleri, que d’aucuns désignent dédaigneusement par "vendeurs de h’chiche (herbe)", ne roulent peut-être pas sur l’or à M’sila, où ils foisonnent, mais gagnent confortablement leur vie. Ce mini-business rapporte parfois, selon plusieurs vendeurs "spécialisés" qui ont accepté de répondre aux questions de l’APS, près de 3 500 dinars par jour, ce qui totalise (puisqu’ils travaillent chaque jour que Dieu fait) 105 000 dinars mensuellement (nets d’impôts évidemment), soit bien plus que le commun des fonctionnaires. Un chiffre à multiplier par 3 ou 4 pendant le mois sacré du Ramadhan, avoue Fayçal, un jeune commerçant rencontré à l’entrée d’un marché de la ville. L QUELQUES MÈTRES CARRÉS SUFFISENT Ce jeune homme qui réside à la cité Boukhemissa, au nord-est de M’sila, fait dans "l’intégration verticale". Il conjugue, en effet, la vente à la culture de ces herbes. Il explique que la culture de ce type d’herbes sur quelques mètres carrés, seulement, suffit à son bonheur puisque la coriandre fraîche, par exemple, se met à pousser de nouveau dès qu’elle est coupée. Un business qui permet à Fayçal de subvenir, seul, aux besoins de toute sa famille. Certains cultivent ces plantes, très appréciées car "bio", aux pieds des arbres fruitiers de leurs vergers. Une pratique assez répandue dans les régions d’En-Nouara et de Maâdher-Boussâada (Boussâada) où l’on exploite généralement de toutes petites parcelles à côté des domiciles. Mieux encore, il se trouve, dans la wilaya du Hodna, des familles qui consacrent des recoins des cours de leurs maisons pour cultiver la coriandre et le persil revendus, aujourd’hui, à 20 dinars le petit bouquet. Mais il n’y a pas seulement que la coriandre et le persil. Selon Ahmed B., agriculteur à Ouled-Madhi, certains paysans se sont spécialisés dans la culture d’épinards (appelé ici "salk") sur de vastes étendues, notamment dans le périmètre agricole de Maâdher-Boussâada. Les feuilles de cette plante, lorsqu’elle pousse abondamment à l’état naturel sur les berges des cours d’eau, sont plus petites, mais restent très demandées par les consommateurs. LES "FUTÉS" ET LES AUTRES Certains vendeurs un peu moins futés que les "commerçants producteurs" achètent ces plantes potagères auprès d’agriculteurs avant de les revendre, mais voient, dans ce cas, leur marge bénéficiaire rétrécir comme une peau de chagrin, la gerbe achetée à 15 dinars étant cédée à 20 dinars. Il reste toutefois que ces plantes vertes flétrissent rapidement, selon certains commer- çants qui relèvent qu’un habitué des marchés "connaît exactement la quantité quotidienne, dont l’écoulement est quasi assuré à chaque saison de l’année". Durant le Ramadhan, les épinards sont pratiquement boudés et la demande se focalise sur la coriandre et le céleri, dont l’écoulement s’accélère vers la fin des après-midi. Il y a également un autre "débouché" que ces vendeurs de "h’chiche" investissent : les restaurateurs spécialisés dans la préparation de la chakhchoukha. Ces derniers, s’agissant d’un plat que l’on ne peut imaginer sans coriandre, en commandent des sacs entiers, ce qui fait l’affaire des commerçants, avoue Fayçal qui approvisionne chaque jour cinq restaurants. Rien, en fait, n’est laissé au hasard car, en été, quand ces plantes vertes qui adorent l’humidité pour rester fraîches menacent de se dessécher, les vendeurs les recouvrent d’étoffes régulièrement humidifiées et le tour est joué. Les commerçants avertis, assure encore le jeune Fayçal, savent distinguer les plantes correctement cultivées et irriguées de celles arrosées, par certains commerçants "peu scrupuleux", au moyen d’eaux usées. Des "spécialistes" arrivent même à déterminer la zone de culture de la plante en sentant son arôme et savent aussi, en observant les tiges des feuilles, si des fertilisants d’origine animale ont été utilisés ou pas. Ils peuvent également distinguer la plante cultivée en montagne de celle qui pousse sur les plaines chaudes, rien qu’en scrutant les nuances de la couleur des feuilles. "Vous le voyez bien, vendre des plantes aromatiques, fidéliser ses clients et trouver son compte est un vrai métier !", lance malicieusement Fayçal. Jeudi 3 mars 2016 7 RÉGIONAL BISKRA Arrestation de 25 immigrés clandestins ingt-cinq ressortissants étrangers résidant illégalement sur le territoire national ont été arrêtés, mardi à Biskra, par les éléments de la sûreté nationale, a indiqué sûreté de la wilaya. Le contrôle de l’identité de ces individus a révélé leur présence illicite en Algérie, selon la même source qui a précisé que les concernés sont originaires de plusieurs pays africains, dont le Burkina Faso, le Ghana, la Libéria, le Kenya et le Maroc. Quinze, parmi ces ressortissants étrangers, ont été interpellés sur des chantiers de construction et les 10 autres pendant qu’ils circulaient au centre-ville, a-t-on précisé. Des dossiers judiciaires sont en cours d’établissements à l’encontre des immigrés clandestins et des responsables des chantiers où les 15 immigrés travaillaient, a-t-on conclu. V JIJEL «Jijel El Jadida», un nouvel hebdomadaire sur les étals e numéro "zéro" de "Jijel El Jadida" (la nouvelle Jijel), un nouvel hebdomadaire d’informations générales de format tabloïd est disponible sur les étals à Jijel, depuis avant-hier. Tirée sur 24 pages, cette nouvelle publication en langue arabe, réalisée par une équipe de quatre jeunes journalistes, traite aussi bien de l’actualité locale que nationale. Le premier édito de ce journal, signé du directeur de la rédaction, Abdellatif Boussenane, est consacré aux ambitions de ce nouveau venu qui entend se faire une place dans le paysage médiatique local et national. "Notre but est la création d’une dynamique au sein de la société jijelienne pour renforcer les liens de communication et lancer un message d’espoir", écrit l’éditorialiste. "Jijel El Jadida" consacre une bonne place à l’actualité de la région et réserve deux pages à l’histoire sous les titres "les populations de Jijel avant l’occupation coloniale française" et "les andalous à Jijel". L’activité sportive est également largement commentée, sur cinq pages entières où dominent des nouvelles des clubs phares de la région, la JSD Jijel et le CRB El Milia. L BÉCHAR UMC Le SNPSP dénonce le mutisme des autorités face à l’insécurité NAÂMA L’installation d’un stimulateur cardiaque effectuée avec succès ne opération d’implantation d’un stimulateur cardiaque a été effectuée "avec succès" mardi, sur un sexagénaire à l’hôpital Mohamed Boudiaf d’Aïn-Sefra (Naâma). Menée par une équipe médicale du même établissement, sous la conduite d’un chirurgien-cardiologue, cette intervention, première du genre dans la wilaya de Naâma, a permis de normaliser les impulsions cardiaques d’un patient admis dans la soirée de lundi, dans un état critique à l’hôpital, a précisé le responsable du service des urgences de l’hôpital, Belkacem Ezzaïr. L’état de santé du malade s’améliore, a indiqué le même responsable, précisant que l’implantation du stimulateur "Pacemaker" permettra de rétablir le rythme cardiaque normal du malade et lui éviter des complications liées à une insuffisance cardiaque tel que les essoufflements. L’établissement public hospitalier d’Aïn-Sefra s’est vu accorder de nouveaux équipements et matériels médicaux, dont des électrocardiogrammes (ECG), un équipement d’imagerie à résonance magnétique (IRM) et de cœlioscopie en vue de permettre d’effectuer des interventions chirurgicales et éviter les déplacements des malades pour motifs de soins vers d’autres régions du pays. Ph : DR U Les violences verbales et physiques ainsi que des menaces à l’arme blanche dont ont été victimes des médecins, des infirmiers et des agents de sécurité au su et au vu des responsables du secteur de la santé et des autorités de wilaya qui font de ces cas le dernier de leurs soucis, considérant les choses comme un fait accompli en exposant les travailleurs de l’établissement au danger de mort ou de l’agression. Suite en page 8 8 RÉGIONS Jeudi 3 mars 2016 BÉCHAR …C’est en ces termes que le Syndicat national des praticiens de la santé publique, SNPSP, de Béchar s’adresse aux responsables pour les mettre face à leurs responsabilités. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique, a organisé, mardi dernier, un sit-in devant la direction de la santé et de la population de Béchar en signe de protestation contre le mutisme des autorités concernées face à l’insécurité au niveau des infirmeries et plus particulièrement les services des urgences relevant de l’établissement public de santé de proximité.Dans leur plate-forme de revendications, dont une copie a été remise à la presse, les praticiens de la santé soulignent que l’état d’insécurité au niveau des infirmeries, et plus particulièrement les services des urgences relevant de l’établissement public de santé de proximité de Béchar, s’empire chaque jour davantage et de façon inquiétante. Les violences verbales et physiques ainsi que des menaces à l’arme blanche dont ont été victimes des médecins, des infirmiers et des agents de sécurité au su et au vu des responsables du secteur de la santé, des autorités de wilaya qui font de ces cas le dernier de leurs soucis, considérant les choses comme un fait accompli, en exposant les travailleurs de l’établissement au danger de mort ou de l’agression. Ces responsables, ajoutent les protestataires, ont été destinataires de nombreuses correspondances et rap- Phs : DR Suite de la page 7 port sur ce sujet et n’ont pas bougé le petit doigt. Ils ne font que donner de fausses promesses pour gagner du temps et retarder la confrontation aux problèmes. Ce sit-in devant le siège de la direction de la santé et de la population de Béchar n’est qu’un prologue au flot de protestations et de grèves qui suivront pour faire parvenir notre message qui consiste en notre détermination à ne permettre à aucun responsable de nous exposer au danger à cause de son échec flagrant dans la gestion, son incapacité à prendre ses responsabilités, où à la déliquescence quant à l’accomplissement de son devoir. Nous dénonçons énergi- quement la situation d’insécurité et les menaces dont nous faisons l’objet de façon à nous empêcher d’accomplir notre devoir professionnel. Nous dénonçons le viol flagrant de l’article 05 de l’arrêté exécutif n°393-90 daté du 24 novembre 2009 portant clairement sur la nécessité de garantir la protection du médecin dans l’exercice de ses fonctions. Nous n’acceptons pas la non application de la note ministérielle 406/MSP/1988 datée du 20 juin 1988 et le non-respect de la note ministérielle 26+/MSP/MMS/1989 datée du 5 février 1989 et qui porte clairement sur la nécessité de la permanence des agents de police 24h/24h au niveau des urgences. Nous exprimons notre regret quant au non respect des promesses faites par les responsables du secteur de la santé et des autorités de wilaya concernées en ce qui concerne les promesses de garantir la présence de la police au niveau des infirmeries de l’établissement. Nous dénonçons la négligence affichée par les responsables du secteur de la santé et les autorités concernées quant au traitement du dossier sécuritaire et l’éradication de cet état dramatique sans pareil. Sur ce, nous faisons porter la responsabilité morale et juridique des agressions perpétrées et de l’état d’horreur régnant aux responsables du secteur de la santé et à tous les responsables qui jouissent du droit de mettre un terme de façon définitive à cette situation dramatique. Nous insistons sur l’intervention du wali en personne en ce qui concerne l’application et la garantie de la permanence effective des policiers de façon permanente au niveau des 4 services des urgences, c'està-dire à Debdaba, Béchar Djédid, Kénadsa et Lahmar comme stipulé par la loi. Nous précisons que nous userons de toutes les procédures permises par la loi en ce qui concerne les protestations jusqu’à la récupération de ce qui nous est dû en ce qui concerne l’exercice du travail dans des conditions garantissant la sécurité, la dignité aux médecins, infirmiers et agents de sécurité. Messaoud Ahmed BÉJAÏA « NAWI EL KHAYR » Une association au service des démunis Béjaïa, et pratiquement au niveau des 52 communes que compte la wilaya de Béjaïa, le mouvement associatif est omniprésent avec un grand nombre d’associations éparpillées dans les coins et recoins de toutes les communes. Parmi ces associations, on citera une qui a été récemment créée, et qui a comme appellation « Nawi El Khayre », composée de dix membres constituant le bureau, ainsi que des adhérents. Ce qui est intéressant, c’est que la présidente n’a que 20 ans. Elle a pour nom Ouali Tassadit dit « Sarah », qui nous a déclaré « J'ai toujours adoré aider les gens. Alors un jour j'ai décidé de lancer une association pour pouvoir aider les personnes les plus démunies en général. On me disait souvent que c'était trop de responsabilité car lorsque j’ai créé cette association je n’avais que 19 ans, mais je voulais le faire plus que tout au monde. J’ai donc pris les devants en faisant appel à des gens qui avaient les mêmes envies et souhaits que moi. On a effectué toutes les démarches, avec toute la paperasse qui s’ensuit pour avoir notre agrément. Je tiens à remercier donc mon équipe qui m’a soutenue et qui ne s’est pas découragée. Notre agrément a tardé un peu à nous parvenir, mais notre volonté d’activer était plus grande que tout. Laissez-moi vous dire que nous avions activé et travaillé des mois durant sans agrément. ». Ce sont là les déclarations de la présidente qui ajoute que les moyens financiers manquent à l’association, dont les subventions et les aides qui privent souvent les associations d’avan- A cer et qui restent le talon d’Achille de la plupart des associations qui exercent et activent avec les moyens du bord, en attendant le bout du tunnel et l’arrivée des aides. Elle dira en outre « On a tout fait avec notre argent et on continue à travailler avec les moyens du bord. Hamdoullah, on a eu notre agrément le 27 Décembre de l’année 2015. Bien sûr, avant l’arrivée de ce fameux document (agrément), on a dû travailler et activer sans cela pendant au moins six mois. ». Parmi les activités organisées, l’association en question met tout en œuvre pour offrir des couffins pours les familles les plus démunies surtout. « On demande à ces familles de nous fournir les papiers nécessaires, prouvant qu’elles sont dans le besoin. Une fois fait, on établit la liste, après cela, on essaye de ramasser des trucs. Une fois fait, on appelle ces familles pour venir les récupérer (denrées alimentaires, médicaments et habit ...). », dira-t-elle encore, avouant que son association travaille aussi avec les refugiés subsahariens installés à Bejaia en leurs amenant des vêtements, de l'eau et du lait. « Comme on rend des visites fréquentes à l'auberge, pour voir les personnes âgées, ou on nettoie leur centre. On les aide aussi à manger et on leur fait une fête ou une scène théâtrale, comme pour leur procurer la joie et leur faire oublier leur chagrin. Parmi nos activités, on fait aussi des journées de nettoyage où on nettoie les rues, ruelles et les endroits touristiques, ainsi de suite. On effectue aussi des opérations de don de sang ». Ceci pour les activités effectuées, pour le program- me à l’avenir, l’association et d’après la présidente a l’intention de faire un programme de circoncision pour les enfants des familles démunies et pauvres. Elle a aussi un autre, qui est des cours de révision pour les enfants qui passeront leur 5ème cette année, genre révision des matières qu'ils vont passer, en leur ramenant des profs en maths, français et arabe pour des révisions générales. « On veut acheter des paniers à mettre dans des superettes pour ramasser des denrées alimentaires que nous allons offrir dans les couffins aux familles démunies. ». L’association « Nawi El Khayre » ne compte pas s’arrêter là avec pourquoi pas une fête pour les enfants trisomiques avec des comédiens. Cela dit, ladite association se trouve dans une situation où ses membres doi- vent débourser de leurs poches, alors qu’ils sont tous des étudiants. Enfin, pour une meilleure organisation de ses activités, l’association est à la recherche d’un local. « On est à la recherche d’un local et l’État ne nous a rien donné pour le moment. On paye le local loué avec notre propre argent, mais ça commence à en faire trop. On veut bien que quelqu’un ou les âmes charitables nous dépannent par un local. Après, tout sera facile à accomplir et nous ne comptons pas s’arrêter là. », dira à la fin la présidente Tassadit Ouali, comme pour lancer un appel aux autorités de la commune de Béjaïa et aux personnes charitables d’aider leur association à aller de l’avant. M. R. TRAITEMENT DES DECHETS Vers le tri sélectif n dispositif de traitement des déchets, reposant essentiellement sur le tri sélectif, a été adopté par la wilaya de Béjaïa qui escompte en faire une solution d’urgence, pour lutter contre la prolifération des dépotoirs et autres décharges sauvages, a indiqué, avant-hier, un communiqué de la wilaya. Sa mise œuvre devrait intervenir rapidement et permettre le traitement de 400.000 tonnes de déchets, a-t-on précisé, soulignant que la situation de l’environnement localement a atteint des "niveaux insupportables", caractérisés par l’existence de 300 décharges sauvages et 9.000 points noirs. Cette situation, dégradante pour la qualité des paysages et menaçante pour la santé publique, est aggravée, par le blocage depuis des années de plusieurs projets a caractère environnemental, dont les plus importants restent les centres d’enfouissements techniques (C.E.T), prévus à TINEBDAR et Draâ-el-Gaid, et les décharges contrôlées (jamais lancées), localisées respectivement à Akbou, El-Kseur et Boudjellil. L’opération du tri sélectif est jugée en mesure d’offrir aux unités de recyclage 18.000 tonnes de plastique, 43.000 tonnes de cartons, 10 800 tonnes d’aluminium, 4 400 tonnes de verre, 8 600 tonnes de bois et 35 200 tonnes de matières combustibles (CSR) industrielles, souligne-t-on de même source, ajoutant que sa conduite sera élargie aux plages, avec une plus grande implication des services de nettoiement pour le ramassage des déchets, laissés par les randonneurs ou charriés par la mer et les rivières. A l’évidence, son succès reste par ailleurs tributaire de la sensibilisation des citoyens et des agents économiques locaux pour plus de civisme et pour une démarche de production de moins de déchets. Des campagnes y sont prévues dans cet ordre, et à travers plusieurs supports, notamment les médias, les mosquées et les réseaux sociaux. U RÉGIONS Jeudi 3 mars 2016 ALGER AÏN-TÉMOUCHENT EMPLOI PROTECTION CIVILE e n’est pas pour rien qu’il a tenu à développer cette thématique d’une nécessité absolue pour attirer l’attention des autorités et des responsables de la wilaya, ainsi que les dif- C Ph : DR Formation des secouristes de masse et volontaires de proximité Devant un parterre de hauts responsables, avec à leur tête le wali de la wilaya d’Aïn-Témouchent, le directeur de l’unité de la Protection civile de la wilaya d’Aïn-Témouchent, en souhaitant la bienvenue à ses invités conviés à assister à la célébration de la Journée mondiale de la Protection civile célébrée le 1er mars, a mis en évidence l’importance du thème choisi, par l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC), qui s’intitule «la Protection civile et les nouvelles technologies de l’information.» férents collaborateurs en poste au niveau de l’unité principale et des structures des différentes communes. Aujourd’hui le but recherché est de contribuer à la mise en place par les gouvernements et les Etats des mesures et organisations propres à assurer la protection et l’assistance des populations face aux catastrophes naturelles et celles dues à l’homme, peuton décrypter du message qu’il a lu et qui est inspiré de celui du directeur général de la Protection civile, un département relevant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. En aparté on était intéressé de jauger les responsables qui étaient en place et qui suivaient une manœuvre de simulation portant évacuation de victimes lors d’un effondrement partiel d’un immeuble suivi d’un incendie au dernier étage. Toutes les techniques appropriées de sauvetage ont été utilisées et déployées devant l’assistance et le wali ainsi que la délégation qui l’accompagnait, ce mardi 1er mars. L’un des cadres a accordé l’importance à la formation de plus de 1199 secouristes de masse dont 975 hommes et 225 femmes, un effectif cumulé depuis 2010. Aussi, le medecin qui encadre ce genre de formations a ouvert une nouvelle session de formation de 12 secouristes volontaires de proximité (SVP) qui sont équipés de moyens nécessaires d’effectuer les premières opérations de secours en attendant l’arrivée des renforts. Boualem Belhadri MOSTAGANEM Inauguration d’un musée de la Protection civile n musée sur la Protection civile, premier du genre dans l’ouest du pays, a été inauguré mardi à Mostaganem, à l’occasion de la Journée mondiale de ce corps. Le wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, a présidé l’inauguration de ce musée implanté au siège de la direction de wilaya de la Protection civile, où sont exposés des uniformes, des outils, des prototypes d'engins de secours et d’extinction, une pompe manuelle et autres moyens utilisés dans les 19e et 20e siècles. Le directeur de wilaya de la Protection civile, le colonel Hassani Ahmed, a souligné que le taux de couverture par ses services dans la wilaya augmentera d’ici la fin de l’année en U cours de 70 à 96 pour cent, avec la réception de trois unités secondaires d’intervention à Kharouba (Mostaganem), Kheireddine, Aïn-Nouissy et l’unité marine du port de Salamandre. Pour la première fois dans la wilaya, une colonne mobile sera installée lors de la prochaine saison estivale au niveau de la daira de Sidi-Lakhdar (50 km à l’est de Mostaganem). Elle sera composée de 40 éléments de différents grades et dotée de dix véhicules, pour intervenir en cas de feux de forêts et de récoltes, d’accidents de la circulation et de sauvetage de noyés, a-t-on annoncé. Il a signalé, d'autre part, que 1.210 secouristes bénévoles ont été formés au titre du programme "d’un secouriste par famille", TIZI-OUZOU OLEICULTURE initié par les services de la Protection civile depuis 2010. Les bénévoles ont bénéficié de sessions de formation de 21 jours chacune où des cours théoriques et pratiques leur ont été prodigués sur les principes et techniques de premiers secours, par des officiers et médecins de ce corps. La célébration de la Journée mondiale de la Protection civile a été marquée dans la wilaya par l'organisation d'une exposition sur les activités de ce corps durant l’année précédente, d’un exercice de simulation d’un accident de la route et la promotion de six éléments au grade de commandant et 35 au grade de capitaine. En outre, des agents retraités et des sauveteurs bénévoles ont été honorés pour la circonstance. ne production de 9 778 700 litres d’huile d’olive a été réalisée à ce jour dans la wilaya de Tizi Ouzou, a annoncé, mardi à l’APS, le chef de service et expert en oléiculture à la direction locale des services agricoles (DSA). Cette production dépasse les prévisions de la DSA pour la saison 2015/2016, estimées à 8,640 millions de litres d'huile pour une récolte prévisionnelle de 450 000 quintaux d’olives, à précisé Karim Kouraba. Cette quantité d'huile a été obtenue suite à la trituration de 509 549 quintaux d'olive sur une quantité totale de 534 538 quintaux d’olives récoltée à travers la wilaya sur une superficie globale de 30 288 hectares, a indiqué le dernier bilan de la DSA. Le rendement moyen en olive est estimé à 18 quintaux à hectare au moment où le rendement en huile est de 19 litres par quintal, a ajouté M. Kouraba. Jusqu’à mardi, la récolte a atteint un taux de 99% d’avancement à travers la wilaya, tandis que la trituration est actuellement à 95%, a-t-il indiqué. Ce même responsable a rappelé que l'opération de trituration à été prise en charge par 297 huileries dont 179 huileries, traditionnelles, 89 modernes et 29 semi automatiques. Une augmentation de 20 % de la production d'huile d'olive est enregistrée cette saison par rapport à la saison 2014-2015 où la récolte était de 382 457 quintaux d’olive sur une superficie récoltée de 29 405 hectares et une production de 7, 586 millions de litres d’huile, a relevé M. Kouraba. 6 800 jeunes ont trouvé un travail dans la capitale en 2015 u total 6 800 jeunes ont trouvé un emploi à Alger en 2015, dont 1 800 grâce au dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et 5 000 autres dans le cadre des contrats de travail aidé, a indiqué mardi à l’APS le directeur de l’emploi de la wilaya, Boudiaf Mohamed Charaf Eddine. "Dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, 1 800 jeunes primo demandeurs d’emploi ont été insérés dans différents secteurs d’activité en 2015, ce qui porte à 8 900 le nombre total de jeunes en activité dans le cadre de cette formule parmi lesquels des universitaires", a indiqué le directeur de l’emploi. En 2015, la direction de l’emploi de la wilaya a aussi enregistré 5 000 contrats de travail aidé, a ajouté M. Boudiaf. Il a souligné que dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, "les universitaires bénéficient d’une prise en charge de 15 000 DA par mois", ajoutant que l’employeur peut verser un salaire en complément tandis que les cotisations de sécurité sociale sont assurées entièrement par l’Etat. M. Boudiaf a indiqué que les techniciens supérieurs bénéficient d’une prise en charge de 10 000 DA par mois contre 8 000 DA pour les jeunes issus de la formation professionnelle, ce à quoi s’ajoute la prise en charge des cotisations de sécurité sociale. Ces contrats sont renouvelables tous les trois ans dans le secteur administratif représenté par des structures comme les APC et les circonscriptions administratives et tous les deux ans dans le secteur économique comme les postes et les télécommunications ou encore le secteur privé.En ce qui concerne les 5.000 contrats de travail, le soutien étatique est de 12.000 DA par mois durant trois ans pour les universitaires contre 8.000 DA pour les jeunes issus de la formation professionnelle. Le directeur de l’emploi a indiqué que le taux de chômage dans la wilaya est de 8,4%, alors que la population occupée est de 1,3 million de personnes pour une population active de 1,4 million en 2015 tout en soulignant que la population totale recensée en 2010 est de 2,9 millions d’habitants. S'agissant de la maind’œuvre étrangère, la direction de l’emploi a traité plus de 25 000 dossiers en 2015 concernant entre autres, 17 000 travailleurs chinois, 1 400 égyptiens, 800 turcs, 600 indiens et autant de travailleurs français. A ORAN HANDICAPÉS Production de plus de 9,7 millions de litres d'huile d'olive U 9 Bientôt l’ouverture d’un guichet n guichet unique pour les handicapés sera ouvert prochainement à Oran, a indiqué, hier, la direction de l’action sociale de la wilaya. "Ce guichet unique, dispositif pilote qui sera ouvert prochainement au centreville d’Oran, aura pour mission une meilleure prise en charge des handicapés, en termes d’écoute, d’orientation, de facilitation de procédures et d’accompagnement", a indiqué à l’APS, la responsable du service de la protection sociale des personnes défavorisées, Mme Aïcha Doukara, précisant que ces locaux sont en cours d’aménagement . U L’ouverture de cette structure pour handicapés, de type décentralisé, se fera avec l’implication d’autres secteurs dont les directions de l’emploi, de la santé et de la population et de la formation professionnelle, a précisé la même source, ajoutant qu’une équipe de cinq cadres représentant les secteurs concernés ont bénéficié d’une formation en France pour assurer le pilotage de ce dispositif. "La direction de l’action sociale de la wilaya qui a recensé pas moins de 33.981 handicapés en 2015, ne peut à elle seule assurer la gestion de ce dossier volumineux", a-t-elle expliqué. SP RTIF Jeudi 3 mars 2016 QUARTS DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE ESS - USMBA à l'affiche, l'ARB Ghriss pour l'exploit Les quarts de finale de la Coupe d'Algérie de football prévus, vendredi et samedi, seront marqués par l'affiche entre l'ES Sétif et l'USM Bel-Abbès, alors que le petit poucet de l'épreuve, l'ARB Ghriss, tentera de créer l'exploit face au MC Alger. ES Sétif, qui compte huit trophées à son palmarès au même titre que l'USM Alger, aura à cœur de s'offrir à domicile l'USMBA, dauphin de la Ligue 2 Mobilis. Les Sétifiens, qui soufflent le chaud et le froid depuis le début de la saison, devront cependant se méfier d'une formation de la "Mekerra" qui revient fort en championnat, s'ils ne veulent pas goûter à la déception de l'élimination. Le NA Hussein Dey, qui traverse une période faste en Ligue 1, va se mesurer au Paradou AC (Ligue 2) dans un derby algérois qui promet entre deux formations pratiquant du beau football. Le PAC, cher au président Kheireddine Zetchi, compte récidiver en éliminant le Nasria, après avoir créé la sensation d'écarter l'USMA (3-1), l'un des spécialistes de Dame coupe, chez elle en 32es de finale de l'épreuve populaire. Un match qui s'annonce indécis et ouvert à tous les pronostics entre deux clubs qui ambitionnent d'atteindre le dernier carré. Le MC Alger, avec 7 trophées, se déplacera à Mascara pour croiser le fer avec l'ARB Ghriss (inter-régions) dans un duel Ph : DR déséquilibré, mais sans écarter le facteur surprise. Les gars de Ghriss s'apprêteront ainsi à livrer le plus important rendez-vous dans l'histoire de ce club créé en 1972, d'où la détermination qui anime les joueurs de l'entraîneur Taoufik Bott à passer l'écueil du Doyen. Le dernier match au programme mettra aux prises l'US Tébessa à l'ASB Maghnia, une confrontation qui devrait revenir a priori aux locaux, lesquels bénéficieront de l'avantage du terrain et de l'apport du public. Les Tébessis devraient garder cette dynamique et cette grinta qui leur ont permis d'écarter lors des précédents tours deux pensionnaires de la Ligue 1, en l'occurrence l'USM Blida (1/16 de finale) et l'USM Harrach (1/8 de finale). Start Vendredi 4 mars 2016 : Sétif 8 mai 45 à 16h00 : ES Sétif – USM Bel Abbès Alger 20 août 55 à 16h00 : NA Hussein Dey – Paradou AC Samedi 5 mars 2016: Masacara (Unité africaine) à 16h00: ARB Ghriss – MC Alger Tebessa OPOW à 15h00 : US Tébessa – AS B Maghnia. NAHD Gasmi privilégie la coupe d'Algérie sur le trophée du meilleur buteur attaquant du NA Hussein Dey, Ahmed Gasmi, qui vient de se hisser à la deuxième place au classement des buteurs du championnat de Ligue 1 algérienne de football, a indiqué, mercredi, qu'il donnait la priorité à la Coupe d'Algérie plutôt qu'au titre de meilleur buteur. "Ce qui m'importe le plus est de décrocher le trophée de la Coupe d'Algérie. Au NAHD nous formons un groupe homogène où peu importe pour nous, le buteur, l'essentiel est que l'équipe gagne", a déclaré Gasmi au site spécialisé ''Koora''. Gasmi (31 ans) a rejoint le NAHD l'été dernier après la résiliation de son contrat à l'ES Sétif. Avec le club banlieusard de la capitale, il a retrouvé toute sa verve, comme en témoigne les neuf buts qu'il a marqués jusque-là en championnat. Il est d'ailleurs à une seule réalisation de la première place au classement des buteurs occupée par le Libyen Mohamed Zaâbia (MC Oran) et Mustapha Djalit (JS Saoura). Le NAHD accueillera samedi, le Paradou AC, quatrième au classement de la Ligue deux, dans un derby algérois comptant pour les quarts de finale de la Coupe d'Algérie. "Nous sommes sur une courbe ascendante après nos deux précédentes victoires de suite en coupe et en L' LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE MOB- Club Africain : aller le 11 mars, retour le 20 mars e MOB jouera son 22e match de la saison en championnat, samedi prochain, et ce sera face au CRB. Un match choc qui sera attendu de la part des galeries des deux clubs, car il opposera le dauphin du championnat, le Chabab Riadhi de Belouizdad qui est en perte de vitesse ces dernières semaines avec la dernière défaite enregistrée en dehors de ses bases face au CSC et le Mouloudia de Béjaïa, qui même s’il a réussi une qualification historique au prochain tour de la Ligue des champions, la plus prestigieuse compétition du continent, mais en championnat il resté avec trois matches sans victoire. C’est justement ce qui inquiète cette équipe du MOB. Les joueurs ont le moral au beau fixe et ont décidé de renouer avec le succès en championnat, d’autant plus qu’en coupe, le club est éliminé par le NAHD au stade de Béjaïa, dans une rencontre qui avait fait couler beaucoup d’encre avec un arbitrage catastrophique de Monsieur Bekouassa, dont tout le monde à Béjaïa déclare qu’il était derrière l’élimination du vainqueur de la précédente édition de Dame coupe. Néanmoins, la concentration dans le camp Béjaoui est de mise et tout le monde a oublié la qualification en ligue des champions et n’a désormais qu’un seul objectif qui est de renouer avec le succès en championnat. Le MOB jouera donc samedi prochain, face au CRB au stade du 20 Août (22e journée), puis se déplacera après pour la Tunisie afin de jouer le match aller de la ligue des champions (16e de finale) contre le club Africain, programmé pour le 11 Mars dans un stade qui n’est pas encore noté. La manche retour est prévue pour le 20 Mars du mois en cours à Béjaïa et ce sera à partir de 18h00 (En nocturne). Le club retrouvera ensuite la compétition du championnat le 26 Mars comme déclaré en haut. Programme normal dirionsnous. Sur un autre registre, et lors du match retour de la ligue des champions dans le tour préliminaire joué à Béjaïa dimanche passé, des fans avaient utilisé des fumigènes dans les tribunes du stade Opow. Ce qui fait que contrairement à ce que des tunisiens avaient annoncé que la manche retour entre le MOB et le CA (Tunisie) pourrait se jouer à huis-clos, on croit savoir que le club Béjaoui risquerait une amende financière. Si tel sera le cas, ce sera la première sanction du club en ligue des champions. On apprend que le club va droit vers une amende de 5 000 dollars. Si tel sera le cas, le club aura un avertissement avec une menace de l’huis-clos après une autre sanction du genre, c'est-à-dire en cas de récidive. Notons que les fumigènes et autres feux d'artifices sont deux produits interdits par la FIFA dans les terrains de foot. M.Rahib L L' championnat. Cela nous permet d'aborder cette rencontre avec un moral au beau fixe. Et puis, tous les joueurs rêvent d'offrir au NAHD un trophée et mettre par là même un terme à une longue période de disette", a encore dit Gasmi, sur lequel tout Hussein-Dey mise pour redorer le blason terni du ''Nasria''. ARB-MCA Dernières retouches au stade de l'Unité africaine de Mascara e stade de l'Unité africaine de Mascara, qui abritera ce samedi, la rencontre des quarts de finale de la Coupe d’Algérie de football entre l'ARB Ghriss et le MC Alger, fait l'objet des dernières retouches des préparatifs en vue de ce rendez-vous, a indiqué, avant-hier, le directeur de la Jeunesse et des sports de la wilaya. "Une entreprise spécialisée dans l'entretien des pelouses en gazon naturel est à pied d'œuvre pour préparer cette rencontre", a indiqué à l'APS Omar Aouichet. L'administration du complexe de l’Unité africaine s'est mobilisée totalement pour la réfection de certaines structures et espaces au profit des supporters des deux clubs. Le DJS a signalé, d'autre part, que 4 200 billets sont réservés pour les supporters du MCA et 18 000 pour ceux de l’ARB Ghriss pour un prix symbolique de 100 DA. Il a été décidé de coopérer avec la direction des transports et la commune de Ghriss pour la mobilisation de 30 bus pour le transport des supporters vers Mascara à titre gracieux le jour du match, en plus de bus pour le transport des supporters du MCA vers la gare ferroviaire de Mohammadia (nord de la wilaya de Mascara). L'APC de Ghriss a tenu, en collaboration de la DJS, des rencontres de proximité avec les supporters de l'équipe de ARB Ghriss pour mettre l’accent sur l’esprit sportif pendant et après le match et préparer un bon accueil aux joueurs, dirigeants et supporters du MCA. L 11 12 SPORTS Jeudi 3 mars 2016 JSMB-OMA Les Béjaouis dos au mur Yanis Soualah vise le titre continental Les Vert et Rouge de la Soummam n’arrivent pas à gagner et la dernière victoire acquise était celle de la dernière journée de la phase aller, jouée le 26 décembre de l’année passée, où le club avait gagné devant l’USC à domicile (1/0). D supporters savent que la tâche de leur équipe favorite ne sera pas une sinécure, surtout devant des clubs qui jouent l’accession, à l’image de l’Olympique de Médéa et l’Union Sportive Medinat Bel-Abbès que les Béjaouis joueront en déplacement et le Chabab Aurès de Batna qu’ils recevront chez eux au stade de l’UMA. Aussi, hormis la rencontre face au leader qui aura lieu plus tôt que prévu, c'est-à-dire après le match de l’OMA, celles face à l’USMBA et au CAB auront lieu respectivement lors de la 28e et 29e journées. Mais en attendant ces rencontres, le club devra remonter la pente, avec les matches face au MCEE à Béjaïa (24è journée), le CABBA au 20Août de Bordj (25è), l’ASK au stade de l’UMA (26e journée) et enfin l’ASO au stade Boumezrag de Chlef (27e journée). Les joueurs sont dans une pression terrible et que seul un succès et un déclic ferait leurs affaires. L’urgence est de remporter la rencontre de demain face à l’Olympique d’Arzew. Les joueurs n’ont certes pas le moral au beau fixe et malgré cela tout le monde affirme qu’ils doivent se ressaisir avant que cela soit trop tard. Notons que la JSMB a déjà vécu une situation délicate la saison passée, où il avait fallu attendre les dernières journées pour sauver sa peau de la relégation et ce, suite aux succès enregistrés lors de la 27e journée face au CRBAF au stade Demène-Debbih de la ville d’Aïn-M’lila et face au WAT au stade de l’Unité Maghrébine de Béjaïa. Demain après-midi, les camarades de Kacem Sofiane, qui sera absent pour blessure, n’auront qu’un seul mot d’ordre qui est de renouer avec le succès et rien d’autre. Dans le cas contraire, ce sera délicat comme suite et le club aura du mal à relever la tête. Pour beaucoup, le passage à vide n’a que trop duré. M.R. VERTS D’EUROPE IL N’EST PLUS TITULAIRE À MONTPELLIER Bensebaïni, une mise à l’écart et des interrogations i Ryad Boudebouz enchaîne les belles prestations à Montpellier depuis que son exentraîneur à Bastia SC, Frédéric Hantz, l’a rejoint, ce n’est pas le cas pour son compatriote et coéquipier en équipe nationale, Ramy Bensebaïni, relégué sur le banc depuis quatre matchs. Cette situation perdure et commence à susciter les interrogations. Le joueur de 21 ans était pourtant sur sa lancée, parvenant à s’imposer rapidement dans l’échiquier de Montpellier, club qu’il avait rejoint l’été dernier à titre de prêt du Paradou AC. Mais le départ de Rolland Courbis a faussé les calculs du défenseur central, dont la convocation en novembre dernier en équipe nationale première fut le résultat de ses belles prestations en Ligue 1 française. Maintenant qu’il n’entre pas dans les plans de son coach en club, il risque tout simplement de perdre sa place dans le groupe de Christian Gourcuff. Il devra se contenter de réintégrer les plans de la sélection olympique qui se déplacera le 20 courant à Séoul pour y affronter la Corée du Sud dans une double rencontre amicale dans le cadre des préparatifs des deux équipes pour les Jeux Olympiques de S 2016 à Rio De Janeiro. Et même s’il a déchanté en constatant que le nouvel entraîneur de Montpellier ne mise pas sur lui, il n’en demeure pas moins que le natif de Constantine n’est pas pour autant prêt à baisser les bras. C’est ce que nous confirme du reste le président de son club employeur d’origi- ne, Kheireddine Zetchi. «Rassurez-vous, Bensebaïni n’est pas pour autant démoralisé. Au contraire, il redouble d’efforts pour retrouver sa place de titulaire. Il commence à connaitre le sens du professionnalisme et il est prêt à relever le défi», assure le président du PAC. Hakim S. POUR SES PREMIERS PAS AU PORTUGAL Belkaroui gagne des galons l aura fallu à Hichem Belkaroui trois matchs seulement avec sa nouvelle formation portugaise, Nacional Madeira, pour s’affirmer, même s’il s’agit pour lui de sa première expérience dans un championnat européen. En effet, Belkaroui a reçu première ‘’distinction’’ en étant choisi dans l’équipe type de la 24èmejournée du championnat portugais qui a vu sa formation l’emporter face à Paços Ferreira sur le score de 3 à 0.Mieux, Belkaroui a été élu l’homme du match après avoir obtenu la note de 7,4. Selon les statistiques publiées par la presse portugaise, le défenseur central de 24 ans a remporté 90% de ses duels, contribuant grandement à garder vide la cage de son équipe. Belkaroui a disputé le week-end passé son troisième match de suite avec Nacional qu’il a rejoint lors du précédent mercato d’hiver en provenance du Club Africain de Tunisie où il a joué une saison et demie. Avec la formation tunisoise, l’ancien joueur de l’USMH a remporté le championnat I PREMIER LEAGUE Leicester laisse filer deux points face à WBA Tenu en échec par West Bromwich Albion en ouverture de la 28 journée (22), Leicester a mis sa couronne en péril, mardi. Les Foxes, privés de Ngolo Kanté, peuvent perdre la tête de la Premier League en cas de victoire de Tottenham, mercredi à West Ham. une grosse semaine de ses retrouvailles avec le PSG, Chelsea s'est imposé à Norwich (1-2) et pointe au 8e rang. Pour la première fois de son histoire, Leicester était en tête de la Premier League un 1er mars. Mais dès le 2, cela pourrait ne plus être le cas. En concédant le match nul à domicile contre West Bromwich Albion mardi (2-2), les joueurs de Claudio Ranieri ont ouvert la porte à Tottenham, trois points derrière. En cas de victoire à West Ham mercredi soir, les Spurs prendraient les commandes du championnat après 28 journées, grâce à une meilleure différence de buts. Les Foxes sont passés par tous les états sur leur pelouse du King Power Stadium. Ils ont rapidement été menés sur une réalisation de Salomon Rondon, qui a résisté à Robert Huth (0-1, 11e), encaissant leur premier but à domicile en 2016. Mais les surprenants leaders ont réussi à renverser la vapeur. Une frappe lointaine de Daniel Drinkwater déviée par Jonas Olsson a fait mouche (1-1, 31e). Puis Andy King, remplaçant de Ngolo Kanté blessé, a repris avec précision une déviation en aile de pigeon de Ryad Mahrez (2-1, 45e+1). Mais ça n'a pas suffi. À Phs : DR eux mois et quelques jours après, le club n’a plus remporté de victoire. Maintenant, les Béjaouis devraient éviter la descente en jouant le maintien. Les joueurs se concentrent pleinement sur la suite des évènements, où ils savent que ce qui les attend ne sera pas facile. Le staff technique s’est attelé à ne rien laisser au hasard, pour bien préparer la rencontre de demain face à l’OM Arzew, un club qui patauge dans les profondeurs du classement avec une peu enviable 13e place occupée conjointement avec l’ASK avec 23 points pour chacun d’eux et cinq points de retard de la JSMB. Les joueurs sont mis devant le fait accompli et les fans ne veulent plus entendre parler d’autres revers, et les IL EST SACRÉ CHAMPION D’ALGERIE 2016 EN TAEKWONDO local l’été passé. En tout cas, la performance de Belkaroui, qui a opté pour le challenge sportif au détriment de celui financier, lui permet de se mettre en confiance après une première partie de saison très difficile au cours de laquelle il était sorti des plans de son entraîneur pour des considérations extra-sportives. C’est aussi une manière de rassurer le coach national, Christian Gour- cuff, à quelques semaines de la double confrontation contre l’Ethiopie dans le cadre des éliminatoires du Mondial2017. Aligné pour sa première titularisation avec les Verts en compagnie d’Aïssa Mandi dans l’axe central, le natif d’Oran est bien parti pour garder sa place dans le onze entrant algérien en vue des deux prochaines rencontres. H. S. SPORTING LISBONNE Slimani ne sera pas suspendu contre Benfica e Sporting Lisbonne a annoncé lundi soir dans un communiqué que l'attaquant international algérien Islam Slimani, objet d'une d'une procédure disciplinaire, ne sera pas suspendu pour la réception du Benfica samedi prochain, dans le cadre de la 24e journée du championnat portugais de football. "Compte tenu des règlements en vigueur, Slimani ne peut pas être suspendu pour le match du Benfica", a assuré le Sporting. La fédération portugaise avait engagé une procédure disciplinaire contre Slimani, suite à une plainte déposée contre lui par la direction du Benfica pour avoir "agressé" son défenseur Samaris lors du match de coupe entre les deux équipes en novembre dernier. L e jeune Yanis Soualah, un jeune et prometteur athlète de Bouira, a été sacré champion d'Algérie de Taekwondo, dans la catégorie cadette, lors du championnat national de Taekwondo organisé dans la wilaya de Batna le mois de février dernier. Le jeune Yanis s'est qualifié haut la main lors des phases éliminatoires, avant de s'imposer en finale. Durant la saison sportive en cours, Yanis a aussi décroché la médaille d’or au festival nationale des jeunes talents du Taekwondo organisé par la Fédération algérienne de Taekwondo en collaboration avec la ligue d’Alger, au mois de janvier dernier à la salle OMS des Eucalyptus (Alger). Pensionnaire de l’équipe nationale de Taekwondo depuis deux ans, sous la houlette de l’expert tunisienne Abdeljalil Harrabi, Yanis prendra part au championnat d’Afrique de Taekwondo, Pomsea, prévu pour la fin du mois en cours en Algérie. Son entraîneur, et les responsables de la fédération algérienne de Taekwondo, à leur tête Abdelhak Taiabi, comptent beaucoup, selon leurs déclarations, sur ce jeune champion pour terminer sur le podium lors de cette compétition continentale. Yanis a commencé la pratique de son sport favori, le Taekwondo, à l’âge de huit ans au sein du CSA Bahdj Sport Bouira (BSB) sous la houlette de son entraineur Boualem Derouaz. Ce champion est sans doute un enfant exemplaire tant il n’a pas négligé ses études, puisqu’il est considéré comme l’un des meilleurs élèves du CEM Ibn-Khaldoune du chef-lieu de la wilaya de Bouira où il suit ses études. Son père, Omar, se dit " très fier" de son fils, qui selon l'avis de tous, est promis à un bel avenir dans les études et son sport favoris le Taekwondo. Reste à espérer que la DJS de Bouira accompagne comme il se doit cette graine de champion afin qu'il fasse flotter l'étendard de l'Algérie dans les compétitions internationales. Ali D. L DEUX BARRES POUR LES FOXES Dès le retour des vestiaires, Craig Gardner a remis les deux équipes à égalité. Il a laissé Kasper Schmeichel sans réaction sur un magnifique coup franc direct en pleine lucarne (2-2, 50e). Devant faire le jeu face à un adversaire regroupé, Leicester a eu les occasions pour l'emporter. Jamie Vardy (37e) et Shinji Okazaki (57e) ont tous deux trouvé la barre de la tête. Vardy, encore lui (70e), et le capitaine Wes Morgan (86e) ont aussi buté sur Ben Foster. Vainqueurs sur le fil de Norwich samedi, ils n'ont cette fois pas emporté la décision dans le money-time même si Ulloa a raté le 3-2 d'un cheveu (90e+4). Pour le plus grand bonheur de Tottenham. Mais aussi d'Arsenal, qui peut revenir à trois points en battant Swansea mercredi. Chelsea a, à l'inverse, profité de cette soirée pour pousuivre son redressement. Grâce à une troisième victoire consécutive, en déplacement à Norwich (1-2), les Blues sont provisoirement huitièmes. Après seulement 39 secondes, Kenedy a fêté sa première titularisation en Premier League par le but le plus rapide de la saison. Il a été décalé par Eden Hazard, auteur de sa première passe décisive en championnat depuis le 3 octobre. Diego Costa, servi par Bertrand Traoré, a signé la deuxième réalisation (45e+2), avant la réduction de l'écart de Nathan Redmond (68e). Everton a encore enterré un peu plus la lanterne rouge Aston Villa, s'imposant (1-3) sur la pelouse des joueurs de Rémi Garde. Auteur du troisième but, Romelu Lukaku a aligné un 17e but cette saison en championnat. Avec la première titularisation de MaxAlain Gradel depuis août, Bournemouth a dominé Southampton (2-0). Sunderland a été tenu en échec sur le fil par Crystal Palace (2-2), ne sortant que provisoirement de la zone rouge aux dépens de Norwich. Newcastle, qui compte deux matchs de moins, peut l'y replonger avec au moins un nul dès ce mercredi, à Stoke City. BUNDESLIGA Quatre buts dans le derby, dont un triplé de Schürrle vant la réception de Mönchengladbach samedi puis celle de La Gantoise mardi prochain en 8e retour de la Ligue des champions, Wolfsburg a retrouvé le sourire en dominant largement son voisin d'Hannovre mardi soir (0-4) pour le compte de la 24e journée de Bundesliga. André Schürrle a notamment inscrit un triplé qui permets aux Loups de rester dans la course à l'Europe. Mis sur orbite par un triplé de son champion du monde Andre Schürrle, Wolfsburg a survolé le derby du nord à Hanovre (0-4), mardi en ouverture de la 24e journée du Championnat d'Allemagne. Ce deuxième succès de l'année permet à l'équipe de Dieter Hecking de rester au 8e rang (34 pts) et dans la course à l'Europe. Les Loups enchaîneront samedi par la réception de Mönchengladbach (5e) puis celle de La Gantoise trois jours plus tard en 8e de finale retour de la Ligue des champions (victoire 3-2 à l'aller). Pour son retour de blessure, Schürrle a ouvert la marque en première période (36e). Puis il a fait mouche deux fois en l'espace de trois minutes (59e, 62e), la dernière sur un enchaînement contrôle de la poitrine-reprise instantanée. Julian Draxler a lui porté l'estocade (69e) avec son cinquième but de la saison. Le milieu défensif français Josuha Guilavogui a également fait son retour de blessure (hanche) avant de céder sa place (72e). Avant la rencontre, les fans de Wolfsburg ont allumé des fumigènes dont un a mis feu à la toiture du banc des remplaçants de Hanovre. Aucun blessé n'était à déplorer. Dans la seconde rencontre de la soirée, le Français Anthony Modeste, avec son 11e but de la saison (72e), a permis à Cologne d'arracher le match nul (11) à Ingolstadt. Mercredi, le Bayern Munich reçoit Mayence (5e) et son premier dauphin, Dortmund, se rend à Darmstadt (14e), en prélude à leur choc samedi dans la Ruhr. A MERCATO Les gros clubs s’activent sur Gonzalo Higuain elon la Gazzetta dello Sport, Gonzalo Higuain devrait bien quitter Naples en fin de saison et serait désormais la priorité de Manchester United pour l’été prochain. Il a suffi d’une déclaration pour tout enflammer. L’évocation d’un possible surpoids de Gonzalo Higuain pour expliquer sa méforme par son président, Aurelio de Laurentiis, a mis le feu aux poudres. "Après, c'est vrai que quand quelqu'un a un kilo et demi en trop, c'est comme essayer de courir avec un parpaing" avait lancé le président napolitain en public en marge d'une réunion de la Ligue italienne, fin février. Une déclaration interprétée par la Gazetta dello Sport comme un indice prouvant que le club veut se débarrasser de son buteur. S MANCHESTER UNITED EN A FAIT UNE PRIORITÉ Si le PSG et Chelsea se sont renseignés sur le sort de l’Argentin, c’est Manchester United qui est entré dans la danse selon les informations de la Gazzetta dello Sport ce mercredi. Une source au sein du club mancunien a révélé que Gonzalo Higuain est la priorité pour la saison prochaine. MU serait même prêt à débourser la somme de 62 millions de livres (80 millions d’euros). Une information qui fait sens tant l’attaque verbale du président napolitain rappelle la méthode qu’il a employée par le passé pour vendre Ezequiel Lavezzi ou Edinson Cavani au PSG. Et si les informations de la Gazzetta sont à prendre avec des pincettes, voir l’Argentin quitter l’Italie serait logique. Auteur de 27 buts en 34 matches cette saison, Gonzalo Higuain se balade en Serie A qu’il a rejoint en 2013 après son passage au Real Madrid. L’objectif était de faire de Naples un grand d’Europe. Malgré la bonne saison en cours du Napoli, le club n’a pas bouleversé l’ordre établi en Europe. Pire, il n’a jamais réussi à inquiéter la Juventus depuis l’arrivée de son buteur. Quant à Manchester United, une attaque Rooney-Martial-Higuain aurait de quoi faire trembler quelques défenses anglaises. Sous contrat jusqu’en 2018, l’attaquant argentin n’est pas encore parti. Mais il sera bien l’un des feuilletons de l’été. 13 FIFA Platini a fait appel de sa suspension devant le TAS algré la réduction de sa peine de 8 à 6 ans, l'ancien président de l'UEFA a décidé de faire appel de cette décision auprès du TAS. Michel Platini a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), plus haute juridiction sportive, pour contester sa suspension de six ans en appel, a-ton appris mercredi auprès du TAS, précisant qu'une décision est attendue avant l'Euro-2016. Le Français avait indiqué dès l'annonce de sa suspension fin décembre, qu'il irait jusqu'au TAS pour contester ce qu'il estime être "une injustice". "Nous avons théoriquement quatre mois pour nous prononcer, mais Michel Platini a demandé qu'une décision soit rendue avant le début de l'Euro, donc nous nous adapterons aux demandes des parties", a indiqué à l'AFP Matthieu Reeb, secrétaire général du TAS. Organisé par l'UEFA, dont Platini est le président suspendu, l'Euro se déroule en France du 10 juin au 10 juillet. Demande d'annulation Michel Platini avait été suspendu fin décembre pour 8 ans par la commission d'éthique de la Fifa dans le cadre de l'affaire du paiement controversé de 1,8 million d'euros reçu la part de Joseph Blatter, suspension réduite à six ans le 24 février par la commission des recours de la Fifa. Platini "a déposé un appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) contre la décision rendue par la Commission de recours de la FIFA le 24 février 2016", a précisé le TAS dans un communiqué. L'ancien meneur de jeu des Bleus, qui a dû renoncer à sa candidature à l'élection à la présidence de la Fifa, cherche à obtenir l'annulation des décisions prises à la fois par "la chambre de jugement de la Commission d'éthique de la FIFA et par la Commission de recours de la FIFA le suspendant de toute activité liée au football au niveau national et international pendant six ans", a ajouté le TAS. Selon le règlement du TAS, qui siège à Lausanne, une procédure d'arbitrage est en cours. Les parties vont tout d'abord échanger des mémoires écrits, puis une audience sera ensuite organisée "à laquelle Michel Platini peut participer", a précisé Me Reeb. Michel Platini s'était déjà présenté en personne début décembre devant le TAS, lorsqu'il contestait sa suspension provisoire, suspension qui avait été maintenue par le tribunal. L'ancien président de la Fifa, Sepp Blatter, lui aussi suspendu 6 ans de toute activité liée au football, a également indiqué qu'il allait saisir le TAS. Mercredi, le TAS n'avait pas reçu son appel. M 14 SPORTS Jeudi 3 mars 2016 LIGA Real Madrid : l’erreur de Zidane C’est l’heure des premiers murmures et des premières conclusions. Après presque deux mois d’exercice, et une première défaite contre son voisin de l’Atlético, la méthode Zidane fait l’objet de quelques critiques. Ce qui jusqu’ici n’était qu’un doute légitime est sur le point de devenir une confirmation. Nous sommesnous trompés sur Zidane ? S LE MENTAL, UNE IDÉE DU CORPS ? C’est un phénomène curieux. Quand on ne comprend pas pourquoi des hommes tout à coup ne parviennent plus à conserver un ballon ou à dominer leur adversaire, c’est toujours le même refrain qui est irrémédiablement entonné. "C’est le physique", répète-t-on sans comprendre. Ou alors quand c’est l’inverse qui arrive "c’est le mental" qui est célébré sans qu’on s’explique clairement cet étrange diagnostic. Paco Seirul.lo préparateur physique historique du Barça de Cruyff, Van Gaal ou Guardiola sourit d’un air narquois quand il entend encore des hommes en vouloir, tantôt à leurs jambes tantôt à leur tête, de ne jamais aller assez vite. Car au fond, c’est le même aveuglement dont ils souffrent. En convoquant la préparation physique et/ou mentale comme cause de toutes les gloires ou misères d’une équipe, on se trompe non seulement sur l’objet de ladite préparation mais aussi sur soi-même. "Pourquoi tout à coup les joueurs ne courent-ils plus ?" se demande le sage. "Eh bien peut-être justement parce qu’ils perdent et non pas l’inverse. Quand un joueur fait deux mauvaises passes, souvent la solution n’est pas de se mettre à courir. Au contraire, mieux vaut s’arrêter et récupérer." Séparer ainsi le corps de l’esprit c’est nier au football ses composantes d’intuition, de créativité, de participation, d’ambition et de responsabilité. Le football est un jeu complexe. Pas une épreuve d’haltérophilie. ENDORPHINES FOOTBALL CLUB Quiconque a donc déjà joué au football sait qu’une équipe l’ayant emporté 40 ne s’est jamais plainte de sa condition physique. Dès lors, Zidane avait raison, 48 heures de préparation ou une semaine entière pour préparer un derby ne changeait rien à l’affaire. Il y avait bien quelque chose de mental mais qui n’avait rien à voir avec l’ésotérisme. Pour l’Atlético c’est le fait de mener au score à l’extérieur, de pousser le Real Madrid à déjouer chez lui, de prendre le dessus au milieu du terrain qui avait créé physiologiquement Phs : DR amedi soir, quand Zinédine Zidane se présenta devant la presse quelques minutes après cette première défaite contre l’Atlético Madrid, il semblait perdu, incrédule. C’est vrai qu’il y avait une incongruité à se faire dominer par l’Atlético, quand cette équipe n’avait eu que 48 heures de récupération à sa disposition après son match à Eindhoven, tandis que son Real, lui, avait pu jouir d’une semaine entière de préparation avant ce derby. Aussi, comme il ne parvenait pas à expliquer cette défaite par un motif tangible, il posa le doigt sur sa tempe comme pour invoquer une dimension supérieure. Voici comment il expliqua l’inexplicable : "Ce n’est pas une question physique." Et pour cause. "Nous avons travaillé tout ce que nous avons pu pendant la semaine. Nous avons fait de tout. Le match d’aujourd’hui était plutôt une affaire mentale. Eux ils ont joué mercredi, ont eu beaucoup moins de temps de récupération et regardez le match qu’ils ont fait ! C’est une question mentale." finale de Ligue des Champions. Encore une fois les reporters en voulait à la maudite condition physique d’avoir flanché. Pep de trancher : "Je me fous complètement de la préparation physique." La péninsule entière ayant adopté cette conception nouvelle de la préparation depuis le début des années 2000 (avec des résultats sportifs prodigieux dès lors en sports collectifs), l’Europe studieuse et attentive (au premier rang de laquelle on trouve l’Allemagne) a pris à son tour le pli de ces innovations (pour les mêmes résultats). La tactique (c’est-à-dire le modèle qui détermine la planification de l’entraînement dès le premier jour) est revenue au centre du jeu et de la préparation. Adieu les footings en forêt et les tests Cooper. Adieu les duels et les impacts. Adieu l’athlétisme et l’haltérophilie. En Europe désormais, tout commence et tout termine par le jeu. Partout ? Non, pas partout. Il reste en Gaule un petit village d’irréductibles. les conditions de la résistance à l’effort, pas une hypothétique aide spirituelle venue d’ailleurs. Inversement, c’est l’inconséquence tactique du Real Madrid qui avait provoqué les essoufflements et les découragements. "On voit aussi ce phénomène dans l’athlétisme, poursuit le sage catalan. C’est celui qui arrive en premier qui devait être le plus fatigué. Pourtant c’est toujours lui qui passe son temps, juste après la course, à faire des tours d’honneur, à saluer le public…et les autres qui sont allongés par terre à récupérer. Là aussi le facteur animique joue. Ce sont les endorphines qui travaillent. Ton propre corps génère de l’estime de soi." Le corps et l’esprit c’est donc la même chose. Séparer l’un de l’autre c’est réduire l’entraînement à un vain simulacre et un match de football à une épreuve de décathlon. Là réside l’erreur de Zidane. LES JEUX OLYMPIQUES DE VALDEBEBAS Car il y aurait beaucoup à dire sur les méthodes d’entraînement proposées à Valdebebas depuis un mois et sur le scepticisme qu’elles inspirent chez les joueurs qui n’ont plus l’habitude d’effectuer un tel travail foncier en pleine saison. Depuis janvier, la semaine est dédiée au renforcement athlétique (mardi et mercredi, exercices de forces et puissances, jeudi de résistance) et seul le dernier jour (vendredi ou samedi) est consacré au travail tactique (et donc au football). Des hommes comme James, Isco ou Benzema, dont les principales vertus ne sont pas la résistance physique, sont donc irrémédiablement condamnés à l’intermittence (blessure aux ischios de Benzema, trois semaines off). Si l’idée de ne pas toucher le ballon pendant plus de 40 minutes lors d’une séance de deux heures (pour privilégier le travail analytique de force et de résistance comme si tout était séparé) est une idée difficile à comprendre en Espagne, non qu’elle soit révolutionnaire ou subversive. Bien au contraire. Elle est même plutôt archaïque. CONDITION PHYSIQUE ET EXERCICES SPIRITUELS José Mourinho, qui fut spectateur du grand renversement du paradigme de la préparation opéré par Seirul.lo à Barcelone (entre 1996 et 2000) pour ensuite l’appliquer lui-même dans sa méthodologie d’entraînement au Portugal (qu’il appelle "périodisation tactique"), est le plus virulent contempteur de ces théories dépassées : "Je ne sais pas où commence le physique et où termine le psychologique ou le tactique. Pour moi le football ou l’homme est une globalité, il est impossible de séparer les choses les unes des autres. Voilà pourquoi il faut tout entraîner en même temps." Pep Guardiola, élevé au même biberon, avait confirmé cette intuition fondamentale il y a quelques jours après qu’on eût reproché à son équipe de s’être fait rejoindre par la Juventus Turin en deuxième mi-temps de son huitième de LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE En ce sens, Zizou avait touché le problème du doigt. Il tient à la philosophie de l’entraînement. L’erreur de Zidane n’est pas d’avoir cru en des principes dont il avait éprouvé les bienfaits à son époque de joueur (il est héritier de la formation française des années 90) mais tient plutôt à l’opportunité de son choix au moment d’effectuer son cursus de formation et sa philosophie. À Madrid, sa ville d’adoption, il aurait eu l’occasion d’être en contact avec les meilleurs formateurs et les chercheurs les plus innovants de ces dix dernières années. On accourt d’ailleurs du monde entier (et même de France) à la Ciudad del Fútbol, à quelques kilomètres de chez lui, pour écouter les enseignements des entraîneurs espagnols. Il aurait pu aussi se rendre à Barcelone, au siège de la Fédération catalane et boire à la source de ces théories novatrices qui inspirent aujourd’hui toute l’Europe. Zizou aurait été accueilli à bras ouverts et, contribuant ainsi à faire entrer l’Europe dans le football français, aurait pu ainsi établir des ponts entre ces deux grands pays de football. Il aurait pu côtoyer Ginés Melendez (concepteur de la formation espagnole), Paco Seirul.lo ou Lorenzo Buenaventura (préparateur de Guardiola). Mais Zizou avait choisi Clairefontaine pour école et Guy Lacombe comme tuteur. Pourquoi ? Une question mentale certainement. L'Atlético Madrid s'impose contre la Real Sociedad Atlético n'a même pas eu besoin de forcer. Opposés à une très faible équipe de la Real Sociedad, les joueurs de Diego Simeone n'ont fait qu'une bouchée des Basques mardi soir en ouverture de la 27e journée de Liga (3-0). Un but contre son camp de Diego Reyes, un très joli but de Saul Niguez et un penalty d'Antoine Griezmann auront suffi à faire le bonheur des Colchoneros qui prennent provisoirement 7 points d'avance sur le Real Madrid et reviennent à 5 longueurs du Barça. Une soirée paisible pour les Madrilènes à Vicente Calderon. Le film du match Trois jours après le Real, l'Atlético s'est offert la Real. Le tout sans se faire violence. Très solide à domicile, l'équipe madrilène a déroulé pour ajouter trois nouveaux points L' à son compteur. La Real l'a bien aidée en plombant ses chances à chaque début de période. Sur un centre anodin de Koke, Diego Reyes a dévié le ballon dans sa propre cage après un manque de communication flagrant avec Rulli (1-0, 8e). Les Basques se sont tirés une balle dans le pied. Trop timorée, inexistante et terriblement fébrile, la Real a manqué de tout. Mais surtout de précision. Dans les transmissions et les gestes simples. Le festival d'erreurs techniques s'est révélé être une aubaine pour les Madrilènes. Le 14e but de Griezmann Exploitant à merveille une relance grossière de la défense adverse après 30 secondes de jeu en seconde période, l'Atlético a profité du cadeau pour inscrire un second but. D'une volée cisaillée, Saul Niguez a fait fructifier l'offrande de Luciano Vietto (20, 46e). Un break logique tant les Colchoneros ont dominé la partie. Agressifs à la récupération et toujours en train de presser leurs adversaires, les joueurs de Diego Simeone ont totalement asphyxié la Real. De quoi laisser des espaces pour Antoine Griezmann à la pointe de l'attaque. Buteur dans le derby, le Français a récidivé contre son ancien club en transformant un penalty qu'il s'était lui-même procuré (3-0, 61e). Bien trop peu pour inquiéter une équipe madrilène qui n'a encaissé que 5 buts lors de ses 13 derniers matches de Liga (face au Barça). L'Atlético s'est baladé. MONDE Jeudi 3 mars 2016 15 SYRIE Assad veut que la trêve tienne Le président Bachar al-Assad s'est engagé à faire tout son possible pour que le cessezle-feu en Syrie tienne, et Washington a noté une importante réduction de la violence entre les rebelles et le pouvoir. lors que le cessez-le-feu, négocié et surveillé par la Russie et par les Etats-Unis et soutenu par l'ONU, est entré mercredi dans sa cinquième journée, l'émissaire des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a annoncé que la reprise à Genève des discussions de paix inter-syriennes, prévue pour le 7 mars, était repoussée au 9 mars "pour des raisons pratiques et logistiques". Sur le terrain, on observe depuis le 27 février un répit dans les combats et les bombardements, bien que le pouvoir de Damas et les rebelles s'accusent mutuellement de violations ponctuelles. Le président syrien s'est engagé à tout faire pour que la trêve tienne, dans une interview à la télévision publique allemande ARD dont des extraits ont été publiés mardi. "Nous ferons ce qui dépend de nous pour que tout cela fonctionne", a-t-il assuré. «AMNISTIE COMPLÈTE» Concernant la trêve, "les terroristes l'ont rompue dès la première heure", mais "l'armée syrienne s'est abstenue de toute représailles pour maintenir les chances de survie de l'accord", a affirmé M. Assad. Le président syrien s'est par ailleurs dit prêt à accorder aux rebelles qui déposeraient les armes "une amnistie JORDANIE Sept jihadistes présumés et un officier tués ept jihadistes présumés et un officier ont été tués lors d'une opération antiterroriste dans la ville d'Irbid, à 80 km au nord d'Amman, selon un nouveau bilan des autorités jordaniennes fourni mercredi. Le Premier ministre Abdallah Nsour, s'exprimant au Parlement, a annoncé qu'une opération antiterroriste avait été menée à Irbid par une unité des forces spéciales contre un groupe de "hors-la-loi membres d'une organisation terroriste" qui planifiait des attaques dans le royaume, frontalier de la Syrie en guerre. M. Nsour n'a pas précisé à quel groupe appartenaient les "terroristes" tués, mais une source des services de sécurité a précisé à l'AFP que ces derniers étaient "soupçonnés d'appartenir à l'organisation jihadiste Etat islamique (EI)". Selon cette source, l'opération lancée mardi soir a duré jusqu'à mercredi à l'aube et s'est soldée en outre par "l'arrestation de 22 personnes recherchées, tous des Jordaniens, et la saisie d'armes automatiques et de matières explosives". Deux membres des forces de sécurité et deux passants ont été blessés, a-t-elle ajouté. Un précédent bilan de source de sécurité avait fait état de quatre "horsla-loi" et d'un officier tués dans l'opération. Irbid est située à quelques kilomètres de la frontière syrienne où les forces de sécurité jordaniennes arrêtent régulièrement des trafiquants de drogue ou des jihadistes qui tentent de rejoindre les groupes extrémistes en Syrie. S Phs : DR A complète" et "un retour à la vie civile". L'accord de cessation des hostilités exclut les mouvements jihadistes comme l'Etat islamique (EI) et le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda. Ces groupes continuent d'être la cible des frappes des forces gouvernementales, de l'aviation russe et de la coalition internationale menée par Washington. Les Etats-Unis se sont félicités en termes prudents de la "réduction notable" de la violence entre pouvoir syrien et rebelles. Il semble "qu'au cours de ces 24 heures, il n'y ait pas eu davantage de ruptures de la cessation des hostilités" que les jours précédents, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, John Kirby. "Il semble que jusqu'à présent cela continue en gros à tenir", a-t-il dit. La Russie, qui observe elle aussi l'application du cessez-le-feu, a réclamé la fermeture de la frontière turco-syrienne. Cette fermeture permettrait de couper les voies d'approvisionnement des "terroristes", y compris par le biais de convois humanitaires, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «RESTAURATION DU PAYS» "La résolution des problèmes humanitaires et la restauration du pays, détruit par la guerre, ne seront possibles que grâce au maintien d'un cessez-le-feu durable et à la mise en place d'un dialogue inter-syrien sur l'avenir du pays", a souligné M. Lavrov. La Turquie, pour sa part, a critiqué la stratégie des EtatsUnis en Syrie. Dans un entretien avec l'AFP, l'influent vice-Premier ministre turc Yalçin Akdogan a appelé Washington à cesser de "faire confiance à un petit groupe terroriste". DANS UN DOCUMENT PUBLIÉ PAR WASHINGTON Ben Laden avait des millions de dollars qu'il destinait au djihad es États-Unis ont publié une nouvelle série de documents saisis lors de l'attaque du repaire du chef d'Al-Qaïda à Abbottabad, au Pakistan, en mai 2011. Oussama Ben Laden disposait de millions de dollars dissimulés au Soudan qu'il destinait au financement du djihad, selon un document déclassifié publié mardi par l'administration américaine. La Direction du renseignement (DNI) a publié sur son site internet une nouvelle série de documents saisis lors de l'attaque du repaire du chef d'AlQaïda à Abbottabad (Pakistan) en mai 2011. Elle avait déjà publié en mai dernier un premier lot d'une centaine de documents, en application de la consigne du président Barack Obama d'avoir une «plus grande transparence» sur les documents saisis lors de l'attaque qui avait tué Oussama Ben Laden. Le «testament» mentionnant les millions du Soudan est publié sous la forme d'un fac-similé du document original, en arabe écrit à la main, accompagné d'une traduction en L anglais. Dans ce texte, relativement court et non daté, Ben Laden explique qu'il dispose «d'à peu près 29 millions de dollars » au Soudan. «J'ai reçu 12 millions de dollars de mon frère Abou Bakir Mohamed Ben (Laden) de la part de la société d'investissement Ben Laden au Soudan», écrit notamment l'ancien chef d'AlQaïda. «J'espère que mes frères, soeurs et tantes maternelles respecteront ma volonté et dépenseront tout l'argent que j'ai laissé au Soudan pour le djihad», ajoute-t-il. BEN LADEN FOCALISÉ SUR L'AMÉRIQUE Selon la Direction nationale du renseigne- ment, les documents mis en ligne montrent d'une manière générale que, «juste avant sa mort», Ben Laden «mettait la plus grande importance à présenter son organisation faiblissante comme unie, alors que ses lieutenants en privé étaient aux prises avec un schisme grandissant» avec la branche d'Al-Qaïda en Irak. Le premier lot de documents l'an dernier montrait un Ben Laden focalisé sur l'Amérique, adjurant ses partisans de rester focalisés sur cet objectif. Le Congrès a voté une loi contraignant les services de renseignements à examiner quels documents peuvent être publiés. Il se référait à la milice kurde syrienne YPG, qui contrôle une bonne partie du nord syrien le long de la frontière turque et est en première ligne dans les combats contre le groupe Etat islamique. Allié militaire de Damas, le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est déclaré "heureux de cette trêve". "Si Dieu le veut, elle se poursuivra et mènera à un règlement politique", a-t-il déclaré dans un discours télévisé. En Jordanie, des affrontements ont opposé mardi les forces de sécurité jordaniennes et des jihadistes présumés dans la région d'Irbid, près de la frontière syrienne, faisant au moins cinq morts dont un officier, selon des sources des services de sécurité jordaniens. Sur le plan humanitaire, l'ONU a annoncé qu'elle porterait assistance dans les prochains jours à 154.000 personnes dans des localités syriennes assiégées par les belligérants. Des aides ont été livrées lundi à Mouadamiyat al-Cham, ville rebelle encerclée par l'armée au sudouest de Damas. Si la violence a diminué, un retour à la normale n'est pas encore à l'ordre du jour dans de nombreuses localités. "Les gens ne peuvent vaquer tranquillement à leurs affaires. Ils sont dans la même routine car dès qu'il y a un survol d'un avion militaire, ils descendent dans les abris", a déclaré à l'AFP via internet Hassan Abou Nouh, un militant de Talbissé. Cette localité de la province de Homs, dans le centre, est l'une de celles qui sont comprises dans l'accord de cessezle-feu. MONARCHIES DU GOLFE Le Hezbollah libanais classé groupe «terroriste» es six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont déclaré organisation "terroriste" le mouvement chiite libanais Hezbollah, a annoncé mercredi le secrétaire général du groupement régional. Les Etats sunnites membres du CCG -Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Emirats arabes unis, Oman et Koweït- ont pris cette décision en raison de "la poursuite des actions hostiles des milices (du Hezbollah), qui recrutent les jeunes (du Golfe) pour perpétuer des actes terroristes", a ajouté Abdellatif Zayani. Cette mesure intervient dans un contexte de forte tension entre ces monarchies et le Hezbollah accusé de servir de tête de pont pour l'Iran chiite et de s'ingérer dans les affaires des pays arabes. La tension s'est cristallisée autour du conflit en Syrie où l'Iran et le Hezbollah soutiennent le régime de Bachar al-Assad, combattu par une rébellion appuyée par les monarchies du Golfe. "Les exactions de la milice du Hezbollah dans les pays du CCG et ses actes terroristes et d'incitation en Syrie, au Yémen et en Irak (...) sont une menace pour la sécurité nationale arabe", a souligné M. Zayani dans son communiqué. En conséquence, a-t-il ajouté, "les pays du CCG ont décidé de considérer la milice (du Hezbollah) comme une organisation terroriste". "Des mesures appropriées seront prises pour mettre en oeuvre cette décision, conformément aux règlements sur la lutte antiterroriste en vigueur dans les Etats du CCG et aux lois internationales", a-t-il conclu. L 16 MONDE Jeudi 3 mars 2016 CORÉE DU NORD L'ONU va nettement alourdir les sanctions Cette résolution du Conseil, qui devrait être adoptée mercredi matin, a été présentée par les ÉtatsUnis et acceptée par la Chine, seul allié de Pyongyang, après de longues et difficiles tractations. Elle répond à un quatrième essai nucléaire et au tir d'une fusée effectués respectivement les 6 janvier et 7 février par la Corée du Nord, en violation de plusieurs résolutions de l'ONU. Le texte prévoit les sanctions les plus lourdes jamais imposées à Pyongyang depuis une vingtaine d'années, selon des responsables américains. Mais son application dépendra en grande partie de la Chine. La présidente sudcoréenne Park Geun-Hye a affirmé mardi que la Corée du Nord devait "payer le prix" de ses "provocations". Pour la première fois, les pays membres de l'ONU seront tenus d'inspecter toutes les marchandises en provenance et à destination de la Corée du Nord. Ils devront aussi interdire aux navires soupçonnés de transporter des cargaisons illégales vers la Corée du Nord de faire escale dans leurs ports. Et la mesure impose de nouvelles restrictions aux Une foule brûle vives sept personnes soupçonnées de sorcellerie ne foule a brûlé vives au Malawi sept personnes soupçonnées de trafic d'os humains, souvent utilisés dans des pratiques de sorcellerie, a déclaré mercredi la police. Les victimes ont été trouvées en possession d'os humains et la foule a décidé de les brûler avec de l'essence, mardi, dans le district de Nsanje, dans le sud du Malawi, a expliqué à l'AFP un responsable de la police, Kirdy Kaunga. Selon un chef local, Tengani (un seul nom, NDLR), des villageois ont commencé à avoir des soupçons en observant les faits et gestes de l'une des sept personnes qui portait un sac contenant des os. L'homme a été poursuivi et arrêté, a expliqué Tengani à l'AFP. Il aurait confirmé que son sac contenait des os humains et c'est à ce moment là que la foule a commencé à se rassembler et à brûler un par un les sept personnes soupçonnées. La police n'a procédé à aucune arrestation. Elle a remis les corps à la morgue d'un hôpital local, où ils attendaient d'être identifiés par des proches. La police a ouvert une enquête pour déterminer l'origine des os et s'ils appartenaient à un albinos, a précisé à l'AFP le porte-parole de la police dans la région, James Kadazera, alors que le Malawi connaît une recrudescence des assassinats et enlèvements d'albinos. Nous devons aussi savoir qui a brûlé ces gens et pourquoi ils se sont fait justice eux-mêmes, a-t-il ajouté, précisant que certaines victimes étaient complètement défigurées. Depuis le début des attaques en 2015, six albinos ont été tués, selon les autorités malawites, et neuf selon l'ONU. Une dizaine de personnes soupçonnées d'assassinat, d'enlèvement ou de trafic d'os humains ont également été arrêtées depuis décembre dans ce petit pays pauvre d'Afrique australe. Il y a constamment des exhumations de corps d'albinos pour leur os, ont précisé les autorités locales. Le Malawi a lancé une enquête pour déterminer les raisons des meurtres d'albinos, mais les résultats n'ont pas encore été communiqués. Dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne, les membres et os d'albinos sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir. L'albinisme, maladie génétique héréditaire qui se traduit par une absence de pigmentation dans la peau, le système pileux et l'iris des yeux, touche environ une personne sur 1 200 au Malawi. U Ph : DR Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait imposer mercredi, une nouvelle série de lourdes sanctions contre la Corée du Nord après les derniers essais nucléaire et balistique menés par le régime communiste. MALAWI exportations nordcoréennes, afin de limiter la capacité du régime à financer ses programmes militaires. Elle interdit ainsi les exportations de charbon, de fer et de minerai de fer, sauf si les revenus générés sont utilisés pour la "subsistance" de la population nordcoréenne. Pyongyang aura aussi interdiction de vendre de l'or, du titane et des minerais rares utilisés dans la haute technologie, et ne pourra plus se procurer de carburant pour l'aviation et pour les fusées. De plus, les restrictions bancaires existantes seront durcies et les pays seront tenus de bloquer tout avion soupçonné de transporter des marchandises en contrebande vers la Corée du Nord. LISTE NOIRE ALLONGÉE La liste noire dressée par l'ONU des individus et entreprises sanctionnés pour leur implication dans le développement par Pyongyang d'armes nucléaires et balistiques s'allonge avec 16 personnes et 12 entités dont l'agence spatiale nordcoréenne (NADA)- supplé- mentaires. Les diplomates nord-coréens "impliqués dans des activités illicites" devront être expulsés et les dignitaires du régime ne pourront plus se procurer montres de luxe ou jet-skis. Depuis l'accord de Washington et Pékin la semaine dernière sur la résolution, Etats-Unis, France et Royaume-Uni poussaient pour une adoption rapide, d'abord prévue mardi. Mais la Russie a réclamé davantage de temps pour examiner le texte. Elle a arraché quelques amendements qualifiés de "modifications mineures et techniques" par l'ambassadeur japonais Motohide Yoshikawa. En particulier, le nom du représentant en Russie des industries minières nordcoréennes a disparu de la liste noire, selon la version finale du projet obtenue par l'AFP. La Corée du Nord est déjà sous le coup de quatre séries de sanctions internationales depuis son premier essai nucléaire en 2006, suivi par trois autres en 2009, 2013 et 2016. Ces sanctions ne l'ont cependant pas empêchée de poursuivre sa course aux armements, soulignaient récemment des experts de l'ONU. La Chine et la Russie "trouveront des échappatoires comme toujours" pour ne pas appliquer strictement les sanctions, a estimé Roberta Cohen, experte à l'institut de recherche américain Brookings. Mais le renforcement des liens militaires entre Washington, Séoul et Tokyo -dont un projet de bouclier anti-missilesmontre à la Chine "qu'elle ne peut pas continuer comme avant" à laisser son protégé défier la communauté internationale, a-t-elle ajouté. La Chine, pourtant irritée par les dernières initiatives de Pyongyang, s'est efforcée de limiter la portée des nouvelles sanctions tout au long des sept semaines de négociations avec Washington, selon des diplomates. Pékin redoute en effet un effondrement du régime communiste qui déverserait un flot de réfugiés à sa frontière et n'aimerait pas voir une Corée réunifiée sous influence américaine. Ces inquiétudes sont partagées en partie par la Russie. Les deux pays disposent d'un droit de veto au Conseil. VENEZUELA Le Tribunal suprême limite les pouvoirs du Parlement a plus haute autorité judiciaire du pays a annoncé qu'elle limitait les pouvoirs du Parlement, dominé par l'opposition anti-chaviste depuis début 2016. Ce mardi, le Tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela a annoncé qu'il limitait les pouvoirs du Parlement, dominé par l'opposition anti-chaviste depuis le début de l'année. Le Parlement ne peut contrôler que l'exécutif, et perd son droit de contrôle sur le pouvoir judiciaire, électoral et citoyen, selon le TSJ. Après cette décision, le Parlement ne peut plus révoquer les magistrats du TSJ. Ce dernier, la plus haute autorité judiciaire du pays, est un acteur-clé de la bataille institutionnelle qui s'est ouverte entre le Parlement d'opposition et le pouvoir chaviste (du nom du défunt ex-président Hugo Chávez, 1999-2013). Les L nominations de juges y sont d'autant plus sensibles. Or, le Parlement, lorsqu'il était encore contrôlé par les chavistes, avait nommé fin décembre 34 nouveaux juges (13 titulaires et 21 suppléants) au sein du TSJ. CLIMAT POLITIQUE TENDU Une fois arrivée aux manettes de l'Assemblée début janvier, l'opposition avait mis en place une commission pour enquêter sur ces nominations. Elle devait rendre ses conclusions mardi. Le climat politique est tendu au Venezuela depuis la victoire historique, le 6 décembre dernier, de l'opposition aux élections législatives, les joutes verbales et polémiques se multipliant entre le gouvernement chaviste et le Parlement d'opposition. L'opposition a décidé ces jours-ci d'accélérer la procédure pour faire partir le président socialiste Nicolás Maduro, après l'instauration de l'état d'urgence économique dans ce pays asphyxié par la chute des cours du pétrole. PROFONDE CRISE ÉCONOMIQUE Ces blocages institutionnels à répétition, entre un gouvernement mené par le socialiste Nicolás Maduro et un Parlement dominé par l'opposition, se doublent d'une profonde crise économique dans ce pays pétrolier asphyxié par la chute des cours du brut, rendant la situation explosive. D'autant que l'opposition anti-chaviste, réunie sous le nom de Table de l'unité démocratique (MUD), cherche tous les moyens légaux pour hâter le départ du pouvoir de Nicolás Maduro, élu en 2013 pour six ans, et voit sa marge de manoeuvre fortement réduite. Depuis le début, le Tribunal suprême de justice (TSJ), la plus haute autorité judiciaire du pays, se trouve au coeur de ce bras de fer. Les nominations de juges y sont d'autant plus sensibles. Tout juste arrivée aux manettes de l'Assemblée, début janvier, l'opposition avait mis en place une commission pour enquêter sur ces nominations de magistrats. Les conclusions devaient être remises et discutées mardi. Après la décision du Tribunal suprême de mardi, le Parlement ne peut plus contrôler que l'exécutif et perd son droit de contrôle sur le pouvoir judiciaire, électoral et citoyen. De cette façon, le TSJ cherche à contrecarrer une éventuelle révocation des nouveaux juges proches du président Maduro, selon les observateurs. MONDE Jeudi 3 mars 2016 17 PRIMAIRES AMÉRICAINES RÉFUGIÉS Trump et Clinton archi favoris après le Super Tuesday Bruxelles veut aider les Etats de l'UE confrontés à des arrivées massives e duel est lancé ! L'homme d'affaires Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton se retrouvent aujourd'hui favoris des primaires pour la Maison-Blanche après un "super mardi" à succès, journée charnière qui présage un duel entre les deux candidats aux personnalités très opposées. Donald Trump a depuis le 1er février gagné 10 des 14 premières primaires, et Hillary Clinton 11 sur 16 contre Bernie Sanders. Ils ont chacun démontré leur popularité de l'est à l'ouest et du nord au sud du pays. Avec le résultat des caucus républicains de l'Alaska tombés aux premières heures de mercredi et remportés de justesse par le sénateur du Texas Ted Cruz, selon les télévisions américaines, Trump a engrangé 7 victoires dans 11 États. Sur le papier, et selon les sondages, Hillary Clinton partirait favorite contre un personnage aussi clivant que Donald Trump. Mais les démocrates ne veulent pas sous-estimer un homme qui a humilié tous les pronostiqueurs. "Nous avons toujours pris Donald Trump au sérieux", a souligné sur CNN le directeur de campagne de Mme Clinton, John Podesta. Populiste sans intégrité idéologique, au verbe incendiaire, Donald Trump pourrait surprendre une femme d'État rodée, mais dont la discipline tourne parfois à la rigidité. Sans compter les affaires qui la poursuivent : les attaques contre la mission diplomatique de Benghazi, en Libye, en 2012 (quatre morts), et la controverse sur sa messagerie privée quand elle dirigeait la diplomatie (2009-2013). "Ça va être assez rude, je ne vais pas lâcher l'histoire des emails", a annoncé Donald Trump mardi soir sur Fox News. Selon le New York Times, les stratèges de l'équipe Clinton envisagent de confier le sale boulot de répliquer à Donald Trump à Bill Clinton, épargnant autant que possible à la candidate le combat de boue. Ph : DR L L'AVANTAGE DE TRUMP Mais Donald Trump a un avantage : sa flexibilité idéologique, qui pourra lui permettre d'aller chercher les voix des électeurs indépendants, au centre. "Nous allons rassembler le parti et nous allons agrandir le parti", a-t-il promis dans son discours de victoire. Dans le passé, il a fait preuve d'un remarquable opportunisme, passant de la gauche à la droite en fonction de ses intérêts d'homme d'affaires, sur le droit à l'avortement ou les armes à feu. Aujourd'hui encore, il n'épouse pas complètement l'orthodoxie républicaine, envoyant des signaux mitigés sur l'immigration, la santé, le libre-échange et la relation avec Israël. Il a même défendu, mardi, le rôle du réseau de planning familial et de cliniques d'avortement, Planned Parenthood, que les républicains attaquent avec une extrême virulence. "Il est déjà allé au centre", argue Cary Covington, professeur de sciences politiques à l'université de l'Iowa. "Je ne pense même pas qu'il ait à changer", dit-il à l'AFP. Donald Trump répète qu'il pourrait gagner en novembre dans des États démocrates comme le Michigan, où la population blanche ouvrière pourrait être sensible à son discours antisystème et protectionniste. Le rejet de plus en plus public de Donald Trump par des élus conservateurs ne ferait que renforcer sa cote. "Plus les élites du parti protestent contre Donald Trump, plus ça l'aide, car ce ne sont pas des gens que la base respecte", dit à l'AFP Norman Ornstein, de l'American Enterprise Institute. Mais Hillary Clinton a déjà commencé à transformer la campagne en référendum sur l'intolérance supposée du parti républicain et de son favori. Elle dépeint Donald Trump comme un homme xénophobe et sexiste qui déchirera l'Amérique. Comme avec Barack Obama en 2008 et en 2012, sa stratégie repose sur la mobilisation des minorités noires et hispaniques. "Je vais continuer à dénoncer l'intolérance et le harcèlement", a-t-elle lâché à des journalistes mardi à Minneapolis. Dans ses discours, elle parle désormais d'"amour" et de "gentillesse". Mais l'ex-première dame, ex-sénatrice et exsecrétaire d'État, représente l'establishment par excellence, dans une année marquée par la colère anti-élites. "Il y a énormément de gens qui veulent mettre leur poing dans la tête du système, et Donald Trump est ce poing", a dit David Axelrod, ancien stratège de Barack Obama, au site Vox. Un consultant républicain du Massachusetts, Brad Marston, abonde. Il admet s'être trompé l'été dernier sur les chances de Donald Trump et prévient que l'homme pourrait être redoutable. "Il est très probable qu'il soit sous-estimé. La plupart des gens qui estiment (Trump) sont des gens qui ne l'aiment pas depuis le début", dit-il à l'AFP. AFGHANISTAN Attaque contre le consulat indien à Jalalabad es explosions et des coups de feu ont retenti, mercredi, à proximité du consulat indien de Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan, qui était la "cible" d'une attaque, ont indiqué un journaliste de l'AFP et la diplomatie indienne. "Notre consulat a été pris pour cible, mais tout le monde est en sécurité", a déclaré à l'AFP Vikas Swarup, porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères. Les autorités locales n'étaient pas en mesure de préciser si les déflagrations et les tirs avaient fait des morts ou des blessés. "J'étais dans mon magasin quand j'ai entendu une énorme explosion. Les fenêtres ont vibré et j'ai vu des personnes blessées", a raconté un commer- D Union européenne va proposer mercredi d'aider financièrement les Etats membres confrontés à des arrivées massives de migrants tandis que les autorités françaises poursuivaient le démantèlement de la "jungle" de Calais et que des milliers de migrants restaient bloqués à la frontière gréco-macédonienne. Le Commissaire européen à l'Aide humanitaire, Christos Stylianides, devait proposer à Bruxelles d'allouer une partie de l'aide humanitaire de l'UE aux pays qui doivent accueillir massivement réfugiés et migrants. La Grèce notamment estime avoir besoin de près de 500 millions d'euros pour organiser l'accueil de 100.000 réfugiés et tente de gérer une situation devenue intenable à sa frontière avec la Macédoine où des milliers de migrants sont bloqués par les restrictions imposées à leur accès par plusieurs Etats européens. Dans la "jungle" de Calais (nord), le plus grand bidonville de France, qui regroupe surtout Syriens, Afghans et Soudanais attendant de pouvoir franchir la Manche vers l'Angleterre, les migrants se montraient récalcitrants à l'idée de gagner des centres d'accueil répartis sur le territoire. Beaucoup avouaient leur impuissance: "On nous laisse comme ça dans le froid et l'hiver", fustige l'un d'entre eux. Le démantèlement des abris de fortune s'est poursuivi dans une zone habitée majoritairement par des Soudanais. Lundi, des heurts avaient opposé migrants et militants associatifs aux policiers anti-émeutes. La situation est restée tendue mardi, mais sans violence notable. Pour vider la zone concernée, soit près des deux tiers du camp, "on prendra le temps nécessaire", a assuré Vincent Berton, représentant local du gouvernement, en évoquant "trois semaines, un mois". La zone en cours de destruction abrite entre 800 et 1.000 migrants selon le gouvernement, 3.450 selon les associations. La justice a demandé aux autorités d'épargner "lieux de culte" et "lieux de vie" (école, centre juridique...), ont rappelé des militants associatifs. L' Donald Trump a, depuis le 1er février, gagné 10 des 14 premières primaires, et Hillary Clinton 11 sur 16 contre Bernie Sanders. çant à l'AFP. Aucun groupe n'a revendiqué cette attaque qui souligne les difficultés des forces de sécurité à contenir les insurrections armées, un peu plus d'un an après la fin de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan. Depuis, les 13.000 soldats étrangers n'ont qu'un rôle de formateurs et conseillers auprès de leurs homologues afghans. "Les forces de sécurité afghanes ont fait d'énormes progrès, mais elles ont encore besoin de notre aide", a observé le général John Campbell, chef des troupes étrangères en Afghanistan, lors d'une cérémonie mercredi au QG de l'Otan à Kaboul. Lors de cette cérémonie, organisée quelques heures avant l'attaque de Jalalabad, le général américain Campbell a transféré son commandement au général John Nicholson. Son successeur hérite d'un conflit qui a vu l'émergence du groupe Etat islamique (EI), notamment dans la province de Nangarhar dont Jalalabad est le chef-lieu. Le quartier où se trouve le consulat indien de Jalalabad a été le théâtre de plusieurs attentats ces derniers temps. La plus spectaculaire a eu lieu le 13 janvier, lorsque l'EI a commis sa première attaque contre l'Etat pakistanais en tentant d'entrer, en vain, dans le consulat pakistanais. Sept soldats et policiers avaient été tués dans l'assaut. L'EI a aussi réussi à prendre plusieurs zones anciennement sous le contrô- le des rebelles talibans, dont l'est de l'Afghanistan est l'un des bastions historiques. Le gouvernement afghan, ennemi juré des jihadistes, s'est lancé avec ses partenaires pakistanais, chinois et américains dans une série de réunions quadripartites pour tenter de relancer le processus de paix avec les talibans. Les quatre pays s'attendent à une reprise du dialogue direct cette semaine avec les insurgés. L'Inde ne fait pas partie de ce quartette, mais entretient d'étroites relations avec Kaboul. Et l'attaque de mercredi contre son consulat à Jalalabad rappelle une précédente offensive lancée en janvier contre sa mission diplomatique de Mazar-iSharif, dans le nord de l'Afghanistan. "PASSAGE AU COMPTE-GOUTTES" Dans le sud de l'Europe, plus de 7.000 migrants sont restés bloqués au poste grec d'Idomeni après des restrictions imposées par plusieurs pays, dont la Macédoine, sur le nombre des personnes autorisées à entrer sur leurs territoires, un sujet qui divise profondément l'UE. Après un passage au compte-gouttes dimanche en Macédoine, un groupe de 300 Irakiens et Syriens, dont des femmes et enfants, ont forcé lundi un cordon policier grec et enfoncé une partie de la barrière de barbelés. Les policiers macédoniens ont riposté au gaz lacrymogène. Alors que la Commission européenne s'est dite "très inquiète" face à ces incidents, la Macédoine a justifié les tirs de gaz en évoquant "une tentative violente" d'intrusion. Skopje a également dépêché des renforts militaires et policiers. La Macédoine est le premier pays sur la route des Balkans, empruntée par les migrants qui arrivent sur les îles grecques en provenance des côtes turques. Lors d'une visite à Madrid, le secrétaire général de l'ONU Ban Kimoon a à nouveau dénoncé mardi soir les restrictions imposées aux migrants aux frontières dans les Balkans, qui ne "sont pas conformes au droit international ou à la décence humaine". Plus de 131.000 migrants sont arrivés en Europe par la Méditerranée depuis début janvier, a annoncé le Haut-commissariat aux réfugiés, davantage que pour les cinq premiers mois de 2015. 18 CULTURE Jeudi 3 mars 2016 « LA NUIT SÉCULAIRE » DE FADÉLA HAMIROUN Fadéla Hamiroun est une écrivaine algérienne remarquable née en 1957 à Rouiba (Alger). Son dernier roman exceptionnel « La nuit séculaire» est un roman historique publié en 2015 aux éditions Anep. Ce roman, qui prend comme toile de fond un grand épisode auquel il mêle des événements et des personnages réels et fictifs de l’histoire algérienne du 19e siècle. ans son roman, l’écrivaine retrace les pérégrinations de l’expédition française et les malheurs vécus par les Algériens, lors du débarquement sur la plage de Sidi-Ferruch (auj. Sidi-Fredj) des Français le 14 juin 1830 à 4 heures du matin. L’opération prit fin 21 jours plus tard, le 5 juillet, date à laquelle, après plusieurs batailles, le dey d'Alger, Hussein, signe à El Biar un acte de la capitulation d'Alger. De Bourmont était à peine établi avec son état-major dans le fort de l’Empereur, qu’un parlementaire, envoyé par le dey, se présenta aux avant-postes. C’était Sidi Mustapha, premier secrétaire d’Hussein. Le général en chef le reçut au milieu même des décombres. En arrivant auprès de lui, l’envoyé turc se prosterna, à la manière orientale, mais De Bourmont le releva avec bonté, et un interprète fut chargé de traduire ces paroles. Le sol était bien connu, grâce à des observations faites au cours du premier Empire, et de la Presqu'île de Sidi Ferruch a été choisi comme point d'atterrissage, à 25 kilomètres à l'ouest d'Alger. Charles X veut renouer avec le prestige monarchique. Un blocus maritime est mis en place. L'invasion est conseillée par Polignac, afin de sauver la situation intérieure française. Charles X avoue vouloir retrouver l'esprit des victoires de Cortès, [réf. nécessaire] avec l'espoir de conquérir l'Afrique. La France compte mettre fin à la piraterie des barbaresques et à l'esclavage des chrétiens par eux. Charles X était à court de trésorerie et la colère du peuple D Ph : DR Un grand roman historique écrit par une écrivaine remarquable parisien menaçait, dès lors, l'immense pactole que constituait la fortune du Dey d'Alger attirait sa convoitise et celle de quelques aventuriers. S'emparer de ce trésor pouvait ainsi représenter un objectif majeur de cette expédition 2.Charles X saisit alors l'occasion pour monter une expédition punitive sur les côtes algériennes. Cette opération militaire doit lui permettre de détourner l'attention de l'opinion publique face aux difficultés intérieures, ainsi que de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, il faut rappeler que la côte barbaresque (nom donné jadis au Maghreb et à la Libye) était particulièrement riche en corail, que l'arrière-pays exportait de la cire, des cuirs, de la laine et surtout des grains, lesquels sont souvent présentés comme origine première du conflit. En 1798, lors de la campagne d'Égypte de Bonaparte, deux négociants algériens, Busnach et Bacri, proposent au directoire de ravitailler en blé l'armée française. Le contrat est signé et le dey d'Alger, avance l'argent pour toute l'opération 3. Les caisses du directoire sont vides et le paiement est ajourné. Une fois au pouvoir, Napoléon repousse à la fin de la guerre le paiement de ses créances. Sous la restauration, le gouvernement de Louis XVIII refuse de reconnaître une dette contractée par la république. Trente ans après l'emprunt, en 1827, le dey d'Alger n'a toujours pas été payé. L'INCIDENT DIPLOMATIQUE Reçu le 30 avril 1827 en audience, le consul de France Pierre Deval refuse catégoriquement tout ultimatum et se montre méprisant au goût du Dey. C'est le fameux coup d'éventail, incident diplomatique à ce jour non élucidé qui sera le casus belli de la guerre déclarée par le Royaume de France à la Régence d'Alger. Ultimatum au Dey d'Alger (juin 1827). À cette date, le gouvernement français envoie deux missions à Alger, la première est chargée d'évacuer le consul Deval ainsi que tous les ressortissants français d'Alger, la seconde doit adresser un ultimatum au dey d'Alger 4. La mission d'évacuation est remplie le 11 juin 1827 par la goélette La Torche, tandis que le capitaine Collet arrivé peu après, à bord de La Provence, est à la tête d'une division navale en charge de la mission de négociation 4. Les relations diplomatiques entre Paris et Alger étant rompues, le consul de Sardaigne Datili de la Tour fait office de médiateur en adressant un ultimatum de 24 h au dey dont le rejet entraînerai le blocus et la guerre d'Alger. L'état-major français bénéficie d'un plan de débarquement, Reconnaissance des forts et batteries d'Alger, dressé par un officier du génie sous le Premier Empire, Vincent-Yves Boutin. Le capitaine Boutin est envoyé en espion dans la régence en 1808 sur ordre de Napoléon 8, celui-ci prépare l'après Campagne d'Égypte (17981801) avec un débarquement à Alger et une colonisation de l'Afrique du Nord9. Afin de ne point éveiller les soupçons des Ottomans, il accomplit sa mission d'espionnage du 24 mai 1808 au 16 juillet 1808, ses relevés lui permettent non seulement d'établir Sidi-Ferruch comme lieu propice au débarquement, mais également d'élaborer un plan de contournement d'Alger dont l'itinéraire emprunte Staouéli, Sidi Khalef et le Fort de l'Empereur. Du reste, son rapport suggère l'emploi d'une force d'invasion s'élevant à 35 000 / 40 000 hommes et contient des recommandations à l'adresse de la future armée d'occupation 8. Quinze ans après l'assassinat de Boutin par les Hashashins syriens, les commandants des forces terrestres et navales de Bourmont (Ministre de la guerre) et Duperré (Ministre de la Marine et des Colonies) mettent en campagne contre Abd ElKader (1832-1847). En 1834, deux pouvoirs commençaient à se stabiliser. D’un côté, dans le Constantinois, le Bey Hadj Ahmed s’était maintenu et était décidé à tenir tête à la fois aux forces d'occupation françaises et aux troupes de l'émir. De l’autre côté, un peu plus à l’Ouest, un jeune marabout mystique issu d'une famille noble, âgé de 24 ans nommé Abd-El-Kader avait gagné la confiance de quelques tribus de la région de Mascara qui le reconnaissent émir ou Sultan. Ce dernier voulait à tout pris mener une guerre sainte (Jihad) contre les envahisseurs et ce qui restait du pouvoir turc. Toutefois, il accepta la paix que le général Desmichels, lui accordait. Le général Desmichels avait donc fait d’Abd-el-Kader son allié et l'autorisait, en lui fournissant même des armes, à s’opposer à certaines rébellions. Paradoxalement, la France finit par financer les rébellions des tribus ralliées à la cause de l'émir tout en encourageant ce dernier à les combattre. DE LA BATAILLE DE LA MACTA AU TRAITÉ DE TAFNA (1835-1837) Mais en 1835, Abd-el-Kader qui, selon lui, voulait mâter une nouvelle révolte de tribus voulant se rallier à la France, attaqua un général français Trézel et lui infligea une sévère défaite dans défilé de la Macta le 28 juin 1835. Durant toute la durée de cette drôle de paix, l'émir en fut à mâter les rébellions et juguler les désertions au sein de ses propres forces que les anciens dignitaires turcs encourageaient et que les français finançaient à prix d'or et de décorations militaires. La France décida de renvoyer le général Clauzel en Algérie car « l’hon- neur national était atteint ». La guerre était donc relancée. De cela, suivit deux victoires, mais également deux défaites (la prise de Mascara et l'occupation de Tlemcen, suivi de l'échec de Sidi-Yacoub et du siège de Rachgoun). L'émir Abd El-Kader adopta des méthodes de combat assez révolutionnaires, mais qui n'avaient point changé depuis deux mille ans : l'extrême mobilité face à une armée lourde habituée à la campagne d'Europe finit par exaspérer les généraux français. Ces derniers furent contraints d'adopter alors une politique d’occupation restreinte. Pour cela, on demanda au général Bugeaud d’aller parlementer avec l’ennemi : Abd El-Kader. Ils réussirent à trouver un terrain d’entente et ainsi, le 30 mai 1837, le Traité de Tafna (région d’Algérie) est signé. Grâce à cela, on reconnut Abd-El-Kader comme souverain de l’Algérie. Ce traité permit aussi une trêve entre la France et les troupes régulières de l'émir. Durant cette période de trêve, chacun de son côté prit le temps d’organiser son « royaume », mais aussi de l’agrandir. Aux alentours d’octobre 1837, le général Damrémont (tué aux débuts des combats), suivi du général Valée lancèrent un second assaut généralisé sur la ville fortifiée de Constantine du Bey Haj Ahmed devant laquelle avait échoué une première tentative l'année précédente et purent crier victoire. DE L'EXPÉDITION DES PORTES DE FER À LA REDDITION D'ABDEL-KADER (1839-1847) Ensuite, en août 1839, AbdEl-Kader qui s'efforçait de construire un État avec l'aide de conseillers anglais, prussiens et polonais, se décida à reprendre la guerre sainte. Il commença par mettre au tapis la vallée de la Mitidja. Le général Valée ne put pas faire grand chose, car il prétexta qu'il n’avait que 40 000 hommes pour faire face à 3 000 hommes. Il est vrai que les soldats de l'armée d'Afrique étaient peu habitués à ce nouveau type de guerre. Il demanda des renforts, mais on le remplaça par le général Bugeaud. En 1843, ils remportent une grande victoire. Une sorte de guérilla se met en place, pour finalement être lentement refoulée vers le Maroc par la défection successive des tribus. Une intervention française dans ce pays lui fera perdre ce soutien, Abd-El-Kader, faisant face à l'empire du Maroc, aux tribus algériennes qui se sont retournés contre lui et à plus de 100 000 soldats de l'armée française à ses trousses, doit donc se rendre. Il choisit de le faire sur ses terres. L’armée française d’Afrique contrôle alors tout le nord-ouest de l’Algérie. Synthèse de Lazreg Aounallah CULTURE Jeudi 3 mars 2016 19 SES ORIGINES SONT MISES EN CAUSE ALLEMAGNE Leonardo DiCaprio a-t-il menti ? Trois chefs d'orchestre offrent un concert unique aux migrants Depuis qu'il décroché l'Oscar du meilleur acteur (pour The Revenant), une statuette qui lui échappait depuis plus de vingt ans malgré quatre nominations, Leonardo DiCaprio est le roi d'Hollywood. a cinquième aura été la bonne et sa victoire est applaudie par la terre entière, au point de faire presque exploser Internet, à coups de gifs hilarants et de montages délirants. Dans cet océan de bonheur sur lequel navigue fièrement l'acteur américain, il y a des îlots de mécontentement. Certains lui reprochent d'avoir menti sur ses origines. Récemment, Leonardo DiCaprio a affirmé à plusieurs reprises venir du quartier d'East Los Angeles, une zone marquée par une forte communauté américano-mexicaine, pauvre mais riche culturellement. Mais d'après le Los Angeles Weekly, ce ne serait pas tout à fait vrai. Tout a commencé lorsque, quelques minutes avant le tapis rouge des Oscars, l'acteur a confié à un journaliste d'ABC qu'il avait grandi à East Los Angeles, ajoutant que ses parents le conduisaient après l'école chaque jour pour passer des auditions. Quelques jours plus tôt, quand il a décroché son BAFTA award, il a également déclaré : "Je n'ai pas grandi dans un univers privilégié, mais dans un quartier difficile d'East Los Angeles." Pourtant, selon Los Angeles Weekly, aucune biographie n'indique que la star a vécu dans cette zone. Dans Leonardo DiCaprio: The biography, on apprend qu'il est né à New York et a déménagé à Echo Park puis à East Hollywood surnommé "la ville des racailles", où il aurait été témoin de scènes de sexe en L’acteur George Kennedy est mort acteur américain George Kennedy est mort à 91 ans, a annoncé sa famille lundi. Il était, notamment connu pour son rôle dans la série de films «Y a-t-il un flic...?» L'acteur américain George Kennedy, récompensé d'un Oscar pour son rôle dans "Luke la main froide" et célèbre pour ses apparitions dans les films "Y a-t-il un flic...?", est décédé à l'âge de 91 ans, a annoncé sa famille lundi. Il s'est éteint dimanche, dans l'Indiana (nord) de causes naturelles, a précisé son petit-fils Cory Schenkel sur Facebook. Cet acteur de 1,93 m a régulièrement joué les durs, souvent dans des seconds rôles aux côtés de Frank Sinatra, Cary Grant, Gregory Peck, James Stewart, Robert Mitchum ou Clint Eastwood. L’ OSCAR DU MEILLEUR SECOND RÔLE EN 1968 Il a remporté l'Oscar du meilleur second rôle en 1968 pour "Luke la main froide", aux côtés de Paul Newman, et a joué dans plus de 200 films et séries télé, dont la saga "Dallas". Dans la deuxième partie de sa carrière, il avait accédé à une plus grande notoriété pour son interprétation du policier empoté Ed Hocken dans la série des films "Y a-t-il un flic pour sauver la Reine?" (1988), "Y a-t-il un flic pour sauver le président?" (1991) et "Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood?" (1994), aux côtés de Leslie Nielsen. Phs : DR L IL AVAIT JOUÉ DANS LES FILMS "Y A-T-IL UN FLIC ...?” ardi soir, Simon Rattle, Daniel Barenboim et Ivan Fischer ont accueilli 2 200 réfugiés à la philarmonie de Berlin, les invitant à assister à performance musicale pour «briser les frontières». Hypnotisante, rassurante voire thaumaturgique, la musique était source d'apaisement mardi soir. «Pendant un peu de temps, j'ai tout oublié». À l'image de Mohammad, jeune Syrien de 25 ans, des réfugiés ont mis leurs problèmes entre parenthèses, le temps d'un concert unique offert à Berlin par trois des chefs d'orchestre les plus renommés au monde. Mardi 1er mars, ils étaient 2 200 réfugiés et bénévoles, rassemblés dans la prestigieuse Philharmonie de Berlin, l'un des temples mondiaux de la musique classique, pour assister à un concert singulier et en goûter les effets cathartiques. L'entrée leur a été offerte par les chefs de trois des plus prestigieux orchestres de Berlin, Simon Rattle, Daniel Barenboim et Ivan Fischer, pour souhaiter la «bienvenue aux gens qui ont fui leur pays» et remercier «ceux qui les aident pour leur travail difficile et leur engagement». «Du fond du cœur, soyez les bienvenus à Berlin. Il y a quelque chose que nous comprenons tous: la langue de la musique», a lancé sur scène l'intendant de la Philharmonie, Martin Hoffmann, au public, en prélude au concert. Daniel Barenboïm et Ivan Fischer ont prononcé quelques mots de bienvenue en arabe. M public et où la drogue circule partout. Il a ensuite vécu à Los Feliz et a fréquenté le collège John Marshall. Sauf que cet endroit, que des hipsters considèrent comme des zones d'Eastside, ne composent pas East Los Angeles. Ainsi, pour l'artiste Lalo Alcaraz qui s'est exprimé sur sa page Facebook, Echo Park et Los Feliz ne font pas partie d'East Los Angeles. Alors, Leonardo DiCaprio a-t- il fait un raccourci pour accentuer ses origines modestes et gagner en popularité ? Il n'a toutefois pas besoin de s'écrire un passé difficile pour susciter l'adhésion. De plus, si Echo Park n'est peutêtre pas une partie d'East Los Angeles, le grand parc urbain regroupe de nombreux sans-logis. De quoi côtoyer la détresse sociale de certains habitants. MUSIQUE Les Rolling Stones en concert à Cuba pour la première fois es Rolling Stones se produiront à Cuba pour la première le 25 mars lors d'un concert gratuit à La Havane, a annoncé mardi, le légendaire groupe de rock britannique sur son site internet. "Nous avons joué dans de nombreux endroits spéciaux au cours de notre longue carrière, mais ce spectacle à La Havane fera date, pour nous, comme pour, nous l'espérons, nos amis à Cuba", déclare le groupe dans un message publié sur son site. Le concert aura lieu au complexe sportif "Ciudad Deportiva" et s'inscrit dans le cadre de la tournée latino-américaine "Latina Ole tour" du groupe. Il aura lieu quelques jours après une visite historique à Cuba du président américain Barack Obama, prévue les 21 et 22 mars. Mick Jagger avait effectué début octobre dernier une visite à Cuba, au cours de laquelle il avait, notamment assisté au concert de timba (genre musical proche de la salsa, ndlr) du groupe Bamboleo dans une salle de l'ouest de La Havane. Après la révolution castriste L de 1959, la musique rock, considérée comme une arme de l'"impérialisme américain", a été interdite pendant de longues années à Cuba, avant d'être progressivement tolérée jusqu'à s'imposer dans les médias d'État au cours de la dernière décennie. Depuis l'annonce historique fin 2014 du dégel entre Cuba et les “États-Unis, de nombreux artistes américains et internationaux ont effectué des séjours privés sur l'île, parmi lesquels Katy Perry, Rihanna et le guitariste de Sting Dominic Miller. «LA MUSIQUE RÉUNIT, BRISE LES FRONTIÈRES ET ABAT LES MURS» Pendant une heure et demie, chaque maestro a dirigé son propre orchestre. Au menu: un concerto pour piano de Mozart, dirigé et interprété au piano par Barenboïm, La Symphonie classique de Prokofiev, conduite par Fischer et deux mouvements de la Septième Symphonie de Beethoven, dirigés par Rattle. Après le concert, un buffet a été dressé dans le vaste hall. «Pour moi, c'était la joie», résume Maurice, jeune Camerounais de 24 ans, arrivé de Yaoundé en septembre 2015, qui dit n'être «jamais entré dans une telle salle». «Quand on vous offre une opportunité comme celle-là, c'est une grâce». «C'est une très belle action, la musique réunit, brise les frontières et abat les murs», veut croire Ute Detka, 54 ans, bénévole à Reinickendorf, dans le nord de Berlin. L'Allemagne a accueilli plus d'un million de migrants en 2015, suscitant des élans de générosité dans la société allemande, mais aussi beaucoup de tensions, avec une montée de mouvements populistes et une multiplication des attaques contre les foyers de réfugiés, notamment dans l'ex-RDA. CASTING Miss Colombie jouera aux côtés de Vin Diesel riadna Gutiérrez va intégrer le casting du troisième volet de la saga d'action américaine, dont la sortie est prévue en 2017. Une jolie façon de rebondir après son couronnement par erreur lors du dernier concours de miss Univers. Des podiums de concours de beauté aux plateaux de cinéma, il n'y a qu'un pas que Ariadna Gutiérrez s'apprête à franchir. La miss Colombie va intégrer le casting de xXx: The Return of Xander Cage, troisième volet de la saga d'action américaine portée par le bodybuildé Vin Diesel. Selon les informations du site TMZ, la Colombienne de 22 ans devrait même A interpréter l'un des premiers rôles du long-métrage. Elle aurait ainsi le privilège d'être la nouvelle conquête féminine du héros Xander Cage, qui revient aux affaires plus determiné que jamais après avoir été laissé pour mort. Le site précise que la néo-actrice apparaîtra au moins six fois à l'écran et récitera en tout trois pages de dialogue. LA DÉCEPTION DE MISS UNIVERS À OUBLIER La star de la saga Fast and Furious offre ainsi la possibilité au mannequin sud-américain d'oublier le triste sort qui lui avait été réservé lors du concours Miss Univers, le 15 décembre 2015 à Las Vegas. Ce jour là, Ariadna Gutiérrez avait été couronnée par erreur durant quelques minutes avant que l'animateur de la soirée, Steve Harvey, ne s'aperçoive de sa bévue. La couronne reviendra finalement à l'autre finaliste, la Philippine Pia Alonzo Wurtzbach. Ariadna Gutiérrez devrait prochainement rejoindre l'équipe du film en République dominicaine pour le début du tournage. De son côté, l'acteur newyorkais de 48 ans prépare activement celui du huitème volet de Fast and Furious. Les sorties des deux films sont prévues pour 2017. JEUX Jeudi 3 mars 2016 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°921 21 Mots fléchés n°921 HORIZONTALEMENT 1 - Inauguration privée d'une exposition de peinture 2 - Confirmé - 3 - Argon - Perroquets - 4 - Parole d’enfant - Voltampère - Est grand ouvert - 5 - Instrument de labour - Forme des cadres - 6 - Pied de vigne - Bouche à nourrir - Est remplacé à la seconde même de sa mort - 7 - Assemblée - Lentilles - 8 - Largeur d’étoffe - Soldes son passif - 9 - Une affaire qui continue - Aluminium - 10 - Poisson rouge - Dans la mêlée - Mèche rebelle - 11 - Guident des cavaliers Rebuts - 12 - Ouverture d’un violon - Sapée. VERTICALEMENT 1 - Propre à un pays, à ses habitants - 2 - Indique le lieu - Aire sablée - Rouleurs sur pistes - 3 - Média algérien - Pomme - Direction - 4 - Tueur - Flotte - En tournée - 5 - En l’air - Brillant orateur au perchoir Elles jacassent - 6 - Argile - Sédition - 7 - Vaniteux Vague - Mesure chinoise - 8 - Ouverte à la circulation - Réfléchi - Un allemand - 9 - Ville allemande - Minée - 10 - Carottés - Bêtisier - Sable mouvant. Mots masqués n°921 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Qui mène une vie de débauche (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ASSIS - AVANCE AVARE - BARBE BORNE - BOURG CLAIR - COURTE CRISE - DAIS - DEGAT DEGOÜT- DEVANT ELAN - EVENT - EVEIL FIERE - FOIRE - FOULEE - GALET - GARDE GILET - HARGNE - HIATUS - HORDE - INERTE INTRUSE - ISSUE - JARGON - JAUGE - JEUNE LAIDE - LAISSE - LETAL - MAIRIE - MOITE MORSE - NAIN - NIAISE - NOIRE - OISIF - OINTE - ORVET - PAIN - POIRE - PRESSE - PRIME RAIDE - REFLET RENTE - SORT - SORTIE - SOURDE - TAIE - TOILE - TRAIT - USAGER USANT - USURE VIRALE - VISA - VITAL. MOTS CROISÉS N° 920 1. Pantelante - 2. Rein - Crois - 3. Ir - Ta - Eues - 4. Met - If - Ara - 5. Ut - Us - Ci - 6. Sa - Pâtures - 7. Art - Muras - 8. Urne - Rit - 9. Ti - Épineux - 10. Ies - Ose - Sc - 11. Éros - Tétée - 12. Rétive - Tés. VERTICALEMENT : 1. Primesautier - 2. Aéré Arriéré - 3. Ni - Tu - Tn - Sot - 4. T.N.T - T.P - EE - Si - 5. Aï - A.M Pô - 6. Lc - Futuriste - 7. Are Surinée - 8. Noua - Raté - TT - 9. Tiercés - Usée - 10. Essais Excès. MOTS FLÉCHES N° 920 HORIZONTALEMENT : Aventureux - Aven - Urne - An R.T.A - Été - Épi - Sage - Osées Elle - Cr - Âtre - Reçu - EE - Et Nette - Api - Pt - Eu - Scie - Ers Parer - Ase - Prière. VERTICALEMENT : Évanescentes - E.V - Perce - Ré Ânerie - Utes - T.N.T - Sa - Tu Au - As - Tee - Pr - Ru - Aère Saï - Déréglé - Acre - Untel Épier - Axée - Entière. MOTS MASQUÉS N°920 LUXURIANTE 22 TÉLÉVISION Sélection du weekend Jeudi 3 mars 2016 20H50 SÉRIE 20H55 SÉRIE V E N D R E D I J E U D I Homeland - Surveillance rapprochée Réalisé par : Tucker Gates Acteurs : Claire Danes (Carrie Mathison) F Murray Abraham (Dar Adal) Eray Egilmez (Abdullah) Alexander Fehling (Jonas) Rupert Friend (Peter Quinn) Saul apprend que les services secrets israéliens ont passé un accord avec Dar Adal. Il est alors contraint de fuir. Carrie le rejoint et lui révèle qu'Allison est probablement un agent double qui pourrait avoir joué un rôle déterminant dans la tentative d'assassinat qui la visait. Bouleversé, Berenson entreprend de confondre sa maîtresse. Quinn est désormais prisonnier du groupe de terroristes. 20H50 SÉRIE X-Files - Rencontre d'un drôle de type Section de recherches Corbeau blanc Réalisé par : Vincent Giovanni Acteurs : Xavier Deluc (Martin Bernier) Chrystelle Labaude (Nadia Angeli) Franck Sémonin (Lucas Auriol) Raphaèle Bouchard (Camille Chatenet) Manon Azem (Sara Cazanova) L'adjudante Myriam Jacquemin meurt dans les bras d'une voisine. Dépressive, elle était en arrêt maladie depuis le suicide de son mari, six mois auparavant. Après avoir reçu une lettre de sa part accusant un certain Piacci, la procureure demande une autopsie du cadavre. La gendarme est-elle vraiment décédée d'une crise cardiaque ? Pour Nadia, il s'agit d'un assassinat. Réalisé par : Darin Morgan Acteurs : David Duchovny (Fox Mulder) Gillian Anderson (Dana Scully) Rhys Darby (Guy Mann) Kumail Nanjiani (Pasha) Richard Newman (le docteur Rumanovitch) Alors que Mulder s'interroge sur le sens qu'il veut donner à sa vie, un nouveau dossier se présente. Deux témoins affirment avoir vu une créature étrange attaquer violemment un garde-chasse dans les bois. Les autorités locales trouvent trois autres victimes à proximité, dont les corps sont mutilés de la même manière. Parallèlement, Scully doit se rendre en urgence au chevet de sa mère malade. 20H45 MAGAZINE Envoyé spécial Présenté par : Guilaine Chenu Françoise Joly Je râle, donc je suis... Des consommateurs, qui ne sont pas satisfaits d'un produit ou d'un service, ont trouvé la parade : ils manifestent leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Leurs messages constituent une « arme de destruction massive » en termes de publicité car tout le monde peut les lire. Cette situation a conduit les marques à créer un métier : celui de « community manager ». Cette personne est chargée de répondre en temps réel aux clients furieux • Peut-on encore vivre de sa musique ? Depuis douze ans, les artistes sont confrontés à une profonde crise de leur métier. Piratage, streaming musical légal... les ventes de disques se sont effondrées de 60 %. 21H10 RUGBY 20H55 DIVERTISSEMENT Boulevard du palais - Une juste cause Réalisé par : Christian Bonnet Acteurs : Anne Richard (Nadia Lintz) Jean-François Balmer (Gabriel Rovère) Philippe Ambrosini (Dimeglio) Olivier Saladin (le docteur Pluvinage) Cassandre Vittu de Kerraoul (Tina Varese) Marianne Grémillon, une jeune architecte, est retrouvée morte dans son pavillon, après avoir été battue. En s'installant ici un an plus tôt, elle avait redonné à son voisin, Laurent Joly, le goût à la vie. Ce brigadier de police avait perdu sa femme, trois ans plus tôt, et élevait seul son fils âgé de six ans. L'autopsie révèle que Marianne était enceinte mais pas de Laurent. L'inspecteur Rovère oriente son enquête vers Laurent et son frère Eric. 20H55 MAGAZINE 20H55 SÉRIE Réalisé par : John Polson Acteurs : Jonny Lee Miller (Sherlock Holmes) Lucy Liu (Joan Watson) Jon Michael Hill (Marcus Bell) Aidan Quinn (le capitaine Gregson) John Noble (le père de Sherlock Holmes) Sherlock est en mauvaise posture et risque la prison pour avoir violemment frappé son ancien vendeur de drogue. C'est alors que son père accepte, à la demande de Joan, de venir pour l'aider à remettre de l'ordre dans sa vie. Malgré l'éviction du duo des services de police, il mène une enquête sur la disparition d'une femme. Le mari de la défunte fait figure de suspect idéal, mais Sherlock sait qu'il est innocent. Elementary - El gato Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Thalassa - Arctique-Antarctique : les givrés des pôles Présenté par : Georges Pernoud Scientifiques, aventuriers et maintenant touristes sont attirés par les pôles. Deux mondes bien différents : au nord, l'Arctique est un océan de glace entouré par des continents, alors qu'au sud, l'Antarctique constitue un continent gelé entouré par la mer. Le médecin et explorateur Jean-Louis Etienne a été le premier à atteindre le pôle Nord en solitaire en 1986. Il y a aussi l'aventurier Ghislain Bardout et sa compagne Emmanuelle Périé qui ont plongé sous les glaces du Groenland en 2013. Aujourd'hui, des vacanciers peuvent faire une croisière dans le Grand Nord. Rencontres avec ces hommes et ces femmes qui ne rêvent que de blanc. Koh-Lanta - Episode 4 Présenté par : Denis Brogniart Alors que les premières alliances volent en éclats, les aventuriers doivent cette s e m a i n e s'adapter à des changements radicaux... Pour remporter l'épreuve de confort, chaque équipe doit se hisser la première en haut d'une plateforme grâce à la corde qui s'y trouve. Pour accéder à cette dernière et pouvoir la déployer, un membre de chaque camp est chargé de jouer les équilibristes en marchant sur des supports tenus par ses équipiers. Dans l'épreuve d'immunité, les tribus doivent porter une lourde malle le plus loin possible sur un parcours d'obstacles. Positionné en haut d'une tour, un outil permet aux aventuriers de bloquer la progression de leurs adversaires. Comme chaque semaine, les perdants devront éliminer l'un des leurs lors du conseil. 21H00 FILM Avengers : l'ère d'Ultron Réalisé par : Joss Whedon Acteurs : Robert Downey Jr (Tony Stark / Iron Man) Scarlett Johansson (Natasha Romanoff / la Veuve noire) Chris Evans (Steve Rogers / Captain America) Chris Hemsworth (Thor) Mark Ruffalo (Bruce Banner / Hulk) Les Avengers interviennent en Sokovie, en Europe de l'Est, pour contrer le dangereux baron Strucker et les hommes d'Hydra. alors que Pietro et Wanda Maximoff, conditionnés par Strucker, veillent dans l'ombre, les super-héros récupèrent le sceptre de Loki. Revenus à leur QG, Tony Stark et Bruce Banner utilisent le sceptre pour créer Ultron, un puissant programme informatique destiné à assurer la paix dans le monde. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS Jeudi 3 mars 2016 23 FAUT Y CROIRE ! La “Maison de la Volaille” : le savoir-faire d’une entreprise familiale qui voit grand La “Maison de la Volaille”, entreprise familiale 100% algérienne implantée à Oran et créée en 2013, s’est spécialisée dans la «volaillerie», secteur encore méconnu en Algérie, avec comme crédo la maîtrise de toute la chaîne de production, qui englobe les activités de boucherie, charcuterie, rôtisserie spécialisée dans la volaille. Principal ingrédient de toutes les préparations de la “Maison de la Volaille”, le poulet est suivi par une équipe de vétérinaires, que ce soit pour son élevage ou son abattage, il est nourri à base d’une alimentation spécifique élaborée par un nutritionniste spécialisé par un fabricant partenaire local d’aliments de volailles, son abattage se fait dans un strict respect des règles de sécurité, d’hygiène et des normes hallal, et exclusivement dans un abattoir partenaire dans lequel l’entreprise détient des participations. Il est ensuite acheminé en toute sécurité dans la cuisine centrale de l’entreprise, où sont élaborés les plats cuisinés. Pour l’entreprise, la traçabilité et la transparence ne sont pas de vains mots. Le consommateur a le droit de connaître la provenance des produits à chaque étape de leur fabrication. Pour offrir le meilleur aux Algériens, la “Maison de la Volaille” a fait appel à Stéphane Gaborieau, étoilé au guide Michelin et meilleur ouvrier de France 2004, pour élaborer les recettes de ses préparations gourmandes faites à base de poulet et vendues dans ses points de vente. L’entreprise place le consommateur au centre de toutes les attentions, en mettant à sa disposition un produit premium de grande qualité avec des intrants 100 % locaux, et proposés à des prix très compétitifs. En novembre 2015, l’entreprise a ouvert les boutiques d’Oran et de Tlemcen, elle inaugure celle de Mostaganem ce samedi 27 février et arrivera très bientôt à Alger. En 2016, l’entreprise ambitionne d’ouvrir 30 points de vente à travers 17 wilayas du pays, générant ainsi plus de 200 emplois permanents directs et 300 emplois indirects. Entreprise familiale établie à l’Ouest du pays, la “Maison de la Volaille” rayonnera bientôt sur tout le territoire national grâce à son savoir-faire. Elle est en passe de devenir une vraie success story. SNTF : le trafic ferroviaire Oran-Maghnia suspendu entre le 3 et 5 mars Le trafic ferroviaire entre Oran et Maghnia, via Sidi-Bel-Abbès, sera interrompu entre le 3 et 5 mars courant, a annoncé, mercredi, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) dans un communiqué. La SNTF indique que cette suspension, qui durera 38 heures et concernera le trafic ferroviaire de voyageurs et de fret, intervient en raison des travaux du tramway de la ville de Sidi-Bel-Abbès. À cet effet, les trafics ferroviaires assurant les liaisons OranTlemcen-Maghnia et Oran-Sidi-Bel-Abbès seront supprimées du 3 mars à 22h au 5 mars à 13h, précise la SNTF. Elle ajoute, d'autre part, que les dessertes de nuit des voyageurs entre Oran et Béchar seront suspendues uniquement le vendredi 4 mars. L’UNFPA lance sa campagne « Je suis un homme, je respecte la femme » L'Algérie a fait d'énormes progrès en matière des droits des femmes: la parité entre les sexes dans le secteur de l’éducation, l’accès important des femmes à l'enseignement supérieur est une forte participation politique. Avec l'adoption de la récente loi criminalisant la violence domestique en décembre 2015, une autre victoire pour la protection et l’autonomisation des femmes a été accomplie. La question qui se pose est : qu’est-ce qui pourrait être fait dans le futur pour stimuler d’une manière significative les progrès réalisés à ce jour ? Tout en reconnaissant que les progrès des femmes ne sont pas l’affaire des femmes, à elles seules, et ont des conséquences profondes sur la famille, la société et le pays, il est temps de s’engager activement avec les hommes pour mettre fin aux problèmes de violence contre les femmes. Les hommes ont un égal intérêt et beaucoup d’avantages en retour en apportant leur appui aux femmes qui pourront, ainsi, réaliser leur plein potentiel dans la vie. Dans le cadre de sa collaboration avec le gouvernement de l'Algérie, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a lancé une campagne novatrice pour engager les hommes à parler positivement et prendre des mesures pour accélérer les efforts pour le respect, la protection et la promotion des femmes dans tous les domaines de la vie. Les messages clés de cette initiative sont axés sur la prévention et la lutte contre la violence sous toutes ses formes : verbale, psychologique et physique, y compris les différents types d’harcèlement que subissent les femmes dans les espaces publics. Le respect des femmes est une valeur fondamentale des traditions algériennes. Les femmes algériennes ont une grande contribution à l’histoire du pays et ont toujours été fortes et ont défendu précieusement les intérêts nationaux. Alors que le pays va de l'avant pour atteindre les ODD d’ici 2030, les hommes et les femmes devront travailler en s’entraidant mutuellement pour affronter les défis et saisir les opportunités. PUBLICITÉ MÉTÉO À ALGER HORAIRES DES PRIÈRES Jeudi 3 mars 2016 16°C / 4°C Jeudi 23 djoumad el oual 1437 Dohr : 13h00 Assar : 16h15 Maghreb : 18h48 Îcha : 20h06 Dans la journée : nuageux Vent : 14 km/h Humidité : 63 % Dans la nuit : dégagé Vent : 5 km/h Humidité : 83 % L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Vendredi 24 djoumad el oual Sobh : 05h49 Chourouk : 07h14 AFFLUX DES MIGRANTS EN EUROPE Alors que des milliers de civils, de tout âge, sont tassés aux frontières de pays européens, après avoir fui, les guerres et les conflits, dans leurs pays respectifs, en traversant par voie maritime et terrestre des centaines de kilomètres pour le seul but de sauver leur vie, d’une mort certaine, ils continuent d’être persécutés, en étant cette fois-ci la cible de comportements racistes et de discours haineux. C onséquence directe de l’action politique d’acteurs occidentaux, à l’origine des désastres et du chaos dans lesquels ont été plongés des pays, à l’exemple de l’Irak, Syrie, Afghanistan, la Libye ou le Yémen et que les migrants et refugiés arrivés en Europe « font face à une xénophobie croissante» affirme Zeid Raad Al Hussein, un haut responsable à l’ONU. Une situation de détresse humaine à l’extrême qui prévaut déjà dans les pays dévastés par le bruit des armes et les zones de conflits générés, faut-il le noter, par les options politiques des occidentaux ayant pour objectifs essentiels la domination des sources énergétiques et des voies d’approvisionnement de l’énergie, faisant fi de ce qui est dicté par les deux Pactes internationaux, des droits civils et politiques et celui sur les droits économiques, sociaux et culturels, dont le monde célèbre le 50eme anniversaire de l’adoption, en décembre 1966, de ces deux documents par l’Assemblée générale des Nations unies (ONU). Des textes qui sont, «le fondement d’une bonne gouvernance » sur le plan international a indiqué le Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, à partir de Genève, et que ces documents a-t-il ajouté « incarnent les espoirs de paix du Monde » a déclaré, Zeid Raad Al Hussein lors de la réunion du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur cet anniversaire. Alors que des responsables onusiens déploraient à partir de Genève, le traumatisme «des atrocités» que les migrants ont vécu dans leurs pays respectifs,-dont ceux précités-, arrivés en Europe, ils font face, affirme le responsable onusien à «une xénophobie croissante», racisme et maltraitance, eux les migrants qui ont tout quitté chez eux, pour survivre et ne pas être happés par la mort. La Grèce avertit qu’entre 50 000 et 70 000 personnes risquaient d’être bloquées au courant de ce mois, contre 22 000 actuellement et selon les fonctionnaires de l'immigration, près de 35 400 mineurs non accompagnés ont demandé l'asile en Suède en 2015, soit cinq fois plus que l’année 2014. Aussi, près de 6 500 migrants étaient bloqués samedi dernier, au poste-frontière d'Idomeni, dans le nord de la Grèce, et le ministre grec de la Politique migratoire Yiannis Mouzalas, avait indiqué que son gouvernement compter installer des «camps Phs : DR Conséquence de la politique occidentale au Moyen-Orient provisoires à travers le pays» pouvant abriter entre 2 000 à 3 000 personnes. Les migrants se sont retrouvés tassés après que la Macédoine a décidé de la fermeture de sa frontières aux Afghans, exigeant par ailleurs des papiers d’identité aux Syriens et Irakiens, ainsi que le laissez-passer des centres d’enregistrement grecs. Si les déclarations de responsables européens et des organismes de l’ONU abordent la question de ces migrants et réfugiés en s’appuyant sur leur nombre important pour pointer du doigt la gravité de cette situation, il est regrettable de constater que ces responsables s’occupent d’avantage du nombres des refugiés ayant foulé le sol européen oubliant, qu’il s’agit d’abord et en premier lieu, de personnes, de vie et de dignité humaine, d’histoire d’individu et de surcroît l’espoir de pouvoir survivre après avoir échappé à la mort. Dans un monde, comme l’a rappelé à Genève, le responsable onusien Zeid Raad Al Hussein, les inégalités économiques persistent permettant à une minorité de personnes de disposer d'autant de richesses que tout le reste, il est à s’interroger sur les raisons de cet état de fait et aussi sur celles ayant fait que l’Europe soit la direction privilégiée de ces milliers de personnes, migrants et réfugiés. Et si la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, le Yémen et la Libye pour ne citer que ces pays n’étaient pas le théâtre des jeux dangereux de certaines grandes puissances occidentales précisément, et des pays du Golfe ainsi que la Turquie, les refugiés, les migrants et les exilés n’auraient pas été par milliers à tenter d’échapper à la mort pour traverser des chemins incertains pour une autre vie, où les bruits de mortiers et de bottes sont silencieux. Fin janvier, la chancelière allemande qui a été critiquée par ses collègues européens pour sa politique de porte ouverte aux refugiés, leur a déclaré que les demandeurs d’asile syriens et irakiens « devront rentrer dans leurs pays à la fin des conflits». Une façon de leur signifier, voire leur rappeler que c’est la résultante des politiques occidentales en direction du Moyen-Orient mais aussi de les amener à consentir des efforts en vue de mettre un terme à ces crises, notamment en Syrie, en appuyant les efforts de l’en- voyé onusien, Demistora, dont certains tentent de torpiller le processus en cours de dialogue de Genève entre syriens. En annonçant sa décision d’interdire, selon lui «temporairement» aux médias l’accès aux camps des migrants et des refugiés, prétextant pour « ne pas entraver les travaux en cours », le ministre grec de la politique d’immigration Yiannis Mouzalas ne cherche –t-il pas à cacher par là, des pratiques condamnables, maltraitances et répressions des migrants que les autorités grecques s’apprêtent à traduire, face à l’afflux continu de ces migrants? D’autant plus que l’Europe compte désormais sept pays membres de l'espace Schengen de libre-circulation à avoir rétabli des contrôles temporaires à leurs frontières, il s’agit de la Belgique, Danemark, Norvège, Suède, Autriche, Allemagne et France, qui sont autorisés dans des situations «exceptionnelles» comme le soulignent les textes de l’UE, relatifs à Schengen. Et c’est à partir de Genève que des hauts responsables des Nations unies ont appelé les Etats membres de l’UE à ne laisser « personne de côté » notamment les plus vulnérables, comme il est souligné, dans le programme de développement durable, à l’horizon 2030, les invitant à « faire preuve de compassion envers les civils fuyant les violations systématiques de leurs droits ». Faire davantage pour prévenir les crises et protéger les populations, sera l’un des principaux appels à l’action lors du premier Sommet humanitaire mondial de l’histoire de l’Onu, prévu, les 23 et 24 mai prochains à Istanbul, selon le Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon, qui s’exprimait à partir de Genève. Pour Ban Ki-moon, « élever des barrières infranchissables et durcir les régimes de demande d'asile ne fera rien pour régler les problèmes à l'origine de ces déplacements massifs de populations »a-t-il déclaré. Karima Bennour BILAN FINANCIER DE L’ANNÉE 2015 Ooredoo poursuit sa croissance sur le marché national de la téléphonie mobile • 110,7 milliards de dinars algériens de revenus • 13 millions d’abonnés • Investissements de 26,7 milliards de dinars algériens Le groupe de télécommunications Ooredoo a rendu public, mercredi 2 mars 2016, ses résultats financiers de l’année 2015. Ooredoo, la filiale algérienne du groupe, a clôturé l’année 2015 en poursuivant sa croissance, portée notamment par le succès de ses offres 3G, et ce, en dépit d’un marché très concurrentiel. Les revenus de Ooredoo (Algérie) ont atteint 110,7 milliards de dinars algériens en 2015, contre 102,2 milliards de dinars en 2014, soit une progression de 8,3%. Le parc clients a, quant à lui, atteint 13 millions d’abonnés à fin décembre 2015 contre 12,2 millions d’abonnés à fin décembre 2014, soit une augmentation de 7%. Le résultat avant intérêts, impôts (taxes), dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations (EBITDA) a été de 40,5 milliards de dinars algériens en 2015. En 2015, les investissements de Ooredoo (Algérie) ont atteint 26,7 milliards de dinars algériens. L’entreprise complétant notamment l’implantation de son réseau 3G avec l’ouverture du service dans quatre nouvelles wilayas à la fin 2015. Au sein du groupe Ooredoo, Ooredoo (Algérie) représente 11,2% du nombre d’abonnés et 10,2% des investissements globaux du groupe. À l’annonce de ces résultats, le directeur général de Ooredoo, Joseph Ged, a déclaré : «Ooredoo Algérie clôture l’année 2015 par un renforcement de sa position sur le marché de la téléphonie mobile, et le maintien d’une croissance positive de ses principaux indicateurs, notamment le chiffre d’affaires, en dépit d’une conjoncture économique mondiale tendue. Ooredoo a maintenu en outre son leadership technologique dans la 3G avec plus de 5 millions d’abonnés. Nous remercions tous nos abonnés de leur confiance et allons continuer à investir pour accélérer notre stratégie d’excellence commerciale et technologique et soutenir le développement du secteur de la téléphonie mobile algérien.» Les résultats de l’année 2015 de Ooredoo (Algérie) traduisent la fiabilité de sa stratégie de développement et d’investissement à long terme en Algérie. Cette politique d’investissement efficace est appelée à se renforcer pour continuer à contribuer au développement du secteur national de la téléphonie mobile.
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